mercredi 3 juillet 2024 08:55

Deux sénateurs américains, le démocrate Charles Schumer et le républicain Lindsey Graham se sont mis d'accord sur les grandes lignes d'une réforme de l'immigration qu'ils entendent proposer au Sénat, et exposent dans un article à paraître vendredi dans le Washington Post.

Le président Obama a réagi jeudi dans un communiqué à cette annonce en félicitant les deux élus et en les appelant à "forger un consensus au delà des clivages partisans sur cette importante question cette année".

Les sénateurs, qui ont diffusé jeudi les principaux points de leur ébauche de réforme, présentent un plan en quatre grands points: créer des cartes de Sécurité Sociale biométriques, servant de cartes d'identité, pour empêcher que les immigrants illégaux puissent travailler, un renforcement de la sécurité aux frontières, la création d'un processus d'admission des travailleurs temporaires, et la mise en place d'une procédure "difficile mais juste" vers la légalisation.

Les sénateurs qui ont travaillé ensemble pendant plusieurs semaines sur ce plan souhaitent l'application d'un système de contrôle des emplois pour responsabiliser les employeurs qui ont recours à la main d'oeuvre illégale.

Les travailleurs immigrés devront présenter à leur employeur leur nouvelle carte de Sécurité Sociale contenant les informations sur leur statut.

La carte devra être insérée dans une machine qui confirmera l'identité et le statut de la personne. Si la personne possède un statut légal, l'employeur pourra l'embaucher. Si l'employeur refuse d'utiliser ce système, il s'exposera à des amendes.

En matière de contrôles aux frontières et à l'intérieur du territoire américain, les employeurs prônent la tolérance zéro pour les immigrants criminels (membres de gangs, trafiquants de drogues, d'armes...), avec l'aide notamment de nouvelles technologies de surveillance.

Les élus stipulent également dans leur ébauche que les Etats-Unis doivent s'efforcer d'attirer "les meilleurs et les plus brillants du monde". Une carte verte (résident permanent aux Etats-Unis) sera accordée aux titulaires de doctorats en sciences, technologies, ingénierie, ou maths obtenus dans une université américaine.

Source : AFP

Des représentants de plusieurs associations de Marocains établis aux îles Canaries ont tenu, jeudi à Las Palmas, une réunion au cours de laquelle ils ont convenu de la création prochainement d'un organe regroupant les différentes organisations.

La rencontre, tenue au siège du Consulat du Maroc à Las Palmas, a été une occasion pour l'assistance d'examiner les différentes formes de rassembler en un seul cadre les nombreuses associations représentant la communauté marocaine dans le but de consolider leurs actions et de renforcer leur rôle en tant qu'interlocuteur unique au service des ressortissants marocains établis dans cette région espagnole.

L'objectif principal de cette rencontre est de promouvoir l'union des associations marocaines et d'assurer l'intégration de la communauté marocaine dans la société espagnole, a indiqué le Consul général du Maroc à Las Palmas, M. Abderrahmane Leibeik, soulignant l'importance du regroupement dans un seul cadre des différentes organisations marocaines établies dans cette communauté autonome.

Les participants, qui représentaient plusieurs associations marocaines actives aux Iles Canaries, ont convenu de créer une Commission préparatoire au sein de laquelle sont représentés les responsables des différentes associations, et de tenir une prochaine rencontre, le 17 avril, pour la création de cette structure, à l´instar de celles existant en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.

Cette rencontre, marquée par un riche débat, a constitué une occasion de faire l'état des lieux du travail associatif de la communauté marocaine établie dans cette région et de débattre des moyens à même de promouvoir la mise en place de mécanismes d'une action commune visant la défense de la cause nationale première et les intérêts des MRE.

Les intervenants ont été unanimes à mettre en exergue la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que le développement et les progrès réalisés sous la conduite éclairée du Souverain dans divers domaines.

Source : MAP

Sept syndicats ont condamné jeudi la politique du gouvernement en matière d'immigration, le débat sur l'identité nationale, et l'existence même du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, à trois jours de la Journée internationale de lutte contre le racisme, le 21 mars, et du deuxième tour des élections régionales.

Dans un communiqué commun diffusé jeudi, les syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, FSU, UNSA et Solidaires "réaffirment leur engagement à combattre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations", à l'occasion de la Journée internationale contre le racisme dimanche.

A trois jours du deuxième tour des élections régionales, les sept organisations fustigent un contexte alliant en France "un ministère qui rattache dangereusement l'immigration à l'identité nationale", des "dérives et dérapages encouragés par le débat sur l'identité nationale", le "traitement intolérable des 'sans-papiers'", ou encore la "mise en rétention de mineurs", le tout "s'appuyant sur le concept 'd'immigration choisie'".

Les syndicats estiment que "ces politiques d'immigration qui instrumentalisent les questions d'intégration et d'accès à la nationalité doivent absolument cesser".

Les signataires souhaitent "l'ouverture d'un débat serein, responsable et garant des droits fondamentaux dans l'égalité, la justice et la solidarité conformes aux principes républicains".

Source : Nouvel Observateur/ AP

Un colloque international sur les migrations juives au Maghreb a débuté jeudi à Essaouira, avec la participation d'éminents historiens et chercheurs venant du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Amérique du Nord.

Le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au fil de l'histoire.

En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.

Le colloque bénéficie du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et leur indivisibilité.

"Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.

D'une part, le colloque vise à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations communes à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.

Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires.

En d'autres termes, soulignent les différents intervenants à la séance d'ouverture, colloque ne se veut pas une rencontre supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni sur les relations entre majorité et minorité, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé d'une partie essentielle de sa mémoire.

Parmi les domaines d'émancipation de l'immigré maghrébin en général figure celui de la culture, notamment dans la capitale française.

A ce titre, le président du conseil de la communauté à l'étranger, M. Driss Zl Yazami, a fait remarquer que la scène musicale maghrébine a changé profondément après la seconde guerre mondiale.

"A Paris, musiciens et chanteurs se rencontrent et découvrent d'autres traditions maghrébines, mais également les modes et instruments occidentaux. Ils s'émancipent de la fascination moyen-orientale et contribuent à l'émergence des nouvelles musiques maghrébines", dit-il.

Evoquant l'attachement des juifs du Maroc au Royaume quel que soit leur lieu de résidence, le secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, M. Serge Berdugo, a attribué ce constat à l'enracinement historique et à une raison d'ordre religieux, en l'occurrence l'Islam maghrébin qui a permis aux juifs de conserver leur foi et leurs pratiques religieuses et de participer à la vie de la cité.

Par ailleurs, M. Berdugo a affirmé que la communauté juive est la seule communauté structurée vivant dans un pays arabe et musulman.

"Nos nombreux visiteurs constatent tous les jours que nos institutions héritées du passé fonctionnent aussi bien voire mieux que naguère", dit-il.

L'autre élément important pour une complète vie juive au Maroc, ajoute-t-il dit, est le maintien officiel des tribunaux rabbiniques, chargés de régir le statut personnel des juifs marocains.

La journée du vendredi sera consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées, parce que les migrations sont faites de ces itinéraires individuels ou collectifs.

La dernière journée est réservée à l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.

Par ailleurs, le colloque prévoit trois expositions et deux tables rondes autour de "la mémoire et du patrimoine" et de " l'identité et Dialogue, d'hier à demain".

Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Source : MAP

« Un siècle d’histoire des Maghrébins en France par l’affiche » est l’intitulé d’une exposition inaugurée, mercredi soir à Essaouira, en marge du colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé du 18 au 20 mars dans la cité des Alizes.

Réalisée par l’association française « Génériques », cette exposition évoque à travers une soixantaine d’affiches, en partie inédites, les grands moments et dynamiques de l’enracinement de l’immigration maghrébine en France depuis la fin du 19-eme siècle : de la représentation de l’exotisme indigène dans la première moitié du XXe siècle à l’émergence des artistes beurs dans les années 80, en passant par les luttes sociales et politiques dans les années 70.

« L’exposition rappelle la manière et la façon avec lesquelles la société française parle des et aux Maghrébins », a expliqué la commissaire de l’exposition, Naima Yahi, historienne d’origine algérienne.

Les affiches évoquent aussi comment les syndicats et autres institutions s’adressent aux maghrébins, et comment les maghrébins eux-mêmes s’adressent aux Français, a-t-elle ajouté.

« Choisir d’évoquer par l’affiche la figure du Maghrébin, objet de représentation tout au long du XXe siècle, c’est cerner les stéréotypes à travers un moyen d’expression quotidien ayant tendance à disparaître », a-t-elle poursuivi.

« Génériques » a été créée fin 1987 avec pour objectif d’entreprendre et de soutenir toute action permettant d’améliorer la connaissance des phénomènes migratoires en France et dans le monde, par des activités tant scientifiques que culturelles.

Le vernissage de l’exposition s’est déroulé en présence du Président du Conseil consultatif des Droits de l’homme, M. Ahmed Herzenni, du Président du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger, M. Driss El Yazami, du Secrétaire Général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, M. Serge Berdigo, ainsi que de nombreuses autres personnalités.

A cette occasion, M. Fredéric Abecassis, du comité d’organisation du colloque, a rendu compte de la genèse de ce colloque, de son montage scientifique et institutionnel et des conditions de sa préparation.

Dans ce sens, M. Abecassis a affirmé que s’il y avait un pays où un colloque sur les migrations juives du Maghreb pouvait se tenir, et avoir du sens, c’est le Maroc.

« Ce colloque est né d’un deuil collectif devant le véritable naufrage du judaïsme maghrébin, et si ce n’est sa disparition, du moins son effacement des terres qui l’ont vu naître et s’épanouir », a-t-il dit.

Pour sa part, M. Yazami a qualifié de « parallèles » la tenue de ce colloque et le travail que le Maroc a entrepris depuis de nombreuses années.

« Il s’agit de revisiter une étape essentielle, centrale et ancestrale de l’histoire, d’une manière éclairée et pluraliste axée sur une longue durée », a-t-il souligné.

« Sans revisiter cette étape avec un esprit ouvert sur l’avenir, nous ne pouvons pas avancer », a-t-il indiqué plaçant l’organisation de cette exposition dans le cadre des efforts de renouvellement, de réforme et de rassemblement des relations du Royaume et son immigration.

Le programme de ce colloque de trois jours, organisé sous le thème « les migrations juives : identité et modernité au Maghreb », comporte un hommage à l’écrivain marocain Edmond Amran El Maleh.

La deuxième journée est consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées, parce que les migrations sont faites de ces itinéraires individuels ou collectifs.

La dernière journée est réservée à l’identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.

Par ailleurs, le colloque compte trois expositions, au Bastion- Bab Marrakech, à l’Alliance franco-marocaine et à Dar Souiri. De même, deux tables rondes en soirée s’articuleront autour de « la mémoire et du patrimoine » et de « l’identité et Dialogue, d’hier à demain ».

Samedi soir, sera projeté le film « Pour une nouvelle Séville » de son réalisateur Kathy Wazana, Canadienne d’origine marocaine.

Le colloque est organisé à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Source : MAP

La Faculté de droit de Tanger organise le 22 mars une conférence débat sur la relation entre les  Marocains et les migrants subsahariens.

Les Marocains et les migrants subsahariens, quelle relation ? Tel est le thème d’une conférence débat qui sera organisée le 22 Mars à Tanger. Elle est initiée par la Faculté de droit de Tanger en partenariat avec l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations, relevant de la Faculté de droit de Rabat-Agdal. L’acceptation et la perception des Marocains de l’Autre, la solidarité avec les migrants subsahariens sont autant de thèmes qui seront au centre du débat lors de la conférence.

L’acceptation et la perception des Marocains de l’Autre, la solidarité avec les migrants subsahariens seront au centre du débat.

Les participants aborderont également la situation économique et sociale des migrants subsahariens qui viennent au Maroc dans l’espoir de traverser le Détroit mais qui finissent par s’y installer définitivement. Il sera également l’occasion de mettre sur le tapis et analyser certains comportements d’exclusion et de rejet des Subsahariens par les Marocains. Au menu de la conférence également, la présentation de deux enquêtes réalisées par l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations. La première dresse un état des lieux de la migration subsaharienne au Maroc et la seconde interroge les comportements des Marocains et Marocaines à l’égard des migrants subsahariens.

Source : Le Soir Echos

Le Maroc sera l'invité d'honneur, du 20 au 28 mars, de la Foire internationale de Rennes (ouest de la France) où il sera présent à travers un Riad de plus de 1.000 m2, qui abritera une pléiade de maîtres artisans venus spécialement pour faire découvrir aux visiteurs les multiples facettes du riche patrimoine culturel marocain.

Cette participation, supervisée par "La Maison de l'Artisan", vise notamment à mettre en avant le savoir-faire des maîtres artisans marocains venus élaborer sur place tapis, cuir, fer forgé, poterie, bijoux, tatouages au henné et calligraphie.

Un espace d'exposition-vente s'apparentera à ce Riad avec une fontaine placée au centre du stand et plusieurs espaces de produits agencés de façon à recréer une ambiance de médina et offrir aux visiteurs la possibilité d'acheter des produits tels que des lampes en cuivre majoré, des lanternes sculptées, des articles de table, théières et plateaux en argent, mais aussi des babouches, sacs en cuir ou ceintures, selon "La Maison de l'Artisan".

Un espace de gastronomie marocaine proposera également aux fins gourmets des plats typiquement marocains (tajines, couscous, pastillas), ainsi que les fameuses pâtisseries, en particulier les Cornes de gazelle ou "Briouat" au miel et amandes.

Tous les jours, le pavillon marocain proposera de nombreuses animations. Ainsi, spectacles de musique andalouse, troupes de Gnawa ou encore faiseurs de thé qui offriront aux visiteurs de déguster le célèbre thé marocain à la menthe.

Le public assistera, tout au long de cette Foire, à un défilé de mode de Caftans haute-couture.

Source : MAP

La 6ème journée nationale de l’entreprise, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et qui vient de se tenir à Casablanca, avait pour thème : « les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l’entreprise marocaine ? ».

La manne financière induite par les transferts en devise ne suffit-elle pas à répondre à l’interrogation ? Les quelques 50 milliards de dirhams annuels «versés»dans les circuits bancaires ne contribuent-ils pas à la modernisation de l’économie nationale et aux financements des crédits?

En clair, cela ne suffirait pas, ou plutôt cela ne suffirait plus. Il faudrait être plus ambitieux. Ainsi, la nouvelle approche repose sur la possibilité d’assurer un transfert de compétences et d’expertises de MRE. Une démarche louable qui avait donné lieu au lancement de Fincome sous la direction de Nezha Chekrouni, alors ministre en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. Il s’agissait de connecter (via un portail) les MRE avec le monde économique marocain.

Pour se faire une idée plus précise de l’engagement des MRE dans l’économie nationale plusieurs intervenants ont été invités à prendre la parole. La première à se jeter à l’eau a été Latifa Echihabi, Directeur général de l’Agence Nationale pour la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME).

Selon elle, « les Marocains du monde constitue un vrai potentiel. Cependant, il faut définir le profil, les attentes et les atouts des MDM. Selon des études, les MRE seraient de plus en plus qualifiés. Il serait donc opportun d’identifier les compétences de chacun. D’autant plus que ces personnes n’évoluent pas dans un environnement favorable alors que le Maroc peut leur garantir une meilleure qualité de vie ».

Quand au ministère en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, représentée par Ghita Zougari, l’heure est à la mobilisation. « Nous avons initiés deux études qualitatives. La première porte sur la mobilisation des compétences et la seconde, sur les transferts en devise et l’objectif d’en réduire les coûts. Pour ce qui est des compétences des MRE, nous avons essayé de donner du fond à l’initiative Fincome. Si l’idée était excellente, il faut reconnaître qu’elle était trop ambitieuse par rapport à la réalité », précise Ghita Zougari, Directeur au département ministériel MRE.

En clair, elle regrette que la démarche du projet ait été de répertorier les compétences avant même d’avoir identifié les besoins du marché. Du coup, le ministère a décidé d’évaluer Fincome et de proposer une nouvelle approche. «Elle va consister à définir précisément les besoins du Maroc en terme d’opportunités, et ce sur la base des Plans Emergence, Azur, Vert ou encore du Plan Solaire», ajoute Ghita Zougari.

Dans un premier temps, et selon le ministère des MRE, il s’agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail Fincome, comme support dédié à la mise en relation entre l’offre (du marché) et la demande (des MRE).

Ce qui, semble-t-il, a fortement inspiré Latifa Echihabi. «Travaillons alors dans la perspective d’un retour virtuel et non définitif des MRE. Je suis d’avis que les MRE restent dans les pays de résidence avec la possibilité d’utiliser leur compétences sous la forme d’un partenariat win win», indique la dirigeante de l’ANPME. Un propos qui peut laisser rêveur.

Virtuel ? Un nouveau concept en vue…

Source : Yabiladi

Des étrangers sans papiers travaillaient dans un restaurant huppé de Neuilly (Hauts-de-Seine), ancien fief électoral de Nicolas Sarkozy, sous le statut d'auto-entrepreneur, révèle le syndicat CGT.

L'information a été confirmée par le ministère de l'Immigration qui parle de onze employés avec ce statut "pour certains", dit-il.

La CGT a mené une opération médiatique d'occupation de l'établissement avec les salariés concernés, qui disent travailler en cuisine ou faire le ménage dans cet établissement.

Ce nouveau régime juridique "d'auto-entrepreneur" imaginé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et présenté comme un moyen de stimuler l'esprit d'entreprise, permet de créer une société individuellement. Il ouvre la voie à des formalités simplifiées et à un régime fiscal plus favorable.

Un responsable du restaurant, interrogé sur France 2, a nié avoir contraint ses employés à l'adopter mais expliqué qu'il avait été suggéré car il était plus favorable pour les personnes en question.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a vivement réagi dans la soirée en annonçant qu'il avait demandé à la préfecture de police de Paris "d'engager sans délai toutes les sanctions administratives prévues par la loi".

Il souligne qu'il entend présenter dans les prochaines semaines un projet de loi renforçant les sanctions contre les entreprises employant des étrangers sans papiers.

Eric Besson est notamment chargé de mettre en oeuvre des objectifs chiffrés d'expulsions d'étrangers sans papiers.

La gauche et les associations de défense des étrangers critiquent cette politique et la jugent hypocrite car, selon elles, une part importante de l'économie ne pourrait fonctionner sans les étrangers sans papiers.

Le travail des sans-papiers se généralise dans les secteurs de main d'oeuvre à bas salaires, comme la restauration ou le bâtiment, depuis de nombreuses années.

Plusieurs faits divers ont illustré le phénomène, comme en 2007, lorsque la police a découvert des personnes dans cette situation sur le chantier de rénovation du Pavillon de la Lanterne, résidence de l'Etat utilisée par le président Nicolas Sarkozy.

Source : L’Express

Au Québec, les femmes qui portent le niqab ou la burqa, le voile intégral, ne peuvent pas refuser de s'identifer à visage découvert, y compris devant un agent de l'Etat de sexe masculin, a tranché la Commission québécoise des droits de la personne dans un avis publié mardi.

La Commission avait été saisie par l'organisme provincial qui s'occupe de l'assurance maladie, la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).

"Le fait de demander à ces femmes de se dévoiler pour s'identifier dans un cadre administratif neutre et dans un court laps de temps ne porte pas atteinte de façon significative à la liberté de religion", a expliqué la Commission dans un communiqué.

La RAMQ n'est donc pas tenue d'accepter que les femmes portant le voile intégral le gardent, que ce soit pour les identifier ou pour prendre une photo.

Dans le même avis, la Commission reconnaît par ailleurs que les employés de l'Etat ont le droit de porter le hidjab dans l'exercise de leurs fonctions.

La Commission des droits de la personne du Québec est un organisme qui veille à ce que les principes énonces dans la Charte québécoise des droits et libertés soient respectés. Les avis qu'elle émet n'ont toutefois pas force de loi.

Dans un avis précédent, elle avait reconnu qu'une femme avait le droit de demander, en invoquant des raisons religieuses, de passer son examen de permis de conduire auprès d'un examinateur de sexe féminin, cette situation exigeant une présence relativement longue à proximité de ce dernier.

Source : La Croix/AFP

Le ministre australien de l'Immigration, Chris Evans, a déclaré mardi que le gouvernement fédéral a signé un accord avec la Croix-Rouge australienne, afin de permettre au groupe humanitaire d'évaluer et de surveiller les conditions de vie des détenus immigrants.

L'accord pourra assurer un examen indépendant du processus de détention et un traitement juste et raisonnable envers les prisonniers en conformité avec les lois, a indiqué M. Evans.

En vertu de l'accord, la Croix-Rouge pourra également servir de messagère entre les détenus et leur famille vivant toujours dans leur pays natal.

"La Croix-Rouge est une organisation humanitaire respectée par la communauté internationale avec une présence partout dans le monde", a affirmé le ministre.

"Les gens connaissent et croient en la Croix-Rouge, ainsi que le rôle indépendant qu'elle joue dans l'assistance aux personnes dans le besoin", a-t-il ajouté.

Cet accord constitue un complément aux dispositions de surveillance établies par le Médiateur du Commonwealth et la Commission australienne des droits de l'Homme.

Conformément aux accords officiels et officieux signés avec le gouvernement fédéral de l'Australie, la Croix-Rouge effectue des visites dans les installations de détention d'immigrants depuis 1993.

Source : Xinhua (French.news)

Mieux vaut tard que jamais, a-t-on l’habitude de dire. Le Maroc a décidé de faire appel aux compétences de sa diaspora afin qu’elles participent aux concertations nationales sur le projet de la Charte nationale de l'environnement et du développement durable (CNEDD). Une rencontre sur la contribution des MRE à ce projet a eu lieu le vendredi 12 mars à Rabat.

"Lorsque nous avons lancé notre appel, plus de 120 Marocains du monde compétents sur les questions d’environnement et de développement durable ont été identifiés" déclarait le ministre chargé des Marocains du monde, Mohamed Ameur, lors de la clôture de la rencontre. Pour cette première étape d’une approche collective, plus de la moitié ont fait le déplacement à Rabat, mais tous ont souhaité être associés aux échanges avec les acteurs nationaux.

S’agissant de leur apport, le Maroc pourrait tirer profit de l’expertise des participants installés à l’étranger. Beaucoup d’entre eux, à l’image de Samid Aziz, expert hydrogéologue, qui a plus de 20 ans d’expérience ou encore Abdelghani Rabhi, cadre territorial avec plus de 10 ans d’expérience, pourront apporter leur savoir-faire au projet de CNEDD.

Leurs propositions et contribuions ne resteront pas lettres mortes. Les organisateurs entendent les rassembler et en faire un rapport qui sera remis au Département de l’Environnement.

Toutefois, le projet de Charte ne pourra réussir sans l’implication totale des compétences locales. Ceci devrait d’ailleurs faciliter la régionalisation avancée, autre grand chantier en cours d’élaboration au Maroc.

Source : Yabiladi

 

Les pays européens pourront début mars délivrer exceptionnellement des visas à "validité territoriale limitée" à des ressortissants libyens placés par la Suisse sur la "liste noire" de l'espace Schengen.

Le nouveau code des visas Schengen, qui entrera en vigueur le 5 avril (BIEN: avril), permet en effet dans son article 25 la délivrance de visas à "validité territoriale limitée" dans des circonstances "exceptionnelles", quand l'Etat requérant le demande pour des raisons humanitaires, pour des raisons d'intérêt national, ou en raison d'obligations internationales, a précisé la Commission européenne.

Selon le paragraphe 2 de cet article, ces visas ont "une validité exclusive pour le territoire de l'Etat qui le délivre". Mais une dérogation permet d'étendre cette validité aux territoires de plusieurs pays, si ces pays "consentent" à cette extension.

Ces dispositions peuvent techniquement permettre aux pays de l'espace Schengen de contourner l'opposition de la Suisse à l'octroi de visas pour 188 ressortissants libyens, dont Mouammar Kadhafi, interdits d'entrée sur le territoire suisse dans le cadre d'une longue querelle entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a une nouvelle fois dénoncé lundi la décision de la Suisse lors d'une rencontre à Tripoli avec le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi.

Il a annoncé son intention de soulever la question lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 22 mars et de soumettre une proposition pour contourner l'interdit suisse.

"Il n'est pas admissible que les membres d'une délégation libyenne qui négocient des accords avec l'UE soit placés sur la liste noire suisse", a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse italienne Ansa.

L'Italie a le soutien de Malte sur cet argument. Les deux pays sont deux portes d'entrée des candidats à l'immigration partis des côtes de la Libye et de la Tunisie.

La Commission européenne a refusé mardi de commenter les propos de M. Frattini, mais a rappelé que la délivrance de visas à validité territoriale limitée était "soumise à des règles strictes".

"Le sujet n'est pas encore inscrit à l'ordre du jour de la réunion, mais il peut l'être à la demande d'un pays", a précisé le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

La Suisse se défend d'avoir utilisé à des fins politiques l'inscription de Mouammar Kadhafi et de nombreuses autres personnalités libyennes sur la liste noire des personnes ne pouvant plus obtenir de visas pour l'espace Schengen.

Les deux pays sont en pleine crise diplomatique depuis l'interpellation musclée, en juillet 2008 à Genève, d'un fils du dirigeant libyen, Hannibal, sur plainte de deux domestiques l'accusant de mauvais traitements.

La dispute s'est envenimée avec l'arrestation en Libye de deux hommes d'affaires suisses. L'un d'eux, Max Göldi, est toujours détenu.

Source : Le Monde

Deux grandes structures contiguës de type carcéral reliées par une passerelle et entourées de hauts grillages, de barbelés, de haies épineuses et d'un chemin de ronde : il ne s'agit pas d'une nouvelle prison, mais bien d'un centre de rétention administrative (CRA), le plus grand jamais construit en France. Il devrait ouvrir ses portes d'ici à la fin du mois. Situé au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), près de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle d'où partent nombre d'expulsés, ce centre, érigé à 1 km d'un premier de 140 places, pourra accueillir 240 étrangers en situation irrégulière.

L'ouverture de ce nouveau CRA, qualifié de "camp d'internement pour étrangers" par la Cimade, une association habilitée à intervenir en rétention, intervient alors que le ministre de l'immigration, Eric Besson, s'apprête à présenter en conseil des ministres un nouveau projet de loi visant "à simplifier" les retours forcés d'étrangers en situation irrégulière. Officiellement, le nouveau centre, que Le Monde n'a pas été autorisé à visiter, est composé de deux structures distinctes de 120 places - la législation limite la capacité d'accueil à 140 places par centre de rétention. En 2008, le contrôleur général des lieux de privation de liberté s'inquiétait de "la fiction de "plusieurs centres" placés en un même lieu".

La Cimade, qui a pu le visiter, évoque un espace "sécuritaire" et "totalement déshumanisé". A l'intérieur, "de multiples caméras de vidéosurveillance et détecteurs de mouvements permettront aux policiers, depuis une tour de contrôle, de contrôler en permanence ce que font les personnes retenues". Le haut des portes des chambres est vitré, interdisant toute intimité.

L'association note par ailleurs que l'accès aux lieux d'aides (infirmerie, local associatif, Office français de l'immigration et de l'intégration) et aux pièces de visite (familles, avocats, consulat) n'est pas libre comme c'est le cas dans d'autres CRA : "Il ne pourra se faire qu'après le franchissement de plusieurs grilles et portes à fermetures magnétiques que les policiers actionneront à distance par un système d'interphone."

Un dispositif qui laisse craindre à la Cimade des problèmes d'accès aux intervenants extérieurs. L'association se dit d'autant plus inquiète que 40 places sont réservées à des familles, ce qui induit l'accueil d'enfants.

