mercredi 3 juillet 2024 12:30

Le premier Forum de la diaspora intellectuelle scientifique et technique, qui s'est tenu les 29, 30 et 31 juillet dernier au Centre international de Conférences de Bamako s'est penché sur les questions de la Migration et du développement.  Ce Forum en raison de sa spécificité a dévoilé toute la pertinence du Fonds africain de développement pour l'initiative "Migration et Développement", initié par la BAD. Adopté en avril dernier, cette nouvelle donne, saisi par les autorités de la BAD, est perçue comme un véritable instrument de développement. A la lumière des statistiques enregistrées par la BAD, les montants annuels des transferts des migrants vers l'Afrique s'estime entre 30 et 40 milliards de dollars américain. Mieux, une étude récente de la BAD sur les transferts vers le Maroc, le Mali, le Sénégal et les Comores, les transferts des migrants représentent entre 9% et 24% du PIB et entre 80% et 750% de l'aide publique au développement dans ces pays.

Du coup, les migrants ont été classés comme les premiers bailleurs de fonds dans bon nombre de pays africains. Face à cette réalité, il s'est avéré qu'il n'y avait aucune structure adéquate permettant de convertir ces fonds en investissements productifs. C'est ainsi que les autorités de la BAD ont perçu l'idée de structurer les transferts des migrants afin d'en assurer une meilleure gestion pour les travailleurs immigrés. Pour ce faire, 3 principaux défis se sont posés, à savoir: l'incertitude du volume des transferts, les couts élevés des transferts, et la concurrence limitée. Ainsi, la création d'un Fonds "Initiative Migration et Développement" procède de la volonté de financer les projets et activités visant à faciliter la mobilisation des compétences, l'épargne et les revenus des migrants au service du développement de l'Afrique. Le fonds fournira, entre autre, le financement pour l'amélioration des connaissances sur les transferts, l'appui aux reformes des cadres réglementaires et mise a niveau des société de transfert d'argent. Par ailleurs, le fonds financera toutes les initiatives de développement local et fera face au développement des produits financiers.

Il faut savoir que le continent noir reçoit annuellement près de 40 millions de dollars de ses migrants éparpillés à travers le monde.  Néanmoins, aucune structure adéquate n'existe pour convertir ces fonds en investissements productifs. Ces importants transferts de fonds représentent entre 9% et 24% des PIB des pays africains et entre 80% et 750% de l'aide publique au développement selon Séverine Deboos du projet BIT/Migrant basé à Dakar. Une récente étude du Bureau international du travail souligne que de facto, les migrants sont ainsi considérés comme premiers bailleurs de fonds de bon nombre de pays africains. Il y'a cependant un besoin réel de structurer ces transferts et d'en assurer une meilleure gestion pour les travailleurs immigrés, les expéditeurs et bénéficiaires de transferts ainsi que les pays d'origine. Le problème c'est que 80% des pays africains limitent le type d'institutions autorisées et capables d'offrir des services en matière de transferts aux banques. Du fait des coûts élevés des ,40 à 70% des transferts se font par voie informelle.

Source : Le Maghreb

Dans une Déclaration publiée à l'issue de la troisième rencontre du Réseau euro-méditerranéen Migration et Développement, les participants ont appelé à oeuvrer de concert en vue de ratifier les conventions pour la préservation des droits des travailleurs immigrés.

Le Réseau euro-méditerranéen Migration et Développement a appelé les gouvernements des pays à ratifier et à respecter les chartes internationales relatives aux droits des immigrés, ainsi que les conventions et accords y afférents.

Le réseau a insisté, dans sa Déclaration publiée à l'issue de sa troisième rencontre, organisée récemment à Larache, à oeuvrer de concert avec l'ensemble des potentialités et acteurs de la société civile à l'échelle mondiale en vue de ratifier ces conventions pour la préservation des droits des travailleurs immigrés, l'actualisation de l'arsenal juridique pour protéger l'immigré tant dans les pays d'accueil que de transit.

Dans un communiqué, les participants ont, par ailleurs, souligné la nécessité de mettre en place une bonne gouvernance concernant l'immigration basée sur la préservation de leurs droits et acquis. Ils ont appelé, lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs au Forum mondial Migration et Développement, prévu les 8 et 9 novembre au Mexique, les gouvernements des pays y participant à considérer la société civile en tant qu'acteur essentiel en la matière et à tisser des partenariats entre les gouvernements et celle-ci; des partenariats devant être fondés sur une conception de l'immigration dans ses multiples dimensions de développement. Le réseau a également mis en avant le rôle joué par l'Etat marocain pour faire face aux politiques des pays d'accueil, en défendant les droits de sa communauté et ses acquis dans les pays de résidence et appelant à mettre en place une charte relative à la communauté qui définit les droits et devoirs.

Le réseau a, en outre, plaidé pour la consécration de la pleine citoyenneté des immigrés à travers la participation politique et électorale et l'association de la société civile aux préparatifs du forum mondial Migration et Développement, prévu en 2012 au Maroc. Il a, en outre, appelé à simplifier les procédures en vue de faciliter le mouvement des immigrés, à respecter leurs spécificités et à mettre en place des politiques prenant en compte les services qu'ils ont rendus aux pays d'accueil.

Source : Le Matin/MAP

«Migrant au pied du mur », livre que vient de publier en ce juillet 2010 Fabien Didier Yene, Camerounais, aux éditions françaises « Séguier»,et qui relate l'aventure de ces Subsahariens subjugués par le rêve européen.

L‘auteur de ce témoignage a quitté son pays, pour faire route vers l'inconnu. S'inspirant de ses expériences personnelles et de celles d'autres migrants africains, il raconte dans ce récit deux itinéraires différents à travers les pays de migration et nous renseigne sur les épreuves subies par ces groupes de personnes désespérées – rackets, humiliations, vols, viols et meurtres – tout au long de la traversée du désert. L'histoire commence au Cameroun où deux personnes issues de différentes ethnies qui ont du mal à se faire accepter par leur groupe, décident malgré l'opposition de leur clan de se marier. Leur décision d'aller contre la volonté des deux ethnies n'arrangera rien. Leurs enfants seront refusés par les deux ethnies et finissent par être des immigrés dans leur propre pays. Fabien Didier Yene traite aussi des apparences trompeuses véhiculées par des travailleurs étrangers de retour en vacances dans leur pays d'origine.

Influencé par ces vacanciers, un pompiste marié et père d'un enfant non satisfait de sa situation décide un jour lui aussi d'immigrer pour construire ,après, une maison dans son pays. Pour financer son projet, il détourne l'argent de la caisse qu'il verse à des trafiquants vacanciers contre un visa pour l'étranger. Ce candidat à l'exil finit par être arnaqué, mais décide malgré tout de partir en traversant les frontières. L'autre partie de ce livre de fiction, mais aussi de vrais témoignages, relate l'aventure de ces migrants durant leur traversée du désert. Fabien immigré chez lui décide lui aussi de s'exiler et rencontre à la frontière tchadienne le pompiste et d'autres Camerounais pour faire chemin ensemble avec tous les risques courus.

Les immigrés sont pris en charge par des passeurs qui les détroussent et les abandonnent à la frontière algérienne ou libyenne. Mais avant de les abandonner, les passeurs font croire aux migrants que dès qu'ils auront franchi la frontière libyenne, ils trouveront du travail. Arrivés à cette frontière, ces migrants sont surpris, car ils découvrent qu'ils sont toujours dans le désert. Lorsqu'ils avancent à l'intérieur de ce pays et rentrent dans les villes, ils sont surpris par la manière avec laquelle ils sont traités : arrestations, travaux corvéables, etc. «-Si tu as de l'argent, il y a deux autres voyageurs. Demain, on pourra vous faire partir.

-Combien faut-il ?

-Douze mille francs pour un papier du HCR (Haut Commissariat aux réfugiés). Un Congolais qui y travaille pourra le faire. Il vous permettra de traverser les frontières en direction de la Libye, en passant par le Nigeria et le Niger. De ce côté, il y a des mines au désert. Tu pourras travailler facilement en Libye. Il y a du boulot. Je suis partie en Europe avec mon mari, nous sommes passés par la Libye, c'est facile. Nous sommes rentrés avec pas mal d'argent ; on a construit au pays, laissé des biens à la famille, et maintenant nous sommes là pour le business. Nous irons en Asie après. » (p. 58). Lorsqu'ils ne trouvent pas de travail en Libye, raconte l'auteur, d'autres trafiquants vont leur conseiller d'aller vers l'Algérie. Arrivés également dans ce pays, certains sont arrêtés et expulsés dans le désert malien. Les autres qui ont été épargnés par ces rafles, sont contraints de se diriger vers le Maroc, là où on leur fait croire que le passage vers l'Espagne dépend de leurs efforts physiques et non de l'argent.

Guide pratique des migrants

Le « Guide pratique pour Migrants et Réfugiés », publié en juin dernier en français et en anglais, par Oumar Diao, président de l'association des jeunes sénégalais résidant au Maroc (AJSRM) et Jean-Claude Charlot, médecin et traducteur des textes. L'objectif de cette nouvelle publication est d'orienter les migrants et réfugiés vers des structures marocaines (centres de santé, par exemple), des ambassades, des associations d'immigrés des pays d'origine, etc. Ce guide propose aussi des conseils pratiques (numéros verts, police, pompier, pharmacies) et même les prix des taxis. Le guide recense également les adresses et les aides proposées par les 18 associations africaines présentes sur le terrain. Oumar Diao a travaillé notamment quatre ans à Caritas Maroc et il est aussi membre du conseil administratif de l'association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSEREM) et adhérent du Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM).

Source : Le Matin

C’est une loi passée un peu inaperçue mais qui va enlever aux citoyens suisses, et pas seulement à eux, une part de leur liberté individuelle. Elle stipule que dès le 1er janvier prochain, les officiers d’état civil ne pourront célébrer de mariage que si les deux fiancés sont titulaires de la nationalité suisse ou d’un titre de séjour valable. La manœuvre vise à empêcher les requérants d’asile déboutés, mais aussi les étudiants étrangers arrivés au terme de leur cursus, les touristes qui s’attardent plus de trois mois ou les travailleurs au noir, de légaliser leur présence en Suisse par le mariage.

Comme si tous les sans-papiers n’avaient que des motifs coupables pour se marier.

Or, pour quelques cas suspects que les dispositions actuelles, qui datent de 2008, permettent déjà de prévenir, cette nouvelle loi aura d’amères conséquences pour les citoyens de ce pays. Ils ou elles ne pourront plus épouser la personne de leur choix. Car les alternatives, mariage dans le pays d’origine ou obtention d’un visa spécifique, restent souvent illusoires. Essayez donc de suivre votre fiancé à Mogadiscio pour l’épouser ou de proposer à la femme qui pourrait être celle de votre vie de rentrer à Bassorah pour y demander un visa.

Sans oublier la part d’arbitraire que cachent ces nouvelles normes: un cadre japonais aura plus de chances qu’un jeune Africain de franchir les obstacles que la Suisse dresse désormais sur le chemin du mariage, quelle que soit la force des sentiments qui les unissent à leur fiancée. Du côté des conjoints helvètes, il ne sera pas négligeable de disposer de relations au sein de l’administration pour surveiller une procédure assez obscure, et de revenus confortables pour couvrir les billets d’avion, l’attente du conjoint dans son pays et les garanties financières nécessaires pour le visa. Les Suisses sont-ils prêts à accepter ces nouvelles limites? A gauche comme à droite, certains qualifient cette loi comme relevant d’un Etat totalitaire.

Source : Le Temps.ch

 

"De la part de Nicolas Sarkozy plus rien ne me surprend tant cet homme virevolte avec les principes, dont apparemment il ne les connait pas ou les ignore", a assuré samedi matin Michel Tubiana, le président d’honneur la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), sur Europe 1, revenant sur les propos du chef de l’Etat vendredi à Grenoble sur la sécurité.

"Ce qui me choque profondément, c’est l’espèce de charge insensée à laquelle il s’est livrée vendredi, mêlant immigration, délinquance, etc.. Si je relie ça à la réunion tout à fait discriminatoire qu’il a tenu à propos des gens du voyage, on est dans une logique d’atteinte à la paix civile", a affirmé le président d’honneur la LDH. "On est dans une logique où Nicolas Sarkozy pointe des doigts ses propres erreurs sur le dos des étrangers", a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy a prononcé vendredi un discours très ferme sur la sécurité. Il a réaffirmé sa volonté de faire la "guerre aux trafiquants et délinquants", avant d'égrener une série de mesures spectaculaires comme la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère. Il a imputé une partie des problèmes d'insécurité de la France à une immigration "insuffisamment régulée".

Sarkozy "attise la haine"

Pour Michel Tubiana, "on est dans la manière la plus insupportable d'attiser la haine en désignant ces étrangers qui viennent manger notre pain". "Sur ce terrain-là, le président de la République et son gouvernement ont manifestement décidé d'agiter les vieux refrains des années 30 destinés à attiser la haine contre les étrangers", a-t-il ajouté.

"Il faut regarder les choses sur la distance, donc depuis 2002. Les réformes en matière de droits des étrangers, et celles qui sont encore à venir, montrent que cela devient un objet de focalisation de la part du gouvernement", a justifié le président d’honneur de la LDH. "Malheureusement en associant délinquance et émigration, il rejoint par là ceux qui, à droite, dans les années 30 tenaient ce type de discours", a-t-il affirmé.

"Il faut se donner les moyens"

"Nicolas Sarkozy nous a servi un lot de promesse. Il a suivi une politique qui était celle du tout répressif. Il ne s’agit pas de faire de l’angélisme. Il s’agit de se donner des moyens. Le recours systématique à la répression et aux forces de l’ordre, la suppression de la police de proximité : voilà le résultat de la politique de Nicolas S depuis 2002", a-t-il déploré.

Michel Tubiana estime qu’il faut restituer certaines grandes lignes de conduite. "C’est la politique dans la durée et dans son ensemble qui est en cause", jauge-t-il. Mais, ajoute-t-il, il faut savoir doser : "la répression quand c’est nécessaire, mais aussi rétablir les services publiques, rétablir une éducation nationale qui fonctionne, trouver les moyens de résorber ces poches invraisemblables du chômage qui monte parfois à 40% et 50% dans les quartiers".

Source : Europe1

Le secrétaire général de la Cimade a exprimé son "inquiétude" aujourd'hui après les déclarations sur l'immigration et la nationalité de Nicolas Sarkozy qui a notamment annoncé une évaluation des "droits et prestations" auxquels ont accès les sans-papiers.
Jérôme Martinez ne voit cependant "pas comment" les "maigres droits qui existent encore" pour les étrangers en situation irrégulière pourraient être remis en cause.

"On utilise aujourd'hui à nouveau la question de l'immigration et la question des gens du voyage pour attiser un chiffon rouge devant l'opinion face à un président qui est en perte de vitesse dans les sondages", a-t-il estimé dans un entretien par téléphone à l'Associated Press. "C'est toujours inquiétant, d'autant plus" qu'"il reprend quand même beaucoup de thématiques qui sont celles du Front national".

Le secrétaire général de l'association accompagnant chaque année plusieurs dizaines de milliers de migrants a par ailleurs observé qu'il était "toujours surprenant" d'entendre le chef de l'Etat "expliquer que les politiques migratoires ont échoué" alors qu'il est "en charge de ces questions" depuis plusieurs années dans le cadre de ses fonctions successives de ministre de l'Intérieur et de président de la République.

Les droits et prestations auxquels ont aujourd'hui accès les sans-papiers représentent "peu de chose", a-t-il noté. Et "laisser planer" l'idée "qu'il y aurait une charge pour la société des étrangers en situation irrégulière, c'est totalement faux".

Au ministère de l'Immigration, on précisait vendredi que les droits et prestations auxquels ont accès les étrangers en situation irrégulière sont "l'éducation des enfants, l'hébergement et l'Aide médicale d'Etat".

Tous "sont exclus de toutes les prestations familiales" et n'ont "aucun droit au travail" et aux prestations en cas de chômage, a souligné Jérôme Martinez. Les seuls droits afférents aux sans-papiers sont les "droits prévus par la Constitution" tels "le droit à la scolarisation des enfants de parents" en situation irrégulière ou des droits comme le "droit au mariage", a-t-il dit.

"En dehors de ça, la seule prestation sur laquelle il y a un engagement de l'Etat par rapport à des personnes en situation irrégulière, c'est l'Aide médicale d'Etat (AME), qui existe depuis 10 ans. Il s'agit du "strict minimum de la protection maladie", a-t-il expliqué, faisant état d'une volonté exprimée à plusieurs reprises de "réformer" cette aide et de la "restreindre".

Cependant, "je dirais qu'aucun gouvernement et sérieusement aucune structure de santé ne peut envisager de supprimer un minimum de protection maladie pour des gens en situation irrégulière parce que les conséquences en termes de santé publique seraient immenses", ajoute le secrétaire général de la Cimade.

Source : Le Figaro

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a indiqué jeudi que son ministère est en train de mettre en place un projet national pour le traitement des problèmes auxquels font face les Marocains résidant à l'étranger …Suite

Mosaïque de paysages naturels et architecturaux et riche de son histoire et de son patrimoine culturel et artistique, la ville d'Imintanout vibre jusqu'au 31 juillet courant au rythme de la 6ème édition de son festival annuel de l'émigré, un événement éclectique à même de servir d'occasion pour consolider le retour des MRE à leurs ressources et origines et pour établir des liens très étroits avec la mère-patrie.

Initié sous le signe "Les leaders d'Ahouach Imintanout", ce festival, outre sa vocation culturelle, artistique, sportive et humaine, se veut un rendez-vous annuel dédié à l'émigré, en premier lieu, pour lui permettre de rester en contact permanent avec "le bled", de rencontrer ses amis et proches, de s'associer aux différentes initiatives et de contribuer positivement aux efforts de développement entrepris aux local, régional voire même national.

En outre, l'importance sociale et humaine de cet événement n'est plus à démontrer puisqu'il a été conçu, dès le départ, de manière à faciliter l'établissement de nouveaux contacts et surtout à consolider les relations humaines, familiales et d'amitié avec les MRE, via un dialogue fructueux et une ouverture sur l'autre, à travers un échange d'expériences et de connaissances dans les différents domaines de la vie.

Il s'agit, en outre, de faire revivre l'art amazigh dans sa diversité et sa richesse et de permettre aux MRE, de lancer des passerelles de communication et de contact permanent et de favoriser l'échange interculturel entre générations, à travers un puisement dans les traditions, les usages et la culture des ancêtres.

Le festival d'Imintanout est un événement majeur et inédit qui, outre sa portée culturelle et artistique et son importance civilisationnelle, contribue pleinement à l'essor économique, social et touristique de la ville, compte tenu de l'ambiance et de l'animation qu'il crée, a affirmé M. Taha Hcine Bouroua du comité d'organisation de ce festival, dans des déclarations à la MAP.

Et de poursuivre que cet événement qui, d'année en année, a acquis ses titres de noblesse grâce notamment à la synergie et la conjugaison des efforts de l'ensemble des acteurs (autorités locales, élus, et société civile), s'insère dans le sillage de la dynamique économique que connait la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz.

"C'est toute une économie locale qui en profite, partant des cafés, des restaurants, des transporteurs, des vendeurs, en arrivant aux artisans. Le festival contribue à la fructification des petits commerces mais aussi, à la mise en valeur de certains produits locaux, notamment des articles de l'artisanat et des autres produits du terroir", a expliqué M. Bouroua.

Il a fait part aussi de sa profonde joie de voir toute la ville d'Imintanout se transformer, le temps du festival, en un véritable lieu de détente et de fête notamment avec des boulevards et des places bien décorés et soigneusement aménagés pour accueillir, dans les meilleures conditions possibles, les différents spectacles et shows musicaux et artistiques programmés dans le cadre de cette édition.

M. Bouroua n'a pas manqué de souligner aussi que le festival d'Imintanout revêt une valeur culturelle et artistique indéniable, compte tenu du poids et de la place qu'occupent les différentes troupes musicales et folkloriques qui y participent, notamment "Ahouach Imintanoute", dont la notoriété nationale voire même internationale n'est plus à démontrer surtout après que cette troupe a servi d'ambassadeur du Royaume à l'étranger lors de manifestations musicales de renommée mondiale.

"C'est une occasion aussi pour le public et pour les chercheurs avertis de venir nombreux se ressourcer et puiser dans les gouffres de la culture et de la poésie amazighes, sachant que la région a contribué, pendant de longs siècles, à la préservation et à la valorisation d'un patrimoine riche ayant servi à son tour de composante essentielle de l'identité nationale et un symbole de la diversité du Maroc profond", a dit M. Bouroua.

M. Bouroua a, d'autre part, réitéré l'engagement des organisateurs à oeuvrer en vue de permettre à cette manifestation de se développer davantage, en s'ouvrant de plus en plus sur tous les styles musicaux, en encourageant les jeunes artistes, et en diversifiant davantage les programmes lors des prochaines éditions.

"Seule une programmation équilibrée et novatrice sera capable de garantir à ce festival sa pérennité et lui permettre de se faire une place de choix parmi les grands rendez-vous artistiques que connaît le Royaume durant la période estivale", a- t-il estimé, insistant sur la nécessité d'encourager ce genre d'événement et de lui assurer une meilleure promotion à l'échelle nationale.

Au sujet des différentes activités prévues dans le cadre de cette édition, M. Bouroua a fait observer que celles-ci ont été choisies de manière à célébrer l'émigré dans sa plus haute polyvalence, en tant qu'être humain, citoyen, artiste, penseur mais également en tant qu'acteur socio-économique capable d'apporter une valeur ajoutée à son pays.

Le festival d'Imintanout, outre ses aspects artistico-culturels, se veut une manifestation de taille destiné également à venir en aide aux populations locales qui sont dans le besoin.

Dans ce cadre, un intérêt particulier a été accordé à cette catégorie sociétale, à travers l'organisation d'une caravane médicale pluridisciplinaire, portant sur le dépistage et la lutte contre le diabète, la correction de la vue et une opération de circoncision des enfants issus de milieux défavorisés.

Ce sont quelque 250 personnes au total qui ont bénéficié de ces actions de solidarité, dont 108 personnes en matière de dépistage et de lutte contre le diabète, 108 enfants circoncis et une trentaine d'écoliers relevant de différents établissements scolaires d'Imintanout.

L'ensemble des ces actions, a été encadré par un staff médical composé de 11 médecins, dont des spécialistes et des généralistes, un opticien ainsi qu'une quinzaine d'infirmiers.

Des lunettes ainsi que divers médicaments ont été distribués aux différents patients à l'issue de cette caravane médicale.

Et afin de promouvoir la scolarisation et de favoriser l'excellence, des prix ont été remis à quelque 31 élèves et étudiants inscrits dans divers établissements scolaires d'Imintanout, les plus méritants.

Afin de briser la monotonie des journées estivale de cette petite cité et de permettre aux locaux et aux visiteurs de passer des moments de joie dans une ambiance festive, les organisateurs ont concocté une programmation riche et diversifiée notamment avec la participation d'une quinzaine de troupes folkloriques issues de différentes régions du Royaume.

Prennent part à cet événement plusieurs groupes de la Fantasia, ainsi que des formations musicales locales et nationales.

Le volet sportif n'a pas été exclu puisqu'au menu figurent un tournoi de football ainsi qu'une course nationale sur piste.

A rappeler que le festival d'Imintanout pour l'émigré est organisé par le Forum d'Imintanout pour l'Art et la Culture, en partenariat notamment avec le Conseil municipal de la ville.

Source : MAP

La population de l’Europe des 27 a dépassé les 500 millions. Si la croissance démographique de l’Union européenne reste positive, c’est essentiellement grâce à l’excédent migratoire

C’est officiel. L’Europe des 27 a dépassé le chiffre symbolique des 500 millions d’habitants. Au 1er janvier 2010, la population de l’Union européenne a atteint 501,1 millions de personnes, soit 1,4 million d’habitants de plus en un an, selon les chiffres publiés mardi 28 juillet par l’office statistique de l’Union européenne Eurostat. C’est une progression de 2,7‰ par rapport au 1er janvier 2009, date à laquelle les Européens étaient 499,7 millions.

Les pays qui contribuent le plus à cette évolution sont le Luxembourg, avec une augmentation de sa population de 17,2 ‰, la Suède (+ 9,1 ‰) la Slovénie (+ 7,2 ‰) et la Belgique (+ 7,1 ‰). En volume, c’est au Royaume-Uni (+ 412 000 habitants), en France (+ 347 000) et en Italie (+ 295 000) que l’augmentation est la plus forte.

La hausse globale s’explique principalement par un solde migratoire positif dans l’Union européenne : le nombre de personnes qui y entrent est supérieur au nombre de personnes qui en sortent. Ce facteur contribue à plus de 60 % de la progression de la population tandis que l’accroissement naturel, qui correspond à la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, légèrement positif en Europe, y contribue à environ 40 %.

L'Irlande, championne de l'accroissement naturel

Les champions de l’accroissement naturel sont l’Irlande (10,2‰), loin devant Chypre (5,5‰) et la France (4,3‰). À l’inverse, le solde naturel est négatif dans 10 des 27 pays européens concernés par l’étude. « L’excédent naturel en Europe s’est progressivement réduit depuis cinquante ans, pour arriver à un niveau très modeste », analyse Gilles Pison, directeur de recherche à l’Institut national des études démographiques (Ined).

Avec en moyenne 1,6 enfant par femme, les pays européens enregistrent un taux de fécondité particulièrement faible. Cette situation s’explique par des facteurs culturels, mais aussi sociétaux. Une étude publiée en juin dernier par la Caisse d’allocations familiales, qui s’intéresse à l’influence des politiques d’aide aux familles sur la fécondité des pays développés, estime qu’aider les femmes à concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle incite davantage à avoir des enfants que les aides financières « sèches ». L’« ancrage historique » et la « grande stabilité » de la politique familiale française expliquent ainsi, selon l’étude, que le pays est l’un des plus féconds du Vieux Continent.

À l’échelle de l’Europe, « le nombre annuel de décès va dépasser celui des naissances dans les dix ans qui viennent. La population ne pourra se maintenir que si le solde migratoire est suffisant », avertit Gilles Pison.

Un pic démographique prévu en 2050

Cette situation ne lui est pas spécifique. Selon le scénario démographique de l’Organisation des Nations unies (ONU), alors qu’un « pic » démographique mondial sera atteint vers 2050 avec 9,15 milliards d’habitants, la baisse de la population dans les pays développés atteindra un bon quart de la population actuelle. « L’excédent des décès sur les naissances va se creuser d’ici à 2050 », confirme Gilles Pison. D’où le rôle majeur de l’immigration dans le maintien des populations des pays développés.

Les États-Unis ou le Canada, également touchés par le vieillissement, voient leur population continuer à augmenter grâce à un flux d’immigration important. « Leur exemple devrait inciter l’Union européenne à afficher plus clairement ses souhaits en matière d’immigration et comme eux à les assumer », conclut le chercheur.

Source : La Croix

Un partenariat vient d’être scellé entre la Société générale Maroc et la compagnie maritime FRS, en vertu duquel ils offriront à leur clientèle MRE des traversées entre Tanger et Algesiras à des tarifs très avantageux.

La Société générale qui cherche à renforcer sa position sur le marché des MRE, vise à travers ce partenariat à développer un créneau de voyages de familles MRE.

La Société Générale Marocaine étoffe régulièrement son offre au profit des MRE. Dernier en date, un partenariat scellé avec Total Maroc en vertu duquel les deux groupes devraient lancer des offres en faveur des MRE dans les agences de la banque et les stations-service du pétrolier.

Source : Bladi

Entre la culture du Maroc et celle des pays de résidence, les jeunes issus de l'immigration ne savent pas à quel saint se vouer. Le forum vise à démêler l'écheveau de ce conflit identitaire.

A l'enceinte de la prestigieuse université Al Akhawayn à Ifrane, et dans une ambiance des plus conviviales, ils étaient environ 450 jeunes immigrés marocains de 32 pays du monde à se retrouver au premier forum des jeunes marocains du monde, les 27 et 28 juillet. Placé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et initié conjointement par le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'Etranger et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, ce forum constitue une première de par le nombre important des participants et leur éclectisme, mais aussi de par l'intensité des débats et la qualité des interventions programmées.

