vendredi 22 novembre 2024 15:32
Des experts en Immigration et professionnels des Médias du Maroc et d'Espagne se réunissent, de lundi à mercredi à Cadiz (Sud de l'Espagne), dans le cadre du premier séminaire International sur " femmes immigrantes et moyens de communication ", apprend-on auprès des organisateurs.

Au cours de ce séminaire, organisé dans le cadre du Congrès de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), par le syndicat des journalistes d'Andalousie et la Fédération des syndicats des journalistes, les participants devront analyser le phénomène migratoire du point de vue du genre, avec une attention particulière à l'immigration d'origine maghrébine.

A l'ouverture de ce séminaire, marqué par la participation notamment du président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami et de Hayat Zirari, professeur chercheur à l'université Hassan II de Casablanca et présidente de l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), ainsi que celles de journalistes des deux pays, l'accent a été mis sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège des stéréotypes lors du traitement de la question migratoire, particulièrement féminine, dans les Médias.

L'invisibilité des femmes immigrées conjuguée aux stéréotypes concernant la question migratoire véhiculés par les médias sont les principaux problèmes qui se posent dans le traitement de la question migratoire, a-t-on souligné.

L'objectif de cette rencontre scientifique est d'améliorer la formation dans le domaine du traitement de la question migratoire particulièrement celle féminine pour les professionnels des médias ainsi que pour les acteurs associatifs et des institutions qui travaillent en contact direct avec la population migrante.

Les participants à ce séminaire, organisé en collaboration notamment avec la Fondation Euro-Arabe, la Chaire de communication UNESCO de l'université de Malaga et l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), auront également à analyser le phénomène migratoire en accordant une attention particulière à l'image de la femme immigrée dans les sociétés réceptrices et émettrices, la violence faite aux femmes et le traitement de ce phénomène dans les médias et faire des propositions pour le traitement adéquat du fait migratoire.

Les conclusions de la rencontre seront compilées dans un " manuel de bonnes pratiques journalistes "en matière de traitement du phénomène migratoire, en particulier l'immigration féminine.

Source : MAP

Le Maroc est disposé à initier des actions de partenariat avec des institutions au Brésil au profit des Marocains établis dans ce pays, a affirmé, lundi, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant a l'étranger, M. Mohamed Ameur.

M. Ameur, qui s'exprimait lors d'une rencontre à Rabat avec une délégation de Marocains membres de l'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, en visite au Maroc, a indiqué avoir examiné avec ces derniers les moyens susceptibles de renforcer les liens avec les Marocains du monde, notamment ceux installés au Brésil, en vue de "renforcer leur lien et leur attachement à la mère-patrie".

Dans une déclaration à la MAP, M. Ameur a souligné que cette rencontre a pour objectif "d'enclencher un processus de partenariat et de coopération entre les Marocains de l'intérieur et ceux qui résident au Brésil", pays qu'il a qualifié de "grand ami du Maroc".

"Nous avons tout à gagner pour approfondir, préparer l'avenir et construire un partenariat solide et fructueux", a-t-il ajouté.

M. Ameur a, dans ce sens, relevé que son département est disposé à entreprendre des actions communes avec les Brésiliens en faveur des Marocains résidant dans ce pays, notamment sur le plan culturel.

"Le Maroc est disposé à accueillir les jeunes brésiliens d'origine marocaine dans le cadre de l'Université d'Eté", a souligné M. Ameur, ajoutant que cette action, qui vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations issues de l'immigration, s''inscrit également dans le cadre du programme d'accompagnement de la communauté marocaine.

Et de rappeler que le nombre des Marocains établis au Brésil est estimé à plus de 10.000 personnes, dont 7.000 à Rio de Janeiro.

L'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, fondée récemment à Rio de Janeiro, a élaboré un programme de coopération dans le but de développer et de consolider les relations entre Rabat et Brasilia.

Source : MAP

La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, a salué "l'esprit de citoyenneté et le grand cœur" des Marocains résidant à l'étranger (MRE) dont l'apport est "très précieux" pour le Maroc dans tous les domaines.

"Les Marocains résidant à l'étranger sont toujours à l'affût des actions, notamment celle de lutte contre la précarité et la pauvreté dans leur pays d'origine", a affirmé, dimanche, la ministre devant un parterre de visiteurs du salon de l'immobilier marocain "SMAP Immo", qui se tient du 21 au 24 mai à Paris.

Mme Skalli a indiqué que son département reçoit "une multitude d'offres de projets sociaux", émanant des associations d'émigrés marocains désireux de contribuer au chantier de développement en cours au Maroc.

Elle a également mis l'accent sur les talents et les compétences des personnes issues de cette communauté, dans les domaines des sciences, des arts et de la mode, entre autres.

La ministre, qui exposait les grandes réformes entreprises par le Maroc, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine social, a d'emblée souligné l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.

Evoquant les réformes du Code de la famille et de celui de la nationalité ainsi que les différents actions visant la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la consécration de l'égalité des sexes, Mme Skalli a affirmé qu'elles ne sont pas destinées contre les hommes.

Au contraire, a-t-elle poursuivi, "l'égalité est une condition indispensable pour construire un monde plus juste et solidaire". C'est "une valeur enracinée dans le peuple marocain et même une source d'équilibre et un ingrédient du bonheur", a-t-elle soutenu.

La ministre a également passé en revue les différentes étapes de l'évolution de la situation de la femme au Maroc depuis 1993, l'année où on a commencé à passer du discours à l'action, en passant par 1997, l'année qui a vu l'entrée de quatre femmes au gouvernement.
Mais, selon la ministre, c'est durant la dernière décennie que les développements les plus importants se sont produits, avec en premier lieu la promulgation du Code de la famille, en octobre 2003.

C'est aussi cette décennie qui a vu croitre considérablement le nombre de femmes élues dans les instances représentatives et celles nommées au gouvernement, a-t-elle ajouté.

Elle a, cet égard, souligné que "la participation des femmes à la gestion locale est un véritable levier pour le développement", car, explique-t-elle, "les femmes ont besoin de la politique et celle-ci a besoin des femmes".

Le débat, qui s'en est suivi, a donné lieu à un échange franc et passionnant entre la ministre et l'assistance qui a montré un fort engouement à s'informer davantage sur le chantier de réformes entreprises au Maroc.

Autant de femmes que d'hommes ont sollicité Mme Skalli sur des questions ayant trait à l'application du Code de la famille, au mode d'accession à la nationalité marocaine pour les personnes nées de mariage mixte ou aux modalités de transfert au Maroc d'aides ou équipements à buts humanitaire et social, entre autres.

Evoquant le Code de la famille, la ministre a souligné que beaucoup de gens ne s'intéressent à cette loi que lorsqu'elles font face à un problème, précisant que les messages de sensibilisation tiennent plus sur les valeurs apportées par ce Code, d'où la nécessité pour chacun de s'informer sur les différentes dispositions de cette loi avant de fonder une famille.

Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cet exposé, Mme Skalli n'a pas manqué de saluer le succès extraordinaire du SMAP Immo, en tant qu'événement qui contribue à la promotion du rayonnement de ce Maroc qui bouge, en faisant connaître ses multiples ressources économiques, littéraires, artistiques et culinaires à l'étranger.

Ce salon a aussi le mérite de "rapprocher la diaspora marocaine et tous ceux qui aiment le Royaume" et de "renforcer l'attractivité de la destination Maroc auprès des Marocains du Monde mais aussi des étrangers", a-t-elle souligné.

Source : La Vie éco/MAP

Le Conseil de gouvernement se tiendra, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Le Conseil suivra, au début de ses travaux, un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger sur le projet du programme national pour accompagner l'estivage des MRE sur le territoire national durant cette année, indique lundi un communiqué de la Primature.

Source : MAP


L'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ s'intéresse, dans sa dernière livraison, au phénomène des jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine qui tentent leur chance au Maroc, soulignant que pour ces compétences "le Royaume reste le pays de tous les possibles".

"Panne de l'ascenseur social français oblige, un nombre grandissant de jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine vont tenter leur chance au Royaume, plus souvent avec succès", écrit le magazine panafricain dans un article sous le titre "le Maroc, un eldorado pour les beurs".

S'il est difficile d'avoir un chiffre exact de leur nombre en l'absence de statistiques, Jeune Afrique relève que "le phénomène a pris de l'ampleur depuis l'avènement de SM le Roi Mohammed VI".

En effet, poursuit-il, "ces personnes représentent une opportunité pour le Maroc, tout comme le Maroc est plein d'opportunités pour elles".

Le magazine cite plusieurs exemples de success stories, particulièrement dans les domaines artistique et des médias.

Source : MAP

Les travaux d'une réunion de la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'Opération Transit 2010 se sont ouverts, lundi à Séville (Sud de l'Espagne), sous la coprésidence de Khalid Zerouali, gouverneur, directeur de la migration et de la surveillance des frontières et Justo Zambrana Pineda, sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur.

L'objectif de cette rencontre est de cordonner les mesures prises de part et d'autre pour le bon déroulement, la fluidité et la sécurité de l'Opération Transit 2010, dont la phase départ est prévue entre le 15 juin et le 15 août, alors que celle retour démarrera le 15 juillet pour s'achever le 15 septembre.

Le dispositif mis en place cette année par les autorités et administrations des deux pays concernées par l'Opération Transit prévoit de faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650.000 véhicules, qui devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne et du nord du Royaume.

La nouveauté cette année est que le port de Tanger-Med accueille, pour la première fois, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui viendront passer leurs vacances au Royaume.

L'Opération Transit des MRE au titre de 2010 a été au centre également d'une séance de travail tenue, en avril dernier à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.

Source : Le Matin/MAP

Le célèbre comédien franco-marocain, Roschdy Zem portera au grand écran l'Affaire Omar Reddad, le jeune jardinier marocain condamné en France pour le meurtre, en 1991, de sa patronne et qui continue de clamer son innocence, a annoncé samedi à la MAP le producteur du film, Rachid Bouchareb.

"Omar m'a tuer" sera le titre de cette adaptation du livre du même titre de Omar Reddad, a précisé, dans un entretien à la MAP, Bouchareb dont le film "Hors-la-loi" est en compétition officielle au Festival international du cinéma de Cannes (12-23 mai).

Le tournage a déjà commencé dans la région niçoise, lieu du drame, et devra se poursuivre à Paris, a indiqué ce cinéaste fervent défenseur "d'un cinéma maghrébin fort et uni".

Le rôle d'Omar Reddad sera interprété par l'acteur d'origine tunisienne Sami Bouajila, connu pour sa prestation dans le film "Indigènes" du même Bouchareb, aux côtés de Roschdy Zem et de Jamel Debbouz.

Avec l'affaire Reddad, Roschdy Zem signe son deuxième film en tant que réalisateur après son premier long métrage "Mauvaise Foi" (2006).

Ce fils d'immigrés marocains originaires de Skoura, près de Ouarzazate a joué sous la direction d'illustres noms du cinéma français tels André Téchiné ou Patrice Chéreau et donné la réplique à de non moins célèbres acteurs tels que Gérard Depardieu ou son compatriote Gad El Maleh.

Sa notoriété en tant que comédien est acquise depuis sa double nomination aux Césars (les Oscars du cinéma français) et sa consécration au Festival de Cannes remonte à 2006 où il a décroché le prix d'interprétation masculine avec les autres acteurs du film "Indigènes".

Il retrouve d'ailleurs ses compères d'Indigènes, Sami Bouajila et Jamel Debbouze dans le nouveau film de Bouchareb "Hors-la-loi", en compétition officielle à Cannes sous les couleurs de l'Algérie.

Le film a suscité de violentes réactions avant sa sortie et sa projection vendredi à Cannes a amplifié la controverse en France sur sa version des massacres de Sétif qui ont coûté la vie à de milliers d'algériens, le 8 mai 1945, après la répression d'une manifestation par l'armée française.

Ses détracteurs, des vétérans de la guerre d'Algérie (1954-1962) et des Harkis (supplétifs algériens de l'armée française) ainsi que des élus de la droite ont manifesté contre ce film qui est, selon eux, "pro FLN et assimile l'armée française aux SS et la police française à la Gestapo".

Rachid Bouchareb n'a pas cessé d'expliquer que son film n'était ni partial, ni complaisant avec le FLN algérien du temps de la guerre. "Le film est destiné à ouvrir un débat, ce n'est pas un champ de bataille. Le spectateur verra bien que mon film n'a aucune animosité contre la France".

Le film s'ouvre sur les massacres de Sétif dont le nombre de tués divise les historiens, mais raconte surtout l'histoire de trois frères algériens chassés de chez eux et déterminés à reconquérir un jour leur pays.

Installés près de Paris, deux rejoindront la branche armée du FLN en région parisienne tandis que le troisième tombe dans le milieu des voyous. Les liquidations d'algériens par le FLN en France y est évoqué ainsi que ses méthodes violentes.

"Je montre mon personnage principal sous un aspect violent et monstrueux. Il n'y a pas de complaisance", s'est encore défendu Bouchareb devant la presse.

Après "Indigènes" qui a ému le président français de l'époque Jacques Chirac et l'a poussé à valoriser les pensions des anciens combattants maghrébins pour la libération de la France, Bouchareb s'attaque à l'histoire coloniale de son pays d'origine.

Le troisième et dernier volet de sa trilogie sera consacré cette fois à "50 années d'émigration africaine en France", avec "toujours la même équipe".

Source : MAP

L'Islam requiert, au même titre que les autres religions, une organisation respectant le cadre, les principes et les fondements des sociétés d'accueil, a affirmé le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.

"La présence de l'Islam en Amérique du nord interpelle instamment les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec les sociétés d'accueil", a souligné le secrétaire général du CCME, lors d'une série de rencontres, vendredi et samedi, avec des membres de la communauté marocaine établie à Montréal.

A cette occasion, M. Boussouf a mis l'accent sur la capacité des Musulmans à vivre leur foi en harmonie avec le cadre référentiel propre au pays d'accueil, appelant le Musulman à vivre en harmonie avec les gens du livre tout en manifestant un intérêt pour le dialogue entre les religions.

Lors de ces rencontres avec des responsables chargés des lieux de culte musulmans ainsi qu'avec des acteurs culturels et cultuels à Montréal, le débat s'est focalisé notamment sur les différentes expériences d'exercice du culte, d'enseignement de l'Islam dans le pays d'accueil et de la gestion des affaires du culte musulman.

L'apprentissage religieux et la formation des cadres religieux requièrent, à ses yeux, une attention toute particulière si l'on aspire à une bonne organisation du domaine cultuel, à l'amélioration de l'encadrement de ses adeptes et à une meilleure connaissance de ses fondements et de ses valeurs.

Les Musulmans sont capables de gérer la question de l'unité confessionnelle de façon indépendante, a estimé M. Boussouf, ajoutant que le pays d'accueil doit jouer un rôle pour aider à l'organisation du champ cultuel sans intervenir dans les questions de fond.

"Nous avons un devoir d'explication de l'Islam et de la pratique religieuse, comme nous devons approfondir nos contacts avec la société d'accueil et améliorer l'éducation des générations à venir", a-t-il dit, insistant sur la nécessité de s'impliquer réellement dans la vie active "en assumant nos devoirs et en défendant nos droits".

Il a, à cet égard, plaidé pour un discours adapté aux questions posées par le monde d'aujourd'hui, invitant les membres de la communauté marocaine à défendre l'image de leur pays d'origine, qui a "entrepris des réformes audacieuses dans plusieurs domaines".

Source : MAP

Beaucoup ont applaudi, d'autres ont même pleuré. “Illegal”, film belge présenté à la Quinzaine des réalisateurs, raconte l'histoire d'une clandestine russe vivant en Belgique avec son fils depuis huit ans et qui, du jour au lendemain, se retrouve incarcérée dans un centre pour sans-papiers et menacée d'expulsion. Une fiction crue et réaliste, très documentée, que son réalisateur Olivier Masset-Depasse commente pour nous à travers trois extraits.

Source : Telerama

Qui va gérer l’islam, en Belgique ? Et comment ?… L’Exécutif des musulmans (EMB), qui « représente » les intérêts de quelque 400.000 fidèles, dépose, ce jeudi soir, une proposition de renouvellement des instances islamiques au ministre fédéral des Cultes, Stefaan De Clerck (CD&V). Un projet déjà contesté, avant même d’être officialisé.

Le document tient en 14 pages. Il émane d’un groupe de travail composé de membres de l’EMB, mais aussi de personnalités extérieures, parfois très proches des officines diplomatiques…

Alors que l’EMB en place est issu d’une consultation électorale de la communauté musulmane, les instances proposées sont plutôt envisagées comme une émanation directe des mosquées… L’organe de base serait un « Conseil général » composé des représentants des 308 communautés islamiques locales (un délégué par mosquée). A l’étage supérieur : une assemblée générale de 57 membres (51 issus du Conseil général et six cooptés). Au sommet : un Exécutif de 17 membres (15 issus de l’assemblée générale et deux cooptés).

Les sièges seront répartis en tenant compte du poids respectif des trois régions du pays. Les nouvelles structures renonceraient, en revanche, aux catégories ethniques en vigueur (Marocains, Turcs, etc.)… « Ce système a posé trop de problèmes dans le passé », avance le rapport adressé au ministre.

Les mosquées ou les urnes ?

Les dirigeants sortants de l’EMB espèrent ainsi « permettre aux musulmans de Belgique de disposer d’un organe digne de ce nom », pour « servir les intérêts de la communauté musulmane » et être « un interlocuteur valable pour les autorités publiques »

Une noble ambition que conteste le courant rénovateur de l’EMB, appuyé par des représentants du secteur associatif. Réunis au sein de l’Alternative démocratique pour un islam de Belgique, ils prônent le retour aux urnes… « L’occasion de prendre le pouls de la communauté musulmane, qui n’a pas été consultée. Les pays d’origine et les grandes fédérations religieuses, comme la Diyanet, veulent s’approprier la gestion du culte, mais la communauté ne peut être réduite aux mosquées, fréquentées par à peine 10 % des musulmans. »

Les « contestataires » dénoncent tour à tour l’ingérence de la Turquie et du Maroc, le culte du secret autour des propositions de renouvellement des instances, la négation des courants minoritaires, le mépris des jeunes et des femmes… De fait, la seule représentante féminine, au sein de la Commission de renouvellement des instances, a été exclue des débats, largement pris en main par des intervenants extérieurs à l’EMB, comme l’imam Coskun Beyazgül (Diyanet), et l’inspecteur des cours de religion islamique Salah Echallaoui.

Voici un an, au Sénat, le ministre des Cultes se déclarait « partisan de l’organisation d’élections, car ce serait une méthode démocratique… Les élections sont la condition essentielle d’une intervention publique au profit de cette communauté ».

De Clerck sera confronté, ce jeudi, à un rapport qui plaide exactement l’option contraire : « Le modèle électoral, tel qu’appliqué en 1998 et 2005, ne convenait plus pour instaurer un organe représentatif de la communauté musulman de Belgique », assène l’EMB sortant. Sans davantage de justifications.

Repères

Que fait l’Exécutif ?

L’islam est un culte reconnu, en Belgique, depuis 1974. Sa gestion temporelle est assurée par l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), dont les quinze membres sont issus d’une assemblée générale de 68 représentants, élus au terme des élections confessionnelles de 2005. Concrètement, l’EMB encadre le processus de reconnaissance des mosquées et des imams (rémunérés par l’Etat, une fois reconnus), ainsi que la désignation des professeurs de religion islamique et des conseillers islamiques qui officient dans les prisons.

Les controverses internes et les démissions en cascade ont altéré la légitimité de l’EMB, incitant le ministre des Cultes à exiger, dès mars 2008, une proposition de refonte de l’institution, qui doit lui être communiquée ce jeudi 20 mai.

Le projet de renouvellement des instances musulmanes est prêt, mais il est déjà largement contesté.

Source : Le Soir.be

Le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, a souligné, vendredi soir à Montréal, "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume".

Intervenant lors d'une rencontre avec des représentants de la communauté marocaine de confession juive à Montréal, le secrétaire général du CCME a mis l'accent sur "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume, fort de son modèle religieux prônant la tolérance et le respect de l'autre".

Il a aussi rappelé les efforts de feu SM Mohammed V pour la protection des juifs, le rôle de feu SM Hassan II dans le processus de paix au Proche Orient et les actions menées par SM le Roi Mohammed VI, président du comité Al-Qods, pour instaurer un dialogue sain et serein entre Palestiniens et Israéliens.

Tout en plaidant pour un rapprochement entre les communautés, peuples et croyances, M. Boussouf a mis l'accent notamment sur les impératifs de coexistence et d'interaction entre les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada, dans le cadre d'une dynamique de dialogue judéo musulman et d'échanges interculturels, en harmonie avec le système de valeurs des sociétés modernes.

Dans le même ordre d'idées, il a appelé à développer les valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance, pour une meilleure continuation vers l'avenir.

Par ailleurs, M. Boussouf, qui avait défendu il y a une dizaine d'années le projet de la Grande mosquée de Strasbourg, a mis l'accent sur le grand besoin ressenti par les Musulmans au Canada, notamment à Montréal, de disposer de lieux convenable pour la pratique du culte musulman.

Source : MAP

La chanteuse marocaine Hindi Zahra, qui ouvrait vendredi la 35e édition des Musiques Métisses d'Angoulême, n'est jamais aussi à l'aise que sur scène, la raison d'être de cette nomade au répertoire mêlant le folk et le blues d'Amérique aux influences berbères de son enfance.

"Sur scène, tu peux être libre, tu peux improviser, tu peux t'exprimer", sourit la trentenaire aux cheveux noirs, dont tous les accessoires de scène -- chapeau de cow-boy en feutre vert, chaussures hautes achetées au Japon, bagues venant du Maroc, du Mexique et des Antilles, bracelets du Sénégal et d'Angleterre -- illustrent un goût prononcé pour l'ailleurs et le métissage.

"La définition du nomadisme, c'est d'être partout chez soi, mais son vrai chez soi, c'est son corps", ajoute la jeune femme pour qui les voyages sont avant tout "une chance".

Hindi Zahra avait une dizaine d'années quand elle a quitté, avec sa famille, le Maroc pour s'installer en France. Elle a découvert la scène à 17 ans et n'en est, depuis, que rarement descendue. Elle a joué dans des festivals, fait des premières parties, mais a mis plusieurs années à peaufiner un premier album paru en janvier.

"Le disque, c'est une photo, un instantané, alors que moi je ne conçois la musique que comme évolutive, peut-être que j'avais un peu peur de figer mes chansons", justifie-t-elle.

Le bien-nommé "Handmade" ("Fait main") a été en quasi-totalité écrit, arrangé et produit par la Parisienne d'adoption qui, également peintre, a en outre réalisé les illustrations du livret.

L'album, ouvert par le délicat single "Beautiful Tango" (dont le clip a été réalisé par Tony Gatlif), est à l'image de la trentenaire: inclassable et bigarré. Oscillant entre blues, folk et rock à la veine américaine et des sonorités plus inspirées de la musique orientale, sur des textes principalement en anglais mais aussi pour certains en langue berbère.

Un disque que l'intéressée voit comme "un mille-feuilles, un couscous, une paella", visant toujours la "multiplicité".

Depuis la sortie d'un album salué par la critique, Hindi Zahra a -- évidemment -- repris la route et enchaîne les concerts en France et en Europe. Son programme comporte une trentaine de dates d'ici à la mi-août avec des passages à Paris (31 mai et 1er juin au Bataclan) et dans divers festivals tels que Solidays, les Francofolies de La Rochelle ou les Eurockéennes de Belfort.

Source : Le Point/AFP

Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a lancé, jeudi, un site de comparaison des coûts de transferts de devises par les immigrés impliquant 12 établissements et couvrant 21 pays, essentiellement en Afrique.

Le site envoidargent.fr, mis en ligne à titre expérimental, en 2007, avec seulement cinq pays, vise en priorité à diminuer le coût des transferts de fonds évalués à huit milliards d’euros en France, sur un montant global de 300 milliards dans le monde. « Ces transferts de fonds constituent notre principal outil de développement solidaire»  et « illustrent l’intimité du lien entre immigration et développement» , a déclaré le ministre selon lequel ces transferts représentent jusqu’à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) de pays comme le Sénégal ou le Togo. Le dispositif actuel de transfert n’est pas « attractif» , a jugé M. Besson devant les ambassadeurs des pays impliqués. Pour lui, le coût « reste trop élevé, dépassant bien souvent de 8 à 10% des sommes transférées, et approchant quelquefois les 20%» . A titre d’illustration, il a indiqué que pour transférer 100 euros en espèces en Algérie il fallait payer des commissions de 8 à 19 euros. Pour transférer 500 euros de compte à compte vers le Cameroun, le montant varie entre 10 et 17 euros. « A l’utilisateur de jouer le jeu de la concurrence» , a-t-il recommandé lors de la réunion à laquelle participaient les représentants des établissements partenaires dont la Western Union qui détient 18% du marché de transferts de fonds dans le monde. L’objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d’ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesures contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l’Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. »  Ce tableau sera mis à jour en permanence,»  assure-t-on au cabinet du ministre, « et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais.»  Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux.

De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d’espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l’important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût. En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l’AFD, »  la plupart des transferts se font de manière informelle « . D’où la difficulté d’évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d’origine. Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l’épargne dite de »  codéveloppement. »  Depuis la création du compte épargne codéveloppement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s’explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d’euros, est ouvert à d’autres donateurs (Etats ou institutions). Il vise à fournir des financements pour l’amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d’études thématiques et sectorielles ; l’amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert, offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles ; encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d’origine des migrants. L’Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu’elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d’Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu’à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d’euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d’origine en 2007.

Les flux partants de France sont principalement destinés à l’Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores.

Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé de 6,1% en 2009.

Source : La VieMarocaine

Pour bon nombre de Marocains résidant à l’étranger, l’éducation des enfants n’est nullement une tâche aisée. les parents sont appelés à sauvegarder les valeurs du pays tout en s’ouvrant sur la culture du pays d’accueil pour une meilleure intégration de leur progéniture. Un véritable dilemme pour les familles !

Souad T., 32 ans, en est un exemple concret. Elle s’est installée à Nantes depuis deux ans avec son mari et leur fils de trois ans et demi.

"Mon fils est venu en France à l’âge d’un an et demi. Il connaissait parfaitement l’arabe", dit-elle. "Aujourd’hui, il parle très bien le français et il a tendance à oublier sa langue maternelle car il va régulièrement à l’école. J’ai peur, quand il grandira, qu’il reniera ses origines. Mais, je veux en même temps qu’il s’intègre complètement dans sa nouvelle société."

Souad n’était pas préparée à vivre cette situation car elle n’a jamais pensé avant son mariage à fonder un foyer dans un autre pays que le Maroc. Pour elle, la tâche est d’autant plus difficile car elle aussi doit s’intégrer en France.

Pour traiter ce problème que doivent affronter les marocains expatriés (Marocains résidant à l'étranger, ou MRE), Abdellah Boussouf, secrétaire-général du conseil de la communauté marocaine à l’étranger a convoqué un colloque sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration".

Boussouf a déclaré à l'occasion de cette conférence qui s'est conclue le 14 mai à Fez que l'éducation des enfants marocains expatriés " nécessite un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie".

L'universitaire algérien Said Ouachria, invité lors de ce colloque, pense que la situation est complexe et nécessite une grande réflexion.

"Si l’enfant résidant à l’étranger ne réussit pas à s’intégrer et se sent en même temps loin de ses origines où il peut se ressourcer, il vivra dans l’ombre d’une personnalité déchirée et déséquilibrée", déclare-t-il.

