jeudi 4 juillet 2024 00:29

Une rencontre organisée les 17 et 18 septembre 2011 à Saïdia, par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), en partenariat avec l’Agence de l’Oriental, et avec le concours de réseaux associatifs issus de l’immigration marocaines (IDD de France, EMCEMO des Pays-Bas, CODENAF d’Espagne, Migration & Développement du Maroc, et des associations des migrants marocains aux îles Baléares (Al Maghreb) d’Espagne).

Le 6e Festival des cultures d'Islam de Paris projette depuis mercredi ses lumières sur le quotidien des Musulmans aux Etats-Unis dix ans après les attentats du 11 septembre à New-York, décliné sous ses aspects cultuel et artistique.

L'exposition "Islam & the City" qui se poursuivra jusqu'au 17 septembre à l'Institut des cultures d'Islam (ICI), suit l'ordre chronologique des tragiques évènements : avant, pendant, juste après le Il septembre jusqu'à la situation actuelle en 2011, en proposant des oeuvres d'artistes français ou américains de culture musulmane ou non décryptant la relation "complexe" entre Islam et Etats-Unis...Suite

La communauté marocaine continue de payer un lourd tribut à la crise économique espagnole. Ainsi en atteste le recul des transferts de fonds envoyés par les Marocains d'Espagne. Selon le dernier rapport de Remesas, une association formée d'économistes espagnols et dédiée à l'analyse de transferts de fonds de l'ensemble des communautés résidentes en Espagne, le Maroc est le pays le plus touché par le recul des envois...Suite

Marocaines Careers in Morocco se tiendra le 22 octobre au Palais des congrès de Montréal. Hamza Idrissi, consultant principal, nous expose la portée de ces rencontres...Suite

Le Réseau Education Sans Frontières a publié sur son site internet une note confidentielle de la police plutôt embarrassante. Rédigée par le directeur départemental de la sécurité publique, elle rappelle à tous les policiers de Loir-et-Cher les consignes du ministère de l'Intérieur pour l'année 2011.

Dans cette note de service, on découvre que la priorité des priorités n'est pas la lutte contre les violences aux personnes ni contre la criminalité organisée. Pour le ministère, la priorité absolue est maintenant l'arrestation d'un plus grand nombre de demandeurs d'asile. Les policiers ont même des objectifs chiffrés à atteindre, comme le précise ce document :

"Le nombre de reconduites d'étrangers en situation irrégulière devient l'objectif prioritaire pour le reste de l'année 2011(...) Pour rappel, l'objectif 2011 est fixé à 35 pour le département du Loir-et-Cher. Nous sommes actuellement à 6 reconduites effectives, ce qui est insuffisant."

Selon le syndicat Unité-Police, ces consignes se murmurent parfois dans les couloirs mais il est rarissime qu'elles fassent l'objet de notes écrites. Pour l'un de ses représentants régionaux "la logique de quotas est difficile à accepter. Si on n'en arrête que 34, on se fait taper sur les doigts. Si on en arrête un 36e, qu'en fait-on ?"

Du côté du Réseau Education Sans Frontières, au delà d'une opposition de principe à cette logique, on estime en plus que "35 est un chiffre très important pour un département comme le Loir-et-Cher."

La préfecture et la Direction départementale de la sécurité publique n'ont pas nié l'existence de cette note mais elles se refusent pour l'instant à tout commentaire.

5/9/2011, Xavier Naizet

Source : France 3

Le Haut Conseil à l'intégration (HCI) souhaite que les entreprises, confrontées à une "montée en puissance de la visibilité religieuse", soient autorisées à intégrer dans leur règlement intérieur des dispositions encadrant l'expression de la croyance des salariés. Dans un avis publié mercredi sur son site internet, le HCI "propose que soit inséré dans le Code du travail un article autorisant les entreprises à intégrer dans leur règlement intérieur des dispositions relatives aux tenues vestimentaires, au port de signes religieux et aux pratiques religieuses (prières, restauration collective), au nom d'impératifs tenant à la sécurité, au contact avec la clientèle ou à la paix sociale interne".

"L'émergence de la visibilité religieuse au travers du port de vêtements particuliers comme le voile ou la kippa, de demandes d'horaires aménagés en vue de prières, de repas spécifiques cultuels de type halal, de jours de congé pour fêtes religieuses, peut parfois conduire à entraver le fonctionnement de l'entreprise en même temps qu'elle tend à inscrire une dimension communautaire dans sa gestion", observe l'organisme. Soulignant que "les principes de neutralité et d'impartialité sont favorables au bon fonctionnement de l'entreprise", il estime que "l'absence de manifestations de l'expression religieuse, qu'il s'agisse de pratiques ou de signes ostensibles, est fortement recommandée".

Pour le HCI, "le principe de laïcité régissant les services publics doit être étendu aux structures privées des secteurs social, médico-social ou de la petite enfance, chargées d'une mission de service public ou d'intérêt général, hors le cas des aumôneries et des structures présentant un caractère propre d'inspiration confessionnelle". Le HCI souhaite par ailleurs un effort de formation sur les pratiques de la laïcité "tant du côté des DRH que des représentants des organisations patronales et syndicales". L'avis sur "l'expression religieuse et la laïcité dans l'entreprise" sera présenté à la presse le 15 septembre, au siège du HCI, par plusieurs de ses contributeurs.

7/9/2011

Source : Le Point

Le taux de chômage des descendants d’immigrés non européens âgés de 15 à 24 ans est près de deux fois supérieur à celui des jeunes issus de parents nés en France, de même âge et à situation socio-économique similaire. C’est ce que montre la note du ministère de l’intérieur « Infos migrations » de mai 2011 sur le « chômage des jeunes descendants d’immigrés », rédigée par Yves Breem, chargé d’études au département statistiques du ministère.

« La mesure de l’embauche des jeunes immigrés et descendants d’immigrés est un thème nouveau de recherches et nous avons encore peu de recul. “L’enquête emploi” de l’Insee, qui concerne 80 000 personnes, a été la première grande enquête, en 2005, à poser la question de la nationalité et du lieu de naissance des parents des enquêtés. Avant cela, il n’existait que des bases de données partielles sur le sujet », rappelle Dominique Meurs, chercheuse à l’Institut national des études démographiques (Ined), qui a participé à la rédaction du rapport « Trajectoires & origines » d’octobre 2010 sur le marché du travail des 18-50 ans.

Selon elle, il y a aujourd’hui « un surchômage » des descendants d’immigrés, plus particulièrement ceux d’origine africaine ou maghrébine, qui atteint en moyenne 16 % contre 8 % à 9 % pour la « population dite majoritaire ».

Situation de « surchômage »

Selon les spécialistes, ces écarts sont en partie liés à des effets de structure. Les populations immigrées sont plus jeunes et donc proportionnellement plus touchées par les situations de sans-emploi qui, dans la société française, touche particulièrement les jeunes actifs. Le niveau d’éducation est également mis en avant, à un degré moindre. Les jeunes issus de l’immigration auraient un parcours scolaire plus difficile et sortiraient de l’école avec moins de diplômes que le reste de la population, d’où un accès plus difficile au marché du travail. Mais ces éléments n’expliquent pas tout.

« Quelles que soient les enquêtes menées, nous observons toujours une part inexpliquée de surchômage pouvant atteindre jusqu’à 6 points parmi les descendants d’immigrants du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Cela donne lieu à un ensemble d’interprétations possibles : discrimination pure, autocensure, etc. », affirme Dominique Meurs.

Les « testings », c’est-à-dire des expériences sur le terrain, montrent que les candidats d’origine maghrébine ou d’Afrique subsaharienne ont, à formation, qualification et éléments de carrière comparables, trois à cinq fois moins de chance d’être convoqués à des entretiens d’embauche que les candidats d’origine européenne, rappelle l’Institut national d’études démographiques (Ined) dans sa note « Population & société » d’avril 2010.

Pas de différence dans la manière de chercher du travail

Ses chercheurs soulignent que, quelle que soit la réalité des chiffres, il existe en tout cas un fort sentiment de discrimination de la part de ces jeunes. Un quart des fils et filles d’immigrés, plus souvent des hommes que des femmes d’ailleurs, disent ainsi avoir été victimes de discriminations au cours des cinq dernières années précédant l’enquête.

D’autres éléments, tels que la force des réseaux personnels ou encore l’enclavement géographique influencent aussi la capacité de ces populations à trouver un emploi. « Nous n’observons pas chez les descendants d’immigrés de différence dans la manière de rechercher un travail. Tous s’appuient sur leurs réseaux personnels et sur les structures traditionnelles de recherche d’emploi. Mais il est possible de dire que certains réseaux sont plus efficaces que d’autres, comme c’est le cas des natifs du Portugal par exemple », note Dominique Meurs en rappelant que le phénomène de ségrégation territoriale (éducation, transport, surconcentration…) est souvent peu pris en compte par la classe politique, alors qu’il semble bien jouer un rôle de poids dans l’explication du surchômage chez ces jeunes.

29/8/2011, Christine QUENTIN

Source : La Croix

Le plus grand festival du film d'Amérique du Nord débute jeudi à Toronto et braque cette année ses projecteurs sur la musique, les réalisatrices ou l'immigration, mais aussi sur les attentats du 11 Septembre, qui avaient eu lieu il y a 10 ans en plein festival.

Parmi les autres thèmes phares du festival, "une réaction marquée à la crise de l'immigration en Europe", a ajouté M. Bailey. "Nous avons eu des documentaires sur ce sujet dans le passé, mais cette année nous avons plusieurs réalisateurs (de fiction) qui parlent des gens frappant à la porte de l'Europe et de la réaction de l'Europe à cette situation".

Parmi les films explorant ce sujet, "The Invader", "Hotel Swooni", "The Cardboard Village", "Terraferma" et "Color of the Ocean."

Le festival accueille également cette année de nombreux films réalisés par des femmes: l'adaptation "révisionniste" par Andrea Arnold du roman classique d'Emily Brontë, "Les Hauts de Hurlevent"; "La Folie Almayer" de Chantal Akerman d'après un roman de Joseph Conrad; "In Darkness" d'Agnieszka Holland, sur les Juifs polonais qui se cachaient dans les égouts pour échapper aux camps de la mort allemands.

"L'un des combats que doivent mener les réalisatrices est le fait qu'elles sont perçues comme pouvant raconter seulement un certain type d'histoires, des histoires douces sur les femmes et les émotions", observe M. Bailey.

Kathryn Bigelow a prouvé le contraire l'année dernière avec son Oscar pour "Démineurs", portrait décapant de l'Irak en guerre. Et elle l'a eu "pour un film sans femmes", note-t-il.

Le festival de Toronto est le plus important en Amérique du Nord. Suivi massivement par les médias et les distributeurs, il est perçu comme une rampe de lancement pour les candidats aux Oscars.

Contrairement à ceux de Cannes et de Berlin, il n'y pas de jury décernant des prix. En revanche, les spectateurs --qui avaient acheté quelque 500.000 entrées pour l'édition 2010-- votent pour un prix du public. Ce dernier est allé l'année dernière au "Discours d'un roi" avec Colin Firth.

7/9/2011

Source : L’Express.fr

Après son ouverture en fanfare, avec George Clooney, et un fiévreux premier week-end non moins glamour, le 68e Festival de Venise a fait place à de beaux films, souvent empreints de gravité et tournés vers quelques-uns des enjeux les plus sensibles de nos sociétés.

À commencer par le sort réservé aux migrants clandestins, sujet trouvant un écho particulier en Italie. Rien d’étonnant, donc, à ce que le cinéma transalpin s’empare avec force de la question, notamment à travers le débat, causé depuis quelques années dans le pays par le durcissement de certaines lois.

Terraferma, ou les damnés de la mer

Avec Terraferma, en compétition officielle, le réalisateur Emanuele Crialese, auteur des remarquables Respiro (2002) et Golden Door (2006), met en scène le surgissement, au sein d’une petite communauté insulaire, d’illégaux retrouvés épuisés sur un bateau en perdition, à quelques encablures des côtes. Dans un univers presque obsolète, où vivre des produits de la mer semble relever chaque jour davantage d’un pari insensé, l’échouage de ces damnés contrarie tous les esprits et polarise les réactions.

À ceux qui y voient une mauvaise publicité de nature à anéantir le développement touristique et se contentent d’obéir à une loi interdisant de venir en aide aux infortunés sous peine de graves poursuites, certains opposent un choix de conscience, invoquant d’autres principes, ceux de la mer, profondément ancrées dans l’esprit des vieux marins. Rehaussé par une très belle mise en scène, ce film généreux adresse des hommages plus ou moins discrets au néoréalisme, comme pour une audacieuse mise en perspective de la misère, et a été accueilli avec chaleur par les festivaliers.

La désobéissance civile au cœur de la Mostra

Aux lois de la mer, l’octogénaire Ermanno Olmi adjoint celles de Dieu, en filmant dans Il villagio di cartone (hors compétition) l’acte de résistance d’un prêtre (Michael Lonsdale) ouvrant son Église à un groupe de clandestins africains traqués par la police. Là encore, la question de la désobéissance civile est au cœur de cette œuvre filmée en huis clos, traversée de questions essentielles mais lestée par une symbolique très appuyée.

Dans un autre registre, Ann Hui, cinéaste chinoise de Hong Kong âgée de 64 ans, a également fait très bonne impression, lundi, en présentant en compétition A Simple Life. Histoire douce au lent déploiement, évoquant l’entrée dans une maison de retraite d’une vieille employée de maison sans famille, très liée à l’homme dont elle avait eu la charge dès l’enfance. Faite de petits riens mais inscrite dans une très belle humanité, capable de légèreté comme de beaucoup de profondeur, l’œuvre d’Ann Hui a touché au cœur.

Tout comme le dernier film, en costumes, de cette autre réalisatrice, Andrea Arnold, grand espoir du cinéma britannique (Red Road en 2006, Fish Tank en 2009), qui étonne en adaptant le roman d’Emily Brontë dans Wuthering Heights. Ou les amours impossibles d’un jeune métis et de la fille d’une famille modeste et croyante, revisitant le romantisme anglais avec une audace et une rugosité stupéfiantes.

7/9/2011, ARNAUD SCHWARTZ

 Source : La Croix

Après son ouverture en fanfare, avec George Clooney, et un fiévreux premier week-end non moins glamour, le 68e Festival de Venise a fait place à de beaux films, souvent empreints de gravité et tournés vers quelques-uns des enjeux les plus sensibles de nos sociétés.

À commencer par le sort réservé aux migrants clandestins, sujet trouvant un écho particulier en Italie. Rien d’étonnant, donc, à ce que le cinéma transalpin s’empare avec force de la question, notamment à travers le débat, causé depuis quelques années dans le pays par le durcissement de certaines lois.

Terraferma, ou les damnés de la mer

Avec Terraferma, en compétition officielle, le réalisateur Emanuele Crialese, auteur des remarquables Respiro (2002) et Golden Door (2006), met en scène le surgissement, au sein d’une petite communauté insulaire, d’illégaux retrouvés épuisés sur un bateau en perdition, à quelques encablures des côtes. Dans un univers presque obsolète, où vivre des produits de la mer semble relever chaque jour davantage d’un pari insensé, l’échouage de ces damnés contrarie tous les esprits et polarise les réactions.

À ceux qui y voient une mauvaise publicité de nature à anéantir le développement touristique et se contentent d’obéir à une loi interdisant de venir en aide aux infortunés sous peine de graves poursuites, certains opposent un choix de conscience, invoquant d’autres principes, ceux de la mer, profondément ancrées dans l’esprit des vieux marins. Rehaussé par une très belle mise en scène, ce film généreux adresse des hommages plus ou moins discrets au néoréalisme, comme pour une audacieuse mise en perspective de la misère, et a été accueilli avec chaleur par les festivaliers.

La désobéissance civile au cœur de la Mostra

Aux lois de la mer, l’octogénaire Ermanno Olmi adjoint celles de Dieu, en filmant dans Il villagio di cartone (hors compétition) l’acte de résistance d’un prêtre (Michael Lonsdale) ouvrant son Église à un groupe de clandestins africains traqués par la police. Là encore, la question de la désobéissance civile est au cœur de cette œuvre filmée en huis clos, traversée de questions essentielles mais lestée par une symbolique très appuyée.

Dans un autre registre, Ann Hui, cinéaste chinoise de Hong Kong âgée de 64 ans, a également fait très bonne impression, lundi, en présentant en compétition A Simple Life. Histoire douce au lent déploiement, évoquant l’entrée dans une maison de retraite d’une vieille employée de maison sans famille, très liée à l’homme dont elle avait eu la charge dès l’enfance. Faite de petits riens mais inscrite dans une très belle humanité, capable de légèreté comme de beaucoup de profondeur, l’œuvre d’Ann Hui a touché au cœur.

Tout comme le dernier film, en costumes, de cette autre réalisatrice, Andrea Arnold, grand espoir du cinéma britannique (Red Road en 2006, Fish Tank en 2009), qui étonne en adaptant le roman d’Emily Brontë dans Wuthering Heights. Ou les amours impossibles d’un jeune métis et de la fille d’une famille modeste et croyante, revisitant le romantisme anglais avec une audace et une rugosité stupéfiantes.

7/9/2011, ARNAUD SCHWARTZ

 Source : La Croix

Le gouvernement fédéral travaille à mettre en place une ligne téléphonique et une adresse courriel pour permettre au public de dénoncer les individus soupçonnés d’avoir obtenu leur citoyenneté canadienne de façon frauduleuse, ou d’avoir aidé d’autres personnes à l’obtenir.

Une fois reçus les renseignements du public, les responsables de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) mèneraient leur enquête pour en déterminer la véracité de ces informations.

Les détails de cette nouvelle initiative seront dévoilés jeudi.

Candice Malcolm, un porte-parole du ministre de l’Immigration, de la Citoyenneté et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a indiqué que la lutte contre ceux qui déjouent le système est une priorité pour le gouvernement.

«Le ministre Kenney a été clair, la citoyenneté canadienne n’est pas à vendre. Notre gouvernement appliquera les lois canadiennes afin de sévir envers les individus qui ont obtenu frauduleusement leur citoyenneté canadienne», a précisé M. Malcolm.

Ce nouveau service téléphonique est la dernière initiative du gouvernement conservateur dans sa lutte contre l’immigration illégale.

En juillet dernier, le ministre Kenney avait entrepris de révoquer la citoyenneté de 1800 personnes à la suite d’enquêtes qui montraient qu’elles n’avaient jamais vraiment résidé au Canada.

Le ministre avait alors déclaré que ces révocations «enverraient un message très clair à tous les consultants véreux en immigration».

7/9/2011, Daniel Proussalid

Source : Canoë

Le seul cimetière consacré aux sépultures musulmanes en France est inscrit au titre des Monuments historiques. Un site particulier, dont l'histoire est étroitement liée à la l'histoire de la colonisation et de l'immigration. Une réalisation qui répondait à un besoin. Celui de l'inhumation des immigrés nord-africains, souvent des hommes seuls, sans famille pour assurer le rapatriement du corps au pays.

Au fond de d'une impasse à Bobigny, un porche de style oriental accueille le visiteur. Imaginée par l'architecte Revel, la partie bâtie du cimetière musulman de Bobigny est désormais gérée par l'association des Français Musulmans du Cimetière De Bobigny. Elle comprend une salle de prière, le pavillon de l'imam et une salle pour les ablutions. Autour de ce lieu de vie cultuelle, plus de 7 000 sépultures musulmanes.

Une exception au principe de laïcité

Jusqu'en 1996, c'était la AP-HP qui gérait le cimetière musulman de Bobigny. Un héritage historique puisque le cimetière fut créer le 4 janvier 1934, par décret présidentiel pour accueillir les musulmans mourant à l'hôpital franco-musulman de Bobigny. Une annexe privé de l'hôpital donc qui en aura la gestion jusqu'à la fin des années 90. Mais, constatant des problèmes d'entretiens, le syndicat intercommunal du cimetière des villes d'Aubervilliers, Bobigny, Drancy et La Courneuve va hérité de la gestion de l'espace d'inhumation et entreprendre un travail important de réhabilitation : le cimetière musulman devient par un jeu d'écriture administrative le « carré musulman » du cimetière communal (situé à plus de deux kilomètres).

C'est ce syndicat qui va recenser les tombes du cimetière et commencer un travail de recherche important des familles des défunts enterrés à Bobigny. Des concessions seront proposées à ces familles et le syndicat gère aujourd'hui les relations avec les marbreries, l'entretien et l'attribution des places. Désormais, seules les personnes résidant sur les quatre communes du syndicat ou des personnes ayant un ancêtre enterré au cimetière peuvent y être inhumées. L'association cultuelle voisine ne s'occupe plus que de la partie rituelle.

Un patrimoine exceptionnel et original

Le syndicat intercommunal mène, en partenariat avec le département, une réflexion sur la conservation du cimetière, véritable patrimoine de l'immigration. Ce paysage est exceptionnel, agrémenté d'une végétation méditerranéenne volontairement plantée. L'alignement des tombes, dans la pure tradition musulmane font la singularité du cimetière mais le temps fait son oeuvre. Certaines s’affaissent car elles ne sont pas constituées par des cuves en béton.

Depuis 1996, un travail de recensement a donc été entrepris. Le cimetière étant plein, le syndicat a constitué des ossuaires pour recueillir les os des défunts les plus anciens et permettre l’accueil de nouveaux corps. Les tombes, toutes orientées vers la Mecque, ont des styles différents, des plus simples à des styles plus élaborés, signes des temps.

Ainsi, à la Toussaint, les tombes fleurissent comme dans tous les cimetières de France. Sur certaines tombes, des petits de mots de regrets éternels trônent sur le marbre des pierres tombales. Un Coran miniature voisine avec un photo du défunt, ce cimetière témoigne de l'intégration des musulmans de France.

Un carré militaire rappelle d'ailleurs le rôle joué par les soldats nord-africains lors de la Seconde Guerre Mondiale. Beaucoup d'entres eux sont tombés lors de la libération de Paris. Ils cohabitent avec le champion olympique Boughera El Ouafi ou encore la célèbre princesse Selma, l’héroïne du roman « De la part de la princesse morte », inspiré par sa vie et écrit par sa fille.

La carré musulman de Bobigny est, bien plus qu'un cimetière, un témoignage de l'histoire française. Aussi bien son histoire administrative ou l'étude des choix qui ont prévalu à son organisation, révèlent en filigrane l'histoire des relations entre la France et ses anciennes colonies. Un patrimoine à préserver et à faire connaitre.

8/9/2011, Pauline Compan

Source : Saphir News

La Commission veut éviter les décisions nationales sur le rétablissement de contrôles aux frontières. Invitée par une série d'Etats, dont la France et l'Italie, à assurer une "meilleure gouvernance" de l'espace sans frontières Schengen, la Commission européenne va formuler très prochainement des...Suite

L’exposition « Le Maroc et l'Europe : six siècles dans le regard de l'autre » se déplace à Pari s. Après avoir été exposée à Bruxe lles, Rabat et Anvers, cette exposition sera présentée du 8 septembre au

8 octobre à l'hôtel de ville de la capitale des lumières. Cette manifestation, organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Centre de la culture judéo- marocaine de Bruxelles (CCJM), met en lumière les histoires singulières et croisées du Maroc et de l'Europe…Suite

Dans la banlieue de Pékin, où s'entassent les immigrés de l'intérieur, les écoles pour les sans-papiers sont menacées de fermeture par les autorités…Suite

Spécialistes de l'extrême droite, Caroline Monnot et Abel Mestre, journalistes au « Monde», décryptent les divers jeux d'influence qui se tiennent autour de la présidente du Front national…Suite

Le 22ème Festival du Film Arabe de Fameck se tient du Du 12 au 24 octobre 2011, avec des avant-premières avec le film : « My land» de Nabil Ayouch (Maroc), « Sur la planche » de Leila Kilani (Maroc)…Suite

"Entrer au Hammam n'est pas comme en sortir", dit le proverbe marocain. Cet adage s'applique parfaitement à Omar Cheikh, l'immigré clandestin d'origine malienne qui veut, coûte que coûte, sortir de la ville occupée de Sebta pour rejoindre son pays d'origine, le Mali.

