mercredi 3 juillet 2024 12:39

Les migrants sont les premiers à perdre leur emploi vu qu’ils travaillent dans des secteurs vulnérables à la crise.

L’Espagne exige aux migrants un contrat de travail pour pouvoir s’inscrire au registre municipal.

Le constat est alarmant. La crise n’a fait qu’accentuer la situation des Marocains résidents à l’étranger surtout ceux installés dans les pays européens. Les participants à une rencontre internationale, oragnisée mardi dernier, ont dressé un tableau noir en matière de protection des droits des migrants. «En cette période de crise, les migrants deviennent plus exploités et sont plus exposés au risque du chômage vu que la majorité d’entre eux travaille dans des secteurs vulnérables notamment l’industrie», indique Philippe Bancour, de l’Organisation internationale pour la migration lors de la rencontre, initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l’étranger. Et d’ajouter, «en 2008/2009, le taux de chômage est deux fois plus important chez les migrants que chez les autochtones. En cette situation de crise, les migrants font preuve d’une grande capacité d’adaptabilité. La preuve c’est que cette augmentation du chômage n’a pas été accompagnée d’un retour massif des migrants».

Les inégalités persistent même pour ceux qui ont pu décrocher un travail et qui sont estimés plus chanceux. «A chaque fois qu’on mène une étude auprès des migrants en France, on obtient un pourcentage de 25à 30% de personnes qui nous déclarent qu’ils ont été victimes de discriminations», affirme le délégué régional de la Confédération française démocratique du travail à l’île de France. Ce syndicaliste chargé du dossier «Emploi et discrimination» au sein de la confédération a indiqué que la discrimination envers les travailleurs migrants prend plusieurs formes. «Depuis 2004, le gouvernement français a instauré le droit des travailleurs illettrés à apprendre le français. On a relevé que de nombreuses entreprises s’abstiennent à assurer ce droit aux travailleurs migrants», explique-t-il tout en ajoutant que les migrants travailleurs sont privés également de leur droit à la formation continue.  La situation en Espagne est encore plus inquiétante. Selon Sakina Souleimani, présidente de l’Association des cadres de la médiation en Espagne, les migrants souffrent des restrictions du gouvernement espagnol pour l’accès à l’emploi. «L’Espagne a procédé à la réduction de 5% des salaires publics et à la diminution de l’offre d’emplois publics», indique-t-elle avant d’ajouter, «le plus alarmant c’est que l’Espagne exige aux migrants un contrat de travail pour pouvoir s’inscrire au registre municipal. Elle a procédé également à  l’endurcissement des  procédures du regroupement familial et de l’obtention du permis de séjour». Quant aux droits sociaux et culturels des migrants, Sakina Souleimani a indiqué que le gouvernement espagnol a privé les migrants des services d’attention primaires et a réduit les subventions pour les activités culturelles.

En Italie, la situation des migrants ne diffère pas beaucoup de celle des migrants en Espagne. Dans ce pays, un migrant irrégulier est considéré comme une personne criminelle. Le gouvernement italien a procédé lui aussi à la réduction de 10% des budgets des ministères et des organismes. Une décision qui touche directement les migrants résidant dans ce pays.

Cette rencontre a été l’occasion de présenter la situation des Marocains résidents en Afrique, souvent oubliés lors des débats sur les MRE. Sidi Mohammed Farssi, président du Conseil national des Marocains au Sénégal a affirmé que les Marocains résidents en Afrique sont plus touchés par la crise en raison de la fragilité de l’économie des pays où ils résident. «La grande majorité des Marocains travaille dans des secteurs informels subissant ainsi de mauvaises conditions de travail», ajoute ce membre du Conseil de la communauté marocaine résidente à l’étranger. précisant que le secteur formel est très réduit dans les pays africains. Ce qui oblige les Marocains à travailler dans le secteur informel.

A la fin de cette rencontre initiée à l’occasion de la Journée nationale des MRE, une longue liste de recommandations a été présentée au ministre chargée de la Communauté marocaine à l’étranger. telles que la création d’une caisse de solidarité pour la protection des droits des Marocains à l’étranger. Les participants ont appelé également à l’organisation d’activités d’information et de sensibilisation des MRE pour qu’ils soient mieux informés de leurs droits.

En Italie, un migrant irrégulier est considéré comme une personne criminelle.

Interview

Abdelhamid El Jamri, Président du comité sur les travailleurs migrants/Nations unies

«Une convention pour les travailleurs domestiques migrants est à l’étude»

Que stipule la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants, adoptée en 1990 par l’assemblée générale des Nations unies ?

La convention assure un ensemble de droits qui s’appliquent à tout le processus de migration des travailleurs migrants et des membres de leur famille. Dans le pays d’origine, elle stipule par exemple le contrôle des agences de recrutement. Elle protège le migrant tout au long de son parcours migratoire à savoir dans le pays de transit et d’accueil. Dans ce dernier, la convention assure aux migrants tous les droits civils et culturels dont jouissent les autochtones notamment le droit à la gratuité de l’école et au travail. Les entreprises ne doivent pas, par exemple, prévoir des contrats de travail pour les migrants différents de ceux adoptés pour les autochtones. La convention contient également des clauses protégeant les droits des personnes irrégulières.

Pensez-vous que cette convention est efficace pour la protection des droits des migrants sachant qu’à ce jour, elle n’a pas été ratifiée par aucun pays du Nord ?

Même si elle n’est toujours pas ratifiée par les pays du Nord, la convention constitue tout de même la référence au niveau international en matière de protection des droits des travailleurs migrants. On a réalisé plusieurs études pour montrer qu’il n’y a aucun argument juridique qui empêche les pays du Nord à ratifier cette convention. Les pays d’accueil ont peur de donner plus de droits aux migrants irréguliers en ratifiant cette convention. C’est une idée erronée car plus les pays ferment les voies pour la migration légale, plus elle augmente l’immigration illégale. La réticence des pays du Nord envers la ratification de cette convention est expliquée également par la dualité entre les courants qui sont pour la migration, pour apporter la main d’œuvre, et ceux qui sont contre.

Le comité des Nations unies sur les travailleurs migrants travaille actuellement sur une nouvelle convention qui vise la protection des travailleurs domestiques migrants. Que prévoit cette convention ?

 Cette convention est très importante car de nombreux migrants, essentiellement des femmes, travaillent dans des domiciles. Ils sont privés de plusieurs de leurs droits vu que les maisons ne sont pas accessibles aux inspecteurs de travail. On est toujours en cours de travail sur cette convention. On a eu récemment plusieurs discussions avec les gouvernements et les syndicats des travailleurs pour arriver à une convention qui protège au mieux les travailleurs domestiques.

Source : Le Soir Echos

13 août 2010

A chaque été, l'attention est focalisée sur le transit des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Trafic fluide, temps de traversée réduit avec la mise en service de navettes rapides, l'installation de nouvelles infrastructures comme le nouveau tenninal passager de TangerMed, etc. Mais 1'essentiel des préoccupations des MRE et de leurs familles restent souvent les mêmes et n'ont pas varié depuis des années, selon les témoignages recueillis …Suite

La France était appelée, mercredi 11 et jeudi 12 août, à rendre des comptes devant le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD). Cet examen intervient quinze jours après le discours de Nicolas Sarkozy sur le possible

retrait de la nationalité française à « toute personne d'origine étrangère » qui aurait assassiné un fonctionnaire de police et sur la nécessité de démanteler 300 campements illégaux de Roms. Quelques mois, aussi, après le « débat sur l'identité nationale »…Suite

Priorité est donnée à la chasse aux clandestins délinquants, mais 700.000 étudiants pourraient être régularisés.

Dans la perspective des législatives du premier mardi de novembre (renouvellement de la totalité de la Chambre des représentants et du tiers du Sénat), le Parti républicain a entrepris d'attaquer l'Administration Obama sur le thème de l'immigration, lui reprochant d'être trop «laxiste» envers les clandestins. À la faveur d'une poignée de crimes horribles commis récemment par des immigrés illégaux dans les États frontaliers du Mexique - amplement médiatisés par la grande chaîne conservatrice d'information en continu Fox News, ce thème est revenu en force dans la campagne électorale.

Pourtant, lorsqu'on examine les statistiques officielles, l'on s'aperçoit qu'il est injuste d'accuser de laxisme l'Administration Obama. Au cours de l'année 2009, cette dernière a en effet procédé à l'expulsion (les Américains utilisent le terme de «déportation») de quelque 390 000 immigrés illégaux, soit 20 000 de plus que l'Administration Bush au cours de l'année 2008.

Qui plus est, depuis l'arrivée du démocrate Barack Obama à la tête de l'exécutif, l'agence fédérale ICE (Immigration and Customs Enforcement), l'organisme chargé de faire respecter les lois sur l'immigration, a très clairement adopté une stratégie de chasse prioritaire aux délinquants, au sein de la masse des immigrés clandestins. Au cours des dix derniers mois, l'ICE a capturé puis expulsé quelque 143 000 immigrés illégaux convaincus d'avoir commis des délits sur le territoire des États-Unis. Un chiffre record dans toute l'histoire du pays. Preuve supplémentaire de cette stratégie sélective, les expulsions d'immigrés n'ayant commis que des «civil violations» (l'équivalent de nos contraventions) ont chuté de 24 % au cours de la même période. Le fait de franchir illégalement la frontière internationale des États-Unis, ou d'y rester après l'expiration de son visa, ne constitue pas ici un «crime» (délit), mais seulement une «civil violation».

L'économie américaine constitue un extraordinaire appel d'air pour les masses misérables à la démographie galopante d'Amérique latine. Les jeunes latinos viennent aux États-Unis dans le but d'y travailler (car il est facile de s'y faire embaucher, même sans papier), mais pas dans le but d'y percevoir des prestations sociales (très difficiles à obtenir dans un pays qui réprouve moralement l'assistanat). Il n'y a pas que les ranchs du Texas pour faire travailler les clandestins. Dans les magnifiques fermes de l'aristocratique «horse country» du nord de la Virginie, le fourrage des pur-sang et la tonte des pelouses sont très souvent l'affaire de lads péruviens, salvadoriens ou boliviens. Dans les restaurants de Washington, les garçons de cuisine sont très souvent des clandestins. Même les PME installées dans la périphérie de la capitale fédérale embauchent des illégaux. Une situation inenvisageable dans les grandes entreprises, soumises au double contrôle de leurs syndicats et de leurs conseils d'administration. La raison est qu'ici l'embauche d'un clandestin par un entrepreneur ne constitue pas un délit. Tout au plus un péché véniel. Il est par ailleurs rarissime que les autorités étatiques ou fédérales viennent dresser procès-verbal (en vue du paiement d'une faible amende) pour l'embauche d'un clandestin. En pratique, l'embauche des immigrés illégaux ne pose socialement problème qu'aux personnes ayant des ambitions politiques. Car, lors des processus de confirmation, on fouille toujours le passé des candidats. Nombreux sont les exemples de ministres qui ont dû renoncer au portefeuille que le président leur avait offert, après qu'on eut découvert qu'ils avaient employé au noir une nanny ou une femme de ménage.

Comment l'Administration Obama compte-t-elle mener sa contre-offensive politico-médiatique face aux accusations des républicains ? La Maison-Blanche ne se contentera pas de rappeler ses bons chiffres en matière de chasse aux délinquants. L'exécutif espère bientôt régler le problème des quelque 720 000 jeunes clandestins qui pourraient bénéficier d'une actuelle proposition de loi (à initiative démocrate, mais avec le soutien de plusieurs élus républicains), appelée Dream Act. Cette loi régulariserait tous les jeunes immigrés illégaux (enfants ayant naguère traversé clandestinement la frontière avec leurs parents) offrant les caractéristiques suivantes : cinq ans de présence minimum sur le territoire américain, casier judiciaire vierge, diplôme de fin d'études secondaires, validation de deux années d'études supérieures ou enrôlement dans l'armée. Dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan, on remarque, sur le terrain, une forte proportion de latinos parmi les soldats de deuxième classe. Le plus souvent, ce sont des jeunes qui se sont engagés afin d'acquérir, à la fin de leur contrat et de leur «tour of duty» sur les théâtres les plus dangereux, la nationalité américaine.

Jusqu'à présent, l'ICE s'abstenait d'expulser les étudiants en situation irrégulière au regard des lois sur l'immigration. Mais il y a toujours, bien sûr, des excès de zèle. Le plus connu ici fut l'arrestation, au mois de juin dernier, du jeune Eric Balderas, natif du Mexique. Cet étudiant en biologie de 19 ans à l'Université de Harvard (la meilleure du pays) fut appréhendé à l'aéroport de San Antonio, alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol de retour pour Cambridge (Massachusetts), après avoir rendu visite à sa mère. Après intervention des dirigeants de Harvard et d'un sénateur, l'ICE décida de suspendre indéfiniment son expulsion.

De plus en plus, les étudiants illégaux se mobilisent pour obtenir l'adoption du Dream Act par le Congrès, qui leur ouvrirait la voie de la régularisation, et, dans une seconde phase, celle de la naturalisation (qui reste bien sûr une initiative individuelle). Certains sont même allés manifester au Congrès, à Washington. Arrêtés par la police spéciale du Capitole après avoir investi les bureaux de certains sénateurs et y avoir organisé, vêtus de robes et de toques noires, des parodies de cérémonies de remise de diplômes universitaires, ils ont ensuite été relâchés par l'ICE. Aujourd'hui, les étudiants américains issus de l'immigration illégale n'ont plus peur de faire leur «outing»…

L'Administration Obama réussira-t-elle à faire passer cette législation avant novembre ? Rien n'est moins sûr, car le Parti républicain y est, dans son ensemble, encore farouchement opposé…

Source : Le Figaro


Policiers effectuant un recensement dans un camp illégal de Roms à Saint-André-lez-Lille, dans le Nord. Des experts du Comité de l'Onu pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd), réunis mercredi et jeudi à Genève, ont épinglé la politique de la France envers les étrangers, considérée comme discriminante, évoquant notamment le débat sur l'identité nationale, l'idée du président Nicolas Sarkozy de déchoir des personnes d'origine étrangère de la nationalité française dans certains cas et les récentes mesures prises contre les Roms. (Reuters/Pascal Rossignol)

Le débat sur l'identité nationale, l'idée du président Nicolas Sarkozy de déchoir des personnes d'origine étrangère de la nationalité française dans certains cas et les récentes mesures prises contre les Roms ont choqué les experts, qui rendront leurs conclusions le 27 août.

Réfutant leurs critiques, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a déclaré que la France était "un Etat de droit rigoureusement respectueux des droits de l'homme".

Les 18 membres de la Cerd sont chargés de vérifier les efforts des 173 pays signataires de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale pour se conformer à ce texte.

L'expert togolais Ewomsan Kokou, cité par Le Monde, a pointé une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie" en France.

Selon un compte rendu de la réunion que s'est procuré Reuters, le discours de Nicolas Sarkozy qui suggérait fin juillet à Grenoble de déchoir de la nationalité française "toute personne d'origine étrangère" portant atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police est "non seulement discriminant contre les Français d'origine étrangère" mais il "constitue également une incitation à la haine", a déclaré un membre non identifié.

Ce dernier a aussi qualifié de fait "grave" l'adhésion de la majorité de la population française à ce discours, comme l'a montré un récent sondage.

STIGMATISATION

"La politique sécuritaire de la France est marquée par la stigmatisation de l'immigration comme cause de tous les maux", a déploré un autre membre du Comité.

"De nombreux experts ont évoqué la situation des Roms et gens du voyage en France, l'un d'entre eux se demandant pourquoi, alors que la liberté de circulation est garantie en France, des Français appartenant à des minorités sont obligés de se munir de carnets de circulation", lit-on dans le compte rendu.

Le rapporteur du Comité, Pierre-Richard Prosper, a estimé pour sa part qu'il était "temps pour la France de faire vivre les rêves de liberté, d'égalité et de fraternité".

Pierre Lellouche a réagi dans un communiqué en indiquant que "la France est un Etat de droit rigoureusement respectueux des Droits de l'Homme dont elle a été la première inspiratrice depuis deux siècles".

"Les polémiques entretenues ici ou là au sujet de décisions prises par le gouvernement français n'ont par conséquent pas lieu d'être", a ajouté le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.

"Qu'il s'agisse de notre politique de sécurité, de la lutte contre l'immigration clandestine et les trafics d'êtres humains, ou de l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace public, toutes ces politiques actuellement menées par le gouvernement français ne visent précisément qu'à garantir les libertés publiques, et notamment l'égalité des droits des femmes, à protéger les plus vulnérables contre les trafics d'êtres humains et à préserver le premier des droits de l'homme, qui est le droit à la sécurité", souligne-t-il.

Dans leurs conclusions, qui n'ont aucun caractère contraignant, les experts du Cerd pourraient demander à la France d'apporter des améliorations sur certains points et de venir leur en rendre compte dans un délai défini.

Source : L’Express.fr

La journée nationale est marquée cette année par plusieurs réalisations, mais aussi des revendications et des attentes de la part des Marocains d'ailleurs.

La journée nationale est marquée cette année par plusieurs réalisations, mais aussi des revendications et des attentes de la part des Marocains d'ailleurs.

Dans le cadre de la Journée nationale de l'immigré, la Wilaya de la région du Grand Casablanca a organisé une rencontre avec les Marocains résidant à l'étranger mardi dernier. Un rendez-vous qui a pour but de renforcer davantage les liens avec les Marocains du monde et leur rendre hommage pour leur participation au développement du pays, mais également pour faire le point de leurs attentes et leurs aspirations. Cette rencontre s'est tenue sous la présidence du ministre chargé de la Communauté marocaine, Mohamed Ameur, et du Wali de la région du Grand Casablanca, Mohamed Halab, et aussi en présence des autorités locales et des élus locaux ainsi que les chefs des services extérieurs. Elle a également été une occasion pour résumer toutes les réalisations accomplies à l'adresse de cette communauté restée attachée à son pays, le Maroc, en adhérant notamment aux chantiers de développement socio-économique et en se mobilisant constamment pour la défense des valeurs et des intérêts suprêmes de la Nation.

M. Ameur a souligné tous les efforts fournis pour satisfaire nos MRE et assuré que son département planche avec sérieux et accorde toute l'attention nécessaire aux problèmes que rencontrent les MRE dans les pays d'accueil et lors de leur séjour dans le Royaume. Une batterie de mesures a été prise durant l'année en cours pour répondre aux besoins des Marocains du monde dans divers domaines. Ainsi, le programme du gouvernement se résume en quatre grands volets. Premièrement, le domaine culturel. Ce volet vise surtout les générations qui ont grandi à l'étranger et ceux qui sont nés là-bas ou encore ceux qui vont naître, puisque chaque année on a 70.000 nouveau-nés marocains ailleurs.

Le but est donc de renforcer les liens entre ces générations et leur pays qu'ils n'ont pas eu l'occasion de connaître. Une série de décisions et des conventions pour inciter ces jeunes générations à venir visiter leur patrie mère. Par exemple, la mise en place de centres culturels partout dans le monde pour montrer la beauté du Maroc et la richesse de sa culture. «La concentration sur les jeunes = l'Investissement dans le futur», a précisé M. Ameur lors de son intervention. Ensuite vient le volet de la vie sociale des MRE. Cette rencontre a été également une occasion pour faire un état des lieux des problèmes de droit qu'affronte cette communauté, en mettant l'accent notamment sur les conditions de protection juridique des groupes les plus vulnérables, particulièrement les femmes, les enfants et les retraités. Le gouvernement prévoit de faire des partenariats avec des associations sociales à l'étranger pour venir en aide à ces personnes. Le ministre a également annoncé l'organisation dans les prochains jours d'une caravane de sensibilisation sur les dispositions du Code de la famille au profit de la femme marocaine émigrée.
En matière d'investissements (le troisième volet), plusieurs actions importantes ont été initiées par le gouvernement pour inciter les Marocains résidant à l'étranger à investir au Maroc.

La première de ces initiatives est le fonds appelé "MDM Invest", une formule combinant soutien de l'Etat et concours des banques qui a été mise en place depuis l'été 2009. Le fonds "MDM Invest" est ouvert aux Marocains du monde présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à un million de dirhams et ne dépassant pas 50 MDH. Pour chaque projet, selon le ministre, l'investisseur expatrié doit assurer 25% du coût global pour bénéficier d'une aide de l'Etat de 10% et d'un financement bancaire de 65% du coût du projet. S'ajoute à cela, le renforcement de l'accès à la propriété par la garantie "Damane Assakane" qui a été étendue aux MRE aux mêmes conditions que les locaux, l'objectif étant de permettre à cette catégorie de la population d'acquérir ou de construire un logement avec des facilités de crédit. Et enfin le quatrième volet qui a pour but de résoudre les problèmes juridiques et administratifs des Marocains dans leur pays d'accueil.

Dans le cadre de sa démarche de proximité, le ministère des MRE a mis en place, au sein de ses structures, un dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde. Il s'agit d'un système dédié au traitement personnalisé des requêtes des MRE avec la coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi. Sans oublier le dispositif qui est de plus en plus renforcé pour faciliter l'opération Transit, laquelle a connu cette année l'entrée en service du port de Tanger-Med.

Hamid Belfadil, directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de Casablanca, également présent lors de la rencontre a, pour sa part, donné des éclairages sur les opportunités offertes aux MRE au niveau de la métropole, rappelant que des mesures d'incitation ont été prises pour drainer les investissements nationaux, arabes et étrangers.

Les MRE sont donc appelés à prendre part à cette dynamique propice à l'investissement, tout en les assurant de la disposition du CRI à fournir toutes les facilités et conseils nécessaires.

Lors de cette rencontre-débat, les MRE ont unanimement salué les efforts déployés par le gouvernement en leur faveur, tout en appelant les pays d'accueil à protéger et à préserver les droits des émigrés, en cette conjoncture difficile. «Je reconnais que le gouvernement marocain a beaucoup travaillé pour nous rendre la vie plus facile. Mais après la crise, nous avons beaucoup souffert, cela nous a beaucoup affectés. Malheureusement, nous avons besoin de plus d'efforts, mais nous restons optimistes», souligne Nadia, une Marocaine établie en France depuis quinze ans.

En effet, après la crise financière, beaucoup de données ont changé pour nos Marocains du monde, mais chaque pays a un problème différent de l'autre d'après les MRE présents lors de la rencontre. En France par exemple, ce sont les politiques du gouvernement qui inquiètent les immigrés. «Les responsables gouvernementaux français nous surprennent à chaque fois par une nouvelle loi.

Maintenant, les choses deviennent encore plus difficiles après la récente proposition sur la destitution de la nationalité française», affirme Mustapha la soixantaine dépassée. En Italie, c'est surtout le coût de la vie cher qui inquiète. Après la crise, certains sont au chômage, d'autres ont des salaires plus bas et les factures de chaque mois sont toujours là et toujours aussi chères. Et il n'est pas très rare de faire face à cette situation. Pour ceux qui vivent aux Etats-Unis, le seul véritable problème est le coût très élevé des billets d'avion. Si une famille de 5 ou 6 personnes veut venir visiter son pays natal, cela peut revenir à 80.000 dirhams, de quoi se payer de superbes vacances dans leurs pays d'accueil. Du coup plusieurs préfèrent ne pas venir. Un risque d'effacement des liens est très probable dans ce cas.

Source : Le Matin

Marocains résidant à l'étranger, Marocains du Monde ou Marocains sans frontières, comme le proclament les affiches marketing des banques. Si en cette période, les autorités, les acteurs économiques (immobilier), les banques ou les sociétés de transfert rapide d'argent font la danse du ventre à la communauté marocaine installée à l'étranger, c'est parce que son poids économique est énorme…Suite

Le récent essoufflement des transferts de Marocains résidant à l’étrange devrait pousser le Maroc à revoir ses actions en faveur de cette communauté. C'est la thèse défendue par Rachid Chaabita, fondateur et responsable du Centre des études et de  recherche sur les migrations internationales et le développement durable (CERMID) basé à Casablanca lors d'une conférence qui s'est tenue avant hier à la wilaya de Casablanca, à l'occasion de la journée nationale des Marocains résidant à l’étrange…Suite

En Alsace, on estime que la communauté musulmane, majoritairement turque et maghrébine, compte 120 000 fidèles et une soixantaine de lieux de culte. A ceux-ci devrait s'ajouter en février ou mars 2011, la Grande mosquée de Strasbourg.

Le chantier de la Grande Mosquée de Strasbourg a connu une succession de rebondissements et d'interruptions dus à des soucis financiers, ou, cet hiver, à des intempéries. Elle devrait néanmoins voir le jour en février ou mars 2011, estime Fouad Douai, gérant de la SCI Grande Mosquée de Strasbourg. Dans les jours à venir les travaux devraient commencer à l'intérieur de l'édifice, marquant un tournant très attendu.

« Théoriquement, on a bouclé le projet financier », affirme le gérant. Le coût est estimé à 8,7 millions d'euros. Mais la prudence reste de mise car certaines promesses de dons « avec engagement ferme » n'ont pas encore été suivies d'effet. Ces dons encore conditionnels, à hauteur de 1,2 million d'euros, proviennent de différents pays musulmans.
Si Fouad Douai reste confiant dans le versement de cette somme, il compte toujours sur les dons des fidèles locaux. « Le ramadan est un mois de générosité. Dès que les échafaudages auront été retirés, les fidèles seront contents de voir la coupole qui brille de loin », espère-t-il.

L'islam jouit en Alsace, sous l'influence du Concordat, de conditions propres à son épanouissement au sein de la République. Les collectivités territoriales prennent part au quotidien de la communauté musulmane alsacienne. Municipalité de Strasbourg, conseil général du Bas-Rhin et conseil régional auront participé à plus d'un quart du budget de construction de la Grande Mosquée de Strasbourg.

Il a en outre été décidé, le 7 juin dernier, que Strasbourg verrait pour la première fois en France la construction sur initiative publique d'un cimetière musulman. Avec les carrés confessionnels déjà existants, ce cimetière, qui devrait être achevé en 2011, permettra aux citoyens musulmans d'être enterrés là où ils ont vécu, comme un signe fort d'intégration, tout en respectant l'orientation des corps inhumés en direction de La Mecque.

A l'avenir, les musulmans d'Alsace espèrent que ces particularismes régionaux devraient permettre -comme c'est le cas pour le catholicisme, le protestantisme ou le judaïsme en Alsace et en Moselle-, l'enseignement de l'islam dans les écoles publiques, voire dans une faculté de théologie musulmane.

Source : DNA

L'Etat américain de Floride (sud-est) a annoncé mercredi son intention de durcir sa législation contre les immigrés sans-papiers en permettant notamment aux juges d'infliger des peines plus lourdes aux personnes résidant illégalement dans le pays en cas d'infraction.

Ce durcissement, qui doit se faire sous la forme d'un projet de loi, emboîte le pas à des mesures similaires prises par l'Arizona (sud-ouest) au printemps. Le texte, présenté par le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, irait même plus loin que son pendant d'Arizona. Il permettrait par exemple aux juges d'alourdir le montant de la caution d'un prévenu si ce dernier n'a pas de statut légal aux Etats-Unis. De même, un sans-papier jugé pour un crime ou un délit pourra s'attendre à être condamné plus lourdement qu'un citoyen en règle avec les services d'immigration ayant commis la même infraction. "Cette législation va fournir de nouveaux outils pour protéger nos concitoyens et va aider à combattre les problèmes nés de l'immigration illégale", a expliqué M. McCollum, un républicain, qui souhaite devenir gouverneur de Floride à la faveur des élections de novembre.

La nouvelle législation permettra également à la police de vérifier le statut légal de toute personne interpellée pour, par exemple, une simple infraction au code de la route, ce qui était jusqu'alors réservé aux autorités chargées de l'immigration. Mais M. McCollum a assuré que le texte n'instituait pas de délit de faciès. En Arizona, une polémique a éclaté autour d'une loi promulguée en avril par la gouverneure républicaine et qui prévoyait d'autoriser les forces de police à vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée. Cette disposition a toutefois été suspendue par la Justice juste avant l'entrée en application de la loi fin juillet. Les organisations d'aide et de défense des sans-papiers estiment que 11 millions de personnes résident illégalement aux Etats-Unis. La plupart d'entre elles viennent d'Amérique centrale.

Source : France-Amérique/AFP

11 août 2010

Près des quatre cinquièmes des enfants d'immigrés sans papiers vivant aux États-Unis ont la nationalité américaine, selon une étude du Pew Hispanic Center publiée mercredi.

«Environ les quatre cinquièmes (79%) des 5,1 millions d'enfants (de moins de 18 ans) d'immigrés sans papiers sont nés dans ce pays et sont donc des citoyens américains», selon Pew, qui se fonde sur les données du recensement de 2009.

