mercredi 3 juillet 2024 08:24

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'agence pour la promotion et le développement des provinces et préfectures du sud et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat de 8 millions de DH relative à la promotion des investissements des MRE issus des provinces du sud dans leurs régions d'origine.

Signée par le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le directeur général de l'agence du sud, M. Ahmed Hajji et la représentante du PNUD, Mme Aliaa Abdelghani Dali, cette convention vise à inscrire les initiatives de développement des MRE dans le cadre du programme de développement durable des provinces de Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa Zag et Tarfaya.

Elle a également pour objectif de mettre en place des mesures d'encouragement en faveur de cette catégorie d'investisseurs pour qu'ils puissent contribuer au développement de leurs régions d'origine, à travers la création d'un fonds spécial, mobiliser les compétences marocaines et à créer une banque de données sur les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger issus de ces régions.

Cette convention permettra, par ailleurs, le renforcement de la mise en réseau des associations des MRE, la multiplication des rencontres d'échange en matière de développement local, la promotion du patrimoine culturel et civilisationnel marocain dans leurs pays d'accueil, et la mise en place des mesures susceptibles d'accélérer la cadence de réalisation de leurs projets d'investissement.

S'agissant du programme de développement durable de ces provinces, mené par l'agence du sud en collaboration avec le PNUD et les collectivités locales concernées, il a permis, selon un document distribué à cette occasion, de répondre aux besoins prioritaires de ces régions, de créer des opportunité d'emploi, améliorer le niveau de vie de la population et valoriser le patrimoine culturel et naturel des oasis.

Intervenant à cette occasion, M. Ameur a indiqué que cette convention va permettre aux Marocains du monde de contribuer au processus de développement local, à travers le programme mené par l'agence du sud, ajoutant que son département adopte pour la première fois cette approche "pilote" qui a pour but d'associer les MRE au processus de développement local.

Le ministre a mis l'accent sur le rôle important que jouent les MRE dans le processus de développement que vit le Maroc depuis des années, à travers la réalisation de projets d'investissement dans le Royaume et la création d'opportunités d'emploi, ajoutant que ce type d'initiatives tendent à promouvoir "une nouvelle génération d'investissements" qui verse dans un plan de développement régional en cours de mise en œuvre.

Il a rappelé, à cette effet, le fonds de soutien aux investissements des Marocains du monde créé pour encourager les investissements des MRE dans leurs régions natales.

Pour sa part, M. Hajji a indiqué que cette convention va permettre de mobiliser les MRE pour accompagner le processus de développement des provinces du sud et lancer une série de projets susceptibles de créer une dynamique dans la région, ajoutant que ce partenariat ambitionne de valoriser et de préserver les régions oasiennes.

Mme Aliaa Abdelghani Dali a indiqué, de son côté, que ce projet est une initiative novatrice étant donné qu'il tend à associer les marocains du monde au processus de développement local en les encourageant à réaliser des projets dans leurs régions.

Source : MAP

 

Un séminaire international sur la Culture et le Développement, organisé dans le cadre de la présidence Espagnole de l'Union Européenne (UE), a entamé ses travaux, mardi à Gérone (Nord est de l'Espagne), avec la participation du ministre de la Culture, Bensalem Himmich.

Ce séminaire international réunit, deux jours durant, les ministres de la Culture des Etats membres de l'Union Européenne et leurs homologues de cinq pays partenaires de l'UE que sont le Maroc, le Paraguay, le Mozambique, la Colombie et le Burkina Faso, ainsi que 360 représentants et délégués d'organismes internationaux et agents de la coopération culturelle en provenance d'Europe, d'Amérique Latine et Caraïbes, de la Méditerranée, d'Afrique et d'Asie.

Les différentes interventions lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre internationale ont souligné l'importance d'intégrer la Culture dans les politiques de développement et d'encourager la coopération culturelle internationale.

Elles ont, également, mis l'accent sur l'importance de garantir les moyens financiers nécessaires pour donner corps aux recommandations issues de ce séminaire.

Le séminaire, qui fait partie du programme de la présidence espagnole de l'UE, se fixe comme objectif de sensibiliser les responsables de la politique de coopération dans les pays partenaires, les pays donateurs et les organismes internationaux sur l'importance d'intégrer la culture dans les politiques de développement.

Un appel sera également lancé, lors de cette rencontre, sur l'importance d'une association de la Culture dans la révision des Objectifs du développement du Millénaire (ODM) qui aura lieu lors du Sommet de New York en septembre prochain.

Les participants à ce séminaire, organisé par l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement et la Commission européenne, auront à débattre de trois principaux thèmes à savoir " Le rôle de la culture dans la recherche des objectifs du Millénaire pour le développement ", "Economie et culture" et "Gouvernabilité de la culture et de la diversité culturelle", avec comme toile de fond "le consensus international autour du lien étroit entre la culture et le développement ", souligne-t-on du côté des organisateurs.

Le séminaire est marqué par la présence de nombreuses ONGs qui travaillent dans le domaine de la coopération culturelle et de développement, les représentants d'organismes internationaux impliqués dans le secteur notamment le Comité d'Aide au Développement de l'OCDE, l'UNESCO, la Banque Mondiale, la Banque Interaméricaine de Développement, l'Organisation d'Etats Ibéro-américains pour l'Education, la Science et la Culture, la Communauté de Pays de Langue Portugaise et l'Organisation Internationale de la Francophonie.

Source : MAP

La 16ème édition du Festival des musiques sacrées de Fès, qui aura lieu en juin prochain, a été présentée, mardi soir à Barcelone (Nord est de l'Espagne), devant un parterre de responsables, d'élus, d'hommes d'affaires et d'intellectuels Catalans et Marocains.

Organisée à l'initiative de la Fondation Esprit de Fès, l'Institut Européen de la Méditerranée (Iemed) et la mairie de Barcelone, la cérémonie de présentation a eu lieu dans l'emblématique Palais de La Virreina de la capitale Catalane, en présence notamment du président du Festival des musiques sacrées de Fès, Mohamed Kabbaj et du directeur général de l'Iemed, Sénén Florensa.

La renommée internationale du Festival des musiques sacrées de Fès, devenu au fil des éditions, un rendez-vous annuel incontournable des musiques sacrées du monde a été souligné par les différentes interventions lors de la cérémonie de présentation.

Cette manifestation s'est imposée comme lieu de rencontres et de diffusion de la culture de la tolérance et du rapprochement des peuples, a-t-on relevé.

La cérémonie de présentation s'est démarquée par la présence de personnalités du monde de la culture, de la politique et de l'économie ainsi qu'un grand nombre de Catalans et de ressortissants Marocains résidant en Catalogne qui ont manifesté un intérêt certain à ce festival international des musiques sacrées et à la ville de Fès, le lieu d'organisation, a indiqué à la MAP, le représentant en Espagne du Festival des musiques sacrées de Fès, Mohamed Idrissi.

La cérémonie de présentation du Festival a été agrémentée par des interprétations du compositeur et luthiste Haj Youness et de la célèbre chanteuse Karima Skalli, de morceaux de musique Andalouse et de Malhoun.

Par ailleurs, l'assistance a eu l'occasion de suivre une conférence sur "Fès, Cité millénaire et point de rencontres des cultures", animée par l'universitaire Abdellah Harti qui a abordé la dimension culturel et civilisationnelle de la capitale spirituelle du Royaume comme haut lieu de la spiritualité et de la culture au Maroc.

Evènement phare de la "Fondation Esprit de Fès", le festival des Musiques Sacrées de Fès, se tiendra cette année du 4 au 12 juin prochain, sous le signe des "vertus du voyage initiatique" avec la participation de nombre d'artistes connus et reconnus sur la scène internationale.

Source : MAP

Paris- Le romancier marocain Mahi Binebine a reçu le Prix du Roman Arabe, décerné à Paris et récompensant les meilleurs romans arabes édités cette année en France.

Pour sa troisième édition, le Prix du Roman Arabe a été remis lundi à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Binebine pour "Les Etoiles de Sidi Moumen" (Flammarion) et à l'écrivain algérien Rachid Boudjedra pour "Les Figuiers de Barbarie" (Grasset).

Ce prix, qui entre dans le cadre des initiatives culturelles du Conseil des Ambassadeurs arabes accrédités en France en partenariat avec l'IMA, prime les œuvres de haute valeur littéraire écrites en arabe et traduites en français ou directement écrites en français.

Les deux lauréats ont été sélectionnés par un jury composé notamment de Mme Hélène Carrère d'Encausse, présidente d'honneur, MM. Dominique Baudis, Tahar Ben Jelloun, Pierre Brunel et Elias Sanbar.

"Les Etoiles de Sidi Moumen", une fiction inspirée des attentats de Casablanca (mai 2003), sera porté au grand écran par le cinéaste Nabil Ayyouch, avait confié à la MAP l'artiste au talent avéré Mahi Binebine.

Dans "Les Figuiers de Barbarie", Rachid Boudjedra raconte à travers le destin de deux hommes, qui se retrouvent côte à côte dans le vol Alger-Constantine, qui se confond avec celui de tout un pays.

Fondé en 2008, le Prix du Roman Arabe, doté de 15.000 euros, ambitionne, à travers le sacre d'un écrivain de latent, de consolider le dialogue interculturel entre le monde arabe et la France en mettant en avant la littérature arabe traduite ou écrite directement en français.

Emmené par Mme Dina Kawar, ambassadrice de Jordanie et doyenne des ambassadeurs arabes en France, le Conseil des Ambassadeurs Arabes soutient activement ce prix, destiné à promouvoir et à renforcer les liens culturels multiformes existant entre la France et l'ensemble des pays arabes.

Ce prix avait récompensé en 2008 le romancier libanais Elias Khoury et en 2009 l'écrivain égyptien Gamal Ghitany.

Source : MAP

L'affaire du polygame présumé de Nantes aurait pu rester confidentielle. Si sa compagne n'avait protesté contre l'amende de 22 euros reçue pour conduire avec son niqab, Lies Hebbadj serait resté un personnage controversé parmi les musulmans de Nantes, un inconnu du grand public. Mais une fois son dossier en main, Brice Hortefeux «a tenu à ouvrir le débat sur la déchéance de la nationalité française, car c'est une question légitime dans ce cas», explique-t-on dans l'entourage du ministre de l'Intérieur. Depuis, ce cas médiatique et trouble sert d'étendard à ceux qui souhaitent soumettre les Français naturalisés à un contrôle plus sévère.

Lies Hebbadj, lui, devrait probablement conserver sa carte d'identité française, quand bien même les faits de polygamie et de fraudes aux allocations familiales seraient confirmés et sanctionnés par la justice, a fait savoir lundi le ministre de l'Immigration. Qui se dit maintenant prêt à étudier «(avec Brice Hortefeux) et le ministre de la Justice, la possibilité d'une évolution de notre droit sur ce point comme d'autres atteintes caractérisées aux valeurs fondamentales de notre République, notamment l'excision ou certains crimes particulièrement graves».

En attendant que l'Élysée décide de l'opportunité de lancer ce sujet sensible, dans les ministères concernés, on s'interroge sur les possibilités de modifier la loi. Parmi les pistes est évoquée la charte des droits et des devoirs que les naturalisés devront signer à l'avenir. Elle n'a pas de valeur juridique. Mais on pourrait introduire dans le Code civil, un article qui exigerait son respect, sous peine de déchéance. Se poserait alors la question d'un délai, pour éviter de créer une nationalité en sursis. On rappelle par ailleurs, au ministère de l'Immigration, que jusqu'en 1998, l'article 25-5 du Code civil permettait au gouvernement de prononcer la déchéance de la nationalité française de toute personne «ayant acquis la nationalité française, si elle avait été condamnée en France ou à l'étranger à une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement pour un acte qualifié de crime par la loi française».

C'est ainsi qu'un homme condamné en 1986 à dix ans de réclusion criminelle pour viols par ascendant, M. de Sousa, avait perdu sa nationalité française. Tout comme M. Soumaré, condamné à cinq ans de prison avec sursis en 1990 pour l'excision de sa fille naturelle. Certains envisagent de rétablir cet alinéa abrogé. Il s'ajouterait alors à ceux du Code civil qui prévoient déjà la déchéance en cas d'espionnage, de terrorisme ou de fraude.

Mais le gouvernement se veut prudent. Cette fois, il ne s'agit pas de «mener une grande réforme de l'acquisition de la nationalité», assure-t-on au ministère de l'Intérieur, soucieux de ne pas ouvrir la boîte de Pandore. «Mais on pourrait envisager une légère adaptation pour permettre la déchéance dans les cas les plus graves», plaide-t-on Place Beauvau.

Par le passé, les réformes du Code de la nationalité ont suscité des joutes intenses. Historiquement, le droit français de la nationalité a toujours combiné, en proportion variable selon les époques, droit du sol et droit du sang. Mais depuis les années 1980, droite et gauche se sont opposées, essentiellement sur l'acquisition automatique de la nationalité pour les enfants d'immigrés nés et résidents en France. En 1993, les lois Pasqua établissent «une déclaration de volonté». Pour la première fois depuis 1889, l'obtention de la nationalité à la majorité n'est plus automatique. La loi Guigou de 1998, rétablit la nationalité «de droit» à la majorité. Et supprime la déchéance pour les crimes punis d'au moins cinq ans de prison.

Aujourd'hui, les associations se disent vigilantes. SOS Racisme a fait savoir ce mardi, qu'elle «n'acceptera pas qu'émergent des dispositions visant à faire entrer dans le droit qu'il existerait des “vrais Français” et des “Français de papiers” pour lesquels la nationalité serait une réalité de plus en plus aisément réversible». Le gouvernement attend maintenant le dénouement judiciaire de l'affaire Hebbadj pour relancer son volet politique.

Source : Le Figaro

L'association Pollens (Politique à l'ENS) a le plaisir de vous annoncer la tenue d'une Semaine des migrations à l'École normale supérieure, du 10 au 15 mai 2010. Alternant conférences, débats et projection de film, nous chercherons à explorer les différents aspects du phénomène migratoire en présence de spécialistes de nombreuses disciplines (géographie, économie, anthropologie, histoire, ethnopsychiatrie...). Depuis 2002, l'association Pollens (www.pollens.ens.fr) cherche à promouvoir le débat politique à l'ENS et au-delà, dans un esprit pluridisciplinaire et non partisan. Consulter el programme …Suite

Du 22 mai au 31 août, l’Atomium, en collaboration avec le Musée de l’Europe, ouvrira ses portes à une exposition entièrement consacrée au parcours et expérience migratoire en Belgique.

Proposée dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne en 2010, cette initiative offre un regard novateur sur le phénomène migratoire.

Be.WELCOME te permettra de voir et de comprendre le point de vue de migrants mais également celui de la société d’accueil afin de nourrir la réflexion et de faire évoluer les mentalités. « L’Europe est une histoire de peuples et de populations en mouvement » dixit Elie Barnavi, conseiller scientifique au Musée de l’Europe.

Source : Bruxelles-J

Combien d'immigrés en France? Combien de refoulés? Avec quel impact économique, social? Un collectif de parlementaires de tous bords lance un «audit» de la politique migratoire du gouvernement.

Chiffrer l'impact économique, démographique, social «non pas de l'immigration mais de la politique française de l'immigration». Etudier à la loupe chacun des choix faits en la matière, en peser le pour et, surtout, le contre. C'est la vaste entreprise dans laquelle se sont embarqués une vingtaine de parlementaires, de gauche mais pas seulement, réunis ce mardi à l'Assemblée pour lancer leur «audit» de la politique migratoire française.

Originale par son dessein, l'initiative l'est aussi par la composition hétéroclite de ses initiateurs: onze députés (dont deux UMP, Etienne Pinte et Françoise Hostalier, le Vert Noël Mamère, les PS Daniel Goldberg ou George Pau-Langevin...), quatre sénateurs, cinq eurodéputés (dont le Modem Jean-Luc Benhamias ou l'Europe-écologiste Eva Joly). Alliés pour l'occasion à des universitaires et militants du collectif Cette France-Là, à l'origine du projet. L'association s'était fait connaître en 2008 en publiant un ouvrage du même nom, qui se voulait être un bilan critique et documenté de la politique d'immigration à la française. Le deuxième tome est sorti il y a un mois (diffusé par les éditions La Découverte).

Pour pousser plus loin son propos sur la place publique, «Cette France-là» a sollicité les parlementaires avec au fond, cette question, résumée par Michel Feher, philosophe qui préside le collectif : «Est-ce que l'immigration choisie sert vraiment les intérêts de la France?»

«Mission de contrôle»

L'idée est bien de rassembler et décortiquer des données jusqu'alors éparses mais aussi, souligne le sociologue Eric Fassin, de «poser question»: «Donner des chiffres, mais aussi montrer comment on les calcule.» Et donc, au passage, démonter des «présupposés» voir des «dogmes» au fondement de la politique migratoire actuelle (la menace de «l'appel d'air», «l'immigration choisie» ou «subie»...).

Les élus qui ont attrapé la balle au bond comptent saisir la semaine prochaine les présidents des deux chambres – Assemblée, Sénat – et le Parlement européen pour créer une mission parlementaire officielle. Si elle permettrait d'asseoir la démarche et de lui apporter des moyens logistiques, sa mise sur pied reste pour le moins hypothétique. Le collectif ne s'en cache pas, assurant dès à présent vouloir mener l'audit même cas de refus d'une mission officielle, en vertu de la «mission de contrôle» qui incombe aux parlementaires. Quitte à puiser sur leurs propres deniers pour monter les auditions et publier le rapport final prévu pour la fin de l'année.

Sur la liste de noms que les parlementaires voudraient entendre à compter du mois de juin, des politiques, des hauts fonctionnaires, des chercheurs, des membres d'associations et d'ONG, des représentants d'autorités des pays à flux migratoires, des membres d'organisations internationales... Brasser large, tous positionnements et écoles de pensées confondus, pour «garantir la multiplicité des regards», insiste la députée Sandrine Mazetier, secrétaire nationale en charge des questions d'immigration au PS.

Encore faut-il que les auditionnés potentiels acceptent de se prêter au jeu. Le ministre Eric Besson a déjà fait savoir qu'il n'en serait pas, en tout cas si les travaux doivent se faire hors du cadre officiel et donc «sans aucun fondement juridique», pointe son cabinet. Le ministre a d'ailleurs contre-attaqué, annonçant début avril le lancement de son propre audit sur le «coût du maintien sur le territoire des étrangers en situation irrégulière» ainsi que «le coût de leur placement en rétention». Audit confié à un cabinet privé, ce que le collectif de parlementaires ne se prive pas de relever.

Source : Libération.fr

Une des mesures concrètes issues de la rencontre-débat sur le thème «Les Marocains du monde, acteurs de développement», organisée dernièrement à Rabat dans le cadre du programme «Diasporas pour le développement» (Diapode), porté par l'ONG Enda Tiers-Monde, est la mise en place des rendez-vous de la diaspora.

«Nous allons organiser la première édition de cet événement avant fin juin», a lancé Souleymane Bah, coordinateur des programmes à Enda Maghreb. Diapode, un programme qui concerne le Maroc, Mali, Sénégal, Madagascar, Viet Nam et République Dominicaine, vise à impliquer les migrants de ces pays dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) pour 2015.

Aujourd'hui, les enjeux des évolutions de la migration marocaine (rajeunissement, féminisation, mobilité sociale) ont des conséquences en termes d'action dans le pays d'origine et devront être pris en compte pour penser le co-développement. «L'enjeu de Diapode est de valoriser les contributions des Marocains résidents à l'étranger (MRE) en termes de compétences et de savoir-faire mobilisables dans des stratégies pérennes de développement durable.

L'état des lieux, réalisé à la fois en France (étude Nord) et au Maroc (étude Sud) auprès des acteurs classiques de développement et de groupes de la diaspora marocaine, a mis en lumière une variété d'initiatives anciennes ou actuelles contribuant au développement durable des territoires d'origine», a indiqué Mélodie Beaujeu, chargée de mission «Migrations et diversité» à Enda Europe. Outre les différents domaines investis par les MRE, la question environnementale (assainissement, lutte contre la désertification, protection de la biodiversité, etc.) intéresse aussi les membres de la seconde génération des MRE. Les études mettent en lumière la reconnaissance croissante dont font l'objet ces savoir-faire. Dans ce sens, plusieurs collectivités locales françaises ont noué des partenariats avec des associations de ressortissants marocains dans le cadre de leurs projets de coopération décentralisée.

Pour la réussite des projets, il devient nécessaire d'associer les associations d'immigrés dans leur élaboration et ne plus considérer les REM seulement comme des pourvoyeurs de fonds. «Au Maroc des cadres de concertation sont mis en œuvre par les institutions spécialisées pour promouvoir la participation des MRE sur des thématiques ciblées. Les expériences prouvent que la méthodologie de concertation reste à améliorer notamment par une implication renforcée des migrants dans l'élaboration en amont des politiques de développement tant au niveau local que national», a jouté M. Beaujeu.

Sur ce registre l'expérience de l'association «Migrations et Développement» (M&D), est citée comme un exemple à suivre. Cette organisation non gouvernementale (ONG) a développé un réseau d'environ 400 villageoises marocaines et de 30 associations de migrants en France. Pour bénéficier de ses services, toute association villageoise au Maroc ou un village qui n'est pas structuré en association peuvent adresser une demande au bureau de M&D à Taroudant. Si le village n'est pas constitué en association, mais que le projet est faisable, cette ONG aide à la création de l'association villageoise, à l'organisation d'assemblée générale et à la nomination du comité. Parallèlement, une étude technique est réalisée pour savoir si le projet est réalisable. Si c'est le cas, M&D mobilise des ressortissants du village en France. Ils sont soit regroupés en association, soit une aide leur est apportée pour créer leur association.

Pour le financement des projets, les associations villageoises peuvent se diriger également vers le Programme de micro-financement du Fonds pour l'environnement mondial (PMF-FEM/Pnud) à Rabat.

79% des transferts consacrés à la consommation

Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'Inde, le Mexique et le Maroc sont les trois pays en développement à recevoir le plus de transferts financiers de la part de leurs migrants. D'après le ministère des MRE, en 2007, les transferts ont été évalués à environ 57 milliards de dirhams. Ils ont connu une forte augmentation ces dernières années et représentent 9% du produit intérieur brut (PIB). 97% proviennent de l'Europe. Les transferts sont effectués à 62% par virements bancaires.
Ils sont utilisés à 79% pour la consommation locale, à 16% pour les dépôts bancaires et à 5% pour les investissements (dont 72% dans l'immobilier et 19% dans le commerce et les services, le reste dans l'agriculture.)

Source : Le Matin

Plusieurs journaux libanais ont rendu hommage, mardi, à l'éminent penseur marocain Mohamed Abed Al-Jabri, décédé lundi à Casablanca à l'âge de 75 ans, relevant son appréciable contribution à la formation de la pensée arabe, le défunt étant devenu une " autorité " en la matière.

Le responsable de la page culturelle du quotidien " Assafir ", Abbes Bidoun a salué en feu Mohamed Abed Al-Jabri l'un des pionniers de la pensée arabe qui lègue à ses adeptes comme à ses adversaires qui se comptent par milliers dans tous les pays arabes, un héritage intellectuel unique dans l'histoire de la pensée arabe contemporaine.

Le grand mérite du défunt penseur est d'avoir construit un projet intellectuel arabe homogène et intégré dans lequel il a apporté, avec courage et lucidité, des réponses à un ensemble de questions hallucinantes telles que l'essence de l'identité arabe.

En critiquant la pensée arabe contemporaine, Feu Al-Jabri ne faisait que jeter les fondements de cette même pensée dont les contours l'avaient de tout temps habité, souligne le critique libanais, ajoutant que le projet du défunt penseur peut se résumer en une quête inlassable de conciliation entre les arabes et l'Occident, le patrimoine et le présent, le réel et l'histoire.

Le journal " Assafir " a publié d'autre part des témoignages de personnalités arabes ayant connu ou côtoyé feu Al-Jabri. Le penseur syrien Tayeb Tizini s'est dit attristé par la disparition du penseur marocain. " Le défunt fut un penseur qui a façonné la pensée arabe et avec sa disparition, une importante page de l'histoire de cette même pensée est tournée ", a dit le penseur syrien.

Source : MAP

L'international marocain M'bark Boussoufa a décroché, pour la deuxième année consécutive et la 3è fois de son palmarès, le Soulier d'Ebène récompensant le meilleur footballeur africain ou d'origine africaine évoluant en Belgique.

Boussoufa est désormais le premier joueur à avoir remporté à trois reprises cette distinction. Le milieu de terrain d'Anderlecht s'était déjà adjugé ce prix en 2006 et 2009.

Lors de la cérémonie de remise du prix, tenue lundi soir à Bruxelles, l'international marocain s'est dit "très honoré" de cette distinction. "En tant

qu'africain, j'attache une importance très particulière à ce trophée", a-t-affirmé.

Auteur de 13 buts et 20 assists cette saison en championnat, Boussoufa (25 ans) a précédé dans le classement pour l'édition 2010 du Soulier d'Ebène son coéquipier, l'attaquant d'origine congolaise Romelu Lukaku.

Ce dernier a été classé deuxième, suivi du Camerounais Dorge Kouemaha et du Sénégalais Sidibé de Strond.

Source : MAP

Une loi interdisant le port de la burqa dans l'espace public en Allemagne serait "inappropriée et pour cette raison pas souhaitable", a estimé mardi le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière.

Selon lui, les lois ou les projets de loi en Belgique et en France, ou encore l'appel à une interdiction européenne de la burqa lancé par une députée européenne libérale allemande, sont "inapproprié(s) et pour cette raison pas souhaitables", dans un entretien vidéo accordé au quotidien Leipziger Volkszeitung qui sera mis en ligne mercredi.

Il a estimé qu'une centaine de femmes portaient la burqa en Allemagne.

Le ministre s'exprimait à quelques jours de l'ouverture d'une conférence islamique allemande, le 17 mai. A cette occasion, "nous discuterons volontiers pour savoir s'il y a une atmosphère hostile à l'Islam en Allemagne", mais un débat sur la burqa "n'est pas nécessaire", a-t-il ajouté.

Selon le quotidien Tagesspiegel mardi, une expertise conduite par les services juridiques du Parlement allemand a conclu qu'une loi sur le modèle français et belge serait anticonstitutionnelle.

"Il n'existe aucun droit à vouloir être protégé de l'influence des religions dans un espace public", a écrit la commission, même au nom de la protection des femmes.

Une modification de la Constitution ne serait même pas envisageable, toujours selon la commission, saisie par un député de la CSU, la très catholique et très conservatrice frange bavaroise du parti de la chancelière Angela Merkel (CDU), car elle contreviendrait au respect de la dignité humaine.

En revanche, une interdiction du port de la burqa chez les fonctionnaires serait tout à fait possible, écrit le Tagesspiegel en citant la commission, beaucoup d'Etats régionaux limitant déjà le port de signes religieux en général.

Source : La Croix/AFP

Pour la première fois en Italie, une femme musulmane a été condamnée à payer une amende de 500 euros (716 francs) pour port de la burqa, a-t-on appris auprès de la municipalité. Une ordonnance du maire de Novara, dans le nord de l'Italie, interdit depuis janvier la burqa dans les lieux publics.

Pour la première fois en Italie, une femme musulmane a été condamnée à payer une amende de 500 euros (716 francs) pour port de la burqa, a-t-on appris auprès de la municipalité. Une ordonnance du maire de Novara, dans le nord de l'Italie, interdit depuis janvier la burqa dans les lieux publics.

La jeune musulmane, de nationalité tunisienne, se trouvait devant un bureau de poste en compagnie de son mari quand une patrouille de carabiniers a tenté de l'identifier.

Le mari avait bien deux documents d'identité, pour lui et son épouse, mais il a refusé que cette dernière soit contrôlée par des hommes. Une seconde patrouille, de la police municipale et comprenant une femme, est venue sur place et a finalement procédé à l'identification.

"La police municipale lui a remis hier (lundi) soir le procès-verbal et maintenant elle doit payer une amende de 500 euros. A ma connaissance, c'est la première fois en Italie", a déclaré Mauro Franzinelli, responsable de la police municipale.

Il a précisé qu'elle pouvait déposer un recours prévu par la loi. Novara, dans le Piémont, est un fief du parti anti-immigrés et régionaliste de la Ligue du Nord.

En Italie, il n'existe pas de texte spécifique sur le voile intégral. Mais une loi de 1975 faisant partie des "dispositions de protection de l'ordre public" interdit dans les lieux publics de se couvrir complètement le visage. Ceci vaut aussi bien pour le voile que pour le casque de moto.

Des maires appartenant à la Ligue du Nord se sont appuyés sur ce texte pour faire adopter dans leurs municipalités des ordonnances interdisant la burqa, le niqab ou le burkini.

Source : Le Matin.ch

Près des trois quarts des demandes d'asile présentées dans des pays de l'Union européenne ont été rejetées en 2009, selon des données publiées mardi par l'Office européen des statistiques Eurostat.

En 2009, 229.500 décisions pour traiter une demande d'asile ont été prises dans l'UE et il s'avère que 73% des demandeurs d'asile (soit 166.900) ont été déboutés, indique Eurostat.

Un statut de réfugié n'a été accordé qu'à 12% des demandeurs d'asile. 11% des demandeurs se sont vus octroyer une "protection subsidiaire", un statut qui reconnaît l'existence de risques pour le demandeur dans son pays d'origine et qui empêche donc son expulsion. Enfin, 4% des demandeurs d'asile ont reçu une autorisation de séjour pour des raisons humanitaires.

Les décisions prises en 2009 peuvent se référer à des demandes enregistrées les années précédentes.

Sur les plus de 35.000 décisions prises en France en 2009, plus de 30.000 ont fait l'objet d'un rejet. L'Allemagne a rejeté 17.000 demandes sur les quelque 27.000 qui lui étaient présentées. Seuls trois pays de l'UE sur 27 (Malte, Portugal et Slovaquie) ont pris plus de décisions positives que négatives concernant les demandes d'asile. Certains pays comme le Danemark ou les Pays-Bas ont pris presque autant de décisions positives que négatives.

Eurostat a par ailleurs enregistré environ 260.000 demandes d'asile dans l'UE en 2009, en provenance principalement d'Afghanistan, de Russie, de Somalie et du Kosovo.

Le plus grand nombre de demandeurs d'asile ont été enregistrés en France (47.600 demandeurs), en Allemagne (31.800) et au Royaume-Uni (30.300), a précisé l'Office européen des statistiques.

Cependant, en comparaison avec la population de chaque Etat de l'UE, les taux les plus élevés de demandeurs d'asile ont été enregistrés à Malte (5.800 demandeurs par million d'habitants), à Chypre (3.300), en Suède (2.600) et en Belgique (2.000). La moyenne enregistrée dans l'ensemble de l'UE est de 520 demandeurs d'asile par million d'habitants (740 en France).

Source : AFP

Le Centre" Déontologique des Valeurs Mobilières" vient de publier sa première Newsletter. Une initiative que le groupe a choisi d’entreprendre pour mieux informer l’ensemble de la communauté financière sur ses activités et ses stratégies. Dans cette première édition, le groupe propose une intéressante rétrospective sur l’investissement étranger en bourse en 2009.

Le CDVM dispose d’une base de données des titres détenus par les étrangers et les résidents marocains à l’étranger, élaborée de concert avec l’Office des Changes. Il publie, dans sa première Newsletter, les principales conclusions issues de l'analyse des données relatives à l'exercice 2009.

Ainsi, à la fin de la période écoulée, la part de la capitalisation boursière détenue par les étrangers et les MRE s’est élevée à 28,5% pour un montant de 145 milliards Dh, légèrement en baisse par rapport à l’année 2008 (-0,4%). Selon le CDVM, “ce léger recul n’est pas du à un désengagement des investisseurs étrangers de la place casablancaise”.

