mercredi 3 juillet 2024 16:27

Les fonds envoyés par les migrants à leurs proches en Afrique subsaharienne atteindront 21,5 milliards de dollars américains cette année, malgré une légère baisse en 2009 en raison de la crise financière mondiale, selon « Remittances and Migrations Factbook 2011 » (Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds).

Les données indiquent que les envois de fonds en direction de l’Afrique ont chuté d’environ 4% entre 2008 et 2009 ; c’est la première fois qu’il y a une baisse d’une année à l’autre depuis 1995.

« Selon nos estimations, la reprise se poursuivra au cours des deux prochaines années ; et les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne devraient atteindre environ 24 milliards de dollars d’ici 2012 », a déclaré Dilip Ratha, Chef de l’unité Migrations et Envois de Fonds à la Banque mondiale.

M. Ratha souligne que les chiffres sur lesquels se base le rapport ne tiennent pas compte des canaux informels utilisés par des millions de migrants. Ces chiffres sont donc en-deçà des montants réels.

Dans l’ensemble, les envois de fonds à travers le monde devraient atteindre 440 milliards de dollars d’ici fin 2010, en hausse par rapport au niveau de 2009 (416 milliards). Environ les trois quarts de ces fonds, soit 325 milliards, iront aux pays en voie de développement.

La Banque mondiale estime par ailleurs que les flux vers les pays en développement devraient encore augmenter au cours des deux prochaines années et franchir la barre de 370 milliards de dollars d’ici 2012.

« Ces fonds sont une bouée de sauvetage pour des familles et des communautés entières à travers l’Afrique, surtout au lendemain de la crise financière », précise Dilip Ratha. « De par leur ampleur et du fait qu’ils sont en devises étrangères et vont directement aux ménages, ces transferts ont un impact significatif sur la réduction de la pauvreté, le financement du logement, de l’éducation, et d’autres besoins essentiels, et même sur les investissements et la création d’entreprises », a-t-il ajouté.

Il est donc essentiel de faciliter les envois de fonds et de les rendre moins coûteux. Or à l’heure actuelle, les frais d’envoi vers le continent africain s’élèvent en moyenne à 10% du montant, ce qui constitue le taux le plus élevé d’une région à l’autre du globe. Envoyer de l’argent coûte encore plus cher d’un pays à l’autre au sein du continent.

En termes de montants, le Nigeria est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants, recevant à lui seul 10 milliards de dollars en 2010. Ce montant représente une légère avancée par rapport à l’année précédente, où le pays avait perçu 9,6 milliards de dollars. Viennent ensuite le Soudan (3,2 milliards de dollars), le Kenya (1,8 milliard), le Sénégal (1,2 milliard), l’Afrique du Sud (1 milliard), l’Ouganda (800 millions), le Lesotho (500 millions), l’Éthiopie (387 millions), le Mali (385 millions) et le Togo (385 millions).

En termes de pourcentage du produit intérieur brut, les principaux bénéficiaires en 2009 étaient le Lesotho (25% du PIB), le Togo (10,3%), le Cap-Vert (9,1%), la Guinée-Bissau (9,1%), le Sénégal (9,1%), la Gambie ( 7,9%), le Libéria (6,2%), le Soudan (5,6%), le Nigeria (5,6%) et le Kenya (5,4%).

Flux migratoires

Selon les estimations, près de 22 millions de personnes ont migré hors de l’Afrique subsaharienne. Le continent détient le taux de migration interne le plus élevé au monde, avec notamment trois migrants africains sur quatre qui vivent dans un autre pays d’Afrique.

Par ailleurs, les îles et les pays dits « fragiles » ou touchés par un conflit ont en général des taux élevés d’émigration de personnel hautement qualifié. Dans le cas du Cap-Vert, par exemple, ce sont 68% des personnes qui ont fait des études supérieures qui ont quitté l’archipel. Un phénomène observé aussi en Gambie (63%), en Île Maurice (56%), aux Seychelles (56%), en Sierra Leone (53%), au Ghana (47%), au Mozambique (45%), mais aussi au Liberia (45%), au Kenya (38%) et en Ouganda (36%).

Les couloirs migratoires les plus actifs d’Afrique subsaharienne se situent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire (1,3 million de migrants), le Zimbabwe et l’Afrique du Sud (900 millions de migrants) et aussi entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (800 millions de migrants). À cette liste s’ajoutent les flux migratoires entre l’Ouganda et le Kenya, l’Erythrée et le Soudan, le Mozambique et l’Afrique du Sud, le Mali et la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Rwanda, le Lesotho et l’Afrique du Sud, ainsi qu’entre l’Érythrée et l’Éthiopie.

Migration and Remittances Factbook 2011 est la deuxième édition d’un volume publié en 2008. Le recueil se base sur les données statistiques rendues publiques par des sources fiables, ce qui explique le manque de données relatives à certains couloirs importants, par exemple Zimbabwe-Afrique du Sud.

9 novembre 2010

Source :   APO

Quinze artistes contemporains marocains de six pays de résidence , révèlent leurs œuvres au Musée de Marrakech, « Résonances » (jusqu’au è décembre), la manifestation qui les réunit…Suite

Artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire, explorateur engagé des affrontements entre cris et silence, ombre et lumière, André Elbaz présente une œuvre riche et forte, viscéralement tournée vers l'Autre. Il présente simultanément à Casablanca et Rabat 250 œuvres, qui sont autant de clins d'œil à 50 ans de création. Entretien…Suite

Le COSIM (Collectif des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations de Rhône-Alpes) organise, le vendredi 3 décembre 2010, son forum régional

Ce forum réunira autour de deux tables rondes des associations de migrants et leurs partenaires.

Les débats de chacune des tables rondes se feront autour de Paroles d’acteurs engagés, de Témoignages d’associations de migrants et de leurs partenaires, puis de Propositions sur des actions concrètes. ..Suite

Des acteurs associatifs marocains ont souligné, dimanche à Stockholm, la nécessité de sensibiliser l'opinion publique suédoise sur la légitimité et la légalité de la cause nationale et mettre en exergue les échos positifs qu'elle a suscités auprès des Nations unies et de la communauté internationale.

Cet appel a été lancé lors d'une cérémonie organisée à Stockholm par les associations marocaines en Suède, en collaboration avec l'Ambassade du Royaume du Maroc, en commémoration du 35è anniversaire de la Marche Verte.

A cette occasion, ces acteurs associatifs ont appelé à "user de tous les moyens efficaces pour inciter la société civile suédoise à s'impliquer dans la pression exercée pour la libération des séquestrés marocains à Tindouf, et à leur tête le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud", indique un communiqué de l'Ambassade du Maroc en Suède.

Les participants ont également signé deux documents, le premier pour le soutien inconditionnel au projet d'autonomie, et le second pour la libération de Ould Sidi Mouloud.

De même, de nombreux jeunes ont pris part à cette célébration et exprimé leur disposition à servir les causes nationales en s'impliquant activement dans le tissu associatif marocain et aussi suédois.

Parmi les associations participantes figurent "Maghrib Al Asr", "Rabitat Al Wasl", "l'association des jeunes marocains", "l'association culturelle islamique à Charles Homen", "l'association des retraités marocains" ou encore "l'association d'amitié maroco-suédoise".

08/11/10

Source : MAP

Les travaux de la 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique ont été ouverts, lundi, au siège de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) à Rabat.

Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le Directeur général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a indiqué que "le Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique, se veut un outil de la concrétisation de l'action culturelle et islamique".

Dans une allocution lue en son nom par Dr Hadi Azizzadeh, Directeur général adjoint de l'ISESCO, M. Altwaijri a souligné que le Conseil se considère comme étant "un exemple de l'action culturelle et islamique fructueuse", relevant que l'ISESCO "a noué plusieurs relations avec des organisations internationales et régionales, pour servir les questions des musulmans à l'extérieur du monde islamique, ce qui a amélioré la situation des musulmans résidant à l'étranger, de même qu'il a contribué à corriger des idées reçues sur l'islam".

La 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique se penchera sur l'examen du rapport de l'ISESCO, ses activités et programmes mis en Âœuvre dans le cadre de la stratégie de l'action culturelle islamique au profit des musulmans à l'extérieur du monde islamique, dans l'intervalle entre les 10ème et 11ème sessions du Conseil, a indiqué M. Altwaijri, selon le site de l'Organisation.

Cette réunion est l'occasion de débattre du projet des grandes lignes du guide des imams et prédicateurs à l'extérieur du Monde islamique, du projet de stratégie pour le développement de l'enseignement dans les écoles arabo-islamiques à l'extérieur du Monde islamique et du document de travail sur l'activation du rôle des journalistes musulmans à l'extérieur du Monde islamique face à l'islamophobie.

Les dernières réunions du Conseil supérieur de l'ISESCO pour les musulmans établis à l'extérieur du monde islamique ont été organisées à Paris (2001), Grenade (2001), Milan (2002), Graz (Autriche, 2003), Madrid (2004), Tirana (2005), Rome (2006), Singapour (2007), Moscou (2008) et Rabat (2009).

Source : Casafree/MAP

Ce mardi 9 novembre 2010, à 19h30, à la librairie Paulines, aura lieu la lecture de «Mots croisés» de Faten Safieddine. Dans une scénographie atypique, l'acteur canadien Alexis Martin prête sa voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre-André Dupire. Entre une orientale, venue d'un pays où le voile est souvent garant de l'anonymat des femmes et un occidental vivant dans un pays perclus de libertés se noue un dialogue poétique et amoureux, où se mêlent mondes réels et imaginaires. La lecture des « Mots Croisés» sera suivie de la proj ection du film «La Chrysalide».

Dans ce court-métrage réalisé par Othman Zine e~ Faten Safieddine, le jeune cinéaste et photographe marocain et l'artiste multi-média libano-marocaine, explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la Femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices.

Source: Le Soir

Ce mardi 9 novembre 2010, à 19h30, à la librairie Paulines, aura lieu la lecture de «Mots croisés» de Faten Safieddine. Dans une scénographie atypique, l'acteur canadien Alexis Martin prête sa voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre-André Dupire. Entre une orientale, venue d'un pays où le voile est souvent garant de l'anonymat des femmes et un occidental vivant dans un pays perclus de libertés se noue un dialogue poétique et amoureux, où se mêlent mondes réels et imaginaires. La lecture des « Mots Croisés» sera suivie de la proj ection du film «La Chrysalide».

Dans ce court-métrage réalisé par Othman Zine e~ Faten Safieddine, le jeune cinéaste et photographe marocain et l'artiste multi-média libano-marocaine, explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la Femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices.

Maroc - ISESCO : Réunion à Rabat du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique

Les travaux de la 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique ont été ouverts, lundi, au siège de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) à Rabat.

Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le Directeur général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a indiqué que "le Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique, se veut un outil de la concrétisation de l'action culturelle et islamique".

Dans une allocution lue en son nom par Dr Hadi Azizzadeh, Directeur général adjoint de l'ISESCO, M. Altwaijri a souligné que le Conseil se considère comme étant "un exemple de l'action culturelle et islamique fructueuse", relevant que l'ISESCO "a noué plusieurs relations avec des organisations internationales et régionales, pour servir les questions des musulmans à l'extérieur du monde islamique, ce qui a amélioré la situation des musulmans résidant à l'étranger, de même qu'il a contribué à corriger des idées reçues sur l'islam".

La 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique se penchera sur l'examen du rapport de l'ISESCO, ses activités et programmes mis en Âœuvre dans le cadre de la stratégie de l'action culturelle islamique au profit des musulmans à l'extérieur du monde islamique, dans l'intervalle entre les 10ème et 11ème sessions du Conseil, a indiqué M. Altwaijri, selon le site de l'Organisation.

Cette réunion est l'occasion de débattre du projet des grandes lignes du guide des imams et prédicateurs à l'extérieur du Monde islamique, du projet de stratégie pour le développement de l'enseignement dans les écoles arabo-islamiques à l'extérieur du Monde islamique et du document de travail sur l'activation du rôle des journalistes musulmans à l'extérieur du Monde islamique face à l'islamophobie.

Les dernières réunions du Conseil supérieur de l'ISESCO pour les musulmans établis à l'extérieur du monde islamique ont été organisées à Paris (2001), Grenade (2001), Milan (2002), Graz (Autriche, 2003), Madrid (2004), Tirana (2005), Rome (2006), Singapour (2007), Moscou (2008) et Rabat (2009).

Source : Casafree/MAP

Le Palais des beaux-arts de la capitale belge accueillera du 24 au 27 novembre une trentaine d'intellectuels du Monde arabe, dont des écrivains et des hommes de planches marocains…Suite

Malgré la crise, le volume d'argent envoyé par les émigrés vers leur pays d'origine a augmenté en 2010 pour atteindre 325 milliards de dollars (+6%), les premiers destinataires étant l'Inde, la Chine, le Mexique, les Philippines et la France, selon un rapport de la Banque mondiale (BM).

Selon les prévisions de cette étude publiée lundi, ces flux devraient encore progresser de 6,2% en 2011 pour représenter 346 milliards de dollars et de 8,1% en 2012 à 374 milliards de dollars. En 2009, le volume de ces transferts s'était tassé de 5,5%.

En valeur, l'Inde, deuxième pays à avoir le plus de ressortissants travaillant à l'étranger (11,4 millions d'émigrés) après le Mexique (11,9 millions), reçoit le plus d'argent de ses émigrés, soit 55 milliards de dollars.

La Chine reçoit 51 milliards, le Mexique 22,6 milliards et les Philippines 21,3 milliards. La France, avec 1,7 million de Français travaillant à l'étranger loin derrière d'autres pays européens comme l'Allemagne ou l'Italie (3,5 millions d'émigrés hors de leurs territoires), se place pourtant en 5ème position avec 15,9 milliards de dollars de transferts de fonds en sa faveur.

Selon la Banque mondiale, les émigrés de France travaillent d'abord au sein de l'Europe (Espagne, Belgique, Allemagne, Suisse) mais aussi sur le continent américain (Etats-Unis, Canada).

L'argent part d'abord des Etats-Unis qui compte 42,8 millions d'immigrés, avec 48,3 milliards de dollars envoyés vers les pays d'origine, suivis de l'Arabie Saoudite (26 mrd USD), de la Suisse (19,6 mrd), de la Russie (18,6 mrd) et de l'Italie (13 mrd).

De France, qui compte 6,7 millions d'immigrés, selon la Banque mondiale, partent 5,2 milliards de dollars vers les pays d'origine, ce qui place ce pays au 14ème rang des pays expéditeurs.

En pourcentage de leur PIB, les pays qui comptent le plus sur leurs ressortissants étrangers sont notamment le Tadjikistan, le Lesotho, le Népal, le Liban, le Honduras mais aussi Haïti dont l'argent des émigrés représente 15% de la richesse nationale.

Source : Romandie/AFP

Plusieurs associations marocaines prennent part au 4ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), qui a ouvert ses travaux, lundi, dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest).

Les associations marocaines participent aux débats inscrits dans le cadre des Journées de la société civile, qui précédent la réunion gouvernementale, prévue mercredi prochain avec la participation de 130 pays.

Il s'agit du réseau marocain transnational Migration Développement, la Fédération des associations des Marocains en France, L'Association marocaine d'Etudes et de Recherches sur la migration, Al-Hasaniya Morrocan Women Center de Grande Bretagne et le Réseau des compétences germano-marocaines.

Le FMMD se veut un espace de dialogue et de concertation entre les ONG et les pays participants pour comprendre les réalités et les perspectives du phénomène migratoire dans un monde globalisé et établir un agenda de coopération dans ce domaine.

Après ses trois dernières éditions, le forum se positionne en tant que processus consultatif informel et non contraignant, ouvert à tous les Etats membres des Nations Unies pour examiner les opportunités et les défis liés à la migration internationale et ses connexions avec le développement.

Cette quatrième réunion du Forum est organisée sous le thème des ''partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.

La réunion de Puerto Vallarta est la quatrième du genre après celles de Bruxelles (2007), Manille (2008) et Athènes (2009), qui avaient permis de mesurer l'impact de la migration sur le développement économique et social des pays d'origine et d'accueil des migrants et de promouvoir l'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement.

Lors de la séance d'ouverture, les intervenants ont mis l'accent sur l'importance vitale de respecter les droits humains des migrants dans les pays de transit et de destination et de dépasser la vision étroitement financière du phénomène migratoire pour une intégration pleine et entière des migrants dans les processus de développement de leurs pays d'origine et d'accueil.

08/11/10

Source : MAP

Décrit par le pianiste légendaire Ferenc Rados comme un «remarquable musicien», sa «spontanéité» et son «jeu naturel» sont souvent ovationnés et décriés par ses collègues dans une discipline artistique où il est souvent difficile de percer.

