mercredi 3 juillet 2024 10:21

L'Administration US veut ester en justice l'Etat de l'Arizona (sud des Etats Unis) dans le but de contester la constitutionnalité d'une loi sur l'immigration, rapporte, mardi, la presse américaine.

Le ministère de la Justice veut démontrer que l'autorité fédérale est usurpée par cette nouvelle loi qui autorise la police locale à interroger, voire arrêter des immigrés illégaux, sur la base d'un soupçon sur leur statut, explique-t-on de même source.

L'action du Département de la Justice était attendue depuis plusieurs semaines, le Président ayant qualifié cette loi de texte "mal guidé", alors que d'autres estiment qu'il s'agit d'une mesure en réaction à l'"inaction" du gouvernement fédéral face à l'immigration illégale.

Promulguée le 23 avril dernier par la gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, cette loi donne l'autorisation aux policiers de contrôler les résidents sur la base d'un "soupçon raisonnable" au sujet de leur statut. Beaucoup de détracteurs de ce texte n'ont pas hésité à évoquer le délit de faciès.

Source : Aufait/MAP

Le nombre de résidents étrangers au Japon a baissé de 1,4% en 2009, une première en 48 ans, en raison du départ de nombreux travailleurs étrangers précaires et d'expatriés trop coûteux, selon les derniers chiffres publiés mercredi par le bureau de l'immigration du ministère de la Justice.

Le Japon totalisait fin décembre dernier 2.186.121 immigrés enregistrés, 31.305 de moins qu'un an plus tôt.

Les étrangers au Japon ne représentaient ainsi plus que 1,71% de la population (127,5 millions d'habitants recensés), soit 0,03 point de moins que fin 2008.

Le recul enregistré en 2009 est le premier depuis 1961, selon les statistiques du bureau, lequel souligne néanmoins que le nombre d'immigrés au Japon a très fortement augmenté en une décennie.

"Si l'on compare les chiffres actuels à ceux d'il y a dix ans, la population immigrée a augmenté de 40,5%", a-t-il rappelé.

Le reflux de 2009 concerne surtout des travailleurs immigrés sud-américains, descendants de Japonais qui avaient émigré au Brésil ou au Pérou.

Ces derniers, venus dans la patrie de leurs aïeux, étaient souvent employés dans des usines comme salariés temporaires. Ils ont perdu leur travail au plus fort de la crise fin 2008 ou début 2009, avant d'être incités par les autorités nippones à retourner dans leur pays.

La baisse notable du nombre d'immigrés brésiliens ou péruviens dans les régions où sont concentrées des usines d'assemblage de pièces d'automobiles ou d'électronique confirme l'impact de la crise sur ces communautés.

Des expatriés d'entreprises étrangères ont également été rappelés en raison de la récession, de la cherté du yen et de mesures de réduction de coûts appliquées dans de nombreuses sociétés de pays riches.

En revanche, le nombre de Chinois ou de Philippins au Japon a continué de croître en 2009.

La communauté chinoise est de loin la plus importante dans l'archipel, représentant presque un tiers du total des immigrés.

Les Coréens viennent en deuxième place (26,5% du total), devant les Brésiliens (12,2%), Philippins (9,7%), Péruviens (2,6%) et Américains (2,4%).

Source : AFP

Le gouvernement n'en a fait, c'est un euphémisme, aucune publicité excessive. L'accord, adopté le 18 juin, entre le ministère de l'immigration et la CGT pourrait pourtant bien constituer un tournant dans la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy. Obtenu après huit mois de grève de travailleurs sans papiers, soutenus très efficacement par l'organisation syndicale, l'accord assouplit notablement les critères de régularisation par le travail. Officiellement en vigueur jusqu'en mars 2011, il ouvre la voie à la régularisation de dizaines de milliers de travailleurs déclarés par leurs employeurs et qui travaillaient jusqu'ici avec des faux papiers. En ce sens, il entame singulièrement le dogme sarkozyste de non-régularisation des clandestins.

En 2002, quand il arrive au ministère de l'intérieur, Nicolas Sarkozy semble d'abord hésiter sur la question des régularisations. Lors de l'adoption de sa première loi sur l'immigration, en 2003, il n'abroge pas le dispositif de régularisation au fil de l'eau institué par la gauche en 1998 : 80 000 étrangers devenus ni expulsables ni régularisables par les lois Pasqua avaient ainsi obtenu des papiers au début des années 2000. En maintenant cette procédure qui permettait la régularisation après dix ans de séjour illégal, il sort avec succès du premier conflit de sans-papiers auquel il est confronté.

Le revirement qu'il effectue en 2005 n'en est que plus spectaculaire. Alors que la concurrence à droite se durcit dans la perspective de la présidentielle, il prône, lors d'une convention UMP, l'abandon de tout mécanisme de régularisation automatique - désormais présenté comme une incitation à la criminalité des passeurs clandestins. M. Sarkozy théorise alors l'idée d'une immigration choisie - celle d'étrangers qualifiés qu'il peine pourtant à attirer - qu'il oppose à l'immigration subie - familiale notamment, alors qu'elle est légale et protégée par les conventions internationales. La lutte contre l'immigration clandestine est érigée en priorité : en 2006, une loi durcit sensiblement les conditions de régularisation individuelle.

Cela n'empêchera pas M. Sarkozy, la même année, d'accorder des papiers à une partie des parents d'enfants étrangers scolarisés. Il minimise aussitôt la portée de son geste, en affirmant que seules 6 000 personnes seront régularisées - sur 30 000 au total. Ce coup de canif dans le contrat sera vite effacé une fois accédé à l'Elysée. Le président de la République communique sur l'objectif de 27 000 reconduites à la frontière qu'il impose au nouveau ministre de l'immigration, Brice Hortefeux. Pas un mot, en revanche, sur la contradiction qui consiste à faire régulariser dans le même temps et de façon discrétionnaire des milliers d'étrangers - souvent les mêmes que ceux expulsés -, au titre notamment du respect de la vie familiale et du travail. Le ministère de l'immigration, qui ne communique jamais sur le sujet, tient secret le nombre des régularisations annuelles.

Depuis 2007, en toute discrétion, le gouvernement a ainsi ouvert, par le travail, un moyen de régularisation régulière qui ne dit pas son nom. L'article 40 de la loi Hortefeux accorde, sous conditions, le droit au séjour aux travailleurs sans papiers qui exercent une profession dans laquelle il existe des difficultés de recrutement. Une fenêtre s'est entrouverte dans laquelle s'engouffrent des milliers de sans-papiers, soutenus par la CGT. La première année d'application, la loi Hortefeux a permis la régularisation de 2 800 étrangers : mais devant les disparités d'application entre préfectures, la CGT lance un nouveau mouvement de grève à l'automne 2009. Fait nouveau, elle est rejointe par une frange du patronat qui reconnaît ainsi implicitement le rôle de variable d'ajustement que jouent les immigrés dans l'économie, notamment dans des secteurs non qualifiés et-ou pénibles comme la restauration ou le bâtiment et les travaux publics.

Après huit mois de conflit, l'organisation syndicale, très en pointe dans ce combat - elle tient désormais la place que la CFDT occupait dans les années 1970 et 1980 sur ce sujet -, vient d'obtenir "une avancée significative". Selon l'accord, les sans-papiers qui justifient de douze mois d'activité salariée dans les dix-huit derniers mois peuvent prétendre à une régularisation. L'accord concerne les intérimaires et les nounous sans papiers dont la régularisation était jusqu'ici quasi impossible. Au total, les nouveaux critères ouvrent la voie à la régularisation de plusieurs milliers de clandestins.

Certes, le gouvernement ne parle pas de mouvement de régularisation. Mais en desserrant l'étau qui pèse sur les travailleurs clandestins, il affiche mezzo voce son pragmatisme. Toute l'histoire de la politique migratoire le prouve : il vaut mieux, pour un gouvernement, se doter d'un dispositif solide de régularisation continue plutôt que de devoir accepter tous les dix ans et sous la pression sociale des campagnes de régularisation "massive" aux multiples effets pervers - désorganisation de l'administration, afflux de candidats à la régularisation venus de pays voisins. N'en déplaise à la politique de coups de menton sur l'immigration clandestine, l'accord du 18 juin semble signer le ralliement de Nicolas Sarkozy à un certain principe de réalité.

Source : Le Monde

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème “sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels”.

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des Fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s’articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

Source : Marocains du Monde

Amnesty International a demandé lundi aux députés qui vont examiner mardi le texte sur l'interdiction du port du voile intégral de "rejeter ce projet de loi".

Dans un communiqué, John Dalhuisen, expert d'Amnesty International sur les discriminations en Europe, estime qu'"une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions".

"Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française, a déjà exprimé de sérieuses réserves quant à la compatibilité d'une telle interdiction générale avec la jurisprudence actuelle du Conseil constitutionnel et avec les obligations du pays en matière de droit international des droits humains", ajoute AI.

"Ne pas tenir compte de l'avis du Conseil d'Etat sur cette question serait trahir une indifférence au droit des droits humains en général et aux droits des femmes musulmanes qui choisissent de porter le voile intégral, en particulier", ajoute M. Dalhuisen.

L'examen par l'Assemblée de ce projet de loi doit commencer mardi, et durer deux ou trois jours, avant le scrutin solennel le 13 juillet.

Le texte sera ensuite débattu au Sénat en septembre. Gouvernement et UMP misent sur un vote conforme qui entraînera l'adoption définitive du texte.

Source : La Croix/AFP

Le Festival de la culture Amazighe,  avec sa 6ème édition placée sous le signe de l'implication du phénomène de la migration dans la composante identitaire du socle multiculturel marocain…Suite

En Allemagne, la littérature chrétienne pour enfants est abondante, mais les parents musulmans ne peuvent pas s'appuyer sur un grand choix de livres pour l'éducation religieuse de leurs enfants. La maison d'édition allemande Salam veut combler ce manque de livres pour enfants musulmans, et proposer des approches indépendantes pour répondre aux questions fondamentales que peuvent se poser de jeunes musulmans.

Selon le directeur général des éditions Salam, Ahmad Milad Karimi, un million d'enfants et de jeunes reçoivent une éducation musulmane en Allemagne sans pouvoir retrouver les éléments centraux et les questions que se posent les jeunes dans des livres jeunesse. Pour avoir des réponses à des questions telles que « Qui était Mohamed ? Qu'est-ce le Coran ? Pourquoi je fais mes prières ? Pourquoi les musulmans ne boivent-ils pas d'alcool ? », les jeunes musulmans n'ont souvent comme seul référent les parents. A travers les éditions Salam, lL'éditeur veut en créer d'autres, en proposant des réponses plurielles, indépendantes, et qui font découvrir aux jeunes l'Islam dans sa diversité.

Karimi, philosophe, poète, dessinateur et auteur d'une traduction allemande du Coran, est né à Kabul, d'où sa famille a fui quand il avait 12 ans. Il a ensuite grandi en Allemagne. En phase finale d'un thèse de doctorat sur la philosophie de Hegel, il est actuellement installé à Fribourg en Brisgau, où il est devenu directeur général des éditions Salam, fondées en 2009 par Andreas Hodeige, PDG de la maison Rombach. Comme le rapporte le quotidien Badische Zeitung, Karimi considère que son travail sera de démontrer que « l'Islam a un grand cœur », assez grand pour contredire les affirmations selon lesquelles l'Islam et la société occidentale seraient incompatibles.

Un premier pas devra être franchi cet automne, où les 5 premiers ouvrages jeunesse devraient être présentés au célèbre salon du livre à Francfort. Parmi eux se trouvera éventuellement le premier prix d'un concours d'écriture lancé par l'éditeur sur le thème de « qui était Mohamed » ? Des auteurs de toute l'Allemagne avaient jusqu'au 1er juillet pour soumettre leurs récits axés sur un public jeune, et le meilleur sera publié par les éditions Salam.

Un autre moyen de mettre en avant et œuvrer pour l'ouverture de l'Islam en Allemagne sera la publication d'ouvrages bilingues, en Arabe et en Allemand. Cela devra aider à surmonter les incompréhensions qui peuvent être liées à la langue, même entre parents (arabophones ou autre) et enfants (germanophones). Incompréhensions que les éditions tentent de minimiser en se basant un deuxième volet du travail éditorial sur les livres d'apprentissage des principales langues de l'Islam : l'Arabe, le Turc, le Persan, l'Urdu et l'Indonésien. L'apprentissage de ces langues n'est pas assez valorisée en Allemagne, mais serait important, surtout pour les enfants dont ce sont les langues d'origine, pour profiter de l'interaction culturelle existante sur le sol allemand.

En proposant ce deuxième pilier, Karimi entend aussi se démarquer des organisations islamiques existantes en Allemagne. Il veut proposer des livres et, par là, un enseignement indépendant des différents courants de l'Islam en Allemagne. Et pourquoi pas éditer les livres scolaires, quand l'Islam deviendra matière à part entière dans les lycées allemands?

Source : Yabiladi

05.07.2010

Débuté le 5 juin dernier, l’Opération Transit 2010 se déroule dans des bonnes conditions et dépasse même les espérances. Un mois jour pour jour après son lancement, les ports de Tanger Med et de Sebta continuent d’attirer la majorité des voyageurs, avec cependant la première place pour le nouveau port tangérois.

Selon le ministre espagnol de l’Intérieur, le temps d’attente dans les ports ibériques est entrain de diminuer et les responsables espagnols viseraient désormais un temps d’attente zéro dans les ports. En attendant, il est à retenir que les vacanciers ont débarqué massivement à Tanger Med et à Sebta, et que le nombre de passagers a augmenté par rapport à la même période de l’année 2009.

Mais entre les deux plateformes, nombreux  sont les vacanciers à choisir le nouveau port de Tanger Med passagers pour leur retour au Maroc.  Moins de deux mois donc après son ouverture, le géant de la Méditerranée secoue énormément le port de la ville de Sebta. Ce qui est dû comme nous l’annoncions il y a peu, au fait que les Marocains voyageant avec leurs véhicules se dirigeaient le plus souvent vers Tanger Med.

Du 5 juin au 4 juillet, 123 236 personnes ont embarqué à Tanger Med, contre 104 932 pour Sebta, selon un rapport bilan (du 4 juillet) de la protection civile espagnole. De même, concernant le trafic de véhicules, les chiffres sont respectivement de 45 808 et 21 844 véhicules débarqués à Tanger Med et à Sebta. Tanger Med a enregistré plus du double (42,8%) de l’ensemble des arrivées depuis les ports espagnols(compte tenu des départs vers l'Algérie, 5,6% du total) , contre 20,4% pour Sebta. Un pic a été enregistré ce week-end, avec environ 43 000 arrivées en provenance d'Espagne pour la seule journée du dimanche, 4 juillet.

Source : Yabiladi

05.07.2010

L'artiste-peintre Rajae Benzakour expose durant tout ce mois de juillet ses dernières créations à la galerie Art Aéro (Terminal 2) de l'aéroport international Mohammed V à Casablanca.

Cette exposition dont le vernissage a eu lieu récemment se tient sous le thème ''Signe-Nature-Matière, le jour d'après''. Elle offre au regard des millions de voyageurs, qui débarquent dans le pays, une collection attrayante et accrocheuse par la variété des thèmes et surtout par l'omniprésence saisissante de la calligraphie arabe.

''Il suffit de regarder quelques toiles de Rajae Benzakour, certaines en apparence surchargées, aux formes accumulées, aux volumes superposés, puis de passer à d'autres où quelques courbes se suffisent à elles- mêmes pour savoir que le plein et le vide sont l'un comme l'autre, des mondes (au sens architectural autant qu'artistique) qu'elle est à même de parcourir avec aisance'', souligne Jean Debengy, critique d'art et responsable au ministère de la Culture en France.

Sur le thème de prédilection de l'artiste, l'alphabet, il ajoute que ''Toute sa vision du monde, son regard sur le réel, l'attention qu'elle porte à ce qui l'environne semble se résumer en cet alphabet. Il s'agit à la fois d'un support, celui qui structure l'oeuvre et d'une forme d'évasion de la contingence''.

Rajae Benzakour, doctorat en 3ème cycle en arts plastiques, est née à Fès. Elle vit et travaille depuis 1979 en France.

Cette exposition à Casablanca est l'une des rares accrochages de l'artiste au pays puisqu'elle expose principalement dans les galeries étrangères, notamment en France, Allemagne, Etats-Unis ou encore le Japon.

Source : MAP

05/07/10

Une association baptisée "Coordination des jeunes du Sahara marocain en Europe" a été créée, lundi à Bruxelles, à l'initiative de jeunes marocains établis en Belgique dans l'objectif de défendre la cause légitime du Sahara marocain et faire face à toutes les tentatives visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.

La création de cette coordination vise aussi à intensifier la mobilisation en Belgique et en Europe pour un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain et à oeuvrer pour la libération et le retour à la mère patrie des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf en Algérie, tout en soutenant l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP, le président de cette structure, M. Ahmed El Harouch.

Cette nouvelle association se fixe également pour objectif d'organiser des manifestations et des rencontres pour informer l'opinion publique européenne de la justesse de la cause nationale, a-t-il ajouté, précisant que la coordination est ouverte à tous les Marocains et toutes les personnes appuyant le dossier de l'intégrité territoriale du Royaume.

Après avoir souligné que la proposition d'autonomie pour le Sahara s'inscrit dans le cadre d'un processus lancé par le Maroc pour le renforcement de la démocratie en tant que levier de développement, M. El Harouch a affirmé que l'ensemble des Marocains, partout dans le monde, apportent leur soutien "indéfectible" à ce projet qui a recueilli l'adhésion de la communauté internationale.

Il a également souligné la mobilisation constante de l'ensemble de la communauté marocaine établie à l'étranger derrière SM le Roi Mohammed VI, saluant à cette occasion les grandes avancées enregistrées au Maroc sous la conduite éclairée du Souverain.

M. El Harouch a de même assuré du soutien inconditionnel de la coordination aux réformes engagées au Maroc, faisant savoir que son association encouragera l'ensemble des jeunes sahraouis établis en Europe à investir dans leur pays d'origine.

Tout en condamnant la situation "déplorable des frères sahraouis" retenus dans les camps de Tindouf, M. El Harouch a appelé la communauté internationale à intervenir "de toute urgence" pour lever le blocus imposé aux séquestrés dans ces camps de la honte.

Source : MAP

05/07/10

La 9-ème session du Conseil ministériel maghrébin de la formation, de l'emploi, des affaires sociales et de la communauté maghrébine établie à l'étranger s'est ouverte, lundi à Rabat, au niveau des experts.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre des recommandations de la 11-ème session de la commission ministérielle maghrébine chargée des ressources humaines, réunie du 24 au 26 mars 2008 à Alger.

Les participants à cette session se pencheront sur la révision et l'évaluation de la mise en Œuvre des décisions prises lors de la dernière réunion, l'examen des recommandations des groupes de travail techniques relevant du conseil, et la prise en charge des préoccupations des jeunes maghrébins en matière d'emploi et de formation, outre l'élaboration du prochain programme de travail.

Intervenant à l'ouverture de cette session, le secrétaire général du ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, M. Mimoun Bentaleb a indiqué que cette rencontre illustre l'importance que les pays maghrébins attachent à la coopération dans ces domaines.

Il a appelé, à cet égard, à trouver des solutions adéquates aux problématiques sociales dans la région maghrébine, surtout dans le contexte de la crise économique internationale qui a eu un impact économique et social notable sur toutes les régions du monde, comme l'attestent notamment la hausse du taux de chômage et le déficit budgétaire des caisse de couverture sociale.

Cette réunion doit déboucher sur des propositions créatives censées créer davantage d'opportunités de travail dans le Maghreb, notamment à travers l'élaboration d'un plan d'action permettant l'intégration de la dimension sociale dans les programmes de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), a souligné M. Bentaleb.

La session doit, en fin de compte, dégager une vision claire et pratique en vue de mettre en place une plateforme commune de travail visant à promouvoir l'emploi, le développement social et la condition de la communauté maghrébine établie à l'étranger, a-t-il estimé.

Pour sa part, le président de la commission d'experts et directeur de la gestion des catastrophes au comité populaire général des affaires sociales en Libye, Ahmed Abdessalam Mohamed, a déclaré à la presse que cette réunion vise à mettre en place un mécanisme sérieux de coordination pour assurer la convergence des positions des pays maghrébins à propos des questions de l'emploi, des affaires sociales et de la communauté maghrébine résidant à l'étranger.

Les délégations participantes souhaitent en faire le point de départ pour la relance de l'action de l'UMA en perspective de faire face aux défis de la mondialisation, a-t-il indiqué, précisant que la commission d'experts est en train de préparer une nouvelle méthode de travail et d'activer l'exécution des conventions conclues dans le cadre de l'Union.

Le Conseil ministériel maghrébin de la formation, l'emploi, des affaires sociales et de la communauté maghrébine établie à l'étranger a été créé en 1990 à Tunis par la commission maghrébine chargée des ressources humaines conformément à une décision prise par la présidence de l'UMA dans sa session de janvier 1990.

Le conseil élabore la vision des plans et programmes ainsi que l'agenda de mise en oeuvre des actions de l'UMA.

Source : MAP

05/07/10

La 41e campagne d'accueil des Marocains du Monde (MDM) lancée par la Banque Populaire a commencé le 1er juillet. C’est l'extension du réseau des Banques populaires à l'étranger ainsi que l'élargissement des offres «Solutions Bladi» qui sont les deux axes majeurs de cette campagne. Le réseau Chaabi Bank compte désormais six succursales en France, Belgique, Espagne, Italie, aux Pays-Bas et en Allemagne et 31 agences éclatées sur les principaux pays d’Europe à forte concentration marocaine. Ce déploiement de moyens mis à la disposition des MDM a pour but de faciliter les transferts de fonds de l’étranger vers le Maroc. La banque a souligné que, durant les cinq premiers mois de l’année, les ressources MRE collectées se sont élevées à 20,3 milliards de DH, en hausse de 11% par rapport à la même période de 2009.

Pour cibler au mieux cette clientèle, la BP complète son offre de packs Bladi généraliste en y ajoutant un pack Bladi Energy destiné aux jeunes (18 à 35 ans), et un pack Bladi Prestige réservé à une clientèle haut de gamme. En outre, un nouveau service Bladi Express permet désormais un transfert de fonds dans la journée de l'Europe vers le Maroc. Selon la banque, «ces packs sont caractérisés par une tarification avantageuse combinant des produits et services bancaires et extra-bancaires spécifiques». Les clients pourront ainsi obtenir des produits ou services à des conditions très favorables auprès de 300 enseignes spécialisées (transport aérien, l’immobilier, la location de voitures, l’hôtellerie et la restauration et les loisirs).

Source : La Vie éco

05/07/2010

11 est l'une des centaines de compétences marocaines dont l'activité et la réputation ont dépassé les frontières de la mère patrie pour devenir une valeur sure prisée par les clubs nationaux et internationaux, qui cherchent à s'attacher leurs services et profiter de' leur expérience et leur savoir- faire...Suite

Sans le prévoir vraiment, le Maroc est en train de devenir une terre de refuge pour les migrants subsahariens. Enquête sur la douloureuse mutation qui commence..à peine…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, . un colloque international sous le thème "sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels"…Suite

Les lauréats marocains de l'Ecole fédérale royale belge des entraîneurs de Bruxelles viennent de se constituer en association dans l'objectif de fédérer les compétences sportives marocaines établies en Belgique et contribuer au développement du football national, apprend-on auprès des membres de cette structure.

Baptisée "Association des entraîneurs marocains diplômés en Belgique" (AEMDB), cette nouvelle entité vise à promouvoir les techniciens marocains, mettant à profit leurs connaissances et savoir-faire au service du sport de leur pays d'origine, a indiqué à la MAP, le vice-président de l'association, M. Faouzi Jamal.

L'association, a-t-il poursuivi, regroupe une quarantaine de techniciens détenant des diplômes reconnus par l'UEFA, dont d'anciens lauréats de cette prestigieuse école qui exercent déjà au Maroc.

Cette jeune association se veut également une passerelle pour dynamiser les échanges dans le domaine du football entre les instances sportives marocaines et belges à travers des conférences, des échanges de visites en plus de stages et sessions de formation au profit des jeunes marocains, a ajouté l'ancien sociétaire du Mouloudia d'Oujda et ex- international marocain.

Parmi les activités de l'AEMDB, a-t-il ajouté, il y a lieu de citer l'analyse et le perfectionnement de la préparation physique des jeunes footballeurs, l'organisation de stages et sessions de formation et de formation continue pour les jeunes entraîneurs et joueurs marocains.

La contribution à la détection et la prospection de jeunes talents marocains établis en Belgique, le soutien aux clubs nationaux dans leur démarche de professionnalisation et le soutien à la restructuration des centres de formation et des ligues de football, sont, entre autres, les objectifs de la nouvelle association.

Reconnue par la Fédération de football belge, l'association compte aussi contribuer à l'élargissement des horizons du sport national et diversifier les techniques appliquées en matière de football au Maroc.

Les premiers techniciens marocains de l'Ecole fédérale royale belge des entraîneurs avaient décroché leurs diplômes au début des années 1980. Plusieurs d'entre eux avaient présidé aux destinés de clubs nationaux notamment feu Bouchaib Ghalmi, Abdelkhalek Louzani, Abdelkader Youmir, Chadli Jilali ou encore Mustapha Madih.

Source : MAP

La France et la Tunisie ont signé samedi un document portant sur une remise d'"équipements et de matériel" destinés à la lutte contre l'immigration clandestine, a-t-on appris de source officielle.

Ce document a été signé par Rafik Belhaj Kacem, ministre tunisien de l'Intérieur et Eric Besson, ministre français de l'Immigration, en visite en Tunisie depuis vendredi, a indiqué l'agence gouvernementale TAP.

La TAP n'a précisé pas la nature de ces "équipements et matériels".

Ce document entre dans le cadre de l'accord global dit de gestion concertée des flux migratoires signé entre Paris et Tunis en avril 2008.