En juillet 2009, à la suite d'une enquête sur la gestion des CRA, la Cour des comptes s'alarmait de la construction de ce centre. "Le nouveau projet du Mesnil-Amelot va entraîner une concentration massive de retenus dans le secteur, avec de grands risques d'effets néfastes", relevait-elle. "Il est certes prévu plusieurs zones de vie différentes, mais celles-ci, contiguës et séparées par des grilles, risque de n'atténuer que faiblement l'effet de masse", insistait la haute juridiction déplorant qu'aucun enseignement n'ait été tiré des incidents du centre de Vincennes.

Le 22 juin 2008, théâtre depuis plusieurs mois de vives tensions, le CRA de Vincennes, alors le plus important de France avec une capacité de 280 places (deux fois 140), avait été ravagé par un incendie après le décès d'un Tunisien âgé de 41 ans - le jugement de l'affaire est attendu mercredi 17 mars. Trois mois avant le drame, la Commission nationale de contrôle des centres et locaux de rétention administrative et des zones d'attente qualifiait ce centre de "chaudron qui peut se mettre à exploser au moindre incident". La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) soulignait elle aussi le risque qui découle de la concentration d'un "nombre excessif de retenus".

Pour la Cour des comptes, "il peut être considéré qu'au-delà de 80 places, le CRA devient une sorte "d'usine à éloigner" peu propice à l'attention individuelle que doit recevoir chaque retenu, ne serait-ce que pour éviter qu'il s'oppose à son retour". La police aux frontières, insistait la Cour, reconnaît elle-même que les très grands centres engendrent des risques de trouble à l'ordre public, une moindre individualisation du suivi psychologique et une moindre disponibilité des personnels envers les retenus. Même avis du député UMP Thierry Mariani, auteur d'un rapport d'information sur les centres de rétention, qui plaide pour que ces lieux gardent une "taille humaine" en ne dépassant pas 60 à 80 places.

Ces mises en garde n'ont pas empêché le gouvernement de reconstruire le centre de Vincennes en trois modules de 60 places (pour un total de 180 places) et de finir le projet d'extension du centre du Mesnil-Amelot.

Au total, le "plan de rénovation" des CRA engagé en 2006 portera le nombre de places disponibles de 943, en 2005, à 1 959 fin 2010.

Source : Le Monde

“Migrations, identité et modernité au Maghreb” est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

“Ce colloque se propose de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.” Selon les organisateurs

En d'autres termes, “ce colloque se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire”, précisent les organisateurs.

Le programme du colloque

Au programme, figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi et une autre sur “un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche”.

Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.

Source : aufait

Le Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains, SMAP Expo, a clos ses portes, dimanche soir à Marseille, sur une note de satisfaction quant au "franc succès" de cette manifestation commerciale, culturelle et festive dédiée aux Marocains établis dans les régions du Midi de la France.
A en croire les organisateurs, le pari a été gagné sur cette ville carrefour du Sud-est de la France, une région qui compte plus de 180.000 habitants marocains , qui, malgré l'éloignement, demeurent attachés à leurs racines et à leur culture.
Samir Chammah, président du SMAP-Groupe, à l'origine de ce concept qui a fait ses preuves depuis 1997 avec SMAP Expo et Smap Immo à Paris depuis 2004 et, depuis 2009, à Barcelone, n'a pas caché sa satisfaction quant au succès de ce salon. Le rendez-vous de Marseille devient désormais annuel, a-t-il annoncé avec fierté.
"Beaucoup d'exposants, initialement prudents à l'idée d'un salon à Marseille, qui n'est pas connue comme une cité à forte concentration de Marocains, ont été agréablement surpris de se voir envahis par des masses de Marocains et d'amis du Maroc", a-t-il déclaré à la MAP, précisant que les visiteurs sont venus de plusieurs régions du Sud de la France et même de Corse, d'Italie et de Suisse.
"Cela prouve que le Maroc est très bien apprécié de ses amis à l'étranger et à quel point la communauté marocaine est attachée à son pays d'origine", a-t-il expliqué, mettant en exergue le soutien du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, du Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat, et du Consulat du Royaume du Maroc à Marseille à ce salon.
Même constat de satisfaction chez les exposants, représentants des compagnies de promotion immobilière et des établissements bancaires, pour la plupart, ils se sont dits contents de cette affluence massive qui a atteint, selon les organisateurs, près de 40.000 visiteurs sur les trois jours.
La demande sur les offres immobilières au Maroc est très grande, même de la part des Français et de beaucoup d'Algériens qui veulent investir dans un bien au Maroc, ont indiqué à la MAP plusieurs exposants qui font état d'un changement de profil des visiteurs. Aujourd'hui, avoir un appartement ou un riyad à Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès ou d'autres villes marocaines est un rêve, non seulement pour des retraités mais aussi pour des cadres d'âge moyen, dont certains veulent s'installer définitivement au Maroc.
Le climat, le coût de la vie, les avantages fiscaux et la stabilité politique et économique sont autant d'arguments que les intéressés avancent pour expliquer leur choix du Maroc.
Joindre l'utile à l'agréable
Si le public a été nombreux à visiter les espaces du SMAP Expo c'est aussi pour fêter les retrouvailles avec le Maroc qui a été, trois jours durant, l'invité de ses fils établis dans les régions méridionales de la France.
Cette ambiance festive a atteint son apogée lors des soirées musicales, organisées samedi et dimanche, avec de grands noms de la scène artistique marocaine, tels Nass El Ghiwane, Abderrahim Souiri, Abdellah Daoudi, Tagadda et Abdelaziz Stati.
Clôturant ces festivités, Tagadda et Stati se sont produits dimanche devant une foule innombrable de Marocains, mais aussi d'Algériens et Tunisiens venus partager ce moment fort de convivialité avec leurs amis du Maroc.
Ouvrant le bal de ce méga concert, l'orchestre Ahmed El Oujdi, un groupe basé à Marseille, a animé la scène avec une palette diversifiée de morceaux mêlant chaâbi, raï et musique festive.
Lui succédant sur scène, le groupe Tagadda a gratifié le public de plusieurs chansons à configurations rythmiques variées, puisés dans le répertoire du folklore, de l'aïta et de la musique du terroir.
Impatiemment attendu par la foule, Stati a excellé comme à son habitude dans le maniement du violon et a réussi à enflammer le public avec ses tubes particulièrement ceux traitant de l'immigration et des déboires des expatriés.
L'espace Médina : l'artisanat marocain dans toute sa splendeur
L'artisanat marocain a été à l'honneur, avec une belle médina, montée sur une superficie de 300 m2.
Piloté par la Maison de l'Artisan, organisme public relevant du Secrétariat d'Etat chargé de l'Artisanat, ce village, dans la pure tradition architecturale marocaine, offre une belle représentation de l'art de vivre marocain, avec des espaces types d'une médina : bazars, des artisans en action, une tatoueuse au henné, des espaces de dégustation de thé et de gâteaux traditionnels, des souks.
Bref, cet espace donne à voir tout ce qu'il y a de merveilleux dans le patrimoine culturel marocain. Formes, couleurs, senteurs et saveurs : chacun y trouvera son compte.
Pour les gourmands, un restaurant érigé sous un grand chapiteau caïdal propose des plats typiquement marocains: tagine, couscous, etc.
La société civile n'est pas en reste. Un "Village associatif" est érigé au sein même du salon et propose aux associations présentes d'exposer leurs projets aux visiteurs, de nouer des contacts entre elles et de fédérer leurs efforts pour une meilleure visibilité de la communauté marocaine établie dans cette région du sud-est de la France.

Source : MAP

Le gouvernement libéral-conservateur danois et son allié parlementaire, le Parti du peuple danois (PDD, extrême droite), sont parvenus lundi soir à un accord sur des règles d'immigration plus restrictives, encourageant notamment les efforts d'intégration des immigrés. Ces nouvelles règles restreignent le regroupement familial, en exigeant que l'époux (e) n'ait pas reçu d'allocations d'aide publique trois ans avant la demande de réunification avec sa famille contre un an actuellement, a-t-on appris de sources gouvernementales et parlementaires. Les réfugiés ne pourront plus revenir en vacances dans leurs pays qu'ils ont fuis sans autorisation spécifique des autorités danoises, et les contrevenants risquent la confiscation de leur titre de séjour pendant dix ans. Le gouvernement va également introduire un système à points pour obtenir le titre de séjour permanent au Danemark, jugeant au mérite les capacités linguistiques des immigrés et leurs efforts d'intégration dans la société danoise par le biais de l'éducation, de l'emploi et de leur implication dans la vie associative. "Ceux qui veulent faire un effort pour le Danemark pourront bénéficier plus rapidement d'un séjour permanent, et ceux qui refusent de s'intégrer devront en payer le prix" a commenté sur la chaîne TV2 News la ministre aux Réfugiés, immigrés et à l'intégratioon, Birthe Roenn Horenbech. Ainsi les immigrés méritants pourront obtenir le titre de séjour permanent après quatre ans de résidence contre sept ans à l'heure actuelle. L'accord change en outre les règles de droit de vote et d'éligibilité des étrangers aux élections municipales et régionales qui devront avoir séjourné pendant quatre ans au Danemark contre trois ans actuellement. Ces règles ne concernent cependant pas les ressortissants de l'Union européenne. Au 1er janvier 2010, le Danemark comptait 329.940 immigrés (6,0% de la population danoise), dont 178.425 issus de pays non occidentaux, selon l'Institut national de la statistique. Le gouvernement libéral-conservateur minoritaire est arrivé au pouvoir en novembre 2001 grâce au PPD, ardent défenseurd d'une politique d'immigration ultra-restrictive et s'est maintenu depuis grâce à ce soutien incontournable.

Source : Le Monde

Les cadres marocains hautement qualifiés sont très sollicités dans les pays du Golf au regard de leur polyvalence professionnelle et leur capacité d'intégration sociale, a souligné le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Dans un entretien publié lundi au journal "Asharq Al-Awsat" au terme de la tournée qu'a effectuée le ministre dans certains pays du Golf, il a indiqué que les membres de la Communauté marocaine établie dans la région sont généralement des cadres supérieurs exerçant pour le compte des grandes compagnies et banques installées au Golf.

Pour le ministre, il convient à présent de mieux répondre à la demande de ces pays en main d'œuvre qualifiée qui joue un rôle important dans le raffermissement des liens de fraternité qui unissent le Royaume avec les pays de la région.

Dans ce sens, le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger veillera à l'élaboration d'un guide des compétences marocaines dans la région du Golf en vue de faire connaître ces cadres et de faciliter la création d'un réseau des porteurs de projets à mettre en œuvre dans leur pays d'origine ,le Maroc, a-t-il fait savoir.

M. Ameur a en outre souligné que les transferts des Marocains résidant dans les pays du Golf sont conséquents comparativement à ceux effectués par leurs compatriotes établis dans certains pays d'Europe, sachant que le nombre des premiers ne dépasse pas 100.000 personnes.

Bien qu'elle ait été moins affectée par la crise économique mondiale, cette communauté demeure confrontée notamment à l'absence de régimes de retraite et d'assurance médicale et de programmes scolaires adaptés ainsi qu'au manque de la protection juridique de la main-d’œuvre.

Source : MAP

Au lendemain du Sommet UE-Maroc (6-7 mars à Grenade), le Royaume est en mesure d'examiner de nouveaux modes opératoires avec l'Europe dans le cadre de son ambition d'aller au-delà de l'accord actuel, a déclaré, dimanche, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Youssef Amrani.

"Nous sommes en mesure d'examiner de nouveaux modes opératoires avec l'Europe, parce qu'on se sent à l'étroit dans le cadre actuel et que nous voulons aller au-delà de cet l'accord ", a-t-il affirmé lors de l'émission "Une semaine, un regard" diffusée sur les ondes de la station Rabat Chaîne Inter.

M. Amrani a également souligné que ce sommet est une "consécration" du Statut avancé accordé au Royaume, de même qu'il a été l'occasion de constater le rapprochement entre les deux parties.

Les partenaires européens du Maroc ont aussi souligné le rôle "d'avant-garde" joué par le Royaume afin d'inscrire le processus démocratique dans la durée, a-t-il ajouté, relevant que le Statut avancé "constitue une reconnaissance du rôle pionnier du Maroc dans l'espace euro-méditerranéen".

Et de souligner que la tenue de ce Sommet, qui coïncide avec la ratification du traité de Lisbonne, a été marquée par un échange de vues "riche et constructif" qui a porté sur bon nombre de questions allant du développement économique, aux changements climatiques en passant par les enjeux migratoires, la situation au Maghreb et l'intégrité territoriale du Royaume.

Par ailleurs, s'agissant du retard dans la ratification par l'Union européenne de l'accord sur les produits agricoles et agroalimentaires, le diplomate a expliqué que ceci est dû aux changements survenus cette année au niveau de l'Europe, notamment les nouveaux mécanismes et procédures introduits par le traité de Lisbonne, lesquels pourraient ralentir cette ratification "sur laquelle le Maroc insiste beaucoup".

Concernant la question de l'intégrité territoriale, M. Amrani a indiqué que la Déclaration finale adoptée à l'issue de ce sommet est "claire" et montre, explicitement, que les deux parties soutiennent les efforts de l'ONU et de son Secrétaire général pour la recherche d'une solution politique et mutuellement acceptable, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité qui appellent à la poursuite du processus de négociations.

Quant à la situation Maghreb, M. Amrani a précisé que ce sommet a constitué l'occasion de réitérer l'appel aux autres parties pour s'engager en faveur de la relance effective de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) qui est à la fois une nécessité stratégique et aspiration mutuelle.

"On ne peut plus continuer à ignorer cette nécessité urgente pour faire face aux défis de la sécurité, du développement et du climat et aussi de ceux des investissements", a-t-il dit insistant qu'on "ne peut plus continuer dans un Maghreb en léthargie". Une démarche qui "ne peut se faire qu'à travers une ouverture des frontières et confiance mutuelle", a ajouté M.Amrani.

Source : MAP

L'Office Méditerranéen de la Jeunesse mis en place à l'initiative du Maroc et de la France sera lancé, les 29 et 30 avril, dans le cadre d'une conférence qui se tiendra à Tanger à cet effet.

Cette décision a été prise, vendredi à Rabat, lors de l'entretien du ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, M. Eric Besson, indique un communiqué de l'ambassade de France à Rabat.

Cet événement réunira les experts de l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée, précise la même source.

"La conférence de Tanger constituera la première étape en vue de parvenir à la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse d'ici le 1er janvier 2011", ajoute-t-on.

Elle mettra en oeuvre les recommandations adoptées par les ministres méditerranéens réunis à Paris, à l'initiative de M. Besson, le 14 décembre 2009.

A cette occasion, les participants, représentant l'Egypte, Chypre, la Croatie, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, le Liban, Malte, le Monténégro, le Maroc et la France, ainsi que la Suède, ont décidé d''engager un projet pilote pour la mobilité des jeunes dès la rentrée universitaire 2011-2012.

Ce projet pilote vise à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain, et à organiser l'accès de ces étudiants à des bourses méditerranéennes, en mobilisant tant les bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence.

Il permettra aussi l'exercice par ces étudiants d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix, en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise.

En corrélation avec ce sujet, la mobilisation des compétences pour le développement de leur pays d'origine sera également placée au cŒur de ce projet.

Les pays ayant participé à la réunion de Paris ont aussi convenu de créer un Office Méditerranéen de la Jeunesse dont la première mission sera de porter le projet pilote pour la mobilité des jeunes, a ajouté le communiqué.

Source : MAP

Une rencontre sous le thème ''Les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine'' s'est tenue, samedi à Casablanca, à l'occasion de la 6ème journée nationale de l'entreprise.

Cette manifestation, tenue en présence des responsables, opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et internationaux, a été une occasion pour traiter différents axes de travail notamment ''les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde'', ''la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME'' ou encore ''la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME''.

Elle ambitionne aussi de mettre en exergue la dynamique intéressante de développement que connaît le Royaume depuis plusieurs années, la croissance marquée par des performances des secteurs productifs non agricoles et une décrispation du climat des affaires qui pousse aussi bien les étrangers que les marocains à faire davantage confiance à l'économie nationale.

Pour Mme Latifa Chihabi, directrice de l'Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME), la communauté marocaine résidant à l'étranger a acquis un certain nombre de qualifications et de compétences qui devraient être faites pour en tirer profit dans certains secteurs économiques vitaux.

D'autres intervenants ont aussi tenu à expliquer que la Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain qui est toujours mobilisé pour contribuer au développement de l'économie nationale.

Cette journée, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises de Casablanca (CJD) en partenariat avec l'ANPME et la Fondation Création d'Entreprises (FCE), a été clôturée par la remise des trophées du Centre des jeunes dirigeants.

Source : MAP

La Ligue arabe a exprimé, dimanche, son désaccord avec un certain nombre d'observations contenues dans le rapport 2009 sur le développement humain, réalisé par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au sujet de la situation des travailleurs étrangers dans certains pays arabes.

"Ces observations sont basées sur des données peu fiables, inexactes et qui nécessitent un examen exhaustif vu les efforts tous azimuts déployés par les pays arabes pour développer leurs politiques dans ce domaine ", a dit Mme Sima Bouhout, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, chargée des affaires sociales, lors d'un séminaire d'experts sur ce rapport, intitulé "Lever les barrières : mobilité et développement humains ".

Elle a fait savoir que le monde arabe est la région la plus touchée par la mobilité des personnes, ainsi que par les guerres et les conflits armés, en raison notamment de la poursuite de l'occupation israélienne des terres palestiniennes.

La diplomate a insisté sur la nécessité d'impliquer des spécialistes et des experts arabes dans l'élaboration des prochains rapports en vue d'assurer plus de crédibilité à ces documents.

Elle a, par ailleurs, appelé les pays arabes à fournir des données précises et complètes sur les divers indicateurs de développement et à procéder à un diagnostic global et un accompagnement des derniers développements concernant les questions de l'immigration.

Source : MAP

"Migrations, identité et modernité au Maghreb" est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Selon les organisateurs, ce colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.

La manifestation vise, d'une part, à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations commune à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.

Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires, soulignent les organisateurs.

En d'autres termes, précise-t-on de même source, ce colloque ne se veut pas un colloque supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni un colloque sur les relations entre majorité et minoritaires, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire.

Au programme figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi, président d'honneur du colloque, et une autre sur "un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche".

Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.

Le colloque est organisé avec le soutien du Conseil consultatif des droits de l'Homme, du Conseil des communautés israélites du Maroc et de la Commission nationale marocaine pour l'UNESCO.

Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.

Source : MAP

Plus d'une soixantaine de spécialistes marocains dans les domaines de l'environnement et du développement durable, établis dans une dizaine de pays étrangers se sont penchés, vendredi à Rabat, sur le projet de la charte nationale de l'environnement et du développement durable.

S'exprimant lors de ce conclave initié sous le thème "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?", la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, a souligné que le Maroc compte sur sa communauté résidant à l'étranger, laquelle pourra contribuer par son investissement, son expérience et son savoir-faire à ce vaste chantier.

Les échanges de cette rencontre sont essentiels pour une action solidaire et concertée pour le développement intégré, harmonieux et durable, a ajouté Mme Benkhadra, précisant que le processus de concertations autour de ce projet , dans les 16 régions du Royaume, se devait d'associer les Marocains du monde.

La ministre a estimé que la politique de développement durable se doit d'abord d'être une politique d'adhésion de tous et une politique d'anticipation en intégrant les mutations profondes.

Cette charte, a-t-elle ajouté, devra réaffirmer que la préservation de l'environnement, doit être une préoccupation permanente de tous les citoyens, tout en préconisant le renforcement de l'action environnementale à travers notamment la consolidation du dispositif législatif et réglementaire et la mise en place de mécanismes novateurs de financement.

Le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, M. Mohamed Ameur, a, quant à lui, indiqué que les ressortissants marocains expatriés constituent un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification, constituent des atouts.

La participation des compétences au débat sur la Charte est indéniablement essentielle dans cette dynamique de concertation, compte tenu de la double référence, citoyens du Maroc et du monde, a-t-il fait remarquer.

Le ministre n'a pas manqué de souligner que l'expérience acquise dans ce domaine permettra aux Marocains du monde d'être en mesure d'aider à donner corps à la Charte, tout en contribuant à aplanir le terrain devant sa mise en application.

De son côté, le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné que l'initiative de faire adhérer les Marocains du monde à cette concertation nationale témoigne de leur participation civique aux efforts visant la préservation de l'environnement.

Pour le président du CCME, cette rencontre constitue une première étape du processus d'échanges et de mise en synergie, en cours de construction entre ces compétences et les acteurs locaux dans les domaines de l'environnement et du développement durable.

Organisée conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le CCME, cette journée sera marquée par l'organisation de sessions thématiques, notamment "la Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".

Source : MAP

Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 14e édition du Salon international du livre de Bahreïn, qui s'ouvrira le 17 mars.

Lors d'une conférence de presse, mercredi à Manama, la ministre bahreïnie de la Culture et de l'Information, Cheikha May Bent Mohammed Al Khalifa a souligné que lors de cette édition, un stand spécial sera réservé au livre marocain, outre la participation d'une pléiade de responsables, d'intellectuels et d'artistes marocains.

Les visiteurs auront l'occasion de prendre connaissance de manuscrits et de documents marocains qui seront exposés pour la première fois en dehors du Royaume du Maroc, a-t-elle dit, affirmant que cette initiative traduit la profondeur des relations fraternelles entre les deux pays et contribue à l'ouverture de la culture bahreïnie sur les oeuvres littéraires et la richesse du patrimoine culturel marocain.

Elle a, en outre, indiqué que cette édition s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'une approche visant à favoriser la diffusion de la culture au Bahreïn.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Manama, M. Mohamed Aït Ouali a assuré que le choix du Maroc comme invité d'honneur témoigne de la solidité des liens entre les deux pays.

La création littéraire marocaine a marqué de sa présence les différents évènements culturels à l'échelle internationale, a-t-il dit, notant que le public bahreïni connaît d'ores et déjà des ouvrages et les noms d'intellectuels marocains de renom, tels Abdellah Laroui, Mohamed Abed El Jabiri, Kamal Abdellatif, Mohamed Bennis et Abdellatif Laâbi.

Le diplomate marocain a ajouté que les visiteurs auront l'occasion de rencontrer une élite d'écrivains, de poètes et d'artistes marocains qui animeront des rencontres et des débats lors de cette édition.

Quelque 230 éditeurs représentant 21 pays sont attendus au Salon international du livre de Bahreïn, qui durera dix jours.

Source : MAP

L'universitaire M. Larbi El Harti a insisté, jeudi à Rabat, sur la nécessité de revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des Mauresques, les événements historiques, sociaux, politiques et culturels qui ont enrichi la mémoire collective du monde méditerranéen et permis d'établir un pont pour la communication civilisationnelle entre le nord et le sud.

Lors de la séance d'ouverture d'un colloque international sur le thème "Les mauresques : mémoire méditerranéenne collective", organisé les 11 et 12 mars par la société espagnole pour les commémorations culturelles, la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, la fondation institut international du théâtre méditerranéen, M. El Harti a précisé qu'à travers cette rencontre, les organisateurs offrent aux participants "un espace pour revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des mauresques qui ''ont exercé une influence sur l'Espagne et les pays où ils se sont installés, notamment le Maroc".

"L'intégration des mauresques a renforcé une société multiculturelle cosmopolite et entrainé l'enrichissant de nouveaux modèles de réflexion, d'existence dans les domaines économique, social, culturel (gastronomie, architecture)", a-t-il souligné.

L'universitaire a mis l'accent sur les avantages qui pourraient être mis à profit si ''l'Andalousie retrouvait sa position à travers une nouvelle relecture de l'histoire pour que cette région devienne un instrument de paix et de dialogue, luttant contre toutes formes d'extrémisme", expliquant que le colloque a pour vocation d'établir un véritable trait d'union entre historiens, chercheurs et spécialistes en matière d'études relatives aux mauresques.

Intervenant à ce colloque organisé en collaboration avec le théâtre national Mohammed V, l'ambassade du Royaume d'Espagne au Maroc et Albayt Alarabi, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, M. Abderrahim Benhada a, pour sa part, indiqué que les organisateurs aspirent à l'évocation de la mémoire de l'Andalousie, des pages rayonnantes de son histoire, notamment la mémoire du monde mauresque collective du Maroc et de l'Espagne.

Le colloque a, aussi, pour objectif d'informer sur les rôles assumés par les mauresques dans le brassage des cultures et des liens historiques entre les deux pays, citant, à cet égard, les études traitant des différents aspects de la vie social et culturelle des mauresques, leur influence sur la société marocaine et leur participation à la consécration de la pluralité culturelle au Maroc.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, M. Luis Planas Puchades a affirmé que le colloque "permettra de nous rapprocher d'un événement important qui a marqué l'histoire commune maroco-espagnole", ajoutant que l'expulsion des mauresques d'Espagne" qu'il a qualifiée de "drame humain", demeure toujours au centre de l'intérêt des chercheurs et des historiens, un vaste sujet d'analyse historique.

Le diplomate espagnol a, aussi, mis en avant l'importance de la recherche scientifique menée par l'Université Mohammed V- Agdal en la matière, son rôle dans le renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays, assurant que cette université constitue un important partenaire de l'ambassade d'Espagne au Maroc.

Le programme de la rencontre prévoit une conférence qui sera animée par MM. Mohamed Larbi Messari et José Maria Ridao sur le thème "Les mauresques, de l'exil à la mémoire pour la cohabitation".

Au programme, figurent également des conférences sur "Lectures de l'histoire : mémoires du monde mauresque" (Abdelaaziz Saoud, Milouda Hasnaoui, Louis Bernaby Bons), "L'espace méditerranéen et le dialogue des cultures" (Mohamed Afaya, Fatima Zohra Tamouh, Manuel Pimentel. Levy Simon), "La continuité du monde mauresque : plate-forme des intérêts du monde méditerranéen" (Moulay Ali Risouni, Rafael Bentez, Sanchez Blanco, Hassan Bouzineb, Mohammed Agmir).

Le programme prévoit une cérémonie artistique «rythmes de la mémoire» qui sera animée, le 12 mars au théâtre national Mohammed V à Rabat, par l'artiste marocaine Samira Kadiri et l'artiste espagnole Rocio Marquet. Des chants populaires de la région d'Andalousie, des rythmes spécifiques à la région agrémenteront cette cérémonie. La rencontre connaitra également la projection du film de Miguel Lopez Lorca "Expulsados 1609" (Les expulsés).

Ont pris part à ce colloque international notamment des historiens, des universitaires, des spécialistes et des chercheurs marocains et espagnols.

Source : MAP

Des défenseurs des droits des minorités ont exprimé jeudi l'espoir de voir Barack Obama réformer les lois sur l'immigration dès cette année, malgré un environnement politique peu propice, à la sortie d'une réunion avec le président américain à la Maison Blanche.

Lors de sa campagne présidentielle victorieuse, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal à quelque 12 millions de clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.

Mais en période de chômage frôlant les 10% de la population active et à huit mois d'élections législatives à haut risque pour ses alliés démocrates, M. Obama, déjà très occupé par le dossier de l'assurance maladie, semble disposer de peu d'espace politique.

A la Maison Blanche jeudi, le président a reçu pendant plus d'une heure un groupe de défenseurs des droits des immigrés, mais aussi consulté les influents sénateurs républicain Lindsey Graham et démocrate Charles Schumer.

Se disant "satisfait" de "progrès" enregistrés selon lui au Congrès à ce sujet, M. Obama s'est gardé de fixer un programme d'adoption.

"J'ai dit tant aux sénateurs qu'aux avocats des minorités mon engagement sans faille en faveur d'une réforme de l'immigration, et répété que je resterai leur partenaire dans le cadre de ces efforts", a assuré le président.

Le même optimisme s'est fait jour dans les déclarations des militants. "Nous sortons de cette réunion très productive avec la conviction que si la Maison Blanche est fidèle à ses engagements, l'on pourra parvenir à une réforme complète cette année", a ainsi affirmé Deepak Bhargava, directeur de l'organisation "Center for Community Change".

