Tue par ses victimes, dénoncée par une poignée de militants féministes, instrumentalisée par les politiques, et ignorée par la majorité de l'opinion publique italienne, l'oppression à l'égard des femmes marocaines en Italie est simplement anachronique. Enquête au pays de la botte…Suite
Une sélection d'oeuvres d'art-vidéo d'artistes marocains sont exposées depuis mercredi à Ségovie (Centre de l'Espagne) dans le cadre de la 5ème édition du Festival culturel de cette ville, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.
Baptisée "Maroc contemporain", cette exposition, qui présente les créations avant-gardistes d'une vingtaine d'artistes marocains, a été inaugurée en présence notamment de représentants des autorités locales, de l'ambassade du Maroc en Espagne, ainsi que de plusieurs personnalités espagnoles et marocaines du monde de l'art et de la culture.
A travers "Maroc Contemporain", des lumières, des couleurs et des sons émergeront du blanc de l'écran pour constituer des histoires ou des représentations produit de l'imagination, de la réflexion et de la recherche d'esprits créatifs qui ont vu dans le support vidéo leur moyen d'expression, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de cette exposition.
Parmi les artistes marocains participant à cette exposition ouverte au public jusqu'au 26 septembre courant, figurent, entre autres, Omar Saâdoune, Younes Baba Ali, Amina Benbouchta, Mohamed Zoubairi, Bouchra Ijourk et Safae El Kouche.
Orgaisée à l'initiative de la la Fondation Espagnole "Temas de Arte" (Thèmes d'Art), cette exposition a pour objectif de mettre en valeur auprès du public espagnol cette facette de l'art marocain contemporain, à savoir l'art-vidéo, une forme de créativité présente au Maroc avec un niveau comparable à celui des pays européens.
En plus de "Maroc Contemporain", la Fondation est aussi à l'origine de la création de "Artweek Tétouan 2011", Festival d'art vidéo du Maroc organisé avec l'Institut National des Beaux Arts de Tétouan (INBA), dans le but de promouvoir et diffuser le produit artistique marocain contemporain, en mettant spécialement l'accent sur le support de la vidéo.
Outre l'exposition "Maroc Contemporain", la 5ème édition du Festival cultuel de Ségovie (du 18 au 26 septembre) présente une série d'événements artistiques et culturels, dont des conférences littéraires, des tables-rondes, des expositions de peinture ou des lectures littéraires et poétiques.
Source : MAP
Les médias ont attiré, ces jours ci l’attention de l’opinion publique sur la situation que vivent actuellement 150 à 200 retraités marocains résidant à Perpignan, dans les Pyrénées orientales : en mai dernier, et suite à une enquête de plusieurs mois, avec contrôle de passeports, ces derniers ont été informé par la CAF de la suspension de leur allocation logement…Suite
Le Maroc est "en avance" par rapport aux autres pays de l'Afrique du nord en matière de protection des droits des réfugiés, a souligné, jeudi à Rabat, le représentant du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Maroc, M. Johannes van der Klaauw.
"Le Maroc, qui se caractérise par l'ouverture, a montré un fort engagement en matière de protection des réfugiés de l'expulsion et la société marocaine a facilité l'intégration de ces personnes", a déclaré M. Klaauw lors d'une rencontre avec les médias axée sur la situation des réfugiés dans le Royaume.
Les programmes d'appui aux refugiés initiés par l'UNHCR en collaboration notamment avec le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) et le ministère de la Justice et les ONG de défense des droits de l'Homme au Maroc constituent un modèle pour la région, a-t-il dit, indiquant que la question des réfugiés doit être appréhendée selon une "approche régionale et un partage de responsabilité entre tous les pays voisins".
Par ailleurs, M. Klaauw a fait remarquer que la majorité des réfugiés au Maroc sont originaires de l'Afrique subsaharienne, appelant dans ce sens la communauté internationale à fournir plus d'efforts pour promouvoir la paix, améliorer les conditions de vie et protéger les droits de l'Homme dans ces pays africains.
Il a en outre souligné que le principal défi reste l'élaboration d'un cadre institutionnel et législatif propre à la question de la protection et l'assistance des réfugiés qui détermine le statut de réfugié et les conditions d'admission des demandeurs d'asile.
"J'ai choisi le Maroc pour son respect des droits de l'Homme", a confié à la MAP un jeune diplômé ivoirien, Fiacre Ulrich Blé originaire d'Abidjan.
Le Maroc a ratifié la Convention de 1951 relative à la détermination du statut de réfugié le 26 août 1957 et son Protocole additionnel de 1967 le 20 avril 1971.
Les objectifs stratégiques de l'UNHCR au Maroc, sont notamment le renforcement des mécanismes de protection pour les demandeurs d'asiles et les réfugiés et la mise en place des solutions durables permettant aux réfugiés de vivre dignement, dans le respect de leurs droits fondamentaux (montage des micro projets, assistance pour l'accès aux services sociaux de baseà), souligne l'UNHCR.
Source : MAP
La première édition de la "Soirée du Rire Solidaire" de l'association KeepSmiling, manifestation caritative au profit des enfants en situation de rue au Maroc, aura lieu vendredi à Paris, avec la participation de plusieurs humoristes dont la star marocaine Hassan El Fad, apprend-on auprès de l'association française, créée en 2005 à l'initiative de marocains résidant en France.
Placée sous le signe "de l'humour et de la générosité", cette soirée fera ainsi découvrir ou redécouvrir au public des humoristes d'exception, avec en première partie des jeunes talents: Nabil Doukali, Youssef Mzzi, Samia Orosemane, Djal's, Mohamed Beniklef, tous animés par le souci de "soutenir la cause des enfants en situation de rue".
Les bénéfices de cette soirée permettront à l'association KeepSmiling, qui conduit au Maroc plusieurs projets au profit de l'enfance, de financer son premier point d'accueil qui ouvre ses portes prochainement dans l'ancienne Médina de Marrakech, près de la place de Jamaa El Fna, précise l'association dans un communiqué.
Ce centre est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace de jour à accès libre, "lieu ouvert qui leur proposera des dispositifs ludiques et participatifs", précise l'association.
Un accompagnement personnalisé par des éducateurs professionnels et spécialisés sera mis en place pour "une réinsertion sociale avec des solutions appropriées à chacune des situations de ces enfants".
"La Soirée du Rire Solidaire a l'ambition de devenir un rendez-vous annuel de rencontre culturelle et solidaire, de faire de l'humour un vecteur de partage et d'entraide", souligne Zakaria Belamri, président de l'association KeepSmiling.
"Nous souhaitons créer des synergies et mobiliser nos partenaires, des artistes reconnus, des jeunes talents et le grand public le temps d'une soirée pour appuyer nos actions sur le terrain", indique-t-il.
Il s'agit, selon lui, d'"un appel à la générosité porté par l'humour et le rire pour que les enfants en situation de rue au Maroc retrouvent leur sourire".
Source : MAP
La Cour européenne des Droits de l'Homme, basée à Strasbourg, a condamné, jeudi, la France à verser 3.000 euros pour "dommage moral" causé à un ressortissant marocain, expulsé de France où il résidait avec sa famille dès son jeune âge, après sa condamnation pour une affaire de droit commun.
Issam B., né en 1978 et originaire de Taza, a obtenu gain de cause en "invoquant l'article 8 (droit au respect de la vie familiale) de la Convention" européenne des droits de l'Homme, selon l'arrêt d'une des Chambres de la Cour, dont la décision est passible d'appel.
Le jeune marocain "se plaignait de la décision de l'expulser vers le Maroc, suite à sa condamnation en 2001 à cinq ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, pour infraction à la législation sur les stupéfiants, extorsion de fonds, séquestration de personne et port d'arme prohibé", selon la même source.
Issam B. avait été expulsé au Maroc en octobre 2002, après avoir passé trois ans en prison.
La Cour a établi que le jeune marocain avait subi "un dommage certain en relation avec la violation de l'article 8 de la Convention" européenne, précisant que le plaignant a "passé l'intégralité de son enfance et de son adolescence" en France et que son père, octogénaire malade, y vit toujours.
De même, sa mère est décédée en 2009 en France sans qu'il ne puisse lui rendre visite.
Et puisque les expulsions obéissent à la fois aux législations françaises et la convention européenne, la Cour a relevé que les dispositions de la loi de novembre 2003 relative à l'immigration s'appliquent au cas de Issam.
Source : MAP
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit prêt à appeler les musulmans de France à "respecter la loi" interdisant le port du voile intégral dans l'espace public, jeudi à l'issue d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
"Le temps du débat est passé, la loi est votée, le Conseil français du culte musulman, respectueux des instances, des institutions républicaines, appellerait bien sûr les musulmans de France à respecter la loi", a déclaré Mohammed Moussaoui, président du CFCM, dont les représentants ont été reçus à déjeuner par le chef de l'Etat pendant environ 1h30, en présence du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
"Nous ferons tout le travail de pédagogie nécessaire pour permettre à ces femmes qui portent le voile intégral de se conformer à la loi", tout en veillant "à ce que l'application de cette loi ne stigmatise pas les citoyens de confession musulmane", a-t-il ajouté.
La loi destinée à interdire le port du voile intégral -niqab et burqa- dans l'espace public a été définitivement adoptée le 14 septembre par le Parlement, mais elle n'a pas encore été promulguée. Le Conseil constitutionnel a été saisi sur le texte.
Au cours du débat qui a précédé la présentation du projet de loi, le CFCM s'était prononcé contre l'idée de légiférer sur la question.
Par ailleurs, les représentants du CFCM ont dit avoir évoqué avec Nicolas Sarkozy la menace terroriste pesant sur la France. "Le Conseil français du culte musulman a réaffirmé sa condamnation ferme et sans appel de tous les actes qui peuvent viser nos compatriotes ou notre pays, de surcroît lorsqu'ils sont commis (...) par des personnes qui se réclament de la religion musulmane", a déclaré M. Moussaoui.
Source : Nouvel Observateur/AP
760. C'est le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc à la date du 31 août par le Haut commissariat des réfugiés. Ils sont en majorité originaires de Côte d'Ivoire, de RD Congo et d'Irak, et bénéficient d'une reconnaissance et d'une protection internationale que ne leur reconnaît pas le royaume. Le HCR a organisé, ce jeudi, une journée d'information pour faire un état des lieux.
Le Haut commissariat des Nations Unies a organisé, hier à Rabat, une journée d'information sur la situation des réfugiés au Maroc. L'objectif était de réunir les journalistes locaux afin de présenter l'état des lieux et de faire une mise au point sur le droit d'asile et les concepts de base qui font souvent l'objet “d'amalgame”, explique Marc Fawe, chargé des relations extérieures du HCR.
Ainsi, au 31 août 2010, le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc se chiffrait à 760 dont 551 cas de familles. La majorité des réfugiés sont des ressortissants de la Côte d'Ivoire (300), de la République démocratique du Congo (250) et de l'Irak (200).
A cette date, 26% des réfugiés étaient des enfants (99 filles, 101 garçons) et 17% des femmes adultes. La tranche d'âge des 18-59, parmi les réfugiés et les demandeurs d’asile, constitue le groupe le plus important. La majorité de cette population, pour la plupart francophone, se concentre dans les centres urbains, essentiellement à Rabat-Salé et à Casablanca.
“Tous les migrants ne sont pas des réfugiés”
Qu'est-ce qu'un migrant? Qu'est qu'un réfugié? C'est l'un des amalgames que le HCR a tenu à lever lors de cette réunion. Pour résumer l'équation, l'instance onusienne opte pour cette formulation simple: “tous les réfugiés sont des migrants mais tous les migrants ne sont pas des réfugiés”.
Selon le HCR qui s'inspire de la définition de la Convention de Genève de 1951 (document clé qui définit un réfugié, ses droits et ses devoirs, ainsi que les obligations des pays qui l’ont ratifié): est réfugié, toute personne “qui a quitté son pays, qui a des craintes fondées pour sa sécurité personnelle en cas de retour dans ce pays, et qui a été ou craint d’être persécutée en raison de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un groupe social particulier ou ses opinions politiques et dont le pays d’origine ne peut ou ne veut protéger contre cette menace”.
Or, au Maroc, les réfugiés reconnus par le HCR restent aux yeux des autorités, de simples migrants.
Des négociations toujours dans l'impasse
Au Maroc, les négociations entre les autorités et le HCR pour la reconnaissance de ces réfugiés sont toujours dans l'impasse. Pourtant, contrairement aux années précédentes, les réfugiés et demandeurs d‘asile sont protégés contre l’expulsion ou le refoulement et ne sont plus systématiquement condamnés pour séjour irrégulier.
Néanmoins, faute de statut officiel, ils ont encore des problèmes d’accès aux services publics, ne peuvent pas encore intégrer le marché légal du travail, et restent vulnérables suite à la non-régularisation de leur séjour, tout en étant lésés dans l'amalgame avec les migrants dits “clandestins”.
Ce que le HCR attend du gouvernement marocain
“Nous attendons des autorités marocaines, qu'elles mettent en place une administration nationale chargée de recevoir des demandes d'asile, de les étudier et de régulariser la situation des demandeurs comme cela se fait dans d'autres pays comme la France ou la Belgique”, indique M. Fawe.
“Le Maroc doit également, mettre en place un cadre législatif et institutionnel national relatif aux réfugiés, promouvoir le droit des réfugiés auprès des acteurs concernés (formation, renforcement et développement des capacités), valider et régulariser leur statut accordé par le HCR”.
Marc Fawe, chargé des relations extérieures du HCR.
En attendant le consensus entre les deux parties, le HCR finance des formations de renforcement des capacités des fonctionnaires des différents ministères concernés par la problématique: Intérieur, Justice et Affaires étrangères.
En partenariat avec le ministère de la Justice et l’Institut Supérieur de la Magistrature, il a mis en place un programme de tables rondes destinées aux juges, aux Procureurs du Roi et aux juges formateurs. Elles ont pour but de les sensibiliser sur le droit des réfugiés et la nécessité de leur assurer une protection en application des dispositions contenues dans les conventions internationales ratifiées par le Maroc ainsi que dans les textes législatifs nationaux relatifs à l’asile.
Au cours de l’année 2009, ce programme s’est étendu aux agents de la Gendarmerie royale et à leurs homologues de la Direction générale de la Sûreté nationale.
24/09/2010
Source : Aufait
Je suis musulmane et je ne porte pas le foulard. On me prend souvent pour une Latino à cause de mon teint. Maintenant que l'islamophobie fait son chemin dans ce pays, j'ai envie de leur dire: "Ohé, l'Amérique: je suis musulmane. Si on en parlait?"
C'est cette envie qui m'a menée sur le trottoir qui jouxte Park 51, un projet de centre communautaire, tout près de Ground Zero, qui prévoit la construction d'une mosquée…Suite
Pour une large majorité de Français, l’écart entre la majorité présidentielle et le Front national sur les questions de sécurité et d’immigration s’amenuise. Selon un sondage BVA pour Canal Plus, 66 % des personnes interrogées estiment qu’en la matière, les positions récentes du gouvernement se rapprochent de celle du FN. Le discours de Grenoble, le virage sécuritaire, les expulsions de Roms… Tout cela a laissé des traces. Gaël Slimane, directeur adjoint de BVA, analyse pour Europe1.fr les résultats de ce sondage.
"Un effet ciseaux embêtant"
Mauvaise nouvelle pour Sarkozy ? "Les gens voient la ficelle, perçoivent cette stratégie délibérée de courir après l’électorat du FN. Et ils estiment que c’est bien le gouvernement qui imite le Front national sur ces thèmes, ce qui est forcément une mauvaise chose", juge Gaël Slimane.
Un double-effet négatif. La même étude montre que 42% des Français estiment que le FN doit être considéré comme un parti comme les autres. Un chiffre en nette hausse. Parallèlement, 81% ne veulent pas entendre parler de ministres frontistes au gouvernement. "C’est un effet ciseaux un peu embêtant", analyse encore Gaël Slimane. "Ça tend à signifier que Nicolas Sarkozy banalise le FN, le rend moins dangereux. Et en même temps, le FN ne peut pas être pour lui ce qu’est le PC pour le PS dans le cadre d’une majorité plurielle. On connaît les plans win-win, là pour le coup c’est plutôt un plan lose-lose."
Le centre-droit à la rescousse ?
Quelles différences par rapport à 2007 ? La stratégie, pourtant, s’était avérée payante en 2007. "Mais à l’époque, Nicolas Sarkozy était dans la rupture, il avait réussi à se présenter comme quelqu’un de neuf. En matière de solutions sécuritaires, il donnait l’impression d’être très radical, très dur, mais que c’était ses idées à lui. On ne lui faisait pas le procès de vouloir imiter le Front national, et certainement pas les sympathisants de droite", rappelle Gaël Slimane. "Aujourd’hui, un tiers de ces sympathisants, la frange la plus centriste, perçoit cette stratégie de séduction et pourrait être tenté de s’éloigner de lui."
Qui de 2012 ? "Quand ça se voit à ce point et quand en plus on est sortant, c’est difficile. Et Nicolas Sarkozy va être confronté aux attaques très dures de Marine Le Pen sur cet électorat conservateur", estime le directeur adjoint de BVA, qui voit tout de même une porte de sortie pour le président. "Nicolas Sarkozy a vraiment intérêt à pousser une candidature de centre-droit alliée. Sinon, la part d’électorat qu’il risque de perdre définitivement risque d’être très importante. Tant qu’il n’a pas quelqu’un, Jean-Louis Borloo par exemple, pour venir l’épauler et lui récupérer au second tour ces électeurs déboussolés, c’est un jeu très dangereux."
Source : Europe1
Le portrait multiculturel de Montréal-Nord s’est diversifié dans la dernière décennie, en raison notamment d’une importante immigration en provenance de l’Afrique du Nord.
Ces immigrants récents ont trouvé place auprès des communautés plus anciennes de l’arrondissement, tels les Italiens et les Haïtiens. Au total, les immigrants originaires de pays arabes sont d’ailleurs en voie de dépasser les Italiens, dont la dernière vague migratoire date des années 1950 et 1960.
Tandis que les Algériens se concentrent davantage à Saint-Léonard, ce sont les Marocains qui sont en tête à Montréal-Nord : dans les cinq premières années de la décennie seulement, plus de 1150 Marocains s’y sont établis, selon le portait sociodémographique publié par la Ville de Montréal. Au dernier recensement, leur communauté dépassait les 1800 membres.
Les communautés maghrébines comprennent énormément d’enfants : près de 29 % des Marocains n’avaient pas 14 ans en 2006, et dans la communauté algérienne, ce taux grimpe à un tiers ! Il est évident que tous ces enfants sont en voie de changer le visage de la jeunesse nord-montréalaise. Déjà, près d’un enfant sur 15 à Montréal-Nord est d’origine maghrébine.
Théoriquement, l’insertion de ces nouveaux arrivants devrait être plus facile que pour d’autres. La grande majorité parle déjà français et ils sont nettement plus scolarisés que l’ensemble de la population : plus du tiers des Marocains détiennent un diplôme universitaire et seuls 12 % n’ont pas terminé leurs études secondaires.
Pourtant, ils accusent un taux de chômage de près de 20 % et un revenu moyen nettement en deçà de celui de l’ensemble de la population québécoise (25 500 $).
Les communautés plus anciennes
Toutefois, ce sont encore les Haïtiens qui immigrent le plus dans l’arrondissement. Entre 2001 et 2006, ils sont plus de 1600 à s’y être installés, constituant à eux seuls 25 % des arrivées totales. D’ailleurs, Montréal-Nord a attiré davantage d’Haïtiens que le quartier Saint-Michel, où se concentre pourtant la plus grosse communauté haïtienne du Québec. Ces nouveaux arrivants sont venus grossir les rangs de la communauté haïtienne nord-montréalaise, qui compte plus de 11 620 personnes, soit un tout petit peu moins que celle de Saint-Michel. D’après nos estimations, près d’un jeune sur cinq est d’origine haïtienne à Montréal-Nord ! L’immigration haïtienne a véritablement commencé dans les années 1960 et 1970. Ils sont alors des milliers à fuir le régime répressif de François Duvalier d’abord, puis de son fils Jean-Claude ensuite. Depuis, le flux migratoire est plutôt constant. Entre 1200 et 2000 Haïtiens arrivent chaque année au Québec. Ce chiffre devrait sensiblement augmenter dans les prochaines années, en raison des mesures de regroupement familial prises par Québec à la suite du tremblement de terre de janvier dernier. Les Haïtiens ne forment pas la plus ancienne communauté d’immigrants à Montréal-Nord. Des Italiens, principalement venus de la Molise, s’y sont installés dès le début du 20e siècle. Puis, après la Seconde guerre mondiale, une deuxième vague, plus importante encore, arrive au Québec. Aujourd’hui, Montréal-Nord compte quelque 5000 Italiens, qui sont à l’origine d’une vaste communauté de plus de 12 000 membres –enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants compris. C’est la première communauté ethnoculturelle de l’arrondissement –bien qu’elle soit en voie d’être dépassée par la communauté haïtienne. D’après nos estimations, plus de 1560 jeunes Nord-Montréalais se disent d’origine italienne –soit près de 15 % de ceux-ci. Montréal-Nord abrite ensuite un grand nombre de communautés plus réduites, tels les Libanais, les Salvadoriens et les Vietnamiens. Au total, près du tiers de la population de l’arrondissement est né à l’extérieur du Canada.
Source : Le Guide Montréal-Nord
Leila Cherkaoui, artiste peintre, expose en ce moment quelques-unes de ses œuvres à Portland dans le Maine aux Etats-Unis à La galerie de l'Université de la Nouvelle Angleterre, appelée aussi «Le Petit Joyau»…Suite
Les élections suédoises confirment la force des partis xénophobes et islamophobes dans les pays du Nord. Il y a dix ans, au début de l'année 2000, les Européens criaient au scandale : en Autriche, le chancelier chrétien-démocrate Wolfgang Schüssel formait un gouvernement de coalition avec le parti xénophobe d’extrême droite...Suite
Cette 21ème édition du Festival du Film Arabe de Fameck qui se déroulera du 13 au 25 octobre prochain s’annonce exceptionnelle grâce à une programmation de qualité, la présence d’artistes, de réalisateurs et de professionnels du monde arabe.
Une fois de plus les spectateurs pourront découvrir en exclusivité un cinéma dans sa diversité, un regard différencié sur le monde que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre.
Cette année, coup de projecteur pour le Maroc avec un hommage à une figure marquante du cinéma marocain, l’acteur Mohamed MAJD, des films inédits et en avant-première.
Des soirées rencontres, spectacles et différentes animations vous seront proposés pendant toute la période du Festival. Nous vous attendons nombreux, et nous vous rappelons que c'est vous, spectateurs, qui contribuerez aux succès de cette manifestation.
Source : Site de la Ligue de l’enseignement
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Cette exposition, réalisée par le CCME au sein du Musée de Marrakech, mettra à l’honneur pour la première fois au Maroc une quinzaine d’artistes d’origine marocaine, notoirement reconnus de par le monde : Aziza Alaoui (Maroc / Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Maroc / Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri (Maroc / Etats-Unis), Chourouk Hriech (Maroc / France) ; Charif Benhelima (Maroc / Belgique) ; Fouad Bellamine (Maroc / France) ; Hicham Benohoud (Maroc / France); Mohamed El Baz (Maroc / France) ; Lalla Essaydi (Maroc / Etats-Unis) ; Mounir Fatmi (Maroc /France) ; Bouchra Khalili (Maroc / France) ; Najia Mehadji (Maroc / France) ; Malik Najmi (Maroc / France) ; Ilias Selfati (Maroc / Espagne) ; Abderrahim Yamou (Maroc / France).
Ces artistes recourent à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leurs cultures, et se faire ainsi l’écho d’interférences créatives singulières entre le Maroc et le monde. Aussi, cette exposition se propose-t-elle de mettre en valeur ces correspondances géographiques, culturelles et émotionnelles dont se nourrissent leurs créations. Par ailleurs, cette exposition sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d’un documentaire audiovisuel portant sur les artistes exposants, qui sera projeté au Musée de Marrakech.
Le commissaire de l’exposition, M. Brahim Alaoui, est également directeur artistique de Marrakech Art Fair. Historien d’art et ingénieur culturel, il a aussi dirigé le Musée de l’Institut du Monde Arabe à Paris où il a organisé ces vingt dernières années de nombreuses expositions qui ont contribué à sa renommée.
