jeudi 4 juillet 2024 00:27

EXPULSION - 15.000 personnes ont déjà été reconduites à la frontière depuis le début de l'année, un chiffre en hausse...

Le rythme des reconduites à la frontière s'est sensiblement accru depuis mai, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur, qui confirme qu'au rythme actuel le chiffre de 30.000 expulsions pourrait être atteint en 2011, comme l'a annoncé le Figaro.

La Cimade y a vu mercredi l'effet de la récente loi sur l'immigration, d'accord sur ce point avec la place Beauvau.

Mais quand l'Intérieur se félicite de ce texte, l'association oecuménique de soutien aux immigrés en a dénoncé mercredi «une application systématique des mesures les plus répressives».

15 000 reconduites sur les six premiers mois

Selon Le Figaro daté du 28 juillet, «les 28.000 reconduites pour 2011 vont être portées à 30.000 en 2011». S'il indique qu'aucun nouvel objectif n'a été officiellement fixé, le ministère de l'Intérieur relève qu'il y a eu «près de 15.000 reconduites sur les six premiers mois de l'année, soit une moyenne de 2.500 par mois».

Surtout, ajoute-t-on, depuis mai, les services de lutte contre l'immigration clandestine ont relevé «une réelle inflexion» des chiffres. Ainsi, en mai, 3.397 étrangers en situation irrégulière ont été renvoyés dans leur pays, contre 2.563 lors du même mois l'année précédente, selon le Figaro.

Même si cette «inflexion» est antérieure à sa promulgation le 16 juin, le ministère y voit l'effet direct de la loi sur l'immigration. «Depuis début juillet, tous les décrets sont publiés», fait-on valoir place Beauvau.

Un effet de la nouvelle loi sur l'immigration?

Fin juin, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant expliquait qu'«au vu de la mise en oeuvre» du texte, il se réservait «la possibilité d'augmenter les objectifs» de 28.000 expulsions fixé par son prédécesseur Brice Hortefeux.

Principaux outils dans l'arsenal de l'administration, l'allongement de 32 à 45 jours du délai de rétention administrative, ce qui offre plus de temps pour obtenir des laissez-passer consulaires et un pouvoir plus grand accordé au juge administratif, désormais compétent pour trancher sur un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.

La loi a aussi repoussé à cinq jours (au lieu de deux auparavant) l'intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) lorsqu'un étranger en situation irrégulière est placé en rétention administrative.

Le texte a également permis de remédier à un vide juridique qui permettait depuis fin 2010 à des sans-papiers d'obtenir une annulation de leur expulsion devant la justice administrative.

Une directive «retour» plus favorable aux sans-papiers que la législation française

Le Groupe d'information et de soutien aux immigrés (Gisti) avait ainsi indiqué en janvier qu'ils étaient «des centaines» d'étrangers placés en rétention administrative à avoir été libérés, faute de transposition d'une directive européenne en droit français.

Cette directive «retour», pourtant dénoncée par les organisations de défense des droits de l'Homme, était à certains égards plus favorable aux étrangers sans papiers que la législation française de l'époque.

Le net rebond des expulsions a été sévèrement commenté mercredi par la Cimade qui a regretté des décisions «totalement stéréotypées».

«L'administration n'a pas hésité à priver de liberté de nombreux étrangers pour essayer de les expulser sans leur laisser de délai de départ. Cette pratique est clairement contraire au droit européen», déplore la Cimade.

L'association relève que «plusieurs magistrats judiciaires et administratifs ont déjà annulé des décisions d'éloignement ou refusé de prolonger l'enfermement des étrangers visés, estimant notamment que l'application de la nouvelle loi est contraire au droit européen».

28/7/2011

Source : 20 minutes

Le 26 juillet, le député de la Haute-Saône Michel Raison a interpellé le gouvernement sur la question.

Le 26 juillet, relève Numérama, le député UMP de la Haute-Saône Michel Raison a interpellé le gouvernement "sur les chansons écrites par certains groupes de musique rap issus de l'immigration. Sous couvert de liberté d'expression, ces groupes se livrent à de véritables appels à la haine raciale et religieuse en proférant des paroles obscènes, racistes et misogynes."  

"Les conséquences sont d'autant plus préoccupantes que ces groupes sont écoutés par des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos. Ils bafouent les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie. Il [Michel Raison] lui demande donc les mesures qui ont été prises pour censurer ces chansons et mieux contrôler la diffusion de certaines œuvres musicales." 

Réactions

Interrogé par l'AFP, SOS Racisme estime "étonnant que M. Raison qualifie des formations musicales en fonction des origines des membres qui les composent, comme si les débordements éventuels - dont le périmètre n'est pas vraiment défini - de certains groupes de rap pouvaient être liés à ce facteur." 

Le site RapGenius, qui entend "expliquer les paroles de rap" a par ailleurs écrit une lettre ouverte au député". 

Le député a par ailleurs explicité ses propos au Nouvel Observateur auquel il précise qu"il souhaite "reformuler" sa question et insiste sur la "liberté d'expression qui ne peut pas tout permettre. Les rappeurs profèrent certains mots -que je ne peux répéter- contre nos institutions, contre la police, contre la gendarmerie... qui me choquent profondément." Concernant le rapport avec l'immigration, le député précise au Nouvel Observateur, qu'ils 'agit d'une "connerie", "Je ne suis pas raciste, d'ailleurs je voulais dire l'inverse. Aujourd'hui, l'extrême-droite pointe l'immigration en stigmatisant certaines paroles de groupes de rap, ce que je voulais condamner..." 

Michel Raison envisage de retirer sa question pour la "reformuler". 

28/7/2011

Source : L’Express

Fruit d’un vote surréaliste à la Chambre qui intervint le 28 avril 2011, l’interdiction du niqab dans l’espace public est entrée en vigueur samedi dernier en Belgique. Les deux inévitables conséquences de cette décision n’étonneront personne. La première : les quelques porteuses de niqab devront renoncer à toute vie sociale publique et resteront cloîtrées chez elles. Grande victoire de l’émancipation féminine… La seconde : suite aux divers recours auxquels elle donnera lieu (devant la Cour constitutionnelle ou devant la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg), cette loi sera certainement cassée, avec des attendus qui ne feront pas honneur à la qualité du travail législatif de nos députés.

Un vote surréaliste, disions-nous. La Belgique est à ce jour le seul pays avec la France à s’être dotée d’une telle loi. Si la crise politique ne s’en était pas mêlée, c’eut déjà été chose faite un an plus tôt. La France, au moins, s’était donné le temps et les moyens d’examiner la question sous toutes ses facettes en mettant sur pied une mission parlementaire qui plancha sur le sujet pendant plus de six mois pour aboutir à la conclusion suivante : il n’existe aucune base légale pour limiter les libertés fondamentales à propos du voile intégral. Pourtant, le 14 septembre 2010, le Parlement français passa outre et vota à l’unanimité moins une voix l’interdiction du voile intégral en rue, l’opposition (socialistes, communistes et Verts) ayant refusé de prendre part au vote.

Mais, en Belgique, on ne s’embarrassa pas de tels scrupules. Pas d’audition d’experts. Pas d’avis demandé au Conseil d’État. Alignement de l’opposition. Une belle unanimité sans bavure, avec seulement deux abstentions et une voix contre. Comme si cette décision allait de soi. Quel parlementaire aurait pu prendre la défense de la « burqa » ?

Il ne s’agit pas de ça. Car si cette question est totalement anodine eu égard à l’ampleur minime du « problème », elle ne l’est pas du point de vue des droits humains fondamentaux qui sont ici bafoués. Rappelons que ceux-ci sont coulés dans des conventions internationales qui engagent les États qui les ont ratifiées et qui se situent, dans la hiérarchie des normes juridiques, au-dessus de toutes les lois qu’un parlement pourrait voter. Ce qui fut rappelé par toutes les autorités politiques et morales habilitées à se prononcer sur les questions de droits humains. La liste est longue : l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et Thomas Hammarberg, son commissaire aux droits de l’Homme, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (France), le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (Belgique), Amnesty International (Belgique et France), Human Rights Watch, les Ligues des droits de l’Homme (Belgique et France) auxquels il faut ajouter deux institutions historiques de la laïcité française, la Libre Pensée et la Ligue de l’enseignement.

Mais toutes ces considérations n’ont eu aucune prise sur nos députés, les yeux rivés sur le baromètre de l’islamophobie supposée de l’opinion qu’il fallait caresser dans le sens du poil par peur d’un désaveu électoral. A nos yeux, une questions demeure : qu’est-ce qui pouvait justifier, en reprenant les termes du commissaire Thomas Hammarberg, de « faire, comme on l’a fait, des pratiques vestimentaires d’un petit nombre de femmes un problème central nécessitant d’urgence débats et initiatives législatives » ? Nous n’allons donc pas ici entrer dans des considérations de type normatif, ni donner notre appréciation sur le port du niqab, là n’est pas notre propos. Il s’agit ici de décoder les significations sous-jacentes aux arguments politiques justifiant son interdiction.

Dans le débat parlementaire, trois types d’arguments ont été développés pour justifier l’interdiction du port du niqab. Pour une députée, cette loi va permettre de « libérer la femme d’un fardeau ». Un autre député invoque le « respect de la sécurité publique » et la nécessité de donner « un signal très fort aux islamistes ». Pour un troisième, « l’argument fondamental, ici, n’est pas la sécurité mais la défense d’un socle pour la société. Quand on oblige une femme à porter un vêtement, l’Etat de droit doit intervenir en envoyant un signal de solidarité ».

Ces arguments rhétoriques – qui avaient tous été réfuté par la mission parlementaire française – concentrent de nombreuses implicites problématiques. Tout d’abord, ils procèdent d’une démarche paternaliste qui prétend sauver et libérer des femmes victimes du joug masculin. Précisons : de les libérer malgré elles et contre leur avis. Comme l’ont établi toutes les enquêtes sociologiques, la plupart des femmes en niqab ont fait le choix volontaire de le porter. Qu’on apprécie ou pas ce type de vêtement, cela pose la question de fond de savoir où s’arrête la liberté d’un individu à s’habiller en fonction de ses convictions. Quant à l’argument sécuritaire, il n’a jamais été démontré que le port du niqab constituait par lui-même une menace pour l’ordre public (à condition, bien entendu, de respecter l’obligation de s’identifier chaque fois que c’est nécessaire). En isolant ces femmes et en les bannissant de l’espace public, notre parlement a mis en branle une violence symbolique qui l’engage dans un engrenage inquiétant.

Car le plus à craindre dans une telle dialectique, c’est qu’elle témoigne de la banalisation d’un discours basé sur l’exclusion, la prohibition et le mépris des droits fondamentaux. Ce discours, qu’on retrouve à droite comme à gauche de l’échiquier politique et qui ignore le clivage linguistique, traduit une forme de névrose collective à l’égard de l’altérité. Il alimente le climat délétère qui pèse sur une communauté en particulier dont elle ne peut qu’accroître le sentiment de stigmatisation et la tendance au repli. En ciblant les musulmans, qui occupent pour la plupart d’entre eux des positions sociales dévalorisées, un tel discours détourne de l’énergie qui devrait se concentrer principalement sur les politiques publiques susceptibles de réduire la fracture sociale. N’est-ce pas plutôt sur ce terrain qu’il y aurait des initiatives législatives urgentes à prendre ?

26/7/2011

Source : Le Soir (Belgique)

 

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Quand on est citoyen lambda, originaire du Maroc, et que l'on désire obtenir la nationalité espagnole, la procédure peut s'avérer très longue. La donne change, si que le gouvernement espagnol vous juge « susceptibles d’accroître la compétitivité de l’Espagne à l’échelle internationale ». C’est notamment le cas pour les athlètes de haut niveau.

Lors du dernier Meeting international d'athlétisme de Barcelone, le 22 juillet dernier, plusieurs sportifs marocains se sont illustrés. Cependant, ils ne défendaient pas tous les couleurs du Maroc. La victoire de Yahya Berrabah en saut en longueur a permis au Royaume de décrocher une victoire à Barcelone. Mais la récolte du Maroc aurait pu être plus fructueuse, en comptant les athlètes marocains qui ont couru pour l'Espagne.

Ainsi, chez les dames, Hasna Bahom s’est imposée dans l’épreuve du 1000 mètres, dans la catégorie des locaux (athlètes affiliés en Espagne). Moins chanceux chez les hommes, Abdelaziz Merzougui, Mechaal Abel, Mohamed Marhoum n'ont pu décrocher de place sur les podiums de leurs disciplines respectives. Malgré leurs fortunes diverses à Barcelone, tous ces athlètes ont la particularité d’être des Marocains naturalisés Espagnols.

Nous parlions récemment de l’aspect discriminatoire du processus d’obtention de la nationalité espagnole, qui se trouve très long pour les Marocains. Si pour certains citoyens d’Amérique latine, la minimale de résidence est fixée à deux ans seulement, les Marocains peuvent y prétendre après 10 ans de résidence continue sur le sol espagnol.

Excepté pour les sportifs de haut niveau : ils peuvent être naturalisés sur décret royal espagnol, si l’on réunit des « circonstances exceptionnelles ». Dans le cas de ces athlètes il est question de leur aptitude à remporter des titres au nom de l’Espagne. Marhoum, naturalisé en juin dernier, s'était distingué lors des championnats scolaires de cross-country, alors que Hasna Bahom avait remporté plusieurs semi-marathon en Catalogne.

Notons que l'Espagne n'est pas le seul pays à faciliter la naturalisation des sportifs de haut niveau. En France par exemple, le footballeur Larbi Benbarek né à Casablanca, fera sa carrière internationale sous le maillot français entre 1938 et 1954. De même pour Abdelatif Benazzi : né à Oujda, il fut capitaine de l'équipe de France de Rugby en 1996.

27/7/2011

Source : Yabiladi

 

C'est au lendemain de la seconde guerre mondiale, avec ses trente millions de déplacés de force, et après le drame de la Shoah et ses six millions de morts, qu'à l'initiative des Etats-nations européens fut adoptée à Genève, le 28 juillet 1951, la convention des Nations unies définissant le statut de réfugié. Son article premier stipulait :

"Le terme 'réfugié' s'appliquera à toute personne (…) qui craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner."

Le droit d'asile, au principe du statut du réfugié, avait été inscrit quelques années plus tôt, dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. A lire de près ces deux textes à vocation universaliste, on mesure le gouffre qui les sépare de la politique d'asile des pays européens aujourd'hui.

Rétrospectivement se dévoile ainsi la relativité de l'universalisme – une relativité toute politique en l'occurrence : l'adoption de la convention de Genève de 1951 s'inscrivait dans le nouveau contexte de la guerre froide qui culmina avec la construction du mur de Berlin en 1961. L'Ouest endossait la posture du monde libre et créait le cadre général au sein duquel prenait sens l'accueil de tous ceux qui étaient renvoyés par le bloc soviétique ou parvenaient à s'en échapper.

Puis les décolonisations, la fin de la guerre froide et la mondialisation accélérée ont marqué la période allant de 1960 à 2000 : un tournant radical s'est produit dans les sphères gouvernementales européennes, vers une conception et une gestion de plus en plus classificatoires et fragmentées des "autres" (réfugiés, migrants, étrangers…). Dès les années 1960, les principaux pays européens conçoivent une politique anti-migratoire qui sera mise en œuvre progressivement, d'abord dirigée contre les "indigènes" et "sujets" des anciennes colonies, ou leurs descendants, puis en général vers tous les migrants des pays du Sud. Si le droit des réfugiés semble avoir un temps résisté à cette politique montante de repli sur soi des pays riches (par exemple pour ce qui concerne les réfugiés angolais, vietnamiens ou afghans des années 1970-1980), c'est l'attitude sécuritaire qui s'impose quand la mondialisation s'accélère. Sur les ruines de l'affrontement Est-Ouest, les années 1990 voient en effet les zones les plus prospères de la planète chercher à contrôler une géopolitique devenue mondiale, et non plus régionale ou inter-nationale. Selon une vision idyllique et apparemment humaniste de la fin de la guerre froide, certains croient voir venir la "fin de l'histoire" et l'avènement de l'humain unifié, dans un monde homogène et obsédé par le consensus, ou un "village planétaire". En fait, et selon un paradoxe juste apparent, l'unité proclamée de la planète va se faire au détriment de ses "restes" : des millions de vies en reste ("wasted lives" selon Z. Bauman) de plus en plus nombreuses et diverses sont rejetées et plus ou moins visibles à cette échelle-là, planétaire.

Dans ce nouveau cadre, celui d'une mondialisation fragmentaire et inégale, ce sont les pays du Sud qui fournissent, par comparaison, le plus grand contingent de vies fragiles et d'indésirables. L'argument prophylactique et sécuritaire – se protéger d'une "misère du monde" soi-disant envahissante – trouve sa place dans ce contexte-là et se substitue à la rhétorique universaliste, devenue encombrante alors même qu'elle devrait trouver dans l'échelle de la planète le périmètre naturel de son action. La compassion – souffrir soi-même du spectacle de la souffrance de l'autre – devient une vertu officielle qui a pour fin de déléguer au loin et aux organisations non gouvernementales le soin de gérer les indésirables. Le gouvernement humanitaire et sans citoyens qui se développe dans ces hors-lieux qu'une frontière renforcée sépare des zones les plus riches et mondialisées, porte en lui la garantie de leur maintien à l'écart, et ainsi d'une paix humanitaire autant injuste qu'intenable. Ces derniers mois la réaction européenne aux printemps arabes fut de ce point de vue un cas d'école. En particulier lorsque le 11 mars 2011 à Bruxelles le président français Nicolas Sarkozy, s'appuyant sur une prétendue menace d'invasion migratoire en Europe, a proposé à ses collègues européens la création en Afrique du Nord de "zones humanitaires" pour "contrôler tranquillement les flux migratoires", accrochant ainsi la bannière humanitaire aux velléités politiques de contrôle de la mobilité humaine…

A partir de la fin des années 1990 et jusqu'à aujourd'hui, les principaux gouvernements européens se sont appuyés sur le "scandale" de l'existence durable – et surtout visible – du centre de transit et d'hébergement de la Croix-Rouge de Sangatte (1999-2002) pour mieux coordonner leurs actions contre des migrants dont bon nombre pouvaient se réclamer du droit d'asile. Il fut alors question de supprimer ou réformer la convention de Genève, ce qui finalement n'a pas été fait pour ne pas afficher publiquement le fait que le droit d'asile et le statut de réfugié étaient devenus dérangeants pour ces politiques.

Les politiques restrictives à l'égard des migrations ont eu pour effet de favoriser tant l'immigration dite "clandestine" que la suspicion à l'égard du droit d'asile. Devenir réfugié apparaît comme une sorte de privilège dérisoire, mais désiré, éventuellement négociable. Pour écarter et tenir à distance ce droit "universel" de l'asile sans le supprimer officiellement, des modalités du traitement de l'asile et de l'immigration hors des frontières de l'Europe ont été adoptées par les pays européens. Et des "accords de réadmission" se sont multipliés entre l'Union européenne – ou certains des pays-membres – et des pays de provenance des migrants (Libye, Sri Lanka, Pakistan, Albanie, Maroc, Sénégal, etc.) pour pouvoir renvoyer sans délai les gens dans ces pays, contre le principe de la Convention de Genève de 1951.