Ce subsaharien croyait, il y a quelques années, avoir réalisé son rêve de gagner "l'Eldorado européen", en débarquant aux iles canaries à bord d'une pateras. Mais il a dû vite déchanter suite à son arrestation par la Guardia civil (police espagnole). Ce fut alors le début de sa mésaventure marqué par un perpétuel transfert d'un endroit à un autre, avant de finir au " CETI ", centre d'accueil provisoire pour immigrés clandestins, en fait une sorte de prison.

Lassé d'attendre de gagner légalement l'autre rive de la Méditerranée, et conscient de l'impossibilité de réaliser son rêve, Omar a tenté, en février dernier, d'effectuer le chemin inverse.

Pour ce faire, il s'est dirigé vers la clôture séparant la ville occupée de Sebta du reste du Maroc. Mal lui en prit, car un élément de la Guardia civil se trouvait là pour l'empêcher de l'escalader. Arrêté et accusé de désobéissance, d'injures et d'agression d'un policier, Omar a été condamné en mars dernier à six mois de prison, mais étant donné qu'il n'avait pas d'antécédents judiciaires, il a bénéficié d'un sursis et a fait ensuite l'objet d'un ordre d'expulsion, décision qu'il souhaitait ardemment. Il y a quelques jours, il a, encore une fois, tenté d'escalader cette clôture haute de six mètres. Même scenario, la police l'arrête, lui demande de se conformer à la loi, mais Omar dont la seule idée qui lui taraude l'esprit, est de regagner son pays, fait acte de résistance, selon la presse locale. La sanction est immédiate, retour à la prison de Los Rosales.

D'aucuns se demanderont pourquoi les autorités espagnoles ne laissent pas partir cet immigré clandestin ?. La réponse est d'ordre juridique, tiennent à préciser les autorités espagnoles, citées par la presse locale de la ville occupée. Ne disposant d'aucune pièce d'identité, Omar est inexpulsable, car il risque de ne pas être accepté par les autorités de son pays. Cet imbroglio socio-juridique, Omar ne le comprend pas et ne veut pas le comprendre. Il crie urbi et orbi qu'une fois sorti de prison, il refera la même chose jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction et, partant, réaliser son rêve, l'autre, celui de regagner sa patrie et revoir ses proches.

Pour ce faire, il va falloir plusieurs démarches et contacts consulaires entre les deux pays afin de trouver une issue à ce véritable drame de l'immigration clandestine. Mais pour l 'instant, Omar, 36 ans, devra prendre son mal en patience.

06/09/11 , Mustapha El Kadaoui

Source : MAP

Quelque 46% des Américains jugent que les Blancs sont victimes de discrimination, contre 51% qui pensent le contraire, révèle un sondage du centre de recherche Brookings publié mardi.

Une majorité d'Américains blancs se dit discriminée. Cette opinion monte jusqu'à 60% au sein des électeurs du parti républicain et ceux qui adhèrent aux idées de la mouvance ultra-conservatrice du tea party. En revanche, chez les Noirs et les Hispaniques, seules trois personnes sur dix pensent que les Blancs sont victimes de discrimination. Cette enquête indique en outre que, dix ans après le 11-Septembre, les Américains se sentent à 53% plus en sécurité qu'avant les attentats, au prix toutefois de ce qu'ils considèrent être une restriction de leurs libertés. Et pour 69% des sondés les Etats-Unis sont moins respectés dans le monde. Pour réaliser cette enquête, le centre Brookings et l'Institut public de recherches sur les religions ont interrogé 2.450 personnes tout au long du mois d'août.

L'immigration, autre thème abordé lors de l'enquête, est perçue par les Américains comme un phénomène globalement positif, mais il appelle cependant certaines réserves de leur part. Quelque 87% des sondés pensent que les immigrés travaillent dur. Pour autant, sept Américains sur dix estiment que les migrants les plus récemment installés sur le sol américain ne s'intègrent pas aisément. Au chapitre religieux, les Américains se montrent indécis sur la place de l'islam dans leur pays. Quelque 47% jugent que les valeurs véhiculées par cette religion sont incompatibles avec le mode de vie américain, contre 48% qui pensent le contraire. "Ce sondage suggère que nous sommes en plein débat sur les conséquences pour la société et la vie politique américaines de l'essor de la diversité religieuse et ethnique", soulignent les auteurs de l'enquête.

06 septembre 2011

Source : France-Amérique/AFP

La Commission européenne compte encadrer strictement à l'avenir la possibilité pour les pays de l'espace Schengen de réintroduire des contrôles à leurs frontières nationales, en cas d'immigration massive notamment, selon un projet de législation.

Le débat avait été relancé au printemps par un bras de fer entre l'Italie et la France au sujet de plusieurs milliers de migrants tunisiens, qui avait conduit Paris à réintroduire certains contrôles ciblés à sa frontière.

Sous la pression de Paris en particulier, la commissaire aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, avait accepté avec réticence en mai de travailler à des propositions de réforme du fonctionnement de l'espace Schengen sans passeport.

6/9/2011

Source : Europe1/ AFP

Un projet pilote découlant du partenariat migratoire entre la Suisse et le Nigéria va débuter ces prochains jours. Jusqu’à fin octobre, des agents de police nigérians effectueront des stages dans les cantons de Saint-Gall, de Genève et de Zoug. Le premier stage se déroulera au sein de la police municipale de Saint-Gall.

L'objectif de ce projet pilote est de partager des expériences et d'échanger des informations. En outre, il permettra de donner un aperçu du quotidien des agents de police suisses à ces fonctionnaires nigérians, qui exercent pour la plupart au sein de l'Agence nationale de lutte contre la drogue du Nigéria. Les autorités qui jouent un rôle opérationnel assument la responsabilité technique, tandis que l'Office fédéral des migrations (ODM) est compétent pour les questions de coordination et d'administration.

Ce projet pilote a été élaboré par l'Office fédéral des migrations (ODM) en collaboration avec la Conférence des directrices et des directeurs des polices des villes suisses (CDPVS), les autorités de police de divers cantons, le Corps des gardes-frontière (Cgfr) et les autorités nigérianes. L'Office fédéral de la police (FEDPOL) y participe également à titre consultatif.

Le partenariat migratoire conclu entre la Suisse et le Nigéria reflète une approche globale de la migration, c'est-à-dire une approche reconnaissant à la fois les opportunités et les défis de la migration. La lutte contre le trafic de drogue est un des domaines de collaboration prévus dans le mémorandum d'entente (MoU) de février 2011.

6/9/2011

Source : Site de l’Office fédéral des migrations

L'exposition "Le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre" fera escale pour un mois à Paris à partir de jeudi prochain, a annoncé le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), initiateur de cet évènement qui se tiendra dans les prestigieux salons de l'Hôtel de Ville.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation organisée en partenariat avec le Centre de la culture judéo-marocaine de Bruxelles (CCJM) met en lumière les histoires singulières et croisées du Maroc et de l'Europe.

L'étape parisienne de l'exposition dont la cérémonie de vernissage aura lieu mercredi soir, est la quatrième après celles de Rabat, de Bruxelles et d'Anvers, en Belgique.

Réunissant environ 600 pièces (peintures, documents d'archives et photographies), l'exposition s'articule en sept modules qui explorent l'évolution des interactions entre le Maroc et l'Europe du 16-ème siècle à nos jours.

Pour la plupart inédits dans l'Hexagone, les documents exposés témoignent de l'évolution des relations diplomatiques et culturelles entre le Maroc et plusieurs pays européens, notamment la France, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.

L'histoire de ces relations, faite d'approches, de tractations, de conflits et d'accords nourris par une fascination réciproque souligne également l'importance de l'imaginaire dans la représentation de l'autre.

Cette exposition prend tout son sens, selon les initiateurs, dans le prolongement de l'accord d'association signé le 13 octobre 2008 déterminant les conditions de coopération économique, sociale et culturelle entre l'Union européenne et le Maroc.

L'objectif des commissaires de l'exposition est de proposer, au-delà des clichés, une compréhension nouvelle de ces liens historiques en montrant au grand public la diversité et la richesse des échanges qui ont ouvert, et ouvrent encore, un horizon commun aux deux rives de la Méditerranée.

Dans le cadre de cet événement, un séminaire consacré à l'actualité des relations franco-marocaines est prévu le 4 octobre prochain avec la participation d'acteurs du monde politique, économique et culturel des deux pays.

06/09/11

Source : MAP

 

Le bras de fer engagé depuis des années entre l'Etat et le conseil général de la SeineSaint-Denis autour du sort à réserver aux enfants étrangers non accompagnés qui tous les jours arrivent à Roissy ou sont trouvés en errance est entré dans sa phase «armée»…Suite

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), en partenariat avec la Mairie de Paris, présentent l’exposition itinérante « « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » à l’Hôtel de Ville (Paris 4ème) , du 8 septembre au 8 octobre 2011. Un séminaire international sur les relations franco-marocaines sera organisé le 4 octobre à l’Hôtel de Ville de Paris.

Produite par le CCJM et le CCME, et après le succès rencontré auprès du public et de la presse à Bruxelles, Rabat et Anvers (Belgique), les organisateurs projettent d’autres présentations dans différents pays (Pays-Bas, Espagne, Angleterre et Etats-Unis)…Suite

La traque des kadhafistes tourne fréquemment à la chasse aux Noirs. Sur la soixantaine de détenus des cellules du poste de police de Furnaj, quartier de l'est de Tripoli, quarante sont des Noirs d'origine africaine. «Kadhafi a fait venir des mercenaires de toute l'Afrique noire, auxquels il donnait la nationalité libyenne», explique M. Fathi, un ingénieur en construction qui fait office de commissaire auxiliaire à titre temporaire. «Regardez, voici les cartes que nous avons trouvées sur les prisonniers !»

Il montre une série de pièces d'identité plastifiées portant la mention : «Comité africain pour la défense du roi des rois d'Afrique.» Sur les cartes figurent aussi des noms d'ethnies tchadiennes ou nigérianes, Toubou, Ibo. «Kadhafi s'était fait élire roi des rois d'Afrique, et importait ses mercenaires pour combattre le peuple libyen», explique M. Fathi. Si la présence de combattants étrangers dans les rangs des kadhafistes s'est avérée dans plusieurs cas, elle a surtout contribué à alimenter le mépris traditionnel des Libyens pour les Noirs d'Afrique, confinant dans bien des cas au racisme le plus élémentaire.

Un prisonnier est extrait de sa cellule. Yassine Bare est sénégalais, et n'en mène pas large. «Je suis carreleur. Je n'ai jamais combattu pour Kadhafi», assure-t-il. «Comment as-tu eu cette carte de résident si tu n'étais pas un de ses soldats ?», interroge M. Fathi.

«C'est vrai, les Libyens n'aiment pas les Noirs, mais c'est à cause de leurs crimes», commente un policier dans l'assistance.

Boucs émissaires

La politique panafricaine de Kadhafi, ainsi que l'attrait de la Libye, pays pétrolier relativement prospère accessible par la route depuis l'Afrique sahélienne, attirait de nombreux immigrants d'Afrique noire. Accusés d'être responsables de la hausse de la criminalité, ils avaient été l'objet de pogroms. En 2000, ces émeutes raciales avaient fait plusieurs dizaines de victimes.

La révolution libyenne a durement touché ces immigrés, estimés à plus d'un million de travailleurs peu qualifiés. La décomposition de l'État en a d'abord fait des victimes toutes désignées pour des criminels. Les fuyards qui avaient réussi en mars dernier à passer en Tunisie racontaient tous comment ils avaient été rançonnés à leur départ. Ceux qui sont restés bloqués dans le pays ont subi le même sort.

La victoire des rebelles les a ensuite transformés en boucs émissaires, chacun étant soupçonné d'avoir été un mercenaire de Kadhafi à moins de pouvoir apporter la preuve formelle du contraire.

Volés et battus

Pris au piège, ayant tout perdu, plusieurs centaines de ces malheureux se sont réfugiés dans le petit port de pêche de Sidi Bilal, à Janzour, ville côtière à environ 12 kilomètres à l'ouest de Tripoli.

Campant depuis des semaines à bord de chalutiers rouillés ou sous la coque de navires à terre, ils n'ont nulle part où aller. On leur a volé leurs économies, leurs téléphones, et souvent leurs papiers.

«Ce n'était déjà pas très marrant avant la guerre de vivre en Libye», explique le pasteur Anthony, un Nigérian de 32 ans, originaire de Benin City, ouvrier en construction en même temps que ministre pentecôtiste de la Church of God Mission. «La façon qu'avaient les gens de nous traiter n'était pas correcte. On refusait parfois de nous payer notre salaire, on nous jetait des pierres dans la rue, où bien on se faisait arrêter par la police sans raison. Avec la guerre, c'est devenu pire. Je suis prêt à aller travailler n'importe où, sauf en Libye.»

Les gardes libyens de ce camp de réfugiés improvisé affirment que Kadhafi avait fait venir ces Africains dans le petit port avec l'intention de les envoyer vers l'Europe comme immigrants clandestins. «On ne sait pas quoi faire avec eux, explique l'un des gardes. Le CNT va prendre une décision.»

Mais certains de ces immigrés affirment avoir été amenés à Sidi Bilal par les rebelles. «J'ai été arrêté par les révolutionnaires et amené ici», dit Moussa Abou Mohammed, un laveur de voitures originaire de Kano, au Nigeria, qui travaillait en Libye depuis quatre ans. «Des Libyens m'ont volé tout mon argent et ma carte SIM. Seule l'ONU peut nous sauver.»

Justice Hassan, un plâtrier ghanéen, a été attaqué dans sa chambre il y a trois mois par des hommes armés dans le quartier de Furnaj, à Tripoli. «Je leur ai dit que je n'avais pas d'argent. Ils m'ont donné un coup de couteau, dit-il en montrant une longue cicatrice sur son abdomen. J'ai été emmené à l'hôpital par le fils de mon propriétaire. Mais je n'ai plus rien, nulle part où aller.»

6/9/2011, Adrien Jaulmes

Source : Le Figaro

La limitation de l'immigration peut se répercuter négativement et "de manière continue" sur l'économie de la Grande Bretagne, a averti lundi à Londres, le Conseil consultatif sur l'immigration (MAC).

Selon cette agence gouvernementale, le PIB connaitra un manque à gagner de 560 millions de livres Sterlings (plus de 600 millions d'euro) si le nombre d'immigrés hautement qualifiés descend au dessous de la barre de 10.000, et ce, "à un moment où l'économie peine à renouer avec la croissance", souligne cette source.

Le gouvernement a fixé à 20.700 le quota de visa qui seront accordés chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif, à terme, de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers" en 2015 alors ce nombre était de 215.000 l'an dernier.

Le gouvernement a affirmé que sa politique de l'immigration portera ses fruits à court et moyen termes.

Les recherches menées par les différents instituts spécialisés montrent que 75% des Britanniques considèrent actuellement l'immigration comme un problème, avec un fort appui pour le plan du gouvernement visant à introduire un plafond annuel sur le nombre de travailleurs non-UE à venir au Royaume-Uni.

Toutefois, cet avis ne fait pas l'unanimité chez les économistes, dans le monde de l'entreprise et au sein des centres d'affaires ou on estime que les immigrés apportent leur contribution à l'économie, que cette contribution pourrait être plus importante au fil du temps et surtout qu'il serait "contre productif de limiter l'entrée des immigrés au Royaume Uni " par des mesures draconiennes.
Dans ce contexte, l'Ambassadeur du Japon en Grande Bretagne a averti que les compagnies nipponnes envisageraient de retirer leurs investissements de la Grande-Bretagne à cause de ces mesures.

En outre, la Banque du Canada, citée par le MAC a prévenu que le quota de visas risquait d'affecter de manière "irrévocable" la réputation du Royaume-Uni en tant que destination privilégiée des investissements directs étrangers (IDE).(APS)
5/9/2011

Source : APS

"Les enfants en dehors du système scolaire : défis et enjeux de l'intégration" est le thème du deuxième colloque sur l'enfance qui aura lieu le 26,27 et 28 avril prochain à Tétouan.

L'organisation de cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations de plusieurs rencontres nationales et internationales notamment le 1er colloque méditerranéen de Tanger, organisé en octobre 2010 sous le signe "les enfants en situation précaire" et "les enfants de l'émigration clandestine".

Cette rencontre vise à soutenir les efforts consentis par les différents partenaires concernés et proposer des mécanismes de coopération et de partenariat entre les pays du pourtour méditerranéen.

Les organisateurs entendent faire de ce colloque une occasion pour échanger les expériences entre les différents participants de la région méditerranéenne.

Une rencontre préparatoire, qui aura lieu le 17 décembre prochain, verra la participation d'intervenants marocains afin de définir les axes et d'exposer les problématiques qui seront débattus lors de ce colloque.

Initié par l'association "sciences et culture pour tous" en coopération avec la Direction de l'éducation non formelle et l'Union des femmes du Maroc et avec le soutien de plusieurs organisations nationales et internationales, le deuxième Colloque ambitionne sensibiliser les différentes parties concernées sur les problèmes vécus par cette frange d'enfants et contribuer ainsi à réviser certaines lois et également développer les mesures de prévention pour permettre à ces enfants de se réintégrer dans la société.

5/09/11

Source : MAP

Le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg, a récemment annoncé l'abandon du projet de rendre obligatoire l'anonymat des CV (Le Monde du 25 août). Cette décision est en partie motivée par les résultats d'une expérimentation menée par Pôle emploi, qui tend à relativiser l'efficacité d'une telle mesure.

Cette étude montre que les noms et les origines sociales qui leurs sont associées sont utilisés par les employeurs pour interpréter les signaux négatifs contenus dans les CV. De ce fait, lorsque le CV d'un candidat issu de l'immigration est rendu anonyme, ses probabilités de convocation à un entretien d'embauche sont plus faibles, parce qu'il subit de plein fouet les carences de son parcours professionnel.

Ces résultats sont importants et intéressants, mais ils sont loin de faire le tour de la question des discriminations raciales à l'embauche. Toutes les études disponibles (en France, mais aussi dans bien d'autres économies occidentales) montrent que la probabilité d'embauche est inférieure de 30% à 40% pour un candidat dont le nom est à consonance étrangère. Ces études sont réalisées à CV identique, et c'est bien là qu'est toute la différence : lorsque leurs formations, leurs parcours professionnels et donc leurs compétences telles qu'elles apparaissent dans un CV sont comparables, les candidats dont le nom est à consonance étrangère sont fortement désavantagés sur le marché du travail. Ce désavantage-ci ne peut qu'être rééquilibré par l'anonymat des candidatures puisqu'il fait disparaître tout possibilité d'identification du postulant.

La question ouverte et à laquelle l'étude de Pôle emploi ne permet pas (et ne prétend pas) trancher est donc de savoir comment ces effets positifs de l'anonymat se comparent aux effets négatifs liés au manque d'indulgence vis-à-vis de parcours professionnels de facto très différents. Une politique globale de promotion de l'égalité des chances devrait au demeurant viser à éliminer ces différences. Ne subsisterait plus, alors, que la discrimination fondée sur l'origine ethnique contre laquelle la règle d'anonymat est parfaitement adaptée.

Au-delà de cette question particulière, ce débat montre les limites de l'usage de l'expérimentation pour éclairer les décisions publiques lorsque celles-ci s'inscrivent dans un calendrier court. La recherche scientifique se nourrit de la répétition et du renouvellement des expériences. C'est sur cette base qu'elle peut éclairer la décision publique. S'il l'on ne peut que se réjouir de la prise de conscience progressive de cette nécessité, ce dialogue ne sera pas arrivé à maturité tant que la pratique de l'expérimentation restera isolée et mise au service de décisions rapides plutôt que pertinentes.

6/9/2011, Nicolas Jacquemet

Source : Le Monde

«Let's go fuck with some niggers !» («Allons casser du nègre !»). C'est avec une macabre détermination que Deryl Dedmon, un adolescent blanc du Mississipi, s'est lancé avec ses amis dans une expédition punitive. Sa victime : James Anderson Craig, un Afro-Américain de 49 ans, dont le seul tort aura été de croiser par hasard la route du garçon de 18 ans. Le crime, commis le 26 juin dernier, continue deux mois après d'alimenter les colonnes des journaux américains.

Le soir du crime, Deryl Dedmon et sept amis, décident, après une soirée arrosée, de partir à la recherche d'une victime à bord de deux voitures. Deryl Dedmon conduit l'une d'entres elles. Ils prennent la route en direction d'un quartier de l'ouest de Jackson, capitale du Mississipi, où la communauté noire est importante. Au bout de vingt-six kilomètres, ils arrivent sur le parking d'un motel. Il est alors cinq heures du matin. James Anderson Craig, un garagiste sans histoire, est tranquillement accoudé sur son véhicule.

Rapidement, les jeunes le prennent pour cible. Racket, puis coups : l'homme est attaqué de toute part. Deryl Dedmon et ses amis crient à plusieurs reprises «White Power !» («Le pouvoir aux Blancs !»). James Anderson Craig ne parvient pas à se défendre. Sonné, il déambule sur le parking. Deryl Dedmon décide alors de lui porter le coup fatal : il remonte dans sa Ford verte avec deux amies et lui roule dessus en marche arrière. James Anderson Craig meurt sur le coup. Les jeunes prennent aussitôt la fuite. Depuis son portable, Deryl Dedmon écrit fièrement à ses autres comparses, qui eux ont déjà pris la fuite à bord de l'autre véhicule : «I ran that nigger over» («J'ai écrasé ce nègre»).

Peine capitale

Mais la scène a été entièrement filmée par les caméras de surveillance du motel et les enquêteurs n'ont pas de difficulté à remonter jusqu'à la bande de jeunes. En garde à vue, ils reconnaissent les faits. Pour autant, seuls deux d'entres eux sont inquiétés : John Aaron Rice, 18 ans, qui a participé à l'attaque avant que James Anderson Craig ne soit tué - et qui est inculpé pour «agression» - et Deryl Dedmon, mis en examen pour «agression», «vols» et «assassinat». Placé en détention, il risque aujourd'hui la prison à perpétuité, voire la peine de mort. «Par sécurité», selon l'administration pénitentiaire, le jeune homme a été placé en isolement. Au cours de sa garde à vue, il n'a exprimé aucun regret et, selon le procureur, a même «ri». Son procès devrait se tenir d'ici quelques mois.