Dans les accords de gestion concertée que la France avait signés avec huit pays africains dont la Tunisie, la contrepartie de l'aide au développement qu'elle apporte concerne les réadmissions dans leurs pays d'origine d'immigrants illégaux présents sur son territoire.

Les deux ministres ont plaidé pour le renforcement de leur coopération afin de "garantir la facilitation de la circulation organisée des personnes et des flux migratoires, l'instauration d'un partenariat de développement solidaire et durable, la préservation de la dignité et des droits acquis de l'immigré et la lutte contre le passage illégal des frontières", a rapporté la TAP.

La France délivre quelque 90.000 visas par an aux ressortissants tunisiens.

Il y a environ 600.000 Tunisiens ou Franco-Tunisiens installés en France, alors que le pays d'Afrique du nord compte environ dix millions d'habitants.

Source : AFP

Le Maroc a pris mercredi de nouvelles mesures pour renforcer la réforme du champ religieux en décidant d’éditer un “million d’exemplaires du coran uniformisé” et en adoptant un code sur “la gestion des biens religieux”, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.

“Le royaume a mis en place une Fondation Mohammed VI pour l’édition du saint coran Mohammadi” (ndlr: appellation qui fait référence au roi, commandeur des croyants au Maroc), selon Ahmed Taoufik, le ministre des Affaires islamiques et des Habous (biens religieux) dans une conférence de presse.

“Cette fondation sera chargée de l’édition et de la distribution du livre saint dans les 50.000 mosquées du royaume pour uniformiser les exemplaires du coran avec une copie comme seule référence et une calligraphie standardisée”, a ajouté le ministre.

La fondation Mohammed VI devra désormais “accorder et agrémenter tous les exemplaires du livre saint”, a précisé le ministre.

Ahmed Taoufik a en outre affirmé que cette fondation “compte produire annuellement un million d’exemplaires du coran uniformisé”.

“La moitié des exemplaires ira aux mosquées, un tiers aux pays d’Afrique de l’ouest et le reste destiné” aux lieux de culte fréquentés par “les résidents marocains à l’étranger”, selon M. Taoufik.

Source : Marocains du Monde

Dans le cadre du programme d’accompagnement des marocains du monde durant la période estivale, le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger organise, du 14 au 21 Juillet 2010, la septième édition du Raid des Marocains du Monde. Cette édition sera marquée par un circuit exceptionnel traversant les provinces du sud du Royaume avec la participation de plus de 150 MRE et amis du Maroc, notamment les élus d’origine marocaine, en tant qu’invités d’honneur de cette 7ème édition. Les participants auront l’occasion de découvrir les richesses naturelles et culturelles de la région et aussi les avancées remarquables de nos provinces sahariennes sur les plans économique, social et culturel…

La septième édition est une opportunité pour mettre en exergue les efforts entrepris par le Maroc pour le développement des provinces du Sud ; de faire découvrir aux participants les richesses naturelles et culturelles ainsi que les potentialités touristiques et économiques des provinces sahariennes, d’intégrer les MRE dans la nouvelle dynamique initiée par Sa Majesté le RoiMohamed VI pour la promotion et le développement des provinces du Sud, et d’informer les participants, notamment les élus d’origine marocaine et leurs homologues étrangers sur le projet d’autonomie des provinces du Sud.

Source : Marocains du Monde

La France serait le deuxième pays européen après la Belgique où il serait interdit dans tout l'espace public.

Le projet de loi sur l'interdiction en France du port du voile islamique intégral dans l'espace public va être examiné à partir de mardi en séance plénière à l'Assemblée nationale, après un an de controverse et en dépit des réserves des juristes et du malaise des musulmans.Le projet de loi doit être ensuite débattu au Sénat en septembre, pour une adoption définitive attendue dans la foulée.Il interdit le port du voile intégral (niqab, burqa) dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les maris ou concubins obligeant leurs compagnes à se voiler seront, eux, passibles d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.

Par souci de pédagogie, le gouvernement a décidé d'un délai de grâce avant l'application des sanctions.Le projet de loi devrait être facilement adopté, le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, ayant fait savoir qu'il fera en sorte que le Parti socialiste (PS, opposition) n'y fasse "pas obstacle"."En tout état de cause, je pense que pour l'immense majorité des Français - qu'ils soient catholiques, juifs, musulmans ou sans religion - le port du voile est une régression par rapport à nos valeurs, par rapport à la dignité de la femme", a-t-il ajouté.

Une large majorité de Français est favorable à une interdiction générale du voile intégral, selon plusieurs sondages.La tension politique est retombée depuis le vote consensuel, début mai, d'une résolution parlementaire anti-niqab et burqa. Le PS avait alors uni ses voix à celles de la droite pour approuver cette déclaration de principe sans pouvoir contraignant. Communistes et écologistes avaient refusé de participer au scrutin.Le gouvernement a cependant passé outre l'avis du Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative du pays, qui recommandait de limiter cette interdiction à certains lieux publics (administrations, transports...) et jugeait une interdiction dans la rue "sans fondement juridique incontestable".

Selon les juristes, la loi s'expose à une censure du Conseil constitutionnel et à une condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme pour qui chacun peut mener sa vie selon ses convictions dès lors que cela ne porte pas atteinte à autrui.Amnesty International a également appelé les parlementaires français à "rejeter" le projet de loi. "Une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions", selon l'organisation de défense des droits de l'homme.

De même, les représentants de la communauté musulmane en France ont regretté une loi "stigmatisante" pour les cinq à six millions de musulmans vivant dans le pays.Ce nouvel épisode s'inscrit en marge d'un débat persistant en France sur la place de l'islam dans la société et après l'échec du débat organisé par le gouvernement sur le concept d'"identité nationale".Le Premier ministre François Fillon a fait le 28 juin l'éloge de l'islam de France, culte "de paix et de dialogue", tout en qualifiant de "détournement du message religieux" le port du voile intégral.Celui-ci concerne moins de 2.000 femmes en France, selon les autorités, sur un total de 5 à 6 millions de musulmans.La France serait le deuxième pays européen après la Belgique où il serait interdit dans tout l'espace public.

Source : Lalibre.be/AFP

04/07/2010

Les persécutions contre les minorités religieuses sont en augmentation, selon un rapport publié le 1er juillet par Minority Rights Group International (MRG). Cette ONG britannique, active dans plus de 60 pays, s’inquiète de trois tendances : la montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses, et l’abus de législation antiterroriste

« Quelles sont les minorités religieuses et les régions du globe concernées ?

Toutes les religions sont concernées, aussi bien les trois grandes monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) que des courants plus modestes, comme le mandéisme, une religion qui se réfère à Jean-Baptiste, ou encore le bahaïsme, né au XIXe siècle d’un mouvement dissident du chiisme.

Dans son rapport, le MRG révèle deux phénomènes nouveaux : la montée de l’islamophobie en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, et les exactions contre les minorités religieuses dans les conflits armés, particulièrement dans les pays d’Asie et du Moyen-Orient subissant la “guerre contre le terrorisme” développée par l’administration américaine après les attentats du 11 septembre 2001.

Comment se traduisent les persécutions ?

Dans ces pays en guerre, les minorités religieuses servent d’exutoire à l’une ou l’autre des parties. Au Pakistan, les Talibans se vengent ainsi sur les chrétiens des attaques militaires de l’armée ou des États-Unis, en brûlant des églises ou en les forçant à se convertir. En Irak aussi, les minorités religieuses subissent de nombreuses violences.

En 2009, le MRG a recensé entre 15 et 64 % de réfugiés irakiens, selon le pays d’accueil, issus de minorités religieuses ou ethniques. La majorité d’entre eux a indiqué ne pas vouloir retourner en Irak, alors que certaines communautés y étaient présentes depuis plus de deux millénaires.

En Occident, les discriminations relèvent davantage d’un climat de méfiance généralisée, surtout vis-à-vis des musulmans depuis le 11 septembre 2001. En Suisse, en novembre dernier, un référendum a approuvé l’interdiction de construire de nouveaux minarets. Aux États-Unis, à la suite de l’attentat manqué à Noël 2009 par un musulman nigérien sur un vol Amsterdam-Detroit, les autorités contrôlent tout spécialement les citoyens de 14 pays, dont 13 pays musulmans, dans les aéroports.
D’après une étude de l’ONG Open Society Justice Initiative (OSJI), citée dans le rapport, les personnes d’origine africaine et maghrébine oncourent un risque dix à quinze fois plus important que la moyenne de se faire arrêter dans le métro parisien. L’OSJI évoque enfin les descentes effectuées par les pôles régionaux de lutte contre l’islam radical, dans les lieux publics où des islamistes radicaux sont suspectés de se retrouver.

En 2005, pas moins de 47 mosquées et salles de prières, 473 commerces et 85 cafés et call-centers avaient été passés au crible. “Alors que ces raids n’ont donné que des résultats limités dans la résistance au terrorisme, ils ont eu un effet désastreux sur les vies quotidiennes des musulmans français” note l’OSJI.

Source : La Croix

Face aux femmes voilées, les habitants de la ville, où se côtoient quotidiennement 93 nationalités, oscillent entre malaise et désir de tenter malgré tout de nouer des liens. Les députés examineront mardi 6 juillet la loi interdisant le port du voile intégral

Accents et saveurs épicées se mêlent harmonieusement sur le marché d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et donnent l’étrange sentiment de déambuler dans un concentré du monde. En boubou, en jeans ou en sari, les habitants s’entrecroisent pour acheter fruits, légumes, mais aussi tissus orientaux, bijoux dorés et produits de beauté qui font le bonheur des femmes, voilées ou pas.

Ici, le voile classique est très courant. Il se porte en couleur, sombre, sobrement ou coquettement, laissant apparaître quelques jolies mèches de cheveux. Plus rarement, Nadia est aussi amenée à servir des femmes au visage caché. « Elles achètent beaucoup de mascara pour souligner leur regard mais aussi du vernis, de la teinture pour les cheveux », explique la jeune femme en robe légère sous la chaleur écrasante.

« Pour certaines d’entre elles, je vais être l’une des seules personnes à qui elles vont parler dans la journée, poursuit-elle. Devant moi, elles dévoilent leur visage, elles se confient. La plupart sont assez convaincantes quand elles parlent d’un choix. Mais un jour l’une d’entre elles, Akima, m’a avoué au bord des larmes qu’elle était contrainte par son mari. Puis je ne l’ai plus revue. Elle avait 19 ans. »

Dominique est habituée aux femmes qui portent le voile classique. Habitant Aubervilliers depuis plus de trente ans, elle les croise, leur parle dans le cabinet où elle exerce la profession de secrétaire médicale. « Nous avons des contacts tout à fait normaux », explique- t-elle. Mais elle n’a jamais eu l’occasion de parler à une femme au visage voilé et avoue son malaise quand les regards se croisent, comme au moment de faire les courses.

Situations déstabilisantes

« En général, on se toise, on s’observe sans trop savoir ce que pense l’autre, raconte-t-elle. Moi, cela me dérange de les voir tout de noir vêtues, cachées, alors que leurs maris peuvent se promener tranquillement dans la tenue de leur choix. C’est profondément sexiste. Pour moi, ce voile-là limite les contacts et c’est même le but de l’opération, puisqu’il doit tenir à distance les autres hommes. Mais il met aussi, par la même occasion, une barrière avec les femmes et le reste du monde. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si elles sont heureuses, si elles sont contraintes ou pas. Ce regard des autres doit les gêner. Ce n’est agréable pour personne. »

Près des étals de fruits et légumes, Khadouja entend la conversation et finit par se mêler à la discussion. « Oui, mais si c’est leur choix, on est en démocratie, non ? Elles ne font de mal à personne », intervient-elle.

Malgré cette prise de position, la jeune femme, musulmane, avoue s’être elle aussi retrouvée dans des situations déstabilisantes. « Je me suis liée d’amitié avec une femme que je vois régulièrement à la mosquée d’Aubervilliers. Puis je l’ai croisée dans la rue, entièrement voilée. Si j’ai pu la reconnaître, c’est uniquement parce que j’ai aperçu sa fille, qu’elle tenait par la main. Sans cela, je serais passée devant elle sans lui dire bonjour. Cela m’a paru étrange, mais je n’ai rien dit. Je pense qu’il s’agit d’une mode et que si on en fait toute une affaire, le phénomène durera encore plus longtemps. »

À deux pas du marché, dans les locaux de la mairie d’Aubervilliers, les agents de la ville ont maintenant pris l’habitude de voir entrer des femmes en niqab, ou plus rarement en burqa, dans leur bureau.

Convaincre plutôt que contraindre

« Je n’ai jamais vu l’une d’entre elles refuser de dévoiler son visage, assure Tahir, qui les reçoit à la caisse communale d’action sociale. Au contraire, je n’ai même pas à le demander. Elles se découvrent toutes d’elles-mêmes en arrivant. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi leur pratique serait incompatible avec les règles courantes de la République, même si à titre personnel je considère qu’il est inhumain pour elles de vivre cachées et coupées du monde. »

Accepter de vivre avec celles que certains taxent de « fantômes » plutôt que les sanctionner, les rejeter comme des personnes inassimilables : c’est le choix qu’a fait Désiré, professeur de biologie à l’université. Pour lui, il est primordial de nouer des liens avec ces femmes, d’aller vers elles. Pour cette raison, il ne voit pas le recours à la loi d’un très bon œil. « Si elles restent chez elles du fait de l’interdiction, elles seront encore un peu plus isolées », argumente-t-il.

Convaincre plutôt que contraindre : ce Français d’origine haïtienne, qui a déjà eu plusieurs fois l’occasion d’échanger avec des étudiantes en burqa, est persuadé que c’est là la voie d’une saine cohabitation. Étroite peut-être, mais, à l’en croire, la seule possible.
« Je me souviens de Binto, qui cherchait un poste dans le secteur de la vente, sans succès. La socialisation, cela passe aussi beaucoup par le travail, et beaucoup d’entre elles en sont coupées. Nous avons eu de longues discussions dans lesquelles je tentais de lui expliquer que son voile était un frein. Certains estimeront que c’est de la discrimination à l’embauche que de ne pas pouvoir décrocher un poste dans ces conditions, mais j’estime que dans un pays où la communication passe beaucoup par le visage, il est impossible d’exercer un métier où l’on doit fidéliser une clientèle. J’ai fini par la convaincre. Elle a renoncé à se voiler et depuis, elle a trouvé une place de responsable à Pier Import. »

Source : La Croix

Les Marocains résidant à l’étranger de Belgique peuvent désormais envoyer de l’argent à partir de leur GSM ou d’internet à partir d’un compte Mobicash de Maroc Télécom.

L’argent peut ensuite être retiré par le bénéficiaire auprès de toutes les agences agréées au Maroc, moyennant des frais de transfert ""nettement plus bas"" que ceux des professionnels du transfert d’argent, a indiqué Maroc Telecom.

Ce service très concurrentiel, qui sera bientôt opérationnel en France, bousculera certainement le marché très 4 juillet 2010juteux du transfert d’argent de MRE, monopolisé jusque-là par les opérateurs historiques du transfert de fonds.

Source : Bladi

Le Maroc et la France ont décidé, au terme de la Réunion de Haut Niveau tenue vendredi à Paris, d'engager des négociations pour faciliter la mobilité des ressortissants marocains vers l'Hexagone, notamment les jeunes et les professionnels qualifiés.

La déclaration commune adoptée par le Premier ministre, M. Abbas El Fassi et son homologue français, M. François Fillon, précise au volet migratoire, que la France a proposé de "travailler à la définition d'un régime conventionnel spécifique relatif à la mobilité des ressortissants des deux Etats".

Ce nouveau dispositif tiendra "compte tout à la fois de la densité des échanges humains entre les deux pays, des orientations fixées dans le statut avancé (accordé par l'Union européenne au Royaume) et des efforts du Maroc en matière de lutte contre l'immigration illégale".

Pour atteindre cet objectif, Paris et Rabat ont décidé d'engager des négociations en vue de parvenir "à faciliter la circulation des personnes, en particulier pour encourager les migrations circulaires qualifiantes impliquant la jeunesse, la mobilité des professionnels et les projets de développement solidaire mobilisant notamment la communauté marocaine présente en France", soulignent les deux parties dans leur déclaration commune.

Durant cette rencontre, les deux Premiers Ministres ont confirmé "le caractère stratégique d'une mobilité accrue, sous toutes ses formes, (étudiants, enseignants, chercheurs, responsables d'établissements et de programmes de formation, acteurs économiques) dans la réalisation des objectifs identifiés" conjointement .

Source : MAP


A l'occasion du lancement de la nouvelle version du site Envoi d'Argent, l'AFD organise, en partenariat avec le
ministère français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire (MIIINDS), et le ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi (MEIE), une conférence-débat, le  8 juillet prochain, sur le thème les transferts des migrants vers leurs pays d'origine. L'objet de cette manifestation est de rassembler les partenaires du projet ainsi que les utilisateurs du site, afin d'effectuer un premier bilan de cette nouvelle version, et de réfléchir aux enjeux et évolutions potentiels de cet espace. Il est utile de rappeler, dans ce sens,  que suite à une décision du Comité interministériel français  pour la coopération internationale et le développement (CICID) du 18 juin 2006, l'Agence française de développement (AFD) a mis en place, en novembre 2007, l'Observatoire des coûts d'envoi d'argent à l'étranger, via un site Internet "envoidargent.org" ou "envoidargent.fr", dont le principal objectif est " d'encourager la transparence des coûts et une meilleure connaissance des modalités de transfert. " Cet outil permet aux personnes qui envoient régulièrement une somme d'argent à l'étranger, de comparer le coût de cet envoi d'argent mais également d'estimer les délais des services offerts par les établissements de transfert, selon le type d'opération et de connaître les produits proposés. A partir de 2008, dans la perspective d'optimiser le site et de répondre à la fois aux enjeux liés aux transferts de fonds et à la demande des migrants, est proposée une reconfiguration qui intègre, en complément du comparateur, une plateforme éditoriale d'information et d'échange donnant aux internautes une information complète sur l'offre des établissements de transfert (banques, opérateurs de transfert, autres établissements habilités) en faveur des diasporas mais aussi sur l'action de l'Etat, des OSIM (Organisations de
solidarité Issue des migrations), des ONG, des collectivités territoriales, des fondations, etc. L'idée est de privilégier une démarche partenariale et de proposer à chacun de détenir un espace propre et de devenir ainsi partenaire de l'Observatoire. Il faut savoir, dans ce sens, que les transferts d'argent des migrants vers leurs pays d'origine représentent des flux financiers d'importance pour les pays en développement, atteignant souvent des pourcentages conséquents du produit intérieur brut. Selon les dernières estimations de la Banque mondiale (juillet 2009), les transferts des migrants vers les pays en développement ont représenté 316 milliards de dollars en 2009. Consacrés essentiellement aux dépenses d'éducation, de santé, de consommation courante, ils jouent un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté et  représentent un enjeu majeur du financement du développement aux côtés de l'aide publique au développement mondiale (119,6 milliards de dollars en 2008). Les envois d'argent formels effectués par les migrants depuis la France ont été estimés par la Banque de France - sur la base des données de la balance des paiements - à environ 3,4 milliards d'euros en 2008. Ces estimations ne prennent en compte à ce stade ni les envois effectués via des opérateurs privés, ni les envois effectués de manière informelle. On estime ainsi que les transferts effectués à partir de la France s'élèveraient à environ 8 milliards d'euros vers l'Afrique. Il s'agit souvent de petites sommes transférées de façon régulière (200 à 300 euros en moyenne) .  Avec la crise de 2008, ces flux ont cependant nettement diminué puisque, selon les prévisions de la Banque mondiale, 2009 a été marqué par une baisse de 7,3% des transferts. Néanmoins, les frais d'envoi sont calculés en fonction de la somme qu'on  envoie, plus la somme est élevée, plus ils sont chers. Ces dernières années, Western Union, qui est depuis 1993 l'acteur majeur de ce marché, a du considérablement réduire ses frais d'envoi, afin de lutter contre la concurrence qui s'est accrue peu à peu. Sa clientèle principale est constituée des immigrés qui procèdent à des transferts de fonds vers leurs pays d'origine. Western Union couvre 195 pays et territoires et 200 000 points de vente. Près de 75% des frais envoyés en France, sont en direction des pays du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne. Selon la banque de France, les envois de fonds des travailleurs immigrés vers leur pays d'origine s'élèvent à des milliards d'euros. A l'échelle internationale, 80,8 milliards de dollars, seraient envoyés par les immigrés dans leur pays d'origine, selon la Banque mondiale. Les immigrés sont prêts à tout pour envoyer des fonds financiers.  Il faut dire aussi que la crise économique actuelle a un véritable impact sur les transferts d'argent qui subissent un net ralentissement. En effet, La plupart des secteurs dans lesquels les immigrés sont les plus présents, sont aussi les plus touchés par la crise. La construction où les intérims, constituent les principaux secteurs qui permettent aux immigrés, à leur arrivée en France, de s'insérer dans la vie active, explique Pascal Breuil, qui dirige le service des études démographiques à l'INSEE. Une enquête révèle qu'en France,  les étrangers sont les plus touchés par le chômage. En 2009, il est de 8,7% pour les citoyens français et de 13,9% pour les étrangers.
De même pour l'Allemagne, le chômage est de 7% pour les Allemands et de 13% pour les étrangers qui y vivent. Ce constat est encore plus vrai en Espagne, avec 16% de chômage pour les Espagnols et 26% pour les étrangers.    Au Sénégal, 10% des richesses nationales proviennent de la diaspora sénégalaise dispersée à travers le monde. C'est presque autant au Maroc avec 9%.
Source : Le Maghreb

Le projet «Salem» de solidarité avec les enfants du Maroc a été officiellement lancé le 25 juin dernier à Khouribga. Son objectif' mettre en place une stratégie qui vise le soutien et le renforcement des structures de l'Entraide Nationale afin de jouer son rôle dans la promotion des compétences locales et de ce fait lutter contre l'immigration clandestine des jeunes marocains…Suite

La reporter-photographe marocaine Le'lla Ghandi a parcouru le monde en solitaire et a exposé ses photos dans le monde entier, Elle était l'invitée de cc Tendance jeune» sur radio Chaîne Inter…Suite

Le sociologue Mohamed Hamadi Bekouchi explique les enjeux de son nouvel ouvrage «Marocains d'ailleurs, identités et diversité culturelle»…Suite

Le Parlement régional catalan a rejeté jeudi dans la confusion une motion en faveur de l'interdiction totale du port du voile islamique intégral dans toute cette région du nord-est de l'Espagne, après l'avoir adoptée dans un premier temps.

La motion, présentée par les conservateurs catalans soutenus par les nationalistes de centre-droit, a d'abord été adoptée lors d'un vote contesté par ses adversaires en raison d'"une erreur technique" et parce que tous leurs collègues n'étaient pas prêts au moment du vote.

Après une suspension de séance, le président du Parlement régional a ordonné la tenue d'un second vote, boycotté cette fois en signe de protestation par les partisans de la motion qui a été dès lors rejetée par les députés de gauche.

Cette motion pressait le gouvernement régional d'interdire totalement le voile intégral (burqa ou niqab) dans la région, non seulement dans les édifices publics comme l'ont déjà fait neuf villes catalanes mais aussi dans la rue.

"Ce n'est pas une motion de droite ni de gauche mais une question de valeurs", a plaidé le député du Parti populaire catalan (PPC) Rafael Lopez.

"Après avoir lutté pendant des décennies pour la dignité des femmes (...), pourquoi ne pouvons-nous pas dire de façon claire et nette que nous sommes contre les prisons ambulantes qui dégradent et rendent invisibles des femmes dans notre pays?", avait-il lancé avant le vote.

Tout en se disant également opposés au port de la burqa, les députés de gauche ont dénoncé une proposition électoraliste de la droite, à l'approche des élections régionales de cet automne en Catalogne.

Après la Belgique et la France, le débat sur l'interdiction du voile intégral s'intensifie en Espagne où vit une communauté de 1,2 million de musulmans.

Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero envisage de restreindre dans les lieux publics le port du voile intégral, ultra minoritaire dans la pratique. Mais il semble divisé.

"Légiférer pour quatre ou cinq cas me semble un peu exagéré", a estimé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.

Source : La Croix/AFP

Le président Barack Obama a appelé jeudi à une vaste réforme de la politique d'immigration américaine, qu'il a jugée "en panne", et a demandé aux républicains de prendre part à cet effort au-delà des querelles politiques.

Dans son premiers discours important sur l'immigration depuis le début de sa présidence en janvier 2009, Barack Obama s'est dit prêt à avancer. Il n'a cependant pas évoqué de nouvelles propositions ou de concessions qui l'aideraient à faire adopter la réforme au Congrès.

"La question de savoir qui est autorisé et qui n'est pas autorisé à entrer dans notre pays, et dans quels termes, a toujours été conflictuelle", a déclaré le président, qui s'exprimait à l'American University de Washington. "Ca reste vrai aujourd'hui et ça a même empiré en raison de l'incapacité d'un certain nombre d'entre nous, à Washington, à réparer un système en panne", a-t-il dit.

Barack Obama a déploré le fait que la réforme de l'immigration ait été "prise en otage par des querelles politiques et des marchandages boutiquiers" et par l'idée qu'il vaut mieux ne pas se frotter à une question aussi "sensible".

"Je suis prêt à avancer. La majorité des démocrates sont prêts à avancer. Et je pense que la majorité des Américains sont prêts à avancer", a déclaré Barack Obama, tout en prévenant que "le problème" ne serait pas résolu sans un "consensus des deux partis".

Lors de sa campagne présidentielle, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal aux clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.

Le lieu même où M. Obama s'est exprimé est symbolique. C'est dans cette université de la capitale qu'en 2008, il avait reçu le soutien du "lion du Sénat", le démocrate Edward Kennedy, qui avait contribué à le conduire à la Maison Blanche.

