mercredi 3 juillet 2024 08:39

Le coup d’envoi de la Fashion week casablancaise sera donné dans une quinzaine de jours avec comme point d’orgue la participation des créateurs d’origine marocaine rayonnant à l’étranger.

Trois jours durant, les 7, 8 et 9 mai prochain, la ville de Casablanca déroulera le tapis au gotha de la mode marocaine d’ailleurs et d’ici, pour un voyage qui promet découvertes et merveilles. Elégance, finesse, charme, seront au rendez-vous de ce show consacré à la mode moderne et organisé dans le cadre de la cinquième édition de FestiMode Casablanca Fashion week.
Très attendu, ce rendez-vous fera le bonheur des aficionados de la mode, d’autant plus qu’ils pourront apprécier le génie des créateurs marocains et dévorer des yeux les récentes et futures créations qui illumineront les prestigieux magasins des capitales du monde.

« Il est important que la ville de Casablanca ait son Fashion week. On y travaille depuis quatre ans. Et cette année, outre le fait d’installer la compétition, nous accueillons des Marocains qui rayonnent à l’étranger et qui reviennent pour présenter leurs créations », a déclaré le directeur général de FCFW, Jamal Abdennassar, lors d’une rencontre avec la presse tenue récemment à l’Institut français de Casablanca.

Casablanca accueillera sa Fashion week à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur, transformée pour l’occasion en un haut lieu de la mode et de la couture. Mais aussi dans les locaux de l’Institut français de Casablanca qui abritera une partie des activités prévues au programme de cette manifestation.

La démarche de FestiMode d’amorcer sa transition vers une véritable Fashion week casablancaise a visiblement séduit le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Qualifiant ce projet de louable, Younès Ajarrai, président du groupe de travail Cultures-éducations et identités au sein de la CCME, a insisté sur les raisons qui ont conduit cette institution à soutenir cet événement, soulignant qu’«il nous est apparu évident d’accompagner cette édition. (D’autant qu’) on essaie de sortir notre culture de cette lourdeur et de l’amener vers l’universel».

Cinq grands moments ponctueront cette édition qui met en lumière l’avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Dans une ambiance très fashion et propre à ce genre d’événement, la Fashion week de Casablanca donnera le ton, jeudi 6 mai, à partir de 20h, à l’Institut français de Casablanca. Avec au programme, deux expositions réunies sur le thème « Itinéraire d’une tendance ». Il s’agit d’une rétrospective photos de l’aventure FestiMode depuis sa création il y a cinq ans.
Deux activités domineront la journée de vendredi 7 mai. D’abord, une conférence axée sur la formation aux métiers de la mode sous le signe « Marche à suivre », sera organisée en fin d’après-midi (17h) à l’IF de Casablanca. Elle sera ensuite suivie, 3 heures plus tard, du défilé Emergence à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur. Parmi les créateurs dont le public appréciera le travail, on cite Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki ainsi que le duo Mehdi Kessouane et Yamane Alagham des Beaux-Arts de Casablanca.

La clôture de FestiMode interviendra samedi 8 mai en soirée. Plus tôt,  sera organisé dans la matinée (11h), à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur, un défilé des créateurs marocains engagés dans la cause de la contemporanéité au Maroc, intitulé « Marocains du monde ». A partir de 20h, le public sera de nouveau convié à un défilé cette fois-ci de créateurs marocains de renommée internationale. Sous le signe « Dress code », le public appréciera le génie de Saïd Mahrouf (qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008), Hisham Oumlil (présent à la Fashion week de New York depuis cinq ans), Nouredine Amir (créateur du Show room Villa Amir à Marrakech en 2009) et Amel Bouazizi (enseigne à l’Artemis Fashion Academy de Rotterdam).
« J’ai participé en tant que créateur et designer à bien de manifestations. Et là, c’est une autre expérience que j’apprécie beaucoup. Notre défi était de trouver des créateurs à même  d’apporter une valeur ajoutée et de rehausser le niveau de la mode moderne. Car, nous avons déjà atteint ce niveau en ce qui concerne la mode traditionnelle », a déclaré Saïd Mahrouf en sa qualité de directeur artistique de FCFW.

Soulignons enfin, que cet événement est organisé en partenariat avec la ville de Casablanca, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Ambassade de France au Maroc et l’Institut français de Casablanca. FestiMode bénéficie aussi du soutien du réseau international de la diaspora marocaine et de la Cité euro-méditerranéenne de la mode Casa Moda Academy.
Rendez-vous donc dans une quinzaine de jours.

Source : Libération

Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.

La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.

De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.

L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à  déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.

Source : Yabilai


Vêtue d'un niqab, elle a écopé d'une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», à Nantes. Elle conteste cette sanction et affirme n'avoir commis aucune infraction.

Nul besoin d'attendre le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, qui devrait être examiné en urgence à l'Assemblée nationale. Les policiers disposent déjà d'une arme pour sanctionner les femmes portant le niqab : le code de la route. Le 2 avril, une Française de 31 ans a reçu une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», lors d'un contrôle routier à Nantes.

Selon le procès-verbal, le fonctionnaire de police a ainsi estimé que le champ de vision de la jeune femme était réduit par le port du niqab, ce voile intégral qui ne laisse voir que les yeux. Une référence à l'article 412-6 du Code de la route, qui stipule que «tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent». Le champ de vision, notamment, ne doit pas être réduit «par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres».

Mentionné par le policier, cet article du Code de la route ne fait pourtant jamais explicitement référence au port du voile intégral. «C'est laissé à la libre appréciation de l'agent verbalisateur», a défendu la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). «Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité», a-t-on ajouté.

«Il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules»

La jeune femme, qui avait consenti à se dévoiler devant les policiers pour que son identité soit vérifiée lors du contrôle routier, s'estime au contraire victime de «discrimination pure et simple». Jugeant avoir été verbalisée «à cause de [sa] tenue vestimentaire», elle explique dans un reportage de France 3 n'avoir «commis aucune infraction», car son champ de vision n'était «pas réduit».

«L'article sur lequel la contravention a été infligée est pour moi un article fourre-tout, car il s'agit pour le conducteur de conduire libre de ses gestes», a précisé l'avocat de la jeune Nantaise, Me Jean-Michel Pollono. «Nous sommes quand même dans le pays des droits de l'Homme ! Le port du voile sur la voie publique n'est pas prohibé, que je sache? Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules», a-t-il raillé.

Un recommandé, contestant la contravention, a été envoyé au ministère public jeudi. «Le tribunal de proximité tranchera», a-t-on indiqué à la DDSP.

Source : Le Figaro

La crise gouvernementale a reporté de fait le vote sur l’interdiction de la burqa et du nijab à la Chambre. Mais la réflexion sur le voile, elle, bat son plein.

Le vote de l’interdiction de la burqa et du nijab prévu jeudi en plénière à la Chambre n’a pas, on s’en doute, eu lieu mais le débat global sur le port du voile et des signes confessionnels est loin d’être clos; l’on pourrait même dire qu’il ne fait que commencer.

Ce samedi 24 avril, entre 10 et 12 h, il y aura ainsi devant la Bourse de Bruxelles une mobilisation contre les signes confessionnels à l’école co-organisée par le Réseau d’action pour la promotion d’un Etat laïque, la section belge de Ni putes, ni soumises et l’association Karima insoumise et dévoilée.

On lira aussi avec intérêt l’ouvrage consacré à la question par la députée régionale bruxelloise Viviane Teitelbaum (MR). Présidente du comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du parlement francophone bruxellois, elle a procédé à un large tour d’horizon européen des règles en vigueur et qui vont des "accommodements raisonnables" à des interdictions plus ou moins fermes selon les pays et les lieux officiels.

"C’est la prestation de serment - voilée - de Mahinur Ozdemir au parlement bruxellois qui m’a amenée à m’investir dans ce dossier. Au nom de mes engagements comme femme mais pas uniquement car l’enjeu est bien plus large puisqu’il englobe la question des droits de l’Homme. C’est aussi le débat de la multiculturalité. Bref, c’est un élément majeur du vivre ensemble."

Pour Viviane Teitelbaum, le dossier du voile est d’autant plus complexe que ses approches sont parfois contradictoires : "En France, on a osé légiférer en partie alors qu’aux Pays-Bas la discussion est confisquée par l’extrême droite. Il y a aussi le détournement politique des accommodements raisonnables. Que dire des tribunaux de la charia en Grande-Bretagne ? On ne peut pas tout accepter; le voile est plus qu’un bout de tissu; c’est un enjeu fondamental pour l’égalité hommes-femmes et donc pour la démocratie."

Pour Viviane Teitelbaum, "l’école a un rôle essentiel à jouer car il y a un immense travail pédagogique à accomplir". Et d’insister sur l’initiation aux valeurs démocratiques. "Lorsque Mahinur Ozdemir ou Fatima Zibouh disent que le port du voile est leur choix, elles détournent l’attention de son véritable enjeu. Le respect de tous doit l’emporter sur une décision personnelle. Je me reconnais donc aussi très bien dans le combat des femmes algériennes et c’est pourquoi j’ai aussi interviewé Djemila Benhabib qui mène le difficile combat contre les intégristes." Sa conclusion ? "Faisons le pari de la liberté pour tous. Nous devons nous battre pour revendiquer pour les femmes musulmanes ce à quoi nous aspirons et estimons avoir droit pour nous-mêmes. Pourquoi accepterait-on de certains imams ce qu’on a dénoncé chez les curés ou chez les rabbins ? Pourquoi cherche-t-on à se rendre sympathique auprès de ceux qui nous considèrent comme des putes si nous ne sommes pas vierges ?"

Source : Lalibre.be

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de la population et des ressources humaines Lanfia Diané a plaidé, jeudi à Dakar, pour l’élaboration d’une "politique migratoire intégrée", afin de délimiter les domaines d’intervention des structures étatiques intervenant dans la gestion de l’émigration.

M. Diané a émis cette idée au cours de la restitution des travaux d’un colloque portant sur le thème "Gestion des migrations et politiques migratoires en Afrique de l’Ouest", organisé par la fondation allemande d’obédience libérale Friedrich Naumann.

"Il nous faut élaborer une politique intégrée qui délimite les domaines d’intervention des intervenants, accroître le nombre d’intervenants et œuvrer à l’accompagnement des migrants qui doivent investir leurs envois dans des secteurs porteurs de valeur ajoutée", a-t-il soutenu.

"On n’a pas encore une politique nationale intégrée qui prend en compte tous les aspects liés à la question des migrations. Beaucoup de structures étatiques interviennent dans la gestion de l’émigration et chacun de façon spécifique", a-t-il ainsi souligné.

Selon lui, la gestion de la question de l’émigration au Sénégal souffre également d’un "déficit de communication" des structures étatiques qui interviennent dans la mise en œuvre des politiques migratoires. S’y ajoute "l’insuffisance" et la "non fiabilité" des statistiques.

Partant de là, M. Diané a réaffirmé la nécessité d’un renforcement du système de collecte et d’analyse des données, ainsi que de la décentralisation et la bonne gouvernance pour inciter les populations à rester sur place.

Il a dit qu’il est également nécessaire pour le pays de mettre en place une bonne politique d’appui aux personnes réadmis aux frontières, relevant le fait que le Sénégal n’a pas une politique de réinsertion visant les personnes réadmises aux frontières. Les soutiens sont pour la plupart faits de façon conjoncturelle, a-t-il fait valoir.

"Beaucoup de plans sont en cours, à l’image du Plan REVA (Retour vers l’agriculture) qui, contrairement à ce que les gens pensent, est entré dans sa phase active. 17 pôles d’agriculture intégrés sont déjà installés dans le pays. Mais il faut appuyer davantage les émigrés", a-t-il suggéré.

Expert à la Direction de la population et de la planification du développement humain (DPPDH), Lanfia Diané a par ailleurs fait part de l’urgence pour les autorités d’adapter la loi sur l’immigration au Sénégal aux conventions ratifiées par le pays.

"Le Sénégal est en train de ratifier toutes les conventions sur les migrations alors que la loi de 1971 qui régit ce domaine au Sénégal n’est pas modifiée. Il urge de modifier cette loi pour être en adéquation avec les conventions", a-t-il notamment fait remarquer.

Source : APS

Les 29 et 30 avril, la France participera, à l’initiative de l’ambassade d’Espagne en Roumanie, à un séminaire sur les migrations des Roms vers les pays de l’Union européenne.

Inauguré par le vice premier ministre, M. Marko Bela, avec la participation du ministre du travail, de la famille et de la protection sociale, M. Mihai Constantin Seitan, du ministre de l’éducation, de la recherche de la jeunesse et des sports, M. Daniel Petru Funeriu et du président de la commission pour les droits de l’homme du parlement roumain, M. Nicolae Paun, ce séminaire accueillera des personnalités roumaines, espagnoles, françaises, italiennes et britanniques qui s’exprimeront sur les diverses thématiques concernant la communauté rom.

Lire le programme

Source : Site de l’Ambassade de France en Roumanie

Le forum franco-tunisien pour l’emploi 2010, ouvert, mercredi, (aujourd’hui), à Tunis, à l’initiative de l’ambassade de France et de la Chambre tuniso-française de commerce et de l’industrie (CFTCI), se propose d’offrir, durant deux jours, la possibilité aux entreprises de dénicher un talent et les jeunes sans emploi de trouver un emploi.

Selon des données fournies, à cette occasion, les entreprises et institutions participant au forum ont déposé 164 recherches de profils, tandis que 1.500 jeunes candidats se sont inscrits pour avoir des entretiens à des fins d’embauche.

Autre objectif poursuivi: mieux faire connaître les résultats de la coopération tuniso-française appelée à se poursuivre de manière durable.

M. Pierre Ménat, ambassadeur de France en Tunisie, a déclaré, que «la France ne peut se désintéresser de la question de l’emploi en Tunisie. D’abord, parce que notre pays est le premier partenaire commercial de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays. Ensuite, nous le savons, l’emploi est facteur de stabilité pour l’économie et la société tunisiennes».

M. Ménat a tenu à ajouter que «nous les Méditerranéens, sommes confrontés aux mêmes défis : ceux de la croissance, du développement durable, de la révolution technologique, de la mondialisation et bien d’autres».

«C’est en relevant ces défis que nous créerons des emplois ensemble, pas les uns contre les autres», a-t-il déclaré avant de préciser : «c’est que nous n’avons pas suffisamment expliqué une réalité première : l’emploi en Tunisie ne s’oppose pas à l’emploi en France».

Traitant des mécanismes mis en place pour gérer les flux migratoires professionnels entre les deux pays, le diplomate français a cité l’accord – cadre migration développement solidaire. «Cet accord, a-t-il-dit, c’est 40 millions d’euros pour 20 programmes tournés vers la formation professionnelle ; ce sont 9.000 emplois ouverts en France, dont 2.500 sont pourvus, ce sont des aides d’entreprises, c’est l’appel aux compétences et talents».

M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a indiqué que «la Tunisie est le seul pays de la région à avoir conclu un accord avec la France sur la gestion des flux migratoires et le développement solidaire. De par ses finalités, cet accord est considéré par de nombreux observateurs comme un modèle. Il traite, en effet, des diverses questions liées à la question : lutte contre l’immigration clandestine, gestion concertée de la migration légale, y compris la migration saisonnière et la migration circulaire, contribution au développement des compétences et des ressources humaines».

Pour ceux qui l’ignorent encore, il existe deux mécanismes pour faciliter, dans des proportions bien déterminées, la libre circulation des compétences professionnelles entre les deux pays.

Le premier mécanisme, dénommé Carte séjour «compétences et talents», concerne seulement les Tunisiens (sans limite d’âge) qui veulent travailler, séjourner et investir en France.

D’une durée de trois ans renouvelables une fois, cette carte est délivrée à l’étranger, résidant ou non en France, susceptible de participer en raison de ses compétences et talents, de façon significative et durable au rayonnement, notamment, intellectuel, scientifique, culturel, humanitaire ou sportif de la France et du pays dont il a la nationalité, généralement un pays de la Zone de solidarité prioritaire (ZSP).

Cette zone réunit les Etats, dont la Tunisie, avec lesquels la France entretient des partenariats privilégiés dans une perspective de développement durable.

Sont éligibles à cette carte les diplômés du supérieur, les professionnels qualifiés (quel que soit le niveau du diplôme), les professionnels indépendants (artistes, écrivains, sportifs…) , les éventuels investisseurs dans tout projet créant ou sauvegardant au moins deux emplois, tout projet mobilisant un investissement supérieur à 300.000 euros et tout projet lancé par une entreprise créée depuis au moins deux ans ou déjà implantée en France.

Le deuxième mécanisme, baptisé «Accords d’échanges de jeunes professionnels», bénéficie aussi bien aux jeunes compétences tunisiennes que françaises qui désirent travailler en France ou en Tunisie.

En vertu de cet arrangement tuniso-français conclu, en avril 2008, des entreprises des deux pays peuvent accueillir pour une période de 3 à 12 mois avec une possibilité de renouvellement jusqu’à 18 mois maximum, un jeune professionnel motivé, désireux de se perfectionner, porteur de connaissances ou de avoir faire spécifique et devant en principe enrichir l’expertise de l’entreprise.

L’emploi d’un jeune professionnel offre une solution pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement dans certains secteurs d’activité et métiers nécessitant un profil bien déterminé.

Source : wmc.actualités

Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.

La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.

De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.

L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à  déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.

Source : Yabiladi

Le Maroc sera présent en force à l'exposition Universelle de Shanghai, prévue à partir du 1er mai prochain, à travers un pavillon de près de 2000 m2, sous forme d'un splendide palais exposant les différentes composantes de la culture marocaine.

Les travaux d'embellissement et d'aménagement du pavillon marocain initié sous le thème : «Le Maroc, l'art de vivre» ont duré plus d'une année. Cependant, le pavillon connaîtra son apogée le 30 septembre prochain avec l'organisation de la journée du Maroc.
Pour la première fois en Chine, la culture marocaine sera fortement présente à un Salon qui exposera au public, six mois durant, les différents aspects de la civilisation du Royaume par le biais de ce pavillon baptisé par les médias chinois «Palais des mille et une nuits».

Le souci du Maroc d'aménager ce grand pavillon à l'instar des grands pays du monde, traduit la volonté du Royaume de diffuser sa culture authentique et sa riche civilisation auprès d'un pays comptant plus d'un milliard d'habitants, et de promouvoir ses relations distinguées avec la Chine, qui ont connu ces cinq dernières années, une évolution sans précédent à tous les niveaux, puisque la Chine est devenue le troisième partenaire commercial du Maroc.

Ce pavillon a été érigé et aménagé en prenant en compte les spécificités urbanistiques et architecturales marocaines authentiques, ainsi que les succès qu'ont connus les précédents pavillons marocains, notamment à l'Exposition universelle d'Aichi au Japon (2005) et l'exposition internationale de Saragosse en Espagne (2008).

Dans ce sens, plusieurs artisans marocains se sont relayés durant plusieurs semaines à embellir ce Palais à l'aide de matériaux marocains traditionnels comme le zellige.

Le pavillon marocain sera composé de trois espaces : le premier sera dédié à l'art de vivre dans les différentes villes marocaines (cuisine marocaine, habits vestimentaires et habitats), le second à la présentation, via des moyens techniques audiovisuels, de la richesse du patrimoine culturel et de l'artisanat marocains alors que le troisième espace reflète les mutations que connaît le Maroc moderne dans les divers domaines (industrie, agriculture, tourisme etc.), sans oublier les beaux jardins andalous qui vont parer ce palais.

Plus de 192 pays et 50 organisations internationales participeront à cette grande manifestation qui se déroulera jusqu'au 31 octobre prochain et sera érigée sur une superficie de plus 5,3 km2.

De même, plus de 100 millions de visiteurs, dont 96% de Chinois, seront attendus lors de cette exposition dont les autorités chinoises ont fixé le prix d'entrée à 24 dollars.

Par ailleurs, l'exposition universelle devrait accueillir plus de 100 dirigeants étrangers, qui seront présents lors de la cérémonie d'ouverture ou de clôture, ou des journées nationales des pays participants.

Depuis 1851, date de l'organisation du grand Salon de l'industrie mondiale à Londres, les expositions sont devenues une occasion d'échange d'expériences humaines dans différents domaines.

Ces manifestations sont également considérées comme «des Olympiades des sciences, des technologies et des créations et inventions», puisque les différents pays participants ne ménagent aucun effort pour mettre en relief les différents aspects de leurs cultures et civilisations.

Chaque Exposition choisit un thème intimement lié à l'avenir de l'Humanité: Pour celle de Shanghai, les organisateurs ont opté pour l'urbanisation avec pour thème «Meilleure ville, meilleure vie».

Selon des responsables de la ville de Shanghai, plus de 43 milliards de dollars ont été investis pour l'organisation de cet événement, notamment pour la modernisation et le développement des infrastructures routières.

Source : Le Matin

Les médias audiovisuels seront au centre des séances de la 8ème semaine du dialogue national "Médias et société" prévues dans le cadre de la série de rencontres de l'instance en charge du dialogue.

L'instance tiendra ainsi, le 29 avril au siège du Parlement, une séance avec le directeur général de la Société nationale de la Radiodiffusion et de Télévision Marocaine (SNRT), M. Fayçal Laraïchi pour débattre de la situation actuelle du pôle audiovisuel public et de sa stratégie à l'avenir, indique un communiqué de l'instance en charge du dialogue. Elle aura une séance similaire l'après-midi avec le président et les responsables de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).

L'instance organisera également une journée d'étude pour débattre du sujet des radios privées en présence des acteurs du secteur, un colloque sur le rôle et les missions du service public des médias audiovisuels et de la presse écrite et les principes d'exercice de la profession ainsi qu'une conférence sur les nouvelles technologies de l'information de la communication.

Le 26 avril prochain, l'instance aura une séance avec le président et les responsables du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour l'examen des besoins et attentes des Marocains du monde à l'égard des médias de leur pays d'origine. Un colloque sera organisé, par la suite, en partenariat avec le forum des journalistes marocains à l'étranger exerçant dans des entreprises de presse internationales.

Ces rencontres et colloques programmés par l'instance dans le cadre de ce dialogue comportent également l'organisation d'une journée d'étude, le 24 avril à Tanger, sur la presse régionale avec la participation d'experts venant d'Espagne et de France. Cette manifestation se tient en coordination avec la section locale du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Tanger.

Avec l'organisation des séances de cette 8ème semaine, l'instance du dialogue national aura ainsi tenu 21 séances de dialogue, avec une moyenne de 3 heures pour chaque séance, précise le communiqué.

Et d'ajouter que le contenu de ces séances servira de base pour l'élaboration de la synthèse des travaux du dialogue et du rapport général, dans la perspective de la rédaction du "Livre blanc" sur le rapport des médias avec l'ensemble des composantes de la société marocaine.

L'instance du dialogue est composée des présidents du Groupe lstiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, du Groupe socialiste, du Groupe de l'Authenticité et Modernité, du Groupe de l'alliance des forces démocratiques et progressistes, du Groupe de la mouvance populaire, du Groupe du Rassemblement national des indépendants, du Groupe de la Justice et Développement et du Groupe Constitutionnel, ainsi que du ministère de la communication, du Syndicat National de la Presse marocaine et de la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux.

Source : MAP

Ce film documentaire présente l'expérience de trois femmes converties à la religion musulmane.

Se pencher pour décortiquer une réalité est le propre du film documentaire. Ce genre cinématographique, se définit sensible aux changements et aux mutations au sein d'une société. Ayant à l'esprit ces données, Mohamed Nabil, jeune réalisateur marocain résidant en Allemagne a décidé de produire un film documentaire sur une expérience humaine assez particulière.

Celle de trois femmes allemandes convertis à l'Islam. De la sorte, de fil en aiguille, ce film intitulé «Rêves de femmes» tisse la trame de cette expérience particulière. Le documentaire s'intéresse au quotidien de Barbara, Jessica et Christina, trois Allemandes ayant adopté la religion musulmane.

Tout commence lorsque Barbara prend la décision de se marier à un musulman. L'amour de l'homme la porte à l'adoration de la religion. Elle décide alors de se convertir à l'Islam et de terminer ses jours avec ce jeune homme qui a quitté son pays natal, la Turquie, à la recherche d'un avenir plus serein en Allemagne. Barbara révèle que le sentiment qu'elle a pour ce jeune musulman a changé sa vie et lui a apporté beaucoup de dissensions et de réprobation de la part de sa famille.

Les proches de Barbara vont souffler le chaud et le froid. Ils refusent, impérativement ce mariage. Barbara raconte dans ce film documentaire, comment les membres de sa famille sont allés jusqu'à refuser de lui adresser la parole à cause de sa nouvelle religion. Cela ne l'a pas empêchée de continuer sa vie d'institutrice aux côtés de son mari. A souligner que cette femme est voilée.

Contrairement à Barbara, Jessica n'a pas eu d'embarras après qu'elle soit devenue musulmane.

Ses parents ont approuvé sa décision et ils ont respecté son choix d'adopter le chemin de l'Islam. Le film révèle le soufisme modéré de cette jeune femme et la sérénité apparente de son quotidien.

De son côté, la troisième protagoniste, Christina, révèle une expérience assez riche. Cette spécialiste en psychologie raconte comment elle s'est trouvée confrontée à une série de questions et d'interrogations de la part de son entourage sur la religion musulmane après les attentats du 11 septembre 2001. Elle dit que sa nouvelle religion lui apporte un bonheur incomparable malgré l'opposition de ses proches et voisins.

De telle façon, « ce film met sous la lumière la vie quotidienne de ces trois femmes qui représentent une tranche sociale, en expansion, dans un pays occidental, connu par ses engagements démocratiques» déclare le réalisateur, Mohamed Nabil. Ainsi, ce Marocain d'Allemagne fait appel, également, à des spécialistes de la dialectique religion, société. Il dévoile une étude de l'observatoire des droits de l'homme de Berlin qui assure que l'image des musulmans est relativement négative en la république allemande.
Cette même étude de l'observatoire de Berlin, souligne que les moyens de communication et les journaux participent pour noircir cette image. Détail que refuse le réalisateur.

Ce dernier explique que « la presse allemande se limite à transmettre ce qui se passe au sein de la société.

Cette interactivité entre les deux est la seule et l'unique source des sujets ». Et d'ajouter que le choix des sujets émane, essentiellement, de la volonté de dévoiler la diversité d'une société.

L'Islam constitue en Allemagne la plus grande communauté religieuse derrière les religions chrétiennes. Les 3,3 millions de musulmans en Allemagne représentent environ 4 % de la population et viennent de quelque 40 pays. Le groupe de musulmans de loin le plus important, réunissant 2,6 millions de personnes, est composé de Turcs, suivis par les Marocains, les Afghans et les Iraniens. Environ 8 00 000 Musulmans possèdent la nationalité allemande. Près de 3000 mosquées et lieux de prière musulmans sont en Allemagne.

Source : Le Matin

Seul pays d'Afrique du Nord à avoir signé avec la France un accord sur la gestion concertée des flux migratoires, la Tunisie a abrité mercredi un forum franco-tunisien sur l'emploi.

Sur un contingent annuel de 9.000 Tunisiens pouvant travailler légalement dans plus de 70 métiers dans l'Hexagone, en vertu de cet accord signé en 2009 et ratifié en juillet dernier, seulement 2.500 placements ont été opérés en 2009.

Aussi, selon l'ambassadeur de France à Tunis, Pierre Menat, le forum tend-il à favoriser une "bonne application" de l'accord.

Pour le diplomate français, les pays méditerranéens font face aux mêmes défis et "c'est en les relevant ensemble que la région peut créer des emplois".

Il a rappelé, dans ce contexte, l'enveloppe de 23 millions d'euros accordée récemment par l'Union européenne à la Tunisie pour l'aider à promouvoir l'emploi et la formation.

Quelque 50 entreprises et organismes français étaient présents à ce forum, le premier du genre, à la recherche de profils de diplômés tunisiens à même de satisfaire leurs besoins en personnels.

Les secteurs ciblés étaient notamment l'informatique, les télécommunications, la plasturgie, le management, le bâtiment, le textile et le tourisme.

