La visite qu'effectue actuellement en Grande-Bretagne le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger Mohamed Ameur, a été l'occasion de réaffirmer l'engagement du gouvernement en faveur de cette communauté dans le cadre d'une vision novatrice et plus en phase avec les nouvelles réalités.
Lors d'une rencontre, tenue mardi soir à Londres avec les représentants de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, le responsable a abordé, en long et en large, cette politique qui traite les questions liées à l'immigration sur la base d'une nouvelle vision fondée notamment sur le contact direct et permanent avec les Marocains du monde.
Le contact et la communication une question vitale
M. Ameur, dont c'est le premier déplacement en Grande-Bretagne, a souligné que ce contact et cette communication demeurent les mots d'ordre dans le cadre de la politique mise en oeuvre par le gouvernement dans son traitement des problèmes de la communauté marocaine à l'étranger.
«Le gouvernement s'est engagé, sous Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans une nouvelle politique, prenant en compte les changements que cette communauté a connus durant les dernières années», a-t-il dit, notant que ces changements imposent par la force des choses une nouvelle approche à même de répondre aux exigences des temps modernes et aux attentes de la communauté.
L'émergence de nouvelles élites au sein de cette communauté incite à aborder autrement les questions se rapportant à l'immigration à partir d'une perspective d'avenir en perpétuel changement, a encore dit le responsable, qui n'a pas manqué de rappeler le programme de réformes tous azimuts lancées par le Maroc sur la voie de la modernisation et du développement dans tous les domaines.
«Le Maroc est désormais un grand chantier», a dit M. Ameur, relevant que ce dynamisme que connait le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI touche tous les aspects de la vie du pays, y compris ceux qui concernent la communauté marocaine à l'étranger.
Marocains résidant à l’étranger , rôle clef dans la construction du Maroc
Le responsable a relevé que les membres de la communauté marocaine à l'étranger, en tant que citoyens à part entière, ont un rôle clef à jouer dans le cadre de ce dynamisme que connait le Royaume, rappelant l'attachement indéfectible de cette communauté à la mère-patrie.
Un hommage particulier a été rendu à la communauté marocaine en Grande-Bretagne, qui demeure «un modèle d'intégration dans le pays d'accueil», a dit M. Ameur, notant que cette communauté, à l'instar de ses compatriotes dans d'autres contrées, participe au processus de développement continu au Maroc.
«Nul ne peut occulter le rôle de la communauté marocaine à l'étranger et son engagement en faveur de la défense des intérêts du Royaume ainsi que sa mobilisation pour la défense de son intégrité territoriale», a souligné M. Ameur, qui a également salué la mobilisation à la fois constante et exemplaire de la communauté juive marocaine à l'étranger et son attachement infaillible à son pays d'origine.
Accompagnement de l'intégration dans les pays d'accueil
Le responsable a décliné devant l'assistance le programme du gouvernement concernant la communauté marocaine à l'étranger, un programme qui se fonde sur le renforcement des liens de cette communauté avec le Maroc et l'accompagnement de son intégration au sein des sociétés d'accueil.
«Le renforcement des liens avec la mère-patrie est perçu comme un devoir moral», a dit le responsable, soulignant l'importance que le gouvernement accorde à la sauvegarde de l'identité culturelle des Marocains résidant à l'étranger à travers notamment la promotion de l'enseignement de la langue arabe et des préceptes et valeurs de l'Islam.
De nombreuses initiatives ont été entreprises, dans ce sens, a dit le ministre, citant l'encouragement des associations à s'impliquer dans cette entreprise noble.
Des mesures ont été prises pour accueillir cette année au Maroc 600 jeunes marocains résidant à l'étranger contre 200 l'année dernière dans le cadre d'un programme visant à permettre à ces jeunes de savoir plus sur les pas franchis par le Maroc pour renforcer sa vocation de pays moderne, ouvert, tolérant et démocratique, a noté M. Ameur, relevant que son ministère est déterminé à ouvrir des centres culturels marocains dans plusieurs pays.
Des projets sont en cours dans ce sens à Bruxelles, à Barcelone, à Montréal, à Paris, en Libye et en Tunisie, a-t-il fait savoir.
Cette question précise a été soulevée lors des entretiens que M. Ameur a eus mardi avec James Husband, maire du Borough de Kensington et Chelsea, un district de l'ouest de Londres, qui abrite quelque 10.000 ressortissants marocains.
Mesures incitatives pour encourager les RME à investir au Maroc
Conscient de l'importance de la contribution que peut apporter la Communauté marocaine à l'étranger au processus de développement du Royaume, le gouvernement a mis en place une série de mesures incitatives visant à encourager cette communauté à investir dans le pays.
Le responsable a cité, dans ce cadre, la mise en place d'un fonds d'appui aux investissements des Marocains du monde, une initiative qui doit faire l'objet d'efforts de sensibilisation supplémentaires.
Ces mesures seront en effet le thème d'une rencontre, qui se tiendra l'automne prochain à Londres, a-t-il dit, tout en revenant en détail sur d'autres initiatives prises dans les domaines du logement, de la révision du taux de change, de l'appui aux projets présentés par les RME en prenant en compte l'importante dimension régionale.
Les compétences des MRE, élite globalisée porteuse de vastes opportunités
M. Ameur a relevé dans ce cadre que l'émergence dans plusieurs partis du monde de compétences marocaines avérées offre de vastes opportunités que le Maroc se doit de saisir. De nombreux cadres marocains hautement qualifiés ont pu se frayer un chemin dans plusieurs domaines de pointe, comme la finance, a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont en mesure de contribuer à l'élan de développement remarquable que connait le Royaume.
«Il s'agit d'un capital réel», a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont conscients que le Maroc est désormais un pays attrayant pour les investissements et souhaitent apporter leur contribution.
Et le responsable d'inviter les membres de la communauté marocaine à l'étranger à s'impliquer davantage dans la vie politique dans les pays d'accueil et ce pour une intégration encore plus réussie et pour une défense plus efficace des intérêts du Maroc.
Les élites doivent également faire montre d'un intérêt plus accru dans le domaine de l'action sociale pour préparer le terrain aux générations montantes, a-t-il dit.
La rencontre de mardi soir, qui a également été l'occasion de débattre avec les représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne plusieurs autres questions d'ordre social, a été marquée par la participation de Driss Ouaouicha, Secrétaire général de la Moroccan-British Society (BMS) et Président de l'université Al-Akawayn d'Ifrane.
Ce dernier a donné un aperçu sur le rôle de la BMS, que préside l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala Alaoui, dans le cadre du renforcement des liens d'amitié entre le Maroc et le Royaume-Uni.
Des représentants de l'ambassade et du consulat du Maroc à Londres ont également pris part à cette rencontre, qualifiée de «très fructueuse et louable» par plusieurs représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne.
Source : Le Matin
Hier terre d'émigration, le Maroc est devenu un point de transit vers l'Europe et un pays d'accueil, par défaut pour un nombre croissant de migrants irréguliers, de demandeurs d'asile et de réfugiés.
Plus de 10 000 migrants, pour les trois quarts subsahariens, se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain. Pour répondre au drame humanitaire que constituent ces flux migratoires, le bureau de Rabat du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) en collaboration avec la Fondation Orient Occident (FOO) et le soutien de la Suisse, des Pays Bas et de la Suède, a décidé dès 2007 de la création d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont l'essentiel a été cofinancé par la Direction du développement de la Coopération suisse et la Fondation espagnole CEAR. L'accueil des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes veuves avec enfants, les femmes victimes de violences, les handicapés et les mineurs non accompagnés comptent parmi les priorités de ce centre installé dans les locaux de la Fondation Orient occident. Inauguré, hier, en présence de nombreuses personnalités internationales et locales, le centre d'accueil de ces réfugiés est «le premier du genre au Maroc mais aussi dans tout le Maghreb», s'est félicité Johanes van Der Klaw, un des hauts responsables de l'UNHCR au Maroc.
«Le centre est l'aboutissement de 4 années de travail en étroite collaboration avec le ministère des Affaires étrangères marocain, les ONG, la société civile et la Suisse a déclaré l'ambassadeur suisse Bertrand Louis. Notre pays est dépositaire du droit international humanitaire et de la Convention internationale des réfugiés, aussi sommes-nous plus que jamais déterminés à poursuivre cette coopération afin d'offrir une vie digne à ces hommes et à ces femmes réfugiés et les aider à construire un projet de vie dans le pays hôte».
Le centre se veut une passerelle vers l'autonomisation et l'autosuffisance des réfugiés, avec l'objectif à terme de faciliter l'intégration de ces derniers dans la société marocaine. Pour ce faire, l'UNHCR et la FOO ont développé un important programme basé sur la formation professionnelle, ainsi que l'assistance pédagogique et psychologique afin d'apporter une réponse globale adaptée aux situations de grande précarité vécues par les réfugiés en particulier, les femmes.
Ainsi, le centre d'accueil offre des cours d'alphabétisation, des cours de français, d'arabe dialectal et de mathématiques pour les adultes comme pour les enfants. Ces formations aussi utiles soient-elles dans l'absolu, restent trop théoriques pour Georges. « Je viens surtout pour les 16DH qui me sont donnés pour le transport et qui me permettent d'acheter le minimum vital , le pain et le lait », lance-t-il amer. «Pour la FOO, c'est un début», arguent les responsables, la Fondation accueille 800 Subsahariens par an et se démène pour l'amélioration des conditions de vie des réfugiés tout en aidant au retour dans le pays ceux qui le souhaitent».
Grâce au concours de bénévoles encadrés par 12 professionnels, la Fondation organise également des formations aux petits métiers, tels que la coiffure, l'esthétique, la pâtisserie afin de permettre aux réfugiés de développer des activités génératrices de revenus. Cependant ces revenus plutôt modestes sont tirés du secteur informel mais ils permettent aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines. Les réfugiés restent en fait exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte. D'où l'importance pour Johanes Van Der Klaw pour le Maroc d'insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif ad hoc». En attendant, la création de deux coopératives féminines structurées autour d'activités de couture, de poupées et de bijoux artisanaux est une réponse pragmatique vers l'autosuffisance de cette population.
«Reste à améliorer les produits finis et les techniques de vente ainsi que d'identifier les nouveaux marchés en vue d'écouler la production de ces femmes réfugiées comme les foires scolaires, les bazars de la médina, etc. explique une responsable de cette coopérative. Un restaurant devant être géré également par les femmes refugiées devrait prochainement être inauguré, au sein de la Fondation. Une bibliothèque de plus de 8000 ouvrages et revues, une salle de lecture, un cyberespace et une halte garderie accueillant les enfants de 5 mois à 6 ans permettent aux réfugiés de profiter pleinement et sereinement de l'éventail des activités offertes. Mais plus que tout, le centre offre une cellule d'écoute et d'accompagnement psychosocial permettant aux réfugiés d'exprimer leur détresse, d'être conseillés et orientés mais surtout d'être réintégrés dans leur dignité. Un nouveau défi pour le Maroc qui devient contre toute attente une terre d'asile.
Le droit des réfugiés au Maroc
Le Maroc a ratifié la Convention de Genève relative à la protection juridique et administrative des réfugiés depuis 1951 mais ce n'est que le 20 juillet 2007, avec la collaboration du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR), qu'il a véritablement mis en place des procédures d'accueil de cette population, lui reconnaissant la qualité de réfugiée en vertu du mandat de l'UNHCR.
Mais si le Maroc reconnaît aujourd'hui ce droit, il ne s'est pas doté d'un cadre juridique permettant à ces mêmes réfugiés d'exercer leurs droits sur la base d'un séjour légal et d'avoir un accès formel au marché de l'emploi et aux services publics de base.
Source : Le Matin
Un canton de Genève sans bonnes sœurs en uniforme, sans prêtres en soutane, et surtout, sans femmes portant la burqa ou le niqab. Voilà à quoi aspirent les radicaux genevois, qui ont déposé un projet de loi visant à interdire le port du «costume religieux» dans l’espace public. Un terme qui vise autant «la soutane que la tenue des rabbins et la burqa», affirme le député radical Jean Romain, fer de lance du projet. A peine lancé, le texte suscite la colère des communautés religieuses et les critiques d’autres partis.
Comme le rappellent les radicaux, Genève avait édicté en 1875 une loi interdisant le port «de tout costume ecclésiastique ou appartenant à un ordre religieux». Héritée des tensions du Kulturkampf, cette loi est toujours en vigueur, mais plus appliquée depuis longtemps. «Elle avait été conçue dans un climat de méfiance et dans un esprit de laïcité de combat», explique le philosophe Jean Romain.
Il convient aujourd’hui de la remettre au goût du jour en l’appliquant à toutes les religions, estiment les radicaux. «Depuis trente ou quarante ans, cette loi était oubliée parce que nous vivions dans un système profondément irréligieux. Mais les choses ont changé du tout au tout: Genève s’est ouvert à l’international, des gens sont venus s’installer chez nous avec leurs religions. La thématique religieuse, qui était pacifiée, est redevenue passionnelle. Nous estimons que le rôle de l’Etat est de veiller à éviter tout débordement», affirme Jean Romain.
Source : Le Temps.ch
Le débat sur la migration est trop souvent centré sur la notion de problème. Cela éclipse le fait que la migration a une influence positive sur les pays d’origine et d’accueil. La diaspora y joue un rôle central. Elle doit donc être impliquée dans les politiques migratoires. En Suisse comme dans d’autres pays, cette idée commence à faire son chemin. Une approche globale s’impose.
La migration internationale s’intensifie et devient de plus en plus complexe. Elle est une conséquence des disparités, accentuées par la mondialisation, entre les régions du globe. Aujourd’hui, le monde compte près de 200 millions de migrants, soit plus du double qu’en 1980. Souvent, la migration n’est pas le fait des plus pauvres, mais de ceux qui disposent de ressources financières et de formation. De plus, la plupart des migrants ne quittent pas le Sud pour le Nord, mais un pays en développement, ou un pays développé, pour un autre.
Face à cette évolution, la communauté internationale a réorienté son discours. Jusqu’à récemment, il était surtout question en Europe de la sécurité des pays d’accueil, que l’on pensait garantir au mieux par des contrôles aux frontières, des mesures de politique d’asile et d’aide au retour. Depuis, on s’accorde à penser qu’une politique migratoire réussie passe par une approche globale. Le but n’est plus seulement d’atténuer les impacts négatifs, mais de reconnaître et d’exploiter le potentiel positif de la migration internationale.
La migration est en principe un phénomène positif. Elle permet aux migrants de réaliser leurs objectifs personnels. Dans les pays d’accueil, elle comble les lacunes du marché de l’emploi et engendre des recettes fiscales et des contributions aux retraites. Elle décharge les marchés du travail des pays d’origine et apporte plus de devises que l’aide publique au développement.
Mais la migration est également source de problèmes. Les migrants peuvent être victimes de trafiquants d’êtres humains, se faire exploiter par des employeurs qui abusent de leur statut de clandestin ou devenir criminels. Dans les pays d’accueil, l’augmentation de la migration irrégulière ébranle la confiance dans l’efficacité des politiques migratoires et d’asile. Pour leur part, les pays d’origine perdent une main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, l’Ethiopie est le pays africain qui connaît la plus forte émigration de professionnels, notamment dans le domaine de la santé
Aussi la Suisse a dû prendre conscience du fait que sa politique migratoire, centrée surtout sur ses propres intérêts, touche à ses limites. De là, elle a développé des instruments comme les Partenariats migratoires et la Protection dans la région. Ces instruments font partie du dialogue politique avec les pays d’origine et de transit et permettent une coopération concrète en matière de migration. Cette évolution s’inscrit dans une volonté de conciliation des intérêts, de cohérence et de complémentarité. Ainsi, le partenariat migratoire envisagé avec le Nigeria ne prévoit pas seulement des projets de prévention de la migration irrégulière mais aussi des projets de formation professionnelle de migrants nigérians échoués en Afrique de l’Ouest. Au Yémen, la Suisse contribue à la protection des réfugiés de la Corne de l’Afrique en finançant des projets d’enregistrement de demandes d’asile et en favorisant l’accès des réfugiés aux soins de santé.
Les politiques de développement tiennent aujourd’hui de plus en plus compte des conclusions des chercheurs sur l’apport de la migration au développement. On s’accorde à dire que les initiatives des diasporas sont bénéfiques au développement. Leurs membres envoient notamment des fonds, investissent ou participent à des projets et font bénéficier leur pays d’origine de leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ils sont mobiles et nombre d’entre eux se déplacent souvent entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Les membres de la diaspora connaissent les spécificités culturelles des deux mondes et parlent leurs langues. Enfin, dans de nombreux domaines, les objectifs des diasporas et de la politique de développement se recoupent. D’après la Banque mondiale, les migrants ont transféré près de 328 milliards de dollars dans les pays en développement en 2008, soit près de trois fois le volume total des fonds publics alloués à l’aide au développement. Certes, les apports des diasporas ne peuvent à eux seuls résoudre les problèmes de développement.
L’Office fédéral des migrations (ODM) et la Direction du développement et de la coopération (DDC) ont mandaté une étude pour évaluer les possibilités de collaboration avec la diaspora d’Afrique subsaharienne dans les domaines de l’intégration, du retour volontaire et de la coopération au développement.
D’après cette étude, la diaspora subsaharienne représente avec 62 000 personnes 2,7% de la population étrangère domiciliée en Suisse. L’étude confirme d’une part les difficiles conditions socio-économiques dans lesquelles de nombreux ressortissants de ces pays vivent en Suisse, mais d’autre part, elle montre également le potentiel de la diaspora pour une coopération avec les autorités de migration. Plus de 70% des membres de la diaspora subsaharienne parlent l’une de nos langues nationales ou l’anglais comme première langue. Ils sont nombreux à être titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur et disposent de compétences interculturelles dues à leur parcours migratoire. Les organisations de la diaspora qui travaillent sur les mêmes sujets se connaissent et communiquent entre elles. De plus, elles cultivent des contacts étroits avec leurs pays d’origine et s’investissent dans des projets d’intégration et de développement. Les conditions pour un dialogue constructif et une collaboration efficace entre les autorités suisses de migration et la diaspora sont donc réunies.
Dans le cadre de son mandat, la DDC a commencé à réaliser des projets en lien avec la diaspora. Elle soutient des pays comme l’Ethiopie, le Ghana, le Mali et la Syrie dans leurs efforts de récupérer leur main-d’œuvre qualifiée et de proposer des incitations financières pour les envois de fonds et les investissements au pays d’origine. Elle fait bénéficier une organisation de la diaspora des connaissances financières nécessaires pour mettre en place un système transparent et économique de transferts de fonds. Ce sont donc quelques-uns des premiers pas vers la concrétisation de la nouvelle approche globale de la politique migratoire suisse.
Source : Le Temps.ch
Le collège-lycée musulman Réussite d’Aubervilliers survit au jour le jour. Outre une dette de 380000 €, l’établissement privé hors contrat a été placé l’année dernière en redressement judiciaire. Seul moyen pour éviter le dépôt de bilan : obtenir un contrat avec l’Etat.
Mais pour y parvenir, il faudrait que le collège obtienne le numéro d’agrément qu’il aurait dû avoir… en 2001. Une situation d’autant plus ubuesque que le lycée, lui, a reçu le précieux sésame en 2008.
Discrimination, absence d’égalité de traitement, mauvaise foi, le constat est dur mais les responsables de l’association qui gère le collège-lycée perdent patience. « A quatre reprises, entre 2004 et 2008, nous avons renvoyé le dossier sous prétexte qu’il manquait des éléments, sans résultat, regrette Sami Triki, l’un des directeurs adjoints de l’établissement. Quasiment tous les préfets sont venus sur le site mais, officiellement, le collège n’est pas censé exister, contrairement au lycée. »
Criblée de dettes, notamment vis-à-vis de l’Ursaff, l’association a besoin d’un contrat avec l’Etat, ce qui permettrait la prise en charge des salaires des professeurs. Et les solutions pour renflouer les caisses ne sont pas légion. « Nous avons fait évoluer les frais de scolarité (NDLR : actuellement autour de 2300 € l’année) et nous avons organisé également des quêtes à la mosquée, souligne Sami Triki. Et même si nous avons aujourd’hui 144 élèves, contre 79 l’année dernière, ça ne suffit pas à rembourser nos dettes. » L’association a donc décidé de vendre des parts de la société civile immobilière propriétaire des locaux.
Les rapports compliqués avec l’administration sont peut-être aussi à chercher dans la descente de la brigade financière et la brigade antiterroriste en juin 2006. Les locaux sont perquisitionnés et une vingtaine de personnes sont interpellées, dont Dhaou Meskine, fondateur de l’association et imam à Clichy-sous-Bois. Le religieux et son fils sont alors mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour « financement du terrorisme, non-justification de ressources et abus de confiance aggravé ». Le tout « en relation avec une entreprise terroriste ». Actuellement, Dhaou Meskine n’est plus président de l’association mais intervient toujours comme conseiller technique.
« Depuis 2001, le regard des gens a changé sur l’enseignement musulman, se désole Yvonne Fazilleau, proviseure du collège. Alors que nous n’avons qu’une heure de cours religieux par semaine et des cours de langue arabe. Pour le reste, nous suivons scrupuleusement le programme de l’Education nationale. La preuve, nous avons 100% de réussite au BEPC. » « A croire qu’il n’y a pas de volonté d’intégration, tempête Youssef Riahy, professeur de science économique. Le ministre doit nous recevoir pour débloquer la situation. »
Du côté de l’inspection académique, on reste particulièrement prudent sur cette affaire : « Nous avons vu les responsables de l’association en fin d’année dernière afin de faire le point, assure Daniel Auverlot, inspecteur d’académie. Pour le moment, le dossier est toujours à l’instruction. »
Source : Le site de l’Union des associations des musulmans de Seine Saint Denis
Le Centre National Pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRT) à travers le Réseau Maroc, Incubation et Essaimage (RMIE), organise du 21 au 25 juin courant à Rabat, la semaine d'accompagnement des porteurs de projets de création d'entreprises innovantes de la Diaspora marocaine.
Cet évènement, qui sera organisé en collaboration avec le Réseau des Compétences Germano-marocaines en Allemagne (DMK) et le Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger (FINCOME), vise à aider les porteurs de projets innovants dans les domaines des technologies de l'information, des énergies renouvelables et de l'intelligence économique, à murir leurs projets et à prendre connaissance de l'environnement entrepreneurial national avant la création de leurs propres entreprises, précise un communiqué du CNRT.
Pour assister les porteurs de projets parmi les scientifiques et ingénieurs marocains opérant dans les secteurs scientifiques et industriels notamment européens, cette manifestation qui sera clôturée par une présentation des projets devant un panel d'experts et de bailleurs de fonds, se fera par le biais d'un workshop sur l'environnement de l'entrepreneuriat au Maroc et d'un programme d'accompagnement et de Networking à la carte spécifique conçue pour chaque projet, ajoute la même source.
Le communiqué a rappelé que le programme FINCOME du CNRT a permis au cours des 5 premiers mois de l'année en cours, à 70 ressortissants résidant en Europe et en Amérique à mettre leurs compétences et leurs expertises au service des universités et institutions marocaines, ajoutant qu'en un semestre, le nombre d'interventions a été doublé de celui réalisé en 2009.
Source : MAP
Le Mondial-2010 est le premier tournoi où la sélection allemande reflète la diversité de sa société, avec 11 joueurs sur 23 nés hors d'Allemagne ou d'origine étrangère.
A 21 ans, Mesut Özil a déjà beaucoup de responsabilités: il est le plus jeune meneur de jeu de l'histoire de la Nationalmannschaft, il doit faire oublier le forfait de la star Michael Ballack et il est le symbole d'une Allemagne "multi-kulti", ou multi-culturelle, transformée depuis les années 1960 par divers courants migratoires.
Il aura fallu attendre 2010 pour qu'un joueur d'origine turque devienne, à l'exception notable de Mehmet Scholl dans les années 1990, titulaire indiscutable en équipe d'Allemagne. Un comble lorsqu'on sait que la communauté turque, installée essentiellement dans l'ancien bassin industriel de la Ruhr et à Berlin, est la plus importante d'Allemagne avec 2,5 millions de personnes d'origine ou de nationalité turque.
La faute à la Fédération allemande qui se faisait "piquer" les talents par leur pays d'origine. La faute surtout au style de jeu pratiqué par l'Allemagne, réputée jusqu'à peu pour sa puissance physique et sa rigueur défensive.
Avec Jürgen Klinsmann de 2004 à 2006 et Joachim Löw depuis, le football allemand est devenu plus offensif, plus technique et la sélection s'est ouverte aux profils les plus divers.
Comme le résume Philipp Lahm, le nouveau capitaine, "il y a moins de joueurs typiquement allemands et cela nous fait beaucoup de bien".
Löw a intégré Cacau le Brésilien, naturalisé allemand en 2009, Mesut Özil et Serdar Tasci, fils d'émigrés turcs, Sami Khedira, de père tunisien, Marko Marin, né en Bosnie, Dennis Aogo, d'origine nigériane, et Jérôme Boateng qui aurait pu représenter, comme son demi-frère Kevin-Prince, le Ghana.
Ils ont rejoint la "faction" polonaise (Klose, Podolski, Trochowski) et Mario Gomez, de père espagnol et de mère allemande, déjà présents à l'Euro-2008.
"Ils sont Allemands de la tête au pied. Pour un entraîneur, c'est un enrichissement, car ils ont, en plus de leur style de jeu, des cultures et des mentalités différentes", s'enthousiasme Joachim Löw.
L'Allemagne a eu le déclic en voyant la France Black-Blanc-Beur de Zinédine Zidane remporter la Coupe du monde 1998 quand son équipe nationale "100% allemande" échouait en quart de finale.
"On regardait cette France avec admiration et on ne pensait pas qu'avoir une telle équipe était possible chez nous", rappelle l'ancien international Oliver Bierhoff, aujourd'hui manageur de la Nationalmannschaft.
La Fédération allemande (DFB) a depuis fait de l'intégration par le football son message central. Elle parvient désormais à convaincre les talents d'origine étrangère, majoritaires dans les sélections de jeunes et convoités par le pays de leurs parents, d'opter pour la Nationalmannschaft.
"Pour moi, il a toujours été clair que je porterai ce maillot", assure Özil, né à Gelsenkirchen et objet de menaces de mort de supporteurs turcs lorsqu'il a choisi de représenter l'Allemagne, son pays.
Source : Le Temps/AFP
Le gouvernement britannique s'est dit mercredi prêt à explorer avec son homologue marocain les meilleurs moyens de renforcer les liens de coopération dans les domaines liés à l'immigration.
Le gouvernement britannique souhaite renforcer les discussions avec la partie marocaine au sujet des moyens de renforcer cette coopération, a confié à la MAP M. Eric Pickles, Secrétaire d'Etat britannique chargé de la cohésion sociale, à l'issue d'une séance de travail avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, actuellement en visite au Royaume-Uni.
Le responsable britannique a qualifié d'"intéressants" ses entretiens avec M. Ameur, notamment au sujet du projet visant la mise en place en Grande-Bretagne d'un espace culturel au profit de la communauté marocaine au Royaume-Uni.
"Nous allons examiner les moyens d'avancer rapidement vers la concrétisation de ce projet", a assuré M. Pickles.
Lors de la rencontre, tenue au siège du parlement britannique, M. Ameur a donné un aperçu sur les pas franchis par le Maroc dans tous les domaines, soulignant que les entretiens avec les responsables britanniques offrent l'occasion d'examiner les moyens de bâtir un partenariat gagnant-gagnant dans les domaines touchant à la vie culturelle et à la préservation de l'identité de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, en particulier les jeunes.
Le secrétaire d'Etat, qui a rappelé que le Maroc et la Grande-Bretagne partagent les mêmes valeurs et idéaux de démocratie, de tolérance et de pluralisme, a souligné que le Maroc est soucieux de voir ses ressortissants réussir leur intégration dans les pays d'accueil tout en restant attachés à leurs origines.
