A quelques jours des élections régionales en Italie, une quinzaine de membres de la Lega Nord (Ligue du Nord), parti d’extrême droite, dont Mario Borghezio, eurodéputé et figure phare du néo-fascisme en Italie, ont manifesté devant le consulat du Maroc à Milan.
« Ceci est Milan, pas Marrakech » n’était qu’une des paroles insultantes scandées vendredi dernier à destination des autorités marocaines. Borghezio a affirmé que la Lega Nord n’allait « plus accepter la saleté et le chaos créé par les Marocains. » Déroulant du ruban de sécurité, les extrémistes voulaient symboliser la fermeture du consulat pour « arrêter l’invasion » des Marocains en Italie. Sur la question d’une journaliste sur les raisons de cette haine, un militant commente sans grand recul : « Ceci est la position du parti et je m’identifie à mon parti.»
Incroyables propos devant la représentation officielle du Maroc, mais ce ne sont pas des propos isolés. A Milan, la Lega Nord ne cesse de faire des déclarations scandaleuses. Après avoir demandé des trames de métro réservées au Milanais « de souche », la Lega a voulu instaurer une sorte de milice pour « sécuriser » la ville. Mario Borghezio, ce néo-fasciste condamné en 1993 à 750 000 lires (un peu moins de 400 000 €) pour avoir battu un enfant marocain a été élu au parlement européen en 2008 et semble voir son rôle aujourd’hui dans la diffusion d’idées xénophobes au niveau européen. Il a ainsi participé à des meetings politiques en amont des élections régionales en France, soutenant notamment « Alsace d’abord », parti d’extrême droite faisant 5% des voix.
Une hostilité de plus en plus grande envers les migrants se répand dans de grandes parties d’Italie. Une étude présentée au Parlement italien en février de cette année a même établi que 47% des jeunes 18-29 ans en Italie étaient intolérants voire racistes. Ceci explique les succès électoraux de la Lega Nord : plus de 8% aux élections législatives en 2008. Au niveau local, 5 mairies et 13 provinces sont dirigées par des membres de la Lega Nord.
Le contexte politique en Italie ne laisse pas croire que ce soutien d’idées racistes soit un phénomène passager. Même le premier ministre du pays, Silvio Berlusconi, exprime ouvertement son intolérance envers les migrants. Concernant encore une fois la ville de Milan, il a affirmé en juin dernier : «Certains veulent une société multiethnique et multiculturelle, mais nous ne sommes pas de cet avis. Par exemple, quand on marche dans le centre d’une ville comme Milan, le nombre important de personnes non italiennes donne l’impression de ne pas être dans une ville européenne ou italienne, mais dans une ville africaine. Et nous n’acceptons pas cela. »
Dimanche prochain, des élections auront lieu dans 13 des 20 régions du pays. Depuis la fin des années 90, de plus en plus de compétences ont été dévolues de l’état central aux régions, faisant des élections régionales un enjeu important de la vie politique italienne. Critiquant la préparation des élections, l’auteur italien Roberto Saviano a proposé récemment de mettre ces élections sous contrôle d’observateurs de l’ONU pour pouvoir assurer un vote honnête. Mais même si le vote sera honnête et transparent, nous risquons d’assister à une montée en puissance de la Lega Nord, faisant d’elle un parti de plus en plus représenté dans toute l’Italie et non seulement dans les régions du nord. Ainsi, des actions et propos tels que ceux de Borghezio devant le consulat du Maroc à Milan pourraient se voir légitimées sur tout le territoire.
Source : Yabiladi
Un séminaire sous le thème "Le Maroc: Islam, société et modernité" aura lieu le 29 mars à Alcorcon (sud-ouest de Madrid) pour débattre de la réalité socioculturelle dans le Royaume, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.
Initiée notamment par la Fédération espagnole des Universités populaires et l'Institut international du théâtre de la Méditerranée, cette rencontre ambitionne également de faire le point sur la situation des ressortissants marocains établis en Espagne.
Les participants discuteront aussi de l'engagement du Royaume pour enclencher une dynamique de développement dans tous les domaines conciliant modernité et authenticité sur la base d'un Islam tolérant et modéré.
Prendront part à cette rencontre, organisée avec le soutien de l'Agence espagnole de la coopération internationale, des représentants du gouvernement autonome d'Estrémadure et de la municipalité de Madrid, des chercheures et des professeurs universitaires marocains et espagnols.
Source : MAP
"Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux", est le thème d'un colloque qui aura lieu 29 et 30 mars à Strasbourg.
Initié par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en collaboration avec la Grande Mosquée de Strasbourg, ce colloque vise à enrichir et à mener une réflexion sereine et responsable sur la problématique de l'éducation religieuse et de l'enseignement du fait religieux en adéquation avec la formation des cadres religieux, indique, mercredi, un communiqué du CCME.
Organisé sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l'Europe, ce colloque rassemblera plus de 150 spécialistes en la matière, universitaires, acteurs culturels et associatifs en provenance de plusieurs pays en l'occurrence la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, le Liban et le Maroc.
Le processus d'enracinement de l'Islam dans les pays européens, marqués par une "laïcité culturelle" et l'émergence de nouvelles générations de musulmans européens, met au centre du débat, les problématiques de formation des cadres religieux, de l'éducation religieuse et de l'enseignement du fait religieux en Europe, précise la même source.
Source : MAP
De malvenue en France, la burqa pourrait devenir interdite. «Le voile intégral est contraire à la dignité de la femme», a déclaré mercredi Nicolas Sarkozy. «Le gouvernement déposera un projet de loi d'interdiction conforme aux principes généraux de notre droit», a indiqué le chef de l'État, sans préciser de date.
Le président livre ainsi un double message : aux intégristes qui testent la République comme aux électeurs qui s'en inquiètent. Mais aussi au chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, qui, dès le soir des élections régionales, plaidait pour un «nouveau pacte majoritaire avec les Français», sur l'emploi, les retraites et le «retour aux valeurs de la République» avec le vote «sans tarder» d'une loi interdisant la burqa. En janvier, le patron des députés UMP avait déposé une proposition pour proscrire le voile intégral, même dans la rue.
Examen du Conseil d'État
Sur ce sujet sensible, le président a souhaité reprendre l'initiative. Car si l'opinion comme les partis politiques rejettent ce voile intégral, peu s'accordent sur les solutions. À droite, même, la burqa divise. Certains relativisent le péril, rappellent qu'elles ne seraient «que deux mille femmes» ainsi revêtues et assurent que la pédagogie viendra à bout de cet enfermement volontaire. Tandis que d'autres voudraient, avec Jean-François Copé, la voir purement interdite.
Après des mois d'auditions et les mises en garde de juristes, la mission parlementaire présidée par le député communiste André Gerin a finalement proposé, en janvier, des interdictions par secteurs : services publics, transports… La récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme, qui a condamné la Turquie pour avoir promulgué un interdit général, semble conforter cette prudence (voir encadré).
Le premier ministre avait alors confié au Conseil d'État la mission d'établir les bases juridiques d'une interdiction la plus large possible. C'est justement ce matin que les Sages examinent, en assemblée plénière, les différentes possibilités. Exceptionnellement, ils doivent y consacrer quatre heures.
Ils ont, semble-t-il, écarté l'interdiction absolue. La liberté reste la règle générale, l'interdit l'exception. Les juristes ont ensuite analysé les fondements de l'interdiction et son périmètre. Le bannissement pourrait reposer sur la notion d'ordre public, qui inclut la sécurité et le «vivre ensemble». Le voile intégral pourrait être interdit dans les services publics ainsi que dans les lieux nécessitant une protection particulière. Même si, à ce jour, les établissements bancaires, comme les bijouteries, ne s'appuient sur aucune réglementation pour interdire l'accès à des personnes casquées ou masquées derrière de larges lunettes de soleil. Ils ont aussi réfléchi aux lieux privés accueillant du public, comme les commerces et les cinémas, mais cette question ne sera tranchée qu'aujourd'hui. Enfin, les Sages ont examiné la sanction adéquate : simple rappel à la loi, amendes, travaux d'intérêt général, sachant qu'une forte amende n'a guère de chance d'être délivrée et payée…
L'annonce du projet de loi sur la burqa, mercredi, a suscité les critiques du Parti socialiste. «Un coup de barre à droite toute», selon le porte-parole du parti socialiste, Benoît Hamon . Le gouvernement devrait, lui, s'appuyer sur les recommandations du Conseil d'État pour finaliser prochainement son projet de loi.
Source : Le Figaro
L’une des principales foires d’art contemporain a accueilli pour la première fois deux galeries marocaines: l’Atelier 21 de Casablanca et la galerie Frédéric Damgaard d’Essaouira. Si le bilan commercial est mitigé, les nombreux contacts noués lors de l’événement suscitent l’enthousiasme des galeries.
Peu de ventes, mais beaucoup de contacts. C’est ainsi que pourrait se résumer l’opinion des deux galeries marocaines présentes à l’une des plus importantes foires d’art contemporain – Art Paris – qui s’est déroulé au grand Palais, dans la capitale française, et qui vient de fermer ses portes lundi 22 mars.
Pour Aziz Daki, co-directeur de la jeune galerie casaouie l’Atelier 21, “le résultat n’est pas à la hauteur de nos attentes d’un point de vue commercial, avec seulement deux œuvres vendues”. Parmi les 15 artistes que la galerie représente, Aziz Daki avait porté son choix sur 8 artistes en particulier, parmi lesquels Fouad Bellamine, Mahi Binebine, Safaa Erruas ou encore Mohammed El Baz pour n'en citer que quelques uns.
Deux œuvres d’artistes marocains installés en France ont trouvé preneur: une épreuve de la photographe Majida Khattari et une sculpture de Yamou. Toutefois, la foire, qui rassemble pas moins de 113 galeries principalement européennes et asiatiques, a été l’occasion de se confronter au marché international de l’art contemporain, sur lequel les artistes marocains sont encore très peu présents.
L’intérêt de participer à un tel événement se situe essentiellement au niveau des contacts qu’il est possible de nouer. Ainsi, Aziz Daki souligne “l’accueil extrêmement favorable des professionnels et des amateurs venus nous voir”. Des collectionneurs ont apprécié le travail des artistes présentés, et plusieurs institutions - parmi lesquelles le Musée d’art moderne du Centre Pompidou à Paris - se sont montrées intéressées par des acquisitions. “Artistiquement, c’est donc un bilan très positif”, conclut Aziz Daki.
Même son de cloche du côté de la galerie Frédéric Damgard, spécialiste des peintres naïfs d’Essaouira. Alain Graffe, co-directeur, reconnaît que des contacts intéressants ont pu être pris. “La foire nous a surtout permis de faire connaître à un public plus large des artistes qui ont une notoriété essentiellement régionale. Nos peintres ont un style complètement différent de ce qu’on voit sur le salon, et cette différence soulève l’enthousiasme des visiteurs”. A tel point que plusieurs amateurs ont eu un coup de coeur et ont acquis plusieurs œuvres.
Seul point noir aux yeux d’Alain Graffe: la démarche très spéculative de nombreux acheteurs, qui veulent avant tout savoir s’ils font un bon placement, avant de s’intéresser à l’œuvre, à sa qualité ou à son originalité.
Les galeries marocaines seront-elles de nouveau à Paris l’année prochaine ? L’atelier 21 compte bien être là, mais la galerie d’Essaouira se donne le temps de réfléchir... Car, si la présence lors des grands rendez-vous artistiques est essentielle pour faire connaître les artistes et les galeries, l’investissement financier n’en reste pas moins assez lourd pour les petites structures.
Source : Aufait
Lancement du club France Maroc, Vendredi 26 Mars 2010, Rabat
Le club France Maroc, dont le CCME est partenaire fondateur aux côtés du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, de la Fondation Academia, de la Caisse des Dépôts et de Gestion, de sociétés et d’entreprises (BMCI, Maroc Telecom, Société Générale, Rekrute.com, EADS SOGERMA) et d’associations d’étudiants marocains (AMIECM, AMGE), sera officiellement lancé vendredi 26 mars lors d’une réception à l’ambassade de France à Rabat.
Plus de 1 million de Tunisiens étaient installés à l’étranger en 2009 dont 83% en Europe, notamment en France, Allemagne et en Italie. C’est le chiffre révélé lors d’un colloque organisé le 22 mars 2010 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger. A noter que la diaspora tunisienne est composée à 48,5% de ressortissants de moins de 25 ans.
«La question de la migration n’est plus posée seulement en termes d’échanges, elle suscite de nos jours plusieurs autres facteurs ayant trait aux coûts et bénéfices des pays émetteurs et récepteurs», a souligné M. Naceur Gharbi, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger.
Par ailleurs, la fin du programme intégré migration et développement (1,4 million d’euros), mené par l’OIM dans les gouvernorats de Kasserine et de Mahdia, a permis la formation de 150 cadres, la création de 400 emplois et la réalisation de plus de 60 projets dans ces régions à l’aide de subventions variant de 5.000 et 40.000 dinars.
La directrice régionale adjointe de l’OIM, Mme Carmela Godeau, a indiqué que ce programme veille à soutenir les efforts de la Tunisie quant au développement et la promotion des capacités locales dans les zones favorables à l’émigration. Elle a évoqué notamment les schémas innovateurs de micro financement, la formation pour la réalisation de coopératives, la facilitation de la création de joint-ventures et l’association des ressortissants tunisiens dans le processus de développement local.
Source : WMC
Le salon marocain de l'immobilier de Bruxelles (SMABxl), qui se tiendra du 26 au 28 mars, mettra à l'honneur les provinces du sud du Royaume, une région qui connait une expansion économique et qui offre de grandes opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers.
Le choix de ces provinces est motivé par l'importance de cette région du sud du Royaume sur les plans économique, touristique et culturel. L'objectif du salon est de faire découvrir autant à la communauté marocaine établie à l'étranger qu'aux investisseurs étrangers, la dynamique, l'essor et les richesses que recèle cette région, avec tous les projets qui ont été réalisés et les perspectives prometteuses, a affirmé Mme Veronique Lefrancq, co-organisatrice du salon, dans un entretien à la MAP.
"Beaucoup d'Européens, qui découvrent ces régions à travers des séjours touristiques ou des manifestations artistiques et culturelles, tel le festival de Dakhla, tombent sous le charme et la beauté des paysages, la magie du désert et la splendeur de la mer", a-t-elle souligné, ajoutant que cette région séduit également les amateurs du Skye surf qui trouvent à Dakhla un "site magnifique et idéal pour pratiquer leur activité".
Le salon table cette année sur la visite de 70.000 personnes vivant en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en France, a fait savoir Mme Lefrancq, précisant que pour atteindre cet objectif, une large campagne de communication a été lancée, à travers les médias (audiovisuel, radio, presse écrite), via des affichages (métro, tram, bus...) ainsi que sur les sites internet.
"A travers cette campagne de communication, efficiente et de proximité, nous comptons conquérir le plus grand nombre d'Européens, en plus de la communauté marocaine", a-t-elle encore ajouté.
Lors de la dernière édition du SMABxl, 15 pc des 41.750 visiteurs étaient des Européens. Confortés par le succès des précédentes éditions et encouragés par l'intérêt de plus en plus grand manifesté par les Européens pour l'acquisition d'une résidence de vacances ou de retraite, on escompte pour cette année, une présence de 30 pc, a-t-elle indiqué.
L'essor grandissant que connaît le secteur immobilier au Maroc et l'offre très variée de biens immobiliers permet aujourd'hui aux nombreux visiteurs du salon de trouver une réponse à leurs besoins, a-t-elle assuré.
Lieu d'échange et espace de convivialité, cette manifestation sera l'occasion pour les experts en immobilier, architectes, décorateurs, notaires et banquiers de proposer leurs services aux clients et de leur prodiguer des conseils en matière d'investissement.
Etalé sur une superficie de 3.200 mètres carré, ce salon connaitra la participation de plus de 50 exposants, qui présenteront le potentiel d'investissement immobilier du Maroc, et des produits attractifs et diversifiés.
Initié en partenariat avec l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud, ce salon est organisé par la chambre de commerce belgo-marocaine, sous l'égide du Ministère chargé de l'habitat, de l'Urbanisme et l'Aménagement de l'Espace et avec le soutien du Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'étranger.
Revenant sur l'édition 2009 du salon, Mme Lefrancq a souligné qu'elle a été un "véritable succès" puisqu'elle a enregistré une progression de 57 pc du nombre de visiteurs par rapport à 2008, et une augmentation de 30 pc du nombre d'exposants.
Et de préciser que 48 pc des visiteurs étaient intéressés par l'acquisition d'un appartement, 40p c par l'achat d'une maison et 12 pc par une villa de standing.
Source : MAP
Les participants à un colloque sur "Le Statut avancé dans le partenariat Maroc-UE : les défis de la mise à niveau" ont souligné l'importance du rôle de la société civile et des conseils consultatifs dans le soutien du partenariat entre le Maroc et l'UE.
La société civile et les conseils consultatifs ont largement contribué au soutien des orientations du Maroc et de l'UE qu'il s'agisse des droits humains ou de l'implication des Marocains résidant à l'étranger dans les efforts déployés par le Royaume aux plans économique et social.
S'exprimant lors de cette rencontre organisée lundi par le parlement, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf a fait remarquer que la communauté marocaine se distingue par son intégration positive dans les pays d'accueil et ses fortes attaches avec son pays d'origine.
Cette communauté, imprégnée des principes de modernisme et de démocratie, contribue à faire connaître l'identité culturelle marocaine et son ouverture sur le monde et peut jouer un rôle important dans l'accélération des réformes menées par le Maroc, a-t-il estimé.
Pour sa part, le président du Comité de l'ONU pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, M. Abdelhamid El Jamri a souligné l'importance du rôle que jouent les Marocains du monde dans le développement socio-économique de leur pays à travers les transferts de fonds et l'investissement.
Les MRE peuvent également jouer un rôle important dans plusieurs questions nationales cruciales, telle que la question de l'intégrité territoriale, a estimé M. El Jamri.
De son côté, M. Hammou Ouhalli, membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a indiqué que le Maroc et l'UE partagent les mêmes préoccupations relatives aux droits humains.
Il a souligné, à cet égard, que le Maroc a franchi de grands pas dans la consécration de la démocratie qui ont été appréciés par l'UE, citant notamment la régularité des échéances électorales et l'adhésion croissante des femmes et des jeunes à ces élections.
Il a également rappelé l'adhésion du CCDH aux différents chantiers lancés par le Maroc dans le but de renforcer l'Etat de droit, notamment la réforme de la justice et le rapprochement du cadre juridique réglementant le secteur de la presse et de l'édition.
Le président de la section d'Amnesty international au Maroc, M. Mohamed Sektaoui a, quant à lui, rappelé que, lors du Sommet de Grenade, le Maroc et l'UE avaient mis l'accent sur la nécessité de respecter les droits de l'Homme et les libertés fondamentales, qui constituent le document créant le Partenariat euro-méditerranéen.
Source : MAP
La Royal Air Maroc (RAM) et la Banque Centrale Populaire (BCP) ont signé, mardi à Casablanca, une convention de partenariat, portant sur de nouvelles offres dédiées aux Marocains résidants à l'étranger (MRE).
Signé par M. Driss Benhima, PDG de la RAM et Mohamed Benchaaboun, président du groupe BCP, ce partenariat revêt la forme d'une offre co-brandée "Bladi Asfar", conçue autour du concept famille et comportant de nombreux avantages accordés au MRE.
Les Marocains du monde pourront ainsi bénéficier de réductions tarifaires, des conditions de voyages avantageuses et de facilités de financement pour l'achat de leurs billets d'avion à des conditions préférentielles.
Cette offre, qui sera lancé officiellement le 7 avril prochain à Paris, est accessible à partir de l'ensemble des agences de la RAM, ainsi qu'au niveau de ses Call Center via des numéros dédiés par pays.
La RAM met en place chaque année un dispositif approprié pour assurer le bon déroulement de l'opération Marhaba et engage des investissements importants en matière d'offres au départ des pays d'accueil, afin de proposer des capacités avions qui répondent aux attentes de cette clientèle, a précisé M. Benhima.
La compagnie nationale met également à la disposition des MRE une variété de produits tarifaires très avantageux, un produit de fidélisation dédié (Safar Flyer Famille) et un dispositif d'accueil dans les aéroports avec le renforcement des équipes dans les escales, a-t-il ajouté.
Pour M. Benhima, cette convention de partenariat vient accompagner les actions des pouvoirs publics tendant à répondre aux attentes et aux préoccupations des MRE.
Cette initiative reflète la volonté des deux signataires de trouver des solutions adéquates aux besoins des MRE, particulièrement le voyage vers le Maroc à travers des avantages, notamment les tarifs, le financement et les franchises bagages, a indiqué, pour sa part, M. Benchaaboun.
Il a également précisé que la BCP propose des microcrédits pour financer les voyages des MRE vers la mère patrie.
Source : MAP
Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.
Le nombre des marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, jusqu'à février dernier, 221.682 travailleurs, suivis des Equatoriens (177.339) et des Colombiens (112.091), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.
Ce nombre a atteint, jusqu'à janvier dernier, 219.787 travailleurs, selon la même source La Catalogne (398.148) et Madrid (391.296) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, a précisé le ministère, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.
Le département du Travail et de l'immigration note que le système de sécurité sociale en Espagne compte, jusqu'à février dernier, 1.817.985 de travailleurs étrangers, ajoutant que 662.504 sont originaires de pays de l'Union européenne, alors que 1.115.481 sont issus d'autres communautés.
Source : aufait/MAP
Le Réseau marocain euro-méditerranéen des Organisations Non Gouvernementales (ONG) a présenté, mardi à Casablanca, son rapport annuel qui traite de la dynamique marocaine et du rôle que joue la société civile par l'observation, le suivi, l'évaluation du plan d'action entre le Maroc et l'UE.
M. Hamid Lamrissi, coordonnateur du réseau, a souligné, lors d'une conférence de presse, que la préparation et l'élaboration de ce rapport intervient dans une conjoncture marquée par les effets de la crise économique mondiale et au lendemain du sommet Maroc-UE , qui a brossé un horizon plus vaste au partenariat entre le Maroc-UE à même d'assurer une intégration économique avancée et de consolider les bases de la stabilité dans la région.
Le statut avancé accordé au Maroc, a-t-il expliqué, est une réponse première, donnant au Royaume une position au-delà de l'association et en deçà de l'adhésion. Cela augure, a-t-il dit, d'une approche positive de la politique de voisinage. Ainsi, un plan d'action a été adopté à travers lequel l'UE fournira une aide technique pour la mise à niveau de l'entreprise et pour aller de l'avant dans d'importants chantiers touchant les domaines politique, économique, judiciaire, social et culturel.
"Nous saluons les aspects positifs de ce partenariat et insistons sur ce qui nécessite une mise en oeuvre et s'inscrit dans le cadre de la protection des droits de l'homme et du développement socio-économique", a-t-il dit, indiquant que le Réseau est attentif aux engagements des partenaires, en dévoilant les insuffisances ou dysfonctionnements et en sensibilisant le citoyen marocain sur l'importance du partenariat Maroc/UE''.
Le rapport d'évaluation du Réseau, à la préparation duquel ont pris part plus de 50 associations, s'articule autour de quatre axes, à savoir le contexte socio-politique marocain, le partenariat maroco-européen, le plan d'action euro-marocain et les comptes rendus des 8 ateliers thématiques et les recommandations.
Le rapport de 150 pages présenté par M. Noureddine Saoudi, expose les observations des ONG relatives à la gouvernance, la pratique démocratique, l'Etat de droit, la démocratie locale, la justice, le renforcement des droits et leur protection, les libertés de base, les droits de la femme, les droits socio-économiques, culturels, l'environnement, la formation , la culture et les jeunes.
Parmi les recommandations consignées dans ce rapport à l'adresse de l'UE figurent notamment l'intégration des droits spécifiques aux handicapés dans l'axe sur les droits de l'Homme du plan d'action Maroc-UE et dans l'ensemble des programmes agréés.
Il a été aussi recommandé d'améliorer le mécanisme de consultation des ONG et l'implication de ces dernières dans la conception, la mise en oeuvre et l'évaluation du plan d'action Maroc- UE , de soutenir la mise en réseau des organisations de la société civile marocaine, africaines et européennes, afin de mieux évaluer l'impact des politiques européennes sur la situation des migrants et réfugiés présents au Maroc et pour leur permettre d'avoir un rôle actif dans le cadre des discussions sur la mise en oeuvre de ces politiques.
Le Réseau marocain a appelé à la ratification des conventions internationales sur la protection des droits de tous les migrants et des membres de leurs familles, à la renonciation aux politiques centrées sur le contrôle des frontières et la gestion des flux migratoires et à l'adoption d'une politique migratoire qui respecte les droits humains des migrants et des demandeurs d'asile.
Il insiste dans les recommandations adressées à l'UE pour que la migration soit considérée comme un facteur de développement des sociétés et pour que cesse le recours à la politique de deux poids deux mesures reposant sur l'incitation à la fuite des cerveaux d'une part, et la criminalisation de la migration des faibles, d'autre part.
Le Réseau a appelé à revoir le système de visas et à la suppression des entraves à la circulation des Marocains, particulièrement pour les voyages à caractère touristique , sanitaire ou familial.
Source : MAP
Le nombre de personnes ayant réclamé l'asile en Occident est resté stable l'an dernier, ce qui tend à démentir l'idée qu'une masse de migrants cherche à gagner les pays riches, annonce le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR).
Environ 377.200 personnes disant fuir des conflits ou des persécutions ont demandé l'asile à des pays occidentaux en 2009, soit cent de plus qu'en 2008, selon le rapport annuel du HCR.
"L'idée voulant qu'il y ait un afflux débordant de demandeurs d'asile dans les pays riches est un mythe", affirme Antonio Guterres, chef du HCR, dans un communiqué.
"Malgré ce que prétendent certains populistes, nos données montrent que les chiffres restent stables", ajoute l'ancien Premier ministre portugais qui dirige l'agence sise à Genève.
Le rapport couvre 44 pays industrialisés dont les 27 membres de l'Union européenne (UE), l'Australie, le Canada, le Japon, la Suisse, la Turquie et les Etats-Unis. Il fait apparaître de fortes disparités régionales et nationales mais n'indique pas le pourcentage des demandes acceptées.
L'UE a enregistré le gros des demandes en 2009 - 246.200, soit trois pour cent de plus qu'en 2008, selon le HCR. Les plus fortes augmentations concernent les 12 "nouveaux" Etats de l'UE, situés pour la plupart en Europe centrale et orientale.