Pour le sociologue Touhami Benadir, un grand effort incombe à la société civile pour créer des forums de rencontres et de réflexions afin que les familles résidant à l’étranger puissent y trouver conseil et orienter leurs vies.

"Il faut rechercher les moyens d’accompagnement des familles dans l’éducation de leurs enfants pour que ces derniers vivent avec sérénité leur double culture et soient de bons citoyens tant pour le pays d’accueil que d’origine", a-t-il dit lors de son intervention à Fez.

De son point de vue, l’objectif est d’arriver à construire des personnalités à l'aise avec leur double identité et riches en expériences. Il affirme que beaucoup de MRE nés à l’étranger n’arrivent pas à vivre en paix et à concilier entre les deux cultures.

C’est le cas de Rachida, âgée de 39 ans, qui est revenue à Casablanca il y a 4 ans après avoir vécu en France.

"Je vis seule alors que j’ai toujours rêvé de fonder une famille", dit-elle. "Mais je ne pouvais pas me marier avec en Français car de par ma religion, il est interdit d’épouser un non-musulman".

" Je suis rentrée au Maroc pour trouver l’âme sœur. Mais cette quête est très difficile", déclare-t-elle à Magharebia. "Je ne me retrouve pas totalement dans la culture marocaine et les hommes que j’ai rencontrés ne m’acceptent pas telle que je suis. Je vis difficilement ma double culture."

Source : Almagharibia

De plus en plus, l’envie d’acquérir un bien immobilier au Maroc se répand. Le souhait sans doute pour beaucoup de Marocains résidant à l’étranger d’être aux premières loges des transformations en cours dans le pays d’origine et pour certains Français (sans origine marocaine) de s’assurer une retraite au soleil avec tout le confort que l’on connait. Tout cela pour dire qu’il n’y a pas de visiteur type du SMAP Immo Paris qui a accueilli près de 48 500 personnes l’an dernier, dont un tiers (32 %) envisageait un achat dans l’année. Cette année le SMAP est placé cette année sous le signe de l’excellence et de la performance. Fini le temps où le Salon du Maroc à Paris, encore dans ses balbutiements, se tenait au Parc des expositions du Bourget situé en périphérie de Paris, moins bien desservi que le prestigieux Parc des expositions de la Porte de Versailles, conçu pour des salons de cette envergure. Sur 15.000 m2 de surface, 140 exposants de toutes les régions du Maroc mettent en vitrine l’offre immobilière la plus complète et la plus diversifiée du marché. Un rendez-vous incontournable, une aubaine pour la diaspora marocaine et les amis du Maroc.

Il réunit en effet les Marocains résidant à l’étranger de génération et de catégories socioprofessionnelles diverses. On observe depuis deux ans un rajeunissement des visiteurs et un nombre de plus en plus croissant d’Européens, près de 8.000 investisseurs français lors de l’édition 2009.

Une autre tendance se fait jour, la fidélisation à long terme des investisseurs. Ceux qui ont investi au Maroc dans le passé n’hésitent pas à acquérir un nouveau bien

Toute la variété des activités du royaume y est présentée: l’économie, l’immobilier, le tourisme, la culture, l’art de vivre etc…. Les acheteurs potentiels sont conseillés par des promoteurs, des constructeurs, des agents immobiliers, des financiers. Le secteur bancaire est représenté par 11 banques , dont 4 françaises. Un dialogue direct et clair visant à simplifier les procédures. C’est l’un des salons de l’immobilier les plus fréquentés de France et même au-delà. Il s’exporte dans les grandes villes européennes, Barcelone, Milan et Bruxelles avec les mêmes priorités, l’information et le confort du public.

Pour satisfaire ce dernier, les opérateurs ont considérablement élargi leur offre. La diversité géographique et le large éventail des prix en matière immobilière n’a jamais été aussi important. La quasi-totalité du territoire marocain est couverte, les villes impériales, balnéaires, la région Nord, le Souss, l’oriental et la demande du marché toujours en hausse.

Le SMAP Immo Paris qui répond incontestablement à un besoin constitue également une plate-forme d’échanges. C’est aussi un cycle de conférences permettant aux professionnels de l’immobilier et aux visiteurs de s’exprimer et de s’informer. Les intervenants ne sont pas des moindres.

Six ministres sont conviés pour cette édition 2010. Parmi eux Mohamed Ameur Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger. Il a détaillé la stratégie du gouvernement pour  accompagner et servir la CMRE avant d’aborder les moyens d’action de cette stratégie s'articulant autour de trois grands axes :

« l'accompagnement des nouvelles générations dans la préservation de leurs liens avec leur pays d'origine
la défense des intérêts des « Marocains du Monde » et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil  l'optimisation de leur contribution au développement économique, social et humain du Maroc et leur implication dans la gestion de la chose publique et dans les chantiers du développement humain ».

L'action s’effectue sur le plan culturel d'abord. M. Mohammed Ameur a évoqué la création de centres culturels marocains à l'étranger (Bruxelles, Barcelone, Mantes-la-jolie, Montréal, Tunis, Tripoli) ainsi que l'encouragement des partenaires culturels avec les municipalités (Séville Valence Algésiras). Le ministre chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger mentionne  d'autres initiatives comme les Universités des jeunes chaque été ou l'organisation de voyages au Maroc au profit de jeunes MRE et de leurs camarades de classe.

Sur le plan social, il met en avant un point crucial de leurs préoccupations : la prise en charge du transfert des dépouilles. L’octoi d'un millier de bourses annuellement pour les étudiants démunis, la baisse des taxes de dédouanement des voitures des retraités, le renforcement des capacités humaines et financières des associations des MRE consacrées au domaine du social.

Dans le volet économique M. Mohammed Ameur rappelle la mise en place du fonds « MDM Invest », un système sur la base d’ un apport en fonds propres et en devise de 25% , bénéficiant d’une subvention de l'Etat de 10% ,et d’un crédit bancaire de 65%.Ajouter à cela un partenariat maroco-français pour l'accompagnement financier de la création de 1.000 PME de MRE au Maroc pendant trois ans,  ainsi qu'une extension de la garantie « Damane Assakane ».

Le volet juridique n'est pas en reste. « Le cadre conventionnel liant le Maroc aux pays d'accueil pour la préservation des droits des MRE  a été mis à jour et le dispositif de veille juridique renforcé de deux magistrats permanents pour l'écoute et l'orientation des Marocains résidant à l’étranger» a précisé le ministre, qui a mis en exergue le traitement personnalisé des requêtes des MRE et la convention avec « Diwan Al Madalim pour leur suivi.

Quand aux progrès sur le plan administratif, on note la mise à niveau du ministère chargé de la communauté ainsi que la création d’une nouvelle structure : « la maison du MRE », pour une gestion de proximité des intérêts des expatriés et de leurs familles. Deux sont déjà opérationnelles à Beni Mellal et Nador et quatre autres en projet.

Pour M.Ameur il faut en conclure que « les mutations de la communauté exigent une politique rénovée. Les enjeux appellent une approche pérenne, dépassant le traitement saisonnier ». Il met l’accent sur la nécessité d'un partenariat Maroc/ Pays d'accueil et sur la participation de la jeunesse au processus d'intégration des pays de résidence, tout en gardant des liens avec le Maroc.

Source : Atlas.info

Le projet du premier Centre Culturel Marocain en France vient de franchir une première étape vers sa concrétisation après la signature, vendredi à Paris, d'une convention relative à la cession au Maroc d'un terrain à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue sud-ouest de Paris.

En vertu de cet accord, signé par MM. El Mostafa Sahel, ambassadeur du Maroc en France, et Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie, la ville française cède pour un euro symbolique un terrain d'une superficie de 755 m2 devant servir à l'édification du futur Centre. Le Maroc prendra en charge les travaux de construction.

Présidant la cérémonie de signature au siège de l'ambassade du Royaume à Paris, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'est réjoui du début de concrétisation de ce projet "original à la fois par sa démarche et son montage mais aussi par ses objectifs".

Conçu selon une approche "partenariale et solidaire", ce Centre, destiné à une population à la fois française et marocaine, constitue "un patrimoine partagé" entre les deux pays, a-t-il expliqué, soulignant la nécessité de fédérer les énergies et les intelligences, de part et d'autre, pour "accompagner cette population en quête d'origines et de racines".

Selon lui, le socle de la politique du Maroc vis-à-vis de ses ressortissants à l'étranger est d'"accompagner l'enracinement sans déracinement", car "les jeunes qui réussissent (à l'étranger) sont ceux qui vivent à l'aise avec leur origine".

Ce projet fait partie d'une série de programmes culturels initiés par le Maroc à travers le monde, avec l'objectif double d'"accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Maroc, renforcer leurs liens avec le pays et assurer un rayonnement à la culture marocaine", a rappelé M. Ameur.

Le ministre a souhaité que les travaux de construction démarrent le plus tôt possible et que le futur centre soit à la hauteur des attentes des deux pays.

Pour sa part, M. Sahel s'est dit "heureux d'être associé au lancement de ce Centre", mettant l'accent sur son emplacement idéal, au centre ville de Mantes-la-Jolie, près d'un grand complexe cinématographique.

L'ambassadeur du Maroc a espéré que ce Centre culturel soit "un espace de convergence, de dialogue et de partage, ouvert sur toutes les communautés de la ville".

De son côté, M. Michel Vialay s'est dit honoré par le choix du Maroc, soulignant que le Centre Culturel marocain sera "une grande fierté et un très grand avantage" pour Mantes-la-Jolie et viendra répondre à une "forte attente que les Mantais partagent avec les Marocains".

"Le choix de Mantes-la-Jolie pour implanter le premier centre culturel marocain est très emblématique de ce que devraient être encore plus les relations entre la France et le Maroc", a estimé M. Vialay.

L'acte fondateur du projet du Centre culturel marocain de Mantes-la-Jolie a la convention de partenariat, signée en juillet 2009 à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la Mairie de la ville française, rappelle-t-on.

Source : MAP

La communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment celle établie en France, contribue "fortement au développement territorial" de son pays d'origine et constitue un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité", a indiqué samedi à Paris le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Outre son rôle d'élément catalyseur dans le développement du secteur financier (banques, assurances, bourse), les Marocains établis en France, de par la richesse de leurs profils et de leurs expériences professionnelles, dégagent une dynamique positive et participative dans la marche de développement que connaît le Maroc, a ajouté M. Ameur lors d'une table-ronde tenue en marge de la 7ème édition du SMAP Immo.

Selon le ministre, l'optimisation de la contribution des "Marocains du Monde" au développement économique, social et humain du Maroc et leur implication dans la gestion de la chose publique et dans les chantiers du développement humain constituent une des priorités de son département.

La mise en place du fonds "MDM Invest", destiné à accompagner l'investissement des MRE et le partenariat maroco-français pour l'accompagnement financier de la création de 1.000 petites et moyennes entreprises (PME) par les MRE au Maroc, constituent des avancées concrètes dans ce sens, a-t-il poursuivi.

En plus, l'extension de la garantie "Damane Assakane" aux MRE sera certainement, en plus des facilités offertes par les professionnels du secteur immobilier, un élément encourageant et sécurisant pour les acheteurs de biens immobiliers au Maroc, a fait observer M. Ameur.

La 7ème édition du SMAP Immo, le plus grand Salon de l'immobilier marocain hors du Royaume, se poursuit jusqu'au 24 mai au Parc international d'exposition Porte de Versailles sur une superficie de 15.000 m2.

Ce Salon connait la participation de pas moins de 145 exposants de toutes les régions du Royaume qui ont fait le déplacement pour cette grande messe annuelle de l'immobilier marocain.

M. Ameur, qui a effectué une tournée dans le Nord, l'Est, l'Ouest et le Centre de l'Hexagone où il a rencontré les ressortissants marocains et les associations qui les représentent, a également visité le SMAP Immo.

Lors de ses réunions avec les compétences marocaines, le ministre avait souligné l'importance que le Maroc accorde à la mobilisation de ses élites expatriées, chantier qui constitue un axe prioritaire pour le pouvoir exécutif.

Suite à ces rencontres, il a été convenu de créer un réseau des compétences marocaines qui mettraient en oeuvre un programme de partenariat tripartite, autour de projets de développement économique et social, entre les opérateurs publics et privés marocains, les compétences porteuses de projets et des bailleurs de fonds et des entreprises du pays d'accueil.

A cette occasion, M. Ameur a mis l'accent sur l'importance du rôle de cette communauté dans l'essor économique de la France comme du Maroc et dans la consolidation des liens historiques et stratégiques entre les deux pays.

Le ministre a également exposé les principales actions gouvernementales entreprises pour préserver les droits et assurer le bien-être de la communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que le programme ciblant cette catégorie comporte plusieurs volets, notamment économique, administratif, social, culturel et éducatif.

Ces rencontres ont permis aux représentants de la communauté marocaine de réitérer leur engagement inconditionnel dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et d'exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés.

L'étape parisienne de la tournée de M. Ameur a été marquée par la signature, vendredi, d'une convention relative à la cession au Maroc d'un terrain à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue sud-ouest de Paris, pour la réalisation du premier Centre Culturel Marocain en France.

En vertu de cet accord, la ville de Mantes-la-Jolie cède pour un euro symbolique un terrain d'une superficie de 755 m2 devant servir à l'édification du futur Centre dont le Maroc prendra en charge les travaux de construction.

Source : MAP

Une journée culturelle dédiée au Maroc a été organisée, vendredi soir à Madrid, pour faire connaître la réalité du Royaume, la richesse et la diversité de sa culture et particulièrement les compétences des femmes marocaines.

Organisée par l'association des femmes d'origine marocaine pour l'inter-culturalité (AMOMIC), une association créée à l'initiative de femmes marocaines résidant à Alcorcon (Madrid), en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Madrid et la mairie de la ville d'Alcorcon, la manifestation se fixe pour objectif de faire connaître aux Espagnols et aux ressortissants de pays tiers la réalité socioculturelle du Maroc et les réalisations accomplies par le Royaume dans de nombreux domaines.

La manifestation, organisée avec le soutien du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration et du fonds européen pour l'intégration, entend également contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre et offrir à la femme immigrée d'origine marocaine l'opportunité de "s'épanouir dans une société d'accueil qui ne lui est pas entièrement acquise", selon les organisateurs.

Les ressortissants marocains établis à Alcorcon, mais également dans d'autres régions de Madrid ont afflué en grand nombre à cette journée culturelle organisée au centre civique de la ville d'Alcorcon, une journée qui leur a offert l'occasion de se retrouver entre Marocains dans le cadre d'une ambiance bon enfant au cachet typiquement Marocain.

La soirée a été marquée par la présence de plusieurs officiels d'Alcorcon, notamment le maire-sénateur de la ville Enrique Cascallana Gallestegui et les conseillères des Affaires sociales, de la Femme et de l 'Urbanisme.

Dans une allocution de circonstance le maire-sénateur de la ville a souligné l'excellente intégration de la communauté marocaine établie à Alcorcon, en mettant en relief le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans l'effort de l'intégration et pour donner une bonne image du pays d'origine.

De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc en Espagne, Farid Oulhaj, a indiqué que ce genre de manifestations contribue à faire connaître la culture marocaine et la réalité socioculturelle du Royaume.

Il s'est également félicité du rôle joué par la communauté immigrée marocaine dans le rapprochement entre le Maroc et l'Espagne, affirmant que les efforts déployés par la municipalité d'Alcorcon pour leur intégration est un exemple dont il faut s'inspirer.

Le point orgue de la soirée, marquée également par la présence des membres du corps diplomatique marocain à Madrid, des représentants d'associations d'immigrés marocains de la capitale Madrilène, fut l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain, ainsi qu'un défilé de Kaftans marocains, sur fond de musique Chaabi et Rai.

Source : MAP

Qu'est-ce qui compose l'identité nationale marocaine? Un mélange à la fois de cultures, de croyances, d'horizons, d'appartenances répondent les membres de "Marocains Pluriels", une association créée il y a un an. Pour eux, la diversité est le patrimoine de notre avenir et il est temps de faire de ce crédo un mouvement national. L'appel a été fait mercredi à Casablanca lors d'une conférence-débat.

“Identité et diversité”, tel était le thème d'une conférence-débat organisée mercredi par le Centre de recherches Links et l'Association “Marocains Pluriels”. Créé il y a tout juste un an, l'Association compte actuellement 15 membres pour la plupart d'anciens Marocains résidant à l'étranger devenus bi-nationaux mais aussi, des natifs du pays qui ne l'ont jamais quitté.

L'objectif de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs personnalités dont André Azoulay, Conseiller du Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, Rachid Ben Mokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain ou encore Driss Yazami, président du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger (CCME), était de faire comprendre aux Marocains, qu'au fil des ans et de la construction de notre Histoire, le Maroc est devenu un métissage de populations, de cultures, de croyances religieuses ou pas, d'appartenances, de langues etc.

C'est de cette diversité, de cette ouverture et de ce pluralisme dont se portent garants les membres de “Marocains Pluriels”.

MRE de retour au bercail

Actuellement, près de 3 millions de Marocains résident à l'étranger. Certains choisissent de rentrer et d'autres pas. Mais une chose est sûre, nombre d'entre eux restent profondément attachés à leurs origines marocaines qu'ils aient grandi en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis. Et le fait de ne pas parler couramment l'Arabe, la Darija ou l'Amazigh ne fait pas d'eux des non-Marocains.

À ce sujet, il est d'ailleurs intéressant de souligner que récemment, des scientifiques ont constaté que les personnes élevées dans un environnement bilingue étaient plus enclines à pouvoir s’adapter au changement, étaient plus tolérantes et plus ouvertes.

“Moi j’ai choisi de rester dans ce pays. Il y en a qui restent par dépit et d’autres qui restent en attendant de partir. Choisir de rester c’est être militant pour que ce pays s’améliore. Militer ce n’est pas seulement appartenir à un mouvement politique, c’est donner de son énergie pour permettre un meilleur vivre ensemble”.Driss Ksikes, économiste et acteur socio-culturel

“Le Maroc n'est ni arabe ni un pays occidentalisé mais c'est un melting-pot”, souligne t-il.

Être juif marocain au Maroc

La religion d'Etat est l'Islam, et à côté des millions de musulmans vit une minorité juive. Leur confession ne fait pas d'eux des non-Marocains; ce sont des citoyens à part entière qui contribuent autant que faire se peut au développement social, culturel et économique de notre pays et ceci est une “réalité sociale”.

“C'est un privilège, une richesse et une responsabilité d'être façonné par des valeurs fécondées par la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées”.

Pour André Azoulay.

Les communautés étrangères dans tout cela?

Ne les appelons plus ainsi car lorsque l'on adhère aux principes du mouvement “Marocains Pluriels”, le Marocain n'est pas seulement celui qui est né d'un père ou d'une mère de “souche”, mais c'est toute personne qui porte le Maroc dans son coeur, qui veut faire partie de la société marocaine et qui, à travers ses actions, contribue au développement de notre pays. Le racisme, la discrimination, l'exclusion, l'ostracisme n'ont plus leur place dans cette société qui a décidé de s'ouvrir sur le monde.

Les participants à la conférence-débat de mercredi ont ainsi appelé à la construction d'une société ouverte, tolérante et plurielle. Pour étendre leur mouvement, les membres de l'Association ont décidé de confectionner des t-shirts et des pin's qui seront vendus sur les plages par exemple en été.

C'est quoi être Marocain pluriel? Témoignages.

Albert Benamou, acteur social: “Bonjour, assalam moualekoum, shalom. Je suis né ici à Casablanca d’une famille juive marocaine. A 14 ans, j’ai quitté le Maroc pour  aller étudier aux USA. Mais par la force des choses, et suite à l’immigration de mes parents, j’y deviens résident permanent. C’est alors que je fus appelé à servir ce pays dans l’armée et je me suis retrouvé sans le vouloir, en plein milieu d’une guerre qui ne me concernait pas du tout: celle du Vietnam. La guerre, c’est l’enfer et étant dans cette situation, je me demandais constamment qui suis-je et qu’est-ce que je fais ici? Heureusement, au plus profond de moi-même, j’avais la certitude et le sentiment indéfectible d’être Marocain avant tout; ce qui m’a permis de survivre à cet enfer. Le souvenir d’une enfance joyeuse et pleine d’amour ne me quittera plus durant toute cette période et même après la guerre, cette pensée me sauva du suicide. Je me suis donc agrippé à ma marocanité et personne ne pourra jamais m’ôter cela. Et aujourd’hui, je dois m’acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon pays et c’est pour cela que je m’efforce de devenir un citoyen exemplaire. Et c’est pour cela que j’ai choisi d’être un Marocain pluriel”.

Myam Berrada, avocate: “Lorsqu’on souhaite opérer des changements dans la société au lieu de s’exaspérer et de subir passivement ce qu’on perçoit en elle de négatif, il me semble qu’il faut commencer à changer soi-même de comportement et faire de la résistance. Que cela semble utopique, prétentieux ou irréaliste aux yeux de certains, je me rattache à ce proverbe qui dit: “ un est la mère de 10.000”. Lorsque nos intentions visent à construire une société de paix, de sécurité où les personnes peuvent exprimer librement ce qu’il y a de meilleur en elles, c’est-à dire leur humanité, alors cela vaut la peine de se battre. L’humanisme n’est pas le fait d’une culture en particulier, ceux qui attestent que les valeurs et les libertés fondamentales sont le fait d’une culture occidentale ne connaissent pas à mon sens l’Histoire des civilisations qui ont servi à construire l’identité de notre pays. Égoïstement, je veux vivre en paix et en sécurité dans mon pays. Je souhaite pouvoir parler avec un arabophone, un berbérophone, un hispanophone ou un francophone de mon pays sans être jugée, ni exclue. Nous ne sommes pas plus ou moins Marocains que les autres. Etre Marocain, c’est avant tout aimer et servir les gens de ce pays. Je suis Marocaine, attachée à un pays qui a toujours su occuper une place particulière sur la scène internationale. Je suis donc citoyenne du monde, d’un monde que nous laisserons à nos enfants. Je suis Marocaine pluriel”.

Source : Aufait

Le port roulier TangerMed a entamé ses premiers tours de roue. Le port, encore en travaux, a démarré son activité «passagers» le 17 mai. Déjà, il avait entamé le transit du trafic roulier (camions Tir essentiellement). Mais c’est lundi dernier que les premiers passagers ont étrenné le marbre noir dont est pavé la nouvelle Gare maritime de TangerMed Port Roulier. Pour cette première journée, le flux reste minimal avec pas plus de 700 passagers et 580 camions. Mais pas de fausses illusions, ce n’est qu’une période de rodage en attendant le baptême de feu qu’est l’opération Retour MRE qui devrait démarrer le 15 juin prochain.

Mais déjà l’essentiel est là. Les travaux de finition du port et de la gare maritime avancent à une vitesse soutenue et il est prévu que le port soit inauguré au mois de juillet prochain. A cette date, tous les travaux seront achevés et l’ensemble des services prévus sera mis en place, selon Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Spéciale TangerMed, TMSA.

Déjà les passagers ont eu à savourer un transit via le port de TangerMed. En période de pointe, le port devra assurer un départ toutes les heures avec huit quais d’accostage utilisables simultanément. Déjà, le port offre des services similaires à ceux des plateformes aéroportuaires. Il dispose de quatorze points de contrôle frontalier, qui peuvent être modulables pour gérer les entrées et les sorties en fonction du sens et de l’importance des flux. Le transit se fera par bateau et par ligne. Après contrôle, les passagers à pied seront appelés à embarquer dans leurs bateaux respectifs via une navette spéciale. En plus, des navettes spéciales devront les amener vers la gare ferroviaire de Ksar Sghir, en attendant la mise en place de la gare ferroviaire de TangerMed qui devrait voir le jour au courant de 2011, selon El Hadi.

La grande nouveauté par rapport au port de Tanger-ville c’est l’absence de pentes ou d’escaliers à monter, le circuit est épuré, assurant le plus grand confort de transit. Les passagers en autocar ou en voiture ont déjà vu leur transit amélioré avec une prise en charge en réduisant au minimum le dérangement. Déjà, TangerMed sera le premier port de la région à assurer un transit de passagers en autocar tout au long de leur passage par le port, une prouesse que même le port d’Algésiras n’a pas encore été capable de mettre en place. «Nous sommes actuellement en discussion avec le port d’Algésiras pour que la mesure soit généralisée sur tout le trajet, même de l’autre côté du détroit» note El Hadi. L’objectif est de fluidifier encore plus la traversée du détroit. Une fluidité que les passagers à bord de leurs véhicules ont pu relever dès ce lundi avec des passagers via des aubettes de contrôle dans un temps record ne dépassant pas les 10 minutes.

Les passagers à pied auront eux aussi droit à tous les égards. Actuellement, ils sont pris en charge via les agences de voyage du port de Tanger-ville et une navette gratuite, mise à leur disposition, les amène au port de TangerMed.

Les bateaux ont aussi eu droit à l’attention des concepteurs du projet. Chaque compagnie maritime s’est vue affecter un poste d’embarquement appuyé par une aire de pré-embarquement de 1,5 hectare. Cette aire sera gérée par la compagnie en toute indépendance. Ce qui devra aider à accélérer les mouvements d’embarquement et de débarquement car chaque compagnie sera obligée de laisser la place à un autre bateau de sa propre flotte. A noter que les risques d’engorgement sont minimes. En effet, le port dispose d’aires d’embarquement et de contrôle d’un total de 30 hectares et de 35 hectares au sein des aires de contrôle douanier et policier.

Le port de TangerMed s’est révelé être assez insensible aux vents d’Est qui balaient le détroit. En effet, malgré des vents assez forts, les bateaux ont pu accoster au port de TangerMed. Selon El Hadi, même si le vent semble souffler plus fort, la houle est en effet moins forte à ce niveau du détroit. A noter aussi que la conception du port et de sa digue font que le bateau au moment de sortir de la darse se retrouve pratiquement sur la principale voie maritime de traversée du détroit et n’a pas à faire de manœuvres supplémentaires, ce qui raccourcit d’autant plus le temps de la traversée. Cette dernière est actuellement d’une heure en ferry conventionnel, contre 2h30 au port de Tanger-ville, un argument qui risque de plaire aux voyageurs et de faire mal dans la bataille commerciale qui oppose depuis une dizaine d’années les ports de Tanger et de Sebta. Ces dernières années, ce dernier avait accaparé une partie du transit MRE, mais il est probable que cette fois-ci, ce sera le nouveau port de TangerMed qui raflera la mise.

Source : L’Economiste

La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, mais l'association en charge de la construction doit désormais résoudre la difficile équation du financement des travaux.

"Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute", s'est félicité Nourredine Cheikh, président de l'association "La Mosquée de Marseille", lors d'une cérémonie à laquelle participaient notamment le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP), et le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

"Je suis confiant dans l'avenir, je demande à tous les musulmans, particulièrement ceux de Marseille, de bien mesurer l'enjeu fondamental que constitue notre mosquée pour se rassembler, accompagner jusqu'au bout sa construction et la défendre", a poursuivi M. Cheikh, donnant à l'assistance "rendez-vous le jour de l'inauguration, in cha' Allah !"

La pose de cette première ne constitue qu'une nouvelle étape avant le début effectif des travaux "en février 2011" pour une "livraison du bâtiment prévue en janvier 2012 et l'ouverture au public en octobre 2012", selon Maxime Repaux, l'un des architectes du projet.

"Cette pose de première pierre était symbolique pour réunir dans une grande cérémonie l'ensemble des pays musulmans et finaliser les engagements et la participation des différents Etats qui doit se faire, je pense, dans les prochains mois", a-t-il expliqué.

Au total, l'association doit trouver 22 millions d'euros.