Dans ce cadre soupçonneux et dominé par la peur de l'étranger – un nouvel étranger, global et sans identité –, le droit d'asile est devenu inséparable des politiques de contrôle des flux migratoires : en Europe le taux d'acceptation des demandes d'asile est passé de 85 % au début des années 1990 à moins de 15 % au milieu des années 2000. Et le 20 juin 2011, le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, António Guterres, a déclaré : "La dynamique globale de l'asile est en train de changer. Le nombre de demandes d'asile dans les pays industrialisés est beaucoup plus bas qu'il y a dix ans". Le même jour, le HCR annonçait qu'en 2010 "80 % des réfugiés dans le monde avaient été hébergés dans des pays en développement".

La dernière période a vu se développer un anti-universalisme au nom du pragmatisme et de la soi-disant real politik. Si dans le même temps l'universalisme s'est aussi développé, c'est de manière de plus en plus théorique et délocalisée (dans les débats intellectuels ou parmi les organisations et les assemblées internationales), et ce fut sans véritable effet gouvernemental ; car son lieu étant le monde entier, il n'y a toujours trouvé que les Etats-nations, sans territoire propre donc. Son contraire, lui, s'est incarné sur le terrain de la gouvernance territoriale, qui est précisément celle des Etats-nations. Les gouvernements nationaux semblent trouver tout le fondement de leur légitimité dans l'opposition à la mondialisation, voire dans la "protection" des populations contre les effets néfastes de cette mondialisation. Le réfugié, le migrant dit "clandestin" ou le sans-papiers représenteraient ainsi la face négative d'une mondialisation moins visible sur les autres plans. Mais cette place symbolique de l'indésirable est celle d'un étranger global au sens où, ne trouvant de place nulle part, son altérité reste inexplorée : le mur qui le tient à l'écart empêche toute expérience de cette altérité.

 

On sait pourtant que le monde en tant que contexte commun existe bien sur les plans économique, financier, communicationnel, médiatique ou politique. Les Etats ayant déjà cédé sur l'essentiel de leurs prérogatives, tout se passe comme si leurs gouvernants retrouvaient jouissance pleine et entière de leur souveraineté dans la lutte contre la mondialisation humaine et contre ses plus fragiles manifestations : le corps des migrants les plus pauvres et des réfugiés, ou leurs descendants. A armes inégales, la puissance publique traque des individus et fait tenir désormais dans cette police désincarnée tout le sens de l'Etat. Cette (im)puissance s'énonce dans une nationalité dont la frontière devrait être sans cesse colmatée. Triple frontière. Celle du lieu : c'est le périmètre géographique et juridique de la nation avec ses traductions dans le rétablissement des contrôles aux frontières (jusqu'au sein de l'Europe de Schengen comme on l'a vu récemment) et dans les objectifs chiffrés à l'avance de "reconduites à la frontière" des étrangers. Celle de la culture, qui inclut par exemple, en France, les pratiques religieuses, vestimentaires ou alimentaires. Celle enfin de l'identité nationale promue contre ses altérations venues de l'extérieur et de l'intérieur, ce qui finit par ouvrir la voie largement aux conceptions ethno-nationales voire raciales. La virulence raciste, en France, des ministres de l'intérieur successifs depuis 2007 n'est donc pas anecdotique mais bien une part de leur fonction gouvernementale. Plus généralement, le tournant anti-universaliste des Etats européens a favorisé dans les années 2000 la montée des extrêmes-droites qui confortent celui-ci en retour.

L'asile est un idée à double face : dérangeante aujourd'hui pour les Etats-nations qui veulent se protéger des zones du monde les plus précaires et troublées, il représente l'ultime recours autorisant des personnes en danger dans des pays lointains à se déplacer… au risque de leur renvoi, de leur enfermement ou même de leur mort (selon le HCR, 1 500 personnes sont mortes noyées en Méditerranée entre janvier et juin 2011 alors qu'elles tentaient de rejoindre un asile européen).

Faut-il enterrer ou modifier la convention de Genève au motif que le droit d'asile et le statut de réfugié n'auraient presque plus d'effets pratiques ? On peut au contraire s'en saisir et tenir plus que jamais au mot et à l'idée d'asile. Avec quelques autres qui peuvent lui être associés – "hospitalité" sur le plan anthropologique, "droit naturel" sur le plan juridique, "monde commun" sur le plan philosophique… – ces mots sont opposables à ceux qui prévalent aujourd'hui. Il s'agit non pas de changer le droit mais de changer la politique.

Michel Agier (Ethnologue)

28/7/2011

Source : Le Monde

Entre satisfaction et mécontentement, le retour des enfants du pays à la métropole en ce mois estival se fait entendre…Suite

Le responsable socialiste Alain Vidalies a dénoncé mardi le projet d'arrêté ministériel fixant la nouvelle liste des métiers "en tension", ouverts aux étrangers non communautaires, parlant d'une action "en catimini en plein cœur de l'été" de la part de Claude Guéant. "Après avoir annoncé, il y a quelques mois, sa volonté de diminuer l'immigration légale, le ministre de l'Intérieur et de l'Immigration passe aux actes en catimini en plein cœur de l'été", déplore dans un communiqué Alain Vidalies, secrétaire national PS chargé du travail et de l'emploi.

Cette liste sera publiée après le 8 août, date butoir pour que les syndicats puissent faire connaître leurs observations, selon un projet d'arrêté obtenu mardi auprès du ministère de l'Intérieur. Le projet d'arrêté réduit d'une petite moitié la liste des 30 familles de métiers actuellement ouverts aux non-européens, créée en janvier 2008. Sont considérés comme "en tension" les métiers pour lesquels il est difficile de trouver des candidats sur le marché classique du travail.

26/7/2011

Source : Europe 1

Le Maroc participe au Salon de l’Habitat organisé à Valence en Espagne du 28 septembre au 2 octobre prochain. A cette occasion, les organisateurs du salon ont présenté leur projet devant une cinquantaine d’entreprises marocaines jeudi à Casablanca.

Lors de cette présentation, les nouveautés et opportunités d’affaires du salon de l’habitat de Valence ont été exposés aux nombreux invités. Rendez-vous de l’architecture d’intérieur espagnole, le salon se propose comme une plateforme d’affaires dédiée aux professionnels du secteur.

Le Maroc, "terre d’accueil" des investissements étrangers avec sa main d’œuvre bon marché et sa proximité avec l’Europe, explique la démarche des organisateurs du salon. Ceux-ci espère en effet, et grâce à cette présentation, attirer un maximum d’entreprises et de professionnels marocains lors de l’évènement.

26/7/2011

Source : Bladi.net

L'ambassadeur du Maroc au Pérou, Mme Oumama Aouad, a animé, récemment, une conférence sur "la présence arabe dans la littérature latino-américaine", dans le cadre de la 16ème édition de la Foire internationale du livre de Lima (FILL), qui se déroule du 20 juillet au 2 août.

La conférencière a dressé, devant un parterre d'intellectuels, d'universitaires et de diplomates, les différentes facettes du discours littéraire latino-américains sur la culture arabe, ainsi que les grandes étapes de son évolution chez différentes générations d'écrivains.

Ainsi a-t-elle noté que l'image montrée par les auteurs du 19ème siècle à travers les récits de voyages au monde arabe, particulièrement au Maroc, était marquée par une vision plutôt orientaliste et romantique.

Cette image, a-t-elle indiqué, a été approfondie par les autres générations d'auteurs, dont l'argentin Jorge Luis Borges, qui ont entamé le dialogue interculturel entre la culture arabo-musulmane et celle de pays latino-américains particulièrement le Mexique, l'Argentine et le Pérou.

Cette vision a été affinée par la présence d'immigrés arabes dans le sous-continent, notamment ceux qui se sont installés dans des pays tels comme l'Argentine, le Brésil ou la Colombie, a-t-elle expliqué.

Elle a relevé que la littérature d'Almahjar a constitué un véritable pont culturel entre les deux mondes, rappelant que les écrivains appartenant à ce courant littéraire ont décrit, de manière détaillée, les difficultés d'adaptation à la langue et au climat des pays d'accueil.

Mme Aouad a également abordé l'évolution de l'image de l'"Arabe" dans la littérature latino-américaine, d'une vision initiale exotique et de représentations qui rappellent les "Mille et une nuits", vers une perception différente de l' "Autre", plus proche et plus réelle du monde arabo-musulman.

Dans le cadre de la FILL, Mme Aouad a également participé à une table-ronde sous le thème "le Maroc dans la littérature mexicaine", à laquelle a pris part l'écrivain mexicain Alberto Ruy Sanchez, connu pour sa passion pour la culture, la littérature et l'art marocains.

26/7/2011

Source : MAP

Une école pour enseigner la langue Arabe aux enfants de la communauté Marocaine vient d'ouvrir ses portes dans la localité Catalane de Malgrat Del Mar à Gérone dans le Nord est de l'Espagne, apprend-on auprès de ses promoteurs.

L'école, une initiative de la Ligue Marocaine pour l'éducation de base et la lutte contre l'analphabétisme, se propose d'enseigner la langue Arabe aux enfants de la communauté Marocaine établie dans cette localité Catalane et de dispenser des cours d'alphabétisation aux adultes.

L'école vise à combler le vide constaté en matière d'enseignement de la langue Arabe aux enfants Marocains établis dans cette localité de Catalogne où réside une forte communauté Marocaine, a indiqué à MAP-Madrid, le président de la Ligue Marocaine pour l'éducation de base et la lutte contre l'analphabétisme section Catalogne, Mohamed Lakhlifi, en précisant que ces cours seront dispensés de façon gratuite.

Cette initiative, qui a reçu le soutien de la municipalité de Malgrat Del Mar, se propose aussi de dispenser des cours d'Arabe aux citoyens Espagnols désireux se familiariser avec cette langue, a-t-il dit, ajoutant que diverses activités culturelles seront également organisées dans le cadre de cette initiative pour rapprocher les Espagnols de la culture et de la civilisation Marocaine.

Il a enfin exprimé l'espoir que cette initiative puisse bénéficier du soutien des autorités Marocaines pour lui assurer succès et continuité.

26/7/2011

Source : MAP

La Fondation "Trois Cultures de la Méditerranée", basée à Séville en Andalousie, a concocté une riche programmation culturelle au Maroc pour célébrer la fête du Trône, apprend-on mardi auprès de la Fondation.

Parmi les activités phares de cette célébration figurent une exposition de photos "Andalous et Marocains" de la collection Française "Lévy Compagnie", qui sera inaugurée ce mardi dans la soirée et un spectacle de Flamenco de la jeune danseuse Lidia Valle qui aura lieu mercredi, a précisé la Fondation dans un communiqué transmis à MAP.

L'exposition "Andalous et Marocains" propose à travers des instantanés une vision conjointe de la société Andalouse et Marocaine en accordant un intérêt particulier aux villes Espagnoles de Cadiz, Séville, Cordoue et Grenade et celles Marocaines de Tanger et de Tétouan, durant la seconde moitié du XIXème siècle.

De même qu'elle entend véhiculer "un message de solidarité entre les deux peuples en mettant l'accent sur le côté humain de deux sociétés séparées par le Détroit de Gibraltar mais qui présentent plus de similitudes que l'on puisse imaginer".

L'ensemble de cette programmation culturelle, initiée en collaboration avec la Fondation Marocaine Sedraoui, aura lieu dans le centre de Formation aux métiers du Tourisme de M'Diq en collaboration avec la commune urbaine de la ville, la direction générale de la Culture à Tanger-Tétouan et la préfecture de M'Diq-Fnideq.

A cette occasion, les deux Fondations Trois Cultures et Sedraoui vont signer une convention-cadre pour la réalisation d'activités culturelles conjointes et de projets d'intérêts communs pour la promotion d'une meilleure connaissance de la communauté marocaine en Andalousie et en Espagne en accordant la priorité aux projets visant l'intégration sociale et dans le monde du travail des femmes et des jeunes, souligne-t-on de même source.

La Fondation Trois cultures de la Méditerranée, une initiative conjointe du Maroc, de l'Espagne et du gouvernement autonome de l'Andalousie, a été créée en 1998 à Séville dans le but d'ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel et de promouvoir le rapprochement entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

26/7/2011

Source : MAP

C’est officiel. Le Franco-Marocain Faycal Fajr a signé pour l’équipe de Caen, pour trois ans. Le jeune joueur évoluait depuis 2009 au sein de Fréjus, club de National (3ème division française). Le transfert a été annoncé ce matin sur le site Internet du club. « Le SM Caen est un club que j’apprécie depuis longtemps. J’ai découvert un groupe familial. Ce n’est que du bonheur d’être ici », a déclaré la nouvelle recrue.

Originaire de Rouen, ce milieu offensif de 22 ans réputé pour être spécialiste des coups de pieds arrêtés faisait l'objet de convoitises. Certains clubs comme Laval, Metz, Monaco, sans oublier Caen s'intéressaient déjà à lui il y a quelques semaines. Il a terminé la saison dernière avec 7 buts à son compteur en 31 apparitions.

26/7/2011

Source : Yabiladi

Faire une procuration depuis la France, pour qu’elle soit valable au Maroc n’est pas chose facile. Entre la première authentification en France et l’homologation au Maroc, chaque étape est capitale. Selon que vous choisissez de faire authentifier votre procuration dans une mairie ou dans un consulat marocain, les exigences administratives diffèrent. Détails autour d’un cas particulier.

 «Je devais faire 80 km aller et autant au retour, entre Saïdia et Nador, pour faire homologuer la signature du consulat de Paris», explique Marouane. Développeur web à Casablanca, il a acheté un appartement à Saïdia et un ami, acheteur comme lui, qui habite à Paris, lui a donné procuration pour signer deux documents à sa place, samedi 23 juillet. « Pour la première signature du contrat final de vente : pas de problème, mais quand je signerai pour moi-même et pour cet ami à la conservation foncière pour obtenir les titres de propriété, il faudra que je fasse homologuer la signature du consulat auparavant », continue Marouane.

Les procurations, réalisées dans les consulats marocains à l’étranger, ne sont valables au Maroc qu’à condition que la signature du document par le consul ou le vice consul soit elle même homologuée, ensuite, dans les bureaux des délégations régionales du ministère des Affaires étrangères. « Le ministère des affaires étrangères dispose de plusieurs délégations régionales, à Nador, Tanger, Agadir, Rabat, Tanger et Beni Mellal », précise Riad Ramzi, divisionnaire des Affaires consulaires et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. En dehors de ces villes point de salut.

Imbroglio administratif

Ces procurations peuvent aussi s’obtenir dans une mairie française. « Lorsque je suis allé signer l’acte final de vente pour mon ami et moi, le promoteur immobilier et le notaire m’ont expliqué que cette procuration n’était pas valable sans homologation auprès de la conservation foncière parce qu’elle avait été faite dans un consulat. Au contraire, si mon ami l’avait faite dans une mairie de Paris, elle aurait été immédiatement valable, sans homologation », assure Marouane. Deux explications possibles : soit les consulats et les délégations régionales n’ont aucun moyen de vérifier la validité des signatures des mairies françaises, soit les falsifications de leurs documents sont moins nombreuses et donc les documents plus fiables.

Contrairement à ce qu’affirment le notaire et le promoteur immobilier, Riad Ramzi assure que « les procurations réalisées dans les mairies françaises doivent, elles, être homologuées dans les consulats marocains en France ou, exceptionnellement, dans les délégations régionales du ministère, au Maroc. » L’imbroglio administratif se resserre : Pourquoi l’homologation faite par le consulat, dans ce dernier cas, serait valable au Maroc, alors que sa simple signature doit être, dans le premier cas, soumise à homologation dans les délégations régionales du ministère, au Maroc ?

« Le promoteur et le notaire m’ont expliqué que l’homologation au Maroc, dans les délégations régionales du ministère des Affaires étrangères, consistait à comparer la signature posée sur la procuration par le consul ou le vice-consul à un fichier comprenant toutes les signatures des consuls et vice-consuls, pour vérifier qu’elles étaient bien identiques », explique Marouane. Cependant, une procuration en France, peut être signée par n’importe quel agent de la mairie. Comment le consulat peut-il homologuer sa signature, dans ce cas ? Peut-on réellement imaginer que les consulats aient un fichier comprenant les signatures de tous les agents de toutes les mairies recensées sur le territoire de leur circonscription ? Autant de questionnement qui se démultiplieront si les MRE obtiennent le droit de voter au Maroc par procuration.

26/7/2011

Source : Yabiladi

Réduire la liste des métiers ouverts aux candidats à la régularisation par le travail car en manque de postulants, c'est le projet que le gouvernement compte mettre en œuvre. Avec, comme objet, la baisse du chômage.

Réduire l'immigration légale annuelle de 20.000 cartes de séjour (sur 200.000 environ au total), c'est l'objectif Guéant. La méthode Guéant ensuite : faire baisser l'immigration professionnelle (environ 20.000 visas de travail) en jouant sur la fameuse liste des métiers dits « en tension », ces emplois difficilement pourvus et ouverts aux ressortissants non-européens. Le gouvernement va donc réduire de moitié cette liste de 30 familles de métiers établie en 2008, selon une information des Echos confirmée mardi par le gouvernement. Résultat : l'immigration professionnelle ne concernerait plus que 10.000 personnes chaque année d'après le quotidien financier.

« Il s'agit de circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d'œuvre », qui seraient impossibles à pourvoir à court terme avec des travailleurs déjà présents en France, précise le courrier de la Délégation générale de l'emploi (DGEFP), qui a été adressé aux syndicats. Moins de main d'oeuvre étrangère, moins de chômage, le projet d'arrêté gouvernemental se veut cohérent. Et souple, puisqu'il devrait permettre aux préfets eux-mêmes de décider d'exclure certains métiers qui ne seraient pas en tension sur leur territoire, précise Les Echos. Les syndicats, eux, n'applaudissent pas. Ils avaient même dénoncé un projet « nationaliste » quand le patronat se montrait sceptique.

Coup de rabot sur le BTP et l'informatique

Quels métiers feront les frais de cette nouvelle liste ? « Installateur en ascenseur », « géomètre », « conseiller en crédit bancaire » pour n'en citer que quelques-uns. Mais le BTP et l'informatique sont les secteurs les plus touchés. Dans le premier, les postes de chefs de chantier, conducteurs de travaux, chargés d'études sortiront de la liste. Seul le poste de dessinateur industriel restera réservé aux ressortissants non-communautaires. En informatique, seuls les experts seront recrutés parmi les non-européens.

Les emplois qui échappent au coup de rabot concernent les emplois en production chimique, en pharmaceutique, téléconseil, ingénierie de l'information, audit et contrôle comptable, technique du bois et de la transformation du verre. La sélection définitive des 15 familles de métiers doit être publiée après le 8 août.

Un impact marginal ?

Toutefois, la modification de la liste pourrait toutefois n'avoir un impact que limité sur la baisse des permis de travail et les flux migratoires. Parce que la liste des 30, comme présenté ci-dessus, cible des métiers souvent très qualifiés (géomètre, conseiller en crédit bancaire) « pour lesquels l'immigration liée au travail était déjà inexistante », souligne Les Echos.

Et parce que, selon Libération, d'autres listes seraient appliquées. Une liste de 150 métiers en manque de candidats, dans les secteurs du BTP ou des services, ouvert aux ressortissants Bulgares et Roumains. Et d'autres listes encore, résultant d'accords bilatéraux entre la France et des pays non-communautaires comme le Sénégal, le Bénin, la Tunisie. Et si le candidat au permis de travail ne rentre dans aucune de ces listes, précise le quotidien, il peut quand même obtenir un titre de séjour s'il relève de la liste ajoutée en annexe au « guide des bonnes pratiques » des préfectures en juin 2010. Une annexe ajoutée sous les pressions des syndicats après des mois de grève de travailleurs sans-papiers, écrit Libération.