La région nordique a connu un accroissement de 13% des demandes (51.100), le plus important depuis six ans.
Mais dans huit pays d'Europe du Sud, les demandes ont reculé fortement, l'Italie enregistrant à elle seule une baisse de 42%.
Les demandes d'asile et l'immigration représentent une question sensible dans beaucoup de pays de l'UE, dont l'Italie et la Grèce, qui disent ne pas pouvoir absorber les centaines de milliers de personnes arrivant chez eux de façon souvent clandestine.
USA ET FRANCE, PREMIÈRES DESTINATIONS
En Italie, le gouvernement de Silvio Berlusconi a approuvé des mesures qui transforment en délit le fait d'être un immigré clandestin ou d'en aider un. L'Italie a aussi prolongé de deux à six mois la durée de rétention légale des immigrés clandestins.
Pour la première fois depuis 2001, les Afghans arrivent en tête de la liste des candidats à l'asile dans les pays industrialisés avec 26.800 demandes, soit 45% de plus que l'année précédente, indique le HCR. Les Afghans forment à présent 7% de l'ensemble des demandeurs d'asile en Occident.
"Les violences qui sévissent en Afghanistan chassent les Afghans de leurs foyers et ils sont plus nombreux à réclamer l'asile dans les pays industrialisés", a dit Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d'un point de presse.
"Mais nous ne pouvons oublier que la grande majorité des réfugiés est hébergée dans des pays en développement. Il y a 1,7 million de réfugiés afghans au Pakistan et un million en Iran."
Les Irakiens tombent à la deuxième place avec 24.000 demandes présentées en Occident, soit une baisse de 40%, suivis des Somaliens avec 22.600 demandes.
Les demandeurs d'asile russes s'inscrivent en quatrième place avec 20.400 demandes, chiffre stable, mais le nombre des demandeurs d'asile chinois fait un bond avec 20.100 demandes, le chiffre le plus élevé depuis 2004.
Pour la quatrième année consécutive, les Etats-Unis restent le premier pays de destination avec 49.000 demandes, ce qui représente 13% de leur nombre total. Près d'un tiers des candidats à l'asile en territoire américain sont des Chinois.
La France, deuxième pays destinataire avec 42.000 demandes, enregistre une hausse de 19%, due principalement à l'augmentation des requêtes de ressortissants de Serbie originaires pour la plupart du Kosovo, dit le rapport.
Le Canada, troisième, a vu les demandes diminuer de 10% à 33.000 sous l'effet d'une baisse du nombre de démarches venant des Mexicains et des Haïtiens.
La Grande-Bretagne, quatrième, a reçu 29.800 demandes, soit cinq pour cent de moins qu'en 2008. C'est l'un des chiffres "les plus faibles depuis quinze ans" pour le Royaume-Uni, selon le HCR. L'Allemagne est en cinquième place avec 27.600 demandes.
Source : L’Express.fr
A l’occasion de la 30ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 26 au 31 Mars 2010, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient, en partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE), le pavillon du Maroc dans cette grande manifestation culturelle. Le CCME participe ainsi à la mise en valeur de la production littéraire marocaine, en assurant notamment la participation des éditeurs, des auteurs marocains et de leurs œuvres à cet important rendez-vous littéraire.
En collaboration avec ses partenaires, le CCME continue ainsi d’œuvrer pour la promotion et la diffusion des cultures marocaines d’ici et d’ailleurs. Cette participation au Salon du livre de Paris est conforme aux missions et à la volonté du CCME de valoriser la culture marocaine en direction des communautés marocaines de l’étranger ainsi qu’en direction du public des pays de résidence.
Le Salon du livre se déroulera du 26 au 31 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, et sera également l’occasion de présenter les publications traduites et publiées par le CCME et le MCCMRE à l’occasion de la dernière édition du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL), en présence d’auteurs d’origine marocaine qui assureront des séances de signature tout au long du Salon.
Pour en savoir plus sur cette participation, merci de consulter le site dédié aux Marocains du monde au SIEL 2010 : www.siel2010-migration.com
Pour en savoir plus sur le Salon du livre de Paris, merci de consulter : www.salondulivreparis.com
Source : CCME
Un contrat signé vendredi dernier, 19 mars, entre le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, et le ministre de l’éducation nationale, Ahmed Akhchichine prévoit de soutenir les enfants des MRE dans leurs études. Le projet vise à lier davantage les enfants des MRE au Maroc, mais les moyens mis en œuvre restent peu clairs.
Volets positifs du programme : les ministères veulent homologuer plus de diplômes étrangers. Une plus grande reconnaissance de diplômes étrangers au Maroc devra faciliter la continuation d’études et l’emploi des MRE dans le Royaume. De plus, l’expérience des universités d’été pour MRE à Rabat et Agadir en été 2009 sera étendu en 2010 à d’autres villes universitaires.
Concernant une nouvelle bourse MRE, la mise en place reste moins claire, même si elle est prévue pour cette année. 1000 étudiants MRE, aussi bien de pays européens, que du Maghreb et d’autres pays africains seront choisis et bénéficieront d’une aide de 100 Euros par mois. Cependant, le montant de la bourse étant le même pour les pays européens que pour les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, elle ne subviendra pas aux besoins des étudiants de la même manière.
Pour les seconds, le montant sera, d’après Abdelhafid Debbarh, SG du ministère de l’Education nationale, « largement suffisant » pour étudier « dans de bonnes conditions ». En revanche, pour les étudiants MRE en Europe, cette somme ne pourra être que complémentaire. Evidemment, personne ne crachera dans la soupe, mais vu la complexité des systèmes de bourses dans la plupart des pays européens, des questions se posent quant à la compatibilité de cette nouvelle bourse avec les systèmes en place. L’octroi de bourses est parfois accordé sous conditions de ne pas recevoir d’autres bourses. Dans ce cas, une bourse de 100 Euros ne pèserait pas lourd.
Concernant les critères de sélection des candidats, ils restent également à être définis. Mais Ameur se veut rassurant : à terme, l’objectif est de satisfaire la totalité des demandes dans ce domaine. Mais le budget du ministère des MRE pourra-t-il suivre ?
Le communiqué du ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger fait part d’un autre volet du contrat. Selon le communiqué, les étudiants bénéficieront notamment du programme « 1 million de cartables », une opération qui a précédé les deux dernières rentrées scolaires et qui consistait à distribuer un cartable contenant toutes les fournitures et les livres scolaires à tous les élèves de première année du primaire. Voilà la motivation pour les étudiants MRE de se présenter dans les ambassades et consulats du Maroc et de poser leurs candidatures pour cette bourse : un cartable et les fournitures scolaires de l’école primaire. Peut-être faut-il corriger étudiant par écolier.
Source : Yabiladi
Bonne nouvelle pour nos Marocains résidents à l’étranger. Leurs enfants, qui poursuivent leurs études aux universités étrangères, pourront bénéficier, à partir de cette année, d’une bourse marocaine. Cette initiative est le fruit d’un travail de coopération entre le ministère de l’Education nationale et celui chargé de la Communauté MRE. Ce travail a été couronné, vendredi dernier, par la signature d’une convention par les responsables des deux départements, Ahmed Akhchichine et Mohammed Ameur. «Le ministère de l’Education prévoit d’accorder 1.000 bourses pour soutenir les enfants nécessiteux appartenant à des familles installées à l’étranger», précise Akhchichine. Son département compte passer à 3.000 bourses au cours des prochaines années.
Comment bénéficier de l’aide du gouvernement marocain? «Un appel à candidature est lancé dans nos ambassades à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Maghreb», précise Abdelhafid Debbarh, SG du ministère de l’Education nationale. La sélection se fait par une commission qui se base sur un certain nombre de cirières. Le montant de cette bourse s’élève à 100 euros par mois. «Pour les étudiants en Europe, cette bourse va constituer une aide supplémentaire, alors que pour les autres, installés dans le Maghreb et d’autres pays africains, le montant accordé sera largement suffisant pour leur permettre de suivre leurs études dans de bonnes conditions», explique le SG de l’Education nationale.
Par ailleurs, le contrat porte également sur d’autres mesures. «Il s’agit notamment de continuer de faire bénéficier les élèves nécessiteux des familles MRE du programme «Un million de cartables» avec d’autres facilités pour encourager leur scolarisation», indique Ameur. Au menu également, des actions culturelles avec comme objectif de maintenir et renforcer les liens entre les nouvelles générations et le pays d’origine. Pour ce faire, les deux partenaires envisagent de généraliser l’expérience de l’université d’été dans toutes les régions du Royaume.
Budget
LE budget consacré par le gouvernement pour l’octroi de bourses aux étudiants marocains s’élève à 450 millions de DH. Ce montant passera à 480 millions de DH fin 2012, selon le ministère de l’Education nationale. Une grande partie des bourses concerne les étudiants poursuivant leurs études supérieures au Maroc. Pour cette catégorie, il y a 112.000 bourses (440 DH par mois) pour le cycle de licence. A cela s’ajoutent 11.000 bourses au profit des étudiants de master et 3.700 pour les doctorants qui perçoivent 750 DH par mois. Sans oublier 500 bourses de mérite accordées aux étudiants des classes préparatoires qui ont pu accéder aux grandes écoles étrangères, notamment celles de France. Le montant de cette bourse est de 450 euros par mois.
Par ailleurs, 8.000 étudiants étrangers, dont la majorité sont Africains, poursuivent leurs études au Maroc. Parmi eux, 3.000 bénéficient d’une bourse marocaine.
Source : L’Economiste
Le Salon de l'Immobilier Marocain en Europe organisé à la Cité Internationale de Lyon du 2 au 5 avril 2010.
Pour information, la semaine culturelle commencera deux jours plutôt par une opération de communication de masse au Parc de la Tête d'Or avec une Fantasia féminine le mercredi 31 mars 2010.
La Cité Internationale sera animée du 2 au 5 avril par un village d'artisanat de Marrakech, des troupes folkloriques, projection de films.
Une vingtaine de conférences seront proposées au public: investissement, fiscalité, statut avancé, dynamique migratoire, les villes nouvelles, le partenariat décentralisé, les relations franco marocaines...
Par la même occasion que dans le cadre du plan média du SIMMEUROPE, le Progrès de Lyon sortira un supplément Maroc de 8 pages le 31 mars 2010 (360 000 exemplaires) et deux pages consacrées au salon dans son gratuit Lyon Plus le jeudi 1 er avril, ainsi que deux pages dans son édition Immobilier le 4 avril 2010.
Source : Oujda City
Frontex est l’agence européenne pour la gestion du contrôle des frontières extérieures de l'Union européenne. La coordination des activités des douaniers dans le maintien de la sécurité des frontières, le soutien à la formation des gardes-frontières, les analyses de risques, l’appui à l’organisation des vols conjoints d’expulsion, font parties de ses nombreuses missions.
Dotée de moyens militaires et policiers de détection et de surveillance de toute migration par terre, mer et air (113 navires, 25 hélicoptères et 21 avions), Frontex s’érige en véritable armée au service de la politique migratoire d’une Europe forteresse, menant à armes inégales une guerre aux personnes migrantes qui n’ont rien de soldats.
Bien qu’opérationnelle depuis 2005, Frontex, dont les compétences et capacités sont sans cesse renforcées, reste pourtant méconnue du public. L’objectif de la conférence-débat tend dès lors à mettre en lumière son existence, ses compétences et les conséquences de ses opérations en termes de violation des droits fondamentaux des migrants.
Pour aller au-delà du simple constat, différentes pistes seront abordées, tant d’un point de vue juridique que politique, afin de mettre sur pied un plan d’action contre ce dispositif des plus inquiétants.
Une conférence-débat avec Selma Benkhelifa, avocate chez Progress Lawyers Network, Hélène Flautre, parlementaire européenne et membre de la Commission LIBE, Violeta Moreno Lax, chercheuse et doctorante à l’UCL et Claire Rodier, GISTI (France) et vice-présidente de Migreurop.
Source : LDD
Les Commissions Ouvrières (Comisiones Obreras, CCOO), première confédération syndicale espagnol, ont épinglé deux entreprises ibériques pour non payement des salaires de leurs employés Marocains. Les entreprises fautives exécutaient des travaux à Sebta (enclave espagnol en territoire marocain) en sous-traitance avec des ouvriers Marocains, et encaissaient également leurs salaires, a indiqué des médias locaux.
Une demande de conciliation a été présentée par le syndicat pour 18 travailleurs marocains de deux entreprises de construction et de travaux public, "Franfermo" et "Agroinma". Cette demande de conciliation a pour but de trouver rapidement un accord à l’amiable et éviter un procès qui prend du temps. La requête a été étendue à deux autres sociétés de construction, "Dragados" et "Grupo Vías", désignées comme responsables subsidiaires. Ces deux dernières effectuaient des travaux publics pour le gouvernement local Sebti.
Les deux compagnies "Franfermo" et "Agroinma" épinglées ont déclaré appartenir à un même groupe pour l'exécution du contrat de certains travaux à Sebta. Quant aux Marocains victimes, ils étaient des résidents légaux dans la ville de Jaén (Andalousie) et d’autres villes de la même province. Ils étaient donc recrutés dans la péninsule pour venir travailler dans l’enclave au nord-est de Tanger.
Ils ont fait valoir que leurs employeurs (sous-traitants) leur faisait signer des reçus de salaire, sans qu’ils ne reçoivent le moindre centime. Toutes leurs payes étaient encaissées chez le contractant principal, mais les sous-traitants empochaient ensuite la totalité. Le syndicat CCOO s’est indigné également du sort réservé à ces travailleurs citoyens du Maroc, du fait que, malgré leur statut de résidents légaux en Espagne, ils logeaient dans d’autres localités près de Sebta, et faisaient la navette pour aller à leur travail.
Source : Yabiladi
Le commandant de bord Najib Alibrahimi vient de recevoir son accréditation officielle par la Fédération internationale des Associations des pilotes de ligne (Ifalpa) en tant qu'enquêteur international en accidents d'avions, une distinction qui fait de lui le 1er Marocain à s'adjuger un tel titre.
Ce choix a été opéré parmi plus de 100.000 pilotes, membres des Associations de la Fédération à travers le monde, ayant bénéficié d'une formation en analyse et prévention d'accidents d'avions. Un stage de formation dispensé par l'Université de Caroline du Sud, l'une des rares qui assure cette formation reconnue par la FAA américaine (Federal aviation authority).
Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la 65ème Conférence de l'Ifalpa (19-23 mars à Marrakech), M. Alibrahimi a rappelé que cette formation a été supervisée par des experts et directeurs du NTSB (National transport safety board) qui représente l'autorité gouvernementale américaine en matière de contrôle et de maintien des standards de l'industrie aéronautique.
Cette formation, qui s'est déroulée au Mexique, a-t-il précisé, a profité à 25 pilotes sélectionnés à l'échelle mondiale grâce aux fonds levés par l'Ifalpa lors des précédentes Conférences annuelles.
Pour M. Alibrahimi, cette distinction est un honneur pour le Royaume et un signe de reconnaissance par la communauté aéronautique internationale des compétences des pilotes de ligne marocains.
Cette accréditation contribuera à doter l'Association marocaine des pilotes de ligne (Ampl) d'une expertise de pointe et de haut niveau en ce qui concerne la prévention, l'analyse et les enquêtes en accidents d'avions dans toute la région Afrique, a-t-il estimé.
Natif de Kénitra, M. Alibrahimi a intégré Royal Air Maroc (RAM) il y a plus de 20 ans. Copilote sur Boeing 727, 737 classique, 737 nouvelle génération, Boeing 757 et Boeing 767, il a été commandant de bord sur l'ATR42 et B737.
M. Alibrahimi est titulaire d'un DESS en marketing du transport aérien de l'Université de Marseille III et instructeur/examinateur sol auprès de la Direction générale de l'aviation civile marocaine.
Source : MAP
L'artisanat marocain, reflet de richesse et de pluralité de la culture ancestrale du Royaume, est la star incontestée de la Foire internationale de Rennes (20 au 28 mars), événement majeur du grand-ouest français.
Le Maroc, invité d'honneur de cette foire, offre aux visiteurs un somptueux Riad de 1.000 m2, un voyage au coeur des traditions ancestrales des régions marocaines, les emmenant des hauteurs de cimes de l'Atlas au fin fond du Sahara.
"Le produit de l'artisanat n'est pas un objet inerte, c'est un produit vivant qui transmet une partie chère à nous tous, à savoir, notre culture et notre patrimoine", a affirmé, le Secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, M. Anis Birrou, lors de l'inauguration officielle lundi de cette foire.
La participation du Maroc à cette manifestation internationale a pour objectif notamment de promouvoir et développer la commercialisation à l'échelle internationale des produits de l'artisanat marocain, a-t-il ajouté.
"A travers notre présence dans cette Foire, on instaure un échange et un dialogue à même de raffermir davantage les liens d'amitiés, de respect et de coopération entre le Maroc et la France", a fait observer M. Birrou.
De son côté, le Maire de la ville de Rennes, M. Daniel Delaveau, a salué la qualité et la richesse de la participation marocaine à cette rencontre internationale.
"La ville de Rennes est fière d'accueillir le Maroc comme invité d'honneur", a affirmé, M. Delaveau, devant une forte assistance venue spécialement visiter le Riad marocain.
Cette inauguration officielle a été marquée par la présence de plusieurs personnalités, dont le Consul général du Maroc à Rennes, M. Ahmed El Khdar, des représentants des chambres de commerce de la région bretonne, ainsi que différents responsables et patrons français.
Cette participation, supervisée par "La Maison de l'Artisan", vise notamment à mettre en avant le savoir-faire des maîtres artisans marocains venus élaborer sur place tapis, cuir, fer forgé, poterie, bijoux, tatouages au henné et calligraphie et faire découvrir aux visiteurs les multiples facettes du riche patrimoine culturel marocain.
Un maître-artisan venu spécialement de la ville de Laâyoune confectionne, sur place, de splendides bijoux en argent et explique aux nombreux visiteurs les étapes de fabrication tout en leur proposant gracieusement un verre de thé à la menthe qu'il prépare lui-même.
Des tapis de l'Atlas aux délices de la cuisine traditionnelle, un public nombreux n'hésite pas à patienter plusieurs minutes afin de commander et de goûter aux authentiques plats marocains servis dans une ambiance festive digne des contes des Mille et une nuits.
Cet espace de gastronomie propose également aux fins gourmets des plats typiquement marocains (tajines, couscous, pastillas), ainsi que les fameuses pâtisseries, en particulier les "Cornes de gazelle" ou "Briouat" au miel et amandes, dont les Français raffolent.
Plusieurs espaces de produits agencés de façon à recréer une ambiance de médina offrent aux visiteurs la possibilité d'acheter différents produits tels des lampes en cuivre majoré, des lanternes sculptées, des articles de table, théières et plateaux en argent, et aussi des babouches, sacs en cuir ou ceintures.
Le public assistera, tout au long de cette Foire, à un défilé de mode de Caftans haute-couture et aux spectacles de musique andalouse et de troupes de Gnawa.
Source : MAP
La concrétisation des actions définies dans le cadre du projet "Migration et développement économique dans l'Oriental" (MIDEO) passe nécessairement par une implication effective des différents acteurs dans le processus de mise en œuvre et de suivi des propositions retenues lors des ateliers organisés à cet effet, a affirmé le responsable de l'agence de la coopération allemande à Nador, M. Torsten Striepke.
Dans un entretien accordé à la MAP, M. Torsten a indiqué que les diagnostics réalisés sur certains secteurs porteurs ont permis de fixer de nombreuses actions à réaliser et dégager des opportunités d'investissement dans la région de l'Oriental et Al Hoceima, zone d'intervention du projet, ajoutant que le choix des secteurs de l'agriculture, l'écotourisme et des matériaux de construction est dicté par le fait qu'ils renferment un grand potentiel qui devrait être mis à profit pour le développement de la région.
Les résultats de ces études réalisées sur la base d'une série d'entretiens et de mini-ateliers organisés par des équipes d'experts marocains et étrangers avec la participation des acteurs représentant ces secteurs ont été rendus publics et examinés lors des rencontres initiées dans le cadre de ce projet d'une durée de trois ans.
Selon M. Torsten, ces résultats ont été soumis à l'agence de développement et de promotion des préfectures et provinces de l'Oriental qui devrait en prendre compte dans son prochain plan d'action. L'objectif étant, selon lui, de contribuer à l'amélioration de la compétitivité de l'espace économique de l'Oriental et à la mise en place des mécanismes nécessaires à l'encouragement des investisseurs, notamment les Marocains résidant en Allemagne, à s'implanter dans leur région.
Après avoir noté qu'il est difficile de procéder à une évaluation du projet, une année et demi après de son lancement, M. Torsten a estimé qu'il convient aujourd'hui de s'inscrire dans ce qui a été fait et redoubler d'efforts, en dépit des difficultés, pour tenter d'aller le plus loin possible notamment au niveau de la promotion du potentiel de la région auprès des Marocains résidant à l'étranger.
Source : Le Matin/MAP
Un forum constitutif de "l'Initiative arabe pour le renforcement des capacités nationales de lutte contre la traite d'êtres humains" s'est ouvert lundi à Doha, avec la participation de nombreux responsables gouvernementaux, d'élus, de représentants d'organismes internationaux et d'artistes arabes.
Outre la Ligue arabe, l'UNICEF et l'UNESCO, l'Organisation Internationale pour les migrations (OIM), l'OIT (Travail), l'OMS (Santé), l'Union Européenne, Interpol et L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime prennent activement part à ce forum.
Dans un message d'ouverture lu en son au nom, la première dame du Qatar, Cheikha Moza bint Al-messned, qui parraine la rencontre, a souligné le danger que le phénomène de la traite des êtres humains représente à travers le monde, et a appelé à l'adoption de programmes et de mécanismes qui garantissent la réalisation des objectifs de cette Initiative.
Selon un document de travail présenté au forum, la traite des êtres humains génère des profits qui occupent la troisième place après les chiffres des trafics de drogue et d'armes.
Source : MAP
Le CCME soutient le pavillon du Maroc au Salon du livre de Paris
A l’occasion de la 30ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 26 au 31 Mars 2010, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient, en partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE), le pavillon du Maroc dans cette grande manifestation culturelle. Le CCME participe ainsi à la mise en valeur de la production littéraire marocaine, en assurant notamment la participation des éditeurs, des auteurs marocains et de leurs œuvres à cet important rendez-vous littéraire.
Plusieurs films marocains, dont huit productions Amazigh figurent au programme de la 5ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, organisée en Suisse et en France voisine par l'association FIFOG, du 19 au 28 mars.
Il s'agit, selon les organisateurs, de Sellam et Demetan, Izorane, Le Troisième Jour, Nekkin D'Mi, Table de Punition, Mon Cheval, La Bénédiction et Tizza N'Ul, qui sont programmés, en partenariat avec le festival Issni N'Ourgh du film Amzigh d'Agadir. Cette édition connaîtra également la projection d'autres films marocains tels que Ou Vas-Tu Moshe ?, Amours Voilés, Les Arêtes du Coeur, Tu te souviens D'Adil.
D'après les organisateurs, une attention particulière sera accordée cette année encore à certains pays, à travers la projection de films récents ou de chefs-d'oeuvre classiques. Ainsi le Maroc, la Tunisie et l'Algérie seront mis en valeur, ont-ils précisé, soulignant que le Maroc reste de loin le pays oriental où le cinéma, grâce à une politique encourageant ouvertement le secteur, est le plus prospère avec plus de 14 films par année.
L'édition 2010 de cette manifestation, présentera plus de quatre-vingts films, tous genres confondus, en provenance des pays du Golfe, d'Egypte, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Turquie, de Palestine, d'Israël, d'Irak, mais aussi de Belgique, de France et des USA, a précisé la même source, signalant qu'un accent est mis aussi cette année sur le cinéma des pays du Golfe, "resté jusqu'à ce jour trop inexploré et méconnu en Suisse".
La 5e édition du FIFOG, est organisée en collaboration avec le soutien de la République et canton de Genève, du Département de la culture de la Ville de Genève et de plusieurs autres importants partenaires.
A travers cette manifestations, parrainée par M. Jean Ziegler, professeur émérite de sociologie à l'université de Genève et vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, les organisateurs se proposent d'"explorer les frontières entre l'Orient et l'Occident, lesquelles sont restées peu explorées et rarement interrogées malgré la richesse et la sagesse qui y gisent" et de "rapprocher les sociétés du Machrek et du Maghreb en repoussant les limites de l'ignorance".
Source : aufait/MAP
L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) organise le 27 mars à Paris, en partenariat avec l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE), le premier Forum OCP "À ciel ouvert", destiné aux étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.
Comme toute entreprise de son genre, le leader mondial des phosphates et produits dérivés, OCP, doit relever des défis. Ses principaux défis sont de nos jours maximiser sa rentabilité tout en respectant l’environnement et s’adapter aux besoins et exigences des ses clients. Le capital humain est également au centre des transformations que connaît l’Office. C’est ainsi que l’OCP a décidé d’aller à la rencontre des étudiants , jeunes diplômés et professionnels marocains en Europe sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris.
Prendront part aux débats, Mostafa Terrab président du groupe OCP, et plusieurs de ses collaborateurs, ainsi que Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.
Source : Yabiladi
Des Marocains retraités ou employés de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), ont intenté une action en justice contre cette entreprise publique française de transport ferroviaire, apprend-t-on auprès de Libération. Motif, ils se disent discriminés par rapport à leurs collègues français.
La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.
Aucun d’entre eux n’a pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. L’entreprise pour sa part, explique que le statut relève d’un dispositif administratif intérieur.
Les Marocains crient à l’injustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué l’un des plaignants, le jeudi durant l’audience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur l’ouvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années qu’ils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés l’année dernière par le tribunal administratif.
L’audience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun d’entre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise l’avocat.
Ce combat judiciaire nous rappelle ceux des anciens combattants dont certains cherchaient encore en 2009, une affiliation rétroactive au régime général de la Sécurité sociale alors que d’autres n’ont toujours pas de pension militaire. Dans la même situation de quête de reconnaissances des droites, il y a des anciens mineurs marocains dans le Nord-Pas-de-Calais.
Source : Yabiladi
La justice du travail française a condamné la société qui gère les droits des retraités des mines de charbon du nord de la France pour discrimination à l'encontre de dix Marocains à qui elle refusait les mêmes avantages qu'aux retraités français et européens.
Le conseil des prud'hommes de Douai (Nord) a condamné l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à verser 40.000 euros à chacun des demandeurs.
Ces mineurs étaient employés par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais.
Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains avaient fait valoir, en vain, leur droit à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs perçoivent à vie (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.