Considéré comme "la priorité des priorités" des programmes gouvernementaux, le chômage frappe de plein fouet les promus des universités tunisiennes qui injectent chaque année plus de 70.000 jeunes sur le marché de l'emploi.

L'idée centrale qui s'est dégagée des interventions est que la question de la migration et de la mobilité professionnelle doit être gérée de manière concertée en vue d'aboutir à des solutions pratiques qui prennent en compte les intérêts de toutes les parties en matière d'emploi et de lutte contre l'émigration clandestine.

Des études de la Banque mondiale citées dans une communication, prévoient que l'Europe connaîtra des déficits de main-d’œuvre estimés à 66 millions d'actifs à l'horizon 2050, alors que dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) la croissance de la population active dépassera les 40 millions.

Source : Nouvel Observateur/AP

 

Nicolas Sarkozy a tranché. Malgré l'avis défavorable rendu par le Conseil d'État en mars, le port de la burqa fera l'objet d'une mesure d'interdiction générale sur le territoire national. Un projet de loi sera présenté par le gouvernement. La décision a été arrêtée, ce mercredi matin, lors d'une réunion à l'Elysée, réunissant autour du chef de l'Etat, le premier ministre François Fillon, les responsables de la majorité et les présidents des groupes parlementaires.

Au lendemain des élections régionales, le président de la République avait évoqué la possibilité d'un projet de loi. Mais Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, avait jugé que sa proposition de loi, déposée depuis plusieurs semaines et signée par 220 députés, permettrait de légiférer dans des délais plus brefs.

Finalement, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) aura eu gain de cause sur le fond (l'interdiction générale dont il était l'un des plus chauds partisans) mais pas sur la forme. L'interdiction passera par un projet de loi dans lequel Nicolas Sarkozy a demandé qu'on mette en avant comme arguments principaux la dignité de la femme et le respect des valeurs de la République. Selon un participant, le texte retenu par le gouvernement sera présenté en Conseil des ministres à la mi-mai et soumis à l'examen du Parlement en juillet. C'est la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie qui défendra le texte face aux parlementaires.

Source : Le Figaro

Le débat sur l'immigration vient de refaire surface aux Etats-Unis après que l'Arizona a voté une loi très dure à l'égard des sans-papiers. L'affaire risque de remonter jusqu'à la Maison-Blanche.

Les sénateurs républicains John McCain et Jon Kyl présentent le plan en 10 points pour lutter contre l'immigration clandestine dans l'état de l'Arizona.

Le Parlement de l'Arizona a adopté, le lundi 19 avril, une proposition de loi très dure qui permet à la police d'arrêter toute personne suspectée d'être un immigrant clandestin. Des législateurs hispaniques en appellent déjà à l'intervention du président Obama si la gouverneure de cet Etat, Jan Brewer, ne met pas son veto au texte. "Elle doit s'opposer à cette proposition de loi et, si elle ne le fait pas, Barack Obama doit rappeler que le domaine de l'immigration relève du gouvernement fédéral", a déclaré le représentant démocrate de l'Illinois, Luis Gutierrez. La Maison-Blanche a pour sa part fait savoir qu'elle examinait déjà le texte. Il permet notamment à la police de procéder à une arrestation sur la seule base de "suspicion légitime" d'immigration clandestine, si la personne appréhendée n'a pas sur elle de permis de conduire ou de papiers d'identité. "C'est une folie de vouloir arrêter des gens parce qu'ils ont une certaine apparence ou qu'ils sont soupçonnés d'avoir enfreint les règles de l'immigration. Cela ne peut déboucher que sur une chose : la violation des droits civils les plus élémentaires, le délit de faciès", s'est insurgé Luis Gutierrez. Mais si ce démocrate critique les républicains, il lance également un avertissement à la Maison-Blanche, qui tarde selon lui à mener une réforme globale de l'immigration. "Au final, tout va dépendre du président des Etats-Unis et de l'énergie qu'il mettra ou non à réaliser cette réforme", fait observer Gutierrez.

De leur côté, les partisans de la loi de l'Arizona font valoir qu'elle donnera à la police les outils dont elle a besoin pour lutter contre les crimes commis par les immigrés clandestins. Russell Pearce, le principal auteur du projet de loi et membre républicain du sénat de l'Arizona, affirme que "la clandestinité n'est pas une race mais un délit". Jan Brewer a cinq jours pour prendre sa décision. Cette proposition de loi a attiré les regards de tout le pays vers l'Arizona, notamment après que le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, s'est déclaré en sa faveur. Le candidat déçu à la présidentielle de 2008 a sans doute voulu montrer par là qu'il abandonnait le soutien qu'il affichait auparavant à une réforme de l'immigration. Il fait face à une dure course à l'investiture républicaine en vue des élections législatives de mi-mandat, en novembre prochain. J.D. Hayworth, un ancien député, se prépare à le défier pour décrocher à sa place l'investiture du parti de l'Eléphant. Le député démocrate de l'Arizona, Raul Grijalva, dénonce "une volte-face complète" de la part de John McCain, rappelant que "la campagne de J.D. Hayworth l'a fait changer de position à plusieurs reprises". Mais si la proposition de loi est approuvée, elle risque d'être très rapidement remise en cause, puisque la Constitution américaine protège les citoyens contre les traques et les arrestations qui ne sont infondées.

Source : Courrier International

Trois mille neuf cent soixante dix personnes ont été naturalisées à Paris au cours du premier trimestre 2010, contre 2.077 pour la même période de 2009, relève PPrama la lettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP). Pour cette année 2. 644 décrets ont déjà été remis au cours de cérémonies de naturalisation, contre 1. 921 au premier trimestre 2009 précise la PP qui indique qu'à ce rythme, "environ 16.000 ressortissants étrangers vivant à Paris pourraient acquérir la nationalité française en 2010, soit une augmentation de 52% par rapport à l’année dernière".

Depuis le 1er janvier 2010, il n’y a plus de double instruction des dossiers, l'une par le ministère de l’Immigration, de l'Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, et l'autre par la préfecture de police. Désormais, la direction de la police générale (DPG) instruit les dossiers, le ministère l’Immigration, de l'Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire effectuant un contrôle sur les propositions favorables de naturalisation.

La généralisation de la procédure dite globalisée (instruction d'une demande par un seul et même agent) a ainsi permis de réduire les délais de traitement d'une demande, de 20 mois à moins de 6 mois, ce qui a abouti à la progression des naturalisations au cours du 1er trimestre 2010, selon la PP.

Source : Le Figaro

 

BANK Al Maghrib abonde dans le sens du ministère des Finances. Dans sa dernière note de conjoncture, la banque centrale confirme la bonne orientation globale de l’économie. «En dépit de la lenteur de la reprise des principaux partenaires du Maroc, la majorité des rubriques de la balance commerciale ont connu une nouvelle amélioration à fin février», certifie BAM. Preuve en est, le recul de plus de 7% du déficit commercial accompagné de la progression des recettes de voyages (10,5%) et des transferts MRE (7,4%). Partant, les exportations s’élargissent de 12,5% sur une année, sous l’effet du bond de 88% des ventes de phosphates et dérivés. Sans cela, les autres exportations n’avancent que de 2,5%. A l’inverse, les importations sont restées stables, malgré la montée en puissance de la facture énergétique de 18% atténuée par un recul de 3% des importations hors énergie. En revanche, les investissements directs étrangers ne cessent de se détériorer pour revenir de 6,4 à 2,4 milliards de DH entre 2009 et 2010. Les réserves de change ont, en outre, représenté 7 mois et 2 jours d’importations de biens et de services contre 7 mois en début d’année.

Engendrée depuis fin décembre 2009, la croissance du PIB révèle la progression surprenante de la valeur ajoutée non agricole qui se chiffre à 5,1%. Une progression, pour les équipes de BAM, qui tient de l’amélioration de l’industrie extractive (+25%), ainsi qu’aux hausses respectives de 4 et 6% des industries de transformation et du BTP. Idem pour l’activité touristique, du commerce et du transport qui, de l’aveu des équipes de BAM ont connu une nette reprise. Si le PIB non agricole progresse, la valeur ajoutée du secteur agricole risque de stagner. En effet, d’après les dernières données disponibles, une baisse de plus de 8% de la superficie semée en céréales compte tenu du retard des précipitations. Des précipitations qui ont un effet négatif sur les cultures de certaines régions. Toutefois, cette pluie a non seulement permis de porter le taux de remplissage des barrages à 95%, mais a également été bénéfique pour l’installation des cultures de printemps.

Concernant le secteur secondaire, comme nous l’annoncions dans notre édition du lundi 19 avril 2010, la production industrielle et l’utilisation des capacités de production augmentent. Idem pour le niveau de commande et les stocks de produits finis qui sont jugés supérieurs à la normale. A ce titre, les industriels tablent sur une progression de l’activité de l’ensemble des branches à court terme. Dans ce sillage, la situation de l’emploi s’améliore puisque le taux de chômage recule de 50 points de base à 9%. Une baisse qui comme le soutient la note, concerne aussi bien le milieu urbain que rural.

Parallèlement au niveau des finances publiques, la situation est grave. L’exécution des dispositions de la Loi de Finances 2010 s’est soldée par un déficit de 5,7 milliards de DH à fin février, contre un excédent de 2,6 milliards de DH un an auparavant. Selon BAM, ce recul est lié à l’augmentation des dépenses globales (38%). En effet, celles-ci ont été impactées par la reprise des dépenses de compensation, la contraction du solde des comptes spéciaux du Trésor et la hausse (1,4%) des recettes ordinaires. Pour leur part, les dépenses d’équipement ont baissé de 20% à 9,1 milliards de DH.

Côté monétaire, ça va mieux. L’assèchement des liquidités commence à s’estomper. En effet, les trésoreries bancaires subissent un impact positif de 268 millions de DH, en moyenne hebdomadaire, grâce à la hausse des avoirs nets de BAM et le reflux de la circulation fiduciaire. D’ailleurs, le déficit de liquidité baisse à 18,4 milliards de DH à fin mars contre 20 milliards un mois auparavant. Par conséquent, BAM a réduit ses interventions sur le marché à 18,8 milliards de DH. Et pour cause, au niveau de la création de monnaie, la tendance est à une croissance de la masse monétaire et au maintien du dynamisme du crédit. En effet, l’agrégat de monnaie M3 a maintenu son rythme de progression de 5%. En parallèle, le crédit bancaire augmente de 12% à fin février principalement en raison de la hausse de 13% des prêts immobiliers et de 24% des crédits à l’équipement.

Quant aux taux d’intérêts appliqués, l’évolution est plutôt mitigée. Le taux maximum des intérêts conventionnel des établissements de crédit, révisable tous les 1er avril a été de 14,26% contre 14,40% l’an dernier. Le taux moyen pondéré du crédit bancaire, de son côté, se situe à 6,63%. Toutefois, les taux du Bon du Trésor marquent une hausse. En somme, l’économie semble profiter de la frileuse reprise des pays industrialisés en attendant de réels signaux pour repartir de plus belle.

Source : L’Economiste

Organisée par le Centre de la Culture judéo-marocaine de Bruxelles (CCJM), en partenariat avec le CCME, cette exposition itinérante sera présentée à Bruxelles du 13 octobre au 14 novembre 2010, avant de voyager à la Bibliothèque Nationale de Rabat du 22 novembre au 31 décembre 2010, puis à Anvers du mercredi 12 janvier au vendredi 4 février 2011et à Séville du 16 février au 10 mars.

Une étude sur "l'impact des transferts collectifs sur le développement du Maroc" sera présentée, vendredi à Rabat, lors d'un atelier d'information, a indiqué un communiqué de l'Organisation Enda Maghreb.

S'inscrivant dans le cadre du programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement), cette étude qui sera présentée pour la première fois vise à mettre en relief les initiatives des groupes de migrants marocains (associations, ONG, OSIM), en collaboration avec les acteurs de développement et s'intéresse également aux programmes de développement menés par les acteurs de développement au Maroc favorisant l'implication de la diaspora.

L'objectif général de ce programme consiste à mieux impliquer les diasporas dans les actions de développement, en vue notamment de contribuer à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Enda Maghreb est l'antenne décentralisée au Maroc de l'organisation non gouvernementale internationale Enda. Créé en 1972, Enda dispose du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et compte un réseau d'antennes dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique centrale et du Sud.

Source : MAP



L'Association des cadres marocains en Amérique (AMPA) tiendra son 5ème colloque économique du 25 au 26 juin à Casablanca, annonce un communiqué de l'association.

Organisé en collaboration avec la Chambre américaine du commerce au Maroc, le colloque sera axé sur le marché des énergies renouvelables au Maroc et aux Etats-Unis et les opportunités d'investissement qui s'offrent au Maroc aux cadres et opérateurs américains, originaires du Maroc et de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Cette rencontre sera également une occasion pour présenter les dernières technologies dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que des success stories des entreprises opérant dans ce domaine.

Plus de 120 personnes, dont des membres de l'AMPA, des invités et des conférenciers des Etats-Unis et du Maroc avaient pris part au précédent colloque de l'AMPA, qui a examiné les moyens visant à faciliter l'accès des entreprises marocaines au marché américain et à promouvoir auprès des Américains l'image du Maroc comme destination touristique.

Association à but non lucratif constituée par des Marocains résidant aux Etats-Unis, L'AMPA s'assigne comme objectif de développer un réseau de professionnels et d'entrepreneurs des deux pays. Elle compte actuellement quelque 200 membres ayant une expérience d'au moins cinq ans dans le monde des affaires.

L'AMPA a déjà à son actif plusieurs colloques économiques au Maroc et manifestations à travers les Etats-Unis pour la promotion des opportunités d'affaires au royaume.

Source : MAP

Le conseil d'école d'un lycée de Madrid, réuni mardi après midi pour décider au sujet de la situation de la jeune élève marocaine interdite d'école pour port du voile, a décidé de maintenir son règlement intérieur interdisant de "se couvrir la tête" dans l'enceinte de l'école.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (banlieue de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin de lui permettre de rencontrer ses camarades de classe.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice".

Le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

Dans un communiqué remis aux médias, la direction du lycée affirme avoir décidé, à l'issue de la réunion convoquée pour examiner le cas de l'élève marocaine, de maintenir son règlement intérieur interdisant aux élèves d'assister aux classes "la tête couverte d'un voile ou d'une casquette".

La décision du Conseil d'école vient corroborer celle prise par le conseil des professeurs qui s'étaient opposés, dans leur majorité, à tout changement du règlement intérieur de l'école, en considérant que ce règlement ne pouvait pas être changé "pour une personne, encore moins sous pression".

Dans des déclarations à la presse, la Conseillère de l'éducation de Pozuelo (communauté autonome de Madrid), a affirmé que "l'indépendance du lycée et le pouvoir de décision du conseil d'école seront respectés", avant d'ajouter que "c'est aux parents de la jeune élève Marocaine de décider du retour ou non de leur fille au lycée". Elle a également précisé que la jeune élève marocaine dispose "dès maintenant" d' une place dans un autre centre public et que son transfert dépend de sa famille.

La décision de la direction du lycée vient porter un coup aux déclarations du ministre espagnol de l'Education, Angel Gabilondo, qui a souligné mardi que le droit à l'éducation doit être "au dessus" de toute autre considération.

"Je suis en faveur à ce que l'élève (marocaine) assiste aux cours en classe", a-t-il souligné dans une brève déclaration à la presse, ajoutant que c'est le droit à l'éducation qui doit prévaloir.

La situation de Najwa a provoqué, également, la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

En février dernier, le Salon du Livre et de l'Edition de Casablanca mettait à l'honneur les “Marocains du monde”, sur une initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Une initiative à pérenniser

Une initiative qui ne s'est pas restreinte à la durée toute limitée du salon, puisqu'elle a permis -quelque deux mois après- la mise sur le marché littéraire de deux traductions d'œuvres en arabe et en français. Deux parutions aux Editions Le Fennec permises grâce au concours du CCME en partenariat avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE).

Il s'agit des ouvrages Le sommeil de l'esclave de Mahi Binebine (traduit du français vers l'arabe par Mohamed Idrissi), et de Je hais l'amour (une œuvre bilingue arabe-français) de Taha Adnan.

Une belle initiative qui permet aux lecteurs ne possédant qu'une seule de ces langues de découvrir un autre auteur marocain, ou une de ses œuvres jusqu'alors inaccessible, mais aussi de mieux faire connaître les œuvres des auteurs marocains du monde.

Ces deux premiers ouvrages sont d'ores et déjà disponibles en librairie au prix de 45 Dh.

Source : Aufait

Les ministères espagnols de l'Education et de la Justice ont appelé au respect de la liberté religieuse et de culte des élèves, en réaction à l'interdiction de classe décidée par un lycée de Madrid à l'encontre d'une élève Marocaine portant le voile, rapporte samedi la presse espagnole.

Le ministère de la Justice, à travers la sous-direction de coordination et de promotion de la liberté religieuse, a souligné que la liberté religieuse est garantie par la Constitution espagnole, et que "de toute évidence, une jeune fille qui porte le voile dans une école publique n'offense en aucune manière les droits fondamentaux des autres, ni porte atteinte à l'ordre public ".

"Il n'y a aucune loi qui interdit aux élèves de sexe féminin de porter le +Hijab+ et le droit d'être scolarisé dans des conditions dignes doit prévaloir sur toute autre considération", a souligné le ministère espagnol de la Justice, cité par la presse espagnole.

De son côté, le ministère de l'éducation, tout en affirmant "respecter l'indépendance des centres éducatifs dans la régulation des normes de convivialité", a souligné "la nécessité de respecter les croyances religieuses de tout un chacun".

Des sources du ministère espagnol de l'éducation, relayées par la presse espagnole, ont indiqué que "le droit à l'éducation" doit prévaloir dans ce genre de problématique, dans l'attente de la très attendue Loi sur la Liberté Religieuse, actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et qui doit aborder ce genre de questions.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Près de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin que ses camarades de classe puissent lui prêter les cours qu'elle a manqués.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée a argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice". Mais le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

La situation de Najwa a provoqué la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève Marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

A l'approche des élections législatives du 6 mai prochain en Grande Bretagne, la question de l'immigration s'impose comme l'un des principaux sujets soulevés par les trois grandes formations du pays.

L'opinion publique du Royaume-Uni, pays ou l'immigration a toujours joué un rôle central au sein de l'économie, a été polarisé durant les dernières années entre ceux qui plaidant en faveur d'une tolérance à l'égard des immigrés et ceux qui appellent à un renforcement des frontières afin de réduire les flux migratoires.

Des chiffres publiés récemment par l'office de la statistique nationale britannique (ONS/officiel), ont montré que sous le coup de l'immigration, la population du Royaume-Uni, déjà le pays le plus surpeuplé en Europe, devra augmenter à 70 millions d'âmes dans les deux décennies qui viennent contre 62 millions actuellement.

Les politiciens britanniques s'accordent à dire que cette augmentation devra intensifier les pressions sur les services publics de la santé, de l'enseignement, du transport et de l'habitat, ce qui nécessite une gestion novatrice de cette question sensible.

Le parti travailliste, qui dirige le gouvernement sortant et que les conservateurs accusent d'avoir concouru à la hausse du nombre d'immigrés par sa politique trop tolérante, argumente que les flux migratoires à destination du Royaume-Uni sont toujours sous contrôle.

Le Premier ministre sortant et chef du parti travailliste, Gordon Brown, explique que le système d'immigration par points introduit par son gouvernement a permis une réduction notable du nombre d'immigrants arrivés sur le sol britannique, soulignant que son gouvernement devra poursuivre l'action, en cas de victoire lors du prochain scrutin, pour davantage de contrôle de l'immigration.

Le parti conservateur plaide, quant à lui, pour la mise en place d'un système de quotas pour les immigrés en-dehors de l'Union européenne.

Or, le parti libéral-démocrate auteur d'une ascension fulgurante dans les sondages, se démarque des positions des deux grandes formations, en proposant une amnistie pour les immigrés clandestins qui vivent depuis plus de dix années en Grande-Bretagne.

Aucun chiffre officiel n'est disponible sur le nombre de ces immigrés, mais la London School of Economics estime qu'il serait de l'ordre de 618.000 personnes.

Le parti, crédité de 30 pc dans les sondages réalisés cette semaine, propose, à cet effet, un plan, baptisé "chemin vers une citoyenneté méritée", prévoyant plusieurs conditions pour l'intégration de ces immigrés, dont une période d'essai de deux ans durant laquelle les candidats doivent prouver leur bonne conduite en travaillant régulièrement et en payant les taxes.

Or, des craintes persistent quant aux chances de réussite d'un tel plan d'amnistie. Le centre sur la migration, la politique et la société, relevant de l'université d'Oxford, a indiqué dans une récente étude, publiée par la presse, que le plan d'amnistie mis en œuvre, par exemple, par les Etats-Unis en 1986 n'a pas contribué à réduire les flux d'immigrés clandestins en Amérique.

Le nombre d'immigrés clandestins aux Etats-Unis a grimpé à 9,3 millions en l'an 2000 contre 2,7 millions en 1986, indique l'étude, rappelant qu'En Espagne, les autorités ont mis en œuvre six plans d'amnistie en 20 ans sans pour autant réduire le nombre d'immigrés clandestins.

Par ailleurs, un récent sondage réalisé par l'institut Ipsos-Mori a montré que 65 pc des électeurs britanniques sont en faveur du durcissement des lois sur l'immigration, contre 4 pc seulement se prononçant en faveur d'un assouplissement de ces lois.

L'aggravation de la situation économique en Grande-Bretagne serait la principale raison du renforcement de l'opposition des Britanniques aux immigrés.

Cette situation a été saisie par les groupes d'extrême droite, dont le parti national britannique, dont la popularité s'est renforcée relativement sur fond de la grogne publique à l'égard de la politique travailliste dans ce domaine.

Source : aufait/MAP

Douja Promotion ouvre bientôt un bureau de représentation à Paris. L’ouverture de cette première antenne à l’étranger permettra au groupe Addoha de cibler la clientèle MRE, qui représente déjà 10 à 15% de la clientèle.

Les MRE investissent essentiellement dans le logement économique et s’intéressent de plus en plus au haut standing. Le gouvernement encourage cette clientèle à accéder à la propriété immobilière à travers l’extension de la garantie Damane Assakane.

Source :
L'Economiste

 
 

La mosquée de Bradford en Grande-Bretagne a remporté face à une cinquantaine de concurrentes le concours "du plus beau minaret d'Europe" décerné mardi au Parlement européen à Strasbourg.

La mosquée Madni de Bradford, dont les quatre minarets ont été inaugurés l'an dernier, s'est imposée devant les mosquées de Stockholm, Rome, Grenade (Espagne) et Oslo, a précisé l'initiateur du prix, COJEP International, une ONG issue de l'immigration turque en France, partenaire de l'OSCE et du Conseil de l'Europe.

Un jury "multiconfessionnel, multiethnique et regroupant des membres de divers horizons" - dont un rabbin, une théologienne protestante suisse, un prêtre de l'Eglise anglicane et des représentants du Conseil de l'Europe - a examiné au total 53 édifices religieux, implantés dans 13 pays du continent.

Seuls les minarets construits il y a moins de 50 ans ont été retenus: "nous avons refusé tous les minarets +historiques+, comme ceux d'Andalousie, de Bosnie ou celui de Paris, car nous voulions que le concours reste lié à l'islam issu de l'immigration récente", a expliqué un responsable de l'ONG Veysel Filiz.

Le jury a décidé en fonction de critères esthétiques, mais aussi de "l'adaptation du minaret au tissu urbain existant".

L'idée du concours était de montrer que "les minarets ne doivent pas véhiculer des peurs ou des préjugés", a ajouté M. Filiz.

"Les mosquées doivent sortir des caves, être visibles de loin, car c'est obligatoire pour que l'islam en Europe fonctionne de manière transparente, que les mosquées soient ouvertes à la société. Si l'islam se cache dans les caves, on ne peut pas savoir ce qui se dit dans les prêches", a-t-il encore argumenté.

L'initiative a été vivement critiquée par des groupes d'extrême droite, notamment sur internet, et a fait l'objet de messages et caricatures injurieux, selon M. Filiz: "Cela montre que notre travail dérange et qu'il va dans le bon sens".

 Source : La Croix/AFP

Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" se tiendra, le 24 avril à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Organisée en collaboration avec la Fédération des Entités Culturelles Catalanes d'origine Marocaine (FECCOM), la rencontre qui se tiendra au siège de l'Institut Européen de la Méditerranée (IEMed), devra réunir plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.

Plusieurs tables-rondes figurent au programme de la manifestation, notamment "les compétences en Espagne et au Maroc: Défis et opportunités", "Collaboration sociale, culturelle et scientifique des compétences: quelques témoignages d'ici et d'ailleurs", "Promotion de l'échange scientifique et universitaire entre les universités espagnoles et marocaines" et "Des expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".

Le CCME a mis en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, rappelle-t-on.

L'initiative du CCME vise à associer la communauté marocaine à l'étranger et à promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays.

Source : MAP

La communauté marocaine établie aux Etats-Unis a changé de visage au cours de la dernière décennie, devenant de plus en plus diversifiée et regroupant un nombre croissant de femmes à la fois hautement qualifiées et très actives au sein de leur environnement immédiat.

-Par Nadia El Hachimi-

Ce nouveau visage de l'émigration est d'ailleurs représenté par une nouvelle génération de marocaines ayant des profils plus pointus, un potentiel qui ne cesse de croître et une identité qui cherche à se préserver.

+ Les marocaines d'Amérique: un potentiel qui ne cesse de croître+

Pour Aicha Lahlou, jeune marocaine établie depuis quatorze ans aux Etats-Unis, cette définition "se rapporte de plus en plus à la nouvelle génération des marocaines" résidant au pays de l'oncle SAM.

Cette jeune cadre qui occupe le poste de responsable du programme du Maghreb et Moyen orient au centre international des entreprises privées de la Chambre du Commerce américaine, est un exemple de cette nouvelle vague de femmes qui jonglent aisément avec trois langues et offrent une image moderne de la femme marocaine.

Aicha, qui a même décroché un doctorat en relations internationales de l'université de Houston en 2005, reconnait, cependant, qu'il n'a pas été toujours chose aisée de s'imposer en tant que femme dans des domaines jusque là considérées comme étant l'apanage de la gente masculine.

"Outre les problèmes habituels de la barrière linguistique, les femmes immigrées établies aux Etats-Unis ont la double tâche de s'intégrer dans leur pays d'accueil et de préserver leurs origines", explique-t-elle à la MAP.

La communauté marocaine aux Etats-Unis "n'apparaît plus comme un bloc monolithe mais plutôt comme un groupe multiforme qui à cette singularité de comporter un nombre croissant de femmes ayant des parcours professionnels sensiblement différents de ceux des premières générations", relève Aicha.

Sa jeune sœur Zahra, 24 ans, estime, pour sa part, que la jeune génération des femmes originaires du Maroc a commencé à s'imposer de manière plus visible au sein de leur communauté immédiate en faisant montre d'un esprit de détermination et de persévérance.

"Ces femmes ont su prouver qu'elles sont capables de réussir dans leur entreprise et d'exceller sur le plan académique", fait observer Zahra Lahlou de l'Advisory Board Company, un think tank spécialisé dans la santé publique servant quelques 2.500 hôpitaux et entreprises du secteur.

+ Les femmes marocaines appelées à s'investir davantage dans leurs pays d'origine+

A ses yeux, la nouvelle génération des femmes marocaines, dont elle fait partie, comporte un nombre croissant de titulaires de diplômes universitaires poussés, de médecins, de biologistes, de scientifiques et de spécialistes, qui pourraient tisser des liens avec leur pays d'origine à travers des associations de développement locales.

Une opinion défendue par Yasmine Hasnaoui, professeur de culture marocaine à Amherst College au Massachusetts (nord est), qui a tenu à souligner la nécessité pour les femmes de la Communauté marocaine d'investir leurs connaissances et les mettre à profit dans leurs pays d'origine.

Bien qu'elle déplore "le timide investissement de cette jeune génération dans des projets d'envergure au Maroc", cette membre du réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA) note, toutefois, que cette tendance est en train de s'estomper, donnant lieu à des échanges et à une multitude de projets dirigés par ces femmes.