«Au total, 4 millions d'enfants nés aux États-Unis de parents immigrés illégaux vivaient dans le pays en 2009, aux côtés de 1,1 million d'enfants nés à l'étranger de parents immigrés illégaux», résume Pew.

Dans le cadre du débat sur l'immigration aux États-Unis, qui constitue un des thèmes importants de la campagne pour les élections législatives de novembre, des parlementaires républicains ont évoqué la possibilité de réviser un amendement constitutionnel qui garantit la citoyenneté américaine à toute personne née sur le sol des États-Unis.

Ces parlementaires affirment que cette disposition constitutionnelle, qui existe depuis 1864, incite des personnes sans papiers à se rendre aux États-Unis pour y donner naissance à leurs enfants.

Selon l'étude du centre Pew, la grande majorité des familles d'immigrés sans papiers aux États-Unis, soit un total évalué à 11 millions de personnes, ont un «statut mixte», c'est-à-dire que l'un de leurs membres au moins n'a pas de papiers, tandis qu'un autre de leurs membres au moins est citoyen américain.

Le centre Pew a réalisé en juin un sondage selon lequel 56% des Américains étaient contre la remise en cause du droit du sol.

L'administration Obama a lancé une vaste réforme du système migratoire ouvrant la voie à l'octroi de papiers aux immigrés illégaux, mais cette réforme est bloquée au Congrès, où deux autres réformes comparables avaient échoué en 2006 et 2007.

Source : Cyberpresse.ca

Nicolas Sarkozy est dans son rôle quand il fait de la sécurité une priorité mais une nouvelle loi n'est pas nécessaire sur la déchéance de nationalité, envisagée par le chef de l'Etat contre certains délinquants, estime le président du Sénat, Gérard Larcher.
Dans un entretien publié par Le Figaro et sur Europe 1, il a laissé entendre que la législation actuelle suffisait.
L'article 25 du Code civil prévoit plusieurs cas de déchéance pour une personne ayant acquis la nationalité française depuis moins de dix ans, notamment en cas d'activités terroristes ou pour un crime "constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation".

Dans un discours prononcé à Grenoble en juillet, dans lequel il a fait un lien direct entre immigration et délinquance, le chef de l'Etat a évoqué la possibilité de déchoir de leur nationalité les Français d'origine étrangère qui attenteraient à la vie d'un policier.
"Le président de la République est pleinement dans sa fonction quand il fait de la sécurité une de ses priorités", a déclaré Gérard Larcher sur Europe 1. "La sécurité et le respect de la loi concernent tous les citoyens, Français ou accueillis sur le sol de notre pays", a ajouté le président du Sénat. "Acquérir une nationalité, c'est un contrat, un ensemble de devoirs".
"Il n'est pas illégitime que le président de la République demande au Parlement les conditions dans lesquelles (l'article 25) devrait demain s'appliquer", a-t-il dit. "Il va falloir que nous explorions dans notre Code civil".
Dans Le Figaro, Gérard Larcher se demande si on "applique réellement le droit déjà en vigueur".
"L'article 25 ne fournit-il pas déjà la réponse à la plupart des questions posées? C'est ce que nous devrons vérifier", explique-t-il.

12/08/10

Source : Les Echos/Reuters

Face aux dénis de droits dont sont victimes nos compatriotes marocains à l'étranger, le ministère chargé des MRE a appelé à une journée de réflexion sur les actions à entreprendre pour la protection de ces droits.

La situation de migration n'est pas une sinécure à fortiori en période de crise. Fort de ce constat, le ministère chargé de la communauté des marocains résidant à l'étranger a organisé à Rabat une journée sur le thème de «la protection des droits des MRE en temps de crise».Compte tenu des menaces persistantes de récession économique et par là même, du recul des droits des migrants, ces travaux s'imposent de toute évidence comme une priorité absolue pour la défense et l'accès aux droits sociaux et juridiques des migrants, conformément aux résolutions onusiennes des droits de l'homme.

Il apparaît, en effet, que les migrants, moins informés de leurs droits, sont ipso facto plus vulnérables et sujets à tous les types d'exploitation, de marginalisation et de discrimination à la faveur de la crise économique. Ils sont notamment les premiers à perdre leur emploi, même si tous les pays et toutes les régions ne sont pas touchés dans les mêmes proportions par ces phénomènes discriminants. Selon Philippe Boncour, Chef de la Division du Bureau International du travail (BIT), l'Espagne est un exemple éclairant à ce titre dans la mesure où en 2008, la population migrante touchée par le chômage était de 20, 8% par opposition aux nationaux touchés à hauteur de 12, 5%. Ces droits des migrants trop longtemps bafoués ou ignorés, en l'absence d'une véritable politique de protection à l'échelle internationale ne doivent plus être à l'ordre du jour a déclaré Khadija El Madmad, titulaire de la Chaire Unesco « Migration et Droits humains et auteur d' «un rapport général des droits des migrants » devant faire l'objet d'une publication prochaine.

«Le Maroc s'est résolument engagé sur la voie des réformes du développement humain, et la protection des droits de la diaspora en fait indubitablement partie », a-t-elle rappelé en substance. A cet égard, le discours du roi Mohammed VI, notamment le discours de Casablanca est particulièrement éloquent en matière de protection des droits des migrants mais aussi en faveur de ceux des immigrés, le Maroc étant devenu un pays de destination pour les réfugiés subsahariens.
Par ailleurs, au plan international, le Maroc est particulièrement actif et affiche une réelle volonté de relever les défis des questions de politique migratoire dans l'optique d'une responsabilité partagée entre pays d'origine, de transit et de destination, a-t-il été relevé d'une même voix.

Toutefois, les disparités caractéristiques de la communauté marocaine du monde et ses différentes facettes autant au plan social, économique que juridique rend ce travail de réflexion et d'action en faveur des migrants, particulièrement malaisé, plaide Khadija El Madmad. Qu'importe ! « Nombre d'instruments juridiques internationaux des droits humains existent et pourraient être appliqués aux MRE», témoigne Abdelhamid El Jamri, président du comité ONU-CMW. La Déclaration Universelle des droits de l'homme de 1948 et notamment la Convention des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille adoptée en 1990, pour ne citer que ces dispositifs, devraient suffire à protéger indistinctement les MRE et à faire respecter leurs droits. Un bémol, néanmoins, cette charte n'a, pour l'heure, été ratifiée que par les pays du sud. Or, l'adhésion par la communauté internationale est plus qu'une nécessité car la protection des migrants garantit aussi leur productivité.
Il ne faut pas perdre de vue que «le flux de migration répond à un besoin de main d'œuvre permanent et à la problématique des populations locales vieillissantes», insiste Philippe Boncour. Il faudra donc conserver des couloirs de migration ouverts et continuer à promouvoir les liens et les partenariats entre les populations migrantes et les différents acteurs institutionnels ou issus de la société civile. Les nombreuses conventions bilatérales conclues par le Maroc avec plusieurs pays européens notamment en matière de sécurité sociale est une amorce dans ce sens. Cette journée nationale des migrants permettra donc d'effectuer un état des lieux de droits de nos compatriotes à l'étranger, à la lumière de la crise économique internationale et d'y répondre de façon empirique.

Un rapport sera établi, qui présentera une nomenclature de mesures de protection sociales et juridiques à même de garantir les droits des étrangers marocains en leur double qualité de migrant et de travailleur.

La convention des Nations unies

Cette convention garantit la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Elle a été adoptée en 90 mais n'est entrée en vigueur qu'en 2003. Cette convention couvre les obligations et les responsabilités des pays d'origine d'accueil et de transit quel que soit le statut du migrant. Si les Etats sont souverains en matière d'accueil des migrants, par cette convention, ils doivent veiller à ce que les travailleurs migrants et leur famille voient leurs droits reconnus et respectés en matière d'accès à l'emploi, de justice et de sécurité sociale.

12.08.2010

Source : Le Soir

La journée nationale de l'immigré, initiée cette année sous le signe « Protection des droits de la communauté marocaine établie à l'étranger dans le contexte de la crise économique», a été célébrée mardi à Al Haouz.

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du gouverneur, Bouchaïb El Moutaouakil, des élus locaux, des chefs des services extérieurs, des acteurs de la société civile ainsi que des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, a été l'occasion pour mettre l'accent sur nombre de problèmes dont souffrent les MRE, et prendre connaissance de leurs aspirations et leurs attentes. S'exprimant à cette occasion, M. El Moutaouakil a fait observer que la célébration de cette journée qui se veut l'illustration de la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI ne cesse d'entourer ses sujets établis à l'étranger, constitue également une opportunité pour donner une nouvelle impulsion et consolider les liens de communication avec les MRE, tout en oeuvrant ensemble dans le cadre d'un esprit de coordination en vue d'atténuer l'impact de la crise économique internationale.

Après avoir mis en lumière le rôle de taille du ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger ainsi que les efforts inlassables déployés par le gouvernement de S.M. le Roi pour la défense des droits et des intérêts des MRE et l'amélioration de leur conditions de travail et de séjour dans les pays d'accueil, le gouverneur a passé en revue une série de mesures incitatives prises en leur faveur dans nombre de secteurs notamment fiscal, bancaire ou encore celui du logement.

M. El Moutaouakil s'est félicité également de la poursuite des efforts déployés par le Royaume pour la concrétisation des réformes juridiques et économiques, et la réalisation d'infrastructures et de projets de grande envergure et ce, dans le sillage de la modernisation et du développement que connaît le Maroc, qui place l'élément humain au coeur de son grand projet démocratique et moderniste.

Le gouverneur a mis en avant également la contribution des MRE aux efforts de développement à travers la réalisation de projets importants au niveau de la province d'Al Haouz, qui se veut, a-t-il dit, «un chantier d'envergure à l'échelle nationale en matière de développement humain, en accumulant des expériences pilotes et modèles et ce, en dépit du poids des contraintes géographiques et économiques».

Il a, dans ce contexte, mis en lumière le rôle joué par l'Initiative National du Développement Humain (INDH) dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, et l'amélioration des conditions d'accès des populations aux services de base. Il a réitéré l'engagement et la disponibilité des autorités provinciales, des élus locaux, des différents services extérieurs et de la société civile à oeuvrer en vue d'offrir un climat serein à même de permettre d'apporter des solutions efficientes à tous les problèmes dont peut souffrir les MRE, de les encourager à investir au Maroc et de les faire bénéficier de touts les avantages et facilités possibles. Le représentant du ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Ala Ibrahim Khalil a tenu à rappeler que le nombre des Marocains du monde dépasse la barre des 4 millions, dont 60% en Europe, faisant observer que la question de l'immigration est toujours présente, et avec force, sur l'agenda des relations du Maroc avec l'étranger.

Il a passé en revue également une série de mesures adoptées par le département de tutelle pour venir en aide aux MRE et améliorer leurs conditions de séjour, citant à titre d'exemple l'intérêt accordé à la promotion de la culture marocaine à l'étranger, notamment à travers la création, à l'horizon 2011, de 14 Centres culturels marocains.

M. Ibrahim Khalil a mis en lumière également le rôle prépondérant que joue la communauté marocaine dans la défense des intérêts et des questions prioritaires pour le Royaume, et à leur tête la question de l'intégrité territoriale du Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.

Quant aux représentants de la communauté marocaine établie à l'étranger, ils ont été unanimes à réitérer leur attachement indéfectible au Trône Alaouite et leur détermination à défendre les causes et fondamentaux du Royaume.
Ils ont fait part également de leur volonté et leur disposition à continuer à véhiculer l'image du Maroc prospère et développé, un pays de tolérance et de coexistence pacifique entre peuples et religions.

Célébration à Chichaoua de la journée nationale de l'immigré

A l'instar des autres villes et provinces du Royaume, la province de Chichaoua à célébré mardi, la journée nationale de l'immigré initiée, cette année, sous le thème: «la protection des droits de la communauté marocaine établie à l'étranger dans le contexte de la crise économique». Cette journée se veut l'occasion de se focaliser sur les préoccupations des Marocains résidant à l'étranger (MRE), de prendre connaissance de leurs aspirations et leurs attentes, et de réfléchir ensemble sur les solutions à apporter à leurs problèmes.

S'exprimant lors d'une rencontre tenue à cette occasion, l'enseignant-chercheur, Hassan Laghdech, a fait observer que cette communauté se veut la cheville ouvrière de toute stratégie de développement, relevant qu'il n'est plus d'actualité de penser que les MRE constitue uniquement une source de transfert d'argent purement et simplement.

Il a fait savoir, dans ce contexte, que la communauté marocaine établie à l'étranger contribue de manière remarquable aux investissements structurels, outre le fait qu'elle constitue une source indéniable de création des richesses.

Source : Le Matin/MAP

Les Marocains résidents à l’étranger  originaires de Doukkala célèbrent la Journée nationale de l’immigré.

La ville d’El Jadida a célébré, mardi dernier, la Journée nationale des Marocains résidents à l’étranger (MRE), notamment à travers l’organisation d’une rencontre-débat destinée à répondre aux interrogations des MRE et mettre la lumière sur leurs attentes. En effet, à l’instar des autres régions du royaume, les MRE, originaires de la région de Doukkala ont célébré la Journée nationale de la communauté marocaine à l’étranger. Intervenant à cette occasion, le gouverneur de la province, Ahmed El Ouazzani, a souligné la Haute sollicitude dont SM le roi Mohammed VI entoure les Marocains vivant à l’étranger, mettant l’accent sur l’importance de cette rencontre qui se tient dans une conjoncture internationale marquée par la crise économique et financière mondiale affectant les pays d’accueil. El Ouazzani a, par la même occasion, mis en relief les efforts déployés par le gouvernement pour la protection des droits des MRE, ainsi que les mesures d’incitation à l’investissement mises en leur faveur pour une meilleure participation au processus de développement socio-économique engagé dans le royaume sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI. Le gouverneur a, par ailleurs, appelé les MRE à prendre les initiatives pour le lancement des projets dans la région qui offre des potentialités énormes dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, la pêche maritime, le tourisme et l’industrie. Il a, en outre, rassuré les MRE de l’appui et de la mobilisation des autorités locales pour leur apporter assistance pour la mise en œuvre de leurs projets conformément aux dispositions de la loi. De son côté, le président du Conseil provincial, a souligné l’attachement des MRE de la région de Doukkala à leur origine et loué leur contribution au développement local, en dépit de la conjoncture économique difficile des principaux pays d’accueil. La parole a été donnée, par la suite, aux membres de la communauté marocaine à l’étranger qui ont d’emblée relevé le grand progrès des services rendus par les autorités d’accueil au profit des MRE (Douane, Gendarmerie royale, Sûreté nationale, etc). Les intervenants ont aussi insisté sur la création au sein de la province d’une cellule chargée des MRE pour la réception des éventuelles doléances, la simplification des procédures administratives et le règlement des problèmes.

Source : Le Soir

Un vif débat sur l'immigration enfièvre aujourd'hui les Etats-Unis. L'État d'Arizona a récemment adopté une loi qui oblige les policiers à vérifier le statut de résident de personnes arrêtées pour d'autres motifs – et qui contraint les immigrés à produire sur demande une preuve de leur statut légal.

L'administration Obama a critiqué cette loi, des groupes religieux l'ont dénoncée comme étant discriminatoire et une Cour fédérale a suspendu temporairement certaines dispositions de la loi en précisant que l'immigration relève de la compétence de l'Etat fédéral. Quelle que soit l'issue juridique de l'affaire, cette loi a rencontré un écho favorable dans d'autres États et reflète la place croissante que prend la question de l'immigration au plan politique.

Si les Etats-Unis devaient se replier sur eux-mêmes et limiter fortement l'immigration, leur position dans le monde en pâtirait sérieusement. Grâce au taux actuel d'immigration, les Etats-Unis sont l'un des rares pays développés à ne pas connaître de déclin démographique et à maintenir leur part de la population mondiale. Cette situation risque de changer si la réaction à des actes terroristes ou une xénophobie croissante les poussent à fermer les frontières.

Les craintes liées aux conséquences de l'immigration sur les valeurs nationales et la cohérence de l'identité américaine existent depuis les premiers temps de la nation. Le parti «Know Nothing» du XIXe siècle s'est construit sur l'opposition aux immigrés, aux Irlandais en particulier. Les Asiatiques ont été la cible d'un rejet dès 1882 et à partir de l'adoption de la loi sur la restriction de l'immigration en 1924, l'afflux d'émigrants s'est ralenti pendant quarante ans.

Au cours du XXe siècle, le pourcentage le plus élevé d'habitants nés hors des Etats-Unis a été enregistré en 1910, avec 14,7% – contre 11,7% aujourd'hui.

Malgré le fait que les Etats-Unis soient une nation d'immigrés, une majorité d'Américains ont une opinion négative de l'immigration. Selon les sondages, soit une majorité, soit une proportion importante souhaite qu'il y ait moins d'immigrés. La récession a exacerbé ces sentiments et en 2009, la moitié des Américains était en faveur d'une réduction de l'immigration légale, alors qu'ils n'étaient que 39% en 2008.

Les préoccupations concernant les effets de l'immigration sur la culture américaine sont liées à la fois au nombre et à l'origine des nouveaux immigrés. Le recensement de 2000 montre une forte croissance de la population hispanique, due en grande partie à de nouvelles vagues d'immigration, légale et illégale. En fait, les démographes prévoient qu'à l'horizon 2050, les blancs non-hispaniques ne composeront plus qu'une faible majorité de la population qui comportera par ailleurs 25% d'Hispaniques, 14% d'Afro-Américains et 8% d'Asiatiques.

La plupart des données montrent que les derniers immigrés s'intègrent au moins aussi rapidement que leurs prédécesseurs. La nécessité de communiquer, combinée aux forces du marché, les encourage à maîtriser l'anglais et à accepter un certain niveau d'assimilation. Les médias modernes aident aussi les immigrés à mieux connaître à l'avance leur pays d'adoption, plus que ne le pouvaient les immigrés il y a un siècle.

Bien qu'un rythme trop rapide d'immigration puisse engendrer des troubles sociaux, ses partisans estiment qu'à long terme, l'immigration contribue à la puissance des Etats-Unis. Aujourd'hui, 83 pays et territoires, dont la plupart des pays développés, ont un taux de fertilité inférieur au taux nécessaire pour maintenir le niveau actuel de population. Pour maintenir sa population, le Japon devrait par exemple accueillir 350.000 personnes par an pendant 50 ans, une option qui paraît difficilement acceptable pour un pays historiquement hostile à l'immigration.

Les Etats-Unis, malgré l'ambivalence des Américains, restent au contraire un pays d'immigration. Le bureau du recensement estime que la population américaine croîtra de 49% au cours des quarante prochaines années.

Aujourd'hui, les Etats-Unis sont le troisième pays au monde le plus peuplé et le seront probablement toujours dans 50 ans (derrière la Chine et l'Inde). L'immigration n'est pas seulement un atout du point de vue de la puissance économique. Elle peut également contribuer à alléger le fardeau que sont le vieillissement de la population et les retraites dans presque tous les pays développés.

En outre, même si les études montrent que les bénéfices économiques directement mesurables et à court terme sont relativement faibles au niveau national et que les travailleurs non qualifiés subissent une forte concurrence, les immigrés qualifiés peuvent faire la différence dans certains secteurs économiques. Une augmentation de 1% du nombre d'étudiants universitaires immigrés se traduit par une augmentation de 6% des brevets déposés. En 1998, les ingénieurs nés en Chine et en Inde étaient à la tête d'un quart des entreprises de haute technologie de la Silicon Valley, avec un chiffre d'affaires de 17,8 milliards de dollars. Et en 2005, les immigrés nés à l'étranger avaient participé à la fondation d'une start-up de technologie sur quatre au cours de la décennie écoulée.

Les avantages de l'immigration pour le pouvoir attractif (soft power) des Etats-Unis sont tout aussi importants. Le fait que les gens ont envie d'immigrer aux Etats-Unis, couplé à la progression sociale des immigrés, contribuent à l'attrait du pays. Les Etats-Unis sont un aimant et les étrangers s'imaginent facilement être américain, parce que de nombreux Américains ayant réussi sont de la même origine qu'eux.

Les liens entre les immigrés et leurs familles et amis restés au pays permettent également de donner une image plus juste et positive des Etats-Unis. La coexistence de nombreuses cultures crée en outre des forums d'échange avec d'autres pays et, dans cette époque de mondialisation, ouvre de nouveaux horizons aux Américains. Au lieu d'amoindrir le pouvoir de contraindre et le pouvoir de convaincre des Etats-Unis, l'immigration les renforce.

Un homme d'État asiatique important, et observateur de longue date à la fois de la Chine et des Etats-Unis, est arrivé à la conclusion que la Chine ne supplantera pas les Etats-Unis dans les décennies à venir à cause de la capacité de ces derniers à attirer les meilleurs éléments du monde entier et à les intégrer dans une culture variée et créative. La Chine a une population plus importante dans laquelle puiser, mais d'après lui, sa culture centrée sur elle-même la rend moins créative que les Etats-Unis.

Bien que la résistance des Américains moyens face à la concurrence d'immigrés dans une période de chômage élevé soit compréhensible, il serait regrettable que le débat actuel sur l'immigration se traduise par des politiques qui privent le pays d'une de ses forces vives.

Source : Le Matin

"Il faut remettre des garde-côtes et des gardes aux frontières", estime Xavier Bertrand. La coopération européenne en matière de lutte contre l'immigration clandestine est pourtant en plein essor. 

C'est le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, qui a poursuivi mercredi 11 août l'offensive médiatique quotidienne de la droite sur la sécurité et l'immigration. Dans une interview au quotidien régional Nice-Matin, Xavier Bertrand demande un renforcement des contrôles aux frontières de l'Union européenne.

"Une meilleure régulation est indispensable au niveau européen où il faut remettre des garde-côtes et des gardes aux frontières", estime-t-il. "J’ai déjà évoqué le sujet avec nos députés européens", ajoute-t-il, sans plus de précision.

Interrogé par Nice-Matin sur un possible amalgame entre immigration et délinquance, Xavier Bertrand répond que "ceux qui pensent que notre modèle d'intégration est une réussite ont tort". Xavier Bertrand souligne que la sécurité "est la première des libertés et on doit la garantir, contrairement à ce qu'estiment les bien-pensants du Quartier latin".

Des patrouilles maritimes en Méditerranée

Contrairement à ce que laisse entendre Xavier Bertrand, les contrôles aux frontières de l'UE n'ont pas été allégés. Si les frontières sont ouvertes à l'intérieur de l'espace Schengen (qui n'inclut pour l'instant ni la Bulgarie, ni la Roumanie), en revanche chaque Etat est responsable de sa frontière extérieure. Une agence, Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne, fondée il y a cinq ans et basée à Varsovie en Pologne, coordonne l'action des Etats.

Frontex a notamment mis en œuvre des patrouilles maritimes en Méditerranée afin de lutter contre l'immigration en provenance des côtes africaines. Ainsi, le nombre de réfugiés qui atteignent l'île de Malte a diminué de moitié entre 2008 et 2009, selon l'agence.

Priorité à la frontière grecque

C'est désormais la frontière grecque qui constitue le principal point d'entrée des clandestins en Europe, selon le directeur-adjoint de Frontex, Gil Arias Fernandez. 50% des clandestins étaient entrés par la Grèce en 2008, et 75% en 2009.

Cette immigration clandestine connaît cependant une diminution notable: 9.300 personnes de moins entre 2009 et 2008. En 2009, 48.000 migrants ont pénétré illégalement en Grèce par les frontières terrestres et 30.400 par les frontières maritimes, contre 56.000 et 31.700 respectivement en 2008, selon les chiffres de l'Agence européenne.

Le 3 août dernier, Frontex et les autorités grecques ont créé un premier centre régional pour le sud-est de l'Union européenne. Il sera chargé de la surveillance des frontières de Malte, de l'Italie, de la Grèce et de Chypre. Le centre sera établi dans le port du Pirée, près d'Athènes, et devrait être opérationnel le 1er octobre.

Source : Le Nouvel Observateur


Ils sont moldaves, macédoniens, serbes, ukrainiens ou turcs. Leurs pays n'appartiennent pas à l'UE. Mais 5 millions d'entre eux peuvent obtenir un passeport européen.

Soumise à une pression migratoire qui ne se dément pas et à des opinions publiques hantées par le syndrome de l'invasion, l'Union européenne se serait sans doute bien passée des initiatives de trois de ses nouveaux membres. La Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, mandatées par Bruxelles pour sécuriser les frontières orientales de l'UE, ont quelque peu enfreint leur mission en décidant d'ouvrir les portes de la forteresse européenne. Quelque 5 millions de Moldaves, Macédoniens, Serbes, Ukrainiens et Turcs ont ou auront la possibilité d'acquérir un passeport européen en bonne et due forme. L'histoire et ses injustices leur permettent d'emprunter des chemins de traverse. Un cadeau inespéré dont les dirigeants hongrois, roumains et bulgares espèrent secrètement tirer les dividendes politiques. Quitte à faire grincer des dents dans les capitales de la vieille Europe.

Le texte adopté le 26 mai dernier par le Parlement hongrois, à l'instigation du premier ministre de droite Viktor Orban et avec le soutien de l'extrême droite, résonne comme une revanche. Ou comme une provocation. La Hongrie ne s'est jamais vraiment remise du traumatisme que lui a infligé le traité de Trianon. Signé le 4 juin 1920, il l'amputa des deux tiers de son territoire et de la moitié de sa population. La loi sur la double nationalité concerne 3,5 millions de personnes et entrera en vigueur en janvier prochain. Elle offrira les clés de l'eldorado aux quelque 300.000 Serbes d'origine hongroise établis dans la province autonome de Voïvodine et aux 150.000 Ukrainiens appartenant à la minorité hongroise. Elle contribue aussi à semer la zizanie avec deux autres pays membres de l'UE : 1,4 million de Magyars vivent en Roumanie et 520 000 Hongrois en Slovaquie (soit 10 % de la population). Les autorités slovaques n'ont pas du tout apprécié. En représailles, le Parlement de Bratislava a adopté une loi stipulant que quiconque optera pour la nationalité hongroise perdra du même coup la nationalité slovaque.

Source ; Le Figaro

L'attaquant marocain du club français du Stade Malherbe Caen, Youssef El-Arabi, auteur du but de la victoire pour son équipe face à l'Olympique de Marseille, samedi lors de la première journée du championnat de France de football, a affirmé qu'il préfère défendre les couleurs du Maroc que de porter le maillot des Bleus.

"Pour le moment, je pense déjà à faire une bonne saison pleine en L1. Mais si je devais un jour être appelé en équipe nationale, j'aurais une préférence pour le Maroc, ce sont mes racines", a confié El-Arabi au journal sportif L'Equipe dans son édition de mardi.

Youssef El-Arabi, 23 ans, natif de Caen de parents marocains, possède la double nationalité marocaine et française.

Source : MAP

Tirant prétexte de pratiques aussi marginales que condamnables comme la polygamie ou l'excision, le Président et sa garde rapprochée prennent le risque de stigmatiser l'ensemble des musulmans de France. Hasard du calendrier, cette offensive correspond au mois de ramadan, un pilier de l'islam, temps de jeûne mais aussi de fêtes. Ce mois de ramadan est de plus en plus suivi en France par la communauté musulmane. Un mélange de foi et d'affirmation identitaire, sans doute, en ces temps troublés où l'islam peine encore à trouver sa place…Suite

Si la musique Gnaoua traverse les corps pour habiter les âmes, elle traverse aujourd'hui les frontières pour se montrer au monde entier. Ce week-end, les rythmes de ses anciens esclaves ont parcouru la méditerranée pour se donner à voir et à écouter sous le ciel du Parc de la Villette, à Paris. Décidément, cette musique qui a fait son nid au cœur d'Essaouira a le vent en poupe…Suite

Les journées de communication et d'information au profit des Marocains résidant à l'étranger de la région se sont fixées comme objectif de donner corps au renforcement des capacités, des liens et des canaux de collaboration entre les Associations des Marocains des deux rives…Suite

Dans de nombreux pays du monde, la « nuit du doute » a livré tous ses secrets. Le mois sacré du ramadan débutera ainsi ce mercredi 11 août 2010 en France, Espagne, Belgique, Allemagne, mais aussi dans la plupart des pays arabes.

La réunion des autorités religieuses de France à la Grande mosquée de Paris a finalement permis de fixer le premier jour du mois sacré à ce mercredi 11 août. Alors que le doute persistait il y a encore quelques heures, ce serait finalement par communiqué que la Commission théologique de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris et le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont informé les fidèles, après avoir observé la lune.