"Le président a dit que son administration s'engageait à faire progresser un projet de loi pendant le printemps 2010", a renchéri Ali Noorani, directeur du "National Immigration Forum", un autre groupe de défense des droits des immigrés.

Source : Le Monde/AFP

La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Navi Pillay a exprimé jeudi sa "grande préoccupation" concernant le sort réservé par l'Italie aux immigrés et aux gitans et a appelé les autorités italiennes à créer une institution indépendante de défense des droits de l'homme.

Navi Pillar, qui a visité deux campements de gitans à la périphérie de Rome et le centre d'identification et d'expulsion de Ponte Galeria, a estimé que la politique des autorités italiennes consistait à "traiter les questions relatives aux immigrés et aux gitans principalement comme un problème de sécurité plutôt que sous l'angle de l'intégration".

La défense des minorités comme les gitans et la situation des immigrés en Italie "ont été les deux principaux problèmes qui ont été soulevés lors de mes discussions avec le gouvernement" a-t-elle ajouté.

La haut commissaire a relevé une étude qui montre que sur 5.864 nouvelles à la télévision ayant trait à l'immigration, seulement 26 ne parlaient pas de l'immigration en relation avec un délit ou un problème de sécurité.

Elle a exhorté les dirigeants et médias italiens à lutter contre ce type de comportements et a demandé la création d'une institution nationale indépendante de défense des droits de l'homme, afin de préserver la population des violations de leurs droits fondamentaux, en particulier le droit "à la santé et à l'éducation". AP

Source : Nouvel Observateur/AP

Le gouvernement espagnol a fait part, jeudi, de sa préoccupation face à l'augmentation d'attitudes et de courants xénophobes en Espagne, des attitudes pointées récemment du doigt par l'Observatoire Espagnol du Racisme relevant du ministère du Travail et de l'Immigration.

La nouvelle secrétaire d'Etat espagnol à l'Immigration, Anna Terron, a exprimé, lors d'une rencontre avec la presse, la première du genre depuis son entrée en fonction, "sa préoccupation par la montée de forces politiques xénophobes", tout en tempérant que ces tendances restent "minoritaires" et ne représentent pas la "réalité" de la société espagnole.

La ministre espagnole faisait allusion à des incidents à Salt (Gérone) et à El Vendrell (Tarragone) entre Espagnols et immigrés dans le premier cas et entre police catalane et immigrés dans le deuxième cas, lesquels incidents avaient été mis à profit par la plate-forme xénophobe Catalane Px (plataforma per catalunya) qui a annoncé sa décision de se présenter aux prochaines municipales en Catalogne.

Elle a exhorté, dans ce contexte, à "faire prévaloir la raison et la rationalité" face à ces mouvements politiques racistes, relevant, par la même occasion, l'importance du rôle des institutions et des citoyens en matière de coexistence et de convivialité.
Anna Terron a cité, dans ce contexte, le bon exemple donné par la mairesse de Salt, Yolanda Pineda du Parti Socialiste Catalan (PSC), qui a réussi à éteindre l'étincelle de la discorde en réunissant autour de la même table les représentants des habitants de la municipalité quelle que soit leur origine.

Selon la ministre espagnole, "les institutions doivent oeuvrer pour faire prévaloir la raison et la rationalité dans notre pays, et encore davantage dans une conjoncture économique éminemment difficile pour tous, spécialement pour les immigrés".

De toutes les façons, l'attitude des espagnols envers la question de l'immigration reste positive, a affirmé la responsable espagnole dans une tentative de minimiser les résultats révélés par l'observatoire espagnol du Racisme.

L'Observatoire espagnol du Racisme relevant du ministère du Travail et de l'Immigration a révélé, dans son rapport 2009 publié récemment, l'augmentation du sentiment de rejet des immigrés en Espagne en raison de la crise économique.

"L'actuel contexte de crise a accentué le sentiment de rejet envers les immigrés dans la société espagnole qui exige des politiques migratoires plus restrictives", selon l'Observatoire. Ainsi, trois espagnols sur quatre sont en faveur d'un durcissement des lois de l'Immigration qu'ils considèrent "trop laxistes" en matière de régulation de l'entrée et du séjour des étrangers dans le pays.

Par ailleurs, selon la même source, un Espagnol sur quatre a affirmé n'avoir "aucune sympathie" pour les immigrés.

 Source : Aufait/MAP

Deux associations marocaines en Espagne ont été désignées, pour un deuxième mandat consécutif, comme membres du Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés, organe à caractère consultatif relevant du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.

Il s'agit de l'Association des Travailleurs Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) et de l'Association socioculturelle "Ibn Batouta", indique-t-on jeudi dans le Bulletin officiel de l'Etat espagnol.

Les deux associations marocaines ont été choisies par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration aux côtés de sept autres associations représentant différentes communautés d'immigrés résidant en Espagne.

Le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés compte également parmi ses membres des représentants d'organisations sociales d'aide et d'appui aux immigrés et de centrales syndicales espagnoles.

La prochaine étape sera la nomination du président du Forum, dont la vice-présidence était assurée lors du dernier mandat par Kamal Rahmouni, président d'ATIME.

Créé en 2006 en vertu de la loi organique sur les droits et libertés des étrangers en Espagne, le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés est un organe consultatif tripartite qui a pour mission de formuler des propositions permettant de promouvoir l'intégration des étrangers dans la société espagnole.

Il recueille également des informations sur les programmes mis en oeuvre par les administrations publiques et canalise les propositions formulées par les organisations sociales afin de favoriser l'insertion des immigrants dans la société espagnole.

Le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés présente un rapport annuel qui examine et évalue les différents plans et programmes pouvant affecter les immigrants.

Cet organe est constitué de membres des administrations publiques compétentes en matière d'intégration des immigrants, ainsi que d'autres membres représentant les associations d'immigrants et de réfugiés légalement constituées et les organisations syndicales et patronales impliquées dans les questions de l'immigration.

Source : MAP

Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'entretiendra, vendredi à Rabat, avec le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, des moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale.

La visite de M. Besson au Maroc a pour objectif de renforcer les relations de coopération maroco-françaises, indique un communiqué du ministère.

Elle vise aussi à consolider la coordination et la concertation entre les deux pays en vue de réaliser un partenariat efficace à même de promouvoir les conditions des marocains résidant en France, notamment, dans les domaines social, culturel et éducatif.

Source : MAP

Le ministre de la Culture, Bensalem Himmich, a plaidé en faveur de plus de partenariat entre le Qatar et le Maroc, estimant que les deux pays se ressemblent par les formidables transformations qu'ils ont connues durant les dix dernières années.

S'exprimant lors d'une conférence qu'il a donnée mardi soir à Doha dans la cadre de la semaine culturelle du Maroc, M. Himmich a ajouté que sa visite dans l'émirat a fait de lui un «témoin oculaire» de l'extraordinaire développement que connaît ce pays.

«Les grands changements que nous voyons ne datent que de dix ans», a noté le ministre, soulignant que c'est le résultat de la volonté des dirigeants qataris. «Cette volonté est la même au Maroc», a-t-il dit, rappelant que le Royaume est devenu un chantier de développement depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône il y a dix ans. «Si nous rapprochons ces deux volontés du Qatar et du Maroc, le pont sera mieux jeté non seulement entre nous, mais même au niveau arabe», a-t-il estimé, avant d'user de la proximité, dans la langue arabe, du nom de l'émirat avec celui de la machine motrice des chemins de fer, pour soutenir que «le Qatar peut servir de locomotive dans ce contexte».

Le ministre, qui traitait du thème de «la mondialisation dans le miroir de la culture», a salué les efforts des deux pays en matière de développement humain, insistant sur le besoin qu'il y a, selon lui, à mieux intégrer la culture dans tout processus de développement. Il a ainsi mis en garde contre les effets néfastes que peut avoir une mondialisation qui ignore l'élément humain, marginalise la culture ou tend à la commercialiser comme n'importe quelle marchandise, estimant que ce type de mondialisation ne peut être que générateur de crises. Une telle mondialisation risque de mener au délabrement de la famille, à l'insécurité alimentaire, au réchauffement climatique, a-t-il expliqué, estimant que l'humanisation de l'économie est ainsi devenue nécessaire et la prise en compte de l'élément humain obligatoire. Dans ce contexte, il s'en est pris en particulier à ce qu'il appelle «l'économie casino» qui fonctionne «sans mémoire» sur la base de la spéculation et du virtuel et non sur la priorité qui doit aller à l'humain.

Ce type d'économie, qui est un des premiers fruits de la mondialisation, donne plutôt «la souveraineté au plus fort» et favorise le «capitalisme tueur» (killer capitalism) généré par le schisme qui sépare l'économie virtuelle de la réalité. Pour lui, répondre à cette problématique nécessite une régulation de la concurrence, une coopération renforcée et une solidarité porteuse de cohésion.

Il faudrait même, a-t-il suggéré, mettre en place un Conseil de sécurité économique pour prévenir les mauvais effets de la mondialisation et encourager un co-développement durable et salvateur.

Ouverture de la semaine culturelle du Maroc

Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de «Doha capitale 2010 de la culture arabe».

Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays. «Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale», a notamment dit le ministre. De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. «Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine», a dit le ministre qatari. «Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe», a-t-il dit.

Source : Le Matin

Le centre culturel maroco-américain de Los Angeles, créé en 2005 par M. Kamal Ouadghiri, chercheur marocain à l'agence spatiale américaine " Nasa " constitue un pont pour l'échange et la connaissance entre le Maroc et les Etats Unis et un espace pour célébrer les cultures des deux pays.

Parmi les actions futures envisagées par ce centre, la participation avec le Centre des études sur le Proche orient, dépendant de l'Université de Californie (Los Angeles), à la production d'un court métrage intitulé "l'instituteur marocain" destiné à enseigner aux élèves américains la langue arabe et le dialecte marocain par Internet.

Le projet consistera à enregistrer 12 cours d'arabe dialectal marocain.

A travers ses programmes académiques, musicaux et artistiques, le centre vise aussi à faire ressortir les similarités qui existent entre les deux cultures, y compris au moyen de ce film qui tend à fournir aux jeunes Américains rêvant de travailler en Afrique les outils et mécanismes de réussir leur ambition.

Le centre avait déjà collaboré l'année dernière avec le Centre de Los Angeles des études africaines, relevant de l'université de Californie, pour envoyer 15 instituteurs pour un séjour de 5 semaines dans cinq régions du Maroc. L'objectif de cette mission, couronnée par la production de cours sur les sujets appris, est d'élargir la connaissance de la culture, de la langue et de l'histoire du Maroc.

Le fondateur du centre, Kamal Ouadghiri, a apporté une grande contribution en 2008, comme directeur artistique du spectacle de musique et de chorégraphie "Fès, reine des villes", organisé par le centre culturel maroco-américain de Los Angeles, à l'occasion de la célébration de 1200 ans de la fondation de la ville de Fès. Ce spectacle a été animé par des musiciens européens, asiatiques et africains, accompagnés de danseurs modernes de Los Angeles.

M. Ouadghiri, qui s'est installé aux Etats Unis à l'âge de 18 ans, avait également créé en 2003 une organisation baptisée " le jardin de l'espoir ". Cette organisation vise à approfondir les connaissances des instituteurs africains en leur facilitant l'accès aux ressources de la NASA qui dépense des millions de dollars pour développer et mettre gracieusement les données scientifiques à la disposition des instituteurs.

En 2009, " le jardin de l'espoir " a organisé " la semaine des sciences du Maroc, 2009 ", manifestation qui a duré trois jours et dont les activités ont été menées par des volontaires, sous la supervision de la NASA et d'universités, et qui a connu notamment l'organisation d'un atelier de travail ayant permis aux instituteurs marocains, à la faveur d'un laboratoire interactif, de suivre des cours d'innovation scientifique.

Cette organisation, compte également mettre en place à Casablanca un centre scientifique à l'attention des instituteurs des pays africains pour y suivre des formations. Cela permettra d'épargner, comme l'a expliqué M. Ouadghiri, les coûts de déplacement et de logistique pour les volontaires américains qui se déplacent en Afrique, vu que ce centre disposera des moyens didactiques performants à l'attention des cadres africains.

Source : MAP

Ce dessin de l'artiste suédois Lars Vilks a été publié dans les journaux de Stockholm «Dagens Nyheter» et «Expressen», ainsi que le quotidien de Malmo «Sydsvenska Dagbladet».

Au moins trois journaux suédois ont publié mercredi un dessin où l'on voit le prophète Mahomet avec le corps d'un chien, au lendemain de la révélation en Irlande d'un complot présumé en vue d'assassiner l'auteur de cette caricature. Ce dessin de l'artiste suédois Lars Vilks a été publié dans les journaux de Stockholm «Dagens Nyheter» et «Expressen», ainsi que le quotidien de Malmo «Sydsvenska Dagbladet».

Vilks a été plusieurs fois menacé de mort depuis la première publication de cette caricature, en 2007, un an après la crise déclenchée par la publication dans la presse danoise d'autres caricatures du Prophète jugées offensantes. Vilks vit sous protection policière, alors qu'Al-Qaïda a promis une récompense de 100.000 dollars pour son assassinat.

Mardi, les autorités irlandaises ont annoncé avoir arrêté quatre hommes et trois femmes, soupçonnés d'être impliqués dans un complot en vue de tuer Vilks. De sources proches de l'enquête, il s'agirait pour la plupart des ressortissants yéménites et marocains résidant en Irlande.

«Sydsvenska Dagbladet» a dit publier ce dessin dans le cadre de sa couverture sur ce complet présumé, tandis qu'"Expressen" a dit vouloir une nouvelle fois prendre position en faveur de la liberté de la presse.

L'intéressé a dit mercredi qu'il ne savait pas s'il fallait prendre le complot présumé irlandais au sérieux. »Je suis sûr qu'ils ont des projets, mais la question est de savoir jusqu'où ils peuvent aller«, a-t-il déclaré, interrogé par téléphone par l'agence Associated Press.

Source : Libre.be/AP

Le Maroc sera représenté à l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde à travers la galerie d'art "L'Atelier 21", sélectionnée pour participer à ArtParis, prévue du 17 au 22 mars dans la capitale française, apprend-on auprès des organisateurs.

"L'Atelier 21" est l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe qui a été choisie pour disposer d'un stand lors de la 12ème édition de cet important rendez-vous qui se déroule dans l'un des plus prestigieux monuments de la capitale française : le Grand Palais.

Sept artistes, parmi les grand noms de l'art contemporain marocain, seront ainsi exposés à Artparis par "L'Atelier 21", à savoir: Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.

La participation marocaine à la 12ème édition d'ArtParis est co-pilotée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'ONMT, également partenaire de cet événement.

A travers sa participation à ArtParis, "la galerie d'art Atelier 21 ambitionne de montrer, d'une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et de conquérir, d'autre part, de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains", explique à la MAP son directeur Aziz Daki.

Depuis sa création en 2008 à Casablanca, cette galerie s'est fixée pour objectif la promotion de l'art contemporain et des artistes plasticiens au Maroc, mais aussi à l'étranger.

Evènement artistique unique à l'échelon mondial, ArtParis réunit 120 galeries françaises et internationales d'art moderne et contemporain.

La foire invite collectionneurs, amateurs et professionnels du monde de l'art à découvrir les grandes signatures de l'art moderne mais aussi de jeunes artistes prometteurs. Plus de 45 000 visiteurs sont attendus cette année à ArtParis.

Source : MAP

Tout en relevant qu'environ 55 pc de cette population serait née en Asie, l'agence estime que quel que soit le scénario de croissance examiné, la diversité de la population du Canada continuera de s'accroître de façon importante au cours des deux prochaines décennies.

Ces résultats des projections de la diversité de la population reposent sur un " scénario de référence " ou sur des hypothèses dites " moyennes " d'évolution de la population après examen des récentes tendances démographiques.

La population du Canada née à l'étranger pourrait augmenter, d'ici 2031, environ quatre fois plus rapidement que le reste de la population pour atteindre entre 9,8 millions et 12,5 millions de personnes, selon les hypothèses d'immigration retenues.

Le pourcentage de personnes nées à l'étranger dans la population totale passerait de 20 pc en 2006 à un niveau se situant entre 25 et 28 pc, selon la même source.

"En 2031, près de la moitié (46 pc) des Canadiens de 15 ans et plus seraient nés à l'étranger ou auraient au moins un parent né à l'étranger", prévoit l'étude. En 2006, ce pourcentage s'établissait à 39 pc.

La même source estime qu'"entre 29 pc et 32 pc de la population appartiendrait à un groupe de minorités visibles (...) Cette proportion serait près de deux fois plus élevée que celle observée au recensement de 2006".

Elle souligne que "la population de minorités visibles (non-européennes) devrait s'accroître rapidement au sein de la population née au Canada, plusieurs parmi cette dernière étant des enfants et petits-enfants d'immigrants".

Quelle que soit l'immigration à venir, l'étude indique, d'autre part, que la diversité de la population née au Canada devrait continuer de s'accroître.

En 2031, selon le scénario de référence, 47 pc des Canadiens de deuxième génération appartiendraient à un groupe de minorités visibles, ce qui est presque deux fois le pourcentage (24 pc) enregistré en 2006. On entend par deuxième génération "les personnes nées au Canada dont au moins un parent est né à l'extérieur du Canada".

"Dans la troisième génération ou plus, le pourcentage de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles, bien que faible, pourrait presque tripler, passant de 1 pc à 3 pc", ajoute-t-on de même source. Les personnes de troisième génération ou plus sont celles qui sont nées au Canada et dont les parents et peut-être aussi les grands-parents sont nés au Canada, explique-t-on de même source.

D'après les scénarios élaborés aux fins des projections, la population de minorités visibles continuerait de s'accroître en raison d'une immigration soutenue, d'une fécondité légèrement plus élevée et d'une structure par âge plus jeune.

"En 2006, l'âge médian de cette population était de 32,5 ans comparativement à 40,4 ans pour le reste de la population", précise-t-on.

Selon ces projections démographiques, la population sud-asiatique, qui continuerait de former le groupe de minorités visibles comptant la plus importante population, pourrait plus que doubler et atteindre entre 3,2 millions de personnes et 4,1 millions de personnes, contre environ 1,3 million de personnes en 2006, alors que la population chinoise se situerait entre 2,4 millions et 3 millions de personnes comparativement à 1,3 million de personnes en 2006.

"Les populations noire et philippine du Canada, qui se classaient aux troisième et quatrième rangs des groupes de minorités visibles en 2006, doubleraient aussi en taille", estime-t-on.

"Les populations des Arabes et des Asiatiques occidentaux pourraient plus que tripler, ce qui correspondrait à la croissance la plus rapide parmi l'ensemble des groupes, releve-t-on de même source.

Source : Aufait/MAP

Une étude sociologique du collectif immigré marocain établi en Andalousie, destinée à analyser en profondeur son profil social et démographique, a révélé le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.

Les résultats de l'étude "Immigrants marocains installés en Andalousie", qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, ont été présentés récemment à Grenade en marge du séminaire sur "les relations Maroc-Andalousie: les scénarios du présent et les possibilités du futur", organisé par la fondation Euro-Arabe à l'occasion du premier sommet UE-Maroc.

L'étude, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, a révélé le grand attachement des immigrés marocains d'Andalousie à leur pays d'origine.

En effet, l'écrasante majorité (97 pc) a affirmé maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82 pc a indiqué envoyer de l'argent pour répondre aux nécessités des siens. Ce dernier groupe, relativement bien établi et dont la tranche d'âge oscille entre 30 et 49 ans, envoie régulièrement de l'argent, comparativement avec les jeunes qui se trouvent dans un processus d'intégration encore récent.

Le travail de recherche, développé entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale, sous la coordination et le financement du Centre des études andalouses, en collaboration avec la Fondation des Trois Cultures, les autorités andalouses en charge de l'immigration et l'Université de Grenade, a également révélé la cohésion sociale de ce collectif immigré qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille.

Selon les résultats de l'enquête, la majorité des immigrés marocains d'Andalousie ont bénéficié de l'aide de leur famille au moment d'initier le processus d'immigration. Une fois en Espagne, l'engagement envers les siens est maintenu à travers des contacts (64 pc) ou en accueillant un proche (30 pc).

L'enquête a également démontré le rôle important joué par la femme immigrée marocaine installée dans cette région. La gent féminine immigrée assure un rôle fondamental dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers. Les résultats de l'enquête sont venus battre en brèche les idées pré-reçues des agents sociaux de la municipalité concernant la femme immigrée marocaine (manque de formation, méconnaissance de la langue espagnole) et ont révélé que la femme immigrée marocaine fait montre de capacités d'innovation et d'adaptation dans la gestion du budget familial dans un contexte social différent.

Les résultats de l'étude, d'un grand apport à la thématique migratoire en Espagne étant donné la rareté des travaux de recherche sur cette question, ont été obtenus à partir de l'exploitation de trois sous-projets à savoir "Cartographies d'origine et itinéraires de mobilité", "Portraits de vie" et "Horizons biographiques et ethno-comptabilité".

Selon l'enquête, durant les 10 dernières années, la population immigrée marocaine établie en Andalousie a enregistré une croissance continue avec un total de 92.712 personnes recensées en janvier 2008, soit le deuxième collectif immigré en importance après les Britanniques.

Le profil de l'immigré marocain ayant choisi l'Andalousie comme lieu d'établissement est celui d'un homme âgé entre 30 et 50 ans, procédant principalement du Nord du Maroc de l'axe Tanger-Tétouan-Nador, des banlieues de Casablanca ainsi que des provinces de Khouribga et Beni Mellal.

Généralement le collectif immigré marocain occupe des emplois ne requérant aucune qualification. Selon l'enquête, la majorité des immigrés marocains (68 pc) occupent un travail non qualifiant: 34,6 pc dans l'agriculture, 22,4 pc dans la construction, 13,5 pc dans l'hôtellerie, 9,8 pc dans les services domestiques et 8,8 pc comme employé dans un établissement géré par un compatriote.

Concernant leur situation légale en Andalousie, près de 80 pc ont affirmé disposer d'un permis de travail, contre 12 pc en situation illégale et 8 pc des étudiants.

Source : MAP

Les grandes lignes du projet "Transferts d'argent solidaires" que le réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE) compte initier dans le nord du Maroc et qui vise la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts des immigrés marocains, ont été présentés à Madrid.

Ce fonds solidaire sera réalisé, dans un premier temps, par des immigrés originaires du nord du Maroc pour mener et financer des actions directes de développement dans leurs régions d'origine, avant de l'étendre à d'autres régions du Maroc, une fois sa réussite prouvée.

Le projet "Transferts d'argent solidaires" se fixe pour objectif de promouvoir "une dynamique de participation active et constante des immigrants marocains au développement de leur pays d'origine", selon ses initiateurs.

Il a été présenté lors d'une rencontre, organisée récemment à Madrid, et à laquelle ont pris part les représentants d'associations d'Espagne et du reste de l'Europe actives notamment dans les actions de développement local au Maroc, des banquiers marocains, ainsi que des représentants de la communauté de Madrid, qui finance ledit projet et du corps diplomatique marocain accrédité en Espagne.

Au cours de cette rencontre, le directeur de REMCODE, Abdelhamid Bejjouki, a présenté les grandes lignes du projet que le REMCODE compte réaliser en collaboration avec la communauté de Madrid et la municipalité de Tétouan en vue de la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts de la diaspora marocaine pour la réalisation de projets générateurs de développement au Maroc.

Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figurent notamment l'information et la sensibilisation des immigrants marocains, particulièrement ceux établis en Espagne sur l'importance de leur projet dans le développement des régions d'origine, à travers notamment les transferts d'argent.

Le représentant de la communauté de Madrid, qui finance ce projet, a souligné l'importance qu'accorde la municipalité, dans le cadre de sa politique de co-développement, au rôle des communautés étrangères et à leur participation au développement de leurs pays d'origine.

Le projet pilote, s'inscrit dans le cadre d'une approche participative des communautés installées en Espagne, a-t-il dit, expliquant qu'un projet similaire a été réalisé avec l'Equateur.

Intervenant de son côté, le consul du Maroc à Madrid, Youns Tijani, a mis l'accent sur la nouvelle approche marocaine en matière de migration qui privilégie la dimension du développement, relevant l'importance accordée à la question du développement local par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancé par le Souverain, ainsi que l'intérêt accordé par le gouvernement au rôle joué par la communauté marocaine dans le développement économique du Maroc.

Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.

Source : MAP

Le maire de New York Michael Bloomberg a estimé mercredi que New York et les Etats-Unis ont besoin de plus d'immigrés pour générer davantage d'emplois et pour relancer l'économie.

"Malheureusement, quand l'économie ralentit, beaucoup de personnes disent que les immigrés sont à l'origine de la crise, alors que si nous voulons nous en sortir, nous avons besoin de plus d'immigrés venant de tous les coins de la planète", a déclaré Bloomberg, au cours d'une réception dans un centre culturel de Manhattan, devant un parterre de membres de la chambre de commerce latino-américaine.

En outre, Bloomberg s'est félicité de voir que la ville de New York était l'une des rares mégalopoles où ne dominait pas un sentiment "anti-immigré" contrairement à d'autres villes états-uniennes ou de l'Europe de l'ouest.

"Nous avons des cas de personnes qui étudient dans nos facultés de médecine mais après nous ne leur attribuons pas une carte de résident. Ceci est ce que j'appelle un "suicide national". Nous devons continuer à accueillir des gens du monde entier" a-t-il ajouté, ponctuant son discours de remarques en espagnol. "Mon accent est parfait, les gens me disent que je parle avec un accent colombien" a-t-il plaisanté.

Source : Nouvel Observateur/AP

Plus qu'un musée ou un centre culturel, la Légation américaine de Tanger représente une illustration des relations séculaires liant le Maroc et les Etats-Unis, a affirmé le président du Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALM), William Zartman lors d'une rencontre à Washington autour de l'histoire singulière de ce monument.

Cet édifice a toujours joué un rôle de «témoin du développement réalisé par le Maroc, notamment sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI», a déclaré M. Zartman à l'agence MAP à l'issue de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des festivités inscrits dans le cadre du 20e anniversaire du Washington Moroccan Club (WMC).

Le Maroc, selon ce professeur de l'Université John Hopkins, est un «pays éclairé sur la voie du progrès et de la modernisation et nous sommes heureux d'y être associés».

Nonobstant sa vocation de «point de liaison pour les chercheurs américains», la Légation américaine de Tanger s'est toujours fixée pour tâche de s'ouvrir sur son environnement immédiat, et partant, sur la société marocaine», a encore relevé M.Zartman.

A l'heure actuelle, la légation américaine de Tanger est considérée comme l'unique monument historique américain situé en dehors des Etats-Unis et la première représentation diplomatique américaine dans le Royaume.

En 1777, le Maroc fut le premier pays à reconnaître officiellement l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique par le Sultan Moulay Abdellah et en symbole de cette nouvelle amitié le Sultan Moulay Slimane décida en 1821 d'offrir à l'Amérique, en la personne de son président James Monroe, une représentation diplomatique à Tanger.

Ainsi, durant plus de 140 ans et jusqu'en 1976, ce don du Maroc allait abriter une représentation consulaire et diplomatique américaine avant d'être reconverti en musée.

La légation américaine acquit sa plus grande renommée sous le consulat de Maxwell Blake, qui, arrivé à Tanger en 1910, y séjourna pendant 25 ans en tant que représentant des Etats-Unis.

En 1976, à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des Etats-Unis, des dons privés collectés auprès d'amis et de nostalgiques de la perle du Détroit ont rendu possible la création d'une Fondation qui a converti la légation américaine en musée et centre culturel.

Ce musée présente une abondance de gravures et de cartes anciennes du nord de l'Afrique, du mobilier et des peintures de James McBey, Yves Brayer, Charles Baskerville, Cecil Beaton et de Stewart Church.