En attendant, l'affaire a provoqué un vif émoi outre-Atlantique. Depuis le crime, des groupes se réunissent régulièrement sur les lieux du drame pour que, comme le soulignent leurs banderoles, «plus jamais ce type de crime ne puisse être commis» et que «justice soit faite».Les médias américains, de leurs côtés, cherchent à comprendre. «Le racisme a toujours, d'une façon ou d'une autre, fait partie du mode de vie du Mississipi», estime ainsi le psychiatre Timothy Summer, dans les colonnes du New York Times. «Il y a encore une partie de notre culture qui est très attachée à la façon dont les choses se passaient avant. Mais ce groupe ne représente qu'une minorité, la plupart des gens de chez nous sont des gens bien et honnêtes, mais peut-être un peu trop naïfs et complaisants vis-à-vis de la question du racisme».

Pour apaiser d'éventuelles tensions, le gouverneur du Mississipi a annoncé qu'il allait financer un musée dédié au mouvement des droits civiques, qui a contribué à mettre fin à la ségrégation raciale en 1964.

5/9/2011

Source : Le Figaro

Afin de faciliter l’accueil des étudiants étrangers, la Cité internationale universitaire de Paris met en place une structure dédiée aux étudiants étrangers primo-arrivants. Du 5 septembre au 10 novembre 2011, ce guichet unique – financée par la Mairie de Paris – les aidera dans leurs démarches administratives. La Préfecture de Police de Paris, l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), la Caisse d’Allocations Familiales de Paris (CAF), la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP), la LMDE et la SMEREP (mutuelles étudiantes) et la RATP auront une permanence. Une Antenne du Service d’Accueil des étudiants étrangers sera également installée au Crous de Paris.

5/9/2011

Source : Journal de dimanche

À Paris et en Seine-Saint-Denis, les services de l’Aide sociale à l’enfance, saturés, ne parviennent plus à faire face à l’afflux de mineurs isolés

La scène se répète chaque jour place du Colonel-Fabien à Paris. Entre 40 et 50 adolescents étrangers se présentent dans l’espoir d’obtenir un toit pour la nuit. Et une grande partie d’entre eux ne sera pas mise à l’abri par manque de place. « Nous sommes obligés de nous occuper en priorité de ceux qui ont l’air les plus jeunes et les plus vulnérables, c’est un vrai déchirement pour les travailleurs sociaux, qui doivent en quelques minutes évaluer au mieux la situation », témoigne Pierre Henri, directeur général de France terre d’asile, organisation chargée de l’hébergement des mineurs isolés étrangers (MIE) dans la capitale.

Saturés, les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) de la ville ne parviennent plus, quant à eux, à répondre à l’afflux de mineurs isolés étrangers. L’an dernier, les services de la ville avaient pris en charge 1 350 jeunes migrants. Depuis janvier 2011, 1 600 ont déjà été accueillis. Les budgets explosent : 40 millions d’euros en 2009, 70 millions en 2010. « L’État ne nous a remboursés que 179 808 € sur les 105 millions qu’il aurait dû verser. C’est une charge que nous ne pouvons plus assumer seuls sans compensation », estime Romain Lévy, adjoint à la protection de l’enfance.

La situation est tendue également en Seine-Saint-Denis, où de nombreux migrants arrivent via l’aéroport de Roissy. En 2010, le département a accueilli 943 mineurs étrangers à l’Aide sociale à l’enfance. Leur prise en charge a coûté 35 millions d’euros, soit 20 % du budget consacré à l’enfance. En 2011, ils pourraient être plus d’un millier si la tendance observée depuis janvier se poursuit.

Ultimatum à l’Etat

Face à ce constat, le président du conseil général Claude Bartolone a lancé à l’État un ultimatum. Il a annoncé au mois de juillet que sans une aide supplémentaire, il cessera d’accueillir de nouveaux jeunes à partir du 1er septembre. Ses services renverront systématiquement les mineurs vers les services de la Protection judiciaire de la jeunesse. Il entend par ailleurs saisir la justice administrative « pour obtenir une compensation financière de la prise en charge des mineurs isolés étrangers ». Et demande une répartition plus équilibrée entre les départements pour l’accueil de ces mineurs.

Dans le Calvados, c’est par le port de Caen-Ouistreham que débarquent les mineurs isolés étrangers, saturant les 80 hébergements disponibles et l’Aide sociale à l’enfance, qui traite en continu 120 dossiers. « Sans solidarité nationale, nous ne sommes plus en mesure d’ouvrir de nouvelles places, et nous devons organiser un filtrage des demandes », regrette Étienne Behaghel, directeur adjoint du service solidarité du département. Il avoue que depuis deux ans, l’ASE doit accélérer les fins de prise en charge des jeunes devenus majeurs dans le but de donner leur chance à d’autres.

Le manque de moyens porte avant tout préjudice aux grands adolescents qui ne possèdent pas de document administratif fiable attestant de leur année de naissance. Dans ce cas de figure assez fréquent, le parquet demande une expertise médicale pour déclarer le jeune mineur ou majeur. La pratique la plus courante est la détermination de l’âge osseux, réalisée notamment à partir d’une radio du poignet. Mais ce procédé qui date du début du siècle dernier, vivement critiqué par l’Académie nationale de médecine, a une marge d’erreur estimée à dix-huit mois. « Désormais, c’est la fourchette haute de l’estimation qui est prise en compte, et le jeune n’est pas pris en charge par la protection de l’enfance », constate Jean-Pierre Alaux, juriste en charge des mineurs au Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti).

Mineur ou majeur ?

La tâche est d’autant plus délicate que les services sociaux et juridiques ne sont pas cohérents dans leurs appréciations. « Un jeune peut très bien être déclaré majeur alors qu’il demande la protection de l’ASE, et considéré comme un mineur, avec demande de tutelle, lorsqu’il tente un recours au tribunal administratif contre le refus de sa prise en charge », poursuit-il.

La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), consciente des limites des méthodes d’estimation de l’âge, a constitué un groupe de travail qui doit proposer des alternatives. Claude Roméo, membre de France terre d’asile et de ce comité de réflexion, prône l’utilisation d’une grille d’évaluation recoupant des informations sur le comportement, le parcours, la scolarité, et la famille du jeune. « À partir de ce document de cinq pages que nous avons élaboré, ce serait le rôle du travailleur social d’émettre l’idée qu’il s’agit d’un mineur ou d’un majeur. »

Didier Piard, directeur de l’action sociale à la Croix-Rouge française, demande quant à lui la mise en place d’un véritable statut pour les mineurs étrangers isolés. « Sans cela, il n’y aura pas de véritable recensement de cette population, donc pas de gestion rigoureuse, ni de clarification dans la répartition des financements. » Dans cet esprit, le rapport de la sénatrice UMP Isabelle Debré recommandait notamment, voilà plus d’un an, la mise en place d’un fond partagé entre les départements qui permette de soulager financièrement les territoires plus concernés par les flux migratoires. Pour l’heure, sa proposition est restée lettre morte.

30/8/2011, JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

Source : La Croix

Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent de plus de 26,46 MMDH à fin juillet 2011 contre 23,32 MMDH à fin juillet 2010, selon l'Office des Changes.

Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appel, se sont élevées à plus de 63,69 MMDH au terme des sept premiers mois de l'année en cours contre 58,25 MMDH durant la même période de 2010, soit une hausse de 9,3 pc, indique l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.

Ainsi, les recettes voyages ont totalisé à fin juillet dernier quelque 33,43 MMDH contre 30,49 MMDH une année auparavant (+9,6 pc), alors que les dépenses de cette catégorie de services ont atteint 5,52 MMDH, précise la même source.

La balance voyages fait ressortir ainsi un excédent de 27,9 MMDH contre 25,44 MMDH l'année écoulée.

Les recettes générées par les services de transport, de communication et par les centres d'appel se sont établies respectivement à 11,91 MMDH (+11,1 pc), 3,38 MMDH (+5,9 pc) et à 2,49 MMDH (+4,8 pc).

Par ailleurs, les recettes MRE se sont améliorées de 8,6 pc, se situant à 33,36 MMDH contre 30,72 MMDH à fin juillet 2010, ajoute l'Office des Changes, soulignant que par rapport à la moyenne des sept premiers mois des années 2006 à 2010, soit 29,80 MMDH, ces recettes ont augmenté de 11,9 pc.

Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à plus de 12,76 MMDH contre 14.69 MMDH (-13,1 pc), relève la même source.

La répartition de ces recettes par nature d'opération demeure prédominée par les investissements directs avec 84,7 pc, suivis des investissements de portefeuille (9,4 pc) et des prêts privés étrangers (5,9 pc).

5/9/2011

Source : MAP

L'exposition photos «Femmes artistes au- devant de la scène» de Leila Alaoui est programmée durant l'événement Las Noches dei ramadan à Madrid. L'artiste en parle...Suite

Selon le classement 2010 des destinations des transferts d'argent depuis l'Espagne, le Maroc arrive au 6e ran g avec 295 millions d'euros. La diaspora marocaine d'Espagne, elle, se classe parmi les trois premières communautés étrangères établies dans la péninsule ibérique...Suite

 

Lors de la dernière réforme constitutionnelle, le droit de vote et d'éligibilité de ces derniers a 'été inscrit dans la loi suprême, satisfaisant une revendication vieille de plusieurs décennies. Dans l'article 17, il est, de plus, explicitement stipulé que…Suite

Un jeu télévisé mettant en scène cinq demandeurs d'asile déboutés après avoir passé au moins neuf ans aux Pays-Bas a été diffusé jeudi soir par la télévision publique néerlandaise, avec à la clé 4.000 euros que le gagnant emportera lorsqu'il sera expulsé du pays.

"Nous voulions vraiment lancer le débat" sur la politique d'asile pratiquée aux Pays-Bas, a déclaré Marius van Duin, un des concepteurs de l'émission, lors d'un bref entretien diffusé avant le jeu, intitulé "Weg van Nederland" ("Hors des Pays-Bas").

Les candidats, dont un étudiant en médecine d'origine syrienne et une étudiante en aéronautique d'origine camerounaise, s'exprimaient couramment en néerlandais et ont su répondre à de nombreuses questions sur les Pays-Bas.

"Nous voulons montrer à quel point ils sont néerlandais", a pour sa part déclaré Frank Wiering, le rédacteur en chef de la chaîne de télévision VPRO, cité dans un communiqué.

"Nous ne montrons pas des histoires malheureuses, nous voulons montrer de quelle genre de personne il s'agit et montrer que c'est mal de les expulser", a-t-il souligné.

L'émission, qui a duré une cinquantaine de minutes, s'est déroulée sur un ton résolument décalé, les perdants repartant avec un sachet de bulbes de fleurs, un kit de survie ou un gilet de sauvetage orné de moulins à vent.

Les cinq participants, qui vivent aux Pays-Bas depuis neuf, onze ou treize ans, ont notamment dû reproduire la carte des Pays-Bas en découpant un morceau de fromage de Gouda.

Gulistan, la gagnante du jeu, est une jeune Kurde d'Arménie qui va être renvoyée dans son pays d'origine après avoir épuisé tous les recours juridiques possibles pour pouvoir rester aux Pays-Bas. Elle a gagné 4.000 euros qu'elle pourra emporter lorsqu'elle sera expulsée du pays.

"Avez-vous vu maintenant à quel point j'ai trouvé un chez-moi?", a-t-elle lancé à la caméra, la gorgé nouée, à la fin de l'émission après avoir répondu avec succès à la plupart des questions, portant sur la politique, la culture ou le sport néerlandais.

2/9/2011

Source : Le Point/AFP

L'ONG de défense des droits de l'homme, Amnesty International a épinglé l'Italie à propos d'une nouvelle loi votée au Parlement début août dernier, qui étend la durée maximale de détention des migrants de 6 à 18 mois, a-t-on indiqué vendredi à Rome.

A cet effet, Amnesty International a demandé au Parlement italien d'abroger cette nouvelle loi, qui "viole de manière patente les droits des migrants en situation irrégulière", selon l'ONG.

Elle a rappelé à cet égard, l'interception le 21 août dernier, de "plus de 100 personnes en mer (méditerranées) et renvoyées en Tunisie, jugeant "dangereuse" cette loi "pour les droits des migrants".

Pour l'ONG, même si la législation de l'Union européenne (EU) permettait le rapatriement de migrants en situation irrégulière, "le fait de détenir une personne uniquement pour des raisons liées à son statut migratoire pendant une période pouvant atteindre 18 mois est incompatible avec le droit à la liberté reconnu dans la Convention européenne des droits de l'homme et dans d'autres instruments internationaux dont les obligations s'imposent à l'Italie".

Par ailleurs, Amnesty International a fait observer que la nouvelle loi italienne autorisait "le renvoi forcé" de ressortissants de pays de l'UE qui ne satisfont pas à certains critères, relevant l'existence d'une disposition "qui pourrait être appliquée de manière discriminatoire et ouvrir la voie à l'expulsion ciblée de personnes appartenant à certaines minorités ethniques, en particulier les Roms".

2/9/2011

Source : APS

Rabat - La première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pepin, a salué les efforts du Maroc pour consolider la démocratie et l'Etat de droit.

La députée québécoise d'origine marocaine qui a effectué, dimanche, une visite de courtoisie à l'Agence Maghreb arabe Presse au cours de laquelle elle a eu un entretien avec le Directeur général, M. Khalil Hachimi Idrissi, s'est félicitée de "l'initiative extraordinaire" de SM le Roi Mohammed VI de procéder à des réformes institutionnelles de nature à renforcer la pratique démocratique dans le pays.


Mme Houda-Pepin a affirmé dans un entretien à la MAP, que "le Maroc a donné la réponse la plus intelligente et la plus porteuse d'espoir" aux jeunes générations dans le contexte arabe actuel, soulignant la nécessité pour le Royaume de "saisir la chance qui lui est donnée aujourd'hui" en mettant en Œuvre les mesures prévues par la nouvelle constitution.

"La dynamique de changement est enclenchée et j'ai bon espoir que le Maroc va aller de l'avant vers une plus grande ouverture, une plus grande tolérance", a-t-elle dit, estimant nécessaire d'investir dans l'éducation à la citoyenneté pour préparer les futures générations à la gestion de la chose publique.

Et Mme Houda-Pepin d'ajouter que "le Maroc est bien parti pour une révolution tranquille".

La 1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale québécoise a, par ailleurs, exprimé la volonté de son institution de développer une coopération mutuellement avantageuse avec le parlement marocain.

"L'Assemblée nationale québécoise est prête à accompagner son homologue marocaine dans le cadre d'un programme d'échange et de coopération interparlementaire ", a-t-elle affirmé.

Elle a rappelé à cet égard la signature, le 29 août dernier à Rabat, avec la Chambre des représentants d'un accord entre les deux institutions qui permettra, selon elle, de jeter les bases d'une coopération et d'un échange fructueux entre les députés marocains et leurs homologues québécois autour de questions d'intérêt commun.

Mme Houda-Pepin a également souligné le dynamisme de la communauté marocaine au Québec, précisant qu'entre 2006 et 2010, 16.000 migrants économiques marocains se sont installés dans cette province canadienne.

Il s'agit d'une immigration jeune (42 pc ont moins de 25 ans) et d'une jeunesse qualifiée qui répond aux exigences du marché de travail au Québec, s'est-elle félicitée.

Députée depuis 17 ans à l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pepin est la seule canadienne d'origine marocaine à siéger au sein de cette institution.

Chargée de cours aux universités de Montréal et du Québec (1990-1994), elle a également été consultante et experte-conseil en éducation interculturelle, en immigration et en affaires internationales du gouvernement fédéral et de celui du Québec.

5/9/2011

Source : MAP

En campagne pour la primaire socialiste, l'outsider Manuel Valls sera ce vendredi au camp de migrants de Norrent-Fontes puis à Calais. Il nous a dévoilé ses propositions sur ce sujet brûlant ! ...

- Quelles solutions allez-vous présenter à Calais ?

« L'immigration sera un thème important de la prochaine campagne présidentielle. Avec le déséquilibre Nord - Sud, la pression migratoire va atteindre des proportions inégalées dans les prochaines années. Je veux convaincre nos compatriotes que cette immigration peut être profitable à la France si les flux sont véritablement maîtrisés. La gauche doit donc sortir d'un discours dogmatique ou compassionnel pour construire une politique efficace. »

- Quel sera donc votre programme ?

« Mon programme est de sortir des ambiguïtés. À la remorque de l'extrême droite dans ses discours, la droite régularise, dans les faits, de manière massive et aléatoire. Il est temps de poser des critères simples et lisibles par tous autour de deux propositions. Nous devons d'abord définir des quotas migratoires établis selon nos capacités d'accueil et organisés prioritairement avec les pays qui sont des partenaires historiques et économiques comme ceux du Maghreb ou de la zone CFA. Nous devons ensuite simplifier les titres de séjour : un titre de dix ans sera accordé à ceux qui souhaitent devenir français un titre de cinq ans sera ouvert à ceux qui viennent travailler sans l'intention de s'installer un titre spécial sera offert aux étudiants venus dans le cadre universitaire. »

- En parlant de quotas, vous allez provoquer des remous dans votre famille !

« Je préfère susciter des remous chez mes camarades que la colère des Français. Chacun sait bien que la situation actuelle est malsaine et complexe. Les solutions erratiques et brutales aggravent les difficultés. La fermeture de Sangatte a multiplié les "Sangatte perlés" du nord de la France jusqu'aux gares parisiennes. Il faut, à la fois, plus d'humanité et plus de détermination. »

- Martine Aubry met l'accent sur la sécurité. Cela vous surprend ?

« Je suis heureux que des thèses que je défends depuis si longtemps irriguent désormais l'ensemble du PS ! Le danger serait de laisser ce terrain à l'extrême droite ou à la gauche compassionnelle. Pour être crédible, il faut avoir un discours clair sur le sujet. Par exemple, je propose la généralisation des polices municipales armées et complémentaires de la police nationale. »

- La primaire socialiste n'est-elle pas "confisquée" par les deux favoris ?

« Je prends cette primaire comme une opportunité unique pour faire la démonstration aux Français que le renouvellement est possible. La gauche moderne et populaire que j'incarne peut l'emporter. Avec les débats qui seront vivants et directs, l'équilibre entre les candidats va progressivement se faire. Je sais qu'il y a des favoris mais rien n'est joué. Je suis convaincu qu'au-delà des tendances, il y aura des surprises le 9 octobre ! » •

2/9/2011,  HERVÉ FAVRE

La Voix du Nord

Est-ce une conséquence de la volonté affichée par Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, d’expulser un nombre record de 30 000 étrangers en situation irrégulière en 2011 ? Toujours est-il qu’une bataille oppose le ministère de l’Intérieur par le truchement de son bras armé, les préfectures, et les juges des libertés et de la détention (JLD). L’administration tente d’expulser à tout prix les sans-papiers, parfois en infraction avec la loi, et se fait taper sur les doigts par les juges.

La question du placement en garde à vue (GAV) des sans-papiers sous le coup d’une mesure d’expulsion, au seul motif qu’ils se sont maintenus clandestinement sur le territoire français, fait ainsi l’objet d’une série de jugements en première instance et en appel. A l’origine de ces procès en chaîne, une décision de la Cour de justice de l’Union européenne du 28 avril 2011. Pour elle, le seul fait d’être en situation irrégulière ne justifie pas une privation de liberté. Le 3 mai, le ministère de l’Intérieur rétorque que cette décision ne concerne pas la France. Depuis, le bras de fer entre la justice et la place Beauvau est engagé. La Cour de cassation devrait se prononcer en octobre, ce qui clora le débat.

«Décisions claires». Dernière illustration de cette bataille : le 5 août, la préfecture de la Gironde a refusé de laisser sortir d’un centre de rétention un ressortissant indien en situation irrégulière dont un juge avait pourtant ordonné la remise en liberté. Dans chaque camp, on compte les points. «Aujourd’hui, la quasi-unanimité des cours d’appel se sont prononcées dans le sens de l’impossibilité des GAV pour les étrangers en séjour irrégulier», affirme l’avocat Bruno Vinay, du barreau de la Seine-Saint-Denis.

Dans le camp du ministère de l’Intérieur, on brandit des jugements en sens contraire. «Le débat juridique est vif et n’est pas tranché», commente Bruno Vinay. Mais, poursuit-il, «peu importe qu’il n’y ait pas encore à ce jour de décision de la Cour de cassation. Les décisions des cours d’appel sont très claires et ont l’autorité de la chose jugée».

Autre polémique, la saisine du JLD. Ce magistrat est censé vérifier la régularité de l’interpellation et du placement en rétention. La nouvelle loi sur l’immigration promulguée le 16 juin prévoit : «Quand un délai de cinq jours [contre 24 heures aujourd’hui, ndlr] s’est écoulé depuis la décision de placement en rétention, le juge des libertés et de la détention est saisi.» Cette formulation prête à confusion. Cela signifie-t-il que le JLD ne peut être saisi avant ces cinq jours ? C’est l’interprétation qu’en fait la préfecture de la Gironde.

Illustration : le 9 août, deux Soudanais sont placés en garde à vue. Aussitôt, leur avocat saisit le JLD. Le 10 août, celui-ci convoque toutes les parties pour une audience fixée au 11 août à 14 heures. Mais, au petit matin, les deux hommes sont reconduits à la frontière. La préfecture affirme avoir respecté la loi à la lettre. Pour le défenseur des Soudanais, au contraire, elle «a volontairement contourné le recours au juge».

«chose rare». Les articles R 552-17 et R 552-18 du code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) autorisent, en effet, le JLD à «mettre fin à tout moment à la mesure de rétention lorsque les circonstances de fait ou de droit le justifient». Et ces articles n’ont pas été abrogés. Dans le cas des Soudanais, «l’avocat a estimé que le fait qu’ils aient été placés en GAV illégalement justifiait une saisine exceptionnelle», souligne Bruno Vinay. Et, «chose rare, poursuit l’avocat, le juge a accepté leur requête et les a immédiatement convoqués, alors que dans la plupart des cas, lorsqu’on saisit le JLD hors audiences normales, on reçoit une décision négative : en effet, l’audience est facultative et le juge peut "trier" les affaires sans convocation».

«Panique». Autre exemple : le 26 août, la cour d’appel de Rennes est saisie du cas d’un Tchétchène placé en rétention avec sa femme et ses enfants âgés de 15 et 5 ans. Le délai de cinq jours ne s’est pas écoulé, mais la justice accepte d’examiner le cas de cette famille en raison d’«une circonstance nouvelle de fait intervenue depuis le placement en rétention» : les «perturbations psychologiques importantes» que manifestent les deux enfants, «en particulier le plus jeune, qui a montré des signes de nervosité, refusé d’utiliser les toilettes, eu une réaction de panique à la vue d’uniformes en interrogeant sur une éventuelle situation de guerre». Ces Tchétchènes ont eu de la chance : ils ont été remis en liberté.

Entre la justice et l’administration, une course de vitesse s’est donc engagée : les préfectures tentent par tous les moyens d’expulser l’étranger avant que le JLD ait été saisi. Mardi, une ressortissante géorgienne est interpellée avec son mari et placée en rétention. L’homme est relâché, et les enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). La préfecture du Loir-et-Cher fixe l’expulsion de la femme au vendredi 2 septembre, le vol devant décoller à 11 heures. Pas le temps de saisir le JLD. «J’appelle la préfecture, le chef de bureau me répond : "C’est une décision personnelle du préfet, je ne peux rien faire"», confie son défenseur, Me Vinay.