Jeudi, les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de la Syrie, du Liban, de la Lybie et de la Turquie étaient présents.

Une réunion entre eux et les représentants de l'association devait se tenir dans l'après-midi pour dessiner les contours des engagements des Etats, selon Makhete Cissé, vice-président de l'association.

L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, était également venu à Marseille.

"C'est pour montrer son attachement aux valeurs de l'Islam et témoigner de l'importance qu'elle accorde à la communauté algérienne qui vit à Marseille et sa région, que l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour", a déclaré M. Sbih.

"La disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française", a-t-il ajouté, sans préciser le montant de l'enveloppe que pourrait verser son pays.

La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l'association loue à la ville pour 24.000 euros l'année.

Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 personnes, même si toutes ne sont pas pratiquantes.

Source : AFP

Un hommage au monde arabe et à sa culture universelle sera rendu dans deux concerts organisés vendredi et samedi dans la capitale espagnole.

Ces concerts, qui auront lieu au complexe "Planetario de Madrid", seront donnés par le célèbre compositeur espagnol Luis Delgado en compagnie du chanteur marocain Mohamed Serghini El Arabi.

Les deux récitals seront accompagnés par la projection simultanée d'un montage audiovisuel sur les paysages les plus emblématiques du monde arabe pour présenter en son et en image le patrimoine arabe et son passé glorieux.

A cette occasion, Delgado, un spécialiste de la musique andalouse, va charmer le public avec ses plus belles chansons, dont "Halimim", "Zid Wa Sqini" ou "Melihul".

Né à Madrid (1956), Delgado a consacré sa vie à l'interprétation, à la composition et à la recherche dans le domaine de la musique arabo-andalouse. Il est auteur de nombreuses chansons et disques de la musique andalouse. Sa musique est souvent utilisée dans des documentaires et des films, notamment "Le Royaume des Cieux" de Ridley Scott.

Pour sa part, le marocain Mohamed Serghini El Arabi est l'une des voix les plus importantes au Maghreb. Récompensé par le prix du "Meilleur Chanteur de la Musique Religieuse" au Maroc, Serghini est un chanteur, violoniste et percussionniste qui a une formation classique de musique arabo-andalouse. Il travaille depuis plus de 20 ans avec Delgado pour la préservation et la promotion des cultures Orientale et Occidentale à travers de la musique.

Source : MAP

La 2ème édition du Salon de l'immobilier marocain, baptisé Morocco Property Expo, se tiendra les 26 et 27 juin prochain à Montréal, a annoncé l'Association "Alliance Canada-Maroc".

L'événement est dédié aux Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine mais également aux investisseurs nord-américains attirés par les atouts immobiliers du Maroc.

Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.

Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé par "Alliance Canada-Maroc", sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada.

Source : MAP

Des centaines de Marocains ont manifesté, jeudi devant le siège du Parlement européen à Strasbourg (Est de la France), pour exprimer leur "soutien inconditionnel" et leur "adhésion complète" au projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution au conflit artificiel du Sahara.

Les manifestants ont scandé à l'adresse des parlementaires européens, réunis à Strasbourg, des slogans dénonçant le calvaire que vivent les séquestrés dans les camps de Tindouf, sous le joug des "milices violentes et affairistes" du +polisario+.

"Libérez nos familles retenues contre leur volonté", ont également clamé les manifestants, venus par centaines malgré une météo peu clémente.

De même, ils ont appelé à une intervention urgente des élus européens "pour mettre un terme au calvaire de nos familles séquestrées à ce jour depuis un quart de siècle".

Tout en exprimant leur mobilisation indéfectible derrière SM le Roi Mohammed VI, ils ont exhorté les instances européennes à "faire pression sur le +polisario+ et son mentor l'Algérie pour que cessent les exactions commises dans les camps de Tindouf", attirant, à cette occasion, l'attention de l'opinion publique en Europe et dans le monde sur cette situation "déplorable".

Ils ont, d'autre part, interpelé les institutions européennes, soucieuses du respect des droits de l'Homme, sur l'impérieuse nécessité de procéder au "recensement de ces populations soumises aux violations les plus graves de leurs droits les plus fondamentaux".

Pour ces manifestants, dont l'écrasante majorité est originaire des provinces du Sud, soutenir le +polisario+ équivaudrait à "cautionner le non-droit, la tuerie des innocents et de facto transgresser les principes fondamentaux des droits de l'Homme".

Le Sahara est une terre marocaine par la géographie, l'histoire, la culture, la religion et par le Pacte d'allégeance liant, depuis des siècles, les populations sahraouies au trône Alaouite, ont-ils rappelé.

Dans un appel distribué aux Strasbourgeois, ils soulignent que la création d'une entité factice, fruit de l'imaginaire des ennemis du Maroc toujours soucieux de "garder une hégémonie" hors du temps et de la raison, constitue "une grave atteinte aux idéaux de l'Afrique, à la paix et à la prospérité des peuples du Maghreb".

Ils ont enfin mis en garde contre les développements dangereux qui favoriseraient un terrain fertile pour la multiplication de groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne où la sécurité des ressortissants européens est en danger après plusieurs enlèvements.

Organisée à l'initiative de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie (ASSPA), cette manifestation a mobilisé les Marocains sahraouis "et fiers de l'être" venus "défendre le Sahara, une terre marocaine et qui le restera jusqu'à la fin des temps".

Source : MAP

Le Maroc n'est jamais plus fort, plus serein et plus écouté que quand il assume et revendique la légitimité, la profondeur et l'irréfragabilité de toutes ses racines historiques, culturelles et spirituelles. C'est en partant de ce postulat que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a développé son intervention, mercredi à Casablanca, sur le thème "Identité et Diversité" dans un amphithéâtre archicomble de la faculté des sciences économiques de Casablanca.

Lors d'une rencontre, initiée par le centre de recherches "Links" et à laquelle ont participé MM. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), M. Azoulay a commencé par dire sa "fierté" et son "bonheur" de voir "réunis autant d'étudiants et de personnalités venus très nombreux pour débattre du thème du pluralisme et de la diversité de la société marocaine".

Une société dont il a souligné qu'elle était "plus ancrée que jamais dans son unité et dans son identité à partir justement de son approche lucide et déterminée pour ne renoncer à aucun des rendez-vous que l'Histoire lui a donnés au fil des millénaires qui ont forgé notre civilisation".

"Dans un monde et dans un temps où beaucoup n'ont pas su et ne savent pas encore résister aux tentations du repli identitaire et aux vertiges de la rupture et parfois du choc culturel et spirituel, le Maroc est en pôle position pour exprimer et faire connaître aux autres, une réalité sociale et philosophique qui est celle de la modernité tranquille et de l'altérité inscrite dans l'ordinaire du quotidien de beaucoup d'entre nous", a ajouté le conseiller de SM le Roi.

"Ce constat n'est ni de circonstance ni de convenance dans une logique qui serait celle du politiquement correct, spécialement convoqué aujourd'hui dans cette salle pour les besoins d'un débat qui se veut pluriel ", a déclaré M. Azoulay en expliquant qu'il vivait comme "un privilège, une richesse et une responsabilité" son identité "façonnée par des valeurs fécondées pas la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées".

"C'est autour de cette capillarité singulière, certes fragile et complexe mais combien exaltante, que j'ai choisi de tisser le fil d'or et de lumière qui m'a en permanence guidé, pour m'enrichir et me nourrir des moindres recoins de toutes mes histoires, sans jamais accepter de les voir amputées ou mutilées de l'une quelconque de leurs facettes que j'ai délibérément choisi de toutes faire miennes", a souligné, pour conclure, le conseiller de SM le Roi.

Les intervenants à a cette conférence ont appelé à la construction d'une société ouverte et tolérante, précisant qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.

A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.

Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.

Source : MAP

Une coordination des Marocains d'Andalousie pour la défense de la cause nationale a été créée mercredi à Séville (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès de ses promoteurs.

L'annonce a été faite au cours d'une rencontre de communication organisée par l'association Hispano-Sahraouie "Hiwar" en collaboration avec la "Ligue des défenseurs des Droits Humains au Sahara", sur le processus engagé au Maroc en matière de renforcement du développement local et de consolidation des droits de l'Homme, notamment dans les provinces du sud du Royaume, ainsi que sur l'essor socio-économique que connaissent ces provinces.

Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur les progrès réalisés au Maroc dans le domaine de la consécration des droits Humains, notamment dans les provinces du Sud, et ce contrairement aux allégations véhiculées par les ennemis de l'intégrité du Royaume, a indiqué le président de l'association "Hiwar", Abderrahim Berdiji, dans une déclaration à la MAP.

La rencontre a été également l'occasion pour dénoncer l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme de la part des ennemis de l'intégrité du Maroc dans le dessein, bien avoué, de porter atteinte aux réalisations et autres acquis du Royaume en matière de promotion et de défense de ces droits, a-t-il dit.

Il a indiqué, dans ce contexte, que les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ainsi que le blocus imposé par le polisario aux séquestrés Sahraouis, ont été également dénoncés au cours de cette réunion.

Cette rencontre de communication, qui a été marquée par une forte participation de représentants d'associations de la société civile à Séville et d'étudiants Marocains dans la capitale Andalouse, a mis l'accent, par ailleurs, sur le bien fondé de la proposition marocaine d'Autonomie en tant que solution judicieuse permettant le règlement définitif de la question du Sahara.

Elle s'est déroulée en présence du consul du Maroc à Séville, Said Douelkakar, du président de la Ligue des Défenseurs des Droits de l'Homme au Sahara et membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, Baba Ahl Mayara et du secrétaire général du Forum Sakia Al Hamra-Oued Eddahab pour la Démocratie et le Développement et membre du Corcas, Taoufik Berdiji.

Selon les organisateurs, une rencontre similaire sera organisée la semaine prochaine à Almeria (Sud de l'Espagne).

Source : MAP

Une vingtaine d'experts du réseau des compétences germano-marocain ont entamé, mercredi, une visite à Nador pour partager avec des acteurs locaux, publics et privés, leur savoir-faire accumulé, des années durant, dans leur pays d'accueil, l'Allemagne.

Cette visite a été l'occasion pour lancer l'initiative "Ensemble pour le développement de la région", lors d'une réunion tenue mercredi soir et au cours de laquelle l'accent a été mis sur l'importance de cette action qui a permis la mobilisation des compétences marocaines pour contribuer au développement de leur région.

Intervenant à cette occasion, le Directeur général de l'Agence de l'Oriental, M. Mohamed Lambarki a salué cette initiative qui renforcera davantage la coopération maroco-allemande, notamment en matière de transfert du savoir-faire dans différents secteurs.

Après avoir mis en exergue le potentiel naturel, économique et touristique énorme que recèle la région de l'Oriental, M. Lambarki a indiqué que grâce à l'initiative royale pour le développement de l'Oriental, des chantiers gigantesques ont été réalisés et d'autres sont programmés dans le cadre d'une vision cohérente et intégrée susceptible de transformer la région en locomotive de l'économie nationale.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'Etranger, M. Mohamed Barnoussi a donné un aperçu sur la stratégie adoptée par son département pour la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger afin qu'elles puissent apporter leur pierre à l'édifice du Maroc moderne.

Le président du réseau des compétences germano-marocain, M. Hachim haddouti a, de son côté, indiqué que cette initiative vise à renforcer la participation des MRE au processus de développement initié par le Maroc et à la consolidation des relations maroco-allemandes, ajoutant que la dynamique que connaît le Royaume sur les différents plans encourage les MRE à contribuer au développement de leurs régions natales. Il a, en outre, fait savoir que des initiatives similaires seront lancées dans d'autres régions du Royaume.

Le responsable du projet MIDEO-GTZ à Nador, M. Torsten Striepke a, quant à lui, affirmé que cette action constitue le fruit de mois de travail et d'efforts de plusieurs partenaires, soulignant que cette initiative pourrait constituer un modèle à suivre dans d'autres régions.

Répartis sur cinq groupes représentant différents secteurs (technologies de l'information, automobile, énergies renouvelables, environnement, médecine et tourisme), les experts du réseau des compétences germano-marocain vont assurer, pendant une semaine, des actions de formation et de consulting dans leurs domaines respectifs au profit d'acteurs locaux de la région de l'Oriental et d'Al-Hoceima.

Le séjour de ces experts sera également l'occasion pour identifier d'autres établissements et institutions partenaires ayant besoin d'un savoir-faire externe et pour signer des conventions avec différents partenaires.

Source : PAM

Près de 3000 migrants en situation irrégulière au Maroc ont bénéficié, depuis fin 2005, du Programme de retour volontaire assisté (AVRR), mis en place par l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ces données ont été révélées par une étude d'évaluation réalisée en 2009 par l'OIM et présentée jeudi à Rabat, précisant qu'environ 88 pc des bénéficiaires du programme AVRR, n'ont plus l'intention de retenter une migration irrégulière, et 95 pc des migrants ne regrettent pas leur retour.

Le programme AVRR vise à assister les migrants irréguliers au Maroc (en provenance de pays subsahariens), souvent en situation de détresse, souhaitant retourner volontairement dans leurs pays d'origine.

Le projet AVRR, subventionné par la Belgique, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suisse, a été mené en étroite coordination avec les autorités marocaines et des pays d'origine des migrants concernés.

D'après cette étude, depuis 2008, 592 migrants (en situation irrégulière au Maroc) ont sollicité l'assistance de l'OIM et sont retournés volontairement vers 20 différents pays d'origine.

Cependant, selon les migrants ayant bénéficié des projets générateurs de revenus, le montant alloué au projet de réinsertion est jugé insuffisant pour créer une activité génératrice de revenus pérenne et 86 pc des migrants pensent que leurs projets ne sont pas rentables à long terme.

Ainsi, un ensemble de recommandations ont été formulées par l'OIM, suggérant notamment que l'aide à la réinsertion, estimée à 400 Euros, devrait être revue à la hausse pour atteindre 800 Euros.

Source : MAP

C'est un sujet sur lequel le ministre de l'Immigration, Eric Besson, travaille depuis longtemps. Déjà auteur d'un rapport sur le codéveloppement en 2008, dans lequel il abordait le sujet des transferts de fonds des migrants, il a réuni hier 17 organismes bancaires en vue de faire baisser les commissions exigées lors de ces transferts.

Selon les chiffres du ministère, ces commissions avoisinent le plus souvent les 8 à 10 % de la somme envoyée, et peuvent aller jusqu'à 20 % dans certaines banques. L'envoi de 100 euros vers l'Algérie (d'espèce en espèce et en instantané) coûte ainsi 19 euros en passant par La Banque Postale et 8 euros via l'organisme Money Gram. Ces taux, qui peuvent donc varier du simple à plus du double, sont jugés excessifs par Eric Besson. Ils rapportent aussi beaucoup d'argent aux banques car le montant des fonds transférés par les migrants depuis la France vers leur pays d'origine s'élevait à 8 milliards l'an passé.

« Bons et mauvais élèves »

L'objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d'ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesure contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l'Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. « Ce tableau sera mis à jour en permanence, assure-t-on au cabinet du ministre, et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais. » Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux. De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d'espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l'important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût.

En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l'AFD, « la plupart des transferts se font de manière informelle ». D'où la difficulté d'évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d'origine.

Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l'épargne dite de « codéveloppement ». Depuis la création du compte épargne codéveloppement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s'explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques.

Source : Les Echos

Communiqué de presse

« Présence des artistes Marocains du monde au festival Mawazine »

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) est partenaire institutionnel de la 9ème édition du festival Mawazine, Rythmes du monde, qui se tiendra à Rabat du 21 au 29 mai 2010.

Un colloque international autour du thème "Genre et Interculturalité" aura lieu, les 27 et 28 mai à Fès, avec la participation d'académiciens, de militants du tissu associatif, de décideurs politiques et d'hommes de médias des Etats-Unis, d'Europe et d'Afrique du nord.

Initiée par la faculté des Lettres Dhar el Mehraz, en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis au Maroc et la Commission maroco-américaine, cette rencontre mettra en lumière les notions d'"interculturalité" et de "genre" et tentera de donner des éléments de réponses aux problèmes rencontrés dans le traitement de cette problématique.

Ce colloque, qui rendra hommage aux professeurs universitaires Moha Ennaji et Fatima Sadiqi, offrira l'opportunité à des participants, de spécialités et d'horizons divers, de confronter et de partager leurs expériences et leurs savoirs sur ce sujet, pour essayer de concevoir des projets favorisant le partenariat par la mutualisation des ressources.

Pour le choix du sujet de ce colloque, les organisateurs estiment que "la thématique +Genre et Interculturalié+ résume à la fois l'évolution de l'approche genre au cours des dernières décennies et traduit le développement d'un courant de recherche novateur et fédérateur consacré à la chose interculturelle".

Cette thématique ouvre, selon eux, la voie vers des interprétations nouvelles et fondamentales à la compréhension des sociétés en général et des rôles socioculturels des femmes en particulier.

La conférence est aussi une occasion de faire participer des jeunes étudiants et militants associatifs à un processus interculturel global de repensement du futur, à la lumière des changements profonds ayant touché la femme.

Le colloque s'articulera en quatre axes majeurs, portant sur "concepts, approches théoriques et pratiques du genre et de l'interculturel", "diversités culturelles et politiques féministes", "genre, diversité culturelle et cohésion sociale" et "le rôle incontournable de la société civile dans le changement des concepts genre et interculturalité".

Les participants à ce colloque se pencheront ainsi, dans le cadre de tables-rondes, sur la discussion de thèmes ayant trait, entre autres, au "genre et interculturalité: perspectives Est-Ouest", "féminismes et Interculturalité", "la langue arabe entre pouvoir de genre et impact de la diversité culturelle", "communication linguistique et interculturalité" et au "genre, patrimoine culturel marocain et interculturalité".

Source : MAP

 

Dans un avis de 40 pages, la Haute juridiction, tout en insistant sur le respect de la liberté religieuse garanti par la Convention européenne des droits de l'Homme, rappelle le principe fondamental de la neutralité du service public en Belgique, auquel il attache d'ailleurs une valeur constitutionnelle. Il estime aussi que la proposition s'inscrit dans le prolongement de décrets de la Communauté qui prescrivent que le personnel enseignant s'abstient de témoigner en faveur d'un système philosophique, politique ou religieux.

"L'obligation pour la Communauté d'organiser un enseignement neutre et la neutralité du service public ont évidemment une incidence sur l'attitude pouvant être escomptée de la part des enseignants dans le secteur public. Ces derniers étant détenteurs de l'autorité scolaire, on peut attendre d'eux que par leurs propos et leur attitude, ils adhèrent au projet d'enseignement neutre auquel ils prennent part", dit l'avis. Le Conseil d'Etat précise toutefois que la proposition ne peut s'appliquer aux professeurs de religion.

Source : Belgomag

Dans le cadre des jeudis de l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris, trois courts métrages du réalisateur et scénariste  marocain, Ahmed Bouanani, seront projetés le 27 mai prochain. La séance aura lieu à partir de 18h30 à l’auditorium (niveau -2) à l’IMA.

"La marche d’un poète" (1969, 20’), "Mémoire 14" (1971, 30’) ainsi que "6 et 12" (1968, 18’) sont les trois courts métrages programmés.

Né en 1938 à Casablanca, Ahmed Bouanani a étudié à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) de Paris, devenu en 1986, École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS). Il n’a réalisé qu’un seul long-métrage, Le Mirage, en 1979. Mais il est surtout connu dans la réalisation de courts métrages mais aussi comme scénariste ("Le cheval de vent" en 2001) et monteur ("Le trésor infernal" et "Wechma" en 1970).

Les trois films sélectionnés donnent un aperçu de la perfection technique et poétique du réalisateur.

Ce "jeudi du documentaire" sera animé par Ali Essafi, directeur artistique à la SNRT et réalisateur de plusieurs documentaires, parmi ses films "Nous voila Général !" en 1997, "Le bleues des chikhates" en 2004, "Al-Jazira, la nouvelle voix des Arabes" en 2005.

Source : Yabiladi

Natif de Tétouan, RedOne, de son vrai nom Nadir Khayat, a émigré en Suède à l’âge de 18 ans pour se consacrer entièrement à la musique. Plus tard, il part pour Hollywood où il est devenu producteur de Hip-hop et de Pop. Il opère désormais dans sa propre boite de production, RedOne Konvict, une coentreprise créée avec le rappeur Akon.

En 2006, RedOne s’est fait connaitre dans le monde entier avec "Bamboo", un remix de "Hips Don't Lie" de Shakira en featuring avec Wyclef Jean, désignée chanson officielle de la Coupe du monde de football en Allemagne. RedOne est devenu par la suite, l’un des producteurs et compositeurs pour Lady Gaga.

En plus de Lady Gaga, il travaille avec Akon, mais il collabore aussi avec Backstreet boys, Mika (pour "We Are Young" la bande originale du film "Kick Ass"), Kat De Luna, Enrique Iglesias, Space Cowboy, Ciara, Usher, Christina Aguilera, Michael Jackson et Lionel Richie; et récemment avec Enrique Iglesias pour son prochain album.

Au cours de la même soirée, "Love Story" de l’Américaine, Taylor Swift, a été désigné "chanson de l'année", le chanteur américain et guitariste de rock, John Fogerty, "icône BMI".

Broadcast Music, Incorporated (BMI) est une organisation américaine de collecte des droits d'auteur pour les écrivains, compositeurs et producteurs de chansons. La société organise chaque année des récompenses dans diverses catégories du cinéma et de la musique.

Source : Yabiladi

Quatre films représenteront le Maroc dans la compétition officielle de la septième édition du Festival du Cinéma Africain de Tarifa (FCAT) qui se tiendra du 21 au 29 mai, apprend-on, mercredi, auprès des organisateurs.

Il s'agit de "Fissures" de Hicham Ayouch, "Dès l'Aube" de Jilali Ferhati, "Fatma" de Samia Charkioui, et "Les damnés de la mer" de Jawad Rhalib.

La programmation comprend plus d'une centaine de films dont des inédits, quatre expositions photographiques et un espace professionnel consacré à la promotion des coproductions entre l'Espagne et l'Afrique.

Grâce à une large sélection de films, le festival veut offrir au spectateur hispanophone l'occasion de découvrir les différentes réalités du continent africain.

Selon les organisateurs, des projections à l'air libre d'une partie de la programmation du FCAT'10 sont programmées, une semaine avant l'ouverture du Festival, dans plusieurs villes marocaines comme Tétouan, Larache et Tanger mais également en Espagne, à Algésiras, San Roque et Los Barrios.

Ces projections, organisées par l'équipe de Cine-mobile-FCAT, en collaboration avec le Centre cinématographique marocain (CCM), la Fondation des Deux Rives et l'Institut Cervantes, sont accompagnées d'un studio ambulant de photographie numérique.

Cette édition maintient et renforce l'objectif du festival qui consiste à faire connaître en Espagne la cinématographie africaine, non seulement en tant qu'expression artistique, mais aussi comme un outil de développement et de progrès pour le continent africain.

Le FCAT concentre ses efforts sur la promotion et la diffusion des cinématographies du continent africain en Espagne et en Amérique Latine à travers des actions concrètes de coopération, d'enseignement et de formation.

L'objectif de cette manifestation cinématographique est de favoriser une meilleure compréhension entre les peuples et d'apporter une contribution positive au développement de la culture et de l'industrie cinématographique africaine, en offrant un espace de rencontre pour les professionnels de l'industrie audiovisuelle et en développant la distribution ses Âœuvres au niveau du territoire espagnol.

Le FCAT est initié par l'association Al Tarab, avec le soutien notamment de l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), de la Casa Africa (la maison de l'Afrique), de la Casa Arabe (la maison arabe), du gouvernement d'Andalousie et de la fondation Trois Cultures de la Méditerranée.

Source : MAP

Les intervenants à une conférence sur "l'identité et la diversité" ont appelé, mercredi à Casablanca, à la construction d'une société ouverte et tolérante.

Ils ont indiqué qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.

Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi Mohammed VI et un panel d'hommes du monde de la politique, de l'économie, de l'art et de la culture, M. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', organisateur de cette conférence, a souligné que ce débat mène à une réflexion sur des questions concernant la relation entre le "moi'' et "l'autre'' et sur l'individualisme et le sentiment commun.

Il a, par ailleurs, évoqué des questions liées à l'identité, un concept qui bouge, se modifie et évolue, en tant qu'ensemble de valeurs qui constituent la relation de la personne avec son environnement, précisant que c'est l'homme qui nourrit son sentiment d'identité individuelle et que l'identité humaine n'existe que si elle est reliée à autrui.

De son côté, M. Driss Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a tenu à expliquer que le Maroc est confronté à plusieurs défis relatifs à l'identité et à la diversité, soulignant que ce débat représente un atelier complexe qui nécessite une profonde réflexion.

Et d'ajouter que cette réflexion consiste en la relation du Maroc en tant que mère patrie avec les jeunes marocains résidant à l'étranger et en la nature de l'offre culturelle qu'elle leur présente pour préserver leurs liens avec leur pays d'origine.

Pour M. Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), l'identité est un ensemble de valeurs basées sur l'éducation et la formation que tout un chacun apprend au sein de la famille et de l'école, mettant l'accent sur l'importance de l'auto instruction qui permet de s'imprégner notamment de la tolérante et de l'ouverture sur l'autre.

A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.

Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.

Source : MAP

"Mort à vif" est l'intitulé d'un nouveau recueil de la poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal, paru récemment aux éditions "Al-Manar" à Paris.

Dans ce recueil, qui s'ouvre sur une partie intitulée "Le livre de Driss", Siham Bouhlal replonge dans les souvenirs qui ont tissé sa vie avec son compagnon, décédé il y a trois ans, et voit présente la mort personnifiée qui se barricadait dans leurs moments, pendant qu'ils étaient occupés à aller vers la vie.

Elle entame avec la mort alors un dialogue violent et révolté et défie la mort au moment même où elle prend conscience qu'elle a effectivement et sans possibilité de retour ravi l'être aimé.

Deux autres parties suivent ensuite où elle essaye d'apaiser la colère et d'ouvrir une lucarne d'espoir, celui-là même que son compagnon, dans ses derniers conseils, voulait pour elle.

La couverture de ce recueil est illustrée de dessins du peintre Mahi Binebine.

Née à Casablanca dans une famille originaire de Fès, Siham Bouhlal est installée en France depuis 25 ans où elle a reçu l'enseignement du poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.

Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, elle se consacre à la traduction de textes médiévaux (Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle, Connaissance de l'Orient, ""Gallimard" 2004) et à la composition et à la traduction de poésies (Printemps des poètes à l'Institut du Monde Arabe, 2003 et 2004).

La poétesse, dont son recueil personnel "Poèmes bleus" est paru aux éditions "Tarabuste" en 2005, a participé en 2006 aux côtés de feu Driss Benzekri et Carlos Freire à l'élaboration de l'ouvrage "Amazigh ou voyage dans le temps berbère", paru aux éditions "Hazan" à Paris.

En 2007, elle prend part au séminaire "Femmes Marocaines et immigration : les femmes et la création" organisé par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et rédige un texte à cette occasion : "La femme créatrice", puis au colloque "Femmes d'ici et d'ailleurs", organisé par les Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME, 2008).

Elle a également pris part à de nombreuses rencontres sur la question notamment de l'écriture et l'exil comme elle a rédigé de multiples textes à ce sujet, dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots".

Siham Bouhlal est l'auteur aussi des recueils "La tombe d'épines", paru aux éditions "Al-Manar" à Paris en 2007 avec des illustrations de Diane de Bournazel, "Corps lumière" (Al-Manar, 2008) puis "Le sel de l'amour" rehaussé de dessins de Julius Baltazar en 2009.