27/7/2011

Source : France soir

Nicolas Lebourg, chercheur à l'université de Perpignan, est spécialiste de l'extrême droite et de la violence politique…Suite

Sur la base des statistiques relatives à la situation du marché du travail en Espagne, en juin dernier, les marocains représentent 45% des étrangers en chômage recensés officiellement…Suite

Près de 8.000 participants ont pris part aux différentes compétitions de la première édition de la journée des sports "Sports day", qui a réuni dimanche à Tanger les Marocains du monde et leurs compatriotes du Royaume.

Dans une déclaration à la MAP, Ayman Ramdani, un marocain établi en Belgique qui organise cette manifestation en collaboration avec l'association "Femmes réalisations et valeurs", que préside l'ancienne championne du monde du 400m haies, Mme Nezha Bidouane, a souligné que cette initiative sportive et culturelle a été un succès, ajoutant que la course sur route a connu la participation d'environ 3.000 personnes, alors que le nombre des concurrents dans les différentes disciplines a atteint 5.000 participants.

Des Marocains établis aux Etats-Unis, en Norvège, Suède, Belgique, Italie et en France ont pris part à cette manifestation qui a été une véritable fête sportive entre les Marocains du monde, a-t-il dit.

Cette manifestation sportive aspire à devenir un espace de rencontres entre les Marocains établis l'étranger, dans une ambiance sportive et de fête, lors de la période d'été marquée par le retour des immigrés à leur pays, a-t-il ajouté.

Au programme de cet événement figuraient des matches de basketball, handball, beach-soccer, beach-volley, disputés sur la corniche de la ville du Détroit, ainsi qu'une course internationale des Marocains du monde sur une distance de 5 km, et qui a été réservée aux femmes et aux enfants à l'instar de la Course féminine de la Victoire, qui se déroule dans la ville de Rabat.

Cette manifestation a été également marquée par des démonstrations dans les disciplines de Judo, Escrime, Kick-boxing, et Skate et roller.

25/7/2011

Source : MAP

Les participants à la troisième édition des universités d'été, dont les travaux ont pris fin lundi à Marrakech, se sont félicités de la profondeur des réformes apportées par la nouvelle Constitution.

Les intervenants lors de la séance de clôture de cette 3ème édition (15 au 25 juillet) ont souligné que cette nouvelle loi fondamentale, fruit d'une concertation entre les différentes composantes de la société, est à même de placer le Maroc au rang des pays de longue tradition démocratique.

S'exprimant à cette occasion, le président de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), Abdellatif Miraoui, a fait savoir que tous les Marocains sont appelés à contribuer à ce changement positif que connaît le Maroc, relevant que le Royaume avance à pas sûrs sur la voie de la consolidation d'une société démocratique et moderniste, dont les grandes lignes ont été tracées par la nouvelle loi fondamentale.

Il a, en outre, mis en avant le rôle primordial que jouent les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger notamment, dans l'édification d'une véritable économie nationale ou encore dans la gestion des grands dossiers intéressant la nation.

Pour sa part, Ghita Mdrarhi Alaoui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a indiqué que les MRE sont des ambassadeurs du Royaume dans leurs pays d'accueil, et ont, de ce fait, le devoir d'œuvrer pour présenter la vraie image du Maroc et de faire connaître la richesse et la diversité de sa culture et de son patrimoine, estimant que les universités d'été sont l'occasion pour les jeunes marocains de se frotter à l'histoire et à la culture du Maroc.

De son côté, Amaallam Mourad, marocain résidant en France et participant à cette édition, a affirmé que les universités d'été constituent avant tout un événement phare destiné à permettre aux marocains résidant à l'étranger de revenir au Maroc et de constater de visu l'évolution réalisée dans nombre de domaines.

Un groupe composé de quelque 89 jeunes (étudiants et étudiantes) marocains du Monde avait effectué du 15 au 25 juillet courant, une visite à Marrakech, dans le cadre de la 3ème édition des universités d'été.

Lors de leur séjour dans la cité ocre, ces jeunes MRE ont pris part à une série de rencontres interactives traitant de plusieurs questions d'actualité se rapportant, entre autres, à "la femme à travers le proverbe populaire marocain", "la régionalisation avancée et les réformes constitutionnelles au Maroc", "les grands projets au Maroc", "l'initiative d'autonomie au Sahara marocain" et à "l'histoire de l'immigration marocaine".

Quelque 500 jeunes résidant à l'étranger, âgés de 18 à 25 ans venant de différents pays d'accueil ont participé à la 3ème édition des universités d'été qui s'est tenue dans sept sites universitaires à savoir : Essaâdi-Tétouan, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia.

25/7/2011

Source : MAP

IMMIGRATION - Médecin du Monde fait le bilan de la politique initiée par Nicolas Sarkozy...

Un an après le déclenchement d'une politique d'expulsion massive visant les Roms initiée par le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, Médecins du Monde fait le bilan. Les reconduites de Roms à la frontière se poursuivent et la précarité de ceux qui restent en France s'aggrave, affirme l’association dans un rapport présenté mardi. Dans ce document, l’ONG reproche au gouvernement de présenter les Roms comme une «menace» pour les dissuader de rester en France et gonfler ses statistiques de lutte contre l'immigration illégale.

Et d’après l’association, cette politique n'a pas réduit le nombre des Roms de nationalité roumaine ou bulgare qui peuvent, en tant que citoyens européens, revenir librement en France une fois expulsés. Dans un discours sur la sécurité, le 30 juillet 2010 à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait appelé le ministère de l'Intérieur à démanteler les implantations sauvages de campements Roms en France.  Des circulaires édictées par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avaient déclenché la colère de Bruxelles, qui a reproché à Paris de cibler délibérément une communauté ethnique. Accusé de discrimination, le gouvernement estime cependant avoir remporté une partie diplomatique avec la décision de la Commission européenne, le 19 octobre 2010, de renoncer à ouvrir une procédure d'infraction contre la France.

«Des boucs émissaires “autorisés”»,

Parallèlement, Paris a engagé des discussions à Bucarest en vue d'une «mobilisation commune» franco-roumaine pour endiguer les allers-retours de Roms roumains en France et travailler au niveau européen à leur insertion. Depuis, SOS-Racisme a déposé plusieurs plaintes contre le fichage ethnique des Roms, victimes, selon elle, d'une «politique raciste d'Etat». Plus de 9.000 Roms, sur environ 15.000 présents en France, ont été expulsés en 2010, selon le ministère de l'Intérieur, et les trois-quarts des 600 à 700 campements illicites ont été démantelés.

Depuis, «la pression et les intimidations policières se sont encore renforcées et les Roms sont devenus en quelque sorte des boucs émissaires “autorisés”», écrit MdM dans son rapport. On assiste à l'émergence «d'une nouvelle approche en matière de politique migratoire fondée sur l'intention de nuire», ajoute l'organisation. Ses équipes à Bordeaux, Lyon, Marseille ou Strasbourg alertent déjà sur la préparation d'une nouvelle vague d'expulsions massives au cœur de l'été.

Problèmes sanitaires

Ces expulsions répétées et l'absence de proposition de relogement «condamnent les Roms à des conditions de vie extrêmement précaires: ils vivent dans des bidonvilles ou des squats, dans des caravanes délabrées ou des cabanes pour la plupart sans eau et sans électricité», souligne l'organisation. L'absence d'eau potable, de toilettes et de ramassage des déchets sur la majeure partie des terrains engendre en outre des problèmes d'hygiène avec des pathologies dermatologiques et digestives «potentiellement graves.»

Pour l'ONG, les squats ou bidonvilles présentent également de nombreux dangers: incendies, risque d'effondrement, intoxication, saturnisme et risques d'épidémies. Seule une femme sur dix est suivie durant sa grossesse et une femme sur dix en âge de procréer bénéficie d'une contraception, détaille-t-elle. En outre, la mortalité néo-natale (0-1 mois) est 9 fois plus importante que la moyenne française et la mortalité infantile (0-12 mois) est cinq fois plus importante. Le nombre de cas de tuberculose diagnostiqués est extrêmement élevé: en 2010, 6 cas pour 240 personnes en Seine-Saint-Denis soit 2,5 % (contre 0,03 % en population générale dans le département).

26/7/2011

Source : 20 minutes

La Commission européenne a indiqué que les deux pays avaient pris des mesures conformes à l'espace sans frontières dans l'afflux de migrants tunisiens, même si «l'esprit» de Schengen n'a pas été «pleinement respecté».

La France et l’Italie ont «violé l’esprit» de Schengen en avril lors de leur différend provoqué par un afflux de migrants tunisiens, mais les mesures prises étaient conformes aux règles de l’espace sans frontières, a annoncé lundi la Commission européenne.

«Du point de vue formel, les mesures prises par les autorités italiennes et françaises ont respecté la loi européenne. Mais je regrette que l’esprit de Schengen n’ait pas été pleinement respecté», a déclaré dans un communiqué la commissaire chargée des Affaires intérieures Cecilia Malmström.

Le gouvernement italien a régularisé quelque 25.000 migrants tunisiens arrivés illégalement en avril sur son territoire avec la volonté affichée de se rendre en France. Paris a alors décidé de rétablir les contrôles de police à la frontière avec l’Italie, et de refouler les personnes en situation irrégulière.

La Commission européenne a été saisie pour vérifier la conformité des mesures prises par les deux pays, membres de Schengen, l’espace sans frontières intérieures créé par 22 des 27 pays de l’UE (le Royaume-Uni, l’Irlande, Chypre, la Bulgarie et la Roumanie sont en dehors) auquel ont adhéré la Norvège, la Suisse et l’Islande.

Selon Cecilia Malmstöm, «la délivrance de permis de séjour et de documents de voyage par les autorités italiennes n’est pas une violation des règles européennes».

De même, «les contrôles de police menés par les autorités françaises ont été effectués en conformité avec le code de Schengen», a-t-elle souligné. «Mais Schengen est fait de solidarité et de confiance mutuelle. C’est son esprit», a-t-elle rappelé.

La Commissaire a plaidé pour une interprétation plus cohérente des règles de Schengen et une plus grande souplesse pour leur mise en œuvre.

A la demande de la France, Mme Malmström a proposé début mai une plus grande latitude pour rétablir temporairement les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire «forte» et «inattendue» ou de «défaillance» d’un Etat dont les confins sont les frontières extérieures de l’Union européenne.

La commission doit présenter en septembre des critères afin d’encadrer cette initiative et la rendre légitime.

25/7/2011

Source : Libération

La liste des métiers ouverts aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne passe de 30 à 15, pour réduire l'immigration légale.

"La France n'a pas besoin de maçons, ni de serveurs." Claude Guéant avait annoncé la couleur en avril, le gouvernement le traduit dans les faits au cœur de l'été. Un projet d'arrêté révélé par les Echos s'apprête à réduire de moitié le nombre de métiers ouverts "sans opposition de la situation de l'emploi" aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne. Il n'en restera que 15 au lieu de 29 dans la précédente liste, élaborée en 2008. 

Principaux secteurs touchés: le BTP et l'informatique, où seules les fonctions pointues d'experts ont été conservées. Dans le premier, seuls les dessinateurs pourront être recrutés alors que les postes de chargés d'études, de chefs de chantiers et de conducteurs de travaux sortent de la liste. Dans le second, seule la fonction d'ingénieur production et exploitation des systèmes d'information est conservée, selon la liste dévoilée par Les Echos. La nouvelle liste exclut également des métiers pour lesquels l'immigration par le travail était très faible, à l'instar d'agent d'assurance, d'installateur d'ascenseurs ou de géomètre. 

Réactions

La Direction générale de l'emploi (DGEFP) a écrit aux syndicats qui ont jusqu'au 8 août pour faire part de leurs observations. La CFDT s'est déjà dit "surprise" par cette mesure qui intervient au cœur de l'été. La CGT, interrogée par Les Echos, a de son côté dénoncé une mesure "d'affichage" à "visée politique" qui ne "changera rien".  

La baisse de l'immigration légale a été élevée au rang d'objectif prioritaire par Nicolas Sarkozy et son ministre de l'Intérieur, qui espèrent en faire un thème de la prochaine campagne présidentielle. 

26/7/2011

Source : l’Express

Si les Marocains, en Espagne, ne sont plus les premiers à être naturalisés ce n’est pas tant le fait d’une évolution de l’immigration dans la péninsule ibérique qu’en raison d’une politique de naturalisation discriminante. Quand il faut deux ans de vie en Espagne à un Argentin pour devenir Espagnol, il en faut 10 à un Marocain.

Au premier semestre 2011, 54 763 étrangers ont obtenu la nationalité espagnole. En Espagne, 300 personnes chaque jour, en moyenne, passent ainsi du statut d’étranger à celui d’Espagnol. Les Marocains étaient, en 2001, les plus nombreux à faire la transition. Ils n'étaient plus que troisième, en 2009, derrière les Equatoriens et les Colombiens. La raison ? Elle est plus politique que sociale, explique El Pais dans un article publié le 24 juillet.

En 10 ans, le nombre d’étrangers en Espagne a été multiplié par plus de 10 : il est passé de 11 996 en 2000 à 123 718 en 2010. Cette croissance a été soutenue par l’augmentation, en parallèle, du nombre d’immigrés. « Il n’est pas étonnant que les chiffres aient connu une telle croissance, car le nombre d’étrangers a été multiplié par cinq ou six dans l’intervalle », explique Joaquín Arango, professeur de sociologie à l’université Complutense, à Madrid. Pendant cette décennie, la proportion de Marocains naturalisés parmi les nouveaux Espagnols a, au contraire, baissé.

La législation espagnole en termes de naturalisation est très discriminante. Obtenir la nationalité est « plus facile pour certains, surtout les latino-américains et plus difficile pour d’autre, car la législation est clairement discriminante », souligne le professeur Joaquin Arango. Alors que les immigrants Marocains, parmi d'autres, doivent attendre d'avoir vécu dix ans en continue sur le sol espagnol avant de pouvoir demander la nationalité, la législation espagnole est plus flexible avec d'autres communautés.

Pour les pays d’Amérique du sud, Brésil inclus, les Philippines, la Guinée Equatoriale, le Portugal et Andorre, il suffit que l’étranger vive deux ans en Espagne pour pouvoir en demander la nationalité. José Antonio Moreno, avocat attaché au secrétariat fédéral de l’emploi et de l’immigration de la confédération syndicale (CCOO), explique qu’« un Sud-Américain peu obtenir la nationalité avant le statut de résidence de longue durée. » Alors que deux ans suffisent à ces populations pour obtenir la nationalité, le statut de résidence de longue durée nécessite, lui, plusieurs étapes et recquiert plus de temps : une autorisation initiale d’un an, une reconduction de deux ans puis une nouvelle reconduction de deux ans.

La situation est d’autant plus injuste que les deux populations immigrées ne demandent pas la nationalité espagnole pour les mêmes raisons. Pour Aurelia Alvares, professeure de droit international, à l’université de Léon, les sud-Américains « demandent la nationalité pour éviter la législation sur les étrangers qui est chaque jour un peu plus dure. » Ils ne veulent simplement plus prendre le risque d’être expulsés, mais n’ont pas nécessairement l’intention de s’installer durablement en Espagne. Au contraire, les Marocains, au terme du long et épuisant processus d’obtention de la nationalité plannifient de s'installer en Espagne pendant plusieurs années, selon Aurelia Alvares.

25/7/2011

Source : Yabiladi

Le FC Barcelone tient sa première recrue. Fabregas et Sanchez devront attendre, Mounir El Haddadi, Marocain de 16 ans, quitte son club de D4 espagnole, pour le champion d’Europe en titre.

A 16 ans, Mounir El Haddadi n’est un nom très connu du grand public. Mais, les clubs européens, eux, suivent depuis quelque temps ce jeune Marocain, qui évoluait au Rayo Mayadhonda FC, formation de quatrième division espagnole. Plus pour longtemps puisque c’est le grand FC Barcelone qui a débauché le phénomène.

C’est donc un Marocain qui est la première recrue du Barça. Devant Alexis Sanchez (Udinese), Neymar (Santos) ou Cesc Fabregas (Arsenal). Et, a priori, le Barça ne s’y est pas trompé en prenant de vitesse des cadors tels que le Real Madrid, Manchester City, le Real Vallecano, Getafe ou encore Osasuna.

Le petit attaquant rejoint donc La Masia, le célèbre centre de formation catalan, d’où sont sortis Lionel Messi, Xavi, Andres Iniesta, Bojan Krkic, Josep Guardiola, Diego Capel, Sergio Busquets, Mikel Arteta, Thiago Alcántara, Víctor Valdés, Gerard Piqué ou encore Carles Puyol.

Source : Afrik foot

 

Les ressortissants marocains établis au Sud du Portugal ont bénéficié, ce weekend, des prestations et services du consulat mobile, initié par l'ambassade du Maroc à Lisbonne afin de répondre à leurs sollicitations administratives.

Cette opération, qui vise à éviter, aux membres de la communauté marocaine établie dans cette région, les désagréments du déplacement jusqu'à Lisbonne, s'est déroulée à Albufeira dans la région d'Algarve au sud du pays sous la supervision de l'ambassadeur du Maroc au Portugal Mme Karima Benyaich.

Ce consulat mobile déployé au siège du consulat honoraire du Maroc en Algarve, a assuré notamment les services relatifs à l'immatriculation, aux inscriptions à l'état civil, légalisations et attestations diverses, et à la délivrance des cartes nationales d'identité et de passeports biométriques.

Mme Benyaich a à cette occasion eu plusieurs contacts avec les membres de la communauté marocaine établis au Sud du Portugal, qui s'inscrivant dans le cadre des échanges réguliers entre la mission diplomatique et la communauté marocaine résidant au Portugal.

Elle a à ce propos affirmé que ce consulat mobile vise à répondre aux besoins administratifs croissants des Marocains établis en Algarve et leur permet de régler leurs formalités administratives sans avoir à se déplacer jusqu'à Lisbonne.

La diplomate a en outre saisi cette occasion pour sensibiliser les ressortissants marocains à l'importance de se structurer dans le cadre d'associations en vue de fédérer leurs activités et mieux s'insérer dans le pays d'accueil.

Les membres de la communauté marocaine résidant au sud du Portugal ont salué cette initiative, tout en exprimant leur satisfaction des prestations du consulat mobile et leur reconnaissance des efforts déployés et de la qualité des services qui leur ont été offerts.

24/7/2011

Source : MAP

Le vernissage d'une exposition intitulée "le dessin des mots, Moulay Youssef Elkahfai rencontre Al Mouatamid Ibn Abbad", a eu lieu vendredi soir à la maison de la culture islamique et méditerranéenne de Silves en Algarve au sud du Portugal.

 Cette exposition qui propose un choix d'estampes (lithographies, sérigraphies) originales, ravive le souvenir, la vie et l'œuvre du grand poète Al Mouatamid Ibn Abbad en Algarve et à Marrakech.

Profondément imprégnée des couleurs et des lumières de Marrakech, ville natale de l'artiste, voisine d'Aghmat, terre d'exil et de repos du poète, l'œuvre de Moulay Youssef El Kahfai trouve à Silves un autre écrin de lumière, qui constitue le point de départ, et sans doute, la clé pour saisir une œuvre faite de contrastes pour mieux déconstruire les formes et rendre ainsi plus palpable l'essentiel, a souligné à cette occasion l'ambassadeur du Maroc au Portugal, Mme Karima Benyaich.