Il a souligné que le centre culturel que le Maroc propose de créer en Grande-Bretagne devra servir d'espace d'échange, de dialogue et de partage, l'objectif étant de refléter l'image réelle d'un Maroc moderne et en marche.
De son coté, le Sous-secrétaire d'Etat britannique chargé des Communautés et des Gouvernements Locaux, M. Andrew Stunel, a indiqué que le Royaume-Uni attache une grande importance au renforcement des échanges avec le Maroc, un pays, a-t-il dit, qui demeure "un modèle".
Source : MAP
L'Appel chrétien démocrate (CDA), la formation du premier ministre néerlandais sortant, Jan Peter Balkenende, va réunir un congrès pour décider s'il participera, ou non, à un gouvernement de coalition, a indiqué le président intérimaire du parti, Henk Bleker, mercredi 16 juin. Le CDA, qui a subi une lourde défaite électorale le 9 juin (21 sièges de députés, - 20) est divisé sur le principe d'une nouvelle participation au pouvoir, et singulièrement avec le Parti de la liberté (PVV), la formation du député populiste de droite Geert Wilders.
La reine Beatrix, chef de l'Etat, a nommé il y a quelques jours un "informateur" chargé de mener les premières négociations : Uri Rosenthal, membre du Parti populaire pour la liberté et la démocrate (VVD, libéral), le vainqueur du scrutin législatif. Il est chargé d'examiner la possibilité d'une coalition entre le VVD et le PVV de M. Wilders. Une formule qui a les faveurs des électeurs libéraux, comme l'a confirmé un sondage récent.
Cette formule à deux ne dispose toutefois pas d'une majorité suffisante à la Chambre des députés : il lui manque 20 sièges, que pourraient lui apporter les chrétiens démocrates. Mais jusqu'ici, le CDA a refusé le principe de négociations directes.
Son nouveau leader, Maxime Verhagen, ministre des affaires étrangères sortant, devait rencontrer séparément M. Rosenthal, mercredi. Il estime que libéraux et populistes doivent sceller leur entente avant de s'adresser à une troisième formation. Mark Rutte, numéro un des libéraux, a esquivé, estimant qu'une coalition de droite reste "la plus évidente". Geert Wilders, en revanche, a critiqué l'attitude de M. Verhagen : "Il doit indiquer qu'il n'a pas envie du PVV, ou alors il doit négocier avec nous."
DES CADRES LOCAUX TRÈS RÉTICENTS
Le dirigeant populiste a renoncé à certaines de ses exigences et s'est montré particulièrement coopératif depuis quelques jours. Il a déclaré qu'un gouvernement de droite serait "tout à fait fantastique" pour les Pays-Bas. En fait, il n'ignore pas que, faute d'une alliance avec les libéraux et les chrétiens démocrates, il n'a aucune chance de participer au pouvoir. Or, les critiques enflent au sein du CDA, de nombreux cadres locaux estimant impossible de gouverner avec M. Wilders étant donné, notamment, ses positions sur l'islam, l'immigration et le droit d'asile. M. Wilders veut fermer les frontières des Pays-Bas à toute immigration et réclame l'interdiction du Coran, qu'il qualifie de "fasciste".
La mission confiée à l'informateur de la reine semble intégrer la possibilité d'un échec des négociations avec le PVV. M. Rosenthal a, en effet, été invité à examiner "en premier lieu" l'hypothèse d'une coalition de droite. Ce qui maintient la possibilité d'une alliance entre les libéraux et des travaillistes, le deuxième parti du pays. Mais là, ce sont les divergences entre les programmes socio-économiques des uns et des autres qui pose problème.
Seule certitude : les négociations pour la formation d'un gouvernement s'annoncent très longues à La Haye.
Source : Le Monde
Après un très long séjour en France (18 ans) et de nombreux spectacles donnés à travers l’Europe, la chanteuse marocaine évoque…Suite
Jordi Hereu, le maire socialiste de Barcelone, a annoncé lundi que le port du voile intégral sera interdit dans tous les bâtiments publics de la capitale. Pour l'association ATIME, il s'agit de manœuvres électorales…Suite
La Fondation des Trois Cultures et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organisent conjointement les 14 et 15 juin, un séminaire international à Séville. De nombreux experts des deux rives du Détroit prennent part à cette rencontre qui a pour thème « Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne ».
Les travaux qui ont débuté ce lundi matin se pencheront en deux jours sur l’état actuel de l’immigration et les mouvements associatifs marocains en Andalousie, selon un communiqué de la Fondation. La coopération en matière d’immigration dans le dialogue euro-méditerranéen ainsi que l’évaluation des politiques migratoires sont d’autres sujets qui sont à l’ordre du jour.
L’objectif de ce séminaire est d’« améliorer et mettre à jour » les connaissances de la migration marocaine dans le contexte espagnol et européen, précisent les organisateurs. Cette première journée a été consacrée en partie à la présentation de l’étude intitulée « Marocains en Andalousie. Dynamiques migratoires et conditions de vie ». Cette enquête dévoilée en juillet 2009 par le Centre d'études andalouses (CEA), entre dans le cadre d’un projet d’investigation développé parallèlement par la Fondation des Trois Cultures, avec le CEA, la Direction générale de coordination des politiques migratoires du ministère andalou de l'Emploi.
Le séminaire international de Séville se tient dans le cadre du cycle d'activités culturelles « Maroc en trois cultures », organisé depuis le 26 mai à Séville (Sud de l'Espagne) par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée. Des concerts de musique, des expositions et défilés de mode, des projections de films marocains ainsi que des concours gastronomiques sont au programme de « Maroc en trois cultures », qui s’étale jusqu'à octobre prochain.
Source : Yabiladi
Bruxelles accueillera ce mercredi une soirée littéraire organisée par Fouad Laroui. L’auteur marocain se fera ainsi l’hôte de trois « Marocains du marécage » bruxellois : le cinéaste Nabil Ben Yadir, la chanteuse Laïla Amezian et l'écrivaine et femme politique Yamila Idrissi.
Une ambiance littéraire, une discussion entre intellectuels, c’est en somme le programme que proposera le Centre littéraire de Bruxelles ce mercredi à 20 heures (heure de Bruxelles). Ce qu’il y a de spécial, c’est que les intellectuels en question sont de grands noms issus du terroir maghrébin, et qui, chacun à sa manière, font parler d'eux dans leur domaine de prédilection.
L’un de ces grands nom n’est autre que Fouad Laroui, écrivain, économiste et scientifique, auteur d’un essai sur l’immigration nord-africaine en Hollande, paru en mai. L’œuvre, intitulée Des Bédouins dans le polder, est un portrait atypique de l’immigration, basé sur le vécu de l’auteur, et des témoignages reçus.
Fouad Laroui comptera parmi ses invités le réalisateur belge Nabil Ben Yadir, dont le film Les Barons, sorti en Belgique au mois de novembre 2009 a obtenu le prix du jury lors de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Il y aura aussi Laïla Amezian, chanteuse marocaine aux inspirations jazz. Le trio d’invité sera complété par Yamila Idrissi, députée flamande d’origine marocaine. Comme qui dirait, les grands esprits se rencontrent
Source : Yabiladi
La jeune artiste marocaine Sofia Essaïdi est la marraine de la saison 2 du concours "Les Talents Acoustic", une émission de TV5Monde offrant un tremplin aux futurs talents de la scène musicale francophone, a-t-on appris mardi auprès de la chaîne internationale francophone.
A la fois chanteuse, danseuse et comédienne, Sofia Essaïdi a triomphé dans la comédie musicale "Cléopâtre, reine d'Egypte" ou encore dans "Aïcha", une fiction réalisée par Yamina Benguigui pour France 2 et dont une suite est actuellement en tournage.
La jeune chanteuse marocaine est lauréate de l'émission de TF1, "Star Academy" (2003). En janvier 2010, elle est élue artiste féminine francophone de l'année aux NRJ Music Awards à Cannes (Sud-est de la France). Un mois plus tard, elle reçoit le prix de la "meilleure actrice" aux "jeune talents de l'année 2009" pour sa prestation dans "Aïcha".
L'artiste marocaine succède à Mademoiselle K qui avait accompagné les candidats de la première édition en 2009 sur le plateau d'"Acoustic", et viendra soutenir la prestation des cinq finalistes en octobre prochain lors de l'enregistrement de l'émission.
Après le succès de la première édition l'an dernier, TV5MONDE a ouvert depuis le 26 avril, et jusqu'au 29 août, les inscriptions pour la saison 2 de son concours musical. Près de 150 candidatures ont déjà été enregistrées en 6 semaines sur le site de la chaîne.
Source : MAP
Pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, qui persiste depuis 2007, un effort devrait être déployé en direction de la bancarisation et de la petite et moyenne épargne, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.
L'objectif d'un taux de bancarisation de 50 pc en 2010 est vraisemblablement à portée de main, surtout après le lancement de banque postale "Al Barid Bank", a affirmé M. Jouahri, lors du point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil de Bank Al Maghrib.
"Nous sommes actuellement à un taux de bancarisation de 47 pc, avec le réseau d'Al Barid Bank. Il y a encore de la marge" pour atteindre l'objectif de 50 pc à fin 2010, a souligné le gouverneur de la Banque centrale, précisant que la bancarisation du monde rural n'est que de 6 pc.
"Nous avons donné l'agrément à la banque postal pour qu'elle participe à cet effort de bancarisation", a-t-il dit, ajoutant que Poste Maroc, qui compte actuellement environ 4 millions de clients, vise d'ici 2013 environ 6 millions.
Parmi les autres mesures que Bank Al Maghrib juge utiles pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, M. Jouahri a cité le renforcement de la proximité avec les Marocains résidents à l'étranger .
"Nous avons incité le secteur bancaire à aller davantage vers une politique de proximité avec les Marocains résidents à l'étranger ", a-t-il poursuivi, estimant que cette politique a "commencé à donner des résultats", en témoigne l'amélioration des transferts des MRE, durant les quatre premiers mois de l'année en cours (+11,9 pc).
M. Jouahri a indiqué, également, que des efforts devraient être déployés en direction de la mobilisation de l'épargne à long terme dans le but de permettre aux liquidités de "reprendre une certaine normalité".
Il a indiqué, dans ce cadre, que vu les contraintes d'investissement et le niveau des coefficients d'emploi, il n'est pas admissible, maintenant plus que jamais, de trouver des financements de court terme au niveau de l'investissement, estimant nécessaire de travailler en direction des incitations pour la mobilisation de l'épargne à long terme.
Source : MAP
Le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie visant une meilleure interaction avec la communauté marocaine à l'étranger, a affirmé mardi soir à Londres, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
Cette stratégie se base sur le renforcement des liens des MRE avec leur mère patrie, et l'accompagnement des efforts de cette communauté visant une meilleure intégration dans les pays d'accueil, a expliqué le ministre lors d'une rencontre avec des membres de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni.
Dans ce cadre, le ministère a pris plusieurs initiatives dans l'objectif de consolider l'attachement des Marocains de l'étranger aux valeurs, à la langue et à la culture du Maroc, a dit le ministre.
Il a rappelé, dans ce sens, un projet visant la création de centres culturels dans plusieurs pays.
"Il est absolument nécessaire de renforcer davantage l'attachement des Marocains résidant à l'étranger au Maroc, à travers l'enseignement de la langue arabe et l'ancrage des préceptes de l'Islam", a indiqué le ministre, précisant qu'à cette fin, environ 600 enseignants d'arabe ont été envoyés aux pays d'accueil.
M. Ameur a également rappelé l'organisation des universités d'été qui reçoivent chaque année plusieurs jeunes MRE, formant le vŒu de voir ces universités accueillir entre 1000 et 1500 jeunes Marocains dans les prochaines années.
Le responsable a, par ailleurs, passé en revue les multiples initiatives prises par les autorités marocaines en faveur des MRE désirant lancer des projets au Maroc.
Il a cité, en autre, la création du fonds MDM Invest qui permet aux MRE investisseurs qui assurent 25 pc du coût global du projet de bénéficier d'une aide de l'Etat de 10 pc et d'un financement bancaire de 65 pc avec un taux d'intérêt faible, ainsi que la création d'un fonds d'aide aux à l'acquisition de logements, et une initiative visant à encourager et à soutenir les investissements au Maroc.
M. Ameur a, d'autre part, souligné la qualité des membres de la communauté marocaine à l'étranger, invitant les MRE à s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemies de son intégrité territoriale.
Intervenant lors de cette rencontre, le Secrétaire général de la Moroccan-British Society (MBS), M. Driss Ouaouicha, a rappelé les objectifs de l'association qui vise à renforcer les liens d'amitié entre le Maroc et la Grande-Bretagne, ajoutant que la MBS est ouverte aux contributions et aux suggestions des MRE dans ce sens.
M. Ouaouicha, également Président de l'université Al Akhawayn d'Ifrane, a souligné les efforts fournis par l'université pour assister les étudiants marocains désireux de poursuivre leurs études au Royaume-Uni, rappelant également les possibilités qu'elle offre aux étudiants MRE dans le cadre des programmes d'échange.
Source : MAP
Dans un rapport, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance "recommande aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration", qui est de nature à "encourager un climat hostile".
Un rapport de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, dénonce le climat de xénophobie qui entoure les questions d'immigration en France, a-t-on appris mardi 15 juin.
En conséquences, l'Ecri "recommande vivement aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration et le droit des non ressortissants", du 20 novembre 2007. La Commission estime en effet que la législation est de nature à "encourager un climat hostile aux non ressortissants".
"Au-delà de la question des droits fondamentaux des non ressortissants", le collège d'experts issus des 47 états membres de l'organisation "s'inquiète de l'évolution du climat général à (leur) égard".
Dérapages des élus et des membres du gouvernement
Dans le collimateur de la Commission : les politiques français et le débat sur l'identité nationale. "Plusieurs propos tenus notamment sur les questions d'immigration et d'intégration par les responsables politiques, y compris par des élus et des membres du gouvernement, ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et particulièrement de la xénophobie", souligne l'Ecri. Elle se félicite en revanche des condamnations de ces dérapages par la société.
Rédigé fin 2009, ce quatrième rapport sur la France reprend les analyses de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité), qui soulignent que "l'immigration choisie", vantée par le président Nicolas Sarkozy, a "un caractère potentiellement discriminatoire".
Selon la Commission, "l'immigration choisie" associe trop exclusivement le droit de résider en France à l'exercice d'un métier dans un secteur qui peine à recruter, au détriment d'autres raisons telles que le regroupement familial.
Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale est particulièrement épinglé par le rapport pour sa "politique du chiffre" en matière de reconduites aux frontières. L'Ecri estime que ces objectifs "créent apparemment des tensions au sein de la société française et des administrations concernées". Ils "entraîneraient des excès" en matière d'interpellations et contribueraient à développer une "suspicion généralisée de fraude" à l'encontre des étrangers.
"Profilage racial" persistant
En revanche, la Commission se réjouit que la loi de 2007 reconnaisse la nécessité d'agir en faveur de l'intégration tout en mettant en garde "contre les excès possibles". Elle s'interroge sur la pertinence du lien entre l'obtention d'une carte de résident et le respect du contrat d'accueil et d'intégration, qui prévoit une formation linguistique et civique, alors que "le degré d'intégration d'une personne ne dépend pas seulement de sa volonté".
En outre, le rapport dénonce "la persistance d'allégations de comportements discriminatoires de la part des représentants de loi", notamment le "profilage racial" ou "contrôle au faciès".
Un commentaire de la France joint au rapport est contesté par la France.
La Commission, qui s'appuie notamment dans ses analyses sur le travail de la Halde et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), invite par ailleurs le gouvernement français à "soutenir" ces deux institutions.
Source : Le Nouvel Observateur
Wali Al Madhalim, Moulay M'hamed Iraki, a été réélu à l'unanimité président de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), lors de l'assemblée générale de cette association tenue mardi à Madrid.
S'exprimant à cette occasion, M. Iraki a passé en revue les principales étapes franchies par l'Association depuis sa création et les initiatives qu'elle a entreprises, tout en soulignant les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.
M. Iraki avait souligné, lors des travaux de la 4ème rencontre de l'AOM, que le choix de la problématique de la relation entre immigration, droits de l'Homme et rôle des ombudsmans comme thème de cette rencontre était "judicieux", étant donné l'importance de cette question et sa complexité.
Il avait mis l'accent sur l'importance de toutes les questions relatives à l'immigration et aux migrants, notamment la nécessité de défendre la dignité et les droits de cette catégorie sociale pouvant faire face à toute forme d'exclusion et de marginalisation, surtout en cette conjoncture de crise économique vécue par plusieurs pays d'accueil.
"Cette situation nous interpelle tous en tant qu'institutions de médiation ou ombudsmans", avait-t-il ajouté.
La 4ème réunion de l'AOM a été une occasion de mettre en lumière les diverses conceptions et expériences des différents pays membres de l'Association sur la question de l'immigration et des droits de l'Homme.
Elle a été sanctionnée par l'adoption d'une déclaration où l'AOM a exprimé son engament à oeuvrer pour la promotion et la défense des droits fondamentaux et le respect de la dignité des migrants, ainsi qu'à veiller au respect des droits fondamentaux dans tout l'espace méditerranéen pour toutes les catégories de migrants, y compris les migrants irréguliers.
L'Association a appelé à "mettre en œuvre une politique active d'intégration des migrants et de lutte contre l'exclusion, la xénophobie, le racisme, l'antisémitisme et, en général, contre toute forme de fanatisme".
L'Association des ombudsmans méditerranéens a été créée en 2008 à Marseille, à l'occasion de la 2ème rencontre du Réseau méditerranéen des médiateurs et ombudsmans.
Source : MAP
La qualité du dialogue politique entre le Maroc et l'Italie et leurs acquis en matière de coopération économique et d'échanges humains militent pour que les deux pays inscrivent désormais leur partenariat dans une vision stratégique et novatrice, ont souligné mardi à Rome Mmes Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et Stefania Craxi, Secrétaire d'Etat italienne aux Affaires Etrangères.
Lors d'entretiens qui s'inscrivent dans le cadre des consultations politiques renforcées entre le Maroc et l'Italie, les deux responsables se sont félicités, à ce propos, du niveau du dialogue politique existant entre les deux pays et des acquis en matière notamment de coopération économique.
S'agissant de la coopération migratoire avec l'Italie, la secrétaire d'état a rappelé que, comme c'est le cas avec l'ensemble des pays de l'Union Européenne, le Maroc prône l'adoption d'une stratégie globale et équilibrée, fondée essentiellement sur la promotion de l'immigration légale et la facilitation des procédures d'obtention de visas.
Lors de ses entretiens avec Mme Akharbach, Mme Craxi a, pour sa part, salué l'intégration réussie de la communauté marocaine résidant en Italie et loué sa contribution active au développement économique de la Péninsule.
D'autre part, les deux parties ont relevé la convergence de leurs analyses concernant le coût humain, politique et économique du non-Maghreb et souligné la nécessité de lever les blocages institutionnels et politiques qui entravent la marche et l'action de l'Union pour la Méditerranée.
Mme Akharbach effectue, du 14 au 16 juin, une visite de travail en Italie pour des entretiens portant sur les derniers développements de la question nationale, la coopération bilatérale économique et culturelle, les relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), la gestion de l'immigration, le partenariat euro-méditerranéen et le processus de paix au Moyen Orient.
Source : MAP
Les associations des Marocains d'Italie ont réaffirmé la mobilisation de l'ensemble de la communauté marocaine pour la défense de la marocanité du Sahara et leur adhésion totale au projet d'autonomie proposé par le Royaume.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, le réseau des associations des Marocains d'Italie souligne, à cet égard, l'enthousiasme débordant manifesté par des milliers de membres de cette communauté pour participer à la "Caravane de la Paix" partie, jeudi dernier, de Bruxelles à destination de Lagouira, pour un périple de plusieurs milliers de kilomètres destiné à sensibiliser l'opinion publique européenne à la pertinence du projet d'autonomie et à la légitimité des droits du Royaume sur son Sahara.
Le réseau a tenu, cependant, à rendre un vibrant hommage à cette caravane qui se déroule avec la participation de trois cent cinquante Marocains établis dans plusieurs pays européens, dont l'Italie, un chiffre symbolique en référence aux 350.000 participants à la glorieuse Marche Verte.
Réitérant l'attachement indéfectible de toutes ses composantes à la marocanité des provinces du sud, le réseau souligne la détermination renouvelée des Marocains d'Italie à ne ménager aucun effort pour mettre constamment à nu les manoeuvres ourdies par les ennemis de l'intégrité territoriale et dénoncer leurs mystifications et leurs mensonges.
Il s'élève également contre la répression sauvage à laquelle sont soumis les séquestrés des camps de la honte et l'exploitation à outrance faite par les dirigeants du "polisario" de la situation inhumaine dans laquelle ces séquestrés sont maintenus pour s'enrichir, en détournant à leur profit les aides qu'ils n'ont de cesse de réclamer.
Les associations des Marocains en Italie lancent un appel pressant pour la levée du blocus imposé aux camps de Lahmada afin que les séquestrés puissent retourner librement à la mère patrie, retrouver les leurs desquels ils sont séparés par la force et jouir des bienfaits de la sérénité et de la prospérité dans leur pays, le Maroc.
Source : MAP
Les fondamentaux de l'économie marocaine sont restés stables, malgré un contexte économique international difficile, témoignant ainsi d'une meilleure résistance face aux chocs externes, selon le rapport sur les perspectives économiques en Afrique pour l'année 2010.
Malgré la crise économique internationale, les performances de l'économie marocaine sont "restées bonnes" en 2009, avec un taux de croissance de l'ordre de 5 pc, relève-t-on dans ce rapport, présenté mardi à Rabat, par la Banque africaine de développement (BAD).
"L'instabilité des marchés financiers, la flambée du prix du pétrole et l'essoufflement des grands partenaires commerciaux du Royaume ont fait redouter le pire, pourtant les fondamentaux sont restés stables, témoignant d'une meilleure résistance face aux chocs externes", explique-t-on dans le rapport, élaboré sous le thème "mobilisation des ressources publiques et aide au développement".
La résilience de l'économie marocaine tire son explication des réformes structurelles et sectorielles, lancées au Maroc, et qui ont contribué, ces dernières années, à asseoir "les fondements d'une économie moderne et ouverte sur l'extérieur", ajoute-t-on de même source.
Pour faire face aux effets de la crise économique mondiale, les pouvoirs publics au Maroc ont redoublé d'efforts pour "moderniser le secteur public, lancer de grands projets d'infrastructure, promouvoir le secteur privé et protéger l'environnement", relève-t-on dans le rapport sur les perspectives économiques en Afrique.
Le rapport fait état également de certaines fragilités au niveau de l'économie nationale, soulignant que la crise a eu un impact négatif sur les recettes touristiques et les transferts des marocains résidents à l'étranger.
La croissance économique devrait donc marquer le pas en 2010 pour s'établir à environ 4,3 pc, estime le même rapport, élaboré en partenariat avec l'OCDE et la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU (CEA).
"Les performances économiques du Maroc sont frappantes et remarquables", a affirmé Mme Amani Abou-Zeid, représentant résidante de la BAD, lors de la présentation du rapport.
Elle a réaffirmé, à cette occasion, la disposition de la BAD à accompagner le Maroc dans ses efforts visant à consolider davantage ses fondamentaux économiques.
"Nous encourageons les autorités marocaines à continuer sur cette voie", a-t-elle dit, ajoutant que la BAD a accompagné le Maroc durant les 40 dernières années, tout particulièrement lors de la crise, durant laquelle elle a triplé ses investissements au Maroc".
Pour sa part, le représentant du ministère de l'Economie et des Finances a souligné les efforts déployés au Maroc pour la diversification de l'économie, le renforcement des ressources publiques, la rationalisation des dépenses et l'amélioration du climat d'affaires.
Grâce à cette démarche et malgré un contexte international défavorable, l'économie nationale a enregistré un taux de croissance de l'ordre de 5 pc en 2009, avec une inflation de 1 pc, un déficit budgétaire de 2,2 pc et un ratio de la dette totale du trésor de 47,1 pc en 2009 contre 47,3 pc en 2008, a-t-il rappelé.
Source : MAP
La situation de la communauté marocaine établie à Londres a été au centre d'entretiens que le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a eus mardi dans la capitale britannique avec le maire du Royal Borough de Kensington and Chelsea (ouest de Londres), M. James Husband.
Les deux parties ont passé en revue plusieurs questions relatives aux moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'immigration.
Elles ont notamment étudié les possibilités d'organiser des voyages au Maroc au profit de jeunes issus de la communauté marocaine à Londres.
Ce genre de démarches entreprises avec plusieurs autres pays offre l'occasion à ces jeunes de renforcer les liens avec leur pays d'origine et voir de visu les progrès réalisés par le Maroc, un pays ouvert, démocratique, tolérant et résolument tourné vers la modernité, a confié à la MAP M. Ameur.
Le responsable a également examiné avec son interlocuteur britannique un projet visant la création à Londres en partenariat avec la partie britannique d'un centre culturel marocain dans le but promouvoir les liens culturels entre la communauté marocaine et son pays d'origine.
M. Husband, à la tête d'une région où sont installés quelque 10.000 ressortissants marocains, s'est réjouit du projet, tout en soulignant l'importante contribution qu'apporte la communauté marocaine à la vie dans le district de Kensington and Chelsea.
Par ailleurs, M. Ameur a souligné que sa visite en Grande-Bretagne, la première du genre, vise à évaluer la situation de la communauté marocaine dans ce pays et informer les membres de cette communauté des programmes retenus par le gouvernement marocain à leur profit dans les domaines social, culturel et de la mobilisation des compétences.
La visite sera également l'occasion d'écouter les préoccupations de cette communauté et d'examiner les moyens de mettre en place des relations de partenariat dans les domaines social et culturel, a dit le responsable, qui devra tenir une rencontre avec les cadres marocains établis à Londres.
Cette dernière rencontre sera l'opportunité d'exposer l'approche du gouvernement en matière de mobilisation des compétences et les moyens de donner une nouvelle dynamique à cette approche au niveau de Londres, qui abrite plusieurs compétences marocaines de haut niveau, a poursuivi M. Ameur
Durant son séjour à Londres, le responsable tiendra également une rencontre avec les représentants de la communauté marocaine et s'entretiendra avec le Sous-secrétaire d'Etat au ministère chargé des Communautés et des Gouvernements locaux, M. Andrew Stunnel.
Source : MAP
La police a interdit mardi un projet d'apéro géant "saucisson et pinard" qui devait se tenir vendredi dans un quartier à forte population musulmane de Paris…Suite
Ses élites et son bon niveau d’éducation, comptent parmi les atouts du Maghreb, selon les participants au séminaire de l’IFRI du 14 juin 2010 à Paris sur « Le Maghreb dans l’économie mondiale : défis et opportunités », mais à condition que les cerveaux expatriés n’oublient pas leur pays.
MAGHREB. La percée de pays comme l’Inde ou Israël dans la haute technologie s’est réalisée en grande partie grâce à leurs cadres partis travailler dans la Silicon Valley depuis les années 90. Qu’ils soient revenus créer ou moderniser des entreprises dans leur pays ou qu’ils jouent les intermédiaires en mobilisant réseaux et investisseurs, ce rapatriement des compétences est une recette de succès. Cet exemple pourrait inspirer les élites du Maghreb, expatriées depuis plus ou moins longtemps, plus ou moins loin mais en nombre toujours croissant.
Or, « l’indicateur de l’attachement des élites économiques à leur pays reste très faible » regrette Driss Ksikes, directeur de la revue Economia de Rabat en parlant de l’absence d’investissement privé national dans les économies du Maghreb, à l'occasion d'un séminaire sur le Maghreb dans l'économie mondiale organisé par l'IFRI le 14 juin 2010 à Paris. Ce phénomène qui concerne les entrepreneurs établis sur place s’applique aussi aux cerveaux expatriés qui ne tentent pas assez de faire bénéficier leurs pays d’origine de leurs compétences et des relations qu’ils ont pu établir dans leurs nouveaux pays d’accueil.