Heureusement, la présidente du tribunal administratif, dont le rôle est d’examiner la mesure d’expulsion, accepte de prendre l’affaire en urgence. «A 10 h 30, elle rend sa décision : la femme est remise en liberté au motif, je pense, qu’on ne sépare pas les familles et que le préfet ne peut l’éloigner seule, poursuit Bruno Vinay. Je faxe cette décision à la police aux frontières alors que l’embarquement est en cours.» La femme est libérée. La France se targue d’être un Etat de droit. En l’occurrence, on peut parler de loterie.

3/9/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération

Les lieux de culte musulmans représentent 300 000 m² de surface cumulée en France, répartie dans 90 mosquées et 1 800 salles de prière. Un chiffre qui a doublé en vingt ans. Les lieux de culte islamique arrivent donc en troisième position derrière les lieux catholiques (45 000) et les protestants (3 000). Les responsables musulmans du CFCM ont estimé que cette surface restait insuffisante et estime que 3 000 à 4 000 mosquées seraient nécessaires.

60 % de ces lieux de culte ne dépassent pas les 100 m². Les Grandes Mosquées ne représentent que moins de 1 % du total des lieux de culte.

1/9/2011

Source : SaphirNews

6ème édition du festival des Cultures d'Islam, aura lieu du 7 au 17 septembre 2011. A l'heure où les commémorations du 11 septembre battront leur plein dans le monde, l'Institut des Cultures d'Islam propose un autre regard sur l'islam aux Etats-Unis…Suite

Un calendrier dans lequel seront indiquées les dates du Ramadan et de l’Aïd-el-fitr pourrait être mis en place dès 2012 par le Conseil français du culte musulman (CFCM), selon le site communautaire musulman Oumma.com.

Le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, a indiqué que le projet était envisagé depuis 2008. Des théologiens et des astronomes pourraient prochainement être convoqués pour établir ce calendrier.

La parution d’un tel calendrier mettrait fin aux incertitudes qui entourent chaque année le début et la fin du Ramadan. Elle permettrait notamment, précise Mohammed Moussaoui, de permettre aux salariés de prendre plus facilement un jour de congé pour pouvoir célébrer ces fêtes religieuses.

Selon le président du CFCM, des théologiens musulmans avaient jugé, dans les années 1970, que méthode utilisée pour déterminer à l’avance la date de ces fêtes n’était pas incompatible avec le respect du Coran.

1/9/2011

Source : La Croix

Expulser 30.000 personnes en situation irrégulière d’ici la fin de l’année, c’est l’objectif affiché par Claude Guéant, ministre français de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et de l’Immigration. Le site Africamix révèle que cette politique du chiffre se traduit par des lois de plus en plus répressives.

Par exemple, la nouvelle loi donne aux préfets la possibilité de ne pas tenir compte du délai de trente jours accordé aux personnes expulsées, pour quitter le territoire français. En clair si le préfet estime qu’il y a «risque de se soustraire à cette obligation», il supprime le délai.

Les associations de défense des immigrés sans papiers dénoncent «une machine à expulser de plus en plus inhumaine». Le Réseau éducation sans frontières (RESF) évoque:

«La litanie sans fin. On ne finit plus de faire la liste des atteintes aux droits humains: contournement du droit, enfermement d’enfants en rétention (45 jours possibles), expulsions des pères, démantèlement des familles, retrait de protection des enfants pour pouvoir les expulser, arrestation sur les lieux d’hébergement d’urgence (le 115).»

L'association regrette surtout que l’administration ou même la justice appliquent des directives gouvernementales sans prendre en compte des situations humaines particulières.

Plus grave encore selon le Comité inter mouvements auprès des évacués (Cimade), le gouvernement choisit la période des vacances scolaires pour organiser «la chasse à l’enfant».

Même s’il affirme mener une politique cohérente de réduction de l’immigration, les déclarations du ministre de l’Intérieur ne sont pas dénudées d’arrière-pensée politique, selon ses détracteurs. Pour Alain Vidalies, député socialiste français, «le gouvernement tente à l’évidence une opération politicienne en direction de la frange extrême des électeurs de droite en ciblant la goutte d’eau de l’immigration légale pour faire oublier l’océan du chômage de masse».

Réagissant à la décision du ministre de réduire la liste des métiers ouverts aux non-Européens, le syndicaliste Raymond Chauveau a confié à France 24:

«Ce n’est pas en s’attaquant à l’immigration par le travail qui ne touche que 10.000 à 20.000 personnes que la tendance économique va s’inverser. Le gouvernement parle de 20.000 personnes (des Maliens, des Marocains, des Tunisiens surtout, or en réalité, seules 3.700 personnes venaient de l’étranger», les autres vivaient déjà en France.

«Le nombre de titre de séjours salariés va peut-être baisser mais la main d’œuvre continuera à venir travailler en France. Simplement, elle le fera maintenant, de manière illégale», ajoute de son côté Annette Huraux, membre du Cimade.

1/9/2011

Source : States Afrique

L’entrée des opposants au régime à Tripoli, le 22 août, a fait des victimes collatérales. Un immigré originaire d’Afrique sub-saharienne, travailleur clandestin en Libye, nous raconte que les insurgés s’en prennent aux personnes de couleur noire parce qu’ils les assimilent à des mercenaires à la solde de Kadhafi. Il nous explique donc qu’il vit terré chez lui depuis une semaine.

Au début de la guerre en Libye il y a six mois, des mercenaires africains ont été recrutés par Mouammar Kadhafi pour mater la rébellion. Débarqués du Nigeria, du Tchad ou de Mauritanie, ces soldats de fortune, que l’ONG Human Rights Solidarity estimait au mois de février à 30 000, étaient payés pour faire le sale boulot. Tout au long du conflit, les témoignages d’Africains subsahariens en Libye se disant victimes de menaces et de violences de la part des anciens rebelles se sont multipliés.

Depuis que les insurgés sont à Tripoli, la situation des immigrés africains de la capitale est critique. Le 26 août, le HCR (Haut commissariat aux réfugiés) a d’ailleurs exprimé son inquiétude concernant les menaces et les mauvais traitements subis par les migrants restés en Libye. Avec une opposition qui traque sans relâche les derniers résistants kadhafistes, les Africains noirs sont devenus une cible encore plus vulnérable.

Il est très difficile pour ces Africains de quitter le pays. Dans les deux bateaux qui ont été récemment affrétés par l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) afin d’évacuer les migrants de Tripoli, très peu d’Africains subsahariens étaient présents. Pourtant, comme l’explique Jean-Philippe Chauzy, porte-parole de l’OIM joint par FRANCE 24, ils représentent la majorité des travailleurs migrants vivant en Libye : "Ils sont entrés clandestinement en Libye et ne sont pas répertoriés en tant que ressortissants par leur ambassade. Or, c’est avec les ambassades que nous travaillons sur le terrain pour évacuer le plus grand nombre d’étrangers".

"Quand ils voient un Noir, ils le frappent devant les femmes et les enfants qui applaudissent"

Sakia (pseudonyme) est Ivoirien et vit à Tripoli depuis trois ans. Il est entré clandestinement pour trouver un travail et envoyer de l’argent à sa famille, restée en Côte d’Ivoire. Il travaillait dans une entreprise de fabrication de sodas.

Depuis que les opposants sont entrés à Tripoli, je vis barricadé chez moi avec deux amis. L’un est Togolais, l’autre est Ghanéen. Dans le quartier, nous connaissons des Guinéens, des Maliens, des Libériens et des Nigérians qui sont terrés chez eux. Comme nos ambassades ne nous répondent plus, nous ne savons pas quoi faire, ni qui contacter.

Cela fait quatre jours que nous sortons de l’appartement uniquement pour chercher à manger. Dans mon quartier, il y a des barrages routiers partout. Des jeunes y sont postés jour et nuit, armés jusqu’aux dents. À certaines heures de la journée, quand on sent que c’est calme dehors, on sort acheter quelques provisions et on rentre chez nous en courant. C’est très dangereux pour nous, les Africains subsahariens, de rester dehors, à cause de notre couleur de peau. Quand ils voient un Noir, les jeunes l’insultent et l’agressent devant les femmes et les enfants, qui applaudissent. Le frère d’un ami s’est fait embarquer dans un pick-up il y a peu et on ne l’a plus jamais revu. Ils nous prennent pour des mercenaires de Kadhafi.

"Ils entrent chez nous pour tout saccager et nous frapper"

Je ne suis pas sorti depuis trois jours et il ne nous reste que cinq biscuits à partager. Il n’y a plus d’eau au robinet. Heureusement, nos voisins ont accepté de nous rapporter l’eau du puits du quartier. Ils sont Libyens mais ce sont des personnes âgées. Je sais qu’ils ne nous dénonceront pas, ils nous ont même conseillé de rester enfermés et de ne pas répondre si quelqu’un frappe à la porte. Des amis sénégalais m’ont raconté que des inconnus sont venus chez eux en prétextant vérifier si ils avaient des armes. Ils les ont finalement frappés et dépouillés. Nous ne savons vraiment pas si ce sont des rebelles ou des voyous. Ils portent tous une arme et des habits aux trois couleurs [le drapeau tricolore de l’opposition, ndrl]

"Quand le ‘monsieur’ sera parti, tu verras, on vous tuera tous"

Depuis que la répression a commencé en Libye, nous, les Africains de l’ouest, sommes victimes d’exactions et de menaces de mort. Je me suis fait agresser physiquement quatre fois par des Libyens qui me prenaient pour un gars de Kadhafi. Quand je travaillais encore à l’usine, certains des collègues me disaient ‘quand le monsieur va partir, tu verras, on vous tuera tous’. Alors plus les rebelles se rapprochaient de Tripoli, plus nous étions terrifiés. On a déchiré nos cartes de séjours et nos photos de famille pour ne garder aucune trace matérielle de notre pays d’origine. Avant l’arrivée des rebelles, des diplomates africains nous avaient assurés être en train de négocier avec des hommes du régime pour nous évacuer. Mais les discussions ont coupé court après la chute de Tripoli.

J’ai entendu qu’un bateau de l’OIM avait accosté à Tripoli pour secourir des étrangers. Mais traverser Tripoli pour aller jusqu’au port est inimaginable. Nous n’y arriverions jamais vivants. Il faudrait que les ONG parcourent la ville en bus avec des mégaphones pour nous avertir de leur passage."

Ce billet a été rédigé avec la collaboration de Peggy Bruguière, journaliste à FRANCE 24.

31/8/2011

Source : AfricaN°1/France 24

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a regretté, jeudi 1er septembre, devant les ambassadeurs réunis à Paris, l'attitude des pays qui rechignent à délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires à la reconduite de leurs ressortissants en situation irrégulière.

"Les résultats, pour l'instant, ne sont pas au niveau de nos attentes", a observé le ministre, qui a fait état d'un "plan spécifique" de Beauvau et du Quai d'Orsay. Celui-ci "vise notamment à exercer ce qu'il faut bien appeler des pressions sur un groupe de huit pays prioritaires", "souvent proches de nous politiquement". Ces pays sont le Mali, la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, l'Angola, la Mauritanie, le Pakistan, le Bangladesh et le Sénégal.

"Sans doute faudra-t-il par conséquent insister encore", a suggéré le ministre. Il a souligné que "cette affaire de laissez-passer consulaires n'est pas une question subalterne" mais "une question importante, car elle conditionne au moins en partie l'efficacité de notre effort pour limiter l'immigration clandestine".

LIMITER L'IMMIGRATION LÉGALE

Outre les expulsions, que M. Guéant veut porter à 30 000 cette année contre un objectif initial de 28 000, le ministre demande "une attitude rigoureuse en matière de délivrance des visas" afin de limiter l'immigration légale (professionnelle, familiale et étudiants). "Ce dont il s'agit, c'est de s'assurer de la bonne adéquation entre des demandes d'emploi venant de l'étranger et nos besoins réels", "d'éviter certains abus ou certaines formes de laxisme dans la mobilité étudiante ou le regroupement familial" et non de "priver l'économie française des ressources humaines dont elle aurait besoin", a-t-il assuré.

M. Guéant a déjà proposé de réduire de 20 000 personnes sur un an le nombre d'immigrés légaux accueillis en France. A l'échelle de l'Union européenne, le ministre plaide pour une réforme de la gouvernance de l'espace de libre circulation de Schengen et du droit d'asile. Après une demande de la France consécutive à l'arrivée de centaines de migrants tunisiens sur son territoire, les dirigeants de l'UE ont chargé, fin juin, la Commission européenne d'élaborer des critères permettant de rétablir, dans certaines situations, des contrôles aux frontières nationales des pays de Schengen. La commissaire européenne Cecilia Malmström s'est engagée à rendre sa copie en septembre.

S'agissant de l'asile, M. Guéant a estimé que "le moment est venu de repenser le droit" en la matière en Europe. "C'est fondamental, car dans la situation actuelle, il y a trop de disparités dans le traitement des demandes d'asile selon les Etats membres auxquels les demandeurs s'adressent." Selon lui, la France a reçu, en 2010, plus de 50 000 demandes, le Royaume-Uni 23 700, l'Italie 10 100 et la Pologne 6 500.

2/9/2011

Source : Le Monde

Du 8 septembre au 8 octobre, le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) présente l'exposition « Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre », à l'Hôtel de Ville à Paris.

Tout au longe de son histoire, le Maroc a entretenu avec l'Europe des rapports marqués tantôt par la domination, tantôt par une coopération économique plus ou moins importante. Géographiquement proches, les deux continents, européen et africain, ont été rattachés l'un à l'autre par des liens commerciaux mais aussi politiques et sociaux, par la force des choses. Ces deux parties du monde, qui paraissent donc si différentes de par leurs cultes et leurs cultures, ne sont, finalement, pas si opposées que cela.

Cette réalité sera mise en exergue le temps d'une exposition baptisée «Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre» qui aura lieu à Paris du 8 septembre au 8 octobre. Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), et en partenariat avec la Mairie de Paris, cette exposition itinérante donnera à voir différentes œuvres à l'Hôtel de Ville (Paris 4e). Dans ce même cadre, un séminaire international sur les relations franco-marocaines sera organisé le 4 octobre à l'Hôtel de Ville de Paris.

Placée sous le signe de l'échange et de la rencontre, cette manifestation a fait le choix de voyager à travers les pays de l'Europe pour donner toute sa dimension à cette notion de coopération et de dialogue. Ainsi, après le succès qu'elle a enregistré à Bruxelles, cette exposition a été présentée au public marocain dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat du 24 novembre au 31 décembre 2010. La prochaine destination étant bien entendu la ville des lumières. Ensuite, ce sera au tour de Londres, Amsterdam et New York... d'en découvrir les trésors.

«En germe au sein du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM), depuis quelques années, le projet d'une exposition sur les relations entre le Maroc et l'Europe prend tout son sens, au vu de l'accord signé le 13 octobre 2008 entre ce pays et l'Union européenne. Si cet accord porte uniquement sur les échanges commerciaux, il permet d'actualiser une réflexion sur les tenants et les aboutissants des relations entre l'Europe et le Maroc au cours de l'Histoire. L'exposition, ainsi que les activités organisées dans son prolongement, alimenteront les champs de réflexion sur les procédés d'échange et les modes de dialogue afin de mieux comprendre ces histoires singulières et croisées», assurent Sylvie Lausberg et Paul Dahan, commissaires de l'exposition.

Et c'est en contemplant les différents documents exposés qui vont des tableaux de l'époque, à des photos qui retracent quelques événements historiques qui ont marqué les relations entre l'Europe et le Maroc, en passant par des manuscrits et autres sérigraphies, que le spectateur se rend compte de l'ampleur des rapports entre ces deux parties du monde. Autant de traces qui reconstituent le tableau d'une cohabitation marquée par des interactions et des influences de part et d'autre. Probablement qu'en étudiant de près tous ces éléments et en y réfléchissant, le visiteur changera sa perception des relations entre le Maroc et l'Europe.

L'exposition ainsi que les activités organisées dans son prolongement (colloque, conférence, exposition photos, concert, activités proposées sur l'art de vivre…), alimenteront les champs de réflexion sur les procédés d'échange et les modes de dialogue afin de mieux comprendre ces histoires singulières et croisées. Au départ, des traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les artistes peintres, les écrivains, les artisans et les populations dans leur ensemble, les sources de cette influence aujourd'hui réciproque améliorent également la connaissance des réalités de l'émigration tout en en modifiant la perception. L'exposition éveille enfin les consciences à une identité marocaine qui, ouverte sur le monde, n'en préserve pas moins une spécificité qui s'exprime dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

Le parcours de l'exposition en sept modules distincts met en évidence l'importance de l'imaginaire tant dans l'esprit des Européens entrés en contact avec le Maroc que dans celui des Marocains à l'égard du monde occidental. En faisant le lien avec le passé, l'objectif de Sylvie Lausberg et Paul Dahan, les commissaires de l'exposition, est de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d'encourager le respect mutuel et le dialogue d'une rive à l'autre de la Méditerranée. En raison du caractère très vaste du thème choisi et des spécificités historiques, l'accent est mis sur les relations que la France, l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande ont entretenues avec le Maroc. Une attention toute particulière est également accordée aux relations entre la Belgique et le Maroc, tant en raison du lieu où cette exposition prend naissance que de l'importance de la communauté marocaine en Belgique. Outre la richesse de sa bibliothèque et de la collection Dahan-Hirsch, le CCJM a noué des partenariats avec les collectionneurs et les institutions pour alimenter le contenu de cette exposition.

«Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'Autre»

Le livre est un ouvrage collectif sous la direction de Paul Dahan et Sylvie Lausberg. Il alimente les champs de réflexion sur les procédés d'échange et de dialogue interculturel entre le Maroc et l'Europe. Un retour sur le déploiement dans le temps et l'espace des échanges et des influences entre ces deux contrées permet de mieux comprendre une histoire singulière qui fait du Maroc le pays du Maghreb le plus proche de l'Europe à ce jour.

Au départ, des traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les artistes peintres, les écrivains, les artisans et les populations dans leur ensemble. L'histoire des relations entre le Maroc et l'Europe met à jour les sources des influences réciproques et une fascination qui l'est tout autant. En améliorant la connaissance des réalités de l'émigration, cette exposition et son catalogue en modifient également la perception.

4.9.2011

Source : Le Matin

Ce 26 août, les passagers du ferry marocain Biladi reliant Sète à Tanger ont dû attendre plusieurs heures avant de quitter le territoire français. Et pour cause, deux employés du navire ont sauté du haut du bateau, à 20 m au-dessus du niveau de la mer, quelques minutes avant l'appareillage…Suite

La chanteuse marocaine Hindi Zahra se produira mercredi à Paris, en ouverture de la 16ème édition du festival "Jazz à la Villette" qui se poursuivra jusqu'au 11 septembre, a-t-on appris auprès des organisateurs…Suite

- Un juge a bloqué de façon temporaire une nouvelle loi draconienne sur l'immigration qui devait bientôt entrer en vigueur dans l'Etat américain de l'Alabama, un mois après que l'administration Obama a contesté le texte.

«La juge Sharon Lovelace Blackburn a décidé de bloquer la nouvelle loi sur l'immigration en Alabama, de façon temporaire jusqu'au 29 septembre, le temps qu'un juge fédéral examine le dossier», a indiqué une porte-parole du parquet à Montgomery, capitale de l'Alabama, à l'AFP.

Le 1er août, l'administration américaine avait contesté devant la justice cette loi qui devait entrer en vigueur le 1er septembre. La loi oblige la police à vérifier le statut migratoire de suspects dont elle pense qu'ils résident illégalement aux Etats-Unis.

Le gouvernement fédéral avait alors estimé que la loi, baptisée HB 56, «entre en conflit avec la législation fédérale sur l'immigration et sape l'équilibre subtil que le gouvernement tente d'établir entre ses priorités et ses objectifs en termes d'immigration».

C'est la deuxième fois que l'administration Obama veut obtenir le blocage d'une loi promulguée par un État ayant trait à l'immigration, après avoir réussi à faire en partie geler une précédente législation aux accents similaires en Arizona, il y a un an. Pour la première fois dans l'histoire américaine, cette loi aurait permis à la police de vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée, même si cette interpellation était sans motif.

La loi approuvée en Alabama oblige la police à vérifier le statut migratoire des personnes qu'elle arrête et dont elle pense qu'ils sont sans papiers. Dans les écoles, les responsables devront également vérifier le statut migratoire des enfants qui y sont inscrits. Enfin, il deviendra illégal de louer des logements à des sans papiers.

29/08/2011

Source : Canoë/AFP

Chaque jour, durant le mois du Ramadan qui s’achève, le restaurant solidaire du Secours islamique France installé sur un parking de Saint-Denis a servi plus de 400 repas chaud.

Depuis 10 heures ce matin, Nora et Avina préparent le repas du soir. Elles cuisent les légumes, la viande, ajustent une béchamel, épaississent la soupe. À deux pas de là, Soraya, Abdallah, Valentina, Yousra coupent en morceaux avocats, tomates, betteraves, concombres. « ça occupe ! », s’amuse Soraya, étudiante en master de relations humaines. « Au départ, précise-t-elle, je voulais juste aider. Mais ici, je rencontre des gens à mille kilomètres de ceux que je côtoie d’habitude. Je dis merci à Dieu pour ça. »

Tous ceux qui s’activent ainsi sous le chapiteau du restaurant solidaire du Secours islamique France (SIF) installé sur un parking non loin du métro Saint-Denis Porte de Paris ont une bonne raison d’être là. Abdallah, actuellement sans emploi, évoque l’islam qui fait de la solidarité « une obligation pour tout musulman ». Valentina, italienne venue en France dans le cadre du programme Erasmus et aujourd’hui diplômée en anthropologie, vient pour « l’accueil et l’ambiance ».

Amina, professeur des écoles, souhaite « donner à ceux qui n’ont pas ». Yousra, plus âgée, « bénéficiaire » du SIF, est heureuse de « pouvoir rendre à son tour service ».

Leçon de vie

Au fil de l’après-midi, d’autres bénévoles les rejoignent, lavent les casseroles, installent les tables, préparent le couvert. « Longtemps, je n’ai pensé qu’à moi, confie David, Web designer, récemment converti. Aimer son prochain comme soi-même, c’est faire la volonté de Dieu. Mais en me mettant au service des autres, je reçois d’eux une leçon de vie ». « Aider me rapproche spirituellement de mon Créateur », affirme de son côté Anis (1), ingénieur technico commercial.

« Nous pouvons compter chaque jour sur une trentaine de personnes, explique Ayad Aït Ahmed, responsable des bénévoles au SIF. Moyenne d’âge : 24 ans. Ces jeunes, bien formés, se reconnaissent dans l’éthique du Secours islamique, qui affirme l’égale dignité de chaque homme. Ils trouvent ici un lieu ouvert où ils peuvent s’investir, où on leur fait confiance, et qui est pour eux une école de tolérance, de militantisme et de citoyenneté. »

Un peu après 20 heures, des familles de Roms - dont certaines campent à deux pas de là – se pressent à l’entrée de la tente, ainsi que des habitants du quartier, trop seuls, et des personnes qui vivent dans la rue. Puis arrivent de jeunes migrants tunisiens, des habitués eux aussi, qui, tel Zyad, viennent prendre « un repas cuisiné comme à la maison », et « trouver un peu de chaleur ».

Hausse de la fréquentation

Bientôt, les femmes seules et les jeunes mères avec enfants se regroupent autour de trois tables, bien décidées à « partager un bon moment ». Les Tunisiens se serrent les uns contre les autres et échangent des nouvelles. Vers 21 heures, après la prière de Maghrib, arrivent les « jeûneurs » qui après avoir bu du lait et pris une datte, mangent en silence mais avec appétit tandis que dehors, les premiers servis s’attardent, un verre de thé à la main.