Il est également membrede la Commission consultative pour les œuvres d’art auprès de l’UNESCO, membre de l’AICA (association internationale des critiques d’art) et consultant expert auprès de plusieurs fondations et institutions artistiques.
Source : CCME
Le Centre de la Culture Judéo-Marocaine (CCJM) et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisent une exposition itinérante sur les relations historiques entre le Maroc et l’Europe.
Au départ des traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les artistes peintres, les écrivains, les artisans et les populations dans leur ensemble, les sources de cette influence aujourd’hui réciproque améliorent également la connaissance des réalités de l’émigration tout en en modifiant la perception.
L’exposition, ainsi que les activités organisées dans son prolongement, alimentera les champs de réflexion sur les procédés d’échange et les modes de dialogue afin de mieux comprendre ces histoires singulières et croisées. Elle éveille également les consciences à une identité marocaine, ouverte sur le monde, mais qui n’en préserve pas moins une spécificité qui s’exprime entre autres aujourd’hui dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.
En faisant le lien avec le passé, l’objectif des commissaires de l’exposition (Paul Dahan et Sylvie Lausberg) est in fine de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d’encourager le respect mutuel et le dialogue d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
Source : CCME
Le Congrès des Marocains au Canada-GM: une contexture qui milite pour le rayonnement transatlantique du Royaume
Dans le but de concrétiser une telle ambition, qui n'est pas des moindres, le CMC-GM s'est donné à bras-le-corps grâce, entre autres, à son staff multidisciplinaire et multiculturel, à concocter toute une gamme aussi riche que diversifiée de programmes socioculturels dédiés à l'ensemble des ressortissants marocains qui constituent désormais actuellement un socle et une ossature non négligeables dans l'équation sur laquelle se base la société multiethnique canadienne.
Cette structure, qui ambitionne, en outre, de s'affirmer sur l'échiquier sociétal québécois et redorer le blason tant mérité de «représentant» d'une culture marocaine ancestrale et plurielle en mesure à plus d'un titre de contribuer à l'enrichissement aussi bien quantitatif que qualitatif de la sphère communautaire, n'a épargné le moindre effort en vue de programmer tant d'activités et d'événements de qualité dans différents secteurs d'activité au niveau de la métropole québécoise, a souligné le président du CMC-GM, Mohamed Jaouad, dans un entretien à la MAP.
Tenant coûte que coûte de traduire dans les faits le rôle et les missions que s'assigne le CMC-GM en matière de soutien au développement de l'action dévolue au milieu associatif d'inspiration et d'obédience marocaines, M. Jaouad a rappelé, en particulier l'organisation rehaussée par l'implication effective de bénévoles et la participation des membres de la communauté marocaine à une cérémonie grandiose à Montréal pour célébrer dans la joie et l'allégresse qui sied à pareil événement, le 11ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône des Ses glorieux ancêtres.
Le Congrès marocain du Canada vise également à "défendre de manière unifiée et sans équivoque les intérêts de la communauté marocaine au Canada, en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité et à faire prévaloir les droits de ses membres dans le pays d'accueil, tout en renforçant les liens économiques et socioculturels entre Rabat et Ottawa ", a-t-il précisé.
«Les Canadiens ont pris conscience depuis fort longtemps de l'apport tant appréciable et louable de la communauté marocaine qui demeure fortement imbibée d'une culture millénaire à la fois traditionnelle et moderniste", a-t-il dit, soulignant que des Associations et groupements de femmes marocaines œuvrent inlassablement dans l'objectif de donner corps à leur actions et de s'imposer afin que leur identité nationale et leur diversité soient confortées au sein de la société canadienne en général et à Québec en particulier.
Empreint d'un dynamisme hors pair, Le CMC bénéficie d'une présence et d'une notoriété de plus en plus accrues et agissantes auprès des différents représentants du gouvernement, de la classe politique, des représentations diplomatiques et des médias locaux, ainsi qu'au niveau du conglomérat associatif et culturel montréalais, a-t-il affirmé, soulignant que cette structure peut se targuer la réputation sans conteste d'une Fédération d'organisations locales, dans la mesure où elle regroupe des sections couvrant la région du Grand Toronto, la région d'Ottawa, Gatineau, Sherbrooke, le grand Québec et le Grand Montréal.
"Il s'agit de structures qui ont pour principale vocation, loin de tout empiètement et substitution aux Associations déjà existantes, de mettre en place les moyens nécessaires visant à développer et booster leur efficacité et rendre visibles leurs actions", a-t-il relevé.
Après avoir souligné que la communauté des ressortissants originaires du Maroc «est sans aucun doute celle qui croît le plus en termes d'effectif", M. Jaouad a toutefois estimé que son mouvement associatif demeure «embryonnaire».
Pour une communauté aussi importante que la notre, l'on compte moins de 30 Associations , a-t-il estimé, relevant d'une part, qu'elles ne sont point toutes du même dynamisme et d'autre part, même pour les plus énergiques d'entre elles, leurs actions «demeurent d'un impact insuffisant», dit le président du CMC-GM.
Il a, en outre, appelé à se mobiliser davantage au sein de la société d'accueil: de par la présence de plus en plus visible des membres de la communauté marocaine dans l'espace public canadien, il s'avère plus que jamais judicieux qu'ils doivent faire preuve de persévérance et de ténacité afin d'améliorer leur capacité d'agir et leur aptitude de communiquer dans le but de valoriser l'image de leur Patrie dans le pays d'accueil.
Un groupe de volontaires «GTMC» (Groupe de Travail Maroc-Canada) s'était constitué en 2008 dans l'objectif d'examiner la situation des membres de la communauté marocaine résidant au Canada et proposer des actions appropriées et efficientes afin de concrétiser ces objectifs, a-t-il rappelé, soulignant que moins d'un an plus tard, le GTMC a réuni les conditions idoines augurant de la création officielle du Congrès des Marocains du Canada.
Source : MAP
Rome abrite ce vendredi un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie. Le débat portera sur le rôle de la diaspora et les projets de développement…Suite
Une nouvelle ligne aérienne sera lancée en novembre prochain vers Marrakech et Agadir depuis Stockholm, indique un communiqué de l'ambassade du Maroc à Stockholm (Suède).
En prévision du lancement de cette nouvelle liaison aérienne par la compagnie low cost Norwegia, et dans le cadre de la promotion touristique du Royaume du Maroc en Suède, la délégation de l'Office national du tourisme à Stockholm organise en collaboration avec l'ambassade du Royaume du Maroc, une exposition touristique à la Gare centrale de Stockholm et ce du 20 au 25 septembre 2010, précise le communiqué.
Ayant pour objectif de présenter les opportunités touristiques de notre pays, cette exposition vise en premier lieu le grand public suédois et est actuellement visionnée par des milliers de visiteurs par jour, poursuit le document.
Cette exposition, ajoute la source, comprend notamment la projection de films touristiques, la distribution de brochures ainsi que la présentation des photos artistiques du Royaume.
Premier évènement de ce genre à Stockholm, cette exposition entre dans le cadre de la campagne touristique amorcée par notre pays vis-à-vis des pays scandinaves qui vise l'accueil en 2010 de plus de 80.000 voyageurs venus des pays nordiques.
Source : MAP
La France va présider le G8 à partir du 1er janvier 2011. Nicolas Sarkozy prépare déjà les thèmes qu'il veut aborder.
Nicolas Sarkozy entend justifier le maintien du G 8 lorsque la France en assumera la présidence, à partir du 1er janvier 2011, en évoquant les défis communs auxquels les grands pays industria-lisés sont confrontés. Pourraient notamment figurer au programme la question des flux migratoires -un sujet politique sensible, notamment aux yeux de l'électorat de droite- et les problèmes liés à Internet. Le conseiller diplomatique du président, Jean-David Levitte, et le sherpa adjoint, Olivier Colom, sont chargés de tester les idées du chef de l'Etat auprès des sept partenaires de la France.
Source : L’Express
Le colloque international et interdisciplinaire «La mort musulmane en contexte d’immigration et d’islam minoritaire: enjeux religieux, culturels, identitaires et espaces de négociations» présente deux événements d’intérêt sur le campus. Le premier est la conférence «L’islam, allié de la laïcité» prononcée par Abdelleh Boussouf, docteur en histoire et secrétaire général du Conseil consultatif de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à Rabat au Maroc. Celle-ci aura lieu le mardi 28 septembre, à 11 h 30, au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. Le deuxième consiste en une table ronde le lendemain, à 20 h, au Musée de la civilisation, sur le thème de la «Diversité religieuse, espace public/espace privé, signe religieux: du hidjab au niqab/burqa». Participeront à cet échange Atmane Aggoun (CNRS, France), Abdelleh Boussouf (CCME, Maroc), Yolande Geadah (chercheuse féministe autonome, Montréal) et Diane Lamoureux (Université Laval). Ces activités sont organisées par la Chaire d’enseignement et de recherches interethniques et interculturels (CERII) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en collaboration avec le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT) dans la série de conférences sur le thème du vivre ensemble.
Source : Au fil des événements
Que penser d’une Caisse d’allocations familiales qui considère les retraités marocains voulant concilier une vie en France et au Maroc comme fraudeurs ? Omar Samaoli, gérontologue et directeur de l'Observatoire Gérontologique des Migrations en France (OGMF) ne voit pas pourquoi il faudrait contraindre ces personnes « à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte. »
- Yabiladi : La CAF de Perpginan a récemment suspendu les allocations de 150 retraités marocains. Quelle est en général la situation de ces personnes en France ?
- Omar Samaoli : La situation des retraités marocains en France reste, dans ses contours, très inégale. Elle est le reflet de ce qu’a été l'immigration et la vie d'immigrés au travail, jonchée dans de très nombreuses situations par les péripéties de la vie de ces anciens travailleurs: périodes de chômage ou d'inactivité, petits salaires, peu de cotisations… Dans bon nombre de cas, comme ceux des femmes marocaines qui arrivent de plus en plus à l'âge de la retraite, on peut dire qu'il s'agit d'une arrivée dans la vieillesse marquée d'abord et surtout par une grande précarité.
Plus que jamais les inégalités des revenus à la retraite sont encore flagrantes et si ce public se rapproche des retraités français pauvres ou vivant de peu, il a de surcroit au dessus de sa tête cette épée de Damoclès au sujet de la circulation, du transfert ou l'utilisation libre des prestations sans limite territoriale ou encore les durées de séjours à respecter.
- Pourquoi les retraités ne rentrent-ils pas au Maroc définitivement?
- Cette question n'est plus d'actualité pour personne et ne concerne pas que les retraités marocains. Si des conditions objectives comme les contraintes, la vie à refaire, les adaptations nécessaires dans un pays d'origine qui bouge, l'éloignement à vivre ou même l'isolement dans bon nombre de cas pour ceux dont toute la famille est aujourd'hui en France, beaucoup n'ont rien perdu ni de leur marocanité, ni de leur attachement à ce pays.
Et je ne vois pas pourquoi il faudrait systématiquement faire violence à ces vieux pour les contraindre à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte.
- A votre avis, pourquoi les Marocains semblent-ils être visés davantage que d'autres populations en France?
- Il est assez curieux que cette sévérité s'exerce sur les plus modestes, les désignant comme des fraudeurs dans une illégalité totale et sans que personne ne mette un terme à ces pratiques honteuses et indignes de ce pays, condamnées aussi par d'autres institutions françaises.
Combien sont les Français qui ne sont pas physiquement dans leur logement mais qui sont chez leurs enfants, à la campagne ou autre qui subissent des contrôles de ce genre et à qui on réclamerait de rembourser des « trop perçus indûment » ?
Les Etres humains ne sont pas des marchandises qu'on déplace par des calculs inavoués ou pour des effets d'annonce. Les problèmes de la France ne sont pas dans ces miettes qui font vivre ou survivre ces vieux, ils sont bien ailleurs.
Par la même occasion, on aimerait savoir ce que sont devenues les pensions qui n'ont jamais été versées et tout autant de pensions de reversions (dont bénéficient normalement les veufs des retraités) qui n'ont pu être réclamées ?
Mais il est rassurant de savoir qu'il y a en France aussi des gens épris de justice, d'équité et soucieux du vivre ensemble même aux âges les plus avancés de la vie.
Source : Yabiladi
La croissance globale au Maroc se situerait à près de 4 pc pour l'ensemble de 2010, en dépit du recul prévisible de la valeur ajoutée agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.
S'exprimant lors d'un point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du conseil de la Banque centrale, M. Jouahri a précisé que "les derniers indicateurs conjoncturels disponibles confirment le redressement de la croissance des activités non agricoles, entamée au 4-ème trimestre 2009".
Ainsi, l'output gap non agricole, plus pertinent pour l'analyse des pressions inflationnistes, devrait enregistrer des valeurs légèrement positives, a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne la balance des paiements, M. Jouahri a, par ailleurs, noté "une performance des exportations", due particulièrement aux exportations des phosphates et dérivés, ajoutant que les ressources touristiques ont repris avec plus de 6 pc en août dernier et le transfert des Marocains résidant à l’étranger avec 8 pc.
S'agissant des avoirs extérieurs, le gouverneur de Bank Al Maghrib a relevé une "amélioration d'entre 6 et 7 mois d'importation de biens et de services", notant toutefois une baisse "très importante" des investissements directs extérieurs liée à la crise internationale.
Par ailleurs, "l'analyse des conditions monétaires à fin juillet 2010 montre la poursuite de la croissance modérée de M3, avec un rythme de 6,3 pc en glissement annuel, après 6,5 pc en moyenne au cours du deuxième trimestre 2010", a-t-il souligné, ajoutant qu'en dépit du ralentissement du rythme de progression du crédit bancaire, il demeure soutenu à 11,6 pc.
S'agissant des liquidités bancaires, l'alimentation d'adjudications et d'avances de 7 jours ont atteint 20 milliards de dirhams, a-t-il ajouté.
Bank Al Maghrib a maintenu inchangé son taux directeur à 3,25 pc dans un contexte marqué par une balance de risques "légèrement orientée à la hausse", en liaison essentiellement avec les perspectives d'évolution des prix à l'importation, ainsi qu'une prévision centrale de l'inflation en ligne avec l'objectif de stabilité
Pour sa part, l'inflation devrait être en moyenne, selon les prévisions établies par Bank Al Maghrib, de l'ordre de 1 pc en 2010 et avoisiner 2 pc sur l'horizon de prévision de six trimestres.
Au terme du quatrième trimestre 2011, l'inflation serait également proche de 2 pc, alors que l'inflation sous-jacente devrait rester modérée, ne dépassant pas 2 pc.
Source : MAP
Un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie se tiendra, vendredi prochain, à Rome avec comme toile de fond un débat sur le rôle de la diaspora marocaine et les projets de développement au Maroc.
Lors de ce séminaire, qui sera organisé avec le concours notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et du ministère italien des affaires étrangères, plusieurs thèmes seront développés sur les politiques d'intégration et les actions de développement initiées entre le Maroc et l'Italie.
Une "cartographie" des flux migratoires entre les deux pays sera présentée au cours de ce séminaire auquel concourent également l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Conseil National italien pour l'économie et le travail (CNEL).
Le programme de la manifestation prévoit également une intervention de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger sur "la diaspora marocaine à l'étranger et le développement du Maroc".
Le volet intéressant le Maroc dans une étude réalisée en partenariat avec l'OIM sera présentée lors de ce séminaire d'une journée auquel participera aussi le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)…Suite
Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.
Le nombre de Marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin août dernier, 217.692 travailleurs, suivis des Equatoriens (175.463), des Colombiens (118.220) et des Chinois (81.794), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.
La même source précise que la Catalogne (432.299 affiliés) et Madrid (395.945 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44,1 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.
Un total de 1.877.934 de travailleurs étrangers étaient affiliés au système de sécurité sociale en Espagne jusqu'à fin août dernier, note le département du Travail et de l'immigration, ajoutant que 670.267 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.207.667 issus d'autres communautés.
Source : MAP
Nicolas Sarkozy tente avec son offensive sécuritaire de rallier une partie de l'électorat d'extrême droite pour compenser les défections dans son camp, mais il prend ainsi le risque de perdre sur les deux tableaux.
Le chef de l'Etat ne sera en effet pas jugé sur ses promesses de candidat, comme en 2007 où il avait "siphonné" une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen, mais sur son bilan en matière de sécurité et d'immigration, estiment des analystes.
"Au moment de voter, les électeurs Front national penseront moins en terme d'annonces que d'action. Or, sur ce plan, il n'y a pas eu grand-chose", dit ainsi à Reuters Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite.
Selon lui, Nicolas Sarkozy est "dans la communication et la surenchère verbale" mais son bilan en matière de lutte contre la délinquance est mitigé et il n'ira "jamais aussi loin que les électeurs FN le souhaitent".
En 2007, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 10,54% des voix lors du premier tour de la présidentielle, loin des 16,86% réalisés en 2002. Sa fille Marine est donnée à environ 12% des voix dans les enquêtes d'opinion pour 2012.
Des sondages montrent la difficulté pour le chef de l'Etat de convaincre durablement les sympathisants frontistes, y compris sur la question des Roms.
Si l'annonce fin juillet, lors de son discours de Grenoble, du démantèlement de 300 camps de gens du voyage, ainsi que leur renvoi en Roumanie et en Bulgarie, a pu dans un premier temps séduire les proches du FN, ses effets se sont vite estompés.
Nicolas Sarkozy a pu constater la désaffection des partisans de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine lors des élections régionales du printemps dernier.
Une partie d'entre eux se sont abstenus et d'autres sont revenus à un vote Front National, ce qui explique en partie le regain du mouvement frontiste.
Les différentes enquêtes menées depuis mars 2010 "montraient une stabilisation à un niveau bas de la popularité de Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants FN, autour de 30%", explique à Reuters Damien Philippot, de l'institut de sondages Ifop.
"Stopper cette hémorragie en vue de 2012, cela impliquait de revenir aux fondamentaux pour cette frange de l'électorat en attente d'action sur l'insécurité et l'immigration", dit-il.
Selon lui, Nicolas Sarkozy avait de toute façon le temps de recentrer son discours avant l'échéance présidentielle.
De plus, cette séquence intervenait au bon moment dans le tempo présidentiel dans la mesure où elle permettait de faire concurrence aux contestations liées à la réforme des retraites ou aux remous causés par l'affaire Woerth-Bettencourt.
"Grâce au symbole 'Roms', très fortement médiatisé, il s'agissait donc de donner un tour très concret à un discours sécuritaire qui peinait à convaincre les franges les plus radicales de l'électorat", explique Damien Philippot.
Dans un premier temps, les enquêtes ont semblé montrer un regain d'attention auprès de l'électorat frontiste.
En août, dans le baromètre Ifop/Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy gagnait ainsi sept points auprès des sympathisants FN (40% de bonnes opinions), ce qui traduisait un léger mieux, mais ne garantissait pas un retour d'affection durable.
Toutefois, la dernière vague du baromètre Ifop/JDD infirmait cette tendance à la hausse, Nicolas Sarkozy perdant quatre points au niveau de l'ensemble des Français et 10 points parmi les proches du FN, souligne Damien Philippot.
Ce constat ne surprend pas Jean-Yves Camus. "Aux yeux des électeurs FN, les Roms ne sont qu'une catégorie relativement mineure", explique-t-il.
Le politologue souligne que la plupart des lepénistes ne veulent pas de l'immigration choisie mise en avant par le chef de l'Etat, mais "le renvoi des étrangers".
Parallèlement, les scandales à répétition, des cigares de Christian Blanc aux cumuls de rémunérations des ministres en passant par le soupçon de conflit d'intérêt qui plane sur le ministre du Travail Eric Woerth pourraient faire perdre au chef de l'Etat les derniers électeurs venus du FN.
"Ce qui est sûr, c'est que Nicolas Sarkozy va avoir du mal à garder l'électorat sensible à la thématique populiste qui avait lâché en 2007 le Front national et voté pour lui", estimait en juillet dans Libération le sociologue Erwan Lecoeur.
Damien Philippot cite aussi parmi les raisons de la défiance de l'électorat FN l'impression de confusion donnée par la gestion de l'affaire des Roms et l'idée que la manière dont le gouvernement gère cette affaire pourrait nuire à l'image de la France, dont la politique a été critiquée à l'international.
Enfin, la réforme des retraites "suscite auprès des proches du FN, comme de nombreux Français, une insatisfaction forte qui intervient aujourd'hui comme l'un des premiers critères de jugement de la politique présidentielle".
Source : L’Express/Reuters
Le Parlement roumain a qualifié les renvois de Roms par Paris de "violations graves" du droit des citoyens tout en rejetant tout lien entre la problématique rom et l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen, dans une déclaration rendue publique mercredi. "La Chambre des députés et le Sénat prennent acte avec inquiétude des actions récentes des autorités françaises et d'autres Etats européens dirigées contre un groupe de citoyens roumains roms et qui se sont traduites par des expulsions ou des rapatriements de ces derniers, dans le cadre d'actions discriminatoires", précise cette déclaration dont l'AFP a obtenu une copie. "Ces actions constituent une violation grave des droits et des libertés citoyennes", poursuivent les parlementaires. Ils "saluent" en revanche les condamnations et critiques émises contre ces expulsions par le Parlement européen, la Commisaire européenne à la Justice Viviane Reding, l'Onu et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Le Parlement de Roumanie rejette catégoriquement toute tentative politique de lier artificiellement la problématique rom ou celle du fonctionnement du système judiciaire roumain à la perspective d'adhésion de notre pays à l'espace Schengen en mars 2011", ajoute le texte. La Roumanie, comme la Bulgarie, sont sous surveillance de l'UE dans les domaines des réformes du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. Le Parlement demande également au président roumain Traian Basescu de "prendre toutes les mesures" nécessaires pour "défendre les droits fondamentaux de tous les citoyens roumains" et pour aboutir à la mise en place effective d'une stratégie nationale, en Roumanie, mais aussi européenne pour les Roms. La Roumanie compte une des plus importantes communautés roms d'Europe évaluée entre 530.000, selon le recensement, et 2,5 millions selon les ONG. La Commission européenne doit décider le 29 septembre de lancer ou non contre la France des procédures d'infraction pour violation de la législation européenne au sujet des expulsions controversées décidées depuis plusieurs semaines.
22.09.10
Source : Le Monde/AFP
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi après-midi dans le centre de Stockholm pour protester contre l'entrée au Parlement de l'extrême droite après leur percée historique aux législatives de dimanche, a constaté l'AFP.
Autour du slogan "écrasez les racistes!" quelque 6.000 manifestants selon la police se sont réunis dans le calme sur la place de Sergelstorg agitant banderoles et pancartes…Suite
Abdellatif Laâbi, né à Fès en 1942, est un traducteur, écrivain et poète marocain. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb…Suite
La CAF a décidé de suspendre les allocations à des retraités marocains (ils seraient 150) au motif qu'ils vivent dans leur logement moins de 8 mois par an. Ne pouvant plus payer leur loyer, ils sont menacés d'exclusion.
"Tous ces gens vont se retrouver à la rue. C'est avant tout un problème humain", dénonce M e Chninif, l'avocat d'une dizaine de retraités marocains résidant dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan, actuellement menacés d'expulsion de leur logement. Pour eux, l'histoire a commencé en mai par une lettre émanant de la Caisse d'allocations familiales (CAF) des P.-O. les informant que l'allocation logement, dont ils bénéficiaient jusque-là, était suspendue et qu'ils devaient s'acquitter des sommes "indûment" versées depuis trois ans. Motif : la réglementation prévoit que tout allocataire doit habiter son logement au moins huit mois par an pour bénéficier de cette prestation. Or, "après vérification de votre dossier et des informations que vous avez fournies", précise la CAF, "il n'a pas été possible de déterminer que vous occupez votre logement de manière permanente".
