Le Marocain Mustapha Lakhsem a remporté haut la main son ultime combat professionnel, après avoir damé le pion au champion russe, Alexey Rybkin, samedi en nocturne à la salle 11 janvier de Fès lors d'un gala de full-contact organisé dans le cadre du championnat du monde (88 kg).
Lakhsem, qui a réussi dans un temps record à saper les bases de son adversaire Alexey Rybkin (23 ans) et remporter le combat (aux points), a été vivement applaudi et soutenu par un public nombreux venu de différentes régions du Royaume pour assister à ce show sportif organisé sous l'égide de la Fédération royale marocaine de full, semi et light contact, kick et thaï boxing, forms et savate.
Lakhsem, qui a disputé 70 combats professionnels dont 12 championnats du monde en full-contact et kick-boxing, a souligné dans une déclaration à la presse qu'il est "très heureux de cette nouvelle et ultime distinction".
Mustapha Lakhsem a émis l'espoir de créer au Maroc une académie de full-contact et de kick et thaï boxing et ce, en vue de mettre son expérience et ses compétences au service des jeunes champions.
Mustapha Lakhsem est champion du monde professionnel full contact (WAKO pro) en 2002, champion du monde pro de full contact (WKN) en 2003 et champion d'Afrique de savate (2001). Il est également quadruple champion du monde de Kick-Boxing (1990-94), triple champion d'Europe de full-contact (1990-92) et quadruple champion d'Allemagne en kick-boxing et full contact.
Source : MAP
Bertrand Delanoë souhaitait doter la capitale d’un lieu de découverte et de réflexion sur « les » cultures musulmanes, qu’elles soient arabe, subsaharienne ou asiatique.
Tout comme la préfecture de Paris, il désire par ailleurs « apporter une réponse adaptée à l’indignité des conditions d’accueil des croyants dans le XVIIIe arrondissement et aux troubles à l’ordre public qu’occasionne la prière dans la rue », comme le résume l’exposé des motifs de la délibération que vient de voter le conseil de Paris.
Deux objectifs donc qui devraient trouver une solution simultanée avec le futur centre culturel musulman. Faute d’un terrain suffisamment grand, le choix a été fait en 2006 d’un double bâtiment : l’un situé rue Stephenson, l’autre rue Polonceau, à la place de l’actuelle mosquée El Fath, à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre dans ce quartier de forte présence musulmane qu’est la Goutte d’Or.
Depuis 2006, l'ICM organise déjà plusieurs manifestations
Chacun de ces deux bâtiments – plus de 1 200 m2 au total – comprendra un grand espace culturel dédié aux expositions, conférences et ateliers et une salle de prière. Confiée à l’architecte Yves Lion, la construction des bâtiments coûtera 22 millions d’euros à la mairie de Paris, dont 6 millions, correspondant à la partie cultuelle, devront lui être remboursés par l’association musulmane locale.
Depuis 2006, une « préfiguration » de cet espace culturel a vu le jour dans une ancienne école maternelle située non loin de là.
Sous le nom d’Institut des cultures musulmanes (ICM), elle organise diverses manifestations comme les Veillées du Ramadan ou, en ce moment, le festival « Barbès l’Africaine ».
«Un endroit où parler de l’islam sans polémique»
Pour « plus de souplesse » – notamment lui permettre de lever des fonds – et pour lui donner un visage, le maire de Paris a souhaité transformer ce service de la direction des affaires culturelles de la ville en une association loi de 1901. La présidence en a été confiée à Hakim El Karoui, 39 ans, cofondateur avec Rachida Dati du Club XXIe siècle, destiné à promouvoir la diversité. Au passage, l’ICM devient « Institut des cultures d’islam » (ICI) ces initiales permettant d’insister sur l’ancrage français de ces dernières.
C’est ce changement de statut ainsi qu’une subvention de fonctionnement de 650 000 € (auxquels s’ajoutent 46 000€ de subvention d’équipement) qu’a adoptés le conseil de Paris.
« L’idée du maire est de créer un endroit où parler de l’islam sans polémique, fait valoir Hakim El Karoui. Il s’adresse donc à la fois aux musulmans, qui connaissent mal leur culture, et au grand public pour qu’il connaisse mieux sa composante musulmane ».
«Décloisonner les pratiques»
Côté cultuel, une Association des musulmans de l’ouverture (AMO) a été créée en juillet 2009 pour porter le projet de mosquée. Une convention est en préparation entre l’ICI et l’AMO, précisant leurs obligations réciproques, comme par exemple la possibilité pour la deuxième de louer les espaces de la première pour s’agrandir lors de la prière du vendredi, ou à l’inverse l’obligation pour elle d’ouvrir sa salle de prière aux visiteurs occasionnels.
« Les confréries soufis, qui souhaitent promouvoir une vision plus spirituelle de l’islam, sont très intéressées par le projet depuis le début, rapporte la directrice de l’ICI, Véronique Rieffel. Pour l’association El Fath, l’urgence est surtout de trouver un nouveau lieu de culte et la cohabitation était au départ plutôt vécue comme un passage obligé. Mais cela évolue, nous le constatons déjà ».
Cette cohabitation, qui fait à ses yeux « tout l’intérêt du projet », justifie notamment la décision de la mairie de Paris de ne pas attribuer un site à chacune des deux structures pour « décloisonner les pratiques ». Quant au président de l’AMO, Moussa Niambélé, il se dit lui aussi convaincu qu’un « musulman peut aller voir une exposition sur le rayonnement de l’islam dans le monde sans renier sa foi. » La première inauguration – celle du bâtiment de la rue Stephenson – est prévue pour 2013, juste avant la fin du second mandat de Bertrand Delanoë.
Source : Atlasinfo
Sa vidéo de campagne montre des avions atterrissant les uns derrière les autres: "les vannes sont grandes ouvertes", commente à propos de l'immigration le député néerlandais Geert Wilders, sur fond de musique anxiogène.
"Nous sommes confrontés chaque jour à l'immigration de masse: foulards, burqas, minarets, criminalité... cela n'arrête jamais", se lamente le chef de file du Parti pour la liberté (PVV).
Présent depuis 2006 à la chambre basse du Parlement où il détient neuf sièges sur 150, le PVV devrait voir son nombre de députés doubler, selon les sondages, lors des élections législatives anticipées mercredi, et pourrait entrer dans un gouvernement de coalition.
"Wilders a une grande influence sur ces élections", souligne le politologue Martin Rosema, de l'université de Twente.
Ses prises de position sur la tolérance multi-culturelle, longtemps sujet de fierté aux Pays-Bas, ont "contraint les autres partis à adopter une position plus stricte sur l'insécurité et l'immigration", explique-t-il.
Le PVV, qui se dit "en croisade contre l'islamisation des Pays-Bas", était arrivé en tête aux élections municipales du 3 mars à Almere, ville de 190.000 habitants voisine d'Amsterdam, et deuxième à La Haye, les deux seules villes où il s'était présenté.
Mais le parti de M. Wilders s'est finalement retrouvé dans l'opposition dans les deux villes. Les autres partis se sont ligués pour former des coalitions sans lui, une situation qui, selon les analystes, pourrait se reproduire à l'échelon national.
Geert Wilders, 46 ans, affirme que 40% des prestations sociales du pays sont versées à des immigrants non-occidentaux et que les Marocains d'origine commettent cinq fois plus de crimes et de délits que les Néerlandais de souche.
"Ce dont les Pays-Bas ont besoin, c'est de mettre un terme à l'immigration en provenance des pays musulmans", répète le député qui souhaite un impôt sur les foulards.
Vingt pour cent des 16,5 millions d'habitants des Pays-Bas sont d'origine étrangère. "Il y a un nombre important d'électeurs pour lesquels l'immigration est la question la plus importante", estime Philip Praag, professeur de sciences politiques à l'université d'Amsterdam.
"Ils croient que les gens d'origine turque ou marocaine et de religion musulmane font du tort à la société. Ils les considèrent comme une menace", poursuit-il.
Geert Wilders, qui doit être jugé à l'automne pour incitation à la haine raciale et discrimination envers les musulmans, fait campagne pour l'interdiction du foulard dans les services publics et l'arrêt de la construction des mosquées.
Donné premier ou deuxième dans les sondages il y a quelques mois, le PVV a chuté à la quatrième place, victime indirecte de la crise économique qui est désormais au coeur des préoccupations de ses compatriotes.
Geert Wilders continue pourtant de défendre ses thèmes favoris. Dans un récent débat télévisé, il a été applaudi à tout rompre en affirmant qu'une diminution de l'immigration permettrait d'éviter une réduction des prestations sociales, de réduire le déficit public et la criminalité.
Seul membre de son parti, qu'il contrô le entièrement, le député à la chevelure blonde décolorée a été durant la campagne publiquement critiqué par un des députés qui a dénoncé sa manière "anti-démocratique" de gérer le parti.
Source : Atlasinfo/AFP
"Le grand voyage d'Ibn Batouta: de Tanger à la Mecque" (Journey to Mecca, In the Footsteps of Ibn Batouta), a été projeté vendredi soir lors d'une grandiose réception présidée par l'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Chrifa Lalla Joumala Alaoui.
La réception, à laquelle ont pris part plusieurs ambassadeurs de pays frères et amis, dont l'ambassadeur d'Arabie saoudite le Prince Mohamed Ben Nawaf, et des personnalités de marque du monde politique et artistique, s'inscrit dans le cadre de la 12ème édition du festival des cultures du monde, Mosaïques, qui se tient du 3 au 12 juin dans la capitale britannique avec la participation distinguée du Maroc.
Au début de cette réception, les producteurs de ce grand film, dont M. Taran Davies, Président du groupe Cosmic Picture, ont souligné la place de choix qu'occupe le Maroc non seulement en tant que terre de rencontres et de cohabitation, mais également en tant que destination privilégiée où de grandes oeuvres du cinéma mondial ont été tournées.
Le film raconte le périple épique, entrepris en l'an 1325, par le célèbre voyageur marocain Ibn Batouta aux lieux saints de l'Islam, une aventure qui allait durer 29 ans, durant laquelle le voyageur a traversé l'Afrique de l'Ouest, l'Espagne, l'Inde, la Chine et les Maldives, parcourant plus de 120.000 kilomètres, soit trois fois plus que Marco Polo.
Tourné en grande partie au Maroc ainsi qu'en Arabie Saoudite, le film, présenté en anglais, en français, en arabe et en berbère, est une véritable oeuvre documentaire et dramatique, qui raconte l'histoire extraordinaire du voyageur marocain et retrace son premier pèlerinage entre 1325 et 1326 de Tanger à la Mecque.
Dressant un portrait inoubliable de la civilisation Islamique du 14ème siècle, l'aventure périlleuse d'Ibn Batouta s'achève avec son premier Hajj.
A l'issue du périple, le film dévoile des images détaillées du Hajj qui attire chaque année plus de trois millions de fidèles des quatre coins de la planète à La Mecque, où s'observent des rituels vieux de plus de 1400 ans.
L'équipe du Grand voyage d'Ibn Batouta est la première à avoir pu filmer le Hajj en hélicoptère à une hauteur de 60 mètres et la première à avoir été admise dans l'enceinte même du sanctuaire le plus sacré de l'Islam - La Grande Mosquée de la Mecque.
Réalisé par Bruce Neibaur et produit par Taran Davies, Dominic Cunningham-Reid et Jonathan Barker, le film met en vedette feu Chemsdine Zinoun, qui a joué le rôle d'Ibn Batouta, Hassam Ghancy, Nadim Sawalha et Nabil Elouahabi.
Feu Chemsdine Zinoun, qui a brillé dans ce film, a eu droit à un hommage posthume des producteurs, qui ont salué le talent d'un acteur, qui était voué à un avenir brillant dans le cinéma mondial, a confié à la MAP Dominic Cunningham-Reid.
Ce dernier a expliqué le choix porté sur le Maroc pour le tournage de l'épopée d'Ibn Batouta par les paysages féeriques du Royaume, devenu une destination du cinéma mondial.
Il a relevé que l'équipe du tournage du film a trouvé au Maroc toutes les infrastructures nécessaires pour la réussite de leur mission.
"Les Marocains ont su développer un savoir-faire extraordinaire dans le domaine du cinéma", a-t-il dit.
Revenant sur le thème du film, Cunningham-Reid a souligné que le film est porteur d'un message de dialogue entre les différentes cultures et civilisation, un dialogue qui s'est imposé comme une nécessité, en particulier après les événements du 11 septembre 2001.
L'Islam est une religion de paix et de cohabitation, a-t-il dit, notant que l'expérience d'Ibn Batouta renseigne sur ce caractère de dialogue propre à la religion musulmane.
Les producteurs s'accordent qu'il est de leur devoir de raconter l'histoire d'Ibn Batouta qui demeure méconnue dans l'Ouest, d'expliquer ce qu'est le Hajj afin de créer un pont entre les mondes Musulmans et Occidentaux et de faciliter une meilleure compréhension du Hajj et sa vocation première : la paix.
Source : MAP
L'Office national des aéroports (ONDA) a mis en place un important dispositif d'accueil et d'assistance des Marocains résidant à l'étranger (MRE), dans le cadre de l'opération Marhaba 2010.
Dans un communiqué, parvenu vendredi à la MAP, l'ONDA indique avoir pris une série de mesures dans l'ensemble des aéroports concernés par les arrivées des MRE pour assurer un bon déroulement de l'opération Marhaba 2010.
L'ONDA a ainsi renforcé le personnel chargé de l'accueil au niveau des aéroports facilement reconnaissable par le port des brassards "Assistance", dédié des comptoirs pour le contrôle des passeports et renforcé le dispositif de la surveillance des réceptions des bagages
L'ONDA a également multiplié le personnel et les moyens de l'antenne médicale, augmenté le nombre de chaises roulantes pour les passagers à mobilité réduite, renforcé les moyens de communication par la diffusion systématique des informations en plusieurs langues des vols à l'arrivée, et imposé l'affichage des tarifs des coûts des moyens de transport assurant la liaison entre l'aéroport et la ville.
Un guichet est implanté dans tous les aéroports pour traiter les réclamations dans les plus brefs délais, ajoute-t-on de même source.
Cette campagne se distinguera par l'habituelle célébration de la Journée nationale des MRE, le 10 août, au niveau de l'ensemble des aéroports du Royaume.
Source : MAP
L'opération Transit 2010 pour l'accueil des Marocains résidant à l'étranger, venus passer la période estivale au Maroc, a été lancée officiellement samedi matin au niveau des ports de Tanger ville et de Tanger Med Passagers.
Les autorités portuaires ont, à cet effet, entrepris plusieurs mesures pour assurer la fluidité du trafic, notamment après l'ouverture du port de Tanger Med Passagers, qui contribue grandement à l'augmentation de la capacité d'accueil dans la rive sud du Détroit de Gibraltar.
Ce nouveau port a commencé depuis le 17 mai dernier à accueillir le traitement des navires opérant jusque là sur la ligne Algésiras-Tanger ville, qui fut la plus active entre le Maroc et l'Espagne.
Des responsables des ports de Tanger ville et de Tanger Med Passagers ont indiqué que l'activité durant la première journée de l'opération Transit, qui a débuté cette année plus tôt que d'habitude en raison du mois sacré du Ramadan, reste "normale", affirmant qu'une hausse du trafic est prévue fin juin.
Actuellement, Tanger Med Passagers enregistre l'arrivée de 3.000 à 4.000 voyageurs par jour, à bord de 500 voitures et 15 autocars, alors que Tanger ville accueille quotidiennement environ 2.000 passagers à bord de 400 voitures.
Le port Tanger Med Passagers est équipé de huit postes à quai et de 35 hectares de terre-pleins, et dispose d'une gare maritime moderne dont la capacité d'accueil dépasse le volume du trafic, véhicules et piétons confondus, entre les deux rives du Détroit.
Ce nouveau port, qui comporte des équipements sophistiqués permettant une meilleure gestion du trafic, a permis de réduire le temps du trajet vers Algésiras à une heure et demi, contre 3 heures à partir de Tanger ville.
Afin de réduire le temps des procédures d'entrée et de sortie de ce nouveau poste frontière, le port Tanger Med Passagers, qui sera géré selon les normes en cours dans le terminaux aériens, s'est doté d'une zone d'accès et d'inspection frontalière pour les trafics TIR (Gate 1) de 8 ha, d'une zone similaire pour les trafics passagers (Gate 2) de 6 ha, et une zone d'accès et de régulation des véhicules légers (Gate 3) de 8 ha permettant de réguler du trafic en période de pointe.
Le Gate 2, dédié aux passagers, est réparti entre zones consacrées aux passagers avec véhicules, aux passagers autocars et une Gare maritime réservée aux passagers piétons sur une surface de 4.400 m2.
Cette zone permet le traitement de 1.000 véhicules par heure, soit une capacité supérieure au trafic lors des périodes de pointe constatées au cours des opérations de transit des Marocains résidant à l'étranger.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du port de Tanger Med, M. Mustapha Mouzani, a affirmé que les autorités portuaires ont pris les mesures nécessaires pour garantir le déroulement de l'opération Transit 2010 dans les meilleures conditions, aussi bien durant la phase "retour" que celle du "départ", qui commencera le 15 juillet.
Il a, à cet égard, indiqué que les efforts de coordination avec les services de police et des douanes et la Fondation Mohammed V pour la solidarité se poursuivront pour garantir plein succès à cette opération.
Côté Tanger ville, des signalisations spécifiques et un plan de circulation au sein de l'enceinte portuaire ont été mis en place en perspective de l'augmentation du nombre des arrivées dans les prochains jours.
Le port de Tanger ville continuera, jusqu'en octobre prochain, à assurer le traitement des lignes maritimes depuis les ports de Barcelone, Sète (France) et Gênes (Italie), ainsi que des Fast Ferries reliant Tanger à Tarifa (Espagne).
Par ailleurs, à l'occasion du lancement samedi de l'opération Marhaba 2010, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a mobilisé tous les moyens nécessaires pour assurer le bon accueil des Marocains résidant à l'étranger et leur offrir l'assistance administrative et médicale attendue.
La Fondation a ainsi déployé un personnel d'assistance dans les deux ports afin de dispenser des services sociaux, administratifs, douaniers et de santé aux arrivants, et a ouvert son aire de repos de Gzenaya (sud de Tanger).
A rappeler que l'opération Marhaba 2009 avait enregistré le passage, dans les deux sens, de 1,35 million de MRE à bord de 396.141 véhicules au niveau du port de Tanger ville.
Source : MAP
Le nombre de mariages mixtes aux Etats-Unis a atteint un record en 2008, avec 14,6% des unions, soit six foix plus qu'en 1960, époque où ils étaient encore interdits dans certains Etats du pays, selon une étude publiée vendredi par l'institut Pew Research Center. Ce chiffre est deux fois plus élevé qu'en 1980.
Source : Europe1
Le Parti populaire (PP), principale formation de l'opposition espagnole, va présenter au Parlement de la région de Catalogne une proposition d'interdiction du port du voile intégral islamique dans les lieux publics, a rapporté samedi le quotidien El Pais.
La responsable du PP pour cette région du nord-est de l'Espagne, Alicia Sanchez-Camacho, a annoncé vendredi qu'elle allait "porter le débat devant le Parlement catalan", indique El Pais. Selon le journal, "la majorité des groupes" parlementaires catalans "ont déclaré que le débat était inopportun".
Le PP a déjà présenté au Sénat espagnol une proposition de réglementation générale du port du voile intégral.
Le 28 mai, c'est la ville catalane de Lerida, dirigée par le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero, qui a été la première ville d'Espagne à prendre un arrêté limitant le port du voile intégral.
Le conseil municipal de Lerida a voté à une très large majorité un texte l'interdisant "dans les bâtiments et les installations de la municipalité".
Dans une autre ville catalane, Cunit, la maire socialiste, Judith Alberich, a annoncé qu'elle comptait présenter une motion similaire devant son conseil municipal.
Mme Alberich, qui est également sénatrice, prévoit en outre de présenter une motion au Sénat espagnol afin de "poser le problème de l'interdiction du voile intégral en Espagne", selon ses déclarations citées par le quotidien La Vanguardia. "Cette question doit s'étendre à toute la Catalogne et au reste de l'Etat", a estimé l'élue socialiste.
La Vanguardia a rapporté cette semaine que dans cinq autres localités de Catalogne, Reus, El Vendrell, Tarragone, Tarrega et Cervera, des textes limitant le port du voile intégral étaient préparés par le PP, par les nationalistes catalans du parti de centre-droit CiU ou par la petite formation d'extrême droite Partit per Cataluna.
Le gouvernement socialiste espagnol, pour sa part, est opposé à l'ouverture d'une réflexion sur une réglementation générale du port du voile intégral, une pratique très minoritaire en Espagne.
L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne.
La question du voile intégral se pose dans plusieurs autres pays d'Europe. Fin avril, la Belgique l'a interdit dans tout l'espace public. En France, le Conseil des ministres a approuvé le 19 mai un texte l'interdisant également dans tout l'espace public. Le projet de loi devrait être présenté cet été aux deux chambres du Parlement français.
Source : La Crox/AFP
Une réforme plus ou moins sévère établie est née en Suisse. Dorénavant, une personne d’origine étrangère ne peut en aucun cas épouser une personne d’origine Suisse à moins que cette dernière n’habite légalement dans le pays. Aussi, les personnes ne possédant pas de visa en règle n’ont pas le droit de s’unir avec un Suisse. Cette situation est surtout destinée aux personnes cherchant un ou une partenaire Suisse dont le seul but est d’éviter le rapatriement. En outre, pour appuyer cette application, les offices de l’état civil ainsi que les autorités de surveillance auront le droit de vérifier à toute heure le séjour des immigrants à partir du système d’information central de la migration. Ce qui n’est pas de l’avis de l’UDC. Cette nouvelle réforme est applicable à tout le monde, de même au partenariat enregistré. Le but est d’assembler les pratiques des cantons et de combiner l’action des services de migrations à celui des offices de l’état civil.
Source : France actus
La manne que représentent les transferts des diasporas attise les convoitises en France. Dans ce sens, la Banque Postale veut se positionner come un acteur majeur en France pour les transferts d'argent internationaux auprès des particuliers avec près de 10,4 millions d'opérations traitées en 2009, pour un montant global de près de 6 milliards d'euros (+4,20 % / 2008). Pour envoyer de l'argent à l'étranger, La Banque Postale propose des solutions adaptées à tous les besoins, tant en termes de rapidité que de prix. Cette gamme se compose de 4 niveaux de service à sa voir le Virement international : moyen rapide de transférer des fonds de compte à compte.
Les fonds sont crédités sur le compte du bénéficiaire sous 3 à 5 jours ; le Mandat ordinaire international : moyen le plus économique d'envoyer de l'argent vers plus de 130 pays dans le monde. Acheminé par courrier, la mise à disposition des fonds transférés varie de 4 à 15 jours selon le pays destinataire ; le Mandat express international : moyen simple et rapide d'envoyer de l'argent vers 20 des pays les plus demandés à partir de la France. Les fonds sont disponibles sous 2 jours dans les réseaux postaux des pays partenaires ; le Transfert d'argent Western Union : moyen très rapide pour l'envoi d'argent immédiat partout dans le monde, reconnu mondialement pour sa fiabilité et sa performance. Les fonds sont disponibles en quelques minutes grâce à un réseau de 420 000 points de vente dans plus de 200 pays. Notons que le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a lancé, récemment , un site de comparaison des coûts de transferts de devises par les immigrés impliquant 12 établissements et couvrant 21 pays, essentiellement en Afrique. Le site envoidargent.fr, mis en ligne à titre expérimental, en 2007, avec seulement cinq pays, vise en priorité à diminuer le coût des transferts de fonds évalués à huit milliards d'euros en France, sur un montant global de 300 milliards dans le monde. "Ces transferts de fonds constituent notre principal outil de développement solidaire" et "illustrent l'intimité du lien entre immigration et développement", a déclaré le ministre, selon lequel ces transferts représentent jusqu'à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) de pays comme le Sénégal ou le Togo. Le dispositif actuel de transfert n'est pas "attractif", a jugé M. Besson devant les ambassadeurs des pays impliqués.
Pour lui, le coût "reste trop élevé, dépassant bien souvent de 8 à 10% des sommes transférées, et approchant quelquefois les 20%". A titre d'illustration, il a indiqué que pour transférer 100 euros en espèces en Algérie il fallait payer des commissions de 8 à 19 euros. Pour transférer 500 euros de compte à compte vers le Cameroun, le montant varie entre 10 et 17 euros. "A l'utilisateur de jouer le jeu de la concurrence", a-t-il recommandé lors de la réunion à laquelle participaient les représentants des établissements partenaires dont la Western Union qui détient 18% du marché de transferts de fonds dans le monde. L'objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d'ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesures contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l'Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. " Ce tableau sera mis à jour en permanence," assure-t-on au cabinet du ministre, "et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais." Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux. De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d'espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l'important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût. En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l'AFD, " la plupart des transferts se font de manière informelle ". D'où la difficulté d'évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d'origine. Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l'épargne dite de " co-développement. " Depuis la création du compte épargne co-développement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s'explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d'euros, est ouvert à d'autres donateurs (Etats ou institutions).
Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d'études thématiques et sectorielles ; l'amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert, offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles ; encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d'origine des migrants. L'Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu'elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d'Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu'à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d'euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d'origine en 2007. Les flux partants de France sont principalement destinés à l'Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores. Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé de 6,1% en 2009.
Source : Lemaghreb
La part de la capitalisation boursière détenue par les étrangers demeure presque inchangée, en comparaison avec l’année 2008. Elle évolue toujours aux alentours de 28,5%, représentant un montant global de 145 milliards DH. Le léger recul de 0,4% constaté en 2009 «n’est pas dû à un désengagement des investisseurs étrangers de la Place casablancaise», écrit le CDVM dans son nouveau rapport, rendu public cette semaine.
L’autorité du marché explique que «le poids des étrangers et MRE dans la capitalisation boursière, à prix constants, aurait atteint 29,6% à fin 2009, pour un montant de 157 milliards DH». Les analystes du CDVM expliquent que «l’effet prix contribue ainsi fortement à la baisse du taux de détention, surtout que 59% des portefeuilles détenus par les investisseurs se composent des titres CDM, Itissalat Al Maghrib, Ciments du Maroc et Samir qui ont connu un fléchissement nettement supérieur à celui de la bourse (-4,92%). Les cours de ces derniers ont reculé respectivement de 20,73%, 12,52%, 6,3% et 5,7%».
Durant les cinq dernières années, l’évolution de la part de l’investissement étranger dans la capitalisation boursière fait ressortir deux tendances, note le CDVM. Après une baisse accusée entre 2005 et 2007 (de 42% en 2005 à 27% en 2007), le taux de détention par les étrangers et les MRE entre dans une phase de stagnation, oscillant autour de 29%. Néanmoins, la baisse du taux de détention entre 2005 et 2007, fait-on remarquer, n’est pas due à une décroissance du montant investi par les étrangers et les MRE dans les actions cotées. Au contraire, ce taux a évolué positivement mais à un rythme inférieur comparé à l’évolution de la capitalisation boursière qui s’est distinguée par une hausse plus importante suite à la dynamique des introductions que la Bourse a enregistrée entre 2005 et 2007.
Le noyau stratégique reste stable
Selon le CDVM, le montant de l’investissement étranger en actions cotées reste dominé à hauteur de 91,3% par les participations stratégiques. En pourcentage de la capitalisation boursière, le poids des participations stratégiques est resté quasiment stable. La baisse du montant de l’investissement des étrangers et des MRE en valeur absolue a été accompagnée par une contre-performance de même ampleur que le marché. Le régulateur du marché rappelle, par ailleurs, que l’allégement de la participation de quelques investisseurs, comme Santusa Holding dans le capital de Attijariwafa bank, a été compensé par le renforcement opéré par d’autres investisseurs, notamment, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel et le Crédit Agricole France qui ont haussé respectivement leurs participations de 15,04% à 19,9% dans le capital de la BMCE et de 52,6% à 76,7% dans le capital du Crédit du Maroc.
Le rapport du CDVM signale que la participation des investisseurs étrangers dans le capital des sociétés cotées reste stable. Elle est toujours dominée par le poids des investisseurs européens (26,17% de la capitalisation boursière) et plus particulièrement par les investisseurs français qui représentent à eux seuls 78,2% de l’investissement européen. Dans une moindre mesure, on trouve les pays du Moyen-Orient en seconde position (1,07%), devançant les pays africains (0,41%) et ceux de l’Amérique du Nord (0,61%). Ces derniers, bien que timidement, s’intéressent de plus en plus à la bourse casablancaise.
Prépondérance française
L’analyse de la structure de l’investissement étranger par nationalité et par type d’investisseurs montre une prépondérance des institutionnels français. En tête du peloton, ces derniers monopolisent 112 milliards DH, talonnés par les Espagnols qui détiennent 6 milliards DH. La part des personnes morales françaises non-résidentes dans l’investissement des personnes morales étrangères non-résidentes est passée de 75,4% en 2008 à 78,4% en 2009 et la part des personnes morales espagnoles non-résidentes a baissé de 3,3 points en tombant de 7,7% en 2008 à 4,4%. Cette baisse est due à l’allégement, faut-il le rappeler, de la participation de Santusa Holding dans le capital de Attijariwafa bank.
S’agissant du flottant détenu par les étrangers et les MRE, quoiqu’en légère hausse en 2009, demeure faible dans la mesure où il ne représente que 2,5% de la capitalisation boursière à fin décembre 2009 contre 2,3% en 2008 et 1,8% en 2007. Quant au nombre des investisseurs étrangers et MRE, il est passé de 8.645 personnes en 2008 à 9.524 en 2009, soit une augmentation de 10,2%. Les MRE viennent en tête avec 71% du nombre total, suivis par les investisseurs français avec 12,1%, précise le rapport
Enfin, l’investissement étranger en titres d’OPCVM s’élève à 1,38 milliard DH en 2009, en augmentation de 17,7% par rapport à l’année 2008. La prépondérance des MRE dans l’investissement en titres d’OPCVM s’est atténuée (de 49,1% en 2008 à 36,7% en 2009) au profit des personnes morales étrangères résidentes (de 4,8% en 2008 à 28% en 2009), ajoute le rapport.