Il apparaît que l’effet prix contribue sérieusement à la baisse du taux des actifs, surtout que 59% des portefeuilles détenus par les investisseurs se composent des titres Crédit Du Maroc, Itissalat Al Maghrib (Maroc Télécom), Ciments Du Maroc et la Samir qui ont enregistré une dépréciation bien plus notable comparée à celle de la Bourse (4.92%).

Prépondérance des participations stratégiques

En outre, les statistiques démontrent que le montant de l'investissement étranger en actions cotées reste dominé à hauteur de 91.3% par les participations stratégiques.

Concernant le pourcentage de la capitalisation boursière, le poids des participations stratégiques est resté quasiment stable, puisque “la baisse du montant de l’investissement des étrangers et des MRE en valeur absolue a été accompagnée d’une contre-performance de même mesure de la bourse” souligne t-on au sein du CDVM.

Quant à la part volatile des capitaux étrangers investis à la Bourse de Casablanca et conservés au Maroc, elle reste marginale puisqu'elle ne représente que 2.5% de la capitalisation boursière à fin 2009.

Et une part écrasante des personnes morales étrangères

La part des investissements des personnes morales étrangères non résidentes se maintient au dessus de la barre de 99%. Elle représente, au terme de l’année 2009, 99,1% du total de l’investissement étranger en actions cotées, soit un montant de 14 3milliards Dh.

Quant à la ventilation par nationalité, il apparaît que la part des personnes morales françaises non résidentes est passée de 75,4% en 2008 à 78,4% en 2009 dans l’investissement des personnes morales étrangères non résidentes tandis que celle des personnes morales espagnoles non résidentes a baissé de 3,3 points entre 2008 à 2009. “Cette baisse est due à l’allègement de la participation de Santusa Holding dans le capital de Attijariwafabank” nous précise le CDVM.

Source : Aufait

C'est une initiative un peu particulière sur l'immigration qui doit être lancée, mardi 4 mai, à l'Assemblée nationale, à Paris. Un collectif de militants intitulé "Cette France-là" et associé à une vingtaine de députés et sénateurs - dont huit socialistes et deux UMP - a décidé de tenir une première réunion de travail pour mettre sur pied un "audit" de la politique migratoire du gouvernement.

Pour ce faire, il devait annoncer sa méthodologie, un calendrier de réunions et une liste de personnes à auditionner : des responsables associatifs, des élus, des experts, des personnalités, tel l'ancien premier ministre Dominique de Villepin. Il souhaiterait aussi entendre le ministre de l'immigration, Eric Besson.

Officiellement, la démarche se dit "transpartisane", et prête à interroger tous les "dogmes", y compris celui de l'impact de l'immigration sur le vieillissement de la population. Dans les faits, et comme l'admettent la plupart des participants interrogés, il s'agit surtout de démontrer que la rétention et l'expulsion des sans-papiers sont "contre-productives".

Face à une démarche qu'il juge être une manipulation politique, M. Besson a déjà fait savoir qu'il ne répondrait pas à l'invitation. L'initiative se faisant en outre en dehors d'une mission parlementaire officielle, elle n'a donc "aucune valeur juridique" aux yeux de son cabinet. L'audit suscite aussi une certaine prudence du milieu associatif - France - Terre d'asile, Forum réfugiés, la Cimade notamment. Ces organisations craignent qu'il peine à faire émerger des solutions et se replie sur des débats "glissants" autour du coût de la politique d'éloignement. Un chiffrage déjà effectué plusieurs fois ces dernières années par la Cour des comptes et des parlementaires - ainsi, le député UMP Pierre-Bernard Reymond évalue à 20 970 euros le coût par étranger reconduit. La bataille des chiffres a déjà commencé. En 2008, "Cette France-là" s'était fait connaître en évaluant à 2 milliards d'euros annuels la politique d'éloignement.

Des chiffres contestés par M. Besson - il évalue celle-ci à 232 millions d'euros, en s'appuyant sur un rapport de l'inspection générale de l'administration de septembre 2009. Début avril, il a aussi riposté en annonçant lancer son propre audit, celui-ci sur l'immigration "irrégulière". Enfin, à l'UMP, un groupe de travail vient d'être missionné par Jean-François Copé pour travailler sur "les chiffres de l'immigration".

Le collectif "Cette France-là" affirme vouloir éviter de s'enfermer dans ces querelles. Ainsi, la députée PS Sandrine Mazetier, secrétaire nationale chargée de l'immigration, souhaite notamment débattre de l'étude de "l'impact économique" de l'immigration. Le sujet, selon elle, "ne doit être ni un tabou ni un totem".

L'exercice sur ce point risque cependant d'être délicat, tant les travaux dits "économétriques" sont rares en France et tant leurs conclusions nuancent à la fois les discours prônant la libre circulation des personnes et ceux partisans d'une plus grande fermeture des frontières. Leur rareté est une particularité hexagonale. Il existe toute une littérature influente à l'étranger - anglophone le plus souvent.

Ces études, comme celles des Norvégiens Jonathon W. Moses et Bjorn Letnes ou celles de l'Américain George J. Borjas, n'hésitent pas à calculer des ratios coûts-bénéfices par immigré ("per-migrant gain"). Elles s'accordent généralement sur le fait que plus l'ouverture des frontières est importante, plus il y a création de richesses.

D'autres chercheurs étrangers ont aussi élaboré des calculs du "poids" des immigrés sur les dépenses publiques. La plupart concluent à une difficile cohabitation entre ouverture des frontières et maintien d'un bon niveau de protection sociale.

Des d'études s'emploient également à évaluer l'impact de la main-d’œuvre immigrée sur le marché du travail. Elles concluent souvent à un effet négatif - bien que faible - sur le salaire et l'emploi des travailleurs "substituables" aux immigrés. Et à un effet positif sur les salaires des travailleurs plus qualifiés.

En France, les avis sont tranchés sur ces travaux, qui supportent, il est vrai, mal l'extrapolation. L'historien Patrick Weil considère ainsi qu'elles "n'apportent pas grand- chose à l'élaboration d'une politique publique". Leur rareté s'explique en partie, selon lui, par la "restriction" de l'accès aux données sur les étrangers depuis la centralisation des statistiques au ministère de l'immigration, lors de sa création, en 2007. Il regrette ce manque pour calculer, par exemple, les transferts d'argent entre les immigrés et leur pays d'origine.

Patrick Simon, socio-démographe à l'Institut national d'études démographiques (INED), estime, lui, qu'une partie des "gains" liés à l'immigration échappe à l'économétrie, celle-ci prenant en compte plus difficilement "ce qui est immatériel ou se montre positif sur le long terme".

La pauvreté des travaux hexagonaux en la matière serait en partie, selon lui, liée à la peur des chercheurs de récupération de leurs conclusions par l'extrême droite : "La société française craint toujours de remettre en cause le pacte à l'origine de la nation."

Source : Le Monde

Le député de Gironde Noël Mamère (Verts) a indiqué mardi qu'il voterait "évidemment contre" le projet de loi sur le voile intégral estimant que, dans le contexte actuel, il avait "un parfum de Vichysme".

"Je voterai évidemment contre" cette loi qui "intervient dans un contexte nauséabond, après le débat organisé autour de l'identité nationale", a déclaré M. Mamère sur RTL.

Selon lui, "tout cela vise à stigmatiser la deuxième religion de France et à faire croire que lorqu'on est musulman, on n'est pas compatible avec la démocratie, qu'on est peut-être même un terroriste en puissance et qu'on est finalement indésirable".

"Quand je vois qu'à cela s'ajoute la campagne du président de la République, qui est en mauvaise posture devant les Français et qui nous ressort les vieux oripeaux de la sécurité (...) tout ceci sent très mauvais et je dirais même, pour employer un terme très pesé, que cela a un parfum de Vichysme", a-t-il déclaré.

Il a expliqué que "le Vichysme n'est rien d'autre que d'inventer des boucs émissaires, des ennemis de l'intérieur et de jouer sur les plus bas instincts des gens".

"Une femme en burqa chez elle, je n'en ai rien à faire, c'est sa vie privée", a aussi lancé M. Mamère. Il a fait valoir qu'il existait "déjà un certain nombre de règles et de lois" pour "limiter la présence de ces femmes en burqa dans l'espace public".

Source : La Croix/AFP

La 2ème édition des rencontres sous le signe d'Ibn Rochd (Averroès) auront lieu, du 10 au 14 mai à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, avec la participation de nombreux universitaires, chercheurs et artistes.

Lors de cette rencontre, les participants lanceront un débat d'idées de nature à consacrer la pensée sous ses différentes expressions philosophique, métaphysique et artistique.

Après une 1ère édition novatrice ayant réalisé un franc succès, les rencontres sous le signe d'Ibn Rochd reviennent jongler avec les débats, les arts et l'initiation à la philosophie, indiquent les organisateurs, dans un communiqué.

Ces rencontres invitent à débattre des idées dans une ambiance redonnant son sens premier et ses lettres de noblesse à l'Agora, ont-ils ajouté

Outre les espaces, qui permettront au public d'échanger points de vue et axes de réflexion autour de la thématique choisie, les rencontres proposent des cartes blanches (Fragments choisis par des auteurs invités), des interprétations musicales ou théâtrales (Récré' Arts), outre un concours de dissertation ouvert aux élèves de terminale.

Dans le but d'impulser la liberté de penser dans l'espace public, cette édition initie un nouveau rendez-vous: les ateliers de philosophie destinés aux étudiants. Au programme (à consulter ici), un atelier dédié à la question des minorités.

Source : MAP

Ingénieur, coiffeur, acteur, scénariste et réalisateur, Abderrahim Chahid, canadien d'origine marocaine, vient de se lancer dans la production d'un film documentaire intitulé «Touche pas mon voile». Pour lui, il s'agit d'un défi pour sa génération.

Natif du Maroc et immigré au Canada depuis quelques années, ce jeune artiste a déjà participé en 2009 au film «Incendies» du réalisateur canadien Denis Villeneuve, où il a eu le 3e rôle, et au film «Blue Mountain State» du réalisateur Franck Magnier où il a également joué le 3e rôle d'un Arménien, propriétaire de bar. La même année, il figure dans le vidéo clip «Rejai Liya» de son réalisateur Omary Abdelilah. Auparavant, en 2008, A. Chahid a joué dans le film «Chambra 13» du réalisateur Aziz Eljahidi où il obtenu le 1er rôle. Celui d'un médecin. A la télévision, il a participé en 2009 à «Trauma», une série télévisée de Radio Canada, sous la direction du réalisateur François Gingras, où il a assuré avec brio le 3e rôle, d'un garde-corps d'un prince. Chahid a aussi pris part en 2007 au téléfilm produit par 2M Maroc intitulé «Le toubib» du réalisateur marocain Aziz Eljahidi, où il a joué le 2e rôle de Rachid, ami de Aziz Saâd Allah (Salem). « Le Toubib » raconte l'histoire d'un médecin venu du Maroc, qui ne peut naturellement pas exercer au Québec malgré ses diplômes, son expérience et sa francophonie. Il ne s'en comporte pas moins avec un civisme exemplaire, ce qui lui vaudra quelques ennuis avec les autorités.

Après avoir acquis une grande expérience dans le long métrage en tant qu'acteur, A. Chahid a choisi de débuter sa carrière professionnelle de réalisateur dans le court métrage. Pour lui, le court métrage représente un véritable tremplin pour les jeunes réalisateurs talentueux. « Il demande beaucoup moins de moyens qu'un long métrage, et c'est pour cette raison que la plupart des plus grands réalisateurs ont commencé par réaliser des courts-métrages», assure-t-il. Chahid ajoute que «le court-métrage impose de rassembler toutes les qualités d'un long-métrage dans une durée courte». «Touche pas mon voile» est un court-métrage de fiction d'une durée de 20 minutes, qui raconte l'histoire d'un jeune couple d'origine marocaine vivant au Québec depuis un certain temps. La femme est une féministe qui porte le voile par choix et l'homme c'est quelqu'un qui est très modéré. Le couple et leur petite fille sont parfaitement intégrés dans la société québécoise.

L'intrigue se complique pendant la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables qui ont fait comme une méfiance entre les citoyens de confession musulmane et le reste des citoyens québécois. Dans cette paranoïa qui a monté la pression, le mari se sent pointé du doigt, d'abord par les féministes qui jugent le voile d'une manière générale comme une soumission de la femme, ensuite, il est accusé d'avoir imposé le voile à sa femme. Celle-ci se sent harcelée dans son travail, dans la rue et même par les médias... Son voile devient un fardeau colossal dans sa vie en couple. Après une succession de rafles de faits, le mari essaie de convaincre sa femme à enlever son voile. Le problème dégénère quand la femme a refusé complètement d'abandonner son voile. Sur son film, Abderrahim Chahid explique : « J'ai eu l'idée de réaliser ce court-métrage afin de mieux faire comprendre le voile, avec les explications, les documents, le respect, le bonheur, le secret à travers ce hijab, un message positif pour que les non croyants ou autres personnes d'autres confessions acceptent les idées, les valeurs et la richesse que représentent les textes divins».

Il ajoute : «Mon but est de lutter contre la discrimination que beaucoup de femmes subissent dans la rue, au travail ou dans les transports en commun». A. Chahid enchaîne : «Je voudrais avant tout passé un message positif contre les mauvais regards, la provocation, les personnes mal informées sur le sujet, que les femmes musulmanes puissent se promener librement». Le tournage a déjà débuté à Montréal et durera pendant quelques semaines au cours desquelles il fallait jouer parfois à cache-cache avec les averses pour les prises de vues en extérieur, avant sa sortie officielle en salles prévue pour le mois de juillet prochain.

L'humoriste Rachid Badouri attire 300.000 spectateurs en un seul spectacle

Né à Montréal de parents d'origine marocaine, il fait ses premiers pas dans l'équipe d'improvisation du Cégep Montmorency.
Rachid Badouri commence à travailler pour la compagnie Air Transat en 1997 à titre d'agent de bord durant 5 ans. En 1999, il monte son premier numéro, portant sur l'immigration, pour un spectacle organisé par Juste pour rire.
Il commence véritablement sa carrière en envoyant un DVD à plusieurs stations de télé et de radio. Finalement, il obtient une réponse du Groupe Rozon. Lancé officiellement en octobre 2007, son premier One Man Show : «Arrête ton cinéma!», commandité par Québec 49, s'est vendu à plus de 100 000 places en moins d'un an, un record au Québec. Ce spectacle est en tournée au Québec depuis l'automne 2007. À ce jour, plus de 300 000 personnes l'ont applaudi. Depuis février 2010, il prend d'assaut les ondes du Réseau TVA où il anime sa toute première émission de télévision intitulée Peut contenir des Rachid.

Source : Le Matin

Le gotha des intellectuels marocains a été sollicité, à l'occasion d'une rencontre organisée dernièrement à Rabat par le ministère de la Culture, pour faire la radioscopie de la situation culturelle au Maroc.

Animée par M. Driss Ksikes, cette rencontre inaugurale d'une série de conférences thématiques, a connu la participation des professeurs Ahmed Boukous, Abdellah Saâf, Abdelillah Belkeziz, Abdelhaï El Mouaden, Kamal Abdellatif, Mohamed El Ayadi et le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich.

Se référant aux conclusions qui se dégagent du rapport du Cinquantenaire de l'indépendance, en ce qu'il fait valoir la diversité culturelle du Maroc, le pr. Mohamed El Ayadi a appelé à mobilisation pour la sauvegarde du patrimoine culturel oral et architectural, qui risque de sombrer dans l'oubli.

Selon M. El Ayadi, le rôle du ministère de la culture ne doit pas se limiter au soutien et au parrainage des activités culturelles, mais doit inclure l'encouragement d'autres activités visant la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural et des traditions vestimentaires.

Abondant dans le même sens, le pr. Kamal Abdellatif a relevé la richesse de la culture marocaine, un creuset qui offre tout un spectre de nuances, de variantes et de tendances.

Pour l'accompagnement du changement qui s'adosse sur un discours politique clair en matière de consécration des valeurs démocratiques, a-t-il dit, il y a lieu de promouvoir "une culture citoyenne", valorisant l'action sociale et les choix modernistes.

Les phénomènes de société suscitent l'intérêt et de la curiosité des intellectuels, a-t-il ajouté, rejetant l'idée de circonscrire la vie culturelle dans le cadre d'une charte, car la culture et la création artistique se nourrissent de la liberté et ne s'accommodent pas du confinement dans un espace restreint.

Pour sa part, le pr. Abdelillah Belkziz a estimé qu'il aurait été préférable, au préalable, de tenir une réunion préparatoire avant le lancement de ce cycle de conférences, pour baliser le terrain aux thématiques culturelles qui seront débattues.

" Il est temps de doter le Maroc d'un Conseil supérieur de la culture qui veille à la gestion du secteur culturel ", a-t-il dit, précisant que ce conseil aura aussi pour tâche d'élaborer les stratégies et les programmes d'action en collaboration avec ses partenaires, notamment le Ministère de la Culture et l'Union des écrivains du Maroc.

Il s'est également félicité de la dynamique que connait le champ culturel qui gagne en maturité grâce au climat de liberté de pensée prévalant au Maroc.

Selon M. Belkziz, le ministère de la culture n'est pas responsable de la production culturelle, mais il lui incombe de favoriser la création du climat propice à l'épanouissement culturel.

Le pr. Abdallah Saâf a, lui, abordé ce sujet, partant du rôle joué par l'Etat qui consiste à élaborer des politiques culturelles, et de la diversité culturelle qu'il conviendrait, selon lui, de qualifier de "diversité sociologique ", car en rapport avec les nouvelles tendances de la société marocaine.

Il a mis l'accent, également, sur le rôle central et stratégique de l'Etat dans la gestion de la chose culturelle, vu que la culture est un espace d'expression de la diversité politique, ajoutant que parmi les missions du ministère de la culture figurent la mise en place du climat propice à la dynamique culturelle et les taches de soutien et de mise en branle de "l'action culturelle directe".

Pour sa part, M. Boukous a appelé à mettre en place une stratégie culturelle, à l'instar du Plan Azur destiné à la promotion du tourisme, préconisant que cette stratégie soit gérée de "manière rationnelle" avec l'objectif de préserver l'identité nationale.

Le débat autour du domaine culturel ne concerne pas seulement les spécialistes mais constitue "une question intéressant tout le monde", a-t-il dit, mettant en relief la diversité culturelle et les différentes formes d'expression culturelle (théâtre, littérature, cinéma) qui ne se voient pas aujourd'hui, selon lui, suffisamment mises en valeur, tant aux plans quantitatif que qualitatif.

Pour sa part, Abdelhay Moudden a souligné la vocation du ministère de la culture en tant qu' "institution", affirmant que son rôle consiste aussi à soutenir Les différents affluents (édition et distribution), et ce, en partenariat avec les acteurs concernés, notamment ceux du secteur privé.

Il a indiqué que la mission du ministère consiste en principe à encourager le débat, l'échange et la délectation culturelle et à mettre en valeur les différents genres de la création culturelle, en plus du soutien aux cultures de "la marge" et à la liberté de création.
Le ministre de la Culture avait affirmé, dans une allocution prononcée à l'ouverture de cette rencontre (organisée dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale du Royaume), que son département est "un contenant et une structure «œuvrant en collaboration avec les intellectuels afin d'assurer le rayonnement de la culture marocaine tant aux plans intérieur qu'extérieur.

Initiée par le ministère de la Culture pour faire la radioscopie de la situation culturelle au Maroc, cette rencontre a constitué une occasion pour dresser un état des lieux sommaire du fait culturel, en prélude à un examen exhaustif lors des prochaines rencontres.
Le ministre a émis le vœu que cette rencontre soit un "espace" pour "l'interaction féconde des idées afin que la lumière rejaillisse sur tout le paysage culturel", ajoutant que "l'œil des intellectuels devrait être scrutateur pour mettre le doigt sur les dysfonctionnements en proposant des solutions appropriées dans le cadre de la concertation et de l'échange".

Source : MAP

Le Mexique a commencé à hausser le ton contre une loi promulguée, vendredi dernier dans l'Etat américain d'Arizona, qui "criminalise" la migration clandestine, majoritairement mexicaine, et autorise les contrôles d'identité aléatoires pour débusquer d'éventuels "sans-papiers".

La réaction la plus remarquée, lundi, est venue du Président mexicain, Felipe Calderon, qui a "condamné" dans des termes peu diplomatiques la nouvelle loi en Arizona, qui ouvre grandes les portes à "la haine, la discrimination raciale, l'intolérance et les abus''.

Il a promis de défendre "avec tous les moyens en sa possession" la dignité et les intérêts de ses concitoyens établis en Arizona, affirmant que cette situation adverse, qui "nous emplit de tristesse", doit être un "stimulant" pour s'unir et s'organiser de manière ordonnée.

La première volée de bois vert mexicaine était venue, vendredi, quelques heures seulement après la promulgation par la gouverneure d'Arizona, Jan Brewer (Républicaine), de la nouvelle loi controversée destinée, selon elle, à "protéger tous les citoyens d'Arizona et tous ceux qui résident légalement dans notre Etat".

La ministre mexicaine des Affaires Etrangères, Patricia Espinosa, avait indiqué que cette loi oblige le Mexique à revoir ses relations de coopération avec l'Arizona et n'hésitera pas à défendre "la dignité" de ses citoyens émigrés dans cet Etat du sud des Etats-Unis.

Le nouveau texte "affecte la relation entre Arizona et le Mexique et oblige le gouvernement mexicain à revoir la viabilité et l'utilité des schémas de coopération développés avec Arizona", a affirmé Espinosa, regrettant le peu de cas que fait cette loi de "l'immense" contribution des migrants mexicains à l'économie et la culture dans cet Etat américain.

Faisant écho à d'autres responsables officiels, le ministre de la santé, José Angel Cordova, a qualifié "d'abominable" le nouveau texte qui "viole" les droits humains des migrants en légalisant le délit de faciès.

La présidence du Sénat et les responsables des Commissions des Affaires Etrangères des deux chambres du Parlement mexicain se sont élevés contre cette nouvelle loi "inacceptable, comble de la xénophobie et de la haine".

Ces responsables parlementaires ont plaidé pour "une réponse ferme" du gouvernement mexicain face à cette situation.

Des appels ont été lancés pour le boycott des produits venus d'Arizona, voire la fermeture pure et simple de la frontière avec cet Etat, ou le report/annulation des voyages des Mexicains dans cette région frontalière.

A ce propos, le Parti Action Nationale (PAN) du président Calderon, a appelé les Mexicains à ne pas visiter l'Arizona, en représailles contre cette nouvelle législation, qui devrait "faire honte" aux Américains.

Le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI-opposition) a estimé que la nouvelle législation en Arizona s'inscrit dans une surenchère "électoraliste" qui ferait les yeux doux à un secteur particulier de l'électorat de droite en Arizona.

Cette onde de rejet a atteint l'Ombudsman mexicain, Raul Plascencia, qui s'est dit mobilisé pour surveiller "24 heures sur 24" d'éventuelles violations des droits humains des migrants mexicains par la police américaine.

De même, l'église catholique, une institution très puissante au Mexique et auprès des 11 millions de migrants mexicains aux Etats Unis, a critiqué cette loi "injuste" qui doit être combattue de manière "intense et efficace" par les autorités mexicaines.

Les premiers effets de la réaction mexicaine se sont faits sentir par les compagnies aériennes desservant Arizona, qui ont reconnu que le trafic aérien a été "affecté de manière significative" par la nouvelle loi criminalisant les migrants clandestins.

La presse mexicaine, pour sa part, a durement attaqué cette nouvelle loi d'Arizona qui "criminalise l'apparence latine" et autorise la police d'interroger indistinctement les personnes "soupçonnées" d'être des "sans papiers".

La polémique sur cette loi est exacerbée par un climat délétère dans les relations mexico-américaines, à cause de la recrudescence de la violence des cartels de la drogue contre les forces de sécurité mexicaines, attribuée par Mexico à l'armement sophistiqué acquis illégalement sur le territoire américain et introduit au Mexique.

Ce climat a été résumé, lundi, par le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, qui a estimé que le flux des armes en provenance des Etats-Unis "déstabilise" le Mexique.

Source : aufait/MAP

Une convention de partenariat entre le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Université d'Amsterdam a été signée, lundi après-midi à Rabat, en vue de consolider les relations entre la communauté marocaine établie aux Pays-Bas et le Maroc.

Signée par le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le vice-doyen de l'Université d'Amsterdam, M. Van Setten Gert Jan, cette convention prévoit l'organisation de visites annuelles au Maroc au profit de jeunes étudiants marocains et néerlandais de souche ou d'origine étrangère poursuivant leurs études à l'Université des Sciences appliquées ainsi que la participation de jeunes étudiants marocains et néerlandais aux "Universités d'été des jeunes Marocains du Monde".

Elle prévoit, également, l'organisation de séminaires et tables rondes sur les questions de la migration marocaine aux Pays-Bas, notamment celles relatives aux femmes, aux jeunes et aux enfants, outre l'organisation d'actions de sensibilisation pour les femmes marocaines résidant aux Pays-Bas sur le code de la famille et le code de la nationalité, entre autres.

Cet accord stipule aussi l'appui à la création et au soutien des réseaux de compétences maroco-néerlandaises et le transfert de leur expertise au pays d'origine ainsi que le soutien de la formation continue des enseignants bénévoles en matière de l'enseignement parallèle de la langue arabe et la culture marocaine au profit des enfants marocains résidant aux Pays-Bas.

Dans une déclaration à la presse, M. Ameur a souligné que cette convention permettra à un grand nombre de jeunes Néerlandais d'origine marocaine de visiter le Royaume et de s'enquérir des avancées réalisées par le Maroc comme elle permettra de se pencher sur des questions ayant trait à la communauté marocaine établie aux Pays-Bas.

De son côté, M. Gert Jan a affirmé, dans une déclaration similaire, que cette convention revêt une grande importance pour les deux pays dans la mesure où elle offrira à des milliers d'étudiants d'origine marocaine la possibilité de faire plus ample connaissance avec le Maroc et facilitera l'intégration de cette catégorie aux Pays-Bas.

La signature de cette convention a eu lieu en marge d'une rencontre entre M. Ameur et un groupe de 27 étudiants néerlandais dont certains d'origine marocaine de l'Université d'Amsterdam, en visite au Maroc dans le cadre d'un séjour culturel (30 avril-9 mai).

Lors de cette visite, ces étudiants auront des entretiens avec plusieurs responsables gouvernementaux et visiteront plusieurs villes dont Fès, Meknès, Ifrane et Marrakech.

L'organisation de ce séjour culturel s'inscrit dans le cadre du programme culturel du ministère chargé de la Communauté Marocaine à l'étranger qui a notamment pour objectif le renforcement des liens des jeunes Marocains résidant à l'étranger avec le Maroc, la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrées dans ses dimensions culturelle, linguistique et civilisationnelle.

Source : MAP

La France pourrait être beaucoup plus, et autrement, "républicaine" : telle est la thèse qui ouvre l'essai de Cécile Laborde, professeure de théorie politique à l'université de Londres. Le propos peut sembler provocateur, tant il paraît évident à beaucoup que notre pays incarne la République.

Ce consensus apparent ne doit pas faire oublier que le républicanisme peut s'interpréter diversement. Ainsi, déplore la philosophe, le gouvernement Sarkozy, en présentant les rares cas de niqab comme une menace pour l'identité nationale, "revendique et instrumentalise sans vergogne les thèmes traditionnels du républicanisme à la française" que sont la citoyenneté, l'égalité entre les sexes et l'intégration nationale. Une captation d'autant plus aisée que la gauche peinerait à opposer une alternative à "la rhétorique répressive, populiste et xénophobe" qui accompagne ces postures républicaines.

De telles confusions, juge Cécile Laborde, ont des racines profondes. Aussi faudrait-il repenser le républicanisme par un détour conceptuel, loin de l'Hexagone, afin de mieux accomplir ses promesses d'émancipation. L'auteure se réclame en effet d'un "républicanisme critique", inspiré du philosophe anglophone Philip Pettit et de son célèbre livre Républicanisme (Gallimard, 2004).

L'idée maîtresse est que la liberté républicaine désigne la "non-domination" : être libre signifie ne pas être dominé, c'est-à-dire ne pas subir l'autorité arbitraire d'autrui. Dans l'Antiquité, le paradigme de la domination s'appliquait aux esclaves, mais on peut l'actualiser en l'étendant à tous les cas où l'arbitraire de la domination est patent, notamment celui des "minorités", ethniques et sexuelles.

Cécile Laborde voudrait donner une consistance sociologique à ces idées en montrant l'apport possible du "républicanisme critique" aux débats français autour de la laïcité en général, et du "voile" en particulier. Synthétisant les arguments mobilisés lors de la genèse de la loi de 2004 sur les "signes religieux ostensibles", elle cherche une troisième voie entre, d'un côté, le "républicanisme classique" ou "laïciste", et, de l'autre, les partisans de la tolérance ou du multiculturalisme.

"Paternalisme" autoritaire

Si elle n'est pas favorable à l'interdiction du voile, qui exprimerait le "paternalisme" autoritaire de l'Etat, elle ne rejoint pas pour autant les arguments contre la loi qui sous-évaluent les pressions religieuses et patriarcales dans la famille et la société. Plutôt faudrait-il parier sur la capacité des enseignants à faire partager à tous leurs élèves les idéaux d'autonomie et d'égale dignité, pour aider à l'auto-émancipation des jeunes filles.

Ce type de démarche s'applique aussi, montre l'ouvrage, aux controverses sur la neutralité de l'Etat ou sur les discriminations. La conviction qui sous-tend son "républicanisme critique" est que les jeunes issus de l'immigration ne sont pas d'abord en quête de reconnaissance identitaire : leur problème, d'ordre social, c'est celui de la discrimination et de la domination qu'ils subissent.

La démonstration est brillante, pédagogique et informée, même si elle va parfois un peu vite. Sa critique expéditive de la commission Stasi ou son évocation des philosophies de la IIIe République pourraient être creusées et discutées. Mais qu'on en partage ou pas les conclusions, elle apporte de l'air frais à une pensée républicaine française qui en a bien besoin.

Source : Le Monde

A partir du 17 mai, tout le trafic passager avec Algésiras sera transféré à Tanger Med.

Le port de Tanger-ville continuera à recevoir les ferries venant de Tarifa.

Les liaisons avec Sète, Barcelone, Gênes et le trafic de marchandises définitivement transférées à partir d'octobre.

Les Marocains résidents à l’étranger (MRE) vont connaître cette année un vrai changement de cap pour leur traversée entre Algésiras et Tanger. L’ouverture du nouveau port de Tanger Med aux ferries en provenance d’Algésiras leur permettra de gagner une heure et demie sur la durée de la traversée, sans compter le temps mis pour rejoindre l’autoroute en passant par le centre-ville.
A partir de Tanger Med, les véhicules pourront directement rejoindre l’autoroute en direction du Sud, évitant ainsi les embouteillages habituels des mois de juillet et août.

L’ouverture officielle du port Tanger Med aux passagers est programmée à partir de juillet 2010. Cependant, il le sera de manière progressive dès le 3 mai, une manière de roder l’opération pour que la totalité des navettes soit effectuée à partir du 17 mai 2010.

Néanmoins, durant la campagne transit MRE 2010, les liaisons entre Tanger-ville et Tarifa continueront d’être assurées, et ce, jusqu’au mois d’octobre prochain. Au-delà de cette échéance, ce trafic sera réparti entre les deux ports. Les liaisons avec Sète, Barcelone et Gênes seront définitivement transférées à Tanger Med à partir d’octobre, de même que tout le trafic de marchandises et TIR, indiquent les autorités portuaires qui assurent que le nouveau port Tanger Med est aujourd’hui totalement équipé et préparé pour recevoir ce trafic. Il dispose de huit postes à quai et plusieurs hectares de terre-pleins.