Le sénateur, décédé l'an dernier, était un ardent défenseur de la réforme de l'immigration et avait joué un rôle clé pour défendre le texte qui avait été retoqué sous la présidence Bush.

Le débat politique déjà intense sur ces questions s'est enflammé ces derniers mois dans le pays après l'adoption d'une loi controversée dans l'Arizona (sud-ouest) assimilée par ses adversaires à une légalisation du délit de faciès, et à l'approche des élections de mi-mandat au mois de novembre.

Les perspectives de l'adoption d'une vaste réforme paraissent donc ténues en raison de ce contexte électoral et des clivages politiques marqués sur cette question.

L'adoption d'une telle loi nécessiterait le soutien des républicains, or bon nombre d'entre eux assimilent cette réforme à une "amnistie" offerte aux clandestins

Un tentative du Sénat pour élaborer un texte de compromis entre les deux grands partis a échoué cette année.

Source : Le Point/AFP

Le Marocain Abderrazak El Albani, chercheur au laboratoire "Hydrogéologie, argiles, sols et altérations" (CNRS/Université de Poitiers) a apporté, à travers une importante découverte archéologique réalisée au Gabon, la preuve de l'existence d'organismes pluricellulaires sur terre depuis 2,1 milliards d'années.

Cette avancée scientifique capitale représente "un apport scientifique révolutionnaire qui va bouleverser tous les postulats admis jusqu'à présent en matière d'apparition de vie multicellulaire sur notre planète", a confié à la MAP le Professeur Abderrazak El Albani.

Jusqu'à présent, les premières formes de vie complexe (dotée de plusieurs cellules) remontaient à 600 millions d'années environ. De formes et de dimensions diverses, les 250 fossiles en excellent état de conservation supposent une origine de la vie organisée et complexe beaucoup plus précoce que celle admise jusqu'à aujourd'hui.

Pour ce chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la découverte "a fait reculer le curseur de la vie multicellulaire sur notre planète d'un milliard cinq cents millions d'années par rapport à ce qui été connu".

Ces spécimens ont été découverts au Gabon puis étudiés par une équipe internationale et pluridisciplinaire de chercheurs coordonnée par le Pr. Abderrazak El Albani.

Publiés jeudi dans la revue scientifique "Nature", leurs travaux ont fait la couverture de cette prestigieuse publication de référence.

"Dernièrement, on avait fait une belle découverte sur les fossiles au Maroc et c'était beaucoup plus récent: au alentour de 400 millions d'années", a souligné le Pr El Albani.

"En effet, des formations géologiques aussi anciennes que celles du Gabon existent au Maroc", a-t-il affirmé, avouant son désir d'aller entreprendre des recherches dans son pays d'origine.

"De ce fait je serais tenté d'aller faire une découverte aussi importante dans mon pays le Maroc. Tout ce qu'il faut c'est des moyens et des bourses pour les étudiants", a-t-il dit à la MAP.

Les premières traces de vie sont apparues il y a environ trois milliards et demi d'années sous forme d'organismes procaryotes, c'est-à-dire privés de noyau.

"L'explosion cambrienne" survenue autour de 600 millions d'années, marqua la prolifération du nombre d'espèces vivantes, accompagnée d'une hausse subite de la concentration en oxygène dans l'atmosphère.

Source : MAP

Une importante délégation de l'association "Continuité Sépharade" composée de membres de la communauté juive marocaine établie au Canada, a exprimé, jeudi à Rabat, son attachement à l'identité marocaine et sa volonté de contribuer au développement du Maroc.

La délégation qui a été reçue par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a aussi exprimé sa fierté d'être au Maroc en vue d'entretenir et de pérenniser ses liens la mère-patrie.

S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a indiqué que la visite de cette délégation se veut une l'occasion pour "découvrir le Maroc dans ses multiples facettes, un Maroc en mouvement et en pleine dynamique".

"Le Royaume a réussi à garder des liens intenses avec sa communauté juive grâce à la clairvoyance et la sagesse de ses Souverains", a-t-il souligné.

Le ministre a rappelé les actions entreprises par son département pour renforcer la communication avec les Marocains résidant à l'étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord, citant notamment l'organisation des Universités d'été dans plusieurs villes du Royaume auxquelles participent, chaque année, 600 jeunes MRE.

Il a évoqué également les efforts déployés pour la mobilisation des compétences de la communauté marocaine établie à l'étranger, l'appelant à investir ses connaissances et son savoir-faire dans des projets de développement au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, le président de la délégation, M. David Bensoussan a expliqué que cette visite constitue "un retour aux sources", ajoutant que ces jeunes marocains juifs "veulent connaître leurs origines et comprendre leur passé".

La délégation, qui effectue une visite au Maroc du 30 juin au 8 juillet, s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme "le retour aux sources" qui vise à renforcer les relations entre les Marocains juifs établis à Canada et leur mère patrie.

Cette visite leur permettra également de découvrir le patrimoine culturel et civilisationnel ainsi que la diversité naturelle et touristique du Royaume, et de connaître de près les développements entrepris au Maroc dans les domaines politiques et socio-économiques, sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Source : MAP

Quelle nationalité choisir quand on est sportif de haut niveau, courtisé par plusieurs pays? Comment se sont décidé les Marocains évoluant à l'étranger? Voici quelques unes des questions qui animeront, les 24 et 25 juillet prochains à Casablanca, un colloque international axé sur le sport et l'émigration.

Organisé sous l’égide du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le colloque aura pour thème : « Sportifs marocains du Monde, histoire et enjeux actuels ». Il sera, entre autres, question de revisiter l’histoire des sportifs marocains de l’étranger. De revoir comment, par leurs exploits, ils ont marqué leur sport dans les différents pays d’accueil.

A travers des témoignages de sportifs encore en vie, ou de personnes les ayant côtoyés, il s’agira de rendre hommage à « ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines » selon la MAP.

Par ailleurs, devant l’émergence d’une nouvelle génération issue de l’immigration et qui est très souvent partagée entre le pays d’accueil et le pays d’origine, la problématique du choix de la nationalité sportive sera une fois de plus abordée.

Le choix la nationalité sportive, à cheval entre intérêt sportif et attachement national,  sera débattu au regard de ces sportifs marocains qui ont défendus les couleurs du pays d’accueil soit en club, soit en sélection nationale. Comme le précise un communiqué du CCME, « l’ambition est de réfléchir aux modalités du choix de l’identité sportive ».

Participeront à ce colloque, des historiens,  journalistes sportifs, ou autres spécialistes en provenance du Maroc et de l’étranger, des sportifs marocains en activité ou à la retraite, mais aussi des représentants des différentes fédérations sportives du Royaume.

Par ailleurs, La MAP rapporte qu’une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet sur 2M.

Source : Yabiladi

* L’opération Marhaba sera rehaussée par un programme décliné en deux axes.

* Le premier, relatif à l’opération d’accueil, sera marqué par l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage.

* L’accompagnement des MRE durant leur séjour se déclinera au travers de plusieurs actions culturelles et de sensibilisation à leur intention.

Cette année, l’opération Marhaba connaîtra un saut qualitatif certain. De plus, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit, en plus d’un important réseau d’accompagnement.
En effet, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a dévoilé le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010.

Le programme, pour l’opération en cours, se décline en deux axes principaux. Le premier est relatif à l'opération d'accueil. En effet, cette rencontre avec la presse a été pour le ministre de tutelle, Mohamed Ameur, d’annoncer la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. La saison estivale sera marquée pour les MRE par la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité aux postes-frontière et dans les aires de repos.

Le deuxième axe de ce programme ambitieux est relatif à l'accompagnement qui sera décliné en quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence, et le renforcement des services chargés de l'accueil au sein du ministère. Dans ce sens, le Comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés.

Le culturel présent en force

Le deuxième volet de l’accompagnement des MRE se rapporte aux actions et manifestations culturelles. Entre autres activités prévues, cette année connaîtra l’organisation de la deuxième édition des Universités d'été en partenariat avec onze Universités marocaines au profit de 500 jeunes MRE, sans oublier la participation de
160 enfants issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.

Le programme culturel sera enrichi par l'organisation du premier Forum des jeunes Marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et acteurs associatifs au Maroc.

Le troisième volet sera consacré à des mesures, de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française de développement, est également prévu. De même qu’un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.
Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension «Information et Communication» avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation de rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume, en présence des walis, gouverneurs et responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.

Les villes retenues cette année sont Imintanout, Tinghir, Guelmim, Khenifra, Taza, Khouribga, Fquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane.

Une journée internationale sur le soutien juridique au migrant

Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger sur «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré», avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.

Le thème choisi pour cette journée émane du souhait de cerner l'impact des crises sur la migration et les droits des migrants, notamment en temps de crise, et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migratoire dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits, dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.

Source : Finances News

Le festival de la culture amazighe de Fès a levé, jeudi, le rideau de sa 6-ème édition, avec pour fil conducteur l'examen de l'impact de la migration sur les échanges culturels.

Rendez-vous annuel de promotion de l'interculturalité et de célébration de la chanson amazighe, cet évènement réunit cette année, dans le cadre de son volet académique, des experts, chercheurs et acteurs de la société civile, qui se pencheront, quatre jours durant, sur " le rôle de la migration dans la consolidation de la paix, de la démocratie, du développement durable et de la sauvegarde du patrimoine ".

La question de la signification historique, sociale et anthropologique de l'interculturalité en relation avec les flux migratoires sera soumise à l'attention des intervenants, qui tenteront d'établir "une approche cohérente, à même de renforcer le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique".

Il s'agit, en premier, selon le directeur du Festival, M. Moha Ennaji, d'Œuvrer à la consolidation du processus de développement des valeurs de paix, de dialogue et de cohésion sociale et à l'approfondissement de la réflexion sur les stratégies à adopter pour mettre la culture nationale, dans toutes ses composantes, au service du développement humain durable.

C'est dans ce cadre que cette édition a fait le choix d'accompagner la dynamique de promotion de la culture amazighe, composante fondamentale du patrimoine culturel marocain, aussi riche que varié, a souligné M. Naji, à l'ouverture de ce festival.

La promotion de cette culture ne peut être conçue que dans le cadre d'une approche globale, incluant toutes les sensibilités culturelles, qui ont toujours fait la richesse du Maroc, relève, quant à lui, le recteur de l'institut royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous.

Revenant sur les avancées réalisées dans le domaine de la culture amazighe, dont le lancement de la chaine amazighe, M. Boukous a mis l'accent sur l'importance de la poursuite de la réflexion sur les défis multiples qui se dressent devant cette culture, dans un environnement de plus en plus mondialisé.

Dans sa rubrique Hommage, le festival a choisi, à l'instar des autres éditions, de rendre hommage à une personnalité ayant contribué à la promotion de la culture amazighe. Le choix s'est ainsi porté, cette année, sur le chercheur en linguistique et littérature amazighes et secrétaire général de l'IRCAM, M. El Houssain El Moujahid.

Un certain nombre de poètes et artistes amazighs seront, eux aussi, honorés durant cette édition.

Outre le volet académique de cette manifestation, organisée par la Fondation Esprit de Fès, l'association Fès-Saiss et le Centre Sud-Nord, en partenariat avec l'IRCAM, la chanson amazighe sera dûment célébrée, à travers ses poètes et artistes chanteurs, qui donnent une image rayonnante à ce patrimoine littéraire et artistique.

Plus de 180 artistes marocains et étrangers investiront quatre scènes de la ville, dont les célèbres Ammouri M'barek, Amina Tabaamrant et Abdellah Daoudi, ainsi que le groupe Tifraz du Rif et les Algériens de Tagrawla.

Pour commencer, le public de la place historique de Bab Al-Makina pourra assister ce soir aux prestations de l'ensemble Ahidous des sources d'Oum Errabie, du groupe italien "Chafarde " et du chanteur populaire Abdelaziz Ahouzar.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème "sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels".

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s'articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l'éclosion et au développement du sport national marocain.

Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l'immigration et les choix qu'ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

En marge du colloque, et en partenariat avec " 2M ", une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet.

Source : MAP

L'intolérance religieuse est devenue l'une des causes majeures des persécutions contre les minorités dans le monde, selon le rapport annuel de l'organisation Minority Rights Group (MRG) publié jeudi.

La montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses et l'abus des législations anti-terroristes alimentent une tendance croissante aux persécutions contre les minorités religieuses, selon l'organisation.

"L'intolérance religieuse constitue le nouveau racisme. De nombreuses communautés qui ont subi une discrimination raciale pendant des décennies sont maintenant visées pour leur religion", souligne Mark Lattimer, directeur de MRG.

Les communautés musulmanes aux Etats-Unis et en Europe ont été l'objet d'un contrôle croissant de l'Etat ainsi que de campagnes de groupes de droite. En Suisse un référendum a approuvé cette année une interdiction de la construction de nouveaux minarets, après une campagne du l'Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite.

En Irak, des minorités religieuses, comme les chrétiens, les mandéens, les yézidis, les bahá'is, ont été cibles de violences, dont des meurtres, des viols ou des enlèvements.

Au cours de la dernière décennie, le typage religieux -- visant principalement les hommes musulmans ou originaires d'un Etat musulman -- a été utilisé de façon croissante par les gouvernements dans le cadre de mesures anti-terroristes.

Ainsi, au lendemain de la tentative d'attentat manquée de Noël 2009 contre un vol vers Detroit, les autorités américaines ont visé les citoyens de 14 pays, dont 13 de pays majoritairement musulmans, pour des contrôles renforcés aux aéroports.

Les minorités religieuses se heurtent aussi aux lois nationales d'enregistrement des religions. En Egypte par exemple, où seules les religions musulmanes, chrétiennes et juives sont reconnues, les Baha'is ne peuvent pas obtenir de papiers d'identité s'ils refusent de mentir sur leur appartenance religieuse et se voient refuser un accès à de nombreux services publics, dénonce MRG.

Depuis 2001, de nombreux pays, dont l'Azerbaïdjan, le Belarus, le Kazakhstan, la Serbie, l'Ouzbékistan et le Turkmenistan ont introduit ou réformé des lois sur l'enregistrement religieux.

Source : La Croix/AFP

Nabil Bouhajra, Franco-marocain âgé de 32 ans, est producteur cinéma à Paris. Il est né à Moulay Idriss Zerhoun (Meknès) et il a quitté le Maroc à l'âge de 10 mois avec «comme bagage » son « empreinte » et sa « fierté d'être marocain», dit-il.

- Yabiladi : Parlez nous de votre histoire, de vos parcours.

- Nabil Bouhajara : Je suis originaire de Lorraine, et plus précisément des Vosges où j'ai grandi. Mes parents nous ont donné, à mes 2 frères et moi, une éducation basée sur les valeurs marocaines, de l'Islam car ils avaient compris que pour mieux gérer son avenir, il était essentiel de préserver ses racines. C'est pourquoi je suis parfaitement bilingue, Darija et Français. Ce dernier nous le parlions qu'à l'école ou à l'extérieur, à la maison c’était la Darija. Pour nous le Maroc, c’était notre récompense de fin d'année. Si on ne passait pas en classe supérieure, nos parents nous menaçaient avec « pas de Maroc cet été ». Cela a réellement contribué à ma personnalité. Venir tous les ans depuis 1979 au Maroc, garder des liens forts avec la famille, les amis, le pays d'origine. Cela nous a aussi motivé dans notre parcours scolaire et professionnel, de rendre fier notre famille et de pouvoir, un jour, transmettre ce savoir que nous avons acquis dans un pays plein d'avenir. Ensuite, mes études m'ont mené à Nancy pour y poursuivre un DUT en Information et Communication, puis une licence. De là, j'ai tenté l'aventure parisienne. Ce qui m'a vraiment fait progresser, c'est lorsque j'ai intégré M6 en stage, en 2003.-

- Comment avez-vous intégré M6 ?

- J'ai travaillé 6 ans, de janvier 2003 à mars 2009 au sein de la branche Cinéma et Distribution de films du groupe M6, SND Groupe M6. J'y suis entré en tant que stagiaire pour valider mon diplôme de fin d'année (Bac + 5 en Management et Stratégie d'entreprise). J'ai découvert un monde totalement nouveau, et passionnant. Je ne dirais pas que j'étais cinéphile ni que j'ai toujours rêvé d'être dans ce milieu. Pour moi, le cinéma était un monde à part. Peut-être car je suis issu d’un milieu modeste et que je n’allais au cinéma qu'avec l'école pour voir des films de 3 heures sur la Révolution française ou sur Napoléon.
Je suis entré chez M6 par le plus grand des hasards. J'étais au bon moment au bon endroit. Etudiant à Nancy en 2001, j'ai rencontré Mathieu Bardel, à l'époque responsable de programmation et promotion des films chez SND Groupe M6, lors d'une de ses tournées promo avec une équipe de film qu'il était venu présenter à Nancy. Nous avions passé une bonne soirée. Nous nous sommes revus en décembre 2002, par hasard, lors d'une avant-première à Paris. On s'est tout de suite reconnu. On s'est revu pour déjeuner lorsque je sortais d'un entretien de stage pas loin de son bureau. Il cherchait un stagiaire, et moi un stage. J'ai passé l'entretien le jour même avec Olivier Chenard, directeur de la programmation et j'ai commencé le 7 janvier 2003. J'ai donc évolué dans une société de distribution de films qui naissait. J'étais en charge de la programmation et de la promotion des films. Cela passait par toutes les étapes, de l'acquisition des films, de la stratégie marketing, mise en place dans les salles, négociations avec les réseaux de salles, la promotion avec l'organisation de tournées promotionnelles avec les acteurs, réalisateurs, producteurs...

C'était vraiment passionnant de passer d'un film à l'autre. Les jours ne se ressemblaient pas car nous avions une ligne éditoriale variée et large. Du film d'action américain, au film français pointu. J'ai eu surtout la chance d'avoir une équipe dirigeante exceptionnelle, Thierry Desmichelle, PDG actuel de SND et M6 interactions, Mathieu Bardel, actuel directeur de programmation SND, qui m'a fait confiance et toujours encouragé. A mon âge, travailler avec des artistes tels que Leonardo Di Caprio, Martin Scorcese, Daniel Day Lewis, Pierce Brosnan, George Clooney ou encore Uma Thurman, faire 6 festivals de Cannes accrédité en tant que professionnel, ... c’était passionnant. Je pense que si on m’a fait autant confiance, c'est que je n'avais pas le syndrome du fan. Pour moi, c'étaient des personnes qui travaillaient avec moi, pour un but commun, la réussite du film.

- Tutoyer l’univers des stars, c’est quelque peu le rêve de millions de jeunes et de moins jeunes. C'était un rêve pour vous aussi ?

- Tutoyer le monde des stars n'a jamais été un rêve ou une raison pour moi de faire ce métier. Car en plus de ma personnalité et de mon éducation, je considère un homme pour ce qu'il est, et non pas en fonction du box office ou de ses ventes d'albums ou du nombre de couvertures de magazines people. Il est vrai que j'ai eu beaucoup plus d'affinités avec les acteurs américains, plus au courant du métier que l'on faisait. Ils savaient que la distribution, chez eux le « Studio », était très puissant et que leur carrière pouvait dépendre d'une bonne ou mauvaise gestion d'un film. Ils étaient très investis dans la promo de leur film. Il y a les autres, qui, je leur rappelais souvent, ne s'imaginent pas la chance qu'ils ont de faire ce métier et qui sont déconnectés du monde réel. Je leur rappelais souvent que ce que nous faisions était une chance, et qu'il fallait profiter de la vie. Nous n'étions pas dans une usine de textile travaillant de nuit pour le SMIC, ou sur des chantiers toute la journée par - 10° degré. C'est juste une question de personnalité, il y a de tout, comme dans tous les autres métiers. Ensuite, il y a toujours l'envers du décor, qui est inhérent à chaque domaine d'activité. Moi, j'ai des principes. Je ne fume pas, je n'ai jamais bu d'alcool ni touché à d'autres substances.

- Et au rayon des anecdotes ?

- Des anecdotes, j'en ai des tonnes (lol). Quelques films sur lesquelles j'ai bossé: Gangs of New York, Lord of War, Iron Man, l'Incroyable Hulk, L'ennemi Intime, Twilight, Je l'aimais, Gomez & Tavarez, People Jet Set 2, Mr & Mrs Smith, Matador, Michael Clayton, PS I love you, Nos Jours heureux, Predictions, Harvey Milk, Underworld, Vaillant, La cité interdite, Shall we dance, Ghost Rider, Nine...

- A quand un transfert d’expertise au Maroc ?

- J'envisage une ou plusieurs aventures cinématographiques au Maroc. Il est nécessaire que des personnes, qui ont appris à faire des choses, viennent les partager ici. Tous les ingrédients sont là! Une superbe lumière, des paysages incroyables et très divers, des personnes motivées. Je pense que les autorités aussi facilitent énormément la création artistique. Je suis en ce moment en train de produire avec mon associé Sébastien Rossi, une comédie américaine « SWAPPED » dans la veine de « Very Bad Trip », qui doit se dérouler entre Los Angeles, New York et le Mexique. Mais j'aimerais remplacer le Mexique par le Maroc. Nous sommes en train de chercher des fonds pour boucler le budget, qui est de 7 millions de dollars. La Jordanie nous avait abordé lors de l'American Film Market à Los Angeles pour que nous allions tourner chez eux, avec subventions et investisseurs privés à la clé. Mais je préfère pour le moment favoriser mon pays d'origine. C'est un ticket d'entrée à Hollywood car notre film est un film « Union », c'est à dire que notre scénariste est membre de la WGA (Writters Guild of America) et que nos acteurs pressentis sont des stars de Hollywood.

En outre, en avril dernier, j'ai aussi tourné un pilote pour une série que nous allons produire avec une société de production marocaine avec qui nous avons pris énormément de plaisir à travailler. L'idée est de faire une série avec notre savoir faire avec une image « à l'américaine ».  Nous voulions aussi montrer un Maroc moderne, beau, et qui bouge.

Source : Yabiladi

Le Consul Général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, a tenu, récemment à Ibiza (îles Baléares), une rencontre de communication avec les représentants de la communauté marocaine établie dans cette région de l'Est de l'Espagne.

La rencontre a été consacrée pour s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, examiner les moyens à même d'aider à résoudre les problèmes auxquels ils font face et débattre de différentes questions les intéressant.

Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares notamment celles relatives à l'obtention de documents administratifs, l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines administratif, social et religieux, ont été également examinées lors de cette rencontre.

La réunion a été également axée sur les moyens de promouvoir la participation efficace des immigrés marocains établis dans cette région dans la vie sociale, culturelle et politique, outre l'amélioration de l'image de l'immigré marocain en Espagne.

Selon les représentants de la communauté marocaine des îles Baléares, cette rencontre a constitué l'occasion pour réaffirmer la disposition des membres de cette communauté à être au service des grandes causes nationales, à leur tête la question du Sahara marocain.

Ils ont, dans ce contexte, souligné la volonté des Marocains des îles Baléares à redoubler d'efforts pour faire front aux manoeuvres des ennemis du Maroc et de son unité territoriale et d'informer l'opinion publique et la société civile espagnoles des différents aspects de cette question.

Par ailleurs, le consul général du Maroc à Barcelone a profité de sa visite aux îles Baléares, pour tenir une réunion de travail avec le président du Conseil des villes d'Ibiza et de Formentera, Xico Tarès, au cours de laquelle il a été procédé à l'examen de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région et des moyens de renforcer les relations principalement dans les domaines culturel, social et économique.

Source : MAP

 

Triple champion du monde de l'art martial du jiu-jitsu brésilien, le Belgo-marocain Hakim Gouram défendra, fin juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil), pour la quatrième fois de suite, son titre dans cette discipline propre au pays de la Samba.

Plus encore, cet artificier de talent a introduit dans ce sport de nouvelles techniques reconnues et appliquées dans les compétitions internationales.

Indétrônable face aux meilleurs du monde et notamment les Brésiliens, inventeurs de ce sport qui mélange judo et lutte gréco-romaine, ce jeune marocain de 33 ans compte engranger le titre mondial des deux principales catégories: le super-lourd et l'absolut.

Surnommé au Brésil "El Marokino", Gouram compte également à son actif plusieurs titres belges et européens dans cette discipline mais également en lutte libre (grappling), combat libre (free fight), full contact et boxe thaïlandaise.

Dans un parfait arabe marocain, Hakim Gouram confie à la MAP peu avant de s'envoler vers le Brésil, qu'il s'est orienté vers cet art martial après avoir pratiqué plusieurs sports collectifs et individuels, faisant savoir qu'il s'entraîne en solitaire de 4 à 6 heures par jour.

Pour se préparer aux championnats du monde, poursuit ce champion au grand gabarit (1,94 m pour 110 kg), il faut se rende à Rio de Janeiro bien avant les compétitions pour s'entraîner dans des clubs brésiliens.

"A la veille de chaque championnat du monde, je me rends au Brésil pour m'entraîner. N'ayant toujours pas de sponsors, je prends en charge mon voyage et mon séjour", a-t-il dit.

Sa passion pour ce sport et sa persévérance dans les entraînements en vue de se surpasser lui ont permis de contribuer au développement du "Brasilian Jiu Jitsu" qui a un siècle d'existence.

Gouram a introduit sept nouvelles techniques dont trois sont mondialement reconnues et appliquées dans le championnat du monde. "Quatre autres nouvelles techniques sont pratiquées mais devront être homologuées par les instances internationales", s'est-il enorgueilli.

Côté performances, Gouram compte plusieurs combats dans les différentes disciplines pratiquées et qu'il a en majorité remportés dont certains par KO et d'autres gagnés au premier round.

Revenant aux origines de cet art martial, Hakim Gouram a expliqué que ce jeune sport en permanente évolution est une lutte au sol se pratiquant traditionnellement avec un kimono. Chaque technique de finalisation, a-t-il poursuivi, se termine soit par un étranglement soit par une clef articulaire (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville).

Selon lui, contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique.