Trois faits majeurs en 2009
Pendant l’année 2009, l’investissement étranger à la Bourse de Casablanca a été marqué principalement par la radiation de la valeur «La Marocaine Vie», filiale de la Société Générale, et par les changements significatifs dans la structure du capital des deux banques : Crédit du Maroc et Attijariwafa bank. En effet, en décembre 2009, le Crédit Agricole français a déclaré avoir acquis 2.002.456 actions Crédit du Maroc, portant sa participation dans le capital de cette dernière de 52,6% à 76,7%. De même, la société Santusa Holding a déclaré avoir cédé 19.299.596 actions Attijariwafa bank, ramenant sa participation dans le capital de cette dernière de 14,6% à 4,6%.
Source : Libération
La BMCE Bank a été présélectionnée parmi trois banques africaines pour le Prix de la Banque Durable des Marchés Emergeants pour la Région Afrique/MENA, octroyé par le groupe britannique The Financial Times.
Il s'agit d'une première pour une banque marocaine et une reconnaissance de son engagement en faveur du développement durable, dans le cadre d'une stratégie mise en oeuvre dès la privatisation de la banque en 1995, notamment par la création de la Fondation BMCE Bank pour l'Education et l'Environnement.
BMCE Bank a été la première banque africaine ayant signé en 2000 la déclaration financière sur l'Environnement et le Développement Durable du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (UENP-FI). Depuis 2008, BMCE Bank a mis en place un système de gestion sociale et environnementale dans le cadre d'une convention scellée avec l'IFC, filiale de la Banque Mondiale.
En mai dernier, BMCE Bank a franchi un autre pas par l'adhésion aux Principes de l'Equateur, rejoignant ainsi 67 autres institutions financières qui se sont engagées à appliquer les meilleurs standards dans le domaine de financement de projets.
Le prix du Financial Times reconnait les banques et autres institutions financières qui ont fait montre de leadership et d'innovation en intégrant des considérations sociales, environnementales et de gouvernance d'entreprise au sein de leurs opérations.
Source : MAP
Le ministre de l'intérieur et ancien ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, a été condamné vendredi 4 juin à une amende de 750 euros pour avoir tenu en septembre 2009 des propos jugés "outrageants" envers les personnes d'origine arabe.
"M. Hortefeux a décidé d'en faire immédatement appel", a déclaré dans la foulée l'un de ses conseils, Me Nicolas Bénoit.
"C'est une grande grande victoire pour la justice et contre le racisme", lui a répondu Me Pierre Mairat, l'avocat du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples. Partie civile, le Mrap s'est vu octroyer vendredi 2.000 euros de dommages et intérêts.
L'avocat a également salué l'attitude du tribunal, qui "n'a pas ménagé ses mots pour stigmatiser la gravité de ces propos (...) absolument inadmissibles".
"Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes"
La polémique est née en septembre, avec la diffusion par lemonde.fr d'une vidéo où Brice Hortefeux tenait des propos ambigus pendant qu'il posait avec un jeune militant, Amine, né de père algérien, lors de l'université d'été de l'UMP à Seignosse, dans les Landes.
Dans l'échange incriminé, une militante expliquait au ministre qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, ce à quoi il a rétorqué : "Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype". Il a ensuite ajouté : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".
Interrogé sur ces propos, Brice Hortefeux avait assuré n'avoir voulu faire "aucune référence à une origine ethnique, maghrébine, arabe, africaine et ainsi de suite". Plus tard, il avait laissé entendre que les propos incriminés concernaient les Auvergnats.
"Des personnes "présentées négativement, du seul fait de leur origine"
En dépit d'un jugement très critique à l'égard du ministre, la 17e chambre correctionnelle, présidée par Joël Boyer, l'a relaxé pour la première phrase. Si ce propos, "de nature à favoriser les idées reçues", est "contestable" dit le tribunal, il "ne saurait être regardé comme outrageant".
En revanche, les magistrats ont considéré que la seconde sortie - "c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes" - était "incontestablement outrageante, sinon méprisante" pour les personnes concernées, "présentées (...) négativement, du seul fait de leur origine".
A l'audience, le 16 avril, le procureur François Cordier avait reconnu que ces paroles étaient bien "outrageantes" mais n'avait pas requis de condamnation, en considérant que l'échange n'avait rien de public.
Vendredi, le tribunal a lui aussi reconnu que les propos reprochés avaient été tenus "lors d'un échange informel". Mais a choisi lui de maintenir l'injure et de n'abandonner que le qualificatif de "public".
Brice Hortefeux ne pouvant "être pénalement comptable d'un propos non destiné à être entendu", le tribunal a requalifié le délit en simple contravention de 4e classe et a condamné le ministre à l'amende maximale. Le jugement devra être publié dans un périodique.
Source : La Croix/AFP
Une société repliée sur elle-même ? Vraiment pas. A Anvers, ville du Belang, la Flandre fait, sans complexe, de l’ “inburgering”.
Au mur, des cartes du monde, de la Belgique et un plan d’Anvers. Une devise, aussi, écrite dans les deux langues : "Le travail ne se donne pas, le travail se gagne".
Nous sommes dans une école de la Prins Leopoldstraat, en plein cœur de Borgerhout, le quartier à dominante immigrée d’Anvers. Aujourd’hui, c’est Paty Kilozo qui officie. Etudiant congolais, il était venu en Belgique dans les années 90 avec l’intention de revenir au pays. De fil en aiguille, il s’est enraciné, et ce matin, il donne cours d’orientation sociale, en français, à une dizaine de migrants venus du Rwanda, du Sénégal, de Guinée ou du Niger.
Paty Kilozo explique l’architecture institutionnelle de la Belgique, ses communautés, ses transferts de compétence, sa décentralisation, ses ministres présidents, et même sa communauté germanophone. Il explique que les Wallons et les Flamands se sont disputés sur la question de la langue, mais que maintenant "la guerre, c’est sur l’argent". Il n’y va pas par le dos de la cuiller. "Les Flamands veulent obtenir la sécurité sociale. Votre chômage sera un jour payé par la Flandre. Si cela ne vous convient pas, vous pouvez aller à Charleroi. Il y a un train toutes les quinze minutes."
Vient le coup de grâce. "Si vous ne connaissez pas la langue", demande-t-il, "comment allez-vous communiquer avec les écoles de vos enfants ? Parler, c’est ouvrir les portes. La décision vous revient. C’est à prendre ou à laisser." Les élèves opinent de la tête.
Ce cours accéléré sur la Belgique, dans le langage direct d’un ex-immigré, fait partie de l’arsenal de la Flandre pour accueillir et intégrer les nouveaux migrants. Il s’inscrit dans le programme d’inburgering adopté par décret par la Flandre en 2004. Il n’a nul pareil en Wallonie, mais existe aussi aux Pays-Bas et, de plus en plus, dans d’autres pays d’Europe. L’idée est qu’il faut préparer les migrants à s’adapter aux sociétés dans lesquelles ils s’installent et leur donner une chance. Chaque année, près de 20000 nieuwkomers, immigrants légaux, s’installent en Flandre, soit la taille d’une commune comme Huy.
Que ce cours soit donné en français, avec l’argent de la ville d’Anvers et de la Flandre, peut paraître incongru aux francophones. Pourtant, c’est une décision mûrement réfléchie des autorités flamandes. "Les Flamands ont compris", explique Paty Kilozo, "que l’important, c’est que les gens comprennent le système dès leur arrivée en Belgique."
Au bureau d’accueil Inburgering d’Anvers, une quarantaine d’"accompagnateurs" accueillent les nouveaux venus dans une quinzaine de langues différentes, jusqu’au swahili. Ils l’appellent "la langue de contact". Soixante pourcent des premiers contacts se font en arabe, en anglais ou en français. Le bureau est situé Carnotstraat, toujours dans le district de Borgerhout, parmi des maisons de thé, des vendeurs de tissus, des restos marocains et des boutiques où le ravier de fraises ne dépasse pas les 1,20 euros.
Au premier étage, Sagna, 47 ans, patiente avec son épouse et son fils fraîchement arrivés du Sénégal dans le cadre d’un regroupement familial. Il ne tarit pas d’éloges sur l’inburgering, un programme nécessaire selon lui. "Cela fait longtemps que je suis ici. Zestien jaren ", dit-il dans un mélange de français et de néerlandais. "Si tu parles seulement le moedertaal, alors tu as des problèmes. Si tu viens en Belgique et que tu ne connais rien, tu es comme un mouton. Tu ne sais pas où tu es. Ici, on t’aide."
A Anvers, les participants au programme suivent environ 60 heures d’orientation sociale, 120 heures d’apprentissage du néerlandais et de 15 à 30 heures de cours d’orientation professionnelle. Ils signent au début du programme un " contrat" d’engagement et au bout du compte, ils reçoivent une "attestation d’intégration" prouvant qu’ils ont suivi le programme des autorités flamandes.
L’inburgering est obligatoire pour les primo arrivants venus d’un pays hors de l’UE, de Suisse ou de l’Espace économique européen, de même que pour ceux qui sont devenus Belges à l’étranger. De nombreuses exemptions existent, en particulier pour les personnes âgées de moins de 18 ans et de plus de 65 ans. "Le principe général est que tout le monde est obligé de suivre ces cours", explique Hassan Boujedaïn, le coordinateur général du bureau d’Anvers. "Les gens mariés à un Néerlandais ne sont pas obligés. En r e vanche, s’ils sont mariés à un Belge, ils le sont. En réalité, seuls 30 à 35 % des nouveaux arrivants sont obligés de suivre ce programme. L’obligation est un moyen, pas un but."
Jusqu’en 2009, les procureurs avaient la possibilité de poursuivre les contrevenants, sur une base pénale. Aucun ne le fit, considérant que ce n’était pas une priorité. Mais en 2009, les autorités flamandes ont adopté un nouveau décret remplaçant la sanction pénale par des sanctions administratives. Toute personne qui ne suit pas le programme d’inburgering peut donc écoper d’une amende de 100 à 150 euros. La Flandre est stricte, car ellle considère que l’inburgering est un investissement et un prérequis à l’intégration.
Hassan Boujedaïn, qui travaille dans l’accueil des immigrés à Anvers depuis de nombreuses années, estime que la Flandre cherche, à travers ces cours d’intégration, à trouver l’équilibre entre les droits et les devoirs des nouveaux arrivants et à les aider à se sentir bien et à l’aise dans leur nouveau quartier. L’inburgering n’a de sens, selon lui, que s’il est accompagné d’autres politiques, par exemple en matière d’habitat. "Il y a une très grande évolution dans la société", dit-il. "Quand on voit qu’il y a 6 000 nouveaux arrivants chaque année dans une ville de 400 000 habitants comme Anvers, ce n’est pas rien. C’est 60 000 personnes en dix ans. La fertilité des familles nouvellement arrivées est plus grande. Nous voyons aussi à Anvers la problématique des mariages arrangés, des immigrants venus de l’Espagne en crise ou des Pays-Bas où la législation est bien plus sévère. Nous devons pouvoir parler des problèmes sans crier au racisme."
Aux élections communales de 2006, le Vlaams Belang avait échoué de peu, avec 33,51 % des voix, à prendre le contrôle de la seconde ville de Belgique. Les socialistes, avec 35,28 % des voix, avaient dès lors constitué une alliance avec les partis démocratiques. Certains estiment que la majorité communale prospère sur le terrain de l’extrême droite, mais d’autres soulignent au contraire que Patrick Janssens, le bourgmestre socialiste, a réussi à battre le Vlaams Belang sur son terrain.
Mohamed Chakkar, le coordinateur de la Fédération des associations marocaines d’Anvers, fait partie de la première catégorie. Pour lui, les partis s’enhardissent dans la ville portuaire et développent une politique d’intimidation. Le foulard est interdit dans les écoles et les bâtiments de la ville. Surtout, la communauté immigrée subit de plein fouet le chômage. "Je suis d’accord pour condamner les abus du système social", dit-il, "mais il ne faut pas généraliser ces abus à tous les immigrés. Les échevins parlent d’allochtones et d’Anversois. La sémantique dit beaucoup... Cela fait trente ans que je vis à Anvers. Mon papa y avait un travail. A Borgerhout, aujourd’hui, il y a presque 40 pc de chômeurs. Près de 35 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’inburgering, c’est très bien. La Flandre s’est enfin dotée d’un système d’accueil. Mais sur le plan social, cela ne va pas."
Nous sommes allés voir Monica de Coninck, la présidente du CPAS et l’échevine des affaires sociales, pour tirer l’affaire au clair. C’est un tout autre discours que tient cette socialiste déterminée, en cinquième position sur la liste SP.A du Sénat. Elle reçoit dans un bel immeuble de la Lange Gasthuisstraat. "Moi", dit-elle, "je ne fais pas de différence entre les migrants et les gens qui sont nés à Anvers. Tout le monde doit avoir une chance. Je dis aux migrants: nous sommes prêts à vous aider mais vous, quels efforts pouvez-vous fournir ? L’inburgering est une sorte de contrat. Le plus important, c’est la langue. Car sans connaissance de la langue, vous ne pouvez pas a voir un travail, gagner de l’ar gent et vous occuper de vos enfants... Nous payons pour investir en vous."
Monica de Coninck a gagné sa réputation en réduisant de façon draconienne les dossiers d’assistance sociale, de 15000 lorsqu’elle devient la présidente du CPAS en 2001 à 8000 aujourd’hui. Sa politique est de chasser sans pitié les abus, pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. Soixante pourcent de ses dossiers sont liés à l’immigration. La ville a innové en matière sociale, en lançant des programmes de maquillage pour mettre en valeur les femmes au chômage. Elle gère aussi quatre restaurants sociaux et un kotmadam pour les enfants d’immigrés souhaitant entreprendre des études supérieures.
"Nous avons été trop mous dans le secteur social en Flandre", dit l’échevine. "Mon souci est que le système de sécurité sociale n’explose pas et qu’il survive. Il faut que tous les gens qui ont des mains et des yeux travaillent. L’argent se gagne. Pour nos enfants, l’argent vient des murs, des Bancontact. Et la Belgique s’est fait la réputation d’un pays où on va à un guichet et on obtient de l’argent."
Anvers la cosmopolite, qui a grandi grâce à l’immigration et à son port, qui a ouvert son premier resto chinois en 1923, serait-elle en train de se raidir ? Ou au contraire, de se sauver ?
Source : Lalibre.be
Le Sénat français a ratifié la convention d'extradition entre la France et le Maroc et approuvé les textes des conventions portant sur l'entraide judiciaire et la sécurité sociale entre les deux pays, a-t-on appris vendredi à Paris.
Les textes déjà approuvés par l'Assemblée nationale (Chambre basse du Parlement français) sont relatifs à la procédure d'extradition et à l'entraide judiciaire en matière pénale entre les deux pays, signés à Rabat le 18 avril 2008.
Ces deux instruments juridiques distincts remplacent et mettent à jour la convention d'entraide entre les deux pays, datant de 1957, dans l'objectif d'améliorer l'entraide pénale et l'extradition.
Quant à la convention de sécurité sociale, elle a été signée par les deux pays à Marrakech en octobre 2007. Elle comporte un protocole annexe relatif au libre transfert des cotisations à la Caisse des Français de l'étranger.
Elle actualise et simplifie la convention générale de sécurité sociale franco-marocaine du 9 juillet 1965 du fait du changement du profil démographique et social des bénéficiaires, les Français établis au Maroc (quelque 40.000 personnes) et des Marocains résidant en France (800.000).
Elle couvre les champs de l'assurance maladie, des allocations familiales, des pensions vieillesse, décès et retraites.
Selon le rapporteur de cette convention, les flux financiers en matière de soins de santé sont limités : Le Maroc a notifié à la France des dettes d'un montant de 16.117,16 euros en 2008, et 30.745,83 euros en 2007. A titre comparatif, les créances présentées par la France sont quasi-inexistantes (2.937,75 euros en 2007).
En matière de prestations familiales transférées par la France pour les enfants résidant au Maroc, le montant s'élève, tous régimes confondus, à 3,1 millions euros pour 6.412 bénéficiaires en 2008.
Les pensions de vieillesse (82.624 bénéficiaires) ont atteint le montant de 267 millions euros.
Source : Le Matin/MAP
La préfecture du Nord/Pas-de-Calais a justifié cette décision soulignant que l'article R412-6 du code de la route dit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent".
Une conductrice a été verbalisée mercredi par la police parce qu'elle portait un niqab au volant, dans la région de Maubeuge (Nord), a-t-on appris jeudi 3 juin. Confirmant une information de la Voix du Nord, la préfecture a expliqué que la verbalisation est survenue alors que les policiers effectuaient des contrôles d'alcoolémie.
L'automobiliste a été verbalisée en raison de l'article R412-6 du code de la route qui dit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent", a également indiqué la préfecture. Elle a ainsi reçu une amende de 22 euros (deuxième classe).
"L'affaire Lies Hebbadj"
Cette affaire survient quelques semaines après la verbalisation d'une femme pour le même motif, qui avait par la suite déclenché une vive polémique.
Le 2 avril dernier, alors qu'elle circule dans les rues de Nantes au volant de sa voiture, Anne (prénom d'emprunt), qui porte un niqab ne laissant voir que ses yeux, est arrêtée par la police dans le cadre d'un contrôle routier. Elle écope d'une amende de 22 euros pour "circulation dans des conditions non aisées" (article 412-6 du Code la route).
La femme dénonce les faits quelques jours plus tard à la presse. On apprend qu'elle est de nationalité française, qu'elle est âgée de 31 ans et qu'elle porte le niqab depuis neuf ans.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux demande alors à son collègue de l'Immigration, Eric Besson, de se pencher sur la situation du conjoint de la jeune femme. Selon le ministre de l'Intérieur, cet homme, Lies Hebbadj , "né à Alger et ayant acquis la nationalité française par mariage en 1999", appartiendrait à la mouvance "radicale" du "Tabligh" et "vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants". Ces quatre femmes, ajoute Brice Hortefeux dans une lettre à son collègue "bénéficieraient de l'allocation de parent isolé [et] porteraient le voile intégral".
"Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé pourrait être déchu de la nationalité française", demande enfin Brice Hortefeux à Eric Besson.
Lors d'une conférence de presse, Lies Hebbadj, répond au ministre de l'Intérieur, affirmant "à ce que je sache, les maîtresses ne sont pas interdites en France, ni par l'islam."
La polémique enfle. Les mosquées de Nantes s'indignent d'une "stigmatisation systématique", dénonçant dans un communiqué "l'islamisation de l'événement", alors que l'UMP et le Front national font bloc derrière le ministre de l'Intérieur. La gauche, elle, est outrée.
Brice Hortefeux, assure, lui, que l'affaire Lies Hebbadj ira "jusqu'à son terme"
Source : Le Nouvel Observateur
Alors qu’il usait encore ses culottes courtes sur les bancs de l’école, Ouadih Dada caressait déjà le rêve de présenter le journal télévisé. Il l’a réalisé il y a quatre ans. Il n’avait alors que 25 ans et un mastère de journalisme en poche. Depuis sa Drôme natale (sud-est de la France), il recherchait un stage. Il avait envoyé des CV un peu partout en France, et n’avait postulé qu’auprès d’une seule chaîne au Maroc : 2M. Il collectionnait, au mieux, des réponses négatives, quand arriva un courrier l’informant qu’il était le bienvenu à Casablanca.
La capitale économique du royaume, il n’y avait jamais mis les pieds. Il ne connaissait du Maroc que Bhalil, la bourgade natale de ses parents. Quand il les informe de son départ, sa mère écrase une larme, et son père le met en garde contre l’insécurité qui règne dans ce “Chicago” marocain. Il les rassure et s’envole pour l’inconnu.
Sur le plan professionnel, « l’accueil a été génial », et l’ascension fulgurante. Après un stage de cinq mois, on lui propose de présenter le journal. Le soir de sa « première », il est submergé par le trac. Mais à Pierrelatte, sa ville natale, où toute sa famille le regarde sur le petit écran, c’est l’euphorie. Si son insertion professionnelle n’a pas posé de problème majeur, il avoue que s’adapter à Casablanca et à ses habitants n’a pas été aisé. « Je me sens et je me sentirai toujours en décalage, confie-t-il. C’est en arrivant au Maroc que le mot intégration, que j’entendais en France, a pris toute sa dimension. C’était assez déstabilisant. Et il m’a fallu trois ans et demi pour trouver un équilibre dans mes rapports avec les gens. Au début, je circulais en taxi, je me disais que je ne pourrais jamais conduire ici. Maintenant, je conduis comme eux. »
Mais il y a des comportements auxquels il ne se fera jamais, comme se dispenser de faire la queue. Et puis il y a des petits plaisirs de sa douce France qui lui manquent : « flâner et se poser sur une terrasse ». S’il devait dresser un bilan ? « J’ai réalisé mon rêve professionnel et j’ai rencontré ma femme ici. Je déteste Casablanca, mais j’adore le Maroc, sinon je ne serais pas resté. Le pays évolue de manière extraordinaire, et j’en suis d’autant plus conscient que je suis au cœur de la mécanique qui relaie ce qui se fait. Indéniablement, il y a des dysfonctionnements, mais une dynamique a été enclenchée et rien ne l’arrêtera.»
Aujourd’hui, Dada a encore deux rêves : s’offrir une Porsche et greffer Avignon à Casablanca.
Source : Jeune Afrique
Panne de l’ascenseur social français oblige, un nombre grandissant de jeunes diplômés issus de l’immigration maghrébine vont tenter leur chance au royaume chérifien. Le plus souvent avec succès.
La France est le pays de leur enfance. Ils y sont nés et y ont grandi. Ils y ont décroché de beaux diplômes, qu’ils ont eu parfois du mal à valoriser sur le marché du travail. La faute à la crise ou à leur patronyme, qui ne sonne pas assez « corps traditionnel français ». Las des contrats à durée déterminée sans lendemain, les plus téméraires ont, comme leurs parents cinquante ans plus tôt, décidé de tenter leur chance ailleurs. Certains ont traversé la Méditerranée, mais en sens inverse, à destination du Maroc, pour y démarrer une carrière, opérer une reconversion professionnelle ou devenir patron. Combien sont-ils ? Difficile de le dire, en l’absence de statistiques. « On ne peut pas parler de raz-de-marée, car la prise de risque est importante au regard du référentiel culturel et des problèmes d’intégration », avance Jamal Belahrach, directeur général de la branche Afrique du Nord chez Manpower, à Casablanca, président du Réseau international de la diaspora marocaine (RIDM) et lui-même « fils d’émigré ». « Ce qui est sûr, c’est que le phénomène a pris de l’ampleur depuis l’avènement de Mohammed VI et que ces personnes représentent une opportunité pour le Maroc, tout comme le Maroc est plein d’opportunités pour elles. »
L’occasion de présenter une matinale sur une grande radio, Seddik Khalfi, 30 ans, sait qu’il ne l’aurait probablement pas eue s’il était resté à Bordeaux, où, après avoir décroché un BTS action commerciale, il s’ennuyait ferme au guichet d’une banque. « Ici, les gens compétents peuvent rapidement se faire une place. Le Maroc m’a permis une ascension sociale qui n’aurait pas été si facile en France », reconnaît ce jeune homme, né d’un père marocain ouvrier et d’une mère algérienne, et qui se définit avant tout comme bordelais. Installé à Casablanca depuis 2007, il officie à présent à Radio Luxe, où il gagne « dix fois le smic » local. « Je dois beaucoup au Maroc, admet-il, j’espère lui donner autant qu’il m’a apporté. » Son adaptation a-t-elle été difficile ? « Pas vraiment. C’est banal de le dire, mais le Maroc est une terre d’ouverture. » En émigrant, il estime avoir gagné en stabilité financière et en qualité de vie. Parmi les luxes qu’il peut désormais s’offrir ? « Une femme de ménage ! »
Temps d’adaptation
Expérience plus mitigée pour Karima, qui travaille également dans les médias, un secteur où nombre de Beurs, dont Ouadih Dada, qui présente le JT de 2M, ont trouvé leur bonheur… Karima, en revanche, le cherche encore. Française d’origine algérienne, cette journaliste de 29 ans est arrivée il y a un peu plus d’un an à Casablanca après avoir décroché un poste au sein d’un mensuel. Aujourd’hui, elle a certes un contrat, mais toujours pas de papiers en règle. « Je suis obligée de quitter le territoire tous les trois mois, explique-t-elle, car mon employeur ne m’a pas déclarée. Résultat : je suis payée en liquide et je planque mes 15 000 dirhams [1 360 euros] mensuels dans une boîte en métal. » Elle reproche à sa hiérarchie, outre l’imbroglio administratif dans lequel elle l’a embourbée, sa « malhonnêteté intellectuelle » et une tendance à plagier les confrères. « Du fait de l’apathie générale, j’ai l’impression de perdre ma valeur ajoutée », regrette-t-elle.
Même désenchantement pour Kamel, 33 ans, qui travaille depuis deux ans au service marketing d’un grand groupe marocain. « Ici, les gens ne prennent pas d’initiatives, déplore-t-il, et ceux qui le font sont mal perçus par leurs collègues, qui y voient de l’excès de zèle. » « En effet, confirme Jamal Belahrach, la difficulté réside dans la capacité des managers locaux à accepter des personnalités qui ont pris l’habitude d’interpeller leurs patrons et de chercher à comprendre. Souvent, c’est à ce niveau-là que ça coince. » Ceux qui ont choisi de voler de leurs propres ailes échappent à l’écueil des relations hiérarchiques, souvent décrites comme « patriarcales », ou aux tensions avec les collègues. Parmi les success stories de self-made-men/women, citons Youssef Gardam, un natif de Champagne (nord-est de la France), qui produit une huile d’olive marocaine « grand cru » qu’il exporte aux quatre coins de la planète. Il a réalisé, en 2009, un chiffre d’affaires de 500 000 euros. Mentionnons également Nawal el-Kahlaoui, une fille de mécanicien originaire de Mantes-la-Jolie (au nord-ouest de Paris), directrice clientèle de Shop Com & the City, une agence conseil en marketing qui compte les grandes enseignes de la place parmi sa clientèle.
J’y suis, j’y reste
Mais même pour ceux qui rencontrent des difficultés, il est hors de question de plier bagage. « Je pense trouver un autre job et ne pas rester sur cette mauvaise expérience, se rassure Karima. Au quotidien, je rencontre des gens formidables. Je suis profondément attachée à ce pays. » Lui a-t-on déjà reproché son « algérianité » ? « À ceux qui me demandent d’où je viens, précise-t-elle, je dis avoir déjà trop entendu cette question en France, et refuse d’y répondre. Lorsqu’on devine mes racines algériennes, je ne perçois aucune hostilité. Les chauffeurs de taxi me confessent leur amour du raï. Et lors du fameux match Égypte-Algérie, un collègue m’a dit “On est avec les Algériens !”, et beaucoup de Marocains me disent que nous sommes tous frères. » Idem pour Kamel : « Même si mon acharnement au travail agace mes collègues, lesquels raillent mon “accent plouc” quand je parle arabe, et même si je dois parfois expliquer qu’un Beur n’est pas un jeune à capuche incapable d’aligner deux phrases grammaticalement correctes, je suis globalement satisfait de ma vie ici. Le pays idéal n’existe pas, et le Maroc reste malgré tout celui de tous les possibles. »
Source : Jeune Afrique
La gauche européenne l’avait élogieusement rebaptisé “Vivazapatero”, prononcé d’une traite. Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a en effet incarné l’homme politique prêt à répondre aux défis de la modernité en proposant des solutions progressistes. Il s’est ainsi assuré une solide réputation de paladin des droits civiques. Une réalité qui s’est cependant très vite étroitement limitée aux citoyens espagnols, à ceux, en l’occurrence, dont les papiers sont en règle pour
vivre sur le sol de la République.
Pour tous les autres, les migrants “sin papeles” (sans papiers), le leader socialiste n’a pas vraiment prouvé qu’il avait les idées larges. Tout comme les autres pays européens, Madrid a mis en application une politique de fermeture des frontières très dure. A certains égards, le premier ministre espagnol a même été précurseur de l’actuelle politique de contrôle militaire des frontières au-delà du territoire européen, politique destinée à contrer les flux migratoires.
Madrid prend sérieusement les choses en main en 2005, lorsque l’été est rythmé par les débarquements de “cayucos”, les embarcations traditionnelles des pêcheurs africains, chargées de personnes qui font route vers un Eldorado appelé “Canaries”. En quelques mois, 33 000 migrants sub-sahariens arrivent de l’archipel espagnol, ce qui entraîne la mise en place d’un dispositif diplomatique et sécuritaire destiné à bloquer ce flux. Le gouvernement Zapatero se mobilise pour associer l’Union Européenne et pour renforcer le rôle de Frontex, l’agence pour la sécurité des frontières. C’est le début des contrôles militaires dans la zone atlantique qui sépare l’Afrique des Canaries et dans la Méditerranée.
Le “Plan Africa” (approuvé en mai 2006) voit le jour, initialement pour une durée de trois ans, de 2006 à 2009, actuellement renouvelée jusqu’en 2012.
Le plan se compose d’une série d’accords de réadmission et les pays impliqués (la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Conacry, le Mali et le Cap-Vert) reçoivent plus d’aides au développement, s’ils acceptent de collaborer aux rapatriements forcés. Ceux qui refusent en paient les conséquences. C’est le cas du Sénégal, contre lequel Madrid a déclenché une offensive diplomatique, obtenant le rapatriement forcé de cinq mille Sénégalais qui avaient immigré en Espagne ces dernières années.
En échange, le gouvernement Zapatero a garanti la suppression de la dette, des aides au développement et des permis de séjour réguliers pour deux milles travailleurs sénégalais employés dans le secteur de la pêche et pour sept cents dans la récolte des fraises.
Le premier ministre a toujours revendiqué son rôle dans la construction du “mur” qui entoure l’Europe : “Notre politique d’immigration a un principe, a-t-il déclaré : peuvent venir et s’installer ici ceux qui sont arrivés de manière légale. Cela signifie qu’il faut lutter avec détermination contre l’immigration clandestine”.
La politique de contrôles de Frontex a indubitablement conduit à une diminution drastique des arrivées de migrants en route vers l’Espagne.
En 2007, soit un an après son introduction, les arrivées vers l’archipel espagnol ont chuté de 60%. Selon les données officielles de Madrid, en 2009, environ 7 mille immigrés clandestins sont entrés sur le territoire espagnol, soit 50 % de moins que l’année précédente.
Mais à cela n’a pas correspondu une baisse nette des victimes, qui s’élèvent chaque année à 800 morts [2]. Il s’agit surtout de gens très jeunes, qui se mettent en chemin vers l’Europe, et il s’agit souvent de mineurs. Les contrôles leur imposent d’opter pour des routes océaniques, de plus en plus dangereuses, afin d’échapper aux patrouilles militaires. Ainsi, les activités de Frontex développent les affaires des passeurs et des réseaux criminels, qui se nourrissent du trafic d’êtres humains.