Agé à peine de 28 ans, Marouan Benabdallah est incontestablement le premier représentant de son pays à l'étranger. Grâce à ce virtuose du piano, le Maroc se retrouve sur la scène de concerts internationaux. A propos de cet univers, notre pianiste déclare que c'est un monde extrêmement exigeant où on n'a pas droit à l'erreur. Avec un héritage musical profondément enraciné dans la tradition hongroise, Marwan Benabdallah a reçu sa formation au conservatoire Béla Bartok et à l'académie Frantz Litz de Budapest.

En 2008, il s'est vu décerner la médaille du Parlement hongrois en «reconnaissance de son talent exceptionnel et de ses accomplissements dans le domaine musical». Un honneur qu'il partage avec Placido Domingo, José Cura et d'autres. Né à Rabat en 1982, Benabdallah s'enthousiasme pour le piano à trois ans et prend ses premières leçons à quatre ans avec sa mère professeur de musique. C'est à 13 ans qu'il quitte le Maroc pour poursuivre ses études musicales en Hongrie où il s'initie aux «techniques» de jeu à travers l'étude de la théorie, l'analyse, le contrepoint et la direction. Parallèlement à cela, il intègre la classe de piano de Gabor Eckhardt et la prestigieuse académie Franz Listz avec Sandor Falvai et Kalman Drafi, durant 5 ans. Il en sort diplômé en 2007, après un concert triomphal devant la grande salle comble de l'académie Liszt interprétant le 3e concierto de Rachmaninoff. Ses rencontres régulières avec le pianiste légendaire Ferenc Rados sont décisives dans son approche musicale. «J'ai eu la chance de rencontrer Ferenc Rados en 2004.

Il faut dire que bon nombres de musiciens hongrois sont passés entre ses mains», confie-t-il. Et d'ajouter que cette rencontre a été décisive dans son approche de la musique. «Grâce à lui, j'ai appris à comprendre la valeur et la fonction réelle des notes dans la musique et de ce qu'il y a derrière. Je luis dois beaucoup et je le considère comme mon mentor». De sa carrière professionnelle, on pourra dire qu'elle a débuté en 2003 après son succès triomphal au concours de la radio hongroise et du grand prix d'Andorre. Ses premières invitations le mènent en Allemagne, en Autriche, aux Etats-Unis, en Espagne, en France et en Italie entre autres. Il est alors invité à se produire dans des salles prestigieuses comme la salle Cortot à Paris, le théâtre Noga Hilton de Cannes, la Laeiszhalle de Hamburg, le Cleveland Play House, le Merkin Hall de NewYork, Le Forbidden City Concert Hall à Pékin, l'oriental art center de Shangai, ou la grande salle de l'académie Franz Liszt de Budapest.

L'artiste nous parle également de son répertoire de prédilection qui penche plutôt vers la musique classique du 21e siècle. « C'est une époque qui correspond bien à mon état d'esprit actuel, je mets souvent au programme de mes concerts Debussy, Rachmaninoff, Ravel et Bartok mais j'interprète avec la même passion les œuvres de Saint-Saens, Schumann, Listz, Schubert et Bach pour n'en citer que quelques-uns». Des interprétations denses, diversifiées et vivantes qui inciteront peut-être les férus de musique classique et de piano à assister au concert de Marwan Benabdallah avec l'orchestre philharmonique du Maroc qui aura lieu prochainement.

Bref aperçu de ses projets

Pour les prochains mois, Marwan Benabdallah se produira aux Etats-Unis (Carnegie Hall, Metropolitan Museum, Kennedy Center), au Canada, au Brésil, en Allemagne, en Espagne, en France, en Hongrie, en Italie, au Royaume-Uni, en Suisse, au Koweït, au Qatar, en Inde, en Chine et au Maroc. Il se produira également en concerto avec l'Orchestre du Festival de Castleton, l'Orchestre philharmonique de Bologne, L'Orchestre symphonique royal du Maroc, l'Orchestre symphonique de Hongrie, l'Orchestre symphonique national d'Inde et l'Orchestre symphonique de Tianjin (Chine) en compagnie de chefs tels qu'Ivan Fischer, Renato Palumbo, Oleg Rechetkine et Li Yang. S'ajoute à cela l'invitation qu'il a reçue du maestro Lorin Maazel (l'un des plus grands chefs d'orchestre dans le monde) pour jouer avec lui le troisième concerto de Prokofiev, lors du concert final de son propre festival à Castelton près de Washington le 24 juillet prochain. En mai, Marwan Benanbdallah fera ses débuts au Carnegie hall de New York. En avril, c'est au tour de l'Italie d'accueillir ce talentueux pianiste lors d'un concert au grand théâtre de Bologne. Une saison qui s'annonce donc bien remplie pour ce pianiste «chevronné» qui a su se faire une place dans un milieu où il est difficile de percer. A ce sujet, Benabdallah nous déclare : « La pression est considérable puisque la concurrence est rude. Mais je reste serein, car ce qui compte pour moi c'est de faire toujours mieux».

Source : Le Matin

L'Association des anciens mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN) vient de publier un livre précieux : « De la tête baissée à la conquête de la dignité ». Passionnant et édifiant !

Dire que leur histoire aurait pu sombrer dans l'oubli le plus total ! C'eût été une injustice de plus. Mais en publiant un livre consacré à leur parcours, à leur engagement au sein de l'AMMN, les anciens mineurs marocains ont remporté un nouveau combat. De la tête baissée à la conquête de la dignité, écrit grâce à la collaboration de deux chercheurs de l'IFAR(1), Saïd Bouamama et Jessy Cormont, raconte le parcours de ces jeunes hommes que les Houillères sont allés recruter au Maroc, dans les années 1960-70. « Ils nous ont choisis parce qu'on était jeunes, pas alphabétisés, on ne parlait pas un mot de français », témoigne Lacen Azeroual. Pour être embauché, il fallait par contre avoir une bonne constitution. Alignés devant les recruteurs des Houillères, les candidats, torse nu, recevaient un coup de tampon sur la poitrine qui décidait de leur destin. Tampon rouge : recalé. Tampon vert : bon pour le service.

À leur arrivée dans le bassin minier, bien des concepts leur étaient étrangers. Droits des travailleurs, syndicats, grèves... Ils n'en avaient jamais entendu parler. Comme l'explique Jessy Cormont, « tout était organisé pour que les mineurs ne puissent pas défendre leurs droits : l'organisation des baraquements, qui les coupait des quartiers des mineurs français, la traque aux mineurs qui voulaient se défendre... » Car au moindre faux pas, c'était la porte. « Ils avaient des contrats à durée limitée, ils subissaient des intimidations », explique Saïd Bouamama.

Arguments à l'appui, le sociologue dénonce l'existence d'un système « entièrement construit pour que les mineurs marocains ne se révoltent pas face aux injustices. Ils ont vécu un traitement colonial sur le territoire français. On les a considérés comme une force de travail brute, sans odeur, sans saveur, sans famille, sans enfants ».

Le livre raconte comment, petit à petit, est venue la prise de conscience. Et le début d'un long et patient combat pour l'égalité des droits. La grève de 1980, qui leur permet d'obtenir enfin le statut de mineur. La grande grève de 1987, à la fermeture des Houillères. Puis, l'apparition de l'AMMN, fondée il y a vingt ans par une poignée de bénévoles admirables d'abnégation. L'ouvrage décrit avec précision et méthode toute cette aventure humaine. Les auteurs ont inclu de nombreux témoignages d'anciens mineurs, et ont eu à coeur de restituer le plus fidèlement possible leurs paroles. Des mots de vérité après un long silence. « Quand on croise leurs enfants, on découvre qu'ils ne savent rien de cette histoire. Ils ne se sont jamais confiés, car ils voulaient laisser leurs enfants tranquilles avec ça. » Que les jeunes générations lisent cet ouvrage, et elles découvriront un pan fondamental de leur héritage. En vérité, le livre est à mettre entre toutes les mains. Formidable message d'espoir, il témoigne qu'à force de courage, de résistance, de solidarité, on déplace des montagnes ! •

06.11.2010, 05:07

Source : La Voix du Nord

Conçu par le GADEM avec le soutien de la CIMADE et en partenariat avec la compagnie Dabateatr.  Un festival dont le principal objectif aura été de faire connaître la situation des migrants, demandeurs d'asile et réfugiés au Maroc mais aussi de permettre la rencontre entre public marocain, européen, et public subsaharien, venus nombreux pour l'occasion…Suite

Peintre réputé en Belgique où il a raflé tous les prix , il est de retour dans sa ville natale de Larache depuis un an. il y prépare une exposition qui se tiendra à la CDG, à rabat, à partir du 25 novembre…Suite

Des centaines de documents inédits illustrant les relations entre le Maroc et l’Europe seront exposés à la fin du mois à rabat. Une manifestation incontournable par sa richesse et son intelligence…Suite

Quelque 61.000 demandes de naturalisation ont été approuvées entre 2000 et 2009 en Belgique, a indiqué la ministre de l'Egalité des chances Mme Joëlle Milquet.

Sur environ 175.000 demandes de naturalisation, 61.000 ont été acceptées par le gouvernement belge, soit un taux de 35%, a précisé la responsable.

Le gouvernement démissionnaire chargé des affaires courantes, a projeté de relever de trois à cinq ans la durée de présence sur le territoire belge comme condition d'octroi de la nationalité.

"Il veut aussi exiger la connaissance d'au moins une des trois langues nationales, un critère déjà en application à la commission des naturalisations de la Chambre (parlement) mais pas encore formalisé dans la loi", signale la même source.

8/11/2010

Source : Casafree

En ce mois de novembre 2010, Système Friche Théâtre propose aux publics de la région de (re)découvrir la diversité des écritures dramaturgiques contemporaines dans le monde arabe, grâce au soutien de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et de la Ville de Marseille.

La programmation de « Théâtre arabe en région » proposée par Système Friche Théâtre en novembre 2010 préfigure le lancement de son projet sur les Dramaturgies contemporaines du monde arabe déposé à l’Europe en octobre 2009, dans le cadre du programme Bassin Maritime Méditerranée IEVP CT (Instrument Européen de Voisinage et de Partenariat, Coopération Transfrontalière)…Programme

Le mardi 9 novembre 2010, à 19h30, à la librairie Paulines, aura lieu la lecture de « Mots croisés ». Dans une scénographie atypique, l'acteur canadien Alexis Martin prête sa voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre-André Dupire. Entre une orientale, venue d'un pays où le voile est souvent garant de l’anonymat des femmes et un occidental vivant dans un pays perclus de libertés se noue un dialogue poétique et amoureux, où se mêlent mondes réels et imaginaires.

La lecture des "Mots Croisés" sera suivie de la projection du film « La chrysalide ». Dans ce court-métrage réalisé par Othman Zine et Faten Safieddine, le jeune cinéaste et photographe marocain et l’artiste multi-média libano-marocaine, explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la Femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices.

Source : Site du Festival du Monde arabe de Montréal

"2000 ans d'art au Maroc" est le thème d'une nouvelle exposition de l'artiste peintre marocaine Fatima Binet-Ouakka tenue cette semaine à Paris.

L'exposition, réalisée avec le soutien de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) et de l'ambassade du Maroc en France, rassemble une sélection de toiles mettant en avant les origines berbères de l'artiste, "ses principales sources d'inspiration".

Une conférence sur l'histoire de l'art plastique marocain a été organisée en marge de cette exposition qui s'achève ce week-end avec un concert de Jazz du groupe Stephen Binet Trio, avec au piano Stephen Binet qui n'est autre que le fils de la plasticienne qui vit actuellement à Paris.

Originaire de Fès, Fatima Binet-Ouakka est diplômée en psychologie-physiologie de l'Institut Pierre et Marie-Curie à Paris. Formée dans les arts plastiques, l'artiste a un parcours impressionnant qui l'a emmenée dans les plus beaux sites d'exposition du monde, de New York à Cerda (Espagne), de Genève à Shanghai (Chine), de Rabat à Kuala Lumpur (Malaisie), de Buenos Aires (Argentine) à Berlin (Allemagne).


La chaine de télévision française M6 a diffusé samedi soir le 6-ème Concert pour la Tolérance qui s'est tenu sur la plage d'Agadir le 16 octobre dernier.

Présenté par l'animateur vedette de la chaîne Laurent Boyer, les téléspectateurs ont eu l'occasion de découvrir ou redécouvrir ce concert qui a sensibilisé un large public au respect des différences et à la diversité grâce à une langue universelle: la musique.

Ce concert gratuit, qui a rassemblé 200.000 personnes sur la plage d'Agadir, a réuni un plateau artistique exceptionnel constitué en majorité de grands chanteurs de variété française: Garou, Jennifer, Inna, Camélia Jordana, Julian Perreta, Yael Naim, Superbus, Cheb Bilal, Kenza Farah, Sheryfa Luna, Abd Al Malik et Mariam.

Cet événement, organisé pour la 6e année consécutive à Agadir, marque une alliance méditerranéenne au profit d'un but commun: la promotion de la paix et de la tolérance.

Par ailleurs, la chaîne internationale TV5MONDE diffuse à partir de ce week-end deux émissions réalisées à Agadir, en marge du Concert, consacrées aux artistes Camélia Jordana, Yael Naim et David Donatien, musicien multi-instrumentaliste.


-La musique gnaoua sera à l'honneur la semaine prochaine à Paris dans le cadre des festivals "Villes des musiques du monde" et "Africolor", avec la participation d'icônes de cette musique au Maroc.

Hamid El Kasri retrouvera ainsi vendredi sur scène Karim Ziad, directeur artistique du festival Gnaoua et Musiques du monde d'Essaouira, pour un nouveau spectacle, à l'occasion de la 11e édition du festival "Villes des musiques du monde" qui se tient à Paris du 14 octobre au 14 novembre.

De son côté, Hassan Boussou animera samedi au Bourget, en région parisienne, un spectacle en solo dans le cadre du festival "Africolor", dédié également aux musiques du monde (12 novembre-24 décembre).

07/11/2010

Source : MAP

 

 

Amsterdam - Ils y apprennent le néerlandais mais aussi comment faire connaissance avec leurs voisins : plusieurs dizaines de milliers d'immigrants suivent chaque année aux Pays-Bas des cours d'intégration, gratuits jusqu'ici mais bientôt payants.

"Je peux maintenant aller chez le docteur et lui expliquer ce qui ne va pas. Je n'ai plus besoin de mon mari, de mes enfants ou d'un voisin pour m'aider", assure fièrement à l'AFP Rahmouna Lakdhari, 33 ans, d'origine marocaine. "Je peux chercher du travail, parler aux gens, aider mes enfants pour leurs devoirs", poursuit cette mère de trois enfants, lors d'une pause à l'école d'intégration d'Amsterdam qu'elle fréquente dix heures chaque semaine.

Installée aux Pays-Bas depuis 1996, Rahmouna Lakdhari n'est pas obligée de suivre cette formation, à la différence des immigrants non-occidentaux arrivés aux Pays-Bas depuis son lancement en 2007. Longtemps montrés en exemple pour leur modèle multi-culturel dans les années 70 et 80, les Pays-Bas, où environ 1,8 million d'habitants sur 16 millions sont d'origine non-occidentale, mènent depuis plusieurs années une politique plus intégrationniste.

Quelque 40.000 étrangers, turcs et marocains surtout, ont suivi les cours d'intégration en 2009. La réussite de l'examen final permet de rester définitivement aux Pays-Bas et de bénéficier de prestations sociales.

Le nouveau gouvernement de centre-droit, soutenu par le parti xénophobe de Geert Wilders (PVV), a annoncé récemment que l'Etat allait cesser de prendre en charge ces cours que les étrangers devront désormais payer eux-mêmes, jusqu'à 5.000 euros par personne.

"Les immigrants et les demandeurs d'asile sont responsables de leur propre intégration dans notre pays", avance le nouveau gouvernement dans son programme politique. D'un montant d'environ 500 millions par an, le budget de ces cours va être réduit de plus de moitié dès 2014.

06/11/10

Source : Angola press

 Plusieurs grandes entreprises basées en Grande-Bretagne ont salué la décision du gouvernement d'exclure les immigrés hautement qualifiés du quota annuel fixant le nombre d'immigrés non-européens autorisés à entrer au Royaume-Uni, relève dimanche l'hebdomadaire, The Observer.

En signe d'allégement de la loi de l'immigration, la ministre de l'Intérieur, Theresa May, a annoncé cette semaine que certain profils seront exclus du quota d'immigrés qui doit entrer en vigueur en avril prochain.

Cet assouplissement permettra aux compagnies de recruter des compétences étrangères hautement qualifiées, et dont le salaire annuel est supérieur à 40.000 livres, précise The Observer.

