mercredi 3 juillet 2024 10:30

Le programme 2010 d’estivage destiné aux Marocains résidant à l’étranger pour cet été a été présenté jeudi 27 mai à Rabat par le ministre des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.

Le programme de cette année comprend quatre volets : "administration et juridique", "culture et récréation", "économie et développement" et "information et communication".

Détails du programme national d’estivage des MRE :

Administratif et juridique

Renforcement des services d’accueil

Création de "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) à Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda

Meilleur traitement des doléances

Organisation d’ateliers de sensibilisation et de formation sur le droit de la famille

Culture et récréation

Organisation d’universités d’été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines

Participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances

Participation de 230 jeunes MRE à la célébration du 11ème anniversaire de la Fête du Trône

Organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l’étranger

Organisation du 7ème Raid des Marocains du Monde

Économie et développement

Suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest" qui vise la création de 1000 PME des Marocains résidant à l’étranger

Information et communication

Lancement de la nouvelle version du site internet du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger

Présentation du guide des MRE 2010 en plusieurs langues

Mise en place de supports sur les questions des Marocains du monde

Organisation de rencontres d’information dans les préfectures et provinces du Royaume

Rrappeler qu’à l’occasion de l’Opération Transit 2010, prévue du 5 juin au 15 septembre 2010, le Maroc prévoit d’accueillir quelque 2,5 millions de Marocains résidant à l’étranger.

Source : Bladi.net

Une rencontre de communication a réuni récemment à Tarragone, à l'initiative du consulat du Maroc à Tarragone, différentes associations représentant les Marocains établis à Tarragone et Lérida (Catalogne) ainsi que dans la Communauté Autonome d'Aragon (Nord de l'Espagne).

La rencontre a été consacrée à l'examen des préoccupations sociales et des questions administratives intéressant cette communauté, ainsi qu'aux facilités accordées pour le renouvellement des documents administratifs surtout à l'approche des vacances d'été.

La rencontre, animée par le consul du Maroc à Tarragone, Abdelkader Moslih, et à laquelle ont pris part les représentants des associations de la communauté Marocaine à Reus, Tarragone, El Vendrell, Calafell, Roda de Bara, Lérida et Aragon, a été axée sur les procédures administratives et les facilités pour la délivrance de la nouvelle carte d'identité magnétique comme premier pas pour l'obtention du passeport biométrique, selon un communiqué du consulat du Maroc à Tarragone.

Dans ce contexte, le diplomate Marocain s'est attelé à donner d'amples explications sur les procédures pour la délivrance du nouveau passeport biométrique, une opération qui coïncide avec les vacances d'été des Marocains établis dans ces circonscriptions et dont les nombre avoisine les 100.000 personnes.

M. Moslih a également fourni des explications sur les facilités mise en place par le consulat pour la délivrance du nouveau passeport biométrique à travers un renforcement du personnel chargé de cette procédure.

Le consul Marocain a également invité les représentants des Marocains de Tarragone, Lérida et d'Aragon à adhérer à la campagne d'information visant à sensibiliser les Marocains de l'étranger à l'adoption du nouveau passeport biométrique et de la carte d'identité magnétique.

Concernant le volet social, le diplomate marocain a rappelé les dispositions prises notamment en matière de transfert des dépouilles des Marocains en situation économique difficile décédés en Espagne, dont les frais sont pris en charge par le ministère de la communauté Marocaine à l'étranger.

De leur côté, les représentants des associations, qui ont tenu à renouveler leur indéfectible attachement à SM le Roi Mohammed VI, au Trône Alaouite et à la Marocanité du Sahara, ont souligné la nécessité d'accorder une plus grande attention aux préoccupations sociales des Marocains établis dans cette région.

Ils ont dans ce contexte invité la représentation consulaire à effectuer des visites régulières aux Marocains incarcérés dans les centres pénitentiaires et de promouvoir des projets socio-culturels dans cette région au profit de la communauté Marocaine.

Par ailleurs, des lots de dépliants de l'opération " Marhaba 2010 ", édités par la Fondation Mohammed V pour la solidarité ont été remis aux représentants des associations pour leur distribution à la communauté Marocaine.

Source : MAP

 

L'opération d'accueil de la communauté marocaine à l'étranger (Marhaba) débutera cette année le samedi 5 juin, indique mardi un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Le démarrage avancé de l'opération d'accueil, explique la Fondation, répond aux besoins des voyageurs dont une bonne partie choisit de rentrer au pays pour passer les vacances plutôt que d'habitude, comme cela a été constaté en 2009, en prévision du mois sacré du ramadan attendu cette année vers la deuxième semaine du mois d'août.

A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation a mobilisé toutes les ressources nécessaires et appropriés pour assurer le bon accueil de nos concitoyens résidant à l'étranger et leur offrir l'assistance administrative et médicale attendue.

L'opération Marhaba, indique le communiqué, connaitra cette année la mise en service du port Tanger Med dont les installations de haut niveau, offriront aux voyageurs empruntant la ligne maritime Algésiras-Tanger, des conditions d'accueil de qualité.

Pour Marhaba 2010, il y a lieu de souligner que le déploiement du dispositif mis en place par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité couvre les sites d'Almeria et Algesiras, en Espagne, le port de Sète, en France et le Port de Gènes en Italie.

Au niveau national, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a déployé un important dispositif au niveau des portes d'entrées et des ports de Tanger Med, de Tanger ville, de Nador, d'Al Hoceima et Bab Sebta, en plus des aéroports de Casablanca et d'Oujda.

De plus, la Fondation met à la disposition de la communauté marocaine 4 aires de repos équipées, au carrefour à la sortie de Taourirt, à Gzenaya - sortie de Tanger, à Ras El Ma (entre Al Hoceima et Nador) et à Tazarine (entre Nador et Saaïdia).

Plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont une nouvelle fois au service et à l'écoute de la communauté marocaine à l'étranger, à travers tous les sites de la Fondation et les aires de repos dotées de divers équipements (salles de repos, espaces pour enfants, salles de consultation médicale, ambulances, sanitaires, fontaines, eau minérale) pour assurer des conditions de transit satisfaisantes à nos concitoyens résidant à l'étranger, pour les assister et leur fournir les secours nécessaires, ajoute la même source.

L'ensemble des opérations d'assistance sera coordonné par un Bureau central hébergeant également le centre d'appel opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, aux numéros de téléphone : 0537 20 55 66 / 0537 20 66 66 et à travers le numéro vert accessible à partir du Royaume : 080000 23 23.

En plus de ces numéros, nos concitoyens peuvent contacter le Centre d'appel aux numéros suivants :

- Centre d'accueil en Espagne:.

Algesiras : 00 34 672 571 717.

Almeria : 00 34 672 571 718.

- Centre d'accueil en France :.

Sète : 00 33 634 681 741.

Centre d'accueil en Italie:.

Gênes : 00 39 320 303 80 57.

Ce bureau connecté à l'ensemble des sites de la Fondation peut ainsi et au besoin, agir dans l'urgence pour gérer toutes les situations qui pourraient survenir.

Dans le souci d'apporter toute l'information nécessaire à la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation, précise le communiqué, a réalisé un guide d'information, ainsi qu'un guide de poche présentant les sites de la Fondation, rédigés en 6 langues, en plus de l'Amazigh (Tifinagh) (arabe, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand) que les intéressés peuvent obtenir gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc, ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.

"A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité souhaite à la communauté marocaine à l'étranger un agréable séjour parmi les leurs", ajoute le communiqué.

Source : MAP

Le président de la Chambre des Députés mexicaine, Francisco Javier Ramirez Acuna, qui entame mercredi une visite officielle au Maroc, s'est félicité de ''la communication constante et des contacts permanents'' qui existent entre les gouvernements et les parlements mexicain et marocain.

Les 47 années de relations diplomatiques entre le Maroc et le Mexique ''nous ont offert l'opportunité d'échanger divers points de vue (...) et pour les Mexicains, il est d'une extrême importance d'entretenir ces relations et maintenir une communication constante et un contact permanent entre nos gouvernements et nos parlements'', a souligné M. Ramirez Acuna.

Dans un entretien à la MAP à la veille de sa visite au Maroc, le président de la chambre basse du parlement mexicain a ajouté que l'un des aspects les plus saillants de cette relation étroite réside dans ''les groupes d'amitié parlementaire que le Mexique a eu tout au long de l'histoire avec le Maroc. Ces groupes se sont renforcés et cela m'enchante énormément".

A l'image du Maroc, le Mexique se trouve dans un processus de croissance en vue de réaliser des indices d'un grand développement économique, ''ce qui nous offre l'opportunité de pouvoir intensifier encore plus les relations bilatérales'', a-t-il poursuivi.

Et le député mexicain de préciser : ''Nous sommes appelés à résoudre des problèmes communs, tels que ceux de la migration et du développement économique, ce qui constitue, de toute évidence, une occasion pour échanger de manière précise'' les points de vue aussi bien dans les domaines législatif, qu'économique et social.

A ce propos, le législateur mexicain a évoqué la récente visite au Maroc de la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Mme Patricia Espinosa, en décembre dernier, soulignant que La similitude des difficultés auxquelles sont confrontés les deux pays, constitue une excellente occasion pour adopter des positions claires sur la ''manière de résoudre conjointement ce genre de problèmes''.

Revenant, par ailleurs, sur l'épineux problème de la migration au Mexique, pays d'origine d'émigrés, mais aussi de transit et de destination des migrants originaire d'Amérique centrale et du sud, M. Ramirez Acuna a indiqué que la migration mexicaine vers les Etats Unis remonte à plus de 100 ans, alors que celle des centraméricains et sud-américains vers les Etats Unis est beaucoup plus récente.

Toutefois, de nombreux migrants originaires d'Amérique centrale et du sud finissent par s'établir définitivement sur le territoire mexicain où les autorités s'efforcent à leur assurer un ''meilleur traitement et une meilleure attention'', à l'image de ce que le Mexique exigent pour ses émigrés aux Etats Unis, a-t-il souligné.

De même, une nouvelle loi migratoire et des réfugiés vient d'être adoptée par le parlement mexicain afin que les droits humains de ces migrants latins soient respectés.

Par ailleurs, le Mexique est engagé dans des discussions avec les autres pays latino-américains pour faciliter le transfert de ces migrants vers leurs pays d'origine dans les meilleures conditions.

Toutefois, a regretté le responsable mexicain, il est évident que le Mexique ne dispose pas de moyens financiers pour assumer, à lui seul, le renvoi de ces migrants vers leurs lieux d'origine, ni pour impulser des projets de développement qui permettent de les fixer dans leurs pays.

Abordant les relations du Mexique avec le continent africain, M. Ramirez Acuna a indiqué que les responsables mexicains, au gouvernement et au parlement, sont unanimes sur la nécessité de renforcer ''de manière adéquate'' les liens de coopération avec l'Afrique.

Le parlement et le ministère des AE mexicains sont engagés, depuis le début de l'administration du président Felipe Calderon, dans un processus de renforcement des relations avec les pays africains, qui ont été quelque peu délaissées, a conclu le parlementaire mexicain.

Source : MAP

A fin avril 2010, le déficit de la balance commerciale se creuse davantage de 15% par rapport à la même période de l'année dernière.
Cette évolution s'impute à la progression de 12,6% des importations, plus importante que celle de 9,7% des exportations. Le taux de couverture, lui, s'est ainsi dégradé à 43,2% contre 44,4% une année plutôt.

L'accroissement des exportations établies à 40.451,9MDH est essentiellement le fait des demi-produits (+83%) et produits bruts qui ont enregistré des expansions tandis que les autres groupements d'utilisation se sont inscrits en recul.
Plus en détail, cette amélioration a pour origine l'expansion des ventes de dérivés de phosphates tant en poids qu'en valeur. Les exportations de l'acide phosphorique ont grimpé de 78,6% pour un volume en hausse de 413,8mt (771,9mt contre 358,1mt). Le prix moyen à l'exportation s'est situé à 4.939DH/T contre 5.960DH/T. Quant aux exportations des engrais naturels et chimiques, elles ont gagné 1.667,1MDH sur une année pour un volume en hausse de 553,7mt (884,4mt contre 330,7mt). Ainsi, le prix moyen à l'exportation a reculé à 3.094DH/T contre 3.233DH/T. Reste à souligner que les demi-produits se hissent au premier rang parmi les groupes de produits à l'exportation avec une part de 33,2% contre 19,9% à fin avril 2009.
Les ventes de phosphates ont enregistré une légère baisse de 2,2%.

Comparées à fin avril 2008, les ventes de phosphates ont baissé de 49,8% et se sont accrues de 28,2% par rapport à fin avril 2007. Idem pour les ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie, qui situées à respectivement 4.900MDH et 1.686,9MDH, elles ont régressé de 25% et de 24,3%. S'agissant de la hausse des importations à fin avril 2010, elle est essentiellement attribuable à hauteur de 40,5% à l'accroissement de la facture énergétique.

Le prix moyen de la tonne importée du pétrole brut a atteint 4.676DH/T contre 2.740DH/T il y a une année, soit +70,7%.
La part des produits énergétiques dans le total des importations s'est établie à 22,6% contre 16,8% à fin avril 2009.
D'ailleurs, même les importations hors pétrole se sont accrues de 7,9% à 85.482MDH. Il s'agit notamment de la hausse des importations des voitures de tourisme (+10,5%) et de médicaments (+9,2%).

Quant à l'acquisition des produits finis d'équipement, elle a reculé de1%.

Ce groupe concerne les achats d'avions (-58,9%) de tracteurs agricoles (-43,3%), de fours industriels (-79%) et de chariots de manutention (-75,6%). Il en est de même pour les importations des produits alimentaires qui ont chuté de 2,1%. Un recul qui est à attribuer aux approvisionnements en blé (-33%) et en sucre (-38,9%). A l'inverse, les achats de maïs ont connu une hausse de 34,3% ou +338,7MDH.

Dans le même temps, la balance Voyages a dégagé un excédent de 11.865,2MDH contre +10.535,2MDH à fin avril 2009. A noter que les recettes voyages ont pris 10,8% à 14.347,2MDH, tandis que les dépenses voyages se sont accrues de 3% à 2.482MDH.

Parallèlement les recettes MRE ont progressé de 11,9% à 16.306,6MDH. Par rapport à la moyenne des quatre premiers mois des années 2005 à 2009, soit 14.627,6MDH, ces recettes ont enregistré une hausse de 11,5% ou +1.679MDH.
Quant aux recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, ils se sont établis à 6.444,2MDH, en chute de 40,2% sur une année.

Les échanges avec la France déficitaires

A fin avril 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger se sont adjugés 11,7% à 134.121,1MDH. L'Europe, avec 80.021MDH, participe pour 59,7% dans le total des échanges, suivie de l'Asie (22,3%), de l'Amérique (11,1%), de l'Afrique (6,5%) et de l'Océanie (0,4%).

La France occupe le premier rang avec 17,3% du total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger : premier client avec 21,9% et premier fournisseur avec 15,3%.

Les échanges commerciaux avec la France font ressortir un déficit de 5.464,6MDH et un taux de couverture des importations par les exportations de 61,8%.ww

L'Espagne se place au deuxième rang avec 12,3% des transactions commerciales : deuxième client avec 15,3% et deuxième fournisseur avec 11%. Les échanges commerciaux avec ce pays dégagent un déficit de 4.165,7MDH et un taux de couverture de 59,8%.

La Chine vient au troisième rang avec 6,5%, suivie des Etats-Unis avec 6,1% et de l'Italie avec 5,5 %.

Source : Le Matin

Plus de 10.000 Marocains résidant au Canada seront attendus à la deuxième édition du salon de l'immobilier marocain à Montréal prévue les 26 et 27 juin 2010. Cet événement ambitionne de devenir la vitrine de l'immobilier marocain dans l'Amérique du Nord. Zoom sur cette manifestation.

Le Matin : Doubler le nombre de visiteurs est très ambitieux. Comment comptez-vous vous y prendre ?

Hamza Idrissi : Pour cette deuxième édition, nous comptons doubler le nombre de visiteurs et en drainer un nombre important de la région du Québec et Toronto ainsi que des zones limitrophes des Etats-Unis comme New York et Boston où il y a une forte concentration de Marocains originaires de l'axe Kénitra-El Jadida.

Notre plan de communication ambitieux consiste à promouvoir l'événement aussi bien auprès de la communauté marocaine au Canada qu' aux Etats-Unis à travers plusieurs actions de communication incluant un spot publicitaire diffusé actuellement sur 2M et le réseau de métro de Montréal, la distribution de flyers dans les plus grandes mosquées de la région de Montréal, Québec, Boston et New York ainsi que les boucheries et les commerces marocains sur place, la diffusion sur les ondes de la radio magrébine à Montréal et également à travers nos partenaires associatifs qui seront d'ailleurs présents à l'événement, journaux communautaires ainsi que les consulats marocains sur place.

Nous misons également sur une forte présence de la communauté sépharade qui reste très attachés au Maroc et qui a un très bon potentiel d'achat surtout pour les projets haut de gamme. Finalement, nous sommes très présents cette année sur les médias canadiens afin d'attirer un nombre plus important de Canadiens et Québécois.

Concernant les exposants, nous pensons que les différents promoteurs marocains et internationaux prennent conscience du potentiel de la communauté marocaine au Canada en terme d'investissement immobilier et souhaitent conquérir ce nouveau marché MRE. Dans cette perspective, de prestigieux promoteurs et banques seront présents cette année tel que le groupe CGI, Al Omrane, Alliances Darna, AM immobilier, Attijariwafa Bank et bien d'autres.

Est-ce que les Marocains du Canada sont intéressés par l'achat d'un bien immobilier au Maroc, malgré la distance et la crise économique ?

Comme vous le savez la communauté marocaine au Canada reste également très attachée au Maroc malgré la distance et la cherté des billets d'avion surtout durant la haute saison.

Cet intérêt s'est traduit l'année dernière par une forte affluence de Marocains souhaitant s'informer sur les prix et l'offre immobilière au Royaume.

Effectivement, le profil des MRE au Canada est différent de celui qu'on retrouve souvent en Europe, ce sont plus des cadres supérieurs, des avocats et des familles.

L'année dernière, nous avons remarqué un grand succès pour les projets touristiques et aussi pour le logement économique et moyen standing.

Quelles sont les nouveautés de cette deuxième édition ?

Le salon marocain de l'immobilier de Montréal qui se tiendra du 26 au 27 juin, mettra à l'honneur les provinces de l'Oriental cette année, une région qui connaît une expansion économique et qui offre de grandes opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers.

Le choix de cette période pour le salon n'est pas fortuit. Comme vous savez la plupart des MRE rentrent en été et ça sera une très bonne occasion pour les visiteurs de s'informer sur les différentes offres juste avant leur retour au Maroc et permettre également aux promoteurs présents d'optimiser leur cycle de ventes.

Durant ces deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain.
Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.

Par ailleurs, des rencontres B to B avec les opérateurs immobiliers Québécois et Canadiens figurent au programme de cette édition qui sera marquée aussi par la présence du Maire de Montréal.

Quel a été le bilan de la première édition ? Et quel a été le taux de satisfaction des exposants ?

L'édition 2009, qui s'est déroulée du 2 au 4 octobre 2009 au Palais des Congrès de Montréal, a rencontré un très grand succès grâce à la participation de plus de 4.000 visiteurs MRE et Canadiens. Cette première édition a été marquée également par la présence de Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, Nouzha Chekrouni,

ambassadeur du Royaume à Ottawa et Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.

Cette initiative a confirmé l'engouement des MRE en Amérique du Nord et des Canadiens pour l'acquisition d'un bien immobilier au Maroc et de nombreuses ventes ont été finalisées lors de ces événements. D'ailleurs, c'est pour cette raison que nous allons recevoir cette année une dizaine de promoteurs qui sont venus l'année dernière.

Source : Le Matin

Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.

Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.

Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.

Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.

A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.

S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan PeterJob Cohen, le nouveau leader du parti travailliste. Balkenende, chef du gouvernement sortant, et

Source : Le Monde

Le film ’’Les larmes de l’émigration’’ du réalisateur sénégalais Alassane Djago a remporté le Prix du Griot d’Ebène du meilleur documentaire à la 7-ème édition du Festival du cinéma africain de Tarifa (Espagne) qui s’est achevée dimanche soir.

Le lauréat a reçu un prix offert par Casa Africa, composé de 10.000 euros (6,5 millions de francs CFA) et d’un trophée, précise un communiqué transmis à l’APS.

Le jury a choisi ’’Les larmes de l’émigration’’ pour ’’sa réflexion intime sur un problème universel dans un contexte local africain, porté par une direction superbe et hautement cinématographique’’, selon Nane Cisneros, directrice du Festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT).

‘’+Les Larmes de l’émigration+, c’est l’histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari parti il y a plus de 20 ans. C’est aussi l’histoire de sa sœur qui, aujourd’hui, attend, elle aussi, son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père’’, souligne le communiqué.

Avec sa caméra, Alassane Djago est retourné après deux ans d’absence dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.

Le Festival du cinéma africain de Tarifa, l’un des plus grands festivals de cinéma africain en Europe, a célébré sa 7e édition du 21 au 29 mai à Tarifa, la ville espagnole la plus proche de l’Afrique.

Cette année, indique le communiqué, le FCAT a projeté 113 films de 36 pays qui concouraient pour 48.500 euros répartis en huit prix.

Source : APS

Le sommet entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, qui s'est tenu les 6 et 7 mars dernier à Grenade (Espagne), a marqué "le début d'un nouveau chapitre dans les relations" entre les deux parties, a écrit lundi l'agence portugaise de presse Lusa.

Organisé sous la présidence espagnole de l'UE, le sommet de Grenade "a confirmé le statut avancé du Maroc au sein de l'UE", accordé au Royaume en octobre 2008, a ajouté Lusa dans un article publié à l'occasion de la 11ème réunion de la Haute commission mixte maroco-portugaise, qui aura lieu mardi et mercredi à Marrakech, sous la coprésidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi et son homologue portugais, M. José Socrates.

Dans une déclaration conjointe, le Maroc et l'UE ont réitéré leur volonté de poursuivre leur action conjointe pour la mise en place d'un "espace économique commun", rappelle Lusa.

De son coté, le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a mis notamment en exergue "les progrès économiques, politiques et sociaux enregistrés ces dernières années par le Maroc", ajoute l'agence de presse portugaise.

Les deux parties ont, par ailleurs, souligné l'importance de l'Union pour la Méditerranée (UpM), mettant l'accent sur la nécessite de renforcer la lutte contre l'immigration illégale, de promouvoir les droits des immigrés légaux et de conclure un accord en matière de réadmission, indique la même source. Elles ont également considéré que le Sahel représente une zone prioritaire de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, soulignant la nécessité de renforcer la collaboration afin de contrer efficacement les menaces à la sécurité qui pèsent sur la région, rappelle Lusa.

Source : MAP

La semaine du film africain, organisée par la Fondation "ONA" et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) s'est ouverte lundi à Rabat.

Cette manifestation, qui a été inaugurée par la projection du film "Une couleur café" du réalisateur ivoirien Henri Duparc, constitue une occasion pour sensibiliser le grand public aux films africains dont certains sont réalisés par des cinéastes de renom.

Au programme de cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre du partage des cultures et la contribution à la promotion des films africains auprès des cinéphiles, selon un communiqué de la Fondation ONA, figure la projection de films marocains, maliens, sénégalais, tchadiens, tunisiens et palestiniens.

Le directeur général du CCM, Noureddine Sail, animera le 4 juin une rencontre sur le cinéma africain et le rôle du CCM dans sa promotion.

Henri Duparc, décédé en 2006, a réalisé plusieurs films dont "Rue Princesse" en 1993 et "Une couleur café" en 1997.

La semaine du film africain se poursuivra jusqu'au 6 juin prochain

Source : MAP

Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme fait apparaître une évolution préoccupante, liée en partie à la crise.

Pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’année 2009 se sera caractérisée par une véritable « flambée » des actes racistes et xénophobes. Cette instance, qui présentait lundi 31 mai des données collectées auprès de différents ministères, en recensait l’an dernier 1 026.

Parmi eux, 220 actes violents et 806 menaces ou tentatives d’intimidation. C’est beaucoup plus qu’en 2008 (467 actes recensés), une année déjà caractérisée par un renversement de tendance, après une phase d’accalmie. Ce qui, en revanche, ne change pas, c’est que les Maghrébins restent les principales victimes de ce racisme. Ils subissent ainsi 33 % des violences et 29 % des menaces ou actes d’intimidation.

Pour Marc Leyenberger, rapporteur de la CNCDH, cette détérioration de la situation est liée en partie à la crise sociale, « facteur catalyseur des phénomènes racistes ». Plus que jamais, on a tendance, dit-il, à « considérer l’étranger comme une menace pour sa place de travail ».

Le débat sur l’identité nationale a «vraisemblablement joué»

Mais d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Comme le souligne Marc Leyenberger, le débat sur l’identité nationale a, lui aussi, « vraisemblablement joué », de même que les « dérives verbales» auxquelles se sont laissés aller certains politiques.

« Certains dossiers, comme le port du voile intégral, nécessiteraient des solutions locales, plutôt que de conduire le débat à l’échelon national, à coups de petites phrases dans les médias », fait valoir Martine Brousse, vice-présidente de la CNCDH, en référence à un avis rendu fin janvier par son institution. La commission s’y disait défavorable à une loi prohibant de manière générale et absolue le port de la burqa.

Selon la CNCDH, la détérioration du climat est aussi à mettre en rapport avec des événements internationaux. Parallèlement au racisme, l’antisémitisme a, lui aussi, beaucoup augmenté, en particulier en janvier 2009, après le déclenchement de l’offensive israélienne sur Gaza.

La violence antisémite a fait un bond de 77 %

Avec 172 actions et 643 menaces, la violence antisémite a, sur l’ensemble de l’année dernière, fait un bond de 77 % par rapport à 2008. Et, comme le dit Martine Brousse, « la situation actuelle au Proche-Orient n’incite guère à l’optimisme ».

Ce regain de racisme et d’antisémitisme, auquel sont confrontés aussi d’autres pays d’Europe (Pays-Bas, Hongrie, etc.), est particulièrement perceptible sur la Toile. D’ailleurs, dans son rapport annuel, la CNCDH recommande de nouveau la création d’un observatoire pour traquer ces dérives sur l’Internet.

Ses recommandations seront-elles suivies d’effets ? Rien n’est moins sûr. D’après la loi, la CNCDH doit, lors de la Journée internationale contre le racisme organisée tous les 21 mars, remettre son rapport en main propre au premier ministre. Cette année, c’est son directeur de cabinet qui s’est chargé de le récupérer, avec deux mois de retard…

Source : La Croix

Une exposition collective de tableaux d'artistes marocains est organisée depuis le 29 mai courant dans la ville de Villanueva de la Conception (Malaga-Sud de l'Espagne) à l'initiative d'une association culturelle locale.

Baptisée "Al sur del sur" (Au sud du sud), cette exposition regroupe une quarantaine d'oeuvre de dix jeunes artistes-peintres marocains, apprend-on auprès des organisateurs.

Cette exposition, organisée en collaboration avec la municipalité de Villanueva de la Conception, est une sorte de regard sur le Maroc, ses villes ses paysages et ses traditions, souligne la même source.

Elle a pour vocation la promotion d'un panel d'artistes marocains et de la peinture contemporaine marocaine auprès du public espagnol, ainsi que de mettre en exergue toute leurs dimensions moderne et créative.

Les artistes marocains prenant part à cette exposition sont Karim Kharbaoui, Abdellah Ahaddaf, Amina Daghmouni, Amine Bakhti, Abdelkarim Bentato, El Haski Ahmed, Youssef El Hadad, Mahasin Kardoud, Mohamed Benyaich et Samira Amezghar.