"Un contrôle abusif"
"Mais quels contrôles ont été effectués ? On leur a demandé de présenter leurs passeports pour savoir à quel moment ils se trouvaient sur le territoire français. Certains ont refusé. D'autres les ont fournis. Sur quelles bases juridiques, la CAF a le droit de vérifier les entrées et les sorties du territoire ? Il y a eu beaucoup d'abus c'est sans doute vrai, mais là il s'agit aussi d'un contrôle abusif de la CAF dont ils sont victimes. D'autant que ces c ontrôles visent actuellement, de manière sélec tive, des retraités qui sont essentiellement d'origine marocaine", ajoute l'avocat. "Cette décision est illégale et ne peut être qu'annulée. Ils doivent prouver qu'ils occupent leur logement alors que c'est à la CAF de prouver le contraire". Et M e Chninif de rappeler une délibération de la HALDE (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) du 6 avril 2009 qui avait estimé que des "décisions de la CAF prises dans des conditions similaires, revêtaient un caractère discriminatoire fondé sur la nationalité, prohibé par la Cour européenne des droits de l'homme." A rrivés dans les années 70, la plupart des retraités concernés par cette affaire travaillaient dans le bâtiment ou l'agriculture. Nombreux à ne pas avoir été déclarés pendant très longtemps, ils n'ont pu prétendre à la nationalité française, ni au regroupement familial. La plupart de ces hommes vivent ainsi seuls à Perpignan, loin de leur famille restée au pays, "tolérés" par leur seul titre de séjour renouvelée depuis plusieurs dizaines d'années et touchant la maigre pensi on de retraite (de 300 à 600 euros par mois) qui leur est due pour services rendus. Et c'est bien là leur dilemme. Un des liens qui les retient sur le sol français, au risque de ne plus rien percevoir s'ils repartent au Maghreb.
"Avec cette seule pension et sans l'allocation logement, ils ne peuvent plus payer leur loyer. Par conséquent, le propriétaire se retourne contre eux et les a assignés en justice", explique l'avocat.
"Où iront-ils ?"
Quelques-uns étaient convoqués la semaine dernière devant le tribunal d'instance de Perpignan qui devait statuer sur la rupture du contrat de bail sollicitée par le propriétaire. Le jugement étant immédiatement applicable. Or, l'audience a été renvoyée au 29 septembre. Le temps, espère M e Chninif que la commission de recours de la CAF qu'il a saisie en juin, et qui doit se pencher sur le dossier ce mois-ci, annule sa décision de suspension des aides au logement. "Ces gens n'ont même pas conscience qu'ils risquent de se retrouver dehors, tellement cela paraît surréaliste. Ils sont là depuis toujours. Où iront-ils ?" Ceux-là, mais pas seulement... Car, après enquête, et à simplement discuter avec les intéressés aux abords de la place Cassanyhes (ci-dessous), on s'aperçoit qu'ils sont bien plus nombreux à se promener dans le quartier, un courrier de la CAF en main. Suspension de l'APL, du RSA... Ils seraient 150 ressortissants marocains, voire plus, tous locataires dans les quartiers Saint-Jacques et Saint-Mathieu, à être visés par une mesure similaire. Une vague de retrait des allocations qui aurait été déclenchée par l'enquête sur un vaste réseau de fraudes immobilières (ci-contre). Alors pourquoi viser les seuls locataires ? Et surtout y a-t-il un contrôle ciblé d'une certaine tranche de population ? La CAF, de son côté, assure que "non».
Source : L’Indépendant
L'association SMILEY est une association Loi 1901 qui s'est engagée dans des actions visant à favoriser le vivre ensemble, le respect mutuel, la convivialité, le partage et la solidarité. Elle prépare à Montpellier un événement interculturel en vue de mobiliser les forces vives de la communauté marocaine du Languedoc Roussillon et les acteurs de la vie locale pour offrir à la ville et sa région un moment de rencontre et de dialogue…Suite
La politique d’expulsion des Roms, menée par Nicolas Sarkozy, a été fortement critiquée par la communauté internationale.
Entretien avec Jean-Pierre Liégeois, fondateur du Centre de recherches tsiganes de l’Université Paris V – Sorbonne et qui travaille depuis 1982 en étroite collaboration avec le Conseil de l’Europe.
propos recueillis par céline girard
Le gouvernement français a pris récemment plusieurs mesures de démantèlement de campements de Roms et de reconduites à la frontière. Par quels facteurs historiques et sociologiques s’expliquent ces mesures prises par le gouvernement français à l’encontre des Roms ?
Tout au cours de l’histoire, les Roms ne sont pas inconnus, mais méconnus. L’image qu’on s’en fait passe par des préjugés souvent cristallisés en stéréotypes, donc très difficiles à modifier. La différence déconcerte, et dès l’arrivée de familles dans l’Europe des 14e et 15e siècles, commencent à se construire des images fondées sur des a priori. On ignore l’origine de ces familles, donc on l’invente. On est dans l’imaginaire, et au fil des siècles s’est constitué un réservoir de représentations dans lequel il suffit de puiser pour aller chercher les éléments dont on a besoin, pour justifier une attitude de rejet, un comportement discriminatoire, cela y compris au niveau politique le plus élevé. Il suffit d’analyser les discours politiques pour voir clairement qu’ils s’alimentent à une image souvent fausse, négative ou folklorique, qui vient ensuite justifier les décisions qui seront prises.
Aujourd’hui on en revient, et c’est une régression, à une action de rejet identique à celle de la fin du Moyen-Age, aussi négative et contre-productive en regard d’une amélioration de la situation. On amalgame, on stigmatise, on manipule les images et l’opinion, on joue sur la peur du différent et du « nomade », on agite le « risque » d’une migration importante. Finalement on n’intègre pas, mais on monte les populations les unes contre les autres en faisant appel aux stéréotypes les plus caricaturaux. On se met hors-la-loi, tant en référence aux textes nationaux qu’en référence aux textes européens et internationaux.
D’où vient plus spécifiquement l’amalgame qui est fait actuellement entre les populations Roms et la question de l’insécurité ?
L’amalgame est facilité par la méconnaissance. Utiliser ainsi des boucs émissaires en essayant de rassembler les suffrages autour de leur expulsion, c’est mettre sans risque le projecteur sur des « problèmes de sécurité » qui sont hypertrophiés pour faire oublier des affaires plus gênantes pour le pouvoir en place. En France aujourd’hui, on assiste à un rejet généralisé des Roms, à un déni de droit caractérisé. Les indicateurs objectifs sont nombreux, sur des bases strictement juridiques.
Par exemple le Comité européen des droits sociaux, et à sa suite le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, ont, il y a plusieurs mois, déjà notifié à la France, pour les « Gens du voyage » et les Roms, en raison des conditions de vie qui leur sont faites, sa violation de 7 points de la Charte sociale européenne, que la France a pourtant ratifiée.
Quelles sont les différences de traitement des minorités Roms au niveau européen ? A quel accueil et à quelle intégration auront-ils droit en Bulgarie et Roumanie ?
Je crois important de rappeler qu’on s’inscrit dans mille ans d’histoire, dont plus de la moitié en Europe. Au cours de l’histoire il n’y a pas eu de différence majeure concernant la situation des Roms d’un Etat à l’autre, ni de différence dans les politiques menées à leur égard, mais simplement des variations selon les époques. La négation des Roms sous des formes diverses a été une des choses d’Europe les mieux partagées. Actuellement, bien que le rejet reste dominant, les textes internationaux donnent un cadre de respect des minorités, notamment les textes du Conseil de l’Europe, comme la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Ainsi des espaces dans l’éducation ou les médias sont ouverts pour les minorités. Mais la France est un des très rares Etats, d’ailleurs le seul parmi les 27 de l’Union européenne, à ne pas avoir signé cette Convention.
La Roumanie vit une situation économique catastrophique et un rejet terrible, alors que 10% de la population roumaine est rom. Mais la Roumanie développe de nombreuses actions en faveur des Roms et elle a innové en plusieurs domaines, comme la mise en place d’un réseau d’inspecteurs de l’éducation, de médiateurs scolaires roms (…) etc. En Bulgarie, l’héritage de la période communiste est difficile, les Roms forment 10% de la population, les conditions économiques sont difficiles, et le rejet de la population est extrême, et on assiste à une montée du nationalisme politique. Le rôle des institutions européennes est donc fondamental pour développer des programmes d’action positive à l’égard de cette minorité importante. Avec 10 à 12 millions de personnes en Europe, cette minorité n’a pas d’Etat derrière elle pour la défendre.
22 septembre 2010
Source : Le Soir Echos
Les étudiants issus de l’immigration récente représentent une faible proportion des milliers d’étudiants et de diplômés de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, mais 80 % de ceux qui frappent à la porte du centre de gestion de carrière ESG UQAM afin d’être guidés dans leur démarche de recherche d’emploi. Ils ont beau détenir un diplôme canadien, les immigrants reçus au pays alors qu’ils étaient âgés de 18 ans ou plus devront batailler dur afin de décrocher un emploi et faire mentir les conclusions d’une nouvelle étude.
Les immigrants reçus au pays à l’âge adulte ne tirent pas les mêmes avantages d’un diplôme canadien que ceux arrivés avant l’âge de la majorité, souligne avec force l’étude «Un diplôme postsecondaire canadien: un tremplin vers des emplois de qualité pour les immigrants?», diffusée cette semaine par l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP).
Les immigrants détenteurs d’un diplôme étranger sont handicapés sur le marché de l’emploi au Québec, c’est largement documenté. Mais qu’en est-il des immigrants qui ont décroché un diplôme d’un collège ou d’une université canadienne?, se sont demandé Maude Boulet et Brahim Boudarbat de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal.
La conclusion qu’ils tirent est sans appel: même s’ils ont un diplôme canadien en poche, les immigrants arrivés à l’âge adulte au pays se trouvent plus difficilement un emploi, par rapport aux Canadiens de naissance et même par rapport aux immigrants accueillis avant l’âge de 18 ans.
C’est au Québec que le fossé entre les taux d’emploi des immigrants arrivés à l’âge adulte (84,6 %) et ceux des Canadiens de naissance (92,2 %) est le plus grand, soit 7,6 points. En Ontario, l’écart est de 6,7 points, alors qu’en Colombie-Britannique, il n’est que de 2,4 points.
«Alors, ce n’est pas seulement la reconnaissance des diplômes qui pose problème. Même avec un diplôme canadien, ça ne marche pas pour les immigrants qui sont arrivés à l’âge adulte au Canada ou au Québec», fait valoir Maude Boulet qui a décortiqué l’Enquête nationale auprès des diplômés (2005), promotion 2000. «C’est la première fois que ce genre de données est exploité dans ce sens», indique au passage son directeur de thèse, M. Boudarbat.
Qui plus est, lorsqu’ils réussissent à décrocher un emploi, leur salaire moyen est largement inférieur à celui de ceux nés sur le territoire canadien et celui des immigrants arrivés avant l’âge adulte.
«On n’a pas identifié de causes exactes», fait rapidement remarquer la doctorante. «C’est peut-être le fait d’avoir un premier diplôme à l’étranger et un deuxième ici, ou qu’ils parlent moins bien la langue française ou anglaise, ou qu’ils ont acquis moins d’expérience canadienne alors qu’ils sont plus âgés», suggère Mme Boulet, qui multiplie les articles sur les défis posés aux immigrants sur le marché du travail au Québec, en guise d’hypothèses.
D’ailleurs, c’est au Québec que les immigrants arrivés à l’âge adulte font le plus face à des difficultés lorsqu’ils s’affairent à trouver un gagne-pain. Ils sont désavantagés par rapport aux Canadiens de naissance, selon tous les indicateurs de qualité d’emploi, parmi lesquels figurent le salaire horaire, la stabilité d’emploi, le nombre d’heures travaillées par semaine, le lien entre l’emploi occupé et le programme d’études. Par contre, sur le plan salarial, l’écart ajusté entre les salaires des immigrants arrivés au Québec alors qu’ils étaient âgés de 18 ans ou plus et les personnes qui ont vu le jour au Canada est moins élevé au Québec qu’en Ontario et en Colombie-Britannique. Si les immigrants reçus à l’âge adulte gagnent, au Québec, en moyenne 7,6 % de moins que les Canadiens de naissance, ils reçoivent un salaire inférieur de 12 % en Ontario et de près de 20 % moindre en Colombie-Britannique par rapport à leurs collègues nés au pays.
«Même si c’est la province [le Québec] qui présente le meilleur bilan sur le plan salarial, il faudrait toutefois des efforts additionnels pour faciliter l’accès à l’emploi de ces immigrants», croit Maude Boulet.
Néanmoins, les immigrants arrivés avant l’âge adulte au pays — essentiellement avec leurs parents — affrontent avec plus de succès le marché du travail que ceux qui s’y sont installés après avoir soufflé leurs 18 bougies. Ceux-ci occupent un emploi permanent et à temps complet dans une proportion semblable à celle observée du côté de ceux nés au pays. Ils touchent également un salaire comparable à celui des Canadiens de naissance. Mais, principale ombre au tableau, leur emploi est moins fréquemment en lien avec le programme d’études dans lequel ils étudiaient.
Donc, l’âge que les immigrants ont au moment où ils plient bagage et fixent leurs pénates au Canada est un «déterminant important» de l’accès à l’emploi, mais aussi de la qualité d’emploi, ont conclu les chercheurs, sans toutefois citer d’âge idéal.
«Ainsi, ce n’est pas le fait d’être immigrant qui pénalise sur le marché du travail, mais le fait de ne pas être ici depuis longtemps, d’être passé par le système. Les immigrants qui arrivent très jeunes, ils se comportent de la même façon que ceux qui sont nés ici. Ils ont acquis les mêmes façons de faire. Ça les avantage beaucoup», estime le professeur agrégé Brahim Boudarbat. «Cela dit, on vient atténuer l’hypothèse de la discrimination», ajoute-t-il.
Mais qu’en est-il de l’idée reçue «À scolarité égale, chances égales»? Aux oubliettes? «On ne peut pas non plus écarter complètement l’hypothèse de la discrimination, mais, d’autre part, on ne peut pas dire que c’est de la discrimination sur la race, parce que ceux arrivés avant l’âge adulte ne la subissent pas», répond Maude Boulet.
«Ce sont des gens qui ont des attentes très élevées. Leur objectif professionnel en sortant avec un baccalauréat ou une maîtrise est d’accéder, tout de suite, à des postes de direction. Ils entreprennent des démarches qui sont hors cible pour eux, et ça prend six mois avant qu’ils s’en rendent compte», fait remarquer le directeur général du centre de gestion de carrière ESG UQAM, Benoit Desgroseillers. Les étudiants issus de l’immigration récente représentent de 20 à 30 % de tous les étudiants de l’École des sciences de la gestion, évalue-t-il à vue de nez, mais 80 % de ses «clients». Pas moins de 800 étudiants qui frappent à sa porte afin de les consulter, lui ou un de ses coéquipiers, ont immigré au Québec il y a quelques années seulement. «Ils sont surreprésentés dans les organismes comme le nôtre», souligne-t-il.
Choc des cultures
Les immigrants reçus au pays à l’âge adulte méconnaissent tout ou presque des processus d’embauche des entreprises au Québec; ce qu’ils ont en tête, ce qu’ils ont pu connaître dans leur pays d’origine ne correspond pas nécessairement à la réalité d’ici, selon M. Desgroseillers.
«Les étudiants, ici, de 18, 20, 25 ans ont déjà une expérience de travail lorsqu’ils ont terminé leurs études. Si ce n’est pas le cas, ils partent avec un certain retard parce qu’ils sont en concurrence avec des gens qui ont des baccalauréats comme eux. Pour [les étudiants issus de l'immigration], la démarche scolaire est une étape, alors que le travail en est une autre. On ne fait pas les deux en parallèle. À cause de l’absence d’expérience locale, une alarme va sonner chez les recruteurs des différentes firmes où ils vont poser leur candidature: « Est-ce que cette personne-là est intégrée à la culture en général, et à la culture organisationnelle qui prévaut dans mon entreprise? » Difficile d’en faire la preuve si on n’a pas d’expérience professionnelle sur le terrain.»
Surspécialisés ?
Plus de 45 % des immigrants qui ont été reçus au Québec à l’âge adulte ont complété une maîtrise ou un doctorat, contre 17 % en Colombie-Britannique et 27 % en Ontario. «Il y a une tendance au Québec à aller chercher les diplômes les plus élevés possible qui ne sont pas nécessairement en adéquation avec les besoins du marché du travail», soutient Brahim Boudarbat.
Le président du Conseil du patronat, Yves-Thomas Dorval, appelle aussi à une meilleure prise en compte des exigences du marché dans l’élaboration des cibles en matière d’immigration. «Il faut arrimer davantage les critères de sélection des immigrants aux besoins du marché du travail», fait-il valoir. À cet égard, favoriser les francophones ne doit pas être une règle sacro-sainte dans le processus de sélection des immigrants, soutient-il.
M. Desgroseillers balaie l’hypothèse selon laquelle des étudiants ne réussissent pas à décrocher un emploi parce qu’ils souffrent de surspécialisation. «Ils ne sont pas surspécialisés pour leur domaine d’activité. Ils sont surspécialisés par rapport à l’absence d’expériences sur le terrain», met-il de l’avant.
Le D.G. du centre de gestion de carrière presse les étudiants d’acquérir une expérience de travail alors qu’ils sont toujours sur les bancs d’école ou de s’impliquer au sein d’associations étudiantes, et tant pis s’ils ne sont pas rémunérés. «Ils géreront des projets, géreront des budgets, géreront des ressources humaines. Ce n’est pas parce que ce n’est pas rémunéré que ce n’est pas payant dans le c.v.», fait valoir Benoit Desgroseillers.
Source : En 24 heures
Soutenir et encourager la participation des immigrés issus des pays tiers à l'UE dans la société politique et civile luxembourgeoise, voilà le but affiché du prochain forum À citoyenneté égale, le 6 novembre à Luxexpo. «L'intégration est un effort qui doit être fait par toutes les couches de la population», explique Furio Berardi, président du Comité de liaison des associations d'étrangers (CLAE).
C'est pourquoi des acteurs politiques de premier plan interviendront lors de ce forum : Xavier Bettel (échevin de la Ville de Luxembourg), Marie-Josée Jacobs (ministre de l'Intégration), Nicolas Schmit (ministre du Travail), Gaby Schäfer (délégué à l'Intégration de la Sarre), Josiane Madelaine (vice-présidente du conseil régional de Lorraine). Une allocution enregistrée de Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, sera également diffusée.
Le projet a débuté en juillet 2008 avec une réflexion sur la participation du monde associatif lié aux étrangers, pas seulement du Grand-Duché, mais aussi de la Grande Région. La Lorraine et les Länder voisins ont été ainsi invités à participer au projet. Puis, en 2009, toutes ces associations ont eu l'occasion de débattre sur l'intégration à Luxexpo, mais surtout de se rencontrer.
Synthétiser et proposer des solutions
Six thématiques ont été retenues pour créer des groupes de travail : politique d'immigration et droit politique, emploi, formation et logement, scolarisation des enfants issus de l'immigration, valorisation des cultures issues de l'immigration, dialogue interculturel, migration et solidarité avec les pays d'origine et enfin vie associative et mise en réseau.
Au total, une trentaine d'associations ont travaillé activement sur ces thèmes avec pour résultat une série de six documents qui synthétisent les résultats et les propositions.
«L'immigration des pays tiers est plutôt récente au Luxembourg, et elle comporte des spécificités avec notamment des règles bien différentes de celles qui concernent les ressortissants de l'Union européenne.
La politique d'immigration choisie, qui fait une distinction entre les travailleurs hautement qualifiés et les autres, pose problème. Nous revendiquons une loi qui mettrait tous ces travailleurs issus des pays tiers sur un pied d'égalité», estime Anita Helpiquet, coordinatrice du projet.
Source : Le Quotidien
Plusieurs associations se sont rassemblées tôt mardi matin à Bobigny pour dénoncer les conditions d'accueil et le traitement des dossiers des étrangers à la préfecture.
Ce rassemblement a débuté vers 6H00, devant la direction de l'immigration et de l'intégration (DII), sur l'esplanade de la préfecture de Bobigny, alors que des dizaines d'étrangers faisaient la queue depuis plusieurs heures déjà. Des élus se sont joints à la quinzaine d'associations.
Celle-ci ont diffusé un "livre noir", intitulé "Etrangers, conditions d'accueil et traitement des dossiers à la préfecture de Bobigny: l'indignité". Près de 30% des habitants de la Seine-Saint-Denis sont de nationalité étrangère, selon la préfecture.
Les associations dénoncent des "queues interminables", des "informations déficientes voire inexistantes", le fait qu'il faille "passer la nuit dans des conditions lamentables, qu'il pleuve ou qu'il vente, pour espérer décrocher un ticket permettant d'entrer dans le service d'accueil", "des trafics de places ou de tickets".
Le livre noir déplore un traitement des dossiers "trop long, souvent aléatoire et injuste". "De 6 à 8 mois s'écoulent souvent entre le premier accès à un guichet et la première convocation, puis entre le dépôt du dossier et la première réponse", soulignent les associations.
Vendredi, le préfet de Seine-Saint-Denis Christian Lambert a assuré qu'il y aurait "dans les prochains mois" une amélioration de l'accueil des étrangers à la DII, reconnaissant que celui-ci s'était dégradé début 2010. Il promet des "renforts en personnels et en moyens techniques", l'ouverture d'un accueil supplémentaire à Saint-Denis et le développement du traitement des dossiers par la voie postale.
Source : AFP
Le film "Sur la planche" de la réalisatrice marocaine Leila Kilani, a été primé par la 6-ème édition du +Cinéma en Mouvement+ du festival international de Saint-Sébastien, qui se tient actuellement dans cette ville du nord de l'Espagne.
Les films " Sur la planche " (France-Maroc) ,et " House for sale ", de Atia et Mohamed Al-Daradji (Irak-GB), avaient été sélectionnés par le jury du " Cinéma en Mouvement ", apprend-on auprès des organisateurs du festival de Saint-Sébastien.
"Cinéma en Mouvement" est une fenêtre du Festival de Saint-Sébastien consacrée aux longs métrages en fin de tournage ou en postproduction, réalisés par des cinéastes du Maghreb, des pays africains de langue portugaise et des pays arabes en voie de développement.
Les prix récompensant les films concourant à "Cinéma en Mouvement " comportent des aides financières en plus d'une assistance technique, lors des différentes étapes de tournage de la production cinématographique.
Cette fenêtre est une initiative des Festivals internationaux de Saint Sébastien, d'Amiens et de Fribourg, qui ambitionne d'explorer de nouvelles voies permettant de concrétiser des films non terminés, ainsi que de servir de pont entre les professionnels, les entreprises et les institutions de ces pays et ceux d'Europe et d'Amérique Latine, soulignent ses promoteurs.
" Sur la planche " raconte l'histoire de quatre jeunes filles marocaines d'une vingtaine d'années, "l'histoire d'une fraternité entre une jeune bande qui travaille et traverse Tanger, de l'aube au crépuscule ". Le film a bénéficié de l'avance sur recettes du Centre Cinématographique Marocain (CCM).
Née en 1970 à Casablanca, Leila Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris avant de se consacrer à l'histoire. Journaliste indépendante depuis 1997, elle s'oriente vers le documentaire à partir de 1999 et réalise " Tanger, le rêve des brûleurs " avec lequel la réalisatrice remporte notamment le Prix du Meilleur documentaire et le Prix de la Guilde des réalisateurs au FESPACO 2003 et le " Tanit d'Or " au Festival de Carthage en 2004.
Avec son second documentaire " Nos Lieux interdits ", elle décroche le Prix du Cinquantenaire du film marocain au Festival national de Tanger, l'Etalon du Meilleur documentaire au FESPACO (2009), le Prix du Meilleur documentaire du Festival du cinéma d'Asie et d'Afrique de Milan (2009) et le Prix " Micheline Vaillancourt " du Festival " Vues d'Afrique " de Montréal en 2009.
Le Festival international du film de Saint-Sébastien s'est ouvert, vendredi soir, avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc représenté par le film " Al Jamaâ " (La mosquée) du réalisateur Daoud Oulad Sayed.
En plus du Maroc, un total de 14 pays sont en lice dans le cadre de la compétition officielle de ce festival, qui se poursuivra jusqu'au 25 septembre. Il s'agit de l'Espagne, des Etats-Unis, du Mexique, d'Allemagne, de France, de Chine, de Norvège, de Grande-Bretagne, d'Argentine, de Suède, d'Italie, du Portugal et du Japon.
Source : MAP
L'exposition itinérante "Joussour-Puentes: paysage et architecture au Maroc et en Espagne" a été inaugurée, mardi soir, dans la ville espagnole de Malaga (Andalousie, sud).
La cérémonie inaugurale de l'exposition, montée jusqu'au 30 octobre prochain à la salle "Italcable" de la ville andalouse, s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités espagnoles et marocaines.