Ces quatre dernières années, l’Espagne a en outre refusé l’entrée à 400 mille personnes qui essayaient de passer par la frontière terrestre qui jouxte le Maroc, dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Il s’agit à proprement parler de refoulements, qui ont lieu dans des zones géographiques où il est plus facile de violer les droits de l’homme, parce que les organisations humanitaires n’ont pas suffisamment la possibilité d’exercer un contrôle.
Ce tableau esquisse une politique d’immigration sévère qui, bien qu’elle s’applique hors des frontières du pays, a d’importantes répercussions internes.
D’un côté, le ressentiment se diffuse, de l’autre, on autorise la pratique de l’exclusion.
C’est de ce point de vue qu’à la faveur de la crise ambiante, on a récemment haussé le ton envers les citadins “de seconde classe”, considérés comme tels parce que dépourvus de papiers.
On en trouve les germes dans la récente rébellion menée par quelques maires contre une loi de 2004, qui garantit le droit à la santé aux immigrés en situation irrégulière : une fois inscrits à la mairie de la ville où ils résident, ils peuvent bénéficier eux aussi de l’assistance sanitaire.
La révolte, fomentée également par le Parti populaire, a clairement mis à jour l’existence d’une réelle hostilité envers l’“Autre”.
Une enquête réalisée par l’Observatoire sur le racisme du Ministère du Travail et de l’Immigration confirme le fait : d’après cette dernière, la demande de restrictions accrues contre les migrants a augmenté de 18 points ces cinq dernières années.
42% des trois mille personnes interviewées considèrent comme “trop tolérantes” les lois qui régulent l’accès et la résidence des étrangers en Espagne.
A la question du sondage : “y a-t-il trop d’immigrés qui résident sur le territoire espagnol?”, 77% des interviewés répondent en définissant leur présence comme “excessive”.
Jusqu’en 1996, seuls 28% des citoyens espagnols voyaient les choses ainsi.
Source : BabelMed
Dès samedi 5 mai, toutes les personnes de nationalité italienne vivant en Belgique pourront bénéficier de la double nationalité (belge et italienne).
Une disposition prise par la Belgique et l'Italie, récemment entrée en vigueur, casse une mesure vieille de plus de 45 ans qui rendait impossible le cumul des nationalités. Plus de 180.000 personnes en Belgique sont concernées par la nouvelle mesure.
Concrètement, les personnes nées avec nationalité italienne mais naturalisées belges pourront récupérer leur nationalité d'origine tout en gardant la nationalité belge s'ils peuvent justifier une attache d'un an minimum avec l'Italie, via, par exemple, la possession d'une résidence sur place."Nous pouvons concevoir qu'il reste une difficulté à ce niveau", a précisé Michele Di Mattia, représentant du Centre Régional d'Action Interculturelle du Centre (CeRAIC). "Il n'est effectivement pas courant pour une personne belge d'origine italienne, demeurant en Belgique depuis de longues années, d'avoir une 'résidence' en Italie. Un travail est d'ailleurs fait sur la notion de 'résidence'", a encore précisé M. Di Mattia.
Par ailleurs, pour les personnes ayant gardé la nationalité italienne, et étant en possession d'une carte de séjour en Belgique, il sera dorénavant tout à fait possible d'échanger la carte de séjour contre une carte d'identité belge tout en gardant la carte italienne en introduisant une simple demande auprès du service de l'Etat civil de la commune.
Source : Libre.be
Plusieurs centaines de salariés sans-papiers évacués jeudi matin des marches de l'Opéra Bastille à Paris ont décidé dans la soirée de camper à nouveau devant le bâtiment pour protester contre le refus des autorités de les régulariser, a constaté un journaliste de l'AFP.
"On est en bas des marches. On ne bouge plus. On est prêt à reprendre la négociation tout de suite", a expliqué devant des sans-papiers et des sympathisants Raymond Chauveau, coordinateur du mouvement au sein de la CGT.
Jeudi matin à l'aube, la police a délogé quelque 200 d'entre-eux qui occupaient les marches de l'Opéra depuis le 27 mai. Une quarantaine a été interpellée brièvement. La plupart sont revenus devant le bâtiment.
Raymond Chauveau a dénoncé "une intervention policière violente" le matin, ainsi que "la duplicité et le double langage" des ministères de l'Immigration et du Travail. La Direction générale du Travail avait reçu la veille une délégation des onze syndicats et associations pour parler du travail au noir mais aussi selon la CGT des critères de régularisation par le travail.
Jeudi soir, la direction de l'Opéra Bastille a précisé dans un communiqué avoir saisi "les autorités compétentes" devant la poursuite du mouvement, "seules à même d'apprécier les moyens de rétablir un fonctionnement normal et sûr" de l'opéra.
Devant les manifestants Raymond Chaveau a réitéré la disposition des sans-papiers à poursuivre les discussions avec les ministères concernés afin de "discuter de critères clairs pour ces régularisations".
Des représentants de Lutte Ouvrière, du Parti de Gauche et du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ont apporté leur soutien aux sans-papiers.
Depuis avril dernier, le ministère de l'Immigration chiffre à 6.000 le nombre de sans-papiers en France alors que jusqu'à présent il était estimé officiellement entre 200.000 et 400.000.
Source : AFP
Des imams et cadres religieux de l’islam vont participer ce weekend à un colloque organisé par le Rassemblement des musulmans de France (RMF) sur le thème “Etre imam aujourd’hui en France - devoirs et défis”, annoncent les organisateurs.
Plusieurs débats et conférences sont au programme, notamment “l’imam héritier du Prophète”, “le fanatisme religieux; causes
et solutions”, “l’imam en France, de la fonction sociale au dialogue inter-religieux”, “laïcité et liberté de culte”.
Outre les quelque 200 imams formés en France, le colloque réunira des imams détachés en France par le ministère des Habous et des Affaires islamiques du royaume du Maroc, des membres du conseil européen des Oulémas marocains, des représentants du RMF en région, a indiqué le président du RMF Anouar Kbibech.
Il s’agit du deuxième colloque national des imams de France.
Le RMF est la principale composante du CFCM (Conseil français du culte musulman) avec 43,2% des voix aux élections de 2008.
L’actuel président du CFCM Mohammed Moussaoui est vice-président du RMF.
L’imam est celui qui guide la prière et prononce le prêche. Il y a actuellement en France environ 600 imams permanents, selon le ministère de l’Intérieur, chargé des cultes.
Source : La Croix/AFP
La préfecture du Nord/Pas-de-Calais a justifié cette décision soulignant que l'article R412-6 du code de la route dit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent".
Une conductrice a été verbalisée mercredi par la police parce qu'elle portait un niqab au volant, dans la région de Maubeuge (Nord), a-t-on appris jeudi 3 juin. Confirmant une information de la Voix du Nord, la préfecture a expliqué que la verbalisation est survenue alors que les policiers effectuaient des contrôles d'alcoolémie.
L'automobiliste a été verbalisée en raison de l'article R412-6 du code de la route qui dit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent", a également indiqué la préfecture. Elle a ainsi reçu une amende de 22 euros (deuxième classe).
"L'affaire Lies Hebbadj"
Cette affaire survient quelques semaines après la verbalisation d'une femme pour le même motif, qui avait par la suite déclenché une vive polémique.
Le 2 avril dernier, alors qu'elle circule dans les rues de Nantes au volant de sa voiture, Anne (prénom d'emprunt), qui porte un niqab ne laissant voir que ses yeux, est arrêtée par la police dans le cadre d'un contrôle routier. Elle écope d'une amende de 22 euros pour "circulation dans des conditions non aisées" (article 412-6 du Code la route).
La femme dénonce les faits quelques jours plus tard à la presse. On apprend qu'elle est de nationalité française, qu'elle est âgée de 31 ans et qu'elle porte le niqab depuis neuf ans.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux demande alors à son collègue de l'Immigration, Eric Besson, de se pencher sur la situation du conjoint de la jeune femme. Selon le ministre de l'Intérieur, cet homme, Lies Hebbadj , "né à Alger et ayant acquis la nationalité française par mariage en 1999", appartiendrait à la mouvance "radicale" du "Tabligh" et "vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants". Ces quatre femmes, ajoute Brice Hortefeux dans une lettre à son collègue "bénéficieraient de l'allocation de parent isolé [et] porteraient le voile intégral".
"Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé pourrait être déchu de la nationalité française", demande enfin Brice Hortefeux à Eric Besson.
Lors d'une conférence de presse, Lies Hebbadj, répond au ministre de l'Intérieur, affirmant "à ce que je sache, les maîtresses ne sont pas interdites en France, ni par l'islam."
La polémique enfle. Les mosquées de Nantes s'indignent d'une "stigmatisation systématique", dénonçant dans un communiqué "l'islamisation de l'événement", alors que l'UMP et le Front national font bloc derrière le ministre de l'Intérieur. La gauche, elle, est outrée.
Brice Hortefeux, assure, lui, que l'affaire Lies Hebbadj ira "jusqu'à son terme"
Source : Le Nouvel Observateur
Avons-nous une vision trop communautariste de notre société, les groupes nationaux, ethniques ou religieux n’ont-ils pas remplacé les personnes, faussant notre compréhension de l’immigration? C’est ce que pourrait laisser à penser le traitement par la presse de la récente rixe de Martigny. Réflexions d’Etienne Piguet, professeur à l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel
«La haine qui s’est installée entre les Albanais et les Capverdiens à Martigny ne semble pas avoir d’origine matérielle (trafic de drogue, d’armes ou prostitution) mais plutôt des causes ethniques profondes», telle est l’explication proposée le 26 mai par un quotidien gratuit suite à une fusillade survenue quelques jours plus tôt. Ce diagnostic est symptomatique d’une tendance – pas nouvelle mais en croissance – à imaginer la société comme formée d’une mosaïque de groupes culturels clairement identifiables. Les débats relatifs à l’interdiction des minarets en Suisse ont été marqués par cette même dérive: une supposée communauté musulmane a été constituée, dénombrée et jugée suffisamment menaçante pour être traitée différemment des autres. La réalité des affiliations religieuses, culturelles et identitaires extraordinairement diverses des personnes ayant à un titre ou un autre un rattachement à l’islam en Suisse fut gommée par cette vision communautariste ou «groupiste» du monde – pour reprendre un terme du sociologue Rogers Brubaker.
Cette vision s’avère dangereuse pour la cohésion sociale car les défis posés par la cohabitation de populations de plus en plus diverses sont, eux, bien réels. En premier lieu, elle tend à présenter les clivages entre groupes comme naturels, primordiaux et donc insurmontables. Les groupes étant toujours formés par les «autres», elle reproduit au sein même des sociétés occidentales la distinction coloniale entre civilisés, capables d’agir de manière individuelle et rationnelle, et primitifs obéissant à des comportements claniques ou tribaux. En second lieu, elle oublie que les groupes sociaux ou ethniques ne sont pas issus tels quels d’un lointain passé mais sont des entités en constante transformation dont le profil est dans une large mesure produit par le contexte socio-économique des sociétés d’accueil.
Ainsi, si une référence à l’islam prend sens pour certains jeunes des banlieues ou si un groupe de migrants tend à vivre en vase clos, l’explication est à chercher dans les difficultés du marché du travail ou du parcours scolaire, dans une quête de distinction sociale ou dans le sentiment d’être rejeté par la société, tout autant que dans une confrontation de cultures ou de religions.
Enfin, la lecture groupiste a la particularité d’être performative dans le sens où elle contribue précisément à construire ce qu’elle redoute: à force d’être décrits comme appartenant à un groupe différent des autres, les individus tendent précisément à se démarquer des autres et à valider cette assignation identitaire. Il devient par ailleurs facile pour des activistes de s’autoproclamer porte-parole des communautés ainsi créées en jouant le jeu de la surenchère identitaire et en utilisant stratégiquement l’argument culturel ou religieux à des fins politiques.
Répétons-le, il ne s’agit pas ici de nier que les appartenances ethniques ou les référentiels culturels et religieux constituent des dimensions importantes des sociétés contemporaines, mais de rejeter la prééminence qui leur est trop souvent donnée. De nombreuses recherches portant sur la formation des groupes sociaux montrent en effet que l’appartenance est le plus souvent une notion à dimension multiple (je suis à la fois ceci et cela…) et que les frontières entre les groupes sont floues et instables (la corde nationaliste d’un individu peut vibrer devant un match de foot tandis qu’une solidarité liée à son identité professionnelle et à sa classe sociale le soudera à ses collègues face à une vague de licenciements). Il n’est dès lors pas étonnant que des facteurs socio-économiques sans rapport avec l’appartenance ethnique ou l’origine nationale s’avèrent souvent bien plus pertinents lorsqu’il s’agit de décrypter les faits sociaux. Les études sur la criminalité montrent ainsi que la fréquence plus élevée de délits constatée chez certains groupes nationaux est une apparence qui se dissipe souvent si on prend en compte leur niveau de formation moyen largement inférieur et la surreprésentation des hommes en leur sein. Ils ne se distinguent plus des autochtones de niveau de formation égal et de même sexe.
On peut dès lors s’interroger sur les raisons qui rendent cette clé de lecture communautariste si présente. Une première explication tient à la diversification croissante des origines liée aux migrations, à la méconnaissance qui en découle et aux stéréotypes qu’elle génère. Une autre tient à la promptitude des autorités gouvernementales, en Suisse comme ailleurs, à reprendre à leur compte des regroupements discutables. Ainsi la campagne sur l’interdiction des minarets a-t-elle vu le Conseil fédéral utiliser jusque dans la brochure explicative des votations le terme «la communauté musulmane» au singulier… Enfin, force est de constater que si les mouvements nationalistes et populistes portent une écrasante responsabilité en attisant les divisions entre groupes, les chantres de l’ouverture font parfois aussi fausse route en appelant au «dialogue interculturel» et au «multiculturalisme». Ces termes sont loin d’être innocents car ils véhiculent eux aussi l’idée de la différence culturelle comme dimension fondamentale des sociétés contemporaines.
On ne peut que suivre le Prix Nobel Amartya Sen lorsqu’il relève dans un récent et lumineux ouvrage (Identité et Violence, Odile Jacob, 2007): «Lorsque les bonnes relations entre individus sont définies par les termes très vagues d’amitié entre les civilisations ou de dialogue entre les religions […], les individus se trouvent exagérément miniaturisés et, pour ainsi dire, rangés dans autant de petites boîtes.»
Source : Le Temps.ch
Le cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", organisé depuis fin mai à Séville (Sud de l'Espagne) par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, s'ouvre aux enfants à partir de ce mercredi et pendant toute une semaine.
"Le tour du monde musical" est l'intitulé d'une manifestation qui sera inaugurée aujourd'hui dans le cadre de ce cycle et qui se propose de faire découvrir aux enfants de cette ville, le Maroc à travers sa musique, ses chants, ses danses et son folklore, apprend-on auprès des organisateurs.
Agés entre 5 et 12 ans, une centaine d'enfants poursuivant leurs études dans les établissements scolaires de Séville ont été sélectionnés pour vivre cette expérience ayant pour objet de les rapprocher de la culture et la civilisation marocaines à travers ses différentes facettes artistiques.
Ces enfants auront l'occasion de découvrir des chansons et des rythmes marocains, ainsi que la possibilité même de faire partie de certains spectacles programmés.
Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert donné par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.
Cette soirée musicale, qui a été suivie par un grand public marocain et espagnol, a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".
Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation étalée jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomique.
Un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne" sera organisé, les 14 et 15 juin, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.
Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet, de films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.
La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro- méditerranéen.
Source : MAP
En dépit des déboires de la Bourse de Casablanca en 2009, les investisseurs étrangers et les MRE n’ont pas pour autant déserté la cote. Leur nombre a dépassé 9.500 au terme de l’année, en progression de 10%. Le poids de cette catégorie d’investisseurs dans la capitalisation boursière est chiffré à 145 milliards de DH (28,5%) en stagnation par rapport à 2008. Selon le gendarme de la Bourse, l’effet prix tient un rôle important dans ces niveaux de capitalisation. A prix constant par rapport à 2008, la part des investissements étrangers et des MRE dans la capitalisation boursière s’établirait à 157 milliards de DH soit un taux de détention de 29,6%. L’explication tient également à la contre-performance des actions Crédit du Maroc, IAM, Ciments du Maroc et Samir qui représentent près de 60% des participations détenues par les étrangers.
Globalement les investissements étrangers restent à des niveaux relativement bas sur la place casablancaise. On pourrait reprocher à celle-ci son manque d’attractivité et la rareté d’opportunités d’investissements pour l’ensemble des investisseurs. Excepté ce désavantage, les investissements étrangers à la Bourse relèvent de l’ordre stratégique, autrement dit, la détention de plus de 4% du capital ou d’un poste de titulaire au conseil d’administration. Au-delà, la participation des étrangers et des MRE dans le capital des sociétés cotées est en majorité inférieure à 5%. Et cela est vrai pour 2/3 des investisseurs étrangers.
A fin 2009, les orientations sectorielles des investisseurs n’ont pas connu de grands bouleversements, et ce, malgré les difficultés de certains secteurs à exister. Les principales baisses sont enregistrées dans le secteur ingénieries et biens et celui des banques. Le repli constaté dans les bancaires est principalement imputable à la cession de 10% de Attijariwafa bank détenus par Santusa Holding à la SNI.
L’année dernière, l’intérêt des investisseurs s’est principalement porté sur les secteurs des équipements électroniques et électriques, suivi de la branche ingénieries et biens d’équipements industriels. Les télécommunications ont enregistré un bond significatif pour se hisser en troisième position. En revanche, les mines, l’immobilier notamment n’ont pas vraiment la cote dans le portefeuille des étrangers.
S’agissant des investissements en titres OPCVM, ceux des étrangers ont enregistré une hausse de près de 18% pour s’établir à 1,3 milliard de DH. Cela reste, cependant, très marginal dans l’actif total des OPCVM qui s’est établi à plus de 193 milliards de DH fin 2009. En dehors des MRE qui constituent le gros du contingent des investisseurs étrangers (71%), la nationnalité des autres acteurs se limite aux Français (12,1%) et aux Américains (6,6%). Autant dire que la Bourse ne ratisse pas large. Le taux de détention des investisseurs du continent dans la capitalisation boursière n’atteint pas 1%.
La Bourse de Casablanca a signé des accords avec ses homologues de Tunis et du Caire pour la double cotation des valeurs. Le moment est peut être venu de les sortir du placard et de les activer.
En juillet 2009, deux Marocains s’étaient mariés à Loudéac (Côtes d'Armor) au nord-ouest de la France, sur fond de controverse. En effet, le maire qui soupçonnait un mariage blanc, s’était opposé à l’union alors que la justice l’avait validé. Célébrée par la suite l’adjointe au maire, le couple séparée depuis des mois, est aujourd’hui en instance de divorce.
Kamar Doubi, née Kamar El Hajji Safadi, est sortie abattue d’une audience de conciliation au tribunal de grande instance de Saint-Brieuc, mardi après-midi. « Je suis très mal, je souffre beaucoup, et j'ai peur », a déclaré Kamar Doubi, jointe au téléphone à l'AFP. « Le maire avait raison », a-t-elle au quotidien régional, Le Télégramme, à l’issue de la même audience, a laquelle son mari ne s’est pas rendu.
Le maire sans étiquette de Loudéac, Gérard Huet, avait refusé de marier Kamar et Adil, prétextant que le couple voulait bénéficier d’avantages sociaux. Seule Kamar travaillait dans une usine agroalimentaire alors qu’Adil était sans emploi avec un titre de séjour restrictif. Après leur mariage, il avait obtenu un nouveau titre de séjour en octobre 2009, et ceci a changé le comportement du mari, selon l’épouse qui a désormais demandé le divorce.
« Pour moi, il s'agissait bien d'un mariage d'amour. Ce n'était pas un mariage blanc, mais gris. Car, en Espagne, tout allait bien. En France, aussi, jusqu'à notre mariage et jusqu'à ce qu'il obtienne son titre de séjour, en octobre. Après, son attitude a radicalement changé », a-t-elle confié au Télégramme.
Des changements que Kamar, de nationalité hispano-marocaine, n’a jamais acceptés, pas plus que les « violences morales » de son mari. Elle a déposé deux plaintes pour injures et violences psychologiques. Elle dit aussi avoir été soutenue par le maire. D’ailleurs, ce dernier « espère être réhabilité aux yeux de l'opinion publique ».
Interrogé par l'AFP sur cette affaire, le procureur de la République de Saint-Brieuc, Gérard Zaug, a répondu que « le mariage n'était pas blanc ». « Il était valable, la preuve en est qu'il faut divorcer, et non l'annuler, pour en sortir. Des mariages où il y a des divorces au bout d'un an, il y en a », a-t-il insisté.
Les plaintes de la jeune femme ont été classées sans suite, mais elle continue les démarches pour obtenir le divorce. Pendant ce temps, Adil coulerait des heures paisibles chez un cousin au sud de la France, dans la région de Montpellier.
Source : Yabiladi
La banque Western Union a annoncé la baisse dans ses agences de la Banque Postale, de ses tarifs de transfert de l'argent des migrants, indique l’AFP. Cette annonce a été faite ce mercredi lors d’une cérémonie dans ue quartier parisien de Barbès en présence du ministre de l'immigration Eric Besson.
Le ministre ambitionne depuis longtemps de faire baisser le coût des transferts d’argent des immigrés, et il avait réuni à cet effet, des organismes bancaires le mois dernier, afin de parvenir à un accord. Ce mercredi, Eric Besson n’a pas caché sa satisfaction, après avoir essayé le système, en envoyant sa « cotisation » à l'association des anciens élèves du pensionnat où il était scolarisé au Maroc jusqu'à l'âge de 17 ans.
« Je me félicite que le principal opérateur des transferts de fonds des migrants, Western Union, ait pris l'engagement d'une baisse très importante de ses tarifs qui entre en vigueur dès aujourd'hui dans toutes les agences de la Banque Postale de France », a-t-il dit. La réduction appliquée, a poursuivi Besson, « est de l'ordre de 15% à 20% pour le envois jusqu'à 300 euros et au delà de 1 000 euros et de l'ordre de 5% pour les envois entre 300 et 1 000 euros ».
Eric Besson a profité de l’occasion pour déclarer avoir trouvé un accord avec Maroc Telecom (détenu majoritairement par Vivendi Universal), à l'occasion du récent sommet France-Afrique à Nice (sud-est de la France). Cet accord porte sur la mise en œuvre par l’opérateur téléphonique national, d'une première solution de transfert d'argent par téléphonie mobile entre la France et des pays africains, et ce, d'ici le 1er juin prochain. L’objectif est surtout de pallier à une faible bancarisation dans les pays d’origine des immigrés.
Selon l’AFP, la société américaine financière et de communication, spécialisée dans le transfert d'argent, Western Union, détient 18% du marché mondial des transferts d’argent. Elle est fortement représentée en Afrique.
Source : Yabiladi
En marge du lancement de l'opération Marhaba 2010, ce samedi 5 juin, ce sont surtout les tarifs de la traversée du détroit qui intéressent les MRE qui veulent venir au Maroc. Après une forte inflation en 2009, certains trajets sont devenus moins chers cette année, d'autres ont encore augmenté. Enquête et réactions.
Comparer les prix pour trouver le meilleur moyen de passer de l'Europe au Maroc, déjà réputé pour être un des détroits les plus cher à passer en bateau, est un véritable casse-tête. Quel trajet, port de départ et d'arrivée choisir? Quelle compagnie? Vaut-il la peine de passer par une agence de voyage?
En règle générale, une agence de voyage sera toujours plus chère que si l'on prend les billets directement auprès des compagnies navales, mais parfois, en connaissant bien le marché par ailleurs plutôt opaque, elles peuvent faire bénéficier leurs clients d'offres intéressantes. Sur notre forum, une petite agence de Los Barrios Cadiz, pas loin de Algeciras, a ainsi été citée en exemple.
Un véritable comparateur en ligne qui prendrait en compte les prix des trois grands opérateurs – Acciona, Comarit et FRS – pour les différents trajets n'existe pas. De plus, ces compagnies ne facilitent pas la chose en ne dévoilant leurs tarifs qu'à la dernière minute, ce qui est particulièrement flagrant cette année. Ainsi, même si la mise en service du port de Tanger Med a été annoncé comme la grande nouvelle de cette année, les réservations sur ce trajets ne sont possibles seulement à moins de deux semaines avant le départ. Les prix pour la période de pointe qui débute en mi-juillet restent incertains.
Almeria-Melilla, moitié moins cher que Almeria-Nador en fauteuil touriste
A titre indicatif, nous avons pu comparer les tarifs qui devraient intéresser les Marocains originaires de la région de l'Oriental: les trajets Almeria-Nador et Almeria-Melilla, proposés sur internet par Acciona (qui regroupe FerriMaroc, Trasmeditteranea et EuroFerrys). En 2009, les prix pour les passages en fauteuil touriste entre Almeria-Nador et Almeria-Melilla étaient au même prix, à 50€ chacun. En 2010, ces tarifs ont beaucoup évolués – et en sens inverses. Pour la date du 14 juillet, Almeria-Nador serait à 65 euros, soit une augmentation de 30%. En choisissant Melilla comme destination, une personne devrait seulement payer 33,70 euros ce même jour, ce qui représente un baisse de 33% sur le prix de l'année dernière, et presque moitié prix par rapport aux trajet Almeria-Nador! Pourtant, les deux ports ne sont situés qu'à quelques kilomètres l'un de l'autre.
Par contre, en voiture les prix varient moins, si ce n'est en comparaison à l'année dernière. Un passager en fauteuil touriste avec son véhicule de moins de 1,80m fois 4,5m payera 249 euros le trajet Almeria-Melilla et 259 euros le trajet Almeria-Nador. Mais selon les grilles de 2009, les usagers ne payaient que 144 euros pour ces trajets dans les même conditions l'année dernière. La dessus, Acciona se serait donc permis une augmentation de 73% et de 80% respectivement!
Les Marocains résidants à l’étranger demandent l'intervention des autorités
Les réactions à ces augmentations ne se sont pas faites attendre. De nombreuses discussions sur les forums ainsi que des commentaires sur les articles correspondant en témoignent. Les associations réagissent. Ainsi, l'association pour l'amitié Europe Maroc (AAEM), basée à Creil, a déploré dans un récent communiqué de presse « cette augmentation insupportable et l’opportunisme et la rapacité des compagnies maritimes. » Dans un contexte où, selon l'association, les Marocains d'Europe étaient les premiers à être touchés par la crise, et qu'en même temps, le Maroc a besoin de ses concitoyens à l'étranger pour participer à l'économie nationale, l'AAEM se pose des questions quant aux autorités marocaines.
« Le Ministre des MRE va-t-il intervenir cette fois-ci? », demande Amar el Farissi, président de l'AAEM, dans son communiqué du 30 mai. « Le haut Conseil des MRE va-t-il répondre présent par la prise en charge de cette question et trouver une solution rapide? » continue-t-il, et se pose finalement la question si, « comme toujours », les MRE resteront les « vaches à lait » des sociétés maritimes? A entendre cela, l'opération marhaba risque de ne pas suffir pour atténuer la colère des Marocains résidants à l’étranger.
Source : Yabiladi
Plusieurs villes de Catalogne (nord-est), région d'Espagne avec une population immigrée importante, envisagent d'interdire le voile intégral à l'image de la décision prise cette semaine par Lérida, indiquent mercredi plusieurs journaux.
"La croisade des partis politiques contre la Burqa s'étend en Catalogne face à la perplexité des musulmans", écrit le quotidien El Pais indiquant que six municipalités de cette riche région autonome vont débattre d'un arrêté pour interdire le voile intégral dans des lieux publics.
Le journal catalan La Vanguardia relève la préparation de textes en ce sens à Reus, El Vendrell, Tarragone, Tarrega et Cervera par le parti d'opposition Parti populaire (PP, droite), par les nationalistes catalans de CiU (centre-droit) ou bien par le petit parti d'extrême droite Partit per Cataluna.
La maire socialiste de la municipalité de Cunit, Judith Alberich, devait parallèlement présenter mercredi une motion devant son conseil pour interdire le port du voile intégral dans les édifices municipaux.
Cunit devrait ainsi être la deuxième ville espagnole à interdire le voile intégral dans les espaces municipaux après l'adoption d'un arrêté en ce sens par la ville de Lérida, dirigée par les socialistes.
Mme Alberich qui est également sénatrice, prévoit de présenter une motion au Sénat afin de "poser le problème de l'interdiction du voile intégral en Espagne", selon La Vanguardia qui cite l'édile. "Cette question doit s'étendre à toute la Catalogne et au reste de l'Etat", a affirmé l'élue socialiste.
La secrétaire d'Etat à l'Immigration Anna Terron a écarté l'engagement d'un débat national sur le thème indiquant que "ce gouvernement cherche à se concentrer sur les problèmes réels" alors que les interdictions en Catalogne relève d'une "peur diffuse face à la différence".
L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne.
Une interdiction du voile intégral islamique fait débat dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.
Source : AFP
Quelques semaines après la nomination médiatisée de sa nouvelle présidente, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), est enterrée. Brutalement, au détour d'un amendement de la commission des lois du Sénat. Sans consultation, la voici cannibalisée par ce nouveau défenseur des droits qui avait déjà englouti la défenseure des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et le médiateur.
La réforme constitutionnelle de 2008 avait donné naissance à un fantôme au nom séducteur, le défenseur des droits, mais sans chair ni os, sans contenu ni périmètre. Depuis, cette créature bureaucratique a vampirisé quatre autorités indépendantes, qui avaient en commun d'avoir irrité le pouvoir. La CNDS a stigmatisé les abus de gardes à vue ou la pratique systématique de la fouille à nu ; la défenseure des enfants a émis de vives critiques sur le traitement des mineurs dans les centres de rétention.
La Halde, créée en 2004 pour satisfaire une exigence européenne, a elle aussi souvent déplu à l'exécutif. Ses avis sur les statistiques ethniques et sur l'introduction de tests ADN dans les procédures de regroupement familial ont contrecarré les projets gouvernementaux. Et la Halde a franchi les frontières de l'acceptable en publiant les résultats accablants d'un testing réalisé sur les entreprises du CAC 40. La lutte contre les discriminations s'arrête aux amis du Fouquet's...