A Silves, comme à Marrakech, l'œuvre et la figure du poète Al Mouatamid Ibn Abbad, témoignent de la densité et de la richesse d'un legs historique luso-marocain peu commun, a ajouté Mme Benyaich, soulignant que cette exposition est un rappel de la vivacité et de la continuité des liens qui font partie intégrante des identités marocaine et Portugaise.

Pour sa part, le président de l'association Al Mouatamid Ibn Abbad, Joao Guerreiro, a affirmé que les œuvres de Moulay Youssef Al Kahfai, au delà de la révélation d'un artiste au talent pluriel, traduisent une approche de l'artiste à la personnalité d'Al Mouatamid Ibn Abbad, le poète né à Beija et décédé à Marrakech. Celui qui sans oublier ses qualités politiques, a laissé une remarquable œuvre poétique.

Le président de la commune urbaine Mechouar Kasbah de Marrakech, Mohamed Fouad Houri, a mis en relief l'importance de cette exposition, une célébration à la mémoire d'Al Mouatamid Ibn Abbad, qui repose à Aghmat, située à une vingtaine de kilomètres de cette commune. Son parcours poétique, politique et surtout humain est réinterprété d'une belle manière par l'imagination, la vision artistique et le talent de l'un des plus importants noms de la peinture contemporaine du Maroc, a-t-il dit.

"Le souvenir d'Al Mouatamid Ibn Abbad nous permet de ne jamais oublier la ville de Marrakech, sa beauté, la gentillesse de ses gens, ses couleurs et ses arômes", a de son côté souligné la présidente de la municipalité de Silves, Mme Maria Isabel da Silva Soares, lors de ce vernissage organisé par l'association Al Mouatamid Ibn Abbad et la municipalité de Silves en collaboration avec l'ambassade du Maroc au Portugal et la commune urbaine de Mechouar de Marrakech.

"Al Mouatamid Ibn Abbad a écrit une œuvre poétique qui a inspiré les travaux de Moulay Youssef El Kahfai, des oeuvres tranquilles, sans être simples, où la couleur et les transparences nous suggèrent de mystérieux coins de l'âme du poète et nous permettent d'imaginer un monde caché au-delà des mots et de chaque trait et chaque touche du pinceau", a-t-elle ajouté.

Le Consul honoraire du Maroc en Algarve et commissaire de l'exposition, José Alberto Alegria, a indiqué que cet évènement culturel est le fruit d'une rencontre assez particulière entre le talent de personnages qui depuis des siècles nous ont légué des mémoires, des œuvres et des émotions qui marquent encore cette partie occidentale de l'espace méditerranéen, le talent intellectuel d'artistes contemporains qui ont su faire converger dans une présentation cohérente des expressions artistiques si différentes comme la peinture, la gravure et la littérature et surtout le talent d'un artiste remarquable.

Moulay Youssef Elkahfai est né en 1969 à Marrakech où il vit et travaille. Diplômé de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Tétouan en 1993, cet artiste est à la fois peintre et graveur-lithographe. Il se base notamment sur les textures, les couleurs, les formes tout comme le serait exigeante une aquarelle et crée des nus et des corps majestueux, dans des postures languissantes et sensuelles et qui n'enlèvent rien à cette pudeur puérile que l'artiste tient à préserver.

L'exposition de Moulay Youssef Elkahfai qui propose des œuvres définies par son style et sa personnalité, expriment dans leur diversité, la vitalité, l'émotion, et la liberté. Il s'agit d'aller à la rencontre d'hommes ou de femmes, sans profils particuliers, seuls en méditation ou associés à d'autres personnages. Loin d'être une reproduction du réel, les portraits qu'il peint déconstruisent le réel pour le reconstruire de nouveau selon son inspiration.

L'artiste a indiqué qu'"il commence par construire puis déconstruire son univers pictural pour le reconstruire autrement et travailler tout ce qui est accessoire et fondant dans le sujet, qui pour la plupart du temps est un seul volume qui occupe la totalité du travail".

Artiste à multiples facettes, le plasticien propose une autre façon d'aborder l'art pictural: L'estampe ou l'oeuvre graphique, liée fortement à sa peinture en créant des points de convergences entre deux aspects picturaux et artistiques (peinture et gravure). Appartenant au mouvement de la nouvelle figuration, l'artiste peintre qui a fait de nombreuses expositions individuelles et collectives au Maroc et en Europe, propose son interprétation de cette école plastique où il revisite son thème de prédilection: Sa passion pour l'humain. Hommes, femmes, et enfants se dévoilent de manière nouvelle dans une quête permanente d'humanisme et de poésie.

En 2003, ses qualités de dessinateur le poussent à approfondir ses connaissances dans le domaine de l'estampe venant compléter son travail de peintre. De cette passion naît un atelier d'impression, lieu de création pour de nombreux artistes.

Cette exposition a été organisée parallèlement à la signature vendredi d'un protocole de coopération portant sur le renforcement et la diversification des échanges et du partenariat entre la commune urbaine de Mechouar Kasbah de Marrakech et la municipalité de Silves.

23/7/2011

Source : MAP

A l'initiative de la Fondation Sidi M'Chich El Alami de Kénitra, près d'une vingtaine de peintres exposent au siège de la Fondation El Ateneo à Séville…Suite

Hassan Hajjaj explore l'hybride et l'interculturel dans un univers visuel artisanal. Sans tomber dans le folklorique, il s'approprie un pop art "colorfoul" bien à lui et expose aujourd'hui dans le cadre de "Apart London Summer Show 2011" à Londres…Suite

IMMIGRATION : Un an après l'offensive de Sarkozy, le collectif Romeurope dresse un bilan des évacuations…Suite

Avis aux Marocains du monde de retour au Maroc pour les vacances. Vous hésitez à prendre votre voiture à cause des dépenses pour l’essence ou les péages ? Ou alors vous détestez voyager seul? Pas de panique, la solution est peut-être dans le covoiturage. Petit coup de projecteur sur une pratique au succès grandissant.

 Le principe du covoiturage : un trajet, une voiture, plusieurs voyageurs qui s’entendent pour cheminer ensemble, se relayant éventuellement au volant. De plus en plus de Marocains résidant à l’étranger ont recours à cette pratique, notamment ceux venant d’Europe (Belgique, France, Espagne).

Il y a quelque temps, le covoiturage était fortement influencé par les affinités existant déjà entre les personnes. Aujourd’hui, avec le développement d’Internet et la multiplication des forums communautaires, plus besoin de se connaître. On n’hésite plus à faire passer une petite annonce pour demander des compagnons de route, voire même à laisser ses coordonnées sur la plate-forme (mail, téléphone). Sur le Forum Yabiladi d’ailleurs, les exemples sont nombreux, et un service expressément dédié à la satisfaction de cette demande, sera bientôt mis sur pied. Les internautes informent les personnes éventuellement intéressées précisant les dates, lieux de départ, ainsi que l’itinéraire.

Si le recours à cette méthode peut laisser sceptique certaines personnes, notamment sur la question de faire route avec des inconnus, le covoiturage présente de nombreux avantages. D’un point de vue économique, il permet aux différentes parties prenantes de partager les frais de voyage : l'essence, le péage, la traversée sur le ferry et éventuellement la nourriture, dans la bonne humeur. C'est aussi l'occasion de faire connaissance avec d’autres Marocains du monde, le temps d'un voyage. Il n’est pas rare de voir de solides amitiés se créer au cours de covoiturages. Enfin, pour ceux qui ont la fibre écologique, le covoiturage est aussi un excellent moyen de prévention de la pollution.

Précautions préalables

Avant de s'engager dans un voyage en covoiturage, il convient de se renseigner sur les éventuels risques notamment en termes d'assurance. Si le conducteur du véhicule n'est pas le propriétaire, il est important de se renseigner sur les clauses de l'assurance. En France par exemple, certains contrats disposent d'une clause d'exclusivité du conducteur, rapporte le portail Hyperassur.com. La même source précise toutefois que « si vous avez prêté le volant à un autre occupant et qu’il est blessé en provoquant un accident, il sera indemnisé seulement si votre contrat couvre les dommages corporels subis par tout conducteur autorisé. » Un conseil : un homme averti en vaut deux donc vérifiez les clauses du contrat de votre véhicule avant de passer le volant.

23/7/2011

Source : Yabiladi

Après la France, l’interdiction du port de la Burqa qui entre en vigueur aujourd’hui en Belgique soulève un tollé. Voté en avril 2010, le texte de loi pénalise le port du voile intégral dans l’espace public. A l’exception des événements festifs tels que les carnavals, après une autorisation préalable accordée par décision municipale, l’interdiction est appliquée aux espaces publics comme « l'ensemble des rues, chemins, jardins publics, terrains de sports ou bâtiments destinés à l'usage du public où des services peuvent lui être rendus. »

En cas d’infraction de cette loi, les plus de 250 femmes concernées en Belgique encourent une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 7 jours ainsi qu’une amende de 137.5 euros. Deux d’entre elles envisagent d’ores et déjà de « déposer un recours en annulation et en suspension de la loi « anti-burqa » devant la Cour Constitutionnelle », selon le site myeurop.info.

Alors que la loi avait été votée à la quasi-unanimité, sans compter l’abstention des Verts, le principe du « respect de la vie privée et de l’identité personnelle » est remis en question par le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg. Comme il l’explique sur son blog, ces lois répressives ne constituent pas une solution pour libérer ces femmes : « Il est au contraire plus probable que ces lois – très clairement dirigées contre les adeptes d’une religion – stigmatiseront encore davantage ces femmes et les couperont encore plus de l’ensemble de la société. À interdire l’accès d’établissements publics comme les hôpitaux ou les administrations gouvernementales aux femmes qui portent la burqa ou le niqab, le risque est qu’elles finissent par s’exclure complètement de ces lieux. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler une libération.»

La lutte contre les « crimes de haine » et la discrimination devraient être les priorités des responsables politiques, ajoute le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, au lieu de nourrir des discours qui vont dans le sens contraire.

23/7/2011

Source : Yabiladi

Ce jeune chef d'entreprise né en France, élevé à la traditionnelle et très attaché à ses principes, a su dépasser les handicaps de ses origines et des banlieues. A 31 ans, ce Marocain de France fait partie aujourd'hui des patrons qui montent dans l'Hexagone grâce à sa chaîne de magasins "halal"...Suite

Ils sont près de 4 millions à vivre à l'étranger, dont 85% en Europe, le reste éparpillé entre l'Amérique du Nord et l'Asie. Ils sont attachés à leur pays d'origine, le Maroc…Suite

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Le coup d'envoi de la 8ème édition du Salon de la communauté marocaine établie à l'étranger, a été donné jeudi en début de soirée à Marrakech et ce, en présence notamment des représentants des autorités locales, des MRE ainsi que de plusieurs autres personnalités de la cité ocre.

Aux chants et aux rythmes des troupes folkloriques présentes sur la place du Harti pour célébrer, en grande pompe, l'inauguration de ce Salon, les membres de la délégation officielle ont effectué, une tournée à travers les 23 stands que compte ce Salon, et des explications leurs ont été fournies sur le concept ainsi que sur les missions et les objectifs de cette manifestation.

Initié par l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains d'Amiens (France), en collaboration avec la wilaya de Marrakech, ce Salon qui se poursuivra jusqu'au 27 courant dans la cité ocre, se veut un important forum pour les MRE de prendre connaissance des opportunités d'investissement au Maroc et plus particulièrement dans la Cité ocre ainsi qu'une plateforme pour la conclusion de partenariats fructueux dans divers domaines.

Au menu de ce Salon figurent une série d'activités, dont des tables rondes traitant de thématiques aussi diverses que : "Droit au logement pour les MRE et Marocains du monde", "Impôts et douanes" et "Investissements et création d'entreprises", outre des expositions dédiées à certaines administrations et organismes en relation avec les MRE.

Le public sera également au rendez-vous avec nombre de spectacles, d'animations culturelles et des soirées artistiques.

Pour les organisateurs, ce Salon se propose de créer un espace privilégié de rencontres, d'échange et d'affaires afin de mieux informer les MRE sur les différentes potentialités et opportunités d'investissement offertes dans le Royaume.

Cet événement qui bénéficie également du soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et le Conseil communal de Marrakech, est à même d'encourager les MRE à raffermir les liens avec leurs concitoyens au Maroc et de prendre connaissance des avancées réalisées par le Maroc dans divers domaines.

Le Salon présente également l'avantage d'offrir un meilleur accompagnement des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger dans la réalisation de leurs projets d'investissement, à travers la mobilisation de toutes les parties concernées, dont les administrations et les acteurs économiques et sociaux.

21/7/2011

Source : MAP

 

Dix élus de banlieue, revenant des États-Unis, veulent relancer le débat sur ce mode de recensement encore interdit en France.

Chassez la statistique ethnique, elle revient au galop. Dix élus de banlieue d'origine maghrébine viennent de rentrer des États-Unis convaincus qu'il faut relancer le débat sur ce mode de recensement des populations encore proscrit en France. Ils annoncent qu'ils s'y emploieront dès septembre, alors que toutes les tentatives, plus ou moins soutenues par les autorités, se sont heurtées jusqu'à présent à un obstacle légal, constitutionnel et culturel. Le modèle français considère des individus et non des communautés.

Nicolas Sarkozy, le premier, a voulu faire bouger les lignes sur ce point, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle. Mais une fois élu, il semble avoir fait machine arrière, tant le sujet se révèle sensible. «Ce n'est pas dans l'année qu'un tel chantier sera ouvert» , prévient, en tout cas, l'un de ses proches conseillers.

Les élus de banlieue qui se manifestent aujourd'hui ont pourtant le sentiment qu'une meilleure évaluation du poids respectif des communautés permettrait de corriger ce qu'ils considèrent comme des «discriminations». Conviés huit jours à Washington par l'ambassade des États-Unis à Paris, tous sont revenus conquis par le système américain. «L'évaluation statistique, très utilisée aux États-Unis par les institutions et les entreprises, permettrait de détecter les injustices et de les corriger plus rapidement, pour une meilleure cohésion nationale» , déclare ainsi Kamel Hamza, l'un des membres de la délégation, président de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld) et conseiller municipal UMP à La Courneuve. Il adressera, dit-il, dès la rentrée, une lettre aux associations pour organiser une table ronde et ainsi lancer les bases d'un «I have a dream à la française», en référence au rêve de Martin Luther King.

Mais, au-delà du symbole, de quoi seraient constituées les fameuses statistiques ethniques, si elles devaient un jour traverser l'Atlantique ? «C'est tout le problème. Nul ne parvient à s'accorder sur la définition même de cette statistique» , estime Alain Bauer, président de la Commission nationale de contrôle des fichiers de police. Faut-il compter les Noirs, les Blancs, les Arabes, les musulmans, les juifs, les Asiatiques, toute personne s'estimant discriminée à raison de son origine, ou simplement dénombrer les «minorités visibles» ? «Cela justifierait un tel degré précision qu'à la fin, il faudrait un annuaire !» , s'exclame le Pr Bauer.

Un mariage sur trois est mixte

Aux États-Unis, le recensement détaille déjà de 116 à 130 catégories, les Latinos ayant été récemment divisés en deux. En Grande-Bretagne, les communautés répertoriées sont passées en vingt ans de 14 à 29, avec désormais trois sortes de Blancs (Britanniques, Irlandais, autres Blancs), les Gallois réclamant leur propre catégorie. Chacun, au nom de son particularisme, s'estime en droit de revendiquer un comptage à part, pour mieux faire avancer sa cause.

Que revendiqueront alors les métis et d'ailleurs où les catégoriser ? La question mérite, à tout le moins, d'être posée en France, pays où un mariage sur trois est mixte désormais.

Pour l'heure, des outils de recensement existent dans l'Hexagone. L'enquête «Trajectoires et origines» de l'Ined, sorte d'outil de filiation, permet déjà de savoir qui vient d'où. Les personnes interrogées de façon anonyme peuvent aussi déclarer comment elles se perçoivent. Ce qui a l'avantage d'éviter le «fichage ethnique».

En tout état de cause, la question de la statistique ethnique masque celle des quotas ethniques, c'est-à-dire la tentation d'imposer pour chaque catégorie, dans les emplois, les fonctions de responsabilité, une représentation égale à la proportion constatée dans la société. La France en voie de communautarisation ? Le débat, à lui seul, mérite réflexion.

21/7/2011

Source : Le Figaro

Quand le racisme s’invite dans le giron de la police. Le Tribunal correctionnel de Saint Denis a condamné jeudi 21 juillet deux gendarmes de l’Ile de la Réunion à une amende de 1000 euros pour « incitation à la discrimination raciale ». Ces deux agents de l’ordre âgés de 41 et 51 ans et ayant entre 20 et 30 années de service, avaient placé dans la brigade de Bras-Panon (est de la Réunion) des affiches qui compare les jeunes Maghrébins à des animaux. Ils ont affiché sur un panneau de service les portraits de jeunes Maghrébins, qualifiés de « niktamère », avec en légende : « Le niktamère fait l'objet d'une interdiction de chasse d'où un risque de prolifération dangereux pour l'équilibre de notre système judéo-chrétien ».

Pour Michel Lalande préfet de l’Ile de la Réunion, « ces faits sont encore plus inacceptables » d’autant plus « qu’ils proviennent dans les locaux d’une institution dont précisément le métier c’est de veiller à l’application de la loi notamment dans ses domaines aussi sensibles dont ceux qui touche à la lutte contre tous les racismes et l’antisémitisme ».

21/7/2011

Source : Yabiladi

La Commission a adopté l'"Agenda européen pour l'intégration des ressortissants de pays tiers" en vue de valoriser davantage les apports économiques, sociaux et culturels des migrations en Europe. Cet agenda insiste sur la pleine participation des migrants à tous les secteurs de la vie des collectivités et souligne le rôle crucial des autorités locales à cet égard.

Cecilia Malmström, membre de la Commission et commissaire chargée des affaires intérieures, s'est exprimée en ces termes: "La réussite de l'intégration implique que les migrants aient la possibilité de participer pleinement à la vie de leur nouvelle communauté. Apprendre la langue du pays d'accueil, avoir accès à l'emploi et à l'enseignement, avoir la capacité socioéconomique de subvenir à ses besoins sont autant d'éléments primordiaux contribuant à une intégration réussie. Or, jusqu'ici, l'intégration des migrants en Europe n'est pas très concluante. Nous devons tous faire davantage d'efforts, par égard pour les personnes qui arrivent ici, mais aussi dans notre intérêt, car des immigrés bien intégrés constituent un atout pour l'Union européenne, compte tenu de l'enrichissement culturel et économique qu'ils apportent à nos sociétés."

Une enquête qualitative Eurobaromètre consacrée à l'intégration, réalisée au printemps dernier, a également été présentée aujourd'hui. Elle a permis des échanges de vues entre les citoyens de l'Union et les migrants et révèle qu'ils partagent certains avis en matière d'intégration. Un large consensus se dégage quant à l'importance d'une interaction au travail et dans les écoles et quant à l'apport positif des immigrés à la culture locale. Les deux groupes interrogés s'accordent sur les éléments qui favorisent l'intégration: être capable de parler la langue du pays, trouver un travail et comprendre la culture locale. Les citoyens de l'Union et les migrants qui ont participé à l'enquête conviennent également qu'il faut redoubler d'efforts, de part et d'autre, pour tirer parti de l'immigration. Les connaissances linguistiques insuffisantes des migrants et la ségrégation qu'ils subissent dans les quartiers défavorisés sont considérées comme les principales entraves à leur intégration. Ces questions appellent une action résolue et cohérente de la part de tous.