Ce jour d’août, près de 500 repas ont été servis. « L’an dernier, lorsque nous avons lancé l’opération, nous étions à 250 repas, raconte Djilali Benaboura, responsable des missions sociales France au SIF. Cette année, le succès, dû au bouche-à-oreille, est le signe d’une solitude et d’une précarité plus grandes. Au début, certains musulmans ne comprenaient pas pourquoi ils devaient faire la queue avec des non-musulmans. On leur a expliqué que le restaurant était ouvert à tous, sans distinction. Nous avons aussi ce rôle d’éducation. »

Les « Tables du Ramadan » – c’est le nom donné à ce restaurant – fonctionnent uniquement pendant le mois du Ramadan au cours duquel le SIF sert aussi des repas dans des foyers et distribue des colis dans les prisons. Durant l’année, l’ONG gère une épicerie solidaire à Saint-Denis, six logements d’insertion, et organise des maraudes sociales en partenariat avec la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement, le 115 et le Samu social.

Un budget alimenté par les dons

Cette année, en coordination notamment avec le Secours catholique, elle distribue par ailleurs des petits déjeuners aux migrants tunisiens sans abri et participe à la campagne « Pas de solitude dans une France fraternelle » initiée par la société Saint-Vincent-de-Paul.

Si la Seine Saint-Denis demeure son « laboratoire » – l’ouverture d’un restaurant solidaire permanent et la création à plus long terme d’un lieu éducatif pour jeunes récidivistes sont à l’étude  – le SIF espère désormais étendre ses activités à Lyon, puis à Marseille et Lille, tout en poursuivant ses missions à l’étranger. Son budget le lui permet.

L’ONG, qui emploie 90 salariés – dont une vingtaine de non musulmans – et peut compter sur 400 bénévoles, dispose en effet de 21 millions d’euros de fonds propre, dont plus de 90 % proviendraient de donateurs résidant principalement à la Réunion, en Île-de-France et dans le Nord.

Manque de visibilité

Pourtant, le SIF, né il y a vingt ans, souffre toujours d’un déficit d’image. D’où sa récente campagne d’affichage dans les transports en commun de la région parisienne : « La souffrance n’a ni origine, ni religion, ni genre. La solidarité non plus ».

« Membre de plusieurs plates-formes associatives comme coordination Sud, nous sommes aujourd’hui reconnus par nos pairs, ainsi que par le ministère des affaires étrangères et les instituts internationaux, explique Mahieddine Khelladi, directeur exécutif du SIF. Il nous faut maintenant devenir aux yeux du grand public une ONG comme une autre, sans amalgame possible. »

(1) Le prénom a été changé.

MARTINE DE SAUTO

Source : La Croix

Pas encore tout à fait achevée, la grande mosquée de Strasbourg a ouvert pendant le mois de Ramadan, avant de fermer pour deux mois de travaux de finition.

« Elle est tellement belle, comme un énorme gâteau ! » Chaque soir, après une journée de travail dans son auto-école et la rupture du jeûne chez elle, Hatice, la trentaine, est venue prier à la toute nouvelle grande mosquée de Strasbourg, ouverte provisoirement pour le Ramadan avant de fermer à nouveaux deux mois pour la pose des mosaïques, frises en plâtre, moquettes définitives et autres finitions.

« Elle représente tout ce que nous avons voulu en matière sociale, identitaire. Dans notre ville, nous avions déjà une magnifique cathédrale, une très belle synagogue. Nous sommes enfin reconnus, et le fait que des non-musulmans aient participé à son édification nous ravit », poursuit-elle, satisfaite aussi que « ce lieu soit animé par des musulmans progressistes, à l’image du vrai islam ».

Fierté

Comme Hatice, des milliers de musulmans strasbourgeois ont ressenti ce mois d’août une telle fierté. Pour la première fois dans la région, ils pouvaient prier dans un lieu construit spécialement pour eux. Les dirigeants de la mosquée affirment qu’elle peut accueillir jusqu’à 1 500 hommes, dans une salle de prière annoncée comme la plus vaste de France (si on excepte les mosquées aménagées dans des lieux non construits à dessein) et sans aucun pilier gênant la vue, plus 500 femmes en mezzanine.

Construite au cœur de la ville, particulièrement visible depuis un grand axe de circulation, cette œuvre de l’architecte italien Paolo Portoghesi invite, avec son dôme stylisé de 24 mètres de haut, mais sans minaret, ses couleurs gris et blanc, à une acceptation tranquille dans la cité. L’intérêt des Strasbourgeois semble d’ailleurs fort : les visites guidées proposées deux fois par semaine au grand public attirent à chaque fois 450 personnes, dont une grande majorité de non-musulmans.

Il est vrai que le projet a eu le temps de se faire accepter. Imaginé il y a près de vingt ans et lancé il y a dix ans, il a été moult fois contrarié, par des problèmes de trésorerie – le budget initialement prévu de 4,5 millions d’euros a doublé –, un différend avec les entreprises de bâtiment – le chantier a été paralysé de janvier 2008 à mai 2009 – ou encore les hésitations de la précédente municipalité UMP.

Un lieu de rayonnement européen

En Alsace, en vertu du droit local des cultes, les collectivités locales peuvent en effet participer à la construction des édifices religieux. Ici, mairie, département et région ont abondé à hauteur de 30 %. « Certains fidèles n’y croyaient plus, alors qu’ils y ont beaucoup contribué par leur soutien financier et moral. Aujourd’hui, l’émotion est grande », reconnaît Said Aalla, le président de la grande mosquée.

Avec ce nouvel équipement, les 40 000 à 60 000 musulmans de Strasbourg ont un lieu central auquel s’identifier, qui vient compléter les 25 autres lieux de prière de quartier, eux aussi en profonde redéfinition.

Durant le mois de Ramadan, certains ont d’ailleurs connu de fortes baisses de fréquentation, mais elles ont aussi bénéficié de la visite de conférenciers et d’imams s’étant déplacés à Strasbourg pour l’occasion, à l’instar de Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman. Car ses responsables espèrent en effet en faire un lieu de rayonnement européen.

ÉLISE DESCAMPS, à Strasbourg

29/8/2011

Source : La Croix

Depuis hier, un « guichet unique d'accueil » pour les étudiants étrangers s'est installé à la Maison des échanges internationaux et de la francophonie. Jusqu'au 30 septembre, la préfecture, le Crous ou encore les mutuelles étudiantes y tiendront des permanences. L'Office français de l'immigration et l'intégration est aussi partenaire de l'opération, pour faciliter la délivrance des titres de séjour. Enfin, l'association Autour du Monde y met gratuitement en relation les étudiants étrangers avec des « parrains » locaux.

30.08.11

Source : 20 minutes.fr

Une étude réalisée par l’Institut Metroscopia pour le compte des ministères espagnols de l’Intérieur, de la Justice et du Travail et l’Immigration indique que les musulmans en Espagne jugent «positivement» le comportement de la société à leur égard, et se déclarent satisfaits de l’action des institutions et du système politique espagnols. L’étude, présentée sous forme de sondage d’opinion a pour objectif de connaître le degré d’intégration et d’adaptation de la communauté musulmane en Espagne pour permettre d’adopter les politiques adéquates à l’égard de ce collectif. C’est la raison pour laquelle, les médias et les sites web des trois ministères espagnols et de la présidence du gouvernement espagnol ont diffusé un résumé identique pour mettre en valeur les principales variables et résultats de ce sondage sur les musulmans en 2010.

Que dit ce sondage ?

D’entrée, l’étude retient que la majorité des immigrés musulmans en Espagne se considère bien adaptée au style de vie et aux traditions des espagnols et ne rencontre aucun obstacle dans la pratique de leur religion. En détail, sur une échelle des valeurs de 10 points sur 10, le collectif musulman accorde une note supérieure de 7,2 points aux ONG et au Roi d’Espagne, 6,7% à ses leaders, 6,1% à la police, 6 points à l’Union Européenne, 5,8 points à Ligue des Etats Arabes, 5,7 points aux dirigeants du monde arabe et 5,5 points à l’ONU.

S’agissant des conditions de vie, 83% des musulmans interrogés considèrent qu’ils se sont bien adaptés aux us et coutumes des espagnols alors que 73% affirment que la société espagnole «traite bien» les immigrés. C’est la raison pour laquelle 67% déclarent être «satisfaits» de leur séjour dans ce pays. Pour appuyer cette sensation de satisfaction, le sondage révèle que seuls 15% des immigrés musulmans affirment entretenir des relations exclusives avec des immigrés de la même confession et 10% avec leurs compatriotes. Autre aspect de leur intégration sociale est corroboré par leur capacité de communiquer correctement en espagnol. Certains parmi eux, qui résident en catalogne et dans la Communauté valencienne, dominent aussi le catalan et le valencien.

Les résultats du sondage signalent également que 75% des personnes interviewées considèrent qu’en Espagne, musulmans et chrétiens s’efforcent à s’entendre et à se respecter mutuellement face à 7% seulement qui pensent le contraire. Dans le même ordre d’idées, 82% admettent qu’aucune religion n’est supérieure à l‘autre et que pour 80% les non croyants méritent d’avoir droit à la « même valeur et la même dignité » dont jouissent les croyants. C’est pour cela, 80% parmi eux défendent un modèle d’Etat neutre qui n’accorde de traitement de faveur à nulle religion au détriment de l’autre. De ce fait, 10% seulement des immigrés musulmans déclarent avoir rencontré des difficultés en Espagne pour pratiquer leur religion, face à 86% qui n’ont eu aucun problème de le faire sur ce plan.

Appréciation générale

La lecture des résultats de ce sondage invite à apporter certaines observations en rapport avec la détermination de l’échantillon des personnes interviewées, la période de la réalisation de ce sondage et les nationalités des immigrés musulmans concernés. Compte-tenu des données démographiques relatives au collectif musulman et aux statistiques officielles diffusées par l’Institut Espagnol de la Statistique (INE), les marocains représentent près de 87% de l’ensemble des immigrés musulmans. Le sondage serait, en réalité, une étude sur le collectif marocain et non sur le collectif musulman dans sa globalité. De ce fait, toutes les données apportées concernent de prime abord ce collectif. Sans la détermination de la base statistique, il serait difficile d’admettre les résultats de ce sondage comme étant des données fiables. Enfin, la note présentée dans les pages web de la présidence du gouvernement et des trois ministères commanditaires de l’étude, ne mentionnent ni les dates, ni la durée de la réalisation du sondage, non plus la composition de l’échantillon.

Théoriquement, parmi les critères retenus pour mesurer le degré d’intégration (ou d’adaptation) de l’immigré dans son pays d’accueil, ils ont mentionné la maîtrise de la langue, l’acceptation des normes et lois en place, le respect de l’ordre public, des traditions, et, l’adhésion à la doctrine générale de solidarité. Pour les sociologues, d’autres conditions sont à prendre en considération pour évaluer le degré de l’intégration dans la société d’accueil, qui sont en fait indispensables. Il s’agit de la facilité d‘accès pour l’immigré au marché du travail et à un habitat salubre, et à l’élimination de tout type de discrimination. Ce sont objectivement les droits auxquels l’immigré aspire.

Que disent les experts ?

Dans un exercice critique, deux experts marocains, El Hassan Arabi, docteur en études hispaniques et président de l’Association Solidaire pour l’Intégration Socioprofessionnelle de l’Immigré (ASISI, Madrid) et Mohamed Lemrini, docteur en Communication Audiovisuelle et professeur à l’Université Européenne de Madrid, analysent pour Albayane ce sondage.
Pour Arabi, le baromètre de la communauté musulmane résidant en Espagne ne reflète pas la réalité sur le terrain. «Les résultats sont trop optimistes et parfois exagérés », soutient-il, affirmant qu’il «n’est guère surprenant qu’un baromètre du ministère de l’intérieur promette des choses positives pour la société». Le sondage «n’est qu’une pure propagande de la part de ce département et du gouvernement espagnol face à l’opinion publique pour démontrer que les efforts qui sont déployés de la part de l’administration ont donné leur fruit».

Selon Arabi, qui est également écrivain et poète, «il faut être conscient du fait que ce baromètre est destiné uniquement aux organisations internationales telles l’ONU, le Conseil Européen et celles de défense des droits de l’homme». Seulement, observe-t-il, pour ces institutions «l’administration espagnole n’est pas compétente pour leur dire la vérité » de peur de générer une mauvaise image à l’extérieur. «Je pense que ce baromètre et les données apportées ne reflètent pas fidèlement la réalité parce qu’il reste beaucoup à faire en ce qui concerne les musulmans en Espagne et leur degré d’intégrité».

Pour Lemrini, «comme immigrés musulmans installés en Espagne, nous apprécions positivement la société espagnole, ses institutions et son système politique parce qu’il est normal qu’elle soit mûre, civilisée et libre». D’autant plus, «il est normal et aussi logique que nous respectons ses institutions» et «évaluons positivement les ONG et le roi». Toutefois, estime le professeur marocain, qui est également journaliste et directeur d’une publication académique, «la haute note attribuée à la Ligue Arabe et aux dirigeants arabes n’est pas conforme à la réalité. Compte-tenu des mouvements de protestation qui ont accompagné le « printemps arabe», «ceux-ci ne sont pas dignes de cette notation».

De même, “je ne comprends pas non plus ce haut degré d’intégration auquel se réfère l’étude quand nos compatriotes, à l’exception d‘une minorité privilégiée, ne sont pas intégrés dans la société qui les accueille, sinon il suffit de le demander aux musulmans résidents de Salt (Gironne - Catalogne) dont des membres du groupe d’extrême droite et xénophobe Plataforma Per Catalunya leur font la vie impossible».

29/8/2011

Source : Al Bayane

Nom de code : opération « l'heure du thé ». Depuis le mois de mars, des musulmans norvégiens invitent des non musulmans à leur domicile pour boire le thé. Le but est de faire connaissance, lutter contre les préjugés. Depuis les attentats de juillet, les « Tea Time » cristallisent tous les désirs de concorde et de rédemption des Norvégiens.

L'immigration non occidentale est un phénomène relativement nouveau en Norvège qu'André Grjebine, chercheur en sciences politiques au Ceri, a récemment très bien décrypté à la lumière des attentats perpétrés par Anders Behring Breivik le 22 juillet.

L'islam autant mentionné que le premier ministre dans les médias

La directrice du Centre norvégien pour la lutte contre le racisme, Kari Helene Partapuoli, à l'origine de l'opération Tea Time, explique à Rue89 dans quel climat elle a été imaginée :

« Les trois dernières années ont été marquées par un débat public très rude à l'encontre des musulmans. Les Norvégiens les connaissent seulement à travers les médias, qui ne présentent que des problèmes.

En 2009, un rapport a montré que l'islam et les musulmans ont été autant mentionnés dans les médias que le premier ministre Jens Stoltenberg, et que 71% des reportages où articles à leur sujet étaient négatifs. »

Parmi ces affaires qui ont fait du bruit et se passant principalement à Oslo, on peut retenir :

le burkini (maillot de bain islamique) autorisé dans les piscines de la ville, des classes de gym et cours de piscines non mixtes dans les écoles ;

un couple d'homos qui s'est fait attaquer par un musulman dans un quartier de la ville ;

la distribution de hijab à des petites filles dans une école ;

les dernières statistiques de la police d'Oslo qui révélent que 100% des hommes ayant commis un viol dans les rues de la capitale ne sont pas d'origine occidentale.

Les musulmans pire que le réchauffement climatique

Kari Helene Partapuoli rappelle aussi que qu'une autre enquête, réalisée en 2009, révélait que les conflits avec le monde musulman arrivaient en tête des plus grandes peurs des Norvégiens, devant le réchauffement climatique et la crise financière.

Mais depuis le 22 juillet, elle n'arrive même plus à rencenser le nombre de journalistes qui se sont invités à prendre une tasse de thé :

« On avait même pensé à arrêter ce projet, tourner un documentaire. Même si ça marchait très bien, on manquait de capacité. Maintenant, le gouvernement est prêt à nous verser une subvention pour cinq mois supplémentaires. On reçoit au moins 40 e-mails par jour de personnes qui veulent participer. »

Plus question de s'en jeter plein la figure

La Norvège semble aujourd'hui être plus ouverte et aimante. Le 12 septembre prochain auront lieu les élections municipales et l'équivalent des régionales. Les partis ont sorti, selon la tradition, leurs stands ouverts au public dans le centre des grandes villes et les débats sont lancés, mais pas question de hausser le ton.

Le Parti du Progrès, dont le terroriste Anders Behring Breivik a été membre, a été invité à revoir sa rhétorique d'extrême droite à l'encontre des immigrés, et la présidente du Parti socialiste de gauche, Kristin Halvorsen, a lancé une campagne sur Facebook dans laquelle les gens promettent de dénoncer tout abus de langage à caractère xénophobe sur le Net, en particulier dans les commentaires des articles de journaux en ligne.

Elisabeth Sjølie, connue sur le Net pour son point de vue critique de l'islam, est très active sur Facebook. Elle a publié un livre controversé sur SOS Racisme en Norvège, accusé d'avoir abusé de subventions de l'Etat et de s'être lié à un groupuscule communiste prônant l'usage de la violence :

« Une chasse aux sorcières est lancée depuis le 22 juillet. On essaie de trouver qui est raciste, qui est plus raciste qu'avant et qui ne l'a jamais été, qui a toujours eu raison. J'ai pu enregistrer sur le Net une grosse activité visant à quasi criminaliser tout tentative de critique de l'islam et de l'immigration.

Une société où tout le monde est d'accord n'est pas une société saine. La liberté d'expression n'a alors plus de sens. Selon moi, c'est une défaite pour la démocratie »

Elle propose un contre-Tea time :

« Et si les critiques de l'islam invitaient les critiques des critiques de l'islam à boire le thé, pour montrer qu'on peut mettre la table ensemble, partager le goût du football, et leur faire comprendre que nous sommes des gens normaux qui ne sommes pas dangereux, parce qu'ils n'ont peut-être jamais eu l'occasion d'en rencontrer pour de vrai ? »

Le joyeux nihilisme des Norvégiens

On ne préviendra jamais l'extrémisme avec une tasse de thé. Mais on ne le préviendra pas non plus en voulant le consensus à tout prix. La Norvège a en effet tendance à s'enfermer dans un « nihilisme joyeux ». Il s'agit d'un trait de la mentalité norvégienne décrit par le philosophe Jon Hellesnes dans son recueil « Illusjon », paru en 2004.

Né dans la Norvège moderne et richissime, ce nihiliste « light » évite tous les thèmes graves et sérieux, il accepte la médiocrité, aliéné par le capitalisme et un matérialisme aigu. Le libre marché aveugle, sans morale ni valeurs, ne rencontre aucune résistance, car le « nihiliste joyeux » vit pour son confort, la commodité, le politiquement correct. On suit le mouvement, on évite les débats, mais dans une démocratie, ceux-ci sont indispensables.

29/8/2011, Diane Berbain

Source : Rue 89

La Haute cour administrative d’Utrecht a jugé illégale la loi néerlandaise sur l’immigration. Celle-ci oblige les immigrés turcs en séjour régulier à suivre des cours d’intégration sous peine de sanctions financières. Cette décision soulève à nouveau la question de l’intégration des populations étrangères aux Pays-Bas.

« Les Turcs ne sont pas obligés de s’intégrer » dans la société néerlandaise. Voilà la décision rendue par la Haute cour administrative d’Utrecht (institution judiciaire administrative suprême aux Pays-Bas), qui rappelle au gouvernement batave les implications de la convention d’Ankara, établie entre la Turquie et l’Union Européenne en 1963. Elle y indique notamment que les Turcs ont le même statut que les immigrés issus de l’UE. Or, ce verdict rend illégale la loi sur l’immigration de 2007 qui oblige tous les immigrés à suivre une formation payante sur la langue et les coutumes devant aboutir à un examen de passage. Le résultat de l’examen détermine si un immigré peut devenir hollandais ou pas. Là où le bât blesse, c’est que les Turcs qui ne réussissaient pas l’examen devaient s’acquitter d’une amende ou leur titre de séjour leur était refusé, ce qui va à l’encontre des accords d’Ankara. En comparaison avec les Pays-Bas, les lois françaises sur l’immigration insistent aussi sur l’intégration des candidats étrangers. Depuis janvier 2007, une formation de l’OFII (l’Office français de l’immigration et de l’intégration) est obligatoire pour les primo-arrivants. Tout comme aux Pays-Bas, cette formation évalue le niveau des prétendants sur la langue française et sur leurs connaissances des valeurs de la République. Si le niveau de langue est jugé trop faible, le candidat devra suivre des cours de français qui seront sanctionnés par un examen. Toutes les formations, évaluations et cours de français sont dispensés gratuitement mais en cas de réussite l’immigrant doit payer une taxe relative à l’obtention de son titre de séjour (340 euros).

L’échec de l’intégration en Hollande

Aux Pays-Bas, on paie en cas d’échec aux examens de passage, alors qu’en France les immigrants turcs ne sont pas concernés car les lois hexagonales sur l’immigration ne vont pas à l’encontre de la convention d’Ankara.

De par la loi de 2007 sur l’immigration, les autorités néerlandaises semblent vouloir pointer le doigt sur une communauté en particulier, qu’elles jugent trop éloignée culturellement pour envisager un traitement égal avec n’importe quel Européen. Ce climat malsain a eu des conséquences. Le Bureau central des statistiques néerlandais indique que depuis quelques années, les Turcs de Hollande reviennent en Turquie. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. La Turquie est devenue une puissance économique qui compte et l’Europe subit une crise économique, politique et identitaire avec la montée des partis populistes qui s’étend à presque tout le continent. Les chiffres donnés sont surprenants. Ils indiquent que les Turcs sont plus nombreux à quitter le territoire qu’à y rentrer. Ce ne sont pas des Turcs qui souhaitent profiter d’une paisible retraite dans la terre de leurs aïeux mais ceux de la première ou de la deuxième génération, nés en Hollande et qui souhaitent émigrer dans un pays dynamique où leur culture ne sera pas un enjeu. Cela pose le problème de l’intégration des populations qui ne se sentent pas chez elles dans un pays où elles sont nées. La crise économique qui agite l’Europe n’est pas seule responsable de cet échec. La montée du Parti de la liberté de Geert Wilders, ouvertement islamophobe et qui a obtenu 16 % des voix aux élections européennes de 2009 n’y est sûrement pas étranger non plus.

29/8/2011

Source : Zamane France

La Coalition pour l'avenir du Québec propose de réduire le nombre d'immigrants reçus au Québec à 45 000 par année pour une période de deux ans, afin de « redéployer de manière plus rationnelle et plus efficace l'effort d'intégration des immigrants à la société québécoise ».

C'est l'une des principales propositions avancées lundi par les cofondateurs du mouvement, François Legault et Charles Sirois, lors d'une conférence de presse organisée à Québec pour dévoiler leur approche en matière de langue et de culture.

Le Québec a reçu environ 45 000 immigrants par année entre 2006 et 2008, mais ce nombre a augmenté graduellement pour atteindre 50 000 en 2009, puis près de 55 000, en 2010.

La Coalition, qui doit se transformer à terme en parti politique, estime qu'un « nouveau souffle doit être donné à l'effort de francisation du Québec ».