"La City salue ce changement de cap", a déclaré un porte-parole du quartier financier de Londres, se félicitant de la reconnaissance du gouvernement des "préoccupations légitimes" des entreprises concernant cette loi.

Même son de cloche chez la compagnie PricewaterhouseCoopers (PwC), qui recrute, outre des étrangers, plusieurs milliers de Britanniques. "L'annonce du gouvernement (...) est très bénéfique pour PwC", a indiqué une responsable de la firme.

La loi sur l'immigration avait suscité la grogne des entreprises, dont des banques, des constructeurs automobiles et cabinets d'avocats, qui se sont trouvées incapables de recruter les compétences étrangères nécessaires à leur développement. Certaines ont été contraintes de délocaliser leurs activités.

Cependant, les craintes des entreprises sont loin d'être complètement apaisées.

La commission de l'Intérieur de la chambre des Communes (chambre basse du parlement) a recommandé une limite de deux ans des visas octroyés aux immigrés, au moment où le ministre chargé de l'Immigration, Damian Green a indiqué que les visas seront délivrés uniquement aux immigrés qui répondent à certains critères relatifs à l'ancienneté et aux compétences.

Le quota sur l'immigration figurait parmi les principaux points du programme du parti conservateur qui dirige l'actuel gouvernement de coalition. Sans préciser le nombre exact des permis de travail qui seront délivrés chaque année, le gouvernement a promis de réduire le nombre d'immigrés à seulement "plusieurs milliers" par an.

7/11/2012

Source : MAP

 Plusieurs grandes entreprises basées en Grande-Bretagne ont salué la décision du gouvernement d'exclure les immigrés hautement qualifiés du quota annuel fixant le nombre d'immigrés non-européens autorisés à entrer au Royaume-Uni, relève dimanche l'hebdomadaire, The Observer.

En signe d'allégement de la loi de l'immigration, la ministre de l'Intérieur, Theresa May, a annoncé cette semaine que certain profils seront exclus du quota d'immigrés qui doit entrer en vigueur en avril prochain.

Cet assouplissement permettra aux compagnies de recruter des compétences étrangères hautement qualifiées, et dont le salaire annuel est supérieur à 40.000 livres, précise The Observer.

"La City salue ce changement de cap", a déclaré un porte-parole du quartier financier de Londres, se félicitant de la reconnaissance du gouvernement des "préoccupations légitimes" des entreprises concernant cette loi.

Même son de cloche chez la compagnie PricewaterhouseCoopers (PwC), qui recrute, outre des étrangers, plusieurs milliers de Britanniques. "L'annonce du gouvernement (...) est très bénéfique pour PwC", a indiqué une responsable de la firme.

La loi sur l'immigration avait suscité la grogne des entreprises, dont des banques, des constructeurs automobiles et cabinets d'avocats, qui se sont trouvées incapables de recruter les compétences étrangères nécessaires à leur développement. Certaines ont été contraintes de délocaliser leurs activités.

Cependant, les craintes des entreprises sont loin d'être complètement apaisées.

La commission de l'Intérieur de la chambre des Communes (chambre basse du parlement) a recommandé une limite de deux ans des visas octroyés aux immigrés, au moment où le ministre chargé de l'Immigration, Damian Green a indiqué que les visas seront délivrés uniquement aux immigrés qui répondent à certains critères relatifs à l'ancienneté et aux compétences.

Le quota sur l'immigration figurait parmi les principaux points du programme du parti conservateur qui dirige l'actuel gouvernement de coalition. Sans préciser le nombre exact des permis de travail qui seront délivrés chaque année, le gouvernement a promis de réduire le nombre d'immigrés à seulement "plusieurs milliers" par an.

7/11/2012

Source : MAP

Le ressortissant marocain Abderrahim Loukili et son entreprise eVision ont reçu le prix "Entreprise du Monde, 30 employé(e)s et moins", lors d'une soirée gala "Un monde à faire - Hommage à la diversité", organisée à Québec par la chambre de commerce de la ville.

Ce prix, parrainé par la Caisse populaire Desjardins de Québec, a été décerné, vendredi, à l'entreprise de haute technologie eVision inc., chef de file en matière de logiciel de pointe dans le domaine de l'administration de la recherche scientifique.

La candidature de M. Loukili et de son entreprise a été proposée par l'Association marocaine de Québec (AMQ).

Abderrahim Loukili, qui a déjà reçu en 2008 le Prix Entrepreneur de l'année remis par l'Association des Jeunes Professionnels Marocains, est détenteur d'une licence en mathématiques appliquées (1983 de l'université Mohamed V à Rabat), d'une maîtrise en informatique de l'université Laval, au Canada, (1986) et d'un MBA (Université Laval en 1995).

"M. Loukili est reconnu pour sa vision, son leadership, sa capacité à apporter des solutions efficaces et originales et sa rigueur dans le travail effectué", a souligné le président de l'AMQ, M. Mohamed Bougouss.

Ce professionnel, qui oeuvre dans le secteur des technologies de l'information depuis plus de 20 ans, a acquis une vaste expérience en gestion ainsi que dans le domaine d'administration de la recherche, a-t-il ajouté.

M. Loukili a occupé différentes fonctions dans les secteurs gouvernemental et privé et fondé plusieurs entreprises (Soltem Inc., eVision inc., CASRAI.org, Groupe RDDMC, Strategum).

D'autres entrepreneurs immigrants de la région de Québec de même que des entreprises encourageant l'embauche de travailleurs immigrants, ont été mis à l'honneur dans le cadre de la 10è édition du gala "Un monde à faire".

L'événement s'est tenu au Capitole de Québec, en présence notamment de la ministre de l'Immigration et des communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, et de plusieurs personnalités du monde d'affaires de la grande région de Québec.

07/11/10

Source : MAP

 Du 7 novembre 2010 au 28 août 2011, le Conseil général de Seine-et-Marne propose de découvrir l’histoire de l’immigration seine-et-marnaise aux 19ème et 20ème siècles, grâce à l’exposition « Histoires d’ici, mémoires d’ailleurs » présentée au musée départemental des Pays de Seine-et-Marne.

Pour aborder le thème de l’immigration, l’équipe du musée et Dominique Le Tirant, ethnologue et commissaire scientifique, ont choisi de construire une exposition qui privilégie les sources documentaires, et les témoignages.

Le sujet présente des trajectoires de vies d’hommes et de femmes, nés de parents étrangers, étrangers et ou immigrés eux-mêmes, arrivés depuis l’entre-deux guerres jusqu’à aujourd’hui, et qui se sont installés en Seine-et-Marne. Pour parler de ces hommes et de ces femmes ou de leurs familles qui, un jour, sont partis de chez eux et sont arrivés en France pour poser leur valise dans le département, nous avons privilégié la rencontre et leur avons donné la parole. 20 portraits filmés sont illustrés par les objets, photos et documents, témoins des moments importants de leur histoire, éléments sensibles de leur mémoire.

Les ressources documentaires rassemblent des documents extraits d’une recherche menée dans les fonds des Archives départementales. Ces documents en sont issus et constituent des sources directes qui forment les éléments d’un puzzle de l’histoire de l’immigration dans le département.

Le musée n’a pas souhaité construire une histoire exhaustive de l’immigration, tâche trop ambitieuse et difficile. Mais il était nécessaire de compléter l’histoire départementale par les moments clés qui ont émaillé les deux derniers siècles, accompagnant le déplacement des populations. Il fallait aussi préciser les conditions qui étaient faites, différentes selon les périodes, à l’arrivée et au séjour des immigrants et des étrangers. Pour établir cette trame, nous avons emprunté aux recherches menées par l’historienne Janine Ponty.

L’exposition invite à un cheminement chronologique partant du 19è siècle jusqu’à nos jours, en huit étapes. Pour chaque période, trois niveaux de lecture (législatif, national, départemental) permettent de relier les éléments de l’histoire locale et des trajectoires individuelles aux événements nationaux et à des éléments du contexte légal.

Parce que l’Histoire est faite de multitudes d’histoires singulières, et parce que ces histoires individuelles sont objets de mémoire, elles participent de la construction de notre Histoire et notre mémoire collectives.

Source : Générique

Dans le cadre du 3e Maghreb des films, l'association Génériques organise des journées d'étude internationale les 15 et 16 novembre 2010 sur le thème « Image et représentations des Maghrébins dans le cinéma en France. 1930 - 2010 ».

Dans la dynamique des recherches entreprises pour l’exposition « Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France » et à l’occasion de la programmation de ces rencontres cinématographiques, Génériques et le Maghreb des films consacrent un temps d’analyse et de réflexion à la question de l'image du Maghrébin dans le cinéma et la télévision depuis 1930 à nos jours, en mettant en présence pour la première fois des chercheurs mais aussi des professionnels du cinéma.

Plusieurs études d’envergure ont voulu mesurer l’impact de l’image des minorités au cinéma, miroir moderne de nos représentations. En la matière, les travaux d’Alec G. Hargreaves, de Carrie Tarr, de Julien Gaertner ou d’Yvan Gastaut ont posé les bases d’une analyse en profondeur de la place réservée à la figure du Maghrébin dans le cinéma français. Tantôt délinquant, tantôt héros des cités, et plus proche de nous, représentant des forces de l’ordre, le personnage du Maghrébin est encore l’enjeu aujourd’hui de nombreuses interprétations. Si la recherche a mis en exergue l’apparition du personnage maghrébin dans la fiction au XXe siècle, elle doit aussi mesurer l’influence des réalisateurs et des professionnels du cinéma d’origine maghrébine dans le cinéma militant et la création cinématographique française d’aujourd’hui. De nouveaux axes d’analyses ouvrent un champ des possibles pour appréhender la force des représentations véhiculées à la fois « sur » et « par » les Maghrébins, à l’heure où leur présence à l’écran se normalise pour laisser place à la question du message des fictions.

Lors de ces deux journées d’études, les intervenants aborderont la genèse de l’apparition de la figure du Maghrébin sur le grand écran dans un contexte colonial (années 30) puis de sédentarisation de l’immigration maghrébine en France jusqu’aux années 70. Les intervenants reviendront sur les circonstances qui président à l’arrivée d’une génération de réalisateurs et d’acteurs d’origine maghrébine au tournant des années 1980 communément dénommé cinéma Beur pour laisser place dès les années 1990 à une territorialisation du genre à travers ce qu’on nomme le cinéma des banlieues.

Ces journées seront également consacrées aux enjeux contemporains de la création qui intègre la figure du Maghrébin dans des cas de figures nouveaux : séquence historique (Indigènes de R. Bouchareb - 2006) couple mixte (Mauvaise foi de R. Zem - 2006), comédie (Chouchou de M. Allouache - 2002, Neuilly sa mère, de D. Bensalah 2009), ou voyou à la trajectoire complexe (Un prophète de J. Audiard - 2009). Ces rencontres se veulent grand public et sont ouvertes à tous. Elles permettront de confronter le regard porté par les chercheurs aux témoignages essentiels des praticiens du cinéma. En présence d’acteurs et de réalisateurs pionniers, des tables rondes donneront lieu à un débat avec la salle sur leur expérience et leur filmographie.

Source : Générique

Du Maroc au Sud de l'Europe et du Sud de l'Europe au Nord. Touchés par le chômage en Espagne ou en Italie, les migrants marocains espèrent trouver de meilleures conditions de vie en Belgique.

Bruxelles. Dimanche. Il est 16h20. Le ciel belge est clair. Fin d'une journée ensoleillée en ce jour d'automne sur la place Sainte Catherine. Durant la saison se tiennent un marché animé et coloré, des restaurants et des boutiques qui ne désemplissent pas. Le lieu est agréable, on peut se reposer sur un banc, s'offrir un "resto", flâner tout simplement.

En cette fin d'après-midi, tous les bancs du square qui juxtapose la Cathédrale sont occupés. Impossible de trouver une place libre. Sur l'un d'eux, en face de la grande porte en bois sont assis cinq hommes. Ils ont tous plus de la quarantaine. Ils partagent ensemble un brin de causette, de quoi se réconforter. Le temps, pour eux, semble s'être arrêté pour un instant. Ils discutent de leur quotidien, profitant de ce jour de repos.

Saïd, croisé juste avant au supermarché du coin, arrive le dernier. Non, il n'y a rien à fêter... c'est juste que, depuis quelques mois, ce petit groupe a l'habitude de se retrouver sur cette place. Chacun cherche un peu de réconfort, de convivialité. Trois d'entre eux viennent d'Italie, les deux autres d'Espagne. «J'ai perdu mon travail au sud de l'Italie. Ensuite je me suis déplacé de ville en ville pour chercher du travail, en vain», nous confie l'un d'eux. En effet, la crise financière qui frappe l'Europe a bouleversé le train de vie de nombreux immigrés marocains.

L'Espagne et l'Italie ayant été frappées plus fortement par la crise, ces deux pays sont devenus en quelques mois exportateurs de main d'œuvre. Le taux de chômage augmente et, dans plusieurs pays, il est plus de deux fois plus élevé chez les migrants qu'au sein de la population autochtone (28% contre 15,2% en Espagne par exemple). Les dommages collatéraux de la crise pèsent lourd sur la communauté marocaine vivant en Europe. «Les gens ont perdu leur emploi et n'ont d'autre choix que d'aller ailleurs », souligne pour sa part Saïd. La déception se lit sur son visage. Et d'ajouter : «J'ai quitté le Maroc en 1998 pour m'installer en Espagne.

J'ai laissé ma famille (père, mère, frère et ma femme et trois enfants) pour aller travailler comme maçon dans le secteur du bâtiment qui prospérait il y a peu. Mais la crise sévissant dans le secteur depuis plus d'an m'a condamné au chômage. J'ai perdu mon emploi et je n'en ai pas trouvé d'autre».

Les travailleurs migrants sont parmi les premiers à perdre leur emploi en raison de leur concentration dans les secteurs les plus touchés tels que la construction, l'industrie manufacturière, le commerce de gros, l'hôtellerie et la restauration, et parce qu'ils sont nombreux à avoir des contrats de travail précaires, une formation limitée et de faibles compétences dans la langue locale. De plus, si, après une période déterminée, les personnes ayant perdu leur emploi, et donc sur le point de perdre leur titre de séjour, ne peuvent pas disposer d'un nouveau contrat de travail, elles seront considérées comme étant en situation illégale. C'est ce qui se passe en Espagne. Et ces dispositions risquent de plonger bon nombre d'immigrés dans une précarité bien plus grande.

Saïd est titulaire d'une carte de séjour espagnole. Il a la possibilité de circuler dans l'espace Schengen. « Je fais des bricoles ici et là, au ‘black'. La Belgique peut m'offrir la possibilité de bénéficier des allocations chômage puisque je peux prouver que j'ai travaillé plusieurs années en Espagne. Mais j'avoue que je suis mieux loti qu'Ali», précise-t-il. Ali en est à son 52e printemps. Il n'a pas de papiers. Bien qu'il ait passé plus de 15 ans en Italie. «Je travaillais au noir. Je n'avais qu'une carte de court séjour.

A cause de la crise économique, mon patron m'a mis dehors. J'ai décidé de venir ici avec ma famille. L'État belge a décidé de régulariser la situation des sans papiers." Effectivement, la Belgique a démarré il y un an une opération de régularisation des situations des sans-papiers. Ainsi, environ 20.000 sans-papiers seront régularisés d'ici fin 2010 en Belgique selon le secrétaire d'État.
Il ajoute aussi : «J'aimerais être parmi ceux qui vont décrocher leur sésame mais j'ai bien peur qu'ils ne traitent pas mon cas car, apparemment, cette opération de régularisation ne concerne que ceux qui sont installés ici depuis longtemps», dit-il.
Par ailleurs, les migrants, qui ont pu, à un moment donné, avoir les moyens de construire une vie nouvelle dans un pays (comme l'Espagne ou l'Italie), doivent tout recommencer à zéro. Il n'est pas seulement question de trouver un autre emploi. Il est question de se réadapter à un système administratif nouveau, d'apprendre une nouvelle langue, d'appréhender une culture nouvelle... il faut « s'arracher » à un lieu pour s'intégrer à un nouveau. Déjà que la rupture avec le Maroc a souvent été difficilement vécue par les migrants et par leurs familles quelques années avant, c'est un nouveau déracinement qui est vécu, avec en plus, une perte d'espoir liée à cette crise qui touche les pays européens les uns après les autres et qui risque de mener les migrants vers une plus grande précarité.

Opération de régularisation

Près de 20.000 immigrés en situation illégale en Belgique pourraient être régularisés d'ici la fin de l'année 2010, selon le Secrétariat d'État belge à la Politique d'asile et de migration. Quelque 8.862 personnes ont déjà été régularisées depuis le début de l'année. A souligner que 20.421 demandes de régularisation ont été déposées durant les cinq premiers mois de 2010 auprès de l'Office des étrangers. En 2009, 14.830 personnes sur les 17.657 demandeurs ont vu leur situation régularisée.
Un accord gouvernemental promulgué en juillet 2009 a fixé des critères précis pour une régularisation des sans-papiers «au cas par cas».

