mercredi 3 juillet 2024 10:30

Le président Barack Obama a redoublé de critiques mercredi contre les lois controversées de l'Arizona à l'encontre des immigrants illégaux, estimant qu'elles reflètent une frustration mal orientée.

Le président américain s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec le président mexicain Felipe Calderon, qui partage ses vues. Il a appelé à une révision des lois sur l'immigration aux Etats-Unis, mais rappelé qu'il lui manque une majorité absolue au Congrès pour le faire.

L'Arizona a décidé de criminaliser le délit de présence illégale dans le pays, ce qui représente selon Barack Obama un risque de violation des droits civiques. "Aux Etats-Unis, une personne qui respecte la loi, qu'elle soit citoyen américain, immigrant légal, en visite ou faisant du tourisme depuis le Mexique, ne peut pas être soupçonnée simplement sur son apparence" a rappelé le chef de l'Etat.

Les lois de cet Etat frontalier avec le Mexique présentent un caractère discriminatoire à l'encontre en particulier de la communauté hispanique, a souligné son visiteur.

Une solution, selon Calderon, serait de créer une zone frontalière plus sure, qui unisse au lieu de diviser.

Il y a deux fois plus d'Américains favorables aux lois anti-immigrants que d'opposants, d'après un sondage réalisé pour l'Associated Press par l'Institut GfK.

Les policiers de l'Arizona devront retenir que la race ou l'origine ethnique ne sont pas des critères suffisants pour appliquer le nouveau texte, a indiqué le principal formateur de la police locale, Lyle Mann, mercredi. Il n'a pas défini ce qui serait un critère de suspicion légitime.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Alors que le projet de loi sur le port de la burqa est présenté ce mercredi en conseil des ministres, beaucoup de musulmans ne cachent plus leur désarroi: de dérapages en débats sur l'identité nationale, ils se sentent pris pour cible.

Cette fois, Brice Hortefeux a fait le déplacement. Jeunes en jogging, retraités maghrébins, fidèles des villes voisines de Beaucaire, d'Arles ou même d'Avignon... Dans le cimetière de Tarascon giflé par la pluie et le mistral, ils sont près d'un demi-millier, ce 9 mai, à se recueillir derrière le ministre de l'Intérieur et les élus locaux. Quelques jours plus tôt, sept stèles de soldats musulmans morts pour la France durant la Première Guerre mondiale avaient été profanées - provocation stupide d'un gamin désœuvré, dira l'enquête.

Après la prière, Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), se livre à un sombre décompte : "32 impacts de balles relevés sur les murs" d'une mosquée d'Istres (Bouches-du-Rhône) ; une boucherie halal de Marseille "mitraillée" à la kalachnikov, "15 mosquées dégradées depuis le début de 2010" sur tout le territoire français, dans l'indifférence quasi générale. "L'islam est une religion de paix, victime des amalgames, de la crispation et du repli identitaire qui menace notre société", résume ce timide agrégé de mathé­matiques au verbe mesuré. Quatre jours plus tard, trois nouvelles tombes musulmanes étaient maculées d'injures racistes à Vienne (Isère).

Quelle loi contre le niqab?

Le gouvernement a choisi d'agir en deux temps: d'abord une résolution, votée à l'unanimité par les députés le 11 mai ; ensuite un projet de loi, examiné en Conseil des ministres le 19 mai, qui prohibe le port de la burqa dans la totalité de l'espace public au nom de la dignité des femmes et du "vivre ensemble".

Révélé par Le Figaro, le texte prévoit une amende de 150 euros pour celles qui violeraient l'interdiction et/ou un stage de citoyenneté "à titre de peine alternative ou complémentaire". Imposer le port du voile intégral par "la violence, la menace, l'abus de pouvoir ou d'autorité" serait considéré comme un délit passible de 15 000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement.

Ce projet devrait être examiné en juillet par les députés, et en septembre par les sénateurs, avant son adoption à l'automne. Le Conseil d'Etat a déjà averti qu'une interdiction absolue et générale serait "exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles". Les socialistes ont concocté leur propre proposition de loi, limitant l'interdiction du port du voile intégral aux services et aux transports publics.

Eric Besson et Michèle Alliot-Marie peuvent se retrousser les manches. Après la présentation au gouvernement du projet de loi prohibant le port du niqab, ce mercredi 19 mai, il faudra beaucoup de talent au ministre de l'Immigration pour démontrer aux musulmans que "l'interdiction du voile intégral" n'est pas "stigmatisante pour l'islam". Et beaucoup de persévérance à sa collègue de l'Intérieur pour pratiquer la "pédagogie" qu'elle revendique. Car, si bannir le niqab n'équivaut évidemment pas à partir en croisade contre l'islam, les musulmans ont des raisons de ne pas saisir la nuance. De la pédagogie ? "Contrairement à la loi sur le voile à l'école, en 2004, qui avait été précédée de nombreux débats au sein de la commission Stasi, ce dossier part dans tous les sens, déplore un observateur bien informé. Besson annonce la création d'instituts d'imams, Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, propose la création d'un observatoire de l'islamophobie, mais toutes ces initiatives ne sont que de simples contre-feux, de la pub."

Pis : comme le souligne le sociologue Didier Lapeyronnie, "avec les dérapages de Brice Hortefeux, la traque des "mariages gris", lancée par Eric Besson, et les discours récurrents de Nicolas Sarkozy contre l'islamisme, on entend une forme de racisme s'exprimer au plus haut niveau de l'Etat. Malgré leurs efforts d'intégration, les musulmans se disent qu'ils ne seront jamais des Français comme les autres et les extrémistes s'engouffrent dans la brèche, explique ce spécialiste des banlieues, auteur de Ghetto urbain (Robert Laffont). Alors qu'ils sont majoritairement contre le voile intégral, les musulmans pensent que, quoi qu'ils fassent, rien ne changera. Alors, par réflexe, ils s'identifient aux femmes en burqa et se sentent directement visés par le projet de loi."

Au terme d'un an et demi de polémiques, ces mêmes musulmans semblent "assommés" et plus fatalistes que va-t-en-guerre. La burqa? Un "non-sujet qui ne concerne qu'une minorité de femmes", et un coup de plus à encaisser.

"On vient nous désintégrer"

"A chaque fois qu'on parle de nous, c'est pour nous accuser, lâche Abdelhak Eddouk, aumônier musulman à Grigny (Essonne). On a eu les minarets, puis le débat sur l'identité nationale et, maintenant on a ce boucher halal de Nantes, une vraie caricature..." "On pensait être intégrés, en fait, on vient nous désintégrer", renchérit Mohamed Dekoune, conseiller principal d'éducation à Tarascon. La lassitude se lit aussi dans les commentaires postés sur le site d'information SaphirNews, où médias et politiques en prennent pour leur grade. Les internautes ne donnent pas dans la nuance!"Normal, d'après le rédacteur en chef du site, Mohammed Colin, ils ne parviennent pas à faire comprendre que leurs revendications sont les mêmes que celles des autres Français : avoir un lieu décent où pratiquer leur religion, trouver un boulot, économiser pour partir en vacances..."

Des tensions surgissent entre pratiquants eux-mêmes

Il y a aussi ces injures qu'on pensait oubliées, comme "bicot", "bougnoule" ou "voleur", entendues dans les rues de Marseille et d'ailleurs. Ici, une femme voilée au visage découvert se voit refuser l'entrée d'un bowling. Là, des policiers collent une amende à deux porteuses du niqab, alors que la loi n'est pas encore votée.

Des tensions surgissent entre pratiquants eux-mêmes: des musulmanes s'en prennent en plein marché à leurs coreligionnaires en burqa ; à l'inverse, des "nounous" africaines à l'islam peu rigoriste se font chapitrer au parc par leurs "sœurs" maghrébines. Certains, telle Fatima Orsatelli, élue de gauche à Marseille, pointent du doigt l'élite musulmane "qui ne se sent pas concernée, alors qu'elle aurait dû se faire la porte-parole de la communauté".

Et c'est bien là la grande question : pourquoi les musulmans ne condamnent-ils pas eux-mêmes plus fermement ces intégristes qui nuisent à leur image et à leur religion? La réponse n'est, en réalité, pas si simple.

Le CFCM, installé par le gouvernement en 2003 et censé les représenter, se trouve ligoté par ses luttes de pouvoir internes et ne détient, aux yeux des fidèles "de la base", aucune légitimité. Interpeller les salafistes? "On ne peut pas arracher les voiles dans la rue! s'exclame Abdelhak Eddouk, l'aumônier de Grigny. Ce serait répondre à la violence par la violence. Seul le dialogue au cas par cas fonctionne." Des arguments qui ne convainquent pas complètement.

Sans doute, comme le dit Abdelaziz Chaambi, président de la Coordination contre le racisme et l'islamophobie, les musulmans modérés sont-ils un peu "perdus". "Les pouvoirs publics les présentent comme des islamistes, les salafistes les font passer pour des mécréants, les médias, pour des voleurs... A force, ils se replient sur eux-mêmes."

Alors qu'il eût fallu soutenir les associations locales pour lutter contre la déstructuration sociale dans les cités et le repli communautariste, leurs membres mettent la clef sous la porte les uns après les autres, faute de subventions. Dans ces banlieues à chômeurs livrées à elles-mêmes, où policiers, postiers et chauffeurs de bus ne veulent plus mettre les pieds, où les élèves s'enfoncent dans leurs écoles ghettos, les prêcheurs de niqab sont promis à un bel avenir.

Bien que légitime et nécessaire, la loi contre le voile intégral aura raté sa cible si elle s'en tient aux grands principes, sans enclencher d'autre sursaut politique qu'un mauvais feuilleton médiatique.

Source : L’Express/REUTERS

Les immigrés occuperaient une part bien plus importante de la population salariée russe que ne l’indique le rapport publié le 31 mars par l’ONU. Moscou se penche sur sa politique migratoire.

La Russie comptait 2,4 millions d’immigrés officiellement enregistrés en 2008, mais le chiffre réel serait probablement trois fois plus élevé, selon le rapport sur l’évolution de la situation démographique en Russie établi par l’Organisation des Nations Unies. « En prenant en compte les zones d’ombre du marché du travail, les étrangers travaillant actuellement en Russie représenteraient près de 10% de la masse salariale », indique le rapport. « Les immigrés illégaux occupent principalement des emplois mal payés que les Russes refusent ».

Les actifs exerçant un emploi sont près de 74,5 millions, soit 52% de la population russe, selon les données de février 2010 du Service national des statistiques. Le rapport félicite les autorités pour la simplification de la procédure d’enregistrement des immigrés et l’amélioration du contrôle aux frontières, mais il précise cependant que le pays ne dispose toujours pas d’une approche systémique.

« La Russie est toujours à la recherche d’une politique migratoire efficace pour résoudre son problème démographique », dit le rapport. « La pénurie de main-d’œuvre et les risques posés par la migration illégale sont sous-estimés ».

Une loi régissant le statut des travailleurs étrangers est entrée en vigueur en 2007. Elle exige que ceux-ci présentent leur passeport, leur carte de migration et s’acquittent d’une taxe pour obtenir une autre carte les autorisant à exercer une activité professionnelle. La loi permet aux migrants d’obtenir un permis de travail et de changer d’employeur librement, alors qu’auparavant, le travailleur étranger dépendait de son premier employeur pendant toute la durée de son permis de travail. Cette mesure libératoire est remise en cause : Vladimir Poutine a promis d’associer chaque migrant à un employeur particulier pour mieux contrôler les flux de travailleurs étrangers.

Les temps ont changé, explique Nikita Mkrtchyan, chercheur à l’École supérieure d’économie : si les premières étapes de la réforme ont permis à la Russie de tirer profit de l’immigration, la récession a forcé le gouvernement à repenser sa stratégie.

Source : Le Figaro

A Sasabe, à 90 km de Tucson, la grande ville du sud de l'Arizona, les gardes-frontières assurent que, même si la nouvelle loi de répression de l'immigration illégale n'est pas encore entrée en vigueur, "le trafic de clandestins a déjà pas mal baissé". La peur s'est installée parmi ceux qui résident en Arizona - 500 000 illégaux pour 6,6 millions d'habitants, dont un tiers d'Hispaniques citoyens américains - depuis que la gouverneure, Jan Brewer, a signé le 23 avril la loi SB1070, qui autorise la police locale à contrôler les résidents dès lors qu'elle a un "soupçon raisonnable" sur leur statut. Et l'inquiétante nouvelle - "La chasse au clandestin va commencer !" - s'est aussi répandue de l'autre côté de cette frontière mexico-arizonienne où 1 000 personnes tentent quotidiennement d'entrer aux Etats-Unis. Illégalement, s'entend.

Ne serait-ce que pour cette raison, Joe Arpaio, shérif de Maricopa, se réjouit de cette loi. A 78 ans, l'homme règne sur un comté qui regroupe huit des dix premières villes de cet Etat semi-désertique, à commencer par Phoenix, la capitale où il nous reçoit. Sa règle d'or : "La loi et l'ordre." Ses méthodes sont controversées, mais il n'en a jamais démordu : c'est lui qui a réintroduit dans sa juridiction les chaînes en fer aux pieds des prisonniers et les uniformes rayés à la frères Dalton. "Les phraseurs me traitent de fasciste. Mais je ne dois de comptes qu'à mes électeurs. Et il faut croire que je leur conviens." Ils le plébiscitent depuis dix-huit ans.

Sa nouvelle croisade consiste à traquer et à incarcérer les immigrés clandestins. "On m'accuse de contrôles au faciès. En trois ans, j'ai arrêté 5 000 clandestins. Personne n'en a fait un fromage. Maintenant la loi a décrété que la présence illégale est un crime. C'est parfait, cela permet d'emprisonner ces gens. Mais mes policiers doivent se justifier par un "soupçon raisonnable de délit". Je déteste l'hypocrisie. On n'interpelle pas les gens pour savoir s'ils ont bu un coup de trop mais s'ils sont clandestins ou pas, parce qu'être clandestin est interdit, point à la ligne."

Pourquoi est-il si important de "criminaliser" la clandestinité, alors que les gardes-frontières peuvent déjà procéder à des expulsions ? "Parce que ça ne suffit pas : ils reviennent. Il faut d'abord leur infliger une peine dure pour leur faire passer l'envie de revenir chez nous et faire un exemple pour les autres."

Le shérif Arpaio, son langage et ses méthodes, Clarence Dupnik les connaît par coeur. Lui aussi est shérif : celui du comté de Pima. Il officie à Tucson, première grande ville où passent la plupart de ces clandestins que son homologue entend pourchasser. A 72 ans, dont cinquante et un comme policier, lui aussi bénéficie du soutien sans faille de ses ouailles : il est élu et réélu depuis vingt-quatre ans. "Cette loi, dit-il, est inconstitutionnelle, inapplicable et immorale. Comprenez-moi bien, moi aussi je considère qu'on doit mieux sécuriser la frontière. C'est nécessaire parce que les mafias mexicaines dominent les trafics de drogue et d'êtres humains. Mais la politique migratoire, c'est l'affaire du gouvernement fédéral, et c'est très bien ainsi. Et moi, je déteste la démagogie : qui peut croire que l'on va emprisonner ou expulser de cet Etat un demi-million d'illégaux ? Cette loi flatte la xénophobie des gens sans rien résoudre."

Joe Arpaio est républicain de tendance ultra, même s'il peste contre les "politiciens véreux" de son propre parti. Clarence Dupnik, lui, est démocrate, même s'il se dit "exaspéré par les jeux politiques à Washington".

L'un et l'autre représentent les deux tendances dominantes du débat qui monte aux Etats-Unis : que faire des immigrés "undocumented" - les sans-papiers ? En 1986, Ronald Reagan en avait régularisé quelque 4 millions. George W. Bush entendait faire de même, mais son parti, aidé par une fraction importante de démocrates, l'a empêché de procéder à une forme de régularisation de 12 millions de personnes en 2007, avec la possibilité pour une partie d'entre eux d'accéder à la citoyenneté américaine. Barack Obama s'était engagé à faire adopter une loi dès sa première année de mandat. Il y a renoncé.

"Washington est paralysé", clame le shérif Arpaio, qui éprouve une détestation inextinguible pour le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, l'adversaire de Barack Obama lors de la dernière élection présidentielle. Or une primaire oppose ici M. McCain à un adversaire de la droite dure, J.-D. Hayworth. Le sénateur avait 27 points d'avance il y a six mois dans les sondages. Il n'en a plus que 7, à la grande jubilation du shérif Arpaio. Depuis, M. McCain, connu pour ses positions ouvertes sur l'immigration, a viré à 180 degrés. Il court derrière son adversaire, adoptant ses slogans, à un point que le chroniqueur politique de l'Arizona Republic, E. J. Montini, juge "presque comique".

"Les gens de ce pays avaient perdu le sens de la lutte contre le crime. Durant la campagne, Obama et McCain ont balayer l'immigration sous le tapis. Maintenant, l'affaire leur explose au nez, jubile Arpaio. McCain a tourné casaque pour ne pas être laminé. Une révolution nationale est en marche et l'immigration en est la tête de proue !"

Diverses études font ressortir trois éléments comme creuset de l'hostilité aux immigrés mexicains : les clandestins prendraient le travail des Américains ; leur criminalité est perçue comme exceptionnellement élevée ; enfin, ils "ne s'intègrent pas culturellement" comme leurs prédécesseurs.

Pour Clarence Dupnik, la population de son Etat "est réellement exaspérée" par l'afflux des clandestins. "Même des Hispaniques le sont, précise-t-il. Mais qui dira que l'éradication totale de leur passage, comme le laisse accroire la campagne anti-immigrés, est un leurre et une ineptie ? La topographie du terrain rend la chose incontrôlable. Et tant qu'il n'y aura pas de classe moyenne au Mexique et qu'y régneront une pauvreté et une corruption aussi désolantes, on n'empêchera pas des gens courageux de chercher à faire vivre leur famille plus dignement."

Quant aux policiers, "cette loi les met dans une position intenable, affirme-t-il. S'ils l'appliquent, ils seront attaqués par les défenseurs des droits de l'homme. S'ils ne l'appliquent pas, ils seront attaqués par les xénophobes. Cette loi, c'est le visage le plus dégueulasse de l'Amérique".

Le shérif Arpaio, lui, ne s'en laisse pas conter : "Chez vous, en France, un flic a bien le droit d'exiger de quiconque ses papiers. Et soyez francs : ceux qu'on interpelle ont souvent une tête d'Arabe, non ? Alors, pas d'hypocrisie, s'il vous plaît."

A Sasabe, le policier Ken Taylor finit sa tournée quotidienne le long de la barrière qui borde partiellement la frontière. "Mon grand-père lui-même était un immigrant. Il a fui l'Allemagne, à l'époque nazie. Il est passé par le Mexique", sourit-il. On lui demande s'il était juif ou communiste... "Non, dit-il, simplement il ne voulait pas vivre sous les nazis." Est-il entré légalement ? "Non, clandestinement." Taylor a du mal à ne pas "admirer des gens qui prennent le risque de traverser à pied 60 km de désert pour s'en sortir". Il dit aussi que sécuriser les frontières est devenu "une nécessité". Il adore son métier, mais se retrouver à chasser les clandestins, ça lui fait "tout drôle".

Source : Le Monde

L'emploi est le premier facteur d'intégration pour les étrangers. Or près de 30 % des immigrés sont au chômage. Pour remédier à cette situation, rappelée par le ministre de l'Immigration, Pôle emploi et l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) ont signé, hier, une convention qui vise à mettre en place un suivi personnalisé des demandeurs d'emploi qui ne sont pas originaires de l'Union européenne. Depuis le 1 er janvier 2007, les étrangers arrivant pour la première fois en France signent avec l'Etat un contrat d'accueil et d'intégration qui leur permet notamment de bénéficier d'un bilan de compétences. L'an passé, plus de 100.000 personnes ont signé un tel contrat et 55.000 se sont vu prescrire un bilan de compétences. Si 21 % des bénéficiaires de ce dispositif se sont révélés directement « employables », selon les chiffres de l'Ofii, 26 % ont besoin d'une formation, notamment pour améliorer leur niveau en langue française.

Améliorer le suivi statistique

Trois mois après leur bilan de compétences, 21 % des bénéficiaires déclarent avoir décroché un emploi, en grande partie dans le secteur des services à la personne et dans le BTP. Parmi eux, la moitié ont obtenu un CDD, 30 % un CDI et 18 % sont en intérim. Des chiffres encourageants mais que le ministère souhaite améliorer avec l'aide de Pôle emploi.

La convention signée hier prévoit ainsi la mise en place d'un « référentiel partagé des qualifications professionnelles acquises dans le pays d'origine » et une meilleure identification des offres d'emploi non satisfaites qui peuvent être proposées à des professionnels étrangers. En outre, le suivi statistique du parcours d'accès à l'emploi des étrangers devrait être amélioré par une mise en commun des fichiers de l'Ofii et de Pôle emploi. L'adaptation nécessaire des systèmes d'information des deux opérateurs ne permet toutefois pas d'espérer une mise en oeuvre avant 2011.

La signature de cette convention intervient au moment même où le ministère tente de résoudre un autre sujet épineux, celui des travailleurs sans papiers. Alors qu'une réunion s'est tenue la semaine dernière avec les syndicats, le ministère du Travail et celui de l'Immigration, Eric Besson a rappelé hier son opposition à toute évolution des critères de régularisation fixés par la circulaire du 24 novembre 2009 : « Il est hors de question de rouvrir des négociations sur le sujet. La circulaire est assez généreuse et pragmatique. » Le ministre a en outre précisé que le projet de loi qu'il a présenté en Conseil des ministres le mois dernier, prévoyant des sanctions alourdies pour les entreprises employant des salariés sans titre de séjour, serait discuté à partir de septembre par les parlementaires.

Source : Les Echos

La donne migratoire doit être appréhendée selon "une approche qui s'articule sur la responsabilité partagée, la solidarité et le co-développement", a souligné M. Rachad Bouhlal, ambassadeur du Maroc en Allemagne.

S'exprimant lors d'une conférence, organisée les 18 et 19 mai à Weimar à l'Etat de Thuringe (Centre-Est de l'Allemagne), sous le thème "l'Europe de la responsabilité et le partenariat en matière de la politique de la migration des jeunes", le diplomate marocain a indiqué que cette appréhension s'articule également sur "l'implication concrète des pays d'origine, de transit et de destination".

"De même, il sera pertinent que les partenaires des deux rives de la Méditerranée puissent traiter, en toute transparence et responsabilité, toute politique, mesure ou action qui aurait des incidences sur la situation juridique, économique, sociale ou culturelle des populations immigrées en Europe", a souligné M. Bouhlal, indiquant que "c'est notamment le cas du Programme de Stockholm, troisième du genre à être lancé par l'Union européenne, après ceux de Tampere et de La Haye".

"Il serait en effet utile que, dans la mise en œuvre des dispositions de ce Programme, l'UE associe de manière étroite ses partenaires les plus concernés par le phénomène migratoire, comme le Maroc", a-t-il dit, ajoutant que toutes les parties doivent "poursuivre ensemble un seul et même objectif, à savoir celui de concevoir une politique migratoire qui saura, tout à la fois, soutenir la croissance économique, corriger les différentiels démographiques et qui saura surtout appréhender la migration et la mobilité humaine dans la normalité des choses".

Cette conférence, organisée à l'initiative du Centre européen de l'information dans la Chancellerie de l'Etat de Thuringen, s'inscrit dans le cadre de l'année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (2010), qui constitue l'un des objectifs principaux de l'UE.

Les débats de cette conférence de deux jours ont porté sur plusieurs thèmes relatifs à la migration et le développement, dont la migration et l'intégration des jeunes en Europe et le partenariat euro-africain dans le domaine de la migration et les expériences des ONG, concernant l'intégration, l'enseignement et la formation des jeunes migrants.

La question migratoire qui est au centre de cette conférence, "contient des implications politiques, économiques et sociales de plus en plus sensibles", a-t-il affirmé, précisant que, sur le plan politique, "elle fait partie des débats liés à l'identité nationale de certains pays d'accueil et revêt un enjeu électoral grandissant partout en Europe".

D'un point de vue sécuritaire, "les mouvements migratoires ont apporté avec eux des défis inédits : la migration illégale, la traite des être humains, la constitution de réseaux criminels", a-t-il souligné.

L'ambassadeur a indiqué qu'"une volonté commune peut enrayer les flux migratoires illégaux. Dans les Iles Canaries par exemple, le nombre des arrivées enregistrées en 2009 est le plus bas depuis dix ans. Au total, 2.242 personnes ont rallié l'archipel lors des douze derniers mois contre plus de 9.000 en 2008, qui marquait déjà une nette décrue. En 2006, ils étaient près de 14000 qui avaient gagné les Canaries."

"Cette baisse drastique est la résultante directe et logique de l'approche concertée que mène l'Espagne avec les pays de transit (comme le Maroc) et ceux d'origine (les pays subsahariens)", a indiqué M. Bouhlal, ajoutant que cette approche englobe bien sûr la lutte contre l'immigration irrégulière, mais aussi l'encouragement de la migration circulaire et les actions de co-développement dans les pays d'origine.

"Il s'agit là de la mise en œuvre concrète et tangible des recommandations de la conférence euro-africaine sur la migration et le développement que le Maroc a abrité en juillet 2006", a-t-il dit.

"Il nous incombe d'éviter à ce que des communautés immigrées légalement établies en Europe constituent aujourd'hui la cible première de mesures économiques, deviennent victimes de procédés discriminatoires. Car, ce sont des femmes et des hommes qui ont contribué à l'essor économique de leurs pays d'accueil et sont dans leur droit absolu d'exiger de la dignité et du respect", a souligné le diplomate marocain.

Il a, par ailleurs, indiqué qu'"à l'heure actuelle, il est clair que les pays de la région méditerranéenne sont de plus en plus interdépendants et liés, et pour faire face aux problèmes auxquels cette région est confrontée, l'UPM représente incontestablement un cadre politique, économique et culturel supplémentaire".

En somme, a-t-il dit, l'UPM dispose de tous les atouts pour ériger le bassin méditerranéen comme un espace géopolitique apaisé et solidaire, un territoire économique viable et compétitif et un champ culturel modèle pour l'Alliance des civilisations.

Source : MAP

Le constitutionnaliste Bertrand Mathieu estime que la formule trouvée par le gouvernement offre un fondement juridique solide à l’interdiction

Il fallut bien des efforts en 2004 pour parvenir à la bonne formule d’interdiction des signes religieux « ostensibles » à l’école. Le Conseil d’État, puis la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), n’avaient finalement rien trouvé à y redire. Le gouvernement a de nouveau pesé chaque mot pour justifier l’interdiction du port du voile intégral. Présentés mercredi 19 mai en conseil des ministres, les sept articles du projet de loi étaient moins attendus que « l’exposé des motifs » qui explicite les fondements de l’interdiction.

Comme il fallait s’y attendre, le respect de la laïcité – qui garantit la liberté d’expression religieuse – n’a pas été retenu. Celui de l’égalité entre l’homme et la femme est évoqué, mais de façon annexe. Au cœur de l’exposé des motifs se trouvent en revanche les notions d’ordre public et de dignité de la personne.

« La défense de l’ordre public ne se limite pas à la préservation de la tranquillité, de la salubrité ou de la sécurité. Elle permet également de prohiber des comportements qui iraient directement à l’encontre des règles essentielles au contrat social républicain qui fonde notre société », précise le texte.

Une conception « non matérielle de l’ordre public »

Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu, il s’agit d’une conception « non matérielle de l’ordre public qui intègre le respect de certaines valeurs ». Le texte évoque en l’occurrence les « exigences fondamentales du vivre-ensemble », « l’idéal de fraternité » ou encore « l’exigence minimale de civilité ».

L’universitaire rappelle que cette conception de l’ordre public a déjà, dans le passé, permis de fonder le rejet de certaines pratiques biomédicales ou de la polygamie. En 1999, le Conseil constitutionnel s’était ainsi référé aux « fondements de l’ordre social » pour justifier la prohibition de l’inceste.

À cette défense de l’ordre public, le texte articule le respect de la dignité de la personne. Quand bien même elle serait volontaire ou acceptée, cette forme de « réclusion » qu’est la dissimulation du visage « constitue à l’évidence une atteinte au respect de la dignité de la personne ».

En 1995, le Conseil d’État avait validé la décision d’un maire d’interdire un spectacle de « lancer de nain » au nom du respect de la « dignité de la personne ». Mais cette jurisprudence restée marginale avait été jugée attentatoire aux libertés individuelles. La dignité, principe constitutionnel depuis 1994, est là pour protéger les citoyens contre d’éventuels abus des États et non l’inverse.

La loi devrait résister à l'examen du Conseil constitutionnel

Pourtant, Bertrand Mathieu souligne que, dans l’actuel projet de loi, la solidité de raisonnement tient au fait qu’une telle conception non matérielle de l’ordre public « ne renvoie pas à un ordre moral mais à des valeurs qui ont bien un ancrage constitutionnel ». Le fait de dissimuler son identité représente « une dégradation, une négation de la personne humaine à laquelle on peut s’opposer sans attenter aux libertés individuelles ».