Elle a publié également une nouvelle traduction dans le domaine ancien "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe" aux éditons Actes Sud, 2009), un livre d'artiste, "Tombeau / Grab", texte bilingue, français/allemand, avec les peintures de Klaus Zylla et un récit "Princesse Amazigh", paru en aux éditions "Al Manar", 2009.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, en tournée en France, a visité des centres cultuels et culturels et tenu des rencontres avec plusieurs élus et représentants des autorités locales dans les régions du Nord et de l'Est de l'Hexagone.

A Armentières, dans la banlieue de Lille (Nord), le ministre a visité un complexe cultuel et culturel opérationnel composé d'une mosquée, de salles de cours et d'informatique, d'un espace de rencontres et d'une bibliothèque que le ministre a offert d'approvisionner en ouvrages diversifiés.

A Strasbourg, le ministre s'est rendu au chantier de construction de l'une des plus grandes mosquées d'Europe. Cofinancée par le Maroc, le conseil municipal de la ville, le conseil régional et les contributions des Marocains de la région, la Grande Mosquée de Strasbourg ouvrira ses portes aux fidèles au printemps 2011.

Ces édifices, qui viennent renforcer l'offre spirituelle en direction de la communauté, témoignent de l'intérêt que les autorités locales des deux régions accordent au bien-être moral de ces concitoyens.

Cet aspect a été présent dans les entretiens que M. Ameur a eus avec les maires d'Armentières et de Strasbourg, le préfet du département de l'Alsace (Est), le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Strasbourg et le président de la région Alsace-Lorraine.

Ces responsables ont tous salué le dynamisme et l'exemplarité de la communauté marocaine, parfaitement intégrée dans la société du pays d'accueil. Soulignant que la France progresse avec la richesse et la pluralité de sa population, ces responsables n'ont pas manqué d'insister sur la vitalité du rôle du gouvernement marocain, notamment dans la diversification de l'action culturelle, aspect fondamental pour la pérennisation des liens d'attachement des nouvelles générations des Marocains de France à leur pays d'origine comme pour une meilleure intégration dans leur société d'accueil.

Lors de ces entretiens, M. Ameur a exprimé la détermination de son département à collaborer avec ces autorités et instances, à travers des actions concrètes et ciblées, pour le réconfort et le bien-être de leurs administrés marocains. Il a indiqué, à ce propos, qu'une attention particulière sera accordée précisément aux échanges culturels dans le but de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle et consacrer le statut avancé du Maroc dans ses relations privilégiées avec l'Union européenne.

Le ministre, qui a entamé cette tournée le 14 mai, a également tenu des réunions avec les compétences marocaines et les représentants de la communauté marocaine établie dans ces deux régions de la France, rappelle-t-on.

La visite de M. Ameur se poursuivra jusqu'au 23 mai et le mènera, successivement, à Rennes, Nantes (Ouest), Orléans (Centre) et Paris où il signera avec le maire de Mantes-la-Jolie une convention pour la création conjointe d'un centre culturel marocain dans cette banlieue parisienne avant d'animer une conférence, en marge du salon SMAP Immo, sur la politique gouvernementale au service des Marocains du monde.

Source : MAP

Le président Barack Obama a redoublé de critiques mercredi contre les lois controversées de l'Arizona à l'encontre des immigrants illégaux, estimant qu'elles reflètent une frustration mal orientée.

Le président américain s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec le président mexicain Felipe Calderon, qui partage ses vues. Il a appelé à une révision des lois sur l'immigration aux Etats-Unis, mais rappelé qu'il lui manque une majorité absolue au Congrès pour le faire.

L'Arizona a décidé de criminaliser le délit de présence illégale dans le pays, ce qui représente selon Barack Obama un risque de violation des droits civiques. "Aux Etats-Unis, une personne qui respecte la loi, qu'elle soit citoyen américain, immigrant légal, en visite ou faisant du tourisme depuis le Mexique, ne peut pas être soupçonnée simplement sur son apparence" a rappelé le chef de l'Etat.

Les lois de cet Etat frontalier avec le Mexique présentent un caractère discriminatoire à l'encontre en particulier de la communauté hispanique, a souligné son visiteur.

Une solution, selon Calderon, serait de créer une zone frontalière plus sure, qui unisse au lieu de diviser.

Il y a deux fois plus d'Américains favorables aux lois anti-immigrants que d'opposants, d'après un sondage réalisé pour l'Associated Press par l'Institut GfK.

Les policiers de l'Arizona devront retenir que la race ou l'origine ethnique ne sont pas des critères suffisants pour appliquer le nouveau texte, a indiqué le principal formateur de la police locale, Lyle Mann, mercredi. Il n'a pas défini ce qui serait un critère de suspicion légitime.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Alors que le projet de loi sur le port de la burqa est présenté ce mercredi en conseil des ministres, beaucoup de musulmans ne cachent plus leur désarroi: de dérapages en débats sur l'identité nationale, ils se sentent pris pour cible.

Cette fois, Brice Hortefeux a fait le déplacement. Jeunes en jogging, retraités maghrébins, fidèles des villes voisines de Beaucaire, d'Arles ou même d'Avignon... Dans le cimetière de Tarascon giflé par la pluie et le mistral, ils sont près d'un demi-millier, ce 9 mai, à se recueillir derrière le ministre de l'Intérieur et les élus locaux. Quelques jours plus tôt, sept stèles de soldats musulmans morts pour la France durant la Première Guerre mondiale avaient été profanées - provocation stupide d'un gamin désœuvré, dira l'enquête.

Après la prière, Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), se livre à un sombre décompte : "32 impacts de balles relevés sur les murs" d'une mosquée d'Istres (Bouches-du-Rhône) ; une boucherie halal de Marseille "mitraillée" à la kalachnikov, "15 mosquées dégradées depuis le début de 2010" sur tout le territoire français, dans l'indifférence quasi générale. "L'islam est une religion de paix, victime des amalgames, de la crispation et du repli identitaire qui menace notre société", résume ce timide agrégé de mathé­matiques au verbe mesuré. Quatre jours plus tard, trois nouvelles tombes musulmanes étaient maculées d'injures racistes à Vienne (Isère).

Quelle loi contre le niqab?

Le gouvernement a choisi d'agir en deux temps: d'abord une résolution, votée à l'unanimité par les députés le 11 mai ; ensuite un projet de loi, examiné en Conseil des ministres le 19 mai, qui prohibe le port de la burqa dans la totalité de l'espace public au nom de la dignité des femmes et du "vivre ensemble".

Révélé par Le Figaro, le texte prévoit une amende de 150 euros pour celles qui violeraient l'interdiction et/ou un stage de citoyenneté "à titre de peine alternative ou complémentaire". Imposer le port du voile intégral par "la violence, la menace, l'abus de pouvoir ou d'autorité" serait considéré comme un délit passible de 15 000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement.

Ce projet devrait être examiné en juillet par les députés, et en septembre par les sénateurs, avant son adoption à l'automne. Le Conseil d'Etat a déjà averti qu'une interdiction absolue et générale serait "exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles". Les socialistes ont concocté leur propre proposition de loi, limitant l'interdiction du port du voile intégral aux services et aux transports publics.

Eric Besson et Michèle Alliot-Marie peuvent se retrousser les manches. Après la présentation au gouvernement du projet de loi prohibant le port du niqab, ce mercredi 19 mai, il faudra beaucoup de talent au ministre de l'Immigration pour démontrer aux musulmans que "l'interdiction du voile intégral" n'est pas "stigmatisante pour l'islam". Et beaucoup de persévérance à sa collègue de l'Intérieur pour pratiquer la "pédagogie" qu'elle revendique. Car, si bannir le niqab n'équivaut évidemment pas à partir en croisade contre l'islam, les musulmans ont des raisons de ne pas saisir la nuance. De la pédagogie ? "Contrairement à la loi sur le voile à l'école, en 2004, qui avait été précédée de nombreux débats au sein de la commission Stasi, ce dossier part dans tous les sens, déplore un observateur bien informé. Besson annonce la création d'instituts d'imams, Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, propose la création d'un observatoire de l'islamophobie, mais toutes ces initiatives ne sont que de simples contre-feux, de la pub."

Pis : comme le souligne le sociologue Didier Lapeyronnie, "avec les dérapages de Brice Hortefeux, la traque des "mariages gris", lancée par Eric Besson, et les discours récurrents de Nicolas Sarkozy contre l'islamisme, on entend une forme de racisme s'exprimer au plus haut niveau de l'Etat. Malgré leurs efforts d'intégration, les musulmans se disent qu'ils ne seront jamais des Français comme les autres et les extrémistes s'engouffrent dans la brèche, explique ce spécialiste des banlieues, auteur de Ghetto urbain (Robert Laffont). Alors qu'ils sont majoritairement contre le voile intégral, les musulmans pensent que, quoi qu'ils fassent, rien ne changera. Alors, par réflexe, ils s'identifient aux femmes en burqa et se sentent directement visés par le projet de loi."

Au terme d'un an et demi de polémiques, ces mêmes musulmans semblent "assommés" et plus fatalistes que va-t-en-guerre. La burqa? Un "non-sujet qui ne concerne qu'une minorité de femmes", et un coup de plus à encaisser.

"On vient nous désintégrer"

"A chaque fois qu'on parle de nous, c'est pour nous accuser, lâche Abdelhak Eddouk, aumônier musulman à Grigny (Essonne). On a eu les minarets, puis le débat sur l'identité nationale et, maintenant on a ce boucher halal de Nantes, une vraie caricature..." "On pensait être intégrés, en fait, on vient nous désintégrer", renchérit Mohamed Dekoune, conseiller principal d'éducation à Tarascon. La lassitude se lit aussi dans les commentaires postés sur le site d'information SaphirNews, où médias et politiques en prennent pour leur grade. Les internautes ne donnent pas dans la nuance!"Normal, d'après le rédacteur en chef du site, Mohammed Colin, ils ne parviennent pas à faire comprendre que leurs revendications sont les mêmes que celles des autres Français : avoir un lieu décent où pratiquer leur religion, trouver un boulot, économiser pour partir en vacances..."

Des tensions surgissent entre pratiquants eux-mêmes

Il y a aussi ces injures qu'on pensait oubliées, comme "bicot", "bougnoule" ou "voleur", entendues dans les rues de Marseille et d'ailleurs. Ici, une femme voilée au visage découvert se voit refuser l'entrée d'un bowling. Là, des policiers collent une amende à deux porteuses du niqab, alors que la loi n'est pas encore votée.

Des tensions surgissent entre pratiquants eux-mêmes: des musulmanes s'en prennent en plein marché à leurs coreligionnaires en burqa ; à l'inverse, des "nounous" africaines à l'islam peu rigoriste se font chapitrer au parc par leurs "sœurs" maghrébines. Certains, telle Fatima Orsatelli, élue de gauche à Marseille, pointent du doigt l'élite musulmane "qui ne se sent pas concernée, alors qu'elle aurait dû se faire la porte-parole de la communauté".

Et c'est bien là la grande question : pourquoi les musulmans ne condamnent-ils pas eux-mêmes plus fermement ces intégristes qui nuisent à leur image et à leur religion? La réponse n'est, en réalité, pas si simple.

Le CFCM, installé par le gouvernement en 2003 et censé les représenter, se trouve ligoté par ses luttes de pouvoir internes et ne détient, aux yeux des fidèles "de la base", aucune légitimité. Interpeller les salafistes? "On ne peut pas arracher les voiles dans la rue! s'exclame Abdelhak Eddouk, l'aumônier de Grigny. Ce serait répondre à la violence par la violence. Seul le dialogue au cas par cas fonctionne." Des arguments qui ne convainquent pas complètement.

Sans doute, comme le dit Abdelaziz Chaambi, président de la Coordination contre le racisme et l'islamophobie, les musulmans modérés sont-ils un peu "perdus". "Les pouvoirs publics les présentent comme des islamistes, les salafistes les font passer pour des mécréants, les médias, pour des voleurs... A force, ils se replient sur eux-mêmes."

Alors qu'il eût fallu soutenir les associations locales pour lutter contre la déstructuration sociale dans les cités et le repli communautariste, leurs membres mettent la clef sous la porte les uns après les autres, faute de subventions. Dans ces banlieues à chômeurs livrées à elles-mêmes, où policiers, postiers et chauffeurs de bus ne veulent plus mettre les pieds, où les élèves s'enfoncent dans leurs écoles ghettos, les prêcheurs de niqab sont promis à un bel avenir.

Bien que légitime et nécessaire, la loi contre le voile intégral aura raté sa cible si elle s'en tient aux grands principes, sans enclencher d'autre sursaut politique qu'un mauvais feuilleton médiatique.

Source : L’Express/REUTERS

Les immigrés occuperaient une part bien plus importante de la population salariée russe que ne l’indique le rapport publié le 31 mars par l’ONU. Moscou se penche sur sa politique migratoire.

La Russie comptait 2,4 millions d’immigrés officiellement enregistrés en 2008, mais le chiffre réel serait probablement trois fois plus élevé, selon le rapport sur l’évolution de la situation démographique en Russie établi par l’Organisation des Nations Unies. « En prenant en compte les zones d’ombre du marché du travail, les étrangers travaillant actuellement en Russie représenteraient près de 10% de la masse salariale », indique le rapport. « Les immigrés illégaux occupent principalement des emplois mal payés que les Russes refusent ».

Les actifs exerçant un emploi sont près de 74,5 millions, soit 52% de la population russe, selon les données de février 2010 du Service national des statistiques. Le rapport félicite les autorités pour la simplification de la procédure d’enregistrement des immigrés et l’amélioration du contrôle aux frontières, mais il précise cependant que le pays ne dispose toujours pas d’une approche systémique.

« La Russie est toujours à la recherche d’une politique migratoire efficace pour résoudre son problème démographique », dit le rapport. « La pénurie de main-d’œuvre et les risques posés par la migration illégale sont sous-estimés ».

Une loi régissant le statut des travailleurs étrangers est entrée en vigueur en 2007. Elle exige que ceux-ci présentent leur passeport, leur carte de migration et s’acquittent d’une taxe pour obtenir une autre carte les autorisant à exercer une activité professionnelle. La loi permet aux migrants d’obtenir un permis de travail et de changer d’employeur librement, alors qu’auparavant, le travailleur étranger dépendait de son premier employeur pendant toute la durée de son permis de travail. Cette mesure libératoire est remise en cause : Vladimir Poutine a promis d’associer chaque migrant à un employeur particulier pour mieux contrôler les flux de travailleurs étrangers.

Les temps ont changé, explique Nikita Mkrtchyan, chercheur à l’École supérieure d’économie : si les premières étapes de la réforme ont permis à la Russie de tirer profit de l’immigration, la récession a forcé le gouvernement à repenser sa stratégie.

Source : Le Figaro

A Sasabe, à 90 km de Tucson, la grande ville du sud de l'Arizona, les gardes-frontières assurent que, même si la nouvelle loi de répression de l'immigration illégale n'est pas encore entrée en vigueur, "le trafic de clandestins a déjà pas mal baissé". La peur s'est installée parmi ceux qui résident en Arizona - 500 000 illégaux pour 6,6 millions d'habitants, dont un tiers d'Hispaniques citoyens américains - depuis que la gouverneure, Jan Brewer, a signé le 23 avril la loi SB1070, qui autorise la police locale à contrôler les résidents dès lors qu'elle a un "soupçon raisonnable" sur leur statut. Et l'inquiétante nouvelle - "La chasse au clandestin va commencer !" - s'est aussi répandue de l'autre côté de cette frontière mexico-arizonienne où 1 000 personnes tentent quotidiennement d'entrer aux Etats-Unis. Illégalement, s'entend.

Ne serait-ce que pour cette raison, Joe Arpaio, shérif de Maricopa, se réjouit de cette loi. A 78 ans, l'homme règne sur un comté qui regroupe huit des dix premières villes de cet Etat semi-désertique, à commencer par Phoenix, la capitale où il nous reçoit. Sa règle d'or : "La loi et l'ordre." Ses méthodes sont controversées, mais il n'en a jamais démordu : c'est lui qui a réintroduit dans sa juridiction les chaînes en fer aux pieds des prisonniers et les uniformes rayés à la frères Dalton. "Les phraseurs me traitent de fasciste. Mais je ne dois de comptes qu'à mes électeurs. Et il faut croire que je leur conviens." Ils le plébiscitent depuis dix-huit ans.

Sa nouvelle croisade consiste à traquer et à incarcérer les immigrés clandestins. "On m'accuse de contrôles au faciès. En trois ans, j'ai arrêté 5 000 clandestins. Personne n'en a fait un fromage. Maintenant la loi a décrété que la présence illégale est un crime. C'est parfait, cela permet d'emprisonner ces gens. Mais mes policiers doivent se justifier par un "soupçon raisonnable de délit". Je déteste l'hypocrisie. On n'interpelle pas les gens pour savoir s'ils ont bu un coup de trop mais s'ils sont clandestins ou pas, parce qu'être clandestin est interdit, point à la ligne."

Pourquoi est-il si important de "criminaliser" la clandestinité, alors que les gardes-frontières peuvent déjà procéder à des expulsions ? "Parce que ça ne suffit pas : ils reviennent. Il faut d'abord leur infliger une peine dure pour leur faire passer l'envie de revenir chez nous et faire un exemple pour les autres."

Le shérif Arpaio, son langage et ses méthodes, Clarence Dupnik les connaît par coeur. Lui aussi est shérif : celui du comté de Pima. Il officie à Tucson, première grande ville où passent la plupart de ces clandestins que son homologue entend pourchasser. A 72 ans, dont cinquante et un comme policier, lui aussi bénéficie du soutien sans faille de ses ouailles : il est élu et réélu depuis vingt-quatre ans. "Cette loi, dit-il, est inconstitutionnelle, inapplicable et immorale. Comprenez-moi bien, moi aussi je considère qu'on doit mieux sécuriser la frontière. C'est nécessaire parce que les mafias mexicaines dominent les trafics de drogue et d'êtres humains. Mais la politique migratoire, c'est l'affaire du gouvernement fédéral, et c'est très bien ainsi. Et moi, je déteste la démagogie : qui peut croire que l'on va emprisonner ou expulser de cet Etat un demi-million d'illégaux ? Cette loi flatte la xénophobie des gens sans rien résoudre."

Joe Arpaio est républicain de tendance ultra, même s'il peste contre les "politiciens véreux" de son propre parti. Clarence Dupnik, lui, est démocrate, même s'il se dit "exaspéré par les jeux politiques à Washington".

L'un et l'autre représentent les deux tendances dominantes du débat qui monte aux Etats-Unis : que faire des immigrés "undocumented" - les sans-papiers ? En 1986, Ronald Reagan en avait régularisé quelque 4 millions. George W. Bush entendait faire de même, mais son parti, aidé par une fraction importante de démocrates, l'a empêché de procéder à une forme de régularisation de 12 millions de personnes en 2007, avec la possibilité pour une partie d'entre eux d'accéder à la citoyenneté américaine. Barack Obama s'était engagé à faire adopter une loi dès sa première année de mandat. Il y a renoncé.

"Washington est paralysé", clame le shérif Arpaio, qui éprouve une détestation inextinguible pour le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, l'adversaire de Barack Obama lors de la dernière élection présidentielle. Or une primaire oppose ici M. McCain à un adversaire de la droite dure, J.-D. Hayworth. Le sénateur avait 27 points d'avance il y a six mois dans les sondages. Il n'en a plus que 7, à la grande jubilation du shérif Arpaio. Depuis, M. McCain, connu pour ses positions ouvertes sur l'immigration, a viré à 180 degrés. Il court derrière son adversaire, adoptant ses slogans, à un point que le chroniqueur politique de l'Arizona Republic, E. J. Montini, juge "presque comique".

"Les gens de ce pays avaient perdu le sens de la lutte contre le crime. Durant la campagne, Obama et McCain ont balayer l'immigration sous le tapis. Maintenant, l'affaire leur explose au nez, jubile Arpaio. McCain a tourné casaque pour ne pas être laminé. Une révolution nationale est en marche et l'immigration en est la tête de proue !"

Diverses études font ressortir trois éléments comme creuset de l'hostilité aux immigrés mexicains : les clandestins prendraient le travail des Américains ; leur criminalité est perçue comme exceptionnellement élevée ; enfin, ils "ne s'intègrent pas culturellement" comme leurs prédécesseurs.

Pour Clarence Dupnik, la population de son Etat "est réellement exaspérée" par l'afflux des clandestins. "Même des Hispaniques le sont, précise-t-il. Mais qui dira que l'éradication totale de leur passage, comme le laisse accroire la campagne anti-immigrés, est un leurre et une ineptie ? La topographie du terrain rend la chose incontrôlable. Et tant qu'il n'y aura pas de classe moyenne au Mexique et qu'y régneront une pauvreté et une corruption aussi désolantes, on n'empêchera pas des gens courageux de chercher à faire vivre leur famille plus dignement."

Quant aux policiers, "cette loi les met dans une position intenable, affirme-t-il. S'ils l'appliquent, ils seront attaqués par les défenseurs des droits de l'homme. S'ils ne l'appliquent pas, ils seront attaqués par les xénophobes. Cette loi, c'est le visage le plus dégueulasse de l'Amérique".

Le shérif Arpaio, lui, ne s'en laisse pas conter : "Chez vous, en France, un flic a bien le droit d'exiger de quiconque ses papiers. Et soyez francs : ceux qu'on interpelle ont souvent une tête d'Arabe, non ? Alors, pas d'hypocrisie, s'il vous plaît."

A Sasabe, le policier Ken Taylor finit sa tournée quotidienne le long de la barrière qui borde partiellement la frontière. "Mon grand-père lui-même était un immigrant. Il a fui l'Allemagne, à l'époque nazie. Il est passé par le Mexique", sourit-il. On lui demande s'il était juif ou communiste... "Non, dit-il, simplement il ne voulait pas vivre sous les nazis." Est-il entré légalement ? "Non, clandestinement." Taylor a du mal à ne pas "admirer des gens qui prennent le risque de traverser à pied 60 km de désert pour s'en sortir". Il dit aussi que sécuriser les frontières est devenu "une nécessité". Il adore son métier, mais se retrouver à chasser les clandestins, ça lui fait "tout drôle".

Source : Le Monde

L'emploi est le premier facteur d'intégration pour les étrangers. Or près de 30 % des immigrés sont au chômage. Pour remédier à cette situation, rappelée par le ministre de l'Immigration, Pôle emploi et l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) ont signé, hier, une convention qui vise à mettre en place un suivi personnalisé des demandeurs d'emploi qui ne sont pas originaires de l'Union européenne. Depuis le 1 er janvier 2007, les étrangers arrivant pour la première fois en France signent avec l'Etat un contrat d'accueil et d'intégration qui leur permet notamment de bénéficier d'un bilan de compétences. L'an passé, plus de 100.000 personnes ont signé un tel contrat et 55.000 se sont vu prescrire un bilan de compétences. Si 21 % des bénéficiaires de ce dispositif se sont révélés directement « employables », selon les chiffres de l'Ofii, 26 % ont besoin d'une formation, notamment pour améliorer leur niveau en langue française.

Améliorer le suivi statistique

Trois mois après leur bilan de compétences, 21 % des bénéficiaires déclarent avoir décroché un emploi, en grande partie dans le secteur des services à la personne et dans le BTP. Parmi eux, la moitié ont obtenu un CDD, 30 % un CDI et 18 % sont en intérim. Des chiffres encourageants mais que le ministère souhaite améliorer avec l'aide de Pôle emploi.

La convention signée hier prévoit ainsi la mise en place d'un « référentiel partagé des qualifications professionnelles acquises dans le pays d'origine » et une meilleure identification des offres d'emploi non satisfaites qui peuvent être proposées à des professionnels étrangers. En outre, le suivi statistique du parcours d'accès à l'emploi des étrangers devrait être amélioré par une mise en commun des fichiers de l'Ofii et de Pôle emploi. L'adaptation nécessaire des systèmes d'information des deux opérateurs ne permet toutefois pas d'espérer une mise en oeuvre avant 2011.

La signature de cette convention intervient au moment même où le ministère tente de résoudre un autre sujet épineux, celui des travailleurs sans papiers. Alors qu'une réunion s'est tenue la semaine dernière avec les syndicats, le ministère du Travail et celui de l'Immigration, Eric Besson a rappelé hier son opposition à toute évolution des critères de régularisation fixés par la circulaire du 24 novembre 2009 : « Il est hors de question de rouvrir des négociations sur le sujet. La circulaire est assez généreuse et pragmatique. » Le ministre a en outre précisé que le projet de loi qu'il a présenté en Conseil des ministres le mois dernier, prévoyant des sanctions alourdies pour les entreprises employant des salariés sans titre de séjour, serait discuté à partir de septembre par les parlementaires.

Source : Les Echos

La donne migratoire doit être appréhendée selon "une approche qui s'articule sur la responsabilité partagée, la solidarité et le co-développement", a souligné M. Rachad Bouhlal, ambassadeur du Maroc en Allemagne.

S'exprimant lors d'une conférence, organisée les 18 et 19 mai à Weimar à l'Etat de Thuringe (Centre-Est de l'Allemagne), sous le thème "l'Europe de la responsabilité et le partenariat en matière de la politique de la migration des jeunes", le diplomate marocain a indiqué que cette appréhension s'articule également sur "l'implication concrète des pays d'origine, de transit et de destination".

"De même, il sera pertinent que les partenaires des deux rives de la Méditerranée puissent traiter, en toute transparence et responsabilité, toute politique, mesure ou action qui aurait des incidences sur la situation juridique, économique, sociale ou culturelle des populations immigrées en Europe", a souligné M. Bouhlal, indiquant que "c'est notamment le cas du Programme de Stockholm, troisième du genre à être lancé par l'Union européenne, après ceux de Tampere et de La Haye".

"Il serait en effet utile que, dans la mise en œuvre des dispositions de ce Programme, l'UE associe de manière étroite ses partenaires les plus concernés par le phénomène migratoire, comme le Maroc", a-t-il dit, ajoutant que toutes les parties doivent "poursuivre ensemble un seul et même objectif, à savoir celui de concevoir une politique migratoire qui saura, tout à la fois, soutenir la croissance économique, corriger les différentiels démographiques et qui saura surtout appréhender la migration et la mobilité humaine dans la normalité des choses".

Cette conférence, organisée à l'initiative du Centre européen de l'information dans la Chancellerie de l'Etat de Thuringen, s'inscrit dans le cadre de l'année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (2010), qui constitue l'un des objectifs principaux de l'UE.

Les débats de cette conférence de deux jours ont porté sur plusieurs thèmes relatifs à la migration et le développement, dont la migration et l'intégration des jeunes en Europe et le partenariat euro-africain dans le domaine de la migration et les expériences des ONG, concernant l'intégration, l'enseignement et la formation des jeunes migrants.

La question migratoire qui est au centre de cette conférence, "contient des implications politiques, économiques et sociales de plus en plus sensibles", a-t-il affirmé, précisant que, sur le plan politique, "elle fait partie des débats liés à l'identité nationale de certains pays d'accueil et revêt un enjeu électoral grandissant partout en Europe".

D'un point de vue sécuritaire, "les mouvements migratoires ont apporté avec eux des défis inédits : la migration illégale, la traite des être humains, la constitution de réseaux criminels", a-t-il souligné.

L'ambassadeur a indiqué qu'"une volonté commune peut enrayer les flux migratoires illégaux. Dans les Iles Canaries par exemple, le nombre des arrivées enregistrées en 2009 est le plus bas depuis dix ans. Au total, 2.242 personnes ont rallié l'archipel lors des douze derniers mois contre plus de 9.000 en 2008, qui marquait déjà une nette décrue. En 2006, ils étaient près de 14000 qui avaient gagné les Canaries."