21/7/2011

Source : Media terre

« Inutile de débattre sur des sujets qui font maintenant consensus », disait Jacques Chirac. Les récentes décisions rendues par le Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, ne font que confirmer ce que répondait l’ancien président de la République à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur qui préconisait pour sa part un « toilettage » de la loi de 1905, dite de la laïcité. Depuis, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat a montré plus d'une fois sa flexibilité et son pragmatisme. Retour sur cinq cas d'école récents.

 Encore une fois, le Conseil d'Etat a remis les pendules à l'heure en donnant raison aux collectivités territoriales dans des affaires controversées concernant des lieux de culte. « Il n’a fait que rappeler l’Etat de droit en s'appuyant sur le code général des collectivités territoriales et la jurisprudence. Il ne se contente pas des généralités et tient compte des motivations de chacun », soulève Franck Fregosi, responsable scientifique de l'Observatoire du religieux de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, se référant aux décisions prises mardi 19 juillet dans cinq dossiers où le rapport entre lieux de culte et collectivités territoriales a été remis en question par des plaignants.

Espaces culturels et cultuels

« L’institution a rappelé ce que la laïcité est dans son mode de fonctionnement, une laïcité flexible et pragmatique », explique Fregosi. Preuve en est, chacune de ces décisions répond à des besoins bien précis. Dans la commune de Trelazé, située dans le département de Maine-et-Loire, un contribuable avait contesté la décision du conseil communal d’acquérir et de restaurer un orgue pour l’installer dans une église. A Lyon, la décision du conseil municipal de remettre une aide de 1,5 million de francs à la Fondation Fourvière est à l’origine de la plainte de la Fédération de la libre-pensée du Rhône et de l'association République et Laïcité. L’aide avait contribué au financement de travaux de construction d’un ascenseur afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite. Au Mans, un contribuable a exprimé son désaccord avec le financement, à hauteur de 380 000 euros, des travaux d’aménagement d’un abattoir pour ovins. Cette somme devait aider à aménager des locaux désaffectés pour en faire un abattoir destiné à fonctionner uniquement pendant l’Aïd-el-Kébir. A Montpellier, la construction d’une salle polyvalente mise à disposition à l’association des Franco-Marocains pose question. Enfin, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le conflit porte sur un bail emphytéotique (location entre 18 et 99 ans en droit français) remis à la fédération culturelle des associations musulmanes pour l’édification d’une mosquée.

« L’intérêt local prime sur la subvention déguisée »

Dans tous ces cas, le Conseil d’Etat a donné raison aux collectivités territoriales car « l’intérêt local prime sur la subvention déguisée et un lieu de culte peut aussi avoir une dimension culturelle », rappelle Franck Fregosi. Exemples : l’installation d’un orgue peut avoir une vocation artistique, pédagogique et la construction d’un ascenseur peut participer à la valorisation des atouts culturels et artistiques de la basilique de Fourvière. Concernant l’abattoir, l’intérêt local réside dans « l'application des règles de salubrité et de santé publique. Ce genre de solution permet de mieux contrôler l’abattage dans des lieux qui ne sont pas sains, comme dans les maisons ou les jardins. Cette commune n’a pas enfreint la loi de 1905 puisqu’elle apporte une aide provisoire, pendant la période de l’Aid-el-Kebir, et qu’il n’existe aucun autre abattoir à proximité », précise M. Fregosi, auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’islam et la laïcité en France.

Dans les cas de Montreuil et Montpellier, le code général des collectivités territoriales autorise, dans le premier et sous certaines conditions, la location d’une salle à une association à des fins religieuses, et dans le deuxième la remise d’un bail emphytéotique pour la construction d’une mosquée. « Une commune ne peut pas louer un local pour une occupation durable mais peut le faire de manière ponctuelle, ce qui est le cas ici, explique Franck Fregosi avant d’ajouter que la passation d’un bail avec l’objectif de construire un lieu de culte est légal ». « Cette disposition montre que l’idéal serait que chacun dispose de son lieu de culte », pointe-il du doigt.

Le vice-président du Conseil d'Etat, Jean Marc Sauvé, a par ailleurs récemment indiqué qu'il y a, « depuis deux ou trois ans une augmentation du nombre de litiges sur les aides financières de collectivités à des projets liés aux cultes religieux ». Pour Franck Fregosi, cela soulève la question de savoir si certaines religions, comme l'Islam, seraient plus concernées que d'autres. S'il est difficile d'y répondre, le chercheur relève une autre particularité : « certains de ces contentieux proviennent de particuliers. Ces individus se sentent-ils lésés ou sont-ils portés par des groupes d'extrême droite ? » s'interroge-t-il. Une chose est sûre, tous ces cas de figure montrent qu'« il y a un décalage entre les discours idélogiques et rigides de responsables publics déconnectés de la réalité du droit qui est, lui, plus pragmatique », fait remarquer Franck Fregosi.  

21/7/2011

Source : Yabiladi

Après son Anthologie des écrivains marocains de l’émigration, le raomancier et critique littéraire Salim Jay nous donne à lire avec cette nouvelle antholo- gie un panorama impressionnant de cette littérature méditerranéenne consa- crée à l’immigration-émigration : de La jambe sur la jambe du Libanais Faris Chidyaq (1885), en passant par Albert Cossery, l’Égyptien de Saint-Germain- des-Prés, pour s’achever avec Samba pour la France de Delphine Coulin.

Il existe une ville dont le maire vante sans complexes les bienfaits de l'immigration. Où deux habitants sur trois en sont issus. Et tiennent souvent le haut du pavé. C'est cela, New York...Suite

La constitution a consacré quatre articles garantissant la protection des droits et intérêts légitimes des marocains résidant à l'étranger, outre la constitutionnalisation du CCME. D'autres articles, consacrés à la défense et à la promotion des libertés publiques, à la bonne gouvernance, à l'égalité économique et sociale, à la parité et à la justice destinés à l'ensemble de la communauté nationale, les concernent également…Suite

Avec un ramadan précoce cette année, les arrivées des MRE pour l’été 2011 progressent lentement vers le point mort. Ces arrivées, jusqu’à présent, sont supérieures à celles enregistrées en 2010, pour la même période. Le bateau reste le moyen de transport privilégié.

 Avec le début du Ramadan prévu début août, les MRE soucieux de profiter pleinement de leurs vacances au Maroc, ont avancé leur arrivée. A moins de deux semaines du début du mois sacré, le rythme des arrivées est donc passé au ralenti. Par exemple, le 10 juillet dernier, les chiffres de  Fondation Mohammed V qui coordonne l’accueil estival des MRE, établissaient à 45 130 le nombre de MRE arrivés ce jour. Le 19 juillet dernier, leur nombre n’était plus que de 26 117.

Le bateau en pole

De manière générale 1 522 834 MRE sont revenus au Maroc depuis le 1er mai 2011. Ce chiffre représente une hausse de 3%, par rapport aux arrivées de 2010 pour la même période, nous précise encore  la Fondation Mohammed V.

La plupart des arrivées continue de se faire par bateau. Pour la seule journée du 19 juillet, 14 056 soit 54 % des MRE ont emprunté la voie maritime, contre 12 061 (46 %) pour les airs. Sur l’ensemble de la période allant du 1er mai au 19 juillet 2011, la plupart des MRE sont revenus au Maroc par bateau, mais les quotas restent équilibrés. Les retours par voie maritime et aérienne totalisent respectivement 847 545 (55,5 %) et 675 289 (44,5%) personnes.

Concernant les arrivées par bateau, on constate que moins de MRE ont pris leur voiture cet année, car les 223 304 véhicules recensés depuis le 1er mai, représentent une baisse  de 9,5% par rapport à la même période en 2010.

Phase retour initiée

Alors que le ramadan débutera vraisemblablement début août courant, et que les arrivées sont entrées en phase de récession, le planning de la Direction nationale de la Protection civile espagnole indique que la phase des retours par bateau est déjà entamée. Aucun chiffre n’est disponible pour l’heure, mais les statistiques des autorités espagnoles prévoient un premier pic de retour vers l'Europe pour le week-end à venir.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Des prières dans la rue, subsumées dans un nouveau concept de « prières de rue », de nouvelles mosquées qui font polémique: le lien entre Islam et ville est évocateur en France. Le 27 juillet prochain, l'association marseillaise « Echelle Inconnue » invite à débattre sur ce sujet et projettera dans ses locaux une conférence du politologue Vincent Geisser intitulée « France, rêves de mosquée : les imaginaires sociaux à propos des projets de lieux de culte musulmans ».

Cette conférence a été enregistrée en février dernier, dans la bibliothèque Alcazar, à Marseille. Elle soulève un aspect peu discuté des mosquées en France : comment naît le projet d'une mosquée ? « On a coutume de présenter les projets de lieux de culte musulman comme le produit d'une demande homogène émanant de la communauté musulmane. Or, derrière ce thème apparemment fédérateur se cachent en réalité des aspirations hétérogènes, révélatrices de la manière dont les imaginaires sociaux investissent la place et le rôle des lieux de culte musulmans au sein de l'espace urbain. »

Infos pratiques

Date : 27 juillet 2011 à 19h00

Lieu : Centre ressource d'Echelle Inconnue, 18, rue Sainte Croix des Pelletiers, Marseille

Pour plus d'informations : 02 35 70 40 05 ou visitez le site d'Echelle Inconnue

20/7/2011

Source : Yabiladi

Le Conseil des relations américano-musulmanes lance cette année, pour le ramadan, un guide à destination de toutes les communautés musulmanes des Etats-Unis. Il donne des informations pratiques pour leur permettre d’accueillir dans les mosquées des non-musulmans dans les meilleures conditions.

 Opération communication pour l’Islam aux Etats Unis : le Council on American-Islamic Relations (CAIR) propose à toutes les communautés musulmanes d’organiser une opération portes ouvertes dans les mosquées, à l’occasion du ramadan, pour présenter leur religion aux non-musulmans. Un guide pratique intitulé « Sharing ramadan » (partager le ramadan) est depuis le 14 juillet dernier publié sur le site du CAIR, à destination de ces communautés.

« Nous espérons que les mosquées, les centres communautaires et les écoles musulmanes saisiront cette opportunité pour inviter leurs voisins pour un repas durant un ftour », explique Nihad Awad, directeur national du CAIR. Le CAIR est l’une des principales organisations, aux Etats-Unis, oeuvrant pour les droits civiques des musulmans. Le 26 juin, elle a publié une enquête réalisée en collaboration avec l’Université de Californie, qui recense tous les agressions et actes islamophobes en 2009 et 2010. « Nous avons découvert qu’un Américain sur quatre avait une perception négative de l’islam », explique Nihad Awad, directeur national du CAIR. Cependant, ceux qui ont une image positive de l’islam ont pour la plupart « été en rapport, par le passé, avec des musulmans ou la culture musulmane », continue Nihad Awad.

L’objectif du guide est donc clairement de mettre le grand public en contact avec les musulmans dans les mosquées à l’occasion du ftour afin de diffuser une image plus positive de leur religion. Il indique toutes les étapes à suivre pour garantir la réussite d'un évènement : former un comité local dans chaque communauté qui sera en charge de l’organisation, envoyer des invitations aux églises, synagogues et groupes civiques, avoir un hôte à la porte pour accueillir les plus curieux, préparer un espace particulier pour installer les invités, leur proposer de la documentation sur l’islam, etc. Tout y est, jusqu’au moindre détail : « nettoyer et préparer la mosquée ou le local. La première impression est capitale. Avoir une journée pour nettoyer la mosquée avant son ouverture. Prévoir de rafraîchir les endroits qui ont besoin d’un coup de peinture. »

Véritable outil de communication, le guide comprend, en annexe, des documents types à destination des futurs comités tels qu'un flyers et un communiqué de presse. Il donne également les détails de la marche à suivre pour inviter la presse et des personnalités. « Il est important pour les hommes politiques et les chefs religieux qu’un numéro de téléphone personnel à l’un des membres du comité suive une invitation écrite formelle », précise-t-il.

A l’intérieur des mosquées, ceux qui accueillent les visiteurs doivent être prêts à répondre aux interrogations les plus fréquentes. Une liste de ces questions ainsi que leurs réponses figurent sur le guide pour les préparer. Les femmes et le jihad sont évoqués dans les termes les plus consensuels possibles. « Eviter de présenter des documents avec une message politique fort », stipule clairement le guide.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Le Maroc participe à la 16ème édition de la Foire Internationale du Livre de Lima (FILL), qui se tient du 20 juillet au 02 août, apprend-on auprès de l'ambassade du Royaume à Lima.

Le Maroc est représenté à cet événement culturel international par l'ambassade qui prévoit une exposition de livres, des conférences, un cycle de cinéma et un spectacle de danses marocaines, ajoute-t-on de même source.

La participation marocaine à cet évènement culturel auquel prennent part plus de 150 maisons d'édition, des universités, des centres culturels et plusieurs ambassades étrangères, vise à promouvoir le potentiel culturel marocain et à mettre en valeur les atouts touristiques du Royaume, unique pays arabe représenté à cette édition.

L'exposition de livres sera, précise-t-on, l'occasion pour mettre en exergue, à travers la collection d'ouvrages exposée, le rôle pionnier du Royaume dans la conservation et la récupération de l'héritage andalou que partage le Maroc avec le monde ibéro-américain, et la singularité identitaire marocaine dans le monde arabe.

Le stand du Maroc abrite une collection de plus de 200 livres, dont la majorité sont publiés en langue espagnole par des auteurs marocains et des maisons d'édition marocaines, et portant sur différents aspects de la culture marocaine : la littérature, l'histoire, l'artisanat, l'interculturalité, la gastronomie et le tourisme entre autres.

Par la même occasion, l'ambassadeur de SM le Roi à Lima, Mme Oumama Aouad, donnera une conférence sur le thème "la présence arabe dans la littérature latino-américaine", et prendra part à des tables rondes sur "le Maroc dans la littérature latino-américaine", et "la littérature latino-américaine".

Le cinéma marocain sera également à l'honneur lors de cette 16ème édition de la FILL, avec la projection de trois films marocains en version espagnole, en l'occurrence "Ali Zaoua" de Nabil Ayouche, "Juanita de Tanger", de Farida Belyazid et "Mémoire en détention", réalisé par Jilali Ferhati.

Par ailleurs, et dans le cadre des festivités de la Fête du Trône, les visiteurs de la FILL seront au rendez-vous le 30 juillet avec un show de danses marocaines exécutées par des danseurs péruviens professionnels.

21/7/2011

Source : MAP

Au lendemain de l'adoption de la nouvelle constitution, les Marocains du monde s'attellent à de nouvelles dispositions, davantage de propositions, dans ce nouveau contexte, en vue d'une meilleure contribution à la vie politique et non pas uniquement à la vie culturelle et économique...Suite

Le jeudi 21 juillet prend fin la première Semaine du film marocain en Chine. Les spectateurs de ce pays d’Asie ont découvert plusieurs films de cinéastes marocains. Pégase de Mohamed Mouftakir et CasaNegra de Noureddine Lakhmari ont été particulièrement appréciés par les Chinois...Suite

Les envois de fonds par les Marocains résidant à l'étranger continuent à affluer, avec un rythme en progression d'un mois à l'autre. À fin juin dernier, ils ont progressé de 7,1 %...Suite

À l'instar des années précédentes, la ville de Marrakech a choisi, encore cette année, de célébrer chaleureusement le retour des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Du 8 au 27 juillet, la ville abritera la 8e édition du Salon des Marocains du monde…Suite

Une 3e édition des «Universités d'été» très prometteuse au profit des nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Le programme en question vise particulièrement les étudiants âgés de 18 à 25 ans nés ou ayant grandi dans les pays d'accueil…Suite

Le renforcement des liens entre les nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l'étranger et leur mère patrie, est l'objectif visé par le programme des «Universités d'été», dans sa 3e édition…Entretien

Ibtissam Bouharat élue femme africaine de l'année en Belgique, elle fit son apparition pour la première fois en équipe nationale féminine à Rades à l'occasion du match retour du Onze national contre la Tunisie…Suite

La réunion qui s'est tenue mardi au cabinet du secrétaire d'Etat à la politique de Migration et d'Asile, entre des membres du cabinet de Melchior Wathelet (cdH) et une délégation du Collectif Sans-papiers, n'a rien apporté de neuf à la situation actuelle, ont conjointement indiqué le porte-parole de Melchior Wathelet et le porte-parole du Collectif.

"Nous les avons reçus mais nous ne leur avons rien proposé de nouveau par rapport à la précédente réunion, qui s'était déroulée en mai dernier", a indiqué le porte-parole du secrétaire d'État.

"Rien de positif n'est sorti de cet entretien. Le contexte politique belge n'est pas favorable, c'est toujours la même rengaine qu'on nous sert", a quant à lui regretté le porte-parole du Collectif Sans-papiers.

Sit in rue de la Loi

A l'issue de cette rencontre, les membres du Collectif Sans-papiers, qui avaient bloqué la rue de la Loi en improvisant un sit-in devant le bâtiment du secrétaire d'État, en milieu d'après-midi, à l'issue d'une manifestation, ont tenté de s'asseoir une seconde fois sur la chaussée, en signe de protestation, mais les forces de l'ordre les en ont empêché.

Après des discussions entre la police de Bruxelles Capitale Ixelles et les manifestants, la dispersion s'est effectuée dans le calme, la plupart des sans-papiers convergeant vers la place Saint-Josse, là où leur manifestation avait démarré, peu après midi.

Une centaine de membres du Collectif Sans-papiers ont manifesté afin de dénoncer l'aggravation de leurs conditions de vie, deux ans après la campagne de régularisation massive.

19/7/2011

Source : RTBF

Quand la discrimination positive permet à un policier incompétent d’accéder au plus haut rang de la hiérarchie, ça fait « Beur sur la ville ». Cette comédie policière signée Djamel Bensalah, offre surtout un regard décalé sur certaines problématiques de la société  en France, comme la vie dans les banlieues, l’islam et la burqa.

 Booder ,(anti) héros de « Beur sur la ville » Après « Neuilly sa mère » en 2009, Djamel Bensalah change de décor et signe en 2011 « Beur sur la ville », long métrage décalé qui emmène le spectateur dans une banlieue « chaude ».  Personnage principal du film, le Franco-Marocain Mohamed Benyamna, dit « Booder », incarne Khalid Belkacem, « le premier discriminé positif de la police ». C’est l’histoire d’un homme qui a tout raté dans sa vie : ses diplômes, son permis de conduire, et même ses vaccins. Policier incompétent de son état, il se retrouve du jour au lendemain, promu commissaire de police.

Premier gros dossier pour le nouveau commissaire, traquer le « tueur du vendredi », un serial-killer qui abat de jeunes femmes blondes à proximité de la mosquée de la cité, rapporte le quotidien Sud-Ouest. Khalid Belkacem est accompagné dans sa lourde tâche par Tong (Steve Tran) et Mamadou Seydou Koulibaly (Issa Doumbia), deux autres policiers issus de l’immigration, tous aussi incompétents que leur chef.

Caricature grandeur nature

L’histoire se déroule dans Villeneuve-Sous-Bois, une banlieue du département imaginaire du 9-9. « Cette banlieue, c'est la concentration de tous les problèmes que l'on peut trouver. Pas d'ascenseurs, un hôpital dégueulasse, une ville abandonnée », déclare Djamel Bensalah, le réalisateur.