Devant la mission d’information parlementaire, il avait d’ailleurs suggéré un argument qui est repris ici : la dignité concernée n’est pas seulement celle de la femme masquée, mais celle des « personnes qui partagent avec elle l’espace public et se voient traitées comme des personnes dont on doit se protéger par le refus de tout échange, même seulement visuel ».

Si l’on admet que la burqa porte atteinte à des valeurs républicaines, l’interdiction ne pouvait être que totale, et non pas limitée à certains espaces. Professeur à la Sorbonne, Bertrand Mathieu estime que, ainsi fondé, le projet de loi devrait résister à l’examen du Conseil constitutionnel. Spécialiste de la laïcité, le juriste Philippe Portier souligne pour sa part que le Conseil « prend également en considération la réception de la loi par la société ».

Six mois pour convaincre

De ce point de vue, les pouvoirs publics se donnent le temps de convaincre. Selon le projet du gouvernement, l’application de la loi sera précédée d’une période de médiation de six mois. Autrement dit, si la loi passe bien dans l’opinion et dans la pratique, la marge de manœuvre des sages sera plus limitée. Quant à la perspective d’un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Bertrand Mathieu se veut également confiant.

Sur les affaires de voile islamique, la jurisprudence européenne s’est montrée plutôt respectueuse de la volonté des États. « Avant qu’un recours n’aboutisse devant la CEDH, d’autres pays que la Belgique et la France devraient avoir légiféré sur la burqa. Cela aura un impact », estime le professeur à la Sorbonne.

Source : La Croix

Un responsable d'Arizona a menacé de ne plus approvisionner la ville de Los Angeles en électricité suite à sa décision de boycotter économiquement l'Arizona après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration.

Gary Pierce, membre de la commission de l'énergie d'Arizona, a indiqué dans une lettre que l'Etat était prêt à couper l'électricité qu'il fournit à Los Angeles en réponse à la campagne de boycott. Selon lui, l'Arizona fournit 25% de l'électricité de la ville californienne.

Les élus de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés la semaine dernière pour le boycott économique de l'Arizona après l'adoption dans cet Etat d'une loi qui introduit, selon eux, des contrôles au faciès.

«Si vous souhaitez vraiment vous lancer dans un boycott économique, je serais heureux d'encourager les services d'approvisionnement en électricité d'Arizona à renégocier vos contrats électriques de façon à ce que Los Angeles ne reçoive plus d'électricité produite en Arizona», écrit Gary Pierce dans une missive adressée au maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa.

«Je suis sûr que les services d'approvisionnement en électricité d'Arizona seraient heureux de ne plus vous envoyer le moindre watt», ajoute-t-il.

La menace n'a pas convaincu les autorités de la ville du cinéma. Un communiqué indique que le maire est «fortement favorable» au boycott économique de l'Arizona et qu'il ne répondra pas «aux menaces d'un Etat qui s'est mis lui même au ban de l'Amérique et de ses valeurs de liberté et de droits civiques».

Une loi adoptée le 23 avril par l'Arizona, Etat limitrophe du Mexique, permet aux policiers d'interpeller tout étranger soupçonné d'être un immigré clandestin. Jusqu'alors, il fallait qu'il ait commis une infraction.

Source : Libération/ AFP

Des inscriptions xénophobes et pro-nazies ont été constatées mardi matin sur la devanture d'une future boucherie halal à Lisieux, une ville normande de 24.000 habitants qui compte "très peu" d'immigrés, a-t-on appris auprès de la police.

Le gérant de la première boucherie halal de Lisieux (Calvados), qui doit ouvrir ses portes "fin mai, début juin", a retrouvé sa façade maculée de croix gammées et celtiques, du nom d'Hitler à côté d'un coeur, et de slogans d'extrême droite tels que la "France aux Français", selon la police.

Des inscriptions xénophobes comme "Islam hors d'Europe" ont aussi été constatées sur la fourgonnette de l'épicerie qui se trouvait devant, selon la police. Le gérant a porté plainte.

Le conseil des ministres doit examiner mercredi un projet de loi interdisant le port du voile du intégral dans l'espace public qui suscite un vif débat en France.

"Je pense que nous avons été victimes d'un acte de bêtise, peut-être par quelqu'un d'éméché...", a déclaré l'épouse du gérant de la "Halle du soleil, plaisir du halal", Sylvie Bouhemama, à un photographe de l'AFP.

Mme Bouhemama a souligné avoir reçu avec son conjoint un "accueil très chaleureux" des riverains lors de leur arrivée en novembre dernier de la région parisienne et plusieurs témoignages de sympathie mardi matin face aux inscriptions.

Source : La Croix/AFP

 

Pour sa deuxième journée d’activité(le 18 mai), le port passager de Tanger Med ouvre ses portes au média pour constater de visu le démarrage du transit. Dès le premier rond-point de l’autoroute menant au port apparaît clairement une affiche de la nouvelle gare de passagers. C’est le point de passage obligé des piétons qui veulent faire la traversée du Détroit de Gibraltar. Les responsables de TMSA dévoilent haut et fort leur objectif. «Nous voulons que le terminal des passagers fonctionne comme un aéroport», lance d’emblée Mostafa El Mouzani directeur général de Tanger Med. En effet, en rentrant dans l’enceinte de la gare, le décor ressemble, toute proportion gardée à un terminal aéroportuaire. A commecer par les guichets de billeterie gérés par les compagnies maritimes opérant au niveau du port de passagers. Dès que le billet est validé, le passager accède au filtre de police qui ressemble à celui des aéroports. Au total 12 «Obet» (guichets de police), ll passe ensuite ses bagages dans deux scanners gérés par la douane. Comme annoncé auparavant, les porteurs, écrivains publics qui aidaient à remplir les fiches de police et autres petits métiers qui pululaient autour du port de Tanger Ville ont disparu de la circulation. «Est-ce que vous avez déjà vu des métiers pareils dans les aéroports ? lance El Mouzani. Et d’ajouter, «les caddies sont mis à la disposition des piétons pour gérer eux-mêmes leur bagages. Mais nos agents sont là pour aider les personnes à mobilité réduite à titre gracieux». Même au niveau de la circulation des passagers les gestionnaires de Tanger Med veulent dupliquer le système des aéroports. En effet, les passagers piétons ne peuvent accéder à la zone de contrôle policier et douanier qu’au moment du débarquement de leur navire. Des annonces seront faites au niveau  de la gare pour prévenir les passagers concernés. L’acheminement de la gare vers les ferries se fera par le biais de navettes particulières qui achemineront les passagers directement jusqu’à leur ferry.

Si le passage des piétons est assimilé à un aéroport, celui des véhicules légers s’apparente à une autoroute. En effet, le passage réservé aux véhicules s’étale sur une dizaine de voies. Pour traiter les formalités policières et dounières, la zone est équipée de 32 Obet. Ce qui permet théoriquement de passer les formalités sans descendre de la voiture. Les voyageurs restent dans leur véhicule jusqu’à l’accès au ferry.

Reste les autocars. Ces véhicules sont traités au niveau d’un passage particulier. L’autocar y accède directement s’il présente les pièces nécessaires au passage. Au milieu du passage, l’autocar s’arrête au niveau d’un bâtiment où sont regroupés les services douaniers et policiers. Les passagers descendent de leur autocar, effectuent les formalités policières et douanières et remontent dans le véhicule pour partir directement vers le ferry.

A noter que tout au long du circuit d’accès, jusqu’à l’arrivée aux postes à quai, les trafics piétons (navettes), véhicules légers et autocars sont séparés.

A noter que ce système ne fonctionne pas encore à 100% en ce deuxième jour d’ouverture du terminal. Les bâtiments dédiés aux autocars sont encore en chantier et ne seront prêts qu’en juin. En attendant, les passagers des autocars sont traités comme les piétons. L’obet du passage des véhicules légers doit encore être couvert. Mais les dirigeants du port assurent que tout sera près pour fin juin.

Cette situation pousse encore une fois à poser la question sur l’utilité d’ouvrir le port alors qu’il encore en partie en chantier. «Si nous ouvrons en pleine période de pic, les opérateurs n’auraient pas pu orienter les passagers comme il faut. Ce mois est une période de rodage qui nous permet de nous préparer au pic», note une source haut placée au sein de Tanger Med.

Qu’en est-il des camions TIR ? Le système est déjà rodé puisqu’il fonctionne depuis plusieurs mois. Les dirigeants du port parlent d’un temps de passage pour les formalités douanière de 25 minutes. Pour les transitaires et autres opérateurs portuaires, TMSA annonce l’ouverture d’un centre d’affaires de 40.000 m2.

Source : Le Soir Echos

La détérioration du marché espagnol du travail diminue de plus en plus l’attractivité du pays, selon une étude réalisée par la filiale espagnole de l’entreprise néerlandaise de travail temporaire, Randstad. Le taux de chômage est en augmentation dans tout le pays, et ni les travailleurs étrangers ni les Espagnols ne sont épargnés. Les Marocains sont les plus touchés par cette inactivité.

Le pays de Zapatero a perdu son intérêt et n’est plus une référence pour les travailleurs étrangers, particulièrement extra-européens. Ces derniers sont passés de 20,4% à 13,7% de l’ensemble du marché du travail, et le chômage est devenu beaucoup plus important dans la communauté immigrée. Il touche 30,79% des travailleurs étrangers non Européens, comparativement à 20% des Espagnols. Résultat, près de la moitié des étrangers chômeurs passent en moyenne 3 heures par jour à la recherche d’un emploi, contre 37% pour les Espagnols sans emploi.

En tête de liste de ces chômeurs étrangers, il y a les Marocains. Leur taux a grimpé de 38,1% par rapport à l’année dernière d’après l’étude de Randstad. Ils sont suivis par les Colombiens (19%) et par les Équatoriens (12,4%). Cette situation a entraîné aussi une diminution du nombre de personnes affilié à la sécurité sociale (SS). Malgré une baisse de 6,7%, les Marocains enregistrés à la SS sont encore assez nombreux, contrairement aux Colombiens (-11,9%) et aux Équatoriens (-15,3%).

La crise a également eu pour effet de ralentir les flux migratoires vers l’Espagne. Entre 1997 et 2007, l’immigration a été responsable à 72% de l’augmentation la population espagnole. Mais depuis 2008, la présence étrangère n’a cru que d’un demi-million de personnes, alors que les prévisions indiquaient une croissance annuelle de plus de 300 000 personnes.

L'Espagne traverse actuellement une grave récession. L’activité des entreprises est au  ralenti et le pays compte près de 4,6 millions de chômeurs avec un déficit des comptes publics représentant 11,2 % de son produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement socialiste a dû recourir à des mesures austères la semaine dernière, pour tenter d’éviter une crise semblable à celle de la Grèce. Ces mesures qui prévoient notamment une baisse moyenne de 5% des salaires des fonctionnaires dès juin, sont très impopulaires.

Source : Yabiladi

Les navires reliant Algésiras au Maroc ont débuté le lundi, l’exploitation de la nouvelle ligne maritime entre cette ville espagnole et le port de Tanger-Med. Le complexe portuaire de la Méditerranée doit remplacer progressivement le port de Tanger-ville tant pour le trafic de passagers et de véhicules que celui des camions de marchandises d'import-export.

Le catamaran "Millenium Tres" d’Acciona Transmediterranea, a été le premier navire à grande vitesse de la compagnie à effectuer hier, le trajet Algésiras-Tanger-Med, indique Europa Sur. La société compte augmenter jusqu'à 11, le nombre de rotations avec Tanger-Med, selon la même source. Le "HSC Tánger Jet" a également été le premier de la compagnie Förde Reederei Seetouristik (FRS) à relier Algésiras au nouveau port du Détroit. Des sources de FRS rapportent que la traversée dure environ 45 minutes et que l’armateur réalisera une moyenne de 4 aller-retours par jour entre l’Espagne et le Maroc. De même, FRS prévoit de changer sa ligne Gibraltar-Tanger en Gibraltar-Tanger Med.

L’ouverture aux trafics passagers de Tanger-Med, ne modifiera pas cependant l’offre de transport du port d’Algésiras. Le président de l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA), Manuel Morón, a expliqué à Europa Sur que sa plateforme maintiendra 26 rotations journalières (de 5h à 22h), opérées par des ferrys et fast-ferrys de 5 compagnies de navigation différentes.

L’ouverture d’un terminal pour le trafic passager conduira à la reconversion de Tanger-ville. Les études des travaux de cette reconversion en port de plaisance ont débuté au mois de mars dernier. Le trafic maritime de Tanger-ville  devrait donc être transféré progressivement (entre avril et octobre 2010) vers le nouveau terminal, Tanger-Med Passagers. Ainsi, l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), avait annoncé à la fin du mois d’avril, qu’à compter du 17 mai, la totalité des liaisons ferry/fast-ferry entre Algésiras et Tanger-Ville serait transférée à Tanger Med Passagers.

La liaison Tanger-ville Tarifa sera maintenue jusqu’en octobre prochain, avant d’être repartie entre les deux ports tangérois. Quant aux autres dessertes, Sète, Barcelone et Gênes, elles continueront à être opérées au port de Tanger-ville durant la campagne Transit 2010, et feront l’objet d’un transfert définitif à Tanger Med Passagers en octobre 2010.

Source : Yabikladi

L'Association des étudiants marocains de Barcelone (AEMB) vient de publier le premier numéro de sa revue bimestrielle "Kalimat" consacrée, notamment à des sujets universitaires et d'intérêt général.

Cette revue se veut un nouvel espace de réflexion, d'opinion et de débat sur des sujets à caractère social, économique, culturel et politique touchant les membres de l'AEMB, mais aussi la communauté marocaine résidant en Espagne et la société espagnole en général.

Selon les promoteurs de cette initiative, la revue constitue également un outil pour partager des pensées et des idées sur des thèmes liés à l'actualité au Maroc, en Espagne et au pourtour méditerranéen.

Le premier numéro de la revue "Kalimat" comprend, notamment, des articles et des réflexions sur le processus de l'Union pour la Méditerranée (UPM), la crise économique, l'image de l'Islam dans les médias, le monde culturel au Maroc, ainsi que des recettes de la gastronomie marocaine.

L'Association des étudiants marocains de Barcelone a été créée en mai 2008 à l'initiative d'un groupe d'étudiants universitaires dans l'objectif de contribuer d'une manière efficace à l'intégration des étudiants marocains et à la promotion de la connaissance mutuelle au sein des universités catalanes.

L'AEMB, qui comprend actuellement plus de 100 étudiants, organise des activités culturelles et académiques en Catalogne pour renforcer la cohésion sociale des étudiants marocains et faire connaître la richesse et la diversité du patrimoine et de la culture du Royaume.

Source : MAP

La Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée organise, de juin à octobre prochains dans la ville de Séville (Sud de l'Espagne), un cycle d'activités culturelles consacrées au Maroc.

Initié en collaboration avec le ministère chargée de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, ce cycle intitulé "Le Maroc en trois cultures", se fixe pour mission de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".

Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation étalée de juin à octobre prochains, composée de séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique, concours gastronomique, etc.

Le coup d'envoi de cet ambitieux programme de rapprochement entre l'Espagne et le Maroc sera donné dans la soirée du 25 mai prochain par un concert de l'orchestre "Chekkara" de musique Andalouse et du célèbre chanteur du Flamenco, Enrique Morente.

Par ailleurs, un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne", sera organisé, les 14 et 15 juin prochain, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.

Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet, de films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Née à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectue actuellement une tournée en France, qui l'a mené dans un premier temps dans le Nord et l'Est de ce pays où il a rencontré les ressortissants marocains résidant dans cette région et les associations qui les représentent.

Lors de ses réunions avec les compétences marocaines des régions Nord-Pas de Calais (Nord) et Alsace-Lorraine (Est), le ministre a souligné l'importance que le Maroc accorde à la mobilisation de ses élites expatriées, chantier qui constitue un axe prioritaire pour le Gouvernement.

Le débat occasionné par ces rencontres a abouti à la résolution de créer un réseau des compétences marocaines qui mettraient en oeuvre un programme de partenariat tripartite, autour de projets de développement économique et social, entre les opérateurs publics et privés marocains, les compétences porteuses de projets et des bailleurs de fonds et des entreprises du pays d'accueil.

La rencontre élargie avec les membres de la communauté, à Lille comme à Strasbourg, a donné lieu à un échange franc et constructif. Le ministre a mis en avant l'importance et la vitalité du rôle de cette communauté en contribution à l'essor économique de la France comme du Maroc et dans la consolidation des liens historiques et stratégiques qui unissent les deux pays.

M. Ameur a également exposé les principales actions gouvernementales entreprises pour préserver les droits et assurer le bien-être de la communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que le programme ciblant cette catégorie comporte plusieurs volets, notamment économique, administratif, social, culturel et éducatif.

Il a rappelé que son département oeuvre constamment pour la consolidation des partenariats, dans les domaines éducatif et socioculturel plus particulièrement, avec les associations des Marocains expatriés, mettant l'accent sur l'importance de ces relais pour l'établissement d'un contact permanent avec les Marocains du monde en vue de prendre connaissance de leurs préoccupations et de répondre efficacement à leurs attentes.

Ces rencontres ont permis aux représentants de la communauté marocaine de réitérer leur engagement inconditionnel dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, d'une part, et d'exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés, notamment en matière d'enseignement de la langue et de la culture marocaine, l'insuffisance de la représentativité dans les instances élues, la cherté des liaisons aériennes avec le Maroc, les problèmes administratifs qu'ils rencontrent lors de leur séjour estival, ainsi que les préoccupations des mineurs retraités des Charbonnages de France.

Concernant ces derniers, M. Ameur a rencontré les membres de l'association qui les représente et a passé en revue avec eux les problèmes sociaux auxquels ils sont confrontés depuis la fermeture des mines, découlant de la perte de leur statut de mineur et des avantages qu'il leur offrait, notamment le logement et certaines primes compensatoires.

Le ministre les a assurés de son soutien et leur a proposé de mettre à leur disposition un appui juridique approprié.

La visite de M. Ameur en France se poursuivra jusqu'au 23 mai et le mènera, successivement, à Rennes, Nantes (Ouest), Orléans (Centre) et Paris.

Source : MAP

Le conseil municipal de Lerida en Catalogne (nord-est de l'Espagne), va débattre fin mai de l'interdiction du voile intégral islamique dans les espaces publics, a-t-on appris mardi auprès du groupe municipal, minoritaire, ayant formulé la proposition, et de la municipalité.

Les nationalistes catalans modérés de CiU ont présenté la motion lundi, a déclaré mardi à l'AFP un porte-parole du groupe municipal de cette ville d'environ 140.000 habitants.

Un porte-parole de la municipalité socialiste a déclaré que le maire s'était exprimé par le passé pour l'interdiction du voile intégral si cela était possible sur le plan légal, au nom des "droits fondamentaux" des femmes.

Les services juridiques de la ville sont en train d'étudier la possibilité d'interdiction au niveau local, mais le maire préférerait une interdiction au niveau régional ou national, a-t-elle précisé.

La proposition de CiU devrait être débattue le 28 mai, et l'interdiction pourrait soumise au vote si les services juridiques l'ont estimée possible. L'équipe municipale cherchera à obtenir le plus grand consensus possible sur cette mesure, selon elle.

"Nous ne sommes pas une ville où ils (les voiles intégraux) sont nombreux, mais il y en a", a déclaré la porte-parole CiU.

Selon le porte-parole de la municipalité, Lerida compte environ 20% d'immigrés, latinos-américains, roumains et maghrébins, à parts égales.

CiU considère que "la présence à Lerida de représentants salafistes (une doctrine rigoriste de l'islam, ndlr) a facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme", selon un communiqué.

CiU considère que les voiles intégraux "sont un obstacle à l'intégration de la femme dans notre société et qu'ils sont une atteinte à sa dignité".

D'une manière générale, ils ne sont pas très répandus dans l'espace public en Espagne.

Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, a déclaré lundi qu'il était partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration.

"Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", a-t-il déclaré.

L'Espagne est un pays où l'immigration a explosé depuis les années 1990 et où la population issue de pays de tradition musulmane, notamment du Maroc, a fortement augmenté.

Au 1er janvier, il y avait 5,7 millions d'étrangers sur une population totale de 46,9 millions de personnes, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique, dont 746.760 Marocains, un chiffre en hausse de 4% sur un an.

Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et le Belgique.

Source : AFP

Le Parlement européen s'est prononcé mardi 18 mai, pour l'octroi d'une aide de 6.000 euro par personne pour inciter les Etats de l'UE à accueillir des réfugiés installés de manière précaire dans des pays tiers et dans l'impossibilité de revenir chez eux.
Aujourd'hui, seuls 10 pays sur 27 participent à ces programmes de "réinstallation" des réfugiés, qui ont concerné au total 4.378 personnes en 2008. La proposition concerne notamment des Irakiens installés provisoirement en Syrie après avoir fui leur pays en guerre et qui souhaitent s'établir en Europe.

Le Parlement européen demande que les pays participant perçoivent 6.000 euros de fonds européens par réfugié la première année d'accueil, puis 5.000 euros, puis 4.000 euros. L'argent serait versé aux Etats et non aux réfugiés eux-mêmes, mais le Parlement demande que pendant les deux premières années, les aides européennes soient consacrées à des programmes visant à améliorer les conditions d'accueil des nouveaux arrivants.

Le projet ne sera définitif qu'après approbation par les Etats membres, en désaccord avec le Parlement sur les critères de choix des réfugiés appelés à venir s'installer en Europe.  Les eurodéputés ont par ailleurs définitivement approuvé mardi la création d'un "Bureau d'appui européen en matière d'asile" basé à Malte et chargé de coordonner les réponses des Etats membres aux demandes d'asile.

Source : Le Figaro

Deux femmes, l'une portant le niqab et l'autre hostile au port de ce voile intégral, ont porté plainte suite à une altercation survenue samedi dernier dans un magasin de Trignac, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a-t-on appris lundi de sources proches de l'enquête.

Une femme portant le niqab et deux autres femmes -la mère et sa fille- se croisent samedi après-midi dans un magasin de chaussures et de vêtements. Au passage de la femme intégralement voilée, la mère fait une remarque à sa fille, laissant entendre qu'elle souhaite voir rapidement adoptée la loi interdisant le port du voile intégral.

La femme au visage dissimulé, qui a entendu, réagit. Le ton monte. L'emploi du terme "Belphégor" (NDLR: allusion à une série télévisée, Belphégor ou le fantôme du Louvre, diffusée en 1965 et qui a connu un très grand succès) dans la conversation envenime la situation. Selon la mère et sa fille, la femme au niqab gifle l'une d'elles, ce que cette dernière conteste, tandis que l'époux de la femme voilée et le personnel du magasin s'efforcent de calmer la situation.

Finalement, les trois femmes ont été conduites à la brigade de gendarmerie et deux plaintes ont été déposées, a confirmé le Parquet: l'une pour injure à caractère ethnique, racial ou religieux, par la femme au niqab, l'autre pour violence sans ITT (incapacité totale de travail), par la mère et sa fille.

Le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral prévoit une amende de 150 euros pour toute personne dissimulant son visage et crée un délit sanctionnant beaucoup plus sévèrement ceux qui l'imposeraient.

Source : La Croix/AFP

 

Le conseil municipal de Lerida en Catalogne (nord-est), va débattre fin mai sur l'interdiction de la burqa dans les espaces publics, a-t-on appris mardi auprès du groupe municipal, minoritaire, ayant formulé la proposition.

Les nationalistes catalans modérés de CiU ont présenté la motion lundi, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe municipal de cette ville d'environ 140.000 habitants. Elle sera débattue le 28 mai.

"Nous ne sommes pas une ville où elles sont nombreuses, mais il y en a", a-t-elle déclaré.

La formation considère que "la présence à Lerida de représentants salafistes (une doctrine rigoriste de l'islam, ndlr) a facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les valeurs d'égalité des sexes et de respect de la femme", selon un communiqué.

CiU considère que "ces vêtements sont un obstacle à l'intégration de la femme dans notre société et qu'elles attentent à sa dignité".

D'une manière générale, les burqas ne sont pas très répandues dans l'espace public en Espagne.

Selon le journal El Pais, le maire socialiste de Lerida, Angel Ros, a déjà exprimé par le passé son hostilité à la burqa, mais le groupe municipal n'était pas disponible mardi matin pour s'exprimer.

Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol Celestino Corbacho, a déclaré lundi qu'il était partisan d'une interdiction de la burqa sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration.

"Cacher complètement la femme au travers d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte radicalement notre société et stoppe le mouvement vers l'égalité entre hommes et femmes", une valeur "qui ne peut régresser", a-t-il déclaré.

L'Espagne est un pays où l'immigration a explosé depuis les années 1990 et où la population issue de pays de tradition musulmane, notamment du Maroc, a fortement augmenté.

Au 1er janvier, il y avait 5,7 millions d'étrangers sur une population totale de 46,9 millions de personnes, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique, dont 746.760 Marocains, un chiffre en hausse de 4% sur un an.

Une interdiction de ces vêtements est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et le Belgique.

Source : La Croix/AFP

L'Olympia de Montréal s'est avéré trop exigu samedi soir pour contenir le public marocain, et maghrébin en général, venu assister au concert de l'artiste marocaine Latifa Raafat et du plus jeune "Raï-man" Abdelhafid Douzi.

Tous ont exulté et repris en chœur les refrains des tubes interprétés par les artistes. Devant des fans qui ont placé la barre bien haute, les artistes ont su confirmer leurs qualités et sensibilités artistiques, et permettre une fusion totale avec le public sous le rythme de leurs musiques.

Débordée de joie, la foule était totalement en transe lors des prestations ponctuées par les échanges entre le public et les artistes. De "Khouyi Khouyi", "Ana F'arek ya yamma", "Maghyara" ou "Walou" jusqu'à sa reprise récemment de quelques joyaux du patrimoine musical marocain, Latifa Raafat a séduit une fois de plus ses admirateurs pendant trois heures de spectacle dans une atmosphère électrisante.

Elle a ainsi gratifié un public connaisseur de ses œuvres d'une douzaine de chansons. Au milieu de cette ambiance de fête, Latifa Raafat a profité de l'occasion pour interpréter des chansons qui ont fait vibrer le public. Des textes où l'amour côtoie déception, souffrance et espoir. "Sawalt alik laoud wanay", "Ya hli Yaachrani" ou encore "Alach ya ghzali". Des chansons que le public a consommées non sans joie, au bonheur de l'artiste qui a pu aussi faire adopter sa dernière chanson "twahachtak bazaf".

Le public a eu aussi la primeure de déguster quelques titres du nouvel album de l'artiste Douzi. "Inclassable", "imaginatif"," postmoderne", les adjectifs ne manquent pas pour qualifier la musique séduisante du jeune Douzi (né en 1985), résidant marocain à Bruxelles.

"Ghyabek tal", "Myriamma", "Laki Qalbi", "Rouahi lia" ou "Laâyoun Aïnia" ont été parmi les chansons interprétées par le talentueux Douzi, l'un des rares chanteurs au monde capable de chanter dans six langues différentes (arabe, français, anglais, turque, espagnol et hindi) sans perdre ni son style ni son talent.

Pour lui, février 1994 restera une des dates les plus importantes. C'est, en effet, la date à laquelle il enregistra son premier album "Goulou lmemti tjini", l'album ne sera présenté au public qu'en 1996, mais pendant deux ans la chanson sera sur toutes les lèvres.

Puisant dans l'héritage de sa culture marocaine, l'artiste a présenté des sonorités donnant la mesure de la richesse d'une identité plurielle, symbole d'une rencontre de l'Orient et l'Occident. L´homme a séduit une fois de plus ses admirateurs en passant sans efforts d'une langue et d'une culture à une autre, les unissant et les utilisant pour les enrichir l'une l'autre.

Vivant actuellement en Europe où il s'est imposé rapidement dans le milieu de la World Music, Douzi est parvenu à se faire connaître comme un artiste de la nouvelle vague du "Pop Raï Oriental". Son identité artistique se révèle quand il décide de chanter dans sa langue maternelle et de rechercher la fusion des différents styles musicaux.

Un public comblé et des artistes au sommet de leurs talents, voilà en quoi se résume le concert de Latifa Raafat et Abdelhafid Douzi qui, dans une formidable ambiance, ont offert à un public un show unique en son genre. Séduite par leurs charismes et leurs performances, la foule a chaudement applaudi les chanteurs après chaque prestation. A la sortie du concert, on pouvait lire sur le visage des invités, qui n'ont pas de "frontières dans les oreilles", une grande satisfaction.

Source : MAP

Les recettes de cuisine de Choumicha et le groupe Nass El Ghiwane ont amplement séduit le public lors des deux premières journées de la semaine culturelle marocaine organisée du 14 au 22 mai par quatre villes de la banlieue nord de Paris.

A Villepinte, comme à Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, le public a été très nombreux à assister aux prestations de la star de la télévision marocaine et du groupe mythique de la musique des années 70.

Ouvrant le bal de ces journées, Choumicha, célèbre notamment par ses émissions culinaires à la deuxième chaîne de télévision marocaine, 2M, et ses livres de gastronomie, a animé avec brio une série de conférences et de rencontres de dédicaces de ses oeuvres à Villepinte, Clichy-sous-Bois et Sevran.