Première exposition itinérante du genre en matière de paysage et d'architecture, "Joussour-Puentes", qui est le fruit d'un partenariat culturel entre le Maroc et l'Espagne, a été inaugurée officiellement en avril dernier à Madrid, dans le cadre de la programmation culturelle de la présidence espagnole de l'Union européenne (1er semestre 2010).
Cette exposition constitue un modèle de l'échange culturel entre les deux pays en vue de faire connaître encore davantage leur patrimoine culturel et civilisationnel commun, selon le conseiller culturel près l'ambassade du Maroc en Espagne, Amine Chaoudri.
L'exposition propose également de découvrir la grande ressemblance entre les paysages naturels et architecturels des deux pays, en focalisant sur leur Histoire commune, a-t-il indiqué à la MAP.
Cette action culturelle s'assigne entre autres objectifs de faire connaître le patrimoine culturel et civilisationnel authentique du Maroc auprès du public espagnol et de l'éclairer sur les différentes facettes du Royaume, qui vit actuellement au rythme d'une renaissance sur tous les plans, a-t-il ajouté.
Initiée par l'Association culturelle de la Méditerranée occidentale (MED-OCC), l'exposition est parrainée notamment par le ministère espagnol des Affaires étrangères par le biais de l'Agence de coopération internationale pour le développement (ACDI) et le ministère de l'Habitat.
Elle bénéficie également de l'appui de l'ambassade du Maroc en Espagne, de l'ambassade d'Espagne à Rabat, de l'Ecole supérieure d'architecture de Madrid, de l'Université polytechnique de Madrid et de l'Ecole nationale d'architecture de Rabat.
L'exposition, qui se veut "une passerelle pour la connaissance, le rapprochement et l'entente entre Espagnols et Marocains", rassemble une large collection d'images prises au Maroc et en Espagne, dans le but d'aider à mieux connaître ces deux pays à travers leurs paysages naturels et architecturaux.
Tenue dans un premier temps à Madrid, l'exposition qui fait actuellement escale à Malaga, sera transposée, en automne prochain au Maroc, pour être montée à la Bibliothèque Nationale de Rabat.
L'exposition propose aux visiteurs un parcours du paysage architectural marocain et espagnol où ils pourront y découvrir un patrimoine commun, caractérisé par l'héritage andalou et le legs urbanistique colonial, l'identité paysagiste et urbanistique de chacun des deux pays ainsi que les influences de leur histoire commune sur l'architecture.
Six principaux thèmes ont été retenus pour cet ambitieux projet culturel sous forme de juxtaposition de photos prises au Maroc et en Espagne, en l'occurrence "paysages de communication", "paysages urbains à grande échelle", " paysages côtiers", "paysages de l'Intérieur", "paysages citadins" et "paysages de quartier".
Source : MAP
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), avec leur différents partenaires pour chaque escale de l’exposition, présentent l’exposition itinérante « « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre ».
Du 8 au 10 octobre 2010, la ville de Casablanca abrite la troisième édition du Festival National de la Femme Marocaine, sous le titre de « Maghribiyates 2010 ». L'événement qui se tient annuellement à l'occasion de la journée nationale de la femme, mettra l'accent sur « la femme marocaine, des valeurs et des exploits».
Dans cette 3e édition, et comme elle a pris l'habitude de le faire depuis la 1re édition, l'association «Moltaka B'ladi pour la citoyenneté» tient à rendre cordialement hommage aux femmes spéciales, qui quotidiennement, nous épatent par leurs œuvres contribuant à l'évolution de la gente féminine dans tous les secteurs.
Selon Hamid Khay, coordinateur administratif de cette troisième édition, l'organisation de cette manifestation est tout à fait normale, vu le succès qu'avaient connues les précédentes éditions : «on va rendre hommage à des gens qui ont un poids dans notre société marocaine, des gens qui ont été toujours présents dans plusieurs secteurs telles que Samira el Fizazi, Jamila Charik, Alia Maa El Aynin, Aicha El Kihl... Celles-ci ont été très généreuses avec les marocains en donnant le meilleur d'elles-mêmes pour accomplir leurs missions, que ça soit dans le secteur artistique, culturel, politique ou d'autres», souligne-t-il.
Aussi, de chaleureuses expressions de respect seront rendues à Alia Maa El Aynin, conservatrice de la bibliothèque régionale de Maarif à Casablanca, qui a animé une causerie religieuse devant S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine le ramadan de l'année dernière, sous le thème «le rôle de la mère pour la retransmission des valeurs citoyenneté». Samira El Fizazi, présentatrice de la météo à Al Oula, l'une des figures célèbres à la télévision marocaine, sera honorée dans ce festival.
On rendra également hommage à Khadija Sansar, la conseillère responsable de communication et de relations presse au département des Marocains résidant à l'étranger. Dans le secteur artistique, la chanteuse marocaine connue par sa chanson « Maghribiya » qui n'est autre que Nouzha Chaabaoui, sera elle aussi honorée avec Jamila Charik, la comédienne marocaine qui a interprété et interprète toujours différents rôles dans des pièces théâtrales ou dans les films. Sans oublier que cette édition met aussi à l'honneur les femmes du secteur politique, notamment Aicha El Kihl, fonctionnaire et élément actif dans plusieurs associations régionales et nationales, à qui le festival offrira de distinctives considérations.
Le rôle du festival ne se limite pas dans l'activité artistique et culturelle, mais il la dépasse pour organiser des conférences et des rencontres débats.
De nombreuses femmes élus locales et responsables de la direction au sein de plusieurs établissements étatiques, participeront à une conférence sous le thème «la femme et la gestion locale » qu'abritera cette année la maison de la jeunesse d'El Hank. Il faudrait aussi signaler que cet événement se tient dans le territoire de l'arrondissement de Sidi Belyout où des femmes « artisans » exposeront, en parallèle au festival, leurs œuvres traditionnelles marocaines à la maison de la jeunesse d'El Hank.
Source : Le Matin
L'UE a approuvé mardi un accord controversé qui prévoit le renvoi au Pakistan de plusieurs milliers d'immigrés de ce pays et de l'Afghanistan voisin arrivés illégalement, à la suite d'un vote positif en ce sens du Parlement européen…Suite
Après le succès de son œuvre "Sutra" en Europe et aux Etats-Unis, l'artiste marocain Sidi Larabi Charkaoui a débarqué en compagnie de moines du célèbre temple Shaolin (Chine centrale), en Australie pour présenter ce spectacle dans le célèbre opéra de Sydney.
Produite par la troupe de danse britannique Sadler's Wells en 2008, cette œuvre artistique, qui sera présentée jusqu'au 19 septembre, a constitué, selon les critiques, l'un des tournants importants dans l'art de la danse occidentale puisque c'est la première fois que des arts martiaux, en particulier le Kung-Fu, sont utilisés dans les chorégraphies.
"Sutra" marie différentes cultures. Elle est dirigée et présentée par Sidi Larabi Charkaoui et 17 combattants Shaolin, âgés de 9 à 22 ans.
Ces fresques artistiques sont réalisées, sur fonds de musique occidentale composée par le Polonais Simon Berzowska. Le tout se passe dans un décor composé fait de 21 boîtes en bois multiformes, œuvre du sculpteur britannique, Antony Gormley.
Intervenant lors d'une conférence de presse à la veille de la présentation de son œuvre à l'Opéra de Sydney, Larbi Charkaoui ne cache pas sa passion pour Bruce Lee et ses célèbres mouvements qu'il a toujours considérés comme des éléments de la danse.
"J'ai a passé des semaines en compagnie des moines bouddhistes dans leur temple à Donvan dans la province de Hunan (Chine centrale) au sein d'une société où la personnalité de l'individu s'efface au profit d'une série d'enseignements et de règlements stricts en matière de style de vie, de régime alimentaire et de comportement," a-t-il dit, ajoutant: "les convaincre de réaliser ce travail n'était pas une mince affaire, d'autant plus qu'ils suivent un régime strict dans le temple."
Né en 1976 à Anvers (Belgique) d'un père marocain et une mère flamande, M. Charkaoui a souligné que Sutra (un mot commun en bouddhisme qui signifie, entre autres, enseignements et formes) est une méthode non conventionnelle pour transférer les arts martiaux, tels que le Kung Fu, dans la musique et la danse.
La pièce marie la musique occidentale relaxante et les rythmes du piano, ainsi que des mouvements de combat des guerriers Shaolin, connus pour leur engouement pour les sports de combat.
Ce genre pourrait sembler totalement incohérent, en particulier dans les œuvres chorégraphiques, mais Charkaoui estime qu'il cherche à s'inspirer de l'esprit des guerriers Shaolin. Un esprit qui se reflète dans leurs mouvements gracieux, leurs voies de méditation, et leurs mouvements qui s'inspirent des animaux. Ce genre, a-t-il fait savoir, ne s'est jamais intéressé aux mouvements violents".
Dans ce spectacle artistique, le public ne voit pas des mouvements de combat, mais des mouvements de danse différents et novateurs, tels que la danse sur des boîtes en bois qui tombent l'une après l'autre comme des dominos, ainsi que des sauts de grenouilles.
"Je veux présenter au public un autre type de Kung Fu," a dit M. Charkaoui, ajoutant que "ce choix a été inspiré par l'appréhension des moines Shaolin du mouvement et leur symbiose totale avec leur environnement et leur capacité unique d'imiter les mouvements d'animaux comme le tigre ou le serpent."
Larbi Charkaoui est issu de la deuxième génération des migrants marocains en Belgique. Après un passage à la medersa dans son enfance et la reproduction d'œuvres des grands peintres flamands, il s'est tourné vers la danse à l'âge de 16 ans s'inspirant du modèle de Michael Jackson.
Après des premiers concerts à la télévision belge, il a intégré une école spécialisée pour une formation académique. En parallèle, il a travaillé avec des compagnies de musique spécialisées dans le hip-hop et le jazz moderne avant de se rendre aux Etats-Unis pour parfaire son expérience en danse et en chant.
M. Charkaoui jouit d'une bonne réputation en Belgique et en Europe où il est présenté comme un membre de la nouvelle vague de chorégraphes en Europe. Et ce, après qu'il ait présenté sa première œuvre en 2000, un travail qu'il lui a valu son billet pour le monde de la danse moderne mondiale.
Le Temple Shaolin, situé à la montagne Songshan dans la ville de Dongfeng a été construit de plus de 1.500 ans, d'après les références chinoises.
A travers les années, il a gagné la notoriété d'intégrer les arts martiaux dans le bouddhisme et est devenu une destination touristique de choix.
Le temple est connu partout dans le monde comme étant le berceau de Wushu Kung Fu-.
A son instar, plusieurs temples Shaolin ont été édifiés dans différentes villes et régions de la Chine et à travers le monde.
Source : MAP
La Mairie du 16-ème arrondissement de Paris accueillera, du 23 au 26 septembre, la Semaine du Maroc, manifestation culturelle et festive dédiée au Royaume, organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc en France.
En se mettant aux couleurs du Maroc, la Mairie du 16-ème aspire offrir au public "l'occasion de découvrir la richesse et la singularité de ce pays qui sait concilier la tradition et la modernité, le local et l'universel", indique-t-on auprès de la Mairie.
"Comme chaque année, la Mairie du 16ème organise une fête autour d'un pays méditerranéen que nous aimons particulièrement", pour faire découvrir au public son patrimoine historique et artistique, souligne Claude Goasguen, Député-Maire de l'arrondissement parisien, en présentation de cet événement.
Après l'Italie en 2009, c'est dans cet esprit d'ouverture et de découverte que cette manifestation culturelle et festive sera ainsi dédiée au Maroc qui a "cette chance d'être un pays méditerranéen, mais aussi atlantique et continental", précise-t-il.
"De tous les pays, il est celui qui a réussi à panacher dans son identité les influences les plus diverses: arabe, berbère, juive, andalouse, et un peu du passé de la France qui conduit nos deux pays à cet attachement profond", assure-t-il, saluant "la modernité" qu'a su lui donner SM le Roi Mohammed VI.
De son côté, l'Ambassadeur du Maroc à Paris, M. El Mostafa Sahel, s'est félicité de cette initiative, soulignant qu'"en choisissant de mettre le Royaume à l'honneur, la Mairie du 16ème honore un pays ami, attaché à ses valeurs ancestrales, ouvert sur le monde et résolument tourné vers l'avenir, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI".
"Symbole de cette amitié franco-marocaine profonde et indéfectible, la Semaine du Maroc sera portée par l'énergie et le talent de femmes et d'hommes nourris de la richesse artistique et culturelle du Maroc, et fidèles à l'esprit d'ouverture qui le caractérise", relève-t-il.
Le programme de cet évènement comprend, entre autres, des expositions sur l'art et l'artisanat du Royaume, une soirée gastronomique mettant en valeur la cuisine traditionnelle marocaine, un récital de musique classique ainsi qu'une soirée de musique andalouse.
Source : MAP
Le Maroc et les Pays-Bas ont signé, lundi à Rabat, un accord visant le développement de la coopération judiciaire en matière pénale.
Les deux parties s'engagent, en vertu de cet accord, à développer l'assistance judiciaire en ce qui concerne les procédures relatives aux crimes sanctionnés par les autorités judiciaires de la partie demanderesse et présentant une demande d'entraide judiciaire.
Conformément à cet accord, la coopération entre les deux pays englobe les plaintes civiles relevant du parquet général tant que la cour pénale n'a pas statué sur les plaintes publiques, les procédures de notification de documents juridiques en matière d'application des peines.
L'accord ne s'applique ni à l'exécution des décisions d'arrestation, ni à l'application des verdicts de culpabilité.
Dans une déclaration à la MAP, le ministre de la Justice, M. Mohamed Naciri, qui a signé l'accord avec son homologue hollandais, M. Ernst Hirsch Ballin, s'est félicité des relations distinguées liant les deux pays, affirmant que la signature de l'accord contribuera à renforcer et à améliorer les relations de coopération bilatérale.
Le ministre a expliqué que la signature de l'accord «consolide les relations directes et distinguées existant entre les deux pays».
M. Naciri a souligné la volonté commune de consolider les relations de coopération qu'entretiennent les deux pays, à travers la conclusion de l'accord de coopération judiciaire visant à faciliter et à favoriser le développement de ces relations et à contribuer à résoudre les problèmes des citoyens marocains résidant en Hollande.
Il a aussi indiqué que son ministère a convenu avec la partie hollandaise de créer un poste de magistrat de liaison qui sera chargé de faciliter les rapports les deux pays, à l'instar de trois autres pays européens qui sont la France, la Belgique et l'Espagne.
Pour sa part, le ministre hollandais s'est félicité de la solidité des liens qu'entretiennent les deux pays et de l'importance des rôles et des activités assumés par la communauté marocaine établie en Hollande.
Il a également fait observer que cet accord prévoit une coopération avancée permettant l'utilisation de la technique de communication à distance grâce à la vidéo, ainsi que la possibilité de transfert temporaire des témoins entre les deux pays.
M. Ernst Hirsch Ballin a affirmé que la signature de l'accord constitue un pas en avant pour le développement de la coopération bilatérale en matière de lutte contre la criminalité, assurant qu'«il est important d'améliorer et d'intensifier la coopération des deux pays dans le domaine de notre lutte commune contre la criminalité».
Source : MAP
Le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, réclame à la France "des améliorations" pour "respecter les droits des migrants", dans une lettre au ministre de l'Immigration Eric Besson rendue publique mardi.
Cette lettre, datée du 3 août, intervient alors que la France est l'objet de sévères critiques internationales pour le démantèlement de camps de Roms et le renvoi de centaines d'entre eux vers la Roumanie et la Bulgarie.
"Des améliorations sont nécessaires, non seulement en matière d'accueil des migrants et d'asile, mais surtout de rétention et de retour", affirme M. Hammarberg. Ce courrier suit sa visite le 19 mai à Calais (nord) où le gouvernement avait détruit en septembre 2009 le principal campement d'étrangers en situation irrégulière en France.
Même s'il note "des efforts" et l'intention "de faire perdurer la tradition française d'accueil", le Commissaire souligne que les demandeurs d'asile continuent "à être hébergés dans des conditions indignes ou précaires". Il pointe aussi "l'insuffisance du nombre de places" dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada).
Dans sa réponse, datée du 16 septembre, Eric Besson rappelle que "la France est devenue en 2009 le premier pays d'accueil des demandeurs d'asile en Europe et le deuxième au monde après les Etats-Unis". Il souligne que 1.000 nouvelles places de Cada ont été ouvertes au 1er juillet, pour près de 21.500 au total.
Thomas Hammarberg regrette aussi la "détermination quantitative du nombre d'étrangers devant être reconduits au cours d'une année" qui "augmente chaque année" et les risques d'abus qui en découlent. Il rappelle notamment les arrestations en préfecture et le retour forcé d'une famille avec un enfant atteint de multiples handicaps vers le Kosovo.
Eric Besson convient qu'un objectif de 28.000 reconduites à la frontière a été fixé pour 2010, et que 14.670 personnes ont été "éloignées" au premier semestre.
Mais il affirme que les interpellations d'immigrants illégaux s'effectuent "dans le respect de la loi et de la déontologie" et qu'elles sont "étroitement contrôlées" par la justice.
M. Hammarberg souhaite également que soient trouvées des alternatives à la rétention, surtout pour les familles avec enfants. "La place d'un enfant n'est pas en rétention", affirme-t-il.
M. Besson note que les mesures alternatives ne sont pas une obligation, ajoutant que sur 28.000 éloignements en 2009, "seules 150 familles ont été concernées".
"L'accueil des familles avec enfants se fait dans des centres adaptés", certifie Eric Besson qui évoque aussi l'assignation à résidence. Mais cela "ne saurait cependant constituer une règle" en raison des risques d'échec des procédures d'éloignement.
La rapidité excessive du traitement des demandes d'asile, le projet de loi concernant l'intervention des juges administratifs et judiciaires au regard du placement d'un étranger en rétention, ainsi que "la pression" subie par les migrants à Calais, sont aussi pointés du doigt par M. Hammarberg.
Enfin, le Commissaire fait part de ses craintes liées au délit d'aide à l'entrée, un point sur lequel Eric Besson assure qu'un projet de loi actuellement en discussion procurera "une immunité renforcée" aux personnes apportant une aide humanitaire aux étrangers.
Source : Romandie/AFP
La percée historique de l'extrême droite dimanche en Suède confirme l'essor des mouvements populistes, xénophobes ou nationalistes dans plusieurs pays européens, sur des thèmes qui font craindre un délitement de l'idéal communautaire.
L'entrée au Parlement suédois des Démocrates de Suède (SD, extrême droite), qui ont recueilli 5,7% des suffrages, arrive après de récents succès de partis nationalistes, voire xénophobes aux Pays-Bas (avec le PPV) ou en Hongrie (avec Jobbik).
En Italie, l'un des six pays fondateurs de l'UE, le parti populiste et anti-immigré de la Ligue du Nord participe au gouvernement et est devenu le plus fidèle allié de Silvio Berlusconi.
L'extrême droite est également représentée dans les Parlements nationaux au Danemark, en Autriche, Slovaquie, Lettonie et en Bulgarie.
Aux élections européennes de juin 2009, l'extrême droite a réalisé un score à deux chiffres dans sept Etats membres (Pays-Bas, Belgique, Danemark, Hongrie, Autriche, Bulgarie et Italie), et une performance entre 5 et 10% dans six autres Etats (Finlande, Roumanie, Grèce, France, Royaume-Uni et Slovaquie).
Le résultat du SD a été salué par les élus d'extrême droite du Parlement européen. "Progressivement, les peuples prennent conscience que le mondialisme fait partout les mêmes ravages. Ils commencent à réagir, y compris contre les notables politiques et économiques qui en sont les complices", s'est réjoui l'eurodéputé français du Front national, Bruno Gollnisch au nom de l'Alliance européenne des mouvements nationaux qui regroupe les députés d'extrême droite du Parlement européen.
De fait, "depuis sa percée dans les années 80, l'extrême droite a prouvé qu'elle était devenue une force politique significative sur la scène européenne", estime Magali Balent de la Fondation Robert-Schuman, spécialisée sur les questions européennes.
La crise économique qui frappe le Vieux continent explique en partie le regain de l'extrême droite en Europe mais pas seulement. Le multiculturalisme, et l'islam en particulier, est souvent la cible privilégiée de ces mouvements.
En conséquence, leur critique de l'Union européenne qui défend la libre circulation des citoyens européens, la liberté de religion et les bienfaits de la mondialisation est sans concession.
Et l'Union a peu de moyens de se défendre face à ceux qui mettent en cause ses valeurs.
Il faut remonter à 2000 pour que l'UE hausse le ton face à l'extrême droite. Cette année là, pendant huit mois, l'Autriche fut mise à l'écart de ses partenaires européens en raison de l'entrée dans son gouvernement de représentants de l'extrême droite populiste du FPÖ. L'UE avait interdit aux Etats de l'Union de donner leur appui à des candidats autrichiens recherchant des postes dans des organisations internationales.
Au final, le résultat fut plus que décevant. "Les sanctions ont été un échec complet, même si elles étaient intellectuellement justifiées", estimait Jacques Le Rider, ancien conseiller culturel à l'ambassade de France à Vienne, un an après leur levée.
Et quand l'extrême droite n'est pas au pouvoir, ses thèmes peuvent contaminer les partis de droite traditionnelle. Ainsi, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a souhaité offrir la nationalité hongroise aux minorités magyarophones vivant dans les pays frontaliers de la Hongrie, provoquant l'irritation de ses voisins roumain et slovaque. Cette revendication est au coeur du programme du parti d'extrême droite Jobbik.
L'UE "doit s'interroger sur la responsabilité qu'elle porte" dans la percée de l'extrême droite, estime Mme Balent. Elle "ne pourra faire l'impasse d'un débat sur son identité et ses limites géographiques, afin de prouver sa singularité et ainsi contredire ceux qui l'accusent d'être aux ordres d'un projet d'uniformisation des cultures et des identités à l'échelle mondiale".
Source : AFP
Lors de son discours prononcé à Grenoble le 30 juillet, Nicolas Sarkozy a identifié la source de l'insécurité : "Enfin, il faut le reconnaître, je me dois de le dire, nous subissons les conséquences de cinquante années d'immigration insuffisamment régulée qui ont abouti à un échec de l'intégration."
&aCela posé, le président de la République propose un programme énergique : suppression du caractère automatique de l'acquisition de la nationalité française pour les mineurs délinquants à leur majorité, extension des motifs de déchéance de la nationalité pour les Français fraîchement naturalisés, expulsion systématique des Roms installés dans des campements illégaux vers la Roumanie. On est en droit de supposer qu'une politique d'une telle violence repose sur des arguments solidement établis. Or, il n'en est rien.
Les études statistiques de grande ampleur sur la relation entre immigration et criminalité sont, d'une manière générale, assez rares, et même inexistantes en France. Trois économistes anglais, Brian Bell, Stephen Machin et Francesco Fasani, viennent cependant de publier un travail approfondi sur ce sujet ("Crime and Immigration : Evidence from Large Immigrant Waves", IZA Discussion Papers n° 4996, juin).
Ils étudient précisément l'impact sur la criminalité des deux vagues d'immigration très importantes qu'a connues la Grande-Bretagne depuis les années 1990. La première vague, concentrée entre 1997 et 2002, a été essentiellement constituée de demandeurs d'asile en provenance d'Afghanistan, d'Irak et de Somalie. La seconde vague concerne les ressortissants des pays ayant intégré l'Union européenne en 2004 (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Estonie).
Les auteurs de cette étude constatent que la première vague d'immigration n'a eu aucun effet sur le taux d'atteinte aux personnes, et un effet faible, mais positif, sur le taux d'atteinte aux biens. On peut ainsi attribuer environ 2 % du taux de criminalité total à la présence des demandeurs d'asile (soit 0,07 % sur un taux de criminalité total de 2,7 %).
En revanche, la seconde vague d'immigration n'a eu d'effet ni sur l'atteinte aux biens ni sur l'atteinte aux personnes. Enfin, la différence entre les deux vagues d'immigration s'explique très simplement. Les demandeurs d'asile ont beaucoup plus de difficultés à accéder à un emploi que les ressortissants de l'Union européenne. Ils sont donc davantage incités à se tourner vers des activités illégales pour travailler.