"Le jugement est symbolique, il nous rend une partie de notre dignité", a réagi Abdellah Samate, président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.
"Ils sont venus nous chercher pour travailler dans les mines mais ils nous ont toujours mis à part. On n'a jamais été considéré comme les autres mineurs", a-t-il ajouté.
Plus d'un millier de mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient concernés, selon M. Samate.
L'ANGDM, créée en 2004, est chargée d'honorer les obligations sociales des anciennes sociétés d'exploitation minière envers leurs salariés retraités, dont celles des Houillères du Nord-Pas-de-Calais et de Charbonnages de France. Elle compte aujourd'hui près de 200.000 ayant-droits.
Source : Aufait/AFP
Une partie des Néerlandais ont voté le 3 mars dernier pour élire leurs conseils municipaux. Pour sa première participation aux municipales depuis sa création en 2006, la formation d’extrême droite de Geert Wilders, Parti pour la liberté (PVV) a réalisé de bons scores dans les deux villes où elle s’est présentée. Faut-il oui ou non avoir peur de cette percée de l’extrême droite? Ahmed Larouz, consultant en management interculturel aux Pays-Bas, répond à nos questions dans une interview vidéo.
Pour rappel, le PVV est arrivé premier à Almere, une ville proche de la capitale Amsterdam (9 sièges sur 39) et deuxième à La Haye (8 sièges).
Le PVV ne doit pas être perçu comme un parti d’extrême droite mais plutôt un parti raciste. Il affirme vouloir "lutter contre l'islamisation des Pays-Bas". Ainsi, pour les Néerlandais issus de l’immigration, dont une grande majorité est de confession musulmane, les scores du PVV ont beaucoup de signification. Pour Larouz, cette communauté musulmane devra mieux s’organiser pour les prochaines échéances électorales et "persuader les politiques à penser différemment car, il y a un parti raciste qui se développe".
Aux Pays-Bas comme dans beaucoup d’autres pays, les immigrés jouent un rôle important. Une place qui n’est pas toujours reconnue par les autochtones, d’où chaque fois des conflits entre eux et les immigrés. Mais cette situation doit changer. "Il est temps de lutter, de se réveiller et de se lever pour pousser au changement", martèle Ahmed Larouz.
Source : Yabiladi
L'art contemporain marocain est dignement représenté par des artistes de renom à "ArtParis", l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde (17-22 mars), une participation inédite qui témoigne de la place de choix qu'occupent les plasticiens marocains sur la scène artistique mondiale.
Le stand marocain, érigé dans cet espace prestigieux du Grand Palais à Paris, connaît un engouement sans précédent de la part du gotha de l'art français et mondial, fasciné par la splendeur des oeuvres exposées de Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.
Nombre de visiteurs se sont dits "très agréablement surpris" par la qualité des artistes marocains, dont la participation est pilotée par "L'Atelier 21", l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe à être retenue pour cet événement artistique international, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Office National marocain du Tourisme (ONMT).
Présente au vernissage du stand marocain, la Secrétaire d'Etat française à la Ville, Mme Fadéla Amara, s'est dite "ravie" de voir des "oeuvres portées par des artistes marocains dans cette exposition au Grand Palais, qui est un site extraordinaire".
"Les oeuvres magnifiques de ces artistes marocains constituent une belle démonstration contre les préjugés dont l'Occident se fait du Monde arabo-musulman", a-t-elle déclaré à la MAP.
"Le mérite revient complètement aux artistes contemporains marocains dont certains sont en train de se frayer des voies à l'international", reconnaît, pour sa part, Aziz Daki, directeur de la galerie d'art marocaine.
"Le fait qu'une galerie représentant des artistes marocains soit retenue, veut dire que ces artistes ont aujourd'hui suffisamment de créativité, de force et de capacité d'expression pour pouvoir conquérir d'autres territoires et jouer une carte à l'international", a-t-il expliqué.
ArtParis : Une gloire pour les artistes marocains.
La sélection d'une galerie marocaine à ArtParis constitue une "vraie gloire" pour les artistes marocains, estime le plasticien et romancier Mahi Binebine, qui s'est dit "très content" d'exposer dans cette prestigieuse foire d'art qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs.
"L'art est en pleine effervescence au Maroc et je pense qu'il est temps qu'on puisse l'exporter", a-t-il déclaré à la MAP.
Pour ArtParis, Binebine expose deux tableaux dont l'un, travaillé sur bois avec de la cire d'abeille et des pigments naturels, donne à voir l'homme dans des situations de détresse.
La préoccupation de l'homme est un leitmotiv de cet artiste. Mais si le sujet qu'il présente n'est pas gai, la peinture de Binebine n'est jamais triste.
De son côté, Fouad Bellamine, l'un des grands artistes de la scène contemporaine, s'est dit "très touché de voir que le Maroc puisse enfin exister dans une foire internationale".
Bellamine expose un triptyque constitué de deux toiles et d'une photo tirée sur toile. Une pièce très évocatrice à laquelle l'artiste n'a pas voulu donner de titre, car, selon lui, le public donne le titre qu'il fallait.
Dans ce processus de conjugaison et de dualité entre peinture et photo, Bellamine exploite la lumière, comme dans ses autres oeuvres. On trouve énormément de transparence dans son travail, mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est qu'il exploite de nouveaux matériaux qui ne sont pas permis à l'art contemporain.
Hicham Benohoud, un plasticien de la photo, revient à la peinture, pour la première fois depuis 20 ans. Cet artiste dont le travail est fondé essentiellement sur des mises en scène, fait preuve d'une capacité hyperréaliste dans la peinture, notamment dans ses 140 petits portraits d'identité peints avec de l'acrylique.
En spécialiste du couvert végétal, Yamou passe, quant à lui, à une autre expression très contemporaine en rapport avec ce lieu. Mais comme les plantes sont très lisses, il les hérisse.
A ArtParis, Yamou expose une sculpture faite d'objets couverts de gex et des personnages cloutés et, paradoxalement, des oeufs de caille, signe de fragilité.
Safaa Ruass, l'une des artistes parmi les plus contemporaines du pays, travaille avec des matériaux qui ont marqué le quotidien de son enfance : beaucoup d'épingles et d'objets liés à la couture.
Son oeuvre exposée à Paris montre une suspension murale faite d'épingles et de fils de couture mais aussi d'une l'accumulation de plus de 500 seringues qui donne à son travail une densité plastique.
Majida Khattari, une artiste photographe qui travaille beaucoup sur l'image que ce fait l'occidental de la société arabo-musulmane, expose la photographie d'une femme vêtue de voile et portant un sac à main sous forme de grenade. A travers cette oeuvre, elle rend à l'Occident l'un des clichés les plus mal-fondés mais aussi les plus répondus: l'association à tord entre une religion et le terrorisme.
Fasciné par la lumière, Mohamed El Baz est l'un des artistes photographes les plus créatifs de sa génération. Ses oeuvres mêlant la photographie et le néon ont une impressionnante force d'expression.
Outre la participation des artistes contemporains marocains, le Maroc s'invite à cette édition d'ArtParis, à travers la galerie "Damgaard", qui participe en tant qu'invitée d'un autre exposant.
En effet, cette 12ème édition de "ArtParis+Guests" étant pour la première fois son champ d'action en incitant les galeries à s'associer à de nouveaux acteurs issus du marché de l'art ou d'autres marchés.
La galerie Damgaard, spécialiste de l'art brut notamment des peintres d'Essaouira, expose les oeuvres de grands artistes tels Tabal, Babahoum et Maimoune.
Source : MAP
Une convention pour l'octroi de mille bourses, par an, au profit des étudiants marocains universitaires issus de familles démunies de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a été signée, vendredi à Rabat, par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique et le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.
Aux termes de cette convention, le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, fera bénéficier ces étudiants des programmes ayant trait au plan national de réforme de l'enseignement portant essentiellement sur le programme ''1 million de cartables'' et le programme ''Tissir'' visant à encourager la scolarisation des enfants issus de familles démunies de cette communauté.
Le ministère oeuvrera également, en vertu de cette convention, à porter à l'avenir le nombre des bénéficiaires de ces bourses à 3.000 étudiants (Licence, Master et Doctorat).
De son coté, le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, s'engage à fournir l'appui financier nécessaire pour l'inscription des élèves marocains issus de familles démunies résidant dans les pays du Maghreb arabe.
Il s'engage également à offrir une contribution financière annuelle pour la mise en oeuvre d'un vaste programme culturel, en partenariat avec la Maison du Maroc à Paris.
Cette convention signée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine et le ministre délégué Chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohammed Ameur, prévoit également l'instauration d'une approche commune pour traiter les doléances et problèmes des étudiants et professeurs de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Cette approche commune a pour but d'accompagner les étudiants marocains nouvellement inscrits dans des universités étrangères, notamment pour ce qui est de l'orientation et de l'homologation de diplômes en vue de faciliter leur travail dans les universités marocaines.
S'exprimant à cette occasion, M. Akhchichine, a mis l'accent sur l'importance de cette convention qui revêt des dimensions éducatives et culturelles, précisant qu'elle démarrera par l'octroi de mille bourses, et sera étendue à l'avenir pour satisfaire toutes les demandes à ce sujet.
Et d'ajouter que des initiatives telles l'octroi de bourses d'études et l'organisation des universités d'été dans différentes universités marocaines au profit des étudiants de cette communauté, permettront de renforcer l'attachement des générations futures à leur mère-patrie.
Pour sa part, M. Ameur a affirmé que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de l'intérêt porté au volet culturel de la communauté marocaine résidant à l'étranger qui constitue une question vitale et stratégique, appelant les fils de cette communauté à préserver leur identité et à rester attachés à leur pays.
Source : MAP
Le colloque d'Essaouira s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations que connaît l'immigration
Le colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé actuellement à Essaouira s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine, a souligné, vendredi, le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.
" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il n'y pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer" a déclaré à la MAP, M. El Yazami en marge d'une séance consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.
Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches en harmonie avec les ambitions et la mission du CCME, qui donne une attention plus particulière à la recherche en matière d'immigration, a-t-il dit.
"Un colloque qui porte sur l'immigration juive et musulmane doit être soutenu", a-t-il affirmé.
Le colloque est également particulier puisqu'il a réussi à réunir dix pays, plus de 20 universités et plus de 60 communications scientifiques sur cette thématique, a-t-il poursuivi.
M. El Yazami a aussi affirmé que la rencontre permet une approche pluridisciplinaire sur l'immigration juive et musulmane, qu'il faut la considérer et l'appréhender sur la longue durée, puisqu'on a des communications qui remontent aux 14, 15 et 16 -èmes siècles.
" Et enfin, on aura une approche comparative qui essaye de voir le contexte multiple dans lequel ces immigrations se sont situées en prenant en compte les dimensions de ces immigrations ", a-t-in ajouté.
Parmi les autres actions entreprises par le conseil pour développer les recherches sur cette thématique, M. El Yazami a évoqué l'ouverture prochaine en partenariat avec la Bibliothèque nationale d'un des plus grands centres documentaires sur l'immigration.
Par ailleurs, le président du CCME a appelé à développer l'Histoire culturelle de l'immigration comme matière de recherche, à l'image de l'histoire sociale ou du travail issue du départ des populations vers l'Europe ou vers d'autres pays pour des raisons économiques.
"Ce ne sont pas les seules raisons. C'est pour ca qu'on travaille sur la musique dans l'immigration suite au départ de plusieurs artistes musulmans et juifs en Europe et notamment en France, d'autant plus que leur séjour a permis un métissage culturel", a-t-il expliqué.
S'agissant des actions futures, M. El Yazami a cité la participation du CCME du Salon du livre à Paris, prévu du 27 mars au 2 avril prochain, la préparation de la rencontre de la 2-éme et 3-ème générations des jeunes en juillet, ainsi que du 2-ème conseil de l'immigration les 12 et 13 juin prochain à Séville, en partenariat avec l'ensemble des conseils internationaux de l'immigration.
Le colloque est organisé par le CCME et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.
Source : MAP
Le colloque international sur les migrations juives au Maghreb, organisé du 18 au 20 mars à Essaouira, a clos, samedi soir, ses travaux par un appel à l'organisation des rencontres similaires.
Les différents intervenants à la séance de clôture ont été unanimes à saluer la particularité de ce colloque riche en débats et échanges de vues, qualifiant la rencontre d'un "point lumineux qui a convergé vers Essaouira".
Le colloque a réuni des représentants de dix pays, plus de 20 universités avec de 60 communications scientifiques sur cette thématique.
Selon les organisateurs, le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire.
En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.
Le colloque jouit également du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et indivisibilité.
" Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture ", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.
La dernière journée a été réservée à la question de l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.
Le président du CCME, M. Driss El Yazami, avait déclaré à la MAP que ce colloque s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine.
" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il y na pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer", a-t-il déclaré.
Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches, a-t-il dit.
Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador et le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc.
Outre M. Yazami, ont assisté à la séance de clôture, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures et M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME.
Source : MAP
Le Maroc est l'un des rares pays où existe encore la pluralité religieuse, a souligné l'historien et sociologue français Benjamin Stora.
"Il faut constater aujourd'hui que le Maroc est l'un des rares pays du monde arabe et musulman où existe encore ce type de pluralité. C'est quelque chose de très important", a déclaré à la MAP, M. Stora, en marge du colloque international : "Les migrations juives: identité et modernité", qui s'est tenu du 18 au 20 mars à Essaouira
Selon M. Stora, même en Occident où on pense qu'il y a plus de tolérance et de démocratie, ce genre de rencontres se fait rare.
"Je n'ai pas connu depuis des années en Europe de telles rencontres, qui constituent des espaces de confrontation d'idées", a-t-il ajouté.
Ce colloque, a-t-il expliqué, permet de restituer la mémoire commune entre communautés musulmane et juive pour qu'elle ne se perde pas, afin de la transmettre aux nouvelles générations. Il a fait remarquer, à ce propos, que cette manifestation se tient alors que les espaces de rencontres entre ces deux grandes communautés se réduisent dans un monde où il y a, de plus en plus des replis communautaires, identitaires et religieux.
Evoquant la question palestinienne, l'historien français a affirmé que le règlement de cette question est d'ordre politique et non pas religieux.
"Tenir une réunion entre ces deux grandes communautés c'est affirmer le fait que le règlement de la question du conflit israélo-palestinien et la création d'un Etat palestinien ne relèvent pas de la confrontation religieuse mais du règlement politique, a précisé M. Stora.
Historien et politologue spécialiste du Maghreb, M. Benjamin est enseignant à Paris VIII et à l'Institut national des langues orientales (INALCO). Il enseigne également l'histoire du Maghreb et de la colonisation française (Indochine-Afrique) et codirige l'institut Maghreb-Europe à Paris VIII-Saint-Denis depuis 1990.
Ce cloque est organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et le centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Source : MAP
Avec une soixantaine de communications et la participation de près d'une centaine d'experts et de personnalités venus de 10 pays, le colloque scientifique sur "les migrations juives : Identité et Modernité au Maghreb", a clos ses travaux samedi soir à Essaouira après trois journées de débats qui "feront date désormais dans la compréhension de l'histoire des migrations maghrébines", selon M. Benjamin Stora, historien et chercheur, spécialiste de l'histoire de l'Algérie et de la période coloniale au Maghreb.
La séance de clôture de ce colloque, organisé par le Centre Jacques Berque et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a permis à cet égard d'en dégager les tendances de fond et les enseignements les plus significatifs.
Au premier plan de ces acquis, la contextualisation historique des flux migratoires qui ont traversé les sociétés maghrébines depuis l'Andalousie jusqu'aux grandes vagues migratoires, toutes origines confondues, qui ont marqué la période post-coloniale.
Deuxième caractéristique centrale de cette rencontre, le contexte global et multidimensionnel des flux migratoires où le politique et le confessionnel ne sont plus les seuls à devoir être considérés et doivent être mis en perspective avec le contexte social, humain et culturel des périodes qui ont connu des migrations déterminantes pour les sociétés maghrébines.
Enfin, la grande diversité intellectuelle et scientifique des intervenants à la fois historiens, démographes, anthropologues et sociologues, a permis de couvrir l'espace le plus large de cette exploration multidimensionnelle de l'histoire globale des migrations musulmanes et juives à partir du Maghreb.
La participation de chercheurs marocains, algériens et tunisiens a permis dans ce contexte de mieux cerner les spécificités et les points de convergences qui, au fil des siècles, ont façonné la réalité socio-culturelle des flux migratoires à partir du Maghreb.
Présidée par M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Driss El Yazami, Président du CCME, la séance de clôture de ce colloque a été marquée par les interventions du grand écrivain d'origine tunisienne Albert Memmi, auteur notamment du Portrait du Colonisé et du Portrait du Colonisateur, invité d'honneur de cette rencontre ainsi que par celles inédites d'une étudiante de l'Université d'Al Akhwayne, d'un poète d'Essaouira et d'un intellectuel palestinien qui, chacun à sa façon, ont voulu dire avec émotion "la nécessité de multiplier des rencontres de cette richesse et de ce pluralisme" qui, comme l'avait déclaré le Président du CCDH, M. Ahmed Herzenni, en ouverture du colloque", permettent de restaurer la mémoire de nos pays et de relire nos histoires respectives d'une manière sereine et apaisée".
Source : MAP
La cérémonie de remise du Prix du Maroc du Livre pour l'année 2009 sera organisée vendredi à Rabat, sous la présidence du ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, indique un communiqué du ministère.
Dans la catégorie "Sciences humaines et sociales", le Prix a été décerné ex aequo à Abdelahad Sebti pour son livre "Entre passeur et brigand: La sécurité des routes au Maroc précolonial" et à Abdelilah Belkziz pour "De la renaissance à la modernité ".
Pour les études littéraires, le Prix a été attribué ex aequo à Ismail Choukri pour "La connaissance du discours poétique", et à Abderrahim Al-Idrissi Bouzidi pour son ouvrage "Tyrannie de l'image: Poétique du roman arabe".
Dans la catégorie Récit et Narration, le jury a décerné le Prix à Mohamed Berrada pour son roman "Vies contiguës", tandis que le prix de la Poésie a été retenu pour l'édition 2009.
Source : MAP
Deux sénateurs américains, le démocrate Charles Schumer et le républicain Lindsey Graham se sont mis d'accord sur les grandes lignes d'une réforme de l'immigration qu'ils entendent proposer au Sénat, et exposent dans un article à paraître vendredi dans le Washington Post.
Le président Obama a réagi jeudi dans un communiqué à cette annonce en félicitant les deux élus et en les appelant à "forger un consensus au delà des clivages partisans sur cette importante question cette année".
Les sénateurs, qui ont diffusé jeudi les principaux points de leur ébauche de réforme, présentent un plan en quatre grands points: créer des cartes de Sécurité Sociale biométriques, servant de cartes d'identité, pour empêcher que les immigrants illégaux puissent travailler, un renforcement de la sécurité aux frontières, la création d'un processus d'admission des travailleurs temporaires, et la mise en place d'une procédure "difficile mais juste" vers la légalisation.
Les sénateurs qui ont travaillé ensemble pendant plusieurs semaines sur ce plan souhaitent l'application d'un système de contrôle des emplois pour responsabiliser les employeurs qui ont recours à la main d'oeuvre illégale.
Les travailleurs immigrés devront présenter à leur employeur leur nouvelle carte de Sécurité Sociale contenant les informations sur leur statut.
La carte devra être insérée dans une machine qui confirmera l'identité et le statut de la personne. Si la personne possède un statut légal, l'employeur pourra l'embaucher. Si l'employeur refuse d'utiliser ce système, il s'exposera à des amendes.
En matière de contrôles aux frontières et à l'intérieur du territoire américain, les employeurs prônent la tolérance zéro pour les immigrants criminels (membres de gangs, trafiquants de drogues, d'armes...), avec l'aide notamment de nouvelles technologies de surveillance.
Les élus stipulent également dans leur ébauche que les Etats-Unis doivent s'efforcer d'attirer "les meilleurs et les plus brillants du monde". Une carte verte (résident permanent aux Etats-Unis) sera accordée aux titulaires de doctorats en sciences, technologies, ingénierie, ou maths obtenus dans une université américaine.
Source : AFP
Des représentants de plusieurs associations de Marocains établis aux îles Canaries ont tenu, jeudi à Las Palmas, une réunion au cours de laquelle ils ont convenu de la création prochainement d'un organe regroupant les différentes organisations.
La rencontre, tenue au siège du Consulat du Maroc à Las Palmas, a été une occasion pour l'assistance d'examiner les différentes formes de rassembler en un seul cadre les nombreuses associations représentant la communauté marocaine dans le but de consolider leurs actions et de renforcer leur rôle en tant qu'interlocuteur unique au service des ressortissants marocains établis dans cette région espagnole.
L'objectif principal de cette rencontre est de promouvoir l'union des associations marocaines et d'assurer l'intégration de la communauté marocaine dans la société espagnole, a indiqué le Consul général du Maroc à Las Palmas, M. Abderrahmane Leibeik, soulignant l'importance du regroupement dans un seul cadre des différentes organisations marocaines établies dans cette communauté autonome.
Les participants, qui représentaient plusieurs associations marocaines actives aux Iles Canaries, ont convenu de créer une Commission préparatoire au sein de laquelle sont représentés les responsables des différentes associations, et de tenir une prochaine rencontre, le 17 avril, pour la création de cette structure, à l´instar de celles existant en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
Cette rencontre, marquée par un riche débat, a constitué une occasion de faire l'état des lieux du travail associatif de la communauté marocaine établie dans cette région et de débattre des moyens à même de promouvoir la mise en place de mécanismes d'une action commune visant la défense de la cause nationale première et les intérêts des MRE.
Les intervenants ont été unanimes à mettre en exergue la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que le développement et les progrès réalisés sous la conduite éclairée du Souverain dans divers domaines.
Source : MAP
Sept syndicats ont condamné jeudi la politique du gouvernement en matière d'immigration, le débat sur l'identité nationale, et l'existence même du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, à trois jours de la Journée internationale de lutte contre le racisme, le 21 mars, et du deuxième tour des élections régionales.
Dans un communiqué commun diffusé jeudi, les syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, FSU, UNSA et Solidaires "réaffirment leur engagement à combattre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations", à l'occasion de la Journée internationale contre le racisme dimanche.
A trois jours du deuxième tour des élections régionales, les sept organisations fustigent un contexte alliant en France "un ministère qui rattache dangereusement l'immigration à l'identité nationale", des "dérives et dérapages encouragés par le débat sur l'identité nationale", le "traitement intolérable des 'sans-papiers'", ou encore la "mise en rétention de mineurs", le tout "s'appuyant sur le concept 'd'immigration choisie'".
Les syndicats estiment que "ces politiques d'immigration qui instrumentalisent les questions d'intégration et d'accès à la nationalité doivent absolument cesser".
Les signataires souhaitent "l'ouverture d'un débat serein, responsable et garant des droits fondamentaux dans l'égalité, la justice et la solidarité conformes aux principes républicains".
Source : Nouvel Observateur/ AP
Un colloque international sur les migrations juives au Maghreb a débuté jeudi à Essaouira, avec la participation d'éminents historiens et chercheurs venant du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Amérique du Nord.
Le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au fil de l'histoire.
En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.
Le colloque bénéficie du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et leur indivisibilité.
"Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.
D'une part, le colloque vise à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations communes à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.
Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires.
En d'autres termes, soulignent les différents intervenants à la séance d'ouverture, colloque ne se veut pas une rencontre supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni sur les relations entre majorité et minorité, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé d'une partie essentielle de sa mémoire.
Parmi les domaines d'émancipation de l'immigré maghrébin en général figure celui de la culture, notamment dans la capitale française.
A ce titre, le président du conseil de la communauté à l'étranger, M. Driss Zl Yazami, a fait remarquer que la scène musicale maghrébine a changé profondément après la seconde guerre mondiale.
"A Paris, musiciens et chanteurs se rencontrent et découvrent d'autres traditions maghrébines, mais également les modes et instruments occidentaux. Ils s'émancipent de la fascination moyen-orientale et contribuent à l'émergence des nouvelles musiques maghrébines", dit-il.
Evoquant l'attachement des juifs du Maroc au Royaume quel que soit leur lieu de résidence, le secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, M. Serge Berdugo, a attribué ce constat à l'enracinement historique et à une raison d'ordre religieux, en l'occurrence l'Islam maghrébin qui a permis aux juifs de conserver leur foi et leurs pratiques religieuses et de participer à la vie de la cité.
Par ailleurs, M. Berdugo a affirmé que la communauté juive est la seule communauté structurée vivant dans un pays arabe et musulman.
"Nos nombreux visiteurs constatent tous les jours que nos institutions héritées du passé fonctionnent aussi bien voire mieux que naguère", dit-il.
L'autre élément important pour une complète vie juive au Maroc, ajoute-t-il dit, est le maintien officiel des tribunaux rabbiniques, chargés de régir le statut personnel des juifs marocains.
La journée du vendredi sera consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées, parce que les migrations sont faites de ces itinéraires individuels ou collectifs.
La dernière journée est réservée à l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.
Par ailleurs, le colloque prévoit trois expositions et deux tables rondes autour de "la mémoire et du patrimoine" et de " l'identité et Dialogue, d'hier à demain".
Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Source : MAP
« Un siècle d’histoire des Maghrébins en France par l’affiche » est l’intitulé d’une exposition inaugurée, mercredi soir à Essaouira, en marge du colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé du 18 au 20 mars dans la cité des Alizes.
Réalisée par l’association française « Génériques », cette exposition évoque à travers une soixantaine d’affiches, en partie inédites, les grands moments et dynamiques de l’enracinement de l’immigration maghrébine en France depuis la fin du 19-eme siècle : de la représentation de l’exotisme indigène dans la première moitié du XXe siècle à l’émergence des artistes beurs dans les années 80, en passant par les luttes sociales et politiques dans les années 70.
« L’exposition rappelle la manière et la façon avec lesquelles la société française parle des et aux Maghrébins », a expliqué la commissaire de l’exposition, Naima Yahi, historienne d’origine algérienne.
Les affiches évoquent aussi comment les syndicats et autres institutions s’adressent aux maghrébins, et comment les maghrébins eux-mêmes s’adressent aux Français, a-t-elle ajouté.
« Choisir d’évoquer par l’affiche la figure du Maghrébin, objet de représentation tout au long du XXe siècle, c’est cerner les stéréotypes à travers un moyen d’expression quotidien ayant tendance à disparaître », a-t-elle poursuivi.