Dans chacune de ces rencontres, elle remporte un franc succès auprès des centaines de Marocains, Algériens, Tunisiens, Egyptiens établis dans cette région mais aussi de Français venus nombreux échanger avec celle qui a conquis le cÂœur et les papilles de millions de téléspectateurs.

Tout en préparant du couscous sucré aux fruits secs, elle répondait aux questions des spectateurs qui l'interrogeaient sur les ingrédients de ses recettes, les secrets de ses délices, ses projets futurs et même sur sa vie privée.

Avec une spontanéité phénoménale, Choumicha livre ses secrets et n'hésite pas à traduire ce qu'elle disait tantôt en arabe, tantôt en français, tout en donnant une dose d'humour à ses mots et ses gestes.

Comme au Maroc, Choumicha est accueillie chaque jour grâce à la diffusion satellitaire dans les foyers de la communauté maghrébine à travers ses émissions quotidienne "Ch'hiwate Choumicha" et "Ch'hiwate bladi".

Pour sa part, le groupe mythique Nass El Ghiwane a animé deux concerts à Clichy-sous-Bois et à Villepinte où un public nombreux les attendait pour une soirée conviviale, en signe de retrouvailles.

Comme à leur habitude, les "Rolling Stones d'Afrique", comme les surnommait le réalisateur américain Martin Scorsese, ont enflammé la scène.

Avec leurs tubes légendaires tels que la saga "Sinia", "Allah ya moulana", "Mahmouma", "Al Hala", "Nahla Chama", entre autres, ils ont transporté les mélomanes dans l'univers des années 70 et 80.

Outre les prestations de Choumicha et Nass El Ghiwane, le public de la semaine culturelle marocaine a eu rendez-vous avec des défilés de Caftan auquel ont participé de jeunes créatrices marocaines établies en France.

Placée sous le signe: "Inspiration marocaine", la semaine culturelle marocaine est organisée par les quatre villes du département Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l'Ambassade du Maroc à Paris, le Consulat du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et plusieurs associations de Marocains en France.

Au programme figurent des concerts de Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.

Des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi que des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau sont également au menu de cette manifestation culturelle.

La ville de Figuig est particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.

L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mortabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.

Source : MAP

Le Premier ministre, qui présentait le bilan de l'action gouvernementale, à l'occasion du mi-mandat de l'actuelle législature, a indiqué que le gouvernement continue également de bâtir le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse, un modèle inspiré des constantes de la Nation et fort d'une approche globale, intégrée et lucide, en vue de préserver la nation et consolider les valeurs religieuses tolérantes, conformément à la vision sage d'Amir Al Mouminine SM le Roi, que Dieu L'Assiste.

Dans ce cadre, M. El Fassi a souligné qu'un intérêt particulier est accordé au Saint Coran notamment par la création de nouvelles écoles coraniques, la mise en place de la Fondation Mohammed VI pour la diffusion du Saint Coran, soulignant l'importance accrue accordée aux mosquées à travers l'application du programme national de mise à niveau des mosquées, à la réforme de l'enseignement traditionnel et à la mise en place d'un plan pour l'encadrement des oulémas, des prédicatrices et des mouchardâtes, à la faveur de "Mithaq Al Oulamae" (charte des ouléma) dont SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a défini les orientations.

Il a de même rappelé la création du Conseil des oulémas des Marocains d'Europe en octobre 2008 en vue de promouvoir la culture du dialogue et les valeurs de tolérance et immuniser la communauté marocaine des courants intrus.

Si la Constitution garantie à chacun de pratiquer ses rites religieux, cela ne signifie nullement que le gouvernement adopte une attitude indifférente ou laxiste vis-à-vis de certaines tentatives désespérées d'évangélisation ou d'atteinte à la religion musulmane, a-t-il affirmé.

M. El Fassi a indiqué que le gouvernement continue de préserver et de consolider l'identité et le sens d'appartenance à la Nation et ce grâce au rôle joué par les structures éducatives et médiatiques dans la diffusion et le renforcement des valeurs de citoyenneté et d'identité et la valorisation de l'héritage culturel et linguistique marocains", saluant à cette occasion, les actions louables entreprises par l'Institut Royal de la Culture amazigh (IRCAM), conformément aux Hautes Orientations contenus dans le discours royal d'Ajdir.

Dans la même logique, il a été procédé au lancement de la chaine amazighe, concomitamment à l'action du gouvernement pour consolider l'enseignement de la langue amazighe dans 3700 écoles au profit de 560 mille élèves.

Outre l'encouragement des langues étrangères, le gouvernement tient à préserver la langue arabe dans plusieurs secteurs et administrations et dans la vie publique "parce que nous considérons que l'Arabe, langue du Coran et langue officielle du Royaume et l'Amazighe, patrimoine de tous les Marocains sans exception, sont deux importants affluents du patrimoine marocain, que le gouvernement continuera à soutenir pour les hisser à la place de choix qui leur revient", a dit le Premier ministre.
Concernant les Marocains résidant à l’étranger, le gouvernement a mis en place un programme ambitieux visant la création de centres culturels à l'étranger, a t-il dit, faisant savoir qu'il poursuivra l'organisation des universités d'été et des colloques culturels visant le renforcement du potentiel de connaissance des jeunes et des enfants installés à l'étranger, dans le domaine de la culture et du patrimoine de leur patrie.

Source : Casafree

Le projet de loi visant à interdire le port du voile intégral, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres et dont l'AFP a obtenu copie, prévoit "un stage de citoyenneté" pour les femmes concernées, qui s'ajoutera ou se substituera à l'amende de 150 euros encourue.

Le projet de loi "interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public", préparé par la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie et qui peut encore évoluer à la marge d'ici à mercredi, comprend sept articles.

Le premier article stipule que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage". L'espace public comprend la voie publique ainsi que "les lieux ouverts au public ou affectés à un service public".

Le texte prévoit plusieurs exceptions à cette interdiction : quand "la tenue est prescrite par une loi ou règlement" (casque pour motocycliste...), si elle est "autorisée pour protéger l'anonymat de l'intéressé" (forces de sécurité...), si elle est "justifiée par des raisons médicales" ou si elle "s'inscrit dans le cadre de fêtes" (masque de carnaval...).

Selon l'article 3, les femmes contrevenant à la loi seront passibles d'une amende de 150 euros. Mais le texte stipule aussi que l'obligation d'accomplir le "stage de citoyenneté" prévu par le code pénal "peut être prononcée en même temps ou à la place de la peine d'amende".

Il peut donc être une alternative aux poursuites ou une peine complémentaire.

L'interdiction du port du voile intégral tout comme la verbalisation des contrevenantes n'entreront en vigueur qu'à "l'expiration d'un délai de six mois" de médiation et de pédagogie "suivant la promulgation" de la loi, soit aux alentours du printemps 2011.

Le projet de loi prévoit encore un nouveau "délit d'instigation à dissimuler son visage", punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. Il vise notamment les maris ou concubins obligeant leurs compagnes "par menace, violence ou contrainte, abus de pouvoir ou abus d'autorité" à porter le voile intégral. Ce délit entrera en vigueur dès promulgation de la loi.

Source : AFP

"Football et immigration, histoires croisées"

Le football est au centre d’une exposition temporaire baptisée « Allez la France ! Football et immigration, histoires croisées » et programmée à la Cité de l’Immigration. Jusqu’en octobre 2010, le musée se propose d’analyser l’influence des flux migratoire sur la pratique du ballon rond dans l’Hexagone. L’expo est organisée autour de trois temps forts : la diffusion du football en France, l’organisation d’une immigration à logique sportive et, pour finir, un focus sur « les générations » de l’équipe de France entre 1938 et 1998.

A l’aube la Coupe du monde de football 2010, la Cité de l’Immigration a souhaité ainsi revenir sur les origines d’un sport et sur son impact sur la société française, à travers le prisme de l’immigration et la notion d’identité nationale, thème très en vogue depuis quelques temps.

D’autant que le ballon rond attise les passions d’un pays capable de sacraliser une génération « black-blanc-beur » mais où les stades laissent échapper des actes racistes. Le football n’est finalement que le reflet d’une société française, où union des communautés et racisme ambiant se côtoient dans un même paysage.

En marge de l’exposition, plusieurs manifestations ont été prévues pour animer l’exposition (tournois de babyfoot, débats, séances de cinéma, etc.). La Cité de l’Immigration a d’ailleurs prévu de diffuser les matchs du Mondial dans son Auditorium.

Source : Afrique foot


Du 19 au 24 mai prochain, la mise en commun de compétences marocaines et celles de la diaspora germano-marocaine est au programme de rencontres organisées en faveur de la région de l'Oriental. 21 experts allemands d’origine marocaine viendront apporter leur savoir-faire à des acteurs et entreprises locaux.

Du tourisme écologique aux technologies de pointe en matière d'énergies renouvelables ou de l'automobile: le réseau de compétences germano-marocain (DMK) arrive à mobiliser des experts de secteurs très variés. Des experts qui, de plus, sont intéressés à faire valoir leurs compétences dans leur pays d'origine, le Maroc. Pour ce faire, un évènement intitulé « Ensemble pour le Développement de la Région » (de l'Oriental) a été organisé en partenariat avec le programme MIDEO (migration et développement économique dans la région de l'Oriental) de la coopération technique allemande (GTZ) et avec l'appui du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger.

Après une journée et une conférence inaugurales le mercredi, les trois jours suivants seront consacrés à des ateliers où des experts germano-marocains proposeront conseils et formations à des acteurs locaux spécialement sélectionnés. Comme le prévoit le programme, en matière scientifique, l’Université Mohamed I d’Oujda et la Faculté Pluridisciplinaire de Nador, bénéficieront du programme. En médecine, la Délégation Provinciale de la Santé de Nador et plusieurs cliniques de la région s'entretiendront avec des experts venus d'Allemagne.

Coté tourisme, plusieurs agences de voyage et propriétaires de gîtes tout comme la Délégation du Tourisme seront conseillés sur ce qui est tourisme écologique.

Les énergies renouvelables, les conseils business-to-business, l'agriculture et l'aide aux non-voyants feront l'objet d'autres ateliers auxquels la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Nador, la Direction Provinciale de l’Agriculture de Nador, l'ONG CECODEL et l’organisation Alaouite pour la protection des non voyants seront invités.

A l'issue de la rencontre, des conventions sur des coopérations précises devront être signées, lundi 24 mai, entre différents partenaires, et le DMK tentera d'identifier d'avantage de secteurs et acteurs qui pourraient bénéficier d'une coopération avec des experts germano-marocains. Le tout vise à améliorer la compétitivité économique de la région de l'Oriental.

Source : Yabiladi

Villepinte, Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, quatre villes de la banlieue nord de Paris se sont associées pour mettre le Maroc à l'honneur à travers une semaine culturelle (14 au 22 mai) dédiée à l'art, la musique, la gastronomie et au riche patrimoine marocains.

Intitulée "Inspiration marocaine", cette manifestation se veut un voyage historique, artistique et littéraire dans un pays plein de contrastes géographiques, mais aussi culturels puisque des héritages ancestraux y côtoient des créations modernes foisonnantes, expliquent ses initiateurs.

L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mourtabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.

Intervenant à cette occasion Mme Nelly Rolland Iriberry, Conseillère générale et maire de Villepinte, s'est réjouie que cette semaine culturelle très intense et très riche puisse être organisée dans la banlieue nord de Paris où elle était tant attendue par les habitants des villes concernées, en particulier ceux qui connaissent bien l'Afrique du Nord ou qui en sont issus.

"Le peuple marocain a fourni un apport très important aux cultures de l'humanité, et notamment à l'Europe", a-t-elle souligné, rappelant que le Maroc, "un pays qui mêle harmonieusement tradition et modernité", est "à l'origine directe de la civilisation arabo-andalouse d'Espagne" que cette semaine propose de retracer.

"Trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, le Maroc est un grand pays, qui a partagé une histoire commune forte avec la France", a-t-elle affirmé, plaidant pour que cette histoire soit "connue dans toutes ses dimensions et mise à profit pour construire un avenir commun".

Pour sa part, le Consul général du Maroc a salué la persévérance dont les différents intervenants ont su faire montre pour lancer cette belle manifestation autour du Maroc.

Cet événement est "une opportunité d'exprimer l'attachement de mon pays aux valeurs universelles de dialogue et de tolérance, et de réaffirmer que la diversité culturelle au Maroc reflète la vivacité de la société marocaine et l'engagement résolu du Royaume sur la voie de la modernité", a souligné M. Mourabit.

Il a, d'autre part, estimé que les rencontres suscitées autour de la programmation de cette semaine culturelle "viennent, encore une fois, démontrer que les liens entre le Maroc et la France sont d'une réconfortante densité et que les opportunités de coopération entre les deux pays sont loin d'être épuisées".

Au programme de cette semaine figurent des conférences et échanges sur l'art culinaire marocain animées par Choumicha, des spectacles de musique avec Nass El Ghiwane, Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.

L'art n'est pas en reste, puisque les organisateurs prévoient des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi qu'un défilé de caftan et des tatouages au henné.

Au menu également, des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau.

La ville de Figuig sera particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.

Cette semaine culturelle est organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc à Paris, le Consulat général du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et les associations Le Palmier de Sevran, Hassaniya de France pour la culture et le développement, des Ghoujdamas et des Glouas en France et plusieurs associations de ressortissants de Figuig en France.

Source : MAP

Une rencontre a réuni, vendredi 14 mai à Bruxelles, le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. El Mostafa El Ktiri, et les membres de la communauté marocaine établie en Belgique, autour des référents historiques du Royaume et de la mémoire partagée en tant que valeur ajoutée dans la connaissance, la culture et l'éducation des jeunes générations marocaines résidant à l'étranger.

Cette rencontre de dialogue et de communication, qui se poursuit deux jours durant dans les villes de Liège et d'Anvers, s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la bataille de Gembloux (12-16 mai 1940) à laquelle ont participé quelque 100.000 combattants marocains ayant répondu à l'appel de feu SM Mohammed V, le 3 septembre 1939 pour la libération des pays européens de l'occupation nazie.

Donnant un aperçu des étapes historiques de cet important épisode de la 2ème guerre mondiale auquel ont participé les bataillons marocains en Europe, notamment en Belgique et aux Pays Bas, M. El Ktiri a rendu un vibrant hommage à ces combattants marocains, qui se sont illustrés par ailleurs comme anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.

M. El Ktiri a dans ce cadre mis en lumière la haute sollicitude royale et les initiatives louables du Souverain en faveur à l'égard de la famille des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, soulignant par la même la riche contribution de cette famille aux valeurs de civisme, de citoyenneté, de loyalisme et de patriotisme.

Il a ainsi exprimé la nécessité de sauvegarder cette mémoire historique en évoquant également l'importance accordée à la "mémoire partagée" à travers la supervision par le Haut commissariat, de recherches et de publications pour servir de fonds documentaire et source de savoir à transmettre aux jeunes générations.

Dans une déclaration à la Map, M. El Ktiri a indiqué que l'objectif de cette rencontre est de focaliser l'attention de la communauté marocaine établie en Belgique sur la mémoire historique partagée, qui constitue un fonds patrimonial riche d'actes et de comportements consacrant des valeurs humaines et universelles, qu'il appartient à tout un chacun de préserver.

Ces valeurs constituent un référentiel à communiquer aux jeunes des troisième et quatrième générations, afin qu'ils puissent s'en inspirer et s'enorgueillir de leur appartenance à leur pays, a dit M. El Ktiri.

" En rappelant l'histoire glorieuse du Maroc, nous montrons au pays d'accueil que les Marocains ont toujours été porteurs de messages d'humanisme, de civisme et de patriotisme ".

" La communauté marocaine est aussi une valeur ajoutée pour le rapprochement des peuples", a dit le Haut Commissaire.

Il a expliqué également que les résidents marocains en Belgique sont appelés à s'inscrire dans ce chantier ouvert de la mémoire historique et de "la valorisation de notre histoire commune partagée, dans laquelle sont impliquées toutes les composantes nationales du pays".

M. El Ktiri a proposé la création d'un réseau associatif de jeunes pour la diffusion de ce patrimoine partagé, afin de combler le déficit culturel et de connaissances sur ce pan de l'histoire. Il s'agit, d'un travail qui nécessite une cogestion et une coopération exemplaire de la part de tous, a-t-il ajouté.

Etaient présents à cette rencontre notamment, les représentants de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants, l'association nationale des anciens combattants, le consul général du Maroc à Bruxelles, M. Omar Kenaan, les élus d'origine marocaine ainsi que d'autres personnalités.

Source : MAP

Une réunion constitutive du jury du Prix international "Asharif Al-Idrissi" pour le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée a eu lieu, vendredi, à Palerme (Sicile-sud de l'Italie).

Ce prix, du nom du célèbre géographe marocain qui, dès 1138 avait conduit une expédition à destination de Palerme, récompense chaque année deux personnalités, l'une de la rive nord et l'autre de la rive sud de la Méditerranée, qui auront le mieux contribué au dialogue interculturel et inter-religieux dans le pourtour méditerranéen.

La présidence de ce jury, composé d'éminentes personnalités du monde de la culture et des sciences, dont Othman Altwaijri, Directeur général de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a été confiée au Tunisien Mohamed Aziza, directeur de l'Observatoire de la Méditerranée dont le siège est à Rome.

Cette réunion constitutive coïncide avec le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile.

Source : MAP

Les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères ont commencé, à compter du 7 janvier courant, à délivrer le passeport biométrique au niveau de 14 préfectures et provinces et six nouveaux consulats.

La délivrance de passeports biométriques a eu lieu dans les provinces et préfectures de Rabat, Kénitra, Mohammedia, Sidi Kacem, Khémisset, Mediouna, Nouaceur, Benslimane, Sidi Bernoussi, Ben M'ssik, Ain Sebaa, Hay Mohammadi, Moulay Rachid, Chichaoua et Fahs Anjra ainsi qu'au niveau des consulats généraux du Royaume à Paris, Toulouse, Utrecht, Liège, Palerme et Bilbao.

Cette action s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à généraliser, progressivement et jusqu'à fin mars prochain, le passeport biométrique au niveau de l'ensemble de préfectures et provinces, ambassades et consulats du Royaume.

Le ministère de l'Intérieur avait annoncé le 15 décembre dernier le début de délivrance des passeports biométriques au niveau de Salé, Skhirat et Témara et du consulat général du Maroc à Colombes (France).

Source : MAP

Les représentants de plus de 50 institutions régionales représentant 21 pays du pourtour méditerranéen, réunis samedi à Palerme (Sicile-sud de l'Italie), ont appelé à la création, dans les plus proches délais, d'une "macrorégion méditerranéenne".
Cette macrorégion permettra "la gouvernance d'une stratégie commune, de par la coordination et la valorisation de tous les réseaux et les articulations déjà existants ou qui peuvent être mis en place entre les institutions, les collectivités locales et les formes organisées de la société civile", peut-on lire dans la déclaration adoptée au terme de cette conférence placée sous le thème "Unis pour la Méditerranée".

Les participants à cette conférence, organisée dans le cadre des festivités marquant le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile, ont exprimé leur volonté d'œuvrer, de façon concrète et efficace, pour consolider le processus de paix et de stabilité dans cette zone, sortir définitivement de la crise, renforcer et mener au succès l'Union pour la Méditerranée et les instruments mis en place à cet effet.

Ils ont proposé plusieurs pistes prioritaires pour la réalisation de stratégies et programmes communs "fonctionnels à la constitution de la macrorégion Méditerranée", telles la préservation et la valorisation de l'habitat terrestre et maritime, la coordination de la protection civile intégrée, l'intensification des transports terrestre (de fer et routier), maritime et aérien et la promotion du rôle des instituts déjà existant, comme EMUNI ou ERASMUS.

Les participants à la conférence ont également appelé à la promotion d'un meilleur équilibre entre globalisation et développement local, l'intégration de la dimension supranationale de gouvernance des flux migratoires, la valorisation du rôle croissant des villes pour le développement durable et la relance du rôle des îles dans les relations interméditerranéennes.

La partie marocaine à cette conférence était représentée par MM. Bouamor Taghouan, président du Conseil de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Mohamed Boudra, président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.

Joint par téléphone par la MAP, M. Taghouan s'est félicité de la participation marocaine à cette importante conférence ainsi qu'à la réunion instituant le Prix "Asharif Al Idrissi" en hommage à ce grand géographe marocain qui a été le premier à avoir mis au point une carte de la méditerranée.

Après avoir rappelé que la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est liée à celle de la Sicile par des accords de partenariat embrassant divers domaines, M. Taghouan s'est réjoui de la prise de conscience relevée auprès des participants quant à la nécessité de promouvoir le rapprochement entre les deux rives de la méditerranée et de renforcer le dialogue interculturel et interreligieux.
Cette prise de conscience augure une nouvelle phase dans les rapports entre les partenaires méditerranéens marquée par le démantèlement des barrières et le renforcement des échanges dans divers domaines, a-t-il affirmé, estimant nécessaire de créer des groupements à l'intérieur de l'espace méditerranéen sur la voie de la réalisation de l'intégration et de la complémentarité.
M. Taghouan a mis l'accent, à cet égard, sur l'importance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et son insertion pleine et entière dans le processus d'édification auquel aspire la région méditerranéenne.

Source : Casafree/MAP

Une délégation du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Tadla-Azilal entame, ce samedi, une visite de six jours dans le Piémont (nord-ouest de l'Italie) pour sensibiliser les membres de la communauté marocaine et les partenaires économiques italiens sur les potentialités d'investissements offertes par cette région du Maroc.

L'objectif de cette visite est le soutien des MRE pour la création d'entreprises au Maroc, le développement de partenariats économiques et commerciaux entre les organisations privées/publiques piémontaises et la région de Tadla Azilal et la promotion des potentialités et opportunités d'investissement dans la province de Béni-Mellal, indique un communiqué du consulat général du Royaume à Turin (chef lieu du Piémont), parvenu à la MAP.

Les membres de la délégation auront ainsi une série de rencontres à Turin avec des responsables de la chambre de commerce extérieur du Piémont, de la confédération nationale de l'artisanat et avec les résidents marocains intéressés par l'investissement au Maroc.

Ils se rendront également dans les villes de Mondovi, Cuneo, Alba et Bra où ils rencontreront des responsables locaux, des associations et des coopératives et animeront des débats sur le thème "investir au Maroc : opportunités et instruments".

Source : MAP

La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.

La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.

L'accord prévoit notamment "l'application efficace" d'un protocole de réadmission conclu il y a dix ans, qu'Athènes reprochait à Ankara de ne pas respecter. Il a été signé par le ministre grec, Michalis Chryssohoïdis, et son homologue turc, Besir Atalay, dans le cadre de la visite à Athènes du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué du ministère.

"Dans une décision commune co-signée" par les deux ministres, la Turquie s'engage "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la mise en oeuvre de ce protocole, a relevé le ministère grec.

"La Turquie doit désigner un port à Izmir ou proche de cette ville pour y ouvrir sous trois mois un poste-frontière qui sera utilisé pour la réadmission des immigrés illégaux", ajoute le communiqué grec. La partie turque s'est aussi engagée à accepter "au moins 1.000 demandes de réadmission par an".

La Grèce, proche des côtes turques et avec des frontières montagneuses avec ses voisins balkaniques, arrive en tête des entrées irrégulières dans l'Union Européenne, avec pour les six premiers mois de 2009 70% du total des interceptions, 51.600 personnes, recensées par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

L'afflux de ces migrants, notamment afghans et irakiens, était devenue une nouvelle pomme de discorde entre Athènes et Ankara.

Source : Le Matin.ch

Les participants à un colloque international sur la situation des enfants marocains dans les pays d'accueil ont appelé à l'issue de leurs travaux, vendredi à Fès, à une meilleure prise en charge de l'éducation de cette catégorie sociale.

Pour ce faire, ont-ils estimé, il est nécessaire de mettre en place une série de supports médiatiques et d'outils pédagogiques pour aider cette catégorie sociale à faire face à la crise de confiance qu'ils vivent dans ces pays.

Ils ont souligné aussi l'impératif pour les pays arabes et musulmans d'agir pour la mise en œuvre de la convention internationale sur la diversité culturelle et de conclure des accords avec les pays occidentaux pour l'insertion de la langue arabe dans leurs programmes d'enseignement.

Il est également nécessaire de créer des écoles arabes et islamiques dans les pays d'accueil, dont les diplômes seront reconnus par ces pays, ont-ils noté, ajoutant qu'il est du devoir des pays européens de mettre en place un centre européen spécialisé dans les affaires des enfants issus de l'émigration.

Côté médiatique, les participants à ce colloque ont été unanimes à souligner que la situation critique due aux campagnes hostiles à ces enfants menées en permanence par les organes de presse dans les pays d'accueil requiert une réaction appropriée de la part des pays arabes et musulmans pour créer des chaînes de télévision et radio et des journaux pour enfants musulmans en général et marocains en particulier.

Il est également du devoir des chaînes arabes et islamiques de télévision et radio émettant en direction des pays d'accueil des émigrés, de consacrer des programmes adaptés à la situation des enfants et de produire pour eux des films traitant des valeurs islamiques, des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté, ont indiqué les participants à ce colloque, organisé à l'initiative du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès.

Les participants à ce colloque, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la Chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", ont examiné plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio-culturel.

Source : MAP

Le Conseil français du culte musulman a condamné dimanche les inscriptions racistes découvertes vendredi sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne dans l'Isère.

"Le CFCM condamne avec force cette nouvelle agression et fait part de son incompréhension totale face à cette série de profanations qui attriste et blesse la communauté musulmane de France", a déclaré Mohammed Moussaoui , président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dimanche 16 mai.

Ces déclarations font suite à la découverte, vendredi 14 mai, d'inscriptions racistes sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne en Isère. Selon la préfecture, ces inscriptions visaient la communauté harkie.

Le président a appelé " les autorités publiques à tout mettre en œuvre pour que cessent ces indignes atteintes à l'honneur et à la mémoire de nos morts".

Vandalisme dans d'autres régions

Début mai, sept stèles musulmanes du cimetière de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône avaient déjà été profanées. Un garçon de 14 ans avait ensuite été interpellé pour les avoir profanées "par jeu", selon les termes du procureur.

Fin janvier, des inscriptions islamophobes avaient également été peintes sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise).

Source : Le Nouvel Observateur


Le consul général du Maroc à Düsseldorf, Ahmed Meskid, s'est entretenu mercredi avec le ministre des Affaires européennes et fédérales du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Nord ouest d'Allemagne), Andreas Krautscheid, des moyens de promouvoir l'intégration de la communauté marocaine établie dans cette région.

Selon un communiqué du consulat général à Düsseldorf, les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la nécessité de faire bénéficier les membres de la communauté marocaine, des opportunités de formation professionnelle et de l'emploi, en plus des possibilités d'apprentissage de la langue allemande.

Les deux parties ont également évoqué les difficultés qui entravent la construction de mosquées et de centres culturels et sociaux au profit de 55.000 Marocains résidant dans le Land.

M. Meskid a, par ailleurs, donné un aperçu sur la politique suivie au Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, basée notamment sur la formation des Imams et des Mourchidates, le développement des programmes d'études à Dar Al Hadith Al Hassania, outre la création des chaînes Mohammed VI du Saint Coran (télévision et radio).

Le diplomate marocain a, également, exposé au responsable allemand les grandes réformes initiées dans le Royaume, relatives notamment à la consécration de la démocratie et de l'Etat de droit et à la promotion des conditions de la femme à travers le nouveau code de la famille.

Les deux parties ont également examiné les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie notamment dans les domaines économique et commercial.

La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est le land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants, compte des villes des plus prestigieuses du pays, telles que Cologne, Düsseldorf, Bonn (ancienne capitale), Agen et Dortmund.

Source : Le Matin/MAP

L’assemblée Eurolat, qui s’est réunit vendredi et samedi des députés européens et latino-américains à Séville, a manifesté son soutien au projet d’Observatoire de la migration, visant à garantir les droits de l’homme et la gestion ordonnée des flux migratoires entre les deux continents.

Eurolat a également soutenu l’adoption d’une Charte euro-latino-américaine pour la paix et la sécurité qui définisse des stratégies et des lignes d'action politique et de sécurité conjointes permettant de faire face à des menaces communes.

Cette réunion a de plus donné lieu à une proposition de création d’une zone euro-latino-américaine de partenariat global interrégional dans les domaines politique, économique, social et culturel, en vue d’assurer le développement durable des deux régions.
Les conclusions de cette rencontre seront présentées au Sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes qui se tiendra le 18 mai prochain à Madrid. Celui-ci donnera par ailleurs naissance à la fondation Europe-Amérique latine et Caraïbes, qui supervisera les initiatives susmentionnées.

Outre l’Observatoire de la migration, il est prévu de mettre en place un Centre civil birégional de prévention des conflits et un Centre birégional de prévention des catastrophes, eux aussi intégrés à la fondation.

Les 75 représentants des parlements européens et les 75 députés d’Amérique latine, ainsi que les hauts fonctionnaires du Parlement européen et de la Commission européenne participants, ont par ailleurs souhaité que le débat sur la réforme de l’Organisation mondial du commerce (OMC) soit relancé pour que celle-ci « constitue un véritable outil de développement pour tous les pays ».