Un travail récent mené par Denis Fougère, Francis Kramarz et Julien Pouget ("Youth Unemployment and Crime in France", Journal of the European Economic Association, septembre 2009) permet de confirmer cette analyse. En effet, ces chercheurs sont parvenus, pour la première fois, à mettre en évidence en France une relation de causalité entre criminalité (notamment les cambriolages, vols et délits liés aux stupéfiants) et chômage des jeunes, celui-ci aggravant celle-là. Ce n'est donc pas l'immigration qu'il faut combattre, mais le chômage des jeunes !
Denis Fougère et Mirna Safi ont par ailleurs montré que l'acquisition de la nationalité française facilitait l'accès à l'emploi des immigrés ("Naturalization and Employment of Immigrants in France (1968-1999)", International Journal of Manpower, 2009). Il n'est donc pas exclu qu'a contrario, la politique d'exclusion souhaitée par Nicolas Sarkozy soit non seulement inefficace et moralement condamnable, mais aussi et surtout contre-productive.
Source : Le Monde
L'extrême-droite qui vient de battre des records de popularité dimanche en Suède a surtout profité d'un ras-le-bol d'électeurs à l'encontre des partis politiques traditionnels plutôt que d'un vote raciste et anti-immigrés, estiment analystes et politiciens.
"Je pense qu'il y a eu surtout une grande insatisfaction à l'encontre des Sociaux-démocrates que les électeurs n'ont pas pu exprimer autrement", dit à l'AFP Aake Hammarstedt, le maire social-démocrate de Bromölla.
Cette petite ville à majorité pourtant socialiste du sud de la Suède est une de celles qui a le plus voté pour les Démocrates de Suède (SD- extrême-droite) lors des élections générales dimanche.
Le parti y a recueilli 15,4% des voix, presque trois fois plus que le score enregistré au niveau national par les SD (5,7%) qui entrent pour la première fois au Parlement.
La formation d'extrême-droite enregistre une forte progression en Suède, doublant presque son électorat en quatre ans, suscitant des interrogations sur la montée de la xénophobie dans ce pays scandinave.
"La forte poussée des Démocrates de Suède est très effrayante, surtout depuis qu'ils ont centré leurs attaques sur les musulmans qu'ils considérent comme la principale menace contre la Suède", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'Association islamique de Suède, Omar Mustafa.
L'immigration et son lien présumé avec la criminalité constitue le thème favori du parti d'extrême-droite dans un pays où 19% de la population est née à l'étranger ou bien possède des parents immigrés. Le nombre d'immigrés s'accroît en outre chaque année, passant de 65.000 en 2005 à 102.000 en 2010.
La Suède n'enregistre pas de statistiques démographiques à caractère ethniques ou religieuses mais on estime à 250.000 le nombre de musulmans pour une population de 9,4 millions d'habitants.
"Le fait que nous soyons au Parlement va forcer les autres partis à se référer à nous et à notre politique", a déclaré lundi le leader des SD Jimmie Aakesson, 31 ans.
"Ils vont devoir aussi changer, surtout sur l'immigration, s'ils ne veulent pas continuer à perdre des voix en notre faveur", a ajouté le jeune dirigeant.
C'est exactement ce que craint Mustafa: "Dans les autres pays européens nous avons vu que beaucoup des programmes et politiques amenés par ce type de parti au Parlement tendent à être adoptés par les autres partis".
Mais d'autres observateurs soulignent que si les sentiments anti-immigrés existent bien en Suède ils ont tout de même diminué ces dernières décennies.
Pour le professeur de sciences politiques à l'Université de Göteborg, Ulf Bjereld, les Démocrates de Suède ont clairement profité d'un vote de mécontentement adressé aux partis traditionnels suédois.
"Le fait que nous avons eu pour la première fois deux blocs politiques (la coalition de gauche face à celle des quatre partis de droite) signifie que les Démocrates de Suède ont été perçus comme la seule alternative à cet establishment", a-t-il expliqué.
Le maire de Bromölla soutient cette analyse: dans sa ville, qui ne compte que 40 immigrés sur 12.300 habitants, les Démocrates de Suède n'ont pratiquement pas fait campagne, pas même sur la menace que constituerait l'immigration, souligne-t-il.
"En un mot, (les électeurs de Bromölla) ont exprimé leur mécontentement des Sociaux-démocrates en votant Démocrates de Suède", reconnait le maire.
Source : AFP
Inquiète de l’état actuel d’isolement dans lequel se trouve le village de Hassi Elgah (province de Guelmim, sud du Maroc), l’Association de la tribu Ait Yassine en France (AAYF) a récemment lancé un cri du cœur en direction des hautes sphères de l’Etat.
C’est dans un communiqué de presse qui nous avons reçu que l’AAYF a dénoncé « la situation dramatique » des habitants de Hassi Elgah, d’où sont originaires ses ressortissants. Ce village sahraoui serait plongé dans le dénuement total, en l'absence des services et des structures élémentaires (eau potable, électricité, dispensaires...).
Les populations de Hassi Elgah seraient donc livrées à leur sort depuis de longues années, en dépit de promesses des élus locaux, une situation que déplore Zine El Abidine Aït Bahia, président de l'AAYF. Selon lui, elle aurait contraint de nombreux habitants à l’exode vers les provinces et les régions voisines, à la recherche de meilleures conditions de vie.
Sentant leur région d’origine discriminée des projets régionaux de développement, les membres de l’AAYF souhaite donc relayer la récente mobilisation des habitants du village, en lançant un appel aux responsables gouvernementaux. Ils demandent que des actions soient entreprises pour le désenclavement et l’amélioration des conditions de vie des populations de Hassi Elgah.
Zine El Abidine précise qu'"aujourd’hui, [le village est] sans courant électrique, sans eau potable, sans réseau de communication, sans structures de soin, sans infrastructure routière…". Il ajoute que "des enfants, des femmes et des vieillards sont (...) privés des besoins vitaux".
L’AAYF demande en l’occurrence, la mise en place d’une politique de développement, dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), pour que ce village sahraoui puisse être équipé du minimum susceptible d’assurer la survie de ses populations. Ce cri du cœur trouvera-t-il une oreille attentive auprès des autorités ?
Source : Yabiladi
C’est à Versailles que le 21 Décembre 2002 se sont tenues les premières assises d’associations marocaines consciente de la nécessité de créer un Conseil pour fédérer les Marocains de France. L’année 2004 sera marquée par une importante activité et rencontre dans plusieurs villes relais du Conseil : Grenoble, Labourerai, Dijon, Évreux, Cholet, Marseille, Tourcoing. Depuis l’association se propose de rassembler, conseiller, accompagner, représenter les franco-marocains et les marocains de France et d’agir pour la défense de leurs droits dans tous les domaines.
Source : Synergie TV
Lors du colloque international du sport organisé par le CCME, L’équipe a rencontré un Marocain résidant à l’étranger à part : Grand spécialiste du marathon qui défit régulièrement les dunes du désert marocain, les immenses forêts amazoniennes, les hauteurs de l'Himalaya, la muraille de Chine...
Karim MOSTA, natif de Casablanca, ancien boxeur, puis coach, aujourd'hui installé en Bourgogne, compte 142 participations au prestigieux « Raid du globe ». Il vient de remporter, à 56 ans, le "Brasil Running Adventure 2010".
Source : Synergie TV
Les anciens travailleurs migrants, hommes et femmes vivant dans notre pays, de nationalité étrangère ou devenus français, vont être sur-représentés parmi les victimes de la réforme des retraites.
Le durcissement visant à porter à 62 ans l’âge minimum pour partir à la retraite et limitant les mesures dites de « pénibilité » aux seules personnes en incapacité permanente très sévère va être payé cash par les anciens travailleurs et les anciennes travailleuses migrant/es usés et sans travail, maintenus dans la misère et survivant avec des prestations de chômage ou d’assistance dans l’attente de pouvoir liquider leurs droits.
Le durcissement des conditions d’obtention d’une retraite à « taux plein » va également pénaliser toutes les personnes ayant commencé tard leur carrière ou ayant connu le chômage et la maladie, parmi lesquelles continueront à être surreprésentées les femmes de notre pays mais aussi toutes celles et tous ceux entrés difficilement sur le marché du travail ou encore ayant été victimes du chômage ou de problèmes de santé.
Une majorité de vieux et vieilles immigré/es connaissent ces difficultés. Beaucoup sont entrés tard sur le marché du travail français, n’ont pas toujours pu faire valoir les périodes travaillées dans leur pays d’origine et ont connu, sous le coup des discriminations, des carrières accidentées, des conditions de travail pénibles à l’origine de problèmes de santé et ont été évacués du marché du travail bien avant l’âge de la retraite.
Rappelons, à titre d’exemples, que les étrangers sont proportionnellement trois fois plus souvent touchés par les accidents du travail entraînant une incapacité du travail permanente ou la mort ; qu’ils ont été les premiers licenciés au cours des restructurations industrielles des années 1980 : alors qu’ils représentaient de 10 à 15 % des effectifs à la fin des années 1970, ils ont absorbé à eux seuls de 40 à 50 % des suppressions d’emploi dans l’industrie et le bâtiment. En outre, ces vieux et vieilles immigré/es paient au prix fort les pratiques illégales, mais pourtant généralisées dans certains secteurs, d’employeurs peu scrupuleux qui n’ont pas versé de cotisations et qui ont été protégés par la passivité complice des pouvoirs publics pendant des décennies. Ainsi, de nombreuses périodes travaillées manquent sur leur relevé de carrière, sans qu’il ne soit possible de le justifier plusieurs années après. Une réforme des retraites juste devrait en tenir compte.
Le cumul des handicaps explique que les droits à pension des immigré/es sont des plus faibles. Beaucoup vivent ainsi avec le « minimum vieillesse » (allocation de solidarité aux personnes âgées). Leur situation, déjà précaire, va encore s’aggraver avec une réforme des retraites dépourvue de toute considération pour la justice sociale et qui consiste à faire payer la note d’abord à celles et ceux qui sont les plus discriminés et défavorisés de notre société.
Source : Site de GISTI
Retracer l’histoire de l’immigration non-européenne en France, c’est le pari que c’était lancé le groupe de recherche ACHAC en 1999. Une décennie plus tard, le projet a abouti à l’édition d’un coffret spécial de huit livres, intitulé « Un Siècle D’immigration Des Suds En France ». Leur contenu revisite la présence non-européenne dans différentes régions de France à partir de la fin du 19e siècle.
Les objectifs assignés par les auteurs sont : « valoriser les territoires d’immigration français ; informer sur la façon dont ces territoires ont accueilli et regardé ces immigrations ; lier les mémoires entre les générations », lit-on dans la brochure de présentation.
Les 8 ouvrages de la collection retracent dans les grandes lignes l’histoire de la présence étrangère non-européenne en France. Le récit donne un panorama très large sur les différents peuples ayant sillonné l’Hexagone, mais aussi des principales régions de destination.
Suivant cette approche, un de ces ouvrages, intitulé « Paris-Arabe » s’intéresse à la présence des Orientaux et des Maghrébins dans la capitale française. Il y sera notamment question de ces familles, de ces artistes, ou encore de ces opposants, venus d'Afrique du nord et du Proche-Orient qui ont trouvé refuge dans la capitale française.
En gros, la collection fait appel à l’un des témoins les plus crédibles de l’histoire qui soit : l’image. Des documents inédits sont ainsi reproduits des photographies aux cartes postales de l’époque, pour appuyer les témoignages des différents auteurs.
Notons que parmi ces auteurs, figure Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), qui a d’ailleurs dirigé les travaux de la rédaction de « Paris-Arabe », un apport qui aura eu son poids, au moment d’aborder l’immigration marocaine dans l’Hexagone.
Le projet aurait mobilisé plus de 150 chercheurs qui ont participé à leur élaboration, en relation avec 75 partenaires institutionnels ou associatifs. Disponible en édition limitée, la collection peut être commandée depuis le site qui lui est dédié.
Source : Yabiladi
Pour fêter son 80e anniversaire, la Foire d'Auxerre, qui a ouvert ses portes le jeudi 16 septembre 2010 à l’Auxerrexpo, aura le Maroc comme invité d’honneur. Les visiteurs pourront, jusqu’au lundi 20 septembre, découvrir des trésors de l’artisanat marocain et goûter aux douceurs de la gastronomie du royaume, entre autres…
120 exposants sont attendus depuis ce jeudi pour la traditionnelle foire d’Auxerre qui souffle cette année ses 80 bougies. Après le Mexique en 2009, c’est le Maroc qui sera la principale attraction de la manifestation cette année. Un espace de 500 m² est ainsi dédié aux représentants du Royaume à cette foire.
Les tapis, broderies, et autres costumes traditionnels marocains garniront le stand marocain, où les visiteurs pourront croiser au passage des "guerrabs", les traditionnels porteurs d’eau, mais aussi d’habiles calligraphes et potiers.
Les gourmets auront également l’occasion de goûter à certaines douceurs typiques de notre terroir, comme le couscous, les tajines, les pâtisseries, et l’incontournable thé à la menthe. Un spectacle de musique et de musique et de danses populaires est même prévu ce vendredi.
En marge de cette immersion dans la culture marocaine, de nombreuses activités sont prévues pour le plaisir des plus petits, notamment des manèges, et des stands de Kart. La gastronomie tiendra une place de choix dans la programmation, avec des concours de cuisine, démonstrations de chefs, dégustations en tous genres, et aussi des ateliers.
La foire est ouverte de 10h à 20 h. L’entrée sera gratuite pour les moins de 12 ans, et à 2 euros pour les autres visiteurs. Une navette gratuite à mise à la disposition des visiteurs toutes les 30 minutes pour les trajets Porte de Paris-Auxerrexpo et Arquebuse-Auxerrexpo, indique France 3 sur son
Source : Yabiladi
Dans son appartement rbati, aux allures de galerie d'art et de bibliothèque, Edmond Amran El Maleh reçoit ses invités avec hospitalité. Souriant et chaleureux, l'homme se prête volontiers au jeu des questions-réponses.
Derrière ses lunettes grises et sa moustache blanche, un regard vif et un sourire sincère, le propre d'un homme encore dans la force de l'âge. "Je lis, j'écrisàdonc, j'existe ", lance-t-il, avant de poursuivre: "Je prends toujours part activement à la vie quotidienne. Je refuse de me recroqueviller en attendant le destin!". Voilà ce qui rassure sur la santé de l'un des monuments de la scène littéraire nationale !
Du haut de ses 93 ans, le natif de Safi ne rechigne pas à parler de cette longue existence qui est une sorte de "parcours immobile", avec un brin de douceur et de nostalgie pour les trente printemps passés dans la capitale des Lumières. "Paris a donné de la matière à mes œuvres. J'y ai passé une trentaine d'années durant lesquelles le Maroc était toujours resté en moi", raconte-t-il, avec émotion.
Pour lui, la personnalité se construit à partir de l'environnement, du patrimoine et de l'histoire, entre autres composantes. Ses racines sont au Maroc et il entretient une relation fusionnelle avec son pays, au point d'affirmer: "Quand je quitte le Maroc, je me déplace sans me déplacer".
Une affirmation philosophique qui en dit long sur la relation entre l'homme et la terre natale. "Ce n'est pas une qualité propre à moi tout seul ", ajoute-t-il, non sans modestie.
Ceci étant, il faut se rappeler qu'avant d'être l'écrivain que l'on connaît aujourd'hui, E.A El Maleh avait débuté dans l'enseignement. Ce n'est que lors de son séjour dans l'Hexagone qu'il décide de claquer la porte des salles de classe.
"Je ne voulais plus rester dans l'enseignement. Ce n'était pas comme au Maroc. Dans mon pays, j'étais professeur au lycée Mohammed V (à Casablanca, ndlr) là où ce métier avait un autre goût".
"C'était à l'aube de l'indépendance. A l'époque, nous pensions à l'avenir du Maroc et être enseignant voulait dire participer à la formation des nouveaux cadres du Maroc indépendantàen France, il n'y avait pas lieu de faire la comparaison".
A partir de cette période, E. A El Maleh s'est entièrement consacré à l'écriture et à l'exercice du journalisme. En même temps, il vouait une affection particulière à la peinture et à la photographie.
Son domicile n'a rien à envier à une galerie d'exposition, mais avec une nuance: "Ces toiles ne sont pas un décor, c'est mon environnementàlà où je vis". Pas étonnant, car l'écrivain, poète et journaliste est aussi un fin critique d'art -bien qu'il n'aime pas trop l'appellation.
Quand on lui parle de tableaux et de peinture, il s'extasie. "Ah ! les arts plastiques c'est quelque chose de très important. Ils ont connu un véritable boom durant les dernières années, et de nombreux plasticiens marocains sont devenus des artistes de gros calibre", dit-il fièrement.
"Je m'estime heureux d'avoir eu la chance d'assister à de très nombreux événements liés aux arts plastiques et d'avoir été témoin de l'évolution qu'ils ont connue", ajoute-t-il.
En fait, Edmond Amran El Maleh, ne fait pas partie de ceux-là qui font dans l'hyperbole avec une tendance à dramatiser les choses. Pour lui, la culture ne va pas aussi mal qu'on le dit.
Il refuse, par exemple, de parler d'une "crise" du livre et de la lecture, estimant que la création littéraire est toujours présente et que la manque d'intérêt constaté pour les livres est un " phénomène général, qui ne concerne pas que le Maroc, dû à l'apparition et à la généralisation de nouveaux moyens de communication".
"Il n'y a pas de crise de lecture. L'écriture c'est la vie", dit-il comme pour résumer son propos.
C'est ainsi qu'en parlant de culture, il était impossible de ne pas revenir sur un grand fait d'actualité, qui n'est autre que la triste nouvelle de la disparition du grand intellectuel Mohamed Arkoun. Une nouvelle qu'Edmond affirme avoir appris avec tristesse et affliction."C'est une grande perte, c'était un intellectuel de haute stature qui mérite les hommages les plus appuyés".
Les positions d'Edmond Amran El Maleh sont fermes et non équivoques. C'est ainsi que lorsqu'il est interrogé sur la question palestinienne il répond, sans hésiter, qu'il est du devoir de tous "d'agir avec abnégation et fermeté face aux actes barbares et racistes de l'entité sioniste à l'égard des Palestiniens".
Il a également appelé à l'arrêt de la colonisation, fustigeant avec énergie "les idées sionistes à caractère raciste et qui sont aux antipodes des préceptes du judaïsme".
Source : MAP
Une rencontre italo-marocaine sur le dialogue des cultures s'est tenue, vendredi, dans la ville d'Ascoli Piceno (centre de l'Italie) avec la participation d'éminents intellectuels qui ont été unanimes à mettre l'accent sur l'importance de l'instauration d'un dialogue permanent entre le Monde musulman et l'Occident.
Un communiqué de l'association Bladi service parvenu dimanche à la MAP souligne également l'intérêt particulier accordé par les participants à l'examen des moyens à mettre en Âœuvre pour promouvoir les valeurs de tolérance, de paix et de respect mutuel.
Placée sous le thème "Islam et Occident, un dialogue possible", la rencontre, prévue initialement au cours du mois sacré de Ramadan, a été animée notamment par les présidents des sections marocaine et italienne de l'association Bladi service, MM. Fouad Fattah et Walter Barboni.
Elle a été marquée aussi par la participation de nombreux responsables régionaux, des entrepreneurs ainsi que des membres de la communauté marocaine à leur tête le consul général du Maroc à Bologne, M. Hadou Saadi.
Source : MAP
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a estimé dimanche que la classe politique devait être à l'écoute des électeurs du Front national afin de les "ramener dans le cercle des partis républicains"…Suite
La chancelière allemande Angela Merkel estime que les mosquées vont devenir un élément courant dans le paysage allemand, et que la société doit se préparer à des transformations liées à l'immigration, dans un entretien publié samedi par le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
"Une chose est sûre: notre pays va continuer à se transformer et l'intégration est un devoir pour une société qui accueille des immigrés", explique la chancelière, alors que l'intégration, notamment des musulmans, est devenue un sujet brûlant en Allemagne depuis la publication d'un pamphlet par un responsable de la Bundesbank, qui a démissionné depuis.
"Pendant des années nous nous sommes bercés d'illusions sur ce sujet", reconnaît Mme Merkel, mais "les mosquées, entre autres, vont devenir un élément plus présent dans notre paysage que par le passé", ajoute-t-elle.
Elle précise toutefois aussi que les immigrés qui ne feront pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer peuvent s'attendre à être traités "avec fermeté" et qu'il en "subiront les conséquences".
"Nous ne pouvons accepter de société parallèle dans laquelle les droit fondamentaux, par exemple l'égalité entre hommes et femmes, ne serait pas la règle. Seule la Constitution peut servir de base pour que nous vivions ensemble dans la tolérance et le respect. Quiconque veut vivre ici doit accepter cela".
Dans son pamphlet "L'Allemagne court à sa perte" paru fin août, Thilo Sarrazin, ancien membre du conseil de surveillance de la banque centrale allemande, affirme notamment que le pays "s'abrutit" en raison d'immigrés musulmans mal intégrés et peu éduqués.
Il avait également évoqué l'existence d'un "gène juif" dans une interview, une provocation de trop dans un pays traumatisé par le nazisme.
M. Sarrazin, 65 ans et également membre du parti social-démocrate, avait annoncé le 9 septembre sa démission.
Son livre est un devenu un best-seller et a fait de lui une sorte de "héros populaire", selon les mots de l'hebdomadaire Der Spiegel, destinataire des milliers de témoignages de sympathie, dans un pays où vivent 15,6 millions d'étrangers ou Allemands d'origine étrangère et environ 4 millions de musulmans.
Source : La Croix/AFP
Selon les résultats définitifs, l'Alliance du Premier ministre Fredrik Reinfeldt remporte 172 des 349 sièges du parlement et se voit privée d'une majorité absolue dans un scénario esquissé par les sondages d'avant scrutin. Les Démocrates suédois, formation d'extrême-droite, obtiennent 20 sièges et entrent pour la première fois au parlement. L'opposition sociale-démocrate remporte pour sa part 157 sièges.
"Nous avons un scénario que la majorité des électeurs suédois souhaitaient éviter, qui fait qu'un parti xénophobe se retrouve en position d'arbitre", souligne Ulf Bjereld, professeur de sciences-politique à l'Uuniversité de Gothenburg.
Reinfeldt, qui a promis de poursuivre sa politique de baisse des impôts et des subventions, s'est dit prêt à diriger un gouvernement minoritaire tout en indiquant qu'il allait avant tout tenter d'obtenir une alliance avec les Verts.
"Le bloc le plus important doit gouverner et c'est l'Alliance", a déclaré Reinfeldt à ses militants lors d'une soirée électorale organisée à Stockholm.
Les Démocrates suédois, qui font une entrée historique au parlement, se défendent d'être racistes mais les deux grands blocs ont exclu de coopérer avec eux. Selon les analystes, le parti a récolté des voix parmi les chômeurs dont le nombre a grimpé lors de la crise économique mondiale.
Très critique des musulmans, le parti trouve ses racines dans le mouvement skinhead et entend réduire l'immigration.
"Aujourd'hui nous avons écrit l'histoire politique. Je pense que c'est fantastique", a dit Jimmie Aksesson.
Les Démocrates se sont inspirés du succès danois du Parti du peuple qui apporte un soutien parlementaire indispensable au gouvernement en place.
La Suède a été l'un des pays de l'Union européenne les plus accueillants pour les demandeurs d'asile. Elle a accueilli des réfugiés des guerres des Balkans, dans les années 1990 et de nombreux Irakiens après l'invasion de leur pays par les forces américaines.
Selon un rapport des Nations unies sur l'immigration, les immigrants constituaient en 2009 14% de la population suédoise contre 12,4% en moyenne en Europe du Nord.
Source : Reuters
Si l’on a été déçu par tel recueil d’articles de Mohammed Khaïr-Eddine dont il est difficile de ne pas reconnaître que la publication posthume ne s’imposait nullement en l’état, on se réjouit de la parution d’un recueil de textes de l’auteur d’Agadir , réunis et présentés par Abdellatif Abboubi «L’Enterrement et autres proses brèves 1963-1994» (Art et Arts / William Blake and Co. Edit.2009). En fait, l’éditeur bordelais n’est autre que le poète Jean-Paul Michel, dédicataire d’«Agadir» et le plus ancien et le plus sûr des amis qu’eut en France Khaïr-Eddine durant les longues années qu’il y passa.
«L’Enterrement» parut en juin 1966 dans la revue Preuves qui avait organisé un Prix de la nouvelle maghrébine. Le lauréat Khaïr-Eddine fut d’autant plus heureux de ce prix qu’à ce moment précis, expliquait-il dans une interview accordée en 1974 à la revue syrienne Al Mawkif Al Adabi: «je n’avais rien pour vivre».