« Génériques » a été créée fin 1987 avec pour objectif d’entreprendre et de soutenir toute action permettant d’améliorer la connaissance des phénomènes migratoires en France et dans le monde, par des activités tant scientifiques que culturelles.
Le vernissage de l’exposition s’est déroulé en présence du Président du Conseil consultatif des Droits de l’homme, M. Ahmed Herzenni, du Président du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger, M. Driss El Yazami, du Secrétaire Général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, M. Serge Berdigo, ainsi que de nombreuses autres personnalités.
A cette occasion, M. Fredéric Abecassis, du comité d’organisation du colloque, a rendu compte de la genèse de ce colloque, de son montage scientifique et institutionnel et des conditions de sa préparation.
Dans ce sens, M. Abecassis a affirmé que s’il y avait un pays où un colloque sur les migrations juives du Maghreb pouvait se tenir, et avoir du sens, c’est le Maroc.
« Ce colloque est né d’un deuil collectif devant le véritable naufrage du judaïsme maghrébin, et si ce n’est sa disparition, du moins son effacement des terres qui l’ont vu naître et s’épanouir », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Yazami a qualifié de « parallèles » la tenue de ce colloque et le travail que le Maroc a entrepris depuis de nombreuses années.
« Il s’agit de revisiter une étape essentielle, centrale et ancestrale de l’histoire, d’une manière éclairée et pluraliste axée sur une longue durée », a-t-il souligné.
« Sans revisiter cette étape avec un esprit ouvert sur l’avenir, nous ne pouvons pas avancer », a-t-il indiqué plaçant l’organisation de cette exposition dans le cadre des efforts de renouvellement, de réforme et de rassemblement des relations du Royaume et son immigration.
Le programme de ce colloque de trois jours, organisé sous le thème « les migrations juives : identité et modernité au Maghreb », comporte un hommage à l’écrivain marocain Edmond Amran El Maleh.
La deuxième journée est consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées, parce que les migrations sont faites de ces itinéraires individuels ou collectifs.
La dernière journée est réservée à l’identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.
Par ailleurs, le colloque compte trois expositions, au Bastion- Bab Marrakech, à l’Alliance franco-marocaine et à Dar Souiri. De même, deux tables rondes en soirée s’articuleront autour de « la mémoire et du patrimoine » et de « l’identité et Dialogue, d’hier à demain ».
Samedi soir, sera projeté le film « Pour une nouvelle Séville » de son réalisateur Kathy Wazana, Canadienne d’origine marocaine.
Le colloque est organisé à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Source : MAP
La Faculté de droit de Tanger organise le 22 mars une conférence débat sur la relation entre les Marocains et les migrants subsahariens.
Les Marocains et les migrants subsahariens, quelle relation ? Tel est le thème d’une conférence débat qui sera organisée le 22 Mars à Tanger. Elle est initiée par la Faculté de droit de Tanger en partenariat avec l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations, relevant de la Faculté de droit de Rabat-Agdal. L’acceptation et la perception des Marocains de l’Autre, la solidarité avec les migrants subsahariens sont autant de thèmes qui seront au centre du débat lors de la conférence.
L’acceptation et la perception des Marocains de l’Autre, la solidarité avec les migrants subsahariens seront au centre du débat.
Les participants aborderont également la situation économique et sociale des migrants subsahariens qui viennent au Maroc dans l’espoir de traverser le Détroit mais qui finissent par s’y installer définitivement. Il sera également l’occasion de mettre sur le tapis et analyser certains comportements d’exclusion et de rejet des Subsahariens par les Marocains. Au menu de la conférence également, la présentation de deux enquêtes réalisées par l’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations. La première dresse un état des lieux de la migration subsaharienne au Maroc et la seconde interroge les comportements des Marocains et Marocaines à l’égard des migrants subsahariens.
Source : Le Soir Echos
Le Maroc sera l'invité d'honneur, du 20 au 28 mars, de la Foire internationale de Rennes (ouest de la France) où il sera présent à travers un Riad de plus de 1.000 m2, qui abritera une pléiade de maîtres artisans venus spécialement pour faire découvrir aux visiteurs les multiples facettes du riche patrimoine culturel marocain.
Cette participation, supervisée par "La Maison de l'Artisan", vise notamment à mettre en avant le savoir-faire des maîtres artisans marocains venus élaborer sur place tapis, cuir, fer forgé, poterie, bijoux, tatouages au henné et calligraphie.
Un espace d'exposition-vente s'apparentera à ce Riad avec une fontaine placée au centre du stand et plusieurs espaces de produits agencés de façon à recréer une ambiance de médina et offrir aux visiteurs la possibilité d'acheter des produits tels que des lampes en cuivre majoré, des lanternes sculptées, des articles de table, théières et plateaux en argent, mais aussi des babouches, sacs en cuir ou ceintures, selon "La Maison de l'Artisan".
Un espace de gastronomie marocaine proposera également aux fins gourmets des plats typiquement marocains (tajines, couscous, pastillas), ainsi que les fameuses pâtisseries, en particulier les Cornes de gazelle ou "Briouat" au miel et amandes.
Tous les jours, le pavillon marocain proposera de nombreuses animations. Ainsi, spectacles de musique andalouse, troupes de Gnawa ou encore faiseurs de thé qui offriront aux visiteurs de déguster le célèbre thé marocain à la menthe.
Le public assistera, tout au long de cette Foire, à un défilé de mode de Caftans haute-couture.
Source : MAP
La 6ème journée nationale de l’entreprise, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et qui vient de se tenir à Casablanca, avait pour thème : « les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l’entreprise marocaine ? ».
La manne financière induite par les transferts en devise ne suffit-elle pas à répondre à l’interrogation ? Les quelques 50 milliards de dirhams annuels «versés»dans les circuits bancaires ne contribuent-ils pas à la modernisation de l’économie nationale et aux financements des crédits?
En clair, cela ne suffirait pas, ou plutôt cela ne suffirait plus. Il faudrait être plus ambitieux. Ainsi, la nouvelle approche repose sur la possibilité d’assurer un transfert de compétences et d’expertises de MRE. Une démarche louable qui avait donné lieu au lancement de Fincome sous la direction de Nezha Chekrouni, alors ministre en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. Il s’agissait de connecter (via un portail) les MRE avec le monde économique marocain.
Pour se faire une idée plus précise de l’engagement des MRE dans l’économie nationale plusieurs intervenants ont été invités à prendre la parole. La première à se jeter à l’eau a été Latifa Echihabi, Directeur général de l’Agence Nationale pour la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME).
Selon elle, « les Marocains du monde constitue un vrai potentiel. Cependant, il faut définir le profil, les attentes et les atouts des MDM. Selon des études, les MRE seraient de plus en plus qualifiés. Il serait donc opportun d’identifier les compétences de chacun. D’autant plus que ces personnes n’évoluent pas dans un environnement favorable alors que le Maroc peut leur garantir une meilleure qualité de vie ».
Quand au ministère en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, représentée par Ghita Zougari, l’heure est à la mobilisation. « Nous avons initiés deux études qualitatives. La première porte sur la mobilisation des compétences et la seconde, sur les transferts en devise et l’objectif d’en réduire les coûts. Pour ce qui est des compétences des MRE, nous avons essayé de donner du fond à l’initiative Fincome. Si l’idée était excellente, il faut reconnaître qu’elle était trop ambitieuse par rapport à la réalité », précise Ghita Zougari, Directeur au département ministériel MRE.
En clair, elle regrette que la démarche du projet ait été de répertorier les compétences avant même d’avoir identifié les besoins du marché. Du coup, le ministère a décidé d’évaluer Fincome et de proposer une nouvelle approche. «Elle va consister à définir précisément les besoins du Maroc en terme d’opportunités, et ce sur la base des Plans Emergence, Azur, Vert ou encore du Plan Solaire», ajoute Ghita Zougari.
Dans un premier temps, et selon le ministère des MRE, il s’agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail Fincome, comme support dédié à la mise en relation entre l’offre (du marché) et la demande (des MRE).
Ce qui, semble-t-il, a fortement inspiré Latifa Echihabi. «Travaillons alors dans la perspective d’un retour virtuel et non définitif des MRE. Je suis d’avis que les MRE restent dans les pays de résidence avec la possibilité d’utiliser leur compétences sous la forme d’un partenariat win win», indique la dirigeante de l’ANPME. Un propos qui peut laisser rêveur.
Virtuel ? Un nouveau concept en vue…
Source : YabiladiDes étrangers sans papiers travaillaient dans un restaurant huppé de Neuilly (Hauts-de-Seine), ancien fief électoral de Nicolas Sarkozy, sous le statut d'auto-entrepreneur, révèle le syndicat CGT.
L'information a été confirmée par le ministère de l'Immigration qui parle de onze employés avec ce statut "pour certains", dit-il.
La CGT a mené une opération médiatique d'occupation de l'établissement avec les salariés concernés, qui disent travailler en cuisine ou faire le ménage dans cet établissement.
Ce nouveau régime juridique "d'auto-entrepreneur" imaginé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et présenté comme un moyen de stimuler l'esprit d'entreprise, permet de créer une société individuellement. Il ouvre la voie à des formalités simplifiées et à un régime fiscal plus favorable.
Un responsable du restaurant, interrogé sur France 2, a nié avoir contraint ses employés à l'adopter mais expliqué qu'il avait été suggéré car il était plus favorable pour les personnes en question.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a vivement réagi dans la soirée en annonçant qu'il avait demandé à la préfecture de police de Paris "d'engager sans délai toutes les sanctions administratives prévues par la loi".
Il souligne qu'il entend présenter dans les prochaines semaines un projet de loi renforçant les sanctions contre les entreprises employant des étrangers sans papiers.
Eric Besson est notamment chargé de mettre en oeuvre des objectifs chiffrés d'expulsions d'étrangers sans papiers.
La gauche et les associations de défense des étrangers critiquent cette politique et la jugent hypocrite car, selon elles, une part importante de l'économie ne pourrait fonctionner sans les étrangers sans papiers.
Le travail des sans-papiers se généralise dans les secteurs de main d'oeuvre à bas salaires, comme la restauration ou le bâtiment, depuis de nombreuses années.
Plusieurs faits divers ont illustré le phénomène, comme en 2007, lorsque la police a découvert des personnes dans cette situation sur le chantier de rénovation du Pavillon de la Lanterne, résidence de l'Etat utilisée par le président Nicolas Sarkozy.
Source : L’Express
Au Québec, les femmes qui portent le niqab ou la burqa, le voile intégral, ne peuvent pas refuser de s'identifer à visage découvert, y compris devant un agent de l'Etat de sexe masculin, a tranché la Commission québécoise des droits de la personne dans un avis publié mardi.
La Commission avait été saisie par l'organisme provincial qui s'occupe de l'assurance maladie, la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).
"Le fait de demander à ces femmes de se dévoiler pour s'identifier dans un cadre administratif neutre et dans un court laps de temps ne porte pas atteinte de façon significative à la liberté de religion", a expliqué la Commission dans un communiqué.
La RAMQ n'est donc pas tenue d'accepter que les femmes portant le voile intégral le gardent, que ce soit pour les identifier ou pour prendre une photo.
Dans le même avis, la Commission reconnaît par ailleurs que les employés de l'Etat ont le droit de porter le hidjab dans l'exercise de leurs fonctions.
La Commission des droits de la personne du Québec est un organisme qui veille à ce que les principes énonces dans la Charte québécoise des droits et libertés soient respectés. Les avis qu'elle émet n'ont toutefois pas force de loi.
Dans un avis précédent, elle avait reconnu qu'une femme avait le droit de demander, en invoquant des raisons religieuses, de passer son examen de permis de conduire auprès d'un examinateur de sexe féminin, cette situation exigeant une présence relativement longue à proximité de ce dernier.
Source : La Croix/AFP
Le ministre australien de l'Immigration, Chris Evans, a déclaré mardi que le gouvernement fédéral a signé un accord avec la Croix-Rouge australienne, afin de permettre au groupe humanitaire d'évaluer et de surveiller les conditions de vie des détenus immigrants.
L'accord pourra assurer un examen indépendant du processus de détention et un traitement juste et raisonnable envers les prisonniers en conformité avec les lois, a indiqué M. Evans.
En vertu de l'accord, la Croix-Rouge pourra également servir de messagère entre les détenus et leur famille vivant toujours dans leur pays natal.
"La Croix-Rouge est une organisation humanitaire respectée par la communauté internationale avec une présence partout dans le monde", a affirmé le ministre.
"Les gens connaissent et croient en la Croix-Rouge, ainsi que le rôle indépendant qu'elle joue dans l'assistance aux personnes dans le besoin", a-t-il ajouté.
Cet accord constitue un complément aux dispositions de surveillance établies par le Médiateur du Commonwealth et la Commission australienne des droits de l'Homme.
Conformément aux accords officiels et officieux signés avec le gouvernement fédéral de l'Australie, la Croix-Rouge effectue des visites dans les installations de détention d'immigrants depuis 1993.
Source : Xinhua (French.news)
Mieux vaut tard que jamais, a-t-on l’habitude de dire. Le Maroc a décidé de faire appel aux compétences de sa diaspora afin qu’elles participent aux concertations nationales sur le projet de la Charte nationale de l'environnement et du développement durable (CNEDD). Une rencontre sur la contribution des MRE à ce projet a eu lieu le vendredi 12 mars à Rabat.
"Lorsque nous avons lancé notre appel, plus de 120 Marocains du monde compétents sur les questions d’environnement et de développement durable ont été identifiés" déclarait le ministre chargé des Marocains du monde, Mohamed Ameur, lors de la clôture de la rencontre. Pour cette première étape d’une approche collective, plus de la moitié ont fait le déplacement à Rabat, mais tous ont souhaité être associés aux échanges avec les acteurs nationaux.
S’agissant de leur apport, le Maroc pourrait tirer profit de l’expertise des participants installés à l’étranger. Beaucoup d’entre eux, à l’image de Samid Aziz, expert hydrogéologue, qui a plus de 20 ans d’expérience ou encore Abdelghani Rabhi, cadre territorial avec plus de 10 ans d’expérience, pourront apporter leur savoir-faire au projet de CNEDD.
Leurs propositions et contribuions ne resteront pas lettres mortes. Les organisateurs entendent les rassembler et en faire un rapport qui sera remis au Département de l’Environnement.
Toutefois, le projet de Charte ne pourra réussir sans l’implication totale des compétences locales. Ceci devrait d’ailleurs faciliter la régionalisation avancée, autre grand chantier en cours d’élaboration au Maroc.
Source : Yabiladi
Les pays européens pourront début mars délivrer exceptionnellement des visas à "validité territoriale limitée" à des ressortissants libyens placés par la Suisse sur la "liste noire" de l'espace Schengen.
Le nouveau code des visas Schengen, qui entrera en vigueur le 5 avril (BIEN: avril), permet en effet dans son article 25 la délivrance de visas à "validité territoriale limitée" dans des circonstances "exceptionnelles", quand l'Etat requérant le demande pour des raisons humanitaires, pour des raisons d'intérêt national, ou en raison d'obligations internationales, a précisé la Commission européenne.
Selon le paragraphe 2 de cet article, ces visas ont "une validité exclusive pour le territoire de l'Etat qui le délivre". Mais une dérogation permet d'étendre cette validité aux territoires de plusieurs pays, si ces pays "consentent" à cette extension.
Ces dispositions peuvent techniquement permettre aux pays de l'espace Schengen de contourner l'opposition de la Suisse à l'octroi de visas pour 188 ressortissants libyens, dont Mouammar Kadhafi, interdits d'entrée sur le territoire suisse dans le cadre d'une longue querelle entre les deux pays.
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a une nouvelle fois dénoncé lundi la décision de la Suisse lors d'une rencontre à Tripoli avec le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi.
Il a annoncé son intention de soulever la question lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 22 mars et de soumettre une proposition pour contourner l'interdit suisse.
"Il n'est pas admissible que les membres d'une délégation libyenne qui négocient des accords avec l'UE soit placés sur la liste noire suisse", a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse italienne Ansa.
L'Italie a le soutien de Malte sur cet argument. Les deux pays sont deux portes d'entrée des candidats à l'immigration partis des côtes de la Libye et de la Tunisie.
La Commission européenne a refusé mardi de commenter les propos de M. Frattini, mais a rappelé que la délivrance de visas à validité territoriale limitée était "soumise à des règles strictes".
"Le sujet n'est pas encore inscrit à l'ordre du jour de la réunion, mais il peut l'être à la demande d'un pays", a précisé le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
La Suisse se défend d'avoir utilisé à des fins politiques l'inscription de Mouammar Kadhafi et de nombreuses autres personnalités libyennes sur la liste noire des personnes ne pouvant plus obtenir de visas pour l'espace Schengen.
Les deux pays sont en pleine crise diplomatique depuis l'interpellation musclée, en juillet 2008 à Genève, d'un fils du dirigeant libyen, Hannibal, sur plainte de deux domestiques l'accusant de mauvais traitements.
La dispute s'est envenimée avec l'arrestation en Libye de deux hommes d'affaires suisses. L'un d'eux, Max Göldi, est toujours détenu.
Source : Le MondeDeux grandes structures contiguës de type carcéral reliées par une passerelle et entourées de hauts grillages, de barbelés, de haies épineuses et d'un chemin de ronde : il ne s'agit pas d'une nouvelle prison, mais bien d'un centre de rétention administrative (CRA), le plus grand jamais construit en France. Il devrait ouvrir ses portes d'ici à la fin du mois. Situé au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), près de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle d'où partent nombre d'expulsés, ce centre, érigé à 1 km d'un premier de 140 places, pourra accueillir 240 étrangers en situation irrégulière.
L'ouverture de ce nouveau CRA, qualifié de "camp d'internement pour étrangers" par la Cimade, une association habilitée à intervenir en rétention, intervient alors que le ministre de l'immigration, Eric Besson, s'apprête à présenter en conseil des ministres un nouveau projet de loi visant "à simplifier" les retours forcés d'étrangers en situation irrégulière. Officiellement, le nouveau centre, que Le Monde n'a pas été autorisé à visiter, est composé de deux structures distinctes de 120 places - la législation limite la capacité d'accueil à 140 places par centre de rétention. En 2008, le contrôleur général des lieux de privation de liberté s'inquiétait de "la fiction de "plusieurs centres" placés en un même lieu".
La Cimade, qui a pu le visiter, évoque un espace "sécuritaire" et "totalement déshumanisé". A l'intérieur, "de multiples caméras de vidéosurveillance et détecteurs de mouvements permettront aux policiers, depuis une tour de contrôle, de contrôler en permanence ce que font les personnes retenues". Le haut des portes des chambres est vitré, interdisant toute intimité.
L'association note par ailleurs que l'accès aux lieux d'aides (infirmerie, local associatif, Office français de l'immigration et de l'intégration) et aux pièces de visite (familles, avocats, consulat) n'est pas libre comme c'est le cas dans d'autres CRA : "Il ne pourra se faire qu'après le franchissement de plusieurs grilles et portes à fermetures magnétiques que les policiers actionneront à distance par un système d'interphone."
Un dispositif qui laisse craindre à la Cimade des problèmes d'accès aux intervenants extérieurs. L'association se dit d'autant plus inquiète que 40 places sont réservées à des familles, ce qui induit l'accueil d'enfants.
En juillet 2009, à la suite d'une enquête sur la gestion des CRA, la Cour des comptes s'alarmait de la construction de ce centre. "Le nouveau projet du Mesnil-Amelot va entraîner une concentration massive de retenus dans le secteur, avec de grands risques d'effets néfastes", relevait-elle. "Il est certes prévu plusieurs zones de vie différentes, mais celles-ci, contiguës et séparées par des grilles, risque de n'atténuer que faiblement l'effet de masse", insistait la haute juridiction déplorant qu'aucun enseignement n'ait été tiré des incidents du centre de Vincennes.
Le 22 juin 2008, théâtre depuis plusieurs mois de vives tensions, le CRA de Vincennes, alors le plus important de France avec une capacité de 280 places (deux fois 140), avait été ravagé par un incendie après le décès d'un Tunisien âgé de 41 ans - le jugement de l'affaire est attendu mercredi 17 mars. Trois mois avant le drame, la Commission nationale de contrôle des centres et locaux de rétention administrative et des zones d'attente qualifiait ce centre de "chaudron qui peut se mettre à exploser au moindre incident". La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) soulignait elle aussi le risque qui découle de la concentration d'un "nombre excessif de retenus".
Pour la Cour des comptes, "il peut être considéré qu'au-delà de 80 places, le CRA devient une sorte "d'usine à éloigner" peu propice à l'attention individuelle que doit recevoir chaque retenu, ne serait-ce que pour éviter qu'il s'oppose à son retour". La police aux frontières, insistait la Cour, reconnaît elle-même que les très grands centres engendrent des risques de trouble à l'ordre public, une moindre individualisation du suivi psychologique et une moindre disponibilité des personnels envers les retenus. Même avis du député UMP Thierry Mariani, auteur d'un rapport d'information sur les centres de rétention, qui plaide pour que ces lieux gardent une "taille humaine" en ne dépassant pas 60 à 80 places.
Ces mises en garde n'ont pas empêché le gouvernement de reconstruire le centre de Vincennes en trois modules de 60 places (pour un total de 180 places) et de finir le projet d'extension du centre du Mesnil-Amelot.
Au total, le "plan de rénovation" des CRA engagé en 2006 portera le nombre de places disponibles de 943, en 2005, à 1 959 fin 2010.
Source : Le Monde
“Migrations, identité et modernité au Maghreb” est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
“Ce colloque se propose de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.” Selon les organisateurs
En d'autres termes, “ce colloque se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire”, précisent les organisateurs.
Le programme du colloque
Au programme, figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi et une autre sur “un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche”.
Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.
Source : aufait
A en croire les organisateurs, le pari a été gagné sur cette ville carrefour du Sud-est de la France, une région qui compte plus de 180.000 habitants marocains , qui, malgré l'éloignement, demeurent attachés à leurs racines et à leur culture.
Samir Chammah, président du SMAP-Groupe, à l'origine de ce concept qui a fait ses preuves depuis 1997 avec SMAP Expo et Smap Immo à Paris depuis 2004 et, depuis 2009, à Barcelone, n'a pas caché sa satisfaction quant au succès de ce salon. Le rendez-vous de Marseille devient désormais annuel, a-t-il annoncé avec fierté.
"Beaucoup d'exposants, initialement prudents à l'idée d'un salon à Marseille, qui n'est pas connue comme une cité à forte concentration de Marocains, ont été agréablement surpris de se voir envahis par des masses de Marocains et d'amis du Maroc", a-t-il déclaré à la MAP, précisant que les visiteurs sont venus de plusieurs régions du Sud de la France et même de Corse, d'Italie et de Suisse.
"Cela prouve que le Maroc est très bien apprécié de ses amis à l'étranger et à quel point la communauté marocaine est attachée à son pays d'origine", a-t-il expliqué, mettant en exergue le soutien du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, du Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat, et du Consulat du Royaume du Maroc à Marseille à ce salon.
Même constat de satisfaction chez les exposants, représentants des compagnies de promotion immobilière et des établissements bancaires, pour la plupart, ils se sont dits contents de cette affluence massive qui a atteint, selon les organisateurs, près de 40.000 visiteurs sur les trois jours.
La demande sur les offres immobilières au Maroc est très grande, même de la part des Français et de beaucoup d'Algériens qui veulent investir dans un bien au Maroc, ont indiqué à la MAP plusieurs exposants qui font état d'un changement de profil des visiteurs. Aujourd'hui, avoir un appartement ou un riyad à Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès ou d'autres villes marocaines est un rêve, non seulement pour des retraités mais aussi pour des cadres d'âge moyen, dont certains veulent s'installer définitivement au Maroc.
Le climat, le coût de la vie, les avantages fiscaux et la stabilité politique et économique sont autant d'arguments que les intéressés avancent pour expliquer leur choix du Maroc.
Si le public a été nombreux à visiter les espaces du SMAP Expo c'est aussi pour fêter les retrouvailles avec le Maroc qui a été, trois jours durant, l'invité de ses fils établis dans les régions méridionales de la France.
Cette ambiance festive a atteint son apogée lors des soirées musicales, organisées samedi et dimanche, avec de grands noms de la scène artistique marocaine, tels Nass El Ghiwane, Abderrahim Souiri, Abdellah Daoudi, Tagadda et Abdelaziz Stati.
Clôturant ces festivités, Tagadda et Stati se sont produits dimanche devant une foule innombrable de Marocains, mais aussi d'Algériens et Tunisiens venus partager ce moment fort de convivialité avec leurs amis du Maroc.
Ouvrant le bal de ce méga concert, l'orchestre Ahmed El Oujdi, un groupe basé à Marseille, a animé la scène avec une palette diversifiée de morceaux mêlant chaâbi, raï et musique festive.
Lui succédant sur scène, le groupe Tagadda a gratifié le public de plusieurs chansons à configurations rythmiques variées, puisés dans le répertoire du folklore, de l'aïta et de la musique du terroir.
Impatiemment attendu par la foule, Stati a excellé comme à son habitude dans le maniement du violon et a réussi à enflammer le public avec ses tubes particulièrement ceux traitant de l'immigration et des déboires des expatriés.
L'espace Médina : l'artisanat marocain dans toute sa splendeur
L'artisanat marocain a été à l'honneur, avec une belle médina, montée sur une superficie de 300 m2.
Piloté par la Maison de l'Artisan, organisme public relevant du Secrétariat d'Etat chargé de l'Artisanat, ce village, dans la pure tradition architecturale marocaine, offre une belle représentation de l'art de vivre marocain, avec des espaces types d'une médina : bazars, des artisans en action, une tatoueuse au henné, des espaces de dégustation de thé et de gâteaux traditionnels, des souks.
Bref, cet espace donne à voir tout ce qu'il y a de merveilleux dans le patrimoine culturel marocain. Formes, couleurs, senteurs et saveurs : chacun y trouvera son compte.
Pour les gourmands, un restaurant érigé sous un grand chapiteau caïdal propose des plats typiquement marocains: tagine, couscous, etc.
La société civile n'est pas en reste. Un "Village associatif" est érigé au sein même du salon et propose aux associations présentes d'exposer leurs projets aux visiteurs, de nouer des contacts entre elles et de fédérer leurs efforts pour une meilleure visibilité de la communauté marocaine établie dans cette région du sud-est de la France.