Rattraper la fuite des cerveaux
Cette faiblesse du transfert du savoir vient s’ajouter à la tendance générale des nouvelles vagues de migrants qui transfèrent de moins en moins de fonds vers leurs pays d’origine, comparés aux émigrés des années 60 et 70. La fuite des cerveaux s’accompagne aussi d’une perte de revenus pour les pays du Maghreb qui voient leurs meilleurs éléments s’éloigner de plus en plus loin. Nombreux sont ceux qui se dirigent vers l’Amérique du Nord, plus accueillante qu’une Europe qui n’accepte de faire venir les familles de ces immigrants choisis qu’au bout de trois ans.
Quelques mesures nationales que pourraient prendre les pays du Maghreb, assorties d’accords euro-méditerranéens pourraient rattraper, sinon inverser, cette fuite durable des cerveaux. Plutôt que de dénoncer le «brain drain», ils plaident en faveur de la mobilité coordonnée des compétences à condition que les diasporas maghrébines contribuent efficacement au développement de leurs pays d’origine.
Source : eco nosrum
Dans un rapport publié mardi 15 juin, le Conseil de l'Europe établit un bilan de l'action des pouvoirs publics français en matière de lutte contre le racisme. Dans ce document d'une soixantaine de pages qui se concentre sur la période allant de février 2005 à décembre 2009, le Conseil dresse une liste des "progrès" qui ont été réalisés – comme le travail menée par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et l'égalité (Halde) ou par la Cité nationale de l'histoire de l'immigration –, mais il s'inquiète dans le même temps d'une persistance des discriminations raciales en France.
Le Conseil de l'Europe pointe notamment la persistance des discriminations raciales dans l'accès à l'emploi et à l'éducation. Des discriminations qui "touchent particulièrement les musulmans, les gens du voyage et les Roms". Il constate qu'un "label diversité" a certes été mis en place pour récompenser les entreprises ayant fait un effort. Il se félicite de la loi sur l'égalité des chances de 2006 qui prévoit l'anonymisation des CV dans les candidatures à l'embauche dans les entreprises de 60 salariés et plus. Mais il regrette que les sanctions contre les discriminations à l'embauche demeurent malgré tout "insuffisamment dissuasives".
CONSTATS PARTAGÉS
Parmi les 150 points du Conseil de l'Europe qui figurent dans ce rapport, quatre concernent le racisme sur Internet. Le Conseil s'inquiète en effet de l'essor des "préjugés et stéréotypes racistes" sur la Toile. Selon les sources que les experts du Conseil ont pu rencontrer lors de leur séjour en France, la situation est même "extrêmement préoccupante".
Le Conseil reconnaît le travail dans ce domaine de l'Office central de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication. Mais compte tenu du fait que de nombreux sites sont hébergés à l'étranger, il admet qu'une action efficace devrait supposer une "coopération internationale".
Ce rapport du Conseil de l'Europe établit à peu près le même constat que la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) qui a rendu public ses conclusions sur le sujet le 31 mai. Son travail est le reflet d'une consultation menée auprès des organes institutionnels et associations françaises engagés dans la lutte contre les discriminations.
Le document du Conseil de l'Europe, élaboré via sa Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), est le troisième depuis 1998. L'institution mène des enquêtes similaires dans une quarantaine de pays européens.
Source : Le Monde
La fondation esprit de Fès, l’association Fès Saiss, le centre sud nord organisent en partenariat avec l’institut royal de la culture amazighe, le Festival de la Culture Amazighe 6ème Edition Fès, 1-4 juillet 2010
Les axes inscrits à l’ordre du jour du congrès comprennent l’Amazighité, Migration et Ecriture, la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l’Europe, la Migration et hybridités discursives et l’écriture et littérature de l’immigration…Suite
A l’occasion de la Journée mondiale du réfugié la ville de Rabat s'apprête à accueillir la 4ème édition du Festival Rabat -Africa qui aura lieu du 18 au 21 juin au centre Yacoub El Mansour…Suite
L'artiste-peintre belge d'origine marocaine Jamila Al Badaoui expose du 18 au 30 juin au Centre culturel d'Agdal, dans le cadre du "Parcours d'artistes 2010 de Rabat".
Elue "coup de coeur 2008" du "Parcours d'artistes de Saint-Gilles" à Bruxelles, Jamila Al Badaoui présentera pour la première fois au Maroc ses créativités picturales et sculpturales, des oeuvres qui projettent son regard sur "l'équilibre fragile" de l'univers.
Les tableaux de l'artiste-peintre présentent des lambeaux de toiles cousus, les coutures sur les toiles se lisant comme des réparations rituelles.
"Le sens de l'oeuvre naît du rappel de la fragilité des choses qui se font et se défont si vite, et s'instaure comme une tentative de concilier le passé qui fuit et le présent qui passe, pour annoncer le futur en perpétuel recherche d'équilibre", explique-t-elle.
L'artiste privilégie l'instinct et captive le regard en travaillant particulièrement la forme et la couleur. Elle mélange les supports et les matériaux et marie les techniques.
Dans sa "recherche de l'équilibre", et d'une représentation de sa vision du monde contemporain, elle donne libre cours à son imagination, par une transcription picturale abstraite, laissant la porte ouverte à l'interprétation.
Jamila Al Badaoui se consacre depuis plusieurs années à la peinture. Tout en continuant à privilégier cet art, elle se met à toucher à la sculpture. Elle a ainsi expérimenté différents styles et mis en oeuvre diverses installations, avec une richesse de formes et de techniques.
"J'ai voulu présenter un autre aspect de mon travail, et changer de medium. Il y a beaucoup de symbolique dans le choix des matières. J'essaie de faire avec le minimum que j'ai. Je vais toujours aux marchés aux puces pour chercher du matériel, et récupérer des matières qui m'intéressent et avec lesquelles je peux créer énormément de choses", confie-t-elle à la Map.
Auteur de plusieurs expositions individuelles, Jamila Al Badaoui a également participé à des expositions collectives, comme celle intitulée "Asseoir l'espoir", montée en novembre 2008 aux Halles de Schaarbeek, à Bruxelles, ou elle a notamment présenté "une chaise électrique pour enfants", une oeuvre qu'elle a confectionnée pour "dénoncer la situation des enfants dans le monde qui subissent des agressions ou qui vivent dans une situation de guerre ou de faim, notamment les enfants palestiniens".
Elle a aussi présenté ses travaux lors de l'exposition "Cube et Square", dans le cadre des rencontres saint-gilloises 2010, qui a permis au public de découvrir toute une série d'artistes travaillant la forme du carré et du cube sous des aspects bien surprenants.
"J'ai également exposé en novembre dernier à Paris une sculpture faite avec du métal. J'ai travaillé chaque pièce et l'assemblage a donné lieu à une oeuvre unique, où je peux déplacer, changer et où rien ne reste statique, comme notre monde en pleine mutation", indique-t-elle.
L'artiste se réjouit de présenter ses travaux au Maroc. "C'est pour moi un grand plaisir de pouvoir exposer pour la première fois au Maroc, mon pays d'origine, et pouvoir partager mon travail avec le public marocain".
Jamila Al Badaoui, qui a eu l'occasion de visiter plusieurs galeries au Maroc et d'y rencontrer beaucoup d'artistes, se dit "impressionnée" par le foisonnement culturel et artistique que connait le pays.
L'artiste exposera également du 25 juillet au 10 aout à Larache dans le cadre de "MedineExpo", lors du Festival international de chant et guitare.
Le "Parcours d'artistes de Saint-Gilles", commune bruxelloise au brassage culturel florissant, avait accueilli du 7 au 23 mai dernier, le jeune artiste marocain Nabil Bahya, dans le cadre de l'échange avec le "Parcours d'artistes de Rabat".
Cette manifestation a pour objectif de mettre en relation les artistes et le public ainsi que les artistes entre eux, de promouvoir la création artistique et d'encourager la coopération et l'échange interculturel.
Source : MAP
Le concert de clôture du festival Jazz au Chellah a dignement fêté, lundi soir, les 15 années d’existence de cette manifestation culturelle incontournable de la scène marocaine avec une création franco-marocaine réunissant le trio Louis Sclavis et Majid Bekkas, Aly Keita au Balafon et les Gnaouas de Salé.
Le public venu en masse a longuement applaudi le trio conduit par Louis Sclavis à la clarinette, Minino Garay aux percussions et Ramon Lopez à la Batterie qui a été rejoint par Majid Bekkas, qui a troqué le temps d'un concert sa casquette de directeur artistique pour retrouver celle d'artiste international, avec son Guembri, son Oud et sa magnifique voix au timbre suave et mélancolique.
Cette création a été initiée par Majid Bekkas pour son nouveau CD avec Louis Sclavis, son ami de longue date. Sclavis est l'un des musiciens les plus créatifs de la scène européenne. Pour lui, "la rencontre est une dimension essentielle à l'épanouissement organique de toute musique".
Autour de lui, des artistes de grande pointure: l'artiste éclectique et inclassable Minino Garay, batteur de Dee Dee Bridgewater. Puis Ramon Lopez, batteur hyper actif, récemment décoré "Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres" pour saluer son importance et son rayonnement artistique en France.
En première partie de cette soirée de clôture, le groupe finlandais Ilmiliekki Quartet, qui compte Verneri Pohjola à la trompette, Tuomo Prattala au Piano, Olavi Louhivuori à la Batterie et Antti Lotjonen à la basse, a gratifié le public par une prestation réussie.
Cinq jours durant, le festival Jazz au Chellah a offert des moments magiques à ses habitués grâce aux sonorités les plus récentes du jazz européen et avec comme invités d'honneur pour les rencontres des artistes marocains d'Europe, dont Mohammed Zeftari (violon), Kamil Hachadi (saxophone), Khalid Kouhen (percussions américaines et indiennes) et Ali Alaoui (percussions).
Depuis 2005, le Chellah en ouvrant ses portes au festival Jazz et en lui offrant son nom, lui a ouvert de nouvelles perspectives. Au sein de ce magnifique endroit, symbole dŒun patrimoine culturel marocain intemporel, se sont succédées des éditions de plus en plus appréciées par un public de mélomanes avertis et plus jeunes qui lui ont apporté une dynamique et un souffle nouveaux.
Des groupes européens et marocains se rejoignant ensemble sur scène pour faire partager un véritable dialogue musical qui transcende toutes les frontières et les différences.
Bâti autour d'un dialogue des cultures Europe-Maroc, «Jazz au Chellah» a démontré au fil des ans la profonde pertinence de sa démarche basée sur une coopération entre artistes.
Ce festival a su s'imposer comme un événement incontournable de la scène culturelle du Maroc. Organisé depuis 1996 à l'initiative de la délégation de l'Union Européenne au Maroc avec les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l'UE, en partenariat avec le ministère de la Culture et la Wilaya de Rabat Salé, et la Fondation Caisse de Dépôt et Gestion, ce festival est un témoignage concret du partenariat culturel euro-méditerranéen.
Source : MAP
"Profilage" racial par la police et "politique du chiffre" contre l'immigration illégale sont critiqués mardi dans un rapport du Conseil de l'Europe sur la France qui souligne par ailleurs le rôle positif de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) contre les discriminations.
S'appuyant sur les témoignages d'ONG de droits de l'homme, le document de l'agence antidiscrimination (Ecri) de l'organisation observe une interaction entre la fixation d'objectifs de lutte contre l'immigration illégale et la pratique du profilage racial.
Ses experts indépendants s'inquiètent "des graves conséquences que semble déjà avoir l'établissement d'objectifs chiffrés par le gouvernement en matière de reconduite à la frontière", évoquant des excès en matière d'interpellation, de rétention, et de retour des étrangers.
L'Ecri demande à la France de prendre des mesures en inscrivant clairement dans la loi l'interdiction du "profilage" racial.
Selon une enquête, financée par le Open Society Institute du milliardaire américain George Soros et publiée en juin 2009, les contrôles d'identité par la police à Paris se fondent "principalement sur l'ethnicité et le style de vêtements" portés par les personnes contrôlées et non sur la base d'un comportement suspect.
Dans sa réponse annexée au rapport du Conseil de l'Europe de mardi, Paris souligne cependant "que l'apparence ethnique en tant que telle n'a aucun intérêt dans la lutte contre la délinquance" et qu'elle "n'intervient pas dans la décision de contrôler". Le principal critère des contrôles, précise le commentaire, reste la réaction à la vue du policier, comme, par exemple, la fuite ou la tentative de se dissimuler".
L'agence spécialisée du Conseil de l'Europe estime que des propos tenus par des responsables politiques sur l'immigration et l'intégration, "y compris par des membres du gouvernement", ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et de la xénophobie.
Elle constate aussi la persistance de discrimination dans l'accès à l'emploi, à l'éducation et aux services qui touche les minorités visibles, les musulmans, les gens du voyage et les Roms. Elle souligne aussi "un problème de représentation disproportionnée d'enfants d'origine immigrée" au sein de certains établissements scolaires.
L'agence observe cependant que depuis son dernier rapport en 2005 "des progrès ont été accomplis dans un certain nombre de domaines".
Compte tenu "du rôle clé" joué par la Halde dans la lutte contre la discrimination raciale, l'agence "recommande" aux autorités françaises de continuer à soutenir cette institution.
Elle se félicite aussi que des nouvelles normes pour lutter contre les discriminations commencent à porter leurs fruits", malgré "une persistance d'attaques verbales ou physiques" contre des personnes musulmanes, juives et de minorités visibles.
Le "rôle actif joué par les autorités françaises dans la lutte contre l'antisémitisme dans plusieurs domaines" est souligné.
"Un des problèmes restant à résoudre est le trop grand nombre de victimes d'actes racistes ou de discriminations qui hésitent à porter plainte, en particulier auprès de la police", souligne le rapport.
Source : AFP
Plus de 90 experts de la formation professionnelle et de la recherche, issus de 16 pays du bassin méditerranéen, se sont réunis les 14 et 15 juin 2010 à Marseille. Leur mission ? Etudier comment améliorer les qualifications, connaître avec précision les compétences acquises par les diplômes afin de faciliter la mobilité des travailleurs.
« Notre objectif n’est pas de faire en sorte que tous les pays aient les mêmes diplômes mais il s’agit de savoir ce que représente un diplôme en termes de compétences acquises. Si le groupe Peugeot souhaite investir en Egypte pour construire une chaîne de montage, il va d’abord s’attacher à connaître les qualifications sur place. Actuellement, nous ne savons pas répondre de manière cohérente et cela représente un frein à la coopération», a expliqué Mourad Ezzine, directeur de l’Education à la Banque Mondiale qui organisait le séminaire en partenariat avec le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI).
Durant deux jours, ce séminaire-atelier s’attache à définir des outils communs de qualification et d’évaluation qu’il faudra mettre en place dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du nord) en s’inspirant de l’exemple européen. Ce vaste chantier de plusieurs années a débuté fin 2009, avec une première rencontre dans la cité phocéenne, et devrait se poursuivre à raison de deux rencontres annuelles pour avancer sur l’harmonisation des systèmes de qualification et d’assurance qualité.
Des diplômes correspondant aux réalités du marché
« Il s’agit de voir comment harmoniser et coopérer pour développer le capital humain et faire en sorte que les qualifications soient reconnues en Méditerranée et contribuent à faciliter les flux de main d’œuvre et du capital. Il faut trouver les clés pour passer d’un système à l’autre», détaille Mourad Ezzine.
L’accroissement de la mobilité devrait contribuer ainsi à réduire le taux de chômage qui atteint 25% dans la région MENA contre 11% au niveau mondial avec une forte proportion de jeunes touchés. En Egypte, au Qatar, en Syrie, ils représentent 60% des chômeurs.
Pour le ministre égyptien de l’Education et de la Recherche, Hany Helal, « ce qui compte ce sont les compétences acquises pour aller travailler dans un autre pays. Nous avons noué des accords bilatéraux et multilatéraux permettant aux Egyptiens d’aller travailler en Grande-Bretagne ou en France à condition de passer un examen. Nous sommes en train de modifier le système éducatif pour répondre à la demande des industriels. L’Egypte est le quatrième pays au monde pour l’externalisation des télécommunications ».
Dès 2006, l’Egypte s’est dotée d’une agence indépendante chargée de la qualité mais avoue être en en retard s’agissant des qualifications. Présent lors de ce séminaire, Ibrahim Hugari, ministre de la Formation Professionnelle du Yémen, a indiqué : « Chaque année, 250.000 jeunes décrochent un diplôme mais nous sommes incapables de dire si cela correspond au marché des pays du Golfe. Nous devons déterminer des critères d’assurance qualité pour définir la valeur des diplômes et des qualifications ».
Source : eco nostrum
Barcelone sera la première grande ville espagnole à interdire le port du voile intégral dans ses espaces municipaux, selon l'annonce faite lundi par son maire socialiste, Jordi Hereu.
L'édile a annoncé qu'il signerait prochainement un arrêté municipal en ce sens, qui s'appliquerait dans les espaces municipaux comme les mairies, marchés municipaux couverts ou encore crèches municipales, pour des raisons de sécurité et de «bon sens».
«Il n'est pas possible que quelqu'un entre dans un lieu sans qu'on puisse l'identifier» a expliqué le maire soulignant que la mesure ne vise «aucune croyance religieuse» et qu'elle s'appliquerait pareillement aux personnes qui portent des casques ou des passe-montagnes.
Des interdictions municipales similaires ont déjà été prises à Lérida et El Vendrell, deux autres villes de la riche région de Catalogne au nord-est du pays, où la population immigrée musulmane est relativement plus importante qu'ailleurs en Espagne. D'autres villes de Catalogne dont Tarragone et Gérone et Coin en Andalousie envisagent de prendre des mesures similaires.
Dans tous les lieux publics
Le Parti Populaire, orienté à droite, principale formation de l'opposition espagnole, a annoncé qu'il allait présenter au Parlement régional de Catalogne une proposition d'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics. Le PP a également présenté une motion pour que le sujet soit débattu au Sénat espagnol. De leur côté, les responsables de onze mosquées de Catalogne ont annoncé qu'ils envisageaient de déposer un recours contre ces interdictions devant le Tribunal constitutionnel espagnol.
L'immigration a explosé depuis les années 1990 en Espagne, où la communauté marocaine est l'une des plus importantes. Mais la Catalogne compte également une forte communauté pakistanaise. La communauté musulmane en Espagne compte près d'un million de personnes sur une population totale de près de 47 millions d'habitants.
La Belgique a déjà approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans les lieux public et un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
Source : Libération/AFP
Des experts des deux rives du détroit débattent, lundi et mardi à Séville, dans le cadre d'un séminaire international, des dynamiques migratoires de la population marocaine dans le contexte de l'Union Européenne et de l'Espagne.
Organisé dans le cadre d'un cycle d'activités culturelles sur "Le Maroc en trois cultures", initié depuis fin mai par la Fondation des trois cultures de la méditerranée, le séminaire, animé par des professeurs universitaires, des présidents d'associations et des experts en immigration, se fixe comme objectif d'améliorer et d'actualiser la connaissance du phénomène migratoire de la population marocaine dans les contextes espagnol et européen et de cerner l'évolution de cette réalité sociale.
Le séminaire, qui examinera les dynamiques migratoires marocaines en Espagne ainsi que le phénomène des migrations internationales en méditerranée et dans l'UE, procédera également à une évaluation des politiques de migration dans le contexte Européen.
Le séminaire sera marqué, par ailleurs, par la présentation d'une étude sociologique sur le collectif immigré marocain établi en Andalousie.
L'étude publiée dans un ouvrage intitulé " Marocains d'Andalousie : dynamiques migratoires et conditions de vie " et qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, relève le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.
Selon cette étude sociologique, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, l'écrasante majorité des personnes interrogées (97pc) affirme maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82pc indique envoyer régulièrement de l'argent pour répondre aux nécessités des siens.
L'étude, développée entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale et qui forme partie d'un projet de recherche mené par la Fondation des trois cultures, le centre des études andalouses et le département de politiques migratoires auprès du ministère Andalou de l'emploi, a également révélé la cohésion sociale du collectif immigré marocain qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille, ainsi que le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers dans un contexte social différent.
Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle " Le Maroc en trois cultures " a été ouvert le 26 mai dernier à Séville.
Ce cycle d'activités culturelles ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc". Pour ce faire, les organisateurs ont retenu une riche programmation étalée jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
Une semaine culturelle du Maroc à Barcelone "Marrocfest", a ouvert ses portes, lundi dans cette ville du Nord est de l'Espagne, sous le signe du "rapprochement " et de la " compréhension".
La manifestation, une initiative d'une trentaine d'associations et entités culturelles catalanes et catalanes d'origine marocaine, se fixe comme objectif de "consolider les ponts entre les deux communautés marocaine et catalane, en favorisant la compréhension réciproque et la coexistence, à l'image de l'excellence des relations économiques bilatérales ".
Organisée en collaboration avec l'Institut Européen de la méditerranée (IEMed) et de plusieurs institutions catalanes, la semaine cultuelle, qui se déroulera jusqu'à dimanche prochain, entend contribuer à "consolider les ponts entre les deux communautés marocaine et catalane, en favorisant la compréhension réciproque et la coexistence, à l'image de l'excellence des relations économiques bilatérales", soulignent ses organisateurs dans un communiqué.
Au programme de cette manifestation des concerts de musique, des séminaires, un cycle de cinéma marocain, des expositions de peinture et photographiques ainsi que des ateliers thématiques pour rapprocher le public catalan de la réalité du Maroc et des marocains établis en Catalogne.
" MarrocFest n'est pas une fête des marocains pour les marocains", mais des Marocains à la rencontre des Catalans, affirment les organisateurs. La manifestation s'adresse à tous les immigrés installés en Catalogne qui forment maintenant partie de la culture catalane et qui peuvent être fiers de leurs origines, a assuré le directeur de coopération et immigration à la mairie de Barcelone, Ramon Sanahuja, lors d'un point de presse consacré à la présentation de cet événement.
La journée de lundi, qui marque le début de cette semaine culturelle du Maroc à Barcelone, donnera le ton à un "dialogue " qui revisitera les racines communes de la musique, la littérature et la science aux cultures arabe et européenne, avec la participation de l'arabisant catalan, Joan Vernet.
Un cycle de cinéma marocain est également prévu par les organisateurs qui ont annoncé la projection à partir de mardi de célèbres films marocains comme " où vas-tu Moshé ?", en présence du réalisateur Hassan Benjelloun, ainsi que d'autres films marocains comme "le grand voyage" et "Ali Zaoua".
La région autonome de la Catalogne concentre un important collectif immigré d'origine marocaine fort de quelque 300.000 personnes, soit le tiers de l'ensemble de la communauté marocaine établie en Espagne, rappelle-t-on.
Source : MAP
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a entamé lundi une visite de travail au Royaume Uni et en Irlande, indique un communiqué du ministère.
Au cours de cette visite de six jours, M. Ameur aura des entretiens avec notamment le ministre anglais de l'immigration portant sur les moyens de promouvoir les conditions des Marocains établis au Royaume Uni et avec le maire de Londres, avant de rencontrer les compétences marocaines résidant en Grande-Bretagne.
Lors de son déplacement en Irlande, M. Ameur tiendra vendredi une réunion avec les autorités gouvernementales et locales de Dublin pour discuter des moyens permettant de donner une impulsion aux axes de coopération existant entre les deux pays dans les domaines migratoire, social et culturel.
Il rencontrera également les représentants de la communauté marocaine résidant à cette agglomération irlandaise.
Source : MAP
Fin mars, le ministre français de l'immigration, Eric Besson, avait présenté son projet de loi sur l'immigration qui sera discuté à l'Assemblée nationale en septembre. Le Conseil national des marocains de France (CNMF) et de nombreuses autres associations lancent la campagne contre une loi qui instaurera un véritable « bannissement » des étrangers sans papiers à l'arrivée en France.
Le projet de loi Besson relatif à l’entrée, au séjour, à l’éloignement des étrangers et à la nationalité, inquiète plus d'un, et pour cause. Le texte prévoit un pouvoir discrétionnaire des préfets et de l'exécutif en général dans de nombreux domaines, surtout concernant « l'éloignement », véritable euphémisme au vu de ce que prévoit la loi.
Ainsi, ce ne sera plus au bout de 48 heures, mais seulement au bout de cinq jours de détention qu'un étranger sans papiers, venu en France, aura le droit de voir le Juge des Libertés (JDL) si le projet de loi Besson passe les prochaines instances. Accompagné d'un délai minimal de détention avant retour qui risque de passer de 30 jours à 48 heures (!), cette loi pourrait permettre aux autorités françaises de faire sortir les étrangers sans même que la justice ou une instance indépendante ne les ait entendu. Et cela en partant de n'importe où sur le territoire français, car le projet de loi prévoit d'autoriser les préfets de mettre en place des « zones d'attentes temporaires » là où il y aurait « urgence ».
Ces dispositions et d'autres encore, mènent le CNMF, dans un communiqué, à estimer que l'on « assiste à la création d’une véritable mesure de 'bannissement' de l’étranger laissée au pouvoir discrétionnaire de l’administration ».
Ce projet de loi ne concerne toutefois pas uniquement la fermeture des frontières aux sans papiers, il se veut une réponse beaucoup plus exhaustive sur la question de qui est le bienvenu en France, qui ne l'est pas, et comment l'exécutif peut s'assurer que ses choix ne soient pas mis en question. Toutes les dispositions s'inscrivent dans une vision de plus en plus élaborée « d'immigration choisie », aux conséquences rudes pour certains. Comme l'explique le CNMF, « ne sera donc 'acceptable' que l’étranger perçu comme rentable pour l’économie du pays. »
Pour qu'une critique argumentée puisse être formulée point pour point, le texte nécessite un scrutin poussé. C'est ce que proposent de plus en plus d'associations en France. Avant que le projet de loi ne soit discuté à l'Assemblée nationale en septembre, l'opinion publique doit être informée pour faire pression sur le gouvernement.
Un premier rendez-vous est donné ce lundi soir, 14 juin à Toulouse. Le Réseau Education Sans Frontières (RESF) invite à une soirée d'informations et de débats sur le projet de loi, à 20h30 dans la Salle du Sénéchal, rue de Rémusat.
Jeudi 17, c'est un collectif d'associations, dont le CNMF, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), qui a notamment fait un dossier thématique sur le projet de loi, et la Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI), qui invitent les Parisiens à se réunir.
Source : Yabiladi
Jusqu'au 18 juin 2010 dans l’Oise et à Paris
Depuis cinq ans, la Ligue de l’enseignement de l’Oise et l'ORPC organisent le festival Les Yeux ouverts sur l’immigration qui se déroule dans l’Oise ainsi qu’à Paris et se propose de mettre en avant une thématique liée à la question des migrations. Après avoir exploré l’an passé la notion de frontières, tant géographiques, physiques que psychologiques, cette cinquième édition baptisée "Histoires d’un peuple" est consacrée aux Etats-Unis et prend comme point de départ l’Amérique latine. "L'immigration est au cœur même de l'identité américaine et de sa construction" expliquent, dans le dossier de presse, les coordinatrices du festival qui entendent bien mettre en perspective les expériences américaine et française. Le principe est toujours le même : à partir d’une petite vingtaine de documentaires, dont, entre autres, celui de Martin Scorsese, de Louis Malle ou de William Klein, il s’agit d’ouvrir le débat en présence d’un expert et de décrypter ces "histoires de migrants et de descendants d'esclaves qui constituent le 'melting pot' américain". Innovation cette année avec deux cartes blanches, l’une donnée à la Cité nationale de l’histoire de l'immigration qui présentera Les Récits d’Ellis Island réalisé par Roger Bober et George Perec, et la seconde à Hamé, cinéaste et rappeur du groupe La Rumeur avec deux films sur le cinéma militant noir des années soixante-dix. A noter qu’une programmation scolaire est prévue.