Natif de Bruxelles, cet originaire de la ville de Casablanca a manifesté, dès son jeune âge, son attachement à son pays d'origine où il a passé cinq ans pour garder des liens solides et étroits avec la culture et l'identité marocaines.

"A l'âge de sept ans je suis rentré au Maroc où j'ai suivi des études primaires et me suis imprégné de notre culture et nos traditions que je porte depuis dans mon coeur", a-t-il fièrement ajouté.

Pour lui, le vrai champion du monde ne doit rater aucune grande compétition pour arborer le drapeau de son pays.

Il a dans ce sens affiché sa volonté de contribuer à l'essor du sport au Maroc en y introduisant cette discipline, se disant "toujours disposé" à former des champions marocains à l'instar de ce qu'il fait en Belgique.

"Je suis toujours disposé à apporter ma pierre à l'édifice et contribuer à l'essor du sport au Maroc qui connaît, ces dernières années, un développement sur tous les plans", a affirmé ce maître de jiu jitsu.

Il s'est dit également prêt à participer à la mise en place au Maroc de structures dédiées aux différentes disciplines d'arts martiaux et de sports de combat, assurant que le Royaume dispose d'un énorme potentiel à même de défier les plus grandes nations.

"Mon souhait est de représenter officiellement le Maroc et lever haut le drapeau rouge et vert".

Source : MAP

Son nom est Intissar Louah et elle en est fière jusqu'à la moelle. Marocaine à peine âgée de 14 ans, elle établie à Edmonton, en Alberta, dans l'ouest du Canada. Jusqu'ici, tout semble, le moins qu'on puisse dire ordinaire et "normatif" au commun des mortels. Mais, ce qui brave et défie le "normal" et lui octroie incontestablement le statut de génie, c'est qu'elle vient de publier son premier roman (98 pages) en pays d'accueil intitulé "Le chant de la colombe".

Un titre des plus révélateurs et mûrement réfléchi qui renvoie subrepticement à sa personnalité encore juvénile, à une certaine sublimation et à une volonté de vouloir voler de ses propres ailes et traverser, voire outrepasser l'Atlantique, afin de concrétiser un rêve qui l'a de tout temps caressé dans son pays d'origine. Celui de démontrer de vive voix sa capacité d'écrire et de décrire de manière éloquente avec un style original et éblouissant son parcours d'enfant, bref et ambivalent soit-il.

En fait, dès sa prime enfance, alors qu'elle admira les nombreuses peintures gravées de par-ci par-là sur les murailles et les rues de la ville de Chefchaouen, Intissar développa un goût pour le dessin. Elle commença également à explorer l'art de l'écriture. A huit ans déjà, elle écrivait de courts récits et poèmes qu'elle présenta devant ses amis de l'école.

Incrédule, Leïla, l'héroïne du "Chant de la colombe", apprenait en fait qu'elle et sa famille vont finalement rejoindre le père après deux ans. Elles traversent l'océan atlantique vers le Canada. Pourtant, très peu sait-elle que son premier jour à l'école et dans son nouveau pays d'accueil sera le début d'une véritable chasse au trésor, écrit l'auteure dans la préface du livre.

Intissar, au sens "victorieux" du terme, est devenue pratiquement une vedette en Alberta où elle est courtisée par les médias canadiens avides de glaner une déclaration de cette jeune fille marocaine qui, nonobstant sa bravoure et les sacrifices qu'elle a consentis pour s'intégrer dans un nouveau monde et un environnement qui ne sont guère les siens, a pu relever haut et fort les défis et défricher un chemin semé d'embûches pour s'imposer avec méritocratie dans la société d'accueil et devenir un modèle dont il faut s'inspirer, de l'avis même de ses enseignants canadiens.

Contacté par téléphone depuis Montréal, le père d'Intissar, M. Driss Louah, a déclaré à la MAP qu'il ne peut qu'être fier de l'exploit de sa fille qui a réussi, dès son tendre âge, à parer aux clichés injustement collés et colportés à l'encontre des communautés étrangères établies dans les pays d'accueil et à inciter ceux qui président aux destinées de ces contrées lointaines et généralement "inhospitalières" à remettre en cause et à revoir leurs préjugés et à reconnaître les exploits dont sont capables les immigrés.

"Ma fille Intissar demeure l'illustration la plus parfaite de tous les jeunes marocains et marocaines issus de l'immigration qui, dès que les moyens leur sont disponibles, excellent aussi bien dans les études que dans la vie professionnelle", a-t-il ajouté.

"Elle écoute et observe tout avec une sagesse surprenante et sa facilité à apprendre fait qu'elle se classe première de sa classe dans toutes les matières", s'est félicité le père d'Intissar, rappelant que sa fille aime l'écriture et, depuis son plus jeune âge, elle écrit, dans son journal intime, des histoires relatant les événements ayant marqué le plus sa vie tant bien au Maroc qu'au Canada.

Considérée comme la plus jeune écrivaine de la province anglophone d'Alberta, Intissar vient tout juste de recevoir le prix "On authoring and publishing a book" qui lui a été décerné par son école à l'occasion de la fête de fin d'année scolaire.

"J'écrivais depuis que j'étais toute petite et il s'avère donc tout à fait naturel qu'après avoir réussi, grâce à un style que je commençais à peine à maîtriser, à écrire de nombreux poèmes et narrer des histoires courtes. Actuellement, je me suis lancée dans ce projet de roman et Dieu merci ça était concluant", a confié à la MAP Intissar avec une humilité qui augure inéluctablement de bons auspices devant elle.

Son prochain challenge est de réécrire ou plutôt de "rechanter" son roman en langue anglaise, a-t-elle souhaité, tout en exprimant son immense regret de ne pas pouvoir le traduire pour le moment en langue arabe.

Aujourd'hui, Intissar est une adolescente, dont le talent inspire toute une génération dans le pays d'accueil. Une jeune fille qui s'est adonnée coeur et âme à l'écriture et tient délibérément à se sacrifier sur l'autel de l'excellence et de l'affirmation de soi, de surcroit lorsqu'on n'est pas chez-soi.

Bref, Intissar (victoire en langue arabe) compte n'épargner aucun effort pour affûter et perfectionner sa voix de jeune colombe et briller en tant qu'étoile avant de devenir bientôt une star, dont les étincelles transatlantiques attiendront et orneront comme un feu d'artifice le ciel du pays d'origine, le Maroc.

Source : MAP

En dépit du spectre de la crise, 2010 serait une année de reprise du marché des Marocains du Monde (MDM). En plus d'un fléchissement des transferts d'argent limité à 5% à fin 2009, ce segment devrait reprendre du poil de la bête une année après. « La progression des transferts s'est confirmée durant les cinq derniers mois. En effet, à fin mai 2010, ils se sont établis à 20,29 MMDH contre 18,27 MMDH une année auparavant. En fin d'année, on s'attend à une progression d'environ 8%. Notre objectif est d'arriver aux chiffres de 2008 qu'on espère atteindre à partir de 2011», a lancé Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du Monde à la Banque Populaire, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la banque mardi dernier pour annoncer le lancement de la 41e campagne d'accueil des MDM. « Deux éléments majeurs caractérisent la campagne 2010 placée sous le signe de l'innovation et l'expertise pour un meilleur service et une plus grande proximité. Il s'agit de l'achèvement du processus de déploiement du réseau à l'étranger et la poursuite de l'innovation en ce qui concerne l'offre des produits et services », a-t-il poursuivi.

En effet, le processus de déploiement de la filiale européenne du groupe, Chaabi Bank, initié dans le cadre du passeport européen, s'est achevé avec l'inauguration de la succursale allemande et l'arrimage de la succursale Angleterre à celle de la Hollande. Le réseau de Chaabi Bank compte désormais six succursales (France, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Allemagne) et 31 agences couvrant ainsi les principaux pays de l'espace européen à forte concentration migratoire. Parallèlement, le groupe a inauguré son bureau de représentation au Danemark qui s'ajoute à ceux déjà ouverts en Suisse, au Canada, en Grande-Bretagne, en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à Gibraltar. Sur le registre des offres produits et services, la Banque Populaire continue d'améliorer et d'enrichir son bouquet labélisé « Solutions Bladi » par des produits et services répondant aux besoins et aux attentes des MDM en matière d'offres bancaires et extrabancaires aussi bien au Maroc que dans leurs pays de résidence.

Ainsi, l'offre 2010 porte d'abord sur l'enrichissement des Packs Bladi et l'extension des services extrabancaires aux pays de résidence. Il s'agit également d'étendre les fonctionnalités du produit phare pour les transferts, en l'occurrence le Bladi Express qui permet la disponibilité des fonds le même jour même des transferts effectuées à partir du réseau Chaabi Bank en France, Hollande, Espagne et Italie. « Ce produit innovateur devrait concurrencer l'ensemble des produits de transferts rapide par rapport à son faible coût. Fin juillet, on espère que l'ensemble des fonctionnalités de ce produit seront disponibles pour les MDM », précise t-il. S'y ajoutent aussi le lancement du produit Bladi Invest qui permet à l'investisseur MDM de bénéficier d'une avance non remboursable de l'Etat de 10% du montant de l'investissement et d'un financement bancaire de 65% moyennant un apport personnel en devises de 25%.

Ce n'est pas tout, l'offre 2010 comprend aussi le transfert par internet à travers le produit e-Bl@di qui constitue une innovation de la Banque Populaire ainsi que le produit Bladi Asfar, fruit d'un partenariat avec la compagnie nationale RAM qui permet aux MDM et à leur famille de bénéficier d'avantages multiples pour les voyages au Maroc. « Ce produit connaît beaucoup de succès notamment au Canada où les MDM avaient beaucoup de problème pour se rendre au Maroc.

Nous allons continuer à communiquer sur ce produit », a-t-il souligné. Sans oublier, l'opérationnalisation du partenariat avec Western Union qui permet au groupe de se positionner également sur le transfert cash to cash. D'ailleurs, pour étendre ce service au niveau des agences Banque Populaire, une convention sera signée également avec MoneyGram.

Vigilance

Après que le Comité de veille stratégique a procédé à quantifier le degré de vigilance, le secteur des transferts d'argent est passé du rouge au vert. Certes le suivi du secteur se poursuit, mais les mesures prises en 2009 pour limiter la chute des transferts des MRE n'ont pas été toute reconduites. Pour rappel, les MRE ont bénéficié, jusqu'à fin 2009, de la gratuité des services assurés par les banques marocaines pour les opérations de transferts de fonds. Cette gratuité concerne les commissions retenues par les banques marocaines ou leurs réseaux à l'extérieur sur les transferts de fonds effectués par les Marocains du monde. Et à partir du 1er juin 2009, la commission de change a baissé de 50%. Pour le volet investissement, le gouvernement a mis en place un mécanisme d'encouragement des investissements des MRE articulé autour de trois axes.
Le premier concerne un apport de fonds propres en devises d'au moins 25%. Le second est relatif à une subvention de l'Etat de 10% plafonnée à 5 millions de dirhams. Et enfin, il y a un crédit bancaire de plus de 65%. Pour les crédits immobiliers, le fonds Damane Assakane a bénéficié également aux MRE.

Source : Le Matin

Un premier groupe de MRE est arrivé, mercredi, au port d'Al Hoceima dans le cadre de l'opération "Marhaba 2010".

Ce groupe qui a embarqué au port d'Almeria (Sud de l'Espagne) comprend 245 passagers et 59 voitures.

Les passagers ont été conviés à une cérémonie de bienvenue en présence d'une délégation officielle, comprenant notamment le Wali de la région Taza-AlHoceima-Taounate, M. Mohamed El Hafi et la présidente du conseil municipal d'Al Hoceima, Mme Fatima Essaadi.

La délégation officielle a, par la suite, visité le ferry boat "Euro Voyager" qui a une capacité de 950 passagers et 320 véhicules et assure une navette quotidienne entre les ports d'Almeria et d'Al Hoceima.

La Fondation Mohammed V de solidarité, qui participe annuellement à l'encadrement de l'opération " Marhaba ", qui se poursuivra jusqu'au 15 septembre, a mis en place tous les équipements nécessaires pour accueillir dans les meilleurs conditions les MRE et leur apporter toute l'assistance administrative et médicale dont ils ont besoin.

Source : MAP

Faut-il interdire le voile islamique intégral? après la Belgique et la France, le débat fait tache d'huile en Espagne, surtout en Catalogne (nord-est) où les interdictions municipales se multiplient, tandis que le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero hésite à trancher.

Le Parlement régional de Catalogne, l'une des deux régions les plus peuplées du pays doit se prononcer prochainement pour ou contre une motion, non contraignante, de la droite pressant les autorités régionales d'interdire le voile intégral (burqa ou niqab) dans tout l'espace public.

Ce vote à l'issue incertaine était à son ordre du jour mercredi, mais a été reporté à une date non précisée, apparemment en raison de l'agenda chargé de la chambre.

Ses promoteurs estiment que l'Espagne ne peut continuer de "s'abriter derrière le politiquement correct" et "rester en marge du débat européen".

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Le débat fait rage en France où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.

La semaine dernière, le Sénat espagnol a approuvé une motion semblable de la droite demandant au gouvernement d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.

En Espagne, où la communauté musulmane représente 1,2 million de personnes mais où le port du voile intégral est ultra-minoritaire, ce sont des communes catalanes qui ont pris les devants.

Neuf municipalités de cette région abritant d'importantes communautés marocaine et pakistanaise, ont interdit ces dernières semaines le voile intégral dans les édifices publics, pas dans la rue.

Barcelone, a annoncé la semaine dernière qu'elle allait suivre, comme l'a déjà fait lundi la commune andalouse de Coin (sud).

La question transcende les clivages: ces interdictions ont été prononcées à l'initiative de toutes couleurs politiques.

"Elle ne veut pas de problèmes. Elle m'a dit: je vais remplacer la burqa par une casquette et des lunettes de soleil", témoigne dans El Pais l'époux marocain de l'unique femme intégralement voilée de Cunit, ville catalane ayant voté l'interdiction. Le journal explique que le mari s'exprime à la place de son épouse de 26 ans, arrivée en Espagne il y a neuf ans quand elle était encore mineure, car elle ne parle pas espagnol.

Le débat suscite un certain embarras au sein du gouvernement socialiste, partagé entre deux de ses marques d'identité: la défense de l'égalité hommes-femmes, et le respect des cultures qu'il promeut internationalement à travers son initiative de "Dialogue des civilisations" entérinée par l'ONU.

"A ce rythme, il y aura bientôt plus d'arrêtés municipaux que de burqas en Espagne", a déploré la ministre de l'Egalité, Bibiana Aido, jugeant "nécessaire une régulation générale du voile intégral".

"La burqa ne pose pas seulement un problème d'identification. Elle porte atteinte à l'égalité et à la liberté des femmes. Mais c'est une question extrêmement complexe qu'il faut aborder avec réflexion pour ne pas créer beaucoup plus de problèmes", a-t-elle souligné.

Le ministre de la Justice, Francisco Caamaño, a déclaré que le gouvernement songeait à inclure une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics dans sa loi en préparation sur la "liberté de religion".

La puissante église catholique espagnole défend le port du voile intégral au nom de la Constitution qui stipule: "Les personnes et institutions ont le droit de manifester leur croyance, dans la limite du respect de l'ordre public".

Amnesty international s'est prononcé mardi contre l'interdiction, au nom de la liberté religieuse et d'expression.

Source : Libération/AFP

M. Aziz Hilali a été élu président de l'Union méditerranéenne des géomètres (UMG) créée le 22 juin 2010 à Marseille à l'issue de son assemblée générale constitutive.

La création de cette nouvelle organisation internationale non gouvernementale émane de la volonté des instances ordinales des ingénieurs géomètres de la méditerrariée de créer une structure régionale pour contribuer à l'organisation et au développement de la profession d'ingénieur géomètre des pays du bassin Méditerranéen, indique un communiqué de l'UMG.

L'UMG se fixe pour objectifs de renforcer les liens culturels et professionnels existants entre les pays du bassin méditerranéen, de développer l'influence de la profession, tant au niveau national, qu'au niveau international et d'organiser chaque année, en marge de l'Assemblée générale, une rencontre des organisations membres de l'UMG sur des questions scientifiques, techniques et écologiques en lien avec la région méditerranéenne.

Au cours de l'Assemblée générale constitutive, il a été procédé à l'adoption des statuts de l'UMG , à l'élection du bureau exécutif et ainsi que du président de l'Ordre National, des Ingénieurs Géomètres Topographes (Maroc) en la personne de M. Aziz Hilali.

Le siège de l'UMG a été fixé à Rabat. Le Bureau Exécutif élu a décidé la tenue de la prochaine Assemblée générale le 17 mai 2011 à Marrakech.

Source : MAP

Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.

Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.

"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.

Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".

Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.

"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.

Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.

Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".

Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.

La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.

Source : La Croix/AFP

Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.

Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.

"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.

Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".

Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.

"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.

Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.

Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".

Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.

La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.

Source : La Croix/AFP

Depuis le début des années 2000, on assiste à un phénomène encore méconnu et difficilement quantifiable : le retour des Viet-Kieu, ces vietnamiens qui ont quitté leur pays en 1975. Aujourd’hui, devenus américains ou français, ils reviennent s’installer dans ce pays en plein boom économique…Suite

Les condamnations de la municipalité et des représentants religieux étaient unanimes mardi à Strasbourg, après la profanation dans la nuit de 18 tombes d'un carré musulman.

Douze stèles ont été renversées et le ou les auteurs des faits ont renversé ou endommagé des plaques et des décorations sur six autres tombes, a précisé à l'AFP Driss Ayachour, président du Conseil régional du culte musulman d'Alsace. En revanche aucune inscription n'a été retrouvée sur les sépultures.

"Cibler ainsi délibérément le carré musulman, c'est inqualifiable, c'est un acte barbare", a dénoncé M. Ayachour.

Les faits ont été découvert tôt mardi par un gardien du cimetière, situé dans le quartier de la Robertsau. Le carré musulman compte 61 tombes au total.

Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), s'est rendu sur place dans la matinée et a annoncé que la municipalité prendrait en charge les frais de remise en état des sépultures.

"Au nom de tous les Strasbourgeois, je condamne fermement cet acte de vandalisme qui ne vise qu'à exacerber les tensions et raviver les sentiments les plus vils", a-t-il réagi dans un communiqué. "Les différentes communautés doivent plus que jamais rester soudées et poursuivre le dialogue pour donner tort aux auteurs de ces profanations", a-t-il ajouté.

Le Consistoire israélite du Bas-Rhin et la Communauté israélite de Strasbourg ont assuré "de leur sympathie et de leur soutien les responsables et l'ensemble de la communauté musulmane".

Abdelaziz Choukri, délégué général de la Grande Mosquée de Strasbourg, a établi "une corrélation" entre la profanation et le lancement, samedi par deux représentants régionaux du Front national, d'un "Comité Non à l'islamisation de l'Alsace-Lorraine" devant le chantier de la Grande Mosquée de Strasbourg.

"Plusieurs plaintes seront déposées si l'enquête de la police judiciaire devait confirmer cette hypothèse", ajoute M. Choukri.

La Grande Mosquée organisera une cérémonie "de mémoire et de respect" vendredi.

Strasbourg est la première ville en France à avoir annoncé, début juin, la création d'un cimetière confessionnel musulman sous gestion publique. Celui-ci devrait voir le jour à l'automne 2011.

Les cimetières alsaciens ont été le théâtre de deux profanations importantes depuis le début de l'année.

Le 27 janvier, jour du 65e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, une trentaine de tombes avaient été détériorées dans un cimetière juif de Strasbourg.

Le 28 mai, une centaine de tombes de soldats allemands tombés pendant les deux guerres mondiales avaient été profanées dans le cimetière de Guebwiller (Haut-Rhin).

 Source : La Croix/AFP

 

Une association "Darkoum pour les marocains résidant à l'étranger" a été créée à Taza au terme d'une récente assemblée générale constitutive.

Cette association dont la présidence a été confiée à M. Mustapha Krissa s'est assignée pour objectifs d'apporter aide et assistance aux MRE originaires de la province et de les inciter à investir dans leur pays d'origine.(MAP).
Source : MAP

Les Belges prennent la sécurité des Marocains résidant à l’étranger  très au sérieux au point de lui consacrer une opération baptisée «Soleil».

Les autorités belges redoublent d’efforts afin de garantir la sécurité des moyens de transport en partance pour le Maroc. L’agence Belga annonce que lors d’opérations de contrôle, menées samedi dernier, des déficiences «préoccupantes» en matière de sécurité ont été constatées sur plusieurs autocars à destination du Maroc (freins et pneus lisses, surcharges…).

Les Belges prennent la sécurité des MRE très au sérieux au point de lui consacrer une opération baptisée «Soleil». Des mesures qui visent essentiellement à «contrôler le respect de la réglementation sociale en matière de temps de repos et de conduite des chauffeurs d’autocars en partance pour le Maroc à l’occasion des départs en vacances». Il visait aussi à vérifier l’état des autocars et de leurs remorques sur le plan technique et sécuritaire.

Les infractions relevées par les autorités compétentes «ont donné lieu au paiement immédiat d’amendes pour un montant cumulé de 15.000 euros environ», annonce la même source.

Un contrôle qui s’impose vu les nombreux accidents meurtriers intervenus ces dernières années sur les autoroutes européennes.

Source : Le Soir échos

Le Maroc exprime sa préoccupation "grandissante" concernant les replis communautaires et le développement de l'islamophobie à travers le monde, a indiqué, mardi à Astana (Kazakhstan), l'ambassadeur du Maroc auprès des organisations internationales, M. Omar Zniber.

Dans une déclaration lue lors de la Conférence du Haut niveau de l'Organisation pour la sécurité et la coopération économique en Europe (OSCE), M. Zniber a souligné l'importance de "condamner avec force les amalgames entre une quelconque religion et le terrorisme, véhiculés par les médias mais aussi par certains discours publics".

La délégation marocaine participant à cette conférence réitère, à cet égard, sa proposition qu'une "déclaration et/ou une décision sur la lutte contre la discrimination à l'égard des musulmans puisse être adoptée par l'OSCE comme cela a été le cas à Berlin où les 56 pays membres de l'OSCE ont adopté la déclaration de Berlin pour la lutte contre l'antisémitisme".

"L'esprit de tolérance et de dialogue, qui ont toujours animé le Maroc et ses souverains, sa politique d'ouverture de juste milieu et de tolérance, son attachement à la légalité internationale, au respect du voisinage, aux droits des minorités et au règlement pacifique des différends, ont prédisposé le Royaume du Maroc à jouer un rôle pionnier en matière de dialogue entre les cultures et les religions", a affirmé le diplomate marocain.

Il a rappelé, dans ce contexte, l'hommage rendu, début de 2010 à Varsovie, à feu SM Hassan II et au Pape Jean Paul II en considération de leur rôle avant-gardiste en tant que fondateurs du dialogue entre les civilisations et les cultures et le message adressé par SM le Roi Mohammed VI, l'année dernière, aux participants à la Conférence de lancement par l'UNESCO du projet Aladin pour un dialogue interculturel fondé sur la vérité historique, la connaissance et le respect mutuel.

Par ailleurs, le diplomate a précisé que la délégation marocaine souligne l'importance cruciale d'un règlement juste et définitif du conflit israélo-palestinien qui "continue d'attiser les sentiments d'injustice et de frustration et donc d'amplifier les formes d'intolérance à travers le monde".

La délégation souligne également la nécessité de la mise en place de partenariat entre les Etats, la société civile et les médias pour la promotion des valeurs de tolérance, de dialogue et de respect mutuel.

Elle insiste sur l'urgence de faire en sorte que la diversité culturelle soit un pilier des programmes scolaires en vue de mettre fin aux idées préconçues et aux peurs réciproques et d'entreprendre des actions en profondeur structurelles en réfléchissant, par exemple, à la façon dont l'histoire est enseignée à l'école, la mise en valeur de la contribution des migrants et notamment ceux provenant de communautés religieuses cible de discrimination dans les sociétés d'accueil.

S'agissant de la collecte des données et statistiques sur les discriminations et les manifestations d'intolérance, la délégation marocaine réitère l'importance de la mise en oeuvre de la disposition relative à "la collecte et la mise à la disposition du public de données et de statistiques sur les crimes de haine et les violentes manifestations d'intolérance" de la décision ministérielle 9/09 adoptée à Athènes.

Concernant la lutte contre l'antisémitisme, la délégation salue les efforts déployés par l'OSCE en matière de lutte contre l'antisémitisme, a indiqué M. Zniber, rappelant que le Royaume a été le premier pays arabe à signer avec le musée américain du mémorial de l'holocauste un accord portant sur la coopération dans le domaine des archives et l'ouverture des dossiers classés relatifs à la persécution et aux actes d'antisémitisme de l'époque.

La Conférence du Haut niveau de l'OSCE se tient du 28 au 30 juillet à Astana sous le thème " la tolérance et la non discrimination".

Le Kazakhstan, en sa qualité de pays assurant la présidence en exercice de l'OSCE pour 2010, inscrit la question de la promotion de la tolérance et la lutte contre la discrimination en tant que priorité dans l'agenda de l'organisation.

Source : MAP

La Banque marocaine pour le commerce extérieur "BMCE Bank" et l'opérateur télécoms Méditel viennent de sceller un partenariat pour lancer de nouvelles offres téléphoniques dédiées au Marocains résidant à l'étranger (MRE), clients de BMCE Bank détenteurs de la carte avantages.

Ces offres permettront aux proches des MRE de bénéficier de forfaits téléphoniques à prix réduits, d'appels illimités verts l'international ainsi que d'un coût par minute spécial pour tous leurs appels vers l'étranger, indique un communiqué de la BMCE Bank.

Elles visent ainsi à rapprocher davantage les clients BMCE Bank de leur famille au Maroc, en favorisant les appels vers l'international 24 H/24 et 7 jours/ 7 à des tarifs exceptionnels.