Source : MAP
Le gouvernement libéral-conservateur danois et son allié parlementaire, le Parti du peuple danois (PDD, extrême droite), sont parvenus lundi soir à un accord sur des règles d'immigration plus restrictives, encourageant notamment les efforts d'intégration des immigrés. Ces nouvelles règles restreignent le regroupement familial, en exigeant que l'époux (e) n'ait pas reçu d'allocations d'aide publique trois ans avant la demande de réunification avec sa famille contre un an actuellement, a-t-on appris de sources gouvernementales et parlementaires. Les réfugiés ne pourront plus revenir en vacances dans leurs pays qu'ils ont fuis sans autorisation spécifique des autorités danoises, et les contrevenants risquent la confiscation de leur titre de séjour pendant dix ans. Le gouvernement va également introduire un système à points pour obtenir le titre de séjour permanent au Danemark, jugeant au mérite les capacités linguistiques des immigrés et leurs efforts d'intégration dans la société danoise par le biais de l'éducation, de l'emploi et de leur implication dans la vie associative. "Ceux qui veulent faire un effort pour le Danemark pourront bénéficier plus rapidement d'un séjour permanent, et ceux qui refusent de s'intégrer devront en payer le prix" a commenté sur la chaîne TV2 News la ministre aux Réfugiés, immigrés et à l'intégratioon, Birthe Roenn Horenbech. Ainsi les immigrés méritants pourront obtenir le titre de séjour permanent après quatre ans de résidence contre sept ans à l'heure actuelle. L'accord change en outre les règles de droit de vote et d'éligibilité des étrangers aux élections municipales et régionales qui devront avoir séjourné pendant quatre ans au Danemark contre trois ans actuellement. Ces règles ne concernent cependant pas les ressortissants de l'Union européenne. Au 1er janvier 2010, le Danemark comptait 329.940 immigrés (6,0% de la population danoise), dont 178.425 issus de pays non occidentaux, selon l'Institut national de la statistique. Le gouvernement libéral-conservateur minoritaire est arrivé au pouvoir en novembre 2001 grâce au PPD, ardent défenseurd d'une politique d'immigration ultra-restrictive et s'est maintenu depuis grâce à ce soutien incontournable.
Source : Le Monde
Les cadres marocains hautement qualifiés sont très sollicités dans les pays du Golf au regard de leur polyvalence professionnelle et leur capacité d'intégration sociale, a souligné le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
Dans un entretien publié lundi au journal "Asharq Al-Awsat" au terme de la tournée qu'a effectuée le ministre dans certains pays du Golf, il a indiqué que les membres de la Communauté marocaine établie dans la région sont généralement des cadres supérieurs exerçant pour le compte des grandes compagnies et banques installées au Golf.
Pour le ministre, il convient à présent de mieux répondre à la demande de ces pays en main d'œuvre qualifiée qui joue un rôle important dans le raffermissement des liens de fraternité qui unissent le Royaume avec les pays de la région.
Dans ce sens, le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger veillera à l'élaboration d'un guide des compétences marocaines dans la région du Golf en vue de faire connaître ces cadres et de faciliter la création d'un réseau des porteurs de projets à mettre en œuvre dans leur pays d'origine ,le Maroc, a-t-il fait savoir.
M. Ameur a en outre souligné que les transferts des Marocains résidant dans les pays du Golf sont conséquents comparativement à ceux effectués par leurs compatriotes établis dans certains pays d'Europe, sachant que le nombre des premiers ne dépasse pas 100.000 personnes.
Bien qu'elle ait été moins affectée par la crise économique mondiale, cette communauté demeure confrontée notamment à l'absence de régimes de retraite et d'assurance médicale et de programmes scolaires adaptés ainsi qu'au manque de la protection juridique de la main-d’œuvre.
Source : MAP
Au lendemain du Sommet UE-Maroc (6-7 mars à Grenade), le Royaume est en mesure d'examiner de nouveaux modes opératoires avec l'Europe dans le cadre de son ambition d'aller au-delà de l'accord actuel, a déclaré, dimanche, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Youssef Amrani.
"Nous sommes en mesure d'examiner de nouveaux modes opératoires avec l'Europe, parce qu'on se sent à l'étroit dans le cadre actuel et que nous voulons aller au-delà de cet l'accord ", a-t-il affirmé lors de l'émission "Une semaine, un regard" diffusée sur les ondes de la station Rabat Chaîne Inter.
M. Amrani a également souligné que ce sommet est une "consécration" du Statut avancé accordé au Royaume, de même qu'il a été l'occasion de constater le rapprochement entre les deux parties.
Les partenaires européens du Maroc ont aussi souligné le rôle "d'avant-garde" joué par le Royaume afin d'inscrire le processus démocratique dans la durée, a-t-il ajouté, relevant que le Statut avancé "constitue une reconnaissance du rôle pionnier du Maroc dans l'espace euro-méditerranéen".
Et de souligner que la tenue de ce Sommet, qui coïncide avec la ratification du traité de Lisbonne, a été marquée par un échange de vues "riche et constructif" qui a porté sur bon nombre de questions allant du développement économique, aux changements climatiques en passant par les enjeux migratoires, la situation au Maghreb et l'intégrité territoriale du Royaume.
Par ailleurs, s'agissant du retard dans la ratification par l'Union européenne de l'accord sur les produits agricoles et agroalimentaires, le diplomate a expliqué que ceci est dû aux changements survenus cette année au niveau de l'Europe, notamment les nouveaux mécanismes et procédures introduits par le traité de Lisbonne, lesquels pourraient ralentir cette ratification "sur laquelle le Maroc insiste beaucoup".
Concernant la question de l'intégrité territoriale, M. Amrani a indiqué que la Déclaration finale adoptée à l'issue de ce sommet est "claire" et montre, explicitement, que les deux parties soutiennent les efforts de l'ONU et de son Secrétaire général pour la recherche d'une solution politique et mutuellement acceptable, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité qui appellent à la poursuite du processus de négociations.
Quant à la situation Maghreb, M. Amrani a précisé que ce sommet a constitué l'occasion de réitérer l'appel aux autres parties pour s'engager en faveur de la relance effective de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) qui est à la fois une nécessité stratégique et aspiration mutuelle.
"On ne peut plus continuer à ignorer cette nécessité urgente pour faire face aux défis de la sécurité, du développement et du climat et aussi de ceux des investissements", a-t-il dit insistant qu'on "ne peut plus continuer dans un Maghreb en léthargie". Une démarche qui "ne peut se faire qu'à travers une ouverture des frontières et confiance mutuelle", a ajouté M.Amrani.
Source : MAP
L'Office Méditerranéen de la Jeunesse mis en place à l'initiative du Maroc et de la France sera lancé, les 29 et 30 avril, dans le cadre d'une conférence qui se tiendra à Tanger à cet effet.
Cette décision a été prise, vendredi à Rabat, lors de l'entretien du ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, M. Eric Besson, indique un communiqué de l'ambassade de France à Rabat.
Cet événement réunira les experts de l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée, précise la même source.
"La conférence de Tanger constituera la première étape en vue de parvenir à la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse d'ici le 1er janvier 2011", ajoute-t-on.
Elle mettra en oeuvre les recommandations adoptées par les ministres méditerranéens réunis à Paris, à l'initiative de M. Besson, le 14 décembre 2009.
A cette occasion, les participants, représentant l'Egypte, Chypre, la Croatie, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, le Liban, Malte, le Monténégro, le Maroc et la France, ainsi que la Suède, ont décidé d''engager un projet pilote pour la mobilité des jeunes dès la rentrée universitaire 2011-2012.
Ce projet pilote vise à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain, et à organiser l'accès de ces étudiants à des bourses méditerranéennes, en mobilisant tant les bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence.
Il permettra aussi l'exercice par ces étudiants d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix, en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise.
En corrélation avec ce sujet, la mobilisation des compétences pour le développement de leur pays d'origine sera également placée au cŒur de ce projet.
Les pays ayant participé à la réunion de Paris ont aussi convenu de créer un Office Méditerranéen de la Jeunesse dont la première mission sera de porter le projet pilote pour la mobilité des jeunes, a ajouté le communiqué.
Source : MAP
Une rencontre sous le thème ''Les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine'' s'est tenue, samedi à Casablanca, à l'occasion de la 6ème journée nationale de l'entreprise.
Cette manifestation, tenue en présence des responsables, opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et internationaux, a été une occasion pour traiter différents axes de travail notamment ''les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde'', ''la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME'' ou encore ''la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME''.
Elle ambitionne aussi de mettre en exergue la dynamique intéressante de développement que connaît le Royaume depuis plusieurs années, la croissance marquée par des performances des secteurs productifs non agricoles et une décrispation du climat des affaires qui pousse aussi bien les étrangers que les marocains à faire davantage confiance à l'économie nationale.
Pour Mme Latifa Chihabi, directrice de l'Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME), la communauté marocaine résidant à l'étranger a acquis un certain nombre de qualifications et de compétences qui devraient être faites pour en tirer profit dans certains secteurs économiques vitaux.
D'autres intervenants ont aussi tenu à expliquer que la Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain qui est toujours mobilisé pour contribuer au développement de l'économie nationale.
Cette journée, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises de Casablanca (CJD) en partenariat avec l'ANPME et la Fondation Création d'Entreprises (FCE), a été clôturée par la remise des trophées du Centre des jeunes dirigeants.
Source : MAP
La Ligue arabe a exprimé, dimanche, son désaccord avec un certain nombre d'observations contenues dans le rapport 2009 sur le développement humain, réalisé par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au sujet de la situation des travailleurs étrangers dans certains pays arabes.
"Ces observations sont basées sur des données peu fiables, inexactes et qui nécessitent un examen exhaustif vu les efforts tous azimuts déployés par les pays arabes pour développer leurs politiques dans ce domaine ", a dit Mme Sima Bouhout, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, chargée des affaires sociales, lors d'un séminaire d'experts sur ce rapport, intitulé "Lever les barrières : mobilité et développement humains ".
Elle a fait savoir que le monde arabe est la région la plus touchée par la mobilité des personnes, ainsi que par les guerres et les conflits armés, en raison notamment de la poursuite de l'occupation israélienne des terres palestiniennes.
La diplomate a insisté sur la nécessité d'impliquer des spécialistes et des experts arabes dans l'élaboration des prochains rapports en vue d'assurer plus de crédibilité à ces documents.
Elle a, par ailleurs, appelé les pays arabes à fournir des données précises et complètes sur les divers indicateurs de développement et à procéder à un diagnostic global et un accompagnement des derniers développements concernant les questions de l'immigration.
Source : MAP
"Migrations, identité et modernité au Maghreb" est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.
Selon les organisateurs, ce colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.
La manifestation vise, d'une part, à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations commune à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.
Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires, soulignent les organisateurs.
En d'autres termes, précise-t-on de même source, ce colloque ne se veut pas un colloque supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni un colloque sur les relations entre majorité et minoritaires, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire.
Au programme figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi, président d'honneur du colloque, et une autre sur "un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche".
Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.
Le colloque est organisé avec le soutien du Conseil consultatif des droits de l'Homme, du Conseil des communautés israélites du Maroc et de la Commission nationale marocaine pour l'UNESCO.
Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.
Source : MAP
Plus d'une soixantaine de spécialistes marocains dans les domaines de l'environnement et du développement durable, établis dans une dizaine de pays étrangers se sont penchés, vendredi à Rabat, sur le projet de la charte nationale de l'environnement et du développement durable.
S'exprimant lors de ce conclave initié sous le thème "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?", la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, a souligné que le Maroc compte sur sa communauté résidant à l'étranger, laquelle pourra contribuer par son investissement, son expérience et son savoir-faire à ce vaste chantier.
Les échanges de cette rencontre sont essentiels pour une action solidaire et concertée pour le développement intégré, harmonieux et durable, a ajouté Mme Benkhadra, précisant que le processus de concertations autour de ce projet , dans les 16 régions du Royaume, se devait d'associer les Marocains du monde.
La ministre a estimé que la politique de développement durable se doit d'abord d'être une politique d'adhésion de tous et une politique d'anticipation en intégrant les mutations profondes.
Cette charte, a-t-elle ajouté, devra réaffirmer que la préservation de l'environnement, doit être une préoccupation permanente de tous les citoyens, tout en préconisant le renforcement de l'action environnementale à travers notamment la consolidation du dispositif législatif et réglementaire et la mise en place de mécanismes novateurs de financement.
Le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, M. Mohamed Ameur, a, quant à lui, indiqué que les ressortissants marocains expatriés constituent un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification, constituent des atouts.
La participation des compétences au débat sur la Charte est indéniablement essentielle dans cette dynamique de concertation, compte tenu de la double référence, citoyens du Maroc et du monde, a-t-il fait remarquer.
Le ministre n'a pas manqué de souligner que l'expérience acquise dans ce domaine permettra aux Marocains du monde d'être en mesure d'aider à donner corps à la Charte, tout en contribuant à aplanir le terrain devant sa mise en application.
De son côté, le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné que l'initiative de faire adhérer les Marocains du monde à cette concertation nationale témoigne de leur participation civique aux efforts visant la préservation de l'environnement.
Pour le président du CCME, cette rencontre constitue une première étape du processus d'échanges et de mise en synergie, en cours de construction entre ces compétences et les acteurs locaux dans les domaines de l'environnement et du développement durable.
Organisée conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le CCME, cette journée sera marquée par l'organisation de sessions thématiques, notamment "la Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".
Source : MAP
Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 14e édition du Salon international du livre de Bahreïn, qui s'ouvrira le 17 mars.
Lors d'une conférence de presse, mercredi à Manama, la ministre bahreïnie de la Culture et de l'Information, Cheikha May Bent Mohammed Al Khalifa a souligné que lors de cette édition, un stand spécial sera réservé au livre marocain, outre la participation d'une pléiade de responsables, d'intellectuels et d'artistes marocains.
Les visiteurs auront l'occasion de prendre connaissance de manuscrits et de documents marocains qui seront exposés pour la première fois en dehors du Royaume du Maroc, a-t-elle dit, affirmant que cette initiative traduit la profondeur des relations fraternelles entre les deux pays et contribue à l'ouverture de la culture bahreïnie sur les oeuvres littéraires et la richesse du patrimoine culturel marocain.
Elle a, en outre, indiqué que cette édition s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'une approche visant à favoriser la diffusion de la culture au Bahreïn.
Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Manama, M. Mohamed Aït Ouali a assuré que le choix du Maroc comme invité d'honneur témoigne de la solidité des liens entre les deux pays.
La création littéraire marocaine a marqué de sa présence les différents évènements culturels à l'échelle internationale, a-t-il dit, notant que le public bahreïni connaît d'ores et déjà des ouvrages et les noms d'intellectuels marocains de renom, tels Abdellah Laroui, Mohamed Abed El Jabiri, Kamal Abdellatif, Mohamed Bennis et Abdellatif Laâbi.
Le diplomate marocain a ajouté que les visiteurs auront l'occasion de rencontrer une élite d'écrivains, de poètes et d'artistes marocains qui animeront des rencontres et des débats lors de cette édition.
Quelque 230 éditeurs représentant 21 pays sont attendus au Salon international du livre de Bahreïn, qui durera dix jours.
Source : MAP
L'universitaire M. Larbi El Harti a insisté, jeudi à Rabat, sur la nécessité de revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des Mauresques, les événements historiques, sociaux, politiques et culturels qui ont enrichi la mémoire collective du monde méditerranéen et permis d'établir un pont pour la communication civilisationnelle entre le nord et le sud.
Lors de la séance d'ouverture d'un colloque international sur le thème "Les mauresques : mémoire méditerranéenne collective", organisé les 11 et 12 mars par la société espagnole pour les commémorations culturelles, la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, la fondation institut international du théâtre méditerranéen, M. El Harti a précisé qu'à travers cette rencontre, les organisateurs offrent aux participants "un espace pour revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des mauresques qui ''ont exercé une influence sur l'Espagne et les pays où ils se sont installés, notamment le Maroc".
"L'intégration des mauresques a renforcé une société multiculturelle cosmopolite et entrainé l'enrichissant de nouveaux modèles de réflexion, d'existence dans les domaines économique, social, culturel (gastronomie, architecture)", a-t-il souligné.
L'universitaire a mis l'accent sur les avantages qui pourraient être mis à profit si ''l'Andalousie retrouvait sa position à travers une nouvelle relecture de l'histoire pour que cette région devienne un instrument de paix et de dialogue, luttant contre toutes formes d'extrémisme", expliquant que le colloque a pour vocation d'établir un véritable trait d'union entre historiens, chercheurs et spécialistes en matière d'études relatives aux mauresques.
Intervenant à ce colloque organisé en collaboration avec le théâtre national Mohammed V, l'ambassade du Royaume d'Espagne au Maroc et Albayt Alarabi, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, M. Abderrahim Benhada a, pour sa part, indiqué que les organisateurs aspirent à l'évocation de la mémoire de l'Andalousie, des pages rayonnantes de son histoire, notamment la mémoire du monde mauresque collective du Maroc et de l'Espagne.
Le colloque a, aussi, pour objectif d'informer sur les rôles assumés par les mauresques dans le brassage des cultures et des liens historiques entre les deux pays, citant, à cet égard, les études traitant des différents aspects de la vie social et culturelle des mauresques, leur influence sur la société marocaine et leur participation à la consécration de la pluralité culturelle au Maroc.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, M. Luis Planas Puchades a affirmé que le colloque "permettra de nous rapprocher d'un événement important qui a marqué l'histoire commune maroco-espagnole", ajoutant que l'expulsion des mauresques d'Espagne" qu'il a qualifiée de "drame humain", demeure toujours au centre de l'intérêt des chercheurs et des historiens, un vaste sujet d'analyse historique.
Le diplomate espagnol a, aussi, mis en avant l'importance de la recherche scientifique menée par l'Université Mohammed V- Agdal en la matière, son rôle dans le renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays, assurant que cette université constitue un important partenaire de l'ambassade d'Espagne au Maroc.
Le programme de la rencontre prévoit une conférence qui sera animée par MM. Mohamed Larbi Messari et José Maria Ridao sur le thème "Les mauresques, de l'exil à la mémoire pour la cohabitation".
Au programme, figurent également des conférences sur "Lectures de l'histoire : mémoires du monde mauresque" (Abdelaaziz Saoud, Milouda Hasnaoui, Louis Bernaby Bons), "L'espace méditerranéen et le dialogue des cultures" (Mohamed Afaya, Fatima Zohra Tamouh, Manuel Pimentel. Levy Simon), "La continuité du monde mauresque : plate-forme des intérêts du monde méditerranéen" (Moulay Ali Risouni, Rafael Bentez, Sanchez Blanco, Hassan Bouzineb, Mohammed Agmir).
Le programme prévoit une cérémonie artistique «rythmes de la mémoire» qui sera animée, le 12 mars au théâtre national Mohammed V à Rabat, par l'artiste marocaine Samira Kadiri et l'artiste espagnole Rocio Marquet. Des chants populaires de la région d'Andalousie, des rythmes spécifiques à la région agrémenteront cette cérémonie. La rencontre connaitra également la projection du film de Miguel Lopez Lorca "Expulsados 1609" (Les expulsés).
Ont pris part à ce colloque international notamment des historiens, des universitaires, des spécialistes et des chercheurs marocains et espagnols.
Source : MAP
Des défenseurs des droits des minorités ont exprimé jeudi l'espoir de voir Barack Obama réformer les lois sur l'immigration dès cette année, malgré un environnement politique peu propice, à la sortie d'une réunion avec le président américain à la Maison Blanche.
Lors de sa campagne présidentielle victorieuse, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal à quelque 12 millions de clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.
Mais en période de chômage frôlant les 10% de la population active et à huit mois d'élections législatives à haut risque pour ses alliés démocrates, M. Obama, déjà très occupé par le dossier de l'assurance maladie, semble disposer de peu d'espace politique.
A la Maison Blanche jeudi, le président a reçu pendant plus d'une heure un groupe de défenseurs des droits des immigrés, mais aussi consulté les influents sénateurs républicain Lindsey Graham et démocrate Charles Schumer.
Se disant "satisfait" de "progrès" enregistrés selon lui au Congrès à ce sujet, M. Obama s'est gardé de fixer un programme d'adoption.
"J'ai dit tant aux sénateurs qu'aux avocats des minorités mon engagement sans faille en faveur d'une réforme de l'immigration, et répété que je resterai leur partenaire dans le cadre de ces efforts", a assuré le président.
Le même optimisme s'est fait jour dans les déclarations des militants. "Nous sortons de cette réunion très productive avec la conviction que si la Maison Blanche est fidèle à ses engagements, l'on pourra parvenir à une réforme complète cette année", a ainsi affirmé Deepak Bhargava, directeur de l'organisation "Center for Community Change".
"Le président a dit que son administration s'engageait à faire progresser un projet de loi pendant le printemps 2010", a renchéri Ali Noorani, directeur du "National Immigration Forum", un autre groupe de défense des droits des immigrés.
Source : Le Monde/AFP
La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Navi Pillay a exprimé jeudi sa "grande préoccupation" concernant le sort réservé par l'Italie aux immigrés et aux gitans et a appelé les autorités italiennes à créer une institution indépendante de défense des droits de l'homme.
Navi Pillar, qui a visité deux campements de gitans à la périphérie de Rome et le centre d'identification et d'expulsion de Ponte Galeria, a estimé que la politique des autorités italiennes consistait à "traiter les questions relatives aux immigrés et aux gitans principalement comme un problème de sécurité plutôt que sous l'angle de l'intégration".
La défense des minorités comme les gitans et la situation des immigrés en Italie "ont été les deux principaux problèmes qui ont été soulevés lors de mes discussions avec le gouvernement" a-t-elle ajouté.
La haut commissaire a relevé une étude qui montre que sur 5.864 nouvelles à la télévision ayant trait à l'immigration, seulement 26 ne parlaient pas de l'immigration en relation avec un délit ou un problème de sécurité.
Elle a exhorté les dirigeants et médias italiens à lutter contre ce type de comportements et a demandé la création d'une institution nationale indépendante de défense des droits de l'homme, afin de préserver la population des violations de leurs droits fondamentaux, en particulier le droit "à la santé et à l'éducation". AP
Source : Nouvel Observateur/AP
Le gouvernement espagnol a fait part, jeudi, de sa préoccupation face à l'augmentation d'attitudes et de courants xénophobes en Espagne, des attitudes pointées récemment du doigt par l'Observatoire Espagnol du Racisme relevant du ministère du Travail et de l'Immigration.
La nouvelle secrétaire d'Etat espagnol à l'Immigration, Anna Terron, a exprimé, lors d'une rencontre avec la presse, la première du genre depuis son entrée en fonction, "sa préoccupation par la montée de forces politiques xénophobes", tout en tempérant que ces tendances restent "minoritaires" et ne représentent pas la "réalité" de la société espagnole.
La ministre espagnole faisait allusion à des incidents à Salt (Gérone) et à El Vendrell (Tarragone) entre Espagnols et immigrés dans le premier cas et entre police catalane et immigrés dans le deuxième cas, lesquels incidents avaient été mis à profit par la plate-forme xénophobe Catalane Px (plataforma per catalunya) qui a annoncé sa décision de se présenter aux prochaines municipales en Catalogne.
Elle a exhorté, dans ce contexte, à "faire prévaloir la raison et la rationalité" face à ces mouvements politiques racistes, relevant, par la même occasion, l'importance du rôle des institutions et des citoyens en matière de coexistence et de convivialité.
Anna Terron a cité, dans ce contexte, le bon exemple donné par la mairesse de Salt, Yolanda Pineda du Parti Socialiste Catalan (PSC), qui a réussi à éteindre l'étincelle de la discorde en réunissant autour de la même table les représentants des habitants de la municipalité quelle que soit leur origine.
Selon la ministre espagnole, "les institutions doivent oeuvrer pour faire prévaloir la raison et la rationalité dans notre pays, et encore davantage dans une conjoncture économique éminemment difficile pour tous, spécialement pour les immigrés".
De toutes les façons, l'attitude des espagnols envers la question de l'immigration reste positive, a affirmé la responsable espagnole dans une tentative de minimiser les résultats révélés par l'observatoire espagnol du Racisme.
L'Observatoire espagnol du Racisme relevant du ministère du Travail et de l'Immigration a révélé, dans son rapport 2009 publié récemment, l'augmentation du sentiment de rejet des immigrés en Espagne en raison de la crise économique.
"L'actuel contexte de crise a accentué le sentiment de rejet envers les immigrés dans la société espagnole qui exige des politiques migratoires plus restrictives", selon l'Observatoire. Ainsi, trois espagnols sur quatre sont en faveur d'un durcissement des lois de l'Immigration qu'ils considèrent "trop laxistes" en matière de régulation de l'entrée et du séjour des étrangers dans le pays.
Par ailleurs, selon la même source, un Espagnol sur quatre a affirmé n'avoir "aucune sympathie" pour les immigrés.
Source : Aufait/MAP
Deux associations marocaines en Espagne ont été désignées, pour un deuxième mandat consécutif, comme membres du Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés, organe à caractère consultatif relevant du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.
Il s'agit de l'Association des Travailleurs Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) et de l'Association socioculturelle "Ibn Batouta", indique-t-on jeudi dans le Bulletin officiel de l'Etat espagnol.
Les deux associations marocaines ont été choisies par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration aux côtés de sept autres associations représentant différentes communautés d'immigrés résidant en Espagne.
Le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés compte également parmi ses membres des représentants d'organisations sociales d'aide et d'appui aux immigrés et de centrales syndicales espagnoles.
La prochaine étape sera la nomination du président du Forum, dont la vice-présidence était assurée lors du dernier mandat par Kamal Rahmouni, président d'ATIME.
Créé en 2006 en vertu de la loi organique sur les droits et libertés des étrangers en Espagne, le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés est un organe consultatif tripartite qui a pour mission de formuler des propositions permettant de promouvoir l'intégration des étrangers dans la société espagnole.
Il recueille également des informations sur les programmes mis en oeuvre par les administrations publiques et canalise les propositions formulées par les organisations sociales afin de favoriser l'insertion des immigrants dans la société espagnole.
Le Forum pour l'Intégration Sociale des Immigrés présente un rapport annuel qui examine et évalue les différents plans et programmes pouvant affecter les immigrants.
Cet organe est constitué de membres des administrations publiques compétentes en matière d'intégration des immigrants, ainsi que d'autres membres représentant les associations d'immigrants et de réfugiés légalement constituées et les organisations syndicales et patronales impliquées dans les questions de l'immigration.
Source : MAP
Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'entretiendra, vendredi à Rabat, avec le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, des moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale.
La visite de M. Besson au Maroc a pour objectif de renforcer les relations de coopération maroco-françaises, indique un communiqué du ministère.