Les critères portent notamment sur la maîtrise d'une des langues nationales du pays, un ancrage local durable, une résidence d'au moins 5 ans en Belgique et la preuve d'un contrat de travail.

Source : Le Matin

Le Consul général du Royaume du Maroc à Istanbul, M. Mohamed Benabdeljalil, a reçu, samedi au siège du Consulat, plusieurs jeunes marocains qui suivent leurs études supérieures dans les différentes universités d'Istanbul.

M Benabdeljalil a mis l'accent, à cette occasion, sur l'importance de l'ouverture d'un consulat du Royaume à Istanbul, qui accueille de plus en plus de Marocains, notamment des étudiants, qui choisissent les universités turques pour poursuivre leurs études dans plusieurs spécialités, tels le génie civil, l'architecture, l'interprétariat, l'économie et le Business etc.

L'ouverture il y a un peu plus d'une année d'un consulat du Royaume à Istanbul s'inscrit dans le cadre de la consécration d'une administration consulaire de proximité, qui répond aux attentes des Marocains établis à Istanbul et dans les provinces avoisinantes, a-t-il rappelé, lors de cette rencontre informelle, qui s'est déroulée en présence des responsables des différents services consulaires.

Une représentation du Maroc à Istanbul est d'autant plus important que la première métropole de la Turquie s'est imposée commune une ville mondiale caractérisée notamment par les nombreuses conférences et rencontres internationales qu'elle abrite tout au long de l'année, a-t-il ajouté.

Pour leur part, les étudiants marocains ont salué l'initiative du Consulat général du Royaume de les recevoir, appelant à la multiplication de ce genre de rencontres.

Ils se sont dit déterminés à mieux représenter leur pays et à promouvoir l'image du Maroc en Turquie. Ils ont exprimé, à ce propos, leur volonté de s'organiser dans le cadre d'une association représentative.

07/11/10

Source : MAP

Le débat dominical de la RTBF s'intéressait aux problèmes de l'intégration des personnes étrangères

Naturalisation: 35% de demandes approuvées

Cette semaine, le premier ministre Yves Leterme avait déclaré que la société multiculturelle en Belgique était un échec. "Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles", avait t-il mardi sur les ondes de Bel RTL. C'était l'occasion pour Mise au point de débattre avec le monde politique sur la question sensible de l'intégration des personnes étrangères en Belgique.

Sur le plateau, des représentants de tous les partis francophones ainsi que deux du nord du pays : Joëlle Milquet (CDH), Rachid Madrane (PS), Charles Michel (MR), Zoé Genot (Ecolo), Mishaël Modrikamen (PP), Guy Van Hengel (Open VLD) et Sarah Smeyers (N-VA.)

Les invités politiques sont d'abord revenus sur les propos du premier ministre. Pour Sarah Smeyers , Yves Leterme a entièrement raison. "La politique d'immigration est trop laxiste. Si on instaure pas des règles plus strictes, elle ne pourra qu'échouer." Mishaël Modrikamen va plus loin en dénonçant un refus d'intégration de "certaines communautés" . Les autres invités se sont montrés plus nuancés. Ce n'est pas l'intégration en elle-même qui a échoué mais certaines politiques mises en place ont provoqué des problèmes. Tous s'accordent néanmoins à dire qu'il faut renforcer les règles d'accession à la nationalité belge.

L'apprentissage de la langue doit d'ailleurs être la condition principale à celle-ci. Le communautaire revient au devant de la scène sur ce point. La représentante de la N-VA Sarah Smeyers estime qu'il faut apprendre la langue de la région dans laquelle on se trouve alors que les autres invités sont d'avis que l'apprentissage d'une des 3 langues nationales est suffisant.

On constate aussi une différence entre le Nord, où cet apprentissage est obligatoire et le Sud où il se fait sur une base volontaire. Pour Zoé Genot (Ecolo), cela s'explique par l'absence de politique structurelle en communauté française. Les asbl en Wallonie croulent sous les demandes de personnes voulant suivre des cours de français. La Flandre investit 48 millions dans l'accompagnement des immigrés pour l'apprentissage de la langue, là où en Wallonie on n'en donne que 5.

La question des "accommodements raisonnables" a permis d'observer un clivage gauche/droite. Joëlle Milquet (CDH) et Rachid Madrane (PS) pensent qu'on peut tolérer certains particuralismes tant qu'ils ne touchent pas aux valeurs fondamentales de notre société. Charles Michel (MR)est lui très réticent envers ses accommodements car il craint qu'ils n'aient des conséquences à long terme sur le principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat. w/p>

Le débat s'est clôturé sur la problématique de la politique d'asile. Tous les participants au débat se sont accordés sur la nécessité de raccourcir les procédures. La crise de l'asile entraînant bien souvent une crise de l'accueil.

Source : Lalbre.be

C'est la saison des festivals de films du sud, et le cinéma marocain en profite pour parcourir l'Europe. L'Allemagne, la France – et la Belgique. Du 5 au 13 Novembre, la capitale belge accueille la 11ème édition du festival « Cinéma Méditerranéen ». Y seront projeté avec la participation du Maroc. Initié par la Commission communautaire française, le programme inclut, à part les films, des concerts et des expositions, le tout se partageant un seul lieu : le centre culturel Le Botanique.

Près de 60 films en provenance des pays du pourtour de la méditerranée seront projetés dans les trois salles du Botanique. Et la diversité est bien un des mots d'ordre des organisateurs. Le festival se veut un moment de « découverte et d'échange  tout en étant au service de la tolérance, de la culture et de l’éducation par le cinéma », expliquent-ils.
Le cinéma marocain sera représenté par plusieurs films. « Les oubliés de l’histoire » de Hassan Benjelloun et « Ahmed Gassiaux » de Ismaël Said, également programmé au Maghreb des Films. Les années de plomb trouvent leur écho dans un film de Mohamed Ouachen, « Rencontre d’un ancien détenu de Tazmamart ». « Pegase » de Mohamed Mouftakir sera en compétition pour le Grand Prix et le Prix Spécial du festival.

Quant à la section documentaire, elle prévoit la projection de « Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en occident ». Cette production maroco-suisse, réalisée par Mohammed Soudani propose de suivre « un voyage à trois voix et trois visages au sein d’un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile ».

La musique gnaouie ne ratera pas le rendez-vous. Le jeudi 11 novembre, le Botanique vibrera au son de la Soirée Med in Morocco. « Transe mission » dirigé par Maâlem Hassan El Gadir animera cette soirée pimentée de jazz et offrant au public un bouquet musical aux rythmes diversifiés.

Le programme du festival est disponible sur le site www.cinemamed.be

5/11/2010

Source : Yabiladi

 

 

Le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) doit se prononcer ce vendredi sur l’affaire des retraités marocains, dont les aides au logement ont été supprimées. Ne pouvant plus payer leurs loyers, nombre d’entre eux pourraient se retrouver à la rue, si la décision juridique ne rétablit pas les aides que percevaient ces séniors…

Au mois de septembre dernier, la section des Pyrénées-Orientales de la Caisse d’allocations familiales(CAF) décidait de suspendre le paiement des Aides personnalisées au logement (APL) de plusieurs retraités marocains de la ville de Perpignan (sud de la France). Il leur était notamment reproché de ne pas respecter la durée minimum d’occupation de leurs logements sur le territoire français, fixée à 8 mois. Ayant établi sur la base de contrôles des dossiers de ces retraités qu’ils passaient beaucoup (trop) de temps au Maroc, leur pays d’origine, la CAF avait donc décidé d’arrêter les paiements des APL, et demandé à ces retraités de rembourser les sommes qui leur étaient « indûment » versées depuis 3 ans.

Selon Maître Abderrahim Chninif, l’avocat d’une dizaine de ces séniors marocains, la décision de la CAF concernerait plus de 300 retraités, car elle s’étendrait à « tous les retraités d'origine marocaine vivant sur Perpignan ». Une mesure jugée « discriminatoire » par le juriste, qui attend que le TASS rétablisse le paiement des APL par la CAF, « car elle sait désormais qu'ils sont sur le territoire national », poursuit-il. En effet en réponse à l’argument du CAF (résidence non effective sur le sol français), les retraités répondent « être bien présents mais pas forcément au moment du passage des contrôleurs », rapporte le quotidien régional L’Indépendant, sur son site.

Les enjeux d'une décision juridique

En cas de décision favorable du TASS, l’épée de Damoclès qui pèse sur certains de ces séniors serait levée. En effet, avec la suspension des allocations logements, ils sont désormais incapables de payer leurs loyers. Devant cette situation, certains propriétaires ont demandé devant le tribunal la résiliation de contrats de bail. Pour calmer le jeu, le tribunal de Perpignan avait récemment suspendu une décision de résiliation pour deux Marocains menacés d’expulsion. Il leur avait cependant été demandé de s’acquitter des mensualités en cours et des impayés à partir de ce mois de novembre.

En cas de décision défavorable, il apparait clairement que la décision du tribunal de Perpignan n’aura été rien de plus qu’un sursis. Si les allocations ne sont pas rétablies, ce sera la rue pour ces retraités marocains, qui seront de facto, incapables de payer ce qu’ils doivent. D’après le trimestriel Respect Mag, certains bailleurs auraient même déjà commencé à montrer des signes d’impatience, changeant les serrures des appartements, enlevant portes et fenêtres, aggravant ainsi la situation de précarité des ces personnes.

Soutien accru

Notons que la situation des retraités marocains est aussi celle de nombreux autres retraités originaires du Maghreb, et qui se sont vus retirer leurs prestations sociales sous prétexte qu'ils seraient absents du territoire français plus de 4 mois dans l'année. Regroupés au sein du collectif des Chibanis, ils auraient reçu le soutien de plusieurs associations basées en France, qui ont constitué le comité de soutien SOS Chibanis, rapporte L’Indépendant.  Parmi les associations solidaires de la cause des Chibanis, on compte notamment le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), ou encore le Comité Inter-mouvements auprès des évacués (CIMADE), et même la Confédération générale du travail (CGT). Une manifestation devant le tribunal est prévue ce vendredi devant le tribunal à 9 heures (heure de France). A en croire Me Chninif, d’autres devraient suivre…

5/11/2010

Source : Yabiladi

Le thème : "La jeunesse et le changement des repères" a été au centre de la première séance du 22ème Symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) qui se tient, les 2 et 3 novembre 2010, à l'occasion de la célébration du 23ème anniversaire du Changement du 7 novembre.

Lors de la première  journée a connu l’intervention de M. Khalil Raihani, expert dans le domaine de la jeunesse et membre du rassemblement des éducateurs au sein de la Direction de la Jeunesse et du Sport, relevant du Conseil européen de Strasbourg

a mis l'accent sur la situation des jeunes de la région euro méditerranéenne qui vivent au rythme de mutations économiques et culturelles accélérées, qui ont, grandement, contribué à approfondir la fracture entre les jeunes des deux rives et à réduire le taux de participation des jeunes à la vie publique, en général, et à l'action politique, en particulier.

Il a ajouté que le défi majeur auquel font face les jeunes de cette région demeure le manque de confiance en l'action des partis politiques, qui ont occulté, de son point de vue, les principales préoccupations de cette catégorie qui consistent, essentiellement, en la garantie de l'égalité des chances et de leurs droits au travail, à l'enseignement, à la sécurité et à la participation à la vie publique.

Source : Tunisie Info

Le Magazine L’Express consacre un dossier aux portraits de 100 personnalités qui font « bouger le Maroc ».

Au total, sur les 100 personnalités qui « font bouger» le Maroc de 2010, seules 19, soit à peine 1 sur 5, figuraient déjà dans la liste d’il y a dix ans…Suite

Littérature, théâtre et musique arabes seront au rendez-vous, du 24 au 27 novembre courant, dans l'imposant Palais des Beaux Arts de la capitale belge.

Prendront part à cette rencontre organisée conjointement par l'association culturelle "Moussem" et le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, une trentaine d'intellectuels du monde arabe, dont des écrivains et des hommes de planches marocains sélectionnés pour l'anthologie "Beirut 39", apprend-on auprès des "Beaux Arts".

"Beirut 39" est un recueil rassemblant les écrits de 39 jeunes écrivains arabes talentueux choisis parmi 480 participants. Cinq auteurs seront sélectionnés pour l'anthologie, tels que le Marocain Yassin Adnan, le Libanais Hyam Yared, l'Egyptien Nagat Ali, le Palestinien Ala Hlehel et le Néerlandais Abdelkader Benali seront présentés au cours de ces journées du festival Moussem, qui invite à la découverte des différentes cultures du monde arabe, notamment celles du Moyen Orient et d'Afrique du Nord.

Par ailleurs, la comédienne Latéfa Ahrrare présentera dans le cadre de cette manifestation sa toute dernière pièce "Capharnam Auto-Sirate" inspirée du recueil poétique de Yassin Adnan "le récif de l'apocalypse".

Le metteur en scène belgo-marocain Rahim El Asri prendra le relai pour monter un spectacle sur les limites de la diversité intitulé "5/7 happy hours".

Sur la base d'un texte écrit par l'auteur libanais Rachid El Daïf, le metteur en scène présentera "les tribulations d'un couple mixte franco-libanais, plongé dans la réalité sociale de Beyrouth".

Un volet musical lyrique est, en outre, prévu avec un concert spirituel qui sera dirigé par le compositeur palestinien Moneim Adwan qui va rendre un hommage à l'une des figures de proue de la poésie de son pays Feu Mahmoud Darwich.

L'ensemble belge de musique médiévale Grain de la voix, accompagné de chanteurs versés dans les traditions musicales soufie et byzantine, sera de la partie lors de cette soirée éclectique.

Les journées du festival Moussem seront aussi dédiées aux musiques maghrébines telles que celles d'Alger animées par El Gusto Orchestra of Algiers pour une interprétation du fado judéo-arabe.

Source : MAP

Comme bien d'autres parmi les 51 visionnés lors du dernier Festival Tribeca de Doha, les deux films marocains "Itto Titrit" et "La mosquée" ont apporté leur part respectable à la promotion du respect de la diversité.

Le premier, du réalisateur Mohamed Abbazi, a non seulement le mérite d'avoir introduit dans un si grand forum du septième art une Âœuvre dont les dialogues sont entièrement en langue tamazight, mais il témoigne aussi éloquemment de la réelle cohésion qui régnait entre les Marocains de confession juive qui vivaient au Moyen Atlas et leurs concitoyens musulmans.

Ils parlaient tous tamazight, nouaient des liens d'amitié et de commerce, et, par-dessus tout, portaient le même attachement au Roi et la même ardeur patriotique face à l'occupation coloniale.

Toile de fond pour l'histoire de "Itto Titrit", la lutte anti-coloniale a d'ailleurs constitué l'un des principaux thèmes que cette deuxième édition du Doha Tribeca Film Festival (DTFF) a privilégié dans sa sélection, avec en particulier le film "Hors la loi", du franco-algérien Rachid Bouchareb, relatant la guerre d'Algérie et honoré comme film d'ouverture du festival, et "The first grader", un chef-d'Âœuvre tourné au Kénya par le Britannique Justin Chadwick, qui a raflé le premier Prix du public et marqué la soirée de gala clôturant le festival samedi dernier.

"Si le respect de la diversité avait dominé les comportements humains, il n'y aurait pas eu colonisation, mais échange, partenariat et compréhension mutuelle", a commenté un jeune Kényan au milieu de la foule qui quittait la Salle Opéra du Village Culturel de Doha, après y avoir chaleureusement applaudi "The first grader".

Mais que peuvent être le respect de la diversité et le rejet du colonialisme sans l'ingrédient fertilisant de l'éducation? En fait, autant "The first grader", dans sa splendeur hollywoodienne, que "Itto Titrit", dans sa simplicité marocaine, s'efforcent, avec, bien entendu, des fortunes différentes, à montrer à quel point l'éducation est à la fois un besoin et un droit sans lequel la dignité humaine peut être durement bafouée.

Ainsi, face à l'octogénaire et sympathique paysan kényan (Oliver Litondo) qui se mêle opiniâtrement aux bambins d'une école pour apprendre à lire, que nous présente Justin Chadwick, c'est une délicate jeune fille (Nisrine Fouad Ichou) d'un Maroc d'avant l'indépendance, pétillante d'intelligence mais privée d'école, que Mohamed Oumouloud Abbazi nous révèle, porteuse d'une quête juvénile et volontariste de connaissance.

Dans les deux cas, les vieilles prétentions "civilisatrices" du colonialisme sont simplement démenties, et les bénéfices de l'émancipation subtilement insufflés à coups de symboles.