Source : MAP

Najlae Benmbarek, journaliste au magazine “Grand Angle” de la chaine de télévision 2M, a remporté le prix “CNN Afrique” pour le meilleur reportage de télévision dans la catégorie francophone.

Pour cette 15ème édition du Prix CNN Afrique, plus de 2000 journalistes africains ont concouru. Seule journaliste-reporter marocaine en compétition, Najlae Benmbarek a été sélectionnée parmi les 27 finalistes de cette édition pour son reportage Les Oubliés de San Nicola, qui relate le quotidien douloureux d’ouvriers agricoles marocains dans les exploitations tenues par des familles mafieuses du sud de l’Italie.

Depuis sa création en janvier 2002 le magazine a été plusieurs fois primé: Grand Prix National de la Presse (2003, 2004, 2005, 2006 et 2008), Prix CNN-Afrique (2006), Prix "Spécial du Jury" Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (2007) et le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen Marseille (2009).

Le parcours de Najlae Benmbarek

Najlae Benmbarek est une journaliste marocaine de 28 ans. Elle travaille pour l’émission “Grand Angle”, émission de grands reportages de la seconde chaîne de télévision, 2M. Avant, elle a résidé aux Etats-Unis, en Belgique et en France où elle a obtenu respectivement un master en journalisme (spécialité grands reportages) et un master en journalisme des affaires européennes. Son travail est apparu sur ABC News, PBS et CNN.

Source : aufait

L'engagement des femmes dans le développement durable a été au centre d'une rencontre organisée, vendredi à Sherbrooke, par l'Association des Femmes Marocaines du Canada.

Cet événement, qui marque la cinquième édition du "Carrefour d'Affaires au Féminin" vise la création d'une plate-forme de réunions, d'échanges d'informations et de partenariats stratégiques entre plusieurs institutions et entreprises de femmes marocaines et canadiennes, a indiqué Mme Malika Ezzine, présidente de l'Association, dans une déclaration à la MAP.

Pour consolider ce partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties, a expliqué Mme Ezzine, l'Association a invité plusieurs "femmes en affaires d'ici et d'ailleurs", ainsi que des participants des différents milieux politique, social et culturels du Maroc, du Québec et du Canada pour prendre part à ce Carrefour 2010.

L'Association vise, à travers ce forum, à promouvoir les investissements, renforcer des contacts d'affaires et de partenariats et développer le réseau des opérateurs féminins dans divers secteurs, a-t-elle ajouté.

Pour elle, il s'agit aussi de multiplier les possibilités de réseautage, de nouer et d'approfondir des relations professionnelles et de partager des expériences.

A l'occasion de cette rencontre, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué les "efforts considérables " des organisatrices de cette manifestation " pour rassembler ce parterre remarquable de femmes venues d'horizon différents pour manifester clairement leur engagement et leur implication réelle et soutenue dans les initiatives visant le développement durable de leurs pays respectif".

La diplomate a également saisi cette occasion pour rappeler que "le Maroc est engagé, depuis quelques années, dans un processus de mutations rapides et de transformations profondes qui ont touché tous les domaines".

Ce processus, a-t-elle expliqué, nécessite la conjugaison des efforts de tous, Etat, collectivités locales, secteur privé et la société civile en vue de relever les défis d'un développement équitable et durable.

L'ambassadeur a aussi appelé les femmes d'affaires marocaines du Canada à consentir davantage d'efforts et à s'impliquer pleinement dans le processus du développement qui s'opère au Maroc dans tous les domaines.

En marge de ce forum, une entente de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce de Sherbrooke, présidée par M. Serge Audet, et le Réseau des Femmes d'Affaires marocaines du Canada, représenté par Mme Ezzine et la présidente régionale Mme Malika Bajjaje.

Les parties signataires ont convenu de monter des projets conjoints de développement de services, de technologie ou d'infrastructures, et d'établir une structure de partenariat permettant de bénéficier des avantages mutuels d'un développement d'une collaboration institutionnelle, scientifique et technologique entre le Maroc et le Canada.

Elles ont aussi affirmé leur volonté d'élaborer et de mettre en œuvre des actions de collaboration à même de contribuer à l'enrichissement des connaissances et au renforcement des échanges.

Dans le même sens, la présidente de l'Union des femmes investisseurs arabes, Mme Hoda Galal Yassa et la présidente du Carrefour d'Affaires au féminin, Mme Malika Ezzine, ont conclu une entente de partenariat visant en particulier la promotion des investissements au Canada et dans le monde arabe, le développement de partenariats entre les entreprises et la mise en place de mécanisme d'échanges d'expertises, en particulier dans le commerce, l'industrie et la technologie.

Etablie en Egypte, l'Union des femmes investisseurs arabes a été créée en 2005 et compte à ce jour 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Egypte, Emirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Qatar, Soudan, Syrie, Tunisie et le Yémen.

Fondée en 2004 à Montréal, à l'initiative des femmes marocaines, l'Association des Femmes Marocaines du Canada (section Québec), est une structure à but non lucratif, avec comme missions de promouvoir et encourager le développement et le perfectionnement des femmes marocaines du Canada tant au niveau personnel que professionnel.

Elle se fixe comme objectifs notamment de promouvoir l'image et l'expertise des femmes marocaines au Québec, de consolider les valeurs de rapprochement intellectuel entre les québécoises de différentes origines, de favoriser les liens entre les femmes issues des communautés culturelles et des minorités visibles et les femmes du groupe majoritaire et de créer un espace de concertation entre les différentes instances pour aider la femme à mieux s'intégrer dans la société d'accueil outre l'appui à l'entrepreneuriat des femmes immigrantes.

Source : MAP

Les membres de la communauté marocaine établie en Europe ont salué, samedi à Amsterdam, l'Initiative Royale concernant la régionalisation avancée, affichant leur volonté à apporter leur pierre à l'édifice pour réussir cet ambitieux projet qui traduit la volonté de SM le Roi Mohammed VI pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat.

Des membres de cette communauté représentant notamment les Pays-Bas, la Belgique, la France, l'Espagne et le Danemark ont également mis en exergue l'installation de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR), qualifiant cette initiative Royale de "tournant majeur" en matière de gouvernance territoriale au Maroc.

Intervenant lors cette rencontre organisée sous le thème "Processus de régionalisation avancée au Maroc et rôle des Marocains résidant à l'étranger : citoyenneté, démocratie, développement et appartenance au pays d'origine", le président du Centre euro-méditerranéen de migration et développement (EMCEMO), M. Abdou Menebhi a exprimé la disposition de la communauté marocaine d'Europe à poursuivre son apport pour le développement de son pays d'origine qui a enregistré d'énormes progrès et ouvert de grands chantiers tous azimuts aux niveaux politique, socio-économique et culturel.

Le président du Centre, organisateur de cette manifestation avec le soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a, en outre, appelé au renforcement des mécanismes de coordination entre les associations marocaines de la société civile dans le Royaume et à l'étranger en rapport avec les projets liés à la régionalisation élargie.

M. Menebhi a de même appelé à l'organisation de campagnes de communication pour informer davantage sur ce grand projet de société auprès des jeunes marocains issus de l'immigration.

"Les Marocains partout dans le monde gardent un fort attachement à leur pays d'origine et sont disposés, comme ils l'ont toujours été, à contribuer au développement du Maroc. Il est donc nécessaire de les impliquer dans tout projet intéressant ce beau et grand pays", a-t-il dit.

M. Menebhi n'a pas manqué, à cette occasion, de réitérer l'attachement des membres de la communauté marocaine d'Europe à la marocanité du Sahara et leur mobilisation constante et inconditionnelle derrière SM le Roi Mohammed VI.

Pour sa part, l'universitaire et chercheur spécialiste en migrations, M. Abdelkrim Belguendouz a mis en avant la contribution de cette communauté établie dans le Vieux continent dans les projets de développement au Maroc, soulignant l'intérêt qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux ressortissants marocains partout dans le monde.

Il a rappelé, à cet égard, la décision de SM le Roi Mohammed VI prise, le 6 novembre 2005, relative à l'octroi aux MRE du droit de vote et d'éligibilité aux élections nationales, affirmant qu'une telle décision dénote le "courage" du Maroc qui préserve et protège ses citoyens où ils se trouvent en dépit des pressions de certains gouvernements étrangers.

M. Belguendouz a expliqué que cette décision permettra aux jeunes générations nées dans les pays d'accueil de s'acquitter de leur droit de citoyenneté et de participer à la vie politique et active au Maroc tout en étant à l'étranger.

L'universitaire a, par ailleurs, appelé à l'organisation de campagnes de communication pour encourager et fédérer ces compétences autour de cet ambitieux projet de régionalisation.

Quant au coordinateur du réseau euro-marocain de migration et développement, M. Abdelfettah Ezzine, il a mis en relief l'apport et l'action de cette communauté dans le développement du Maroc, appelant à tirer profit de leur expérience et savoir-faire.

M. Ezzine a souligné la nécessité d'impliquer dans ce grand chantier sociétal l'ensemble des membres de la communauté marocaine partout dans le monde notamment ceux établis en Asie, aux Amériques et en Afrique.

Il a, par ailleurs, invité les Marocains d'Europe et d'ailleurs à faire bénéficier leur pays d'origine de leur expérience acquise dans des domaines encore inexplorés au Maroc.

De son côté, le président du Forum des ONG du Nord du Maroc (FONORD), M. Abdelmoumen Sbihi s'est félicité de l'Initiative Royale concernant la régionalisation, soulignant que l'ouverture d'un tel grand chantier de société s'inscrit dans le droit fil d'une série de réformes entamées par le Maroc.

Il a rappelé notamment la mise en place de l'Instance équité et réconciliation et le nouveau Code de la famille, affirmant que le projet de régionalisation reflète une initiative stratégique importante et courageuse.

Cette rencontre a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc aux Pays Bas, M. Jawad Himdi et 150 représentants d'associations de la communauté marocaine établie en Europe.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a eu une série de rencontres lors du 3-ème Forum de l'Alliance des civilisations qui s'est tenu du 27 au 29 mai à Rio de Janeiro, au Brésil.

Le CCME été représenté aux travaux de ce Forum par M. Younès Ajarraï, président du Groupe de travail "Cultures, Education, Identités".

Membre de la délégation marocaine, conduite par Mme Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Ajarraï a eu des rencontres fructueuses avec les responsables de différentes organisations s'activant dans le domaine de la migration, notamment le directeur général de l'Organisation internationale des migrations, M. Lacy Swing.

"La participation du CCME au forum de Rio est naturelle tant l'immigration est au centre des questions de diversité culturelle et du dialogue entre les cultures abordées par cette rencontre mondiale", a-t-il affirmé.

M. Ajarraï a souligné l'engagement important pris par le Maroc dans le cadre de l'Alliance des civilisations, que le CCME a enrichi par son implication dans la rédaction du Plan d'action national.

Il a signalé que les migrants, de par leur appartenance à leur pays d'origine et à leurs liens avec celui de résidence, sont porteurs d'un message de dialogue entre la culture de la mère patrie et les cultures du monde.

Il a de même insisté dans son intervention devant la session sur les migrations, sur le fait que le respect de cette double appartenance doit s'imposer à tous, aux pays de résidence, certes, mais aussi au pays d'origine et aux organisations internationales".

De ce fait, a-t-il poursuivi, les migrants sont appelés à agir de sorte à faire respecter leur culture, leurs traditions et croyances dans le respect des cultures et des lois en vigueur dans les pays de résidence.

Les migrants peuvent aussi s'avérer des piliers de changement des perceptions et des clichés sur les cultures d'origine dans les pays d'accueil, a-t-il noté, soulignant que le CCME oeuvre à accompagner les millions de Marocains du monde à vivre leur identité dans la quiétude, attachés à leur culture, tout en étant adaptés aux conditions de vie dans les pays de résidence.

M. Ajarraï a, par ailleurs, rappelé que les migrants peuvent être de grands acteurs de développement économique dans les pays d'accueil, ainsi que dans les pays d'origine à travers les transferts financiers, le soutien à la famille restée au pays et l'apport de compétences désormais avérées aux plans économique, scientifique et technique.

Source : MAP

A partir du 1er janvier 2011, les anciens combattants issus des troupes coloniales verront leurs pensions réhaussées pour atteindre celles de leurs homologues français. La différence de traitement remontait à la fin des années 50. Le Maroc a salué samedi cette « bonne nouvelle» .

L’égalité est rétablie. Les anciens combattants originaires des ex-colonies de la France, doivent recevoir les mêmes pensions d’invalidité ou de retraite que les ressortissants français ayant également servi dans l’armée, a décrété le Conseil constitutionnel.

Saisi pour la première fois par de simples citoyens, des Algériens, grâce à la réforme constitutionnelle de 2008, les « sages»  ont décidé de contraindre le gouvernement à procéder à cette réforme au plus tard en janvier 2011 selon la décision publiée vendredi. Elle tranche un litige remontant à l’indépendance des colonies.

Le Conseil constitutionnel ne conteste pas totalement que les ressortissants de différents pays ne perçoivent pas tous le même montant, en raison des divergences de pouvoir d’achat, mais juge illégale une discrimination fondée sur la seule nationalité.

En effet, souligne-t-il, un Français résidant en Algérie est par exemple privilégié par rapport aux Algériens. La décision du Conseil entrera en vigueur au 1er janvier 2011, et le gouvernement devra donc d’ici là réformer le système. Des dizaines de milliers de personnes sont concernées.

Les ressortissants des anciennes colonies françaises ont été intégrés en nombre dans les troupes qui ont combattu pour la France durant les deux guerres mondiales mais aussi dans les corps expéditionnaires envoyés dans certains conflits coloniaux, comme celui d’Indochine, de 1945 à 1954.

Leurs pensions avaient été gelées en 1958 et 1959 et elles étaient donc souvent symboliques dans les années 2000. En 1981, sous François Mitterrand, le système avait été rendu moins injuste avec une première augmentation. Puis, sur initiative du gouvernement de gauche de Lionel Jospin et de celui de droite de Jean-Pierre Raffarin, une deuxième réforme avait augmenté les pensions des étrangers, maintenant cependant une inégalité avec celles des Français.

Une troisième réforme avait été menée sous la présidence de Jacques Chirac en 2006, mais elle maintenait toujours une inégalité entre Algériens, ressortissants d’autres anciennes colonies et Français, souligne le Conseil. C’est cette réforme qui est jugée inconstitutionnelle.

C’est une bonne nouvelle» , a déclaré Mohamed Ameur ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. « Cette décision répond à une injustice criante et elle tombe au bon moment car ces anciens combattants sont malades et vivent des conditions difficiles» .

Source : La VieMarocaine/Europe1 

Le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a indiqué que cette institution adhère pleinement aux actions des réseaux internationaux et régionaux des instances nationales des droits de l'Homme.

S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre initiée à l'occasion du 20ème anniversaire de la création du CCDH, M. Herzenni a souligné que cette institution a pu renforcer sa position au niveau international et consolider ses relations avec les grandes instances internationales des droits humains.

M. Herzenni a souligné que le parcours du CCDH s'est caractérisé, depuis sa création en 1990 et jusqu'à la restructuration en 2001, par l'accompagnement des réformes et initiatives visant à garantir la confiance en l'Etat des institutions et le dépassement des points négatifs du passé.

Cette étape s'est également caractérisée par la mise en place de l'instance indépendante pour la réparation des préjudices causés et des violations passées des droits de l'Homme.

Il a également mis l'accent sur le lancement d'une nouvelle dynamique des droits de l'Homme et des processus de réforme dans le cadre de la dynamisation des recommandations de l'Instance Equité et réconciliation (IER) et l'élaboration de rapports annuels sur les droits de l'Homme, rappelant la publication de rapports sur les prisons et la migration ainsi que l'observation des élections 2007.

M. Herzenni a indiqué que l'action du CCDH a porté sur deux axes relatifs à la culture des droits de l'Homme et le plan national sur la démocratie et les droits de l'homme.

Il a précisé que les missions du CCDH ne se sont pas limités aux droits civils et politiques, elles ont touché aussi les questions économiques, sociales, culturelles et environnementales.

A cette occasion, le wali de Diwan Al Madalim, Moulay M'hamed Laraki, a indiqué que la commémoration de cette anniversaire constitue un moment fort de réflexion, soulignant que la création du CCDH est une étape historique dans le processus de consolidation de la démocratie et la consécration de l'Etat de droit.

De son coté, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a indiqué, dans une allocution lue en son nom, que la commémoration du 20ème anniversaire de la création du CCDH, est une étape pour passer en revue les réalisations accomplies, rappelant les concertations auxquelles le CCDH a pris part pour la création du CCME.

A cette occasion, le Conseil a organisé une exposition de ses publications ainsi qu'une exposition itinérante de timbres postaux dédiés aux droits de l'Homme, en partenariat avec Poste Maroc.

Le Conseil a également édité une nouvelle publication comprenant une série de documents qui jettent la lumière sur les étapes saillantes qui ont marqué le parcours du CCDH durant deux décennies.

Publiée sous le thème "vingt ans au service des droits de l'Homme", cette publication s'arrête sur les principales étapes qui ont marqué la vie du Conseil depuis sa création, le 8 mai 1990, à travers la présentation d'un certain nombre de documents (discours et lettres Royaux, recommandations, avis consultatifs, textes de lois et textes réglementaires, mémorandums, documents de références, etc.) qui témoignent du parcours d'une institution nationale indépendante et pluraliste ayant joué un rôle central dans le raffermissement du processus de réconciliation, de promotion et de protection des droits de l'Homme au Maroc.

Source : MAP

Le gouvernement américain tente d'empêcher l'Arizona de mettre en oeuvre sa loi qui punit les entreprises employant des immigrants en situation irrégulière. L'administration a encouragé vendredi la Cour suprême à faire obstacle à ce texte qui va à l'encontre des lois fédérales.

La position présentée à la Cour est la même que celle exprimée par Barack Obama à propos de ce texte discriminatoire envers les communautés hispaniques. Quand elle prendra effet fin juillet, la loi de l'Arizona obligera la police à contrôler le statut migratoire des personnes interpellées pour n'importe quel motif.

Le ministère de la Justice a rencontré l'équipe du gouverneur Jan Brewer pour tenter de dissiper le malentendu. L'administration considère que la question doit être réglée nationalement, et non pas au niveau des Etats. Comme dans le cas des lois sur les droits civiques, la règle fédérale devrait primer sur les dispositifs légaux locaux.

Dès lors, si les entreprises de l'Arizona utilisent sciemment des clandestins, elles peuvent se voir sanctionner en perdant leur licence dans les 49 autres Etats américains. Toutefois, les tribunaux locaux ont rendu des décisions en sens inverse.

Source : Chalenge/AP

La ville catalane de Lérida (nord-est) a été vendredi la première en Espagne à prendre un arrêté pour limiter le port du voile intégral, en interdisant son usage dans tous les édifices municipaux, a annoncé la municipalité. Le conseil municipal a voté à une large majorité un texte "limitant l'usage du voile intégral et autres vêtements et accessoires qui couvrent totalement le visage et empêchent l'identification dans les bâtiments et les installations de la municipalité". Cet arrêté municipal, dont le parti nationaliste catalan CiU a pris l'initiative, a reçu le soutien du Parti socialiste qui dirige la mairie et des conservateurs du Parti populaire (PP).

Le texte qui a été approuvé à une confortable majorité (23 voix pour, une contre et deux abstentions) est le premier du genre en Espagne où le voile intégral est relativement peu visible. L'arrêté s'accompagne de l'engagement pris par la municipalité de "sensibiliser" les habitants au "respect de la dignité des femmes et des valeurs d'égalité et de tolérance", selon un communiqué diffusé par la municipalité. CiU avait estimé en rédigeant sa proposition initiale que la présence dans cette ville de représentants salafistes, adeptes d'une doctrine rigoriste de l'islam, avait "facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme".

La France et la Belgique débattent

Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, avait déclaré lundi être partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration. "Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", avait-il expliqué.

L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne. Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.

Source : Le Point/AFP

M. Saad Eddine El Othmani, président du Conseil National et de la Commission centrale des relations extérieures du Parti Justice et Développement (PJD), s'est félicité, samedi à Rome, du caractère fructueux des contacts établis à divers niveaux par la délégation de son parti, en visite depuis mercredi en Italie.

Dans une déclaration à la MAP, M. El Othmani a souligné l'importance accordée par la partie italienne à l'ensemble des sujets abordés ainsi que l'intérêt tout à fait particulier que la délégation qu'il conduit a eu à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine et de ses préoccupations.

La question de l'intégrité territoriale, la régionalisation, la gestion de la chose locale et la situation de la communauté marocaine immigrée sont, entre autres thèmes, à avoir été au menu des rencontres que la délégation a tenues, jusqu'à présent, à Gênes (nord) et à Rome (centre) avec des responsables régionaux, des élus locaux, des parlementaires, des dirigeants de partis politiques et des acteurs du tissu associatif et syndical.

Les responsables italiens se sont montrés attentifs aux exposés qui leur ont été faits sur tous ces thèmes, a affirmé M. El Othmani en faisant état également de leur compréhension en ce qui concerne les problèmes auxquels les ressortissants marocains sont confrontés en Italie.

Le responsable du PJD s'est réjoui de manière particulière de l'accueil réservé à la délégation par les membres de la commission des droits de l'Homme du Sénat italien qui se sont enquis des derniers développements de la question du Sahara marocain et du plan d'autonomie des provinces du sud.

La commission a été notamment renseignée sur la réalité de la situation dans les provinces du Sud et sur le caractère fallacieux des allégations des ennemis de l'intégrité territoriale qui tentent d'instrumentaliser la question des droits de l'homme pour induire en erreur la communauté internationale.

M.Othmani a précisé, dans ce cadre, avoir lancé une invitation au président de la Commission, Pietro Marcinaro, à se rendre en visite dans les provinces sahariennes pour se rendre compte par lui-même de la réalité de la situation.

Cette rencontre a été également l'occasion pour la délégation du PJD, composée également des députés Nezha El Ouafi et Said Khairoun, de souligner le caractère remarquable des droits de l'homme au Maroc comparativement aux pays de la région et de réitérer sa volonté de renforcer la coopération avec cette importante commission du Sénat italien.

S'agissant des questions touchant à la communauté marocaine, les deux parties ont exprimé la nécessité d'oeuvrer de concert pour le traitement rationnel de ce dossier et d'initier des actions visant à lutter contre la marginalisation notamment des jeunes.

Au nombre des rendez-vous pris par la délégation du PJD, les rencontres tenues avec des responsables de deux des plus importants syndicats italiens, la confédération générale italienne des travailleurs (CGIL) et l'Union italienne du travail (UIL), ont constitué des occasions pour approfondir l'examen des problèmes de l'immigration.

M. El Othmani a souligné, a cet égard, l'importance du renforcement de la coopération avec pareilles organisations en tant qu'outils de pression sur les autorités gouvernementales pouvant mener à l'adoption de politiques favorables à l'immigration.

Le responsable du PJD a mis l'accent également sur les vertus du dialogue et de la coordination des efforts en tant que moyens de trouver des solutions aux problèmes posés, sachant que la communauté marocaine en Italie a, en l'espace de quelques année, connu un important accroissement, atteignant actuellement quelque 470 mille personnes.

Tous les intervenants nationaux dans les questions de l'immigration (gouvernement, parlement, société civile, ambassade et consulats généraux du Royaume) doivent tenir le même discours et avoir une vision claire et homogène pour pouvoir ensuite être persuasifs lors de leur dialogue avec les responsables italiens, a-t-il insisté.

La visite de la délégation marocaine a été marquée, par ailleurs, par la tenue d'une réunion avec des responsables de la fondation italo-européenne de culture politique, un espace de réflexion et de recherche, présidée par M. Massimo D'Alema, anciens président du Conseil Italie et ministre des affaires étrangères.

Lors de son séjour en Italie, qui se poursuivra jusqu'à lundi prochain, la délégation se rendra également à Brescia (nord) et à Turin (nord-ouest) où elle aura des entretiens avec des responsables locaux italiens et avec les représentants de la communauté marocaine.

Source : MAP

La 7ème édition du Salon de l'immobilier marocain "SMAP IMMO", qui s'est tenue du 21 au 24 mai à Paris, a attiré plus de 52.000 visiteurs, confirmant l'attractivité pour l'investissement immobilier au Maroc de la part des Marocains Résidant à l'Etranger, des Français et autres Européens, indiquent les organisateurs.

Durant l'édition 2009, rappelle-t-on, quelque 48.440 visiteurs, dont 20 pc européens, ont fréquenté les espaces du salon, selon des statistiques communiquées par le SMAP Group et certifiées par l'organisme "Expocert".

L'édition 2010, qui s'est déroulée pendant quatre jours pleins au Parc des Expositions de Porte de Versailles, a également connu la participation d'un nombre record d'exposants et de villes représentées, comme elle a constitué un forum où plusieurs ministres marocains ont exposé leur politique sectorielle et la dynamique de développement en cours au Maroc.

Plus de 140 exposants représentant 55 villes de toutes les régions du Royaume ont participé à cette édition, proposant une offre immobilière de plus en plus large et diversifiée, comme de tradition accessible à tous les budgets.

La grande satisfaction des promoteurs après la manifestation est le reflet de la concrétisation d'un nombre important de transactions et/ou de réservations fermes, effectuées par les Marocains mais aussi les nombreux Européens présents en France et jusque dans les pays frontaliers. Un succès qui montre une fois de plus le potentiel extraordinaire que recèle l'immobilier marocain en France et en Europe.

Inaugurée par M. Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, accompagné de M. Mostafa El Sahel, Ambassadeur du Maroc en France, cette édition exceptionnelle a été rehaussée par une série de conférences/débats animés par les ministres sur divers thèmes.

S'exprimant sur le thème particulier "Le logement social, pour une stratégie de l'offre", M. Hejira a d'emblée souligné la bonne santé du secteur immobilier marocain, grâce au potentiel important que présente le logement social, mettant l'accent sur la politique déployée par le gouvernement, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI en vue de combler le déficit dans cette filière.

De son coté, M. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, s'est associé à la conférence sur "Les Marocains du monde, des citoyens à part entière", dans laquelle il a souligné l'apport fort de la communauté marocaine résidant à l'étranger au développement territorial de son pays d'origine, à même de constituer un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité".

Pour sa part, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité a contribué à la réunion autour du sujet "Femmes marocaines, les enjeux de l'égalité", au cours de laquelle elle a exposé les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le domaine social, sous l'impulsion de SM le Roi, mettant l'accent sur l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.

Outre la présence de membres du gouvernement, cette édition du SMAP Immo a été aussi marquée par l'organisation, dans l'espace "Media Lounge", de conférences/débats avec des notaires du Maroc, traitant de thèmes intéressant un public nombreux, désireux de s'enquérir des modalités d'investissements immobiliers et de l'environnement juridique en vigueur au Maroc.

Cette année encore, le Salon s'est déroulé sur une surface d'exposition de 15.000 m2 et a pu réunir promoteurs immobiliers, banquiers, agents immobiliers, notaires, conseillers juridiques, architectes, ainsi qu'une multitude de prestataires de services connexes au secteur de l'immobilier.

Enfin, SMAP Immo 2010 a bénéficié d'une large couverture par les médias écrits, électroniques et audiovisuels français, en particulier l'hebdomadaire +Le Nouvel Observateur+, les quotidiens économiques +La Tribune et Les Echos+, et généraliste +Le Figaro+ qui a consacré un spécial à l'immobilier marocain.