Dans le domaine social, les parlementaires ont proposé un marché mondial intégré pour le commerce des émissions de carbone. Dans un premier temps, il s’agirait d’instaurer un système de commerce des droits d’émission de l’UE et de l’Amérique latine incluant également, si possible, les États-Unis.

Parmi les autres initiatives abordées lors de la réunion figurent la promotion des biocarburants, l’inclusion de l’aviation et du transport maritime dans les accords visant à réduire les émissions de polluants, ainsi qu’un « transfert adéquat des ressources financières des pays industrialisés et émergents vers les pays les moins développés en matière de lutte contre le changement climatique ».

Source : eu2010

 

Les gouvernements devraient mettre en œuvre des politiques qui aideraient les migrants "à s’adapter et prospérer" dans leur pays d’accueil pour tirer le meilleur parti de la migration, a plaidé le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

"J’encourage donc les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et à appliquer la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille", a dit le SG de l’ONU, cité vendredi dans un communiqué.

Dans ce texte dont copie a été transmise le même jour à l’APS, en perspective de la célébration de la Journée internationale des familles, Ban Ki-moon estime que les gouvernements doivent renouveler leur engagement en faveur d’initiatives qui aident et soutiennent les familles migrantes à travers le monde.

La Journée internationale des familles sera cette année consacrée aux conséquences des migrations sur les familles à travers le monde.

"Malgré ses nombreux avantages, la migration fait peser un lourd fardeau sur les membres de la famille. Les migrants connaissent parfois des conditions de vie très difficiles et ils se heurtent à la discrimination et aux bas salaires", a-t-il relevé.

Le secrétaire général de l’ONU a indiqué que les migrants ne bénéficient "pas toujours de sécurité et ils sont plus durement touchés en période de difficultés économiques".

Source : APS

Les autorités marocaines ont donné mercredi dernier, un ordre verbal d'expulsion à Francisco Patón Millán, un sexagénaire Espagnol, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source dans la capitale Rabat. Les raisons justifiant l’expulsion n’ont cependant pas été rapportées.

L’homme aurait reçu le lendemain, l’ordre écrit de quitter le Maroc. Mais il aurait  eu recourts à un avocat et repousser son départ pour la fin de semaine. Selon lui, l’ordre d’expulsion ne précise pas les motifs, même s’il est persuadé qu’il est indésirable à cause de sa confession chrétienne. Aucune information officielle n’est encore disponible pour confirmer ou infirmer la situation de Francisco Patón Millán.

Patron d’une petite entreprise d'énergie photovoltaïque, Francisco Patón Millán est né au Maroc et a vécu de nombreuses années à Rabat, d’après El Pais.  C’est la première fois qu’un Espagnol, est déclaré persona non grata à cause de sa religion, poursuit la même source.

Depuis le début de l’année, de nombreux étrangers ont été expulsés du Maroc pour cause de prosélytisme chrétien. Parmi eux, un Américain en février, d’autres nationalités dont des Latino-Américains et des Néerlandais en début mars. Néerlandais et Américains avaient respectivement dénoncé et exprimé leurs inquiétudes face à ces expulsions.

Source : Yabiladi

A quelques mois des élections législatives, l’Australie durcit le ton sur l’immigration. Le gouvernement travailliste de Kevin Rudd a décidé de suspendre temporairement le traitement des demandes d'asile et de rouvrir le centre de rétention de Curtin. Une manière de répondre à l’arrivée massive des ‘’boat people’’ sur le sol australien.

Source : France 24

SOS Racisme a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès, jeudi, d'un immigré marocain de 22 ans dans un centre de rétention des immigrés clandestins, à Barcelone, apprend-on auprès de SOS Racisme de Catalogne.

Le jeune Marocain, en situation irrégulière en Espagne, se trouvait enfermé dans le centre de rétention des étrangers illégaux de la zone franche de Barcelone, depuis le 19 avril dernier, dans l'attente de son expulsion vers son pays d'origine.

Conformément à la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, un immigré en situation irrégulière peut être retenu jusqu'à 60 jours, contre 40 jours selon l'ancienne loi, dans un centre de rétention, jusqu'à son expulsion vers son pays d'origine.

Une fois achevés les 60 jours alors que l'immigré n'est toujours pas expulsé, il doit être aussitôt remis en liberté.

Des sources policières, citées par les médias espagnols, ont indiqué que le corps sans vie de la victime avait été retrouvé vers 6h45 par des fonctionnaires du centre qui venaient d'entamer leur tour de garde.

Mohamed. A, originaire de Tanger, était en régime d'isolement depuis plusieurs jours. Il se serait suicidé en se pendant à l'aide d'un drap qu'il aurait suspendu au dispositif anti-incendie de sa "cellule", selon les premiers éléments de l'enquête avancés par la police.

Dans un communiqué rendu public suite à cette affaire, SOS Racisme a dénoncé l'existence de ce genre de centre, "une réalité incompatible avec un Etat démocratique et de Droit", où "les personnes sont retenues dans une situation de non défense totale" et "où les droits fondamentaux sont violés".

Dans ce sens, plusieurs organisations et institutions de défense des Droits de l'Homme et des immigrés, notamment SOS Racisme, Nouveaux Collectifs et l'Observatoire du Système Pénale des Droits Humains (OSPDH), ont demandé, vendredi, la fermeture du centre de rétention des immigrés illégaux de Barcelone, ainsi que les autres 11 centres en fonction en Espagne.

Elles ont également demandé de garantir le droit à la libre circulation des personnes immigrées en situation irrégulière, des personnes qui n'ont commis aucun délit, mais seule "une faute administrative".

Source : MAP

Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon nos informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'«une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».

«Pas une surprise»

La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le «principe d'autonomie personnelle» selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale, avaient analysé les Sages dans leur étude. De la même façon, la restriction des libertés au nom du «Vivre ensemble» «serait sans précédent». Un pari juridique qu'ils n'avaient pas voulu prendre, préférant des interdictions sectorisées. «La sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier des obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches», avait alors expliqué le rapporteur, Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. Cette fois, c'est la section de l'Intérieur qui a examiné le projet de loi, pour parvenir aux mêmes conclusions.

«Ce n'est pas une surprise», fait-on savoir à Matignon. «Cela n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet.» Le gouvernement va passer outre l'avis du Conseil d'État, qui n'est que consultatif. «Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», avait anticipé François Fillon .

La loi au Parlement début juillet

Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, que Le Figaro s'est procuré, le gouvernement justifie ainsi son choix d'une interdiction globale : «L'édiction de mesures ponctuelles, se traduisant par des interdictions partielles limitées à certains lieux ou à l'usage de certains services, n'aurait constitué qu'une réponse affaiblie, indirecte et détournée au vrai problème que pose, à notre société, une telle pratique.» Pour bannir le port du voile intégral, les rédacteurs du texte évoquent la notion de dignité de la personne humaine - quand bien même certaines femmes seraient consentantes -, celle de l'ordre public dans son acception large, celle du vivre ensemble, et enfin les questions de sécurité. En somme, ils cumulent les motifs pour interdire le voile intégral.

Ce projet de loi sera présenté mercredi en conseil des ministres. Et devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l'objectif étant de le voir adopté définitivement à l'automne. Mais si les députés ont voté à l'unanimité mardi la proposition de résolution du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme «attentatoire à la dignité» et «contraire aux valeurs de la République» le consensus s'arrête là. Les socialistes ont déposé leur propre proposition de loi qui préconise une interdiction du port du voile intégral limitée à certains lieux publics. «L'interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout d'être totalement inefficace car inappliqué», a déclaré Martine Aubry.

Si elle est adoptée, la loi devrait entrer en vigueur six mois après sa promulgation, soit au printemps 2011. Car le gouvernement veut croire qu'il n'y aura pas soixante députés pour s'exposer sur la burqa en saisissant le Conseil Constitutionnel. Les premiers contentieux et une éventuelle question préalable de constitutionnalité ne devraient surgir que plus tard. «Ce sera juste avant les élections présidentielles et je pense que le Conseil constitutionnel portera une vision juridique et politique sur ce sujet», pronostique un ministre. En clair, qu'il ne retoquera pas une loi qui invoque la dignité des femmes et le vivre ensemble.

Source : Le Figaro

Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires entre Marocains et Européens.

Si le Maroc parvient à conclure un accord avec l’UE pour la réadmission de ses ressortissants illégaux, il pourrait bénéficier en retour, des facilités pour l’obtention davantage de visas pour les Marocains (les professionnels et étudiants surtout) qui veulent voyager vers l’Europe. Cette déclaration, rapportée par El Mundo, a été faite par Eneko Landaburu, à l’issue de son exposé sur les progrès du Maroc en 2009, le mercredi après-midi à Rabat.

Selon l’ambassadeur européen, il y avait une discussion sur l'accord de réadmission des immigrés (illégaux) entre les deux parties, le lundi dans la capitale belge.  Le "lien" entre les deux négociations (réadmission et visas) est "évident", a-t-il dit, soulignant au passage que le résultat de la rencontre de Bruxelles a été "très positif".

Le Maroc accepterait-il le retour de ses ressortissants clandestins contre plus de visas ? De l’avis d’Eneko Landaburu, "je pense que nous avons débloqué certaines questions qui nous permettent de penser qu'il y aura un consensus dans quelques semaines". Toutefois, rien n’est encore acquis et des difficultés à surmonter existent encore. Le Maroc exige notamment d’un immigré illégal, "une preuve formelle de son origine marocaine" avant de l’accepter. Ce qui est tout de même normal.

En outre, la partie marocaine réclamerait d’après Eneko Landaburu, un financement "important", en échange d’un accord de réadmission. Ce financement lui permettrait d’assurer une formation des personnes à la lutte et le contrôle de l’immigration clandestine, ainsi que la construction et l’entretien des centres d’accueil pour les rapatriés. Des exigences "légitimes" pour le représentant européen, mais dont les Européens "n'ont pas encore discutés" a-t-il reconnu.

Source : Yabiladi

A quelques semaines du début des vacances d’été pour les Marocains de l’étranger, le comité étatique espagnol de coordination de l’opération de traversée du Détroit de Gibraltar (Operación Paso del Estrecho – OPE –), s’est réuni mardi 11 mai. Au menu des discussions, des échanges d’informations et d’évaluation du dispositif spécial d’assistance et de protection civile des centaines de milliers de personnes en transit ou venant d’Espagne.

A l’instar des années précédentes, la traversée du Détroit par les vacanciers marocains se déroulera en deux phases, la phase de départ entre le 15 juin et le 15 août, et retour entre le 15 juillet et le 15 septembre 2010.

Cette année, le dispositif est conçu pour faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650 000 véhicules, qui utiliseront les ports d'Alicante, d’Almeria, de Malaga, d’Algésiras, de Tarifa, de Sebta et Melilla. Les Espagnols prévoient également une stagnation du nombre de voyageurs dans les ports d'Algésiras et d’Almeria alors que Tarifa devrait connaître une augmentation du nombre de vacanciers. Les moyens mis à disposition de cette plateforme seront donc renforcés.

Pour assurer la sécurité des milliers de voyageurs, la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, Pilar Gallego, a affirmé que près de 13 000 éléments des forces de sécurité seront déployés. Une unité militaire d’urgence avec un effectif de 4000 personnes et des moyens importants est disponible en cas de besoin. De même, le plan établi comportera une flotte de 36 navires, un système sanitaire avec 43 médecins et infirmiers ainsi que 6 centres médicaux. Le tout épaulé par une équipe de 147 assistants sociaux repartis entre les différents ports et les zones de soins. La Croix-Rouge espagnole sera également mise à contribution avec un total de 419 volontaires et des ambulances.

Le plan de l’OPE 2010 vise à offrir aux voyageurs, les services sociaux et sanitaires nécessaires aussi bien dans les ports que les aires de repos. Il cherche en outre à diminuer le temps d’attente dans les ports, assurer une fluidité de la circulation sur les routes principales et offrir un système d'information aux voyageurs.

Pour le développement et le suivi de l'OPE, une réunion de la commission mixte hispano-marocaine de planification est prévue le 24 mai prochain à Séville.

La réunion était présidée par le sous-secrétaire du ministère espagnol de l’Intérieur, Justo Zambrano. Autour de lui, il y avait la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, des cadres de la Présidence du gouvernement et de tous les départements ministériels impliqués, ainsi que des délégués gouvernementaux d’Andalousie, de Sebta, de Melilla, et des représentants d’Almeria, de Cadix, de Malaga et d’Alicante.

Source : Yabiladi

Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a mis en exergue, jeudi à Dubaï, les efforts déployés afin de promouvoir le secteur médiatique national, toutes composantes confondues, et lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui échoit.

Lors d'une rencontre avec une délégation représentant les journalistes marocains résidant aux Emirats Arabes Unis, en marge du 9è forum des médias arabes, M. Naciri a indiqué que ces efforts tendent à l'amélioration de la pratique journalistique libre et professionnelle, à même de permettre à ce secteur de contribuer à la consolidation de l'édifice démocratique.

Dans ce cadre, il a souligné que le dialogue national "Médias et sociétés", lancé récemment au Maroc, ambitionne de fournir les réponses adéquates aux problématiques entravant l'exercice médiatique au Maroc.

Le Maroc qui avance à pas sûrs sur la voie de la consécration de la démocratie, est fermement attaché au principe de la liberté de la presse, à condition de s'en tenir aux règles déontologiques de la profession, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Naciri a invité les journalistes marocains oeuvrant dans les pays d'accueil à corriger les stéréotypes véhiculés par certains médias étrangers qui traitent les questions de notre pays avec une sélectivité systématique obéissant à la logique des deux poids deux mesures.

Il a, à ce propos, qualifié de "décisif et fondamental" le rôle de ces journalistes dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil.

De leur côté, des professionnels de médias exerçant dans des chaînes satellitaires arabes et dans la presse écrite, ont évoqué plusieurs questions liées au secteur de l'information, rappelant les différentes préoccupations et entraves auxquelles ils font face au cours de l'exercice de leur métier dans les pays d'accueil.

Dans cette perspective, le journaliste Anas Bouslamti a donné au ministre un bref aperçu du forum des journalistes marocains à l'étranger, qui compte dans ses rangs plus de 80 membres à travers le monde, en tant que cadre professionnel visant la création de ponts de communication entre les différents journalistes marocains exerçant à l'étranger.

M. Naciri avait participé au forum des médias arabes en tant qu'intervenant principal lors de la séance ayant abordé le thème "La censure s'étendra-t-elle aux transmissions satellitaires?".

Le forum avait abordé les principaux sujets qui émergent sur les scènes médiatiques arabe et mondiale, notamment ceux qui focalisent l'intérêt des décideurs et des responsables des différents établissements médiatiques, comme il a examiné les mutations rapides que connaît les paysages médiatiques arabe et mondial, à la suite des répercussions de la crise financière et économique internationale.

Source : MAP

 

L'acquisition par les enfants marocains à l'étranger d'une personnalité équilibrée en harmonie avec leur situation à mi-chemin entre différents cultures requiert davantage de soutien de la part des pays d'accueil mais surtout du Maroc, ont estimé les participants à un colloque international, qui s'est ouvert mercredi à Fès.

Il est du devoir du Maroc (gouvernement, institutions et ONG) d'œuvrer au renforcement des instruments d'enseignement aux enfants d'origine marocaine à l'étranger de leur langue maternelle (arabe ou berbère), sans laquelle il leur sera difficile d'apprendre comme il se doit la langue du pays d'accueil, a indiqué l'universitaire Fatima Sadiqi dans une communication sur " la dimension amazighe dans l'identité de l'enfant marocain dans les pays d'émigration".

L'absence d'un tel soutien à la langue maternelle signifie que l'enfant sera livré à un vide dont les conséquences sont imprévisibles, a-t-elle noté, rappelant que la stratégie linguistique mise en œuvre au Maroc repose sur une nouvelle approche fondée sur la diversité dans le cadre de l'unité et sur une identité nationale à pluridimensionnelle.

Abondant dans le même ordre d'idées, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu à préciser qu'il s'agit d'enfants d'origine marocaine vivant à l'étranger ayant les mêmes droits et obligations que les ressortissants des pays d'accueil.

L'éducation de cet enfant en conformité avec les valeurs nationales de son pays d'origine et dans le respect des principes de son pays d'accueil nécessite, à son avis, un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie, a-t-il dit.

En général, l'enfant d'origine marocaine vit dans un environnement hostile où tout est déployé pour qu'il renie ses origines, a-t-il noté.

S'il ne réussit ni intégration, ni retour à ses origines pour se ressourcer, il risque de subir un cheminement chaotique entre unité apparente et illusoire d'une personnalité déchirée et déséquilibrée, a estimé pour sa part, l'universitaire algérien (Sétif), Said Ouachria.

Pour ce qui est des remèdes proposés par les pays d'origine relatifs à l'enseignement de la langue arabe et des préceptes de l'Islam, leurs résultats ne sont pas acquis d'avance, d'autant plus que les méthodes et les moyens humains et matériels engagés sont en deçà des aspirations, a-t-il ajouté.

Revenant sur la problématique de l'intégration, l'universitaire algérien Mohamed Sini a reproché à la presse occidentale d'adopter un double langage en affirmant que les émigrés refusent l'intégration et en menant auprès de la majorité gouvernante une campagne pour rendre cette intégration presque impossible.

En fait, a-t-il dit, la presse occidentale ne cherche qu'à salir et dénigrer tous les éléments constitutifs de l'identité d'origine de l'enfant marocain y compris sa religion musulmane.

Selon cette presse, si l'enfant marocain ou maghrébin veut "réussir" son intégration il doit renoncer à sa religion et à tous les éléments qui rappellent ses origines, a-t-il expliqué.

De son côté, l'universitaire marocain Mohamed Bakkouchi (Sorbonne) a estimé que plusieurs profils d'émigrés se dégagent à la lecture du panorama actuel. C'est ainsi qu'il y a parmi les émigrés, les prétendants à une place dans le pays d'accueil (10 à 15 pc), les vulnérables qui représentent les banlieues (35 à 40 pc), les radicaux qui s'accrochent à leur culture d'origine (15 pc) alors que le reste sont à la recherche d'opportunités.

Dans certains pays occidentaux, a-t-il noté, l'on est même à la 7ème génération d'émigrés dont seule une infime minorité est acceptée pour tenter son intégration. Il n'est pas du tout évident d'obtenir dans ces pays un emploi, même avec une formation de haut niveau, a-t-il expliqué, précisant que l'ouverture et les progrès que connait le Maroc en matière de démocratie et de liberté sont à même de faciliter le retour de nombreux cadres marocains pour contribuer à l'oeuvre de développement du Royaume.

Selon Mme Hakima El Hatri, présidente du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, organisatrice de cet événement, l'objectif de cette rencontre est de rechercher les moyens d'aider non seulement les enfants marocains mais également tous les membres de leur famille à rester attachés à leur identité marocaine en veillant à la protection de leurs droits.

Les travaux de ce colloque de trois jours, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", traitent de plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio- culturel.

Source : MAP

Une loi de lutte contre l’immigration clandestine entre en vigueur en Libye. Les étrangers en infraction ont deux mois pour régulariser leur situation.

Confrontée depuis près de vingt ans à l’immigration clandestine, la Libye a décidé de s’y attaquer de manière radicale en se dotant d’une «loi sur la lutte contre l’immigration illégale». Ces dispositions visent à la fois à régler le problème en interne et à faire en sorte que la Libye cesse d’être un pays émetteur d’immigrés clandestins, conformément à des accords conclus en février 2009 avec l’Italie et l’Union européenne.

L'accord avec l’Italie porte sur l'organisation de patrouilles maritimes mixtes opérant dans les eaux territoriales libyennes et italiennes, ainsi que dans les zones internationales; la formation et l'échange d'expertises, afin de lutter contrer l'immigration clandestine, le terrorisme et le crime organisé. Avec l’Union européenne, la Libye s’est engagée à renforcer les contrôles à ses frontières dans le cadre d’un programme financé par Bruxelles à hauteur de 20 millions d’euros.

Récemment adoptée par le Congrès Général du Peuple et depuis promulguée, cette loi est d’une extrême sévérité, puisqu’elle met en place le cadre juridique permettant aux autorités de sévir contre tous les maillons de la chaîne : les passeurs et leurs complices, les immigrés clandestins et leurs employeurs, et quel que soit le degré de leur implication dans l’opération.

Concrètement, encoure une amende et/ou une peine de prison toute personne contribuant ou aidant de près ou de loin, beaucoup ou un peu, à un des actes constituant une opération d’immigration clandestine : l’entrée ou la sortie, le transport ou l’aide au transport, l’hébergement ou l’aide à se cacher, l’occultation d’informations pour permettre à des immigrés clandestins de résider dans le pays ou d’en sortir, la préparation, la mise à disposition ou l’acquisition de faux documents d’identité et de voyages à cette fin.

Toute personne commettant l’un de ces actes afin d’en tirer profit, directement ou indirectement, pour lui ou pour autrui, encoure une condamnation à un an de prison et à une amende de 5.000 à 10.000 dinars libyens. La sanction est plus lourde pour les bandes organisées (5 ans de prison et une amende de 15.000 à 30.000 dinars libyens) et doublée encore lorsque le coupable appartient à un corps chargé de contrôler directement ou indirectement les points d’accès dans les ports et aux frontières.

Lorsque des immigrés clandestins subissent un handicap permanent, leurs transporteurs écopent d’une peine de prison –non précisée- et d’une amende de 30.000 à 50.000 dinars libyens, et d’une condamnation à la prison à perpétuité en cas de décès.

L’immigré clandestin est lui condamné à un an de prison –avec travaux-, à une amende de 1.000 dinars et à l’expulsion une fois qu’il a purgé sa peine.

Pour dissuader les Libyens de s’impliquer dans des opérations d’immigration clandestine ou de les faciliter et, au contraire, les encourager à faciliter la tâche des autorités, la nouvelle loi punit (1.000 à 5.000 dinars libyens, et 1 an de prison) toute personne s’abstient d’agir dès qu’il est informé à ce sujet de par sa fonction, ou omet de le faire par inadvertance (une amende de 500 à 3.000 dinars libyens).

Enfin, l’employeur est lui aussi exposé à seulement une amende (1.000 à 3.000 dinars libyens) en cas d’engagement d’un immigré clandestin.

Source : Webmanager.com

L’éventualité d’une interdiction du niqab – improprement appelé burqa – dans l’espace public ne fait pas l’unanimité parmi les femmes politiques et les féministes. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf s’est prononcée le dimanche 9 mai en faveur d’une telle interdiction dans l’hebdomadaire Sonntag pour des raisons de sécurité publique, mais peu de femmes politiques sont disposées à la suivre sur ce terrain.

Elle a derrière elle les femmes du PDC. Rosemarie Zapfl, ancienne conseillère nationale zurichoise PDC et actuelle présidente de la fédération faîtière d’organisations féminines «Alliance F», soutient également la décision du parlement argovien de demander une interdiction du niqab dans l’espace public helvétique.

Mais d’autres femmes politiques ne l’entendent pas de cette oreille. Ni les radicales, ni les socialistes, ni les Vertes, ni les femmes du Parti chrétien-social ne veulent d’une interdiction du niqab. Selon elles, le bannissement du voile intégral n’améliorera pas l’égalité entre les sexes, ni les droits des femmes. Au contraire, «les femmes concernées n’en seront que plus fortement isolées», affirment-elles dans un communiqué commun. Elles préfèrent invoquer «le dialogue», «l’intégration», la nécessité de ne pas stigmatiser ni discriminer. Les femmes UDC ne se sont pas associées à cette déclaration. Mais, dans la Neue Zürcher Zei­tung, Rita Gygax, leur présidente, déclare qu’une interdiction ne résoudra aucun problème. A l’instar des représentantes des autres partis, elle craint l’isolement des femmes concernées en cas de prohibition du voile intégral.

Dans une tribune publiée par la NZZ mercredi, deux historiennes alémaniques, Katrin Rieder et Elisabeth Joris, abondaient dans ce sens au nom des droits humains, invoquant le droit des femmes à l’autodétermination et celui du libre choix des vêtements. Elles dénonçaient l’instrumentalisation politique du débat à des fins anti-islamiques et racistes, et cela dans le but d’engranger des électeurs. Enfin, elles s’en prenaient à un «féminisme post-colonial», qui prétend libérer les musulmanes de leur oppression.

Curieusement, le débat porte peu, du moins chez les femmes, sur la signification et la symbolique de cette tenue, qui n’est exigée ni par le Coran, ni par la tradition islamique, et qui ne laisse entrevoir qu’une paire d’yeux à travers une fente minuscule. Seuls quelques hommes politiques de droite ont osé dire haut et fort que le niqab était «une prison pour les femmes», comme le président du PDC, Christophe Darbellay.

Qu’en pensent les féministes romandes? La Genevoise Mireille Vallette, auteure d’un livre sur les dangers de l’intégrisme islamique*, est «totalement favorable» à une législation interdisant le niqab. «C’est un vêtement indécent, qui signe la mort sociale des femmes, dit-elle. C’est un symbole au mieux extrêmement discriminatoire comme dans les Etats du Golfe, et au pire inhumain comme en Arabie saoudite et en Afghanistan. Il représente la volonté d’installer un apartheid des sexes dans tous les domaines. Dans la vision intégriste, les femmes doivent se couvrir – qu’il s’agisse d’ailleurs du foulard ou du niqab – afin de permettre aux hommes de maîtriser leurs pulsions sexuelles.»

Stéphanie Apothéloz, membre fondatrice de l’association Feminista basée à Lausanne, n’a pas encore d’avis tranché sur la question d’une interdiction. Mais, à l’instar de Mireille Vallette, elle remarque que les «seuls pays musulmans qui imposent le voile intégral sont des pays totalitaires qui ne laissent pas le choix aux femmes. Je doute qu’on puisse choisir de porter librement un tel vêtement, qui est le symbole de l’oppression des hommes sur les femmes.»

Tel est aussi l’avis de la féministe vaudoise Silvia Ricci Lempen, écrivaine et docteure en philosophie. «Je ne me fais aucune illusion sur la liberté de choix des femmes qui portent cette prison ambulante. Le niqab est une barbarie, une atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes. C’est un mal qui doit être éradiqué. Cela dit, je suis contre une législation répressive, car je doute qu’un tel instrument soit le meilleur moyen d’éliminer le niqab. Je crois davantage aux vertus du dialogue, de l’éducation et du contact multiculturel. Mais je suis prête à changer d’avis si le dialogue ne donne pas de résultat, et si l’on me démontre l’efficacité d’une législation répressive.»

Tandis que Silvia Ricci Lempen et Stéphanie Apothéloz déplorent la récupération du débat par des partis «qui ne se souviennent de la nécessité de défendre les droits des femmes que lorsque c’est un argument électoral», comme le dit la première, Mireille Vallette place la cause des femmes au-dessus des manœuvres politiciennes. «Si la cause est juste, il m’est indifférent de savoir que la droite en tire des bénéfices. Le voile intégral est le symbole d’un radicalisme islamique qui menace la démocratie. Même s’il est minoritaire, il se développe. On n’entend que lui dans l’espace public. Et tant pis si une interdiction du niqab devait enfermer chez elles la petite minorité de femmes qui portent ce vêtement en Suisse.»

Source : Le Temps.ch

Le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, qui brigue le poste de gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis, a déclaré jeudi qu'il était favorable à l'adoption d'une loi sur l'immigration semblable à celle, très décriée, récemment adoptée en Arizona.

«Je soutiens la loi d'Arizona telle qu'elle a été amendée, et si le gouvernement fédéral est incapable de rendre nos frontières sûres et de résoudre le problème de l'immigration illégale, je soutiendrai une loi similaire pour la Floride», écrit ce responsable républicain dans un communiqué.

M. McCollum estime que l'administration Obama, «par manque de vision, est incapable de répondre aux graves problèmes de sécurité aux frontières», ce qui fait que les Etats américains «supportent un plus lourd fardeau dans la lutte pour que nos villes, nos rues et nos citoyens soient en sécurité».

Il «applaudit» la décision de Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, qui a promulgué le 23 avril une loi controversée autorisant notamment la police à contrôler le statut migratoire des personnes en cas de «doute raisonnable».

Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès. Bien qu'il ait provoqué une levée de boucliers, il est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis.

Source : Cyberpresse.ca

Le Maroc abritera le troisième congrès de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle (FICDC), a annoncé M. Diego Gradis, membre du Comité de liaison Ongs-UNESCO.

Lors d'un entretien mardi avec M. Bensallem Himmich, ministre de la Culture, M. Gradis a affirmé que ce congrès bénéficie du soutien de l'UNESCO qui oeuvre à inciter les pays à ratifier la convention relative à la diversité culturelle, indique un communiqué du ministère de la Culture.

M. Gradis a également appelé le ministère de la culture à apporter son appui pour garantir la réussite de cette manifestation, poursuit le communiqué, ajoutant que M. Himmich a exprimé la disposition de son département à contribuer aux efforts des organisateurs pour la tenue du congrès de la FICDC.

Cette réunion s'est déroulée en présence de M. Abdelhay Mellakh, vice-président de la Coalition marocaine pour la culture et l'art, également membre du bureau fédéral international.

Le premier congrès de la FICDC a été organisé à Séville en Espagne et le deuxième à Bahia au Brésil.