Pour Amal Lefhal, l'une des rares femmes marocaines à travailler dans le secteur de l'immobilier, cette nouvelle génération de femmes est dotée de tous les outils nécessaires pour réussir tant aux Etats-Unis qu'ailleurs.

"Il faut juste y croire et se fixer un but afin de réaliser ses objectifs", soutient elle, relevant que la femme marocaine est "un véritable vivier de compétences", qui a un rôle majeur à jouer dans la promotion de l'image de la femme arabe et musulmane.

Source : MAP

D'anciens mineurs marocains occupaient toujours lundi soir les locaux d'une agence pour les droits des Mineurs du Pas-de-Calais pour réclamer l'assurance de rester dans leur logement, malgré une décision d'évacuation de la justice, a-t-on appris auprès de leur association.

Le tribunal de Béthune, saisi en référé par la direction de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), a ordonné lundi l'évacuation par les anciens mineurs d'une antenne de l'ANGDM qu'ils occupaient depuis mardi à Noyelles-sous-Lens, sous peine d'avoir recours à la force publique, selon leur avocate.

"On reste. La majorité a décidé de rester", a déclaré à l'AFP Abdellah Samate, président de l'association des Mineurs marocains du Nord/Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.

Plusieurs dizaines d'anciens mineurs se relaient nuit et jour pour occuper une tente dressée dans les locaux de l'ANGDM.

Le tribunal, saisi pour "occupation illicite d'un lieu privé", n'a pas ordonné d'astreinte financière, sauf dans le cas où les mineurs décideraient de renouveler leur action, selon leur avocate, Me Marianne Bleitrach, qui a salué préalablement une décision de nature à "calmer les esprits".

Selon l'AMMN, les plans sociaux mis en place à la fermeture des mines "n'ont pas permis l'insertion et la reconversion des mineurs marocains", tant et si bien qu'aujourd'hui ces derniers "se retrouvent avec des retraites de misère ne leur permettant pas de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille".

Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains n'avaient pas été autorisés à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs percevaient à vie (gratuité du logement), une procédure qui avait permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.

Source : NordNet/AFP

Cinq projets seront conduits par la ville de Malaga (Andalousie, Sud) avec les villes marocaines d'Al Hoceima, Nador, Tanger et Tétouan, dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures, doté de 3,5 millions d'euros, a-t-on appris lundi auprès de la mairie de Malaga.

Le programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures, cofinancé à hauteur de 75 pc par l'Union européenne (UE) à travers les fonds FEDER, a été dévoilé, lundi à Malaga, lors d'un séminaire présidée par le maire de Malaga, Francisco de la Torre, en présence des présidents des conseils municipaux d'Al Hoceima, Fatima Saadi, de Nador, Tarik Yahya, de Tétouan, Mohamed Idaomar et de Ibrahim Dehbi, vice président du Conseil de la ville de Tanger.

Une deuxième phase du programme est prévue pour la période allant de 2012 à 2013, a indiqué le maire de Malaga lors d'une conférence de presse.

L'expérience de Malaga sera mise au service de ces villes marocaines dans le cadre d'un échange bénéfique pour tous, a-t-il dit affirmant que ce genre d'initiative est de nature à "renforcer le dialogue entre les deux pays".

L'objectif de ces cinq projets est de consolider le développement socioéconomique et un environnement harmonieux dans le but d'améliorer la qualité de vie des résidents des villes partenaires du programme, avec une attention particulière accordée notamment à la valorisation du patrimoine historique et culturel, au développement durable urbain, à l'innovation entrepreneuriale et à l'échange d'expériences en matière de gestion municipale.

De leur côté, les représentants municipaux des villes d'Al Hoceima, Nador, Tanger et Tétouan, qui ont mis en avant "l'histoire et la culture communes entre le Maroc et l'Espagne", se sont félicités de la coopération étroite entretenue depuis plusieurs années entre Malaga et les villes précitées.

Par ailleurs, selon la même source, les représentants municipaux des quatre villes marocaines ont exprimé leur appui à la candidature de Malaga comme ville européenne de la culture pour l'année 2016.

A cette occasion, le maire de Malaga à fait part de sa gratitude pour cet appui qui illustre les relations d'amitié et de coopération profonde entre Malaga et les quatre villes marocaines.

Source : MAP

Le forum des compétences marocaines du monde, Careers In Morocco, tiendra son salon parisien, le samedi 24 avril au Palais des Congrès, de 9h00 à 19h00. Ce forum cible les étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.

L’événement a pour objectif de favoriser le recrutement des professionnels en mettant en relation les entreprises marocaines et les demandeurs d’emploi résidant à l’étranger, et de faire connaître le tissu économique marocain, indique un communiqué des organisateurs. Le salon vise également à faciliter les opportunités d’investissement et de partenariat entre les décideurs marocains et les porteurs de projet issus de la diaspora.

Trois espaces seront aménagés pour les participants et visiteurs du forum. Il s’agit de l’espace "recrutement", dédié à la mise en relation, l’espace "entreprenariat" qui  permettra  d’éclairer  les  investisseurs  et  les  porteurs  de  projet potentiels sur les opportunités de financement et de partenariat au Maroc. Enfin, l’espace  "conférence"  animé  par  des  représentants  des entreprises, sociétés et/ou organismes marocains.

Ainsi, au programme, une conférence-débats, des présentations d’entreprises et d’établissements publics marocains participants et des entretiens sur place tout au long de la journée. Les personnes désireuses peuvent s’inscrire gratuitement pour recevoir les informations sur les entreprises participantes et les offres d'emplois présentées lors du salon. De même, toute personne souhaitant participer au forum ne résidant pas à Paris, peut bénéficier d’une réduction de 20% à l'aller et au retour sur les billets de train. Pour ce faire, il suffit d’aller sur le site - www.aemf.fr - de l’Association des étudiants Marocains de France (AEMF), à la rubrique "Réduction SNCF".

Source : Yabiladi

Depuis mercredi dernier, le ciel européen vit la pire perturbation post-11 septembre 2001, à cause des cendres émises par le volcan islandais Eyjafjöll. A l’instar de la Royal Air Maroc (RAM), ces bouleversements touchent plusieurs compagnies étrangères en raison de l’annulation de multiples vols en partance et en provenance du Vieux continent. Face à cette situation, la RAM a décidé de prendre des mesures en faveur de ses clients touchés par la fermeture du ciel européen.

Vendredi 16 avril, la compagnie nationale a annoncé dans un communiqué, la mise en place d’une structure de veille et d’assistance durant la période de perturbation et l’hébergement des passagers en correspondance. Le prolongement de la fermeture des aéroports avait été décidée le dimanche 18 avril. Mais dans l’après-midi de ce même jour, une accalmie semblait s’installer doucement, d’où une réouverture partielle du ciel. La RAM en a profité pour dévoiler le rétablissement des vols du 18 avril sur les destinations Marrakech-Marseille (17h30), Marrakech-Barcelone (19H00), Casablanca-Barcelone (20h30), Casablanca-Marseille (22H00), Casablanca-Bordeaux (22H30) et Casablanca-Toulouse (23h00).

Toutefois, nombreux sont les aéroports encore fermés au trafic. En France par exemple, les aéroports situés au nord de l’axe Bordeaux-Nice sont fermés jusqu’à mardi matin, a confirmé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Seul, l’aéroport de Nantes-Atlantique fait exception. Ceux qui sont au sud de la ligne Bordeaux-Nice restent ouverts lundi.

Les perturbations étant toujours en cours, le transporteur national a décidé de tout faire pour acheminer "rapidement sur les vols réguliers ou sur les vols supplémentaires injectés le cas échéant par la compagnie", les voyageurs dont les vols ont été interrompus. Pour ceux dont le voyage a été annulé, la RAM s’engage à leur offrir deux possibilités. La première consiste à "reporter leurs vols dans un délai de 30 jours à compter de la date du vol initial annulé et en fonction des disponibilités". Et la deuxième, est le remboursement du prix du billet acheté et annulé. De ce fait, la RAM prendra les dispositions nécessaires pour procéder au remboursement dans l’intérêt des passagers, auprès de ses différents points de vente.

Les clients concernés sont invités à s’informer de ces dispositions en consultant le site www.royalairmaroc.com ou en appelant le call center de la compagnie au numéro               +212 8 9000 0800         +212 8 9000 0800.

Entre le jeudi 15 avril et ce lundi, ce sont plus de 60 000 vols qui ont été annulés, dont près de 20 000 pour la seule journée du dimanche. Toutes les parties du monde ont été affectées par ces annulations. Elles ont eu pour effet, des pertes énormes pour les compagnies aériennes. Driss Benhima, directeur général de RAM, interrogé par le quotidien Aufait, a estimé que "70% des activités de la compagnie sont à l'arrêt. Ce sont donc des pertes énormes. De plus, nous n'avons aucune visibilité sur la durée d'un tel phénomène".

Source : Yabiladi

Pour la quatrième fois consécutive, le Maroc sera présent à la 7e édition du SIAL Canada qui se tient au Palais des Congrès de Montréal du 21 au 23 avril. Maroc Export (Centre marocain de promotion des exportations) participe à ce salon international de l'agroalimentaire, avec un pavillon de 200 m², aménagé pour l'exposition des produits de 12 entreprises exportatrices leaders. Elles exposeront leurs produits sur plus de 200 m2. Carrefour nord-américain de l'agroalimentaire, le SIAL Canada est aujourd'hui le premier salon régional de l'alimentation. Dédié aux produits agricoles frais et agroalimentaires, il constitue le grand rassemblement des acheteurs des Etats-Unis et du Canada et un point de rencontre incontournable pour ces marchés, expliquent les organisateurs.

Le Salon offre aux participants marocains l'opportunité de gagner des parts de marché dans la zone de l'Accord de libre-échange nord-américain regroupant le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, et qui représente plus de 400 millions de consommateurs et plus de 80 milliards de dollars US d'importations de produits de l'agroalimentaire. La participation marocaine à cette manifestation aux mille et une saveurs vise à renforcer la présence du Royaume sur le marché nord-américain, et plus particulièrement sur le marché canadien, et établir des contacts professionnels prometteurs avec des importateurs de l'Amérique Centrale et des Caraïbes.

Un communiqué du Centre marocain de promotion des exportations précise que douze entreprises exportatrices, leaders de la filière agroalimentaire marocaine, animeront le pavillon marocain lors de cette édition.

Ainsi, elle présentera une offre aussi diversifiée qu'innovante, en particulier les huiles, les épices, les condiments, les féculents, les conserves, la charcuterie, mais aussi les fruits et légumes frais et transformés.

Bien que relativement modestes, les relations commerciales entre le Canada et le Maroc se sont progressivement renforcées. En 2008, les exportations canadiennes vers le Maroc ont atteint plus de 2 milliards de DH et ses importations, près de 1 milliard de DH. Ce qui représente un excédent commercial de plus de 1 milliard de DH pour le Canada.

Le Canada exporte vers le Maroc du blé dur, des légumineuses, du papier et des filaments synthétiques, ainsi que du matériel divers, des préparations médicales et cosmétiques et certains aliments préparés.

Il importe du Maroc des agrumes, des produits pétroliers raffinés, des minerais (le feldspath, la leucite et le spath fluor), certains aliments préparés, des transistors et des dispositifs similaires ainsi que des vêtements.

Ces dernières années, le Canada a entrepris diverses initiatives afin d'accroître ses échanges avec le Maroc. Au-delà des chiffres, les relations bilatérales se situent dans une perspective dynamique de long terme.

Qu'il s'agisse des télécommunications, des réseaux de valeur ajoutée dans l'informatique où des nouvelles technologies de l'information, l'environnement ou les transports, le Canada peut aujourd'hui proposer au Maroc un partenariat qui associe l'expertise, l'expérience et le capital. Aussi, le Maroc peut constituer pour le Canada, la plate-forme régionale à partir de laquelle les marches de la Méditerranée, du Moyen-Orient et de l'Afrique pourraient s'ouvrir plus largement à la technologie et aux produits canadiens.

Récompenses et innovations

Le Concours Tendances et Innovations, reconnu pour sa capacité à révéler les tendances et les innovations alimentaires viendra récompenser pour sa 3e édition, les 10 produits les plus innovants avant de décerner le Grand Prix. Pendant la durée du salon, les produits innovants sélectionnés seront exposés dans l'espace Tendances et Innovations.

Sous la promesse Innovation, savoir-faire et créativité, le SIAL Canada ouvre cette année une Cuisine dédiée aux démonstrations et à la créativité culinaire qui accueillera les chefs reconnus et les acteurs de la gastronomie internationale. « Olive d'Or », le concours d'huile d'olive extra-vierge le plus important en Amérique du Nord, accueillera plus de 100 produits participants. Trois trophées seront attribués pour récompenser la performance des huiles (Goutte d'or, goutte d'argent, goutte de bronze).

Le SIAL Canada propose également un événement intitulé Mangeurs sous influence, qui se veut un forum d'échanges permettant un partage d'expériences, de visions et de connaissances en lien avec les tendances et sujets en vogue sur le marché actuel. Durant 3 jours, 3 thèmes seront abordés à travers les interventions de spécialistes (chefs d'entreprise, nutritionnistes, consultants, professeurs…).

Source : Le Matin

Cinq jeunes écrivains marocains ont participé à une manifestation culturelle baptisée "Beirut 39 Writers" tenue du 15 au 18 avril dans la capitale libanaise en hommage à 39 écrivains de moins de 40 ans venant de 14 pays arabes dans le cadre de la manifestation "Beyrouth capitale mondiale du livre 2009".

Il s'agit des écrivains Abderrahim El Khassar, Yassin Adnan, Abdelaziz Errachidi, Abdellah Taia et Abdelkader Benali.

Les 39 écrivains arabes, qui ont été sélectionnés pour participer à cette manifestation en fonction de la publication d'entrevues, d'articles et d'extraits de leurs ouvrages, ont participé à pas moins d'une cinquantaine d'événements culturels organisés dans des bibliothèques, des cafés, des universités et des écoles de la capitale libanaise et de sa banlieue autour de thèmes littéraires définis par les organisateurs.

Les écrivains marocains ont pris part à des débats autour des thèmes se rapportant notamment à la littérature marocaine d'expression française et la contribution de l'écrivain marocain à l'enrichissement de la culture arabe et à sa vulgarisation en occident.

Source : MAP

Une course de cinq kilomètres a été organisée, dimanche à Boston (Massachussetts, nord-est) avec la participation des athlètes

marocains Hicham El Guerrouj et Khalid Khannouchi, en vue de financer l'envoi d'équipements médicaux au Maroc, d'une valeur estimée à 295.000 dollars.

Les recettes de la Course, organisée par le Massachusetts College of Pharmacy and Health Sciences (MCPHS) et l'association Volunteer Morocco group, permettront ainsi de financer l'envoi de ces équipements médicaux à des hôpitaux et dispensaires de la ville d'Agadir et sa région.

Cette manifestation, qui est à sa deuxième édition cette année, a connu la participation de quelque 150 coureurs, en majorité des membres de la communauté

marocaine de Boston ainsi que d'autres villes de la côte Est américaine, en plus des étudiants et professeurs du MCPHS.

Le double champion olympique marocain et actuel détenteur de trois cinq records mondiaux dont trois en plein air (1500m, le mile et le 2000m) , Hicham El Guerrouj, qui a fait le déplacement de l'Etat de l'Oregon (Nord-Ouest des Etats-Unis) où il est actuellement installé, s'est dit honoré de participer à cette course, faisant part de sa volonté de contribuer à élargir les prochaines

éditions de cette manifestation en attirant plus de sponsors et financer l'envoi de davantage d'équipements médicaux vers le Royaume.

Pour sa part, le vice-président de Volunteer Morocco, Aziz El Madi, a indiqué à la MAP que l'importante participation à cette course, notamment de la

part des Marocains résidant aux Etats-Unis, témoigne de l'esprit de solidarité de la communauté marocaine et sa volonté d'apporter son soutien à son pays d'origine.

Il a ajouté que Volunteer Morocco et le MCPHS entendent oeuvrer à élargir cette course dans l'avenir en attirant plus de participants et d'athlètes de renommée mondiale et lever davantage de fonds pour financer l'envoi de matériaux et d'équipements médicaux aux hôpitaux marocains.

Volunteer Morocco compte également organiser des journées médicales en juin

prochain en faveur des populations nécessiteuses de la région de Tamri, entre Agadir et Essaouira, a-t-il encore dit.

Source : MAP

La délégation marocaine au 12ème Congrès des Nations unies pour la justice pénale et la prévention du crime, qui se tient du 12 au 19 avril à Salvador, a exposé l'expérience du Royaume en matière de lutte contre les organisations criminelles de traite des êtres humains et leur utilisation à des fins illégales telles l'exploitation sexuelle, l'esclavage, le travail forcé des enfants et le trafic d'organes, a indiqué M. Abdallah Hammoud, conseiller au cabinet du ministre de la Justice.

Intervenant lors d'un atelier en marge du congrès onusien M. Hammoud a souligné que ces crimes revêtent ces derniers temps un caractère extrêmement grave, notant que les jeunes femmes et les enfants sont les catégories les plus touchées par ce phénomène.

Le responsable marocain a également cité le cas des candidats à l'émigration clandestine, exposés à toutes les formes d'exploitation et de violations de leurs droits les plus élémentaires, rappelant que le Maroc est passé d'un stade d'émetteur de migrants à celui de pays de transit et de récepteur de flux migratoires en provenance de pays d'Afrique sub-saharienne.

Pour faire face à cette situation, qui s'est compliquée par un certain nombre de problèmes liés à des facteurs humaines, juridiques, sécuritaires et économiques, a-t-il dit, le Maroc a adopté une approche globale de la migration à travers l'implication de tous les acteurs concernés par le phénomène, prenant en considération les conditions économiques et sociales, les facteurs internes et les variables internationales.

Sur le plan institutionnel, le Maroc a procédé à la mise en place de structures spécialisées, telles la Direction de l'immigration et de contrôle des frontières, relevant du ministère de l'intérieur, et l'Observatoire national des migrations, a-t-il rappelé, soulignant que le Royaume a également adopté des mesures institutionnelles et législatives pertinentes, en assumant pleinement ses responsabilités dans la lutte contre l'immigration clandestine en collaboration avec ses partenaires européens.

Le Maroc a en outre, ratifié la Convention internationale sur l'interdiction de la traite des êtres humains, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant et de nombreux autres instruments, ce qui le place parmi les pays disposant d'un arsenal juridique conforme aux obligations internationales dans le domaine de la lutte contre la criminalité, a-t-il indiqué.

Il a signalé en outre que le Royaume a consenti des efforts notables dans la lutte contre les réseaux liés à l'immigration clandestine, rappelant à cet effet qu'il a adopté des mesures législatives et institutionnelles visant à limiter ce phénomène, tout en garantissant un équilibre entre la dissuasion, la sécurité et le respect des droits des migrants.

La législation marocaine relative à l'entrée et au séjour des étrangers et à l'immigration clandestine, a-t-il dit, est également en harmonie avec le Protocole additionnel à la Convention de l'ONU contre le trafic des migrants, élargissant les compétences de la justice nationale aux crimes commis à l'étranger.

Dans le même contexte, le Maroc, a-t-il rappelé, a pris depuis 2003, d'autres mesures législatives en vue de l'adéquation de son système juridique aux conventions internationales relatives à l'interdiction de la traite des êtres humains, telles la criminalisation de la traite, l'achat-vente d'enfants ou toute transaction par laquelle un enfant est transféré d'une personne à une autre, moyennant un versement de toute nature.

La législation marocaine, a fait savoir M. Hammoud, criminalise en outre, le travail forcé des enfants, l'incitation ou l'encouragement de l'exploitation des enfants à des fins sexuelles, infligeant les peines les plus sévères lorsque ces actes sont commis par une bande criminelle ou à travers le recours à la torture et à la brutalité.

Source : MAP

La Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a exhorté lundi les monarchies conservatrices du Golfe à améliorer le statut de la femme et à abolir le système de parrainage des travailleurs étrangers, source d'abus.

"Les femmes dans la région ne sont pas encore en mesure de jouir de leurs pleins droits", a déploré Mme Pillay dans un discours à l'université Roi Abdallah pour les Sciences et la Technologie, près de Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, sur la mer Rouge.

"Des restrictions discriminatoires" empêchant "les femmes de décider de leur avenir, de faire leurs propres choix, de participer à la vie publique (...) continuent", a-t-elle ajouté. "Ces restrictions doivent être levées".

Mme Pillay a entamé par l'Arabie saoudite une tournée de dix jours dans les six monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe (CCG, qui regroupe aussi Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït).

Le royaume ultraconservateur impose une stricte ségrégation des sexes et ce n'est que l'an dernier qu'une femme y a accédé à un poste ministériel, en étant nommée vice-ministre pour l'éducation des femmes. Les femmes ne peuvent ne peuvent conduire ni sortir en public sans être accompagnées d'un homme de leur proche entourage.

Cette pratique qu'une femme doit être accompagnée d'un homme doit être "abolie", a dit la responsable de l'ONU.

Selon elle, d'autres pays islamiques ont amélioré les droits des femmes par "une interprétation dynamique de la tradition musulmane", qui a débouché sur des "lois compatibles avec la jurisprudence islamique".

Evoquant par ailleurs la situation des quelque 12 millions d'étrangers vivant et travaillant dans les pays du CCG, Mme Pillay s'est élevée contre le système de parrainage qui donne lieu selon elle à des abus.

"Certains pays sont en train de réviser le système du parrainage dont la rigidité lie les migrants à leurs employeurs, donnant à ces derniers la possibilité d'en abuser en empêchant les travailleurs de changer d'emploi ou de quitter le pays", a-t-elle dit.

"Je soutiens sans réserve ces efforts et en appelle aux autres pays à remplacer leur système de 'kafala' (parrainage en arabe) par des codes de travail qui assurent un équilibre entre les droits et les devoirs" des deux parties, a poursuivi Mme Pillay.

Selon elle les expatriés dans le Golfe, en majorité d'origine asiatique, employés souvent comme domestiques, sont fréquemment victimes d'abus, dont la confiscation de leurs passeports ou la retenue de leurs salaires.

"La situation des domestiques étrangers suscite l'inquiétude car leur isolement dans des maisons privés les rend plus vulnérables à la violence physique, psychologique et sexuelle", a-t-elle dit, appelant les gouvernements à une "approche humanitaire dans la conception et l'application de leurs politiques de migration".

En vertu du système "Kafala", les travailleurs étrangers doivent être parrainés par un employeur qui les garde ainsi à sa merci. Ils n'ont pas le droit notamment de changer d'emploi sans son accord préalable.

Sur les six monarchies du CCG, seul Bahreïn a aboli ce système.

Mme Pillay a relevé certains progrès dans la région avec la création d'associations des droits de l'Homme, déplorant toutefois les restrictions à la liberté d'expression et d'association.

A l'invitation de la Commission saoudienne des droits de l'Homme, elle a prononcé son discours à l'Université Roi Abdallah, premier établissement du royaume où la mixité est tolérée. Mais seuls une trentaine d'étudiants ont assisté à son allocution.

Source : AFP

Les ministères espagnols de l'Education et de la Justice ont appelé au respect de la liberté religieuse et de culte des élèves, en réaction à l'interdiction de classe décidée par un lycée de Madrid à l'encontre d'une élève Marocaine portant le voile, rapporte samedi la presse espagnole.

Le ministère de la Justice, à travers la sous-direction de coordination et de promotion de la liberté religieuse, a souligné que la liberté religieuse est garantie par la Constitution espagnole, et que "de toute évidence, une jeune fille qui porte le voile dans une école publique n'offense en aucune manière les droits fondamentaux des autres, ni porte atteinte à l'ordre public ".

"Il n'y a aucune loi qui interdit aux élèves de sexe féminin de porter le +Hijab+ et le droit d'être scolarisé dans des conditions dignes doit prévaloir sur toute autre considération", a souligné le ministère espagnol de la Justice, cité par la presse espagnole.

De son côté, le ministère de l'éducation, tout en affirmant "respecter l'indépendance des centres éducatifs dans la régulation des normes de convivialité", a souligné "la nécessité de respecter les croyances religieuses de tout un chacun".

Des sources du ministère espagnol de l'éducation, relayées par la presse espagnole, ont indiqué que "le droit à l'éducation" doit prévaloir dans ce genre de problématique, dans l'attente de la très attendue Loi sur la Liberté Religieuse, actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et qui doit aborder ce genre de questions.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Près de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin que ses camarades de classe puissent lui prêter les cours qu'elle a manqués.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée a argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice". Mais le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

La situation de Najwa a provoqué la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève Marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

Des paroles qualifiées d'"outrageantes" par le procureur, mais pas de condamnation requise : le parquet a joué les équilibristes pour analyser les propos adressés en septembre à un jeune militant UMP d'origine arabe par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, jugé par le tribunal correctionnel de Paris. Le procureur François Cordier a en effet émis un doute sur le caractère public de l'échange au cours duquel Brice Hortefeux s'est exprimé avec ces mots, à l'université d'été de l'UMP à Seignosse (Landes). A ses yeux, il n'est pas établi que le ministre avait connaissance qu'il était filmé et enregistré par une caméra de télévision. Or, le ministre de l'Intérieur, absent à l'audience, était cité à comparaître par le Mrap pour "injure publique et raciale".

Si le tribunal, qui a mis sa décision en délibéré au 4 juin, est d'avis que les propos poursuivis n'étaient pas publics, il peut requalifier les faits en "injure raciale", une infraction qui relève de la contravention, et non plus du délit. Sur la nature des paroles du ministre, le procureur a été sans ambiguïté. "Il me semble que le délit d'injure raciale est constitué au sens de la loi", a-t-il déclaré, parlant de "propos outrageants" et "méprisants". Il a critiqué une conversation entamée sur un ton familier et qui "dérape".

"Quand il y en a un, ça va"...

Début septembre, Brice Hortefeux s'était retrouvé au coeur d'une vive polémique après la diffusion par lemonde.fr d'une vidéo où il tenait des propos ambigus pendant qu'il posait avec un jeune militant, Amine, né de père algérien, au campus de l'UMP. Dans l'échange incriminé, une militante expliquait à Brice Hortefeux qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, ce à quoi le ministre rétorquait : "Ah ! mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype". Il avait ensuite ajouté : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

Interrogé sur ces propos, Brice Hortefeux avait alors assuré n'avoir voulu faire "aucune référence à une origine ethnique, maghrébine, arabe, africaine et ainsi de suite". Plus tard, il avait laissé entendre que les propos incriminés concernaient les Auvergnats. L'affaire avait provoqué un tollé à gauche et parmi les associations de lutte contre le racisme. L'avocat de Brice Hortefeux, Me Jean-Yves Dupeux, a contesté devant le tribunal toute "volonté d'opprimer" ou "d'avilir" qui que ce soit à travers les propos poursuivis. Mais l'émotion n'est pas retombée parmi les Français d'origine immigrée, a affirmé Mouloud Aounit, président du Mrap, face la 17e chambre du TGI de Paris qui a visionné la scène à l'audience.

"Ces propos renvoient à cette population l'idée qu'ils ne sont pas des Français comme les autres, des Français à part entière (...) C'est d'une violence inouïe, j'ai vu sur le terrain combien ces propos ont pu être blessants", a-t-il expliqué aux juges. Le Mrap a fait citer deux sociologues qui ont appelé à ne pas prendre à la légère les déclarations du ministre. "L'humour raciste n'est pas anodin, mais extrêmement violent et usant", a estimé Véronique de Rudder, chercheuse au CNRS. Pour Me Pierre Mairat, avocat du Mrap, les "propos outrageants, humiliants" de Brice Hortefeux ont été "aggravés par les dénégations dans lesquelles il s'est enferré".

Source : Le Point

Un groupuscule néo-nazi a manifesté samedi contre l'immigration clandestine devant la mairie de Los Angeles, occasion d'un face à face tendu avec des centaines de contre-manifestants, les deux camps étant séparés par la police anti-émeutes.

Une cinquantaines de membres du Mouvement national-socialiste, groupuscule néo-nazi partisan de la suprématie blanche, ont brandi drapeaux et banderoles à croix gammée pendant environ une heure, leurs "Sieg Heil" noyés par les slogan de "Racistes dehors" et "stop les Nazis" scandés par des contre-manifestants bien plus nombreux: ils étaient environ 500, derrière des banderoles où l'on pouvait lire: "Nazis: quittez Los Angeles", ou "Les racistes sont des ignorants".