"Ce partenariat vient aussi enrichir les privilèges qu'offre la carte avantages aux clients équipés en Pack Dawli Plus, et qui compte plusieurs partenaires notamment dans le transport aérien, maritime, terrestre, l'hôtellerie, l'immobilier et la location de voitures", ajoute la même source.

Source : MAP

Le parlement régional catalan se prononce mercredi sur une motion de la droite réclamant l'interdiction du port du voile intégral islamique dans tous l'espace public de la région, alors que le débat commence à faire tâche d'huile en Espagne.

Deux députés conservateurs ont présenté cette motion qui presse la région "d'adopter toutes les réformes légales nécessaires pour interdire le port de vêtements couvant totalement le visage", dont la burqa et le niqab, "tant sur la voie publique que dans les édifices publics", selon ce texte publié au journal officiel du parlement catalan.

Invoquant la dignité et la non-discrimination des femmes, ils estiment que les autorités "ne peuvent rester en marge du débat européen". Ils citent notamment la Belgique qui a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public et la France, où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.

Amnesty International a appelé mardi dans un communiqué les députés catalans à rejeter cette motion.

Une interdiction totale "violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui ont choisi de se couvrir le visage comme expression de leur identité ou croyances", a déclaré son expert sur la discrimination en Europe, John Dalhuisen.

"Les Etats ont l'obligation de protéger les femmes contre l'imposition du port du voile intégral mais l'interdiction n'est pas le moyen d'y parvenir", a-t-il estimé.

En Catalogne, où réside une forte communauté musulmane, neuf municipalités catalanes ont à tour de rôle interdit le port du voile intégral dans les édifices publics ces derniers jours. La mairie de Barcelone a annoncé le 14 juin qu'elle allait faire de même.

Ces initiatives s'étendent: le conseil de la petite ville andalouse de Coin (sud) a emboîté le pas lundi.

Les sénateurs espagnols ont approuvé la semaine dernière une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.

Le ministre de la Justice Francisco Caamaño a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral.

Source : AFP

Après le Festival des musiques sacrées, les échanges interculturels seront le mot d'ordre du 6è Festival de la culture amazighe, qui se tiendra du 1 au 4 juillet prochains à Fès. 180 artistes de par le monde sont attendus dans la capitale spirituelle du Royaume à cette occasion.

Organisée sous le thème « Migration et Hybridité : le paradigme Maghreb-Europe », la sixième édition du Festival de la culture amazighe s’inscrit dans une logique d'ouverture sur les autres cultures du monde. Pour ce, 180 artistes du Maroc et d’ailleurs sont attendus.

Ce grand moment de culture verra des prestations de grands noms de la chanson amazighe comme Ammouri M’barek, et de la chanson populaire, à l’instar d’Abdellah Daoudi. Les Algériens de Tagrawla et le groupe italien Chafarde devraient aussi se produire durant le festival. Les concerts se tiendront sur quatre scènes réparties dans la médina de la capitale spirituelle, rapporte la MAP.

À noter, la programmation du festival rendra hommage à des poètes et artistes amazighes pour l’ensemble de leur œuvre.

Un important volet académique a été pensé, permettant des rencontres de réflexion autour de la thématique globale de l’évènement. La MAP précise d’ailleurs que les chercheurs et autres experts conviés à ces rencontres débattront autour de six axes principaux, à savoir : « amazighité, migration et écriture », «la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l'Europe », « orientalisation, européanisation, islamisation»,  «le contexte maghrébin et son métissage »,  «migration et hybridités discursives »,  «écriture et littérature de l'immigration ».

Les thèmes ne pouvaient être mieux choisis, pour une manifestation qui a bâti sa réputation dans le brassage culturel.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

Source : Yabiladi

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger les 24 et 25 juin 2010 à Rabat, la conférence internationale « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux » a clôturé ses travaux le vendredi en présence de Driss El Yazami, président du CCME, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté  marocaine résidant à l’étranger, Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II des MRE et Mohamed Benabdelkader, directeur de la coopération, qui a donné lecture d’un discours de Latifa Laabida, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale.

Issus de neuf pays (Belgique, Espagne, France, Etats-Unis, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas et Canada) et du Maroc, près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et  représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant  ce séminaire un bilan de l’ensemble des dispositifs mis en place en matière d’enseignement des langues arabe et amazighe. Il a ainsi été constaté la diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l’accomplissement de leur mission. A cet égard, la tension existant entre ces dispositifs et les mutations continues des communautés marocaines (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations) a été analysée ainsi que l’inadéquation de certains outils mis en place à la fin du siècle dernier.

Alors que Mohamed Ameur a rappelé les grandes lignes du plan d’urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine, Omar Azziman a insisté sur la nécessité d’une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d’enseignement de la langue et de la culture d’origine, dont les conclusions devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d’accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondial de l’émigration marocaine.
La mise en œuvre par les divers gouvernements européens d’un cadre  commun de référence en matière de programmes scolaires et d’enseignement des langues vivantes a été soulignée par plusieurs intervenants, qui ont insisté sur la nécessité pour l’enseignement des langues  de l’immigration de s’y adapter. « L’avenir de l’enseignement assuré par notre pays ne peut se concevoir sans cette adaptation», a rappelé Driss El Yazami.

Concluant les travaux de cette conférence, le président du CCME a rappelé la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par notre pays dans ce domaine, appelé de ses vœux une coopération plus étendue avec les nouveaux acteurs associatifs, coopération déjà entamée par le département de M. Ameur. « Cette coopération doit se faire après une certification des programmes et de la pédagogie mis en œuvre et faire l’objet d’une évaluation périodique ». Il a enfin fait part de la disponibilité du Conseil de continuer le processus de discussion avec l’ensemble des acteurs, notamment par la tenue de séminaires au sein même des pays d’immigration.

Source : Libération

Depuis les années 70, le Maroc est engagé dans l'enseignement de la langue et la culture d'origine (ELCO) à la jeunesse marocaine résidant à l'étranger. Aujourd'hui, ce dispositif a un besoin de réformes. Lors de la conférence internationale « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », qui s'est tenue du 24 au 25 juin dernier à Rabat, de nombreuses pistes ont été proposées pour une refonte globale de la pédagogie et des programmes.

L'apprentissage des langues des principales minorités non-européennes est un maillon faible des systèmes éducatifs en Europe. Choisir par exemple l'Arabe en France ou le Turc en Allemagne comme première ou deuxième langue vivante n'est pas possible, malgré la demande très présente des familles de migrants, notamment marocaines.

Dans l'absence d'une telle offre, le Maroc a, dès les années 70, conclu des accords bilatéraux avec les pays d'accueil des MRE pour mettre en place un enseignement de la langue et de la culture d'origine (ELCO). Selon différentes formules pour chaque pays, des cours complémentaires sont proposés aux jeunes MRE par des enseignants envoyés par le Maroc.

Mais aujourd'hui, ce dispositif n'est plus d'actualité. Comme le souligne le CCME dans l'argumentaire sur lequel se basait la conférence, la finalité de ces mesures était de préserver l'identité culturelle et les compétences linguistiques  « en vue de leur réinsertion dans la société marocaine ». Ce retour au pays d'origine ne correspondant plus à la réalité d'une grande partie de la communauté marocaine à l'étranger, il s'agit aujourd'hui de proposer des pistes de réforme pour l'enseignement de l'Arabe à une population durablement installée dans les pays d'accueil.

Renforcer l'apprentissage oral de la langue arabe, proposer plus de formules de vacances éducatives au Maroc à l'exemple des universités d'été, et utiliser les possibilités qu'offre l'internet en mettant en place un dispositif d'e-learning, voilà quelques pistes proposées au cours de la conférence. Elles pourraient adapter l'offre à la demande des cours d'arabe dans les pays d'accueil.

Pour Farid El Asri, chargé de recherche à l'université catholique de Louvain en Belgique, un autre projet, très ambitieux, serait possible et souhaitable. Dans un entretien accordé en marge de la conférence, il  nous explique que l'enseignement de l'Arabe souffre aujourd'hui de deux maux. D'un côté, l'importance et l'utilité d'apprendre cette langue, notamment pour un avenir professionnel, ne sont pas assez mises en avant. D'un autre côté, il n'y a pas de véritable reconnaissance pour ceux qui apprennent l'Arabe. Il n'y a pas de diplôme qui est délivré et qui soit reconnu à échelle internationale ou même nationale pour certifier le niveau de connaissances de l'Arabe.

Conjuguant ces deux aspects avec le manque, au Maroc, de structures d'accueil pour apprendre la langue Arabe, M. El Asri proposait de développer un « TOEFL arabe » ici même. Ce système de tests d'Anglais langue étrangère (« test of English as a foreign language »), qui est aujourd'hui reconnu partout à travers le monde, est un moyen efficace pour prouver, notamment à des futurs employeurs, ses connaissances de langue. Pouvoir obtenir un TOEFL est une motivation supplémentaire et parfois même l'unique raison de prendre les cours de langue. Pour l'Arabe, un tel système fait cruellement défaut.

Pourtant, il ressortait également de la conférence que cette idée de créer un TOEFL de la langue arabe s'accorderait très bien avec la reconnaissance aujourd'hui croissante au sein de l'Union Européenne de la nécessité de systématiser l'enseignement de l'Arabe au niveau européen. Un cadre de référence commun a été élaboré pour la plupart des langues vivantes enseignées en Europe, six niveaux, allant de A1 à C2, attribués en fonction des capacités dans les différentes compétences linguistiques. Cette structure doit être appliquée pour  l'Arabe.

Mais il n'était pas seulement question de l'enseigenement de l'Arabe littéral. Pour beaucoup de spécialistes, le débat doit être élargi à un enseignement ou initiation aux différentes langues utilisées au Maroc : la darija et le tamazight. Il convient ainsi d'introduire dans cet enseignement le patrimoine culturel marocain, comme par exemple les contes, la diversité et la richesse de l'histoire du royaume.

Source : Yabiladi

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a appelé au renforcement de la coopération avec les nouveaux acteurs associatifs en matière d'enseignement des langues de l'immigration…Suite

Lors d'une conférence sur les langues en immigration, Driss El Yazami, président du CCME a souligné la nécessité d'un débat national sur les finalités de l'offre linguistique dédiée aux enfants…Suite

L’association « Amis et victimes des familles de l'Immigration Clandestine» (AFVIC) a organisé récemment une conférence de lancement en coordination avec l'organisation PlaNet Finance avec le soutien de la fondation suisse « Drossos » et en partenariat avec Centre Chourouk pour le développement Social (CCDS) et l'Association «Amis des Centres de Réformes et de Protection de l'Enfance » (ACRPE)…Suite

Les travaux du séminaire international "Maroc: Femmes et défis", se sont ouverts, mardi à Séville (sud de l'Espagne) en présence de plusieurs hauts responsables marocains et espagnols et une pléiade de personnalités et de femmes chercheurs, intellectuelles, universitaires et artistes des deux côtés du Détroit.

La séance d'ouverture de ce séminaire à été marquée par la présence notamment du Conseiller du Souverain et président délégué de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, André Azoulay, du Ministre de Culture, Bensalem Himmich, ainsi que de la conseillère (ministre) pour l'Egalité et le Bien-Etre Social du gouvernement Andalou, Micaela Navarro et de la Directrice Générale de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, Elvira Saint- Gerons Herrera.

Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Le Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, cette rencontre jettera la lumière sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.

Il sera aussi question, au cours de ce séminaire, de débattre de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.

L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.

"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", seront les sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.

A noter que le thème de la femme occupe une place importante dans le cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et les activités artistiques programmés.

Organisé par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, avec la collaboration du gouvernement Andalou, le cycle "Maroc en trois cultures" s'est ouvert le 26 mai dernier à Séville.

Une riche et diversifiée programmation a été retenue par les organisateurs pour la célébration de ce Cycle qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, avec notamment à la clé des séminaires, des expositions, des défilés de mode et des concerts de musique.

Créée en 1998 à Séville, la Fondation des Trois cultures et des Trois religions de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Sur ordre du président italien Giorgio Napolitano, le consul général d'Italie à Casablanca Nicolas Lener, a décoré récemment le cinéaste marocain Hamid Basket du titre de Chevalier de l'ordre de l'étoile de solidarité italienne.

Cette prestigieuse distinction est octroyée par le président italien à des personnalités qui ont contribué à dynamiser et à favoriser les échanges entre leurs pays et l'Italie et à promouvoir, mutuellement, la culture et la civilisation des deux pays.

A cette occasion, M. Lener a donné lecture à la lettre du président italien dans laquelle il a souligné que cette distinction a été bien méritée par Hamid Basket qui a contribué à faire connaître le cinéma italien au Maroc et la culture marocaine en Italie, suscitant ainsi un important dialogue entre les cultures et les civilisations des deux pays.

Le cinéaste marocain a contribué aussi à la promotion des échanges bilatéraux entre le Maroc et l'Italie à travers la création de l'Ecole des métiers du cinéma de Casablanca, inaugurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le cadre de l'INDH à Sidi Moumen, école financée par la région Lazio et Cinecitta Luce.

Lors de cette cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs personnalités et artistes marocains, M. Lener a affirmé que cette distinction constitue une reconnaissance de l'engagement de Hamid Basket dans le projet de l'Ecole des métiers du cinéma de Sidi Moumen, considéré comme une pierre angulaire dans l'édifice de la formation cinématographique au Maroc.

Pour sa part, le vice-président de la commune de Sidi Moumen, Ahmed Brija, a indiqué que la distinction de Hamid Basket en tant que Chevalier de l'ordre de l'étoile de la solidarité italienne est un hommage à tous les Marocains en général et aux compétences nationales artistiques et cinématographiques en particulier.

C'est aussi une reconnaissance des efforts de Hamid Basket qui a choisi de s'investir et d'investir dans un quartier populaire et populeux qui est Sidi Moumen, "un choix qui, quoique difficile, était judicieux puisqu'il a réussi à former une catégorie de jeune marocains issus de quartiers populaires et a joué un rôle très important dans la création d'une école de cinéma à Casablanca", a-t-il ajouté.

Les artistes présents à cette cérémonie ont également exprimé leur fierté de la consécration de Hamid Basket. Ainsi l'artiste peintre Abdallah Hariri a affirmé que "la distinction de Hamid Basket est largement méritée pour ses travaux et son activité théâtrale et cinématographique", précisant que "cette sollicitude de l'Etat italien est en fait un hommage rendu à l'ensemble des forces créatives marocaines".

Un avis partagé par le cinéaste Ahmed Boulane qui a souligné "qu'il s'agissait là d'un honneur à Basket et à tout le Maroc et que cette distinction de la part de l'Etat italien est une reconnaissance de l'ensemble de ses services rendus au 7e Art tant au niveau de la production qu'au niveau de son activité au sein de l'école des métiers du cinéma de Sidi Moumen dont il est directeur".

Source : MAP

L'Union européenne n'entend pas légiférer pour réglementer l'usage du voile intégral de type burqa dans les lieux publics car cette décision relève des gouvernements, a affirmé lundi la Commission européenne. "Je ne vois pas la nécessité d'une loi européenne sur la burqa", a déclaré la Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmström au cours d'une conférence de presse avec la présidence espagnole de l'UE à Bruxelles.

Le gouvernement socialiste espagnol songe à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral de type burqa dans les lieux publics, a pour sa part indiqué le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba. "Mais il s'agit d'une décision de politique interne", a-t-il précisé.

La Belgique se prépare à interdire le voile intégral dans tout espace public. Le projet de loi approuvé fin avril par la Chambre des députés doit encore être avalisé par le Sénat.

Un projet similaire doit être présenté en juillet devant le Parlement français.

Source : Le Figaro/AFP

28/06/2010

La coopération maroco-espagnole en matière de lutte contre l'immigration clandestine a conduit à "des résultats efficaces", a indiqué, lundi à Rabat, le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani.

Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec la Secrétaire d'Etat espagnol chargée de l'émigration et l'immigration, Mme Anna Terron i Cusi, M. Amrani a ajouté que ces résultats ont été à l'origine d'une "baisse substantielle" du nombre des migrants clandestins au cours des deux dernières années.

Le Maroc et l'Espagne, a-t-il dit, ont également réitéré leur plein engagement à poursuivre la concertation et la coordination dans ce domaine sur la base des dispositions légales convenues entre les deux parties et conformément à leurs engagements internationaux.

Les deux pays ont renouvelé leur détermination à continuer à travailler de concert dans le cadre d'une approche globale et multidimensionnelle basée essentiellement sur le démantèlement des réseaux de migration irrégulière, l'encouragement et la facilitation de la migration légale et du développement ainsi qu'une meilleure intégration des Marocains résidant en Espagne, a-t-il poursuivi.

La communauté marocaine résidant en Espagne joue un rôle essentiel dans la consolidation des liens d'amitié et de coopération entre les deux pays, a-t-il rappelé, précisant que l'accent a été mis, lors de cette réunion, sur la nécessité d'entreprendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver ses droits et ses acquis, en particulier en ces moments de crise économique et financière.

Il a, par ailleurs, rappelé qu'il a été convenu lors de cette rencontre, d'activer les mécanismes de coopération entre le Maroc et l'Espagne pour la préservation de ces acquis, notant que "les questions de l'immigration doivent être traitées dans le cadre d'une approche globales prenant en considération les intérêts de nos communautés, le développement économique des pays du Sud et les grands efforts déployés pour faire face à l'immigration clandestine".

De son côté, Mme Terron a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des "bonnes relations maroco-espagnoles", précisant qu'il a été convenu de tenir une réunion au Maroc avant la fin de l'année en cours, dans le cadre des groupes de travail maroco-espagnol sur l'immigration, en vue d'examiner la manière d'organiser la migration légale et la situation des personnes se trouvant sur le sol espagnol et de poursuivre la lutte contre l'immigration illégale.

La responsable espagnole a souligné aussi la nécessité de réorganiser les flux migratoires en cette période de crise économique mondiale, dans "l'intérêt de toutes les parties".

Mme Anna Terron avait eu auparavant des entretiens avec le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saâd Hassar, sur les sujets d'intérêt commun, notamment la coopération bilatérale dans le domaine migratoire.

Source : MAP

C'est dans une des librairies huppées de Bruxelles que l'universitaire et écrivain marocain Fouad Laroui a présenté son nouveau livre: "des Bedouins dans le Polder" publié aux éditions françaises "Zellige".

Il s'agit, bien évidemment, de l'histoire des immigrés marocains en terre néerlandaise. En témoigne le titre, qui peut paraître à première vue, provocateur. Mais " C'est juste une image n'y cherchons aucune autre intention", rétorque l'auteur à la MAP. Cependant, ce livre est surprenant dans sa démarche et dans son contenu.

Fouad Laroui a choisi la chronique du fait divers pour révéler la fragilité d'une population prise dans les rets de ses propres carcans.

Dans un style sobre mais juste, l'écrivain nous fait part, tel un conteur qui dit à demain à son lecteur, de récits déroutants qui n'ont aucun lien les uns avec les autres mais qui pourtant s'emboîtent grâce à l'habileté dans l'écriture.

Six chapitres truffés d'histoires de témoignages, légères mais fortes, recueillis au gré du hasard, de moments décalés, plongent le lecteur dans des lieux différents : un train, une gare, une terrasse de café, un tribunal, une administration, une route au lever du jour.

L'auteur qui reste en dehors de ce panorama atypique, dresse des chapiteaux, mettant en scène ses personnages à l'aide d'un jeu allégorique subtil et original et mêlant, dans une même coulée, évènements collectifs et réactions humaines, afin de dévoiler, à travers des questions et des réponses, les multiples facettes psychologiques et les péripéties "des gens du commun" et des "grands personnages".

De prime abord rebutant car la galerie d'esquisses est cruelle, le livre de Fouad Laroui décrypte et dénonce l'ignorance et les clichés, aussi bien de ceux de la société de souche que ceux de la communauté d'origine étrangère. Les deux mondes s'affrontent et les dialogues de sourds à des degrés divers, s'entrechoquent, générant du burlesque, ce que l'auteur qualifie de "situations tragi-comiques".

" J'ai noté pendant plusieurs années dans un petit carnet des anecdotes, des choses vues, des dialogues entendus dans les rues d'Amsterdam et d'autres villes des Pays Bas", écrit en préface l'auteur qui estime tout de même, qu'une simple anecdote est plus convaincante" que " la démonstration rigoureuse " de l'ethnologue ou du sociologue.

L'anecdote fait office de démonstration. Fouad Laroui pointe en effet du doigt la méconnaissance de l'autre et les difficultés à vivre ensemble. Il donne des exemples concrets qui laissent perplexes, tels que ces tests d'insertion civile "élaborés par les Néerlandais pour les étrangers pour une éventuelle intégration en cas d'échecs, ils seront certes pénalisés, "les séminaires du ministère de la justice pour comprendre les Marocains", "pourquoi les Marocaines ne font pas de vélo", "un Hammam" socio-éducatif", " les tests ADN " pour éviter les mariages consanguins, ou encore l'histoire très drôle de cette jeune femme si naïve "profondément attachée au pays de ses aïeux" et, surtout l'épilogue judicieux qui déclenche la sensation du vide.

Face à cette compilation stupéfiante en ce qu'elle provoque des sentiments contradictoires, où l'on est partagés entre l'envie de rire et celle de pleurer, le lecteur se demande : l'immigration est elle désintégration ? L'immigration est elle solitude ? L'immigration est elle découragement ?

Et, l'auteur sur un ton léger et néanmoins lucide, répond une seconde fois à la MAP : " l'immigration ne peut pas aller sans heurt, à moins qu'elle se déploie dans un territoire entièrement vide. Et encore, il y aurait des problèmes avec les moustiques locaux ou les lézards". "Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà". Rien n'a changé, de ce point de vue, affirme l'écrivain dans un clin d'œil aux Pensées de Pascal.

Source : MAP

Alors que l'Union européenne a annoncé lundi qu'elle n'entend pas légiférer pour réglementer l'usage de la burqa, l'interdiction du voile intégral se déploie en Espagne de commune en commune. Comme souvent dans ce pays très décentralisé, c'est à partir d'une initiative locale que le débat a surgi dans l'actualité nationale. La ville catalane de Lleida a mis les pieds dans le plat le mois dernier. À la quasi-unanimité, le conseil municipal a adopté un arrêté qui interdit le port du niqab ou de la burqa dans les bâtiments municipaux - le seul endroit où la Mairie est compétente. La motion a passé outre les clivages habituels de la politique espagnole et catalane: présentée par le parti nationaliste de centre droit CiU, elle a reçu l'appui des socialistes, au pouvoir à l'hôtel de ville, et des conservateurs du Parti populaire (PP), qui appartiennent à l'opposition.

L'initiative mettra plusieurs mois avant d'entrer en vigueur, mais elle s'est immédiatement répandue en Catalogne. El Vendrell, Tarragone, Reus puis Barcelone, elle-même, ont annoncé leur intention de prendre des arrêtés similaires. Dans chacune de ces villes, les nationalistes catalans et le PP appuient l'interdiction. La gauche est plus sceptique et sa position varie selon la sensibilité locale.

La propagation du débat sur le voile intégral est tout sauf un hasard. Nationalistes catalans et conservateurs espagnols se retrouvent sur un sujet politiquement rentable. La Catalogne, l'une des régions les plus riches et dynamiques du pays, renouvellera à l'automne prochain son gouvernement autonome; une institution puissante qui a sa propre police, gouverne en matière d'éducation ou de santé publique et lève l'impôt.

Quant aux élections municipales, elles seront organisées au printemps. Alors que les socialistes risquent de perdre la région, et que plusieurs petits partis xénophobes s'organisent localement, le débat sur la burqa force chaque formation à prendre position.

Le PP, constatant les atermoiements de la gauche sur le sujet, entend bien nationaliser la polémique. La principale formation de l'opposition a présenté au Sénat une motion demandant au gouvernement de légiférer. L'auteur de l'initiative, la présidente du PP en Catalogne, Alicia Sanchez-Camacho, ne cache pas son intention d'en découdre avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au pouvoir à Madrid. Ces derniers, accuse-t-elle, «n'ont aucune politique en matière d'immigration». Au dernier moment, CiU a joint ses voix à celles du PP, permettant l'adoption de cette motion purement symbolique.

Gênés par une polémique qu'ils n'attendaient pas, les socialistes ont hésité plusieurs semaines avant de fixer leur position. Ils se disent bien sûr contre la burqa… mais s'opposent également au vote d'une loi spécifique. Le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero préfère aborder la question dans le cadre d'une loi générale sur les libertés religieuses qu'il devrait présenter à l'automne. «Combien de burqas avez-vous vues en Espagne? Moi, pas une seule!», s'est exclamé le ministre de la Justice, Francisco Caamaño. La ministre de l'Égalité, Bibiana Aido, a dénoncé, pour sa part, une polémique «populiste et électoraliste».

Il est vrai que le débat s'inspire très clairement du cas français. Jusqu'à présent, le voile intégral, dont on ignore le nombre d'adeptes, n'a jamais été un sujet de polémique de ce côté des Pyrénées. Lors du vote de l'arrêté municipal de Lleida, les équipes des chaînes de télévision nationales cherchaient d'ailleurs à interviewer des habitantes intégralement voilées…

En vain! Seul le foulard à l'école suscite le débat de temps en temps. Mais l'Espagne, un pays non pas laïque mais aconfessionnel selon sa Constitution, règle le problème au cas par cas. Lorsque la volonté d'une jeune fille de porter le hidjab se heurte au règlement de son lycée, on propose habituellement à l'élève un établissement scolaire de substitution.

Source : Le Figaro

Fès - La 6-ème édition du festival de la culture amazighe de Fès, un rendez-vous annuel de promotion de l'interculturalité et de célébration de la chanson amazighe, se tiendra du 1er au 4 juillet prochain.

Le fil conducteur de cette édition, initiée par la Fondation Esprit de Fès, l'association Fès-Saiss et le Centre Sud-Nord, tournera autour de la signification historique, sociale et anthropologique de l'interculturalité et sur le rôle de la migration dans la consolidation des échanges culturels.