Deux jours durant, les jeunes MRE de tout bord ont pris la parole pour faire part de leurs préoccupations, de leurs difficultés et de leurs attentes vis-à-vis de leur patrie et de leurs compatriotes. Dans une conjoncture internationale qui n'est pas des meilleures, celles-ci sont vraiment de taille, comme le reconnaît Mohammed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'Etranger. « En ces temps de crises, économiques, sociales, voire identitaires, vous œuvrez, les uns et les autres, dans des contextes qui ne sont pas toujours favorables à la jeunesse », fait-il remarquer en s'adressant aux participants. Effectivement, le chemin de l'insertion et du succès des MRE dans leurs pays de résidence est semé d'embûches. C'est de la crise identitaire dont il s'agit en premier lieu. Entre la culture du pays d'origine qui incarne l'authenticité et l'attachement aux racines et celle du pays de résidence qui constitue la clef d'accès à la reconnaissance sociale, les MRE ne savent à quel saint se vouer.

Ce dilemme est encore plus pénible à vivre par les jeunes issus de l'immigration qu'on appelle communément la « nouvelle génération ». Nés dans des pays étrangers où ils font leurs études et leurs carrières, ils ne disposent pas souvent de repères leur permettant de se situer par rapport à leur pays d'origine. Dans bien de cas, ces jeunes sont très peu informés des mutations tout azimut qui s'opèrent au Maroc, ce qui ne fait qu'accentuer leur sentiment de déracinement et de non appartenance. Revers de la médaille, cette double identité, bien assumée et bien vécue, peut représenter une source de richesse voire une plus value pour les MRE, comme le souligne Fatine Layt, présidente de la société Oddo Corporate Finance en France. « On est en présence de jeunes qui s'adaptent et s'identifient de plus en plus à leurs pays de résidence, en parlent la langue, se naturalisent, mais qui parlent en même temps l'arabe et visitent fréquemment le Maroc. Si vous la vivez bien, cette pluralité sera, en réalité, une richesse pour vous », soutient-elle. Même son de cloche chez Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité qui considère que les MRE « constituent une richesse pour le Maroc, non pas seulement par leurs transferts d'argent, mais aussi et surtout par le capital de diversité, de mixité et de pluralisme qu'ils représentent ».

Mais cette mixité culturelle, voire cette double identité est lourde en conséquences. Elle met les pouvoirs publics notamment devant le défi d'adapter leurs politiques et leurs stratégies en matière d'émigration aux besoins et aux attentes des nouvelles générations des MRE. Mohammed Ameur fait savoir qu'à cet égard, une nouvelle phase est amorcée par son département. «Nos politiques actuelles en matière d'accompagnement de l'émigration ne ressemblent en rien à celles d'hier. Notre priorité, actuellement, concerne la question de l'identité marocaine dans ses dimensions linguistique, cultuelle et culturelle chez les Marocains du monde, notamment leurs nouvelles générations », annonce-t-il. Quoi de mieux donc qu'un forum réunissant une pléiade de jeunes marocains du monde pour réfléchir au pluriel sur ces problématiques, dégager des pistes de réflexion et tracer une feuille de route pour un avenir meilleur de nos ressortissants à l'étranger.

De part et d'autre, l'on ne relevait qu'un seul espoir : celui de voir le forum s'inscrire dans la durée et devenir un rendez-vous annuel incontournable de la jeune diaspora marocaine.

Deux jours durant, les préoccupations, les besoins et les attentes des jeunes Marocains du monde étaient au centre des débats. Ceux-ci se sont organisés autour de trois ateliers thématiques : « s'engager », un atelier à l'honneur des jeunes MRE militants associatifs ou politiques, «créer » un autre atelier dédié aux MRE talentueux dans les domaines de la création artistique et, finalement, un troisième atelier ayant pour devise « entreprendre » et destiné aux jeunes entrepreneurs issus de l'immigration. Dans chaque espace thématique, il était question d'élucider les contraintes qui pèsent sur l'action des jeunes dans chacun des domaines susmentionnés, de déterminer leurs besoins et de recueillir leurs propositions pour qu'on puisse améliorer leurs conditions d'exercice. L'échange fut intense et les jeunes participants ont eu, peut être pour la première fois, voix au chapitre pour présenter leurs réalisations en terre d'immigration et discuter des moyens de les capitaliser et d'en élargir le champ.

Source : Le Matin

Une juge fédérale a suspendu une partie de ce texte controversé, la veille de son entrée en vigueur. Cette affaire cristallise les tensions qui existent entre les Etat fédérés comme l'Arizona et le pouvoir fédéral de Wahsington.

C'est un nouveau rebondissement dans le feuilleton commencé fin avril avec l'adoption par l'Arizona d'une loi anti immigration clandestine. Susceptible, selon ses détracteurs, de banaliser le délit de faciès, ce texte avait conduit sept plaignants, au premier rang desquels l'administration Obama, à saisir la justice. C'est dans ce cadre que la juge fédérale Susan Bolton a décidé mercredi de suspendre temporairement les points les plus controversés de la législation, à la veille du jour où elle devait entrer en vigueur.

La magistrate, qui rendra plus tard un jugement définitif, a estimé dans un avis préliminaire que l'Etat fédéral avait « de bonnes chances de l'emporter sur le fond». Elle a notamment estimé que telle qu'elle était rédigée, la loi comportait «un risque important que les policiers se mettent à arrêter des immigrés en situation régulière».

Le risque de délit de faciès dénoncé

Une des dispositions bloquées prévoyait qu'un policier dispose d'un pouvoir discrétionnaire pour vérifier la légalité de la présence aux Etats-Unis d'une personne lorsque celle-ci est arrêtée pour une infraction, une disposition assimilée par ses détracteurs au délit de faciès. Cette mesure, a noté la juge Bolton, risque en outre d'entraîner un afflux ingérable de demandes de vérifications auprès des autorités fédérales.

Les autres sections bloquées de la loi créaient de nouveaux délits pour n'avoir pas fait de demande de régularisation, n'avoir pas de papiers en règle, ou encore chercher ou exercer un emploi lorsqu'on est en situation illégale. Un tiers des 6,6 millions d'habitants de l'Arizona ne sont pas nés aux Etats-Unis et environ 460.000, selon des estimations, sont en situation irrégulière.

La gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, qui a signé cette loi le 23 avril, a annoncé dans un communiqué qu'elle allait faire appel pour réclamer l'annulation du blocage. «Ce combat est loin d'être terminé. En fait, nous n'en sommes qu'au début d'une longue bataille judiciaire à l'issue de laquelle le droit de l'Arizona à protéger ses citoyen l'emportera», a-t-elle affirmé.

Le pouvoir fédéral reprend la main

Au-delà de la polémique portant sur la tolérance de l'immigration clandestine, c'est aussi la lutte de pouvoir entre pouvoir central et Etats qui ressurgit. La décision du ministre de la Justice Eric Holder d'engager le gouvernement fédéral contre Phoenix a en effet irrité de nombreux gouverneurs, et neuf Etats ont publiquement soutenu l'Arizona lors du procès.

La plainte du ministère de la Justice fait néanmoins valoir que la politique d'immigration est une prérogative de l'État fédéral et qu'un «État ne peut pas établir de son propre fait une politique» dans ce domaine. L'administration Obama craint que l'exemple de l'Arizona ne conduise à un patchwork de politiques locales d'immigration, ce qui compliquerait inutilement les relations avec les pays frontaliers comme le Mexique.

Même si le jugement de la juge Bolton n'est pas définitif, sa volonté d'intervenir avant l'entrée en vigueur du texte est significative. Cette décision devrait mettre un frein à la tendance actuelle des Etats, qui durcissent les peines des immigrés sans papiers et imposent de nouvelles mesures à la police locale pour contrôler la clandestinité. Plusieurs États ou comtés ont déjà adopté des législations restrictives similaires, comme le comté de Montgomery, dans le Maryland.

Source : Le Figaro

Les réponses aux défis migratoires devraient être suffisamment intelligentes et loin des réflexes xénophobes et de repli identitaire, a souligné, mardi à Rabat, le secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Youssef Amrani.

«Les réponses qu'il nous appartient d'imaginer aux défis migratoires devraient être suffisamment intelligentes, de manière à mettre en porte à faux les réflexes de repli identitaire, à lutter contre les comportements xénophobes et à appréhender l'apport positif mutuellement bénéfique de la migration», a indiqué M. Amrani à l'ouverture de la réunion d'experts sur la migration des groupes vulnérables.

Mettant en avant l'impact de la crise économique et financière internationale sur la vie des migrants, M. Amrani a relevé qu'il incombe aux parties concernées d'éviter que cette catégorie, qui a contribué à l'essor économique des pays d'accueil, ne constitue la première cible de mesures économiques et ne devienne la victime de procédés discriminatoires.

M. El Amrani a, en outre, indiqué que le dialogue, la concertation et l'implication de l'ensemble des parties prenantes, demeurent les seuls procédés pour la résolution de questions aussi sensibles que la migration.

«L'Union européenne gagnerait donc à associer ses partenaires méditerranéens et africains pour traiter, en toute transparence et responsabilité, de toute politique, mesure ou action qui aurait des incidences sur la situation juridique économique, sociale ou culturelle des populations immigrées en Europe», a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a, à cette occasion, appelé les pays de l'Union européenne à ratifier la convention des Nations unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Pour sa part, la directrice générale de l'intégration des immigrants au secrétariat d'Etat espagnol à l'Immigration et à l'Emigration, Estrella Rodriguez Pardo, a indiqué que la crise financière offre l'occasion de réfléchir sur les moyens d'assurer la protection des groupes vulnérables de migrants, notamment les victimes de la traite des êtres humains, les mineurs non accompagnés et les femmes migrantes.

Elle a également souligné que la gestion des flux migratoires, ainsi que la lutte contre la traite des êtres humains, nécessite une coopération effective entre les pays d'accueil, de transit et d'origine.

Les défis que pose le phénomène migratoire peuvent être relevés grâce à une meilleure sensibilisation des victimes potentielles et à l'échange d'expérience entre pays appartenant à différentes régions, a-t-elle fait observer.

L'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne au Maroc, Eneko Landaburu a, de son côté, mis l'accent sur la politique de l'union européenne en matière d'immigration.

Cette politique s'articule, selon M. Landaburu, autour de trois principaux axes à savoir, l'intégration des émigrés dans leurs sociétés d'accueil en leur garantissant les mêmes droits que ceux accordés aux nationaux, la lutte contre l'immigration clandestine, et la conciliation entre le couple migration/ développement.

Qualifiant d'exemplaire la dynamique de coopération enclenchée suite à la conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement tenue en juillet 2006 à Rabat, le représentant de l'UE à Rabat a appelé à la consolidation des acquis à travers le renforcement du dialogue multilatéral.

Cette réunion d'experts devrait permettre la définition d'un ensemble d'instruments de coopération sur des questions propres aux groupes vulnérables de migrants, en particulier les victimes de la traite d'êtres humains, les mineurs non accompagnés et les femmes migrantes.

Cette rencontre organisée sous les auspices des gouvernements marocain et espagnol et avec la collaboration du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD) et de la Fondation internationale et d'Amérique latine d'administration et de politiques publiques (FIIAP).

Pendant trois jours, une soixantaine de délégués, représentant 27 pays africains et européens ainsi que 8 organisations internationales, dialogueront sur l'état des lieux des migrations de personnes vulnérables le long de la route migratoire ouest-africaine, les bonnes pratiques au sein des politiques et projets existants et les stratégies de protection les plus efficaces, en vue d'adresser des recommandations opérationnelles à la troisième Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, prévue en 2011 à Dakar.

Source ; Le Matin

Les étrangers bénéficiant du retour aidé dans leur pays, les Roms en particulier, vont devoir laisser leurs empreintes digitales en septembre dans un "fichier déjà validé" par la CNIL, a-t-on appris mercredi auprès des ministères de l'Intérieur et de l'Immigration.

Le fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour), créé par un décret le 26 octobre 2009, est déjà actif sous forme de bases de données comprenant l'identité des personnes ayant bénéficié de l'aide au retour (billet d'avion + 300 euros d'aide à l'insertion", a-t-on indiqué au ministère de l'Immigration.

Le fichier, sous le contrôle de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) sera activé dans sa partie biométrique le 1er septembre, selon Brice Hortefeux, en automne, selon le ministère de l'Immigration.

"Quand il y a un retour volontaire, il y a des aides, une somme modeste d'environ 300 euros (et) nous avons observé, dans un certain nombre de cas, qu'on dévoyait ces aides" en revenant en France pour tenter d'en bénéficier à nouveau, a relevé le ministre sur RTL.

Le fichier "permet la collecte des empreintes digitales des demandeurs aux seules fins de comparaison avec celles des demandeurs déjà enregistrées. Le constat d'empreintes déjà existantes permet de déceler une nouvelle demande présentée par une personne ayant déjà bénéficié de cette aide, le cas échéant sous une autre identité", explique le ministère de l'Immigration.

"Aucune identification n'est possible à partir des données biométriques qui ne sont pas associées à des données nominatives", assure le ministère.

15.236 aides au retour ont été délivrées en 2009 pour un budget de 9 millions d'euros, le même montant qu'en 2008.

Les Roms "qui sont en situation illégale, ceux qui portent atteinte à l'ordre public, seront reconduits en Bulgarie et en Roumanie", a souligné Brice Hortefeux.

Il a ajouté que "des discussions sont engagées avec les gouvernements (de ces deux pays) qui font partie de l'Union européenne. Le ministre de l'Immigration Eric Besson et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche se rendront notamment à Bucarest pour planifier les choses de manière à ce qu'on puisse, effectivement, reconduire" les personnes concernées.

"En tout cas, c'est fini, désormais, le système qui consistait à fermer les yeux, à se voiler la face, à se cacher la réalité, c'est terminé", a conclu le ministre qui entend procéder "avec l'autorité judiciaire", dans les trois mois, au démantèlement d'un certain nombre de camps, environ 300, dont 200 de Roms de manière à ce que la loi soit respectée.

Source : Le Monde

Les mesures très fermes annoncées par le gouvernement, mercredi 28 juillet, à l'issue de la réunion à l'Elysée consacrée aux gens du voyage et aux Roms suscitent l'indignation de l'opposition et de nombreuses associations, tandis que l'UMP a salué un dispositif "juste" et qui "doit s'avérer efficace".

"On est face à un festival de clichés les plus éculés", a réagi le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, fustigeant "une vision de stigmatisation et racialisée de la société". Il juge, en outre, "assez étonnant" que l'on parle de camps illégaux qui, selon lui, "procèdent d'un délit constitué des autorités de la République qui n'appliquent pas la loi" obligeant les mairies de plus de 5 000 habitants à viabiliser des sites pour les gens du voyage.

"Il n'y a rien de nouveau : cela fait huit ans que ces démantèlements existent, avec parfois des destructions de caravanes, et que les expulsions se font", a déclaré de son côté le directeur général de France terre d'asile, Pierre Henry. "En réalité, il y a un problème de gouvernance de l'Union européenne", qui, selon lui, "serait bien avisée de rappeler à un certain nombre de pays, comme la Roumanie, qu'il y a des discriminations contre les Roms", a-t-il ajouté.

De son côté, le Parti socialiste a dénoncé "la dérive sécuritaire et xénophobe du gouvernement" et appelé à un "travail de fond" avec les collectivités locales et les associations. "L'existence même de la réunion du 28 juillet sur les Roms était indigne d'un gouvernement qui se réclame de la République, les annonces faites par Brice HortefeuxPouria Amirshahi, secrétaire national du PS aux droits de l'homme. Selon le PS, "les incidents du Loir-et-Cher auraient dû rester ce qu'ils sont, une affaire de vandalisme à traiter par la justice comme telle. Au lieu de cela, Nicolas Sarkozy a retrouvé ses accents les plus populistes et démagogiques pour faire un amalgame scandaleux entre gens du voyage, Roms, immigration clandestine et violences de tous types". sont dans la continuité", a déploré

L'Union des étudiants juifs de France a affirmé dans un communiqué avoir appris "avec consternation que le gouvernement entend reconduire en Roumanie et en Bulgarie les Roms ayant commis des atteintes à l'ordre public". L'UEJF "rappelle que la majorité des Roms sont français : ces conclusions instaurent une loi d'exception et bafouent le principe d'égalité républicaine".

L'UEJF, SOS-Racisme et la Fnasat (Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les gens du voyage) organiseront d'ailleurs une réunion début septembre sur ces décisions qui "donnent du crédit aux préjugés les plus primaires et éculés", a précisé à la présidente de l'UEJF, Arielle Schwab.

Mercredi matin, des représentants de l'Union française des associations tsiganes avaient demandé à être reçus à l'Elysée, pour instaurer un dialogue, tout en dénonçant une "déclaration de guerre" du gouvernement.

Face à ces critiques, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a estimé que le PS et les Verts "préfèrent nier la réalité" concernant "les problèmes que pose le comportement de certains" chez les gens du voyage, comme ils le font "pour les questions d'immigration".

Source : Le Monde

Les discriminations dont les jeunes Marocains du Monde se sentent victimes ont été lundi au centre des travaux du premier Forum des jeunes Marocains du monde, ouvert en début de journée à Ifrane.

Au cours de la séance introductive aux débats, Catherine Withol de Wenden, directrice de recherche au Ceri en France, a fait état d'une série de pratiques discriminatoires, notamment policières, dont sont victimes les jeunes immigrés en Europe.
Dans les pays où ils résident, la majorité écrasante des Marocains demandent à être considérés comme des citoyens à part entière tout en s'attachant à leur nationalité d'origine. Ils refusent de sacrifier leur identité marocaine (langue, religion...), ce qui est exploité dans certains cas par l'extrême droite qui n'hésite pas à défendre des positions clairement racistes, a-t-elle avancé.
Lors de la séance «Entreprendre», l'Universitaire Jamal Bouoiyour (Université de Pau en France), a énuméré nombre de comportements discriminatoires dont sont victimes les émigrés, contribuant ainsi à leur marginalisation et leur exclusion du marché du travail.

Ce qui a fait dire à Mohamed Madaoui, sociologue au Centre national des arts et métiers (France), que les jeunes marocains portant des noms arabes mettent trois fois plus de temps pour trouver un poste d'emploi en France même s'ils sont diplômés de grandes écoles. Ils rencontrent aussi énormément de difficultés pour trouver un logement.

Plusieurs témoignages rendus à cette occasion ont dénoncé cette tendance dans nombre de pays européens, où l'extrême droite marque de plus en plus de points, aidée en cela par une certaine radicalisation des positions, selon le démographe français Jean Luc Richard.

Dans son témoignage, Rachid Bakhalq, P.-D.G. de la société Hal'shop, a indiqué avoir rencontré en France «de gros freins qui n'existent pas ailleurs» pour créer son unité. Il s'est également plaint du comportement de l'inspection du travail, des services d'hygiène, du fisc et de l'administration en général.

Pour l'universitaire Driss Guerraoui (conseiller social auprès du Premier ministre), il est inéluctable de changer l'offre des politiques publiques à l'égard des jeunes, dont les attentes et la demande ont évolué du fait de l'extension des libertés individuelles et collectives au Maroc à l'heure de l'internet, du portable et des chaînes satellitaires.

Il est, également, indispensable, a-t-il estimé, de bien écouter les jeunes Marocains du monde pour mieux comprendre leurs préoccupations relatives aux discriminations, dont ils sont victimes en ce qui concerne l'accès au travail et au logement et le respect de leur dualité.

Quelque 3,4 millions de Marocains résident actuellement à l'étranger, alors que leur nombre n'était que de 1,3 M dans les années 90.

Plus de 450 jeunes Marocains venus d'une trentaine de pays étrangers participent à cette rencontre, organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), sous le haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.

Source : Le Matin

Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a demandé aux préfectures de faciliter l’entrée et le séjour des scientifiques étrangers en France, afin d'attirer des chercheurs de haut niveau dans le pays, a indiqué jeudi son ministère.

La circulaire envoyée aux préfectures, préparée en concertation avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, précise les conditions de délivrance de la carte de séjour temporaire portant la mention +scientifique+, selon un communiqué.

Les scientifiques étrangers souhaitant s'établir en France "vont bénéficier de modalités d’entrée et de séjour simplifiées, avec notamment une convention d’accueil qui constitue un document unique, sans nécessité préalable d’obtenir une autorisation de travail", précise un communiqué.

Leurs conjoints, qui ne sont pas soumis aux conditions du regroupement familial, bénéficieront d’un titre de séjour temporaire vie privée et familiale, les autorisant à travailler.

Les scientifiques admis à séjourner dans un autre pays européen bénéficieront d’un véritable droit à la mobilité en France.

"Notre devoir est d’attirer les plus hauts potentiels scientifiques, et de leur réserver le meilleur accueil possible", a déclaré Eric Besson, selon lequel ces chercheurs "contribueront en retour au rayonnement de la France dans le monde".

Source : AFP

 

Des parlementaires de la droite britannique plaident pour l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics au Royaume-Uni, mais leur combat trouve peu d'écho politique dans un pays réticent à encadrer les cultes et soucieux de ménager ses minorités.

Après son ministre de l'Immigration Damian Green qui a tancé "l'agressivité laïque de l'Etat français", le Premier ministre conservateur David Cameron a balayé l'hypothèse d'une large interdiction de la burqa ou du niqab sur le modèle français en défendant, dans le port du voile, un "choix personnel".

C'est le tonitruant député conservateur Philip Hollobone qui, le premier, s'est fait l'avocat d'une telle interdiction en déposant un projet de loi en ce sens à la chambre des Communes.

"C'est un problème qui ne disparaîtra pas et il semble même qu'il y ait de plus en plus de femmes portant le voile (intégral). Cela devient commun dans certains quartiers de villes ou même certaines agglomérations", a-t-il expliqué dans un entretien à l'AFP.

Le député qui avait estimé en début d'année que porter un voile revenait "à se promener avec un sac en papier sur la tête", a fait savoir qu'il refuserait à l'avenir de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé.

Le Royaume-Uni, à majorité anglicane, compte plus de 2,5 millions de musulmans, selon le Conseil musulman britannique (MCB). Moins de 1% (12.500) des musulmanes y résidant portent un niqab ou une burqa, soit six fois plus qu'en France, selon des chiffres du gouvernement français.

Il n'est pas rare de rencontrer des femmes portant le hijab (voile qui couvre les cheveux) derrière les guichets des administrations publiques ou aux caisses des magasins, et de nombreux chauffeurs de bus londoniens portent une calotte ou le turban hindou.

"La vie en Grande-Bretagne est beaucoup plus accueillante et saine que dans n'importe quel autre pays européen", résume Farooq Murad, le secrétaire général du MCB.

Le projet de loi de Philip Hollobone doit être examiné en décembre. Mais le texte a peu de chances de passer, une majorité de parlementaires étant réticents à légiférer sur ce type de dossiers.

Pour le ministre de l'Immigration, "dire aux gens ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas porter quand ils marchent simplement dans la rue est une manière de procéder qui n'est pas vraiment britannique".

"La culture politique française est très différente. L'Etat (français) est agressivement laïque", a déclaré M. Green au journal Sunday Telegraph.

Lord Pearson of Rannoch, chef du parti britannique indépendantiste (UKIP) --la seule formation prônant une interdiction du port du voile intégral--, accuse les conservateurs et les libéraux-démocrates de la coalition gouvernementale de "se dérober" à des fins uniquement électoralistes.

"Ils ne veulent pas perdre les voix des musulmans et ne pensent pas plus loin que cela", a-t-il dit à l'AFP.

Pour Philip Hollobone, le gouvernement "est en décalage avec l'opinion publique".

Selon un récent sondage de l'institut YouGov, deux Britanniques sur trois sont favorables à l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics comme les banques ou les aéroports, pour des raisons essentiellement liées à la sécurité.

Les Britanniques restent, cinq ans après, sous le choc des attentats suicide du 7 juillet 2005, perpétrés par de jeunes hommes de confession musulmane nés en Grande-Bretagne et qui avaient fait 52 morts dans les transports en commun de Londres.

Une enquête de l'institut Harris publiée en mars par le Financial Times plaçait toutefois les Britanniques parmi les Européens les plus tolérants à l'égard du voile intégral, avec seulement 57% d'opinions favorables à son interdiction, contre 70% en France ou 65% en Espagne.

Source : Le Point

Le Réseau euro-méditerranéen Migration et Développement a appelé les gouvernements des pays à ratifier et à respecter les chartes internationales relatives aux droits des immigrés, ainsi que les conventions et accords y afférents.

Le réseau a insisté, dans sa Déclaration publiée à l'issue de sa troisième rencontre, les 24 et 25 juillet à Larache, à oeuvrer de concert avec l'ensemble des potentialités et acteurs de la société civile à l'échelle mondiale en vue de ratifier ces conventions pour la préservation des droits des travailleurs immigrés, l'actualisation de l'arsenal juridique pour protéger l'immigré tant dans les pays d'accueil que de transit.

Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, les participants ont, par ailleurs, souligné la nécessité de mettre en place une bonne gouvernance concernant l'immigration basée sur la préservation de leurs droits et acquis.

Ils ont appelé, lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs au Forum mondial Migration et Développement, prévu les 8 et 9 novembre au Mexique, les gouvernements des pays y participant à considérer la société civile en tant qu'acteur essentiel en la matière et à tisser des partenariats entre les gouvernements et celle-ci devant être fondés sur une conception de l'immigration dans ses multiples dimensions de développement.

Le réseau a également mis en avant le rôle joué par l'Etat marocain pour faire face aux politiques des pays d'accueil, en défendant les droits de sa communauté et ses acquis dans les pays de résidence et appelant à mettre en place une charte relative à la communauté qui définit les droits et devoirs.

Le réseau a, en outre, plaidé pour la consécration de la pleine citoyenneté des immigrés à travers la participation politique et électorale et l'association de la société civile aux préparatifs du forum mondial Migration et Développement, prévu en 2012 au Maroc.

Il a, en outre, appelé à simplifier les procédures en vue de faciliter le mouvement des immigrés, à respecter leurs spécificités et à mettre en place des politiques prenant en compte les services qu'ils ont rendus aux pays d'accueil.

Source : MAP

Dans la cité industrielle de Kawasaki, l'air de samba qui envahissait les rues, mi-juillet, invitait à une certaine réjouissance. Mais ce rythme enivrant ne saurait faire oublier que la communauté brésilienne du Japon, la troisième étrangère derrière les Chinois et les Coréens, a beaucoup souffert de la crise commencée à l'automne 2008. Si la baisse de 1,4 %, à 2,2 millions, du nombre d'immigrés en 2009 - le premier recul depuis 1961 - doit beaucoup au rapatriement d'expatriés envoyés par de grands groupes, elle est surtout liée au départ des ressortissants brésiliens. En un an, leur nombre a reculé de 14,4 %, à 267 456.

Essentiellement constituée de travailleurs peu qualifiés et de leur famille, la population brésilienne de l'Archipel se concentre dans les grandes cités industrielles : 54 % travaillent en usine (contre 38,9 % des immigrés en général), le plus souvent dans des conditions très précaires.

La plupart sont des nikkeijin, des descendants de Japonais ayant émigré en Amérique du Sud dès 1908. Ils sont venus au Japon en profitant de la révision en 1989 de la loi sur l'immigration, qui leur a permis d'avoir des visas de travail même en l'absence de qualification particulière. La mesure devait compenser la baisse de la population active, amorcée au Japon dans les années 1980. Moins de 4 000 avant 1990, les nikkeijin étaient plus de 310 000 à la fin de 2007. Leur intégration a parfois été difficile, notamment dans les années 1990, ponctuées de troubles sociaux.

Dès le début de la crise de l'automne 2008, les industriels se sont séparés en priorité de cette main-d'oeuvre. Le taux de chômage de la communauté aurait atteint 40 %, contre 5 % avant la crise. L'afflux de ces nouveaux chômeurs, sans qualification et parlant mal le japonais, dans les centres Hello Work de recherche d'emplois a provoqué une certaine panique. Le gouvernement en est même venu à créer un programme d'aide financière au retour. Déjà, 11 300 nikkeijin en auraient profité.