A la fin de la manifestation, quelques pierres ont été lancées en direction des néo-nazis, protégés par un cordon de policiers en tenue anti-émeutes. On ne faisait état d'aucun blessé, mais cinq personnes -des contre-manifestants, ont été interpellées pour jets de projectile, selon la police.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

 

Un premier lot d'un millier d'ouvrages traitant de la migration a été remis à la Bibliothèque nationale du Royaume.

Un nouvel élan vient d'être donné à la recherche sur la migration marocaine. Désormais, un important fonds documentaire sera mis à la disposition des chercheurs en la matière à partir de la Bibliothèque Nationale du Maroc à Rabat.

C'est, en effet, l'objet de la convention de partenariat signée mercredi dernier entre le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.

Le Fonds en question comprend des milliers d'ouvrages scientifiques, historiques et littéraires traitant de divers aspects de la thématique de la migration marocaine et mondiale. En vertu de la convention de partenariat, un premier lot composé d'un millier de titres en diverses langues a été livré à la BNRM. «Ce fonds documentaire va nous permettre de contribuer au développement de la recherche sur la migration marocaine, mais aussi mondiale. Il va permettre essentiellement aux étudiants et aux chercheurs qui fréquentent la Bibliothèque nationale d'avoir accès à une multitude d'ouvrages, dont de grandes revues en arabe, en français et en anglais spécialisées dans le domaine de la migration», explique Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. El Yazami se félicite du fait qu'il y a de nombreux chercheurs marocains qui s'intéressent à la migration et précise que le partenariat avec la BNRM vise à les doter des outils nécessaires pour mener à bien leurs travaux de recherche. A noter que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition tenu février dernier à Casablanca.

Pour faciliter l'accès à cette base documentaire, un rayon dédié à la diaspora marocaine sera créé au niveau de la BNRM et ce, dans le but de faire connaître la situation actuelle des Marocains du Monde et les mutations qu'a subies le mouvement migratoire marocain.

Pour Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté des Marocains résidant à l'étranger, ce nouveau rayon sera « d'un grand apport aux MRE en termes de connaissances et de rénovation des politiques publiques dans ce domaine ».

« Des politiques publiques qui se veulent efficaces et qui cherchent à avoir un impact réel sur les populations migratoires doivent absolument partir de connaissances précises sur la migration, sur ses mutations et sur les nouvelles attentes des émigrants. C'est, à juste titre, l'ambition de cette convention de partenariat », précise M. Ameur.

Outre le volet documentaire, l'accord de partenariat conclu entre les trois parties a l'intérêt de faire de la Bibliothèque nationale un espace privilégié d'échange et de réflexion sur les problématiques liées à l'émigration.

En effet, le deuxième volet de ce partenariat porte sur l'animation culturelle. Il s'agit d'organiser régulièrement des conférences et des rencontres, réunissant chercheurs, experts et médias pour débattre des différentes problématiques liées à l'émigration marocaine.

L'ultime objectif étant de promouvoir la diversité culturelle et d'encourager le dialogue entre les civilisations. Sur le chapitre de l'animation culturelle, d'autres initiatives s'en suivront, d'après l'affirmation de Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc qui souligne à cet égard l'importance de promouvoir la culture des Marocains du Monde.

Les MRE, levier de développement

Intervenant lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a souligné que les Marocains du monde sont prêts «à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines». Effectivement, il ressort d'une étude effectuée en juin 2009 par son département en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations, que les 3,3 millions ressortissants marocains à l'étranger entretiennent divers liens avec leur pays d'origine.

A côté des transferts monétaires et du transfert de savoir et des compétences, l'étude met en exergue l'importance des investissements des MRE dans les secteurs productifs, particulièrement les petites et moyennes entreprises. Ces investissements vont prioritairement aux domaines de l'immobilier (35.6%), du commerce (27.4%) et du tourisme (12.1%) et contribuent à la résorption du chômage dans la société marocaine, surtout parmi les jeunes.

Promotion

La convention de partenariat signée avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc vise à promouvoir la recherche sur la migration en donnant accès aux étudiants et chercheurs intéressés, à une riche documentation en la matière, regroupant des ouvrages scientifiques et littéraires en diverses langues.

Animation

Il s'agit également d'animer le débat autour des mutations de l'émigration marocaine, des nouveaux besoins et attentes des MRE et ce, à travers l'organisation de conférences et de rencontres entre les parties concernées.

Chiffre

3,3 millions est le nombre des Marocains résidant à l'étranger en 2008, selon les statistiques du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Source : Le Matin

Ils ont entre 60 et 70 ans, parfois plus. Ce sont des mineurs marocains ... que les Houillères sont allées chercher dans leur pays, dans les années 70, pour venir extraire le charbon. « On a sorti du charbon et on ne nous traite pas comme il faut », peste l'un d'eux en déplorant l'absence de toilettes. Il fait partie de la vingtaine d'hommes à avoir passé la nuit de mardi à mercredi sous une grande tente montée à l'entrée de l'organisme de tutelle : l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à Noyelles-sous-Lens.

Soutenu par l'Association des mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN), un collectif s'est formé voici un an. Fort de 160 membres, il réclame qu'on rende aux Marocains les droits acquis durant l'activité minière... mais sitôt oubliés à la fermeture des mines. Ce sont des avantages en nature (logement et chauffage gratuit) dont ils s'estiment injustement privés. « On les a roulés dans la farine, ils ont signé sans savoir ce qu'ils signaient », indique un militant.

Un roulement

« Ici, vous ne trouverez pas un mineur qui gagne au-dessus de 1 000 euros », prévient M'Barek Mazouz, de Douai, qui a dormi sur place. « Dormir ? Disons plutôt qu'on a passé la nuit ici », intervient son voisin.

Rapidement, la vie s'est organisée. Hier, une centaine de Marocains se sont rendus sur place, restant quelques minutes ou quelques heures. Un des objectifs était de trouver un système de roulement pour tenir lors des nuits à venir. « On va rester ici jusqu'à ce qu'on nous donne ce à quoi on a droit », insiste un retraité. « Au début, on est venu nous chercher et maintenant, on nous jette », lâche cet ancien mineur de fond à la fosse 5 de Sallaumines.

Dans ce contexte de forte mobilisation, une réunion a eu lieu, vers 18 h, avec la direction noyelloise de l'ANGDM. Selon l'association de mineurs marocains, la direction (que nous n'avons pu joindre hier soir) aurait proposé une réunion ce vendredi à Paris avec la direction nationale. Cette offre aurait été soumise à la condition que les mineurs lèvent le camp. Le collectif des mineurs marocains a refusé cette condition préalable et a décidé de poursuivre le mouvement. • PH. B.

Source : La Voix du Nord

Depuis mardi soir, une grande tente est dressée à l'entrée de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) de Noyelles-sous-Lens. Une trentaine d'anciens mineurs marocains y ont passé la nuit. « On a dormi sur des tapis, sans accès à l'eau ni aux toilettes », raconte Allal qui, aujourd'hui âgé de 59 ans, a passé 13 années de sa vie au fond. « En 1988, on m'a dit soit tu rentres au Maroc, soit tu trouves un nouveau travail et tu acceptes la conversion. Mais moi j'avais ma vie ici, je ne pouvais pas retourner au pays. » Il accepte alors la deuxième proposition et signe, sans le savoir, le rachat de ses prestations chauffage et logement, des avantages en nature inscrits dans le statut du mineur de 1946 auxquels il avait droit à vie. « On a abusé d'eux, lâche un militant de l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN). Dans les années 70, les Charbonnages de France sont allés chercher de la main d'oeuvre dans les campagnes marocaines. Ils ont recruté des personnes qui ne savaient ni lire, ni écrire, ni parler français. Et à la fermeture des mines, ils leur ont fait croire que la somme qu'ils touchaient était une prime de licenciement. » Aujourd'hui, Allal, comme plus d'une centaine de ses compatriotes, croule sous les factures. « Je dois payer 450 euros de loyer par mois avec une retraite de 1 040 euros. Je n'arrive plus à vivre avec ça et je risque de me retrouver à la rue si ça ne s'arrange pas », s'alarme-t-il. Car depuis quelques années, il ne peut plus bénéficier de l'aide au logement à laquelle il pouvait prétendre lorsque ses enfants habitaient encore sous le toit parental.

Dans l'attente d'une réponse

Aujourd'hui, les mineurs marocains ne sont pas prêts de baisser les bras. « Nous attendons une réponse de l'ANGDM. Tant qu'on n'apportera pas de solution à notre problème, nous resterons ici », martèle Mohamed Errais, membre du comité de pilotage à l'origine du mouvement soutenu par l'AMMN. « Vous avez du courage, déclarait Abdellah Samate, le président de l'association, hier matin aux manifestants.

Aujourd'hui, l'ANGDM doit prendre conscience que vous vous trouvez dans une situation inacceptable. » De son côté, l'Agence se dit prête à étudier les 140 dossiers déposés par les mineurs. « Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais leur ont donné une grosse somme d'argent à leur départ. Du coup, ils ne sont plus ayants droit. Mais ça ne veut pas dire que nous n'allons pas essayer de les aider » , garantit Stéphane Layani, le directeur général.

Source : Nord Eclair

L'Université Al Akhawayn organise, mercredi prochain à Ifrane, la 2-ème édition de la Journée culturelle judéo-marocaine.

Au programme de cette rencontre, initiée par le club estudiantin "Mimouna Club", figure une conférence sous le thème "Le patrimoine judéo-marocain dans la création artistique marocaine", indique jeudi un communiqué de l'Université.

Cette conférence sera animée par un large panel d'invités tels que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi, M. Simon Levy, directeur du Musée du patrimoine culturel judéo-marocain de Casablanca, M. Samuel Kaplan, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, et les présidents et représentants des communautés israélites des différentes régions du Maroc (Fès, Séfrou, Oujda, Marrakech, Essaouira et Casablanca) ainsi que des communautés israélites de la France, du Canada et des Etats-Unis.

Le programme prévoit également une exposition d'objets d'arts, provenant du musée de la Fondation du Patrimoine culturel judéo-marocain et une soirée musicale.

Le Club Mimouna a été créé en 2007 en vue d'encourager les étudiants à découvrir la culture judéo-marocaine qui a toujours fait partie de l'histoire du Maroc.

Le Club vise aussi à découvrir les traditions juives dans leurs différences et leurs similarités avec les traditions musulmanes dans le contexte marocain et surtout à présenter le judaïsme marocain comme modèle de coexistence entre juifs et musulmans dans le monde arabe.

Mimouna est le nom d'une fête traditionnelle judéo-marocaine qui célèbre la liberté, la communauté, l'amitié, la vie et l'hospitalité entre juifs marocains et leurs concitoyens musulmans, indique le communiqué.

Source : MAP

Plusieurs films marocains seront projetés lors de la 26è édition du Festival PanAfrica International, qui sera organisée du 15 au 25 avril à Montréal, avec la participation d'au moins 130 productions entre fictions et documentaires sur l'Afrique et les pays créoles.

Le Festival verra ainsi la projection de films de cinéastes marocains, dont notamment le premier long-métrage d'Ismaël Saïdi "Ahmed Gassiaux", "Number one" de Zakia Tahiri, "Le temps des camarades" de Mohamed Chrif Tribak et "Aller simple" du Québécois d'origine marocaine Mustapha Touil.

Les films présentés feront parcourir l'Afrique, le monde créole, l'Europe et le Canada lors de ce festival pour lequel de prestigieux cinéastes africains en général, et maghrébins en particulier, ont réalisé chacun un film pour exprimer leur vision de l'Afrique contemporaine.

Les thèmes abordés par les différentes réalisations, qui sont aussi riches que variés, portent sur le travail de mémoire sur l'esclavage, les luttes de libération, les conflits d'aujourd'hui, les rêves de renaissance, ainsi que les problèmes économiques et sociaux qui freinent le développement de l'Afrique en général.

Pan Africa International de Vues d'Afrique (nom donné au Festival depuis 2005) rassemblera des cinéastes canadiens et étrangers sur des sujets qui interpellent toute la planète.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 15 et 16 avril, le comité de liaison des conseils et institutions de l'émigration, qui comprend le Maroc, l'Espagne, le Mali et l'Equateur, en préparation de la 2è rencontre des conseils et institutions de l'émigration, prévue prochainement à Séville.

Un communiqué du CCME indique que ce comité, mis en place lors de la première conférence des conseils et institutions de l'émigration, organisée à Rabat en mars 2009, tiendra sa réunion sous le thème "Emigration/immigration : dynamiques internationales et politiques publiques".

Outre la finalisation de l'agenda de la rencontre de Séville, le comité de liaison se penchera sur l'implication d'autres pays, notamment d'Asie, dans ce nouveau réseau et les modalités de renforcement du comité de liaison.

Le secrétariat du comité de liaison est assuré par le CCME, précise le communiqué.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat et de coopération avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM).

Signé par Mohamed Ameur, Driss El Yazami et Driss Khrouz, respectivement, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, président du CCME et directeur de la BNRM, cet accord permettra la mise en place d'une coopération culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation culturelle dans le domaine de la migration.

La convention vise également à créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration en vue d'enrichir le fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications.

A l'issue de la cérémonie de signature, un fonds documentaire constitué d'environ mille titres et revues en diverses langues a été remis par le CCME et le ministère à la BNRM.

Intervenant à cette occasion, M. Khrouz a indiqué que cette convention constitue un pas essentiel pour la réhabilitation de la culture des Marocains du monde, qui sera suivie par d'autres initiatives portant particulièrement sur la culture orale et l'animation culturelle, soulignant la nécessité de promouvoir la culture des Marocains du monde, en tant que vecteur d'information sur les activités culturelles du Maroc et levier pour l'édification d'un Maroc cohérent et démocratique.

M. Ameur a, de son côté, souligné que cette convention constitue la base d'un partenariat ambitieux et prometteur entre les trois parties, rappelant que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition à Casablanca.
Lors de cette édition, le Maroc a pris connaissance d'une nouvelle facette de l'immigration et des immigrés, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une élite proche des préoccupations et des problèmes des immigrés et prête à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines, particulièrement culturel.

Pour lui, la convention a pour objectif d'enrichir la BNRM particulièrement en matière d'immigration pour en faire un référentiel pour les chercheurs et les personnes concernées.

M. El Yazami a, pour sa part, souligné que cette convention a pour objectif d'enrichir le fonds documentaires relatif au Marocains du monde et informer les chercheurs sur les productions littéraires et intellectuelles des Marocains sur la migration.

La donation d'un premier fonds documentaire constitué de livres à la BNRM est à même de la consacrer en tant qu'espace permanent pour des débats sur la migration, a-t-il ajouté.

Source : Le Matin/MAP

L'Espagne s'est félicitée des efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme international.

«Le Maroc déploie d'importants efforts dans la lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme international», a affirmé la ministre espagnole de la Défense, Carme Chacon, lors d'un entretien, mercredi à Madrid, avec le général de corps d'armée Abdelaziz Bennani, inspecteur général des Forces Armées Royales (FAR) et commandant la zone sud, qui conduit, en application des Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI, une délégation des FAR aux travaux de la 6e Commission mixte militaire maroco-espagnole, qui se tient du 13 au 15 avril à Madrid.

Dans ce cadre, la ministre espagnole a souligné l'appui de son pays à l'adhésion du Maroc à l'opération «Active Endeavour» de l'Otan pour la lutte contre le terrorisme en Méditerranée, indique un communiqué du ministère espagnol de la Défense.

Mme Cahcon, qui a tenu à exprimer l'appui de son pays au Maroc dans la lutte contre le terrorisme en Méditerranée, s'est également félicitée des efforts déployés par le Maroc pour renforcer l'initiative 5+5 dans les domaines de la sécurité aérienne, de la surveillance maritime, la coopération des forces armées dans la gestion des catastrophes et la formation.

A cet égard, l'Espagne a invité le Maroc à participer à l'exercice maritime «Seaboard», dans le cadre de l'initiative 5+5 en Méditerranée occidentale, indique la même source, qui précise qu'«actuellement, l'Espagne et le Maroc maintiennent, en matière de défense, une coopération bilatérale dans les domaines de la formation et des échanges académiques, la participation à des exercices et des opérations conjointes ainsi qu'en matière industrielle».

La ministre espagnole s'est, par ailleurs, entretenue avec le général de corps d'armée, Abdelaziz Bennani, des résultats de la réunion informelle des ministres de la Défense de l'Union européenne (UE), tenue récemment à Palma de Majorque (îles Baléares, Est de l'Espagne), se félicitant de la participation active du Maroc à cette réunion.

Source : Le Matin

La Fondation du Roi Abdulaziz Al Saoud accueillera à Casablanca un séminaire international sur le thème des migrations marocaines à l'exemple de la ville de Khouribga, organisé par le Groupement d'Études et de Recherches sur la Méditerranée (G.E.R.M) et le Centre International de Coopération Sud Nord (CICSN).

Khouribga, ville du phosphate - et de migrations

Analyser les migrations même à l'exemple d'une seule région nécessite une vision d'ensemble du contexte de ces migrations, et c'est une telle vue d'ensemble que le GERM et le CICSN tentent de mettre au programme lors d'ateliers et de séances plénières vendredi prochain. Les points de vue des différents acteurs des pays destinataires et des régions d'origine, les stéréotypes, discriminations mais aussi les possibilités d'un partage de cultures rentrent en mise.

Sur ce fond, trois ateliers thématiques structureront le débat, le premier portant sur les liens entre migration et développement, le second sur migration et interculturalité, et le dernier analysant le rôle et la place des femmes dans les migrations, tout cela à l'exemple de la région de Khouribga.

De nombreux chercheurs et praticiens de premier plan participeront au séminaire qui débutera à 8h30 pour se clore notamment sur les interventions de M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidante à l’étranger, et de M. Driss Elyazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) puis sur une réception.

Source : Yabiladi

Les jeunes ne sont pas un objet mais des acteurs qui participent à part égale avec les adultes. Les décideurs politiques, les jeunes et les chercheurs doivent travailler la main dans la main pour garantir une participation active de notre jeunesse MRE: participation, autonomie, co-responsabilité, diplomatie parallèle, renforcement des capacités, co-développement, diversité, dialogue interculturel et interreligieux.

Par cet appel, nous souhaitons faire entendre la voie des jeunes MRE du monde. Il ne suffit plus de travailler pour ces jeunes, il faut travailler pour et avec eux. Nous souhaitons que nos hautes instances ainsi que le CCME considèrent la jeunesse comme une priorité de travail, de plaidoyer avec et pour que la jeunesse MRE  bénéficie de plus d’appui et qu’elle soit aussi une priorité de nos décideurs politiques. Il est grand temps que la jeunesse MRE prenne son importance dans les politiques publiques de notre pays.

L’objectif pour nos jeunes, c’est de participer dans le pays d’accueil et aussi dans le pays d’origine. Utiliser les synergies pour construire une personnalité forte, équilibrée, riche de sa diversité culturelle, ethnique, cultuelle, et amener les autres à croire que notre diversité et notre double appartenance sont une vraie richesse, une opportunité et un atout pour les pays d’accueil et le pays d’origine.

Cette réalité  doit être claire pour notre jeunesse, pour  faire face à nos propres représentations  et à celles de l’Autre (des bayna bayn, ni d’ici ni de là-bas – éviter une crise identitaire), car notre jeunesse MRE est  un pont de dialogue  entre notre pays le Maroc et les autres pays (de résidence, d’accueil, d’étude, d’immigration, de mobilité..). Notre responsabilité collective est de la soutenir pour qu’elle continue à  faciliter la communication, l’aider dans sa mission de compréhension mutuelle et de rapprochement avec l’Autre, pour réduire les représentations négatives et les préjugés des uns et des autres.

Nos jeunes par leur  participation globale dans les sociétés où ils vivent, (participations culturelle, politique, professionnelle et sociocommunautaire) ont leur mot à dire, et sont une vraie perspective et une opportunité pour les pays d’accueil (démographique, professionnelle, multilinguisme pour les société d’export, interculturelle…) et aussi pour le pays d’origine (les projets de co-développement, des bases de données de jeunes compétences pour le transfert et le partage du savoir-faire, effets multiplicateurs pour participer aux grands chantiers du pays d’origine, nouvelles formes et forces de proposition pour accélérer le développement du pays d’origine).

Nos jeunes ne participent pas politiquement dans le pays d’accueil, sont mal représentés ; il y a une crise de représentativité, ils peuvent influencer les politiques locale, régionale et nationale de leurs pays d’accueil, mais ils ne prennent pas conscience de cela.

Il est grand temps que cela change, qu’une stratégie  soit établie avec  des axes bien définis afin de relancer une  participation active des jeunes  ici et ailleurs et dès maintenant.

- La formation des leaders jeunes MRE et de responsables des organisations des jeunes RME : Sur la participation active des jeunes, la citoyenneté, le plaidoyer et la visibilité des jeunes de la diversité, sur  le montage de projet de co-développement et la création des synergies jeunesse entre nos jeunes du monde  et le Maroc

- Des simulations et des ateliers pratiques pour travailler sur le bien-être de notre jeunesse MRE, sur ces priorités et sur ces attentes

- La création d’un mécanisme qui organise et structure ce travail, car c’est l’avenir de notre jeunesse, et c’est ainsi que nous préparons la relève, et un devenir pour nos enfants. C’est notre part de responsabilité d’aujourd’hui, on doit l’assumer, nous serons évalués  un jour, voire questionnés sur cela demain, par nos enfants, par les générations futures, des jeunes MRE du monde.
-  Si tu m’expliques j’oublie, si tu me montres je me souviens, si tu me fais participer je comprends.

Les jeunes doivent trouver leur place au CCME, correspondante à leur pourcentage, et surtout pour réussir toute politique vis-à vis des MRE. Nous voulons nous baser sur une méthodologie de travail caractérisée par l’apprentissage mutuel, par le développement et le renforcement de compétences en faisant, par la résolution des conflits, le travail collaborateur par l’utilisation des NTIC pour plus de rayonnement et d’efficacité des initiatives de nos jeunes et de notre pays.

- Des conférences, des manifestations culturelles, des réseaux sociaux informatiques, des blogs, des stages de formation sur la citoyenneté, la diversité, les minorités, le plaidoyer, le co-développement, le management démocratique, la diplomatie parallèle des jeunes, le leadership démocratique, l’apprentissage de la langue arabe, le culte, les sujets d’actualité qui intéressent notre jeunesse MRE, la culture marocaine, la gastronomie, l’artisanat marocain, la musique marocaine dans sa diversité, les pratiques culturelles marocaines, ici et ailleurs ; des manifestations qui célèbrent notre jeunesse, son engagement, sa participation politique positive (élection marocaine et celle du pays d’accueil).

Nombreuses sont les actions, il est urgent de les structurer, il est urgent d’avoir un mécanisme avec une stratégie de travail claire et qui répond aux attentes de notre jeunesse MRE.

- Une jeunesse organisée et dotée de moyens. Elle doit être une force de propositions pour des solutions, donner son avis sur les sujets qui concernent les jeunes, et pour une implication dans les grandes causes nationales (Sahara marocain, diplomatie parallèle, grands chantiers, et un bien-être  pour nos jeunes, nos enfants et nos chibanis MRE et aussi ceux du Maroc).

- Nous avons confiance en nos décideurs. Nous savons que pour l’intérêt général, ils accorderont une écoute active à cette demande légitime ; nous  ne sommes contre personne ; nous ne sommes pas  une partie isolée nous voulons travailler côte à  côte avec toutes les forces vives du Maroc ou d’ailleurs, pour les idéaux de justice, des droits humains, pour la co-responsabilité et le co-management en ce qui concerne les jeunes et surtout la lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances.

* Membre du Réseau des formateurs du Conseil de l’Europe - Direction jeunesse et sport-, lauréat du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris, consultant-chercheur en politique de jeunesse.

 

Source : Liberation.ma

Le festival « Allons au théâtre » anime Casablanca depuis le 9 et jusqu'au 18 avril prochain, avec une diversité d'approches et de pièces qui implique notamment les Marocains résidant à l'étranger. A l'occasion de la pièce « Douleur sous clé », joué en coopération entre la Compagnie du Jour (Grenoble) et le Théâtre des Amis (Rabat), le metteur en scène Karim Troussi, et la directrice du festival, Amel Abou el Aazm, ont répondu à nos questions.

Un mari qui part en voyage, sa sœur qui lui cache la mort de sa femme, un voisin qui lui dévoile la vérité, lorsqu'il rentre un an plus tard, pour lui facturer les services rendus auprès de sa famille, et une victime qui se transforme en hypocrite.. Voilà les ingrédients avec lesquels le metteur en scène Karim Troussi de la Compagnie du Jour de Grenoble a engagé son public dans les anciens Abattoirs de Casablanca. Après la pièce, il nous a raconté son parcours:

Le projet fonctionne sur le principe d'un double troc. Les acteurs jouent cette pièce dans des endroits très divers, chez les gens, dans  des cafés, et, samedi dernier, aux anciens Abattoirs de Casablanca. Ils viennent à la rencontre du public – mais espèrent que ce même public lui rendra la pareille en venant plus souvent au théâtre, et plus particulièrement à la représentation d'une deuxième pièce, « L’honneur de la guerre », jouée en coopération entre les deux compagnies au théâtre Mohamed V à Rabat au mois de mai prochain.

Le deuxième volet du troc concerne la coopération même entre les deux compagnies. M. Troussi réfute quelque peu la notion de l’échange, car « souvent, l’échange est stérile », tandis qu’au troc, les deux partenaires apportent leur produit ou savoir-faire et à partir de là a lieu la transaction. C’est dans cet esprit que la collaboration entre la Compagnie du Jour et le Théâtre des Amis s’est mise en place, comme l'explique M.Troussi :

Selon Amel Abou El Aazm, directrice artistique du festival, une telle coopération entre artistes de la diaspora marocaine et Marocains du Maroc ne montre pas seulement une reconnaissance des artistes Marocains de l'étranger. C'est aussi un signe de l'évolution de la scène culturelle marocaine, car de plus en plus, un tel échange devient naturel. Le théâtre au Maroc se décloisonne:

Source : Yabiladi

Un rapport sur la diversité ethno-culturelle remis lundi 12 avril aux dirigeants de France Télévisions affirme que le groupe public «n'est pas encore la télévision de tous les Français», rejoignant ainsi le constat du Club Averroès et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Le Comité permanent de la diversité au sein de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô) a été mis en place en juin par le président du groupe public Patrick de Carolis pour promouvoir la diversité à l'écran et au sein du groupe. Ils ont encore du travail.

France Télé, «moins pire» que les autres

Le rapport remis le 12 avril estime que la diversité n'a pas progressé de manière suffisante sur les antennes du service public. «Certes, selon différentes études d'opinions, les téléspectateurs s'accordent à placer les chaînes publiques en tête du classement de celles qui représentent le mieux les composantes de la société française», souligne M. Bourges, qui pilote le comité.

«Mais en dix ans, depuis la première étude quantitative mise en place par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en 2000, la diversité n'a pas progressé de manière suffisante sur les antennes du service public», relève-t-il. Ce manque va des présentateurs et présentatrices des émissions, aux documentaires, ou encore aux acteurs choisis pour les fictions. Plusieurs cas supposés de discrimination directe à France Télévisions ont en outre été portés à la connaissance du Comité.

Critique unanime

A l'automne 2009, le Club Averroès, défenseur de la diversité dans les médias, s'était également montré pessimiste, jugeant que la diversité était «loin des préoccupations» de France Télévisions.

Quelques semaines auparavant, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) avait épinglé l'audiovisuel en général (chaînes privées et publiques), regrettant une faible représentativité des non-blancs à l'écran.

Dans un communiqué de presse, le CRAN (conseil représentatif des associations noires de France) a salué le rapport qualifié d’«audacieux» et mis France Télévisions «en garde contre un rejet des préconisations les plus courageuses du comité».

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«On ne peut pas reprocher à la télévision la monochromie des élites françaises qui, par définition, occupent une partie de l'espace médiatique, a réagi Patrick de Carolis. Si je rappelle cette évidence c'est que l'on a parfois tendance à confondre le miroir avec le reflet.»