De 2005 à 2009, le nombre de réclamations adressées à la Halde a été décuplé pour dépasser 10 000. Connue par 40 % des Français, elle s'est affirmée comme l'une des autorités administratives indépendantes les plus dynamiques. La Halde a-t-elle failli ? Ou bien, au contraire, trop connue, trop efficace, est-elle devenue si gênante qu'elle devait rentrer dans le rang ?
Les partisans de cette absorption assurent faire disparaître la Halde pour mieux la fortifier. Cet amour du paradoxe cache mal une manoeuvre que nous devons dénoncer. Comme les autres autorités administratives indépendantes qui seront fusionnées, la Halde sortira dénaturée de cette opération. Aujourd'hui, elle dispose d'un président inamovible, nommé pour cinq ans, d'un pouvoir de recommandation générale, d'un rapport annuel, autant d'éléments qui ont contribué à son indépendance et à son influence.
A la différence des autres autorités, la Halde disposait également, en plus de son collège, d'un comité consultatif. Cette instance, qui participe à l'élaboration des délibérations, constituait un véritable lien avec la société civile, et a largement contribué à faire connaître la Halde et affirmer sa légitimité auprès des associations et du public.
Demain, l'autorité indépendante deviendra un rouage parmi d'autres dans une grande machine qui décidera de son orientation, de ses publications, de ses recommandations. Son délégué sera révocable à tout moment, son collège n'aura qu'une voix consultative, ses délégations régionales ne sont pas assurées de continuer d'exister, et le dialogue continu avec les acteurs sociaux sera définitivement rompu.
La création de la Halde procédait d'une prise de conscience des discriminations dans notre société. Enfin, elles étaient considérées comme de nouvelles inégalités à combattre. Enfin, les victimes pouvaient espérer que leur sexe, leur origine, leur orientation sexuelle ou leur handicap cessent de les exposer à une mort sociale. La Halde démontrait que l'égalité républicaine pouvait être un droit réel, et non un simple slogan de campagne électorale.
La dilution de la Halde s'inscrit dans une longue liste de renoncements et de reculades du gouvernement en matière d'égalité et de cohésion sociale. Le fameux plan Marshall des banlieues a fait long feu ; le CV anonyme, adopté par le Parlement, n'a jamais été appliqué. Que reste-t-il des promesses faites par le candidat Sarkozy aux jeunes des quartiers populaires ? Rien. D'autres chantiers ont été jugés prioritaires : le funeste débat sur l'identité nationale et l'obsession de la burqa...
Source : Le Monde
Il aura fallu plus de 40 ans pour que les autorités françaises se décident à supprimer les discriminations au détriment des anciens combattants étrangers. Toutefois, pour la militante d’origine marocaine Naïma Charaï, il est trop tôt pour crier victoire.
Les anciens combattants étrangers attendaient une telle décision depuis plusieurs décennies: l’égalité des pensions entre anciens combattants français et ceux issus des anciennes colonies.
Le Conseil constitutionnel français a en effet décidé d’abroger plusieurs lois passées en 1981, 2002 et 2006, qui maintenaient l’inégalité de traitement décidée dans les années 1950. A l’époque, il avait été décidé de “cristalliser” les pensions des anciens combattants dépourvus de la nationalité française sous prétexte de prendre en compte les différences de coût de la vie dans chaque pays. Résultat: des écarts de pensions de un à dix entre un ancien combattant marocain et son collègue français. L’émotion suscitée par le film Indigènes avec Djamel Debbouze avait provoqué une réforme permettant une amélioration limitée des revenus, mais sans jamais atteindre l’égalité complète.
Or c’est ce que recommande le Conseil constitutionnel français dans sa décision rendue publique la semaine dernière. Saisis dans le cadre d’une nouvelle procédure –la question prioritaire de constitutionnalité-, permettant à n’importe quel citoyen s’estimant lésé par une loi qu’il ne jugerait pas en conformité avec la constitution, les sages ont demandé au gouvernement de présenter aux députés un nouveau texte permettant l’égalité entre tous les anciens combattants.
Cette décision pourrait concerner plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Naïma Charaï, conseillère régionale socialiste et présidente de l’association “Les Oubliés de la république”, reconnaît qu’il s’agit d’une “décision historique” qui vient clore une bataille de 40 ans menée par les associations et les victimes de cette injustice, notamment devant les tribunaux. Mais elle tient à rester vigilante:
Selon Naïma Charaï, “La décision du Conseil constitutionnel indique la date butoir du 1er janvier 2011, mais nous ignorons si le gouvernement sera prêt à cette date. Peut-être sera-t-il tenté de traîner les pieds, car après la loi, il faut publier les décrets d’application, ce qui peut parfois ne jamais se produire.”
Mais ce qui l’inquiète le plus est l’ambiguïté qui réside dans le texte des sages où il est question de rétablir une égalité de traitement entre anciens combattants sur la base du lieu de résidence et non pas de la nationalité.
Ce qui pourrait aboutir à une égalité entre résidents français, mais pas entre résidents marocains et résidents français par exemple. Naïma Charaï, dont le père est un ancien combattant marocain, entend bien rappeler au gouvernement qu’une proposition de loi a été déposée dès 2008 par le député et président de la région Aquitaine Alain Rousset visant à rétablir l’égalité complète…
Source : Aufait
Les dispositions du code de la famille dénotent l'intérêt pour la promotion de la situation notamment de la femme et de l'enfant marocains en général aussi bien dans le Royaume que dans les pays d'accueil, a indiqué, mardi à Hasselt en Belgique, Anas Loukili, juge attaché à l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg.
Animant une rencontre-débat avec des membres de la Communauté marocaine de la province flamande du Limbourg, M. Loukili a souligné que ce code s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne et au renforcement des liens des MRE avec leur pays d'origine.
Le magistrat a dans ce sens indiqué que des campagnes de sensibilisation ainsi qu'une série de mesures ont été prises pour l'application des dispositions du Code de la famille, mettant en relief les mécanismes d'accompagnement juridique pour son application à la communauté marocaine dans les pays d'accueil.
Rappelant les différentes étapes qui ont précédé l'adoption de ce code, M. Loukili a donné un aperçu sur les nouveautés apportées, entre autres, le droit du divorce par consentement mutuel, le mariage de la femme sans l'autorisation préalable de son père ou de son tuteur, et la protection du droit des enfants, tout en intégrant les accords internationaux relatifs aux droits de l'enfant auxquels a souscrit le Maroc.
A l'issue de cette présentation, le magistrat a animé un débat avec l'assistance et explicité plusieurs questions relatives au mariage, au divorce, à la nationalité de l'enfant issu de mère marocaine et à l'héritage.
Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre a mis l'accent sur les spécificités culturelles, sociales, politiques et économiques des pays d'accueil et les questions qui en découlent en matière d'application de ce code, soulignant l'intérêt particulier accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à la situation de la femme et de la famille marocaine notamment à l'étranger.
Le diplomate a rappelé que ce texte s'inscrit dans la droite ligne d'un processus de modernisation voulu par S.M. le Roi à plusieurs niveaux tant économique, politique, culturel que social.
Qualifiant de «révolution majeur» ce code de la famille, M. Addahre a souligné que le Maroc est désormais «en avant-garde» des pays arabo-musulmans.
Cette rencontre, marquée par la présence d'une centaine de membres de la communauté marocaine, a été organisée par l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg en partenariat avec la Province du Limbourg et l'association «Voem» des MRE active dans cette région flamande de la Belgique.
Source : MAP
La soprano marocaine Samira Kadiri sera à Paris le 5 juin prochain pour recevoir la médaille que lui décernera l'Académie des Arts-Sciences-Lettres, lors d'une cérémonie qui aura lieu au Salon “Opéra” de l'hôtel Intercontinental.
Cette distinction récompense les efforts déployés dans les divers domaines des Arts, des Sciences et des Lettres.
Outre Samira, quatre autres personnalités marocaines représentant des domaines aussi divers que la musique, la peinture et l’écriture seront primées à cette occasion. Il s'agit du plasticien Mohammed Sanoussi, du docteur Robert Chastel et de Me Saad Lahrichi.
La société académique des Arts-Sciences-Lettres occupe depuis 1915 - date de sa création - une place privilégiée dans le cadre de l’encouragement et de la promotion de l’art, de la culture et de la francophonie.
Source : Aufait
Le quotidien italien La Republicca a révélé que plusieurs assureurs italiens pratiquent un « tarif ethnique » pour l'assurance auto. Un « risque pays », c'est la formule qu'ils ont trouvé pour augmenter les primes des populations immigrées en Italie. Selon l'enquête, les ressortissants roumains et marocains sont les premières cibles de ces tarifs, qui peuvent être jusqu'à 20% plus cher que ceux appliqués aux Italiens.
Les ressortissant des États-Unis ne seraient pas considérés « à risque », ni les Allemands ou Français par exemple. Mais pour les Roumains et Marocains, c'est autre chose. En faisant des recherches auprès des centres d'appel des assurances et à travers des formulaires de devis d'assurance en ligne, le journaliste Vladimiro Polchi a pu constater des divergences importantes.
La multinationale Zurich Connest était l'une des assurances testées. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, un client masculin, célibataire, résidant à Rome, diplomate, né le 24.02.1973, qui veut assurer une Fiat 500 C1.2 Lounge (essence), neuve, immatriculée en janvier 2010 et assurée pour la première fois, payera 1040,76 euros s'il est Italien ou Étasunien. S'il est Roumain ou Marocain, il payera 1251,14 euros, soit 210 euros de plus. Pour l'assureur Carige Assicurazioni du groupe bancaire Carige, le journaliste en arrive à une différence de 295 euros par an pour une voiture d'occasion.
Tous les assureurs italiens ne pratiquent des « tarifs ethniques »; La Republicca cite Genialloyd et la Milano Assicurazioni. Mais ce genre de discrimination serait tout à fait légal, selon l'association des consommateurs Altroconsumo. Selon elle, depuis la libéralisation de 1994, toute entreprise a le droit d'appliquer ses propres tarifs, du moment qu'elle les dépose à l'ISVAP (Institut de vigilance sur les assurances privées et d'intérêt collectif). Si elle considère un groupe d'un certaine nationalité à plus haut risque, elle peut se baser là dessus pour augmenter le tarif. « Le client doit alors espérer sur la libre concurrence » pour que d'autres assureurs proposent des meilleurs tarifs.
Interrogé par le journaliste à ce sujet, l'ISVAP, chargé de veiller sur le marché des assurances en Italie, ne s'est pas exprimé.
Pourtant, l'avocat Maître Paggi estime que cette politique tarifaire est clairement contraire à la loi sur l'immigration en Italie, qui stipule à l'article 43 que l'accès différencié à un service, basé seulement sur la nationalité d'une personne, est discriminatoire et, par conséquent, interdit.
Ce traitement discriminatoire a poussé Anna, une Roumaine qui a vu sa prime d'assurance augmenter de 250 euros, à se poser des questions. « En somme, faisons nous plus d'accidents que les autres ou sommes nous considérés comme un peuple de voyous? ».
Source : Yabiladi
Pour sa 2ème édition, le « Festival Culturel Marocain de Toulouse» , porté par le consulat Général du Maroc à Toulouse, la mairie de Toulouse et un collectif d’associations, présente durant 3 jours, les 4, 5 et 6 juin à Toulouse sur les sites du musée d’Art Moderne et Contemporain des Abbatoirs, au jardin Raymond IV et au quai de la Viguerie sur la Garonne en plein coeur de la ville.
Le festival culturel marocain présente durant trois jours, la diversité des expressions artistiques de ce beau pays: le Maroc. Musique, arts plastiques, cinéma, gastronomie, calligraphie, ateliers, conférences, débats et forums, présentations de parures et costumes marocains sont au rendez-vous de cette deuxième édition.
« Ce festival se veut un grand rendez-vous de culture authentique, un intense moment de plaisir, de partage et d’amitié. Et, pourquoi pas un voyage au cœur d’une civilisation ancrée depuis plus de 6 000 ans dans l’histoire. Cette manifestation se veut l’expression d’une culture qui plaide la paix, la tolérance, la diversité, l’amitié, le respect des autres cultures et religions, toutes les autres, sans aucune discrimination » http://festivalmaroctoulouse.com
Source : LaVieMarocaine
Le nombre d'Espagnols demandant à aller travailler à l'étranger a fortement augmenté avec la crise économique et a été multiplié par deux entre avril 2008 et avril 2010, a affirmé mardi le groupe de travail intérimaire Adecco dans un communiqué.
"Le nombre de demandeurs d'emplois hors de notre pays a doublé au cours des deux dernières années, coïncidant (...) avec la récession (...), selon les données du département de mobilité internationale du groupe Adecco".
Le profil type du candidat à l'exil, selon Adecco: un homme jeune très qualifié, qui choisit une fois sur deux de rester sur le continent européen.
Le nombre d'Espagnols inscrits sur les listes électorales a l'étranger a augmenté de 118.145 entre avril 2008 et avril 2010. "Ce qui permettrait d'affirmer qu'ils se sont déplacés hors d'Espagne pour travailler ou accompagner un proche ayant traversé la frontière pour raisons professionnelles", selon le communiqué.
Le numéro un mondial du travail intérimaire explique ces migrations par "la situation du marché du travail espagnol (où les contrats précaires pullulent) et l'augmentation du chômage".
Par ailleurs, les Etats-Unis et la plus grande partie des pays de la zone euro offrent des possibilités "plus compétitives et attractives", selon Adecco.
L'Espagne, terre d'émigration a de multiples reprises de l'Histoire, est devenue une terre d'immigration depuis le milieu des années 1990, quand le pays a enregistré une forte croissance économique dopée par la construction.
Mais la bulle immobilière a éclaté et l'économie est rentrée en récession fin 2008. Le taux de chômage, qui avait atteint un plancher historique sous les 8% à l'été 2007 a connu une accélération vertigineuse et s'élève actuellement à plus de 20%, record de la zone euro.
Les immigrés arrivés en masse en Espagne depuis les années 1990 étaient eux plutôt des hommes non qualifiés travaillant dans le secteur de la construction ou les services touristiques.
L'Espagne comptait au 1er janvier 2010 près de 47 millions d'habitants, dont 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2% du total contre 11,3% un an auparavant.
Source : Le Monde/AFP
Le thème choisi par le Conseil national des marocains de France (CNMF) était large et ambitieux, voulant balayer le champ de l’évolution des migrations et les effets déjà observés d’une des crises économiques majeures à laquelle l’Europe se trouve aujourd’hui confrontée.
Préparés au dernier trimestre 2009 pour des raisons d’organisation bien compréhensibles, les intervenants à ce colloque international n’étaient pas en mesure d’anticiper l’accélération de la dégradation de la situation économique qui a frappé les pays de la zone euro, et en particulier ceux du Sud de l’Europe.
Toutefois, il était vraisemblable que le ralentissement de l’activité économique mondiale observé à compter de la mi-2008 conduise tout droit à une crise de l’emploi. Avec pour constat, un recul observé des migrations de travail dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
Les statistiques reflètent malheureusement la traduction d’un raidissement des autorités publiques des pays de l’OCDE à l’encontre des flux migratoires. Particulièrement en Espagne, où l’instauration du système de nomination par les employeurs provoque un net recul des nouvelles entrées de 200 000 personnes en 2007 à 137 000 demandeurs en 2008. Mais aussi en Australie, un des Etats qui ne connaît pourtant pas la crise, mais qui accuse une baisse annualisée de 11% des migrations temporaires de travailleurs qualifiés entre février 2009 et février 2008.
Le Royaume-Uni (chute de 54% des nouvelles demandes acceptées au 1er trimestre 2009 sur le 1er trimestre 2008) n’est pas en reste, de même que l’Irlande. Et que dire du contingent d’entrée de travailleurs non saisonniers, réduit drastiquement en Espagne de 15 000 en 2008 à 900 en 2009, et en Italie s’écroulant de 150 000 en 2008 à zéro en 2009 !
L’Espagne offre un bon exemple de la détérioration des conditions économiques et sociales de la situation des travailleurs immigrés. Car ils sont parmi les plus affectés par la détérioration du marché de l’emploi, exposés sur des secteurs sensibles aux fluctuations conjoncturelles (secteur du bâtiment et de la construction en Espagne), et demeurent pénalisés du fait de contrats de travail moins protecteurs que ceux des autochtones… ou des immigrés « privilégiés » (latino-américains, qui bénéficient automatiquement de la double nationalité). Surreprésentés dans les professions les moins qualifiées, les très petites entreprises (TPE) appartenant à des immigrés sont souvent davantage exposées au risque de faillite. Enfin, constatons que les immigrés tendent à faire l’objet d’une discrimination croissante à l’embauche et en cas de licenciement.
Dans son rapport 2009, intitulé « Perspectives des migrations internationales », l’OCDE relève que les immigrés sont parmi les plus touchés par la détérioration du marché du travail, pour les raisons exposées ci-dessus. Certes, l’emploi indépendant peut parfois constituer un refuge lorsque la situation du marché de l’emploi est défavorable, mais les entreprises contrôlées par les immigrés semblent être plus vulnérables aux chocs économiques, du fait de leur taille réduite et des difficultés à accéder au marché du crédit.
Notons aussi que la perception générale des populations, en période de crise économique et de chômage élevé, tend à considérer que les immigrés sont en concurrence ouverte sur le marché de l’emploi avec des autochtones au chômage. En conséquence, la pression des pouvoirs publics aux frontières se renforce pour dissuader les entrées, alors que, parallèlement, les immigrés au chômage sont plus ou moins « invités » à rentrer au pays.
Conséquence concrète de la crise économique en Occident : les transferts monétaires des marocains résidant à l’étranger (MRE) enregistrent un recul de 14,3% depuis le début de l’année 2009 par rapport à la même période 2008. Le montant total des transferts réalisés par les MRE en 2008 s’établit à 53,65 milliards de dirhams (5, 93 milliards d’euros) contre 57 milliards de dirhams (6,38 milliards d’euros) en 2007. Rappelons qu’avec une part de 16%, les transferts constituent pour le Maroc, après les biens et services, la principale source de devises pour le pays.
L’inquiétude des participants au colloque est manifeste : ils craignent que les immigrés, une fois de plus, ne soient pris en compte en tant que variable d’ajustement (de l’emploi) des pays de l’OCDE. L’exemple espagnol, certes influencé par des échéances électorales à venir et le poids des exécutifs régionaux, est symptomatique d’une situation de plus en plus dégradée.
Les invitations explicites au retour, la substitution autochtones/immigrés dans certains secteurs traditionnels (agricole par exemple) illustrent la pression croissante sur la population immigrée en même temps qu’augmente sa précarité (par exemple : délai de cotisation nécessaire à la sécurité sociale lors du renouvellement de la carte de séjour,…).
Confronté à cette crise sans précédent, le gouvernement marocain, via le Ministère chargé des marocains résidant à l’étranger, a développé une approche prospective innovante, souhaitant d’une part créer un espace de dialogue fructueux et positif entre Nord et Sud, et voulant d’autre part accompagner les immigrés retournant au pays grâce à un volet économique et social élargi, incluant des aides financières ciblées sur l’investissement productif (subventionnées à hauteur de 10% par l’Etat via un mécanisme financier de la Caisse des dépôts et de gestion marocaine) et un large portefeuille de mesures sociales.
Source : Atlas info
Le programme 2010 d’estivage destiné aux Marocains résidant à l’étranger pour cet été a été présenté jeudi 27 mai à Rabat par le ministre des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.
Le programme de cette année comprend quatre volets : "administration et juridique", "culture et récréation", "économie et développement" et "information et communication".
Détails du programme national d’estivage des MRE :
Administratif et juridique
Renforcement des services d’accueil
Création de "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) à Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda
Meilleur traitement des doléances
Organisation d’ateliers de sensibilisation et de formation sur le droit de la famille
Culture et récréation
Organisation d’universités d’été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines
Participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances
Participation de 230 jeunes MRE à la célébration du 11ème anniversaire de la Fête du Trône
Organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l’étranger
Organisation du 7ème Raid des Marocains du Monde
Économie et développement
Suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest" qui vise la création de 1000 PME des Marocains résidant à l’étranger
Information et communication
Lancement de la nouvelle version du site internet du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger
Présentation du guide des MRE 2010 en plusieurs langues
Mise en place de supports sur les questions des Marocains du monde
Organisation de rencontres d’information dans les préfectures et provinces du Royaume
Rrappeler qu’à l’occasion de l’Opération Transit 2010, prévue du 5 juin au 15 septembre 2010, le Maroc prévoit d’accueillir quelque 2,5 millions de Marocains résidant à l’étranger.
Source : Bladi.net
Une rencontre de communication a réuni récemment à Tarragone, à l'initiative du consulat du Maroc à Tarragone, différentes associations représentant les Marocains établis à Tarragone et Lérida (Catalogne) ainsi que dans la Communauté Autonome d'Aragon (Nord de l'Espagne).
La rencontre a été consacrée à l'examen des préoccupations sociales et des questions administratives intéressant cette communauté, ainsi qu'aux facilités accordées pour le renouvellement des documents administratifs surtout à l'approche des vacances d'été.
La rencontre, animée par le consul du Maroc à Tarragone, Abdelkader Moslih, et à laquelle ont pris part les représentants des associations de la communauté Marocaine à Reus, Tarragone, El Vendrell, Calafell, Roda de Bara, Lérida et Aragon, a été axée sur les procédures administratives et les facilités pour la délivrance de la nouvelle carte d'identité magnétique comme premier pas pour l'obtention du passeport biométrique, selon un communiqué du consulat du Maroc à Tarragone.
Dans ce contexte, le diplomate Marocain s'est attelé à donner d'amples explications sur les procédures pour la délivrance du nouveau passeport biométrique, une opération qui coïncide avec les vacances d'été des Marocains établis dans ces circonscriptions et dont les nombre avoisine les 100.000 personnes.
M. Moslih a également fourni des explications sur les facilités mise en place par le consulat pour la délivrance du nouveau passeport biométrique à travers un renforcement du personnel chargé de cette procédure.
Le consul Marocain a également invité les représentants des Marocains de Tarragone, Lérida et d'Aragon à adhérer à la campagne d'information visant à sensibiliser les Marocains de l'étranger à l'adoption du nouveau passeport biométrique et de la carte d'identité magnétique.
Concernant le volet social, le diplomate marocain a rappelé les dispositions prises notamment en matière de transfert des dépouilles des Marocains en situation économique difficile décédés en Espagne, dont les frais sont pris en charge par le ministère de la communauté Marocaine à l'étranger.
De leur côté, les représentants des associations, qui ont tenu à renouveler leur indéfectible attachement à SM le Roi Mohammed VI, au Trône Alaouite et à la Marocanité du Sahara, ont souligné la nécessité d'accorder une plus grande attention aux préoccupations sociales des Marocains établis dans cette région.
Ils ont dans ce contexte invité la représentation consulaire à effectuer des visites régulières aux Marocains incarcérés dans les centres pénitentiaires et de promouvoir des projets socio-culturels dans cette région au profit de la communauté Marocaine.
Par ailleurs, des lots de dépliants de l'opération " Marhaba 2010 ", édités par la Fondation Mohammed V pour la solidarité ont été remis aux représentants des associations pour leur distribution à la communauté Marocaine.
Source : MAP
L'opération d'accueil de la communauté marocaine à l'étranger (Marhaba) débutera cette année le samedi 5 juin, indique mardi un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.
Le démarrage avancé de l'opération d'accueil, explique la Fondation, répond aux besoins des voyageurs dont une bonne partie choisit de rentrer au pays pour passer les vacances plutôt que d'habitude, comme cela a été constaté en 2009, en prévision du mois sacré du ramadan attendu cette année vers la deuxième semaine du mois d'août.
A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation a mobilisé toutes les ressources nécessaires et appropriés pour assurer le bon accueil de nos concitoyens résidant à l'étranger et leur offrir l'assistance administrative et médicale attendue.
L'opération Marhaba, indique le communiqué, connaitra cette année la mise en service du port Tanger Med dont les installations de haut niveau, offriront aux voyageurs empruntant la ligne maritime Algésiras-Tanger, des conditions d'accueil de qualité.
Pour Marhaba 2010, il y a lieu de souligner que le déploiement du dispositif mis en place par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité couvre les sites d'Almeria et Algesiras, en Espagne, le port de Sète, en France et le Port de Gènes en Italie.
Au niveau national, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a déployé un important dispositif au niveau des portes d'entrées et des ports de Tanger Med, de Tanger ville, de Nador, d'Al Hoceima et Bab Sebta, en plus des aéroports de Casablanca et d'Oujda.
De plus, la Fondation met à la disposition de la communauté marocaine 4 aires de repos équipées, au carrefour à la sortie de Taourirt, à Gzenaya - sortie de Tanger, à Ras El Ma (entre Al Hoceima et Nador) et à Tazarine (entre Nador et Saaïdia).
Plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont une nouvelle fois au service et à l'écoute de la communauté marocaine à l'étranger, à travers tous les sites de la Fondation et les aires de repos dotées de divers équipements (salles de repos, espaces pour enfants, salles de consultation médicale, ambulances, sanitaires, fontaines, eau minérale) pour assurer des conditions de transit satisfaisantes à nos concitoyens résidant à l'étranger, pour les assister et leur fournir les secours nécessaires, ajoute la même source.
L'ensemble des opérations d'assistance sera coordonné par un Bureau central hébergeant également le centre d'appel opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, aux numéros de téléphone : 0537 20 55 66 / 0537 20 66 66 et à travers le numéro vert accessible à partir du Royaume : 080000 23 23.
En plus de ces numéros, nos concitoyens peuvent contacter le Centre d'appel aux numéros suivants :
- Centre d'accueil en Espagne:.
Algesiras : 00 34 672 571 717.
Almeria : 00 34 672 571 718.
- Centre d'accueil en France :.
Sète : 00 33 634 681 741.
Centre d'accueil en Italie:.
Gênes : 00 39 320 303 80 57.
Ce bureau connecté à l'ensemble des sites de la Fondation peut ainsi et au besoin, agir dans l'urgence pour gérer toutes les situations qui pourraient survenir.
Dans le souci d'apporter toute l'information nécessaire à la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation, précise le communiqué, a réalisé un guide d'information, ainsi qu'un guide de poche présentant les sites de la Fondation, rédigés en 6 langues, en plus de l'Amazigh (Tifinagh) (arabe, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand) que les intéressés peuvent obtenir gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc, ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.
"A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité souhaite à la communauté marocaine à l'étranger un agréable séjour parmi les leurs", ajoute le communiqué.
Source : MAP
Le président de la Chambre des Députés mexicaine, Francisco Javier Ramirez Acuna, qui entame mercredi une visite officielle au Maroc, s'est félicité de ''la communication constante et des contacts permanents'' qui existent entre les gouvernements et les parlements mexicain et marocain.
Les 47 années de relations diplomatiques entre le Maroc et le Mexique ''nous ont offert l'opportunité d'échanger divers points de vue (...) et pour les Mexicains, il est d'une extrême importance d'entretenir ces relations et maintenir une communication constante et un contact permanent entre nos gouvernements et nos parlements'', a souligné M. Ramirez Acuna.
Dans un entretien à la MAP à la veille de sa visite au Maroc, le président de la chambre basse du parlement mexicain a ajouté que l'un des aspects les plus saillants de cette relation étroite réside dans ''les groupes d'amitié parlementaire que le Mexique a eu tout au long de l'histoire avec le Maroc. Ces groupes se sont renforcés et cela m'enchante énormément".
A l'image du Maroc, le Mexique se trouve dans un processus de croissance en vue de réaliser des indices d'un grand développement économique, ''ce qui nous offre l'opportunité de pouvoir intensifier encore plus les relations bilatérales'', a-t-il poursuivi.
Et le député mexicain de préciser : ''Nous sommes appelés à résoudre des problèmes communs, tels que ceux de la migration et du développement économique, ce qui constitue, de toute évidence, une occasion pour échanger de manière précise'' les points de vue aussi bien dans les domaines législatif, qu'économique et social.
A ce propos, le législateur mexicain a évoqué la récente visite au Maroc de la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Mme Patricia Espinosa, en décembre dernier, soulignant que La similitude des difficultés auxquelles sont confrontés les deux pays, constitue une excellente occasion pour adopter des positions claires sur la ''manière de résoudre conjointement ce genre de problèmes''.
Revenant, par ailleurs, sur l'épineux problème de la migration au Mexique, pays d'origine d'émigrés, mais aussi de transit et de destination des migrants originaire d'Amérique centrale et du sud, M. Ramirez Acuna a indiqué que la migration mexicaine vers les Etats Unis remonte à plus de 100 ans, alors que celle des centraméricains et sud-américains vers les Etats Unis est beaucoup plus récente.
Toutefois, de nombreux migrants originaires d'Amérique centrale et du sud finissent par s'établir définitivement sur le territoire mexicain où les autorités s'efforcent à leur assurer un ''meilleur traitement et une meilleure attention'', à l'image de ce que le Mexique exigent pour ses émigrés aux Etats Unis, a-t-il souligné.
De même, une nouvelle loi migratoire et des réfugiés vient d'être adoptée par le parlement mexicain afin que les droits humains de ces migrants latins soient respectés.
Par ailleurs, le Mexique est engagé dans des discussions avec les autres pays latino-américains pour faciliter le transfert de ces migrants vers leurs pays d'origine dans les meilleures conditions.
Toutefois, a regretté le responsable mexicain, il est évident que le Mexique ne dispose pas de moyens financiers pour assumer, à lui seul, le renvoi de ces migrants vers leurs lieux d'origine, ni pour impulser des projets de développement qui permettent de les fixer dans leurs pays.
Abordant les relations du Mexique avec le continent africain, M. Ramirez Acuna a indiqué que les responsables mexicains, au gouvernement et au parlement, sont unanimes sur la nécessité de renforcer ''de manière adéquate'' les liens de coopération avec l'Afrique.
Le parlement et le ministère des AE mexicains sont engagés, depuis le début de l'administration du président Felipe Calderon, dans un processus de renforcement des relations avec les pays africains, qui ont été quelque peu délaissées, a conclu le parlementaire mexicain.
Source : MAP
A fin avril 2010, le déficit de la balance commerciale se creuse davantage de 15% par rapport à la même période de l'année dernière.
Cette évolution s'impute à la progression de 12,6% des importations, plus importante que celle de 9,7% des exportations. Le taux de couverture, lui, s'est ainsi dégradé à 43,2% contre 44,4% une année plutôt.
L'accroissement des exportations établies à 40.451,9MDH est essentiellement le fait des demi-produits (+83%) et produits bruts qui ont enregistré des expansions tandis que les autres groupements d'utilisation se sont inscrits en recul.