Aujourd'hui, la situation semble stabilisée. A Hamamatsu, ville de la préfecture de Shizuoka qui abrite des usines Suzuki ou Yamaha, la HICE, la fondation locale chargée des échanges internationaux, signale que "leur taux de chômage est revenu à des niveaux traditionnels". L'organisme note cependant que "les Brésiliens étaient 14 655 en juin, contre plus de 20 000 il y dix-huit mois". Quelque 5 000 d'entre eux sont partis et, manifestement, le besoin de les remplacer ne se ressent guère. Le plan quinquennal de contrôle de l'immigration, rendu public en mars, appelle même à une réflexion sur les conditions d'octroi de visas aux nikkeijin.

"La crise a fait prendre conscience de combien coûte le fait d'accepter des travailleurs étrangers d'un point de vue économique et social", a réagi Masahiko Yamada, ministre du travail. Elle a ravivé le débat sur l'immigration alors que la population active pourrait tomber à 55,8 millions de personnes en 2030, contre 66,6 millions en 2006. Un déclin propre à accentuer les déséquilibres des comptes sociaux déjà déficitaires, qui menace le développement économique du pays.

En dix ans, le nombre d'immigrés a progressé de 40,5 % en dix ans, mais ils ne représentent encore que 1,71 % de la population totale. Rien n'indique qu'ils vont augmenter sensiblement. L'objectif de la politique japonaise reste d'attirer des personnes hautement qualifiées et des étudiants - en priorité asiatiques pour favoriser les échanges avec une zone en plein essor - à même de suivre des cursus de haut niveau dans des universités.

L'immigration doit compenser des besoins réels et identifiés par les autorités. Les Accords de partenariat économique conclus avant la crise avec les Philippines et l'Indonésie en sont l'illustration. Ils prévoient la venue chaque année de dizaines d'aides-soignants de ces pays afin de compenser le manque de personnel dans les hôpitaux. Il y avait urgence, mais leur arrivée est déjà remise en cause : la crise incite les Japonais à s'orienter vers ce métier, que le gouvernement s'efforce de revaloriser.

Tout cela montre que, avant de faire venir des étrangers, il faut, comme le confirme la nouvelle stratégie de croissance finalisée en juin, "encourager les personnes ayant des capacités non exploitées, comme les jeunes, les femmes et les personnes âgées, à s'engager sur le marché du travail". Pour M. Yamada, l'adoption de mesures adéquates dans ce sens doit "stabiliser la population active pour les dix années qui viennent".

Le soutien public à la recherche en robotique semble être aussi un moyen d'éviter de recourir aux travailleurs venus d'ailleurs.

Plus généralement, les débats montrent que le Japon reste réticent à ouvrir ses frontières, et pas seulement pour des raisons économiques. L'image de l'étranger reste plutôt négative dans un pays qui se perçoit comme ethniquement homogène. Et le fondement de la politique migratoire demeure la création d'un "consensus public" sur l'influence de l'installation d'étrangers "sur le marché du travail, mais aussi sur la sécurité sociale, l'éducation, la communauté ou encore la sécurité".

Source : Le Monde

A l'image de l'immigration marocaine, nos sportifs du monde ont pris le train des mutations. Aujourd'hui, la question de l'identité sportive se pose avec acuité.

juillet à Casablanca. Et pour cause, ce colloque a vu la participation de pas moins de 150 personnes venues du Maroc et de 13 autres pays du monde.

Un public des plus éclectique composé de sportifs marocains en activité ou à la retraite, de proches de sportifs décédés, d'historiens du sport et de journalistes spécialisés a répondu présent à l'invitation du CCME visant à retracer l'histoire de la diaspora sportive marocaine et à penser son avenir et les problématiques qu'elle pose. Celles-ci sont vraiment de taille. Si les conférenciers ont été unanimes sur le fait que le sport représente un véritable « vecteur de promotion qui conforte la position de notre pays sur l'échiquier international», il n'en allait pas de même pour la question de l'identité sportive qui a fait débat durant le colloque. Il s'agit, en effet, d'analyser le choix de carrière de la nouvelle génération des sportifs marocains du monde entre appartenance à leur pays d'origine qui est le Maroc ou à leurs pays de résidence, voire de naissance.

«C'est un choix des plus difficiles, dicté par la vague de la mondialisation et le recours massif à la naturalisation qui accroît le déracinement », estime Karim Aqary, secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports qui formule, à ce propos, son souhait de « voir nos sportifs du monde s'impliquer dans la nouvelle stratégie sportive nationale». En effet, le sport, à l'image du mouvement migratoire, a pris le train des mutations. Aujourd'hui, on assiste à une juvénilisation de l'immigration, sachant que les jeunes représentent actuellement près de la moitié de la population migratoire marocaine.

Dans ce cas de figure, on ne parle plus de pays d'accueil, mais de pays de naissance et de résidence. Par voie de conséquence, il arrive que le lien avec ces pays soit plus fort qu'avec le pays des parents ou des grands-parents. Pas de surprise donc quand nombre de ces jeunes ayant fait du sport leur gagne-pain, préfèrent le maillot de leur pays de résidence à celui de leur pays d'origine. D'où l'importance de «promouvoir le Maroc auprès de cette jeune population» d'après Younes Ajarrai, Président du groupe de travail Culture, Education, Identités. Pour y arriver, il est indispensable de faire connaître auprès des jeunes MRE certaines grandes figures de la diaspora sportive marocaine, afin qu'ils prennent exemple sur eux. Jeter la lumière sur les parcours pionniers de certains sportifs marocains du monde qui ont jalonné l'histoire du sport international, était en effet l'une des ambitions du colloque. L'exemple de Larbi Ben Barek est à cet égard édifiant. Le parcours atypique de « Larbi le Marseillais », « La perle noire de la France » ou encore « le magicien de la balle ronde » a été mis à l'honneur à travers des exposés académiques et des témoignages. Ainsi, Laurent Bocquillon, doctorant à l'Université de Nice en France, classe Ben Barek parmi «les meilleurs footballeurs français jusqu'à aujourd'hui».

De 1938 jusqu'aux années 50, le jeune marocain a fait une ascension fulgurante au sein de l'Olympique de Marseille et est devenu sa star incontournable, forçant l'admiration par la finesse de son jeu, son «goût inné de l'offensive» et «sa simplicité et fraîcheur d'âme», tels que décrits par Faouzi Mahjoub, journaliste sportif tunisien. Malgré son talent et ses performances indéniables qui étaient salués par tous, l'immigré casablancais n'a pas pu échapper aux critiques souvent malveillantes de la presse française. Celle-ci se déchaînait sans cesse sur son origine nord-africaine et sa nationalité marocaine qu'il avait gardée jalousement.
«La merveille noire» du football français est morte en 1992, et avec elle est morte une partie de sa gloire. Il est grand temps, d'après Mustapha Benbarek, son fils, de raviver son souvenir. «Bientôt, cela fera 18 ans que mon père est décédé.
Beaucoup de jeunes marocains ne savent pas aujourd'hui qui était Larbi Ben Barek. Dernièrement, j'ai été reçu en Espagne, ainsi qu'en France par le comité de l'Olympique de Marseille qui a rendu un vibrant hommage à mon défunt père. Cela fait vraiment de la peine de voir comment le monde entier salue le souvenir de mon père alors qu'il n'en est rien dans son pays natal», déplore-t-il.

Le journalisme sportif à l'honneur

Ce ne sont pas que les sportifs marocains du monde qui ont été consacrés pendant ce colloque. Le journalisme sportif a été également mis à l'honneur, en la personne de l'un des ses piliers, feu Abdellatif El Gharbi qui est décédé cette année. C'était à M. Bendeddouch, son compagnon de route, de livrer un témoignage émouvant exposant les qualités humaines et professionnelles de «l'un des fondateurs du journalisme sportif au Maroc». «Abdellatif El Gharbi a fondé une école à part entière dans le domaine de la presse sportive, une école qui compte aujourd'hui plusieurs jeunes adeptes. Ce journaliste de la radio marocaine était une mémoire vivante de l'histoire du sport marocain, de ses dates et de ses personnages. De plus, feu El Gharbi était très doué dans les langues arabe et française », témoigne M. Bendeddouch en brandissant, de temps à autre, des photos du défunt. Et de conclure par cette phrase pleine de sens : «Feu Abdellatif El Gharbi, jamais nous ne t'oublierons ».

Repères

Pays participants

Des participants de 13 pays du monde, plus le Maroc ont pris part à ce colloque : la Belgique, l'Espagne, la France, l'Italie, la Suède, l'Angleterre, l'Irlande, le Qatar, les Pays-Bas, les Émirats Arabes Unis, l'Algérie, le Canada et les Etats-Unis.

Objectifs

D'après le communiqué de presse du CCME, ce colloque « entend contribuer à l'écriture de la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960». Outre ce volet historique, les travaux du colloque seront axés sur les enjeux actuels de la diaspora sportive marocaine.

Source : Le Matin

Ce mardi a eu lieu à Ifrane, la première séance des débats dans le cadre du premier Forum des jeunes Marocains du monde. Si ces derniers sont à l'honneur, les jeunes Marocains résidant au Maroc ne sont pas en reste car bien que la problématique soit très différente de part et d'autre des deux rives, la solution prônée par les observateurs reste la même: réajuster les politiques publiques.

Discriminations en ce qui concerne l'accès au travail et au logement, et quête de considération aussi bien dans leur pays d'origine que celui de résidence. Voici brièvement exposées, les principales difficultés auxquelles doivent faire face les jeunes marocains expatriés. Pour ceux résidant ou Maroc, les problèmes sont tout autres.

Selon le professeur Driss Guerraoui, intervenant mardi, lors de l'introduction aux débats du premier Forum des jeunes Marocains du monde, pour comprendre la problématique de la jeunesse au Maroc, quatre constats sont fondamentaux.

Primo, “il y a un véritable décalage entre les mutations profondes que connaît depuis un certain nombre d'années la société marocaine et la connaissance de ces mutations”, explique-t-il.

Deuxio, “on assiste à l'émergence d'une nouvelle génération de jeunes, produit de l'extension des libertés individuelles et collectives, le développement d'internet, du portable et aux différentes chaînes satellitaires... Tous ces changements ont conduit à une nouvelle sociologie de comportements des jeunes marocains avec une nouvelle conception également des valeurs des droits humains, de la religion, du mariage, de la famille, des loisirs, de la société civile...”, soutient M. Guerraoui.

Tertio, compte-tenu de ces différentes mutations, les jeunes marocains aujourd'hui vivent autrement, “réfléchissent, s'amusent, se marient, divorcent, contestent, font de la politique et bien sûr, rêvent différemment”.

Et, last but not least, ces nouveaux comportements ont entraîné un changement radical des attentes et de la demande des jeunes sur tous les plans. Et par conséquent, “changer l'offre des politiques publiques à l'égard de ces jeunes est devenue inéluctable”, estime Driss Guerraoui.

Des défis disparates mais une même solution

Si les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes Marocains résidant à l'étranger d'une part et les jeunes Marocains vivant au Royaume d'autre part ne sont pas identiques, la solution, elle, reste la même de part et d'autre, à savoir un réajustement des politiques publiques.

Pour les premiers, ils attendent de leur pays d'origine davantage de considération, de facilitation des démarches administratives, de poursuite de l'évolution/modernisation des institutions marocaines principalement, la police et la justice étant toujours moins appréciées que celles des pays de résidence.

Concernant leur pays d'accueil, ils s'attendent à ce que les politiques publiques mettent fin aux discriminations dont ils se sentent victimes et acceptent une fois pour toutes la dualité de leur identité.

“Compte-tenu de ces nouvelles donnes, nous avons aujourd'hui, besoin d'un diagnostic approfondi de la problématique, la société marocaine ainsi que l'État doit apporter une politique publique de jeunesse en phase avec tous ses bouleversements et les besoins de nos jeunes”.

Driss Guerraoui, professeur à l'Université Mohamed V et conseiller social auprès du Premier ministre

Pourtant, déjà à partir du début des années 90, les pouvoirs publics commencent à prendre conscience de l'importance de la jeunesse à cause notamment du fort taux de chômage à l'époque qui touchait les jeunes diplômés et la publication de recherches démographiques qui ont démontré justement cette importance du capital jeunesse dans le développement d'un pays.

De 1999 à aujourd'hui, on assiste aux premières ébauches de politiques publiques à l'égard de la jeunesse avec des programmes spécifiques et ciblés, des objectifs arrêtés et des budgets substantiels. “Malheureusement, malgré un fort esprit volontariste, cette politique en faveur des jeunes est restée très sectorielle, peu encline aux besoins réels de nos jeunes, avec des résultats très décevants que ce soit sur le plan éducation, santé... et sans implication réelle des premiers concernés à savoir les jeunes eux-mêmes”, regrette M. Guerraoui.

En définitive, tout comme pour les jeunes expatriés marocains, il est urgent de repenser la politique générale en faveur des jeunes Marocains qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs. A ce propos, dans une récente interview accordée à notre quotidien, le ministre délégué chargé des MRE parlait lui-même d'un programme jeunesse renouvelé sur la base des conclusions du Forum d'Ifrane. Et ce dès 2011.

Rendez-vous est pris.

Source : aufait

Le premier forum des jeunes Marocains du Monde s'est ouvert à Ifrane sur des discours volontaristes de la part de Mohamed Ameur, ministre de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, et Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Ainsi, le Maroc a conscience aujourd'hui des enjeux qui entourent cette jeunesse d'ici et d'ailleurs. C'est sur cette jeunesse qu'il pourra compter dans les années à venir pour construire le Maroc de demain. Le premier effet de cette rencontre est de jeter un pont entre ces Marocains en Europe, en Amérique du Nord, dans les pays arabes, ou d'Afrique subsaharienne, et les jeunes Marocains au Maroc. Mieux se connaitre aujourd'hui permettra sans aucun doute de collaborer plus facilement demain.

Mais au delà de ce dialogue nécessaire, l'objectif principal de ce forum est surtout de donner la parole à près de 500 jeunes Marocains. Comment mener des politiques qui concernent cette catégorie de la population sans les écouter ? Pour ce faire, des ateliers très concrêts sur l'entrepreneuriat, la vie politique, les médias... sont prévus. Au delà des constats, des séances de catharsis collective, il est demandé aux animateurs de ces ateliers de produire un rapport avec des recommandations sur lesquels le gouvernement pourra s'appuyer pour les futures politiques publiques.

Ne nous leurrons pas, cette déclaration d'intention du Ministre des MRE et du Président du CCME, si elle est encourageante et qu'elle constitue une première, il faut toutefois veiller à l'application effective des recommandations, qui émergeront lors de ce forum. Le débat est nécessaire mais pas suffisant. Un jeune élu belgo-marocain, nous déclarait à juste titre ce matin : « C'est très bien le blabla mais qu'est ce qu'ils attendent de nous ? On a besoin d'avancer ! » Les jeunes Marocains d'ici et d'ailleurs ont besoin d'être écoutés, de jouïr d'une meilleure reconnaissance. Mais ils demandent surtout du changement, des actes.

C'est en tout cas dans une ambiance franche et détendue qu'ont débuté les premiers ateliers cet après-midi. Tellement détendue que le Ministre, Mohamed Ameur, devant un amphithéâtre bondé, n'a pas hésité à prendre place par terre, assis sur les marches. Instant de nostalgie et souvenir des temps où lui aussi était étudiant marocain à Toulouse.

Source : Yabiladi

 2610 jeunes Marocains de 18 à 34 ans, résidant dans six pays européens, ont répondu aux questions diverses et variées de l'institut de sondage BVA. Discriminations, pratique religieuse, mariages, transferts financiers, image du Maroc et des MRE : le sondage est d'envergure. Contrairement aux idées reçues, le sondage dépeint l'image d'une population ouverte et de jeunes se sentant parfaitement « chez eux » dans les pays de résidence. Mais il n'est toutefois pas sans omettre certains sujets.

25 minutes de questions, par téléphone ou en face à face (en Espagne et Italie), voilà ce à quoi les 2610 sondés à travers l'Europe, âgés de 18 à 34 ans, ont consenti pour donner matière à interprétation aux instances officielles, aux journalistes et universitaires, et aux lecteurs.

Commandité par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le sondage a été effectué par l'institut BVA (Brulé, Ville et associés) et présenté lundi 26 juillet à Casablanca en présence de MM. Driss El Yazami, président du CCME, et Mohamed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la communauté marocaine résident à l’étranger.

Les résultats du sondage ont été déclinés en trois grands axes : la situation des jeunes MRE dans les pays de résidence respectifs (Italie, Espagne, France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne), les repères identitaires au Maroc, et les liens tangibles avec le Royaume. S'il n'est possible que de traiter quelques uns des aspects, le sondage complet est attaché en bas du document. Très sommairement, il dépeint les jeunes MRE comme attachés à leur pays d'origine – 94% se sentent Marocains et 43% soutiennent financièrement un proche au Maroc – tout en s'insérant pleinement dans les sociétés d'accueil. A noter également que chaque réponse a été différenciée selon les pays de résidence et selon si le ou la jeune interrogé(e) était de première ou de seconde génération vivant en dehors du Maroc.

Le pays de résidence, plus déterminant que la génération

Sur ce plan, un premier enseignement à tirer est que les réponses varient plus en fonction des pays de résidence que des générations. Ainsi, pour 93% des MRE des Pays-Bas, il serait par exemple important de se marier à une personne de religion musulmane, tandis qu'en Allemagne, ce pourcentage n'est que de 34%.

Les plus grands changements entre les 1è et 2è générations sont à observer dans la relation des jeunes avec leurs parents. De manière générale, les premières générations se disputeraient plus souvent avec leurs parents que ceux dont les parents ont émigré du Maroc. Notamment 58% des immigrés (à proprement dire) se seraient déjà disputés avec leur parents concernant la religion et les traditions, contre 42% des jeunes de la deuxième génération. L'écart est de 13 % sur le plan des disputes liées au job et à l'activité professionnelle (53% : 40%), et 39% des premières générations auraient eu des différends avec leurs parents en rapport avec leurs relations amoureuses, contre seulement 22% parmi les deuxièmes générations.

Pleinement insérés dans les pays d'accueil, mais pourtant considérés ici et là comme « racailles » et étrangers

Cette propension plus haute à la dispute, les statistiques la démontrent sans pour autant en donner les raisons. Un début d'explication pourrait se trouver dans le restant des résultats, concernant l'insertion des jeunes dans les sociétés d'accueil. Il se dégage une image de jeunes qui font le choix de s'insérer pleinement dans les sociétés d'accueil, et qui s'y sentent clairement « chez eux ». Ce sentiment est moins fort en Italie (63%) et en Espagne (68%), mais très net en France (80%), aux Pays-Bas (81%), en Belgique (87%) et en Allemagne (90%). Des jeunes dont 95% estiment qu'il est important de maitriser la langue du pays de résidence, et qui parlent, lisent et écrivent effectivement ces langues à 84% . Et des jeunes, finalement, qui quant à leurs amitiés et relations sociales, ne restent pas cantonnés entre Marocains, mais qui sympathisent naturellement (à 91%) avec les nationaux des pays de résidence.

Seule exception : les mariages et les couples. 84% des jeunes MRE interrogés vivant en couple ou étant mariés sont liés à un(e) Marocain(e). Une endogamie très forte, sans être réellement obligatoire. Si 59% des sondés affirmaient tout de même qu'il leur était « important » de se marier avec un(e) Marocain(e), seuls 32% disaient qu'il leur était « indispensable » d'avoir l'opinion de leurs familles concernant le choix de leurs conjoints.

Ces résultats vont droit à l'encontre des stéréotypes des jeunes immigrés que l'on retrouve (trop) souvent dans les médias du vieux continent : communautaires, incapables de s'exprimer correctement dans la langue du pays de résidence, et pourquoi pas racailles et criminels... Une image dont ces jeunes souffrent. Selon les sondés, la perception des jeunes MRE dans les pays de résidence se serait dégradée depuis l'année dernière. Seul 48% estiment que les MRE ont une bonne image, contre 52% l'année dernière. Avec 18%, les Pays-Bas sont la lanterne rouge à cet égard. Si ces pourcentages baissent quant à la réalité des discriminations subies, ils restent néanmoins alarmants. Les résultats du sondage qui démontrent la réalité de jeunes pleinement intégrés dans les sociétés d'accueil mériteraient d'être largement diffusés.

Autre aspect qui mériterait d'être diffusé davantage : le fait que sur une question ouverte concernant les attentes envers le Royaume, 35% des jeunes MRE ont spontanément dit qu'ils voulaient qu'on arrête de les considérer comme étrangers au Maroc.

Bémols importants?

Ce sondage, dont il n'a été présenté qu'une partie des résultats, n'est cependant pas sans soulever quelques critiques. Des questions non posées qui semblent pourtant découler des questions déjà inclues dans le questionnaire, quelques manques de précisions, des résultats pour les MRE d'Allemagne qui pourraient être mis en doute...

Ainsi, tout au long du sondage, l'Allemagne semble tenir une place à part dans l'émigration marocaine. Une population de MRE qui a moins de liens avec le Maroc, qui est beaucoup moins encline à l'endogamie et qui semble plus critique envers le Royaume, notamment sur le plan des droits humains, selon le sondage. Mais quand il s'agit de décrire le profil des MRE sondés en Allemagne, l'institut BVA se contredit.

Pour ce qui est du niveau d'études, 42% des sondés n'en auraient aucun et 54% auraient absolvé seul le primaire. En même temps, sur les 500 MRE de 18 à 34 ans interrogés, 37% auraient déclaré être élèves ou étudiants – donc clairement au delà du primaire. Qu'en est-il par conséquent de la fiabilité des données récoltées en Allemagne?

S'il peut s'agir là d'une simple erreur technique, sur d'autres aspects, la nature même du questionnaire omet quelques éclairages supplémentaires. Ainsi, il a été question des connaissances de l'arabe et du désir d'apprendre à parler, lire et écrire cette langue, avec des résultats assez probants, surtout pour le deuxième volet. Cependant, cette même question n'a pas été posée concernant les dialectes berbères. Alors que l'on commence à les inclure dans l'éducation nationale au Maroc, concernant les MRE, cela n'est-il pas encore à l'ordre du jour? D'autre part, s'il est question transferts financiers, de facilitation des investissements au Maroc, pourquoi ne pas demander l'avis des MRE sur la convertibilité du dirham en euros?

Dernièrement, la question de la participation politique dans les pays d'accueil a été posée, tout comme la question de savoir où les MRE considèrent qu'il est plus important de s'engager politiquement, au Maroc ou dans le pays d'accueil. La réponse est que nombreux sont ceux qui participent à la vie politique du pays de résidence, et seuls les MRE d'Espagne estiment qu'il est plus important de s'engager au Maroc qu'en Espagne. Mais pourquoi alors ne pas suivre la logique et demander si les MRE considèrent l'engagement politique au Maroc comme important (ou pas)?

Sur cette dernière question, la chargée Elodie Jouannec, chargée d'études sénior à l'institut BVA, répondait en marge d'une conférence de presse que cela fut « un choix ». Un choix qui intrigue, sachant que le CCME, commanditaire, est né justement d'un désir de participation politique des MRE à la vie politique marocaine.

Faut-il alors suivre Winston Churchill, quand il affirmait que « les statistiques, c'est comme un ivrogne avec un lampadaire : utilisés comme soutien plutôt que pour éclairer » ? Du moins en partie. Mais on peut également continuer d'éclairer l'ivrogne.

Sondage_bva_ccme_07-2010.pdf

Source : Yabiladi

Le rideau a été levé lundi en début de soirée sur la 6ème édition du Festival d'Imintanout pour l'émigré "Amzouag", une manifestation culturelle et artistique dédiée à la consolidation des liens entre l'émigré et la mère-patrie, par l'organisation d'une grande parade des différentes troupes folkloriques participantes.

Une quinzaine de troupes folkloriques représentant diverses régions du Royaume ont sillonné les grands axes de la ville aux chants et aux rythmes des musiques authentiques du Maroc profond, sous les applaudissements ininterrompus d'un public nombreux amassé tout au long de l'itinéraire emprunté par ces artistes.

La séance d'ouverture de cet événement éclectique, qui a été marquée par la présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, du wali de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, M. Mohamed Mhidia, du gouverneur de la province d'Al Haouz, M. Abdelfettah Lebjioui, a été également agrémentée par des shows exécutés, avec un grand professionnalisme, par une troupe d'acrobates (Sidi Ahmad Oumoussa) ainsi que par des groupes de la Fantasia.

S'exprimant, à cette occasion, M. Larbi Jarkhmane, président du forum d'Imintanout pour les arts et la culture, organisateur de l'événement, s'est félicité de la tenue de ce festival qui, au fil des années, a acquis ses titres de noblesse, notant qu'un intérêt particulier a été accordé à l'innovation et au renouvellement et ce, d'une édition à l'autre afin de répondre aux attentes et de satisfaire les goûts du public même les plus raffinés.

M. Mohamed Lasri au nom du Conseil municipal d'Imintanout a fait observer quant à lui, que cette manifestation est l'illustration éclatante de l'intérêt particulier et permanent, dont se trouvent entourés les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, appelant l'ensemble des jeunes MRE à faire montre davantage de solidarité et de déterminisme, en vue de soutenir les efforts de développement entrepris par le Royaume sur les plans socio- économiques.

Initié sous le signe "les leaders d'Ahouach Imintanout", en partenariat notamment avec le Conseil municipal de la ville, cet événement qui se poursuit jusqu'au 31 juillet courant, se veut une opportunité idoine à même de consolider le rayonnement de l'art amazigh et de le faire connaître davantage, notamment à travers la promotion de "l'Art d'Ahouach".

Elle sert aussi d'occasion pour mettre en lumière les potentialités culturelles, artistiques et civilisationnelles que recèle cette partie du territoire notamment dans des domaines littéraires comme la poésie et le chant amazighs, tout en contribuant à l'essor économique et touristique d'Imintanout et des régions avoisinantes.

Ce festival se veut, en outre, le couronnement des efforts visant la promotion, la valorisation et la préservation de cet art populaire amazigh, tout en garantissant un véritable retour de l'émigré à ses racines historiques et civilisationnelles, dans la perspective de jeter des passerelles de communication et de contact entre ce dernier et la mère-patrie.

Un programme des plus riches et variés a été concocté pour cet événement, dont une table ronde sur "les leaders d'Ahouach Imintanout", des consultations médicales au profit de personnes nécessiteuses, des enfants mal voyants ainsi que des diabétiques, outre des compétitions sportives, dont un tournoi en football et une course nationale sur piste.

Le public sera au rendez-vous également avec une série de shows et de spectacles musicaux et artistiques animés par une palette de troupes folkloriques, dont "Taskiouine", "Ahouach", "Ahidous", "Mizane Houarra", et "Roquba de Zgoura".

Prendront également part à ce festival des formations musicales locales et nationales comme "Lejouad", et "Essiham", outre des stars de l'art amazigh telles Fatima Tabaâmrant, Aicha Tachinouite, et Raïss Aarab Attigui.

Source : MAP

La population de l'Union européenne a franchi la barre des 500 millions de personnes, selon des données publiées mardi par l'office européen des statistiques Eurostat.

Au 1er janvier 2010, les 27 pays de l'UE réunissaient 501,1 millions d'habitants, contre 499,7 millions un an plus tôt.

Au total 5,4 millions d'enfants sont nés dans l'UE durant l'année 2009, ce qui représente un taux de natalité de 10,7 naissances pour 1.000 habitants, en légère baisse comparé à 10,9 en 2009.

Les taux de natalité les plus élevés ont été enregistrés en Irlande (16,8), au Royaume-Uni (12,8) et en France (12,7), les plus bas en Allemagne (7,9), en Autriche (9,1), au Portugal (9,4) et en Italie (9,5).

L'UE a parallèlement enregistré 4,8 millions de décès en 2009, soit un taux de mortalité de 9,7 décès pour 1.000 habitants, stable comparé à l'année précédente.

Le solde migratoire positif a aussi joué un rôle important dans l'augmentation de la population de l'UE.

"En 2009, un peu plus de 60% de la croissance de la population dans l'UE provenait de la migration", souligne Eurostat dans son communiqué.

Source : Courrierinternational/AFP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger entretiennent un lien très fort avec le Maroc tout en étant parfaitement intégrés dans les pays de résidence, révèle une enquête réalisée par l'Institut français BVA auprès des jeunes marocains en Europe.