L'école marocaine de Montréal a fêté, samedi, la fin de l'année scolaire 2009-2010 dans une ambiance festive et bon enfant au cours de laquelle élèves, parents et professeurs de cet établissement prestigieux ont à l'unisson rendu hommage à l'identité et à la culture marocaines et souligné leur attachement à leur pays d'origine.
Au cours de cette fête, des spectacles de musique et des pièces théâtrales ont été exécutés par les élèves et les éléments les plus méritants ont été récompensés pour leurs brillants résultats et leur capacité à s'adapter, à s'intégrer dans le pays d'accueil et à concilier entre deux cultures.
Les sacrifices consentis par les enseignants et les superviseurs pédagogiques de l'école n'ont pas pour autant été omis lors de cette soirée qui a été rehaussée par le chant de l'hymne national exécuté avec brio par les élèves de l'école.
Pour la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, qui s'est félicitée des actions louables entreprises par l'ensemble du personnel de l'établissement scolaire, ce genre d'activités ne manquera certainement pas de renforcer et consolider chez les enfants des membres de la communauté marocaine établis à Montréal la dévotion et l'attachement à leur patrimoine culturel pour en faire la promotion et l'élévation dans la société d'accueil, tout en préservant des liens solides et profonds avec leur pays d'origine.
Source : MAP
La gestion de l'immigration est au menu des entretiens avec les responsables italiens.
La Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach effectue une visite de travail à Rome du 14 au 16 juin dans le cadre de consultations politiques entre les deux pays.
Au cours de cette visite, Mme Akharbach s'entretiendra notamment avec la Secrétaire d'Etat italienne aux Affaires étrangères, Mme Stefania Craxi, le Président de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des députés, M. Stefano Stefani, et le Président de la Commission des Affaires étrangères et de l'Immigration au Sénat, M. Lamberto Dini, indique, lundi, un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Mme Akharbach rencontrera également les membres de l'association parlementaire "Amis du Maroc".
Les entretiens de Mme Akharbach à Rome porteront essentiellement sur les derniers développements de la question nationale, la coopération bilatérale économique et culturelle, les relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), la gestion de l'immigration, le partenariat euro-méditerranéen et le processus de paix au Moyen-Orient, précise la même source.
Source : MAP
Un collectif d'associations de marocains résidant à l'étranger, a plaidé, lors d'une rencontre à Dakar, pour la création d'une caisse pour la protection sociale des marocains du monde, plus particulièrement les migrants marocains en Afrique et dans les pays arabes où la couverture sociale et juridique fait cruellement défaut.
La proposition a été faite dans le cadre d'un colloque sur le thème "La protection sociale et juridique des Marocains d'Afrique et du monde Arabe", organisé, ce week-end à Dakar, par le Conseil national des marocains au Sénégal en partenariat avec la Fondation Hassan II des Marocains de l'Etranger, le Ministère chargé des marocains de l'Etranger et le Conseil de la Communauté des Marocains à l'Etranger.
L'idée d'un tel projet émane de la particularité de la situation des MRE en Afrique et dans les pays arabes qui, pour la majorité, s'activent dans des métiers relevant du secteur informel ou en tant qu'employés ne bénéficiant d'aucune couverture pour les prestations sociales fondamentales, comme la retraite et la couverture médicale.
Selon les participants à ce colloque, dont des experts du Bureau international du travail (BIT) et du Comité des Nations Unies pour la protections des travailleurs migrants, les formules de protection sociale à mettre en place au profit des migrants marocains en Afrique subsaharienne et dans les pays arabes ne sont pas exclusives et uniformes, compte tenu des spécificités des communautés ciblées et de leurs attentes.
Ce projet de caisse pour les marocains du monde doit être lancé dans le cadre d'une démarche participative de tous les acteurs marocains concernés, Etat et société civile, avec l'assistance de spécialistes internationaux, ont recommandé les participants à cette rencontre.
La réflexion concertée doit porter notamment sur les questions de la retraite, la couverture médicale des MRE et leurs familles, l'ex portabilité et transférabilité des droits sociaux et la double imposition des prestations, a-t-on précisé à ce sujet.
Si les scénarios d'organisation, de financement, de choix des branches de cette protection sociale sont du ressort des concertations participatives autour de ce projet, les participants au colloque de Dakar ont toutefois dégagé des pistes à explorer.
Ainsi, selon les recommandations du colloque, le financement de cette caisse pourrait être assuré de manière contributive par les bénéficiaires (cotisations), mais aussi par le soutien de la solidarité nationale à travers des subventions ou des taxes spécifiques.
Dans une déclaration à la MAP, Abdelhamid El-Jamri, Président du Comité des Nations Unies pour la protections des travailleurs migrants (ONU-CMW) a souligné que cette initiative s'inscrit dans l'esprit du débat international qui vise à faire évoluer la question de la migration de la dimension économique à la dimension droits.
Cette rencontre a pour objectif de lancer un chantier qui a pour ambition de généraliser la couverture sociale et juridique à l'ensemble des migrants marocains à l'étranger, particulièrement en Afrique et dans les pays arabes, a-t-il expliqué.
Pour ce faire, les recommandations de ce colloque plaident pour une démarche participative qui regroupe l'ensemble des intervenants concernés et particulièrement la CNSS qui a la charge de gérer les conventions de sécurité sociale conclues avec les différents pays d'accueil, a-t-il dit, précisant que les intervenants au colloque de Dakar comptent organiser une conférence au Maroc à ce sujet avec les parties institutionnelles concernée et la participation d'organismes internationaux disposés à aider à la mise sur pied de ce projet.
Le Maroc dispose des structures et institutions nécessaires à même d'assurer une bonne politique migratoire et mener à bien de telles initiatives à la condition d'une meilleure coordination entre ces structures et d'une démarche participative auprès des concernés, a-t-il assuré.
Le problème de la retraite et de la couverture sociale concerne même les MRE dans les pays industrialisés, puisque que dans plusieurs pays européens seule une partie des allocations est transférable (cotisations des bénéficiaires) au contraire de la part du financement du régime de la retraite par les impôts qui se trouve amputée en cas de retour définitif du retraité dans son pays d'origine, a-t-il souligné.
Une telle restriction qui impose à de nombreux migrants retraités de vivre une situation pénible entre le pays d'accueil et celui d'origine, implique la révision des conventions sociales passées avec plusieurs pays européens et dont certaines datent des années 60, a-t-il dit.
Mohamed Farsi, président du conseil national des marocains au Sénégal et membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), relève, pour sa part, que près de 95 pc des travailleurs marocains en Afrique et dans les pays arabes ne bénéficient pas de protection sociale.
Outre le projet de création de la caisse, un travail de sensibilisation s'impose auprès de ces migrants marocains confrontés aux risques d'une précarité totale au terme de leur carrière laborieuse, a-t-il conseillé.
Et d'expliquer, à cet égard, que le projet proposé lors de cette rencontre requiert un recensement de cette frange de la communauté marocaine à l'étranger afin de constituer une base de données fiable qui servira à la mise en place de prestations adaptées aux besoins spécifiques des bénéficiaires.
D'autre part, il a relevé que cette initiative pourrait même bénéficier de certains programmes et projets lancés par des organismes internationaux. Et de citer, à ce sujet, le projet "MGCE" initié par le BIT avec l'aide de pays européens dans l'objectif d'étendre les prestations de la couverture sociale au profit des migrants africains.
Au terme des travaux de ce colloque, qui a connu la participation de plusieurs parlementaires et représentants de syndicats marocains, les participants ont donné lecture à un message de fidélité et de loyalisme adressé à SM le Roi Mohammed VI.
Source : MAP
Le Séminaire avait pour objectif principal de définir une vision globale, intégrée et concertée de la protection sociale et juridique des migrants Marocains…Suite
Trois publications émanant de la Fondation Hassan II ont été présentées, à Rabat, sur la précarité de cette diaspora marocaine, sur ses transferts financiers et la nature de ses investissements.
La migration a connu d'importantes fluctuations ces deux dernières décennies. Les caractéristiques des populations migrantes, leurs âges, leurs niveaux d'éducation et de formation, leur genre, leur mobilité géographique imposent un nouveau regard sur cette migration. Soucieuse de mieux adapter son action aux besoins des MRE et de mieux servir la diaspora marocaine, la Fondation Hassan II a diligenté plusieurs enquêtes sur l'évolution de ces phénomènes et ses multiples effets sur le Maroc.
Trois publications issues de ces enquêtes ont été présentées, à Rabat, par les directeurs des travaux sous la houlette du président délégué de la Fondation Hassan II, Omar Azziman. Ce dernier a tenu à souligner avant toute chose le potentiel de la population migrante et ses multiples apports socio-économiques pour le pays d'origine autant que pour les pays d'accueil. La Fondation tient à sa mission de suivi et d'analyse de l'évolution et des conditions de vie des Marocains de l'extérieur, a déclaré Omar Azziman. C'est pourquoi le premier ouvrage «MRE, précarité et droits humains », de Fouad Ben Makhlouf, met en lumière les différentes catégories de migrants marocains diversement touchés par les aléas socio-économiques des pays d'accueil. Fouad Ben Makhlouf a répertorié 5 catégories de gens comptant parmi les plus démunis et les plus vulnérables: les personnes âgées, les mineurs, les femmes, les détenus et les clandestins.
Pour la petite histoire, l'émigration marocaine vers l'Europe devient véritablement massive au cours des années 1960 et 70. Aussi, les primo-migrants sont-ils aujourd'hui pour un grand nombre d'entre eux retraités. ''Hier ouvriers, ils sont aujourd'hui immigrés, vieux et pauvres'', a affirmé laconiquement Fouad Ben Makhlouf. Les difficultés qui accompagnent la survenue de la retraite, telles que l'accès à la pension, aux soins, à l'hébergement, à l'information et l'absence de politiques locales en leur faveur constituent pour les émigrés français et belges, en particulier, des entraves à une retraite pourtant « bien méritée ». Cette précarité touche dans les mêmes proportions la population carcérale marocaine, en France, en Belgique et en Espagne. Comportements discriminatoires des autorités pénitentiaires, mauvaise ou insuffisance assistance juridique, insuffisance médicale mettent à mal une population exclue par essence.
Autrement dit, tel que l'affirme Malika Benradi, collaboratrice de l'ouvrage, «l'immigré délinquant est à double titre l'individu non conforme. L'étranger est déjà hors la loi; l'humanité cesse aux frontières du groupe social». Le statut social des migrants ne favoriserait-il pas le passage à l'acte ? », se demande à juste titre Malika Benradi. Précarité et exclusion sont aussi le lot des mineurs clandestins. Les jeunes Marocains non accompagnés sont entre 6.500 et 7.000, âgés de 15 à 17 ans à entrer de façon irrégulière en Italie. Leur présence est tout aussi massive en Espagne mais non moins sûre car ainsi que le note Dr Rita Bertozzi, « ils vivent la précarité de l'avenir » car à leur majorité, rares sont ceux qui obtiennent leur autorisation définitive de séjour ».
Il en va de même pour les femmes migrantes qui sont de plus en plus nombreuses à partir seules. Mohamed Charef rappelle que ces dernières cumulent les discriminations de leur genre en plus de celles des hommes migrants. «Dans le domaine migratoire, comme dans le reste..., la femme marocaine souffre toujours d'un manque de visibilité, voire d'une invisibilité tout court ». En Espagne et dans les pays du Golfe, elles sont diversement les victimes expiatoires d'une émigration dégradante et inhumaine. A cet égard, l'enquête en appelle à l'application juste et équitable de la législation en vigueur dans les pays de résidence des MRE et le respect des conventions internationales, nécessités vitales pour lutter contre toutes formes de discriminations. Le second ouvrage se penche cette fois sur l'évolution et «l'utilisation des transferts » financiers de la communauté MRE, actualisant ainsi une première enquête publiée en 2000.
La nouveauté des chercheurs est d'avoir élargi l'enquête de 2007 aux transferts en nature en sus des transferts bancaires. Malgré les mutations sociologiques et géographiques de la diaspora marocaine, «le volume des transferts reste stable dans l'ensemble et quasiment identiques à l'année 2000 » aux dires du directeur des travaux, Bachir Hamdouch, nonobstant le fait que l'enquête a été réalisée avant la crise économique internationale. L'enquête révèle également que les transferts représentent pour l'année 2007, 7,8 milliards de dollars pour le Maroc. Ces transferts représentent une part significative des revenus des MRE. Mais l'effort des transferts reste plus significatif dans les pays d'immigration récente. Les transferts les plus élevés sont effectués par les MRE de 40 à 49 ans et par ceux nés au Maroc par opposition à ceux nés à l'étranger.
«Ces transferts, note cependant Bachir Hamdouch, ont tendance à régresser avec l'élévation du niveau d'éducation et de formation ». Ce qui laisse supposer que l'augmentation du niveau de qualification chez les migrants se traduira fatalement dans les années à venir par une diminution des transferts plutôt que par leur augmentation.
De plus, ajoute Bachir Hamdouch, «l'utilisation de ces transferts concernent pour 70% les dépenses courantes des ménages, les quelque 20% restants étant consacrés à l'épargne». Cette donnée fondamentale révèle la part que les MRE consacrent désormais à leur bien-être et à leurs familles.
La dernière publication, quant à elle, « Remises d'épargne des migrants, expériences et perspectives », est consacrée à l'ensemble des investissements réalisés par les MRE jusqu'à leur concrétisation. Cette publication fait apparaître que les investissements sont essentiellement concentrés dans l'immobilier. « Ce secteur accapare aujourd'hui 86% de l'investissement contre 83,7 en 1998, aux dépens des secteurs productifs, indique Abdessalam El Ftouh, la pierre représentant toujours la valeur refuge pour le migrant».
Un changement de taille, les MRE investissent également dans leurs pays d'accueil, ce qui suppose une plus grande sédentarisation de cette population dans ces pays, un attachement moindre au pays d'origine et par voie de fait, des transferts en monnaies sonnantes et trébuchantes moins importantes.
Ces enquêtes imposent un nouveau regard sur la population migrante et le phénomène migratoire et appellent de facto à rectifier le tir dans les politiques menées dans leur direction, dans l'intérêt des migrants et de la nation.
Source : Le Matin
La municipalité d'El Vendrell, dans le nord-est de l'Espagne, a approuvé vendredi l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics, devenant la deuxième ville de Catalogne à opter pour une interdiction, ont annoncé les médias espagnols.
Le Conseil municipal a approuvé une motion présentée par le parti nationaliste conservateur CiU, minoritaire, qui interdit à la fois le port de la burqa et du niqab, deux voiles islamiques qui couvrent le visage.
Le 28 mai, la ville catalane de Lerida, dirigée par le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero, a été la première ville d'Espagne à prendre un arrêté limitant le port du voile intégral.
Le Conseil municipal de Gérone doit se prononcer lundi sur une telle mesure, qui doit également être discutée à Barcelone, capitale de la Catalogne, et d'autres villes catalanes se préparent à interdire le voile intégral, à l'initiative du Parti populaire (PP, droite), du CiU ou du petit parti d'extrême droite Partit per Cataluna, selon la presse.
Le Parti populaire, principale formation de l'opposition espagnole, a annoncé la semaine dernière qu'il allait présenter au Parlement de la région de Catalogne une proposition d'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics. Le PP a également présenté une motion pour que le sujet soit débattu au Sénat espagnol.
De leur côté, les responsables de onze mosquées de Catalogne ont annoncé cette semaine qu'ils envisageaient de déposer un recours contre cette interdiction devant le Tribunal constitutionnel espagnol.
L'immigration a explosé depuis les années 1990 en Espagne, où la communauté marocaine est l'une des plus importantes. Mais la Catalogne compte également une forte communauté pakistanaise. La communauté musulmane en Espagne compte 767.000 personnes sur une population totale de 45 millions d'habitants.
La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans les lieux public et un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
Source : La Croix/AFP
Le "Club des jeunes sahraouis établis en Afrique" a réitéré, samedi à Dakar, son adhésion et son soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara.
es membres du club, qui regroupe les jeunes de la communauté marocaine issue des provinces du sud du Royaume établie au Sénégal, se félicite également de la récente décision du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, qui a signifié de nouveau la crédibilité de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, indique un communiqué du Club, dont copie est parvenue à la MAP.
Les jeunes sahraouies établis au Sénégal, réunis samedi à Dakar dans le cadre de leurs activités associatives, ont rendu un vibrant hommage au Sénégal pour sa courageuse position en faveur de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume.
"Les membres du club saluent la courageuse position de principe du Sénégal, peuple et gouvernement, en faveur de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume et rendent hommage à Son Excellence le Président Abdoulayé Wade concernant son sincère engagement à ce sujet", indique le communiqué.
La réunion des jeunes sahraouis établis au Sénégal a été marquée par un exposé sur les récents développements dans l'affaire du Sahara marocain, présenté par M. Taleb Mohamed, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS).
Lors de cette rencontre, les membres du Club ont annoncé la création d'un "réseau de sahraouis établis en Afrique pour le soutien à la proposition d'autonomie au Sahara". Une initiative pour promouvoir la proposition marocaine auprès de la société civile des pays d'accueil.
Source : MAP
A l'issue du scrutin de ce dimanche 13 juin, les belgo-marocains Hassan Bousetta et Fatiha Saïdi ont été élus sénateurs, Nahima Lanjri, Nadia Sminate et Fadila Laanan députées à la Chambre … Ces résultats ont confirmé les sondages réalisés auparavant, avec une forte avancée du parti nationaliste flamand NV-A (Nieuw-Vlaamse Alliantie – Nouvelle Alliance flamande), le grand gagnant, talonné de près par le parti socialiste francophone, le PS ... Suite
"Stop! Vos papiers. Ouvrez votre sac!" Alejandro s'exécute sans trembler pour ce contrôle au faciès. Cela fait partie d'un jeu de rôles organisé par texto jusqu'à la mi-juin à Vienne pour faire connaître le quotidien difficile des migrants dans la capitale autrichienne.
Les contrôles au faciès à répétition sont l'une des expériences auxquelles s'exposent depuis le 3 juin une centaine de participants volontaires de "Schwellenland" (pays en transition en allemand) expérience inscrite au programme d'un festival artistique, qui se déroule à chaque fois dans un quartier différent de Vienne.
D'entrée les joueurs ont été harangués en chinois ou dans une langue africaine par un "fonctionnaire" de Schwellenland brandissant des formulaires puis déchus -symboliquement- de leur nationalité.
Dans ce nouveau monde (pas si) imaginaire, les volontaires se frottent à différent aspects comme les chicanes des services d'immigration, le travail au noir ou l'absence de couverture maladie.
"Les situations sont inspirées des récits de véritables migrants", explique le metteur en scène allemand Jörg Lukas Matthaei qui supervise ce jeu de rôles.
Pour chacune des dix journées du jeu, le "plateau" se déplace au gré des épreuves au quatre coins de la capitale. Tantôt dans un parc, une gare routière ou bien un marché, sous l'oeil curieux des passants.
Les rendez-vous et les missions à accomplir sont divulgués par SMS ou par des indications sur un site internet.
"Au fond, nous avons toujours notre passeport européen en poche. Il s'agit donc moins de rejouer la vie d'un réfugié que de modifier la perception des gens", selon le metteur en scène qui a effectué des recherches pendant un an à Vienne pour le projet.
Environ 25 migrants, arrivés de plus ou moins longue date en Autriche, y participent activement.
Ils conseillent avec leur savoir-faire les joueurs --divisés en trois groupes: les migrants vulnérables, les habitants locaux chargés de les aider et enfin les surveillants zélés, défenseurs de l'ordre établi-- et distribuent bons et mauvais points.
"Chez nous, les migrants sont les spécialistes. Ils sont valorisés", insiste le metteur en scène.
Tout le contraire de l'ambiance en Autriche, où l'extrême droite et la presse populiste stigmatisent sans relâche les étrangers non occidentaux et demandeurs d'asile.
La ministre de l'Intérieur conservatrice Maria Fekter s'est même attirée les foudres début 2010 du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en proposant de les interner jusqu'au terme de l'examen de leur dossier.
La petite république alpine, dont environ 11% des résidants sont étrangers et qui a enregistré 75.000 demandes d'asile entre 2005 et 2009, se fait remarquer par des contrôles au faciès récurrents, déplore Amnesty International.
"Cela se passe comme cela, surtout pour les Africains. Ils sont faciles à voir", témoigne Eliou un Guinéen, réfugié depuis quatre ans en Autriche. Il espère "ouvrir les yeux des gens et leur donner le courage de faire quelque chose de positif" pour ces étrangers, considérés comme des délinquants en puissance par une large partie de l'électorat.
Enthousiasmé par le concept du jeu, Dieter le prend au mot: "cette expérience a remis à l'ordre du jour mon projet de donner des cours de soutien scolaire à des enfants de migrants", note ce géologue d'une trentaine d'années.
L'Autriche tirant profit de l'immigration, M. Matthaei souligne l'"ambivalence" entourant cette thématique.
Même les actes de générosité comme celui de Dieter en sont empreints: "le fait d'aider quelqu'un est toujours lié à ce que l'on espère en retour, de manière matérielle ou émotionnelle".
Source : AFP
En Italie, Turin a une longueur d’avance sur beaucoup de villes, car la municipalité a décidé de s’attaquer aux problèmes d’intégration au grand dam de la Ligue du Nord, très présente dans cette région du nord pays. C’est ainsi qu’une association de musulmans de l’association musulmane dirigé par un Marocain, a obtenu l’autorisation de construire une mosquée dans la capitale du Piémont, a indiqué le Financial Times.
La future mosquée de la Miséricorde de Turin sera la deuxième de toute l’Italie, après celle de Rome à être officiellement reconnue. Le lieu de culte qui est financé à hauteur de 2 millions d’euros par le gouvernement marocain, n’est pas bien vu par le parti raciste, Ligue du Nord. Un de ses leaders, le député européen, Mario Borghezio, a répété à maintes reprises son opposition à la mosquée de Turin. Rappelons que ce dernier faisait parti de ceux qui ont marché devant le consulat marocain à Milan pour demander sa fermeture. En été 2008, la Ligue du Nord avait plaidé pour la fermeture de toutes les mosquées.
« Nous avons mené une véritable guerre des nerfs pour cette mosquée », a reconnu Ilda Curti, chargée de l’intégration pour Sergio Chiamparino, le maire de gauche de Turin, très populaire dans la communauté immigrée. La conseillère faisait allusion aux démarches entreprises par le parti de Umberto Bossi pour tenter de bloquer le projet soutenu par le maire.
Selon le Marocain Abdelaziz Khounati, présidant de l’association musulmane qui a obtenu le feu vert de la construction de la mosquée, la Ligue du Nord a déjà empêché des initiatives similaires dans d’autres villes. Elle est allé jusqu’à menacer d’amener des porcs sur le terrain prévu pour la construction afin de le souiller. « D’abord, la Ligue a fait campagne contre les Italiens du sud qui se sont installés à Turin il y a des années. Ensuite, ils s’en sont pris aux étrangers en général. A présent, c’est le tour de Musulmans », a-t-il dit.
« Nous plaidons pour une société ouverte, intégrée et multiculturelle, où les droits de chacun seront respectés », a ajouté Abdelaziz Khounati. Rien ne semble désormais se mettre au travers du chemin qui verra la future mosquée de la Miséricorde.
L’emplacement du futur lieu de prière tant attendu par les musulmans turinois, est déjà connu. En plus de la mosquée, un centre culturel islamique sera bâti, pour la promotion des études, des actions sociales et du dialogue interconfessionnel.
Source : Yabiladi
"Les droits des réfugiés et demandeurs d'asile: entre la réalité et la loi" est le thème d'une session de formation organisée à Oujda, les 12 et 13 juin, par la section marocaine d'Amnesty International.
Cette session de formation, la deuxième du genre après celle organisée au profit des avocats de la région de Tanger-Tétouan, s'inscrit dans le cadre des activités d'Amnesty International-Maroc marquant la commémoration de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin).
Elle est destinée notamment aux organisations de la société civile dans l'Oriental qui s'intéressent aux questions des migrants et des refugiés.
Cette rencontre connaît aussi la participation de Médecins sans frontières, de représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Maroc, d'universitaires et d'autres associations.
Les débats visent à favoriser l'échange d'expériences, examiner la situation de la migration et d'asile, et s'informer des solutions proposées par le HCR pour le règlement du phénomène des flux migratoires provenant d'Afrique subsaharienne, a indiqué le directeur général d'Amnesty International-Maroc, M.Mohamed Sektaoui.
Il s'agit également de formuler des propositions en guise de contribution à la mise en place d'un cadre juridique national régissant les questions de la migration et d'asile, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, rappelant que le Maroc a ratifié la convention de 1951 relative au statut de réfugié et le protocole y afférent.
M. Sektaoui a salué dans ce sens l'esprit d'ouverture et les avancées enregistrées par le Maroc à tous les niveaux, plus particulièrement en matière de protection des droits de l'Homme, ainsi que les efforts déployés pour faire face aux effets de la migration, soulignant toutefois l'importance de définir des lois qui soient plus adaptées aux conventions internationales sur les réfugiés.
L'atelier constitue également une occasion pour sensibiliser les associations de la société civile sur le rôle qu'ils peuvent jouer en matière de défense et d'assistance des migrants et des réfugiés, et ce dans la cadre de la consécration des droits de l'homme dans le Royaume, a-t-il encore ajouté.
Un exposé sur les activités du HCR au Maroc présenté à l'ouverture de cet atelier souligne que le Maroc a été le premier pays africain à accueillir le personnel du HCR en 1959 et à autoriser l'ouverture d'une délégation honoraire en 1965, a expliqué M. Marouane Tassi (HCR-Maroc), rappelant que le Haut commissariat et le gouvernement marocain ont signé un accord de siège le 20 juillet 2007, ce qui a permis l'ouverture d'une représentation à part entière.
Les objectifs stratégiques du HCR au Maroc consistent à renforcer "les mécanismes de protection pour les demandeurs d'asile et les réfugiés dans le cadre d'une approche globale de gestion des flux migratoires mixtes", à mettre en place "des solutions durables permettant aux réfugiés de vivre dignement, dans le respect de leurs droits fondamentaux", et à développer les "capacités des interlocuteurs institutionnels et celles des partenaires de la société civile dans l'offre de services de protection et d'assistance aux réfugiés et demandeurs d'asile", indique-t-on dans cet exposé.
Source : MAP
Avec la crise, la xénophobie attisée par la Ligue du Nord gagne du terrain. Et la situation des 4,6 millions d’immigrés légaux – sans parler des clandestins – devient préoccupante. Pourtant, bien peu songent à repartir.
Après la « chasse aux blacks » déclenchée début janvier à Rosarno, en Calabre, les manifestations d’intolérance se multiplient dans toute l’Italie. Dans les municipalités qu’elle dirige, la très xénophobe Ligue du Nord, qui participe au gouvernement de centre droit de Silvio Berlusconi, fait feu de tout bois. À Adro, une « prime de rendement » de 500 euros est accordée à chaque policier qui réussit à épingler un clandestin. À Turate, un bureau de la délation a été ouvert dans les locaux de la mairie. À Vérone, Flavio Tosi, l’une des figures du parti, s’efforce de limiter l’accès des immigrés aux logements sociaux. À Rome, plusieurs passages à tabac d’immigrés ont fait la une des journaux. « En France, en Allemagne ou en Belgique, je n’avais jamais vu des autochtones prendre un fusil pour tirer sur des Africains ! » s’effare Keita Bandjougou, un Ivoirien arrivé en Italie en 2008 et régularisé il y a quelques mois.
Le fait est que les Italiens, exaspérés par la crise, ont tendance à retourner leur colère contre les étrangers – lesquels contribuent pourtant à faire tourner l’économie. Dans le Nord, ces derniers travaillent majoritairement dans l’industrie, surtout pour des PME ; dans le Centre, ils sont le plus souvent employés dans la restauration ; dans le Sud, ils fabriquent la mozzarella de bufflonne et récoltent fruits et légumes. Les quelque 4,6 millions d’immigrés en situation régulière que compte l’Italie versent chaque année un peu plus de 5 milliards d’euros au fisc. Selon la communauté catholique Sant’Egidio, ils n’en récupèrent qu’environ 50 % sous forme de services. En 2009, en tenant compte du million de clandestins (chiffre établi à la louche par les autorités), ils ont contribué à hauteur de 11 % au produit intérieur brut. Enfin, les transactions réalisées par les immigrés ont représenté 15 % du marché immobilier en 2007.