Sans doute les deux metteurs en scène seraient-ils surpris de ce rapprochement, eux qui, comme tant d'autres, se soucient de la liberté du public et réfutent qu'on leur attribue tel ou tel message.

Sans doute aussi que l'autre cinéaste marocain invité au Tribeca, Daoud Oulad-Syad, ne s'étonnera pas qu'on trouve dans son Âœuvre, "La mosquée", cette même démarche brossant la diversité pour mieux la faire connaître, pour mieux la faire aimer.

Cela commence par la diversité géographique et humaine, puisque avec Oulad-Syad on n'est plus dans le décor moyen-atlassien et verdoyant d'Abbazi, mais dans celui des oasis du Draa, dont la prenante beauté séduit toujours touristes et cinéastes. Ici, et n'en déplaise à ceux qui veulent refaire la géopolitique, c'est toute l'appartenance du Maroc à l'espace sahélien qui crève l'écran.

En attestent le sable aride, les sobres palmiers, la peau plus que bronzée des gens et un mode d'existence où une famille n'a pour gagne-pain qu'un arpent de terre.

Ce changement de décor nous amène dans une histoire de vrai "décor cinématographique" ou de "fausse mosquée" à première vue simple et anodine, si ce n'était que ce décor est devenu un vrai lieu de prière.

Alors que les aménagements mis en place pour un précédent tournage ont été enlevés par les habitants, celui qui a servi de mosquée est non seulement épargné, mais fréquenté par un imam douteux et des villageois consciencieusement hostiles à sa destruction.

A travers la circonspection complice des autorités locales et la catastrophe qui tombe ainsi sur la tête de Moha (Abdelhadi Touhrache), propriétaire du terrain où est planté le décor, Daoud Oulad-Syad nous fait vivre tout le dilemme qui, incidemment, peut opposer la foi à la loi.

Est-il normal que dans cet imbroglio, le pauvre Moha ne trouve de soutien qu'auprès d'un seul homme qui, bien qu'ancien imam et docte en la matière, subit rejet et marginalisation ?

Fidèle à la sacro-sainte liberté du spectateur, l'auteur ne donne évidemment pas de réponse à cette question. Mais il fait vivre aux villageois, comme au public, leur coutumière bonne humeur, à Moha son bon cÂœur contre sa mauvaise fortune, et à toute l'oasis une nouvelle notoriété dont les retombées font vite oublier les inconvenances.

A l'image des quelques Âœuvres précitées, beaucoup d'autres sélectionnées pour cette deuxième édition du DTFF ont célébré avec brio les mêmes valeurs de diversité, de liberté et d'éducation.

Source : MAP

L’œuvre et le parcours de l’écrivain et poète marocain d’expression française sera au centre d’une rencontre, mercredi 10 novembre courant à 19h, à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’écrivain et auteur du best-seller «Le Racisme expliqué à ma fille» 1997), «L'Auberge des pauvres», (roman, Seuil, 1997) et «Partir» (Gallimard, janvier 2005), entre autres.

Cette rencontre, organisée par la Fondation ONA en partenariat avec l’Institut français de Casablanca, s’intéressera aux principales étapes de l’œuvre littéraire et de la vie d’écrivain du Prix Goncourt 1987.

Kacem Basfao, professeur, chercheur et critique littéraire marocain, est le modérateur de cette rencontre qui offre l’occasion aux lecteurs, amoureux des lettres et des mots, de rencontrer l’écrivain qui vit actuellement à Paris avec sa petite famille. Et de discuter avec ce grand auteur considéré comme l'écrivain de langue française le plus traduit au monde.
L'œuvre de Tahar Ben Jelloun comprend des romans, nouvelles, poèmes et essais, soit une trentaine de textes traduits dans le monde entier. A l’instar de «L'Enfant de sable» (Seuil 1985) et «La Nuit sacrée» (Prix Goncourt 1987), deux œuvres traduites en quarante-trois langues.

Officier de la Légion d'honneur (France) et Docteur honoris causa de l'Université de Montréal, Tahar Ben Jelloun a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques tels que «Le Racisme expliqué à ma fille, 1997, vendu à 400 000 exemplaires). Mais aussi d’autres sur la quête de soi, de son identité et de ses racines, publiés aux éditions du Seuil. C’est notamment le cas de «La Prière de l'absent» (1981), «L'Enfant de sable» (1985), « Jour de silence à Tanger» (récit, 1990), «Les Yeux baissés» (1991), « La Nuit de l'erreur » (1997).

Soulignons que, dans un tout autre cadre, l’écrivain animera deux autres rencontres à Casablanca. La première, jeudi 11, à la Faculté des lettres et des sciences humaines-Aïn Chock (15), autour de son livre «Jean Genet, sublime menteur». La seconde aura lieu un peu plus tard dans la soirée à la coupole du Parc de la Ligue Arabe (20h). Au programme: la lecture de «Beckett et Genet, un thé à Tanger», nouvelle pièce de théâtre de l’écrivain.

Source : Libération

Le doyen de la littérature marocaine de langue française, Edmond Amran El Maleh, explore encore les arcanes de la culture. On replonge, à travers cet extrait d’un recueil d’entretiens qui paraîtra en 2011, dans sa perception de l’altérité et dans quelques souvenirs. Entretien.

Quand je suis parti en France, je n’étais pas le Marocain qui découvre la culture occidentale. Je n’allais pas découvrir un monde que je connaissais déjà. Je ne suis pas le bon sauvage qui aurait vécu loin de la réalité française. Je peux dire que j’arrivais de plain-pied à Paris dans un monde… pas que je connaissais déjà, ce qui n’est pas vrai mais auquel j’étais préparé à connaître, c’est ça la différence. Par le fait de ma culture, si on veut, avec… Bien avant d’ailleurs le fait d’arriver en 65 en France pour y vivre, nous avons commencé à aller en France avec d’abord ma mère à partir de la date de l’exposition coloniale, 1933, c’est le moment où nous sommes venus de Safi à Casablanca. Mon frère en 45, une fois la libération de la France obtenue, monte à Paris d’où il n’a pas bougé, il a fait ses études de médecine, etc.. il a vécu… Nous, nous avons commencé à aller en France avec ma mère pour des raisons d’abord de santé. Comme j’étais asthmatique, on allait au Mont-d’or pendant des années pour soigner mon asthme. On allait d’abord à Paris dans des hôtels de Montmartre ; il y avait des détails amusants, ça va te faire plaisir ces détails et ces anecdotes…  Ma mère était blanche de peau et mon père était brun et nous étions à Paris dans un hôtel du côté de la rue Papillon à Montmartre, il y a la femme de chambre qui dit à ma mère : « Mais ma pauvre petite, blanche comme tu es, comment tu fais pour vivre avec un sidi ? ». Un sidi c’est un arabe.

Quand j’allais à Paris je ne pensais pas qu’un jour j’allais m’installer là-bas. Mes parents n’étaient pas des intellectuels, on ne pouvait pas entrer dans la vie intellectuelle parisienne alors qu’on était à l’époque des surréalistes, dadaïstes… c’était quelque chose qui n’était pas à notre portée. On était à Paris pour aller à la Galerie La Fayette ; le Paris artistique était extrêmement lointain parce qu’on n’avait pas les… ma mère n’était pas intellectuelle pour un sou, moi malgré mes lectures j’avais à peine 16-17 ans, plus encombré par mon asthme que par autre chose et puis il n’y avait personne pour me faire toucher du doigt ces aspects. J’étais à Paris, avant la guerre, comme n’importe quel péquenaud… C’était un Paris vu avec une vision très limitée.

Quand j’y suis allé en 65, c’était autre chose, j’avais toute la famille de ma femme. Il y a deux choses qui ont joué tout de suite, c’est la famille de ma femme et on a eu un appartement merveilleux au 5e étage du 114 boulevard Montparnasse, un endroit mythique. Et puis bientôt, il y a le fait d’entrer comme pigiste au Monde. Je travaillais à Sainte-Barbe, un établissement catholique privé du côté du Panthéon. J’y suis arrivé par un hasard assez heureux ; la belle-sœur de ma femme connaissait le directeur et donc je me vois dans le bureau du directeur qui me confie un poste. J’avais quelques difficultés à obtenir ma carte de séjour vu que mon dossier m’avait suivi jusque là-bas, j’étais fiché. On m’a donné ensuite la carte de séjour pour un an et ainsi de suite. Le directeur, qui était un homme absolument charmant et courtois,   m’a dit : « Monsieur El Maleh, est-ce que vous avez fait quelque chose contre la France ? ». « J’ai dit : absolument pas ! ».

Le regard brillant d’Edmond montre bien qu’il s’amusait en se remémorant tous ces moments. Je décide alors de creuser un peu plus la question et je lui demande :

Alors Edmond, moi aujourd’hui je te repose la question : Monsieur El Maleh, est-ce que tu as fait quelque chose contre la France ?

Bien sûr ! (rétorqua-t-il sans hésiter avec un rire cristallin qu’il tentait d’étouffer)

Qu’est-ce que tu as fait contre la France ? (Insistai-je en me prêtant à ce doux jeu amical)

J’étais militant pour l’indépendance du Maroc.

Tu as posé des bombes ?

Presque… j’ai milité contre la France et il y avait mon dossier auquel je n’ai pas eu accès mais il doit y avoir que j’étais nationaliste, agitateur, etc…

Donc tu étais fiché en France et au Maroc aussi ?

Oui, bien sûr !

Un agréable moment avec Edmond Amran El Maleh qui est préoccupé par la question de la culture au Maroc et ne cesse d’en débattre avec ses amis et dans ses nombreux textes dont une grande partie n’est pas encore publiée. Ses divers livres (Parcours immobiles ; mille ans un jour ; Le Retour d’Abou El Haki ; Aïlen ou la nuit du récit ; Lettres à moi-même…) sont une mine de leçons sur le chapitre de la culture et méritent le détour. Ce cher Edmond a encore des cartouches dans sa besace ; on entendra certainement reparler de lui.

Source : Le Soir

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri, a affirmé, jeudi à Rabat, que la consécration d'une administration consulaire de proximité et l'amélioration des services rendus par les consulats du Royaume en vue de répondre aux attentes de la communauté marocaine à l'étranger figurent parmi les priorités de son département.

Cette orientation vise à répondre aux attentes des MRE notamment dans les domaines cultuel et culturel, l'objectif étant de garantir leurs droits, accompagner les changements profonds qu'ils vivent et mieux favoriser leur insertion dans les pays d'accueil tout en préservant leur attachement à la mère-patrie, a souligné M. Fassi Fihri, dans un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, à l'occasion de la discussion du projet du budget sectoriel du ministère au titre de l'exercice 2011.

Il a, dans ce cadre, fait savoir que le ministère a effectué une mise à jour d'un ensemble de conventions, mise au point un nouveau découpage consulaire et veillé à l'adaptation des législations nationales (état civil, code de la famille, code de la nationalitéà) au système de l'action consulaire, de même qu'il a poursuivi un ensemble de réformes structurelles aux niveaux consulaire et social dans le cadre du plan d'action consulaire 2005-2010.

Ce plan a nécessité une enveloppe budgétaire de 130 millions de dh durant les quatre dernière années, a précisé le ministre, citant notamment l'ouverture de six nouveaux consulats à Vérone, Istanbul, Dubaï, Bilbao, Tarragone et Orly et l'ouverture prochaine de deux autres à Murcie et Oviedo.

M. Fassi Fihri a également évoqué l'équipement et la mise à niveau des locaux consulaires, l'amélioration des structures d'accueil et la généralisation de l'informatique, en perspective à la création d'une administration consulaire électronique devant permettre de satisfaire à hauteur de 80 pc les services rendus via ordinateur.

Ces efforts, a-t-il précisé, ont porté également sur l'amélioration de l'environnement de l'action des bureaux d'homologation (Nador, Tanger, Béni Mellal et Agadir) et leur renforcement à travers la création d'un nouveau bureau au sein de la Direction des affaires consulaires et sociales et la mise en place d'un site Web visant à mettre à la disposition des RME et de toute personnes désireuse d'entrée au Maroc, de données nécessaires.

Et d'ajouter que le ministère a déployé un grand effort et une mobilisation exceptionnelle dans le sillage de la généralisation de la carte d'identité nationale et du passeport biométriques (250.000 passeports délivrés jusqu'au premier novembre), outre l'informatisation des systèmes d'Etat civil et de visa certifié, ainsi que la qualification de l'élément humain.

S'agissant du renforcement de la communication interne et de la promotion de la diplomatie en général, le ministère a aussi œuvré pour instaurer une communication ouverte entre les différentes unités internes d'une part, et ses services extérieurs, d'autre part, notamment en ce qui concerne l'échange des données et la concertation au sujet des différentes questions diplomatiques, a-t-il ajouté.

M. Fassi Fihri a aussi mentionné l'ouverture du ministère sur son environnement en vue de favoriser une interaction positive avec les différentes instances représentatives, les potentialités politiques et de partisanes, ainsi que les organisations professionnelles, universitaires et de défense de droits de l'Homme et la société civile.

Concernant la qualification des ressources humaines et la modernisation de l'action diplomatique, le ministre a relevé qu'en application des Hautes Orientations royales contenues dans le discours du Trône de 2007 appelant à la mobilisation de toutes les ressources matérielles et humaines nécessaires au service du corps diplomatique, le ministère a procédé, dans un premier temps, à l'adoption d'une série de mesures avec un budget relativement limité.

Elles portent notamment sur la généralisation de l'informatique et l'élargissement du réseau diplomatique et consulaire dans le cadre d'un plan d'action harmonieux 2008-2012.

Ce plan, a-t-il dit, se veut être un maillon fort dans le processus de modernisation et d'amélioration du rendement diplomatique, à la faveur de l'adoption de l'approche genre et de l'encouragement des jeunes compétents.

Il repose également sur l'application des principes de transparence et de mérite dans l'accès aux postes de responsabilités, à travers l'annonce des postes vacants pour garantir l'égalité des chances, et l'amélioration des conditions de travail grâce à l'adoption d'un "système intégré de gestion des ressources humaines " et la mise en place d'un "guide de référence pour les fonctions et compétence" et d'un site web dédié aux ressources humaines.

Et d'annoncer qu'à compter de cette année, le ministère mettra en place la gratuité des cours de langues étrangères dans le cadre de conventions de formation conclue avec certains instituts spécialisés, aux côtés des programmes de formation continue à l'étranger en partenariat avec des instituts supérieurs, des académies étrangères et des organisations internationales.

Le ministre a ajouté que le ministère a entamé la mise en œuvre de la deuxième phase de ce plan à travers des projets structurants et cruciaux pour l'avenir de la diplomatie marocaine à moyen terme, et qui concernent principalement "l'académie marocaine des études diplomatiques " qui ouvrira ses portes début 2011 et aura pour mission de veiller à dispenser une formation de haut niveau aux nouveaux diplomates, imprégnée des valeurs de patriotisme et d'esprit d'initiative, de même qu'elle permettra aux cadres diplomatiques et consulaires à l'étranger de suivre des formations à distance.

Il sera également question de réviser le décret relatif aux attributions et à l'organisation du ministère des Affaires étrangères, de manière à ce qu'il soit en phase avec les mutations régionales et internationales ainsi que le décret portant statut des fonctionnaires du ministère afin de renforcer le professionnalisme, créer de nouvelles entités, adopter un régime général de promotion et mieux définir les droits et obligations.

Source : MAP

En marge de l’exposition d’André Elbaz, la Fondation ONA et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organisent, à la Villa des Arts de Casablanca et de Rabat, des conférences et ateliers. Au programme une rencontre sur  le pictodrame, prévue le samedi 6 novembre à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et le samedi 13 novembre à 16h à la Villa de Casablanca avec la participation de Jean-François Clément, Hachem Tyal et André Elbaz. Il est question de présenter le déroulement du pictodrame, ses règles et ses consignes, après quoi on s’interrogera sur ce qui fonde cette pratique.

Le mercredi 10 à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et le jeudi 11 à 18h à la Villa des Arts de Casablanca, une présentation power point de quelques-uns des tableaux de la série «Les villes orientales»  d’André Elbaz sera à l’ordre du jour avec Jean-François Clément, spécialiste du paysage dans l’art arabe et André Elbaz.

Jean-François Clément et Aziz Daki présenteront l’évolution de l’œuvre d’André Elbaz, le vendredi 12 à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et mercredi 15 décembre prochain à 19h à la Villa des Arts de Casablanca.  L’occasion pour ces invités de présenter des éléments et séries successives du peintre, notamment la fin des années cinquante, les collages du début des années soixante, les graffitis urbains, les sportifs en groupes et en mouvement, l’Inquisition, les scènes de guerre, la série des musiciens, scènes d’enfance, les paysages épurés, villes orientales, cubes et anamorphoses, urnes, papiers déchirés…

Figure aussi au programme, la projection de quelques-uns des courts métrages d’art et d’animation conçus, tournés et montés par André Elbaz (dont la filmologie a été présentée en 1990 par le Centre George Pompidou dans le cadre de la Biennale du film d’art), vendredi 10 décembre à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat. Et portant sur l’intervention des thèmes et des formes, la liberté d’expression et le courage d’entreprendre.