Elle vise aussi à consolider la coordination et la concertation entre les deux pays en vue de réaliser un partenariat efficace à même de promouvoir les conditions des marocains résidant en France, notamment, dans les domaines social, culturel et éducatif.
Source : MAP
Le ministre de la Culture, Bensalem Himmich, a plaidé en faveur de plus de partenariat entre le Qatar et le Maroc, estimant que les deux pays se ressemblent par les formidables transformations qu'ils ont connues durant les dix dernières années.
S'exprimant lors d'une conférence qu'il a donnée mardi soir à Doha dans la cadre de la semaine culturelle du Maroc, M. Himmich a ajouté que sa visite dans l'émirat a fait de lui un «témoin oculaire» de l'extraordinaire développement que connaît ce pays.
«Les grands changements que nous voyons ne datent que de dix ans», a noté le ministre, soulignant que c'est le résultat de la volonté des dirigeants qataris. «Cette volonté est la même au Maroc», a-t-il dit, rappelant que le Royaume est devenu un chantier de développement depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône il y a dix ans. «Si nous rapprochons ces deux volontés du Qatar et du Maroc, le pont sera mieux jeté non seulement entre nous, mais même au niveau arabe», a-t-il estimé, avant d'user de la proximité, dans la langue arabe, du nom de l'émirat avec celui de la machine motrice des chemins de fer, pour soutenir que «le Qatar peut servir de locomotive dans ce contexte».
Le ministre, qui traitait du thème de «la mondialisation dans le miroir de la culture», a salué les efforts des deux pays en matière de développement humain, insistant sur le besoin qu'il y a, selon lui, à mieux intégrer la culture dans tout processus de développement. Il a ainsi mis en garde contre les effets néfastes que peut avoir une mondialisation qui ignore l'élément humain, marginalise la culture ou tend à la commercialiser comme n'importe quelle marchandise, estimant que ce type de mondialisation ne peut être que générateur de crises. Une telle mondialisation risque de mener au délabrement de la famille, à l'insécurité alimentaire, au réchauffement climatique, a-t-il expliqué, estimant que l'humanisation de l'économie est ainsi devenue nécessaire et la prise en compte de l'élément humain obligatoire. Dans ce contexte, il s'en est pris en particulier à ce qu'il appelle «l'économie casino» qui fonctionne «sans mémoire» sur la base de la spéculation et du virtuel et non sur la priorité qui doit aller à l'humain.
Ce type d'économie, qui est un des premiers fruits de la mondialisation, donne plutôt «la souveraineté au plus fort» et favorise le «capitalisme tueur» (killer capitalism) généré par le schisme qui sépare l'économie virtuelle de la réalité. Pour lui, répondre à cette problématique nécessite une régulation de la concurrence, une coopération renforcée et une solidarité porteuse de cohésion.
Il faudrait même, a-t-il suggéré, mettre en place un Conseil de sécurité économique pour prévenir les mauvais effets de la mondialisation et encourager un co-développement durable et salvateur.
Ouverture de la semaine culturelle du Maroc
Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de «Doha capitale 2010 de la culture arabe».
Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays. «Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale», a notamment dit le ministre. De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. «Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine», a dit le ministre qatari. «Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe», a-t-il dit.
Source : Le Matin
Le centre culturel maroco-américain de Los Angeles, créé en 2005 par M. Kamal Ouadghiri, chercheur marocain à l'agence spatiale américaine " Nasa " constitue un pont pour l'échange et la connaissance entre le Maroc et les Etats Unis et un espace pour célébrer les cultures des deux pays.
Parmi les actions futures envisagées par ce centre, la participation avec le Centre des études sur le Proche orient, dépendant de l'Université de Californie (Los Angeles), à la production d'un court métrage intitulé "l'instituteur marocain" destiné à enseigner aux élèves américains la langue arabe et le dialecte marocain par Internet.
Le projet consistera à enregistrer 12 cours d'arabe dialectal marocain.
A travers ses programmes académiques, musicaux et artistiques, le centre vise aussi à faire ressortir les similarités qui existent entre les deux cultures, y compris au moyen de ce film qui tend à fournir aux jeunes Américains rêvant de travailler en Afrique les outils et mécanismes de réussir leur ambition.
Le centre avait déjà collaboré l'année dernière avec le Centre de Los Angeles des études africaines, relevant de l'université de Californie, pour envoyer 15 instituteurs pour un séjour de 5 semaines dans cinq régions du Maroc. L'objectif de cette mission, couronnée par la production de cours sur les sujets appris, est d'élargir la connaissance de la culture, de la langue et de l'histoire du Maroc.
Le fondateur du centre, Kamal Ouadghiri, a apporté une grande contribution en 2008, comme directeur artistique du spectacle de musique et de chorégraphie "Fès, reine des villes", organisé par le centre culturel maroco-américain de Los Angeles, à l'occasion de la célébration de 1200 ans de la fondation de la ville de Fès. Ce spectacle a été animé par des musiciens européens, asiatiques et africains, accompagnés de danseurs modernes de Los Angeles.
M. Ouadghiri, qui s'est installé aux Etats Unis à l'âge de 18 ans, avait également créé en 2003 une organisation baptisée " le jardin de l'espoir ". Cette organisation vise à approfondir les connaissances des instituteurs africains en leur facilitant l'accès aux ressources de la NASA qui dépense des millions de dollars pour développer et mettre gracieusement les données scientifiques à la disposition des instituteurs.
En 2009, " le jardin de l'espoir " a organisé " la semaine des sciences du Maroc, 2009 ", manifestation qui a duré trois jours et dont les activités ont été menées par des volontaires, sous la supervision de la NASA et d'universités, et qui a connu notamment l'organisation d'un atelier de travail ayant permis aux instituteurs marocains, à la faveur d'un laboratoire interactif, de suivre des cours d'innovation scientifique.
Cette organisation, compte également mettre en place à Casablanca un centre scientifique à l'attention des instituteurs des pays africains pour y suivre des formations. Cela permettra d'épargner, comme l'a expliqué M. Ouadghiri, les coûts de déplacement et de logistique pour les volontaires américains qui se déplacent en Afrique, vu que ce centre disposera des moyens didactiques performants à l'attention des cadres africains.
Source : MAP
Ce dessin de l'artiste suédois Lars Vilks a été publié dans les journaux de Stockholm «Dagens Nyheter» et «Expressen», ainsi que le quotidien de Malmo «Sydsvenska Dagbladet».
Au moins trois journaux suédois ont publié mercredi un dessin où l'on voit le prophète Mahomet avec le corps d'un chien, au lendemain de la révélation en Irlande d'un complot présumé en vue d'assassiner l'auteur de cette caricature. Ce dessin de l'artiste suédois Lars Vilks a été publié dans les journaux de Stockholm «Dagens Nyheter» et «Expressen», ainsi que le quotidien de Malmo «Sydsvenska Dagbladet».
Vilks a été plusieurs fois menacé de mort depuis la première publication de cette caricature, en 2007, un an après la crise déclenchée par la publication dans la presse danoise d'autres caricatures du Prophète jugées offensantes. Vilks vit sous protection policière, alors qu'Al-Qaïda a promis une récompense de 100.000 dollars pour son assassinat.
Mardi, les autorités irlandaises ont annoncé avoir arrêté quatre hommes et trois femmes, soupçonnés d'être impliqués dans un complot en vue de tuer Vilks. De sources proches de l'enquête, il s'agirait pour la plupart des ressortissants yéménites et marocains résidant en Irlande.
«Sydsvenska Dagbladet» a dit publier ce dessin dans le cadre de sa couverture sur ce complet présumé, tandis qu'"Expressen" a dit vouloir une nouvelle fois prendre position en faveur de la liberté de la presse.
L'intéressé a dit mercredi qu'il ne savait pas s'il fallait prendre le complot présumé irlandais au sérieux. »Je suis sûr qu'ils ont des projets, mais la question est de savoir jusqu'où ils peuvent aller«, a-t-il déclaré, interrogé par téléphone par l'agence Associated Press.
Source : Libre.be/AP
Le Maroc sera représenté à l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde à travers la galerie d'art "L'Atelier 21", sélectionnée pour participer à ArtParis, prévue du 17 au 22 mars dans la capitale française, apprend-on auprès des organisateurs.
"L'Atelier 21" est l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe qui a été choisie pour disposer d'un stand lors de la 12ème édition de cet important rendez-vous qui se déroule dans l'un des plus prestigieux monuments de la capitale française : le Grand Palais.
Sept artistes, parmi les grand noms de l'art contemporain marocain, seront ainsi exposés à Artparis par "L'Atelier 21", à savoir: Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.
La participation marocaine à la 12ème édition d'ArtParis est co-pilotée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'ONMT, également partenaire de cet événement.
A travers sa participation à ArtParis, "la galerie d'art Atelier 21 ambitionne de montrer, d'une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et de conquérir, d'autre part, de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains", explique à la MAP son directeur Aziz Daki.
Depuis sa création en 2008 à Casablanca, cette galerie s'est fixée pour objectif la promotion de l'art contemporain et des artistes plasticiens au Maroc, mais aussi à l'étranger.
Evènement artistique unique à l'échelon mondial, ArtParis réunit 120 galeries françaises et internationales d'art moderne et contemporain.
La foire invite collectionneurs, amateurs et professionnels du monde de l'art à découvrir les grandes signatures de l'art moderne mais aussi de jeunes artistes prometteurs. Plus de 45 000 visiteurs sont attendus cette année à ArtParis.
Source : MAP
Tout en relevant qu'environ 55 pc de cette population serait née en Asie, l'agence estime que quel que soit le scénario de croissance examiné, la diversité de la population du Canada continuera de s'accroître de façon importante au cours des deux prochaines décennies.
Ces résultats des projections de la diversité de la population reposent sur un " scénario de référence " ou sur des hypothèses dites " moyennes " d'évolution de la population après examen des récentes tendances démographiques.
La population du Canada née à l'étranger pourrait augmenter, d'ici 2031, environ quatre fois plus rapidement que le reste de la population pour atteindre entre 9,8 millions et 12,5 millions de personnes, selon les hypothèses d'immigration retenues.
Le pourcentage de personnes nées à l'étranger dans la population totale passerait de 20 pc en 2006 à un niveau se situant entre 25 et 28 pc, selon la même source.
"En 2031, près de la moitié (46 pc) des Canadiens de 15 ans et plus seraient nés à l'étranger ou auraient au moins un parent né à l'étranger", prévoit l'étude. En 2006, ce pourcentage s'établissait à 39 pc.
La même source estime qu'"entre 29 pc et 32 pc de la population appartiendrait à un groupe de minorités visibles (...) Cette proportion serait près de deux fois plus élevée que celle observée au recensement de 2006".
Elle souligne que "la population de minorités visibles (non-européennes) devrait s'accroître rapidement au sein de la population née au Canada, plusieurs parmi cette dernière étant des enfants et petits-enfants d'immigrants".
Quelle que soit l'immigration à venir, l'étude indique, d'autre part, que la diversité de la population née au Canada devrait continuer de s'accroître.
En 2031, selon le scénario de référence, 47 pc des Canadiens de deuxième génération appartiendraient à un groupe de minorités visibles, ce qui est presque deux fois le pourcentage (24 pc) enregistré en 2006. On entend par deuxième génération "les personnes nées au Canada dont au moins un parent est né à l'extérieur du Canada".
"Dans la troisième génération ou plus, le pourcentage de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles, bien que faible, pourrait presque tripler, passant de 1 pc à 3 pc", ajoute-t-on de même source. Les personnes de troisième génération ou plus sont celles qui sont nées au Canada et dont les parents et peut-être aussi les grands-parents sont nés au Canada, explique-t-on de même source.
D'après les scénarios élaborés aux fins des projections, la population de minorités visibles continuerait de s'accroître en raison d'une immigration soutenue, d'une fécondité légèrement plus élevée et d'une structure par âge plus jeune.
"En 2006, l'âge médian de cette population était de 32,5 ans comparativement à 40,4 ans pour le reste de la population", précise-t-on.
Selon ces projections démographiques, la population sud-asiatique, qui continuerait de former le groupe de minorités visibles comptant la plus importante population, pourrait plus que doubler et atteindre entre 3,2 millions de personnes et 4,1 millions de personnes, contre environ 1,3 million de personnes en 2006, alors que la population chinoise se situerait entre 2,4 millions et 3 millions de personnes comparativement à 1,3 million de personnes en 2006.
"Les populations noire et philippine du Canada, qui se classaient aux troisième et quatrième rangs des groupes de minorités visibles en 2006, doubleraient aussi en taille", estime-t-on.
"Les populations des Arabes et des Asiatiques occidentaux pourraient plus que tripler, ce qui correspondrait à la croissance la plus rapide parmi l'ensemble des groupes, releve-t-on de même source.
Source : Aufait/MAP
Une étude sociologique du collectif immigré marocain établi en Andalousie, destinée à analyser en profondeur son profil social et démographique, a révélé le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.
Les résultats de l'étude "Immigrants marocains installés en Andalousie", qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, ont été présentés récemment à Grenade en marge du séminaire sur "les relations Maroc-Andalousie: les scénarios du présent et les possibilités du futur", organisé par la fondation Euro-Arabe à l'occasion du premier sommet UE-Maroc.
L'étude, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, a révélé le grand attachement des immigrés marocains d'Andalousie à leur pays d'origine.
En effet, l'écrasante majorité (97 pc) a affirmé maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82 pc a indiqué envoyer de l'argent pour répondre aux nécessités des siens. Ce dernier groupe, relativement bien établi et dont la tranche d'âge oscille entre 30 et 49 ans, envoie régulièrement de l'argent, comparativement avec les jeunes qui se trouvent dans un processus d'intégration encore récent.
Le travail de recherche, développé entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale, sous la coordination et le financement du Centre des études andalouses, en collaboration avec la Fondation des Trois Cultures, les autorités andalouses en charge de l'immigration et l'Université de Grenade, a également révélé la cohésion sociale de ce collectif immigré qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille.
Selon les résultats de l'enquête, la majorité des immigrés marocains d'Andalousie ont bénéficié de l'aide de leur famille au moment d'initier le processus d'immigration. Une fois en Espagne, l'engagement envers les siens est maintenu à travers des contacts (64 pc) ou en accueillant un proche (30 pc).
L'enquête a également démontré le rôle important joué par la femme immigrée marocaine installée dans cette région. La gent féminine immigrée assure un rôle fondamental dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers. Les résultats de l'enquête sont venus battre en brèche les idées pré-reçues des agents sociaux de la municipalité concernant la femme immigrée marocaine (manque de formation, méconnaissance de la langue espagnole) et ont révélé que la femme immigrée marocaine fait montre de capacités d'innovation et d'adaptation dans la gestion du budget familial dans un contexte social différent.
Les résultats de l'étude, d'un grand apport à la thématique migratoire en Espagne étant donné la rareté des travaux de recherche sur cette question, ont été obtenus à partir de l'exploitation de trois sous-projets à savoir "Cartographies d'origine et itinéraires de mobilité", "Portraits de vie" et "Horizons biographiques et ethno-comptabilité".
Selon l'enquête, durant les 10 dernières années, la population immigrée marocaine établie en Andalousie a enregistré une croissance continue avec un total de 92.712 personnes recensées en janvier 2008, soit le deuxième collectif immigré en importance après les Britanniques.
Le profil de l'immigré marocain ayant choisi l'Andalousie comme lieu d'établissement est celui d'un homme âgé entre 30 et 50 ans, procédant principalement du Nord du Maroc de l'axe Tanger-Tétouan-Nador, des banlieues de Casablanca ainsi que des provinces de Khouribga et Beni Mellal.
Généralement le collectif immigré marocain occupe des emplois ne requérant aucune qualification. Selon l'enquête, la majorité des immigrés marocains (68 pc) occupent un travail non qualifiant: 34,6 pc dans l'agriculture, 22,4 pc dans la construction, 13,5 pc dans l'hôtellerie, 9,8 pc dans les services domestiques et 8,8 pc comme employé dans un établissement géré par un compatriote.
Concernant leur situation légale en Andalousie, près de 80 pc ont affirmé disposer d'un permis de travail, contre 12 pc en situation illégale et 8 pc des étudiants.
Source : MAP
Les grandes lignes du projet "Transferts d'argent solidaires" que le réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE) compte initier dans le nord du Maroc et qui vise la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts des immigrés marocains, ont été présentés à Madrid.
Ce fonds solidaire sera réalisé, dans un premier temps, par des immigrés originaires du nord du Maroc pour mener et financer des actions directes de développement dans leurs régions d'origine, avant de l'étendre à d'autres régions du Maroc, une fois sa réussite prouvée.
Le projet "Transferts d'argent solidaires" se fixe pour objectif de promouvoir "une dynamique de participation active et constante des immigrants marocains au développement de leur pays d'origine", selon ses initiateurs.
Il a été présenté lors d'une rencontre, organisée récemment à Madrid, et à laquelle ont pris part les représentants d'associations d'Espagne et du reste de l'Europe actives notamment dans les actions de développement local au Maroc, des banquiers marocains, ainsi que des représentants de la communauté de Madrid, qui finance ledit projet et du corps diplomatique marocain accrédité en Espagne.
Au cours de cette rencontre, le directeur de REMCODE, Abdelhamid Bejjouki, a présenté les grandes lignes du projet que le REMCODE compte réaliser en collaboration avec la communauté de Madrid et la municipalité de Tétouan en vue de la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts de la diaspora marocaine pour la réalisation de projets générateurs de développement au Maroc.
Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figurent notamment l'information et la sensibilisation des immigrants marocains, particulièrement ceux établis en Espagne sur l'importance de leur projet dans le développement des régions d'origine, à travers notamment les transferts d'argent.
Le représentant de la communauté de Madrid, qui finance ce projet, a souligné l'importance qu'accorde la municipalité, dans le cadre de sa politique de co-développement, au rôle des communautés étrangères et à leur participation au développement de leurs pays d'origine.
Le projet pilote, s'inscrit dans le cadre d'une approche participative des communautés installées en Espagne, a-t-il dit, expliquant qu'un projet similaire a été réalisé avec l'Equateur.
Intervenant de son côté, le consul du Maroc à Madrid, Youns Tijani, a mis l'accent sur la nouvelle approche marocaine en matière de migration qui privilégie la dimension du développement, relevant l'importance accordée à la question du développement local par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancé par le Souverain, ainsi que l'intérêt accordé par le gouvernement au rôle joué par la communauté marocaine dans le développement économique du Maroc.
Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.
Source : MAP
Le maire de New York Michael Bloomberg a estimé mercredi que New York et les Etats-Unis ont besoin de plus d'immigrés pour générer davantage d'emplois et pour relancer l'économie.
"Malheureusement, quand l'économie ralentit, beaucoup de personnes disent que les immigrés sont à l'origine de la crise, alors que si nous voulons nous en sortir, nous avons besoin de plus d'immigrés venant de tous les coins de la planète", a déclaré Bloomberg, au cours d'une réception dans un centre culturel de Manhattan, devant un parterre de membres de la chambre de commerce latino-américaine.
En outre, Bloomberg s'est félicité de voir que la ville de New York était l'une des rares mégalopoles où ne dominait pas un sentiment "anti-immigré" contrairement à d'autres villes états-uniennes ou de l'Europe de l'ouest.
"Nous avons des cas de personnes qui étudient dans nos facultés de médecine mais après nous ne leur attribuons pas une carte de résident. Ceci est ce que j'appelle un "suicide national". Nous devons continuer à accueillir des gens du monde entier" a-t-il ajouté, ponctuant son discours de remarques en espagnol. "Mon accent est parfait, les gens me disent que je parle avec un accent colombien" a-t-il plaisanté.
Source : Nouvel Observateur/AP
Plus qu'un musée ou un centre culturel, la Légation américaine de Tanger représente une illustration des relations séculaires liant le Maroc et les Etats-Unis, a affirmé le président du Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALM), William Zartman lors d'une rencontre à Washington autour de l'histoire singulière de ce monument.
Cet édifice a toujours joué un rôle de «témoin du développement réalisé par le Maroc, notamment sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI», a déclaré M. Zartman à l'agence MAP à l'issue de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des festivités inscrits dans le cadre du 20e anniversaire du Washington Moroccan Club (WMC).
Le Maroc, selon ce professeur de l'Université John Hopkins, est un «pays éclairé sur la voie du progrès et de la modernisation et nous sommes heureux d'y être associés».
Nonobstant sa vocation de «point de liaison pour les chercheurs américains», la Légation américaine de Tanger s'est toujours fixée pour tâche de s'ouvrir sur son environnement immédiat, et partant, sur la société marocaine», a encore relevé M.Zartman.
A l'heure actuelle, la légation américaine de Tanger est considérée comme l'unique monument historique américain situé en dehors des Etats-Unis et la première représentation diplomatique américaine dans le Royaume.
En 1777, le Maroc fut le premier pays à reconnaître officiellement l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique par le Sultan Moulay Abdellah et en symbole de cette nouvelle amitié le Sultan Moulay Slimane décida en 1821 d'offrir à l'Amérique, en la personne de son président James Monroe, une représentation diplomatique à Tanger.
Ainsi, durant plus de 140 ans et jusqu'en 1976, ce don du Maroc allait abriter une représentation consulaire et diplomatique américaine avant d'être reconverti en musée.
La légation américaine acquit sa plus grande renommée sous le consulat de Maxwell Blake, qui, arrivé à Tanger en 1910, y séjourna pendant 25 ans en tant que représentant des Etats-Unis.
En 1976, à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des Etats-Unis, des dons privés collectés auprès d'amis et de nostalgiques de la perle du Détroit ont rendu possible la création d'une Fondation qui a converti la légation américaine en musée et centre culturel.
Ce musée présente une abondance de gravures et de cartes anciennes du nord de l'Afrique, du mobilier et des peintures de James McBey, Yves Brayer, Charles Baskerville, Cecil Beaton et de Stewart Church.
Certaines œuvres exposées s'intéressent à l'histoire du Maroc depuis le XVIIIe siècle, alors que d'autres évoquent le Royaume tel que perçu par Delacroix ou Matisse.
Le musée abrite également une intéressante bibliothèque spécialisée dans l'histoire du Maroc et du Maghreb et a été restauré en 1920 peu avant que Tanger ne soit placée sous mandat international (1906-1956).
Source : Le Matin/MAP
Une convention de partenariat a été signée, mercredi à Rabat, entre le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Académie Ibn Khaldoune, qui œuvre dans le domaine de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine dans la région de Washington.
La convention, qui a été signée lors d'une cérémonie présidée par le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, ambitionne de contribuer au développement de l'enseignement parallèle à la langue arabe et à la culture marocaine aux enfants marocains résidant à l'étranger, indique un communiqué du ministère.
Elle vise également l'augmentation du nombre des bénéficiaires de ce genre d'enseignement conduit par l'académie d'Ibn Khaldoune à Washington, à 200 enfants au titre de l'année scolaire 2009/2010.
En vertu de cette convention, le ministère s'engage à contribuer à la rémunération des enseignants, à mettre à la disposition de l'académie des manuels scolaires et des moyens logistiques nécessaires et à participer à l'organisation d'une excursion culturelle vers la mère-patrie aux profits des élèves marocains brillants qui poursuivent des cours d'arabe au sein de l'Académie.
A noter que cette convention qui s'inscrit dans le cadre du programme de partenariat entre le ministère et les associations "Marocains du Monde", vise principalement l'amélioration des conditions de cette communauté et la consécration des efforts soutenus déployés par le gouvernement et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger en matière d'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'accueil.
Source : MAP
La Charte nationale de l’environnement et du développement durable Quelles contributions de la communauté marocaine à l’étranger ? Vendredi 12 mars -Centre Akrach- ONEP- Rabat
Dans le cadre de la dynamique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les Marocains du monde participeront, le vendredi 12 mars à Rabat, à une rencontre sur le projet de Charte nationale de l’environnement et du développement durable.
Un important colloque sur le dialogue entre les convictions a lieu depuis hier à Gand et à LLN. Les enjeux sont réels pour la société belge. Entretien
C’est comme titulaire de la Chaire de droit des religions et responsable du master pluridisciplinaire de sciences des religions à l’UCL, que le Pr Louis-Léon Christians, un de ses organisateurs, balise la rencontre pour "La Libre".
Pourquoi ce colloque maintenant chez nous, à Gand et à Louvain-la-Neuve ?
Depuis quelques années, les pouvoirs publics multiplient leur soutien à divers types de plateformes interconvictionnelles, qu’il s’agisse d’initiatives locales émanant de grandes villes, ou d’initiatives nationales, voire internationales : programme de l’Onu sur l’Alliance des civilisations, dialogue avec les religions et philosophies prévu par l’Article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’Union, ou encore le processus annuel lancé auprès des communautés convictionnelles par le Conseil de l’Europe depuis l’année du dialogue interculturel. Au-delà de simples effets de mode et d’une pure diplomatie médiatique (symbolisée par une photo de sourires et de mains tendues), ces initiatives se caractérisent par deux nouveautés. On peut d’abord y voir une nouvelle lucidité sur la responsabilité spécifique des ressources convictionnelles présentes. Ensuite, ces nouvelles formes de prise de parole ne se font plus dans des formes classiques bilatérales, mais dans des dispositifs multilatéraux et ouverts, d’interpellations et de reconnaissances. Ces nouvelles dynamiques suscitent l’enthousiasme des partisans d’un espace public ouvert réellement à tous, mais inquiètent ceux qui y voient déjà "une overdose" du religieux par ces nouvelles plateformes. Stimuler cette prise de parole plurielle doit demeurer distinct de toute emprise non démocratique du religieux sur les structures décisionnelles de l’Etat. Bref, le phénomène suscite espoirs ou craintes, mais n’avait pas encore été étudié de près. C’est la raison du double colloque que nous organisons avec l’institut Hilos de Gand et la Chaire de droit des religions de l’UCL, à Gand (approche comparée des initiatives nationales en Europe) et à Louvain-la-Neuve (sur les organisations internationales, et une relecture interdisciplinaire des enjeux). Avec des experts européens, juristes, politologues, philosophes socio-anthropologues et théologiens de diverses traditions.
Il tombe bien… : il y a un vif débat sur l’islam en Belgique, alors qu’on a ressorti de vieux démons catholiques à l’occasion de la désignation du nouvel archevêque.