Il sera ainsi question d'établir "une approche cohérente, permettant de consolider le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique".

A travers le thème "Migration et Hybridité: le paradigme Maghreb-Europe", les experts, chercheurs et acteurs de la société civile présents se pencheront, entre autres, sur l'examen de l'impact positif de la migration et du dialogue interculturel sur la paix, la démocratie, le développement durable et la sauvegarde du patrimoine.

Seront ainsi passées au crible des questions relatives à la migration et aux échanges culturels et leur rô le dans le développement et le dialogue entre l'Europe et le Maghreb, "qui a une tradition ancestrale de la diversité et qui a été, de tout temps, un carrefour privilégié de civilisations".

Six axes majeurs seront soumis au débat des participants, portant sur " amazighité, migration et écriture", "la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l'Europe", "orientalisation, européanisation, islamisation", "le contexte maghrébin et son métissage", "migration et hybridités discursives" et "écriture et littérature de l'immigration".

Le festival prévoit aussi des séances d'hommage à un certain nombre de poètes et artistes en reconnaissance de leurs apports considérables à la culture amazighe, ainsi qu'au spécialiste de littérature et secrétaire général de l'institut royal de la culture amazighe (IRCAM), El Houssain El Moujahid.

Outre le volet académique de cette manifestation, organisée en partenariat avec l'IRCAM, la chanson amazighe sera dûment célébrée, à travers ses poètes et artistes chanteurs, qui donnent une image rayonnante à ce patrimoine littéraire et artistique.

De grands artistes comme Ammouri M'barek, Amina Tabaamrant et Abdellah Daoudi, ainsi que le groupe Tifraz du Rif, les Algériens de Tagrawla et le groupe italien Chafarde animeront les quatre jours du festival.

Source : emarrakech


L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.

Certainement, ces jeunes MRE ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!

Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes MRE, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.

Marhaba alors aux jeunes MRE et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.

Source : Aufait

 

Des responsables du parti conservateur de la chancelière allemande Angela Merkel ont préconisé lundi des tests d'intelligence pour les immigrants, proposition "aberrante" et "discriminatoire" selon Berlin.

"Nous devons poser des critères qui servent vraiment à notre Etat. Outre une bonne formation et une qualification professionnelles, l'intelligence doit entrer en considération. Je suis pour des tests d'intelligence", a affirmé dans le quotidien Bild Peter Trapp, un membre de la CDU de Mme Merkel.

"Cette question ne doit plus être un tabou", a ajouté le porte-parole pour les Affaires intérieures de la branche berlinoise de la CDU.

Cette proposition "est aberrante", "discriminatoire" et "n'est pas non plus empreinte d'une grande intelligence", a réagi le porte-parole adjoint du gouvernement allemand, Christoph Steegmans, au cours d'un point presse à Berlin.

Un autre responsable conservateur, Markus Ferber, membre de la CSU, aile bavaroise de la CDU, avait aussi prôné l'exemple canadien tout en se disant favorable à une harmonisation de la politique d'immigration européenne.

"Le Canada est bien plus avancé en la matière et exige des enfants d'immigrés un quotient intellectuel plus élevé que celui des enfants locaux. Les raisons humanitaires comme le regroupement familial ne peuvent être à la longue le seul critère d'immigration", a-t-il fait valoir dans le journal Bild.

A l'instar d'autres partenaires européens, l'Allemagne impose des tests de langue à ses candidats à la nationalité allemande mais aussi des tests destinés à prouver leurs connaissances de l'ordre social et juridique allemand. Au préalable, ils doivent participer à des cours d'instruction civique.

En 2009, 734.000 personnes ont émigré tandis que 721.000 ont immigré dans la première économie européenne, principalement des Polonais et des Roumains.

A titre de comparaison, au début des années 2000, plus de 800.000 personnes par an immigraient en Allemagne, selon l'office des statistiques allemand.

Source : AFP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a appelé au renforcement de la coopération avec les nouveaux acteurs associatifs en matière d'enseignement des langues de l'immigration.

Intervenant au terme des travaux de la conférence internationale "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", organisée les 24 et 25 juin à Rabat, M. El Yazami a précisé que cette coopération doit se faire après une certification des programmes et de la pédagogie mis en oeuvre et faire l'objet d'une évaluation périodique.

Cité par un communiqué du CCME, M. El Yazami a également fait part de la disponibilité du Conseil de continuer le processus de discussion avec l'ensemble des acteurs, notamment par la tenue de séminaires au sein même des pays d'immigration, mettant l'accent sur la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par le Maroc dans ce domaine.

Par ailleurs, alors que le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a rappelé les grandes lignes du plan d'urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine, le président délégué de la fondation Hassan II des MRE, M. Omar Azziman, a insisté sur la nécessité d'une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d'enseignement de la langue et de la culture d'origine.

Les conclusions de ces expériences devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d'accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondiale de l'émigration marocaine, a insisté M. Azziman.

Issus de neuf pays (la Belgique, l'Espagne, la France, les Etats-Unis, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Canada et du Maroc), près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant ce séminaire un bilan de l'ensemble des dispositifs mis en place en matière d'enseignement des langues arabe et amazighe, indique le communiqué du CCME.

Il a ainsi été constaté la diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l'accomplissement de leur mission.

A cet égard, la tension existant entre ces dispositifs et les mutations continues des communautés marocaines (dont en premier lieu l'émergence des nouvelles générations) a été analysée ainsi que l'inadaptation de certains outils mis en place à la fin du siècle dernier.

En outre, plusieurs intervenants ont souligné l'intérêt de la mise en œuvre par les divers gouvernements européens d'un cadre européen commun de référence en matière de programmes scolaires et d'enseignement des langues vivantes, insistant, d'un autre côté, sur la nécessité pour l'enseignement des langues de l'immigration de s'y adapter.

Source : MAP

Entretien avec le Représentant Résident du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M. Johannes van der Klaauw, sur l'évolution de la perception du statut des réfugiés au Maroc…Suite

Des groupes gnaoua prendront part à la 13-ème édition du Festival des Traditions du Monde à Sherbrooke, prévu du 11 au 13 aout prochain au Québec.

Cette invitation a été l'objet d'un accord de partenariat signé, dimanche, entre l'association "Yerma Gnaoua" et les organisateurs du festival canadien, en marge du festival "Gnaoua et musiques du monde", organisé du 24 au 27 juin dans la cité des Alizés.

Créée en 2009, l'association "Yerma Gnaoua" a pour objectif de sauvegarder le patrimoine immatériel de la confrérie et de favoriser la création musicale à travers la formation et sa transmission aux jeunes.

Regroupant les grands mâalams gnaouis, l'association contribue aussi à la pérennisation du Festival d'Essaouira, véritable vitrine de l'art gnaoui et à favoriser cette musique à travers des résidences d'artistes et des partenariats avec des festivals et artistes étrangers.

Cette association s'est, également, assignée comme mission d'oeuvrer pour que l'UNECSO accorde à la culture gnaouie le statut de patrimoine culturel immatériel universel.

Par ailleurs, les 23 mâalems qui ont pris part à cette 13-ème édition du festival ont tenu une réunion et entériné la décision d'engager le travail de retranscription des textes et de la musique des Gnaoua, projet dont la direction scientifique sera assurée par le musicologue Ahmed Aydoun.

Le rideau est tombé, dimanche soir, sur le festival d'Essaouira, organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

La magie de cette édition n'avait d'égal que la passion partagée quatre jours durant entre artistes et public pour la musique gnaouie et sa capacité fascinante d'aller à la rencontre des musiques du monde.

Initié en partenariat avec l'association Essaouira-Mogador, ce festival a le mérite d'avoir réhabilité l'art gnaoui en tant que composante du patrimoine national et poussé les mâalems gnaouis sur le devant de la scène musicale, tant nationale qu'internationale.

Source : MAP

Fatima Zibouh pointe un décalage entre population d’origine étrangère et sa représentation. MR et Ecolo doivent faire des efforts, note-t-elle.

Comment le vote "ethnique" a-t-il influencé les résultats du scrutin fédéral du 13 juin dernier ? Tentative de réponse avec Fatima Zibouh, chercheuse à l’Université de Liège et auteure d’une étude sur la participation politique des élus d’origine maghrébine lors des élections régionales de 2004. Il faut également rappeler la polémique née de la désignation de la jeune femme voilée au conseil d’administration du Centre pour l’égalité des chances. Si Fatima Zibouh assure qu’elle n’est aucunement membre d’Ecolo, c’est bien le parti vert qui l’a proposée à ce poste.

Mais retour à l’analyse des élections, parti par parti. "La présence sur les listes de candidats d’origine étrangère est beaucoup plus forte lors des élections communales, a fortiori dans les communes à forte densité de population d’origine étrangère, entame Fatima Zibouh. Cette présence diminue pour les régionales et encore pour les élections fédérales. Les résultats des dernières élections montrent que le pourcentage d’élus d’origine étrangère est inférieur au pourcentage de personnes d’origine étrangère dans la population. Il y a un décalage." Pour elle, deux explications s’imposent. D’abord le fait que les partis politiques ont eu finalement très peu de temps pour constituer leurs listes, compte tenu du caractère anticipé du vote. Et en second lieu, l’idée selon laquelle, pour les partis, le vote "allochtone" représente un enjeu électoral beaucoup moins important (les non-Belges ne votant que pour les communales) que pour des élections qui se déroulent à d’autres niveaux de pouvoir.

"Oui bien sûr des candidats d’origine étrangère se sont présentés, surtout au parti socialiste, ajoute Fatima Zibouh. Je pense naturellement à la ministre de la Culture (Fadila Laanan) ou au secrétaire d’Etat Bruxellois (Emir Kir), c’est également le cas au Sénat. Ce qui fait dire à certains que le fait de tenir compte de l’évolution sociologique du pays permet d’engranger des voix. À cet égard j’ai été marquée par les déclarations d’Olivier Maingain, pour qui ce n’est suffisamment pas le cas au MR".

Le CDH, en revanche, joue la carte "allochtone" depuis un certain nombre de scrutins, sans pour autant en récolter un avantage déterminant. "Mettre un candidat d’origine étrangère ne suffit pas, commente Fatima Zibouh. Il faut également tenir compte des préoccupations de ces populations. Je rappelle que selon une étude de l’ULB, près de 50 % des musulmans votent socialiste alors qu’on aurait pu imaginer que cet électorat se dirigerait naturellement vers le CDH, réputé plus proche du religieux".

Quant à Ecolo, "il va devoir aussi tenir compte de l’évolution qu’annoncent les démographes s’il veut engranger plus de voix", indique Fatima Zibouh, qui précise que les préoccupations d’Ecolo sur l’environnement sont surtout celles de classes moyennes et ne touchent pas forcément les populations d’origine étrangère. Au final, même si tous les sièges n’ont pas été attribués (jeux des suppléances et des cooptations obligent), la présence d’élus d’origine étrangère ne s’annonce pas si insignifiante que cela au Parlement. Ainsi, la N-VA fait entrer deux candidates, d’origines turque et marocaine, à la Chambre qui, pour l’heure, devrait compter 6 députés d’origine non belge sur 150, apportés par le PS, le SPA, la N-VA, le CD&V Ecolo et Groen ! Au Sénat, sur 40 sièges à élection directe, trois devraient être occupés par des élus d’origine étrangère. Trois autres peuvent encore se trouver parmi les 21 sénateurs de Communauté et cooptés.

Source : Lalibre.be

La population flottante de travailleurs migrants chinois a atteint un chiffre record de 211 millions de personnes en 2009, et devrait atteindre 350 millions d'ici 2050 si les politiques du gouvernement restent telles qu'elles sont, d'après un rapport publié samedi.
Ce nombre pourrait cependant augmenter moins vite si le nombre des nouveaux travailleurs venant s'ajouter à la population migrante continue de baisser chaque année.

D'ici 2050, on estime que ce sont seulement quelque 3 millions de ces personnes qui devraient s'ajouter chaque année à la population migrante, une forte différence par rapport aux 6 millions actuels qui rejoignent la population de travailleurs migrants chaque année. Ce rapport sur la population flottante de la Chine est le premier de son genre à être publié par la Commission Nationale de la Population et du Planning Familial, et sera mis à jour chaque année dans l'avenir.

« La migration des personnes, qu'elles soient chinoises ou étrangères, contribue au développement de la Nation, et par conséquent elles devraient être protégées par la loi », a dit Thomas Sinkovits, le représentant pour la Chine de l'Organisation Internationale pour les Migrations, lors de la présentation du rapport.

De même, a-t-il dit, les droits de cette population flottante devraient-ils être hautement respectés et être les mêmes que ceux des habitants locaux.

« Du fait du système du hukou, ou permis de résidence, propre à la Chine, cette énorme population mobile est quasiment devenue une sorte de troisième catégorie, en plus des populations rurales et urbaines », dit Zhai Zhenwu, Directeur de l'Ecole des études sociologiques et de la population à l'Université Renmin de Chine. La Chine doit assurer à ces travailleurs migrants l'égalité des droits pour les services publics, quelque soit leur statut à l'égard du hukou, a-t-il dit.

Actuellement, les travailleurs migrants qui peinent depuis des années dans les villes n'ont pour autant pas les mêmes droits que leurs homologues urbains, dont les services de santé génésique et de planning familial, les programmes de protection sociale comme l'assurance accidents du travail, et l'accès aux ressources locales d'éducation pour les enfants, dit M. Zhai.

De plus en plus de familles du pays déménagent vers d'autres villes et choisissent d'y établir leur foyer, mettant davantage de pression sur le gouvernement pour qu'il procède à la réforme de ses politiques de gestion et de service à destination des populations migrantes, afin de leur assurer des moyens d'existence, a ajouté M. Zhai.

En Chine, bien que le nombre de migrants à longue distance ait baissé en 2009, du fait d'une plus faible demande en main d'oeuvre à cause de la crise financière, la tendance générale à long terme de déplacement de population vers les zones côtières de l'Est et les pôles-clés du trafic ne changera pas, d'après le rapport.

« Cela contribue aussi à maintenir la stabilité sociale et l'harmonie », dit Li Tie, qui dirige le Centre de recherche sur le développement de la ville et des banlieues, qui dépend de la Commission Nationale du Développement et de la Réforme.

Les émeutes qui ont éclaté en périphérie de Paris en 2005, par exemple, étaient liées à un mécontentement croissant d'immigrés marginalisés, principalement d'origine africaine, ont dit les experts.

En Chine, aujourd'hui, le problème des migrations internes et le besoin de travailleurs migrants doivent être traités, a insisté M. Li.
En réponse, la Commission a mis en place en 2008 un département de gestion et de service destiné à aider les migrants à s'intégrer dans la société de leur lieu de résidence et à jouir progressivement des mêmes droits que les habitants locaux.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

Pour la première fois sous la Ve République, un premier ministre va inaugurer une mosquée. Lundi matin, François Fillon est attendu à Argenteuil, en banlieue parisienne, à la mosquée al-Ihsan, un ancien bâtiment industriel de Renault, acheté il y a vingt ans par un entrepreneur algérien, et transformé, au long des années, grâce aux dons des fidèles, en grande mosquée de 3 000 mètres carrés avec son minaret.

Le ministre des Cultes, Brice Hortefeux, sera également présent, mais c'est François Fillon qui prendra la parole, avec la claire volonté d'apaiser les musulmans de France. Ils forment la plus importante communauté en Europe, avec près de 5 millions de personnes. Seuls 15% sont pratiquants, une proportion semblable aux autres religions. Mais les débats récurrents sur l'islam, le radicalisme, l'identité nationale ou la burqa ont suscité un malaise au-delà des simples croyants.

À une semaine du vote

Matignon entend rétablir la confiance à une semaine du vote de la loi qui interdira le port du voile intégral dans l'espace public et donner des gages. Au début du mois, les conseillers du premier ministre avaient déjà élaboré avec le Conseil français du culte musulman (CFCM) une convention pour «mieux suivre» l'évolution des actes ou menaces dirigés contre les musulmans. Sur 1 026 faits racistes recensés en 2009, 314  ont été commis au préjudice de personnes ou lieux de culte musulmans. Ce décompte spécifique était réclamé par les responsables musulmans depuis des années. En vain. Car le concept et la mesure de «l'islamophobie» sont polémiques. Beaucoup de responsables politiques redoutent qu'elle ne soit instrumentalisée. Ou encore utilisée pour créer une sorte de délit de blasphème envers l'islam. Au sein de la commission des droits de l'homme à l'ONU, les pays musulmans ont ainsi dénoncé les caricatures du Prophète comme un acte d'islamophobie.

Une religion fragmentée et sous influence étrangère

François Fillon a voulu montrer que la République veillait à ses concitoyens musulmans, dans un contexte tendu. Lundi matin, 800 personnalités ont été invitées pour écouter son discours à «la deuxième religion de France». Une religion pour l'instant fragmentée et toujours sous influence étrangère.

À Argenteuil, on compte 15 lieux de culte pour 28.000 musulmans : des grandes mosquées soutenues par les pays d'origine, de petites salles de prière, parfois contrôlées par des salafistes, et des foyers de travailleurs. La mosquée algérienne al-Ihsan voit ses imams nommés par Alger. À quelques kilomètres, sur une friche industrielle, s'élève une grande mosquée dirigée par des Marocains. Les Turcs disposent, eux, d'un immense centre religieux. Les usines ont laissé place aux mosquées. Et la première génération d'immigrés a gardé la main sur les associations religieuses.

Si les Algériens sont bien plus nombreux dans l'Hexagone, les Marocains sont largement plus investis dans le culte. Ils ont fini par emporter la tête du Conseil français du culte musulman, que Nicolas Sarkozy avait réservé les premières années au recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, afin de préserver les relations privilégiées avec l'Algérie. Aujourd'hui, l'islam reste un enjeu diplomatique majeur. Mais les rivalités entre l'Algérie et le Maroc, comme les soubresauts religieux au Maghreb, rendent cette triangulaire difficile à maîtriser. L'UOIF (Union des organisations islamiques de France), proche des Frères musulmans, se veut, elle, détachée des pays d'origine. C'est la structure la plus organisée et hiérarchisée, et à ce titre un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics. Mais ses dirigeants vieillissent et le renouvellement est délicat. Car les nouvelles générations de pratiquants se montrent, à l'image de tous les Français, chaque jour moins enclins à se ranger derrière un étendard.

Source : Le Figaro

En matière de naturalisation, la Suisse, ex lanterne rouge européenne, fait reparler d’elle. Selon un rapport de l’Office fédéral des migrations, le nombre de ressortissants étrangers ayant obtenu la nationalité suisse a augmenté. Les explications d'Etienne Piguet, expert ès migrations.

L’an dernier, près de 1,7 million de ressortissants étrangers vivaient en Suisse. C’est ce qui ressort du rapport sur la migration 2009, présenté lundi par l’Office fédéral des migrations (ODM).

Parmi eux, près de 45’000 personnes (soit 2,8%) ont obtenu le passeport rouge à croix blanche, et sont devenues, à ce titre, citoyennes et citoyens suisses.

Ces chiffres valent à la Suisse de se retrouver dans la moyenne européenne. Une comparaison entre plusieurs pays montre que la Suède occupe la première place avec 5,8% de citoyens étrangers naturalisés. Elle est suivie par la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, la Norvège et les Pays-Bas.

«Dans ce contexte européen, on peut dire que la Suisse a bien progressé, puisqu’elle a longtemps endossé le rôle de pays avec le taux le plus bas de naturalisation en relation avec sa population de migrants», explique Etienne Piguet, professeur de géographie et spécialiste des migrations à l’Université de Neuchâtel.

Plus concrètement, au cours de ces 20 dernières années, la Suisse a triplé son nombre de naturalisations (passé de 1 à 3%).

Eldorado en Europe

Si l’on examine la situation sous l’angle du taux de naturalisations par centaine d’habitants, la Suisse caracole même en tête des douze Etats comparés. Avec 0,6%, elle affiche un pourcentage deux fois supérieur à celui de la Belgique et de la Suède, qui octroient 0,3 nationalité pour 100 résidents étrangers.

«Ce résultat s’explique par le fait que la Suisse est la plus grande terre d’accueil d’Europe», explique l’expert. Le Neuchâtelois voit la naturalisation comme la conséquence logique de la migration, concernant les personnes qui désirent rester en Suisse.

Sur 1,7 million d’étrangers établis en Suisse, un million proviennent des pays de l’Union européenne. Pour cette catégorie, l’obtention du passeport rouge à croix blanche n’est guère une priorité.

Insignifiant pour l’économie

«L’une de nos études a démontré que les migrants originaires des Etats membres de l’UE ne séjournent pas pour une longue période en Suisse. C’est la raison pour laquelle le passeport rouge à croix blanche les intéresse moins, puisqu’ils bénéficient de la libre circulation en tant que citoyens européens.»

La grande majorité de ces travailleurs provenant de l’UE sont hautement qualifiés et contribuent largement à l’essor économique du pays. Mais pour eux, la perspective d’un séjour de longue durée en Suisse n’entrerait guère en considération, estime encore l’expert.

La question de l’obtention de la nationalité helvétique n’a que peu de sens pour les cadres qui s’installent ici pour quelques années avant de repartir ailleurs. Le même constat vaut pour les assurances sociales comme l’AVS ou l’AI; les travailleurs doivent s’en acquitter, indépendamment de leur nationalité.

«L’immigration n’est pas véritablement une question économique mais revêt davantage une dimension sociale», estime encore Etienne Piguet. C’est notamment le cas des migrants qui n’ont plus de nationalité et qui de ce fait ne peuvent plus retourner dans leur pays d’origine.

«Ils désirent vivre ici avec leurs enfants et s’intégrer dans ce pays. Ce qui expliquerait que le vœu d’obtenir la citoyenneté suisse serait le plus fort parmi cette tranche de demandeurs».

La naturalisation des étrangers joue un rôle décisif dans le développement démographique de la Suisse. «Le taux de natalité est plus élevé chez les étrangers naturalisés, ce qui contribue à l’abaissement de l’âge moyen de la population helvétique», constate encore le chercheur.

Les obstacles demeurent

Les chiffres résultant du récent rapport sur la migration de l‘ODM offrent une radiographie précise de la politique migratoire suisse, basée sur le principe dit des trois cercles.

De fait, la loi fédérale précise que seuls des ressortissants des Etats membres de l’UE et de l’EEE (Espace économique européen) peuvent s’établir librement en Suisse. Les personnes provenant d’horizons plus lointains ne peuvent, au mieux, obtenir qu’un permis de séjour à durée limitée.

De nombreux autres obstacles viennent compliquer l’obtention du passeport suisse. «La procédure reste un obstacle», souligne Etienne Piguet. Le requérant doit par exemple avoir séjourné pas moins de douze ans en Suisse - une condition nettement plus dure que ce qui s’observe dans d’autres pays.

Autre spécificité helvétique: la demande d’obtention d’un passeport suisse est particulièrement complexe puisqu’elle concerne les trois niveaux de la structure fédéraliste suisse (communal, cantonal et fédéral) et que communes et cantons sont relativement libres de fixer les conditions qu’ils jugent utiles en la matière.

«Ces dernières années, de nombreux cantons et communes ont simplifié leur procédure de naturalisation», admet le professeur de l’Université de Neuchâtel. Néanmoins, d’importantes différences persistent. «Dans certaines communes, la naturalisation est très simple, dans d’autres, à l’inverse, elle demeure très compliquée».

La fin du saisonnier

L’augmentation du taux de naturalisation en Suisse s’explique par le fait que longtemps, on n’a pas véritablement pris acte, et reconnu, le souhait des migrants de faire leur vie en Suisse et d’y être naturalisés, souligne encore le spécialiste.

«La question de la nationalité est liée aux perspectives de vie d’un être humain. Elle suppose la volonté de rester en Suisse avec ses enfants et de subvenir à ses besoins ici», ajoute encore Etienne Piguet.

Il n’en a pas toujours été ainsi - voir l’ancien statut de travailleur saisonnier: «Il y a 20 ans, les travailleurs saisonniers formaient une part importante de la population étrangère. Ils ne pouvaient résider ici que pour une courte période et n’avaient pas accès à la naturalisation», rappelle le chercheur.

Vertement critiqué sur le plan international, ce précaire statut de saisonnier avait finalement été aboli en 2002.

Source : Suisse info


Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a organisé, les 24 et 25 juin 2010, une conférence internationale sur le thème “Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux”. Cette rencontre a réuni des responsables publics, des représentants des gouvernements de pays d’accueil, ainsi que de nombreux chercheurs, pédagogues et acteurs de la société civile.

Face à la grande diversité des dispositifs d’enseignement de la langue arabe en terre d'accueil, les organisateurs de la conférence “Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux” souhaitent trouver les plus viables et les plus adéquates grâce à une évaluation des politiques actuelles, et à la prospection de nouvelles pistes.

“L’enseignement des langues, et en particulier de l’arabe, constitue une demande ancienne et continue des populations émigrées et qui ne cesse de s’amplifier, ne serait ce qu’en raison de la très forte expansion démographique qu’a connue la communauté marocaine en un quart de siècle”. Driss El Yazami, président du CCME.

La nécessité pour la première génération de transmettre ses valeurs religieuses et identitaires à ses enfants, de les préparer à un éventuel retour au Maroc et de les préserver d’une possible dépendance ou aliénation à la culture européenne a donné naissance, à l’époque, à une importante demande d’apprentissage de la langue arabe.

Pour y répondre, les professeurs recrutés au Maroc reproduisaient fidèlement, utilisant les mêmes méthodes didactiques et pédagogiques, les contenus enseignés au Maroc.

Des modèles obsolètes

Le programme ELCO (Enseignement des langues et des cultures d’origine pour jeunes immigrés) avait un double objectif: aider les enfants à s’insérer dans la société d’accueil tout en maintenant des liens avec leurs racines.

Toutefois, de nombreux intervenants ont jugé qu’à l’instar du LACM (Langue Arabe et Culture Marocaine), ces programmes ont été pensés dans un contexte historique largement dépassé, aux finalités restrictives.