Pour répondre à ces «déficits», le comité préconise notamment la mise en place d'un processus de gestion des ressources humaines «intrinsèquement anti-discriminatoire» et recommande également la création d'un poste de directeur délégué à la diversité et un autre de médiateur social. Il reviendra sans doute au successeur de Patrick de Carolis de s’employer à respecter ou non ces recommandations. Le mandat de l’actuel président se termine en août; son successeur, nommé sur proposition de l’Elysée, sera sans doute connu dans les jours à venir.

Source : 20 minutes

Des dizaines d’ex-mineurs marocains en France occupent depuis ce mardi matin les locaux de l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGD) à Noyelles-Sous-Lens (Nord de la France). Leur objectif, revendiquer des droits qui depuis longtemps leur sont refusés.

Depuis des années ils luttent pour se faire entendre, mais en vain. Ils ont décidé ce mardi de monter d'un cran, en organisant un sit-in.

«Cette occupation a pour objectif de dénoncer l'arnaque du plan social et la remise en cause du droit au logement garanti à tous les mineurs », rapporte un communiqué de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF).

Par dizaines, ces ex-mineurs marocains sont venus protester contre une mesure extrêmement discriminatoire à leur égard. Bafoués dans leurs droits depuis 1987 et ledit plan social, qui les faisait licencier et les excluait du droit au logement, ils vivent depuis ce temps dans la précarité.

Comble du préjudice, les ex-mineurs français, et ressortissants de l’union européenne, s’étaient vus accordés un capital versé en une seule fois, qui leur avait permis de racheter leur logement. Les mineurs marocains, exclus de cette procédure, n'ont jamais pu être propriétaires.

A Douai, commune voisine de Noyelles, Abdellah Samate, président de l’Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), se bat depuis 1996, pour la réparation de cette injustice. Son combat porte ses fruits depuis mars derniers. Le tribunal des prud'hommes de Douai a jugé discriminatoire l'attitude de l'ANGD en la condamnant à verser 40 000 euros à chacun des dix mineurs que représentait Samate, au titre des dommages et intérêts.

Une consolation certes minime, mais un début de victoire quand même, qui ne serait pas de trop pour les ex-mineurs de Noyelles.

Source : Yabiladi

 

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé mardi la mise en place d'un dispositif de lutte contre les filières d'immigration clandestine, prévoyant notamment la surveillance en Méditerranée et l'interception dans ses eaux.

M. Besson, qui a présenté la semaine dernière en Conseil des ministres un projet de loi facilitant l'éloignement des sans-papiers, a annoncé ces mesures à la suite d'une réunion avec les services de l'Etat engagés dans la lutte contre ces filières, selon un communiqué de son ministère.

Le Coordonnateur national du Renseignement, Bernard Bajolet, le Directeur général de la sécurité extérieure, Erard Corbin de Mangoux, le directeur général de la police nationale, Frédéric Pechenard, le directeur central de la police aux frontières, Frédéric Perrin et le Chef d'état-major de la marine nationale, François Forissier, ont notamment participé à la réunion.

Partisan d'un renforcement de l'agence européenne de contrôle aux frontières, Frontex, le ministre a demandé aux services de l'Etat "de mettre en oeuvre de nouvelles actions pour lutter contre les filières internationales d'immigration clandestine et coopérer avec les principaux pays d'origine et de transit", selon le communiqué du ministère.

Le dispositif prévoit surveillance et interception en Méditerranée, coopération technique et opérationnelle sur les principales routes migratoires (Afrique, Moyen-Orient, Asie centrale, Extrême-Orient, Caucase, Europe de l'Est), renforcement du réseau des officiers de liaison immigration et mobilisation du réseau diplomatique et consulaire.

A l'occasion de la réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Italie) le 28 mai à Varese (Italie), M. Besson proposera aux ministres de ces pays de s'associer dans le cadre d'un plan conjoint de lutte contre ces filières, a encore indiqué le communiqué.

Source : AFP

Une convention de partenariat et de coopération sera signée, mercredi à Rabat, entre le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM).

Cette convention a pour objectif de créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration afin d'enrichir son fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications, indique un communiqué du CCME.

Ce partenariat permettra également la mise en place d'une coopération à vocation culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation, notamment dans le domaine de la migration marocaine et de la promotion de la diversité culturelle et du dialogue des civilisation, souligne le communiqué.

Au terme de la cérémonie de signature, qui se déroulera en présence du président du CCME, M. Driss El Yazami, du ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et du directeur de la BNRM, M. Driss Khrouz, une donation d'un premier fonds documentaire, constitué d'environ mille titres de livres et revues en diverses langues, sera effectuée par le CCME et le ministère au profit de la BNRM.

Source : MAP

Italienne de naissance et Marocaine de coeur, Yasmina Roberta Catalano a dévoilé une page jusqu'ici méconnue, mais édifiante de l'histoire entre deux pays, lors de la présentation, mardi soir à Rome, de son ouvrage "Eclats de mémoire: les Italiens du Maroc".

Devant un parterre d'officiels, d'intellectuels, de diplomates et d'étudiants, l'auteur a livré à l'assistance le fruit de six années de recherche sur la grande migration des Italiens au Maroc au début du 20ème siècle.

Cet ouvrage de 200 pages, présenté en novembre 2009 à Casablanca, Tanger et Rabat, contient des textes magnifiquement rédigés et illustrés de précieux documents et de photos tirés d'albums privés. Le tout pour raconter le vécu de cette communauté italienne venue au Maroc en quête d'un avenir meilleur: ses joies, ses peines et son combat pour la préservation de son identité et de sa mémoire.

Résultat d'un travail gigantesque de recherche en raison de la rareté de la documentation, cet ouvrage s'est basé sur des écrits historiques, des récits et des carnets de voyage et surtout des témoignages d'hommes et de femmes "extraordinaires" à qui Catalano espère que justice soit rendue: "dans leur cas, ceci signifie une seule chose: mémoire et reconnaissance. Si je parviens à donner la place qui convient à leurs histoires, mon travail aura eu un sens", écrit-elle dans son avant-propos.

"Des éclats de mémoire qui jaillissent d'une vie à l'autre, des fragments de sourire et de déception, des cicatrices d'amour et des lambeaux de nostalgie. Toutes ces histoires sont autant de tesselles d'une seule mosaïque et mériteraient toutes d'être recueillies et racontées pour qu'elles ne soient pas perdues. Pour ne pas oublier", affirme cette anthropologue.

Les histoires vécues par ces personnes sont autant de témoignages d'amour qui doivent être racontées et re-racontées inlassablement surtout en ces temps où les préjugés et stéréotypes ont la peau dure, a déclaré à la MAP Roberta Catalano.

Les jeunes des deux rives de la Méditerranée ont besoin d'être en contact avec ces synergies positives, raison pour laquelle l'auteur, qui a vécu quinze ans au Maroc, s'est armé de son bâton de pèlerin pour présenter son livre, paru en italien et en français dans différentes régions d'Italie (Bologne-centre, Regio Calabria-sud, Venise et Ferrara-nord).

Avec grande émotion, Catalano a rendu un vibrant hommage au Maroc pour cette "leçon d'amour" qui a uni les peuples italien et marocain, tout en mettant l'accent sur le devoir du souvenir.

Introduisant la présentation de cet ouvrage, qui s'est déroulée à l'Institut italien pour l'Afrique et l'Orient (l'sIAO), d'éminentes personnalités italiennes, dont Carla Zuppetti, directeur général pour les Italiens de l'étranger et les politiques migratoires au ministère des Affaires étrangères, ont été unanimes à souligner l'excellence de cette recherche qui a pu reconstituer toutes les pièces d'un même ensemble, donnant naissance à une belle histoire et comblant une lacune qui se faisait sentir jusqu'à aujourd'hui.

Les intervenants, dont les professeurs Vanni Beltrami, Maria Immacolata Macioti, Mario Sammartino et Alberto Sobrero, ainsi que la présidente honoraire de l'IsIAO, Mme Tullia Carettoni, ont également mis l'accent sur la nécessite d'enrichir les recherches sur le sujet dans le but de garder vivace cette mémoire commune.

Source : MAP

Une dizaine d'organisations de gauche, parmi lesquelles les Verts-Europe Ecologie, le Parti communiste, le Parti de gauche et le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), ont lancé mercredi un "appel unitaire" en faveur de la régularisation des 6.000 travailleurs sans-papiers en grève depuis six mois.

Dans un texte commun, elles exigent que le ministre du Travail Eric Woerth "reprenne les négociations et rédige une nouvelle circulaire sur des critères simplifiés et harmonisés au plan national pour mettre fin à l'arbitraire préfectoral".

Les neuf organisations signataires (Alternative libertaire, les Alternatifs, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Gauche unitaire, NPA, PCF, Parti de gauche, Parti communiste des ouvriers de France, Verts-Europe Ecologie) notent que ces travailleurs sans-papiers "cotisent, paient des impôts, n'ont aucun droit en retour et risquent quotidiennement l'expulsion".

Elles espèrent ainsi "renforcer des initiatives de mobilisation" comme "celles impulsées par les grévistes et les 11 organisations syndicales et associatives qui coordonnent le mouvement" et appellent à un rassemblement samedi sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris.

Dans un communiqué, le Parti socialiste apporte son soutien à ce rassemblement, où il sera représenté par sa secrétaire nationale à l'Immigration Sandrine Mazetier, et appelle ses militants à y participer.

Les onze organisations syndicales et associations qui soutiennent ces sans-papiers depuis le lancement de leur mouvement, le 12 octobre 2009, sont: la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU, UNSA, Droits Devants!, la LDH, la Cimade, Femmes Egalité, Autre monde et RESF.

Source : Nouvel Observateur/AP

L'intégration économique et sociale des migrants marocains a été au centre d'un entretien, mardi, entre Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, et Mme James Yolande, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec.

La reconnaissance des diplômes et la validation de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger ont été également parmi les principaux axes de cette réunion de travail, tenue à Québec.

A cette occasion, la diplomate marocaine a rappelé la signature en 2008 d'un accord sur la reconnaissance des diplômes français et la libre circulation des compétences pour certaines professions entre la France et le Québec, soulignant que cet accord pourrait constituer, à court terme, une ouverture appréciable pour bon nombre de concitoyens marocains.

Mme Chekrouni a, dans le même sillage, proposé l'organisation de séminaires, ateliers et rencontres destinés notamment à examiner les moyens à même de permettre aux immigrants marocains d'accéder et de s'adapter aux exigences du marché du travail au Québec.

Cette proposition a retenu l'intérêt et l'attention de Mme James Yolande qui a souligné qu'un plan d'action sera élaboré pour faire aboutir ce projet ambitieux.

La ministre de l'Immigration a, d'autre part, mis en exergue les efforts déployés par les autorités québécoises dans le but de faciliter l'intégration des immigrants au marché du travail.

Elle a dans ce sens souligné que les autorités québécoises ont mis en oeuvre un ensemble de mesures de soutien telles que l'accélération de l'évaluation et de la reconnaissance des titres de compétences étrangers, des cours de langue et des projets d'aide à l'accès au marché de l'emploi. 

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat et de coopération avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc(BNRM).

Signé par MM. Mohamed Ameur, Driss El Yazami et Driss Khrouz, respectivement, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, président du CCME et directeur de la BNRM, cet accord permettra la mise en place d'une coopération culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation culturelle dans le domaine de la migration.

La convention vise également à créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration en vue d'enrichir le fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications.

A l'issue de la cérémonie de signature, un fonds documentaire constitué d'environ mille titres et revues en diverses langues a été remis par le CCME et le ministère à la BNRM.

Intervenant à cette occasion, M. Khrouz a indiqué que cette convention constitue un pas essentiel pour la réhabilitation de la culture des Marocains du monde, qui sera suivie par d'autres initiatives portant particulièrement sur la culture orale et l'animation culturelle, soulignant la nécessité de promouvoir la culture des Marocains du monde, en tant que vecteur d'information sur les activités culturelles du Maroc et levier pour l'édification d'un Maroc cohérent et démocratique.

M. Ameur a, de son côté, souligné que cette convention constitue la base d'un partenariat ambitieux et prometteur entre les trois parties, rappelant que cette initiative a été décidée en marge du 16-ème Salon international du livre et de l'édition à Casablanca.

Lors de cette édition, le Maroc a pris connaissance d'une nouvelle facette de l'immigration et des immigrés, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une élite proche des préoccupations et des problèmes des immigrés et prête à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines, particulièrement culturel.

Pour lui, la convention a pour objectif d'enrichir la BNRM particulièrement en matière d'immigration pour en faire un référentiel pour les chercheurs et les personnes concernées.

M. El Yazami a, pour sa part, souligné que cette convention a pour objectif d'enrichir le fonds documentaires relatif au Marocains du monde et informer les chercheurs sur les productions littéraires et intellectuelles des Marocains sur la migration.

La donation d'un premier fonds documentaire constitué de livres à la BNRM est à même de la consacrer en tant qu'espace permanent pour des débats sur la migration, a-t-il ajouté.

Source : MAP

L'opération transit des Marocains résidant à l'étranger (MRE) au titre de 2010, dont le démarrage est prévu le 15 juin prochain, a été au centre d'une séance de travail tenue, mercredi à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.

Cette réunion a été axée sur les derniers préparatifs pour assurer le bon déroulement de cette opération à la lumière des changements survenus dans ce sens, sachant que le port de Tanger-Med accueillera cette année pour la première fois les MRE qui viendront passer les vacances au Maroc, indique l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA) dans un communiqué.

La même source souligne que la réunion a été précédée d'un intense travail des différentes administrations concernées pour l'examen de ces changements devant concerner les liaisons maritimes entre le Maroc et l'Espagne.

L'APBA a fait savoir que les bateaux assurant la liaison maritime entre Algésiras et Tanger débarqueront désormais leurs passagers au port de Tanger-Med à partir de mai prochain, ajoutant que cette décision permettra la réduction d'une heure et demi de la durée du voyage.

En revanche, la ligne maritime entre les ports de Tarifa (Sud) et de Tanger-ville ne connaîtra aucun changement.

Les deux parties se sont penchées également sur le plan de flotte durant la période estivale et sur les moyens de faire face aux pics pouvant être enregistrés au mois de Ramadan.

La délégation marocaine à cette réunion était composée de la directrice de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et du Transport, Nadia Laraki, du directeur du port de Tanger-Med, El Mostafa Al Mouzani, ainsi que de responsables de l'Agence Nationale des Ports et du port de Tanger-ville.

Du côté espagnol, la réunion a été marquée par la participation, entre autres, de la directrice de la Marine marchande espagnole, Maria Isabel Durantez, ainsi que du président et du directeur général de l'APBA, Manuel Moron et José Luis Hormaechea. 

Source : MAP

En France, Michèle Tribalat, chercheuse, et Eric Besson, ministre, se rejoignent sur la nécessité de « ne pas fermer les yeux » sur les méfaits économiques de l’immigration. Aux Pays-Bas, un chercheur et un populiste s'allient à ce même sujet. Aux Etats-Unis, deux études démontrant le contraire n'ont pas réussi à clore le débat. Tous calculent..

Les scénarios se ressemblent: Aux Pays-Bas, un chercheur néerlandais, Jan van de Beek, fait sa thèse de doctorat sur un thème qui soi disant « dérange » la « political correctness » de l'agenda scientifique hollandais. Il fait un calcul de coûts et bénéfices de l'immigration aux Pays-Bas et vient à constater que le recrutement d'immigrés dans les années 60 était un « désastre économique ». Aujourd'hui encore, selon van de Beek, « il n'y a pas de raisons » économiques d'accepter de la main d'œuvre non-qualifié aux Pays-Bas. Ces déclarations lui valent beaucoup d'attention de la part des médias nationaux et internationaux – un succès considérable pour une simple thèse de doctorat.

Succès qu'un admirateur de renom, le populiste néerlandais Geert Wilders du parti d'extrême droite PVV, égalisera. Le 7 avril dernier, il appelle au scandale sur la RTL hollandaise, en invoquant la somme de 6 à 10 milliards d'euros par an que coûteraient les immigrés (surtout turcs et marocains) à l'Etat. Pour lui, il est clair qu'il faut stopper l'immigration et renvoyer chez eux les étrangers à charge de l'Etat.

Changement de décor: En France, Michèle Tribalat, une chercheuse devenue directrice de recherche de l'Institut national des études démographiques (Ined), publie un essai au titre très 'people': « Les yeux grands fermés ». L'auteur veut briser un tabou, en doutant ouvertement, des bienfaits économiques de l'immigration en France. Selon elle, être critique aux bienfaits de l'immigration ne serait pas possible aujourd'hui en France, le débat ne serait pas autorisé. Ce serait un domaine ou seul l'extrême droite française s'exprimerait – qui s'est d’ailleurs empressée de reprendre les propos de Mme Tribalat.

Mais la presse d'extrême droite n'a pas été seule à reprendre ce sujet. Jeudi dernier, 8 avril, Eric Besson, ministre de l'Immigration, s'est exprimé dans le même état d'esprit que Mme Tribalat lors d'une interview sur les ondes de la RTL française. Comme elle, il affirmait qu'il était difficile en France de « poser les termes rationnellement » en matière de coûts de l'immigration - irrégulière. C'est pour cela que, malgré deux rapports existants qui évaluaient les coûts de l'immigration irrégulière à 230 million d'euros par an, le ministre annonçait qu'il voulait « aller plus loin » et commander un rapport indépendant qui « va mettre tous les chiffres sur la table » pour que les Français « sachent tout ». « Et on verra », selon le ministre, « que l'immigration irrégulière coûte cher ».

De manière quelque peu mystérieuse, il ajoute que ces coûts ne seront pas forcément si hauts en termes de prises en charge de l'Etat, mais par rapport à un coût global. Ce qu'un tel coût global peut inclure reste incertain. Curieux, comme l'indique un article de Rue89. Il sera intéressant de voir sur quelles bases « rationnelles » ce rapport sera établi.

Même fond, donc, sur décors hollandais et français. En d'autres lieux, une guerre des chiffres a bel et bien déjà été lancée. Récemment, deux chercheurs américains ont alimenté ce même débat aux Etats Unis. Raul Hinojosa-Ojeda, professeur à l'Université de Californie (UCLA) et ancien conseiller de Bill Clinton, a établi que légaliser les quelque 12 millions de clandestins vivant aux Etats-Unis aujourd'hui, produirait un bénéfice de 1,5 billion de dollars sur 10 ans, donc approximativement 12 500 dollars par immigré légalisé par an.

Pour sa part, Manuel Pastor, professeur à l'Université du Sud Californien (USC), a fait les mêmes calculs pour la Californie, où la légalisation des quelques 3 millions de clandestins pourrait faire augmenter d'un coup les revenus d'impôts et de taxes locales de 350 million de dollars par an. Loin donc des 230 millions d'euros que les immigrés irréguliers coûteraient à la France, selon les études mentionnées par Besson.

Les leçons à en tirer? D'un côté, il est clair que selon ce que les chercheurs prennent en compte comme facteurs, les chiffres mis en avant par des études sur les coûts ou bénéfices de l'immigration varieront toujours. Les questions posées font également une différence. On notera que M. Besson veut faire évaluer les coûts de l'immigration irrégulière, tandis que les deux chercheurs américains ont étudié les bénéfices que porterait une légalisation des irréguliers. Même cible, différentes questions.

D'un autre coté, l'alliance décrite plus haut entre certains chercheurs et certains politiques cache mal l'agenda politique qui surplombe leur appel à briser ce soi-disant tabou. Moins radical que Geert Wilders, Eric Besson, Michèle Tribalat et Jan van de Beek tentent de consacrer aujourd'hui une nouvelle forme « d'immigration choisie ». Il ne s'agit plus de choisir la main d'œuvre bon marché pour les usines françaises, il s'agit plutôt de choisir les professionnels hautement qualifiés, moins nombreux et moins visibles. A forte valeur ajoutée. Et d'empêcher les autres de venir – coûte que coûte..

Chose inquiétante: la question du choix à faire est omniprésente en matière d'immigration. Tout le monde parle du choix. Poser la question de savoir s'il est vraiment nécessaire de faire ce choix – qui implique des dépenses énormes de « sécurisation » des frontières extérieures de l'UE, de reconduites aux frontières, de coûts administratifs – devient de plus en plus tabouisé. Et s'il y a choix à faire, il est bien évidemment nécessaire d'avoir des statistiques et études informant ces choix.

Pas entièrement. Aux Pays-Bas, la demande de Wilders de commander une étude sur les coûts et bénéfices de l'immigration dans le pays a été refusée par le gouvernement. Le ministre de l'immigration néerlandais, Eberhard van der Laan, affirmait que "les immigrés font partie de notre société. Leur présence ne peut être réduite à de simples calculs d'addition et de soustractions, avec l'euro comme mesure."

Source : Yabiladi

Mme Amina Bouayach, présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), a été élue, samedi 10 avril, vice-présidente de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), qui tient son 37è congrès international à Yerevan en Arménie.

Sur les 19 candidats en lice, Mme Bouayach a pu recueillir 58 voix sur 71.

Dans un entretien téléphonique à la MAP, Mme Bouayach a indiqué que le congrès a examiné en particulier l'avenir de la fédération durant les 10 prochaines années, en tant qu'organisation mondiale qui compte actuellement 164 ligues des droits de l'homme, à travers le monde.

Ce thème, a-t-elle ajouté, sera débattu au niveau des commissions et des régions représentées au sein de la Fédération.

Source : MAP

Le vernissage de l'exposition de la peintre allemande Sabine Beuter s'est déroulé, vendredi à la salle des expositions de l'Ambassade du Maroc à Berlin, sous le thème "la puissance de la lumière".

Dans ses toiles, l'artiste s'inspire de ses voyages artistiques qu'elle a effectués au Maroc pendant plusieurs années.

"Je visite le Maroc de façon régulière, depuis 1985, ce pays beau, attirant et ensoleillé qui s'étend de la Méditerranée au nord jusqu'au désert au sud", a souligné Buter en marge de cette exposition qui se poursuit jusqu'au 30 avril courant à Berlin.

Expliquant sa démarche, la peintre allemande a fait savoir que les thèmes de ses Œuvres puisent dans les paysages magnifiques du Maroc et l'hospitalité des Marocains qu'elle a rencontrés lors de ses tournées".

"Dans mes tableaux dominent la couleur jaune dorée qui expriment mes émotions, certes, mais reflètent également et surtout la force de la lumière que diffuse le soleil du sud du Maroc", a-t-elle ajouté.

"Il existe une lumière, au Maroc, qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Elle est puissante", a confié Sabine.

"Cette force irradiante de la lumière au Maroc prend tantôt une couleur mauve douce qui déteint sur les montagnes, tantôt une couleur jaune qui apparaît au ciel lors du coucher du soleil, ou encore une couleur dorée des sables, qui deviennent à leur tour des sources d'intérêt essentielles ayant inspiré mon travail ", a renchéri Sabine.

Source : Le Matin/MAP

Près de 500 Marocains résidant à Almeria et sa région (Sud de l'Espagne) se sont rassemblés samedi dans cette ville andalouse pour manifester leur soutien à l'initiative d'autonomie des provinces du Sud sous souveraineté marocaine, comme solution idoine et définitive au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Les participants à cette importante manifestation, dont des travailleurs, des étudiants et des acteurs associatifs marocains à Almeria, ont clamé haut et fort leur appui aussi au projet de régionalisation avancée engagé par le Royaume, ainsi qu'au renforcement des relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre du Statut avancé conclu entre les deux parties.

Organisée à l'appel d'associations marocaines à Almeria, cette manifestation a été une occasion pour les ressortissants marocains établis dans cette région d'Espagne de réaffirmer leur mobilisation pour la défense de la cause nationale et leur soutien à toute initiative visant la modernisation du Royaume et le renforcement de son ancrage au projet européen.

Brandissant des drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique et durable à la question du Sahara, tout en appelant la communauté internationale et toutes les consciences vives à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans des conditions infra-humaines.

Les manifestants, qui portaient également des pancartes où on pouvait lire, entre autres, "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "le Sahara est marocain", scandaient des slogans en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume.

Des représentants d'associations marocaines à Almeria ont indiqué, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation a pour objectif de réitérer la mobilisation constante et permanente des Marocains résidant à Almeria derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des valeurs sacrées de la Nation.

Cette manifestation, qui intervient suite au succès éclatant de celle organisée en mars dernier à Grenade (Sud) à l'occasion du 1er Sommet UE-Maroc, se veut aussi un moment de mobilisation pour dénoncer les violations graves des droits humains perpétrés par les tortionnaires du "polisario" à l'encontre des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, ont-ils ajouté.

Ils ont plaidé, par ailleurs, pour la poursuite du renforcement des relations privilégiées entre le Maroc et l'UE, ainsi qu'entre le Royaume et l'Espagne.Les participants à cette importante manifestation, dont des travailleurs, des étudiants et des acteurs associatifs marocains à Almeria, ont clamé haut et fort leur appui aussi au projet de régionalisation avancée engagé par le Royaume, ainsi qu'au renforcement des relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre du Statut avancé conclu entre les deux parties.

Organisée à l'appel d'associations marocaines à Almeria, cette manifestation a été une occasion pour les ressortissants marocains établis dans cette région d'Espagne de réaffirmer leur mobilisation pour la défense de la cause nationale et leur soutien à toute initiative visant la modernisation du Royaume et le renforcement de son ancrage au projet européen.

Brandissant des drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique et durable à la question du Sahara, tout en appelant la communauté internationale et toutes les consciences vives à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans des conditions infra-humaines.

Les manifestants, qui portaient également des pancartes où on pouvait lire, entre autres, "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "le Sahara est marocain", scandaient des slogans en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume.

Des représentants d'associations marocaines à Almeria ont indiqué, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation a pour objectif de réitérer la mobilisation constante et permanente des Marocains résidant à Almeria derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des valeurs sacrées de la Nation.

Cette manifestation, qui intervient suite au succès éclatant de celle organisée en mars dernier à Grenade (Sud) à l'occasion du 1er Sommet UE-Maroc, se veut aussi un moment de mobilisation pour dénoncer les violations graves des droits humains perpétrés par les tortionnaires du "polisario" à l'encontre des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, ont-ils ajouté.

Ils ont plaidé, par ailleurs, pour la poursuite du renforcement des relations privilégiées entre le Maroc et l'UE, ainsi qu'entre le Royaume et l'Espagne.

Source : MAP

L'application des dispositions du code de la famille dans les pays d'accueil constitue l'une des préoccupations majeures des marocains établis à l'étranger, a indiqué M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Mettant l'accent sur les spécificités culturelles, politiques et socio-économiques des pays d'accueil et les problématiques qui en découlent en matière d'application du code de la famille, M. Ameur a fait savoir que son département accorde un intérêt particulier aux questions se rapportant à la femme marocaine, à la famille et à la Moudawana.

Intervenant à l'ouverture, vendredi à Oujda, d'un colloque international sur le thème "Code de la famille et réalité d'application à l'étranger", le ministre a souligné que le traitement des problèmes et des attentes de la communauté marocaine à l'étranger doit se faire dans le cadre d'une approche globale et durable.

Le Maroc, a-t-il fait remarquer, s'est engagé ces dernières années dans un projet national fondé sur une vision tournée vers l'avenir et des programmes bien définis au profit des marocains résidant à l'étranger qui, a-t-il dit, contribuent activement au développement du Royaume et à son rayonnement, et à la défense de son unité et de ses valeurs.

Mettant en avant la haute sollicitude dont SM le Roi entoure les Marocains résidant à l'étranger, M. Ameur a mis l'accent sur les multiples initiatives entreprises pour promouvoir la situation de la femme et de la famille dans les pays d'accueil.

Il a cité notamment la mise en place d'un programme global visant à remédier au manque relevé en matière de sensibilisation des familles marocaines et des acteurs de la société civile sur les nouvelles dispositions du code de la famille, ainsi que la création de mécanismes d'accompagnement juridique pour l'application du Code de la famille à la communauté marocaine résidant à l'étranger et leur généralisation cette année à l'ensemble des consulats du Royaume.