Certaines œuvres exposées s'intéressent à l'histoire du Maroc depuis le XVIIIe siècle, alors que d'autres évoquent le Royaume tel que perçu par Delacroix ou Matisse.

Le musée abrite également une intéressante bibliothèque spécialisée dans l'histoire du Maroc et du Maghreb et a été restauré en 1920 peu avant que Tanger ne soit placée sous mandat international (1906-1956).

Source : Le Matin/MAP

Une convention de partenariat a été signée, mercredi à Rabat, entre le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Académie Ibn Khaldoune, qui œuvre dans le domaine de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine dans la région de Washington.

La convention, qui a été signée lors d'une cérémonie présidée par le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, ambitionne de contribuer au développement de l'enseignement parallèle à la langue arabe et à la culture marocaine aux enfants marocains résidant à l'étranger, indique un communiqué du ministère.

Elle vise également l'augmentation du nombre des bénéficiaires de ce genre d'enseignement conduit par l'académie d'Ibn Khaldoune à Washington, à 200 enfants au titre de l'année scolaire 2009/2010.

En vertu de cette convention, le ministère s'engage à contribuer à la rémunération des enseignants, à mettre à la disposition de l'académie des manuels scolaires et des moyens logistiques nécessaires et à participer à l'organisation d'une excursion culturelle vers la mère-patrie aux profits des élèves marocains brillants qui poursuivent des cours d'arabe au sein de l'Académie.

A noter que cette convention qui s'inscrit dans le cadre du programme de partenariat entre le ministère et les associations "Marocains du Monde", vise principalement l'amélioration des conditions de cette communauté et la consécration des efforts soutenus déployés par le gouvernement et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger en matière d'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'accueil.

Source : MAP

Dans le cadre de la dynamique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les Marocains du monde participeront, le vendredi 12 mars à Rabat, à une rencontre sur le projet de Charte nationale de l’environnement et du développement durable.

La contribution des Marocains résidant è l’étranger à la Charte de l'environnement, thème d'une rencontre vendredi 12 mars à Rabat. Pour en savoir plus, cliquez ici

Un important colloque sur le dialogue entre les convictions a lieu depuis hier à Gand et à LLN. Les enjeux sont réels pour la société belge. Entretien

C’est comme titulaire de la Chaire de droit des religions et responsable du master pluridisciplinaire de sciences des religions à l’UCL, que le Pr Louis-Léon Christians, un de ses organisateurs, balise la rencontre pour "La Libre".

Pourquoi ce colloque maintenant chez nous, à Gand et à Louvain-la-Neuve ?

Depuis quelques années, les pouvoirs publics multiplient leur soutien à divers types de plateformes interconvictionnelles, qu’il s’agisse d’initiatives locales émanant de grandes villes, ou d’initiatives nationales, voire internationales : programme de l’Onu sur l’Alliance des civilisations, dialogue avec les religions et philosophies prévu par l’Article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’Union, ou encore le processus annuel lancé auprès des communautés convictionnelles par le Conseil de l’Europe depuis l’année du dialogue interculturel. Au-delà de simples effets de mode et d’une pure diplomatie médiatique (symbolisée par une photo de sourires et de mains tendues), ces initiatives se caractérisent par deux nouveautés. On peut d’abord y voir une nouvelle lucidité sur la responsabilité spécifique des ressources convictionnelles présentes. Ensuite, ces nouvelles formes de prise de parole ne se font plus dans des formes classiques bilatérales, mais dans des dispositifs multilatéraux et ouverts, d’interpellations et de reconnaissances. Ces nouvelles dynamiques suscitent l’enthousiasme des partisans d’un espace public ouvert réellement à tous, mais inquiètent ceux qui y voient déjà "une overdose" du religieux par ces nouvelles plateformes. Stimuler cette prise de parole plurielle doit demeurer distinct de toute emprise non démocratique du religieux sur les structures décisionnelles de l’Etat. Bref, le phénomène suscite espoirs ou craintes, mais n’avait pas encore été étudié de près. C’est la raison du double colloque que nous organisons avec l’institut Hilos de Gand et la Chaire de droit des religions de l’UCL, à Gand (approche comparée des initiatives nationales en Europe) et à Louvain-la-Neuve (sur les organisations internationales, et une relecture interdisciplinaire des enjeux). Avec des experts européens, juristes, politologues, philosophes socio-anthropologues et théologiens de diverses traditions.

Il tombe bien… : il y a un vif débat sur l’islam en Belgique, alors qu’on a ressorti de vieux démons catholiques à l’occasion de la désignation du nouvel archevêque.

Des philosophes fameux tels Jurgen Habermas, John Rawls ou Jean-Marc Ferry (présent à LLN) ont clairement fait évoluer leur pensée pour montrer la nécessité de rendre une certaine place publique à la parole des communautés convictionnelles. Ils en ont aussi examiné les conditions et les balises dans nos démocraties dites libérales. Les gouvernements avancent l’idée que leurs nouveaux dispositifs entendent prévenir des risques de violence. C’est toutefois un argument à double tranchant. Le retour du sécuritaire dans nos sociétés ne fait pas bon ménage avec la promotion réelle des droits de l’homme. Les enjeux sont plus profonds. Il s’agit de reconnaître la double dignité de tout individu et de tout citoyen dans les solidarités réelles de la société. La liberté d’expression que prétendent assurer nos sociétés suppose le bénéfice d’une réelle présomption d’innocence. Le retour d’identités religieuses fortes est un enjeu nouveau C’est aussi un test pour nos démocraties. Se priver de parole échangée et de reconnaissance mutuelle, se priver de présomption d’innocence est plus sécurisant, mais d’autres régimes l’ont tristement mieux montré que nos démocraties

Est-ce qu’il y a des différences entre néerlandophones et francophones, ici ?

Le rapport à l’identité collective est très différent. Des processus d’intégration différents en découlent. Mais nos démocraties se retrouvent en phase expérimentale : comment éviter les réflexes de peur, d’urgence, de fantasmes divers au moment où les effets de la mondialisation semblent nous priver de prise sur les événements ? De ce point de vue, tout nombrilisme belge, du Sud ou du Nord, serait tragi-comique. Quand des paris doivent être faits sur un avenir incertain, il faut les assumer collectivement et sans exclusive, d’où l’enjeu des nouveaux types de plateformes interconvictionnelles.

Les esprits sont-ils mûrs pour un vaste pow-wow sur les cultes dans notre pays ?

Dans les sociétés ultramodernes, comme l’expliquera le sociologue Jean-Paul Willaime, la quête d’éthiques et de sens est réhabilitée, mais dans des formes moins structurées socialement et culturellement. Les dispositifs de guerres et d’après-guerres religieuses s’estompent, mais laissent la place à des convictions plus flottantes, moins "anticipables". La question n’est pas de savoir si les esprits sont mûrs, mais de quels esprits l’on parle. Nos sociétés sont de moins en moins pilotables avec les instruments d’hier, explicites, formels et institutionnels. Les jeux du conformisme social sont bien à l’œuvre, y compris par le formatage médiatique, mais tout ça relève de nouvelles modalités discrètes et informelles. Tel est un des enjeux, difficile, des processus que nous évoquons, y compris celui des assises de l’interculturalité : il s’agit de préparer de nouvelles formes de gouvernance à la fois sociale, explicite et ouverte aptes à répondre aux difficultés de rendre une raison collective à l’individualisme. Fondamentalement, les enjeux à long terme de la régulation des cultes supposent cette nouvelle maturité. Les nouveaux dispositifs publics émergents y réussiront-ils ?

Source : Lalibre.be

Le réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA), qui a vu le jour il y a quelques mois dans la Grande région de Washington, ambitionne de rassembler les compétences marocaines installées aux Etats-Unis et de les impliquer dans des projets dédiés au secteur de l'éducation au Maroc.

Dans le cadre des activités célébrant le 20-ème anniversaire de la création du Washington Moroccan Club, un atelier a été organisé jeudi dernier à George Mason University dans la ville de Fairfax (Etat de Virginie) pour faire connaître HMEMSA et dévoiler ses projets ambitieux mais concrétisables à la faveur "d'un véritable engagement et surtout d'un bon suivi", souligne Khadija Rheljari, fondatrice de cette organisation.

"Education, Education et Education" est le slogan redondant mais percutant qui a été retenu par l'association et que les participants à cet atelier n'ont eu cesse de répéter, convaincus du rôle primordial de l'éducation comme "levier de développement et de réussite".

" Les Etats-Unis comptent beaucoup de compétences marocaines qui se sont distinguées dans plusieurs domaines. Nous essayons de fédérer dans le cadre de HMEMSA les efforts de ces personnes pour qu'elles contribuent à des projets dans leur pays d'origine", explique Mme Rheljari.

Les Marocains aux Etats-Unis, dont le nombre est estimé entre 150.000 et 200.000, comptent en effet parmi les communautés qui ont un profil d'éducation très élevé. Selon le think tank "361 Degrees Institute", 41 pc parmi eux détiennent des diplômes de 3ème cycle universitaire et 21 pc sont des cadres.

HMEMSA s'assigne pour objectif de créer une plate-forme permettant de promouvoir le travail en réseau entre étudiants et enseignants marocains aux USA ainsi qu'avec leurs compatriotes au Maroc et d'aider les étudiants et enseignants marocains à tirer parti des opportunités offertes aux Etats Unis, souligne de son côté Amine Chigani, professeur de sciences de l'information à l'Université Virgina Tech et membre du conseil d'administration de ce réseau.

" Il s'agit de réunir des compétences pour faire de cette structure une source d'énergie qui pourrait aider le Maroc, en mettant à sa disposition ce potentiel et en faisant venir des étudiants et enseignants aux USA pour qu'ils puissent bénéficier du savoir-faire et de l'expertise disponibles”, a indiqué A. Chigani lors de cet atelier, qui a eu lieu en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar.

HMEMSA, dont certains membres avaient pris part à la rencontre "des Marocaines d'ici et d'ailleurs" organisée au Maroc à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ambitionne d'assister les Marocains et les Américains dans le cadre de programmes d'échange éducatif et culturel et d'informer les écoles marocaines des initiatives lancées par des organismes d'éducation gouvernementaux au USA.

L'organisation à but non lucratif a aussi pour objectifs d'établir des canaux de communication entre étudiants et enseignants au Maroc avec leurs pairs aux USA et organiser des séminaires et conférences pour partager le savoir-faire avec des professionnels au Maroc, souligne Yasmine Hasnaoui, professeur à Amherst College (Etat du Massachusetts).

Pour Nadia Duchelle, professeur à George Mason University qui accompagnera une délégation d'étudiants américains au Maroc et donnera des cours d'une semaine à l'Université Al Akhawayne à Ifrane dans le cadre des projets de HMEMSA, l'éducation demeure un volet très important pour la réussite des individus et le développement des pays.

"Sans l'éducation, je n'aurais jamais pu devenir ce que je suis maintenant", dit-elle d'un air très déterminé.

L'éducation et les jeunes occupent d'ailleurs le haut du pavé dans les objectifs de HMEMSA qui ambitionne, à travers des projets concrets et pratiques, de faire une différence réelle dans la vie des personnes.

Source : MAP

Le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur a souligné que les attentes des membres de la communauté marocaine établie dans les pays du Golfe "sont simples par rapport aux préoccupations des autres communautés marocaines établies en Europe, et peuvent être réalisées grâce à la conjugaison des efforts de tous".
"Les problèmes et les préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe, sont simples et peuvent être facilement réglés grâce à la conjugaison des efforts des membres de la communauté marocaine, des services consulaires et des ambassades marocaines et aux initiatives prises dans ce sens par le ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger", a affirmé M. Ameur dans un entretien accordé à la MAP à l'issue d'une tournée dans les pays du Golfe, qui l'a mené au Qatar, Bahreïn et aux Emirats arabes unis.
Il a souligné que sa visite dans ces pays lui a permis "de s'enquérir de la situation des Marocains établis dans ces pays et d'être à l'écoute de leurs préoccupations", ajoutant que la communauté marocaine dans ces trois pays a connu un développement notable durant les dernières années aux plans quantitatif et qualitatif.
Ce changement se manifeste par l'émergence d'une élite de jeunes cadres qui occupent d'importants postes dans les mondes de l'économie, des finances et des affaires, du commerce, des services, du tourisme et de la recherche scientifique, a dit M. Ameur.
"Ce qui attiré mon attention au cours de cette visite, c'est le fait qu'une grande partie de ces hauts cadres travaillant à Doha, Manama, Dubai et Abou Dhabi, ont quitté le Maroc après plusieurs années d'études, mais la plupart d'entre-eux viennent de pays européens où ils ont suivi une formation de haut niveau dans de grandes écoles et universités européennes, et ont choisi de s'installer après dans ces pays pour des considérations relatives en premier lieu à la nature et à l'importance des contrats et offres d'emploi disponibles", a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, M. Ameur a affirmé que les cadres marocains exerçant dans la région du Golfe "sont des compétences internationales, dont le Maroc pourra tirer profit à l'avenir en vue de poursuivre la réalisation des chantiers ouverts dans les différents domaines".
"Il suffit seulement de chercher les formules pratiques pour les attirer de nouveau", a-t-il expliqué.
M. Ameur a rappelé, par ailleurs, que sa visite lui a permis de "convenir avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays de plusieurs initiatives qui seront entreprises dans les mois à venir, aussi bien dans le domaine culturel que social, outre la mobilisation des compétences exerçant dans cette région".
Dans le domaine social, a ajouté le ministre, "nous allons entreprendre d'importantes mesures qui concernent le renforcement du soutien judiciaire et social au niveau des services consulaires et des ambassades pour faire accélérer le règlement des problèmes auxquels font face les membres de la communauté marocaine établie dans les pays du Golfe".
Dans le domaine culturel, "nous avons convenu d'organiser des journées culturelles de la femme marocaine dans l'Etat des Emirats arabes unis pour mettre en exergue la place qu'elle occupe désormais aussi bien sur le plan national qu'international, et faire connaître le véritable visage des compétences féminines marocaines et leur rôle dans les divers domaines".
Le ministre a indiqué qu'il a été également convenu, avec les membres de la communauté marocaine, de la mise en place dans les sièges des ambassades marocaines de bibliothèques dotées d'ouvrages marocains dans diverses disciplines en vue de faire connaître aux jeunes générations l'histoire du Royaume du Maroc, la richesse de son patrimoine et de sa diversité culturelle et linguistique.
M. Ameur s'est dit, d'autre part, satisfait de sa tournée dans les pays du Golfe ainsi que de ses rencontres fructueuses aussi bien à Doha, Manama, Dubaï et à Abou Dhabi avec des membres de la communauté marocaine, qui ont affiché leur disposition à oeuvrer avec sérieux non seulement pour servir leurs intérêts et leurs attentes quotidiennes mais également pour contribuer au rayonnement de leur patrie, le Maroc, et mettre en exergue sa place dans le concert des nations.
La semaine dernière, M. Ameur avait effectué une tournée dans la région du Golfe, qui l'avait mené au Qatar, au Bahreïn et aux Emirats arabes unis, et au cours de laquelle il avait tenu des réunions avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays.
Le ministre avait également tenu des séances de travail avec plusieurs responsables de ces pays en vue de s'informer des préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe et de leurs propositions pour la promotion de leur situation et la concrétisation de leurs attentes.

Source : MAP


La "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?" est le thème d'une rencontre qui sera organisée, vendredi 12 mars à Rabat, avec la participation de plusieurs compétences marocaines établies à l'étranger.

Organisée en partenariat entre le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation s'inscrit dans le cadre du "large processus de concertation sur le projet de la Charte et vise à associer les Marocains du monde spécialistes aux questions environnementales, à ce grand projet de société", selon un communiqué du ministère.

Elle a pour objectif également de "permettre aux acteurs intervenant dans le domaine de l'environnement au Maroc de présenter les programmes, expériences et actions en cours, ainsi que les besoins en matière de partenariat dans plusieurs domaines, au niveau national et local".

Au menu de cette manifestation, figurent plusieurs sessions thématiques, notamment la "Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".

Environ 150 participants, dont 70 compétences marocaines établies à l'étranger, prendront part à cette rencontre.

Source : MAP

Les avancées vers l'égalité des sexes enregistrées au Maroc à la lumière des dispositions du code marocain de la famille ont été au centre d'une conférence tenue, lundi soir, à Aoste (Nord de l'Italie).

L'accent a ainsi été mis, lors de cette conférence animée par deux juristes marocains, sur l'"équité" instaurée par la réforme de la Moudawana et sur les nouveautés introduites par le nouveau code de la famille sur la voie de la consécration de l'égalité entre hommes et femmes.

Au cours de cette conférence, organisée par le consulat du Maroc à Turin en collaboration avec la région italienne de la Vallée d'Aoste et l'Association des Marocains Immigrés en Vallée d'Aoste (AMIVA), les intervenants ont également traité de la problématique administrative posée par la Kafala en Italie.

Cette conférence, placée sous le thème "la réforme de la Moudawana et l'institution juridique de la Kafala", a été animée par M. Drissi Kaitouni, magistrat, spécialiste du droit de la famille, et Mme Jamila Sayouri, avocate, membre fondatrice de l'"Union féminine".

Une conférence similaire sera organisée, ce mardi, à Turin (nord) avec le concours du Groupe "Abele", une association turinoise qui s'active dans les domaines social, culturel et politique, l'association "Al Maghreb" et l'association pour les études juridiques sur l'immigration (ASGI).

Source : La Vie eco/MAP

Les Marocains établis dans les régions du sud-est de la France, auront rendez-vous, du 12 au 14 mars au Parc Chanot à Marseille, avec le premier salon SMAP EXPO, une manifestation culturelle, commerciale et festive dédiée principalement à cette communauté.

Cet événement, déclinaison d'un concept qui a fait ses preuves depuis 1997 à Paris et, depuis 2009, à Barcelone, propose à un large public de MRE, mais aussi de Maghrébins et d'Européens, de retrouver, dans des conditions idéales et festives, les qualités vitales d'un Maroc en pleine expansion : Art de vivre, immobilier, créations artisanale, musicale et culturelle, le tout sous le signe de la gratuité totale.

Des soirées musicales animées par de grands noms de la scène artistique marocaine (Nass El Ghiwan, Tagada, Daoudi, Stati), des rencontres-débats sur les questions touchant aux préoccupations de la communauté marocaine résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, sont au programme.

Plus d'une trentaine d'exposants feront le déplacement à ce rendez-vous qui met à l'honneur l'artisanat marocain, avec un grand espace médina donnant à voir l'art de vivre marocain à travers ses différentes déclinaisons: culture, artisanat, gastronomie, beauté et bien-être.

Le tourisme n'est pas en reste. Agences de voyages et de tourisme, compagnies aériennes, maritimes et routières, ainsi que services bancaires, rivaliseront pour présenter les meilleures offres sur la destination Maroc.

Un village associatif vient compléter le panorama, l'objectif étant de permettre de renouer les contacts entre les Marocains, Français et Franco-marocains d'une région qui compte le plus grand nombre d'élus d'origine marocaine.

Situé à cinq minutes des plages, sur une superficie de dix-sept hectares, six halls et un total de 40.000 m2 de surfaces utiles, le Parc Chanot offre le lieu adéquat pour se retrouver autour du Maroc. Une fête que ne peuvent manquer les Français et particulièrement les habitants du Midi (régions du sud-est de la France) désireux de découvrir la terre et les traditions d'un peuple proche, attachant et fier.

Après le succès grandissant de ses manifestations auprès des Marocains de France, le SMAP a fait une percée remarquée en Espagne, où une deuxième édition est programmée en septembre 2010, à Barcelone (nord est), selon les organisateurs. Il s'apprête désormais à conquérir également la Belgique et l'Italie, pour le grand bonheur de la communauté marocaine résidant dans ces pays.

Fidèle à l'esprit des salons rodés de Marseille et de son expérience de Barcelone, auprès des Marocains établis en Catalogne, le SMAP Expo de Marseille promet d'être un rassemblement singulier où les Marocains ainsi que leurs amis de la cité phocéenne et de sa région trouveront à leur disposition pendant trois jours, diverses expressions festives, culturelles et commerciales.

 Source : MAP

Le Parlement européen a autorisé hier les étrangers séjournant dans l'espace Schengen avec un visa de long séjour à circuler librement dans les autres pays de la zone, dans les mêmes conditions que les immigrés titulaires d'un titre de séjour. Ce dispositif, qui doit entrer en vigueur avant le 5 avril, concerne les ressortissants extracommunautaires bénéficiant d'un visa de long séjour (de trois mois à un an). En pratique, il s'agit souvent d'étudiants ou de scientifiques, ou bien de personnes séjournant dans leur famille en Europe. Actuellement, les étrangers relevant de ce cas ne peuvent séjourner que dans le pays européen qui leur a délivré leur visa.

Source : Les Echos

La 6è Journée nationale de l'Entreprise sera organisée samedi à Casablanca autour du thème ''Marocains du Monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine''.

Cette rencontre, initiée par le Centre des jeunes dirigeants, sera une occasion pour les participants de traiter différents axes de travail tels les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde, la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME ou encore la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME, font savoir les organisateurs

Responsables,opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et Internationaux, sont attendus à

cette journée qui sera clôturée par la remise des trophées Centre des jeunes dirigeants/ ANPME ( agence nationale pour la promotion de la PME).

La Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain.

Source : MAP

Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, a souligné, samedi dernier à Québec, les acquis réalisés par le Maroc en matière de promotion de la femme, "grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI".

"Ces acquis considérables ont été possibles grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI, à une forte implication des différents acteurs et à la mobilisation de la société civile", a dit la diplomate lors d'une rencontre (6/7 mars) à l'occasion de la journée internationale de la femme, sous le thème "Femmes immigrantes, citoyennes engagées : leurs parcours, leurs réalisations et les défis à relever pour l'atteinte d'un idéal égalitaire".

A cette occasion, elle a invité les acteurs associatifs marocains du Québec à servir de ponts de partage d'expériences et d'expertises accumulées dans le pays d'accueil avec les acteurs associatifs au Maroc et à s'impliquer davantage dans le renforcement du processus en cours d'émancipation et d'épanouissement de la femme marocaine de sorte qu'elle puisse s'ériger en levier crucial dans le développement économique et socio-culturel du Royaume.

Cette journée a été couronnée par une soirée artistique marocaine à laquelle ont pris part, outre un nombre important des Marocains vivant dans la grande région du Québec, quelques responsables québécois dont une Sénatrice et une Conseillère municipale.

En marge de cette rencontre, Mme Chekrouni a tenu une réunion avec la communauté marocaine installée dans la grande région du Québec, qui a porté sur un certain nombre de problèmes liés notamment à la reconnaissance des diplômes, au taux de chômage exacerbé par cet obstacle, à l'exemption des frais de scolarité majorés au profit des étudiants universitaires marocains et à quelques procédures administratives relatives à la carte d'identité nationale biométrique, à la reconnaissance des actes de mariage et à l'enregistrement aux registres de l'état civil.

A cette occasion, elle a exprimé la volonté de l'ambassade de soulever les différentes préoccupations de la communauté marocaine au Québec à même de leur trouver des solutions appropriées.

Elle a, en outre, appelé les membres de cette communauté, de par leurs compétences, leurs expériences et leur haut niveau intellectuel, à mieux s'organiser afin de s'imposer dans la société d'accueil et à s'ériger en une force de proposition et de suggestion dans le but d'œuvrer en partenariat pour la résolution de divers problèmes posés.

Source : MAP

Les ministres marocain et qatari de la Culture, MM. Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de "Doha capitale 2010 de la culture arabe".

Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays.

"Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de +La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale", a notamment dit le ministre.

De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. "Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine", a dit le ministre qatari.

"Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe", a-t-il dit.

La soirée s'est poursuivie avec deux représentations de musique populaire marocaine, avec la troupe de Rekba de Zagora et celle de musique hassanie de Bnat Aïchata, originaire de Guelmim, pour lesquelles le théâtre national de Doha a fait salle comble.

Cette première soirée de la manifestation a aussi vu l'inauguration par l'ambassadeur du Maroc, M. Abdelaadim Tber, et le secrétaire général du ministère qatari de la Culture, Mubarak bin Nasser al Khalifa, d'une grande exposition culturelle marocaine dans le hall du Théâtre.

Venu nombreux, un public tant qatari que marocain a pu découvrir des exemples triés sur le volet d'arts plastiques marocains, de manuscrits historiques, de sellerie de cheval, de bijoux ou d'ameublement, tout en regardant à l'Âœuvre des artisans et artisanes pratiquer leurs broderie, zellige, dinanderie, tatouage de henné ou encore production d'huile d'aragne.

Les deux ministres de la Culture et plusieurs ambassadeurs arabes ont également visité l'exposition, avant de prendre part à la soirée officielle.

Source : MAP

Le gouvernement du Québec entend établir de façon formelle que toute personne doit avoir le visage découvert pour "transiger avec l'Etat" ou "recevoir des services d'institutions publiques", selon la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau.

Cette polémique avait éclaté en novembre dernier quand le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu pour expulser une égyptienne d'un cours de français destiné aux immigrés au Cégep St-Laurent, un établissement pré-universitaire à Montréal, suite à son refus de dévoiler son visage en classe.

Après des mois de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du Cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution. On lui a fait savoir qu'elle pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.

Selon la vice-première ministre Normandeau, le gouvernement "a pris ses responsabilités" mais "il faut aller plus loin dans les circonstances".

"Nous aurons l'occasion comme gouvernement de faire d'autres gestes au cours des prochaines semaines relativement à tout cet enjeu lié au niqab, au port du voile. Ces gestes vont permettre de clarifier certaines situations", a-t-elle affirmé dans des déclarations à la presse.

Professeurs de droit et de philosophie, auteurs et présidents d'association de toutes sortes interrogés par les médias étaient tous d'accord: " le Cégep Saint-Laurent a bien agi en expulsant de son cours une femme qui tenait mordicus à garder son niqab en classe ".

"Il n'y a pas de compromis possible avec des personnes qui ont des attitudes aussi rigides par rapport à leur religion", a déclaré Yolande Geadah, chercheuse indépendante et auteur de "Femmes voilées".

Pour d'autres, interdire le port du voile intégral dans les cours de français est de nature à "barrer la route à quelques-unes de ces femmes voilées qui veulent s'en sortir".

Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec réitère dans ce sens la position de son organisme: "c'est oui au port de signes religieux - y compris pour les employés de l'Etat - mais le niqab et la burqa, c'est non".

"Au Cégep Saint-Laurent, on a bien fait d'essayer de discuter avec l'élève. On a ainsi démontré de la bonne foi, mais on s'est heurté à un refus", indique-t-on.

Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.L'étudiante d'origine égyptienne Naïma Atef Amed affirme ne pas comprendre en quoi le port du voile intégral en classe est problématique.

La mère de trois enfants, qui ne voulait pas parler à visage découvert devant des hommes lors d'un cours de français a donné, mercredi, sa version des faits à la chaine de télévision TVA. "Je ne parle pas du niqab en tant que quelque chose de religieux, mais plutôt comme un habit dans lequel je me sens bien et que j'ai choisi", explique Naïma.

"Mon niqab n'a jamais causé de problèmes dans les institutions publiques depuis que je suis là", a-t-elle ajouté, affirmant que "ça n'a jamais causé aucun problème de communication ou avec d'autres étudiants de la classe. Ils sont très compréhensifs, ils l'aimaient bien".

Naïma (29 ans) comprend mal pourquoi le ministère de l'Immigration est intervenu en novembre dernier, à la demande du Cégep de Saint-Laurent, pour l'expulser de son cours. "Je sens que c'est eux (le ministère) qui m'ont isolée de la société. J'essaie de m'intégrer et d'apprendre, et on m'a dit non", a-t-elle martelé.

La jeune mère suivait des cours de français afin de pouvoir exercer sa profession de pharmacienne au Québec. Elle affirme se sentir "humiliée et vivre des moments éprouvants".