Source : MAP

Cette journée d'étude souhaite contribuer à sortir d'une perspective « franco-française » sur « l'identité nationale » , et ouvre un espace de discussion scientifique faisant place aux analyses de ces jeunes chercheurs étrangers - à la fois en tant que chercheurs, et en tant qu'étrangers, sur la France, et sur les différents pays qu'ils étudient. La journée d'études organisée à l'EHESS a ainsi vocation à faire entendre, après « le grand débat » , des voix autres et d'autres accents.

La Journée d'étude aura lieu le Vendredi 04 juin 2010 à Paris.

Source : Calenda

Réclamé depuis des décennies, l'alignement des retraites des anciens combattants issus des troupes coloniales et résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français sera prochainement une réalité, grâce à une décision du Conseil constitutionnel rendue vendredi.

Les neuf sages ont estimé constitutionnel et non contraire au principe d'égalité que les pensions soient différentes, selon que l'ancien combattant réside en France ou à l'étranger.

Mais, répondant pour la première fois à une "Question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), ils ont censuré les dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux bénéficiaires résidant à l'étranger, selon qu'ils sont aujourd'hui de nationalité française ou étrangère.

Compte tenu de l'enchevêtrement des textes législatifs, trois articles de trois lois ont été censurés.
Mais afin de permettre au législateur "de prendre de nouvelles dispositions, et d'en étendre le bénéfice à tous ceux dont le recours est en cours", le Conseil a fixé au 1er janvier 2011 la date d'abrogation de ces articles.

"Prenant acte" de cette décision, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, s'est engagé "à rédiger de nouvelles dispositions législatives".

"Nous considérons que quelque 30.000 personnes pourraient être concernées", a-t-on indiqué vendredi dans son entourage.
Pour la sénatrice verte Alima Boumedien-Thiery, "cette décision met un terme à une injustice scandaleuse", un "traitement discriminatoire" dénoncé "depuis plusieurs décennies".

En novembre 2006, l'Assemblée nationale avait entériné la revalorisation des pensions des anciens combattants des ex-colonies, un dossier en souffrance depuis 45 ans et débloqué par Jacques Chirac lors de la sortie du film "Indigènes".

Les députés avaient alors adopté à l'unanimité dans le cadre du budget 2007 des Anciens combattants un amendement du gouvernement en ce sens.

Il concrétisait l'engagement pris par le président de la République d'alors à la sortie du film de Rachid Bouchareb qui avait remis au premier plan le sort des anciens combattants d'Afrique, de Madagascar et d'Indochine.

A l'époque, 84.000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devaient en bénéficier, s'ils en faisaient la demande (57.000 au titre des retraites du combattant et 27.000 à celui des pensions d'invalidité).

Mais cette "décristallisation" ne portait que sur "la retraite du combattant", distincte de la pension de retraite et versée au titre de la détention d'une "carte de combattant", et les pensions militaires d'invalidité.

Les pensions de retraites, versées aux anciens militaires en fonction du grade ou de la durée d'engagement sous les drapeaux et concernées par la décision du Conseil constitutionnel de vendredi, n'avaient en revanche été que partiellement alignées.
Cette situation avait encore été pointée par la Cour des comptes dans son rapport 2010 qui parlait d'une "égalité de traitement trop longtemps retardée".

Le gel, ou "cristallisation" des pensions au moment de l'indépendance des colonies françaises, était vécu comme une injustice infligée par la France à l'égard de combattants qui s'étaient battus pour elle pendant les deux guerres mondiales, en Algérie ou Indochine, au prix de la vie de dizaines de milliers d'entre eux.

Source : Le Point/AFP

Jusqu'à 50.000 manifestants étaient attendus samedi à Phoenix, en Arizona, par les organisateurs du boycott d'une loi de lute contre l'immigration clandestine qui doit entrer en vigueur le 29 juillet dans cet Etat frontalier du Mexique. Une contre-manifestation de soutien au texte devait également attirer des milliers de personnes.

Les détracteurs du projet de loi affirment qu'il vise injustement les Hispaniques et pourrait mener à des interpellations motivées par la couleur de peau. Ses partisans affirment que l'Arizona doit agir parce que le gouvernement fédéral ne le fait pas, alors que cela relève de ses prérogatives.

Source : Nouvel Observateur/AP

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a proposé vendredi à ses homologues du G6 et des Etats-Unis la création d'une "task force antifilières" euro-américaine pour lutter contre l'immigration clandestine, selon un communiqué de ses services reçu samedi.

Lors d'une réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni) plus les Etats-Unis, à Varese (Italie) vendredi, M. Besson a "demandé aux ministres chargés de l'immigration des six principaux pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis, de renforcer ensemble la lutte contre les filières d'immigration clandestine dans les principaux pays tiers d'origine et de transit".

Il a proposé la création d'une "task force antifilières" euro-américaine qui serait notamment chargée "de définir des zones géographiques d'action prioritaire", "de mutualiser le renseignement des différents services de police et "d'élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit", selon ce texte.

Une première séance de travail sur ce thème se tiendra à Paris d'ici à fin juillet, annonce le cabinet du ministre.

En marge de la réunion internationale, M. Besson et Theresa May, nouvelle ministre britannique de l'Intérieur, "ont notamment réitéré l'engagement de la France et du Royaume-Uni à poursuivre avec détermination la lutte contre l'immigration irrégulière le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord", poursuit le communiqué.

Par ailleurs, M. Besson et David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des Etats-Unis, "sont également convenus d'engager de nouvelles coopérations opérationnelles contre le trafic d'êtres humains et dans le domaine de l'intégration".

Ils ont paraphé les bases d'un accord sur la lutte contre l'immigration irrégulière aux frontières aériennes, qui doit être signé à Washington en août prochain, selon la même source.

Source : AFP

La diaspora marocaine trouve progressivement sa place au cœur des partis politiques français. Cela peut donner un nouvel élan aux relations franco-marocaines, car ces hommes et ces femmes gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. En témoigne une visite de responsables politiques franco-marocains pour une mission de trois jours au Maroc. Au programme, rencontres, réunions de travail et échanges de bonnes pratiques avec des élus locaux.

L’un des principaux objectifs de la mission est « de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains », a déclaré à la MAP Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.

Cette chargée de mission auprès du Préfet de la région Ile-de-France, conduira une délégation mixte, composée de six autres responsables politiques franco-marocains, représentant de divers partis politiques, à l’instar de Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Parti  Nouveau Centre), Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir (Parti communiste).

L’agenda de la délégation qui a atterri mercredi dans la soirée, la conduira à rencontrer des responsables politiques locaux à Rabat et à Fès. Dans la capitale, la délégation rencontrera notamment Fouad Ali El Himma, leader du Parti Authenticité et Modernité, Abdelwahed Radi (USFP). Une rencontre est également prévue avec Mohamed Ameur, responsable de la Communauté des Marocains résidents à l’étranger.

La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, Hamid Chabat, avant de s’envoler depuis l’aéroport de la capitale spirituelle du Royaume le Samedi 29 mai, dans la journée.

Source : Yabiladi

La majorité à l'Assemblée nationale à Paris s'apprête à punir le port de la burqa ou du niqab dans tous les lieux publics. Sans la crise politique qui secoue le pays et le report du débat à une date postérieure aux élections, le Parlement belge aurait déjà adopté un texte semblable prévoyant même des peines de prison.

Dans le nord de l'Italie, certaines collectivités locales appliquent déjà des sanctions contre les femmes qui portent le voile intégral. Ainsi, en prenant appui sur d'anciennes lois antiterroristes, la police municipale de Novara a récemment infligé une amende de 500 euros à une femme musulmane à cause de sa tenue vestimentaire.

Le débat sur l'interdiction de la burqa agite également la Suisse, l'Allemagne et plusieurs autres pays européens. Bien qu'un sentiment d'islamophobie soit parfois sous-jacent, l'un des arguments, qui revient, le plus souvent est qu'il y va de l'intérêt même des femmes. On considère en effet que l'interdiction du voile les aiderait à se libérer.

Cette hypothèse n'est corroborée par aucun fait, aucune étude. L'adoption de lois d'interdiction risque plutôt, en ciblant si ostensiblement les fidèles d'une religion spécifique, de stigmatiser les quelques femmes concernées et de les exclure encore davantage de la société.

Pour aborder le problème sérieusement, il faut évaluer les véritables conséquences des décisions prises dans ce domaine. Par exemple, la proposition d'interdire la présence de femmes portant la burqa ou le niqab dans des établissements publics tels que des hôpitaux ou des administrations peut avoir pour seul résultat de dissuader ces femmes de s'y rendre. Ce n'est pas une libération.

En réalité, l'interdiction pourrait aller à l'encontre des normes établies en matière de droits de l'homme, en particulier le droit au respect de la vie privée et à l'identité personnelle, et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction. La Convention européenne des droits de l'homme précise que ces droits ne peuvent faire l'objet d'autres restrictions que celles qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publics, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.

Nul n'a réussi à démontrer que le port de la burqa et du niqab représente un quelconque danger pour la démocratie et la sûreté publique ni même qu'il pose un problème de société majeur. Pourtant, on a projeté cette pratique vestimentaire sur le devant de la scène en insistant sur la nécessité d'en débattre et de légiférer d'urgence. Délibérément ou non, d'autres problèmes relatifs aux inégalités et aux tensions interculturelles beaucoup plus graves ont ainsi été mis de côté. Nous nous trompons de débat.

En principe, l'Etat devrait éviter de légiférer sur l'habillement. Néanmoins, dans certains cas, l'intérêt général exige que les gens montrent leur visage pour des raisons de sécurité ou à des fins d'identification. Cela ne prête pas à controverse. D'ailleurs, aucun incident sérieux concernant les quelques femmes qui portent la burqa ou le niqab n'a été signalé à cet égard.

Il ne fait pas de doute que le statut de la femme dans certains groupes religieux est un problème grave qu'il ne faut pas éluder. Toutefois, ce n'est pas en interdisant les vêtements, qui ne sont qu'un symptôme, qu'on s'y attaquera efficacement.

A juste raison, nous réagissons fortement contre les régimes qui imposent aux femmes le port du voile intégral. C'est une mesure foncièrement répressive et inacceptable, mais on ne la combattra pas en interdisant cette tenue en Europe.

Source : Le Monde

Le Maroc représente un modèle en matière de droit de la famille, ont estimé jeudi les participants à un séminaire international, ouvert jeudi à Rome sous le thème "Genre et citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée: quel dialogue?".

Ce séminaire de deux jours vient couronner le projet "Tempus Drive" soutenu par la Commission européenne qui a été à l'origine du lancement, en 2008, à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger, d'un Master de second niveau destiné à former les professionnels de la justice, particulièrement sur le nouveau Code de la famille et sa mise en oeuvre.

Les participants, dont des professeurs italiens, marocains et français, outre des représentants de l'Institut pour la Méditerranée (IMED-Rome) et de l'Association d'études et de recherches sur les migrations (AMERM-Rabat), ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Code de la famille pour le renforcement de l'égalité des sexes et de la démocratie au Maroc.

Les intervenants ont, par ailleurs, émis l'espoir de voir la Méditerranée devenir un lieu de rencontres et de brassage culturel, estimant que les changements de l'univers mondialisé doivent être appréhendées, non seulement sous l'angle économique et marchande, mais doivent favoriser l'échange entre les peuples de la région en matière de compétences et du savoir.

Pour le Pr Malika Benradi, de l'Université Mohammed V de Rabat et membre de l'AMERM, qui analysait la question du genre et la participation politique dans le sud de la Méditerranée, le système des quotas, adopté par le Maroc lors des dernières élections communales, a donné des résultats positifs quant à la représentativité des femmes qui s'élève actuellement à 12 pc.

Le nouveau Code de la famille, a-t-elle noté, a permis de lancer un véritable débat de société sur la situation des femmes et sur la question de l'égalité.

Les autres interventions ont porté sur le statut des femmes, la citoyenneté et la diversité, les droits familiaux de la femme en migration, les aspects culturels des droits des femmes dans le sud de la Méditerranée ou encore les droits des citoyens extracommunautaires en Europe dans la récente jurisprudence.

Le Master, lancé à l'Université Abdelmalek Essaadi, avait bénéficié à 30 étudiants et à cinq auditeurs libres. Il visait à contribuer à améliorer l'offre formative de l'Université et à renforcer la qualification des étudiants en relation avec les besoins d'insertion professionnelle.

Le cursus dispensé a privilégié la méthodologie pluridisciplinaire, liant le thème du droit de la famille et de son application à des thèmes plus généraux, tels les droits de l'Homme et de citoyenneté, les sciences sociales, la philosophie et les langues, outre des thématiques spécifiques comme le phénomène de la migration.

Ce master s'est articulé autour du nouveau Code de la famille au Maroc et approche genre, du droit des femmes entre l'universel et le spécifique et de mise en oeuvre du Code de la famille pour les Marocains de l'étranger, outre un stage de qualification.

Il a réuni, outre l'Université Roma Tre (chef de file) et l'Université Abdelmalek Essaâdi (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger qui a abrité cette formation), l'Université la Sorbonne, l'Université Toulon-Var (France) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès).

Le Pr Abdellah Ounnir, de l'Université Abdelmalek Essaadi, coordonateur de ce master, a qualifié de "très courageuse" la décision de lancer cette formation par le département chargé de l'Enseignement supérieur dans la mesure où elle a intégré plusieurs matières qui ne figurent pas dans le cursus de la faculté de droit.

Il s'agit d'une formation multidisciplinaire qui a été bien accueillie par les juristes, a-t-il indiqué, précisant que des professeurs marocains et étrangers y ont participé.

M. Ounnir a émis le souhait de voir cette expérience de partenariat et d'échange à l'échelle méditerranéenne reconduite.

 Source : MAP

Le livre marocain est représenté par plusieurs Maisons d'édition à la BookExpo America (BEA) 2010 de New York qui s'est ouverte mercredi au Palais des Congrès de Javits, avec la participation de quelque 1.500 éditeurs, imprimeurs et libraires du monde entier.

"Croisées des chemins", "Yanboue Al Kitab", "Aini Bennai", "Afrique Orient", "Marsam", "Malika édition" et "Tarik édition" prennent part, à l'initiative du ministère de la Culture, à ce carrefour de rencontres entre les professionnels du livre, avec des nouveautés et une sélection variée de livres et d'ouvrages dédiés à la jeunesse, aux sciences humaines, à l'art berbère, à la calligraphie, à l'architecture et à la sociologie.

Tous ces ouvrages "reflètent notre culture et notre créativité et ce Salon nous donne l'opportunité d'exposer l'image plurielle du Maroc", a déclaré à la MAP le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, Hassan Nejmi, à l'ouverture de cette exposition de deux jours sous le signe "Matière et Murmure.

Encouragé par une première participation, lors de l'édition 2009, où le monde arabe était l'invité d'honneur, le ministère de la Culture a décidé d'inscrire cet évènement international sur son agenda.

"Faire voyager le livre marocain est essentiel pour véhiculer le patrimoine culturel multiséculaire" de notre pays et "séduire un lectorat à la fois différent, exigeant et curieux de l'autre", a souligné M. Nejmi.

"Notre richesse, c'est notre diversité et elle s'illustre parfaitement dans notre stand", a-t-il fait observer, en présentant un livre sur l'architecture marocaine à un imprimeur américain très intéressé par une approche urbanistique comparée entre Tanger et Casablanca et un ouvrage sur la "Tarika Tijania" réclamé par un éditeur canadien.

Il s'agit pour M. Nejmi de "faire découvrir aux participants le marché de l'édition marocaine et les opportunités qu'il offre, mais également de trouver des débouchés" pour les éditeurs nationaux.

Mais la promotion du livre marocain se fait également "intra-muros" et le Salon international du livre de Casablanca (SIEL) lui semble être un lieu tout indiqué et il le fait savoir.

Le SIEL a "mûri et devenu l'expression de l'innovation féconde locale. Mais, il est également une fenêtre ouverte sur les autres cultures" a-t-il expliqué à l'adresse des nombreux visiteurs qui s'attardent longuement devant le stand.

"Tout le monde peut y trouver sa place", a ajouté M. Nejmi, insistant sur la position du Royaume, carrefour entre l'Europe et l'Afrique, le Machrek et le Maghreb.

D'ailleurs, a-t-il fait savoir, c'est grâce à la dynamique créée par le SIEL que plusieurs Salons régionaux ont d'ores et déjà vu le jour.

Aujourd'hui, justement le stand marocain se veut être l'interprète de ce foisonnement culturel. Une aubaine pour les éditeurs représentés à ce Salon par Yacine Retnani, jeune diplômé dans les métiers du livre, pour qui l'objectif est de mieux faire connaître le livre marocain tout en permettant aux professionnels de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers et éventuellement de conclure des contrats.

Il a, en outre, insisté sur l'"offre très diversifiée qui aborde différentes thématiques et se décline en plusieurs langues".

Principale Foire du livre aux Etats-Unis et seconde au niveau mondial après celle de Francfort (Allemagne), BookExpo America est la plus importante en langue anglaise. "Ici, toute la chaîne du livre se côtoie", a-t-il confié à la MAP.

De fait, la foire est le rendez-vous d'un très large public mêlant auteurs et éditeurs, venant négocier droit et licence d'édition, libraires, illustrateurs, journalistes, lecteurs avertis ou simples visiteurs qui sillonnent les quelque 25.000 m2 et neuf pavillons du Javits Center, où l'Espagne est l'invitée d'honneur du Salon.

"Nous sommes présents dans la plupart des Salons de renom, aussi bien en Europe, en Asie qu'en Amérique", a-t-il précisé.

Même si les livres marocains ne s'exportent pas encore en nombre, il se montre optimiste. Le marché de l'édition au Maroc est jeune, pas plus de quarante Maisons d'édition, et saura par conséquent s'adapter rapidement aux exigences du marché pour donner naissance à une véritable industrie du livre, a-t-il estimé.

Source : MAP

 

D'anciens militaires espagnols ont exprimé, jeudi à Rabat, leur soutien à la proposition d'autonomie marocaine, qualifiant le projet marocain du "plus valable" pour le règlement de la question du Sahara.

Lors d'un entretien avec le Secrétaire Général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, les membres de la délégation, dont la majorité est issue des Iles Canaries, ont estimé que l'autonomie est la meilleure solution qui pourrait garantir la stabilité, précisant que les Iles Canaries n'ont aucun intérêt à voir un micro Etat se constituer dans la région.

Dans une déclaration à la MAP, M. Miguel Otriz Asin, qui conduit cette délégation représentant les derniers espagnols chargés de la direction des affaires du Sahara à l'époque coloniale, a indiqué que cette visite au Maroc, constitue une occasion pour constater de visu les progrès réalisés dans les provinces du sud du Royaume.

M. Otriz Asin a mis en exergue "l'essor économique et social" que connait la région, notamment en matière d'habitat et des infrastructures.

Et d'ajouter que les conditions de vie dans les provinces du Sud se sont beaucoup améliorées et les habitants ont pu tirer profit de ce progrès afin de développer leurs affaires et leur situation économique.

Réunir toutes les familles sahraouies est tributaire du retour de leurs frères à Tindouf à leur patrie, le Maroc, où ils peuvent vivre dans un climat de paix, de liberté et de progrès et bénéficier de ces énormes possibilités d'autonomie offertes par leur pays, a-t-il noté.

Pour sa part, M. Boussouf, a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la paix et la stabilité en Afrique du nord, soulignant à cet égard l'importance de l'initiative marocaine.

Cette rencontre, a-t-il indiqué, constitue l'occasion d'encourager l'initiative de ce groupe qui a vécu la période coloniale et celle de l'indépendance du Sahara marocain.

Ce groupe d'anciens militaires espagnols rassemblé dans le cadre d'une ligue de défense du projet d'autonomie proposé par le Maroc, jouera un rôle important dans le cadre de l'action de la société civile en sensibilisant l'opinion publique espagnole sur la réalité et les progrès réalisés dans les provinces du Sud, a-t-il ajouté.

Source : MAP

Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.

Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.

Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.

LE VVD VEUT UN "OPT-OUT"

Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.

A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.

S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan Peter Balkenende, chef du gouvernement sortant, et Job Cohen, le nouveau leader du parti travailliste.

Source : MAP

Le projet du programme national d'accompagnement de l'estivage des Marocains résidant à l’étranger sur le territoire national durant cette année a été au centre d'un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, lors du Conseil de gouvernement réuni, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion du Conseil, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que M. Ameur a précisé que ce projet comprend les quatre volets "administratif et juridique", "culturel et récréatif", "économique et développement" et "information et communication".

Le volet administratif et juridique consiste notamment à assurer une permanence efficace, à renforcer les services d'accueil, à créer "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) dans les villes de Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda, à dynamiser le comité central pour le traitement des doléances et organiser des ateliers de sensibilisation et de formation en matière de droit de la famille, a dit M. Ameur.

S'agissant du volet culturel et récréatif, le ministre a indiqué qu'il concerne notamment l'organisation d'universités d'été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines, la participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances, outre la participation de 230 jeunes marocains résidant à l'étranger à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône.

Ce volet porte également sur l'organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, ainsi que du 7-ème Raid des Marocains du Monde, avec la participation d'une centaine de participants.

L'aspect économique et de développement du programme national d'accompagnement consiste quant à lui, au suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest", à la création de 1.000 PME des MRE en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD) et au suivi de l'exécution des projets de la communauté marocaine à l'étranger, dans le cadre du programme du développement territorial durable des oasis du Sud, a ajouté M. Ameur.

Le volet "information et communication" porte essentiellement sur le lancement de la nouvelle version du portail électronique du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la présentation du guide des MRE (2010) en plusieurs langues.

Il concerne aussi plusieurs supports sur les questions des Marocains du monde et l'organisation de rencontres d'information avec cette catégorie sociale dans les préfectures et provinces du Royaume.

M. Ameur a passé en revue les nouveautés de l'opération du transit au titre de cette année, particulièrement le début de fonctionnement du port Tanger Med, l'accueil des croisières aller-retour entre Tanger et Algésiras et la réduction d'une heure de l'opération de transit.

Il s'agit aussi de l'amélioration de la qualité des services d'accueil, la coïncidence de l'opération de transit avec le mois sacré du Ramadan, le lancement officiel de l'opération "Marhaba" le 5 juin au lieu du 10 juin et l'entrée en vigueur du passeport biométrique.

L'opération de transit 2010, explique le ministre, vise à assurer la fluidité des déplacements à travers les postes frontières, ainsi que l'ordre public, la sécurité et la prévention, à garantir l'assistance sociale et la proximité administrative et à développer la communication et la sensibilisation.

Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a présenté un exposé sur sa participation, les 23 et 24 mai à Ryad, à la première conférence internationale du patrimoine architectural dans les pays islamiques.

Cette conférence a été une occasion pour souligner la richesse et la diversité culturelle du Maroc et mettre en valeur son patrimoine architectural, a-t-il dit.

Source : MAP

Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.

Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.

Une demi-douzaine de militants, responsables et élus des partis politiques français, toutes tendances confondues, sont actuellement en visite au Maroc. Leur point commun : ils sont tous d’origine marocaine. La délégation conduite par Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, devrait s’entretenir, durant les trois jours de la visite entamée jeudi, avec l’élite politique du pays.

Au programme, des entretiens avec Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch pour le PAM, Abdelwahed Radi pour l’USFP, Anis Birou pour RNI et …Hamid Chabat pour le PI auquel cette délégation rend visite dans la ville de Fès. Soit avec des représentants des principaux partis politiques du pays. L’objectif de ce déplacement de ces MRE représentant un éventail des partis politiques français (UMP, PS, Verts, PC, Nouveau centre et le Parti radical valoisien) : «instaurer un échange avec la classe politique marocaine», explique une source du CCME, également partie prenante de cette initiative. «La classe politique marocaine ignore souvent le degré d’implication des MRE dans la société politique française et surtout l’apport et l’expérience que peuvent lui apporter ces Marocains de France», ajoute la même source. Pour Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation, «l’objectif consiste également à donner une impulsion pour faire évoluer l’image et la «perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains».

«La diaspora marocaine est en mouvement, elle se distingue par de nombreux  talents. En effet, très engagés dans la vie politique française et citoyens à part entière, ces femmes et ces hommes ont également à cœur  de hisser des passerelles entre le Maroc et la France», affirme-t-on auprès de cette délégation. Et de préciser que «leur engagement  au sein des partis politiques est une réalité : certains ont été soutenus par la communauté franco-marocaine dans de nombreuses villes.D’autres ont été séduits ou approchés par les grands partis en France. Ils ont tous en commun la volonté d’accompagner et de s’inscrire dans la dynamique de développement du Maroc avec pour levier la coopération décentralisée». Et c’est, entre autres, pour cette raison que la délégation, qui compte sept personnes, a également prévu des entretiens avec le wali directeur des collectivités locales, Allal Sekrouhi. Le déplacement à Fès, la ville de Hamid Chabat, entre également dans ce registre. Le député maire de la ville est d’ailleurs l’un des instigateurs de cette initiative.

Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.

Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.

Source : Le Soir Echos

Le tribunal du travail d'Anvers a estimé dernièrement que la loi contre les discriminations n'autorise pas le port de signes extérieurs d'appartenance religieuse sur les lieux de travail.

La firme G4S, spécialisée dans les questions de sécurité, avait donc le droit de faire état du principe de neutralité de l'entreprise pour interdire le port du foulard à un membre de son personnel. Ce jugement fait l'objet d'une analyse de la revue spécialisée "De Juristenkrant". L'intéressée avait commencé à travailler sans porter le foulard et était en contact avec divers clients de G4S.

En avril 2006, elle a fait savoir à son employeur qu'elle avait l'intention dorénavant de porter le foulard durant ses heures de travail. G4S a immédiatement fait connaître son refus, pour préserver la neutralité de l'entreprise.

A son retour d'une période d'incapacité de travail, la travailleuse a également appris qu'elle devrait désormais porter un uniforme. Une tentative de conciliation ayant échoué, l'intéressée a été licenciée.

Par ailleurs, le conseil d'entreprise de G4S a modifié le règlement de travail, interdisant désormais aux travailleurs de porter des signes faisant état de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Devant le tribunal du travail, la femme a défendu la thèse selon laquelle elle avait été licenciée illégalement à cause de ses convictions religieuses.

Selon le tribunal, il y aurait eu une discrimination directe si elle avait été licenciée parce qu'elle était une adepte de l'Islam, écrit le Juristenkrant.

Katayoun Alidadi, collaborateur scientifique à la KULeuven, estime que ce jugement du tribunal du travail supprime en grande partie la protection mise en place pour éviter les licenciements discriminatoires.

Source : Lalibre.be

Les Œuvres de l'artiste-peintre marocain Abdellatif Zeraïdi ornent la Maison des Associations à Mulhouse (Est de la France) jusqu’aux 29 courants.

L'exposition compte une vingtaine de tableaux à l'huile et à l'aquarelle représentant des paysages typiquement marocains inspirés plus particulièrement des villes d'Ouezzane, Salé, Rabat, Chefchaouen et Fès.

Elle s'inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle initiée à Mulhouse, sous le thème: "Sur le chemin de l'artisanat du Maghreb".

Au programme de cette manifestation, figurent notamment une exposition d'objets artisanaux, un défilé d'habits traditionnels et des dégustations de mets maghrébins.

Né en 1960 à Ouezzane, Abdellatif Zeraïdi a poursuivi ses études à l'Ecole nationale des Beaux Arts de Tétouan avant de gagner l'Ecole nationale des Beaux-Arts à Dijon en France.

Il compte à son actif plusieurs expositions tant individuelles que collectives, notamment en France, en Belgique, en Italie, au Luxembourg, en Suisse et au Maroc.