Plus en détail, cette amélioration a pour origine l'expansion des ventes de dérivés de phosphates tant en poids qu'en valeur. Les exportations de l'acide phosphorique ont grimpé de 78,6% pour un volume en hausse de 413,8mt (771,9mt contre 358,1mt). Le prix moyen à l'exportation s'est situé à 4.939DH/T contre 5.960DH/T. Quant aux exportations des engrais naturels et chimiques, elles ont gagné 1.667,1MDH sur une année pour un volume en hausse de 553,7mt (884,4mt contre 330,7mt). Ainsi, le prix moyen à l'exportation a reculé à 3.094DH/T contre 3.233DH/T. Reste à souligner que les demi-produits se hissent au premier rang parmi les groupes de produits à l'exportation avec une part de 33,2% contre 19,9% à fin avril 2009.
Les ventes de phosphates ont enregistré une légère baisse de 2,2%.
Comparées à fin avril 2008, les ventes de phosphates ont baissé de 49,8% et se sont accrues de 28,2% par rapport à fin avril 2007. Idem pour les ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie, qui situées à respectivement 4.900MDH et 1.686,9MDH, elles ont régressé de 25% et de 24,3%. S'agissant de la hausse des importations à fin avril 2010, elle est essentiellement attribuable à hauteur de 40,5% à l'accroissement de la facture énergétique.
Le prix moyen de la tonne importée du pétrole brut a atteint 4.676DH/T contre 2.740DH/T il y a une année, soit +70,7%.
La part des produits énergétiques dans le total des importations s'est établie à 22,6% contre 16,8% à fin avril 2009.
D'ailleurs, même les importations hors pétrole se sont accrues de 7,9% à 85.482MDH. Il s'agit notamment de la hausse des importations des voitures de tourisme (+10,5%) et de médicaments (+9,2%).
Quant à l'acquisition des produits finis d'équipement, elle a reculé de1%.
Ce groupe concerne les achats d'avions (-58,9%) de tracteurs agricoles (-43,3%), de fours industriels (-79%) et de chariots de manutention (-75,6%). Il en est de même pour les importations des produits alimentaires qui ont chuté de 2,1%. Un recul qui est à attribuer aux approvisionnements en blé (-33%) et en sucre (-38,9%). A l'inverse, les achats de maïs ont connu une hausse de 34,3% ou +338,7MDH.
Dans le même temps, la balance Voyages a dégagé un excédent de 11.865,2MDH contre +10.535,2MDH à fin avril 2009. A noter que les recettes voyages ont pris 10,8% à 14.347,2MDH, tandis que les dépenses voyages se sont accrues de 3% à 2.482MDH.
Parallèlement les recettes MRE ont progressé de 11,9% à 16.306,6MDH. Par rapport à la moyenne des quatre premiers mois des années 2005 à 2009, soit 14.627,6MDH, ces recettes ont enregistré une hausse de 11,5% ou +1.679MDH.
Quant aux recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, ils se sont établis à 6.444,2MDH, en chute de 40,2% sur une année.
Les échanges avec la France déficitaires
A fin avril 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger se sont adjugés 11,7% à 134.121,1MDH. L'Europe, avec 80.021MDH, participe pour 59,7% dans le total des échanges, suivie de l'Asie (22,3%), de l'Amérique (11,1%), de l'Afrique (6,5%) et de l'Océanie (0,4%).
La France occupe le premier rang avec 17,3% du total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger : premier client avec 21,9% et premier fournisseur avec 15,3%.
Les échanges commerciaux avec la France font ressortir un déficit de 5.464,6MDH et un taux de couverture des importations par les exportations de 61,8%.ww
L'Espagne se place au deuxième rang avec 12,3% des transactions commerciales : deuxième client avec 15,3% et deuxième fournisseur avec 11%. Les échanges commerciaux avec ce pays dégagent un déficit de 4.165,7MDH et un taux de couverture de 59,8%.
La Chine vient au troisième rang avec 6,5%, suivie des Etats-Unis avec 6,1% et de l'Italie avec 5,5 %.
Source : Le Matin
Plus de 10.000 Marocains résidant au Canada seront attendus à la deuxième édition du salon de l'immobilier marocain à Montréal prévue les 26 et 27 juin 2010. Cet événement ambitionne de devenir la vitrine de l'immobilier marocain dans l'Amérique du Nord. Zoom sur cette manifestation.
Le Matin : Doubler le nombre de visiteurs est très ambitieux. Comment comptez-vous vous y prendre ?
Hamza Idrissi : Pour cette deuxième édition, nous comptons doubler le nombre de visiteurs et en drainer un nombre important de la région du Québec et Toronto ainsi que des zones limitrophes des Etats-Unis comme New York et Boston où il y a une forte concentration de Marocains originaires de l'axe Kénitra-El Jadida.
Notre plan de communication ambitieux consiste à promouvoir l'événement aussi bien auprès de la communauté marocaine au Canada qu' aux Etats-Unis à travers plusieurs actions de communication incluant un spot publicitaire diffusé actuellement sur 2M et le réseau de métro de Montréal, la distribution de flyers dans les plus grandes mosquées de la région de Montréal, Québec, Boston et New York ainsi que les boucheries et les commerces marocains sur place, la diffusion sur les ondes de la radio magrébine à Montréal et également à travers nos partenaires associatifs qui seront d'ailleurs présents à l'événement, journaux communautaires ainsi que les consulats marocains sur place.
Nous misons également sur une forte présence de la communauté sépharade qui reste très attachés au Maroc et qui a un très bon potentiel d'achat surtout pour les projets haut de gamme. Finalement, nous sommes très présents cette année sur les médias canadiens afin d'attirer un nombre plus important de Canadiens et Québécois.
Concernant les exposants, nous pensons que les différents promoteurs marocains et internationaux prennent conscience du potentiel de la communauté marocaine au Canada en terme d'investissement immobilier et souhaitent conquérir ce nouveau marché MRE. Dans cette perspective, de prestigieux promoteurs et banques seront présents cette année tel que le groupe CGI, Al Omrane, Alliances Darna, AM immobilier, Attijariwafa Bank et bien d'autres.
Est-ce que les Marocains du Canada sont intéressés par l'achat d'un bien immobilier au Maroc, malgré la distance et la crise économique ?
Comme vous le savez la communauté marocaine au Canada reste également très attachée au Maroc malgré la distance et la cherté des billets d'avion surtout durant la haute saison.
Cet intérêt s'est traduit l'année dernière par une forte affluence de Marocains souhaitant s'informer sur les prix et l'offre immobilière au Royaume.
Effectivement, le profil des MRE au Canada est différent de celui qu'on retrouve souvent en Europe, ce sont plus des cadres supérieurs, des avocats et des familles.
L'année dernière, nous avons remarqué un grand succès pour les projets touristiques et aussi pour le logement économique et moyen standing.
Quelles sont les nouveautés de cette deuxième édition ?
Le salon marocain de l'immobilier de Montréal qui se tiendra du 26 au 27 juin, mettra à l'honneur les provinces de l'Oriental cette année, une région qui connaît une expansion économique et qui offre de grandes opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers.
Le choix de cette période pour le salon n'est pas fortuit. Comme vous savez la plupart des MRE rentrent en été et ça sera une très bonne occasion pour les visiteurs de s'informer sur les différentes offres juste avant leur retour au Maroc et permettre également aux promoteurs présents d'optimiser leur cycle de ventes.
Durant ces deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain.
Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.
Par ailleurs, des rencontres B to B avec les opérateurs immobiliers Québécois et Canadiens figurent au programme de cette édition qui sera marquée aussi par la présence du Maire de Montréal.
Quel a été le bilan de la première édition ? Et quel a été le taux de satisfaction des exposants ?
L'édition 2009, qui s'est déroulée du 2 au 4 octobre 2009 au Palais des Congrès de Montréal, a rencontré un très grand succès grâce à la participation de plus de 4.000 visiteurs MRE et Canadiens. Cette première édition a été marquée également par la présence de Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, Nouzha Chekrouni,
ambassadeur du Royaume à Ottawa et Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.
Cette initiative a confirmé l'engouement des MRE en Amérique du Nord et des Canadiens pour l'acquisition d'un bien immobilier au Maroc et de nombreuses ventes ont été finalisées lors de ces événements. D'ailleurs, c'est pour cette raison que nous allons recevoir cette année une dizaine de promoteurs qui sont venus l'année dernière.
Source : Le Matin
Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.
Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.
Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.
Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.
A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.
S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan PeterJob Cohen, le nouveau leader du parti travailliste. Balkenende, chef du gouvernement sortant, et
Source : Le Monde
Le film ’’Les larmes de l’émigration’’ du réalisateur sénégalais Alassane Djago a remporté le Prix du Griot d’Ebène du meilleur documentaire à la 7-ème édition du Festival du cinéma africain de Tarifa (Espagne) qui s’est achevée dimanche soir.
Le lauréat a reçu un prix offert par Casa Africa, composé de 10.000 euros (6,5 millions de francs CFA) et d’un trophée, précise un communiqué transmis à l’APS.
Le jury a choisi ’’Les larmes de l’émigration’’ pour ’’sa réflexion intime sur un problème universel dans un contexte local africain, porté par une direction superbe et hautement cinématographique’’, selon Nane Cisneros, directrice du Festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT).
‘’+Les Larmes de l’émigration+, c’est l’histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari parti il y a plus de 20 ans. C’est aussi l’histoire de sa sœur qui, aujourd’hui, attend, elle aussi, son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père’’, souligne le communiqué.
Avec sa caméra, Alassane Djago est retourné après deux ans d’absence dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.
Le Festival du cinéma africain de Tarifa, l’un des plus grands festivals de cinéma africain en Europe, a célébré sa 7e édition du 21 au 29 mai à Tarifa, la ville espagnole la plus proche de l’Afrique.Cette année, indique le communiqué, le FCAT a projeté 113 films de 36 pays qui concouraient pour 48.500 euros répartis en huit prix.
Source : APS
Le sommet entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, qui s'est tenu les 6 et 7 mars dernier à Grenade (Espagne), a marqué "le début d'un nouveau chapitre dans les relations" entre les deux parties, a écrit lundi l'agence portugaise de presse Lusa.
Organisé sous la présidence espagnole de l'UE, le sommet de Grenade "a confirmé le statut avancé du Maroc au sein de l'UE", accordé au Royaume en octobre 2008, a ajouté Lusa dans un article publié à l'occasion de la 11ème réunion de la Haute commission mixte maroco-portugaise, qui aura lieu mardi et mercredi à Marrakech, sous la coprésidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi et son homologue portugais, M. José Socrates.
Dans une déclaration conjointe, le Maroc et l'UE ont réitéré leur volonté de poursuivre leur action conjointe pour la mise en place d'un "espace économique commun", rappelle Lusa.
De son coté, le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a mis notamment en exergue "les progrès économiques, politiques et sociaux enregistrés ces dernières années par le Maroc", ajoute l'agence de presse portugaise.
Les deux parties ont, par ailleurs, souligné l'importance de l'Union pour la Méditerranée (UpM), mettant l'accent sur la nécessite de renforcer la lutte contre l'immigration illégale, de promouvoir les droits des immigrés légaux et de conclure un accord en matière de réadmission, indique la même source. Elles ont également considéré que le Sahel représente une zone prioritaire de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, soulignant la nécessité de renforcer la collaboration afin de contrer efficacement les menaces à la sécurité qui pèsent sur la région, rappelle Lusa.
Source : MAP
La semaine du film africain, organisée par la Fondation "ONA" et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) s'est ouverte lundi à Rabat.
Cette manifestation, qui a été inaugurée par la projection du film "Une couleur café" du réalisateur ivoirien Henri Duparc, constitue une occasion pour sensibiliser le grand public aux films africains dont certains sont réalisés par des cinéastes de renom.
Au programme de cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre du partage des cultures et la contribution à la promotion des films africains auprès des cinéphiles, selon un communiqué de la Fondation ONA, figure la projection de films marocains, maliens, sénégalais, tchadiens, tunisiens et palestiniens.
Le directeur général du CCM, Noureddine Sail, animera le 4 juin une rencontre sur le cinéma africain et le rôle du CCM dans sa promotion.
Henri Duparc, décédé en 2006, a réalisé plusieurs films dont "Rue Princesse" en 1993 et "Une couleur café" en 1997.
La semaine du film africain se poursuivra jusqu'au 6 juin prochain
Source : MAP
Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme fait apparaître une évolution préoccupante, liée en partie à la crise.
Pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’année 2009 se sera caractérisée par une véritable « flambée » des actes racistes et xénophobes. Cette instance, qui présentait lundi 31 mai des données collectées auprès de différents ministères, en recensait l’an dernier 1 026.
Parmi eux, 220 actes violents et 806 menaces ou tentatives d’intimidation. C’est beaucoup plus qu’en 2008 (467 actes recensés), une année déjà caractérisée par un renversement de tendance, après une phase d’accalmie. Ce qui, en revanche, ne change pas, c’est que les Maghrébins restent les principales victimes de ce racisme. Ils subissent ainsi 33 % des violences et 29 % des menaces ou actes d’intimidation.
Pour Marc Leyenberger, rapporteur de la CNCDH, cette détérioration de la situation est liée en partie à la crise sociale, « facteur catalyseur des phénomènes racistes ». Plus que jamais, on a tendance, dit-il, à « considérer l’étranger comme une menace pour sa place de travail ».
Le débat sur l’identité nationale a «vraisemblablement joué»
Mais d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Comme le souligne Marc Leyenberger, le débat sur l’identité nationale a, lui aussi, « vraisemblablement joué », de même que les « dérives verbales» auxquelles se sont laissés aller certains politiques.
« Certains dossiers, comme le port du voile intégral, nécessiteraient des solutions locales, plutôt que de conduire le débat à l’échelon national, à coups de petites phrases dans les médias », fait valoir Martine Brousse, vice-présidente de la CNCDH, en référence à un avis rendu fin janvier par son institution. La commission s’y disait défavorable à une loi prohibant de manière générale et absolue le port de la burqa.
Selon la CNCDH, la détérioration du climat est aussi à mettre en rapport avec des événements internationaux. Parallèlement au racisme, l’antisémitisme a, lui aussi, beaucoup augmenté, en particulier en janvier 2009, après le déclenchement de l’offensive israélienne sur Gaza.
La violence antisémite a fait un bond de 77 %
Avec 172 actions et 643 menaces, la violence antisémite a, sur l’ensemble de l’année dernière, fait un bond de 77 % par rapport à 2008. Et, comme le dit Martine Brousse, « la situation actuelle au Proche-Orient n’incite guère à l’optimisme ».
Ce regain de racisme et d’antisémitisme, auquel sont confrontés aussi d’autres pays d’Europe (Pays-Bas, Hongrie, etc.), est particulièrement perceptible sur la Toile. D’ailleurs, dans son rapport annuel, la CNCDH recommande de nouveau la création d’un observatoire pour traquer ces dérives sur l’Internet.
Ses recommandations seront-elles suivies d’effets ? Rien n’est moins sûr. D’après la loi, la CNCDH doit, lors de la Journée internationale contre le racisme organisée tous les 21 mars, remettre son rapport en main propre au premier ministre. Cette année, c’est son directeur de cabinet qui s’est chargé de le récupérer, avec deux mois de retard…
Source : La Croix
Une exposition collective de tableaux d'artistes marocains est organisée depuis le 29 mai courant dans la ville de Villanueva de la Conception (Malaga-Sud de l'Espagne) à l'initiative d'une association culturelle locale.
Baptisée "Al sur del sur" (Au sud du sud), cette exposition regroupe une quarantaine d'oeuvre de dix jeunes artistes-peintres marocains, apprend-on auprès des organisateurs.
Cette exposition, organisée en collaboration avec la municipalité de Villanueva de la Conception, est une sorte de regard sur le Maroc, ses villes ses paysages et ses traditions, souligne la même source.
Elle a pour vocation la promotion d'un panel d'artistes marocains et de la peinture contemporaine marocaine auprès du public espagnol, ainsi que de mettre en exergue toute leurs dimensions moderne et créative.
Les artistes marocains prenant part à cette exposition sont Karim Kharbaoui, Abdellah Ahaddaf, Amina Daghmouni, Amine Bakhti, Abdelkarim Bentato, El Haski Ahmed, Youssef El Hadad, Mahasin Kardoud, Mohamed Benyaich et Samira Amezghar.
Source : MAP
Najlae Benmbarek, journaliste au magazine “Grand Angle” de la chaine de télévision 2M, a remporté le prix “CNN Afrique” pour le meilleur reportage de télévision dans la catégorie francophone.
Pour cette 15ème édition du Prix CNN Afrique, plus de 2000 journalistes africains ont concouru. Seule journaliste-reporter marocaine en compétition, Najlae Benmbarek a été sélectionnée parmi les 27 finalistes de cette édition pour son reportage Les Oubliés de San Nicola, qui relate le quotidien douloureux d’ouvriers agricoles marocains dans les exploitations tenues par des familles mafieuses du sud de l’Italie.
Depuis sa création en janvier 2002 le magazine a été plusieurs fois primé: Grand Prix National de la Presse (2003, 2004, 2005, 2006 et 2008), Prix CNN-Afrique (2006), Prix "Spécial du Jury" Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (2007) et le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen Marseille (2009).Le parcours de Najlae Benmbarek
Najlae Benmbarek est une journaliste marocaine de 28 ans. Elle travaille pour l’émission “Grand Angle”, émission de grands reportages de la seconde chaîne de télévision, 2M. Avant, elle a résidé aux Etats-Unis, en Belgique et en France où elle a obtenu respectivement un master en journalisme (spécialité grands reportages) et un master en journalisme des affaires européennes. Son travail est apparu sur ABC News, PBS et CNN.
Source : aufait
L'engagement des femmes dans le développement durable a été au centre d'une rencontre organisée, vendredi à Sherbrooke, par l'Association des Femmes Marocaines du Canada.
Cet événement, qui marque la cinquième édition du "Carrefour d'Affaires au Féminin" vise la création d'une plate-forme de réunions, d'échanges d'informations et de partenariats stratégiques entre plusieurs institutions et entreprises de femmes marocaines et canadiennes, a indiqué Mme Malika Ezzine, présidente de l'Association, dans une déclaration à la MAP.
Pour consolider ce partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties, a expliqué Mme Ezzine, l'Association a invité plusieurs "femmes en affaires d'ici et d'ailleurs", ainsi que des participants des différents milieux politique, social et culturels du Maroc, du Québec et du Canada pour prendre part à ce Carrefour 2010.
L'Association vise, à travers ce forum, à promouvoir les investissements, renforcer des contacts d'affaires et de partenariats et développer le réseau des opérateurs féminins dans divers secteurs, a-t-elle ajouté.
Pour elle, il s'agit aussi de multiplier les possibilités de réseautage, de nouer et d'approfondir des relations professionnelles et de partager des expériences.
A l'occasion de cette rencontre, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué les "efforts considérables " des organisatrices de cette manifestation " pour rassembler ce parterre remarquable de femmes venues d'horizon différents pour manifester clairement leur engagement et leur implication réelle et soutenue dans les initiatives visant le développement durable de leurs pays respectif".
La diplomate a également saisi cette occasion pour rappeler que "le Maroc est engagé, depuis quelques années, dans un processus de mutations rapides et de transformations profondes qui ont touché tous les domaines".
Ce processus, a-t-elle expliqué, nécessite la conjugaison des efforts de tous, Etat, collectivités locales, secteur privé et la société civile en vue de relever les défis d'un développement équitable et durable.
L'ambassadeur a aussi appelé les femmes d'affaires marocaines du Canada à consentir davantage d'efforts et à s'impliquer pleinement dans le processus du développement qui s'opère au Maroc dans tous les domaines.
En marge de ce forum, une entente de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce de Sherbrooke, présidée par M. Serge Audet, et le Réseau des Femmes d'Affaires marocaines du Canada, représenté par Mme Ezzine et la présidente régionale Mme Malika Bajjaje.
Les parties signataires ont convenu de monter des projets conjoints de développement de services, de technologie ou d'infrastructures, et d'établir une structure de partenariat permettant de bénéficier des avantages mutuels d'un développement d'une collaboration institutionnelle, scientifique et technologique entre le Maroc et le Canada.
Elles ont aussi affirmé leur volonté d'élaborer et de mettre en œuvre des actions de collaboration à même de contribuer à l'enrichissement des connaissances et au renforcement des échanges.
Dans le même sens, la présidente de l'Union des femmes investisseurs arabes, Mme Hoda Galal Yassa et la présidente du Carrefour d'Affaires au féminin, Mme Malika Ezzine, ont conclu une entente de partenariat visant en particulier la promotion des investissements au Canada et dans le monde arabe, le développement de partenariats entre les entreprises et la mise en place de mécanisme d'échanges d'expertises, en particulier dans le commerce, l'industrie et la technologie.
Etablie en Egypte, l'Union des femmes investisseurs arabes a été créée en 2005 et compte à ce jour 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Egypte, Emirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Qatar, Soudan, Syrie, Tunisie et le Yémen.
Fondée en 2004 à Montréal, à l'initiative des femmes marocaines, l'Association des Femmes Marocaines du Canada (section Québec), est une structure à but non lucratif, avec comme missions de promouvoir et encourager le développement et le perfectionnement des femmes marocaines du Canada tant au niveau personnel que professionnel.
Elle se fixe comme objectifs notamment de promouvoir l'image et l'expertise des femmes marocaines au Québec, de consolider les valeurs de rapprochement intellectuel entre les québécoises de différentes origines, de favoriser les liens entre les femmes issues des communautés culturelles et des minorités visibles et les femmes du groupe majoritaire et de créer un espace de concertation entre les différentes instances pour aider la femme à mieux s'intégrer dans la société d'accueil outre l'appui à l'entrepreneuriat des femmes immigrantes.
Source : MAP
Les membres de la communauté marocaine établie en Europe ont salué, samedi à Amsterdam, l'Initiative Royale concernant la régionalisation avancée, affichant leur volonté à apporter leur pierre à l'édifice pour réussir cet ambitieux projet qui traduit la volonté de SM le Roi Mohammed VI pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat.
Des membres de cette communauté représentant notamment les Pays-Bas, la Belgique, la France, l'Espagne et le Danemark ont également mis en exergue l'installation de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR), qualifiant cette initiative Royale de "tournant majeur" en matière de gouvernance territoriale au Maroc.
Intervenant lors cette rencontre organisée sous le thème "Processus de régionalisation avancée au Maroc et rôle des Marocains résidant à l'étranger : citoyenneté, démocratie, développement et appartenance au pays d'origine", le président du Centre euro-méditerranéen de migration et développement (EMCEMO), M. Abdou Menebhi a exprimé la disposition de la communauté marocaine d'Europe à poursuivre son apport pour le développement de son pays d'origine qui a enregistré d'énormes progrès et ouvert de grands chantiers tous azimuts aux niveaux politique, socio-économique et culturel.
Le président du Centre, organisateur de cette manifestation avec le soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a, en outre, appelé au renforcement des mécanismes de coordination entre les associations marocaines de la société civile dans le Royaume et à l'étranger en rapport avec les projets liés à la régionalisation élargie.
M. Menebhi a de même appelé à l'organisation de campagnes de communication pour informer davantage sur ce grand projet de société auprès des jeunes marocains issus de l'immigration.
"Les Marocains partout dans le monde gardent un fort attachement à leur pays d'origine et sont disposés, comme ils l'ont toujours été, à contribuer au développement du Maroc. Il est donc nécessaire de les impliquer dans tout projet intéressant ce beau et grand pays", a-t-il dit.
M. Menebhi n'a pas manqué, à cette occasion, de réitérer l'attachement des membres de la communauté marocaine d'Europe à la marocanité du Sahara et leur mobilisation constante et inconditionnelle derrière SM le Roi Mohammed VI.
Pour sa part, l'universitaire et chercheur spécialiste en migrations, M. Abdelkrim Belguendouz a mis en avant la contribution de cette communauté établie dans le Vieux continent dans les projets de développement au Maroc, soulignant l'intérêt qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux ressortissants marocains partout dans le monde.
Il a rappelé, à cet égard, la décision de SM le Roi Mohammed VI prise, le 6 novembre 2005, relative à l'octroi aux MRE du droit de vote et d'éligibilité aux élections nationales, affirmant qu'une telle décision dénote le "courage" du Maroc qui préserve et protège ses citoyens où ils se trouvent en dépit des pressions de certains gouvernements étrangers.
M. Belguendouz a expliqué que cette décision permettra aux jeunes générations nées dans les pays d'accueil de s'acquitter de leur droit de citoyenneté et de participer à la vie politique et active au Maroc tout en étant à l'étranger.
L'universitaire a, par ailleurs, appelé à l'organisation de campagnes de communication pour encourager et fédérer ces compétences autour de cet ambitieux projet de régionalisation.
Quant au coordinateur du réseau euro-marocain de migration et développement, M. Abdelfettah Ezzine, il a mis en relief l'apport et l'action de cette communauté dans le développement du Maroc, appelant à tirer profit de leur expérience et savoir-faire.
M. Ezzine a souligné la nécessité d'impliquer dans ce grand chantier sociétal l'ensemble des membres de la communauté marocaine partout dans le monde notamment ceux établis en Asie, aux Amériques et en Afrique.
Il a, par ailleurs, invité les Marocains d'Europe et d'ailleurs à faire bénéficier leur pays d'origine de leur expérience acquise dans des domaines encore inexplorés au Maroc.
De son côté, le président du Forum des ONG du Nord du Maroc (FONORD), M. Abdelmoumen Sbihi s'est félicité de l'Initiative Royale concernant la régionalisation, soulignant que l'ouverture d'un tel grand chantier de société s'inscrit dans le droit fil d'une série de réformes entamées par le Maroc.
Il a rappelé notamment la mise en place de l'Instance équité et réconciliation et le nouveau Code de la famille, affirmant que le projet de régionalisation reflète une initiative stratégique importante et courageuse.
Cette rencontre a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc aux Pays Bas, M. Jawad Himdi et 150 représentants d'associations de la communauté marocaine établie en Europe.
Source : MAP
Le CCME été représenté aux travaux de ce Forum par M. Younès Ajarraï, président du Groupe de travail "Cultures, Education, Identités".
Membre de la délégation marocaine, conduite par Mme Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Ajarraï a eu des rencontres fructueuses avec les responsables de différentes organisations s'activant dans le domaine de la migration, notamment le directeur général de l'Organisation internationale des migrations, M. Lacy Swing.
"La participation du CCME au forum de Rio est naturelle tant l'immigration est au centre des questions de diversité culturelle et du dialogue entre les cultures abordées par cette rencontre mondiale", a-t-il affirmé.
M. Ajarraï a souligné l'engagement important pris par le Maroc dans le cadre de l'Alliance des civilisations, que le CCME a enrichi par son implication dans la rédaction du Plan d'action national.
Il a signalé que les migrants, de par leur appartenance à leur pays d'origine et à leurs liens avec celui de résidence, sont porteurs d'un message de dialogue entre la culture de la mère patrie et les cultures du monde.
Il a de même insisté dans son intervention devant la session sur les migrations, sur le fait que le respect de cette double appartenance doit s'imposer à tous, aux pays de résidence, certes, mais aussi au pays d'origine et aux organisations internationales".
De ce fait, a-t-il poursuivi, les migrants sont appelés à agir de sorte à faire respecter leur culture, leurs traditions et croyances dans le respect des cultures et des lois en vigueur dans les pays de résidence.
Les migrants peuvent aussi s'avérer des piliers de changement des perceptions et des clichés sur les cultures d'origine dans les pays d'accueil, a-t-il noté, soulignant que le CCME oeuvre à accompagner les millions de Marocains du monde à vivre leur identité dans la quiétude, attachés à leur culture, tout en étant adaptés aux conditions de vie dans les pays de résidence.
M. Ajarraï a, par ailleurs, rappelé que les migrants peuvent être de grands acteurs de développement économique dans les pays d'accueil, ainsi que dans les pays d'origine à travers les transferts financiers, le soutien à la famille restée au pays et l'apport de compétences désormais avérées aux plans économique, scientifique et technique.
Source : MAP
A partir du 1er janvier 2011, les anciens combattants issus des troupes coloniales verront leurs pensions réhaussées pour atteindre celles de leurs homologues français. La différence de traitement remontait à la fin des années 50. Le Maroc a salué samedi cette « bonne nouvelle» .
L’égalité est rétablie. Les anciens combattants originaires des ex-colonies de la France, doivent recevoir les mêmes pensions d’invalidité ou de retraite que les ressortissants français ayant également servi dans l’armée, a décrété le Conseil constitutionnel.
Saisi pour la première fois par de simples citoyens, des Algériens, grâce à la réforme constitutionnelle de 2008, les « sages» ont décidé de contraindre le gouvernement à procéder à cette réforme au plus tard en janvier 2011 selon la décision publiée vendredi. Elle tranche un litige remontant à l’indépendance des colonies.
Le Conseil constitutionnel ne conteste pas totalement que les ressortissants de différents pays ne perçoivent pas tous le même montant, en raison des divergences de pouvoir d’achat, mais juge illégale une discrimination fondée sur la seule nationalité.
En effet, souligne-t-il, un Français résidant en Algérie est par exemple privilégié par rapport aux Algériens. La décision du Conseil entrera en vigueur au 1er janvier 2011, et le gouvernement devra donc d’ici là réformer le système. Des dizaines de milliers de personnes sont concernées.
Les ressortissants des anciennes colonies françaises ont été intégrés en nombre dans les troupes qui ont combattu pour la France durant les deux guerres mondiales mais aussi dans les corps expéditionnaires envoyés dans certains conflits coloniaux, comme celui d’Indochine, de 1945 à 1954.
Leurs pensions avaient été gelées en 1958 et 1959 et elles étaient donc souvent symboliques dans les années 2000. En 1981, sous François Mitterrand, le système avait été rendu moins injuste avec une première augmentation. Puis, sur initiative du gouvernement de gauche de Lionel Jospin et de celui de droite de Jean-Pierre Raffarin, une deuxième réforme avait augmenté les pensions des étrangers, maintenant cependant une inégalité avec celles des Français.
Une troisième réforme avait été menée sous la présidence de Jacques Chirac en 2006, mais elle maintenait toujours une inégalité entre Algériens, ressortissants d’autres anciennes colonies et Français, souligne le Conseil. C’est cette réforme qui est jugée inconstitutionnelle.