Présentée lundi soir à Casablanca en présence MM. Mohamed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette enquête révèle ainsi que 94 pc des jeunes sondés continuent à se sentir Marocains, 82 pc pensent qu'ils sont vus comme des Marocains dans le pays de résidence, mais seuls 28 pc estiment qu'il faut faire oublier ses origines pour y être accepté.

Selon ce sondage réalisé à la demande du CCME et du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, 93 pc des sondés déclarent pouvoir pratiquer plus ou moins bien la langue arabe dont 50 pc savent la parler, la lire et l'écrire. Quant à ceux qui ont suivi des cours de langue arabe en Europe, il déclarent l'avoir fait à 31 pc dans une mosquée, 25 pc à l'école dans le cadre des cours assurés par le gouvernement marocain et 13 pc dans une association.

Ce qui dénote d'un un fort attachement à la langue arabe et à son apprentissage, estime l'enquête.

Quant à la maîtrise des langues des pays de résidence, l'enquête révèle que 99 pc des natifs d'Europe communiquent dans la langue du pays de résidence, indiquant aussi que 88 à 100 pc des sondés font de cette compétence linguistique une priorité majeure.

Sur un registre proche, 50 pc des répondants et 66 pc des natifs d'Europe s'identifient à leur seconde nationalité, outre leur marocanité très largement affirmée. En outre, 76 pc de l'ensemble et même 83 pc des natifs d'Europe se sentent ''tout à fait'' ou '' plutôt'' chez eux là où ils vivent

Quant à l'engagement politique dans les pays d'accueil, l'enquête relève que 53 pc en moyenne et presque les 74 pc des jeunes de la seconde génération ayant le droit de vote et l'occasion de l'exercer déclarent participer à toutes les élections ou du moins aux plus importantes dans leur pays de résidence.

Les sondés déclarent aussi être membre d'une association en pays de résidence avec, entre autres, 20 pc dans les associations sportives, 9 pc dans les associations religieuses et seulement 4 pc dans les partis ou mouvements politiques.

Selon l'enquête, ces chiffres dénotent d'un début d'implication civique significative de ces jeunes, qui, en revanche et dans leur majorité témoignent une forte confiance aux institutions des pays d'accueil, entre autres, l'école (80 pc), la justice (65 pc) ou la police (58 pc).

Cependant l'enquête fait état d'un sentiment majoritaire de discrimination, indiquant que les discriminations dont pensent avoir été victimes les jeunes sondés apparaissent en hausse par rapport à 2009. Et pour cause, 53 pc de ces jeunes déclarent s'être sentis victimes de discriminations, soit 4 points de plus qu'en 2009.

Si les discriminations constatées restent faibles en ce qui concerne la religion (13 pc) ou l'éducation (14 pc à 21 pc selon les domaines testés), il n'en reste pas moins, toujours selon l'enquête, qu'elles seraient plus nombreuses dans le travail (38 pc) et notamment l'accès à l'embauche (32 pc).

Ainsi, les sondés estiment largement plus difficile de s'en sortir dans le pays de résidence lorsqu'on est d'origine marocaine, principalement sur le travail (75 pc) mais aussi sur le logement (60 pc).

Ces taux chutent toutefois à 19 pc en ce qui concerne l'accès aux soins médicaux et à 33 pc pour l'accès à la formation et au crédit bancaire.

Sur un autre registre, en l'occurrence celui de la situation familiale et matrimoniale, l'enquête tout en soulignant que les jeunes sondés entretiennent des relations plutôt souples et paisibles avec les parents, déplore des mariages tardifs et endogames avec une percée de l'exogamie.

Ainsi, presque les 2/3 des sondés ne sont pas mariés. Une proportion qui est d'autant plus significative que la tranche d'âge 25-35 ans représente 57 pc de l'échantillon, ce qui dénote l'insertion des jeunes marocains émigrés dans la tendance, plutôt générale par ailleurs, au célibat plus prolongé que par le passé.

Parmi les 35 pc qui se déclarent mariés, 84 pc vivent entre Marocains et Marocaines, révèle l'enquête, indiquant que l'exogamie pointe néanmoins avec 16 pc de cette même minorité mariée.

Quant à la vie religieuse des jeunes sondés, 36 pc déclarent fréquenter régulièrement une mosquée ou un lieu de prière, dont 9 pc quotidiennement et 27 pc une fois par semaine.

Deux enseignements majeurs se dégagent de cette enquête comme l'a souligné en guise de conclusion M. Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA: En premier lieu un sentiment d'identité duale particulièrement marqué pour les deuxièmes générations. Ceux-ci se sentent à la fois Marocains mais aussi de leur pays de résidence où ils se sentent ''chez eux''.

Selon lui, ces jeunes vivent des discriminations (en hausse cette année de 49 pc à 53 pc), notamment sur l'embauche et le logement, qu'ils ressentent d'autant plus durement qu'ils sont nés dans leur pays de résidence.

Cette enquête, inédite et menée du 17 mai au 11 juin 2010, a concerné un échantillon de 2610 jeunes, âgés de 18 à 34 ans, et résidant dans les six grands pays d'émigration d'Europe (Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie, Pays-Bas).

Elle a été réalisée à la demande du ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et du CCME en préparation du 1er Forum des Jeunes marocains du monde (27 et 28 juillet 2010 à Ifrane)

Cette rencontre qui se tient sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, réunira pas moins de 500 participants en provenance d'une trentaine de pays.

Il s'agit de jeunes choisis en raison de leur engagement dans l'action citoyenne, l'entreprenariat ou la création culturelle.

Source : MAP

Au terme de deux journées de rencontre autour du thème des sportifs marocains de l'étranger, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger recommande, entre autres, la création d'un musée du sport pour disposer d'une mémoire du des sportifs marocains et de l'étranger.

Ce colloque a été l'occasion pour des historiens du sport, nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité et des journalistes spécialisés d'aborder, deux jours durant, la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger qui ont contribué à faire du Royaume une terre de sport et un creuset de champions.

Cette rencontre a été également une opportunité pour mettre en exergue l'apport des jeunes champions d'origine marocaine qui investissent de plus en plus dans le développement humain en veillant à la transmission de compétences, de valeurs, du savoir-faire et d'expériences dans différentes disciplines vers leur pays d'origine à travers la création de centres de formation, d'associations et d'entreprises.

Intervenant à la séance de clôture, le président du CCME, M. Driss El Yazami, a présenté les recommandations de ce colloque, dont une proposition de création d'un Musée du sport au Maroc pour faire connaître les sportifs du Maroc et de l'étranger, l'archivage de tous les documents et supports iconographiques et audiovisuels et la préservation de ce patrimoine.
L'organisation de rendez-vous annuel des sportifs, la mise en place d'un plan post-carrière pour certains sportifs, l'encouragement des anciens sportifs à s'occuper de l'enseignement sportif et l'organisation de meetings et de rencontres annuelles internationales dans les différentes disciplines ont été également recommandés par les participants, a-t-il conclu.
Ont pris part à ce colloque, initié en collaboration avec la chaîne de télévision "2M", une centaine de participants, dont des étrangers venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats-Unis d'Amérique et des Emirats Arabes Unis.

Source : Bled.ma

L’environnement des affaires au Maroc est en constante amélioration. Depuis la mobilisation du partenariat public/privé pour stimuler la création d’entreprises, plusieurs facilités administratives, incitations fiscales et facilités d’octroie de crédit ont été instaurées. L’entrepreneuriat devient une aventure de plus en plus stimulante.

Nombre de marocains ont toujours évité de créer leurs entreprises. Les causes sont connues et relèvent entre autres d’une absence d’information et de conseil dans son processus de création, des manques de culture du risque et de transparence structurelle et conjoncturelle, conjugués à la  complexité et la lenteur administrative, aux désavantages fiscaux et aux problèmes de financement.

La conséquence directe a longtemps été une prédominance importante de l’économie informelle, provoquant d’énormes fuites et évasion fiscales, à hauteur de 35 milliards Dh en 2008 selon le Haut Commissariat au Plan (HCP). Mais c’est à partir de l’ouverture des barrières douanières par démantèlement tarifaire que le Maroc a pris conscience d’une perte de vitesse en termes de compétitivité nationale.

Des mesures d'urgence

Dès lors, plusieurs mesures portant sur l’amélioration du climat des affaires ont été prises par le gouvernement, notamment en termes de facilité de création d’entreprises.

Un panel de partenaires accompagnateurs existe désormais sur la place. Par exemple, la Fondation Banque populaire pour la création d’entreprise accompagne en moyenne 900 porteurs de projets chaque année. Au total, plus de 6.500 promoteurs ont été conseillés, assistés, formés et accompagnés durant leur démarrage. Pour sa part, le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), association créée il y a plus de 5 ans, milite pour la multiplication des jeunes pousses. Cette année, elle vient de lancer un programme d’accompagnement des créateurs d’entreprise.

D’autres réseaux comme Maroc Entreprendre, l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME), les Centres régionaux d’investissement (CRI), la Fédération des PME/PMI, les chambres de commerce et d’industrie peuvent aussi être efficaces.

Procédures administratives simplifiées

Par ailleurs, les procédures administratives de création d’entreprise ont été largement simplifiées.

“Le CRI met à la disposition du demandeur un formulaire unique contenant l’inscription à la patente, la déclaration d’immatriculation au registre de commerce et une demande d’affiliation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale”

M. Ben Elafdil, directeur du CRI de Casablanca.

De leur côté, les conditions fiscales sont de moins en moins contraignantes, avec des baisses successives de l’Impôt sur le Revenu.

De plus, les entreprises exportatrices de produits et services bénéficient d’une exonération totale d’impôt pendant 5 ans et d’une réduction de 50% les années suivantes. Plusieurs autres exonérations sont prévues en fonction du territoire et de l’activité.

Les résultats sont tels que à fin mai 2010, Casablanca compte 2.965 entreprises nouvellement créées, en progression de 17%, comparé au cinq premiers mois de 2009. Selon le Centre Régional d’Investissement de la capitale économique, pour le mois de mai uniquement, 591 structures ont été établies.

L’aventure entrepreneuriale devient stimulante!

“Le programme de création de 1.000 PME au Maroc par les ressortissants marocains en France, qui a été initié il y a quelques semaines par les deux pays, est aujourd'hui activé”, déclarait Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette annonce a été faite lors d'une conférence tenue à l’occasion du lancement du programme national d’accompagnement des MRE pendant la période estivale, durant laquelle le ministre a exposé les principaux axes de ce programme ainsi que les différentes manifestations et activités qui seront mises en œuvre au profit de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Le programme de création de 1.000 PME, rappelons-le, vise notamment à appuyer la définition et la mise en place d'une stratégie nationale d'accueil des investissements de la diaspora et à garantir un accompagnement de qualité en France et au Maroc aux promoteurs MRE.

Ceci afin d'accompagner la création de ce nombre d'entreprises à l'horizon 2013.

Source : aufait

Les résultats d'une enquête initiée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ont été révélés hier à Casablanca.

Marocains résidant à l'étranger : loin d'être une entité figée, cette population, à la fois chère et utile au Maroc, vit au-delà de la vision traditionnelle que nous avons d'elle (boulot, économie et isolement l'hiver ; voitures, vacances et cadeaux l'été). De génération en génération, les immigrés, surtout en Europe, destination historique des MRE nationaux, ont vécu, durant les deux dernières décennies, des mutations profondes (rajeunissement, féminisation, diversification…). Mais une variante reste la même : l'enracinement accéléré des jeunes immigrés dans leurs pays d'accueil est toujours accompagné du maintien des repères identitaires d'origine et des liens tangibles avec le Maroc.

C'est ce qui ressort de l'enquête initiée à la demande du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Réalisée par l'institut BVA auprès de jeunes marocains ou d'origine marocaine (18-34 ans) résidant en Europe, les résultats de cette enquête ont été présentés hier à Casablanca. Et sans surprise, les jeunes marocains d'Europe maintiennent jalousement des repères identitaires d'origine et un sentiment national marocain quasi-unanime. En effet, et selon l'enquête, 94% des jeunes sondés continuent de se sentir Marocains et 82% pensent qu'ils sont vus comme des Marocains dans le pays de résidence. Seuls 28% estiment qu'il faut faire oublier ses origines pour y être accepté. Autre résultat presque connu d'avance, les Marocains gardent des liens tangibles et réguliers avec le «bled». Ainsi, ils sont 97% à déclarer se rendre au Maroc, dont 69% de manière régulière une ou même plusieurs fois par an. Les rares cas qui ne viennent jamais en sont empêchés par manque de connaissances au Maroc ou de moyens financiers ou de temps.

Aussi, des communications fréquentes avec la famille et les amis du Maroc ne sont jamais interrompues. 92% des interviewés entretiennent, selon les résultats de l'enquête, des contacts par téléphone ou Internet avec des membres de la famille ou des amis au Maroc, dont 63% le font souvent.

Les liens avec les membres de la famille ne se font pas uniquement que via des visites régulières ou des appels téléphoniques. Le maintien de la solidarité avec les familles, via des transferts d'argent, est très significatif. En dépit de leur jeune âge, 43% des sondés déclarent soutenir financièrement un membre de leur famille au Maroc, révèle l'enquête. Ce taux est d'autant plus significatif que juste 45% de ces jeunes sondés occupent un emploi (29% étant encore étudiants, 14% au chômage et 10% femmes au foyer). En revanche, la priorité est accordée aux pays de résidence quand il s'agit de la participation politique.

En effet, la majorité des jeunes sondés (54%) estiment plus important d'exercer cette participation dans le pays d'accueil, alors que 26% ne se prononcent pas et 20% préfèreraient l'exercer au Maroc. La religion et l'apprentissage de la langue arabe représentent des constantes indissociables de l'identité des jeunes marocains résidant en Europe, selon l'enquête. 93% des sondés déclarent en effet pouvoir pratiquer plus ou moins bien la langue arabe, dont 50% savent la parler, la lire et l'écrire.

Ceux qui ont suivi des cours de langue arabe en Europe l'ont fait à 31% dans une mosquée, 25% à l'école dans le cadre des cours assurés par le gouvernement marocain et 13% dans une association. Environ les trois quarts des bénéficiaires de cet apprentissage en sont très ou assez satisfaits (72 à 76% selon le lieu où ils l'ont suivi). Quant à la fréquentation des mosquées, 36% des sondés déclarent fréquenter régulièrement un lieu de prière, dont 9% quotidiennement et 27% une fois par semaine. En outre, 15% déclarent une telle fréquentation de temps à autre.

Discriminations variables

La vie des Marocains résidant à l'étranger est loin d'être toujours de tout repos. Malgré une intégration et un enracinement de plus en plus importants dans le pays de résidence, la perception des natifs vis-à-vis des immigrés reste mitigée.
Dans ce sens, le Maroc reste, selon les MRE, un pays mieux perçu que ses ressortissants de l'immigration. Selon l'enquête, alors que 79% estiment que le Maroc jouit d'une bonne image dans leur pays de résidence, ils ne sont que 48% à estimer que les jeunes d'origine marocaine bénéficient eux aussi de cette bonne image. L'écart est encore plus fort auprès des jeunes natifs d'Europe (83% versus 46%). Ce sentiment négatif s'est accentué, depuis un an, de 5 à 14 selon les pays concernés par le sondage. Les discriminations dont pensent avoir été victimes les jeunes sondés apparaissent en hausse par rapport à 2009. Aujourd'hui 53% de ces jeunes déclarent s'être sentis victimes de discriminations, soit 4 points de plus qu'en 2009. Faibles en ce qui concerne la religion (13%) ou l'éducation (14% à 21% selon les domaines testés), ces discriminations seraient plus nombreuses en ce qui concerne le travail (38%) et notamment l'accès à l'embauche (32%). Les sondés estiment largement plus difficile de s'en sortir dans le pays de résidence lorsqu'on est d'origine marocaine, principalement sur le travail (75%) mais aussi sur le logement (60%).

Ces taux chutent toutefois à 19% en ce qui concerne l'accès aux soins médicaux, à 33% pour l'accès à la formation et au crédit bancaire.

2.610 interviewés dans 6 pays

Réalisé dans six grands pays européens d'immigration (France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Espagne et Italie), le sondage a concerné un échantillon de 2.610 personnes. La représentativité des échantillons est assurée selon la méthode des quotas au sein de chaque pays en termes de lieu de naissance (Maroc ou pays d'accueil), sexe, âge et répartition géographique selon les données statistiques officielles disponibles dans chaque pays. 54% des jeunes sondés vivent dans leur pays de résidence depuis seulement 10 ans ou moins. 80% y vivent depuis vingt ans ou moins. 56% d'entre eux sont nés au Maroc. Les interviews ont été conduites par téléphone en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. En Espagne et en Italie, où l'immigration est plus récente, les interviews ont été réalisées en face à face.

Source : Le Matin

Au lendemain de l’ouverture officielle du premier Forum des jeunes marocains qui se tient actuellement à Ifrane, Driss El Yazami, Président du CCME nous explique le pourquoi des thématiques, comment s’est fait la sélection des participants et les attentes. Il s'exprime aussi sur l’émigration des jeunes Marocains et les initiatives à entreprendre pour renforcer leurs liens avec leur pays d’origine.

Après la rencontre de Marrakech sur les Marocains d’ici et d’ailleurs, le Conseil de la communauté marocaine résidant à l’étranger (CCME) innove avec ce 1er Forum dédié aux jeunes Marocains du monde. Pourquoi avoir décidé d’axer cette manifestation sur trois espaces thématiques : Créer, S’engager, Entreprendre ?

Ce forum, organisé en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger est une nouvelle illustration de l’approche genre que nous essayons d’adopter dans toutes nos activités. Celle-ci consiste à prendre en compte la dimension féminine mais aussi celle des générations successives dans chaque initiative. L’organisation de cette rencontre en trois espaces thématiques vise à permettre aux jeunes réunis de mutualiser leurs expériences en fonction de leurs itinéraires, de leur insertion professionnelle et de leurs projets, entre jeunes des différents pays de l’immigration mais aussi entre eux et les jeunes actifs au Maroc même.

Près de 500 participants en provenance d’une trentaine de pays du Maghreb, d’Afrique de l’Ouest, d’Europe, du Moyen-Orient, d'Amérique du Nord et du Maroc sont attendus à Ifrane. Comment s’est fait la sélection des jeunes ?

Le principal critère a été celui de la capacité d’initiative des jeunes invités. Nous avons donc sélectionné des jeunes actifs dans l’un des trois domaines qui seront débattus lors de ces deux journées, en mobilisant avec notre partenaire l’ensemble des réseaux  associatifs et des contacts que nous avons les uns et les autres. Du point de vue du Conseil, et depuis sa création, nous le concevons comme un réseau de réseaux, formels et informels, qui ne peut réussir sa mission qu’en travaillant avec tous ceux et toutes celles qui n’en sont pas membres.

En dehors des échanges d’expérience entre jeunes issus de l’immigration et jeunes vivant au Maroc, qu’attendez-vous de ce Forum ?

Ce forum sera ce qu’en feront les participants. Mais je peux vous dire l’essentiel de notre ambition : offrir un espace de rencontres, de délibération civique et pluraliste, et montrer qu’il y a deux dynamiques à l’œuvre : celle des grands chantiers de réforme entamés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’un côté et de l’autre les dynamiques propres aux communautés de l’immigration. Ces dernières s’enracinent dans les pays de résidence tout en gardant des liens affectifs extrêmement forts avec la terre d’origine et en montrant une grande disponibilité à l’égard de la terre de leurs ancêtres. En se rencontrant, ces deux dynamiques peuvent contribuer à l’accélération de notre rythme de développement et au bien être des communautés. C’est en partie déjà le cas, mais on peut amplifier significativement ce mouvement.

Pensez-vous que contrairement aux premières générations, les jeunes immigrés marocains ont plus de facilité à s’insérer socio-culturellement dans leurs pays d’accueil et à vouloir y rester du coup?

Toutes les études convergent sur un point : les jeunes de l’immigration sont déjà intégrés culturellement, notamment parce qu’ils sont, de plus en plus, natifs de ces pays et socialisés dans ces sociétés par l’école, les médias, leurs pairs. La principale difficulté réside dans l’intégration professionnelle, où le poids de l’échec scolaire et des discriminations jouent un rôle central. Ce sont à mes yeux deux chantiers essentiels. Le deuxième élément à souligner est que, et à ce niveau aussi, les recherches menées sur toutes les communautés émigrées de par le monde le confirment, le retour massif des premières comme des jeunes générations est quasi-improbable. Il nous faut donc de plus en plus réfléchir en termes de mobilités, d’allers et de retours entre les deux rives.

D’un point de vous purement artistique, certaines émissions comme Studio 2M ont permis à de jeunes marocains d’exprimer leurs talents et parfois, à connaître leur pays d'origine. Quelles sont, selon vous, les initiatives à entreprendre de ce côté pour renforcer cette présence ?

En faisant justement comme le pratique déjà Studio 2M, c’est-à-dire en intégrant la dimension migratoire dans toute réflexion et dans tout chantier entamé. La migration, toutes générations confondues, peut constituer une ressource essentielle dans chacun des domaines : les sports comme nous venons de le rappeler ce week-end, l’implication des associations de l’immigration dans le développement local, des élus d’origine marocaine dans la coopération décentralisée, les compétences hautement qualifiées dans la recherche, etc.

Source : Aufait


La création, l'engagement et l'entreprenariat à l'honneur

Créer, s'engager et entreprendre. C'est autour de ces trois axes thématiques que se réuniront deux jours durant, près de 500 jeunes MRE en provenance de 33 pays de tous les continents. Premières du genre, ces rencontres devraient permettre de mieux les connaître et de cerner les liens qu'ils entretiennent avec leurs pays d'origine afin de réajuster les politiques publiques menées en leur faveur.

Premier Forum des jeunes Marocains du Monde les 27 et 28 juillet à Ifrane: place aux jeunes./ DR

Selon une étude de l'Institut français de sondage BVA rendue publique ce lundi à Casablanca, l'émigration marocaine durant ces deux dernières décennies se caractérise par de profondes mutations qui se traduisent particulièrement par un rajeunissement et une féminisation.

C'est un fait, les jeunes générations représentent dorénavant une partie importante des populations marocaines à l'étranger surtout dans les traditionnels pays d'immigration tels que la France, la Belgique ou les Pays-Bas. L'insertion sociale mais surtout professionnelle de cette jeunesse marocaine installée en Europe est souvent difficile à cause notamment des discriminations.

Paradoxalement, “nous assistons aussi à des réussites significatives dans le monde de l'entreprise, de la culture, du sport ou de la vie publique et civique” notent les organisateurs. Pour mieux cerner la question, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ont décidé conjointement, d'organiser le premier Forum des jeunes Marocains du monde.

Ainsi, à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'au mercredi 28 juillet, la ville d'Ifrane abritera ce Forum où sont attendus environ 500 jeunes en provenance de 33 pays du Maghreb, d'Afrique de l'Ouest, d'Europe, du Moyen-Orient, d'Amérique du nord et du Maroc.

“Enfin, nous espérons que ces deux journées d’échanges et de débat permettront de préciser les pistes de réflexion et d’actions opérationnelles à mener par les pouvoirs publics, notamment par notre ministère, en direction de ces jeunes marocains et de leur relation avec le Maroc”, explique le ministre.

Créer, S'engager, Entreprendre

Cette rencontre rassemble des jeunes choisis en raison de leur engagement dans l'action citoyenne, l'entreprenariat ou la création culturelle. En effet, c'est autour de trois espaces thématiques: Créer, S'engager et Entreprendre que se dérouleront les échanges et débats de la manifestation.

Ces premières rencontres se veulent donc à la fois “scientifiques, festives, informatives, dynamiques et ouvertes sur les réalités du Maroc et du monde où vivent les jeunes marocaines et marocains à l'étranger. C'est la raison pour laquelle la participation active des jeunes à la préparation et au déroulement de cette manifestation doit être la plus ample possible afin qu'ils soient vraiment les acteurs et que leur parole soit attendue”, soulignent les organisateurs.

Source : Aufait


Lors d'une courte interview à l'occasion de la conférence du CCME portant sur les sportifs marocains du monde, l'ancien numéro 22 mondial du tennis est revenu pour nous sur les moments forts de sa carrière, ses projets à Casablanca, et des conseils aux jeunes sportifs aussi bien en France qu'au Maroc.

- Yabiladi: Avec le recul que vous avez aujourd'hui sur votre carrière de joueur de tennis professionnel, quels ont été les moments importants pour vous durant toutes ces années?

- Hicham Arazi : C'est difficile à dire. Pour moi, une chose importante que j'ai vécue c'était d'être accepté en France et au Maroc. Avant, j'étais toujours un peu entre les deux, en France on me disait « t'es Marocain » et au Maroc on me disait « t'es Français ». Le succès sur le circuit, ça a facilité les choses. Roland Garros et le titre à Casablanca, c'est vrai que ca efface toutes ces mentalités. J'étais plus accepté.

En plus, sur le circuit, on apprend énormément. Je crois qu'il n'y a pas eu un seul moment fort. C'est vraiment la passion que j'ai eue et c'est l'ensemble de ma carrière qui a été forte. En tout : en émotions... Ce sont 10 années de vie sur le circuit qui ont été vraiment très fortes.

- Vous êtes né à Casablanca et vous avez aujourd'hui des projets ici, dans votre ville d'origine. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus?

- On a un projet commun avec mon frère, ce serait de reprendre un club de tennis ici à Casablanca. Ce serait pour donner accès à plus de jeunes de jouer au tennis ici. Mais pour le moment, on est encore en train de monter le dossier, et on va voir si ce sera accepté.

- Si vous aviez un message ou un conseil à donner aux jeunes générations de sportifs, en France ou au Maroc, qu'est-ce que vous leur diriez?

- Je dirais la même chose à tous. Dans tous les sports confondus, s'ils sont passionnés, il faut qu'ils arrivent à se battre. Je crois qu'il n'y a pas de secrets au niveau professionnel, dans n'importe quel domaine, il faut de la rigueur et du sérieux...

Sa carrière...

Né à Casablanca en 1973 et venu en France à l'age de deux ans, à cinq ans, le gaucher commence à jouer au tennis. En 1993, il entame sa carrière professionnelle de tennis, entraîné par son frère Khalid.

Jusqu'en 2004, il termine 9 années de suite dans les 100 meilleurs joueurs mondiaux selon le classement ATP. Il a ses plus grands succès sur le tour entre 1997 et 2004, où il gagne son unique tournoi ATP à Casablanca (1997) face à Franco Squillari et arrive deaux années de suite aux quarts de finale de Roland Garros, s'inclinant contre Sergi Bruguera, double vainqueur du tournoi et finaliste en 1997, puis contre Cédric Pioline en 1998. Il atteindra également deux quarts de finale en Open d'Australie, en 2000 et 2004, et au Masters de Monte Carlo en 2001, celui qu'on appelle le « magicien marocain » n'est stoppé qu'en finale par le Brésilien Gustavo Kuerten. C'est dans cette même année que le joueur de tennis a atteint son meilleur classement ATP, le numéro 22, pour finir 25è en fin d'année.

En Coupe Davis, le joueur offre, aux côtés notamment de Younes El Aynaoui et Karim Alami, quelques belles victoires au Maroc, notamment en 2003 contre l'équipe anglaise de Tim Henman et de Greg Rusedski.

Arazi, qui parle cinq langues (Français, Anglais, Arabe, Espagnol, Italien) se retire du circuit ATP en 2007.

Source : Yabiladi

La BMCE Bank a lancé l'offre "BMCE Pack Vacances" dédiée aux Marocains résidant à l'étranger qui peuvent ainsi souscrire à un pack prépayé sans engagement de bancarisation et bénéficier d'un ensemble de produits, de services et d'avantages bancaires et extra bancaires.

Le pack se compose d'une carte bancaire prépayée rechargeable par le change de billets de banque étrangers ou par le transfert d'argent à partir de l'étranger, évitant ainsi au détenteur la manipulation d'espèces avec les risques que cela engendre, indique la BMCE Bank dans un communiqué parvenu lundi à la MAP.