Source : MAP

La Société Académique d'éducation et d'encouragement, "Arts-Sciences-Lettres", a décidé d'honorer cette année quatre Marocains, dont M. Mohamed Berrada, écrivain, journaliste et éditeur, qui se sont distingués par leurs itinéraires, leurs talents ou leurs réalisations dans différents domaines d'activité.

Outre M. Berrada, également ancien Président de l'Union des éditeurs et distributeurs arabes, seront honorés MM. Mohamed Guedira, ancien Ambassadeur du Maroc auprès de l'Union Européenne, Abderrahman Rahoule, artiste-peintre et sculpteur, Directeur de l'Ecole des Beaux Arts de Casablanca et Charafeddine Ouazzani Taibi, professeur en Gynécologie obstétrique, précise jeudi un communiqué de l'Académie.

Ces personnalités marocaines, choisies parmi les nombreuses candidatures examinées par une Commission de l'Académie, se verront décerner les Diplômes de Médailles, lors de la cérémonie solennelle d'hommage, prévue le 5 juin prochain à Paris.

"Cette distinction, amplement méritée, vient couronner des carrières remarquablement réussies et des itinéraires exemplaires dans le domaine propre à chacun conformément à la devise de cette société : Honneur et reconnaissance aux hommes de valeurs", souligne l'Académie.

La Société académique "Arts Sciences Lettres", fondée en 1915 et parrainée par l'Académie Française, occupe une place privilégiée dans les domaines de la défense, l'encouragement et la promotion de la science, la culture et les arts. Elle honore, chaque année, des personnalités qui se sont distinguées dans leur domaine d'activité.

D'autres personnalités marocaines avaient auparavant été honorées par l'Académie dont l'intérêt pour le Royaume, se justifie par le développement socioculturel que connaît le Maroc et l'évolution qui marque les domaines scientifique, artistique, culturel et médiatique.

Source : MAP

L'expérience du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine et la traite humaine ont été au centre d'une rencontre, tenue jeudi au Caire, avec la participation de responsables judiciaires marocains et égyptiens.

Intervenant lors de cette rencontre, initiée sous le thème "les défis des engagements internationaux en matière de lutte contre la traite humaine et l'immigration clandestine", le premier président de la Cour suprême, M. Mustapha Farès a fait état d'une recrudescence, au cours des dernières années, des crimes liés à ces phénomènes.

Il a souligné l'impact négatif du phénomène qui s'est propagé au cours des dernières décennies et qui commence à susciter des interrogations sur ses motifs et les mesures pour y faire face.

Revenant sur la question de l'immigration illégale, M. Farès a noté qu'il s'agit d'un phénomène qui commence à se répercuter négativement aussi bien sur les pays d'accueil, émetteurs que de transit.

Tout en faisant état de l'émergence de réseaux organisés d'immigration irrégulière, le premier président de la Cour suprême a rappelé les efforts déployés par les pays de transit, comme le Maroc, pour lutter contre ce phénomène.

Lors de cette rencontre, organisée conjointement par la Cour suprême et la Cour de cassation égyptienne, le responsable marocain a souligné que le succès de ces actions est tributaire de la mise en place d'un cadre juridique plus approprié permettant la régularisation de la situation de ces migrants qui vivent dans des conditions difficiles en raison de leur séjour illégal.

Il a mis l'accent sur l'importance de ce genre de rencontres dans le renforcement de la coopération entre les institutions judiciaires marocaines et égyptiennes à travers notamment la promotion de l'échange d'informations et de recherche en matière de protection des droits de l'Homme, de respect des garanties d'investissements, ainsi que les jurisprudences sur le blanchiment d'argent, la protection judiciaire, la lutte contre la cybercriminalité et la protection juridique et judiciaire de l'environnement.

Passant en revue les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le procureur général du Roi près la Cour suprême, M. Mostafa Maddah a, quant à lui, fait savoir que, de par sa position stratégique en tant que passerelle vers l'Europe, le Maroc est devenu une destination privilégiée comme pays d'accueil ou de transit vers la rive nord de la Méditerranée pour les flux migratoires illégaux.

Dans le même ordre d'idées, il a mis l'accent sur "l'arsenal juridique moderne" et les mesures administratives et judicaires mis en place par le Royaume pour lutter contre ce phénomène tout en veillant au respect des droits de l'Homme et à la garantie du droit à un procès équitable.

Dans le cadre de la participation de la société civile dans les efforts de lutte contre l'immigration clandestine et la traite humaine, le responsable a rappelé l'approbation et l'adhésion du Maroc à plusieurs accords et protocoles internationaux, dont les dispositions sont devenues une partie intégrante de l'arsenal juridique national.

Dans ce sens, M. Maddah a appelé à la conjugaison des efforts de tous les Etats et organisations internationales et à une coordination accrue en vue de sensibiliser l'opinion publique nationale aux dangers que représentent ces réseaux illégaux.

Pour sa part, le ministre d'Etat égyptien pour les Affaires juridiques et les conseils législatifs, Moufid Chéhab, a indiqué que les bénéfices réalisés de l'exploitation des enfants et des femmes sont estimés à 28 milliards de dollars annuellement.

Le responsable égyptien a ajouté que la crise économique mondiale a conduit également à l'augmentation des activités de traite humaine à travers le monde, faisant état de 12,3 millions de victimes chaque année de travail forcé, d'exploitation sexuelle, de mariage forcé et de mendicité.

Lors de ce colloque, organisé dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord de jumelage signé entre la Cour suprême et la Cour de cassation égyptienne, les autres intervenants ont mis l'accent sur la recrudescence des phénomènes d'immigration clandestine et de traite humaine, classés, selon l'ONU, au troisième rang des commerces illicites dans le monde après le trafic d'armes et le trafic de drogue.

Cette rencontre, à laquelle ont assisté l'ambassadeur du Maroc au Caire, M. Mohamed Faraj Doukkali, le Président du conseil du peuple égyptien, M. Fathi Sorour et le président de la Cour de cassation, Adel Abdul Hamid, a été l'occasion aussi pour MM. Abderrahmane Mesbahi, Hassan Marchan et Hassan Kadiri, présidents de chambres à la Cour suprême de mettre l'accent sur les efforts du Maroc en matière notamment de lutte contre l'immigration clandestine et de protection juridique des victimes des crimes de traite humaine et d'immigration illégale.

Source : MAP

Le Musée national du sport, à Paris, présente une toute nouvelle exposition au titre évocateur : « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ». Ouverte du 26 mai 2010 au 2 janvier 2011, elle s’attache à projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique en valorisant la migration des footballeurs africains en Hexagone depuis les années 1950. Rendre hommage à l’Afrique est le seul mot d’ordre de Claude Boli, commissaire de l’exposition.

Une exposition à vivre et à ressentir. Tels sont les mots employés par Claude Boli, commissaire de l’exposition « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ». A l’aube de la première Coupe du Monde en Afrique, le Musée national du sport se « footballise » avec une exposition entièrement tournée vers le ballon rond et le continent africain. Consacrée à la migration des footballeurs africains en France depuis les années 1950, elle propose « un parcours qui se découvre comme autant d’histoires de rencontres entre la France et l’Afrique », relate Claude Boli. Des chroniques sportives mais aussi des bribes de vies avec la possibilité d’observer certains objets personnels appartenant aux joueurs. Du maillot au gri-gri, en passant par la babouche et le boubou brodé, tout y est. Et pour les amateurs, la scénographie est directement inspirée des mythiques albums Panini, avec une galerie de 23 portraits de joueurs emblématiques africains ayant évolué ou évoluant en France.

Organisée en deux « mi-temps », l’exposition s’est fixée un triple objectif. Rendre hommage à l’Afrique, à travers les nombreux footballeurs qui ont contribué à édifier le succès de certains clubs hexagonaux est primordial selon les instigateurs de cet évènement. Faire découvrir, à travers les footballeurs venus d’Afrique, que le fait migratoire existe aussi sur la « planète du sport », fait également partie des desseins de Claude Boli. Mais enfin et surtout l’exposition se doit de projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique par le biais d’une passion partagée.

« L’idée de gagner ensemble est belle »

La première salle retrace l’influence française dans l’histoire et le développement du football en Afrique. Hommes d’églises, enseignants, commerçants et militaires participèrent à l’importation de la passion du football. « Pendant la colonisation, nous sommes arrivés en Afrique avec notre bible et notre ballon et, aujourd’hui, les joueurs africains nous le rendent bien », indique Zeev Gourarier, directeur général du Musée national du sport. La visite se prolonge avec l’influence que ces joueurs ont eu sur la France. Pour n’en citer qu’un, le légendaire Didier Drogba est « autant un patrimoine marseillais qu’un patrimoine ivoirien. C’est un jeu d’influence et de rencontre et l’idée de gagner ensemble est belle », affirme Zeev Gourarier.

De Larbi Ben Barek à Georges Weah, les joueurs africains ont marqué le football hexagonal et consolidé les liens historiques entre la France et les pays d’Afrique. Depuis 1950, nombre de jeunes footballeurs optent pour la France pour poursuivre leur rêve de carrière sportive. « En parlant de foot dans cette exposition, on parle de l’homme, du petit garçon qui rêvait d’être un grand footballeur et qui y est parvenu », explique Claude Boli. Des joueurs tels que Mamadou Niang, Rachid Mekloufi, Salif Keita ou Mustapha Dahleb ont laissé, grâce à leurs exploits, une trace inoubliable dans le cœur de nombreux supporters des clubs français.

Source : Afrikfoot

Le conseil national égyptien des droits de l'Homme organise, les 7 et 8 juin au Caire, une conférence internationale sur les questions liées à l'immigration avec la participation d'une pléiade d'experts arabes et internationaux dans le domaine.

La conférence, qui verra la présence de spécialistes représentant les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), traite des défis de l'immigration et le rôle des autorités locales dans l'organisation de l'immigration, ainsi que du cadre législatif régissant ce phénomène.

Le droit des immigrés de transit aux soins de santé et le trafic des êtres humains seront également au menu de cette rencontre.

Les procédures légales de détention des immigrés clandestins et les garanties juridiques, ainsi que la coopération internationale en matière de lutte contre l'immigration illégale seront en outre débattues lors de cette conférence, initiée en collaboration avec l'OIM.

Source : Casafree

Le projet a été approuvé par le conseil municipal de New York, mardi soir. Ses partisans voit dans ce futur bâtiment un symbole de tolérance. Ses détracteurs dénoncent une insulte faite aux victimes du 11 septembre 2001.

Après quatre heures d'âpres débats, mardi soir, le conseil municipal de New York a fini par approuver la construction d'un centre culturel islamique à deux "blocs" de "Ground Zero", lieu des attentats du 11 septembre 2001.

Le complexe de verre et d'acier comprendra une salle de sport, un théâtre et une mosquée, répartis sur plusieurs niveaux, dans une rue laissée relativement à l'abandon actuellement. L'imam Feisal Abdul Rauf, qui dirige l'organisation musulmane à l'origine du projet, parle même d'une crèche.

Ce vote a été acquis par une forte majorité de 29 voix pour, une contre et dix abstentions. Purement consultatif, il a cependant permis de prendre le pouls de la communauté, estime le New York Times. Car ce projet ne fait guère l'unanimité chez les New Yorkais.

Ses partisans soutiennent que la "Maison Cordoba" aidera à surmonter les stéréotypes négatifs dont continue à souffrir la communauté musulmane de la ville depuis les attaques contre les gratte-ciel du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3000 morts.

"Je pense que nous avons atteint un moment où certaines émotions commencent à être évacuées", a estimé Daisy Khan, une des responsables du projet. "Il n'y a rien de semblable au Etats-Unis", s'enthousiasme l'imam Rauf. "Cela sera un centre pour tous, pas seulement pour les musulmans".

Les musulmans américains sont de plus en plus pointés du doigt, tant par l'opinion publique que par les services de sécurité comme pouvant être à l'origine d'actes de terrorisme. Un sentiment que n'a pas estompé la récente tentative d'attentat à la voiture piégée à Time Square, dont l'auteur présumé est un Américain musulman d'origine pakistanaise.

Mais en raison du choix du lieu, à deux pas de "Ground Zero", le projet est davantage vu comme une provocation. Un "crachat au visage de tous ceux qui sont morts le 11-Septembre", écrit Blitz, un journal qui se décrit comme "antijihadiste". Les opposants ont même lancé leur site Nomosquesatgroundzero.

"C'est le mauvais quartier pour construire la mosquée", fait valoir Scott Rachelson, 59 ans, qui travaille avec des personnes réclamant des indemnisations pour des dégâts liés aux attentats. Même argument dans la bouche de C. Lee Hanson, 77 ans, dont le fils Peter est mort le 11 septembre 2001. Interrogé par le New York Times, il explique que "la douleur ne s'estompe pas. Si je lève les yeux à cet endroit et que je vois une mosquée, cela me fera mal."

Comme beaucoup de riverains ou de proches de victimes, il ne refuse pas un tel bâtiment à Manhattan. Simplement, il n'en veut pas si près d'un lieu si symbolique. Et redoute qu'un centre musulman n'attire les manifestants, là où ne devrait régner que sérénité et recueillement.

Source : L’Express.fr

Fermé pour cause de jackpot: c'est le panneau qu'Elhadi et Madjouba Bidi pourront mettre sur leur camion de vente de sandwichs quand ils partiront en voilier, un rêve rendu accessible par leur gain record de 5,5 millions d'euros (environ 60,5 millions de dhs) dans un casino français.

En insérant trois pièces de 50 centimes, ce couple d'origine marocaine de 39 ans a battu lundi le record français de gains sur une machine à sous dans le casino de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, où ils étaient venus célébrer leurs 13 ans de mariage.

Leur fortune pourrait leur donner la folie des grandeurs mais ils envisagent au contraire de continuer de vivre paisiblement à Pierrefitte-Nestalas, un village de montagne de 1.000 habitants, où ils sont installés depuis 20 ans.

Jusqu'alors, acheter un voilier était le rêve le plus fou de Madjouba, amoureux de la mer depuis son enfance en Corse, un comble dans ce village perché à 1.500 mètres d'altitude où il tombe souvent un mètre de neige en hiver.

“Il aura son voilier, il en a toujours rêvé. Ce sera un très bon skippeur, mais il faut encore qu'il passe le permis”, plaisante la mère de famille.

En attendant l'odyssée, Madjouba Bidi n'a pas fait d'entorse à la règle et malgré sa fortune nouvelle, il s'est rendu mardi à l'usine de fabrication de stores de Pierrefitte-Nestalas, où il est chef d'atelier.

Elhadi a accompagné comme d'habitude les enfants à l'école mais elle n'a pas ouvert le camion où elle vend kebabs et barquettes de frites.

A part le voilier, la famille envisage d'améliorer les extérieurs de la maison et de mettre à l'ordre du jour les achats différés de meubles, d'électroménager et de billets pour le Maroc.

“Ca va nous permettre de nous mettre à l'abri du besoin, d'assurer l'avenir des enfants, de nous faire moins de souci car on roulait pas sur l'or. Il fallait économiser pour tout”, raconte la commerçante.

A leur fille de 6 ans ainsi qu'à leurs deux garçons de 8 et 10 ans, ils ont expliqué que le jackpot allait les “aider à réaliser plus rapidement les projets”.

La famille Bidi a pu empocher une cagnotte constituée à partir des mises enregistrées progressivement dans 100 casinos français, le “Magic Casinos Jackpot”, créé fin 2009.

Source : Aufait/AFP

Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.

La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.

Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.

Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.

Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.

M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.

Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".

Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".

"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.

Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.

Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.

L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.

La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.

Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.

Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.

Source : MAP

Un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente, a ouvert, mardi soir à Séville (Sud de l'Espagne), le cycle "Maroc en trois cultures" initié par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

Cette soirée musicale, qui a été suivie par un grand public marocain et espagnol, marque le début de ce cycle d'activités culturelles initié en collaboration avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".

Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation s'étalant jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.

Un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne", sera organisé, les 14 et 15 juin prochain, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.

Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet et des films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir les rencontres entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Une délégation de responsables politiques franco-marocains effectuera dès jeudi une visite de trois jours au Maroc, au cours de laquelle elle aura notamment des entretiens avec des élus et des leaders de partis politiques marocains, a-t-on appris mercredi auprès de la délégation.

A Rabat, les membres de la délégation rencontreront MM. Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch, membres du bureau national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdelwahed Radi, Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces populaires (USFP) et Président de la Chambre de Représentants.

La délégation aura également des entretiens avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le Wali Directeur général des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, M. Allal Sekrouhi, a précisé à la MAP Mme Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.

La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, M. Hamid Chabat.

L'objectif de cette visite au Maroc "est également de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces franco-marocains", a souligné Mme Gamraoui.

Outre Mme Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris, la délégation compte plusieurs élus et responsables appartenant à divers partis politiques français.

Elle est composée aussi de Mme Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), M. Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Nouveau Centre), Mlle Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M. M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), M. Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir, acteurs associatif membre du Parti communiste.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a indiqué mercredi que l'opération transit 2010 connaîtra un saut qualitatif au plan de la modernisation et du renforcement des infrastructures portuaires avec l'ouverture du port Tanger-Med.

M. Ameur, qui répondait à une question à la Chambre des représentants sur les préparatifs de l'opération transit 2010, a expliqué que l'ouverture du port Tanger-Med offrira des services de haute qualité aux Marocains du monde grâce aux moyens logistiques et aux nombreux quais qui permettront d'augmenter la capacité d'accueil, réduire la durée du transit et faciliter l'accès des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aux grands axes routiers.

Il a relevé que la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'opération Transit 2010 a tenu lundi dernier une réunion au cours de laquelle il a été convenu de garantir la sécurité des MRE au cours de leur transit par le territoire espagnol.

M. Ameur a, d'autre part, fait état des grandes lignes du programme d'accompagnement estival des MRE élaboré cette année par son département et qui constitue un pilier pour la consolidation des liens de cette communauté avec le pays d'origine, le renforcement de l'attachement identitaire des générations montantes et la consécration de leur rôle dans le processus de développement.

Il a expliqué que ce programme se décline en quatre axes: administratif, culturel et de divertissement, d'investissement et de développement et dans le domaine de la communication.

Sur le plan administratif, ce programme vise à valoriser les acquis et à développer les méthodes de traitement et de suivi des plaintes des MRE avec la célérité requise.

Au niveau culturel et de divertissement, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'Université d'été et de la 7ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit, en outre, un plan pour encourager les MRE à investir dans leur pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre la diffusion d'émissions-débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage sera également effectué pour identifier les besoins des MRE dans plusieurs domaines, notamment celui du tourisme intérieur.

L'opération transit 2010 est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Les Marocains arrivent toujours en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, à fin avril dernier, selon des statistiques officielles.

Dans la catégorie des pays extra-communautaires, les travailleurs marocains arrivent en tête avec 226.869 inscrits à fin avril dernier contre 223.259 en mars et 221.682 en février derniers, relève-t-on dans le rapport mensuel sur les affiliés à la sécurité sociale en Espagne rendu public par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.

La deuxième force de travail immigrée en Espagne est équatorienne avec 175.953 inscrits contre 175.964 en mars et 177.339 en février derniers. Les Equatoriens sont talonnés par les Colombiens avec 113.645 affiliés en avril dernier contre 112.751 et 112.091 respectivement en mars et févriers derniers.

Selon la même source, le marché espagnol a enregistré, à fin avril dernier une hausse du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale, et ce pour le troisième mois consécutif après plus de six mois de baisse.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne a augmenté de 1,2 pc en avril pour atteindre quelque 1.850.369 travailleurs légaux contre 1.828.230 un mois auparavant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin avril dernier, 673.880 sont originaires de l'Union Européenne (UE) contre 665.884 en mars dernier et 1.176.489 de pays extra-communautaires contre 1.162.346 affiliés un mois auparavant.

La région autonome de Catalogne (Nord est) et la communauté autonome de Madrid continuent de concentrer le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux.

Les deux territoires accueillent plus de 43 pc du nombre total de cette main d'oeuvre, avec respectivement 408.191 travailleurs pour la Catalogne et 395.149 pour Madrid.

Source : MAP

La Suisse a renoncé à limiter les autorisations de séjour pour les ressortissants de l'Union européenne des 15, en raison d'une détente sur le marché du travail helvétique et une baisse de l'immigration, a indiqué mercredi le ministère de la Justice. "Le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé aujourd'hui de s'abstenir d'invoquer la clause spéciale de l'accord sur la libre circulation des personnes vis-à-vis des ressortissants des anciens Etats de l'Union européenne", a indiqué le Département fédéral de la Justice dans un communiqué. Alors que les contingents ont été levés pour l'UE des 15 (pays membres avant les élargissements de 2004 et 2007, ndlr) depuis juin 2007, la Suisse peut faire appel à une clause spéciale pour limiter le nombre d'immigrants et ainsi protéger son marché du travail lors de périodes économiques difficiles. Cette clause spéciale de sauvegarde entre temporairement en vigueur lorsque le nombre d'autorisations de séjour délivrées sur un an à des ressortissants de l'UE dépasse d'au moins 10% le seuil des autorisations émises en moyenne au cours des trois années précédentes. Cette clause spéciale doit cependant disparaître en 2014, a précisé un porte-parole du ministère. La raison invoquée pour la non activation de cette clause est principalement la chute de 21,4% des autorisations de séjour sur près d'un an. "Cette année, ce seuil (des 10%) n'a été atteint ni pour les autorisations de séjour de courte durée ni pour les autorisations de séjour" plus longues, a précisé le ministère. "La situation sur le marché du travail a (...) évolué plus favorablement qu'escompté. Aussi ne s'impose-t-il pas, au vu de la situation actuelle, de limiter l'immigration", a-t-il poursuivi

Source : Le Monde

Le conseil municipal de Lerida, en Catalogne (nord-est), devrait interdire vendredi la burqa dans les bâtiments municipaux, a déclaré mercredi une porte-parole du cabinet du maire socialiste. Différents groupes municipaux sont en train de mettre sur pied une motion commune, et le groupe socialiste, majoritaire, veut "interdire le port de la burqa dans tous les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole.

La ville avait demandé aux services juridiques de se pencher sur la possibilité d'interdire le port de la burqa dans les espaces publics, après une proposition d'un groupe municipal minoritaire en ce sens au nom des droits fondamentaux des femmes. "Nous ne pouvons pas réguler l'usage de la burqa dans la rue, mais nous pouvons le faire dans les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole, ajoutant que les groupes municipaux étaient à la recherche d'un consensus.

La motion devrait être votée vendredi, et devrait encourager les instances parlementaires régionales ou nationales à légiférer. Lerida est une ville d'environ 140.000 personnes, qui compte environ 20 % d'immigrés, latino-américains, roumains et maghrébins, à parts égales. Des femmes y portent la burqa, mais elles ne sont pas très nombreuses, selon plusieurs groupes municipaux.

L'interdiction de la burqa est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique. Le gouvernement socialiste espagnol s'est opposé jusqu'à présent à légiférer sur son port, qui demeure ultra-minoritaire.

Source : Le Point/AFP

Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.

La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.

Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.

Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.

Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.

M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.

Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".

Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".

"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.

Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.

Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.

L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.

La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.

Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.

Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.

Source : MAP

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en avant l'efficacité de l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex) et a souligné l'importance pour les pays membres de mettre à la disposition de cet organisme les ressources humaines et matérielles nécessaires afin que cette dernière dispose, à l'avenir, de ses propres moyens et équipes.

M. Pérez Rubalcaba s'est ainsi exprimé lors de son intervention à la conférence sur l'"Avenir de la gestion des frontières en Europe et du rôle de Frontex", tenue hier à Varsovie et à laquelle ont également participé la commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström, et le directeur exécutif de Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures), Ilkka Laitinen.

Lors de son discours, M. Pérez Rubalcaba a mis en avant le rôle de Frontex dans la protection des frontières extérieures de l'UE et a pris comme exemple de son efficacité la diminution des arrivées en Espagne d'immigrants en situation irrégulière. Entre 2006 et 2009, une baisse de 32 % des arrivées à la Péninsule a été enregistrée, et dans le cas des îles Canaries une baisse de 92 %.

La conférence, qui s'est tenue pour la première fois cette année, a été organisée par Frontex à l'occasion de la Journée européenne des gardes-frontières et a coïncidé avec le cinquième anniversaire de la création de cet organisme.

L'objectif de cette initiative est de renforcer et d'améliorer la gestion commune des frontières extérieures, de créer un forum de discussion et d'échange des expériences, et de faire connaître aux citoyens le travail mené par les quelque 400 000 gardes-frontières qui forment les différents corps affectés à cette tâche au sein de l'Union européenne.

Cette rencontre a permis, de plus, de lancer un débat sur l'avenir des gardes-frontières à travers un processus de consultations auquel participent les gouvernements, les agences, les organisations internationales, l'industrie et la communauté universitaire.

Source : Fenêtre sur l’Europe

Les travaux de la 1ère rencontre éducative et interculturelle Maroc-Pays Bas se sont ouverts mardi à Marrakech, à l'initiative de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Marrakech-Tensift-Al Haouz.

Initié conjointement avec le Centre pédagogique régional et le Centre de formation des institutrices et instituteurs de Marrakech et en partenariat avec la Faculté d'éducation et le Centre de formation des professeurs de l'Université de Han à Nimègue (Pays-Bas), ce conclave de deux jours se propose de contribuer au raffermissement des relations de coopération et de partenariat culturel et éducatif entre les deux pays à travers l'échange d'expériences et d'expertises.

S'exprimant à cette occasion, le directeur de l'AREF, M. Mohamed Khalid Choulli a souligné que son établissement, dans le cadre de la promotion de son projet pédagogique, ne peut se focaliser uniquement sur le dialogue interne pour la gestion d'un dossier complexe comme celui de l'enseignement, estimant nécessaire pour l'ensemble des acteurs pédagogiques et cadres administratifs de s'ouvrir sur les expériences internationales.

M. Choulli s'est félicité, dans ce sens, de l'organisation de cette rencontre à même de permettre de s'ouvrir sur l'expérience néerlandaise dans le domaine éducatif et pédagogique, notant que l'ouverture de l'AREF au niveau international ne peut être que salutaire. "Une telle démarche constitue un élément clé dans notre stratégie de promotion et de développement de notre système éducatif", a-t-il ajouté.

M. Jan Hoogland, attaché de l'enseignement et directeur de l'Institut néerlandais au Maroc a, quant à lui, indiqué que cette rencontre se veut une plateforme pour l'échange d'expériences et d'expertises en matière de formation d'instituteurs, relevant que l'enseignement est l'une des bases essentielles de toute société et un levier de développement.

Cette réunion, a-t-il signalé, constitue une opportunité idoine pour les responsables néerlandais en charge des questions éducatives et pédagogiques de connaître davantage le système éducatif marocain en vue de développer des programmes pédagogiques appropriés en faveur des enfants de la communauté marocaine établie en Hollande.

Mme Titia Bredee, directrice de la Faculté d'éducation de l'Université Han à Nimègue a souligné, quant à elle, que ce genre de rencontres demeure important dans la mesure où elles permettent aux pays d'examiner les moyens de développer leurs relations de coopération et de partenariat.

Plusieurs questions seront débattues lors de cette rencontre, notamment la diversité linguistique et l'enseignement au Maroc, l'intégration de la dimension internationale dans les projets d'éducation et de formation, l'interculturel et l'arrêt prématuré des études chez les jeunes des quartiers défavorisés.

L'image de l'autre et la didactique de l'enseignement des langues (cas de l'amazigh) seront également discutées lors de cette rencontre.

Source : MAP

L’Université internationale de Rabat (UIR), première université privée marocaine sous contrat avec l’Etat, ouvrira ses portes en septembre prochain.