Par ailleurs, cette opération transit 2010 des MRE, qui doit démarrer comme chaque année le 15 juin, a fait l’objet d’une réunion, il y a  deux semaines, entre les autorités marocaines et espagnoles, avec à l’ordre du jour les mesures à prendre pour bien assurer la transition. De même, il fut question du renforcement des flottes ferries durant la période estivale pour faire face à l’afflux des MRE en provenance des pays européens. Ils seront certainement très nombreux cette année du fait qu’une partie de l’opération transit se déroulera à la veille du mois de Ramadan qui commencera la deuxième semaine d’août.

Par ailleurs, il faut signaler que le port Tanger-ville, appelé à devenir un grand port de plaisance et de croisières de la Méditerranée, continuera malgré tout à recevoir des dessertes à partir de certains ports espagnols.

Les appels d’offres pour l’aménagement de ce port en port de plaisance sont en cours de préparation et devront être lancés incessamment.

Source : La Vie eco


La conférence de Tanger qui a réuni les 17 pays fondateurs du projet de l'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ) à savoir le Maroc, la France, l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie et la Turquie, en plus de l'Union européenne pèsera lourd dans la politique de migration du nouvel ordre mondialisé

La rencontre de Tanger qui sera suivie par d'autres réunions à Monténégro et à Paris avait pour objectif de définir l'architecture générale de l'Office et le périmètre retenu pour la promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen grâce à des bourses, la France ayant déjà avancé le chiffre d'un million d'euros. L'OMJ ayant pour mission de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence, identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain ». Au-delà de ce bel édifice de mots, que faut-il en retenir ? C'est après s'être rendu à la frontière entre les Etats unis et le Mexique, point sensible de la planète en matière d'émigration où se déversent chaque jour des milliers d'émigrés qu'Eric Besson a développé une idée.

« Les Mexicains, les américains et nous Français et Européens avons une même conviction déclare-t-il c'est que nous allons développer la migration circulaire. C'est une façon de ne pas piller les cerveaux, c'est une façon d'utiliser les compétences dont nous avons besoin sur les métiers en tension dans nos pays du Nord. C'est en même temps la conviction qu'il faut qu'au bout de quelques années, trois ans par exemple, la personne retourne dans son pays «Dans un autre entretien accordé à France 24, Mr Besson développe. l'idée de cette émigration circulaire «La France et l'Europe vont essayer de développer cette politique. L'autre jour, j'étais à la préfecture de police, je voyais un informaticien marocain qui va venir en France deux ou trois ans et qui dit clairement : un, je vais apporter des compétences – nous avons besoin d'informaticiens en France ‑ ; deux, je vais continuer à me former ; trois, je vais ensuite retourner au Maroc, parce que c'est mon pays d'origine et que je veux vivre au Maroc, je ne veux pas vivre en France.

C'est de l'immigration circulaire. Avec un titre de séjour provisoire, un CDD, de trois ans, accepté dès le début… Cela répond à une critique légitime de l'immigration choisie, c'est que « nous ne devons pas contribuer au pillage des cerveaux des pays en développement ».
Aider les talents sans piller les cerveaux comme l'affirme un slogan du ministère de M. Besson ? Mais au-delà des déclarations d'intention, comment résister à cette lame de fond, à cette tendance lourde de l'exode des cerveaux des pays du Sud vers le Nord, de ces Hight potentiels, polyglottes, voyageurs du cyberspace, architectes cardiologues médecins biologistes informaticiens physiciens, ces « travailleurs de la connaissance » dans le nouvel ordre mondialisé, qui sont autant de cerveaux des pays du Sud qui ont en tant besoin ? Comment résister à ce formidable appel d'air des compétences du Sud qui feront tout pour s'installer dans les pays du Nord vieillissant où la qualité de vie est assurée ? Les pays du Nord pourront-ils honorer leurs engagements ?
Le Maroc, par une politique de mobilisation des compétences vivant à l'étranger tente de renforcer les liens et d'éviter tout délitement de ce lien, les compétences marocaines pouvant s'impliquer dans le développement du Maroc tout en restant à l'étranger. M. Ameur tente d'anticiper le phénomène en sensibilisant les compétences marocaines à l'étranger en multipliant les rencontres à Fès, à Casablanca et dans les capitales européennes. Une cartographie précise de ces compétences est à l'étude dans son département.

A Tanger, le ministre délégué de la communauté marocaine à l'étranger a appelé à faire de la mobilité des jeunes «un gain futur de compétences pour les pays d'origine», ce qui permettra de réorganiser le phénomène de «drainage des cerveaux», pour être finalement perçu non pas comme une perte irréversible et définitive pour ces pays, mais comme un vivier d'experts établis à l'étranger et sur lesquels ils peuvent compter à tout moment. » Il a défendu l'idée de la création d'un espace méditerranéen des talents juniors et seniors dans différents domaines, la création de réseaux transnationaux des compétences qualifiées, estimant que ce programme contribuera à organiser l'échange d'expériences et d'expertises entre les pays partenaires sur des thématiques précises d'intérêt commun. Pour être opérationnel, ce programme méditerranéen de mobilisation de compétences doit être doté des moyens humains et financiers, d'un calendrier de travail et d'un comité de pilotage stratégique pour suivre et évaluer son développement, a déclaré M. Ameur.

Reste que la mobilisation des compétences est en effet un champ nouveau d'investigation dans lequel tout est à construire en terme de dispositifs, d'outils, de veille et de prévisions. La captation de cette valeur ajoutée, de cette richesse des ressources humaines et sa pérennité requièrent une réflexion nouvelle du gouvernement.

Elle requiert également un changement de culture et de prisme par rapport à un  Etat ou à une administration de contrôle qui doit évoluer vers un  Etat et une administration qui facilite, un état médiateur, stratège et démocratique qui accepte, négocie avec une multiplicité d'intervenants notamment en terme de bénéficiaires comme les universités, les instituts, les agences, les émigrés qui ne sont plus les travailleurs d'antan « taillable à merci ». Elle requiert également une responsabilité historique de ceux qui sont actuellement en charge de la politique d'émigration dans les pays du Nord.

En d'autres termes pour transformer le brain drain, fuite des cerveaux en « brain drain », pour un bénéfice mutuel du phénomène de la migration, il faudra rester très vigilant sur les modalités de cette mobilité des compétences. Si les pays du Sud sont privés de leurs compétences, l'émigration clandestine se renforcera et a avec elle ses capacités de nuisance. Rien n'y fera et aucun obstacle n'empêchera le flux vers le nord, ni les murs que l'on construira, ni la mer qui chaque jour rejette des dizaines de corps.

Source : Le Matin

Interview Avec Eric Besson, Ministre De L'immigration, De L'integration, De L'identite Nationale Et Du Developpement Solidaire

Le Matin : Votre visite au Maroc s'effectue dans le cadre de la conférence de Tanger qui constitue une première étape vers la création de l'Office méditerranéen de la Jeunesse, dont vous êtes l'initiateur. En quoi consiste cet Office ? Et quelle sera sa vocation ?
Eric Besson : Cet office porte une ambition forte : donner la priorité à la jeunesse tout en lui donnant accès à un espace méditerranéen de savoir et de compétences. L'Office aura pour mission de faciliter la libre circulation d'étudiants de filières d'excellence et d'intérêt méditerranéen, d'organiser l'accès de ces étudiants à des bourses méditerranéennes ainsi qu'à des stages, de leur offrir l'opportunité d'une première expérience professionnelle et enfin de mobiliser l'expertise de ces étudiants au profit du développement de leur pays d'origine. La participation de 18 pays riverains de la Méditerranée, ainsi que de la Commission européenne, à cette première conférence d'experts, et l'enthousiasme que le projet suscite dans les différents pays participants et au-delà, illustrent bien, il me semble, la pertinence de notre action.

Quelles ont été les recommandations des experts pour la mise en œuvre de cet Office, prévue d'ici le 1er janvier 2011 ?

Le travail vient de commencer à Tanger ! D'autres conférences d'experts suivront, d'abord au Monténégro, puis à Chypre, avec un même objectif : celui de la mise en œuvre de l'office méditerranéen de la jeunesse d'ici le 1er janvier 2011. Les experts réunis en aborderont tous les aspects, des plus pratiques au plus complexes, pour être au rendez-vous de cette belle ambition. Comme vous pouvez le constater, le calendrier est volontariste (un an), à l'image de la détermination politique des Etats participants au projet.

Ce projet pilote en faveur de la libre circulation des jeunes étudiants dans l'espace méditerranéen est une première sachant que la France et les Etats européens ont toujours été très réticents. Toutefois, cette mobilité ne porte que sur certaines filières d'excellence. Pourquoi et lesquelles ?

Comme vous le dites vous-même, il s'agit d'un projet pilote. Nous allons avancer pas à pas, en testant nos hypothèses et notre modèle. Pour commencer, nous faisons le pari de l'excellence, avec un ciblage précis : celui des filières d'intérêt méditerranéen, c'est-à-dire identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée, pour leur capacité à construire les compétences de demain. Nous travaillons dans l'intérêt méditerranéen et nous donnons du sens à la mobilité des jeunes. Ceci n'est pour autant qu'une première étape. L'Office méditerranéen de la Jeunesse a vocation à porter d'autres projets, dans les domaines de la formation professionnelle et des échanges de jeunes par exemple. Pour l'heure, soyons pragmatiques et avançons.

Cet Office méditerranéen de la Jeunesse n'est-il pas au fond une nouvelle stratégie de politique migratoire qui irait dans le sens d'une immigration choisie, profitable aux pays du Nord, même si sa création s'inscrit dans le cadre de l'UMP ?

L'Office méditerranéen de la jeunesse vise précisément à bénéficier aux deux rives de la Méditerranée, sans discriminations. C'est un projet de promotion des mobilités circulaires qualifiantes dans l'ensemble du bassin méditerranéen, y compris entre les pays du Sud eux-mêmes. C'est parce que nous favoriserons la circulation des personnes que nous parviendrons à un développement économique pérenne au profit de toutes les populations de la Méditerranée.

Quels sont les autres pays qui sont concernés par ce projet ?

A ce stade, nous comptons parmi les Etats participants au projet la plupart des pays riverains de la Méditerranée, dont l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Maroc, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie ou la Turquie. Cette liste n'est pas définitive, elle a vocation à s'enrichir de tous les pays méditerranéens qui souhaiteront apporter une contribution positive au projet, y compris ceux de l'Union européenne, membres de l'Union pour la Méditerranée.

Quels ont été les fonds mobilisés pour ce projet ?

Ce projet nécessitera la mobilisation financière de tous. Les Etats bien sûr, les organisations internationales, mais aussi et surtout, les entreprises qui seront les premières à bénéficier à terme, au Nord et au Sud de la Méditerranée, d'une main d'œuvre qualifiée et expérimentée. Elles ont un intérêt manifeste à soutenir le projet et à en garantir le succès. Les premières entreprises approchées n'ont d'ailleurs pas caché leur enthousiasme : elles sont prêtes à s'engager aux côtés des Etats.

Dans le cadre spécifiquement bilatéral, vous avez signé avec Mohammed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, une convention en faveur de la mise en œuvre d'un programme de création de PME–PMI au Maroc par des ressortissants marocains. Dans quelle mesure accompagnerez-vous ce second projet ?

Vous avez raison d'évoquer ce projet, il me parait essentiel, car je considère que les ressortissants marocains résidant en France peuvent être des acteurs importants du développement de leur pays d'origine, et qu'il faut tout faire, partout, pour inciter, aider et faciliter les démarches de création d'entreprises. Mon ministère s'investit pleinement dans le programme d'appui que vous évoquez, puisque nous verserons une subvention initiale d'un million d'euros sur trois ans, avec l'objectif d'aider au moins 1.000 créateurs d'entreprises. Nous consacrons également d'importants moyens au développement de modules de formation alternée d'aide à la création d'entreprise, pour permettre à des cadres marocains d'accompagner leurs compatriotes au Maroc dans leurs démarches entrepreneuriales. Près d'une trentaine de cadres ont à ce stade bénéficié du dispositif.

Vous soutenez également des Projets de développement solidaire dans l'Atlas marocain dans le cadre du programme CORIAM : («Co développement Rural Intégré dans l'Atlas Marocain»). Cela entre-t-il dans le cadre de ces nouveaux modes de coopération développés par la France et basés davantage sur le soutien d'actions de proximité.?

Les projets de développement solidaire, comme ceux conduits dans le Haut Atlas marocain, font en effet l'objet de conventions avec des opérateurs qui connaissent le terrain et qui ont fait la preuve de leur efficacité. En l'occurrence, l'association «Migrations & développement », qui porte le programme de co-développement rural, CORIAM, est présente dans la région de Taroudant depuis plus de 20 ans et est unanimement reconnue par les populations locales comme un acteur de référence. En outre, ces conventions prévoient des points intermédiaires réguliers d'évaluation qui garantissent l'exécution et l'impact des actions conduites.

Pensez-vous qu'à terme, on puisse concevoir et coordonner des politiques migratoires qui permettraient à chaque État d'exploiter son potentiel humain et économique tout en faisant de l'espace méditerranéen un levier de développement et de prospérité partagée ?

J'en suis d'autant plus convaincu que c'est précisément ce que nous nous employons à mettre en œuvre, au niveau de la France comme de nos partenaires européens, avec les accords de gestion concertée des flux migratoires, les accords de mobilité ou encore le projet d'Office Méditerranéen de la Jeunesse. Tous ces instruments visent à développer une approche mutuellement bénéfique aux populations des pays d'accueil comme des pays d'origine. Ma conviction est claire sur ce sujet: pour que les migrations puissent constituer un facteur de développement et de prospérité, dans l'espace méditerranéen comme ailleurs, il faut des politiques de gestion migratoire responsables et équilibrées issues d'un dialogue approfondi entre les Etats.

La Méditerranée est au cœur de toutes les grandes problématiques de ce début du siècle (développement, migration, environnement…). Aussi, diriez-vous comme Bernard Kouchner, que c'est au Sud de l'Europe que l'avenir se joue ?

Dans un monde globalisé et interdépendant, l'avenir se joue partout, et pas seulement au Sud de l'Europe. Il n'y a pas de régions qui échappent à cette réalité. Néanmoins, je le reconnais volontiers ; la Méditerranée concentre un grand nombre des enjeux de ce 21ème siècle, notamment en matière migratoire ou encore d'environnement. C'est d'ailleurs cette conviction qui a conduit 43 Etats à lancer au sommet de Paris, le 13 juillet 2008, le projet d'Union pour la Méditerranée, lequel avance, au delà des difficultés institutionnelles, de façon concrète et positive, si j'en juge par les projets qui ont actuellement reçu un financement.
La coopération entre la France et le Maroc s'inscrit dans une longue tradition d'amitié, ce nouveau projet confirme-t-il la volonté de la France d'accompagner le Maroc dans la voie des réformes et du progrès mais dans une perspective plus égalitaire ?

La France est un partenaire historique du Maroc ; le lien qui nous unit est ancien et solide. Je suis confiant que, sur les sujets dont j'ai la charge, comme sur d'autres, notre collaboration sera à la hauteur de ce partenariat politique et humain d'exception.

Source : Le Matin

Il est indispensable de transformer la question de la mobilité des jeunes en gain futur de compétences

Arrêt sur l'Office méditerranéen pour la jeunesse, le pourquoi et le comment.

LE MATIN : «Nous allons commencer par la construction d'un réseau méditerranéen d'excellence, au bénéfice de tous les pays, par une mobilité qualifiante qui écarte la fuite des cerveaux», a déclaré M. Besson. Les objectifs de cet office vous conviennent et quelles propositions faites-vous de votre côté ?

MOHAMED AMEUR : Disons que c'est l'amorce d'un processus qui, nous l'espérons, nous permettra d'aller plus loin que le simple fait d'enregistrer les déplacements transfrontaliers des jeunes. Les considérations qui justifient notre adhésion à ce projet, mettent également en lumière l'avenir de nos jeunes, celui de leur intégration sociale, économique, culturelle dans l'espace de vie et de travail dans lequel ils auront librement choisi de vivre, quelle que soit leur origine. Elles posent aussi la question de leur rôle et place dans la construction et la dynamisation de l'espace méditerranéen commun que nous appelons de nos vœux. Concevoir la mobilité des jeunes talents ne doit pas occulter les contraintes d'intégration économique et sociale de toute une frange de cette population, dans tous les pays, directement confrontée aux crises économiques et à la difficulté aujourd'hui pour elles de se projeter de façon constructive dans l'avenir.

J'ai fait aux participants de la rencontre de Tanger quelques propositions pour porter l'action de l'office au-delà des limites qu'il se fixe au départ. La première est que nous souhaiterions rattacher la problématique de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen à celle de la mobilité des compétences au profit du développement de leur pays d'origine. Il est en effet indispensable de transformer la question de la mobilité des jeunes en gain futur de compétences pour les pays d'origine. La ponction de cerveaux qui se pratique actuellement peut alors être perçue non pas comme une perte irréversible et définitive pour ces pays mais donne lieu à la constitution d'une réserve d'experts établis à l'étranger sur lesquels ils peuvent compter à tout moment.

Aujourd'hui, les communautés expatriées comptent des profils hautement qualifiés dans différents secteurs de pointe qui contribuent de façon active à la promotion des pays d'accueil de par leurs compétences professionnelles mais aussi par leur intégration réussie au niveau social, économique, culturel, voire politique.

Nombre de ces compétences souhaiteraient appuyer de façon bénévole, ou sous la forme d'investissement, le développement de leurs pays d'origine. Ces derniers sont aujourd'hui engagés dans de nombreux chantiers de développement où ces compétences ont tout à fait leur place, de façon ponctuelle ou plus pérenne.

Concernant le drainage des cerveaux, celui-ci dites-vous ne doit pas être perçu comme une perte irréversible et définitive pour les pays du sud, mais comme un vivier d'experts établis à l'étranger et sur lesquels ils peuvent compter à tout moment. Concrètement, comment parvenir à cette fin ?

J'ai proposé qu'en complément au projet de l'Office, un programme de mobilisation des compétences et expertises développées dans les pays d'accueil soit mis en œuvre, au profit des pays d'origine. Il s'agira en sorte de construire un espace méditerranéen des talents, juniors et séniors confondus, dans différents domaines, notamment par la création de réseaux transnationaux des compétences qualifiées. Ce programme contribuerait à organiser l'échange d'expériences et d'expertises entre les pays partenaires sur des thématiques précises d'intérêt commun.

Pour être opérationnel, ce programme méditerranéen de mobilisation de compétences doit être doté de moyens humains et financiers, d'un calendrier de travail et d'un comité de pilotage stratégique pour suivre et évaluer son développement.
Le programme de mobilisation des compétences doit associer, dans le cadre d'une coopération multilatérale, les pays du bassin de la Méditerranée pour faciliter sa mise en œuvre et favoriser un rapport gagnant-gagnant pour les pays d'origine comme pour les pays d'accueil. Je donne en exemple l'action que nous menons au Maroc.

Nous avons engagé une stratégie et un plan d'action visant l'implication des compétences marocaines expatriées. Cette stratégie s'appuie sur la structuration de réseaux géographiques et thématiques des compétences, l'identification des domaines de développement auxquels elles souhaitent contribuer et l'intégration de cette contribution dans une coopération tripartite impliquant les acteurs locaux, les experts marocains ou binationaux à l'étranger et les pays d'accueil.

Vous avez beaucoup travaillé sur la mobilisation des compétences marocaines de l'étranger, en Allemagne, en Belgique, au Canada aux Pays-Bas avec l'idée clef de définir des partenariats où l'offre des compétences s'ajuste à la demande du Maroc.. Pouvez-vous nous en dire un mot ?

En effet, la première initiative sur cette voie a été la structuration du réseau germano-marocain et l'identification de projets viables qu'il pourrait soumettre, dans le cadre du partenariat bilatéral, aux acteurs du développement économique et social du Maroc. Ainsi, en novembre dernier à Fès, plus de 30 projets présentés dans ce cadre ont été adoptés et sont aujourd'hui en cours de finalisation ou d'exécution. Cette démarche nous l'avons reprise actuellement pour mobiliser nos compétences en France, en Belgique, aux Pays-Bas et au Canada et nous comptons la généraliser à tous les pays accueillant une diaspora marocaine potentiellement apte à s'y inscrire. Mais au-delà de la dimension intellectuelle ou économique de l'apport de ces Marocains du monde au développement de leur pays d'origine, notre programme cherche à valoriser les intégrations réussies dans les pays d'accueil et à montrer que ces concitoyens constituent un véritable vivier de talents qui n'est malheureusement pas toujours apprécié à sa juste valeur dans ces pays. Vous savez, le regard ostracisant que certaines sociétés jettent de plus en plus aux générations issues de la migration décourage ces talents et les force parfois à s'exprimer, à contrecœur, sous d'autres cieux.

Il faut donc que le projet défendu par l'Office tienne compte de cet aspect aussi de la migration. J'ai également soumis l'idée que l'Office intègre une composante offrant aux pays émetteurs les moyens de développer, à l'intention de leurs communautés expatriées, des politiques visant à faciliter et à encourager le processus de leur intégration, notamment celle des jeunes générations, dans les sociétés d'accueil. Ces politiques doivent être basées sur le juste équilibre entre deux exigences : pouvoir s'intégrer sans avoir à renier ses racines. Là aussi, j'ai fait part des expériences que nous menons, qui nous permettent de présenter, surtout aux jeunes issus de la migration, un produit culturel à même de répondre aux questions identitaires qu'ils pourraient se poser. Notre devoir est de leur proposer des réponses adaptées par l'intermédiaire d'institutions, de programmes éducatifs et de personnels dûment habilités, en collaboration avec les autorités compétentes des pays d'accueil. Nous faisons de notre mieux pour soutenir l'action de proximité des associations des Marocains du monde qui agissent dans le cadre de ces objectifs.
La priorité dans l'aide que nous accordons à ces associations va au renforcement de l'enseignement de la langue et de la culture marocaine. Cette action va se renforcer davantage quand deviendront opérationnels les nombreux centres culturels que nous instituons dans plusieurs villes à travers le monde. Ces centres nous seront très utiles pour faire de la culture un vecteur d'intégration. En présentant aux jeunes la possibilité de rester en contact avec leurs origines, nous leur donnons l'assurance nécessaire pour pouvoir affronter leur avenir. L'acquisition de cette double culture est pour nous un gage supplémentaire de réussite dans la promotion et la diffusion du respect des valeurs cardinales d'ouverture et de tolérance, si nécessaires au vivre-ensemble que nous recherchons.

L'actualité nous montre des événements extrêmement douloureux où de jeunes émigrés en situation irrégulière sont arrachés de leurs foyers. En avez-vous parlé avec votre homologue ?

Oui, car l'accompagnement de ceux qui, pour une raison ou une autre, se trouvent contraints d'interrompre leur séjour et de rentrer dans leur pays d'origine, est d'une nécessité absolue pour compléter le dispositif de notre projet d'Office. L'interruption de séjour se fait parfois de manière brusque et brutale, ne laissant ni aux jeunes ni au pays qui doit accueillir leur retour, le temps nécessaire d'organiser des conditions de vie dignes et sécurisantes pour leur avenir. A ces jeunes, il faut offrir la chance de bénéficier soit d'une formation qualifiante, soit d'une subvention pour réaliser un projet d'entreprise, soit de toute autre forme d'aide à la réinsertion qui les mettrait à l'abri des risques liés à la précarité de leur situation et, surtout, de la tentation de revenir par des voies irrégulières, et souvent périlleuses, aux pays qui les ont rejetés. Cette idée a été soumise aux participants. J'espère qu'elle aura laissé un écho favorable.

Source : Le Matin

Après une manifestation dans les rues de Paris ce samedi, un collectif de sans-papiers traversera la France à pied pour obtenir la régularisation de leur situation.

Destination: Nice. Une centaine de personnes prennent ce samedi la route depuis Paris pour une marche de près de 1000 kilomètres, programmée sur la totalité du mois de mai. Organisée par le Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers, qui rassemble plusieurs collectifs de défense des sans-papiers, la manifestation vise à obtenir la régularisation de tous les immigrés clandestins.

Le cortège doit partir de Paris ce samedi après-midi, après une manifestation prévue à 14 heures entre République et Havre-Caumartin. Puis la caravane prendra la direction de Vitry-sur-Seine, première étape du périple. Le convoi compte actuellement une centaine de personnes, essentiellement des membres de la Coordination 75 des sans-papiers (CSP 75), mais aussi de différents partis politiques et associations. Les participants espèrent que d'autres marcheurs viendront les rejoindre sur les différentes étapes, pour une partie ou la totalité du trajet.

Le Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers a en effet obtenu le soutien de nombreuses associations, notamment le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Droit au logement (DAL), Droits devant ou encore Réseau éducation sans frontières (RESF). Plusieurs partis politiques, comme le NPA et le Parti communiste, se sont également associés au projet.

Dénoncer la responsabilité des chefs d'Etat africains

Le convoi de marcheurs effectuera entre 35 et 40 kilomètres par jour. Le trajet de la marche a été défini en fonction du soutien de municipalités et de l'aide apportée par des associations au niveau local pour fournir les hébergements et les repas. «Nous avons un hébergement dans presque toutes les étapes. Nous serons dans des gymnases ou chez nos soutiens et parfois sous la tente. Chaque marcheur part équipé d'une tente et d'un sac de couchage», explique Ohran Dilber, porte-parole de la Coordination des sans-papiers turcs et kurdes.

Les marcheurs comptent arriver à Nice juste à temps pour l'ouverture du sommet France-Afrique qui se déroulera les 31 mai et 1er juin prochains. «2010 marque le cinquantième anniversaire de la France-Afrique, et c'est aussi l'année de l'Afrique en France», remarque Djibril Diaby, responsable communication de la CSP 75, pour justifier la programmation de cette action. Les marcheurs espèrent à cette occasion être reçus par les chefs d'Etat africains et français.

Parallèlement à la marche, des manifestations et meetings seront organisés tout au long du parcours, notamment à Lyon le 14 mai et à Marseille le 28 mai. «C'est une marche qui va marquer l'histoire des sans-papiers en France», s'enthousiasme Anzoumane Sissoko, porte-parole de la CSP 75. Outre dénoncer la politique française en matière d'immigration, il espère que cette marche interpellera les chefs d'Etat africains sur leur responsabilité dans la situation des clandestins en France. «En laissant faire la politique française de rapatriement et en adhérant à la politique d'expulsion par la délivrance de laissez-passer, ils sont la première cause de cette situation.»

Gagner en visibilité

Pour se faire entendre, comme pour se faire voir, le collectif sera accompagné d'une petite équipe chargée de réaliser des sons et vidéos. Les reportages seront disponibles librement sur Internet, par le biais d'un blog audio, mais aussi sur la plateforme dailymotion. L'équipe compte diffuser un témoignage par jour et un reportage audio par semaine, ainsi qu'un montage vidéo tous les quatre à cinq jours. «Nous pensons également faire un documentaire à la fin du mois, qui retracera l'ensemble de la marche, explique Oriane Descout, l'une des vidéastes. Nous nous inscrivons dans une démarche participative afin de ne pas rester dans l'image exclusivement militante des sans-papiers. Les marcheurs prendront part au tournage.»

Le ministère de la régularisation de tous les sans-papiers espère par cette action acquérir en visibilité, autant à l'échelle nationale qu'internationale. «Il faut sans cesse inventer de nouvelles formes d'actions pour se faire entendre», constate un membre du ministère, qui rappelle que le combat pour une régularisation massive dure depuis 1996.

Source : Libération.fr

Plusieurs dizaines de personnes ont rendu hommage, samedi à Paris, à la mémoire du Marocain Brahim Bouarram, victime d'un crime raciste commis en 1995 à l'occasion du défilé du 1-er mai par des militants du parti d'extrême droite, le Front National (FN).

Ce rassemblement annuel en présence du fils de la victime, Said (24 ans), a réuni des militants associatifs sur les lieux du crime, près du Pont du Carrousel d'où Brahim avait été jeté dans la Seine par ses assassins.

Auparavant, le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë avait déposé une gerbe de fleurs au pied de la plaque portant l'inscription "A la mémoire de Brahim Bouarram, 1965-1995, victime du racisme, assassiné en ces lieux le 1-er mai 1995", à l'initiative de sa mairie en signe d'engagement de la ville et de ses habitants contre le racisme et la discrimination.

Brahim Bouarram, âgé de 29 ans au moment des faits, se promenait tranquillement près du fleuve traversant Paris quant il avait été agressé par des jeunes nazillons sortis du cortège du FN, avant d'être jeté à la Seine où il avait péri par noyade.

Arborant une pancarte où l'on peut lire "Pour que la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de racisme reste vivante", les manifestants dont plusieurs Marocains, réunis à l'appel de différentes associations de défense des droits des migrants et de lutte contre le racisme en France, ont exigé la poursuite en justice et la condamnation sévère de tous les crimes racistes.

Les associations signataires de l'appel ont souligné que depuis l'assassinat de Brahim Bouarram, d'autres noms sont venus allonger la sinistre liste des victimes de crimes racistes.

"Si toutes les victimes ne connaissent pas la fin tragique de Bouarram, les actes sont, eux, tout aussi immondes, car ils se nourrissent de la même source, la haine, et suivent la même trajectoire, le rejet de l'autre", ont-elles relevé.

Les manifestants ont saisi cette occasion pour dénoncer "les politiques racistes et xénophobes qui criminalisent les immigrés et violent leurs droits" en France, une situation aggravée par le lancement des débats sur l'identité nationale et la burqa, de nature à "stigmatiser cette composante de la société française".

Etaient notamment présents à ce rassemblement, des représentants de l'Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), de la Ligue française des droits de l'Homme et de plusieurs partis politiques français.

Le maire de Paris avait, à son tour, réaffirmé sa condamnation de l'assassinat de Brahim Bouarram, "un acte abjecte dirigé contre un homme simplement par ce qu'il est arabe".

Il a dit regretter l'instrumentalisation par certains partis du débat sur l'identité nationale de la France et la burqa, motivé, selon lui, par des considérations électorales destinées à "récupérer les voix" de l'extrême droite.

Pour M. Delanoë, l'identité de la France "s'enrichie des apports culturels des uns et des autres".

Source : MAP

Une ligne aérienne directe reliant Las Palmas à Marrakech a été mise en service vendredi, avec un vol inaugural qui a transporté une dizaine d'agents de voyages canariens.

La Compagnie "Islas Lineas Aereas" a programmé deux fréquences régulières par semaine, pour une capacité de 70 sièges, chaque vendredi et lundi, avec une durée de vol n'excédant pas 2 heures.

Lors de leur séjour qui durera jusqu'au 3 mai, les TO Canariens pourront, à travers des visites guidées dans nombre de monuments historiques et de sites touristiques, explorer les potentialités touristiques que recèle cette ville et son arrière pays.

Au menu figurent également une série de rencontres avec les professionnels du secteur autour des moyens de promouvoir et renforcer la coopération dans le domaine du tourisme entre les deux destinations.

Dans une déclaration à la MAP, M. Taoufik Madih, représentant de la compagnie aérienne au Maroc s'est dit satisfait de l'ouverture de cette ligne aérienne directe reliant Las Palmas à Marrakech en 2 heures seulement, au lieu d'un jour que les vols classiques via Madrid duraient.

Il a précisé que ce nouveau vol permettra de promouvoir le tourisme entre les deux destinations et inciter les Marocains résidant à Las Palmas à venir nombreux passer leurs vacances au Maroc, relevant que Las Palmas constitue un important marché émetteur de touristes et représente, de ce fait, une valeur ajoutée pour la destination Marrakech qui dispose d'une grande capacité d'accueil.

De son côté, le directeur commercial de cette compagnie, M. Santiago Villar, s'est dit fier de l'ouverture de cette ligne aérienne directe, précisant qu'elle va faciliter le transit des touristes en provenance des deux destinations.

Par ailleurs, le Conseil Régional du Tourisme (CRT de Marrakech) a été invité par la compagnie aérienne "Islas Lineas Aereas", à prendre part à un Salon du tourisme et du transport qui aura lieu à Tenerife du 5 au 7 Mai prochain.