Le verdict est le même en Belgique où l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) , l'organe représentatifs des musulmans du « Plat-pays », statuait ce mardi. La décision de l'EMB a aussi été annoncée dans un communiqué, relayé dans la presse. Notons par ailleurs que le début du mois sacré a aussi été annoncé pour ce mercredi en Espagne.

En Allemagne, où la date et la durée du ramadan ont été déterminées à l'avance (du 11 août au 9 septembre 2010), une chaîne de télévision, RTL 2 en l'occurrence, s'est même proposée d'annoncer le début et la fin du jeûne, à travers un bandeau qu'elle diffusera à des moments précis dès ce mercredi. Cette initiative qui vise à promouvoir la tolérance, aurait été saluée par le ZMD, l'une des organisations représentant les quelques 4 millions de musulmans que compte le pays, selon le quotidien Le Monde, qui reprenait une dépêche de l'agence de presse AFP.

En Arabie saoudite, au Qatar, au Koweït, et aux Emirats arabes unis, ce sont les médias locaux, qui ont relayé la décision des conseils religieux de ces pays. Le jeûne sera observé dès ce mercredi au Yémen également. À Oman en revanche, il faudra attendre jusqu'à jeudi, selon l'agence de presse Reuters.

Enfin, au Maghreb, l'Algérie et la Tunisie débuteront mercredi, un jour avant le Maroc.

10.08.2010

Source : Yabiladi

Najib Bencherif, journaliste à la chaîne TV Al Arabiya (Emirats Arabes Unis, EAU) et installé à Dubaï, s’exprime sur le profil de la communauté MRE résidant dans le Golfe, analyse son comportement et sa relation avec le Maroc.

- Yabiladi : Comment présenteriez-vous la communauté MRE installée dans le Golfe ?

- Najib Bencherif : C’est une communauté relativement jeune dont la moyenne d’âge se situe dans la fourchette 30 / 35 ans. D’après les statistiques officielles, près de 30 000 MRE sont domiciliés dans le Golfe. Cette communauté est composée essentiellement de cadres supérieurs qui exercent dans les domaines de la finance, cercles d’affaires ou encore dans l’hôtellerie. Globalement, le regard porté par les populations locales sur cette communauté est positif.

- C’est plus facile lorsque l’on a 0% de chômage d’intégrer des populations étrangères, non ?

- C’est surtout plus simple d’intégrer des compétences hautement qualifiées et qui répondent au besoin d’une économie très dynamique. Je prendrai comme exemple le secteur de l’hôtellerie. Il faut savoir que les MRE sont très prisés par les opérateurs de ce secteur. Ils sont bien formés, sérieux et surtout très compétents. Globalement, les Marocains jouissent d’une très bonne cote auprès des acteurs économiques locaux.

- Dès lors, comment expliquez-vous que certains médias marocains associent MRE du Golfe à prostitution, débauches,…?

- C’est très regrettable voire déplorable. C’est injuste d’associer l’ensemble de la communauté marocaine installée dans le Golfe à l’exploitation sexuelle. Pour information, 50 % des MRE, femmes, sont actives au sein de la sphère économique. On ne doit pas être réducteur au nom d’un populisme sans nom. Si des personnes s’adonnent à la prostitution, elles ne sont pas exclusivement marocaines et elle représentent une infime minorité. Une certaine presse devrait arrêter d’entretenir certains clichés. Une fois de plus, car c’est injuste et terrible.

- En qualité de membre du CCME, quel bilan tirez-vous des 3 premières années d’exercice ?

- Un bilan positif. Le CCME a permis de mettre en relief la communauté MRE sous ses différents aspects et caractéristiques auprès des opinions publiques et des médias grâce à l’organisation de nombreux colloques, conférences, séminaires où des thèmes aussi divers que variés ont été abordés. On a parfois été l’objet de critiques du genre, « le CCME n’est qu’un bureau d’étude ». Je répliquerai que c’est la meilleure critique qui pouvait être faîte. En effet, il n’y a pas plus bel éloge pour l’institution car notre principale mission, c’est de faire des études, établir des rapports et soumettre des propositions à SM le Roi.

- Lors du colloque dédié aux sportifs MRE, en juillet dernier, il a été question des sportifs MRE évoluant dans le Golfe. Quelle lecture faîtes-vous des MRE qui s’exportent dans cette région du monde ?

- Plusieurs raisons conduisent des sportifs marocains à rejoindre le Golfe. Des raisons financières car ces pays proposent des offres alléchantes et sociales car certains sportifs marocains souffrent, selon eux, d’un manque de reconnaissance. L’autre raison est purement sportive. En effet, des sportifs sont convaincus qu’en obtenant la nationalité du pays de résidence, cela leur donne la possibilité de participer à des compétitions internationales comme les Jeux Olympiques. Le Qatar, le Bahreïn ont opté pour une politique sportive agressive afin de positionner leur pays sur la carte du monde. Et pour cela, ils sont prêts à « recruter » à n’importe quel prix. Le « hic », c’est lorsqu’un sportif « étranger » remporte une médaille, comme ce fut le cas de l’athlète marocain Raschid Ramzi, les médias nationaux se déchaînent. Ce qui n’est pas le cas lorsque un sportif marocain, établi en Europe, s’illustre dans des compétitions internationales, en défendant les couleurs du pays de résidence. Pour les médias nationaux, un sportif MRE qui s’illustre dans le Golfe est un mercenaire. C’est faire preuve d’ingratitude. Après l’acharnement médiatique sur les filles, c’est au tour des sportifs d’être victime du lynchage médiatique.

10.08.2010

Source : Yabiladi

Des projets des Marocains résidant à l'étranger (MRE) d'un investissement global de 28,23 millions de dirhams ont été approuvés au cours du 1er semestre 2010, apprend-on mardi auprès du Centre régional d'investissement (CRI) de Fès-Boulemane.

Ces projets approuvés par la Commission régionale d'investissement pourraient ainsi générer quelque 630 postes d'emploi, a déclaré à la MAP le directeur du CRI-Fès-Boulemane, M. Youssef Rabouli.

L'investissement des MRE à Fès est nettement orienté vers le secteur du tourisme, a affirmé le responsable, relevant que sur six projets des MRE, trois sont touristiques, soit 60 pc du montant global de ces projets.

Il a, par ailleurs, fait savoir que le CRI de Fès Boulemane a élaboré, en collaboration avec la wilaya de la région, un programme spécial destiné à accompagner les MRE lors de leur séjour estival de l'année en cours.

Le programme, qui a été lancé récemment, a-t-il indiqué, vise notamment à mettre en place un environnement propice qui garantira un meilleur accueil aux MRE, accorder une suite à leurs attentes et à leur faire découvrir la dynamique de croissance et de développement à l'échelle de leur région.

Et d'ajouter qu'il a été procédé ce mardi à la mise sur pied de stands au niveau du CRI englobant l'ensemble des services extérieurs de la wilaya pour traiter les demandes et répondre aux questions soulevées par les MRE dans les meilleures conditions de proximité et d'efficacité.

Ces stands sont présentés par plusieurs intervenants oeuvrant dans les domaines notamment du logement et de l'investissement, dont, l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès, la Conservation foncière, la Douane, le CRI et les banques de la place.

Il a été également procédé, dans ce cadre, à l'organisation de visites de terrain pour s'enquérir de près des projets initiés par la communauté Marocaine résidant à l'étranger, ainsi que des projets structurants en cours de mise en oeuvre au niveau de la région.

Source : MAP

La protection des droits de la communauté marocaine à l'étranger est l'une des préoccupations majeures des pouvoirs publics et l'un des piliers du programme gouvernemental en faveur des Marocains résidant à l'étranger (MRE), a indiqué mardi à Rabat, le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.

Intervenant à l 'ouverture d'une journée d'étude sur le thème "Crise économique et protection des droits des MRE", M. Ameur a expliqué que la stratégie du gouvernement en faveur des MRE fait de la protection de leurs droits juridiques, un de ses axes majeurs aux côtés des questions de la promotion de leurs activités culturelles, leur accompagnement social et le renforcement de leur implication dans le processus de développement que connaît le Royaume.

Et le ministre d'ajouter que cette rencontre, qui coïncide avec la célébration de la journée nationale des MRE, s'assigne pour objectif de développer une vision globale et concertée des stratégies et mécanismes nécessaires pour une meilleure protection de ces droits.

Le thème de cette rencontre constitue un enjeu fondamental et s'impose comme une priorité devenue d'actualité par le contexte de crise économique dans les pays d'accueil et les problèmes sociaux qui en découlent, a-t-il relevé.

Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, M. Jamal Ghmani, a indiqué que la célébration de la journée nationale des MRE intervient dans un contexte mondial marqué par la crise économique qui touche plusieurs pays d'accueil, engendrant ainsi des impacts négatifs sur la situation sociale des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
A cet égard, il a appelé tous les acteurs concernés à intensifier leurs efforts à même de réduire les effets de cette crise sur les MRE et à leur garantir une meilleure protection de leurs droits juridiques.

Le gouvernement a adopté une nouvelle politique en matière d'immigration, a-t-il souligné, indiquant que son département a élaboré un plan d'action qui vise notamment la conclusion de nouveaux accords avec d'autres pays étrangers et l'amélioration des prestations sociales fournies en faveur des MRE.

Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani, a de son côté, indiqué que la question des droits de la communauté marocaine à l'étranger constitue une des priorités de des actions diplomatiques menées par le Royaume, se félicitant de l'apport fructueux des MRE au processus de développement que connaît le Royaume.

M. Amrani a, après avoir mis en exergue le choix du thème de cette rencontre, souligné que le ministère des affaires étrangères et de la coopération place la protection des droits des MRE au cœur des ses consultations politiques avec les pays partenaires du Royaume.

Pour sa part, le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf a appelé les membres de la communauté marocaine à l'étranger à œuvrer pour une restructuration de leur tissu associatif, à même de défendre davantage leurs droits et intérêts juridiques dans les pays d'accueil, soulignant l'importance de former une élite marocaine qui constituera une valeur ajoutée pour les sociétés de résidence.

Cette rencontre, qui réunit des MRE avec des responsables gouvernementaux, des chercheurs, des universitaires spécialisés, des représentants d'ONG basées au Maroc et à l'étranger, constitue un moment de réflexion sur trois axes à savoir: "Les droits des migrants et leur application à la Communauté marocaine résident à l'étranger", "Crise économique et problèmes de protection des droits des MRE", "Les actions nécessaires pour une meilleure garantie des droits de cette communauté".

Elle est aussi une occasion de dresser un état des lieux des problèmes de droit que connaît cette communauté, en mettant l'accent notamment sur les conditions de protection juridique des groupes les plus vulnérables, particulièrement les femmes, les enfants et les retraités.

Source : MAP

Les Français de toutes origines qui se sont élevés contre la nouvelle annonce du président de la République proposant de déchoir de sa nationalité toute "personne d'origine étrangère" qui aurait "volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police, d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique" seraient des idéologues, enfermés dans une vision du monde systématiquement antirépressive et antisarkozyste.

C'est ce que veulent laisser croire plusieurs représentants de l'UMP. Coupés des réalités, ces intellectuels et autres militants. Coupés, aussi, de l'opinion publique. Bref, du pain bénit pour nos gouvernants, qui paraîtront ainsi raisonnables, conscients, eux, de la gravité de certains faits - comme l'excision, qu'Eric Besson envisage d'ajouter à la liste des crimes susceptibles d'une déchéance de la nationalité.

La ficelle est si grosse que l'esprit tacticien révèle ici sa défaite. En réalité, les Français en colère sont divers et pensent diversement, par exemple en matière de politique pénale. Ne parlant ici qu'en mon nom, je considère l'excision comme un des crimes les plus atroces qui soient, appelant une sanction très sévère, quel qu'en soit l'auteur. Mais pourquoi agiter la perte de la nationalité ?

Pourquoi invoquer "l'origine" du criminel, alors que celle-ci n'excuse ni n'accuse, et que c'est sur la nature du crime que doit se fonder la réflexion sur la sanction ?

Pas plus qu'au sujet de l'excision, rien n'autorise le pouvoir à considérer qu'à propos des autres crimes évoqués - mais attendons le projet de loi - les contestataires sont tous laxistes et, d'ailleurs, tous d'accord entre eux. En réalité l'enjeu n'est pas là ; leur point d'accord se situe ailleurs, bien au-delà du débat sur la "répression" : quoi qu'ils pensent des crimes et des sanctions pénales à en déduire, ils refusent de mélanger à ce problème celui de la nationalité.

Ce mélange n'a rien à voir avec l'attachement à la "sanction" ou à la "répression". Car il y a le droit pénal pour cela, nul besoin d'y mêler le droit de la nationalité, qui fait perdre d'ailleurs au premier une partie de sa force, liée au fait qu'il s'applique à tous de la même manière.

Ce mélange n'a rien à voir non plus, quoi qu'on nous dise, avec l'attachement à l'identité nationale, la fierté d'être français et les exigences que cela suppose ("Etre français, cela se mérite"). Car encore faudrait-il, dans ce cas, que n'importe quel Français puisse "déchoir". Or, seuls certains Français sont ici concernés, ceux "d'origine étrangère", avec le flou laissé à cette notion.

Ce mélange est une pure discrimination : certains Français sont sanctionnés différemment pour les mêmes actes que pourraient commettre d'autres Français ; ils sont du coup fragilisés avant même d'avoir commis un acte quelconque.

On répliquera : mais ce n'est pas la première fois dans l'histoire de la République française que la loi procède à ce mélange entre sanction pénale et perte de la nationalité ; il n'y a pas que l'exemple de Vichy (qui a procédé à des dénaturalisations massives pour raisons pénales mais aussi, rappelons-le, pour "origine étrangère" sans aucune infraction commise). C'est exact.

Mais faut-il vraiment se réjouir que l'on revienne sur la réforme de 1998, qui a étroitement circonscrit les crimes pouvant entraîner la déchéance de nationalité (terrorisme, atteinte aux intérêts de la nation) et la catégorie des personnes que cela pourrait concerner (détentrices d'une autre nationalité, pour ne pas risquer de devenir apatrides) ?

Les textes antérieurs étaient le fruit de contextes historiques très particuliers (la lutte contre les esclavagistes après 1848, l'épuration en 1945). Ils ont ensuite été utilisés de manière extrêmement rare. Et après la signature de certaines conventions européennes, certes pas toutes ratifiées, ils se sont révélés contraires au droit européen.

Nouvelle objection : ces textes antérieurs n'étaient pas anticonstitutionnels, pas plus que ne le serait le projet de loi annoncé. Réponse : ce sera au Conseil constitutionnel de le dire. Il ne faut pas oublier que certains textes peuvent apparaître a posteriori anticonstitutionnels, car le droit constitutionnel évolue avec le temps, et aussi qu'ils peuvent l'être dès leur époque tout en étant en vigueur, d'autant que les conditions de saisine du Conseil ont longtemps été restreintes (avant la dernière réforme constitutionnelle).

Sans présumer de la position du Conseil, il faut reconnaître que dans l'annonce de cette loi, la rupture de l'égalité entre les citoyens français est pour le moins problématique sur le plan constitutionnel.

Pour beaucoup de Français, en tout cas, cette annonce met en danger les principes fondamentaux de la République. L'indignation serait, dit-on, souhaitée par le pouvoir. Peu importe. La tactique n'est pas le tout de la politique. Et de plus, n'arrive-t-il pas aux tacticiens de se tromper ?

Source : Le Monde

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Amer a souligné mardi dernier à Rabat que la célébration de la journée nationale du migrant le 10 août de chaque année « est une reconnaissance de la contribution des MRE au développement socioéconomique du Royaume et de ses efforts pour défendre les causes justes du pays notamment la question du Sahara marocain. ».

M. Ameur a indiqué également que cette célébration était une occasion pour se concerter et exposer la politique gouvernementale en la matière « afin de pouvoir améliorer nos actions et les adapter aux attentes de nos ressortissants à l'étranger ». Il a affirmé à cet égard qu'il était impératif de mettre en place des mesures concrètes en vue de venir en aide aux MRE notamment ceux qui ont été affectés par les répercussions de la crise économique mondiale.

Le responsable gouvernemental a affirmé ainsi que la journée du migrant, organisée cette année sur le thème « la protection des droits des migrants en temps de crise », devrait déboucher sur l'élaboration d'un plan d'action permettant d'accompagner les MRE dans les domaines juridiques et des droits de l'Homme. « Ce plan sera élaboré suivant une approche solidaire et participative, mettant à contribution les moyens de l'Etat marocain, ceux offerts dans les pays d'accueil ainsi que ceux des MRE afin de garantir une meilleur protection des droits de ces derniers ».

M. Ameur a souligné que les concertations et les échanges marquant cette journée devraient permettre aussi la création d'un premier noyau regroupant des juristes, des experts et des acteurs associatifs établis à l'étranger.
Ce noyau, a ajouté le ministre, permettra de suivre de près la situation des droits des MRE et de leur venir en aide juridiquement.
«  La communauté marocaine regorge de potentialités et de compétences qu'il faudrait mettre à profit pour créer un réseau de juristes, d'avocats et d'experts qui sera au service des MRE ».

De son côté, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Jamal Ghmani a rappelé les efforts déployés par le gouvernement dans le but de garantir la protection des droits des MRE, précisant que la protection sociale constituait une priorité gouvernementale.

«Nous avons conclu 17 accords visant à garantir les droits sociaux des travailleurs marocains à l'étranger, dont 12 sont déjà en vigueur. Ils concernent des pays européens ainsi que la Tunisie, la Libye et le Canada. Les 5 accords qui restent suivent la procédure habituelle d'approbation», a indiqué M. Ghmani, ajoutant que des contacts ont été établis pour conclure des accords similaires avec certains pays du Golfe ainsi qu'avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il a souligné dans le même ordre d'idées que le Maroc veillait au respect de ces accords et dénoncerait toute tentative de leur violation.

Pour sa part, Abdellah Boussouf, le secrétaire général du CCME a appelé la communauté marocaine à l'étranger à s'unir et à coordonner ses efforts afin de pouvoir défendre plus efficacement ses intérêts.

«  Quel que soit l'arsenal juridique dans les pays d'accueil, les MRE ne seront pas à l'abri de certaines injustices. Il faut faire preuve de vigilance et rester constamment mobilisé et uni pour pouvoir défendre ses droits. Il faut s'intégrer dans les structures des pays d'accueil et combattre les stéréotypes pour être mieux à même de lutter contre les injustices ».

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Amer a énuméré quelques actions d'accompagnement menées par son département en vue de renforcer les services sociaux offerts aux MRE. Il a ainsi souligné :

-L'appui aux familles d'origine marocaine pour la scolarisation de leurs enfants.

-L'attribution de bourses aux étudiants MRE nécessiteux

-L'appui social aux groupes vulnérables et nécessiteux

-L'assistance juridique pour la défense des droits des Marocains devant les tribunaux étrangers

-Le développement et l'opérationnalisation de programmes spécifiques pour répondre aux situations d'urgence en faveur des MRE dans plusieurs pays arabes et africains.

Abdelwahed Rmiche

10.08.2010

Source : Le Matin

Aujourd'hui, on célèbre la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger . Et à journée spéciale, thématique spéciale.

Pour cette troisième édition, le thème de la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger en temps de crise semble tout approprié. Actualité oblige…Suite

Le 10 août de chaque année est célébrée à l'échelle  nationale, une journée spécialement dédiée aux Marocains du monde. Cette journée est une opportunité pour renouer les liens avec nos concitoyens établis à l'étranger. La rencontre d'aujourd'hui sera axée sur trois volets principaux…Suite

Le tournage des séquences du court métrage maroco-allemand "A la recherche du frère d'Ahmed" du jeune réalisateur marocain Fetah Diouri, a pris fin récemment à Fès, apprend-on lundi auprès de l'acteur principal du film, Aziz El Hakim.

Une centaine de séquences de ce court métrage ont été filmées dans la ville de Fès et sa région, a souligné à la MAP, le comédien, Aziz El Hakim.

Le film "A la recherche du frère d'Ahmed" a rassemblé un casting maroco-allemand de haut niveau, avec l'utilisation de techniques modernes de tournages, a-t-il ajouté.

Cette oeuvre cinématographique à laquelle ont participé un groupe d'acteurs et techniciens marocains et allemands, relate l'histoire d'une jeune fille allemande qui se rend à Fès à la recherche de son ami (d'origine marocaine) n'ayant pas donné signe de vie après avoir quitté la ville de Hanovre en Allemagne.

Le premier coup de manivelle de ce court-métrage de Fetah Diouri, un jeune réalisateur marocain résidant en Allemagne, a été donné à Hanovre.

Source : MAP

La politique de la France envers les minorités sera passée au crible mercredi et jeudi par le Comité de l'ONU chargé de la lutte contre les discriminations, les débats devant être dominés par le sort des Roms, des gens du voyage et la question de l'identité nationale.

La politique de la France envers les minorités sera passée au crible mercredi et jeudi par le Comité de l'ONU chargé de la lutte contre les discriminations, les débats devant être dominés par le sort des Roms, des gens du voyage et la question de l'identité nationale.

Le Comité de l'ONU chargé de suivre l'application de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, qui examine périodiquement la situation dans chaque pays membre, a déjà diffusé la série de questions qu'il s'apprête à poser à Paris après la présentation du rapport français.

Elles portent notamment sur "le grand débat sur l'identité nationale" ouvert par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et et du Développement solidaire, sur la politique d'immigration, ainsi que "sur la discrimination à l'égard des Roms", des sujets qui agitent le monde politique français depuis quelques mois.

La France tentera "d'apporter des réponses, de montrer que des lois ont été votées" et surtout qu'"elle a une approche différente des minorités qu'aux Etats-Unis ou en Inde, du fait du principe de l'égalité de tous devant la loi" que représente la laïcité, a expliqué à l'AFP une source diplomatique.

Ces justifications sont loin de satisfaire des ONG qui s'attendent à des débats animés devant le comité onusien.

"On assiste en France à une régression" concernant le droit des minorités qui va "vers une rupture de l'égalité de traitement", a dénoncé la responsable juridique de la Ligue des droits de l'homme Isabelle Denise, interrogée par l'AFP.

Sur les Roms et les gens du voyage, "il y a un amalgame entre les deux (...) qui a des conséquences sur des déclarations tonitruantes", souligne-t-elle en rappelant que les gens du voyage représentent un "mode de vie" et non une identité.

De leur côté, insiste-t-elle, les Roms sont en majorité des Roumains qui font partie de l'Union européenne, régie par le principe de libre circulation.

Ces personnes font l'objet d'une "stigmatisation" destinée à "faire peur", s'inquiète Mme Denise.

Déjà en 2005, lors du dernier examen du comité sur la France, Paris avait été cloué au pilori sur le sort des Roms. Mais, selon la Ligue des droits de l'homme, les recommandations faites alors n'ont pas été suivies.

Ces sujets sont brûlants en France depuis un discours prononcé le 30 juillet à Grenoble (sud-est) par le président Nicolas Sarkozy qui a lancé une "véritable guerre nationale" contre la criminalité en liant immigration et insécurité.

Source : Le Matin.ch/AFP

10 août 2010

La capitale belge vibre depuis juin au rythme de la culture africaine, avec le festival «L’Afrique visionnaire». Impulsée dans l’intention de célébrer les 50 ans d’indépendance de plusieurs pays africains dont le Congo, cette manifestation culturelle propose une programmation riche et dense, mêlant expositions, concerts, spectacles et conférences. Entre instants festifs et espaces de réflexions, «L’Afrique visionnaire» célèbre mais aussi interroge l’espace artistique du continent africain.

Dans le cadre de cet événement, l’exposition «Geo-Graphics», installée au Palais des beaux-arts de Bruxelles, fait dialoguer l’art traditionnel africain, au travers de plus de 200 objets ethnographiques, avec des oeuvres africaines contemporaines. Les artistes exposés ont été sélectionnés par des centres culturels du continent africain, dont «L’Appartement 22» au Maroc. Abdellah Karroum, fondateur de cet espace d’art contemporain à Rabat, nous explicite sa participation : «Contacté pour l’exposition, ma première réponse était qu’il faudrait faire des projets sur le continent africain plutôt que sur le continent européen. Alors j’ai accepté à la condition de faire le projet ici au Maroc. Le projet de l’Appartement 22 est donc à moitié dans le Rif et à moitié dans le Bozar à Bruxelles». Au coeur des montagnes du Rif, un studio nomade a été mis en place pour partir à la rencontre des habitants et leur donner la parole. «Nous les interrogeons sur le quotidien mais aussi sur l’Histoire, notamment sur leur relation avec le passé colonial. La mémoire collective est très lourde, elle n’est pas encore connue, c’est une histoire qui n’est pas encore historicisée», nous explique Abdellah Karroum.

Une fois enregistrées, les voix du Rif marocain s’acheminent vers la métropole belge, reflétant les rencontres, dialogues et découvertes du studio nomade. «Tout le contenu monté dans le Rif est envoyé au musée à Bruxelles. Cela crée un passage entre l’Europe et l’Afrique du Nord. Le public voit ce qui se produit sur le continent africain», nous déclare le directeur de l’Appartement 22.

En parallèle des productions du studio nomade, les oeuvres des talentueux jeunes artistes Antoni Montadas, Naoko Taka Hashi et Younes Baba-Ali sont exposées à Bruxelles, interrogeant le spectateur sur la peur, la rencontre avec l’autre et l’exploration de la dualité des territoires. L’ensemble de ce projet artistique intitulé «R22-Bruxel o’Ndra» constitue une véritable mise en abyme de ces deux espaces. En  portant les mots du Rif sur le continent européen, l’Appartement 22 contribue à sortir d’une trame générique sur l’histoire des indépendances, pour projeter non pas une mais des visions d’Afrique.

Source : Le Soir

10 août 2010

Au terme du 2e trimestre, le nombre d’étrangers résidant en Espagne et titulaires de permis de séjour, a été réduit de 100.000 personnes.

Les ressortissants roumains (793.205 personnes)  détrônent les Marocains (758.900).

L’Espagne cesserait-elle d’être la destination convoitée par des immigrés marocains ? C’est du moins ce qui ressort des statistiques fraîchement publiées par l’Observatoire permanent espagnol de l’immigration. Ces dernières font état d’une réduction de plus de 100.000 étrangers résidents en Espagne et titulaires d’un permis de séjour pour se situer à  4.744.169 personnes. En effet, au terme du deuxième trimestre de l’année en cours les ressortissants marocains ne sont plus en tête de liste des principales nationalités. Les ressortissants roumains (793.205 personnes) ont fini par détrôner les Marocains (758.900).A la troisième marche du podium pointe l’Equateur (382.129), suivi de la Colombie (264.075), puis du Royaume-Uni (225.391).

Selon les chiffres annoncés par l’institution officielle espagnole, le nombre d’étrangers d’origine africaine (sans spécificité pour le Maroc) a baissé de 20.727 personnes. Toutefois, ce sont quelque 104.074 Latino-américains qui ont le plus quitté la péninsule ibérique. Viennent en dernier lieu les ressortissants du reste de l’Europe (7.040 personnes de moins).

En procédant par ventilation, les chiffres de l’observatoire espagnol précisent que la communauté étrangère compte 3.911.478 ayant un âge compris entre 16 et 64 ans, 645.690 ayant moins de 16 ans et 186.984 avec plus de 65 ans. Le groupe de personnes en âge de travail et celui de moins de 16 ans a diminué durant ce trimestre, au moment où celui dépassant les 64 ans a augmenté.

La ventilation par sexe fait ressortir une prédominance des hommes avec  2.526.232, soit 53,25 % du total et le reste 2.217.812 (46,75%) sont des femmes, quoi que leur poids relatif continue de gagner du terrain. Catalogne, Madrid, l’Andalousie et Valence continuent d’être le fief des immigrés rassemblant ainsi la majorité de la population étrangère, soit 65,40 %. Bien que Madrid soit toujours en tête de liste avec  838.976 étrangers, suivie par Barcelone (708 889) et les provinces d’Alicante, Valence, Murcie et Malaga, avec plus de 200.000 résidents étrangers chacune. Pour rappel, cette diminution de 2,03% de la population totale de la communauté étrangère établie en Espagne a rompu avec la tendance à la hausse, enregistrée en 2008. Ce retour avec l’objectif de se réinstaller dans son pays d’origine n’est pas fortuit : notre voisin au Nord a été touché de plein fouet par les vagues déferlantes de la crise financière et économique internationale. Et par voie de conséquences, les effets sur la politique d’immigration adoptée sont des plus manifestes. Le numéro1 de l’immigration en Europe s’est vu contraint de revoir ses copies, procédant ainsi au durcissement de sa politique via des lois plus restrictives malgré les directives européennes. On se souvient du plan de retour volontaire des immigrés proposé par le gouvernement Zapatero en 2008. Ce plan, rejeté catégoriquement par nos ressortissants, semble trouver une écoute auprès des Latino-américains. C’est ce qui explique d’ailleurs leur retour important, comme en témoignent les données statistiques. Pour certains, la portée du message est claire : «L’Espagne ne voudrait plus d’étrangers sur son territoire, du moins en ces temps moroses qui ont eu raison de milliers, voire des millions de postes d’emploi, forçant le gouvernement Zapatero à exercer plus de pression sur les travailleurs étrangers en vue de céder la place aux autochtones». Le temps des régularisations massives semble révolu.