"Cette baisse drastique est la résultante directe et logique de l'approche concertée que mène l'Espagne avec les pays de transit (comme le Maroc) et ceux d'origine (les pays subsahariens)", a indiqué M. Bouhlal, ajoutant que cette approche englobe bien sûr la lutte contre l'immigration irrégulière, mais aussi l'encouragement de la migration circulaire et les actions de co-développement dans les pays d'origine.

"Il s'agit là de la mise en œuvre concrète et tangible des recommandations de la conférence euro-africaine sur la migration et le développement que le Maroc a abrité en juillet 2006", a-t-il dit.

"Il nous incombe d'éviter à ce que des communautés immigrées légalement établies en Europe constituent aujourd'hui la cible première de mesures économiques, deviennent victimes de procédés discriminatoires. Car, ce sont des femmes et des hommes qui ont contribué à l'essor économique de leurs pays d'accueil et sont dans leur droit absolu d'exiger de la dignité et du respect", a souligné le diplomate marocain.

Il a, par ailleurs, indiqué qu'"à l'heure actuelle, il est clair que les pays de la région méditerranéenne sont de plus en plus interdépendants et liés, et pour faire face aux problèmes auxquels cette région est confrontée, l'UPM représente incontestablement un cadre politique, économique et culturel supplémentaire".

En somme, a-t-il dit, l'UPM dispose de tous les atouts pour ériger le bassin méditerranéen comme un espace géopolitique apaisé et solidaire, un territoire économique viable et compétitif et un champ culturel modèle pour l'Alliance des civilisations.

Source : MAP

Le constitutionnaliste Bertrand Mathieu estime que la formule trouvée par le gouvernement offre un fondement juridique solide à l’interdiction

Il fallut bien des efforts en 2004 pour parvenir à la bonne formule d’interdiction des signes religieux « ostensibles » à l’école. Le Conseil d’État, puis la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), n’avaient finalement rien trouvé à y redire. Le gouvernement a de nouveau pesé chaque mot pour justifier l’interdiction du port du voile intégral. Présentés mercredi 19 mai en conseil des ministres, les sept articles du projet de loi étaient moins attendus que « l’exposé des motifs » qui explicite les fondements de l’interdiction.

Comme il fallait s’y attendre, le respect de la laïcité – qui garantit la liberté d’expression religieuse – n’a pas été retenu. Celui de l’égalité entre l’homme et la femme est évoqué, mais de façon annexe. Au cœur de l’exposé des motifs se trouvent en revanche les notions d’ordre public et de dignité de la personne.

« La défense de l’ordre public ne se limite pas à la préservation de la tranquillité, de la salubrité ou de la sécurité. Elle permet également de prohiber des comportements qui iraient directement à l’encontre des règles essentielles au contrat social républicain qui fonde notre société », précise le texte.

Une conception « non matérielle de l’ordre public »

Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu, il s’agit d’une conception « non matérielle de l’ordre public qui intègre le respect de certaines valeurs ». Le texte évoque en l’occurrence les « exigences fondamentales du vivre-ensemble », « l’idéal de fraternité » ou encore « l’exigence minimale de civilité ».

L’universitaire rappelle que cette conception de l’ordre public a déjà, dans le passé, permis de fonder le rejet de certaines pratiques biomédicales ou de la polygamie. En 1999, le Conseil constitutionnel s’était ainsi référé aux « fondements de l’ordre social » pour justifier la prohibition de l’inceste.

À cette défense de l’ordre public, le texte articule le respect de la dignité de la personne. Quand bien même elle serait volontaire ou acceptée, cette forme de « réclusion » qu’est la dissimulation du visage « constitue à l’évidence une atteinte au respect de la dignité de la personne ».

En 1995, le Conseil d’État avait validé la décision d’un maire d’interdire un spectacle de « lancer de nain » au nom du respect de la « dignité de la personne ». Mais cette jurisprudence restée marginale avait été jugée attentatoire aux libertés individuelles. La dignité, principe constitutionnel depuis 1994, est là pour protéger les citoyens contre d’éventuels abus des États et non l’inverse.

La loi devrait résister à l'examen du Conseil constitutionnel

Pourtant, Bertrand Mathieu souligne que, dans l’actuel projet de loi, la solidité de raisonnement tient au fait qu’une telle conception non matérielle de l’ordre public « ne renvoie pas à un ordre moral mais à des valeurs qui ont bien un ancrage constitutionnel ». Le fait de dissimuler son identité représente « une dégradation, une négation de la personne humaine à laquelle on peut s’opposer sans attenter aux libertés individuelles ».

Devant la mission d’information parlementaire, il avait d’ailleurs suggéré un argument qui est repris ici : la dignité concernée n’est pas seulement celle de la femme masquée, mais celle des « personnes qui partagent avec elle l’espace public et se voient traitées comme des personnes dont on doit se protéger par le refus de tout échange, même seulement visuel ».

Si l’on admet que la burqa porte atteinte à des valeurs républicaines, l’interdiction ne pouvait être que totale, et non pas limitée à certains espaces. Professeur à la Sorbonne, Bertrand Mathieu estime que, ainsi fondé, le projet de loi devrait résister à l’examen du Conseil constitutionnel. Spécialiste de la laïcité, le juriste Philippe Portier souligne pour sa part que le Conseil « prend également en considération la réception de la loi par la société ».

Six mois pour convaincre

De ce point de vue, les pouvoirs publics se donnent le temps de convaincre. Selon le projet du gouvernement, l’application de la loi sera précédée d’une période de médiation de six mois. Autrement dit, si la loi passe bien dans l’opinion et dans la pratique, la marge de manœuvre des sages sera plus limitée. Quant à la perspective d’un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Bertrand Mathieu se veut également confiant.

Sur les affaires de voile islamique, la jurisprudence européenne s’est montrée plutôt respectueuse de la volonté des États. « Avant qu’un recours n’aboutisse devant la CEDH, d’autres pays que la Belgique et la France devraient avoir légiféré sur la burqa. Cela aura un impact », estime le professeur à la Sorbonne.

Source : La Croix

Un responsable d'Arizona a menacé de ne plus approvisionner la ville de Los Angeles en électricité suite à sa décision de boycotter économiquement l'Arizona après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration.

Gary Pierce, membre de la commission de l'énergie d'Arizona, a indiqué dans une lettre que l'Etat était prêt à couper l'électricité qu'il fournit à Los Angeles en réponse à la campagne de boycott. Selon lui, l'Arizona fournit 25% de l'électricité de la ville californienne.

Les élus de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés la semaine dernière pour le boycott économique de l'Arizona après l'adoption dans cet Etat d'une loi qui introduit, selon eux, des contrôles au faciès.

«Si vous souhaitez vraiment vous lancer dans un boycott économique, je serais heureux d'encourager les services d'approvisionnement en électricité d'Arizona à renégocier vos contrats électriques de façon à ce que Los Angeles ne reçoive plus d'électricité produite en Arizona», écrit Gary Pierce dans une missive adressée au maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa.

«Je suis sûr que les services d'approvisionnement en électricité d'Arizona seraient heureux de ne plus vous envoyer le moindre watt», ajoute-t-il.

La menace n'a pas convaincu les autorités de la ville du cinéma. Un communiqué indique que le maire est «fortement favorable» au boycott économique de l'Arizona et qu'il ne répondra pas «aux menaces d'un Etat qui s'est mis lui même au ban de l'Amérique et de ses valeurs de liberté et de droits civiques».

Une loi adoptée le 23 avril par l'Arizona, Etat limitrophe du Mexique, permet aux policiers d'interpeller tout étranger soupçonné d'être un immigré clandestin. Jusqu'alors, il fallait qu'il ait commis une infraction.

Source : Libération/ AFP

Des inscriptions xénophobes et pro-nazies ont été constatées mardi matin sur la devanture d'une future boucherie halal à Lisieux, une ville normande de 24.000 habitants qui compte "très peu" d'immigrés, a-t-on appris auprès de la police.

Le gérant de la première boucherie halal de Lisieux (Calvados), qui doit ouvrir ses portes "fin mai, début juin", a retrouvé sa façade maculée de croix gammées et celtiques, du nom d'Hitler à côté d'un coeur, et de slogans d'extrême droite tels que la "France aux Français", selon la police.

Des inscriptions xénophobes comme "Islam hors d'Europe" ont aussi été constatées sur la fourgonnette de l'épicerie qui se trouvait devant, selon la police. Le gérant a porté plainte.

Le conseil des ministres doit examiner mercredi un projet de loi interdisant le port du voile du intégral dans l'espace public qui suscite un vif débat en France.

"Je pense que nous avons été victimes d'un acte de bêtise, peut-être par quelqu'un d'éméché...", a déclaré l'épouse du gérant de la "Halle du soleil, plaisir du halal", Sylvie Bouhemama, à un photographe de l'AFP.

Mme Bouhemama a souligné avoir reçu avec son conjoint un "accueil très chaleureux" des riverains lors de leur arrivée en novembre dernier de la région parisienne et plusieurs témoignages de sympathie mardi matin face aux inscriptions.

Source : La Croix/AFP

 

Pour sa deuxième journée d’activité(le 18 mai), le port passager de Tanger Med ouvre ses portes au média pour constater de visu le démarrage du transit. Dès le premier rond-point de l’autoroute menant au port apparaît clairement une affiche de la nouvelle gare de passagers. C’est le point de passage obligé des piétons qui veulent faire la traversée du Détroit de Gibraltar. Les responsables de TMSA dévoilent haut et fort leur objectif. «Nous voulons que le terminal des passagers fonctionne comme un aéroport», lance d’emblée Mostafa El Mouzani directeur général de Tanger Med. En effet, en rentrant dans l’enceinte de la gare, le décor ressemble, toute proportion gardée à un terminal aéroportuaire. A commecer par les guichets de billeterie gérés par les compagnies maritimes opérant au niveau du port de passagers. Dès que le billet est validé, le passager accède au filtre de police qui ressemble à celui des aéroports. Au total 12 «Obet» (guichets de police), ll passe ensuite ses bagages dans deux scanners gérés par la douane. Comme annoncé auparavant, les porteurs, écrivains publics qui aidaient à remplir les fiches de police et autres petits métiers qui pululaient autour du port de Tanger Ville ont disparu de la circulation. «Est-ce que vous avez déjà vu des métiers pareils dans les aéroports ? lance El Mouzani. Et d’ajouter, «les caddies sont mis à la disposition des piétons pour gérer eux-mêmes leur bagages. Mais nos agents sont là pour aider les personnes à mobilité réduite à titre gracieux». Même au niveau de la circulation des passagers les gestionnaires de Tanger Med veulent dupliquer le système des aéroports. En effet, les passagers piétons ne peuvent accéder à la zone de contrôle policier et douanier qu’au moment du débarquement de leur navire. Des annonces seront faites au niveau  de la gare pour prévenir les passagers concernés. L’acheminement de la gare vers les ferries se fera par le biais de navettes particulières qui achemineront les passagers directement jusqu’à leur ferry.

Si le passage des piétons est assimilé à un aéroport, celui des véhicules légers s’apparente à une autoroute. En effet, le passage réservé aux véhicules s’étale sur une dizaine de voies. Pour traiter les formalités policières et dounières, la zone est équipée de 32 Obet. Ce qui permet théoriquement de passer les formalités sans descendre de la voiture. Les voyageurs restent dans leur véhicule jusqu’à l’accès au ferry.

Reste les autocars. Ces véhicules sont traités au niveau d’un passage particulier. L’autocar y accède directement s’il présente les pièces nécessaires au passage. Au milieu du passage, l’autocar s’arrête au niveau d’un bâtiment où sont regroupés les services douaniers et policiers. Les passagers descendent de leur autocar, effectuent les formalités policières et douanières et remontent dans le véhicule pour partir directement vers le ferry.

A noter que tout au long du circuit d’accès, jusqu’à l’arrivée aux postes à quai, les trafics piétons (navettes), véhicules légers et autocars sont séparés.

A noter que ce système ne fonctionne pas encore à 100% en ce deuxième jour d’ouverture du terminal. Les bâtiments dédiés aux autocars sont encore en chantier et ne seront prêts qu’en juin. En attendant, les passagers des autocars sont traités comme les piétons. L’obet du passage des véhicules légers doit encore être couvert. Mais les dirigeants du port assurent que tout sera près pour fin juin.

Cette situation pousse encore une fois à poser la question sur l’utilité d’ouvrir le port alors qu’il encore en partie en chantier. «Si nous ouvrons en pleine période de pic, les opérateurs n’auraient pas pu orienter les passagers comme il faut. Ce mois est une période de rodage qui nous permet de nous préparer au pic», note une source haut placée au sein de Tanger Med.

Qu’en est-il des camions TIR ? Le système est déjà rodé puisqu’il fonctionne depuis plusieurs mois. Les dirigeants du port parlent d’un temps de passage pour les formalités douanière de 25 minutes. Pour les transitaires et autres opérateurs portuaires, TMSA annonce l’ouverture d’un centre d’affaires de 40.000 m2.

Source : Le Soir Echos

La détérioration du marché espagnol du travail diminue de plus en plus l’attractivité du pays, selon une étude réalisée par la filiale espagnole de l’entreprise néerlandaise de travail temporaire, Randstad. Le taux de chômage est en augmentation dans tout le pays, et ni les travailleurs étrangers ni les Espagnols ne sont épargnés. Les Marocains sont les plus touchés par cette inactivité.

Le pays de Zapatero a perdu son intérêt et n’est plus une référence pour les travailleurs étrangers, particulièrement extra-européens. Ces derniers sont passés de 20,4% à 13,7% de l’ensemble du marché du travail, et le chômage est devenu beaucoup plus important dans la communauté immigrée. Il touche 30,79% des travailleurs étrangers non Européens, comparativement à 20% des Espagnols. Résultat, près de la moitié des étrangers chômeurs passent en moyenne 3 heures par jour à la recherche d’un emploi, contre 37% pour les Espagnols sans emploi.

En tête de liste de ces chômeurs étrangers, il y a les Marocains. Leur taux a grimpé de 38,1% par rapport à l’année dernière d’après l’étude de Randstad. Ils sont suivis par les Colombiens (19%) et par les Équatoriens (12,4%). Cette situation a entraîné aussi une diminution du nombre de personnes affilié à la sécurité sociale (SS). Malgré une baisse de 6,7%, les Marocains enregistrés à la SS sont encore assez nombreux, contrairement aux Colombiens (-11,9%) et aux Équatoriens (-15,3%).

La crise a également eu pour effet de ralentir les flux migratoires vers l’Espagne. Entre 1997 et 2007, l’immigration a été responsable à 72% de l’augmentation la population espagnole. Mais depuis 2008, la présence étrangère n’a cru que d’un demi-million de personnes, alors que les prévisions indiquaient une croissance annuelle de plus de 300 000 personnes.

L'Espagne traverse actuellement une grave récession. L’activité des entreprises est au  ralenti et le pays compte près de 4,6 millions de chômeurs avec un déficit des comptes publics représentant 11,2 % de son produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement socialiste a dû recourir à des mesures austères la semaine dernière, pour tenter d’éviter une crise semblable à celle de la Grèce. Ces mesures qui prévoient notamment une baisse moyenne de 5% des salaires des fonctionnaires dès juin, sont très impopulaires.

Source : Yabiladi

Les navires reliant Algésiras au Maroc ont débuté le lundi, l’exploitation de la nouvelle ligne maritime entre cette ville espagnole et le port de Tanger-Med. Le complexe portuaire de la Méditerranée doit remplacer progressivement le port de Tanger-ville tant pour le trafic de passagers et de véhicules que celui des camions de marchandises d'import-export.

Le catamaran "Millenium Tres" d’Acciona Transmediterranea, a été le premier navire à grande vitesse de la compagnie à effectuer hier, le trajet Algésiras-Tanger-Med, indique Europa Sur. La société compte augmenter jusqu'à 11, le nombre de rotations avec Tanger-Med, selon la même source. Le "HSC Tánger Jet" a également été le premier de la compagnie Förde Reederei Seetouristik (FRS) à relier Algésiras au nouveau port du Détroit. Des sources de FRS rapportent que la traversée dure environ 45 minutes et que l’armateur réalisera une moyenne de 4 aller-retours par jour entre l’Espagne et le Maroc. De même, FRS prévoit de changer sa ligne Gibraltar-Tanger en Gibraltar-Tanger Med.

L’ouverture aux trafics passagers de Tanger-Med, ne modifiera pas cependant l’offre de transport du port d’Algésiras. Le président de l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA), Manuel Morón, a expliqué à Europa Sur que sa plateforme maintiendra 26 rotations journalières (de 5h à 22h), opérées par des ferrys et fast-ferrys de 5 compagnies de navigation différentes.

L’ouverture d’un terminal pour le trafic passager conduira à la reconversion de Tanger-ville. Les études des travaux de cette reconversion en port de plaisance ont débuté au mois de mars dernier. Le trafic maritime de Tanger-ville  devrait donc être transféré progressivement (entre avril et octobre 2010) vers le nouveau terminal, Tanger-Med Passagers. Ainsi, l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), avait annoncé à la fin du mois d’avril, qu’à compter du 17 mai, la totalité des liaisons ferry/fast-ferry entre Algésiras et Tanger-Ville serait transférée à Tanger Med Passagers.

La liaison Tanger-ville Tarifa sera maintenue jusqu’en octobre prochain, avant d’être repartie entre les deux ports tangérois. Quant aux autres dessertes, Sète, Barcelone et Gênes, elles continueront à être opérées au port de Tanger-ville durant la campagne Transit 2010, et feront l’objet d’un transfert définitif à Tanger Med Passagers en octobre 2010.

Source : Yabikladi

L'Association des étudiants marocains de Barcelone (AEMB) vient de publier le premier numéro de sa revue bimestrielle "Kalimat" consacrée, notamment à des sujets universitaires et d'intérêt général.

Cette revue se veut un nouvel espace de réflexion, d'opinion et de débat sur des sujets à caractère social, économique, culturel et politique touchant les membres de l'AEMB, mais aussi la communauté marocaine résidant en Espagne et la société espagnole en général.

Selon les promoteurs de cette initiative, la revue constitue également un outil pour partager des pensées et des idées sur des thèmes liés à l'actualité au Maroc, en Espagne et au pourtour méditerranéen.

Le premier numéro de la revue "Kalimat" comprend, notamment, des articles et des réflexions sur le processus de l'Union pour la Méditerranée (UPM), la crise économique, l'image de l'Islam dans les médias, le monde culturel au Maroc, ainsi que des recettes de la gastronomie marocaine.

L'Association des étudiants marocains de Barcelone a été créée en mai 2008 à l'initiative d'un groupe d'étudiants universitaires dans l'objectif de contribuer d'une manière efficace à l'intégration des étudiants marocains et à la promotion de la connaissance mutuelle au sein des universités catalanes.

L'AEMB, qui comprend actuellement plus de 100 étudiants, organise des activités culturelles et académiques en Catalogne pour renforcer la cohésion sociale des étudiants marocains et faire connaître la richesse et la diversité du patrimoine et de la culture du Royaume.

Source : MAP

La Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée organise, de juin à octobre prochains dans la ville de Séville (Sud de l'Espagne), un cycle d'activités culturelles consacrées au Maroc.

Initié en collaboration avec le ministère chargée de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, ce cycle intitulé "Le Maroc en trois cultures", se fixe pour mission de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".

Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation étalée de juin à octobre prochains, composée de séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique, concours gastronomique, etc.

Le coup d'envoi de cet ambitieux programme de rapprochement entre l'Espagne et le Maroc sera donné dans la soirée du 25 mai prochain par un concert de l'orchestre "Chekkara" de musique Andalouse et du célèbre chanteur du Flamenco, Enrique Morente.

Par ailleurs, un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne", sera organisé, les 14 et 15 juin prochain, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.

Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet, de films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Née à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectue actuellement une tournée en France, qui l'a mené dans un premier temps dans le Nord et l'Est de ce pays où il a rencontré les ressortissants marocains résidant dans cette région et les associations qui les représentent.

Lors de ses réunions avec les compétences marocaines des régions Nord-Pas de Calais (Nord) et Alsace-Lorraine (Est), le ministre a souligné l'importance que le Maroc accorde à la mobilisation de ses élites expatriées, chantier qui constitue un axe prioritaire pour le Gouvernement.

Le débat occasionné par ces rencontres a abouti à la résolution de créer un réseau des compétences marocaines qui mettraient en oeuvre un programme de partenariat tripartite, autour de projets de développement économique et social, entre les opérateurs publics et privés marocains, les compétences porteuses de projets et des bailleurs de fonds et des entreprises du pays d'accueil.

La rencontre élargie avec les membres de la communauté, à Lille comme à Strasbourg, a donné lieu à un échange franc et constructif. Le ministre a mis en avant l'importance et la vitalité du rôle de cette communauté en contribution à l'essor économique de la France comme du Maroc et dans la consolidation des liens historiques et stratégiques qui unissent les deux pays.

M. Ameur a également exposé les principales actions gouvernementales entreprises pour préserver les droits et assurer le bien-être de la communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que le programme ciblant cette catégorie comporte plusieurs volets, notamment économique, administratif, social, culturel et éducatif.

Il a rappelé que son département oeuvre constamment pour la consolidation des partenariats, dans les domaines éducatif et socioculturel plus particulièrement, avec les associations des Marocains expatriés, mettant l'accent sur l'importance de ces relais pour l'établissement d'un contact permanent avec les Marocains du monde en vue de prendre connaissance de leurs préoccupations et de répondre efficacement à leurs attentes.

Ces rencontres ont permis aux représentants de la communauté marocaine de réitérer leur engagement inconditionnel dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, d'une part, et d'exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés, notamment en matière d'enseignement de la langue et de la culture marocaine, l'insuffisance de la représentativité dans les instances élues, la cherté des liaisons aériennes avec le Maroc, les problèmes administratifs qu'ils rencontrent lors de leur séjour estival, ainsi que les préoccupations des mineurs retraités des Charbonnages de France.

Concernant ces derniers, M. Ameur a rencontré les membres de l'association qui les représente et a passé en revue avec eux les problèmes sociaux auxquels ils sont confrontés depuis la fermeture des mines, découlant de la perte de leur statut de mineur et des avantages qu'il leur offrait, notamment le logement et certaines primes compensatoires.

Le ministre les a assurés de son soutien et leur a proposé de mettre à leur disposition un appui juridique approprié.

La visite de M. Ameur en France se poursuivra jusqu'au 23 mai et le mènera, successivement, à Rennes, Nantes (Ouest), Orléans (Centre) et Paris.

Source : MAP

Le conseil municipal de Lerida en Catalogne (nord-est de l'Espagne), va débattre fin mai de l'interdiction du voile intégral islamique dans les espaces publics, a-t-on appris mardi auprès du groupe municipal, minoritaire, ayant formulé la proposition, et de la municipalité.

Les nationalistes catalans modérés de CiU ont présenté la motion lundi, a déclaré mardi à l'AFP un porte-parole du groupe municipal de cette ville d'environ 140.000 habitants.

Un porte-parole de la municipalité socialiste a déclaré que le maire s'était exprimé par le passé pour l'interdiction du voile intégral si cela était possible sur le plan légal, au nom des "droits fondamentaux" des femmes.

Les services juridiques de la ville sont en train d'étudier la possibilité d'interdiction au niveau local, mais le maire préférerait une interdiction au niveau régional ou national, a-t-elle précisé.

La proposition de CiU devrait être débattue le 28 mai, et l'interdiction pourrait soumise au vote si les services juridiques l'ont estimée possible. L'équipe municipale cherchera à obtenir le plus grand consensus possible sur cette mesure, selon elle.

"Nous ne sommes pas une ville où ils (les voiles intégraux) sont nombreux, mais il y en a", a déclaré la porte-parole CiU.

Selon le porte-parole de la municipalité, Lerida compte environ 20% d'immigrés, latinos-américains, roumains et maghrébins, à parts égales.

CiU considère que "la présence à Lerida de représentants salafistes (une doctrine rigoriste de l'islam, ndlr) a facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme", selon un communiqué.

CiU considère que les voiles intégraux "sont un obstacle à l'intégration de la femme dans notre société et qu'ils sont une atteinte à sa dignité".

D'une manière générale, ils ne sont pas très répandus dans l'espace public en Espagne.

Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, a déclaré lundi qu'il était partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration.

"Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", a-t-il déclaré.

L'Espagne est un pays où l'immigration a explosé depuis les années 1990 et où la population issue de pays de tradition musulmane, notamment du Maroc, a fortement augmenté.

Au 1er janvier, il y avait 5,7 millions d'étrangers sur une population totale de 46,9 millions de personnes, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique, dont 746.760 Marocains, un chiffre en hausse de 4% sur un an.

Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et le Belgique.

Source : AFP

Le Parlement européen s'est prononcé mardi 18 mai, pour l'octroi d'une aide de 6.000 euro par personne pour inciter les Etats de l'UE à accueillir des réfugiés installés de manière précaire dans des pays tiers et dans l'impossibilité de revenir chez eux.
Aujourd'hui, seuls 10 pays sur 27 participent à ces programmes de "réinstallation" des réfugiés, qui ont concerné au total 4.378 personnes en 2008. La proposition concerne notamment des Irakiens installés provisoirement en Syrie après avoir fui leur pays en guerre et qui souhaitent s'établir en Europe.

Le Parlement européen demande que les pays participant perçoivent 6.000 euros de fonds européens par réfugié la première année d'accueil, puis 5.000 euros, puis 4.000 euros. L'argent serait versé aux Etats et non aux réfugiés eux-mêmes, mais le Parlement demande que pendant les deux premières années, les aides européennes soient consacrées à des programmes visant à améliorer les conditions d'accueil des nouveaux arrivants.

Le projet ne sera définitif qu'après approbation par les Etats membres, en désaccord avec le Parlement sur les critères de choix des réfugiés appelés à venir s'installer en Europe.  Les eurodéputés ont par ailleurs définitivement approuvé mardi la création d'un "Bureau d'appui européen en matière d'asile" basé à Malte et chargé de coordonner les réponses des Etats membres aux demandes d'asile.

Source : Le Figaro

Deux femmes, l'une portant le niqab et l'autre hostile au port de ce voile intégral, ont porté plainte suite à une altercation survenue samedi dernier dans un magasin de Trignac, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a-t-on appris lundi de sources proches de l'enquête.

Une femme portant le niqab et deux autres femmes -la mère et sa fille- se croisent samedi après-midi dans un magasin de chaussures et de vêtements. Au passage de la femme intégralement voilée, la mère fait une remarque à sa fille, laissant entendre qu'elle souhaite voir rapidement adoptée la loi interdisant le port du voile intégral.

La femme au visage dissimulé, qui a entendu, réagit. Le ton monte. L'emploi du terme "Belphégor" (NDLR: allusion à une série télévisée, Belphégor ou le fantôme du Louvre, diffusée en 1965 et qui a connu un très grand succès) dans la conversation envenime la situation. Selon la mère et sa fille, la femme au niqab gifle l'une d'elles, ce que cette dernière conteste, tandis que l'époux de la femme voilée et le personnel du magasin s'efforcent de calmer la situation.

Finalement, les trois femmes ont été conduites à la brigade de gendarmerie et deux plaintes ont été déposées, a confirmé le Parquet: l'une pour injure à caractère ethnique, racial ou religieux, par la femme au niqab, l'autre pour violence sans ITT (incapacité totale de travail), par la mère et sa fille.

Le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral prévoit une amende de 150 euros pour toute personne dissimulant son visage et crée un délit sanctionnant beaucoup plus sévèrement ceux qui l'imposeraient.