"Je veux apprendre le français pour pouvoir travailler, avec tout ce qui se passe, ils m'ont enlevé tout espoir et ils ont détruit mes rêves", a-t-elle dit les larmes aux yeux.

La dame a d'ailleurs porté plainte devant la Commission des droits de la personne dans laquelle elle invoque la liberté de pratique religieuse.

Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.

Le gouvernement du Québec affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.

Source : aufait/MAP

Elle s'appelle Yousra Abourabi et elle est la voix féminine, parolière et compositrice du groupe Familia Veryka qu'elle classe elle-même dans la catégorie de "World music", Familia Veryka, basé depuis quelques mois au Chiapas, Etat qui représente le Mexique profond dans toute sa splendeur.

Yousra est arrivée, pour la première fois, au Mexique dans le cadre d'un échange académique avec une université française. Elle est tombée immédiatement sous le charme de ce pays et décidé d'y rester, "au moins pour un certain temps", dit-elle.

De prime à bord, elle admet l'influence évidente de la musique marocaine sur le travail de son groupe. D'abord à travers les paroles, puisque Yousra chante en dialecte marocain.

"Je suis chanteuse-compositrice du groupe. Je joue également de la guitare, mais mon rôle principal c'est le chant, étant donné que je suis la seule voix féminine'' de Familia Veryka, a-t-elle confié à la MAP.

Du haut de ses 23 ans, Yousra, qui se dit une globe-trotter dans l'âme, en est déjà à sa deuxième expérience musicale, après une première tentative avec un "formidable groupe musical'' en Afrique de l'Ouest, où elle s'essayait aux instruments de percussion.

Elle a, ensuite, atterri au Mexique "seule et en sac-à-dos. Je suis tombée amoureuse du Chiapas et j'ai décidé d'y rester quelques temps'' dans la ville de San Cristobal de las Casas où s'est formé Familia Veryka.

Le groupe a sillonné le Mexique et d'autres pays d'Amérique Latine et "rêve de se rendre au Maroc à la recherche de nouvelles fusions avec des sonorités marocaines ou africaines''.

La grande ambition de Yousra est de pouvoir participer avec son groupe à de nombreux festivals du Maroc, comme ceux d'Essaouira, Mawazine ou Dakhla.

En attendant ce retour aux sources tant espéré, Yousra compte bien continuer à jouer sur les scènes latino-américaines, qui offrent davantage de potentiel pour des échanges artistiques intenses.

Cet échange est déjà une réalité au sein même de Familia veryka, puisque ses 7 membres sont originaires du Maroc, du Mexique, d'Argentine, des Etats Unis et de France. Le groupe a été accompagné auparavant par des artistes de Russie, de Palestine, d'Israël, de Suisse, de Panama et du Liban.

Malgré son jeune âge, le groupe a développé des compositions fluides, très recherchées et fusionnelles qui ont donné naissance à son premier disque, enregistré sur sa terre natale, San Cristobal de las Casas.

Familia Veryka vient d'entamer un long voyage de promotion de ce premier disque à travers toute l'Amérique Latine jusqu'en Argentine, pour faire connaître sa musique particulière et ses chants en quatre langues, une véritable tour de Babel musicale.

Yousra et ses musiciens ont baptisé leur groupe du nom de l'Aigle Royal, Veryka dans la langue huichol, qui est parlée par les Indiens du nord-ouest du Mexique. Pour eux, Veryka ou Werika est le roi des oiseaux dans la mythologie grecque et représente la course du soleil pour les anciens aztèques et il se trouve au cÂœur des mythologies amérindiennes.

Cet oiseau voyageur, présent au Maroc, en Europe et en Amérique du nord, incarne pour Familia Veryka un symbole de mysticité, de liberté et de diversité, trois dimensions qui se trouvent au cœur même du projet artistique de Yousra.

Source : MAP

Les défenseurs des sans-papiers poussent un "ouf" de soulagement. Deux jeunes Marocaines, expulsées ces derniers mois, vont pouvoir revenir en France. Nicolas Sarkozy a en effet fait savoir que Najlae Lhimer, lycéenne marocaine sans papiers, expulsée le mois dernier, pourrait revenir dans l'Hexagone. Le président "s'est dit prêt à l'accueillir en France, si elle le souhaite", précise un communiqué de l'Elysée.

Expulsée le 20 février vers son pays d'origine, Najlae Lhimer a déclaré l'avoir fui en 2005 afin d'échapper à un mariage arrangé. Elle vivait depuis à Château-Renard, dans le Loiret, chez un frère qu'elle accuse de violences. Des associations de soutien rapportent qu'elle a été arrêtée alors qu'elle venait porter plainte pour ces violences, une version contestée par la préfecture du Loiret.

Najlae a été interviewée par le site Bakchich après son arrivée à Casablanca, le 23 février :

"Le retour de Najlae, c'est un message lancé à toutes les femmes qui aujourd'hui peuvent se rendre dans les commissariats et dénoncer les violences qu'elles subissent, porter plainte, s'est réjouie Sihem Habhi, présidente de l'association Ni putes ni soumises. Le président [Sarkozy] me l'a assuré, c'est un engagement personnel qu'il a pris."

Contactée par Libération, la jeune femme a réagi, depuis le Maroc : "Je n'ai même pas les mots pour dire combien je suis heureuse. Je croyais rester ici trois ou quatre mois (...) Je suis tellement touchée par toute la mobilisation, je ne m'attendais pas du tout à ce que tout ce monde se mobilise pour moi (...) J'ai envie de leur dire Merci du plus profond de mon coeur; mais Merci, ce n'est pas assez...".

LES JUMELLES DE CLERMONT-FERRAND

Autre bonne nouvelle pour le Réseau éducation sans frontières (RESF) : une des sœurs jumelles marocaines de 18 ans habitant Clermont-Ferrand, expulsées au Maroc début février, a pu retrouver sa famille dimanche soir en Auvergne. L'information a été annoncée, lundi 8 mars, par RESF. Salima Boulhazar, arrivée à Clermont-Ferrand à l'âge de 13 ans, avait été renvoyée au Maroc début février afin d'obtenir un visa long séjour lui permettant de régulariser sa situation en France. Sa sœur jumelle, Salma, qui vivait cachée, est sortie de la clandestinité et a rempli un dossier en vue de sa régularisation, a précisé Corinne Mialon de RESF.

Les deux jeunes filles avaient été recueillies chez leur tante à Clermont-Ferrand à la mort de leur grand-mère, qui les avaient élevées au Maroc. En juillet 2009, la préfecture du Puy-de-Dôme avait refusé de leur délivrer un titre de séjour. Mi-janvier, des agents de la police aux frontières ont arrêté Salima chez elle avant de la conduire au centre de rétention de Lyon.

Source : Le Monde

Le CCME apporte son soutien aux célébrations du 20ème anniversaire du Washington Moroccan Club qui auront lieu tout au long du mois de mars à Washington DC et sa région.

Banni en Flandre, en passe de l'être en Wallonie, le port du voile intégral fait débat en Belgique. Reportage aux côtés de Karima, une jeune femme d'origine marocaine qui a fait de son interdiction un combat personnel.

La sonnerie du téléphone ne cesse de retentir dans les locaux de l'association Insoumise et dévoilée, basée à Verviers, dans le sud de la Belgique. "En deux semaines, 16 jeunes femmes ont fait appel à nous", indique Karima, visiblement débordée. En créant, en 2008, son association, qui porte le nom de son livre paru la même année, elle n'imaginait pas que les choses iraient si vite. "Preuve que mon histoire n'est pas un cas isolé comme le laissent entendre certains politiques", lance la jeune femme.

Née en Belgique dans une famille nombreuse originaire des montagnes berbères de l'Atlas, Karima est contrainte de porter le voile dès l’âge de 9 ans. "Ils ont même fini par le coudre à mes cheveux", confie-t-elle. Traitée "comme une bonniche" par sa famille, elle est cloîtrée, maltraitée et mariée de force au Maroc... Toutes les étapes de cette vie qu'elle a réussi à fuir sont racontées dans son autobiographie. Un témoignage destiné à celles qui traversent les mêmes épreuves et qu'elle considère comme "une quête de soi, une véritable démarche thérapeutique".

Aux quatre coins du pays

Aujourd'hui, Karima met son expérience au profit des autres en proposant, via son association, un réseau de familles d'accueil aux femmes désireuses de prendre un nouveau départ. "Lorsque nous recevons un appel à l'aide nous réagissons immédiatement, c'est essentiel car souvent le courage ne dure pas", commente Karima. Son travail ne s'arrête pas là, elle sillonne aussi les écoles du pays, participe à des débats dans les salles des fêtes ou sur les plateaux de télévision.

Son objectif à plus long terme ? Faire interdire le port du voile dans les établissements publics. En Flandre, la loi est passée le 11 septembre 2009. En Wallonie et à Bruxelles, la question n'a pas encore été tranchée.

Si le parti écologiste prône la tolérance "sous conditions", les libéraux du Mouvement réformateur (MR) militent, eux, pour interdire tout signe religieux ostensible dans les institutions et établissements publics. Les deux autres grands partis, le Parti socialiste (PS) et les démocrates chrétiens défendent une ligne plus floue. Les premiers craignent de se mettre à dos une partie de leur électorat - la Belgique compte 400 000 musulmans - et les seconds, visiblement embarrassés, préconisent "des accommodements raisonnables" calqués sur le modèle anglo-saxon.

"En privé, les politiques nous soutiennent ; en public, ils nous lâchent"

Karima dénonce cette politique de l'autruche. "En privé, ils nous soutiennent mais en public, ils hésitent, lâche-t-elle. Mais le voile n'est pas qu'un bout de tissu. Derrière se cache une série d'interdictions, comme ne pas suivre les cours de biologie ou de gymnastique." C'est pour cette raison que Karima est convaincue de la nécessité d'une loi. "Les directeurs d'école ne peuvent plus prendre de telles décisions seuls !", ajoute-t-elle.

Si, en Belgique francophone, le débat sur le voile est loin d'être terminé, la proposition d'interdire la burqa dans les lieux publics pourrait être bientôt adoptée au Parlement fédéral. "Nous espérons un vote avant Pâques", prévoit Denis Ducarme, député MR. Tous les partis sont cette fois d'accord sur le principe mais certains, comme le PS, préconisent plutôt de régler la question via des arrêtés municipaux.

"Une façon de montrer à leur électorat islamiste qu'ils font de la résistance", estime Denis Ducarme pour qui il est essentiel de légiférer au niveau national afin "de garantir, sur l'ensemble du territoire, une égalité de tous devant la loi".
Source : France24

Quinze sont le fait de Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France.

Depuis le démarrage en octobre 2009 du projet FACE MAROC, «Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc»,  34 entreprises ont été créées. C’est ce qu’indique au Soir échos Essalam Aarfan, coordinateur d’IntEnt Maroc, l’antenne marocaine d’IntEnt Pays-Bas. Celle-ci est une association internationale d’entreprenariat, opérant dans plusieurs pays, comme le Surinam, le Ghana, l’Ethiopie et la Turquie, pour aider les immigrés à entreprendre et investir dans leur pays d’origine. Elle a démarré ses activités au Maroc en août 2007, à travers la création d’une antenne autonome, pour inciter les Marocains résidant aux Pays-Bas à créer des entreprises dans le royaume.

«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable».

Face Maroc est l’un des projets d’IntEnt mais destiné à tous les Marocains du monde. Il a été lancé en collaboration avec l’AFD (Agence française de développement) et l’allemand CIME, une organisation internationale qui travaille pour les migrants, en plus de l’Union Européenne.

Côté marocain, ce projet est mené en partenariat avec la Fondation Hassan II, la Fondation Banque Populaire pour la création d’entreprises, les Centres régionaux d’investissement, les Chambres de commerce, Bank Al Amal et le fonds de garantie Dar Ad-Damane. Le projet est exécuté et piloté par  IntEnt Maroc qui, avant le démarrage de Face Maroc, a aidé à la création de plus de 150 entreprises.

D’après Aarfan, qui est aussi collaborateur à l’ambassade des Pays-Bas au Maroc pour la création d’entreprise et l’investissement, sur ces 34 projets concrétisés, 15 appartiennent à des Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France. Deux autres sont en cours de réalisation et concernent deux résidents en Allemagne. Les secteurs d’activité des entreprises créées par Face Maroc sont variés: tourisme (tels que des agences de voyage), communication (dont une entreprise de communication par satellite GPS), informatique, (dont une école de formation), HORECA (hôtellerie, restauration, café), sécurité, modélisme et stylisme, industrie de matelas, textile et linge de maison.

«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable», estime Aarfan. «Les Marocains du monde, quand ils ont de l’argent et des idées pour démarrer des projets, croient que l’environnement des affaires au Maroc est similaire à celui de leur pays d’accueil. Hélas, ce n’est pas le cas. Beaucoup d’obstacles à l’investissement existent encore au pays», ajoute-il. En fait, les responsables hollandais d’IntEnt ont fait la même remarque lors du lancement officiel du projet. A leurs yeux,  les  programmes déjà lancés par le Maroc pour faciliter la création d’entreprises des MRE sont «dans l’ensemble peu efficaces» et surtout orientés financièrement.

A noter que l’Union européenne a déjà débloqué environ 1,5 million d’euros pour Face Maroc. La première étape du projet se déroulera sur une durée de 3 ans et prévoit la création d’au moins 250 PME au Maroc et 1.350 emplois durables.

Par ailleurs, Aarfan a déclaré qu’IntEnt Maroc va organiser bientôt en Hollande et en Allemagne des rencontres avec de futures start up pour leur exposer les avantages que peut offrir le Maroc pour la création d’entreprises ainsi que certaines aides dont ils peuvent bénéficier.

Source : Le Soir Echos

Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, est arrivé samedi à Doha où il a été accueilli par son homologue qatari, M. Hamad bin Abdulaziz al Kuwari.

Les deux ministres, qui présideront lundi l'ouverture officielle de la Semaine culturelle marocaine organisée dans la cadre des activités de "Doha capitale 2010 de la culture arabe", ont eu des entretiens consacrées à cette manifestation, en présence de l'ambassadeur de Royaume, M. Abdelaadim Tber, et des collaborateurs du ministre qatari.

Le programme de la Semaine prévoit, entre autre, une conférence que M. Himmich donnera mardi sur le thème de "La mondialisation dans le miroir de la culture".

Outre cette conférence, la Semaine culturelle sera l'occasion de faire découvrir au public qatari et étranger un certain nombre d'expressions culturelles du patrimoine marocain.

Des expositions d'arts plastiques, de produits d'artisanat, de bijouterie, de broderie et de manuscrits, ainsi que des soirées poétiques sont ainsi programmées, le tout agrémenté par des représentations de musique populaire exécutées par des troupes de musique hassanie, des Gnawas et de Abidat Errma.

De la musique andalouse et des chants du Mal'houne sont également prévus.

Le programme prévoit en outre la projection de quatre longs métrages marocains: "La Beauté éparpillée" ("Oud l'ward") de Lahcen Zinoun, "Yakout" de Jamal Belmejdoub, "Nadra" ("Regard") de Noureddine Lakhmari et "L'enfant Endormi" ("Arragd") de Yasmine Kassari.

Source : MAP

Le réseau Euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE), organise, samedi à Madrid, la première rencontre internationale sur le thème "Transferts d'argent solidaires", qui analysera l'importance des transferts d'argent dans le développement, apprend-on vendredi auprès du REMCODE.

La rencontre sera marquée par la participation de représentants d'ONG des immigrés Marocains de différents pays d'Europe, ainsi que des associations espagnoles et marocaines, qui vont analyser l'importance de la contribution des transferts de fonds des immigrés dans le développement des pays d'origine.

Elle s'inscrit dans le cadre du projet pilote "Transferts solidaires" mené par REMCODE et financé par la municipalité de Madrid.

Ledit projet se fixe comme objectif d' "informer et sensibiliser sur le rôle des immigrants Marocains et les transferts d'argent qu'ils opèrent, dans la promotion du développement du Maroc", selon REMCODE.

Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figure " la création d'un Fonds solidaire qui sera réalisé à l'initiative d'immigrés originaires du Nord du Maroc et qui leur permettra de mener des actions directes de développement ".

Depuis REMCODE l'on souligne qu'en plus de ce projet pilote, l'objectif suprême est de "promouvoir une dynamique de participation active et constante des immigrants Marocains au développement de leur pays d'origine".

La première rencontre internationale sur "Transferts d'argent solidaires" sera l'occasion pour les représentants d'ONG d'immigrés d'origine Marocaine en provenance d'Espagne, de France, d'Italie, de Belgique, de Hollande, d'Allemagne, du Portugal et du Danemark de se réunir avec notamment des experts, des banquiers et des acteurs sociaux du Nord du Maroc et prendre part à ce processus.

Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants Marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au Développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.

 Source : MAP

Contribuer au processus d'intégration et de dialogue interculturel par le lancement d'initiatives visant à faire connaître aux enfants des ressortissants marocains la richesse de leur culture d'origine est l'objectif recherché par l'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie"(ALCUMI) à travers l'ouverture, vendredi, d'un centre de langue arabe et de culture marocaine.

Cette initiative, la première du genre à Rome, est née d'un besoin pressant de la communauté marocaine de la capitale italienne, consciente que pour mieux s'intégrer et apprendre à connaître l'autre, il faut commencer par se connaître soi même et affirmer sa propre culture.

Ce cursus sera dispensé aux enfants issus de tous les quartiers de Rome, qu'ils soient marocains, originaires de pays arabes ou africains, ou italiens.

A ce titre, le centre ambitionne de devenir un véritable lieu de vie mais aussi un "laboratoire" de connaissances et de cultures multi-ethniques à même d'aider les enfants nés en Italie mais dont les parents sont de diverses origines, de mieux vivre leur double identité.

Pour le président de l'association "Alcumi", M. Daoudi Tilouani, ce projet a vu le jour grâce au concours de la commune de Rome, de la municipalité de Torre Angela, de l'ambassade du Maroc ainsi que de l'école communale "G.B. Basile" qui a mis ses salles de classes et son matériel didactique à la disposition des enseignants et des associations de parents d'élèves.

L'objectif premier visé par une telle initiative, a-t-il souligné, est de répondre aux interrogations des enfants issus de l'immigration, de leur offrir un enseignement de qualité qui puisse les aider à ne plus se sentir doublement étrangers, dans le pays d'accueil et dans celui d'origine.

Plusieurs intervenants ont pris la parole à cette occasion pour saluer cette initiative qui ne manquera pas de favoriser le dialogue interculturel et inter-religieux que les politiques invoquent à tort pour expliquer des conflits politiques.

De tels projets doivent être encouragés et bénéficier du concours de tous loin des préjugés et des polémiques politiciennes afin de permettre aux futures générations de vivre dans la sérénité et l'entente, ont-ils insisté.

Les cours d'arabe seront dispensés tous les samedis par deux enseignants sous la direction de M. Mohamed Sghir, enseignant marocain de langue arabe, affecté à Rome par la Fondation Hassan II des résidents marocains à l'étranger.

L'inauguration de ce centre culturel a connu la participation de nombreux ressortissants marocains et italiens mais également issus de pays arabes et africains, venus encourager cette initiative nouvelle dont bénéficieront leurs enfants.

La cérémonie a été agrémentée par des danses sur des morceaux de musique arabe exécutées par des élèves marocaines de l'école, habillées en caftan et brandissant des rubans aux couleurs nationales du Royaume.

L'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie" est née en mai 2009 à Rome, de la rencontre de plusieurs citoyens marocains et italiens, qui oeuvrent en faveur du dialogue et de l'intégration.

Source : MAP

L'Union européenne et le Maroc ont exprimé, dimanche, leur volonté de construire leur partenariat en matière de relations extérieures sur l'adhésion aux valeurs communes de démocratie, d'Etat de droit et des droits de l'Homme.

Dans une déclaration conjointe, adoptée à Grenade à l'issue du 1er sommet UE-Maroc tenu à Grenade, les deux parties affirment que cette "volonté et ambition communes témoignent de la convergence de vues existant entre l'UE et le Maroc pour répondre aux nombreux défis régionaux et globaux".

Le Maroc et l'UE soulignent que ce sommet s'inscrit dans le cadre d'une démarche ambitieuse visant à approfondir les relations entre les deux rives de la Méditerranée afin de faire de cette région "une zone de stabilité, de paix et de prospérité partagée".

Les deux parties réitèrent ainsi leur engagement à consolider la stabilité et la prospérité dans la zone euro-méditerranéenne et à y promouvoir les valeurs de concertation, de solidarité et de complémentarité, en particulier dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), ajoute la déclaration.

Dans ce sens, le Maroc et l'UE saluent la contribution active de l'Assemblée parlementaire Euro-méditerranéenne (APEM) et de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures au partenariat euro-méditerranéen, et se félicitent de la création de l'Assemblée Régionale et Locale euro-méditerranéenne (ARLEM).

En matière de migration, les deux parties conviennent de renforcer les mécanismes de coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination, à travers la poursuite du dialogue et l'appui au processus de renforcement des capacités des parties concernées en matière de lutte contre l'immigration illégale, la promotion de la migration régulière, l'optimisation de la contribution des migrants au développement et le traitement des causes profondes de ce phénomène.

Une telle approche globale et équilibrée des questions de migration, incluant aussi une coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière, est considéré, aux termes de la déclaration, comme un élément fondamental du partenariat entre l'UE et le Maroc.

Concernant les impacts négatifs de la crise économique et financière, L'UE et le Maroc expriment leur engagement à prendre de manière coordonnée des mesures efficaces dans le domaine des politiques économiques et financières afin de rétablir la confiance dans les marchés, dans la ligne des engagements internationaux, et sur la base des orientations du G20.

Source : MAP

Trois semaines, trois rapports sur la situation de la femme au Maroc! Pourvu que cet intérêt soudain persiste et ne soit pas, comme à l'accoutumée, nationale, une simple salve sans lendemain, tirée à l'approche de la Journée internationale de la femme, célébrée aujourd'hui 8 mars.

Les deux premiers rapports ont été présentés à l'occasion des travaux de la Commission des droits de la femme à l'ONU, qui ont eu lieu récemment à New York. Gouvernemental, le premier a été défendu par Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Le deuxième, qui est un rapport parallèle, fut présenté par les ONG marocaines actives dans le domaine des droits de la femme. Les deux rapports ont passé au crible la situation des femmes marocaines dans les villes et dans le milieu rural durant les dernières années.

Le rapport gouvernemental couvre la période 2004-2009. Une période qui, selon les responsables marocains, est caractérisée par l'intérêt accordé par les instances du pays à la promotion et la protection des droits de la femme. En effet, depuis l'adoption par le Maroc de la plate- forme de Beijing en 1995, des mesures ont été prises pour accélérer les réalisations dans les domaines prioritaires. Selon ce rapport, ces mesures ont respectivement porté sur le volet institutionnel ainsi que sur l'élaboration de politiques en faveur de la promotion des droits de la femme. Concrètement, les efforts déployés se sont traduits par de nombreuses réformes législatives en vue d'harmoniser l'arsenal législatif marocain avec les dispositions des instruments internationaux ratifiées par le Royaume en matière des droits humains. D'après le rapport, il s'agit principalement du code du travail, du code de la famille et de celui de la nationalité.

Outre les réformes législatives ayant pour but de renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes, les auteurs citent les différentes initiatives pratiques mises en œuvres, notamment la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité.

Manque de mécanisme de suivi

Le rapport met l'accent, par ailleurs, sur les efforts déployés pour l'institutionnalisation de l'approche genre. Dans ce sens, des plans d'actions sectoriels ont été créés par des départements ministériels pour donner effet à la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité. Toutefois, les responsables reconnaissent que ladite stratégie manque d'un mécanisme de suivi. Le rapport passe en revue également les mesures prises par le gouvernement marocain afin de lutter contre la violence à l'égard des femmes.
Ainsi, le pays s'est doté d'une stratégie nationale en plus d'un plan opérationnel dans ce domaine. Un projet de loi incriminant la violence conjugale a été également élaboré par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Une enquête de prévalence de la violence est actuellement en cours et dont les résultats sont prévus au mois de juin 2010.

Les difficultés qui perdurent toujours ont été également évoquées. Le rapport relève dans ce sens que des efforts restent toujours à déployer pour parachever la réforme des lois. Dans les domaines de l'éducation et la formation, les phénomènes de la déperdition scolaire, le redoublement ainsi que les disparités qui persistent toujours entre la scolarisation de la fille urbaine et celle rurale ont été pointés du doigt.

Concernant l'accès des femmes aux soins et aux services de santé, les responsables mentionnent les dysfonctionnements du système de santé qui entravent l'atteinte des objectifs de la stratégie nationale de la «santé pour tous», adoptée depuis les années 80 par les responsables marocains.

L'un des défis majeurs de la femme marocaine reste, sans nul doute, sa faible représentativité dans les instances politiques. Car en dépit de l'accès de la femme à différents secteurs, relève le rapport, sa représentation est en deçà des attentes. Les chiffres sont édifiants. Avant les élections de 2009, le taux de la représentativité féminine au niveau local ne dépassait guère 0,56%.


Rapport parallèle

De leur part, les organisations non gouvernementales marocaines ont réalisé un rapport parallèle qui offre, certes, plusieurs points de convergences mais qui met l'emphase sur de nombreuses insuffisances. Ledit rapport affirme que la féminisation de la pauvreté est un fait au pays. «La pauvreté féminine, selon le rapport des ONG, est accentuée par une grande vulnérabilité multiple et complexe liée à des discriminations fondées sur le genre qui perdurent toujours dans certains secteurs». Le rapport évoque notamment les cas des femmes rurales travailleuses qui continuent à être privées de leurs droits socio-économiques car leur travail n'a pas d'équivalent monétaire et donc non comptabilisé et demeure en dehors des statistiques.
De même, la coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport, atteste que l'écart entre hommes et femmes en matière d'alphabétisation persiste encore. Toujours selon le même rapport, le phénomène de l'abandon scolaire touche principalement les filles, notamment dans le monde rural. En ce qui concerne le domaine de la santé, les taux de mortalité maternelle au Maroc demeurent anormalement élevés. Selon l'enquête sur la population et la santé familiale 2003-2004, le taux de mortalité maternelle avoisine les 227 cas par 100.000 naissances vivantes.

Selon le rapport des ONG, la réduction des trois quarts du nombre des femmes qui meurent durant la grossesse ou après l'accouchement, à l'horizon 2015, est une «visée caduque».

Pour les ONG actives dans les domaines de la promotion des droits de la femme, la société civile a, certes, été reconnue comme partenaire par le gouvernement, mais pour elles, ce partenariat demeure encore confus. La coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport de suivi, affirme que «les actions propres aux 12 domaines vitaux des droits de la femme, qui constituent l'ossature de la feuille de route de l'implication des Etats, sont, certes, ébauchées à des degrés variés quant à l'état de leur avancement, mais elles sont insuffisantes à faire aboutir cette égalité de genre dans les délais préconisés, entre autres ceux des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) en 2020».

Concernant le troisième rapport, il sera présenté dans quelques jours à Bruxelles (voir encadré) dans le cadre d'une table ronde régionale qui a pour but d'analyser la situation des droits de la femme et l'égalité entre l'homme et la femme dans la région méditerranéenne. Outre le Maroc, d'autres pays arabes seront présents, notamment l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie ainsi que la Palestine.

Droits de la femme méditerranéenne

«Analyse de la situation des droits de la femme et l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région méditerranéenne» est le thème d'une table ronde qui sera organisée du 15 au 17 mars à Bruxelles par l'EGEP (Programme régional Euromed égalité hommes-femmes). Les organisateurs veulent, à travers cette rencontre, consolider le rapport d'analyse de la situation régionale sur le statut de l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région Euromed. Ils se sont également fixé l'objectif de trouver un accord sur les priorités et les stratégies régionales relatives à l'égalité entre hommes et femmes dans le cadre des conclusions des conférences ministérielles d'Istanbul et de Marrakech mais également de développer une base de planification participative et globale pour le programme EGEP dans les neuf pays partenaires.