10 août 2010

Source : Le Soir

10 août 2010

Aujourd'hui, 10 août, est célébrée la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger. A cette occasion, les problèmes de la protection juridique de la communauté marocaine de l'étranger seront soulevés. L'objectif est de proposer un plan d'action et des mécanismes à même de garantir les droits de cette communauté. En effet, l'intérêt accordé à la communauté marocaine résidant à l'étranger ne cesse d'avoir de l'ampleur.

Que ce soit au niveau des politiques conjoncturelles ou des stratégies à long terme. C'est dans cette perspective que le Maroc célèbre chaque année la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Une occasion de faire le point sur la réalité de cette catégorie de nos concitoyens, relever les problèmes auxquels ils font face et leur donner une occasion de s'exprimer.
Aujourd'hui, 10 août, comme les années précédentes, la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger est célébrée au moment où beaucoup d'entre eux sont en visite à leur pays d'origine. Chaque année un thème est choisi pour célébrer cette journée. Pour ce 10 août, vu la conjoncture internationale marquée par la crise économique, vue les effets de la récession sur les travailleurs marocains à l'étranger, il a été choisi de célébrer cette journée sous le thème « crise économique et protection des droits des MRE». Ce n'est pas un choix fortuit. C'est un thème bien réfléchi puisqu'il vient dans la continuité d'un débat relatif aux droits des MRE soulevé en octobre 2009. Toutes les personnes concernées s'en souviennent, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, en collaboration avec d'autres acteurs nationaux et internationaux, avaient mis l'accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger en particulier.

En effet, partout dans le monde, les droits des migrants ont toujours été à géométrie variable et connaissent des restrictions, surtout durant les crises. Conscients des effets de cette crise économique sur les MRE et ce qu'elle a engendré comme problèmes spécifiques à la communauté marocaine résidant à l'étranger, les décideurs chargés de ce dossier ont relevé ces problématiques qui nécessitent d'être résolus. Parmi ces problèmes, estiment-ils, se pose celui de la protection juridique des Marocains résidant à l'étranger.

Déjà, en octobre de l'année dernière, à la lumière du débat enclenché, plusieurs recommandations avaient été adoptées à l'issue d'une conférence internationale sur « l'impact des crises sur la migration ». Les principales conclusions de cette conférence ont relevé tout un ensemble de problèmes d'accès aux droits des migrants. Parmi ces recommandations figure la nécessité de sensibiliser les migrants sur leurs droits sociaux et juridiques.

L'accent a été mis sur la nécessité de permettre aux MRE de présenter leurs requêtes et doléances et de leur apporter des réponses et des solutions dans leur pays d'origine d'une part, et d'autre part, le besoin de défendre leurs droits dans les pays d'accueil pour qu'ils puissent en jouir sans exclusion ni discrimination .

C'est la raison pour laquelle, cette année, il a été décidé de célébrer la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger en approfondissant la réflexion sur l'impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. C'est dans ce sens qu'a lieu, aujourd'hui, une journée d'étude à ce sujet. Une autre occasion pour approfondir les débats sur les droits de cette communauté et développer selon une vision globale et concertée des stratégies et des mécanismes nécessaires pour une meilleure garantie de ces droits.

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger estime dans ce cadre que les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger sont, en général, les droits de tous les migrants, partout dans le monde. « Ce sont des droits généraux et spécifiques tels que proclamés dans les instruments internationaux des droits humains... Ce sont des droits économiques, comme le droit au travail, des droits sociaux, des droits culturels, des droits civils et des droits politiques. Ces droits sont garantis par plusieurs instruments juridiques internationaux, généraux et spécifiques, universels et régionaux et sont proclamés par les législations nationales des pays d'accueil et des pays d'origine… », lit-on sur le document de présentation du débat organisé aujourd'hui à Rabat.

En effet, l'objectif de ce débat lancé à l'occasion de la journée nationale des MRE est de mettre le doigt sur les lacunes et les limites et restrictions dont sont victimes les Marocains de l'étranger. Cette journée et ce débat organisé devraient permettre de répondre à un besoin en information sur les droits des migrants. C'est aussi une occasion pour sensibiliser à ces droits et aux moyens de les garantir et de les sauvegarder. D'autant plus que les doléances de cette communauté seront exposées et analysées et des propositions d'actions seront avancées.

Veille juridique

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a lancé un projet portant sur la mise en place d'une veille juridique dont l'objectif est d'assurer le bon suivi des droits et acquis des migrants dans les pays d'accueil.
Ce projet sera réalisé en collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les institutions judiciaires, les ONG, des universitaires… L'objectif de cette entité permettra d'assurer un suivi et l'écoute des doléances des MRE, signaler leur situation dans les pays d'accueil, relever les pays où leurs droits ne sont pas respectés… Ce qui permettra une réaction appropriée par les autorités concernées.

Source : Le Matin

10 août 2010

On évoque un « miracle de l’emploi » en Allemagne, le seul pays en Europe à afficher un taux de chômage inférieur à celui d’avant la crise, mais le manque de main-d’œuvre relance le débat sur l’aide à l’immigration.

Boom des commandes, boom de l’emploi, on parle déjà d’un « Jobwunder » d’un « miracle de l’emploi » en Allemagne aujourd’hui. Le taux de chômage est à 7,6 %, et 6,6 % même dans l’ex-Allemagne de l’Ouest. Et si les commandes à l’exportation, qui affichent une hausse de 5,7 % ce mois-ci, continuent de croître, le nombre des chômeurs pourrait être inférieur à 2,8 millions cette année.

Le ministre de l’industrie, le libéral Rainer Brüderle, assure qu’un taux de chômage de 4 %, équivalent statistique du plein-emploi, n’est plus un rêve. Mais derrière ces chiffres rutilants se cache une réalité moins rose : en dix ans, l’Allemagne a plus que doublé le nombre de ses emplois aux « salaires de misère », souligne le quotidien populaire Bild. Un record, en Europe.

La main-d'œuvre qualifiée manque

Le Jobwunder marque également un renversement de tendance sur le marché du travail. La main- d’œuvre disponible est insuffisante, ou trop mal formée, face aux nouveaux emplois proposés, de l’apprenti à l’ingénieur. À Wiesbaden, capitale de la Hesse, 200 places d’apprentissage restent inoccupées.

À l’est de l’Allemagne, où le nombre d’élèves sortant du collège cette année est inférieur de 13 % à celui de l’année précédente, 15 000 places d’apprentis ne trouvent pas de postulants, indique l’Union centrale de l’artisanat allemand (ZDH). À la recherche de jeunes assidus et heureux de venir apprendre le made in Germany, les employeurs vont se tourner vers les pays de l’Est membres de l’UE, selon Otto Kentzler, président du ZDH.

La situation est identique en ce qui concerne les travailleurs qualifiés, techniciens et ingénieurs, où 10 % des offres d’emploi issues du nouveau boom ne trouvent pas preneurs, selon l’Institut de recherche fédéral du travail (IAB). Un manque qui frappe en particulier l’ouest de l’Allemagne, où l’industrie répond en premier à la relance des commandes venues de l’étranger.

Le quasi-gel de l'immigration inquiète

Ce handicap ne va pas cesser de croître dans les décennies à venir, selon une étude de la Fondation Bertelsmann. Un regard sur les projections d’évaluation de la population allemande l’explique. Celle-ci a commencé à chuter depuis 2009, et la décrue va s’amplifier, pour atteindre 64 millions ou 70 millions d’habitants en 2060, contre un peu moins de 82 millions aujourd’hui.

Ces chiffres reposent de plus sur l’hypothèse de soldes d’immigration positifs, de l’ordre de 100 000 à 200 000 personnes par an. Or le solde réel d’immigration a été nul en 2009. En 2008, il était négatif, avec 682 000 entrées contre 738 888 départs.

Les chambres de commerce et d’industrie (DIHK) s’inquiètent déjà des conséquences du quasi-gel de l’immigration, et soulignent le manque de cadres pour l’industrie. L’Agence du travail réplique qu’il faut d’abord assurer la formation et l’emploi des personnes sans emploi aujourd’hui.

« Aux employeurs d’améliorer leur offre »

Mais l’association des ingénieurs allemands insiste : « Le manque de main-d’œuvre qualifiée, particulièrement en ce qui concerne les ingénieurs ne va cesser de croître en raison de la chute démographique. » Elle se félicite donc des propositions du ministre de l’industrie Rainer Brüderle qui voudrait attirer les étrangers qualifiés par des avantages matériels et en abaissant la barre du revenu annuel minimum de 63 600 € nécessaire pour obtenir le visa d’embauche.

Le Land de Berlin vient d’adopter, lui, un plan d’intégration de ses immigrés, qui représentent environ 23,5 % de la population de la capitale. Ils ont « moins de chances que les autres pour se loger, trouver du travail ou une formation ». Ce qui explique aussi l’hésitation des cadres étrangers à rejoindre l’Allemagne.

Mais la chancelière Angela Merkel, à l’inverse de son ministre de l’industrie, refuse toute nouvelle incitation à l’immigration. « La législation en vigueur y est déjà favorable », renchérit son ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière. Il estime que c’est « aux employeurs d’améliorer leur offre », pour attirer les étrangers dont a besoin l’Allemagne.

Source : La Croix

10 août 2010

Le thème de la journée d'étude de ce 10 août 2010 permettra une vision globale et concertée des stratégies pour une meilleure garantie des droits de la diaspora marocaine.

«Crise économique et protection des droits des MRE». En lui-même le thème retenu à l'occasion de la célébration de la journée nationale des MRE n'est pas fortuit. Et pour preuves, un peu partout dans le monde, les droits des migrants ont toujours été à géométrie variable et ont connu des restrictions, surtout durant les crises. L'actuelle déprime économique a engendré des problèmes spécifiques à la communauté marocaine résidant à l'étranger qui nécessitent d'être solutionnés. Et l'on s'attend à ce que la rencontre de ce 10 août puisse se traduire par la mise en place d'une sorte de feuille de route qui guidera les futures actions dans le domaine. Il faut dire qu' à l'heure actuelle, les droits des migrants en général et des Marocains de l'étranger en particulier, semblent présenter «plusieurs lacunes et connaître certaines limites et restrictions et ne sont pas toujours respectés dans la pratique».

Laissés pour compte, les migrants font le plus souvent les frais du resserrement du marché du travail. Par la force des choses, ils risquent d'être dans la ligne de mire des différents plans d'austérité et/ou de rigueur qui se profilent à l'horizon. Autant les droits et obligations des uns et des autres seraient susceptibles d'être bafoués. Qui plus est, dans le pays d'accueil, le MRE est bridé par de multiples contraintes sociales et financières. C'est dire que, par les temps qui courent, la planche de salut voudrait que l'on soit à leur chevet. La sensibilisation aux droits et aux moyens de les sauvegarder est jugée autrement plus incontournable.
Sur un plan purement économique, la crise aura étalé des nouvelles situations très variables selon les secteurs. En filigrane, l'actuel contexte a entraîné une contraction des affaires, une frilosité quant aux risques à prendre. Pour les MRE qualifiés, deux phénomènes apparaissent clairement. Le premier se traduit par une volonté affichée de vouloir une implication professionnelle au Maroc et de trouver les voies et moyens d'observer et de suivre les potentiels de demandes d'emploi et ou d'opportunités d'installation.
Le second est la poussée associative pour faciliter la rencontre entre jeunes migrants qualifiés et entreprises marocaines. C'est un nouveau phénomène de la part du mouvement associatif des migrants qualifiés dans les pays d'accueil.
La crise a donné une impulsion au mouvement associatif. Dans l'ensemble des pays d'accueil, les mouvements associatifs des migrants qualifiés constituent un maillage de réseaux et d'opportunités faits de solidarités professionnelles, familiales et amicales. Elles jouent alors le rôle de soutien logistique et de références aux activités de marchés de ses membres. On le comprend aisément, sur ces deux volets, la protection des droits des MRE s'impose comme une épée de Damoclès. D'autant que dans le cadre de la stratégie de mobilisation en faveur de cette communauté, il est un axe que l'on ne saurait reléguer au second plan. Il a trait à la défense des intérêts des Marocains du monde et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil.

Aujourd'hui, la diaspora marocaine offre de nouvelles perspectives de coopération et de partenariat avec le Maroc. Certes, les émigrés marocains se posent en investisseurs dans différents secteurs productifs, particulièrement les petites et moyennes entreprises. Ils participent ainsi à la création d'entreprises et à la croissance de l'activité économique. Les investissements économiques de la diaspora marocaine participent aussi à la création d'emploi productif au Maroc. Cependant, en préservant leurs droits, cette propension ne peut qu'aller crescendo.

Voilà pourquoi la rencontre de Rabat a pour principal objectif de faire l'état des lieux des problèmes de droit que connaît la Communauté marocaine à l'étranger, tous les pays d'accueil et quelle que soit son origine géographique au Maroc ou sa catégorie (selon l'âge, le sexe, les qualifications, le statut juridique et social, etc.).

Elle mettra cependant l'accent sur les conditions juridiques des plus vulnérables en ce temps de crise (les femmes, les enfants et les retraités notamment). La principale problématique de la rencontre du 10 août concerne le contenu des droits des migrants et leur application à la Communauté marocaine résidant à l'étranger, l'impact de la crise économique sur les droits des Marocains du monde et la nécessité de mieux défendre ces droits.

Des droits entachés de lacunes

Les droits de la Communauté marocaine résidant à l'étranger sont, en général, les droits de tous les migrants, partout dans le monde. Ce sont des droits généraux et spécifiques tels que proclamés dans les instruments internationaux des droits humains, des droits basés sur la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les êtres humains, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion, ou d'origine nationale ou sociale. Ce sont des droits économiques (comme le droit au travail et dans le travail), des droits sociaux (comme le droit à vivre en famille, le droit à être protégé contre l'injustice, le droit à la santé ou bien encore le droit à l'éducation et à un logement décent), des droits culturels (comme le droit à participer à la vie culturelle du pays d'accueil et du pays d'origine, le droit de pratiquer sa culture et sa religion et le droit de parler sa langue maternelle), des droits civils (comme le droit d'ester en justice et d'être jugé équitablement, le droit de se marier et de fonder une famille, le droit d'avoir des enfants et de divorcer et le droit à la préservation de sa vie privée) et des droits politiques (comme le droit à prendre part aux affaires publiques dans le pays d'origine et le pays d'accueil et le droit d'association). Ces droits sont garantis par plusieurs instruments juridiques internationaux, généraux et spécifiques, universels et régionaux et sont proclamés par les législations nationales des pays d'accueil et des pays d'origine.

Source : Le Matin

10 août 2010

Le Maroc célèbre mardi "la Journée nationale de la communauté marocaine établie à l'étranger", un rendez-vous annuel pour renforcer davantage les liens avec les Marocains résidant à l'étranger (MRE), mais également pour faire le point de leurs attentes et leurs aspirations…Suite

Au total 383 entreprises ou sociétés ont été créées au niveau des provinces de Taza et de Guercif durant le premier semestre 2010, soit une hausse de 8,5 pc par rapport à la même période de l'année précédente, indique un communiqué du guichet d'aide à la création d'entreprises à Taza relevant du Centre Régional d'Investissement.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) originaires des provinces de Taza et de Guercif ont créé durant cette période 30 entreprises ou sociétés, enregistrant une hausse de 36,36 pc par rapport à la même période de l'exercice 2009 qui a connu la création de 22 unités.

Source : MAP

Le ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et le conseil provincial de Sidi Slimane, ont signé vendredi, un accord de partenariat pour la création de "La maison du Marocain résidant à l'étranger" dans cette ville.

L'accord a été signé en marge d'une rencontre de communication tenue par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec les membres de cette communauté issus de la ville de Sidi Slimane et consacrée à l'examen des questions intéressant les MRE dans les pays d'accueil ou après leur rentrée au Maroc, précise un communiqué du ministère.

"La maison du Marocain résidant à l'étranger" a pour objectif de consolider le service de proximité et répondre aux préoccupations et besoins de la communauté marocaine au niveau local et régional.

Deux autres "maison du Marocain résidant à l'étranger", avaient été déjà créées dans les villes de Béni Mellal et de Nador.

Source : MAP

La BMCE Bank a lancé l'offre Jisr Cash dédiée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui peuvent ainsi transférer de l'argent instantanément à leurs proches.

Grâce à cette carte, le transfert d'argent devient encore plus simple, tant que la carte peut être rechargée instantanément à partir de l'étranger par un simple versement d'espèces auprès des 10.000 points de ventes du réseau Dirham Express et de ses partenaires à travers le monde, indique la BMCE Bank dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP.

Ainsi, le bénéficiaire reçoit directement les fonds sur sa carte BMCE Jisr Cash en toute sécurité et en temps réel (jours fériés inclus ou heures tardives en fonction des horaires d'ouverture des sociétés de transfert).

Accessible à tous, la carte peut être souscrite aussi bien à l'étranger qu'au Maroc. A l'étranger, le client MRE y souscrit auprès du réseau Dirham Express et de ses partenaires, la Banque mettant la carte à la disposition du proche désigné au Maroc. Au Royaume, le proche du MRE peut également y souscrire auprès de l'ensemble des agences BMCE Bank.

Dotée d'un code confidentiel, la carte BMCE Jisr Cash offre à son détenteur une utilisation sécurisée aussi bien pour les opérations de retrait, que pour les achats réglés par carte auprès des commerçants équipés de TPE, précise la même source.

Source : MAP

« Crise économique et protection des droits des MRE», tel est le thème · de la rencontre internationale, initiée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à · l'étranger, qui sera organisée demain à Rabat…Suite

Saida Fikri, auteur, compositeur, guitariste et interprète d'origine marocaine, est connue au Maghreb' et en Europe pour l’expression d'une ferveur sociale dans un style inédit. Portrait…Suite

Elle officie dans une sorte de salon de coiffure en plein air, dans une ruelle en médina. Là, c'est un univers de femmes des pays subsahariens, toutes nationalités confondues (Nigéria, Sénégal, Cameroun, Côte-d'Ivoire etc.). Pour la plus part, elles vendent des produits ramenées du pays comme les féculents, les herbes médicinales séchées, des poissons fumés, du miel et autres ingrédients alimentaires servant à concocter des plats de la gastronomie du pays d'origine. L’Opinion leurs consacre son dossier du week-end…Suite

Sous le thème «Sensibiliser les jeunes et leurs familles aux dangers de l'immigration clandestine et aux avantages de la scolarisation», l'Association Emergence et la section du Croissant-Rouge marocain de Beni Mellal ont organisé, en collaboration avec l' Association marocaine de solidarité et de développement (AMSED) et l'ONG espagnole Mouvement pour la paix, le désarmement et la liberté (MPDL), une journée de sensibilisation, mercredi 4 août à Beni Mellal, sur les risques de l'immigration et les avantages de la scolarisation…Suite

 

L’entrée en service du terminal a réduit la durée de la traversée entre les deux destinations et rendu ce service plus rapide. (dr)

13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers.

Le nouveau service du Port de Tanger Med a drainé, jusqu’à la fin du mois de juillet, 53% de l’ensemble du trafic passagers pour la traversée du détroit de Gibraltar. Au terme de ces huit premières semaines de Transit 2010, 389.207 passagers et 127.346 véhicules en provenance d’Algésiras sont passés par ce port. Ces résultats représentent une hausse de 1,5% pour le trafic passagers et de 7% pour le trafic véhicules par rapport à la même période de l’an passé. Par ailleurs, l’ensemble des trafics passagers et véhicules légers pour la traversée du détroit sur cette même période ont connu respectivement une baisse de 0,9% et une hausse de 0,3%.

D’après la version électronique du journal espagnol «Europa Sur», l’entrée en service du terminal passager du port Tanger Med a réduit la durée de la traversée entre les deux destinations et rendu ce service plus rapide. Selon «Europa Sur», 53% des passagers au départ d’Algésiras ou Tarifa ont choisi le port Tanger Med comme point d’entrée au Maroc depuis le début de l’Opération Transit 2010, contre 32% ayant opté pour Sebta et 15% pour le port de Tanger-ville.

Pour Kaïss Ben Yahya, directeur de la communication à la Fondation Mohammed V pour la solidarité, «l’entrée de cette nouvelle donne importante représente une nette valeur ajoutée, qui a permis à cette opération de se dérouler dans des conditions optimales». Ben Yahya a rappelé que la Fondation Mohammed V pour la solidarité «contribue à la mise en place de moyens logistiques adéquats pour la phase «Retour» de l’opération Marhaba 2010».

Avec le début de la phase Retour de l’opération Marhaba 2010 commencé le 15 juillet, quelque 136.672 Marocains résidant à l’étranger ont quitté le Maroc via le port de Tanger Med Passagers pour regagner Algésiras. Selon des statistiques de l’opération, ces passagers ont transité à bord de 41.809 véhicules depuis le début de l’opération le 5 juin dernier jusqu’au 5 août. Cette phase, qui a enregistré jeudi dernier son pic avec le passage de 10.546 MRE à bord de 4.308 véhicules, a commencé plus tôt en raison de Ramadan.

Pour rappel, la phase Aller de l’opération avait enregistré l’entrée de 426.402 MRE via le port Tanger Med Passagers, à bord de 139.910 véhicules. Le pic de la phase aller a été enregistré le 4 juillet, avec le passage de 24.013 MRE sur 5.697 véhicules. A noter que 13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers, avec une cadence d’un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet une bonne gestion du trafic sur le détroit de Gibraltar.

Source : Le Soir

9 août 2010

L’affaire des huit Subsahariens abandonnés par la garde civile espagnole sera-elle suivie par des enquête des ONG des droits de l’Homme marocaines et internationales ?

57 reprises et en une semaine, les sécuritaires espagnols récidivent avec de nouveaux actes de racisme  au point de passage de Melilia contre des ressortissants marocains.

Les bavures commises par la garde civile espagnole créent une tension importante entre Rabat et Madrid. Agressions, violences, passages à tabac de ressortissants marocains au point de passage de Melilla et abandon d’immigrés clandestins subsahariens en pleine Méditerranée, sont désormais des actes récurrents pour les éléments de ce corps de l’élite sécuritaire en Espagne.

Vendredi, une patrouille de la garde civile espagnole a abandonné au large des côtes marocaines au niveau de la commune rurale de Ben Younech huit immigrés issus de pays d’Afrique subsaharienne dans un état de santé jugé critique. Il s’agit de quatre Camerounais, un Sénégalais, un Tchadien, un Ghanéen et un Gabonais. C’est à croire qu’en ces temps de crise, secourir des clandestins risquerait de plomber les finances de la garde civile. Face à ce comportement «aberrant» et «inhumain», selon les termes utilisés par le ministère des Affaires étrangères marocain, les autorités de la province de M’Diq-Fnideq sont intervenues pour sauver et évacuer ces immigrés vers l’hôpital provincial afin de leur prodiguer les soins médicaux d’urgence et les prendre en charge. Ce comportement tranche complètement avec les opérations de secours de pateras de Subsahariens ou de Marocains, en 2006 et 2007, largement médiatisées en Méditerranée ou aux Iles Canaries. A l’époque de Zapatero, Madrid avait fait de l’immigration un leitmotiv pour soutirer le maximum d’aides de l’Union européenne. L’Espagne a réussi à engager tout le vieux Continent dans sa guerre contre l’immigration illégale. Une manœuvre réussie, puisque le budget de l’UE 2007-2013 consacre 800 millions d’euros d’aides à l’Espagne pour lutter contre son nouvel ennemi. En revanche, la partie marocaine n’a eu que quelques dizaines de millions d’euros. L’abandon des huit Subsahariens le vendredi, est-il un signal adressé à Bruxelles par les Espagnols voulant signifier qu’il n’y a «plus d’argent dans les caisses pour sauver l’Europe de la déferlante des Subsahriens et des Marocains» et du coup qu’il « est temps de renflouer les caisses» ?

Ce geste d’abandon des huit Subsahariens par la garde civile espagnole sera-il suivi par des enquête des ONG des droits de l’Homme marocaines et internationales ? Beaucoup l’espèrent.

A côté de l’abandon des huit Subsahariens, des actes de racisme de la part de sécuritaires espagnols se produisent au point de passage de Melilla dans la nuit du 4 au 5 août et le samedi matin contre des ressortissants marocains. «Le gouvernement de SM le Roi dénonce avec force la poursuite de faits violents en série par la police de la ville occupée de Melilia», souligne un communiqué du département de Fassi Fihri. Il faut dire que depuis le 16 juillet, date de l’agression des cinq MRE par des éléments de la police espagnole parce qu’ils avaient un drapeau dans leur voiture, le ministère des Affaires étrangères a multiplié les communiqués «dénonçant» et «condamnant» les comportements racistes des sécuritaires espagnols. C’est tout. Parallèlement aux sorties médiatiques des diplomates marocains, deux sit-in ont été organisés à Rabat et à Nador. Le premier devant l’Ambassade espagnole dans la capitale et le second devant le consulat de Madrid. Quant à nos partis politiques, ils continuent toujours à briller par leur silence…

Source : Le Soir

9 août 2010

Il affirme que la déchéance de nationalité en cas de polygamie, proposée par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, est «complexe».

LE FIGARO.- La déchéance de la nationalité est plébiscitée dans le sondage Ifop publié ce vendredi par Le Figaro. Cela clôt-il la polémique?

Éric BESSON.- Ce très fort soutien populaire à l'action du chef de l'État confirme que les Français veulent une société sûre fondée sur un ordre républicain exigeant et un équilibre entre droits et devoirs. Quant aux annonces du président sur la déchéance de la nationalité, n'extrapolons pas et ne créons pas d'inutile épouvantail. Son raisonnement est simple: quelqu'un qui acquiert la nationalité française (par exemple par le mariage) et qui commet dans les années qui suivent un crime grave contre un policier, un gendarme, un magistrat, un préfet… doit se voir déchu de la nationalité française. Il n'y a là rien de choquant sur le plan des principes républicains et nous devrions sans problème trouver une formulation qui respecte la Constitution puisque c'était la loi jusqu'en 1998!

Le retrait de nationalité pourra-t-il s'appliquer aux cas de polygamie et d'excision?

Sur un plan politique, nous devons lutter avec détermination contre la polygamie et l'excision. Mais, sur un plan juridique, la déchéance est complexe à envisager, notamment pour la polygamie. Cela devra être arbitré après un travail interministériel, notamment avec le ministère de la Justice.

Considérez-vous, comme l'a dit Nicolas Sarkozy, que le modèle français d'intégration « ne marche plus »?

Remettons les choses dans leur contexte. À Grenoble, le président dénonçait des malfrats qui avaient essayé de tuer des policiers. Il disait que l'immigration illégale et la culture des bandes aboutissaient à un échec de l'intégration dans ces quartiers. Mais tous les jeunes étrangers ou Français d'origine étrangère ne sont pas, loin s'en faut, des délinquants, et la France est aussi riche de ses entrepreneurs, chercheurs, artistes, sportifs issus de l'immigration, symboles d'une intégration réussie. En tant que ministre de l'Intégration, je revendique le droit à la nuance. Ni déni de la réalité, ni généralisation.

Mais comment stopper l'immigration irrégulière sans politique de quotas?

Nous pratiquons une politique «d'immigration choisie» qui est désormais celle de toute l'Union européenne. Par ailleurs, les accords migratoires que nous signons avec les pays africains comprennent des quotas par professions correspondant à nos besoins et à nos capacités d'intégration. L'intégration repose sur quatre piliers: la maîtrise de la langue française, le respect de nos valeurs, l'emploi et le logement.

Où en sont les accords avec la Roumanie, d'où viennent l'essentiel des Roms?

Nous allons accroître notre coopération avec la Roumanie où je me rendrai le 9 et 10 septembre, avec Pierre Lellouche, le secrétaire d'État aux Affaires européennes. Je me réjouis que le gouvernement roumain ait nommé récemment un secrétaire d'État à la Réinsertion des Roms. Nous attendons beaucoup du nouveau fichier Oscar, qui permettra d'identifier les Roms qui reviennent en France pour bénéficier à nouveau de l'aide au retour volontaire.

Le projet de loi sur l'immigration que vous présenterez fin septembre durcira-t-il les conditions d'acquisition de la nationalité française?