En tout cas, la vie est là, dans ce premier texte donné à Preuves. Une vie d’émerveillement et de hantise, celle d’un enfant dont l’auteur recrée l’univers en hommage à une tante défunte. Le courage et les savoirs des femmes sont salués en même temps que les paysages sont dessinés, les animaux traqués. La vessie d’un bœuf sert de jouet dès lors que l’enfant y propulse son souffle. L’écrivain, certes, n’en manque pas, de souffle:«C’est ainsi que j’ai découvert la montagne. C’était bien ce que j’avais déjà pensé; que j’irais un jour plus loin que chez moi …» Déjà, dans un récit d’enfance, il se posait en aventurier, en initié. Il y a dans ce texte une fraîcheur, une émotivité et une tendresse qui donnent envie de le proposer à l’attention de tous. La violence des sentiments et des actes de l’enfant est nimbée de surnaturel; l’humour tranchant fait accéder à des réalités pulsionnelles et le bout du bout du débat, si l’on ose dire, apparaît : «un jeu passionnant où l’on meurt, paraît-il, l’un dans l’autre, sans tout à fait disparaître, puisque le corps était la cause de tout».
Dans un texte de 1976, K-E note que si âne vient du latin asinus, «asnous» est en chleuh l’appellation de l’ânon. Il demande «Où est la différence?» avant de proclamer : «L’écrivain véritable est toujours étranger à la langue dans laquelle il écrit.» Ce paradoxe indique en fait qu’une inquiétante étrangeté est constamment au travail dans la création littéraire.
Abdellatif Abboubi s’est sûrement régalé du texte intitulé «Sauver les poissons». Je me souviens fort bien de ce superbe numéro spécial des Nouvelles Littéraires qui prouvait que les poissons font des ronds dans les encriers et pas seulement dans un bocal. K-E écrit:«Je voulais sauver ces poissons et non les manger».
Le lecteur découvre «Le retour au Maroc» paru dans la revue Ruptures, à Casablanca, en 1981:«Et qu’as-tu gagné de ce brusque retour, opéré sans doute sur un coup de tête? Pas des châteaux ni une place au soleil, que je sache, mais la liberté de courir intensément ces solitudes impeccables qui ont toujours nourri mon œuvre…». C’était il y a près de trente ans et K-E écrivait:«On ne peut indéfiniment vivre sur une culture du passé transformée en folklorité pour touristes (…) et se dire qu’on a la culture. Oui, il faut sauver ce patrimoine. Mais il faut également aider la jeunesse qui s’exprime à mieux parfaire ses armes intellectuelles, à poser les bases d’une culture actuelle…». Des propos imparables.
Il y a aussi l’hommage à la grand-mère :«Elle allait sarcler les jardins potagers dans la vallée, à deux ou trois kilomètres de la maison». La main qui recopie voudrait continuer. Ainsi, de page en page, durant toute ma lecture, le désir permanent de la partager.
Ah! comme K-E sut décrire un certain Paris : «La cloche ronflait et cuvait une cuite carabinée: biture qui exalte le laissé-pour- compte et le philosophe ordinaire qui ne voit dans la société qu’une mer agitée et pleine de brisants capables d’éventrer une vie de petits besogneux valeureux, certes, mais parfaitement fragiles».
Le meilleur Khaïr-Eddine est là: un écrivain lucide, intelligent comme pas deux, et généreux dans ses intuitions. La place manque pour évoquer chacune de ces vingt-deux belles portes d’entrée dans une œuvre ardente et hardie. Au fond, le seul «successeur» de Khaïr-Eddine n’est pas un écrivain. C’est Hicham Benohoud, le photographe surréaliste de La salle de classe (Tarik / Editions de l’œil, 2001).
17 septembre 2010
Source : Le soir Echos
Une nouvelle convention portant sur la gestion des flux migratoires de travailleurs recrutés au Maroc pour les campagnes agricoles de Huelva été signé, vendredi à Cartaya (Sud de l'Espagne), entre l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et la Fondation pour les travailleurs étrangers à Huelva (FUTEH).
Signée par le directeur général de l'ANAPEC, M. Hafid Kamal, et le maire de Cartaya et président du patronat de la FUTEH, M. Antonio Milan Jaldon, cette convention s'inscrit dans le cadre de la coopération entre le Maroc et l'Espagne en matière de main d'œuvre.
Elle s'inscrit également dans le cadre du prolongement de la convention signée en 2006 entre l'ANAPEC et la mairie de Cartaya pour la gestion des flux migratoires des travailleurs recrutés en origine au Maroc intitulé " AENEAS-Cartaya " (Programme de gestion intégrale de la migration saisonnière) considéré par l'Union européenne comme modèle de bonne pratique pour le développement de la migration saisonnière.
Selon un communiqué de l'ANAPEC, cette initiative ambitionne de contribuer au renforcement des relations entre les deux pays, basées sur un partenariat intégré incluant aussi bien la mobilité des personnes que les échanges économiques.
L'accord vise le développement et le renforcement du système global de gestion des travailleurs saisonniers, ainsi qu'à étendre ce dispositif à d'autres régions espagnoles.
Il a pour objectif, en outre, "la lutte contre l'immigration illégale des ouvriers, grâce à l'implication effective des employeurs dans le système, notamment en matière de sélection des ouvriers saisonniers dans leur pays d'origine", souligne la même source.
Cette convention de collaboration permettra de donner suite au modèle de gestion de la migration saisonnière développé dans le cadre du projet "AENEAS-Cartaya" et d'établir les formules d'accompagnement et de suivi développées.
Elle permettra aussi d'assister les travailleurs qui se déplacent en Espagne à travers un dispositif de médiation interculturelle et de favoriser la formation professionnelle et linguistique comme éléments clef d'intégration.
Intervenant à cette occasion, M. Milan Jaldon a souligné que cet accord ambitionne de "perfectionner" ce modèle de migration saisonnière, indique la mairie de Cartaya, dans un communiqué.
Cet instrument de coopération permet également de garantir, durant des périodes déterminées de la campagne agricole, la disponibilité de travailleurs qualifiés, dont certains disposent de huit ans d'expérience, a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Kamal a relevé que ce modèle constitue la meilleure voie pour la gestion des flux migratoires de travailleurs recrutés en origine au Maroc pour les campagnes agricoles de Huelva, en fonction des besoins définis chaque année.
Source : MAP
C’est une première. Parallèlement à la première édition de Marrakech Art Fair en octobre prochain, une exposition sous le nom de « Résonances : artistes contemporains marocains du monde », produite par le Conseil de la Communauté Marocaine de l’Etranger permettra à quinze artistes marocains venus du onde entier, d’exposer leurs oeuvres au Maroc.
Le panel d’artistes d’origine marocaine sélectionné par le Conseil de la Communauté marocaine à l’Etranger pour exposer en marge du Marrakech Art Fair est large et comprend divers profils, différents les uns des autres. Si certains sont très connus du public marocain, à l’instar d’un Fouad Bellamine, d’autres le sont moins, ayant évolué majoritairement dans leurs pays d’accueil. Tous ont néanmoins un point commun, celui d’être d’origine marocaine. Le nom de l’exposition n’est bien entendu pas le fruit du hasard. « Ce par cours artistique composé d’expositions et de rencontres entre en résonance avec la foire, l’un et l’autre célèbrant la ville rouge au travers de créations artistiques. C’est dans ce cadre qu’est présentée l’exposition », explique Brahim Alaoui, commissaire artistique de l’exposition, « une exposition qui réunit une quinzaine d’artistes contemporains et se propose de mettre en évidence les correspondances géographiques, culturelles et émotionnelles dont se nourrissent leurs créations». Il explique aussi, toujours dans le document de présentation de l’événement, que «ces artistes, qui vivent en Europe et sur le continent américain, recourent à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des oeuvres reliant les deux cultures, se faisant ainsi l’écho d’interférences créatives passionnantes entre le Maroc et le monde».
Sur les quinze artistes, 9 évoluent en France.
Pour les organisateurs de l’exposition, « cette exposition témoigne aussi des mutations de l’émigration et de la création marocaines. Enfants de l’immigration pour certains d’entre eux, les artistes présents à « Résonances » révèlent l’irrésistible processus de rajeunissement et de féminisation des populations expatriées ; la présence, minoritaire mais néanmoins significative des jeunes femmes dans l’exposition est à cet égard un signe qui ne trompe pas et qui dit ce qu’est aujourd’hui, et de manière de plus en plus visible, cette immigration. Installées dans le monde, les oeuvres de ces créateurs qui n’ont émigré de nulle part, entretiennent avec l’origine une dynamique tenace et fertile, sans cesse renouvelée », souligne Driss El Yazami, président du CCME.
L’exposition durera deux mois, du 7 octobre au 7 décembre prochain.
Source : Bled.ma
«Les Roms sont présents dans toute l’Europe, de l’Est à l’Ouest et représentent 10 à 12 millions de personnes. Les dates de leur arrivée attestent d’une dynamique migratoire sur plusieurs siècles : les Roms ont vécu l’Europe avant qu’elle ne se construise à travers des institutions. Leur citoyenneté est ancienne, et pour la plupart ils ne sont pas des "étrangers" là où ils se trouvent. Le nombre de ceux qui sont étrangers, en France de 10 000 à 12 000, rapporté au nombre global des Roms indiqué dans chaque Etat, est marginal.
«Le terme "Roms" utilisé ici désigne les Roms, les Sintés, les Gitans, les Manouches et d’autres groupes apparentés. Il ne doit pas faire oublier cette diversité présente dans tous les Etats. A travers des migrations séculaires ayant l’Inde comme origine, des familles ont traversé les continents, d’où une diversification des pratiques linguistiques et culturelles.
«La façon dont les Roms ont été traités a aussi induit des différences : interdiction de la langue dans les politiques d’assimilation, éclatement des familles lors de longues périodes d’esclavage, d’envoi dans les galères, d’entraves aux regroupements… Pour faire comprendre une organisation sociale forte par-delà les différences, j’emploie l’image d’une mosaïque : chaque élément est original, différent de ses voisins, mais chacun ne peut être compris que par sa place dans un ensemble. Les déterminants sont sociaux et linguistiques, et les frontières psychologiques. Si la solidarité, le partage culturel, une volonté collective de permanence n’avaient pas été assez forts, comment un tel ensemble aurait-il pu exister depuis plus d’un millénaire ? Et ce malgré une dispersion dans le monde et les politiques négatives menées à son égard : expulsions, séparation des familles, extermination sous le régime nazi…
«La plupart des Roms ne sont pas nomades, mais mobiles, et beaucoup le sont par obligation. Au cours de l’histoire, on assiste ainsi à des déportations, ou quand des conflits se produisent, les Roms, souvent pris comme boucs émissaires, doivent partir, un des exemples récents étant le Kosovo. Quand des familles sont expulsées plusieurs fois par mois, elles ne le demandent pas mais doivent s’y adapter. En d’autres termes, les Roms nomades sont peu nombreux, mais tous les Roms ont dû intégrer la mobilité dans leur existence face à un rejet qui reste dominant.
La montée actuelle des discriminations et de la xénophobie, dont les Roms sont les premières cibles en Europe, ne va pas entraîner une stabilisation sereine des familles ; elles seront contraintes de partir, et on les rendra responsables d’une situation dont elles sont les victimes. Les Etats doivent apprendre à gérer la multiculturalité qui se développe.
«L’Europe, dans le contexte de libre circulation qu’elle a institué, doit réfléchir à des mesures structurelles, plutôt que des propositions ponctuelles, économiquement coûteuses et humainement dévastatrices, répondant à une instrumentalisation politicienne.»
Source : Libération.fr
Cet ouvrage collectif se propose de donner à l’histoire des migrations sa vraie place dans les programmes scolaires en suscitant une réflexion sur les pratiques pédagogiques. Il s’agit de permettre, de manière pluridisciplinaire, ouverte et stimulante, une connaissance et un questionnement des phénomènes migratoires sous des angles multiples : historique, géographique, sociologique, économique, linguistique, artistique, mémoriel…
La première partie, intitulée « Les enjeux de l’enseignement des migrations : bilan et questionnements », propose un état des lieux, notamment dans les manuels scolaires et les activités d’enseignement. L’enquête remise par l’INRP à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration en 2008 (Falaize (B.) (dir), Absalon (O.), Héraud (N. ) et mériaux (P.), L’enseignement de l’histoire de l’immigration à l’école, coll. « éducation, histoire, mémoire », INRP/CNHI, 2008) est à ce sujet éclairante : la générosité des enseignants, souvent désireux d’intégrer la dimension migratoire, les conduit davantage à parler des immigrés plutôt que de l’immigration comme partie intégrante de l’histoire de la France. La dimension de témoignage, auquel il est souvent fait recours, n’est pas systématiquement articulée sur l’histoire des phénomènes, et les approches plutôt disséminées. Devant cette discipline plutôt récente, force est de constater que l’École parle plus volontiers des « autres » que d’un « nous » collectif et peine à construire une histoire sur le long terme, comme l’explique Gilles Ollivier, coordonnateur de l’ouvrage, dans la préface. Il faut également repérer et chasser les stéréotypes historiques reproduits dans les manuels pédagogiques : l’ouvrage donne l’exemple de l’enseignement des « invasions barbares » questionne le terme de barbarie, puis propose une remise en perspective.
Dans la partie II « Les migrations dans la classe », l’accent est mis sur la notion d’apports de l’immigration, qui doit se trouver au cœur de l’enseignement. Différents travaux pédagogiques sont présentés selon des sources variées : recherches d’archives, analyse de documents, atelier d’écriture, création artistique… Face à un public scolaire aux histoires individuelles très diverses, notamment dans les classes d’Accueil, le recours au récit familial ne doit pas être systématique, il doit savoir écouter les réticences et les sensibilités, éviter les revendications mémorielles communautaires. C’est pourquoi la contextualisation et la remise en perspective dans l’histoire commune sont nécessaires.
Dans la partie III « Migrations, temps et espaces : itinéraires de recherche », l’accent est mis sur le croisement des savoirs : histoire, géographie, sociologie, anthropologie, études comparatives. Selon l’historienne Nancy L. Green, il faut observer l’évolution dans le temps des approches disciplinaires pour « repenser les migrations ». Dans cette optique, la liaison entre l’histoire de l’immigration et la question coloniale reste à interroger. On lira avec profit les contributions des auteurs : « Un régime d’exception ? Les immigrations coloniales en France métropolitaine », par Laure Pitti. « Immigrations et émigrations à l’île de La Réunion, des débuts du peuplement à nos jours », par Albert Jauze et Dominique Vandanjon. « Un regard sociologique sur l’histoire et la mémoire de l’immigration en Bretagne », par Angélina Étiemble et Anne Morillon. « La Nation ; la guerre et l’exilé en 1914-18. L’exemple de l’Ouest de la France », par Ronan Richard. « Globalisation et flux migratoires. Les migrations africaines », par Tidiane Diakité.
Cet ouvrage, accompagné d’une riche bibliographie, constitue un outil indispensable et rare pour quiconque désire connaître ou pratiquer l’enseignement de l’histoire de l’immigration. Face aux écueils, les auteurs, par leurs contributions, stimulent le savoir et la créativité en libérant de nouveaux horizons. Dans cette perspective, la dimension citoyenne est affirmée comme essentielle. « Il s’agit ici de poser une réflexion sur l’altérité, l’identité et l’humanité », note le coordonnateur Gilles Ollivier dans la préface de l’ouvrage.
Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Driss El Yazami, président du Conseil des la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), a estimé, jeudi, que la disparition de l'islamologue Mohamed Arkoun est une "perte tragique qui sera difficilement comblée", saluant "l'œuvre gigantesque de l'un des plus grands penseurs du monde musulman".
SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de l'islamologue feu Mohammed Arkoun, décédé mardi à Paris.
Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde affliction la triste nouvelle de la disparition du professeur Mohammed Arkoun.
"En cette douloureuse circonstance, Nous tenons à exprimer à son honorable épouse ainsi qu'aux membres de sa famille, et à travers eux, à l'ensemble de ses proches, de ses amis et de ceux qui l'affectionnaient, Nos condoléances les plus attristées et Notre compassion la plus sincère en ces moments pénibles, à l'heure où s'accomplit l'imparable volonté divine", souligne SM le Roi.
"Le souvenir du grand disparu restera à jamais gravé dans la mémoire de tous ceux et celles qui ont puisé dans l'œuvre riche et abondante que le défunt laisse derrière lui, une œuvre frappée du sceau de la rationalité et adossée aux sciences humaines modernes qu'il a su employer dans une méticuleuse analyse de la pensée islamique", poursuit le message.
SM le Roi indique que "c'est bel et bien cette démarche scientifique qui a valu au regretté défunt d'être considéré comme l'une des grandes figures de la pensée moderne, à l'échelle arabe, islamique et mondiale. Outre un attachement sans faille aux idéaux de tolérance, de modération et de dialogue entre les religions et les civilisations, il n'a eu de cesse de s'ériger contre les conflits qui se nourrissent de l'ignorance".
"Nous songeons avec une profonde considération à son engagement en faveur de l'intégration maghrébine, ainsi qu'aux sentiments d'affection et d'estime qui le liaient au Royaume du Maroc, pays dont il se plaisait à fréquenter les forums universitaires et culturels propices aux échanges intellectuels féconds et aux débats libres et constructifs", souligne le message royal.
Le Souverain affirme partager la peine de la famille du défunt face à cette immense perte et implore le Tout-Puissant de lui inspirer réconfort et consolation.
"Puisse-t-Il gratifier le défunt de Ses bienfaits pour l'œuvre combien méritoire qu'il a accomplie, l'agréer parmi les justes et les vertueux, et le combler de Son infinie miséricorde. Nous sommes à Dieu, et à Lui nous retournons", conclut le message.
Source : MAP
Driss El Yazami, président du Conseil des la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), a estimé, jeudi, que la disparition de l'islamologue Mohamed Arkoun est une "perte tragique qui sera difficilement comblée", saluant "l'œuvre gigantesque de l'un des plus grands penseurs du monde musulman".
"Sa culture et son ouverture sur les sciences humaines l'ont singularisé.
C'était un des plus grands penseurs qui renouvelait la pensée musulmane et qui nous ouvrait des horizons extraordinaires", a-t-il déclaré à la MAP.
Cet islamologue franco-algérien, décédé mardi soir à Paris à l'âge de 82 ans, "était un grand anthropologue, historien et sociologue de la religion, en plus de sa connaissance intime du dogme religieux musulman, ce qui lui permettait d'avoir un regard innovant sur notre propre histoire", a précisé le président du CCME.
M. Yazami, qui a connu et côtoyé le défunt à Paris depuis 1979, a affirmé qu'ils avaient en commun "une interrogation comparable: celle de penser comment l'islam européen peut s'acclimater et s'intégrer dans le contexte particulier des pays européens".
"J'ai eu le plaisir de bénéficier de son éclairage sur cette question stratégique qui reste, d'ailleurs, d'actualité aujourd'hui", a souligné le président du CCME.
Concernant l'apport du défunt au dialogue des cultures et des religions, M. Yazami a souligné que "pour dialoguer, il faut non seulement avoir une connaissance intime de son histoire et de sa genèse, mais aussi une grande connaissance des autres cultures, surtout les progrès immenses que l'humanité a faits en sciences humaines".
"Le défunt faisait partie de cette génération de penseurs qui avaient ces connaissances", a-t-il ajouté.
Mohamed Arkoun, qui a développé la discipline "Islamologie appliquée" dans diverses universités européennes et américaines, avait quitté sa Kabylie natale (Algérie), pour poursuivre ses études supérieures en France où il a choisi s'installer définitivement.
Professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à l'Université de la Sorbonne (Paris III) depuis 1993, Mohamed Arkoun a à son actif plus d'une quinzaine d'ouvrages dont une somme encyclopédique, sous sa direction, sur l'"Histoire de l'islam et des musulmans en France: Du Moyen-Age à nos jours".
Selon le Père Christian Delorme, son ami de longue date, feu Mohamed Arkoun était "très attaché" au Maroc où il pouvait "exprimer librement sa pensée". Il était, d'ailleurs, à plusieurs reprises l'invité de débats télévisés traitant de la pensée islamique, du dialogue des cultures ou de l'islam en Europe.
Source : Aufait/MAP
Un total de six projets culturels et artistiques marocains ont été retenus pour participer à la 2-ème édition des Rencontres culturelles et de coopération créative d'Andalousie et du nord du Maroc (EC3) prévues du 14 au 16 octobre prochain à Algésiras (Sud de l'Espagne), apprend-on vendredi auprès des organisateurs.
Les six travaux marocains choisis appartiennent aux catégories musique, communication, littérature, photographie et peinture, précise un communiqué des organisateurs.
L'ensemble des projets sélectionnés seront présentés durant les trois jours dédiés à ces 2èmes Rencontres, dans différents espaces d'Algésiras.
Quelques 150 projets avaient été présentés pour participer à cette manifestation culturelle dont l'objectif est de promouvoir les initiatives socioculturelles à même de contribuer à l'amélioration et au développement des liens culturels entre les deux pays, ainsi que de favoriser l'échange des expériences en la matière.
Les projets présentés devaient s'articuler autour des principaux thèmes de "la coopération et la culture numérique: édification de nouvelles compétences", "les deux rives: promesses et paradoxes" et "l'éducation pour le développement durable: vers une pensée critique".
"EC3", qui se veut un espace de dialogue et d'échange, ambitionne également de favoriser l'établissement de liens entre les professionnels de la culture et les intellectuels des deux pays dans la perspective de la mise en place de projets culturels conjoints.
Organisé notamment par la Fondation "Dos Orillas" (Deux rives), relevant de la Députation de Cadix, et par la ville d'Algésiras, "EC3" est une manifestation ouverte aux artistes, chercheurs, associations et professionnels actifs dans les domaines de la culture et de la coopération ou dans d'autres segments en rapport avec les thèmes retenus.
Cette manifestation a pour objet, en outre, de promouvoir les initiatives socioculturelles susceptibles de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des peuples des deux pays et de générer de nouvelles idées de développement partant de l'optique de la coopération interculturelle et du rapprochement entre les peuples des deux rives du Détroit de Gibraltar.
Source : MAP
La première édition du "Guide du Maroc pour les Espagnols" a été présentée, mercredi à Séville (Sud de l'Espagne), à l'initiative de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée.
La présentation de cette nouvelle publication a été faite en présence de représentants du gouvernement autonome d'Andalousie, du consulat général du Royaume à Séville, de l'ambassade d'Espagne au Maroc, du consulat d'Espagne à Tétouan et d'autres personnalités marocaines et espagnoles, apprend-on auprès de la Fondation.
Editée par la "Casa de Espana" (Maison de l'Espagne) de Tétouan, ce guide se veut un instrument pratique au service de tous les Espagnols désireux de mieux connaître le Maroc ou de le visiter.
Cette publication contient notamment des informations sur les différents secteurs de l'économie marocaine, les aspects culturels et les attraits touristiques du Royaume, souligne la même source.
Outre des explications sur les services consulaires offerts par l'Espagne au Maroc, la publication présente aussi des informations pratiques sur des aspects de la vie quotidienne dans le Royaume liés, entre autres, aux transports et aux services de santé, le tout illustré de plans et de photos des principales villes du pays.
La présentation de ce Guide, qui s'inscrit dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", a été marquée par la participation également de ressortissants espagnols installés au Maroc.
Initié depuis fin mai par la Fondation des trois cultures de la Méditerranée en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures", qui durera jusqu'à octobre prochain, a connu l'organisation de séminaires, de tables rondes, de concerts et d'expositions axés sur le Royaume.
Source : MAP
Le ministre du Commerce britannique Vince Cable a étrillé la nouvelle politique d'immigration mise en place par son gouvernement, estimant qu'elle causait un "grand tort" aux entreprises du Royaume-Uni, dans un entretien au Financial Times (FT) publié vendredi.
Le gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre David Cameron, qui allie conservateurs et libéraux-démocrates, a instauré en juin un quota provisoire pour les immigrés non originaires de l'Union européenne, concrétisant ainsi une promesse qui figurait dans le programme électoral des Tories.
Mais le ministre libéral-démocrate Vince Cable, chargé du commerce et des entreprises, a affirmé au FT que cette politique de plafonnement des travailleurs étrangers "cause beaucoup de tort aux sociétés britanniques", en les empêchant de recruter des salariés à des postes clés.