Le titulaire du Pack Vacances pourra bénéficier, par ailleurs, d'un taux de change préférentiel pour toutes ses opérations de change au Maroc et ce, durant toute la période de validité du pack, ajoute la même source, précisant qu'une carte "Avantages" est également offerte dans le cadre du pack et qui permettra aux MRE de bénéficier d'une multitude d'avantages et de privilèges auprès de partenaires de renom opérant dans les secteurs du transport, de l'hôtellerie, des télécommunications et de l'immobilier.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, dans le cadre du festival méditerranéen de Nador, des activités culturelles, artistiques et sportives mettant en lumière la créativité des Marocains du monde et l'histoire de l'immigration.

Au programme de cette manifestation culturelle, initiée par l'Association Conte'Act, figure une exposition-photos intitulée "mémoire" retraçant 40 années de parcours des Marocains résidant aux Pays-Bas, indique lundi un communiqué du CCME.
Dans ce cadre, quelque 60 photos rares seront exposées, du 15 au 28 juillet, au boulevard Mohammed V à Rabat, ajoute la même source.
Le programme comprend également des soirées musicales animées notamment par les artistes Reda Teliani et Cheba Zahouania et la projection, à Nador, d'un film documentaire sur les ouvriers marocains aux Pays-Bas qui relate l'histoire de l'immigration marocaine et les conditions de vie de la première génération d'immigrés dans ce pays.
Il est prévu aussi l'organisation d'une table-ronde sur l'immigration et les relations entre les pays d'origine et les pays d'accueil.
Le public sera aussi au rendez-vous mardi avec une soirée de kick-boxing à laquelle participeront des sportifs marocains et étrangers.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a organisé, ce week-end à Casablanca, un colloque international sous le thème: "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels", avec la participation des historiens du sport, nationaux et étrangers, des sportifs à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des différentes fédérations nationales…Suite

Très attendu à Paris après son succès en Provence, le Groupe acrobatique de Tanger vient de débarquer dans la ville des lumières avec son spectacle "Chouf Ouchouf" (Regarde et regarde encore!), un show acrobatique et artistique haut en couleurs "salué" par la critique et les médias hexagonaux.

Pour cette escale parisienne, qui s'inscrit dans le cadre des soirées artistiques du festival "Quartier d'été" de la capitale française (14 juillet- 15 août), ce spectacle a réuni, trois jours durant, en plein air dans le prestigieux espace du Palais Royal, des centaines de spectateurs. Ils se laissaient volontiers transporter dans l'univers magique de l'acrobatie marocaine, à travers cette mise en scène singulière du duo suisse Zimmermann et de Perrot.

C'est un public diversifié qui compte, outre les membres de la communauté marocaine ou encore les amoureux du Maroc, des touristes et des amateurs d'art, curieux de l'intérêt que suscite la troupe tangéroise auprès de la presse française depuis le début de sa tournée en France, il y a quelques semaines, d'abord à Avignon puis à Lyon.

Bien que certains aient déjà eu un avant-goût du spectacle à la lumière des critiques publiées, ils ne seraient pas moins "bluffés" et "impressionnés" que les autres, "agréablement surpris" par la qualité des performances, exécutées avec brio par les douze acrobates marocains membres de la troupe.

Ils évoluaient pour la plupart dans des cirques traditionnels, avant d'intégrer la troupe en 2003, une expérience qui leur a permis de donner libre cours à leur talent, aussi bien sur le plan sportif qu'artistique.

+CHOUF OUCHOUF: CONJUGAISON D'ART ET D'ACROBATIE+.

Le show ne se résume pas, en effet, en une succession de numéros acrobatiques dépourvus de sens. C'est plutôt une cascade de scènes artistiques harmonieusement conçues pour plonger le spectateur directement dans l'ambiance de la vie à Tanger, ville qui a su concilier entre modernité et authenticité.

Sur fond de musique locale ou occidentale, les artistes composent des figures époustouflantes, forment des pyramides humaines, s'accrochent en grappes, dansent, chantent, rient, s'affrontent autour de grands cubes mobiles.

Ils arrivent facilement à recréer l'ambiance populaire de la ville du Détroit, ses habitants, son souk, sa médina et ses mosquées.

Marie-Christine, une enseignante française à la retraite qui a vécu son enfance à Tanger, suivait le spectacle avec nostalgie. "C'est comme si j'y retourne après tant d'années d'absence. Cela me rappelle de très bons souvenirs. Mon seul regret c'est que je ne comprends pas beaucoup l'arabe", confie-t-elle à la MAP.

Non loin dans les gradins, d'autres spectateurs s'étonnaient comment les deux jeunes filles de la troupe parviennent-elles, avec leurs petits gabarits, à porter, sur leurs épaules, voire leurs pieds, leurs partenaires masculins.

"Au-delà du défi sportif, cette scène est très symbolique de l'évolution du rôle de la femme dans la société marocaine, où elle doit avoir les mêmes droits et obligations que les hommes", explique Younès Hammich, chef de la troupe.

La famille Hammich, dont Younès est l'aîné, est considérée comme le noyau du groupe. "On est acrobates depuis sept générations. Tout le monde en fait dans la famille!", indique l'acrobate. Son frère (Mohamed), sa soeur (Amal) et sa femme (Jamila) sont dans la troupe.

Avant la création du groupe en 2003, les Hammich se produisaient au Maroc ou dans des cirques à l'étranger.

"Chouf Ouchouf" est le second spectacle du Groupe acrobatique de Tanger, créé à l'initiative de Sanae El Kamouni, une jeune militante associative tangéroise, dont l'idée était de "travailler avec des acrobates de sa ville autour de nouvelles écritures".

"Je partais du constat qu'il existe au Maroc une acrobatie unique au monde, avec une histoire ancestrale, maintenue à un très haut niveau grâce à de nombreuses troupes et familles, cependant il n'y avait aucune création avec ces artistes qui reproduisaient toujours les mêmes numéros qu'ils montrent dans la rue, les cirques traditionnels ou au gré des rares contrats qu'ils pourront trouver dans le tourisme et le divertissement", précise-t-elle.

Convaincue qu'une histoire nouvelle peut s'inventer avec ces artistes, elle propose au metteur en scène français Aurélien Bory de venir à Tanger réaliser le premier spectacle contemporain d'acrobatie marocaine.

C'était "Taoub" (2004) créé autour des possibilités d'un grand tissu, en ajoutant aux performances acrobatiques des chants, de la vidéo, des jeux d'ombres et une sorte de trampoline humain.

"Le spectacle a connu un retentissant succès, au Maroc comme à l'étranger, ce qui a conforté le groupe dans sa structuration", a souligné Sanae El Kamouni.

C'est suite à cette expérience qu'elle va a créer plus tard l'association "Scènes du Maroc pour porter la production et le développement des projets" et confier aux metteurs en scène suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot la nouvelle création "Chouf Ouchouf" pour le Groupe acrobatique de Tanger, réalisée en 2009.

Après cette tournée en France, le groupe compte se produire à Helsinki (Finlande), à Copenhague (Danemark) et à Zurich (Suisse).

Source : MAP

Le projet de loi sur l'immigration initié par Eric Besson, ministre de tutelle, sera discuté en septembre à l’Assemblée nationale. A quelques semaines des discussions autour de ce projet de loi, jugé très restrictif à l’égard des sans-papiers, les opposants à la politique anti-immigrée de l’Etat s’organisent de plus en plus. C’est dans ce cadre que le Collectif Uni/e/s contre une immigration jetable (UCIJ), a réalisé une analyse qui tente de montrer « pourquoi il faut combattre le projet de loi Besson relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité ».

En octobre 2003, la France a adopté le projet de loi sur l’immigration de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Mai 2006, une nouvelle loi dite Sarkozy II, qui veut promouvoir immigration économique plutôt qu’une immigration familiale de masse, est adoptée. Une année après en novembre 2007, à l’initiative du nouveau ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, une autre loi est approuvée. Elle est relative à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile. Le projet de loi présenté le 31 mars 2010 par Eric Besson est donc le 4e texte en seulement 7 ans. Il modifie le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA).

Face à cette « vague » de lois et de reformes, des associations de la société civile, opposées aux politiques migratoires françaises redoublent d’effort. C’est le cas par exemple du Conseil national des marocains de France (CNMF), du Réseau Education Sans Frontières (RESF) et de nombreuses autres associations. Une campagne a déjà été lancée pour informer et débattre du projet de loi Besson, dans l'espoir d'influencer l'opinion publique et, à fortiori, d'amender le projet de loi.

Pour être clair sur les arguments à mettre en avant contre ce projet de loi, un nouvel effort a été entrepris par l’UCIJ. Le collectif, créé en janvier 2006, regroupe près de 300 associations, syndicats et partis, et a pour objectif de coordonner la lutte contre le projet de loi modifiant le CESEDA. Récemment, des organisations membre de l'UCIJ ont formulé un rapport d'analyse pour décrypter le texte proposé par Besson (en version courte et version détaillée).

Le rapport indique que ce texte de loi de 84 pages, « rend difficile au non-initié de repérer rapidement les changements qu’il introduirait s’il était adopté ». Et pour cause ?

En France la « principale raison – invoquée – de la réforme est de transposer dans le droit français 3 directives européennes (« Retour », « Carte bleue européenne », « Sanctions »). Pour l’UCIJ en revanche, le gouvernement français « prend des libertés avec les textes de l’UE, et va au-delà de ce à quoi il est obligé dans cette transposition ».

De même, le projet de loi crée « divers moyens de neutralisation ou d’évitement du pouvoir du juge des libertés et de la détention ». Par exemple, de nos jours un étranger placé en centre de rétention pour organiser son renvoi comparait devant le juge des libertés et de la détention (JLD) au bout de 48 heures. En cas d’adoption, « le JLD ne serait appelé à décider si l’étranger doit être libéré ou maintenu en rétention qu’au bout de 5 jours. En conséquence, le juge administratif (JA) pourrait, lui, statuer sur la légalité de la mesure d’éloignement avant que l’étranger n’ait comparu devant un JLD (qui peut-être l’aurait fait libérer) ! », constate l’UCIJ.

Autre nouveauté, le projet Besson instaurera une « interdiction de retour sur le territoire français » (IRTF). Cette IRTF aura une durée de 2 ou 5 ans et pourra être prise en même temps qu’une OQTF (Obligation à quitter le territoire français), déjà en vigueur en droit français. A noter également que le délit d'aide à l'entrée ou au séjour irréguliers des étrangers est maintenu. Le texte de loi restreint l'immunité à un acte « face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la personne de l'étranger » … la seule nouveauté, dans cette formule, étant l'expression « la personne » qui remplace celle de « la vie et l'intégration physique » du texte actuellement en vigueur.

Par conséquent, s'agit-il, dans le texte proposé, de simples « mesures techniques » ? Le rapport de l'UCIJ démontre clairement le contraire, que cette formule n'est rien d'autre qu'un euphémisme mal dissimulé, issu du langage bureaucratique français. Reste à savoir si la tentative de chasser ces euphémismes peut encore influencer le texte et la majorité UMP à l'assemblée nationale. Le temps passe...

Source : Yabiladi

L'Espace Pluriel, un centre culturel de proximité initié par l'Association Marocains Pluriels a été inauguré, vendredi à Mohammedia, en présence notamment de MM. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et et Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté marocaine à l'Etranger.

L'Association Marocains Pluriels avait lancé en mai dernier un mouvement d'opinion visant à promouvoir les valeurs d'ouverture, de dialogue , de tolérance, de partage et de diversité, essence même de l'identité marocaine.

Avec l'inauguration du siège de l'Association, cette dernière entend prendre toute sa place dans le débat d'idées autour du dialogue interculturel, d'éducation et d'échange entre les civilisations en vue de permettre aux jeunes du Royaume et du Monde de s'enrichir mutuellement, tout en étant des vecteurs d'une identité marocaine ouverte, moderne et plurielle, lit-on dans un communiqué rendu public à cette occasion.

En travaillant sur deux axes, actions de proximité et initiatives de grande envergure, l'Association Marocains Pluriels ambitionne de faire de la diversité un outil et un atout pour l'avenir, ajoute-t-on de même source.

L'Espace pluriel, réalisé en collaboration avec le comité de l'INDH, sera pour les jeunes une porte ouverte sur le monde en leur permettant des rencontres, d'échanges d'expériences avec les intellectuels, les artistes et des leaders d'opinions du Royaume ou issus de la communauté marocaine à travers le monde, conclut le communiqué.

La cérémonie d'inauguration s'est déroulée également en présence du gouverneur de la province et de nombreuses personnalités.

Source : MAP

Une nouvelle télévision en ligne, dédiée aux Marocains du Monde, vient d'être lancée en France sous l'appellation "Synergies TV".

Cette web TV, disponible sur le site interactif "Synergies des Marocains du Monde et des amis du Maroc" (www.smmfr.com), se veut "un outil essentiel de communication et de sensibilisation plus large" au profit des Marocains établis à l'étranger, indique un communiqué de Synergies des Marocains du Monde (SMM), association initiatrice de cette télévision.

"Le tissu associatif des MRE est riche par sa diversité et ses domaines d'actions et a besoin d'être valorisé et reconnu", souligne Aziz Amar, président de SMM, notant que cette initiative devra "contribuer, à sa manière, à une communication sur les associations et entre les associations à travers un site internet dynamique et une web TV ouverte aux acteurs de la vie associative qui peuvent être des relais ou correspondants".

Récemment créé en collaboration avec l'association médicale d'aide aux développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM), le site web Synergies des Marocains du Monde et des amis du Maroc consacre un grand espace à la formation, à l'information et au co-développement.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement, la valorisation et le renforcement des capacités des associations issues de l'immigration marocaine, dans le cadre du projet "Enracinement Sans Déracinement" initié par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, selon SMM.

Source : MAP

Les Asiatiques épousent désormais des étrangères

En Asie de l'Est, en particulier au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, de plus en plus d'hommes doivent épouser une femme d'origine étrangère, faute de femmes "disponibles" dans leur pays, ce qui créée un flux migratoire féminin de "grande ampleur", selon une étude parue lundi.

"Depuis le début des années 1990, de plus en plus d'hommes d'Asie de l'Est se tournent vers l'étranger pour trouver une épouse", écrit Danièle Bélanger, sociologue à l'Université de Western Ontario (Canada), dans une étude publiée par l'Institut national d'études démographiques (Ined) français.

A Taïwan, les mariages dans lesquels l'épouse est née à l'étranger représentent 15% des mariages dans l'île en 2009 et 8% en Corée du Sud.

Le phénomène des mariages avec des étrangères a commencé dès les années 1980 au Japon mais il y est resté de moindre envergure (seulement 5% à 6% des nouvelles unions au milieu des années 2000).

Dans ces trois pays, elles représentent "le groupe le plus important de nouveaux immigrés", si l'on excepte les migrants de travail temporaire.

Si les hommes ont besoin de chercher des femmes étrangères, c'est qu'ils ont bien du mal à en trouver chez eux.

"Le niveau d'instruction augmente chez les femmes ainsi que leur participation au marché du travail". Désormais, "une partie croissante d'entre elles n'accepte pas la vie d'épouse dans sa forme actuelle: désirant garder leur emploi, elles préfèrent rester célibataires", relève la sociologue.

Quant aux hommes, "ils ont la responsabilité de poursuivre la lignée paternelle en donnant naissance à un fils et, dans bien des cas, de subvenir aux besoins de leurs parents âgés": ils ne peuvent pas rester célibataires.

Les épouses viennent en général de Chine populaire et du Viêtnam. Si elles épousaient d'abord des hommes issus de catégories défavorisées et rurales, ce type ce mariage s'est ensuite étendu aux classes moyennes urbaines.

Des agences matrimoniales se sont même spécialisées dans ce "business": la facture se situe 5.000 et 10.000 euros pour la famille de l'homme.

Si certains craignent que ces femmes soient victimes de "trafic", l'auteur observe que "la grande majorité des femmes migrantes se marient de leur propre chef et non sous la pression parentale, et leur objectif est à la fois de se marier et de migrer".

Source : L’Express/AFP


Li Qingzhi, un Chinois de 34 ans, voulait apprendre à cuisiner au Japon. Il a finalement ratissé des mauvaises herbes 70 heures par semaine pour un salaire de misère, un cas emblématique des abus subis par les stagiaires étrangers dans l'archipel, dénoncés par des avocats.

M. Li était l'un des quelque 190.000 jeunes immigrés, notamment chinois, indonésiens et philippins, venus travailler dans l'archipel dans le cadre de stages supervisés par l'Organisation japonaise de coopération pour la formation internationale (Jitco), un organisme public.

Envoyé dans une entreprise de la banlieue de Tokyo fabriquant des portes coulissantes pour maisons traditionnelles, il a nettoyé des forêts de bambous pendant plus de deux ans, payé à peu près le salaire minimum. Mais son employeur ne lui payait pas ses 150 heures supplémentaires mensuelles et M. Li s'est fait renvoyer lorsqu'il a demandé son dû.
"Je ne peux retourner en Chine sans avoir reçu l'argent que je mérite", explique l'ancien stagiaire, dont l'épouse et les deux enfants sont restés dans la province de Shandong (est de la Chine). Il a attaqué son ancien patron en justice et attend le jugement.
Son cas est symptomatique des excès en série recensés par l'Association des avocats pour les stagiaires du Japon, créée en 2008 pour répondre aux plaintes des jeunes exploités, dont 25 sont en cours d'instruction.

"Il y a un énorme écart entre la finalité du système et la réalité", estime Lila Abiko, secrétaire générale de l'association.
La Jitco "affirme que son objectif est de transférer des compétences aux gens des pays en voie de développement", explique l'avocate. "Mais en pratique, cela permet surtout d'exploiter des travailleurs non qualifiés."

Son association a recensé des cas où l'employeur d'un stagiaire lui confisquait son passeport, refusait de l'indemniser après un accident du travail ou lui "gardait" une partie de son salaire sur un compte bloqué.

Dans la préfecture de Gifu (centre), trois jeunes Chinois ont dû travailler plus de 100 heures supplémentaires mensuelles pendant des mois dans une usine de confection, payées 300 yens de l'heure (moins de 3 euros), avec une seule journée de repos par mois.

Ce genre de situation a déjà provoqué des drames, comme la mort par crise cardiaque d'un ouvrier chinois de 31 ans, stagiaire dans une usine métallurgique du nord de Tokyo. Il lui était arrivé de travailler jusqu'à 350 heures par mois, selon la carte de pointage retrouvée dans ses affaires.

Son décès vient d'être reconnu comme une conséquence du surmenage par l'administration du travail nippone, une première qui devrait faciliter la procédure judiciaire de sa famille.

Mais il ne s'agit pas d'une affaire isolée: la Jitco a reconnu la mort de 34 stagiaires entre avril 2008 et mars 2009, dont 16 à la suite d'accidents cardio-vasculaires et cinq d'accidents du travail. La mortalité de ces jeunes d'une vingtaine ou trentaine d'années est deux fois supérieure à celle des Japonais du même âge, accréditant l'idée d'une surexploitation de cette main d'œuvre.
Me Abiko souligne que nombre de ces stagiaires sont envoyés dans l'archipel via des intermédiaires peu scrupuleux, qui leur font miroiter monts et merveilles et demandent d'importantes sommes d'argent pour organiser les formalités du départ.

"Il s'agit d'une forme de trafic d'êtres humains", juge l'avocate.

Sous pression, la Jitco se dit consciente du problème et a promis de mettre un terme aux situations les plus scandaleuses.

Source : Le Parisien/AFP

25.07.2010

L a capitale espagnole accueillera, du 2 au Il septembre, le festival «Nuits du Ramadan» auquel prendront part plusieurs pays dont le Maroc, a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs.

Cet événement, organisé par la Maison arabe (Casa arabe), vise à aider à la diffusion de la diversité culture entre les pays et à renforcer le rapprochement des cultures et des civilisations.

Au programme de ces Nuits figurent des spectacles présentés par plusieurs artistes, dont la star montante de la scène musicale marocaine Oum…Suite

Que serait la France sans l'immigration? Un pays vieillissant de quarante millions d'habitants, dont le niveau de vie serait beaucoup plus bas qu'il ne l'est aujourd'hui…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger (MCMRE) organisent, les 27 et 28 juillet 2010 à Ifrane, le Premier Forum des Jeunes Marocains du Monde en présence de près de 500 participant(e)s en provenance d’une trentaine de pays (Maghreb, Afrique de l’Ouest, Europe, Moyen-Orient, Amérique du Nord) et du Maroc.

Cette rencontre, qui se tient sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, rassemblera des jeunes choisis en raison de leur engagement dans l’action citoyenne, l’entreprenariat ou la création culturelle. Organisée autour de trois espaces thématiques (Créer ; S’engager ; Entreprendre), cette manifestation a notamment pour objectif de permettre les échanges d’expériences entre les jeunes des divers pays d’immigration et entre les jeunes vivant au Maroc.

En préparation de ce forum, le CCME et le MCMRE ont fait réaliser un sondage d’opinion par l’institut BVA. Cette enquête, inédite et menée du 17 mai au 11 juin 2010, a concerné un échantillon de 2610 jeunes, âgés de 18 à 34 ans, et résidant dans les six grands pays d’émigration d’Europe (Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie, Pays-Bas).

Mohamed Ameur et Driss El Yazami ainsi que les responsables de l’institut BVA présenteront les résultats de ce sondage et le forum lors d’une conférence de presse le lundi 26 juillet à 16h00 à l’hôtel Golden Tulip Farah, avenue des Forces Armées Royales à Casablanca.

Source : Atlas info

25 Juillet 2010

Le Royaume du Maroc abritera, du 27 au 29 juillet, une réunion d'experts sur la migration des groupes vulnérables, et ce dans le cadre du processus préparatoire de la troisième Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, prévue en 2011 à Dakar.

Cette réunion d'experts devrait permettre la définition d'un ensemble d'instruments de coopération sur des questions propres aux groupes vulnérables de migrants, en particulier les victimes de la traite d'êtres humains, les mineurs non accompagnés et les femmes migrantes, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Cette rencontre sera organisée sous les auspices des gouvernements marocain et espagnol et avec la collaboration du Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD) et de la Fondation Internationale et d'Amérique Latine d'Administration et de Politiques Publiques (FIIAP), précise la même source.

Pendant trois jours, une soixantaine de délégués, représentant 27 pays africains et européens ainsi que 8 organisations internationales, dialogueront sur l'état des lieux des migrations de personnes vulnérables le long de la route migratoire ouest-africaine, les bonnes pratiques au sein des politiques et projets existants et les stratégies de protection les plus efficaces, en vue d'adresser des recommandations opérationnelles à la Conférence ministérielle de Dakar.

La première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat en juillet 2006, avait constitué une première de par l'importance de la participation (60 pays africains et européens), son approche globale liant la dimension migratoire à l'impératif de développement et sa vision d'ensemble basée sur le dialogue et la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination.

La seconde Conférence euro-africaine sur la migration et le développement s'est tenue à Paris en 2008 et a notamment adopté un programme de coopération triennal, rappelle-t-on.

Source : MAP

Le Réseau euro-méditerranéen Migration et développement a tenu, vendredi à Larache, sa 3ème rencontre, avec la participation d'acteurs de la société civile représentant le Maroc et plusieurs pays étrangers.

Initiée en mémoire de Feu Mohamed Aouad, membre fondateur de ce réseau, cette rencontre vise à rendre plus actif le Réseau euro-méditerranéen migration et développement afin d'accompagner les développements qu'a connus la question de l'immigration durant ces dernières années.

Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le président du Comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants à Genève, M. Abdelhamid El Jamri, a fait état d'une faiblesse en matière de gouvernance de l'immigration à l'échelle internationale que les associations et les réseaux oeuvrant dans ce domaine, a-t-il estimé, devraient combler.

M. El Jamri a rappelé les textes qui fondent la gouvernance de l'immigration à l'échelle internationale et qui s'appuient sur des ouvrages du bureau international du travail (BIT), du comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Il a souligné, à cet égard, la nécessité de mettre en place un programme de travail réaliste qui définit des objectifs précis, pour permettre au Réseau de devenir une force de proposition en matière de questions d'immigration et du développement dans la région.

Dans ce contexte, le coordinateur du Réseau euro-méditerranéen, le chercheur Abdelfettah Zine a, pour sa part, souligné que cette instance souhaite l'ouverture de portes de coopération et de dialogue entre les acteurs publics et la société civile sur la base des conclusions et recommandations des rencontres internationales dans le domaine de l'immigration et du développement.

Cette rencontre s'assigne pour objectifs également de créer un espace de dialogue sur des questions liées à l'immigration, pour que la société civile devienne un partenaire actif permettant de traduire dans les faits le statut avancé du Maroc avec l'Union européenne, selon les organisateurs.

Des dizaines d'acteurs et de représentants d'associations de marocains résidant à l'étranger ont pris part à cette rencontre, outre des participants venant des Philippines et du Sénégal.

Cette rencontre a été l'occasion pour les associations oeuvrant dans les domaines de l'immigration et du développement, au Maroc et à l'étranger, de consolider les relations de coopération pour entreprendre plusieurs projets en commun, outre l'examen de nombreux thèmes en rapport avec le vécu de la communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment sa revendication en matière de participation à la vie politique dans le pays d'origine.

Source : MAP

Les services américains des douanes et de l'immigration (ICE) ont annoncé hier le lancement d'une base de données numérique permettant de mieux suivre sur Internet la localisation des immigrés clandestins qu'ils placent en détention.
Il s'agit d'un "outil facile et accessible permettant aux familles et aux avocats de localiser en quelques minutes ceux qui se trouvent sous la garde de l'ICE", a souligné une responsable de cet organisme fédéral, Phyllis Cowen, citée dans un communiqué.
Le système, baptisé ODLS (Système de localisation en ligne des détenus), permettra de localiser une personne en entrant son nom exact, son pays d'origine et sa date de naissance. Le numéro de téléphone du site de détention sera alors communiqué, de même que celui du service des douanes compétent pour la région en question.

Source : Le Figaro

Le colloque international organisé, les 24 et 25 juillet à Casablanca, par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) sous le thème "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels", a clos ses travaux dimanche soir.

Ce colloque a été l'occasion pour des historiens du sport, nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité et des journalistes spécialisés d'aborder, deux jours durant, la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger qui ont contribué à faire du Royaume une terre de sport et un creuset de champions.

Cette rencontre a été également une opportunité pour mettre en exergue l'apport des jeunes champions d'origine marocaine qui investissent de plus en plus dans le développement humain en veillant à la transmission de compétences, de valeurs, du savoir-faire et d'expériences dans différentes disciplines vers leur pays d'origine à travers la création de centres de formation, d'associations et d'entreprises.

Intervenant à la séance de clôture, le président du CCME, M. Driss El Yazami, a présenté les recommandations de ce colloque, dont une proposition de création d'un Musée du sport au Maroc pour faire connaître les sportifs du Maroc et de l'étranger, l'archivage de tous les documents et supports iconographiques et audiovisuels et la préservation de ce patrimoine.

L'organisation de rendez-vous annuel des sportifs, la mise en place d'un plan post-carrière pour certains sportifs, l'encouragement des anciens sportifs à s'occuper de l'enseignement sportif et l'organisation de meetings et de rencontres annuelles internationales dans les différentes disciplines ont été également recommandés par les participants, a-t-il conclu.

Ont pris part à ce colloque, initié en collaboration avec la chaîne de télévision "2M", une centaine de participants, dont des étrangers venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats-Unis d'Amérique et des Emirats Arabes Unis.

Source : MAP

"Les sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels" est le thème du colloque international qui a ouvert ses travaux, samedi à Casablanca, en présence des historiens du sport nationaux et étrangers, des journalistes spécialisés et d'autres acteurs sportifs.

Cette manifestation, organisée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) en collaboration avec la chaîne 2M, entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains à l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960.

Les organisateurs ont également prévu de rendre hommage à ces migrants qui ont contribué à faire évoluer le sport national dans ses différentes disciplines.

Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et du Sports, M. Karim Akkari a souligné, à cette occasion, l'importance de cet événement qui constitue une opportunité pour les experts et les hommes de terrain marocains et étrangers pour présenter leur témoignage en retraçant l'histoire glorieuse des stars marocaines ayant marqué l'histoire du sport national et international.