A rappeler que l'Espagne est le 2ème plus grand marché émetteur de touristes pour Marrakech, en termes d'arrivées et de nuitées de touristes étrangers.

La ville de Marrakech a accueilli durant l'année 2009, prés de 117.668 touristes espagnols ayant généré quelque 335.907 nuitées dans les hôtels classés de la ville, avec une durée moyenne de séjour de 3 jours.

Source : MAP

Des centaines de pèlerins juifs, en majorité originaires d'Essaouira résidant à l'étranger, se sont retrouvés dans le village d'Aît Bayyoud (à 70 km de la ville d'Essaouira) pour célébrer la hailoula du Rabbi Nessim Ben Nessim.

Une cérémonie a été organisée vendredi, premier jour du moussem, à laquelle ont pris part, outre les pèlerins juifs venus de plusieurs pays, le gouverneur de la province d'Essaouira, M. Nabil Kharroubi, le président du conseil provincial des oulémas et les représentants des autorités locales.

Les pèlerins, dont plusieurs ont été accompagnés de leurs enfants, ont souligné les liens profonds qui les lient au Maroc, pays d'ouverture et de tolérance, et exprimé leur loyauté et leur indéfectible attachement au glorieux Trône Alaouite.

L'assistance a élevé des prières pour le repos de l'âme de Feu SM Hassan II et de Feu SM Mohammed V, implorant le très-Haut de préserver SM le Roi Mohammed VI et de combler le Souverain en les personnes de SAR le Prince Héritier Moulay Al Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille Royale.

Intervenant à cette occasion, M. Kharroubi a mis en exergue les significations de cette fête "riche en symboles ". "Elle donne la preuve de votre profond attachement à votre religion, à vos traditions ancestrales et constitue le témoignage de votre fidélité à votre pays", a-t-il dit.

Il a également invité les membres de la communauté juive à être les ambassadeurs de leur pays d'origine, qui a entrepris des réformes audacieuses dans différents domaines.

Pour sa part, le président de la communauté juive d'Agadir, et président des lieux saints du Sud, M. Simon Lévy, a fait remarquer que "notre présence ici témoigne encore une fois de notre attachement à nos traditions ancestrales, caractérisées par le pèlerinage religieux au Saint vénéré Rabbi Nessim Ben Nessim, qui abrite dans un recueillement absolu toutes nos pensées et toutes nos prières, dans lesquelles une grande place a toujours été réservée à notre Roi, guide suprême de la nation".

Cette fête religieuse "nous offre une fois encore l'opportunité d'évoquer, avec fierté, l'œuvre édificatrice de progrès entreprise depuis l'indépendance par Feu SM Hassan II, que Dieu l'ait en sa sainte miséricorde, et aujourd'hui parfaitement assumée par son digne successeur SM le Roi Mohammed VI", a-t-il dit.

M. Levy a lancé un appel à toutes les communautés juives, présentes ou représentées à ce moussem, "pour venir investir au Maroc, leur patrie de naissance, creuset de leur histoire et de leur culture, pays de tolérance, réputé pour sa stabilité".

"Le Maroc, notre terre natale, restera à jamais notre fierté", a-t-il dit.

Les trois jours de célébration de la hailoula du Rabbi Nessim Ben Nessim, offrent l'occasion aux pèlerins et aux invités de vivre ensemble des moments exceptionnels dans un esprit de fraternité et une mémoire partagée entre musulmans et juifs.

Source : MAP

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a demandé vendredi aux autorités italiennes d'ouvrir une enquête sur la situation "absolument déplorable" des travailleurs immigrés à Castel Volturno (sud de l'Italie).

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a demandé vendredi aux autorités italiennes d'ouvrir une enquête sur la situation "absolument déplorable" des travailleurs immigrés à Castel Volturno (sud de l'Italie).

"Des centaines de travailleurs migrants sont actuellement exploités à Castel Volturno", à 35 km au nord-ouest de Naples, a dénoncé l'organisation basée à Genève.

Outre l'ouverture d'une enquête, l'OIM souhaite que "des mesures puissent être prises contre ceux des employeurs qui sont en contact avec le crime organisé", a indiqué vendredi à la presse M. Jean-Philippe Chauzy, porte-parole de l'OIM.

"Tous les migrants à Castel Volturno font habituellement des journées de travail de 12 heures pour 20 à 25 euros par jour et sont logés dans des taudis insalubres", selon Carmela Godeau, directrice-adjointe du bureau de l'OIM pour la région méditerranéenne.

"Les migrants sont victimes de violence. Sur leur salaire journalier d'une vingtaine d'euros ils doivent payer pour une habitation qui est extrêmement basique, pour la nourriture, pour l'eau, pour les déplacements entre le lieu où ils passent la nuit et le lieu du travail", a expliqué M. Chauzy.

Selon un rapport de l'OIM, les migrants d'Afrique sub-saharienne sont habituellement employés dans les secteurs de l'agriculture et de la construction tandis que les migrants d'Afrique du Nord sont souvent employés pour cueillir les fraises. Ceux d'Inde et du Pakistan travaillent plutôt à la production de fromage.

Source : Le Matin.ch/AFP

L'expérience des réseaux associatifs marocains en France montre qu'"il n'y a pas de contradiction entre l'intégration des migrants dans le pays d'accueil et le maintien de leurs liens avec le pays d'origine", a souligné, jeudi soir à Paris, le chercheur français Thomas Lacroix, de l'International Migration Institute (Université d'Oxford).

"Leur intégration dans le pays d'accueil leur a permis d'avoir accès à des ressources publiques pour monter des projets de développement dans leur pays d'origine", a-t-il confié à la MAP, en marge d'une rencontre sur la question d'intégration des migrants.

Lors de cette rencontre, ce spécialiste de la migration, qui a travaillé beaucoup sur le cas marocain, a mis en avant différents projets de développement (électrification, construction d'écoles, alphabétisation, activités génératrices de revenu etc.) réalisés au Maroc, grâce à l'action de ces réseaux, en particulier dans le sud marocain, "l'une des anciennes zones de migration vers la France et l'Europe en général".

L'action des réseaux de migrants marocains a gagné en maturité à travers le temps, à la faveur de l'évolution de la composante migratoire et d'un contexte politique favorable dans le pays d'origine, a-t-il indiqué.

L'Etat marocain, a-t-il précisé, encourage la société civile et les associations d'émigrés en particulier à concrétiser leurs projets dans le cadre d'une approche de codéveloppement, ce qui leur a permis de professionnaliser leurs structures en s'orientant à la création d'ONG à même de mobiliser les bailleurs de fonds.

Le chercheur a également mis l'accent sur la contribution de la jeune génération de migrants et des compétences marocaines établies à l'étranger qui ont apporté de nouvelles méthodes de travail à l'action associative.

Source : aufait/MAP

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a demandé, vendredi à Genève, à l'Algérie de "prendre toutes les mesures nécessaires pour restituer les biens légitimes" des Marocains expulsés d'Algérie en 1975.

Présentant ses observations finales sur le rapport de l'Algérie, qu'il a examinées lors de sa 12ème session, ledit Comité "recommande à l'Algérie de prendre toutes les mesures nécessaires pour restituer les biens légitimes des travailleurs migrants expulsés, y compris pour ce qui est des travailleurs migrants marocains expulsés par le passé, ou pour accorder à ces travailleurs une indemnisation adéquate, conformément à l'article 15 de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille".

La question des Marocains expulsés d'Algérie en 1975 avait été, rappelle-t-on, soulevée, mardi, dans le cadre de cette session dudit Comité qui a examiné cette semaine le rapport de l'Algérie sur les mesures prises par ce pays, conformément à la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants.

Intervenant à cette occasion, la rapporteuse du Comité pour l'examen du rapport de l'Algérie, Mme Myriam Poussi Konsimbo avait en effet interpellé le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations Unies à Genève, Idriss Jazaïry au sujet des Marocains expulsés d'Algérie. Elle avait déclaré qu'"une information a été portée à sa connaissance selon laquelle en 1975, environ 45.000 familles de Marocains qui vivaient en Algérie, représentant entre 350.000 et 500.000 personnes, auraient été expulsées dans des conditions inhumaines".

"Cette information est-elle fondée et si oui, quelles sont les raisons qui ont conduit à cette situation ? Cela s'est-il fait conformément à la législation en vigueur en Algérie, c'est-à-dire sur fondement juridique ? le Gouvernement algérien a-t-il pris des initiatives pour garantir une réparation aux victimes de cette situation ?", s'était interrogée Mme Myriam Poussi Konsimbo.

Dans ses observations sur le rapport de l'Algérie, le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille s'est, par ailleurs, dit préoccupé du fait du non respect par Alger du droit d'appel en cas d'expulsion d'un travailleur migrant irrégulier, dans les cas où le décret d'expulsion émane d'un wali.

Le Comité regrette également que l'Algérie ne lui ait pas fourni de réponse s'agissant des allégations faisant état de plusieurs cas d'expulsions collectives de migrants subsahariens, et demande à cet égard à ce pays d'enquêter sur ces allégations.

Le Comité se dit en outre préoccupé que les travailleurs migrants irréguliers en attente d'expulsion d'Algérie puissent être privés de liberté pendant des périodes prolongées et que les ordres de détention les concernant puissent en principe être prorogés indéfiniment. Il s'inquiète aussi de l'actuel projet de loi algérien visant à criminaliser la tentative d'émigration irrégulière.

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille est un organe composé d'experts indépendants qui surveille l'application de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille par les Etats parties.

Source : MAP

Un nouveau projet baptisé "Insertion professionnelle des jeunes en situation précaire : défis et opportunités'' a été lancé, vendredi à Casablanca.

Ce projet s'assigne pour objectif l'intégration de 150 jeunes par an à la vie professionnelle à travers la création de trois cellules d'orientation et d'insertion professionnelle au sein des associations partenaires opérant à Casablanca, Khouribga et Fès, ont annoncé les initiateurs de ce projet lors d'une conférence de presse.

Cette initiative permettra également d'adapter l'insertion professionnelle à de nouvelles catégories de populations vulnérables, dont les détenus et ex-détenus ainsi que les jeunes défavorisés et "à fort potentiel migratoire", ont-ils ajouté.

Le coût total de ce projet, d'une durée de deux ans, est de 292.000 euros, financé en totalité par la Fondation suisse Drosos.

Le projet s'appuie sur une méthodologie spécifique qui privilégie le diagnostic et l'étude, le renforcement des capacités des ressources humaines des associations locales partenaires et la sensibilisation à l'employabilité et à l'entreprenariat.

Il est mené par PlaNet Finance, organisation de solidarité internationale oeuvrant pour le développement de la micro-finance, en partenariat avec l'Association des Amis des Centres de Réformes et de Protection de l'Enfance (Casablanca), Association des Amis et Familles des Victimes de l'Immigration Clandestine (Khouribga) et le Centre Chorouk (Fès).

Source : MAP

Deux artistes peintres marocains, Said El Jaroudi et Nourdine Bouali ont été invités à exposer leurs travaux plastiques à la clinique d'Hémato-Oncologie de l'hôpital Brugmann de Bruxelles.

Cette exposition, mue par le souci d'apporter un soutien psychologique aux patients du pavillon des soins intensifs, est organisée par la Maison des Cultures et de cohésion sociale de la commune de Molenbeck-Saint Jean et l'hôpital Brugmann avec le soutien du fonds social européen.

Les œuvres des deux artistes peintres marocains, qui ont déjà marqué la capitale belge de leur empreinte spirituelle, expriment une exposition de nouvelle tendance confirmant un talent constant chaque fois renouvelé.

Après une enfance et une jeunesse passée en Allemagne pour Sail El Jaroudi et aux Pays Bas pour Nourdine Bouali, les deux peintres ont choisi la Belgique comme espace de séjour pour donner, à travers leurs travaux, une autre image de l'immigration marocaine. Leurs expositions sont toujours autant de messages qui interpellent les citoyens du Monde.

Cette nouvelle rencontre s'inscrit dans leur philosophie d'agir et c'est à Brugmann cette fois-ci qu'ils ont accroché leurs œuvres qui sont un témoignage poignant de l'histoire culturelle et sociale marocaine.

En effet, la quarantaine de tableaux en couleurs chaudes du Sud de la Méditerranée est une esquisse d'un réel en phase avec le présent où s'entrecroisent plusieurs courants. Leur peinture "sociale" est une narration des scènes de vie quotidienne de villages reculés, de gens ordinaires contemplatifs ou vaquant à leurs occupations, de natures mortes, de costumes traditionnels.

Nourdine Bouali, diplômé de l'école des Beaux Arts de Tétouan et ancien enseignant des Arts plastiques dans la même ville, et Said El Jaroudi, artiste peintre autodidacte, ont expliqué que le principe de cette exposition est de rapprocher les malades de leur pays d'origine en les réconfortant.

Certes, les patients de la clinique d'hémato-oncologie sont pour la plupart d'origine marocaine, d'où le souci pour la direction de l'établissement de chercher à "atténuer l'angoisse de la maladie et la peur du passage de la vie à la mort", a pour sa part expliqué la responsable de la Maison des cultures et de la Cohésion sociale de Molenbeck-Saint Jean.

L'ambition spirituelle a été naturellement atteinte dans la mesure où de nombreux patients et leurs familles ont adhéré pleinement au noble projet, premier du genre dans les hôpitaux bruxellois. Dans cette nouvelle ambiance, des patients ont participé à l'accrochage des toiles, d'autres nostalgiques ont préféré commenter les paysages par des anecdotes alors qu'une malade belge en phase terminale, artiste en herbe, a préféré l'achat d'une toile qu'elle veut à son chevet.

L'une des particularités de cette exposition est l'absence de vernissage qui aurait été inopportun dans une telle unité. Malgré tout, la magie "poignante" de l'événement a été omniprésente. Elle fut rehaussée par la luminosité de l'œuvre dans son ensemble, le geste pictural d'artistes en quête d'exploration des concepts et de la matière notamment.

Tel un triangle où artistes, toiles et patients dialoguent, la peinture dans ce lieu devient une complicité qui se définit comme une philosophie du partage entre différents horizons et sensibilités sociales, culturelles et artistiques.

Le soin ultime est de donner "une certaine humanisation aux couloirs froids d'un hôpital" et sensibiliser par ce biais le personnel soignant tout en facilitant la prise en charge de l'autre", ont souligné les organisateurs, dont le vœu pieux est de parvenir à une forme de "bonheur serein".

La clinique de l'hôpital Brugman a d'ailleurs lancé un projet multiculturel qui sera financé par le "plan national cancer". Le principe de base sera de monter des expositions similaires qui aideront aussi bien les familles que les patients hospitalisés mais également le personnel médical et paramédical.

Le but recherché serait l'éveil au dialogue, la connaissance de la culture de l'autre, ce qui faciliterait l'amélioration du lieu d'accueil, une meilleure formation des soignants et la prise en charge de l'autre.

Source : MAP

Un club de football amateur de Nimègue a annoncé samedi 1 mai, vouloir réduire la part de ses joueurs d'origine immigrée au cours des deux prochaines saisons.

Quick 1888 a anoncé dans un communiqué vouloir pour la saison 2011-2012 atteindre «une répartition d'un minimum de 50%-50%» entre ses joueurs d'origine néerlandaise et ceux d'origine étrangère, respectivement appelés «autochtones» et «allochtones» aux Pays-Bas.

La section football du club, qui veut ainsi que «le ratio entre les footballeurs autochtones et allochtones soit le reflet de la société», s'est fixé comme objectif de ne plus avoir que 30% de joueurs d'origine étrangère dans l'ensemble de ses effectifs à l'orée de la saison 2012-2013.

La mairie de Nimègue a annoncé samedi qu'elle allait rencontrer mardi des responsables du club afin de trouver une «solution» autour de cette nouvelle politique de recrutement, a déclaré à l'AFP Sandra Bronkhorst, une de ses porte-parole.

La ville «prend les problèmes du club au sérieux», a ajouté la porte-parole. «Mais limiter le nombre des membres d'origine étrangère n'est pas une solution.»

L'intégration des immigrés aux Pays-Bas est devenu un des thèmes majeurs de société, notamment véhiculé par le Parti pour la liberté (PVV) d'extrême droite.

Source : 2O Minutes

Plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient commencé à se rassembler samedi à Los Angeles pour défiler massivement contre la loi migratoire très répressive adoptée récemment par l'Arizona (sud-ouest), qui suscite une levée de boucliers des organisations de défense des droits civiques.

Les organisateurs attendaient des centaines de milliers de participants aux manifestations organisées dans l'ensemble du pays pour s'opposer à la loi controversée et demander une vaste réforme de l'immigration au niveau national.

Des manifestations étaient prévues dans quelque 70 villes. A Los Angeles, les pompiers ont estimé le défilé à environ 60.000 personnes samedi à la mi-journée, et des vedettes comme la chanteuse hispanique Gloria Estefan s'exprimaient au micro.

Pour un des organisateurs, Nativo Lopez, président de la Mexican American Political Association, la loi d'Arizona "donne toutes les raisons aux travailleurs, aux immigrés, aux femmes, aux jeunes, aux syndicalistes et à leurs sympathisants de manifester".

Le centre de Los Angeles devait être le théâtre d'un défilé de plus de 100.000 personnes. En 2006, une manifestation similaire avait réuni environ un million de personnes.

Les organisateurs comme la police de Los Angeles ont assuré que la manifestation se déroulerait dans le calme sans les débordements intervenus lors d'un défilé du 1er mai en 2007.

"Je pense que c'est précisément ce que l'opposition veut: une réaction négative mais ce n'est pas ce que nous allons faire. Quand vous répondez négativement vous avez des résultats négatifs", a affirmé sur la chaîne de télévision ABC7, Yazmin Duarte qui compte manifester.

"Nous avons l'intention que cela se passe de façon pacifique et avec espoir", a-t-il ajouté.

Les protestataires étaient encouragés à brandir des drapeaux nationaux à la bannière étoilée plutôt que des drapeaux de leurs pays d'origine afin d'apparaître comme de loyaux patriotes.

"Je suis ici depuis l'âge de trois ans", affirmait Jose Luis, un adolescent de Los Angeles, les épaules couvertes d'un drapeau. Bien qu'il ait brandi un drapeau mexicain dans le passé, il estime maintenant qu'il s'agit "de soutenir ce pays".

"Obama, entends-nous", "Nous combattrons jusqu'à la mort", pouvait-on lire sur des pancartes promenées sur une camionnette.

La loi d'Arizona criminalise le fait d'être sans papiers et exige que la police détermine si les citoyens sont présents dans le pays de façon légale.

Les défenseurs des droits de l'homme affirment que la loi conduit à appliquer le "délit de faciès" mais les autorités insistent sur le fait que le texte interdit expressément aux officiers de police d'arrêter des personnes en raison de leur appartenance raciale.

La gouverneur d'Arizona, Jan Brewer, a indiqué que la loi, populaire dans les sondages nationaux, était nécessaire pour rendre étanche la frontière de l'Etat avec le Mexique, principal point d'entrée des immigrés sans-papiers.

Mme Brewer a promulgué vendredi quelques amendements au texte original -- les contrôles ne pourront être effectués qu'en cas de délit présumé et non selon le bon vouloir de la police -- mais les associations les jugent encore insuffisants. Plusieurs d'entre elles ont prévu de contester la loi devant les tribunaux.

Les consulats à Los Angeles de nombreux pays latino-américains (Mexique, Bolivie, Brésil, Costa Rica, Equateur, Salvador, République Dominicaine, Pérou et Guatemala) ont assuré leurs ressortissants d'Arizona de leur soutien, et leur ont demandé de manifester samedi "dans le respect des lois américaines".

Source : AFP

En déplacement au Maroc du 29 avril au 1 mai, le ministre français de l'immigration Eric Besson, a signé jeudi une déclaration commune avec Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, pour « placer les Marocains de France au cœur de la mobilisation de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc ».

La déclaration, signée par les deux ministres à l'issue d'une conférence de presse à Tanger le 29 avril 2010, fait partie d'une feuille de route, proposée par M. Besson au Maroc et qui inclut également un renforcement des migrations circulaires entre le Maroc et la France. Elle prévoit la mise en œuvre d'un programme d'appui à la création de petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains en France. Le ministère, dont les compétences regroupent pas seulement l'immigration, l'intégration, et l'identité nationale, mais aussi le développement solidaire, versera au nom de ce dernier volet une somme initiale d'un million d'euros au ministère marocain des MRE qui, quant à lui, s'engage de la mise en œuvre du programme. Une stratégie nationale devra être établie pour faciliter et appuyer les initiatives économiques de la diaspora, mettre en place un dispositif d'accompagnement et informer les MRE de ce dispositif.

Un effort à saluer, mais les moyens financiers accordés par la France ne sont pas énormes. 1 million d'euros de soutien pour la création d'au minimum 1000 entreprises de MRE, cela revient à pas plus de 1000 euros par projet. Cependant, cette subvention s'ajoute à un programme déjà en place du ministère des MRE, à savoir le programme MDM Invest. Ce dernier combine un investissement initial personnel de 25% avec une aide étatique à hauteur de 10% et un crédit bancaire qui peut atteindre 65% des coûts de projet.

D'autre part, M. Besson a mis en avant un autre projet que soutient la France à travers l'Agence Française de Développement (AFD): l'appui à la formation professionnelle, notamment à travers la formation de formateurs. 29 des 30 premiers participants marocains d'un cursus de formation d'instructeurs et d'accompagnateurs à la création d'entreprises ont été diplômes vendredi 30 avril en présence d'Eric Besson et de Mohamed Ameur. La formation est assurée par l'agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM). Des cadres de la Fondation Banque Populaire pour la création d'entreprises et de l'ANAPEC ont profité de cette première formation, formation qui est soutenue à hauteur de 230 000 euros par la France.

Ces projets pour soutenir les MRE à venir investir et s'implanter au Maroc démontrent bien l'ambiguïté des compétences de M. Besson, car lui-même est responsable d'assurer l'intégration des Marocains en France. Les uns doivent s'intégrer en France, les autres partir pour investir au Maroc, leur pays d'origine.

Mais le ministre n'y voit pas de contradictions, car les préconditions à l'intégration en France seraient, selon lui, de connaître la langue, d'avoir une chance de trouver un travail et un logement. Tout ceux qui ne réunissent pas ces conditions ne devraient pas migrer en France.

Dans ce contexte, le soutien d'entrepreneurs MRE au Maroc ne fait pas seulement partie d'un dispositif du développement solidaire, mais pourrait aussi aider, selon M. Besson, à un développement local qui empêcherait les Marocains de partir en créant des emplois sur place.

« La migration voulue, la migration de quelqu'un qui a vraiment envie de partir, pourquoi pas », mais la migration par pure nécessité économique, ce serait, selon M. Besson, « un gâchis pour tout le monde. » Jugement dur!

Source : Yabiladi

La richesse et la diversité du patrimoine culturel marocain ont été à l'honneur lors de l'événement "Destination Maroc" organisé, jeudi, dans la ville canadienne de Matane (700 kms au nord de Montréal sur la côte de la Gaspésie).

A travers sa participation à ce premier évènement du genre organisé par la ville de Matane, dans le cadre d'un programme initié par la Mairie de Matane appelé "Les Cabarets de la Culture", le Maroc vise à faire découvrir aux professionnels et au public matanais la richesse et la diversité du patrimoine culturel et historique, ainsi que les innombrables atouts naturels et touristiques du Royaume qui devient une destination de plus en plus prisée par les voyageurs.

Durant trois jours, les Matanais découvriront les différentes facettes culturelles du Maroc à travers des thèmes sur fond de gastronomie et costumes traditionnels tels que les caftans ainsi que des présentations d'objets artisanaux.

Pas moins de 700 jeunes étudiants du CEGEP (Collège d'enseignement général et professionnel) de Matane, du primaire au secondaire, seront au rendez-vous lors de cette manifestation qui permettra de hisser haut les couleurs nationales sur le fronton de l'hôtel où se déroule l'événement.

Intervenant lors de cet événement, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a qualifié de "fort appréciable" cette initiative "dans la mesure où l'objectif est de faire découvrir aux Matanais, et surtout aux jeunes étudiants des CEGEP, les différentes facettes sociales et culturelles du Maroc", mais également de permettre aux membres de "nos communautés respectives de développer davantage les liens d'amitié et de coopération qui unissent le Maroc au Québec et au Canada".

"Les différentes activités et kiosques programmes, les ouvrages sur le Maroc mis à disposition dans le cadre de cet événement n'auront pas manqué de donner aux visiteurs un aperçu même modeste, de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel marocain", a-t-elle ajouté, rappelant que "Si la culture marocaine est si diversifiée, c'est surtout en raison du fait qu'elle est vieille de plusieurs millénaires".

"Le Maroc est un creuset de civilisations. Il a en effet toujours été et continue d'être un carrefour de civilisations", s'est-elle réjouie.

"Le Maroc puise ses racines dans une mosaïque de cultures qui sont les cultures Amazighe, arabe, islamique, andalouse, africaine, juive, phénicienne, carthaginoise, romaine et européenne", a souligné Mme Otmani, expliquant que "ce sont donc tous ces multiples apports extérieurs combinés à des traditions locales très enracinées dans l'histoire qui ont donné au pays cette diversité culturelle exceptionnelle".

"Cependant et bien que le Marocain soit jalousement et fièrement attaché à son patrimoine, il est tout aussi animé d'un esprit d'ouverture, de découverte et d'échange avec l'autre et avec le reste du monde", a-t-elle indiqué.

Elle a aussi saisi l'occasion pour lancer un appel aux Matanais à venir découvrir le Maroc, "d'autant plus que notre pays connaît actuellement et depuis l'accession au trône" de SM le Roi Mohammed VI, une dynamique de développement et de changement sans précédent dans tous les domaines.

L'événement "Destination Maroc" s'est déroulé en présence notamment de plusieurs responsables à la Mairie de la ville de Matane, du Directeur du CEGEP de Matane, des membres du Conseil de la ville, du représentant de l'ONMT, et des membres de la Communauté marocaine du Québec.

Source : MAP

Le groupe de travail sur les mineurs marocains s'est réuni pour la première fois, hier matin, au siège administratif de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à Noyelles-sous-Lens. Le médiateur, l'adjoint au maire de Liévin Daniel Dernoncourt, a obtenu des bailleurs sociaux qu'ils gèlent les procédures d'expulsion en cours pour quatre ou cinq familles.

« Les situations sont très hétérogènes », expliquait Michel Dalnoky, directeur général adjoint de l'ANGDM, à l'issue de cette réunion. « Nous allons regarder les droits de chacun et les vérifier. Des solutions sont possibles sur le plan social et sur le plan collectif. Dans ce dernier cas, cela regarde les politiques. » Au nom des mineurs, Ali El Baz insiste sur les revendications collectives qui ont déclenché l'occupation de l'entrée de l'ANGDM, jour et nuit, onze jours durant. « La base de la lutte, c'est de rendre leur statut de mineur aux convertis », maintient-il. Les mineurs marocains comptent sur les interventions des députés Delcourt et Kucheida. L'ANGDM précise pour sa part que ce n'est pas de son ressort mais qu'elle « donnera son regard pour éclairer le dossier ».

Militant de la cause des mineurs marocains depuis leur grève de 1987, Ali El Baz retient au moins un bon signe : « L'ANGDM aurait pu régler ces cas plus tôt. Le point positif, c'est qu'elle veut travailler maintenant pour le futur. » Une façon de dire que jusqu'ici tout va bien, tout en attendant les prochaines échéances du mois de juin.

Au total, 138 dossiers sont entre les mains du groupe de travail. L'Association des mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais, en a comptabilisé 30 de plus.

L'association se chargera d'informer les familles et, le cas échéant, d'obtenir auprès d'elles des documents qui leur permettraient de faire valoir des droits oubliés et dont ils auraient été privés depuis plus de vingt ans. Il faut dire qu'à l'époque, les mineurs convertis étaient sortis du système social des Houillères. « Ce sont des gens qu'on ne connaît plus depuis vingt ans », précise le responsable de l'ANGDM. Il faut donc désormais que les mineurs se fassent connaître. Deux nouvelles réunions, dites de synthèse, auront lieu le 2 et le 16 juin.

Source : La Voix du Nord

Une vingtaine d'experts représentant le Réseau des compétences germano-marocain "Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerke" (DMK) effectueront une visite de travail, du 19 au 24 mai à Nador, apprend-on auprès de l'agence de la coopération allemande (GTZ) à Nador.

Ces experts répartis sur cinq groupes représentant différents secteurs (technologies de l'information, automobile, énergies renouvelables, environnement, médecine, tourisme, etc.) assureront des actions de formation et de consulting dans leurs domaines respectifs au profit d'acteurs locaux de la région de l'Oriental (institutions, universités, entreprises etc.), précise-t-on de même source.

Cette action "ensemble pour le développement de la région" donne suite à la première université d'automne de Fès (novembre 2009) sur la mobilisation des compétences marocaines de l'étranger, où l'accent a été mis sur la nécessité que le Maroc s'appuie sur de nouvelles voies et formes d'acquisition des technologies nouvelles, dont l'expertise et les compétences nationales résidant à l'étranger.

Le séjour de ces experts sera également l'occasion d'identifier d'autres établissements et institutions partenaires ayant besoin d'un savoir-faire externe et auquel les experts de la DMK pourraient répondre, a indiqué la GTZ-Nador, ajoutant qu'il sera procédé éventuellement à la signature de conventions avec différents partenaires et élaborer un agenda des prochaines étapes.

Sont ciblés par l'action du DMK, les institutions publiques et privées, universités, hôtels et entreprises dans la région de l'Oriental, indique-t-on de même source.

Le réseau DMK regroupe des experts, dont hommes et femmes d'origine marocaine, nés ou installés en Allemagne de longue date.

Il a pour objectif de canaliser les énergies en faveur d'un développement durable au Maroc et de soutenir l'intégration des citoyens d'origine marocaine dans leur pays d'accueil.

Ce réseau d'experts ambitionne également de participer à l'organisation des campagnes de marketing de l'industrie allemande et des établissements d'enseignement supérieur au Maroc et ce, par le biais de conférences et de transfert de savoir, ce qui lui permettra ainsi d'ouvrir la voie au développement de réseaux de compétences.

Source : MAP

La France compte proposer au Maroc une "feuille de route" pour faciliter la circulation des personnes entre les deux pays, a déclaré jeudi à Tanger (nord) Eric Besson, le ministre français de l'Immigration et de l'identité nationale.

"J'évoquerai les propositions de cette feuille de route lors de mes entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri", jeudi en fin d'après-midi à Rabat, a affirmé à la presse Eric Besson, sans autre précision.

Dans une déclaration publiée jeudi par le journal marocain L'Economiste, le ministre français a indiqué qu'au cours de sa visite au Maroc "je proposerai que nous franchissions de nouvelles étapes pour parvenir à une facilitation maximale de la circulation des personnes entre nos deux pays".

En 2009, a-t-il précisé, quelque 174.000 étrangers ont été admis en France au titre du long séjour et 108.000 se sont vu octroyer la nationalité française.

Eric Besson effectue une visite de travail de deux jours au Maroc au cours de laquelle il doit rencontrer des membres du gouvernement marocain.

Il coprésidera jeudi après-midi à Tanger aux côtés de Mohamed Ameur, ministre marocain Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (RME) la première conférence des experts pour la création de l'Office méditerranéen de la Jeunesse. Il s'agit d'un organisme lié à la mise en place de l'Union pour la Méditerranée (UPM), un projet dont la France est l'initiatrice.

Source : aufait/AFP

Le Maroc et la France ont signé jeudi à Tanger une déclaration commune pour la mise en oeuvre d'un programme d'appui à la création de petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains résidant en France.

Cette déclaration, signée par le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, vise l'accompagnement de près de 1.000 Marocains résidant en France dans la création et le développement des PME au Maroc au cours des trois prochaines années.