Pourtant, entre Italiens et immigrés, le fossé ne cesse de se creuser. À Rome, dans les quartiers où ces derniers sont relégués, le malaise est palpable. Au début de l’avenue Prenestina, une artère commerçante et populaire, se trouve la rue del Pigneto, une zone piétonnière bordée d’arbres, de petits bars et de restaurants. Dans un premier temps, les bobos ont afflué et la cote du quartier a grimpé. Et puis ces mêmes bobos se sont lassés et sont partis. À en croire les agences immobilières, la présence massive d’immigrés a fini par faire chuter le prix de la pierre…
Le samedi, c’est jour de marché. Entre les étals, Italiens et immigrés se croisent, échangent parfois quelques mots. C’est là que vit Issy. Ce grand gaillard d’origine sénégalaise ne décolère pas : les Italiens, dit-il, doivent comprendre que les immigrés ne sont pas des citoyens de seconde zone. Lui-même s’en est pourtant plutôt bien sorti. Arrivé en Italie il y a dix ans, il a suivi une formation en informatique, a travaillé dans une petite entreprise commerciale avant d’être recruté par un grand musée. Aujourd’hui, il gagne 1 500 euros par mois, travaille 40 heures par semaine, bénéficie de congés payés et d’une couverture sociale. « L’immigration étant ici un phénomène relativement récent, les Italiens ont le plus grand mal à accepter et à comprendre les différences », explique-t-il.
L’intégration en est encore à ses balbutiements. Les mariages mixtes restent rares et les jeunes de deuxième génération commencent tout juste à fréquenter l’université. « Ici, on veut bien de nous à condition que nous nous fondions dans le paysage. Mais les choses changent. Hier, les immigrés se sentaient isolés et n’osaient pas bouger. Aujourd’hui, nous sommes nombreux et commençons à nous organiser », commente Saad, un Soudanais installé dans la capitale depuis une vingtaine d’années.
Pour apprendre la langue et faire son chemin, Saad a, comme beaucoup d’autres, eu recours à la communauté Sant’Egidio. Cuisinier de son état, il avait ouvert un petit restaurant dans la banlieue de Rome, mais, pris à la gorge par la crise, il a été contraint de fermer boutique et travaille aujourd’hui dans un restaurant 100â¯% italien, où, raconte-t-il, les immigrés sont cantonnés derrière les fourneaux ou à la plonge. Du coup, les contacts avec les Italiens sont rares. Sauf dans le centre historique, près des palais du pouvoir et des monuments antiques, où les immigrés, qui parlent généralement plusieurs langues, sont très recherchés dans les bars et les pizzerias. Place du Peuple, un Congolais vient ainsi d’être engagé chez Rosati, un bar-restaurant fréquenté par des acteurs et des hommes politiques étrangers de passage. Mais il refuse de parler. Pudeur ? Plutôt peur de perdre sa place si un collègue venait à l’entendre.
Nouvelle famille
Pourquoi, dans ces conditions, ne pas rentrer au pays ? D’abord, parce que ce serait un aveu d’échec et, dans la majorité des cas, un retour à la case misère. Ensuite, parce que, en dépit de tout, l’Italie offre quand même la possibilité de se construire un avenir. Ici, on peut vivoter dans la clandestinité, se débrouiller au jour le jour, obtenir une carte de séjour et, comme Ibrahim, rêver : « L’Italie, c’est comme chez moi, comme si j’avais trouvé une nouvelle famille », confie ce Nigérien de 29 ans, arrivé par la mer il y a un an. Depuis, il traîne sa misère dans Rome…
Changement de décor. Pour Berlusconi, Milan, la capitale économique du pays, n’est plus désormais qu’une « ville africaine » tant les immigrés qui arpentent le centre-ville y sont nombreux. Africains et Chinois se partagent la rue de Padoue, une grande artère qui commence place Loretto, là où Benito Mussolini fut pendu par les pieds à la Libération. Ici, en février, un jeune Égyptien a été tué par les Chicago, un gang de Latinos au casier judiciaire long comme le bras. Du coup, la police a imposé une sorte de couvre-feu, et les relations intercommunautaires sont tendues. Déjà frappée de plein fouet par la crise, la rue de Padoue sent la mort. À l’heure où les sirènes des usines sonnent la fin de la journée de travail, bars et magasins restent vides.
En vase clos
Pendant que ses deux employés trompent le temps en nettoyant la boutique, le boucher Mustapha épluche ses comptes. Il évoque les difficultés quotidiennes, puis nous entraîne vers la mosquée voisine. Située au fond d’une cour, celle-ci sert aussi de centre culturel. Les hommes s’y retrouvent après la prière pour discuter autour d’un jus de fruits. Il y a Benaïssa, un Algérien arrivé en Italie en 1975 pour faire Polytechnique, Mohamed, un spécialiste de l’import-export, et aussi Sharif, un jeune Égyptien qui vit dans la clandestinité depuis deux ans… Il y a peu, la communauté a acheté un terrain afin d’y construire une mosquée. Mais la municipalité rechigne à délivrer le permis de construire (voir encadré).
« Il faudrait mettre en place des politiques d’accueil. À leur arrivée, les immigrés ne peuvent compter que sur la solidarité de leurs proches ou de leurs concitoyens. Ils n’ont aucun contact avec les Italiens et vivent en vase clos. Cela ne facilite pas leur insertion », constate Benaïssa. Quant au racisme, « c’est avant tout de la politique. La Ligue du Nord prône l’intolérance pour préserver l’espèce car la population italienne diminue », juge Mohamed.
Derrière la gare de Milan, les Africains ont pris leurs quartiers rue Castaldi. Avant la crise, le quartier débordait de vie. Aujourd’hui, le restaurant érythréen, comme les bars avoisinants, sont vides et l’ambiance est morose. Le vendredi soir, on entend bien de la musique s’échapper des bars, on voit bien quelques gaillards conter fleurette à leurs belles, mais le cœur n’y est plus. Comme chaque soir, la devanture du King Queen’s – l’endroit le plus in du quartier, avant la crise – est illuminée. Mais le restaurant ressemble désormais au Sahara. Dans sa cuisine, Juliette, la gérante, remâche sa mauvaise humeur en cuisinant des bananes plantain. « D’un côté, le gouvernement durcit les lois ; de l’autre, les autochtones nous traitent de voleurs de travail », lâche cette belle femme plantureuse, un œil sur la télévision qui retransmet un match de foot. Elle agite le doigt comme pour un avertissement.
À Rosarno, en Calabre, des centaines d’immigrés s’apprêtent à reprendre le chemin des champs – avec une pointe d’angoisse. À Rome, ils s’indignent en voyant les responsables d’agence pour l’emploi jeter leurs candidatures à la poubelle. À Milan, ils s’inquiètent pour l’avenir de cette deuxième génération d’immigrés qui parle pourtant l’italien avec l’accent régional. « Le racisme existe partout, mais moi je veux vivre et mourir en Italie. Ici, au moins, la démocratie existe, même si elle est imparfaite », confie Babakar, le regard perdu dans la grisaille milanaise.
Source : Jeune Afrique
Le journal des Marocains résidant à l’étranger et ses partenaires organisent la deuxième édition de BLADI EXPO, du 7 au 11 juillet 2010 à Nador, sous le thème «Les Marocains du Monde, vecteurs de l’Innovation Territoriale»
Cette importante manifestation qui s’inscrit dans le nouveau contexte de redéploiement que connaît la région de l’oriental, avec le lancement de grands chantiers économiques par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, visant notamment à renforcer les infrastructures et à réaliser des avancées décisives quant à l’instauration d’un climat plus attractif pour les affaires et les investissements; a pour objectif de :
Faire connaître le potentiel économique, agricole et industriel et les opportunités de la région de l’oriental,
Promouvoir l’artisanat, les produits du terroir et le tourisme national destiné à la communauté marocaine à l’étranger.
Promouvoir et orienter les investissements des marocains résidents à l’étranger;
Cette édition ambitionne d’attirer plus de 100 exposants de 4 coins du Maroc, et près de 10000 visiteurs et sera déclinée en 6 espaces d’exposition : Tourisme, Artisanat, agriculture et produits du terroir, Bâtiment et immobilier, Banques et assurances, Investissement et services, Auto Moto.
En outre, elle sera enrichie et renforcée au travers de 3 espaces d’animation,
Programme scientifique: avec des tables rondes sous les thèmes: Le rôle des marocains du monde dans le développement économique de leur territoire, Les grands chantiers économiques de l’oriental,….
Exposition artisanale et produits du terroir: avec la participation des Chambres d’Artisanat de différentes Régions du Maroc, une Cinquantaine d’artisans à l’œuvre présenteront leurs techniques dans les différents métiers:
Exposition artistique: avec la participation des Folklores de l’oriental et de différentes régions du Maroc.
Source : Yawatani
Le journal des MRE et ses partenaires organisent la deuxième édition de BLADI EXPO, du 7 au 11 juillet 2010 à Nador, sous le thème «Les Marocains du Monde, vecteurs de l’Innovation Territoriale»
Cette importante manifestation qui s’inscrit dans le nouveau contexte de redéploiement que connaît la région de l’oriental, avec le lancement de grands chantiers économiques par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, visant notamment à renforcer les infrastructures et à réaliser des avancées décisives quant à l’instauration d’un climat plus attractif pour les affaires et les investissements; a pour objectif de :
Faire connaître le potentiel économique, agricole et industriel et les opportunités de la région de l’oriental,
Promouvoir l’artisanat, les produits du terroir et le tourisme national destiné à la communauté marocaine à l’étranger.
Promouvoir et orienter les investissements des marocains résidents à l’étranger;
Cette édition ambitionne d’attirer plus de 100 exposants de 4 coins du Maroc, et près de 10000 visiteurs et sera déclinée en 6 espaces d’exposition : Tourisme, Artisanat, agriculture et produits du terroir, Bâtiment et immobilier, Banques et assurances, Investissement et services, Auto Moto.
En outre, elle sera enrichie et renforcée au travers de 3 espaces d’animation,
Programme scientifique: avec des tables rondes sous les thèmes: Le rôle des marocains du monde dans le développement économique de leur territoire, Les grands chantiers économiques de l’oriental,….
Exposition artisanale et produits du terroir: avec la participation des Chambres d’Artisanat de différentes Régions du Maroc, une Cinquantaine d’artisans à l’œuvre présenteront leurs techniques dans les différents métiers:
Exposition artistique: avec la participation des Folklores de l’oriental et de différentes régions du Maroc.
Source : Yawatani
Trois nouvelles publications de la Fondation Hassan II pour les MRE ont été présentées mardi à Rabat. Ces ouvrages s’axent principalement autour de la crise économique mondiale et son impact sur les Marocains résidant à l’Etranger.
Il s’agit des publications "MRE, l’utilisation des transferts", "Remises d’épargne des migrants : expériences et perspectives" et "MRE : précarité et droits humains".
"MRE, l’utilisation des transferts" : résultat d’une enquête menée par l’Observatoire de la communauté des MRE. Elle explique l’évolution de l’immigration, les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles de celle-ci et réserve un volet à la retraite et la couverture sociale.
"Remises d’épargne des migrants : expériences et perspectives" : actes de la rencontre "Transfert des migrants : expériences et perspectives" tenue en juillet 2007.
"MRE : précarité et droits humains" : actes du séminaire "Transfert des migrants : expériences et perspectives" organisé en juin 2007
Source : Bladi.net
BMCE Bank et Air Arabia viennent de signer une convention de partenariat en faveur des Marocains Résidant à l’Etranger, visant à offrir des réductions tarifaires à la clientèle MRE de BMCE Bank.
Les marocains citoyens du monde, clients de BMCE Bank, pourront ainsi bénéficier de nombreuses réductions sur l’ensemble des destinations Air Arabia desservant le Maroc telles que Paris, Montpellier, Lyon, Mulhouse, Bruxelles, Amsterdam, Istanbul, Venise, Milan, Bologne, Barcelone et Malaga.
Cette nouvelle convention reflète la volonté des deux partenaires à renforcer la relation de proximité, d’ores et déjà, établie avec la communauté des MRE, leur proposant des offres avantageuses adaptées à leurs besoins.
Ainsi, ce nouvel accord vient enrichir la liste des partenaires privilégiés participant actuellement à la carte Avantages de BMCE Bank à savoir, CTM, Groupe Accor, Budget, Comarit et Century 21 en attendant d’autres alliances potentielles.
BMCE Bank continue d’offrir à sa clientèle MRE différents Packages à travers son offre Pack Dawli qui intègre en plus de la carte Avantages, un ensemble de produits et services essentiels à la gestion au quotidien du compte du client MRE ainsi que d’autres avantages tarifaires bancaires.
Source : Aufait
Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la Communauté Marocaine à L'Etranger (CCME), a été faite membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE), dont la liste a été publiée samedi dans le bulletin officiel britannique.
Cette distinction vient récompenser les services rendus par la militante en faveur de la communauté marocaine à Londres, lit-on dans le bulletin.
Les personnes désignées recevront leurs décorations lors d'une cérémonie qui aura lieu dans les six mois qui viennent au palais de Saint James à Londres.
Le MBE est une reconnaissance des réalisations ou des services rendus à la communauté par les personnes choisies et dont l'action sert de modèle.
"Etre reconnue par sa Majesté la Reine est à la fois un grand honneur et un privilège", a confié à la MAP Mme Talsi, soulignant que la distinction royale est avant tout une reconnaissance des efforts et de la lutte de la communauté marocaine en Grande-Bretagne durant les 50 dernières années.
"Il s'agit d'un moment historique", a dit l'activiste qui s'est dite fière de son héritage culturel et social marocain tout en étant Britannique.
Fondatrice du Centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine en Grande-Bretagne, Mme Talsi est membre de plusieurs associations et groupes britanniques, dont le Groupe Consultatif National des Femmes Musulmanes en Grande Bretagne (NMWAG) et le Boris Johnsons' Migrant and Refugee Advisory Panel, une instance dont le rôle est de conseiller le maire de Londres sur les questions de l'immigration.
Source : MAP
Il y a vingt-cinq ans, le 14 juin 1985, la France, l'Allemagne et les trois pays du Benelux décidaient de supprimer leurs frontières pour créer un espace de liberté élargi aujourd'hui à vingt-cinq pays, mais contraint de s'adapter face au terrorisme et aux pressions migratoires. L'eurodéputé luxembourgeois Robert Goebbels, 66 ans, se souvient de cette page européenne écrite à bord d'un navire, le "Princesse Marie-Astrid" amarré à Schengen, petite localité viticole luxembourgeoise à la frontière avec la France et l'Allemagne. "J'ai fait un petit discours en disant +cet accord va entrer dans l'histoire+ et tout le monde à rigolé. Mais j'ai eu raison", raconte-t-il. 25 ans après, l'espace Schengen compte 25 Etats membres et permet à plus de 400 millions de citoyens de circuler librement de la Finlande à la Grèce, du Portugal à la frontière polonaise, sans devoir montrer leurs passeports. Seuls le Royaume-Uni et l'Irlande, deux pays insulaires, ont décidé de rester en dehors. Mais trois non membres de l'UE --la Suisse, la Norvège et l'Islande-- ont adhéré; et la Bulgarie, la Roumanie et Chypre devraient rapidement compléter l'espace. Jonathan Fall, directeur général sortant à la Commission européenne pour la Justice et les Affaires intérieures, tempère cet enthousiasme. Chargé de la mise en œuvre de ces accords durant huit ans, il ne nie pas le succès Schengen mais souligne ses points faibles, notamment en matière d'immigration et d'asile. Le relâchement du contrôle frontalier à l'intérieur de l'espace doit avoir pour contrepartie un renforcement des frontières externes et des politiques communes sans pour autant transformer l'Europe en forteresse. Or l'Union est en défaut en matière d'asile, lutte encore contre l'immigration clandestine de manière dispersée, sans montrer aucune solidarité et refuse de doter l'Union de moyens communautarisés. Elle joue également de malchance. Le "visa Schengen" est toujours à l'état des projet et la modernisation de la base de données interne à l'espace, instrument capital pour une coordination des activités quotidiennes des polices de l'UE, n'est toujours pas opérationnelle. Elle devrait l'être en 2013, si tout se passe bien, soit avec six ans de retard sur le calendrier prévu. Le projet vise a compléter les informations sur les citoyens des 27 Etats membres et sur les automobiles par l'intégration de données biométriques, les immatriculations de bateaux et d'aéronefs, ainsi que les informations concernant les cartes de crédit volées. "Le système a été initialement conçu pour traiter 22 millions de signalisations par an. Mais nous savons maintenant que le système devra être en mesure de traiter 100 millions de signalements par an", souligne la Commission. En termes d'image pour l'UE, le bilan reste malgré tout très positif. "Schengen est un grand gain de liberté, il suffit de parler avec nos grands parents", souligne le ministre allemand de l'Interieur Thomas de Maizière. "Schengen c'est l'Europe des citoyens", renchérit Robert Goebbels. "J'ai constaté lors de voyages en Afrique, en Asie et en Amérique qu'on connaît le nom de notre petit village luxembourgeois. Je me suis rendu récemment en Thaïlande, à la frontière avec le Myanmar (Birmanie) où l'on peut encore voir des tours de guet et des fils barbelés, et un Thaïlandais m'a surpris en me disant : ce qu'il nous faut ici, c'est quelque chose comme Schengen".
Source : Le Monde/AFP
C’est avec le « Récit de l’Effroi » du poète marocain Yassin Adnan qu’ont été ouvertes les journées culturelles arabes à Feldkirchen…Suite
Les Marocains du monde reviennent au pays pour le plaisir des mélomanes…Suite
C’est dans cet opus publié en 2008 que Issa Aït Belize a mis une grande part de sa préoccupation culturelle : «Appelez-moi Sam» (Editions Averbode, Belgique).
Ecrivain d’origine rifaine vivant en Belgique depuis une quarantaine d’année, Aït Belize n’a pas cessé d’écrire ses deux pays et au-delà. En avril 2005, il avait publié «Racines et épines», premier volume de sa trilogie «Le fils du péché» qui sera composée de «Noces sarrasines» paru en 2006 et s’achèvera avec «Calendes maghrébines» sorti en 2008, le tout faisant plus de mille pages aux éditions Luce Wilquin. A travers cette trilogie, le lecteur est invité à suivre l’itinéraire atypique d’un gavroche bien de chez nous puisqu’il s’appelle Amrouche, petit Amazigh pauvre du Poblado tangérois. Fils naturel, communément désigné dans cette autre partie de la Méditerranée par «fils du péché», on le verra grandir rapidement -sans passer par l’enfance -dans un combat perpétuel avec sa société et sa destinée.
«Appelez-moi Sam» est moins joufflu puisqu’il ne compte que 69 pages et il est d’abord destiné à un public jeune mais je le trouve aussi très utile et agréable pour les grands. C’est par la voix de la jeune Christina que nous découvrons les inextricables problèmes de l’identité et de la nationalité qui se posent à son père d’origine marocaine. Ce dernier, marié à une immigrée espagnole en terre de Belgique, porte le nom Abdoussamad Sandali comme une cicatrice, il préfère qu’on l’appelle Sam Sandali qui a «une consonance proche de l’italien» et soit dit en passant : «Italien, ça passe encore» (p.17).
Au commencement fut donc le nom propre ! Et quand «deux cultures, deux civilisations, deux êtres venus d’horizons différents, se rencontrent, il n’y a pas moyen de faire autrement que de produire du nouveau, du jamais vu !» (p. 44). Le nouveau est justement cette jeune fille que nous suivons dans l’édification de son identité et dans la découverte de ses appartenances : Belge, Espagnole et Marocaine.
A travers un récit bien tissé, Issa Aït Belize traque dans la vie de ses personnages les indices qui ressortent et mettent en valeur la pluralité et la diversité de leur identité jusque par-delà la vie. En effet, il place la tombe de Sam, alias Abdoussamad, «entre un soldat anglais, tombé ici en Belgique en hiver 1944, et un mineur polonais, mort de sa belle mort» (p.47). Les nationalités cohabitant ainsi, l’auteur tentera de rapprocher aussi les religions ce qui nous rappelle ce propos déjà ardemment défendu dans «Noces sarrasines» : «Le rêve de la juive et celui de la musulmane […] ne pouvaient être complets qu’en rejoignant celui de la chrétienne, de l’hindouiste, de la zoroastrienne, de la bouddhiste ou de l’animiste, de l’athée… pour bannir l’exil et exiler le bannissement à tout jamais de nos réactions viscérales, qu’elles fussent personnelles ou collectives» (p.372). C’est à peu près le même message qu’a laissé Abdoussamad à sa fille dans sa tentative de répondre aux interrogations de la gamine portant sur la religion du père.
Christina, adulte et mariée à un Tchétchène, récupère la nationalité de son père et porte en sus un prénom arabe (Shamsou-l-moulouk). Elle devient une de ces «femmes avides de paix, prêtes à défendre les réfugiés du monde, avec ou sans papiers, les exilés, les bannis, les Gitans, les Palestiniens, les Tchétchènes, les Soudanais du Darfour qu’on persécute…» (p. 65). Bref, elle évolue en citoyenne qui brandit fièrement son identité multiple qu’elle enrichit de jour en jour, bien consciente du fait que l’identité n’est pas un objet figé ni un acquis définitif. Elle répond ainsi au conseil du père qui lui recommanda dans ses dernières paroles : «Je ne voudrais pas te quitter ici sans te dire ceci : tu es libre, ma fille chérie, de chercher la vérité par tes propres moyens, indépendamment de celle de tes parents, de ta culture ou de tout autre héritage» (p. 10). C’est là un conseil que nous acceptons volontiers de la part de Issa Aït Belize à qui nous reconnaissons sa valeur de passeur entre les cultures et de citoyen du monde.
N’en déplaise à un certain André Gide qui affirmait qu’on «ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments», Aït Belize a relevé le défi en injectant dans sa mixture une considérable dose de «bons sentiments» brassée avec une bonne maitrise de l’écriture et de l’art du récit. Il y adjoint un souci permanent d’une esthétique originale dans sa manière de camper les personnages et de brosser les situations pour aboutir à une texture harmonieuse… C’est ce qui fait de ce petit livre une grande œuvre et le hisse au rang de la bonne littérature.
Source : Le Soir Echos
L'Afrique représente le plus gros volume d'envoi de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie, a rapporté dans son édition d'hier Le Monde qui cite MoneyGram qu'il qualifie de premier concurrent de la Western Union.
Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au “trafic informel”.
Selon le ministère français de l'Immigration, poursuit le quotidien, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.
Source : aufait
Une "Caravane de la Paix" a démarré jeudi de Bruxelles à destination de Lagouira, en passant par Paris et Madrid, pour sensibiliser l'opinion publique européenne à la crédibilité du projet d'autonomie au Sahara et à la légitimité de la marocanité des provinces du Sud du Royaume, a-t-on constaté sur place.
La caravane, formée de plusieurs autocars transportant trois cent cinquante marocains établis dans plusieurs pays européens, un chiffre symbolique en référence aux 350.000 participants à la Marche Verte, s'est ébranlée en fin d'après-midi depuis le siège du Conseil européen.
Le cortège devra sillonner plusieurs capitales et grandes villes européennes notamment Strasbourg, siège du Parlement européen, Paris, et Madrid avant d'effectuer un périple de Tanger à Lagouira, a indiqué à la MAP, Mme Zahra Hidara, présidente de l'Association sahraouie pour la solidarité du projet d'autonomie, basée en France, et organisatrice de cette manifestation.
"Les Marocains d'Europe se mobilisent, comme à l'accoutumée, pour réitérer la marocanité du Sahara et exiger la libération de nos frères sahraouis séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf sur le territoire algérien", a ajouté Mme Hidara.
Cette caravane, qui s'inscrira désormais dans la continuité, sera également une occasion pour réaffirmer l'attachement des Marocains, partout dans le monde, au glorieux Trône alaouite et réitérer l'allégeance à SM le Roi Mohammed VI, a-t-elle souligné.
"Outre les ressortissants marocains de Belgique, Pays-Bas, France, Espagne, Italie et Suisse, plusieurs autres nationalités se sont jointes à cette caravane de paix notamment des Belges, Français, Italiens, Espagnols, Luxembourgeois, Algériens, Tunisiens, Irakiens et Palestiniens", a précisé Mme Hidara.
Et de faire savoir que plusieurs hommes et femmes européens du monde de la politique, de l'art, de la culture, des médias, du sport, des sciences et du cinéma, dont l'acteur français Alain Delon, ont été conviés à accompagner cette caravane qui sera couverte par des médias belges, français, espagnols et égyptiens.
Durant le périple marocain et surtout dans les provinces du Sud, ils auront ainsi l'occasion de constater de visu l'essor tous azimuts politique, économique, social et culturel enregistré par le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Prônant la paix et le respect des droits de l'Homme, les participants devront rencontrer au cours de ce périple plusieurs responsables et leur remettre une lettre dans laquelle ils appellent la communauté européenne et internationale à faire pression sur le "polisario" et son mentor l'Algérie pour mettre fin au calvaire enduré par les Marocains retenus contre leur gré dans les geôles de Tindouf.
Ce voyage fera aussi office d'une démarche, au nom des représentants de la société civile et des familles séquestrées et torturées dans ces camps, pour exprimer leurs inquiétudes qui se confirment de plus en plus sur le terrain.
Revenant sur l'itinéraire de la caravane, Mme Hidara a indiqué que sept autocars effectueront ce voyage de Bruxelles à Lagouira (22 juin) en passant par Paris, Lyon, Marseille, Barcelone, Madrid, Algésiras, Tanger, Rabat, Marrakech, Agadir, Guelmim, TanTan, Tarfaya, Laâyoune Boujdour et Dakhla.
S'agissant du nombre des participants, elle a indiqué que des milliers de Marocains d'Europe voulaient prendre part à cette manifestation mais que seuls 350 personnes ont été retenues, expliquant qu'il s'agit d'une forte symbolique qui renvoie au nombre des participants à la glorieuse Marche Verte.
Durant le périple, un monument baptisé "Main ouverte" sera inauguré à Guelmim et sera suivi d'un lâcher de colombes en signe de paix.
Pour Mme Claudine Naassens, vice-présidente du Club de la Presse de Mons en Belgique et qui prend part à la Caravane de la Paix, cet initiative permettra aux Européens de confirmer l'esprit d'ouverture et de démocratie qui règne au Maroc et de découvrir, pour certains, et constater, pour d'autres, les grands chantiers démocratiques ouverts dans ce beau pays sous "le règne d'un Roi que tout le monde estime, aime et respecte".
"Nous permettre de visiter les régions du Sud prouve que le Maroc n'a rien à cacher et qu'il est dans son droit légitime, d'autant plus que le projet d'autonomie proposé pour ces régions a recueilli une large adhésion de la communauté internationale", a souligné Mme Naassens.
Quelques instants avant de donner le coup de départ, Mme Hidara a remis une lettre à plusieurs responsables d'institutions européennes à Strasbourg et à Bruxelles, notamment à M. Jerzy Buzek, président du Parlement européen et à M. Thorbjorn Jagland, secrétaire général du Conseil de l'Europe.
Auparavant, les participants avaient tenu un rassemblement devant le siège du Conseil de l'UE à Bruxelles pour appeler à la libération des Marocains séquestrés à Tindouf et réaffirmer la marocanité du Sahara.
Aux côtés des portraits de SM le Roi Mohammed VI et du drapeau national, les participants de différentes nationalités brandissaient les couleurs nationales notamment de Belgique, France et de Tunisie.