C’est une bonne nouvelle» , a déclaré Mohamed Ameur ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. « Cette décision répond à une injustice criante et elle tombe au bon moment car ces anciens combattants sont malades et vivent des conditions difficiles» .
Source : La VieMarocaine/Europe1
Le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a indiqué que cette institution adhère pleinement aux actions des réseaux internationaux et régionaux des instances nationales des droits de l'Homme.
S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre initiée à l'occasion du 20ème anniversaire de la création du CCDH, M. Herzenni a souligné que cette institution a pu renforcer sa position au niveau international et consolider ses relations avec les grandes instances internationales des droits humains.
M. Herzenni a souligné que le parcours du CCDH s'est caractérisé, depuis sa création en 1990 et jusqu'à la restructuration en 2001, par l'accompagnement des réformes et initiatives visant à garantir la confiance en l'Etat des institutions et le dépassement des points négatifs du passé.
Cette étape s'est également caractérisée par la mise en place de l'instance indépendante pour la réparation des préjudices causés et des violations passées des droits de l'Homme.
Il a également mis l'accent sur le lancement d'une nouvelle dynamique des droits de l'Homme et des processus de réforme dans le cadre de la dynamisation des recommandations de l'Instance Equité et réconciliation (IER) et l'élaboration de rapports annuels sur les droits de l'Homme, rappelant la publication de rapports sur les prisons et la migration ainsi que l'observation des élections 2007.
M. Herzenni a indiqué que l'action du CCDH a porté sur deux axes relatifs à la culture des droits de l'Homme et le plan national sur la démocratie et les droits de l'homme.
Il a précisé que les missions du CCDH ne se sont pas limités aux droits civils et politiques, elles ont touché aussi les questions économiques, sociales, culturelles et environnementales.
A cette occasion, le wali de Diwan Al Madalim, Moulay M'hamed Laraki, a indiqué que la commémoration de cette anniversaire constitue un moment fort de réflexion, soulignant que la création du CCDH est une étape historique dans le processus de consolidation de la démocratie et la consécration de l'Etat de droit.
De son coté, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a indiqué, dans une allocution lue en son nom, que la commémoration du 20ème anniversaire de la création du CCDH, est une étape pour passer en revue les réalisations accomplies, rappelant les concertations auxquelles le CCDH a pris part pour la création du CCME.
A cette occasion, le Conseil a organisé une exposition de ses publications ainsi qu'une exposition itinérante de timbres postaux dédiés aux droits de l'Homme, en partenariat avec Poste Maroc.
Le Conseil a également édité une nouvelle publication comprenant une série de documents qui jettent la lumière sur les étapes saillantes qui ont marqué le parcours du CCDH durant deux décennies.
Publiée sous le thème "vingt ans au service des droits de l'Homme", cette publication s'arrête sur les principales étapes qui ont marqué la vie du Conseil depuis sa création, le 8 mai 1990, à travers la présentation d'un certain nombre de documents (discours et lettres Royaux, recommandations, avis consultatifs, textes de lois et textes réglementaires, mémorandums, documents de références, etc.) qui témoignent du parcours d'une institution nationale indépendante et pluraliste ayant joué un rôle central dans le raffermissement du processus de réconciliation, de promotion et de protection des droits de l'Homme au Maroc.
Source : MAP
Le gouvernement américain tente d'empêcher l'Arizona de mettre en oeuvre sa loi qui punit les entreprises employant des immigrants en situation irrégulière. L'administration a encouragé vendredi la Cour suprême à faire obstacle à ce texte qui va à l'encontre des lois fédérales.
La position présentée à la Cour est la même que celle exprimée par Barack Obama à propos de ce texte discriminatoire envers les communautés hispaniques. Quand elle prendra effet fin juillet, la loi de l'Arizona obligera la police à contrôler le statut migratoire des personnes interpellées pour n'importe quel motif.
Le ministère de la Justice a rencontré l'équipe du gouverneur Jan Brewer pour tenter de dissiper le malentendu. L'administration considère que la question doit être réglée nationalement, et non pas au niveau des Etats. Comme dans le cas des lois sur les droits civiques, la règle fédérale devrait primer sur les dispositifs légaux locaux.
Dès lors, si les entreprises de l'Arizona utilisent sciemment des clandestins, elles peuvent se voir sanctionner en perdant leur licence dans les 49 autres Etats américains. Toutefois, les tribunaux locaux ont rendu des décisions en sens inverse.
Source : Chalenge/AP
La ville catalane de Lérida (nord-est) a été vendredi la première en Espagne à prendre un arrêté pour limiter le port du voile intégral, en interdisant son usage dans tous les édifices municipaux, a annoncé la municipalité. Le conseil municipal a voté à une large majorité un texte "limitant l'usage du voile intégral et autres vêtements et accessoires qui couvrent totalement le visage et empêchent l'identification dans les bâtiments et les installations de la municipalité". Cet arrêté municipal, dont le parti nationaliste catalan CiU a pris l'initiative, a reçu le soutien du Parti socialiste qui dirige la mairie et des conservateurs du Parti populaire (PP).
Le texte qui a été approuvé à une confortable majorité (23 voix pour, une contre et deux abstentions) est le premier du genre en Espagne où le voile intégral est relativement peu visible. L'arrêté s'accompagne de l'engagement pris par la municipalité de "sensibiliser" les habitants au "respect de la dignité des femmes et des valeurs d'égalité et de tolérance", selon un communiqué diffusé par la municipalité. CiU avait estimé en rédigeant sa proposition initiale que la présence dans cette ville de représentants salafistes, adeptes d'une doctrine rigoriste de l'islam, avait "facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme".
La France et la Belgique débattent
Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, avait déclaré lundi être partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration. "Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", avait-il expliqué.
L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne. Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.
Source : Le Point/AFP
M. Saad Eddine El Othmani, président du Conseil National et de la Commission centrale des relations extérieures du Parti Justice et Développement (PJD), s'est félicité, samedi à Rome, du caractère fructueux des contacts établis à divers niveaux par la délégation de son parti, en visite depuis mercredi en Italie.
Dans une déclaration à la MAP, M. El Othmani a souligné l'importance accordée par la partie italienne à l'ensemble des sujets abordés ainsi que l'intérêt tout à fait particulier que la délégation qu'il conduit a eu à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine et de ses préoccupations.
La question de l'intégrité territoriale, la régionalisation, la gestion de la chose locale et la situation de la communauté marocaine immigrée sont, entre autres thèmes, à avoir été au menu des rencontres que la délégation a tenues, jusqu'à présent, à Gênes (nord) et à Rome (centre) avec des responsables régionaux, des élus locaux, des parlementaires, des dirigeants de partis politiques et des acteurs du tissu associatif et syndical.
Les responsables italiens se sont montrés attentifs aux exposés qui leur ont été faits sur tous ces thèmes, a affirmé M. El Othmani en faisant état également de leur compréhension en ce qui concerne les problèmes auxquels les ressortissants marocains sont confrontés en Italie.
Le responsable du PJD s'est réjoui de manière particulière de l'accueil réservé à la délégation par les membres de la commission des droits de l'Homme du Sénat italien qui se sont enquis des derniers développements de la question du Sahara marocain et du plan d'autonomie des provinces du sud.
La commission a été notamment renseignée sur la réalité de la situation dans les provinces du Sud et sur le caractère fallacieux des allégations des ennemis de l'intégrité territoriale qui tentent d'instrumentaliser la question des droits de l'homme pour induire en erreur la communauté internationale.
M.Othmani a précisé, dans ce cadre, avoir lancé une invitation au président de la Commission, Pietro Marcinaro, à se rendre en visite dans les provinces sahariennes pour se rendre compte par lui-même de la réalité de la situation.
Cette rencontre a été également l'occasion pour la délégation du PJD, composée également des députés Nezha El Ouafi et Said Khairoun, de souligner le caractère remarquable des droits de l'homme au Maroc comparativement aux pays de la région et de réitérer sa volonté de renforcer la coopération avec cette importante commission du Sénat italien.
S'agissant des questions touchant à la communauté marocaine, les deux parties ont exprimé la nécessité d'oeuvrer de concert pour le traitement rationnel de ce dossier et d'initier des actions visant à lutter contre la marginalisation notamment des jeunes.
Au nombre des rendez-vous pris par la délégation du PJD, les rencontres tenues avec des responsables de deux des plus importants syndicats italiens, la confédération générale italienne des travailleurs (CGIL) et l'Union italienne du travail (UIL), ont constitué des occasions pour approfondir l'examen des problèmes de l'immigration.
M. El Othmani a souligné, a cet égard, l'importance du renforcement de la coopération avec pareilles organisations en tant qu'outils de pression sur les autorités gouvernementales pouvant mener à l'adoption de politiques favorables à l'immigration.
Le responsable du PJD a mis l'accent également sur les vertus du dialogue et de la coordination des efforts en tant que moyens de trouver des solutions aux problèmes posés, sachant que la communauté marocaine en Italie a, en l'espace de quelques année, connu un important accroissement, atteignant actuellement quelque 470 mille personnes.
Tous les intervenants nationaux dans les questions de l'immigration (gouvernement, parlement, société civile, ambassade et consulats généraux du Royaume) doivent tenir le même discours et avoir une vision claire et homogène pour pouvoir ensuite être persuasifs lors de leur dialogue avec les responsables italiens, a-t-il insisté.
La visite de la délégation marocaine a été marquée, par ailleurs, par la tenue d'une réunion avec des responsables de la fondation italo-européenne de culture politique, un espace de réflexion et de recherche, présidée par M. Massimo D'Alema, anciens président du Conseil Italie et ministre des affaires étrangères.
Lors de son séjour en Italie, qui se poursuivra jusqu'à lundi prochain, la délégation se rendra également à Brescia (nord) et à Turin (nord-ouest) où elle aura des entretiens avec des responsables locaux italiens et avec les représentants de la communauté marocaine.
Source : MAP
La 7ème édition du Salon de l'immobilier marocain "SMAP IMMO", qui s'est tenue du 21 au 24 mai à Paris, a attiré plus de 52.000 visiteurs, confirmant l'attractivité pour l'investissement immobilier au Maroc de la part des Marocains Résidant à l'Etranger, des Français et autres Européens, indiquent les organisateurs.
Durant l'édition 2009, rappelle-t-on, quelque 48.440 visiteurs, dont 20 pc européens, ont fréquenté les espaces du salon, selon des statistiques communiquées par le SMAP Group et certifiées par l'organisme "Expocert".
L'édition 2010, qui s'est déroulée pendant quatre jours pleins au Parc des Expositions de Porte de Versailles, a également connu la participation d'un nombre record d'exposants et de villes représentées, comme elle a constitué un forum où plusieurs ministres marocains ont exposé leur politique sectorielle et la dynamique de développement en cours au Maroc.
Plus de 140 exposants représentant 55 villes de toutes les régions du Royaume ont participé à cette édition, proposant une offre immobilière de plus en plus large et diversifiée, comme de tradition accessible à tous les budgets.
La grande satisfaction des promoteurs après la manifestation est le reflet de la concrétisation d'un nombre important de transactions et/ou de réservations fermes, effectuées par les Marocains mais aussi les nombreux Européens présents en France et jusque dans les pays frontaliers. Un succès qui montre une fois de plus le potentiel extraordinaire que recèle l'immobilier marocain en France et en Europe.
Inaugurée par M. Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, accompagné de M. Mostafa El Sahel, Ambassadeur du Maroc en France, cette édition exceptionnelle a été rehaussée par une série de conférences/débats animés par les ministres sur divers thèmes.
S'exprimant sur le thème particulier "Le logement social, pour une stratégie de l'offre", M. Hejira a d'emblée souligné la bonne santé du secteur immobilier marocain, grâce au potentiel important que présente le logement social, mettant l'accent sur la politique déployée par le gouvernement, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI en vue de combler le déficit dans cette filière.
De son coté, M. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, s'est associé à la conférence sur "Les Marocains du monde, des citoyens à part entière", dans laquelle il a souligné l'apport fort de la communauté marocaine résidant à l'étranger au développement territorial de son pays d'origine, à même de constituer un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité".
Pour sa part, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité a contribué à la réunion autour du sujet "Femmes marocaines, les enjeux de l'égalité", au cours de laquelle elle a exposé les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le domaine social, sous l'impulsion de SM le Roi, mettant l'accent sur l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.
Outre la présence de membres du gouvernement, cette édition du SMAP Immo a été aussi marquée par l'organisation, dans l'espace "Media Lounge", de conférences/débats avec des notaires du Maroc, traitant de thèmes intéressant un public nombreux, désireux de s'enquérir des modalités d'investissements immobiliers et de l'environnement juridique en vigueur au Maroc.
Cette année encore, le Salon s'est déroulé sur une surface d'exposition de 15.000 m2 et a pu réunir promoteurs immobiliers, banquiers, agents immobiliers, notaires, conseillers juridiques, architectes, ainsi qu'une multitude de prestataires de services connexes au secteur de l'immobilier.
Enfin, SMAP Immo 2010 a bénéficié d'une large couverture par les médias écrits, électroniques et audiovisuels français, en particulier l'hebdomadaire +Le Nouvel Observateur+, les quotidiens économiques +La Tribune et Les Echos+, et généraliste +Le Figaro+ qui a consacré un spécial à l'immobilier marocain.
Source : MAP
Cette journée d'étude souhaite contribuer à sortir d'une perspective « franco-française » sur « l'identité nationale » , et ouvre un espace de discussion scientifique faisant place aux analyses de ces jeunes chercheurs étrangers - à la fois en tant que chercheurs, et en tant qu'étrangers, sur la France, et sur les différents pays qu'ils étudient. La journée d'études organisée à l'EHESS a ainsi vocation à faire entendre, après « le grand débat » , des voix autres et d'autres accents.
La Journée d'étude aura lieu le Vendredi 04 juin 2010 à Paris.
Source : Calenda
Réclamé depuis des décennies, l'alignement des retraites des anciens combattants issus des troupes coloniales et résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français sera prochainement une réalité, grâce à une décision du Conseil constitutionnel rendue vendredi.
Les neuf sages ont estimé constitutionnel et non contraire au principe d'égalité que les pensions soient différentes, selon que l'ancien combattant réside en France ou à l'étranger.
Mais, répondant pour la première fois à une "Question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), ils ont censuré les dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux bénéficiaires résidant à l'étranger, selon qu'ils sont aujourd'hui de nationalité française ou étrangère.
Compte tenu de l'enchevêtrement des textes législatifs, trois articles de trois lois ont été censurés.
Mais afin de permettre au législateur "de prendre de nouvelles dispositions, et d'en étendre le bénéfice à tous ceux dont le recours est en cours", le Conseil a fixé au 1er janvier 2011 la date d'abrogation de ces articles.
"Prenant acte" de cette décision, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, s'est engagé "à rédiger de nouvelles dispositions législatives".
"Nous considérons que quelque 30.000 personnes pourraient être concernées", a-t-on indiqué vendredi dans son entourage.
Pour la sénatrice verte Alima Boumedien-Thiery, "cette décision met un terme à une injustice scandaleuse", un "traitement discriminatoire" dénoncé "depuis plusieurs décennies".
En novembre 2006, l'Assemblée nationale avait entériné la revalorisation des pensions des anciens combattants des ex-colonies, un dossier en souffrance depuis 45 ans et débloqué par Jacques Chirac lors de la sortie du film "Indigènes".
Les députés avaient alors adopté à l'unanimité dans le cadre du budget 2007 des Anciens combattants un amendement du gouvernement en ce sens.
Il concrétisait l'engagement pris par le président de la République d'alors à la sortie du film de Rachid Bouchareb qui avait remis au premier plan le sort des anciens combattants d'Afrique, de Madagascar et d'Indochine.
A l'époque, 84.000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devaient en bénéficier, s'ils en faisaient la demande (57.000 au titre des retraites du combattant et 27.000 à celui des pensions d'invalidité).
Mais cette "décristallisation" ne portait que sur "la retraite du combattant", distincte de la pension de retraite et versée au titre de la détention d'une "carte de combattant", et les pensions militaires d'invalidité.
Les pensions de retraites, versées aux anciens militaires en fonction du grade ou de la durée d'engagement sous les drapeaux et concernées par la décision du Conseil constitutionnel de vendredi, n'avaient en revanche été que partiellement alignées.
Cette situation avait encore été pointée par la Cour des comptes dans son rapport 2010 qui parlait d'une "égalité de traitement trop longtemps retardée".
Le gel, ou "cristallisation" des pensions au moment de l'indépendance des colonies françaises, était vécu comme une injustice infligée par la France à l'égard de combattants qui s'étaient battus pour elle pendant les deux guerres mondiales, en Algérie ou Indochine, au prix de la vie de dizaines de milliers d'entre eux.
Source : Le Point/AFP
Jusqu'à 50.000 manifestants étaient attendus samedi à Phoenix, en Arizona, par les organisateurs du boycott d'une loi de lute contre l'immigration clandestine qui doit entrer en vigueur le 29 juillet dans cet Etat frontalier du Mexique. Une contre-manifestation de soutien au texte devait également attirer des milliers de personnes.
Les détracteurs du projet de loi affirment qu'il vise injustement les Hispaniques et pourrait mener à des interpellations motivées par la couleur de peau. Ses partisans affirment que l'Arizona doit agir parce que le gouvernement fédéral ne le fait pas, alors que cela relève de ses prérogatives.
Source : Nouvel Observateur/AP
Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a proposé vendredi à ses homologues du G6 et des Etats-Unis la création d'une "task force antifilières" euro-américaine pour lutter contre l'immigration clandestine, selon un communiqué de ses services reçu samedi.
Lors d'une réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni) plus les Etats-Unis, à Varese (Italie) vendredi, M. Besson a "demandé aux ministres chargés de l'immigration des six principaux pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis, de renforcer ensemble la lutte contre les filières d'immigration clandestine dans les principaux pays tiers d'origine et de transit".
Il a proposé la création d'une "task force antifilières" euro-américaine qui serait notamment chargée "de définir des zones géographiques d'action prioritaire", "de mutualiser le renseignement des différents services de police et "d'élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit", selon ce texte.
Une première séance de travail sur ce thème se tiendra à Paris d'ici à fin juillet, annonce le cabinet du ministre.
En marge de la réunion internationale, M. Besson et Theresa May, nouvelle ministre britannique de l'Intérieur, "ont notamment réitéré l'engagement de la France et du Royaume-Uni à poursuivre avec détermination la lutte contre l'immigration irrégulière le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord", poursuit le communiqué.
Par ailleurs, M. Besson et David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des Etats-Unis, "sont également convenus d'engager de nouvelles coopérations opérationnelles contre le trafic d'êtres humains et dans le domaine de l'intégration".
Ils ont paraphé les bases d'un accord sur la lutte contre l'immigration irrégulière aux frontières aériennes, qui doit être signé à Washington en août prochain, selon la même source.
Source : AFP
La diaspora marocaine trouve progressivement sa place au cœur des partis politiques français. Cela peut donner un nouvel élan aux relations franco-marocaines, car ces hommes et ces femmes gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. En témoigne une visite de responsables politiques franco-marocains pour une mission de trois jours au Maroc. Au programme, rencontres, réunions de travail et échanges de bonnes pratiques avec des élus locaux.
L’un des principaux objectifs de la mission est « de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains », a déclaré à la MAP Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.
Cette chargée de mission auprès du Préfet de la région Ile-de-France, conduira une délégation mixte, composée de six autres responsables politiques franco-marocains, représentant de divers partis politiques, à l’instar de Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Parti Nouveau Centre), Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir (Parti communiste).
L’agenda de la délégation qui a atterri mercredi dans la soirée, la conduira à rencontrer des responsables politiques locaux à Rabat et à Fès. Dans la capitale, la délégation rencontrera notamment Fouad Ali El Himma, leader du Parti Authenticité et Modernité, Abdelwahed Radi (USFP). Une rencontre est également prévue avec Mohamed Ameur, responsable de la Communauté des Marocains résidents à l’étranger.
La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, Hamid Chabat, avant de s’envoler depuis l’aéroport de la capitale spirituelle du Royaume le Samedi 29 mai, dans la journée.
Source : Yabiladi
La majorité à l'Assemblée nationale à Paris s'apprête à punir le port de la burqa ou du niqab dans tous les lieux publics. Sans la crise politique qui secoue le pays et le report du débat à une date postérieure aux élections, le Parlement belge aurait déjà adopté un texte semblable prévoyant même des peines de prison.
Dans le nord de l'Italie, certaines collectivités locales appliquent déjà des sanctions contre les femmes qui portent le voile intégral. Ainsi, en prenant appui sur d'anciennes lois antiterroristes, la police municipale de Novara a récemment infligé une amende de 500 euros à une femme musulmane à cause de sa tenue vestimentaire.
Le débat sur l'interdiction de la burqa agite également la Suisse, l'Allemagne et plusieurs autres pays européens. Bien qu'un sentiment d'islamophobie soit parfois sous-jacent, l'un des arguments, qui revient, le plus souvent est qu'il y va de l'intérêt même des femmes. On considère en effet que l'interdiction du voile les aiderait à se libérer.
Cette hypothèse n'est corroborée par aucun fait, aucune étude. L'adoption de lois d'interdiction risque plutôt, en ciblant si ostensiblement les fidèles d'une religion spécifique, de stigmatiser les quelques femmes concernées et de les exclure encore davantage de la société.
Pour aborder le problème sérieusement, il faut évaluer les véritables conséquences des décisions prises dans ce domaine. Par exemple, la proposition d'interdire la présence de femmes portant la burqa ou le niqab dans des établissements publics tels que des hôpitaux ou des administrations peut avoir pour seul résultat de dissuader ces femmes de s'y rendre. Ce n'est pas une libération.
En réalité, l'interdiction pourrait aller à l'encontre des normes établies en matière de droits de l'homme, en particulier le droit au respect de la vie privée et à l'identité personnelle, et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction. La Convention européenne des droits de l'homme précise que ces droits ne peuvent faire l'objet d'autres restrictions que celles qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publics, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
Nul n'a réussi à démontrer que le port de la burqa et du niqab représente un quelconque danger pour la démocratie et la sûreté publique ni même qu'il pose un problème de société majeur. Pourtant, on a projeté cette pratique vestimentaire sur le devant de la scène en insistant sur la nécessité d'en débattre et de légiférer d'urgence. Délibérément ou non, d'autres problèmes relatifs aux inégalités et aux tensions interculturelles beaucoup plus graves ont ainsi été mis de côté. Nous nous trompons de débat.
En principe, l'Etat devrait éviter de légiférer sur l'habillement. Néanmoins, dans certains cas, l'intérêt général exige que les gens montrent leur visage pour des raisons de sécurité ou à des fins d'identification. Cela ne prête pas à controverse. D'ailleurs, aucun incident sérieux concernant les quelques femmes qui portent la burqa ou le niqab n'a été signalé à cet égard.
Il ne fait pas de doute que le statut de la femme dans certains groupes religieux est un problème grave qu'il ne faut pas éluder. Toutefois, ce n'est pas en interdisant les vêtements, qui ne sont qu'un symptôme, qu'on s'y attaquera efficacement.
A juste raison, nous réagissons fortement contre les régimes qui imposent aux femmes le port du voile intégral. C'est une mesure foncièrement répressive et inacceptable, mais on ne la combattra pas en interdisant cette tenue en Europe.
Source : Le Monde
Le Maroc représente un modèle en matière de droit de la famille, ont estimé jeudi les participants à un séminaire international, ouvert jeudi à Rome sous le thème "Genre et citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée: quel dialogue?".
Ce séminaire de deux jours vient couronner le projet "Tempus Drive" soutenu par la Commission européenne qui a été à l'origine du lancement, en 2008, à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger, d'un Master de second niveau destiné à former les professionnels de la justice, particulièrement sur le nouveau Code de la famille et sa mise en oeuvre.
Les participants, dont des professeurs italiens, marocains et français, outre des représentants de l'Institut pour la Méditerranée (IMED-Rome) et de l'Association d'études et de recherches sur les migrations (AMERM-Rabat), ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Code de la famille pour le renforcement de l'égalité des sexes et de la démocratie au Maroc.
Les intervenants ont, par ailleurs, émis l'espoir de voir la Méditerranée devenir un lieu de rencontres et de brassage culturel, estimant que les changements de l'univers mondialisé doivent être appréhendées, non seulement sous l'angle économique et marchande, mais doivent favoriser l'échange entre les peuples de la région en matière de compétences et du savoir.
Pour le Pr Malika Benradi, de l'Université Mohammed V de Rabat et membre de l'AMERM, qui analysait la question du genre et la participation politique dans le sud de la Méditerranée, le système des quotas, adopté par le Maroc lors des dernières élections communales, a donné des résultats positifs quant à la représentativité des femmes qui s'élève actuellement à 12 pc.
Le nouveau Code de la famille, a-t-elle noté, a permis de lancer un véritable débat de société sur la situation des femmes et sur la question de l'égalité.
Les autres interventions ont porté sur le statut des femmes, la citoyenneté et la diversité, les droits familiaux de la femme en migration, les aspects culturels des droits des femmes dans le sud de la Méditerranée ou encore les droits des citoyens extracommunautaires en Europe dans la récente jurisprudence.
Le Master, lancé à l'Université Abdelmalek Essaadi, avait bénéficié à 30 étudiants et à cinq auditeurs libres. Il visait à contribuer à améliorer l'offre formative de l'Université et à renforcer la qualification des étudiants en relation avec les besoins d'insertion professionnelle.
Le cursus dispensé a privilégié la méthodologie pluridisciplinaire, liant le thème du droit de la famille et de son application à des thèmes plus généraux, tels les droits de l'Homme et de citoyenneté, les sciences sociales, la philosophie et les langues, outre des thématiques spécifiques comme le phénomène de la migration.
Ce master s'est articulé autour du nouveau Code de la famille au Maroc et approche genre, du droit des femmes entre l'universel et le spécifique et de mise en oeuvre du Code de la famille pour les Marocains de l'étranger, outre un stage de qualification.
Il a réuni, outre l'Université Roma Tre (chef de file) et l'Université Abdelmalek Essaâdi (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger qui a abrité cette formation), l'Université la Sorbonne, l'Université Toulon-Var (France) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès).
Le Pr Abdellah Ounnir, de l'Université Abdelmalek Essaadi, coordonateur de ce master, a qualifié de "très courageuse" la décision de lancer cette formation par le département chargé de l'Enseignement supérieur dans la mesure où elle a intégré plusieurs matières qui ne figurent pas dans le cursus de la faculté de droit.
Il s'agit d'une formation multidisciplinaire qui a été bien accueillie par les juristes, a-t-il indiqué, précisant que des professeurs marocains et étrangers y ont participé.
M. Ounnir a émis le souhait de voir cette expérience de partenariat et d'échange à l'échelle méditerranéenne reconduite.
Source : MAP
Le livre marocain est représenté par plusieurs Maisons d'édition à la BookExpo America (BEA) 2010 de New York qui s'est ouverte mercredi au Palais des Congrès de Javits, avec la participation de quelque 1.500 éditeurs, imprimeurs et libraires du monde entier.
"Croisées des chemins", "Yanboue Al Kitab", "Aini Bennai", "Afrique Orient", "Marsam", "Malika édition" et "Tarik édition" prennent part, à l'initiative du ministère de la Culture, à ce carrefour de rencontres entre les professionnels du livre, avec des nouveautés et une sélection variée de livres et d'ouvrages dédiés à la jeunesse, aux sciences humaines, à l'art berbère, à la calligraphie, à l'architecture et à la sociologie.
Tous ces ouvrages "reflètent notre culture et notre créativité et ce Salon nous donne l'opportunité d'exposer l'image plurielle du Maroc", a déclaré à la MAP le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, Hassan Nejmi, à l'ouverture de cette exposition de deux jours sous le signe "Matière et Murmure.
Encouragé par une première participation, lors de l'édition 2009, où le monde arabe était l'invité d'honneur, le ministère de la Culture a décidé d'inscrire cet évènement international sur son agenda.
"Faire voyager le livre marocain est essentiel pour véhiculer le patrimoine culturel multiséculaire" de notre pays et "séduire un lectorat à la fois différent, exigeant et curieux de l'autre", a souligné M. Nejmi.
"Notre richesse, c'est notre diversité et elle s'illustre parfaitement dans notre stand", a-t-il fait observer, en présentant un livre sur l'architecture marocaine à un imprimeur américain très intéressé par une approche urbanistique comparée entre Tanger et Casablanca et un ouvrage sur la "Tarika Tijania" réclamé par un éditeur canadien.
Il s'agit pour M. Nejmi de "faire découvrir aux participants le marché de l'édition marocaine et les opportunités qu'il offre, mais également de trouver des débouchés" pour les éditeurs nationaux.
Mais la promotion du livre marocain se fait également "intra-muros" et le Salon international du livre de Casablanca (SIEL) lui semble être un lieu tout indiqué et il le fait savoir.
Le SIEL a "mûri et devenu l'expression de l'innovation féconde locale. Mais, il est également une fenêtre ouverte sur les autres cultures" a-t-il expliqué à l'adresse des nombreux visiteurs qui s'attardent longuement devant le stand.
"Tout le monde peut y trouver sa place", a ajouté M. Nejmi, insistant sur la position du Royaume, carrefour entre l'Europe et l'Afrique, le Machrek et le Maghreb.
D'ailleurs, a-t-il fait savoir, c'est grâce à la dynamique créée par le SIEL que plusieurs Salons régionaux ont d'ores et déjà vu le jour.
Aujourd'hui, justement le stand marocain se veut être l'interprète de ce foisonnement culturel. Une aubaine pour les éditeurs représentés à ce Salon par Yacine Retnani, jeune diplômé dans les métiers du livre, pour qui l'objectif est de mieux faire connaître le livre marocain tout en permettant aux professionnels de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers et éventuellement de conclure des contrats.
Il a, en outre, insisté sur l'"offre très diversifiée qui aborde différentes thématiques et se décline en plusieurs langues".
Principale Foire du livre aux Etats-Unis et seconde au niveau mondial après celle de Francfort (Allemagne), BookExpo America est la plus importante en langue anglaise. "Ici, toute la chaîne du livre se côtoie", a-t-il confié à la MAP.
De fait, la foire est le rendez-vous d'un très large public mêlant auteurs et éditeurs, venant négocier droit et licence d'édition, libraires, illustrateurs, journalistes, lecteurs avertis ou simples visiteurs qui sillonnent les quelque 25.000 m2 et neuf pavillons du Javits Center, où l'Espagne est l'invitée d'honneur du Salon.