Il renforce la solennité de l'acquisition de la nationalité française en demandant à l'étranger qui devient français de s'engager par écrit à respecter nos lois et nos valeurs parmi lesquelles la laïcité et l'égalité homme-femme. Ce n'est pas purement théorique. Avec le premier ministre, nous avons signé récemment trois décrets d'opposition refusant la nationalité française à des hommes qui déclaraient ne pas reconnaître la laïcité ou imposaient le voile intégral à leurs épouses.

Revenez-vous sur l'acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés sur le sol français?

À Grenoble, je n'ai pas entendu le président mettre en cause le droit du sol pour les jeunes nés en France de parents étrangers. Il a demandé à ce que l'acquisition de la nationalité française ne soit pas automatique pour les jeunes ancrés dans la délinquance, ce qui peut jouer un rôle dissuasif efficace. Le gouvernement présentera un amendement en ce sens respectueux de nos principes républicains lors du projet de loi que je défendrai en septembre.

Source : Le Figaro

Le gouvernement veut frapper vite et fort après le désormais fameux « discours de Grenoble »du Président. Brice Hortefeux a annoncé, hier, à Perpignan, son intention de faire, d'ici la fin du mois, des « propositions de mise en œuvre juridique » de la déchéance de la nationalité française. Un dispositif qui doit concerner les meurtriers de policiers et de gendarmes, selon la volonté de Nicolas Sarkozy. Mais aussi les polygames, comme l'a suggéré le ministre de l'Intérieur lui-même. En visite à Perpignan dont il veut pacifier le centre ville, ce dernier a précisé que ses propositions seront faites « en liaison » avec les ministères de la Justice et de l'Immigration. Ce ne sera probablement pas simple, car, hier, dans le Figaro, Éric Besson prenait quelques distances avec la volonté de son collègue de l'Intérieur. « Sur un plan politique, nous devons lutter avec détermination contre la polygamie et l'excision (également englobée par Brice Hortefeux, NDLR), explique-t-il. Mais, sur un plan juridique, la déchéance est complexe à envisager, notamment pour la polygamie ».

Un projet de loi pour rendre plus difficile la nationalisation

Le ministre de l'Intégration apportera néanmoins sa pierre au tour de vis sécuritaire annoncé par Sarkozy. Comme prévu, le projet de loi sur l'Immigration qu'il défendra à l'Assemblée nationale à la rentrée, sera renforcé et rendra, notamment, plus difficile l'acquisition de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers, remettant ainsi en cause le droit du sol : « Le gouvernement présentera un amendement en ce sens, respectueux de nos principes républicains ». Si les Français approuvent majoritairement le principe de ces mesures selon un sondage Ifop/Le Figaro (dont les questions et les résultats sont cependant contestés), nombre de constitutionnalistes doutent de la possibilité de les appliquer. Et elles suscitent, à gauche principalement, une vague d'indignation. Michel Rocard n'avait pas « vu ça depuis Vichy ». Rejoint sur le même thème par Roland Dumas.

Actuellement, la loi encadre rigoureusement les possibilités de déchéance de la nationalité laquelle doit faire l'objet d'un décret après avis du Conseil d'État, et l'interdit si elle a pour résultat de rendre apatride.

Source : La Dépeche.fr

La Roumanie, la Bulgarie - et bientôt la Hongrie - délivrent des passeports à leurs minorités à l'étranger. Résultat: environ 4,7 millions de ressortissants moldaves, macédoniens, serbes, ukrainiens et turcs peuvent obtenir un passeport européen, alors même que leur pays de résidence ne fait pas partie de l'UE…Suite

Le Musée de Marrakech va ouvrir ses portes le 7 octobre à l'exposition «Résonnances : artistes contemporains marocains du monde ». Produite par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, cette exposition inédite permet de présenter, pour la première fois au Maroc, un grand nombre d'artistes de sa diaspora reconnus ailleurs…Suite

Du 15 juillet au 5 août, les statistiques espagnoles avancent le chiffre de plus de 323.174 Marocains résidant à l'étranger qui auraient traversé le Détroit, en provenance de plusieurs pays du Vieux Continent. Ce chiffre équivaut à une progression de près de 40% par rapport à 2008, où le flux enregistré s'élevait à 230.635 personnes. Le nombre de véhicules a également grimpé, atteignant 79.9II contre 55.800 l'année dernière.

Source : Les Echos

Fondé en 2008, Hijab And The City (HATC) est le premier magazine électronique (webzine) féminin, dédié aux femmes françaises de culture musulmane. Derrière ce projet, deux sœurs franco-marocaines, Khadija et Mariame Tighanimine, qui ont décidé d'exprimer l'opinion des musulmanes de France, voilées ou pas. C'est sur un ton sérieux, simple mais toujours funky qu'elles prennent la parole sur Yabiladi. Entretien.

Fondé en 2008, Hijab And The City (HATC) est le premier magazine électronique (webzine) féminin, dédié aux femmes françaises de culture. Média d'un nouveau genre au sujet duquel beaucoup a été dit, mais à qui personne n'a jamais donné la parole, HATC nous parle de son histoire

- Yabiladi : D'où vous est venue l'idée de lancer HATC ?

- HATC : L'idée découle clairement de notre vécu. On est des femmes qui sont nées en France, qui ont grandi en France (...), et en fait on parlait beaucoup de nous, mais on n'est jamais venu nous donner la parole, on n'est jamais venu nous tendre de micro. Et nous en fait, on est parties du principe qu'en tant que femmes, il faut prendre la parole, il faut s'exprimer. Pour cette raison et pour reprendre un peu notre place dans le paysage médiatique français, on s'est dit qu'il fallait absolument créer une tribune qui allait permettre à toutes les femmes qui nous ressemblent de s'exprimer tout simplement, et après de s'exprimer sur des sujets très légers, ou des sujets plus sérieux, mais au moins, qu'elles aient la parole, et qu'on les considère comme des femmes normales.

- Comment arrivez-vous à concilier votre religiosité affirmée, voire revendiquée, assumée, avec ce côté léger (vous parliez même de funky)?

- En fait ce n'est pas trop quelque chose d'affiché (la religiosité, ndlr). Hijab And The City, c'était vraiment pour marquer les esprits, parce que clairement c'est un parallèle avec la série « Sex and The City ». On voulait expliquer et mettre en avant notre « occidentalité », et dire qu'on était des femmes comme X et Y, mais avec des particularités comme toutes les femmes, et qu'on ne pouvait pas nous enlever ça.

Et on évite aussi la question « pourquoi vous portez le voile? » Les deux fondatrices le portent, ça se voit, on ne va pas mentir, (...) on voit qu'on est musulmanes.

Mais on est avant tout des chroniqueuses de notre temps. On aborde un tas de questions, on est accompagnées et rejoint par d'autres femmes qui, elles aussi sont devenues chroniqueuses, qui sont voilées ou pas, musulmanes pratiquantes ou pas. On a même des femmes qui n'ont pas du tout de religion, qui sont athées. On n'est pas dans un discours militant (…). Il y a des gens qui le font déjà et qui le font très bien, et nous en fait, on est vraiment restées nous mêmes, c'est à dire qu'on a voulu créer un magazine où il y a des femmes qui peuvent nous ressembler, ou qui ne nous ressemblent pas forcément, mais ce sont des femmes à qui on confisque beaucoup la parole. Bien sûr on est voilées, mais on ne considère pas que ça relève de la revendication.

- Y a t-il des questions que vous estimez délicates à aborder?

- On nous a toujours reproché d'aborder certains sujets comme la sexualité, et notamment la sexualité avant le mariage, la question sur la polygamie, vraiment tous les gros clichés qu'on pouvait avoir sur les musulmans en Occident. On ne voulait pas nourrir ces clichés, on voulait juste dire une bonne fois pour toutes que c'étaient des problématiques qui nous intéressaient, qu'on était des femmes, avant d'être des musulmanes ou des voiles sur pattes.

On peut parler de tout, il faut juste aborder les choses intelligemment. Ce qu'on met en avant, c'est le témoignage, c'est l'authenticité. Ce qui nous intéresse, c'est le vécu des gens. Ce sont des demandes qui émanent des lectrices. Ce sont des femmes qui nous envoient leur courrier pour nous parler de choses qu'on ne peut pas éluder.

- Il y a des gens qui sont ouverts, certains aussi qui ne peuvent pas tolérer un hijab, et qui ont tout de suite des préjugés, mais il y a aussi des personnes qui sont dans la religion, et qui vont être très violents par rapport à certains positionnements au sein de la religion. Avez-vous été confrontées à ce genre de personnes ?

- Tout a fait, on a été tiraillées des deux côtés. Déjà de la part des personnes issues de la communauté musulmane, et il y a eu aussi des gens clairement contre le hijab. Il a fallu justement apporter des réponses. On a eu la bonne idée d'écrire des articles par moments pour répondre à certaines attaques de ceux qui ne tolèrent pas le hijab ou de ceux qui sont musulmans.

Les attaques des non-musulmans étaient là au début, mais ça s'est arrêté assez rapidement, car il y a pas mal de personnes qui sont revenues vers nous en nous disant qu'ils avaient pas mal de préjugés mais qu'ils ont appris à mettre de l'eau dans leur vin. Par contre du côté des musulmans, ça reste marginal, mais très violent. Maintenant on nous reproche d'être des femmes libérées, libérales, hérétiques, on a même droit à des « fatwa minutes ».

Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde, on le dit, on l'a annoncé depuis le début. On ne représente personne, on n'a pas la prétention de dire qu'on représente qui que ce soit, et on n'a pas non plus la prétention de dire qu'on a l'apanage de la bonne islamité.

Source : Yabiladi

Les principales mesures pour lutter contre l'insécurité en France, annoncées par le président Nicolas Sarkozy et qui ont suscité une vive controverse, suscitent l'approbation de la population

Selon un sondage Ifop pour le quotidien le Figaro publié jeudi, 70% des sondés se sont dits favorables au retrait de la nationalité française pour les délinquants d'origine étrangère "en cas d'atteinte à la vie d'un policier ou d'un gendarme".

Ce projet avait suscité un large tollé dans la presse, les milieux associatifs et intellectuels, dénonçant une atteinte à la Constitution française.

Parmi les différentes mesures soumises aux personnes interrogées, celle qui remporte la plus forte adhésion (89%) est le port du bracelet électronique, pour les délinquants multirécidivistes, pendant plusieurs années après la fin de leur peine.

A l'inverse, la proposition d'une condamnation à deux ans de prison des parents de mineurs délinquants recueille le moins d'opinions favorables, même si tout de même 55% des Français approuvent.

Le démantèlement des camps illégaux de Roms et de gens du voyage est plébiscité par 79% des interrogées. Enfin, 67% des Français sont favorables à la mise en place de 60.000 caméras de vidéo surveillance d'ici à 2012.

Le consensus semble transcender assez largement les tranches d'âge, appartenances sociales ou préférences politiques affichées.

Le sondage a été réalisé entre le 3 et 5 août sur un échantillon de 1.003 personnes.

Source : L’Avenir/AFP

Les participants à une rencontre sur "l'immigration et les médias" organisée, mercredi à Berkane, ont plaidé en faveur de la mise en valeur de la dimension culturelle de l'immigration, à la promotion de la diplomatie culturelle et au renforcement de la sécurité culturelle des Marocains résidents à l'étranger (MRE).

Les intervenants lors de cette rencontre, initiée par la section régionale du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) à Oujda et le conseil local des oulémas de Berkane, ont appelé aussi à la préservation de l'identité religieuse et culturelle des MRE à travers des programmes médiatiques et des émissions qui sont de nature à consolider l'attachement des immigrés marocains, notamment les jeunes, à leurs origines et aux constantes de la nation.

Mettant l'accent sur la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les MRE et l'apport certain de cette communauté au développement socio-économique du pays, ils ont invité les médias à accorder davantage d'intérêt aux questions des MRE dans le cadre d'une approche réaliste et équilibrée et à oeuvrer pour mieux montrer l'image de cette communauté dans les pays d'accueil.

Les exposés faits lors de cette rencontre ont porté entre autres sur "l'immigration et les médias électroniques", "les médias au service de l'immigré", "le rôle des médias occidentaux dans la recrudescence de l'islamophobie", "les Marocains du monde et l'associatif" et "Radio Amazigh et son soutien aux questions des immigrés et de l'immigration au Danemark".

Certains intervenants ont relevé la nécessité de lutter contre les phénomènes de marginalisation et de discrimination manifestés à l'égard de certains émigrés dans des pays européens, appelant à la mobilisation des différentes parties concernées pour favoriser une meilleure intégration des MRE dans les pays d'accueil.

Source : MAP

Dans le flot ininterrompu de la production cinématographique, il arrive parfois que les séquences ou le propos d’un film, vous hantent encore à l’issue de sa projection, tant l’œuvre est marquée d’une rare force. Norteado (2009) est de la veine de ces ovnis, qui vous tienne en haleine, tant il touche et interpelle à plus d’un titre. Rigoberto Perezcano, pressenti comme l’un des futurs grands réalisateurs du cinéma d’auteur mexicain, embarque le spectateur dans la traversée et les souvenirs d’Andres, jeune fermier qui quitte sa terre natale, Oaxacan, avec l’espoir de passer la frontière afin de rejoindre les Etats-Unis. Rétention de dialogue, richesse du langage visuel, esthétique hors pair au travers d’une lumière bleue, tel un personnage qui jalonne l’exil du jeune homme. On marche dans le bel ouvrage qui flirte entre humour et ironie pour dire les envies d’ailleurs d’Andres, qui pourrait vivre sous le ciel d’Alger, de Casablanca, de Ouagadougou, de Brazzaville et avoir les yeux rivés vers le vieux continent. Le procédé scénaristique qui peut dérouter, bouscule les schémas classiques narratifs : le héros vit dans un monde lié à son inconscient et revient sur ses tentatives de traversées, sa rencontre avec deux femmes, Ela et Cata, sa découverte avec Tijuana.

La fin de son histoire, à la frontière de la réussite ou de l’échec, est laissée en suspens… L’idée ? «Edgar San Juan, le scénariste, m’a demandé mon avis au sujet de son script, il voulait que je sois le réalisateur du film. J’étais touché, car j’ai immédiatement été séduit par les personnages. Je lui ai, cependant, expliqué que j’avais besoin d’une large part de liberté», explique Rigoberto Perezcano. Venu au septième art, à l’issue de ses études de droits, Rigoberto, suit ensuite une école de cinéma pour dire quelques années plus tard, à travers un documentaire, XV à Zaachila, la vie et les habitants de sa ville natale, à fleur de vérité. «J’y ai grandi, entouré de mes trois sœurs, mon père était mécanicien, je me destinais au métier d’avocat. J’aime le travail d’investigation, la dimension du réel. Un film, c’est une histoire et la véracité qui peut s’en dégager m’intéresse. Un réalisateur doit savoir prendre des risques. Dans mon pays, nombre de Mexicains tentent d’aller aux Etats-Unis, dans l’espoir de trouver un job, afin de mieux vivre. Il en est de même au Maroc, comme à Tijuana, les candidats à l’immigration clandestine agissent par désespoir, leur vie est particulièrement difficile», confie-t-il. Norteado, sorti en salles en France depuis fin juillet 2010, connaît un franc succès où il alimente les colonnes de la critique parisienne, élogieuse et dithyrambique. «J’en suis très heureux, d’autant que j’ai vécu un an à Paris, il y a quelques années. J’adore cette ville», ajoute le jeune réalisateur. La nouvelle étoile du cinéma mexicain travaille actuellement sur le projet de son prochain long-métrage «Carmin Tropical» : «Le tournage se déroule à Mexico. Il traite de l’univers des travestis, des transsexuels et où le personnage principal tombe amoureux. Je souhaite montrer la complexité de l’homosexualité», conclut-il. En attendant, Norteado, continue sa traversée réussie, dans les salles obscures des quatre coins du monde.

Source : Le Soir

L’une des préoccupations majeures des Autorités marocaines chargées de la Communauté marocaine résidant à l’étranger est la protection et la sauvegarde des droits de cette communauté là où elle se trouve, dans toutes les circonstances et quelles que soient les catégories de ses membres, leurs origines, statut juridique et social et leurs besoins. C’est ainsi que plusieurs actions ont été entreprises et plusieurs rencontres ont été organisées aussi bien au Maroc qu’à l’étranger avec l’objectif de répondre aux attentes de cette communauté.

L’instauration d’une journée nationale des Marocains résidant à l’étranger, le 10 août de chaque année durant la période de la présence d’une grande partie d’entre eux dans leur pays d’origine, pour les vacances d’été, est une preuve parmi d’autres, du grand intérêt que porte le Maroc, sous les Hautes Directives Royales, à ses citoyens résidant à l’étranger. C’est une opportunité de rencontre et d’échange et une occasion annuelle parmi d’autres pour être à l’écoute de la Communauté et appréhender les obstacles et les difficultés auxquels elle peut-être parfois confrontée que ce soit dans les pays d’accueil, lors du retour au Maroc ou durant ses déplacements.

Partout dans le monde, les droits des migrants ont toujours été à géométrie variable et ont connu des restrictions, surtout durant les crises. L’actuelle crise économique a engendré des problèmes spécifiques à la communauté marocaine résidant à l’étranger qui nécessitent d’être relevés et solutionnés. Parmi ces problèmes se pose celui de la protection juridique des Marocains résidant à l’étranger. Plusieurs interventions, débats et recommandations de la conférence internationale sur « L’impact des crises sur la migration » organisée à Rabat le 12 et 13 octobre 2009 par le Ministère Chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, en collaboration avec d’autres acteurs nationaux et internationaux, ont mis l’accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l’étranger en particulier et le besoin de débattre du thème. Les principales conclusions de la conférence d’octobre 2009 ont relevé tout un ensemble de problèmes d’accès aux droits des migrants. On peut mentionner parmi ces recommandations : la nécessité de sensibiliser les migrants à leurs droits sociaux et juridiques, de leur permettre de présenter leurs requêtes et doléances et de leur apporter des réponses et solutions dans leur pays d’origine d’une part, et d’autre part, le besoin de défendre leurs droits dans les pays d’accueil pour qu’ils puissent en jouir sans exclusion ni discrimination .

C’est pourquoi, cette année, il a été décidé de célébrer la journée nationale des Marocains résidant à l’étranger en approfondissant la réflexion sur l’impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. Une journée d’étude sera ainsi organisée le 10 août 2010 sur « Crise économique et protection des droits des MRE» pour débattre des droits de cette communauté et développer une vision globale et concertée des stratégies et des mécanismes nécessaires pour une meilleure garantie de ces droits.

Source : Yawatani

Avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, viennent de paraître les actes des travaux du 5ème congrès des Recherches Féministes dans la Francophonie Plurielle, organisée sous le thème : « Le féminisme face aux défis du multiculturalisme ».

Avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, et en partenariat avec British-Council Maroc, viennent de paraître les actes du colloque international « Migrations, droits humains et développement », au sein de la Revue marocaine d’études internationales (RMEI).

Avec l’appui et la collaboration du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, le numéro hors série du Magazine Littéraire du Maroc, en vente depuis fin juillet, est consacré aux écrivains de la diaspora marocaine. Une vingtaine de contributions d’écrivains d’origine marocaine, établis à l’étranger, ont été rassemblés grâce au concours du CCME, dans le prolongement de la seizième édition du Salon International de l’Edition et du Livre, durant laquelle les Marocains du monde étaient mis à l’honneur.

Une commission de la ville de New York, chargée de la préservation du patrimoine, a levé mardi 2 août un obstacle majeur à la construction d'une mosquée controversée à quelques pas de l'emplacement où se trouvaient les tours jumelles détruites par les attentats du 11 septembre 2001…Suite

Le trait de quelques coups de dessin a un impact plus fort que plusieurs colonnes d'un texte, le rapport au dessin étant immédiat. Le choix de dire la traversée des jeunes marocains vers l'Europe, sous forme de bande dessinée, semblait une évidence pour les auteurs de la BD «La traversée dans l'enfer du h'rig»…Suite

Au 1er  janvier 2010, la population de l'Union européenne (UE) a dépassé la barre symbolique des 500 millions d'habitants, 501,1 millions précisément. Comparé aux 499.7 millions enregistrés en 2009. Ce chiffre marque une progression de 2.7 habitants pour mille, selon les données communiquées, mardi 27 juillet, par Turcstat, le service d'information statistique….Suite

Selon le journal espagnol El Peri6dico, 212 Marocains ont été extradés d'Espagne durant les six derniers mois par le Corps national de la police de la communauté de Barcelone. Il s'agit de délinquants récidivistes ne jouissant d'aucun titre de séjour légal. Le collectif marocain arrive en tête pour des raisons de souplesse dans les démarches d'extradition. Car selon le journal, le gouvernement marocain n'oppose aucune objection aux demandes d'extradition formulées par l'Espagne. Le rapport indique que ces récidivistes ont des antécédents pénaux pour des affaires liées au vol, agressions avec blessures ou trafic de drogue.

Source : Les Echos

Neuf ans après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center, le projet de construction d'une mosquée et d'un complexe culturel islamique tout près de Ground Zero devait aider le processus de réconciliation. Il est au contraire en train de susciter un débat d'une extrême virulence aux États-Unis sur la nature de l'islam et la signification de l'attaque du 11 Septembre. Si les marques de soutien à ce projet se multiplient à New York -plusieurs feux verts ont été accordés à la construction du complexe, le plus récent venant de la commission chargée de la préservation du patrimoine new-yorkais- l'opinion américaine, elle, exprime plus souvent son opposition.

«Menace»

Les détracteurs d'un tel projet rejettent bruyamment ce qu'ils perçoivent comme une preuve d'«indélicatesse» à l'égard des 2750 victimes ou, pis encore, une «victoire symbolique» des «radicaux islamistes», voire une «menace» contre l'Amérique. Leur colère est d'autant plus grande qu'ils savent que si la mosquée voit le jour, ce sera avant la tour surnommée «Freedom Tower» qui doit symboliser la victoire de l'Amérique sur les terroristes, en étant encore plus haute que les Twin Towers détruites. Ses partisans défendent avec ardeur le principe de la «liberté religieuse» si chère à New York et à l'Amérique et l'exhortent à ne pas céder à la «peur».

Ce projet traînait depuis quelques années dans la tête de Feisal Abdul Rauf, qui prêche depuis la fin des années 1980 un islam soufi modéré dans une mosquée non loin de Ground Zero, dans le sud de Manhattan. L'imam, qui bénéficie de nombreux soutiens, y compris dans la communauté juive, est le fondateur de la «Maison Cordoba». L'association, dont le nom fait référence à la cité médiévale espagnole où vécurent ensemble pendant 800 ans juifs, arabes et chrétiens, affirme avoir pour mission de «promouvoir le dialogue interreligieux» et de casser les «stéréotypes» américains sur l'islam.

En juillet 2009, il a obtenu le soutien financier d'investisseurs musulmans, dont la société immobilière Soho Properties, afin de racheter pour cinq millions de dollars la Burlington Coat Factory au 45 Park Place, un magasin de vêtements laissé à l'abandon depuis huit ans. Situé à deux pâtés d'immeubles des anciennes tours jumelles, celui-ci a subi quelques dommages lors de l'attentat. Le projet de construction d'un complexe islamique, estimé à 100 millions de dollars, pour lesquels les investisseurs n'ont pas encore été trouvés, selon l'imam, comporte un immeuble moderne de 13 à 15 étages avec un lieu de prière pour les musulmans à l'intérieur, un auditorium de 500 places, une piscine et un restaurant. Depuis des mois déjà, des dizaines de musulmans assistaient dans le bâtiment actuel en décrépitude à la prière du vendredi, dans la plus grande discrétion. L'annonce du projet a immédiatement provoqué un tollé parmi les familles de victimes, puis chez les Tea Parties et dans le camp républicain. Ils se sont promis d'utiliser tous les moyens -recours légaux et pression médiatique- pour l'empêcher de voir le jour. La très influente Ligue anti-diffamation de lutte contre l'antisémitisme a qualifié cette semaine le projet de «choquant» car trop près du site de l'attentat, considéré par beaucoup comme «sacré». Elle a suggéré un lieu un peu plus éloigné «à un mile de là» (près de deux kilomètres). La pasionaria des conservateurs, Sarah Palin, avait tenu auparavant le même discours en appelant les «musulmans recherchant la paix» à rejeter une «provocation inutile». Les partisans du projet opposent avec autant de passion leurs propres arguments. Plusieurs rabbins ont qualifié de «honteuse» la position de la ligue antidiffamation juive, qui en rejetant la mosquée ferait exactement ce contre quoi elle lutte. Le maire de New York, Michael Bloomberg, fervent défenseur du projet, a rappelé hier dans le Wall Street Journal la présence de musulmans parmi les victimes du 11 Septembre et insisté sur la garantie donnée par la Constitution américaine à la liberté de culte. Si l'Amérique cédait aux sentiments populaires et «trahissait ses valeurs en traitant les musulmans dif­féremment des autres», dit-il, ce serait «la victoire des terroristes».

La Maison-Blanche refuse pour l'instant de s'immiscer dans le débat qu'elle prétend «limité» à New York, mais il sera probablement difficile de résister longtemps à la pression politico-médiatique à l'approche du neuvième anniversaire de la tragédie et des élections de mi-mandat.

Source : Le Figaro

M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.

Le vice-chancelier allemand, Guido Westerwelle, s'est déclaré mercredi en faveur de mécanismes d'incitation à l'immigration de travailleurs qualifiés, intervenant dans un débat qui agite l'Allemagne.

M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.

Il est toutefois tout aussi nécessaire "de qualifier la jeune génération", ainsi que "de réduire l'émigration des personnes qualifiées", a dit aussi le ministre. "Beaucoup trop de gens ont quitté notre pays", où le solde migratoire est négatif, a-t-il ajouté dans une conférence de presse.

Un débat sur la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée qui menace l'Allemagne et les moyens de la contrer enflamme le pays depuis que le ministre de l'Economie, lui aussi libéral, a suggéré la semaine dernière d'abaisser les seuils de revenus qui encadrent l'installation de travailleurs qualifiés.

Plusieurs personnalités, notamment le chef des conservateurs bavarois, troisième parti de gouvernement, se sont élevées contre ces propositions, estimant qu'il fallait donner la priorité à l'emploi des chômeurs allemands avant d'aller puiser à l'étranger.

Pour M. Westerwelle "il n'y a pas de contradiction" entre la nécessité de qualifier et remettre au travail les sans-emploi en Allemagne et le renforcement de l'attractivité du pays pour les cerveaux étrangers.

A l'heure de la reprise, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée redevient le problème numéro un sur le marché du travail allemand, qui manque cruellement d'ingénieurs, techniciens et spécialistes informatiques. Le problème va s'aggraver à moyen terme sur fond de natalité en berne.

Source : Libre.be/ AFP

Le CRI de Fès-Boulemane organise du 2 au 10 août 10 en collaboration avec l’association des investisseurs marocains résidant à l’étranger un espace d’accueil des MRE au niveau de l’Arrondissement d’Agdal (Place Florence). Selon le CRI, cet espace est dédié à l’orientation et l’information des MRE. Une série de rencontres de sensibilisation et d’information est organisée au niveau du Palais des Congrès au profit des MRE. L’objectif étant de leur exposer la situation des projets structurants de la région, ainsi que les mesures et dispositions, les concernant, adoptées dans les différents secteurs notamment celles relatives à l’incitation à l’investissement. Ces rencontres communiqueront notamment sur les missions du CRI et opportunités d'investissement dans la région

Source : Maroceco

Le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur et – depuis un certain temps -, il commence à inquiéter à juste titre les pouvoirs publics au Maroc. En période de crise économique, les pays d'accueil font peu de cas des migrants. Et sont de moins en moins regardants sur la protection de leurs droits fondamentaux qui, déjà en période normale, ne sont pas toujours respectés.Conscient de cet état de fait, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger veut faire la lumière sur cette problématique pour en exposer les différents aspects.

Le département de Mohamed Ameur a décidé ainsi de mettre à profit la journée nationale MRE (10 août) pour « approfondir la réflexion » sur l'impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. Il organise une rencontre internationale sur le thème « Crise économique et protection des droits des MRE ». L'objectif affiché est de procéder à une analyse sereine et objective de la situation, d'essayer d'en comprendre les causes et les conséquences afin de pouvoir formuler une vision globale et concertée qui permettrait d'élaborer les mécanismes nécessaires à la protection des droits des MRE. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger estime que l'organisation de cette rencontre «répond au besoin de sensibiliser à l'importance de la protection des migrants» et à la nécessité de «mettre en place les moyens susceptibles de sauvegarder leurs droits fondamentaux». Cette manifestation permettra en outre, selon le même département, d'exposer les doléances des MRE et de proposer des solutions à leurs problèmes dans les pays d'accueil.