“Les années écoulées permettent de peser les bilans financiers, les énergies humaines et les investissements avec les résultats de la pratique de la langue par les jeunes concernés. Pourquoi sont-ils incapables de tenir dans l’ensemble, une conversation ou de suivre avec fluidité un journal télévisé en arabe alors que certains ont dix ans de formation derrière eux?”. Farid El Asri, assistant de recherche en anthropologie en Belgique.

Installés définitivement dans leur pays d’accueil, les nouvelles générations ne ressentent plus comme une nécessité impérieuse l’apprentissage de la langue arabe telle qu’elle est enseignée.

Pour M. El Yazami, aujourd'hui “le défi est bien celui de penser une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, et de la variété des contextes et des traditions nationales des pays qui sont désormais les leurs”.

Partant du constat que le dispositif actuel ne permet pas de répondre pleinement aux objectifs assignés à cet enseignement, le gouvernement marocain a déjà élaboré le programme d’urgence ELACM relatif à l’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des Marocains Résidents à l'Étranger. Ce programme deviendra opérationnel dès que les fonds pour son fonctionnement auront été votés dans le cadre de la prochaine loi des finances.

En attendant, des associations religieuses ou autres, commencent à titre bénévole ou lucratif, à investir le terrain sans aucune homologation, ni contrôle sur les méthodes et contenus de leur enseignement.

Par ailleurs, on peut se poser la question de la place qui sera réservée à l’enseignement du Tamazigh.

Source : Aufait

27.06.2010


Un débat ouvert à l'initiative du conseil de la Communauté marocaine à l'étranger face aux mutations et aux nouvelles attentes des populations émigrées.

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a organisé les 24 et 25 juin à Rabat une conférence internationale sur le thème «Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux» avec la participation de plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d'acteurs de la société civile.

La problématique de la langue et de son apprentissage en situation d'immigration se pose avec d'autant plus d'acuité aujourd'hui que la population émigrée est confrontée à des mutations radicales parmi lesquelles un essor démographique significatif de cette population et l'émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence. Le CCME entend donc ouvrir le débat à la lumière de ces différents travaux afin d'évaluer les politiques d'enseignement actuelles et proposer une approche empirique de ces questions que sont la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations, les stratégies d'apprentissage dans un monde plurilingue et globalisé, la relation entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse.

« La langue est un fait culturel et identitaire car c'est par elle se que transmettent les us et coutumes ainsi que les croyances de la communauté d'origine » a rappelé à juste titre le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohammed Ameur, en préambule de la conférence. D'où l'importance de l'apprentissage des langues dont l'arabe que Driss El Yazami, président du CCME, a justifié comme étant «une demande ancienne et continue des populations émigrées car fortement perçue comme le vecteur du maintien du lien avec la terre d'origine et le patrimoine religieux et culturel. La transmission de ce legs linguistique et culturel est une donnée fondamentale pour les parents représentatifs de ces communautés émigrées a-t-il fait remarquer ajoutant que «cette préoccupation était légitime et consacrée par les instruments internationaux des droits de l'Homme qui garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et à leur religion».

Or, les dispositifs mis en place dans les années soixante-dix dans les pays d'accueil pour préserver l'identité culturelle et les aptitudes linguistiques de ces jeunes générations sont actuellement en crise. Obsolètes, inadaptés ces systèmes ont montré leurs limites auprès des communautés émigrées installées durablement dans les pays de résidence et en constante évolution. De plus, «ils ne répondent pas à la vision uniforme et conforme à l'évolution des approches retenues dans chaque pays et aujourd'hui, par le Conseil de l'Europe» a expliqué Mohamed Ameur.

Face à cette déliquescence et à la multiplicité d'autres dispositifs privés, inégalement encadrés et exploités, les communautés marocaines plaident depuis plusieurs années en faveur d'une politique culturelle et linguistique à la hauteur de leurs attentes, sentant confusément que «leurs enfants leur échappent» selon l'expression de feu le sociologue Abdelmalek Sayad.

Cette préoccupation, si elle est au cœur des requêtes des populations émigrées marocaines, est d'autant plus inscrite à l'ordre du jour du gouvernement, conformément aux orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. En effet, le Maroc doit mettre en œuvre des politiques publiques permettant d'assurer aux Marocains résidents à l'étranger le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine notamment par l'enseignement de la langue arabe, l'éducation religieuse et l'action culturelle. A cet égard des centres culturels ont été créés, en partenariat avec les pays d'accueil.

Pour Mohamed Ameur, l'objectif, à travers ces projets est double. Il contribue au renforcement de l'attachement des citoyens marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et à la promotion de la culture marocaine auprès des nouvelles générations, mais également la promotion de l'interculturalité en tant que facteur d'intégration dans les pays d'accueil.

On l'aura compris la gageure pour le Maroc comme pour les Etats partenaires à partir des travaux du CCME consiste à penser une politique linguistique et culturelle novatrice qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs. L'objectif affiché sera de garantir à ces nouvelles générations «en crise identitaire» une insertion socioprofessionnelle et un épanouissement personnel basés sur une relation apaisée avec leur terre d'accueil et un lien renforcé avec la terre de leurs ancêtres.

Une batterie de mesures à l'étude

Pour répondre aux demandes des populations émigrées, le gouvernement a élaboré un plan d'urgence relatif à l'enseignement de la langue arabe en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Une série de propositions, à l'étude, ont été débattues lors du séminaire. Parmi elles, l'extension de l'enseignement dit parallèle à travers le renforcement des compétences des associations, l'insertion d'espaces d'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les centres culturels. D'autres enseignements sont aussi envisagés, plus flexibles et accessibles à tous via les NTIC. Le dispositif e-learning est ainsi en cours de mise en place. Un enseignement alternatif ludique avec les écoles d'été, des séjours culturels et linguistiques, des caravanes éducatives font partie des solutions proposées. Des mesures incitatives seront mises en places afin d'encourager la création dans le privé, d'Instituts de soutien scolaire et d'enseignement de la langue pour chaque pays d'accueil.

Source : Le Matin

Mise en place d'un fonds baptisé «MDM Invest» qui a pour objectif de promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc.

L'été est bien évidemment la saison par excellence des vacances. Pour certain, il est également une saison pour les bonnes affaires dans différents secteurs. De nombreux Marocains résidant à l'étranger profitent ainsi de leur séjour au Maroc pour investir.

Et si pendant de longues années, la lourdeur des démarches administratives était un facteur handicapant pour les expatriés marocains, les responsables semblent vouloir se rattraper. Ces derniers annoncent des mesures incitatives pour donner un coup de pouce aux investissements des MRE. Pour cet été, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté une nouvelle batterie de mesures destinée à accompagner et à promouvoir les investissements des MRE dans leur pays d'origine.
L'une des actions phares cette saison est sans nul doute la mise en place d'un Fonds spécial. Baptisé «MDM Invest», il a pour objectif de promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc et de contribuer ainsi au développement économique et social du Maroc, notamment au niveau local et régional. Selon le ministère de tutelle, le montage financier du projet est basé sur un apport en fonds propres et en devises (au moins 25%), ainsi qu'une subvention de l'Etat à hauteur de 10%. Le reste des ressources, c'est-à-dire 65%, proviendront d'un crédit bancaire. Cependant, plusieurs conditions ont été arrêtées par les responsables. Ainsi, l'apport en fonds propres des MRE doit se faire en devises dans le cadre du projet d'investissement. De plus, le montant de l'investissement doit être égal, au moins, à 1 million de dirhams. Concernant la subvention accordée par l'Etat, elle a été plafonnée à 5 millions de DH. Il faut noter enfin que le mécanisme est géré par la « Caisse Centrale de Garantie » qui assure le déblocage de la subvention de l'Etat pour les projets d'investissement retenus.

Concrétisation
Pour la mise en œuvre du fonds «MDM Invest», le ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a mis en place une cellule d'accompagnement des investissements des MRE. Cette structure a pour principales missions d'informer et d'orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l'économie et d'assister les porteurs de projets qui le souhaitent durant toutes les étapes, de la conception jusqu'à la réalisation de leur investissement.

L'identification et l'évaluation des formes de partenariat avec les acteurs locaux sont également du ressort de la cellule. Le but étant de promouvoir et d'accompagner les investissements des MRE dans leur région d'origine. La saison estivale coïncidera également avec le lancement du programme de création de 1.000 petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains en France.

Le projet, qui est initié dans le cadre d'une coopération maroco-française, a pour principaux objectifs de placer les Marocains de France au cœur de la mobilisation de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc et appuyer la définition et la mise en place d'une stratégie nationale d'accueil des investissements de la diaspora. L'ambition est d'assister à l'horizon 2013 à la création de 1.000 entreprises.

L'implication stratégique des Marocains Résidant à l'Etranger dans le programme de Développement Territorial Durable des Provinces du Sud figure également dans l'agenda des responsables. Les villes concernées sont notamment Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa - Zag et Tarfaya. Ce projet vise à encourager des MRE originaires du Sud à investir dans leur région d'origine. Doté d'un budget initial de 9 millions de dirhams, ce projet a été initié en partenariat avec l'agence du Sud et le PNUD.

Parmi les objectifs du projet, on retrouve le renforcement de l'impact des transferts de fonds MRE sur le développement territorial du Maroc, la contribution à la valorisation du patrimoine culturel oasien dans les pays d'accueil des MRE. Toutes ces mesures prises vont être accompagnées d'actions sur le plan juridique. Un dispositif de veille juridique sur les droits des migrants (VJDM) sera ainsi mis en place. La VJDM sera réalisé en étroite collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les instances et institutions juridictionnelles, les organisations de la société civile, les universitaires et les spécialistes des Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication. Cette action a un double objectif. Il vise tout d'abord à préserver les droits des MRE dans leur pays d'origine, mais également en terre d'accueil.

En effet, beaucoup de migrants, particulièrement les catégories vulnérables, méconnaissent les lois des pays d'accueil et ont du mal à faire respecter leurs droits et subissent des discriminations au travail et dans leur vie quotidienne. Le projet permettra de faire un bon suivi des droits acquis des migrants dans les pays de résidence.

«Damane assakane»

Initialement prévu pour les Marocains de l'intérieur, ce mécanisme a été élargi aux MRE. L'Etat garantit 50% du risque lié au crédit et les banques garantissent les 50% restant du prêt immobilier destiné à l'achat ou à la construction d'un logement. Les conditions pour bénéficier de Damane Assakane sont quasiment les mêmes que pour les citoyens vivant au Maroc.
Le montant du prêt ne peut pas excéder 800.000 DH et la durée du remboursement ne peut pas dépasser 25 ans. Dans le but d'encourager l'accession à la propriété, toute limitation due à un plafond concernant les salaires a été enlevée de la convention signée entre l'Etat et le GPBM (Groupe professionnel des banques du Maroc) et la CCG (Caisse centrale de Garantie).

Source : Le Matin

« Quel avenir pour la finance islamique en France ? » tel est le thème d’un séminaire qui se tiendra à Paris le 23 juillet prochain. Le poids de la finance  islamique dans le monde est estimé de nos jours entre 800 et 1 000 milliards d’euros par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

La France compte quelque 5 millions de musulmans, soit la population musulmane la plus importante parmi les pays d'Europe. Mais, La France ne profite pas de cette manne financière comme ses voisins allemand, anglais ou suisse à cause de l’absence d’institution bancaire offrant des produits financiers islamiques. L’une des rares initiatives qui a vu le jour avec l’adoption le 17 septembre 2009, par l'Assemblée nationale, d’un texte visant à permettre l'implantation de la finance islamique (compatible avec la Charia) en France, a été bloquée par le Conseil Constitutionnel.

Or, d’après le rapport Jouini-Pastré, établi par Elyès Jouini, économiste et universitaire tunisien et Olivier Pastré économiste français et professeur à l'Université de Paris VIII, la France aurait tout à gagné avec la finance islamique. Selon leur étude, l’Hexagone pourrait collecter jusqu’à 120 milliards d’euros dans les dix prochaines années si elle s’ouvrait à la finance islamique. De quoi motiver la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, Christine Lagarde qui entend faire tout pour attirer ces sommes faramineuses, surtout en ces temps de crise.

Au programme du séminaire du vendredi 23 juillet (de 9h00 à 12h00), des discussions sur l’Islam et le monde des affaires, la découverte des sources et des fondements de la finance islamique, les différences entre produits financiers traditionnels et islamiques. Le débat portera également sur les interdits,  notamment  l’interdiction  de  l’intérêt  (riba), de l’incertitude  (gharar),  de  la spéculation (mayssir) ainsi que les secteurs d’activités illicites (haram), ainsi que sur des questions des mécanismes dans le domaine de la finance islamique.

Les intervenants de cette rencontre sont : Fayçal Benhassain, spécialiste en relations internationales, Tarik Bengaraï, chercheur en droit musulman et finance ainsi que Badr Kebaili, docteur en mathématiques appliquées.

Lieu du séminaire: Hôtel Splendid Etoile- 1, avenue Carnot Paris

La participation à ce séminaire est conditionnée à une inscription obligatoire, car le nombre de places est limité. Renseignement et inscription : Orbital-Inevgal, 8 rue d’Annam – 75020 Paris

Source : Yabiladi

 

Au Maroc, de nombreux observateurs avertis s’interrogent sur le déroulement de la «saison» estivale 2010 en ce qui concerne l’arrivée massive des Marocains résidant à l’étranger.

Une fois de plus, difficile de prévoir et d’anticiper le choix de dizaines de milliers de citoyens éparpillés sur différents continents mais dont la majorité réside au sein des pays de la zone euro. Une zone particulièrement secouée par la crise. Les contraintes financières générées auront-elle des conséquences sur les vacances des MRE ? Le souhait de retrouver sa famille au Maroc pendant la saison estivale et/ou le mois de Ramadan, aura-t-il raison des incertitudes économiques ?

L’opération Marahba 2010 a déjà débuté mais rien ne filtre en matière de chiffres et de tendances. Il est vrai qu’il est encore tôt pour prendre le poul. La saison devrait réellement battre son plein à partir de mi-juillet.

Du côté du ministère en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, on se veut confiant et rassurant. «Tout a été mis en œuvre pour que nos compatriotes puissent retrouver leur pays d’origine dans des conditions optimales», indique-t-on.

Néanmoins, des voix s’élèvent contre les prix de la traversée du détroit de Gibraltar qui n’ont toujours pas baissé et qui ont même légèrement augmenté. Difficile à justifier les prix de la traversée Algeciras-Tanger beaucoup plus cher que Douvres-Calais par exemple. D’autant plus que le nouveau port de Tanger Med a permis de réduire la distance à parcourir.

De l’autre côté du détroit, les promoteurs immobiliers comptent beaucoup sur la présence massive de MRE pour booster les transactions immobilières. «Nous savons que les MRE sont exigeants en matière de transparence. C’est aussi pour cette raison que nous nous battons pour faire en sorte de simplifier au maximum les démarches afin d’éviter la corruption et surtout d’éradiquer le «noir». C’est le prix à payer pour que cette population se décide à acheter un bien immobilier au Maroc», précise un membre de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI).

Pour information, la FNPI lancera à partir du 1er juillet 2010, une vaste campagne d’affichage des prix des biens immobiliers. Même si certains promoteurs se sont montrés très hostiles à cette initiative. «Il était grand temps de le faire (…). C’est l’image et l’avenir du secteur immobilier qui sont en jeu», a déclaré Youssef Benmansour, président de la FNPI.

Du coup, l’ensemble des promoteurs immobiliers affiliés à la FNPI s’engage à afficher sur tous supports de communication le prix de ses offres immobilières. «Au-delà de l’éthique, nous sommes convaincus que cette action aura des retombées socio-économiques. C’est notre conviction», ajoute le président de la FNPI.

La date de lancement de cette opération tombe ainsi au bon moment pour profiter de la manne MRE. Encore faut-il que les promoteurs immobiliers transforment l’essai.

Source : Yabiladi

Le Canada modifie son plan d'immigration 2010 pour mettre davantage l'accent sur la reprise économique, a annoncé samedi le ministre de l'Immigration Jason Kenney, en précisant que le pays prévoyait d'accueillir 10.000 immigrants de plus que le nombre initialement prévu.

Les candidats visés sont notamment les "travailleurs qualifiés" faisant leur demande au niveau fédéral.

Au total, le Canada vise pour 2010 l'arrivée de 240.000 à 265.000 immigrants, en tablant plutôt sur la fourchette haute.
Le ministre canadien a expliqué que le pays veut pouvoir répondre au besoin de travailleurs étrangers : "Alors que le Canada se remet de la récession, l'augmentation du nombre d'immigrants économiques permettra aux employeurs de disposer des travailleurs dont ils ont besoin pour compléter la main-d'oeuvre du pays."

Dans le même temps, M. Kenney a annoncé que le gouvernement avait décidé de "limiter le nombre de nouvelles demandes qui seront traitées chaque année au titre de la catégorie des travailleurs qualifiés du volet fédéral" pour que le délai de traitement des dossiers reste raisonnable.

Le Canada a déjà reçu suffisamment de dossiers pour les besoins de l'année 2010. Les 10.000 immigrants supplémentaires font donc partie des dossiers déjà en traitement, selon le cabinet du ministre.

A compter d'aujourd'hui, pour être autorisé à présenter une demande, un travailleur qualifié du volet fédéral devra disposer d'une offre d'emploi ou posséder de l'expérience dans l'une des 29 professions recherchées.

Le gouvernement canadien limitera le nombre de demandes traitées au titre de la liste des professions à 20.000 par an.

Source : Les Echos/AFP

Des offres économiques ont été dévoilées récemment par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger. L'objectif est de promouvoir l'investissement des MRE dans leur pays d'origine.

Le ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger prend soin de sa cible. Il a adopté des mesures concrètes pour promouvoir investissement des MRE dans leur pays d'origine. Il a procédé en effet à la mise en place d'un Fonds dénommé, «MDM Invest».

Objectifs, «promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc et contribuer ainsi au développement économique et social du Royaume, notamment au niveau local et régional», précise-t-on auprès du département de tutelle. Les MRE sont tenus d'apporter au moins 25% en fonds propres (en devises), pour pouvoir accéder à une subvention de l'Etat de l'ordre de 10% du montant d'investissement et un crédit bancaire qui ne dépasse pas les 65% de ce montant. D'autres conditions ont été aussi établies : le montant de l'investissement doit être égal, au moins, à 1 million de dirhams, au moment où la subvention de l'Etat est plafonnée à 5 MDH.

Ce mécanisme est géré par la «Caisse centrale de garantie» qui s'occupe du déblocage de la subvention de l'Etat pour les projets d'investissement retenus. L'instruction des dossiers est assurée par les banques.

Pour la mise en œuvre du fonds «MDM Invest», le ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a mis en place une cellule d'accompagnement des investissements des MRE.

Cette structure a pour mission d'informer et d'orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l'économie. Elle se charge aussi d'assister les porteurs de projets durant toutes les étapes, de la conception jusqu'à la réalisation de leur investissement.
Il relève aussi de ses prérogatives d'identifier et évaluer les formes de partenariat avec les acteurs locaux pour promouvoir et accompagner les investissements des MRE dans leur région d'origine.

La deuxième mesure cible uniquement les ressortissants marocains en France. Il consiste dans le lancement du programme de création de 1000 petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc à l'horizon 2013. Initié dans le cadre d'une coopération maroco-française, ce programme garantit aux Marocains résidents en France un accompagnement de qualité qu'il soit en France ou au Maroc. Le but, lit-on dans un communiqué du ministère, est de placer les Marocains de France au cœur de la mobilisation de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc et appuyer la définition et la mise en place d'une stratégie nationale d'accueil des investissements de la diaspora.

La troisième mesure réside dans l'implication stratégique des MRE originaires du Sud dans le programme de Développement territorial durable de leurs provinces à savoir : Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya.

Doté d'un budget initial de 9 millions de dirhams, ce projet a été initié en partenariat avec l'agence de Sud et le PNUD. Il a pour objectifs de renforcer l'impact des transferts de fonds sur le développement territorial du Maroc et le rôle des MRE dans le marketing territorial.

Il vise également la valorisation du patrimoine culturel oasicien dans les pays d'accueil des MRE et l'orientation des MRE dans leurs projets d'investissement.

La quatrième mesure concerne Damane Assakane. Ce mécanisme initialement prévu pour les Marocains de l'intérieur, a été élargi aux MRE.

Ce faisant, l'Etat garantit 50% du risque lié au crédit et les banques garantissent les 50% restants du prêt immobilier destiné à l'achat ou à la construction d'un logement.

Deux conditions sont à remplir pour bénéficier de Dadmane Assakane : le montant du prêt ne pourra pas excéder 800.000 DH et la durée du prêt ne peut pas dépasser 25 ans.

Pour rappel, afin d'encourager l'accession à la propriété, toute limitation due à un plafond concernant les salaires a été enlevée de la convention signée entre l'Etat et le GPBM (Groupe professionnel des banques du Maroc) et la CCG (Caisse centrale de garantie).

Politique de proximité avec les MRE

Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique de proximité avec les MRE pendant la période estivale, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organise une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence des représentants de l'administration publique et semi publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes. Ces rencontres, organisées annuellement, visent à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc. Durant ces rencontres, les MRE s'enquièrent des actions entreprises en leur faveur, soit au niveau économique, administratif, social, culturel ou d'autres. Imentanout, Tinghir, Goulmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Fkih Bensaleh, Larach, El Jadida, Oujda et Berkane, sont les villes ciblées cette année.

Source : Le Matin

25-06-2010

Signant un ouvrage exclusif sur les Marocains du monde, Mohamed Hamadi Bekouchi, retrace à travers ce livre intitulé « Les Marocains d’ailleurs. Identités et diversité culturelle », l’histoire de l’immigration marocaine au début du siècle dernier.

Ces 5 millions de Marocains répartis dans le monde auraient pu créer des merveilles, confirme l’auteur, s’ils avaient été écoutés et orientés par les décideurs marocains. Ces immigrés pèsent aujourd’hui de leur poids même au niveau des "stratégies de négociation et de partenariat entre le Maroc et leur patrie d’adoption".

Ce livre apporte un témoignage poignant sur l’histoire de l’immigration marocaine depuis le début du siècle dernier, en passant par la première guerre mondiale qui a connu la participation de ce qu’on appelait alors les indigènes, jusqu’au début des années 1970 qui connaîtra une forte migration vers plusieurs pays d’Europe.

Ces hommes qui étaient à 90% ruraux, très peu instruits et sans qualification professionnelle, souligne Bekouchi, avaient un mode de vie propre à eux dans leur pays d’adoption.

Témoin privilégié de l’évolution et de l’histoire des marocains vivant à l’étranger, où lui-même a passé une quarantaine d’année, Mohamed Hamadi Bekouchi signe ici un ouvrage très riche aux éditions La Croisée des Chemins.

Source : Bladi.net

25 juin 2010

Le ministre français de l’Immigration Eric Besson a signé samedi 26 juin, à Beyrouth avec le ministre de l’Intérieur libanais, Ziad Baroud, un accord de libre circulation entre la France et le Liban. Objet : faciliter les relations professionnelles et l’accueil des étudiants libanais en France (5000 à ce jour). En pratique les formalités en vue de l’obtention des visas sont allégées pour les « personnalités » (chefs d’entreprise, universitaires, sportifs) et leur durée de validité prolongée (3 à 5 ans). Les mêmes facilités sont octroyées aux étudiants « très qualifiés ».

Attirer les talents en France, c’est la politique dite d’ « immigration choisie » que défend dans l’hexagone Eric Besson, couplée au concept d’identité nationale. « Il faut être capable de bien intégrer » dit-il. Passage incontournable : la maitrise de la langue française. A Beyrouth, le ministre, s’adressant à un parterre libano-français, tacle les détracteurs de sa politique en affirmant : « J’ai reçu de nombreuses lettres de soutien d’émigrés vivant en France ». Et Eric Besson enfonce le clou : « La mobilité est indissociable de la régulation et de la sécurité, c’est une orientation européenne ».

Son projet d’office méditerranéen de la jeunesse s’inscrit dans la même perspective. Il le situe « Entre Erasmus et l’office franco-allemand de la jeunesse ». Libre circulation des jeunes qui graviteraient autour des filières d’excellence, et parrainage par les entreprises seraient les deux piliers de cette construction qui associerait dix-sept pays méditerranéens (Israël ayant décliné l’offre). Coup d’envoi prévu en 2011. Beyrouth pourrait être le siège de l’office.

Source ; Iloubnan.info

26 juin 2010

La Grande-Bretagne va imposer un plafond provisoire au nombre de ressortissants étrangers, hors Union européenne, autorisés à pénétrer sur son territoire, a annoncé une source gouvernementale. Un quota définitif sera instauré au mois d'avril 2011, mais d'ici là seuls 4.100 travailleurs non européens seront autorisés à s'installer en Grande-Bretagne, soit une baisse de 5% par rapport à l'an dernier.

Theresa May, ministre de l'Intérieur, fera une annonce officielle lundi, mais de source gouvernementale, on explique que cette "mesure transitoire vise à prévenir un afflux de demandes à la dernière minute". May va engager un processus de consultation pour déterminer le niveau du quota de ressortissants étrangers autorisés à travailler en Grande-Bretagne.

Le nouveau premier ministre conservateur, David Cameron, avait plaidé pour la fermeté en matière d'immigration lors du dernier mois de la campagne électorale pour les législatives.

Il avait notamment promis de ramener le solde migratoire de "centaines de milliers à des dizaines de milliers". Ce solde est actuellement de 170.000 par an.

Cet engagement pris par Cameron avait été accueilli favorable par l'électorat britannique, mais il avait suscité les critiques de certains groupes d'affaires qui faisaient valoir qu'un quota fixe risquait de pénaliser la reprise, en compliquant le recrutement de talents étrangers.

Les libéraux démocrates, membres de la coalition gouvernementale, soutiennent cette politique d'immigration tout en la critiquant.