Des philosophes fameux tels Jurgen Habermas, John Rawls ou Jean-Marc Ferry (présent à LLN) ont clairement fait évoluer leur pensée pour montrer la nécessité de rendre une certaine place publique à la parole des communautés convictionnelles. Ils en ont aussi examiné les conditions et les balises dans nos démocraties dites libérales. Les gouvernements avancent l’idée que leurs nouveaux dispositifs entendent prévenir des risques de violence. C’est toutefois un argument à double tranchant. Le retour du sécuritaire dans nos sociétés ne fait pas bon ménage avec la promotion réelle des droits de l’homme. Les enjeux sont plus profonds. Il s’agit de reconnaître la double dignité de tout individu et de tout citoyen dans les solidarités réelles de la société. La liberté d’expression que prétendent assurer nos sociétés suppose le bénéfice d’une réelle présomption d’innocence. Le retour d’identités religieuses fortes est un enjeu nouveau C’est aussi un test pour nos démocraties. Se priver de parole échangée et de reconnaissance mutuelle, se priver de présomption d’innocence est plus sécurisant, mais d’autres régimes l’ont tristement mieux montré que nos démocraties
Est-ce qu’il y a des différences entre néerlandophones et francophones, ici ?
Le rapport à l’identité collective est très différent. Des processus d’intégration différents en découlent. Mais nos démocraties se retrouvent en phase expérimentale : comment éviter les réflexes de peur, d’urgence, de fantasmes divers au moment où les effets de la mondialisation semblent nous priver de prise sur les événements ? De ce point de vue, tout nombrilisme belge, du Sud ou du Nord, serait tragi-comique. Quand des paris doivent être faits sur un avenir incertain, il faut les assumer collectivement et sans exclusive, d’où l’enjeu des nouveaux types de plateformes interconvictionnelles.
Les esprits sont-ils mûrs pour un vaste pow-wow sur les cultes dans notre pays ?
Dans les sociétés ultramodernes, comme l’expliquera le sociologue Jean-Paul Willaime, la quête d’éthiques et de sens est réhabilitée, mais dans des formes moins structurées socialement et culturellement. Les dispositifs de guerres et d’après-guerres religieuses s’estompent, mais laissent la place à des convictions plus flottantes, moins "anticipables". La question n’est pas de savoir si les esprits sont mûrs, mais de quels esprits l’on parle. Nos sociétés sont de moins en moins pilotables avec les instruments d’hier, explicites, formels et institutionnels. Les jeux du conformisme social sont bien à l’œuvre, y compris par le formatage médiatique, mais tout ça relève de nouvelles modalités discrètes et informelles. Tel est un des enjeux, difficile, des processus que nous évoquons, y compris celui des assises de l’interculturalité : il s’agit de préparer de nouvelles formes de gouvernance à la fois sociale, explicite et ouverte aptes à répondre aux difficultés de rendre une raison collective à l’individualisme. Fondamentalement, les enjeux à long terme de la régulation des cultes supposent cette nouvelle maturité. Les nouveaux dispositifs publics émergents y réussiront-ils ?
Source : Lalibre.be
Le réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA), qui a vu le jour il y a quelques mois dans la Grande région de Washington, ambitionne de rassembler les compétences marocaines installées aux Etats-Unis et de les impliquer dans des projets dédiés au secteur de l'éducation au Maroc.
Dans le cadre des activités célébrant le 20-ème anniversaire de la création du Washington Moroccan Club, un atelier a été organisé jeudi dernier à George Mason University dans la ville de Fairfax (Etat de Virginie) pour faire connaître HMEMSA et dévoiler ses projets ambitieux mais concrétisables à la faveur "d'un véritable engagement et surtout d'un bon suivi", souligne Khadija Rheljari, fondatrice de cette organisation.
"Education, Education et Education" est le slogan redondant mais percutant qui a été retenu par l'association et que les participants à cet atelier n'ont eu cesse de répéter, convaincus du rôle primordial de l'éducation comme "levier de développement et de réussite".
" Les Etats-Unis comptent beaucoup de compétences marocaines qui se sont distinguées dans plusieurs domaines. Nous essayons de fédérer dans le cadre de HMEMSA les efforts de ces personnes pour qu'elles contribuent à des projets dans leur pays d'origine", explique Mme Rheljari.
Les Marocains aux Etats-Unis, dont le nombre est estimé entre 150.000 et 200.000, comptent en effet parmi les communautés qui ont un profil d'éducation très élevé. Selon le think tank "361 Degrees Institute", 41 pc parmi eux détiennent des diplômes de 3ème cycle universitaire et 21 pc sont des cadres.
HMEMSA s'assigne pour objectif de créer une plate-forme permettant de promouvoir le travail en réseau entre étudiants et enseignants marocains aux USA ainsi qu'avec leurs compatriotes au Maroc et d'aider les étudiants et enseignants marocains à tirer parti des opportunités offertes aux Etats Unis, souligne de son côté Amine Chigani, professeur de sciences de l'information à l'Université Virgina Tech et membre du conseil d'administration de ce réseau.
" Il s'agit de réunir des compétences pour faire de cette structure une source d'énergie qui pourrait aider le Maroc, en mettant à sa disposition ce potentiel et en faisant venir des étudiants et enseignants aux USA pour qu'ils puissent bénéficier du savoir-faire et de l'expertise disponibles”, a indiqué A. Chigani lors de cet atelier, qui a eu lieu en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar.
HMEMSA, dont certains membres avaient pris part à la rencontre "des Marocaines d'ici et d'ailleurs" organisée au Maroc à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ambitionne d'assister les Marocains et les Américains dans le cadre de programmes d'échange éducatif et culturel et d'informer les écoles marocaines des initiatives lancées par des organismes d'éducation gouvernementaux au USA.
L'organisation à but non lucratif a aussi pour objectifs d'établir des canaux de communication entre étudiants et enseignants au Maroc avec leurs pairs aux USA et organiser des séminaires et conférences pour partager le savoir-faire avec des professionnels au Maroc, souligne Yasmine Hasnaoui, professeur à Amherst College (Etat du Massachusetts).
Pour Nadia Duchelle, professeur à George Mason University qui accompagnera une délégation d'étudiants américains au Maroc et donnera des cours d'une semaine à l'Université Al Akhawayne à Ifrane dans le cadre des projets de HMEMSA, l'éducation demeure un volet très important pour la réussite des individus et le développement des pays.
"Sans l'éducation, je n'aurais jamais pu devenir ce que je suis maintenant", dit-elle d'un air très déterminé.
L'éducation et les jeunes occupent d'ailleurs le haut du pavé dans les objectifs de HMEMSA qui ambitionne, à travers des projets concrets et pratiques, de faire une différence réelle dans la vie des personnes.
Source : MAP
"Les problèmes et les préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe, sont simples et peuvent être facilement réglés grâce à la conjugaison des efforts des membres de la communauté marocaine, des services consulaires et des ambassades marocaines et aux initiatives prises dans ce sens par le ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger", a affirmé M. Ameur dans un entretien accordé à la MAP à l'issue d'une tournée dans les pays du Golfe, qui l'a mené au Qatar, Bahreïn et aux Emirats arabes unis.
Il a souligné que sa visite dans ces pays lui a permis "de s'enquérir de la situation des Marocains établis dans ces pays et d'être à l'écoute de leurs préoccupations", ajoutant que la communauté marocaine dans ces trois pays a connu un développement notable durant les dernières années aux plans quantitatif et qualitatif.
Ce changement se manifeste par l'émergence d'une élite de jeunes cadres qui occupent d'importants postes dans les mondes de l'économie, des finances et des affaires, du commerce, des services, du tourisme et de la recherche scientifique, a dit M. Ameur.
"Ce qui attiré mon attention au cours de cette visite, c'est le fait qu'une grande partie de ces hauts cadres travaillant à Doha, Manama, Dubai et Abou Dhabi, ont quitté le Maroc après plusieurs années d'études, mais la plupart d'entre-eux viennent de pays européens où ils ont suivi une formation de haut niveau dans de grandes écoles et universités européennes, et ont choisi de s'installer après dans ces pays pour des considérations relatives en premier lieu à la nature et à l'importance des contrats et offres d'emploi disponibles", a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, M. Ameur a affirmé que les cadres marocains exerçant dans la région du Golfe "sont des compétences internationales, dont le Maroc pourra tirer profit à l'avenir en vue de poursuivre la réalisation des chantiers ouverts dans les différents domaines".
"Il suffit seulement de chercher les formules pratiques pour les attirer de nouveau", a-t-il expliqué.
M. Ameur a rappelé, par ailleurs, que sa visite lui a permis de "convenir avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays de plusieurs initiatives qui seront entreprises dans les mois à venir, aussi bien dans le domaine culturel que social, outre la mobilisation des compétences exerçant dans cette région".
Dans le domaine social, a ajouté le ministre, "nous allons entreprendre d'importantes mesures qui concernent le renforcement du soutien judiciaire et social au niveau des services consulaires et des ambassades pour faire accélérer le règlement des problèmes auxquels font face les membres de la communauté marocaine établie dans les pays du Golfe".
Dans le domaine culturel, "nous avons convenu d'organiser des journées culturelles de la femme marocaine dans l'Etat des Emirats arabes unis pour mettre en exergue la place qu'elle occupe désormais aussi bien sur le plan national qu'international, et faire connaître le véritable visage des compétences féminines marocaines et leur rôle dans les divers domaines".
Le ministre a indiqué qu'il a été également convenu, avec les membres de la communauté marocaine, de la mise en place dans les sièges des ambassades marocaines de bibliothèques dotées d'ouvrages marocains dans diverses disciplines en vue de faire connaître aux jeunes générations l'histoire du Royaume du Maroc, la richesse de son patrimoine et de sa diversité culturelle et linguistique.
M. Ameur s'est dit, d'autre part, satisfait de sa tournée dans les pays du Golfe ainsi que de ses rencontres fructueuses aussi bien à Doha, Manama, Dubaï et à Abou Dhabi avec des membres de la communauté marocaine, qui ont affiché leur disposition à oeuvrer avec sérieux non seulement pour servir leurs intérêts et leurs attentes quotidiennes mais également pour contribuer au rayonnement de leur patrie, le Maroc, et mettre en exergue sa place dans le concert des nations.
La semaine dernière, M. Ameur avait effectué une tournée dans la région du Golfe, qui l'avait mené au Qatar, au Bahreïn et aux Emirats arabes unis, et au cours de laquelle il avait tenu des réunions avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays.
Le ministre avait également tenu des séances de travail avec plusieurs responsables de ces pays en vue de s'informer des préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe et de leurs propositions pour la promotion de leur situation et la concrétisation de leurs attentes.
La "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?" est le thème d'une rencontre qui sera organisée, vendredi 12 mars à Rabat, avec la participation de plusieurs compétences marocaines établies à l'étranger.
Organisée en partenariat entre le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation s'inscrit dans le cadre du "large processus de concertation sur le projet de la Charte et vise à associer les Marocains du monde spécialistes aux questions environnementales, à ce grand projet de société", selon un communiqué du ministère.
Elle a pour objectif également de "permettre aux acteurs intervenant dans le domaine de l'environnement au Maroc de présenter les programmes, expériences et actions en cours, ainsi que les besoins en matière de partenariat dans plusieurs domaines, au niveau national et local".
Au menu de cette manifestation, figurent plusieurs sessions thématiques, notamment la "Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".
Environ 150 participants, dont 70 compétences marocaines établies à l'étranger, prendront part à cette rencontre.
Source : MAP
Les avancées vers l'égalité des sexes enregistrées au Maroc à la lumière des dispositions du code marocain de la famille ont été au centre d'une conférence tenue, lundi soir, à Aoste (Nord de l'Italie).
L'accent a ainsi été mis, lors de cette conférence animée par deux juristes marocains, sur l'"équité" instaurée par la réforme de la Moudawana et sur les nouveautés introduites par le nouveau code de la famille sur la voie de la consécration de l'égalité entre hommes et femmes.
Au cours de cette conférence, organisée par le consulat du Maroc à Turin en collaboration avec la région italienne de la Vallée d'Aoste et l'Association des Marocains Immigrés en Vallée d'Aoste (AMIVA), les intervenants ont également traité de la problématique administrative posée par la Kafala en Italie.
Cette conférence, placée sous le thème "la réforme de la Moudawana et l'institution juridique de la Kafala", a été animée par M. Drissi Kaitouni, magistrat, spécialiste du droit de la famille, et Mme Jamila Sayouri, avocate, membre fondatrice de l'"Union féminine".
Une conférence similaire sera organisée, ce mardi, à Turin (nord) avec le concours du Groupe "Abele", une association turinoise qui s'active dans les domaines social, culturel et politique, l'association "Al Maghreb" et l'association pour les études juridiques sur l'immigration (ASGI).
Source : La Vie eco/MAP
Les Marocains établis dans les régions du sud-est de la France, auront rendez-vous, du 12 au 14 mars au Parc Chanot à Marseille, avec le premier salon SMAP EXPO, une manifestation culturelle, commerciale et festive dédiée principalement à cette communauté.
Cet événement, déclinaison d'un concept qui a fait ses preuves depuis 1997 à Paris et, depuis 2009, à Barcelone, propose à un large public de MRE, mais aussi de Maghrébins et d'Européens, de retrouver, dans des conditions idéales et festives, les qualités vitales d'un Maroc en pleine expansion : Art de vivre, immobilier, créations artisanale, musicale et culturelle, le tout sous le signe de la gratuité totale.
Des soirées musicales animées par de grands noms de la scène artistique marocaine (Nass El Ghiwan, Tagada, Daoudi, Stati), des rencontres-débats sur les questions touchant aux préoccupations de la communauté marocaine résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, sont au programme.
Plus d'une trentaine d'exposants feront le déplacement à ce rendez-vous qui met à l'honneur l'artisanat marocain, avec un grand espace médina donnant à voir l'art de vivre marocain à travers ses différentes déclinaisons: culture, artisanat, gastronomie, beauté et bien-être.
Le tourisme n'est pas en reste. Agences de voyages et de tourisme, compagnies aériennes, maritimes et routières, ainsi que services bancaires, rivaliseront pour présenter les meilleures offres sur la destination Maroc.
Un village associatif vient compléter le panorama, l'objectif étant de permettre de renouer les contacts entre les Marocains, Français et Franco-marocains d'une région qui compte le plus grand nombre d'élus d'origine marocaine.
Situé à cinq minutes des plages, sur une superficie de dix-sept hectares, six halls et un total de 40.000 m2 de surfaces utiles, le Parc Chanot offre le lieu adéquat pour se retrouver autour du Maroc. Une fête que ne peuvent manquer les Français et particulièrement les habitants du Midi (régions du sud-est de la France) désireux de découvrir la terre et les traditions d'un peuple proche, attachant et fier.
Après le succès grandissant de ses manifestations auprès des Marocains de France, le SMAP a fait une percée remarquée en Espagne, où une deuxième édition est programmée en septembre 2010, à Barcelone (nord est), selon les organisateurs. Il s'apprête désormais à conquérir également la Belgique et l'Italie, pour le grand bonheur de la communauté marocaine résidant dans ces pays.
Fidèle à l'esprit des salons rodés de Marseille et de son expérience de Barcelone, auprès des Marocains établis en Catalogne, le SMAP Expo de Marseille promet d'être un rassemblement singulier où les Marocains ainsi que leurs amis de la cité phocéenne et de sa région trouveront à leur disposition pendant trois jours, diverses expressions festives, culturelles et commerciales.
Source : MAP
Le Parlement européen a autorisé hier les étrangers séjournant dans l'espace Schengen avec un visa de long séjour à circuler librement dans les autres pays de la zone, dans les mêmes conditions que les immigrés titulaires d'un titre de séjour. Ce dispositif, qui doit entrer en vigueur avant le 5 avril, concerne les ressortissants extracommunautaires bénéficiant d'un visa de long séjour (de trois mois à un an). En pratique, il s'agit souvent d'étudiants ou de scientifiques, ou bien de personnes séjournant dans leur famille en Europe. Actuellement, les étrangers relevant de ce cas ne peuvent séjourner que dans le pays européen qui leur a délivré leur visa.
Source : Les Echos
La 6è Journée nationale de l'Entreprise sera organisée samedi à Casablanca autour du thème ''Marocains du Monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine''.
Cette rencontre, initiée par le Centre des jeunes dirigeants, sera une occasion pour les participants de traiter différents axes de travail tels les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde, la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME ou encore la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME, font savoir les organisateurs
Responsables,opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et Internationaux, sont attendus à
cette journée qui sera clôturée par la remise des trophées Centre des jeunes dirigeants/ ANPME ( agence nationale pour la promotion de la PME).
La Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain.
Source : MAP
Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, a souligné, samedi dernier à Québec, les acquis réalisés par le Maroc en matière de promotion de la femme, "grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI".
"Ces acquis considérables ont été possibles grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI, à une forte implication des différents acteurs et à la mobilisation de la société civile", a dit la diplomate lors d'une rencontre (6/7 mars) à l'occasion de la journée internationale de la femme, sous le thème "Femmes immigrantes, citoyennes engagées : leurs parcours, leurs réalisations et les défis à relever pour l'atteinte d'un idéal égalitaire".
A cette occasion, elle a invité les acteurs associatifs marocains du Québec à servir de ponts de partage d'expériences et d'expertises accumulées dans le pays d'accueil avec les acteurs associatifs au Maroc et à s'impliquer davantage dans le renforcement du processus en cours d'émancipation et d'épanouissement de la femme marocaine de sorte qu'elle puisse s'ériger en levier crucial dans le développement économique et socio-culturel du Royaume.
Cette journée a été couronnée par une soirée artistique marocaine à laquelle ont pris part, outre un nombre important des Marocains vivant dans la grande région du Québec, quelques responsables québécois dont une Sénatrice et une Conseillère municipale.
En marge de cette rencontre, Mme Chekrouni a tenu une réunion avec la communauté marocaine installée dans la grande région du Québec, qui a porté sur un certain nombre de problèmes liés notamment à la reconnaissance des diplômes, au taux de chômage exacerbé par cet obstacle, à l'exemption des frais de scolarité majorés au profit des étudiants universitaires marocains et à quelques procédures administratives relatives à la carte d'identité nationale biométrique, à la reconnaissance des actes de mariage et à l'enregistrement aux registres de l'état civil.
A cette occasion, elle a exprimé la volonté de l'ambassade de soulever les différentes préoccupations de la communauté marocaine au Québec à même de leur trouver des solutions appropriées.
Elle a, en outre, appelé les membres de cette communauté, de par leurs compétences, leurs expériences et leur haut niveau intellectuel, à mieux s'organiser afin de s'imposer dans la société d'accueil et à s'ériger en une force de proposition et de suggestion dans le but d'œuvrer en partenariat pour la résolution de divers problèmes posés.
Source : MAP
Les ministres marocain et qatari de la Culture, MM. Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de "Doha capitale 2010 de la culture arabe".
Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays.
"Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de +La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale", a notamment dit le ministre.
De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. "Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine", a dit le ministre qatari.
"Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe", a-t-il dit.
La soirée s'est poursuivie avec deux représentations de musique populaire marocaine, avec la troupe de Rekba de Zagora et celle de musique hassanie de Bnat Aïchata, originaire de Guelmim, pour lesquelles le théâtre national de Doha a fait salle comble.
Cette première soirée de la manifestation a aussi vu l'inauguration par l'ambassadeur du Maroc, M. Abdelaadim Tber, et le secrétaire général du ministère qatari de la Culture, Mubarak bin Nasser al Khalifa, d'une grande exposition culturelle marocaine dans le hall du Théâtre.
Venu nombreux, un public tant qatari que marocain a pu découvrir des exemples triés sur le volet d'arts plastiques marocains, de manuscrits historiques, de sellerie de cheval, de bijoux ou d'ameublement, tout en regardant à l'Âœuvre des artisans et artisanes pratiquer leurs broderie, zellige, dinanderie, tatouage de henné ou encore production d'huile d'aragne.
Les deux ministres de la Culture et plusieurs ambassadeurs arabes ont également visité l'exposition, avant de prendre part à la soirée officielle.
Source : MAP
Le gouvernement du Québec entend établir de façon formelle que toute personne doit avoir le visage découvert pour "transiger avec l'Etat" ou "recevoir des services d'institutions publiques", selon la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau.
Cette polémique avait éclaté en novembre dernier quand le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu pour expulser une égyptienne d'un cours de français destiné aux immigrés au Cégep St-Laurent, un établissement pré-universitaire à Montréal, suite à son refus de dévoiler son visage en classe.
Après des mois de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du Cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution. On lui a fait savoir qu'elle pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.
Selon la vice-première ministre Normandeau, le gouvernement "a pris ses responsabilités" mais "il faut aller plus loin dans les circonstances".
"Nous aurons l'occasion comme gouvernement de faire d'autres gestes au cours des prochaines semaines relativement à tout cet enjeu lié au niqab, au port du voile. Ces gestes vont permettre de clarifier certaines situations", a-t-elle affirmé dans des déclarations à la presse.
Professeurs de droit et de philosophie, auteurs et présidents d'association de toutes sortes interrogés par les médias étaient tous d'accord: " le Cégep Saint-Laurent a bien agi en expulsant de son cours une femme qui tenait mordicus à garder son niqab en classe ".
"Il n'y a pas de compromis possible avec des personnes qui ont des attitudes aussi rigides par rapport à leur religion", a déclaré Yolande Geadah, chercheuse indépendante et auteur de "Femmes voilées".
Pour d'autres, interdire le port du voile intégral dans les cours de français est de nature à "barrer la route à quelques-unes de ces femmes voilées qui veulent s'en sortir".
Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec réitère dans ce sens la position de son organisme: "c'est oui au port de signes religieux - y compris pour les employés de l'Etat - mais le niqab et la burqa, c'est non".
"Au Cégep Saint-Laurent, on a bien fait d'essayer de discuter avec l'élève. On a ainsi démontré de la bonne foi, mais on s'est heurté à un refus", indique-t-on.
Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.L'étudiante d'origine égyptienne Naïma Atef Amed affirme ne pas comprendre en quoi le port du voile intégral en classe est problématique.
La mère de trois enfants, qui ne voulait pas parler à visage découvert devant des hommes lors d'un cours de français a donné, mercredi, sa version des faits à la chaine de télévision TVA. "Je ne parle pas du niqab en tant que quelque chose de religieux, mais plutôt comme un habit dans lequel je me sens bien et que j'ai choisi", explique Naïma.
"Mon niqab n'a jamais causé de problèmes dans les institutions publiques depuis que je suis là", a-t-elle ajouté, affirmant que "ça n'a jamais causé aucun problème de communication ou avec d'autres étudiants de la classe. Ils sont très compréhensifs, ils l'aimaient bien".
Naïma (29 ans) comprend mal pourquoi le ministère de l'Immigration est intervenu en novembre dernier, à la demande du Cégep de Saint-Laurent, pour l'expulser de son cours. "Je sens que c'est eux (le ministère) qui m'ont isolée de la société. J'essaie de m'intégrer et d'apprendre, et on m'a dit non", a-t-elle martelé.
La jeune mère suivait des cours de français afin de pouvoir exercer sa profession de pharmacienne au Québec. Elle affirme se sentir "humiliée et vivre des moments éprouvants".
"Je veux apprendre le français pour pouvoir travailler, avec tout ce qui se passe, ils m'ont enlevé tout espoir et ils ont détruit mes rêves", a-t-elle dit les larmes aux yeux.
La dame a d'ailleurs porté plainte devant la Commission des droits de la personne dans laquelle elle invoque la liberté de pratique religieuse.
Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.
Le gouvernement du Québec affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.
Source : aufait/MAP
Elle s'appelle Yousra Abourabi et elle est la voix féminine, parolière et compositrice du groupe Familia Veryka qu'elle classe elle-même dans la catégorie de "World music", Familia Veryka, basé depuis quelques mois au Chiapas, Etat qui représente le Mexique profond dans toute sa splendeur.
Yousra est arrivée, pour la première fois, au Mexique dans le cadre d'un échange académique avec une université française. Elle est tombée immédiatement sous le charme de ce pays et décidé d'y rester, "au moins pour un certain temps", dit-elle.
De prime à bord, elle admet l'influence évidente de la musique marocaine sur le travail de son groupe. D'abord à travers les paroles, puisque Yousra chante en dialecte marocain.
"Je suis chanteuse-compositrice du groupe. Je joue également de la guitare, mais mon rôle principal c'est le chant, étant donné que je suis la seule voix féminine'' de Familia Veryka, a-t-elle confié à la MAP.
Du haut de ses 23 ans, Yousra, qui se dit une globe-trotter dans l'âme, en est déjà à sa deuxième expérience musicale, après une première tentative avec un "formidable groupe musical'' en Afrique de l'Ouest, où elle s'essayait aux instruments de percussion.
Elle a, ensuite, atterri au Mexique "seule et en sac-à-dos. Je suis tombée amoureuse du Chiapas et j'ai décidé d'y rester quelques temps'' dans la ville de San Cristobal de las Casas où s'est formé Familia Veryka.
Le groupe a sillonné le Mexique et d'autres pays d'Amérique Latine et "rêve de se rendre au Maroc à la recherche de nouvelles fusions avec des sonorités marocaines ou africaines''.
La grande ambition de Yousra est de pouvoir participer avec son groupe à de nombreux festivals du Maroc, comme ceux d'Essaouira, Mawazine ou Dakhla.
En attendant ce retour aux sources tant espéré, Yousra compte bien continuer à jouer sur les scènes latino-américaines, qui offrent davantage de potentiel pour des échanges artistiques intenses.
Cet échange est déjà une réalité au sein même de Familia veryka, puisque ses 7 membres sont originaires du Maroc, du Mexique, d'Argentine, des Etats Unis et de France. Le groupe a été accompagné auparavant par des artistes de Russie, de Palestine, d'Israël, de Suisse, de Panama et du Liban.
Malgré son jeune âge, le groupe a développé des compositions fluides, très recherchées et fusionnelles qui ont donné naissance à son premier disque, enregistré sur sa terre natale, San Cristobal de las Casas.
Familia Veryka vient d'entamer un long voyage de promotion de ce premier disque à travers toute l'Amérique Latine jusqu'en Argentine, pour faire connaître sa musique particulière et ses chants en quatre langues, une véritable tour de Babel musicale.
Yousra et ses musiciens ont baptisé leur groupe du nom de l'Aigle Royal, Veryka dans la langue huichol, qui est parlée par les Indiens du nord-ouest du Mexique. Pour eux, Veryka ou Werika est le roi des oiseaux dans la mythologie grecque et représente la course du soleil pour les anciens aztèques et il se trouve au cÂœur des mythologies amérindiennes.
Cet oiseau voyageur, présent au Maroc, en Europe et en Amérique du nord, incarne pour Familia Veryka un symbole de mysticité, de liberté et de diversité, trois dimensions qui se trouvent au cœur même du projet artistique de Yousra.