"Nous sommes présents dans la plupart des Salons de renom, aussi bien en Europe, en Asie qu'en Amérique", a-t-il précisé.
Même si les livres marocains ne s'exportent pas encore en nombre, il se montre optimiste. Le marché de l'édition au Maroc est jeune, pas plus de quarante Maisons d'édition, et saura par conséquent s'adapter rapidement aux exigences du marché pour donner naissance à une véritable industrie du livre, a-t-il estimé.
Source : MAP
D'anciens militaires espagnols ont exprimé, jeudi à Rabat, leur soutien à la proposition d'autonomie marocaine, qualifiant le projet marocain du "plus valable" pour le règlement de la question du Sahara.
Lors d'un entretien avec le Secrétaire Général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, les membres de la délégation, dont la majorité est issue des Iles Canaries, ont estimé que l'autonomie est la meilleure solution qui pourrait garantir la stabilité, précisant que les Iles Canaries n'ont aucun intérêt à voir un micro Etat se constituer dans la région.
Dans une déclaration à la MAP, M. Miguel Otriz Asin, qui conduit cette délégation représentant les derniers espagnols chargés de la direction des affaires du Sahara à l'époque coloniale, a indiqué que cette visite au Maroc, constitue une occasion pour constater de visu les progrès réalisés dans les provinces du sud du Royaume.
M. Otriz Asin a mis en exergue "l'essor économique et social" que connait la région, notamment en matière d'habitat et des infrastructures.
Et d'ajouter que les conditions de vie dans les provinces du Sud se sont beaucoup améliorées et les habitants ont pu tirer profit de ce progrès afin de développer leurs affaires et leur situation économique.
Réunir toutes les familles sahraouies est tributaire du retour de leurs frères à Tindouf à leur patrie, le Maroc, où ils peuvent vivre dans un climat de paix, de liberté et de progrès et bénéficier de ces énormes possibilités d'autonomie offertes par leur pays, a-t-il noté.
Pour sa part, M. Boussouf, a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la paix et la stabilité en Afrique du nord, soulignant à cet égard l'importance de l'initiative marocaine.
Cette rencontre, a-t-il indiqué, constitue l'occasion d'encourager l'initiative de ce groupe qui a vécu la période coloniale et celle de l'indépendance du Sahara marocain.
Ce groupe d'anciens militaires espagnols rassemblé dans le cadre d'une ligue de défense du projet d'autonomie proposé par le Maroc, jouera un rôle important dans le cadre de l'action de la société civile en sensibilisant l'opinion publique espagnole sur la réalité et les progrès réalisés dans les provinces du Sud, a-t-il ajouté.
Source : MAP
Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.
Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.
Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.
LE VVD VEUT UN "OPT-OUT"
Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.
Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.
A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.
S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan Peter Balkenende, chef du gouvernement sortant, et Job Cohen, le nouveau leader du parti travailliste.
Source : MAP
Le projet du programme national d'accompagnement de l'estivage des Marocains résidant à l’étranger sur le territoire national durant cette année a été au centre d'un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, lors du Conseil de gouvernement réuni, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion du Conseil, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que M. Ameur a précisé que ce projet comprend les quatre volets "administratif et juridique", "culturel et récréatif", "économique et développement" et "information et communication".
Le volet administratif et juridique consiste notamment à assurer une permanence efficace, à renforcer les services d'accueil, à créer "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) dans les villes de Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda, à dynamiser le comité central pour le traitement des doléances et organiser des ateliers de sensibilisation et de formation en matière de droit de la famille, a dit M. Ameur.
S'agissant du volet culturel et récréatif, le ministre a indiqué qu'il concerne notamment l'organisation d'universités d'été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines, la participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances, outre la participation de 230 jeunes marocains résidant à l'étranger à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône.
Ce volet porte également sur l'organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, ainsi que du 7-ème Raid des Marocains du Monde, avec la participation d'une centaine de participants.
L'aspect économique et de développement du programme national d'accompagnement consiste quant à lui, au suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest", à la création de 1.000 PME des MRE en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD) et au suivi de l'exécution des projets de la communauté marocaine à l'étranger, dans le cadre du programme du développement territorial durable des oasis du Sud, a ajouté M. Ameur.
Le volet "information et communication" porte essentiellement sur le lancement de la nouvelle version du portail électronique du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la présentation du guide des MRE (2010) en plusieurs langues.
Il concerne aussi plusieurs supports sur les questions des Marocains du monde et l'organisation de rencontres d'information avec cette catégorie sociale dans les préfectures et provinces du Royaume.
M. Ameur a passé en revue les nouveautés de l'opération du transit au titre de cette année, particulièrement le début de fonctionnement du port Tanger Med, l'accueil des croisières aller-retour entre Tanger et Algésiras et la réduction d'une heure de l'opération de transit.
Il s'agit aussi de l'amélioration de la qualité des services d'accueil, la coïncidence de l'opération de transit avec le mois sacré du Ramadan, le lancement officiel de l'opération "Marhaba" le 5 juin au lieu du 10 juin et l'entrée en vigueur du passeport biométrique.
L'opération de transit 2010, explique le ministre, vise à assurer la fluidité des déplacements à travers les postes frontières, ainsi que l'ordre public, la sécurité et la prévention, à garantir l'assistance sociale et la proximité administrative et à développer la communication et la sensibilisation.
Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a présenté un exposé sur sa participation, les 23 et 24 mai à Ryad, à la première conférence internationale du patrimoine architectural dans les pays islamiques.
Cette conférence a été une occasion pour souligner la richesse et la diversité culturelle du Maroc et mettre en valeur son patrimoine architectural, a-t-il dit.
Source : MAP
Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.
Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.
Une demi-douzaine de militants, responsables et élus des partis politiques français, toutes tendances confondues, sont actuellement en visite au Maroc. Leur point commun : ils sont tous d’origine marocaine. La délégation conduite par Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, devrait s’entretenir, durant les trois jours de la visite entamée jeudi, avec l’élite politique du pays.
Au programme, des entretiens avec Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch pour le PAM, Abdelwahed Radi pour l’USFP, Anis Birou pour RNI et …Hamid Chabat pour le PI auquel cette délégation rend visite dans la ville de Fès. Soit avec des représentants des principaux partis politiques du pays. L’objectif de ce déplacement de ces MRE représentant un éventail des partis politiques français (UMP, PS, Verts, PC, Nouveau centre et le Parti radical valoisien) : «instaurer un échange avec la classe politique marocaine», explique une source du CCME, également partie prenante de cette initiative. «La classe politique marocaine ignore souvent le degré d’implication des MRE dans la société politique française et surtout l’apport et l’expérience que peuvent lui apporter ces Marocains de France», ajoute la même source. Pour Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation, «l’objectif consiste également à donner une impulsion pour faire évoluer l’image et la «perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains».
«La diaspora marocaine est en mouvement, elle se distingue par de nombreux talents. En effet, très engagés dans la vie politique française et citoyens à part entière, ces femmes et ces hommes ont également à cœur de hisser des passerelles entre le Maroc et la France», affirme-t-on auprès de cette délégation. Et de préciser que «leur engagement au sein des partis politiques est une réalité : certains ont été soutenus par la communauté franco-marocaine dans de nombreuses villes.D’autres ont été séduits ou approchés par les grands partis en France. Ils ont tous en commun la volonté d’accompagner et de s’inscrire dans la dynamique de développement du Maroc avec pour levier la coopération décentralisée». Et c’est, entre autres, pour cette raison que la délégation, qui compte sept personnes, a également prévu des entretiens avec le wali directeur des collectivités locales, Allal Sekrouhi. Le déplacement à Fès, la ville de Hamid Chabat, entre également dans ce registre. Le député maire de la ville est d’ailleurs l’un des instigateurs de cette initiative.
Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.
Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.
Source : Le Soir Echos
Le tribunal du travail d'Anvers a estimé dernièrement que la loi contre les discriminations n'autorise pas le port de signes extérieurs d'appartenance religieuse sur les lieux de travail.
La firme G4S, spécialisée dans les questions de sécurité, avait donc le droit de faire état du principe de neutralité de l'entreprise pour interdire le port du foulard à un membre de son personnel. Ce jugement fait l'objet d'une analyse de la revue spécialisée "De Juristenkrant". L'intéressée avait commencé à travailler sans porter le foulard et était en contact avec divers clients de G4S.
En avril 2006, elle a fait savoir à son employeur qu'elle avait l'intention dorénavant de porter le foulard durant ses heures de travail. G4S a immédiatement fait connaître son refus, pour préserver la neutralité de l'entreprise.
A son retour d'une période d'incapacité de travail, la travailleuse a également appris qu'elle devrait désormais porter un uniforme. Une tentative de conciliation ayant échoué, l'intéressée a été licenciée.
Par ailleurs, le conseil d'entreprise de G4S a modifié le règlement de travail, interdisant désormais aux travailleurs de porter des signes faisant état de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Devant le tribunal du travail, la femme a défendu la thèse selon laquelle elle avait été licenciée illégalement à cause de ses convictions religieuses.
Selon le tribunal, il y aurait eu une discrimination directe si elle avait été licenciée parce qu'elle était une adepte de l'Islam, écrit le Juristenkrant.
Katayoun Alidadi, collaborateur scientifique à la KULeuven, estime que ce jugement du tribunal du travail supprime en grande partie la protection mise en place pour éviter les licenciements discriminatoires.
Source : Lalibre.be
Les Œuvres de l'artiste-peintre marocain Abdellatif Zeraïdi ornent la Maison des Associations à Mulhouse (Est de la France) jusqu’aux 29 courants.
L'exposition compte une vingtaine de tableaux à l'huile et à l'aquarelle représentant des paysages typiquement marocains inspirés plus particulièrement des villes d'Ouezzane, Salé, Rabat, Chefchaouen et Fès.
Elle s'inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle initiée à Mulhouse, sous le thème: "Sur le chemin de l'artisanat du Maghreb".
Au programme de cette manifestation, figurent notamment une exposition d'objets artisanaux, un défilé d'habits traditionnels et des dégustations de mets maghrébins.
Né en 1960 à Ouezzane, Abdellatif Zeraïdi a poursuivi ses études à l'Ecole nationale des Beaux Arts de Tétouan avant de gagner l'Ecole nationale des Beaux-Arts à Dijon en France.
Il compte à son actif plusieurs expositions tant individuelles que collectives, notamment en France, en Belgique, en Italie, au Luxembourg, en Suisse et au Maroc.
Source : MAP
La Société Académique d'éducation et d'encouragement, "Arts-Sciences-Lettres", a décidé d'honorer cette année quatre Marocains, dont M. Mohamed Berrada, écrivain, journaliste et éditeur, qui se sont distingués par leurs itinéraires, leurs talents ou leurs réalisations dans différents domaines d'activité.
Outre M. Berrada, également ancien Président de l'Union des éditeurs et distributeurs arabes, seront honorés MM. Mohamed Guedira, ancien Ambassadeur du Maroc auprès de l'Union Européenne, Abderrahman Rahoule, artiste-peintre et sculpteur, Directeur de l'Ecole des Beaux Arts de Casablanca et Charafeddine Ouazzani Taibi, professeur en Gynécologie obstétrique, précise jeudi un communiqué de l'Académie.
Ces personnalités marocaines, choisies parmi les nombreuses candidatures examinées par une Commission de l'Académie, se verront décerner les Diplômes de Médailles, lors de la cérémonie solennelle d'hommage, prévue le 5 juin prochain à Paris.
"Cette distinction, amplement méritée, vient couronner des carrières remarquablement réussies et des itinéraires exemplaires dans le domaine propre à chacun conformément à la devise de cette société : Honneur et reconnaissance aux hommes de valeurs", souligne l'Académie.
La Société académique "Arts Sciences Lettres", fondée en 1915 et parrainée par l'Académie Française, occupe une place privilégiée dans les domaines de la défense, l'encouragement et la promotion de la science, la culture et les arts. Elle honore, chaque année, des personnalités qui se sont distinguées dans leur domaine d'activité.
D'autres personnalités marocaines avaient auparavant été honorées par l'Académie dont l'intérêt pour le Royaume, se justifie par le développement socioculturel que connaît le Maroc et l'évolution qui marque les domaines scientifique, artistique, culturel et médiatique.
Source : MAP
L'expérience du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine et la traite humaine ont été au centre d'une rencontre, tenue jeudi au Caire, avec la participation de responsables judiciaires marocains et égyptiens.
Intervenant lors de cette rencontre, initiée sous le thème "les défis des engagements internationaux en matière de lutte contre la traite humaine et l'immigration clandestine", le premier président de la Cour suprême, M. Mustapha Farès a fait état d'une recrudescence, au cours des dernières années, des crimes liés à ces phénomènes.
Il a souligné l'impact négatif du phénomène qui s'est propagé au cours des dernières décennies et qui commence à susciter des interrogations sur ses motifs et les mesures pour y faire face.
Revenant sur la question de l'immigration illégale, M. Farès a noté qu'il s'agit d'un phénomène qui commence à se répercuter négativement aussi bien sur les pays d'accueil, émetteurs que de transit.
Tout en faisant état de l'émergence de réseaux organisés d'immigration irrégulière, le premier président de la Cour suprême a rappelé les efforts déployés par les pays de transit, comme le Maroc, pour lutter contre ce phénomène.
Lors de cette rencontre, organisée conjointement par la Cour suprême et la Cour de cassation égyptienne, le responsable marocain a souligné que le succès de ces actions est tributaire de la mise en place d'un cadre juridique plus approprié permettant la régularisation de la situation de ces migrants qui vivent dans des conditions difficiles en raison de leur séjour illégal.
Il a mis l'accent sur l'importance de ce genre de rencontres dans le renforcement de la coopération entre les institutions judiciaires marocaines et égyptiennes à travers notamment la promotion de l'échange d'informations et de recherche en matière de protection des droits de l'Homme, de respect des garanties d'investissements, ainsi que les jurisprudences sur le blanchiment d'argent, la protection judiciaire, la lutte contre la cybercriminalité et la protection juridique et judiciaire de l'environnement.
Passant en revue les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le procureur général du Roi près la Cour suprême, M. Mostafa Maddah a, quant à lui, fait savoir que, de par sa position stratégique en tant que passerelle vers l'Europe, le Maroc est devenu une destination privilégiée comme pays d'accueil ou de transit vers la rive nord de la Méditerranée pour les flux migratoires illégaux.
Dans le même ordre d'idées, il a mis l'accent sur "l'arsenal juridique moderne" et les mesures administratives et judicaires mis en place par le Royaume pour lutter contre ce phénomène tout en veillant au respect des droits de l'Homme et à la garantie du droit à un procès équitable.
Dans le cadre de la participation de la société civile dans les efforts de lutte contre l'immigration clandestine et la traite humaine, le responsable a rappelé l'approbation et l'adhésion du Maroc à plusieurs accords et protocoles internationaux, dont les dispositions sont devenues une partie intégrante de l'arsenal juridique national.
Dans ce sens, M. Maddah a appelé à la conjugaison des efforts de tous les Etats et organisations internationales et à une coordination accrue en vue de sensibiliser l'opinion publique nationale aux dangers que représentent ces réseaux illégaux.
Pour sa part, le ministre d'Etat égyptien pour les Affaires juridiques et les conseils législatifs, Moufid Chéhab, a indiqué que les bénéfices réalisés de l'exploitation des enfants et des femmes sont estimés à 28 milliards de dollars annuellement.
Le responsable égyptien a ajouté que la crise économique mondiale a conduit également à l'augmentation des activités de traite humaine à travers le monde, faisant état de 12,3 millions de victimes chaque année de travail forcé, d'exploitation sexuelle, de mariage forcé et de mendicité.
Lors de ce colloque, organisé dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord de jumelage signé entre la Cour suprême et la Cour de cassation égyptienne, les autres intervenants ont mis l'accent sur la recrudescence des phénomènes d'immigration clandestine et de traite humaine, classés, selon l'ONU, au troisième rang des commerces illicites dans le monde après le trafic d'armes et le trafic de drogue.
Cette rencontre, à laquelle ont assisté l'ambassadeur du Maroc au Caire, M. Mohamed Faraj Doukkali, le Président du conseil du peuple égyptien, M. Fathi Sorour et le président de la Cour de cassation, Adel Abdul Hamid, a été l'occasion aussi pour MM. Abderrahmane Mesbahi, Hassan Marchan et Hassan Kadiri, présidents de chambres à la Cour suprême de mettre l'accent sur les efforts du Maroc en matière notamment de lutte contre l'immigration clandestine et de protection juridique des victimes des crimes de traite humaine et d'immigration illégale.
Source : MAP
Le Musée national du sport, à Paris, présente une toute nouvelle exposition au titre évocateur : « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ». Ouverte du 26 mai 2010 au 2 janvier 2011, elle s’attache à projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique en valorisant la migration des footballeurs africains en Hexagone depuis les années 1950. Rendre hommage à l’Afrique est le seul mot d’ordre de Claude Boli, commissaire de l’exposition.
Une exposition à vivre et à ressentir. Tels sont les mots employés par Claude Boli, commissaire de l’exposition « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ». A l’aube de la première Coupe du Monde en Afrique, le Musée national du sport se « footballise » avec une exposition entièrement tournée vers le ballon rond et le continent africain. Consacrée à la migration des footballeurs africains en France depuis les années 1950, elle propose « un parcours qui se découvre comme autant d’histoires de rencontres entre la France et l’Afrique », relate Claude Boli. Des chroniques sportives mais aussi des bribes de vies avec la possibilité d’observer certains objets personnels appartenant aux joueurs. Du maillot au gri-gri, en passant par la babouche et le boubou brodé, tout y est. Et pour les amateurs, la scénographie est directement inspirée des mythiques albums Panini, avec une galerie de 23 portraits de joueurs emblématiques africains ayant évolué ou évoluant en France.
Organisée en deux « mi-temps », l’exposition s’est fixée un triple objectif. Rendre hommage à l’Afrique, à travers les nombreux footballeurs qui ont contribué à édifier le succès de certains clubs hexagonaux est primordial selon les instigateurs de cet évènement. Faire découvrir, à travers les footballeurs venus d’Afrique, que le fait migratoire existe aussi sur la « planète du sport », fait également partie des desseins de Claude Boli. Mais enfin et surtout l’exposition se doit de projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique par le biais d’une passion partagée.
« L’idée de gagner ensemble est belle »
La première salle retrace l’influence française dans l’histoire et le développement du football en Afrique. Hommes d’églises, enseignants, commerçants et militaires participèrent à l’importation de la passion du football. « Pendant la colonisation, nous sommes arrivés en Afrique avec notre bible et notre ballon et, aujourd’hui, les joueurs africains nous le rendent bien », indique Zeev Gourarier, directeur général du Musée national du sport. La visite se prolonge avec l’influence que ces joueurs ont eu sur la France. Pour n’en citer qu’un, le légendaire Didier Drogba est « autant un patrimoine marseillais qu’un patrimoine ivoirien. C’est un jeu d’influence et de rencontre et l’idée de gagner ensemble est belle », affirme Zeev Gourarier.
De Larbi Ben Barek à Georges Weah, les joueurs africains ont marqué le football hexagonal et consolidé les liens historiques entre la France et les pays d’Afrique. Depuis 1950, nombre de jeunes footballeurs optent pour la France pour poursuivre leur rêve de carrière sportive. « En parlant de foot dans cette exposition, on parle de l’homme, du petit garçon qui rêvait d’être un grand footballeur et qui y est parvenu », explique Claude Boli. Des joueurs tels que Mamadou Niang, Rachid Mekloufi, Salif Keita ou Mustapha Dahleb ont laissé, grâce à leurs exploits, une trace inoubliable dans le cœur de nombreux supporters des clubs français.
Source : Afrikfoot
Le conseil national égyptien des droits de l'Homme organise, les 7 et 8 juin au Caire, une conférence internationale sur les questions liées à l'immigration avec la participation d'une pléiade d'experts arabes et internationaux dans le domaine.
La conférence, qui verra la présence de spécialistes représentant les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), traite des défis de l'immigration et le rôle des autorités locales dans l'organisation de l'immigration, ainsi que du cadre législatif régissant ce phénomène.
Le droit des immigrés de transit aux soins de santé et le trafic des êtres humains seront également au menu de cette rencontre.
Les procédures légales de détention des immigrés clandestins et les garanties juridiques, ainsi que la coopération internationale en matière de lutte contre l'immigration illégale seront en outre débattues lors de cette conférence, initiée en collaboration avec l'OIM.
Source : Casafree
Le projet a été approuvé par le conseil municipal de New York, mardi soir. Ses partisans voit dans ce futur bâtiment un symbole de tolérance. Ses détracteurs dénoncent une insulte faite aux victimes du 11 septembre 2001.
Après quatre heures d'âpres débats, mardi soir, le conseil municipal de New York a fini par approuver la construction d'un centre culturel islamique à deux "blocs" de "Ground Zero", lieu des attentats du 11 septembre 2001.
Le complexe de verre et d'acier comprendra une salle de sport, un théâtre et une mosquée, répartis sur plusieurs niveaux, dans une rue laissée relativement à l'abandon actuellement. L'imam Feisal Abdul Rauf, qui dirige l'organisation musulmane à l'origine du projet, parle même d'une crèche.
Ce vote a été acquis par une forte majorité de 29 voix pour, une contre et dix abstentions. Purement consultatif, il a cependant permis de prendre le pouls de la communauté, estime le New York Times. Car ce projet ne fait guère l'unanimité chez les New Yorkais.
Ses partisans soutiennent que la "Maison Cordoba" aidera à surmonter les stéréotypes négatifs dont continue à souffrir la communauté musulmane de la ville depuis les attaques contre les gratte-ciel du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3000 morts.
"Je pense que nous avons atteint un moment où certaines émotions commencent à être évacuées", a estimé Daisy Khan, une des responsables du projet. "Il n'y a rien de semblable au Etats-Unis", s'enthousiasme l'imam Rauf. "Cela sera un centre pour tous, pas seulement pour les musulmans".
Les musulmans américains sont de plus en plus pointés du doigt, tant par l'opinion publique que par les services de sécurité comme pouvant être à l'origine d'actes de terrorisme. Un sentiment que n'a pas estompé la récente tentative d'attentat à la voiture piégée à Time Square, dont l'auteur présumé est un Américain musulman d'origine pakistanaise.
Mais en raison du choix du lieu, à deux pas de "Ground Zero", le projet est davantage vu comme une provocation. Un "crachat au visage de tous ceux qui sont morts le 11-Septembre", écrit Blitz, un journal qui se décrit comme "antijihadiste". Les opposants ont même lancé leur site Nomosquesatgroundzero.
"C'est le mauvais quartier pour construire la mosquée", fait valoir Scott Rachelson, 59 ans, qui travaille avec des personnes réclamant des indemnisations pour des dégâts liés aux attentats. Même argument dans la bouche de C. Lee Hanson, 77 ans, dont le fils Peter est mort le 11 septembre 2001. Interrogé par le New York Times, il explique que "la douleur ne s'estompe pas. Si je lève les yeux à cet endroit et que je vois une mosquée, cela me fera mal."
Comme beaucoup de riverains ou de proches de victimes, il ne refuse pas un tel bâtiment à Manhattan. Simplement, il n'en veut pas si près d'un lieu si symbolique. Et redoute qu'un centre musulman n'attire les manifestants, là où ne devrait régner que sérénité et recueillement.
Source : L’Express.fr
Fermé pour cause de jackpot: c'est le panneau qu'Elhadi et Madjouba Bidi pourront mettre sur leur camion de vente de sandwichs quand ils partiront en voilier, un rêve rendu accessible par leur gain record de 5,5 millions d'euros (environ 60,5 millions de dhs) dans un casino français.
En insérant trois pièces de 50 centimes, ce couple d'origine marocaine de 39 ans a battu lundi le record français de gains sur une machine à sous dans le casino de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, où ils étaient venus célébrer leurs 13 ans de mariage.
Leur fortune pourrait leur donner la folie des grandeurs mais ils envisagent au contraire de continuer de vivre paisiblement à Pierrefitte-Nestalas, un village de montagne de 1.000 habitants, où ils sont installés depuis 20 ans.
Jusqu'alors, acheter un voilier était le rêve le plus fou de Madjouba, amoureux de la mer depuis son enfance en Corse, un comble dans ce village perché à 1.500 mètres d'altitude où il tombe souvent un mètre de neige en hiver.
“Il aura son voilier, il en a toujours rêvé. Ce sera un très bon skippeur, mais il faut encore qu'il passe le permis”, plaisante la mère de famille.
En attendant l'odyssée, Madjouba Bidi n'a pas fait d'entorse à la règle et malgré sa fortune nouvelle, il s'est rendu mardi à l'usine de fabrication de stores de Pierrefitte-Nestalas, où il est chef d'atelier.
Elhadi a accompagné comme d'habitude les enfants à l'école mais elle n'a pas ouvert le camion où elle vend kebabs et barquettes de frites.
A part le voilier, la famille envisage d'améliorer les extérieurs de la maison et de mettre à l'ordre du jour les achats différés de meubles, d'électroménager et de billets pour le Maroc.
“Ca va nous permettre de nous mettre à l'abri du besoin, d'assurer l'avenir des enfants, de nous faire moins de souci car on roulait pas sur l'or. Il fallait économiser pour tout”, raconte la commerçante.
A leur fille de 6 ans ainsi qu'à leurs deux garçons de 8 et 10 ans, ils ont expliqué que le jackpot allait les “aider à réaliser plus rapidement les projets”.
La famille Bidi a pu empocher une cagnotte constituée à partir des mises enregistrées progressivement dans 100 casinos français, le “Magic Casinos Jackpot”, créé fin 2009.
Source : Aufait/AFP
Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.
La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.
Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.
Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.
Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.
M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.
Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".
Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".
"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.
Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.
Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.
L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.
La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.
Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.
Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.
Source : MAP
Un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente, a ouvert, mardi soir à Séville (Sud de l'Espagne), le cycle "Maroc en trois cultures" initié par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.
Cette soirée musicale, qui a été suivie par un grand public marocain et espagnol, marque le début de ce cycle d'activités culturelles initié en collaboration avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".
Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation s'étalant jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.
Un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne", sera organisé, les 14 et 15 juin prochain, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.
Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet et des films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.
La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir les rencontres entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
Une délégation de responsables politiques franco-marocains effectuera dès jeudi une visite de trois jours au Maroc, au cours de laquelle elle aura notamment des entretiens avec des élus et des leaders de partis politiques marocains, a-t-on appris mercredi auprès de la délégation.
A Rabat, les membres de la délégation rencontreront MM. Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch, membres du bureau national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdelwahed Radi, Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces populaires (USFP) et Président de la Chambre de Représentants.
La délégation aura également des entretiens avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le Wali Directeur général des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, M. Allal Sekrouhi, a précisé à la MAP Mme Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.
La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, M. Hamid Chabat.
L'objectif de cette visite au Maroc "est également de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces franco-marocains", a souligné Mme Gamraoui.
Outre Mme Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris, la délégation compte plusieurs élus et responsables appartenant à divers partis politiques français.
Elle est composée aussi de Mme Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), M. Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Nouveau Centre), Mlle Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M. M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), M. Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir, acteurs associatif membre du Parti communiste.
Source : MAP
L'opération transit 2010 connaîtra un saut qualitatif avec l'ouverture du port Tanger-Med (M. Ameur)
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a indiqué mercredi que l'opération transit 2010 connaîtra un saut qualitatif au plan de la modernisation et du renforcement des infrastructures portuaires avec l'ouverture du port Tanger-Med.
M. Ameur, qui répondait à une question à la Chambre des représentants sur les préparatifs de l'opération transit 2010, a expliqué que l'ouverture du port Tanger-Med offrira des services de haute qualité aux Marocains du monde grâce aux moyens logistiques et aux nombreux quais qui permettront d'augmenter la capacité d'accueil, réduire la durée du transit et faciliter l'accès des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aux grands axes routiers.
Il a relevé que la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'opération Transit 2010 a tenu lundi dernier une réunion au cours de laquelle il a été convenu de garantir la sécurité des MRE au cours de leur transit par le territoire espagnol.
M. Ameur a, d'autre part, fait état des grandes lignes du programme d'accompagnement estival des MRE élaboré cette année par son département et qui constitue un pilier pour la consolidation des liens de cette communauté avec le pays d'origine, le renforcement de l'attachement identitaire des générations montantes et la consécration de leur rôle dans le processus de développement.
Il a expliqué que ce programme se décline en quatre axes: administratif, culturel et de divertissement, d'investissement et de développement et dans le domaine de la communication.
Sur le plan administratif, ce programme vise à valoriser les acquis et à développer les méthodes de traitement et de suivi des plaintes des MRE avec la célérité requise.
Au niveau culturel et de divertissement, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'Université d'été et de la 7ème édition du raid des Marocains du monde.
Le programme prévoit, en outre, un plan pour encourager les MRE à investir dans leur pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.
Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre la diffusion d'émissions-débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.
Un sondage sera également effectué pour identifier les besoins des MRE dans plusieurs domaines, notamment celui du tourisme intérieur.
L'opération transit 2010 est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.
Source : MAP
Les Marocains arrivent toujours en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, à fin avril dernier, selon des statistiques officielles.
Dans la catégorie des pays extra-communautaires, les travailleurs marocains arrivent en tête avec 226.869 inscrits à fin avril dernier contre 223.259 en mars et 221.682 en février derniers, relève-t-on dans le rapport mensuel sur les affiliés à la sécurité sociale en Espagne rendu public par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.
La deuxième force de travail immigrée en Espagne est équatorienne avec 175.953 inscrits contre 175.964 en mars et 177.339 en février derniers. Les Equatoriens sont talonnés par les Colombiens avec 113.645 affiliés en avril dernier contre 112.751 et 112.091 respectivement en mars et févriers derniers.
Selon la même source, le marché espagnol a enregistré, à fin avril dernier une hausse du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale, et ce pour le troisième mois consécutif après plus de six mois de baisse.
Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne a augmenté de 1,2 pc en avril pour atteindre quelque 1.850.369 travailleurs légaux contre 1.828.230 un mois auparavant.
Sur le total des affiliés étrangers à fin avril dernier, 673.880 sont originaires de l'Union Européenne (UE) contre 665.884 en mars dernier et 1.176.489 de pays extra-communautaires contre 1.162.346 affiliés un mois auparavant.
La région autonome de Catalogne (Nord est) et la communauté autonome de Madrid continuent de concentrer le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux.
Les deux territoires accueillent plus de 43 pc du nombre total de cette main d'oeuvre, avec respectivement 408.191 travailleurs pour la Catalogne et 395.149 pour Madrid.