Source : MAP

Le Conseil des ministres français, réuni mercredi au Palais de l'Elysée sous la présidence de M. Nicolas Sarkozy, a examiné un projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant à la convention entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et leur transfèrement.

L'objectif de ce projet de loi est d'élargir le champ de l'entraide judiciaire entre les deux pays et "d'assouplir la mise en oeuvre d'un instrument qui permet aux condamnés de purger leur peine dans le pays dont ils sont ressortissants afin de faciliter leur réinsertion sociale", indique le compte-rendu du Conseil publié par la Présidence de la république française.

Cet avenant à la convention du 10 août 1981 entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des condamnés a été signé à Marrakech le 22 octobre 2007, à la suite de l'engagement en novembre 2005 de négociations bilatérales portant sur l'ensemble du champ de l'entraide judiciaire en matière pénale, rappelle-t-on de même source.

Source : MAP

Trois portes géantes ocres, symbolisant la fascinante ville de Marrakech et la dextérité de ses artisans, ont été implantées depuis quelques jours dans des places stratégiques de la ville de Milan (nord de l'Italie), une manière d'inviter subtilement le public italien à venir découvrir la magie de cette cité impériale.

L'évènement "Red By Marrakech", promu par la délégation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) de Milan, à sa tête, Mme Jazia Santissi, se propose de décliner le meilleur de Marrakech, une cité mythique où se côtoient, dans une harmonie parfaite, traditionnel et contemporain.

L'un des challenges des organisateurs est de faire découvrir la ville ocre dans sa dimension de gardienne des traditions et du patrimoine culturel et architectural marocain, mais également de ville cosmopolite et moderne, aspects qui font d'elle un des hauts lieux du tourisme international.

Une Soirée de promotion a été organisée dans ce cadre mardi en présence de l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, de nombreux officiels, promoteurs touristiques, tours opérateurs, hôteliers et journalistes.

Au cours de cette soirée, digne des mille et une nuits, les invités, parmi lesquels des vedettes du show-biz italiennes et des personnalités de la haute société milanaise, ont fait une entrée solennelle sous l'arcade majestueuse de l'une de ces portes, avant d'être accueillis par Mohamed Bariz, l'un des personnages mythiques de la célèbre place Jamaa Lafna.

Leur émerveillement a été à son summum lorsqu'ils ont pu découvrir ensuite cette ville, à l'histoire chargée, rejaillir d'un spectacle scénographique d'une extrême beauté où se sont mêlés luxe, bien-être et magie de l'artisanat marocain, sur fond de musique Ahidous.

Durant le dîner, conçue par Zakia Aït Aboulahcen, chef cuisinier de renommée internationale, connue pour ses plats traditionnels marocains revisités, Bariz s'est livré à cÂœur joie à son exercice favori: raconter Marrakech à travers l'histoire et la tradition, pendant que des documents vidéos donnent à l'assistance la mesure de la beauté relatée par le propos du narrateur.

La soirée s'est conclue par un spectacle de danse magnifiquement interprété par deux chorégraphes, d'abord sur une musique traditionnelle Ahidous puis sur des morceaux plus contemporains.

Source : MAP

Le gouvernement a mis en place une vision multidimensionnelle pour la mise en œuvre des priorités stratégiques, institutionnelles, politiques, économiques et humaines, prévues dans le cadre du Statut Avancé accordé au Maroc dans ses relations avec l'Union Européenne, a affirmé mercredi Mme Latifa Akharbache, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

Le ministère n'a raté aucune occasion avec la partie européenne pour rappeler la nécessité de renforcer et faciliter le déplacement des citoyens marocains vers les pays de l'Union européenne, a dit Mme Akharbache en réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur la mise à profit du Statut Avancé pour la promotion des conditions de vie des membres de la communauté marocaine à l'étranger.

Ces efforts ont abouti à des résultats positifs en ce sens que les deux parties, marocaine et européenne, avaient exprimé, lors du premier sommet tenu en mars dernier à Grenade, leur satisfaction de la concordance de vues au niveau international sur l'impératif du traitement des questions de l'immigration suivant une approche globale reposant sur la responsabilité commune et l'action collective coordonnée, a-t-elle expliqué.

Le Statut Avancé, a ajouté Mme Akharbache, permettra inéluctablement de consolider la coopération judiciaire, particulièrement au niveau de l'adaptation et l'actualisation du cadre juridique des accords de coopération conclus dans ce domaine, dans l'optique de transcender les obstacles qui entravent les Marocains résidant à l'étranger en ce qui a trait à l'état civil, à la famille, à l'application des jugements judiciaires et des procédures, outre la réinsertion des détenus.

La Secrétaire d'Etat a, par ailleurs, souligné que la création d'une Commission parlementaire mixte entre l'institution législative marocaine et son homologue européenne, qui a tenu sa réunion constitutive le 05 mai courant à Bruxelles, constitue indubitablement un cadre idoine à même de permettre aux parlements des deux parties d'examiner régulièrement les questions relatives à l'immigration et à la communauté marocaine résidant dans les pays européens.

Les deux parties marocaine et européenne oeuvreront à l'amélioration et au développement de la coopération et du dialogue concernant des questions ayant trait à la lutte contre le racisme et la xénophobie, dont les MRE pourraient être des victimes, a encore souligné Mme Akharbache.

Elle a de même fait savoir qu'il sera procédé à la création d'une plateforme de coopération entre l'Agence européenne des droits fondamentaux relevant de l'Union européenne et le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), visant principalement à préserver les droits et les libertés fondamentales de la communauté marocaine en Europe.

Source : MAP

La ville néerlandaise de Rotterdam abrite, du 20 au 24 mai, la 6-ème édition du festival du film marocain "Cinémar" qui rendra hommage cette année à une pléiade d'artistes marocains.

Selon les organisateurs, cette édition se distinguera, à l'instar des précédentes, par la qualité des films en compétition officielle qui traitent de sujets importants.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, M. Mahjoub Benmoussa, a indiqué que cinq films sont en compétition. Il s'agit de "Moussem lemchaoucha" de Mohamed Ahd Bensouda, "Kharboucha" de Hamid Zoughi, "Zamane Rifaq" de Mohamed Chrif Tribeq, "Ouled Leblad" de Mohamed Ismail et "les oubliés de l'histoire" de Hassan Benjelloun.

Ces films sont en compétition pour le Grand prix et les prix de la meilleure réalisation, du meilleur acteur, meilleure actrice ainsi que le prix du public, a-t-il précisé.

Présidé par le critique cinématographique, Omar Khammar, le jury comprend le réalisateur algérien, Karim Traida, la réalisatrice marocaine, Bouchra Ijourk, l'homme de théâtre, Mustapha Ramdani et Bernarde Lemanse, professeur en cinéma international, a ajouté M. Benmoussa.

Cette édition rendra hommage à trois artistes nationaux, a annoncé le directeur du festival, ajoutant qu'il s'agit de Mohamed Hassan El Joundi, Thourya Jabrane et Naima El Mcherqui.

Le festival sera marqué par une conférence sur le cinéma marocain, qui célèbre son cinquantenaire, outre la projection du film "wachma" du réalisateur Hamid Bennani.

Source : MAP

Les élus des villes californiennes de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés à une forte majorité pour le boycott économique de l'Arizona (sud-ouest), après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration qui introduit selon eux des contrôles au faciès.

A San Francisco, la résolution non-contraignante adoptée mardi à 10 voix contre 1 appelle la ville à s'abstenir de signer de nouveaux contrats avec des entreprises basées en Arizona et à revoir ceux déjà en vigueur, ainsi qu'à éviter d'envoyer des responsables municipaux à des conférences dans l'Etat.

"Il s'agit d'envoyer un message très clair pour dire que quand un Etat adopte une loi aussi injuste que celle-ci, les personnes de conscience dans d'autres endroits du pays ont l'obligation, la responsabilité de réagir et de ne pas rester silencieux", a dit l'élu municipal David Campos, à l'origine de la mesure, précisant que d'autres villes américaines envisageaient des actions similaires.

Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril cette loi controversée, qui autorise notamment la police à contrôler le statut migratoire en cas de "doute raisonnable". Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès.

A Los Angeles, le conseil municipal a adopté par 13 voix contre 1 un boycott similaire, gelant tous les déplacements pour affaires en Arizona, et demandant aux chefs des services municipaux de ne plus faire travailler d'entreprises basées en Arizona, lorsque c'est légalement possible.

Le conseil a également ordonné un examen de tous les contrats existants, afin de déterminer ceux qui pourraient être résiliés sans délai.

Selon le contrôleur financier de la ville, Los Angeles a actuellement quinze contrats en cours avec des entreprises basées en Arizona, pour un budget de 7,7 millions de dollars.

Deux concessions de la ville -- les services de l'eau et de l'électricité, et l'aéroport de Los Angeles -- font également affaires avec l'Arizona, pour 51,8 millions de dollars, mais la ville ne les contrôle pas directement et ne peut que leur recommander d'appliquer le boycott.

L'un des conseillers municipaux, Ed Reyes, a affirmé lors du débat sur le vote: "Je ne peux plus aller en Arizona sans passeport. Si je croise un policier dans un mauvais jour, qui trouve que la photo sur ma carte d'identité ne me ressemble pas, il peut sommairement m'expulser, sans que je puisse rien faire. Ce n'est pas (un comportement) américain".

Le texte, qui a provoqué une levée de boucliers, est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis. Au niveau national, elle a le soutien de 59% de la population, selon un sondage publié mercredi par le Pew Research Center.

Source : AFP

La gouverneure de l’Arizona Jan Brewer a promulgué mardi 11 mai une loi interdisant aux écoles publiques de l’État d’offrir des programmes d’études destinés à un groupe d’élèves appartenant à un groupe ethnique particulier. Selon cet article, cette mesure a été rédigée en réponse aux programmes d’études ethniques des écoles publiques de Tucson, qui portent sur la culture, l’histoire et la sociologie des Chicanos (América, ins d’origine mexicaine).

L’instigateur de cette loi, Tom Horne, a notamment dénoncé un livre d’histoire au programme des écoles de Tucson intitulé Occupied America: A History of Chicanos. Coïncidence : Horne tente de se faire élire au poste d’Attorney General (ministre de la Justice) de l’Arizona. La commissionaire scolaire de Tucson a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de se plier à la nouvelle mesure, qui survient 20 jours après la promulgation de la très controversée loi migratoire de l’État.

L’Arizona, destination touristique importante, est évidemment en train de se créer une image rétrograde qui pourrait finir par lui nuire sur le plan économique. Après l’annulation de quatre événements devant avoir lieu à Phoenix, les autorités de cette ville ont estimé à 90 millions de dollars le coût au cours des cinq prochaines années du boycott de l’État déclenché par plusieurs groupes depuis la promulgation de la loi migratoire. Aux termes de cette loi, la police doit demander les papiers d’un individu dont elle soupçonne qu’il est un immigrant illégal.

À noter que tous les États ayant une frontière commune avec le Mexique ne partagent pas l’attitude de l’Arizona vis-à-vis des clandestins ou des Chicanos. Les parlementaires du Nouveau-Mexique, l’État du gouverneur démocrate Bill Richardson, ont ainsi adopté récemment à l’unanimité une résolution reconnaissant l’apport économique des sans-papiers.

Source : Cyberpresse.ca

Les Etats-Unis ont commencé mardi à émettre de nouvelles cartes de séjour sécurisées, afin de lutter contre les fraudes à l'immigration, a annoncé le service national de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS).

"La technologie de pointe incorporée à ces nouvelles cartes préviendra leur falsification, empêchera les altérations et facilitera une reconnaissance rapide et sûre" du détenteur de la carte, a expliqué l'USCIS dans un communiqué.

La nouvelle "carte verte", chère au coeur des candidats à l'installation aux Etats-Unis, conservera des données biométriques telles que les empreintes digitales relevées par laser et une photo du visage haute définition pratiquement impossible à falsifier.

Les actuels titulaires d'une carte verte pourront la conserver, la nouvelle carte ne concernant que les immigrés nouvellement arrivés.

Source : France-Amérique/AFP

Le CCME est partenaire pour l'organisation du colloque international "Le vécu de l'enfant marocain dans l'immigration entre les préceptes de la religion musulmane, les lois nationales et les conventions internationales". Pour en savoir plus, cliquez ici.

Un colloque scientifique international en partenariat avec le CCME et L'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, organisé par le groupe de recherche sur les questions de la femme et de l'enfant du point de vue de la jurisprudence musulmane et du droit (Université Al Qaraouiyine) : Le vécu de l'enfant marocain dans l'immigration entre les préceptes de la religion musulmane, les lois nationales et les conventions internationales. Les 12, 13 et 14 mai au palais des congrés de Fès. 

La ville espagnole d'Alicante accueillera, du 14 au 16 mai, le Forum de la société civile Euro Méditerranéenne avec la participation de représentants et d'acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, dont le Maroc.

Le Forum, une initiative de la plate-forme non gouvernementale Euromed, sera marqué par la participation de pas moins de 250 acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, désireux faire entendre leur voix et réclamer l'égalité dans la région, apprend-on mardi auprès de ses initiateurs.

Organisé dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne, en collaboration avec Casa Méditerranéa, le Forum Civil Euromed se tiendra sous le thème "l'égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes".

La réunion, qui sera marquée par la tenue d'ateliers de réflexion, de tables rondes et de conférences, devra déboucher sur des recommandations et des propositions de la société civile de la Mare Nostrum qui seront soumises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée, prévu en juin prochain à Barcelone.

Les aspects organisationnel et institutionnel de ce Forum avaient été au centre d'une réunion, en février dernier à Barcelone, du Conseil d'administration de la plate-forme non gouvernementale Euromed.

Le Forum civil Euromed se tiendra sous le thème de l'égalité entre le Sud et le Nord en matière de répartition des richesses, de droits, de paix, de stabilité et de développement, et ce dans le sillage des développements que connaît la scène méditerranéenne depuis le processus de Barcelone jusqu'à l'avènement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et le Traité de Lisbonne, avait alors confié à la MAP, le président du Conseil d'administration de la plate-forme Euromed des organisations non gouvernementales, le Marocain Abdelmaksoud Rachdi.

Créée en 2005 à Luxembourg, la plate-forme non gouvernementale Euromed des ONG, basée en France, a pour objectifs de réunir en réseau et renforcer les acteurs de la société civile des pays partenaires du processus de Barcelone, en s'enrichissant de leur pluralité et de leur diversité, aux niveaux local, national et régional, pour s'inscrire au mieux dans les enjeux régionaux.

L'association vise ainsi à favoriser l'implication active de ces acteurs dans le processus de Barcelone et, plus généralement, dans toutes les politiques mises en œuvre pour développer les relations entre l'Union européenne et les pays de la Méditerranée, notamment à travers le Partenariat euro-méditerranéen (PEM).

Source : MAP

 

Une rencontre internationale sur la réglementation et la certification halal aux Etats-Unis et en Europe aura lieu le 15 mai à Barcelone, a-t-on appris, mardi, auprès des organisateurs.

Cette rencontre verra la participation de spécialistes et d'experts dans les domaines de l'agriculture, la pêche, l'industrie alimentaire, les agences de tourisme, ainsi que les représentants des fédérations et communautés musulmanes en Espagne.

Les participants à cette rencontre, venant également de France et de Belgique, se pencheront, notamment, sur la réglementation du halal dans la loi islamique, ainsi que la certification halal dans plusieurs pays européens, dont l'Espagne et les Etats-Unis, à travers des exposés et des tables rondes sur ce sujet.

Le président de l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, le Marocain Noureddine Ziani, a indiqué qu'il s'agit de la première rencontre de ce genre en Espagne pour évoquer le sujet de la certification halal eu égard à la présence d'une forte communauté musulmane dans ce pays.

Lors de cette rencontre, les participants examineront également ce sujet d'un point de vue religieux, juridique et industriel, a souligné Ziani dans une déclaration à la MAP.

Cette rencontre est initiée par la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) et l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, en collaboration avec le Consulat général des Etats-Unis à Barcelone.

Les ventes annuelles de produits halal sont estimées à 580 milliards de dollars et l'augmentation des revenus et de la consommation dans les principaux marchés entraîne une croissance supplémentaire. (MAP)

Source : aufait/MAP

Conseil National des Marocains de France,  organise le 31 mai prochain, un colloque international sur l’impact de la crise économique sur les immigrés au FIAP Jean Monet, centre de séjour international à Paris.

Le thème retenu est "Conséquence de la crise économique sur les immigrés en général et les marocains en particulier dans certains pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ".

Le programme des échanges s’étalera sur trois parties, entre 14h et 18h. La première partie portera sur les impacts de la crise économique sur les migrations internationales. Il s’agira d’évaluer les effets (à moyen et long terme) de la crise sur les flux et les politiques migratoires. La seconde partie s’intéressera à la gestion des mouvements migratoires, autrement dit, l’adaptation des politiques aux besoins des migrants. Quant à la troisième, elle concernera la mise en œuvre des politiques dans les pays d’accueil pour favoriser l’intégration des immigrés.

Afin d’avoir des précisions et informations sur ce colloque, les personnes souhaitant participer sont priées de remplir le formulaire à télécharger et le renvoyer.

Source : Yabiladi

Le programme national d'accompagnement estival des Marocains résidant à l'étranger  constitue un pilier essentiel pour la consolidation des liens de cette catégorie avec la mère-patrie, de renforcer l'attachement des générations montantes à la nation et de consacrer leur rôle dans le processus de développement, a affirmé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

S'exprimant mardi lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, M. Ameur a souligné que ce programme, élaboré par son département pour l'année en cours, se répartit en quatre axes: administratif, culturel et récréatif, ainsi qu'un axe réservé à l'investissement et au développement et un autre à la communication.

Sur le plan administratif, le programme vise à préserver les acquis et à développer les méthodes de traitement des demandes et doléances des MRE avec la rapidité requise.

Au niveau culturel et récréatif, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'université d'été et de la 7-ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit en outre un plan pour encourager les MRE à investir dans le pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre l'organisation d'émissions débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage d'opinion sera également mené pour déterminer les besoins des MRE dans plusieurs domaines notamment celui du tourisme national.

M. Ameur a également rappelé les efforts déployés et mis en avant les ressources humaines et matérielles mobilisées durant les dernières années pour faire face à certaines difficultés et problèmes rencontrés par les MRE lors de l'opération transit, qui a connu une amélioration remarquable.

Source : MAP

La pièce théâtrale "Laliyati.com" de la troupe marocaine "Founoun", actuellement en tournée en Espagne, a rencontré un franc succès lors de sa présentation lundi soir à Madrid.

La troupe "Founoun" effectue actuellement une tournée en Espagne, organisée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, les consulats et l'ambassade du Maroc en Espagne.

Après l'étape Espagnole, la troupe "Founoun" se rendra en France, en Belgique et aux Pays Bas.

Lundi soir à Madrid, un grand nombre de spectateurs principalement des ressortissants marocains installés dans la capitale espagnole et banlieue, dont le nombre dépassait 500, ont afflué au théâtre Buero Vallejo dans la Localité Madrilène d'Al-Corcon, pour apprécier cette pièce théâtrale et renouer avec le théâtre marocain.

Des représentants du corps diplomatique marocain accrédité à Madrid, des conseillers de la municipalité d'Al-Corcon et des représentants d'associations locales figurent également parmi les spectateurs venus admirer la pièce de la troupe Founoun.

Ecrite par Hajar Al-Joundi et réalisée par Anouar Al-Joundi, la pièce théâtrale réunit de célèbres et talentueux acteurs nationaux tels Abdelkader Moutaa, Fatima Benmeziane, Hassan Mikiyate, Fadela Benmoussa, Habiba Medkouri, Najat Khatib, Souad Routhbi, Fatema-Zahra Bourass et Hania Ghachi.

La troupe "Founoun" avait entamé à Algesiras sa tournée en Espagne, en se produisant dans l'école polytechnique de la ville, devant un public marocain venu nombreux. La pièce a été également présentée jeudi à Grenade et vendredi dans la localité d'Adra (près d'Almeria).

La troupe "Founoun" entreprend une tournée européenne jusqu'au 5 juin pour présenter sa nouvelle pièce aux catégories démunies parmi les Marocains résidant à l'étranger.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme d'action culturelle mis en place par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, en vue de promouvoir le dialogue des cultures, faire connaître aux nouvelles générations des Marocains de l'étranger et aux Européens l'identité culturelle marocaine et resserrer les liens d'appartenance avec le pays d'origine.

Source : MAP

Comment mettre des mots sur le velours, sur la soie ? Le lexique du stylisme se confond avec celui des saisons. La splendeur des coupes, des créations ne laisse plus de place à la raison mais seulement à l’émotion ! La saison de mode 2010 en appelle à la diversité. Difficile, en effet, de définir les grandes lignes, les choses récurrentes dans la mode d’aujourd’hui chez les créateurs marocains, dessinateurs des grandes tendances.

La Fashion week, qui se tient à Casablanca, les 6,7 et 8 de ce mois à l’ex-Eglise du Sacré-cœur, vient confirmer cette tendance. Le programme des défilés est contrasté, à l’image des créateurs. La cinquième édition de FestiMode rassemble, en effet, les stylistes les plus déjantés : les coups de ciseaux s’opposent, se confrontent.

«Cette année, nous nous sommes ouverts davantage à la diaspora marocaine. Nous travaillons en collaboration avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) pour rassembler, le temps de quelques jours, des créateurs marocains qui vivent ailleurs et dont le talent est reconnu mondialement. Nous voulons faire de Casablanca un rendez-vous incontournable de la mode prêt à porter et nous ouvrir à l’international», explique Jamel Abdenasser, directeur général de FestiMode Casablanca fashion week. Saïd Mahrouf, le créateur maroco-néerlandais, a répondu à cet appel, comme il le fait depuis 2007 (en 2008 grâce à sa participation à FestiMode, le créateur a été invité au salon du prêt-à-porter de Paris). Hicham Oumlil, Amel Bouazizi y participent également. A côté de ces stylistes confirmés, une nouvelle génération avec des idées plein la tête !

Les stylistes de générations et d’horizons divers investissent les podiums pour livrer leur vision de la mode entre expérimentations et bon goût chic. Le célébrissime Saïd Mahrouf, dont les œuvres sont exposées au Museum of Contemporary Art et au Cooper Hewitt Museum à New York, est revenu cette année pour «magnifier le corps de la femme». Riche de sa technique sans faille, le créateur conçoit des vêtements à la tenue irréprochable, sa signature est facilement reconnaissable. Saïd Mahrouf est toujours fidèle à son style. Il plie, déplie les tissus pour mieux révéler leur texture. Ses vêtements se portent de différentes façons. Les œuvres de l’artiste occupent l’espace avec élégance. Des découpes linéaires mais qui épousent à la perfection les formes du corps. Ses créations flirtent avec la fantaisie, sans jamais oublier l’élégance.

Du street style au chic

Parmi les pièces incontournables de ce défilé, les œuvres de Noureddine Amir (qui a créé sa propre marque à Marrakech). Le créateur est devenu synonyme de branchitude décalée, extrêmement prisée. Le styliste est virtuose du traitement de la matière. Avec Amir, on est tout le temps dans la démesure. Le «modeur» est connu pour ses costumes de théâtre et de cinéma, ses modèles extravagants. Aux matières nobles et au traitement sophistiqué il marie souvent les bijoux de Amina Agueznay.
Hicham Oumlil est aussi présent au rendez-vous casablancais. Le créateur marocain est l’un des participants à la Fashion Week New-yorkaise depuis 5 années. La marque Oumlil est devenue une référence, pour les vêtements homme dans le monde. Le Casablancais revient à sa ville natale et y présente ses dernières créations, toujours très chic et raffinées.  
Cependant, dans cet univers d’hommes, une femme se distingue. D’abord par ses créations et ensuite par ses procédés de création. Il s’agit de Amel Bouazizi qui vit à Rotterdam et qui utilise la vidéo et la photographie pour sculpter ses vêtements.

FestiMode c’est aussi l’occasion pour les jeunes stylistes de voir leurs œuvres sur un podium et de travailler dans des conditions professionnelles. Les défilés émergences de ce Fashion week sont à regarder de très près. Les lauréats de ce concours n’ont pas été choisis au hasard et, même s’ils sont débutants, ils ne manquent ni d’audace ni de talent !

Défilés émergences

Le binôme Yamane Aladgham et Mehdi Kessouane en est un excellent exemple. Les dérèglements climatiques semblent influencer l’esprit créatif de nos jeunes stylistes. La collection que propose les deux étudiants de la section «Architecture et Design d’objet», à Casablanca, a surpris le jury. Une ligne de vêtements de matières naturelles. Dix robes en lin dont le tissu a été modifié pour prendre la forme de coraux. Si l’on suit la trame de l’histoire, la dernière robe blanche symbolise le blanchissement du corail et sa mort… Une collection qui nous entraîne ainsi dans un cauchemar finement esthétique et captivant à la fois. De cette nouvelle génération de créateurs, on ne peut passer outre Ghitta Laskrouif qui est dans la transformation. La jeune styliste trouve une expression souveraine dans les tissus les plus banals en apparence, qui deviennent, du coup, objets d’art. Constituant de délicates robes à partir d’anciens vêtements, ses assemblages paraissent aléatoires mais donnent, au final, de belles créations. La jeune artiste fend l’atmosphère chic. Aventureuse, elle refuse le consensuel !

Ahmed Taoufik est cet autre lauréat du concours émergences. Le créateur traverse le vêtement, furtivement, et affiche une tenue urbaine faussement désinvolte. Le jeune styliste de 26 ans a évolué dans un univers de danse, à contre-courant. Il ne se conforme à rien même s’il se plie aux exigences de la mode, de sa mode ! Son vêtement parle le langage de la rue. En créateur averti, il allie la douceur de la matière à l’agressivité des découpes.

Source : La Vie éco

Plusieurs associations (Cimade, LDH, Emmaüs…) ont lancé hier le premier observatoire national sur le sujet.

Arnaud Veisse est directeur du comité médical pour les exilés (Comede), membre fondateur de l’observatoire.

En quoi va consister cet observatoire ?

ARNAUD VEISSE. L’idée est venue lors de la réforme de la rétention, en 2008. Cette réforme prévoyait d’instaurer une clause de confidentialité pour les associations présentes en rétention, ce qui était extrêmement dangereux puisque le but de la présence associative est au contraire de témoigner. Nous sentions qu’il y avait un besoin de coordination et d’analyse de la part de la société civile. Très vite, nous avons décidé de débattre plus largement du processus d’enfermement des étrangers comme gestion administrative de l’immigration : centres de rétention, zones d’attente, et détention. Cette dernière pose la question d’un traitement discriminatoire des étrangers. Car certains sont en prison uniquement parce qu’ils ont refusé de monter dans un avion.

L’objectif est d’obtenir une vision globale de cet enfermement ?

ARNAUD VEISSE. Tout est tellement fragmenté qu’aucun acteur n’a une vision globale de ce qui se passe entre un local de détention ici, une zone d’attente là et une maison d’arrêt ailleurs. Pourtant, ces lieux d’enfermement sont au service d’une même politique d’immigration. Tout cela dessine une politique d’enfermement des étrangers dans laquelle il y a des risques pour le respect des droits. D’autant que tout cela se passe en dehors du regard de la société. L’objectif de l’observatoire est double : obtenir des informations sur ce qui se passe à l’intérieur grâce aux gens qui y travaillent, analyser et, si besoin est, alerter l’opinion publique. L’enfermement systématique des étrangers est une réponse politique absurde et inefficace par rapport aux objectifs affichés de lutte contre l’émigration irrégulière : les gens ne sont pas moins là, ils sont simplement plus enfermés !

En tant qu’association médicale, quelles conséquences physiques et mentales constatez-vous ?

ARNAUD VEISSE. Depuis longtemps, nous sommes sollicités pour aider les étrangers malades qui sont retenus alors qu’ils n’ont rien à faire en rétention, puisque théoriquement, ils sont protégés de l’éloignement en raison de leur état de santé. Nous constatons que les conditions de santé dans les centres de rétention sont de plus en plus proches de celles des prisons, avec des automutilations et des pathologies mentales qui peuvent aller jusqu’aux psychotraumatismes.

Source : L’Humanité

 

Le débat sur l'immigration est reparti aux Etats-Unis d'une façon spectaculaire : devant l'absence d'initiative nationale et la crainte, qui se renforce dans les Etats du Sud-Ouest, d'une perte de contrôle de la frontière mexicaine, la gouverneure républicaine, Jan Brewer, a signé le 30 avril la version finale de la loi SB1070 qui entre en vigueur cet été. Cette loi a suscité un scandale phénoménal outre-Atlantique. Barack Obama lui-même s'est prononcé en déclarant qu'elle mettait en cause l'héritage des libertés américaines et brisait le lien de confiance entre les citoyens et leur police. Les manifestations se sont multipliées dans le pays, ainsi que les appels aux boycotts économiques. Le Mexique a même officiellement conseillé à ses citoyens de quitter l'Arizona. Que fait cette loi pour mériter, non seulement une rebuffade présidentielle, mais toute cette attention nationale et internationale ?