Après cette période « transitoire » de deux ans, le nombre d'immigrants serait « progressivement augmenté afin d'atteindre une cible de 50 000 arrivants annuellement ».

29/8/3011

Source : Radio Canada

Un dispositif unique en France permet d'accueillir les jeunes femmes qui se sont rebellées…Suite

Le Maroc a dépêché 180 imams pour l'encadrement religieux des musulmans de France durant le mois sacré du Ramadan, consacrant ainsi une tradition instaurée depuis plusieurs années, a déclaré le président du Conseil francais du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui…Suite

Décédé le 11 août, l'universitaire marocain était l'un des principaux artisans des réformes de la dernière décennie. En toute  discrétion…Suite

Les autorités italiennes envisagent de rapatrier d'ici à la fin de l'année 30.000 immigrés clandestins sur les 57 .000 arrivés dans le pays depuis début 2011, a affirmé le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni.

13.000 clandestins ont jusqu'à présent été reconduits dans leur pays, a précisé le ministre, qui intervenait lors d'un meeting à Rimini (Nord).

Maroni, issu du parti de la Ligue du Nord, une des principales composantes de la coalition gouvernementale en Italie, a défendu, à cette occasion, le modèle italien d'accueil des immigrés, basé, selon lui, sur la devise "maximum d'accueil pour ceux qui en ont le droit et maximum de rigueur pour ceux qui ne l'ont pas".

Le ministre a reconnu toutefois préférer la prévention à la politique de rapatriement, en rappelant les différents accords signés dans ce sens avec des pays du sud de la Méditerranée tels la Libye et la Tunisie mais aussi avec des pays subsahariens. Ces accords fonctionnent bien, a-t-il dit.

28/8/2011

Source : Aufait/MAP

Des dizaines de personnes ont manifesté, samedi soir à Salt, près de Gérone (nord-est de l'Espagne), contre le discours raciste et xénophobe du parti catalan d'extrême-droite "Plataforme pour la Catalunya"(PXC).

Selon les médias locaux, entre 200 et 300 personnes en majorité des Catalans mais aussi des immigrés ont pris part à cette manifestation au cours de laquelle elles ont dénoncé le discours anti-immigrés de cette formation politique catalane ainsi que ses appels incitant à la haine raciale.

Au cours de cette manifestation, organisée à l'initiative de plusieurs ONG locales, les participants ont notamment brandi des banderoles sur lesquels étaient écrits des slogans tels que: "Arrêtons le fascisme" et "Salt dit non au racisme".

Cette initiative intervenait en réponse à une manifestation convoquée pour samedi par PXC pour protester contre le projet de construction d'une mosquée dans cette municipalité.

La manifestation a été finalement interdite par le département catalan de l'Intérieur par crainte de "troubles à l'ordre public" et pour "ne pas heurter les sentiments de la communauté musulmane en ce mois sacré de ramadan".

PXC a déposé un recours auprès du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne (TSJC), mais la haute cour catalane a approuvé l'interdiction de la manifestation.

La communauté musulmane de Salt (près de 7.000 personnes en majorité des Marocains) est constamment ciblée par cette formation catalane d'extrême-droite qui a publié récemment des messages obscènes sur Facebook incitant à la haine contre les ressortissants de confession musulmane.

Le parquet de Barcelone a décidé jeudi d'ouvrir une enquête judiciaire suite à une plainte déposée par SOS racisme, alors que le chef du parti Josep Anglada s'est démarqué de ces appels qui, selon lui, ont été postés par des anonymes. Ce dernier fait déjà l'objet depuis 2007 aux cotés d'un ancien conseiller municipal de son parti d'un procès devant la justice catalane pour avoir distribué des tracts électoraux incitant à la discrimination à l'égard des immigrés marocains.

Le verdict n'a pas encore été rendu dans cette affaire pour laquelle le parquet a requis une peine de 18 mois de prison à l'encontre de chacun des accusés.

PXC a réalisé une percée significative lors des dernières élections municipales du 22 mai en remportant près de 70.000 voix et 67 sièges, mais il n'est pas représenté au Parlement catalan.

Barcelone, 28/8/2011

Source : MAP

Il existe aux Pays-Bas un journal (du genre « presse de caniveau ») dont les Marocains constituent la seule raison d’être: c’est le Telegraaf. Il ne se passe pas de jour sans que des pseudo-révélations s’étalent en première page de ce torchon: les Marocains veulent s’emparer du pays… Le Maroc espionne les Pays-Bas… La burqa est l’arme préférée des criminels marocains…

Quand tous les journaux du pays se contentent de rapporter des faits ou d’exprimer les opinions de leurs éditorialistes, le Telegraaf, lui, reproduit verbatim les élucubrations d’un Geert Wilders, ce politicien d’extrême droite qui a bâti toute sa carrière sur l’islamophobie et la marocanophobie. Or, c’est justement là que le bât blesse. Pendant la dernière guerre, ce mêmeTelegraaf avait honteusement collaboré avec l’occupant allemand. Quand c’était le Juif qui était le bouc émissaire de l’Europe, quand on le blâmait pour tout ce qui allait mal, quand on le déportait, le Telegraaf paradait avec les nazis. Aujourd’hui, le bouc émissaire, c’est le Marocain. En attendant la déportation?

La déontologie, ce drôle de canard ne sait pas ce que c’est. Si un Marocain réclame un droit de réponse, il ne reçoit… aucune réponse. Hélas, le Telegraaf est le journal le plus diffusé dans le pays. Ce qui signifie d’ailleurs que la plupart de ses abonnés, dans les banlieues cossues ou les villages paisibles, ne voient jamais un Marocain.

À cause du Telegraaf, un stéréotype s’est installé, du Marocain violent, voleur, fanatique religieux. Bref, inassimilable. Le fait que les Marocains, dans leur immense majorité, se lèvent tôt pour aller au travail et reviennent le soir dans leur famille, qu’ils n’ont d’autre ambition qu’une vie tranquille et une bonne éducation pour leurs enfants, ce fait-là n’est jamais rapporté par le Telegraaf.

Cela dit, quelque chose commence à perturber la propagande de ces imposteurs. Il y a quelques semaines, l’équipe nationale des Pays-Bas jouait un match amical contre le Brésil. Or, dans cette équipe, deux joueurs d’origine marocaine se sont de nouveau distingués: Afellay, le talentueux attaquant de Barcelone, et Boulahrouz, surnommé affectueusement « le cannibale » par ses coéquipiers tant il met du cœur à défendre les couleurs de son pays d’adoption.

Les Néerlandais qui voient ces deux-là « mouiller le maillot » deviennent en quelque sorte immunes à la propagande du Telegraaf et des racistes en général. Ne serait-ce que pour cela, ce n’est pas une mauvaise chose qu’Afellay et Boulahrouz aient choisi de défendre le maillot orange plutôt que le maillot vert. Saupoudrons les Marocains talentueux entre l’Europe et le Maroc: c’est la meilleure arme contre le racisme et la bêtise.

26/8/2011, Fouad Laroui

Source : Jeune Afrique

Dans son dernier ouvrage qu'elle présentera le 28 septembre à la Villa des arts de Casablanca, Zakia Daoud se penche sur le phénomène migratoire.

Zakya Daoud est toujours à l'œuvre. Après ses biographies où elle retrace un peu de l'histoire du Maroc et de ses hommes, la grande dame des lettres se penche sur le sujet de l'immigration. Son dernier ouvrage intitulé «La diaspora marocaine en Europe», qui sort en avril dernier, fera l'actualité le mois prochain. Et c'est Zakya Daoud, elle-même, qui le présentera le 28 septembre prochain à la Villa des arts de Casablanca, à partir de 19h. Journaliste et écrivaine marocaine, d'origine française, Zakya Daoud propose à travers cet ouvrage, construit sur des interviews et sur le résultat de deux sondages, une analyse du phénomène diasporique et migratoire de la communauté marocaine à travers le monde et fait le point sur tous les problèmes vécus par les Marocains émigrés. Officiellement, ils sont 3.400.000 éparpillés dans les cinq continents, surtout en l'Europe qui regroupe 85% d'entre eux et où leur présence a doublé en douze ans, avec une large prééminence pour la France où ils sont installés depuis un siècle. Ils sont depuis un demi-siècle en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, et depuis quelques décennies en Espagne et en Italie...

Le livre revient donc sur les détails du mode de vie que mènent les Marocains de l'Europe et apporte également des réalités précises sur les chiffres des immigrés ainsi que leur profil socioprofessionnel. «En réalité, si l'on compte les clandestins et les enfants de moins de 16 ans exclus des statistiques, ils sont plus de cinq millions, beaucoup plus si l'on y ajoute tous ceux qui ont été rayés des listes des étrangers, notamment en Allemagne, pour cause de naturalisation ou issus de mariages mixtes. Cela concerne plus de la moitié des 5,8 millions de ménages recensés au Maroc en 2004 touchés par ce phénomène diasporique et migratoire qui s'est profondément modifié depuis vingt ans, en ce qu'il s'est rajeuni, féminisé et amplifié, puisqu'il continue de manière incessante».

Insérés, les Marocains le sont incontestablement en Europe : plus de 50% sont naturalisés et 28% sont en instance de l'être. Ils parlent à 90% la langue de leurs pays d'accueil, y votent, y vivent, y investissent, y étudient, y travaillent, y réussissent. Comment vivent-ils les débats d'identité qui agitent le vieux continent, la montée de la xénophobie qui le caractérise et qui marque chaque élection, et, de plus en plus, la conjonction, partout, de l'immigration à la délinquance ? Quelle est l'identité mixte et plurielle qu'ils ont su construire ? Se sentent-ils piégés entre leur intégration réelle, qui n'est en aucune manière une assimilation, et le rejet politique qu'on leur oppose de plus en plus, comme à tous les émigrés ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage, construit sur des interviews et sur le résultat de deux sondages, ambitionne de répondre.

           

26.08.2011, K.S

Source : Le Matin

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) se réunira, en présence de d'imams et de responsables musulmans lundi 29 à partir de 18h30 à la Mosquée de Paris afin d'annoncer la date du jour de l'Aïd El Fitr (fin du ramadan) qui aura lieu le mardi 30 août ou bien le mercredi 31 août, a-t-il annoncé.

Le mois de jeûne du ramadan avait débuter le 1er août pour les musulmans de France. Le ramadan, qui correspond au neuvième mois lunaire de l'année musulmane, rappelle la révélation du Coran au prophète Mahomet par l'archange Gabriel.

Ce mois sacré constitue l'un des cinq piliers de l'islam, avec la profession de foi en un Dieu unique et en Mahomet son messager, la prière quotidienne, l'aumône et le pèlerinage de la Mecque.

Pendant le ramadan, les musulmans doivent s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil. Le jeûne est rompu chaque jour par l'iftar.

26/08/2011

Source : Le Figaro/AFP

Il existe des centres de rétention réservés aux migrants et aux demandeurs d’asile partout en Europe. Ils portent différents noms, mais le principe reste le même : violation des droits fondamentaux, abus, déni d’assistance adaptée (qu’elle soit juridique ou sociale). Comment de tels abus peuvent-ils exister aujourd’hui ?

Lorsqu’un citoyen européen subit une violation de ses droits, il peut saisir la justice afin d’obtenir réparation. Cependant, lorsqu’un migrant est en rétention dans un pays étranger, qu’il n’a pas les moyens de payer un avocat et n’est pas dûment tenu informé par la police ou les assistants sociaux, comment peut-il revendiquer ses droits alors qu’il ne les connait même pas ?

Lorsque ce sont les droits d’un citoyen européen qui sont bafoués, les journaux rapportent les faits et les médias peuvent largement contribuer à aviser les personnalités politiques de la situation. Mais lorsqu’un migrant en rétention est victime d’une violation de ses droits fondamentaux, qui est au courant ?

En règle générale, les journalistes ne sont pas autorisés à pénétrer dans les centres de rétention de migrants. Ceux qui le font malgré tout, en utilisant des faux noms, encourent des poursuites judiciaires pour dissimulation d’identité (comme cela a récemment été le cas pour Fabrizio Gatti). Le 1er avril dernier, l’Italie a même promulgué un décret afin d’interdire formellement l’accès à ces centres aux journalistes. Par conséquent, seuls les députés et les ONG agréées sont habilités à pénétrer à l’intérieur des centres de rétention. Les députés peuvent y accéder à tout moment, mais les ONG doivent obtenir une autorisation préalable.

Il va sans dire qu’une surveillance est nécessaire afin d’éviter que des atteintes aux droits de l’homme ne soient commises. C’est pourquoi une coalition d’envergure, constituée de l’association nationale des journalistes, des réseaux de migrants et tous les partis politiques d’opposition (de l’’extrême gauche aux partis centristes) a immédiatement organisé une manifestation réussie le 25 juillet devant 13 centres de rétention en Italie .

Néanmoins, l’Italie n’est pas la seule dans cette situation : la plupart des pays d’Europe interdisent l’accès aux centres de migrants. La coalition italienne ayant vu le jour pour lutter contre une telle interdiction (appelée « LasciateCIEntrare », signifiant « Laissez-nous entrer ») a par conséquent suggéré de lancer en automne une campagne Européenne visant à obtenir l’accès inconditionnel de la société civile aux centres de migrants.

Quel que soit votre point de vue sur les centres de migrants, une telle campagne ne peut être que soutenue.

Chiara Tamburini

Source : European alternatives

Du 30 août au 7 septembre prochain, documentaires au cinéma ou en plein air et rencontres-débats viendront animer la Réunion du Nord au Sud pour la seconde édition du festival international du film des droits de l’Homme.

Placé sous le thème "Droits des étrangers, frontières et migrations", le second rendez-vous du festival du film des droits de l’Homme de la Réunion se déroulera du 30 août au 7 septembre prochain. Seize films documentaires seront diffusés sur cette période dans les communes de Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Salazie et Cilaos, gratuitement ou à des tarifs n'excédant pas les 4 euros.

Pour les organisateurs du festival, le cinéma permet de réaliser un "travail éducatif" , et les séances de projections en salle ou en plein air seront parfois accompagnées de débats et rencontres avec divers intervenants sur des problématiques humaines.

Alliance Ciné, à l’origine de l’initiative culturelle, souhaite étendre l’accès aux projections au plus grand public, avec l’enjeu affiché d’encourager "une citoyenneté active", à travers des images bouleversantes prises ci et là, dans des pays lointains Turquie, Sénégal, Congo, Kurdistan, Guatemala, ou bien plus près de nos côtes à Mayotte, et même à Maurice…

Ce festival, dont la programmation laisse une place aux talents locaux est aussi "l’opportunité de donner tribune à des documentaires" qui n’intéressent que peu la télévision faute d’audience suffisante, selon Emmanuel Dinh, réalisateur de "Bienvenue au paradis", un court-métrage qui dévoile la face cachée de l’île sœur et ses bidonvilles.

L’an dernier, la première édition du festival international du film avait attiré plus de 2.200 Réunionnais à Saint-Pierre. Quatre autres villes se font cette année l’écho de la manifestation pour en faire un évènement annuel festif incontournable.

Le programme du festival est accessible ici

26/8/ 2011 ,Marine Dijoux

Source : Zinfo 974

 

Une véritable guerre contre les projets de construction de mosquées est lancée depuis quelques semaines en Espagne. Exemple de Lleida en Catalogne…Suite

 

LE mal du pays et le déchirement quotidien des immigrés. Inadaptation, rejet ou encore éloignement, les immigrés sont, pour Jamal Khairi, écrivain et poète, sujets à de nombreuses souffrances. Son livre « Patrie-cide », un recueil de poèmes transférés de l'arabe marocain, en est un témoignage poignant. « C'est un tableau noir, pessimiste, qui décrit la souffrance des immigrés, obligés de quitter leur pays pour aspirer à une vie meilleure, à une meilleure éducation .. . », explique Jamal Khairi…Suite

 

Des productions marocaines seront présentées parmi les 33 fims qui constitueront la programmation de la neuvième édition du Festival international du cinéma euro-arabe « Amal ». La manifestation se tiendra du 23 au 30 octobre, à Saint-Jacques de Compostelle, en Galice, au nord-ouest de l’Espagne.

Selon la MAP, le festival Amal se veut « un point de rencontre et de dialogue interculturel et un espace d'entente entre la culture arabe et la culture espagnole » mais aussi avec la culture européenne dans un cadre plus large. Outre le Maroc, des productions de Palestine, d'Algérie, de Tunisie, des Emirats Arabes Unis, d'Egypte et des coproductions de France, d'Espagne et des Etats Unis.

Un concours de courts métrages adressés aux jeunes réalisateurs arabes (Amal Express) se tiendra en marge de cet évènement, qui est la « seule rencontre cinématographique en Espagne qui se consacre au monde arabe ».

25/8/2011

Source : Yabiladi

La chanteuse marocaine, Malika Zarra, participera à la première édition du Festival "Between the Seas" (entre les mers), qui se déroulera du 29 août au 4 septembre prochain à New York.

Ce Festival, organisé par la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures et l'Institut euro-méditerranéen "Paralelli" (Italie), vise à promouvoir la compréhension de l'identité et de la culture méditerranéennes en Amérique du Nord, selon les organisateurs.

Malika Zarra donnera, le 2 septembre prochain, un concert au théâtre "Wild Project" où elle présentera une sélection des meilleurs titres de ses albums "On the Ebony Road" ou encore "Berber Taxi".

Baptisée "Morocco's Jazz Jewel" (Joyau marocain du Jazz) par la chaîne américaine CNN, l'auteur-compositeur marocaine se spécialise dans le "Jazz oriental", un concept qui allie la volupté du Jazz et la richesse du patrimoine culturel et des musiques Chaâbi, berbère ou encore Gnawa.

Outre Zarra, artiste acclamée pour ses mélodies portées par une voix mezzo-soprano incomparable, plusieurs artistes d'Egypte, de Grèce, d'Italie, de France et d'Espagne devront présenter leurs oeuvres le long de ce Festival, qui ambitionne de partager "le dynamisme que connait la scène artistique méditerranéenne, dont certains aspects restent souvent sous-représentés ou inaccessibles en Amérique du Nord", ont estimé les organisateurs.

Les différentes représentations artistiques programmées dans le cadre de cette manifestation portent, entre autres, sur la danse contemporaine, la musique et le théâtre, ainsi que des activités littéraires dans le but de lancer une réflexion sur les cultures de cette région, leurs dénominateurs communs et leurs divergences.

En organisant un Festival consacré aux arts méditerranéens dans l'une des plus grandes capitales culturelles, notre objectif est de lancer un débat intellectuel sur la Méditerranée, de l'autre côté de l'Atlantique, et d'impliquer les artistes, les académiciens et le public nord-américain dans une réflexion sur la culture et l'identité de cette région, précisent les organisateurs.

Le Festival "Between the Seas", qui aspire à devenir un rendez-vous annuel pour les artistes émergents de la Méditerranée et de sa diaspora, prévoit, en outre, des conférences de presse qui jetteront la lumière sur l'identité méditerranéenne, ses aspects culturels et ses spécificités.

24/8/2011

Source : MAP

La mairie de Paris a décidé de maintenir dans ses murs mercredi soir l'organisation d'un concert du ramadan, en dépit des critiques faites au nom de la laïcité par ses détracteurs, de droite et d'extrême droite, qui dénoncent une manifestation cultuelle.

Les premiers à demander l'annulation de cette soirée musicale ont été les députés UMP Jacques Myard et le conseiller de Paris Nouveau Centre Jérôme Dubus, la semaine dernière.

Peu après, le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, a écrit au maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), lui disant que sa "décision d'organiser une soirée à caractère cultuel" semblait "contraire au principe de neutralité des services publics" à l'égard des religions. Il lui demandait dans le même courrier de préciser les "modalités de financement" de cette soirée.

Le maire a répondu que cette soirée, "organisée traditionnellement par la Ville tous les ans depuis 2001", ne constituait "pas une manifestation cultuelle". Il ajoute que la date du 24 août "ne correspond à aucune fête religieuse musulmane", que l'événement n'a pas de "caractère rituel", qu'"il s'agit donc d'une manifestation à caractère artistique et festif". "Il n'y aura aucune prière ou prêche religieux", insiste-t-il.

Le ramadan, qui correspond au neuvième mois du calendrier lunaire, a commencé cette année le 1er août.

La Ville souligne qu'elle "participe à des manifestations traditionnelles concernant les différentes confessions ou communautés représentées à Paris", citant Hanouka, le nouvel an chinois, Vesak (fête bouddhiste), le nouvel an berbère et l'arbre de Noël.

La mairie ajoute qu'elle prend en charge sur son budget les frais de la soirée - soit 29.748,89 euros pour le buffet et 69.651,50 euros pour le concert - et conclut que son organisation "n'a "nullement porté atteinte au principe de laïcité ou à l'interdiction de subventionner les cultes".

L'échange de courriers avec la préfecture s'est arrêté là.

La Grande Mosquée de Paris, interrogée par l'AFP, a également estimé que ce concert n'avait pas de caractère religieux.

Les écologistes ont apporté leur soutien à cette "initiative pacifique et solidaire", à laquelle deux élus devaient participer, estimant que cette "fête culturelle" était "respectueuse des principes de laïcité".

Dans la soirée de mercredi, des militants des groupes d'extrême droite Projet Apache et Bloc Identitaire ont collé des affiches dans le quartier de l'Hôtel de Ville montrant un portrait de Delanoë assorti d'une citation qui lui est faussement attribuée: "Aujourd'hui les Parisiens sont sans logement, les Français n'ont plus d'argent, les Européens voient leur avenir foutre le camp... Moi, je préfère dépenser pour le ramadan".

Quant au Parti de Gauche (PG), il a publié mercredi un communiqué estimant que "cette façon d'agiter le mot laïcité exclusivement contre l'islam" tout en restant "systématiquement silencieux quand il s'agit d'autres cultes ne paraît pas conforme aux principes de la République laïque".

"Durant les deux mois d'été 2011, bien des principes laïques ont à nouveau été piétinés dans notre pays", juge encore le PG, citant notamment la présence du président de la République, le 19 juillet, à la messe officielle d'hommage aux soldats tombés en Afghanistan, ou la participation du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin "es qualité" au pèlerinage de l'Assomption à Carmoux-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Et l'organisation par la mairie de Paris de cette fête du ramadan.

La chanteuse tunisienne Abir Nasraoui et le groupe Djerba International sont à l'affiche du concert de l'Hôtel de Ville.

24/8/2011

Source : L’Express/AFP

L'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) n'est plus en mesure d'assurer normalement ses missions car il n'a plus reçu de subsides depuis plusieurs mois. Le dernier versement de l'Etat fédéral remonte au mois de janvier, rapporte jeudi le quotidien Le Soir. L'islam est un des six cultes officiellement reconnus en Belgique. L'Etat fédéral est donc légalement tenu d'accorder ce subside qui s'élevait l'an dernier à 450.000 euros.

"Il n'y a pas de remise en cause de celui-ci. Le ministre s'engage à régulariser le problème aussi vite que possible", affirme-t-on au cabinet du ministre de la Justice, Stefaan De Clerck. Du côté de l'Exécutif, on s'étonne de ce retard prolongé. "Entre 2005 et 2008, l'institution a connu une gestion catastrophique avec des personnes douteuses et une politique de clientélisme. La nouvelle équipe a remis de l'ordre et de la transparence. Malgré ça on a réduit ses subsides. Et là, on lui coupe les vivres", s'inquiète le bureau de l'EMB.