Créée par des universitaires et chercheurs marocains résidant à l’étranger, l’UIR proposera un vaste éventail de formations toutes tournées vers l’international. Elles sont regroupées en 7 pôles d’enseignement et de recherche : business, management, finance et fiscalité ; langues, cultures et civilisations ; architecture et design ; sciences politiques et relations internationales ; technologies de l’information et de la communication ; aéronautique, automobile, naval, spatial et ferroviaire ; énergies renouvelables, études pétrolières.

«Pour le démarrage, l’UIR propose quelques cursus aboutissant au master dans les pôles Business-management et TIC, ainsi que des classes préparatoires MPSI (maths, physique et science de l’information)», annonce Cyril Perez, directeur de la communication et des relations publiques à l’Université internationale de Rabat. Les cours seront dispensés provisoirement dans des locaux du Technopolis de Rabat et au lycée André Malraux de la même ville.

En construction sur un terrain de 20 ha, dans ce centre offshore de la capitale administrative, les premiers bâtiments de l’université seront prêts en 2011. L’UIR disposera d’espaces réservés à l’enseignement mais aussi d’un campus résidentiel (400 studios au départ), d’équipements et terrains sportifs et de bien d’autres espaces. A terme, ce sont environ 6 000 étudiants qui pourront étudier et résider en même temps au  campus.

Le projet a nécessité un investissement global de 1,2 milliard de DH.

Des possibilités de bourse pour 20% des étudiants

Les cycles de formation seront ouverts aux bacheliers, élèves des classes préparatoires ainsi qu’aux étudiants ayant des diplômes de l’enseignement supérieur. Quelle que soit la filière choisie, les étudiants auront la possibilité de suivre un ou deux semestres d’études à l’étranger chez un partenaire académique. Ainsi, les filières sont toutes en double diplomation avec des universités prestigieuses, notamment l’Ecole supérieure de commerce de Rennes, l’Ecole spéciale d’architecture de Paris, l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, l’Université Henri Poincaré de Nancy et Yale University. Coût de la formation : 68 000 DH par an, plus 18 000 DH pour le logement. Près de 20% des étudiants pourront toutefois bénéficier d’une bourse selon des critères précis.

Source : La Vie éco

Le transporteur national Royal Air Maroc (RAM) ouvrira une ligne régulière entre Casablanca et Moscou en hiver prochain. Les vols de cette future liaison devraient débuter le 2 novembre 2010.

D’après le site d’informations russe www.russia-ic.com, la RAM effectuera deux vols par semaine, les mardis et vendredis. Les billets ne sont pas encore disponibles en vente, mais les réservations en Russie sont possibles, et le prix d'un aller-retour serait d'approximativement 14.800 Rubles (4.200 Dirhams), indique la même source.

La RAM avait déjà annoncé en mars dernier dans un communiqué, le développement de son réseau international avec l’ouverture pour la première fois d’une ligne régulière entre Moscou, Casablanca et Agadir, qui sera mise en service dès la fin de cette année. Mais la compagnie n’avait donné aucune précision sur les jours des vols.

Elle avait déclaré en revanche que ses représentants ont visité l’aéroport international de Vnukovo situé au sud-ouest du centre de Moscou. Cette plateforme devrait traiter les futures liaisons entre Casablanca et la capitale russe. Rappelons que Vnukovo est le plus petit des trois aéroports internationaux de Moscou, après les aéroports internationaux Domodiedovo et Cheremetievo.

Source : Yabiladi

 

Lima - Une fillette du Maryland, d'origine péruvienne, qui a avoué à Michelle Obama que sa mère est clandestine, est devenue malgré elle une star au Pérou, présentée par les médias, les politiciens et l'Eglise comme le visage d'une immigration latino qui réclame un droit d'accès au rêve américain.

"Ma mère dit que Barack Obama expulse tous ceux qui n'ont pas de papiers",  confia timidement Daisy Cuevas à la First Lady, en visite mercredi dernier dans une école de Silver Spring (Maryland, est). "C'est quelque chose sur quoi nous devons travailler, pour être sûrs que les gens puissent être ici avec les bons papiers", lui répondit Mme Obama.

"Mais ma maman n'a pas de papiers", insista l'enfant. Depuis cet échange capté par les caméras, la frimousse de Daisy, 7 ans, est apparue à la Une de la presse de Lima qui a relaté l'itinéraire somme toute banal, fait d'espoirs et de sacrifices, de sa famille émigrant depuis le faubourg populaire de San Juan de Lurigancho jusqu'à la Terre promise.

Ses parents Natalia et Angel sont partis il y a huit ans, laissant derrière eux un bébé d'un an, July, qu'élèvent les grands-parents. "Ils sont partis travailler là-bas parce qu'il n'y a rien à faire ici", explique le grand-père Genaro Julca.

Angel a trouvé du travail comme charpentier, Natalia est employée de maison, et ils envoient de l'argent au Pérou chaque mois. "Ma fille a un foyer honorable, travailleur", explique le grand-père qui voudrait juste que les Usa "permettent aux petites soeurs d'être réunies». Hormis via la webcam, July et Daisy, née aux Etats-Unis, ne se sont vues qu'une fois.

Source : Angop

L'ingénieur agronome marocain, Hrou Abouchrif, a été sélectionné parmi les quatre vainqueurs des prix des “Meilleurs gardiens de la biodiversité” en Méditerranée, lors d'une cérémonie organisée samedi dernier à Rome, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité, par “Biodiversity international”, une organisation œuvrant pour la protection de l'environnement dans près de cent pays.

Cette distinction, attribuée également à trois autres lauréats européens en présence des représentants des Nations unies, vient récompenser les efforts de  M. Hrou en matière de protection de l'environnement et de préservation de la biodiversité.

Originaire d’Imilchil, bourgade située dans le Haut Atlas, où il dirige les projets de l’association Adrar - une association œuvrant pour un développement durable - Hrou Abouchrif a pu, par une approche participative, réaliser plusieurs projets visant la protection de l'environnement à travers des actions d'éducation environnementale, de conservation de la biodiversité agricole et de valorisation des plantes aromatiques et médicinales du Haut Atlas.

Source : Aufait

La troisième édition des Journées de la jeunesse marocaine (JJM) s’est achevée le 16 mai à Paris. Démarrées le 14 mai à la Maison du Maroc, la manifestation a connu un flux important de visiteurs.

Initié par l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE-Caravane), l’événement est en effet entièrement dédié aux étudiants marocains en France. Il permet chaque année d’aborder différents thèmes allant de «la volonté du Maroc de devenir un modèle de référence sur le continent africain en termes d’avancées environnementales» à «la dynamique du paysage audiovisuel marocain». Lors des différents débats et conférences, les intervenants se sont tour à tour évertués à sensibiliser la jeunesse marocaine présente dans la salle en l’invitant à réfléchir aux conditions de son retour au Maroc et au meilleur moyen de contribuer au développement du Royaume. Parmi ces intervenants, Tarik Sijilmassi, président du directoire du Crédit agricole du Maroc et président de la Fédération nationale des associations de microcrédit au Maroc (FNAM) et Aïcha Ech Chenna, présidente de l’association Solidarité féminine et prix «Opus» 2009. La question du développement durable est également revenue à plusieurs reprises lors des débats menés par tout un panel d’acteurs dans ce secteur. Ces derniers se sont tous accordés à donner à l’année 2010 la couleur verte. Selon eux, le Maroc continue à surfer sur la vague du «green business». Ainsi, selon Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables, le Maroc reste «très sensible aux problèmes environnementaux». Ainsi, outre sa dépendance énergétique, la question de l’eau reste pour le Maroc un enjeu primordial à la fois pour l’économie (agriculture, tourisme, industrie, etc.), mais aussi pour une population de plus en plus croissante. «Cette question de changement de comportement environnemental n’est plus une question de mécénat mais plutôt une histoire de bon sens», indique Moundir Zniber, président de l’association Pour un Maroc Vert.

En effet, la récupération d’eau et d’énergie perdues dans les unités industrielles permet d’une part de réduire la facture énergétique en réduisant les coûts et d’autre part de véhiculer l’image d’un acteur propre dans toute la région. Pour Taha Balafrej, directeur du pôle «Environnement et développement durable du Groupe OCP», et représentant du projet «Clean Technology Center», «ce sont les grands groupes industriels qui se doivent de jouer le rôle de locomotive en ce sens». Pour sa part, Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace International, n’a pas manqué de souligner que le Maroc est un pays qui a toutes les capacités à changer sa stratégie énergétique en la rendant plus respectueuse de l’environnement. Tous les intervenants semblent d’accord sur le fait que le Maroc est prêt à relever ce défi, mais qu’un manque cruel de compétences et de moyens humains se fait d’ores et déjà ressentir aujourd’hui. Enfin, les tables rondes ont également touché à des questions liées aussi bien à l’audiovisuel qu’au développement rural, les droits de l’homme, l’amélioration des conditions des plus démunis, l’intégration des zones et des populations les plus marginalisées, ou encore les associations marocaines œuvrant activement pour apporter des solutions à ces problèmes.Pour autant, leur tâche n’a pas toujours été facile: les pouvoirs publics, après avoir longtemps réprimé puis concurrencé l’action des associations, s’appuient aujourd’hui sur celles-ci comme des partenaires locaux, bénéficiant de leur proximité avec la population et de leur expérience de terrain.

Enfin, les JJM ont également proposé un programme culturel mettant en avant plusieurs jeunes artistes marocains. Et tout au long de la manifestation, l’auditoire avait la possibilité de visionner des projections cinématographiques marocaines telles que «The man who sold the world» des frères Noury, et «De Casa au paradis» de Hind Medded, ainsi qu’un concert mettant en vedette Tarik Halil du groupe Numydia et Nabila Maân.

Mission

Constituée de plus de 5.000 membres, l’AMGE-Caravane est une association qui regroupe nombre d’élèves marocains issus de grandes écoles françaises d’ingénieurs, de commerce et universités. Elle a pour objectif de faciliter l’installation de l’étudiant marocain en France. Elle vise également à servir les étudiants marocains avant, pendant et après leur passage dans les grandes écoles ou universités. Elle participe aussi au rayonnement du Maroc en France.

L’AMGE compte actuellement un bureau principal à Paris et des antennes à Lyon, Toulouse, Lille et Rouen.

Source : Yawatani

Le ministère de la Culture participe, pour la deuxième fois consécutive, au salon international du livre de new York qui se tient du 25 au 27 mai courant , indique mardi un communiqué du ministère.

La participation marocaine à ce rendez-vous incontournable de l'édition et du livre revêt une importance particulière dans la mesure où ce salon compte parmi les manifestations culturelles les plus importantes au monde, indique le même source.

Le Salon du livre de New York offre également l'opportunité de conclure des conventions entre les maisons d'édition, indique le ministère, précisant que plusieurs rencontres à caractère culturel sont programmées à cette occasion, ce qui permettra de renforcer les liens entre les civilisations et les peuples.

Le ministère de la Culture est représenté à ce Salon par le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, M. Hassan Nejmi. Les éditeurs, quant à eux, sont représentés par M. Yassine Retnani, de la maison "Moultaqa Atorok".

Le communiqué indique que le ministère tient à participer chaque année aux rencontres arabes et internationales du livre pour contribuer au rayonnement de la culture marocaine aux niveaux arabe et international.

Le Maroc a pris part aux salons internationaux du livre de Dakar, de Tunis, du Caire et de Paris.

Source : MAP

 

Les transferts d'argent par SMS ont le vent en poupe, en Afrique australe et orientale, à tel point que les banques et opérateurs de téléphonie cherchent aujourd'hui à capter la manne provenant des clients sans compte en banque, en diversifiant leurs services. Des millions d'Ougandais, de Sud-africains, de Kenyans et de Rwandais utilisent un téléphone portable pour envoyer de l'argent, le plus souvent à des proches vivants dans des régions rurales reculées, selon des chiffres compilés par l'AFP. Lancé en mars 2009, le service "MobileMoney" de l'opérateur de téléphonie ougandais MTN Uganda a permis à 890.000 clients d'effectuer 11,8 millions de transactions d'une valeur de 195 millions de dollars (155 millions d'euros), a annoncé le groupe lundi. "MobileMoney est l'un des services de transfert d'argent ayant la croissance la plus rapide au monde", a assuré à l'AFP le responsable du programme, Richard Mwami.

"Il y a des opportunités dans ce secteur" de clients sans compte en banque, "qui constituent la base de la pyramide", explique M. Mwami en soulignant que les usagers de ces services ont peu de ressources et n'ont donc pas les moyens pratiques ni financiers d'avoir un compte en banque. Un facteur qui explique aussi le succès de l'opérateur Safaricom, au Kenya. Lancé il y a deux ans, son programme de transfert d'argent et de paiement par téléphone portable est passé de 52.000 usagers en avril 2007 à 9,7 millions d'usagers en avril 2009. "Beaucoup de gens ont accès à la technologie du téléphone portable, mais pas à un compte en banque classique", rappelle pour sa part Franco Gresse, gestionnaire du service eWallet de la banque sud-africaine FNB. Quelque 130.000 dollars (103.300 euros) sont envoyés chaque jour par les usagers de ce service, en grande partie vers leurs familles restées à la campagne. FNB s'appuie sur son réseau de 4.300 distributeurs de billets en Afrique du sud. L'argent est envoyé vers un détenteur de téléphone, qui, en tapant son numéro sur le distributeur, peut retirer la somme sans utiliser ni carte ni code secret. Au Kenya et en Ouganda, où quelque 60% des sommes sont envoyées vers les zones rurales, les infrastructures bancaires sont moins développées, et la distribution se fait par le biais des petits commerces. Convaincre les petits commerçants de remettre de l'argent sur la base d'un SMS a d'abord été très difficile, reconnaît Richard Mwami, mais une fois leurs réticences vaincues, il a pu être mis en place "dans chaque petit recoin" de l'Ouganda. "Une fois qu'on a réussi à convaincre (nos vendeurs de cartes prépayées), on a pu se lancer", se souvient-il. Avec l'engouement, la concurrence aussi augmente. Outre le microcrédit, qui tente nombre d'opérateurs, Safaricom étudie également la possibilité de régler les primes d'assurance par SMS. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris, un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d'euros, est ouvert à d'autres donateurs (Etats ou institutions).

Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d'études thématiques et sectorielles ; l'amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert,  offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles, encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d'origine des migrants. L'Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu'elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d'Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu'à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d'euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d'origine en 2007. Les flux partants de France sont principalement destinés à l'Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores. Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé  de 6,1% en 2009.

Source : Le Maghreb

La Banque mondiale et la BAD sont en train de finaliser une étude détaillée sur la migration et les  envois de fonds dans l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne (ASS) et dans les pays de  destination hors d’Afrique.

Cette étude est censée combler le déficit de connaissances sur l’impact des migrations et des envois de fonds sur le développement et renforcer la capacité des décideurs politiques, des chercheurs et  institutions locaux d’analyser les tendances pertinentes, les déterminants et les impacts. À travers la  recherche, des enquêtes et l’analyse et la concertation, le projet est en train de générer le premier  corpus détaillé d’informations sur les migrations et les envois de fonds en Afrique.

L’étude couvre un large éventail de questions, notamment la topologie des migrations en Afrique, les  envois de fonds en direction de l’Afrique, la mobilisation des autres ressources provenant de la  diaspora, les effets néfastes des migrations en Afrique et les recommandations en termes de politiques. L’analyse  s’appuie sur les informations existantes ainsi que les données primaires au niveau des ménages collectés dans six pays africains (Burkina Faso, Kenya, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud et Ouganda).

Mardi 25 mai 2010

Source : Groupe de la Banque africaine de développement

Des fonctionnaires du gouvernement chinois et des universitaires ont commencé à préparer le premier projet de loi sur l'immigration du pays afin de pouvoir mieux gérer le nombre croissant d'immigrés.

Les experts en immigration avaient déjà conseillé le gouvernement de retenir l'expérience des pays étrangers dans la gestion de l'immigration, a déclaré à Xinhua Zhang Jijiao, chercheur à l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie, qui dépend de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales (ACSS).

Une réunion de coordination s'était également tenue l'année dernière, avec des participants provenant du Ministère de la Sécurité Publique, la Société de Droit de Beijing, de l'Université Populaire de la sécurité Publique de Chine et de l'ACSS, a précisé M. Zhang.

Mais les discussions n'avaient jusqu'à ce jour abouti à aucune préparation concrète, a déclaré vendredi M. Zhang lors d'un forum global sur l'immigration..

A la différence des pays occidentaux, qui disposent de lois spéciales pour réguler la gestion des immigrés transnationaux, seuls quelques règlements sont apparus sporadiquement dans l'arsenal législatif chinois au sujet de l'administration des entrées et sorties ou l'utilisation et l'invitation des investissements étrangers.

« Cela reflète à quel point la gestion de l'immigration transnationale en Chine s'est longtemps concentrée sur la légitimité des entrées et des sorties, en dehors des considérations économiques », a dit M. Zhang.

« Sur le long terme, cependant, tout cela est bien loin d'être suffisant, les immigrés vivant en Chine ayant aussi d'autres demandes qu'il faut traiter, particulièrement celles relatives à leurs culture et leurs coutumes, le travail et l'éducation ».

L'expérience qui mérite avant toute chose d'être notée en Occident est la classification des immigrés transnationaux en différentes catégories, comme travailleurs qualifiés ou non qualifiés, immigré qualifié ou immigré investisseur, et ensuite d'adopter des règles de gestion pour chaque catégorie.

« A l'aune de l'histoire des pays occidentaux développés, les flux migratoires reflètent souvent l'attrait d'un pays. Mais afin d'avoir un attrait et une compétitivité plus forts sur le plan mondial, une Nation se doit de traiter correctement les problèmes économiques et sociaux liés à l'immigration ».

A l'ère de la mondialisation, la Chine a besoin d'attirer toute une variété de talents, d'investisseurs, de travailleurs qualifiés, et aussi en particulier de « mouettes », un terme chinois utilisé pour désigner les commerçants étrangers qui travaillent avec des multinationales et sont amenés à voyager dans le monde entier, afin de contribuer à son développement. Une politique migratoire digne de ce nom renforcerait à coup sûr l'attrait de la Chine, dit M. Zhang.

D'après le Bureau de l'Administration des Sorties et Entrées du Ministère de la Sécurité Publique, sur les 26,11 millions d'étrangers qui sont entrés en Chine en 2007, ce sont quelque 2,85 millions, soit plus de 10%, qui l'ont fait pour travailler.

Cette année, sur les 538 892 étrangers qui ont vécu en Chine plus de six mois, plus de la moitié étaient employés dans des co-entreprises ou des sociétés à capitaux entièrement étrangers, ou leurs familles.

Bien que les chiffres globaux doivent être actualisés, les statistiques locales montrent que la tendance est à davantage d'étrangers restant en Chine pour de plus longues périodes.

Le gouvernement de Shanghai a ainsi annoncé en décembre dernier que les étrangers vivant dans cette métropole de l'Est du pays pour plus de six mois étaient 152 100 en 2008, soit une augmentation de 14,1% d'une année sur l'autre.

A Beijing, le nombre était de 110 000 en 2008 alors que dans le Guangdong, dans le Sud, fer de lance de la réforme économique chinoise, le chiffre était de 57 793 lors du premier semestre de l'année dernière. Guangzhou compte même une communauté africaine émergente.

Pour la première fois, les résidents étrangers prendront part au recensement national qui débutera le 1er novembre prochain, donnant ainsi aux experts et aux décideurs politiques un socle statistique plus solide pour une réforme de la gestion de l'immigration.
Huang Xing, directeur adjoint de l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie de l'ACSS, a déclaré jeudi lors de la Conférence internationale sur la « Migration en Chine et en Asie : expérience et politiques » que la Chine, avec des frontières avec de si nombeux pays, connaitrait une mobilité croissante de population active.

« La Chine doit s'adapter davantage aux changements dus au passage d'un statut de pays d'émigration à un statut de pays d'immigration, et saisir l'occasion pour optimiser son cadre légal de l'immigration », a-t-il déclaré.

Le pays s'étant ouvert au monde extérieur et adopté des réformes économiques à la fin des années 1970, les expatriés étrangers ont petit à petit pu jouir de davantage de liberté.

A Beijing, par exemple, jusqu'au milieu des années 1980, les étrangers étaient essentiellement concentrés dans un rayon de 20 km autour de la Place Tian'anmen.

Après l'ouverture complète au tourisme en 1995, Beijing a levé les restrictions sur le logement des étrangers en 2003, leur permettant de choisir librement leur logement et même de loger dans des foyers chinois. Depuis l'entrée en vigueur des Mesures pour l'administration de l'examen et de l'approbation de la résidence permanente des étrangers en Chine en 2004, le gouvernement central a octroyé la possibilité d'obtenir la résidence permanente aux étrangers dans une douzaine de provinces et municipalités, y compris le Qinghai, province éloignée du Nord-Ouest. A Beijing, 311 étrangers avaient obtenu le permis de résidence permanente à la date d'octobre 2009.

Du fait d'évènements de retentissement mondial comme les Jeux Olympiques de Beijing en 2008, de l'Exposition Universelle de Shanghai de cette année et d'une économie en plein développement, de plus en plus d'étrangers veulent tenter leur chance en Chine.

Lors de l'International Metropolis Conference, d'une durée de deux jours, la première de son genre en Chine et en Asie, plus de 90 experts venant de 24 pays et régions se sont rassemblés pour discuter d'immigration et de politiques mondiales concernant les sociétés multi-ethniques, l'identité et la cohésion sociale, les travailleurs qualifiés ou non qualifiés, les marchés du travail et le commerce ethnique, le mariage et l'identité sexuelle, l'éducation et les jeunes migrants.

Le Professeur David W. Haines, de l'Université George Mason, a décrit la Chine comme un contributeur « essentiel » à une compréhension globale de l'immigration, pas seulement à cause des flux concurrents de et vers la Chine, mais aussi du fait de son immigration intérieure, qui est limitée par le système d'enregistrement de résidence.

Les décideurs politiques chinois ayant lié l'enregistrement de la résidence à l'octroi de prestations sociales, comme les soins médicaux et l'éducation, l'immigration interne en Chine est considérée comme plus complexe et difficile que dans les pays occidentaux.
Le professeur Haines a pointé les ressemblances entre l'immigration interne en Chine et l'immigration transnationale en Amérique du Nord et en Europe, et le modérateur du panel de discussion Zhang Jijiao a dit qu'il espérait que les chercheurs chinois puiseraient dans les points communs et identifieraient les expériences utiles pour optimiser les politiques chinoises concernant l'immigration intérieure, dominée par les travailleurs migrants venant des zones rurales.

« La philosophie de la gestion de l'immigration mondiale, à ce que j'en ai compris, a évolué de l'assimilation des années 1960 au respect des différences et à la protection de la diversité. La Chine, une des dernières venues dans cette sphère, a à la fois beaucoup à faire et une belle opportunité à saisir », a dit M. Zhang.

Source : Le Quotidien du peuple en ligne

La reconnaissance mutuelle des différentes communautés linguistiques méditerranéennes et leur ouverture sur un monde sans frontières étaient au cœur des débats lors du 2ème festival des littératures minoritaires d'Europe et de la Méditerranée, tenu en fin de semaine à Pescara (centre-est de l'Italie), avec la participation du Maroc.

Organisée par le portail des Langues d'Europe et de la Méditerranée (LEM) sous le thème : "Art du voyage, art de la rencontre", cette manifestation a offert, trois jours durant, l'occasion d'échanges fructueux sur les langues minoritaires et de sublimes lectures poétiques.

Le festival, auquel a participé la poétesse et traductrice marocaine, Siham Bouhlal, a été marqué également par des expositions de livres, des rencontres avec des peintres et plasticiens de divers horizons et des projections de films et diaporamas en plein air.

Bouhlal, qui est établie en France, a donné lecture, à cette occasion, à quelques-uns de ses poèmes, en français et en italien, aux côtés d'autres poètes de renommée, notamment Aurélia Lassaque, Julie Baugnet et Francisco Juan Molero prior.

Le LEM se félicite, à cet égard, que le dialogue engagé à travers différentes expressions littéraires et artistiques dans la villa de Badesa, un ilot culturel de la province de Pescara, ait permis d'établir un réseau de communication et de connaissances fondé sur le désir de création partagée.

Siham Bouhlal est l'auteur de plusieurs recueils de poésie dont "poèmes bleus" (2005), "La tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Le sel de l'amour" (2009).

Elle est également l'auteur de plusieurs textes dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots", et de plusieurs traductions dont "Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle" et "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe".

Source : MAP

Des experts en Immigration et professionnels des Médias du Maroc et d'Espagne se réunissent, de lundi à mercredi à Cadiz (Sud de l'Espagne), dans le cadre du premier séminaire International sur " femmes immigrantes et moyens de communication ", apprend-on auprès des organisateurs.

Au cours de ce séminaire, organisé dans le cadre du Congrès de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), par le syndicat des journalistes d'Andalousie et la Fédération des syndicats des journalistes, les participants devront analyser le phénomène migratoire du point de vue du genre, avec une attention particulière à l'immigration d'origine maghrébine.

A l'ouverture de ce séminaire, marqué par la participation notamment du président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami et de Hayat Zirari, professeur chercheur à l'université Hassan II de Casablanca et présidente de l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), ainsi que celles de journalistes des deux pays, l'accent a été mis sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège des stéréotypes lors du traitement de la question migratoire, particulièrement féminine, dans les Médias.

L'invisibilité des femmes immigrées conjuguée aux stéréotypes concernant la question migratoire véhiculés par les médias sont les principaux problèmes qui se posent dans le traitement de la question migratoire, a-t-on souligné.

L'objectif de cette rencontre scientifique est d'améliorer la formation dans le domaine du traitement de la question migratoire particulièrement celle féminine pour les professionnels des médias ainsi que pour les acteurs associatifs et des institutions qui travaillent en contact direct avec la population migrante.

Les participants à ce séminaire, organisé en collaboration notamment avec la Fondation Euro-Arabe, la Chaire de communication UNESCO de l'université de Malaga et l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), auront également à analyser le phénomène migratoire en accordant une attention particulière à l'image de la femme immigrée dans les sociétés réceptrices et émettrices, la violence faite aux femmes et le traitement de ce phénomène dans les médias et faire des propositions pour le traitement adéquat du fait migratoire.

Les conclusions de la rencontre seront compilées dans un " manuel de bonnes pratiques journalistes "en matière de traitement du phénomène migratoire, en particulier l'immigration féminine.

Source : MAP

Le Maroc est disposé à initier des actions de partenariat avec des institutions au Brésil au profit des Marocains établis dans ce pays, a affirmé, lundi, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant a l'étranger, M. Mohamed Ameur.

M. Ameur, qui s'exprimait lors d'une rencontre à Rabat avec une délégation de Marocains membres de l'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, en visite au Maroc, a indiqué avoir examiné avec ces derniers les moyens susceptibles de renforcer les liens avec les Marocains du monde, notamment ceux installés au Brésil, en vue de "renforcer leur lien et leur attachement à la mère-patrie".

Dans une déclaration à la MAP, M. Ameur a souligné que cette rencontre a pour objectif "d'enclencher un processus de partenariat et de coopération entre les Marocains de l'intérieur et ceux qui résident au Brésil", pays qu'il a qualifié de "grand ami du Maroc".

"Nous avons tout à gagner pour approfondir, préparer l'avenir et construire un partenariat solide et fructueux", a-t-il ajouté.

M. Ameur a, dans ce sens, relevé que son département est disposé à entreprendre des actions communes avec les Brésiliens en faveur des Marocains résidant dans ce pays, notamment sur le plan culturel.