Il a assuré avoir eu vent de nombreux cas d'entreprises forcées de revoir à la baisse leurs investissements ou de délocaliser une partie de leur activité à l'étranger, faute de pouvoir recruter qui bon leur semble, notamment dans des secteurs clés comme la finance, la pharmacie ou l'industrie. Il a appelé dans la foulée le gouvernement à assouplir sa politique.
Ces critiques sont susceptibles d'alimenter les tensions sous-jacentes au sein de la coalition gouvernementale, qui pourraient apparaître au grand jour lors des congrès des partis conservateur et libéral-démocrate programmés dans les semaines à venir.
Le congrès annuel des "Lib Dems" débute dimanche à Liverpool et, selon les observateurs, il pourrait servir de défouloir à la base du parti et mettre en difficulté son chef, le vice-Premier ministre Nick Clegg. Une partie d'élus, de militants et d'électeurs lib dems sont en effet mécontents de l'alliance avec les conservateurs, qui a donné la part belle au programme de ces derniers.
Source : Le Point/AFP
Historiquement, la France a longtemps été la terre d'accueil privilégiée des footballeurs marocains. Les Hadji, Chamakh, Chrétien, El Haddaoui, Ben Barek, Naybet ou Bouderbala ... ont fait les beaux jours de Nice, Saint Etienne, Marseille, Nancy, Nantes, Lyon ou Bordeaux ...
Aujourd'hui, ce n'est plus vers l'Hexagone que la Fédération Royale Marocaine de Football se tourne. Mais vers le Bénélux et, plus particulièrement, la Belgique et les Pays-Bas…Suite
Un atelier de réflexion autour des risques de l'immigration irrégulière et des avantages de la scolarisation a été organisé à Beni Mellal. Un plan d'action sera élaboré dans le dessein de concrétiser les résultats escomptés…Suite
Etre arabe et réussir en terre française, c'est le sujet de Fils et filles de ... Un documentaire dédié aux cadres supérieurs d'origine maghrébine qui ont pu faire carrière dans une France où il faut aussi faire face à cette inévitable discrimination à l'embauche…Suite
La population des travailleurs saisonniers marocains se rendant en Espagne prend de l'ampleur d'année en année. De quelques centaines en 1992, ce chiffre avoisine aujourd'hui les 10.000 travailleurs. Et en partant du fait que chaque travailleur touche en moyenne l'équivalent de dix fois le salaire minimal marocain, le poids économique de cette population devient significatif…Suite
Une étude comparative révèle que les écarts de réussite scolaire sont plus que jamais liés à l’origine sociale des élèves. Il est également préférable d’être Français de souche qu’enfant d’immigrés.
Mieux vaut avoir des parents cadres ou enseignants, vivre dans une famille unie plutôt que recomposée, et être français de souche plutôt qu’enfants d’immigrés, pour réussir à l’école et avoir son bac. Le constat est aujourd’hui plus vrai que jamais. Une étude (x) vient de révéler que les écarts de réussite en fonction de l’origine sociale s’étaient encore creusés ces dernières années. Dans une note diffusée le 13 septembre, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) du ministère de l’Education fait un comparatif entre un panel d’élèves entrés en sixième en 1995, et donc ayant passé le bac sept ou huit ans après, voire plus pour les redoublants, avec un autre groupe d’élèves entrés en 1989. Les tendances qui s’en dégagent sont encore largement valables aujourd’hui, dans la mesure où la proportion des jeunes Français arrivant au bac n’a pratiquement pas bougé depuis 1995 et que la population scolaire a donc peu évolué. Retour sur les quatre principales conclusions.
L’origine sociale pèse de plus en plus lourd
«Un élève dont le père est enseignant a quatorze fois plus de chances relatives d’obtenir le bac que celui dont le père est ouvrier non qualifié dans le panel 1995, contre seulement 9 fois dans le panel 1989» : c’est la tendance la plus inquiétante. L’école arrive de moins en moins à combler le handicap social de départ. Pire : elle creuse les inégalités. En six ans, ce sont les enfants de chefs d’entreprise et d’artisans-commerçants qui ont vu leurs chances d’avoir le bac augmenter le plus, suivis par les fils d’enseignants - les champions toutes catégories de la réussite scolaire -, de cadres et d’ouvriers qualifiés. En revanche, ces chances ont diminué pour les enfants des milieux les plus pauvres - employés de service, ouvriers non qualifiés et inactifs. Dès la sixième, ils se trouvent d’ailleurs distancés : ils sont plus nombreux à arriver au collège avec un an de retard et avec des acquis plus fragiles que les autres.
Les enfants d’immigrés plus ambitieux que les autres
Parmi les élèves entrés au collège en 1995, 10% étaient d’origine immigrée (les deux parents nés étrangers). Leur réussite au bac est inférieure à celle des Français «de souche», ce qui n’est pas vraiment une surprise. Plus que les autres, ils vivent dans des familles monoparentales, situées en outre au plus bas de l’échelle sociale. Souvent, leurs parents ne peuvent pas les aider scolairement. Les enfants perdent parfois pied dès le primaire.
L’étude apporte cependant deux nouveautés. D’abord, la réussite varie sensiblement suivant les pays d’origine : la moitié des enfants d’immigrés maghrébins, portugais et africains décrochent le bac, contre un tiers seulement pour ceux d’origine turque. Une confirmation au passage : les jeunes originaires d’Asie du Sud-Est cartonnent avec 66,8% de bacheliers (toujours dans le panel 1995). Ensuite, souligne l’étude, s’ils avaient des caractéristiques sociales comparables aux autres jeunes arrivant en sixième, «les enfants d’immigrés auraient des chances de devenir bacheliers égales ou supérieures aux autres». La raison : «Un niveau d’ambition scolaire plus élevé, associé à une forte volonté de mobilité sociale», souligne la Depp s’appuyant sur des études précédentes.
Les familles recomposées, un handicap pour le bac
Seuls 51% des lycéens issus de familles monoparentales ou recomposées décrochent le bac, contre 67% de ceux vivant avec leurs deux parents. L’écart s’amplifie avec le bac S (scientifique) : 18,9% des lycéens vivant dans des foyers «classiques» l’obtiennent, mais seulement 8,7% de ceux élevés dans des familles recomposées, et 9,8% de ceux n’ayant que leur père ou leur mère. L’étude se contente de pointer «le désavantage» mais n’avance aucune explication. Le problème est relativement nouveau, et les experts de la Depp, qui jonglent avec les statistiques, ne s’aventurent guère dans la psychologie.
Privé et public à égalité
A priori, le privé fait nettement mieux. Plus de 78% des élèves y ayant fait toutes leurs études secondaires ont le bac, et 25% le bac S, la voie royale pour accéder aux prépas et aux grandes écoles. Or ces taux ne sont respectivement que 67,8% et de 19,2% pour les élèves venus du public. Mais il faut relativiser. A la différence du public, le privé peut sélectionner et recruter des élèves ayant un bon niveau scolaire, ce qui lui garantit un bon taux de réussite au bac. De plus, s’il récupère aussi des élèves en difficulté venant du public, il scolarise des enfants de milieux généralement plus privilégiés. Mais à caractéristiques scolaires et sociales similaires, il n’y aurait aucune différence de réussite, conclut la Depp.
(x) Les statistiques ethniques nationales sont interdites. Il s’agit ici d’un échantillon de 17 830 élèves nés le 17 d’un mois, et dont les parents ont accepté de répondre - 14% ont refusé - à des questions portant entre autres sur leurs origines.
Source : MAP
Le parti démocrate de Suède joue sur le rejet de l’islam, dans un pays qui compte 18 % d’habitants d’origine étrangère
Passera, passera pas ? Alors que le gouvernement suédois sortant, dirigé par le conservateur Fredrik Reinfeldt, semble bien parti pour être reconduit par les électeurs, dimanche, les regards se tournent vers sa droite.
Pour la première fois depuis les années 1930, un parti ayant ses racines dans la mouvance nazie est en passe d’entrer au Parlement. Depuis des mois, cette formation, baptisée Démocrates de Suède (SD), est créditée de plus de 4 % des intentions de vote, soit au-dessus du seuil minimum pour être représenté. Un sondage publié hier lui accorde 7,5 % des voix.
« Tous ses électeurs potentiels ne sont pas des nationalistes ethnocentristes et xénophobes, il attire aussi un courant anti-establishment qui existe depuis longtemps en Suède », analyse Anna-Lena Lodenius, coauteur dans les années 1990 d’un livre sur l’extrême droite en Scandinavie avec Stieg Larsson, le journaliste ayant écrit plus tard la fameuse trilogie policière Millenium.
Une montée dans les sondages
« Le parti vient en droite ligne de la mouvance brune et s’il a évolué depuis, ses origines continuent à le marquer », ajoute Anna-Lena Lodenius. Dans un livre publié cette année, deux journalistes de la revue antiraciste Expo, fondée par le même Stieg Larsson, rappellent que Jimmie Åkesson, l’actuel chef des SD, y a adhéré (très jeune) dès 1994. Ce qui n’était encore qu’un groupuscule avait alors à sa tête un nazi notoire.
D’allure nettement plus présentable, Jimmie Åkesson, âgé désormais de 31 ans, a fait beaucoup d’efforts pour débarrasser sa formation de ses scories les plus saillantes.
Non sans succès, puisqu’elle a réussi, au cours de la campagne électorale, à entrer dans la cour des « grands ». En partie grâce à sa montée dans les sondages, mais aussi grâce à certains médias et responsables politiques qui ont estimé que, dans un pays prônant la liberté d’expression, il n’y avait pas de raison de boycotter les SD.
Une hostilité envers l'islam
Ainsi Jimmie Åkesson a-t-il pu, fin 2009, s’exprimer longuement dans l’un des quatre principaux quotidiens du royaume, sous le titre « Les musulmans sont notre plus grande menace venant de l’étranger. » Le lendemain, il en débattait sur une chaîne de télévision publique avec la ministre (centriste) de l’économie.
Les SD ne font pas mystère de leur hostilité envers l’islam. En témoigne la publicité qu’ils ont voulu diffuser fin août sur la principale chaîne de télévision privée : une retraitée bousculée par des femmes tout de noir voilées au moment d’atteindre le guichet des aides sociales.
TV4 a refusé au prétexte que le film tombait sous le coup d’une loi contre l’incitation à la haine raciale. « Ce n’est pas être raciste que de vouloir réduire l’immigration », a rétorqué Jimmie Åkesson.
Ce message, sur lequel ils appuient l’essentiel de leur argumentation, a permis aux SD de faire élire des représentants dans la moitié des communes du pays, en particulier dans le Sud.
"L'intégration laisse à désirer"
Au niveau national, ils ont obtenu 2,6 % aux législatives de 2006 et 3,3 % aux européennes de 2009. Cette progression traduit le malaise grandissant d’une partie de la population suédoise de souche face au phénomène de l’immigration.
« Le pays, qui n’a pas eu de colonies, est resté longtemps homogène », pointe Anna-Lena Lodenius. Aujourd’hui, environ 18 % de la population est d’origine étrangère. Des mosquées avec minarets ont été bâties à Stockholm et ailleurs. Et l’intégration laisse à désirer, comme le montrent de réguliers incendies de voitures dans des banlieues certes proprettes, mais qui s’apparentent à des ghettos.
Si les SD parviennent à entrer au Parlement, la Suède ne sera plus une exception en Europe. Sans descendre jusqu’aux Pays-Bas, en Belgique ou en France, le Danemark et la Norvège ont cédé depuis une bonne décennie aux sirènes d’un populisme de droite teinté de xénophobie.
D’ores et déjà, des Suédois s’inquiètent d’un scénario à la danoise : un gouvernement minoritaire de centre droit devant s’appuyer sur les SD au Parlement, moyennant des concessions en matière d’immigration.
Source : La Croix
Signature d'une convention entre l'ANAPEC la FUTEH en matière de gestion de la migration saisonnière
Une convention relative à la gestion des flux migratoires des travailleurs recrutés au Maroc pour les campagnes agricoles de Huelva (Espagne), sera conclue vendredi entre l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et la Fondation pour les travailleurs étrangers à Huelva (FUTEH).
Cette nouvelle convention, qui sera signée à Cartaya (Espagne) par MM. Hafid Kamal, directeur général de l'ANAPEC, et Juan Antonio Millan Jaldon, maire de Cartaya et président du patronat de la FUTEH, vise à développer et renforcer le système global de gestion des travailleurs saisonniers et à étendre ce dispositif à d'autres régions espagnoles, indique un communiqué de l'agence.
Elle a également pour objectif de lutter contre l'immigration illégale des ouvriers grâce à l'implication effective des employeurs, notamment en matière de sélection des ouvriers saisonniers dans leur pays d'origine.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Maroc et l'Espagne, basées sur un partenariat intégré incluant aussi bien la mobilité des personnes que les échanges économiques.
La convention de collaboration entre l'ANAPEC et la FUTEH " permettra de donner suite au modèle de gestion de la migration saisonnière développé dans le cadre du projet AENEAS-Cartaya et établir des formules d'accompagnement et de suivi développées ", ajoute le communiqué.
Ce projet, intitulé " Programme de gestion intégrale de la migration saisonnière ", est considéré par l'UE comme un modèle de bonne pratique pour le développement de la migration saisonnière.
Elle permettra aussi d'assister les travailleurs qui se déplacent en Espagne à travers un dispositif de médiation interculturelle et de favoriser la formation professionnelle et linguistique comme éléments clef d'intégration.
La signature de cette convention intervient dans le prolongement de la convention signée en 2006 entre l'agence et la mairie de Cartaya en matière de gestion des flux migratoires des travailleurs marocains recrutés pour les campagnes agricoles de Huelva.
Source : MAP
La 28-ème édition du Salon international du livre "Liber" aura lieu à Barcelone (nord-est de l'Espagne) du 29 septembre au 1er octobre, avec la participation de 700 maisons et entreprises d'édition de 14 pays dont le Maroc, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.
Organisé chaque année alternativement à Barcelone et Madrid à l'initiative de la Fédération des syndicats des éditeurs ibériques en collaboration avec le ministère espagnol de la Culture et le gouvernement autonome de Catalogne, le salon est devenu au fil des années une référence pour le secteur de l'édition en Espagne et en Amérique du Sud et un rendez-vous incontournable pour les professionnels et distributeurs du livre espagnol à travers le monde.
Le Costa Rica sera l'invité d'honneur de cette 28ème édition qui verra la participation de plusieurs pays comme l'Allemagne, l'Argentine, le Canada, la Chine, la France, le Mexique, le Portugal et la Russie, ont indiqué les organisateurs.
Destiné exclusivement aux professionnels du secteur comme les éditeurs, les libraires, les distributeurs, les bibliothécaires, les auteurs, les enseignants et agents littéraires, le Salon de Barcelone sera marqué cette année par une participation massive des maisons d'édition du livre numérique.
Sont prévus à l'occasion de cette manifestation des tables rondes, des conférences, des ateliers de travail et des remises de prix aux meilleures maisons d'édition.
Le secteur de l'édition en Espagne a enregistré en 2009 un chiffre d'affaires de près de 3,1 milliards d'euros, en baisse de 2,4 pc par rapport à 2008.
L'industrie de l'édition dans ce pays contribue à hauteur de 0,7 pc au PIB global, selon des chiffres officiels.
Source : MAP
Trois compagnies maritimes Acciona Trasmediterránea, Balearia et FRS Iberia ont été condamnées par la Commission nationale Espagne de la concurrence (CNC) à payer 3,8 millions d’euros (plus de 40 millions de dirhams) d’amende. Elles sont accusées d’entente sur les prix appliqués durant les étés 2008 et 2009 sur la ligne Algésiras-Sebta. Les compagnies mises en cause ont contesté la sanction et ont indiqué vouloir faire appel.
Acciona Trasmediterránea a écopé de la plus grosse amende (2 millions d'euros), suivie de Balearia (1,3 millions d’euros) et FRS Iberia (500 000 euros).
Tout a commencé le 28 mai 2008. Ce jour-là, la CNC a reçu une plainte écrite venant de Sebta concernant le transport maritime des personnes et des véhicules entre Algésiras et Sebta au cours de la période du 14 au 27 mars 2008. Les plaintes étaient relatives aux tarifs pratiqués par quatre armateurs : Buquebus España, Acciona Trasmediterránea, Euromaroc 2000 et Ferrys Europa. En effet, ces compagnies auraient supprimé simultanément à l’époque, des offres promotionnelles et pratiqué des prix similaires. Europa Ferrys et Trasmediterránea, formant le groupe Acciona Trasmediterránea, ainsi que Buquebus España et Euromaroc 2000, qui forment le Groupe de Balearia, avait convenu de vendre leurs billets durant la semaine de Pâques 2008, au même prix empêchant du coup toute concurrence en matière de prix.
Ces mêmes pratiques anticoncurrentielles ont été répétées au cours de l’été 2008. L’arrivée de FRS Iberia sur la même ligne maritime, qui devrait donc entrer en concurrence avec les compagnies existantes, n’a rien changé. Au contraire, FRS Iberia a rejoint ses prédécesseurs.
Cette condamnation est une justice rendue à toutes les personnes lésées depuis presque trois ans par les prix de billets exorbitants. Elle devrait servir d’exemple à tous les transporteurs maritimes. Cependant, elle est loin d’être suffisante. Et pour cause, elle n’a concerné – pour le moment – que la liaison entre Algésiras et Sebta, l’une des plus fréquentées du Détroit de Gibraltar. Alors que les compagnies épinglées opèrent sur d’autres lignes du Détroit.
Le temps a donné raison aux MRE
Les tarifs élevés appliqués dans la traversée du Détroit, ont longtemps été décriés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), empruntant le bateau pour venir passer la saison estivale au Maroc. Durant l’été 2008, ils s’étaient plaints des prix élevés. Les armateurs, notamment marocains, avaient justifié la hausse du billet par la flambée du prix du pétrole. Une année plus tard, été 2009, les billets étaient toujours très chers alors que le pétrole avait connu une baisse.
Le gouvernement n’avait rien fait pour soulager lpes MRE, et leur ministre de tutelle, Mohamed Ameur, s’était prononcé sur la polémique, mais avait préféré esquivé les questions et cité le communiqué des armateurs qui démentaient toute hausse. Pourtant cette année-là, la traversée au kilomètre dans le Détroit de Gibraltar était l’une des plus chères au monde. Algésiras-Tanger était deux fois plus cher que Douvres-Calais. Plus tard en fin 2009, Mohamed Ameur était de nouveau revenu dans un débat télévisé sur les fameuses hausses, en promettant une intervention du gouvernement. Jusqu’à présent il n'y a eu aucune action entreprise. D’ailleurs pour l’année 2010, il n’y a pas eu non plus de grand changement. Il y aurait même eu moins d’arrivée par bateau à cause, entre autre, de la chereté de la traversée.
La CNC espagnole a donné un signal. Mais elle doit finir le travail qu’elle a commencé. Côté marocain, beaucoup de questions restent pour le moment sans réponse. Les autorités se pencheront-elles un jour sur le cas des compagnies marocaines comme la COMANAV et la COMARIT ? Si telle était le cas, quelle serait la portée des sanctions ? En attendant de voir un signe, il faut souhaiter que la CNC condamne encore les compagnies exploitant d’autres lignes qu’Algésiras-Sebta.
Source : Yabiladi
L'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" de Tunis, dont les travaux de restauration et de rénovation se sont achevés récemment, représente, depuis la fin des années 1950, une œuvre historique illuminant le ciel des relations maroco-tunisiennes et continue d'être le lieu privilégié des citoyens marocains établis dans ce pays.
Les travaux de rénovation, financés par un mécène marocain et menés sous la coupole de l'ambassade du Royaume en Tunisie, a redonné toute sa superbe à ce monument grâce à une architecture et une décoration marocaines authentiques en phase avec l'objectif d'en faire un espace de promotion du patrimoine culturel national.
"Mabarate Mohammed V" est désormais fin prête pour contribuer à faire connaître l'héritage civilisationnel marocain auprès du peuple tunisien frère et à consolider les passerelles de communication non seulement au plan bilatéral, mais aussi aux niveaux maghrébin et méditerranéen, à la faveur d'activités culturelles et artistiques rassemblant des acteurs des deux pays, de la région maghrébine et du bassin méditerranéen, a souligné à la MAP l'ambassadeur du Maroc en Tunisie , M. Najib Zerouali Ouariti.
A cet effet, un mémorandum de partenariat et de coopération a été signé entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, d'une part, et l'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" et l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie d'autre part.
Le mémorandum, qui porte notamment sur le soutien de cette institution en termes de gestion et d'équipements, aidera à transformer cet espace en un lieu de rencontre entre les membres de la communauté marocaine, a dit l'ambassadeur qui insiste sur le rôle de cette institution dans la consolidation des relations unissant les deux peuples frères, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et du président Zine El Abidine Ben Ali.
"Mabarate Mohammed V", a-t-il dit, fera office d'une "Maison du Maroc" pour préserver l'identité nationale et cultiver le sentiment d'appartenance, tout en encourageant l'ouverture sur les citoyens tunisiens et les autres communautés étrangères à travers les activités qui y seront organisées tout au long de l'année.
Le secrétaire général de l'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" et de l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie, M. Mohamed Hajji, a exprimé la fierté de la communauté marocaine du soutien moral et financier continu apporté par l'Etat marocain.
En plus de son rôle social et "d'accueil" des quelque 15 mille citoyens marocains exerçant dans les secteurs du commerce et de l'artisanat ou comme médecins, avocats ou ingénieurs, entre autres, l'association accompagne les affaires des membres de cette communauté grâce au soutien qu'elle reçoit de l'Etat marocain, a-t-il dit, insistant sur la portée symbolique de cette institution dans l'histoire des relations maroco-tunisiennes.
Sise à Montfleury, l'un des tout premiers quartiers chics de la capitale tunisienne, "Mabarate Mohammed V" a vu le jour en 1956 à l'occasion de la visite historique en Tunisie de feu SM Mohammed V, en compagnie de son digne successeur, feu SM Hassan II.
Erigé sur une superficie de 3.500 M2, "Mabarate Mohammed V" comporte, après les travaux d'aménagement et de restauration, une mosquée, deux salles de conférences, une grande salle des fêtes, un espace d'expositions, une bibliothèque, un espace multimédia, une cafétéria et des locaux administratifs.
Source : MAP
L'opération d'accueil des Marocains Résidant à l'Etranger "Marhaba 2010", clôturée au lendemain de l'Aïd Al Fitr, s'est déroulée dans "des conditions très satisfaisantes", indique la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.
"L'opération de transit a enregistré cette année 2.400.000 entrées en augmentation de près de 5 pc par rapport à la même date de l'année 2009", précise la Fondation dans un communiqué, ajoutant que les voyageurs optent de plus en plus pour le transport aérien qui a enregistré un taux de 43,5 pc de l'ensemble des entrées, sachant que la voie maritime représentait les deux dernières années plus des 2/3 du trafic. "Cette opération bénéficie de l'intérêt et de la Haute Sollicitude de SM le Roi, que Dieu L'Assiste, depuis ses premières éditions. Le Souverain se rend régulièrement dans l'un des sites d'accueil des voyageurs", souligne le communiqué. "Cette sollicitude s'est confirmée cette année par la visite que SM le Roi, que Dieu L'assiste, a effectuée au port de Nador où Il s'est enquis des conditions et des modalités de passage sur le territoire national des Marocains résidant à l'étranger", rappelle la même source. Cette année a également été marquée par deux événements importants. L'inauguration par SM le Roi de la nouvelle gare maritime du port Tanger Med, qui remplace dorénavant le port Tanger ville ainsi que le lancement du projet de construction d'une nouvelle aire de repos "Tanger Méditerranée" de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Cette nouvelle aire permet de gérer et d'adapter le trafic des voyageurs aux nouvelles infrastructures mises en place par le port Tanger Med, ajoute le communiqué.
Source : MAP
Près d'un quart des fruits et légumes consommés aux Etats-Unis sont cueillis par 400.000 travailleurs enfants immigrés, souvent hispaniques, la plupart étant citoyens américains ou en situation régulière aux Etats-Unis.
L'actrice américaine Eva Longoria Parker a plaidé mercredi pour l'adoption urgente de mesures contre le travail des enfants dans les fermes aux Etats-Unis à l'occasion de la présentation d'un documentaire estimant à 400.000 le nombre de mineurs dans cette situation.