25/08/11

Source : 7 sur 7

Le 8 août, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir atteindre « un nombre record » de reconduites à la frontière d’étrangers en situation irrégulière. Alors qu’en début d’année Brice Hortefeux, son prédécesseur, avait fixé ce chiffre à 28 000, Guéant a décidé de le réévaluer à 30 000. « Il semble que nous puissions atteindre cet objectif », a-t-il estimé. Le ministre en a profité pour se féliciter du nombre des expulsions réalisées depuis janvier : « Sur les sept premiers mois de l’année, nous avons reconduit 17 500 étrangers, soit 4 % de plus que l’année dernière. »

Quant à l’immigration régulière, il a répété vouloir réduire de 200 000 à 180 000 le nombre d’entrées légales d’étrangers en France, qu’elles soient liées au travail, aux études ou au regroupement familial.

Certes, à neuf mois de l’élection présidentielle, le discours se veut de plus en plus ferme. Mais pourquoi Claude Guéant se montre-t-il aussi confiant ? Dans la discrétion de la période estivale, les décrets d’application de la loi sur l’immigration votée en mai sont entrés en vigueur le 18 juillet. Dorénavant, l’intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) sera repoussée à cinq jours au lieu de deux, et la durée de la rétention sera prolongée de 32 à 45 jours. Enfin, là encore sans faire de bruit, le plus grand centre de rétention administrative de France a ouvert ses portes le 1er août en Seine-et-Marne. Pas de doute, Guéant sait se donner les moyens de ses ambitions.

25/08/2011, Justine Spiegel

Source : Jeune Afrique

Des vieux migrants sont traqués. C'est une chasse sans merci à laquelle se livrent les contrôleurs de la CNAV, de la MSA de la CAF et de la CPAM, sans oublier les agents des impôts. Ces techniciens n'hésitent pas à recourir à des contrôles discriminatoires et des pratiques brutales, d'ailleurs fermement dénoncés par la HALDE, dans une délibération du 10 mars 2010. Leur cible de choix : les vieux migrants bénéficiaires ou éligibles à l'Allocation Solidarité Personne Agée (ASPA). En effet, ces retraités "navettent" entre ici et là-bas, méconnaissent leurs droits et ne savent pas se défendre face à une administration qui les maltraite souvent.

Aujourd'hui, cette traque ciblée et méthodique a atteint des sommets d'indignité. Une situation qui a conduit, un peu partout en France, des collectifs, des associations et des militants des droits de l'Homme à se mobiliser pour dénoncer cette chasse aveugle et exiger respect et dignité pour ces anciens travailleurs immigrés devenus des boucs émissaires.

Pourtant, cette génération d'hommes et de femmes a contribué à recotruire la France d'après-guerre. Beaucoup se sont épuisés et se sont usés la santé sur des postes de travail pénibles, dangereux et mal rémunérés. Aujourd'hui, ils vieillissent seuls, dans la précarité.

Pour bon nombre d'entre eux, la faiblesse du montant de la retraite perçue en France leur assigne un statut de pauvre. Car avec moins de 700 euros mensuels, survivre et faire vivre la famille - qui reste encore à charge au pays - est un exercice de renoncement : il leur faut se passer des soins élémentaires, se priver et se serrer la ceinture, se terrer, se murer dans un silence résigné et "s'invisibiliser".

Décider de couper brutalement l'ASPA ou l'APL - souvent les deux en même temps -, à la faveur d'un contrôle de résidence - 6 mois et un jour de présence sur le territoire national - et exiger le remboursement des sommes prétendument indues - jusqu'à 23 000 euros pour certains - c'est une reconduite à la frontière forcée. Une mise à mort sociale garantie.

Privés de ces aides indispensables, "diminués", les vieux migrants n'ont d'autre choix que de devoir rentrer au pays. Serait-ce le rappel d'une invitation déjà lancée de longue date de faire la valise ? Dans ces conditions, c'est pour eux, un rendez-vous avec la honte et le sentiment d'échec. Qu'ont-ils finalement gagné de l'immigration après des années à goudronner les routes, élever des immeubles, assembler des voitures, ramasser les ordures… ?

Les vieux migrants seraient-ils des fraudeurs ? Que dire alors des droits à jamais perdus à cause d'employeurs peu scrupuleux, qui n'ont pas déclaré des années de cotisation ? Que dire de la mise en danger de leur santé par une exposition à l'amiante, aux vapeurs chimiques de milliers de personnes qui se sont ensuite éteintes discrètement, sans demander de compte à personne.

Pour ces vieux migrants aujourd'hui retraités, pouvoir repartir au pays afin de renouer avec la famille, s'offrir un peu de répit et s'entourer de l'affection des leurs est un droit. Pouvoir revenir ensuite pour retrouver leurs soignants et leurs repères est aussi l'expression d'un droit inaliénable. Une liberté non-négociable, car la seule qui leur reste.

Vulnérables parmi les vulnérables, pauvres et précaires, des milliers de vieux migrants ont "le corps ici et la tête là-bas". Il y a une carence dans leur prise en charge par les dispositifs de droit commun (logement, santé, prestations, loisirs…). Ils ont été oubliés par les schémas gérontologiques (peu de schémas s'y sont intéressés). Ce sont des oubliés de l'intégration.

D'ailleurs, les jeunes que l'on dit "issus de l'immigration", néanmoins des citoyens français, ne manqueront probablement pas de demander des comptes un jour. Il y a en effet matière à s'interroger : qu'a-t-on fait de leurs anciens ? Et à s'en indigner.

25/8/2011, Moncef Labidi

Source : Le Monde

 

Kenza El Mokdasni représentera le Maroc aux cotés de 100 artistes des quatre coins du monde à ra Biennale internationale d'art hors les normes qui aura lieu du 1 au 9 octobre 2011 à Lyon…Suite

Des artistes marocains à l'affiche Sous le signe «Islam & the City», que la 6ème édition du Festival parisien des cultures d1slam aura lieu du 7 au 17 septembre avec la participation de plusieurs artistes marocains évoluant en France et aux Etats-Unis…Suite

Depuis quelques années déjà, une nouvelle catégorie de MRE commence à prendre de l'ampleur, aussi bien en nombre que d'un point de vue qualitatif…Suite

« La Constitution a consacré quatre articles à la communauté marocaine de l'étranger, ce qui est en soi rarissime, si l'on compare le texte fondamental marocain avec les autres constitutions de pays qui ont une population expatriée comparable…Suite

Le poids important que pèse l'apport des Marocains résidant à l’étranger dans l'économie a poussé le législateur et le gouvernement à leur accorder un certain nombre d'avantages. Ainsi, la réglementation des changes les assimile aux étrangers, qui bénéficient d'un régime libéral. Bien évidement, ils bénéficient également des avantages…Suite

« Pour la première fois, la Constitution consacre les droits des Marocains résidant à l'étranger. Elle a aussi instauré l'obligation de défendre les droits de cette communauté, tout en renforçant les liens culturels avec elle. Ce sont là des enjeux majeurs pour les prochaines décennies…Suite

De seulement 15,57 milliards de DH en 1974 à plus de 54 milliards en 20ID, le volume des transferts des MRE a plus que triplé en trois décennies…Suite

Les Marocains résidant à l’étranger ont connu plusieurs mutations sociales, économiques et politiques. Pour renforcer les liens de cette catégorie de marocains avec le pays d'origine, mais aussi en vue de répondre à leurs attentes, plusieurs actions ont été entreprises sous l'impulsion royale…Suite

En 2010, les transferts des MRE représentaient à peu près 9% du PIB, et près de 45% des dépôts des banques. Ce sont là des indicateurs parmi tant d'autres qui renseignent sur le poids économique des expatriés (IO % de la population marocaine)…Suite

Claude Guéant fait sa rentrée politique en mettant en avant un de ses thèmes de prédilection : l'immigration. Le ministre de l'intérieur annonce dans un entretien accordé à L'Express qu'il a donné aux préfets de nouvelles instructions concernant les conditions de naturalisation des étrangers qui souhaitent s'installer en France. Le ministre choisit également de citer "un sondage" qui indiquerait que dans plusieurs pays européens, "l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique."

Claude Guéant, qui se fixe l'objectif de réduire de 20 000, en un an, le nombre d'immigrants légaux, exige que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire". En France, l'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, ce qui correspond généralement à la fin du collège ou à dix années de scolarité. "Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation – c'est le mot utilisé par le Code civil – doivent être étroitement vérifiées. (...) Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité".

La maîtrise de la langue française par les immigrés n'est pas une idée neuve. Déjà, la loi de 2003 puis de celle de 2006 sur la maîtrise des flux migratoires et le séjour des étrangers prévoient la prise en compte de la connaissance du français dans le parcours d'intégration des étrangers. Un compte rendu du conseil des ministres du 30 avril 2003 cite la connaissance de la langue française comme critère d'intégration subordonnant la délivrance d'une carte de résident. La loi, présentée par Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur, est renforcée trois années plus tard par l'article 5 de la loi du 3 avril 2006. Un an plus tard, M. Sarkozy remporte la présidence. Aujourd'hui et à huit mois d'une nouvelle échéance présidentielle, c'est au tour de Claude Guéant d'exhumer cette thématique.

"L'IMMIGRATION N'EST PAS PERÇUE COMME ALLANT DE SOI"

Malgré la disparition du ministère de l'immigration et de l'identité nationale voulu par Nicolas Sarkozy, après l'échec du débat sur l'identité nationale conduit par Eric Besson, Claude Guéant tente de relancer la polémique sur le rôle de l'immigration en France : "Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés, déclare le successeur de Brice Hortefeux place Beauvau. Il existe une bien-pensance générale : on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste !"

Interrogé sur l'influence du Front national, Claude Guéant reconnaît que des électeurs de la majorité présidentielle sont séduits par le parti d'extrême droite. Mais l'UMP, qui n'a aucune intention de laisser cet électorat au FN continue à miser sur les thématiques de l'immigration et de la nationalité. "A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national", conclut ce proche du président de la République.

L'identité nationale, une des thématiques phares de la Droite populaire, fera l'objet d'une convention de l'UMP en octobre. Elle sera par ailleurs conduite par Lionnel Luca, cofondateur du collectif.

24/8/2011, Eric Nunès,

Source : Le Monde

Le droit de vote aux élections locales espagnoles dont devraient jouir les Marocains d’Espagne n’est pas du goût des partis d’extrême droite. Dernière illustration, l’appel du PXC (Plateforme pour la Catalogne) à « l’extermination totale et définitive » des Marocains. Cette formation s’offusque de la possibilité pour les immigrés marocains de voter aux élections locales espagnoles dès 2015, en vertu du principe de la réciprocité, consacré par la nouvelle constitution marocaine.

Cet appel, publié sur une page Facebook de ce parti d’extrême droite catalan, s’en prend également, de manière plus large, aux musulmans et à leur religion. « […] Avec ce genre de racaille on ne peut pas avoir pitié [...] assassins et criminels votre fin est proche », lit-on sur le post du PXC. Des attaques qui indignent les associations de lutte contre le racisme.

24/8/2011

Source : Yabiladi

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et les Associations "Cap Sud MRE" et "Génération France-Maroc" et les Associations affiliées ont signé, mercredi à Rabat, une convention d'engagement destinée à garantir une meilleure représentativité politique des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et à défendre leurs intérêts.

Cette convention a été signée par le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah d'une part, et les présidents des Associations "CAP Sud MRE" et de "Génération France-Maroc", respectivement, Salem Fkire et Majid Eddaikhane.

Cet arrangement comprend plusieurs propositions visant la promotion de la situation des MRE et la défense de leurs intérêts, en ce qui concerne notamment leur représentativité dans l'Institution législative, ainsi que la révision et la mise à jour de façon systématique des listes électorales, à l'approche de chaque rendez-vous électoral auprès des circonscriptions consulaires dans les pays d'accueil.

Dans une déclaration à la MAP, M. Benabdellah a estimé que la seule solution appropriée de nature à garantir une représentativité politique des MRE consiste en leur inscription sur la liste nationale, ajoutant que le PPS propose que celle-ci comprenne 120 sièges avec une parité hommes-femmes. Ce mécanisme permettra d'assurer aux MRE une présence dans la Chambre des représentants, a-t-il ajouté.

Au niveau de la Chambre des conseillers, M. Benabdellah a souligné que le PPS propose la mise en place d'une instance dans le cadre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) d'où seront issus des représentants de cette frange dans la deuxième Chambre.

M. Benabdellah a, en outre, évoqué les mécanismes "pragmatiques appropriés" susceptibles de garantir une représentativité dans le Parlement qui sera élu après l'adoption de la nouvelle Constitution, tout en écartant la possibilité d'établir une liste relative à la représentativité parlementaire des MRE.

La liste des propositions contenues dans la convention comprend également l'intégration de MRE au sein des institutions du ministère des Affaires étrangères (ambassades, consulats), du ministère du Commerce extérieur (douanes¿) et d'autres administrations pour une plus grande implication et compréhension de leurs attentes.

La convention préconise, de même, que le CCME soit dirigé et administré par des MRE, outre la création d'un guichet unique au sein des municipalités, wilayas et agences urbaines et l'assujettissement de l'ensemble des biens des MRE au même régime fiscal que les Marocains résidant dans leur pays d'origine.

24/8/2011

Source : Aufait/MAP

Le conseiller immigration de l'Élysée, Maxime Tandonnet, également coauteur du discours de Grenoble, quitte l'Élysée. «Xavier Musca trouvait qu'il était trop marqué, confie un conseiller de Nicolas Sarkozy. Il y a une vraie volonté d'aseptiser l'Élysée avant le début de la campagne.» En avril dernier, le nouveau secrétaire général de la présidence de la République, Xavier Musca, avait demandé à Maxime Tandonnet de ne plus alimenter son blog («Maxime-Tandonnet-mon-blog-personnel»).

Spécialiste des questions d'immigration et auteur de plusieurs livres de référence sur le sujet, le conseiller élyséen avait été la cible de vives attaques sur Internet après un billet défendant le référendum et l'idée que la Constitution et les traités européens entravent l'action politique en matière d'immigration. Certains lui avaient alors reproché des similarités avec les thèses du FN, ce dont Maxime Tandonnet s'était défendu. D'autres lui avaient attribué la paternité du très controversé discours de Grenoble, alors même que Tandonnet n'était pas favorable à la partie du discours sur la déchéance de la nationalité, mesure que le chef de l'État avait proposé d'instaurer.

Pour certains proches du chef de l'État, ce départ consacre le nouveau positionnement de Nicolas Sarkozy, qui veut jouer le rôle de «président protecteur» dans les crises, plutôt que de «cliver» sur les sujets régaliens.

Entré en 2005 au cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, ce haut fonctionnaire (ENA, 1992) l'a suivi à l'Élysée. Proche de l'ancienne conseillère Emmanuelle Mignon et de l'ex-secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, il n'avait pas su trouver sa place dans la nouvelle équipe élyséenne, remaniée après le départ de celui-ci. Il devrait rejoindre prochainement le cabinet de Claude Guéant, Place Beauvau.

25/8/2011, Solenn de Royer

Source : Le Figaro

La communauté Musulmane établie en Espagne se sent complètement intégrée dans la société d'accueil, pratique un Islam tolérant et ouvert et rejette toute violence au nom de la religion, selon les résultats d'une étude officielle publiée mercredi.

L'étude sur "la communauté immigrée Musulmane 2010", réalisée pour la cinquième année consécutive pour le compte des ministères Espagnols de l'Intérieur, de la Justice et du Travail et de l'Immigration révèle que les Musulmans d'Espagne dont le nombre dépasse 1,3 millions de personnes, sont profondément attachés à leur religion et "pratiquent un Islam tolérant et ouvert".

Selon les conclusions de cette étude, publiées par le ministère Espagnol de l'Intérieur et dont copie a été adressée à MAP-Madrid, l'écrasante majorité des Musulmans d'Espagne soit 82 pc des personnes enquêtées affirment qu'aucune religion n'est supérieure à l'autre et que personne ne peut dicter à autrui comment vivre ou se comporter.

Les Musulmans résidant en Espagne considèrent également dans leur grande majorité, soit 80pc des personnes interrogées, que "les non-croyants ont la même valeur et la même dignité que les personnes croyantes".

L'enquête a également relevé le haut degré de pacifisme de la communauté Musulmane, l'immense majorité (92pc) rejettent la violence comme façon de défendre ou de diffuser les croyances religieuses et 80 pc sont partisans d'un "Etat neutre" qui n'accorde aucun traitement de faveur à aucune religion.

Concernant l'accomplissement de leur religion en Espagne, 86 pc des enquêtés affirment ne rencontrer "aucun obstacle pour pratiquer sa religion", contre seulement 10 pc qui affirment le contraire, selon les conclusions de cette enquête.

L'étude relève également le haut degré d'intégration des Musulmans en Espagne dont la majorité domine raisonnablement la langue du pays.

Quatre vingt trois (83) pc des personnes interrogées affirment être adaptées à la vie et aux coutumes de leur pays de résidence et 74 pc estiment que l'Espagne " accueille bien les immigrés ".

De même, 67 pc affirment se sentir bien en Espagne. La communauté immigrée Musulmane en Espagne est celle qui valorise positivement, en comparaison avec d'autres pays occidentaux, la société d'accueil, selon les conclusions de l'enquête, Les personnes interrogées ont affirmé qu'en Espagne il existe un degré moindre de rejet ou de méfiance à l'égard de la religion Musulmane contrairement au reste des pays de l'Europe et aux Etats Unis.

Quelque 75 pc des personnes sondées estiment qu'en Espagne " Musulmans et Chrétiens font l'effort de se comprendre et de se respecter mutuellement ", contre seulement 7 pc qui pensent le contraire.

Par ailleurs, la majorité des immigrés Musulmans ont une opinion positive de la société Espagnole, de ses institutions et de son système politique et affirment avoir une grande confiance dans les groupes et les entités sociales, relève la même enquête.

24/8/2011

Source : Aufait/MAP

Le Québec doit choisir ses immigrants selon leurs compétences mais il le fait mal. C'est le message que lancent deux intervenants alors que le gouvernement tient des consultations sur cet enjeu.

Les audiences publiques de la Commission des relations avec les citoyens ont cours à Québec dans le cadre de la planification pour la période 2012-15. La province a déjà signalé son intention d'accueillir 50 000 personnes par année. Elle cible la venue de 65 à 75% de personnes âgées de moins de 35 ans, ainsi que de 65% d'immigrants économiques.

Dans le contexte où le marché du travail affronte des pénuries, la façon de sélectionner les immigrants devient une clé importante. Une entreprise établie comme le studio de jeux vidéo Ubisoft, par exemple, se plaint de ne pas pouvoir trouver de développeurs expérimentés.

Or, de 2006 à 2008, seulement 9% des travailleurs qualifiés choisis répondaient aux exigences dans les domaines privilégiés par l'État, déplore le Vérificateur général.

Il y a donc urgence de corriger le tir, dit Florent Francoeur, PDG de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CHRA)

«D'ici 2019, 1,4 million de postes sont à combler, souligne-t-il. Normalement, 250 000 devraient être comblés par des immigrants. Si l'on accepte 50 000 personnes par année au Québec, nous avons la capacité de les absorber. C'est même un besoin pour assurer la croissance.»

Par contre, il faut être en mesure de laisser entrer les bonnes personnes, remarque M. Francoeur. «Nous pouvons dire qu'il y a 80 professions qui sont en période de rareté. Il faut cibler pour combler des postes. Si l'on va seulement chercher des détenteurs de doctorats mais que nous n'avons pas de postes pour eux, ce n'est pas productif».

Le système est défaillant, affirme Patricia Rimok, ancienne présidente du Conseil des relations interculturelles. «Il faut être capable d'évaluer les compétences et expériences des immigrants. La grille de sélection actuelle ne permet pas de le faire. Nous serions capables d'augmenter notre capacité de sélection si cet outil était mieux développé.»

Privilégier une profession ne veut pas dire faire de la discrimination, ajoute-t-elle. «Ça permettrait surtout de faire un meilleur tri en faveur des secteurs en grande pénurie de main d'oeuvre. La disponibilité des travailleurs n'est pas toujours égale d'un territoire à l'autre.»

Mme Rimok estime que l'État doit travailler étroitement avec les entreprises afin d'obtenir de bons résultats. Le secteur privé doit avoir son mot à dire le plus tôt possible dans ce processus.

«Le travail pourrait commencer avant que l'immigrant arrive au Québec, lance-t-elle. Il faut d'abord regarder les besoins du marché et s'assurer que la planification de la relève soit mise au profit des choix effectués en immigration.»

Le souci de la langue française ne doit pas être oublié, indique Florent Francoeur. «Les gens s'insurgent que l'on va chercher des gens en Afrique du Nord, mais ils sont fonctionnels en français. Si l'immigrant ne parle ni l'anglais ni le français, il se retrouver au chômage.»

24/8/2011

Source : Canoë

Jeune associatif maroco-américain de 16 ans seulement, Walid Halty ambitionne de construire une école à Guelmim pour Décembre 2012. Distingué par le « Very Best In Youth » de Nestlé, Walid est un surdoué ambitieux. Placé dans des classes avancées, il a la ferme volonté de devenir médecin, une manière selon lui, de pouvoir venir en aide à ceux qui en ont besoin. Gros plan sur cette graine de grand homme.

 « Equipping for Unequipped », ou équiper les non équipés, c’est la devise de Walid Halty, et le nom de son association. Ce Maroco-américain est en passe de devenir une icône de l’humanitaire dans son pays de résidence.

A seize ans seulement, Walid Halty, résident à Revere dans le Massachussetts, décroche le « Very Best In Youth 2011 » de Nestlé. Chaque année, Nestlé choisi parmi des milliers de candidats 23 jeunes qui « représentent ce que l'Amérique a de mieux à offrir », comme on peut le lire sur le communiqué de Nestlé. Et Walid en fait partie cette année.

Ce qui lui a valu cette distinction ? Walid Halty, du haut de ses 16ans, « a voyagé au Maroc pour passer tous les jours de ses vacances d'été à travailler avec une association qui aide les enfants handicapés », ces deux dernières années. Il a en effet œuvré pour apporter de l’équipement médical pour cette association casablancaise, « Amal pour les handicapés ». En ce moment même, Walid continue de collecter les fonds nécessaires pour construire une école à Guelmim, dans le sud du Maroc pour décembre 2012. Son association a déjà réuni 3 500 dollars sur les 10 000 nécessaires pour la construction de cette l’école.

Walid Halty est sur tous les fronts : président de plusieurs clubs dans son école, mais aussi fondateur et président de « Global Awareness », un club né par la volonté de Walid d’apporter aide et soutien à ceux qui en ont besoin dans le monde. Le club collecte des fonds pour bâtir une école dans le Belize, en Amérique centrale (au sud du Mexique).

Walid a également à son actif des milliers d’heures de bénévolat au « Massachusetts General Hospital », l’hôpital de sa ville. Car le jeune associatif veut devenir médecin.