Il a mis l'accent de même sur le renforcement des services sociaux au sein des consulats tout en les dotant des moyens et ressources humaines nécessaires, faisant savoir qu'un réseau de spécialistes des questions de la femme et de la famille et en cours de création avec pour objectif d'apporter le soutien et la défense des droits de la communauté marocaine et de répondre à ses besoins.

Saluant le choix du thème retenu pour ce colloque de deux jours et l'approche scientifique prometteuse prônée dans l'élaboration du programme et des axes à débattre, M. Ameur a émis le souhait de voir les participants se pencher non seulement sur les contraintes et les dysfonctionnements liées à l'application du code de la famille aux MRE, mais aussi les changements et les améliorations à introduire pour promouvoir les questions de la femme et de la famille.

De son côté, M. Jaouad Achakouri, chargé de mission au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a estimé que ce genre d'initiatives scientifiques constituent une introduction essentielle pour détecter et analyser les problématiques liées à l'immigration, ainsi que les questions intéressant les Marocains du monde, notant que le code de la famille est un acquis national.

Pour sa part, le président de l'université Mohamed Premier d'Oujda, M. Mohamed El Farissi, a relevé que le code de la famille offre un cadre général permettant à la famille marocaine d'évoluer dans la cohésion et l'équilibre.

Cette loi structurante s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne, a-t-il ajouté.

Initié par le laboratoire de recherche en droit de la famille et immigration, relevant de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Oujda, ce colloque s'inscrit dans la continuité des études et activités réalisées par le laboratoire ces cinq dernières années en vue d'accompagner les différentes phases d'application du code de la famille.

Pour le comité d'organisation, cette rencontre constitue une opportunité pour soulever les problèmes juridiques rencontrés par la famille marocaine établie à l'étranger. L'objectif est de trouver les solutions adéquates dans le cadre d'une approche globale pour une meilleure adaptation des dispositions du code de la famille avec la réalité dans les pays d'accueil tout en préservant l'identité nationale.

"Aspects de conflit du régime juridique de mariage", "Aspects de conflit du régime juridique et juridictionnel de la dissolution du pacte conjugal", "Exécution des jugements en droit de la famille", "droits financiers des conjoints et des enfants" et "la pension alimentaire, la garde des enfants et le droit de visite" sont les principaux axes qui seront débattus par les participants.

Le colloque est organisé en partenariat avec le ministère de la Justice, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, l'université d'Anvers (Belgique) et l'Institut pour les études marocaines et méditerranéennes.

Source : MAP

Eric Besson et Fadela Amara lui ont coupé les vivres. L’association Elele- Migrations et Cultures de Turquie, créée en 1984 dans le but de favoriser l’intégration des populations turques en France, est en  liquidation judiciaire.

En 25 ans, Elele avait acquis une incontestable légitimité. Si Gaye Petek, sa présidente, a été choisie pour faire partie de la commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité présidée par Bernard Stasi en 2002, c’est justement parce qu’elle était à la tête de cette association.

Principaux champs d’action d’Elele: l’accueil et le suivi des femmes turques victimes de violences. 120 femmes battues ont été accueillies en 2009, et 100 victimes de mariages forcés. Mais Elele c’est aussi des cours de français, du soutien scolaire, des activités culturelles.

«Depuis 25 ans, nous défendons une vision globale de l’intégration, une culture du respect de l’autre, de l’échange qui sont aujourd’hui détruites par la vision négative et misérabiliste de l’immigration comme un “problème” que le gouvernement entretient, en encourageant ainsi la xénophobie», assure Gaye Petek.

Assez logiquement, Elele vivait de subventions publiques. 125 000 euros en 2009 de la Direction de l’accueil et de l’intégration (Daic), qui dépend du ministère de l’Immigration, et 190 000 euros de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acès) placé sous la tutelle de Fadela Amara.

En 2010, changement de doctrine. Désormais, le ministère de l’immigration «prend en charge l’intégration des promo-arrivant jusqu’à 5 ans de résidence en France», résume Gaye Petek. Quant à Fadela Amara, «elle dit vouloir privilégier les crédits aux associations qui se trouvent au pied des tours comme si tous les immigrés vivaient dans des quartiers défavorisés et non sur tout le territoire, y compris les zones rurales».

Sanction immédiate, Elele n’a pas reçu une subvention promise en décembre 2009 par le ministère de l’Immigration. Pour pouvoir verser les salaires de ses neuf salariés et ses neuf vacataires, elle n’a pas payé les charges sociales ni le loyer de son local depuis le début de 2010. Résultat: 80 000 euros de dettes. Jeudi, le tribunal a statué, et un liquidateur judiciaire nommé.

Au lendemain de la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en France, Gaye Petek rappelle que ce dernier a rencontré la communauté turque au Zénith de Paris. Et qu’il a promis la construction d’écoles turques en France et en Allemagne. L’exact inverse de ce que faisait Elele.

Pour l’heure, Eric Besson et Fadela Amara ne se sont pas émus de la disparition d’Elele. En janvier 2009, juste après sa nomination, le ministre de l'Immigration avait pourtant réservé l'une de ses premières visites de terrain à Elele, saluant son travail. Aujourd'hui, il répond qu’«un nouveau financement pourra être accordé» à Elele «dans le cadre de l’appel à projet 2010 qui vient d’être lancé». Trop tard et trop incertain.

Quant à Fadela Amara, elle n’a pas réagi, pas plus qu’elle n’a donné suite aux quatre demandes de rendez-vous de Gaye Petek.

La disparition d’Elele en annonce-t-elle d’autres? «Il va y avoir une charrette d’associations qui vont faire les frais de la politique gouvernementale», prévient  Gaye Petek. D’ores et déjà, l’Adamif (Association départementale pour l’accompagnement des migrants et de leur famille), implantée dans le Loiret, a mis la clé sous la porte en janvier. Quant à la Faceef (Fédération des associations et centres d’Espagnols émigrés en France), «nous sommes en grande difficulté compte tenu du fait qu'il y a eu un désengagement partiel et non annoncé de l'Acsè en 2009», reconnaît Gabriel Gasó, son directeur.

Source : Libération.fr

L’ouvrage collectif dirigé par Driss El Yazami, Yvan Gestaut et Naïma Yahi, intitulé Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France, accompagne l’exposition du même nom qui se déroule à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris entre le 17 novembre 2009 et le 18 avril 2010. Le livre recèle une somme d’informations impressionnantes sur l’apport de l’immigration maghrébine à la terre d’accueil. Il embrasse différents domaines qui sortent des sentiers battus de la folklorisation et des clichés habituels, liés à la cuisine et à la musique. Les contributeurs, prestigieux pour la plupart, se sont efforcés de sérier l’excellence de cette immigration qui ne saurait être réduite à une main d’œuvre bon marché, mais soulignent une présence qui a fécondé la société française pour la tirer vers le haut. Driss El Yazami rappelle en exergue l’ambition assignée à l’ouvrage et à l’exposition en ces termes : « Revisiter les principales séquences historiques du siècle, les deux guerres mondiales, le front populaire ou la période des trente glorieuses, du point de vue des Maghrébins, à travers les pratiques culturelles, la vie intellectuelle et la créativité artistique. Le militantisme social et le nationalisme maghrébin, la chanson de l’exil, la littérature de langue française, la peinture ou le cinéma sont autant d’aspects à découvrir. »

C’est dans cette perspective que s’inscrit la contribution de l’historien algérien, Mohamed Harbi, sur le militantisme social et le nationalisme. Il rappelle que la proximité des travailleurs immigrés avec les luttes syndicales et les formations de gauche a aidé le nationalisme embryonnaire d’après la Première Guerre mondiale à prendre de l’ampleur pour aboutir à la revendication des indépendances nationales. La liberté retrouvée, Mohamed Harbi embraye sur le mythe du retour au pays natal qui est demeuré comme un vœu pieux pour la plupart. Les causes sont liées, selon Harbi, au regroupement familial et aux échecs des politiques de développement des pays d’origine. Cette situation de non-retour a produit un enracinement en France, avec une évolution vers des activités économiques plus lucratives. Ainsi, beaucoup d’immigrés ont choisi le petit commerce, rompant avec le dur prolétariat des débuts. Le petit commerce est devenu une véritable institution économique qui fait vivre des centaines de milliers de familles en rendant service, lorsque tout est fermé selon l’expression consacrée. A côté de ces réussites économiques, on peut également repérer des fulgurances intellectuelles et artistiques. Il est difficile de les énumérer, mais on retiendra peut- être pour la littérature l’entrée de Assia Djebar à l’Académie française, l’apparition sur la scène de Faïza Guène avec ses romans pétillants et l’inscription dans la durée de la revue Algérie-littérature action. Cette population prouve, par son dynamisme permanent, qu’elle est digne d’être respectée et que les discours d’exclusion, qui font florès ici ou là, relèvent de la pathologie politique.

Générations, Un Siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France, sous la direction de Driss El Yazami, Yvan Gastaut et Naïma Yahi, Gallimard, 2009

Source : Al Watan

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Université Autonome de Barcelone (UAB) ont signé, vendredi dans la capitale catalane, une convention cadre pour la promotion de la coopération scientifique, académique et culturelle.

Aux termes de cet accord, signé par le secrétaire général du CCME, M. Abdellah Boussouf et le recteur de l'UAB, Mme Ana Ripoll Aracil, les deux parties s'engagent à développer leurs relations de coopération en matière de recherche dans les domaines d'intérêt commun.

Les deux parties ont ainsi décidé d'encourager la réalisation de projets de recherche ou de programmes d'étude et soutenir l'organisation de séminaires scientifiques, d'ateliers et de manifestations culturelles.

Elles ont convenu également d'échanger la documentation, les publications et les documents scientifiques.

Cet accord a été signé en marge d'un séminaire sur le thème "Liberté religieuse et citoyenneté musulmane : analyse des nouveaux défis sociaux, politiques et juridiques en Espagne et en Catalogne", organisé les 8 et 9 avril à Barcelone par l'UAB en partenariat notamment avec le CCME.

Source : Aufait/MAP

L'Islam est devenu une réalité européenne et les Musulmans sont des citoyens européens à part entière, a souligné, vendredi soir à Barcelone, le secrétaire général du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.

Les Musulmans sont des citoyens européens à part entière dont la religion n'empêche pas de participer pleinement à la vie publique, a-t-il ajouté lors de la clôture d'un séminaire sur le thème "Liberté religieuse et citoyenneté musulmane", organisé par l'Université Autonome de Barcelone (UAB).

M. Boussouf a rappelé, à ce propos, qu'une enquête réalisée par le CCME en collaboration avec le célèbre cabinet BVA a montré que 55 pc des Marocains résidant à l'étranger suivent avec intérêt l'actualité politique de leurs pays de résidence.

Lorsque l'Islam est évoqué en Europe, cette religion doit être considérée dans le cadre juridique et social des pays européens, a-t-il poursuivi, rappelant que le CCME a organisé trois conférences internationales sur "l'Islam en Europe" à Fès, Casablanca et Strasbourg.

S'agissant de l'Espagne, M. Boussouf a souligné que l'accord conclu en 1992 entre l'Etat espagnol et la Commission Islamique d'Espagne (CIE), qui constitue le cadre juridique régissant les relations entre l'Etat et les entités musulmanes dans ce pays, "ne répond plus aux attentes ni de la communauté musulmane ni à celles de la société espagnole".

Evoquant la question de la représentativité des Musulmans en Espagne, M. Boussouf a indiqué que toute crainte à ce sujet "est injustifiée", soulignant que "Imarat Al-Mouminine" (La Commanderie des croyants) constitue la principale référence des Marocains en rapport avec la sauvegarde de l'unité confessionnelle.

"Les Musulmans sont capables de gérer cette question de façon indépendante et de choisir leur représentants", a-t-il dit à ce sujet, ajoutant que l'Etat d'accueil doit jouer un rôle pour aider à l'organisation du champ cultuel sans intervenir dans les questions de fonds.

M. Boussouf a mis l'accent, par ailleurs, sur le grand besoin ressenti par les Musulmans en Espagne, notamment en Catalogne, à disposer de mosquées dignes pour la pratique du culte musulman, plaidant pour un soutien des autorités espagnoles pour aider à répondre à cette nécessité.

Organisé par le Département de droit ecclésiastique, droit public et sciences de l'UAB en partenariat avec le CCME, ce séminaire avait pour objet l'examen de plusieurs sujets relatifs notamment au statut juridique de l'Islam en Europe et notamment en Espagne et à la gestion de la diversité religieuse.

"Religion et laïcité dans le constitutionalisme et la Constitution espagnole", "citoyenneté et multiculturalisme : le cas de l'Islam", "le statut juridique de l'Islam en Europe, en Espagne et en Catalogne", "données sociologiques sur l'Islam et cohésion sociale", et "politiques publiques pour la gestion de la diversité religieuse", sont des sous-thèmes qui ont été traités lors de cette rencontre.

Ce séminaire, marqué par la participation d'universitaires, chercheurs et responsables d'Espagne et du Maroc, a été organisé en partenariat également avec l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et l'Association socioculturelle marocaine "Ibn Batouta".

Source : MAP

Trente millions d’euros, c’est la somme que la Coopération italienne a mis à la disposition du Gouvernement sénégalais pour l’appuyer dans sa lutte contre l’émigration clandestine et le sous emploi. Ce projet, d’une durée de trois ans, est orienté vers les émigrés légaux qui désirent rentrer et les Sénégalais résidents. Une manière les fixer au terroir. Le transport et le commerce sont exclus du financement.

Une épine est enlevée du pied de l’Etat sénégalais. La coopération italienne est venue à son secours dans sa lutte contre le sous emploi et l’émigration clandestine, en débloquant la somme de 30 millions d’euros (environ 20 milliards de francs CFA). « Cet argent est destiné à financer les projets des Sénégalais vivant en Italie en situation régulière et qui veulent investir dans des projets porteurs d’emplois au Sénégal », nous dit El Hadji Mama Kassé, le Président de la Fédération des associations sénégalaises du nord de l’Italie.

Ce projet s’inscrit dans la même ligne que celui lancé par le Gouvernement espagnol en 2005 et tendant à maintenir les Sénégalais dans leur terroir. Toutefois, on note une certaine lenteur dans son déroulement. En effet, vingt cinq projets venant d’Italie dorment dans les tiroirs de la commission d’attribution depuis le début de l’année. Or, leur financement aurait pu constituer un déclic puisque les Sénégalais vivant au pays sont également ciblés.

Les critères de sélection reposent sur le nombre d’emplois qui seront créés. Les soumissionnaires peuvent être des Groupements d’intérêt économiques (GIE), des regroupements de personnes ou des individuels. Cependant, « ils devront déposer comme garantie du projet, soit un terrain ou une caution bancaire, attestant de leur solvabilité », précise monsieur Kassé. La commission chargée d’attribuer les financements est composée du ministère des PME et de la micro finance, de la Coopération italienne, des institutions de micro – finance, des banques et du ministère des Sénégalais de l’extérieur. La durée du projet est de trois ans. Les crédits sont remboursables sur une période de cinq ans avec un différé d’une année.

Selon le président de la Fédération des associations sénégalaises d’Italie, « tous les types de projets sont éligibles sauf ceux qui interviennent dans le domaine du transport et du commerce ». Les financements peuvent aller d’un à trente millions de francs pour les petits projets et de trente à trois cents millions pour les Petites et moyennes entreprises (PME). Cependant, précise El Hadji Mama Kassé, « la priorité est accordée aux femmes, si elles sont porteuses de projets générateurs d’emplois ». L’intérêt avec cette nouvelle initiative du Gouvernement italien, c’est que « l’émigré conserve son permis de séjour ». Ce qui n’était pas le cas jadis.

Aujourd’hui, on dénombre prés de 80 mille sénégalais en situation régulière en Italie. La grande majorité de ces Modou – Modou, plus de 80 %, vivent dans le Nord de l’Italie, réputé être plus industrialisé. En plus, il faut compter aussi entre trente et quarante mille immigrés clandestins. Raison pour laquelle, note notre interlocuteur, « le Gouvernement de Berlusconi qui a durci les procédures de régularisation, a pris cette nouvelle option ».

La Fédération des associations sénégalaises d’Italie regroupe une trente d’associations. Elle vient de créer, il y a un mois, une Fondation dont le but est « d’aider les Sénégalais d’Italie dans leur insertion dans le tissu économique et de les orienter ». Elle cherche également à promouvoir l’emploi en poussant « les entrepreneurs italiens à investir au Sénégal ».

Source : Leral.net

Une exposition qui raconte par la photo le voyage aller-retour d'un groupe de citoyens marocains entre leur pays d'accueil, l'Italie, et leur patrie, le Maroc, s'ouvre ce vendredi à Gênes (nord-ouest) avec comme toile de fond la promotion de la connaissance mutuelle et du respect de l'Autre.

Tout au long d'un voyage de trois jours en bus à destination du Maroc, les photographes Renata Cervia et Silvana Mazzi ont tenté d'immortaliser sous leurs objectifs les moments forts de ce retour aux origines.

Ils ont ainsi essayé de fixer par l'image les retrouvailles des intéressés non seulement avec la terre des ancêtres mais également avec leurs racines et leurs traditions.

Le voyage aller terminé avec toute sa charge émotionnelle, les deux photographes vont accompagner le groupe de marocains dans le retour loin de leurs sources vers le monde qui les accueille et vers une culture et une réalité différentes des leurs.

La traversée par bateau de trois jours Tanger-Gênes les amènera ainsi à fixer par la magie de la photo des moments tout autant intenses que ceux de l'aller.

A travers cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 25 avril, Cervia et Mazzi entendent mettre en évidence l'intérêt de la connaissance de l'autre dans la promotion de la compréhension mutuelle et la lutte contre les clichés et les préjugés. Ils veulent également souligner l'importance des échanges comme une grande richesse et un moyen de promouvoir le rapprochement dans la diversité et le respect de l'Autre.

Le vernissage de cette exposition, organisé sous le thème: "le retour", aura lieu dans la soirée en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture dans la région et de membres d'associations de Marocains en Italie.

Source : MAP

Le Maroc prend part à un séminaire sur "Liberté religieuse et citoyenneté musulmane : analyse des nouveaux défis sociaux, politiques et juridiques en Espagne et en Catalogne", dont les travaux se sont ouverts, jeudi à Barcelone (Nord-est de l'Espagne).

Organisée par le Département de droit ecclésiastique, droit public et sciences de l'Histoire de l'Université Autonome de Barcelone (UAB) en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), la rencontre se propose d'examiner plusieurs sujets relatifs notamment au statut juridique de l'Islam en Europe et notamment en Espagne et à la gestion de la diversité religieuse, indique-t-on auprès des organisateurs.

"Religion et laïcité dans le constitutionalisme et la Constitution espagnole", "citoyenneté et multiculturalisme : le cas de l'Islam", "le statut juridique de l'Islam en Europe, en Espagne et en Catalogne", "données sociologiques sur l'Islam et cohésion sociale", et "politiques publiques pour la gestion de la diversité religieuse", sont des sous-thèmes qui seront traités lors de cette rencontre.

Ce séminaire, où participent des universitaires, chercheurs et responsables d'Espagne et du Maroc, est organisé en partenariat également avec l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et l'Association socioculturelle marocaine "Ibn Batouta".

Source : MAP

Combien coûte la présence d'un immigré en situation irrégulière sur le territoire ? Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé jeudi sur RTL qu'il allait demander à un cabinet indépendant de préparer un rapport sur le coût de l'immigration irrégulière, alors que des députés entendent mener un audit de leur côté. Ce document devra être rendu "avant la fin de l'année", a précisé le ministère.

Sur cette question, "il y a deux rapports qui existent et qui l'ont chiffrée à (environ) 230 millions d'euros", a-t-il rappelé. "Il y a un chiffre de deux milliards qui est mis sur la table et des parlementaires disent : on va demander un audit informel. Je ne sais pas d'ailleurs ce que ça veut dire, un audit informel", a-t-il commenté. "Je vais demander à un cabinet, à un expert indépendant, de mettre tous les chiffres sur la table pour que nos concitoyens, qui sont des citoyens, mais qui sont aussi des contribuables, sachent tout en la matière", a-t-il promis.

Selon lui, "on verra que beaucoup de bêtises sont racontées et que l'immigration irrégulière coûte cher mais pas dans le sens qui est dit". Selon le ministère, cette "étude globale" portera sur "le coût du maintien sur le territoire des étrangers en situation irrégulière, c'est-à-dire le coût pour les collectivités publiques de leur hébergement, soins médicaux, scolarité, le manque à gagner pour les services sociaux et fiscaux, puisque le travail des étrangers en situation irrégulière est non déclaré, ainsi que le coût de leur placement en rétention lorsqu'ils sont interpellés, et de l'assistance juridique et sociale qui leur est alors fournie". Des parlementaires de gauche comme de droite vont lancer un audit de la politique d'immigration, qui débutera le 6 mai et durera plusieurs mois.

Source : Le Point

Oujda : Le laboratoire de recherche en droit de la famille et immigration de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, université Mohammed 1er , organise les 09 et 10 Avril 2010, un colloque international sur « le code de Famille et réalité d’application à l’étranger » .

Le Forum des compétences marocaines en Europe (Careers In Morocco) se tiendra le 24 avril courant au Palais des Congrès de Paris, apprend-on mercredi auprès des organisateurs.

Cet événement, qui cible les compétences marocaines établies à l'étranger, témoigne de la volonté d'accompagner le développement que connaît le Maroc en créant des plateformes de rencontres, d'échanges et de discussions, ajoute-t-on de même source.

Le Forum vise à faciliter les opportunités d'investissement et de partenariat entre les décideurs marocains et les porteurs de projet issus de la diaspora marocaine et faire connaitre le tissus économique marocain, ses activités, ses métiers auprès d'une audience dépassant les 3.000 participants.

Cet évènement sera aménagé autour de trois axes d'activité dont un espace recrutement, qui a pour but de mettre en relation les entreprises et les demandeurs d'emplois et un espace entreprenariat qui permettra d'éclairer les investisseurs et les porteurs de projets potentiels sur les opportunités de financement et de partenariat au Maroc.

Un espace conférences sera également animé par des représentants du monde de l'entreprise marocaine, souligne-t-on.

Le Forum des compétences marocaines en Europe est organisé par des professionnels des ressources humaines en partenariat avec l'Association des étudiants marocains en France (AEMF).

Source : MAP

Bien des décennies après leur première vague migratoire, datée approximativement vers 1870, et le passage par des métissages successifs, leurs visages ont fini par prendre les traits des habitants du pays, comme ils ont d'ailleurs adopté leur parler, leur façon de s'habiller ou de se coiffer. Tout les porte à se confondre avec les Sénégalais et les Gambiens de souche mais, au fond d'eux-mêmes, ils restent marocains, très attachés à leurs origines, attachement qu'ils manifestent volontiers et avec exubérance à la moindre occasion.

Ce sont les descendants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de caravaniers ayant choisi de dresser leur bivouac définitif à Saint-Louis, Dakar ou Banjul. Depuis la seconde moitié du XIXème siècle, ils étaient venus par dizaines de Fès, de Marrakech, du Tafilalet et des provinces sud du Royaume, connues pour être un carrefour de commerce transsaharien entre le Maroc et l'Afrique de l'Ouest, apportant dans leur bagage les éléments de la culture arabo-musulmane qui vont fortement marquer leurs sociétés d'accueil. Un siècle plus tard, une nouvelle vague d'émigrés marocains est venue s'ajouter aux pionniers, composée essentiellement d'étudiants, d'artisans, de commerçants et, plus récemment, d'hommes d'affaires, de cadres d'entreprises et de banquiers.
Estimés, officiellement, à environ 3.000 - mais plus de 4.000 en réalité - ces Marocains nés ou résidant au Sénégal et en Gambie constituent une importante composante de la société de ces deux pays et un élément fondamental de la pérennité et de l'excellence des relations qu'ils entretiennent avec le Maroc. Les échanges humains et le partage d'un idéal religieux identique sont le ciment de ces liens séculaires qu'ont su forger et consolider les générations successives de Marocains établis dans cette partie de l'Afrique.

Cette communauté se partage entre les générations issues de mariages mixtes et ceux qui sont venus tout récemment.

Si pour les derniers les choses sont assez simples, relativement à leur nationalité marocaine indiscutable, les premiers sont confrontés au problème de l'identité. La plupart d'entre ceux-là sont démunis de tout document déterminant leur marocanité ou prouvant leur ascendant marocain. Leur acte de naissance, s'ils en disposent, n'a pas fait l'objet de transcription dans les registres de l'état civil marocains. Ils se trouvent, de ce fait, privés de carte d'identité nationale et de passeport marocain. Cet écueil ne les empêche pas de vivre normalement et de se fondre harmonieusement dans la société d'accueil, loin de là, mais il leur fait courir le risque de perdre progressivement et définitivement les constituants de leur culture marocaine. D'ailleurs les signes de cette déshérence annoncée sont visibles chez la toute dernière génération qui, en dehors du nom que portent les jeunes et les enfants qui la composent, ne parle ni ne comprend la langue maternelle de ses aïeux.

La pratique de l'arabe est en train de se perdre. La bonne volonté des parents pour entretenir chez leurs enfants le sentiment d'appartenir à une culture autre que celle sur laquelle ils ont ouvert les yeux ne suffit pas, en l'absence de structures capables de suppléer leurs efforts. Leurs liens avec le Maroc auraient pu s'affaiblir et finir même par se désagréger n'étaient-ce la sollicitude montrée à leur égard par les hautes autorités des trois pays et leur engagement à pérenniser ce trait d'union entre eux. Un continuel appel à l'aide est cependant lancé par ces Marocains animés par une flamme patriotique particulièrement vivace qu'ils ne voudraient pas voir s'éteindre un jour.

C'est en réponse à cette attente qu'une délégation menée par Mohammed Ameur, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, s'est déplacée récemment à Dakar et à Banjul. Le ministre y est allé écouter ces citoyens en mal de patrie et voir avec eux ce que le gouvernement marocain pourrait entreprendre pour satisfaire leurs doléances. Car outre les problèmes liés à la confirmation de l'identité nationale et culturelle, la situation sociale d'une partie d'entre eux n'a cessé de se dégrader, affectée par le vieillissement d'une génération sans ressources ni couverture sociale et par une conjoncture économique générale défavorable à leur commerce jadis florissant. A cela s'ajoutent les difficultés que rencontrent les nouveaux migrants, surtout les étudiants, de loin la catégorie la plus représentée au sein de la communauté établie au Sénégal, comme la rareté de logements estudiantins, la cherté du voyage au Maroc et les alternatives peu pratiques au transport aérien.

Malgré un nombre assez important d'associations à caractère social et culturel constituées par les Marocains du Sénégal, peu d'actions structurantes ont été entreprises pour atténuer les difficultés que les plus démunis d'entre eux vivent au quotidien. Cet appel a été entendu puisqu'un noyau de réseau sera bientôt mis en place pour identif.

Source : Le Matin

Le Conseil d’Etat a estimé le recours en extrême urgence introduit par l’enseignante était irrecevable. Son avocat annonce qu’il va déposer un nouveau recours.

Le Conseil d’État a rendu mercredi son arrêt, déboutant l’enseignante voilée de Charleroi du recours en extrême urgence qu’elle avait introduit contre le nouveau règlement d’ordre intérieur de la la ville de Charleroi, lui interdisant de donner cours voilée.

Lors de sa dernière réunion, le conseil communal de Charleroi avait voté un nouveau règlement d’ordre intérieur interdisant à ses enseignants le port de tout signe convictionnel, cela après avoir adhéré au décret de 1994 de la Communauté française portant sur le même objet.

De ce fait, dès le lendemain, ce règlement avait été signifié à la professeur de mathématiques, qui avait été interdite de cours depuis plusieurs mois. Son avocat avait alors introduit un recours en extrême urgence devant le Conseil d’État, visant à suspendre ce nouveau règlement communal.

Dans son avis, l’auditeur du Conseil d’État avait rejoint les arguments de la défense de l’enseignante. Pour lui, le décret de la Communauté française auquel avait adhéré la ville de Charleroi n’interdisait pas le port de signes convictionnels, mais bien le prosélytisme qui y serait attaché.