Son long métrage est surtout une occasion d’aborder avec humour certains sujets sensibles, voire polémiques en France, comme l’insécurité dans les cités, l’islam, la burqa, etc. « On peut rire de ces termes anxiogènes pour les déstigmatiser. Il est important qu'un petit Arabe comme moi puisse rire de l'islam », confie encore Djamel Bensaleh, qui se dit au passage, « moralement opposé à l'idée de discrimination positive ». Booder de son côté, voit en ce film une manière de « désamorcer la peur de l'autre, de combattre le communautarisme ».

« Beur sur la ville » est donc une caricature de la société française et de ses polémiques. Si le lieu de l’intrigue, l’histoire,  et les personnages sont fictifs, le film lui puise sa matière  dans le vrai.  Le film utilise ainsi les vrais décors de Seine-Saint-Denis (93), rapporte encore Sud-ouest. L’humour étant le fil conducteur de ce long métrage, on verra notamment des plans filmés depuis l’intérieur d’une burqa, « pour voir qu'on n'y voit pas grand-chose ».

En tournée

Alors que le film est attendu dans les salles le 12 octobre prochain, les acteurs sont actuellement en tournée de promotion dans toute la France. Ayant débuté le 15 juillet dernier  par Saint-Jean de Luz, la caravane passait ce mardi à Ste-Maxime. Les 20,21, et 22 juillet prochain, ils sont respectivement attendus à Cogolin, au Lavandou , et Toulon. Plus d'informations sur le site officiel du film.

19/7/2011

Source : Yabiladi

La Marocaine Malika Abakil a remporté, mardi, l'épreuve du 800m du meeting d'athlétisme de Castres, au sud-ouest de la France.

Abakil s'est imposée en 2 min 04.09, devant la Colombienne Rosibel Garcia, deuxième en 2:04.33 et la Française Fanjanteino Felix (2:05.06).

L'athlète du FUS de Rabat confirme ainsi sa bonne forme lors de cette saison, marquée notamment par deux titres nationaux majeurs dans le 800m, à savoir le championnat national (fin juin dernier) et la Coupe du Trône (début juillet courant).

19/7/2011

Source : MAP

Pour avoir remis en cause le défilé militaire du 14 juillet, la candidate écologiste Eva Joly a été violemment attaquée par la droite. Le politologue Jean-Yves Camus revient sur cette contre-offensive basée sur le thème de l'identité et de la binationalité.

Comment peut-on expliquer le tollé suscité à droite par la proposition d'Eva Joly?

La droite tente d'instruire un procès à la gauche sur son supposé manque de patriotisme. C'est une constante du débat politique français depuis au moins un siècle et demi. Pourtant le patriotisme transcende les clivages politiques et n'a jamais été l'apanage de la droite. Il ne faut pas oublier que le patriotisme de la gauche a consolidé la République à la fin du XIXe siècle. Il y eut ensuite l'Union sacrée en 1914, puis la Résistance qui a uni des patriotes de tous bords. Qui est patriote en 1871, Thiers ou les communards? D'autre part, les positions des Verts sur la question de la Nation et sur l'Armée n'engagent pas toute la gauche.  

François Fillon qui apparaissait comme une figure modérée au sein de la droite sur les questions touchant à l'immigration, a remis en cause l'enracinement français de la candidat écologiste. Comment peut-on interpréter ses propos?

La question de la binationalité travaille la droite ces derniers temps. Le député UMP de Paris, Claude Goasguen avait récemment remis un rapport préconisant sa suppression pure et simple. Si le rapport n'a pas fait long feu, François Fillon a saisi l'occasion offerte par Eva Joly pour contenter la frange droitière de son électorat.  

En s'en prenant à Eva Joly, qui, en tant qu'ancienne magistrate, a prêté serment, la droite adopte un double discours. Rappelons-nous qu'en 2004, l'UMP n'avait pas rechigné à investir le pilote finlandais Ari Vatanen pour représenter la France au parlement européen. Un an plus tôt, la France avait également nommé Salomé Zourabichvili, ambassadrice de France en Géorgie en 2003. Un poste qu'elle a quitté pour devenir ministre des Affaires étrangères de la Géorgie quelques mois plus tard... 

Enfin aujourd'hui, retirerait-on sa nationalité française à l'otage franco-israélien du Hamas, Guilad Shalit, dont le sort préoccupe à juste titre le président de la République. 

Pourquoi la droite est passée du thème de l'immigration à celui de l'identité?

Sur l'immigration, la droite n'a jamais pu aller au-delà des déclarations de principe: la France est liée par des traités internationaux et par son appartenance à l'Union européenne. L'UMP sait en outre que les milieux économiques et patronaux ne sont pas favorables à une restriction de l'immigration, encore moins à son arrêt.  

Elle est face au même problème de cohérence lorsqu'elle s'attaque au thème de l'identité nationale. En effet chacun comprend quand la droite dit ce qu'il ne faut pas être si l'on veut devenir Français: ne pas être un fondamentaliste musulman, un polygame, un individu refusant l'intégration... 

Mais la frange la plus droitière de l'électorat veut bien plus: elle souhaite que certaines catégories d'étrangers, en raison de leur identité même, ne puisse plus devenir français. Selon eux, la nationalité ne doit plus s'acquérir par un acte de volonté mais seulement par la transmission. Or, pour aboutir à cela, il faudrait une révolution juridique qui constituerait une rupture majeure du pacte démocratique. L'UMP ne prendra pas ce risque mais elle ne peut pas le dire à ses électeurs droitiers. Pas plus qu'elle ne peut dire l'inverse aux centristes. 

Qu'en est-il de l'extrême droite?

L'extrême droite est prise dans d'autres contradictions. Le Front national a embrayé sur le refus de la double nationalité parce que les Franco-Maghrébins sont son obsession. Mais les attaques du FN contre la binationalité franco-norvégienne d'Eva Joly sont le signe d'une rupture idéologique. Pour toute une génération de militants nationalistes, les pays nordiques ont longtemps constitué un archétype positif.  

Toute une génération de cadres du FN, influencée par les théories néo-droitières sur les racines nordiques de la civilisation européenne, a doté ses enfants de prénoms germaniques ou scandinaves et lu les ouvrages de Jean Mabire, de Pierre Vial et de Dominique Venner.  

Dans les années 90, l'ancien conseiller régional FN Emmanuel Leroy écrivait dans une série de livres intitulée "Contes d'Europe", aux couvertures explicitement nordicistes. Désormais, il explique aux militants frontistes que la "stratégie de la supranationalité européenne" élaborée par les milieux néo-droitiers "est à tout le moins un échec et en tout cas une impasse". C'est une évolution du FN mariniste qui est en porte-à-faux avec cette idée présente chez beaucoup de militants d'extrême-droite selon laquelle le monde se divise entre les Européens (pas les occidentaux) et les autres. 

Quels bénéfices peut tirer la droite de cette polémique selon vous?

Très peu. Elle risque au contraire de se trouver écartelée davantage entre les partisans du modèle républicain de citoyenneté, issu de l'universalisme des Lumières, et la minorité qui reviendrait bien dessus, sans pour autant pouvoir donner une définition autre qu'exclusive de l'appartenance nationale. Résultat: une partie de ses électeurs peut envisager le choix du FN car elle estime que Marine Le Pen est la seule à tirer les conclusions politiques de sa vision de l'identité.  

Comment expliquer que le thème identitaire soit porté par une vague de partis néo-populistes aujourd'hui en Europe?

La crise économique n'explique pas la totalité du trouble identitaire qui secoue aujourd'hui l'Europe. La rapidité avec laquelle la mondialisation transforme nos repères, l'instantanéité avec laquelle les images du monde globalisé nous parviennent, la peur de la mondialisation comme indifférenciation entraîne une partie des Européens vers une mythification du passé. Et vers l'idée que la communauté nationale fait de moins en moins sens, que seul l'ancrage dans une tribu urbaine, ethnique ou culturelle peut contrebalancer le bouleversement civilisationnel. 

19/7/2011

Source : l’express

La ville de Tanger abritera, dimanche prochain, la première édition de la journée des sports "Sports day" qui prévoit des compétitions devant réunir nombre de marocains du monde.

Cet événement a été pensé pour constituer un espace de rencontre entre les MRE dans une ambiance sportive, de fête et de joie, en cette période estivale.

Pour Ayman Ramdani, un résidant marocain en Belgique et initiateur de cette manifestation en coopération avec la présidente de l'association "Femmes réalisations et valeurs", l'ancienne championne du monde du 400m haies, Nezha Bidouane, l'idée de l'organisation de Sports day Tanger procède du souci de consolider la coopération entre les marocains du monde et ceux résidant au Maroc "pour un Maroc meilleur".

Le programme de cet événement comprend des matches en basketball, handball, beach-soccer, beach-volley, programmés à la corniche de la ville du Détroit à partir de 14h30.

Les organisateurs ont également prévu la tenue de la course internationale des Marocains du monde (18h00) qui se disputera sur 5 km et sera réservée aux femmes et enfants et ce, à l'instar de la course féminine de la victoire qui se déroule à Rabat. Les participants à cette course peuvent parcourir la distance en pas de course ou à la marche, ou encore en alternant course et marche.

Des démonstrations sont également au menu de cet.

18/7/2011

Source : MAP

« Dans le cadre de la mise en œuvre des  recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation en matière d’archives, d'histoire et de mémoire,  le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la ville d'Al-Hoceïma et le Conseil Régional Taza-Taouanate- Al-Hoceïma organisent, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un colloque  international sur le thème: « Patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie ?»,  à Al-Hoceima les 15 et 16 juillet 2011.

La Commission européenne a dénoncé lundi, à la suite de l'envoi la semaine dernière d'une équipe d'experts sur place, la récente décision du gouvernement danois de rétablir des contrôles douaniers à ses frontières, menaçant Copenhague d'une procédure d'infraction aux règles européennes.

"Nous avons des inquiétudes persistantes quant à la compatibilité du renforcement des contrôles danois avec les libertés garanties par les traités européens, en ce compris l'acquis Schengen", a indiqué lundi la commissaire européen Cecilia Mallmström, citée dans un communiqué. Selon l'exécutif européen, qui a envoyé des experts sur place la semaine dernière afin d'évaluer la situation, les autorités danoises n'ont jusqu'ici pas été en mesure de fournir les justifications nécessaires à ce rétablissement de contrôles aux frontières intérieures de l'Union, sur sa frontière avec l'Allemagne notamment. "Il appartient au Danemark de démontrer par les faits que la gravité de la situation justifie la mise en place de contrôles qui peuvent affecter la libre circulation des biens, des services et de personnes", poursuit la commissaire. Celle-ci précise dans la foulée qu'elle n'hésitera pas d'utiliser "tous les outils à sa disposition" pour faire respecter la législation européenne, à savoir l'ouverture d'une procédure d'infraction contre le Danemark, suivi d'un éventuel recours devant la Cour européenne de Justice. Le gouvernement danois, sous la pression des milieux populistes, a rétabli début juillet les contrôles permanents sur ses frontières afin, selon Copenhague, de mieux lutter contre les trafics en tous genres et la criminalité organisée. La décision est toutefois contraire aux règles de Schengen, l'un des principaux acquis de la construction européenne. (MUA)

lundi 18 juillet 2011 à 15h06

Source: Le Vif/Belga

Théâtre Jean-Deschamps archicomble, hier soir, pour se gondoler avec Jamel Debbouze dont le spectacle, sans se prendre pour un manifsete, déconstipe une époque passablement tendue.

Peut-être faudrait-il songer à appeler Jamel Debbouze « docteur ». Car son spectacle, présenté hier devant un théâtre Jean-Deschamps plein comme une voiture-chameau en partance pour Marrakech début juillet sur l'A9, administre une sacrée dose de décontractant à une France agitée par les spasmes racistes qui nous polluent l'altruisme et l'envie de découvrir l'autre, le différent. En un mot, l'étranger.

Après un tour de chauffe assuré de main de maître par un futur cador du stand-up - Malik Bentalha, fortiche dans la repartie, l'improvisation face à l'imprévu, le jeu avec le public - Jamel entre sur une vieille tuerie, Old School des New-Yorkais de LL Cool J. Comme un poing-claque derrière la nuque.

Pas de chichis de mise en scène chez Jamel. Un tabouret haut, une table de bistrot pour accueillir la bouteille d'eau qu'il vient siroter de temps à autre. C'est que le type a de quoi se déshydrater, en une heure quarante de tchatche sans temps mort. Mais l'essentiel est ailleurs. Le titre du spectacle annonce la couleur : Tout sur Jamel.

Vive la France

On a donc droit à tout ou presque. Ce que l'on attend de lui sur la forme, comme l'habituel « Ta gueule » aboyé en réponse au premier spectateur criant « Jamel ». Ou bien cet art consommé de s'adapter au public local en chambrant tour à tour la légende de Dame Carcass et Jean-Claude Pérez, le maire dont il demande : « Qu'est-ce qu'il a fait, Jean-Claude Pérez, à part des châteaux forts ? » Mouche à chaque fois. On a surtout droit à des choses bien plus profondes, que Jamel fait passer en maniant à la fois l'humour (sur soi) et l'ironie (sur les autres). Haut-parleur de la banlieue, du relégué, de l'immigré, bref de la France d'en-bas qu'aujourd'hui on combat par peur, il peint avec bienveillance un tableau de la France d'aujourd'hui dont il rassemble les morceaux qu'en haut on voudrait éparpiller façon puzzle. De l'enfance à Trappes avec foutage de bordel au collège et désopilante description de la mère de Nicolas Anelka rebaptisée « Le cyclope des Antilles » jusqu'au choc des cultures de son mariage mixte, son message apparaît en filigrane : et si on rigolait de nos différences. La politique, les politiques, les religions, le football, l'équipe de France en Afrique du Sud, le décrochage scolaire, le théâtre, l'amour, la famille, le bonobo DSK, les traditions… Jamel déconstipe tous les sujets. Les désamorce et ce qu'on attend de l'humour. On aime moins le petit couplet frontal et épidermique contre Sarkozy qui n'apporte pas grand-chose au propos. N'empêche, au bout d'un rappel, heureux comme le gosse qu'il est, Jamel exulte, demande à ce qu'on rallume la salle pour voir une dernière fois la gueule réjouie des convives dit son bonheur de voir le nuancier de couleurs qui composent le public, et par-dessus tout « toutes les générations qui rient ensemble ». Avant de lancer en point final un « Vive la France ! » auquel on s'associe.

19/7/2011

Source : La Dépêche

Le ministère chargé des MRE organise, du 15 au 26 juillet, et conjointement avec l’Université Hassan II de Casablanca, la 3e université d’été au profit de 60 jeunes Marocains ou d’origine marocaine résidant à l’étranger. À cette occasion, une série de rencontres et cycles de conférences sont programmées autour du thème central de l’identité marocaine à travers ses différents aspects, culturel, linguistique, économique, et politique. Elles seront animées par plusieurs intervenants, responsables d’institutions nationales et universitaires dont Driss Yazami, président du CNDH et du CCME, Mohamed Tozy, membre de la commission sur la réforme constitutionnelle, ainsi que des dirigeants associatifs et hommes d’affaires. La rencontre est également une occasion de débattre de certaines questions d’actualité nationale et portant sur la régionalisation, la révision constitutionnelle, le rôle des jeunes dans le développement, les valeurs et le changement social au Maroc, le rôle des MRE dans le développement économique du Maroc.

18/7/2011

Source : Les Echos

Des dizaines d'enfants adoptés à l'étranger ne peuvent être reconnus en Belgique, un effet des ratés de la nouvelle loi sur l'adoption, révèle mardi le journal Le Soir.

Des dizaines d'enfants adoptés régulièrement à l'étranger ne peuvent être reconnus en Belgique ou se retrouvent sans père et mère adoptifs officiels, en raison de la nouvelle loi sur l'adoption, qui depuis septembre 2005 interdit d'adopter un enfant à l'étranger sans suivre, au préalable, des cours de préparation à l'adoption et sans obtenir un jugement déclarant le demandeur apte à assumer le statut de candidat adoptant.

De bonne foi, mais empêchés

"On constate à présent que la loi, très balisée, empêche la reconnaissance d'adoptions légitimes... Des cas qui ne répondent pas aux nouvelles conditions légales, et qui ne peuvent donc être reconnus en Belgique, alors qu'il n'y avait manifestement pas d'abus, pas de volonté de contourner la loi", dénonce aujourd'hui la députée Catherine Fonck (cdH).

Remédier à cela

Exemple: des familles qui accueillent tous les ans des orphelins de Tchernobyl et finiront par obtenir une adoption reconnue en Ukraine ou un couple belge, résidant à l'étranger, qui y adopte un enfant et qui sera confronté à une non-reconnaissance de l'adoption s'il décide de rentrer en Belgique. Catherine Fonck a dès lors déposé une proposition de loi afin de modifier le Code civil pour "régulariser" toutes ces situations d'adoption non abusives. Elle prévoit que ces parents se soumettent à posteriori aux conditions légales.
Près de 2.700 adoptions d'enfants étrangers ont été reconnues ces six dernières années, mais 423 ont été recalées.

19 Juillet 2011

Source : RTL info.be

Si les adultes ne ratent aucune occasion pour revenir au pays, leurs enfants, eux, refusent de plus en plus de passer leurs vacances au Maroc…Suite

Pour la troisième année consécutive, 500 jeunes Marocains du monde participent aux différentes universités d’été du 15 au 25 juillet, dans les différentes cités de royaume…Suite

Ils sont près de 200 millions de travailleurs migrants en Chine. Ces soutiers de la croissance chinoise, sous payés et mal considérés, commencent à se révolter. Une situation qui inquiète le gouvernement qui, jusque-là, a choisi la répression.

Un chercheur chinois a récemment estimé que plus de 180 000 manifestations ont eu lieu l’année dernière en Chine. Soit 493 révoltes par jour ! C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans. Un chiffre qui, même rapporté à la taille du pays, défie l’entendement et inquiète forcément les autorités chinoises.

Parmi ces révoltes, une grande partie sont le fait des travailleurs migrants. Ces « mingongs », littéralement ouvriers-paysans, sont les laissés pour compte de la croissance chinoise. Ils sont officiellement 153 millions en Chine. Mais, officieusement, ils seraient en fait quelque 200 millions. Une population flottante qui a longtemps servi de main d’œuvre pas chère pour faire tourner l’usine du monde. Un prolétariat qui commence à se révolter. A Zengcheng, plus connue sous le nom de capitale mondiale du jean, les mingongs se sont violemment opposés début juin à la police locale. Une vendeuse de rue bousculée et c’est l’émeute. Voitures brûlées, bâtiments publics saccagés. Résultats : des milliers de policiers équipés de blindés légers quadrillent cette ville-usine et 19 personnes arrêtées.

Même scénario à Chaozhou, dans une usine de céramique. Ou encore dans une usine de montres près de Canton. Près de Tianjin, un ouvrier en colère a même fait exploser une bombe artisanale blessant deux personnes. Des incidents isolés, mais qui depuis un an se répètent de façon inquiétante et illustrent le ras-le-bol de ce sous-prolétariat chinois.

Des hausses de salaires mais une inflation galopante

« Le détonateur aura été la hausse des prix, note Geoffrey Crothal, directeur de la communication de China Labour Bulletin, une ONG qui suit de près ces mouvements sociaux en Chine. Les hausses de salaires consenties l’an dernier après les premières grèves dans la région du Guangdong et l’affaire Foxconn compensent à peine l’inflation galopante en Chine ». Les prix de l’alimentation sont en forte hausse, +17,6% le mois dernier. Le prix du porc, aliment de base de la cuisine chinoise, atteint son plus haut niveau depuis 3 ans. « Dans ce contexte, les hausses de salaires de 20% ne changent rien. Ces gens souffrent et une étincelle peut mettre le feu aux poudres », explique-t-il.