Aux termes de cette déclaration, le ministère français de l'immigration accorde une subvention initiale d'un million d'euros au ministère chargé des MRE afin de réaliser les projets prévus dans ce cadre.

Pour sa part, la partie marocaine mettra en Âœuvre une stratégie nationale d'appui aux initiatives économiques des Marocains résidant à l'étranger, comportant notamment le dialogue politique et opérationnel avec les MRE et la société civile, la mobilisation des administrations compétentes, la concertation avec les acteurs bancaires et du secteur privé ainsi que la négociation avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger s'engage également à mobiliser un dispositif d'accompagnement des promoteurs marocains résidant en France, tant pour l'élaboration de leurs projets d'entreprise que pour la réalisation de ces projets au Maroc.

Il est aussi convenu que le ministère informera activement la communauté marocaine en France sur ce dispositif et les opportunités de partenariat et d'investissement productif au Maroc.

Lors d'une conférence de presse, M. Ameur a affirmé que cette déclaration, qui consacre l'excellence des relations entre le Maroc et la France, "renforcera davantage ces liens par l'appui que nos partenaires apportent au développement du Maroc".

Cette aide vient compléter le programme MDM Invest, dispositif mis en place par le gouvernement marocain pour encourager les investissements des Marocains du monde dans leur pays d'origine, a-t-il ajouté.

"Outre cette première action de partenariat, un programme de coopération bilatérale, qui intégrera notamment les volets concernant le développement solidaire et la mobilisation des compétences marocaines de l'étranger au profit du Maroc, est actuellement en phase de discussion et sera proposé à la réunion de la haute commission mixte en juin prochain", a fait savoir le ministre.

Pour sa part, M. Besson a noté que la promotion d'un avenir commun "constitue le moteur du partenariat que le Maroc et la France entendent construire ensemble dans le domaine de la circulation des personnes et du développement solidaire".

Il a affirmé vouloir "proposer au Maroc une feuille de route pour promouvoir l'émigration circulaire entre les deux pays", et Âœuvrer pour "placer les Marocains de France au coeur de l'amitié franco-marocaine", tout en mobilisant de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc.

La déclaration signée avec M. Ameur constitue "la première étape, très concrète, de cette feuille de route, visant à encourager les Marocains vivant en France à créer des entreprises et investir au Maroc", a relevé M. Besson.

Les deux responsables ont participé jeudi à la séance d'ouverture de la 1ère conférence d'experts pour la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ), co-organisée par le Maroc et la France avec la participation de plusieurs pays méditerranéens et de la Commission de l'Union Européenne.

Source : MAP

Le parti national britannique (BNP) a proposé jeudi 50.000 livres Sterling aux immigrés vivant au Royaume-Uni pour quitter volontairement le pays dans le cadre d'une politique visant à réduire le nombre des travailleurs étrangers en Grande-Bretagne.

Quelque 180.000 immigrés par année seraient touchés par cette stratégie, a indiqué le chef du BNP, Nick Griffin, qui a souligné que le Royaume-Uni compte le plus grand nombre d'immigrés en Europe.

La politique du BNP vise une immigration sélective servant les besoins du Royaume-Uni, notamment dans le secteur de la science, a souligné Griffin.

"Les portes (du Royaume-Uni) seront fermées aux immigrés venant de n'importe quel pays et seront ouvertes là où cela sert les intérêts de la Grande-Bretagne et du peuple britannique", a-t-il expliqué.

Pour sa part, le parti travailliste, qui a dirigé le gouvernement sortant, a défendu le système de points (PBS) qu'il avait introduit en 2008 pour alléger la pression de l'immigration sur la Grande-Bretagne.

Selon la vision du Labour, le PBS sert à gérer "de manière flexible" le flux migratoire afin de favoriser la création des postes d'emploi pour les Britanniques et la hausse des salaires une fois la croissance économique est remise sur les rails.

Le parti du Premier ministre sortant, Gordon Brown, prévoit également l'introduction très controversée de cartes d'identité pour les immigrés et les britanniques.

Son rival, le parti conservateur, mené par David Cameron, propose un quota annuel pour les immigrés non-européens afin de réduire de plusieurs milliers les arrivées annuelles des travailleurs étrangers.

Afin de garantir l'efficacité de cette démarche, les Tories, en tête des intentions de vote à une semaine des élections du 6 mai, entendent mettre sur pied une police des frontières dont la mission sera notamment de "renforcer la sécurité nationale, améliorer le contrôle de l'immigration et resserrer l'étau sur les passeurs".

De leur part, les libéraux démocrates (Lib-Dem), qui ont vu leur cote grimper dans les sondages veulent introduire un système de points dont l'essence est d'offrir des postes d'emploi aux immigrés dans certains secteurs et de les redistribuer sur les différentes régions du pays afin d'alléger la pression sur Londres.

Le programme des Lib-Dems permettra également aux immigrés ayant passé plus de dix ans au Royaume-Uni, et qui ont un casier judiciaire vierge, d'obtenir la nationalité britannique.

Source : aufait/MAP

Le projet d'Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ), qui vise à promouvoir la mobilité des jeunes compétences et à renforcer leur contribution au développement de leurs pays d'origine, a été lancé jeudi à Tanger lors de la 1ère conférence d'experts pour la création de cette institution.

L'OMJ aura pour mission de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence, identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain, afin d'être mobilisés au service du développement économique et social des pays d'origine, ont précisé les représentants de 17 pays méditerranéen qui prennent part à cette rencontre co-organisée par le Maroc et la France.

Ce projet vise, dans ce sens, à favoriser l'accès de ces étudiants à des bourses "Méditerranéennes", en mobilisant tant des bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence, et promouvoir l'exercice par ces étudiants d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix à travers un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprises, ont-ils ajouté.

Intervenant lors de cérémonie d'ouverture de cette conférence, le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a appelé à faire de la mobilité des jeunes "un gain futur de compétences pour les pays d'origine", ce qui permettra de réorganiser le phénomène de "drainage des cerveaux", pour être finalement perçu non pas comme une perte irréversible et définitive pour ces pays, mais comme un vivier d'experts établis à l'étranger et sur lesquels ils peuvent compter à tout moment.

Il a dans ce sens, plaidé pour la construction d'un espace méditerranéen des talents juniors et seniors dans différents domaines, notamment par la création de réseaux transnationaux des compétences qualifiées, estimant que ce programme contribuera à organiser l'échange d'expériences et d'expertises entre les pays partenaires sur des thématiques précises d'intérêt commun.

Pour être opérationnel, ce programme méditerranéen de mobilisation de compétences doit être doté des moyens humains et financiers, d'un calendrier de travail et d'un comité de pilotage stratégique pour suivre et évaluer son développement, a noté M. Ameur, appelant à favoriser un rapport gagnant-gagnant pour les pays d'origine comme pour les pays d'accueil.

De son côté, le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, a estimé que l'OMJ devra donner la priorité à la mobilité des jeunes, pour répondre à leurs aspirations à circuler librement pour échanger, se former et exercer un emploi.

"Nous allons commencer par la construction d'un réseau méditerranéen d'excellence, au bénéfice de tous les pays, par une mobilité qualifiante qui écarte la fuite des cerveaux", a-t-il affirmé, ajoutant que d'autres projets de mobilité pourront être adoptés dans le future pour compléter cette initiative, par exemple dans le domaine de la formation professionnelle et des échanges culturels.

La conférence de Tanger, qui se poursuit vendredi, est la première rencontre réunissant les 17 pays fondateurs du projet d'OMJ, à savoir le Maroc, la France, l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie et la Turquie, en plus de l'Union européenne.

Elle a pour objectif de définir les lignes directrices du projet, notamment l'architecture générale de l'Office et le périmètre retenu pour la promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen.

Les pays participant à ce projet regroupent près de 13 millions d'étudiants dans l'enseignement supérieur et comptent environ 350 universités publiques.

Les sciences de l'entreprise, de l'ingénierie et les études des lettres et d'arts constituent près de la moitié des effectifs scolaires de l'enseignement supérieur en Méditerranée.

Cette rencontre sera suivie de deux autres conférences d'experts au Monténégro (juin prochain) et à Chypre (septembre), puis d'une conférence ministérielle de synthèse à Paris (décembre).

Source : MAP

Les grandes lignes d'un projet de réforme de l'immigration aux Etats-Unis ont été présentées jeudi par les responsables de la majorité démocrate du Sénat américain.

Les grandes lignes d'un projet de réforme de l'immigration aux Etats-Unis ont été présentées jeudi par les responsables de la majorité démocrate du Sénat américain.

Les propositions présentées jeudi, qui ne constituent pas encore un projet de loi, mettent l'accent sur la sécurité frontalière et prévoient jusqu'à huit années d'attente pour qu'un immigrant illégal puisse régulariser sa situation.

Elles ont été qualifiées jeudi par le président Barack Obama "d'étape très importante vers une refonte de notre système d'immigration défaillant".

Parmi les grandes lignes présentées mardi, figurent le recrutement de "milliers" de nouveaux agents des douanes et la création d'un corps auxiliaire pour assister la police des frontières qui compte déjà 20.000 hommes.

En outre, les travailleurs étrangers devront être munis d'une carte de Sécurité sociale biométrique.

Cette initiative des démocrates intervient après une polémique provoquée par la promulgation vendredi par la gouverneur de l'Etat d'Arizona (sud-ouest) d'une nouvelle loi visant durement les suspects d'immigration illégale.

Par ailleurs, les démocrates présentent ces propositions après que le sénateur républicain Lindsey Graham, qui a travaillé sur un projet de réforme pendant des mois avec le démocrate Charles Schumer, a annoncé la semaine dernière son retrait des négociations.

Les républicains s'opposent au projet de loi en l'état.

Le chef de la majorité démocrate du Sénat Harry Reid a reconnu jeudi lors d'une conférence de presse que "sans l'aide des républicains, nous ne débattrons pas de ce projet de loi" en séance plénière.

M. Graham estime que les velléités démocrates de faire passer la réforme de l'immigration avant le projet de loi sur le climat -- sur lequel le républicain s'est également investi -- sont une "manoeuvre politique".

Face à ce nouveau barrage législatif, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse que le président Obama devait s'impliquer et donner "l'impulsion présidentielle" sur ce sujet.

En ce qui concerne la régularisation des quelque 10,8 millions de sans-papiers qui se trouvent aux Etats-Unis, le document présenté par les démocrates propose aux immigrants demandeurs de s'enregistrer comme "immigrants potentiels" auprès des autorités américaines. Ils devront ensuite attendre au moins huit ans avant d'obtenir un statut légal.

Une carte verte (résident permanent aux Etats-Unis) sera accordée aux titulaires de doctorats obtenus dans une université américaine.

Mais la puissante association américaine de défense des droits civiques (ACLU) a déjà émis des réserves jeudi sur les propositions des démocrates, affirmant notamment que la mesure sur la carte biométrique soulevait des inquiétudes quant aux "libertés civiques".

Parallèlement, depuis la promulgation vendredi de la loi sur l'immigration dans l'Arizona, cet Etat américain déjà ravagé par la récession, de multiples appels au boycott économique ont été lancés. Jeudi, l'ACLU et d'autres défenseurs américains des droits civiques ont annoncé qu'ils allaient contester devant la justice la loi controversée.

Source : Le Matin.ch/AFP

Débat sur l'identité nationale et l'immigration, interdiction de la burqa et désormais polygamie: l'islam est depuis six mois au coeur du débat public en France, suscitant chez les musulmans un sentiment d'être stigmatisés et même leur exaspération.

"C'est de plus en plus dur. C'est comme si les gens avaient quelque chose dans le coeur contre nous depuis longtemps et maintenant que les hommes politiques le disent, ils se lâchent", regrette Mamadou Alpha Diallo, 73 ans, devant une mosquée parisienne.

Le gouvernement de droite du président Nicolas Sarkozy présentera d'ici juillet au Parlement une loi pour interdire dans l'espace public le voile islamique intégral, burqa et niqab. Et il saisit chaque occasion pour exprimer son opposition à toute manifestation d'un islam radical, qu'il juge contraire au principe de laïcité.

Le voile intégral "c'est très marginal", affirme Amar Lasfar, recteur d'une mosquée de Lille (nord), "et pourtant, on focalise, ici en France, là-dessus comme si c'était le problème numéro un des musulmans et de la société". Selon des statistiques officielles, il concerne moins de 2.000 femmes environ en France.

"On a l'impression que l'on trouve des personnes qui portent la burqa à tous les coins de rue. Les gens en parlent beaucoup. Il y a un sentiment d'exaspération parmi les musulmans. Il y a un cri: +laissez-nous en paix!+."

Le débat s'est encore envenimé le week-end dernier après qu'une femme eut été verbalisée à Nantes (ouest) car elle portait un niqab au volant. L'affaire, très médiatisée, s'est ensuite focalisée sur son mari, présumé polygame et membre d'un groupe radical musulman, selon le ministère de l'Intérieur qui a menacé de lui retirer sa nationalité française.

"Des épiphénomènes deviennent des faits de société. (...) La recherche de bouc émissaire n'est bonne pour personne", déplore le politologue Rachid Benzine.

Les responsables de la communauté musulmane -5 à 6 millions de personnes en France- craignent les conséquences de cette surmédiatisation. Ils remarquent par exemple qu'une mosquée d'Istres (sud-est) a été visée par un mitraillage, dans la nuit de samedi à dimanche.

"Les gens sont inquiets par rapport à ce traitement politique et médiatique des choses. Il y a (...) une certaine peur de réactions disproportionnées dans un climat où l'on sent une certaine hostilité", indique Ahmed Jaballah, directeur d'un institut qui forme des cadres de l'islam en région parisienne.

Ce risque de stigmatisation des musulmans a été dénoncé par des responsables de l'opposition et par certains dirigeants de la majorité de droite. Ils ont estimé en particulier que le large débat sur l'identité nationale --le sentiment d'appartenance à la nation-- lancé en novembre par le gouvernement était porteur de dérapages et de frictions entre les communautés.

"Des gens qui n'ont pas beaucoup de rapport avec la pratique du culte musulman se sentent (...) pointés du doigt et vivent très très mal ces débats sur l'islam", regrette Azzedine Gaci, recteur à Villeurbanne (centre-est).

Des intellectuels musulmans dénoncent une perception qui assimilerait l'islam de France à une approche radicale de la religion et à de petits groupes plus ou moins extrémistes. Dounia Bouzar, anthropologue, affirme que les discours politiques valident cette vision. "Comme si l'Islam correspondait à ces groupuscules", dit-elle.

Elle estime que la communauté a le "sentiment qu'on fait le procès de l'islam". "C'est ce que les groupuscules voulaient (...): créer une séparation entre les citoyens français autour de la question de l'islam. Les politiques sont tombés dans le piège", déplore-t-elle.

Source : Le Point/Reuters

Les immigrés en France ont un niveau de vie moyen inférieur d'un tiers à celui des non immigrés, révèle une étude de l'Insee.

L'étude, contenue dans l'édition 2010 des "Revenus et patrimoine des ménages", porte sur l'année 2007 et retient comme définition pour cette catégorie de population les personnes nées à l'étranger et de nationalité étrangère à la naissance, qu'elles aient ou non acquis la nationalité française ensuite.

En 2007, précise l'Insee, les ménages immigrés disposent d'un revenu moyen de 2.120 euros par mois contre 2.810 euros pour les ménages non immigrés.

Les deux tiers de ce revenu sont des revenus d'activité et 13,8% correspondent à des prestations sociales, soit une part plus importante que chez les ménages non immigrés (4,6%).

"Plus de familles monoparentales et de familles nombreuses parmi les ménages immigrés expliquent en partie cet écart", relève l'Insee.

Avant transferts fiscaux et sociaux, les ménages immigrés disposent d'un revenu disponible inférieur de près de 34% à celui de ménages non immigrés. Après transferts, cet écart est réduit à 24,7%, ajoute l'étude.

La taille des ménages immigrés étant plus importante, l'écart entre ménages immigrés et non immigrés s'accroît lorsque l'on considère le niveau de vie, c'est-à-dire en tenant compte de la composition des familles.

UN TAUX DE PAUVRETÉ DE 36%

En 2007, calcule l'Insee, les personnes vivant dans un ménage immigré ont un niveau de vie moyen de 1.220 euros par mois contre 1.810 euros pour les autres, soit 33% de moins.

"Les différences sont notables selon l'origine géographique : 14% de moins pour les ménages dont la personne de référence est originaire de l'Union européenne et 43% de moins lorsque celle-ci est native du Maghreb", souligne l'institut de la statistique.

A caractéristiques identiques des personnes de référence (même sexe, même tranche d'âge, mêmes type et taille de ménage, même catégorie socioprofessionnelle, même situation d'activité), l'écart de niveau de vie est encore de 6,7% pour les personnes de référence nées dans un pays de l'UE et de 18,5% pour celles nées au Maghreb.

"D'autres facteurs inobservés dans l'enquête peuvent expliquer cet écart : niveau de diplôme détaillé, précarité sur le marché du travail, valorisation différenciée de l'expérience professionnelle antérieure?", estime l'Insee.

L'étude relève encore que le taux de pauvreté des personnes vivant dans un ménage immigré est de 36,1%, soit près de 25 points de plus que celui de la population des ménages non immigrés.

"Il atteint 42,7% dans les ménages dont la personne de référence est native d'Afrique et, même lorsque la personne de référence est ressortissante européenne, le taux de pauvreté reste nettement supérieur à celui de l'ensemble de la population, à 24%", ajoute l'Insee.

Source : Le Point/Reuters

Paris et Rabat se sont mis d'accord jeudi à Tanger (nord) pour aider les Marocains résidant en France à créer des petites en moyennes entreprises au Maroc.Paris et Rabat se sont mis d'accord jeudi à Tanger (nord) pour aider les Marocains résidant en France à créer des petites en moyennes entreprises au Maroc.

AFP - Abdelhak Senna

Paris et Rabat se sont mis d'accord jeudi à Tanger (nord) pour aider les Marocains résidant en France à créer des petites en moyennes entreprises au Maroc.

Un document concernant un programme d'"appui" -auquel la France a décidé d'accorder un millions d'euros- a été signé à Tanger par Eric Besson, ministre français de l'Immigration et de l'identité nationale et Mohamed Ameur, ministre Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE).

Eric Besson effectue depuis jeudi une visite de travail de deux jours au Maroc au cours de laquelle il doit rencontrer plusieurs membres du gouvernement dont le ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri.

Ce projet de "codéveloppement" vise la création de près de mille petites et moyennes entreprises à moyen terme.

A travers ce projet la "France contribue au développement du Maroc", a déclaré à la presse Eric Besson.

"La France appuie les projets d'intégration et de développement solidaire pour les travailleurs en situation régulière en France. Aider ces derniers à créer leurs propres emplois dans leur pays", a-t-il dit.

De son côté, M. Ameur s'est félicité des "excellentes relations" qui unissent le Maroc et la France.

"Cette aide de la France (1 million d'euros) s'ajoute à un dispositif du gouvernement marocain pour encourager les MRE à investir dans leurs pays", a-t-il souligné.

"Nous comptons proposer un programme de coopération bilatérale plus étoffée en faveur des MRE lors de la réunion en juin à Paris de la Haute commission de coopération entre la France et le Maroc", a conclu le ministre chargé des MRE.

Source : TV5/AFP

C’EST parti pour la dernière ligne droite avant le transfert définitif du trafic passagers vers le port TangerMed. C’est le 17 mai prochain que les premiers passagers devraient arriver au port TangerMed en provenance de celui d’Algésiras. Le transfert intéressera dans une première partie, les passagers de la ligne Tanger-Algésiras. Le transfert des autres lignes, telles celles reliant Tanger aux villes de Séte par exemple devrait démarrer, selon le ministère de l’Equipement et du Transport au mois d’octobre.
Comme déjà annoncé par L’Economiste, la ligne Tanger-Tarifa restera ancrée au port de Tanger-ville, vu son importance touristique, selon les responsables. Le transfert prévu pour le mois de février pour un démarrage en douce de l’activité du port passagers de TangerMed n’a finalement pu se faire que plusieurs mois après.

La cause en reste, selon des sources proches du projet, les pluies des derniers mois qui ont lourdement retardé l’avancement du projet. Le port n’aura à peine qu’un mois de rodage avant le démarrage de l’opération retour des MRE qui démarre le 15 juin. Une opération qui constituera un véritable baptême du feu pour le port et ses installations. Elle devrait également permettre de corriger les éventuels problèmes qui risqueraient de naître.

Au départ, ce seront des installations provisoires qui seront affectées en tant que gare maritime au port roulier de TangerMed. En 2012, c’est une véritable gare maritime qui sera inaugurée.

A noter qu’en vitesse de croisière, le port aura une capacité de 7 millions de passagers et 2 millions de véhicules par an, soit un volume à terme trois fois supérieur que celui de l’actuel port de Tanger-Ville.

L’investissement est pharaonique: avec 230 millions d’euros, soit environ 2,8 milliards de DH. La grosse part est allée aux travaux de construction de la digue. Réalisée à 100%, elle a été signée de la main d’un groupement piloté par Bouygues-Bymaro et Saipem pour un montant de près de 1,66 milliard de DH.

Le reste de l’investissement concerne une zone de stockage de 20 hectares, les zones d’accès douane et police des frontières ainsi que la gare maritime et autres services aux passagers.

La darse comprendra, à terme, huit postes d’accostage qui permettront d’accueillir simultanément autant de navires. La distance de traversée plus courte entre TangerMed et Algésiras (une heure) permettra en outre une plus grande productivité pour les bateaux. Alors qu’à Tanger-ville, ils ne pouvaient assurer que trois rotations quotidiennes au maximum, à TangerMed, ils pourront faire jusqu’à cinq rotations, soit 40% de passagers transportés en plus par jour de pic.
Avec la même flotte, TangerMed pourra facilement alors traiter jusqu’à 50.000 passagers par jour car il bénéficiera d’une programmation de départs toutes les demi-heures, en cas de besoin.

Source : L’Economiste

Des défenseurs américains des droits civiques ont annoncé jeudi qu'ils allaient contester devant la justice la loi controversée sur l'immigration récemment adoptée par l'Arizona (sud-ouest), que ses opposants accusent de légaliser le délit de faciès.

La puissante association américaine de défense des droits civiques (ACLU) et d'autres ont prévu d'annoncer leur stratégie à Phoenix, devant le siège du parlement de l'Arizona, l'un des Etats américains frontaliers du Mexique.

Un porte-parole de l'ACLU a précisé que la stratégie pour obtenir le retrait de la loi signée vendredi par la gouverneur Jan Brewer -- qui permet à la police de contrôler le statut migratoire de quiconque en cas de "doute raisonnable" -- n'était pas encore complètement arrêtée.

Mais ces groupes pensent que la loi est "anticonstitutionnelle" et ils ont l'intention de la contester devant la justice fédérale, a déclaré ce porte-parole à l'AFP.

La signature de la loi a déclenché une vague d'indignation aux Etats-Unis et dans plusieurs pays latino-américains, Mexique en tête. Plusieurs politiciens et élus locaux, ainsi que des militants des droits civiques ont condamné publiquement le texte, allant jusqu'à appeler, pour certains, à un boycott économique de l'Arizona.

Le président Barack Obama lui-même a pris part au débat, en qualifiant la loi d'"irresponsable". Il a estimé mercredi que la situation en Arizona mettait en évidence la nécessité d'une réforme migratoire au niveau fédéral.

Le gouvernement fédéral "n'a pas pris ses responsabilités (sur ce sujet) depuis de longues années", a-t-il dit.

Le Mexique, par la voix de son ambassade à Washington, a annoncé qu'il soutiendrait "résolument la démarche" entreprise par les associations.

L'ambassade cherche ainsi à protéger les "Mexicains qui résident, étudient ou veulent visiter l'Arizona, et qui pourraient être affectés par l'entrée en vigueur de cette loi", explique-t-elle dans un communiqué.

Elle "continuera à mettre en oeuvre tous les moyens en sa possession pour défendre l'intégrité et le respect des droits de l'homme" des Mexicains aux Etats-Unis, ajoute-t-elle.

Le président du Salvador, Mauricio Funes, a condamné jeudi une loi "xénophobe", et son gouvernement a invité ses compatriotes à "s'abstenir" de se rendre en Arizona.

Source : Romandie/AFP

Dans le cadre de l'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD), cofinancée par l'Union européenne (UE) et l'Organisation des Nations unies (Onu) et qui vise à lutter contre la fuite des cerveaux, un projet d'accompagnement vers l'emploi des jeunes diplômés chômeurs, tentés par l'immigration, vient d'être lancé au Maroc.

Porté par l'association «Nouas», un organisme de conseil et de formation à Montpellier et l'association « Agence internationale pour le développement économique et sociale» (AIDES) à Casablanca, ce programme de coopération international a aussi pour objectif de mobiliser la diaspora marocaine pour participer au développement de son pays d'origine. Les opérateurs engagés dans ce projet d'intégration professionnelle des jeunes chômeurs devront être capables de repérer ces personnes sans emploi, de les accueillir et de réaliser avec chaque individu un premier diagnostic.

Une démarche de finalisation d'un projet professionnel avec chaque candidat sera réalisée. Elle peut aboutir à deux conclusions : soit ce jeune est en mesure de proposer sa compétence auprès d'un employeur en tant que salarié, soit il envisage de créer son propre emploi via la création d'une micro-entreprise coopérative. Une troisième alternative peut être envisagée avec le chercheur d'emploi et qui consiste à la reprise d'une formation qualifiante. «Au démarrage, nous allons former des professionnels pour accompagner ces demandeurs d'emploi ici au Maroc. Pour ce faire, nous allons sélectionner neuf opérateurs issus des régions de Settat, Fès et Tétouan. Dans ces trois zones, beaucoup de diplômés chômeurs sont candidats à l'immigration. Nous nous appuierons pour l'accompagnement des jeunes diplômés sur un réseau d'experts ayant migré, afin qu'ils partagent leur expérience avec les jeunes», a expliqué Abdelhak Harraga, directeur de «Nouas». L'autre axe principal de ce projet, c'est l'accompagnement des entreprises locales ayant des difficultés à recruter des collaborateurs qualifiés.

Ces sociétés seront accompagnées dans leur démarche de recrutement en procédant à des mises en relation avec les jeunes diplômés suivis par les organismes d'accompagnement. «Notre projet propose deux innovations.

La première consiste au dispositif lui-même unique et qui correspond à un accompagnement global comme un guichet unique pouvant répondre aux différents profils de candidats (salarié ou entrepreneur). Quant à la deuxième, il s'agit de la nouvelle compétence du chargé de mission relation-entreprise, qui possède à la fois la capacité de valider le projet du candidat et de mobiliser les sociétés en ciblant les métiers», a ajouté M. Harraga.

Parmi les opérateurs engagés dans ce programme, il y a l'Entraide nationale à Settat, l'association ATIL de microcrédit à Tétouan, etc.

Chaque opérateur devrait désigner quatre chargés de mission, dont chacun devrait accueillir le candidat et l'accompagner dans son projet professionnel. «La prochaine étape du programme consiste à former des chargés de mission. Celle-ci se déroulera entre mai et juin prochains en vu d'acquérir les compétences nécessaires des actions du programme. Après, nous allons nous mobiliser auprès des opérateurs pour sélectionner les jeunes et étudier les éventualités de financement des projets de création d'entreprise», a souligné Mohamed Asri, président d'Aides.

Partage des expériences

L'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD), d'une durée de trois ans (2008-2010), dotée d'un budget de 15 millions d'euros, vise à encourager les diasporas à contribuer au développement et au retour des migrants dans leur pays d'origine, d'atténuer la fuite des cerveaux, de faciliter les transferts de fonds. Dans ce sens, sept projets présentés par des consortiums maroco-européens ont été sélectionnés pour un financement de 1,3 million d'euros. Le Maroc se positionne comme un des principaux bénéficiaires de ce programme de développement. Les représentants de ces sept projets seront invités à participer à la rencontre qui se tiendra à la fin de ce projet afin de partager leurs expériences et d'échanger directement avec leurs homologues en provenance des pays ciblés par l'ICMD.

Source : Le Matin

C’est un jeune festival - il fête seulement sa deuxième bougie - mais il traverse déjà les frontières ! En effet, le festival Transfrontalier extra, co-organisé par le théâtre Bonlieu-Scène nationale d’Annecy, le théâtre Saint-Gervais et l’Association de Danse contemporaine de Genève, se déroule en France et en Suisse. Quoi de plus naturel pour un événement dont le fil conducteur est « la présentation d'œuvres questionnant l'idée des frontières. Les frontières politiques comme les frontières esthétiques ». Au total, 23 spectacles pluridisciplinaires et internationaux. Beaucoup de danse - dont les créations Les Sentinelles de Nacera Belaza ou Kawa d’Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, un hommage à l’immense poète palestinien Mahmoud Darwich mort il y a bientôt deux ans – mais aussi du théâtre - à noter les Cahiers d’Afrique de Marielle Pinsard qui épingle le post colonialisme culturel à travers ses rencontres avec des Sud-Africains - ou encore des performances et des ateliers publics. A voir également, l’exposition L’Esthétique des frontières qui regroupe le travail de « cinq artistes qui condensent la réalité politique contemporaine, la signification symbolique de l’altérité et la recherche artistique de formes dépaysantes ». Parmi eux, la Franco-Marocaine Bouchra Khalili qui suit, à la manière d’une journaliste, des trajets migratoires pour en extraire des fictions. A noter enfin la lecture de Voyageur de nulle part, de Reza Daneshvar, ou l’histoire d’un Iranien qui se voit refuser le statut de réfugié politique par la France et se retrouve subitement sans pays, coincé dans la zone de transit à l’aéroport Charles-de-Gaulle. La preuve qu’en dehors de ce festival qui met à disposition des navettes gratuites pour se rendre d’Annecy à Genève, et inversement, il n’est pas toujours si aisé de franchir les frontières…

Le festival  se déroulera du 18 au 29 mai 2010, à Annecy et Genève

Source : Cité nationale de l’histoire de l’immigration

La politique migratoire suivie par la France est la même que celle pratiquée par les autres pays de l'Union européenne (UE), a insisté jeudi 29 avril à Tanger, dans le nord du Maroc, Eric Besson. Evoquant les critiques qui lui reprochent de mener en France un "durcissement" à l'égard de l'immigration classique, du regroupement familial ou d'asile, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale français s'est défendu en affirmant que "l'objectif et le socle de la politique migratoire en France c'est de parvenir à une intégration réussie" des immigrés. "Ouvrir [les frontières] c'est facile" et "c'est une erreur", a ajouté Eric Besson.

"Il ne faut pas croire aux bêtises de la polémique, la France est une terre d'accueil. Elle n'est pas une forteresse fermée et il n'y a pas de migration zéro", a poursuivi le ministre, qui a néanmoins mis l'accent sur la nécessité de "règlementer le flux migratoire". Selon lui, "la France est le premier pays au monde après les Etats-Unis pour les demandes d'asile". En 2009, a précisé le ministre à Tanger, quelque 174 00 étrangers ont été admis en France au titre du long séjour et 108 000 se sont vu octroyer la nationalité française.

Eric Besson a par ailleurs annoncé que la France comptait proposer au Maroc, lors de son entrevue jeudi soir à Rabat avec le ministre des affaires étrangères marocain, Taieb Fassi, une "feuille de route" pour faciliter la circulation des personnes entre les deux pays. Le ministre a coprésidé aux côtés du ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger marocain (RME) la première conférence des experts pour la création de l'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ). Ce dernier sera opérationnel à partir de janvier 2011. Il permettra progressivement aux "étudiants de certaines filières universitaires d'excellence de circuler librement au niveau des pays du bassin méditerranéen" et de leur "favoriser l'octroi de 'bourses méditerranéennes'".