Outre les principaux représentants de la communauté marocaine résidant à l'étranger, la journée du 10 août réunira des responsables gouvernementaux, des chercheurs, des universitaires spécialisés, des acteurs de la société civile du Maroc et de l'Europe, ainsi que d'autres institutions nationales et internationales. Les participants examineront les instruments juridiques et les mécanismes relatifs à la protection des migrants ainsi que les lacunes qu'il convient de combler pour une protection efficiente de leurs droits.

Deux principales séances articuleront les travaux de cette rencontre. La première séance sera consacrée à la présentation des droits des migrants et des obstacles qui les empêchent d'en jouir pleinement. La seconde sera consacrée aux discussions et aux propositions de solutions. La rencontre de mardi prochain s'inscrit dans le sillage de la conférence internationale sur «L'impact des crises sur la migration» organisée à Rabat les 12 et 13 octobre 2009 par le même département ministériel.

Cette conférence avait mis l'accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger en particulier et la nécessité de débattre de cette problématique afin d'en limiter les répercussions sur les MRE. Les principales conclusions de la conférence d'octobre 2009 avaient insisté pour rappel sur la nécessité de sensibiliser les migrants à leurs droits fondamentaux, de les doter des instruments leur permettant d'exposer leurs doléances et de mettre à leur disposition des voies de recours au Maroc et en pays d'accueil.

Source : Le Matin

Un centre socioculturel en faveur des Marocains résidant au Canada sera opérationnel en 2011, a-t-on appris mercredi de source officielle à Montréal.

Dar Al Maghrib sera ainsi le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord visant en particulier l'accompagnement culturel des MRE, a confié à la MAP Mme Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.

Le projet du premier Centre Culturel Marocain à Montréal vient de franchir une première étape vers sa concrétisation et les travaux démarreront à la fin d'août pour s'achever à la fin du premier semestre de 2011, a précisé Mme Otmani, soulignant que l'architecture sera un mélange de modernisme et de tradition avec une référence à l'héritage judéo-marocain.

Des expositions, des concerts, des projections de films, des colloques se tiendront au sein des dépendances de la Maison du Maroc qui proposera aussi des cours d'arabe, de français et d'anglais, a jouté la consule générale.

Le lancement du projet a été donné en novembre 2008 lors d'une visite de travail à Montréal du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Source : MAP

Madrid - "Morocco" est l'intitulé d'une exposition de photographies sur le Maroc qui pourra être visitée jusqu'au 7 août courant dans la ville de Punta Umbria (Huelva-Sud de l'Espagne).

Oeuvre de la jeune artiste-photographe espagnole, Laura Barba Lee Vian, cette exposition a pour objet de rapprocher le public espagnol du Maroc, par le biais de plusieurs aspects de sa culture et civilisation, ainsi que des portraits de ses habitants, apprend-on auprès des organisateurs.

A travers les clichés de cette exposition, l'artiste a souhaité refléter la chaleur sociale et humaine des Marocains et mettre en valeur les différents paysages et atouts naturels du Royaume, souligne-t-on de même source.

Initié par la municipalité de Punta Umbria, cette exposition est la première activité programmée par la ville dans le cadre des événements marquant la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août de chaque année.

D'autres événements, notamment à caractère sportif et culturel, seront organisés dans le même cadre.

Source : MAP

Le développement ne se limite pas seulement à la construction de grands ouvrages, mais surtout à l'investissement dans l'élément humain. Dans ce cadre, un projet fédérateur réunissant des acteurs associatifs issus de l'immigration en France et des associations partenaires au Maroc œuvre pour le renforcement des capacités des sociétés civiles et des liens d'ici et d'ailleurs.

Ce partenariat vise la défense des intérêts collectifs afin de mieux appréhender les questions relatives à la démocratie, à l'immigration, à la citoyenneté, au développement et à la solidarité Sud-Sud-Nord. «Notre association fait partie du mouvement de la solidarité internationale qui rêve qu'après la crise économique, un monde nouveau soit possible. Nous militons en France pour la défense des étrangers clandestins, mais aussi nous sommes sensibles à la situation des Subsahariens au Maroc », a lancé Latif Mortajine, président du réseau Immigration développement démocratie (IDD), lors du séminaire national organisé dernièrement à Mehdia sur le thème « Migrations et développement : quelle dynamique ? Quelles perspectives? ».
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du projet « Associations migrantes, associations villageoises : une mise en réseau pour un développement local et solidaire », réalisée par l'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD), initiée par l'Onu et l'Union européenne.

Sur le terrain, ce projet solidaire réunit le Réseau Immigration développement démocratie (IDD), le Forum des Alternatives Maroc (FMAS), l'Institut de formation des agents de développement (IFAD) à Rabat et l'Association Touya pour l'action féminine à El Hoceima.

Ce projet lancé en octobre 2009 et qui s'achève en mars 2011 comprend une formation-action de onze mois en partenariat avec l'IFAD au profit de 24 personnes issues de 12 associations. Les stagiaires ont travaillé d'abord sur le diagnostic et la méthodologie de projets en s'inspirant du projet « Ecole pour Tout ». Un programme mené par l'association française «Khamsa» et qui vise la rénovation des établissements scolaires ruraux. L'objectif de ce projet après électrification, raccordement en eau potable, construction de toilettes, d'une bibliothèque et salle multimédia ainsi que des travaux de finition (peinture, aménagement des espaces verts, etc.) est de transformer ces écoles en un centre de proximité ouvert également sur le village. Ces travaux de réhabilitation sont effectués par des élèves de lycées professionnels français dans le cadre de leur stage pratique et qui financent eux-mêmes le prix de leur voyage.

Autre volet proposé par la formation, les techniques de communication. A ce niveau, l'association Tanmia (développement) au Maroc, a formé les participants à la création de blogs et de podcast (documents vidéo). « Pour que chaque association puisse communiquer sur ses activités; tous ces blogs ont été mis sur le blog du projet fédérateur », a souligné Christiane Dardé, chargée de la formation à l'IFAD.

Par ailleurs, la mise en réseau des associations au Maroc et les relations Sud-Sud-Nord sont des composantes de ce projet. Sur ce dernier point, des intervenants à cette rencontre ont appelé le Maroc à profiter de l'apport des migrants arrivés sur son territoire pour son développement à l'instar des autres pays industrialisés. Dans ce sens, deux témoignages d'étrangers vivant au Maroc ont été présentés : Fabien Didier Yene, Camerounais, auteur du livre «Migrant au pied du Mur» et le Sénégalais Oumar Diao, co-auteur du «Guide pratique pour Migrants et Réfugiés» au Maroc.

Plusieurs études ont démontré que le lien positif entre migration et développement aussi bien pour les pays d'accueil que pour les pays d'origine. Le rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) « Lever les barrières : mobilité et développement humain », publié en 2009 est sur ce point sans équivoque. Toutefois, cette dynamique nécessite la professionnalisation du secteur associatif. « Notre réunion s'inscrit dans le cadre du prolongement du travail commencé en 1999 avec l'adoption de la Charte de la culture en 2000 et celle du développement solidaire votée en 2008. D'autre part, notre dynamique a besoin d'être accompagnée par un renforcement de la vie associative», a souligné Abdallah Zniber, coordinateur national d'IDD.

Pour remédier aux problèmes du monde associatif, les participants à cette réunion ont décidé d'engager dans les mois à venir une réflexion commune entre associations migrantes, villageoises et acteurs institutionnels, pour dégager une vision claire permettant de pérenniser les forces vives des associations. Ce qui signifie, d'une part, étudier les modalités de capitalisation des acquis de la formation-action, mais aussi d'envisager les opportunités concrètes pour renforcer les ressources humaines dans les associations. Renforcer le rôle des associations est aussi le souhait du Réseau euro-méditerranéen Migration et Développement, qui a organisé fin juillet sa troisième rencontre à Larache, et qui a appelé à associer la société civile aux préparatifs du forum mondial Migration et Développement, prévu en 2012 au Maroc.

Les perspectives

Les participants au séminaire de Mehdia ont appelé à la nécessité de clarifier les relations partenariales entre associations d'ici et de là bas, à travers plus de liens et plus de communication. Ils ont également appelé à l'importance d'inscrire les liens des associations marocaines (et migrantes) avec les collectivités locales dans des projets structurants par la nécessité de dégager des méthodologies de conduite spécifique à des projets communs. Cette dynamique s'inscrit aussi dans le cadre d'établissement de liens Sud-Sud-Nord. A cet effet, un séminaire international aura lieu en janvier 2011 entre les associations issues de l'immigration, les associations villageoises marocaines, maliennes, sénégalaises et mauritaniennes autour de la thématique «migrations et développement ».

Source : Le Matin

Avec le mois le de Ramadan, qui cette année coïncide avec le mois d’août, les habitudes des estivants marocains résidant à l’étranger ont été chamboulées. Certains ont déjà pris d’assaut, depuis début juillet les villes côtières marocaines évitant des vacances ‘’difficiles’’, selon eux, en plein mois de Ramadan.

D’autres, nombreux, ont préféré le mois d’aout pour pouvoir profiter de l’ambiance festive qu’offre ce mois sacré dans leurs pays. Quant aux professionnels du tourisme, ils ne comptent certainement pas fermer boutique sous prétexte que le mois sacré est un mois mort : « Il est évident que durant le mois de Ramadan, le taux de fréquentation des unités hôtelières et le chiffre d’affaires des Tour Opérateurs vont baisser. Mais c’est une donne avec laquelle on peut composer en offrant à une clientèle marocaine un produit adapté aux besoins de ce mois », nous confie, Ahmed Brecheq, chef d’agence ‘’Voyages-Sud’’ à Asnières Gennevilliers dans la région parisienne.

Dans ce quartier à forte fréquentation maghrébine, les agences de voyage, une dizaine, évoquent un intérêt certain pour des séjours en plein mois de jeûne. ‘’Tout dernièrement, nous assistons à un certain engouement pour des vacances en plein Ramadan et plusieurs agences envisagent des autocars supplémentaires pour répondre au nombre croissant des réservations’’, précise de son côté Driss Annoqri, propriétaire de l’agence ‘’Maroc- tourisme’’.

Chez cet agent comptable de formation, l’accent n’est pas seulement mis sur la nécessité de satisfaire les clients MRE à travers des offres incitatives, mais l’expérience porte aussi sur des offres vers des pays maghrébins comme l’Algérie et la Tunisie.

Côté clients, l’envie de vivre le ramadan au Maroc est très forte chez nos MRE, à l’image de Salim (22 ans) qui compte consacrer trois semaines au Maroc en plein mois de ramadan, après son expérience réussie l’année dernière :’’ J’ai passé une semaine au Maroc en 2009, et j’ai trouvé que c’était beaucoup plus facile de faire le jeûne là-bas. C’est vraiment une autre ambiance. La rupture du jeûne avec l’ensemble des membres de la famille était plus conviviale et plus chaleureuse. A mon retour, j’ai constaté que c’était plus difficile à faire’’, nous confie-t-il.

De l’autre bout de la rue, Ihssane (32 ans, mère d’une fillette de trois ans) a aussi opté de partir en août:‘’J’ai hâte de revivre cette ambiance fébrile dégageant mille et un parfums propres aux quartiers de Casablanca », nous dit cette casablancaise, dont le look s’aligne parfaitement sur les traditions ramadanesques (djellaba , foulard et babouches..).

Elle garde vivantes les images de cette ambiance de vendeurs des gâteaux au miel comme la Chebbakia ou la M’kharka. Des étalages où se mêlent, dit-elle, Rziaza, Fekkas, Mhajeb, Ghraiba, Corne de Gazelle et autres sucreries délicieuses, exposées avec délicatesse sur des plateaux d’argent.

A ses côtés, Mourad (26 ans, réparateur d’ordinateurs), ne compte pas passer plus d’une semaine sous l’argument de la forte chaleur qui sévit le mois d’aout au Maroc. Avis que ne partage nullement son frère Hamid (38 ans, mécanicien de formation) : « Que dire des musulmans qui jeûnent dans des contrées sous un soleil de plomb ? »

« Le ramadan est justement un mois d’épreuves afin d’apprendre à apprécier ce que Dieu nous offre et vivre ne serait-ce qu’un petit mois, la condition des moins chanceux que nous’’, analyse-t-il.

Pour ce père de famille soucieux d’authenticité, le Ramadan est un mode de vie et de pensée. Il faut à son sens ne pas nuire aux autres, s’efforcer de les comprendre, et de les accepter. Il cherche à transmettre ces valeurs à ses enfants. ‘’Je donne seulement l’exemple, comme l’on fait mes parents’’.

Brahim Sallak (35 ans), commerçant, habitué chaque année à faire le ramadan au Maroc, conçoit, quant à lui, ce mois sacré au Maroc dans un cadre festif et culturel à travers les programmations de différentes associations culturelles qui offrent chaque soir dans les grandes artères de Casablanca un riche éventail de spectacles et de concerts

Source : Atals info


Après une loi controversée qui a relancé le débat sur l’immigration aux États-Unis, un mouvement œcuménique s’est créé à travers le pays pour soutenir les sans-papiers

Des opposants à la nouvelle loi sur l'immigration adoptée par l'Etat d'Arizona, manifestent à Phoenix, Arizona, le 29 juillet

Le P. Raul Trevizo est le prêtre de l’église Saint-Jean-l’Évangéliste de Tucson, en Arizona, État frontalier à forte minorité hispanique. Il connaît bien le dossier brûlant de l’immigration. Sa paroisse compte environ 4 000 familles, pour la plupart « latinos », comme on les appelle ici. Près de 40 % de ses paroissiens sont aux États-Unis de manière illégale. Les hommes travaillent dans la construction ou les travaux de jardinage, les femmes font des ménages.

« Il est vrai que le Mexique s’est développé économiquement ces vingt-cinq dernières années, mais les plus pauvres des Mexicains n’ont pas bénéficié de ce progrès. Ils passent la frontière en espérant trouver un avenir meilleur pour eux et leurs familles. Ce sont des réfugiés économiques », explique le P. Trevizo.

La majorité des habitants de l’Arizona ne voit pas la situation de la même manière. Avec à leur tête des élus du Parti républicain, ils dénoncent un flot incontrôlable de clandestins qui, selon eux, pèsent sur le budget de l’État et posent un danger pour la société.

Des arrestations possibles en cas de « soupçon raisonnable »

L’église Saint-Jean-l’Évangéliste, comme beaucoup d’autres en Arizona, a pris parti contre la récente loi sur l’immigration proposée par le gouverneur de l’État, la républicaine Jan Brewer. Très stricte pour les clandestins, cette législation devait entrer en vigueur la semaine dernière, avant qu’une juge fédérale n’en interdise les passages les plus controversés.

Cette nouvelle loi autorisait les autorités de l’État de l’Arizona à prendre en main la politique d’immigration, alors que cette dernière a toujours été une prérogative de l’État fédéral. La mesure la plus critiquée du texte stipulait que la police locale pouvait se substituer à la police de l’immigration pour procéder à des arrestations, dès lors quelle avait « un soupçon raisonnable ». Une autre mesure imposait à tous les citoyens de porter sur eux leur papier d’identité, ce qui n’est normalement pas obligatoire aux États-Unis.

Depuis la signature de cette loi, la plus restrictive du pays en matière d’immigration, au mois d’avril dernier, de nombreux manifestants sont descendus dans la rue, en Arizona, mais aussi dans les États à forte minorité latino, au Texas, en Californie ou à New York, pour dénoncer « la stigmatisation des immigrés ».

L’administration Obama s’est jointe à six autres plaintes pour faire valoir son inconstitutionnalité. Au grand soulagement de la communauté hispanique et de ses défenseurs, les plaignants ont eu gain de cause. Mais la bataille n’est pas finie, puisque le gouverneur de l’Arizona affirme vouloir porter le cas jusqu’à la Cour suprême des États-Unis. Une dizaine d’autres États se sont dits prêts à lui emboîter le pas.

« Un système d’immigration qui ne fonctionne pas »

En Arizona, Mgr Gérald Kivanac, évêque de Tuscon et vice-président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, conduit les efforts de l’Église contre cette loi pénalisante. Il s’est joint à un mouvement œcuménique, s’exprimant publiquement aux côtés de représentants protestants et juifs. Au Congrès américain, le 14 juillet, il a plaidé pour une réforme complète et éthique de la politique d’immigration aux États-Unis, mais contre des solutions isolées à la manière de l’Arizona.

Dans son diocèse, le long de la frontière avec le Mexique, il est le témoin quotidien « des conséquences humaines d’un système d’immigration qui ne fonctionne pas », a-t-il déclaré devant les parlementaires. Une situation « qui, d’un point de vue humanitaire et éthique, doit être gérée de manière humaine et globale », a-t-il plaidé.

« Nous appliquons le principe biblique d’accueil de l’étranger et de justice, souligne de son côté le P. Raul Trevizo. Dans ce sens, nous devons faire preuve de compassion pour aider les illégaux à sortir de l’ombre où ils se cachent et les aider à trouver un moyen légal de rester aux États-Unis. »

Mais l’homme de foi dénonce également ce qu’il voit comme les manœuvres politiques du Parti républicain. « Cette loi est utilisée par des politiciens opportunistes qui tentent d’exploiter les peurs et l’anxiété à propos de la frontière pour être réélus. Ils essaient également d’instiller la peur chez les sans-papiers dans l’espoir que ceux-ci quittent l’Arizona. »

Le débat sur l’immigration revient donc en force, trois ans après l’échec d’une grande réforme voulue par l’administration de George W. Bush. Entre 12 et 20 millions d’immigrés vivent illégalement aux États-Unis. Leur sort divise toujours l’opinion publique. Au niveau national, 55 % des Américains approuvent les démarchent entreprises par l’État de l’Arizona, tandis que 40 % y sont opposés, selon un sondage de la chaîne CNN du 27 juillet.

En Arizona, 70 % des habitants soutiennent la loi, contre 23 % qui s’y opposent, selon une étude de l’institut de sondage Rasmussen. Cette fracture, explique le P. Levario, est présente jusque dans l’Église. « Les paroisses majoritairement hispaniques, comme la mienne, sont catégoriquement opposées à la loi. Là où la présence hispanique est moindre, les paroissiens sont plutôt pour. » Cependant, publiquement, souligne-t-il, aucun prêtre ne s’est exprimé contre la ligne choisie par Mgr Kivanac.

Située à une centaine de kilomètres du Mexique, Tucson est emblématique des villes frontalières du sud des États-Unis. Le tiers de la population et la moitié des nouveau-nés sont d’origine latino. Dans la région, 75 % de la main-d’œuvre employée dans l’agriculture est hispanique. La zone, en particulier au sud de la frontière, est en proie à la violence des cartels de la drogue.

L’amalgame entre clandestins et trafiquants de drogue est exploité par le Parti républicain, alors que des études récentes du FBI et du département de la sécurité intérieure ont montré que les États frontaliers étaient parmi les plus sûrs aux États-Unis.

L’immigration illégale est un problème bien plus complexe qu’il n’y paraît. « Des deux côtés de l’échiquier politique, vous avez des gens qui proposent des solutions ultra-simplifiées », explique Miguel Levario, professeur d’histoire à l’université Texas Tech. « Soit il faut renvoyer tous les illégaux, soit il faut leur offrir à tous une amnistie. Or, les facteurs qui contribuent à cette immigration sont variés », poursuit l’expert.

Il cite notamment l’échec de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), qui a mis des petits producteurs locaux du Mexique en concurrence avec des multinationales agricoles ; la forte demande américaine pour une main-d’œuvre illégale bon marché ; l’instabilité économique de la plupart des pays d’Amérique centrale ; et enfin, la consommation de drogue au Nord. « Pour qu’elle fonctionne, une réforme complète de la politique d’immigration doit prendre en compte tous ces aspects », affirme-t-il.
Loin de se considérer comme un cas isolé, le P. Trevizo pense que la situation en Arizona n’est pas sans rapport avec celle de la France, de l’Espagne ou de l’Italie, voire de l’Afrique du Sud. « Le nombre de réfugiés économiques explose partout dans le monde et les nations ont des difficultés à les absorber. Il ne s’agit pas d’un problème américain. C’est un problème global. »

Source : La Croix

La députée fédérale MR embraye sur les déclarations du président français liant criminalité et immigration. Elle veut une loi plus sévère en matière de naturalisation. Et va même plus loin : « Même des infractions mineures » suffiraient à disqualifier un demandeur. Interview par Ettore Rizza – Chattez avec Jacqueline Galant.

La députée fédérale Jacqueline Galant planche pour septembre sur une proposition de loi destinée à durcir les conditions d’octroi de la nationalité belge. Elle proposera également de déchoir de la nationalité les personnes qui ont commis « des faits graves », ainsi que les multirécidivistes. Pour la bourgmestre de Jurbise, jamais avare d’une sortie tonitruante, la nationalité belge doit se mériter et « ne se brade pas ».

 

C’est le débat en France qui vous a donné cette idée ?

C’est plutôt en lisant ce matin dans La Libre tout ce que la N-VA veut régionaliser, et notamment la politique migratoire. Je pense que c’est une réaction à la politique laxiste menée jusqu’ici. Malheureusement, chez nous, on n’ose jamais en parler de peur de se faire traiter d’extrémiste. En étant membre de la commission des naturalisations, j’ai vu passer des choses incroyables.

Par exemple ?

La commission se déroule à huis clos, on ne peut jamais divulguer quoi que ce soit. Mais j’estime que lorsqu’on veut devenir belge et qu’on n’est même pas en ordre d’assurance avec sa voiture, qu’on roule sans permis de conduire, quelque chose ne va pas.

Est-ce vraiment si grave ?

C’est un détail, mais qui fait partie d’un tout. Lorsqu’on veut devenir belge, il faut être respectueux de toutes les règles en application chez nous.

En Belgique, les parquets peuvent s’opposer à une demande de naturalisation pour « faits personnels graves ». La clause ne vous paraît pas suffisante ?

Le problème, c’est que quatre avis sont demandés : celui du parquet, celui de la Sûreté de l’État, celui de l’Office des étrangers et celui du Service des naturalisations de la Chambre. Mais même si l’avis du parquet est négatif, la commission passe outre : la gauche y est majoritaire…

Lorsque vous dites : « Toute personne qui demande la nationalité belge doit être un citoyen exemplaire », qu’entendez-vous par exemplaire ?

J’estime, par exemple, que quelqu’un qui a déjà commis un vol à l’étalage n’est pas un citoyen exemplaire. L’intégration fait aussi partie de la définition. Des gens ne parlent pas un mot de français, de néerlandais ou d’allemand, ne sont pas du tout intégrés, ne répondent même pas aux convocations de la police… Et on les naturalise quand même.

Comment allez-vous formuler la définition de citoyen exemplaire dans votre proposition de loi ? Avoir un jour brûlé un feu rouge, par exemple, suffirait-il à disqualifier un demandeur ?

Même des infractions mineures. À partir du moment où on ne respecte pas les règles élémentaires d’un pays, je pense que l’on n’a pas droit à la nationalité.

Le reste du MR vous suit ?

La proposition émane de moi, mais elle fait l’unanimité au sein du parti. On l’avait d’ailleurs déjà mise dans le programme pour les fédérales, même si les choses étaient formulées de manière moins précise et que le sujet n’a pas été énormément exploité.

Vous ne craignez pas que l’on vous accuse de lier immigration et criminalité ?

Parmi les gens qui viennent me voir, énormément sont intégrés, travaillent et veulent devenir belges avec tous les droits et les devoirs qui en découlent. Malheureusement, il y en a aussi énormément qui ne sont pas dans ces conditions.

Allez-vous prévoir une période de prescription pour les délits ?

Tout à fait. Je pense que l’on doit quand même regarder les dix ans avant la demande de naturalisation.

Vous parlez aussi d’un « stage de probation ».

Nous avons eu récemment le cas de quelqu’un qui avait obtenu la nationalité et auquel on a dû l’enlever deux mois après parce que la personne s’est retrouvée en prison. Il est difficile de quantifier la période de stage, mais selon moi, elle devrait être d’un an ou deux, le temps de voir si la personne s’intègre vraiment après sa demande. En cas de délit au cours de cette période, on pourrait lui retirer la nationalité.

Source : Le Soir.be

 

 

Le bilan du CCME, la participation des Marocains résidant à l’étranger dans les institutions nationales, la bi-culturalité, Abdellah Boussouf nous en explique sa perception. Scandalisé par le refoulement de MRE de boites de nuit au Maroc, il pense aussi, tout comme le ministre Mohamed Ameur, que le ramadan verra plus de MRE arriver au Royaume.

- Yabiladi : Après 3 années d’existence, quel bilan faîtes-vous des actions menées par le Conseil de la Communauté Marocaine résident à l’Etranger (CCME) ?

- Abdellah Boussouf, Secrétaire général du CCME : Il m’est difficile de faire un bilan avant la tenue de notre plénière prévue prochainement. Le CCME a été et est dans son rôle en donnant des avis consultatifs sur les politiques publiques dédiées à la gestion de la migration. Nous avons initié une démarche sur la base de recherche et d’analyse scientifique de la communauté MRE. Ainsi, nous avons multiplié l’organisation de conférences et de séminaires sur plusieurs thématiques : la femme migrante, le culte, la participation politique, l’éducation religieuse, les langues,… En outre, nous sommes allés à la rencontre des MRE pour recueillir leurs attentes, leurs aspirations ou encore leurs souhaits. Aujourd’hui, nous sommes prêts pour donner nos avis.

- Des avis destinés à favoriser la participation des MRE au sein des institutions nationales ?

- En effet, nous travaillons pour proposer d’autres formes de participations de la communauté MRE. Il s’agit d’élargir leur participation à des institutions tels que le futur Conseil Economique et Social (CES), l’Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM) ou encore le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH). Et pourquoi pas le Conseil de la Concurrence et le Conseil dédié à la lutte contre la corruption. Tout est envisageable et possible !

- Hier, la démarche d’appartenance au pays de résidence par les MRE n’était pas forcément bien perçue par l’Etat marocain, il semblerait qu’aujourd’hui, elle soit encouragée. Qu’en est-il ?

- La bi-culturalité est une formidable richesse et une passerelle extraordinaire pour le rapprochement des Hommes. La double appartenance constitue une valeur ajoutée. A la fois pour le pays d’origine et pour les pays de résidence. Il n’y a pas d’incompatibilité. Le Maroc doit le prendre en considération car le processus d’intégration est irréversible. Il est donc nécessaire de conduire des politiques publiques qui aillent dans ce sens. Le Maroc doit intégrer cette nouvelle donne.

- Cette « réalité » découle-t-elle de la relation établie entre le Maroc et les nouvelles générations des MRE ?

- Il est clair que les nouvelles générations maintiennent le contact avec le Maroc y compris la 3ème génération. J’ai été étonné par ce qui s’est récemment déroulé à Melilla où 5 jeunes MRE (belgo-marocains) ont sorti le drapeau marocain pour revendiquer la marocanité de ces territoires. On peut aussi citer en exemple la présence de drapeaux marocains lors de la célébration de mariages, de fêtes ou de concerts de musique dans les pays de résidence. Cette fierté d’appartenance est peut-être plus développée chez les MRE que localement.

- Un mot sur la période estivale 2010 et la présence des MRE au Maroc ?

- Les chiffres actuels indiquent que le nombre de MRE est aussi important que l’année dernière. Récemment, je me suis rendu à Nador et j’ai assisté à un concert. Sur les 80 000 personnes présentes, je peux vous assurer que de très nombreux MRE ont pris part à la fête. De plus, je pense qu’il va y avoir une accélération au mois d’août avec le ramadan. Les MRE sont très sensibles au ramadan et aux fêtes religieuses et je pense qu’ils seront nombreux à se rendre au Maroc à cette occasion. Les fêtes religieuses régulent l’arrivée des MRE.

- Il y a peu, 3 MRE (franco-marocains) ont été refoulés d’une discothèque à Casablanca, que cela vous inspire-t-il ?

- Je suis scandalisé ! Refouler des Marocains d’ici ou de là-bas, c’est de la xénophobie. Il faut être vigilant et la société doit se mobiliser. Le Maroc est un pays tolérant et ouvert sur le monde. On ne doit pas céder sur nos valeurs, socle de notre histoire et de notre identité. Il faut casser les stéréotypes et changer notre regard sur les Marocains du monde. Il existe une relation métaphysique entre les MRE et le Maroc. Ils sont très actifs au service du Maroc et des populations. Aux Marocains d’ici d’assurer un accueil chaleureux et respectueux.