Source : La Croix/AFP

 

Le conseil municipal de Lerida en Catalogne (nord-est), va débattre fin mai sur l'interdiction de la burqa dans les espaces publics, a-t-on appris mardi auprès du groupe municipal, minoritaire, ayant formulé la proposition.

Les nationalistes catalans modérés de CiU ont présenté la motion lundi, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe municipal de cette ville d'environ 140.000 habitants. Elle sera débattue le 28 mai.

"Nous ne sommes pas une ville où elles sont nombreuses, mais il y en a", a-t-elle déclaré.

La formation considère que "la présence à Lerida de représentants salafistes (une doctrine rigoriste de l'islam, ndlr) a facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les valeurs d'égalité des sexes et de respect de la femme", selon un communiqué.

CiU considère que "ces vêtements sont un obstacle à l'intégration de la femme dans notre société et qu'elles attentent à sa dignité".

D'une manière générale, les burqas ne sont pas très répandues dans l'espace public en Espagne.

Selon le journal El Pais, le maire socialiste de Lerida, Angel Ros, a déjà exprimé par le passé son hostilité à la burqa, mais le groupe municipal n'était pas disponible mardi matin pour s'exprimer.

Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol Celestino Corbacho, a déclaré lundi qu'il était partisan d'une interdiction de la burqa sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration.

"Cacher complètement la femme au travers d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte radicalement notre société et stoppe le mouvement vers l'égalité entre hommes et femmes", une valeur "qui ne peut régresser", a-t-il déclaré.

L'Espagne est un pays où l'immigration a explosé depuis les années 1990 et où la population issue de pays de tradition musulmane, notamment du Maroc, a fortement augmenté.

Au 1er janvier, il y avait 5,7 millions d'étrangers sur une population totale de 46,9 millions de personnes, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique, dont 746.760 Marocains, un chiffre en hausse de 4% sur un an.

Une interdiction de ces vêtements est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et le Belgique.

Source : La Croix/AFP

L'Olympia de Montréal s'est avéré trop exigu samedi soir pour contenir le public marocain, et maghrébin en général, venu assister au concert de l'artiste marocaine Latifa Raafat et du plus jeune "Raï-man" Abdelhafid Douzi.

Tous ont exulté et repris en chœur les refrains des tubes interprétés par les artistes. Devant des fans qui ont placé la barre bien haute, les artistes ont su confirmer leurs qualités et sensibilités artistiques, et permettre une fusion totale avec le public sous le rythme de leurs musiques.

Débordée de joie, la foule était totalement en transe lors des prestations ponctuées par les échanges entre le public et les artistes. De "Khouyi Khouyi", "Ana F'arek ya yamma", "Maghyara" ou "Walou" jusqu'à sa reprise récemment de quelques joyaux du patrimoine musical marocain, Latifa Raafat a séduit une fois de plus ses admirateurs pendant trois heures de spectacle dans une atmosphère électrisante.

Elle a ainsi gratifié un public connaisseur de ses œuvres d'une douzaine de chansons. Au milieu de cette ambiance de fête, Latifa Raafat a profité de l'occasion pour interpréter des chansons qui ont fait vibrer le public. Des textes où l'amour côtoie déception, souffrance et espoir. "Sawalt alik laoud wanay", "Ya hli Yaachrani" ou encore "Alach ya ghzali". Des chansons que le public a consommées non sans joie, au bonheur de l'artiste qui a pu aussi faire adopter sa dernière chanson "twahachtak bazaf".

Le public a eu aussi la primeure de déguster quelques titres du nouvel album de l'artiste Douzi. "Inclassable", "imaginatif"," postmoderne", les adjectifs ne manquent pas pour qualifier la musique séduisante du jeune Douzi (né en 1985), résidant marocain à Bruxelles.

"Ghyabek tal", "Myriamma", "Laki Qalbi", "Rouahi lia" ou "Laâyoun Aïnia" ont été parmi les chansons interprétées par le talentueux Douzi, l'un des rares chanteurs au monde capable de chanter dans six langues différentes (arabe, français, anglais, turque, espagnol et hindi) sans perdre ni son style ni son talent.

Pour lui, février 1994 restera une des dates les plus importantes. C'est, en effet, la date à laquelle il enregistra son premier album "Goulou lmemti tjini", l'album ne sera présenté au public qu'en 1996, mais pendant deux ans la chanson sera sur toutes les lèvres.

Puisant dans l'héritage de sa culture marocaine, l'artiste a présenté des sonorités donnant la mesure de la richesse d'une identité plurielle, symbole d'une rencontre de l'Orient et l'Occident. L´homme a séduit une fois de plus ses admirateurs en passant sans efforts d'une langue et d'une culture à une autre, les unissant et les utilisant pour les enrichir l'une l'autre.

Vivant actuellement en Europe où il s'est imposé rapidement dans le milieu de la World Music, Douzi est parvenu à se faire connaître comme un artiste de la nouvelle vague du "Pop Raï Oriental". Son identité artistique se révèle quand il décide de chanter dans sa langue maternelle et de rechercher la fusion des différents styles musicaux.

Un public comblé et des artistes au sommet de leurs talents, voilà en quoi se résume le concert de Latifa Raafat et Abdelhafid Douzi qui, dans une formidable ambiance, ont offert à un public un show unique en son genre. Séduite par leurs charismes et leurs performances, la foule a chaudement applaudi les chanteurs après chaque prestation. A la sortie du concert, on pouvait lire sur le visage des invités, qui n'ont pas de "frontières dans les oreilles", une grande satisfaction.

Source : MAP

Les recettes de cuisine de Choumicha et le groupe Nass El Ghiwane ont amplement séduit le public lors des deux premières journées de la semaine culturelle marocaine organisée du 14 au 22 mai par quatre villes de la banlieue nord de Paris.

A Villepinte, comme à Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, le public a été très nombreux à assister aux prestations de la star de la télévision marocaine et du groupe mythique de la musique des années 70.

Ouvrant le bal de ces journées, Choumicha, célèbre notamment par ses émissions culinaires à la deuxième chaîne de télévision marocaine, 2M, et ses livres de gastronomie, a animé avec brio une série de conférences et de rencontres de dédicaces de ses oeuvres à Villepinte, Clichy-sous-Bois et Sevran.

Dans chacune de ces rencontres, elle remporte un franc succès auprès des centaines de Marocains, Algériens, Tunisiens, Egyptiens établis dans cette région mais aussi de Français venus nombreux échanger avec celle qui a conquis le cÂœur et les papilles de millions de téléspectateurs.

Tout en préparant du couscous sucré aux fruits secs, elle répondait aux questions des spectateurs qui l'interrogeaient sur les ingrédients de ses recettes, les secrets de ses délices, ses projets futurs et même sur sa vie privée.

Avec une spontanéité phénoménale, Choumicha livre ses secrets et n'hésite pas à traduire ce qu'elle disait tantôt en arabe, tantôt en français, tout en donnant une dose d'humour à ses mots et ses gestes.

Comme au Maroc, Choumicha est accueillie chaque jour grâce à la diffusion satellitaire dans les foyers de la communauté maghrébine à travers ses émissions quotidienne "Ch'hiwate Choumicha" et "Ch'hiwate bladi".

Pour sa part, le groupe mythique Nass El Ghiwane a animé deux concerts à Clichy-sous-Bois et à Villepinte où un public nombreux les attendait pour une soirée conviviale, en signe de retrouvailles.

Comme à leur habitude, les "Rolling Stones d'Afrique", comme les surnommait le réalisateur américain Martin Scorsese, ont enflammé la scène.

Avec leurs tubes légendaires tels que la saga "Sinia", "Allah ya moulana", "Mahmouma", "Al Hala", "Nahla Chama", entre autres, ils ont transporté les mélomanes dans l'univers des années 70 et 80.

Outre les prestations de Choumicha et Nass El Ghiwane, le public de la semaine culturelle marocaine a eu rendez-vous avec des défilés de Caftan auquel ont participé de jeunes créatrices marocaines établies en France.

Placée sous le signe: "Inspiration marocaine", la semaine culturelle marocaine est organisée par les quatre villes du département Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l'Ambassade du Maroc à Paris, le Consulat du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et plusieurs associations de Marocains en France.

Au programme figurent des concerts de Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.

Des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi que des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau sont également au menu de cette manifestation culturelle.

La ville de Figuig est particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.

L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mortabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.

Source : MAP

Le Premier ministre, qui présentait le bilan de l'action gouvernementale, à l'occasion du mi-mandat de l'actuelle législature, a indiqué que le gouvernement continue également de bâtir le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse, un modèle inspiré des constantes de la Nation et fort d'une approche globale, intégrée et lucide, en vue de préserver la nation et consolider les valeurs religieuses tolérantes, conformément à la vision sage d'Amir Al Mouminine SM le Roi, que Dieu L'Assiste.

Dans ce cadre, M. El Fassi a souligné qu'un intérêt particulier est accordé au Saint Coran notamment par la création de nouvelles écoles coraniques, la mise en place de la Fondation Mohammed VI pour la diffusion du Saint Coran, soulignant l'importance accrue accordée aux mosquées à travers l'application du programme national de mise à niveau des mosquées, à la réforme de l'enseignement traditionnel et à la mise en place d'un plan pour l'encadrement des oulémas, des prédicatrices et des mouchardâtes, à la faveur de "Mithaq Al Oulamae" (charte des ouléma) dont SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a défini les orientations.

Il a de même rappelé la création du Conseil des oulémas des Marocains d'Europe en octobre 2008 en vue de promouvoir la culture du dialogue et les valeurs de tolérance et immuniser la communauté marocaine des courants intrus.

Si la Constitution garantie à chacun de pratiquer ses rites religieux, cela ne signifie nullement que le gouvernement adopte une attitude indifférente ou laxiste vis-à-vis de certaines tentatives désespérées d'évangélisation ou d'atteinte à la religion musulmane, a-t-il affirmé.

M. El Fassi a indiqué que le gouvernement continue de préserver et de consolider l'identité et le sens d'appartenance à la Nation et ce grâce au rôle joué par les structures éducatives et médiatiques dans la diffusion et le renforcement des valeurs de citoyenneté et d'identité et la valorisation de l'héritage culturel et linguistique marocains", saluant à cette occasion, les actions louables entreprises par l'Institut Royal de la Culture amazigh (IRCAM), conformément aux Hautes Orientations contenus dans le discours royal d'Ajdir.

Dans la même logique, il a été procédé au lancement de la chaine amazighe, concomitamment à l'action du gouvernement pour consolider l'enseignement de la langue amazighe dans 3700 écoles au profit de 560 mille élèves.

Outre l'encouragement des langues étrangères, le gouvernement tient à préserver la langue arabe dans plusieurs secteurs et administrations et dans la vie publique "parce que nous considérons que l'Arabe, langue du Coran et langue officielle du Royaume et l'Amazighe, patrimoine de tous les Marocains sans exception, sont deux importants affluents du patrimoine marocain, que le gouvernement continuera à soutenir pour les hisser à la place de choix qui leur revient", a dit le Premier ministre.
Concernant les Marocains résidant à l’étranger, le gouvernement a mis en place un programme ambitieux visant la création de centres culturels à l'étranger, a t-il dit, faisant savoir qu'il poursuivra l'organisation des universités d'été et des colloques culturels visant le renforcement du potentiel de connaissance des jeunes et des enfants installés à l'étranger, dans le domaine de la culture et du patrimoine de leur patrie.

Source : Casafree

Le projet de loi visant à interdire le port du voile intégral, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres et dont l'AFP a obtenu copie, prévoit "un stage de citoyenneté" pour les femmes concernées, qui s'ajoutera ou se substituera à l'amende de 150 euros encourue.

Le projet de loi "interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public", préparé par la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie et qui peut encore évoluer à la marge d'ici à mercredi, comprend sept articles.

Le premier article stipule que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage". L'espace public comprend la voie publique ainsi que "les lieux ouverts au public ou affectés à un service public".

Le texte prévoit plusieurs exceptions à cette interdiction : quand "la tenue est prescrite par une loi ou règlement" (casque pour motocycliste...), si elle est "autorisée pour protéger l'anonymat de l'intéressé" (forces de sécurité...), si elle est "justifiée par des raisons médicales" ou si elle "s'inscrit dans le cadre de fêtes" (masque de carnaval...).

Selon l'article 3, les femmes contrevenant à la loi seront passibles d'une amende de 150 euros. Mais le texte stipule aussi que l'obligation d'accomplir le "stage de citoyenneté" prévu par le code pénal "peut être prononcée en même temps ou à la place de la peine d'amende".

Il peut donc être une alternative aux poursuites ou une peine complémentaire.

L'interdiction du port du voile intégral tout comme la verbalisation des contrevenantes n'entreront en vigueur qu'à "l'expiration d'un délai de six mois" de médiation et de pédagogie "suivant la promulgation" de la loi, soit aux alentours du printemps 2011.

Le projet de loi prévoit encore un nouveau "délit d'instigation à dissimuler son visage", punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. Il vise notamment les maris ou concubins obligeant leurs compagnes "par menace, violence ou contrainte, abus de pouvoir ou abus d'autorité" à porter le voile intégral. Ce délit entrera en vigueur dès promulgation de la loi.

Source : AFP

"Football et immigration, histoires croisées"

Le football est au centre d’une exposition temporaire baptisée « Allez la France ! Football et immigration, histoires croisées » et programmée à la Cité de l’Immigration. Jusqu’en octobre 2010, le musée se propose d’analyser l’influence des flux migratoire sur la pratique du ballon rond dans l’Hexagone. L’expo est organisée autour de trois temps forts : la diffusion du football en France, l’organisation d’une immigration à logique sportive et, pour finir, un focus sur « les générations » de l’équipe de France entre 1938 et 1998.

A l’aube la Coupe du monde de football 2010, la Cité de l’Immigration a souhaité ainsi revenir sur les origines d’un sport et sur son impact sur la société française, à travers le prisme de l’immigration et la notion d’identité nationale, thème très en vogue depuis quelques temps.

D’autant que le ballon rond attise les passions d’un pays capable de sacraliser une génération « black-blanc-beur » mais où les stades laissent échapper des actes racistes. Le football n’est finalement que le reflet d’une société française, où union des communautés et racisme ambiant se côtoient dans un même paysage.

En marge de l’exposition, plusieurs manifestations ont été prévues pour animer l’exposition (tournois de babyfoot, débats, séances de cinéma, etc.). La Cité de l’Immigration a d’ailleurs prévu de diffuser les matchs du Mondial dans son Auditorium.

Source : Afrique foot


Du 19 au 24 mai prochain, la mise en commun de compétences marocaines et celles de la diaspora germano-marocaine est au programme de rencontres organisées en faveur de la région de l'Oriental. 21 experts allemands d’origine marocaine viendront apporter leur savoir-faire à des acteurs et entreprises locaux.

Du tourisme écologique aux technologies de pointe en matière d'énergies renouvelables ou de l'automobile: le réseau de compétences germano-marocain (DMK) arrive à mobiliser des experts de secteurs très variés. Des experts qui, de plus, sont intéressés à faire valoir leurs compétences dans leur pays d'origine, le Maroc. Pour ce faire, un évènement intitulé « Ensemble pour le Développement de la Région » (de l'Oriental) a été organisé en partenariat avec le programme MIDEO (migration et développement économique dans la région de l'Oriental) de la coopération technique allemande (GTZ) et avec l'appui du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger.

Après une journée et une conférence inaugurales le mercredi, les trois jours suivants seront consacrés à des ateliers où des experts germano-marocains proposeront conseils et formations à des acteurs locaux spécialement sélectionnés. Comme le prévoit le programme, en matière scientifique, l’Université Mohamed I d’Oujda et la Faculté Pluridisciplinaire de Nador, bénéficieront du programme. En médecine, la Délégation Provinciale de la Santé de Nador et plusieurs cliniques de la région s'entretiendront avec des experts venus d'Allemagne.

Coté tourisme, plusieurs agences de voyage et propriétaires de gîtes tout comme la Délégation du Tourisme seront conseillés sur ce qui est tourisme écologique.

Les énergies renouvelables, les conseils business-to-business, l'agriculture et l'aide aux non-voyants feront l'objet d'autres ateliers auxquels la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Nador, la Direction Provinciale de l’Agriculture de Nador, l'ONG CECODEL et l’organisation Alaouite pour la protection des non voyants seront invités.

A l'issue de la rencontre, des conventions sur des coopérations précises devront être signées, lundi 24 mai, entre différents partenaires, et le DMK tentera d'identifier d'avantage de secteurs et acteurs qui pourraient bénéficier d'une coopération avec des experts germano-marocains. Le tout vise à améliorer la compétitivité économique de la région de l'Oriental.

Source : Yabiladi

Villepinte, Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, quatre villes de la banlieue nord de Paris se sont associées pour mettre le Maroc à l'honneur à travers une semaine culturelle (14 au 22 mai) dédiée à l'art, la musique, la gastronomie et au riche patrimoine marocains.

Intitulée "Inspiration marocaine", cette manifestation se veut un voyage historique, artistique et littéraire dans un pays plein de contrastes géographiques, mais aussi culturels puisque des héritages ancestraux y côtoient des créations modernes foisonnantes, expliquent ses initiateurs.

L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mourtabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.

Intervenant à cette occasion Mme Nelly Rolland Iriberry, Conseillère générale et maire de Villepinte, s'est réjouie que cette semaine culturelle très intense et très riche puisse être organisée dans la banlieue nord de Paris où elle était tant attendue par les habitants des villes concernées, en particulier ceux qui connaissent bien l'Afrique du Nord ou qui en sont issus.

"Le peuple marocain a fourni un apport très important aux cultures de l'humanité, et notamment à l'Europe", a-t-elle souligné, rappelant que le Maroc, "un pays qui mêle harmonieusement tradition et modernité", est "à l'origine directe de la civilisation arabo-andalouse d'Espagne" que cette semaine propose de retracer.

"Trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, le Maroc est un grand pays, qui a partagé une histoire commune forte avec la France", a-t-elle affirmé, plaidant pour que cette histoire soit "connue dans toutes ses dimensions et mise à profit pour construire un avenir commun".

Pour sa part, le Consul général du Maroc a salué la persévérance dont les différents intervenants ont su faire montre pour lancer cette belle manifestation autour du Maroc.

Cet événement est "une opportunité d'exprimer l'attachement de mon pays aux valeurs universelles de dialogue et de tolérance, et de réaffirmer que la diversité culturelle au Maroc reflète la vivacité de la société marocaine et l'engagement résolu du Royaume sur la voie de la modernité", a souligné M. Mourabit.

Il a, d'autre part, estimé que les rencontres suscitées autour de la programmation de cette semaine culturelle "viennent, encore une fois, démontrer que les liens entre le Maroc et la France sont d'une réconfortante densité et que les opportunités de coopération entre les deux pays sont loin d'être épuisées".

Au programme de cette semaine figurent des conférences et échanges sur l'art culinaire marocain animées par Choumicha, des spectacles de musique avec Nass El Ghiwane, Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.

L'art n'est pas en reste, puisque les organisateurs prévoient des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi qu'un défilé de caftan et des tatouages au henné.

Au menu également, des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau.

La ville de Figuig sera particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.

Cette semaine culturelle est organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc à Paris, le Consulat général du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et les associations Le Palmier de Sevran, Hassaniya de France pour la culture et le développement, des Ghoujdamas et des Glouas en France et plusieurs associations de ressortissants de Figuig en France.

Source : MAP

Une rencontre a réuni, vendredi 14 mai à Bruxelles, le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. El Mostafa El Ktiri, et les membres de la communauté marocaine établie en Belgique, autour des référents historiques du Royaume et de la mémoire partagée en tant que valeur ajoutée dans la connaissance, la culture et l'éducation des jeunes générations marocaines résidant à l'étranger.

Cette rencontre de dialogue et de communication, qui se poursuit deux jours durant dans les villes de Liège et d'Anvers, s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la bataille de Gembloux (12-16 mai 1940) à laquelle ont participé quelque 100.000 combattants marocains ayant répondu à l'appel de feu SM Mohammed V, le 3 septembre 1939 pour la libération des pays européens de l'occupation nazie.

Donnant un aperçu des étapes historiques de cet important épisode de la 2ème guerre mondiale auquel ont participé les bataillons marocains en Europe, notamment en Belgique et aux Pays Bas, M. El Ktiri a rendu un vibrant hommage à ces combattants marocains, qui se sont illustrés par ailleurs comme anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.

M. El Ktiri a dans ce cadre mis en lumière la haute sollicitude royale et les initiatives louables du Souverain en faveur à l'égard de la famille des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, soulignant par la même la riche contribution de cette famille aux valeurs de civisme, de citoyenneté, de loyalisme et de patriotisme.

Il a ainsi exprimé la nécessité de sauvegarder cette mémoire historique en évoquant également l'importance accordée à la "mémoire partagée" à travers la supervision par le Haut commissariat, de recherches et de publications pour servir de fonds documentaire et source de savoir à transmettre aux jeunes générations.

Dans une déclaration à la Map, M. El Ktiri a indiqué que l'objectif de cette rencontre est de focaliser l'attention de la communauté marocaine établie en Belgique sur la mémoire historique partagée, qui constitue un fonds patrimonial riche d'actes et de comportements consacrant des valeurs humaines et universelles, qu'il appartient à tout un chacun de préserver.

Ces valeurs constituent un référentiel à communiquer aux jeunes des troisième et quatrième générations, afin qu'ils puissent s'en inspirer et s'enorgueillir de leur appartenance à leur pays, a dit M. El Ktiri.

" En rappelant l'histoire glorieuse du Maroc, nous montrons au pays d'accueil que les Marocains ont toujours été porteurs de messages d'humanisme, de civisme et de patriotisme ".

" La communauté marocaine est aussi une valeur ajoutée pour le rapprochement des peuples", a dit le Haut Commissaire.

Il a expliqué également que les résidents marocains en Belgique sont appelés à s'inscrire dans ce chantier ouvert de la mémoire historique et de "la valorisation de notre histoire commune partagée, dans laquelle sont impliquées toutes les composantes nationales du pays".

M. El Ktiri a proposé la création d'un réseau associatif de jeunes pour la diffusion de ce patrimoine partagé, afin de combler le déficit culturel et de connaissances sur ce pan de l'histoire. Il s'agit, d'un travail qui nécessite une cogestion et une coopération exemplaire de la part de tous, a-t-il ajouté.

Etaient présents à cette rencontre notamment, les représentants de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants, l'association nationale des anciens combattants, le consul général du Maroc à Bruxelles, M. Omar Kenaan, les élus d'origine marocaine ainsi que d'autres personnalités.

Source : MAP

Une réunion constitutive du jury du Prix international "Asharif Al-Idrissi" pour le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée a eu lieu, vendredi, à Palerme (Sicile-sud de l'Italie).

Ce prix, du nom du célèbre géographe marocain qui, dès 1138 avait conduit une expédition à destination de Palerme, récompense chaque année deux personnalités, l'une de la rive nord et l'autre de la rive sud de la Méditerranée, qui auront le mieux contribué au dialogue interculturel et inter-religieux dans le pourtour méditerranéen.

La présidence de ce jury, composé d'éminentes personnalités du monde de la culture et des sciences, dont Othman Altwaijri, Directeur général de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a été confiée au Tunisien Mohamed Aziza, directeur de l'Observatoire de la Méditerranée dont le siège est à Rome.

Cette réunion constitutive coïncide avec le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile.

Source : MAP

Les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères ont commencé, à compter du 7 janvier courant, à délivrer le passeport biométrique au niveau de 14 préfectures et provinces et six nouveaux consulats.

La délivrance de passeports biométriques a eu lieu dans les provinces et préfectures de Rabat, Kénitra, Mohammedia, Sidi Kacem, Khémisset, Mediouna, Nouaceur, Benslimane, Sidi Bernoussi, Ben M'ssik, Ain Sebaa, Hay Mohammadi, Moulay Rachid, Chichaoua et Fahs Anjra ainsi qu'au niveau des consulats généraux du Royaume à Paris, Toulouse, Utrecht, Liège, Palerme et Bilbao.

Cette action s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à généraliser, progressivement et jusqu'à fin mars prochain, le passeport biométrique au niveau de l'ensemble de préfectures et provinces, ambassades et consulats du Royaume.

Le ministère de l'Intérieur avait annoncé le 15 décembre dernier le début de délivrance des passeports biométriques au niveau de Salé, Skhirat et Témara et du consulat général du Maroc à Colombes (France).

Source : MAP

Les représentants de plus de 50 institutions régionales représentant 21 pays du pourtour méditerranéen, réunis samedi à Palerme (Sicile-sud de l'Italie), ont appelé à la création, dans les plus proches délais, d'une "macrorégion méditerranéenne".
Cette macrorégion permettra "la gouvernance d'une stratégie commune, de par la coordination et la valorisation de tous les réseaux et les articulations déjà existants ou qui peuvent être mis en place entre les institutions, les collectivités locales et les formes organisées de la société civile", peut-on lire dans la déclaration adoptée au terme de cette conférence placée sous le thème "Unis pour la Méditerranée".

Les participants à cette conférence, organisée dans le cadre des festivités marquant le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile, ont exprimé leur volonté d'œuvrer, de façon concrète et efficace, pour consolider le processus de paix et de stabilité dans cette zone, sortir définitivement de la crise, renforcer et mener au succès l'Union pour la Méditerranée et les instruments mis en place à cet effet.

Ils ont proposé plusieurs pistes prioritaires pour la réalisation de stratégies et programmes communs "fonctionnels à la constitution de la macrorégion Méditerranée", telles la préservation et la valorisation de l'habitat terrestre et maritime, la coordination de la protection civile intégrée, l'intensification des transports terrestre (de fer et routier), maritime et aérien et la promotion du rôle des instituts déjà existant, comme EMUNI ou ERASMUS.

Les participants à la conférence ont également appelé à la promotion d'un meilleur équilibre entre globalisation et développement local, l'intégration de la dimension supranationale de gouvernance des flux migratoires, la valorisation du rôle croissant des villes pour le développement durable et la relance du rôle des îles dans les relations interméditerranéennes.

La partie marocaine à cette conférence était représentée par MM. Bouamor Taghouan, président du Conseil de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Mohamed Boudra, président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.

Joint par téléphone par la MAP, M. Taghouan s'est félicité de la participation marocaine à cette importante conférence ainsi qu'à la réunion instituant le Prix "Asharif Al Idrissi" en hommage à ce grand géographe marocain qui a été le premier à avoir mis au point une carte de la méditerranée.

Après avoir rappelé que la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est liée à celle de la Sicile par des accords de partenariat embrassant divers domaines, M. Taghouan s'est réjoui de la prise de conscience relevée auprès des participants quant à la nécessité de promouvoir le rapprochement entre les deux rives de la méditerranée et de renforcer le dialogue interculturel et interreligieux.
Cette prise de conscience augure une nouvelle phase dans les rapports entre les partenaires méditerranéens marquée par le démantèlement des barrières et le renforcement des échanges dans divers domaines, a-t-il affirmé, estimant nécessaire de créer des groupements à l'intérieur de l'espace méditerranéen sur la voie de la réalisation de l'intégration et de la complémentarité.
M. Taghouan a mis l'accent, à cet égard, sur l'importance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et son insertion pleine et entière dans le processus d'édification auquel aspire la région méditerranéenne.

Source : Casafree/MAP

Une délégation du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Tadla-Azilal entame, ce samedi, une visite de six jours dans le Piémont (nord-ouest de l'Italie) pour sensibiliser les membres de la communauté marocaine et les partenaires économiques italiens sur les potentialités d'investissements offertes par cette région du Maroc.