C'est aussi une occasion pour analyser la carrière de la nouvelle génération des sportifs marocains à l'étranger et des contraintes qui s'y rattachent, comme elle permet de débattre des moyens d'une capitalisation mutuelle sur l'ensemble des compétences marocaines à travers le monde afin d'assurer une pérennisation de son rayonnement à tous les niveaux, a-t-il ajouté.

M. Akkari a, par ailleurs, relevé que les avancées technologiques et la vague de la mondialisation ont eu un impact profond non seulement sur la situation de l'émigration marocaine mais aussi le monde sportif devenu au centre de toutes les convoitises.

Cette situation a engendré, selon M. Akkari, deux grandes problématiques. Il s'agit du statut de ces sportifs qui se trouvent devant un choix difficile entre représenter leurs pays d'accueil lors des grandes manifestations sportives ou défendre les couleurs de leur pays d'origine.

La deuxième problématique réside dans les comportements nuisibles aux principes sacro-saints qui constituent les piliers du mouvement sportif mondial, notamment avec le recours massif à la naturalisation qui accroit le déracinement, a-t-il dit.

Après avoir souligné que le sport est un levier majeur du développement durable et un moyen pour conforter la position éminente du pays sur l'échiquier international en tant que pays d'ouverture, de démocratie, de tolérance et de fraternité, M. Akkari a noté que malgré les efforts indéniables fournis depuis des décennies, le pays souffre encore d'un déficit en matière de ressources humaines spécialisées dans les métiers du sport.

Il a, à cet égard, appelé à la conjugaison des efforts pour attirer les compétences sportives marocaines résidants à l'étranger pour bénéficier de leurs expertises et expériences avérées dans ce domaine.

De son côté, M. Younes Ajray, membre du CCME a indiqué que ce colloque s'inscrit dans le cadre des activités initiées par le CCME pour débattre des questions qui intéressent la communauté marocaine à l'étranger, notamment les questions de la langue, de la situation des retraités et les défis socio-économiques qu'affronte la communauté marocaine établie à l'étranger.

Soulignant l'intérêt que ce colloque accorde aux sportifs marocains du monde, M. Ajray a émis le voeux de voir cette rencontre adopter des recommandations susceptibles de contribuer à la recherche des solutions aux défis posés.

Dans une déclaration à la MAP, en marge de ce colloque, M. Idriss El Yazami, président du CCME a précisé que l'objectif principal de ce colloque est de contribuer à l'écriture de l'histoire des sportifs marocains du monde, qui constituent des exemples pour les générations futures, relevant par la même occasion, la participation et la présence à ce colloque de nombreuses stars marocaines, dont le courage et le talent ont marqué l'histoire du sport national et mondial.

Prennent part à ce colloque de deux jours, une centaine de participants du Maroc et de l'étranger venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats Unis d'Amérique, des Emirats Arabes Unies pour débattre des sujets portant notamment sur "les sportifs marocains du monde, champions pluridisciplinaires", "les chemins de l'identité sportive".

Source : MAP

En hommage aux sportifs ayant hissé haut le drapeau marocain à l’étranger, Morad Moutaouakkil et Said Belfaqir vous invitent à suivre une soirée haute en couleurs, où chants musiques et spectacles seront les maîtres-mots. Mardi 27 juillet à 211h30.

Entre mémoire, sport et divertissement et en partenariat avec le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, 2M vous propose une soirée dédiée aux sportifs marocains ayant évolué à l’étranger, des stars qui ont porté haut les couleurs nationales dans différentes disciplines sportives.

Seront ainsi présents sur le plateau: Saïd Aouita, Hicham El Guerrouj, Nourredine Naybet, Mustapha Hajji, Abdelatif Benazzi, Hicham Arazi, khalid Rahilou, Nezha Bidouane, Adil Belgaid, Mustapha Lakhsem, Baddou Ezzaki, Mohamed Timoumi, Ahmed Faras, Mohamed Ahansale, pour ne citer qu’eux.

La soirée reviendra sur les parcours brillants et exceptionnels de ces figures sportives. Un hommage sera également rendu aux sportifs qui nous ont quittés.

Seront présents aussi à cette grande soirée Chaker Chelbat, Président de la fédération suédoise de taekwando et Ibtissame Bouharat, membre de l'équipe nationale belge de football.

Une pléiade de chanteurs sera aussi de la partie : Hakim, Cheb Kader, Douzi, One Voice et la très populaire Daoudia.
Divertissement, information, émotion, musique, nostalgie et bonne humeur seront au rendez-vous, ainsi que des reportages avec des images d’archives inédites.

Source : 2mtv

Le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organisent, les 27 et 28 juillet à Ifrane, le 1er Forum des jeunes marocains du monde, présence de près de 500 participants d'une trentaine de pays.

Organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Forum rassemblera des jeunes, venus d'une trentaine de pays (Maghreb, Afrique de l'Ouest, Europe, Moyen-Orient, Amérique du Nord) , choisis pour leur engagement dans l'action citoyenne, l'entreprenariat ou la création culturelle, indique un communiqué conjoint du ministère et du CCME.

Cet événement a, notamment, pour objectif de permettre les échanges d'expériences entre ces jeunes et entre eux et les jeunes vivant au Maroc.

Les débats porteront notamment sur les thèmes : «La seconde génération en Europe : Réflexions à partir de l'exemple français», «jeunes d'origine marocaine: comportements et attentes», «Engagement des jeunes à travers l'expérience des ONG au Maroc», «L'engagement politique des jeunes en Europe», «Enjeu de la créativité en contexte globalisé : Quand la complexité identitaire devient un faire valoir sur le marché de l'art» et «Langues et création : le rôle des artistes en tant que passeurs de culture entre ici et là».

Le programme prévoit aussi des ateliers sur les thèmes : «Défendre ses droits et s'insérer ici et ailleurs», «S'engager en politique : enjeux et perspectives», «renforcer l'action associative, levier de solidarité», «Construire les nouveaux relais d'information et de communication», «Définir une offre culturelle innovante», «Investir, monter son entreprise : Mythes et réalités» et «Promouvoir la mobilité des compétences au service du développement économique et social».

Au programme figurent aussi une conférence sur «Identité entre unité et multiplicité» ainsi que quatre témoignages de la première génération.

Dans le cadre des préparatifs de ce Forum, l'institut BVA a réalisé, du 17 mai au 11 juin dernier, un sondage d'opinion pour le compte du CCME et du ministère sur un échantillon de 2.610 jeunes âgés de 18 à 34 ans et résidant en Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas, selon la même source.

Les résultats de cette enquête seront présentés le 26 juillet à Casablanca par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le président du CCME.

Source : MAP

 

Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés, à fin juin dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on jeudi de source officielle espagnole.

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale s'est établi ainsi à 231.245 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 176.375 personnes, et des Colombiens, avec 116.176 travailleurs, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juin dernier, la 5ème hausse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.899.660 de travailleurs en juin, en hausse de 0,8 pc par rapport au mois précédant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin juin dernier, 690.175 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.209.485 proviennent de pays extra-communautaires.

Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de concentrer près de la moitié du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

Source : MAP

Un séminaire national sur le thème " Migrations et développement : Quelles perspectives ? " sera organisé, les 24 et 25 juillet au Centre de formation du croissant rouge à Mahdia, à l'initiative d'un consortium composé de trois associations marocaines et une française.

Initié par les associations marocaines "Forum des alternatives", "Institut de formation des agents de développement" et "Association Touya pour l'action féminine" et l'association française "Réseau immigration, développement et démocratie", l'organisation de ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet fédérateur "associations migrantes, associations villageoises: Une mise en réseau pour un développement local et solidaire", indique un communiqué conjoint des quatre ONG.

Le thème du séminaire constitue un enjeu fondamental aussi bien au niveau du Maroc qu'au niveau mondial, note la même source, relevant que ce projet fédérateur est une contribution du mouvement associatif issu de l'immigration en France et des associations partenaires au Maroc pour le renforcement des capacités des sociétés civiles au Maroc et en France.

Il s'inscrit également dans le cadre de l'initiative conjointe UE/PNUD sur la thématique migrations et développement.

Ce séminaire national a pour objectifs de faire le point sur les acquis de cette expérience et de réfléchir sur les rapports Sud/Sud et Sud/Nord et les perspectives de mise en réseau et de structuration de cette dynamique.

Cette rencontre constituera aussi un moment de réflexion sur les enjeux sociaux et culturels de la migration, ainsi que son impact sur les dynamiques du développement.

Source : MAP

La question de « l’identité sportive », ou de la « nationalité sportive » se pose avec acuité lorsqu'on s'attache aux trajectoires des sportifs de haut niveau, marocains ou d'origine marocaine qui ont marqué leur époque de leurs performances et de leur personnalité…Suite

L’histoire des sportifs marocains à l'étranger reste encore à écrire. Autrefois, ils immigraient et faisaient carrière, aujourd'hui,  ils sont nés dans leurs pays d'adoption. Dossier…Suite

De nouveaux services bancaires sont proposés par la Banque Populaire aux Marocains résidant dans trois pays européens…Suite

Entretien avec Mohammed Ameur  ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté des Marocains résidant à l’étranger…Suite

Chaque année, à la même période le sujet «Marocains du Monde» refait surface. Le club Entreprendre a invité une palette de professionnels afin de réfléchir sur les dispositifs à mettre en place pour relancer leurs investissements…Suite

Avec un taux de mobilité internationale de 15%, soit 50.000 étudiants, les Marocains sont parmi les premières nationalités à investir dans les études à l’étranger contre moins de 5% pour l’Algérie et la Tunisie. Les étudiants marocains sont de plus en plus nombreux à opter pour les écoles internationales. Certes, le phénomène prend de l’ampleur, toutefois, l’intention de partir à l’étranger ne se traduit pas toujours sur le terrain par une concrétisation. C’est ce qui ressort des premiers résultats d’une enquête sur la mobilité éstudiantine marocaine vers l’international intitulée «e-memi», publiés dans le dernier numéro des cahiers du HCP (Haut commissariat au plan) pour la période juillet-août 2010. Lancée en mars 2009 par une équipe de jeunes chercheurs marocains et français au sein de l’université Cadi Ayyad de Marrakech, première université du Maroc en termes d’effectifs d’étudiants et de formations offertes, l’étude a pour objectif de déterminer les facteurs sociaux qui stimulent cette dynamique et de définir les raisons qui incitent les Marocains à vouloir étudier à l’étranger et même y réaliser leur parcours professionnel, sachant les difficultés d’insertion dans l’emploi dans un marché de travail devenu fortement concurrentiel. L’enquête vise donc à comprendre le processus de formation du projet d’études à l’étranger. Plusieurs facteurs sont ainsi examinés dont les caractéristiques socio-économiques de l’étudiant, le parcours scolaire ( primaire, secondaire et supérieur) de l’enquêté, les démarches entreprises en vue de l’inscription dans un établissement supérieur à l’étranger.

Un étudiant assidu à la bibliothèque a 3 fois plus de chance de poursuivre ses études à l’étranger.

L’un des points saillants de l’enquête : la mobilité  comme la migration est un phénomène sélectif. Si 65% des étudiants enquêtés déclarent une intention de poursuivre des études à l’étranger, seul un tiers d’entre eux a effectué des démarches concrètes pour y parvenir et encore une proportion  moindre partira effectivement à l’étranger. Sexe, fréquentation de la bibliothèque, aide financière des parents…autant de facteurs sélectifs. Un étudiant assidu à la bibliothèque et donc travailleur a 3 fois plus de chances d’avoir cette intention en comparaison avec un étudiant qui ne se rend jamais à la bibliothèque. Cette sélectivité se traduit, également, dans l’effet des facultés.

En d’autres termes, expliquent les auteurs de l’enquête, les étudiants des établissements à accès ouvert (recrutement sans sélection) ont plus de chances d’être partants pour une aventure à l’étranger, comparés aux autres étudiants des établissements sélectifs (recrutement effectué sur dossier et suppose une mention au baccalauréat). Les étudiants de la FMP (Faculté de médecine et de la pharmacie), l’ENCG (Ecole nationale de commerce et de gestion) et l’ENSA (Ecole nationale des sciences appliquées) à accès restreint, affichent clairement qu’ils n’ont pas l’intention de migrer vers l’étranger. Cependant, même cette sélectivité n’est pas la même pour tous au sein même d’un établissement. Elle diffère en fonction du degré de la satisfaction des étudiants du même établissement. Illustration : bien qu’issus d’un établissement à accès restreint, près de 74% des étudiants de la Faculté de sciences et techniques (FST) expriment leur insatisfaction vis-à-vis de leur filière particulièrement en matière de débouchés professionnels et de qualité de formation. 63% des sondés affirment que leurs études actuelles ne correspondent pas à leur souhait lors de la première inscription au supérieur. Conséquence : les étudiants de la FST comme ceux de la FSS (Faculté des sciences Semlalia) et de la FSJES (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales), insatisfaits de leurs études, considèrent que leurs formations actuellement ne leur permettent pas d’avoir de meilleurs débouchés professionnels et affichent donc leur volonté d’émigrer.

Autre point saillant de l’enquête : les conditions socio-économiques des enquêtés affectent le choix d’étudier à l’étranger. Les étudiants de la FST ont effectué plusieurs demandes d’inscription au moment de l’obtention du bac, contrairement aux étudiants de la FLSH (Faculté des lettres et sciences humaines), qui n’ont pas fait de démarches spécifiques. Les premiers sont généralement issus de familles appartenant aux catégories sociales de statut élevé. Le père et la mère sont soit cadres supérieurs soit travaillant dans les professions libérales. Le niveau d’éducation des parents est également plus élevé, de même que le revenu pour le ménage familial allant de 6.000 à 20.000 DH. Or, les étudiants de la FLSH se distinguent par des caractéristiques socio-économiques beaucoup moins favorables (revenu de ménage des parents faible allant de moins de 4 00 à moins de 1.600 DH, aucun niveau d’éducation pour la mère).

Source : Le Soir

23 juillet 2010

La Communauté marocaine au Canada s'emploie à organiser des activités de promotion du Maroc…Suite

Dans le cadre de la célébration en 2010 des 400 ans de relations économiques entre les Pays-Bas et le Maroc, l'Ambassade des

Pays-Ras à Rabat organisera le Panna Knockout Tour 2010 du 27 juillet au 2 août 2010. Il visitera les villes de Tanger, Casablanca, Al Hoceima et Nador. Pendant les soirées, le public profitera d'un spectacle réalisé par des professionnels du panna comme Mo Boutaka,..Suite

De nombreux jeunes marocains sont tentés par le passage illégal vers l'Europe et beaucoup y perdent malheureusement la vie…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 24 et 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème: "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels".

Le colloque verra la participation d'historiens du sport, nationaux et étrangers, de sportifs marocains à la retraite ou en activité, de journalistes spécialisés et de représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives, indique un communiqué du CCME.

Cette rencontre entend contribuer à l'écriture de la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration, en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960.

Elle s'assigne également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.

Le programme comprend de nombreuses communications scientifiques devant traiter de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l'éclosion et au développement du sport marocain.

Ce séminaire sera également un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l'immigration et les choix qu'ils sont souvent amenés à faire quant au pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière lors des compétitions internationales.

A l'occasion du colloque, une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le 27 juillet sur la chaîne de télévision "2M", avec la participation des femmes et des hommes qui ont marqué ou marquent toujours de leur empreinte le sport marocain, toutes disciplines confondues, indique la même source, ajoutant qu'un hommage particulier y sera rendu à quelques figures qui ont écrit les belles pages du sport national.

Source : MAP

Les politiques publiques sont appelées à accompagner et à faciliter le processus d'intégration de la communauté marocaine établie à l'étranger dans les sociétés d'accueil et à "respecter la double nationalité, en tant que potentialité", a affirmé mercredi soir le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.

S'exprimant lors de l'émission "Nouqat Ala Hourouf" diffusée par la deuxième chaîne de télévision 2M, M. El Yazami a souligné que le respect du processus d'intégration des communautés marocaines résidant à l'étranger, dans leur diversité, pourrait offrir l'opportunité de contribuer à accélérer la cadence du développement que connaît le Maroc dans les tous domaines.

L'immigré marocain reste fidèle à sa patrie et contribue, d'une manière ou d'une autre, au développement de son pays, à travers notamment les transferts, le retour des compétences ou encore sa mobilisation pour défendre les causes vitales du Royaume, a-t-il dit, appelant à changer "notre conception des communautés marocaines et à assimiler les mutations que connaît l'immigration, notamment la question de la double nationalité".

Le président du CCME a fait savoir, à cet égard, que "la préservation des liens avec le Maroc, était l'un des principaux résultats issus d'un sondage d'opinion mené par le CCME auprès des jeunes d'origine marocaine dans six pays européens.

Evoquant la question de la "féminisation de l'immigration", M. El Yazami a noté que ce phénomène international touche également les communautés marocaines à l'étranger et reflète les mutations sociologiques positives que connaît le Maroc, notamment celles relatives à l'égalité des sexes.

Pour lui, le fait que les Marocains occupent la première place en terme d'obtention d'une nationalité étrangère, est un indicateur de la dynamique et de la capacité des marocains à s'intégrer dans les pays d'accueil.

Concernant la chose religieuse, le président du CCME a souligné la nécessité de disposer de cadres qualifiés aptes à encadrer les jeunes et à répondre à leurs questions et préoccupations, appelant également à élargir l'offre culturelle marocaine et à faire connaître la diversité culturelle du Royaume auprès des membres de la communauté établie à l'étranger.

En relation avec le sujet de l'immigration clandestine, M. El Yazami a affirmé que le Maroc est devenu désormais un pays d'accueil, rappelant à ce propos que le Royaume est le 2ème pays signataire de la Convention des Nations-Unies sur les droits des migrants et membre de la convention de protection des réfugiés.

Pour ce qui est de la participation politique des marocains résidant à l'étranger, M. El Yazami a précisé que cette question nécessite un débat sérieux avec tous les acteurs concernés, soulignant que le traitement par le Conseil de cette question demeure lié à deux préoccupations majeures, à savoir "l'adoption d'une approche élargie de la citoyenneté et de la participation à la vie politique de la nation'' et "la nécessité d'assurer une présence civile et politique conséquente dans les pays de résidence".

Source : MAP

Le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, M. Mohamed Benaïssa a estimé, mercredi, qu'il s'avère "inadmissible" que les gouvernements des pays d'accueil décident de manière unilatérale du sort des immigrés établis dans leur territoire.

"Quand le pays hôte décide de gérer la question migratoire sans coordination avec les gouvernements des pays d'origine, cela se traduit par l'adoption de lois discriminatoires qui éveillent des sentiments de peur et de suspicion vis-à-vis de l'étranger", a souligné M. Benaïssa, à l'ouverture du colloque sur le Droit et la migration.

"Nous comprenons que l'Europe fait face à une conjoncture économique difficile", a-t-il indiqué, relevant que "les périodes de crise ne sont pas le moment idéal pour légiférer, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une question aussi délicate et complexe que celle de la migration".

Mettre en place des lois dans pareilles circonstances ne peut que traduire "l'objectif inavoué de resserrer l'étau autour de l'émigré dans une optique raciste et discriminatoire", a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a fait remarquer que la problématique juridique est parmi les volets les plus complexes ayant trait à la question migratoire.

Il a, en outre, insisté sur le fait que la migration ne constitue point une source de problèmes et qu'il faut la percevoir comme étant un phénomène positif et générateur de richesses.

Les pays industrialisés, à leur tête ceux du continent européen, avaient tiré un grand profit de la migration, a-t-il rappelé, faisant remarquer que des études récentes ne cessent d'insister sur le fait que ces pays ont encore besoin d'émigrés.

Or, en dépit de ces recommandations et face à la complexité croissante du problème de la migration, "la tendance actuellement en Europe favorise les mesures restrictives et hostiles envers les étrangers sous un angle sécuritaire" qui confond maîtrise des flux migratoires et lutte contre le terrorisme et le crime organisé, a-t-il précisé.

Une telle conception des choses, a-t-il estimé, entrave le processus d'intégration et de cohabitation positive au sein des pays d'accueil de même qu'elle engendre des tensions sociales et un extrémisme politique qui font que l'émigré et sa famille se trouvent contraints de vivre dans une situation qu'il a qualifiée de "très délicate".

Source : MAP

Le nombre des passagers ayant transité par le port a atteint, jusqu'au 12 juillet, 223.000 personnes.

A la sortie de la gare ferroviaire de Tanger ville, le nombre des projets en construction impressionne les visiteurs. Grues géantes, chantiers à perte de vue et des milliers d'ouvriers à pied d'œuvre… c'est en gros le tableau qu'offre la ville qui s'est visiblement transformée en un chantier à ciel ouvert : Malls, complexes résidentiels et autres projets immobiliers mais également des mégaprojets d'infrastructures à portée stratégique et à forte valeur ajoutée.

Le complexe TangerMed en est un parfait exemple. Il devrait sans nul doute conférer à la ville une place importante dans l'économie nationale et internationale notamment après l'inauguration officielle du port Tanger Med passagers. Une inauguration qui a marqué cette année l'opération Transit 2010. Doté de 8 postes à quai, TangerMed passagers élargit de manière importante la capacité d'accueil des navires ferry et améliore par conséquent la fluidité du trafic. Depuis son entrée en service voilà plus de deux mois seulement, des milliers de personnes ont déjà transité par ce port, considéré désormais comme un véritable pont entre les deux rives de la Méditerranée. Et pour cause, le port de TangerMed réduit au maximum la durée de la traversée puisqu'il a été construit au point de distance minimale entre l'Afrique et l'Europe. De plus, la flotte affectée est constituée de 10 ferry et fast-ferry ainsi que deux navires. Des départs toutes les demi-heures sont désormais possibles.

Il est 10 heures du matin, ce vendredi 16 juillet. Un ferry en provenance d'Espagne effectue les dernières manœuvres pour accoster au port qui peut recevoir jusqu'à quatre bateaux en une heure. Au quai, les assistantes sociales de la Fondation Mohammed V attendent le débarquement. Sur place également, des agents de la police et de la douane ainsi que des agents d'orientation et d'assistance déployés par TMSA (Agence spéciale Tanger Méditerranée) pour fournir de l'aide aux passagers. Au loin, les salariés d'une banque et d'une entreprise de Télécom préparent les kits contenant des bouteilles d'eau, des biscuits ainsi que des flyers pour qu'ils soient distribués aux MRE. Quelques minutes après, les premiers passagers foulent le sol marocain. L'opération d'accueil peut démarrer. Des autocars, spécialement mobilisés, vont transférer les piétons à la gare maritime alors que les véhicules prendront un autre circuit. «Nous avons trois zones de régulation. Les passagers piétons transitent automatiquement par la gare maritime.

Les voitures ont une zone de régulation spéciale tout comme les autocars. Ces trois zones permettent en quelques sortes de faire un tri.

Les démarches et contrôle sont de facto plus rapide», affirme un responsable de TMSA.

La rapidité des démarches impressionne les passagers qui ne cachent pas leur satisfaction. «Je citerai seulement deux éléments qui feraient sans nul doute la réussite de ce nouveau port. Elles sont d'ailleurs toutes les deux liées au temps. D'abord, la durée de la traversée qui est considérablement réduite. Ensuite, le délai des démarches administratives qui a extrêmement diminué», affirme cette jeune maman établie en France. Même son de cloche chez Houcine qui vit en Espagne. «Je pense que tous les passagers seront unanimes.

L'achèvement du contrôle de la douane et celui de la police a été réduit grâce aux infrastructures disponibles au port sans parler de la traversée qui dure moins d'une heure», déclare t-il. Tout comme Houcine, de nombreux Marocains installés à l'étranger ont été impressionnés par la qualité d'accueil et du service. Les chiffres sont sans équivoque. Depuis le début de l'opération de transit, le 17 mai, et jusqu'au 12 juillet dernier, le nombre des passagers arrivant d'Algésiras, ayant transités par le port passagers TangerMed, a atteint 223.000 personnes. Un résultat en progression de 30% par rapport à l'année dernière. Par ricochet, le nombre des véhicules a également augmenté. Ainsi, pas moins de 80.000 véhicules sont arrivés à la même date au port depuis le démarrage de l'opération, soit une augmentation de 37% en comparaison avec la même période une année auparavant. C'est donc une moyenne de 10.000 passagers et 2.000 à 2.500 véhicules qui arrivent quotidiennement au Maroc en provenance d'Algésiras.

Ce qui s'est répercuté sur l'évolution globale du trafic dans le Détroit estimée à la date du 12 juillet à 0,8%. Une hausse traduisant le recul du trafic dans d'autres entrées qui ont aujourd'hui des résultats en recul notamment Sebta. Dans ce sens, il faut noter que le nouveau port passager a récupéré cette année la seule destination d'Algeziras. Les autres liaisons reliant le Maroc à Tarifa, Sète, Gênes, Barcelone, sont toujours traitées au port de Tanger ville. C'est donc un choix que les responsables du nouveau port ont fait en se limitant à la seule destination d'Algésiras. Un choix qui cadre également avec leurs prévisions sur le nombre des entrées et les sorties pour les premiers mois du service du port, même s'il était difficile de prédire les comportements des passagers qui avaient devant eux plusieurs possibilités pour rallier le Maroc notamment par Sebta et Tanger ville.

Les préparatifs avaient bien évidemment commencé plusieurs mois à l'avance et un dispositif spécial a été mis en place pour gérer les flux principalement en période de pointe. Le suivi est effectué à la fois par les autorités espagnoles et marocaines. Ainsi, dès que les routes françaises commencent à donner des signes de congestion notamment au Sud de l'Hexagone, le dispositif se met en alerte annonçant l'arrivée d'un grand nombre de véhicules à Algeziras. Pendant plusieurs années, l'arrivée en rafale des voitures dépassait les capacités d'accueil non seulement du port d'Algésiras mais également de la ville espagnole toute entière. Mais cette époque semble révolue. Selon les responsables, les délais d'attente sont aujourd'hui variables entre une et trois heures durant les périodes de pointe.

Autre mesure adoptée cette année, l'interchangeabilité des billets de bateau. «Les autorités espagnoles ont déclenché cette année l'interchangeabilité des billets. Ainsi, un seul billet permet d'accéder à n'importe quel navire. Même si cette démarche est contraire à la réglementation européenne car considérée comme anti-concurrentielle, les responsables espagnoles l'ont adoptée pour fluidifier davantage le trafic», explique Elmostafa Almouzani, directeur du port TangerMed. A l'aide de son staff, ce responsable se prépare déjà à l'opération du retour des Marocains dans leurs pays d'accueil, qui doit,elle aussi,être réussie.

Tanger-ville

A l'intérieur du port Tanger-ville, les voitures immatriculées à l'étranger se font rare.

Le trafic dans le boulevard et les ruelles jouxtant le port, est très fluide. La scène aurait pu être ordinaire voire banale si l'on était au mois de décembre ou de janvier. Sauf que l'on est en juillet, un mois qui coïncidait avec la période de pointe de l'opération transit. Même si le port a gardé la majorité des destinations vers la rive nord de la Méditerranée, le nombre des entrées par le port des MRE a effectué une chute vertigineuse dépassant les 70%.

De nombreux métiers qui avaient le vent en poupe durant cette période ont été impactés. «Tous les commerçants autour du port voyaient leurs chiffres d'affaires augmenter chaque été. Les restaurants et les snacks en particulier étaient très sollicités. Mais les temps ont changé. Je pense que le port a fait son époque et les commerces limitrophes aussi», affirme le gérant d'un snack.

Mais ce dernier reste optimiste tout comme de nombreux autres commerçant. Depuis, l'annonce de la reconversion du port pour le transformer en un port touristique et de plaisance, toutes les discussions tournent autour du sujet. Le projet semble être très attendu car il constitue, selon les témoignages de nombreuses personnes, la seule solution pour redonner au port de Tanger-ville la place qu'il mérite.

 

Questions à: Elmostafa Almouzani • Directeur du port TangerMed

«Nous nous attendons à plus de flux retournant en Europe»

Pourquoi avoir choisi de se limiter à la seule destination d'Algesiras pour cette saison ?