Questions à: Rajaâ Berrada - Fathi • Membre du présidium de la FLDDF (Fédération de la ligue démocratique des droits de la femme).

«Nous concertons pour monter une coalition qui sera baptisée “Printemps de la Dignité''»

• Pourquoi le Maroc a présenté deux rapports lors de la 54e commission de l'ONU ?

Il fallait absolument présenter deux rapports. Le rapport présenté par la ministre a passé en revue tous les acquis du Maroc notamment dans le cadre des revendications de Pékin. Parallèlement, la société civile s'est déplacée également à New York pour parler de toutes les actions entreprises par le Maroc notamment l'entrée en vigueur du Code de la famille mais aussi pour parler des points de faiblesse.

Certes, le code de la famille fut révolutionnaire mais il connaît tout de même une certaine résistance de la part des acteurs qui sont des parties prenantes dans l'application du code.

Par ailleurs, la société civile marocaine est partie à New York avec des revendications nouvelles concernant la loi-cadre qui doit absolument criminaliser la violence.

• Quels sont les principaux défis à relever dans l'avenir ?

A mon sens, le premier défi concerne la scolarité qui doit réellement devenir obligatoire pour les petites filles. Il est vrai que l'enseignement est déjà obligatoire théoriquement dans la loi mais il doit le devenir concrètement à travers la mise en œuvre de moyens de suivi sur le terrain, voire même de pénalité. De même, il faut que le travail des enfants soit interdit réellement encore une fois. Par ailleurs, il faut que l'approche genre devienne un outil de travail adopté par tous les acteurs politiques et économiques. Je pense que c'est un défi énorme qui demande beaucoup de travail et surtout une implication de la part de tous les acteurs.

• Un mot sur le projet «Printemps de la dignité»?

Plusieurs associations œuvrant dans le domaine de la défense des droits des femmes sont actuellement en concertation pour monter une coalition qui sera baptisée «Printemps de la dignité». On parle actuellement d'une éventuelle réforme du code pénal. C'est pour cette raison que nous avons voulu saisir l'occasion pour formuler certaines recommandations concernant les femmes dans le code pénal pour criminaliser la violence.

Source : Le Matin

Dans plus d'un commissariat sur trois, les femmes battues sans-papiers, qui voudraient porter plainte contre les violences de leur conjoint, risqueraient l'expulsion, selon une enquête de la Cimade.

Le 2 mars, la Cimade a demandé à 75 commissariats si une femme sans-papiers battue par son conjoint pouvait venir déposer plainte.

38% des commissariats ont indiqué qu'elle serait interpellée, 5% d'entre eux précisant qu'elle ne pourrait même pas porter plainte. 12% des commissariats contactés n'ont pu donner de réponse, a révélé la Cimade dans un communiqué.

Pourtant, rappelle la Cimade, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, saisie en 2008 sur la situation d'une femme interpellée et expulsée alors qu'elle venait déposer plainte contre son mari violent, avait estimé "qu'en faisant primer la situation irrégulière des personnes victimes de violences et dépourvues de titres de séjour (elles) se voient interdire, de ce fait, de déposer plainte et de faire sanctionner les auteurs de ces violences permettant ainsi leur impunité".

Il existe donc "un véritable fossé" entre la loi et la pratique, souligne la Cimade.

Par ailleurs, 52% des commissariats interrogés n'ont pas de personnel spécialement formé à la question des violences, assure la Cimade. Cette enquête anonyme a été réalisée par téléphone auprès de 75 commissariats (18 sur Paris, 30 en banlieue parisienne et 27 en province).

Le 1er mars, la présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat, Michèle André (PS), a affirmé que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'était engagé devant le Sénat à faciliter "le renouvellement des titres de séjour" pour les femmes battues.

Selon RESF (Réseau éducation sans frontières), Najlae Lhimer, une lycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) a été expulsée le 20 février au Maroc après avoir porté plainte pour des violences infligées par son frère. Elle était en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays.

Source : AFP

Le Maroc a été cité en exemple lors d'une rencontre, vendredi à Beyrouth, sur la révision de la loi libanaise relative à l'octroi de la nationalité aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers, de façon à permettre à ces femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants nés d'un père étranger.

"Plusieurs pays arabes nous ont devancé dans ce domaine même s'ils avaient des problèmes relatifs aux changements démographiques comme le Maroc", a souligné le ministre libanais de l'Intérieur, Ziyad Baroud lors de cette rencontre initiée par le Comité de la modernisation des lois sous la présidence du ministre de la justice, Ibrahim Najjar.

Ziyad Baroud a souligné que les droits des femmes sont avant tout des droits humains avant qu'ils ne soient des droits relatifs à l'égalité entre les sexes.

Il s'est étonné du fait que "les femmes libanaises mariées à des étrangers ne puissent pas transmettre la nationalité à leurs enfants et ce malgré le lien de sang qui est une preuve sûre du côté de la mère".

Le ministre de l'Intérieur a admis qu'il "existe des entraves politiques à ce sujet" notant que "le dossier peut être traité en mettant en place des limites et non en l'ajournant".

Le ministre de l'Intérieur a souligné que l'ancien gouvernement n'a jamais mis sur son agenda un projet de loi relatif au dossier de l'octroi de la nationalité aux enfants des femmes libanaises mariées à des étrangers.

"Ce sujet n'a même pas figuré dans la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement", a-t-il déploré.

Il a indiqué qu'il a également pris des mesures pratiques en demandant à la Sûreté générale de faciliter les procédures de la carte de séjour aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers, et ce en leur accordant une carte de long séjour et en leur consacrant un guichet spécial.

"Ces mesures, a-t-il dit, sont provisoires. Elles ont été prises en attendant que le Conseil d'Etat adopte un projet de décret qui sera transmis au gouvernement plus tard. Ce projet de décret ne réglera pas le problème mais facilitera les démarches administratives. "

Le ministre de la justice, Ibrahim Najjar a affirmé pour sa part que "ce dossier suscite plusieurs discussions sur les plans politique, démographique et humain, surtout que le Liban a adhéré à des conventions relatives au respect des droits des femmes".

"Il est urgent de discuter avec transparence de ce dossier même si nous ne parviendrons pas à des résultats rapides, notamment en ce qui concerne la loi relative à l'octroi de la nationalité aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers".

Source : MAP

Plus de 11.000 Marocains résidant en Espagne, en France, en Italie, au Portugal et venant du Maroc ont convergé dimanche à Grenade (sud de l'Espagne) pour manifester leur soutien au sommet UE-Maroc et à l'initiative marocaine d'autonomie élargie dans les provinces du sud comme solution idoine pour le règlement définitif de la question du Sahara marocain, selon les organisateurs.

Cette grande manifestation, qui a vu la participation d'un grand nombre de citoyens espagnols et d'étudiants arabes inscrits dans les universités d'Andalousie ainsi qu'une présence en force des Marocains sahraouis résidant en Europe, (Espagne, Italie, France, particulièrement) a été organisée à l'appel d'associations des Marocains immigrés qui se sont mobilisées pour la défense de la cause nationale et le soutien du projet d'autonomie aux provinces du sud.

Les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution pacifique et durable de la question du Sahara, mettant en avant les différentes initiatives du Royaume pour clore définitivement ce dossier.

Le cortège des manifestants brandissait le drapeau national et des photos de SM le Roi Mohammed VI, et scandait des slogans en faveur de la marocanité du Sahara et de l'unité territoriale du Maroc. Dans les pancartes, on pouvait lire notamment "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "Le Sahara est marocain".

A ce propos, nombre de représentants d'associations marocaines à l'étranger ont affirmé, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation vient démystifier les manœuvres des adversaires du royaume et dénoncer les violations graves des droits humains par le "polisario" et réclamer la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

De même, ils ont salué la tenue du premier sommet UE-Maroc tenu à Grenade, couronné par une déclaration finale dans laquelle l'union se félicite des progrès réalisés par le royaume et des chantiers de réforme qu'il a engagés dans différents domaines.

Les manifestants ont, en outre, exprimé leur satisfaction pour le statut avancé accordé par l'UE au Maroc, en signe de reconnaissance pour les avancées accomplies par le royaume dans les domaines politique, économique, social et des droits de l'homme.

De nombreux groupes d'art populaire et une pléiade d'artistes ont été de la partie pour présenter des tableaux folkloriques et musicaux conférant une note de gaieté à ce rassemblement, qui s'est déroulé dans une des grandes places proches du Palais du Congrès de Grenade.

 Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, samedi à Abou Dhabi, l'organisation, durant les mois prochains, de journées culturelles au profit de la femme marocaine travaillant aux Emirats arabes unis.

Lors d'une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie dans l'Emirat de Abou Dhabi, M. Ameur a indiqué que l'organisation des ces journées tend à faire connaître les compétences des femmes marocaines dans ce pays, mettant l'accent sur le rôle important qu'elles jouent dans les domaines économique et social, entre autres.

Il a ajouté lors de cette rencontre, en présence de l'Ambassadeur du Maroc aux Emirats Arabes Unis, M. Abdelkader Zaoui, que la femme marocaine donne une image honorable de son pays et joue un rôle fondamental dans la vie professionnelle aux Emirats.

Le Maroc, a-t-il dit, a consacré une nouvelle dynamique visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie dans la région du golfe, appelant les marocains y résidant à adhérer positivement à ce processus.

Le ministre a ajouté que la gestion des questions de l'immigration exige de couper court aux solutions de circonstances basées uniquement sur le travail saisonnier et de consacrer un nouveau concept fondé essentiellement sur le suivi des préoccupations des Marocains du monde, la résolution de leurs problèmes et la réalisation de leurs attentes et ambitions.

Il a estimé que le grand nombre des membres de la communauté marocaine établie dans les Emirats, plus de 25000 habitants, dont des cadres supérieurs et des compétences de qualité dans les domaines de l'économie, de la finance et des affaires, " nous incite, plus que jamais, à changer les méthodes de réflexion pour la résolution des problèmes de cette catégorie de la société marocaine , en optant pour de nouveaux moyens qui répondent à leurs besoins et préoccupations ".

M. Ameur a également passé en revue les grandes lignes de la stratégie de son ministère visant à promouvoir la situation des Marocains du monde, consistant à renforcer la présence culturelle de la communauté marocaine à l'étranger, en œuvrant à faire connaître la diversité de la culture et de la civilisation marocaines, à gérer leurs dossiers sociaux, dont les questions de retraite, du dédouanement de véhicules, et à soutenir les initiatives et les programmes des acteurs de la société civile de la communauté marocaine à l'étranger.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, cette stratégie porte sur la gestion des affaires administratives de cette catégorie de la société marocaine et la résolution de leurs problèmes à caractère administratif, foncier et juridique, par le biais d'un département relevant du ministère, ainsi que sur l'appui à leurs projets d'investissement, à travers l'octroi de 10 pc de leur coût financier, estimé à 1 million Dh et la garantie du financement bancaire à hauteur de 65 pc. De leur côté, les membres de la communauté marocaine établie à Abou Dhabi ont soulevé plusieurs questions d'ordre social, culturel et associatif.

M. Ameur avait organisé une rencontre similaire, vendredi à Dubaï, avec les membres de la communauté marocaine établie dans l'émirat pour s'enquérir de leurs préoccupations.

Source : MAP

«Mes collègues espagnols ont attendu un an avant de me dire bonjour.» Luis a 25 ans. Il est chauffeur de taxi à Madrid. Il fait son travail consciencieusement, reverse religieusement les 60 % de sa recette à son patron. Il se gare toujours au même endroit, sans empiéter sur les emplacements de la concurrence. Seul problème, il est Équatorien.

Ils sont cent Latino-Américains à conduire l'une des 16 000 voitures blanches qui sillonnent Madrid en quête de clients. Mais pour trois Espagnols sur quatre, c'est beaucoup. Trop, même ! Une étude diffusée cette semaine par le gouvernement révèle que 77 % des personnes interrogées jugent le nombre d'immigrés en Espagne «excessif» (46 %) ou «élevé» ( 31 %). Seuls 19 % pensent que la proportion est «acceptable». En 1996, en pleine croissance économique, ils n'étaient que 28 % à considérer qu'il y avait trop d'étrangers.

Les Latino-Américains sont sans conteste ceux qui s'intègrent le plus facilement. Ils maîtrisent la langue et connaissent la culture espagnole. Les Marocains, en revanche, les premiers pourtant à être arrivés en Espagne, souffrent davantage de l'exclusion. Les moros, comme on les surnomme de façon péjorative, ont plus de mal à accéder à un emploi ou à un logement. Samira Oukhiar, coordinatrice à Madrid de l'association socioculturelle Ibn-Batuta, confirme l'existence d'un racisme rampant : «On ne te dit pas directement qu'on ne veut pas t'embaucher parce que tu es marocain, mais on t'explique qu'on préfère des gens d'ici.»

Selon Eurostat, en décembre 2009, les étrangers résidant en Espagne étaient estimés à un peu plus de 5 millions. C'est-à-dire 2 millions de plus qu'en France et 2 millions de moins qu'en Allemagne. Avec une différence cependant : l'immigration est en Espagne un phénomène très récent et son rythme a été frénétique. Les gouvernements successifs du conservateur José Maria Aznar (1996-2004) et du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero (depuis 2004) ont entériné cette explosion démographique par des régularisations massives, s'attirant au passage les foudres de leurs partenaires européens. Résultat, parmi les grands pays de l'UE, «l'Espagne est le pays qui a le plus reçu d'immigrés en proportion de sa population», résume Anna Cabré, directrice du Centre d'études démographiques de l'université autonome de Barcelone.

Luis et Samira sont-ils des cibles faciles de la crise ? «Je ne crois pas que les immigrés soient des boucs émissaires, tempère Santiago Pérez-Nievas, professeur de science politique à l'université autonome de Madrid. Cependant, le sentiment de compétition a augmenté dans le monde du travail. Auparavant, le marché était extrêmement segmenté, bien plus que dans le reste de l'Europe : les étrangers occupaient les postes dont les Espagnols ne voulaient pas.» En clair, jusqu'à la récession de 2008, seuls les immigrés acceptaient les travaux les plus pénibles, nécessitant une faible qualification et mal rémunérés. Mais avec l'arrivée de la crise et sa cohorte de 20 % de chômeurs, l'essentiel est désormais d'avoir un emploi. Quel qu'il soit.

Des municipalités ferment l'accès aux services sociaux

La différence sans doute par rapport à d'autres pays, c'est que le racisme «ordinaire» peut s'exprimer librement. Témoin, cette réflexion entendue dans une charcuterie du centre de Madrid : «On sert les meilleurs produits des meilleures régions du monde», s'enorgueillit le propriétaire, âgé d'une cinquantaine d'années. Avant d'ajouter : «Par contre, pour les immigrés, c'est chacun chez soi !» Dans la boutique, personne ne bronche. La société espagnole n'est pas pour autant fondamentalement raciste. «Il n'y a pas de sentiment xénophobe», affirmait ainsi le ministre du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, en réaction à l'étude. «En revanche, exprimer en Espagne des idées xénophobes est moins politiquement incorrect qu'ailleurs», reconnaît le professeur Pérez-Nievas.

En fait, depuis la fin du franquisme, le sentiment de rejet des étrangers n'a jamais trouvé de débouché institutionnel. C'est au niveau local qu'il faut aller chercher les propositions politiques ouvertement xénophobes. En Catalogne ou dans la banlieue de Madrid, par exemple, où des municipalités ont refusé, dans l'illégalité, d'inscrire au registre municipal des sans-papiers… et donc de leur ouvrir l'accès aux services sociaux.

Finalement, c'est peut-être la crise qui résoudra le problème qu'elle a elle-même amplifié. «Avec la récession, les arrivées d'étrangers seront moins nombreuses», conclut Anna Cabré.

Source : Le Figaro

Le Maroc et la Russie ont signé, jeudi à Rabat, le programme d'application de l'accord de coopération culturelle signé en 2005 entre les gouvernements des deux pays.

Ce programme a pour but d'encourager la participation des deux parties aux festivals et manifestations culturelles organisés par les deux pays, l'organisation d'expositions sur les arts plastiques, les échanges de visites et d'expertises et la coopération entre les musées, les bibliothèques et les instituts de formation dans les deux pays.

Le programme porte également sur l'organisation de journées culturelles de la Russie au Maroc en 2011 et d'une manifestation culturelle similaire marocaine en Russie en 2012.

Dans une intervention à l'occasion de la cérémonie de signature de ce programme, le secrétaire général du ministère de la Culture, M. Ahmed Gouitâa a souligné que la signature de ce programme constitue un nouveau jalon dans le processus de renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays qui disposent d'un patrimoine historique et d'un héritage civilisationnel importants.

M. Gouitâa a plaidé pour la diversification de la coopération afin qu'elle englobe d'autres domaines telles la traduction et l'organisation d'expositions et de colloques culturels dans les deux pays, estimant que le dialogue culturel contribue au rapprochement et à l'approfondissement des liens d'amitié entre les peuples.

Dans une déclaration à la MAP, le représentant du ministre russe de la Culture, M. Alexander Golutva a exprimé sa satisfaction du niveau de la coopération culturelle entre le Maroc et la Russie, ajoutant que le ministère russe de la Culture veille à promouvoir cette coopération notamment aux niveaux des bibliothèques nationales, des monuments et de toutes les instances s'intéressant à la protection de l'héritage culturel et à la traduction des ouvrages littéraires.

Le Maroc et la Russie avaient signé, en 2005 à Casablanca, un accord de coopération dans les domaines culturel, éducatif et scientifique.

Source : MAP

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a annoncé l'entrée en vigueur à partir du 1er mars courant, de la convention de sécurité sociale entre le Maroc et le Canada.

Cette convention, signée le 1er juillet 1998, s'applique notamment à la législation relative au régime de sécurité sociale, aux prestations à long terme (pension de vieillesse, de survivant et d'invalidité), à l'allocation au décès, à la législation sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, ainsi qu'aux dispositions législatives réglementaires ou statuaires agréées par l'autorité publique, relatives à des régimes particuliers de sécurité sociale, a indiqué un communiqué de la CNSS.

Ces conventions couvrent des salariés ou assimilés et concernent des risques et prestations courants de la législation sur les régimes de sécurité sociale, a-t-on expliqué de même source.

La convention de sécurité sociale entre le Maroc et le Canada couvre le détachement et sa prorogation, la totalisation des périodes d'assurance avec un pays tiers lié avec le Maroc et le Canada par une convention de sécurité sociale, la pension de vieillesse, de survivants et d'invalidité, et la pension de survivants en cas de pluralité d'épouses, a-t-on précisé.

La convention facilitera, par ailleurs, l'expatriation (le détachement) et par conséquent, le développement de l'attractivité de notre pays pour les investissements étrangers, a-t-on ajouté.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'est entretenu, jeudi à Abou Dhabi, avec le ministre émirati du travail, M. Sakr Ghabach, des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays et promouvoir la situation des Marocains établis aux Emirats Arabes Unis.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont exprimé leur satisfaction du niveau distingué des relations d'amitié unissant les deux pays, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et de son frère Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan.

L'accent a été mis également, à cette occasion, sur la situation des membres de la communauté marocaine résidant dans ces pays (quelque 25.000 personnes), et le rôle qu'ils jouent dans les domaines économique, social et médiatique.

M. Ameur a mis l'accent sur l'importance des initiatives lancées par le Maroc en faveur de l'amélioration de la situation de la communauté marocaine à l'étranger en général, et des Marocains établis dans les Emirats Arabes Unis particulièrement.

Au cours de cette visite, M. Ameur tiendra des réunions élargies avec les membres de la communauté marocaine résidant à Dubaï et à Abou Dhabi pour s'enquérir de leur situation et leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur dans les domaines social, économique et culturel.

Source : MAP

L'auditeur du Conseil d'Etat a déclaré recevable, jeudi, la plainte d'une élève concernant l'interdiction générale du port de signes ostentatoires et du voile dans les écoles, a souligné le groupe d'action Bass Over Eigen Hoofd (BOEH ! ). Le groupe soutient l'élève dans sa plainte contre la décision du conseil flamand de l'enseignement (GO! ). Mes Stefan Sottiaux et Joos Roets pensent que la décision du Conseil de GO! comportent de nombreuses objections juridiques.

"L'article 24 de la Constitution prévoit que seul un parlement élu démocratiquement peut régler les aspects essentiels de l'enseignement. Une telle décision de société doit, selon l'auditeur, être prise par le parlement flamand. L'auditeur estime que le Conseil d'Etat doit poser une question préjudicielle à la Cour constitutionnelle et propose de suspendre la décision de GO! dans l'attente d'une décision finale de la Cour", a expliqué la défense. Par ailleurs, l'auditeur estime que la décision de GO! viole la liberté de religion pour les mêmes raisons.

BOEH! est satisfait de l'avis de l'auditeur du Conseil d'Etat. L'interdiction générale du voile mène, selon BOEH! , à une exclusion de catégorie de jeunes filles.

Source : Lalibre.be

Le poète et romancier Abdellatif Laâbi a déploré "la marginalisation insensée" que subissent les écrivains marocains d'expression française sur la scène littéraire nationale.

Le lauréat marocain du prix Goncourt 2009 de poésie, qui était l'invité mercredi soir de l'émission culturelle "Macharif" diffusée sur "Al Oula", a souligné que ces auteurs quelle que soit leur langue d'expression, demeurent avant tout des écrivains marocains et leurs Âœuvres font partie de la mosaïque littéraire marocaine, riche et plurielle.

Revenant sur son expérience dans le domaine de l'écriture, Laâbi, qui vient de signer son nouveau recueil "Un poète passe", paru en arabe et en français, a confié que chacune de ses Âœuvres renvoie à de nouvelles aventures, soulignant que le Maroc est omniprésent dans ses écrits.

L'auteur a également formulé le vÂœu de voir ses Âœuvres en français parvenir au lectorat arabe, précisant que le retour de ces textes à la langue maternelle de l'auteur est une chose vitale pour lui".

J'ai tenu à récupérer cette identité linguistique (ndlr , l'arabe) ce qui m'a réconforté et mené à un changement de mon tempérament littéraire", a-t-il confessé soulignant qu'à son époque (celle du protectorat), le colonisateur cherchait à ôter au Maroc son identité, dont l'arabe est le socle.

Ecrivain prolifique, Laâbi a jusqu'à présent publié une trentaine d'Âœuvres entre romans, poèmes, pièces de théâtre, chroniques et traductions vers le français.

En 1966, il a fondé la célèbre revue littéraire "Souffles" qui a joué un rôle majeur dans le renouvellement littéraire et culturel au Maroc.

Il compte à son actif plusieurs traductions d'Âœuvres de l'arabe vers le français dont " Rires de l'arbre à palabre " (poèmes), d'Abdallah Zrika, " Rien qu'une autre année " (poèmes), de Mahmoud Darwich, ou encore le roman " Soleil en instance " de Hanna Mina.

Récemment, la maison d'édition syrienne Dar Ward a entrepris la publication intégrale en arabe des Âœuvres d'Abdellatif Laâbi. Sont déjà parus, dans ce cadre, "Le Chemin des ordalies", "Les Rides du lion", "Le Fond de la jarre" et "Chroniques de la citadelle d'exil".

Source : MAP

Le Sommet UE-Maroc est " un signe important, un signe fort, envers un pays voisin de l'Union Européenne ", a affirmé, jeudi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos à la veille de la tenue, les 6 et 7 mars courant à Grenade (Andalousie, Sud), de la réunion de haut niveau.

Dans une interview publiée sur le site Web de la présidence espagnole de l'UE, le chef de la diplomatie espagnole a souligné l'importance que revêt cette réunion aux yeux de l'UE.

" Il s'agit du premier sommet que l'UE organise avec un pays tiers après l'approbation du Traité de Lisbonne et, par conséquent, c'est un signe important, un signe fort, envers un pays voisin de l'UE, un voisin de l'Espagne et un pays du sud ", a-t-il relevé.

" L'UE, qui porte son regard vers le Sud, a l'opportunité de tenir son Premier sommet sous le Traité de Lisbonne avec un pays qui souhaite se rapprocher et baser ses relations avec l'UE au travers d'un statut avancé ", a souligné M. Moratinos dont le pays assure la présidence semestrielle de l'UE.

Il a indiqué, à cet égard, que l'application progressive du statut avancé avec le Maroc, qui a été approuvé en octobre 2008, mérite que la Présidence espagnole lui porte " une attention particulière ".

Le ministre espagnol des AE s'est également dit convaincu que " le sommet sera un pas en avant supplémentaire dans les relations privilégiées entre le Maroc et l'UE ".

Après avoir relevé que le Maroc, qui est " un vieux voisin de l'UE ", souhaite participer de plus en plus dans tous les domaines ou compétences porteurs de progrès en matière d'intégration économique, sociale ou technologique, il s'est dit convaincu que le Royaume obtiendra un soutien important lors de ce sommet.

" En ce qui concerne les thèmes politiques, et surtout les thèmes économiques et financiers, le Maroc obtiendra un soutien important lors de ce sommet ", a-t-il dit.

Concernant les thèmes qui seront abordés lors du Sommet, le ministre espagnol des AE a indiqué que différents sujets seront examinés au cours de la réunion. " Nous parlerons de tout l'agenda régional et, en particulier, de la Méditerranée. L'Union pour la Méditerranée fera partie du débat à l'ordre du jour avec le Maroc tout comme, logiquement, les questions régionales, telles que celles du Maghreb et du Sahara occidental ", a-t-il expliqué.

En plus de ces sujets, le Sommet UE-Maroc abordera d'autre thèmes comme l'immigration. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie espagnole a affirmé que le Maroc est un pays clé dans la gestion des flux migratoires.

" Le Maroc est un partenaire qui aide énormément les pays européens et les pays d'origine à gérer de manière coresponsable les flux migratoires. Par conséquent, c'est un pays essentiel pour une gestion correcte et efficace de ces flux ", a tenu à souligner M. Moratinos.

Mercredi soir, des sources de l'exécutif espagnol ont qualifié de " sans précédent " le premier Sommet UE-Maroc qui constitue " la culmination du processus de rapprochement entre les deux partenaires ".

" Le Sommet qui se tiendra en terre espagnole et durant la présidence espagnole de l'UE, vient renforcer l'une des constantes de la politique extérieure espagnole, à savoir le caractère prioritaire de nos relations avec le Maghreb et l'engagement stratégique de l'Espagne envers le Maroc ", ont relevé les mêmes sources lors de la présentation de l'agenda du premier Sommet UE-Maroc.

Elles ont également fait part de leur espoir que la dynamique qui sera enclenchée grâce à ce sommet puisse favoriser non seulement un rapprochement institutionnel et une intensification des relations entre l'UE et le Maroc mais également devenir un exemple pour tout le Maghreb.

Source ; MAP

Des études sont entamées depuis ce mercredi 3 mars 2010, en vue du lancement du chantier de reconversion du port de Tanger-ville. Ce dernier sera transformé en port de plaisance, l’un des premiers de la Méditerranée. De nombreux réaménagements sont prévus, dans l’optique de redonner à Tanger une place de choix parmi les villes méditerranéennes à l’horizon 2011.

"Ce projet d'envergure -dont la construction débutera en 2011- tend à faire du port de Tanger et de sa baie l'un des premiers ports de plaisance et de croisière en Méditerranée", a déclaré le président directeur général de la Société d'aménagement et de reconversion de la zone portuaire, Abdelouafi Laftit, repris par l’AFP.

Entre autres nouveaux aménagements, le nouveau port, pourra accueillir des paquebots, et des bateaux de plaisance. Abdelouafi Laftit a d’ailleurs précisé à la MAP qu'un espace sera réservé aux activités hôtelières et touristiques, dans le cadre de la promotion de nouveaux services dans la zone portuaire.