Source : Le Monde

Environ cinquante personnes étaient présentes pour assister au lancement officiel de la nouvelle version de Yabiladi.com mardi soir à l'hôtel Barceló de Casablanca. Intervenants et audience se sont échangés sur les succès et défis du portail et son rôle pour la diaspora marocaine et le Maroc.

Invités à partager leurs expériences, M. El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Sahibi, directeur de cabinet du ministère délégué à la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, et M. Jean Christophe Despres, PDG de l'agence de communication Sopi se sont exprimés sur le rôle des nouveaux médias dans la relation entre Marocains résidant à l'étranger et le Maroc.

Concernant Yabiladi.com, les intervenants ont souligné le rôle de pont virtuel entre le Maroc et sa diaspora. Etant donnée la dispersion des Marocains à travers le monde, l'internet est le meilleur outil pour toucher les MRE. Compte tenu de cette dispersion et de la diversité des trajectoires des Marocains à l'étranger, les intervenants ont salué l'approche multi-supports de Yabiladi.com.

D'autre part, M. El Yazami a mis en exergue les difficultés de ces MRE de deuxième génération de s'implanter au Maroc, appréciant ainsi l'effort personnel et le parcours de Mohamed Ezzouak, fondateur de Yabiladi.com et de la société Web Stratégie.

Partageant son expérience dans la communication envers divers communautés, M. Despres a mentionné la singularité de Yabiladi en ce que ce serait le premier portail à destination d'une diaspora en France. Aujourd'hui, le plus grand défi identifié pour Yabiladi réside, selon M. Despres, à fidéliser cette audience dans le contexte d'une concurrence avec les réseaux sociaux et spécialement Facebook.

A cet égard, Mohamed Ezzouak a présenté les projets d'avenir du portail: un service de messagerie instantanée sur tout le portail, qui existe déjà sur le service rencontres, un annuaire professionnel et d'autres services facilitant la vie des MRE. A terme, l'objectif est également de lancer une version multilingue du portail, en commençant par l'anglais et l'espagnol. Cela permettra d'étendre l'impact du portail aux non-francophones.

Plusieurs médias marocains étaient présents pour couvrir la conférence: les Echos, Au Fait, Le Matin, Al Bayane, et la chaîne télévisée 2M.

Source : Yabiladi

Les Marocains représentent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) légalement installée en Espagne avec 747.000 personnes, selon les données publiées jeudi par l'Institut national de la statistique (INE).

Les Equatoriens avec 395.000 personnes occupent la deuxième place, suivis des Colombiens (289.000), ajoute la même source, précisant que les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen en Espagne avec 830.000 immigrés.

Le nombre d'immigrés roumains et marocains en Espagne a continué à augmenter en 2009, note l'INE, faisant part d'une baisse des étrangers d'origine latino-américaine (Equateur, Bolivie, Argentine), en raison notamment de la crise économique.

Selon l'Institut, l'Espagne compte au 1er janvier 2010 près de 47 millions d'habitants, dont 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2 pc de la population contre 11,3 pc l'année dernière.

La population espagnole recensée se chiffre à 46,95 millions de personnes, ce qui constitue une progression de 0,4 pc (145.000 personnes) en un an, indique la même source.

Les statistiques de l'INE dénombrent 5,7 millions d'étrangers, dont 41 pc (2,35 millions) sont citoyens d'un pays de l'UE. Ils sont suivis de ceux venant d'Amérique Latine et des Caraïbes qui totalisent 30 pc, soit 1,72 million d'immigrés.

Depuis 2001, le nombre d'immigrés a augmenté en Espagne de plus de 4 millions, soit en moyenne quelque 600.000 étrangers de plus chaque année.

Source : MAP

Après un premier concert donné mardi soir à Séville (Andalousie), dans le cadre de l'année internationale du rapprochement entre les cultures, le chœur des Trois Cultures, ensemble vocal de la Fondation des Trois Cultures, se produira le 1-er mai prochain à Essaouira.

La Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée a réussi la prouesse de réunir, mardi soir, dans le cadre d'un concert inédit donné par le Chœur "Trois Cultures", des morceaux de musique en Arabe, Latin et Hébreu, dans l'emblématique cathédrale/grande Mosquée de Séville.

Le concert de Séville du Chœur des Trois Cultures a rassemblé une centaine d'interprètes en provenance du Maroc, d'Espagne et de France qui se sont joints aux 85 musiciens de l'Orchestre des Jeunes d'Andalousie, pour interpréter des œuvres de la tradition orale arabe (Ard Elejded, Marmar Zamani, Ya Ward Ful Yasmine) et des compositions hébraïques.

Dirigé par le Français, Michael Piquemal, le Chœur des Trois Cultures, composé de jeunes chanteurs arabes et européens appartenant au pays du pourtour méditerranéen, oeuvre pour le rapprochement des peuples de différentes cultures et confessions en vue d'un idéal de paix et de tolérance.

Le Chœur avait commencé les répétitions le 19 avril dernier à Séville. Il se produira le premier mai prochain à Essaouira, rapportent mercredi les Médias espagnols.

Née à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-Méditerranéen.

Source : MAP



Les membres de l'organisation des Etats américains (OEA) ont exprimé mercredi leur inquiétude suite à la nouvelle loi sur l'immigration adoptée en Arizona.

Après avoir écouté les griefs des pays membres, le secrétaire général de l'organisation, José Miguel Insulza, a indiqué que la loi constitue "une préoccupation" pour tous les citoyens du continent américain, y compris ceux résidant aux Etats-Unis.

Insulza s'est félicité de la réaction du président Barack Obama, qui a condamné le texte de loi adopté au Congrès local, contrôlé par les républicains, qui permettra d'interroger et d'arrêter quiconque suspecté de résider illégalement dans l'Etat. En outre, les journaliers en situation irrégulière pourront être arrêtés pour avoir sollicité du travail, et les forces de l'ordre faire l'objet de poursuites si elles n'appliquent pas la loi.

Selon Obama, la loi a été "mal conçue" et ne permettra pas "de manière correcte" de trouver une solution au problème de l'immigration illégale.

Source : Le Nouvel observateur/AP

La jeune élève Marocaine interdite de classe par un lycée de la banlieue de Madrid pour port du voile, a intégré, mercredi, un autre lycée.

Najwa Malha avait été interdite d'entrée en classe par la direction du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Madrid), pour port du voile, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice", rappelle-t-on.

Le département de l'éducation de Madrid, qui avait appuyé la décision du lycée Camilo José Cela, sous prétexte de l'indépendance des établissements d'enseignement, avait annoncé que cette dernière pouvait intégrer un autre lycée de son choix.

La jeune fille qui a essuyé un premier refus a finalement été acceptée dans un autre établissement qui n'interdit pas le port du hijab.

La famille de la jeune élève Marocaine ne considère pas pour autant l'affaire comme close. Elle a mandaté un avocat pour entreprendre les démarches nécessaires pour des actions légales contre le lycée de Camilo José Cela et contre la communauté de Madrid.

L'avocat de la famille Malha, Ivan Jiménez-Aybar, a indiqué, dans des déclarations à la presse , qu'il va intenter une action judiciaire contre la communauté autonome de Madrid ainsi que contre le lycée de Najwa, estimant que les droits de l'élève ont été bafoués.

De son côté le Défenseur du Peuple a été saisi d'une plainte concernant le cas de Najwa et a demandé au département de l'éducation de Madrid de lui faire parvenir de plus amples informations sur cette affaire.

L'affaire de Najwa Malha a provoqué la réaction des trois principales organisations islamiques en Espagne (la Fédération musulmane d'Espagne, FEME, la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques, FEERI et l'Union des communautés islamiques d'Espagne, UCIDE), qui ont annoncé des actions en justice contre l'interdiction d'une élève portant le voile.

De son côté, l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME) a dénoncé cette interdiction qu'elle a qualifiée de "discriminatoire".

Cette affaire a suscité un large débat, parfois tendu, au sein de la société espagnole partagée sur le port du voile dans les écoles.

Le gouvernement a tenté de minimiser la polémique née autour de cette interdiction, non sans laisser voir une certaine divergence, y compris dans ses rangs.

Source : MAP

La marche, qui coïncide avec un sommet France-Afrique, aura pour principaux slogans: "hier colonisés, aujourd'hui exploités, demain régularisés" ou encore "gouvernements africains arrêtez de collaborer, gouvernement français, régularisez les sans-papiers", ont précisé les organisateurs réunis au sein du collectif "ministère de la régularisation de tous les sans-papiers".

Les manifestants entendent demander aux chefs d'Etats africains de ne plus signer les laisser-passer permettant au gouvernement français d'expulser les immigrés en situation irrégulière et de ne pas conclure avec Paris d'accord sur la gestion des flux migratoires.

Conformément au "Pacte européen sur l'immigration et l'asile" adopté en 2008, la France a signé des accords sur l'immigration avec plusieurs pays: Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo-Brazzaville, Gabon, Ile Maurice, Sénégal, Tunisie.

Ces chefs d'Etat "sont la cause de nos malheurs. Ils savent ce que nous subissons au pays et pourquoi nous sommes là", a dénoncé un intervenant lors d'une conférence de presse.

Un autre a souligné que le durcissement des lois françaises depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence "ne nous a pas empêchés d'arriver en France". "Maintenant, battons-nous pour être régularisés", a-t-il exhorté.

"Si nous avons choisi de venir ici c'est parce que la France a d'abord fait l'émigration vers nos pays", a plaidé un troisième dans une allusion à la colonisation.

La manifestation "Paris-Nice à pied pour les sans-papiers" traversera dix villes: Melun, Auxerre, Dijon, Châlon-sur-Saône, Mâcon, Lyon, Valence, Avignon, Marseille, Cannes et Nice.

Cette dernière ville accueillera le sommet Afrique-France, qui se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). Le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a décliné l'invitation en invoquant une situation intérieure difficile.

Source : Le Point/AFP

Le Comité Anti-Torture du Conseil de l'Europe a souhaité aujourd'hui une enquête approfondie sur les mauvais traitements par l'Italie de demandeurs d'asile africains refoulés en Libye en juillet dernier.

L'Italie a violé la Convention européenne des droits de l'homme en interceptant des immigrés en mer pour les refouler vers la Libye, estime cette agence qui avait envoyé une mission sur place fin juillet. "En l'état, la Libye ne saurait être considérée comme sûre pour des réfugiés et ils y risquent des mauvais traitements" affirme le rapport.

Le CPT regrette que les candidats à l'immigration refoulés en mer par les patrouilleurs italiens "n'ont pas pu bénéficier de l'accès au système de protection des réfugiés".

Il ressort de la visite de ses experts que Rome "a en connaissance de cause refoulé des personnes particulièrement vulnérables ou qui auraient pu faire valoir un statut de réfugiés", déplore le document.

Le rapport publié à Strasbourg avec les éléments de réponse du gouvernement intervient après les critiques d'autres organisations.
Human Rights Watch (HRW) a critiqué l'Italie pour les refoulements des immigrés clandestins vers la Libye. "Les navires italiens repoussent les embarcations des immigrés clandestins sans vérifier s'il y a parmi eux des réfugiés, des malades ou des blessés, des femmes enceintes ou des mineurs, indiquait en septembre le rapport de l'organisation.
Il demandait à l'Italie et à l'Union européenne de "renoncer à refouler les non-Libyens vers la Libye tant que la manière de ce pays de traiter les immigrés, les demandeurs d'asile et les réfugiés ne sera pas aux normes internationales".
L'accord conclu par l'Italie avec la Libye pour refouler les candidats à l'immigration a aussi été critiqué en décembre par le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés qui a critiqué le refoulement de réfugiés ayant des raisons valables pour demander l'asile en Europe.

sont disponibles sur le site (http://www.cpt.coe.int) du comité.

Source : Le Figaro/AFP

Au nombre de 20, ils sont venus aux Emirats arabes unis pour poursuivre leurs études dans la plus prestigieuse université française. Les étudiants marocains de l'université de la Sorbonne d'Abou Dhabi travaillent dure avec pour seul but de décrocher des diplômes supérieurs leur permettant d'intégrer facilement le marché de l'emploi.

C'est dans l'une des cours de l'annexe de l'université de la Sorbonne à Abou Dhabi, situé à l'Ile Rim, caractérisée par une architecture prestigieuse puisée dans la spécificité française, que Wajih, Aouatif et Hassan, tous âgés à peine de 23 ans, se sont donnés rendez-vous pour débattre de leur cours du soir.

Parlant le dialecte marocain émaillé, de temps à autre, de certaines expressions françaises, ces étudiants soucieux de perfectionner leurs connaissances scientifiques dans leurs branches respectives, ne cachent pas leur fierté d'avoir choisi de poursuivre leurs études dans la plus ancienne et prestigieuse université française.

La Sorbonne, le choix opportun

Originaire de la capitale ismaïlienne, Aouatif a décidé de partir aux Emirats arabes unis pour poursuivre ses études dans une filière scientifique de l'avenir, défiant les conditions difficiles de l'émigration dans un pays du Golfe. Grâce à ses camarades et aux nouvelles connaissances du monde entier qu'elle a faites, Aouatif a pu s'adapter au fil du temps.

Poursuivre les études loin de la famille et dans un pays étranger "nous impose de relever de nombreux défis, liées notamment à l'adaptation avec le climat de la région", a-t-elle confié à la MAP, sans cacher son admiration ce pays d'accueil, dont les traditions ne diffèrent pas de celles de la mère-patrie et où règnent sécurité et quiétude au rythme d'une croissance économique sans précédent.

Etudiante en commerce internationale, Aouatif a indiqué que le choix de la Sorbonne d'Abou Dhabi est motivé par les programmes d'études modernes qu'elle adopte, la communication facile avec les professeurs ce qui permet une intégration aisée dans la vie estudiantine et aussi, et surtout, l'équivalence des diplômes obtenus à ceux délivrés par l'université mère à Paris.

Aouatif et ses colocataires de la cité universitaire demeurent attachées aux valeurs et traditions de la patrie, puisqu'elles tiennent à préparer, quand l'occasion se présente, des plats marocains pour les étudiantes venant de pays asiatiques, européens ou arabes, qui admirent la gastronomie marocaine.

Le vendredi demeure un jour spécial pour ces étudiantes, poursuit-elle, puisqu'il coïncide avec un jour de repos, ce qui leur permet de préparer le couscous, d'une part, pour déguster un repas en compagnie des étudiantes d'autres nationalités, et d'autre part, pour faire valoir les us et coutumes du pays, où le couscous constitue un plat de choix dans la gastronomie nationale.

On tient également à célébrer les fêtes religieuses dans la tradition marocaine allant de l'habit traditionnel en passant par la dégustation d'un verre de thé et des pâtisseries marocaines en compagnie des étudiants marocains, a-t-elle dit.

Le retour au bercail est inéluctable

Originaire de Settat, Wajih qui poursuit ses études dans la même université en marketing et la gestion des entreprises rêve lui aussi de décrocher un diplôme de cette prestigieuse université française pour revenir au Maroc et trouver un emploi.

Wajih, un grand admirateur du club du Raja de Casablanca, indique que la qualité des formations dispensées dans la Sorbonne d'Abou Dhabi et ses programmes modernes l'ont encouragé à s'y inscrire, ajoutant que le retour au Maroc sera possible quand il obtient son diplôme.

L'étudiant settati souligne que les perspectives au Maroc sont désormais prometteuses surtout pour les spécialités en phase avec les mutations économiques actuelles, appelant les étudiants marocains à l'étranger à retourner dans leur pays en vue de contribuer au processus de développement déclenché au Maroc.

Source : MAP

Le ministre français de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, Eric Besson, entreprend, du 29 au 30 avril, une visite de travail au Maroc, apprend-on mercredi auprès de son cabinet.

Au cours de son séjour, M. Besson devra présider, avec le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, l'ouverture à Tanger de la 1ère conférence d'experts pour la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ), précisent les deux ministres dans un communiqué.

Le Maroc et la France co-organisent cette conférence, qui réunira des délégations représentant l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie, la Turquie et la Commission de l'Union Européenne.

A cette occasion, les 16 pays fondateurs du projet d'OMJ et l'Union Européenne définiront ensemble les lignes directrices du projet, notamment l'architecture de l'Office et le périmètre retenu pour la promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranée.

Ce projet pilote vise, dans un premier temps, à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain.

Il devrait également organiser l'accès de ces étudiants à des bourses "méditerranéennes", en mobilisant tant les bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence, ainsi que promouvoir leur exercice d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix, en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise.

Un programme de mobilisation des compétences et de l'expertise de ces jeunes au profit du développement de leur pays d'origine sera également mis en Âœuvre.

La conférence de Tanger sera la 1ère étape en vue de parvenir à la création de l'OMJ d'ici le 1er janvier 2011. Elle devra mettre en œuvre les recommandations adoptées par les ministres méditerranéens réunis à Paris, à l'initiative de M. Besson, le 14 décembre 2009.

Par ailleurs, MM. Ameur et Besson donneront, le même jour à Tanger, une conférence de presse sur le lancement de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse.

Au cours de cette conférence de presse, les deux ministres évoqueront également le renforcement des actions de développement solidaire entre le Maroc et la France et procèderont à la signature de la déclaration franco-marocaine pour la mise en œuvre d'un programme d'appui à la création de petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains résidant en France.

Doté par la France d'une subvention initiale d'un million d'euros, ce programme permettra d'accompagner au moins 1.000 Marocains résidant en France dans la création et le développement des PME au Maroc au cours des trois prochaines années.

Source : MAP

Amnesty International a dénoncé mercredi l'indifférence, voire la responsabilité de représentants des autorités du Mexique face aux "enlèvements, viols et meurtres" dont sont victimes les clandestins dans le pays.

"Les autorités mexicaines doivent agir pour stopper les sévices dont sont continuellement victimes les émigrants, proies de bandes criminelles tandis que les représentants de l'autorité ferment les yeux ou jouent même un rôle actif dans les enlèvements, viols et meurtres", dans un rapport publié à Londres, où siège l'organisation de défense des droits de l'homme, et reçu à Mexico.

Quelque 500.000 "clandestins", presque tous venus d'Amérique centrale, tentent chaque année la traversée du Mexique pour aller chercher du travail aux Etats-Unis. Ce voyage est devenu "l'un des les plus dangereux au monde", affirme le rapport signé par Rupert Knox, spécialiste du Mexique à Amnesty.

Les enlèvements contre une rançon, demandée à la famille restée au pays, ont atteint "des records en 2009", ajoute Amnesty en citant la Commission nationale mexicaine des droits de l'Homme (CNDH): "près de 10.000 victimes en six mois, dont près de la moitié affirment que des fonctionnaires étaient compromis".

"Six femmes ou jeunes filles sur dix dénoncent des viols, et la rumeur raconte que certains passeurs demandent que les émigrantes reçoivent des piqûres anticonceptionnelles avant leur voyage", selon Amnesty.

Le rapport cite le témoignage de "Veronica" (prénom modifié par Amnesty), qui voyageait le 23 janvier dernier avec plus de 100 clandestins à bord d'un train de marchandises stoppé par la police fédérale dans l'Etat du Chiapas (sud, à la frontière du Guatemala).

Les policiers ont obligé les clandestins à descendre et à s'allonger sur le ventre, leur ont dérobé leurs bagages et ont menacé de les tuer s'ils ne continuaient pas leur route à pied, le long de la voie, a-t-elle affirmé.

Après des heures de marche, le groupe a été attaqué par des hommes armés, Veronica a été violée et un de ses compagnons au moins a été tué, a-t-elle ajouté.

Deux suspects ont été arrêtés, mais la police fédérale n'a pas été inquiétée, bien que les victimes aient indentifié deux de ses agents, souligne Amnesty.

Amnesty "recommande" au Mexique de s'attaquer à cette "crise des droits de l'Homme" par "des réformes législatives garantissant l'accès à la justice, l'établissement d'une commission fédérale spéciale" et "la publication des cas de mauvais traitements et des actions entreprises contre les responsables, y compris les représentants des autorités".

Le Mexique a lui aussi ses émigrés, 12 millions aux Etats-Unis dont la moitié de clandestins, et son gouvernement s'est élevé ces derniers jours contre une loi d'immigration particulièrement sévère adoptée en Arizona, à la frontière entre les deux pays.

La loi, signée le 23 avril par la gouverneure républicaine Jan Brewer, autorise les policiers à arrêter des étrangers en cas de "doute raisonnable" sur la légalité de leur entrée aux Etats-Unis, même en l'absence d'un autre délit présumé.

Le Mexique "utilisera tous les moyens à sa portée" pour défendre ses émigrants contre cette loi qui "porte atteinte aux droits de l'Homme", avait déclaré mardi le président mexicain Felipe Calderon.

Source : Aufait/ AFP

Du 6 au 8 mai prochain, Casablanca accueillera la cinquième édition de son défilé de mode, le FestiMode Casablanca Fashion Week 2010. Cette année, l’évènement met en lumière l’avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde.

Certains créateurs sont connus internationalement, sans l'être au Maroc. Tel est le cas par exemple de Hisham Oumlil. Natif de Casablanca et installé à New York, il a fait ses preuves au sein de prestigieuses compagnies de mode tel que Loro Piani, Rocco Ciccarelli, Hermès et Versace, avant de fonder, en 2005, sa propre marque, Oumlil. Dans la même année, et régulièrement depuis, il présente ses collections à la Fashion Week de New York.

En 2008, l’artiste reçoit le prix de Star montante par le Fashion Group International. Son travail figure dans de nombreux ouvrages de American Beauty à Vanity Fair Italie. Faisant d'abord dans le sur mesure, il s'est ensuite lancé dans le prêt à porter. Il montrera pour la première fois sa collection de tailleurs fins et de trenchs audacieux au public casablancais en précisant qu’il est « très engagé dans la cause de la contemporanéité du Maroc ».

Said Mahrouf, qui a participé au salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et Amel Bouazizi, qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam seront les autres créateurs de renom international dont on pourra voir les œuvres dans l'ancienne cathédrale du Sacré Cœur à Casablanca. Rendez-vous samedi 8 mai à 20h pour le défilé « Dress Code ».

A côté de ces artistes internationaux, la Fashion Week donnera aussi l'occasion à l'avant-garde de la scène marocaine de voir leurs créations défiler. Les jeunes talents répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki, et le duo de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca : Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham, et leur défilé, le défilé émergence « De Long en Large » aura lieu le vendredi 7 mai à 20h dans le même lieu. Auprès d’eux, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présenteront leurs collections.

En accompagnement aux défilés, deux conférences, l'une sur la formation aux métiers de la mode et l'autre sur la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc se tiendront respectivement le vendredi à 17h à l'Institut Français de Casablanca et samedi 8 à 11h dans l'ancienne église du Sacré Cœur.

Tout au long de la Fashion Week 2010, l'exposition « Itinéraire d'une tendance » présentera, dans les locaux de l'Institut Francais de Casablanca, une rétrospective photo de l’aventure FestiMode Casablanca depuis sa création en 2006.

Source : Yabiladi

Le Maroc a ouvert un nouveau Consulat à Orly, le plus grand en termes de superficie de son réseau en France pour servir quelque 65.000 Marocains établis dans trois départements jouxtant cette ville connue pour son grand aéroport international du même nom et située au sud de Paris.

Ce nouveau consulat dont la gestion a été confiée à un diplomate chevronné, M. Bouchaib El Khalfi qui a à son actif une longue expérience à Paris, Villemomble (France) et à Barcelone (Espagne) en tant que Consul Général, couvre les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94).

Ce cinquième consulat du Maroc en région Parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et rapprocher les services consulaires des usagers résidant à Orly-ville et les départements limitrophes conformément aux hautes instructions royales en faveur de la communauté marocaine à l'étranger.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice alliant le béton et le verre sur une superficie de 2150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux. Le bâtiment refait à neuf est aménagé en 3 salles d'attente dotées du système d'afficheurs de numéros pour gérer automatiquement les files d'attente.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Depuis son ouverture, le nouveau poste reçoit entre 130 et 180 personnes par jour. L'accès aux nouveaux services consulaires est facilité par sa situation à la croisée des différents centres économiques autour de l'aéroport d'Orly bien desservis par différents moyens de transports (autoroutes, trains, bus et métro).

Source : MAP

Le procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans devrait avoir lieu du 4 octobre au 2 novembre, a annoncé mardi le tribunal d'Amsterdam.

"L'affaire contre M. Wilders reprendra en octobre", a déclaré le tribunal dans un communiqué. Selon un calendrier encore provisoire, les audiences commenceront le 4 octobre et le jugement sera rendu le 2 novembre.

Geert Wilders, chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150), est accusé d'insultes envers les musulmans pour avoir comparé leur religion au fascisme dans son court-métrage "Fitna", mis en ligne en mars 2008, et demandé l'interdiction du Coran, qu'il compare au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.

Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam, saisie par des dizaines de plaignants, avait ordonné au parquet de poursuivre M. Wilders après le classement sans suite des plaintes en juin 2008.

La défense de l'accusé avait ensuite contesté la compétence du tribunal, lors d'une audience de procédure le 20 janvier, estimant que le député devait être jugé par la cour de cassation, seule habilitée à poursuivre les élus pour des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

Le tribunal d'Amsterdam s'était le 3 février déclaré compétent pour juger Geert Wilders.

Source : La Croix/AFP

Le Maroc participe actuellement à Barcelone à la 39ème édition de la Foire d'avril de la Catalogne, qui revêt une dimension culturelle certaine et une importance touristique indéniable.

Le pavillon marocain à cette foire est monté sous forme de tente typique du milieu saharien marocain, un espace meublé d'articles et objets artisanaux de toutes les villes marocaines, avec une déclinaison de la culture diversifiée et du patrimoine riche des provinces du Sud.

La tente offre également aux visiteurs l'occasion de connaître de près la gastronomie et le thé, selon le cérémonial propre au Sahara marocain, ainsi que les différents types de musique des provinces du Sud, à travers des concerts morceau de musique populaire et traditionnelle du Sahara, présentés par la célèbre troupe Bnat Aichata qui perpétue la tradition ancestrale de la Guedra.

L'objectif de cette participation est de faire connaître la région du Sahara marocain, sa richesse et son patrimoine culturel et touristique, a indiqué, à cette occasion, Aziz Hicham, président de l'Alliance Méditerranéenne des Amis du Maroc (ALMAMA), ajoutant que la tente constitue un pont pour rapprocher les peuples, les cultures et les civilisations.

Le pavillon marocain a été visité par plusieurs personnalités, dont le ministre espagnol du travail et de l'immigration, Celestino Corbacho, et le maire de Barcelone, Jordi Hereu. A cette occasion, un cadeau souvenir a été offert au ministre espagnol par le président du Conseil provincial de Guélmim et le président de l'ALMAMA.

Un total de 68 pavillons sont érigés sur une superficie de 105.000 m2 à l'occasion de la Foire d'avril de la Catalogne, organisée jusqu'au 02 mai prochain par la Fédération des Entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), en partenariat avec les gouvernements autonomes catalan et andalou et les municipalités de Barcelone.

Source : MAP

Matignon semble privilégier la recherche d’un consensus le plus large possible plutôt que l’adoption rapide d’une loi sur le niqab

François Fillon appelait la semaine dernière à prendre « le temps du débat » afin de rechercher « un consensus républicain » sur l’interdiction du voile intégral. L’affaire de la conductrice portant le niqab et ses suites sont venues compliquer la donne.

Avec un risque d’« amalgames » dont les premières victimes seraient l’ensemble des Français de confession musulmane, comme l’a souligné François Fillon, lundi 26 avril, lors d’une rencontre avec le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. L’occasion également pour le premier ministre d’exprimer sa « vive émotion » après le mitraillage, dans la nuit de samedi à dimanche, de la mosquée d’Istres dans les Bouches-du-Rhône (lire ci-contre).

Il n’empêche. Deux lignes s’opposent au sein de la majorité de droite. D’un côté, Jean-François Copé, favorable à une interdiction générale et absolue du port du voile intégral à travers une proposition de loi (d’origine parlementaire) et une déclaration d’urgence par le gouvernement, procédure accélérée permettant de limiter l’examen d’un texte à une seule lecture par chaque assemblée. Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale avait ainsi déposé lui-même, en février, une proposition de loi « visant à interdire le port de tenues ou d’accessoires ayant pour effet de dissimuler le visage dans les lieux ouverts au public et sur la voie publique ».

« Le temps sera pris pour préparer un texte réalisant un consensus républicain »

De l’autre côté, ceux qui plaident en faveur d’un projet de loi (d’origine gouvernementale) et d’une interdiction dans des circonstances particulières de temps et de lieux, comme l’a recommandé le Conseil d’État afin d’éviter une éventuelle censure du Conseil constitutionnel ou de la Convention européenne des droits de l’homme.

Sur le fond, c’est Jean-François Copé qui paraît l’avoir emporté, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, ayant indiqué, à l’issue du précédent conseil des ministres, que « l’interdiction du port du voile intégral doit être générale dans tout l’espace public parce que la dignité de la femme ne se divise pas ». L’Élysée et Matignon n’étaient pourtant pas, à l’origine, sur cette ligne.
Sur la forme, en revanche, François Fillon semble avoir été convaincu par les deux présidents UMP des assemblées parlementaires, Bernard Accoyer (Assemblée nationale) et Gérard Larcher (Sénat), également reçus lundi. « Le temps sera pris pour préparer un texte qui sera un texte réalisant un consensus républicain », a ainsi souligné Bernard Accoyer à l’issue de la rencontre.

Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a affirmé, devant le conseil national de son parti, que les socialistes seraient favorables à une loi contre le voile intégral si elle reprenait l'avis du Conseil d'Etat. Selon la maire de Lille, le port du niqab ou de la burqa est "un réel problème" dans notre société et il convient de s'y opposer, comme n'ont cessé de l'affirmer les socialistes.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le mercredi 19 mai, comme prévu après le vote par les députés d’une résolution le 11 mai. François Fillon a annoncé mardi 27 avril que le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet lors de la session extraordinaire. Il n’a pas précisé si le texte serait examiné en urgence ou selon la procédure ordinaire.

« stigmatiser une partie de la population française »

En attendant, François Fillon poursuit ses consultations des formations politiques et de « tous ceux qui ont à parler sur le sujet ». Notamment les instances morales et religieuses : si la rencontre avec Mohammed Moussaoui a été rendue publique, le premier ministre a déjà discrètement reçu, vendredi, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, et devrait recevoir jeudi le président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, ainsi que le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Claude Baty.

La recherche du « consensus républicain » s’annonce toutefois difficile. Religieusement, le CFCM est en effet d’ores et déjà contre toute interdiction générale et absolue du niqab et de la burqa, version afghane du niqab. Politiquement, enfin, l’opposition accuse la majorité de « stigmatiser une partie de la population française » depuis le lancement du débat sur l’identité nationale.

Une ambiance bien éloignée de celle qui régna, en 2004, sous la présidence de Jacques Chirac, lors de l’adoption consensuelle de la loi relative à l’application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics.

Source : La Croix

Le notaire est appelé à accomplir plusieurs missions d'assistance des citoyens dans leurs opérations d'acquisition de biens immobiliers. Les explications de Me Abdelmajid Bargach.

Le MATIN: Quel est l'objectif de votre présence aux salons immobiliers en Europe ?

Abdelmajid Bargach : D'abord, la participation à un salon immobilier est l'occasion de découvrir toute l'offre immobilière marocaine, du moins la plus représentative. Pour le visiteur qui cherche une opportunité d'investissement, tous les produits sont mis à sa disposition en plus d'un programme de conférences animées par des experts qui présentent des thématiques en relation avec l'investissement immobilier.

Les notaires à travers les ''consultations gratuites'' qu'ils donnent aux visiteurs fournissent de l'information et font de la sensibilisation sur les précautions à prendre avant de passer à l'acte. Et pour cause, les Marocains résidant à l'étranger, du fait de l'éloignement, ont des difficultés à suivre l'évolution rapide des législations et de la fiscalité applicable au Maroc dans le domaine immobilier.