Nous avons choisi de nous limiter à la seule destination d'Algesiras pour deux raisons. D'abord, les autorités espagnoles ont suggéré d'éviter l'orientation de tout le trafic vers Tangermed. Ensuite, il faut rappeler que Tarifa était desservie par une seule compagnie maritime avec à peine deux navires qui assuraient la liaison. Aujourd'hui, deux compagnies y opèrent avec quatre navires. En plus, il est connu que Tarifa est une ville touristique et durant l'été c'était toujours le chaos en raison du volume du trafic qui augmentait considérablement. Ceci amenait les autorités espagnoles de procéder à la fermeture totale du port durant un période prolongée. Cette année, nous avons négocié avec les responsables espagnoles pour ne plus bloquer le trafic durant une période continue mais de le fermer au week-end. Ainsi, durant ces week-ends, où les gens ne peuvent plus passer par Tarifa, ils passent par Algesiras qui est relié exclusivement cette année à Tangermed. Nous avons donc opté pour cette progressivité qui nous permet de tester les habitudes des gens et de voir quelle direction ils vont prendre. Si tout était "shifter" vers Algesiras et Tarifa, ces deux villes pouvaient être rapidement débordées. D'ailleurs, la traversée de Tarifa à Tangermed dure à peine une demi-heure. C'est pour cette raison que nous avons décidé de procéder étape par étape.

Peut-on dire que vous êtes déjà prêt à shifter tout le trafic maritime traité jusqu'à maintenant par Tangerville ?

On a toujours été prêt pour recevoir toutes les destinations. Mais il fallait penser également au port de Tangerville et celui d'Algesiras. Les responsables du port espagnol peuvent être prêts mais ils ne veulent pas prendre le risque. Ils ont préféré aller doucement et ne pas transférer toutes les liaisons brusquement. De notre côté, nous avons accepté de travailler avec une certaine progressivité qui a commencé en mai et qui se termine au mois d'octobre prochain. Par ailleurs, on ne pouvait pas shifter d'un coup toutes les liaisons de Tangerville.

Est-ce que vous pouvez nous parler du dispositif mis en place pour faciliter les démarches de contrôle ?

Nous avons des officiers de la sûreté nationale qui sont en nombre variable en fonction de la taille du navire. Ils ont pour mission d'estampiller tous les passeports avant l'arrivée du bateau au Maroc. Comme la durée de la traversée est relativement courte (une à une heure et demie), l'idée a été de commencer l'estampillage des passeports dès l'embarquement. Je dirai que cette démarche a porté ses fruits puisqu'à la date d'aujourd'hui, nous avons environ 98% des passeports qui sont estampillés à bord des navires. Cela permet aux éléments de la sûreté nationale de contrôler à l'arrivée juste les passeports déjà estampillés. Concernant la douane, il existe une fiche verte pour les véhicules étrangers. Une fiche qui peut être remplie assez facilement. De même, ce document peut être rempli à partir d'Internet. De nombreuses personnes le font déjà et à leur arrivée sur le territoire national, la douane va tout juste mettre son cachet. Par ailleurs, nous avons déployé des agents d'assistance et d'orientation, tous formés à remplir ces fiches pour aider les gens en cas de besoin.

… et côté infrastructures ?

Au niveau de Tangermed, nous avons 12 postes, ce qui représente pratiquement le double des postes au port de Tangerville. A ce jour, nous avons 5 postes mixtes qui sont mobilisés pour passagers et camions TIR ainsi que deux autres postes complètement dédiés aux camions TIR. Sur la partie terrestre, nous avons dans chaque quai une zone de régulation qui s'étale sur une superficie de 1 à 2 hectares. Nous avons également mis en place des îlots de vie qui sont équipés de sanitaires, et de sandwicherie. Globalement, nous avons passé le cap de la grande infrastructure vers le cap de l'embellissement et de la décoration. Dans ce sens, des zones ombragées ont été réalisées sur le même standard que celui d'Algesiras avec un dispositif qui se met rapidement en place.

Est-ce que vous pensez déjà à l'opération retour des MRE dans leurs pays d'accueil ?

Dans une quinzaine de jours, nous allons devoir faire face à une période un peu particulière où on continuera à enregistrer des entrées lourdes et en même temps gérer des sorties lourdes. Ce sont ces périodes là qui seront un peu compliquées puisqu'on va devoir faire face à des mouvements dans les deux sens. Toutefois, nous avons déjà beaucoup d'espace pour gérer le flux du retour. Un autre espace qui est en cours d'aménagement, doit être prêt dans quelques jours. Il sera réservé à la régulation. En effet, le parc situé devant la gare maritime du port n'est pas prévu pour des passagers qui quittent le territoire en véhicule même si c'est le cas provisoirement. Ainsi, dans quelque temps, les passagers motorisés ne passeront plus par la gare maritime mais par une zone de régulation dans laquelle ils achètent et estampillent leurs billets après quoi ils vont monter devant la zone de police et la douane. Nous nous attendons d'ailleurs à plus de flux retournant en Europe que de flux que nous avons déjà reçus à l'arrivée puisque les passagers savent désormais que les délais d'attente à Tangermed sont très courts.

Vous avez déjà fixé une date pour shifter toutes les destinations à TangerMed ?

Toutes les destinations traitées actuellement à Tangerville seront transférées à Tangermed à partir du mois d'octobre. Et je peux vous dire déjà que nous sommes assaillis par les demandes des armateurs. Ces derniers, encouragés par les possibilités d'accostage qu'offre Tangermed, proposent de créer de nouvelles destinations. Nous avons par exemple reçu des demandes pour créer des liaisons avec Valence, Cadix ce qui est de bonne augure. Cependant, nous ne pouvons pas trancher sur ces demandes puisque nous avons un accord avec les Espagnoles qui concerne la période s'étalant du 5 juin jusqu'au 15 septembre. Cet accord stipule que la flotte des deux rives ne peut pas bouger. Autrement, tout acceptation de nouvelles destinations est reportée au-delà du 15 septembre.

Source : Le Matin

Les responsables de huit parlements latino-américains ont condamné mercredi à Genève la récente loi sur l'immigration de l'Arizona dans une déclaration commune dénonçant une législation "raciste et xénophobe".

Les responsables de huit parlements latino-américains ont condamné mercredi à Genève la récente loi sur l'immigration de l'Arizona dans une déclaration commune dénonçant une législation "raciste et xénophobe".

La déclaration a été signée par le Mexique, l'Equateur, l'Uruguay, le Panama, la Bolivie, le Guatemala, Cuba et le Chili en marge de la conférence mondiale des présidents de parlements organisée cette semaine par l'Union interparlementaire à Genève.

La loi sur l'immigration de l'Arizona, sévèrement critiquée par le président américain Barack Obama et qui fait l'objet de sept plaintes devant les tribunaux dont l'une du gouvernement fédéral, autorise la police à demander papiers et statut migratoire à toute personne soupçonnée d'être immigrée clandestine. Jusqu'à présent, cette demande ne pouvait être faite qu'en cas d'infraction.

"Nous regrettons l'esprit raciste et xénophobe de cette loi qui va à l'encontre de l'immigration en général et des immigrés clandestins en particulier", indique la déclaration lue à la presse par le Président du Sénat mexicain, Carlos Navarrete.

Les pays signataires du document ont reçu le soutien du représentant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, ainsi que de parlementaires du Ghana, du Sénégal et de la Turquie.

"C'est une loi absurde, qui va à contre-courant des temps actuels. Ceux qui disent défendre la globalisation, le libre marché et les libertés humaines criminalisent parallèlement les mouvements migratoires", a dénoncé à l'AFP le représentant de l'Equateur, Rolando Panchana.

La loi controversée de l'Arizona doit entrer en vigueur le 29 juillet. Elle a relancé le débat sur l'immigration outre-Atlantique. Les opposants au texte considèrent qu'il légalise de fait le délit de faciès.

Source : Tribune de Genève/AFP

21.07.2010

Une femme de nationalité marocaine ayant le statut de résidente en France a décidé de porter plainte à Nîmes (sud) contre son mari qu'elle accuse d'avoir contracté un deuxième mariage, a-t-on appris mercredi auprès de la plaignante et de son avocate.

Naïma s'était mariée en France en 1992 avec son compagnon dont elle a eu depuis trois enfants, a expliqué Me Khadija Aoudia. Vers 1998, la jeune femme a soupçonné son mari d'entretenir une relation extra-conjugale au Maroc dont il est lui aussi originaire.

Selon l'avocate, elle a découvert que son époux, avec qui les relations se détérioraient, s'était en fait marié en 1998 avec une autre femme dont il a également eu des enfants. Cette deuxième femme est ensuite venue sur le territoire français et habite désormais à Arles (sud) avec son mari, selon Me Aoudia.

"Je suis contre cet état de polygamie et je souhaite qu'il n'y ait pas d'autres victimes de cette situation", a déclaré la plaignante.

Source : Aufait/AFP

Le parlement espagnol a rejeté mardi une proposition visant à étudier la possibilité d'interdire le voile islamique intégral, quelques semaines après l'adoption de lois en ce sens en France et en Belgique.

Le Parti populaire (opposition) avait déposé une résolution demandant au gouvernement socialiste d'étudier la faisabilité d'une interdiction de la burqa ou du niqab, portés par un petit nombre de femmes musulmanes.

La résolution a été rejetée par une faible marge de 21 voix sur une assemblée de 350 députés. Elle n'avait pas de caractère contraignant pour le gouvernement en cas d'adoption.

Les opposants à l'interdiction estime que cela heurterait la démocratie et violerait la liberté religieuse. Ses partisans répliquent qu'il s'agit d'une question de sécurité nationale et d'adaptation aux us et coutumes locaux.

Comme en France, où les députés ont adopté la semaine dernière le projet de loi sur l'interdiction de se dissimuler le visage dans l'espace public, certains ont avancé que l'interdiction du voile intégral relevait de la dignité de la femme.

"Comment nos soldats peuvent-ils se battre en Afghanistan pour la liberté de ces femmes quand le gouvernement n'a pas le courage de les défendre ici ?", a lancé la députée d'opposition Soraya Saenz de Santamaria.

Des organisations musulmanes et de femmes estiment qu'une poignée seulement de musulmanes en Espagne portent le niqab - qui laisse voir les yeux - et qu'aucune ne porterait la burqa, qui couvre intégralement le visage.

Le mois dernier, la ville de Barcelone a interdit le port du voile intégral dans les bâtiments publics, commerces et bibliothèques notamment, se joignant ainsi aux municipalités plus petites de Lerida et El Vendrelle, aussi en Catalogne.

La Belgique a adopté une loi contre le port de tout vêtement qui voile intégralement ou partiellement le visage.

Alice Tozer, avec Edgar Aribau, Grégory Blachier pour le service français

Source : L’Express/Reuters


Une élite de cadres marocains résidant à l'étranger a débattu, mercredi à Tanger, du rôle des Marocains d'Europe dans la défense des intérêts communs maroco-européens, à la lumière du statut avancé dont jouit le Royaume auprès de l'Union européenne…Suite

«Entre Foot», un Blog spécialisé sur le football continue d'avancer avec son fondateur Sofian Elasri, l'un des jeunes Franco-marocains qui ont pu creuser leur carrière avec amour et affection…Suite

Après le succès de la pièce Confidences à Allah, inspirée de son premier roman, un monologue en forme de prière d’une jeune prostituée, la Franco-Marocaine Saphia Azzeddine s’attelle à l’adaptation cinématographique de son dernier livre, Mon père est femme de ménage. Le tournage a débuté le 12 juillet. C’est Jérémie Duvall qui jouera Paul, un adolescent issu d’une banlieue française, qui « aime son père » (François Cluzet) mais a « du mal à l’admirer ». Le film sortira en salle début 2011.

Source : Jeune Afrique

La sixième édition du Festival d'Imintanout pour l'émigré "Amzouag", une manifestation culturelle et artistique dédiée à la consolidation des liens entre l'émigré et la mère- patrie, se tiendra du 26 au 31 juillet.

Initié par le Forum d'Imintanout pour les Arts et la Culture, en partenariat notamment avec le Conseil municipal de la ville, cet événement riche en couleurs, se veut une opportunité idoine à même de consolider le rayonnement de l'art amazigh et de le faire connaître davantage, notamment à travers la promotion de "l'Art d'Ahouach".

Elle sert aussi d'occasion pour mettre en lumière les potentialités culturelles, artistiques et civilisationnelles que recèle cette partie du territoire notamment dans des domaines littéraires comme la poésie et le chant amazighs, tout en contribuant à l'essor économique et touristique d'Imintanout et des régions avoisinantes.

Placé sous le signe "les leaders d'Ahouach Imintanout", ce festival vient couronner les efforts visant la promotion, la valorisation et la préservation de cet art populaire amazigh, tout en garantissant un véritable retour de l'émigré à ses racines historiques et civilisationnelles, dans la perspective de jeter des passerelles de communication et de contact entre ce dernier et la mère- patrie, expliquent les organisateurs.

Un programme des plus riches et variés a été concocté pour cet événement, dont une table ronde sur "les leaders d'Ahouach Imintanoute", des consultations médicales au profit de personnes nécessiteuses, des enfants mal voyants ainsi que des diabétiques, outre des compétitions sportives dont un tournoi en football et une course nationale sur piste.

Le public sera au rendez- vous également avec une série de shows et de spectacles musicaux et artistiques animés par une palette de troupes folkloriques, dont "Taskiouine", "Ahouach", "Ahidous", "Mizane Houarra", et "Roquba de Zgoura".

Prendront également part à ce festival des formations musicales locales et nationales comme "Lejouad", et "Essiham", outre des stars de l'art amazigh telles Fatima Tabaâmrant, Aicha Tachinouite, et Raïss Aarab Attigui.

Source : MAP

La question des mineurs marocains non accompagnés en Espagne revient au devant de la scène. Des communautés souffrant de ce problème ont fait part de leurs doléances au gouvernement central afin de trouver une solution. Le gouvernement espagnol a annoncé, récemment, la régularisation de la situation de plus de 3.000 mineurs immigrants qui se trouvent sur son sol. Mais leur nombre se multiplie, au fur et à mesure, rendant tout contrôle de ce problème une mission impossible. Dans ce cadre, le gouvernement de Sebta a annoncé récemment sa volonté de réviser les programmes de protection des mineurs en provenance du Maroc, vu que les moyens financiers ne suivent plus...Suite

Les Marocains résidant à l’étranger d'aujourd'hui investissent, contrairement à leurs parents, dans des secteurs stratégiques. Mais l'accès à l'information, aux compétences, au foncier, au financement ... sont les éléments que le Maroc peine à leur fournir en quantité et en qualité suffisantes...Suite

M. Driss El Yazami sera l’invité, ce mercredi 23 juillet à 21h15, sur 2M, de l’émission Noukat ala Al Horouf.

Plusieurs thèmes liés à l’immigration seront traités : Problématiques, changements et évolutions, citoyenneté, identités, religion, langues en immigration et participation politique ainsi que l’immigration clandestine et le trafic humain…Suite

En 2009, sur les 16.500 demandes de visa (soit 5% de plus par rapport à l'an dernier), près de 90% des demandes ont reçu une réponse positive…Suite

Un petit déjeuner-débat a été organisé, hier mardi, afin d'apporter des éléments de réponses aux futurs investisseurs. En présence de Mohamed Ameur, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et Driss Yazarni, président de la Communauté marocaine à l'étranger, suivis de plusieurs acteurs spécialistes du secteur, cette rencontre, organisée hier mardi, avait pour objectif d'instaurer un nouveau type de relation d'affaires conviviale et personnalisée entre les Marocains résidents à l'étranger et leur pays d'origine…Suite

A mi-chemin de son mandat, Driss, EI Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), dresse un premier bilan de l'activité de l'instance qu' il préside et livre les grandes orientations des prochains mois qui précéderont la plénière. Des satisfactions certes mais aussi des faiblesses sur certains aspects de la vie relative aux communautés marocaines installées à l'étranger. Entretien…Suite

Le phénomène est singulier, pour ne pas dire unique au monde : chaque année, ce sont des milliers et des centaines de milliers d'émigrés MRE qui empruntent les routes de l'Europe pour se rendre au pays et se ressourcer en ces temps difficiles de crise et de montée de xénophobie au Nord de la Méditerranée. Cette dernière décennie aura été marquée par une «normalisation» des relations aujourd'hui sereines, apaisées entre l'Etat et cette communauté accueillie avec dignité. On assiste en effet à une véritable osmose avec nos expatriés qui sont reçus avec célérité, dignité, affection dans des gares maritimes, des aéroports flambant neufs, des universités d'été qui leur sont réservées.

Leur retour estival qui a de nombreuses vertus est devenu un fait majeur de notre vie quotidienne en été : les villes sont plus vivantes, plus impactées par la circulation aérienne et routière, par la fréquentation des plages, par l'animation commerciale, par la revivication des souks, des villages… Leur présence permet d'augmenter les revenus et de stimuler la consommation, d'améliorer la vie quotidienne. Les transferts d'argent, les emplois créés, les changements de comportement, l'ouverture vers les autres sont autant d'incidences positives : «En brisant l'espace-temps traditionnel des retours au pays, cette nouvelle image des vacances exprime la transformation profonde des rapports de ces «nouveaux MRE avec les nationaux», observe un sociologue maghrébin qui rappelle l'omniprésence de leur pays d'origine dans leur esprit et dans leurs perspectives… d'avenir. Son emprise, dit-il, se mesure par la régularité des retours estivaux et des transferts monétaires, la concrétisation des projets économiques… mais pas seulement, elle se mesure aussi par l'importance du lien qui lie cette communauté à son pays comme en témoigne la septième édition du Raid des Marocains du Monde qui se déroule actuellement dans les provinces du Sud du Royaume.

Parti d'Agadir le 14 juillet 2010, ce tour automobile mènera ses quelque 200 participants sur un périple de 2.314 km dont les principales étapes sont Guelmim, Tan-Tan, Tarfaya, Laâyoune, Boujdour et Dakhla. Organisé chaque année par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le Raid s'inscrit dans le cadre du programme national d'accompagnement du séjour estival des Marocains du Monde. Cette manifestation a pour but principal le renforcement de l'attachement de nos concitoyens expatriés à leur pays d'origine et entre dans la politique de mobilisation des compétences de la diaspora marocaine pour le développement du pays. «Provinces du Sud, une dynamique continue» tel est le thème choisi pour cette septième édition. Le circuit exceptionnel tracé pour le Raid 2010 a permis aux participants de découvrir les richesses naturelles et culturelles de la région et les avancées enregistrées dans ces régions depuis cette dernière décennie. Une nouveauté cette année, c'est la participation de 53 élus d'origine marocaine et 19 de leurs homologues dans les pays d'accueil, en tant qu'invités d'honneur.

Moment de découverte mais aussi moment idoine pour multiplier les partenariats décentralisés entre ces provinces et les communes d'origine des visiteurs.

Des rencontres majeures ont ponctué les étapes de Laâyoune et Dakhla. A Laâyoune, Emmanuel Direckx De Casterle, économiste et ancien représentant résident du PNUD au Maroc, a créé la surprise en présentant les grandes lignes de son rapport sur le développement humain dans cette région du Royaume, lequel fait ressortir que les efforts de développement considérables engagés par le Maroc dans les provinces du Sud sont attestés par l'Indice de développement humain (IDH) qui enregistre un accroissement annuel moyen largement supérieur au taux national. Autre moment fort, à Laâyoune toujours, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a fait un exposé retraçant la politique de son département pour le renforcement les liens d'attachement des Marocains du monde à leur patrie d'origine et pour mobiliser leurs compétences et leurs contributions dans l'effort de son développement économique et social.

Des exposés ont été également faits par des cadres de son ministère ainsi que par des responsables du Centre régional d'investissement et de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume pour présenter les atouts et les perspectives de l'investissement dans ces provinces, notamment dans les secteurs du tourisme, de la pêche maritime, des transports, etc. Les différentes étapes ont été marquées par des échanges de grande convivialité : les élus d'origine marocaine et leurs homologues des pays d'accueil participant au Raid ont eu des échanges fournis avec les élus communaux et régionaux de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra. Ces entretiens, qui ont permis aux visiteurs de compléter leur panorama d'information sur les provinces du Sud, ont porté sur la faisabilité de partenariats à l'échelle des communes qu'ils représentent avec les collectivités locales de ces provinces.

A Dakhla, le projet d'autonomie et de régionalisation avancée a été au cœur des débats : une initiative qui rallie l'opinion internationale et permettra d'aller de l'avant dans le processus d'édification d'une société marocaine démocratique et moderniste. Les exposés ont souligné l'importance de ce chantier d'envergure, étape importante dans la consolidation de la pratique démocratique au niveau régional. Moment de découverte, d'émotion, de surprise… A Laâyoune comme à Dakhla, et partout les participants au Raid ont fait escale ils ont découvert les grands projets d'infrastructure réalisés dans les provinces du Sud du Royaume. L'idée de mettre en place un réseau des élus amis du Maroc, comme cadre de réflexion sur les moyens de promouvoir le partenariat pour le développement local et la gestion décentralisée, a été développée. Un moyen de s'engager dans une démarche citoyenne pour porter les attentes du Maroc et de son peuple dans les pays où ils résident. Un moyen également de contribuer réellement au rayonnement culturel du pays en devenant à leur manière « des ambassadeurs ».

Source : Le Matin

Est-on en train d'assister à la fin du temps des MRE pourvoyeurs de devises et grands investisseurs ? Cette question est sans aucun doute d'une grande importance, surtout dans l'actuel contexte marqué par le prolongement des effets de la crise économique internationale, se traduisant aussi bien par une crise de l'emploi pour les MRE que par des pressions sur les finances publiques, en manque de liquidités.

Posée comme débat lors d'une rencontre organisée hier à Casablanca par le Club Entreprendre, cette question a suscité un vif intérêt, surtout que sa formulation n'a pas manqué de choquer certains participants. Ainsi, Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du monde au groupe Banques Populaires, a estimé que cette question ne devait même pas être posée, étant donné que la réalité a infirmé toutes les prévisions qui évoquaient le tarissement de la manne des transferts des MRE. De tels pronostics remontent à la fin des années 90, avancés par des institutions financières internationales, mais, paradoxalement, on a assisté par la suite à une montée en puissance de ces flux. Ce qu'a confirmé le ministre délégué auprès du 1er ministre chargé de la communauté MRE, Mohamed Ameur qui a rappelé qu'en une décennie, les fonds transférés par les MRE ont doublé.

Mais qu'en est-il de leur destination ? D'après les études qui ont été réalisées à ce sujet, plus de 75% de ces fonds sont destinés au soutien familial et une petite part seulement du reste est dédiée à l'investissement, en particulier dans le domaine immobilier. Cette préférence des MRE à «investir dans la pierre» est toutefois en train de perdre du terrain, selon le ministre qui évoque trois raisons pour cette tendance. Ainsi, précise-t-il, le boom immobilier des dernières décennies est révolu, les MRE sont en train d'adopter de nouveaux comportements à ce sujet et la crise a impacté négativement les investissements des MRE. Même ceux qui continuent à préférer l'investissement dans l'immobilier optent de plus en plus pour d'autres créneaux tels l'immobilier balnéaire et réglementé.

Mais au-delà de tous ces détails, une chose est sûre, selon Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Sur le long terme, le système est pérennisé, insiste-t-il, ce qui revient à dire que les fonds transférés par les MRE continueront à affluer, vu que les flux des migrants reprendront. Surtout que les structures d'accueil sont bien en place (secteur bancaire très actif) et que le circuit informel (30% à 40% selon la Banque Mondiale) continuera à défier toutes les restrictions. S'agissant de la volatilité de ces transferts, M. El Yazami a fait savoir que celle-ci est trois fois moins importante que la volatilité des IDE et que l'économie elle-même est volatile.

A ce sujet, il a relevé une corrélation entre les deux, puisque, explique-t-il, quand l'activité économique décroît, les MRE transfèrent moins de fonds, adoptant un comportement rationnel.

Toutefois, il est à noter que les opérations de transfert des fonds par les MRE impliquent plusieurs acteurs (MRE, leurs familles, banques, circuit informel, banques étrangères et les institutions financières internationales…) et que l'Etat n'a que peu de maîtrise sur deux d'entre eux, en l'occurrence les banques et les migrants, pour canaliser ces fonds.

A ce sujet et face à la focalisation du débat sur l'investissement, H. El Basri a insisté sur l'intérêt du soutien familial qui est, selon lui, tout aussi important que l'investissement du fait qu'il contribue à la lutte contre la pauvreté.
Surtout que, comme l'a relevé le ministre, la plupart des MRE sont issus des régions pauvres et du monde rural. D'ailleurs, explique-t-il, cette solidarité des MRE n'est pas seulement destinée à leurs familles mais également à leurs communautés, comme l'illustrent les projets de développement local qui sont initiés par les MRE dans des régions, en particulier dans le Sud. Cependant, nuance-t-il, cela ne dispense pas les intervenants dans ce domaine de concevoir et à mettre en place des dispositifs et des mécanismes pour orienter les 25% restants vers l'investissement dans des secteurs productifs porteurs, surtout que le Maroc dispose désormais d'une multitude d'opportunités offertes notamment par les nouveaux programmes sectoriels mis en place (offshoring, agriculture, tourisme…).

Améliorer la bancarisation

Driss El Yazami, président du CCME, a estimé que pour faire des transferts des MRE destinés au soutien familial davantage un moteur de croissance, il faudra améliorer la bancarisation des familles récipiendaires de ces fonds, en leur proposant de nouveaux produits et services pour leur permettre de fructifier ces flux. Il a également appelé à penser à accroître la contribution globale des MRE à l'économie marocaine, en élaborant une politique des MRE. A ce sujet, le ministre a estimé qu'il faudra lancer une étude pour évaluer cette contribution. S'agissant de l'amélioration de la bancarisation de ces familles, M. El Basri a évoqué la solution Low income banking, qui est un concept de banque pour personnes à faibles revenus ou à rentrées d'argent irrégulières, lancé au Maroc par La Banque centrale populaire et Attijariwafa bank.

Il a également fait savoir que de plus en plus des MRE commencent à investir dans d'autres secteurs : les OPCVM, la bancassurance, les nouvelles technologies…

Source : Le Matin

75% des transferts des Marocains résidant à l’étranger sont destinés aux aides sociales de leur famille.

Le temps des MRE pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connaît-il sa fin ?». C’est le thème qui a été débattu hier à Casablanca lors d’une rencontre organisée par le Club Entreprendre.

D’abord, il faut lever la nuance. Parler de pourvoyeurs de fonds oui mais pas de grands investisseurs. Et pour cause, 75% des transferts des Marocains résidant à l’étranger sont destinés aux aides sociales de leur famille. A lui seul, ce pourcentage en dit long sur une des politiques épineuses, à savoir celle de l’immigration. Ensuite et pour entrer dans le vif du sujet le temps des MRE grands investisseurs pourrait connaître sa fin mais pas celui des pourvoyeurs de devises. Pour la simple raison que la pauvreté et l’exclusion sociale atteignent encore des seuils inacceptables au vu de la vitesse avec laquelle roule l’économie nationale ces dernières années. Là encore nous sommes devant une problématique très sensible, qui n’est rien d’autre que la répartition des revenus.

1 milliard de dirhams investi par la diaspora dans la Bourse de Casablanca et les OPCVM.

Sur ce gros chapitre, Ahmed Lahlimi Alami, Haut commissaire au plan n’a cessé de rappeler et à maintes reprises qu’il est temps de revoir et repenser ce modèle de répartition des fruits de la croissance. Conclusion : les recettes MRE ne servent généralement qu’à résorber et réduire les poches de pauvreté. C’est ce qui ressort d’ailleurs en gros de l’ensemble des interventions lors de ce déjeuner-débat. Bien que le ministre Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l’étranger croie que les RME ont une place capitale dans les investissements réalisés.

Certes nul ne peut nier l’apport substantiel de ces ressortissant aux besoins de l’économie nationale. En atteste, le montant de 1 milliard de dirhams investi par la diaspora dans la Bourse de Casablanca et les OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières), comme l’a bien souligné Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du monde à la Banque Populaire.