Source : MAP
La chanteuse marocaine Touria Hadraoui se produira le 18 juin en ouverture du festival "Musiques du Monde" organisé par Arteganza à Amersfoort (Pays Bas).
Au cours de ce récital qui comprendra du malhoun et des morceaux arab-andalous, l'artiste marocaine sera accompagnée par le pianiste Simon Nabatov, avec qui elle vient de co-signer l'album "Concert live à Bordeaux".
Ce récital n'est pas la premier que Touria Hadraoui donne en Hollande. Le public hollandais l'a connue à travers une tournée avec le groupe de jazz hollandais "CRAM", dont des extraits ont été diffusés par la première chaine de télévision hollandaise.
L'artiste marocaine s'est produite également à Amsterdam, en mars 2007, dans le cadre de la Biennale du cinéma, organisée par le musée du cinéma hollandais, où sa voix a raisonné au cours de la projection du film muet "L'Atlantide" (réalisé en 1921), sur une composition de Corrie Van Binsbergen.
Le succès de cet événement a valu à Touria Hadraoui et aux musiciens hollandais l'accompagnant, une tournée avec la projection du même film à travers les Pays Bas en 2008.
Source : MAP
Le Conseil des ministres italien a décidé d'octroyer la citoyenneté d'honneur à une Marocaine dont toute la famille a péri dans la tragédie de Viareggio (centre) qui avait fait, en juin 2009, 22 morts dont 7 ressortissants marocains, a annoncé jeudi le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni.
Unique survivante de la famille, Bitzen Ayad, 21 ans, avait perdu ses parents ainsi qu'un frère de 17 ans et une soeur de 3 ans.
L'accident s'était produit près de la gare de la ville côtière de Viareggio à la suite du déraillement suivi d'un incendie d'un wagon-citerne faisant partie d'un convoi de 14 wagons transportant du GPL.
Source : MAP
La chaîne de télévision indienne "CNN" a choisi l'entraîneur marocain Karim Benchrifa pour analyser, aux côtés d'un staff technique, les matches du Mondial-2010 de football, dont le coup d'envoi sera donné vendredi.
Dans une déclaration jeudi à la MAP, Benchrifa, actuel entraîneur de l'équipe indienne de Salgocar Sports Club, a indiqué que la chaîne, largement suivie en Inde, l'a désigné pour faire partie d'un staff d'analystes sportifs dans le cadre de la couverture par ladite chaîne des phases finales du Mondial, ajoutant qu'il se chargera de l'analyse de trois matches par jour.
Le coach marocain, qui avait entraîné de nombreux clubs indiens, avait assuré l'analyse des matches de l'Euro-2008 pour le compte de la même chaîne.
Il avait aussi fait partie d'une pléiade d'analystes à la chaîne sportive mondiale "ESPN" à l'occasion de la CAN-2006 en Egypte et participé à l'analyse de plusieurs matches du championnat indien de football à la chaîne sportive indienne "Zee".
A l'occasion du Mondial-2010, Benchrifa, un des entraîneurs étrangers les plus brillants dans la péninsule indienne, a signé également des contrats avec trois journaux indiens, à savoir "Hindustan-Times", "Mint" et un journal bengali local, en vertu desquels il rédigera, hebdomadairement, trois articles d'analyse sur les matches du mondial en Afrique du sud.
Karim Benchrifa (42 ans) fut le premier entraîneur de la sélection marocaine féminine avec qui il avait remporté la Coupe arabe et qu'il avait qualifiée pour les phases finales de la Coupe d'Afrique des nations.
Il avait également pris en main plusieurs clubs et remporté de nombreux titres en Malte, au Sultanat de Brunei et à Singapour, avant de rejoindre l'Inde en 2006.
Source : MAP
Les Rencontres de Fès ont réussi, mercredi, nombre de voyages à travers monts et océans, rivières et lacs, forêts et prairies à la recherche de l'exploration et du mythe qui ont toujours attiré l'espèce humaine.
Ces Rencontres, qui ont animé de manière docte et cinq jours durant les matinées du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, se sont attelées à décortiquer cette pulsion interne qui pousse les gens à aller vers la découverte d'un autre ailleurs, défiant, dans cette exploration, aléas climatiques, dangers naturels et autres obstacles socioculturels.
Dès l'entame, l'assistance a été entrainée dans le mythe d'Ulysse, ''dont on attend toujours le retour car il n'est pas encore revenu de son aventure'', nous dira Barbara Cassin, philologue et philosophe et qui a signé dernièrement ''Google moi, la deuxième mission de l'Amérique''.
Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie et professeur à Nice, est parti sur les traces de Léon l'Africain et son périple à travers les continents. Ses récits de voyages sont ''une grande oeuvre de description géographique, une anthologie magique qui a porté essentiellement sur la collecte des faits'', commentera le conférencier qui a commis nombres d'écrits dont ''Averroès" (2000) et ''Al Farabi, philosopher à Bagdad au 10-ème siècle''(2007).
Karima Berger, romancière, et auteur de ''Filiations Dangereuses''(2008) et ''Eclats d'Islam, chronique d'un itinéraire spirituel''(2009), a narré les pérégrinations, à travers les terres algériennes, d'Isabelle Eberhardt, "cette algérienne de coeur, française de nationalité et russe d'origine''.
Olivier Germain-Thomas a pisté l'aventure de cet aventurier infatigable qu'est Marco Polo, voyage qui l'a mené au fin fond des contrées asiatiques sans oublier d'évoquer le dilemme né de la confrontation entre foi chrétienne et bouddhisme ou encore l'influence qu'il a pu avoir sur d'autres aventuriers comme Christophe Colomb.
Abdelahadi Tazi, historien et membre de l'académie du royaume du Maroc, a suivi les pas du grand voyageur Ibn Battouta, qui, a-t-il dit, a sillonné 800 contrées répertoriées en Europe et en Asie et rencontré plus de 1.000 personnes que l'aventurier a cité nommément.
Cet explorateur était également un fin observateur et il a réservé, dans ses récits une place particulière à la situation socio-économique de la femme savante, politicienne à(etc), devait rappeler M.Tazi, lui aussi grand voyageur qui a effectué plus 1.300 déplacements à travers le monde.
La veille, l'assistance avait rendez-vous avec un autre voyage, mais forcé celui là, qu'est l'exil. Une thématique décortiquée dans ses déchirements, dans la mélancolie qu'elle engendre tout autant que dans l'enrichissement qu'elle occasionne en mettant en relation des personnes d'horizons et de cultures différents.
L'exil/immigration a été cadenassé partout même si le phénomène prend de plus en plus de l'importance, devait relever M. Driss Al Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Les flux migratoires sont plus gérés par des législations nationales que par une réglementation internationale, a-t-il noté, relevant que l'immigration pose, ici et là, moult problèmes liés à l'appartenance, à l'identité et à l'égalité des chances entre migrants et autochtones.
L'exil peut avoir un grand nombre d'influences sur divers domaines comme la musique, a relevé, pour sa part, Daniel Brown, journaliste, qui a évoqué l'influence des esclaves noirs, exilés forcés, sur nombre de genres musicaux comme le Jazz et le reggae en passant par le célébrissime tango argentin.
L'immigration m'a permis de retrouver le chemin de l'écriture musicale et de la créativité comme l'a reconnu dans un témoignage émouvant, Ahmed Assayad l'un des compositeurs notoires du Maroc.
Le rideau est tombé sur les Rencontres de Fès qui ont réuni 5 jours durant plus de 40 intellectuels de toutes les disciplines et de tous les horizons pour débattre, sous l'ombre du tentaculaire et accueillant chêne du Musée Batha, de spiritualité, de sacralité, de quête intérieure et de voyages initiatiques.
Le chêne, qui a délié les chaînes tressées par la méconnaissance de l'autre et déchaîné discussions et réflexions sur l'homme et ses rapports avec Dieu, avec ses semblables, avec son environnement, a été tellement irrigué qu'il doit avoir cumulé assez de réserve pour tenir jusqu'à la prochaine édition et ressusciter de nouveau arbre de lumière, de dialogue et d'espérance.
Fès, quant à elle, restera encore pour quelques jours, sous l'emprise des musiques sacrées du monde, un festival qui maintient vivace la magie de cette cité spirituelle.
Source : MAP
Un hebdomadaire en espagnol consacré au Maroc et aux relations hispano-marocaines, "Marruecos Siglo XXI" (Maroc XXIème Siècle) a été lancé jeudi dans les deux pays, selon un communiqué diffusé à Madrid.
Il s'agit de la "première revue hispano-marocaine en langue espagnole" jamais publiée, a précisé le journaliste marocain Said Ida Hassan, directeur de la rédaction et promoteur de ce projet.
Cette publication d'informations générales est destinée aux hispanophones résidant au Maroc comme aux plus de 750.000 Marocains vivant en Espagne.
Tirée initialement à 15.000 exemplaires, la revue, distribuée en Espagne comme au Maroc, espère doubler à terme ce tirage, a indiqué à l'AFP M. Ida Hassan.
Ce dernier, ancien correspondant à Madrid de l'agence marocaine MAP, avait lancé avec succès en février dernier le premier journal internet en arabe destiné à la communauté arabophone en Espagne, essentiellement d'origine marocaine (site www.andaluspress.com).
Source : Le Monde/AFP
La 10-ème édition du "Parcours d'artistes de Rabat", manifestation originale de soutien à la création marocaine dans le domaine des arts plastiques initiée par la délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc, se déroulera le 20 juin à Rabat.
Les artistes invités à cette manifestation sont Nordin Znati, Sanna Bezzaz, Karim Kharbaoui, Mohamed Nakhla Fatima El Hajji, Rim Laâbi, Mustapha Elarche, Abdellah Balloute, Mekki Palamino, Said Raji et Mustapha Chafik, indique, jeudi, un communiqué de la délégation Wallonie-Bruxelles.
En parallèle est prévue une exposition de Jamila Al Badaoui, artiste de Wallonie-Bruxelles, qui se déroulera, du 18 au 30 juin au Centre culturel de l'Agdal, en vertu d'un accord de partenariat signé entre la délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc et le "Parcours d'artistes" de Saint-Gilles (commune bruxelloise) où ce concept d'exposition chez l'habitant est né, il y a plus de 20 ans, ajoute-t-on.
Cette 10-ème édition du "Parcours d'artistes de Rabat" est marquée par l'arrivée de nouveaux sponsors à savoir le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger et le Groupe "Palmeraie Développement", poursuit cette source.
En 2000, à l'initiative de la Délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc, que des diplomates et expatriés, tous impliqués dans la vie culturelle marocaine, ont décidé de créer un "Parcours d'artistes".
Ce concept, en vogue dans quelques grandes villes d'Europe, était importé à Rabat dans le but de donner à des talents marocains et résidents la possibilité d'exposer leurs productions artistiques.
Ainsi, chacun de ces diplomates ou expatriés met à disposition d'un(e) ou plusieurs peintres sa résidence qui devient le temps d'une journée un lieu culturel et artistique, rappelle le communiqué.
Source : MAP
La rencontre devra plancher sur le rôle des Ombudsmans dans le respect des droits fondamentaux, l'immigration et les enjeux de l'intégration et enfin la protection sociale des migrants et des groupes vulnérables.
La 4-ème rencontre de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM) se tiendra, les 14 et 15 juin à Madrid, à l'initiative conjointe de Diwan Al Madhalim du Maroc, du Défenseur du peuple d'Espagne et du Médiateur de la République Française.
La rencontre réunira les Ombudsmans, médiateurs et institutions de défense des droits de l'Homme de 27 pays du bassin méditerranéen ainsi que des représentants d'institutions nationales œuvrant pour la défense des droits des citoyens, la promotion de la démocratie et la consolidation des droits humains dans cette région, selon un communiqué de l'AOM.
Organisée sous le thème "L'immigration et les droits de l'Homme : quel défi pour les Ombudsmans?", la rencontre devra plancher, dans le cadre de trois tables rondes, sur le rôle des Ombudsmans dans le respect des droits fondamentaux, l'immigration et les enjeux de l'intégration et enfin la protection sociale des migrants et des groupes vulnérables.
La réunion sera également l'occasion de "mettre en lumière les diverses conceptions et expériences des différents pays membres de l'AOM" sur la question de l'immigration et des Droits de l'Homme.
Parallèlement à cette rencontre, se tiendra l'assemblée générale de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), durant laquelle les membres traiteront des aspects statutaires et organiques.
Présidée par Wali Al Madhalim, Moulay M'hamed Iraqi, l'Association des ombudsmans méditerranéens a été créée en 2008 à Marseille (France), à l'occasion de la 2-ème rencontre du Réseau méditerranéen des médiateurs et ombudsmans. Mais l'idée de la création de cette association avait germé lors de la première rencontre des institutions de Diwan Al Madhalim, du Médiateur et de l'Ombudsman méditerranéens, qui s'était tenue à Rabat en novembre 2007, et au cours de laquelle la mise en place d'un mécanisme institutionnel efficient de coordination entre les institutions de médiation dans les pays du bassin méditerranéen avait été convenue.
L'association, qui est une initiative de Diwan Al Madhalim du Maroc, du Défenseur du Peuple Espagnol et du Médiateur de la République Française, se fixe comme mission de promouvoir et de défendre la démocratie, l'Etat de droit et la paix sociale dans l'espace méditerranéen ainsi que de veiller au respect des textes nationaux et internationaux relatifs aux droits de l'Homme.
Source : MAP
Ali Benkiran, Chef du département des activités génératrices de revenus et d’emplois de l’Agence de Développement Social (ADS) de Rabat, à l’initiative du projet « Tourisme rural ».
TourMaG.com - Qu’en est-il du projet « Tourisme Rural » de l’association Migrations & Développement ?
Ali Benkiran - C’est un programme expérimental de co-développement, initié par la Commission européenne et dont le pilotage a été confié à l’Agence française de développement (AFD). Son objectif est de contribuer au développement local des régions d’origine des Marocains résidents en France.
La particularité de ce programme repose sur le principe que si l’immigré est impliqué, il investit son épargne dans son pays d’origine et reçoit une subvention.
Parmi les projets expérimentaux retenus, figurent le développement du tourisme rural au Maroc. En accordant un soutien financier à ce projet pilote, l’Union européenne (UE) voulait tester sur le terrain la faisabilité et la portée du co-développement.
TourMaG.com - En quoi cela consiste-t-il ?
Ali Benkiran - Le projet tourisme rural ADS/AFD, consiste en la réalisation de 21 gîtes ruraux dont le coût global est estimé à
2 095 700 €.
L’AFD, à travers les fonds de l’UE, supporte 40 % du montant du projet, qui comprend la subvention accordée aux investisseurs. Celle-ci équivaut à 30 % du montant de l’investissement, plafonné à 70.000 € par gîte rural, soit 21 000 € de soutien à fonds perdus.
La prise en charge des actions d’accompagnement (promotion, signalétique, formation, gestion…) est également subventionnée par le bailleur de fonds français.
L’exécution du dispositif a été confiée par l’AFD à l’ADS. Un contrat d’opérateur a été signé en ce sens entre les deux agences, le 26 juin 2003.
TourMaG.com - Qui pilote cette opération au Maroc?
Ali Benkiran - En accord avec notre partenaire français, nous avons confié l’exécution à l’association « Migrations et Développement ». Leurs objectifs visent à l’établissement des bases d’un co-développement durable à travers l’implication des migrants dans le développement économique et social de leur région d’origine.
Ils disposent d’un bureau en France (Marseille) et d’un au Maroc, à Taroudant, une grande région d’émigration.
TourMaG.com - Dans quelle province sont implantés les gîtes ruraux ?
Ali Benkiran - A Taroudant et les provinces limitrophes qui possèdent un potentiel touristique exceptionnel à proximité de la mer, de la montagne, du désert. En outre, ces régions disposent de circuits de tourisme identifiés, de produits du terroir emblématiques tels l’huile d’argane, le safran, la rose...
Ces sites sont proches d’Agadir, Marrakech et Ouarzazate, des centres émetteurs, comme on le sait, de touristes et dont sont originaires une importante communauté marocaine qui vit en France, ont été choisies.
TourMaG.com - Quels sont les circuits et activités touristiques proposées ?
Ali Benkiran - Le projet s’étalant sur plusieurs provinces, il est proposé aux touristes de découvrir le patrimoine local, à travers des visites et l’apprentissage des techniques artisanales locales (fabrication d’huile d’argane, tissage, poterie, cuisine…) dans des ateliers prévus à cet effet.
Le site www.tourisme-atlas.com est dédié à cette initiative.
Source : TourMag.com
Mercredi, 9 juin, les Pays-Bas ont voté leur parlement et un important virement à droite a eu lieu. Le « parti pour la liberté », parti d'extrême droite de Geert Wilders, a plus que doublé son nombre de sièges, il pourrait même faire partie du prochaine gouvernement, et les questions surgissent sur les conséquences sur le pays et les populations immigrées, notamment marocaines. Nadia Bouras, historienne maroco-hollandaise et membre du CCME, nous fait part de son analyse. INTERVIEW
Yabiladi: Geert Wilders a fait campagne en attisant des sentiments anti-immigrants, et son parti est passé de 9 à 24 sièges. Est-ce que, selon vous, ces résultats sont l'expression d'une véritable montée de la xénophobie aux Pays-Bas ou est-ce que c'est plutôt un phénomène passager?
Nadia Bouras: La montée du PVV (Parti de la liberté) est en partie due à la montée de la xénophobie et de sentiments islamophobes. Mais avant tout, la montée du PVV indique qu'une grande partie de l'électorat est déçu des partis établis et de comment ils gèrent les questions sociales.
- Wilders dit vouloir prendre des responsabilités gouvernementales, et ce serait possible au sein d'une coalition avec le VVD (Parti libéral de droite) et le CDA (parti chrétien-démocrate). Pensez-vous que le phénomène Wilders se dégonflerait si vraiment le PVV devait faire ses preuves au gouvernement?
Absolument. Faisant partie d'une coalition implique faire des compromis. Le PVV ne peut pas garantir à ses électeurs que cette nouvelle coalition ait des opinions typiques du PVV. Alors, une fois que le PVV fera partie du pouvoir politique il perdra des électeurs. Des idées typiques du PVV, telles moins d'islam et moins d'immigration, seront difficiles à réaliser. De plus, le PVV est un parti relativement jeune, qui manque de cadres et de professionnalisation. Ce sera très difficile de trouver des personnes qualifiées à prendre des postes ministériels.
Un autre point faible est le manque de démocratisation au sein du PVV. Le parti n'admet pas de membres et ne consulte pas l'électorat. Je pense que les nouveaux électeurs du PVV demanderont plus d'influence sur la politique du PVV. Je prédis des développements similaires que ceux que nous avons pu voir avec le LPF (le parti de Pim Fortuyn) en 2002.
- A l'étranger, on a peut-être la tendance d'exagérer les analyses sur la situation politique aux Pays-Bas. Longtemps, c'était le modèle à suivre concernant le multiculturalisme affiché du pays, aujourd'hui on est plus critique sur la montée de l'extrême droite qu'aux Pays-Bas même, ou on ne parle du PVV que comme parti « populiste ». Quelle est votre analyse?
Pendant les 8 dernières années, les Pays-Bas ont vu deux meurtres politiques (Pim Fortuyn en 2002 et Theo van Gogh en 2004). Jusqu'à ce jour, nous ressentons les effets de ces meurtres. Depuis ce temps nous avons des débats publiques et politiques échauffés sur l'immigration et l'intégration (de musulmans), intensifiés par le contexte international après le 11 septembre. Maintenant, il est de bon ton d'être 'politiquement incorrect' : accentuant les problèmes (avec l'intégration) et focalisant sur l'assimilation culturelle d'immigrés non-occidentaux. Cce nouveau discours est plus 'réaliste' que le discours multiculturaliste. Le PVV (après le LPF) a rempli un vide en prétendant être le parti qui souligne les dangers de l'islam et de 'l'immigration de masse'.
Le PVV est un parti nationaliste et d'extrême droite qui exclue les musulsmans. Ils ont introduit la 'taxe du voile' et des idées sur la déportation de musulmans criminels dans le débat publique. Il n'y a plus de tabous dans la politique. C'est alarmant qu'un tel parti non-démocrate et raciste puisse gagner autant de support politique à travers le pays.
- Selon vous, quelles seront les conséquences de ces résultats sur la communauté maroco-holandaise aux Pays-Bas?
La montée du PVV et sa possible participation au gouvernement est alarmant et n'aidera pas à harmoniser les relations entre musulmans et non-musulmans. La communauté marocaine est particulièrement visée par le PVV. Il y aura plus de tensions entre les communautés, mais je ne pense pas que ces résultats auront des conséquences spécifiques sur la communauté maroco-hollandaise.
- Est-ce que vous allez être directement affectés dans votre vie et travail quotidien?
Non.
Source : Yabiladi
L'administration devra délivrer une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale » et verser 3.000 euros d'indemnités à un salarié marocain dans les Bouches-du-Rhône.
Alors que le gouvernement est en discussion avec les syndicats sur le dossier épineux des travailleurs sans papiers, un autre sujet pourrait venir nourrir les débats : celui des travailleurs saisonniers. Le Conseil d'Etat vient de condamner l'Etat à délivrer une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale » et à verser 3.000 euros d'indemnités à un salarié marocain dans les Bouches-du-Rhône pour usage abusif du statut de travailleur saisonnier. La décision a été rendue publique mercredi par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), qui avait été elle-même saisie par ce salarié en mars 2007 ainsi que par 18 autres travailleurs dans la même situation. D'après les éléments de l'enquête, le plaignant a été bénéficiaire, tous les ans entre 1982 et 2004, d'un contrat de travailleur saisonnier pour des périodes de six mois qui ont été portées, pour chaque contrat, à huit mois. Ce prolongement a été systématiquement accordé chaque année par l'administration alors que le Code du travail ne le prévoit que de manière exceptionnelle, un contrat de saisonnier ne pouvant normalement excéder six mois. Le plaignant a donc vécu en France les trois quarts de l'année tous les ans depuis plus de vingt ans. Ce qui justifie l'octroi d'une carte de résident. Il aurait en outre exercé chaque année des activités qui n'étaient pas uniquement celles de production agricole prévues par ses contrats saisonniers.
Aucune prestation sociale
Selon la Halde, cette situation d'abus est généralisée dans les Bouches-du-Rhône et «empêche l'application des dispositions relatives à l'emploi et à la protection sociale, en raison du statut dans lequel [ces travailleurs] ont été "enfermés", avec le concours de l'administration». La carte de travailleur saisonnier ne donne pas droit au regroupement familial, contrairement à la carte de séjour temporaire « vie privée et familiale ». En tant que travailleurs saisonniers, donc considérés comme ne résidant pas en France, ces travailleurs ne peuvent prétendre à aucune prestation sociale, notamment pour invalidité, alors qu'ils exercent un métier que l'on peut qualifier de pénible. Et bien qu'ils cotisent pour le chômage, ils peuvent difficilement bénéficier des allocations correspondantes à l'issue de leur contrat puisqu'ils ne sont plus en situation régulière sur le territoire. «Et quand bien même ils seraient en situation régulière, le Code du travail ne prévoit pas de versement d'allocation-chômage pour cette catégorie de travailleurs », pointe Anne Duquellennec, juriste à la Halde. Même difficulté pour le minimum vieillesse, soumis à condition de résidence.
Dans une de ses délibérations, la Halde demandait au ministère de l'Immigration de lui rendre compte des mesures prises pour réexaminer la situation de ces travailleurs dans un délai de quatre mois. Cette délibération date du 15 décembre 2008.
Source : Les Echos.fr
10/06/2010
Les Rencontres de Fès ont réussi, mercredi, nombre de voyages à travers monts et océans, rivières et lacs, forêts et prairies à la recherche de l'exploration et du mythe qui ont toujours attiré l'espèce humaine.
Ces Rencontres, qui ont animé de manière docte et cinq jours durant les matinées du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, se sont attelées à décortiquer cette pulsion interne qui pousse les gens à aller vers la découverte d'un autre ailleurs, défiant, dans cette exploration, aléas climatiques, dangers naturels et autres obstacles socioculturels.
Dès l'entame, l'assistance a été entrainée dans le mythe d'Ulysse, ''dont on attend toujours le retour car il n'est pas encore revenu de son aventure'', nous dira Barbara Cassin, philologue et philosophe et qui a signé dernièrement ''Google moi, la deuxième mission de l'Amérique''.
Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie et professeur à Nice, est parti sur les traces de Léon l'Africain et son périple à travers les continents. Ses récits de voyages sont ''une grande oeuvre de description géographique, une anthologie magique qui a porté essentiellement sur la collecte des faits'', commentera le conférencier qui a commis nombres d'écrits dont ''Averroès" (2000) et ''Al Farabi, philosopher à Bagdad au 10-ème siècle''(2007).
Karima Berger, romancière, et auteur de ''Filiations Dangereuses''(2008) et ''Eclats d'Islam, chronique d'un itinéraire spirituel''(2009), a narré les pérégrinations, à travers les terres algériennes, d'Isabelle Eberhardt, "cette algérienne de coeur, française de nationalité et russe d'origine''.
Olivier Germain-Thomas a pisté l'aventure de cet aventurier infatigable qu'est Marco Polo, voyage qui l'a mené au fin fond des contrées asiatiques sans oublier d'évoquer le dilemme né de la confrontation entre foi chrétienne et bouddhisme ou encore l'influence qu'il a pu avoir sur d'autres aventuriers comme Christophe Colomb.
Abdelahadi Tazi, historien et membre de l'académie du royaume du Maroc, a suivi les pas du grand voyageur Ibn Battouta, qui, a-t-il dit, a sillonné 800 contrées répertoriées en Europe et en Asie et rencontré plus de 1.000 personnes que l'aventurier a cité nommément.
Cet explorateur était également un fin observateur et il a réservé, dans ses récits une place particulière à la situation socio-économique de la femme savante, politicienne à(etc), devait rappeler M.Tazi, lui aussi grand voyageur qui a effectué plus 1.300 déplacements à travers le monde.
La veille, l'assistance avait rendez-vous avec un autre voyage, mais forcé celui là, qu'est l'exil. Une thématique décortiquée dans ses déchirements, dans la mélancolie qu'elle engendre tout autant que dans l'enrichissement qu'elle occasionne en mettant en relation des personnes d'horizons et de cultures différents.
L'exil/immigration a été cadenassé partout même si le phénomène prend de plus en plus de l'importance, devait relever M. Driss Al Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Les flux migratoires sont plus gérés par des législations nationales que par une réglementation internationale, a-t-il noté, relevant que l'immigration pose, ici et là, moult problèmes liés à l'appartenance, à l'identité et à l'égalité des chances entre migrants et autochtones.
L'exil peut avoir un grand nombre d'influences sur divers domaines comme la musique, a relevé, pour sa part, Daniel Brown, journaliste, qui a évoqué l'influence des esclaves noirs, exilés forcés, sur nombre de genres musicaux comme le Jazz et le reggae en passant par le célébrissime tango argentin.
L'immigration m'a permis de retrouver le chemin de l'écriture musicale et de la créativité comme l'a reconnu dans un témoignage émouvant, Ahmed Assayad l'un des compositeurs notoires du Maroc.
Le rideau est tombé sur les Rencontres de Fès qui ont réuni 5 jours durant plus de 40 intellectuels de toutes les disciplines et de tous les horizons pour débattre, sous l'ombre du tentaculaire et accueillant chêne du Musée Batha, de spiritualité, de sacralité, de quête intérieure et de voyages initiatiques.
Le chêne, qui a délié les chaînes tressées par la méconnaissance de l'autre et déchaîné discussions et réflexions sur l'homme et ses rapports avec Dieu, avec ses semblables, avec son environnement, a été tellement irrigué qu'il doit avoir cumulé assez de réserve pour tenir jusqu'à la prochaine édition et ressusciter de nouveau arbre de lumière, de dialogue et d'espérance.
Fès, quant à elle, restera encore pour quelques jours, sous l'emprise des musiques sacrées du monde, un festival qui maintient vivace la magie de cette cité spirituelle.