Quels sont les problèmes les plus récurrents rencontrés par les MRE ?

Nombreux sont les problèmes rencontrés par nos compatriotes, je peux en citer quelques-uns à titre indicatif, puisque la liste est longue :

- Acquisition de lots de terrain dans des lotissements clandestins qui ne bénéficient d'aucune infrastructure : eau, électricité, voirie,

- Retard dans la livraison des logements par les vendeurs,

- Défaillance de certains lotisseurs et promoteurs avec la perte des avances perçues…

- Vacance des biens immobiliers acquis,

- Absence de professionnels en matière de gestion locative…

- Qualité des biens immobiliers livrés qui est non conforme avec ce qui a été promis à la signature du contrat de réservation…
- Problèmes de règlement et de liquidation de successions ouvertes au Maroc et à l'étranger,

Qu'en est-il de l'accompagnement des étrangers ?

Les étrangers qui investissent au Maroc, soit dans l'immobilier, soit dans l'entreprise choisissent de recourir systématiquement aux services du notaire qui les accompagne et surtout sécurise leurs transactions. Le notaire dispose de plusieurs atouts: d'abord sa maîtrise des langues étrangères, des lois et des conventions internationales régissant les statuts personnel et familial de l'étranger en plus de sa profonde connaissance de l'environnement juridique, financier et fiscal de l'opération envisagée. Il est l'interface avec les différentes administrations en relation avec l'affaire puisque toutes les formalités et procédures sont accomplies par ses soins…

Vous jouez un rôle important dans le nouveau dispositif dédié aux logements sociaux. Détaillez-nous votre intervention dans ce processus ?

La Loi de finances pour l'année budgétaire 2010 a institué un nouveau dispositif fiscal concernant la cession de logements sociaux qui s'apparente avec celui de l'ancien article 19. Afin d'aider les personnes qui acquièrent des logements sociaux destinés à leurs habitations principales, l'Etat leur verse par le biais du notaire une subvention égale au montant de la Taxe sur la valeur ajoutée (environ 40.000,00 DH) correspondant au prix de vente. En effet, l'article 93 de la Loi de finances pour l'année 2010 détaille les conditions d'exonération :

Le prix ne peut excéder 250.000,00 DH hors Taxe sur la valeur ajoutée, L'acquisition du logement social doit être faite auprès d'un promoteur qui a signé une convention avec l'Etat, L'acte préliminaire et l'acte définitif de vente doivent être établis par acte notarié, L'acte doit mentionner obligatoirement le prix de vente et la Taxe sur la valeur ajoutée correspondante ainsi que l'engagement de l'acquéreur de destiner le logement acquis à son habitation principale pendant une durée de quatre années consécutives et d'inscrire une hypothèque en premier rang ou deuxième rang pour sûreté de remboursement de la Taxe sur la valeur ajoutée. Le notaire, quant à lui, doit établir l'acte définitif de vente dans un délai maximum de 30 jours de la date de virement de la TVA et le présenter à la formalité d'enregistrement dans le délai imparti par la loi.

Qu'en est-il de la réforme de la profession de notariat ?

Le projet de loi 32-00 est bien engagé dans le processus de son adoption législative. Il fait aujourd'hui l'objet d'une discussion au niveau de la Commission législative. Ce projet tant attendu par la profession doit poursuivre plusieurs objectifs : sauvegarder les droits acquis de la profession et de l'acte authentique, moderniser la profession et la mettre en harmonie avec les normes et standards internationaux régissant le notariat international ainsi que tenir compte des ambitions légitimes des professionnels, tout en préservant bien entendu l'intérêt général.

Les notaires ont démontré à travers leur travail quotidien qu'ils jouent un rôle primordial dans la vulgarisation des lois aux citoyens, dans la sécurisation des transactions, dans la collecte des créances de l'Etat et dans la prévention et le règlement des litiges. Il va sans dire que la réforme du notariat fait partie intégrante de la refonte de la justice à laquelle a appelé Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours à l'occasion du 56e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Source : Le Matin

Les défis de l'accompagnement médiatique des grandes mutations que connaissent les diasporas marocaines à travers le monde sont parmi les principales questions évoquées lors de la 19è audition organisée au Parlement par l'Instance chargée du dialogue national "Média et Société".

Lors de cette rencontre, M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a insisté sur les préoccupations majeures qui animent les 3,5 millions de Marocaines et Marocains résidant à l'étranger, précise mardi un communiqué de la coordination générale du dialogue national "Médias et société".

Il a également évoqué le rôle joué par les médias dans les pays de résidence par rapport à l'objectif d'enracinement et d'intégration des minorités marocaines au sein des sociétés d'accueil, mettant en relief l'offre des médias marocains pour renforcer et consolider le lien avec les cultures du pays d'origine, le Maroc, selon les désirs spécifiques à chaque génération de ces diasporas.

Pour M. El Yazami, l'accompagnement des médias nationaux, l'innovation, la créativité, la multiplication et la diversification des partenariats et d'initiatives volontaristes et prospectivistes permettent d'accompagner à terme les grandes mutations.

Ces changements et mutations agitent trois à quatre générations de citoyens et citoyennes d'origine marocaine vivant à l'étranger, a-t-il dit.

Le président du CCME a insisté, à cet égard, sur une mondialisation de plus en plus affirmée de la carte des Marocains à l'étranger, une mobilité mondiale des Marocains aux profils hautement qualifiés d'un continent à un autre, une féminisation croissante, un vieillissement, souvent accompagné de précarisation, des premières générations d'émigrés marocains, notamment en Europe.

M. El Yazami a également évoqué une diversification linguistique de plus en plus large, l'augmentation constante de l'émigration légale et les mesures restrictives établies ces dernières années par les pays d'accueil pour l'accès à leurs territoires.

Au cours du débat entre les membres du CCME et ceux de l'Instance du Dialogue national, ces réalités ont permis de s'interroger sur différents registres découlant, pour les médias nationaux, de ces grands défis : les cadres législatifs et réglementaires des médias de service public (agence MAP, chaînes TV du pôle public à).

Les débats ont aussi focalisé sur les lignes éditoriales, la programmation à développer et à diffuser en direction de ces diasporas, la formation des professionnels et la lutte contre les stéréotypes et les fausses croyances véhiculées sur les résidants à l'étranger.

Autant de défis que le CCME n'a pas manqué de commenter avec des propositions concrètes déjà envisagées par cette instance consultative comme les aides au financement d'études et de recherches sur l'impact des médias marocains en relation avec la thématique de l'émigration marocaine, l'aide à la formation des professionnels marocains sur cette thématique, le déploiement de partenariats ciblés avec nombre d'acteurs-clés du champ médiatique marocain.

Au titre de cette disponibilité du CCME de participer à une vaste mise à niveau du fait médiatique marocain à l'adresse des diasporas marocaines, l'Instance du dialogue national a pu retenir, en conclusion à cette audition, des pistes de collaboration avec ce Conseil, notamment pour collecter les points de vue et attentes des professionnels marocains en poste à l'étranger, dans le but de mobiliser leurs compétences à des fins de synergie productive avec leurs confrères exerçant au pays.

Source : MAP

Ils sont des ingénieurs industriels de la logistique, en Télecom, en Recherche et développement, des responsables en Marketing-communication, des démarcheurs bancaires et financiers, des architectes. Ils, se sont des femmes et des hommes de la diaspora marocaine en Espagne qui affichent clairement leur volonté et disposition à contribuer à l'essor socio-économique et culturel que vit actuellement leur pays d'origine.

Réunis le week-end dernier à Barcelone à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), qui vient de mettre en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, ces compétences d'origine Marocaine ont manifesté, dans un élan de spontanéité inégalé, leur attachement à leur pays d'origine et leur disposition à s'associer, depuis l'étranger ou à l'intérieur du Royaume, à l'extraordinaire marche de développement du Maroc.

A travers la mise en place de ce groupe de travail, le CCME ambitionne d'associer la communauté Marocaine à l'étranger et promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays, rappelle-t-on.

Tenue au siège de l'Institut européen de la méditerranée (IEMed), la rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne", organisée en collaboration avec la fédération des entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM), a été l'occasion de se retrouver entre compétences Marocaines de tous bords en Espagne, ainsi que d'entamer des réflexions et des débats sur le comment, le pourquoi et l'importance de leur participation au développement de leur pays d'origine qui a grandement besoin d'eux.

Conscient de l'importance de cette contribution, le CCME a dépêché pour cette rencontre, le président du groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", Faouzi Lakhdar-Ghazal, chargé d'entamer des consultations auprès de la Diaspora.

Pleinement convaincu de cette précieuse contribution, Lakhdar-Ghazal, affirme que les compétences marocaines à travers le monde constituent un levier de développement continu du Royaume, eu égard à leurs riches expériences et du savoir qu'elles ont acquis dans différents domaines de production dans les pays d'accueil.

"Ce genre de rencontres qui nous permettent de nous réunir avec les compétences marocaines entre dans le cadre du programme d'action mis en place par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" en vue de mobiliser les compétences marocaines à travers le monde et les associer à l'élan de développement de leur pays d'origine", confie-t-il à la MAP.

La stratégie retenue pour ce faire consiste en la mise en place de cellules de réflexion constituées d'experts chargés de plancher sur les secteurs importants pour le développement notamment "l'enseignement, les sciences et la recherche", "les services", "l'économie et les finances" et "le développement social et la solidarité".

Les compétences marocaines de la diaspora peuvent jouer un rôle efficace dans la mise en place de passerelles de coopération et de développement entre les pays d'accueil et le pays d'origine, et ce à travers le transfert du savoir, de la technologie, de l'expérience professionnelle, sans oublier la promotion des investissements dans leur mère-patrie, affirme, de son côté, Driss Jbali, membre du CCME, pour qui, il est vital d'associer ces compétences hautement formées, dans le processus de développement économique et social que connaît actuellement le Maroc, à travers les ambitieux projets lancés dans différents secteurs.

Ce genre de rencontres offre l'occasion de découvrir les profils pointus de la Diaspora Marocaine, des profils souvent méconnus et qui se perdent dans les méandres de l'oubli.

La rencontre de Barcelone a permis de connaître de près et de mettre en valeur l'importance des compétences Marocaines en Espagne et son savoir-faire dans différentes domaines, estime, pour sa part, le président de la FECCOM et membre du CCME, Mohamed Chaib.

Pour M. Chaib, en répondant présents à cette réunion, les compétences Marocaines en Espagne, venues en grand nombre, ont démontré l'attachement qu'elle voue à leur pays d'origine et leur disposition à participer de façon réelle et efficace dans le processus de développement économique et social que connaît le Royaume que ce soit à l'intérieur du Royaume ou depuis l'étranger.

Source : MAP

Le CCME est partenaire institutionnel de la 5ème édition de FestiMode Casablanca Fashion Week (FCFW), les 6, 7 et 8 mai 2010 à Casablanca.

Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a publié son rapport 2009 présentant les tendances migratoires et l'évolution des politiques d'immigration et d'intégration en Belgique.

Ce rapport est établi chaque année afin de disposer d'un état des lieux précis de la situation des migrants sur le territoire belge. Il constitue la contribution belge au Système d'observation permanente des migrations (SOPEMI) de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Consulter le rapport 2009 "L'immigration en Belgique : effectifs, mouvements et marché du travail"


Source : Portail belgium.be

Est-ce le meilleur des contextes pour une discussion sereine ? Au menu de sa journée du lundi 26 avril, François Fillon devait honorer plusieurs rendez-vous pour évoquer la question de l'interdiction du voile intégral. Des rencontres qui interviennent désormais en pleine controverse sur l'"affaire de Nantes":  l'opposition reproche au gouvernement d'avoir transformé un fait divers – la verbalisation d'une femme vêtue d'un niqab, au motif que cela rendait la conduite " mal aisée " – en outil politique, en reportant l'attention vers son mari, Liès Hebbadj, soupçonné de polygamie et de fraude aux allocations familiales.  ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, souhaite déchoir ce Français d'origine algérienne de sa nationalité.

A midi, M. Fillon a reçu les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), en compagnie de Michèle Alliot-Marie, la ministre de la justice, chargée de rédiger la loi d'interdiction totale du voile intégral, en faveur de laquelle a tranché Nicolas Sarkozy mercredi 21 avril.

"Nous avons tenus à faire savoir au premier ministre que les musulmans de France, à travers la succession de débat sur le voile, se sentent stigmatisés", raconte Mohamed Moussaoui, le président du CFCM. Pour lui, l'affaire nantaise ne fait qu'ajouter au malaise. " Nous souhaitons que les affaires liées au voile ne soit pas systématiquement transformées en psychodrame nationaux. Le traitement médiatique de cette affaire a beaucoup dérangé les musulmans de France ", ajoute-t-il.

M. Moussaoui dénonce "une dissymétrie" dans la médiatisation de cette affaire, comparé au faible écho rencontré par le mitraillage, ce week-end, de la mosquée d'Istres. Le président du CFCM affirme que le premier ministre les a "rassurés". En assurant que le texte ne parlerait pas de "voile intégral ", pour éviter toute connotation religieuse, mais de " dissimulation du visage ".

UN DÉLAI DE SIX MOIS

En outre, il serait prévu qu'entre le moment où sera voté la loi et celui de son application, s'"écouleront six mois ou plus", pour permettre aux autorités musulmanes de France de convaincre les femmes portant le voile intégral d'y renoncer. M. Fillon, qui ne s'est pas exprimé après l'audience, se serait aussi engagé à rappeler que l'"immense majorité des musulmans français pratiquent leur religion dans le respect des lois et des valeurs françaises".

Vers 18 heures 30, M. Fillon devait aussi rencontrer Gérard Larcher et Bernard Accoyer, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Pour déminer un conflit de calendrier sur ce projet de loi. MM. Larcher et Accoyer ne souhaitent pas recourir à la procédure d'urgence - qui prévoit un seul examen du texte par chaque assemblée -, pour que la mesure soit adoptée avant l'été. Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, estime quant à lui, "à titre personnel, qu'il serait " dommage " de "refuser" la procédure d'urgence, pour que l'on puisse "tourner la page" et "passer à autre chose".

Source : Le Monde

M. Abdelhamid El Jamri a été réélu, lundi à Genève, à la présidence du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

La réélection de M. El Jamri pour un mandat de deux ans, a eu lieu au début des travaux de la douzième session dudit comité, qui se déroulent au Palais Wilson, jusqu'au 30 avril.

Intervenant lors de cette séance, M. El Jamri a salué toutes les initiatives prises et à venir en faveur de la promotion de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, dans le contexte du vingtième anniversaire de cet instrument. Il s'est réjoui de constater que la question des droits de l'homme dans le contexte de la migration est de plus en plus débattue, aux niveaux national et international, et que les réticences qu'avaient certains Etats à aborder ce sujet s'apaisent, ouvrant de nouvelles perspectives de ratification de la Convention. Avec 43 Etats parties, et en dépit de l'accélération du rythme des ratifications, le manque de ratifications de la Convention constitue un réel défi pour le Comité, a-t-il toutefois souligné.

Le monde compte aujourd'hui plus de 200 millions de migrants internationaux dont environ 60 pc vivent dans les régions dites développées du monde, a rappelé M. El Jamri.

La proportion des travailleurs migrants irréguliers ou sans papiers reste par ailleurs négligeable, avec 10 à 15 pc du flux migratoire total, a-t-il souligné.

Avec la mondialisation, la mobilité de la main-d'Âœuvre est devenue un élément clef de développement et de prospérité dans toutes les régions du monde, a-t-il poursuivi. Or, les données économiques et les recherches menées à ce sujet démontrent que la protection des travailleurs migrants renforce l'impact positif que la migration a sur le développement et la productivité au niveau national. Autrement dit, a expliqué M. El Jamri, il est dans l'intérêt de tous les Etats d'élaborer des normes et d'adopter des politiques visant à protéger les droits des travailleurs migrants.

Au cours de cette session, le Comité doit notamment examiner le rapport initial de l'Algérie sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Il entamera aussi l'examen d'un projet de commentaire général sur les travailleurs migrants domestiques.

Le Comité, composé de dix experts indépendants, est chargé de surveiller l'application, par les Etats parties, de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui vise à empêcher l'exploitation des travailleurs migrants et impose des normes internationales pour protéger les migrants.

En vertu de la Convention, tous les Etats parties sont tenus de présenter au Comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la Convention. Ils doivent présenter un premier rapport un an après avoir adhéré à la Convention, puis tous les cinq ans. Jusqu'ici, le Comité a examiné les rapports initiaux de 12 pays: Azerbaïdjan, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Colombie, Egypte, Le Salvador, Equateur, Mali, Mexique, Philippines, Sri Lanka et Syrie.

Le président du Comité a indiqué que la crise économique qui frappe le monde aujourd'hui démontre une fois de plus l'importance de l'établissement de normes internationales pour la protection des droits des personnes les plus vulnérables, rappelant que les systèmes législatifs nationaux ne protègent souvent pas suffisamment les non-nationaux et que la Convention offre un cadre juridique détaillé, applicable en toutes circonstances.

Il a estimé que le renforcement des droits des migrants est le meilleur moyen pour lutter contre la migration illégale et contre la traite et le trafic d'êtres humains qui constituent une menace pour la sécurité des Etats, ajoutant que la Convention est également un outil de cohésion sociale puisqu'elle véhicule un message de tolérance.

Source : MAP

La Cité nationale de l'histoire de l'immigration et la revue “Hommes & Migrations“ organisent une soirée-débat sur le thème des enjeux des migrations culinaires pour les sociétés d'accueil de migrants, à l'occasion d'une soirée inaugurale de la nouvelle association Agora des 2 Rives de la Méditerranée, le vendredi 30 avril 2010 de 18h30 à 20h45 à Reims.

Le bassin méditerranéen a toujours constitué un espace d'échanges et de dialogues entre les cultures. Les migrations anciennes et plus récentes ont suscité des circulations de denrées, de savoir-faire culinaires et fait émerger de nouvelles pratiques alimentaires et leur adaptation dans les sociétés d'accueil.

Programme de la soirée :

Quels enjeux autour des "migrations culinaires" pour les sociétés d'accueil de migrants, Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue.
« Aux origines des échanges entre les cultures alimentaires en Méditerranée : approche anthropologique et historique à travers l'étude d'un cas particulier, le couscous », par Mohamed Oubahli, anthropologue Ehess (Paris).

La soirée se poursuivra autour d'un couscous traditionnel.

Source : Génériques

Alors que les hommes d’affaires italiens peinent pour maintenir l’activité de leurs entreprises, les propriétaires d’entreprises d’origine étrangère ne semblent pas souffrir de la crise. Au contraire, leur nombre augmente. Cette analyse émane de l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre, dans la région de Venise, au nord-est de l'Italie. D’après une étude menée par cette association, près de 10% des entreprises gérés par les étrangers dans le pays le sont par des Marocains, qui arrivent ainsi en tête des statistiques.

Le nombre de sociétés créées et gérées par des étrangers a augmenté de 40,5% au cours des cinq dernières années, pour atteindre à la fin de 2009, 599.036 entreprises. Au même moment, celles tenues par des Italiens avaient du mal à garder le cap, sur un marché secoué par la crise économique. Mais malgré la crise, au courant de 2009, le nombre d'entreprises "étrangères" a augmenté, même si ce n'était que de 4,1%.

Les Marocains occupent la tête du classement des entreprises étrangères, avec 57.621 sociétés sur un total de 599.036, soit 9,6%. Les Chinois arrivent en deuxième positon avec (49.854), suivis des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982). L’étude précise également que l’ensemble de ces structures emploient quelque 2 millions de personnes.

Pour la CGIA, l’augmentation du nombre d’entrepreneurs étrangers est liée en grande partie à la croissance du nombre d’immigrés. Une hausse qui n’échappe pas à Ligue du nord, le parti anti-immigré, qui avait organisé une manifestation devant le consulat marocain de Milan. Le parti allié de Silvio Berlusconi, a fait dimanche, une proposition, relative à l'obligation de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, pour toute personne voulant exercer une activité commerciale en Italie.

Pour commenter cette proposition de la Ligue du nord, le secrétaire de la CGIA a rappelé un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (ISTAT). Ce sondage a conclu que 90,9% des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Voilà qui devrait calmer les ardeurs d’Umberto Bossi et de sa formation d’extrême droite, dans leur chasse à l’immigré.

Source : Yabiladi

 

La mosquée d'Istres a été la cible d'un mitraillage dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine d'impacts ayant été relevés sur les murs du bâtiment, a-t-on appris lundi auprès du parquet d'Aix-en-Provence.

Les faits se sont déroulés aux alentours de 2H00 ou 3H00 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche.

"C'est une mosquée qui a été inaugurée en juillet 2009, il n'y a jamais eu de problème tout au long de sa construction ou depuis", a affirmé à l'AFP le procureur de la République adjoint d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch.

"Il n'y a pas eu de revendication", a-t-il dit, précisant qu'"un peu plus d'une trentaine d'impacts" d'une ou plusieurs armes pour l'instant non déterminées ont été relevés sur le bâtiment.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

Par ailleurs, un autre mitraillage a eu lieu dimanche en fin de soirée, aux alentours de 22H00, visant une boucherie halal du XVe arrondissement de Marseille, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.

Cet établissement des quartiers nord a été touché par 23 projectiles de calibre 7.63 tirés avec une Kalachnikov.

L'enquête a également été confiée à la police judiciaire qui cherche à savoir si les deux incidents peuvent être liés. Pour l'instant, aucun élément ne permet de le dire, a affirmé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.

Dans un communiqué, le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part de son indignation concernant le mitraillage ayant visé la mosquée d'Istres.

"Cette nouvelle agression avec usage des armes à feu contre un lieu de prière et de recueillement constitue une nouvelle escalade qui ne manquerait pas de susciter une profonde inquiétude et indignation chez l'ensemble des musulmans de France et tous leurs concitoyens épris de paix et de justice", estime le CFCM.

Il "appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés pour arrêter et punir les auteurs de cette agression criminelle".

Source : La Croix/AFP

J'ai participé la semaine dernière à un débat avec Hubert Védrine. Il porte un regard sévère et inquiet sur la place de la France et de l'Europe dans le nouveau monde qui se dessine. Quel que soit le jugement que l'on porte sur l'ancien collaborateur de François Mitterrand et l'ancien ministre de Lionel Jospin, il est aujourd'hui l'observateur français le plus lucide des rapports de force internationaux.

L'occasion était donnée par un débat à l'Académie diplomatique internationale -dirigée par Jean-Claude Cousseran autour d'un recueil de textes d'Hubert Védrine entre 2003 et 2009, « Le Temps des chimères » (Fayard).

Les chimères occidentales

Les « chimères » ? De belles idées véhiculées par l'Occident au temps de sa splendeur, comme son « assurance universaliste », le « monopole du leadership occidental », une « vision simpliste du prosélytisme démocratique », le « droit-de-l'hommisme » ou le « manichéisme ».

Sans oublier le « devoir d'ingérence » cher à Bernard Kouchner, qu'il rapproche du « logiciel caché profond » de l'Occident : « l'évangélisation ». Autant de vaches sacrées occidentales que pourfend l'ancien chef de la diplomatie, reconverti en avocat d'affaires et membre du conseil d'administration du groupe LVMH de Bernard Arnault.

On peut objecter…

-… qu'Hubert Védrine se montre par trop cynique, trop prompt à jeter le bébé de la démocratie et des droits de l'homme avec l'eau du bain de l'arrogance occidentale

-… qu'il se plie trop aux diktats du monde tel qu'il est, sans une part d'idéalisme pourtant indispensable

-… ou encore qu'il ne tient pas compte de l'action des peuples : ces derniers viennent régulièrement brouiller les calculs diplomatiques, comme en Iran l'an dernier, ou dans le monde ex-communiste dans les années 80.

Il n'empêche, il faut écouter Védrine quand il décrète que ces idées dominantes en Occident ont « échoué » ou ont été « brutalement remises en cause ». Et qu'il faut se préparer à un choc plutôt rude dans la partie qui s'engage pour la définition du nouveau monde, comme le laisse présager l'assurance retrouvée de la Chine.

Védrine prévient dans la préface de son livre :

« Où en sommes-nous en 2009-2010 ? Dans le temps long, non pas à l'avènement d'un “monde multipolaire” plus juste, plus harmonieux et forcément stable, mais au début d'une longue redistribution des cartes qui prendra la forme d'une bagarre ou, en tout cas, d'une compétition multipolaire. »

L'« aboulie » de l'Europe

Et dans cette « compétition », la disparition de ce qui pouvait passer comme une certitude : « la foi du charbonnier dans l'Europe comme pôle évident ». Il va même plus loin en décrétant que l'Europe est « dans une phase d'aboulie », ce syndrome psychiatrique caractérisé par « une incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés et une grande difficulté à prendre des décisions ».

Hubert Védrine prédit que l'Europe « mourra d'obésité ou de liquéfaction » si elle ne règle pas ses incertitudes. Il s'en prend à ceux qui pensent vivre dans « une grande Suisse », et reconnait qu'il durcit volontiers le ton « pour que les Européens se réveillent ».

Et il en a autant pour la France, dont il dénonce la « marginalisation intellectuelle ». Dans un passage plein de résonances avec l'actualité, Hubert Védrine s'en prend à « tant d'excès, d'outrances, de panique, de généralisations » dans les débats sur la citoyenneté et l'intégration, ajoutant :

« Quelques burqas et la République serait en danger ? Pourquoi un tel manque de confiance en soi ? »

L'antithèse du sarkozysme

Hubert Védrine donne dans la préface à son livre quelques pistes qui ressemblent fort à une antithèse du sarkozysme :

« Le fait est que la France continue à avoir du mal à s'adapter à cette nouvelle donne, du moins le croit-elle. Il faudrait qu'à la fois elle prenne acte de la réalité de la mondialisation, qu'elle retrouve confiance en elle (elle le peut, que de mutations n'a-t-elle pas réussies depuis 1945 ! ), qu'elle réapprenne à s'aimer, à se projeter dans l'avenir, à parler à l'Europe.

Je dis bien à l'Europe ; pas de l'Europe, encore moins à sa place. Qu'au-delà d'une présidence semestrielle énergique, et utile, elle propose aux dirigeants européens de parler vrai aux peuples européens, de leur dire, pour les réveiller et les alarmer sans les paniquer, que “nous ne sommes pas encore dans une ‘communauté’ internationale, qu'un sursaut est nécessaire parce que la bagarre multipolaire va être rude et longue.”

L'ancien ministre faisait l'éloge, l'autre soir lors du débat, d'une “ingénierie diplomatique fine”. Le contraire de ce qui se passe aujourd'hui en Europe. Et en France.

Source : rue89

L'Instance du dialogue national "médias et société" a tenu, lundi à Rabat, une séance avec les représentants de la presse électronique et des blogueurs.

Cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre des efforts visant la promotion de nouveaux médias et publications sur Internet est organisée sous le thème "La presse électronique et les nouveaux médias". Elle est destinée à examiner plusieurs questions portant notamment sur la réalité des technologies d'information au Maroc.

Pour le coordonnateur général du dialogue national "médias et société", M. Jamal Eddine Naji, cette réunion s'inscrit dans le cadre de l'examen par l'instance de questions intéressant l'ensemble des médias, précisant qu'elle a été consacrée aux secteurs des nouvelles technologies, y compris la presse électronique et les blogs.

Elle a été également une opportunité pour les professionnels du secteur d'exprimer leurs visions et attentes, a-t-il ajouté, se félicitant de la place qu'occupe le Maroc en ce qui concerne la presse électronique.

L'instance du dialogue national "médias et société" a tenu lundi matin une réunion avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Elle se réunira jeudi avec la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).

Source : MAP

 

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a appelé à engager une réflexion sur les moyens de soutenir les médias destinés aux Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Dans une déclaration, lundi à la MAP, précédant la séance tenue à huis-clos entre l'instance du dialogue national médias et société et le CCME, M. El Yazami a souligné la nécessité d'initier une réflexion sur les domaines de coopération ainsi que sur le soutien à apporter aux médias destinés à cette communauté, soit par le biais de l'Internet ou à travers les journaux édités dans les pays d'accueil.

Les médias s'adressant aux MRE sont confrontés, a-t-il dit, à une double problématique ayant trait aux stéréotypes véhiculés par les médias des pays d'accueil sur cette communauté et à la manière dont sont traitées les questions relatives à l'immigration et aux immigrés par les médias nationaux.

La participation du CCME au dialogue national médias et société illustre le grand intérêt du Conseil aux médias auxquels la communauté marocaine accorde une grande importance, a poursuivi M. El Yazami.

Il a ajouté que le CCME évoquera avec l'instance du dialogue national médias et société plusieurs problématiques notamment la nécessité d'approfondir les études scientifiques sur le traitement réservé par la presse aux questions intéressant les MRE.

Lors de cette séance, le Conseil mettra l'accent sur l'importance du soutien des programmes de formation au profit des journalistes s'intéressant aux questions de l'immigration afin qu'ils soient informés des mutations radicales que connaît cette communauté.

Les séances du dialogue national médias et société se poursuivront avec la tenue, jeudi, d'une séance avec la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).

Source : MAP

Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" a été organisée, samedi à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Organisée au siège de l'Institut européen de la méditerranée (IEMed), en collaboration avec la fédération des entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM), la rencontre a réuni plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations entamées par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", mis en place par le CCME, a indiqué M. Driss Jbali, membre du CCME.

Dans une intervention lors de cette rencontre, M. Jbali a souligné la nécessité d'associer les compétences marocaines de l'étranger, qui sont hautement formées, dans le processus de développement économique et social que connaît actuellement le Maroc, à travers les ambitieux projets lancés dans différents secteurs.

Les compétences marocaines de la diaspora peuvent jouer un rôle efficace dans la mise en place de passerelles de coopération et de développement entre les pays d'accueil et le pays d'origine, et ce à travers le transfert du savoir, de la technologie, de l'expérience professionnelle, sans oublier la promotion des investissements dans leur mère-patrie, a-t-il dit.

Pour Faouzi Lakhdar-Ghazal, président du groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" du CCME, les compétences marocaines à travers le monde constituent un levier de développement continue du Royaume, eu égard à leurs riches expériences du savoir qu'elles ont acquise dans différents domaines de production dans les pays d'accueil.

Ce genre de rencontres qui nous permettent de nous réunir avec les compétences marocaines entre dans le cadre du programme d'action mis en place par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" en vue de mobiliser les compétences marocaines à travers le monde et les associer à l'élan de développement de leur pays d'origine, a-t-il confié à la MAP.

La stratégie retenue pour ce faire consiste en la mise en place de cellules de réflexion constituées d'experts chargés de plancher sur les secteurs importants pour le développement notamment "l'enseignement, les sciences et la recherche", "les services", "l'économie et les finances" et "le développement social et la solidarité".

De son côté, le président de la FECCOM et membre du CCME, Mohamed Chaib, a indiqué que la rencontre constitue une opportunité pour mettre en valeur et connaître de près l'importance des compétences Marocaines en Espagne et son savoir faire dans différentes domaines.

La rencontre a également révélé la disposition des compétences marocaines en Espagne à participer de façon réelle et efficace dans le processus de développement économique et social que connaît le Royaume que ce soit au niveau national ou local, a-t-il dit.

Le programme de la rencontre a été marqué par la tenue de deux tables rondes axées sur "les compétences en Espagne et au Maroc : Défis et opportunités" et "les expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".

Source : MAP

Quelque 57.621 entreprises sur les 599.036 gérées par des étrangers en Italie sont tenues par des membres de la communauté marocaine, ressort-il d'une étude publiée lundi par l'agence italienne Adnkronos.

Selon cette étude, élaborée par l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre (nord-est de l'Italie), le nombre d'entreprises gérées par des étrangers a enregistré une hausse de 40,5 pc lors des cinq dernières années au moment même où des sociétés italiennes trouvent du mal à se maintenir sur le marché.