Mais dans l’arrêt rendu mercredi, le Conseil d’État ne s’est pas rangé à cet avis. Il a estimé que le recours en extrême urgence n’était pas recevable parce que cette extrême urgence n’apparaissait pas.

Pour le Conseil d’État, la ville de Charleroi n’a en effet pas précisé clairement ce que serait le sort de l’enseignante si elle persistait à vouloir donner cours voilée.

Contacté par l’agence Belga, l’avocat de l’intéressée indique qu’il va maintenant déposer un nouveau recours en suspension simple du règlement communal. Cela n’implique aucun délai particulier, mais risque fort de ne donner lieu à un arrêt du Conseil d’État que dans un délai plus long, à un moment où l’année scolaire sera, sinon terminée, du moins très proche de sa fin.

Source : Le Soir.be


L'homme d'affaires américain d'origine marocaine, Mostapha Saout, a lancé une entreprise "Allied Media Corporation", spécialisée dans la conception et la personnalisation de campagnes publicitaires dirigées vers des groupes ethniques particuliers aux Etats-Unis.

Basée à Alexandria (Virginie), Allied Media Corporation se distingue de ses concurrents par sa spécialisation dans les marchés ethniques à travers un personnel d'origine diverse et très au fait des complexités des marchés ethniques, tant à l'étranger qu'aux Etats-Unis, explique un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat.

Le ciblage de ces communautés diverses permet à l'entreprise de toucher des Américains souvent négligés par les grandes agences de publicité, souligne la même source.

L'entreprise emploie 40 salariés qui fournissent aux clients toute une gamme de services allant de l'analyse de marchés à la production de vidéos pour la télévision et l'Internet en passant par la conception de stratégies publicitaires et de campagnes de relations publiques.

Conçue en 1998 par ce natif de Casablanca, Allied Media Corporation était une entreprise artisanale, et ce n'est qu'après les attentats du 11 septembre 2001 qu'un nombre croissant de clients se sont présentés, conscients de la nécessité d'établir le contact avec divers groupes ethniques.

"On s'est rendu compte qu'en plus des dangers posés par ces extrémistes qui s'en prenaient aux Américains, il existait aux Etats-Unis une incompréhension générale des régions arabes et musulmanes du monde, ainsi que des populations musulmanes ou arabes établies dans ce pays", a déclaré M. Saout, cité par la communiqué.

Il a, dans ce sens, précisé que des organes gouvernementaux, des sociétés et des organisations non gouvernementales se sont assez rapidement adressés à Allied Media pour communiquer avec les groupes arabes et musulmans des Etats-Unis et d'ailleurs, faisant savoir que parmi de ses clients figurent, entre autres, l'armée de terre des Etats-Unis, Western Union, Aramex, l'Organisation des Nations unies et le Secours islamique des Etats-Unis.

En dépit de ce succès, l'entreprise rencontre toujours des difficultés surtout que la moitié de son travail consiste à trouver de nouveaux clients et elle navigue constamment dans les sites Internet du gouvernement à la recherche de contrats et de débouchés, outre la difficulté à expliquer les créneaux spécialisés de l'entreprise.

M. Saout estime, en outre, que la prise de conscience croissante de l'importance de ces groupes et, partant, de la nécessité de leur adresser des messages publicitaires adaptés, va aider son entreprise à s'épanouir.

"Il y aura une demande pour des entreprises comme la nôtre, capables de naviguer pour des clients qui ont besoin d'atteindre l'un ou l'autre des nombreux groupes ethniques auxquels ils désirent communiquer un message", a-t-il dit.

Mostapha Saout, qui a vécu son enfance au Maroc, a poursuivi ses études à l'université de Paris X-Nanterre. Il est titulaire d'une maîtrise en administration commerciale avec une spécialisation en techniques de commercialisation de l'université de Seattle (Etat de Washington).

Pendant les années 1990, il a travaillé pour Arab Network of America, réseau de radio- télévision où il a eu l'occasion d'acquérir une connaissance approfondie des communautés arabes et musulmanes aux Etats-Unis.

Grâce à son savoir spécialisé, M. Saout est devenu un commentateur régulier sur de grandes chaînes, notamment CNN, CBS, Fox News et la National Public Radio, où il donne son avis sur des questions concernant les Arabes des Etats-Unis et sur la manière dont ce pays pourrait projeter à l'étranger une image positive.

Source : MAP

Un nouveau projet de loi prévoit de réformer considérablement la procédure d'asile du Canada, en faisant un tri plus stricte entre « vrai » et « faux » demandeurs d'asile. En même temps, l'accès à la citoyenneté canadienne aurait récemment été rendu plus difficile par une circulaire du ministère de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme. Les critiques s'amplifient.

Mardi, 6 avril, la Radio Canada a révélé que le gouvernement conservateur de Stephen Harper aurait, il y a trois semaines, restreint l'accès à la citoyenneté canadienne pour des immigrés de moins de 55 ans. Une bonne connaissance soit de l'anglais, soit du français et un plus haut niveau de connaissances générales sur la société canadienne seraient exigés. La note de passage des tests de connaissances serait ainsi passée de 60% à 75%. Patrice Brunet, avocat spécialisé en droit d'immigration interviewé par Radio Canada, craint que surtout des personnes pas ou peu scolarisées se trouveront exclues par une telle procédure. « On s'entend que la citoyenneté canadienne est un principe qui ne devrait pas refléter un niveau d'éducation. C'est plutôt un attachement, un engagement envers le pays », soutient M. Brunet.

Quant au projet de loi C 11, présenté mardi, 30 mars, par le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney, l'objectif affiché est de réduire le temps de traitement des demandes d'asile d'actuellement 19 mois à 6 semaines en moyenne, et, en parallèle, la période durant laquelle peuvent être expulsées les personnes dont la demande d'asile est refusée. Actuellement, ce délai est de 4 ans et demi, il doit être réduit à un an.

Pour aboutir à ces résultats, la réforme de l'accueil des réfugiés au Canada prévoit d'instaurer ce qui a été critiqué comme un « système à deux vitesses ». Une liste de « pays sûrs » devrait être établie. Des demandeurs d'asile provenant de ces pays seront plus facilement renvoyés chez eux, parce qu’on estime qu’ils ne sont pas en danger dans leur pays d’origine.

Une section d'appel est néanmoins prévue pour les ressortissants de pays « dangereux ». Mais elle devrait surtout servir à limiter l'éventail de possibilités existantes dans le droit actuel à cette seule procédure. Faire valoir une évaluation des risques avant renvoi (ERAR) ou des motifs d'ordre humanitaire, par exemple, ne sera plus possible pour éviter d'être expulsé. «Ce que nous faisons ici, c'est de remplacer ces appels de facto qui ne marchent pas, qui prennent des mois et des mois, avec une section d'appel aux processus très robustes», a précisé le ministre Kenney. Celui que la communauté sino-canadienne appellerait le « Smiling Buddha » en référence aux valeurs conservatrices qu'il met en avance pour gagner leur soutien, ne mâche pourtant pas ses mots. Selon Kenney, « presque 60% des gens qui demandent l'asile au Canada se révèlent être de faux réfugiés et pas des vrais demandeurs d'asile », ils « abusent de notre générosité ».

L'opposition qualifie ce projet de loi « d'inéquitable », comme le relève le quotidien canadien La Presse. La journaliste Agnès Gruda du même quotidien critique surtout ce qu'elle appelle « l'illusion des 'pays sûrs' ». Selon elle, un pays comme le Mexique ne devrait pas être qualifié de « sûr ». Mais pourtant, une Mexicaine de 24 ans, qui avait demandé l'asile au Canada par peur des narco-trafiquants à l'origine de l'assassinat de son père, a vu sa demande rejetée en décembre 2008. Les juges estimaient que le Mexique pouvait assurer sa sécurité. En juin 2009, elle a été retrouvée morte, assassinée. Gruda ajoute d'autres exemples qui montrent que de mettre le Mexique sur une liste de « pays sûrs » répond plutôt à une politique des chiffres qu'à une évaluation réaliste de la situation au Mexique. Les pays dont le gouvernement canadien voudrait limiter les arrivées de personnes risquent ainsi, semble-t-il, de se retrouver sur une telle liste. Pourvu qu'elle ne soit pas trop longue.

Source : Yabiladi

Plus de la moitié des Autrichiens considèrent l'islam comme une menace et près des trois quarts pensent que les musulmans ne s'adaptent pas assez à la société autrichienne, selon un sondage publié mercredi, en pleine campagne électorale pour la présidence de la république.

Selon quelque 54% des personnes interrogées "l'islam est une menace pour l'Occident et nos modes de vie habituels". 72% pensent que les musulmans en Autriche "ne s'adaptent pas aux règles de la vie en communauté", selon l'institut de sondages IMAS.

Pour 71% des Autrichiens, l'islam n'est pas compatible avec la conception occidentale de la démocratie, de la liberté et de la tolérance, selon le sondage.

Les Autrichiens élisent le 25 avril leur président, au rôle surtout honorifique et moral.

Face au président sortant, le social-démocrate Heinz Fischer, quasiment assuré d'être réélu, se présentent deux candidats hostiles à l'immigration: Barbara Rosenkranz, candidate de l'extrême droite, veut rétablir les contrôles aux frontières, et Rudolf Gehring (parti chrétien), est un fervent opposant à la construction de minarets.

Parmi les électeurs d'extrême droite, 78% sont d'accord avec l'affirmation que l'islam constitue une menace. Aucun chiffre n'est donné pour les sympathisants du parti chrétien. Les électeurs du parti écologiste des Verts sont, eux, largement en dessous de la moyenne de la population, avec seulement 16% partageant cette opinion.

Le sondage a été réalisé en Autriche entre le 19 janvier et le 8 février auprès de 1.088 personnes.

Source : La Croix/AFP

Les immigrés musulmans en Espagne, qui représentent 767.000 personnes sur un population de 45 millions d'habitants, se sentent plutôt bien dans ce pays, même si 27% d'entre eux sont actuellement au chômage, selon un rapport gouvernemental publié mercredi.

En outre cette population plutôt jeune, avec un âge médian de 27 ans, est très peu radicalisée et considère à une très forte majorité qu'il est "parfaitement possible d'être à la fois un bon musulman et un bon Espagnol", précise le rapport.

Ce document a été publié conjointement par les ministères de l'Intérieur, de la Justice et du Travail et Immigration à l'issue d'une enquête annuelle effectuée auprès de 2.000 immigrés musulmans en Espagne.

Ces derniers, essentiellement d'origine marocaine, affirment à 70% se sentir "bien ou très bien" en Espagne et se disent à 81% "bien adaptés à la vie et aux coutumes espagnoles".

En outre 84% indiquent ne pas avoir rencontré d'obstacles pour pratiquer leur religion et 94% se déclarent opposés à toute "violence" pour répandre ou défendre des croyances religieuses, selon cette enquête.

Les immigrés musulmans représentent environ 16% de la population immigrée en Espagne et 73% d'entre eux font partie de la population active.

En raison de la crise, 27% sont en chômage (contre 20% pour l'ensemble du pays), mais cela n'a pas modifié pas leur "vision positive" de l'Espagne, selon le ministre du Travail Celestino Corbacho.

La bonne intégration des immigrés musulmans est un "succès de la société espagnole", a affirmé M. Corbacho.

Source : La Croix/AFP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise l’exposition "Un siècle d'histoire des Maghrébins de France par l'affiche" à la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc (BNRM) à Rabat du 7 au 19 avril 2010, indique un communiqué du CCME. Le vernissage de ladite exposition a lieu le mercredi 7 avril à 18h.

L’exposition présente l’histoire de l’installation des populations maghrébines en France à partir de la fin du XIXème siècle, précise-t-on de même source. Elle a deux objectifs : faire connaître et valoriser la contribution intellectuelle et artistique des Maghrébins en France, ainsi que faire évoluer les représentations sur l’immigration et promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle.

Ainsi, elle a été déjà présentée dans plusieurs villes françaises, notamment Lyon et Paris. D’ailleurs, à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI) de Paris, l'exposition continue jusqu’au 18 avril 2010.

Cet événement du CCME entre dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire, initiés par l’Association marocaine de promotion de l’histoire en partenariat avec le Ministère de l’Education. Le thème de cette 6ème édition des RDV de l’histoire, organisé du 7 au 10 avril à la BNRM, porte sur "Migration et peuplement".

Source : Yabiladi

 

Selon une étude du Centre Interuniversitaire de Recherche en Analyse des Organisations (CIRANO), le taux d'emploi des immigrants au Québec était en 2006 beaucoup plus faible qu'ailleurs au pays.

Pourtant, le Québec se démarque par son engagement en matière d'immigration, et les immigrants sont plus éduqués, maîtrisent mieux le français et sont plus jeunes qu'auparavant.

Le CIRANO a notamment constaté que le niveau de scolarité des immigrants accueillis au Québec a progressé de façon phénoménale en 20 ans. La part des immigrants récents âgés de 25 ans et plus qui détiennent au moins un baccalauréat est ainsi passée de 15,4% en 1981 à 51% en 2006.

Quant au taux d'emploi, il était de 11,4% inférieur à celui des Canadiens de naissance vivant au Québec. En Ontario, l'écart était de 5% alors qu'en Colombie-Britannique, il s'élevait à 5,1%. Pourtant, la part de la population immigrante dans la population totale est beaucoup plus élevée en Ontario et en Colombie-Britannique qu'au Québec.

Dans un contexte de vieillissement de la population et de pénuries anticipées de main-d'œuvre, le CIRANO avance que le gouvernement québécois devrait favoriser une meilleure intégration des immigrants au marché du travail, «s'il souhaite que les nouveaux arrivants (...) participent pleinement à lutter contre cette diminution appréhendée de la main d'œuvre.»

«Il doit également faire plus pour assurer aux immigrants des conditions économiques comparables, voire supérieures, à celles observées dans les autres provinces canadiennes», affirment les auteurs de l'étude, Brahim Boudarbat et Maude Boulet.

«Sinon, il lui sera de plus en plus difficile de recruter et de retenir les immigrants les plus qualifiés et les plus compétents.»

Source : Argent

Ce dictionnaire présente et analyse les préjugés racistes et les pratiques discriminatoires des origines à nos jours, dans notre pays et dans le monde. Il va également au-delà et revient sur les luttes contre ces phénomènes, luttes des victimes elles-mêmes et luttes des défenseurs des libertés et de la dignité humaine.

Il comporte trois volets :

- Le racisme, l'exclusion et les discriminations en questions où il tente de répondre à des questions comme : peut-on dire que la France est une société postcoloniale ? Comment peut-on être musulman en France ? La guerre des mémoires aura-t-elle lieu ?

Existe-t-il une éducation contre le racisme ? Quelles avancées en matière de lutte contre les discriminations sexuelles ? Situation des femmes : peut mieux faire ?...

- Les temps forts de la chronologie, qui invitent, sans démagogie ni parti pris, à la traversée d'une histoire contrastée.

- Et 300 articles par ordre alphabétique, d'Abolitionnisme à Zoos humains, en passant par Antisémitisme, Banlieues et quartiers, Bible, Colonisation, Cultures noires, Esclavage, Gay Pride, Génocides, Hip hop, Identité nationale, Islamophobie, Langues, cultures et identités créoles, Littérature orientaliste, Marche pour l'égalité, Misogynie, Nakba, Négationnisme, Paria, Pauvreté et précarité, Totalitarismes, Tsiganes, Voile… [mercredi 7 avril 2010]

Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Le Laboratoire de Recherche en Droit de Famille et Immigration organise un Colloque international sur le code de Famille et réalité d’application à l’étranger les 09 et 10 Avril 2010..

Les dispositions juridiques du mariage et du divorce des marocains à l’étranger, représente une image claire de l’ouverture du code de la famille, promulgué en 2004, prenant en considération les nouvelles versatiles de la famille marocaine, par l’appariement entre la référence religieuse, qui inspire ses origines de la Charia, et la référence universelle, qui trouve son fondement dans les principes des droits de l’Homme et les traités ratifier par le Maroc. La réforme est parvenu suite aux problèmes confronté par les marocains résidants à l’étranger, dû à l’application du code des statuts personnels (moudawana), abrogée par la loi n° 70-03 formant code de la famille, notamment en ce qui concerne leurs mariages et divorces, à savoir ainsi les conséquences négatives touchant les familles marocaines à l’étranger. Pour ces raisons, le législateur marocain devrait trouver de nouveaux mécanismes, et poursuivre une politique plus ouverte, afin d’assurer une cohésion des relations familiaux, vu les conditions de vie des citoyens résidant à l’étranger, et sans oublier l’impact des exigences sociales et juridiques, qui leurs sont imposer à l’étranger.

Or le caractère marquant de ces évolutions, conflue l’idée de faciliter et simplifier les procédures, et soulève ainsi toute critique, considéré comme l’un des fins de la charia, à l’égard des indéfectibles essentiel, de la façon qui permettra la réalisation des objectifs, et la manipulation des règles, sans sacrifier les valeurs primordiales de la société marocaine.
La sauvegarde des liens de citoyenneté avec les marocain résidant à l’étranger, impose au Maroc la recherche des nouvelles voies afin de préserver l’identité nationale, en assimilation avec leurs positions juridiques dans les pays d’accueil, notamment celles qui intéresse les contrats de mariage et le divorce, l’une des importantes réformes du code de la famille.
Ainsi les différentes lois de la famille, dans n’importe quel pays, se basent sur des notions sociales, éthiques, et religieuses, dont les effets influents les contrats de mariage et dissolution du lien conjugal. Les différents régimes juridiques européen se référent aux traités et conventions pour formuler les lois régissant la famille, ceci dit qu’il devient inacceptable de limiter la liberté de l’individu, ou bien de prendre la religion et le sexe comme critère de différenciation. En revanche le droit familial marocain s’attache à la religion et les considérations morales, cette situation à conduit les juristes à une importante rivalité pour déterminer les règles convenables aux rapports familiaux, on constate dés lors que l’intérêt exige la recherche des formules de concordance en commun.

Il est vrai que la collision entre les différentes références représente l’origine du conflit des lois entre nations, au niveau de l’application, puisque chaque état exige l’application de sa loi nationale sur chaque relation comprenant un élément étranger, dans la mesure de préserver son autorité, et sa souveraineté, sur l’organisation des relations juridiques entre ses ressortissants partout dans le monde. Une telle situation exige le recours aux solutions opté par le code de la famille de 2004, au service des ressortissants marocains à l’étranger, notamment :

- La recherche des solutions législatives conciliatoire pour le traitement des conflits juridiques internationaux.

- Création des règles d’attribution pour le règlement des conflits.

- Réformer les codes de la famille, afin d’atteindre une cohérence avec les législations des autres pays.

- Elaboration de conventions bilatéraux, ou regroupant plusieurs états.

Le législateur marocain a adopté plusieurs dispositions dans le nouveau code de la famille, identique à celles en vigueur dans les pays d’accueil, et surtout en ce qui concerne le divorce judiciaire, il s’agit, en effet, d’un contrôle judiciaire sur les différentes sortes de dissolution des liens de mariage, dans le cadre de l’égalité entre les conjoints, conformément aux législations européenne.
Nonobstant les réformes réalisées, la réalité de mise en œuvre atteste l’existence de nombreuses problématiques, et particulièrement :

1- Que signifie cette disposition de l’article 14 : les procédures administratives locales du pays de résidence ? Quelles sont les problématiques qui ressortent des conditions de fonds, surtout celles qui concernent l’absence des empêchements du mariage, et spécialement le mariage entre musulmane et non musulman, ainsi que la condition de témoignage de deux musulmans ? D’autre part on se pose la question sur l’intention du législateur par les dispositions de l’article 15 qui mentionne que : Les marocains, ayant conclu un acte de mariage conformément à la législation locale du pays de résidence, doivent déposer une copie dudit acte, s’agit il d’un dépôt administratif, ou judiciaire ? et quelles sont les conséquences du non respect des mesures susmentionnées ?

2- Le divorce des marocains à l’étranger pose la problématique du conflit de compétence international – législatif ou judiciaire-, ainsi que le problème d’exequatur des jugements étrangers, surtout que le Maroc présente, d’après l’article 128, une disposition très importante dans le cadre de l’intérêt traduit par le législateur en vers les ressortissants marocains à l’étranger, mais à quelle mesure la juridiction à répondu positivement à cette volonté dans cette application familiale ?
3- En réalité les causes de la garde des enfants soulèvent plusieurs contraintes, pour cette raison le législateur marocain à procédé à la modification de l’article 6 du code de la nationalité, permettant aux citoyennes marocaines, mariées avec des étrangers, d’attribuer leur appartenance au Royaume à leurs enfants. Malgré cette disposition, la garde de ces enfants, provoque plusieurs contestations, au sein des relations internationales privé, notamment en ce qui concerne la loi applicable à la garde des enfants issu d’un mariage mixte.

4- La pension alimentaire, de sa part, pose des problèmes, ceci justifie la raison d’être de la convention de New York, en 1956, ratifié par le Maroc le 03 Octobre 1959, afin de facilité le recouvrement de la pension dans un pays étranger. Ainsi il faut mentionner la convention Belgo-Marocaine relative à la reconnaissance des décisions judiciaires correspondantes à la pension, et leur exécution. A quel point la protection du droit à la pension est assurée au sein des relations internationales ?

5- Quelles sont les garanties, que présente les conventions internationales, pour lutter contre le transfère illégal des enfants ? les juridictions ont-ils le pouvoir d’intervenir afin de garantir ce droit, et de l’organiser? et sur base de quels mécanismes peut-on l’exécuter ?

6- La gestion des biens à acquérir pendant la relation conjugale, et la situation financière des conjoints et des enfants, notamment suite à la dissolution du pacte conjugal, suscite une importance réflexion sur les difficultés juridiques qui provoque des conditions négatives de la vie sociale des individus.

Dans le cadre de ses études et activités, tenant les différentes phases de l’application du code de la famille marocain de 2004, le laboratoire de recherche Droit de la famille et immigration organise ce colloque international en partenariat avec le Ministère de la Justice, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’étranger, Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Université D’Anvers en Belgique et l’Institut pour les études marocaines, les 09 et 10 Avril 2010, à la salle des conférences au sein de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, à Oujda. Afin de contribuer à soulevé les problèmes juridiques que confronte la famille marocaine à l’étranger, et rechercher une approche globale, suite aux interventions et débats, afin de trouver les solutions adéquate, soit au niveau de la législation nationale, ou selon les lois du pays d’accueil, ou bien par la mise en œuvre des conventions internationales…etc., d’une façon qui nous permettra une adaptation meilleur des dispositions du code de la famille avec la réalité, sans briser l’identité nationale.

Source : Oujda Magazine

Les 8-9 avril 2010, aura lieu à l’université autonome de Barcelone (UAB) un séminaire sur « liberté religieuse et citoyenneté musulmane ». Ce séminaire est organisé par le Département de droit ecclésiastique, droit public et sciences de l’Histoire du droit de l’UAB.

De nombreux juifs d'origines maghrébines ont célébré, mardi soir à Montréal, la fête de la Mimouna, en présence de plusieurs personnalités canadiennes et marocaines et de nombreux membres de la communauté juive marocaine installée dans la métropole de Québec.

La fête de la Mimouna, devenue un symbole de la coexistence entre juifs et musulmans, a été célébrée à la manière typiquement marocaine, avec l'offrande de mets et de gâteaux variés, de thé à la menthe au rythme notamment de la musique gharnatie, le tout dans l'ambiance festive qui caractérise cette cérémonie marquant la fin de la Pâque juive (Pessah).

A travers cette fête, célébrée dans une ville canadienne où vit une importante communauté juive marocaine, les organisateurs ont voulu transmettre un témoignage de l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre juifs et musulmans, a expliqué Marc Kakon, président de la Communauté sépharade unifiée du Québec.

La cérémonie de la Mimouna, qui perpétue une tradition juive conçue en terre d'Islam, "symbolise la relation harmonieuse entretenue par les deux communautés des siècles durant", a-t-il ajouté.

Plusieurs juifs marocains établis de longue date au Canada ont confié, pour leur part, avoir retrouvé dans cette cérémonie le "goût et les souvenirs inoubliables" de leurs jeunesses dans le mellah.

Pour eux, cette cérémonie renforce les efforts déployés par diverses parties pour lever les préjugés et les idées simplistes et pour renforcer la coexistence et le respect mutuel.

Outre un grand nombre de juifs marocains établis à Montréal, cette fête de la Mimouna s'est déroulée en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, du Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, d'hommes politiques et de nombreuses personnalités canadiennes.

Source : MAP

Depuis trois ans, on croyait avoir compris la politique du président de la République et du gouvernement en matière d'immigration : fermeté inflexible contre les clandestins et leurs passeurs, l'"immigration subie" ; approche pragmatique et ciblée des travailleurs étrangers dont l'économie française peut avoir besoin, l'"immigration choisie".

Aujourd'hui, on ne comprend plus. En octobre 2009, un mouvement de grève des salariés sans papiers a démarré ; il touche 6 260 travailleurs employés dans quelque 2 200 entreprises. Que fait le gouvernement ? Il mène une politique de Gribouille, injuste et incohérente.

En théorie, la situation est simple depuis la loi du 20 novembre 2007 et la circulaire d'Eric Besson en date du 24 novembre 2009. Le gouvernement a accordé aux préfectures un "pouvoir discrétionnaire" en matière d'admission exceptionnelle en France d'étrangers, dès lors qu'ils ont un travail déclaré et les qualifications requises pour travailler dans un secteur où les difficultés de recrutement sont patentes.

Or la majorité des 400 000 sans-papiers présents en France ont un emploi salarié. Déclarés sous une fausse identité, ils paient des impôts et des cotisations sociales. Autant dire qu'ils contribuent à la richesse nationale. Mais c'est comme s'ils n'existaient pas, puisqu'ils sont toujours en situation irrégulière.

Le seul souci du ministre de l'immigration, qui a présenté au conseil des ministres du 31 mars un nouveau projet de loi, est de faire évacuer les sans-papiers qui occupent illégalement des locaux publics ou privés. La loi de 2007 prévoit de régulariser au cas par cas ceux qui peuvent produire des certificats d'employeurs montrant qu'ils sont salariés depuis au moins un. Mais M. Besson refuse une régularisation qui reviendrait à "encourager les filières clandestines à poursuivre leur triste et sordide commerce".

En réalité, c'est la politique de l'immigration qui devient "triste et sordide". Les sans-papiers n'osent pas demander leur régularisation sous peine d'être expulsés. Les entreprises hésitent à fournir des certificats de crainte d'être sanctionnées pour emploi d'étrangers sans titre de séjour, avec, à la clé, une menace de fermeture administrative.

Pour sortir de l'impasse, une initiative aussi louable qu'inédite a été prise par des acteurs sociaux qui, généralement, s'opposent. Le 8 mars, la CGT, la CFDT, l'UNSA, Solidaires, mais aussi la CGPME, le Syndicat national des activités du déchet, Veolia Propreté, le mouvement patronal Ethic, rejoint par Entreprise et Progrès, ont défini "une approche commune entre employeurs et organisations syndicales". Ils plaident pour une régularisation sur des "critères objectifs". Donc pour régulariser ceux qui s'acquittent "de leurs cotisations et impôts, de même que leurs employeurs".

Pour sortir de l'incohérence qui le conduit à privilégier la répression de l'immigration clandestine sur une politique assumée d'immigration de travail, le gouvernement doit accepter le dialogue et agir avec équité.

Source : Le Monde

L'Association "Pour un Maroc Meilleur" (PMM) a organisé, dimanche à Montréal, une soirée caritative pour collecter des fonds destinés à des projets d'alphabétisation au Maroc.

Selon les responsables de l'Association, cette soirée s'inscrit dans le sillage des efforts menés par les jeunes étudiants et cadres marocains au Canada en vue d'encourager la scolarisation notamment en milieu rural.

Les recettes de cette soirée, qui s'incère dans le cadre du plan d'action 2010 de l'Association, seront dédiées au financement de projets de lutte contre l'analphabétisme dans les régions les plus reculées du Royaume.

De par sa conception, le projet se veut un levier encourageant le développement personnel de l'enfant, le tout grâce à la mobilisation de toute personne motivée pour un Maroc meilleur, ajoute l'Association.