Sans certificat de résidence, une réminiscence de l’époque maoïste, ces mingongs n’ont pas accès au système de santé, à la sécurité sociale ou à l’éducation gratuite pour leurs enfants. Des certaines villes industrielles du delta de la rivière des perles, ils constituent jusqu’à là moitié de la population. Et la pression monte.

« La structure de la main d’œuvre chinoise est en train de changer, relève le professeur Li Jianmin. Nous avons à faire actuellement à la deuxième génération de travailleurs migrants. Ceux nés dans les années 1980 et 1990. Ils sont mieux éduqués que leurs parents qui, eux, débarquaient tout juste des campagnes et sortaient de la Révolution culturelle. Ces jeunes veulent vivre mieux. Ils sont très sensibles au niveau de salaire et à leurs conditions de travail. Ils ne supportent plus d’être des citoyens de seconde zone ».

"Des  intrus"

Un récent rapport du Conseil d’Etat s’inquiète ainsi des conséquences de cette discrimination. « Les ouvriers migrants souffrent de l’actuel système et sont en quelque sorte des intrus dans les villes où ils travaillent. Ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les résidents urbains. S’ils ne sont pas correctement assimilés dans les villes et n’ont pas accès aux mêmes droits que les autres, de nombreux conflits sociaux vont éclater ». Le rapport précise que plus de 9 millions de nouveaux migrants rejoindront les villes d’ici 2015 et seulement 9% d’entre eux retourneront vivre dans les campagnes une fois leur contrat terminé. Le coût de leur intégration est énorme : au moins 8000 euros par migrant, ce qui multiplié par 200 millions représenterait un effort quasi impossible pour l’Etat chinois.

« Ces ouvriers continuent de travailler dans des conditions très difficiles, note Geoffrey Crothal. Ils sont corvéables à merci et doivent accepter de nombreuses heures supplémentaires. Bien au delà de ce qui est légalement autorisé. Ils travaillent même la nuit et les week-ends. Nous avons connaissance de nombreux accidents du travail. Nous attendons des multinationales étrangères qu’elles encouragent les négociations collectives entre ouvriers et patrons pour qu’un salaire convenable soit décidé et que les conditions de travail s’améliorent. Le gouvernement devrait également renforcer la législation du travail et punir les patrons voyous. Mais c’est rarement le cas ».

Joelle Brohier, fondatrice du site « RSE et PED » et consultante à Singapour, note cependant « une prise de conscience des autorités sur ces évènements graves, qui constituent pour le gouvernement central chinois un moyen de faire pression sur les entreprises. Le gouvernement a notamment déclaré que le «  All China Federation of Trade Unions », le syndicat unique chinois, devait changer ses méthodes parce qu’il ne représentait pas les intérêts des travailleurs » Ainsi à Shenzhen, « les représentants politiques chinois ont proposé une réglementation pour favoriser les négociations collectives, mais les organisations patronales de Hong Kong ont jusqu’à présent appauvri et fait reculer le projet… ».  Et de grandes marques ont préféré partir au Vietnam, « où d’ailleurs elles se plaignent également de la hausse des salaires et menacent de partir ! », ajoute Joelle Brohier.

Face aux révoltes, le gouvernement chinois privilégie pour l'heure la manière forte. Le budget de la sécurité publique a augmenté de près de 20% en Chine et d’avantage encore dans cette région du delta de la rivière des perles. Une région en ébullition.

Stéphane Pambrun

19/7/2011

Source : Novethic

Un groupe de 55 jeunes marocains résidant à l'étranger a effectué, lundi, une visite à la Chambre des représentants dans le cadre de la 3-ème session des universités d'été tenue en présence de 500 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, venant de différents pays.

 Organisée par l'université d'été Rabat-Agdal/l'université citoyenne, cette visite s'effectue dans le cadre de l'atelier "la nouvelle constitution et les défis futurs du Royaume" afin de consolider la culture de solidarité et de participation et construire une identité qui se base sur la diversité culturelle et l'orientation continue vers l'avenir.

Mme Mbarka Bouaida, présidente de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, a présenté lors de cet atelier un exposé sur la nouvelle constitution et les réformes qu'elle préconise dans différents domaines, ainsi que les différents aspects du travail parlementaire et le rôle du parlement et de ses commissions dans la vie politique et publique.

Mme Bouaida a abordé avec ces jeunes marocains venus de plusieurs pays étrangers tels que l'Italie, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, l'Algérie, la Palestine, la Belgique, le Bahreïn, la Libye, le Qatar, l'Egypte et la Malaisie, les fondements de la nouvelle constitution, l'approche de son élaboration et la nature du régime politique marocain.

A l'issue de cet atelier qui a été suivi d'une visite dans les locaux de la Chambre des représentants, Mme Bouaida a fait part, à la presse, de sa satisfaction du niveau de maturité des jeunes marocains du monde qui ont montré un intérêt grandissant pour les questions d'actualité politique marocaine en cette période historique.

Elle a affirmé que la qualité des débats engagés lors de cet atelier reflète l'importance de l'intérêt que portent ces jeunes à la dynamique que connaît le Maroc sur la voie de la consécration de la démocratie et des fondements de l'Etat de droits.

Pour leur part, ces jeunes MRE ont salué dans des déclarations à la presse, cette initiative qui leur a permis de connaître de plus prêt l'institution parlementaire et de s'informer de la réforme constitutionnelle qui se veut "un grand pas dans l'histoire démocratique du Maroc".

La 3-ème session des universités d'été qui se tient jusqu'au 25 juillet dans sept universités (Abdelmalek Essaadi-Tétoun, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia) est organisée en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et les universités de Tétouan, Rabat Souissi et Rabat Agdal, Settat, Casablanca, Marrakech, Mohamedia, El Jadida, Agadir, Oujda et Kénitra.

19/7/2011

Source : MAP

Trois productions maroco-européennes seront projetées lors de la 2ème édition du festival international du film euro-arabe, qui se tient à Buenos Aires.

Il s'agit des courts-métrages "Camille et Jamila" de la réalisatrice franco-marocaine Souad Amidou et "Boomerang" du Maroco-belge Jaouad Rhalib, et du documentaire "Al Halqa" du réalisateur allemand Thomas Ladenburger.

Ces films seront projetés dans le cadre des cycles "Femmes arabes" et "Narrateurs" de cette manifestation cinématographique, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet.

Au total, 18 films et documentaires sélectionnés de la programmation du Festival du film euro-arabe Amal (Espagne) seront visionnés lors du festival de Buenos Aires. Au programme de cette manifestation figure en outre une table ronde sur la thématique "Femmes arabes".

Dans une déclaration à la MAP, Edgardo Bechara Khory, directeur de l'Association "Creciente Cine Fertil", organisatrice de l'évènement, a souligné que le festival vise, entre autre, à faire connaitre et à rapprocher le public argentin de la culture arabe.

C'est dans cette optique que la capitale argentine accueillera en décembre prochain le festival latino-arabe du film, avec la participation de près de 80 productions arabes et latino-américaines, a-t-il dit.

M. Khory a souligné à cet égard l'importance de ce genre d'initiatives dans le renforcement de la connaissance mutuelle entre les peuples, la promotion du dialogue et le rapprochement entre les différentes cultures.

18/7/2011

Source : MAP

Les révolutions arabes ont déclenché une vague de migration vers l’Europe. À la frontière franco-italienne, le Secours Catholique, Caritas Monaco et Caritas Vintimille viennent en aide aux migrants. De notre envoyée spéciale

Tristesse et désarroi se lisent dans les yeux d’Abderrazak, jeune Tunisien de 25 ans, immigré en Italie. Plusieurs fois, pourtant, son visage doux et juvénile s’éclairera d’un sourire, par politesse pour ses visiteurs. Mais il n’a qu’une idée en tête : prendre le premier train au départ de Vintimille, en Italie, pour gagner la France.

« Les Tunisiens ne sont toujours pas libres, même après la révolte. Il faudra un certain temps pour que la démocratie s’instaure », estime-t-il. En désespoir de cause, le jeune homme a quitté son pays, en quête de liberté et d’un travail. Selon les observateurs tunisiens, la révolution a exacerbé des problèmes déjà existants, dans une conjoncture économique très difficile. Et cette instabilité affecte le tourisme. Sans parler des investisseurs qui n’aiment pas les situations imprévisibles.

Abderrazak a donc quitté sa famille et un emploi qui ne lui permettait pas de vivre, pour tenter sa chance en Europe. Pour 1 500 euros, il a traversé la Méditerranée jusqu’à Lampedusa, île italienne au large des côtes tunisiennes. « Ma mère a vendu tous ses bijoux pour me payer ce voyage », raconte-t-il. Mais ce sacrifice lui pèse. « J’aimerais rentrer en Tunisie, car la vie est dure ici. Mais je refuse de revenir auprès de ma mère les mains vides ! » s’exclame-t-il. Lorsqu’il lui téléphone, il raconte qu’il est hébergé par un ami italien et qu’il a trouvé du travail. « Moi, un musulman, je dois mentir à ma propre mère pour ne pas la peiner ! » se désole-t-il.

Solidarité entre Caritas.

En réalité, comme plus de deux cents migrants tunisiens bloqués à Vintimille dans l’espoir de passer en France, Abderrazak dort où il peut. Souvent sur la plage, dans les jardins publics. Jusqu’au début du mois de juin, il pouvait aussi trouver refuge dans une salle de la gare réservée à cet effet. Ou même, parfois, dans un centre ouvert spécialement par la mairie, qui depuis le 28 mars permettait d’accueillir environ 130 Tunisiens.

Or depuis le 6 juin, à la demande des commerçants de Vintimille soucieux de l’impact négatif d’une telle activité sur l’économie touristique, la préfecture de Ligurie a décidé de fermer le centre et l’accueil dans la gare. Une décision dommageable pour les migrants qui, durant deux mois, avaient eu au moins le sentiment d’être traités à peu près comme des êtres humains.

Tous les soirs à 18 heures, le centre ouvrait ses portes. Les Tunisiens arrivaient du centre-ville dans des cars spécialement affrétés. Une heure plus tard, les migrants attendaient patiemment en file indienne le long du bâtiment. À l’intérieur, trois bénévoles préparaient la distribution d’un repas.

Jacques, un Français de Menton, avait apporté son aide à cinq reprises. Son travail consistait à présenter les vivres fournis par la Protection civile et la Croix-Rouge italienne qui gèrent le centre. Ce bénévole, responsable d’équipe au Secours Catholique, était venu, comme un autre bénévole de l’association et le responsable diocésain de Caritas Monaco, prêter main-forte à Caritas Intemelia, la Caritas de Vintimille. Celle-ci distribuait deux soirs par semaine les repas dans le centre d’accueil. D’autres associations italiennes se chargeaient des autres soirs.

« Le Secours Catholique et Caritas Monaco ont voulu faire un geste de solidarité envers la Caritas italienne », explique Michel Fraisse, délégué du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. « Deux bénévoles du Secours Catholique et un bénévole de Caritas Monaco sont donc venus chaque lundi s’occuper de la distribution des repas. Caritas Intemelia prenait en charge le mardi. La plupart des migrants se trouvant à Vintimille pour tenter de rejoindre la France, observe-t-il, il était normal que nous prenions notre part de responsabilité. Malgré cette fermeture, nous restons vigilants quant à l’évolution de la situation et nous nous tenons prêts à agir au cas où… »De fait, début juin, les migrants “dérangeants” ont été transférés vers d’autres régions du nord de l’Italie. Caritas Intemelia s’attend à l’arrivée de nouveaux migrants à Vintimille qui auront toujours pour objectif de rejoindre la France. Pourtant, et malgré le laissez-passer accordé par l’Italie pour circuler dans l’espace Schengen, très peu de Tunisiens parviennent à rester en France. Ainsi Walid, 21 ans, qui en moins de vingt jours a traversé cinq fois la frontière, pour être ramené à chaque fois à la case départ par la police française.

À Nice, ceux qui ont réussi à passer se font discrets. On en retrouve quelques-uns au Tremplin, l’accueil de jour du Secours Catholique. Devant le local, Mehdi, un café à la main, fume une cigarette en attendant que sa lessive se termine. Il n’est pas le seul Tunisien à connaître l’adresse, mais la majorité des bénéficiaires du Tremplin sont surtout originaires d’Afrique, quand ils ne sont pas Français. « Cet accueil est destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Au départ pour des Niçois. Mais depuis quelques années, nous voyons de plus en plus de jeunes étrangers », explique Gérard, bénévole responsable de cet accueil.

Depuis les années 2000, les Alpes-Maritimes connaissent une hausse du nombre des migrants, d’abord venus de Tchétchénie, et plus récemment de la Corne de l’Afrique. « Ils représentent 49,8 % de nos bénéficiaires. Mais il y a toujours eu de nombreux migrants dans le département », nuance Chantal Gueneau, déléguée adjointe du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. Au Tremplin, une trentaine de migrants et de jeunes Niçois viennent se doucher ou laver leur linge. Ceux qui le souhaitent peuvent rencontrer des bénévoles dans des bureaux. « C’est l’occasion de prendre de leurs nouvelles, de suivre leur situation, et pour eux, de vider leur sac », observe Gérard.

Français et migrants se succèdent dans le bureau d’Annie et Yvonne, bénévoles. Tickets repas, conseils, orientation vers d’autres organismes compétents… Les deux femmes leur accordent surtout une écoute attentive et de la compassion. « On ne quitte jamais son pays de gaieté de cœur, ni sans raison valable, affirme Annie. Je suis bien placée pour comprendre leur douleur. Étant pied-noir, j’ai moi aussi connu l’exode lorsque la guerre a éclaté en Algérie. » Pour elle, comme pour tous les autres bénévoles, une personne en situation indigne, qu’elle soit française ou étrangère, ne doit jamais être abandonnée.

Clémence Richard

18/07/2011

Source : Secours catholique

Empêcher les Marocains résidant en Espagne de voter aux élections municipales de ce pays serait «une discrimination illégale», a affiné la secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration, Anna Terron…Suite

Les travaux de l'Université d'été au profit des jeunes MRE, organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ont démarré hier à El Jadida. Au total, 500 jeunes MRE participent à ce rendez-vous annuel qui se poursuit jusqu'au 25 juillet…Suite

Une convention relative à la création du « Musée du Rif » signée samedi à AI Hoceima au terme du colloque international « Patrimoine culturel du Rif: quelle muséographie». Cette convention  a été signée par le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), le secrétaire général du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger, la présidente du conseil municipal d’Al Hoceima et le président de la région Taza-Hoceima-Taounate…Suite

La prochaine saison de plantation de la fraise à Huelva (Extrême sud de l'Espagne) sera entamée sans la participation de travailleurs étrangers engagés sur un contrat au pays d'origine principalement au Maroc. Ce sont les travailleurs locaux qui vont couvrir les besoins en main d'œuvre des agriculteurs espagnols dans cette province andalouse…Suite

La deuxième édition du festival "Taymat" pour la culture amazighe aura lieu, du 21 au 23 juillet courant dans la commune rurale d'Ait Ishak (province de Khénifra), sous le thème "Le développement durable tributaire de l'association des potentialités locales".

 Initiée par le conseil communal d'Ait Ishak en coordination avec les associations locales et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, cette manifestation vise à faire connaitre la région, jeter la lumière sur son histoire séculaire, contribuer au rayonnement de son riche patrimoine culturel et à favoriser une dynamique socio-économique dans la commune.

Pour les organisateurs, ce festival est le fruit d'une approche participative et de concertation entre le conseil communal et les acteurs de la société civile locale qui demeurent mobilisés à ne ménager aucun effort pour assurer le succès de cette manifestation culturelle érigée en un rendez-vous annuel.

Après avoir souligné leur effort pour palier aux lacunes constatées lors de la première édition, le président du conseil communal d'Ait Ishak, M. Lahcen Ait Ichou et d'autres membres du comité d'organisation ont fait part de leur espoir de voir le festival "Taymat" gagner en expérience d'édition en édition, revêtir un caractère national et partant se hisser au rang des grandes manifestations culturelles à l'échelle nationale.

Ils ont, d'autre part, estimé s'attendre, à l'instar de l'édition précédente, à plus de 30.000 visiteurs venus de différentes régions du Royaume, ce qui est de nature à dynamiser l'activité touristique et économique dans la région.

Le programme de cette deuxième édition prévoit des spectacles de fantasia, des soirées artistiques animées par des groupes et des artistes de renommée ainsi que des expositions de produits de l'artisanat local et des oeuvres de peinture.

Au menu figurent également des conférences sur "La langue amazighe et la nouvelle constitution" et "Le rôle de la femme dans le développement", outre un forum de la poésie amazighe auquel seront invités les grands "Imdiazen" (poètes) de la région qui donneront lecture à des extraits de poèmes.

Le programme prévoit en outre une fête de circoncision collective au profit des enfants de la région, qui sera marquée par l'organisation d'un convoi à cheval pour célébrer ce rituel à la manière traditionnelle ainsi que d'autres activités parallèles dans le domaine sportif (football, pétang, athlétisme, tir aux plateaux...).

18/7/2011

Source : MAP

Une exposition photographique axée sur les similitudes entre les différents espaces de la région de l'Andalousie (Sud de l'Espagne) et du nord du Maroc, du photographe espagnol Antonio Perez, est organisée à Malaga jusqu'au 15 août prochain.

Placée sous le signe "Symétries d'un espace", cette exposition, dont le vernissage a eu lieu vendredi, illustre les ressemblances géographiques, culturelles et sociales entre les zones voisines du Maroc et de l'Espagne, à travers une succession d'images représentatives de l'Andalousie et du nord du Maroc.

L'objectif de cette exposition, dont la préparation a duré près de deux années, est de "rapprocher davantage le Maroc de l'Andalousie et l'Andalousie du Royaume", a souligné le photographe espagnol Antonio Perez dans des déclarations rapportées par les médias.

Organisée à Tétouan entre le 15 juin dernier et le 6 juillet, cette exposition est montée à l'initiative du département de la présidence du gouvernement régional Andalou en collaboration avec la direction régionale de la Culture de Tanger-Tétouan.

Elle s'inscrit dans le cadre du projet "plate-forme de coopération Andalousie-Nord du Maroc" (PLACTAM), cofinancé par le Fond européen de développement régional et dont l'objectif principal est la promotion de la coopération et du rapprochement institutionnel et socioéconomique entre les deux parties.

Après Tétouan et Malaga, l'exposition sera montée à Tarifa (Cadix-Sud), du 19 août au 25 septembre.

16/7/2011

Source : MAP

 

Un grand hommage a été rendu, lors d'une cérémonie à la chambre basse du parlement, à des membres de la communauté musulmane pour leur contribution dans la société britannique et leurs efforts pour une meilleure intégration de leurs co-religieux.

L'événement, auquel ont assisté de nombreux dignitaires et de grandes personnalités du monde des affaires et de la politique, a ainsi récompensé nombre de citoyens britanniques de confession musulmane en reconnaissance de leurs efforts et pour fournir des modèles d'inspiration à tous les musulmans vivant en Grande-Bretagne.

Le British community honours awards, antérieurement nommé British Muslim Honours Awards, est un rendez-vous annuel depuis onze ans. Il rend hommage aux personnalités décorées par SM la Reine Elisabeth II pour leur action en faveur de la communauté musulmane.