Pour l'année 2009, une des plus difficiles dans l'histoire récente de l'Italie en raison de la crise économique et financière mondiale, ces entreprises se sont accrues de 4,1 pc.

Les Marocains se placent ainsi en tête du classement de ces entreprises étrangères, qui emploient quelque 2 millions de personnes, suivis des Chinois (49.854), des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982).

Selon la CGIA, cette croissance s'explique en grande partie par le fait que le nombre des membres de ces communautés a connu une hausse conséquente lors de ces cinq dernières années.

Commentant la proposition faite dimanche par le parti de la Ligue du nord (parti anti immigration au gouvernement) relative à l'obligation pour tous ceux qui veulent exercer une activité commerciale en Italie de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, le secrétaire de la CGIA a indiqué qu'un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (Istat), a fait ressortir que 90,9 pc des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Quelques difficultés persistent cependant auprès de la communauté chinoise, a-t-il fait observé.

Source : MAP

Ce n'est encore qu'une niche potentielle mais elle soulève déjà des critiques : la carte bancaire "islamique", dont UM Financial, modeste institution financière de Toronto, a annoncé, début avril, le lancement au Canada puis aux Etats-Unis, inquiète, y compris les musulmans modérés.

La carte iFreedom Mastercard, proposée à tous les Canadiens, musulmans ou non, a été déclarée "conforme aux lois islamiques" par des experts de cette communauté, affirme le président d'UM Financial, le Canadien Omar Kalair. La charia "autorise le commerce mais pas l'usure", rappelle-t-il. De ce fait, ses clients potentiels "laissent dormir leur argent dans les comptes courants des cinq grandes banques du pays" car ils renoncent à des cartes de crédit, des prêts immobiliers ou des investissements financiers, à cause des intérêts sur dépôts ou prêts interdits par leur religion.

Cette carte "islamique", qui devrait être lancée aux Etats-Unis d'ici la fin de l'année, selon M. Kalair, est une carte prépayée, avec un plafond de 6 000 dollars canadiens (4 500 euros), sans intérêt, ni frais mensuels ou de transaction. Elle coûte 50 dollars pour deux ans, avec des avantages, dont une ristourne de 1 % en argent sur les achats de plus de 100 dollars et des rabais sur les vols de la compagnie aérienne des Emirats arabes unis, Etihad Airways.

Depuis 2004, UM Financial offre déjà des prêts immobiliers conformes aux préceptes de l'islam : l'institution joue le rôle d'intermédiaire pour acquérir un bien immobilier qu'elle loue ou revend au client, en échange de paiements sans intérêt mais assez élevés pour en retirer profit.

La banque espère un gros succès avec sa carte. Selon l'agence de notation Moody's, le marché mondial de la finance interdisant l'usure vaudrait près de 700 milliards de dollars américains (726 milliards d'euros) et pourrait quintupler dans les années à venir. Au Canada, la moitié des 850 000 musulmans, d'après un sondage, souhaiterait bénéficier de cartes de crédit et de prêts islamiques. D'après les projections, les musulmans devraient représenter 1,5 million de personnes en 2017, soit 5 % de la population du pays.

La Société canadienne d'hypothèque et de logement a estimé, fin janvier, qu'il n'y avait pas de raison d'empêcher des institutions privées d'offrir ce type de produit bancaire qui respecte les normes nationales.

L'innovation n'est toutefois pas du goût de tout le monde. Le Congrès musulman du Canada, qui dit représenter les progressistes de la communauté, estime que de tels services financiers risquent de marginaliser les musulmans. Le fondateur du Congrès, Tarek Fatah, y voit même la marque d'un "front financier du mouvement islamiste""d'aller en enfer s'ils font affaire avec des non musulmans". qui abuse de la foi des plus vulnérables et les menace

Source : Le Monde.fr

 

Des milliers de protestataires ont manifesté dimanche devant le Capitole de l'Arizona, contre de nouvelles lois combattant l'immigration illégale dans cet Etat, qui se traduisent par un harcèlement policier à l'encontre de la communauté hispanique et des Américains ayant ce profil.

Les défenseurs des droits civiques ont promis de soumettre ces lois à la justice, estimant qu'elles encouragent clairement les discriminations raciales.

Le pasteur noir Al Sharpton a souligné que de la même manière que les "voyageurs de la liberté" avaient combattu la ségrégation dans les bus publics dans le Sud dans les années 1960, il allait organiser des "marcheurs de la liberté" pour défier les lois de l'Arizona. "Nous irons en Arizona quand ces textes prendront effet et nous défilerons dans les rues avec les personnes qui refusent de justifier leur identité, et nous serons arrêtés" a déclaré dimanche à New York le militant des droits civiques.

Le gouverneur de l'Arizona Jan Brewer a signé le paquet de lois vendredi. Cette législation autorise la police à interroger les passants sur leur statut d'immigrant, et elle peut leur demander de justifier de leur identité s'il existe un doute sur la régularité de leur séjour. L'embauche de travailleurs sans papiers serait aussi plus sévèrement contrôlée, avec notamment la création d'un délit de transport d'immigrants en situation irrégulière. Le séjour irrégulier est aussi regardé comme un crime.

Les partisans de ces lois soulignent que la race ou la nationalité ne sont pas à elles seules des critères acceptables aux yeux de la loi, lors d'un contrôle de ce type. Le gouverneur de l'Arizona veut former ses officiers de police à distinguer avec discernement ce qui peut constituer un élément de soupçon raisonnable pour identifier un clandestin.

Vendredi, des centaines de personnes avaient protesté contre ces loi devant le siège du gouvernement local à Phoenix, dénonçant les abus contre les droits civiques que ces lois ne manqueront pas, selon eux, de provoquer. D'autres se sont rassemblés devant la permanence du candidat démocrate Raul Grijalva, opposé à ces mesures, à Tucson.

Source : Challenge.fr/AP

Dans l’objectif de renforcer d’avantage les liens de coopération et de partenariat maroco-américains, l’AMPA (Association of Moroccan Professionals in America), organise le Moroccan American Bridges (MAB), centré cette année sur la thématique écologique.

L’évènement aura lieu les 25 et 26 juin prochains, à Casablanca. Il s’agit de regrouper des professionnels et hommes d’affaires marocains et américains, dans un cadre propice aux débats productifs et à la collaboration sur le plan économique et industriel.

Après le succès rencontré lors des précédentes éditions, le MAB revient cette année, avec une thématique d’actualité, à savoir “L’énergie Verte : Technologie et Opportunités”, une question qui fait grand débat, surtout lorsqu’il s’agit de développement.

Le  programme prévoit 3 conférences autour de la thématique pour le premier jour, le deuxième étant consacré à la présentation de rapports et perspectives.

L’AMPA est une association à but non lucratif, créée à New York en 2004. Elle regroupe en son sein des Marocains exerçant aux USA dans divers domaines. L’AMPA est aujourd’hui constituée de plus de 300 membres, répartis  à travers les Etats-Unis.

Son but est de favoriser la rencontre de cette élite de la diaspora marocaine, de  créer des liens commerciaux avec le Maroc ainsi que de promouvoir l’image du Maroc aux USA.

C’est d’ailleurs dans cette optique que se tient chaque année au Maroc le MAB, évènement majeur de l’association.

Source : Yabiladi

Les anciens mineurs marocains qui occupaient l'entrée de l'ANGDM de Noyelles-sous-Lens depuis plusieurs jours ont décidé de démonter leur tente et se disent prêts à laisser le temps à l'Agence d'examiner leur dossier au cas par cas.

Suite à la réunion de concertation entre l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) et l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN) qui s'est tenue jeudi dernier en sous-préfecture de Lens, les anciens mineurs marocains ont décidé de suspendre leur mouvement.

Pour mémoire, ils avaient dressé une tente à l'entrée des locaux de l'ANGDM de Noyelles-sous-Lens et occupaient les lieux jour et nuit depuis le 13 avril.

Tous réclament que le droit au logement et au chauffage gratuits, avantages inscrits dans le statut du mineur de 1946, leur soit rendu.
À l'issue de la rencontre de jeudi dernier, plusieurs propositions leur ont été présentées parmi lesquelles le gel des procédures d'expulsion touchant certains d'entre eux et l'étude des 138 dossiers qui seront examinés au cas par cas par un groupe constitué de l'ANGDM, de représentants de l'AMMN et d'un médiateur.

Le collectif à l'origine du mouvement attend des réponses définitives sur la situation de chacun d'ici à fin septembre et se déclare prêt à manifester de nouveau s'il n'obtenait pas satisfaction dans ces délais. « Nous allons veiller au bon déroulement de la procédure », assure Abdellah Samate, président de l'AMMN.

Source : Nord éclair

Le président libanais Michel Sleiman a affirmé, vendredi à Sao Paolo (Brésil), où est implantée la plus importante communauté libanaise du Brésil, que le Liban envisage sérieusement de permettre aux expatriés d'exercer leur droit de vote sur leur lieu de résidence et, aux étrangers d'origine libanaise, de recouvrer la nationalité de leurs ancêtres.

Pour ce qui est du droit de vote des expatriés en 2013, "un comité conjoint aux ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, en coordination avec l'ONU, est en train d'étudier la mise en place d'un mécanisme permettant aux Libanais de l'étranger d'exercer leur droit de vote sur leur lieu de résidence", a expliqué le président qui recevait les représentants de la communauté libanaise résidant au Brésil à l'occasion de sa visite officielle au Brésil.

"Vous devez prendre soin d'enregistrer vos enfants auprès des ambassades et des consulats. Celui, qui a perdu sa nationalité, doit Âœuvrer à la récupérer. Tous les habitants du monde cherchent à obtenir une nationalité, pourquoi les Libanais seraient-ils en reste ?", a noté M. Sleiman dans des propos rapportés samedi par la presse libanaise.

Michel Sleiman a, d'autre part, abordé la stratégie de défense et les menaces israéliennes. "La tenue de la conférence nationale de dialogue sert à mettre en place une stratégie de défense qui se concentre sur les capacités du pays, autrement dit l'armée, le peuple et la résistance libanaise", a-t-il expliqué.

Revenant sur les menaces israéliennes récurrentes, il les a qualifiées de "fuite en avant" ayant pour but d'alléger la pression qui pèse sur Israël afin "qu'il accepte l'initiative de paix arabe ".

La meilleure réponse à ces menaces consiste à s'unir mais aussi à se tenir prêt en cas d'offensive, a-t-il souligné.

Source : Aufait/MAP

Une délégation du Front des Forces Démocratiques (FFD), conduite par son secrétaire national, M. Thami El Khyari, en visite aux îles Canaries, a tenu, samedi à Las Palmas, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel pour s´enquérir de leur situation et de leurs préoccupations.

Cette réunion, tenue au siège du Club de la presse de Las Palmas, a été une occasion pour de nombreux membres de la communauté marocaine, dont plusieurs originaires des provinces du sud, d'exposer les principaux problèmes et difficultés que rencontrent les Marocains résidant à l'étranger (MRE) dans cette région, notamment ceux ayant trait au transport entre les Iles Canaries et le Maroc, à la scolarisation des enfants ainsi que d'autres questions qui préoccupent les MRE, en raison de la grave crise économique que traverse l´Espagne.

A cette occasion, M. El Khyari a affirmé que son parti partage les préoccupations et appuie les doléances de la communauté marocaine, et a promis aux participants qu'il transmettra toutes ses questions aux autorités et aux responsables des départements compétents au Maroc afin de tenter de résoudre ces problèmes essentiellement celui de transports qui affecte énormément les MRE résidant dans cette région espagnole.

M. El Khyari a appelé, à cet égard, les MRE et les associations qui les représentent à mieux s'organiser et à s'unir pour pouvoir défendre leurs intérêts dans cette région.

Le leader du FFD a saisi, par ailleurs, l'occasion pour saluer l'attachement MRE à leur patrie, mettant en relief les mutations et le développement touchant tous les domaines.

Lors de cette rencontre, les membres de la communauté marocaine, qui portaient le drapeau national et des photos de SM le Roi, ont prié la délégation de transmettre au Souverain leurs sentiments de fidélité et de loyalisme et leur attachement au Trône ainsi que leur mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale.

Au cours de cette visite, qualifiée de "réussie et de très positive" par les membres du FFD, la délégation avait été reçue, au siège du Parlement régional des Iles Canaries, par le président de cette institution, M. Antonio Castro.

La délégation du FFD a tenu également une rencontre avec le chef du gouvernement autonome, M. Paulino Rivero (Coalition canarienne), et a eu d'intenses contacts avec des dirigeants de partis politiques représentés au Parlement (CC, PP et Psoe).

Selon M. El Khyari, les responsables canariens ont tous exprimé leur disposition à oeuvrer pour consolider davantage les relations de coopération avec le Maroc dans les divers domaines.

"Tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés durant cette visite ont manifesté la disposition des Iles Canaries et leur détermination à donner une nouvelle impulsion aux relations d'amitié avec le Maroc", ont indiqué à la MAP les membres de la délégation marocaine.

Les entretiens ont porté également sur la question de l'intégrité territoriale du Royaume et la nécessité de trouver une solution à ce conflit artificiel autour du sahara, qui dure depuis plus de 35 ans.

La délégation marocaine a rappelé à ces interlocuteurs l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc dans les provinces du sud, en mettant l'accent sur la nécessité et le souci de la préservation de la sécurité et de la stabilité dans cette région, qui constitue un facteur essentiel pour les îles Canaries.

Les membres de la délégation ont, en outre, exalté devant leurs interlocuteurs canariens le modèle d'Autonomie appliqué aux îles Canaries , notant que le Royaume, qui s'apprête à mettre en ouvre le chantier de régionalisation avancée et d'autonomie, veut s'en inspirer.

A rappeler que cette visite, qui fait suite à celle effectuée dernièrement en Mauritanie, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la diplomatie partisane engagée par le FFD.

M. Thami El Khyari était accompagné lors de cette visite, qui a pris fin samedi, de MM. Mohamed Laârej, député, Mustapha Benali et Mohamed Sahel, membres du bureau exécutif du FFD.

Source : MAP

 

L'athlète marocain Ahmed Baday a remporté la cinquième édition du semi-marathon de la ville Yangzhou, située dans le centre de la province du Jiangsu, en Chine .

Baday a réalisé un chrono de 1h 1min 48sec, battant le record de cette compétition, ont annoncé les organisateurs.

Coté dames, c'est la Néo-Zélandaise Nina Rillstone qui a remporté la première place (1h 11min 8sec).

Source : MAP

Le Maroc, désormais pays de départ, de transit et d'accueil des migrants, intègre la question de la migration dans une approche globale tenant compte des spécificités et de la diversité de ce phénomène, a affirmé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à vienne, Omar Zniber.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'un partenariat nord-sud, conciliant ainsi le traitement des enjeux de la migration et les défis du développement, a souligné M. Zniber qui intervenait lors de la réunion, jeudi à Vienne, du Groupe de Contact Méditerranéen de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur "la mise en œuvre de la décision ministérielle 5/09 de l'OSCE sur la gestion de la migration.

"Cette approche est basée sur trois axes, à savoir la migration et le développement, la facilitation de la migration régulière et la lutte contre l'immigration irrégulière", a-t-il dit.

Le diplomate s'est félicité du fait que la question de la gestion de la migration soit érigée en priorité dans l'agenda de l'OSCE et que son traitement s'inscrit dans le cadre d'une approche globale intégrant le développement, la lutte contre la migration illégale et l'encouragement de la migration légale.

Assurant que le Royaume se félicite de l'engagement des pays membres de l'OSCE en adoptant à Athènes "la décision ministérielle 5/09 sur la gestion de la migration", M. Zniber a indiqué que cette décision conforte la vision et l'approche suivies par le Maroc en matière de gestion de la migration.

Il a, dans ce sens, réitéré la volonté du Royaume d'œuvrer en coopération avec les pays membres et les partenaires pour sa mise en œuvre dans le cadre de la plate forme de dialogue recommandée par les dispositions de cette importante décision.

Dans le cadre des avantages comparatifs de l'OSCE et la valeur ajoutée offerte par cette dernière, la délégation marocaine considère que l'OSCE peut contribuer à atténuer les tensions résultant de la perception négative des migrants dans l'espace de l'OSCE, a fait savoir M. Zniber, notant que cette perception négative peut être décelée à travers l'image du migrant, véhiculée dans les médias par certains discours politiques qui instrumentalisent cette question, notamment pour des raisons électorales.

L'OSCE, a-t-il poursuivi, est à même d'engager des actions en vue de donner une image objective des migrants dans les sociétés d'accueil, essentiellement par le biais des médias, et ce en harmonie avec l'esprit des dispositions de la décision ministérielle d'Athènes sur la gestion de la migration, notamment la sensibilisation sur "l'apport des migrants dans les sociétés d'accueil dans toutes ses dimensions, économique, culturelle et sociale afin que les politiques d'intégration soient bien comprises et acceptées comme question d'intérêt commun pour l'ensemble des populations".

Dans ce contexte, la délégation marocaine a réitéré sa suggestion relative à l'élaboration d'un manuel à l'attention des médias, ainsi que l'initiation de sessions de formation à l'attention des journalistes en charge de la question de la migration par le bureau du Représentant pour la liberté des médias de l'OSCE.

Les pays membres de l'OSCE peuvent attirer l'attention sur les discours politiques xénophobes à l'égard des migrants lors des questions d'actualité devant le conseil permanent dans le cadre de l'examen par les pairs, a également prôné la délégation marocaine, qui a de même plaidé pour l'organisation par l'OSCE d'un séminaire sur la question de l'image des migrants respectivement dans les sociétés d'accueil et d'origine.

En matière de lutte contre la migration illégale et l'encouragement de la migration légale, M. Zniber a, notamment, appelé au renforcement de la coopération en matière de lutte contre l'immigration illégale et la surveillance des frontières, et au renforcement du dialogue entre les pays d'origine, d'accueil et de transit sur les perspectives de la migration légale.

Soulignant l'importance d'inscrire la gestion des questions migratoires dans l'optique du lien entre la migration et le développement, M. Zniber a rappelé les propos tenus par un diplomate lors de la réunion initiée, le 10 avril dernier à Addis-Abeba, par le Centre international pour le développement de la politique sur la migration (ICMPD).

"La gestion des questions migratoires dans sa globalité, à savoir la migration légale et illégale et les actions développées dans ce domaine aussi bien sur les plans bilatéral et multilatéral qu'aux niveaux normatif et institutionnel, vise, à l'heure de la mondialisation, à mobiliser le potentiel inexploité des migrants marocains, essentiellement qualifiés au service de la croissance de leur pays d'origine", avait notamment assuré le diplomate.

A ce sujet, la délégation marocaine à la réunion de l'OSCE à Vienne a formulé des propositions relatives, notamment, à l'échange de bonnes pratiques en matière de migration circulaire, saisonnière (Exemple de l'expérience entre le Maroc et l'Espagne en la matière) et l'orientation des investissements en partenariat avec les banques au profit du développement des pays d'origine, particulièrement dans les zones d'origine de l'immigration clandestine.

Il convient de rappeler que la décision ministérielle 5/09 de l'OSCE sur la gestion de la migration, constitue une progression dans l'approche suivie jusqu'à présent par I'OSCE, et ce grâce aux efforts déployés par cette mission qui n'a eu de cesse d'insister sur l'importante de mettre en exergue le lien entre la migration, l'intégration et le développement, le respect des droits des migrants et l'encouragement de la migration légale.

Source : MAP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "prend acte" de l'arbitrage du chef de l'Etat en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, rappelant son opposition à une loi, vendredi dans un communiqué de son président, Mohammed Moussaoui.

Le CFCM "prend acte de la décision du gouvernement de soumettre au Parlement un projet de loi visant à interdire d'une manière générale la dissimulation du visage dans l'espace public. Cette décision fait suite aux débats sur le port du voile intégral", déclare le Conseil.

"Tout au long des débats sur le port le voile intégral, le CFCM a clairement affiché son opposition à cette pratique sur le territoire national", rappelle-t-il, soulignant qu'"il a fait savoir par ailleurs son opposition à la promulgation d'une loi qui viserait son interdiction générale dans l'espace public".

"Cette position largement partagée a été motivée, en particulier, par la fragilité juridique d'une telle mesure, les difficultés liées à son application et le risque de stigmatiser l'islam et les musulmans de France", rappelle le Conseil.

Le CFCM "espère que les décisions qui seront prises par les pouvoirs publics, dans le cadre des responsabilités qui sont les leurs, puissent être l'expression d'un consensus républicain garant de la cohésion nationale".

"Pour sa part, le CFCM appelle les imams et les cadres religieux à doubler les efforts de pédagogie, de dialogue et de médiation pour promouvoir l'islam de modération et du juste milieu et lutter ainsi contre les amalgames et les préjugés aussi inacceptables que dangereux".

Le CFCM "réaffirme que les musulmans de France aspirent comme tous leurs concitoyens à pratiquer leur culte et vivre leur spiritualité dans le respect des lois et des valeurs de la République auxquelles ils sont profondément attachés", conclut le communiqué.

Nicolas Sarkozy a tranché mercredi en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, malgré les réserves juridiques exprimées le mois dernier par le Conseil d'Etat.

Le projet de loi d'interdiction générale du port du voile intégral dans tout l'espace public, et pas seulement dans les services publics comme le préconisait le rapport de la mission d'information parlementaire, sera présenté en Conseil des ministres "dans le courant du mois de mai", a précisé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Source : Le Monde

La gouverneure de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril 2010 un texte pour lutter « plus efficacement » contre l'immigration clandestine. Jusqu'à présent, la police américaine ne pouvait interroger une personne sur son statut, que si elle est soupçonnée d'avoir commis un délit. En Arizona, une nouvelle loi autorise désormais la police à effectuer un contrôle sur simple soupçon de clandestinité.

Les détracteurs du texte dénoncent des « contrôles au faciès ». La gouverneure d'Arizona Jan Brewer, s'en défend. Pour cette républicaine, ces règles strictes sont là pour protéger son Etat contre les trafiquants de drogue. « Nous en Arizona, nous avons été plus que patients en attendant que Washington agisse. Mais des décennies d’inaction au niveau fédéral ont créé une situation dangereuse et inacceptable. Je suis intimement convaincue que le texte garantit le bien-être de l’Arizona. »

A Phoenix, plusieurs milliers de manifestants ont brandit des pancartes « Nous sommes des êtres humains » et « Stoppez le racisme ». Ils savent que le président les soutient. Peu auparavant, Barack Obama avait estimé que la mesure remettait en cause la notion d'équité, si chère aux Américains. « J’ai demandé aux membres de mon administration de surveiller étroitement la situation et d’examiner la question des droits civiques. Mais, si nous continuons à ne pas agir au niveau fédéral, nous verrons inévitablement d’autres initiatives malencontreuses dans le pays », a déclaré le président américain.

Pendant sa campagne pour la Maison Blanche, Barack Obama avait promis une vaste réforme qui permettrait d’accorder un statut légal aux onze millions de sans papiers. Un sujet d'intenses débats, surtout à l'approche d'élections en novembre.

Source : RFI

De fin mai à septembre prochain, l'Atomium, en collaboration avec le Musée de l'Europe, présentera BE.WELCOME, exposition consacrée au parcours et à l'expérience migratoire en Belgique. Après Bipolar et  Africa Fast Forward, l’Atomium offre au public belge et étranger une nouvelle exposition de société.

Proposée dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne en 2010, cette initiative offre un regard novateur sur le phénomène migratoire. Le parcours envisagé telle une "quête du papier" sera l'occasion d’offrir aux visiteurs une approche interactive de ce fait de société. Bénéficiant de l'expertise muséologique et scientifique du Musée de l'Europe, BE.WELCOME privilégiera les témoignages et donnera à voir non seulement le point de vue du migrant mais également la perception de la société d'accueil.

Source : Atomium

Le cas de la conductrice voilée vire à la controverse politique. Sur les ondes de France Info, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a accusé de démagogie le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui avait annoncé vendredi soupçonner le mari de polygamie et de fraude aux aides sociales.

«Selon les informations que j'ai pu obtenir, cette situation n'est pas connue que de la semaine dernière, elle est connue depuis plusieurs mois, voire plusieurs années de la part des services de l'Etat, de la justice et des services sociaux, notamment de la Caisse d'allocations familiales», a-t-il déclaré.

Pour le député-maire de Nantes, «au moment où on veut débattre de (l'interdiction du port du voile intégral) dans la sérénité, j'ai l'impression qu'on est dans l'instrumentalisation».

Toujours sur France Info, la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, a dénoncé une «opération politicienne du plus mauvais goût (...) qui fait le jeu des intégristes».

«Je vois les choses venir, on va multiplier les incidents par rapport à ces femmes et on va voir se réjouir des gens qui vont pousser le feu de l'intégrisme et de la radicalité (...) L'utilisation politicienne de tout cela peut nous mener très loin», a-t-elle ajouté.

Brunel demande «Un état des lieux» de la polygamie

Vendredi, Brice Hortefeux avait écrit à son collègue à l'Immigration, Eric Besson, pour lui révéler que, selon ses informations, le mari de la femme verbalisée «vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants. Au demeurant, chacune de ces femmes bénéficierait de l'allocation de parent isolé.»

Dans une interview au Parisien daté de dimanche, Eric Besson a indiqué qu'il allait «très vite analyser» la situation. «Si ces faits sont avérés, ils sont insupportables et la justice doit être saisie. Si une condamnation intervient, des sanctions pénales seront prononcées et j'étudierai alors, avec la garde des Sceaux, l'éventuelle déchéance de nationalité de cette personne», que réclame Brice Hortefeux de ses vœux, a-t-il ajouté.

La députée Chantal Brunel, ancienne porte-parole du parti présidentiel, a demandé de son côté «un état des lieux département par département» des familles polygames afin de «permettre une analyse des prestations versées et éviter d'éventuels abus».

Selon un sondage diffusé samedi par Europe 1, seuls 33% des Français sont favorables à une interdiction totale du voile intégral comme le préconise le gouvernement.

Source : Le Figaro

Les deuxièmes journées d'artisanat et de gastronomie du Maroc, organisées du 16 au 25 avril à Santa cruz de Tenerie (Canaries), connaissent un grand succès et une grande affluence de visiteurs, selon les organisateurs de cette manifestation.

Plus de 1.500 personnes ont afflué aux premiers jours de cette manifestation au pavillon bien aménagé où sont exposées différents produits de l'artisanat représentant plusieurs régions du Royaume.

Les journées, inaugurées vendredi dernier en présence notamment de la conseillère du tourisme du gouvernement des Iles Canaries, Mme Rita Martin, et du délégué régional de l'artisanat à Laâyoune, Dahi Ahmed, sont initiées par le département du Tourisme et de l'Artisanat du Maroc et l'Alliance hispano- nord-africaine avec la collaboration du département du Tourisme du gouvernement canarien.

Durant une semaine, les visiteurs peuvent non seulement toucher ou connaître de près des échantillons des produits de l'artisanat et découvrir la richesse des traditions et de la culture marocaines, mais voir aussi comment travaillent les artisans marocains pour mettre sur le marché ses produits.

"Nous avons une occasion unique pour montrer au public canarien le génie l'artisan marocain", a déclaré aux médias locaux le chef de la division de coopération et des relations extérieures au département de l'Artisanat, Amiar Tahar, qui prenait part à cette exposition qui se poursuivra jusqu'à dimanche prochain.

Les visiteurs qui affluaient en ces temps auront aussi l'opportunité de déguster sur place les plats riches en couleurs préparés par les mains de la célèbre chef de cuisine marocaine, Khadija Bensdira, avant de suivre des spectacles animés par un groupe de musique venu de Laâyoune.

Cette manifestation, qui vise à faire découvrir aux populations canariennes la diversité et la richesse de la culture marocaine, intervient après le grand succès de la première édition, organisée en mai 2009 à l'hôtel escuela de Santa Brigida à Las Palmas.

Source : MAP

Les trois principales organisations islamiques en Espagne ont annoncé qu'elles préparaient des actions en justice contre la décision d'un lycée de la banlieue de Madrid d'interdire l'entrée en classe d'une jeune élève marocaine qui porte le voile.

Ainsi, le secrétaire de la Fédération musulmane d'Espagne (FEME), Yusuf Fernandez, a annoncé que cette dernière portera plainte contre la décision du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon auprès du tribunal constitutionnel espagnol, afin que l'élève marocaine puisse reprendre ses études.

Dans une déclaration à la MAP, M. Fernandez a estimé que ce procès peut être gagné car la décision de priver cette élève de suivre ses cours en classe constitue une "violation" de la constitution espagnole, qui garantit le droit à l'éducation, et de la loi de la liberté religieuse.

Il s'agit d'une mesure "discriminatoire qui n'a aucune validité légale", a-t-il ajouté, faisant savoir que la FEME entrera en contact avec des organisations de défense des droits de l'Homme, dans le cadre de la mobilisation en faveur du droit de l'élève marocaine à l'éducation.

Le président de la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI), Mohamed Ali, a indiqué que son organisation est en train d'étudier toutes les possibilités, notamment la présentation d'un recours devant le Tribunal constitutionnel contre le décision du lycée qui viole la Constitution, la loi de liberté religieuse et le droit de cette élève à l'éducation.

"Nous ne voulons pas que la décision de cet établissement d'enseignement constitue un précédent" dans ce domaine, a-t-il relevé dans des déclarations rapportées par les médias.

L'Union des communautés islamiques d'Espagne (UCIDE) a également fait part de son attention de recourir à la justice, jusqu'au Tribunal constitutionnel s'il le faut, pour défendre le droit à l'éducation de l'élève marocaine qui a été victime de "discrimination".

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon, près de Madrid, avait interdit la semaine dernière à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice".

Le père de Najwa avait présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du Tribunal administratif.

La communauté autonome de Madrid, gouvernée par la droite espagnole, a rejeté le recours présenté par le père de l'élève marocaine, lequel rejet a été notifié jeudi à la famille de la concernée.

La situation de Najwa a provoqué la réaction également de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

L'affaire Najwa Malha a suscité un large débat controversé au sein de la société espagnole partagée entre ceux qui sont pour et ceux contre le port du voile dans les écoles.

Le gouvernement a tenté de minimiser le conflit éducatif, politique et religieux né de la prohibition de l'usage du Hijab, non sans laisser voir une certaine divergence y compris dans ses rangs.

Source : MAP

Les Marocains arrivent toujours en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, à fin mars dernier, selon des statistiques officielles.

Dans la catégorie des pays extra-communautaires, les travailleurs marocains arrivent en tête avec 223.259 inscrits. En Février dernier, ils étaient quelque 221.682 travailleurs marocains à être inscrits à la sécurité sociale en Espagne, relève-t-on dans le rapport mensuel sur les affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne rendu public jeudi par le ministère espagnol du Travail et de l'immigration.

La deuxième force de travail immigrée en Espagne est équatorienne avec 175.964 inscrits, contre 177.339 un mois auparavant, suivis des Colombiens avec 112.751 en mars, contre 112.091 en février dernier.

Selon la même source, le marché espagnol a enregistré, à fin mars dernier, une hausse du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale et ce pour le deuxième mois.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne a augmenté de 0,56 pc en mars pour atteindre 1.828.230 personnes, la deuxième hausse consécutive après plus de six mois de baisse, a indiqué la même source dans son bilan mensuel.

Toutefois, en comparaison avec la même période de 2009, le nombre de ces travailleurs a baissé de 2,45 pc, soit 45.471 personnes inscrites en moins.

Sur le total des affiliés étrangers à fin mars dernier, 665.884 sont originaires de l'Union Européenne (UE) et 1.162.346 d'autres pays extra-communautaires.

La région autonome de Catalogne (Nord est) et la communauté autonome de Madrid continuent de concentrer le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux. Les deux territoires accueillent plus de 43 pc du nombre total de cette main d'œuvre.

Les cotisations des travailleurs immigrés à la sécurité sociale représentent 10,39 pc de l'ensemble des cotisations des 7.594.808 affiliés dans le pays.

Source : MAP

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