PMM est une ONG à but non lucratif créée en janvier 2006. Elle avait réalisé en 2009 six projets d'envergure visant à venir en aide aux familles les plus démunies et à lutter contre l'analphabétisme dans les régions de Guelmim, Midelt, Tétouan, Khemisset et Chtouka Ait Baha.

Menés en collaboration avec des associations locales, ces projets ont bénéficié à plus de 1.000 enfants ayant reçus des kits cartables-fournitures scolaires offerts par l'association PMM.

L'Association se fixe comme objectif de contribuer à la réalisation de projets visant à lutter contre l'analphabétisme et l'abandon scolaire, en venant en aide aux différentes associations locales marocaines en manque de financement. Elle axe aussi ses activités sur la sensibilisation des jeunes générations au danger de l'analphabétisme.

Source : MAP

L'Assemblée nationale française débattra le 11 mai d'une résolution parlementaire qui fixera les grands principes devant encadrer l'interdiction par la France du voile islamique intégral.

L'Assemblée nationale française débattra le 11 mai d'une résolution parlementaire qui fixera les grands principes devant encadrer l'interdiction par la France du voile islamique intégral.

Ce texte solennel n'a pas de valeur juridique contraignante, et devrait être suivi de textes législatifs ou réglementaires destinée à mettre en oeuvre une interdiction "la plus large possible" de la burqa ou du niqab, selon le gouvernement.

Cette proposition de résolution est issue des travaux d'une mission parlementaire sur le voile intégral, qui s'était achevée fin janvier.

Celle-ci avait jugé une telle résolution nécessaire, jugeant "le port du voile intégral contraire aux valeurs de la République" et affirmant que "toute la France dit non au voile intégral et demande que cette pratique soit prohibée sur le territoire de la République".

Le président Nicolas Sarkozy et le gouvernement n'ont pas encore tranché la question de la portée exacte de l'interdiction, qui devra être fixée dans le texte de loi qui suivra le vote de la résolution.

Les députés du parti présidentiel UMP veulent une interdiction sur tout l'espace public, y compris dans la rue, alors que la mission parlementaire, réunissant des membres de tous les partis, s'était prononcée pour un bannissement des services publics, transports inclus.

La semaine dernière, le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative française, avait déconseillé au gouvernement une interdiction "générale et absolue" du voile intégral. Une telle prohibition "ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable", avait estimé le Conseil d'Etat, appelé par le gouvernement à donner son avis.

La France débat depuis des mois de cette interdiction du voile intégral, dont le port concerne environ 2.000 femmes, selon des statistiques officielles du gouvernement.

Le patron des députés de l'UMP a plaidé pour qu'une loi soit discutée et votée immédiatement après l'approbation de la résolution parlementaire.

"Je verrais quelque intérêt, dans un souci de cohérence, à ce que soit dans la foulée de la résolution. Il faut les examiner dans un même bloc. La résolution, c'est pour expliquer, la loi, c'est pour agir", a déclaré Jean-François Copé.

Il pourra s'agir d'une loi d'origine parlementaire, c'est à dire déposée par le groupe UMP, ou d'origine gouvernementale, c'est à dire soumise par l'exécutif. Les deux options sont encore à l'étude, ont indiqué des responsables de la droite au pouvoir.

Source : Le Matin.ch/AFP

Le Haut commissariat au plan (HCP), l'UNICEF et l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) ont signé, mardi à Rabat, un mémorandum d'accord pour la collecte, l'analyse et la diffusion de données relatives à l'enfance.

Aux termes de cet accord, le HCP, l'UNICEF et l'ONDE conviennent de réaliser une étude sur l'impact de la pauvreté et des disparités sur l'enfant afin de dresser le profil de la pauvreté chez cette catégorie et éclairer les politiques sociales ayant trait à l'enfance.

Les trois parties conviennent également, en vertu de cet accord, de réaliser une enquête sur l'impact social des migrations et des transferts de migrants sur les enfants, dont les résultats permettront de formuler des recommandations en matière des politiques de protection sociale.

Le HCP, l'UNICEF et l'ONDE vont également s'atteler à l'actualisation des données sur le travail des enfants au Maroc et à la mise en place d'un système d'information pour la diffusion des données relatives aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et au Plan d'action national pour l'enfance.

Selon l'accord, le HCP réalisera l'opération de collecte de données relatives à l'impact social des transferts de migrants sur les enfants au Maroc, l'UNICEF fournira le soutien financier nécessaire et facilitera la diffusion des données et résultats recueillis, alors que l'ONDE mobilisera les partenaires pour le suivi des recommandations issues des analyses réalisées dans le cadre du Congrès national des droits de l'enfant, et du Forum national sur les politiques sociales et les droits de l'enfant.

A cette occasion, le Haut commissaire au plan, M. Ahmed Lahlimi Alami a indiqué que cet accord permettra de converger les efforts du HCP, de l'UNICEF et de l'ONDE pour contribuer à l'amélioration de la situation des enfants au Maroc, éclairer la prise de décision et évaluer les progrès en matière de droits de l'enfant.

M. Lahlimi a également affirmé que cet accord s'incère dans le cadre des efforts déployés en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance et l'ONDE en vue d'examiner les progrès réalisés en matière de bien-être des enfants, défendre leurs droits et favoriser leur plein épanouissement.

Pour sa part, le représentant de l'UNICEF au Maroc, Aloys Kamuragiye a affirmé que cet accord permettra la production d'une information stratégique ayant trait au domaine de l'enfance au Maroc, ajoutant que l'objectif est de faire du plaidoyer auprès des décideurs pour contribuer à l'amélioration des conditions de l'enfant et aider à répondre à leurs besoins essentiels.

M. Kamuragiye s'est également félicité de l'intérêt porté par le HCP au domaine de l'enfance, soulignant que le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance souhaite renforcer son partenariat avec le Haut commissariat au Plan et de positionner le Maroc en tant que pays leader en Afrique en ce qui concerne la promotion de l'enfance.

De son côté, le directeur exécutif de l'Observatoire national des droits de l'enfant, Said Raji s'est félicité du partenariat HCP-UNICEF-ONDE qui, d'après lui, est de nature à générer des données stratégiques collectées selon les meilleurs standards scientifiques dans le domaine de l'enfance et réaliser des analyses combien importantes pour éclairer les politiques publiques de l'enfance.

Source : MAP

Une nouvelle étude du Bureau international du travail sur La migration internationale de main-d’œuvr, préconise une «approche fondée sur les droits» des migrants. La position du BIT n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, en revanche, ce sont les efforts déployés par l’organisation pour faire entendre sa voix et peser dans le débat sur la mondialisation. «La crise financière et économique mondiale actuelle met en lumière le rôle que devrait jouer l’OIT sur la scène internationale en s’intéressant à l’intégration des politiques en matière d’emploi et de finance», explique Ibrahim Awad, directeur du programme des migrations internationales.

Dans un contexte de rejet des immigrés et, parfois, de repli nationaliste, l’étude s’emploie à révéler les contributions positives qu’apportent les travailleurs migrants à leur pays de destination comme à leur pays d’origine. Cependant, elle met aussi en évidence le déficit de travail décent et de protection dont les travailleurs migrants pâtissent aujourd’hui encore: faibles rémunérations, non-versement des salaires, milieux de travail dangereux, quasi-absence de protection sociale, déni de la liberté d’association et des droits des travailleurs, discrimination et xénophobie.

«La migration internationale est avant tout une question de marché du travail, d’emploi et de travail décent, et dans une moindre mesure une question de sécurité, de demandeurs d’asile ou de réfugiés», insiste Ibrahim Awad. Et de poursuivre: «Le défi consiste à gérer la migration de telle manière qu’elle crée de la croissance et de la prospérité à la fois dans le pays d’origine et dans le pays de destination, tout en protégeant et en profitant aux travailleurs immigrés eux-mêmes. »

En 2010, les migrants internationaux sont estimés à 214 millions et ne représentent que 3% de la population mondiale.

Source : Tribune de Genève

Un rapport publié récemment établit que les efforts du HCR au Maroc visant à protéger les réfugiés et à répondre à la migration mixte ont contribué à élargir l'espace de protection. Toutefois d'importants problèmes demeurent.

Ce rapport, publié par le Service du HCR pour l'élaboration et l'évaluation des politiques, a examiné l'impact du travail du HCR sur le bien-être des réfugiés et des demandeurs d'asile au Maroc.

Il a permis d'établir que des approches novatrices ont été mises en œuvre – en étroite coopération avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) – en matière de communication pour aider les communautés réfugiées, d'opportunités offrant une intégration locale dans le pays d'accueil et de soutien pour un retour librement consenti et dans la dignité.

Etant donnée la forte proportion de clandestins au sein des mouvements migratoires, il est difficile d'estimer le nombre de ressortissants étrangers vivant actuellement au Maroc sans statut juridique. Des sources gouvernementales et des chercheurs indépendants font état de quelque 10 000 immigrés d'origine sub-saharienne au minimum, qui seraient en situation irrégulière et qui pourraient se trouver sur le sol marocain. Seulement quelque 750 à 800 personnes, soit moins d'un pour cent au total, ont été reconnus comme réfugiés par le HCR.

Le Maroc a une longue tradition d'accueil de réfugiés et de migrants. Le pays a ratifié l'ensemble des principaux traités internationaux concernant les migrants, les réfugiés et les droits de l'homme, y compris la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et son Protocole de 1967.

Une loi réglementant l'entrée et le séjour des étrangers au Maroc a été adoptée en 2003. Elle contient d'importantes dispositions interdisant l'expulsion des réfugiés et des demandeurs d'asile. Elle permet par ailleurs des recours contre les arrêtés d'expulsion. Le pays ne dispose cependant pas d'un cadre législatif ou institutionnel dédié aux questions de réfugiés et de demandeurs d'asile.

Bloqués par l'absence d'un statut juridique reconnu ainsi que par des différences ethniques et linguistiques, les réfugiés, comme les migrants, ont du mal à établir des moyens d'existence durables au Maroc. Ces difficultés demeurent une préoccupation pour le HCR au Maroc.

Le rapport identifie la diaspora marocaine comme étant une source inexploitée de partenariat potentiel, car ses membres pourraient être incités à jouer un rôle dans la défense des droits humains pour les ressortissants étrangers au Maroc, y compris les réfugiés.

La collaboration renforcée avec l'équipe de pays des Nations Unies a augmenté la confiance des donateurs dans la coordination interinstitutions, conduisant à l'élaboration d'un cadre stratégique d'action conjointe sur la migration incluant des éléments sur la protection des réfugiés et relatif au Plan d'action du HCR en 10 points sur la protection des réfugiés et la migration mixte.

Le rapport établit également que, sans l'engagement et le soutien actifs de l'Etat hôte, les efforts du HCR seront inévitablement limités dans leur résultat et leur impact, alors que la responsabilité en matière de protection et de recherche de solutions durables pour les réfugiés revient ultimement aux Etats.

Il n'y a pas de solutions miracle au problème de la protection des réfugiés et la migration mixte au Maroc, et un engagement soutenu sera nécessaire pour tous afin de réaliser des progrès significatifs.

Le rapport du HCR conclut que des réponses efficaces au problème de la protection des réfugiés et la migration mixte au Maroc ne seront pas trouvées seulement au Maroc. Tous les intervenants clés, y compris les bureaux du HCR, ont particulièrement besoin de s'assurer de la mise en place de mécanismes efficaces en matière de coordination, d'information et des meilleures pratiques aux niveaux régional et inter-régional.

Source : UNHCR

Le conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) présentera, du 7 au 20 avril à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), une exposition sous le thème "Un siècle d'histoire des maghrébins de France par l'affiche", indique un communiqué de la CCME.

Cet événement, qui se tiendra dans le cadre de la 6-ème édition des rendez-vous de l'histoire, et ayant pour thème "Migration et peuplement", est initié par l'association marocaine de promotion de l'histoire en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.

Cette exposition, indique le communiqué, est une rétrospective qui évoque, par le biais de l'histoire culturelle, les grands moments de l'installation des populations en provenance du Maghreb à partir de la fin du XIXe siècle : ouvriers, sportifs, chanteurs, intellectuels, hommes politiques et syndicalistes.

Mettant en lumière la longue histoire de l'enracinement des maghrébins de France, cette manifestation a pour objectif de faire connaître et de valoriser la contribution intellectuelle et artistique des maghrébins en France, de faire évoluer les représentations sur l'immigration et de promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle, ajoute la même source.

Se disant didactique et pédagogique, l'exposition a été présentée dans plusieurs villes de France.

Source : MAP

Le bâtiment en Italie a été durement touché par la crise obligeant les entreprises de ce secteur à licencier. Selon « L'Espresso », en dépit des mesures de relance du gouvernement Berlusconi, ce secteur a perdu en un an 16 % de ses emplois. Mais l'hebdomadaire italien se penche sur un nouveau phénomène. Les ouvriers qui ont été licenciés sont presque tous des Italiens : 54.000 dont 40.000 dans le seul Mezzogiorno. En revanche, le bâtiment a embauché 25.000 immigrés, surtout dans le Nord. « L'Espresso » a interviewé des salariés du secteur, étrangers et italiens, patronat, syndicat, pour comprendre. Tous ont été d'accord sur un point : « Les travailleurs étrangers sont plus corvéables », comme le résume le responsable de la caisse d'allocations chômage de Milan. En revanche, les Italiens connaissent mieux leurs droits. Pour l'hebdomadaire, paradoxalement, les mesures prises par le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, de la Ligue du Nord, un parti défavorable à l'immigration, ont aggravé la situation. Avec l'introduction du « délit d'immigration clandestine », le nombre de sans-papiers travaillant dans la construction sans être déclarés socialement a augmenté, affirme une responsable syndicale. Du coup, l'INPS, l'organisme chargé du recouvrement des cotisations sociales, a décidé de renforcer ses contrôles et le Comité européen des droits sociaux, chargé de faire respecter la charte sociale européenne, a demandé au gouvernement italien de garantir la protection sociale des immigrés en Italie, notamment en faisant mieux respecter les règlements en matière de sécurité.

Source : Les Echos

Le chef de l'Etat a toujours affiché sa volonté de voir se développer l'immigration de travail. C'est, d'ailleurs, Nicolas Sarkozy qui a popularisé l'expression d'« immigration choisie ». L'année 2009 a pourtant été marquée par une baisse sensible du nombre de titres de séjour délivrés pour raison professionnelle, à 27.966 contre 33.034 en 2008, soit une baisse de 15,3 %. La crise économique est la principale raison de cette décrue. Mais les difficultés de la France pour attirer les profils les plus qualifiés semblent demeurer. La « carte bleue » européenne, qui figure dans le projet de loi présenté la semaine dernière par Eric Besson, pourrait-elle inverser la tendance ? C'est ce que le ministère veut croire. Ce titre de séjour, valable dans les 27 pays de l'Union pour une durée de trois ans renouvelable, s'adresse aux étrangers titulaires d'un diplôme bac + 3 ou justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins cinq ans. Sous réserve qu'ils puissent justifier d'un contrat de travail avec une entreprise française (ou européenne) dont la rémunération soit au moins égale à 1,5 fois le montant du salaire moyen brut du pays d'accueil.

Certes, comme l'a rappelé le ministre, le vivier est potentiellement important : « 25 % des étrangers entrés en France en 2009 pour de longs séjours disposaient d'un diplôme de l'enseignement supérieur. » Mais, parmi eux, tous ne viennent pas pour des motifs professionnels (étudiants, conjoints, etc.) Et, pour les autres, combien disposaient d'un contrat de travail dont le salaire atteignait au minimum 3.900 euros bruts mensuels ?

Par rapport à la carte compétences et talents, introduite en 2007 et dont le nombre de titulaires était de 469 personnes en 2009, la carte bleue européenne offre toutefois des conditions de regroupement familial plus favorables. Aucune condition de durée minimale de séjour n'est exigée pour pouvoir faire venir son conjoint et ses enfants. Le titre de séjour est de la même durée pour l'intéressé et les membres de sa famille. En outre, aucun délai n'est exigible au conjoint pour accéder au marché du travail. Enfin, en cas de situation de chômage involontaire, la carte bleue reste valable jusqu'à la fin de la période de trois ans.

Source : Les Echos

La politique d’immigration menée sous l’égide Nicolas Sarkozy depuis son élection est-elle efficace et rationnelle au plan économique, ou s’agit-il seulement d’un affichage politique censé piquer des voix au FN?

«Nicolas Sarkozy se veut le champion de la “culture du résultat”. Le moment est donc venu d’évaluer cette culture à l’aune de ses résultat», ont annoncé hier des parlementaires de tous bords.

Concrètement, une vingtaine de députés - dont des députés européens - et sénateurs vont lancer un audit de l’action du gouvernement en matière d’immigration.

Ces élus relèvent que le Parlement va bientôt examiner un «nouveau projet de loi visant à réformer le code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda)». «Cette cinquième loi en sept ans appelle à s’interroger: s’il faut au gouvernement vingt fois sur le métier remettre son ouvrage, ne convient-il pas désormais de demander des comptes à la politique d’immigration?», questionnent-ils.

Fer de lance de cette contre-expertise de l’action du gouvernement en la matière, l’association Cette France-là, créée en 2007 par un groupe d’universitaires, militants associatifs, journalistes. En mars 2009, ils ont publié un premier bilan critique de la politique française d’immigration sous forme d’un ouvrage également intitulé «Cette France-là». Le second tome sort, demain, en librairie.

A leur tour, et en association avec le collectif Cette France-là, des députés et sénateurs ont décidé de soumettre la politique d’immigration de Sarkozy, à une véritable évaluation. Ils sont une vingtaine de tous bords. De gauche évidemment, mais également de l’UMP comme Françoise Hostalier et Etienne Pinte, et du Modem avec Jean-Luc Bennahmias.

Pour donner du poids à leur initiative, ces élus vont demander officiellement la création d’une commission d’enquête parlementaire. Cette création nécessitant l’aval du gouvernement et des présidents de groupe, puis étant soumise au vote des parlementaires, il n’est pas sûr qu’elle aboutisse. A défaut, ces députés et sénateurs créeront un groupe de travail informel.

«En tant que parlementaires, nous avons chacun, de manière individuelle, un pouvoir de contrôle légal de l’action du gouvernement. Nous allons le mettre au pot commun», précise Daniel Goldberg, député PS.

Pour réaliser leur audit, les élus vont auditionner des responsables politiques, des syndicalistes, des représentants du patronat, des militants associatifs et des chercheurs.

Hier, ces parlementaires ont donné quelques indications sur les questions qu’ils entendent leur poser. «Je voudrais savoir quelles sont les politiques qui pourraient être mises en place pour prévenir les vagues migratoires qui sont devant nous», indique Françoise Hostalier. Martine Billard, député Gauche démocrate et républicaine, s’interroge, elle, sur «les bénéfices que retirent les entreprises qui utilisent des travailleurs sans-papiers». Richard Yung, sénateur PS, voudrait des précisions sur «l’efficacité des systèmes dits “de retour”». Les étrangers touchent une aide pour rentrer chez eux. Daniel Goldberg souligne que beaucoup d’étrangers en situation irrégulière travaillent dans le champ de «l’aide à la personne». «Comment peut-on faire sans eux?» s’inquiète-t-il.

L’audit prendra la forme d’un rapport dont la date de la parution - ainsi que le calendrier des auditions - seront précisés le 4 mai, date du lancement officiel de cette opération vérité.

Source : Libération

Qui sont ces femmes qui constituent la moitié des 214 millions de migrants dans le monde ? Quels sont leurs parcours, leurs aspirations ? Même si le regroupement familial demeure un motif important de déplacement, la migration des femmes s'opère de plus en plus en solo. Telle est l'observation qui ressort non pas des chiffres, très rares sur cet aspect de la migration, mais des études sociologiques.

49 % des migrants seront des femmes en 2010

Selon les Nations unies, les femmes représenteront 49 % des migrants en 2010, contre 49,4 % en 2000. C'est en Europe que leur part est la plus élevée (52,3 %), suivie de l'Océanie (51,2 %) et du continent américain et des Caraïbes (50,1 %). En Afrique en revanche, la migration concerne en majorité les hommes - les femmes ne sont que 46,8 % -, comme en Asie (44,6 %) où il existe cependant de fortes disparités : plus de 70 % des migrants en Indonésie sont des femmes.

Dans Migrer au féminin (PUF, 192 pages, 15 euros), à paraître le 16 avril, Laurence Roulleau-Berger, directrice de recherche au CNRS, lève un coin du voile sur les parcours de quelque 187 femmes venues de Chine, d'Afrique subsaharienne et du Maghreb, ou d'Europe centrale et orientale et installées en France depuis moins de dix ans. La sociologue a également interviewé certains de leurs employeurs.

Trait commun à toutes ces femmes, leur migration, assure Mme Roulleau-Berger, témoigne d'une conquête de leur autonomie. Même si les raisons économiques sont assurément à la base de leur départ, "le désir de se réaliser" n'est jamais très loin. "Ces femmes en migration ont décidé de partir pour accéder au "gouvernement d'elles-mêmes"", assure la sociologue, en reprenant une expression du philosophe Michel Foucault.

Leur position sur le marché du travail dépend de leur capacité à parler ou pas la langue du pays d'accueil. "Si elles se trouvent en insécurité linguistique, la première étape sera très souvent de travailler dans une enclave ethnique." Toutes les communautés possèdent l'équivalent de leur "Chinatown" qui distribue le travail dans les entreprises contrôlées par la diaspora, dans le textile ou la restauration.

La "niche ethnique" constitue un pas de plus vers l'intégration. Contrairement aux enclaves, les employeurs sont des nationaux et les populations étrangères y sont mixées entre différentes nationalités et origines, comme dans les entreprises de nettoyage.

"Les employeurs contribuent à la formation de niches ethniques et pluriethniques en favorisant l'embauche de femmes en migration originaires d'un même pays", écrit Mme Roulleau-Berger. Parfois avec des raisonnements à la limite du racisme. "Je me suis retrouvé avec cinquante Laotiennes et quinze Françaises. Alors pourquoi ça a bien marché ? Parce que je pense que les Asiatiques ont une culture de l'entreprise, de la famille, une culture de la qualité (...). Tout ce dont on a besoin, ces gens l'ont en eux (...). Elles sont contentes aussi car je paye à la pièce. Donc, certaines emportent leurs pièces à la maison et elles continuent de les faire le soir", raconte ce patron d'une entreprise de produits pharmaceutiques de Marseille.

DES COMMERÇANTES

Entre les femmes sans papiers, en grande insécurité sociale, celles recrutées dans les services d'aide à la personne (garde d'enfants, soins aux personnes âgées, etc.) dont l'Europe vieillissante a besoin et les femmes très qualifiées qui composent une partie des élites internationales, la sociologue fait également apparaître des commerçantes qui traversent la planète.

A l'image de ces Africaines qui font du commerce de bijoux ou de vêtements qu'elles vont chercher en Arabie saoudite et en Italie et viennent revendre en France ou au Sénégal, ces migrantes "fabriquent de la globalisation et à d'autres moments en sont l'objet", commente la sociologue.

Comme la Sénégalaise Tyffanie : "J'ai commencé à faire des économies pour faire du commerce de produits cosmétiques que nous exportons au Sénégal. Nous les achetons en Italie, aux Etats-Unis et récemment nous avons commencé la vente de bijoux fantaisie que nous achetons en Chine (...). Je voyage beaucoup et je travaille avec d'autres gens, des Sénégalais et d'autres nationalités qui sont sur place dans les pays où je vais, cela facilite mes voyages et mes déplacements pour l'achat de marchandises."

Ces "entreprises ethniques" ne peuvent en effet fonctionner sans des réseaux de ce genre, typiques d'une "mondialisation par le bas" et dont les femmes disposent dans leur pays d'origine. Un capital qui, à défaut d'être sonnant et trébuchant, n'en est pas moins fondamental.

Source : Le Monde

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) présente l’exposition « Un siècle d'histoire des Maghrébins de France par l'affiche » à la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc du 7 au 19 avril 2010.

Sur proposition de M. Stefaan De Clerck, ministre de la Justice, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi qui mofidie le Code de la nationalité belge. L'avant-projet est basé sur l'accord gouvernemental de mars 2008, qui prescrit une législation plus objective et plus neutre en termes d'immigration.

Concrètement, seuls les étrangers qui séjournent régulièrement et légalement en Belgique peuvent introduire une déclaration ou une demande d'acquisition de la nationalité belge.

L'acquisition de la nationalité belge par naturalisation est réformée sous trois aspects :

Les conditions d'accès deviennent plus rigoureuses

L’étranger doit être en séjour illimité au moment de sa demande

L’étranger doit démontrer sa volonté d'intégration sur la base de deux éléments jugés essentiels : la connaissance d'une des langues nationales et la participation à la vie de la communauté d'accueil

Le champ d'application de la déchéance de la nationalité belge est étendu aux personnes qui sont condamnées pour des infractions faisant preuve d'une hostilité évidente à l'égard de la société belge ou qui ont été commises grâce à la possession de la nationalité belge. Les personnes qui ont acquis la nationalité belge sur la base d'un mariage blanc peuvent également en être déchues.

Source : International press center Brussels

Des cinéastes marocains, réunis dimanche au Caire dans le cadre d'une conférence sur la réalité et les perspectives du cinéma marocain, ont plaidé pour une implication effective du secteur privé pour assurer une large distribution du film marocain dans le monde arabe, notamment en Egypte.

Intervenant lors de cette conférence, organisée en marge de la semaine du film marocain, le réalisateur Chakir Lakhlifi a insisté sur la nécessité de l'ouverture des Egyptiens sur d'autres expériences cinématographiques, comme celle du Maroc.

Tout en rappelant l'histoire du cinéma marocain, qui vient de fêter son 50ème anniversaire, le cinéaste a souligné que le cinéma est un art qui puise sa force et sa richesse essentiellement dans l'image, en faisant allusion aux reproches selon lesquelles la question du langage utilisé (dialecte) est la principale cause qui entrave la distribution des oeuvres cinématographiques marocaines en Egypte.

Dans ce sens, il a relevé que l'organisation de davantage de manifestations et de semaines culturelles et cinématographiques marocaines en Egypte ainsi que le recours au doublage et au sous-titrage sont de nature à contribuer à surmonter la question du langage utilisé dans les films.

Pour sa part, l'actrice marocaine, Sanaa Mouziane, a mis l'accent sur la "renaissance que connaît le cinéma marocain au cours des dernières années", rappelant la qualité des productions cinématographiques qui ont raflé des prix dans plusieurs festivals internationaux à travers le monde, ainsi que le nombre de plus en plus croissant des films produits chaque année.

Tout en déplorant les difficultés de distribution rencontrées par le film marocain en Egypte, elle a préconisé une diffusion des productions marocaines par les chaînes de télévisions locales en vue de rapprocher et faire connaître la culture et le dialecte marocains au citoyen égyptien.

L'actrice marocaine a appelé aussi à la réalisation de productions conjointes pour surmonter les difficultés de distribution du film marocain en Egypte.

L'actrice marocaine Karima Badaoui a, quant à elle, qualifié de "riche" le cinéma marocain qui reflète différentes tendances et régions du Royaume, insistant dans ce sens sur le rôle du secteur privé pour assurer une large distribution de ces productions.

Elle a aussi plaidé pour des partenariats avec des sociétés de production dans le monde arabe et la réalisation de productions conjointes pour renforcer les efforts déployés par le Centre Cinématographique Marocain.

L'ouverture de cette semaine, à laquelle a assisté l'ambassadeur du Royaume au Caire, Mohamed Faraj Doukkali, a été marquée par la projection du film "en attendant Pazolini" de Daoud Aoulad-Syad.

Le programme de cette manifestation, organisée par l'ambassade du Maroc au Caire avec l'objectif de mettre l'accent sur les expériences réussies du cinéma marocain, sera ponctué également par la projection d'"Islamour" de Saad Chraibi, "les anges de Satan" d'Ahmed Boulane, "Où vas-tu Moshé?" de Hassan Benjelloune et "la beauté éparpillée" de Hassan Zinoune, ainsi que "Ali Zaoua" de Nabil Ayyouch.

Selon les organisateurs, cette manifestation permettra d'informer le public égyptien de l'essor qu'a connu le cinéma marocain au cours de la dernière décennie.

Source : MAP

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