Source : MAP
10/06/2010
La Fondation Hassan II pour les MRE a présenté, mardi à Rabat, trois nouvelles publications axées notamment sur les transferts.
L’effet de la crise économique sur les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) n’aura été que passager. «Nous avions constaté une baisse au cours du premier semestre 2009, mais ensuite la tendance a repris», indique Bachir Hamdouch, conseiller à l’Observatoire de la communauté marocaine résidant à l’étranger(OCMRE), une structure d’étude et d’analyse de la Fondation Hassan II pour les MRE. Poursuivant sa mission de mieux connaître les MRE, cette Fondation a tenu, mardi 8 juin à Rabat, une conférence pour présenter ses trois nouvelles publications, fruits d’analyses scientifiques minutieuses. L’une d’elles «MRE, l’utilisation des transferts», dirigée par Bachir Hamdouch, décortique les résultats d’une enquête réalisée fin 2005 pour jauger l’évolution et la valeur des transferts MRE et les comparer avec les résultats d’une ancienne étude qui remonte à 1998. «La tendance des transferts tend vers la stabilité. 70% des transferts bénéficient toujours aux migrants et à leur famille», souligne Bachir Hamdouch. Et de préciser que 86% des investissements des MRE concernent toujours l’immobilier. Mais que de plus en plus de Marocains (83%) préfèrent investir à l’étranger.
Selon l’enquête, le transfert annuel moyen par MRE atteint 86.311 dirhams, un montant qui varie selon que le lieu de naissance des migrants au Maroc ou à l’étranger. Il est de 89.062 DH pour les premiers et de 61.984DH pour les seconds. Il varie aussi selon le pays d’accueil, précise l’étude affirmant que les Pays-Bas arrivent en premier avec 133.892DH, suivi de l’Italie avec 93.490DH et de l’Allemagne avec 88.937DH.
Le deux autres ouvrages présentés par la Fondation Hassan II pour les MRE portent sur les « Remises d’épargne des migrants : Expériences et perspectives» et la «Précarité et droits humains». «Nous sommes appelés plus que jamais à travailler avec les organismes internationaux au sein des pays d’accueil pour assurer la stabilité et les droits des migrants», estime Abdeslam El Ftouh, directeur du pôle promotion économique de la Fondation.
L’évolution de nos MRE, notamment les nouvelles générations qui choisissent de rester dans les pays d’accueil, dictera certainement de nouveaux changements des relations Maroc-MRE. Les perspectives de la recherche sont ouvertes.
Source : Le Soir Echos
10/06/2010
C'est une première en France et ce service d'un genre nouveau pour un buraliste devait être inauguré, mercredi 9 juin, par MoneyGram, numéro deux mondial du transfert d'argent derrière Western Union.
L'initiative, qui doit être multipliée dans les semaines à venir, est une petite révolution sur le marché très convoité de l'envoi d'argent à l'international. Ces services sont principalement utilisés par les migrants: selon le ministère de l'immigration, qui soutient l'opération, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.
Jusqu'à présent, Western Union était en situation de quasi-monopole en France. La société bénéficie d'un partenariat avec la Banque postale depuis 1994 qui lui permet d'être présente dans 6000 agences réparties sur tout le territoire. Pour contrer l'offensive de MoneyGram, Western Union a annoncé, le 2 juin, une baisse de ses commissions allant jusqu'à 20 % sur certains envois, initiative qui a reçu le soutien du ministre de l'immigration, Eric Besson.
PRESSION INTERNATIONALE
Money Gram vient donc remettre un peu de concurrence où il en manquait. Une offre rendue possible grâce à la transposition d'une directive européenne de 2007 libéralisant les services de paiements. Entré en vigueur en novembre 2009, ce texte permet aux buralistes volontaires d'obtenir le statut "d'établissement de paiement".
Les initiatives de Western Union et MoneyGram s'inscrivent dans un contexte de pression internationale. Au sommet du G8 de L'Aquila (Italie), en juillet 2009, les chefs d'Etat et de gouvernements s'étaient en effet engagés à réduire les coûts de transferts de fonds des migrants de moitié en cinq ans. A l'automne 2009, la Banque mondiale a aussi pointé la France du doigt pour ses tarifs alors parmi les plus élevés au monde.
Le ministère de l'immigration s'est rapidement greffé sur les initiatives à l'étude de Western Union et MoneyGram, y voyant une façon, à deux ans de l'élection présidentielle, de tenter de redorer son image, ternie par sa lutte contre l'immigration irrégulière. Il vise aussi à cajoler un peu les buralistes tout en séduisant plus directement l'immigration "régulière", soit les diasporas.
Les principaux pays de destination des transferts d'argent correspondent en effet aux flux migratoires. L'Afrique représente ainsi le plus gros volume d'envois de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie. Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au "trafic informel".
MANQUE DE CONFIANCE
Et c'est là tout l'enjeu et la limite de ce marché des transferts d'argent des migrants. Plus de la moitié des envois échapperait aux réseaux officiels, passant de la main à la main ou via le système de "hawala" (qui permet l'échange de fonds sans mouvement interbancaire). Le manque de confiance et le coût prohibitif des commissions des opérateurs sont les paramètres les plus dissuasifs: selon la Banque mondiale, il faut compter en France entre 13% et 16% de commissions pour 140 euros envoyés.
Un site Internet comparateur de prix a bien été réactualisé début juin pour permettre aux migrants de mieux faire jouer la concurrence, mais beaucoup sont originaires de pays et de zones rurales où la présence des banques est très faible. Des solutions comme le transfert d'argent par téléphonie mobile sont de plus en plus à l'étude, comme celle de Maroc Telecom, qui s'est engagé à fournir une offre d'ici juin 2011.
Reste l'usage de cet argent. La plupart des sommes envoyées servent à la consommation courante: alimentation, logement, fêtes religieuses… Dans un contexte de baisse de l'aide au développement, de plus en plus d'institutions, en France comme à l'étranger, y voient là une nouvelle forme possible de codéveloppement. En attendant, les buralistes seront là.
Source : Le Monde
10/06/2010
On l’attendait pour le début de l’année. Al barid Bank, ou boîte postale, a été lancée officiellement mardi 8 juin à Casablanca. Avec 4 millions de clients au départ et des fonds propres de l’ordre de 1 milliard de DH, la banque postale suscite bien des craintes dans le milieu financier marocain. Les Marocains résidant à l’étranger devraient constituer une cible importante notamment pour ce qui est des transferts pour leur famille.
Le chantier de la banque postale est finalisé. Entamé par l’ex-directeur général de Poste Maroc, Anas Alami, actuel patron de la CDG, le dossier de création de la banque postale est bouclé. Le lancement officiel de ce nouvel organisme financier vient d’être effectué mardi 8 juin à Casablanca. La filière de Barid Al Maghrib est sous les projecteurs et il y a de quoi ! 4 millions de clients dès le départ, un capital social de l’ordre de 400 millions de dirhams et des fonds propres de 1 milliard de DH. Il y a de quoi susciter des craintes de la part des concurrents. La nouvelle banque trace son territoire. Son portefeuille clients est celui de ceux à faible revenu ou revenus irréguliers. C’est-à-dire la population la plus nombreuse au Maroc, celle’ que les établissements bancaires ont commencé à apprivoiser ces derniers mois. Cela a été le cas de Wafacash, BMCE Bank et les autres, concurrence oblige.
Dès 2011, la nouvelle entité devrait proposer des crédits immobiliers.
Les clienst pourront ouvrir des comptes avec 0 DH et ne paiera pas plus de frais de tenue de compte que 60 DH l’an.
Mais c’est sur le créneau de la bancarisation que Al Barid bank devrait être la plus compétitive. Dès son arrivée sur le marché, ce taux passe de 34 à 47%.
Le réseau et son étendue notamment dans le monde rural est un atout de taille pour l’entité. Barid Al Maghrib dispose déjà d’un très vaste réseau qui pourra être utilisé par la banque. Elle s’appuiera sur son réseau de 1.700 points de vente dont 938 agences propres, dont la moitié localisée en milieu rural.
Source : Bled.ma
10/06/2010
La 8ème édition du Mondial de football de l'immigration aura lieu, du 12 juin au 11 juillet à Madrid, avec la participation de 28 équipes représentant les collectifs d'immigrés établis dans la capitale espagnole, dont la communauté marocaine.
Près de 700 footballeurs issus de l'immigration prendront part à ce tournoi organisé par la région autonome de Madrid dans l'objectif de renforcer les liens entre les immigrés et promouvoir leur intégration dans la société d'accueil à travers le sport, souligne-t-on auprès des organisateurs.
L'équipe marocaine jouera dans le groupe "B" aux côtés du Honduras, de la Bulgarie et du Cameroun.
Outre ces quatre équipes, cette manifestation sportive réunira des formations représentant notamment l'Allemagne, l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Bulgarie, la Colombie, la Côte d'Ivoire, le Chili, le Mali, le Nigeria, le Royaume-Uni, la Roumanie, le Sénégal, la Pologne et l'Ukraine.
L'édition précédente du Mondial de football de l'immigration a été remportée par le Nigeria.
Source : MAP
10/06/2010
L'association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSEREM) organise, du 24 au 28 juin à Casablanca, la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc sous le signe "UEMOA : vecteur de consolidation de l'axe Maroc-Sénégal et d'intégration régionale".
Lors d'un point de presse à Dakar, les organisateurs ont présenté l'édition 2010 de cette manifestation qui se veut "un rendez-vous annuel incontournable dans le cadre des relations entre le Maroc et le Sénégal" et une plateforme de croisement d'idées et d'initiatives pour renforcer la coopération entre les deux pays.
Abdou Diop, président de l'ARSEREM, souligne qu'après une édition dédiée au thème "Transports et Routes", la 4ème édition de cette manifestation se penche sur un sujet d'actualité de grande importance pour l'axe de coopération Rabat-Dakar qui doit trouver son prolongement naturel dans le cadre de l'espace de l'Union Economique et Monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA).
Les accords Maroc-UEMOA, en perspective, sont à même de renforcer la coopération entre les deux pays frères, et au-delà, permettre d'ériger une zone d'intégration régionale entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, a-t-il dit.
Pour mieux sensibiliser sur ce créneau porteur de la coopération sud-sud sur le thème, un colloque qui traitera de l'"UEMOA : vecteur de consolidation de l'axe Maroc-Sénégal et d'intégration régionale" réunira des responsables des instances concernées et des organisations patronales et opérateurs privés des deux pays.
Parmi les thèmes qui seront débattus lors de ces échanges, "relations économiques Maroc-Sénégal et Maroc-UEMOA : Etat des lieux", "L'accès au marché ouest-africain", "UEMOA : nouvel horizon de la diplomatie économique marocaine", "l'intégration régionale Maroc-Afrique de l'Ouest", et "les ensembles régionaux : une réalité pour reconstruire l'Afrique".
La manifestation apporte un intérêt particulier aux étudiants sénégalais au Maroc où ils représentent la plus forte communauté estudiantine étrangère. Un premier forum "Formation-Emploi Maroc-Sénégal" est programmé le 26 juin courant dans le cadre de cette semaine.
Au menu de ce Forum, un débat sur "la coopération maroco-sénégalaise dans le domaine de la formation", "l'apport des cadres d'Afrique subsaharienne dans les entreprises marocaines", "brassage culturel pour l'internationalisation des entreprises". La manifestation permettra également aux étudiants sénégalais de tenir des rencontres avec des cabinets de recrutement et des entreprises.
La semaine du Sénégal au Maroc sera aussi un espace de rencontres "B to B" entre opérateurs des deux pays pour la prospection des opportunités de coopération et de partenariat. Selon M. Diop, il s'agit de démystifier les frontières entre régions de l'Afrique et initier un nouvel élan des opérateurs vers l'Afrique subsaharienne qui regorge d'opportunités.
La "CBAO Groupe AttijariWafa Bnak", qui est actuellement la première banque du Sénégal et l'une des plus importantes de la région de l'Afrique de l'Ouest, illustre parfaitement cette ambition de coopération et de partenariat, a-t-il dit.
La semaine du Sénégal au Maroc sera agrémentée par un volet artistique et musical varié qui mettra l'ambiance au rythme des couleurs africaines.
Source : MAP
10/06/2010
La Libye et l'Union européenne ont indiqué mercredi à Tripoli que leurs négociations sur un accord inédit de partenariat butaient notamment sur les dossiers de l'immigration clandestine, du commerce, de l'investissement et de la lutte contre la discrimination.
"Nous avons encore des problèmes relatifs à la réadmission des immigrés illégaux (refoulés d'Europe), à la lutte contre la discrimination et dans les domaines du commerce et de l'investissement", a déclaré Hugues Mingarelli, directeur général adjoint des relations extérieures à la Commission européenne.
Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Mohamed Tahar Sayala, a demandé "plus de flexibilité des deux parties pour que les négociations avancent".
"Il y a des sujets que nous avons discuté en sept rounds et nous n'arrivons pas encore à leur trouver une solution", a-t-il dit à des journalistes à l'issue d'une septième série de négociations entre Tripoli et Bruxelles.
Pour M. Sayala, les négociations butent notamment sur l'immigration clandestine et la Cour pénale internationale (CPI) que la Libye ne reconnaît pas.
Il a rappelé la position de son pays qui refuse d'être le garde-côte de l'Europe sans contrepartie.
Il a affirmé que la Libye demandait notamment des financements et des équipements pour la surveillance de ses frontières maritimes et terrestres.
M. Mingarelli a noté en revanche des avancées sur le volet du dialogue politique, affirmant que des accords avaient été trouvés notamment pour la coopération dans les domaines des droits de l'homme, de la bonne gouvernance, de la réforme du système judiciaire et pour la lutte contre le terrorisme.
Il a estimé toutefois que le chemin était "encore long" d'ici la fin des discussions sur les points de discorde.
L'UE, qui a entamé les négociations avec Tripoli en novembre 2008, espérait signer un accord-cadre de coopération et de partenariat d'ici la fin de l'année.
"C'est notre objectif. Mais nous sommes pas sûrs que nous y arriverons", a affirmé M. Mingarelli.
En marge de leurs négociations, l'UE et la Libye ont signé mercredi à Tripoli un premier "programme indicatif national" couvrant la période 2011-2013 et doté de 60 millions d'euros pour le développement des ressources humaines, du secteur de la santé, ainsi que pour "une action commune dans la lutte contre l'immigration clandestine", selon le texte du programme distribué aux journalites.
Source : Romandie
10/06/2010
Les libéraux devançaient les travaillistes d'un siège alors que le parti d'extrême droite PVV arrivait troisième, lors des élections législatives anticipées mercredi aux Pays-Bas, selon un résultat provisoire publié après le dépouillement de 88% des bulletins de vote.
Le parti libéral VVD, mené par Mark Rutte, 43 ans, obtient 31 sièges de député sur 150 et le parti travailliste (PvdA), conduit par l'ancien maire d'Amsterdam Job Cohen, 62 ans, 30 sièges. Les deux partis avaient été donnés tout au long de la soirée électorale avec 31 sièges chacun.
Ils devancent le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, 46 ans, qui obtient 24 sièges. Le PVV, "en croisade contre l'islamisation", qui avait 9 députés, peut prétendre à entrer dans une coalition gouvernementale.
Le parti chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre sortant Jan Peter Balkenende, 54 ans, principal parti du parlement sortant avec 41 députés, n'obtient que 21 sièges et est le grand perdant du scrutin.
Les libéraux du VVD, partisans d'une réduction des dépenses publiques et d'un durcissement de la politique d'immigration, disposaient de 21 sièges dans le parlement sortant. Ils étaient donnés vainqueurs dans les sondages depuis plusieurs semaines.
Les travaillistes du PvdA perdent deux sièges par rapport aux précédentes élections de 2006.
Aucun des 18 partis en lice ne pouvant espérer obtenir assez de voix pour gouverner seul, le parti qui arrivera en tête mènera des négociations en vue de former une coalition.
M. Balkenende, 54 ans, a annoncé mercredi soir renoncer à diriger son parti. Il dirigeait une coalition gouvernementale de centre-gauche depuis 2007.
Source : Romandie/AFP
À Rotterdam, le quartier Afrikaander est aujourd'hui surtout habité par des immigrés et leurs enfants, principalement venus de pays musulmans…Suite
Les jeunes marocains d’ici et d’ailleurs à l’honneur. Les 27 et 28 juillet prochains, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), en partenariat avec le Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, organisent les premières rencontres des jeunes Marocains d’ici et d’ailleurs à l’Université Al Akhawayn à Ifrane.
Le Parti libéral (VVD), qui propose des coupes budgétaires pour répondre aux craintes des électeurs néerlandais traumatisés par la crise grecque, devrait selon les sondages arriver en tête aux élections législatives qui se déroulent ce mercredi aux Pays-Bas.
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 07h30 locales (05h30 GMT) et fermeront à 21h00 (19h00 GMT).
Un résultat serré signifierait de longues tractations pour former une nouvelle coalition gouvernementale.
C'est la première élection nationale dans un pays de la zone euro depuis la crise qui a frappé le continent et les dossiers économiques ont dominé la campagne. Le pays doit faire face notamment à un déficit qui devrait atteindre cette année 6,3% du produit intérieur brut (PIB).
Le VVD, selon le dernier sondage, publié mardi, devrait obtenir 34 des 150 sièges au Parlement, ce qui permettrait à son dirigeant, Mark Rutte, de lancer des négociations pour la formation d'une nouvelle coalition. En cas de succès, il deviendrait le premier chef de gouvernement issu du Parti libéral depuis près d'un siècle.
Le résultat s'annonce serré, le dernier sondage en date donnant le Parti travailliste (PvdA) en deuxième place avec 30 élus. Les chrétiens-démocrates (CDA) de l'actuel Premier ministre Jan Peter Balkenende, après huit années au pouvoir, n'arrivent qu'en troisième position, avec 24 sièges contre 41 dans le parlement sortant.
Le Parti de la liberté (PVV, anti-immigration) du populiste Geert Wilders devrait au vu des sondages obtenir 18 sièges. Quant au parti D66 (parti libéral de gauche), il peut espérer 11 sièges.
"Il sera très difficile de former un gouvernement avec trois ou quatre partis, qu'il faudra trouver à droite comme à gauche. Ce serait très surprenant si nous pouvions avoir un gouvernement avant deux mois", déclare l'institut de sondage Maurice de Hond.
Le prochain budget doit être présenté en septembre et il faut qu'un gouvernement soit formé avant cette date. Rutte, s'il l'emporte, s'est engagé à mettre en place une coalition d'ici le 1er juillet. Ancien responsable d'Unilever, Rutte, 43 ans, a axé sa campagne sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire. Il a promis de former un gouvernement plus resserré, de réduire de moitié la contribution néerlandaise à l'Union européenne et de limiter les allocations aux immigrés.
Il lui faudra aussi soutenir la reprise dans la cinquième économie de la zone euro. Les Pays-Bas sont sortis de la récession au deuxième semestre 2009 mais la croissance est restée timide au premier trimestre 2010, avec 0,2%.
Source : Nouvel observateur/Reuters
Le secrétaire d'Etat à la Politique d'asile et de migration Melchior Wathelet (cdH) s'attend à ce qu'il y ait 20.000 régularisations d'ici la fin de l'année. Il le dit mercredi dans une interview au quotidien De Morgen.
"En 2009, 17.657 demandes de régularisation ont été rentrées, contre 20.421 pour les cinq premiers mois de l'année. L'an dernier, cela avait mené à la régularisation de 14.830 personnes, tandis que 8.862 personnes ont déjà été régularisées cette année", explique-t-il. Les critères de régularisation plus explicites font en sorte que le nombre de demandes diminue. "En janvier, on en avait enregistré 5.375, en mai 1.410. Les chiffres montrent que je n'ai pas mené une politique d'ouverture des frontières", estime le secrétaire d'Etat. Il souligne aussi que 3.010 demandeurs d'asile sont déjà repartis sur les quatre premiers mois de l'année. "C'est plus qu'à la même période en 2007, 2008 et 2009", selon Melchior Wathelet.
Source : RTL.info
Le collège communal de Charleroi a annoncé mardi, par voie de communiqué, sa décision de licencier Nuran Topal, l'enseignante voilée dont le cas est au centre d'un débat juridique depuis plusieurs mois.
Mardi matin, alors qu'une procédure de licenciement était envisagée, Mme Topal a été entendue par le collège communal, avec son avocat. Elle a confirmé qu'elle n'entendait pas retirer son voile pour dispenser son enseignement.
Le Collège communal a en conséquence décidé le licenciement de l'enseignante, qui dispose d'un délai de 45 jours pour introduire un recours contre cette décision devant la Chambre des recours de la Communauté française.
Professeur de mathématiques depuis 2007 dans l'enseignement communal, Nuran Topal s'était vue interdire de continuer à enseigner en octobre dernier, parce qu'elle portait le voile. Le tribunal des référés avait, en décembre, donné raison à la Ville de Charleroi, mais la Cour d'appel avait ensuite rendu un arrêt allant en sens contraire. Parallèlement, son avocat avait introduit un recours en extrême urgence devant le conseil d'Etat qui, tout en rejetant l'urgence, avait reporté l'examen du fond du dossier.
Après l'arrêt de la Cour d'appel de Mons, le conseil communal de Charleroi avait dit son adhésion au décret de la Communauté française de 1994, avant de voter un règlement d'ordre intérieur, interdisant à l'enseignante le port du voile.
Source : Lalibre.be/Belga
Il y a du nouveau sur les tarifs des transporteurs maritimes sur le détroit de Gibraltar: tandis que FRS reste muet sur les tarifs de la période estivale, Comarit renseigne sur ces tarifs par téléphone et Acciona a dévoilé ses prix sur internet. Les tarifs de base sont en hausse pour Tanger-Med, en baisse pour Sebta par rapport à 2009, mais il y a des astuces pour limiter les dépenses. Les tarifs n'ont surtout pas gagné en transparence. Exemple: un aller-retour peut être plus cher que de prendre l'aller et le retour séparément..
Enfin l'attente de l'annonce des prix de traversée du détroit de Gibraltar en ferry est terminée, du moins concernant la compagnie maritime Acciona. Dorénavant, les tarifs peuvent être consultés et les billets réservés sur internet, soit sur le site Maroc-Ferry.com, soit directement sur le site de Trasmediterranea – l'application est la même, les tarifs aussi.
Le site de Comarit affiche une grille de tarifs valables à partir du 17 mai 2010, mais c'est trompeur, car ce ne sont pas les tarifs de la haute saison qui commence normalement au mois de juillet. Par conséquent, il faut appeler les agences de Comarit, soit au Maroc (Comanav), soit en Espagne (à Algeciras) pour avoir les tarifs actuels.
Du côté de la compagnie allemande FRS (Förde Reederei Seetouristik), il n'y a toujours pas d'informations nouvelles. Selon son agence de Tanger, la compagnie maritime fixera ses tarifs pour le mois de juillet seulement en fin juin.
Concernant les prix de la traversée avec Acciona, la politique de favoriser les passages individuels entre l'Espagne et ses enclaves au Maroc, constatée pour Almeria-Melilla au dépens de Nador, se confirme au départ d'Algeciras. En revanche, par rapport aux tarifs de 2009, certains ont baissé, d'autres ont augmenté. Voyager seul en fauteuil touriste est devenu moins cher, tandis que les tarifs de base pour une voiture et deux personnes ont encore augmenté.
Ainsi, selon la grille 2009 des tarifs Acciona, l'année dernière, les voyages en fauteuil touriste entre Algeciras et les deux destinations sur le continent africain coutaient chacun 50 euros. Cette année, le trajet pour Sebta est à 34,30 euros. Entre Algeciras et Tanger-Med, le voyageur a le choix entre tarif normal (46 euros) et tarif économique (36 euros). Tous représentent des baisses de 31%, de 8% et de 28% respectivement.
Ces mêmes trajets en voiture à deux personnes coûtaient 194 euros en 2009. Cette année, le tarif de base est de 148,60 euros pour Sebta, ce qui correspond à une baisse de 23%. Pour Tanger-Med, la distinction entre tarif de base et tarif économique est de nouveau appliquée. Le tarif de base a augmenté de 11% par rapport À 2009 pour atteindre 217 euros. Le tarif économique permet de réduire les dépenses de 14%; le billet coute 166 euros selon le site de Trasmediterranea (pour toutes les comparaison, la date choisie était le 17 juillet).
Entre Sebta et Tanger-Med, l'écart se creuse alors dès l'ouverture du nouveau port marocain: presque 20 euros si l'on considère le tarif économique et presque 70 euros en considérant le tarif de base. Attention aussi aux tarifs aller-retour, car réserver l'aller et le retour séparément en tarif économique revient moins cher que réserver directement l'aller-retour, où le tarif économique ne semble pas s'appliquer. Il est important à noter, cependant, que les billets en tarif économique ne sont ni échangeables, ni remboursables. L'on doit choisir l'heure de passage lors de la réservation, le billet n'est valable à priori que sur le bateau choisi.
En comparaison aux ferries Comarit, ces tarifs permettent également de faire des économies. Un aller-retour entre Tanger-Med et Algeciras avec Comarit nous a été proposé par l'agence Comanav à Casablanca à 4099 dirhams, soit environ 370 euros. En tarif économique, les deux billets réservés séparément avec Acciona, le prix revient à 332 euros, soit 10% moins cher que Comarit. Le tarif de base d'Acciona est cependant 14% et 53 euros plus cher, le trajet Algeciras - Tanger-Med - Algeciras coute 423 euros.
Source : Yabiladi
Les artistes marocains Abdelghani Ouida (calligraphe), Moulay Driss Jebrane (peintre) et Moulay Hassan Haidara (plasticien, calligraphe et poète) prennent part à la 4-ème édition du Festival de la calligraphie qui se tient dans la ville française du Mont Saint-Martin (Est) jusqu'au 10 juin.
Cette édition, initiée par l'Association "Avicenne", réunit plus de 20 calligraphes, enlumineurs, peintres, chorégraphes et musiciens en provenance de pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie, dont le Maroc, la France, la Belgique, la Chine et l'Irak, apprend-on auprès des intéressés.
Ce Festival a pour ambition notamment de brosser un état des lieux de la calligraphie et de "mieux faire connaître" cet art raffiné séculaire à un large public.
Lieu de rencontres et d'échanges d'expériences entre calligraphes français et ceux des différentes régions du monde, cette manifestation culturelle est étrennée par une imposante exposition regroupant les œuvres de nombreux artistes de renommée internationale.
Source : MAP
Une exposition de photographies de l'artiste marocain Youssef Amchir est montée actuellement dans la commune bruxelloise de Saint Gilles, témoignant du jeu de la technique et de la manipulation de la lumière dans les instantanés captés.
Dans cette nouvelle création, l'artiste photographe natif de la ville d'Essaouira a choisi de faire un parallélisme entre deux pays, en l'occurrence le Maroc et la Belgique comme thématique centrale de ses travaux.
Utilisant la lumière pour révéler le Maroc, à travers la diversité de ses paysages luxuriants, les parures et les mouvements des danses, Youssef Amchir s'est tourné vers le climat d'hiver, pour faire le "portrait d'un pays d'Europe du Nord", et esquisser une topographie d'une cité à travers la dominance des monuments en verre et cylindre, des parcs désertés et des arbres décimés, comme pour révéler, dans la froideur de l'hiver, la solitude des êtres.
Ses belles photographies, que le regard ingénu de l'artiste peut faire passer pour des oeuvres plastiques, ont pour finalité, dit-il, de révéler des sociétés, des ambiances et des climats différenciés.
La vingtaine de clichés tant en noir et blanc qu'en couleurs prises à l'aide d'un appareil argentique, celui qu'il préfère, reflète un chemin parcouru, une dimension spirituelle du photographe, étali depuis quelques années en Belgique.