Une autre manière d’aider les autres

C’est après un passage par l’hôpital pour avoir été atteint de la maladie de Crohn que Walid Halty s’est trouvée une vocation : devenir médecin plus tard. « C’est là que j'ai commencé à réaliser l'importance de la santé. Après une semaine à l'hôpital, j'ai vu beaucoup d'enfants pauvres qui criaient, demandant qui pouvait les aider. Je voulais vraiment changer cela, et les aider, de quelque façon que ce soit. ». Walid Halty pourrait y arriver rapidement, vu qu’il ne fait pas partie de ces soi-disant « immigrés qui plombent les résultats scolaires »: il est placé dans des classes avancées. Walid est non seulement surdoué, mais conscient de l’être et travailleur aussi : « Après ma première année, j'ai réalisé que j'avais le potentiel, alors j’ai commencé à travailler très dur ».

23/8/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Les Marocains continuent de constituer la première communauté étrangère extracommunautaire (en dehors de l'Union Européenne) légalement établie en Espagne avec 791.118 personnes à fin juin dernier, selon des chiffres rendus publics, lundi, par le Secrétariat d'Etat Espagnol chargé de l'Immigration.

22/08/11

Source : MAP

Les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des chiffres officiels rendus publics mardi.

Avec 211.148 affiliés à la sécurité sociale à fin juillet 2011, les Marocains constituent la première force de travail non communautaire en Espagne, souligne le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.

A fin juin dernier, ils étaient 218.481 Marocains à être affiliés à la sécurité sociale en Espagne. Ils sont suivis par les Equatoriens (146.016) et les Colombiens (105.349). Quant aux Roumains, ils constituent le premier collectif travailleur communautaire en Espagne avec 299.006 affiliés en juillet dernier.

Le nombre moyen des étrangers affiliés au régime de sécurité sociale à été de 1.849.761 personnes, soit une baisse de 1.142 travailleurs par rapport au mois de juin dernier.

Ce nombre a baissé de 14 pc depuis 2008, c'est à dire depuis le début de la crise en Espagne, lorsque 2.151.880 travailleurs étrangers étaient inscrits à la sécurité sociale, selon la même source.

Les communautés autonomes, qui concentrent le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne, sont la Catalogne (22,7 pc), Madrid (21,04 pc), l'Andalousie (11,25pc) et Valence (10,67 pc).

Selon le ministère, les travailleurs étrangers représentent 10,48 pc de l'ensemble des affiliés à la sécurité sociale en Espagne et dont le nombre était de 17.637.352 personnes à fin juillet dernier.

23/8/2011

Source : MAP

L'actuelle administration américaine a déporté, en moins de trois ans, plus d'un million de migrants clandestins vers le Mexique, a indiqué mardi le gouvernement mexicain.

C'est la première fois que les autorités mexicaines révèlent l'ampleur des déportations de migrants clandestins réalisées par les Etats Unis vers le territoire mexicain.

Le ministère mexicain de l'Intérieur a mis l'accent notamment sur la baisse notable du flux migratoire vers les Etats Unis à partir du Mexique. Il répondait à un article paru le même jour dans le quotidien "El Universal", premier tirage de la presse mexicaine, qui affirmait que 1,4 million de mexicains cherchent à émigrer légalement vers les Etats Unis.

Selon la publication, ce chiffre représente 29 PC de l'ensemble des demandes de migration présentées par les ressortissants de tous les pays du monde.

Le ministère mexicain a expliqué dans un document parvenu à la MAP que la baisse des flux de migrants mexicains s'explique principalement par les difficultés de l'économie américaine à réaliser une croissance à même d'attirer la main d'oeuvre mexicaine et par un "climat hostile" à l'égard des migrants clandestins aux Etats Unis.

Cette ambiance se reflète à travers un discours politique virulent, une opinion publique peu encline à accepter les migrants et des réformes légales dans les Etats fédérés visant à resserrer l'étau sur les personnes venues d'autres horizons.

Et le ministère d'ajouter que les statistiques à sa disposition montrent que le Mexique a cessé de perdre une partie de sa population qui émigre aux Etats Unis, dont le nombre est estimé actuellement à 11,7 millions de personnes.

Les deux recensements de la population réalisés pendant la dernière décennie ont mis en évidence une baisse de 30 PC du nombre de migrants qui prennent le chemin de l'eldorado américain, a poursuivi la même source.

Le document tente aussi une autre explication à cette nouvelle donne : Les migrants illégaux seraient dissuadés à franchir clandestinement la frontière mexico-américaine par le climat d'insécurité qui y règne et les contrôles draconiens des gardes-frontières US.

23/8/2011

Source : Aufait/MAP

Plusieurs organisations, associations et personnalités actives au sein de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont appelé à l'adoption d'une loi réglementaire garantissant la représentativité des MRE au parlement.

Dans un communiqué, parvenu mardi à la MAP, ces acteurs ont également appelé au "respect de la volonté royale, exprimée lors du discours du 20 août 2011, qui est en harmonie avec la volonté des citoyens marocains résidant à l'étranger et qui vise à assurer une mise en oeuvre effective des dispositions de la nouvelle constitution".

Ils ont également plaidé pour l'intégration des marocains du monde dans la liste nationale ou à travers la création d'une liste spéciale en donnant la possibilité aux MRE pour être électeurs et éligibles depuis leurs lieux de résidence, et faire du vote par procuration une exception et non un principe.

Ils ont, en outre, insisté sur l'obligation de respecter rigoureusement les dispositions de la nouvelle constitution qui permettent aux MRE de jouir de tous leurs droits y compris les droits politiques.

Le document a été signé par des représentants de partis politiques à l'étranger et par le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe pour une Citoyenneté Effective Ici et Là-bas.

23/08/11

Source : MAP

Politique d'immigration, lutte contre l'insécurité, rumeurs visant Martine Aubry, rôle auprès de Nicolas Sarkozy,... Claude Guéant s'arrête sur tous les sujets dans un long entretien accordé à L'Express.

Sa voix est encore voilée, après le pontage coronarien qu'il a subi le 12 juillet, et qui lui a valu quatorze jours d'hospitalisation. Mais, à l'approche de la campagne présidentielle, le ministre de l'Intérieur a bien l'intention de se faire entendre. Immigration, communautarisme, insécurité: cherche-t-il à séduire les électeurs du FN? Egalement soupçonné par Martine Aubry d'être à l'origine de rumeurs sur son compte, Claude Guéant contre-attaque. Et évoque son rôle -hier à l'Elysée, aujourd'hui au gouvernement toujours au plus près de Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy s'était félicité d'avoir "tué le job" de ministre de l'Intérieur. Avez-vous l'impression de l'avoir ressuscité?

Je fais le maximum. C'est évidemment difficile d'être son successeur, mais, ayant travaillé avec lui ici, je sais où trouver l'inspiration!

Le jour de votre nomination, le 27 février 2011, Nicolas Sarkozy déclare à la télévision, à propos du printemps arabe: "Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme." Quelle a été la réalité de ces flux migratoires?

Nous avons été confrontés, très vite, à une arrivée importante de Tunisiens. Ces flux n'étaient pas justifiés par des motifs politiques, puisque la révolution qui était en oeuvre amenait plus de liberté. Près de la moitié des 8000 personnes qui ont été interpellées a été reconduite hors de nos frontières. Il n'y a plus aujourd'hui d'arrivée significative.

Vous avez fixé un objectif record de 30 000 reconduites à la frontière en 2011. La politique du chiffre peut-elle s'appliquer aussi à l'immigration?

Il ne s'agit pas d'une politique du chiffre. Il s'agit simplement d'appliquer la loi de la République. Dans toute organisation, il faut se fixer des règles de fonctionnement et des objectifs. Sinon, on est complètement soumis à l'aléa.

De combien voulez-vous réduire l'immigration légale?

L'immigration légale se monte à environ 200 000 personnes chaque année. J'ai fixé l'objectif de la réduire de 20 000 en un an.

Il s'agit d'un tournant dans la politique menée par la France...

Précisément au nom d'une vision politique de ce que doit être la France. Elle ne peut se résumer à une addition de communautés. Si nous voulons privilégier une France vivant dans l'harmonie, une France fidèle aux valeurs auxquelles nous sommes tous attachés, une France qui intègre, il faut que nous ayons la capacité d'accueillir les étrangers désireux de s'installer sur notre sol. J'observe d'ailleurs que beaucoup de pays européens, de la Grande-Bretagne à l'Espagne, réfléchissent à des évolutions allant dans ce sens.

Y aurait-il, selon vous, trop d'étrangers en France?

Le gouvernement n'a jamais prôné l'immigration zéro. Je dis simplement que, pour que l'intégration soit une réussite, il faut avoir la capacité d'accueillir, c'est-à-dire de former, de donner du travail, de faire partager nos valeurs. J'insiste sur un autre point: la maîtrise de la langue française. Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire. Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes de naturalisation: les conditions de l'assimilation -c'est le mot utilisé par le Code civil- doivent être étroitement vérifiées. Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité.

Les atteintes aux personnes sont en augmentation. C'est même le principal échec de Nicolas Sarkozy. Comment comptez-vous endiguer le phénomène?

Je récuse de façon catégorique cette idée d'échec. Il ne s'agit pas de nier la réalité: les atteintes aux personnes ont augmenté de 20 % depuis 2002. Mais, sous la gauche, c'était 12% par an! La délinquance générale a baissé de 17%, ce qui fait qu'il y a eu l'an dernier 500 000 victimes de moins qu'en 2001. Le nombre d'homicides a très nettement diminué depuis 2002, tout comme les agressions sexuelles. J'observe avec satisfaction que, depuis deux mois, le nombre d'atteintes aux personnes baisse, notamment parce que nous avons réussi à mettre en place une parade efficace pour lutter contre les vols de téléphones mobiles: un portable peut être désactivé dès lors qu'une plainte est déposée par son propriétaire. Son vol ne présente plus d'intérêt.

La France réussirait-elle à faire face à des émeutes similaires à celles qu'a connues la Grande-Bretagne, alors que le nombre de policiers et de gendarmes diminue?

C'est toujours difficile de faire face à de telles situations. Mais nous avons une capacité de réaction supérieure, pour des raisons structurelles. Nous disposons de forces mobiles et notre organisation est nationale. En l'espace de quarante-huit heures, nous pourrions rassembler au moins 20 000 hommes. Quant aux effectifs, la police nationale et la gendarmerie appliquent la règle du non-remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite. Je m'y plie en essayant de valoriser les moyens dont je dispose. La priorité reste de rétablir les finances publiques de notre pays. L'actualité est là pour nous le rappeler.

Le taux d'élucidation des affaires est en nette baisse depuis l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions sur la garde à vue. Faut-il revoir le dispositif?

Depuis deux mois, nous constatons en effet une baisse, limitée mais bien réelle, du taux d'élucidation. Une évaluation est en cours. Tous les officiers de police judiciaire se plaignent du surcroît de formalisme. Je suis à leur écoute. Les relations avec les avocats se révèlent compliquées et -pourquoi le nier?- parfois conflictuelles. Avec le garde des Sceaux, nous ferons des propositions pour améliorer un certain nombre de dispositions législatives, clarifiant notamment le rôle de l'avocat. Le renforcement légitime des droits de la défense ne doit pas conduire à une moindre protection des victimes.

Le 11 septembre 2001, s'ouvrait une ère nouvelle du terrorisme. En mai dernier, Ben Laden était tué. La France est-elle plus en sécurité?

Non. Malgré le symbole puissant que représente la mort de Ben Laden, la menace terroriste reste à un niveau élevé, aussi bien pour nos compatriotes à l'étranger qu'en France. Nous sommes plus vigilants que jamais, notamment face aux filières de formation au djihad à destination du Pakistan et de l'Afghanistan. Depuis 2001, 914 interpellations ont été réalisées dans le domaine de la lutte contre l'islam radical et 224 personnes ont été incarcérées.

Le conflit en Afghanistan attire de plus en plus de jeunes djihadistes, y compris européens. Combien de Français combattent dans les rangs des insurgés?

Quelques dizaines.

Depuis 2007, le recours à des émissaires pour dénouer des crises internationales a pu laisser penser que le gouvernement menait une diplomatie parallèle. Quels services l'homme d'affaires Ziad Takieddine a-t-il rendus à la France?

Avant la libération des infirmières bulgares détenues en Libye, il m'a fait passer des messages sur l'ambiance à Tripoli. Mais il n'a joué aucun rôle dans le dénouement de cette affaire, qui s'est réglée entre votre serviteur, Cécilia Sarkozy et le gouvernement libyen.

Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale a disparu, mais vous multipliez les polémiques sur le sujet. S'agit-il de ramener vers l'UMP ces électeurs oscillant entre droite et extrême droite?

J'essaie de faire mon travail avec une certaine vision de mon pays. Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés. Il est important de ne pas se cacher les réalités. Il existe une bien-pensance générale: on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste! Les élites ne se soucient pas suffisamment des préoccupations de nos compatriotes au quotidien.

Nicolas Sarkozy a réussi, en 2007, à faire baisser le FN. Le voilà de nouveau fort. N'est-ce pas la preuve d'un vrai échec?

Le FN séduit des gens déçus par les partis républicains, y compris de droite. A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national.

Marine Le Pen fait-elle évoluer le FN?

Le FN n'a pas fondamentalement changé. Mme Le Pen a voulu se montrer comme la championne de toutes les vertus républicaines, mais on déchante assez vite lorsque l'on voit qu'elle a été obligée de faire évacuer tous les skinheads de la fête de Jeanne d'Arc ou que l'on entend les propos de Jean-Marie Le Pen sur la tuerie en Norvège. Mme Le Pen a donné l'impression de vouloir faire évoluer le FN, mais cette évolution est factice. Et la crédibilité de ses propositions est plus que contestable. Sur l'immigration, elle n'apporte aucune idée nouvelle. En économie, elle devient carrément socialiste, elle veut nationaliser des banques ou l'électricité. Et son programme conduirait la France à la ruine.

Vous aviez exprimé des doutes sur le déroulement démocratique de la primaire du PS. Etes-vous maintenant rassuré?

Contrairement à ce qu'il affirme, le PS n'avait fait part d'aucune précaution au ministère de l'Intérieur sur le déroulement de la primaire. Nous aurons, de fait, une liste d'opinions politiques: ceux qui auront souscrit à une déclaration d'adhésion aux valeurs de la gauche et les autres. Cela reste gênant au regard du droit et de nos principes. Je rappelle que les opinions politiques sont sacrées et secrètes. Les socialistes ont maintenant pris des précautions, je demande à voir. Le risque demeure, par exemple dans les petites communes, où les scrutateurs sauront qui a voté et qui n'a pas voté.

Martine Aubry met en cause des fonctionnaires de la Place Beauvau dans la propagation de rumeurs la concernant. Que lui répondez-vous?

Ce genre d'accusations est particulièrement grave. Je n'ai pas de leçon à recevoir de Mme Aubry en ce qui concerne ma déontologie et ma fidélité à nos principes républicains. On a vu surgir beaucoup de rumeurs. Regardez celle propagée par Luc Ferry sur de supposés attentats sexuels d'un ancien ministre sur des mineurs au Maroc. La condamnation a été unanime: quand on sait de manière certaine quelque chose, on le déclare à la justice, sinon on se tait. Je dirai la même chose: si Mme Aubry a des soupçons de quelque chose de sérieux, qu'elle porte plainte. Sinon, qu'elle cesse de porter des accusations qui sont, à ma connaissance, complètement infondées.

Jean-Louis Borloo s'est aussi inquiété d'une campagne présidentielle placée sous le signe des "boules puantes". Comment le rassurer?

Le combat de Nicolas Sarkozy portera sur les idées, et sur rien d'autre. Lui-même a suffisamment souffert de ce type de pratiques pour ne pas y adhérer.

Faut-il convoquer le Congrès pour adopter la règle d'or budgétaire?

La décision appartient au président. Ce dont les acteurs économiques et financiers ont besoin, c'est d'un signe immédiat. François Hollande renvoie cela à la campagne de 2012, mais la loi-cadre permettra, en son temps, de débattre des moyens. Il faut tout de suite que la France unie dise qu'elle est d'accord sur un principe. Ces acteurs sauront ainsi que, quel que soit le résultat des élections, les déficits seront combattus. Je suis confiant dans le maintien de la note française. Il n'empêche que ce serait un grand service rendu à notre pays d'obtenir cette modification de la Constitution.

Depuis votre départ de l'Elysée, certains ministres ou conseillers de Nicolas Sarkozy vous reprochent, pour protéger le président, de l'avoir trop isolé. Avez-vous été trop zélé?

L'organisation des rapports avec le président était celle qu'il me demandait. En quatre ans, j'ai bloqué deux notes -pour protéger, non pas le président, mais leur auteur !

Quelle différence voyez-vous entre le Sarkozy de 2011 et celui de 2007?

L'exercice du pouvoir l'a rendu plus grave.

24/8/2011

Source : L’Express.fr

Damian Green, le ministre britannique pour les Frontières et l'Immigration, était en visite à Calais et Coquelles, hier. Arrivé en début de matinée à la gare TGV de Calais-Fréthun, Damian Green a été accueilli par le sous-préfet de Calais Alain Gérard. Les deux hommes ont ensuite été escortés par des gendarmes jusqu'au port de Calais, où le ministre d'État a rendu visite aux salariés britanniques travaillant sur le port. Il s'agissait pour lui d'observer les agents dans l'exercice de leur fonction aux différents points de contrôle avant l'embarquement, dans une période d'activité très chargée avec les retours de vacances. Les contrôles frontaliers sont en effet conjointement réalisés par la police aux frontières, les douanes et l'United Kingdom Border Agency. Après trente minutes passées au terminal car ferry, le ministre britannique a pris le chemin de Coquelles, où il devait faire une halte dans les locaux de la police aux frontières. Il devait ensuite se rendre sur le site d'Eurotunnel pour une nouvelle visite éclair.

L'année dernière, en juillet 2010, Damian Green avait rencontré à Paris l'ancien ministre de l'Immigration Éric Besson. Les deux ministres avaient alors dressé un bilan des actions engagées pour renforcer la frontière commune à la suite du sommet franco-britannique d'Evian du 6 juillet 2009. Il s'agissait alors de faire le point sur le démantèlement de la « jungle » et des campements illicites le long du littoral de la Manche et de la Mer du Nord. Le centre conjoint de renseignements dédié à la lutte contre les filières d'immigration irrégulière figurait également à l'ordre du jour de cette rencontre en 2010. •

 24.08.2011

Source : La Voix du Nord

Albinfo.ch a adressé trois questions aux Présidents des principales formations politiques suisses sur la publication d’affiches publicitaires de l’UDC intitulée « Des Kosovars poignardent un Suisse! Stopper l’immigration massive », parues dans la presse dominicale.

Sur fond de climat politique électoral fédéral, notre démarche consistait à faire connaître à nos lecteurs le point de vue des formations politiques sur l’annonce en question, mais aussi sur le récent sondage réalisé par « SonntagsBlick » au sujet des étrangers en Suisse.

Nos questions :

- Comment jugez-vous ce lien établi dans cette annonce payante de l’UDC entre les derniers évènements violents commis la semaine dernière par des individus de citoyenneté kosovare à Pfäffikon et à Interlaken et l’initiative de l’UDC « Stopper l’immigration massive » ?

- N’y a-t’il pas dans l’annonce en question un amalgame direct entre la nationalité des auteurs de ces actes violents, alors que les faits en question ont été dénoncés avec force par les associations albanaises de Suisse, par les médias albanophones, par les instances religieuses kosovares, mais aussi les institutions kosovares au Kosovo et celles présentes en Suisse ?

- Que pensez-vous du sondage réalisé pour le «SonntagsBlick» qui dit notamment que 80% des personnes interrogées pensent que l’économie suisse ne serait pas si saine sans étrangers ?

La première réponse nous est parvenue du Parti Socialiste Suisse (PSS), par l’intermédiaire du porte-parole adjoint et secrétaire central romand, M. Jean-Yves Gentil.

S’agissant des réactions des autres formations politiques suisses sollicitées, à savoir, le Parti Libéral-Radical, le Parti Démocratique-Chrétien, le Parti des Verts, l’Union Démocratique du Centre et le Parti Bourgeois Démocratique, nous les publierons au fur et à mesure de leur réception.

Le PS exprime un sentiment d’indignation et met en garde contre le risque de surréaction

« S'agissant de vos questions, nous considérons particulièrement déplorable la récupération opportuniste, par l'UDC, de tragiques faits divers pour nourrir sa nauséabonde propagande en faveur de son initiative contre l'immigration. C'est toutefois loin d'être une première puisque cette formation a déjà employé le même procédé douteux à de multiples reprises. En soutien, par exemple, à une autre de ses initiatives visant plus précisément les délinquant-e-s d'origine étrangère, la provocation xénophobe faisant - quoi qu'il en soit et plus généralement - partie intégrante du fonds de commerce de l'UDC.

Reste que l'existence de précédents ne saurait constituer un quelconque brevet d'autorisation à continuer à creuser dans la même veine, condamnable sur le fond comme sur la forme. D'ailleurs et au delà, justement, de la condamnation sans équivoque du racisme latent de cette annonce, il convient également - dans un contexte purement économique - de rappeler que les étrangers sont des contributeurs nets pour toutes les assurances sociales en Suisse. Mieux, l'afflux de cotisants supplémentaires ces 5 dernières années n'a pas que dopé la croissance et amorti la récession: il a donné un puissant coup de fouet aux finances de l'AVS. Le retour à des contingents de travailleuses et travailleurs étrangers serait ainsi - outre son caractère arbitraire et discriminatoire - tout simplement nuisible à notre pays. Pire encore, il remettrait en cause l'ensemble des bilatérales.

Ceci posé, il ne faut pas pour autant perdre de vue que tout ce qui alimente la polémique autour de telles annonces est exactement le but recherché par l'UDC. Toute discussion supplémentaire revient - aux yeux de ses promoteurs - à en renforcer l'impact, s'apparentant dès lors à un regain de publicité gratuite pour les thèses qu'ils défendent. Un surcroît de prudence s'impose donc dans le calibrage de réactions qui pourraient - in fine - avoir un effet totalement inverse à celui recherché par des personnes ou associations légitimement indignées.

23/08/2011, Bashkim Iseni

Source : Albainfo.ch

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant souhaite que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire", a-t-il dit dans un entretien à l'Express à paraître mercredi.

"Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire", soit un niveau de fin de collège, affirme-t-il dans l'hebdomadaire.

La scolarité en France est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans.

Concernant les naturalisations, "je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation -- c'est le mot utilisé par le Code Civil - doivent être étroitement vérifiées".

"Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité", poursuit-il.

Evoquant le taux d'élucidation des affaires, le ministre admet que le pourcentage a reculé depuis l'entrée en vigueur le 1er juin de la loi renforçant la présence de l'avocat en garde à vue.

"Depuis deux mois nous constatons en effet une baisse limitée mais bien réelle du taux d'élucidation. Une évaluation est en cours", dit-il. "Tous les officiers de police judiciaire se plaignent du surcroît de formalisme", ajoute M Guéant.

"Avec le garde des Sceaux, nous ferons des propositions pour améliorer un certain nombre de disposition législatives, clarifiant notamment le rôle de l'avocat", dit-il encore.

La garde à vue nouvelle formule permet à l'avocat, en plus de l'entretien d'une demi-heure, d'assister à tous les interrogatoires (auditions et confrontations) menés par les enquêteurs, les déclarations hors de cette présence ne pouvant être utilisées en justice. Une réforme critiquée par les syndicats de police.

23/8/2011

Source : AFP

Le gouvernement québécois se rétracte. Il décide d’abandonner sa nouvelle politique d’immigration basée sur le quota…Suite 

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