Source : Yabiladi

03.08.2010


Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a reçu, mardi à Rabat, une délégation de jeunes Marocains établis à Montréal (au Canada), actuellement en visite dans le Royaume, à l'occasion des festivités marquant le 11ème anniversaire de l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI.

M. Ameur a affirmé, à cette occasion, que le Maroc, connaît à l'heure actuelle le lancement de grands projets structurants et compte beaucoup sur la contribution de ses jeunes issus de l'émigration pour poursuivre l'oeuvre de développement que connaît le Royaume depuis onze années, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Le Maroc s'est engagé dans un processus de développement global touchant tous les domaines, aussi bien politique, socio-économique que culturel, a affirmé le ministre, précisant que de grandes avancées ont été réalisées en matière de consolidation de l'édifice démocratique et des libertés individuelles.

M. Ameur s'est, par ailleurs, félicité des liens solides que les jeunes Marocains résidant au Canada entretiennent avec leur pays d'origine, tout en étant parfaitement intégrés dans leur pays de résidence.

Par la suite, le ministre a donné un aperçu sur les travaux du 1er Forum des jeunes marocains du monde, organisé les 27 et 28 juillet à Ifrane en présence de près de 500 participants d'une trentaine de pays, rappelant que cette rencontre avait notamment pour objectif l'échange d'expériences entre ces jeunes issus de l'émigration et ceux vivant au Maroc.

Les membres de la délégation ont, pour leur part, exprimé leur immense joie de se rendre au Maroc au moment où le peuple marocain célèbre le 11ème anniversaire de l'accession du SM le Roi au Trône de ses glorieux ancêtres, réaffirmant leur indéfectible attachement à leur identité marocaine, à la culture et aux traditions de leur pays, telles que transmises de génération en génération.

Source : MAP

L'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (FRONTEX) et les autorités grecques ont créé le premier centre régional de FRONTEX chargé de la surveillance des frontières sud-est de l'Union européenne, a-t-on appris mardi auprès du ministère grec de la Proection du citoyen. Le directeur exécutif de Frontex, Ilkka Laitinen, et le ministre grec de la Protection du citoyen, Michalis Chryssohoïdis, ont signé un accord sur la création du centre qui sera établi dans le port du Pirée, et qui sera opérationnel le 1er octobre prochain, a-t-on ajouté de même source. Il emploiera 13 personnes et sera chargé de la surveillance des frontières de Malte, de l'Italie, de la Grèce et de Chypre. Malgré une importante diminution en 2009, les frontières grecques sont restées le principal point d'entrée des clandestins en Europe, avait indiqué en juin dernier à Athènes le directeur-adjoint de FRONTEX, Gil Arias Fernandez. En 2009, 48.000 personnes ont pénétré illégalement en Grèce par les frontières terrestres et 30.400 par les frontières maritimes, contre 56.000 et 31.700 respectivement en 2008, selon les chiffres de l'Agence européenne. Ces arrivées clandestines répertoriées représentaient 50% du total des passages clandestins dans l'Union européenne en 2008, et 75% en 2009. M. Laitinen a conclu mardi sa visite de deux jours en Grèce en s'entretenant avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, et le chef de la police grecque, Elefthérios Iconomou.

Source :Le Monde/ AFP

La déchéance de nationalité figurera dans deux amendements que le gouvernement ajoutera au projet de loi sur l'immigration présenté fin septembre à l'Assemblée nationale, annonce le ministre de l'Immigration Eric Besson.

Jusqu'en 1998, a rappelé le ministre, cette déchéance pouvait être prononcée pour des personnes condamnées pour crime à une peine de plus de cinq ans de prison, dans les dix années suivant leur accès à la nationalité française, et ce dispositif avait été validé par le Conseil constitutionnel.

"C'est relativement simple, il suffit de revenir à l'état de droit qui prévalait avant 1998", a-t-il déclaré sur Europe 1.

"Cela s'applique à ce qu'a dit le président de la République, et on pourrait éventuellement l'élargir (...) à des tentatives de crimes ou des crimes contre policiers et des gendarmes pour qu'il n'y ait pas ambiguïté".

En déplacement à Grenoble vendredi après les violences urbaines qui ont suivi la mort d'un braqueur dans un quartier de cette ville, Nicolas Sarkozy avait menacé de déchoir de la nationalité française toute personne d'origine étrangère portant atteinte à un membre des forces de l'ordre, ce qui a suscité depuis un feu de critiques dans l'opposition.

Eric Besson a indiqué qu'un deuxième amendement permettrait au ministre de l'Immigration de prendre un "décret d'opposition" pour empêcher un immigré de la deuxième génération, né en France, d'acquérir automatiquement la nationalité française.

"Le président de la République a dit qu'un jeune délinquant multirécidiviste ne devait pas acquérir automatiquement la nationalité française. Ce n'est pas la fin du droit du sol. Quand il y a automaticité, ça n'empêche pas qu'il y ait des décrets d'opposition", a dit le ministre.

VOLONTÉ POLITIQUE

Si le calendrier n'est pas modifié, Eric Besson présentera le 27 septembre à l'Assemblée le projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité.

"Ce n'est pas très compliqué techniquement, il fallait une volonté politique et elle a été clairement exprimée par le président", a-t-il dit, ajoutant : "Je ne vois pas pourquoi le Conseil constitutionnel acceptait en 1998 ce qu'il refuserait en 2010."

Dans une interview au journal Le Parisien, le député UMP Thierry Mariani, qui sera le rapporteur de la loi sur l'immigration, annonce qu'il soutiendra des amendements permettant d'en revenir à la situation qui prévalait avant 1998. "Cela vise une minorité qui n'a pas sa place dans la communauté nationale", justifie-t-il.

Au Parti socialiste qui a dénoncé une "dérive anti-républicaine", le ministre de l'Immigration, lui-même issu des rangs du PS, répond qu'il s'agit au contraire d'un "retour aux fondamentaux républicains".

"La sécurité est la première des libertés", a-t-il fait valoir en se défendant également de vouloir courtiser les voix du Front national.

Marine Le Pen, la vice-présidente du parti d'extrême-droite, a accusé le chef de l'Etat de faire des effets d'annonce.

"Cette proposition (de déchéance de la nationalité) est dans le programme du Front national depuis de très nombreuses années mais les Français ont bien compris maintenant que depuis 2007 Nicolas Sarkozy chante en playback", a-t-elle dit sur France Info.

"Il évoque la déchéance de la nationalité (...) mais il y a déjà une première chose à faire c'est d'arrêter de distribuer la nationalité française à tour de bras", a-t-elle dit.

Pour Marine Le Pen, "aujourd'hui la France se tribalise, on assiste des véritables razzias, à des guerres territoriales, à des guerres de représailles, à un véritable terrorisme urbain, et pendant ce temps-là que fait Nicolas Sarkozy ? Il a supprimé 12.000 policiers et gendarmes depuis 2002".

Source : Le Point/Reuters

Cette année les manifestations organisées ça et la à travers tout le Royaume n'ont pas manqué de susciter un engouement particulier partout.

Ainsi la commission professionnelle a mis sur pied des manifestations d'envergure comme celle de Fès où Mustapha Lakhsam a réussi à reconquérir son titre de champion dans la catégorie de 88 kg en full contact (sa dernière sortie) puis une autre à Nador ; une manifestation internationale avec la participation de champions locaux et Marocains résidant à l'étranger (des Pays Bas plus précisément).
Les champions marocains du terroir se sont distingués à telle enseigne que les promoteurs internationaux ont souhaité organiser des galas en Hollande, Russie, Thaïlande. Une preuve que le professionnalisme au Maroc est sur la bonne voie. Pour preuve des combattants marocains sont, à l'heure actuelle, en mesure de croiser le fer avec leurs pairs mondiaux tels Soufiane Zraïdi (70kg), Soufiane Taaouati (67 kg), Lhaloui (63kg) et la liste est longue ! La commission recèle, présentement, 8 juges internationaux !
Des réalisations de ce genre n'ont pas manqué d'apporter une idée bien précise sur les progrès réalisés par le taï boxing, le kick boxing et le full contact. Un appel aux différents sponsors afin qu'ils parrainent des champions qui ne le décevront, certainement, pas.
La commission professionnelle tient à établir les conditions idéales au champion marocain qui assureraient son avenir sportif et une condition d vie décente. Car ce qui rehausse le drapeau marocain ce sont surtout les résultats acquis dans les différentes manifestations internationales. Dans une déclaration à notre journal, Lahcen El Hilali, président de la Commission du professionnalisme au sein de la fédé a mis en exergue le travail accompli même avec des moyens dérisoires :« Le moyens ne sont pas tout ! Il y a des pays dont les moyens sont pratiquement nuls et pourtant ils arrivent à inscrire leurs noms grâce aux résultats dans les différentes enceintes internationales telles les championnats du monde, les Jeux Olympiques, les championnats continentaux. Grâce à ces résultats ces pays ont ouvert la voie à une promotion remarquable sur les plans politiques, économique, touristiques. Et c'est ce qui est demandé. » a –t -il reconnu !

Source : Le Matin

En marge du Forum des Jeunes Marocains du Monde à Ifrane, Zoubida Bengeloune, Maroco-Sénégalaise dont la famille est au Sénégal depuis 5 générations, nous a expliqué la situation de Marocains résidant au Sénégal. Une situation bien différente de ce que nous sommes habitués à entendre des pays d'immigration européens.

- Yabiladi: Quel est votre lien de filiation avec le Maroc ?

- Zoubida Bengeloune: Mon père est Marocain né au Sénégal. Mon grand-père est Marocain né au Sénégal. C’est mon arrière grand-père je crois – si mes souvenirs sont bons – qui est parti au Sénégal. Depuis ce temps, on a des mariages mixtes dans la communauté (...). Il est vrai qu’on a toujours le prénom, le nom marocain qui reste, mais on est « sénégalisé » à 75%, par la force du métissage, par un certain nombre de choses. Et les liens qui nous unissent au Maroc, du coup, commencent à se perdre. On est la 5e ou 6e génération au Sénégal.

- Vous faites allusion aux « liens qui se perdent », comment se manifeste votre marocanité au quotidien ?

- La première chose qu’on a perdue est la langue. On parle tous Wolof (première langue nationale du Sénégal), je parle wolof très bien. Mais on a gardé les us et coutumes, aussi bien dans les mariages, baptêmes, que dans la façon de s’alimenter. On se sent de plus en plus Sénégalais, mais il n’y a pas de dichotomie. On ne se dit pas Marocain ou Sénégalais, on est les deux, on l’accepte et on vit avec.

- Vivez-vous des problèmes identitaires ou de ségrégation ?

- Aucunement. Au Sénégal, on ne connait pas de problèmes de discrimination ou d’intégration. Pas non plus de problème d’insertion. On travaille aussi bien dans le secteur privé que dans la fonction publique, sans que personne ne nous pointe du doigt.

- Comment expliquez-vous cette différence avec l’Europe ?

- C’est totalement subjectif ce que je vais dire. Je crois qu’on ne s'est pas « sectarisé », on ne s’est pas contenté de rester dans notre cocon, d’aller nous marier entre nous. On s’est fondu dans la population. Je prends l’exemple sur mon cas. Ma mère est 100% Sénégalaise, mon père est Marocain de par son père et de par sa mère, alors que parmi ses grands parents, il y a des Sénégalais. Toujours dans mon cas, mon mari est Sénégalais et du coup ma fille est Sénégalaise. Ma présence ici aujourd’hui, vise a relever un défi et de transmettre un message à ma fille, en lui disant, « tu n’es pas partagée entre deux cultures. Tu es ce que tu es. Marocaine par ta mère et Sénégalaise par ton père. C’est ce mélange qui fait de toi ce que tu es aujourd’hui ». Cet aspect est fondamental pour moi.

- Si un Maroco-Sénégalais a la couleur de peau beaucoup plus blanche, est-ce que cela ne pose pas de problème d'intégration?

- Il n'y a pas de problèmes au Sénégal. On a des Capverdiens qui sont Sénégalais peut-être aussi depuis 5 générations, ils sont blancs ils ont les cheveux longs etc. On ne se pose pas la question de la couleur de la peau. Par exemple, mes tantes sont de teints clairs avec des cheveux raides longs typiquement marocains. Je fais partie des plus métissées (…), je passe souvent pour noire dans certains endroits alors que c’est le contraire dans d’autres. Mais, même si on voit directement que je ne suis pas 100% Sénégalaise, mais cela ne vas pas plus loin. Je ne vois pas où est le problème.

Source : Yabiladi

03.08.2010

Déchoir de la nationalité française toute personne d'’origine étrangère qui aurait porté atteinte à la vie d'un représentant de l'autorité publique. Telle est la nouvelle initiative proposée par Nicolas Sarkozy le 30 juillet dernier…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) aura. ces deniers mois, su montrer ses capacités à mettre en évidence la riches~ que représente, pour le Maroc, l'existence d'une diaspora de plus de trois millions de personnes…Suite

Les républicains veulent faire de la lutte contre les clandestins leur cheval de bataille aux élections…Suite

Une convention relative à la promotion des activités culturelles et sociales de la communauté marocaine établie dans la ville danoise de Hoje Taastrup a été signée, lundi à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger et cette localité.

Signée par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le maire de la ville de Hoje Taastrup, M. Michael Ziegler, cette convention vise à renforcer l'intégration des Marocains établis dans cette ville en particulier, et dans la société danoise en général et à faire connaître davantage le patrimoine culturel et civilisationel marocain auprès des Danois.

L'accord stipule l'organisation de journées culturelles marocaines au profit des jeunes Danois et Marocains, l'appui aux actions associatives dans les domaines culturel, éducatif et sportif et le renforcement de la coordination à même de mobiliser les compétences marocaines établies à Hoje Taastrup et de les impliquer dans la politique des grands chantiers lancés au Maroc.

S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a mis en exergue l'importance de cette convention, qui répond aux ambitions des Marocains résidant à Hoje Taastrup, saluant, à cet égard, leur apport au processus de développement de leur pays d'origine.

Après avoir souligné l'importance de la coopération avec les collectivités locales en matière d'amélioration de la situation des MRE, M. Ameur a appelé au développement des relations de coordination dans ce domaine avec le Danemark, sur la base d'une approche axée sur la concertation et l'entente mutuelle.

De son côté, M. Ziegler s'est félicité du fait que la ville de Hoje Taastrup soit la première cité à signer un tel accord avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que cette convention contribuera au raffermissement des relations de coopération entre les deux pays.

Et d'ajouter que cette convention permettra aux jeunes danois de visiter, en compagnie, de leurs amis Marocains, le Royaume pour découvrir la richesse et la diversité de son patrimoine culturel et civilisationnel.

Source : MAP

Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent estimé à 16,34 milliards de dirhams (MMDH) au premier semestre 2010, contre 18,3 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.

Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 46,18 MMDH en hausse de 6,1 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 29,8 MMDH en hausse de 18,3 pc, précise l'Office, qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.

Les recettes MRE se sont élevées à 25,13 MMDH au terme du 1er semestre 2010, contre 22,55 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 11,5 pc en comparaison avec la moyenne des recettes MRE des années 2005 à 2009, selon la même source.

Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse de 18,6 pc, passant de 13,3 MMDH à fin juin 2009 à 10,84 MMDH au terme du premier semestre de l'année en cours.

Par nature d'opération, les investissements directs ont participé à hauteur de 78,7 pc dans le total de ces recettes. Les investissements de portefeuille et les prêts privés étrangers ont participé respectivement pour 12,4 pc et 8,9 pc.

Source : MAP

Le Consulat général du Royaume à Barcelone a commencé à programmer des déplacements à l'Ile d'Ibiza (Archipel des Baléares) dans le but de répondre aux besoins administratifs des Marocains établis dans cette région d'Espagne.

Le premier de ces voyages, effectué les 28 et 29 juillet dernier, a permis à près de 200 ressortissants marocains résidant dans l'Ile d'Ibiza et celle de Formentera d'effectuer différentes démarches administratives, sans avoir à se déplacer jusqu'à Barcelone (Nord-est), a-t-on appris lundi auprès du Consulat général du Maroc dans la capitale catalane.

Ce voyage, à l'instar de ceux effectués auparavant à l'île de Majorque, s'inscrit dans le cadre des efforts du Consulat pour le rapprochement de l'administration de la communauté marocaine aux Iles Baléares et la simplification de l'obtention des documents administratifs.

Cette initiative, appelée à se reproduire dans l'avenir, a été fortement appréciée par les membres de la communauté marocaine établie à Ibiza et Formentera.

La programmation de la part du Consulat général du Maroc à Barcelone de déplacements à Ibza a été, justement, l'un des points abordés lors d'une rencontre tenue récemment dans cette île entre le consul général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, et des représentants de la communauté marocaine.

Cette rencontre a été une occasion également de s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, d'examiner les moyens à même d'aider à résoudre leurs problèmes et de débattre de différentes questions les intéressant.

Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares, notamment celles relatives à l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines social et religieux, ont été également au centre de cette rencontre.

Source : MAP

Le Maroc a exprimé lundi sa forte indignation suite au recours une fois de plus à la violence physique par la police espagnole contre des citoyens marocains au point d'accès à la ville occupée de Melilla, a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué.

Recevant ce jour à Rabat l'ambassadeur d'Espagne, M. Luis Planas Puchades, M. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a exprimé au diplomate espagnol "la forte indignation du gouvernement de Sa Majesté le Roi suite au recours une-fois de plus, à l'inacceptable violence physique contre des citoyens marocains au point d'accès à la ville occupée de Melilla".

En effet, le citoyen marocain Mostapha Bellahcen, étudiant âgé de trente ans, a été physiquement agressé, ce lundi par des éléments de la police espagnole. A la suite des coups et blessures subis, il a été transporté à l'hôpital de Melilla, a rappelé le communiqué.

Selon les premières indications, il aurait été reproché à l'intéressé de détenir un sac de plastique contenant un Kilogramme et demi de sardines fraiches, qui ne rempliraient pas les conditions d'hygiène requises, a expliqué la même source.

"Mais au lieu d'assurer leur mission conformément à la pratique en la matière, les éléments de police ont eu recours à la force et ont procédé au passage à tabac du citoyen marocain ", a précisé le communiqué.

"Le gouvernement de Sa Majesté le Roi dénonce vigoureusement de tels agissements, irrespectueux de la dignité humaine, contraires à toutes les règles déontologiques et aux fondements incontestablement racistes ", souligne la même source.

Il s'agit du troisième cas de ce type relevé en quelques semaines, "le gouvernement de Sa Majesté le Roi ayant publiquement exprimé le 16 juillet dernier, son énergique protestation à la suite d'actes de violence physique commis contre cinq jeunes marocains, résidant en Belgique, lors de leur passage par Melilla", rappelle le communiqué.

De même, le citoyen Karim Lagdaf, qui était accompagné de sa mère, avait subi un sort similaire, le 29 juillet dernier, au même point de passage à la ville occupée de Melilla, ajoute la même source.

Source : MAP

Du 13 août au 12 septembre 2010, la capitale allemande verra la troisième édition de ses Nuits du Ramadan animer la ville avec une programmation variée comprenant concerts, performances artistiques, danse, films, et, pour clore le mois sacré de manière conviviale, une après-midi pour toute la famille au cœur du quartier turc de Berlin.

A l'instar de Madrid, Paris ou encore Londres, une programmation culturelle dédiée au mois sacré du ramadan a vu le jour à Berlin, où la communauté musulmane est importante. Trois lieux culturels dans trois quartiers différents abriteront une programmation variée pour tous publics.

Au cœur même de la capitale et en face de l'appartement privé de la chancelière allemande Angela Merkel, une scène plein air sera montée sur la « Museumsinsel », l'île des musées, où se fêtera le concert d'ouverture des « Nuits du Ramadan », le 13 août 2010. A l'affiche notamment la « Syrian Big Band », « le seul big band musulman au monde » selon le magazine allemand Gazelle.

Autre moment fort de la programmation : La musique ouïghoure, en provenance du Xinjiang, cette province autonome majoritairement musulmane en Chine qui a fait parler d'elle en 2009 lors de violents affrontements entre ouïghours et forces de l'ordre chinois. Aujourd'hui, elle veut faire parler d'elle en termes musicaux. Aussi bien un film (« UYGHUR ROCK », 26.8.2010 à 21h00 au Saalbau Neukölln) que le groupe dont il est question (« Qetiq », 27.8.2010 à 21h00 sur la Museumsinsel) feront découvrir au public un blues-rock mélangé aux couleurs des déserts du Xinjiang et aux tonalités aiguës casaques. « Tradition et modernité, culture occidentale et orientale en fusion époustouflante », c'est ce que nous promettent les organisateurs.

Des tonalités marocaines et algériennes se mélangeront à la chanson à texte allemande influencée reggae le 3 septembre prochain à 21h00 au musée d'art musulman (Museum für islamische Kunst). Le groupe « Mellow Maroc » est composé de Momo Djender, multi-instrumentaliste et chanteur algérien, Mellow Mark, chanteur à texte allemand récemment converti à l'islam, et Rhani Krija, percussionniste exceptionnel d'Essaouira qui a joué avec les plus grands musiciens de nos temps, tous styles confondus, allant de Sting à Xavier Naidoo en passant par Herbie Hancock.

Le 10 septembre, la « Kulturbrauerei », ancienne brasserie reconvertie en complexe culturel accueille la « Nuit après Ramadan » et des sons turques, maliens, somaliens, français et algériens pour clore de manière festive le mois de ramadan. Deux jours plus tard, la fête familiale au Heimathafen Neukölln donnera à tous la possibilité de se retrouver dans l'après-midi, autour de spécialités culinaires de différents pays musulmans, d'ateliers de henné, mais aussi de différents artistes et musiciens, pour un moment de convivialité au cœur du quartier turc de Berlin.

Produit par Piranha Kultur, les partenaires sont notamment la Kulturbrauerei, le musée d'art islamique et l'association des amis du musée, l'ambassade des Etats-Unis, et le Heimathafen Neukölln. Les financements proviennent de la fondation de la loterie allemande à Berlin (Stiftung Deutsche Klassenlotterie Berlin) et le ministère allemand des affaires étrangères.

La plupart du programme est à entrée libre. Les concerts au musée d'art islamique, au Heimathafen Neukölln et à la Kulturbauerei couteront entre 5 et 9 euros.

Source : Yabiladi

L'actualité foot a été plutôt garnie ce weekend pour nos internationaux. Entre une nouvelle arrivée enregistrée, une adaptation réussie dans sa nouvelle équipe, et un début de saison tonitruant, les mauvaises nouvelles n'ont pas eu beaucoup de place...

Commençons pas les Pays-Bas, où un international marocain a créé le buzz ce vendredi dans un mercato plutôt tranquille. Mounir El Hamdaoui, 26 ans, a en effet rejoint le mythique club de l'Ajax Amsterdam, après trois saisons passées à l'AZ Alkmaar. Auteur de 67 buts durant son passage à Alkmaar, El Hamdaoui avait fini meilleur buteur et meilleur joueur du championnat néerlandais lors de la saison 2008-2009, qui avait notamment vu son club décrocher le titre national.

Malgré son bilan correct, le staff d'Alkmaar avait décidé de l'écarter du stage de pré-saison, le poussant ainsi vers la sortie. Annoncé du côté de Valence où encore du FC Séville, c'est finalement à l'Ajax que le Marocain évoluera la saison prochaine. Il a paraphé ce vendredi un contrat de 4 ans, le montant de la transaction étant estimé à 6 millions d'euros, d'après le quotidien français Le Figaro.

Lors de sa première interview, El Hamdaoui avait déclaré réaliser un rêve de gamin en signant à l'Ajax. Il rejoint aussi une ancienne connaissance, en la personne de l'entraîneur Martin Jol, qui l'a dirigé en 2005, lorsque le Marocain évoluait à Tottenham.

Changement de cap, et direction l'Angleterre, où Marouane Chamakh a réussi ses débuts dans son nouveau stade. Arsenal était opposé samedi dernier au Milan AC dans le cadre de l'Emirates Cup, et pour son premier match à domicile, Chamakh a marqué l'unique but des siens pour un score final de 1 partout. Le Marocain, qui a débuté la rencontre en tant que titulaire, profite à la 36e minute, d'un excellent service du Russe Arshavine dans le dos de la défense, pour tromper le portier milanais de l'intérieur du pied droit, quelque jours après avoir ouvert son compteur buts sous ses nouvelles couleurs.

Très à l'aise avec ses nouveaux coéquipiers, on retrouve l'ancien bordelais à l'heure de jeu, à l'initiative d'un joli mouvement avec Arshavine, dont la frappe à bout portant est repoussée par le gardien adverse. Arsenal, qui a largement dominé cette rencontre aurait mérité de s'imposer, mais le jeune brésilien Pato égalise à la 77e minute, sur un centre du vétéran Seedorf.

A la fin du match, l'international marocain a déclaré au quotidien sportif français L'Equipe : « J'ai eu une sensation magnifique avec le public. Je me doutais que l'ambiance serait superbe et je n'ai pas été déçu. Je suis content d'avoir marqué mon premier but ici. Cela fait beaucoup de bien au niveau de la confiance. » Pourvu que ça dure!

Notons que ce weekend a permis à un autre international de faire des débuts tonitruants avec son club. Et il s'agit de... Mbark Boussoufa. Très convoité sur le marché des transferts, le Marocain avait récemment décidé de continuer l'aventure avec son club d'Anderlecht, champion l'an passé de la Jupiler Pro League. Aligné ce samedi lors de la reprise du championnat belge, le Marocain a activement participé au succès des siens 4-1 face aux promus d'Eupen, qui avaient pourtant ouvert le score. « Bouss », meilleur passeur du championnat la saison dernière, a d'abord servi son coéquipier Legear, qui conclue de la tête à la 68e minute, avant d'inscrire lui même le dernier but de la rencontre, après un petit numéro dans la surface adverse. Une passe décisive, et un but, match plein en somme, et une saison qui démarre bien.

Source : Yabiladi

Le gouvernement britannique envisage d'initier une "évaluation globale" du système d'octroi des visas étudiant afin de barrer la route aux "abus" en la matière, a indiqué lundi la BBC…Suite

Un sondage Réalisé par l’institut français BVA, présenté lundi 26 juillet 2010 à Casablanca, conclut que 94% des jeunes sondés continuent à se sentir Marocains, 82% pensent qu'ils sont vus comme des Marocains dans le pays de résidence, et seuls 28% estiment qu'il faut oublier ses origines pour être accepté dans leur pays d'accueil. Par ailleurs, 93% des sondés déclarent pouvoir pratiquer plus ou moins bien la langue arabe, dont 50% savent la parler, la lire et l’écrire…

Source: Maroc Hebdo International

Ce ne sont ni des stars ni des racailles, mais ils se battent pour s'intégrer dans des pays qui ne leur mènent pas toujours la vie facile et pour aider un pays qu'ils aiment et qui le leur rend parfois bien mal…Suite

Le gouvernement israélien a voté dimanche 1er août 2010, en faveur de l'expulsion de près de 400 enfants d'immigrés illégaux, tout en autorisant plus de 800 autres à rester dans le pays, selon des sources officielles. La majorité des ministres a soutenu les recommandations d'une commission interministérielle qui avait été créée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu en novembre 2009, pour régler le sort de 1 200 enfants de familles d'immigrés illégaux qui étaient menacés d'expulsion.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

Le sort de ces enfants a provoqué l'émotion en Israël. Ils parlent hébreu, sont scolarisés dans des écoles israéliennes et considèrent Israël comme leur patrie, mais leurs parents sont des immigrés et sont dans l'illégalité. Parmi ces enfants, 400 vont être expulsés d'Israël. C'est ce qu'a voté ce dimanche le gouvernement de l'Etat hébreu.

Selon la décision gouvernementale, les enfants d’immigrés qui ont vécu cinq en Israël et parlent l’hébreux auront le droit de rester dans le pays.

Les autres, notamment les enfants en bas âges, seront expulsés avec leurs familles vers leurs pays d’origine dans les prochaines semaines. Il s’agit de près de 400 enfants d’immigrés illégaux, 800 autres seront en ce qui les concerne, autorisés à rester en Israël auprès de leur parents.

Contrer le phénomène des bébés visas

Selon les estimations, quelques 220 000 travailleurs étrangers sont installés en Israël, dont plus de 100 000 employés illégalement. Un ministre travailliste, qui s’est opposé à la décision, a affirmé que c’était la dernière chose dont Israël avait besoin en ce moment : « des images de l’expulsion d’enfants ».

Mais pour le Premier ministre Benjamin Netanyahou, c’est la seule façon de contrer le phénomène des bébés visas, c’est à dire l’obtention automatique des permis de séjour aux enfants d’immigrés nés en Israël.

Les organisations des droits de l’homme et la gauche israélienne qualifient la décision de brutale et arbitraire, et entendent bien tout faire pour empêcher son application.