Source : MAP
Les défenseurs des sans-papiers poussent un "ouf" de soulagement. Deux jeunes Marocaines, expulsées ces derniers mois, vont pouvoir revenir en France. Nicolas Sarkozy a en effet fait savoir que Najlae Lhimer, lycéenne marocaine sans papiers, expulsée le mois dernier, pourrait revenir dans l'Hexagone. Le président "s'est dit prêt à l'accueillir en France, si elle le souhaite", précise un communiqué de l'Elysée.
Expulsée le 20 février vers son pays d'origine, Najlae Lhimer a déclaré l'avoir fui en 2005 afin d'échapper à un mariage arrangé. Elle vivait depuis à Château-Renard, dans le Loiret, chez un frère qu'elle accuse de violences. Des associations de soutien rapportent qu'elle a été arrêtée alors qu'elle venait porter plainte pour ces violences, une version contestée par la préfecture du Loiret.
Najlae a été interviewée par le site Bakchich après son arrivée à Casablanca, le 23 février :
"Le retour de Najlae, c'est un message lancé à toutes les femmes qui aujourd'hui peuvent se rendre dans les commissariats et dénoncer les violences qu'elles subissent, porter plainte, s'est réjouie Sihem Habhi, présidente de l'association Ni putes ni soumises. Le président [Sarkozy] me l'a assuré, c'est un engagement personnel qu'il a pris."
Contactée par Libération, la jeune femme a réagi, depuis le Maroc : "Je n'ai même pas les mots pour dire combien je suis heureuse. Je croyais rester ici trois ou quatre mois (...) Je suis tellement touchée par toute la mobilisation, je ne m'attendais pas du tout à ce que tout ce monde se mobilise pour moi (...) J'ai envie de leur dire Merci du plus profond de mon coeur; mais Merci, ce n'est pas assez...".
LES JUMELLES DE CLERMONT-FERRAND
Autre bonne nouvelle pour le Réseau éducation sans frontières (RESF) : une des sœurs jumelles marocaines de 18 ans habitant Clermont-Ferrand, expulsées au Maroc début février, a pu retrouver sa famille dimanche soir en Auvergne. L'information a été annoncée, lundi 8 mars, par RESF. Salima Boulhazar, arrivée à Clermont-Ferrand à l'âge de 13 ans, avait été renvoyée au Maroc début février afin d'obtenir un visa long séjour lui permettant de régulariser sa situation en France. Sa sœur jumelle, Salma, qui vivait cachée, est sortie de la clandestinité et a rempli un dossier en vue de sa régularisation, a précisé Corinne Mialon de RESF.
Les deux jeunes filles avaient été recueillies chez leur tante à Clermont-Ferrand à la mort de leur grand-mère, qui les avaient élevées au Maroc. En juillet 2009, la préfecture du Puy-de-Dôme avait refusé de leur délivrer un titre de séjour. Mi-janvier, des agents de la police aux frontières ont arrêté Salima chez elle avant de la conduire au centre de rétention de Lyon.
Source : Le Monde
20ème anniversaire du Washington Moroccan Club, Washington DC.
Le CCME apporte son soutien aux célébrations du 20ème anniversaire du Washington Moroccan Club qui auront lieu tout au long du mois de mars à Washington DC et sa région.
Banni en Flandre, en passe de l'être en Wallonie, le port du voile intégral fait débat en Belgique. Reportage aux côtés de Karima, une jeune femme d'origine marocaine qui a fait de son interdiction un combat personnel.
La sonnerie du téléphone ne cesse de retentir dans les locaux de l'association Insoumise et dévoilée, basée à Verviers, dans le sud de la Belgique. "En deux semaines, 16 jeunes femmes ont fait appel à nous", indique Karima, visiblement débordée. En créant, en 2008, son association, qui porte le nom de son livre paru la même année, elle n'imaginait pas que les choses iraient si vite. "Preuve que mon histoire n'est pas un cas isolé comme le laissent entendre certains politiques", lance la jeune femme.
Née en Belgique dans une famille nombreuse originaire des montagnes berbères de l'Atlas, Karima est contrainte de porter le voile dès l’âge de 9 ans. "Ils ont même fini par le coudre à mes cheveux", confie-t-elle. Traitée "comme une bonniche" par sa famille, elle est cloîtrée, maltraitée et mariée de force au Maroc... Toutes les étapes de cette vie qu'elle a réussi à fuir sont racontées dans son autobiographie. Un témoignage destiné à celles qui traversent les mêmes épreuves et qu'elle considère comme "une quête de soi, une véritable démarche thérapeutique".
Aux quatre coins du pays
Aujourd'hui, Karima met son expérience au profit des autres en proposant, via son association, un réseau de familles d'accueil aux femmes désireuses de prendre un nouveau départ. "Lorsque nous recevons un appel à l'aide nous réagissons immédiatement, c'est essentiel car souvent le courage ne dure pas", commente Karima. Son travail ne s'arrête pas là, elle sillonne aussi les écoles du pays, participe à des débats dans les salles des fêtes ou sur les plateaux de télévision.
Son objectif à plus long terme ? Faire interdire le port du voile dans les établissements publics. En Flandre, la loi est passée le 11 septembre 2009. En Wallonie et à Bruxelles, la question n'a pas encore été tranchée.
Si le parti écologiste prône la tolérance "sous conditions", les libéraux du Mouvement réformateur (MR) militent, eux, pour interdire tout signe religieux ostensible dans les institutions et établissements publics. Les deux autres grands partis, le Parti socialiste (PS) et les démocrates chrétiens défendent une ligne plus floue. Les premiers craignent de se mettre à dos une partie de leur électorat - la Belgique compte 400 000 musulmans - et les seconds, visiblement embarrassés, préconisent "des accommodements raisonnables" calqués sur le modèle anglo-saxon.
"En privé, les politiques nous soutiennent ; en public, ils nous lâchent"
Karima dénonce cette politique de l'autruche. "En privé, ils nous soutiennent mais en public, ils hésitent, lâche-t-elle. Mais le voile n'est pas qu'un bout de tissu. Derrière se cache une série d'interdictions, comme ne pas suivre les cours de biologie ou de gymnastique." C'est pour cette raison que Karima est convaincue de la nécessité d'une loi. "Les directeurs d'école ne peuvent plus prendre de telles décisions seuls !", ajoute-t-elle.
Si, en Belgique francophone, le débat sur le voile est loin d'être terminé, la proposition d'interdire la burqa dans les lieux publics pourrait être bientôt adoptée au Parlement fédéral. "Nous espérons un vote avant Pâques", prévoit Denis Ducarme, député MR. Tous les partis sont cette fois d'accord sur le principe mais certains, comme le PS, préconisent plutôt de régler la question via des arrêtés municipaux.
"Une façon de montrer à leur électorat islamiste qu'ils font de la résistance", estime Denis Ducarme pour qui il est essentiel de légiférer au niveau national afin "de garantir, sur l'ensemble du territoire, une égalité de tous devant la loi".
Source : France24
Quinze sont le fait de Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France.
Depuis le démarrage en octobre 2009 du projet FACE MAROC, «Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc», 34 entreprises ont été créées. C’est ce qu’indique au Soir échos Essalam Aarfan, coordinateur d’IntEnt Maroc, l’antenne marocaine d’IntEnt Pays-Bas. Celle-ci est une association internationale d’entreprenariat, opérant dans plusieurs pays, comme le Surinam, le Ghana, l’Ethiopie et la Turquie, pour aider les immigrés à entreprendre et investir dans leur pays d’origine. Elle a démarré ses activités au Maroc en août 2007, à travers la création d’une antenne autonome, pour inciter les Marocains résidant aux Pays-Bas à créer des entreprises dans le royaume.
«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable».
Face Maroc est l’un des projets d’IntEnt mais destiné à tous les Marocains du monde. Il a été lancé en collaboration avec l’AFD (Agence française de développement) et l’allemand CIME, une organisation internationale qui travaille pour les migrants, en plus de l’Union Européenne.
Côté marocain, ce projet est mené en partenariat avec la Fondation Hassan II, la Fondation Banque Populaire pour la création d’entreprises, les Centres régionaux d’investissement, les Chambres de commerce, Bank Al Amal et le fonds de garantie Dar Ad-Damane. Le projet est exécuté et piloté par IntEnt Maroc qui, avant le démarrage de Face Maroc, a aidé à la création de plus de 150 entreprises.
D’après Aarfan, qui est aussi collaborateur à l’ambassade des Pays-Bas au Maroc pour la création d’entreprise et l’investissement, sur ces 34 projets concrétisés, 15 appartiennent à des Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France. Deux autres sont en cours de réalisation et concernent deux résidents en Allemagne. Les secteurs d’activité des entreprises créées par Face Maroc sont variés: tourisme (tels que des agences de voyage), communication (dont une entreprise de communication par satellite GPS), informatique, (dont une école de formation), HORECA (hôtellerie, restauration, café), sécurité, modélisme et stylisme, industrie de matelas, textile et linge de maison.
«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable», estime Aarfan. «Les Marocains du monde, quand ils ont de l’argent et des idées pour démarrer des projets, croient que l’environnement des affaires au Maroc est similaire à celui de leur pays d’accueil. Hélas, ce n’est pas le cas. Beaucoup d’obstacles à l’investissement existent encore au pays», ajoute-il. En fait, les responsables hollandais d’IntEnt ont fait la même remarque lors du lancement officiel du projet. A leurs yeux, les programmes déjà lancés par le Maroc pour faciliter la création d’entreprises des MRE sont «dans l’ensemble peu efficaces» et surtout orientés financièrement.
A noter que l’Union européenne a déjà débloqué environ 1,5 million d’euros pour Face Maroc. La première étape du projet se déroulera sur une durée de 3 ans et prévoit la création d’au moins 250 PME au Maroc et 1.350 emplois durables.
Par ailleurs, Aarfan a déclaré qu’IntEnt Maroc va organiser bientôt en Hollande et en Allemagne des rencontres avec de futures start up pour leur exposer les avantages que peut offrir le Maroc pour la création d’entreprises ainsi que certaines aides dont ils peuvent bénéficier.
Source : Le Soir Echos
Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, est arrivé samedi à Doha où il a été accueilli par son homologue qatari, M. Hamad bin Abdulaziz al Kuwari.
Les deux ministres, qui présideront lundi l'ouverture officielle de la Semaine culturelle marocaine organisée dans la cadre des activités de "Doha capitale 2010 de la culture arabe", ont eu des entretiens consacrées à cette manifestation, en présence de l'ambassadeur de Royaume, M. Abdelaadim Tber, et des collaborateurs du ministre qatari.
Le programme de la Semaine prévoit, entre autre, une conférence que M. Himmich donnera mardi sur le thème de "La mondialisation dans le miroir de la culture".
Outre cette conférence, la Semaine culturelle sera l'occasion de faire découvrir au public qatari et étranger un certain nombre d'expressions culturelles du patrimoine marocain.
Des expositions d'arts plastiques, de produits d'artisanat, de bijouterie, de broderie et de manuscrits, ainsi que des soirées poétiques sont ainsi programmées, le tout agrémenté par des représentations de musique populaire exécutées par des troupes de musique hassanie, des Gnawas et de Abidat Errma.
De la musique andalouse et des chants du Mal'houne sont également prévus.
Le programme prévoit en outre la projection de quatre longs métrages marocains: "La Beauté éparpillée" ("Oud l'ward") de Lahcen Zinoun, "Yakout" de Jamal Belmejdoub, "Nadra" ("Regard") de Noureddine Lakhmari et "L'enfant Endormi" ("Arragd") de Yasmine Kassari.
Source : MAP
Le REMCODE organise à Madrid la première rencontre internationale: "Transferts d'argent solidaires "
Le réseau Euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE), organise, samedi à Madrid, la première rencontre internationale sur le thème "Transferts d'argent solidaires", qui analysera l'importance des transferts d'argent dans le développement, apprend-on vendredi auprès du REMCODE.
La rencontre sera marquée par la participation de représentants d'ONG des immigrés Marocains de différents pays d'Europe, ainsi que des associations espagnoles et marocaines, qui vont analyser l'importance de la contribution des transferts de fonds des immigrés dans le développement des pays d'origine.
Elle s'inscrit dans le cadre du projet pilote "Transferts solidaires" mené par REMCODE et financé par la municipalité de Madrid.
Ledit projet se fixe comme objectif d' "informer et sensibiliser sur le rôle des immigrants Marocains et les transferts d'argent qu'ils opèrent, dans la promotion du développement du Maroc", selon REMCODE.
Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figure " la création d'un Fonds solidaire qui sera réalisé à l'initiative d'immigrés originaires du Nord du Maroc et qui leur permettra de mener des actions directes de développement ".
Depuis REMCODE l'on souligne qu'en plus de ce projet pilote, l'objectif suprême est de "promouvoir une dynamique de participation active et constante des immigrants Marocains au développement de leur pays d'origine".
La première rencontre internationale sur "Transferts d'argent solidaires" sera l'occasion pour les représentants d'ONG d'immigrés d'origine Marocaine en provenance d'Espagne, de France, d'Italie, de Belgique, de Hollande, d'Allemagne, du Portugal et du Danemark de se réunir avec notamment des experts, des banquiers et des acteurs sociaux du Nord du Maroc et prendre part à ce processus.
Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants Marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au Développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.
Source : MAP
Contribuer au processus d'intégration et de dialogue interculturel par le lancement d'initiatives visant à faire connaître aux enfants des ressortissants marocains la richesse de leur culture d'origine est l'objectif recherché par l'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie"(ALCUMI) à travers l'ouverture, vendredi, d'un centre de langue arabe et de culture marocaine.
Cette initiative, la première du genre à Rome, est née d'un besoin pressant de la communauté marocaine de la capitale italienne, consciente que pour mieux s'intégrer et apprendre à connaître l'autre, il faut commencer par se connaître soi même et affirmer sa propre culture.
Ce cursus sera dispensé aux enfants issus de tous les quartiers de Rome, qu'ils soient marocains, originaires de pays arabes ou africains, ou italiens.
A ce titre, le centre ambitionne de devenir un véritable lieu de vie mais aussi un "laboratoire" de connaissances et de cultures multi-ethniques à même d'aider les enfants nés en Italie mais dont les parents sont de diverses origines, de mieux vivre leur double identité.
Pour le président de l'association "Alcumi", M. Daoudi Tilouani, ce projet a vu le jour grâce au concours de la commune de Rome, de la municipalité de Torre Angela, de l'ambassade du Maroc ainsi que de l'école communale "G.B. Basile" qui a mis ses salles de classes et son matériel didactique à la disposition des enseignants et des associations de parents d'élèves.
L'objectif premier visé par une telle initiative, a-t-il souligné, est de répondre aux interrogations des enfants issus de l'immigration, de leur offrir un enseignement de qualité qui puisse les aider à ne plus se sentir doublement étrangers, dans le pays d'accueil et dans celui d'origine.
Plusieurs intervenants ont pris la parole à cette occasion pour saluer cette initiative qui ne manquera pas de favoriser le dialogue interculturel et inter-religieux que les politiques invoquent à tort pour expliquer des conflits politiques.
De tels projets doivent être encouragés et bénéficier du concours de tous loin des préjugés et des polémiques politiciennes afin de permettre aux futures générations de vivre dans la sérénité et l'entente, ont-ils insisté.
Les cours d'arabe seront dispensés tous les samedis par deux enseignants sous la direction de M. Mohamed Sghir, enseignant marocain de langue arabe, affecté à Rome par la Fondation Hassan II des résidents marocains à l'étranger.
L'inauguration de ce centre culturel a connu la participation de nombreux ressortissants marocains et italiens mais également issus de pays arabes et africains, venus encourager cette initiative nouvelle dont bénéficieront leurs enfants.
La cérémonie a été agrémentée par des danses sur des morceaux de musique arabe exécutées par des élèves marocaines de l'école, habillées en caftan et brandissant des rubans aux couleurs nationales du Royaume.
L'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie" est née en mai 2009 à Rome, de la rencontre de plusieurs citoyens marocains et italiens, qui oeuvrent en faveur du dialogue et de l'intégration.
Source : MAP
L'Union européenne et le Maroc ont exprimé, dimanche, leur volonté de construire leur partenariat en matière de relations extérieures sur l'adhésion aux valeurs communes de démocratie, d'Etat de droit et des droits de l'Homme.
Dans une déclaration conjointe, adoptée à Grenade à l'issue du 1er sommet UE-Maroc tenu à Grenade, les deux parties affirment que cette "volonté et ambition communes témoignent de la convergence de vues existant entre l'UE et le Maroc pour répondre aux nombreux défis régionaux et globaux".
Le Maroc et l'UE soulignent que ce sommet s'inscrit dans le cadre d'une démarche ambitieuse visant à approfondir les relations entre les deux rives de la Méditerranée afin de faire de cette région "une zone de stabilité, de paix et de prospérité partagée".
Les deux parties réitèrent ainsi leur engagement à consolider la stabilité et la prospérité dans la zone euro-méditerranéenne et à y promouvoir les valeurs de concertation, de solidarité et de complémentarité, en particulier dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), ajoute la déclaration.
Dans ce sens, le Maroc et l'UE saluent la contribution active de l'Assemblée parlementaire Euro-méditerranéenne (APEM) et de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures au partenariat euro-méditerranéen, et se félicitent de la création de l'Assemblée Régionale et Locale euro-méditerranéenne (ARLEM).
En matière de migration, les deux parties conviennent de renforcer les mécanismes de coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination, à travers la poursuite du dialogue et l'appui au processus de renforcement des capacités des parties concernées en matière de lutte contre l'immigration illégale, la promotion de la migration régulière, l'optimisation de la contribution des migrants au développement et le traitement des causes profondes de ce phénomène.
Une telle approche globale et équilibrée des questions de migration, incluant aussi une coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière, est considéré, aux termes de la déclaration, comme un élément fondamental du partenariat entre l'UE et le Maroc.
Concernant les impacts négatifs de la crise économique et financière, L'UE et le Maroc expriment leur engagement à prendre de manière coordonnée des mesures efficaces dans le domaine des politiques économiques et financières afin de rétablir la confiance dans les marchés, dans la ligne des engagements internationaux, et sur la base des orientations du G20.
Source : MAP
Trois semaines, trois rapports sur la situation de la femme au Maroc! Pourvu que cet intérêt soudain persiste et ne soit pas, comme à l'accoutumée, nationale, une simple salve sans lendemain, tirée à l'approche de la Journée internationale de la femme, célébrée aujourd'hui 8 mars.
Les deux premiers rapports ont été présentés à l'occasion des travaux de la Commission des droits de la femme à l'ONU, qui ont eu lieu récemment à New York. Gouvernemental, le premier a été défendu par Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Le deuxième, qui est un rapport parallèle, fut présenté par les ONG marocaines actives dans le domaine des droits de la femme. Les deux rapports ont passé au crible la situation des femmes marocaines dans les villes et dans le milieu rural durant les dernières années.
Le rapport gouvernemental couvre la période 2004-2009. Une période qui, selon les responsables marocains, est caractérisée par l'intérêt accordé par les instances du pays à la promotion et la protection des droits de la femme. En effet, depuis l'adoption par le Maroc de la plate- forme de Beijing en 1995, des mesures ont été prises pour accélérer les réalisations dans les domaines prioritaires. Selon ce rapport, ces mesures ont respectivement porté sur le volet institutionnel ainsi que sur l'élaboration de politiques en faveur de la promotion des droits de la femme. Concrètement, les efforts déployés se sont traduits par de nombreuses réformes législatives en vue d'harmoniser l'arsenal législatif marocain avec les dispositions des instruments internationaux ratifiées par le Royaume en matière des droits humains. D'après le rapport, il s'agit principalement du code du travail, du code de la famille et de celui de la nationalité.
Outre les réformes législatives ayant pour but de renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes, les auteurs citent les différentes initiatives pratiques mises en œuvres, notamment la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité.
Manque de mécanisme de suivi
Le rapport met l'accent, par ailleurs, sur les efforts déployés pour l'institutionnalisation de l'approche genre. Dans ce sens, des plans d'actions sectoriels ont été créés par des départements ministériels pour donner effet à la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité. Toutefois, les responsables reconnaissent que ladite stratégie manque d'un mécanisme de suivi. Le rapport passe en revue également les mesures prises par le gouvernement marocain afin de lutter contre la violence à l'égard des femmes.
Ainsi, le pays s'est doté d'une stratégie nationale en plus d'un plan opérationnel dans ce domaine. Un projet de loi incriminant la violence conjugale a été également élaboré par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Une enquête de prévalence de la violence est actuellement en cours et dont les résultats sont prévus au mois de juin 2010.
Les difficultés qui perdurent toujours ont été également évoquées. Le rapport relève dans ce sens que des efforts restent toujours à déployer pour parachever la réforme des lois. Dans les domaines de l'éducation et la formation, les phénomènes de la déperdition scolaire, le redoublement ainsi que les disparités qui persistent toujours entre la scolarisation de la fille urbaine et celle rurale ont été pointés du doigt.
Concernant l'accès des femmes aux soins et aux services de santé, les responsables mentionnent les dysfonctionnements du système de santé qui entravent l'atteinte des objectifs de la stratégie nationale de la «santé pour tous», adoptée depuis les années 80 par les responsables marocains.
L'un des défis majeurs de la femme marocaine reste, sans nul doute, sa faible représentativité dans les instances politiques. Car en dépit de l'accès de la femme à différents secteurs, relève le rapport, sa représentation est en deçà des attentes. Les chiffres sont édifiants. Avant les élections de 2009, le taux de la représentativité féminine au niveau local ne dépassait guère 0,56%.
Rapport parallèle
De leur part, les organisations non gouvernementales marocaines ont réalisé un rapport parallèle qui offre, certes, plusieurs points de convergences mais qui met l'emphase sur de nombreuses insuffisances. Ledit rapport affirme que la féminisation de la pauvreté est un fait au pays. «La pauvreté féminine, selon le rapport des ONG, est accentuée par une grande vulnérabilité multiple et complexe liée à des discriminations fondées sur le genre qui perdurent toujours dans certains secteurs». Le rapport évoque notamment les cas des femmes rurales travailleuses qui continuent à être privées de leurs droits socio-économiques car leur travail n'a pas d'équivalent monétaire et donc non comptabilisé et demeure en dehors des statistiques.
De même, la coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport, atteste que l'écart entre hommes et femmes en matière d'alphabétisation persiste encore. Toujours selon le même rapport, le phénomène de l'abandon scolaire touche principalement les filles, notamment dans le monde rural. En ce qui concerne le domaine de la santé, les taux de mortalité maternelle au Maroc demeurent anormalement élevés. Selon l'enquête sur la population et la santé familiale 2003-2004, le taux de mortalité maternelle avoisine les 227 cas par 100.000 naissances vivantes.
Selon le rapport des ONG, la réduction des trois quarts du nombre des femmes qui meurent durant la grossesse ou après l'accouchement, à l'horizon 2015, est une «visée caduque».
Pour les ONG actives dans les domaines de la promotion des droits de la femme, la société civile a, certes, été reconnue comme partenaire par le gouvernement, mais pour elles, ce partenariat demeure encore confus. La coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport de suivi, affirme que «les actions propres aux 12 domaines vitaux des droits de la femme, qui constituent l'ossature de la feuille de route de l'implication des Etats, sont, certes, ébauchées à des degrés variés quant à l'état de leur avancement, mais elles sont insuffisantes à faire aboutir cette égalité de genre dans les délais préconisés, entre autres ceux des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) en 2020».
Concernant le troisième rapport, il sera présenté dans quelques jours à Bruxelles (voir encadré) dans le cadre d'une table ronde régionale qui a pour but d'analyser la situation des droits de la femme et l'égalité entre l'homme et la femme dans la région méditerranéenne. Outre le Maroc, d'autres pays arabes seront présents, notamment l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie ainsi que la Palestine.
Droits de la femme méditerranéenne
«Analyse de la situation des droits de la femme et l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région méditerranéenne» est le thème d'une table ronde qui sera organisée du 15 au 17 mars à Bruxelles par l'EGEP (Programme régional Euromed égalité hommes-femmes). Les organisateurs veulent, à travers cette rencontre, consolider le rapport d'analyse de la situation régionale sur le statut de l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région Euromed. Ils se sont également fixé l'objectif de trouver un accord sur les priorités et les stratégies régionales relatives à l'égalité entre hommes et femmes dans le cadre des conclusions des conférences ministérielles d'Istanbul et de Marrakech mais également de développer une base de planification participative et globale pour le programme EGEP dans les neuf pays partenaires.
Questions à: Rajaâ Berrada - Fathi • Membre du présidium de la FLDDF (Fédération de la ligue démocratique des droits de la femme).
«Nous concertons pour monter une coalition qui sera baptisée “Printemps de la Dignité''»
• Pourquoi le Maroc a présenté deux rapports lors de la 54e commission de l'ONU ?
Il fallait absolument présenter deux rapports. Le rapport présenté par la ministre a passé en revue tous les acquis du Maroc notamment dans le cadre des revendications de Pékin. Parallèlement, la société civile s'est déplacée également à New York pour parler de toutes les actions entreprises par le Maroc notamment l'entrée en vigueur du Code de la famille mais aussi pour parler des points de faiblesse.
Certes, le code de la famille fut révolutionnaire mais il connaît tout de même une certaine résistance de la part des acteurs qui sont des parties prenantes dans l'application du code.
Par ailleurs, la société civile marocaine est partie à New York avec des revendications nouvelles concernant la loi-cadre qui doit absolument criminaliser la violence.
• Quels sont les principaux défis à relever dans l'avenir ?
A mon sens, le premier défi concerne la scolarité qui doit réellement devenir obligatoire pour les petites filles. Il est vrai que l'enseignement est déjà obligatoire théoriquement dans la loi mais il doit le devenir concrètement à travers la mise en œuvre de moyens de suivi sur le terrain, voire même de pénalité. De même, il faut que le travail des enfants soit interdit réellement encore une fois. Par ailleurs, il faut que l'approche genre devienne un outil de travail adopté par tous les acteurs politiques et économiques. Je pense que c'est un défi énorme qui demande beaucoup de travail et surtout une implication de la part de tous les acteurs.
• Un mot sur le projet «Printemps de la dignité»?
Plusieurs associations œuvrant dans le domaine de la défense des droits des femmes sont actuellement en concertation pour monter une coalition qui sera baptisée «Printemps de la dignité». On parle actuellement d'une éventuelle réforme du code pénal. C'est pour cette raison que nous avons voulu saisir l'occasion pour formuler certaines recommandations concernant les femmes dans le code pénal pour criminaliser la violence.
Source : Le Matin