Source : MAP
La Suisse a renoncé à limiter les autorisations de séjour pour les ressortissants de l'Union européenne des 15, en raison d'une détente sur le marché du travail helvétique et une baisse de l'immigration, a indiqué mercredi le ministère de la Justice. "Le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé aujourd'hui de s'abstenir d'invoquer la clause spéciale de l'accord sur la libre circulation des personnes vis-à-vis des ressortissants des anciens Etats de l'Union européenne", a indiqué le Département fédéral de la Justice dans un communiqué. Alors que les contingents ont été levés pour l'UE des 15 (pays membres avant les élargissements de 2004 et 2007, ndlr) depuis juin 2007, la Suisse peut faire appel à une clause spéciale pour limiter le nombre d'immigrants et ainsi protéger son marché du travail lors de périodes économiques difficiles. Cette clause spéciale de sauvegarde entre temporairement en vigueur lorsque le nombre d'autorisations de séjour délivrées sur un an à des ressortissants de l'UE dépasse d'au moins 10% le seuil des autorisations émises en moyenne au cours des trois années précédentes. Cette clause spéciale doit cependant disparaître en 2014, a précisé un porte-parole du ministère. La raison invoquée pour la non activation de cette clause est principalement la chute de 21,4% des autorisations de séjour sur près d'un an. "Cette année, ce seuil (des 10%) n'a été atteint ni pour les autorisations de séjour de courte durée ni pour les autorisations de séjour" plus longues, a précisé le ministère. "La situation sur le marché du travail a (...) évolué plus favorablement qu'escompté. Aussi ne s'impose-t-il pas, au vu de la situation actuelle, de limiter l'immigration", a-t-il poursuivi
Source : Le Monde
Le conseil municipal de Lerida, en Catalogne (nord-est), devrait interdire vendredi la burqa dans les bâtiments municipaux, a déclaré mercredi une porte-parole du cabinet du maire socialiste. Différents groupes municipaux sont en train de mettre sur pied une motion commune, et le groupe socialiste, majoritaire, veut "interdire le port de la burqa dans tous les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole.
La ville avait demandé aux services juridiques de se pencher sur la possibilité d'interdire le port de la burqa dans les espaces publics, après une proposition d'un groupe municipal minoritaire en ce sens au nom des droits fondamentaux des femmes. "Nous ne pouvons pas réguler l'usage de la burqa dans la rue, mais nous pouvons le faire dans les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole, ajoutant que les groupes municipaux étaient à la recherche d'un consensus.
La motion devrait être votée vendredi, et devrait encourager les instances parlementaires régionales ou nationales à légiférer. Lerida est une ville d'environ 140.000 personnes, qui compte environ 20 % d'immigrés, latino-américains, roumains et maghrébins, à parts égales. Des femmes y portent la burqa, mais elles ne sont pas très nombreuses, selon plusieurs groupes municipaux.
L'interdiction de la burqa est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique. Le gouvernement socialiste espagnol s'est opposé jusqu'à présent à légiférer sur son port, qui demeure ultra-minoritaire.
Source : Le Point/AFP
Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.
La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.
Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.
Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.
Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.
M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.
Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".
Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".
"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.
Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.
Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.
L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.
La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.
Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.
Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.
Source : MAP
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en avant l'efficacité de l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex) et a souligné l'importance pour les pays membres de mettre à la disposition de cet organisme les ressources humaines et matérielles nécessaires afin que cette dernière dispose, à l'avenir, de ses propres moyens et équipes.
M. Pérez Rubalcaba s'est ainsi exprimé lors de son intervention à la conférence sur l'"Avenir de la gestion des frontières en Europe et du rôle de Frontex", tenue hier à Varsovie et à laquelle ont également participé la commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström, et le directeur exécutif de Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures), Ilkka Laitinen.
Lors de son discours, M. Pérez Rubalcaba a mis en avant le rôle de Frontex dans la protection des frontières extérieures de l'UE et a pris comme exemple de son efficacité la diminution des arrivées en Espagne d'immigrants en situation irrégulière. Entre 2006 et 2009, une baisse de 32 % des arrivées à la Péninsule a été enregistrée, et dans le cas des îles Canaries une baisse de 92 %.
La conférence, qui s'est tenue pour la première fois cette année, a été organisée par Frontex à l'occasion de la Journée européenne des gardes-frontières et a coïncidé avec le cinquième anniversaire de la création de cet organisme.
L'objectif de cette initiative est de renforcer et d'améliorer la gestion commune des frontières extérieures, de créer un forum de discussion et d'échange des expériences, et de faire connaître aux citoyens le travail mené par les quelque 400 000 gardes-frontières qui forment les différents corps affectés à cette tâche au sein de l'Union européenne.
Cette rencontre a permis, de plus, de lancer un débat sur l'avenir des gardes-frontières à travers un processus de consultations auquel participent les gouvernements, les agences, les organisations internationales, l'industrie et la communauté universitaire.
Source : Fenêtre sur l’Europe
Les travaux de la 1ère rencontre éducative et interculturelle Maroc-Pays Bas se sont ouverts mardi à Marrakech, à l'initiative de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Marrakech-Tensift-Al Haouz.
Initié conjointement avec le Centre pédagogique régional et le Centre de formation des institutrices et instituteurs de Marrakech et en partenariat avec la Faculté d'éducation et le Centre de formation des professeurs de l'Université de Han à Nimègue (Pays-Bas), ce conclave de deux jours se propose de contribuer au raffermissement des relations de coopération et de partenariat culturel et éducatif entre les deux pays à travers l'échange d'expériences et d'expertises.
S'exprimant à cette occasion, le directeur de l'AREF, M. Mohamed Khalid Choulli a souligné que son établissement, dans le cadre de la promotion de son projet pédagogique, ne peut se focaliser uniquement sur le dialogue interne pour la gestion d'un dossier complexe comme celui de l'enseignement, estimant nécessaire pour l'ensemble des acteurs pédagogiques et cadres administratifs de s'ouvrir sur les expériences internationales.
M. Choulli s'est félicité, dans ce sens, de l'organisation de cette rencontre à même de permettre de s'ouvrir sur l'expérience néerlandaise dans le domaine éducatif et pédagogique, notant que l'ouverture de l'AREF au niveau international ne peut être que salutaire. "Une telle démarche constitue un élément clé dans notre stratégie de promotion et de développement de notre système éducatif", a-t-il ajouté.
M. Jan Hoogland, attaché de l'enseignement et directeur de l'Institut néerlandais au Maroc a, quant à lui, indiqué que cette rencontre se veut une plateforme pour l'échange d'expériences et d'expertises en matière de formation d'instituteurs, relevant que l'enseignement est l'une des bases essentielles de toute société et un levier de développement.
Cette réunion, a-t-il signalé, constitue une opportunité idoine pour les responsables néerlandais en charge des questions éducatives et pédagogiques de connaître davantage le système éducatif marocain en vue de développer des programmes pédagogiques appropriés en faveur des enfants de la communauté marocaine établie en Hollande.
Mme Titia Bredee, directrice de la Faculté d'éducation de l'Université Han à Nimègue a souligné, quant à elle, que ce genre de rencontres demeure important dans la mesure où elles permettent aux pays d'examiner les moyens de développer leurs relations de coopération et de partenariat.
Plusieurs questions seront débattues lors de cette rencontre, notamment la diversité linguistique et l'enseignement au Maroc, l'intégration de la dimension internationale dans les projets d'éducation et de formation, l'interculturel et l'arrêt prématuré des études chez les jeunes des quartiers défavorisés.
L'image de l'autre et la didactique de l'enseignement des langues (cas de l'amazigh) seront également discutées lors de cette rencontre.
Source : MAP
L’Université internationale de Rabat (UIR), première université privée marocaine sous contrat avec l’Etat, ouvrira ses portes en septembre prochain.
Créée par des universitaires et chercheurs marocains résidant à l’étranger, l’UIR proposera un vaste éventail de formations toutes tournées vers l’international. Elles sont regroupées en 7 pôles d’enseignement et de recherche : business, management, finance et fiscalité ; langues, cultures et civilisations ; architecture et design ; sciences politiques et relations internationales ; technologies de l’information et de la communication ; aéronautique, automobile, naval, spatial et ferroviaire ; énergies renouvelables, études pétrolières.
«Pour le démarrage, l’UIR propose quelques cursus aboutissant au master dans les pôles Business-management et TIC, ainsi que des classes préparatoires MPSI (maths, physique et science de l’information)», annonce Cyril Perez, directeur de la communication et des relations publiques à l’Université internationale de Rabat. Les cours seront dispensés provisoirement dans des locaux du Technopolis de Rabat et au lycée André Malraux de la même ville.
En construction sur un terrain de 20 ha, dans ce centre offshore de la capitale administrative, les premiers bâtiments de l’université seront prêts en 2011. L’UIR disposera d’espaces réservés à l’enseignement mais aussi d’un campus résidentiel (400 studios au départ), d’équipements et terrains sportifs et de bien d’autres espaces. A terme, ce sont environ 6 000 étudiants qui pourront étudier et résider en même temps au campus.
Le projet a nécessité un investissement global de 1,2 milliard de DH.
Des possibilités de bourse pour 20% des étudiants
Les cycles de formation seront ouverts aux bacheliers, élèves des classes préparatoires ainsi qu’aux étudiants ayant des diplômes de l’enseignement supérieur. Quelle que soit la filière choisie, les étudiants auront la possibilité de suivre un ou deux semestres d’études à l’étranger chez un partenaire académique. Ainsi, les filières sont toutes en double diplomation avec des universités prestigieuses, notamment l’Ecole supérieure de commerce de Rennes, l’Ecole spéciale d’architecture de Paris, l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, l’Université Henri Poincaré de Nancy et Yale University. Coût de la formation : 68 000 DH par an, plus 18 000 DH pour le logement. Près de 20% des étudiants pourront toutefois bénéficier d’une bourse selon des critères précis.
Source : La Vie éco
Le transporteur national Royal Air Maroc (RAM) ouvrira une ligne régulière entre Casablanca et Moscou en hiver prochain. Les vols de cette future liaison devraient débuter le 2 novembre 2010.
D’après le site d’informations russe www.russia-ic.com, la RAM effectuera deux vols par semaine, les mardis et vendredis. Les billets ne sont pas encore disponibles en vente, mais les réservations en Russie sont possibles, et le prix d'un aller-retour serait d'approximativement 14.800 Rubles (4.200 Dirhams), indique la même source.
La RAM avait déjà annoncé en mars dernier dans un communiqué, le développement de son réseau international avec l’ouverture pour la première fois d’une ligne régulière entre Moscou, Casablanca et Agadir, qui sera mise en service dès la fin de cette année. Mais la compagnie n’avait donné aucune précision sur les jours des vols.
Elle avait déclaré en revanche que ses représentants ont visité l’aéroport international de Vnukovo situé au sud-ouest du centre de Moscou. Cette plateforme devrait traiter les futures liaisons entre Casablanca et la capitale russe. Rappelons que Vnukovo est le plus petit des trois aéroports internationaux de Moscou, après les aéroports internationaux Domodiedovo et Cheremetievo.
Source : Yabiladi
Lima - Une fillette du Maryland, d'origine péruvienne, qui a avoué à Michelle Obama que sa mère est clandestine, est devenue malgré elle une star au Pérou, présentée par les médias, les politiciens et l'Eglise comme le visage d'une immigration latino qui réclame un droit d'accès au rêve américain.
"Ma mère dit que Barack Obama expulse tous ceux qui n'ont pas de papiers", confia timidement Daisy Cuevas à la First Lady, en visite mercredi dernier dans une école de Silver Spring (Maryland, est). "C'est quelque chose sur quoi nous devons travailler, pour être sûrs que les gens puissent être ici avec les bons papiers", lui répondit Mme Obama.
"Mais ma maman n'a pas de papiers", insista l'enfant. Depuis cet échange capté par les caméras, la frimousse de Daisy, 7 ans, est apparue à la Une de la presse de Lima qui a relaté l'itinéraire somme toute banal, fait d'espoirs et de sacrifices, de sa famille émigrant depuis le faubourg populaire de San Juan de Lurigancho jusqu'à la Terre promise.
Ses parents Natalia et Angel sont partis il y a huit ans, laissant derrière eux un bébé d'un an, July, qu'élèvent les grands-parents. "Ils sont partis travailler là-bas parce qu'il n'y a rien à faire ici", explique le grand-père Genaro Julca.
Angel a trouvé du travail comme charpentier, Natalia est employée de maison, et ils envoient de l'argent au Pérou chaque mois. "Ma fille a un foyer honorable, travailleur", explique le grand-père qui voudrait juste que les Usa "permettent aux petites soeurs d'être réunies». Hormis via la webcam, July et Daisy, née aux Etats-Unis, ne se sont vues qu'une fois.
Source : Angop
L'ingénieur agronome marocain, Hrou Abouchrif, a été sélectionné parmi les quatre vainqueurs des prix des “Meilleurs gardiens de la biodiversité” en Méditerranée, lors d'une cérémonie organisée samedi dernier à Rome, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité, par “Biodiversity international”, une organisation œuvrant pour la protection de l'environnement dans près de cent pays.
Cette distinction, attribuée également à trois autres lauréats européens en présence des représentants des Nations unies, vient récompenser les efforts de M. Hrou en matière de protection de l'environnement et de préservation de la biodiversité.
Originaire d’Imilchil, bourgade située dans le Haut Atlas, où il dirige les projets de l’association Adrar - une association œuvrant pour un développement durable - Hrou Abouchrif a pu, par une approche participative, réaliser plusieurs projets visant la protection de l'environnement à travers des actions d'éducation environnementale, de conservation de la biodiversité agricole et de valorisation des plantes aromatiques et médicinales du Haut Atlas.
Source : Aufait
La troisième édition des Journées de la jeunesse marocaine (JJM) s’est achevée le 16 mai à Paris. Démarrées le 14 mai à la Maison du Maroc, la manifestation a connu un flux important de visiteurs.
Initié par l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE-Caravane), l’événement est en effet entièrement dédié aux étudiants marocains en France. Il permet chaque année d’aborder différents thèmes allant de «la volonté du Maroc de devenir un modèle de référence sur le continent africain en termes d’avancées environnementales» à «la dynamique du paysage audiovisuel marocain». Lors des différents débats et conférences, les intervenants se sont tour à tour évertués à sensibiliser la jeunesse marocaine présente dans la salle en l’invitant à réfléchir aux conditions de son retour au Maroc et au meilleur moyen de contribuer au développement du Royaume. Parmi ces intervenants, Tarik Sijilmassi, président du directoire du Crédit agricole du Maroc et président de la Fédération nationale des associations de microcrédit au Maroc (FNAM) et Aïcha Ech Chenna, présidente de l’association Solidarité féminine et prix «Opus» 2009. La question du développement durable est également revenue à plusieurs reprises lors des débats menés par tout un panel d’acteurs dans ce secteur. Ces derniers se sont tous accordés à donner à l’année 2010 la couleur verte. Selon eux, le Maroc continue à surfer sur la vague du «green business». Ainsi, selon Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables, le Maroc reste «très sensible aux problèmes environnementaux». Ainsi, outre sa dépendance énergétique, la question de l’eau reste pour le Maroc un enjeu primordial à la fois pour l’économie (agriculture, tourisme, industrie, etc.), mais aussi pour une population de plus en plus croissante. «Cette question de changement de comportement environnemental n’est plus une question de mécénat mais plutôt une histoire de bon sens», indique Moundir Zniber, président de l’association Pour un Maroc Vert.
En effet, la récupération d’eau et d’énergie perdues dans les unités industrielles permet d’une part de réduire la facture énergétique en réduisant les coûts et d’autre part de véhiculer l’image d’un acteur propre dans toute la région. Pour Taha Balafrej, directeur du pôle «Environnement et développement durable du Groupe OCP», et représentant du projet «Clean Technology Center», «ce sont les grands groupes industriels qui se doivent de jouer le rôle de locomotive en ce sens». Pour sa part, Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace International, n’a pas manqué de souligner que le Maroc est un pays qui a toutes les capacités à changer sa stratégie énergétique en la rendant plus respectueuse de l’environnement. Tous les intervenants semblent d’accord sur le fait que le Maroc est prêt à relever ce défi, mais qu’un manque cruel de compétences et de moyens humains se fait d’ores et déjà ressentir aujourd’hui. Enfin, les tables rondes ont également touché à des questions liées aussi bien à l’audiovisuel qu’au développement rural, les droits de l’homme, l’amélioration des conditions des plus démunis, l’intégration des zones et des populations les plus marginalisées, ou encore les associations marocaines œuvrant activement pour apporter des solutions à ces problèmes.Pour autant, leur tâche n’a pas toujours été facile: les pouvoirs publics, après avoir longtemps réprimé puis concurrencé l’action des associations, s’appuient aujourd’hui sur celles-ci comme des partenaires locaux, bénéficiant de leur proximité avec la population et de leur expérience de terrain.
Enfin, les JJM ont également proposé un programme culturel mettant en avant plusieurs jeunes artistes marocains. Et tout au long de la manifestation, l’auditoire avait la possibilité de visionner des projections cinématographiques marocaines telles que «The man who sold the world» des frères Noury, et «De Casa au paradis» de Hind Medded, ainsi qu’un concert mettant en vedette Tarik Halil du groupe Numydia et Nabila Maân.
Mission
Constituée de plus de 5.000 membres, l’AMGE-Caravane est une association qui regroupe nombre d’élèves marocains issus de grandes écoles françaises d’ingénieurs, de commerce et universités. Elle a pour objectif de faciliter l’installation de l’étudiant marocain en France. Elle vise également à servir les étudiants marocains avant, pendant et après leur passage dans les grandes écoles ou universités. Elle participe aussi au rayonnement du Maroc en France.
L’AMGE compte actuellement un bureau principal à Paris et des antennes à Lyon, Toulouse, Lille et Rouen.
Source : Yawatani
Le ministère de la Culture participe, pour la deuxième fois consécutive, au salon international du livre de new York qui se tient du 25 au 27 mai courant , indique mardi un communiqué du ministère.
La participation marocaine à ce rendez-vous incontournable de l'édition et du livre revêt une importance particulière dans la mesure où ce salon compte parmi les manifestations culturelles les plus importantes au monde, indique le même source.
Le Salon du livre de New York offre également l'opportunité de conclure des conventions entre les maisons d'édition, indique le ministère, précisant que plusieurs rencontres à caractère culturel sont programmées à cette occasion, ce qui permettra de renforcer les liens entre les civilisations et les peuples.
Le ministère de la Culture est représenté à ce Salon par le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, M. Hassan Nejmi. Les éditeurs, quant à eux, sont représentés par M. Yassine Retnani, de la maison "Moultaqa Atorok".
Le communiqué indique que le ministère tient à participer chaque année aux rencontres arabes et internationales du livre pour contribuer au rayonnement de la culture marocaine aux niveaux arabe et international.
Le Maroc a pris part aux salons internationaux du livre de Dakar, de Tunis, du Caire et de Paris.
Source : MAP
"Il y a des opportunités dans ce secteur" de clients sans compte en banque, "qui constituent la base de la pyramide", explique M. Mwami en soulignant que les usagers de ces services ont peu de ressources et n'ont donc pas les moyens pratiques ni financiers d'avoir un compte en banque. Un facteur qui explique aussi le succès de l'opérateur Safaricom, au Kenya. Lancé il y a deux ans, son programme de transfert d'argent et de paiement par téléphone portable est passé de 52.000 usagers en avril 2007 à 9,7 millions d'usagers en avril 2009. "Beaucoup de gens ont accès à la technologie du téléphone portable, mais pas à un compte en banque classique", rappelle pour sa part Franco Gresse, gestionnaire du service eWallet de la banque sud-africaine FNB. Quelque 130.000 dollars (103.300 euros) sont envoyés chaque jour par les usagers de ce service, en grande partie vers leurs familles restées à la campagne. FNB s'appuie sur son réseau de 4.300 distributeurs de billets en Afrique du sud. L'argent est envoyé vers un détenteur de téléphone, qui, en tapant son numéro sur le distributeur, peut retirer la somme sans utiliser ni carte ni code secret. Au Kenya et en Ouganda, où quelque 60% des sommes sont envoyées vers les zones rurales, les infrastructures bancaires sont moins développées, et la distribution se fait par le biais des petits commerces. Convaincre les petits commerçants de remettre de l'argent sur la base d'un SMS a d'abord été très difficile, reconnaît Richard Mwami, mais une fois leurs réticences vaincues, il a pu être mis en place "dans chaque petit recoin" de l'Ouganda. "Une fois qu'on a réussi à convaincre (nos vendeurs de cartes prépayées), on a pu se lancer", se souvient-il. Avec l'engouement, la concurrence aussi augmente. Outre le microcrédit, qui tente nombre d'opérateurs, Safaricom étudie également la possibilité de régler les primes d'assurance par SMS. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris, un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d'euros, est ouvert à d'autres donateurs (Etats ou institutions).
Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d'études thématiques et sectorielles ; l'amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert, offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles, encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d'origine des migrants. L'Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu'elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d'Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu'à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d'euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d'origine en 2007. Les flux partants de France sont principalement destinés à l'Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores. Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé de 6,1% en 2009.
Source : Le Maghreb
Cette étude est censée combler le déficit de connaissances sur l’impact des migrations et des envois de fonds sur le développement et renforcer la capacité des décideurs politiques, des chercheurs et institutions locaux d’analyser les tendances pertinentes, les déterminants et les impacts. À travers la recherche, des enquêtes et l’analyse et la concertation, le projet est en train de générer le premier corpus détaillé d’informations sur les migrations et les envois de fonds en Afrique.
L’étude couvre un large éventail de questions, notamment la topologie des migrations en Afrique, les envois de fonds en direction de l’Afrique, la mobilisation des autres ressources provenant de la diaspora, les effets néfastes des migrations en Afrique et les recommandations en termes de politiques. L’analyse s’appuie sur les informations existantes ainsi que les données primaires au niveau des ménages collectés dans six pays africains (Burkina Faso, Kenya, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud et Ouganda).
Mardi 25 mai 2010
Les experts en immigration avaient déjà conseillé le gouvernement de retenir l'expérience des pays étrangers dans la gestion de l'immigration, a déclaré à Xinhua Zhang Jijiao, chercheur à l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie, qui dépend de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales (ACSS).
Une réunion de coordination s'était également tenue l'année dernière, avec des participants provenant du Ministère de la Sécurité Publique, la Société de Droit de Beijing, de l'Université Populaire de la sécurité Publique de Chine et de l'ACSS, a précisé M. Zhang.
Mais les discussions n'avaient jusqu'à ce jour abouti à aucune préparation concrète, a déclaré vendredi M. Zhang lors d'un forum global sur l'immigration..
A la différence des pays occidentaux, qui disposent de lois spéciales pour réguler la gestion des immigrés transnationaux, seuls quelques règlements sont apparus sporadiquement dans l'arsenal législatif chinois au sujet de l'administration des entrées et sorties ou l'utilisation et l'invitation des investissements étrangers.
« Cela reflète à quel point la gestion de l'immigration transnationale en Chine s'est longtemps concentrée sur la légitimité des entrées et des sorties, en dehors des considérations économiques », a dit M. Zhang.
« Sur le long terme, cependant, tout cela est bien loin d'être suffisant, les immigrés vivant en Chine ayant aussi d'autres demandes qu'il faut traiter, particulièrement celles relatives à leurs culture et leurs coutumes, le travail et l'éducation ».
L'expérience qui mérite avant toute chose d'être notée en Occident est la classification des immigrés transnationaux en différentes catégories, comme travailleurs qualifiés ou non qualifiés, immigré qualifié ou immigré investisseur, et ensuite d'adopter des règles de gestion pour chaque catégorie.
« A l'aune de l'histoire des pays occidentaux développés, les flux migratoires reflètent souvent l'attrait d'un pays. Mais afin d'avoir un attrait et une compétitivité plus forts sur le plan mondial, une Nation se doit de traiter correctement les problèmes économiques et sociaux liés à l'immigration ».
A l'ère de la mondialisation, la Chine a besoin d'attirer toute une variété de talents, d'investisseurs, de travailleurs qualifiés, et aussi en particulier de « mouettes », un terme chinois utilisé pour désigner les commerçants étrangers qui travaillent avec des multinationales et sont amenés à voyager dans le monde entier, afin de contribuer à son développement. Une politique migratoire digne de ce nom renforcerait à coup sûr l'attrait de la Chine, dit M. Zhang.
D'après le Bureau de l'Administration des Sorties et Entrées du Ministère de la Sécurité Publique, sur les 26,11 millions d'étrangers qui sont entrés en Chine en 2007, ce sont quelque 2,85 millions, soit plus de 10%, qui l'ont fait pour travailler.
Cette année, sur les 538 892 étrangers qui ont vécu en Chine plus de six mois, plus de la moitié étaient employés dans des co-entreprises ou des sociétés à capitaux entièrement étrangers, ou leurs familles.
Bien que les chiffres globaux doivent être actualisés, les statistiques locales montrent que la tendance est à davantage d'étrangers restant en Chine pour de plus longues périodes.
Le gouvernement de Shanghai a ainsi annoncé en décembre dernier que les étrangers vivant dans cette métropole de l'Est du pays pour plus de six mois étaient 152 100 en 2008, soit une augmentation de 14,1% d'une année sur l'autre.
A Beijing, le nombre était de 110 000 en 2008 alors que dans le Guangdong, dans le Sud, fer de lance de la réforme économique chinoise, le chiffre était de 57 793 lors du premier semestre de l'année dernière. Guangzhou compte même une communauté africaine émergente.
Pour la première fois, les résidents étrangers prendront part au recensement national qui débutera le 1er novembre prochain, donnant ainsi aux experts et aux décideurs politiques un socle statistique plus solide pour une réforme de la gestion de l'immigration.
Huang Xing, directeur adjoint de l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie de l'ACSS, a déclaré jeudi lors de la Conférence internationale sur la « Migration en Chine et en Asie : expérience et politiques » que la Chine, avec des frontières avec de si nombeux pays, connaitrait une mobilité croissante de population active.
« La Chine doit s'adapter davantage aux changements dus au passage d'un statut de pays d'émigration à un statut de pays d'immigration, et saisir l'occasion pour optimiser son cadre légal de l'immigration », a-t-il déclaré.
Le pays s'étant ouvert au monde extérieur et adopté des réformes économiques à la fin des années 1970, les expatriés étrangers ont petit à petit pu jouir de davantage de liberté.
A Beijing, par exemple, jusqu'au milieu des années 1980, les étrangers étaient essentiellement concentrés dans un rayon de 20 km autour de la Place Tian'anmen.
Après l'ouverture complète au tourisme en 1995, Beijing a levé les restrictions sur le logement des étrangers en 2003, leur permettant de choisir librement leur logement et même de loger dans des foyers chinois. Depuis l'entrée en vigueur des Mesures pour l'administration de l'examen et de l'approbation de la résidence permanente des étrangers en Chine en 2004, le gouvernement central a octroyé la possibilité d'obtenir la résidence permanente aux étrangers dans une douzaine de provinces et municipalités, y compris le Qinghai, province éloignée du Nord-Ouest. A Beijing, 311 étrangers avaient obtenu le permis de résidence permanente à la date d'octobre 2009.
Du fait d'évènements de retentissement mondial comme les Jeux Olympiques de Beijing en 2008, de l'Exposition Universelle de Shanghai de cette année et d'une économie en plein développement, de plus en plus d'étrangers veulent tenter leur chance en Chine.
Lors de l'International Metropolis Conference, d'une durée de deux jours, la première de son genre en Chine et en Asie, plus de 90 experts venant de 24 pays et régions se sont rassemblés pour discuter d'immigration et de politiques mondiales concernant les sociétés multi-ethniques, l'identité et la cohésion sociale, les travailleurs qualifiés ou non qualifiés, les marchés du travail et le commerce ethnique, le mariage et l'identité sexuelle, l'éducation et les jeunes migrants.
Le Professeur David W. Haines, de l'Université George Mason, a décrit la Chine comme un contributeur « essentiel » à une compréhension globale de l'immigration, pas seulement à cause des flux concurrents de et vers la Chine, mais aussi du fait de son immigration intérieure, qui est limitée par le système d'enregistrement de résidence.
Les décideurs politiques chinois ayant lié l'enregistrement de la résidence à l'octroi de prestations sociales, comme les soins médicaux et l'éducation, l'immigration interne en Chine est considérée comme plus complexe et difficile que dans les pays occidentaux.
Le professeur Haines a pointé les ressemblances entre l'immigration interne en Chine et l'immigration transnationale en Amérique du Nord et en Europe, et le modérateur du panel de discussion Zhang Jijiao a dit qu'il espérait que les chercheurs chinois puiseraient dans les points communs et identifieraient les expériences utiles pour optimiser les politiques chinoises concernant l'immigration intérieure, dominée par les travailleurs migrants venant des zones rurales.
« La philosophie de la gestion de l'immigration mondiale, à ce que j'en ai compris, a évolué de l'assimilation des années 1960 au respect des différences et à la protection de la diversité. La Chine, une des dernières venues dans cette sphère, a à la fois beaucoup à faire et une belle opportunité à saisir », a dit M. Zhang.
Source : Le Quotidien du peuple en ligne
Organisée par le portail des Langues d'Europe et de la Méditerranée (LEM) sous le thème : "Art du voyage, art de la rencontre", cette manifestation a offert, trois jours durant, l'occasion d'échanges fructueux sur les langues minoritaires et de sublimes lectures poétiques.
Le festival, auquel a participé la poétesse et traductrice marocaine, Siham Bouhlal, a été marqué également par des expositions de livres, des rencontres avec des peintres et plasticiens de divers horizons et des projections de films et diaporamas en plein air.
Bouhlal, qui est établie en France, a donné lecture, à cette occasion, à quelques-uns de ses poèmes, en français et en italien, aux côtés d'autres poètes de renommée, notamment Aurélia Lassaque, Julie Baugnet et Francisco Juan Molero prior.
Le LEM se félicite, à cet égard, que le dialogue engagé à travers différentes expressions littéraires et artistiques dans la villa de Badesa, un ilot culturel de la province de Pescara, ait permis d'établir un réseau de communication et de connaissances fondé sur le désir de création partagée.
Siham Bouhlal est l'auteur de plusieurs recueils de poésie dont "poèmes bleus" (2005), "La tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Le sel de l'amour" (2009).
Elle est également l'auteur de plusieurs textes dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots", et de plusieurs traductions dont "Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle" et "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe".
Source : MAP