Dans la même optique, un espace résidentiel sera créé, de même qu’une zone dédiée « aux activités ludiques et culturelles qui aura pour objectif de redonner à la ville de Tanger son rôle avant-gardiste dans le domaine culturel et reflètera l'image rayonnante du Royaume », souligne la MAP.

Abdelouafi Laftit a également ajouté qu’un espace allait être dédié à la pêche maritime, un des secteurs économiques les plus dynamiques dans le port actuel, a-t-il précisé.

Le nouveau port de Tanger-ville devrait ainsi proposer une diversité d’activités, susceptibles de de répondre aux différents centres d’intérêts de ses visiteurs, de même que de multiplier les richesses et les opportunités de rencontre de la ville.

Avec l’ouverture du nouveau terminal du port de Tanger-Med réservé aux passagers qui est prévue pour le mois d’avril, le transfert des liaisons maritimes du port Tanger-ville vers ce nouveau terminal se fera progressivement entre les mois d'avril et octobre 2010, souligne la MAP. Les travaux de construction quant à eux, débuteront avant la fin 2011, d’après la même source.

Le traditionnel chassé-croisé estival des Marocains résidant à l’étranger ne passera plus par le port de Tanger-ville mais celui plus spacieux de Tanger-Med.

Source : Yabiladi

Le CCME s'associe à l'Atelier 21 pour la participation de sept artistes marocains à la 12ème édition de la foire d'art contemporain, ArtParis, qui aura lieu du 17 au 22 mars 2010 au Grand Palais (à Paris).

Le CCME et le Centre Jacques Berque pour les études en Siences humaines et sociales au Maroc, organisent un colloque international : "Migrations, identité et modernité au Maghreb". Du 17 au 20 mars 2010 à Essaouira.

Le CCME est partenaire institutionnel de la 9ème édition du festival Mawazine, Rythmes du Monde du 21 au 29 mai 2010. Avec une présence remarquée d'artistes marocains résidant à l'étranger.

Expérimenté à partir de 2003 et généralisé depuis 2007, le contrat d'accueil et d'intégration (CAI) est devenu le symbole des droits et des devoirs qui incombent à l'étranger venant s'installer en France. Hier, pour la signature du 500.000 e contrat, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Eric Besson, en a rappelé les grands principes : « Le migrant s'engage à respecter les valeurs républicaines qui régissent notre société, à apprendre la langue, à entreprendre activement de s'intégrer à la société française. » En échange, l'Etat doit lui « dispenser les formations nécessaires à une bonne intégration dans la société ». L'âge moyen des signataires est de 32 ans. Ce sont le plus souvent des personnes qualifiées. En 2009, plus de 25 % d'entre elles avaient suivi des études supérieures et une sur trois venait du Maghreb. Le ministre a profité de cette occasion pour annoncer qu'il présenterait avant la fin du mois en Conseil des ministres un projet de loi sur l'immigration et l'intégration, dans lequel serait mieux pris en compte « le respect des exigences du CAI » lors du « renouvellement des cartes de séjour et de la délivrance des cartes de résident ».

Source : Les Echos

Le Maroc, dans toute sa diversité et richesse humaine et culturelle, a été à l'honneur lors d'une exposition de photographies, organisée récemment dans la ville de Scranton en Pennsylvanie.

A travers une sélection d'une vingtaine de clichés de la photographe américaine Heather Di Paolo, cet événement a représenté une vitrine pour les nombreux visiteurs de cette exposition de découvrir, sinon redécouvrir, le charme et la diversité culturelle du Royaume.

"J'ai voulu offrir, à travers cette exposition, une occasion pour les Américains, qui n'ont pas eu l'opportunité de voyager au Maroc, de découvrir la beauté, la joie de vivre ainsi que l'hospitalité sans pareille que le Royaume offre à ses visiteurs", a confié à la MAP, la photographe américaine, qui s'était rendue au Maroc en mai dernier, dans le cadre d'une visite organisée par l'Institut sur la Religion et la politique publique, un Institut de recherche basé à Washington.

Les photographies exposées, montrent en effet une variété de scènes et de paysages immortalisés par l'objectif de cette photographe professionnelle, lors de ce voyage dans le Royaume qui l'avait mené notamment à Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech et Dakhla.

"La réaction des visiteurs de l'exposition à la beauté des paysages marocains ne s'est pas fait attendre", lance-t-elle.

Et d'ajouter : "j'ai été surprise par le nombre de personnes venues voir mes photographies parce qu'elles avaient déjà vécu ou visité le Maroc et voulaient se remémorer les souvenirs de leurs séjours dans le Royaume".

Pour elle, même si la culture et les modes de vies en Amérique diffèrent de ceux au Maroc, les Marocains et les Américains ont en commun "les mêmes priorités qui sont la foi, la famille et la patrie".

Source : MAP

On le dit d’extrême droite, il se définit libertaire. On le surnomme "Mozart", il vit entouré de gardes du corps. Il a un air de chérubin, avec sa tignasse blonde, teintée, mais il est pourtant sous le coup de poursuites judiciaires pour incitation à la haine raciale et à la discrimination. Mais qui est donc Geert Wilders ?

Le député, qui présentait deux candidats mercredi aux élections locales néerlandaises, est en tout cas devenu l’une des plus virulents critiques de l’islam et du Coran, et la tête de proue d’un mouvement populiste qui surfe sur la crise d’identité et les peurs des vieilles démocraties européennes.

Wilders, 46 ans, dirige le Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) qui a demandé la fin de l’intervention militaire des Pays-Bas en Afghanistan, née à l’origine des attentats du 11 septembre 2001, tout en réclamant que tout soit fait pour endiguer la montée de l’islam sur le continent européen.

"L’islam est le cheval de Troie en Eu rope. Si nous ne stoppons pas l’islamisation maintenant, l’Eurabie et la Hollandorabie ne sont qu’une question de temps. Il y a un siècle, il y avait approximativement 50 musulmans aux Pays-Bas. Aujourd’hui, il y a environ un million de musulmans dans ce pays. Où cela va-t-il s’arrêter ?" avait déclaré Geert Wilders devant le Parlement hollandais, en 2007.

Produit typique de la société néerlandaise, à la fois iconoclaste et conservatrice, Wilders n’a jamais accepté l’étiquette de l’extrême droite qu’on lui a collée, déclarant un jour à un journaliste britannique qu’il n’avait rien à voir avec Jean-Marie Le Pen et Jörg Haider et qu’il "avait très peur d’être lié aux mauvais groupes d’extrême droite fascistes".

Wilders est né dans une famille catholique, à Venlo, le 6 septembre 1963, et s’il est devenu athée par la suite, il affirme soutenir ce qu’il appelle les valeurs judéo-chrétiennes. Son mentor est l’ancien commissaire libéral européen Frits Bolkenstein. Ses semblables sont l’homme politique Pim Fortuyn et le cinéaste Theo Van Gogh, tous deux assassinés.

Si le PVV revendique une baisse des taxes, une réduction des pouvoirs de l’Union européenne, la restauration des valeurs familiales dans l’enseignement et la réunification de la Flandre avec les Pays-Bas, son véritable cheval de bataille est l’arrêt de l’immigration pendant cinq ans et un moratoire sur le développement de l’islam, dont par exemple l’interdiction de tout prêche dans les mosquées dans une autre langue que le néerlandais.

Le chef du PVV a accédé à la notoriété internationale en diffusant sur le Net en 2008 un film de quinze minutes, intitulé "Fitna", qui met en parallèle les sourates les plus violentes du Coran avec les attentats islamistes de ces dernières années. Film de propagande, "Fitna" a fait scandale et suscité les critiques de plusieurs islamologues qui reprochent à Wilders de faire des amalgames et de ne pas reconnaître l’existence d’un islam modéré.

Wilders est actuellement poursuivi par le tribunal d’Amsterdam pour avoir comparé l’islam au fascisme et le Coran au "Mein Kampf" d’Adolf Hitler. Il a reçu un soutien ostensible du chef du parti nationaliste et eurosceptique britannique, l’UKIP. Lord Malcolm Pearson l’a en effet invité à présenter son film "Fitna" ce vendredi dans les locaux de la Chambre des Lords à Londres. Wilders, qui avait été refoulé à Heathrow en février 2009 à la suite d’une première invitation de l’UKIP, savoure sa revanche, au nom de la liberté d’expression. Le ministère britannique de l’Intérieur avait estimé en 2009 que les propos de Wilders constituaient une "menace pour la sécurité publique", mais un tribunal londonien lui a donné tort. Le député viendra à Londres avec cinq gardes du corps.

Les critiques de Wilders lui reprochent son double jeu qui consiste à demander d’une part l’interdiction du Coran aux Pays-Bas et d’autre part d’invoquer la liberté d’expression chaque fois que les autorités lui mettent des bâtons dans les roues.

Mais ceux qui le soutiennent affirment qu’en le jugeant pour ses propos, le tribunal ouvre la voie à la sanction du délit d’opinion. "Ce n’est pas une mince victoire pour les régimes islamiques cherchant à exporter leurs lois de censure dans les pays où vivent des musulmans", écrivait en janvier le "Wall Street Journal" après la décision du tribunal de se déclarer compétent pour juger Wilders. "L’intégration réussie des musulmans en Europe nécessitera que les immigrants s’adaptent aux normes occidentales, et pas l’inverse."

Wilders abonde dans ce sens sur son blog : "Si vous voulez vivre aux Pays-Bas, alors acceptez ses lois, sa culture, ses gens et son mode de vie. Si c’est non, ne venez pas. Et si vous êtes là, ne restez pas. Si c’est oui, vous serez accueillis."

Et il n’entend pas en rester là. Tablant sur la victoire de son parti à Almere, son objectif est clair : devenir un parti incontournable pour les législatives du 9 juin.

Source : Libre.be

 

Le premier Sommet UE-Maroc constitue "la culmination du processus de rapprochement entre le Maroc et l'Union Européenne", ont souligné, mercredi à Madrid, des sources de l'exécutif espagnol qualifiant de "sans précédent" la prochaine rencontre de haut niveau.

"Le premier Sommet UE-Maroc constitue la culmination du processus de rapprochement entre le Maroc et l'UE, basé sur les réformes engagées par le Maroc en vue de la modernisation et de l'ouverture du pays", ont relevé ces sources à la veille de la tenue, les 6 et 7 mars à Grenade (Andalousie, Sud), du premier Sommet UE-Maroc.

Le Maroc constitue pour l'Union Européenne (UE) un partenaire important non seulement dans l'espace euro-méditerranéen, mais également au Maghreb, au sein de la Ligue arabe et dans le continent africain, selon les mêmes sources qui ont tenu à souligner le caractère hautement important du Sommet.

"Le Sommet qui se tiendra en terre espagnole et durant la présidence espagnole de l'UE, vient renforcer l'une des constantes de la politique extérieure espagnole, à savoir le caractère prioritaire de nos relations avec le Maghreb et l'engagement stratégique de l'Espagne envers le Maroc", ont relevé les mêmes sources lors de la présentation de l'agenda du premier Sommet UE-Maroc.

Il sera marqué par la présence du président de l'exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, du président de la commission européenne, José Manuel Durao Barroso, du commissaire du commerce, Karen de Gucht et du commissaire de la politique de voisinage, Stefan Fule.

Le Maroc, pour sa part, sera représenté par le premier ministre, Abbas El Fassi à la tête d'une importante délégation ministérielle.

Le Sommet devra débattre "des défis globaux auxquels font face l'Union européenne et le Maroc (changement climatique, crise économique et financière, migration), la situation actuelle de l'UE, le développement du Maroc et ses relations avec l'UE, ainsi que les perspectives de l'Union pour la Méditerranée (UPM), la situation dans la région et le processus de paix au Proche Orient".

La rencontre de haut niveau devra analyser également "les réformes engagées par le Maroc en matière de démocratisation, de bonne gouvernance économique, de modernisation et de cohésion sociale".

Le Sommet sera l'occasion aussi de "mettre en relief l'engagement de l'UE en faveur de la coopération multilatérale incarnée aujourd'hui par l'UPM ".

"En plus des négociations actuelles sur le contentieux du Sahara sous l'égide des Nations Unies, le Sommet débattra également de questions suscitant la préoccupation de l'Espagne et de l'UE, comme la situation dans la région du Sahel, particulièrement en Mauritanie, au Mali et au Niger".

Relevant que le Sommet UE-Maroc est le premier du genre avec un pays du sud de la Méditerranée et un pays arabe, les mêmes sources ont souligné que les travaux de la rencontre donneront lieu à "une déclaration commune, sous forme de document politique conjoint qui regroupera les positions partagées dans les thèmes figurant dans l'agenda global et servira comme feuille de route pour les prochaines années".

L'espoir est que la dynamique qui sera enclenchée grâce à ce sommet puisse favoriser non seulement un rapprochement institutionnel et une intensification des relations entre l'Union Européenne et le Maroc mais également devenir un exemple pour tout le Maghreb, une zone économique qui enregistre les échanges inter régionaux les plus bas au monde", ont relevé les sources de l'exécutif espagnol.

Source : MAP

Le parti d'extrême droite néerlandais de Gert Wilders arrive en tête des élections municipales dans la ville d'Almere, située à proximité d'Amsterdam et peuplée de 190.000 habitants, selon les premiers résultats partiels publiés jeudi.

"Nous allons arracher les Néerlandais à l'élite de gauche, qui protège les criminels et qui soutient l'islamisation de notre pays" a déclaré le leader du Parti pour la liberté (PVV) Geert Wilders jeudi matin.

Les élections locales organisées dans 394 villes des Pays-Bas portent en théorie sur des sujets tels que les contraventions pour stationnement ou l'obligation de tenir son chien en laisse. Mais des responsables politiques nationaux se sont impliqués dans la campagne, avec des thèmes tels que l'immigration, la délinquance ou encore l'Afghanistan, dans l'espoir d'influencer le résultat de ce scrutin.

Les résultats définitifs seront publiés vendredi.

La tenue des prochaines législatives aux Pays-Bas a été fixée au 9 juin: les élections se tiendront ainsi avec près d'un an d'avance sur le calendrier prévu, après la chute de la coalition au pouvoir sur la question de la mission des Pays-Bas en Afghanistan.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

 

La sévère crise économique et sociale que connaît l'Espagne a renforcé l'acrimonie à l'égard des travailleurs immigrés dans la Péninsule. « Au fur et à mesure de la dégradation des indicateurs économiques, souligne "El País", il est de plus en plus difficile de reconnaître la société tolérante et généreuse à l'égard des étrangers d'il y a trois ans seulement. » D'après le quotidien, qui accorde une très large place à une étude sur « racisme et xénophobie » publiée par le ministère du Travail et de l'Immigration, de plus en plus d'Espagnols pensent que les immigrés sont trop nombreux, que les législations les concernant sont laxistes, que les étrangers prennent leur travail, que les Espagnols doivent avoir une préférence pour l'accès aux soins et, pour leurs enfants, à l'école. Pour le quotidien, ce sentiment risque de s'aggraver au fur et à mesure de l'augmentation du chômage, qui devrait atteindre 19 % cette année. Face à cette menace, le ministre Celestino Corbacho tente de dissiper l'impression d'une montée de la xénophobie. Il évoque ainsi la possibilité de certains de tirer partie du sentiment anti-étranger. Au niveau local, en Catalogne particulièrement, dit-il, des formations politiques se déclarent xénophobes et se présentent aux élections avec un tel programme. Mais le ministre, en appelant à faire preuve de « beaucoup de pédagogie », souligne la nécessité de travailler en commun pour construire une société plus diverse. Et il rappelle que l'immigré en Espagne a « autant de droits et d'obligations que n'importe quel autre citoyen ».

Source : Les Echos

Légende: Les étrangers suscitent des critiques mais aussi des manifestations de solidarité, comme ici à Lausanne en 2008, contre le rapatriement de travailleurs clandestins. (Keystone)

En relation avec le sujet

La session parlementaire extraordinaire consacrée à la migration à rouvert un traditionnel fossé au sein de la Chambre basse. Alors que la droite veut suspendre l’accord sur la libre circulation des personnes et limiter les flux migratoires, la gauche demande une nouvelle loi sur l’intégration des étrangers.

 Les votes portant sur des thèmes liés aux étrangers se sont multipliés au cours de la dernière décennie en Suisse. Depuis 2000, le peuple s’est en effet prononcé une douzaine de fois sur la politique d’asile, sur le frein à l’immigration, sur les procédures de naturalisation ou encore sur la libre circulation des personnes.

L’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice), qui se bat souvent seule contre tous sur ces thématiques, a dans la plupart des cas enregistré une défaite. Les campagnes anti-étrangers lui ont cependant permis de recueillir un large soutien populaire et ont contribué dans une large mesure à renforcer sa base électorale au cours des quatre dernières élections fédérales.

Ainsi, après la victoire obtenue lors de la votation de décembre dernier sur l’interdiction de construire des minarets, l’UDC a décidé de relancer immédiatement son cheval de bataille préféré et a demandé la tenue d’une session parlementaire extraordinaire sur la question de la migration. Selon l’UDC, le vote sur les minarets a démontré que la politique du gouvernement en matière de migration ne jouit plus de la confiance des Suisses et qu’il existe un malaise évident au sein de la population en ce qui concerne les étrangers.

Propos démagogiques

Durant le débat à la Chambre basse, le plus grand parti de suisse a donc rafraîchi son traditionnel arsenal de propositions: durcir encore les normes sur l’asile, combattre la criminalité des étrangers, suspendre l’accord de libre-circulation des personnes conclu avec l’Union européenne et limiter l’accès des étrangers aux emplois publics importants, comme les chaires universitaires.

«Chaque année, le nombre d’immigrés augmente de 80'000 à 100'000 personnes, a dénoncé le député UDC Hans Fehr. Ce sont en partie des étrangers que nous apprécions, mais il en arrive également d’autres. Les conséquences sont des salaires plus bas, le chômage et la récession. Il existe par ailleurs une énorme importation de criminalité, de violence et d’intolérance.»

Plusieurs représentants de la droite conservatrice n’ont pas hésité à avancer des arguments hautement démagogiques. «Toute une partie des jeunes immigrés gangrènent notre société, a déclaré le député UDC André Reymond. Vols, viols et bagarres sont désormais monnaie courante. Et que dire des adultes qui battent leurs femmes et leurs filles au nom de leur tradition culturelle?»

L’UDC a également obtenu l’appui de quelques députés du centre, parmi lesquels le PDC (Parti démocrate-chrétien / centre-droit). «La population en a assez d’être terrorisée dans les écoles et les quartiers par des groupes de jeunes émigrés, d’être volée par des bandes de criminels provenant d’Europe de l’Est, d’accueillir des personnes qui font une demande d’asile uniquement pour faire du commerce de drogue en Suisse», a-t-il déclaré.

Meilleure intégration

Les étrangers ne sont pas la cause de tous les maux de la Suisse ont répliqué plusieurs représentants de la gauche. «Il faut être pragmatique et arrêter de lancer des slogans, comme Monsieur Fehr, qui a même osé admettre apprécier certains étrangers, s’est indigné la député socialiste Ada Marra. Oui, il apprécie les étrangers qui sont riches, mais pas les pauvres. Et il n’est pas le seul dans cette salle.»

«Il ne sert à rien d’avoir un débat de bas niveau sur les émigrés allemands ou kosovars», a affirmé Andy Tschumperlin. Pour le socialiste, le problème des étrangers sera résolu en misant sur leur intégration et non sur leur exclusion. Dans ce but, divers représentants du Parti socialiste et du Parti libéral-radical (PLR / droite) ont soutenu la nécessité d’introduire une loi-cadre sur l’intégration des étrangers.

«Nous avons besoin de travailleurs qualifiés de l’UE pour maintenir notre économique et faire fonctionner notre pays», a estimé la députée écologiste Marlies Bänziger. Pour elle, la Confédération doit mettre en place une véritable offensive sur le front de la formation professionnelle. «Plus nous négligeons notre système d’éducation, plus nous serons contraints de faire venir des personnes qualifiées de l’étranger», a-t-elle ajouté.

30 propositions acceptées

Au terme de ce débat fleuve, la Chambre du peuple a approuvé une trentaine de propositions parmi les cent motions et postulats proposés. Parmi ces propositions figure celle de la droite demandant de revoir l’accord sur la libre-circulation des personnes et de réaliser une étude sur son impact. Les députés veulent par ailleurs assouplir les normes sur les permis de travail accordés aux étrangers extra-européens diplômés de hautes écoles suisses.

Deux propositions de l’UDC ont également recueilli une majorité. L’une demande de lier l’octroi d’un permis d’établissement à la connaissance d’une langue nationale et l’autre exige un meilleur contrôle des imams actifs en Suisse.

A la surprise générale, la Chambre du peuple a accepté une motion du PDC proposant d’autoriser une formation professionnelle aux fils d’émigrés clandestins qui ont fréquenté l’école obligatoire en Suisse.

Source : swuiisInfo.ch

La Ligue des droits de l'Homme, en collaboration avec Progress Lawyers Network, organise,  Le mercredi 24 mars, une conférence débat sur le thème : Frontex : guerre aux migrants.

Frontex est l’agence européenne pour la gestion du contrôle des frontières extérieures de l'Union européenne.

Bien qu’opérationnelle depuis 2005, Frontex, dont les compétences et capacités sont sans cesse renforcées, reste pourtant méconnue du public. L’objectif de la conférence-débat tend dès lors à mettre en lumière son existence, ses compétences et les conséquences de ses opérations en termes de violation des droits fondamentaux des migrants…Suite

Une journée symbolique. C'est en ces termes qu'on peut qualifier la journée sans immigrés organisée lundi dernier par le collectif associatif «24 heures sans nous».

Une journée qui a rassemblé des centaines de personnes à Paris, une centaine à Marseille et plus de 50 personnes à Avignon. Des manifestations similaires ont eu lieu, entre autres, à Athènes, à Madrid, à Rome et à Naples. Ils ont tous répondu présents à l'appel du collectif afin d'attirer l'attention sur la situation, souvent précaire, de la majorité des migrants en Europe. Les manifestants pacifiques se sont regroupés au parvis de l'hôtel à Paris. Jeunes et moins jeunes, étudiants, travailleurs migrants en situation régulière, des sans papiers de différentes couleurs et ethnies… ont tous été réunis pour faire entendre leur voix. Ils brandissaient des banderoles et scandaient des slogans: "Ral-le-bol de l'instrumentalisation politique de l'immigration" ou "La France n'est rien sans les immigrés".

L'objectif escompté, selon les propos des initiateurs, est de susciter une large prise de conscience sociale et politique, et montrer que les immigrés ne sont pas que des adeptes de la fraude et des friands des allocations familiales. Des clichés qui stigmatisent tous les immigrés et les rangent dans le même panier avec d'autres fraudeurs (immigrés ou de souches).
Durant cette journée, les immigrés originaires surtout d'Afrique sub-saharienne, du Maghreb, d'Europe de l'Est et d'Amérique du Sud, ont décidé de ne pas participer à la vie économique et de ne pas consommer.

Venu avec son frère Anwar, Kamal a participé à la manifestation. «J'y étais et j'en suis très fier. Pour une première, c'était très bien. On a partagé des moments inoubliables et on a immortalisé une page de l'histoire de notre terre d'accueil», souligne-t-il. Son frère Anwar ne cache point sa fierté d'être une partie du puzzle de l'action de solidarité. «Les immigrés ne sont pas que des gens qui exercent des métiers précaires (femmes de ménage, éboueurs, agents de sécurité...). Ils sont aussi des cadres, des patrons, des médecins, des ingénieurs», dit-il, en ajoutant : «j'ai pris un congé quelques jours avant la manifestation afin de me joindre à l'action sans problème». En revanche, beaucoup de personnes n'ont pas pu participer à cette journée. Lorsqu'on exerce un travail précaire, il est difficile de courir le risque de se faire licencier. Tel est le cas de Amine qui, employé dans un supermarché parisien, n'a pas pu manifester. « Je gagne modestement ma vie et je vis en collocation avec d'autres maghrébins. Lundi dernier, j'aurais aimé être avec les autres, mais je n'ai pas pu. En revanche, j'ai porté le brassard en signe de solidarité avec l'action». Mon patron, raconte-t-il a apprécié le geste.

«Une journée de travail coûte très cher», fait-il remarquer. Pour Nadia, qui habite elle aussi à Paris, la manifestation est un symbole de solidarité. «J'étais sur place vers 11h45 puisque le rassemblement était prévu de 12 à 14h. J'étais un peu déçue de voir si peu de monde mais j'ai adoré l'arrivée des travailleurs sans papiers». J'ai senti un malaise, dit-elle, lorsque j'ai entendu qu'il ne fallait pas que les sans papiers se mélangent avec nous. «Cela m'a heurtée car ils sont les plus touchés et je considère qu'ils avaient toute leur place au sein de la manif», note Nadia avec un ton désolé. «Je pense que l'action "24 h sans nous" est une bonne initiative. Mais, elle manque de revendications fermes vis à vis des politiques», renchérit-elle. Le choix de la date n'est pas fortuit. Le premier mars fait référence à mars 2005, le jour de l'entrée en vigueur du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile en France. A préciser que ce code institutionnalise une immigration choisie sur des critères économiques, explique les membres du collectif. Les étrangers se voient accusés d'accaparer des emplois et d'être à l'origine de la hausse de la criminalité. A noter que le projet est né suite à la polémique déclenchée en réaction au propos tenus par le ministre de l'Intérieur français Brice Hortefeux, lors du campus d'été des jeunes de l'UMP, à Seignosse en septembre dernier. Sa phrase tristement célèbre lancée à un jeune militant maghrébin a fait la Une des quotidiens : « Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes».

Convention non ratifiée

La Journée Internationale des Migrants est célébrée le 18 décembre. C'est l'occasion, dans le monde entier, de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants. La date a été choisie, il y a quatre ans par l'ONU, pour attirer l'attention sur une convention adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 1990 mais restée inapplicable faute de ratifications suffisantes. Cette Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille, concerne tous les migrants qui vont exercer, exercent et ont exercé un travail pendant tout le processus de migration. Pour tous, avec ou sans papiers, des droits fondamentaux sont réaffirmés en «considérant la situation de vulnérabilité dans laquelle se trouvent fréquemment les travailleurs migrants et les membres de leurs familles». La Convention n'est entrée en vigueur que le 1er juillet 2003. A ce jour, 27 Etats l'ont ratifiée, des pays d'émigration, mais aucun des pays les plus industrialisés. La France, ses partenaires européens et la plupart des pays d'immigration de la planète éludent la ratification.

Source : Le Matin

Un vernissage de l'exposition "Esprit des lieux" regroupant un collectif d'artistes-peintres établis à Bruxelles aura lieu, jeudi prochain, à la villa des arts de Casablanca (19h00).

ll sera devancé d'une conférence de presse qui se déroulera au même endroit à 18H00, indique un communiqué conjoint de la Fondation ONA et de la délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc.

Il s'agit des artistes Nicole Callebaut, Liliane Cock, Jean Cotton, Michèle Delorme, Betsy Eeckhout, Anne Gilsoul, Tibari Kantour, Cécile Massart et Claire Segers qui ont "développé au sein d'un atelier de gravure, des recherches allant de la gravure traditionnelle, aux expériences dans la fabrication de papiers, aux études de matériaux plus adaptés à l'environnement, jusqu'aux supports tridimensionnels".

"Autant de formes et de pratiques qui cherchent à sortir du champ de la gravure comme toile", ajoute la même source, soulignant que l'édition marocaine d'"Esprit des lieux" tient son origine de l'amitié qui lie les membres du collectif avec l'artiste marocain Tibari Kantour, depuis plus de trente ans, grâce à laquelle les artistes ont été mis en contact avec la culture marocaine.

"Ce qui particularise ce projet c'est le principe de Résidence d'artistes comme méthode de travail, comme moment de cristallisation de l'échange entre les idées et les intentions respectives, de la confrontation et l'enrichissement mutuel", souligne-t-on.