Une dépêche de l'AFP présentait la loi en disant qu'elle "durcissait" le dispositif légal contre les immigrants clandestins. Mais la généralité de la formule cache une comparaison intéressante. Cette loi permet en effet à n'importe quel policier de l'Etat d'Arizona de demander ses papiers à toute personne qui serait susceptible (le texte évoque une "reasonable suspicion") d'être un immigrant clandestin – on en estime le nombre en Arizona à 450 000 personnes.

Le choc que cela suscite en Amérique est parfaitement compréhensible. Nation d'immigrants par excellence, les Américains sont particulièrement sensibles à la question. Les premières lois qui créent un cadre global pour gérer les flux migratoires datent du début des années 1920. Avant 1921, le pays était largement ouvert, même si les Etats avaient chacun leurs lois et que l'Etat fédéral intervenait ponctuellement, par exemple contre l'immigration asiatique en 1882. Par ailleurs, le mouvement pour les droits civiques qui a balayé l'Amérique quarante ans plus tard a donné à la question raciale un statut quasiment intouchable. Toute attaque frontale basée sur des préjugés raciaux est assurée de susciter des réactions extrêmement fortes, mobilisant sans hésiter le passé discriminatoire de l'Amérique. Le constat est d'autant plus significatif dans une Amérique qui a choisi un président métis dont l'un des engagements forts, quand il était un élu local de l'Illinois, était de lutter contre les discriminations.

Dans ce contexte, une loi comme celle adoptée par l'Arizona est explosive. Le scandale porte non seulement sur le résultat mais aussi sur le critère de contrôle. Les groupes hispaniques soulignent à juste titre que ce texte permet de pratiquer le "profilage ethnique" (ethnic profiling) de sorte que des citoyens américains – et pas uniquement des clandestins – qui sont d'origine hispanique seraient susceptibles d'être contrôlés par les forces de police. L'Arizona est le seul Etat à avoir pris cette décision. Il remet à l'ordre du jour l'incapacité de l'Etat fédéral d'agir au niveau national alors que les sondages indiquent régulièrement que l'opinion publique est favorable à une réforme de la politique migratoire. En 2007 déjà, et malgré le soutien du président G.W. Bush, un projet avait échoué au Sénat. Ce compromis ne satisfaisait personne. La droite refusait en effet toute forme d'amnistie à des clandestins – les chiffres qui circulent dans les médias vont de 10 millions à 12 millions de personnes - qui n'ont pas respecté les lois. La gauche, quant à elle, refusait les mesures sécuritaires de contrôle à la frontière mexicaine. Le problème reste donc sans réponse.

AMALGAME ENTRE SÉCURITÉ ET IMMIGRATION

Le cadre législatif hérité de 1965 est dorénavant contesté par tous, mais sans qu'un nouveau consensus n'émerge pour le remplacer. Jusqu'à présent, Obama ne semble pas avoir d'incitations fortes pour agir. La réforme de l'assurance-santé en mars, et les négociations en cours sur la réglementation des institutions financières et sur le changement climatique ne laissent pas de place pour un autre débat. Non seulement les élections au Congrès sont maintenant proches mais, en outre, les démocrates, tout comme les républicains, sont extrêmement divisés. Dans ces conditions, l'immigration est appréhendée sous l'angle le plus simple, là où le consensus est le plus facile : la sécurité. En 2006, déjà, le Congrès avait adopté une loi pour construire un mur sur la frontière mexicaine. Et, en 2002, lors de la création du ministère de la sécurité du territoire (Department of Homeland Security), l'administration responsable de la gestion des immigrants, l'INS (Immigration and Naturalization Service), a été intégrée à ce nouveau ministère, quittant ainsi le ministère de la justice. Depuis lors, l'amalgame est officiel entre sécurité et immigration.

Scandaleux ? Aux Etats-Unis, sans conteste. Mais pas en Europe et, notamment, en France où n'importe quel agent de police peut demander ses papiers à quelqu'un dans la rue. Et, traditionnellement, notre ministère de l'intérieur inclut à la fois la gestion de la police et le traitement de l'immigration. Il est d'ailleurs extrêmement révélateur de voir que les médias français ne relaient absolument pas le débat qui fait actuellement rage aux Etats-Unis sur l'immigration. L'actualité américaine, vue de France, se résume à la marée noire en Louisiane – comprendre : une catastrophe de plus dans ce pays de tous les excès – et aux difficultés de la réforme financière – comprendre : les responsables ont du mal à corriger les abus de Wall Street. Comme souvent, il est plus facile de critiquer les Etats-Unis avec le sous-entendu implicite que la situation en Europe est nettement supérieure. En revanche, un débat comme celui autour de la loi d'Arizona, reste étrangement absent. Je ne peux m'empêcher d'y voir un exemple de plus de l'abondance des préjugés transatlantiques. Sur ce point bien précis, les Américains ont un débat extrêmement sain, illustrant la vitalité démocratique de leur pays, en refusant toute extension abusive des pouvoirs de police. Au moins pour cette fois, l'Amérique semble pouvoir nous donner une leçon que nous devrions méditer. Il est assez attristant de voir que les médias français laissent de côté une information qui, en présentant les Etats-Unis sous un jour positif, donne à la France le mauvais rôle.

Source : Le Monde

La Commission de la culture, de la sciences et de l'éducation du Conseil de l'Europe a adopté lundi à Istanbul une résolution s'opposant à une interdiction générale de la burqa ou du niqab.

Le port d'un voile par les femmes est souvent perçu comme un symbole de soumission des femmes aux hommes et pourrait être une menace pour la dignité et la liberté des femmes, mais il ne doit pas y avoir d'interdiction générale de porter la burqa et le niqab, a déclaré cette commission.

Des restrictions peuvent être justifiées par la sécurité ou lorsque les fonctions publiques ou professionnelles d'une personne lui imposent de faire preuve de neutralité religieuse, ou de laisser son visage découvert, concède le texte.

Cependant, une interdiction générale dénierait aux femmes "qui le souhaitent librement" leur droit de se couvrir le visage, ont ajouté les parlementaires. Et elle pourrait violer le droit à la liberté de religion consacré par la Convention européenne des droits de l'homme.

Les gouvernements européens devraient plutôt chercher à éduquer les femmes musulmanes sur leurs droits, de même que leurs familles et leurs communautés, et à les encourager à participer à la vie publique et professionnelle, estime la commission. Celle-ci a aussi invité la Suisse à abroger son interdiction générale de la construction de minarets.

Cette résolution sera débattue en juin en plénière par le Conseil de l'Europe. En Belgique, la Chambre a approuvé récemment une interdiction générale de la burqa, un texte sur lequel le Sénat doit encore se prononcer.

Source : Lalibre.be

Cette 21ème édition du Festival du Film Arabe de Fameck qui se déroulera du 13 au 25 octobre prochain s’annonce exceptionnelle grâce à une programmation de qualité, la présence d’artistes, de réalisateurs et de professionnels du monde arabe.

Une fois de plus les spectateurs pourront découvrir en exclusivité un cinéma dans sa diversité, un regard différencié sur le monde que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre.

Cette année, coup de projecteur pour le Maroc avec un hommage à une figure marquante du cinéma marocain, l’acteur Mohamed MAJD, des films inédits et en avant-première.

Des soirées rencontres, spectacles et différentes animations vous seront proposés pendant toute la période du Festival. Nous vous attendons nombreux, et nous vous rappelons que c'est vous, spectateurs, qui contribuerez aux succès de cette manifestation.

Source : Site du festival

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) regrette que la résolution parlementaire qui est votée mardi après-midi porte uniquement sur l'interdiction du voile intégral et risque d'apparaître comme une stigmatisation de l'islam dans son ensemble.
Accompagné de plusieurs membres du bureau exécutif du CFCM, le président du CFCM a rencontré le groupe parlementaire PS pour rappeler la position de son institution sur cette question "que ne correspond pas à une obligation religieuse et qui est une pratique ultra-minoritaire".

Il faut, a-t-il répété, "préférer l'explication et le travail de pédagogie à l'égard de ces femmes qui décident de porter le voile intégral". "Plutôt que de prendre une loi pour leur interdire d'exprimer leur mal-être, il faut réfléchir à ce qui les amène à se voiler", a-t-il ajouté.

"Le CFCM aurait préféré que la résolution parlementaire porte sur tous les intégrismes, pas seulement sur ce phénomène ultra-minoritaire", a M. Moussaoui, soulignant que la résolution "est le préambule à une loi d'interdiction".

Il a regretté que le CFCM "n'ait pas été entendu quand il a demandé la création d'une mission parlementaire sur la montée de l'islamophobie" alors qu'il y a "une flambée des actes anti-musulmans". "La grande majorité des musulmans aspirent à vivre leur religion dans le respect de la République et attendent des gestes forts montrant qu'ils sont respectés" comme les autres citoyens, a dit M. Moussaoui.

"Nous ne voulons pas que l'islam soit stigmatisé au travers de cette loi d'interdiction du voile intégral", a-t-il poursuivi, estimant que l'islam est souvent "montré du doigt".

"A Nantes, une simple verbalisation d'une conductrice intégralement voilée) a donné lieu à deux jours de caricaturisation de l'islam", a relevé le président du CFCM.

A l'issue de cette réunion, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault a redit que son parti allait voter la résolution parlementaire mais pas la loi, qui est "vécue comme une stigmatisation par les musulmans" et qui risque d'être "inapplicable".
«Ils ne sont pas favorables à une loi mais ils comprennent aussi que le législateur a le droit de prendre ses responsabilités. Ce voile est le symbole de soumission des femmes et contraire aux valeurs républicaines de liberté et d'égalité", a dit M. Ayrault.

Mais "il serait abusif d'en faire le point central des difficultés de la société française. La crise, la situation des retraites, les difficultés sociales sont des menaces beaucoup plus graves pour la cohésion nationale", a-t-il jugé.

Le député PS Jean Glavany a ajouté que "si cette loi est votée et inapplicable, ce serait un cadeau inespéré pour les intégristes".

Le groupe PS vote, à l'unanimité, l'interdiction du voile intégral dans les commerces et services publics

Contrairement au projet de loi qui sera présenté le 19 mai en Conseil des ministres et qui veut interdire le port du voile intégral sur l'ensemble de l'espace public, le texte PS entend circonscrire l'interdiction "aux services publics et aux commerces".

Il prévoit par ailleurs une "sanction proportionnée" en proposant une "médiation sociale" aux femmes portant le voile et non une simple amende comme dans le texte gouvernemental (150 euros pour port du voile, un an de prison et 15.000 euros d'amende pour les maris les obligeant à le porter).

Mais en cas de refus de médiation, l'amende prévue par les socialistes est plus lourde : 300 euros.

Source : Atlasinfo/AFP

Le Maroc sera présent en force au Festival mondial des Arts nègres, qui se tiendra du 3 au 18 décembre prochain à Dakar, a assuré le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich.

M. Himmich qui a eu des entretiens, vendredi à Rabat, avec le ministre de la Culture et de la Francophonie, Serigne Mamadou Bousso, axés sur les moyens de renforcer la coopération culturelle entre les deux pays, a abordé avec son interlocuteur le protocole d'exécution de la convention de coopération, qui n'a pas été actualisé depuis 2004.

Les deux parties ont exprimé à cette occasion leurs voeux de parvenir à une version actualisée de ce protocole pour sa ratification dans les meilleurs délais.

Lors de cet entretien, marqué notamment par la présence de M. Bamba Ndiaye, ministre conseiller chargé des affaires religieuses, les deux parties ont mis en relief les relations séculaires entre les deux pays et la ferme volonté qui anime les responsables de part et d'autre à les développer davantage.

Les deux parties ont souligné que l'aspect culturel est devenu l'une des plus importantes composantes de la réussite du développement et du décollage économique précisant que les industries culturelles sont devenues des activités créatrices d'emplois stables.

En 1966, le Festival mondial des Arts nègres, organisé à l'initiative de Léopold Sédar Senghor, a constitué un événement sans précédent dans l'histoire culturelle, pour la première fois une affirmation solennelle et festive de la négritude.

Source : MAP

La Suisse voudrait interdire de se cacher le visage dans les lieux publics mais devrait faire une exception pour les touristes musulmanes portant la burqa, selon la ministre helvétique de la Justice et de la Police Eveline Widmer-Schlumpf.

"On doit voir quel est le problème, discuter comment on peut le résoudre (...) et comment on peut par exemple avoir des exceptions pour les touristes qui viennent avec la burqa", a déclaré la ministre, dans une interview à la télévision reprise lundi dans la presse. "Je pense à Genève, aux Grisons, à Lucerne. On devrait avoir des exceptions pour les touristes", a-t-elle insisté.

La ministre s'est déjà prononcée en faveur d'une interdiction de cacher son visage dans les lieux publics - qui s'appliquerait au niveau cantonal et non fédéral - mais c'est la première fois qu'elle évoque la mise en place d'un système d'exceptions pour les touristes musulmanes portant la burqa.

Car si la Suisse compte "quelques dizaines" de femmes qui portent la burqa, la venue à Genève de richissimes ressortissants des pays du Golfe dont des femmes vêtues d'une burqa génère chaque année plusieurs centaines de millions de francs suisses de chiffre d'affaires dans ce haut lieu du luxe international.

La Suisse compte environ 400.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme.

En novembre, le vote des Suisses interdisant la construction de minaret a soulevé un tollé dans le monde musulman.

Source : La Croix/AFP

Les envois des Marocains résidents à l’Etranger ont marqué une hausse de 13,6% au premier trimestre 2010 par rapport à la même période de 2009. Malgré la crise, ils continuent donc à transférer leur argent au Maroc. Ce qui a fortement contribué à l’amélioration des échanges extérieurs du pays en ce début d’année.

Un début d’année plutôt sous le signe de la reprise pour les transferts MRE. Leur montant a atteint 112 milliards de dirhams, soit 13,6% de plus qu’à la même période de l’an passé. Alors, crise disiez-vous ? Pas aussi sûr que cela. En tout cas, pas aussi grave qu’on aurait tendance à le croire. Même si la Commission Européenne tire la sonnette d’alarme. Dans son rapport publié à fin mars 2010, elle note que l’Europe est «exposée à bien des risques ». Le plus important de ces risques reste bien entendu le chômage qui culmine à 10% Or, majoritairement établis en Europe, les MRE figurent parmi les populations les plus exposées. C’est ce que relevaient également les analystes en 20009, lorsque la crise battait son plein dans les pays européens. Les communautés étrangères, principalement à cause de la précarité des emplois qu’elles occupent, sont les plus exposées. Les plans de relance budgétaires qui avaient été mis en place arrivent actuellement à échéance et le crise n’est toujours pas passée.
Cela n’empêche pas les MRE de continuer à transférer de l’argent vers le Maroc. Et de contribuer à réaliser de la croissance.

Source : Bled.ma

Pour la 5e année consécutive, le domaine d’O, à Montpellier, accueillera le festival Arabesques. À l’origine de l’événement, l’association Uni’sons dont le but est d’encourager la diversité culturelle, de faciliter l’accès des jeunes à la culture et surtout de promouvoir les arts du monde arabe en donnant une visibilité à ses artistes. « Aujourd’hui, la France et bien d’autres nations s’« éraïent », « chaâbisent », « berbérisent », se « luthisent », se « gnawisent » (…). Cette cinquième édition, encore et toujours placée sous le signe du « mieux-disant » oriental, en illustre opportunément l’esprit », explique dans le dossier de presse Rabah Mezouane, journaliste, critique musical et chargé de programmation pour l’Institut du monde arabe. Le festival ne dure que trois jours, du 21 au 23 mai 2010, mais le programme est chargé. Pas moins de six concerts - dont celui du virtuose libanais du oud Marcel Khalife, d’Idir ou encore du groupe mythique marocain Nass el Ghiwane, « les Rolling Stones de l’Afrique » comme les a surnommés Martin Scorsese ! - auxquels s’ajoutent trois spectacles de danse égyptienne, de contes avec un des spécialistes des Mille et Une Nuits, Jihad Darwiche, ou encore une performance placée sous le signe de la calligraphie avec Hassan Massoudy. Le public pourra d’ailleurs se frotter à cet art aux côtés de Hassan Majdi, ou participer aux ateliers de derbouka avec Imed Alibi, qui propose une initiation aux différents rythmes du monde arabe, ou encore de danse orientale avec Saadia Souyah. Trois tables rondes, chacune précédée d’une projection, se tiendront également, l’une consacrée aux Gnawas, l’autre aux Mille et Une Nuits et la dernière à l’histoire tragique des Morisques ; sans oublier la conférence « Quelle place pour la culture dans la politique euro-méditerranéenne ? ». Ceux qui voudront pousser plus loin leur connaissance de l’oeuvre de Hassan Massoudy ou des Gnawas pourront se rendre aux expositions qui leur sont respectivement consacrés, du 18 au 29 mai et du 21 au 29 mai. Enfin, dans une démarche de sensibilisation des plus jeunes à la découverte du monde arabe et de ses richesses, deux spectacles à destination du public scolaire sont également prévus.

Source : Cité Nationale de l’histoire de l’immigration

Les députés devraient voter, mardi 11 mai, à la quasi-unanimité, une résolution ouvrant la voie à une loi interdisant le voile intégral dans l’espace public

L’Assemblée nationale va voter mardi 11 mai la proposition de résolution réaffirmant « l’attachement au respect des valeurs républicaines face au développement de pratiques radicales qui y portent atteinte », déposée par les députés UMP Jean-François Copé et Nicole Ameline.

Le scrutin est sans suspense, puisque les groupes UMP (315 membres), PS, Radical de gauche et MRC (203) ainsi que Nouveau Centre (23) vont la voter. Seuls les élus PCF et Verts, réunis au sein du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (25), s’apprêtent à s’abstenir. À l’exception du communiste André Gerin, président de la mission d’information sur le port du voile intégral, qui votera pour. La résolution sera suivie d’un projet de loi, présenté en conseil des ministres le 19 mai.

Voici les principaux extraits de la résolution parlementaire, qui comporte un exposé des motifs puis la résolution proprement dite

« Les représentants de la communauté musulmane sont les premiers à s’inquiéter de cette pratique (NDLR : du voile intégral) qu’ils ne reconnaissent pas comme une prescription religieuse et redoutent un amalgame avec la religion musulmane, qui serait à la fois inacceptable et dangereux. (…) Le visage est la partie du corps qui porte l’identité de l’individu.

Dissimuler son visage au regard de l’autre est une négation de soi, une négation de l’autre qui n’est pas digne de vous regarder et une négation des fondements élémentaires de la vie en société. De plus, parce que les femmes sont seules concernées, le port du voile intégral place la femme dans un rapport de subordination à l’homme, d’infériorité dans l’espace public, voire de soumission, notamment lorsque cette pratique lui est imposée. (…)

Dans ce combat inlassable (NDLR : pour les droits des femmes et leur dignité), la France, patrie des droits de l’homme, porte une responsabilité particulière : elle se doit tout à la fois d’être un guide et une sentinelle (…)»

« Considérant que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation est un principe de valeur constitutionnelle, une valeur essentielle de la République française et fondatrice de l’Union européenne;
Réaffirmant que le principe d’égalité, la lutte contre toute forme de discrimination et la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes sont au cœur de notre ordre juridique et notre projet de société ;

Prenant acte que la lutte contre les violences faites aux femmes a reçu le label de “Grande cause nationale” pour l’année 2010 ;

1. Considère que les pratiques radicales attentatoires à la dignité et à l’égalité entre les hommes et les femmes, parmi lesquelles le port d’un voile intégral, sont contraires aux valeurs de la République ;

2. Affirme que l’exercice de la liberté d’expression, d’opinion ou de croyance ne saurait être revendiquée par quiconque afin de s’affranchir des règles communes au mépris des valeurs, des droits et des devoirs qui fondent la société ;

3. Réaffirme solennellement son attachement au respect des principes de dignité, de liberté, d’égalité et de fraternité entre les êtres humains ;

4. Souhaite que la lutte contre les discriminations et la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes soient une priorité des politiques publiques menées en matière d’égalité des chances, en particulier au sein de l’éducation nationale ;

5. Estime nécessaire que tous les moyens utiles soient mis en œuvre pour assurer la protection effective des femmes qui subissent des violences ou des pressions, et notamment sont contraintes de porter un voile intégral. »

Source : La Croix

La commission mixte parlementaire Maroc-UE est "un espace d'échange de points de vue et de propositions qui accompagnera tout le processus de la mise en place du statut avancé", a affirmé Mme Mbarka Bouaida, co-présidente de la commission.

"C'est aussi un espace de suivi, de contrôle de toutes les actions mises en place dans le cadre du statut avancé et va contribuer aux travaux d'harmonisation législative pour rapprocher la législation marocaine de l'acquis communautaire, notamment dans le domaine social et de l'emploi mais que l'on pourrait élargir à d'autres domaines comme l'économique", a souligné Mme Bouaida dans un entretien publié lundi par +L'Economiste+.

Cette commission aura également pour mission de "défendre l'accompagnement financier du statut avancé. Nous nous efforcerons de le faire aboutir à son maximum", a-t-elle ajouté.

La commission parlementaire mixte Maroc-UE, dont la réunion constitutive s'est tenue, mercredi dernier à Bruxelles, est composée de dix députés européens et de dix parlementaires marocains des deux Chambres du parlement. Elle est co-présidée, côté marocain, par Mbarka Bouaida (Groupe du Rassemblement Constitutionnel Unifié, et côté européen, par Panzeri Pier Antonio (Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates).

La première réunion de cette commission, a dit Mme Bouaida, a permis aux deux parties de discuter notamment du volet organisationnel à travers l'adoption du règlement intérieur avec des modifications demandées par la délégation marocaine.

Ainsi, la partie marocaine a souhaité la tenue de deux rencontres annuelles officielles pour pouvoir aborder tous les sujets d'intérêt commun. "Nous voulons multiplier nos rencontres formelles et informelles et trouver toutes les occasions pour travailler ensemble", a-t-elle noté.

"Nous souhaitons aussi avec nos homologues européens institutionnaliser cette commission et nous insistons sur le fait que tous les sujets relatifs aux relations Maroc/UE devraient passer par notre commission mixte et d'élargir les prérogatives de cette commission à tous les sujets même ceux qui dépassent l'accord d'association", a fait savoir Mme Bouaida.

Elle a, en outre, rappelé que les députés marocains et européens ont évoqué la question des droits de l'Homme et les efforts consentis par le Maroc dans ce domaine, relevant, par ailleurs, que les relations maroco-européennes doivent se renforcer encore davantage sur les plans économique et commercial à travers la prospection d'autres voies et moyens en vue d'augmenter les échanges notamment en termes d'investissements mais aussi en termes d'harmonisation des textes.

Les membres de la commission ont également passé en revue les aspects humains et économiques des flux migratoires. A ce propos, Mme Bouaida a indiqué que la partie marocaine a mis en exergue les efforts déployés par le Maroc qui a largement contribué à la politique migratoire européenne puisque les flux migratoires à partir du Royaume ont considérablement diminué.

Elle a, à cet égard, souligné que la politique migratoire doit se faire dans un cadre multilatéral et non pas bilatéral : Les pays du voisinage doivent aussi coopérer et accepter cette politique en toute transparence.

Source : MAP

La croissance hors agriculture et phosphates en hausse de 3,5%.

Des signes d'accélération en mars, mais des exportations des produits stratégiques en berne et une consommation intérieure affaiblie.
Le BTP et le tourisme amorcent la reprise.

Finalement, et après un démarrage très morose en janvier et un mois de février quelque peu affecté par les conditions climatiques, l’économie a tiré son épingle du jeu en affichant un taux de croissance global de 4,6%, selon l’estimation établie par le HCP. Des chiffres corroborés qualitativement par les déclarations des chefs d’entreprise sondés à la fois par l’enquête de conjoncture de Bank Al Maghrib du premier trimestre 2010, ou le baromètre de conjoncture des entreprises marocaines réalisé par la CGEM. Les chefs d’entreprises expriment un relatif optimisme, disent percevoir les signes de la reprise, quand bien même celle-ci serait encore fragile. Les intempéries de février en particulier ont en effet quelque peu ralenti la dynamique apparue déjà au cours des derniers mois de 2009, mais désormais l’amélioration est bien nette, quoique très fragile. Elle est en ligne avec la reprise du commerce mondial qui a favorisé le redressement de la demande étrangère adressée à l’économie marocaine, et qui connaît également son lot d’incertitudes.

En entrant dans les détails de cette progression de 4,6%, l’on se rend compte que l’accroissement de la valeur ajoutée hors agriculture et hors phosphate est de 3,5%. Une relative bonne nouvelle, l’agriculture comme les phosphates étant des secteurs qui fluctuent trop fortement ; l’un dépendant de la clémence du ciel, l’autre de la conjoncture internationale, c’est la croissance sous-jacente qui renseigne sur le degré de dynamisme de l’économie.

Sachant que le secteur primaire (agriculture, forêt et pêche) dégagerait en 2010 une valeur ajoutée en baisse de 5,3%, en raison d’une campagne céréalière de moindre importance (80 millions de quintaux, selon les dernières prévisions, contre 102 en 2008/2009), la croissance en 2010 serait donc portée par les activités non-agricoles. Et si les prévisions de reprise venaient à se confirmer, l’année 2010 pourrait bien s’achever sur une croissance hors agriculture de 5,9 %, si l’on considère que le mois de février a connu un ralentissement pour plusieurs secteurs.

En attendant, qu’est-ce qui a contribué à ce taux de croissance ? Notons d’emblée l’amélioration du commerce mondial qui a notablement crû de 5,2% au dernier trimestre de 2009 (en variation trimestrielle), générant une hausse de la demande adressée à l’économie marocaine estimée à 4,2%. Au premier trimestre 2010, cette variation de demande connaît une certaine décélération par rapport au trimestre précédent, mais elle reste positive : +2,7%.

Les exportations tirées par les phosphates

Cette dynamique se vérifie à travers le comportement des exportations de biens et services qui ont augmenté de 6,5 % à fin mars 2010 par rapport à la même période de 2009. C’est encore insuffisant bien sûr, mais il faut se rappeler qu’au dernier trimestre de 2009, les exportations de biens avaient carrément baissé (- 10,1 % en variation trimestrielle). Pour ce premier trimestre 2010, les exportations de biens, à elles seules, ont progressé de 9,3%, tirées il est vrai par les phosphates et dérivés, essentiellement. Celles de services, elles, ont augmenté globalement de 2,9%, mais ce qui est intéressant est que la composante principale des services, c’est-à-dire le tourisme, continue sa reprise amorcée au quatrième trimestre de 2009. Au premier trimestre de cette année en effet, les recettes de voyages ont augmenté de 12,7% à 10,3 milliards de DH. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) prévoit d’ailleurs pour 2010 une hausse comprise entre 3% et 4% des arrivées internationales. Le Maroc a fait mieux avec une progression de 13%.

Toujours au chapitre des échanges extérieurs, les envois des Marocains résidents à l’étranger (MRE) ont marqué une progression de 13,6% à près de 12 milliards de DH. Majoritairement établis dans la zone euro, les MRE pourraient néanmoins pâtir de la faiblesse de la reprise dans cette partie du monde «exposée à bien des risques», comme le note la Commission européenne dans son rapport publié fin mars 2010. On l’aura compris, l’un de ces risques qui sont de nature à peser sur la demande et, in fine, sur la croissance, c’est bien sûr le chômage qui culmine à 10% au premier trimestre. Dans pareille situation, les MRE comme les autres citoyens des pays d’accueil ont tendance à épargner, en prévision des jours difficiles. Les plans de relance budgétaires mis en place pour contrer les effets de crise arrivant maintenant à terme, c’est l’inquiétude sur la suite qui règne en Europe.

Quoi qu’il en soit, au plan interne, cette légère reprise des exportations a permis à l’économie marocaine, en particulier à certains secteurs tournés à l’export, d’enclencher une dynamique favorable. C’est le cas notamment des activités minières qui semblent en avoir fini avec le ralentissement conjoncturel observé depuis le deuxième trimestre 2008. Depuis le quatrième trimestre 2009 où le secteur avait enregistré une progression de la valeur ajoutée de 24,4%, la production du phosphate brut se renforce, appuyée, il faut le dire, par la demande émanant également des industries locales de transformations. Pour le reste, le Maroc reste encore handicapé par des progressions négatives concernant des produits stratégiques comme les fruits et légumes, le textile et l’électronique.