L'objectif de cette visite est le soutien des MRE pour la création d'entreprises au Maroc, le développement de partenariats économiques et commerciaux entre les organisations privées/publiques piémontaises et la région de Tadla Azilal et la promotion des potentialités et opportunités d'investissement dans la province de Béni-Mellal, indique un communiqué du consulat général du Royaume à Turin (chef lieu du Piémont), parvenu à la MAP.

Les membres de la délégation auront ainsi une série de rencontres à Turin avec des responsables de la chambre de commerce extérieur du Piémont, de la confédération nationale de l'artisanat et avec les résidents marocains intéressés par l'investissement au Maroc.

Ils se rendront également dans les villes de Mondovi, Cuneo, Alba et Bra où ils rencontreront des responsables locaux, des associations et des coopératives et animeront des débats sur le thème "investir au Maroc : opportunités et instruments".

Source : MAP

La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.

La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.

L'accord prévoit notamment "l'application efficace" d'un protocole de réadmission conclu il y a dix ans, qu'Athènes reprochait à Ankara de ne pas respecter. Il a été signé par le ministre grec, Michalis Chryssohoïdis, et son homologue turc, Besir Atalay, dans le cadre de la visite à Athènes du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué du ministère.

"Dans une décision commune co-signée" par les deux ministres, la Turquie s'engage "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la mise en oeuvre de ce protocole, a relevé le ministère grec.

"La Turquie doit désigner un port à Izmir ou proche de cette ville pour y ouvrir sous trois mois un poste-frontière qui sera utilisé pour la réadmission des immigrés illégaux", ajoute le communiqué grec. La partie turque s'est aussi engagée à accepter "au moins 1.000 demandes de réadmission par an".

La Grèce, proche des côtes turques et avec des frontières montagneuses avec ses voisins balkaniques, arrive en tête des entrées irrégulières dans l'Union Européenne, avec pour les six premiers mois de 2009 70% du total des interceptions, 51.600 personnes, recensées par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

L'afflux de ces migrants, notamment afghans et irakiens, était devenue une nouvelle pomme de discorde entre Athènes et Ankara.

Source : Le Matin.ch

Les participants à un colloque international sur la situation des enfants marocains dans les pays d'accueil ont appelé à l'issue de leurs travaux, vendredi à Fès, à une meilleure prise en charge de l'éducation de cette catégorie sociale.

Pour ce faire, ont-ils estimé, il est nécessaire de mettre en place une série de supports médiatiques et d'outils pédagogiques pour aider cette catégorie sociale à faire face à la crise de confiance qu'ils vivent dans ces pays.

Ils ont souligné aussi l'impératif pour les pays arabes et musulmans d'agir pour la mise en œuvre de la convention internationale sur la diversité culturelle et de conclure des accords avec les pays occidentaux pour l'insertion de la langue arabe dans leurs programmes d'enseignement.

Il est également nécessaire de créer des écoles arabes et islamiques dans les pays d'accueil, dont les diplômes seront reconnus par ces pays, ont-ils noté, ajoutant qu'il est du devoir des pays européens de mettre en place un centre européen spécialisé dans les affaires des enfants issus de l'émigration.

Côté médiatique, les participants à ce colloque ont été unanimes à souligner que la situation critique due aux campagnes hostiles à ces enfants menées en permanence par les organes de presse dans les pays d'accueil requiert une réaction appropriée de la part des pays arabes et musulmans pour créer des chaînes de télévision et radio et des journaux pour enfants musulmans en général et marocains en particulier.

Il est également du devoir des chaînes arabes et islamiques de télévision et radio émettant en direction des pays d'accueil des émigrés, de consacrer des programmes adaptés à la situation des enfants et de produire pour eux des films traitant des valeurs islamiques, des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté, ont indiqué les participants à ce colloque, organisé à l'initiative du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès.

Les participants à ce colloque, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la Chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", ont examiné plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio-culturel.

Source : MAP

Le Conseil français du culte musulman a condamné dimanche les inscriptions racistes découvertes vendredi sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne dans l'Isère.

"Le CFCM condamne avec force cette nouvelle agression et fait part de son incompréhension totale face à cette série de profanations qui attriste et blesse la communauté musulmane de France", a déclaré Mohammed Moussaoui , président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dimanche 16 mai.

Ces déclarations font suite à la découverte, vendredi 14 mai, d'inscriptions racistes sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne en Isère. Selon la préfecture, ces inscriptions visaient la communauté harkie.

Le président a appelé " les autorités publiques à tout mettre en œuvre pour que cessent ces indignes atteintes à l'honneur et à la mémoire de nos morts".

Vandalisme dans d'autres régions

Début mai, sept stèles musulmanes du cimetière de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône avaient déjà été profanées. Un garçon de 14 ans avait ensuite été interpellé pour les avoir profanées "par jeu", selon les termes du procureur.

Fin janvier, des inscriptions islamophobes avaient également été peintes sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise).

Source : Le Nouvel Observateur


Le consul général du Maroc à Düsseldorf, Ahmed Meskid, s'est entretenu mercredi avec le ministre des Affaires européennes et fédérales du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Nord ouest d'Allemagne), Andreas Krautscheid, des moyens de promouvoir l'intégration de la communauté marocaine établie dans cette région.

Selon un communiqué du consulat général à Düsseldorf, les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la nécessité de faire bénéficier les membres de la communauté marocaine, des opportunités de formation professionnelle et de l'emploi, en plus des possibilités d'apprentissage de la langue allemande.

Les deux parties ont également évoqué les difficultés qui entravent la construction de mosquées et de centres culturels et sociaux au profit de 55.000 Marocains résidant dans le Land.

M. Meskid a, par ailleurs, donné un aperçu sur la politique suivie au Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, basée notamment sur la formation des Imams et des Mourchidates, le développement des programmes d'études à Dar Al Hadith Al Hassania, outre la création des chaînes Mohammed VI du Saint Coran (télévision et radio).

Le diplomate marocain a, également, exposé au responsable allemand les grandes réformes initiées dans le Royaume, relatives notamment à la consécration de la démocratie et de l'Etat de droit et à la promotion des conditions de la femme à travers le nouveau code de la famille.

Les deux parties ont également examiné les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie notamment dans les domaines économique et commercial.

La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est le land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants, compte des villes des plus prestigieuses du pays, telles que Cologne, Düsseldorf, Bonn (ancienne capitale), Agen et Dortmund.

Source : Le Matin/MAP

L’assemblée Eurolat, qui s’est réunit vendredi et samedi des députés européens et latino-américains à Séville, a manifesté son soutien au projet d’Observatoire de la migration, visant à garantir les droits de l’homme et la gestion ordonnée des flux migratoires entre les deux continents.

Eurolat a également soutenu l’adoption d’une Charte euro-latino-américaine pour la paix et la sécurité qui définisse des stratégies et des lignes d'action politique et de sécurité conjointes permettant de faire face à des menaces communes.

Cette réunion a de plus donné lieu à une proposition de création d’une zone euro-latino-américaine de partenariat global interrégional dans les domaines politique, économique, social et culturel, en vue d’assurer le développement durable des deux régions.
Les conclusions de cette rencontre seront présentées au Sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes qui se tiendra le 18 mai prochain à Madrid. Celui-ci donnera par ailleurs naissance à la fondation Europe-Amérique latine et Caraïbes, qui supervisera les initiatives susmentionnées.

Outre l’Observatoire de la migration, il est prévu de mettre en place un Centre civil birégional de prévention des conflits et un Centre birégional de prévention des catastrophes, eux aussi intégrés à la fondation.

Les 75 représentants des parlements européens et les 75 députés d’Amérique latine, ainsi que les hauts fonctionnaires du Parlement européen et de la Commission européenne participants, ont par ailleurs souhaité que le débat sur la réforme de l’Organisation mondial du commerce (OMC) soit relancé pour que celle-ci « constitue un véritable outil de développement pour tous les pays ».

Dans le domaine social, les parlementaires ont proposé un marché mondial intégré pour le commerce des émissions de carbone. Dans un premier temps, il s’agirait d’instaurer un système de commerce des droits d’émission de l’UE et de l’Amérique latine incluant également, si possible, les États-Unis.

Parmi les autres initiatives abordées lors de la réunion figurent la promotion des biocarburants, l’inclusion de l’aviation et du transport maritime dans les accords visant à réduire les émissions de polluants, ainsi qu’un « transfert adéquat des ressources financières des pays industrialisés et émergents vers les pays les moins développés en matière de lutte contre le changement climatique ».

Source : eu2010

 

Les gouvernements devraient mettre en œuvre des politiques qui aideraient les migrants "à s’adapter et prospérer" dans leur pays d’accueil pour tirer le meilleur parti de la migration, a plaidé le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

"J’encourage donc les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et à appliquer la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille", a dit le SG de l’ONU, cité vendredi dans un communiqué.

Dans ce texte dont copie a été transmise le même jour à l’APS, en perspective de la célébration de la Journée internationale des familles, Ban Ki-moon estime que les gouvernements doivent renouveler leur engagement en faveur d’initiatives qui aident et soutiennent les familles migrantes à travers le monde.

La Journée internationale des familles sera cette année consacrée aux conséquences des migrations sur les familles à travers le monde.

"Malgré ses nombreux avantages, la migration fait peser un lourd fardeau sur les membres de la famille. Les migrants connaissent parfois des conditions de vie très difficiles et ils se heurtent à la discrimination et aux bas salaires", a-t-il relevé.

Le secrétaire général de l’ONU a indiqué que les migrants ne bénéficient "pas toujours de sécurité et ils sont plus durement touchés en période de difficultés économiques".

Source : APS

Les autorités marocaines ont donné mercredi dernier, un ordre verbal d'expulsion à Francisco Patón Millán, un sexagénaire Espagnol, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source dans la capitale Rabat. Les raisons justifiant l’expulsion n’ont cependant pas été rapportées.

L’homme aurait reçu le lendemain, l’ordre écrit de quitter le Maroc. Mais il aurait  eu recourts à un avocat et repousser son départ pour la fin de semaine. Selon lui, l’ordre d’expulsion ne précise pas les motifs, même s’il est persuadé qu’il est indésirable à cause de sa confession chrétienne. Aucune information officielle n’est encore disponible pour confirmer ou infirmer la situation de Francisco Patón Millán.

Patron d’une petite entreprise d'énergie photovoltaïque, Francisco Patón Millán est né au Maroc et a vécu de nombreuses années à Rabat, d’après El Pais.  C’est la première fois qu’un Espagnol, est déclaré persona non grata à cause de sa religion, poursuit la même source.

Depuis le début de l’année, de nombreux étrangers ont été expulsés du Maroc pour cause de prosélytisme chrétien. Parmi eux, un Américain en février, d’autres nationalités dont des Latino-Américains et des Néerlandais en début mars. Néerlandais et Américains avaient respectivement dénoncé et exprimé leurs inquiétudes face à ces expulsions.

Source : Yabiladi

A quelques mois des élections législatives, l’Australie durcit le ton sur l’immigration. Le gouvernement travailliste de Kevin Rudd a décidé de suspendre temporairement le traitement des demandes d'asile et de rouvrir le centre de rétention de Curtin. Une manière de répondre à l’arrivée massive des ‘’boat people’’ sur le sol australien.

Source : France 24

SOS Racisme a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès, jeudi, d'un immigré marocain de 22 ans dans un centre de rétention des immigrés clandestins, à Barcelone, apprend-on auprès de SOS Racisme de Catalogne.

Le jeune Marocain, en situation irrégulière en Espagne, se trouvait enfermé dans le centre de rétention des étrangers illégaux de la zone franche de Barcelone, depuis le 19 avril dernier, dans l'attente de son expulsion vers son pays d'origine.

Conformément à la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, un immigré en situation irrégulière peut être retenu jusqu'à 60 jours, contre 40 jours selon l'ancienne loi, dans un centre de rétention, jusqu'à son expulsion vers son pays d'origine.

Une fois achevés les 60 jours alors que l'immigré n'est toujours pas expulsé, il doit être aussitôt remis en liberté.

Des sources policières, citées par les médias espagnols, ont indiqué que le corps sans vie de la victime avait été retrouvé vers 6h45 par des fonctionnaires du centre qui venaient d'entamer leur tour de garde.

Mohamed. A, originaire de Tanger, était en régime d'isolement depuis plusieurs jours. Il se serait suicidé en se pendant à l'aide d'un drap qu'il aurait suspendu au dispositif anti-incendie de sa "cellule", selon les premiers éléments de l'enquête avancés par la police.

Dans un communiqué rendu public suite à cette affaire, SOS Racisme a dénoncé l'existence de ce genre de centre, "une réalité incompatible avec un Etat démocratique et de Droit", où "les personnes sont retenues dans une situation de non défense totale" et "où les droits fondamentaux sont violés".

Dans ce sens, plusieurs organisations et institutions de défense des Droits de l'Homme et des immigrés, notamment SOS Racisme, Nouveaux Collectifs et l'Observatoire du Système Pénale des Droits Humains (OSPDH), ont demandé, vendredi, la fermeture du centre de rétention des immigrés illégaux de Barcelone, ainsi que les autres 11 centres en fonction en Espagne.

Elles ont également demandé de garantir le droit à la libre circulation des personnes immigrées en situation irrégulière, des personnes qui n'ont commis aucun délit, mais seule "une faute administrative".

Source : MAP

Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon nos informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'«une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».

«Pas une surprise»

La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le «principe d'autonomie personnelle» selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale, avaient analysé les Sages dans leur étude. De la même façon, la restriction des libertés au nom du «Vivre ensemble» «serait sans précédent». Un pari juridique qu'ils n'avaient pas voulu prendre, préférant des interdictions sectorisées. «La sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier des obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches», avait alors expliqué le rapporteur, Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. Cette fois, c'est la section de l'Intérieur qui a examiné le projet de loi, pour parvenir aux mêmes conclusions.

«Ce n'est pas une surprise», fait-on savoir à Matignon. «Cela n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet.» Le gouvernement va passer outre l'avis du Conseil d'État, qui n'est que consultatif. «Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», avait anticipé François Fillon .

La loi au Parlement début juillet

Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, que Le Figaro s'est procuré, le gouvernement justifie ainsi son choix d'une interdiction globale : «L'édiction de mesures ponctuelles, se traduisant par des interdictions partielles limitées à certains lieux ou à l'usage de certains services, n'aurait constitué qu'une réponse affaiblie, indirecte et détournée au vrai problème que pose, à notre société, une telle pratique.» Pour bannir le port du voile intégral, les rédacteurs du texte évoquent la notion de dignité de la personne humaine - quand bien même certaines femmes seraient consentantes -, celle de l'ordre public dans son acception large, celle du vivre ensemble, et enfin les questions de sécurité. En somme, ils cumulent les motifs pour interdire le voile intégral.

Ce projet de loi sera présenté mercredi en conseil des ministres. Et devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l'objectif étant de le voir adopté définitivement à l'automne. Mais si les députés ont voté à l'unanimité mardi la proposition de résolution du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme «attentatoire à la dignité» et «contraire aux valeurs de la République» le consensus s'arrête là. Les socialistes ont déposé leur propre proposition de loi qui préconise une interdiction du port du voile intégral limitée à certains lieux publics. «L'interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout d'être totalement inefficace car inappliqué», a déclaré Martine Aubry.

Si elle est adoptée, la loi devrait entrer en vigueur six mois après sa promulgation, soit au printemps 2011. Car le gouvernement veut croire qu'il n'y aura pas soixante députés pour s'exposer sur la burqa en saisissant le Conseil Constitutionnel. Les premiers contentieux et une éventuelle question préalable de constitutionnalité ne devraient surgir que plus tard. «Ce sera juste avant les élections présidentielles et je pense que le Conseil constitutionnel portera une vision juridique et politique sur ce sujet», pronostique un ministre. En clair, qu'il ne retoquera pas une loi qui invoque la dignité des femmes et le vivre ensemble.

Source : Le Figaro

Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires entre Marocains et Européens.

Si le Maroc parvient à conclure un accord avec l’UE pour la réadmission de ses ressortissants illégaux, il pourrait bénéficier en retour, des facilités pour l’obtention davantage de visas pour les Marocains (les professionnels et étudiants surtout) qui veulent voyager vers l’Europe. Cette déclaration, rapportée par El Mundo, a été faite par Eneko Landaburu, à l’issue de son exposé sur les progrès du Maroc en 2009, le mercredi après-midi à Rabat.

Selon l’ambassadeur européen, il y avait une discussion sur l'accord de réadmission des immigrés (illégaux) entre les deux parties, le lundi dans la capitale belge.  Le "lien" entre les deux négociations (réadmission et visas) est "évident", a-t-il dit, soulignant au passage que le résultat de la rencontre de Bruxelles a été "très positif".

Le Maroc accepterait-il le retour de ses ressortissants clandestins contre plus de visas ? De l’avis d’Eneko Landaburu, "je pense que nous avons débloqué certaines questions qui nous permettent de penser qu'il y aura un consensus dans quelques semaines". Toutefois, rien n’est encore acquis et des difficultés à surmonter existent encore. Le Maroc exige notamment d’un immigré illégal, "une preuve formelle de son origine marocaine" avant de l’accepter. Ce qui est tout de même normal.

En outre, la partie marocaine réclamerait d’après Eneko Landaburu, un financement "important", en échange d’un accord de réadmission. Ce financement lui permettrait d’assurer une formation des personnes à la lutte et le contrôle de l’immigration clandestine, ainsi que la construction et l’entretien des centres d’accueil pour les rapatriés. Des exigences "légitimes" pour le représentant européen, mais dont les Européens "n'ont pas encore discutés" a-t-il reconnu.

Source : Yabiladi

A quelques semaines du début des vacances d’été pour les Marocains de l’étranger, le comité étatique espagnol de coordination de l’opération de traversée du Détroit de Gibraltar (Operación Paso del Estrecho – OPE –), s’est réuni mardi 11 mai. Au menu des discussions, des échanges d’informations et d’évaluation du dispositif spécial d’assistance et de protection civile des centaines de milliers de personnes en transit ou venant d’Espagne.

A l’instar des années précédentes, la traversée du Détroit par les vacanciers marocains se déroulera en deux phases, la phase de départ entre le 15 juin et le 15 août, et retour entre le 15 juillet et le 15 septembre 2010.

Cette année, le dispositif est conçu pour faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650 000 véhicules, qui utiliseront les ports d'Alicante, d’Almeria, de Malaga, d’Algésiras, de Tarifa, de Sebta et Melilla. Les Espagnols prévoient également une stagnation du nombre de voyageurs dans les ports d'Algésiras et d’Almeria alors que Tarifa devrait connaître une augmentation du nombre de vacanciers. Les moyens mis à disposition de cette plateforme seront donc renforcés.

Pour assurer la sécurité des milliers de voyageurs, la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, Pilar Gallego, a affirmé que près de 13 000 éléments des forces de sécurité seront déployés. Une unité militaire d’urgence avec un effectif de 4000 personnes et des moyens importants est disponible en cas de besoin. De même, le plan établi comportera une flotte de 36 navires, un système sanitaire avec 43 médecins et infirmiers ainsi que 6 centres médicaux. Le tout épaulé par une équipe de 147 assistants sociaux repartis entre les différents ports et les zones de soins. La Croix-Rouge espagnole sera également mise à contribution avec un total de 419 volontaires et des ambulances.

Le plan de l’OPE 2010 vise à offrir aux voyageurs, les services sociaux et sanitaires nécessaires aussi bien dans les ports que les aires de repos. Il cherche en outre à diminuer le temps d’attente dans les ports, assurer une fluidité de la circulation sur les routes principales et offrir un système d'information aux voyageurs.

Pour le développement et le suivi de l'OPE, une réunion de la commission mixte hispano-marocaine de planification est prévue le 24 mai prochain à Séville.

La réunion était présidée par le sous-secrétaire du ministère espagnol de l’Intérieur, Justo Zambrano. Autour de lui, il y avait la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, des cadres de la Présidence du gouvernement et de tous les départements ministériels impliqués, ainsi que des délégués gouvernementaux d’Andalousie, de Sebta, de Melilla, et des représentants d’Almeria, de Cadix, de Malaga et d’Alicante.

Source : Yabiladi

Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a mis en exergue, jeudi à Dubaï, les efforts déployés afin de promouvoir le secteur médiatique national, toutes composantes confondues, et lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui échoit.

Lors d'une rencontre avec une délégation représentant les journalistes marocains résidant aux Emirats Arabes Unis, en marge du 9è forum des médias arabes, M. Naciri a indiqué que ces efforts tendent à l'amélioration de la pratique journalistique libre et professionnelle, à même de permettre à ce secteur de contribuer à la consolidation de l'édifice démocratique.

Dans ce cadre, il a souligné que le dialogue national "Médias et sociétés", lancé récemment au Maroc, ambitionne de fournir les réponses adéquates aux problématiques entravant l'exercice médiatique au Maroc.

Le Maroc qui avance à pas sûrs sur la voie de la consécration de la démocratie, est fermement attaché au principe de la liberté de la presse, à condition de s'en tenir aux règles déontologiques de la profession, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Naciri a invité les journalistes marocains oeuvrant dans les pays d'accueil à corriger les stéréotypes véhiculés par certains médias étrangers qui traitent les questions de notre pays avec une sélectivité systématique obéissant à la logique des deux poids deux mesures.

Il a, à ce propos, qualifié de "décisif et fondamental" le rôle de ces journalistes dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil.

De leur côté, des professionnels de médias exerçant dans des chaînes satellitaires arabes et dans la presse écrite, ont évoqué plusieurs questions liées au secteur de l'information, rappelant les différentes préoccupations et entraves auxquelles ils font face au cours de l'exercice de leur métier dans les pays d'accueil.

Dans cette perspective, le journaliste Anas Bouslamti a donné au ministre un bref aperçu du forum des journalistes marocains à l'étranger, qui compte dans ses rangs plus de 80 membres à travers le monde, en tant que cadre professionnel visant la création de ponts de communication entre les différents journalistes marocains exerçant à l'étranger.

M. Naciri avait participé au forum des médias arabes en tant qu'intervenant principal lors de la séance ayant abordé le thème "La censure s'étendra-t-elle aux transmissions satellitaires?".

Le forum avait abordé les principaux sujets qui émergent sur les scènes médiatiques arabe et mondiale, notamment ceux qui focalisent l'intérêt des décideurs et des responsables des différents établissements médiatiques, comme il a examiné les mutations rapides que connaît les paysages médiatiques arabe et mondial, à la suite des répercussions de la crise financière et économique internationale.

Source : MAP

 

L'acquisition par les enfants marocains à l'étranger d'une personnalité équilibrée en harmonie avec leur situation à mi-chemin entre différents cultures requiert davantage de soutien de la part des pays d'accueil mais surtout du Maroc, ont estimé les participants à un colloque international, qui s'est ouvert mercredi à Fès.

Il est du devoir du Maroc (gouvernement, institutions et ONG) d'œuvrer au renforcement des instruments d'enseignement aux enfants d'origine marocaine à l'étranger de leur langue maternelle (arabe ou berbère), sans laquelle il leur sera difficile d'apprendre comme il se doit la langue du pays d'accueil, a indiqué l'universitaire Fatima Sadiqi dans une communication sur " la dimension amazighe dans l'identité de l'enfant marocain dans les pays d'émigration".

L'absence d'un tel soutien à la langue maternelle signifie que l'enfant sera livré à un vide dont les conséquences sont imprévisibles, a-t-elle noté, rappelant que la stratégie linguistique mise en œuvre au Maroc repose sur une nouvelle approche fondée sur la diversité dans le cadre de l'unité et sur une identité nationale à pluridimensionnelle.

Abondant dans le même ordre d'idées, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu à préciser qu'il s'agit d'enfants d'origine marocaine vivant à l'étranger ayant les mêmes droits et obligations que les ressortissants des pays d'accueil.

L'éducation de cet enfant en conformité avec les valeurs nationales de son pays d'origine et dans le respect des principes de son pays d'accueil nécessite, à son avis, un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie, a-t-il dit.

En général, l'enfant d'origine marocaine vit dans un environnement hostile où tout est déployé pour qu'il renie ses origines, a-t-il noté.

S'il ne réussit ni intégration, ni retour à ses origines pour se ressourcer, il risque de subir un cheminement chaotique entre unité apparente et illusoire d'une personnalité déchirée et déséquilibrée, a estimé pour sa part, l'universitaire algérien (Sétif), Said Ouachria.

Pour ce qui est des remèdes proposés par les pays d'origine relatifs à l'enseignement de la langue arabe et des préceptes de l'Islam, leurs résultats ne sont pas acquis d'avance, d'autant plus que les méthodes et les moyens humains et matériels engagés sont en deçà des aspirations, a-t-il ajouté.

Revenant sur la problématique de l'intégration, l'universitaire algérien Mohamed Sini a reproché à la presse occidentale d'adopter un double langage en affirmant que les émigrés refusent l'intégration et en menant auprès de la majorité gouvernante une campagne pour rendre cette intégration presque impossible.

En fait, a-t-il dit, la presse occidentale ne cherche qu'à salir et dénigrer tous les éléments constitutifs de l'identité d'origine de l'enfant marocain y compris sa religion musulmane.

Selon cette presse, si l'enfant marocain ou maghrébin veut "réussir" son intégration il doit renoncer à sa religion et à tous les éléments qui rappellent ses origines, a-t-il expliqué.

De son côté, l'universitaire marocain Mohamed Bakkouchi (Sorbonne) a estimé que plusieurs profils d'émigrés se dégagent à la lecture du panorama actuel. C'est ainsi qu'il y a parmi les émigrés, les prétendants à une place dans le pays d'accueil (10 à 15 pc), les vulnérables qui représentent les banlieues (35 à 40 pc), les radicaux qui s'accrochent à leur culture d'origine (15 pc) alors que le reste sont à la recherche d'opportunités.

Dans certains pays occidentaux, a-t-il noté, l'on est même à la 7ème génération d'émigrés dont seule une infime minorité est acceptée pour tenter son intégration. Il n'est pas du tout évident d'obtenir dans ces pays un emploi, même avec une formation de haut niveau, a-t-il expliqué, précisant que l'ouverture et les progrès que connait le Maroc en matière de démocratie et de liberté sont à même de faciliter le retour de nombreux cadres marocains pour contribuer à l'oeuvre de développement du Royaume.

Selon Mme Hakima El Hatri, présidente du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, organisatrice de cet événement, l'objectif de cette rencontre est de rechercher les moyens d'aider non seulement les enfants marocains mais également tous les membres de leur famille à rester attachés à leur identité marocaine en veillant à la protection de leurs droits.

Les travaux de ce colloque de trois jours, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", traitent de plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio- culturel.

Source : MAP

Une loi de lutte contre l’immigration clandestine entre en vigueur en Libye. Les étrangers en infraction ont deux mois pour régulariser leur situation.

Confrontée depuis près de vingt ans à l’immigration clandestine, la Libye a décidé de s’y attaquer de manière radicale en se dotant d’une «loi sur la lutte contre l’immigration illégale». Ces dispositions visent à la fois à régler le problème en interne et à faire en sorte que la Libye cesse d’être un pays émetteur d’immigrés clandestins, conformément à des accords conclus en février 2009 avec l’Italie et l’Union européenne.

L'accord avec l’Italie porte sur l'organisation de patrouilles maritimes mixtes opérant dans les eaux territoriales libyennes et italiennes, ainsi que dans les zones internationales; la formation et l'échange d'expertises, afin de lutter contrer l'immigration clandestine, le terrorisme et le crime organisé. Avec l’Union européenne, la Libye s’est engagée à renforcer les contrôles à ses frontières dans le cadre d’un programme financé par Bruxelles à hauteur de 20 millions d’euros.