Des ateliers seront également organisés au profit des élèves des écoles, collèges et universités. Le premier, un atelier collage, aura lieu dimanche 28 novembre, de 15h à 16h30, à la Villa des Arts de Rabat. Le collage a été la première approche artistique d’André Elbaz en 1955 à Marrakech. Un second atelier sur les fresques est prévu, dimanche 12 décembre, de 15h à 16h30, à la Villa des Arts de Rabat. De grandes toiles collectives seront réalisées à partir d’un thème choisi par le groupe préalablement initié au broyage de la couleur. L’idée est d’amener toute personne qui le souhaite à rencontrer son potentiel de dessinateur, de coloriste, de peintre ou de créateurs d’images, et à explorer la singularité de son imaginaire.

 

5 Novembre 2010

Source : Libération

Pour le MR Denis Ducarme, convaincu que le modèle belge d'intégration a échoué, trop d'immigrés réclament leur droit à la différence avant de penser à l'appartenance à un socle commun de valeurs. Le PS Hassan Bousseta estime que c'est par le travail, l'école et le logement qu'on peut s'intégrer.

Le Premier ministre Yves Leterme a récemment déclaré que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles. Le député MR Denis Ducarme rappelle que son père Daniel Ducarme avait déjà posé ce constat pour son parti il y a déjà 7 ans. Il regrette qu'Yves Leterme parle de cette problématique alors que le gouvernement est en affaires courantes : "Cela ressemble, à mon sens, davantage à un positionnement politique face à la N-VA qu'autre chose. Au sein du MR, nous travaillons depuis plusieurs années justement à un refus du multiculturalisme, à savoir le communautarisme. Nous sommes dans une approche qui est plus liée à l'interculturalisme. Quand on parle d'intégration, on parle de culte, de nationalité, d'immigration, de discrimination, de socio-économique... c'est évidemment un débat qu'il faut prendre avec beaucoup de prudence".

Mise à l'écart du marché du travail

Le sénateur socialiste Hassan Bousseta pense que s'il y a des problèmes dans le modèle d'intégration, "il faut poser la question sur le plan social et économique parce que notre société a de plus en plus de mal à intégrer sur le marché du travail. Il y a sur le marché du travail aujourd'hui de puissants phénomènes de mise à l'écart. Il y a la volonté individuelle des migrants qui veulent souvent trouver un emploi, trouver une manière de s'intégrer : vous pensez bien qu'on ne fait pas des dizaines de milliers de kilomètres pour venir s'installer dans une société et ne pas souhaiter pour soi et ses enfants un meilleur avenir, une meilleure perspective, un meilleur futur. Donc il y a à travailler sur les mécanismes qui mettent à l'écart une partie de la population, et c'est là qu'on doit réfléchir sur la capacité de notre marché du travail, de notre marché du logement, de notre marché éducatif à faire en sorte de créer les conditions d'une plus grande cohésion".

Droit à la différence et sentiment d'appartenance

Le MR Denis Ducarme estime que la Belgique dispose d'un arsenal législatif suffisant pour lutter contre les discriminations : "Bien sur il faut évidemment faire respecter la loi". En revanche, comme dans d'autre pays européens, "il y a un phénomène qui est clair : il y a un certain nombre de communautés qui réclament leur droit à la différence avant de réclamer leur sentiment d'appartenance à un socle commun des valeurs. C'est ça le communautarisme, c'est ça le problème aujourd'hui".

Hassan Bousseta pense que "les migrants, les populations d'origine immigrée souhaitent d'abord et avant tout de l'égalité sur le terrain socio-économique. Et, on le sait depuis plus d'un siècle, ce sont d'abord ces puissants mécanismes que sont le travail, l'école et le logement qui font l'intégration des personnes. C'est sur ce terrain qu'il faut travailler".

04.11.10

Source : rtbf

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a lancé jeudi le nouveau programme de formation civique des étrangers accueillis en France, qui tiendra davantage compte de la diversité de leurs origines et sera recentré sur l'apprentissage des "valeurs fondamentales de la République".

La formation civique, gratuite, est obligatoire depuis 2007. Sa nouvelle formule sera appliquée au 1er janvier 2011.

Son premier objectif est "d'individualiser les formations, afin de mieux prendre en compte la diversité des origines", a expliqué M. Besson lors d'une conférence organisée à la direction territoriale de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Pour "accompagner au mieux un primo-arrivant dans son parcours d'intégration", "il faut prêter attention à sa culture d'origine, non pas pour le stigmatiser ou le discriminer, mais pour lui accorder une aide supplémentaire s'il en est besoin", a-t-il plaidé.

Concrètement, les séances de formation seront organisées en fonction de "groupes homogènes, par niveau de scolarisation et pays d'origine".

En fonction de ces groupes, l'accent sera mis sur "l'enseignement des valeurs qui ne constituent pas des références dans le pays d'origine", a précisé le ministre, évoquant notamment les thèmes de la laïcité, de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, de l'égalité hommes/femmes.

Eric Besson a souhaité que l'Ofii prenne "une part active" au travail de "sensibilisation" à la loi interdisant le port du voile intégral (burqa, niqab), qui entrera en vigueur le 11 avril 2011.

Il a en particulier demandé, sans attendre cette date, "que toute personne se présentant aujourd'hui sur une plateforme de l'Ofii en portant le voile intégral bénéficie d'un entretien individuel avec le directeur territorial, et qu'il lui soit demandé de découvrir son visage pour être admise aux formations".

Deuxième objectif de la réforme, "recentrer les enseignements sur les valeurs fondamentales de la République et les règles pratiques du vivre ensemble".

"Est-il légitime et efficace d'enseigner à des primo-arrivants, en une séance de six heures seulement, l'équivalent de tout le programme d'histoire-géographie du collège ou du lycée?", a interrogé le ministre.

Un groupe de travail sur le contenu de la formation va être créé, rassemblant le directeur de l'Accueil, de l'Intégration et de la Citoyenneté, et des responsables de l'Ofii, du Haut conseil à l'Intégration, et des ministères intéressés, notamment celui de l'Education nationale.

Ses conclusions seront appliquées aux formations délivrées "début 2011".

"L'assiduité" sera désormais prise en compte au moment du renouvellement du titre de séjour et de la délivrance des cartes de résident, comme prévu par le projet de loi sur l'immigration adopté par les députés le 12 octobre.

La formation civique bénéficie chaque année aux 100.000 primo-arrivants en France. Le budget qui lui est consacré va être porté à 4,7 millions d'euros en 2011 (+10%).

Source : AFP

Le 30 octobre dernier a été voté un amendement au projet de loi de finances mettant en place un droit d'entrée de 30 euros à l'AME. L'aide médicale d'Etat est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière disposant de moins de 634 euros par mois et étant sur le territoire depuis au moins 3 mois de se faire soigner gratuitement. L'UMP justifie cet amendement par 3 arguments. Le premier est financier, l'AME coute aujourd'hui un demi milliard d'euro et ce cout a augmenté de 42% sur les 4 dernières années jusqu'à représenter 1 tiers de la ligne budgétaire de la santé. Le second est d'ordre idéologique, pourquoi les immigrés réguliers cotisants à la CMU seraient moins bien couverts que les sans papiers (70% contre 100% pour l'AME). Enfin selon les députés UMP, ce droit d'entrée de 30 euros dissuaderait les fraudes, très nombreuses.

raisonnable il n'en est rien et ce pour plusieurs raisons. D'abord pourquoi un sans papier gagnant moins de 630 euros mensuels ne pourrait pas payer 30 euros par an pour sa santé (soit moins de 0,5% de son revenu annuel) quand un francais à travers ses impots et les dépenses directes y met une part non négligeable de son revenu ? La réponse se trouve dans le statut meme des personnes éligibles à l'AME. L'AME se destine au personnes en situation irrégulière qui par définition n'ont pas de contrat de travail et donc pas de revenus stables, de fait si la somme de 30 euros parait modique sur le long terme, elle peut etre difficile a débourser d'un seul coup pour un sans papiers au revenus très incertains et fluctuants. Par ailleurs 634 euros est le seuil mais tout les bénéficiaires de l'AME ne gagnent pas 634 euros loin de la, un nombre non négligeable de sans papiers sont SDF et la somme de 30 euros est pour eux tout bonnement inabordable. Resultat, on exclut du système de soins un certains nombre de personnes, et on les laisserait agoniser sur le trottoir. Quand bien meme la somme de 30 euros est abordable, elle peut etre dissuasive, ce qui s'ajouterait à la peur d'aller chez le medecin et de se faire attraper, les sans papiers reporterons leurs consultations médicales jusqu'au moment ou elle deviendra indispensable. Resultat ce forfait empeche une population par définition pauvre et précaire et donc très fortement exposée aux problèmes de santé, d'acceder rapidement aux soins dont ils ont souvent cruellement besoin. Or le report constant de la consultation a deux inconvenients, d'abord plus l'intervention médicale est tardive, plus elle est lourde, et donc plus elle est chère pour l'Etat, de fait les 6 millions d'euros d'economies prévues seront anihilées par la multiplication d'interventions plus lourdes parce que plus tardives. Ensuite pendant que le sans papiers reporte son intervention la maladie le gagne, et cela pose d'evident problème de santé publique. Ces conclusions ne sont pas seulement empiriques puisqu'elle s'observent dès aujourd'hui, un bon nombre de sans papiers n'allant pas chez le medecin par peur de se faire attraper, Medecins du Monde est obligé d'installer des centres de soins dans des tantes notamment dans le 93, et recoit chaque jour des personnes dans un état grave, malgré la gratuité de l'AME, les gens ne se font pas soigner et les ONG sont obligées d'utiliser les memes méthodes d'urgences que dans le tiers monde sur le territoire de la république francaise.

Concernant l'argument idéologique, il est faux puisque un immigré en situation régulière ne sera peut etre remboursé qu'à 70% mais il aura accès à un panel de soins plus large que si il est éligible à l'AME, comme par exemple les lunettes ou certaines prothèses dentaires. Si l'AME est la plus avantageuse, pourquoi ne pas la généraliser à toutes les personnes gagnant moins de 634 euros ? Si l'AME est réservée aux sans papiers c'est bien parce que la couverture est incomplète.

Il est vrai qu'il y a des fraudes inhérantes à tout système,mais ces fraudes restent selon Roselyne Bachelot minoritaires. Le forfait s'apparenterait à une punition collective, on restreint l'accès aux soins de beaucoup pour les abus de quelques uns. La France préfère donc en laisser mourir certains sur les trottoirs pour avoir le plaisir de coincer les fraudeurs et de faire de ridicules économies (6 millions d'euros sur un déficit de la sécu de 30 milliards d'euros). Par ailleurs les études ont montré que l'immigration thérapeutique ne concernait que 6% de la population immigrée, il faut donc arreter avec le fantasme suivant: "ils viennent se faire soigner chez nous". Par ailleurs, au vu de l'Etat de la medecine dans certaines régions du monde, un bon nombre d'immigrés rentrent malade sur le territoire sans meme le savoir. Ainsi seul 9% des immigrés séropositifs ont été dépistés dans leur pays.

04/11/2010

Source : Le Post

Le Conseil de communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient la tenue du colloque international sur la « Gouvernance économique, développement du Maroc et migrations », organisé par l’Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) les 29 et 30 octobre à Rabat.

Le gouvernement fédéral belge avait lancé, depuis le mois de septembre 2009, les Assises de l’interculturalité avec pour objectif de promouvoir une société interculturelle ouverte, riche, forte, respectueuse des différences et de la pluralité des religions et mouvements philosophiques. Une société centrée sur le citoyen.

Le 8 novembre aura la cérémonie de clôture de ces assises …Suite

 


La femme marocaine s'épanouie de plus en plus. La pratique du football au Maroc n'est plus un sport réservé aux hommes. Plusieurs club de football féminin ont été créés et l'équipe nationale composée essentiellement de marocaines du championnat local approche de plus en plus le niveau des grandes nations africaines.

Ibtissam BOUHARAT est une joueuse qui évolue au plus haut niveau en Belgique. Cette étudiante évolue notamment comme internationale belge mais aspire toujours à jouer pour le Maroc. SYNERGIES TV l'a rencontré à l'occasion du colloque « Sportifs marocains du Monde, histoire et enjeux actuels » organisé sous l’égide du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Elle nous raconte ses débuts, le soutien de ses parents et ses choix…Suite

La loi sur l'immigration, qui instaure une limite sur le nombre d'immigrés non-européens au Royaume-Uni, n'aura qu'un effet "minime", et permettra toujours à quelque 400.000 immigrés d'entrer au pays chaque année, a estimé la Commission de l'intérieur à la Chambre des communes (chambre basse du Parlement britannique).

Le quota, prévu par la loi qui devra entrer en vigueur en 2011, n'affectera que moins de 20 pc des immigrés qui viennent travailler au Royaume-Uni, et dont le nombre est estimé à plus de 500.000 par an, indique un rapport de la Commission, rendu public mercredi à Londres.

La Commission parlementaire note que la majorité des immigrés -composée de ressortissants européens, d'étudiants et de personnes entrant au Royaume-Uni dans le cadre des regroupements familiaux- ne sera pas touchée par cette nouvelle loi.

Cependant, le gouvernement britannique a souligné que ce quota ne représente que la première étape d'une série de révisions des lois relatives à l'immigration.

Cette approche a été adoptée par la Commission parlementaire, qui appelle le gouvernement à étendre cette loi à toutes les catégories d'immigrés.

Les responsables de Whitehall (QG du gouvernement) avaient promis de ramener le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers", sans toutefois fournir des chiffres exacts.

Mettant en garde contre d'éventuelles retombées de cette loi, la Commission de l'intérieur a indiqué que le texte risque d'ébranler l'économie et affaiblir la capacité du pays d'attirer les compétences scientifiques et professionnelles étrangères.

Source : Aufait/MAP

Le Canada prévoit d'accueillir en 2011 entre 240.000 et 265 000 nouveaux résidents permanents, dont 60% seront admis au titre de la catégorie de l'immigration économique, selon le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

Pour la seule province de Québec, on prévoit d'accueillir, en 2011, entre 52.400 et 55.000 immigrés, ce qui correspond aux niveaux visés en 2010.

Le gouvernement du Canada conservera des niveaux d'immigration élevés pour aider à soutenir la reprise économique, a indiqué le ministre, lors du dépôt du plan d'immigration annuel au Parlement, soulignant que "l'économie postrécession du Canada exige un niveau d'immigration légale élevé afin de conserver une main-d'oeuvre solide".

Parmi les principaux éléments du plan d'immigration pour 2011, le ministère canadien de l'Immigration mentionne, dans un communiqué, une fourchette plus élevée pour ce qui est des admissions des conjoints et des enfants dans la catégorie du regroupement familial.

Conformément à la récente réforme du système canadien d'octroi de l'asile, le plan pour 2011 comprend également l'ajout de 1.125 réfugiés réinstallés au Canada pour respecter l'engagement qui consiste à accroître le nombre total de réfugiés réinstallés de 2.500 sur trois ans.

"Ces réfugiés sont sélectionnés par le Canada, font l'objet d'un contrôle et viennent en toute légalité. Nous sommes heureux de pouvoir leur offrir un refuge et de leur donner la chance de reconstruire leur vie", a ajouté le ministre canadien.

Dans la catégorie de l'immigration économique, le plan pour 2011 établit un équilibre entre le nombre d'admissions prévues de travailleurs sélectionnés par le fédéral et le nombre de travailleurs sélectionnés par les provinces et ce, afin de répondre aux besoins nationaux et régionaux liés au marché du travail.

Les programmes provinciaux contribuent à répartir les avantages de l'immigration dans l'ensemble du pays. Vingt cinq% des immigrés de la catégorie économique sont maintenant destinés à des provinces autres que l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec, comparativement à 11% en 1997, selon la même source.

Le programme des travailleurs qualifiés du volet fédéral représente toujours une portion importante de l'immigration économique. Il permet d'admettre divers types de travailleurs, notamment des gestionnaires et des professionnels qualifiés.

Source : Aufait/MAP

La chancelière allemande Angela Merkel a reçu mercredi 120 élus, ministres et responsables d'associations pour un sommet sur l'intégration, question qui provoque un débat virulent dans le pays.

Les participants à cette réunion à la chancellerie ont adopté un plan d'action pour mieux promouvoir l'intégration des 15,6 millions d'étrangers ou de personnes d'origine étrangère vivants en Allemagne.