Source : Le Figaro/Reuters

26/06/2010

Le Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a souligné, vendredi à Rabat, la nécessité d'approfondir le débat national sur les finalités de l'offre linguistique au profit des enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

S'exprimant à la clôture de la conférence internationale intitulée "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", M. El Yazami a préconisé d'établir un agenda national de la recherche sur les questions migratoires, dont celle de l'enseignement de la langue arabe, qui doit être complémentaire des agendas mis en place par les pays d'accueil.

M. El Yazami a mis en exergue l'ampleur de l'échec scolaire parmi les enfants des MRE, soulignant qu'une véritable mobilisation contre ce phénomène constitue une bataille stratégique à laquelle devront s'associer les associations des parents d'élèves et les acteurs associatifs.

Pour sa part, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué que le Maroc dispose d'une stratégie claire en matière d'enseignement de la langue arabe et de transmission de la culture marocaine aux enfants des MRE.

Il a, dans ce cadre, rappelé les principaux axes du programme d'urgence relatif à l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE (2009-2013) visant notamment une révision de la gestion publique de ce dossier.

Pour M. Ameur, il est nécessaire de mettre en Œuvre les dispositions de ce programme dont certaines ont déjà été appliquées, appelant à organiser une rencontre dans les pays d'accueil afin de faire connaître le contenu, les mécanismes et les objectifs dudit programme.

De son côté, la Secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida s'est félicitée de l'organisation de cette conférence, qui a ouvert un débat sur les mutations profondes que connaît la situation des MRE ainsi que sur le développement du système pédagogique tant au Maroc que dans les pays concernés par l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE.

Dans une allocution lue en son nom, Mme Labida a estimé que les conclusions de cette rencontre constitueront une plate-forme riche offrant davantage de données et d'indicateurs qui contribueront à promouvoir l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'accueil.

Elle a exprimé la disposition de son département à mettre à profit les différentes expériences présentées lors de cette conférence afin de promouvoir l'enseignement de la langue arabe et de le mettre au service de l'élève, de sa réussite scolaire et de son intégration sociale.

Pour sa part, le Président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Omar Azziman a souligné l'importance qu'accorde le Maroc à la question de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE en vue de renforcer leur liens avec la mère-patrie.

Il est temps, a-t-il dit, d'élaborer une étude d'évaluation de ces résultats et de l'impact des programmes mis en Œuvre dans ce domaine, à travers la mobilisation des compétences, le contact direct avec les bénéficiaires, et ce conformément à la méthodologie adoptée en matière de réalisation de recherches et d'études.

Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de dresser un état des lieux actualisé dans le domaine des langues de l'immigration, de proposer des perspectives pour une stratégie d'action à venir cohérente et durable et une politique concertée et de partenariat entre tous les acteurs intervenant dans ce domaine.

Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence ont pris part à cette conférence qui a constitué un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Source : MAP

Entre l’offre et la demande d’apprentissage de l’arabe par les ressortissants marocains à l’étranger, il y a un grand fossé. Le diagnostic est alarmant. Les chiffres, également. Seulement 600 enseignants pour (excusez du peu) plus de trois millions de Marocains résidant à l’étranger ! Et ce n’est pas tout. Uniquement 5 inspecteurs supervisent pas moins de 50.000 élèves ! Qualifier d’infimes ces chiffres relèverait du pléonasme tellement l’offre est dérisoire. D’où cette levée de boucliers du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, initiateur de la conférence internationale qui s’est tenue, du 24 au 25 juin à Rabat, sous le thème «Langues en immigration : mutations et enjeux ».

Comme son thème l’indique, cette conférence a pour objectif de s’arrêter d’abord sur les mutations qu’a connues, dans les pays de résidence, l’enseignement des langues en général et de l’arabe en particulier. Sur ce dernier point, et en ce qui touche la communauté marocaine résidant à l’étranger, il y a lieu de constater que l’augmentation démographique des MRE n’a pas été accompagnée par une révision à la hausse de l’offre d’apprentissage de la langue d’origine, en l’occurrence l’arabe. Ni par la nécessaire adaptation à cette nouvelle réalité du système mis en place pour cet apprentissage, connu généralement sous le label « ELCO » (Enseignement des langues et des cultures d’origine). Institué à la fin du siècle dernier, ce système s’était fixé pour objectif de préparer les enfants de l’immigration au retour dans leur pays d’origine. Or, la réalité a changé actuellement. Il est difficile d’imaginer le retour des 3 millions des Marocains du monde dans leur pays des racines.
D’où l’impérieuse nécessité d’adapter ce système à cette nouvelle démographie, qui passerait par un renforcement de l’enseignement de l’arabe dans les pays d’adoption de manière à favoriser l’attachement des MRE à la langue et à la culture d’origine. C’est le premier enjeu de cette conférence, tel qu’il a été détaillé à « Libé » par le président du CCME Driss El Yazami.

Cette question de remise à plat du système devient d’autant plus impérieuse que le déficit accusé en matière d’enseignement de l’arabe à l’étranger profiterait à des acteurs qui ne sont pas souvent en odeur de sainteté. Ce déficit a permis, au mieux, à des acteurs privés d’arrondir leurs chiffres d’affaires, associations et organismes privés s’entend, et au pire, à des islamistes de mener leur propagande obscurantiste auprès des enfants de l’immigration. En clair, les islamistes ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.

Si l’émergence de ces nouveaux acteurs édifie à bien des égards sur l’ampleur de la demande en apprentissage de langue arabe, il n’en demeure pas moins qu’elle présente le risque majeur d’une potentielle récupération de ces enfants par les réseaux islamistes.

Mais passons, car il y a un troisième et dernier enjeu pour cette conférence. Il s’agit de la politique des pays de résidence. Il y a en Europe un cadre commun de référence des langues, qui est un processus d’homogénéisation au niveau du Vieux continent de tous les programmes scolaires qui prend aussi en compte l’arabe en tant que langue vivante. Et sur ce point précisément, le chemin reste long à parcourir pour renforcer l’enseignement de l’arabe dans les écoles des pays d’adoption. C’est l’un des principaux plaidoyers faits par les intervenants à cette conférence, la première en son genre au Maroc, du moins en termes de qualité des intervenants (une centaine de chercheurs, d’ici et d’ailleurs), d’opportunité des thématiques soulevées, et des enjeux d’une question qui s’impose aujourd’hui plus que jamais, en l’occurrence celle du rapport des ressortissants marocains à l’étranger avec leur pays d’origine. Ces enjeux sont énormes car «pour les enfants nés dans l’immigration, il ne peut y avoir d’insertion heureuse dans la société où ils vivent qu’en réussissant bien évidemment un bon parcours  professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d’où l’impératif de la mise en place d’une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a indiqué le président du CCME. 

Samedi 26 Juin 2010 M’Hamed Hamrouch

Source : Libération

Le ministère délégué chargé des MRE a révélé sa nouvelle stratégie pour l'accompagnement des Marocains du monde durant cet été…Suite

«Les Marocains d'ailleurs. Identités et diversité culturelle», c'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître aux éditions La Croisée des Chemins, avec une collaboration du CCME. L'auteur est le professeur Mohamed Hamadi Bekouchi, un intellectuel qui a passé une quarantaine d'années de sa vie à l'étranger …Suite

Peut-on raconter l'histoire de la pièce de théâtre La longue marche des hirondelles qui a été jouée à Rabat le 18 juin en ouverture de la IVe édition du Festival Rabat Africa ?...Suite

L'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a déclaré dernièrement que Rabat et Bruxelles s'apprêtent à signer un accord de réadmission des clandestins subsahariens ayant transité par le territoire national, en contrepartie Bruxelles s'engage à simplifier l'octroi aux Marocains des visas de longue durée. Si la question de la réadmission figure dans la déclaration finale du premier Sommet Maroc-UE, organisé en mars dernier à Grenade, elle parle seulement de «coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière» et non de Subsahariens.

Au-delà de cette précision, certains observateurs indiquent que la réadmission ne peut être résolue sans associer Alger. «Les négociations de réadmission des Subsahariens doivent impliquer l'Algérie, d'où transitent environ 95% des immigrés vers le Maroc», lance Mehdi Lahlou, chercheur sur la question migratoire. Le projet de réadmission des clandestins dans leur pays d'origine fait partie de la politique d'externationalisation de la question migratoire. D'abord, l'UE a créé dans son espace des centres de rétention où les législations nationales ne s'appliquent pas. Mais face aux dénonciations de la société civile, Bruxelles a négocié des accords bilatéraux de réadmission avec l'Albanie en 2005 et Moldavie en 2007. La Turquie va aussi conclure un accord similaire avec l'UE. « Le Maroc à l'instar de la Turquie est partenaire de l'UE depuis les années 60 et il vient d'obtenir le statut avancé.

Le dénominateur commun de ces pays, c'est soit qu'ils ont un projet d'intégration ou bien ils sont candidats à long terme à l'UE comme la Macédoine et l'Ukraine. L'aspiration de ces Etats à adhérer un jour à l'UE est liée à des conditions : gouvernance, droits de l'Homme, migration, etc.», souligne Smail Kouttroub, professeur de droit international et responsable de l'axe de recherche « Migration et sécurité en Méditerranée occidentale » à l'Institut universitaire de recherche scientifique (IURS) de Rabat. Le Maroc ne devrait pas avoir honte de jouer le gendarme pour l'UE. Déjà Ankara exerce ce rôle au Moyen-Orient, les ex-républiques yougoslaves le remplissent en Europe centrale, etc. « Le Maroc qui a lié son avenir à l'UE doit partager avec elle ses soucis, ses préoccupations et son destin, il devra signer un jour l'accord de réadmission des clandestins sur son territoire. Mais en contrepartie, il doit demander l'accélération du processus d'intégration du Royaume à l'UE et l'instauration de la zone de libre-échange», ajoute M. Kouttroub. La mise en œuvre de l'accord de réadmission rencontrera des problèmes liés au respect des droits de l'Homme. La lutte contre l'immigration clandestine nécessite des méthodes musclées qui seront dénoncées par les associations de défense des droits de l'Homme.

De même, la réadmission de ces Subsahariens nécessite des moyens énormes pour les accueillir et les assister. Ainsi, cet accord va demander la construction de centres de rétention pour abriter ces clandestins. Il faut aussi sécuriser ces camps et assurer une vie digne dans ces lieux : soin des malades, accompagnement psychologique, assistance sociale, identification des refoulés, traduction et aide juridique pour les candidats à l'exil politique, etc. Toutefois, des interrogations persistent. L'UE est-elle prête à financer la construction de ces centres de rétention et former les Marocains à les gérer ? Qui paiera le transport aérien, l'entretien (santé, nourriture, logement, etc.) pour transférer ces refoulés dans de bonnes conditions vers leur pays ? Le Maroc aura-t-il les moyens d'intégrer parmi ces clandestins ceux qui demandent le droit d'asile ou les apatrides qui eux n'ont pas de statut juridique et seront condamnés à rester au Maroc ? Pour ce qui est de la position officielle marocaine concernant la réadmission, Rabat indique que lors du Sommet Maroc-UE de Grenade, le Royaume a insisté que l'approche concertée et solidaire doit être suivie dès lors qu'il s'agira de traiter des mouvements humains entre le Maroc et l'Europe.

Par ailleurs, « e Royaume souligne l'importance d'inclure dans le dispositif de l'accord les mesures d'accompagnement nécessaires et s'engage à trouver les compromis nécessaires sur les quelques questions qui demeurent en suspens », indique une source autorisée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Et d'ajouter : « Rabat espère aussi que l'UE ait des accords similaires avec les pays du voisinage méditerranéen et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), et ce, en conformité avec l'engagement pris lors de la première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement de Rabat.

Le Maroc souligne enfin l'importance d'ouvrir des négociations sur la conclusion d'un accord sur la facilitation des visas ».

Sécurisation des frontières

Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, le Maroc a reçu, il y a quelques années 70, millions d'euros, alors que le contrôle des frontières nécessite des moyens financiers énormes.

Aujourd'hui, la sécurisation des frontières (caméra thermique, radars, moyens terrestres et marine, hommes, etc.) se calcule au kilomètre carré et coûte des centaines de millions de dollars comme cela se fait entre la frontière américaine et mexicaine.

Source : Le Matin

En réponse à une question orale à la chambre des représentants sur l'impact de la crise économique mondiale sur les réserves de devises, M. Mezouar a souligné que la politique de son département dans ce domaine est fondée sur la poursuite des réformes structurelles, particulièrement la réforme du commerce extérieur et l'amélioration du climat des affaires afin de drainer le plus grand nombre d'investissements étrangers.

Il a rappelé, à cet égard, les efforts entrepris par le gouvernement afin d'atténuer l'impact de la crise mondiale sur la baisse des réserves de devises, à travers l'adoption d'une approche de gestion des effets de la crise dans le cadre du comité de veille stratégique qui a pour mission d'assurer le suivi des principaux indicateurs de la conjoncture économique et de proposer des mesures appropriées pour surmonter les effets de la crise.

S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour remédier à la baisse des investissements extérieurs et des transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (Maroc), le ministre a cité les politiques mises en place, notamment dans les secteurs industriel, énergétique et agricole.

M. Mezouar a, également, évoqué l'encouragement des transferts des MRE, à travers la suppression des frais perçus sur le transfert des devises, et l'encouragement des investissements par le biais d'une subvention de l'Etat atteignant 10% de la valeur de l'investissement.

Il a, par ailleurs, mis l'accent sur les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les exportations, contribuer au coût de leur assurance dans le cadre du fonds spécial de promotion des exportations et mettre en place une assurance publique complémentaire.

Source : Le Matin/MAP

Comme chaque année, Royal Air Maroc met en place un dispositif approprié pour assurer le bon déroulement de l’opération Marhaba 2010 et le transport sur ses lignes des Marocains Résidents à l’Etranger dans les meilleures conditions durant les périodes de vacances d’été à destination du Maroc.

Renforcement de l’Offre :

En 2010, la compagnie lance de nouvelles lignes vers plusieurs marchés européens en vue de faciliter le transport des MRE dans ces destinations vers leur pays d’origine. Les nouvelles dessertes sont : Vérone (Italie), Vérone (Italie), Zurich (Suisse), Munich et Berlin (Allemagne), Malaga (Espagne), Varsovie (Pologne), Moscou (Russie).

Pour la pointe Eté, Royal Air Maroc entend répondre aux attentes des MREs à travers une progression de l’offre internationale de 19%  en Juin-Juillet et de 14% en Août.

Dans le détail, la compagnie renforcera son offre sur des marchés MRE particuliers:

Très forte progression de l’offre sur l’Amérique du Nord : +39% en Juin, +22% en Juillet et +14% en Août,  22 fréquences en B-747 CASA MONTREAL CASA ont été programmées entre le 20Juin et le 10 Juillet,

Progression de l’offre CASA  NEW-YORK de 15%,

Injection de la 7ème fréquence sur Casablanca – Paris, 4 fréquences quotidiennes sur Marrakech – Paris,

Double quotidien sur Casablanca – Marseille,

Double quotidiens sur Casablanca –Milan // Casablanca – Bruxelles,

Renforcement du réseau Point à Point MRE avec densification des fréquences  de vols au départ de Brussells/Amsterdam/Frankfurt/Dusseldorf et à destination de Nador-Oujda et Tanger, soit une augmentation de l’offre de +30%.

Dispositifs d’accueil et d’assistance:

Royal Air Maroc a tout mis en oeuvre pour assurer une gestion fluide du retour des MREs vers leur pays d’origine. A cet effet, un dispositif d’accueil a été mis en place dans les aéroports.

La compagnie nationale a par ailleurs lancé une campagne de sensibilisation de l’ensemble du personnel  afin de porter une attention particulière et d’assurer une assistance spéciale et une meilleure qualité de service  à nos Ressortissants Marocains Résidant à l’Etranger au niveau de nos agences, aéroports et à bord de nos avions. Cette campagne de sensibilisation concerne également des organismes d’assistance (dans les escales où cette activité est assurée par une société spécialisée) pour les inciter au déploiement des moyens logistiques nécessaires  à la qualité de l’assistance apportée aux clients.

Accueil et le transit des MRE au niveau des escales :

Royal Air Maroc a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’accueil, l’assistance et le transport des MRE dans de meilleures conditions de confort et de sécurité.

-    Renforcement des équipes de l’exploitation au niveau des Escales, pendant la  campagne MRE par  une mobilisation du personnel de la Compagnie. pour faciliter au maximum  les modalités d’enregistrement et  d’embarquement des MRE.

-    Collaboration étroite avec les Autorités et les Gestionnaires des Aéroports pour veiller au bon fonctionnement du matériel de Communication dans les salles d’embarquement, de la signalétique  (balisage, supports  physiques d’information ……) et fluidifier le circuit de passage à l’intérieur des aéroports.

-    Anticipation des besoins en personnel  de renfort au niveau de l’ensemble des escales

-    Renforcement de la dotation  en fauteuils roulants et autres matériels,

-    Ouverture de comptoirs d’enregistrement supplémentaires, dans les aéroports qui le permettent, en cas d’encombrement dans les escales,

-    Suivi rigoureux  des litiges bagages pour informer les clients concernés.

Tarification :

La Compagnie met à la disposition de sa clientèle MRE une variété de produits tarifaires avec des niveaux et des conditions très avantageuses.
Les tarifs MRE sont positionnés dans des classes de réservation largement disponibles avec une validité d’une année ou la possibilité de changement de réservation sans aucune pénalité.

Par ailleurs, Royal Air Maroc propose à compter du 15 avril et dans le cadre d’un partenariat avec la Banque Centrale Populaire, un nouveau produit dédié aux MREs. Il s’agit du « Bladi Asfar » qui est une offre co-brandée comportant de nombreux avantages autour des conditions d’achat de billets d’avions et des modalités de financement du voyage.

Cette offre est accessible aux Marocains du Monde à partir de l’ensemble  des agences Royal Air Maroc ainsi qu’au niveau de ses call center via des numéros dédiés par pays.

A noter que dès 2009, Royal Air Maroc, en partenariat avec le Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, a mis  en place des mesures incitatives encourageant le tourisme des MRE au Maroc, notamment pour les enfants, les jeunes et les familles nombreuses, à travers l’offre de produits spécifiques « MRE Tourisme » sous forme de packages montés avec les opérateurs touristiques.

Ces mesures visent  à encourager le tourisme de cette communauté dans son pays d’origine.

Source : emarrakech


La semaine du Sénégal au Maroc saura, sans doute, répondre aux attentes des deux peuples, notamment dans les domaines de coopération culturels, artistiques et économiques a souligné, jeudi à Casablanca, le ministre des Sénégalais de l'Extérieur, M. Sada Ndiaye.

Le ministre sénégalais, qui s'exprimait à l'ouverture de la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc, qui se tient du 24 au 28 juin courant dans le royaume, a ajouté que cette édition qui voit la participation de haut niveau d'éminentes personnalités marocaines et sénégalaises aura des impacts positifs sur les relations bilatérales et contribuera à consolider l'excellence des relations qui existent entre les deux Pays.

Abordant la question de la migration, un phénomène mondial évoluant à un rythme accéléré et revêtant un caractère multidimenntiel, M. Ndiaye a indiqué qu'au Sénégal, les orientations politiques visent à faire des Sénégalais de l'Extérieur une force socio-économique, politique et culturelle.

Après avoir mis en relief la réussite d'intégration des émigrés sénégalais dans le pays de résidence, tout en aspirant à participer à la vie politique, économique et culturelle de leur pays d'origine, le ministre sénégalais a rappelé la ferme volonté des autorités de son pays de créer les conditions réelles d'épanouissement des Sénégalais de l'Extérieur dans leurs pays d'accueil et à leur assurer une réinsertion harmonieuse dans le tissu socio-économique de leur pays d'origine.

Source : MAP

La langue arabe, celle de leurs origines, intéresse-t-elle toujours les nouvelles générations de Marocains vivant à l’étranger ? L’offre actuelle d’apprentissage de la langue arable correspond-elle à leurs attentes ? Depuis de longues années déjà, le problème de l’inadéquation entre l’offre de l’enseignement de la langue arabe et les attentes des jeunes marocains est posé. Sans que rien pourtant ne soit changé. A Rabat s’est ouverte ce 24 juin, et pour deux jours, une conférence sur « langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à l’initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME).

Nos jeunes générations s’intéressent-elles toujours à la langue de leurs parents, l’arabe en l’occurrence ? Le système mis en place pour l’apprentissage de langue arabe destiné aux enfants de la communauté marocaine établie à ‘étranger semble montrer ses limites. Les jeunes générations se désintéressent de la langue de leurs origines face à des parents complètement dépassés, livrés à eux-mêmes.

Les professeurs exerçant dans les écoles françaises dans le cadre de l’ELCO sont insuffisants. Il n’y a pas que cela. Leurs méthodes sont contestées, considérées comme « dépassées ». Pour combler ces lacunes, les associations d’enseignement de la langue arabe foisonnent. Certaines sont des associations de quartiers, d’autres des ont une envergure plus importante. L’arabe s’apprend à la mosquée.

Les musulmans ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.

L’apprentissage de la langue arabe est un sujet sérieux. C’est sans doute pour cette raison que le CCME a décidé d’organiser des journées autour du thème, non pas de l’apprentissage mais, en définitive, de la nécessité de changer l’état actuel des choses.
Les enjeux sont énormes car « Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", indiquait Driss El Yazami, président du CCME lors de la séance d’ouverture, jeudi 24 juin.

L’offre n’est certainement plus adaptée. El Yazami indiquait à juste titre que "l'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
Chercheurs, membres associatifs, responsables de tous horizons et de divers pays débattront donc tout au long du séminaire sur les actions à mettre en place pour tenter d’améliorer un état de fait déplorable souvent.

Or, la problématique de la langue et de son apprentissage aux jeunes générations interpelle des questions d’ordre crucial pour le devenir des relations entre le Maroc et sa communauté établie à l’étranger, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse ou encore la nécessaire diversification de l'offre en ce domaine. D’où une indispensable remise en cause du système actuel.

Source : Bled.ma


Le président le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami, a souligné, jeudi, lors d’une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", que les instruments internationaux des droits de l’homme garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et leur religion.

Pour des centaines de milliers de familles émigrées, a relevé le président du CCME, l’enseignement de la langue arabe est perçu comme le vecteur central du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.

Selon Driss Yazami, "L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".

«Une offre à même de garantir leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel ; une offre qui renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a-t-il noté, ajoutant que la responsabilité de l’Etat d’origine, le Maroc, et des Etats des pays de résidence est partagée. Car, selon lui, s’il revient au Maroc de procéder à l’évaluation des politiques menées en la matière et de penser une offre rénové, il est aussi de la responsabilité des Etats partenaires d’adopter des politiques actives et démocratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle.

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur, a pour sa part mis l’accent sur le respect de la diversité linguistique qui devrait être un principe fondateur dans un monde globalisé dominé par les technologies de l’information.
«Ces dernières sont une réelle opportunité pour promouvoir la diversité linguistique et le dialogue des cultures dans le respect des identités », a-t-il dit.

Face à une très forte demande « culturelle » de la part de la communauté marocaine établie à l’étranger, le ministre a indiqué que le gouvernement a, notamment, entrepris de créer des espaces culturels en partenariat avec les pays d’accueil.
La participation pendant deux jours de chercheurs, de responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays étrangers est destinée à enrichir la réflexion sur la meilleure manière de transmettre les langues maternelles aux nouvelles générations issues de l’émigration, de débattre des relations complexes entre langues et identité et des rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, ainsi que l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Source : Atlas info

Les participants à une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", ont appelé à la mise en œuvre d'une nouvelle offre linguistique et culturelle qui tienne compte de la diversité et des préoccupations des générations issues de l'émigration.

"L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs", a indiqué à cette occasion le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.

"Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", a-t-il souligné.

Pour le président du CCME, il s'agit de "bâtir sur les acquis accumulés dans le passé pour se projeter dans l'avenir en vue de satisfaire les besoins émergents et légitimes des Marocains résidant à l'étranger, contribuer à leur implication citoyenne active dans leurs pays d'adoption et entretenir et réinventer de manière ouverte et évolutive le lien à la terre d'origine".

A travers cette conférence, le CCME, fidèle aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohamed VI, s'acquitte d'une de ses missions centrales d'émettre des avis sur les principales orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment celles relatives à l'enseignement des langues, l'éducation religieuse et l'action culturelle, a fait savoir M. El Yazami.

De son côté, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a mis l'accent sur l'importance de l'enseignement des langues, en particulier de l'arabe, en tant que moyen d'intégration des MRE dans leurs pays d'accueils et vecteur d'attachement des enfants de cette communauté au patrimoine religieux et culturel de leur pays d'origine.

M. Ameur a, en outre, passé en revue les efforts consentis par son département pour mieux servir les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, soulignant que le ministère a doté les associations marocaines oeuvrant dans ce domaine de manuels scolaires.

Pour sa part, le secrétaire général du département de l'enseignement scolaire, M. Youssef Belqasmi a indiqué que l'enseignement de la langue arabe et de la culture d'origine aux enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue, non seulement un programme sectoriel ou un plan exécutif des conventions conclues avec les gouvernements des pays d'accueils, mais également un projet pédagogique avec une plate-forme claire et intégrée, qui doit être en connexion permanente avec les mutations et les nouveautés en matière d'apprentissage des langues et d'interaction interculturelle.

Après avoir mis en exergue l'intérêt accordé par le ministère de l'éducation nationale au programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE, M. Belqasmi a souligné la nécessité de tenir compte de la diversité de cette communauté et d'opter pour une pédagogie interculturelle.

Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence animeront, à travers leur expérience et leur savoir-faire, les travaux de cette conférence internationale de deux jours, axés sur cette problématique complexe et perçue comme centrale aux yeux des populations émigrées, du gouvernement marocain, des pays de résidence et de leurs sociétés.

Cette conférence se veut un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Source : MAP

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