Poste et télécoms en petite forme

Plus globalement, l’activité industrielle, hors raffinage de pétrole, qui a marqué une certaine vigueur au dernier trimestre de 2009 affichant une progression de 4%, continue de s’améliorer -à un rythme certes modéré- au premier trimestre 2010 (+ 1,9 %). Le BTP, quant à lui, a sérieusement pâti des fortes précipitations qui ont marqué le début de l’année 2010 : arrêt de chantiers, diminution des heures de travail…Ceci intervenant après une augmentation de la valeur ajoutée du secteur au quatrième trimestre de 2009 de 1,5 %. Les difficultés conjoncturelles du secteur (les intempéries notamment) se reflètent en tout cas dans les ventes de ciment :

- 2,1% au premier trimestre par rapport à la même période de 2009. Notons tout de même que les ventes au mois de mars 2010 sont en hausse de 27 % par rapport au mois précédent, celui de février ; ce qui augure d’une relance pour les mois à venir, confirmée par l’existence même d’une pénurie temporaire de ciment à la mi-avril (voir article en page 14). Signe d’une certaine confiance dans la reprise, les crédits immobiliers affichent des évolutions positives, atteignant à fin mars une progression de 3,3 % pour les particuliers et 1,5 % pour les promoteurs, le tout, par rapport à fin décembre 2009.
Dans le secteur tertiaire, en revanche, la poste et les télécommunications semblent avoir rompu avec la croissance exceptionnelle des années 2006/2007. Depuis fin 2008, le taux de progression de la valeur ajoutée du secteur ne cesse de baisser. Il n’a varié que de 0,2 % au premier trimestre 2010, contre 0,3 % au quatrième trimestre 2009 et même 2 % au début de 2009…

A côté de cela, il faut noter que l’activité économique du Maroc reste davantage soutenue par la demande interne (qui constitue 60% du PIB) que par la demande étrangère. Par conséquent, le niveau de croissance estimé pour le premier trimestre 2010, reflète surtout le niveau de cette demande interne, hormis le cas des phosphates. Mais dans cette variable, la composante investissement paraît cette fois la plus importante. En 2009, la formation brute du capital fixe (FBCF, l’agrégat qui mesure l’investissement), n’avait varié que de 2,5 %. Elle devrait «sensiblement s’améliorer en 2010», estime le HCP, même si son dynamique est quelque peu freiné au cours de ce premier trimestre de l’année, en raison notamment des difficultés que connaît l’activité du bâtiment, déjà évoquées. Pour l’ensemble d’exercice 2010, la FBCF devrait augmenter de 8,3 %, selon les prévisions du HCP établies au début de l’année. Sauf que ces prévisions tablent, entre autres, sur une reprise des investissements étrangers (après deux années de recul) qui tarde à se manifester (voir encadré).

Ce n’est pas tout à fait le cas pour la consommation des ménages. Celle-ci devrait pâtir de la baisse des activités agricoles, donc des revenus des ménages ruraux en particulier. A cela, il faut sans doute ajouter la hausse de l’inflation au premier trimestre 2010 (+ 0,2 %), après une baisse (- 0,5 %) le trimestre précédent. En cause, la hausse du prix des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes frais. Au total, la consommation des ménages, même si elle paraît évoluer moins vigoureusement qu’en 2008 par exemple (+ 9,4 %), devrait retrouver, au terme de l’exercice 2010, le niveau de 2009 (+ 5,2 %). Dans tous les cas, le frémissement est perceptible depuis le mois de mars, mais la reprise reste très contrastée. Il faudra sans doute attendre la fin du mois de juin pour en mesurer l’éventuelle solidité.

Source : La Vie eco

Certains emplois de la fonction publique wallonne seront bientôt accessibles aux non-Belges, ont annoncé le ministre-président wallon Rudy Demotte et le ministre de la Fonction publique Jean-Marc Nollet.

Certains emplois de la fonction publique wallonne seront bientôt accessibles aux non-Belges, ont annoncé le ministre-président wallon Rudy Demotte et le ministre de la Fonction publique Jean-Marc Nollet. Le gouvernement a en effet adopté un avant-projet de décret élargissant les conditions de nationalité pour ces emplois, à l'exception de ceux comportant une participation directe ou indirecte à l'exercice de la puissance publique et des fonctions ayant pour objet la sauvegarde des intérêts généraux de l'Etat ou des autres collectivités publiques.

La mesure est destinée à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir une intégration accrue au sein du service public. Le projet doit encore être soumis à la négociation syndicale avant son adoption définitive par le gouvernement.

Source : RTL.info.be

Une association des étudiants et lauréats marocains en Espagne vient d'être créée à Valence (est de l'Espagne).

résidée par Naoufal Argaz, l'association se fixe comme objectifs d'"encadrer les étudiants et les lauréats marocains en Espagne et les aider à trouver leur place dans le marché de l'emploi".

L'association se propose également de promouvoir la coopération internationale et de contribuer à la marche de développement que connaît le Maroc dans différents domaines, selon un communiqué parvenu à la MAP.

La création de cette association, dont le siège centrale se trouve dans la ville de Valence, intervient en répondre aux demandes formulées par "un grand nombre d'étudiants marocains poursuivant leurs études en Espagne et de lauréats diplômés d'universités et d'institutions espagnoles".

Comme feu de baptême, la nouvelle association a organisé, la semaine dernière, une manifestation culturelle en partenariat avec l'université Polytechnique de Valence, marquée par un concert de musique marocaine et auquel ont pris part un grand nombre d'étudiants et de lauréats marocains et espagnols.

Cette manifestation s'est déroulée en présence du Consul du Royaume à Valence, Hassan Dahman, des responsables de l'université Polytechnique de Valence et des représentants des associations de la communauté marocaine à Valence.

Source : MAP

Marouane Chamakh, l'attaquant de Bordeaux en partance pour le championnat d'Angleterre, a réuni dimanche à Talence une trentaine d'anciens joueurs bordelais et de sportifs pour soutenir une association locale favorisant la scolarisation des enfants au Maroc. Le buteur franco-marocain, qui disputera le 15 mai le dernier de ses 301 matches (en huit saisons professionnelles) avec Bordeaux, a participé à un match de bienfaisance avec ses coéquipiers Alou Diarra, Jaroslav Plasil ou encore David Bellion, mais également avec Teddy Riner, double champion du monde de judo (+ de 100 kg). Plus de 4.000 personnes s'étaient regroupées dans le stade de Thouars de Talence, qui abrite habituellement le Decastar, pour voir les anciens Girondins accompagnés du rappeur Sefyu ou de l'acteur Booder en découdre face à des joueurs comme le Marocain Mustapha Hadji, ancien joueur de Nancy. Marouane Chamakh est co-fondateur de l'association "1001 sourires" basée à Talence, en banlieue de Bordeaux, qui réunit du matériel à destination d'écoles de Casablanca et Marrakech grâce à différentes actions caritatives. Des ex Girondins, comme le Portugais Pauleta et Johan Micoud, n'avaient pas pu faire le déplacement en raison de vols annulés après une nouvelle éruption du volcan islandais.

© 2010 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP.

Source : France3/AFP

Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi a rencontré, vendredi à Tunis, les membres de la communauté marocaine établie en Tunisie.

Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part les membres de la délégation ministérielle participant à la 16ème session de la grande commission mixte maroco-tunisienne, M. El Fassi a souligné la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger dont ceux de Tunisie.

A cette occasion, les membres de cette communauté ont évoqué certains problèmes rencontrés dans le pays d'accueil dont ceux relatifs aux certificats de résidence et aux attestations de travail.

M. El Fassi s'est engagé à oeuvrer avec les autorités tunisiennes, ainsi qu'avec les services compétents pour la résolution de ces problèmes.

Le secrétaire général de l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie, M. Mohamed Hajji, a, pour sa part, exprimé la fierté des membres de la communauté marocaine établie en Tunisie des réalisations accomplies au Maroc sur tous les plans sous la conduite éclairée de SM le Roi.

M. Hajji a également renouvelé les sentiments de fidélité et de loyalisme des Marocains de Tunisie à SM le Roi et leur mobilisation constante derrière le Souverain pour le progrès et la prospérité du pays et la défense de ses valeurs sacrées et de son intégrité territoriale.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Tunis, M. Najib Zerouali Ouariti a salué l'esprit de patriotisme dont font montre les membres de cette communauté, ainsi que leur notoriété et leur attachement au glorieux trône alaouite, réitérant la disposition de l'ambassade et des services consulaires à œuvrer pour la résolution des problèmes rencontrés par cette communauté.

Au début de cette rencontre, le Premier ministre avait passé en revue les principaux chantiers de réforme initiés au Maroc sous la conduite du Souverain, des chantiers qui touchent plusieurs domaines politiques, économiques, sociaux et culturels.

M. El Fassi a, en outre, informé les membres de cette communauté des derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume notamment sur le plan diplomatique et au sein des différentes instances internationales à la lumière de l'initiative marocaine d'autonomie saluée par la communauté internationale et du projet de régionalisation avancée, mettant l'accent sur le développement global soutenu que connaissent les provinces du Sud du Royaume.

M. El Fassi avait conduit la délégation marocaine participant à la 16 è session de la grande commission mixte maroco-tunisienne, tenue les 6 et 7 mai à Tunis.

Source : MAP

Le jeune artiste marocain, Nabil El-Makhloufi, a été primé à la 9ème édition de la Biennale de l'Art africain contemporain de Dakar, une manifestation artistique phare qui s'est ouverte, vendredi, dans la capitale sénégalaise avec la participation d'artistes venus de différents pays.

Le jeune artiste marocain, établi en Allemagne, a reçu le prix "Thamy Muylee des Pays-Bas" lors de la cérémonie d'ouverture officielle de cette manifestation en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade et de nombreux artistes de divers horizons venus assister à ce grand mess de l'art africain contemporain.

El-Makhloufi, natif de Fès en 1973 et diplômé de l'Académie des Arts de Leipzig (Allemagne), a été primé parmi 26 artistes de différents pays sélectionnés par un jury international pour exposer leurs œuvres à cette manifestation qui compte pour une véritable vitrine des arts de la création africaine contemporaine.

Cette consécration permettra au jeune artiste d'élargir son expérience à travers une résidence artistique à Pékin pour une durée de trois mois.

L'Âœuvre picturale de Makhloufi marie réalisme et abstraction dans des images qui sont de pures apparitions. Par des aplats colorés de texture fine et allégée, l'artiste créé des scènes fantomatiques d'attroupement ou de posture de départ. Son art exhibe la fragilité de l'Homme en situation d'altérité et d'émigration.

Dans "Foule 2", thème choisi pour ses 5 tableaux retenus à l'exposition collective de cette manifestation, les personnages aux allures transparentes sont, comme dans un même destin, liés entre eux par un tracé quasi calligraphique qui rappelle l'art ornemental arabe.

Dans une déclaration à la MAP, le jeune artiste affirme apprécier particulièrement la consécration de ce grand rendez-vous de Dakar qui permet un brassage artistique enrichissant et décline les plus récentes tendances de l'art africain contemporain.

El-Makhloufi, qui entame une carrière artistique prometteuse et compte à son actif plusieurs prix notamment celui de l'école des arts allemande "HGB", envisage de s'épanouir et poursuivre sa carrière artistique au Maroc. "Après l'obtention d'un doctorat en arts plastiques en Allemagne, je compte ouvrir mon atelier au Maroc et prendre part à ce dynamisme du milieu artistique marocain actuel que j'ai constaté à plusieurs reprises", a-t-il dit.

La jeune artiste marocaine, Zemmouri Fatiha, figure également parmi les 26 artistes retenus sur 400 candidatures à cette 9ème édition de la Biennale de Dakar.

L'Âœuvre de Zemmouri se démarque par une originalité et une créativité difficilement saisissable par les classifications standards des arts. Par une Âœuvre "hybride", entre peinture et sculpture, une disposition et un travail de la matière d'une grande sensibilité, l'artiste se refuse de se cantonner dans un courant ou un style particulier.

"Je travaille sur de la matière, des matériaux d'usage courant, pour façonner, agencer, disposer afin de faire rejaillir du sens, un autre regard de l'objet travaillé ou même des impressions vagues et fugaces", dit elle en s'exprimant sur ses Âœuvres.

A travers la Biennale de Dakar, c'est une Afrique imaginative, créative, entreprenante qui s'exprime avec un esprit de solidarité et d'ouverture qui renvoie une image bien différente de celle des représentations sublimée ou caricaturée du continent.

La 9ème édition de la biennale (7 mai-7 juin) se distingue cette année par la célébration du 20ème anniversaire de cette manifestation qui a pris de la notoriété au fil du temps. Une pléiade d'artistes et critiques d'arts de différentes générations sont conviés à ce rendez-vous artistique pour un débat de haut niveau sur les nouvelles tendances de l'art africain et porter un regard rétrospectif sur les pionniers.

Source : MAP

Jeudi 22 avril. Il était à peine 15h00 quand nous sommes descendus du métro à la station Jean-Talon pour aller à la rencontre de nos compatriotes qui vivent dans l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, appelé également le «petit Maghreb».

C'est en septembre 2009 que la Ville de Montréal a attribué ce nom à ce quartier de la portion de la rue Jean-Talon, allant du Boulevard Saint-Michel au Boulevard Pie IX. Quelque cinq mille personnes, issues principalement de la communauté maghrébine, y vivent. Ce quartier est géré par une association qui porte son nom dont les membres veulent que le «petit Maghreb» devienne une destination commerciale et touristique au même titre que le quartier chinois ou la petite Italie. Premier «Petit Maghreb» au monde, ce tronçon s'est affirmé au fil des ans comme le lieu de rassemblement de la communauté maghrébine de Montréal, qui compte plus de 45.000 immigrants d'origine marocaine. Plus d'une centaine de commerces y ont pignon sur rue, dont la moitié est liée à la culture d'Afrique du Nord, surtout dans les domaines de l'alimentation avec des pâtisseries arabes, des salons de thé et des boucheries fines.

Quelque 4871 Marocains se sont installés au Québec durant l'année 2009 selon la Direction de la recherche et de l'analyse prospective du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles canadien. Les Marocains se classent en deuxième position des arrivées derrière les Algériens avec 5072 personnes. Le Royaume est suivi des Français au nombre de 2554 personnes et de la Chine avec 2257 arrivées. Au total, le Québec aura accueilli 49.489 migrants l'année dernière contre 45.198 en 2008. 72,3% d'entre eux désiraient s'installer à Montréal. Parmi eux, Mohamed Khadir, commerçant d'origine marocaine, est le premier que nous avons pu rencontrer. Dans sa boutique, on ne trouve que de l'alimentation marocaine. «Pratiquement tout vient du Maroc », nous déclare-t-il avec grande fierté.

Etabli depuis 1986 au Québec, il témoigne : «Dans notre quartier, on peut manger un couscous, acheter des produits de l'artisanat maghrébin, visiter une galerie d'art ou même regarder un match de football canadien (curling) ou de hockey sur glace. Considéré comme le sport national, ce dernier est le sport favori des Canadiens». Il faut noter que les gens, en arrivant au Canada, pensent à améliorer leur situation mais malheureusement la réalité est tout autre. Les statistiques montrent que cela prend en moyenne deux ans et demi pour qu'un Maghrébin trouve son premier emploi au Québec. Il y a 28 % de chômage chez les immigrants maghrébins.

Il n'en demeure pas moins que cette réalité ne s'applique pas à la totalité, il y a quand même certains Marocains qui ont très bien réussi. Parmi eux, Abdelghani Dades, journaliste, membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Installé depuis 2002 à Montréal, A. Dadès nous a affirmé que les membres de la communauté marocaine établie à Toronto et à Montréal, Ottawa et au Québec, à Sherbrooke et au Gatineau, sont à 95 % francophones et à 66 % titulaires de qualifications académiques et techniques de haut niveau. Parmi eux, 25 familles vivent dans le pôle nord et travaillent dans l'exploration pétrolière.

A. Dades qui est également fondateur du groupe Atlasmédias (Radio la voix des Marocains et journal Atlasmédia) , membre du réseau «Droits et Démocratie» Canada et membre de la table Maghreb du ministère québécois de l'Immigration et des communautés culturelles, souligne que trois vice-doyens des universités canadiennes et de 150 à 400 professeurs de l'enseignement supérieur sont d'origine marocaine. Il y a même une députée québécoise d'origine marocaine, Fatima Houda Pepin, qui a reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur française. Plus loin, au Boulevard de l'Acadie, Dr. Halima Serrar, présidente d'un centre médical et esthétique appelé «Zinasanté» nous a accueillis avec un grand sourire dans sa clinique. Il s'agit du 1er hammam méditerranéen de bien-être et d'un centre de recherche clinique.

Une fierté 100% marocaine. Entièrement décoré de meubles et tapis marocains, le centre médical, qui a choisi pour concept le spa, raconte toute l'histoire arabo-musulmane et les traditions du Maroc. L'hospitalité marocaine oblige, un verre de thé et des gâteaux marocains nous ont été offerts.

Docteur en médecine générale depuis 1991, possédant également un Ph.D. en pharmacologie, Halima Serrar a évolué dans le milieu de la recherche clinique avant de fonder ce concept innovateur.

Son intention est de faire combiner les bienfaits d'un programme de remise en beauté avec une conscience clinique et médicale, le tout sous une approche multidisciplinaire: médecin, psychothérapeute, naturopathe, massothérapeute, chirurgie plastique et gynécologie.

Pour mener à bien sa mission, elle est accompagnée par ses deux frères docteurs Jamal et Mohcine Serrar.

Ce dernier a reçu, en décembre dernier, une médaille de la Fondation Clinton pour ses travaux de recherche dans le domaine de la médecine. Le centre emploie un grand nombre du personnel médical et paramédical majoritairement marocain. Par ailleurs, le Réseau des femmes d'affaires marocaines du Canada (REFAC), présidé par Malika Ezzine, est très actif. Il s'agit d' un organisme sans but lucratif, fondé le 29 novembre 2004 à Montréal sous le nom de "Association de Femmes Marocaines du Canada (AFMC)". Il regroupe des femmes entrepreneurs, femmes en affaires, femmes universitaires et professionnelles.

Non loin du «petit Maghreb» et plus exactement à Beaubien Est de Montréal, Driss Slaoui, secrétaire général du Congrès marocain du Canada (CMC) dans la région du Grand Montréal, nous informe que la démarche pour la création du Congrès des Marocains du Canada a connu son aboutissement le 27 mars 2010, avec la tenue de l'assemblée générale pour la constitution des instances décisionnelles de l'Association. Cette structure fédérale comprend des délégués des structures locales de Montréal, Toronto, Québec, Ottawa, Gatineau et Sherbrooke.

«L'association élabore un plan d'action qui tracera toutes ses perspectives et ses activités», souligne-t-il. Etabli depuis une quinzaine d'années au Canada, D. Slaoui ajoute que l'objectif est de «défendre de manière unifiée et efficace les intérêts de la communauté marocaine au Canada en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif au Canada et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité, la défense des droits des personnes originaires du Maroc aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine, et en renforçant les liens économiques et socioculturels entre le Maroc et le Canada». «Nous allons travailler pour avoir une bonne visibilité sur la communauté marocaine établie au Canada et pour défendre ses intérêts.

Le but est de garder les liens de toutes les générations futures avec leur pays d'origine», indique pour sa part Mohammed Jaouad, directeur des projets spéciaux et président du CMC-section Montréal. M. Jaouad est établi depuis une vingtaine d'année au Québec, après avoir servi en sa qualité de technicien dans les phosphates à Safi, Laâyoune et Casablanca. Après avoir obtenu un diplôme en électronique, il a immigré au Canada où il dirige aujourd'hui d'une main de fer un grand nombre de taxis qui regroupe quatre compagnies et assure aujourd'hui 25% du réseau du Québec.

Et pourtant, M. Jaouad n'était pas destiné à tenter l'aventure, car il était directeur d'une entreprise de construction mécanique de précision. A son installation à Montréal en 1989, il se convertit dans le taxi. Ce secteur emploie dans la seule ville de Montréal, quelque 12.000 personnes. Natif de la région des Doukkala-Abda, il est devenu avec un autre opérateur, du nom de Dory Saliba, les actionnaires principaux dans une des grandes compagnies de la place. Les deux opérateurs connaissent bien le secteur puisqu'ils étaient chauffeurs appointés, propriétaires et gestionnaires d‘entreprises de transports urbains légers.

Avec ces acquisitions, le groupe de M. Jaouad s'est constitué une flotte de 450 véhicules opérant dans le Grand Montréal métropolitain et un effectif de 1164 employés et chauffeurs. Aujourd'hui, il envisage d'emporter son expérience et son savoir faire vers son pays d'origine où il compte investir dans les villes de Marrakech et Rabat. Pour sa part, Ahmed Mendili, un autre Marocain établi à Montréal a eu l'idée de combattre le fléau des accidents de la circulation. Il est administrateur de la Fondation "Tarik Assalama" créée après la mort tragique de son fils Tarik, 32 ans. Il était en visite chez sa famille à Casablanca, en octobre 2009, quand il a succombé à ses blessures suite à un accident de voiture.

Le père de la victime crée cette Fondation, qui opère aussi bien au Maroc qu'au Canada, «afin que la mort de tous les Tarik ne reste plus une simple statistique, mais contribue à réveiller les consciences endormies ! », s'indigne-t-il. «La Fondation se propose de sensibiliser contre le fléau des accidents de la circulation s'investit en tant qu'acteur dans la prévention des accidents de la route», témoigne A. Mendili.

Du côté des jeunes, issus de la 2e génération, Salim Idrissi assume la responsabilité d'attaché politique du député de Westmount-Saint-Louis, vice-président de l'Assemblée nationale du Québec. Il était déjà consultant en affaires publiques et communications à la Fédération des chambres de commerce du Québec, coordonnateur des communications (commission-jeunesse) au Parti Libéral du Québec et représentant régional de Montréal-Sud au Parti Libéral du Québec.

Natif de Rabat, S. Idrissi a obtenu son diplôme d'enseignement supérieur en sciences politiques à l'Université de Condordia avant de se lancer dans la politique.

Source : Le Matin

Une cérémonie a eu lieu mardi dernier, 4 mai, dans la région néerlandaise de Zeeland, pour rendre hommage aux soldats marocains morts en 1940, lors de l'invasion allemande du pays. Une fondation de Marocains résidant à la Haye a organisé les commémorations, qui n'étaient malheureusement pas sans provoquer des réactions de la droite hollandaise.

Ces faits ne se trouvent pas dans beaucoup de manuels d'histoire. En 1940, alors que le Maroc était sous protectorat de la France, le Sultan et futur roi Mohamed V a envoyé des troupes pour combattre aux côtés des alliés en Europe. 100 000 soldats marocains ont participé à la guerre en Europe, 30 000 d'entre eux auraient participé à la défense de la ville d'Anvers lors de l'invasion allemande en mai 1940, rapporte Mohamed Achachboun dans un livre publié en 2005 sur l'effort de guerre marocain. Les soldats étaient stationnés en Zeeland, région du sud-est des Pays-Bas, quand les troupes allemandes ont envahi les Pays-Bas. Au moins 19 seraient morts, enterrés sur le cimetière de guerre de Kapelle-Biezelinge à coté des soldats français tombés aux Pays-Bas.

La France commémorait depuis longtemps ses compatriotes morts pour défendre ses voisins du nord, mais ce n'est que depuis deux ans que l'hymne chérifien y est joué en même temps que la Marseillaise. Selon le quotidien Algemeen Dagblad repris par l'Alliance Française du Zeeland, ce serait sur initiative de l'ambassadeur français aux Pays-Bas que l'apport marocain a trouvé sa place dans les commémorations en 2008. Cette année 2010, c'est la fondation « De Ontmoeting » qui a organisé la commémoration. 50 pères et fils marocains de la Haye se sont rassemblés pour déposer une gerbe au mémorial.

Mais aux Pays-Bas, le Maroc reste surtout associé aux travailleurs immigrés venus dans les années 60 et 70. Ce chapitre du soutien marocain dans la deuxième guerre mondiale n'est pas connu par tout le monde. La droite populiste s'enflamme facilement et va jusqu'à nier certains faits. Pas plus tard qu'avant-hier (5 mai), l'hebdomadaire HP / de Tijd intitulait un de ses articles: « Les Marocains ne combattaient pas au Zeeland ».

L'auteur entamerait, selon lui, la « déconstruction d'un mythe »; les Marocains n'auraient tiré aucune balle en défense des Pays-Bas. Les enterrés seraient mort lorsque les troupes essayaient de fuir vers l'Angleterre. Morts noyés, sans combattre. L'auteur, clairement révisionniste, ne veut pas associer héroïsme aux soldats marocains aux Pays-Bas, et il trouve un écho dans les commentaires et forums d'extrême droite.

En 2008, le quotidien de Volkskrant faisait état de plusieurs autres versions des faits. 15 Marocains seraient morts noyé de le canal de la Manche selon M. Hey, 12 selon le centre de documentation NIOD, qui comptait 7 Marocains morts lors de combats.

Une guerre des chiffres qui pourrait bien laisser de côté l'essentiel. Pour le militant associatif Mohamed Achachboun, il est important de faire reconnaître l'histoire des combattants marocains aux Pays-Bas. Pour deux raisons: Il veut que la société néerlandaise apprenne les leçons de cette histoire, qu'elle puisse avoir un effet positif sur l'image des Marocains aux Pays-Bas aujourd'hui. « C'est mon idéal, car sans idéal on va nulle part. Les Marocains sont presque toujours décrits de manière négative dans la presse. » Montrer que cette image est très réductrice, voilà pourquoi Achachboun entreprend régulièrement des voyages au lieu de mémoire.

Mais il y emmène aussi des jeunes issus de l'immigration marocaine. Il estime que pour ceux d'entre eux qui peuvent se sentir rejetés de la société néerlandaise, apprendre que leurs ancêtres ont contribué à libérer l'Europe du fascisme peut être très valorisant. Une valeur que la droite populiste s'empresse à ne pas faire valoir.

Source : Yabiladi

Les derniers films des cinéastes marocains Abdelkader Lagtaâ, Hassan Benjelloun, et Aziz Salmy seront projetés samedi à Lyon (Centre de la France), à la 10è édition des "Fenêtres sur le cinéma du sud", organisée du 4 au 9 mai par l'association "Regard Sud" et l'Institut Lumière.

Les films marocains sont programmés dans le cadre d'un panorama des cinématographies arabes visant à faire découvrir au public français un cinéma peu visible sur les chaînes de télévision ou en salles, indiquent les organisateurs.

Parmi les réalisateurs arabes qui feront le déplacement, Abdelkader Lagtaâ présentera son documentaire "Entre désir et incertitude" (2009), dans lequel il identifie les mouvances qui animent le cinéma marocain et pointe du doigt les principaux dangers qui menacent son évolution.

Quant à Aziz Salmy, il présentera son long-métrage "Amours voilées". Tourné en 2008, avec Younès Migri, Hayat Belhalloufi, Saâdia Ladib, Nora Skali, ce film est lauréat notamment du prix de l'expression artistique du Festival méditerranéen de Rome (2009).

"Où vas-tu Moshé ?" (2007), de Hassan Benjelloun, fait partie, lui aussi, des films marocains projetés, en présence de Mohamed Bakrim, responsable communication du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Outre le Maroc, des cinéastes originaires d'Algérie, d'Egypte, du Liban, de Palestine, de Syrie, de Tunisie, participent à cette édition avec des films de fiction et de documentaires dont certains présentés en avant-première ou sélectionnés dans divers festivals.

Source : MAP

La Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne est un espace de dialogue, d'échanges d'idées et de débats entre les parlementaires européens et marocains, qui devra se pencher sur tous les sujets concernant les relations entre les deux parties, a affirmé jeudi à Bruxelles, Mme Mbarka Bouaida, co-présidente de cette commission.

Cette commission ne doit pas seulement être un espace d'échange d'idées, mais elle doit proposer, faire un suivi et contrôler la mise en place des actions de l'accord d'association Maroc-UE, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux de la réunion constitutive de cette commission.

Mme Bouaida a exprimé sa satisfaction du bilan de la première rencontre entre les membres de cette commission, précisant que les discussions se sont déroulées dans une ambiance transparente, constructive et riche en termes d'idées.

La délégation marocaine a pu expliquer et faire connaitre ses positions par rapport à plusieurs sujets concernant les droits de l'Homme, la justice, la gouvernance territoriale, le volet économique et commercial et la coopération en matière d'immigration, a-t-elle fait savoir.

Cette première rencontre est une phase de prise de contact et de mise au point, a indiqué Mme Bouaida, soulignant la nécessité de multiplier les rencontres et de dynamiser cette commission qui devrait aborder tous les sujets concernant les relations Maroc-UE.

"Nous avons également identifié des sujets qui intéressent les deux parties et qui pourraient être discutés comme la sécurité dans la région du sahel, la problématique environnementale et la violence contre les femmes", a-t-elle dit.

De son coté, M. Pier Antonio Panzeri, co-président de la commission s'est félicité des résultats positifs des premiers travaux de la commission.

Il s'agit d'une commission mixte de grande qualité, a-t-il dit, signalant que les thèmes examinés ont été le Statut Avancé, la démocratie et l'Etat de Droit, ainsi que les questions de justice, et de la régionalisation.

La commission mixte, en se fondant sur les expériences de certains pays européens, peut être intéressante, a-t-il souligné.

Source : MAP

La Commission européenne a adopté aujourd'hui un plan d'action destiné à renforcer la protection des mineurs non accompagnés arrivant dans l'Union, qui comprend des normes communes en matière de tutelle et de représentation légale. Ce plan a pour objet de définir une approche européenne commune, afin de garantir que les autorités compétentes arrêtent le plus tôt possible, de préférence dans un délai de six mois, une décision quant à l'avenir de chaque mineur non accompagné. Les États membres devraient en priorité localiser la famille des mineurs non accompagnés et veiller à leur réinsertion dans leur société d'origine. Si l'intérêt supérieur de l'enfant le requiert, les États membres doivent trouver d'autres solutions, par exemple l'octroi d'une protection internationale ou la réinstallation dans l'Union.