Parmi les mesures figurent notamment une meilleure maîtrise de la langue allemande, cheval de bataille de la chancelière qui y voit la "clé de l'intégration". Le gouvernement doit débloquer de 400 millions d'euros d'ici 2014 pour favoriser l'apprentissage de l'allemand par les enfants d'immigrés.

L'école maternelle est peu développée en Allemagne et les enfants arrivent souvent en primaire sans avoir été scolarisés.

"Quand on ne parle pas bien la langue, on a peu de chances une fois arrivé sur le marché du travail", a souligné Mme Merkel au cours d'une conférence de presse après le sommet.

Le gouvernement entend également augmenter le nombre d'immigrés dans les services publics, notamment dans la police.

"Il ne suffit pas d'attendre les candidatures, il faut que nous allions là où se trouvent les enfants immigrés, dans les écoles", a martelé le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière.

Auparavant la chancelière avait réaffirmé que l'intégration, absente du débat politique pendant plusieurs années, était désormais une des ses priorités. Il y a "un très grand besoin de rattrapage", a-t-elle souligné.

Le débat fait rage en Allemagne depuis la publication par un responsable de la Banque centrale, Thilo Sarrazin, qui a depuis démissionné, d'un pamphlet affirmant par exemple que le pays "s'abrutit" sous le poids des immigrés musulmans.

"L'Allemagne court à sa perte", s'est déjà vendu à 1,1 million d'exemplaires. Il dénonce en particulier les faibles qualifications professionnelles des 4 millions de musulmans alors que l'Allemagne, pays vieillissant, aurait grand besoin de main-d'oeuvre étrangère qualifiée.

La classe politique a condamné cet ouvrage, mais une majorité d'Allemands approuvent les thèses de M. Sarrazin.

Mme Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait "complètement échoué".

Certains dénoncent cependant une stigmatisation des étrangers, en particulier des Turcs, dans ce débat.

"Le débat sur l'intégration s'est transformé en débat sur la désintégration dont l'objectif n'est plus le lien social mais l'exclusion, le découragement et la désagrégation", commentait mercredi un éditorialiste du quotidien Berliner Zeitung.

L'Allemagne, dont un habitant sur cinq est pourtant soit étranger soit d'origine étrangère, a toujours du mal à se voir comme un pays d'immigration.

En 2000, elle avait franchi une étape historique en renforçant considérablement le droit du sol, qui accorde la nationalité allemande aux enfants nés en Allemagne de parents étrangers.

Dans les rangs de l'opposition de gauche, des critiques se sont également élevées contre le fait même d'organiser un tel sommet, qui en est à sa quatrième édition, accusé de constituer "un alibi" pour le gouvernement conservateur-libéral d'Angela Merkel.

Pour le maire social-démocrate (SPD, opposition) de Berlin, Klaus Wowereit, ce sommet ne sert qu'à faire "de belles photos de presse arrangées". Car parallèlement, le gouvernement réduit les budgets des services sociaux urbains et de l'éducation interculturelle, dénonce-t-il.

Source : AFP

Une réunion axée sur les moyens à même de renforcer les relations entre les sociétés civiles des deux pays, la situation de la communauté marocaine résidant en Espagne et la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et l'immigration illégale.

Le Maroc et l'Espagne ont réaffirmé leur volonté commune de consolider leurs relations bilatérales, ainsi que leur détermination à renforcer leur coopération et à approfondir leur dialogue permanent et fructueux au service des intérêts communs des deux pays.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri et son homologue espagnole, Mme Trinidad Jiménez, ont réitéré, au terme de leur entretien mercredi à Madrid, la volonté des deux pays de conforter leurs relations dans les différentes domaines.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue de cet entretien, Mme Jiménez a mis en exergue "la solidité des relations entre l'Espagne et le Maroc", faisant savoir qu'elle effectuera prochainement une visite dans le Royaume.

Les relations entre le Maroc et l'Espagne sont "de plus en plus profondes et solides" dans plusieurs domaines et ce, grâce à la "volonté commune des deux pays de les hisser à un niveau supérieur", a-t-elle dit, soulignant que les deux pays ont réussi "à mettre en place un cadre stable de coopération et de bon voisinage".

La chef de la diplomatie espagnole a indiqué que ses entretiens avec M. Fassi Fihri ont porté sur la prochaine réunion maroco-espagnole de haut niveau prévue le printemps prochain, ainsi que sur plusieurs questions d'intérêt commun ayant trait, entre autres, à la coopération culturelle et aux relations avec l'Union européenne (UE).

Cette réunion a été axée, a poursuivi Mme Jiménez, sur les moyens à même de renforcer les relations entre les sociétés civiles des deux pays, la situation de la communauté marocaine résidant en Espagne et la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et l'immigration illégale.

Pour sa part, M. Fassi Fihri a affirmé que le Maroc accorde une importance particulière au renforcement du "dialogue et de la coopération avec l'Espagne", se disant convaincu que les gouvernements des deux pays poursuivront, grâce aux liens les unissant, leur action "au bénéfice des intérêts bilatéraux".

"Nous avons évoqué essentiellement les possibilités d'approfondissement et d'expansion de notre coopération bilatérale dans les différents domaines", a ajouté M. Fassi Fihri, mettant en exergue, à ce titre, le dialogue "régulier" et "dense" maintenu à plusieurs niveaux entre les deux pays durant les six dernières années et qui "a beaucoup aidé à gérer parfois quelques incidents, mais aussi à réaliser d'importantes initiatives communes au niveau euro-méditerranéen et euro-africain".

"Si le Maroc et l'Espagne réussissent à créer ce partenariat entre les deux bords de la Méditerranée, il s'agira d'un modèle exceptionnel pour l'ensemble de nos ambitions euro-méditerranéennes", a-t-il dit à ce propos.

M. Fassi Fihri a souligné que les deux parties ont évoqué, en outre, la prochaine visite de Mme Jiménez au Maroc et celle attendue du ministre marocain de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui, en Espagne, ainsi que la prochaine réunion mixte maroco-espagnole de haut niveau prévue le printemps prochain et la conclusion de quelques accords bilatéraux à cette occasion.

L'Espagne et le Maroc sont "condamnés à s'entendre et à réaliser des projets ensemble", a relevé M. Fassi Fihri, dans le même contexte, soulignant que les deux pays ont entrepris des initiatives intéressantes aussi bien sur le plan bilatéral et régional que sur des sujets "extrêmement sensibles".

Le ministre a, par ailleurs, réaffirmé "l'engament et la foi du Maroc" en l'Union pour la Méditerranée (UPM).

L'entretien entre M. Fassi Fihri et Mme Jiménez s'est déroulé en présence notamment du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Youssef Amrani, du secrétaire d'Etat espagnol au Affaires étrangères, M. Juan Pablo de Laiglesia et du chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc en Espagne, M. Farid Aoulhaj.

Source : MAP

Les autorités migratoires mexicaines ont intercepté, entre janvier et septembre dernier, plus de 56 mille migrants clandestins, en provenance d'Amérique du centre et du sud, qui transitaient par le Mexique pour accéder au territoire américain, a indiqué une source officielle.

Selon l'Institut de migration mexicain, la grande majorité de ces migrants clandestins (95%) sont originaires du Guatemala, du Salvador et du Honduras, alors que le reste provient de Cuba, du Nicaragua et de la Colombie.

Ce bilan est rendu public sur fond d'une polémique autour des mauvais traitements dont sont victimes les migrants clandestins centre-américains sur le territoire mexicain.

Ces migrants sont également la cible de groupes de trafic de drogue et de crime organisé qui se recyclent dans l'immigration illégale vers les Etats-Unis. Cette activité serait devenue une source de revenus importante pour ces groupes, selon des ONG locales.
En août dernier, le massacre de 72 migrants originaires d'Amérique centrale par des hommes armés dans le nord du Mexique avait suscité une vive émotion dans ce pays et provoqué un durcissement des contrôles de trafic de personnes.

Les ONG mexicaines estiment que des dizaines de milliers de migrants centre-américains rejoignent chaque année quelque 500 mille mexicains qui traversent clandestinement la frontière vers les Etats-Unis à la recherche d'une vie meilleure.

La majorité voyage sur le toit du légendaire train "Bestia" (La Bête), qui relie le sud et le centre du pays, à travers la côte du Golfe du Mexique.

Source : Casafree

Il y a eu 21.384 reconduites à la frontière pour les neuf premiers mois de 2010, dont 1.476 retours "forcés" de Roumains et 227 retours "forcés" de Bulgares, a annoncé mercredi Eric Besson à l'Assemblée en présentant le budget de son ministère.

Sur les 21.384 reconduites à la frontière opérées au cours des neuf premiers mois de 2010, a détaillé le ministre de l'Immigration, il y a eu "15.455 retours forcés, dont 1.476 Roumains et 227 Bulgares", ainsi que "5.929 retours aidés, dont 5.086 Roumains et 683 Bulgares". En 2009, quelque 29.288 étrangers en situation irrégulière avaient été expulsés.

Eric Besson a par ailleurs indiqué que le coût des retours "aidés" en 2009 pour "les seuls Roumains et Bulgares en situation irrégulière", soit 11.000 bénéficiaires, avait été de 7,5 millions d'euros et l'aide à la réinsertion de 0,7 millions, soit un total 8,2 millions d'euros.

Après les polémiques de l'été sur les expulsions de Roms, le ministre a réaffirmé qu'en 2010, il n'y avait pas eu de "rupture, seulement une accélération du nombre de reconduites de Roumains nomades en situation irrégulière en août et en septembre".

M. Besson a aussi indiqué qu'il y avait "un nouveau programme d'aide à la réinsertion des ressortissants roumains en situation irrégulière". "Après le financement de 146 projets de réinsertion l'an dernier, 73 projets ont été financés depuis le début de l'année", a-t-il dit, soulignant qu'il avait "évoqué avec les autorités roumaines la façon dont le dispositif peut être amélioré".

Les députés ont adopté, à la mi-journée, en séance publique, les crédits "immigration, asile et intégration" dans le cadre du budget 2011.

Ces crédits représentent 563,8 millions d'euros en autorisations d'engagement et 561,5 millions en crédits de paiement, soit un niveau à peu près équivalent par rapport aux crédits initiaux pour 2010 (respectivement -0,2 et +0,7%).

En dépit de cette modération globale, le coût de l'asile augmentera pourtant de 3,6% en 2011 et consommera plus de la moitié du budget du ministère.

Source : AFP

Du vendredi 5 au dimanche 7 novembre, l’Amitié judéo musulmane de France organise un échange entre mosquées et synagogues. Une cinquantaine de communautés des deux religions, principalement en région parisienne, ont répondu à l’appel

Visite de la mosquée des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne), lors de la tournée du bus de l'Amitié judéo-musulmane de France le 21 avril 2006 (Photo : P. RAZZO/CIRIC).

Depuis six ans, le bus multicolore de l’Amitié judéo-musulmane de France (AJMF) parcourt les quartiers populaires des villes d’Île-de-France et de province pour écouter, proposer des lectures et des films afin de lutter contre les préjugés entre les deux religions.

L’année dernière, l’AJMF a décidé de laisser son vieil autobus au garage le temps d’un week-end et de proposer aux communautés des deux religions d’inviter eux-mêmes leurs voisins pour une rencontre, boire un verre, voire partager un couscous.

Cette année, pour la deuxième édition de l’opération portes ouvertes entre mosquées et synagogues, du vendredi 5 au dimanche 7 novembre, plus de 50 communautés des deux religions ont répondu à l’appel.

Le grand saut de la rencontre

« Dans un monde où tout porte à accuser l’autre, ces rencontres, dans un climat de paix, permettent de dépasser les barrières que l’histoire a dressées entre les deux communautés », explique l’imam Mohammed Azizi, de l’institut El Ghazali, qui a contacté l’ensemble des communautés musulmanes du pays pour l’AJMF.

L’association propose d’abord aux musulmans d’accueillir les juifs dans leur mosquée le vendredi après la prière de 13 heures. Le samedi, jour de shabbat pour les juifs, les musulmans sont invités à se rendre à la synagogue pour assister à la vénération et la lecture publique du livre sacré des juifs.

« En assistant à ce moment central de la prière juive, les musulmans se rendent compte de la proximité de cette pratique avec la lecture du Coran », explique le rabbin Michel Serfati, président de l’AJMF. Après la prière du shabbat, une collation est proposée.

Pour plusieurs communautés participantes – situées principalement en région parisienne et dans le Sud –, c’est le grand saut de la rencontre. Certains musulmans, comme à Carcassonne (Aude), ne sont ainsi jamais entrés en contact avec leurs frères juifs.

«Nous avons beaucoup de points communs»

Dans d’autres cas, les relations sont déjà solides. Ariel Bendavid, rabbin de la synagogue de Colombes (Hauts-de-Seine), rencontre ainsi déjà régulièrement les responsables de la communauté musulmane de sa ville. « Pendant ma jeunesse au Maroc, nous étions comme frères et sœurs. On était invités aux mariages musulmans et inversement », raconte le rabbin, originaire de Casablanca et qui parle couramment arabe.

Au cours des rencontres entre communautés le week-end prochain, en plus de la vie du quartier, il sera souvent aussi question de religion. À Colombes, un thème a d’ores et déjà été défini. Plus d’un mois et demi après la fin du Ramadan, les représentants religieux aborderont ensemble le thème du jeûne.

« L’islam s’inscrit dans la grande lignée des religions monothéistes chrétienne et judaïque. La proclamation du prophète Mohammed est dans la continuité de celles des prophètes juifs Abraham, Israël, Isaac, Jacob ou Moïse. Nous avons beaucoup de points communs », insiste l’imam Azizi.

Et pour ceux qui hésitent encore à se rencontrer le jour de la prière, l’AJMF propose une réunion le dimanche, jour plus neutre, pour un repas ou une fête. « L’expérience des “tours de France”, organisés depuis six ans, ne nous a pas fait perdre de vue la position radicale de certains juifs et musulmans, modère le rabbin Serfati. Pour plus de souplesse, nous laissons le choix de la formule appropriée. »

Source : La Croix

C'est sous l'étiquette de travailleur immigré que sa dépouille mortelle a atterri sur le sol marocain. Genet repose aujourd'hui à Larache, petite ville abandonnée de la côté atlantique du Maroc, dans un cimetière qui fait face à la mer, en haut d'une falaise…Suite

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a réitéré, mardi, la détermination de son département à poursuivre l'accompagnement social des MRE, à travers une politique sociale homogène et intégrée.

Présentant le projet du budget sectoriel de son département au titre de 2011 devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, M. Ameur a souligné que cette politique vise à renforcer l'accompagnement social des personnes démunies et celles se trouvant en situation de précarité, ainsi que les services sociaux au sein des consulats marocains.

Elle prévoit aussi l'élaboration et la mise en œuvre de programmes sociaux territoriaux au profit des MRE, le développement de l'accompagnement de la réintégration des familles marocaines dans leur pays d'origine et le soutien aux associations de MRE, actives dans le domaine social, a-t-il poursuivi.

Selon le ministre, le plan d'action du ministère pour l'année 2011 est axée sur l'amélioration de la gestion institutionnelle et de l'assistance technique pour la défense des droits et intérêts des MRE, à travers notamment l'amélioration du traitement des requêtes, le renforcement de la politique de proximité administrative et de l'assistance juridique et judiciaire, ainsi que l'accompagnement juridique au profit des femmes. Evoquant le volet éducatif, M. Ameur a indiqué que le Plan d'action a pour objectif de développer et de mettre à niveau l'action éducative en vue de préserver l'identité nationale, à travers la promotion de l'enseignement de la langue et de la culture marocaine au profit des enfants des immigrés, tout en garantissant le soutien scolaire aux démunis.

Le ministère poursuivra également la mise en œuvre du plan d'action relatif à la création de centres culturels marocains dans les pays d'accueil et l'organisation d'activités culturelles diversifiées, ainsi que l'accompagnement culturel des MRE durant la période estivale, a ajouté M. Ameur.

Il a par ailleurs réitéré la détermination de son département à associer les MRE à la dynamique de développement à travers la mise en place d'un nouveau plan national de mobilisation des compétences et l'élaboration et l'établissement d'une stratégie nationale d'incitation l'investissement, ainsi que le soutien aux initiatives de développement des associations des Marocains du monde.

Le Plan d'action prévoit aussi le renforcement des programmes de partenariat avec les associations dans les pays d'accueil et le mise en place d'un programme de communication global et homogène, outre la restructuration du ministère, la modernisation de la gestion des ressources humaines et financières et le soutien des œuvres sociales, a fait savoir M. Ameur.