Selon les organisateurs, le travail de ces peintres se singularise, en outre, par "l'idée de créer à partir des traces que chacun des artistes du collectif a gardées, à travers les différents allers-retours et voyages réalisés au Maroc".

Source : MAP

L'institut britannique de recherche en politique publique (IPPR) a appelé, mardi, le gouvernement à encourager l'immigration, soulignant le rôle important que jouent les immigrés au sein de l'économie du Royaume-Uni.

Le renforcement des flux migratoires en provenance des pays d'Asie et d'Afrique devrait également être avantageux aux économies de ces pays, indique dans un rapport l'IPPR, proche du parti travailliste au pouvoir.

La publication du rapport intervient au moment où l'agence britannique chargée du contrôle des frontières (UKBA) s'apprête à publier de nouvelles règles durcissant le contrôle des flux migratoires.

Le ministre britannique chargé de l'immigration, Phil Woolas, a indiqué que son gouvernement "est conscient" de l'apport des immigrés à la vie économique du pays, tout en soulignant que son gouvernement ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre une politique efficace dans ce domaine.

Des chiffres publiés la semaine dernière ont montré que plus de 200.000 immigrés ont été naturalisés en Grande-Bretagne en 2009, soit une hausse de 58 pc par rapport à 2008.

L'immigration sera l'une des principales questions lors des élections législatives britanniques, prévues en mai prochain. Le parti conservateur, principale formation de l'opposition, s'oppose à la politique mise en œuvre dans ce sens par le gouvernement travailliste, et plaide pour un durcissement du contrôle des frontières du pays.(MAP).

Source : Casafree/MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a eu mardi à Doha un entretien avec le ministre qatari du Travail, Dr Sultan bin Hassan Dawssari.

A l'issue de cet entretien, qui s'est déroulé en présence de l'ambassadeur du Royaume au Qatar M. Abdelaadim Tber, le ministre a indiqué à la MAP qu'il a discuté avec le responsable qatari de la situation de la communauté marocaine résidente au Qatar et qu'il lui a exposé les efforts du gouvernement marocain en faveur des Marocains Résidents à l'Etranger (MRE).

Faisant part du souhait de la partie qatarie de recourir davantage à la main d'œuvre marocaine à travers des canaux réglementés, M. Ameur a indiqué qu'il a informé son interlocuteur des attributions de l'Agence nationale de Promotion de l'Emploi et des compétences (ANAPEC) avec laquelle les recruteurs qataris pourraient se mettre en relation.

Le ministre marocain, dont c'est la première visite au Qatar, s'était entretenu lundi avec le ministre d'Etat qatari de l'Intérieur, qui s'est notamment félicité du "sérieux et de la bonne intégration" de la communauté marocaine. Celle-ci est estimée à plus de 4000 personnes, dont de nombreux cadres et techniciens venus du Maroc ou d'Europe.

Il avait ensuite tenu, à la Résidence de l'ambassadeur, une grande réunion d'information et d'échanges avec cette communauté venue nombreuse suite à une annonce diffusée par l'ambassade.

M. Ameur a quitté Doha mardi en début d'après-midi à destination de Manama, au Bahreïn, pour une visite de travail similaire. Il achèvera sa tournée dans la région par une visite aux Emirats arabes unis.

 Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a exposé lundi soir aux Marocains résidant au Qatar le programme mis en œuvre par son département, et les a invités à se constituer en association démocratiquement élue suivant la loi du pays d'accueil, estimant que ce sera la meilleure manière pour eux de faire aboutir leurs doléances.

Lors d'une rencontre organisée par l'ambassade du Royaume du Maroc à Doha, le ministre s'est adressé à un gotha d'une centaine de cadres, de techniciens et travailleurs marocains exerçant dans l'Emirat, les assurant de son engagement à travailler étroitement avec la future association pour la solution des problèmes de cette communauté forte de plus de 4000 personnes.

M. Ameur a expliqué que le programme de son département se décline dans la mise en  oeuvre d'un volet d'action culturelle, de nouvelles mesures sociales, d'une approche incitative à l'investissement, de l'encouragement des compétences expatriées et d'une amélioration des services administratifs.

Soulignant le rôle que la communauté marocaine de l'étranger a joué dans l'édification du Maroc, le ministre a fait part des préoccupations des parents émigrés quant à la préservation de la langue arabe et de l'islam chez les nouvelles générations nées hors du pays. Aussi a-t-il insisté sur l'importance du volet culturel pour répondre à cette question, rappelant notamment le lancement de centres culturels à Paris, Barcelone, Bruxelles, Montréal, Tunis et Tripoli.

"Ces centres rapprocheront les Marocains de leur pays, comme ils feront connaître notre pays auprès des autres", a fait remarquer le ministre qui a affirmé que cette opération sera inscrite dans la durée. Il a également signalé l'organisation en 2009 de trois universités d'été et la programmation d'une dizaine d'autres en 2010.

Concernant le volet social, M. Ameur a notamment cité la réduction des droits de douane sur les voitures pour les MRE qui rentrent pour la retraite au pays, la mise en place de l'assistance judiciaire dans les consulats, la prise en charge des rapatriements de personnes en difficulté ou encore celle du rapatriement des dépouilles mortelles.

Dans le domaine de l'investissement, le ministre a rappelé la mise en place d'un fonds de soutien aux MRE porteurs de projets, d'une caisse de garantie pour le logement et de la suppression de la commission bancaire sur les transferts.

Quant à la valorisation des compétences expatriées, le ministre a fait part des gestes de sollicitation à leur égard non seulement pour leur contribution dans l'effort socio-économique du Maroc, mais aussi pour le recours à leurs conseils dans certains domaines, comme celui du développement durable.

Enfin concernant les services administratifs, le ministre a rappelé la décision prise par son département pour rendre obligatoire la réponse à toutes les demandes et plaintes des MRE, signalant qu'une cellule juridique a été créée pour conseiller les émigrés qui sont souvent confrontés à des questions de procédure.

Le ministre a affirmé que toutes ces mesures s'inscrivent dans la cadre d'un projet ambitieux et intégré, faisant part de la mobilisation des ambassades du Royaume dans ce sens, afin de faire des MRE "la 17ème région du Royaume".

Les interventions qui ont suivi l'exposé du ministre ont dénoté à la fois la satisfaction de l'assistance à propos de cette première visite du genre d'un ministre des MRE, et l'espoir de voir cette initiative déboucher sur des solutions aux divers problèmes exposés avec sérénité et franchise.

Plusieurs intervenants ont ainsi souligné la nécessité de l'ouverture à Doha d'une école marocaine, d'autres se sont plaints de l'Administration au Maroc ou souhaité davantage mesures sociales, notamment la couverture médicale durant les vacances au pays. D'autres encore ont sollicité plus de protection pour les migrants en difficulté. La rencontre s'est prêtée même au souhait de voir une présence des produits marocains sur le marché du Qatar.

Répondant aux diverses questions et saisissant l'importance que l'assistance a donnée en particulier à celle de l'ouverture d'une école marocaine, le ministre a suggéré aux participants de choisir, à l'instar des autres communautés qui disposent d'écoles, l'option de l'initiative privée.

Le débat a été conclu par la proposition du ministre demandant la constitution d'une association, et l'engagement exprimé par l'ambassadeur du Royaume, M. Abdelaadim Tber, d'oeuvrer avec cette future association pour la solution des problèmes de la communauté.

Durant la même journée de lundi, M. Mohamed Ameur a notamment rencontré le ministre d'Etat à l'Intérieur du Qatar. Il devait rencontrer le ministre du Travail mardi, avant de rendre au Bahraïn et aux Emirats Arabes Unis.

 Source : MAP

Le Mouvement des Indigènes de la République (MIR), créé en 2005, s'est transformé en parti politique, prenant pour appellation le Parti des Indigènes de la République (PIR), a indiqué mardi la nouvelle formation dans un communiqué.

Le congrès fondateur a eu lieu le week-end dernier à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Quatre-vingts délégués des collectifs locaux de province et de Paris se sont réunis samedi et dimanche pour élire leur direction politique et désigner quatre porte-parole: Houria Bouteldja (militante depuis la création du mouvement, attachée commerciale), Joby Valente (militante et chanteuse antillaise), Bidzanga Nana (militant associatif, professeur de judo) et Mbaireh Lisette (militant afro-antillais, consultant en résolution de crise).

Créé il y a cinq ans, le MIR voulait "combattre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies".

Tout en continuant son action de terrain "en particulier à l’échelle des quartiers populaires où sont concentrées les populations traitées comme des indigènes", le PIR espère "être présent lors des échéances électorales de 2012 à 2014, et notamment aux élections présidentielle, législatives et municipales, de manière à construire l’autonomie politique indigène et à renforcer la dynamique décoloniale".

Environ 300 adhérents au Mouvement des Indigènes de la République sont devenus adhérents du PIR, "et nous allons mener campagne pour essayer d'élargir notre base et de créer de nouveaux collectifs locaux sur la base du programme adopté", a affirmé à l'AFP Mme Bouteldja.

Ce programme est "original en terme organisationnel : on adhère en tant qu'individu mais peut, à l'intérieur du parti, adhérer à une communauté culturelle comme par exemple les Antillais, les descendants d'Afrique noire, les arabo-berbères ou encore les musulmans", a expliqué à l'AFP Mme Bouteldja.

"Nous sommes dans un processus de valorisation et d'affirmation des identités", a-t-elle poursuivi. "Le PIR entend combattre les discriminations sociales, raciales et spatiales à savoir la relégation dans les ghettos".

Source : Le Figaro

Une femme musulmane portant le niqab (voile intégral) a été expulsée d'un cours de français destiné aux immigrés au Québec parce qu'elle refusait de découvrir son visage en classe, a rapporté mardi le quotidien montréalais La Presse.

La femme d'origine égyptienne, qui a un droit de résidence permanente au Canada, suivait un cours de français pour immigrés au Cégep St-Laurent, un établissement pré-universitaire, à Montréal.

Elle refusait de montrer son visage en classe en raison de la présence d'hommes et demandait à ne pas être assise en face de ces derniers.

L'enseignante et la direction de l'établissement ont tenté durant plusieurs mois de trouver un compromis avec elle et lui ont même permis de faire un exposé oral au fond de la classe, de dos, pour ne pas faire face à des hommes. Une situation qui créait des tensions entre les étudiants et l'enseignante.

La direction de l'institution a réitéré à plusieurs reprises sa demande pour que l'étudiante retire son niqab en classe pour des raisons pédagogiques, mais devant son refus systématique, l'affaire est remontée jusqu'au ministère québécois de l'Immigration, qui a finalement décidé en novembre dernier de l'expulser du cours, indique le quotidien.

L'étudiante a porté plainte devant le Commission des droits de la personne du Québec.

Cette affaire risque de relancer au Québec le débat sur "les accommodements", excessifs selon certains, consentis à des minorités ou à des groupes religieux, débat qui avait agité la province francophone en 2007-2008.

Ce débat s'était cristallisé avec l'adoption par le village d'Hérouxville d'un "code de vie" avertissant les immigrés que la lapidation ou le port de la burqa étaient interdits sur son territoire, une initiative qui avait défrayé la chronique au Québec et bien au delà.

Une commission officielle avait conclu que les immigrés devaient adhérer aux valeurs fondamentales de la société québécoise et apprendre le français, mais que doivent leur être fournis "les moyens de cette intégration".

Depuis janvier 2009, les personnes immigrant au Québec doivent signer une "déclaration formelle" par laquelle elles s'engagent à respecter les "valeurs communes" de la province francophone et à apprendre le français.

Des défenseurs de la laïcité réclament également une loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public, mais une telle législation est impensable car elle irait à l'encontre de la Charte canadienne des droits et liberté, un document constitutionnel qui garantit "la liberté de religion".

Source : Le Monde/AFP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'est dit "impressionné" par la qualité des Marocains qu'il a pu rencontrer lors d'une réunion mardi soir à Manama.

Dans un entretien téléphonique avec MAP-Doha, le ministre a affirmé que cette communauté a connu une importante évolution ces dernières années suite à l'arrivée, tant du Maroc que d'Europe, de nombreuses compétences marocaines quioccupent aujourd'hui de bons postes, en particulier dans les secteurs bancaires et hôteliers.

Quelque 120 cadres marocains travaillent dans les banques et les multinationales installées à Manama, a-t-il signalé.

Le ministre a en outre indiqué que la rencontre de mardi soir, qui a réuni plus de 160 participants, a permis la création d'un "Réseau des compétences marocaines installées au Bahreïn" ainsi que la mise en place, au sein de l'ambassade du Royaume, d'une bibliothèque destinée à mieux faire connaître le Maroc et sa culture aux membres de la communauté, notamment aux jeunes élèves.

Il a également fait part de la décision de créer un "Club des Marocains" à Manama, qui sera le partenaire du ministère dans le traitement des questions sociales et culturelles qui préoccupent la communauté.

M. Ameur s'est aussi félicité des efforts déployés conjointement par les autorités bahreïnies et l'ambassadeur du Maroc, M. Mohamed Aït Ouali, en faveur de cette communauté forte de quelque 3500 personnes, et connue pour son dynamisme et son sérieux.

Arrivé mardi à Manama en provenance du Qatar où il a effectué une visite de travail, M. Ameur devrait rencontrer mercredi les ministres bahreïnis du Travail et des affaires sociales, avant de partir pour une visite similaire aux Emirats arabes unis.

Source : MAP

Les règles de renouvellement des cartes de séjour et de délivrance des cartes de résident en France devraient être adaptées au comportement des demandeurs, a déclaré le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a déclaré que les règles de renouvellement des cartes de séjour et de délivrance des cartes de résident en France devraient être adaptées au comportement des demandeurs. (Reuters/Benoît Tessier)

Le projet de loi sur l'immigration attendu dans le courant du mois permettra ainsi de davantage tenir compte des "efforts d'intégration du migrant", a-t-il dit à l'occasion de la signature du 500.000e Contrat d'accueil et d'intégration (CAI).

Le texte modifiera pour la cinquième fois le Code d'entrée et de séjour des étrangers, en vigueur depuis le 1er mars 2005 et dénoncé par l'opposition de gauche et des associations, qui ont organisé lundi une "Journée sans immigrés" et ont manifesté samedi pour réclamer la suppression du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

Le CAI, par lequel un candidat à l'immigration s'engage à "entreprendre activement de s'intégrer à la société française", permet aux préfets de ne pas renouveler un titre de séjour en cas de non respect du contrat.

Cette sanction est souvent "disproportionnée", a estimé Eric Besson, qui souhaite que "le renouvellement des cartes de séjour et la délivrance des cartes de résident prennent en compte de manière plus progressive le respect des exigences" du CAI, comme le suivi de "formations civiques et linguistiques", le "bilan de compétences professionnelles" ou le respect des lois.

"Mon souhait est que l'autorisation de séjour tienne mieux compte des efforts d'intégration du migrant, et que les cas de non respect des engagements pris dans le cadre du CAI puissent être identifiés et comptabilisés, afin d'être pris en compte", a-t-il déclaré.

Ainsi, une nouvelle procédure de naturalisation serait accélérée pour "ceux qui accomplissent des efforts d'intégration plus importants". Le ministre a en outre souhaité que "le niveau de langue française requis" par le CAI soit augmenté.

Eric Besson s'est déjà prononcé en faveur d'un titre de séjour à points, du type de celui récemment adopté par l'Italie. "Sur le principe, je crois que c'est sain (d'avoir) toujours cet équilibre entre les droits et les devoirs", avait-il déclaré le 9 février sur BFM TV.

L'avant-projet de loi pourrait par ailleurs durcir la législation contre les sans-papiers, avait écrit en février le journal Le Monde.

Source : L’Express

Plus de 800 représentants de la société civile venant des quarante-trois pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM) prendront part au lancement international du 1er "Forum Anna Lindh pour le Dialogue Interculturel", prévu du 4 au 7 mars à Barcelone.

S'exprimant avant le début de ce Forum, le Président de la Fondation Anna Lindh, André Azoulay, a affirmé que "le Forum représente une opportunité unique pour rallumer la coopération entre les organisations de la société civile de la Région et pour faire en sorte que nos efforts communs en faveur du dialogue entre les cultures soient au centre de la construction de l'Union pour la Méditerranée".

"C'est par la qualité de nos débats et par la profusion de nos idées et de nos initiatives que nous pouvons jouer un rôle essentiel pour aider les populations de la Région à se réapproprier leur avenir commun en Méditerranée", a ajouté, M. Azoulay, cité par un communiqué de la Fondation, basée à Alexandrie.

Prévu pour coïncider avec le lancement du nouveau Secrétariat de l'UPM, l'inauguration du Forum sera marquée par la présence du ministre espagnol des Affaires étrangères, M. Miguel Angel Moratinos, le Président de la Fondation Anna Lindh, M. André Azoulay, le Haut Représentant des Nations unies pour l'Alliance des Civilisations, Jorge Sampaio, le Commissaire européen pour l'élargissement et la politique européenne de voisinage, Stefan FÃlle et le nouveau Secrétaire de l'Union pour la Méditerranée, Ahmad Masa'deh.

Initiée sous la Présidence espagnole de l'UE, dans la ville de Barcelone, qui a donné naissance au Partenariat Euro-méditerranéen en 1995 et va maintenant accueillir le nouveau Secrétariat de l'UPM, le Forum Anna Lindh offrira à la société civile et aux institutions internationales opérant dans la Région l'opportunité de partager et de développer des possibilités d'action pour le dialogue interculturel, précise le communiqué parvenu lundi à la MAP.

Organisé à l'initiative de la Fondation Anna Lindh, l'institution responsable du volet social, culturel et humain du Partenariat Euro-méditerranéen, le Forum est réalisé en partenariat avec l'IEMED -Chef de File du Réseau Anna Lindh de la Société Civile en Espagne- et avec le soutien de la Commission Européenne, du gouvernement espagnol, de la Generalitat de Catalunya, du Conseil Municipal de Barcelone et de la Diputacio de Barcelona.

Portant le nom de l'ancienne ministre suédoise des Affaires étrangères poignardée par un déséquilibré en 2003, la fondation euro-méditerranéenne pour le dialogue entre les cultures vise à rapprocher les individus et les organisations des deux rives de la mare nostrum grâce à des actions soutenues de dialogue.

Source : MAP

A l'instar d'autres villes d'Italie, la communauté immigrée établie à Rome et sa région s'est mobilisée, lundi, pour faire entendre sa voix et interpeller l'opinion publique italienne sur sa condition et la discrimination dont elle est l'objet.

Ce fut le cas notamment lors d'un sit-in devant le siège du parlement où plusieurs représentants de cette communauté sont intervenus pour parler de leur expérience et protester contre le racisme et l'intolérance dont les immigrés sont victimes dans leur quotidien.

Lors de ce sit-in, organisé à l'appel du collectif "24 heures sans nous" qui a invité à faire du 1er mars, une journée nationale sans immigrés, les intervenants ont mis l'accent notamment sur l'importance du rôle des immigrés dans le monde du travail et leur précieux apport à l'économie du pays.

Selon une source informée citée par l'agence Ansa, 30 pc du Produit intérieur brut est lié directement ou indirectement au travail des immigrés.

Les orateurs n'ont pas ménagé également leurs critiques envers le "paquet sécuritaire" mis en Âœuvre par les autorités gouvernementales, dont l'une des manifestations est la criminalisation, depuis l'été dernier, du délit de clandestinité.

Comme convenu, la couleur jaune a dominé parmi les participants à "ce mouvement pacifique et civilisé de protestation", comme l'a qualifié la présidente de la coordination nationale du collectif "24 heures sans nous", qui a décrit le jaune comme étant la couleur de l'intrigue mais aussi de la renaissance et du changement.

"Nous ne sommes pas des criminels. En Italie, nous étudions et nous travaillons", ont clamé des intervenants dont certains appartiennent à la seconde génération.

Figuraient parmi eux tout aussi bien des travailleurs, des étudiants que des demandeurs d'asile ou autres. Ils intervenaient tant en italien que dans d'autres langues.

Tous ont été unanimes à considérer ce 1er mars comme une étape sur la voie de la consécration de leurs droits et de leurs mérites au sein de la société italienne.

Trop souvent mal jugés et victimes d'intolérance et de racisme, les immigrés en Italie, mais également de France, en Grèce et dans d'autres pays européens, se sont concertés pour se donner la main, le temps d'une journée, pour faire prendre conscience de leur condition et de leur rôle dans le développement des économies des pays dans lesquels ils vivent et travaillent.

Par cette "grève”, nous entendions nous opposer aux instruments qui se basent sur les racines culturelles ou religieuses pour justifier des politiques locales ou nationales d'exclusion et de marginalisation des étrangers, a confié à la presse un membre du collectif "24 heures sans nous”.

Quelque soixante comités de ce collectif devaient superviser, à travers tout le territoire italien, le déroulement de cette journée de protestation.

Plusieurs partis politiques, organisations syndicales et associations de la société civile avaient fait part de leur intention de participer à cette journée.

Outre Rome, des manifestations devaient avoir lieu à Milan, à Bologne, à Brescia mais aussi à Rosarno (sud), théâtre en janvier dernier, d'affrontements violents entre habitants et forces de l'ordre, d'une part, et saisonniers africains, de l'autre.

Ces derniers étaient employés pour la plupart illégalement dans la collecte de fruits et légumes moyennant une rémunération dérisoire. Les incidents s'étaient soldés par 67 blessés, dont la majorité parmi les immigrés subsahariens.

Source : Casafree/MAP

Un immigré Marocain, Said Hajem, a décidé de poursuivre en justice le département de police de New York (NYPD), arguant qu'il avait été recalé à l'embauche parce qu'il était musulman, né en dehors du territoire des Etats Unis, rapporte le New York Times dans son édition du week-end.

Said Hajem, 39 ans, a déclaré au journal qu'il avait passé l'examen de recrutement en février 2006 et qu'il avait obtenu un résultat de 85,6, bien au-dessus de la moyenne de passage, ajoutant qu'au mois de juin de la même année il avait reçu une lettre de félicitations de la part du commissaire Raymond W. Kelly, suite à laquelle il a commencé à se préparer pour rejoindre l'académie de police.

Said Hajem, qui avait obtenu la nationalité américaine au début de l'année 2006 a affirmé que les perspectives de rejoindre la police de New York s'étaient obscurcies au mois de juillet de la même année lorsqu'un officier, Ricardo Ramkissoon, qui examinait sont dossier, lui a fait part de sa désapprobation de voir des personnes nées sous d'autres cieux rejoindre la police de New York.

Le même officier avait rejeté des références, contenues dans le dossier de Hajem, de personnes portant des noms arabes, en arguant qu'il avait plutôt besoin de "noms américains", car Hajem "pouvait être un terroriste".

Dans sa plainte, Said Hajem affirme qu'il a été victime de discrimination et de violations de ses droits constitutionnels, poursuit le New York Times, ajoutant que son avocate croit que son client "aura gain de cause".

Cité par le journal, le porte-parole du département de police de New York, Paul J. Browne, a décliné de commenter les propos de Said Hajem au sujet de Ramkissoon, ajoutant que "le NYPD, qui fait l'objet de plusieurs allégations, a une réputation d'embaucher des personnes venant de Turquie, Bangladesh et du Pakistan, qui sont tous des pays musulmans".

Hajem et son avocate n'ont pas contesté ces déclarations sur la diversité, mais ont plutôt souligné que l'officier Ramkissoon avait "saboté la demande de Hajem en fournissant des informations erronées à ses supérieurs".

Source : MAP

 

Entre débats sur l'identité nationale, d'autres sur la burqa, et plus récemment un projet pour le durcissement de la loi sur l'immigration, les nouvelles initiatives du gouvernement français suscitent indignation et colère de la communauté des immigrés qui fustigent une politique "discriminatoire" aux antipodes des valeurs de la République française.

Les manifestations de soutien aux immigrés se multiplient dans l'Hexagone pour dénoncer cet état des lieux "déplorable", avec des actions innovantes allant jusqu'à la réclamation de la suppression "pure et simple" du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, voire l'organisation d'une "Journée sans immigrés" (lundi) pour démontrer le poids économique de ces derniers dans la société .

Qu'elles interviennent à l'appel de partis politiques, de syndicats ou d'ONG, ces manifestations ont pour mot d'ordre: réhabiliter l'image des immigrés en tant que composante importante de la société française méritant de vivre en paix et dans la dignité.

Réhabiliter l'image des immigrés

Ainsi, à l'appel d'un collectif de 85 organisations, dont le parti des Verts, l'association Attac, le Parti communiste français (PCF) et le Front de gauche, quelque 7.000 manifestants se sont rassemblés samedi après-midi dans le centre de Paris et ont défilé jusqu'au ministère de l'immigration, réclamant "la suppression" de ce département et "la fin du colonialisme".

Cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre de la "5e semaine anticoloniale" en France (19-28 février), avait pour but de montrer le lien entre "le colonialisme d'hier et celui d'aujourd'hui, dans la façon de traiter les jeunes issus de l'immigration et les sans-papiers, par exemple".

Les initiateurs estiment qu'il existe "un trou noir de la mémoire sur la question coloniale, qui fait que l'on n'a pas pu régler ces questions de discrimination".

"La journée sans immigrés", à laquelle a appelé lundi le collectif +24 heures sans nous+, est une autre initiative qui appelle "les immigrés, enfants d'immigrés et les citoyens conscients de l'apport de l'immigration en France" à cesser de "consommer et/ou travailler" ce jour-là, à arborer un ruban jaune en signe de solidarité et à participer à des rassemblements.

"Pour la première fois en France, nous décidons de ne pas participer à la vie de la cité. Par cette absence, nous voulons marquer la nécessité de notre présence", lit-on sur le site internet du collectif, qui se veut apolitique.

Le collectif veut ainsi exprimer une exaspération de ces "dérapages" et des propos "stigmatisant" de plus en plus fréquents dans le discours politique français.

La manifestation, qui donnera lieu à des rassemblements dans plusieurs villes françaises et d'autres pays européens (Grèce, Italie), s'inspire d'un mouvement de protestation observée par les Latino-Américains aux Etats-Unis en 2006. Visés par une loi criminalisant le travail clandestin, des centaines de milliers d'immigrés hispaniques avaient paralysé les grandes villes du pays et obtenu le retrait du texte.

La France ne peut se passer de ses immigrés

Au delà de la portée symbolique de cet appel au boycott de l'économie française, l'enjeu de la journée est de taille pour les immigrés. Il s'agit de démontrer que la France ne peut se passer d'eux. Il faut dire qu'il est difficile d'imaginer le contraire, leur contribution à la prospérité française étant indéniable.

Les immigrés occupent, en effet, une part non négligeable dans la population active de l'Hexagone, soit 8,6 pc, selon les dernières données tirées du recensement par l'Institut français de la statistique et des études économiques (Insee), en 2007.

Une part qui devient encore plus élevée si l'on prend en considération uniquement la population active occupée (hors chômeurs). Elle est passé de 10,7 pc en 1995, à 11,3 pc en 2007, d'après les chiffres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

"Cette stabilité de la présence des immigrés dans l'emploi total montre que quelle que soit la conjoncture, on ne s'en passe pas", explique Jean-Pierre Garson, chef de la division des migrations internationales de l'OCDE.

Leur présence ne se limite pas, comme on pourrait le croire, aux secteurs en déclin tels l'agriculture ou l'industrie mais a tendance à s'étendre à d'autres activités, tertiaires en particulier. Dans le domaine de l'hôtellerie, par exemple, ils représentent plus de 20 pc de la main d'oeuvre employée. Leur nombre progresse également dans des secteurs plus qualifiés, tels l'informatique (17,4 pc) ou les services aux entreprises (16,5 pc).

L'OCDE estime que leur part dans la création nette d'emplois a tendance à croître, avec un renforcement marqué sur la seconde moitié de cette décennie, s'élevant à 40 pc en moyenne, contre 13 pc entre 1997-2007.

Source : MAP

Google+ Google+