"Le Maroc est disposé à accueillir les jeunes brésiliens d'origine marocaine dans le cadre de l'Université d'Eté", a souligné M. Ameur, ajoutant que cette action, qui vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations issues de l'immigration, s''inscrit également dans le cadre du programme d'accompagnement de la communauté marocaine.

Et de rappeler que le nombre des Marocains établis au Brésil est estimé à plus de 10.000 personnes, dont 7.000 à Rio de Janeiro.

L'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, fondée récemment à Rio de Janeiro, a élaboré un programme de coopération dans le but de développer et de consolider les relations entre Rabat et Brasilia.

Source : MAP

La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, a salué "l'esprit de citoyenneté et le grand cœur" des Marocains résidant à l'étranger (MRE) dont l'apport est "très précieux" pour le Maroc dans tous les domaines.

"Les Marocains résidant à l'étranger sont toujours à l'affût des actions, notamment celle de lutte contre la précarité et la pauvreté dans leur pays d'origine", a affirmé, dimanche, la ministre devant un parterre de visiteurs du salon de l'immobilier marocain "SMAP Immo", qui se tient du 21 au 24 mai à Paris.

Mme Skalli a indiqué que son département reçoit "une multitude d'offres de projets sociaux", émanant des associations d'émigrés marocains désireux de contribuer au chantier de développement en cours au Maroc.

Elle a également mis l'accent sur les talents et les compétences des personnes issues de cette communauté, dans les domaines des sciences, des arts et de la mode, entre autres.

La ministre, qui exposait les grandes réformes entreprises par le Maroc, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine social, a d'emblée souligné l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.

Evoquant les réformes du Code de la famille et de celui de la nationalité ainsi que les différents actions visant la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la consécration de l'égalité des sexes, Mme Skalli a affirmé qu'elles ne sont pas destinées contre les hommes.

Au contraire, a-t-elle poursuivi, "l'égalité est une condition indispensable pour construire un monde plus juste et solidaire". C'est "une valeur enracinée dans le peuple marocain et même une source d'équilibre et un ingrédient du bonheur", a-t-elle soutenu.

La ministre a également passé en revue les différentes étapes de l'évolution de la situation de la femme au Maroc depuis 1993, l'année où on a commencé à passer du discours à l'action, en passant par 1997, l'année qui a vu l'entrée de quatre femmes au gouvernement.
Mais, selon la ministre, c'est durant la dernière décennie que les développements les plus importants se sont produits, avec en premier lieu la promulgation du Code de la famille, en octobre 2003.

C'est aussi cette décennie qui a vu croitre considérablement le nombre de femmes élues dans les instances représentatives et celles nommées au gouvernement, a-t-elle ajouté.

Elle a, cet égard, souligné que "la participation des femmes à la gestion locale est un véritable levier pour le développement", car, explique-t-elle, "les femmes ont besoin de la politique et celle-ci a besoin des femmes".

Le débat, qui s'en est suivi, a donné lieu à un échange franc et passionnant entre la ministre et l'assistance qui a montré un fort engouement à s'informer davantage sur le chantier de réformes entreprises au Maroc.

Autant de femmes que d'hommes ont sollicité Mme Skalli sur des questions ayant trait à l'application du Code de la famille, au mode d'accession à la nationalité marocaine pour les personnes nées de mariage mixte ou aux modalités de transfert au Maroc d'aides ou équipements à buts humanitaire et social, entre autres.

Evoquant le Code de la famille, la ministre a souligné que beaucoup de gens ne s'intéressent à cette loi que lorsqu'elles font face à un problème, précisant que les messages de sensibilisation tiennent plus sur les valeurs apportées par ce Code, d'où la nécessité pour chacun de s'informer sur les différentes dispositions de cette loi avant de fonder une famille.

Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cet exposé, Mme Skalli n'a pas manqué de saluer le succès extraordinaire du SMAP Immo, en tant qu'événement qui contribue à la promotion du rayonnement de ce Maroc qui bouge, en faisant connaître ses multiples ressources économiques, littéraires, artistiques et culinaires à l'étranger.

Ce salon a aussi le mérite de "rapprocher la diaspora marocaine et tous ceux qui aiment le Royaume" et de "renforcer l'attractivité de la destination Maroc auprès des Marocains du Monde mais aussi des étrangers", a-t-elle souligné.

Source : La Vie éco/MAP

Le Conseil de gouvernement se tiendra, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Le Conseil suivra, au début de ses travaux, un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger sur le projet du programme national pour accompagner l'estivage des MRE sur le territoire national durant cette année, indique lundi un communiqué de la Primature.

Source : MAP


L'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ s'intéresse, dans sa dernière livraison, au phénomène des jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine qui tentent leur chance au Maroc, soulignant que pour ces compétences "le Royaume reste le pays de tous les possibles".

"Panne de l'ascenseur social français oblige, un nombre grandissant de jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine vont tenter leur chance au Royaume, plus souvent avec succès", écrit le magazine panafricain dans un article sous le titre "le Maroc, un eldorado pour les beurs".

S'il est difficile d'avoir un chiffre exact de leur nombre en l'absence de statistiques, Jeune Afrique relève que "le phénomène a pris de l'ampleur depuis l'avènement de SM le Roi Mohammed VI".

En effet, poursuit-il, "ces personnes représentent une opportunité pour le Maroc, tout comme le Maroc est plein d'opportunités pour elles".

Le magazine cite plusieurs exemples de success stories, particulièrement dans les domaines artistique et des médias.

Source : MAP

Les travaux d'une réunion de la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'Opération Transit 2010 se sont ouverts, lundi à Séville (Sud de l'Espagne), sous la coprésidence de Khalid Zerouali, gouverneur, directeur de la migration et de la surveillance des frontières et Justo Zambrana Pineda, sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur.

L'objectif de cette rencontre est de cordonner les mesures prises de part et d'autre pour le bon déroulement, la fluidité et la sécurité de l'Opération Transit 2010, dont la phase départ est prévue entre le 15 juin et le 15 août, alors que celle retour démarrera le 15 juillet pour s'achever le 15 septembre.

Le dispositif mis en place cette année par les autorités et administrations des deux pays concernées par l'Opération Transit prévoit de faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650.000 véhicules, qui devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne et du nord du Royaume.

La nouveauté cette année est que le port de Tanger-Med accueille, pour la première fois, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui viendront passer leurs vacances au Royaume.

L'Opération Transit des MRE au titre de 2010 a été au centre également d'une séance de travail tenue, en avril dernier à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.

Source : Le Matin/MAP

Le célèbre comédien franco-marocain, Roschdy Zem portera au grand écran l'Affaire Omar Reddad, le jeune jardinier marocain condamné en France pour le meurtre, en 1991, de sa patronne et qui continue de clamer son innocence, a annoncé samedi à la MAP le producteur du film, Rachid Bouchareb.

"Omar m'a tuer" sera le titre de cette adaptation du livre du même titre de Omar Reddad, a précisé, dans un entretien à la MAP, Bouchareb dont le film "Hors-la-loi" est en compétition officielle au Festival international du cinéma de Cannes (12-23 mai).

Le tournage a déjà commencé dans la région niçoise, lieu du drame, et devra se poursuivre à Paris, a indiqué ce cinéaste fervent défenseur "d'un cinéma maghrébin fort et uni".

Le rôle d'Omar Reddad sera interprété par l'acteur d'origine tunisienne Sami Bouajila, connu pour sa prestation dans le film "Indigènes" du même Bouchareb, aux côtés de Roschdy Zem et de Jamel Debbouz.

Avec l'affaire Reddad, Roschdy Zem signe son deuxième film en tant que réalisateur après son premier long métrage "Mauvaise Foi" (2006).

Ce fils d'immigrés marocains originaires de Skoura, près de Ouarzazate a joué sous la direction d'illustres noms du cinéma français tels André Téchiné ou Patrice Chéreau et donné la réplique à de non moins célèbres acteurs tels que Gérard Depardieu ou son compatriote Gad El Maleh.

Sa notoriété en tant que comédien est acquise depuis sa double nomination aux Césars (les Oscars du cinéma français) et sa consécration au Festival de Cannes remonte à 2006 où il a décroché le prix d'interprétation masculine avec les autres acteurs du film "Indigènes".

Il retrouve d'ailleurs ses compères d'Indigènes, Sami Bouajila et Jamel Debbouze dans le nouveau film de Bouchareb "Hors-la-loi", en compétition officielle à Cannes sous les couleurs de l'Algérie.

Le film a suscité de violentes réactions avant sa sortie et sa projection vendredi à Cannes a amplifié la controverse en France sur sa version des massacres de Sétif qui ont coûté la vie à de milliers d'algériens, le 8 mai 1945, après la répression d'une manifestation par l'armée française.

Ses détracteurs, des vétérans de la guerre d'Algérie (1954-1962) et des Harkis (supplétifs algériens de l'armée française) ainsi que des élus de la droite ont manifesté contre ce film qui est, selon eux, "pro FLN et assimile l'armée française aux SS et la police française à la Gestapo".

Rachid Bouchareb n'a pas cessé d'expliquer que son film n'était ni partial, ni complaisant avec le FLN algérien du temps de la guerre. "Le film est destiné à ouvrir un débat, ce n'est pas un champ de bataille. Le spectateur verra bien que mon film n'a aucune animosité contre la France".

Le film s'ouvre sur les massacres de Sétif dont le nombre de tués divise les historiens, mais raconte surtout l'histoire de trois frères algériens chassés de chez eux et déterminés à reconquérir un jour leur pays.

Installés près de Paris, deux rejoindront la branche armée du FLN en région parisienne tandis que le troisième tombe dans le milieu des voyous. Les liquidations d'algériens par le FLN en France y est évoqué ainsi que ses méthodes violentes.

"Je montre mon personnage principal sous un aspect violent et monstrueux. Il n'y a pas de complaisance", s'est encore défendu Bouchareb devant la presse.

Après "Indigènes" qui a ému le président français de l'époque Jacques Chirac et l'a poussé à valoriser les pensions des anciens combattants maghrébins pour la libération de la France, Bouchareb s'attaque à l'histoire coloniale de son pays d'origine.

Le troisième et dernier volet de sa trilogie sera consacré cette fois à "50 années d'émigration africaine en France", avec "toujours la même équipe".

Source : MAP

L'Islam requiert, au même titre que les autres religions, une organisation respectant le cadre, les principes et les fondements des sociétés d'accueil, a affirmé le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.

"La présence de l'Islam en Amérique du nord interpelle instamment les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec les sociétés d'accueil", a souligné le secrétaire général du CCME, lors d'une série de rencontres, vendredi et samedi, avec des membres de la communauté marocaine établie à Montréal.

A cette occasion, M. Boussouf a mis l'accent sur la capacité des Musulmans à vivre leur foi en harmonie avec le cadre référentiel propre au pays d'accueil, appelant le Musulman à vivre en harmonie avec les gens du livre tout en manifestant un intérêt pour le dialogue entre les religions.

Lors de ces rencontres avec des responsables chargés des lieux de culte musulmans ainsi qu'avec des acteurs culturels et cultuels à Montréal, le débat s'est focalisé notamment sur les différentes expériences d'exercice du culte, d'enseignement de l'Islam dans le pays d'accueil et de la gestion des affaires du culte musulman.

L'apprentissage religieux et la formation des cadres religieux requièrent, à ses yeux, une attention toute particulière si l'on aspire à une bonne organisation du domaine cultuel, à l'amélioration de l'encadrement de ses adeptes et à une meilleure connaissance de ses fondements et de ses valeurs.

Les Musulmans sont capables de gérer la question de l'unité confessionnelle de façon indépendante, a estimé M. Boussouf, ajoutant que le pays d'accueil doit jouer un rôle pour aider à l'organisation du champ cultuel sans intervenir dans les questions de fond.

"Nous avons un devoir d'explication de l'Islam et de la pratique religieuse, comme nous devons approfondir nos contacts avec la société d'accueil et améliorer l'éducation des générations à venir", a-t-il dit, insistant sur la nécessité de s'impliquer réellement dans la vie active "en assumant nos devoirs et en défendant nos droits".

Il a, à cet égard, plaidé pour un discours adapté aux questions posées par le monde d'aujourd'hui, invitant les membres de la communauté marocaine à défendre l'image de leur pays d'origine, qui a "entrepris des réformes audacieuses dans plusieurs domaines".

Source : MAP

Beaucoup ont applaudi, d'autres ont même pleuré. “Illegal”, film belge présenté à la Quinzaine des réalisateurs, raconte l'histoire d'une clandestine russe vivant en Belgique avec son fils depuis huit ans et qui, du jour au lendemain, se retrouve incarcérée dans un centre pour sans-papiers et menacée d'expulsion. Une fiction crue et réaliste, très documentée, que son réalisateur Olivier Masset-Depasse commente pour nous à travers trois extraits.

Source : Telerama

Qui va gérer l’islam, en Belgique ? Et comment ?… L’Exécutif des musulmans (EMB), qui « représente » les intérêts de quelque 400.000 fidèles, dépose, ce jeudi soir, une proposition de renouvellement des instances islamiques au ministre fédéral des Cultes, Stefaan De Clerck (CD&V). Un projet déjà contesté, avant même d’être officialisé.

Le document tient en 14 pages. Il émane d’un groupe de travail composé de membres de l’EMB, mais aussi de personnalités extérieures, parfois très proches des officines diplomatiques…

Alors que l’EMB en place est issu d’une consultation électorale de la communauté musulmane, les instances proposées sont plutôt envisagées comme une émanation directe des mosquées… L’organe de base serait un « Conseil général » composé des représentants des 308 communautés islamiques locales (un délégué par mosquée). A l’étage supérieur : une assemblée générale de 57 membres (51 issus du Conseil général et six cooptés). Au sommet : un Exécutif de 17 membres (15 issus de l’assemblée générale et deux cooptés).

Les sièges seront répartis en tenant compte du poids respectif des trois régions du pays. Les nouvelles structures renonceraient, en revanche, aux catégories ethniques en vigueur (Marocains, Turcs, etc.)… « Ce système a posé trop de problèmes dans le passé », avance le rapport adressé au ministre.

Les mosquées ou les urnes ?

Les dirigeants sortants de l’EMB espèrent ainsi « permettre aux musulmans de Belgique de disposer d’un organe digne de ce nom », pour « servir les intérêts de la communauté musulmane » et être « un interlocuteur valable pour les autorités publiques »

Une noble ambition que conteste le courant rénovateur de l’EMB, appuyé par des représentants du secteur associatif. Réunis au sein de l’Alternative démocratique pour un islam de Belgique, ils prônent le retour aux urnes… « L’occasion de prendre le pouls de la communauté musulmane, qui n’a pas été consultée. Les pays d’origine et les grandes fédérations religieuses, comme la Diyanet, veulent s’approprier la gestion du culte, mais la communauté ne peut être réduite aux mosquées, fréquentées par à peine 10 % des musulmans. »

Les « contestataires » dénoncent tour à tour l’ingérence de la Turquie et du Maroc, le culte du secret autour des propositions de renouvellement des instances, la négation des courants minoritaires, le mépris des jeunes et des femmes… De fait, la seule représentante féminine, au sein de la Commission de renouvellement des instances, a été exclue des débats, largement pris en main par des intervenants extérieurs à l’EMB, comme l’imam Coskun Beyazgül (Diyanet), et l’inspecteur des cours de religion islamique Salah Echallaoui.

Voici un an, au Sénat, le ministre des Cultes se déclarait « partisan de l’organisation d’élections, car ce serait une méthode démocratique… Les élections sont la condition essentielle d’une intervention publique au profit de cette communauté ».

De Clerck sera confronté, ce jeudi, à un rapport qui plaide exactement l’option contraire : « Le modèle électoral, tel qu’appliqué en 1998 et 2005, ne convenait plus pour instaurer un organe représentatif de la communauté musulman de Belgique », assène l’EMB sortant. Sans davantage de justifications.

Repères

Que fait l’Exécutif ?

L’islam est un culte reconnu, en Belgique, depuis 1974. Sa gestion temporelle est assurée par l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), dont les quinze membres sont issus d’une assemblée générale de 68 représentants, élus au terme des élections confessionnelles de 2005. Concrètement, l’EMB encadre le processus de reconnaissance des mosquées et des imams (rémunérés par l’Etat, une fois reconnus), ainsi que la désignation des professeurs de religion islamique et des conseillers islamiques qui officient dans les prisons.

Les controverses internes et les démissions en cascade ont altéré la légitimité de l’EMB, incitant le ministre des Cultes à exiger, dès mars 2008, une proposition de refonte de l’institution, qui doit lui être communiquée ce jeudi 20 mai.

Le projet de renouvellement des instances musulmanes est prêt, mais il est déjà largement contesté.

Source : Le Soir.be

Le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, a souligné, vendredi soir à Montréal, "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume".

Intervenant lors d'une rencontre avec des représentants de la communauté marocaine de confession juive à Montréal, le secrétaire général du CCME a mis l'accent sur "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume, fort de son modèle religieux prônant la tolérance et le respect de l'autre".

Il a aussi rappelé les efforts de feu SM Mohammed V pour la protection des juifs, le rôle de feu SM Hassan II dans le processus de paix au Proche Orient et les actions menées par SM le Roi Mohammed VI, président du comité Al-Qods, pour instaurer un dialogue sain et serein entre Palestiniens et Israéliens.

Tout en plaidant pour un rapprochement entre les communautés, peuples et croyances, M. Boussouf a mis l'accent notamment sur les impératifs de coexistence et d'interaction entre les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada, dans le cadre d'une dynamique de dialogue judéo musulman et d'échanges interculturels, en harmonie avec le système de valeurs des sociétés modernes.

Dans le même ordre d'idées, il a appelé à développer les valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance, pour une meilleure continuation vers l'avenir.

Par ailleurs, M. Boussouf, qui avait défendu il y a une dizaine d'années le projet de la Grande mosquée de Strasbourg, a mis l'accent sur le grand besoin ressenti par les Musulmans au Canada, notamment à Montréal, de disposer de lieux convenable pour la pratique du culte musulman.

Source : MAP

La chanteuse marocaine Hindi Zahra, qui ouvrait vendredi la 35e édition des Musiques Métisses d'Angoulême, n'est jamais aussi à l'aise que sur scène, la raison d'être de cette nomade au répertoire mêlant le folk et le blues d'Amérique aux influences berbères de son enfance.

"Sur scène, tu peux être libre, tu peux improviser, tu peux t'exprimer", sourit la trentenaire aux cheveux noirs, dont tous les accessoires de scène -- chapeau de cow-boy en feutre vert, chaussures hautes achetées au Japon, bagues venant du Maroc, du Mexique et des Antilles, bracelets du Sénégal et d'Angleterre -- illustrent un goût prononcé pour l'ailleurs et le métissage.

"La définition du nomadisme, c'est d'être partout chez soi, mais son vrai chez soi, c'est son corps", ajoute la jeune femme pour qui les voyages sont avant tout "une chance".

Hindi Zahra avait une dizaine d'années quand elle a quitté, avec sa famille, le Maroc pour s'installer en France. Elle a découvert la scène à 17 ans et n'en est, depuis, que rarement descendue. Elle a joué dans des festivals, fait des premières parties, mais a mis plusieurs années à peaufiner un premier album paru en janvier.

"Le disque, c'est une photo, un instantané, alors que moi je ne conçois la musique que comme évolutive, peut-être que j'avais un peu peur de figer mes chansons", justifie-t-elle.

Le bien-nommé "Handmade" ("Fait main") a été en quasi-totalité écrit, arrangé et produit par la Parisienne d'adoption qui, également peintre, a en outre réalisé les illustrations du livret.

L'album, ouvert par le délicat single "Beautiful Tango" (dont le clip a été réalisé par Tony Gatlif), est à l'image de la trentenaire: inclassable et bigarré. Oscillant entre blues, folk et rock à la veine américaine et des sonorités plus inspirées de la musique orientale, sur des textes principalement en anglais mais aussi pour certains en langue berbère.

Un disque que l'intéressée voit comme "un mille-feuilles, un couscous, une paella", visant toujours la "multiplicité".

Depuis la sortie d'un album salué par la critique, Hindi Zahra a -- évidemment -- repris la route et enchaîne les concerts en France et en Europe. Son programme comporte une trentaine de dates d'ici à la mi-août avec des passages à Paris (31 mai et 1er juin au Bataclan) et dans divers festivals tels que Solidays, les Francofolies de La Rochelle ou les Eurockéennes de Belfort.

Source : Le Point/AFP

Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a lancé, jeudi, un site de comparaison des coûts de transferts de devises par les immigrés impliquant 12 établissements et couvrant 21 pays, essentiellement en Afrique.

Le site envoidargent.fr, mis en ligne à titre expérimental, en 2007, avec seulement cinq pays, vise en priorité à diminuer le coût des transferts de fonds évalués à huit milliards d’euros en France, sur un montant global de 300 milliards dans le monde. « Ces transferts de fonds constituent notre principal outil de développement solidaire»  et « illustrent l’intimité du lien entre immigration et développement» , a déclaré le ministre selon lequel ces transferts représentent jusqu’à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) de pays comme le Sénégal ou le Togo. Le dispositif actuel de transfert n’est pas « attractif» , a jugé M. Besson devant les ambassadeurs des pays impliqués. Pour lui, le coût « reste trop élevé, dépassant bien souvent de 8 à 10% des sommes transférées, et approchant quelquefois les 20%» . A titre d’illustration, il a indiqué que pour transférer 100 euros en espèces en Algérie il fallait payer des commissions de 8 à 19 euros. Pour transférer 500 euros de compte à compte vers le Cameroun, le montant varie entre 10 et 17 euros. « A l’utilisateur de jouer le jeu de la concurrence» , a-t-il recommandé lors de la réunion à laquelle participaient les représentants des établissements partenaires dont la Western Union qui détient 18% du marché de transferts de fonds dans le monde. L’objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d’ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesures contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l’Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. »  Ce tableau sera mis à jour en permanence,»  assure-t-on au cabinet du ministre, « et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais.»  Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux.

De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d’espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l’important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût. En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l’AFD, »  la plupart des transferts se font de manière informelle « . D’où la difficulté d’évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d’origine. Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l’épargne dite de »  codéveloppement. »  Depuis la création du compte épargne codéveloppement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s’explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d’euros, est ouvert à d’autres donateurs (Etats ou institutions). Il vise à fournir des financements pour l’amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d’études thématiques et sectorielles ; l’amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert, offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles ; encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d’origine des migrants. L’Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu’elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d’Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu’à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d’euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d’origine en 2007.

Les flux partants de France sont principalement destinés à l’Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores.

Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé de 6,1% en 2009.

Source : La VieMarocaine

Pour bon nombre de Marocains résidant à l’étranger, l’éducation des enfants n’est nullement une tâche aisée. les parents sont appelés à sauvegarder les valeurs du pays tout en s’ouvrant sur la culture du pays d’accueil pour une meilleure intégration de leur progéniture. Un véritable dilemme pour les familles !

Souad T., 32 ans, en est un exemple concret. Elle s’est installée à Nantes depuis deux ans avec son mari et leur fils de trois ans et demi.

"Mon fils est venu en France à l’âge d’un an et demi. Il connaissait parfaitement l’arabe", dit-elle. "Aujourd’hui, il parle très bien le français et il a tendance à oublier sa langue maternelle car il va régulièrement à l’école. J’ai peur, quand il grandira, qu’il reniera ses origines. Mais, je veux en même temps qu’il s’intègre complètement dans sa nouvelle société."

Souad n’était pas préparée à vivre cette situation car elle n’a jamais pensé avant son mariage à fonder un foyer dans un autre pays que le Maroc. Pour elle, la tâche est d’autant plus difficile car elle aussi doit s’intégrer en France.

Pour traiter ce problème que doivent affronter les marocains expatriés (Marocains résidant à l'étranger, ou MRE), Abdellah Boussouf, secrétaire-général du conseil de la communauté marocaine à l’étranger a convoqué un colloque sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration".

Boussouf a déclaré à l'occasion de cette conférence qui s'est conclue le 14 mai à Fez que l'éducation des enfants marocains expatriés " nécessite un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie".

L'universitaire algérien Said Ouachria, invité lors de ce colloque, pense que la situation est complexe et nécessite une grande réflexion.

"Si l’enfant résidant à l’étranger ne réussit pas à s’intégrer et se sent en même temps loin de ses origines où il peut se ressourcer, il vivra dans l’ombre d’une personnalité déchirée et déséquilibrée", déclare-t-il.

Pour le sociologue Touhami Benadir, un grand effort incombe à la société civile pour créer des forums de rencontres et de réflexions afin que les familles résidant à l’étranger puissent y trouver conseil et orienter leurs vies.

"Il faut rechercher les moyens d’accompagnement des familles dans l’éducation de leurs enfants pour que ces derniers vivent avec sérénité leur double culture et soient de bons citoyens tant pour le pays d’accueil que d’origine", a-t-il dit lors de son intervention à Fez.

De son point de vue, l’objectif est d’arriver à construire des personnalités à l'aise avec leur double identité et riches en expériences. Il affirme que beaucoup de MRE nés à l’étranger n’arrivent pas à vivre en paix et à concilier entre les deux cultures.

C’est le cas de Rachida, âgée de 39 ans, qui est revenue à Casablanca il y a 4 ans après avoir vécu en France.

"Je vis seule alors que j’ai toujours rêvé de fonder une famille", dit-elle. "Mais je ne pouvais pas me marier avec en Français car de par ma religion, il est interdit d’épouser un non-musulman".

" Je suis rentrée au Maroc pour trouver l’âme sœur. Mais cette quête est très difficile", déclare-t-elle à Magharebia. "Je ne me retrouve pas totalement dans la culture marocaine et les hommes que j’ai rencontrés ne m’acceptent pas telle que je suis. Je vis difficilement ma double culture."

Source : Almagharibia

De plus en plus, l’envie d’acquérir un bien immobilier au Maroc se répand. Le souhait sans doute pour beaucoup de Marocains résidant à l’étranger d’être aux premières loges des transformations en cours dans le pays d’origine et pour certains Français (sans origine marocaine) de s’assurer une retraite au soleil avec tout le confort que l’on connait. Tout cela pour dire qu’il n’y a pas de visiteur type du SMAP Immo Paris qui a accueilli près de 48 500 personnes l’an dernier, dont un tiers (32 %) envisageait un achat dans l’année. Cette année le SMAP est placé cette année sous le signe de l’excellence et de la performance. Fini le temps où le Salon du Maroc à Paris, encore dans ses balbutiements, se tenait au Parc des expositions du Bourget situé en périphérie de Paris, moins bien desservi que le prestigieux Parc des expositions de la Porte de Versailles, conçu pour des salons de cette envergure. Sur 15.000 m2 de surface, 140 exposants de toutes les régions du Maroc mettent en vitrine l’offre immobilière la plus complète et la plus diversifiée du marché. Un rendez-vous incontournable, une aubaine pour la diaspora marocaine et les amis du Maroc.

Il réunit en effet les Marocains résidant à l’étranger de génération et de catégories socioprofessionnelles diverses. On observe depuis deux ans un rajeunissement des visiteurs et un nombre de plus en plus croissant d’Européens, près de 8.000 investisseurs français lors de l’édition 2009.