Il n'est pas aisé de connaître précisément le nombre de mineurs non accompagnés qui émigrent en Europe, mais les demandes d'asile déposées l'année dernière par des enfants de moins de 18 ans non accompagnés par un adulte donnent une indication de l'ampleur du phénomène. Les données publiées par Eurostat révèlent qu'en 2009, 10 960 mineurs non accompagnés ont demandé l'asile dans 22 États membres (ne sont pas inclus la République tchèque, le Danemark, la France, la Pologne et la Roumanie), ce qui représente une hausse de 13 % par rapport à 2008, année durant laquelle 9 695 demandes d'asile ont été déposées.

Les raisons qui expliquent l'arrivée de mineurs non accompagnés dans l'Union sont variées. Ceux-ci fuient des guerres, des conflits, la pauvreté ou des catastrophes naturelles, des discriminations ou des persécutions. Leurs parents les envoient dans l'espoir qu'ils aient une vie meilleure, qu'ils puissent subvenir aux besoins de leur famille restée au pays, ou pour qu'ils rejoignent des membres de leur famille vivant déjà dans l'Union. Certains sont victimes de la traite des êtres humains. Le plan d'action propose une approche à l'échelle de l'Union, reposant sur trois principaux axes d'intervention: la prévention des migrations périlleuses et de la traite des êtres humains, l'accueil et les garanties procédurales dans l'UE et la recherche de solutions durables.

«L'Europe doit prendre des mesures immédiates pour s'occuper des mineurs non accompagnés, qui sont les victimes les plus exposées et les plus vulnérables des flux migratoires», a déclaré Cecilia Malmström, commissaire chargée des affaires intérieures.

«Ce plan d'action vise à mettre en place une approche commune et coordonnée, de manière à relever un défi qui devrait prendre de l'ampleur au cours des prochaines années. Il est primordial que tous les États membres s'engagent à offrir aux mineurs non accompagnés le bénéfice de normes élevées en matière d'accueil, de protection et d'insertion. Le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant doit toujours constituer le fondement de toutes les mesures qu'ils adoptent. Nous devons nous efforcer de localiser la famille des mineurs qui pénètrent seuls sur le territoire de l'Union et nous devons leur assurer des conditions de retour permettant un regroupement familial».

Le plan d'action s'articule autour des dix principes suivants:

1. Tous les enfants doivent, avant toute chose, être traités comme tels. L'intérêt supérieur de l'enfant doit être la considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les mineurs non accompagnés.

2. Tous les enfants doivent être traités conformément aux règles et principes liant juridiquement l'Union européenne et ses États membres, notamment la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, la convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant et la convention européenne des droits de l'homme.

3. Tout doit être mis en œuvre pour créer un environnement permettant aux enfants de grandir dans leurs pays d'origine en ayant de bonnes perspectives de développement personnel et un niveau de vie décent.

4. Les enfants doivent être protégés des passeurs et des groupes criminels, ainsi que d'autres formes de violence ou d'exploitation.

5. Tout doit être mis en œuvre pour trouver la famille de l'enfant et permettre un regroupement familial, à condition que cela soit conforme à l'intérêt supérieur de celui-ci.

6. Des mesures d'accueil adaptées aux enfants et des garanties procédurales doivent s'appliquer dès l'instant où l'enfant est découvert à la frontière extérieure ou sur le territoire d'un État membre, jusqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée. La tutelle et la représentation légale de l'enfant sont d'une importance déterminante.

7. Il convient d'arrêter le plus tôt possible une décision relative à l'avenir de l'enfant, de préférence dans un délai de six mois.

8. Les mineurs non accompagnés doivent toujours être placés dans des lieux d'hébergement appropriés et traités d'une façon pleinement compatible avec leur intérêt supérieur. Si une rétention est exceptionnellement justifiée, on ne doit y recourir qu'en dernier ressort, pour la période appropriée la plus brève possible, et en faisant prévaloir l'intérêt supérieur de l'enfant.

9. Des solutions durables doivent être élaborées en fonction d'une appréciation au cas par cas de l'intérêt supérieur de l'enfant. Elles doivent consister soit dans le retour de l'enfant dans son pays d'origine où sa réinsertion doit être assurée, dans l'octroi d'une protection internationale ou d'un autre statut juridique permettant à l'enfant de s'insérer dans l'État membre de résidence, soit dans la réinstallation sur le territoire de l'Union européenne.

10. Tous les acteurs intéressés – institutions de l'UE, États membres, pays d'origine et de transit, organisations internationales et organisations de la société civile – devraient unir leurs forces et redoubler d'efforts pour s'attaquer au problème des mineurs non accompagnés et veiller à la protection de l'intérêt supérieur de l'enfant.

Source : Europa

Une Fondation baptisée "Tarik Assalama" a été lancée officiellement, mercredi à Montréal, avec l'objectif de sensibiliser aux dangers des accidents de la circulation au Maroc.

Opérant aussi bien au Maroc qu'au Canada, la Fondation a vu le jour il y a 4 mois à l'initiative d'Ahmed Mendili, dont le fils Tarik est décédé l'année dernière dans un accident de la route.

Cette fondation s'assigne pour objectifs de lutter contre l'insécurité routière et ses conséquences et d'assister et de soutenir les familles ayant perdu un des leurs dans un accident de la route.

Dans un message lu en son nom, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué cette initiative soulignant que "sans nul doute, cette nouvelle fondation constituera un nouveau jalon dans l'action solidaire et une valeur ajoutée dans le tissu associatif combien responsable et actif au Canada".

Pour sa part, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a loué la création "avec autant de détermination" de cette fondation à la mémoire de Tarik.

"Aucune initiative, aucun effort, aucun investissement personnel ou collectif ne sera jamais de trop pour essayer d'atténuer" les traumatismes engendrées par les accidents de la route, a-t-elle indiqué, affirmant qu'"aucun citoyen digne de ce nom ne peut être insensible aux conséquences sociales et économiques de ce fléau".

Tout en saluant cette initiative, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Yolande James a souligné le dévouement des personnes qui ont été derrière le lancement de cette fondation.

"Dans un esprit de solidarité et d'entraide, vous vous êtes engagés dans la prévention de la sécurité routière tout en honorant la mémoire du jeune Tarik", a-t-elle dit dans un message aux membres de la Fondation.

Les autres intervenants ont mis l'accent sur les causes des accidents de la route au Maroc et les moyens de les prévenir par des mesures législatives, réglementaires et administratives.

Source : MAP

Il a suscité craintes et espoirs. Aujourd’hui, une étude scientifique évalue le contrat que des cantons font signer aux immigrés non européens. Conclusion: il faut cibler ceux qui posent problème.

A gauche, il faisait peur. A droite, on le voyait comme la solution aux problèmes liés à l’immigration. Inscrit dans la Loi fédérale sur les étrangers, entrée en vigueur en janvier 2008, le contrat d’intégration est censé être un nouvel outil pour inciter les immigrés non européens à s’insérer en Suisse. En le signant, le migrant s’engage à apprendre une langue nationale, condition principale pour obtenir un permis de séjour. Si les cantons romands, dont Genève et Vaud, sont sceptiques, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Soleure, Argovie et Zurich étaient les premiers à se jeter dessus. Saint-Gall l’applique depuis six mois et Berne l’envisage.

Une étude scientifique évalue aujourd’hui le fameux contrat. Résultat: il n’est ni un engin de torture «ni une solution miracle». La Haute Ecole spécialisée du Nord-Ouest, qui a suivi 240 contrats d’intégration signés entre avril et août 2009 dans les cantons pionniers, le désigne comme un outil intéressant, mais qu’il faut améliorer.

Harmoniser les modèles cantonaux.

Premier bémol: il y a autant de modèles que de cantons. Ces derniers ont non seulement le choix d’appliquer ou non le contrat, mais aussi d’en définir les contours. Si l’apprentissage de la langue est au cœur de chaque modèle, il n’est pas l’unique critère d’intégration. Ainsi, Bâle-Ville fait signer le contrat aux migrants analphabètes déjà établis dans le canton et prolonge le permis de séjour s’ils apprennent l’allemand, n’ont pas de casier judiciaire ou de dettes.

En Argovie en revanche, le contrat n’est proposé qu’aux

nouveaux arrivants et d’autres critères d’intégration sont retenus. Ces disparités posent problème sur le plan de l’égalité des chances. L’étude recommande aux cantons de fixer des critères d’évaluation communs, qu’il faudrait idéalement inscrire dans la loi fédérale pour mettre tout le monde d’accord.

Mieux cibler les immigrés.

Le contrat n’est pas adapté à tous les immigrés. Seuls deux groupes devraient y être soumis: les migrants établis en Suisse qui ne parlent toujours pas la langue et ne travaillent pas et les étrangers fraîchement arrivés qui risquent de poser problème.

S’entretenir avec tous les étrangers.

Eva Tov, la professeur en charge de l’enquête, regrette qu’on ne cible que les étrangers des pays tiers, c’est-à-dire hors de l’Union européenne et de l’AELE. Pour elle, il faudrait convier tous les nouveaux migrants à un premier entretien. Sur cette base, les autorités pourraient alors décider à qui elles conseillent de suivre un cours de langue et qui elles forcent à signer le contrat. «Trop coûteux! lance Guy Morin, conseiller d’Etat bâlois. En outre, nous ne pouvons pas imposer un entretien à un cadre hautement qualifié.»

Expliquer les critères aux migrants.

L’étude prie les autorités de mieux expliquer aux étrangers les critères d’intégration. Car ces derniers ne saisissent pas toujours ce qu’on attend d’eux.

L’enquête ne dit pas combien des 240 immigrés ayant signé un contrat d’intégration ont obtenu un permis ou ont été renvoyés, ni si ces contrats sont efficaces. Quant aux cinq cantons pionniers, ils promettent de suivre ces conseils «de leur mieux».

Source : Tribune de Genève


Sept stèles de soldats musulmans morts pour la France ont été profanées aujourd'hui  dans le carré militaire du cimetière de Tarascon (Bouches-du-Rhône), a annoncé le ministère de la Défense.

Ces soldats sont morts lors de la Première Guerre mondiale.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation devant un acte ignoble et lâche".

"Je m'incline devant la mémoire de ces soldats avec d'autant plus d'émotion que cet ultime outrage semble les avoir volontairement visés pour leurs croyances religieuses", poursuit-il.

"Mes pensées, à la veille de la commémoration du 8 mai 1945, vont à tous les combattants qui ont offert leur vie de manière humble ou éclatante pour que vivent une France et une Europe, libres, justes et généreuses", poursuit-il.

Elles s'adressent à tous, "qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas, qu’ils soient Français par le sang reçu ou par le sang versé".

Source : Le Figaro

Les Marocains du Monde sont à l’honneur cette année à Festimode. L’événement, qui en est à sa cinquième édition, se tient du 5 au 8 mai à Casablanca. Plusieurs défilés et rencontres sont au rendez-vous. L’occasion pour ses organisateurs de promouvoir la culture marocaine à travers la mode.

L’Eglise Sacré Cœur de Casablanca, magnifique bâtisse du 19e siècle, se transformera durant trois jours en lieu de mode. Elle accueille en effet en son sein l’événement Festimode, aujourd’hui connu du monde de la mode casablancais. Pour cette cinquième édition, le thème choisit est celui du nouveau et de l’originalité. Une façon d’appeler la relève à y participer davantage. Une façon aussi de mettre en exergue les jeunes talents, venus des quatre coins du monde pour y assister et y participer. Car l’événement est cette année organisé en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME). Raison sans doute pour laquelle les Marocains du Monde seront à l’honneur. Après avoir été à l’honneur de la dixième édition du Salon de l’Edition et du livre de Casablanca, les voici au cœur d’un événement de mode, un tout autre registre, mais toujours dans le volet culturel.

Fidèle à sa vocation première, Festimode est avant tout la rencontre de jeunes talents nationaux, ceux qui devraient faire la mode de demain. Deux défilés sont ainsi au programme : le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». Des stylistes marocains de renommée internationale seront présents. On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Plusieurs stylistes nationaux sont également au programme. Aux côtés de la mode, la photographie est aussi au rendez-vous.
Une nouvelle rétrospective «itinéraire d’une tendance » durera jusqu’au 20 mai.

Source : Bled.ma


La 1ère édition de la journée des Marocains du monde, organisée par l'Université Hassan II de Casablanca - Mohammedia, en partenariat avec le CCME, sous le thème "Marocains du monde : Quels rôles pour le développement de notre pays ?". Une journée de réflexion avec une conférence et deux tables rondes pour débattre du rôle des Marocains du monde, notamment du point de vue économique (investissement, transferts, etc.).

Le laboratoire d'études et de recherche sur l'intercultuel (Université Chouaib Doukkali d'El Jadida), organise deux journées d'études intitulées: "La littérature marocaine d'expression française : la troisième génération ou l'épanouissement des individualités". Des journées de réflexion organisées en collaboration avec le CCME et l'Alliance Franco-Marocaine.

Le CCME est partenaire pour l'organisation des journées d'études de l'université Chouaib Doukkali d'El Jadida autour de la littérature marocaine d'expression française. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Le Maroc participe à la 17e édition de l’Arabian Travel Market (ATM), le salon arabe du marché de voyage, ouvert le mardi 4 mai à Dubaï. L’ATM se poursuit jusqu’au 7 mai dans l’enceinte du Dubaï International Convention and Exhibition Centre.

L’ATM est un événement annuel destiné aux professionnels de l’industrie du voyage et du tourisme. Il réunit des acheteurs et des vendeurs du monde entier de tous les secteurs du voyage et du tourisme. Cette édition rassemble des offices de tourismes, des associations professionnels, des compagnies aériennes, des représentants d’hôtels, des tours opérateurs et spécialistes en vacances, … Ce salon est l’occasion pour eux d’une part, de mettre en valeur leur offre, de trouver des clients potentiels et de renforcer les relations existantes. D’autre part, il leur permet de rester informé des nouvelles tendances du marché.

Les organisateurs du salon, qui n’ont pas lésiné sur les moyens, ont prévu des séances de rencontres ciblées entre acheteurs et exposants : Club des acheteurs, Journée de recrutement, Journée des agents de voyages.

Le Maroc tient un stand animé par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) avec des Conseils régionaux du tourisme. Un espace de ce stand est réservé à la représentation des destinations touristiques du Royaume, aux grands établissements hôteliers marocains et agences de voyages.

Cette participation marocaine vise à promouvoir la destination Maroc mais aussi à se positionner sur les nouveaux marchés touristiques comme le Moyen-Orient. Une information qui pourrait attirer un certain public vient d'être publiée par le comparateur de prix d'hôtel hoteles.com: les hôtels de luxe de Marrakech auraient baissé les tarifs en moyenne de 16%. Les hôtels Kenzi Farah, le Meridien et le Royal Mirage Deluxe seraient "même" passés à moins de 100 euros la nuitée.

Source : Yabiladi

Le luthiste marocain, Driss El Maloumi, se produira entre le 6 et le 15 mai dans plusieurs villes espagnoles.

Ces concerts, qui auront lieu dans les villes de Castellon, Javea et Alicante (Est de l'Espagne), s'inscrivent dans le cadre d'une tournée organisée à l'initiative de "Casa Mediterraneo" (Maison de la Méditerranée), une institution au service du rapprochement entre les sociétés, les cultures et les peuples des rives de la Mare Nostrum.

A cette occasion, le luthiste marocain offrira un Master class de musique arabe aux élèves des conservatoires d'Alicante, Castellon et Valence, indique "Casa Mediterraneo", précisant que l'objectif de ces cours est l'initiation des étudiants espagnols aux principes de la musique arabe.

Né en 1970, Driss El Maloumi est un artiste dont l'adresse et le talent s'appuient sur une très solide formation musicale classique arabe et occidentale.

Primé dans différents pays, il a participé, en duo ou en solo, à des festivals au Maroc et à l'étranger notamment en Espagne, en France, en Italie, au Portugal, en Suisse, en Autriche, au Pays Bas, en Colombie, en Argentine et au Brésil.

Créé en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères, "Casa Mediterraneo" est une institution qui se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

Elle a été créée à l'image d'autres organismes mis en place par le ministère espagnol des Affaires étrangères, tels que "Casa America" (la Maison de l'Amérique) et "Casa Asia" (la Maison de l'Asie), et "Casa Africa" (la Maison de l'Afrique).

Il s'agit d'organismes publics visant à promouvoir les relations entre l'Espagne et différentes régions du monde dans le cadre de la diplomatie publique.

Source : MAP

Le nombre des passagers ayant transité par le port de Tanger ville durant l'année 2009 a atteint 2.970.865 passagers, selon les données de la direction de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et des transports.

La période mai/septembre, qui a coïncidé avec l'opération Transit 2009 en faveur des Marocains résidant à l'étranger, a enregistré le passage de 1.356.941 voyageurs, soit environ 45 pc du trafic annuel, précise la même source.

Le port de Tanger ville, relié par 6 liaisons maritimes à la rive nord de la Méditerranée, a également vu passer 8.998 autocars l'année dernière, dont 3.100 durant la période estivale.

Concernant le transit des marchandises, 121.221 camions TIR ont traversé le port, avec une augmentation marquée de l'activité à partir du mois d'octobre.

Ces performances ont été réalisées grâce à l'importance des dessertes et de la flotte, qui compte 22 navires reliant Tanger aux ports de Barcelone, Algésiras, Tarifa, Gibraltar, Sète et Gêne.

Pour les services courte distance, la ligne Tanger-Algésiras compte 7 compagnies et 11 navires, dont 2 fast ferries, celle de Tanger-Tarifa 2 compagnies et 4 navires (dont 3 en service) et celle de Tanger-Gibraltar-Algésiras une compagnie et un navire.

Concernant les services Night Ferry, la ligne Tanger-Barcelone-Gêne est desservie par une compagnie pour deux navires, Tanger-Gêne avec une compagnie pour un navire, Tanger-Sète avec 2 compagnies pour 2 navires et Tanger-Barcelone par une compagnie pour un navire.

Source : MAP

Rester et risquer de se faire arrêter à n'importe quel moment ou tenter sa chance dans un autre Etat : les sans papiers de l'Arizona vont devoir se décider, avant l'entrée en vigueur dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis d'une loi migratoire très répressive.

"Nous allons sortir de la maison sans savoir si nous pourrons y revenir", affirme Roman Vazquez, 27 ans, en attendant sur le parking d'un grand centre commercial de Phoenix qu'on lui propose un petit boulot.

Il vit depuis huit ans dans la capitale de l'Arizona, Etat qui vient d'adopter une loi qui criminalise le fait d'être sans papiers et exige que la police détermine si les citoyens sont présents de façon légale.

Les policiers pourront désormais contrôler les papiers de n'importe qu'elle personne qu'ils « soupçonneront raisonnablement » d'être là illégalement (sans que la loi ne précise sur quoi les soupçons se baseront). Auparavant, il ne pouvait contrôler que les personnes ayant commis un délit.

Les habitants de l'Arizona pourront désormais porter plainte contre les autorités locales s'ils considèrent que ces dernières ne luttent pas assez activement contre l'immigration clandestine.

Promulguée le 23 avril, la loi, la plus dure des Etats-Unis en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a déclenché une vague d'indignation dans le pays et dans plusieurs pays latino-américains, Mexique en tête, qui estiment qu'elle légitime la chasse au faciès. Elle entrera en vigueur dans un peu moins de 90 jours. On estime à 460.000 le nombre d'immigrés sans papiers vivant en Arizona.

Selon un sondage, la loi est soutenue par 64% des habitants de cet Etat semi-désertique de 6,6 millions de personnes, durement touché par la crise économique et qui redoute la montée en puissance de la violence attribuée aux cartels mexicains de la drogue près de la frontière.

Avant la crise, les immigrés sans papiers se comptaient par dizaines sur ce parking, explique Roman. Mais depuis quelques mois ils sont de moins en moins nombreux. "Il y en a qui sont déjà partis ailleurs", explique-t-il, laissant entendre qu'ils sont allés tenter leur chance dans d'autres Etats.

"Je prends ce qu'on voudra bien me donner. Si c'est dans le bâtiment ils te donnent jusqu'à 10 dollars de l'heure, si c'est pour couper la pelouse 8 dollars ou moins", explique-t-il.

Pour Agustin, un autre immigré sans papiers, l'adoption de cette loi était inévitable. "Il fallait que ça arrive, la coupe est pleine", dit-il, l'air résigné, tout en attendant à l'ombre d'un arbre qu'on le sollicite pour quelques dollars de l'heure.

Avant la crise, Roman et Agustin avaient une voiture. "Depuis deux ans, si la police t'arrête et que tu n'as pas de permis de conduire, elle t'enlève ta voiture", explique Roman, qui a perdu la sienne de cette façon.

Avec la nouvelle loi, la police non seulement pourra confisquer les voitures conduites par des immigrés illégaux, mais aussi les envoyer en prison avant de les expulser du pays.

"Une des choses que dit cette loi c'est qu'on ne pourra plus transporter des sans-papiers. Moi je le fais tous les jours", explique Xavier Carpio, un avocat spécialisé dans le droit du travail pour la société Snow&Carpio.

"Quelque 30% des cas que nous traitons concernent des sans-papiers", explique-t-il. "Jusqu'à présent la loi était très claire: si tu te blesses au travail, peu importe ta situation dans le pays, tu as le droit de porter ton cas devant la justice", explique-t-il. Mais avec la nouvelle loi, ce ne sera plus le cas, selon lui.

Soudain Roman se précipite vers une voiture. Une femme chargée de sacs repousse son offre de l'aider à les charger dans le coffre.

"Ils sont fiables, mais je n'ai rien à leur proposer. Je n'ai pas de travail pour eux. Je ne sais même pas si je vais réussir à garder le mien", explique la conductrice, Fannie Salazar.

Source : France-Amérique

Les pays européens ont besoin de migrants pour leur survie, a estimé mercredi le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés Antonio Guterres, s'inquiétant d'une augmentation de xénophobie et de populisme sur le continent.

"Il est clair que sans les migrations, l'Europe ne peut pas survivre", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, interrogé par des journalistes sur la campagne législative britannique marquée notamment par la question des immigrés.

Selon M. Guterres, "des prises de positions populistes ont pris de l'ampleur" dans les pays développés de même que "la xénophobie s'est étendue dans plusieurs pays", conduisant à un durcissement du traitement des demandeurs d'asile et migrants.

Pourtant ces nouveaux arrivants sont essentiels dans ces pays où la population ne cesse de vieillir et se renouvelle peu en raison d'une faible natalité, assure le responsable.

"Nous disons toujours à tous les partis politiques lors d'élections que les problèmes liés aux migrations et aux demandeurs d'asile (...) doivent être discutés de façon rationnelle et non émotionnelle", a ajouté M. Guterres.

Chaque pays est en droit de définir sa propre politique d'asile, a-t-il reconnu, mais les 144 signataires de la Convention sur les réfugiées adoptée en 1951 sont tenus de respecter son règlement notamment sur le droit des demandeurs d'asile à un traitement équitable, a-t-il insisté.

Il a précisé que le HCR avait l'intention de lancer un débat général sur les nouveaux défis des migrations l'année prochaine à l'occasion du 60ème anniversaire de cette convention.

Pour le responsable, ces questions ont évolué: "Penser que les sociétés européennes redeviendront homogènes (...) est une illusion totale et absurde".

"Je pense que nous devons dire très clairement qu'indépendamment des aspirations de certaines personnes, toutes les sociétés sont devenues multiconfessionnelles, multiethniques et multiculturelles", a insisté Antonio Guterres interrogé sur les problèmes liés aux traditions islamiques.

Il est donc, selon lui, désormais nécessaire de concentrer les débats nationaux sur la façon dont on peut organiser harmonieusement ces nouvelles sociétés.

Source ; Tribune de Genève

Le président Barack Obama a annoncé mercredi qu'il souhaitait lancer cette année la réforme du système d'immigration aux Etats-Unis.

"Je veux débuter les travaux cette année et je veux que les démocrates et les républicains travaillent avec moi" a affirmé Obama.

"La manière de réparer notre système d'immigration, qui fonctionne mal, est de réaliser une réforme de l'immigration complète et remplie de bon sens" a-t-il ajouté, lors d'une déclaration faite à la Maison Blanche à l'occasion du "5 de mayo" principale fête de la communauté mexicaine résidant aux Etats-Unis.

Le chef de la Maison Blanche a souligné la difficulté de la tâche, jugeant nécessaire le consensus entre démocrates et républicains sur cette réforme. Obama s'est gardé de promettre que la réforme sur l'immigration sera votée cette année.

Il a, au passage, dénoncé une fois de plus le durcissement de la législation en Arizona qui permet aux autorités d'arrêter et d'interroger toute personne suspectée de résider illégalement dans l'Etat. Sur ce sujet, le président démocrate a expliqué que le gouvernement fédéral vérifiait si cette loi n'enfreignait pas les droits civiques américains.

Des groupes de lobbystes latino-américains et des associations de défense des immigrés ont prié Obama de remplir ses promesses faites lors de la campagne, qui avait fait, selon eux, de la réforme du système d'immigration une priorité.

La déclaration de la semaine dernière du président Obama affirmant que la réforme de l'immigration pourrait ne pas avoir lieu cette année avait été particulièrement mal ressentie au sein de la communauté hispanophone américaine.

Après la réforme du système de santé et le dossier de la réorganisation du système financier, il s'agit d'un sujet particulièrement délicat et politiquement sensible pour le président américain.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Festimode reste fidèle à son rendez-vous annuel et tiendra sa cinquième édition les 6, 7 et 8 mai courant à Casablanca. Trois jours de mode contemporaine déclinée en défilés, rencontres et expositions…

C'est ce que propose cet évènement qui a bien gagné en maturité en cinq ans d'existence. Accueillant des stylistes des quatre coins du monde, la métropole se veut une nouvelle capitale de la mode. Son ex-église Sacré Cœur sera, trois jours durant, le théâtre de création marocaine tenu sous le thème de nouveauté et d'originalité.

Fort de son succès des dernières éditions, Festimode a le vent en poupe et affiche de belles ambitions pour 2010. La manifestation propose un nouveau programme pour une nouvelle aventure. En effet, Fashion Prod, l'initiateur de l'événement, a concocté un menu riche et varié qui montrera les capacités prodigieuses des stylistes marocains confirmés et dévoilera le doigté des jeunes talents de la scène de la mode marocaine. Traçant pour sa vocation première la promotion de la jeune création marocaine avant-gardiste, Festimode s'inscrit toujours dans cette vision en invitant sur ses podiums des noms nationaux.

Ainsi, le public découvrira les nouvelles tendances d'une mode franchement moderne à travers deux défilés: le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». ''Festimode'' confirme sa position de révélateur de talents, tout en mettant en lumière l'avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Certains des grands stylistes marocains de renommée internationale ont déjà répondu présent pour le moment "Dress Code". On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Festimode n'oublie pas de s'ouvrir sur les jeunes talents, tout en jouant un rôle de passeur et de promoteur. Le défilé "De long en large", véritable expression de l'avant-garde marocaine, verra la participation de jeunes stylistes représentant la relève de demain. Ces derniers répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki et le duo de l'Ecole des Beaux-arts de Casablanca: Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham. Aux côtés de ces derniers, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présentent leurs collections.

Festimode, ce n'est pas que des défilés mais c'est également une rétrospective photos ‘‘Itinéraire d'une tendance'' qui durera jusqu'au 20 mai. Consacrée aux moments forts qui ont jalonné l'événement Festimode depuis 2006, cette exposition regroupe trente œuvres qui retracent cinq ans de création de la mode marocaine avant-gardiste et expérimentale et qui invitent à la découverte de l'extraordinaire richesse et parcours de cet événement, permettant également de découvrir les productions de nombreux créateurs marocains. « Ces œuvres sont emblématiques car elles synthétisent l'exploration dans le domaine de la mode marocaine contemporaine. Ayant pu saisir avec justesse les enjeux de la mode de notre époque, Festimode est l'un des premiers évènements à proposer un espace pour la mise en valeur et la découverte de talents marocains d'ici et d'ailleurs», expliquent les organisateurs de l'évènement. Cette rétrospective, par son ampleur, invite le visiteur à éprouver toute l'étendue et la portée de l'univers de la mode contemporaine marocaine. Cette exposition contribue en tant que document à la construction permanente d'une vérité historique. Si vous aimez la mode et que vous voulez la découvrir dans une nouvelle forme avant-gardiste, n'oubliez donc pas ce rendez-vous incontournable de la scène artistique marocaine.

Un moment de rencontres

''Festimode'' prévoit pour sa programmation deux rencontres importantes: la première, dédiée à la formation aux métiers de la mode et intitulée « Marche à suivre », rassemblera des intervenants de divers horizons. Stylistes, journalistes mode, étudiants, créateurs… discuteront des métiers de la mode et de leurs avenirs. Cette première conférence connaîtra la participation du créateur marocain basé à New York, Hisham Oumlil et Karim Tazi, président du pôle innovation à l'AMITH et directeur général de ''Marwa''. Une deuxième conférence ponctuera le programme de ''Festimode''. Celle-ci concerne la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc. «Marocains du monde » réunira donc Younès Ajarrai du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger), Amal Bouazizi, créatrice marocaine installée à Rotterdam, Jamal Belahrach, président du RIDM (Réseau international de la diaspora marocaine) qui modérera cette rencontre.

Source : Le Matin

Google+ Google+