L'artiste, dont la musique a une influence incontestable sur sa façon d'être, comme en témoignent les multiples photo de danseurs en mouvement, des différents instruments, cherche à donner à ses expositions organisées dans plusieurs espaces du pays, un symbole de connaissance et aussi de reconnaissance d'histoires ignorées, de patrimoines incontournables, de lieux inédits.
Son oeuvre faite de curiosité, de situations contraires mais juxtaposées, est le reflet d'un parcours du bourlingueur qui affirme vouloir "figer l'instant pour le rendre éternel".
Laissant de côté sa formation en ébénisterie et en sculpture, Youssef Amchir 36 ans, a choisi il y a plus de dix ans de se consacrer entièrement à la photographie pour "faire de la lumière" , une image, un reflet, une ambiance mais surtout une interpellation.
L'ambiance d'Essaouira, sa luminosité ainsi que ses artistes ont été un déterminisme dans son choix de vie.
"En tant que photographe, je travaille à pouvoir capter une idée, un sujet, un plan de vue afin de réussir le cadrage et inciter en fin de compte, à la lecture d'ambiance", explique-t-il.
Il s'agit pour ce photographe, dont le chemin singulier ne laisse point indifférent, d'infiltrer le réel. A travers sa vocation et sa dextérité dans l'utilisation des différentes techniques de la photographie, chaque fois renouvelée, Youssef Amchir, a fait de ses travaux une expression de son regard sur "l'objet" qui devient réalité et langage des signes.
Source : MAP
La poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal a donné lecture, lundi soir dans une bibliothèque de Berlin, à des extraits de ses recueils parus en France.
Lors de cette soirée poétique, Siham Bouhlal a gratifié l'assistance de la lecture d'un choix subtil de ses poèmes tirés notamment des recueils "Songes d'une nuit berbère ou la Tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Mort à vif" (2010.
La poétesse marocaine, qui a envoûté le public d'un bouquet fin de ses poèmes, a par ailleurs retracé son parcours littéraire et parlé de son expérience créative et académique.
Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, Siham Bouhlal est installée en France depuis vingt cinq ans où elle a reçu l'enseignement du poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.
Outre la poésie, elle a également excellé dans la traduction de plusieurs oeuvres de poètes arabes et de l'ouvrage de littérature arabe classique "L'Art du commensal".
Siham Bouhlal, dont la visite en Allemagne s'insère dans le cadre de sa participation au Festival de poésie de Berlin (4-12 juin), est l'auteure notamment du recueil "Poèmes bleus" (2005) et du récit "Princesse Amazigh" (2009).
Source : MAP
Une exposition de tableaux de peintres femmes du Maroc sera inaugurée, jeudi à Séville (Andalousie, Sud de l'Espagne), dans le cadre des activités culturelles organisées par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.
L'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 11 juillet prochain, propose au grand public des tableaux de trois générations de peintres femmes originaires du Nord du Maroc, Khadija Tnana, Mahacine Al-Ahrach et Rahima Aaroud.
Khadija Tnana, qui vit et travaille à Fès, est native de Tétouan. Elle a commencé sa carrière de peintre en 1970 avec un passage à l'école des beaux arts de Tétouan et au Cercle Artistique Royal de Barcelone. Membre fondatrice de l'Association des Arts Plastiques de "Ras El Hanout" de Barcelone, l'artiste a exposé à titre individuel et collectif au Maroc et dans plusieurs pays européens et du Moyen Orient.
Mahacine Al-Ahrach, native de Tanger, a poursuivi ses études à l'école des beaux arts de Tétouan. Elle a participé avec ses œuvres à plusieurs expositions individuelles et collectives au Maroc et en Espagne.
Rahima El Arroud, jeune artiste peintre née en 1980 à Tanger, est lauréate de l'Institut National des Beaux Arts de Tétouan en 2005. Après des études dans plusieurs pays étrangers, elle a réalisé plusieurs expositions individuelle et collective au Maroc et en France.
Organisée en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, cette exposition s'inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle baptisée "Le Maroc en trois cultures". Le programme de cet événement, prévu jusqu'à octobre prochain, comporte des séminaires, des expositions artistiques, des défilés de mode, des concerts de musique et un concours gastronomique.
Cette manifestation propose également des projections de films marocains dans le cadre des " Mardi du ciné " de la Fondation.
La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
La Fondation Hassan II des Marocains résidant à l'Etranger a présenté, mardi, ses trois dernières publications en langue française.
Il s'agit de "Marocains Résidant à l'Etranger, L'utilisation des transferts (Résultats d'enquête)", "Remises d'Epargne des migrants : Expériences et Perspectives", " Marocains Résidant à l'Etranger: Précarité et Droits Humains".
La première partie de la publication "Marocains Résidant à l'Etranger: l'utilisation des transferts (résultats d'une enquête), préparée sous la direction de Bachir Hamdouch, conseiller à l'Observatoire de la communauté des MRE, aborde l'évolution du modèle migratoire marocain via l'étude des caractères du phénomène migratoire et les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles des migrants, ainsi que la retraite et la couverture sociale.
La deuxième partie, quant à elle, cerne les transferts et les affectations des MRE.
La deuxième publication sous thème " Remise d'épargne des migrants : expériences et perspectives", éditée sous la coordination de MM. B. Hamdouch et A. El Ftouh, présente les actes de la rencontre "Transfert des Migrants :Expériences et Perspectives", organisée par la Fondation les 19 et 20 juillet 2007.
Le Troisième ouvrage "Marocains Résidant à l'Etranger : Précarité et droits humains", publié sous la direction de M. Fouad Ben Makhlouf, Directeur du Pôle Coordination et Partenariat de la Fondation, reprend les actes du séminaire organisé sous le même thème du 21 juin au 22 juin 2007.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger, a souligné que ces publications ont une liaison directe avec la crise financière et économique mondiale qui a un impact sur les Marocains résidant à l'Etranger.
Il a ajouté que l'importance de ces travaux réside principalement dans leur liaison avec la conjoncture sociale des MRE dont les conditions de vie sont précaires dans les pays occidentaux et qui sont directement touchés par les répercussions de cette crise mondiale.
Il a également indiqué que ces ouvrages sont un appel à la prudence vu que les problèmes sociaux résultant de la crise ne peuvent être réglés sans la coopération entre les pays de résidence et les pays d'origine des migrants, ajoutant que cette coopération est forcément liée aux droits sociaux et politiques des Marocains résidant à l'étranger.
M. Azziman a, par ailleurs, fait savoir que les aspects économiques de la crise mondiale posent la problématique des transferts et leur relation avec l'investissement et le développement, ajoutant que la crise mondiale a un impact sur les placements et les transferts de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sa contribution au développement économique et social du Maroc.
Source : MAP
Le gouvernement suit avec un grand intérêt l'impact sur les membres de la communauté marocaine de la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.
Intervenant lors de la séance des questions orales, mardi à la Chambre des conseillers, le ministre a indiqué que le gouvernement veille à préserver les droits et acquis des Marocains établis en Espagne.
La question de l'immigration est devenue très sensible de par son rapport étroit avec des politiques globalement liées à l'aspect sécuritaire d'une part, et aux conditions économiques, d'autre part, notamment pour l'Espagne qui connaît d'importants flux migratoires et enregistre, de plus en plus, de taux de chômage assez élevés avoisinant les 20 pc parmi les migrants, a expliqué M. Fassi Fihri dans sa réponse lue en son nom par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Mohamed Ouzzine.
Pour ce qui est du visa, aucune nouvelle mesure claire en la matière n'a été décidée, a souligné M. Fassi Fihri, notant qu'il s'agit là d'une question de souveraineté qui ne répond à aucune règle.
Dans plusieurs cas, le refus ou l'accord du visa n'est pas motivé, et les services du ministère interviennent quand même auprès des services consulaires espagnols lorsqu'il s'agit de cas humanitaires concernant une demande de visa pour raison médicale ou en cas de décès, a-t-il ajouté.
Le ministre a, en outre, indiqué que lors des rencontres officielles, des réunions des commissions mixtes, ou des manifestations internationales, le ministère appelle l'Espagne à inciter ses services consulaires à traiter avec flexibilité les demandes de visa présentées par les citoyens marocains.
Le Maroc a toujours appelé à un traitement global du phénomène de l'immigration dans toutes ses dimensions, a-t-il dit.
La nouvelle loi espagnole sur l'immigration, entrée en vigueur en décembre 2009, consiste essentiellement en la prolongation de la durée de rétention administrative de 40 à 60 jours pour ceux qui enfreignent le statut de résidence, la limitation du droit au regroupement familial et le durcissement de contrôle et des sanctions à l'égard d'employeurs qui emploient des immigrés clandestins.
Source : MAP
Bank Al Maghrib vient d’octroyer à Bank Al Amal l’agrément de banque. L’organisme, initialement créé pour accompagner les Marocains résidant à l'étranger dans leur démarche d’investissement, sera désormais habilité à collecter les dépôts, au même titre que les banques. Mais, point important, 40% du capital a été acheté en juin 2009 par la banque populaire. Ce qui laisse supposer que Bank Al Amal pourrait passer sous le giron de la banque des Marocains du Monde, la business Unit de la Banque Populaire en charge des MRE.
Véritable coquille vide, fiasco total... Tous ces qualificatifs et d’autres à la même signification ont été utilisés pour désigner ce qu’était, depuis de longues années, Bank Al Amal. L’organisme, créé en 1989 avait pour vocation initiale de d’accompagner les Marocains Résidents à l’Etranger dans leur démarche d’investissement et de financer ces investissement. Mais les résultats furent bien piètres. Peu d’informations circulent sur le bilan de ces années d’existence, créant le trouble dans les esprits. Quels types de dossiers ont été financés ? Sur quels critères se faisaient les sélections ? Quels étaient les taux pratiqués ? Et, en définitive à quoi servait l’institution dans la mesure où les banques elles aussi finançaient des projets d’investissement ?
Des années ont passé sans que rien ne soit fait. De temps à autre, le sujet de Bank Al Amal et de son inefficacité était remis sur le tapis... Puis relégué à nouveau aux oubliettes.
Jusqu’en juin 2009. La Banque Centrale Populaire en achète 40% du capital et affirme vouloir « faire redémarre la machine ». Sous quelle forme ? On n’en saura pas plus jusqu’à ce que Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine, accorde à l’organisme l’agrément de banque. Bank Al Amal pourra donc désormais délivrer des crédits, collecter des dépôts...tout comme la Banque des Marocains du Monde, la business Unit de la banque centrale populaire en charge des MRE. Problème : la banque centrale populaire aura sous son giron deux entités destinées à la même cible et... en charge exactement de la même clientèle.
A moins de faire fusionner les deux. Ce serait la solution logique : Bank Al Amal absorbée par la banque des marocains du monde. Aucune information ne filtre pour l’heure sur la stratégie que compte adopter la banque centrale populaire mais tout laisse à croire que ce sera la solution adoptée ne fût-ce que par rapport au réseau. Quel réseau Bank Al Amal utilisera-t-elle pour toucher sa clientèle ?
Source : Bled.ma
Le Maroc a appelé, lundi à Beyrouth, à la mise en place d'un réseau de centres culturels pour la propagation de la culture arabe sous toutes ses formes et tendances à travers le monde arabe.
Dans un message adressé à la première conférence des politiques culturelles dans le monde arabe, qui s'est ouverte lundi matin à Beyrouth, et distribué aux délégations arabes participantes, le ministre de la culture, M. Salem Himmich, a estimé que ce réseau sera d'un grand apport pour enrichir et diversifier les échanges culturels interarabes et contribuera, de la sorte, à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.
Ces objectifs, a rappelé le ministre, doivent aussi permettre de mettre en place un ordre mondial humanitaire dont les contours doivent être définis de commun accord, et qui aurait pour fondement le développement culturel qui viserait l'épanouissement des peuples et favoriserait une paix juste et durable dans le monde.
Le monde arabe recèle toutes les potentialités historiques et civilisationnelles qui le prédisposent à devenir un pôle d'attraction par excellence dans tous les domaines du développement humain, et dont le moteur n'est autre que la culture, a dit le ministre.
" L'histoire du monde arabe regorge d'exemples vivants d'échanges culturels riches et fructueux, ce qui doit nous inciter à redoubler d'efforts afin de rendre plus denses et plus diversifiées nos relations culturelles dans le cadre de politiques culturelles efficientes et méthodiques ", a-t-il fait remarquer.
M. Himmich a, d'autre part, rappelé les efforts déployés par le Maroc dans ce domaine, soulignant le souci constant de SM le Roi Mohammed VI de faire en sorte que le Royaume puisse être au diapason des exigences du troisième millénaire et de ses défis tant économiques, politiques, sociaux et culturels.
La première décennie du règne de SM le Roi a surtout été marquée par le lancement de plusieurs initiatives de grande envergure. Le Maroc s'est ainsi réconcilié avec son passé en procédant à une relecture de sa mémoire à travers la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) comme il a rendu justice à la femme marocaine en révisant les codes de la famille et de la nationalité. De même, a encore rappelé le ministre, l'Etat a mis en place une nouvelle approche du développement humain basée sur la proximité pour combattre la pauvreté et réduire les disparités sociales.
Le ministre a plaidé pour la mise en place d'un plan national de développement culturel qui déterminerait les priorités et les objectifs de chacun des intervenants dans le domaine culturel.
Il a souligné que son département est déterminé à instituer une politique culturelle nationale, globale et intégrée avec comme fondements une décentralisation de la politique culturelle pour accompagner le processus de régionalisation élargie pour laquelle le Maroc a opté comme une option stratégique à même de satisfaire les exigences de la bonne gouvernance.
Dans ce sens, le ministère compte approfondir les connaissances relatives à notre patrimoine culturel, mieux faire connaître les diverses composantes de notre culture et tirer profit des expériences réussies dans le domaine, a conclu le ministre.
Source : MAP
Plus de 2.500 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont été enregistrés à l'entrée de Bab Sebta depuis le lancement, samedi dernier, de l'opération Marhaba 2010, a-t-on appris lundi auprès des services de douanes.
Ces chiffres qui concernent uniquement les journées de samedi et dimanche, font état également de l'entrée en territoire marocain de prés de 350 véhicules toutes catégories confondues.
Dans une déclaration à la MAP, M. Cherradi Abdelkrim, ordonnateur de la douane au poste de Bab Sebta, a indiqué que toutes les mesures ont été prises par son administration en vue de faciliter l'accueil des MRE, notamment avec la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières.
Cet effectif, a-t-il précisé, a reçu au préalable des séances de formation en matière d'accueil, de contrôle et d'information.
L'administration de la douane a, par ailleurs, mis sur place une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier, et recevoir leurs doléances en vue de les aider à résoudre les problèmes qui peuvent surgir.
Parmi les autres mesures prises par la douane au niveau de Bab Sebta, M. Cherradi a cité l'ouverture de couloirs réservés aux MRE et l'équipement de ce poste en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage.
En prélude au lancement de l'opération Marhaba qui prendra fin le 15 septembre prochain, l'ordonnateur de la douane a fait état de plusieurs réunions avec les différents intervenants, notamment la Fondation Mohammed V, en vue de faciliter le passage au niveau de ce poste frontalier "dans la sérénité tout en prenant les précautions de sécurité qui s'imposent".
Il a également évoqué la nouveauté cette année qui consiste en le relèvement du plafonnement des articles cadeaux exempts de droits de douane pour les MRE passant ainsi de 15.000 à 20.000 dh.
Rappelons que l'accueil des MRE en provenance d'Algésiras se fera pour la première fois au Port Tanger-Med ouvert le 17 mai dernier.
L'opération transit 2010 est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.
Source : MAP
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri s'est entretenu, lundi à Rabat, avec la représentante spéciale US des communautés musulmanes, Mme Farah Anwar Pandith, actuellement en visite au Maroc.
Ces entretiens ont porté notamment sur les moyens de consolider davantage les liens de coopération et de partenariat entre le Maroc et les Etats-Unis dans tous les domaines.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, Mme Pandith a expliqué que son poste, créé en 2009, vise à mettre en oeuvre une vision basée sur le respect des valeurs du monde musulman, une approche prônée par le président américain Barak Obama.
Par ailleurs, la responsable américaine a exprimé sa fierté d'assister, en tant qu'invitée spéciale, au Festival de Fès des musiques sacrées du monde, notant que cette manifestation culturelle chargée de symboliques, est de nature à contribuer au renforcement de la paix dans le monde et à la promotion du dialogue entre les peuples et les civilisations.
Mme Pandith a eu auparavant des entretiens avec M. Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammadia des ouléma du Maroc et M. Ahmed Kostas, Directeur des affaires islamiques au ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Source : MAP
Le chef du parti populiste a bâti sa campagne sur une croisade contre l’islam. Il espère doubler la mise. Et le PVV veut s’allier aux libéraux.
Il arrive !" Deux BMW blindées déboulent sur le petit parking de Spijkenisse, dans la banlieue sud de Rotterdam. Les rideaux sont tirés. Les gardes du corps bondissent du second véhicule, puis, du premier, Geert Wilders descend, telle une star de la Croisette, et sourit aux caméras de la télévision. Vêtu d’un imper blanc, aux couleurs du Partij voor de vrijheid (PVV), et d’une cravate vert pomme, l’homme le mieux protégé des Pays-Bas serre quelques mains et signe son premier autographe.
La femme qui a donné l’alerte glousse de satisfaction. C’est la première fois qu’elle voit Geert Wilders. "J’ai voté pour la liste de Pim Fortuyn en 2002", dit cette infirmière de Spijkenisse. "Je voterai cette fois-ci pour Wilders. Un demandeur d’asile est venu chez nous au milieu de la nuit alors que ma fille était seule à la maison... Ma fille est harcelée dans la rue par des Marocains... Elle n’ose pas prendre le métro "
Dans la foulée, un autobus blanc déverse plusieurs dizaines de militants, tous habillés de blanc. Les tracts sont prêts, d’une limpide simplicité: "Meer veiligheid, minder immigratie".
Geert Wilders joue ici sa dernière journée de campagne. Les sondages sont prometteurs. Ils annoncent 18 sièges pour le PVV, deux fois plus que les neuf que compte le parti populiste à la deuxième chambre du Parlement néerlandais. Mais il aurait pu faire plus s’il n’y avait une crise économique, devenue le thème majeur des législatives qui auront lieu ce mercredi aux Pays-Bas.
Selon les sondages, le PVV (qui n’a été créé qu’en 2005) est le quatrième parti de l’échiquier néerlandais, dominé par les libéraux du VVD (environ 37 sièges sur 150), les travaillistes du PVDA (environ 30) et les chrétiens-démocrates du Premier ministre sortant, Jan Peter Balkenende (environ 24).
Le PVV est l’incarnation de la nouvelle droite populiste européenne, qui a rompu avec l’extrême droite fascisante, mais reste fondamentalement xénophobe. Son leader Geert Wilders est un ancien du parti libéral. Il a été nourri aux idées iconoclastes et conservatrices de l’ancien commissaire européen Frits Bolkenstein.
Wilders doit son ascension à la croisade qu’il mène "contre l’islamisation des Pays-Bas" et pourtant, dans cette banlieue de Rotterdam, il n’y a guère que quelques Antillais à s’aventurer.
Pendant une heure top chrono, le leader du PVV va traverser ce samedi le marché et le centre commercial de Spijkenisse, étroitement encadré par six gardes du corps dont l’un porte même un bouclier antiballes.
Wilders est avant tout une star de l’écran et si peu de gens lui posent des questions, beaucoup demandent à être pris en photo avec lui -surtout des femmes.
Certains le harponnent sur des thèmes plus pointus. La retraite à 67 ans ? Wilders est contre, comme les travaillistes, car à 65 ans, date butoir actuelle, chacun mérite de profiter d’une retraite méritée. Sortir de l’euro ? "Pas maintenant", répond le candidat, "mais si cela continue avec les Hongrois, les Espagnols, les Portugais, alors il faudra revenir à un florin fort. Mais nous espérons que cela ne se produira pas."
Le programme du PVV est fait d’idées simples -"10 000 policiers supplémentaires", "rapatrier le pouvoir de Bruxelles vers les Pays-Bas", "fermeture de toutes les écoles musulmanes"- et ratisse large. Wilders en veut particulièrement aux "élites de gauche" et promet, s’il vient au pouvoir, de couper dans tous les budgets qui ont, selon lui, leurs faveurs, comme la coopération au développement, les contributions à l’Union européenne, les "fonctionnaires" ou "l’immigration de masse".
A Spijkenisse, tout le monde ne partage pas les idées du leader populiste. Un homme âgé lâche un "smeerlap" avant de cracher dans le sillage de la délégation, sous les yeux effarés de son épouse. Un autre, du haut de son étal du marché, interpelle directement "Monsieur Wilders" et l’interroge poliment sur la retraite à 65 ans. Le candidat répond avec la même civilité.
"Il y a beaucoup d’instabilité dans l’économie", explique Lucien Vandrunen, ce commerçant de 46 ans, une fois la caravane passée. "Donner le pouvoir à des partis instables, c’est dangereux. Nous avons eu cela aussi avant la guerre."
Si les sondages disent juste, le parti de Geert Wilders est devenu une force influente de la scène politique néerlandaise. Il n’a pas l’expérience du pouvoir. Malgré sa victoire aux municipales du 3 mars à Almere, une ville de 190 000 habitants voisine d’Amsterdam, les autres partis l’ont relégué dans l’opposition en créant une majorité alternative. Cette tactique pourrait se répéter au niveau national, bien que Wilders caresse ouvertement l’espoir de former une coalition avec les libéraux. Le PVV a déjà gagné une manche. Il a imposé le thème de l’immigration dans le débat électoral. Et les électeurs, avertit le candidat, "préfèrent toujours l’original à la copie".
Source : Lalibre.be
Après 21 ans d'existence, Bank Al Amal devient enfin une banque à part ! L'institution a eu finalement l'autorisation de Bank Al Maghrib pour pouvoir collecter des dépôts, ce qu'elle ne pouvait pas faire depuis sa création en 1989. La banque avait, en effet, été créée, dans le but d'accompagner les MRE en leur finançant leurs projets au Maroc. Mais, contrairement aux autres banques commerciales, BAA, tout en octroyant des crédits, ne pouvait collecter des dépôts et devait donc se refinancer auprès d'autres bailleurs de fonds dont des banques. Ce qui la rendait moins compétitive à cause du renchérissement du coût de ses ressources. La banque des MRE a traîné cette malformation depuis sa naissance pour se transformer pratiquement en coquille vide, sous l'effet de l'intensification de la concurrence.
Il a fallu attendre juin 2009 pour qu'une première lueur d'espoir apparaisse : la Banque centrale populaire prenait le contrôle de l'établissement en rachetant 40% du capital et en annonçant qu'elle comptait réellement faire redémarrer la machine. Promesse tenue. Saisie officiellement en février 2010, la Banque centrale a finalement autorisé BAA à procéder à la collecte de dépôts mais uniquement auprès de la clientèle des MRE. La décision prise à la mi-avril vient, en effet, d'être publiée au Bulletin officiel du 27 mai. Mieux vaut tard que jamais.
Source : La Vie eco
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, souhaite élargir aux universités un diplôme destiné à former les futurs imams et dispensé à l'Institut catholique de Paris depuis 2008. Un projet qui divise.
A l’institut Catholique de Paris (ICP), la formation "Religion, laicité, interculturalité" a la cote. Le diplôme qui permet aux futurs cadres cultuels musulmans de se former à la culture et au droit français a trouvé ses adeptes. En deux ans, des centaines de candidatures ont afflué, contre une vingtaine en 2008, vers cet établissement dont le statut privé lui permet de délivrer un enseignement qui n’interfère pas avec la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Fort de ce succès, Eric Besson a annoncé le 15 mai dernier son intention d’étendre cette formation à deux universités publiques dont on connaîtra les noms courant juillet. Une décision inédite en France mais dont la perspective divise déjà les facultés sur le respect du principe de la laïcité.
Une formation profane et non religieuse
Il y a trois ans, la Mosquée de Paris plaidait déjà aux portes de Paris-IV Sorbonne et de Paris-VIII pour les convaincre de dispenser cette formation. Les deux universités lui opposèrent un refus catégorique. Raison invoquée : l’Etat ne s’immisce pas dans les affaires religieuses. Une décision soutenue par certains enseignants de la Sorbonne comme ce professeur, qui souhaite rester anonyme en raison de la nature "sensible" du sujet, et qui prône une stricte neutralité des pouvoirs publics dans la gestion des cultes. "Les imams symbolisent la croyance, la foi, l’université enseigne le doute et la connaissance. C’est incompatible", déclare-t-il. C’est pourquoi, il coupe court au débat en proposant de faire venir les professeurs à la Mosquée de Paris.
Une position que comprend mal Djelloul Seddiki, directeur de l’Institut de formation de la Mosquée de Paris, en charge de la formation religieuse des futurs imams. "Nous ne demandons pas aux universités de dispenser des cours de religion, mais de donner des cours de philosophie, d’histoire, de sociologie", explique-t-il. Pour lui comme pour Bruno Sire, président de l’université de Sciences sociales à Toulouse, la distinction est claire : l’université s’occupe de la formation culturelle (histoire, droit…), la Mosquée de Paris de l’enseignement théologique. "La vocation de l’université n’est pas dogmatique. Nous sommes là pour apporter des connaissances et des compétences, c’est tout", note le président de la faculté. L’Institut Catholique de Paris tient par ailleurs à rappeler que ce cursus est ouvert à tous les étudiants, les cours sont dispensés par des professeurs agréés et non par des religieux.
Un diplôme rassurant pour les autorités publiques
Cette formation devrait permettre de réduire l’importation d’imams autoproclamés des pays musulmans qui parlent mal le français et dont les prêches peuvent se révéler violents. C’est du moins l’avis de Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui souligne l’enjeu politique du diplôme : "La formation des imams échappe au contrôle de l’Etat. Il faut que les futurs guides spirituels soient bien intégrés, rassurent les autorités et délivrent un message de paix car l’islam de France cherche encore sa voie. Pourvu qu’il soit toujours apaisé et modéré à l’image des milliers de citoyens français musulmans."
Source : France 24
Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a défendu aujourd'hui à Montréal sa politique d'intégration et estimé qu'elle était souvent "caricaturée", en premier lieu en France.
M. Besson a rencontré la presse en marge du Forum économique des Amériques, réunissant des dizaines de ministres, dirigeants de banques centrales et grands capitaines de l'industrie.
Interpellé sur l'image de la France que renvoient les troubles qui secouent les banlieues françaises, en raison, selon certains, du mal-être des immigrés, le ministre a estimé que "la vision française de l'immigration est en permanence caricaturée".
"Elle est caricaturée parce qu'elle l'est en France même", a-t-il poursuivi, avant d'affirmer qu'un pays "qui accueille bon an mal an près de 200.000 étrangers au titre de long séjour, deux millions au titre de court séjour, qui accorde sa nationalité à 100.000 étrangers et qui accueille plus de 50.000 étudiants" étrangers, ne saurait être présenté comme un "pays fermé".
En outre, la France est devenue "le premier pays européen en matière d'asile, d'accueil de réfugiés politiques", a-t-il ajouté.
"Nous voulons une migration maîtrisée, régulée et ce n'est plus la politique française, c'est la politique européenne", a encore dit M. Besson, pour qui demander "une régularisation massive, sans conditions, sans critères, d'étrangers en situation irrégulière, c'est de la démagogie".
Interrogé sur l'apparente situation de concurrence face au Québec, qui, confronté à un vieillissement rapide de sa population, cherche à attirer les travailleurs les mieux formés, le ministre a dit ne pas nourrir de craintes.
"J'imagine mal la France se plaindre que le Québec soit une terre d'attraction et de rayonnement. C'est un îlot qui nous crée tellement de bonheur, le renforcer ne nous portera pas préjudice".
M. Besson et son homologue québécoise Yolande James, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, sont intervenus lundi matin lors d'un forum sur les rapports entre la croissance et les migrations.
Ils devaient lancer lundi après-midi la première réunion d'un groupe de travail franco-québécois sur les flux migratoires et l'intégration des migrants.
Source : Le Figaro/AFP