"A chaque fois que vous mangez une salade, que vous avalez un légume, vous devez avoir en tête qu'ils ont peut-être été cueillis par un enfant", a déclaré la femme du basketteur français Tony Parker, qui a grandi dans une ferme au Texas (sud).
"Les enfants qui fournissent le pays le mieux nourri au monde vont au lit le ventre vide", a dénoncé la star de la série Desperate Housewives, lors de la présentation du documentaire "The Harvest" ("La récolte", en français) en cours de réalisation.
Selon ce film, près d'un quart des fruits et légumes consommés aux Etats-Unis sont cueillis par 400.000 travailleurs enfants immigrés, souvent hispaniques, la plupart étant citoyens américains ou en situation régulière aux Etats-Unis.
Dans certains cas, les enfant travaillent jusqu'à 14 heures par jour, huit mois par an, en pleine chaleur, des conditions qui compromettent leur accès à l'enseignement.
Face à cette situation, des élus américains appellent à l'adoption d'une nouvelle législation pour améliorer le statut des enfants travailleurs.
"Lors de la rentrée scolaire il y a quelques semaines, il manquait malheureusement des milliers d'enfants qui restaient à travailler dans les champs", a dit la représentante démocrate Lucille Roybal-Allard, dénonçant l'opposition du secteur agricole, qui profite selon elle d'une "main d'oeuvre bon marché", contre toute réforme.
Autre problème selon l'élue: le fait qu'une majorité d'Américains ignorent qu'il est légal aux Etats-Unis de faire travailler dans les champs un enfant de 12 ans. Mme Roybal-Allard défend un projet de loi qui porterait à 18 ans l'âge minimum légal.
Source : AFP
L'Allemagne a apporté mercredi son soutien à la Commission européenne, engagée dans une confrontation verbale avec la France à propos de l'expulsion des Roms, tout en regrettant le ton des propos.
Le droit de libre circulation au sein de l'Union européenne (UE) "est inconditionnel", et "aucune discrimination n'est autorisée à l'encontre de minorités ethniques", a estimé le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert au cours d'un point de presse régulier.
"Si la Commission européenne examine à présent si la France est en accord avec tout ceci, alors c'est son droit de le faire", a-t-il poursuivi.
Une représentante de la Commission "a par ailleurs parfaitement le droit de faire une déclaration, comme elle l'a fait hier. Bien sûr, de telles déclarations sont parfois plus utiles si elles sont mesurées au niveau du ton," a ajouté M. Seibert.
"Le gouvernement allemand va attendre et suivre les développements de cette affaire", a-t-on ajouté de source gouvernementale.
Viviane Reding, chargée de la Justice et des Droits fondamentaux à la Commission européenne, a vivement critiqué la France mardi pour la façon dont elle expulse les Roms originaires de Roumanie et de Bulgarie.
"J'ai été personnellement interpellée par des circonstances qui donnent l'impression que des personnes sont renvoyées d'un Etat membre (de l'UE) juste parce qu'elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale", a-t-elle ajouté.
Mercredi l'exécutif européen a apporté son soutien à Mme Reding en affirmant qu'elle parlait "au nom de la Commission" toute entière.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a ajouté qu'elle n'avait pas voulu faire un parallèle avec les déportations pendant la guerre.
Une autre source gouvernementale à Berlin a estimé mercredi que l'affaire donnerait lieu à "des discussions entre la France et la Commission" jeudi en marge du Conseil européen à Bruxelles.
Mais "il n'est pas dans l'intérêt du président français de faire de cette question bilatérale un sujet du Conseil", ajoutait-on de même source.
Concernant les menaces mardi de Bruxelles de poursuivre la France en justice pour sanctionner ces expulsions après la révélation de l'existence d'une circulaire (texte donnant une interprétation de la loi) ciblant expressément les Roms, cette source a rappelé que "presque tous les pays sont engagés dans une procédure juridiques d'une forme ou d'une autre avec la Commission".
Le quotidien allemand de centre-gauche Süddeutsche Zeitung a publié mercredi un éditorial au vitriol contre Mme Reding, estimant qu'elle devait démissionner ou présenter des excuses "avant de provoquer des torts sérieux à la relation entre Paris et Bruxelles".
"On aurait pu espérer que la commissaire en charge de la justice dans l'UE connaisse la différence entre l'extermination d'une minorité et ethnique durant la Deuxième guerre mondiale et la déportation d'hôtes indésirables auxquels on donne quelques centaines d'euros", a écrit le quotidien.
Source : Le Monde/AFP
Une commission américaine indépendante composée d'élus et chargée de veiller à la situation des droits de l'homme en Europe a dénoncé aujourd'hui les expulsions controversées de Roms par la France et l'adoption de la loi sur le voile comme des "manoeuvres politiques".
La commission pour la sécurité et la coopération en Europe, également appelée commission U.S. Helsinki, eu égard à sa vocation à veiller à l'application des accords d'Helsinki, a également critiqué l'adoption de "lois visant les musulmans", après le vote de la loi prohibant le port du voile intégral dans l'espace public.
"Il me semble que de telles mesures constituent des manoeuvres politiques inopportunes, en particulier la politique discriminatoire consistant à cibler les Roms pour les expulser", a déclaré le représentant Alcee L. Hastings (démocrate, Floride), coprésident de la commission.
"Les minorités font partie intégrante de la société et il y a un risque quand ceux qui cherchent à diviser pour obtenir un avantage politique ont la possibilité de prendre les commandes", a-t-il ajouté dans un communiqué, publié à l'occasion d'une table ronde au Congrès sur la situation des minorités en France. "La situation des Roms en Europe ne sera pas résolue en cherchant à les cacher ou à les déplacer", a dit M. Hastings, appelant "la France, et d'autres pays", à "se concentrer sur l'intégration des Roms là où ils se trouvent".
L'ambassadeur français se défend
Présent à la table ronde, l'ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, a assuré que la politique française ne constituait pas une "action collective" contre les Roms. "La question est de prendre des mesures contre des personnes qui créent un problème lié essentiellement à l'ordre public", a-t-il dit, alors que l'expulsion des Roms par la France a débouché mercredi sur une vive polémique entre Paris et la Commission européenne.
Source : Le Figaro/AFP
Comment nous percevons-nous les uns les autres des deux rives de la Méditerranée ? Nos valeurs et nos tendances culturelles sont-elles trop différentes pour envisager un espace commun de partage et de connaissances mutuelles? Partageons-nous plus que ce que nous croyons? Telles sont les questions à l'origine du rapport de la Fondation Anna Lmdh, présenté hier à Bruxelles…Suite
Les deux co-présidents du groupe Vert au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit et Rebecca Harms, ont dénoncé jeudi les "pressions" exercées, selon eux, par la France sur ses partenaires européens pour saper le rôle de la Commission européenne. "Nous sommes préoccupés par la pression que le gouvernement français met sur les Etats membres de l'UE pour porter atteinte au rôle de la Commission, afin d'éviter les conséquences de ses actions concernant les Roms", ont écrit les deux dirigeants écologistes dans une lettre adressée au président de l'UE Herman Van Rompuy et à la présidence belge de l'Union. Bien que le sujet ne soit pas officiellement à l'ordre du jour de la réunion des dirigeants des 27 Etats de l'UE jeudi à Bruxelles, le président français Nicolas Sarkozy a promis de s'expliquer devant ses pairs sur la politique de son pays à l'égard des Roms alors que la Commission européenne a menacé Paris de poursuites devant la justice européenne. M. Cohn-Bendit et Mme Harms ont demandé à M. Van Rompuy et à la présidence belge de l'UE de "garantir l'indépendance de la Commission" et "de ne pas laisser un gouvernement mettre en danger l'autorité des institutions de l'Union et mépriser les droits fondamentaux énoncés dans les traités que tous les Etats membres et les gouvernements sont tenus de respecter". Le Parlement européen a voté la semaine dernière une résolution non contraignante, notamment à l'initiative des Verts, pour demander à la France de "suspendre immédiatement" les expulsions de citoyens européens d'origine Rom. La commissaire à la Justice, Viviane Reding, a menacé mardi la France de poursuites en justice pour non respect de la législation de l'Union européenne, tirant un parallèle avec les déportations pendant la Seconde guerre mondiale. Mme Reding a depuis exprimé ses "regrets" pour cette comparaison. Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, avait contesté lundi à Bruxelles le rôle de "gardien des traités" de la Commission européenne.
Source : Le Monde/AFP
Le plus célèbre exilé volontaire de la littérature marocaine francophone contemporaine. Une polyvalence exceptionnelle caractérise le parcours scientifique, professionnel et intellectuel de l'écrivain marocain Fouad Laroui. Portrait
«Al Jamaâ», du réalisateur Daoud Oulad Sayed, participe au Festival international du film de. Saint -Sébastien qui se tiendra du 17 au 25 septembre…Suite
« Qu'est-ce que ça veut dire être Musulman, dans la France d'aujourd'hui ? Est-ce croire en Dieu et prier? Avoir des racines de l'autre côté de la Méditerranée? Comment l'Islam est-il devenu en cent ans la 2ème religion de France? Réponse dans‘‘Musulmans de France’’ une série documentaire signée Karim Miské. Première partie : ‘‘Indigènes’’, jeudi 16 septembre à 22h00 ».
Source : Site 2ML’association franco-marocaine Azzeka lance l’opération Doud’AZK pour vendre des jouets pour enfants en France. Ces derniers sont confectionnés par des femmes issues du milieu rural à Ouarzazate des jouets marocains vendus en France.
En vue de promouvoir l’enseignement préscolaire dans le monde rural, l’association Azekka France-Maroc lance, en partenariat avec des associations locales de Ouarzazate, l’opération Doud’AZK. Selon Fabienne Auclair, vice-présidente de l’Association, cette opération vise à vendre en France des jouets traditionnels confectionnés par les femmes de la région. «L’objectif est d’inscrire les familles dans une vraie démarche de partenariat et les impliquer de manière active dans la pré-scolarisation de leurs enfants. Les mamans qui vont confectionner les jouets seront remboursées par l’Association qui va leur financer l’achat des livres d’exercices de maths et de lecture nécessaires à leurs enfants pour l’année scolaire 2010/2011»,explique la vice-présidente de l’Association. Et d’ajouter : «Les jouets seront vendus en France par les membres d’Azekka volontaires et au Maroc dans les hôtels et aux autres endroits qui se déclareront partenaires de l’opération. Les revenus des ventes seront reversés aux associations partenaires du projet qui les distribueront aux éducatrices de manière équitable en complément de la cotisation mensuelle versée par les familles». Ces éducatrices enseignent à plusieurs enfants dans des espaces éducatifs aménagés grâce au projet «Malles éducatives pour les jardins d’enfants». Ce dernier a été lancé, en 2008, par l’association Azekka en collaboration avec plusieurs associations locales de développement.
«On est également en contact avec la délégation du ministère de l’Education nationale à Ouarzazate. Une convention de partenariat devrait être signée prochainement dans le cadre de ce projet», précise Fabienne Auclair. Celle-ci a indiqué que la mise en œuvre du projet s’articule autour de quatre axes, dont le premier vise l’aide à l’équipement des jardins d’enfants en matériel éducatif (fournitures scolaires, jeux, jouets, livres etc). «Cette année encore, on a pu doter les jardins d’enfants de nouveaux livres en arabe, des jeux, des jouets, des lecteurs CD et des fournitures scolaires. On a pu compter sur des voyageurs solidaires qui n’ont pas hésité à acheminer un peu de matériel au Maroc»,se réjouit la vice-présidente d’Azekka.
Le deuxième volet du projet porte sur l’aide à l’aménagement des espaces par l’acquisition de mobilier scolaire, la réfection et l’entretien des locaux. «Chaque jardin d’enfants participant au projet a désormais une salle réservée à l’usage des enfants. Cette année, on a poursuivi l’aménagement de ces locaux afin qu’ils soient mieux adaptés aux besoins des jeunes enfants», ajoute Fabienne Auclair.
Troisième axe du projet : la formation des éducatrices. «Cinq éducatrices à S’koura ont suivi une session de formation de plusieurs jours, animée par la responsable du préscolaire dans la région de Ouarzazate. On espère que cette première session pourra être suivie par d’autres», souhaite la vice-présidente de l’Association.
Dernier champ d’intervention du projet : la communication et la sensibilisation du grand public sur l’importance de l’enseignement préscolaire. «En février 2009, on a participé à la réalisation d’un film sur le jardin d’enfants Danaé-Le Défi. Il a été réalisé par la fondation d’Arfeuille et a pour objectif d’être diffusé auprès des responsables d’associations marocaines pour les inciter à créer des jardins d’enfants modernes et dynamiques», indique Fabienne Auclair.
Le projet ciblera lors de cette rentrée huit jardins d’enfants dont six à S’koura et deux à Erfoud. «On a déjà travaillé dans cinq jardins d’enfants en 2008. On espère pouvoir intégrer 1 ou 2 nouveaux jardins d’enfants, courant 2011. Cela dépendra de plusieurs facteurs notamment la motivation et le sérieux des partenaires pouvant intégrer le projet et surtout l’obtention de subventions pour poursuivre nos actions», précise la vice-présidente de l’Association avant de poursuivre «L’Association mène ce projet de grande envergure grâce aux relations de confiance qu’elle a établies avec la fondation d’Arfeuille qui finance la majeure partie du projet des Malles éducatives. En 2009, le budget s’est élevé à 7000 euros. Le même budget est prévu pour 2010». Notons que la fondation d’Arfeuille développe de nombreux projets en faveur des enfants du Maroc. Elle assure notamment l’équipement et la rénovation d’écoles. Elle mène également des opérations autour de la lecture et du livre. Ces actions se situent sur les secteurs de S’koura, Casablanca, Berkane et Erfoud.
Source : Le Soir Echos
La Fondation du Haut Atlas organise, le 29 et 3à octobre à New York, le premier Festival du film marocain aux États-Unis…Suite
Mohammed Arkoun, intellectuel franco-algérien, philosophe et historien de l'islam, est décédé mardi soir à Paris, à l'age de 82 ans,. Il sera inhumé au Maroc à Casablanca.
Grande ffigure de l'islamologie et véritable "passeur" entre les cultures, Mohammed Arkoun est un des professeurs les plus influents dans l'étude islamique contemporaine. Il était professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à la Sorbonne (Paris III), et avait enseigné l’« islamologie appliquée », discipline qu'il a développée, dans diverses universités européennes et américaines, en référence à l'anthropologie appliquée de Roger Bastide. Parmi ses sujets de prédilection, l’impensé dans l’islam classique et contemporain.
Mohamed Arkoun est né en 1928 à Taourit-Mimoun, petit village de Kabylie, dans un milieu très modeste. Il a fait ses études secondaires chez les Pères Blancs. Ensuite, il a étudié la littérature arabe, le droit, la philosophie et la géographie à l'Université d'Alger. Grâce à l'intervention du Professeur Louis Massignon, il a pu préparer l'agrégation en langue et littérature arabes à l'Université de la Sorbonne.
Sa curiosité d'esprit l'a alors poussé à s'intéresser à l'humanisme arabe du X ème siècle, particulièrement la pensée de Miskawayh. Il en a fait son sujet de thèse.
Mohamed Arkoun était convaincu que l'évènement historique de "la parole coranique devenue texte" n'avait pas bénéficié de l'intérêt scientifique qu'il méritait, et que d'immenses chantiers restaient à ouvrir. Pour lui, les "trois définitions de la révélation": la définition juive, la définition chrétienne et la définition musulmane ne pouvaient pas être dissociées, et leur étude apportait à chacune des éclairages salutaires.
Mohammed Arkoun se situe dans la branche critiqu du réformisme musulman. Prônant le modernisme et l'humanisme islamique, il a développé une critique de la modernité dans la pensée islamique, et plaide pour un islam repensé dans le monde contemporain. Il y a consacré de très nombreux ouvrages dont La Pensée arabe (Paris, 1975), Lectures du Coran (Paris, 1982), Penser l'islam aujourd'hui (Alger, 1993), ou encore The Unthought in Contemporary Islamic Thought (Londres, 2002).
15 Septembre 2010
Source : Atlas info
"Les peuples frères" sont "divisés sur les immigrés", titre le Jyllands-Posten, à la une duquel la Suédoise Fifi Brindacier tend la main à un étranger basané, tandis que "Mère Danemark" le regarde horrifiée. Le quotidien danois résume ainsi une étude sur l’attitude des Danois et des Suédois face aux étrangers et à l’immigration. Selon cette enquête – la première conjointe de ce genre – 65% des Suédois portent un jugement positif sur l’immigration des dernières décennies, contre 50% des Danois ; 20% des Suédois perçoivent l’immigration (bien plus importante en Suède qu’au Danemark) comme un phénomène négatif, contre plus du double de leurs voisins. Enfin, 47% des Suédois ne perçoivent pas l’islam comme un problème, contre 20% des Danois. Cette différence de perceptions viendrait du fait que "les Suédois estiment que toutes les personnes ont la même valeur" et qu’ils "refusent de discuter des problèmes des minorités", conclut le quotidien.
15.09.2010
Source : Courrier International
L’Opération Transit 2010 a pris fin hier. Il est maintenant l’heure pour les autorités marocaines de tirer un bilan. Et celui établi par le ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger est plus que positif; et cela malgré la coïncidence du Ramadan avec la période estivale.
- Yabiladi : Qu’en est-il des chiffres des arrivées des MRE, cet été ?
- Mohamed Ameur : Du 5 juin au 6 septembre 2010, le nombre des marocains du monde qui ont passé leurs vacances d’été au Maroc s’est élevé à 2.025.017. A la même période de 2009, ils n’étaient que 1.970.805. Cette année a enregistré donc une évolution de 2,75% par rapport à l’année dernière.
- Pourtant, il semblerait que les MRE ne soient pas venus en masse pour passer le Ramadan au Maroc ?
- Rien ne peut prouver cette assertion. Les chiffres dont nous disposons, outre ceux des arrivées dont je viens de parler, disent que les sorties enregistrées aux postes de frontière, à quelques jours de la fin du mois sacré, marquent une régression de 18,48% par rapport à l’année dernière. En chiffres, cela donne 872.583 sorties cette année contre 1.066.891, en 2009. En clair, ceux qui ont séjourné au Maroc durant cette période étaient plus nombreux que ceux de l’année dernière.
- Que retenez-vous de cette saison estivale ?
- La constance de l’évolution positive des indicateurs d’affluence de nos concitoyens expatriés, confirmée encore une fois cette année avec les 2,75 % de plus, indique le fort attachement des marocains du Monde à leur pays d’origine. C’est un vrai pèlerinage aux sources qu’ils effectuent désormais chaque année. Peu de pays connaissent pareil engouement de la part de leurs communautés à l’étranger. Nous ne pouvons qu’en être fiers. Cela est dû à la sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI envers cette partie de ses sujets, sollicitude si fortement exprimée dès l’accession de Sa Majesté au Trône de ses glorieux ancêtres et qui n’a cessé de grandir depuis, traduite dans les faits par des gestes, des initiatives et des mesures tendant à améliorer constamment les conditions de transit et de séjour de nos concitoyens résident à ’étranger.
- Y a t-il des enseignements à retenir pour les années futures ?
- Vous savez, la recherche du mieux est notre devise. Dans notre domaine, servir le bien de notre communauté à l’étranger ne se limite pas à une saison au détriment des autres. Nous œuvrons à longueur d’année, chaque action tirant les enseignements de sa précédente, pour que notre approche soit en amélioration constante. Ce que je peux vous dire, c’est que tous les intervenants concernés, qu’ils soient pouvoirs publics ou secteur privé, savent qu’il est de l’intérêt de notre pays que ses relations avec ses expatriés se pérennisent. Cette pérennisation passe forcément et en premier lieu par un accueil irréprochable. Donc, vous pouvez être sûr que les années à venir connaîtront des progrès considérables dans l’organisation de l’opération Transit, comme du reste dans tous les autres domaines s’intéressant directement ou indirectement aux Marocains du monde.
Source : Yabiladi
Le Professeur Mohamed Arkoun est décédé dans la soirée de ce mardi 14 septembre 2010 à Paris, à l'age de 82 ans. Avec lui disparait une grande figure de l'islamologie et un véritable "passeur" entre les cultures. Intellectuel musulman, il était plein d'empathie pour le christianisme et plein d'amitié pour les chrétiens, sa route lui ayant permis de tisser de grandes amitiés avec plusieurs.
Un nouveau plan d’assistance aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) vient d’être adopté par leur ministère de tutelle. Ledit plan comporte un volet juridique, et un volet social. 10 millions de dirhams auraient été nécessaires à la mise en œuvre de la première partie de ce plan, selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger (MCMRE).
Le MCRME annonce ainsi su son site que le nouveau plan de soutien, a pour principal objectif d’assister les MRE fragilisés économiquement. L’essentiel du programme se décline en deux axes, l’un juridique, et l’autre social.
Le premier aspect consistera à apporter une assistance juridique et judiciaire aux ressortissants marocains établis dans 22 pays d’Europe, d’Afrique subsaharienne, d'Asie, et du Monde arabe, selon les termes du communiqué.
Concrètement, il s’agira de signer des conventions avec des cabinets d’avocats dans les pays concernés pour fournir l’encadrement juridique des MRE de ces pays. En outre le MCMRE a également prévu d’engager des avocats pour défendre les Marocains établis dans des pays où il n’existe pas d’assistance judiciaire gratuite. Le communiqué précise que le dispositif sera supervisé dans 12 ambassades et 48 consulats du Royaume.
Le 2e aspect du programme quant à lui, consiste en la mise en place d’un fond d’aide sociale, au niveau des représentations diplomatiques et consulaires des pays concernés. L’objectif principal de cette mesure est : «d’apporter le soutien nécessaire aux catégories et personnes en détresse et répondre à leurs besoins les plus urgents ».
Selon le communiqué du MCMRE, la première phase de ce nouveau programme, qui a nécessité 10 millions de dirhams, a été lancée depuis le début du mois de septembre courant. La liste des pays concernés par ces mesures n’a pour l’instant pas été communiquée.
Source : Yabiladi
La controverse sur le renvoi de Roms a plongé les relations entre la France et l’UE dans une phase de turbulences d’une rare intensité et particulièrement malvenue pour Nicolas Sarkozy au moment où il entend souder les Européens derrière sa présidence du G20
«La France, en termes d’image, voire sur le plan juridique, va avoir à en pâtir», estime Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Schuman spécialisée sur les questions européennes. Les renvois de Roms roumains ou bulgares «sont dans l’Europe d’aujourd’hui des mesures qu’on ne peut plus prendre tout seul dans le cadre national, sinon ce sont les valeurs européennes de base qui seront bientôt mises en cause», ajoute-t-il.
La crise couvait depuis le mois d’août. Elle a éclaté cette semaine suite aux révélations sur l’existence d’une circulaire des autorités françaises ciblant spécifiquement les Roms pour les renvois, en contradiction d’engagements donnés par Paris à Bruxelles.
La Commission européenne a tapé mardi du poing sur la table. Elle a menacé la France de poursuites en justice pour non-respect de la législation de l’UE, qualifiant de «honte» l’attitude de Paris et tirant un parallèle avec les déportations de la Deuxième guerre mondiale.
Des termes particulièrement vigoureux à l’aune de l’histoire mouvementée des rapports entre Paris et Bruxelles, où les contentieux ne furent pas rares dans le passé, sur les déficits publics, le protectionnisme économique ou la politique industrielle.
En retour, les critiques fusent du côté français, où dans les rangs du parti de droite du chef de l’Etat (UMP) la parole contre l’Europe se libère.
Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche conteste à Bruxelles le droit de s’ingérer dans les affaires de la France, pays «souverain», le chef des députés UMP, Jean-François Copé, accuse l’Europe de mener «un procès d’intention systématique» contre Paris avec «une arrière pensée politique».
Pendant ce temps, au Parlement européen la réputation de la France se retrouve particulièrement dégradée chez une majorité d’élus de gauche et du camp libéral, qui ont sèchement rappelé à l’ordre Paris sur les Roms la semaine dernière.
Et parmi les pays de l’UE, même si la plupart se retranchent sur le sujet derrière un silence tout diplomatique, la Roumanie n’est plus la seule à émettre des critiques. Le président autrichien a émis mardi des réserves face à l’attitude de la France.
Source : Le Temps.ch/AFP