Source : RFI

Deux films marocains seront projetés au premier Festival international du film arabe d'Argentine, qui se tient du 29 juillet au 14 août à Buenos Aires.

Il s'agit du court métrage de fiction "Poupiya" de Samia Charkioui et du documentaire "Les damnés de la mer" du réalisateur Jaouad Rhalib, qui seront projetés dans le cadre des cycles "Cinéma et genre: femmes arabes, Société et Migrants" de cette manifestation cinématographique.

Une trentaine de films et de documentaires sélectionnés par la programmation du Festival du film euro-arabe Amal (Espagne) seront également projetés lors de ce festival aux côtés de productions européennes et sud-américaines.

Selon les organisateurs, le festival vise à mettre en avant l'importance de la connaissance mutuelle entre les peuples et à promouvoir le dialogue et la coopération entre les différentes cultures.

Au programme du festival figure également une table ronde sur la thématique "Cinéma et genre : femmes arabes".

Source : MAP

Jeunes Marocains résidant à l’étranger, académiciens, acteurs politiques et associatifs ont essayé de voir plus clair dans ce qu’on a appelé « crise identitaire » des ressortissants marocains à l’étranger, entre appartenance à leur pays d’origine et identification à la culture de leurs pays de résidence. Renforcer le lien entre le Maroc et ses jeunes MRE, tel était le principal enjeu de ce forum premier de son genre qui a mis à contribution plus de 450 jeunes marocains du monde venus de13 pays différents.
Ultime objectif : mettre le doigt sur les besoins et les attentes de ces jeunes vis-à-vis des instances politiques et économiques du Maroc, afin de pouvoir y adapter les politiques publiques en matière d’immigration. «A partir de ce moment, c’est à nous de nous mettre au travail et d’être à la hauteur de vos ambitions», déclare Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’étranger à la cérémonie de clôture du forum.

De sa part, Mohammed Ameur annonce un tournant majeur dans les politiques publiques en matière d’émigration qui « ne ressemble en rien à celles d’hier ». D’après lui, ces politiques sont basées sur deux piliers: d’une part, le respect du besoin des MRE de s’intégrer dans leurs pays de résidence et, d’autre part, et la promotion de la culture et de la civilisation marocaines auprès d’eux.

En d’autres termes, le but est de les aider à bien gérer et à bien assumer leur double identité. Pour Rajaa, fille de 27 ans résidant en France, le « métissage culturel » n’est pas toujours facile à vivre. « On se trouve à la charnière de deux cultures, voire de deux mondes totalement différents, je dirais même contradictoires.

A titre d’exemple, les traditions qui sont jalousement maintenues dans la société marocaine le sont beaucoup moins en France», avoue cette jeune fille native de Marrakech et travaillant actuellement en tant que conseillère bancaire à Lille, à côte de ses activités associatives. Mais Rajaa n’est pas catégorique dans son jugement. « En même temps, cette mixité culturelle est un gros bagage pour nous marocains du monde, et ne constitue aucunement, à mon sens, un frein devant notre ascension sociale et professionnelle », relativise-t-elle. Même son de cloche chez Ilyass, étudiant marocain au Sénégal qui dit se sentir lui et ses compatriotes parfaitement chez eux et être traités sur le même pied d’égalité que les autochtones.

Satisfait de son séjour, Ilyass, fraîchement diplômé en tant qu’ingénieur informatique, envisage sérieusement de travailler au Sénégal.

A l’opposé de cet état de choses, Hakima, journaliste dans un mensuel belge s’intéressant aux questions de l’immigration, relate son parcours jalonné de discriminations. « Etant voilée, j’ai dû remuer ciel et terre pour décrocher un emploi décent. Il est vrai qu’en Belgique, la question du voile suscite moins de polémiques qu’en France ou en Espagne par exemple, mais il n’empêche que les mentalités sont encore bien dures à changer », estime cette jeune femme trentenaire originaire de Taroudant. Ceci étant, Hakima est aujourd’hui décidée à revenir s’installer définitivement au Maroc à la première occasion qui se présente. Autant de regards et de parcours croisés qui aident quelque peu à appréhender la problématique de la double appartenance et des contraintes qui s’y rattachent.

Pour y voir encore plus clair, le ministère chargé de la Communauté Marocaine à l’Etranger et le CCME ont commandé à l’institut français de sondage d’opinion BVA, une enquête auprès de la population marocaine résidant dans les grands pays d’immigration européens. Première de son genre, cette enquête menée en juin 2009 porte sur un échantillon de 2819 marocains du monde résidant en France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne et Pays-Bas et âgés entre 18 et 34 ans. Ses résultats, présentés le 27 juillet à l’ouverture du forum, sont vraiment édifiants. De prime abord, l’enquête
s’intéresse à la problématique de la langue, considérée comme principal marqueur de l’identité. Ainsi, à la maison, la langue la plus en usage est celle du pays de résidence, comme l’affirment 64% des interviewés.

Concernant les pratiques religieuses qui sont un autre élément important d’identification, il ressort de l’enquête que 47% des personnes interrogées fréquentent des lieux de culte plus ou moins régulièrement, alors que 38% ne s’y sont jamais rendus. Constat rassurant, la totalité des interviewés préservent encore un lien organique avec le Maroc par le biais de voyages dont la durée et la fréquence sont très variantes. Ainsi, 73% envisagent d’y aller pour des visites ou des vacances, contre
23% qui aspirent à y vivre provisoirement pour une période de plus de 6 mois, et autant de personnes qui projettent de s’y installer définitivement. S’agissant de la fréquence des voyages au Maroc, la moitié des MRE interrogés disent y aller une fois par an, tandis que 18% y vont plusieurs fois par an et 26% s’y rendent moins souvent. Mais leur séjour au Maroc n’est pas toujours ce qu’on peut appeler un pur moment de bonheur. Bon nombre parmi eux souligne différentes difficultés rencontrées qui rendent leur présence dans leur pays d’origine moins agréable. De prime abord, 75% des MRE sondés dénoncent les tracas occasionnés durant le voyage même (temps d’attente trop long à la douane, complexité des démarches administratives, corruption, manque de sécurité).

En deuxième lieu, 42% se plaignent de conditions de séjour peu confortables. En cause, des arrestations fréquentes par la gendarmerie, des fouilles répétitives, des problèmes de circulation et des prix trop élevés, mais pas seulement. 10% déplorent le traitement peu chaleureux qui leur est réservé par leurs concitoyens au Maroc et disent, dès lors, se sentir comme des étrangers dans leur propre pays. Par voie de conséquence, leurs attentes vis-à-vis du Maroc portent grosso modo sur leur reconnaissance en tant que citoyens à part entière (31%), l’assouplissement des procédures administratives (27%) et la mise en place d’actions au profit des jeunes MRE, notamment pour leur apprendre l’arabe et leur donner envie de revenir s’installer au Maroc (17%). Ce n’est pas seulement le lien avec le Maroc que les MRE tiennent à sauvegarder. Les relations communautaires elles aussi se soudent au béton armé. L’on relève, en effet, une tendance chez la majorité des MRE à se lier par amitié ou par mariage à des personnes d’origine marocaine. 62% d’entre eux déclarent avoir des connaissances marocaines
ou d’origine marocaine.

Pour ce qui est de la situation maritale, la quasi-totalité parmi eux disent être mariés ou vivant en couple avec une personne d’origine marocaine. Ceci dit, l’attachement indéfectible de ces MRE au Maroc ne les empêche pas de s’impliquer dans la vie citoyenne de leurs pays de résidence respectifs. Il ressort en effet de l’enquête que 55% des marocains résidant en Europe
s’intéressent à l’actualité politique, que 40% sont inscrits sur les listes électorales de leurs pays de résidence et que 13% sont engagés dans le travail associatif. Mais cette belle image d’intégration et de réussite sociale. Vraisemblablement, être ressortissant marocain en Europe n’est pas de bon aloi par les temps qui courent. La majorité des interrogés s’accorde à dire que les MRE en Europe sont en proie à diverses formes de discrimination, que ce soit dans leur recherche d’emploi (72%), d’un logement (61%), leur reconnaissance dans leur travail (45%), la pratique de leur religion (34%), la scolarité et la formation (26%) ou pour accéder aux soins sanitaires (17%). Ce sont là autant de jets de lumière sur le vécu des ressortissants marocains à l’étranger qui devront servir à dessiner les politiques publiques en la matière pour les années à venir, d’après Mohammed Ameur.

Une diaspora marocaine en pleine mutation

Le constat s’impose : la migration marocaine aujourd’hui n’a rien de celle d’il y a 15 ou 20 ans. A tous les niveaux, de profondes mutations se sont opérées, modifiant même l’essence et le concept de migration. Le vent de changement a touché à la fois l’effectif et le profil des migrants marocains. « En peu d’années, le nombre des MRE est passé d’un million 300.000 à 3 millions 400.000 immigrés », informe Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger.

Par ailleurs, l’on constate un rajeunissement de la diaspora marocaine dont les jeunes représentent plus des deux tiers. Bon nombre d’entre eux sont nés dans des pays étrangers et portent, dès lors, un regard beaucoup plus différent sur le Maroc. D’où la nécessité pour les autorités publiques marocaines d’adopter une nouvelle approche permettant à ces jeunes de la nouvelle génération de bâtir des liens avec leur patrie. De même, la féminisation accrue de la diaspora marocaine rend indispensable d’intégrer l’approche genre dans toute politique publique s’intéressant à la migration.

«S’engager, créer, entreprendre»

Deux jours durant, les préoccupations, les besoins et les attentes des jeunes marocains du monde étaient au centre des débats. Ceux-ci se sont organisés autour de trois ateliers thématiques : « s’engager », un atelier à l’honneur des jeunes MRE militants associatifs ou politiques, « créer » un autre atelier dédié aux MRE talentueux dans les domaines de la création artistique et, finalement, un troisième atelier ayant pour devise « entreprendre » et destiné aux jeunes entrepreneurs issus de l’immigration.

Dans chaque espace thématique, il était question d’élucider les contraintes qui pèsent sur l’action des jeunes dans chacun des domaines susmentionnés, de déterminer leurs besoins et de recueillir leurs propositions pour qu’on puisse améliorer leurs conditions d’exercice. L’échange fut intense et les jeunes participants ont eu, peut être pour la première fois, voix au chapitre  pour présenter leurs réalisations en terre d’immigration et discuter des moyens de les capitaliser et d’en élargir le champ.

Source : Marocainsdumonde (LE MATIN DU SAHARA)

Chaque fois que des marocains du monde se réunissent autour de tables rondes, la question de l'identité revient au-devant de la scène. C'est cette question d'ailleurs qui a été au centre des débats les 27 et 28 juillet à l'Université Al Akhawayn Ifrane, lors du 1er forum international des jeunes marocains du monde.

Jeunes MRE, académiciens, acteurs politiques et associatifs ont essayé de voir plus clair dans ce qu'on a appelé « crise identitaire » des ressortissants marocains à l'étranger, entre appartenance à leur pays d'origine et identification à la culture de leurs pays de résidence. Renforcer le lien entre le Maroc et ses jeunes MRE, tel était le principal enjeu de ce forum premier de son genre qui a mis à contribution plus de 450 jeunes marocains du monde venus de13 pays différents.

Ultime objectif : mettre le doigt sur les besoins et les attentes de ces jeunes vis-à-vis des instances politiques et économiques du Maroc, afin de pouvoir y adapter les politiques publiques en matière d'immigration. «A partir de ce moment, c'est à nous de nous mettre au travail et d'être à la hauteur de vos ambitions», déclare Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger à la cérémonie de clôture du forum.

De sa part, Mohammed Ameur annonce un tournant majeur dans les politiques publiques en matière d'émigration qui « ne ressemble en rien à celles d'hier ». D'après lui, ces politiques sont basées sur deux piliers: d'une part, le respect du besoin des MRE de s'intégrer dans leurs pays de résidence et, d'autre part, et la promotion de la culture et de la civilisation marocaines auprès d'eux.

En d'autres termes, le but est de les aider à bien gérer et à bien assumer leur double identité. Pour Rajaa, fille de 27 ans résidant en France, le « métissage culturel » n'est pas toujours facile à vivre. « On se trouve à la charnière de deux cultures, voire de deux mondes totalement différents, je dirais même contradictoires.

A titre d'exemple, les traditions qui sont jalousement maintenues dans la société marocaine le sont beaucoup moins en France», avoue cette jeune fille native de Marrakech et travaillant actuellement en tant que conseillère bancaire à Lille, à côte de ses activités associatives. Mais Rajaa n'est pas catégorique dans son jugement. « En même temps, cette mixité culturelle est un gros bagage pour nous marocains du monde, et ne constitue aucunement, à mon sens, un frein devant notre ascension sociale et professionnelle », relativise-t-elle. Même son de cloche chez Ilyass, étudiant marocain au Sénégal qui dit se sentir lui et ses compatriotes parfaitement chez eux et être traités sur le même pied d'égalité que les autochtones. Satisfait de son séjour, Ilyass, fraîchement diplômé en tant qu'ingénieur informatique, envisage sérieusement de travailler au Sénégal.

A l'opposé de cet état de choses, Hakima, journaliste dans un mensuel belge s'intéressant aux questions de l'immigration, relate son parcours jalonné de discriminations. « Etant voilée, j'ai dû remuer ciel et terre pour décrocher un emploi décent. Il est vrai qu'en Belgique, la question du voile suscite moins de polémiques qu'en France ou en Espagne par exemple, mais il n'empêche que les mentalités sont encore bien dures à changer », estime cette jeune femme trentenaire originaire de Taroudant. Ceci étant, Hakima est aujourd'hui décidée à revenir s'installer définitivement au Maroc à la première occasion qui se présente. Autant de regards et de parcours croisés qui aident quelque peu à appréhender la problématique de la double appartenance et des contraintes qui s'y rattachent.

Pour y voir encore plus clair, le ministère chargé de la Communauté Marocaine à l'Etranger et le CCME ont commandé à l'institut français de sondage d'opinion BVA, une enquête auprès de la population marocaine résidant dans les grands pays d'immigration européens. Première de son genre, cette enquête menée en juin 2009 porte sur un échantillon de 2819 marocains du monde résidant en France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne et Pays-Bas et âgés entre 18 et 34 ans. Ses résultats, présentés le 27 juillet à l'ouverture du forum, sont vraiment édifiants. De prime abord, l'enquête s'intéresse à la problématique de la langue, considérée comme principal marqueur de l'identité. Ainsi, à la maison, la langue la plus en usage est celle du pays de résidence, comme l'affirment 64% des interviewés.

Concernant les pratiques religieuses qui sont un autre élément important d'identification, il ressort de l'enquête que 47% des personnes interrogées fréquentent des lieux de culte plus ou moins régulièrement, alors que 38% ne s'y sont jamais rendus. Constat rassurant, la totalité des interviewés préservent encore un lien organique avec le Maroc par le biais de voyages dont la durée et la fréquence sont très variantes. Ainsi, 73% envisagent d'y aller pour des visites ou des vacances, contre 23% qui aspirent à y vivre provisoirement pour une période de plus de 6 mois, et autant de personnes qui projettent de s'y installer définitivement. S'agissant de la fréquence des voyages au Maroc, la moitié des MRE interrogés disent y aller une fois par an, tandis que 18% y vont plusieurs fois par an et 26% s'y rendent moins souvent. Mais leur séjour au Maroc n'est pas toujours ce qu'on peut appeler un pur moment de bonheur. Bon nombre parmi eux souligne différentes difficultés rencontrées qui rendent leur présence dans leur pays d'origine moins agréable. De prime abord, 75% des MRE sondés dénoncent les tracas occasionnés durant le voyage même (temps d'attente trop long à la douane, complexité des démarches administratives, corruption, manque de sécurité).

En deuxième lieu, 42% se plaignent de conditions de séjour peu confortables. En cause, des arrestations fréquentes par la gendarmerie, des fouilles répétitives, des problèmes de circulation et des prix trop élevés, mais pas seulement. 10% déplorent le traitement peu chaleureux qui leur est réservé par leurs concitoyens au Maroc et disent, dès lors, se sentir comme des étrangers dans leur propre pays. Par voie de conséquence, leurs attentes vis-à-vis du Maroc portent grosso modo sur leur reconnaissance en tant que citoyens à part entière (31%), l'assouplissement des procédures administratives (27%) et la mise en place d'actions au profit des jeunes MRE, notamment pour leur apprendre l'arabe et leur donner envie de revenir s'installer au Maroc (17%). Ce n'est pas seulement le lien avec le Maroc que les MRE tiennent à sauvegarder. Les relations communautaires elles aussi se soudent au béton armé. L'on relève, en effet, une tendance chez la majorité des MRE à se lier par amitié ou par mariage à des personnes d'origine marocaine. 62% d'entre eux déclarent avoir des connaissances marocaines ou d'origine marocaine.

Pour ce qui est de la situation maritale, la quasi-totalité parmi eux disent être mariés ou vivant en couple avec une personne d'origine marocaine. Ceci dit, l'attachement indéfectible de ces MRE au Maroc ne les empêche pas de s'impliquer dans la vie citoyenne de leurs pays de résidence respectifs. Il ressort en effet de l'enquête que 55% des marocains résidant en Europe s'intéressent à l'actualité politique, que 40% sont inscrits sur les listes électorales de leurs pays de résidence et que 13% sont engagés dans le travail associatif. Mais cette belle image d'intégration et de

Source : Le Matin

La communauté marocaine de la région de Volendam est sous tension. La construction d'une mosquée, entamée en janvier 2010, devait initialement se terminer en juin. Mais il n'en est rien, est aujourd’hui, des volontaires tentent de terminer les travaux avant le ramadan.

Edam, cette ville hollandaise est plutôt connue pour son fromage que pour ses lieux de cultes, sans même parler de mosquées. Mais pourtant, la communauté de quelques 400 Marocains, installée dans la région d'Edam-Volendam du temps où il y avait encore de l'industrie à grande échelle, s'est montrée déterminée à amasser les moyens pour s'offrir un lieu de culte.

En janvier 2010, avec le feu vert de la municipalité, les travaux ont pu être lancés. Le maire de la ville qui tire son nom de la rivière « E » ne s'était alors pas privé d'assister à la pose de la première pierre. Une mosquée qui dès le départ était prévue de garder une taille modeste, selon le Nordhollands Dagblad du 11 janvier 2010.

Le quotidien citait alors Mohammed Elouardiji, président de la fondation « Sur le chemin de l'avenir », qui précisait que la ville allait avoir « une des plus petites mosquées des Pays-Bas ». Toujours d'après Elouariji, les fonds auraient été entièrement assemblés par les membres de la communauté.

Mais la petite taille n'a pas empêché les travaux de prendre du retard. La date butoir en juin a été largement dépassée, et aujourd'hui, les croyants redoutent surtout une chose : que leur lieu de prière ne soit pas achevé au début du mois de ramadan, prévu vers le 11 août.

Tout est cependant mis en œuvre pour que le jour venu, la mosquée soit terminée. Des volontaires travaillent de 7 heures du matin à 23 heures du soir sur le chantier, rapporte le Nordhollands Dablad ce mercredi, 28 juillet. Qui intitule par ailleurs son article « Les musulmans construisent une mini-mosquée ». Cela signifierait-il que pour terminer à temps, les architectes auraient encore revu la taille de la mosquée à la baisse?

Source : Yabiladi

Nouvelle arrivée mouvementée pour le Bni Nsar au port de Sète (sud de la France), trois jours seulement après avoir acosté en France dans des conditions similaires. Les conditions de voyage et les prix de la traversée sont une fois de plus décriées. Les passagers en colère ont d'ailleurs fait circuler une pétition.

Pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine, le Bni Nsar, ferry de la compagnie maritime marocaine Comanav, s'est attiré les foudres de sa clientèle. Pour rappel, dimanche dernier, ce ferry, qui assure d'ordinaire la liaison entre Nador (nord du Maroc) et Sète, a été victime d'une avarie en pleine mer, et était arrivé en France avec 12 heures de retard. À l'arrivée, les passagers ont manifesté leur mécontentement, dénonçant au passage la vétusté du bateau, et les conditions d'inconfort dans lesquelles s'était effectuée la traversée.

Trois jours plus tard, les acteurs sont presque les mêmes, et le scénario n'a pas changé. Le Bni Nsar arrive à Sète dans la même ambiance de mutinerie. D'après le quotidien régional français Midi Libre, le Bni Nsar serait arrivé mercredi à 17h15, avec une fois de plus, près de 12 heures de retard. Le ferry aurait eu une nouvelle panne, celle de trop pour ses passagers, qui ne supportent plus de voyager dans ce qu'ils décrivent comme une épave.

En plus de la vétusté du bateau, les clients se plaignent surtout du mauvais rapport qualité-prix: les prix de la traversée sont élevés, et le confort n'est pas au rendez-vous. Dans le Midi Libre, Anouar, l'un des passagers, exprime son mécontentement : « La nourriture était exécrable, des ascenseurs ne fonctionnaient pas, il y avait des cafards dans notre cabine, la douche fonctionnait mal (…) Et dire que pour deux autos, trois adultes et deux enfants, ce voyage m’a coûté 2 900 € ! C’est scandaleux ! ». Un autre de ces malheureux passagers, Karim résidant à Montpellier (sud de la France), déclare avoir payé 1000 € pour un aller retour sur la ligne Nador-Sète, et n'a même pas eu droit à une cabine.

Le ras-le-bol général aurait toujours, selon le journal français, été à l'origine d'une pétition signée des passagers, qui réclament au transporteur marocain des « conditions décentes de transport ». Seront-ils entendus cette fois? La question mérite d'être posée surtout quand on sait que le Bni Nsar, avait remplacé le Mistral Express, de la compagnie Ferrimaroc. Le Mistral Express avait lui aussi été très critiqué pour sa vétusté. Le Bni Nsar n'a manifestement jamais su placer la barre plus haut, puis qu'en 2006 où il portait encore le nom de Marrakech Express, il aurait, selon Midi Libre, accumulé plusieurs semaines durant, retards, et problèmes d'hygiène et de sécurité.

Source : Yabiladi

Les mesures de restriction de la nationalité annoncées par le président français Nicolas Sarkozy ont suscité un tollé parmi les associations de défense des droits de l'Homme, alors que des experts s'interrogent sur leur pertinence juridique ou leur portée sociale.
Les dispositions permettant, comme l'a demandé vendredi Nicolas Sarkozy, de déchoir certains délinquants de la nationalité française pourraient être présentées au Parlement fin septembre, a-t-on indiqué samedi au ministère de l'Immigration.
Dans son discours vendredi à Grenoble (centre-est), théâtre récent d'émeutes urbaines avec des tirs à balles réelles visant la police, le chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse "être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique".
Outre les partis de l'opposition de gauche, plusieurs associations ont réagi vivement aux annonces de M. Sarkozy.
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples lui reproche de vouloir "mettre un peu plus à mal le principe fondamental d'égalité entre les citoyens" en s'alignant "sur les thèses du Front National (extrême droite) au risque de les légitimer".
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme estime "qu'après les gens du voyage et les Roms, cette nouvelle mesure jette cette fois l'opprobre sur les personnes d'origine étrangère et instaure, par la voix de l'Etat, une citoyenneté de seconde zone".

La Ligue des Droits de l'Homme accuse le président d'agiter "les refrains des années 30 destinés à attiser la haine contre les étrangers".
Son président d'honneur, Michel Tubiana a dénoncé "l'assimilation des étrangers et des personnes d'origine étrangère à la délinquance, à ceux qui mangent le pain des Français".

Une "ère du soupçon à l'égard des Français d'origne étrangère" ? Pour l'historien Patrick Weil, auteur de "Qu'est-ce qu'un Français?", le doute n'est pas permis.

"On ne peut s'empêcher de remarquer que le choix de distinguer les Français d'origine étrangère de leurs compatriotes d'origine non étrangère, d'opposer immigration et identité nationale par la création d'un ministère portant ce nom est une marque de fabrique de la présidence de M. Sarkozy qui participe de l'ère du soupçon à l'égard des Français d'origine étrangère", a-t-il déclaré à l'AFP.

De son côté le constitutionnaliste Guy Carcassonne "doute" que la déchéance de la nationalité française pour des crimes de droit commun, soit légale au regard de la Constitution de la Ve République.

"L'article 1 de la Constitution dit que la République +assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion+", a-t-il observé.

M. Carcassonne a rappelé que le Conseil constitutionnel a validé en 1996 une loi selon laquelle "peuvent être déchues de la nationalité française, les personnes ayant acquis la qualité de français qui ont été condamnées pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme".

Mais il doute que cette entorse au principe d'égalité des citoyens devant la loi puisse être étendue à des crimes de droit commun", la nationalité étant "une partie intégrante de notre identité".

Nicolas Sarkozy est lui-même le fils d'un Hongrois devenu Français par naturalisation, après avoir été déchu de sa nationalité et être devenu apatride.

La France va «renforcer ses défenses» au Sahel

La France veut avant tout «renforcer ses défenses»» au Sahel après la mort de l'otage Michel Germaneau, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'exécution, indique le ministre des Affaires étrangères Bernard Koucher dans un entretien à paraître samedi dans Le Parisien. «Ne vous attendez pas à ce que l'on envoie nos légionnaires ou nos soldats sauter dans le desert avec des parachutes bleu-blanc-rouge ! Il ne s'agit pas de ça», commente le ministre des Affaires étrangères alors qu'un nouveau Conseil de sécurité et de défense s'est tenu vendredi à l'Elysée. «Notre plan c'est d'abord de renforcer nos défenses : de dire aux Français qui résident en Mauritanie, au Niger et au Mali d'éviter les zones dangereuses bien répertoriées, d'être très prudents (...), de sécuriser nos ambassades et nos antennes diplomatiques mais aussi nos lycées et nos centres culturels», explique-t-il. «Ensuite nous allons poursuivre et renforcer notre lutte contre l'Aqmi.

Nos militaires forment déjà des forces d'intervention locales, mais cela ne peut se faire qu'avec le soutien - et a fortiori l'accord - des gouvernements locaux», ajoute-t-il.

Le ministre estime «qu'il n'y a pas aujourd'hui de menace directe pesant sur nos territoires (européens)».
«Mais le danger est réel, Al-Quaïda au Maghreb islamique se nourrit de la pauvreté, de la misère. Elle a recruté des gens qui viennent du monde entier, on dit qu'il y a des afghans dans ses rangs, des yéménites, des militants qui viennent d'Afrique noire. Et elle sous-traite à des criminels locaux certaines de ses actions, comme les enlèvements. Oui, c'est inquiétant», juge-t-il.

Source : Le Matin/AFP

Barack Obama a mis en garde samedi tous les responsables américains qui seraient tentés de se faire un nom ou d'accroître leur cote de popularité sur le dossier de l'immigration illégale. Cette déclaration intervient quelques jours après l'invalidation d'une loi visant à durcir l'immigration en Arizona.

Barack Obama, qui s'emploie depuis plusieurs mois à prendre le contrôle de ce dossier au niveau fédéral, a estimé que ce genre du sujet n'était pas propice à "faire de la démagogie", précisant qu'il s'agissait d'un problème national.

"Nous voulons travailler de concert avec l'Arizona. Je comprends la frustration des habitants de cet État. Mais on ne peut pas faire de la démagogie sur un tel sujet", a-t-il déclaré.

"Et ce que nous ne pouvons pas tolérer, c'est d'avoir un patchwork de 50 États différents, ou de villes ou de localités, où n'importe qui souhaitant se faire un nom se mette à dire 'Je vais devenir anti-immigrants et je vais essayer de voir si je peux résoudre le problème moi-même", a ajouté le président américain. "Il s'agit d'un problème national", a-t-il conclu.

Mercredi, la justice américaine a invalidé plusieurs articles essentiels d'une loi votée il y a trois mois par le Congrès de l'Arizona, à majorité républicaine.

Des projets similaires dans d'autres États

Parmi ces dispositions figurait notamment un article très controversé qui enjoint aux policiers d'enquêter sur le statut d'immigré de toute personne en état d'arrestation ou en garde à vue s'ils peuvent "raisonnablement" soupçonner cette personne d'être un sans-papiers.

Les élus républicains de l'Arizona veulent par cette loi réduire le nombre d'immigrants illégaux dans l'État, où leur nombre est estimé à un demi-million, et endiguer le flux de clandestins mexicains qui franchissent illégalement la frontière, ainsi que le trafic de drogue.

Soutenue par une majorité d'Américains à en croire les sondages, elle a inspiré des projets similaires dans une vingtaine d'autres États, alors que le nombre d'immigrés clandestins est estimé à 10,8 millions aux Etats-Unis.

Source : Le Temps.ch

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