Récemment adoptée par le Congrès Général du Peuple et depuis promulguée, cette loi est d’une extrême sévérité, puisqu’elle met en place le cadre juridique permettant aux autorités de sévir contre tous les maillons de la chaîne : les passeurs et leurs complices, les immigrés clandestins et leurs employeurs, et quel que soit le degré de leur implication dans l’opération.

Concrètement, encoure une amende et/ou une peine de prison toute personne contribuant ou aidant de près ou de loin, beaucoup ou un peu, à un des actes constituant une opération d’immigration clandestine : l’entrée ou la sortie, le transport ou l’aide au transport, l’hébergement ou l’aide à se cacher, l’occultation d’informations pour permettre à des immigrés clandestins de résider dans le pays ou d’en sortir, la préparation, la mise à disposition ou l’acquisition de faux documents d’identité et de voyages à cette fin.

Toute personne commettant l’un de ces actes afin d’en tirer profit, directement ou indirectement, pour lui ou pour autrui, encoure une condamnation à un an de prison et à une amende de 5.000 à 10.000 dinars libyens. La sanction est plus lourde pour les bandes organisées (5 ans de prison et une amende de 15.000 à 30.000 dinars libyens) et doublée encore lorsque le coupable appartient à un corps chargé de contrôler directement ou indirectement les points d’accès dans les ports et aux frontières.

Lorsque des immigrés clandestins subissent un handicap permanent, leurs transporteurs écopent d’une peine de prison –non précisée- et d’une amende de 30.000 à 50.000 dinars libyens, et d’une condamnation à la prison à perpétuité en cas de décès.

L’immigré clandestin est lui condamné à un an de prison –avec travaux-, à une amende de 1.000 dinars et à l’expulsion une fois qu’il a purgé sa peine.

Pour dissuader les Libyens de s’impliquer dans des opérations d’immigration clandestine ou de les faciliter et, au contraire, les encourager à faciliter la tâche des autorités, la nouvelle loi punit (1.000 à 5.000 dinars libyens, et 1 an de prison) toute personne s’abstient d’agir dès qu’il est informé à ce sujet de par sa fonction, ou omet de le faire par inadvertance (une amende de 500 à 3.000 dinars libyens).

Enfin, l’employeur est lui aussi exposé à seulement une amende (1.000 à 3.000 dinars libyens) en cas d’engagement d’un immigré clandestin.

Source : Webmanager.com

L’éventualité d’une interdiction du niqab – improprement appelé burqa – dans l’espace public ne fait pas l’unanimité parmi les femmes politiques et les féministes. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf s’est prononcée le dimanche 9 mai en faveur d’une telle interdiction dans l’hebdomadaire Sonntag pour des raisons de sécurité publique, mais peu de femmes politiques sont disposées à la suivre sur ce terrain.

Elle a derrière elle les femmes du PDC. Rosemarie Zapfl, ancienne conseillère nationale zurichoise PDC et actuelle présidente de la fédération faîtière d’organisations féminines «Alliance F», soutient également la décision du parlement argovien de demander une interdiction du niqab dans l’espace public helvétique.

Mais d’autres femmes politiques ne l’entendent pas de cette oreille. Ni les radicales, ni les socialistes, ni les Vertes, ni les femmes du Parti chrétien-social ne veulent d’une interdiction du niqab. Selon elles, le bannissement du voile intégral n’améliorera pas l’égalité entre les sexes, ni les droits des femmes. Au contraire, «les femmes concernées n’en seront que plus fortement isolées», affirment-elles dans un communiqué commun. Elles préfèrent invoquer «le dialogue», «l’intégration», la nécessité de ne pas stigmatiser ni discriminer. Les femmes UDC ne se sont pas associées à cette déclaration. Mais, dans la Neue Zürcher Zei­tung, Rita Gygax, leur présidente, déclare qu’une interdiction ne résoudra aucun problème. A l’instar des représentantes des autres partis, elle craint l’isolement des femmes concernées en cas de prohibition du voile intégral.

Dans une tribune publiée par la NZZ mercredi, deux historiennes alémaniques, Katrin Rieder et Elisabeth Joris, abondaient dans ce sens au nom des droits humains, invoquant le droit des femmes à l’autodétermination et celui du libre choix des vêtements. Elles dénonçaient l’instrumentalisation politique du débat à des fins anti-islamiques et racistes, et cela dans le but d’engranger des électeurs. Enfin, elles s’en prenaient à un «féminisme post-colonial», qui prétend libérer les musulmanes de leur oppression.

Curieusement, le débat porte peu, du moins chez les femmes, sur la signification et la symbolique de cette tenue, qui n’est exigée ni par le Coran, ni par la tradition islamique, et qui ne laisse entrevoir qu’une paire d’yeux à travers une fente minuscule. Seuls quelques hommes politiques de droite ont osé dire haut et fort que le niqab était «une prison pour les femmes», comme le président du PDC, Christophe Darbellay.

Qu’en pensent les féministes romandes? La Genevoise Mireille Vallette, auteure d’un livre sur les dangers de l’intégrisme islamique*, est «totalement favorable» à une législation interdisant le niqab. «C’est un vêtement indécent, qui signe la mort sociale des femmes, dit-elle. C’est un symbole au mieux extrêmement discriminatoire comme dans les Etats du Golfe, et au pire inhumain comme en Arabie saoudite et en Afghanistan. Il représente la volonté d’installer un apartheid des sexes dans tous les domaines. Dans la vision intégriste, les femmes doivent se couvrir – qu’il s’agisse d’ailleurs du foulard ou du niqab – afin de permettre aux hommes de maîtriser leurs pulsions sexuelles.»

Stéphanie Apothéloz, membre fondatrice de l’association Feminista basée à Lausanne, n’a pas encore d’avis tranché sur la question d’une interdiction. Mais, à l’instar de Mireille Vallette, elle remarque que les «seuls pays musulmans qui imposent le voile intégral sont des pays totalitaires qui ne laissent pas le choix aux femmes. Je doute qu’on puisse choisir de porter librement un tel vêtement, qui est le symbole de l’oppression des hommes sur les femmes.»

Tel est aussi l’avis de la féministe vaudoise Silvia Ricci Lempen, écrivaine et docteure en philosophie. «Je ne me fais aucune illusion sur la liberté de choix des femmes qui portent cette prison ambulante. Le niqab est une barbarie, une atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes. C’est un mal qui doit être éradiqué. Cela dit, je suis contre une législation répressive, car je doute qu’un tel instrument soit le meilleur moyen d’éliminer le niqab. Je crois davantage aux vertus du dialogue, de l’éducation et du contact multiculturel. Mais je suis prête à changer d’avis si le dialogue ne donne pas de résultat, et si l’on me démontre l’efficacité d’une législation répressive.»

Tandis que Silvia Ricci Lempen et Stéphanie Apothéloz déplorent la récupération du débat par des partis «qui ne se souviennent de la nécessité de défendre les droits des femmes que lorsque c’est un argument électoral», comme le dit la première, Mireille Vallette place la cause des femmes au-dessus des manœuvres politiciennes. «Si la cause est juste, il m’est indifférent de savoir que la droite en tire des bénéfices. Le voile intégral est le symbole d’un radicalisme islamique qui menace la démocratie. Même s’il est minoritaire, il se développe. On n’entend que lui dans l’espace public. Et tant pis si une interdiction du niqab devait enfermer chez elles la petite minorité de femmes qui portent ce vêtement en Suisse.»

Source : Le Temps.ch

Le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, qui brigue le poste de gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis, a déclaré jeudi qu'il était favorable à l'adoption d'une loi sur l'immigration semblable à celle, très décriée, récemment adoptée en Arizona.

«Je soutiens la loi d'Arizona telle qu'elle a été amendée, et si le gouvernement fédéral est incapable de rendre nos frontières sûres et de résoudre le problème de l'immigration illégale, je soutiendrai une loi similaire pour la Floride», écrit ce responsable républicain dans un communiqué.

M. McCollum estime que l'administration Obama, «par manque de vision, est incapable de répondre aux graves problèmes de sécurité aux frontières», ce qui fait que les Etats américains «supportent un plus lourd fardeau dans la lutte pour que nos villes, nos rues et nos citoyens soient en sécurité».

Il «applaudit» la décision de Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, qui a promulgué le 23 avril une loi controversée autorisant notamment la police à contrôler le statut migratoire des personnes en cas de «doute raisonnable».

Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès. Bien qu'il ait provoqué une levée de boucliers, il est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis.

Source : Cyberpresse.ca

Le Maroc abritera le troisième congrès de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle (FICDC), a annoncé M. Diego Gradis, membre du Comité de liaison Ongs-UNESCO.

Lors d'un entretien mardi avec M. Bensallem Himmich, ministre de la Culture, M. Gradis a affirmé que ce congrès bénéficie du soutien de l'UNESCO qui oeuvre à inciter les pays à ratifier la convention relative à la diversité culturelle, indique un communiqué du ministère de la Culture.

M. Gradis a également appelé le ministère de la culture à apporter son appui pour garantir la réussite de cette manifestation, poursuit le communiqué, ajoutant que M. Himmich a exprimé la disposition de son département à contribuer aux efforts des organisateurs pour la tenue du congrès de la FICDC.

Cette réunion s'est déroulée en présence de M. Abdelhay Mellakh, vice-président de la Coalition marocaine pour la culture et l'art, également membre du bureau fédéral international.

Le premier congrès de la FICDC a été organisé à Séville en Espagne et le deuxième à Bahia au Brésil.

Source : MAP

Le Conseil des ministres français, réuni mercredi au Palais de l'Elysée sous la présidence de M. Nicolas Sarkozy, a examiné un projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant à la convention entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et leur transfèrement.

L'objectif de ce projet de loi est d'élargir le champ de l'entraide judiciaire entre les deux pays et "d'assouplir la mise en oeuvre d'un instrument qui permet aux condamnés de purger leur peine dans le pays dont ils sont ressortissants afin de faciliter leur réinsertion sociale", indique le compte-rendu du Conseil publié par la Présidence de la république française.

Cet avenant à la convention du 10 août 1981 entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des condamnés a été signé à Marrakech le 22 octobre 2007, à la suite de l'engagement en novembre 2005 de négociations bilatérales portant sur l'ensemble du champ de l'entraide judiciaire en matière pénale, rappelle-t-on de même source.

Source : MAP

Trois portes géantes ocres, symbolisant la fascinante ville de Marrakech et la dextérité de ses artisans, ont été implantées depuis quelques jours dans des places stratégiques de la ville de Milan (nord de l'Italie), une manière d'inviter subtilement le public italien à venir découvrir la magie de cette cité impériale.

L'évènement "Red By Marrakech", promu par la délégation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) de Milan, à sa tête, Mme Jazia Santissi, se propose de décliner le meilleur de Marrakech, une cité mythique où se côtoient, dans une harmonie parfaite, traditionnel et contemporain.

L'un des challenges des organisateurs est de faire découvrir la ville ocre dans sa dimension de gardienne des traditions et du patrimoine culturel et architectural marocain, mais également de ville cosmopolite et moderne, aspects qui font d'elle un des hauts lieux du tourisme international.

Une Soirée de promotion a été organisée dans ce cadre mardi en présence de l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, de nombreux officiels, promoteurs touristiques, tours opérateurs, hôteliers et journalistes.

Au cours de cette soirée, digne des mille et une nuits, les invités, parmi lesquels des vedettes du show-biz italiennes et des personnalités de la haute société milanaise, ont fait une entrée solennelle sous l'arcade majestueuse de l'une de ces portes, avant d'être accueillis par Mohamed Bariz, l'un des personnages mythiques de la célèbre place Jamaa Lafna.

Leur émerveillement a été à son summum lorsqu'ils ont pu découvrir ensuite cette ville, à l'histoire chargée, rejaillir d'un spectacle scénographique d'une extrême beauté où se sont mêlés luxe, bien-être et magie de l'artisanat marocain, sur fond de musique Ahidous.

Durant le dîner, conçue par Zakia Aït Aboulahcen, chef cuisinier de renommée internationale, connue pour ses plats traditionnels marocains revisités, Bariz s'est livré à cÂœur joie à son exercice favori: raconter Marrakech à travers l'histoire et la tradition, pendant que des documents vidéos donnent à l'assistance la mesure de la beauté relatée par le propos du narrateur.

La soirée s'est conclue par un spectacle de danse magnifiquement interprété par deux chorégraphes, d'abord sur une musique traditionnelle Ahidous puis sur des morceaux plus contemporains.

Source : MAP

Le gouvernement a mis en place une vision multidimensionnelle pour la mise en œuvre des priorités stratégiques, institutionnelles, politiques, économiques et humaines, prévues dans le cadre du Statut Avancé accordé au Maroc dans ses relations avec l'Union Européenne, a affirmé mercredi Mme Latifa Akharbache, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

Le ministère n'a raté aucune occasion avec la partie européenne pour rappeler la nécessité de renforcer et faciliter le déplacement des citoyens marocains vers les pays de l'Union européenne, a dit Mme Akharbache en réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur la mise à profit du Statut Avancé pour la promotion des conditions de vie des membres de la communauté marocaine à l'étranger.

Ces efforts ont abouti à des résultats positifs en ce sens que les deux parties, marocaine et européenne, avaient exprimé, lors du premier sommet tenu en mars dernier à Grenade, leur satisfaction de la concordance de vues au niveau international sur l'impératif du traitement des questions de l'immigration suivant une approche globale reposant sur la responsabilité commune et l'action collective coordonnée, a-t-elle expliqué.

Le Statut Avancé, a ajouté Mme Akharbache, permettra inéluctablement de consolider la coopération judiciaire, particulièrement au niveau de l'adaptation et l'actualisation du cadre juridique des accords de coopération conclus dans ce domaine, dans l'optique de transcender les obstacles qui entravent les Marocains résidant à l'étranger en ce qui a trait à l'état civil, à la famille, à l'application des jugements judiciaires et des procédures, outre la réinsertion des détenus.

La Secrétaire d'Etat a, par ailleurs, souligné que la création d'une Commission parlementaire mixte entre l'institution législative marocaine et son homologue européenne, qui a tenu sa réunion constitutive le 05 mai courant à Bruxelles, constitue indubitablement un cadre idoine à même de permettre aux parlements des deux parties d'examiner régulièrement les questions relatives à l'immigration et à la communauté marocaine résidant dans les pays européens.

Les deux parties marocaine et européenne oeuvreront à l'amélioration et au développement de la coopération et du dialogue concernant des questions ayant trait à la lutte contre le racisme et la xénophobie, dont les MRE pourraient être des victimes, a encore souligné Mme Akharbache.

Elle a de même fait savoir qu'il sera procédé à la création d'une plateforme de coopération entre l'Agence européenne des droits fondamentaux relevant de l'Union européenne et le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), visant principalement à préserver les droits et les libertés fondamentales de la communauté marocaine en Europe.

Source : MAP

La ville néerlandaise de Rotterdam abrite, du 20 au 24 mai, la 6-ème édition du festival du film marocain "Cinémar" qui rendra hommage cette année à une pléiade d'artistes marocains.

Selon les organisateurs, cette édition se distinguera, à l'instar des précédentes, par la qualité des films en compétition officielle qui traitent de sujets importants.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, M. Mahjoub Benmoussa, a indiqué que cinq films sont en compétition. Il s'agit de "Moussem lemchaoucha" de Mohamed Ahd Bensouda, "Kharboucha" de Hamid Zoughi, "Zamane Rifaq" de Mohamed Chrif Tribeq, "Ouled Leblad" de Mohamed Ismail et "les oubliés de l'histoire" de Hassan Benjelloun.

Ces films sont en compétition pour le Grand prix et les prix de la meilleure réalisation, du meilleur acteur, meilleure actrice ainsi que le prix du public, a-t-il précisé.

Présidé par le critique cinématographique, Omar Khammar, le jury comprend le réalisateur algérien, Karim Traida, la réalisatrice marocaine, Bouchra Ijourk, l'homme de théâtre, Mustapha Ramdani et Bernarde Lemanse, professeur en cinéma international, a ajouté M. Benmoussa.

Cette édition rendra hommage à trois artistes nationaux, a annoncé le directeur du festival, ajoutant qu'il s'agit de Mohamed Hassan El Joundi, Thourya Jabrane et Naima El Mcherqui.

Le festival sera marqué par une conférence sur le cinéma marocain, qui célèbre son cinquantenaire, outre la projection du film "wachma" du réalisateur Hamid Bennani.

Source : MAP

Les élus des villes californiennes de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés à une forte majorité pour le boycott économique de l'Arizona (sud-ouest), après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration qui introduit selon eux des contrôles au faciès.

A San Francisco, la résolution non-contraignante adoptée mardi à 10 voix contre 1 appelle la ville à s'abstenir de signer de nouveaux contrats avec des entreprises basées en Arizona et à revoir ceux déjà en vigueur, ainsi qu'à éviter d'envoyer des responsables municipaux à des conférences dans l'Etat.

"Il s'agit d'envoyer un message très clair pour dire que quand un Etat adopte une loi aussi injuste que celle-ci, les personnes de conscience dans d'autres endroits du pays ont l'obligation, la responsabilité de réagir et de ne pas rester silencieux", a dit l'élu municipal David Campos, à l'origine de la mesure, précisant que d'autres villes américaines envisageaient des actions similaires.

Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril cette loi controversée, qui autorise notamment la police à contrôler le statut migratoire en cas de "doute raisonnable". Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès.

A Los Angeles, le conseil municipal a adopté par 13 voix contre 1 un boycott similaire, gelant tous les déplacements pour affaires en Arizona, et demandant aux chefs des services municipaux de ne plus faire travailler d'entreprises basées en Arizona, lorsque c'est légalement possible.

Le conseil a également ordonné un examen de tous les contrats existants, afin de déterminer ceux qui pourraient être résiliés sans délai.

Selon le contrôleur financier de la ville, Los Angeles a actuellement quinze contrats en cours avec des entreprises basées en Arizona, pour un budget de 7,7 millions de dollars.

Deux concessions de la ville -- les services de l'eau et de l'électricité, et l'aéroport de Los Angeles -- font également affaires avec l'Arizona, pour 51,8 millions de dollars, mais la ville ne les contrôle pas directement et ne peut que leur recommander d'appliquer le boycott.

L'un des conseillers municipaux, Ed Reyes, a affirmé lors du débat sur le vote: "Je ne peux plus aller en Arizona sans passeport. Si je croise un policier dans un mauvais jour, qui trouve que la photo sur ma carte d'identité ne me ressemble pas, il peut sommairement m'expulser, sans que je puisse rien faire. Ce n'est pas (un comportement) américain".

Le texte, qui a provoqué une levée de boucliers, est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis. Au niveau national, elle a le soutien de 59% de la population, selon un sondage publié mercredi par le Pew Research Center.

Source : AFP

La gouverneure de l’Arizona Jan Brewer a promulgué mardi 11 mai une loi interdisant aux écoles publiques de l’État d’offrir des programmes d’études destinés à un groupe d’élèves appartenant à un groupe ethnique particulier. Selon cet article, cette mesure a été rédigée en réponse aux programmes d’études ethniques des écoles publiques de Tucson, qui portent sur la culture, l’histoire et la sociologie des Chicanos (América, ins d’origine mexicaine).

L’instigateur de cette loi, Tom Horne, a notamment dénoncé un livre d’histoire au programme des écoles de Tucson intitulé Occupied America: A History of Chicanos. Coïncidence : Horne tente de se faire élire au poste d’Attorney General (ministre de la Justice) de l’Arizona. La commissionaire scolaire de Tucson a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de se plier à la nouvelle mesure, qui survient 20 jours après la promulgation de la très controversée loi migratoire de l’État.

L’Arizona, destination touristique importante, est évidemment en train de se créer une image rétrograde qui pourrait finir par lui nuire sur le plan économique. Après l’annulation de quatre événements devant avoir lieu à Phoenix, les autorités de cette ville ont estimé à 90 millions de dollars le coût au cours des cinq prochaines années du boycott de l’État déclenché par plusieurs groupes depuis la promulgation de la loi migratoire. Aux termes de cette loi, la police doit demander les papiers d’un individu dont elle soupçonne qu’il est un immigrant illégal.

À noter que tous les États ayant une frontière commune avec le Mexique ne partagent pas l’attitude de l’Arizona vis-à-vis des clandestins ou des Chicanos. Les parlementaires du Nouveau-Mexique, l’État du gouverneur démocrate Bill Richardson, ont ainsi adopté récemment à l’unanimité une résolution reconnaissant l’apport économique des sans-papiers.

Source : Cyberpresse.ca

Les Etats-Unis ont commencé mardi à émettre de nouvelles cartes de séjour sécurisées, afin de lutter contre les fraudes à l'immigration, a annoncé le service national de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS).

"La technologie de pointe incorporée à ces nouvelles cartes préviendra leur falsification, empêchera les altérations et facilitera une reconnaissance rapide et sûre" du détenteur de la carte, a expliqué l'USCIS dans un communiqué.

La nouvelle "carte verte", chère au coeur des candidats à l'installation aux Etats-Unis, conservera des données biométriques telles que les empreintes digitales relevées par laser et une photo du visage haute définition pratiquement impossible à falsifier.

Les actuels titulaires d'une carte verte pourront la conserver, la nouvelle carte ne concernant que les immigrés nouvellement arrivés.

Source : France-Amérique/AFP

Le CCME est partenaire pour l'organisation du colloque international "Le vécu de l'enfant marocain dans l'immigration entre les préceptes de la religion musulmane, les lois nationales et les conventions internationales". Pour en savoir plus, cliquez ici.

Un colloque scientifique international en partenariat avec le CCME et L'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, organisé par le groupe de recherche sur les questions de la femme et de l'enfant du point de vue de la jurisprudence musulmane et du droit (Université Al Qaraouiyine) : Le vécu de l'enfant marocain dans l'immigration entre les préceptes de la religion musulmane, les lois nationales et les conventions internationales. Les 12, 13 et 14 mai au palais des congrés de Fès. 

La ville espagnole d'Alicante accueillera, du 14 au 16 mai, le Forum de la société civile Euro Méditerranéenne avec la participation de représentants et d'acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, dont le Maroc.

Le Forum, une initiative de la plate-forme non gouvernementale Euromed, sera marqué par la participation de pas moins de 250 acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, désireux faire entendre leur voix et réclamer l'égalité dans la région, apprend-on mardi auprès de ses initiateurs.

Organisé dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne, en collaboration avec Casa Méditerranéa, le Forum Civil Euromed se tiendra sous le thème "l'égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes".

La réunion, qui sera marquée par la tenue d'ateliers de réflexion, de tables rondes et de conférences, devra déboucher sur des recommandations et des propositions de la société civile de la Mare Nostrum qui seront soumises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée, prévu en juin prochain à Barcelone.

Les aspects organisationnel et institutionnel de ce Forum avaient été au centre d'une réunion, en février dernier à Barcelone, du Conseil d'administration de la plate-forme non gouvernementale Euromed.

Le Forum civil Euromed se tiendra sous le thème de l'égalité entre le Sud et le Nord en matière de répartition des richesses, de droits, de paix, de stabilité et de développement, et ce dans le sillage des développements que connaît la scène méditerranéenne depuis le processus de Barcelone jusqu'à l'avènement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et le Traité de Lisbonne, avait alors confié à la MAP, le président du Conseil d'administration de la plate-forme Euromed des organisations non gouvernementales, le Marocain Abdelmaksoud Rachdi.

Créée en 2005 à Luxembourg, la plate-forme non gouvernementale Euromed des ONG, basée en France, a pour objectifs de réunir en réseau et renforcer les acteurs de la société civile des pays partenaires du processus de Barcelone, en s'enrichissant de leur pluralité et de leur diversité, aux niveaux local, national et régional, pour s'inscrire au mieux dans les enjeux régionaux.

L'association vise ainsi à favoriser l'implication active de ces acteurs dans le processus de Barcelone et, plus généralement, dans toutes les politiques mises en œuvre pour développer les relations entre l'Union européenne et les pays de la Méditerranée, notamment à travers le Partenariat euro-méditerranéen (PEM).

Source : MAP

 

Une rencontre internationale sur la réglementation et la certification halal aux Etats-Unis et en Europe aura lieu le 15 mai à Barcelone, a-t-on appris, mardi, auprès des organisateurs.

Cette rencontre verra la participation de spécialistes et d'experts dans les domaines de l'agriculture, la pêche, l'industrie alimentaire, les agences de tourisme, ainsi que les représentants des fédérations et communautés musulmanes en Espagne.

Les participants à cette rencontre, venant également de France et de Belgique, se pencheront, notamment, sur la réglementation du halal dans la loi islamique, ainsi que la certification halal dans plusieurs pays européens, dont l'Espagne et les Etats-Unis, à travers des exposés et des tables rondes sur ce sujet.

Le président de l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, le Marocain Noureddine Ziani, a indiqué qu'il s'agit de la première rencontre de ce genre en Espagne pour évoquer le sujet de la certification halal eu égard à la présence d'une forte communauté musulmane dans ce pays.

Lors de cette rencontre, les participants examineront également ce sujet d'un point de vue religieux, juridique et industriel, a souligné Ziani dans une déclaration à la MAP.

Cette rencontre est initiée par la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) et l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, en collaboration avec le Consulat général des Etats-Unis à Barcelone.

Les ventes annuelles de produits halal sont estimées à 580 milliards de dollars et l'augmentation des revenus et de la consommation dans les principaux marchés entraîne une croissance supplémentaire. (MAP)

Source : aufait/MAP

Conseil National des Marocains de France,  organise le 31 mai prochain, un colloque international sur l’impact de la crise économique sur les immigrés au FIAP Jean Monet, centre de séjour international à Paris.

Le thème retenu est "Conséquence de la crise économique sur les immigrés en général et les marocains en particulier dans certains pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ".

Le programme des échanges s’étalera sur trois parties, entre 14h et 18h. La première partie portera sur les impacts de la crise économique sur les migrations internationales. Il s’agira d’évaluer les effets (à moyen et long terme) de la crise sur les flux et les politiques migratoires. La seconde partie s’intéressera à la gestion des mouvements migratoires, autrement dit, l’adaptation des politiques aux besoins des migrants. Quant à la troisième, elle concernera la mise en œuvre des politiques dans les pays d’accueil pour favoriser l’intégration des immigrés.

Afin d’avoir des précisions et informations sur ce colloque, les personnes souhaitant participer sont priées de remplir le formulaire à télécharger et le renvoyer.

Source : Yabiladi

Le programme national d'accompagnement estival des Marocains résidant à l'étranger  constitue un pilier essentiel pour la consolidation des liens de cette catégorie avec la mère-patrie, de renforcer l'attachement des générations montantes à la nation et de consacrer leur rôle dans le processus de développement, a affirmé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

S'exprimant mardi lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, M. Ameur a souligné que ce programme, élaboré par son département pour l'année en cours, se répartit en quatre axes: administratif, culturel et récréatif, ainsi qu'un axe réservé à l'investissement et au développement et un autre à la communication.

Sur le plan administratif, le programme vise à préserver les acquis et à développer les méthodes de traitement des demandes et doléances des MRE avec la rapidité requise.

Au niveau culturel et récréatif, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'université d'été et de la 7-ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit en outre un plan pour encourager les MRE à investir dans le pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre l'organisation d'émissions débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage d'opinion sera également mené pour déterminer les besoins des MRE dans plusieurs domaines notamment celui du tourisme national.

M. Ameur a également rappelé les efforts déployés et mis en avant les ressources humaines et matérielles mobilisées durant les dernières années pour faire face à certaines difficultés et problèmes rencontrés par les MRE lors de l'opération transit, qui a connu une amélioration remarquable.

Source : MAP

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