Comme son nouveau nom l'indique, pour la première année le British Community Honours Awards a également gratifié des personnalités non-musulmanes œuvrant pour l'amélioration de la position de la communauté musulmane en Grande-Bretagne et pour un plus grand rapprochement entre les religions.

Le Maroc a été dignement représenté par deux membres très actifs au sein de la communauté. Il s'agit en l'occurrence de Mme Souad Talsi et de M. Sydney Assor.

Mme Talsi, présidente d'Al-Hassaniya Moroccan Women Centre, élue dernièrement membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE), a été récompensée pour ses services à la communauté marocaine et arabe en Grande-Bretagne.

M. Assor, président fondateur de l'association des Marocains de confession juive résidant en Grande-Bretagne, a été pour sa part la première personnalité juive à être récompensée pour ses multiples efforts pour une société plus tolérante et plus solidaire.

A cette occasion, Mme Talsi s'est dit honorée de cet hommage rendu par l'Etat britannique, formulant le souhait de voir "des initiatives pareilles organisées tous les ans au Maroc pour récompenser des personnalités ayant excellé dans les domaines de l'éducation, de la politique, des affaires, des arts, de la culture et les services sociaux".

Pour sa part, M. Assor a fait part de sa grande satisfaction de cet honorable hommage qui s'est élargi cette année pour inclure des membres d'autres religions œuvrant pour le bien-être des musulmans dans la société britannique.

16/7/2011

Source : MAP

 

Après un passage à Shanghai (est), la semaine du film marocain en Chine est revenue à Pékin avec la projection, dimanche soir, du film "Pégase" de Mohamed Mouftakir.

Les cinéphiles pékinois se sont déplacés en nombre au prestigieux cinéma Broadway pour apprécier le premier long métrage de Mohamed Mouftakir, qui vient de remporter l'Etalon d'or du Fespaco, le premier prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou.

"C'est un film intriguant et esquintant qui interpelle l'intelligence du cinéphile et le pousse à plonger dans le monde de la psychologie humaine avec ses complexes et ses secrets", a confié, dans une déclaration à la MAP, Zhang Tianyi, un jeune cinéphile qui semble séduit par la culture marocaine.

"A travers ses paysages, ses costumes et ses sons, ce film nous a ouvert une fenêtre sur le Maroc, et nous a permis de découvrir quelques facettes de sa culture et de sa civilisation", a-t-il souligné.

Il a mis en avant la nécessité de multiplier ce genre d'initiatives et de projeter d'autres films marocains en Chine, afin de découvrir le cinéma marocain, que les Chinois ne connaissent pas assez.

Le film, projeté en version originale sous-titrée en chinois, a bien accroché l'attention des cinéphiles puisque il ouvre une boîte de Pandore: la psychologie humaine.

Le film (104 minutes) plonge le spectateur dans la tête de Rihana (interprétée par Majdouline El Idrissi), une fille internée dans un hôpital psychiatrique à la suite d'un traumatisme aigu.

Dans ce psychodrame complexe et intelligent, l'avenir, le passé et le présent se télescopent dans une confusion soigneusement distillée pour le plus grand bonheur des amoureux du grand écran.

Outre l'Etalon d'or du Fespaco, "Pégase" avait remporté le grand Prix de la 11ème édition du Festival national du film de Tanger (janvier 2010) et le grand Prix Ousmane Sembène du 17ème Festival du cinéma africain de Khouribga (juillet 2010).

Initiée par l'ambassade du Maroc en Chine, l'Administration générale d'Etat chinois de la Radio, du Film et de la Télévision et le Centre cinématographique marocain (CCM), la semaine du film marocain en Chine a pour objectif d'informer le public chinois sur le développement du cinéma marocain, ainsi que sur la richesse et la diversité de la culture du Royaume.

Cette grande fête du cinéma est marquée par la projection de trois autres longs-métrages, à savoir "Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever" de Hakim Noury, "Whatever Lola Wants" de Nabil Ayouch et "Casa Negra" de Noureddine Lakhmari.

17/7/2011

Source : MAP

Une Journée interculturelle est organisée le Samedi 16 juillet 2011 dans les locaux de la Fondation Orient Occident au  quartier Yaacoub el Mansour à l'initiative du Collectif des Subsahariens au Maroc et l'association Amal Manssour pour le développement et la solidarité…Consulter le programme

Les chiffres sont têtus dit-on. Mais il est un homme encore plus têtu, que les chiffres. C'est Claude Guéant, ministre français de l'Intérieur…Suite

Depuis le 20 janvier 2011, des dispositions spéciales concernant les voitures importées par les Marocains résidant à l’étranger sont appliquées, a-t-on rappelé au parlement, cette semaine…Suite

La gaieté de l'Afrique et du Maghreb dans les banlieues parisiennes jusqu’au 24 août…Suite

A l'âge de 18 ans, il part en France où il travaille comme ouvrier dans la maçonnerie. Aujourd'hui, il intervient dans plusieurs secteurs au Bénin: BTP, agriculture, industrie ... Suite

«Les étrangers qui travaillent au Maroc sont, pour la majorité, victimes d'une réalité inquiétante»…Suite

L’émigration vue du côté du Maroc s’appréhende ‘’comme un signe de richesse et de diversité, et une source d'enrichissement pour sa culture et sa civilisation’’, a déclaré le Roi Mohamed VI dans un message adressé aux participants à la 33-ème édition du Festival culturel international d'Assilah axé sur le thème ‘’l'Emigration : entre l'identité nationale et l'identité universelle’’.

Se félicitant du thème des assises relatif à un phénomène qui préoccupe tant les pays développés qu’en développement, le Roi a déclaré : ‘’l'émigration répond à une exigence vitale et à un impératif cognitif, économique et culturel, dicté par l'aspiration au changement et à l'épanouissement qui anime tout être humain. Une expression de l'aventure humaine dans sa plus belle illustration et sa plus noble acception’’.

Le festival engage de ce fait un ‘’débat planétaire sur l'immigration appréhendée dans sa relation avec l'identité, nationale et universelle’’, en permettant de mettre au point des conceptions et des orientations porteuses d'une valeur ajoutée, a-t-il dit.

Malheureusement, a déploré Mohamed VI dont le message était lu par Mohamed Benaïssa, secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, ‘’les approches sécuritaires, combinées aux politiques préventives ont contribué à éclipser le visage humain et culturel de ce phénomène, et à en occulter les aspects les plus positifs qui se sont traduits par la dissémination des préjugés erronés sur les émigrés’’.

Le Maroc, en ce qui le concerne, a-t-il relevé, ‘’ne cesse d'exhorter les pays d'accueil, dans le cadre de la politique de coopération, de dialogue et de concertation, à tenir compte des spécificités des émigrés et à les aider à surmonter les difficultés d'intégration et d'insertion dans les sociétés d'accueil, tout en combattant les démons de l'exclusion, du racisme et de la xénophobie’’.
Plusieurs personnalités de renom du monde de la culture, de la politique, de l'économie, des médias et de l'art et de la société civile ont pris part à Assilah (205 km au nord de Rabat) à l’ouverture du festival qui se tient dans le cadre de la 26-ème session de l'université d'été Al Mouatamid Ibn Abbad.

Le Maroc est un pays d'accueil, émetteur et point de transit de l'émigration. Il a abrité en 2006, la première conférence euro-africaine sur l'émigration et le développement.

14/7/2011, Aisha Dabo

Source : Afrique Avenir

 

Les investissements étrangers à la bourse de Casablanca ont atteint 167,5 milliards de dirhams en 2010, contre 145,1 milliards de dirhams en 2009, soit une augmentation de 15,38%.

Ce développement serait dû selon le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM), à l’évolution des indices des valeurs des principaux investissements étrangers dans le marché financier national, à savoir ceux de Maroc Telecom, Lafarge Ciment et Ciments du Maroc. Ces évolutions ont porté la part des investissements des Marocains résidents à l’étranger (MRE) à 28,9% en 2010, contre 28,5% en 2009.

Le CDVM rapporte dans son analyse que les investisseurs européens détiennent 92% de ces investissements étrangers et ceux du Moyen-Orient 4,20%. Les investissements d’Amérique du nord ont progressé au cours de la même période de 0,31% de la capitalisation de la bourse marocaine à 0,86%.

Le gendarme de la bourse démontre également dans son étude que les personnes morales françaises s’adjugent 22,8% du volume global de ces investissements, soit 103,3 milliards de dirhams et près de 22,5% de la capitalisation boursière, contre 22% en 2009.

Au cours de la même période, 75% du portefeuille financier détenu par des étrangers et des MRE à la bourse de Casablanca, se répartissent principalement sur cinq valeurs, qui ont toutes connu une importante évolution.

Ainsi, la valeur de Maroc Telecom a enregistré une hausse de 10,70%, Lafarge Ciment 49,61%, Ciments du Maroc 28,7% et la Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie (BMCI) 11,35%. Seule la valeur boursière de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), a régressé de 1,51% au cours de cette période.

11/7/2011

Source : Bladi.net

Pour de nombreux citoyens suisses, la pénurie de logements et la hausse des loyers sont dues à l’arrivée massive, ces dernières années, de migrants hautement qualifiés. Deux études nuancent cette vision.

Aux yeux de nombreux Suisses, et surtout en période électorale, l’immigration est responsable de tous les maux. Traditionnellement, c’est le marché du travail qui est censé pâtir de l’arrivée de nouveaux venus, qu’ils soient très qualifiés, comme c’est le cas avec la libre circulation des personnes, ou pas qualifiés du tout. Dans les deux cas, les étrangers feraient pression sur les salaires et «voleraient» des emplois aux citoyens suisses.

Mais, depuis quelques mois, «la discussion s’est déplacée du marché du travail au logement, note Gerhard Schwarz, directeur du groupe de réflexion libéral Avenir Suisse, financé par les milieux économiques. C’est pourquoi nous avons voulu étudier les éventuelles répercussions de l’immigration sur les prix de l’habitat en Suisse, dans le cadre d’une enquête sur la classe moyenne qui verra le jour en 2012.»

L’étude «Migration, logement et bien-être» d’Avenir Suisse, suivait de quelques jours une autre analyse, publiée par l’Office fédéral du logement (OFL). Cette dernière, portant sur les années 2005 à 2010, démontre la corrélation entre libre-circulation et évolution des prix et de la demande sur le marché du logement.

Au contraire, l’étude d’Avenir Suisse, qui élargit le champ d’analyse en remontant à 1970, révèle que la pénurie n’est pas le fait des étrangers. Ces derniers accentuent toutefois un problème inhérent à la Suisse, estime Avenir Suisse.

Augmentation des ménages étrangers

Tous les experts s’accordent pour dire que la pénurie et l’augmentation des loyers touchent principalement le bassin lémanique et la région Zurich-Zoug, la Suisse centrale n’étant pas épargnée. Selon l’OFL, le loyer des appartements a augmenté de 8,4% en moyenne en Suisse depuis 2005. A Zurich, la hausse atteint 10,35% et, en Suisse romande, 11,75%.

Sans pouvoir chiffrer le pourcentage imputable aux étrangers, l’étude conclut à une «corrélation certaine» en se basant sur l’augmentation des ménages étrangers dans la population générale. Cette hausse est particulièrement visible dans les cantons frontaliers.
Avenir Suisse et l’auteur de l’étude, Patrik Schellenbauer, expert en marché immobilier, prennent un autre angle: ils comparent la hausse des loyers, la croissance du parc des logements et l’augmentation du pouvoir d’achat en Suisse. Et, selon cette analyse, les loyers ont bel et bien augmenté, mais les salaires ont progressé encore plus.

Les chiffres: depuis 1970, déduction faite du renchérissement, les loyers ont augmenté de 38,5% ou de 0,8% par année. Une augmentation «modeste», selon Avenir Suisse, puisque, dans le même temps, la population a crû de 27% et les salaires effectifs ont progressé de 65%, ou de 1,3% par année.

«Augmentation du bien-être»

«Même si la classe moyenne a perdu quelques points de pourcents dans la croissance globale, les loyers restent supportables pour toutes les couches de la population, déclare Patrik Schellenbauer. En 2006 et 2008, le logement et l’énergie comptaient pour 15,8% des revenus bruts d’un ménage suisse moyen. La hausse des prix «est due à une augmentation importante du bien-être», telle que taille plus grande des appartements.

Pour autant, tout n’est pas au mieux dans le meilleur des mondes. Le renchérissement réel des loyers pour la dernière décennie est passé à 2,5% par année, en raison de la stagnation des constructions. La demande s’est déplacée des campagnes vers les grands centres et leurs agglomérations, «où la construction est plus chère et soumise à des règles plus strictes».

De plus, selon Avenir Suisse, dans une ville comme Zurich, outre 25% de personnes habitant dans des coopératives, 12% sont propriétaires et plus de 40% sont «captifs» et ne quittent pas leur logement pendant des années, voire des décennies. Ce sont 75% des habitants qui sont «protégés contre l’évolution des prix».

«La politique du marché du logement des grandes villes suisses est historiquement axée sur les ménages à revenus faibles, écrit Patrik Schellenbauer. Le citadin suisse de la classe moyenne se sent donc sous pression», quand bien même, selon l’expert, les loyers sont tendanciellement trop bas dans les grandes villes.

Les nouveaux venus, «qui ne sont pas tous étrangers, mais également suisses», précise le chercheur, doivent se tourner vers le marché des nouvelles constructions et des rénovations pour se loger. Dans ce segment, effectivement, les prix explosent.

15/7/2011, Ariane Gigon

Source :  swissinfo.ch

Le Colloque international sur le « le patrimoine culturel du Rif : Quelle muséographie ? »  a ouvert ses travaux  par la lecture, par M. Drisse El Yazami d’un message royal adréssé aux participants. Consulter  le texte intégral

Ce livre dAbdelkader Chaoui, traduit de l'arabe par Siham Bouhlal, avec tantôt de suaves fulgurances et, parfois, une inquiétude constellation d'à peu près confinant à l'impropriété, ce récit presque choral s'intitule en français Le marchand de la mort et c'est au Chili qu'il a été imprimé pour les éditions Altazor. Un livre marocain traduit en français et édité à Vina deI Mar-Chile, c'est sûrement une première…Suite

Le référendum du 1er juillet dernier a également été marqué par une forte mobilisation de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui était invitée à participer à cette consultation référendaire dans son pays d'origine. Driss Ajbali, membre du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger (CCME), s'exprime sur l'intérêt porté par les Marocains du Monde sur la nouvelle Constitution…Suite

 

C'est sans surprise que le Parti populaire espagnol s'est opposé au vote des Marocains aux élections locales. Au lendemain de la déclaration de Trinidad Jiménez,la ministre des Affaires étrangères, portant sur son appui au vote des Marocains aux élections municipales espagnoles, le parti de Mariano Rajoy crie au loup. L'affaire a éclaté, de prime abord, dans les enclaves de Sebta et Mélilia…Suite


Les membres des familles des travailleurs immigrés qui viennent rejoindre leurs proches installés au Royaume-Uni devront attendre désormais cinq ans pour pouvoir bénéficier des prestations sociales, selon de nouvelles mesures qui seront annoncées prochainement par le gouvernement.

"La réduction de la migration familiale, est un + élément clé + des efforts visant à réduire la migration nette annuelle au Royaume-Uni à des dizaines de milliers, au lieu de centaines de milliers à l'horizon 2015", selon le ministère de l'Intérieur.

Par ailleurs, le gouvernement veut également réformer l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme, qui protège le droit à la vie familiale et empêche actuellement la déportation, dans certains cas, des membres de la famille des travailleurs qui vivent illégalement en Grande-Bretagne.

Un rapport officiel sur l'immigration montre qu'il est vital de baisser la migration nette annuelle, par une réduction de la migration de famille.

Les derniers chiffres montrent que 48.900 visas de migration familiale ont été accordés en 2010, dont 40.500 pour des conjoints qui venaient pour le mariage.

Les 8.400 autres visas ont été délivrés aux personnes à charge, y compris les parents âgés. La plupart sont des femmes de l'Inde, du Pakistan et du Bangladesh.

L'Observatoire de la migration de l'Université d'Oxford a estimé que cette nouvelle mesure de restriction pour les proches des travailleurs immigrés allait contribuer "tout au plus" à réduire de 8000 seulement le nombre d'entrées d'étrangers au Royaume Uni.
"Les restrictions sur les prestations sociales pour les membres de la famille de l'étranger sont susceptible d'avoir un impact limité", a estimé cet institut.

LONDRES, 13/7/ 2011

Source : APS

La Commission parlementaire mixte UE-Maroc (CPM) a salué, mercredi à Bruxelles, les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine ayant permis de réduire de manière significative les flux migratoires illégaux.

"La CPM salue les efforts du gouvernement marocain en la matière et qui ont permis de réduire les flux migratoires illégaux de façon significative", estimant "nécessaire d'oeuvrer à l'harmonisation des approches de gestion migratoire entre l'UE et le Maroc", indique le texte des recommandations finales adopté à l'issue des travaux de la 3ème réunion de cette commission.

La CPM a, dans ce cadre, appelé à la promotion des migrations légales qui doivent contribuer au co-développement et à l'intensification des échanges dans les domaines du travail et de l'éducation.

Se félicitant de la révision du mandat de l'Agence européenne Frontex (pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) et de son rôle dans la sécurisation des frontières extérieures de l'UE, la CPM "estime que la croissance économique et la création d'emplois, notamment pour les jeunes, sont les réponses les plus adaptées aux problèmes liés à la gestion des flux migratoires".

La CPM demande notamment que le Conseil européen considère la possibilité de modifier le mandat donné à la Commission européenne afin de lui permettre "une plus grande marge de manoeuvre pour négocier avec le gouvernement marocain un Partenariat pour la Mobilité, et de la même manière pour introduire une facilitation des visas pour certaines catégories de citoyens marocains qui souhaitent entrer sur le territoire européen".

S'agissant de l'Union pour la Méditerranée (UpM), la CPM s'est félicitée de la nomination de M. Youssef Amrani au poste de secrétaire général, affirmant qu'il s'agit "d'un signal politique fort d'engagement du Maroc dans la construction de l'UpM".

Elle a ainsi appelé au renforcement de l'autonomie d'action du secrétariat de l'UpM et la mise à disposition effective par les Etats membres de l'UpM de moyens financiers et humains dans les délais les plus brefs.

Mettant l'accent sur l'objectif à long terme de l'UpM consacré à la mise en oeuvre des projets concrets, la CPM a toutefois mentionné les difficultés du processus de construction euro-méditerranéenne et soutenu "fermement des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens basées sur les résolutions pertinentes des Nations-unies et les accords précédemment conclus par les parties".

Concernant "la sécurité au Sahel", la CPM a mis en exergue le rôle stratégique du Royaume du Maroc dans la région sahélo-saharienne affirmant que "le Maroc joue à la fois un rôle de rempart aux extrémismes, aux trafics et à l'immigration clandestine, de médiateur et d'exemple de modernité et de bonne gouvernance dans la région".

Tout en se félicitant de la volonté du Maroc d'élaborer une coopération accrue avec ses partenaires de l'Est, la CPM "regrette que cette ouverture se heurte à un manque d'engagement et à l'absence de progrès de ces partenaires".

Invitant à renforcer la coopération entre les organisations internationales et régionales impliquées, la CPM encourage tous les efforts et les initiatives qui contribueraient à la relance et à l'approfondissement de l'Union du Maghreb Arabe.

Les travaux de la 3ème réunion de la commission mixte ont été co-présidés par Mme Bouaida M'barka (parlement marocain) et M. Pier Antonio Panzeri (parlement européen).

13/07/11

Source : MAP

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