Une autre tendance se fait jour, la fidélisation à long terme des investisseurs. Ceux qui ont investi au Maroc dans le passé n’hésitent pas à acquérir un nouveau bien

Toute la variété des activités du royaume y est présentée: l’économie, l’immobilier, le tourisme, la culture, l’art de vivre etc…. Les acheteurs potentiels sont conseillés par des promoteurs, des constructeurs, des agents immobiliers, des financiers. Le secteur bancaire est représenté par 11 banques , dont 4 françaises. Un dialogue direct et clair visant à simplifier les procédures. C’est l’un des salons de l’immobilier les plus fréquentés de France et même au-delà. Il s’exporte dans les grandes villes européennes, Barcelone, Milan et Bruxelles avec les mêmes priorités, l’information et le confort du public.

Pour satisfaire ce dernier, les opérateurs ont considérablement élargi leur offre. La diversité géographique et le large éventail des prix en matière immobilière n’a jamais été aussi important. La quasi-totalité du territoire marocain est couverte, les villes impériales, balnéaires, la région Nord, le Souss, l’oriental et la demande du marché toujours en hausse.

Le SMAP Immo Paris qui répond incontestablement à un besoin constitue également une plate-forme d’échanges. C’est aussi un cycle de conférences permettant aux professionnels de l’immobilier et aux visiteurs de s’exprimer et de s’informer. Les intervenants ne sont pas des moindres.

Six ministres sont conviés pour cette édition 2010. Parmi eux Mohamed Ameur Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger. Il a détaillé la stratégie du gouvernement pour  accompagner et servir la CMRE avant d’aborder les moyens d’action de cette stratégie s'articulant autour de trois grands axes :

« l'accompagnement des nouvelles générations dans la préservation de leurs liens avec leur pays d'origine
la défense des intérêts des « Marocains du Monde » et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil  l'optimisation de leur contribution au développement économique, social et humain du Maroc et leur implication dans la gestion de la chose publique et dans les chantiers du développement humain ».

L'action s’effectue sur le plan culturel d'abord. M. Mohammed Ameur a évoqué la création de centres culturels marocains à l'étranger (Bruxelles, Barcelone, Mantes-la-jolie, Montréal, Tunis, Tripoli) ainsi que l'encouragement des partenaires culturels avec les municipalités (Séville Valence Algésiras). Le ministre chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger mentionne  d'autres initiatives comme les Universités des jeunes chaque été ou l'organisation de voyages au Maroc au profit de jeunes MRE et de leurs camarades de classe.

Sur le plan social, il met en avant un point crucial de leurs préoccupations : la prise en charge du transfert des dépouilles. L’octoi d'un millier de bourses annuellement pour les étudiants démunis, la baisse des taxes de dédouanement des voitures des retraités, le renforcement des capacités humaines et financières des associations des MRE consacrées au domaine du social.

Dans le volet économique M. Mohammed Ameur rappelle la mise en place du fonds « MDM Invest », un système sur la base d’ un apport en fonds propres et en devise de 25% , bénéficiant d’une subvention de l'Etat de 10% ,et d’un crédit bancaire de 65%.Ajouter à cela un partenariat maroco-français pour l'accompagnement financier de la création de 1.000 PME de MRE au Maroc pendant trois ans,  ainsi qu'une extension de la garantie « Damane Assakane ».

Le volet juridique n'est pas en reste. « Le cadre conventionnel liant le Maroc aux pays d'accueil pour la préservation des droits des MRE  a été mis à jour et le dispositif de veille juridique renforcé de deux magistrats permanents pour l'écoute et l'orientation des Marocains résidant à l’étranger» a précisé le ministre, qui a mis en exergue le traitement personnalisé des requêtes des MRE et la convention avec « Diwan Al Madalim pour leur suivi.

Quand aux progrès sur le plan administratif, on note la mise à niveau du ministère chargé de la communauté ainsi que la création d’une nouvelle structure : « la maison du MRE », pour une gestion de proximité des intérêts des expatriés et de leurs familles. Deux sont déjà opérationnelles à Beni Mellal et Nador et quatre autres en projet.

Pour M.Ameur il faut en conclure que « les mutations de la communauté exigent une politique rénovée. Les enjeux appellent une approche pérenne, dépassant le traitement saisonnier ». Il met l’accent sur la nécessité d'un partenariat Maroc/ Pays d'accueil et sur la participation de la jeunesse au processus d'intégration des pays de résidence, tout en gardant des liens avec le Maroc.

Source : Atlas.info

Le projet du premier Centre Culturel Marocain en France vient de franchir une première étape vers sa concrétisation après la signature, vendredi à Paris, d'une convention relative à la cession au Maroc d'un terrain à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue sud-ouest de Paris.

En vertu de cet accord, signé par MM. El Mostafa Sahel, ambassadeur du Maroc en France, et Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie, la ville française cède pour un euro symbolique un terrain d'une superficie de 755 m2 devant servir à l'édification du futur Centre. Le Maroc prendra en charge les travaux de construction.

Présidant la cérémonie de signature au siège de l'ambassade du Royaume à Paris, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'est réjoui du début de concrétisation de ce projet "original à la fois par sa démarche et son montage mais aussi par ses objectifs".

Conçu selon une approche "partenariale et solidaire", ce Centre, destiné à une population à la fois française et marocaine, constitue "un patrimoine partagé" entre les deux pays, a-t-il expliqué, soulignant la nécessité de fédérer les énergies et les intelligences, de part et d'autre, pour "accompagner cette population en quête d'origines et de racines".

Selon lui, le socle de la politique du Maroc vis-à-vis de ses ressortissants à l'étranger est d'"accompagner l'enracinement sans déracinement", car "les jeunes qui réussissent (à l'étranger) sont ceux qui vivent à l'aise avec leur origine".

Ce projet fait partie d'une série de programmes culturels initiés par le Maroc à travers le monde, avec l'objectif double d'"accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Maroc, renforcer leurs liens avec le pays et assurer un rayonnement à la culture marocaine", a rappelé M. Ameur.

Le ministre a souhaité que les travaux de construction démarrent le plus tôt possible et que le futur centre soit à la hauteur des attentes des deux pays.

Pour sa part, M. Sahel s'est dit "heureux d'être associé au lancement de ce Centre", mettant l'accent sur son emplacement idéal, au centre ville de Mantes-la-Jolie, près d'un grand complexe cinématographique.

L'ambassadeur du Maroc a espéré que ce Centre culturel soit "un espace de convergence, de dialogue et de partage, ouvert sur toutes les communautés de la ville".

De son côté, M. Michel Vialay s'est dit honoré par le choix du Maroc, soulignant que le Centre Culturel marocain sera "une grande fierté et un très grand avantage" pour Mantes-la-Jolie et viendra répondre à une "forte attente que les Mantais partagent avec les Marocains".

"Le choix de Mantes-la-Jolie pour implanter le premier centre culturel marocain est très emblématique de ce que devraient être encore plus les relations entre la France et le Maroc", a estimé M. Vialay.

L'acte fondateur du projet du Centre culturel marocain de Mantes-la-Jolie a la convention de partenariat, signée en juillet 2009 à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la Mairie de la ville française, rappelle-t-on.

Source : MAP

La communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment celle établie en France, contribue "fortement au développement territorial" de son pays d'origine et constitue un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité", a indiqué samedi à Paris le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Outre son rôle d'élément catalyseur dans le développement du secteur financier (banques, assurances, bourse), les Marocains établis en France, de par la richesse de leurs profils et de leurs expériences professionnelles, dégagent une dynamique positive et participative dans la marche de développement que connaît le Maroc, a ajouté M. Ameur lors d'une table-ronde tenue en marge de la 7ème édition du SMAP Immo.

Selon le ministre, l'optimisation de la contribution des "Marocains du Monde" au développement économique, social et humain du Maroc et leur implication dans la gestion de la chose publique et dans les chantiers du développement humain constituent une des priorités de son département.

La mise en place du fonds "MDM Invest", destiné à accompagner l'investissement des MRE et le partenariat maroco-français pour l'accompagnement financier de la création de 1.000 petites et moyennes entreprises (PME) par les MRE au Maroc, constituent des avancées concrètes dans ce sens, a-t-il poursuivi.

En plus, l'extension de la garantie "Damane Assakane" aux MRE sera certainement, en plus des facilités offertes par les professionnels du secteur immobilier, un élément encourageant et sécurisant pour les acheteurs de biens immobiliers au Maroc, a fait observer M. Ameur.

La 7ème édition du SMAP Immo, le plus grand Salon de l'immobilier marocain hors du Royaume, se poursuit jusqu'au 24 mai au Parc international d'exposition Porte de Versailles sur une superficie de 15.000 m2.

Ce Salon connait la participation de pas moins de 145 exposants de toutes les régions du Royaume qui ont fait le déplacement pour cette grande messe annuelle de l'immobilier marocain.

M. Ameur, qui a effectué une tournée dans le Nord, l'Est, l'Ouest et le Centre de l'Hexagone où il a rencontré les ressortissants marocains et les associations qui les représentent, a également visité le SMAP Immo.

Lors de ses réunions avec les compétences marocaines, le ministre avait souligné l'importance que le Maroc accorde à la mobilisation de ses élites expatriées, chantier qui constitue un axe prioritaire pour le pouvoir exécutif.

Suite à ces rencontres, il a été convenu de créer un réseau des compétences marocaines qui mettraient en oeuvre un programme de partenariat tripartite, autour de projets de développement économique et social, entre les opérateurs publics et privés marocains, les compétences porteuses de projets et des bailleurs de fonds et des entreprises du pays d'accueil.

A cette occasion, M. Ameur a mis l'accent sur l'importance du rôle de cette communauté dans l'essor économique de la France comme du Maroc et dans la consolidation des liens historiques et stratégiques entre les deux pays.

Le ministre a également exposé les principales actions gouvernementales entreprises pour préserver les droits et assurer le bien-être de la communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que le programme ciblant cette catégorie comporte plusieurs volets, notamment économique, administratif, social, culturel et éducatif.

Ces rencontres ont permis aux représentants de la communauté marocaine de réitérer leur engagement inconditionnel dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et d'exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés.

L'étape parisienne de la tournée de M. Ameur a été marquée par la signature, vendredi, d'une convention relative à la cession au Maroc d'un terrain à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue sud-ouest de Paris, pour la réalisation du premier Centre Culturel Marocain en France.

En vertu de cet accord, la ville de Mantes-la-Jolie cède pour un euro symbolique un terrain d'une superficie de 755 m2 devant servir à l'édification du futur Centre dont le Maroc prendra en charge les travaux de construction.

Source : MAP

Une journée culturelle dédiée au Maroc a été organisée, vendredi soir à Madrid, pour faire connaître la réalité du Royaume, la richesse et la diversité de sa culture et particulièrement les compétences des femmes marocaines.

Organisée par l'association des femmes d'origine marocaine pour l'inter-culturalité (AMOMIC), une association créée à l'initiative de femmes marocaines résidant à Alcorcon (Madrid), en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Madrid et la mairie de la ville d'Alcorcon, la manifestation se fixe pour objectif de faire connaître aux Espagnols et aux ressortissants de pays tiers la réalité socioculturelle du Maroc et les réalisations accomplies par le Royaume dans de nombreux domaines.

La manifestation, organisée avec le soutien du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration et du fonds européen pour l'intégration, entend également contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre et offrir à la femme immigrée d'origine marocaine l'opportunité de "s'épanouir dans une société d'accueil qui ne lui est pas entièrement acquise", selon les organisateurs.

Les ressortissants marocains établis à Alcorcon, mais également dans d'autres régions de Madrid ont afflué en grand nombre à cette journée culturelle organisée au centre civique de la ville d'Alcorcon, une journée qui leur a offert l'occasion de se retrouver entre Marocains dans le cadre d'une ambiance bon enfant au cachet typiquement Marocain.

La soirée a été marquée par la présence de plusieurs officiels d'Alcorcon, notamment le maire-sénateur de la ville Enrique Cascallana Gallestegui et les conseillères des Affaires sociales, de la Femme et de l 'Urbanisme.

Dans une allocution de circonstance le maire-sénateur de la ville a souligné l'excellente intégration de la communauté marocaine établie à Alcorcon, en mettant en relief le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans l'effort de l'intégration et pour donner une bonne image du pays d'origine.

De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc en Espagne, Farid Oulhaj, a indiqué que ce genre de manifestations contribue à faire connaître la culture marocaine et la réalité socioculturelle du Royaume.

Il s'est également félicité du rôle joué par la communauté immigrée marocaine dans le rapprochement entre le Maroc et l'Espagne, affirmant que les efforts déployés par la municipalité d'Alcorcon pour leur intégration est un exemple dont il faut s'inspirer.

Le point orgue de la soirée, marquée également par la présence des membres du corps diplomatique marocain à Madrid, des représentants d'associations d'immigrés marocains de la capitale Madrilène, fut l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain, ainsi qu'un défilé de Kaftans marocains, sur fond de musique Chaabi et Rai.

Source : MAP

Qu'est-ce qui compose l'identité nationale marocaine? Un mélange à la fois de cultures, de croyances, d'horizons, d'appartenances répondent les membres de "Marocains Pluriels", une association créée il y a un an. Pour eux, la diversité est le patrimoine de notre avenir et il est temps de faire de ce crédo un mouvement national. L'appel a été fait mercredi à Casablanca lors d'une conférence-débat.

“Identité et diversité”, tel était le thème d'une conférence-débat organisée mercredi par le Centre de recherches Links et l'Association “Marocains Pluriels”. Créé il y a tout juste un an, l'Association compte actuellement 15 membres pour la plupart d'anciens Marocains résidant à l'étranger devenus bi-nationaux mais aussi, des natifs du pays qui ne l'ont jamais quitté.

L'objectif de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs personnalités dont André Azoulay, Conseiller du Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, Rachid Ben Mokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain ou encore Driss Yazami, président du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger (CCME), était de faire comprendre aux Marocains, qu'au fil des ans et de la construction de notre Histoire, le Maroc est devenu un métissage de populations, de cultures, de croyances religieuses ou pas, d'appartenances, de langues etc.

C'est de cette diversité, de cette ouverture et de ce pluralisme dont se portent garants les membres de “Marocains Pluriels”.

MRE de retour au bercail

Actuellement, près de 3 millions de Marocains résident à l'étranger. Certains choisissent de rentrer et d'autres pas. Mais une chose est sûre, nombre d'entre eux restent profondément attachés à leurs origines marocaines qu'ils aient grandi en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis. Et le fait de ne pas parler couramment l'Arabe, la Darija ou l'Amazigh ne fait pas d'eux des non-Marocains.

À ce sujet, il est d'ailleurs intéressant de souligner que récemment, des scientifiques ont constaté que les personnes élevées dans un environnement bilingue étaient plus enclines à pouvoir s’adapter au changement, étaient plus tolérantes et plus ouvertes.

“Moi j’ai choisi de rester dans ce pays. Il y en a qui restent par dépit et d’autres qui restent en attendant de partir. Choisir de rester c’est être militant pour que ce pays s’améliore. Militer ce n’est pas seulement appartenir à un mouvement politique, c’est donner de son énergie pour permettre un meilleur vivre ensemble”.Driss Ksikes, économiste et acteur socio-culturel

“Le Maroc n'est ni arabe ni un pays occidentalisé mais c'est un melting-pot”, souligne t-il.

Être juif marocain au Maroc

La religion d'Etat est l'Islam, et à côté des millions de musulmans vit une minorité juive. Leur confession ne fait pas d'eux des non-Marocains; ce sont des citoyens à part entière qui contribuent autant que faire se peut au développement social, culturel et économique de notre pays et ceci est une “réalité sociale”.

“C'est un privilège, une richesse et une responsabilité d'être façonné par des valeurs fécondées par la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées”.

Pour André Azoulay.

Les communautés étrangères dans tout cela?

Ne les appelons plus ainsi car lorsque l'on adhère aux principes du mouvement “Marocains Pluriels”, le Marocain n'est pas seulement celui qui est né d'un père ou d'une mère de “souche”, mais c'est toute personne qui porte le Maroc dans son coeur, qui veut faire partie de la société marocaine et qui, à travers ses actions, contribue au développement de notre pays. Le racisme, la discrimination, l'exclusion, l'ostracisme n'ont plus leur place dans cette société qui a décidé de s'ouvrir sur le monde.

Les participants à la conférence-débat de mercredi ont ainsi appelé à la construction d'une société ouverte, tolérante et plurielle. Pour étendre leur mouvement, les membres de l'Association ont décidé de confectionner des t-shirts et des pin's qui seront vendus sur les plages par exemple en été.

C'est quoi être Marocain pluriel? Témoignages.

Albert Benamou, acteur social: “Bonjour, assalam moualekoum, shalom. Je suis né ici à Casablanca d’une famille juive marocaine. A 14 ans, j’ai quitté le Maroc pour  aller étudier aux USA. Mais par la force des choses, et suite à l’immigration de mes parents, j’y deviens résident permanent. C’est alors que je fus appelé à servir ce pays dans l’armée et je me suis retrouvé sans le vouloir, en plein milieu d’une guerre qui ne me concernait pas du tout: celle du Vietnam. La guerre, c’est l’enfer et étant dans cette situation, je me demandais constamment qui suis-je et qu’est-ce que je fais ici? Heureusement, au plus profond de moi-même, j’avais la certitude et le sentiment indéfectible d’être Marocain avant tout; ce qui m’a permis de survivre à cet enfer. Le souvenir d’une enfance joyeuse et pleine d’amour ne me quittera plus durant toute cette période et même après la guerre, cette pensée me sauva du suicide. Je me suis donc agrippé à ma marocanité et personne ne pourra jamais m’ôter cela. Et aujourd’hui, je dois m’acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon pays et c’est pour cela que je m’efforce de devenir un citoyen exemplaire. Et c’est pour cela que j’ai choisi d’être un Marocain pluriel”.

Myam Berrada, avocate: “Lorsqu’on souhaite opérer des changements dans la société au lieu de s’exaspérer et de subir passivement ce qu’on perçoit en elle de négatif, il me semble qu’il faut commencer à changer soi-même de comportement et faire de la résistance. Que cela semble utopique, prétentieux ou irréaliste aux yeux de certains, je me rattache à ce proverbe qui dit: “ un est la mère de 10.000”. Lorsque nos intentions visent à construire une société de paix, de sécurité où les personnes peuvent exprimer librement ce qu’il y a de meilleur en elles, c’est-à dire leur humanité, alors cela vaut la peine de se battre. L’humanisme n’est pas le fait d’une culture en particulier, ceux qui attestent que les valeurs et les libertés fondamentales sont le fait d’une culture occidentale ne connaissent pas à mon sens l’Histoire des civilisations qui ont servi à construire l’identité de notre pays. Égoïstement, je veux vivre en paix et en sécurité dans mon pays. Je souhaite pouvoir parler avec un arabophone, un berbérophone, un hispanophone ou un francophone de mon pays sans être jugée, ni exclue. Nous ne sommes pas plus ou moins Marocains que les autres. Etre Marocain, c’est avant tout aimer et servir les gens de ce pays. Je suis Marocaine, attachée à un pays qui a toujours su occuper une place particulière sur la scène internationale. Je suis donc citoyenne du monde, d’un monde que nous laisserons à nos enfants. Je suis Marocaine pluriel”.

Source : Aufait

Le port roulier TangerMed a entamé ses premiers tours de roue. Le port, encore en travaux, a démarré son activité «passagers» le 17 mai. Déjà, il avait entamé le transit du trafic roulier (camions Tir essentiellement). Mais c’est lundi dernier que les premiers passagers ont étrenné le marbre noir dont est pavé la nouvelle Gare maritime de TangerMed Port Roulier. Pour cette première journée, le flux reste minimal avec pas plus de 700 passagers et 580 camions. Mais pas de fausses illusions, ce n’est qu’une période de rodage en attendant le baptême de feu qu’est l’opération Retour MRE qui devrait démarrer le 15 juin prochain.

Mais déjà l’essentiel est là. Les travaux de finition du port et de la gare maritime avancent à une vitesse soutenue et il est prévu que le port soit inauguré au mois de juillet prochain. A cette date, tous les travaux seront achevés et l’ensemble des services prévus sera mis en place, selon Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Spéciale TangerMed, TMSA.

Déjà les passagers ont eu à savourer un transit via le port de TangerMed. En période de pointe, le port devra assurer un départ toutes les heures avec huit quais d’accostage utilisables simultanément. Déjà, le port offre des services similaires à ceux des plateformes aéroportuaires. Il dispose de quatorze points de contrôle frontalier, qui peuvent être modulables pour gérer les entrées et les sorties en fonction du sens et de l’importance des flux. Le transit se fera par bateau et par ligne. Après contrôle, les passagers à pied seront appelés à embarquer dans leurs bateaux respectifs via une navette spéciale. En plus, des navettes spéciales devront les amener vers la gare ferroviaire de Ksar Sghir, en attendant la mise en place de la gare ferroviaire de TangerMed qui devrait voir le jour au courant de 2011, selon El Hadi.

La grande nouveauté par rapport au port de Tanger-ville c’est l’absence de pentes ou d’escaliers à monter, le circuit est épuré, assurant le plus grand confort de transit. Les passagers en autocar ou en voiture ont déjà vu leur transit amélioré avec une prise en charge en réduisant au minimum le dérangement. Déjà, TangerMed sera le premier port de la région à assurer un transit de passagers en autocar tout au long de leur passage par le port, une prouesse que même le port d’Algésiras n’a pas encore été capable de mettre en place. «Nous sommes actuellement en discussion avec le port d’Algésiras pour que la mesure soit généralisée sur tout le trajet, même de l’autre côté du détroit» note El Hadi. L’objectif est de fluidifier encore plus la traversée du détroit. Une fluidité que les passagers à bord de leurs véhicules ont pu relever dès ce lundi avec des passagers via des aubettes de contrôle dans un temps record ne dépassant pas les 10 minutes.

Les passagers à pied auront eux aussi droit à tous les égards. Actuellement, ils sont pris en charge via les agences de voyage du port de Tanger-ville et une navette gratuite, mise à leur disposition, les amène au port de TangerMed.

Les bateaux ont aussi eu droit à l’attention des concepteurs du projet. Chaque compagnie maritime s’est vue affecter un poste d’embarquement appuyé par une aire de pré-embarquement de 1,5 hectare. Cette aire sera gérée par la compagnie en toute indépendance. Ce qui devra aider à accélérer les mouvements d’embarquement et de débarquement car chaque compagnie sera obligée de laisser la place à un autre bateau de sa propre flotte. A noter que les risques d’engorgement sont minimes. En effet, le port dispose d’aires d’embarquement et de contrôle d’un total de 30 hectares et de 35 hectares au sein des aires de contrôle douanier et policier.

Le port de TangerMed s’est révelé être assez insensible aux vents d’Est qui balaient le détroit. En effet, malgré des vents assez forts, les bateaux ont pu accoster au port de TangerMed. Selon El Hadi, même si le vent semble souffler plus fort, la houle est en effet moins forte à ce niveau du détroit. A noter aussi que la conception du port et de sa digue font que le bateau au moment de sortir de la darse se retrouve pratiquement sur la principale voie maritime de traversée du détroit et n’a pas à faire de manœuvres supplémentaires, ce qui raccourcit d’autant plus le temps de la traversée. Cette dernière est actuellement d’une heure en ferry conventionnel, contre 2h30 au port de Tanger-ville, un argument qui risque de plaire aux voyageurs et de faire mal dans la bataille commerciale qui oppose depuis une dizaine d’années les ports de Tanger et de Sebta. Ces dernières années, ce dernier avait accaparé une partie du transit MRE, mais il est probable que cette fois-ci, ce sera le nouveau port de TangerMed qui raflera la mise.

Source : L’Economiste

La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, mais l'association en charge de la construction doit désormais résoudre la difficile équation du financement des travaux.

"Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute", s'est félicité Nourredine Cheikh, président de l'association "La Mosquée de Marseille", lors d'une cérémonie à laquelle participaient notamment le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP), et le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

"Je suis confiant dans l'avenir, je demande à tous les musulmans, particulièrement ceux de Marseille, de bien mesurer l'enjeu fondamental que constitue notre mosquée pour se rassembler, accompagner jusqu'au bout sa construction et la défendre", a poursuivi M. Cheikh, donnant à l'assistance "rendez-vous le jour de l'inauguration, in cha' Allah !"

La pose de cette première ne constitue qu'une nouvelle étape avant le début effectif des travaux "en février 2011" pour une "livraison du bâtiment prévue en janvier 2012 et l'ouverture au public en octobre 2012", selon Maxime Repaux, l'un des architectes du projet.

"Cette pose de première pierre était symbolique pour réunir dans une grande cérémonie l'ensemble des pays musulmans et finaliser les engagements et la participation des différents Etats qui doit se faire, je pense, dans les prochains mois", a-t-il expliqué.

Au total, l'association doit trouver 22 millions d'euros.

Jeudi, les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de la Syrie, du Liban, de la Lybie et de la Turquie étaient présents.

Une réunion entre eux et les représentants de l'association devait se tenir dans l'après-midi pour dessiner les contours des engagements des Etats, selon Makhete Cissé, vice-président de l'association.

L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, était également venu à Marseille.

"C'est pour montrer son attachement aux valeurs de l'Islam et témoigner de l'importance qu'elle accorde à la communauté algérienne qui vit à Marseille et sa région, que l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour", a déclaré M. Sbih.

"La disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française", a-t-il ajouté, sans préciser le montant de l'enveloppe que pourrait verser son pays.

La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l'association loue à la ville pour 24.000 euros l'année.

Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 personnes, même si toutes ne sont pas pratiquantes.

Source : AFP

Un hommage au monde arabe et à sa culture universelle sera rendu dans deux concerts organisés vendredi et samedi dans la capitale espagnole.

Ces concerts, qui auront lieu au complexe "Planetario de Madrid", seront donnés par le célèbre compositeur espagnol Luis Delgado en compagnie du chanteur marocain Mohamed Serghini El Arabi.

Les deux récitals seront accompagnés par la projection simultanée d'un montage audiovisuel sur les paysages les plus emblématiques du monde arabe pour présenter en son et en image le patrimoine arabe et son passé glorieux.

A cette occasion, Delgado, un spécialiste de la musique andalouse, va charmer le public avec ses plus belles chansons, dont "Halimim", "Zid Wa Sqini" ou "Melihul".

Né à Madrid (1956), Delgado a consacré sa vie à l'interprétation, à la composition et à la recherche dans le domaine de la musique arabo-andalouse. Il est auteur de nombreuses chansons et disques de la musique andalouse. Sa musique est souvent utilisée dans des documentaires et des films, notamment "Le Royaume des Cieux" de Ridley Scott.

Pour sa part, le marocain Mohamed Serghini El Arabi est l'une des voix les plus importantes au Maghreb. Récompensé par le prix du "Meilleur Chanteur de la Musique Religieuse" au Maroc, Serghini est un chanteur, violoniste et percussionniste qui a une formation classique de musique arabo-andalouse. Il travaille depuis plus de 20 ans avec Delgado pour la préservation et la promotion des cultures Orientale et Occidentale à travers de la musique.

Source : MAP

La 2ème édition du Salon de l'immobilier marocain, baptisé Morocco Property Expo, se tiendra les 26 et 27 juin prochain à Montréal, a annoncé l'Association "Alliance Canada-Maroc".

L'événement est dédié aux Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine mais également aux investisseurs nord-américains attirés par les atouts immobiliers du Maroc.

Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.

Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé par "Alliance Canada-Maroc", sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada.

Source : MAP

Des centaines de Marocains ont manifesté, jeudi devant le siège du Parlement européen à Strasbourg (Est de la France), pour exprimer leur "soutien inconditionnel" et leur "adhésion complète" au projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution au conflit artificiel du Sahara.

Les manifestants ont scandé à l'adresse des parlementaires européens, réunis à Strasbourg, des slogans dénonçant le calvaire que vivent les séquestrés dans les camps de Tindouf, sous le joug des "milices violentes et affairistes" du +polisario+.