Toutefois, des pistes de questionnement demeurent en suspens : jusqu’à quand notre économie continuera -t-elle de compter fortement sur les recettes MRE ? Pourquoi ce sont 40.000 personnes qui quittent le pays chaque année vers d’autres cieux plus cléments ? Jusqu’à quand on continue de voir ces MRE comme «des vaches à lait» ou des «enfants»

Source : Le Soir

21 juillet 2010

Pour de nombreux jeunes Marocains, immigrer vers le pays de la corrida et des champions du monde de football est préférable à l'obtention d'un diplôme au Maroc. C'est le sociologue Mokhtar El Harras qui en fait le constat, à l'occasion d'un séminaire organisé à l'Université Pablo de Olavide (UPO) de Séville (sud de l'Espagne). Le sociologue rappelle au passage la réalité vécue par les immigrés dans ce pays.

Lors de  ce séminaire dont il animait une conférence sous le thème «Perceptions de l'émigration dans la société marocaine», Mokhtar El Harras a déclaré ce lundi, que « pour la majorité des jeunes Marocains, traverser la frontière vers l'Espagne est plus important qu'obtenir un diplôme». Et pour cause : émigrer en Espagne serait un signe de courage, d'orgueil, et d'émancipation.

D'après l'agence de presse espagnole Europa Press (EP), le professseur El Harras a également souligné lors de son intervention, que la belle image de la conquête de l'eldorado espagnol est cependant très vite brisée, par le phénomène de rejet auquel est confrontée la communauté marocaine, la plus discriminée en Espagne, a précisé le sociologue.

Ce phénomène de rejet rendrait particulièrement difficile l'intégration sociale des immigrés marocains, qui  sont perçus à travers le  vieu cliché du maure (arabo-berbère d'Afrique du Nord) malfaisant, comme l'explique le Pr El Harras : « l'immigré (Marocain, ndlr) se sent méprisé, ce qui fait qu'il est constamment sur la défensive, et doit constamment prouver qu'il n'est pas un mauvais maure ».

Le sociologue a également déploré les conditions d'accueil des immigrés en Espagne, expliquant qu'à leur arrivée, aucune stucture n'était mise en place par les autorités espagnoles. Il prend pour comparaison, le cas des Pays-Bas, où les immigrés subissent une sorte de formation sur les coutumes et la langue locales, ainsi que sur leurs droits, ce qui facilite leur insertion sociale par la suite.

En l'absence de telles mesures en Espagne, en y ajoutant les discriminations et le mépris, le rêve espagnol semble perdre de son charme. Mais cette réalité suffit-elle à dissuader nos jeunes candidats à l'immigration?

Source : Yabiladi

20.07.2010

Le temps des Marocains résidant à l'étranger, pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connaît-il sa fin ? Telle était la question posée par le Club Entreprendre, ce mardi 23 juillet, lors d'un petit déjeuner débat dans un hôtel casablancais en présence de Mohammed Ameur, ministre en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, de Driss El Yazami, président du CCME et de Hassan Tour à tour, les intervenants ont donné leur vision sur l'évolution des transferts des MRE. Pour Hassan Basri, « depuis les années 1970, on nous dit que les transferts des MRE vont tarir et que nous devons penser à compenser cette manne. Le temps leur a donné tort. A contrario, les transferts n’ont eu cesse d’augmenter ces 30 dernières années. Y compris en période de crise comme c’est le cas aujourd’hui. Si les transferts ont été impactés par la crise (- 15 %), il n’en reste pas moins que les MRE ont fait preuve d’une grande résilience », indique le DG.

Une lecture partagée par Mohammed Ameur qui précise que « la tendance observée depuis la dernière décennie se traduit par le fait que le volume des transferts a doublé en 10 ans car la population MRE a également doublé en nombre durant cette période », dit-il. Pour Driss El Yazami, « il faut prendre un peu de recul pour observer et lire les tendances sur la longue durée. On constate que plus le Maroc est en croissance, plus les transferts augmentent alors que lorsque le pays connaît une crise, les transferts baissent. Ce qui démontre la rationalité des MRE en matière de transfert. Sur la pérennisation des flux, elle perdurera, reste la question de son orientation ».

Sur un volume de plus de 50 milliards de dirhams (2009), force est de reconnaître que les transferts constituent une manne financière importante pour le Maroc et le financement de l’économie nationale. Et si on y ajoute que 75 % des transferts, soit environ 38 milliards de dirhams, sont destinés au soutien familial (1 million de personnes bénéficient directement des transferts), on comprend mieux l’intérêt suscité par l’Etat, les acteurs institutionnels et les opérateurs économiques pour la communauté résidant à l’extérieur du Royaume.

Reste à déterminer la destination et la nature de l’investissement des 25 % restant des transferts. « On y réfléchit actuellement et nous devons être tous concernés, acteurs publics et privés. Doit-on continuer sur la lancée et prioriser l’immobilier comme secteur attractif pour l’investissement ? Doit-on encourager et orienter l’investissement des MRE dans des secteurs productifs ? N’oublions pas que nous avons un contexte économique favorable pour faire émerger de nouveaux investisseurs et investissements », précise Mohammed Ameur.

Ce dernier a annoncé le lancement d’une étude fournie sur la contribution des MRE dans l’économie nationale. « Il y a des déficits en matière de coordination et de cohérence sur les projets et actions pilotés par des MRE dans différentes régions du Maroc. Il faut mettre en place des dispositifs par territoires et le faire savoir au grand public. Une approche territoriale est donc nécessaire combinée avec une campagne de communication bien ficelée. Y compris pour faire connaître l’existant», ajoute le ministre des MRE.

« On doit réfléchir à une approche globale sur la participation et la contribution des MRE au sein de l’économie nationale. Il faut avoir une approche globale. Quel est l’apport de la diaspora dans la sphère économique du pays ?» Pour Hassan Basri, « il faut savoir qu’en matière d’OPCVM, l’encours des MRE est d’environ 1,5 milliards de dirhams. Il faut également favoriser l’investissement à forte valeur ajoutée dans des secteurs comme l’aéronautique ou encore les NTIC. De plus, nous considérons que la bancarisation des bénéficiaires est devenue une priorité ».

Priorité également donnée à la culture. Selon Driss Yazami et Mohammed Ameur, l’enjeu culturel est au cœur des relations entre le Maroc et les MRE. « Les nouvelles générations s’enracinent dans les pays de résidence mais en même temps elles ont besoin de rester au contact de leur culture d’origine. Il faut donc élargir l’offre culturelle», disent-ils.

Comme mot de la fin, on retiendra celui exprimé par Hassan Basri. « Soyons vigilants et prudents. Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers ». Personne ne le contredira.

Source : Yabiladi

Un rapport de plus. Cette fois-ci, c'est à Éric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire qu'il a été remis la semaine dernière. Intitulé « La promotion de la diversité dans les entreprises. Les meilleures expériences en France et à l’étranger. », ce document siglé du logo du Conseil d'analyse stratégique (à télécharger) viendra donc s'ajouter à la pile déjà haute des recueils d'expériences et listes de préconisations qui prennent la poussière sur les bureaux de plusieurs ministres.

À sa lecture, on n'y apprend en fait rien de nouveau. S'y retrouvent de nouveau proclamés leaders du mouvement de la « diversité » les incontournables Accor, l'Oréal, Casino, PSA, Veolia, Vinci, mais, une fois de plus, sans que ces satisfecit n'aient fait l'objet de confrontation avec le regard critique d'autres parties prenantes, associations ou représentants du personnel, par exemple. On est en réalité plus dans la transcription d'une communication d'entreprise que dans le retour d'expériences objectif, qu'on peut par ailleurs lire et relire dans de nombreux autres supports. Tous les deux ans, la Halde dresse déjà un inventaire des bonnes pratiques qu'elle relève dans les entreprises, et elle n'est pas la seule : le secrétariat de la Charte de la diversité, l'Agence pour la cohésion sociale et l'égalité, le regroupement de cabinets de recrutement « À compétences égales », la Commission européenne et bien d'autres acteurs opèrent déjà ce travail de veille.

Côté propositions, on est également peu surpris. La préconisation la plus commentée, celle visant à sanctionner les discriminations liées au lieu de résidence, fait déjà l'objet d'une étude par la Halde. Une autre recommandation concernant l'introduction d'un objectif de diversité dans la commande publique est, depuis plusieurs mois, en cours d'instruction à Bercy (cf. ce billet : Lutter contre les discriminations par la commande publique ?). Quant à l’obligation, « pour l’ensemble des entreprises cotées, de présenter actions qu’elles conduisent en faveur de la diversité et de la lutte contre les discriminations » dans leur bilan social, la formation des intermédiaires de l'emploi, la « prise en compte de la diversité dans les critères d’évaluation managériales », etc. elles sont déjà dans le débat public depuis un moment, et ont déjà été annoncées par le président de la République en décembre 2008.

Parmi tous les rapports d'experts déjà remis au gouvernement, en quoi celui-ci se distingue-t-il donc des autres ? Peut-être par son coût. Ce document a en effet été commandé au bureau d'étude Deloitte, peu connu pour brader ses prestations, et qui compte curieusement certaines des sociétés citées plus haut parmi ses clients. Quitte à dépenser de l'argent, un autre audit aurait été plus utile pour le débat public, celui sur les nombreux rapports sur les discriminations jamais suivis d'effet*.

* Citons sur la seule dernière année écoulée, les multiples recommandations de la Halde sur les Roms, le pacs, les conditions d'âge dans la fonction publique, les emplois fermés aux étrangers, mais aussi le rapport Sabeg sur la diversité et l'égalité des chances, le rapport Héran sur les discriminations et l'outil statistique, le rapport Grésy sur l'égalité professionnelle femmes-hommes, le rapport Lozès-Wieviorka sur la lutte contre le racisme).

Source : Libération

Les 27 et 28 juillet prochains, l'Université Al Akhawayn d'Ifrane accueillera une rencontre inédite qui mettra à l'honneur les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE). 400 participants sont attendus à ce moment unique de confrontation entre des jeunes Marocains de divers horizons.

Ce forum, organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)  intervient dans le but de confronter les différentes réalités vécues par la communauté marocaine à l'étranger, d'échanger, mais aussi d'envisager comment renforcer les liens entre la jeunesse marocaine expatriée, et le Maroc, pays d'origine de cette jeunesse.

Au Maroc notamment, il est encore difficile de dresser un portrait exact de cette jeunesse, au vu de la diversité de cette population. D'ou la nécessité de créer un cadre propice au rapprochement entre les jeunes Marocains de l'étranger, et ceux du Maroc. Le CCME compte d'ailleurs sur la présence effective de chacune des parties pour que cet objetif soit atteint.

Sur son site, le Conseil annonce via communiqué, que les rencontres seront axées sur 3 principaux thèmes, à savoir  : « s’engager, créer, entreprendre  ».

Un regard attentif sera aussi porté sur la réussite que connait cette jeunesse hétéroclite, dans ses divers domaines d'ativités, et l'échange permettra notamment de « mieux appréhender la diversité des parcours et des aspirations des jeunes Marocains du monde».

Le programme des rencontres comportera des ateliers de travail, des récits d’expériences, des interventions de chercheurs, personnalités politiques et institutionnelles.  Un volet artistique a également été programmé.

Source : Yabiladi

20.07.2010


Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organisera, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème «Sportifs 1 marocains du monde, histoire et enjeux actuels». Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960…Suite

Issus de neuf pays (la Belgique, l’Espagne, la France, les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Canada) et du Maroc, près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant le séminaire qui a pris fin vendredi dernier, un bilan de l’ensemble des dispositifs mis en place en matière d’enseignement des langues arabe et amazighe. Selon les organisateurs de l’événement, les participants ont constaté une diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l’accomplissement de leur mission.

Intervenant à cette occasion, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, a rappelé les grandes lignes du plan d’urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine. Pour sa part, Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II des MRE, a insisté sur la nécessité d’une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d’enseignement de la langue et de la culture d’origine, dont les conclusions devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d’accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondial de l’émigration marocaine.

La mise en œuvre par les divers gouvernements européens d’un Cadre européen commun de référence en matière de programmes scolaires et d’enseignement des langues vivantes a été soulignée par plusieurs intervenants, qui ont insisté sur la nécessité pour l’enseignement des langues de l’immigration de s’y adapter. « L’avenir de l’enseignement assuré par notre pays ne peut se concevoir sans cette adaptation», a rappelé Driss El Yazami, président du CCME. Concluant les travaux de cette conférence, le président du CCME a rappelé la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par notre pays dans ce domaine, appelé de ses vœux une coopération plus étendue avec les nouveaux acteurs associatifs, coopération déjà entamée par le gouvernement.

Source : Marocainsdumondepresse

Casablanca, le 22 juillet 2010 à 8h30 - Le « Club Entreprendre »  organise un petit déjeuner débat sur le thème : « Le temps des MRE pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connait-il sa fin ? » .

Le rôle des Marocains résidant à l’étranger dans l'essor de l'économie locale  et les opportunités d'investissement à Taza, parmi les thèmes phares de la rencontre

1ère Rencontre Internationale de Taza sur le Développement local a ouvert ses travaux lundi sous le thème : "Le tourisme, vecteur de développement local".

Initiée par le Réseau de Taza pour le Développement qui regroupe plusieurs associations, cette rencontre qui se tient du 19 au 23 juillet se veut un espace pour l'échange d'expériences entre des acteurs associatifs du Maroc et d'autres pays en matière de développement local et de lutte contre la pauvreté et la précarité.

Les principaux thèmes de cette manifestation sont axés sur "le tourisme et sa relation avec le développement local", "la situation du tourisme dans la région Taza-Al Hoceima-Taounate", "le tourisme solidaire et le développement durable", "le tourisme et la réhabilitation du patrimoine", "les réserves protégées au Maroc, cas du parc national de Tazekka", "le rôle des Marocains résidant à l’étranger dans l'essor de l'économie locale ,"les opportunités d'investissement à Taza" et "la régionalisation élargie et développement local".

Des ateliers, des activités culturelles et des cérémonies en hommage à des personnalités de la ville, et des visites des sites touristiques de la province, figurent au programme de cette rencontre.

Source : MAP

Le Marocain du monde n’a pas encore trouvé sa voie dans son pays d’origine. C’est ce qui ressort de toutes les interventions collectées auprès des officiels et des institutionnels publics et privés contactés dans le cadre de la réalisation de ce dossier. Pour faire simple, notre dossier souligne,  encore une fois, le lien qu’entretient le Marocain du monde avec son pays d’origine. Qu’il soit Français, Belge ou Hollandais, la marocanité du MRE prend toujours le pas. La première expression de ce lien se concrétise à travers le transfert de devises. Après une période d’essoufflement, les transferts d’argent vers le Maroc reprennent légèrement. Selon le secteur bancaire, à fin mai 2010, ceux-ci ont progressé de 11%, atteignant ainsi plus de 20 milliards de dirhams, contre 18 milliards pour la même période de l’année 2009. Quant aux dépôts des Marocains du monde auprès du secteur bancaire marocain, ils ont atteint près de 125 milliards de dirhams, enregistrant ainsi un additionnel, durant cette période, de 2 milliards de dirhams.

Les raisons des transferts

Nous savons par expérience que ces transferts ne sont pas la résultante de politique publique et encore moins d’une quelconque incitation bancaire. Le Marocain du monde transfère son argent, essentiellement pour deux raisons principales : soutenir sa famille et construire un pied-à-terre au «bled». Ces deux gestes simples dans la vie d’un être humain ont un impact monstre sur l’économie marocaine. Pour illustration, faisons appel à des indicateurs de 2007 (les seuls disponibles) pour démontrer le poids de l’argent des MDM dans la dynamisation de la consommation au Maroc. Globalement, en 2007, les transferts ont représenté pour l’ensemble des banques 25,29% des dépôts, 17,90% des ressources et 22,40% des dépôts non rémunérés. Dans le secteur touristique, les MRE sont (fort heureusement pour les statistiques de la Vision 2010) comptabilisés parmi les visites des étrangers. Ils représentent ainsi 44% de la clientèle en 2007. Cette proportion sera certainement maintenue en 2010.

Quant à l’investissement dit productif, il ne représente que 10% des transferts des MRE. Les raisons de cette faiblesse sont toujours les mêmes : l’insuffisance d’une véritable dynamique de l’investissement orientée vers cette formidable ressource qu’est la communauté marocaine à l’étranger, la méfiance des candidats investisseurs à l’égard de l’économie de leur pays d’origine demeure très grande. Les trois domaines les plus stigmatisés sont le faible accompagnement du porteur du projet, la rareté et la cherté du foncier et les lenteurs et les dérives d’ordre administratif. Le coût en temps et en argent pour un investisseur expatrié pour prospecter, préparer et réaliser un projet est si exorbitant qu’il préfère l’abandonner en chemin et s’orienter vers des placements moins casse-tête.

C’est dire que les fonds d’investissement ne suffisent pas, les fonds de garantie non plus. Ce qui manque vraiment, c’est une véritable réforme touchant de fond les procédures de création, d’accompagnement et de concrétisation des investissements pour les MDM (Marocains du monde), mais aussi pour les MM (Marocains du Maroc).

Source : Marocéco

Un service international de transfert d'argent mobile par GSM ou Internet vers le Maroc a été lancé, lundi à Bruxelles, offrant un canal de transfert d'argent supplémentaire aux membres de la communauté marocaine établie en Belgique via le service de Maroc Telecom «Mobicash».

L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse réunissant les responsables du groupe belge Belgacom, Maroc Telecom et les groupes bancaires Attijariwafabank et Banque Centrale Populaire, en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre, et de plusieurs personnalités marocaines et belges du monde de l'économie et des affaires.
Ce nouveau service permet aux titulaires d'une carte de téléphonie mobile belge «Mobisud» ayant ouvert un compte «PingPing», une plate forme de paiement mobile accessible à tous les utilisateurs mobiles belges, de transférer de l'argent, aux clients de Maroc Telecom ayant souscris au service «Mobicash».

Pour le PDG du groupe Belgacom, M. Didier Bellens, «Mobicash» offre la possibilité de bénéficier d'une gamme variée de services et d'effectuer en toute sécurité des opérations courantes notamment le dépôt et le retrait d'argent.

«Transférer de l'argent devient donc bien plus pratique à la fois pour l'expéditeur qui n'est plus soumis à aucune contrainte de lieu ou de temps et pour le destinataire qui voit son compte Mobicash crédité immédiatement et peut retirer son argent partout au Maroc», a-t-il précisé.

Tout en se félicitant des relations «excellentes et étroites» entre le Maroc et la Belgique, M. Bellens a souligné l'intérêt qu'accorde son groupe à ce pays du Maghreb qui compte une forte communauté installée en Belgique et qui a beaucoup apporté à ce pays européen.

D'où l'importance, a-t-il poursuivi, de lancer ce partenariat avec le Maroc pour généraliser cette opération par la suite à d'autres opérateurs.
Pour Abdellah Tabhiret, consultant de Maroc Telecom auprès de Belgacom, les transferts au Maroc via Mobicash sont proposés à des «tarifs concurrentiels et au taux de change le plus avantageux sur le marché».

Ce service de transfert d'argent facile de mobile à mobile permettra de renforcer davantage les liens de la communauté marocaine établie en Belgique avec son pays d'origine et de satisfaire encore mieux les besoins de cette communauté.De son côté, M. Addahre a qualifié d'»innovante» cette initiative qui s'inscrit dans le droit fil du partenariat maroco-belge à même de participer au renforcement de l'échange entre les deux pays.

Ce nouveau service, qui répond à une demande de plus en plus grandissante de la communauté marocaine, contribue également à faciliter l'opération de transfert d'argent avec autant de fluidité, de traçabilité et d'efficacité, a ajouté le diplomate.
Le service de transfert d'argent et de paiement par GSM «Mobicash» avait fait l'objet d'un accord signé entre Maroc Telecom et les banques Attijariwafabank et la Banque centrale populaire.

Source : Le Matin/MAP

Le Premier ministre conservateur britannique David Cameron est opposé à une loi interdisant le port du voile islamique intégral, a annoncé lundi son porte-parole.

Quelques jours après l'approbation par les députés français d'un projet de loi visant une interdiction générale du port de la burqa ou du niqab dans tout l'espace public, un député du parti conservateur britannique (au pouvoir), Philip Hollobone, a déposé un projet de loi similaire. David Cameron ne s'est pas exprimé publiquement à ce sujet, mais son porte-parole, interrogé sur le débat suscité au Royaume-Uni, a déclaré à l'occasion d'un point de presse régulier: "Je pense que la position du Premier ministre est que cela doit être un choix personnel et que nous ne devrions pas légiférer sur ce sujet". Le député Philip Hollobone a annoncé samedi qu'il refuserait à l'avenir de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé. Le projet de loi qu'il a déposé doit être examiné en décembre, mais n'a quasiment aucune chance d'être adopté en raison de la réticence d'une majorité de parlementaires à légiférer sur le voile. Un sondage de l'institut YouGov pour la chaîne de télévision Five a révélé vendredi que deux Britanniques sur trois étaient favorables à une interdiction du voile intégral, mais une enquête de l'institut Harris publiée en mars par le Financial Times plaçait les Britanniques parmi les Européens les plus tolérants en la matière, avec seulement 57% d'opinions favorables à une interdiction, contre 70% en France ou 65% en Espagne. (LEE)

Source : RTL.info

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance pointe du doigt la discrimination envers les musulmans…Suite

Ihssane Mounir, l’ingénieur aérospatial, employé chez l’avionneur américain Boeing, vient d’être nommé vice-président du marketing, de la stratégie et des opérations commerciales de Boeing Aviation Commerciale, annoncaient Les Afriques dans l'édition du 15 juillet. Il succède à un de ses compatriotes, Seddik Belyamani qui était le vice-président commercial de Boeing pour l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-est, l’Océanie et la Russie.

va a presentar una queja formal ante el Consejo General del Poder Judicial contra la actuación del Ministerio del Interior.

Arrivée chez le géant de l’aéronautique, il y a une quinzaine d’années, Ihssane Mounir a gravit les échelons pour devenir aujourd’hui, chargé de la supervision des stratégies et opérations commerciales au niveau mondial. Dans sa nouvelle fonction, il assurera la direction du développement et du déploiement des stratégies interrégionales de commercialisation des avions, de l'analyse des demandes du marché, ainsi que de la conception de stratégies de pénétration du marché à court terme.

Avant d’entrer dans la multinationale Boeing, le natif de Rabat a fait ses classes comme enseignant de maths dans un lycée pour jeunes délinquants de la ville de Wichita, la plus grande ville de l'Etat du Kansas. C’est à l’université de cette même ville qu’il a décroché un diplôme d'ingénieur en aérospatial et un doctorat de troisième cycle.

Il a représenté son université à un concours qu’il a remporté, ce qui l’a conduit à Seattle, où se trouve le siège de Boeing. Avec un MBA en finances et gestion d'entreprise conjugué à son talent, le Marocain a été directeur commercial de Boeing pour l’Afrique de l’Est, de l’Ouest et le Maroc. Ensuite, il a servi à Londres comme responsable commercial et vice-président adjoint pour l’Europe, la Russie l’Asie centrale.

Avant sa nouvelle nomination, Ihssane Mounir était vice-président commercial pour les régions Amérique Latine, et Caraïbes au sein de Boeing, et son champ de responsabilités a été élargie à l’Afrique en juin 2009.

Source : Yabiladi

Une nouvelle loi de lutte contre l'immigration clandestine vient d'entrer en vigueur en Libye, a indiqué récemment le secrétaire du Comité général populaire libyen de la sécurité…Suite

Spanair lancera le 25 juillet une liaison aérienne entre les villes de Palma de Majorque (archipel des Baléares) et de Nador, apprend-on vendredi auprès de cette compagnie aérienne espagnole.

La compagnie offrira initialement un vol hebdomadaire, tous les dimanches, entre les aéroports de Nador-Aroui et de Son Sant Joan à Palma de Majorque à bord d'un Airbus A-320 d'une capacité de 168 places, précise un communiqué de Spanair, parvenu à la MAP.

Spanair n'écarte pas l'augmentation dans l'avenir de la fréquence de ses vols hebdomadaires entre les deux destinations, ajoute la même source, soulignant que l'ouverture de cette nouvelle liaison aérienne répond à une demande aussi bien de la part des Marocains résidant dans l'Archipel des Baléares que des Espagnols désireux visiter le Royaume.

La durée normale de ce nouveau vol, qui sera inauguré le 25 juillet, est d'une heure et demi.

Cette nouvelle liaison est la deuxième du genre assurée par Spanair entre une ville espagnole et Nador, après celle reliant déjà la ville marocaine à Barcelone (Nord-est de l'Espagne).

Source : MAP

 

Le Royaume du Maroc dénonce avec vigueur les actes de maltraitance et de violence physique commis ce jour par la police espagnole contre cinq jeunes marocains résidant en Belgique, au poste de Béni Nsar (Nador), lors de leur passage en voiture à la ville occupée de Mellilia, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

A la suite de coups et blessures subis, les cinq citoyens marocains ont été refoulés vers Nador où ils ont dû être admis en urgence à l'hôpital de cette ville pour examens et soins médicaux.

De tels dépassements graves et contraires à toutes les règles de déontologie et d'éthique ont eu lieu lorsque des membres de la police espagnole ont constaté que lesdits citoyens marocains avaient dans leur propre voiture un drapeau national marocain, souligne la même source.

Le gouvernement de SM le Roi proteste énergiquement contre cet agissement inadmissible que rien ne saurait justifier de quelque manière que ce soit, les citoyens marocains ayant le droit absolu de détenir le drapeau national là où ils se trouvent, et de le transporter vers leur lieu de résidence, la Belgique dans ce cas précis, ajoute le communiqué.

Source : MAP

Les actions et les réalisations socioculturelles et récréatives au profit des membres de la communauté marocaine ont été mises en exergue, vendredi soir, par la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani.

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, Mme Otmani a salué le rôle des MRE dans le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil.

Lors de cette rencontre organisée par l'Association communautaire marocaine du Québec "AFAK" qui souffle sa première bougie, Mme Otmani a salué cette association "pour toutes les opérations déjà réalisées de regroupement, de soutien, d'échanges, de promotion de la langue d'origine et de défense des intérêts de ses membres".

C'est un grand réconfort moral et psychologique, a-t-elle dit, de savoir que l'on a pu donner de son temps et contribuer au bien-être d'une tierce personne, même de manière très modeste, appelant à encourager les membres de l'association à aller de l'avant et à déployer plus d'efforts pour contribuer à une intégration harmonieuse des nouveaux immigrants marocains dans la société d'accueil.

Cette rencontre, qui a vu la présence notamment de présidents et responsables de plusieurs association marocaines et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, de députés québécois, a été aussi l'occasion pour rappeler la nouvelle stratégie de mobilisation en faveur des MRE déployée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (soutien aux familles en difficulté, aux retraités, à l'investissement, aux activités culturelles, universités d'été...).

"Les nobles objectifs poursuivis par AFAK sont loin d'être une tache facile", a estimé la consule générale, expliquant que la taille de la communauté marocaine croit rapidement, que ce soit à Montréal, dans la rive sud ou ailleurs, et que les besoins sont multiples et les taches ardues.

Elle a d'autre part affirmé avoir eu la preuve "très récemment" que "nos associations, quelque soit leurs champ d'action, leurs spécificités et leurs petits différends personnels, sont capables de se donner la main et de travailler ensemble pour relever de grands défis au bénéfice de leurs membres, de leur image, de leur visibilité et de leur réputation".

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur de la République française dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2010.

Outre ses fonctions à la tête du CCME, M. El Yazami, ancien membre de l'Instance équité et réconciliation (IER), est membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH).

Driss El Yazami est connu pour son engagement pour la défense des droits de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Né en 1952 à Fez, il est diplômé du centre de formation et de perfectionnement des journalistes de Paris. Il est délégué général de "Génériques", association spécialisée dans l'histoire des étrangers et de l'immigration en France, et rédacteur en chef de la revue "Migrance". Il est actuellement secrétaire général de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH), président de la Fondation Euro-Méditerranéenne pour les Défenseurs des Droits de l'Homme, et membre du conseil d'administration et du conseil d'orientation de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration en France.

Il a , également, assuré en 2009 le commissariat général d'une exposition intitulée : "Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", dont le catalogue a été publié aux éditions Gallimard.

M. El Yazami a été chargé par la FIDH la semaine dernière d'une mission de prospective sur l'avenir de l'ONG.

Source : Atlasinfo

17 Juillet 2010

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