"Libérez nos familles retenues contre leur volonté", ont également clamé les manifestants, venus par centaines malgré une météo peu clémente.

De même, ils ont appelé à une intervention urgente des élus européens "pour mettre un terme au calvaire de nos familles séquestrées à ce jour depuis un quart de siècle".

Tout en exprimant leur mobilisation indéfectible derrière SM le Roi Mohammed VI, ils ont exhorté les instances européennes à "faire pression sur le +polisario+ et son mentor l'Algérie pour que cessent les exactions commises dans les camps de Tindouf", attirant, à cette occasion, l'attention de l'opinion publique en Europe et dans le monde sur cette situation "déplorable".

Ils ont, d'autre part, interpelé les institutions européennes, soucieuses du respect des droits de l'Homme, sur l'impérieuse nécessité de procéder au "recensement de ces populations soumises aux violations les plus graves de leurs droits les plus fondamentaux".

Pour ces manifestants, dont l'écrasante majorité est originaire des provinces du Sud, soutenir le +polisario+ équivaudrait à "cautionner le non-droit, la tuerie des innocents et de facto transgresser les principes fondamentaux des droits de l'Homme".

Le Sahara est une terre marocaine par la géographie, l'histoire, la culture, la religion et par le Pacte d'allégeance liant, depuis des siècles, les populations sahraouies au trône Alaouite, ont-ils rappelé.

Dans un appel distribué aux Strasbourgeois, ils soulignent que la création d'une entité factice, fruit de l'imaginaire des ennemis du Maroc toujours soucieux de "garder une hégémonie" hors du temps et de la raison, constitue "une grave atteinte aux idéaux de l'Afrique, à la paix et à la prospérité des peuples du Maghreb".

Ils ont enfin mis en garde contre les développements dangereux qui favoriseraient un terrain fertile pour la multiplication de groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne où la sécurité des ressortissants européens est en danger après plusieurs enlèvements.

Organisée à l'initiative de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie (ASSPA), cette manifestation a mobilisé les Marocains sahraouis "et fiers de l'être" venus "défendre le Sahara, une terre marocaine et qui le restera jusqu'à la fin des temps".

Source : MAP

Le Maroc n'est jamais plus fort, plus serein et plus écouté que quand il assume et revendique la légitimité, la profondeur et l'irréfragabilité de toutes ses racines historiques, culturelles et spirituelles. C'est en partant de ce postulat que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a développé son intervention, mercredi à Casablanca, sur le thème "Identité et Diversité" dans un amphithéâtre archicomble de la faculté des sciences économiques de Casablanca.

Lors d'une rencontre, initiée par le centre de recherches "Links" et à laquelle ont participé MM. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), M. Azoulay a commencé par dire sa "fierté" et son "bonheur" de voir "réunis autant d'étudiants et de personnalités venus très nombreux pour débattre du thème du pluralisme et de la diversité de la société marocaine".

Une société dont il a souligné qu'elle était "plus ancrée que jamais dans son unité et dans son identité à partir justement de son approche lucide et déterminée pour ne renoncer à aucun des rendez-vous que l'Histoire lui a donnés au fil des millénaires qui ont forgé notre civilisation".

"Dans un monde et dans un temps où beaucoup n'ont pas su et ne savent pas encore résister aux tentations du repli identitaire et aux vertiges de la rupture et parfois du choc culturel et spirituel, le Maroc est en pôle position pour exprimer et faire connaître aux autres, une réalité sociale et philosophique qui est celle de la modernité tranquille et de l'altérité inscrite dans l'ordinaire du quotidien de beaucoup d'entre nous", a ajouté le conseiller de SM le Roi.

"Ce constat n'est ni de circonstance ni de convenance dans une logique qui serait celle du politiquement correct, spécialement convoqué aujourd'hui dans cette salle pour les besoins d'un débat qui se veut pluriel ", a déclaré M. Azoulay en expliquant qu'il vivait comme "un privilège, une richesse et une responsabilité" son identité "façonnée par des valeurs fécondées pas la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées".

"C'est autour de cette capillarité singulière, certes fragile et complexe mais combien exaltante, que j'ai choisi de tisser le fil d'or et de lumière qui m'a en permanence guidé, pour m'enrichir et me nourrir des moindres recoins de toutes mes histoires, sans jamais accepter de les voir amputées ou mutilées de l'une quelconque de leurs facettes que j'ai délibérément choisi de toutes faire miennes", a souligné, pour conclure, le conseiller de SM le Roi.

Les intervenants à a cette conférence ont appelé à la construction d'une société ouverte et tolérante, précisant qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.

A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.

Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.

Source : MAP

Une coordination des Marocains d'Andalousie pour la défense de la cause nationale a été créée mercredi à Séville (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès de ses promoteurs.

L'annonce a été faite au cours d'une rencontre de communication organisée par l'association Hispano-Sahraouie "Hiwar" en collaboration avec la "Ligue des défenseurs des Droits Humains au Sahara", sur le processus engagé au Maroc en matière de renforcement du développement local et de consolidation des droits de l'Homme, notamment dans les provinces du sud du Royaume, ainsi que sur l'essor socio-économique que connaissent ces provinces.

Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur les progrès réalisés au Maroc dans le domaine de la consécration des droits Humains, notamment dans les provinces du Sud, et ce contrairement aux allégations véhiculées par les ennemis de l'intégrité du Royaume, a indiqué le président de l'association "Hiwar", Abderrahim Berdiji, dans une déclaration à la MAP.

La rencontre a été également l'occasion pour dénoncer l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme de la part des ennemis de l'intégrité du Maroc dans le dessein, bien avoué, de porter atteinte aux réalisations et autres acquis du Royaume en matière de promotion et de défense de ces droits, a-t-il dit.

Il a indiqué, dans ce contexte, que les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ainsi que le blocus imposé par le polisario aux séquestrés Sahraouis, ont été également dénoncés au cours de cette réunion.

Cette rencontre de communication, qui a été marquée par une forte participation de représentants d'associations de la société civile à Séville et d'étudiants Marocains dans la capitale Andalouse, a mis l'accent, par ailleurs, sur le bien fondé de la proposition marocaine d'Autonomie en tant que solution judicieuse permettant le règlement définitif de la question du Sahara.

Elle s'est déroulée en présence du consul du Maroc à Séville, Said Douelkakar, du président de la Ligue des Défenseurs des Droits de l'Homme au Sahara et membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, Baba Ahl Mayara et du secrétaire général du Forum Sakia Al Hamra-Oued Eddahab pour la Démocratie et le Développement et membre du Corcas, Taoufik Berdiji.

Selon les organisateurs, une rencontre similaire sera organisée la semaine prochaine à Almeria (Sud de l'Espagne).

Source : MAP

Une vingtaine d'experts du réseau des compétences germano-marocain ont entamé, mercredi, une visite à Nador pour partager avec des acteurs locaux, publics et privés, leur savoir-faire accumulé, des années durant, dans leur pays d'accueil, l'Allemagne.

Cette visite a été l'occasion pour lancer l'initiative "Ensemble pour le développement de la région", lors d'une réunion tenue mercredi soir et au cours de laquelle l'accent a été mis sur l'importance de cette action qui a permis la mobilisation des compétences marocaines pour contribuer au développement de leur région.

Intervenant à cette occasion, le Directeur général de l'Agence de l'Oriental, M. Mohamed Lambarki a salué cette initiative qui renforcera davantage la coopération maroco-allemande, notamment en matière de transfert du savoir-faire dans différents secteurs.

Après avoir mis en exergue le potentiel naturel, économique et touristique énorme que recèle la région de l'Oriental, M. Lambarki a indiqué que grâce à l'initiative royale pour le développement de l'Oriental, des chantiers gigantesques ont été réalisés et d'autres sont programmés dans le cadre d'une vision cohérente et intégrée susceptible de transformer la région en locomotive de l'économie nationale.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'Etranger, M. Mohamed Barnoussi a donné un aperçu sur la stratégie adoptée par son département pour la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger afin qu'elles puissent apporter leur pierre à l'édifice du Maroc moderne.

Le président du réseau des compétences germano-marocain, M. Hachim haddouti a, de son côté, indiqué que cette initiative vise à renforcer la participation des MRE au processus de développement initié par le Maroc et à la consolidation des relations maroco-allemandes, ajoutant que la dynamique que connaît le Royaume sur les différents plans encourage les MRE à contribuer au développement de leurs régions natales. Il a, en outre, fait savoir que des initiatives similaires seront lancées dans d'autres régions du Royaume.

Le responsable du projet MIDEO-GTZ à Nador, M. Torsten Striepke a, quant à lui, affirmé que cette action constitue le fruit de mois de travail et d'efforts de plusieurs partenaires, soulignant que cette initiative pourrait constituer un modèle à suivre dans d'autres régions.

Répartis sur cinq groupes représentant différents secteurs (technologies de l'information, automobile, énergies renouvelables, environnement, médecine et tourisme), les experts du réseau des compétences germano-marocain vont assurer, pendant une semaine, des actions de formation et de consulting dans leurs domaines respectifs au profit d'acteurs locaux de la région de l'Oriental et d'Al-Hoceima.

Le séjour de ces experts sera également l'occasion pour identifier d'autres établissements et institutions partenaires ayant besoin d'un savoir-faire externe et pour signer des conventions avec différents partenaires.

Source : PAM

Près de 3000 migrants en situation irrégulière au Maroc ont bénéficié, depuis fin 2005, du Programme de retour volontaire assisté (AVRR), mis en place par l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ces données ont été révélées par une étude d'évaluation réalisée en 2009 par l'OIM et présentée jeudi à Rabat, précisant qu'environ 88 pc des bénéficiaires du programme AVRR, n'ont plus l'intention de retenter une migration irrégulière, et 95 pc des migrants ne regrettent pas leur retour.

Le programme AVRR vise à assister les migrants irréguliers au Maroc (en provenance de pays subsahariens), souvent en situation de détresse, souhaitant retourner volontairement dans leurs pays d'origine.

Le projet AVRR, subventionné par la Belgique, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suisse, a été mené en étroite coordination avec les autorités marocaines et des pays d'origine des migrants concernés.

D'après cette étude, depuis 2008, 592 migrants (en situation irrégulière au Maroc) ont sollicité l'assistance de l'OIM et sont retournés volontairement vers 20 différents pays d'origine.

Cependant, selon les migrants ayant bénéficié des projets générateurs de revenus, le montant alloué au projet de réinsertion est jugé insuffisant pour créer une activité génératrice de revenus pérenne et 86 pc des migrants pensent que leurs projets ne sont pas rentables à long terme.

Ainsi, un ensemble de recommandations ont été formulées par l'OIM, suggérant notamment que l'aide à la réinsertion, estimée à 400 Euros, devrait être revue à la hausse pour atteindre 800 Euros.

Source : MAP

C'est un sujet sur lequel le ministre de l'Immigration, Eric Besson, travaille depuis longtemps. Déjà auteur d'un rapport sur le codéveloppement en 2008, dans lequel il abordait le sujet des transferts de fonds des migrants, il a réuni hier 17 organismes bancaires en vue de faire baisser les commissions exigées lors de ces transferts.

Selon les chiffres du ministère, ces commissions avoisinent le plus souvent les 8 à 10 % de la somme envoyée, et peuvent aller jusqu'à 20 % dans certaines banques. L'envoi de 100 euros vers l'Algérie (d'espèce en espèce et en instantané) coûte ainsi 19 euros en passant par La Banque Postale et 8 euros via l'organisme Money Gram. Ces taux, qui peuvent donc varier du simple à plus du double, sont jugés excessifs par Eric Besson. Ils rapportent aussi beaucoup d'argent aux banques car le montant des fonds transférés par les migrants depuis la France vers leur pays d'origine s'élevait à 8 milliards l'an passé.

« Bons et mauvais élèves »

L'objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d'ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesure contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l'Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. « Ce tableau sera mis à jour en permanence, assure-t-on au cabinet du ministre, et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais. » Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux. De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d'espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l'important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût.

En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l'AFD, « la plupart des transferts se font de manière informelle ». D'où la difficulté d'évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d'origine.

Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l'épargne dite de « codéveloppement ». Depuis la création du compte épargne codéveloppement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s'explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques.

Source : Les Echos

Communiqué de presse

« Présence des artistes Marocains du monde au festival Mawazine »

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) est partenaire institutionnel de la 9ème édition du festival Mawazine, Rythmes du monde, qui se tiendra à Rabat du 21 au 29 mai 2010.

Un colloque international autour du thème "Genre et Interculturalité" aura lieu, les 27 et 28 mai à Fès, avec la participation d'académiciens, de militants du tissu associatif, de décideurs politiques et d'hommes de médias des Etats-Unis, d'Europe et d'Afrique du nord.

Initiée par la faculté des Lettres Dhar el Mehraz, en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis au Maroc et la Commission maroco-américaine, cette rencontre mettra en lumière les notions d'"interculturalité" et de "genre" et tentera de donner des éléments de réponses aux problèmes rencontrés dans le traitement de cette problématique.

Ce colloque, qui rendra hommage aux professeurs universitaires Moha Ennaji et Fatima Sadiqi, offrira l'opportunité à des participants, de spécialités et d'horizons divers, de confronter et de partager leurs expériences et leurs savoirs sur ce sujet, pour essayer de concevoir des projets favorisant le partenariat par la mutualisation des ressources.

Pour le choix du sujet de ce colloque, les organisateurs estiment que "la thématique +Genre et Interculturalié+ résume à la fois l'évolution de l'approche genre au cours des dernières décennies et traduit le développement d'un courant de recherche novateur et fédérateur consacré à la chose interculturelle".

Cette thématique ouvre, selon eux, la voie vers des interprétations nouvelles et fondamentales à la compréhension des sociétés en général et des rôles socioculturels des femmes en particulier.

La conférence est aussi une occasion de faire participer des jeunes étudiants et militants associatifs à un processus interculturel global de repensement du futur, à la lumière des changements profonds ayant touché la femme.

Le colloque s'articulera en quatre axes majeurs, portant sur "concepts, approches théoriques et pratiques du genre et de l'interculturel", "diversités culturelles et politiques féministes", "genre, diversité culturelle et cohésion sociale" et "le rôle incontournable de la société civile dans le changement des concepts genre et interculturalité".

Les participants à ce colloque se pencheront ainsi, dans le cadre de tables-rondes, sur la discussion de thèmes ayant trait, entre autres, au "genre et interculturalité: perspectives Est-Ouest", "féminismes et Interculturalité", "la langue arabe entre pouvoir de genre et impact de la diversité culturelle", "communication linguistique et interculturalité" et au "genre, patrimoine culturel marocain et interculturalité".

Source : MAP

 

Dans un avis de 40 pages, la Haute juridiction, tout en insistant sur le respect de la liberté religieuse garanti par la Convention européenne des droits de l'Homme, rappelle le principe fondamental de la neutralité du service public en Belgique, auquel il attache d'ailleurs une valeur constitutionnelle. Il estime aussi que la proposition s'inscrit dans le prolongement de décrets de la Communauté qui prescrivent que le personnel enseignant s'abstient de témoigner en faveur d'un système philosophique, politique ou religieux.

"L'obligation pour la Communauté d'organiser un enseignement neutre et la neutralité du service public ont évidemment une incidence sur l'attitude pouvant être escomptée de la part des enseignants dans le secteur public. Ces derniers étant détenteurs de l'autorité scolaire, on peut attendre d'eux que par leurs propos et leur attitude, ils adhèrent au projet d'enseignement neutre auquel ils prennent part", dit l'avis. Le Conseil d'Etat précise toutefois que la proposition ne peut s'appliquer aux professeurs de religion.

Source : Belgomag

Dans le cadre des jeudis de l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris, trois courts métrages du réalisateur et scénariste  marocain, Ahmed Bouanani, seront projetés le 27 mai prochain. La séance aura lieu à partir de 18h30 à l’auditorium (niveau -2) à l’IMA.

"La marche d’un poète" (1969, 20’), "Mémoire 14" (1971, 30’) ainsi que "6 et 12" (1968, 18’) sont les trois courts métrages programmés.

Né en 1938 à Casablanca, Ahmed Bouanani a étudié à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) de Paris, devenu en 1986, École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS). Il n’a réalisé qu’un seul long-métrage, Le Mirage, en 1979. Mais il est surtout connu dans la réalisation de courts métrages mais aussi comme scénariste ("Le cheval de vent" en 2001) et monteur ("Le trésor infernal" et "Wechma" en 1970).

Les trois films sélectionnés donnent un aperçu de la perfection technique et poétique du réalisateur.

Ce "jeudi du documentaire" sera animé par Ali Essafi, directeur artistique à la SNRT et réalisateur de plusieurs documentaires, parmi ses films "Nous voila Général !" en 1997, "Le bleues des chikhates" en 2004, "Al-Jazira, la nouvelle voix des Arabes" en 2005.

Source : Yabiladi

Natif de Tétouan, RedOne, de son vrai nom Nadir Khayat, a émigré en Suède à l’âge de 18 ans pour se consacrer entièrement à la musique. Plus tard, il part pour Hollywood où il est devenu producteur de Hip-hop et de Pop. Il opère désormais dans sa propre boite de production, RedOne Konvict, une coentreprise créée avec le rappeur Akon.

En 2006, RedOne s’est fait connaitre dans le monde entier avec "Bamboo", un remix de "Hips Don't Lie" de Shakira en featuring avec Wyclef Jean, désignée chanson officielle de la Coupe du monde de football en Allemagne. RedOne est devenu par la suite, l’un des producteurs et compositeurs pour Lady Gaga.

En plus de Lady Gaga, il travaille avec Akon, mais il collabore aussi avec Backstreet boys, Mika (pour "We Are Young" la bande originale du film "Kick Ass"), Kat De Luna, Enrique Iglesias, Space Cowboy, Ciara, Usher, Christina Aguilera, Michael Jackson et Lionel Richie; et récemment avec Enrique Iglesias pour son prochain album.

Au cours de la même soirée, "Love Story" de l’Américaine, Taylor Swift, a été désigné "chanson de l'année", le chanteur américain et guitariste de rock, John Fogerty, "icône BMI".

Broadcast Music, Incorporated (BMI) est une organisation américaine de collecte des droits d'auteur pour les écrivains, compositeurs et producteurs de chansons. La société organise chaque année des récompenses dans diverses catégories du cinéma et de la musique.

Source : Yabiladi

Quatre films représenteront le Maroc dans la compétition officielle de la septième édition du Festival du Cinéma Africain de Tarifa (FCAT) qui se tiendra du 21 au 29 mai, apprend-on, mercredi, auprès des organisateurs.

Il s'agit de "Fissures" de Hicham Ayouch, "Dès l'Aube" de Jilali Ferhati, "Fatma" de Samia Charkioui, et "Les damnés de la mer" de Jawad Rhalib.

La programmation comprend plus d'une centaine de films dont des inédits, quatre expositions photographiques et un espace professionnel consacré à la promotion des coproductions entre l'Espagne et l'Afrique.

Grâce à une large sélection de films, le festival veut offrir au spectateur hispanophone l'occasion de découvrir les différentes réalités du continent africain.

Selon les organisateurs, des projections à l'air libre d'une partie de la programmation du FCAT'10 sont programmées, une semaine avant l'ouverture du Festival, dans plusieurs villes marocaines comme Tétouan, Larache et Tanger mais également en Espagne, à Algésiras, San Roque et Los Barrios.

Ces projections, organisées par l'équipe de Cine-mobile-FCAT, en collaboration avec le Centre cinématographique marocain (CCM), la Fondation des Deux Rives et l'Institut Cervantes, sont accompagnées d'un studio ambulant de photographie numérique.

Cette édition maintient et renforce l'objectif du festival qui consiste à faire connaître en Espagne la cinématographie africaine, non seulement en tant qu'expression artistique, mais aussi comme un outil de développement et de progrès pour le continent africain.

Le FCAT concentre ses efforts sur la promotion et la diffusion des cinématographies du continent africain en Espagne et en Amérique Latine à travers des actions concrètes de coopération, d'enseignement et de formation.

L'objectif de cette manifestation cinématographique est de favoriser une meilleure compréhension entre les peuples et d'apporter une contribution positive au développement de la culture et de l'industrie cinématographique africaine, en offrant un espace de rencontre pour les professionnels de l'industrie audiovisuelle et en développant la distribution ses Âœuvres au niveau du territoire espagnol.

Le FCAT est initié par l'association Al Tarab, avec le soutien notamment de l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), de la Casa Africa (la maison de l'Afrique), de la Casa Arabe (la maison arabe), du gouvernement d'Andalousie et de la fondation Trois Cultures de la Méditerranée.

Source : MAP

Les intervenants à une conférence sur "l'identité et la diversité" ont appelé, mercredi à Casablanca, à la construction d'une société ouverte et tolérante.

Ils ont indiqué qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.

Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi Mohammed VI et un panel d'hommes du monde de la politique, de l'économie, de l'art et de la culture, M. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', organisateur de cette conférence, a souligné que ce débat mène à une réflexion sur des questions concernant la relation entre le "moi'' et "l'autre'' et sur l'individualisme et le sentiment commun.

Il a, par ailleurs, évoqué des questions liées à l'identité, un concept qui bouge, se modifie et évolue, en tant qu'ensemble de valeurs qui constituent la relation de la personne avec son environnement, précisant que c'est l'homme qui nourrit son sentiment d'identité individuelle et que l'identité humaine n'existe que si elle est reliée à autrui.

De son côté, M. Driss Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a tenu à expliquer que le Maroc est confronté à plusieurs défis relatifs à l'identité et à la diversité, soulignant que ce débat représente un atelier complexe qui nécessite une profonde réflexion.

Et d'ajouter que cette réflexion consiste en la relation du Maroc en tant que mère patrie avec les jeunes marocains résidant à l'étranger et en la nature de l'offre culturelle qu'elle leur présente pour préserver leurs liens avec leur pays d'origine.

Pour M. Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), l'identité est un ensemble de valeurs basées sur l'éducation et la formation que tout un chacun apprend au sein de la famille et de l'école, mettant l'accent sur l'importance de l'auto instruction qui permet de s'imprégner notamment de la tolérante et de l'ouverture sur l'autre.

A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.

Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.

Source : MAP

"Mort à vif" est l'intitulé d'un nouveau recueil de la poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal, paru récemment aux éditions "Al-Manar" à Paris.

Dans ce recueil, qui s'ouvre sur une partie intitulée "Le livre de Driss", Siham Bouhlal replonge dans les souvenirs qui ont tissé sa vie avec son compagnon, décédé il y a trois ans, et voit présente la mort personnifiée qui se barricadait dans leurs moments, pendant qu'ils étaient occupés à aller vers la vie.

Elle entame avec la mort alors un dialogue violent et révolté et défie la mort au moment même où elle prend conscience qu'elle a effectivement et sans possibilité de retour ravi l'être aimé.

Deux autres parties suivent ensuite où elle essaye d'apaiser la colère et d'ouvrir une lucarne d'espoir, celui-là même que son compagnon, dans ses derniers conseils, voulait pour elle.

La couverture de ce recueil est illustrée de dessins du peintre Mahi Binebine.

Née à Casablanca dans une famille originaire de Fès, Siham Bouhlal est installée en France depuis 25 ans où elle a reçu l'enseignement du poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.

Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, elle se consacre à la traduction de textes médiévaux (Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle, Connaissance de l'Orient, ""Gallimard" 2004) et à la composition et à la traduction de poésies (Printemps des poètes à l'Institut du Monde Arabe, 2003 et 2004).

La poétesse, dont son recueil personnel "Poèmes bleus" est paru aux éditions "Tarabuste" en 2005, a participé en 2006 aux côtés de feu Driss Benzekri et Carlos Freire à l'élaboration de l'ouvrage "Amazigh ou voyage dans le temps berbère", paru aux éditions "Hazan" à Paris.

En 2007, elle prend part au séminaire "Femmes Marocaines et immigration : les femmes et la création" organisé par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et rédige un texte à cette occasion : "La femme créatrice", puis au colloque "Femmes d'ici et d'ailleurs", organisé par les Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME, 2008).

Elle a également pris part à de nombreuses rencontres sur la question notamment de l'écriture et l'exil comme elle a rédigé de multiples textes à ce sujet, dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots".

Siham Bouhlal est l'auteur aussi des recueils "La tombe d'épines", paru aux éditions "Al-Manar" à Paris en 2007 avec des illustrations de Diane de Bournazel, "Corps lumière" (Al-Manar, 2008) puis "Le sel de l'amour" rehaussé de dessins de Julius Baltazar en 2009.

Elle a publié également une nouvelle traduction dans le domaine ancien "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe" aux éditons Actes Sud, 2009), un livre d'artiste, "Tombeau / Grab", texte bilingue, français/allemand, avec les peintures de Klaus Zylla et un récit "Princesse Amazigh", paru en aux éditions "Al Manar", 2009.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, en tournée en France, a visité des centres cultuels et culturels et tenu des rencontres avec plusieurs élus et représentants des autorités locales dans les régions du Nord et de l'Est de l'Hexagone.

A Armentières, dans la banlieue de Lille (Nord), le ministre a visité un complexe cultuel et culturel opérationnel composé d'une mosquée, de salles de cours et d'informatique, d'un espace de rencontres et d'une bibliothèque que le ministre a offert d'approvisionner en ouvrages diversifiés.

A Strasbourg, le ministre s'est rendu au chantier de construction de l'une des plus grandes mosquées d'Europe. Cofinancée par le Maroc, le conseil municipal de la ville, le conseil régional et les contributions des Marocains de la région, la Grande Mosquée de Strasbourg ouvrira ses portes aux fidèles au printemps 2011.

Ces édifices, qui viennent renforcer l'offre spirituelle en direction de la communauté, témoignent de l'intérêt que les autorités locales des deux régions accordent au bien-être moral de ces concitoyens.

Cet aspect a été présent dans les entretiens que M. Ameur a eus avec les maires d'Armentières et de Strasbourg, le préfet du département de l'Alsace (Est), le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Strasbourg et le président de la région Alsace-Lorraine.

Ces responsables ont tous salué le dynamisme et l'exemplarité de la communauté marocaine, parfaitement intégrée dans la société du pays d'accueil. Soulignant que la France progresse avec la richesse et la pluralité de sa population, ces responsables n'ont pas manqué d'insister sur la vitalité du rôle du gouvernement marocain, notamment dans la diversification de l'action culturelle, aspect fondamental pour la pérennisation des liens d'attachement des nouvelles générations des Marocains de France à leur pays d'origine comme pour une meilleure intégration dans leur société d'accueil.

Lors de ces entretiens, M. Ameur a exprimé la détermination de son département à collaborer avec ces autorités et instances, à travers des actions concrètes et ciblées, pour le réconfort et le bien-être de leurs administrés marocains. Il a indiqué, à ce propos, qu'une attention particulière sera accordée précisément aux échanges culturels dans le but de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle et consacrer le statut avancé du Maroc dans ses relations privilégiées avec l'Union européenne.

Le ministre, qui a entamé cette tournée le 14 mai, a également tenu des réunions avec les compétences marocaines et les représentants de la communauté marocaine établie dans ces deux régions de la France, rappelle-t-on.

La visite de M. Ameur se poursuivra jusqu'au 23 mai et le mènera, successivement, à Rennes, Nantes (Ouest), Orléans (Centre) et Paris où il signera avec le maire de Mantes-la-Jolie une convention pour la création conjointe d'un centre culturel marocain dans cette banlieue parisienne avant d'animer une conférence, en marge du salon SMAP Immo, sur la politique gouvernementale au service des Marocains du monde.

Source : MAP

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