Le ministre e, en outre, exposé le bilan du plan d'action de son département pour l'année 2010 et qui a porté notamment sur le renforcement de l'accompagnement social et de la défense des droits de cette communauté et le renforcement des programmes éducatif et culturel pour la préservation de l'identité nationale, ainsi que la mobilisation des Marocains du monde pour la contribution effective aux projets du développement humain.

Source : Libération

Les Villas des Arts de Casablanca et de Rabat présentent pendant deux mois plus de 200 œuvres d'André El Baz, l'un des précurseurs de la peinture marocaine. A cette occasion, les éditions La croisée des chemins viennent de publier un livre inédit sur la vie de cet artiste pluridisciplinaire.

ANDRÉ EL BAZ : En fait, l'idée vient d'une proposition du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) qui voulait produire un livre sur un peintre marocain. J'ai trouvé là l'occasion de montrer qu'il y avait des personnalités, artistes, avocats, médecins et autres qui vivent à l'étranger et qui représentent dignement leur pays, le Maroc, mais dont on ne parle malheureusement pas souvent. Donc, l'idée est de parler des Marocains de cet autre côté de la rive de façon positive.

Personnellement, je me suis toujours présenté en tant que Marocain à travers toutes mes expositions dans le monde. L'idée du CCME, à travers ce livre, est de montrer et faire connaître les Marocains autrement, loin des idées préconçus et des préjugés. Ce livre raconte aussi un peu l'histoire d'un des précurseurs de la peinture marocaine en partant d'El Jadida, Rabat, en passant par Londres, Montréal, New-York, etc. Le livre relate des anecdotes, des expositions, des conflits… Des choses extraordinaires qui couvrent 50 ans de la vie d'un artiste mais il est aussi rempli d'expériences qui m'ont marqué en parallèle avec mon histoire d'artiste : pourquoi j'ai choisi la peinture, les rencontres avec d'autres artistes, bref, c'est une rétrospective en images....

A propos de vos tableaux, d'où vous vient l'inspiration, notamment pour ce qui concerne votre ville natale El Jadida ?

Je pense que l'inspiration, c'est des racines, c'est-à-dire le fait d'avoir des racines. En ce qui me concerne, je suis «Jdidi », donc nous avons des racines et nous avons cette sève qui monte en nous, qui nous fait produire. Par exemple, dans l'un de mes tableaux, j'ai peint un orchestre classique que j'avais vu à Londres; j'y allais presque tout les soirs pour écouter de la musique et c'est formidable de voir que l'Occident m'apporte des plus pour mes toiles. Il faut dire que mon père était luthiste et le fait de l'avoir vu jouer est formidable, de voir qu'il y a un apport supplémentaire qui enrichi notre art et notre vécu. L'inspiration est donc une chose multiple. En partant de mon expérience, à partir d'un certain moment, je n'ai plus voulu peindre des lieux ou des choses mais j'ai voulu exprimer le monde actuel. En effet, de nos jours, il n'y a pas un lieu où il n'y a pas la guerre, il n'y a pas un lieu où on ne s'entretue pas et c'est à partir de là que ma façon de voir et donc de peindre a changé. La peinture, c'est aussi un message qui s'inscrit dans le fil du temps. Il faut bien dire que la peinture contemporaine est devenue une véritable tragédie et l'idée est d'en faire une destruction reconstructrice.

Comment vous voyez la peinture « idéale », ou plus exactement un tableau qui représenterait la conclusion de tout un parcours ?

En fait, je ne sais pas. Il y a beaucoup de peintres dont un très grand nombre s'est suicidé dont Van Gogh, Rocco et bien d'autres.

Ces artistes ont mis fin à leurs jours car ils étaient justement en quête de cette peinture idéale. Or, c'est impossible parce que si on peint ce tableau, cela suppose que l'oeuvre est achevée. Pour moi, on ne peut donc pas parler de tableau idéal mais d'une quête constante du tableau qui représente un état d'esprit, une idée ou une époque donnée.

Un dernier mot sur vos projets à venir...

J'espère réaliser une très grande exposition à Madrid...

Source : Le Matin

Enquête de terrain présentée, au siège de l'association CHAML pour la famille et la femme, par les chercheurs Mohamed Khachani et Malika Benradi, respectivement président et membre de l'AMERM.

Les Africains subsahariens font désormais partie du décor quotidien dans plusieurs villes du Royaume. Même s'ils sont de plus en plus nombreux à vivre parmi nous, nous ne savons que peu de choses sur eux, sur leur mode de vie et surtout sur le regard que portent les Marocains sur eux. Pour combler cette lacune, l'Association marocaine d'études et de recherches sur les migrations (AMERM) a réalisé, en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés des croix-rouges et des croissants-rouges une étude ayant pour objectif de cerner les perceptions, les attitudes et les comportements des Marocains à l'égard des migrants subsahariens.

Cette enquête de terrain a été présentée, à Kénitra, au siège de l'association CHAML pour la famille et la femme, par les chercheurs Mohamed Khachani et Malika Benradi, respectivement président et membre de l'AMERM. Les principaux objectifs de l'enquête consistent à saisir les caractéristiques démographiques et socio-économiques de la population cible, appréhende r les rapports des Marocains avec les migrants subsahariens, examiner comment les Marocains les perçoivent et cerner les attitudes et les comportements à leur égard.

Les réalisateurs de l'étude tiennent, de prime abord, à souligner que l'enquête de terrain n'a pas la prétention d'apporter des réponses à toutes les questions liées aux perceptions, attitudes et comportements des Marocains à l'égard des migrants subsahariens plus ou moins durablement installés au Maroc, mais elle fournit un certain nombre d'informations qui méritent d'être approfondies par des études ultérieures.

En outre, la taille de l'échantillon fixé à 1000 personnes a été arrêtée sur la base des considérations liées essentiellement au budget alloué à la réalisation de l'étude et aux moyens humains et matériels disponibles. L'enquête de terrain a été menée dans six villes où la présence des migrants subsahariens est la plus importante. Il s'agit de Casablanca, Rabat, Tanger, Nador, Oujda et Bouarfa.

L'enquête s'est aussi intéressée aux sources de revenus des Subsahariens pour savoir comment arrivent-ils matériellement à faire face aux dépenses quotidiennes, sachant que certains d'entre eux sont contraints de vivre au Maroc pendant des périodes plus ou moins longues, alors que souvent, leurs ressources ont été épuisées par le long parcours migratoire. C'est ainsi qu'on apprend que 59% des interrogés déclarent n'avoir aucune source de revenu, 18,8% affirment vivre de la mendicité, 11,5% disent exercer de petits métiers et 7,9% répondent qu'ils reçoivent diverses aides fournies par des associations caritatives ou d'autres structures. Parmi ceux qui reçoivent ce genre d'aides, 44,4% bénéficient de la solidarité familiale. Rappelons à cet égard que le pourcentage des hommes ayant déclaré n'avoir aucune source de revenu est proportionnellement plus élevé que celui des femmes dans la même situation.

Concernant les résultats de l'enquête, elle a révélé combien certaines idées abondamment répandues sur la xénophobie et le rejet des Subsahariens par les Marocains ne reflètent pas véritablement à la réalité quotidienne. Selon cette étude qualifiée de première du genre, l'ambiguïté réside dans des attitudes ambivalentes marquées par une méfiance non réfléchie qui correspond à la classique peur de l'autre, particulièrement palpable dans les quartiers les plus défavorisées.

De manière générale, un grand nombre de Marocains, toujours selon l'étude, pensent que les Subsahariens sont nombreux dans leurs quartiers (44,9%). Seul le tiers de l'échantillon est d'un avis contraire. Par sexe, les femmes sont plus nombreuses à les juger « très nombreux », soit 30,2% de femmes et 21,7% d'hommes. Cependant, trois personnes sur quatre jugent cette présence normale ou acceptable. Femmes et hommes partagent cette appréciation positive (respectivement 52,1 et 55,9%).
Le voisinage a été largement abordé par l'étude. A cet égard, l'analyse profonde des réponses montre combien le niveau éducatif semble exercer un impact plus diversifié sur les opinions.

En effet, ce sont les gens moins instruits qui sont les plus réticents à l'idée d'être voisins avec des migrants subsahariens (autour de 55%), alors que les personnes de niveau supérieur (71,4%) affirment que cela ne les dérangerait pas. En d'autres termes, la courbe est ascendante selon le niveau éducatif.

Comité international pour le développement des peuples

La rencontre a été l'occasion d'évoquer une autre enquête réalisée en 2008 par l'AMERM et le CISP (Comitato internazionale per lo sviluppo dei popoli : Comité international pour le développement des peuples). Elle révèle que les ressortissants du Nigeria demeurent les plus nombreux (15,7%) suivis par les Maliens (13,1%). Viennent ensuite les Sénégalais (12,8%), les Congolais (10,4%), les Ivoiriens (9,2%), les Guinéens (7,3%) et les Camerounais (7%); puis en nombre plus restreint les Gambiens (4,6%), les Ghanéens (4,5%), les Libériens (3,8%) et les Sierra léonais (3,1%). L'enquête a également permis de relever la présence de migrants de treize autres nationalités. De manière générale, on estime que près d'une quarantaine de nationalités sont concernées par ces flux migratoires.

A la fin de la rencontre, les conférenciers ont mis l'accent sur l'importance de mener une campagne de sensibilisation faisant appel aux valeurs les plus enracinées de la culture marocaine fondée sur l'hospitalité et la générosité.

Source : Le Matin

Le Canada prévoit accueillir en 2011 entre 52. 400 et 55. 000 nouveaux résidents permanents, dont soixante pour cent seront admis au titre de la catégorie de l'immigration économique, selon le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney

Le gouvernement du Canada conservera des niveaux d'immigration élevés pour aider à soutenir la reprise économique, a indiqué le ministre, lors du dépôt du plan d'immigration annuel au Parlement, soulignant que " l'économie postrécession du Canada exige un niveau d'immigration légale élevé afin de conserver une main-d'Âœuvre solide".

Parmi les principaux éléments du plan d'immigration pour 2011, le ministère canadien de l'Immigration mentionne, dans un communiqué, une fourchette plus élevée pour ce qui est des admissions des conjoints et des enfants dans la catégorie du regroupement familial.

Conformément à la récente réforme du système canadien d'octroi de l'asile, le plan pour 2011 comprend également l'ajout de 1. 125 réfugiés réinstallés au Canada pour respecter l'engagement qui consiste à accroître le nombre total de réfugiés réinstallés de 2. 500 sur trois ans.

"Ces réfugiés sont sélectionnés par le Canada, font l'objet d'un contrôle et viennent en toute légalité. Nous sommes heureux de pouvoir leur offrir un refuge et de leur donner la chance de reconstruire leur vie", a ajouté le ministre canadien.

Dans la catégorie de l'immigration économique, le plan pour 2011 établit un équilibre entre le nombre d'admissions prévues de travailleurs sélectionnés par le fédéral et le nombre de travailleurs sélectionnés par les provinces et ce, afin de répondre aux besoins nationaux et régionaux liés au marché du travail, explique-t-on.

Les programmes provinciaux contribuent à répartir les avantages de l'immigration dans l'ensemble du pays. Vingt cinq pour cent des immigrants de la catégorie économique sont maintenant destinés à des provinces autres que l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec, comparativement à 11 pc en 1997, selon la même source.

Le programme des travailleurs qualifiés du volet fédéral représente toujours une portion importante de l'immigration économique. Il permet d'admettre divers types de travailleurs, notamment des techniciens, des gens de métier qualifiés, des gestionnaires et des professionnels. (MAP).

Source : MAP

Les immigrants qui souhaitent s'installer en Europe doivent faire plus d'efforts pour s'intégrer, a estimé mardi le Premier ministre belge Yves Leterme, dont le pays préside l'UE, faisant écho à un débat similaire en Allemagne.

"Je crois que, sans vouloir culpabiliser les gens qui viennent ici de bonne foi et qui veulent s'y installer, (...) il faudrait mettre beaucoup plus l'accent sur l'intégration, l'insertion", a dit M. Leterme au cours d'une conférence de presse après une rencontre avec la chancelière allemande, Angela Merkel.

"Sans perdre leur identité propre, (ils) doivent pouvoir participer à la société et acquérir les moyens de le faire via une meilleure connaissance des langues entre autres, ou d'au moins une langue nationale", a poursuivi M. Leterme, qui dirige actuellement les affaires courantes.

Et il a rappelé que son gouvernement avait proposé de modifier les lois belges afin d'être plus exigeant envers les étrangers qui veulent acquérir la nationalité belge, notamment sur l'apprentissage de la langue.

Ces propos font écho à la situation en Allemagne : le pays est en ébullition depuis la publication cet été par un haut fonctionnaire de la banque centrale, Thilo Sarrazin, d'un pamphlet affirmant que le pays "s'abrutit" sous le poids des immigrés musulmans.

Mme Merkel est intervenue il y a deux semaines pour enterrer le modèle d'une Allemagne multiculturelle où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, le modèle dit "multikulti".

"Pendant de nombreuses années, (...) on n'a pas assez misé sur l'intégration, mais on a dit : d'accord, notre pays devient plus diversifié, nous laissons les groupes individuels vivre parallèlement. Cette approche a échoué", a-t-elle réaffirmé mardi à Bruxelles.

"L'intégration ne se fait pas toute seule", a insisté Mme Merkel, il y a des "conditions préalables à la vie ensemble", telles que "la reconnaissance des lois et de la Constitution, l'apprentissage de la langue du pays dans lequel on vit", et il ne faut pas exclure le cas échéant "des sanctions".

"Quand par exemple les gens reçoivent de l'argent public pour les aider à vivre, alors nous disons qu'ils doivent aussi apprendre la langue du pays", a-t-elle encore dit.

Source : AFP

Amnesty international a condamné mardi l'initiative populaire visant à retirer le droit de séjour des étrangers coupables de certaines infractions en Suisse, sur laquelle la population helvétique est appelée à voter le 28 novembre.

"Une fois de plus, le peuple suisse est appelé à se prononcer sur une initiative qui viole sciemment le droit international", a dénoncé l'organisation non gouvernementale dans un communiqué.

"La votation est utilisée par les initiants, par un discours xénophobe et par un abus du droit d'initiative, pour renforcer son capital politique", a-t-elle ajouté.

L'initiative "Pour le renvoi des étrangers criminels" a été lancée par le parti populiste helvétique, l'UDC. Elle propose de retirer automatiquement le droit de séjour des étrangers coupables notamment de "viol, délit sexuel grave, actes de violence tels que le brigandage", ainsi que "la traite d'êtres humains et le trafic de drogue".

Cette "initiative exige une automaticité des renvois pour les étrangers ayant commis certains crimes ou infractions, indépendamment de leur gravité et indépendamment du statut des personnes concernées", relève encore Amnesty estimant que cette automaticité "entraîne notamment le risque de violer le principe du non-refoulement ancré dans le droit international impératif".

En cas d'acceptation, "des personnes pourraient à l'avenir être renvoyées vers un pays où elles seraient menacées de torture ou de la peine de mort", insiste l'ONG.

Le sujet a provoqué de vifs débats dans la Confédération où une précédente initiative de l'UDC contre la construction de minarets a été acceptée avec grand fracas il y a un an.

Comme l'année dernière, le gouvernement helvétique s'est prononcé contre le nouveau projet du parti de droite notoirement xénophobe qui est, selon lui, "contraire au droit international".

Pour tenter de le contrer, Berne a mis sur pied un contre-projet plus souple, prenant en compte la gravité du délit, sur lequel la population devra également se prononcer le 28 novembre.

Mais selon un sondage effectué entre le 12 et le 16 octobre auprès de 1.207 personnes par l'institut gfs.bern, la population helvétique pencherait une nouvelle fois pour le oui, avec 58% de votes favorables, contre 36% de non et 6% d'indécis.

La population étrangère résidant en Suisse se monte à 1,7 million de personnes, soit quelque 21,7% de la population totale.

Source : Le Matin.ch/AFP

Des gardes-frontières venus de 26 pays européens différents ont commencé à arriver mardi à Orestiada, dans le nord-est de la Grèce, pour aider à lutter contre un afflux de migrants venant de Turquie, a annoncé mardi l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex).

Les gardes-frontières, coordonnés par la police grecque, vont mener des opérations de surveillance des frontières jusqu'à fin décembre et d'identification des migrants illégaux, dans l'espoir d'enrayer une vague migratoire à laquelle la Grèce ne parvient pas à faire face.

Au total, environ 170 gardes-frontières devraient être à pied d'oeuvre à partir de jeudi, a indiqué un porte-parole de Frontex, Michal Parzyszek, joint au téléphone depuis Athènes.

Avec 41 policiers envoyés, l'Allemagne est le principal pays contributeur à ces équipes d'intervention rapide aux frontières (Rabit, acronyme anglais de Rapid Border Intervention Team), déployées pour la première fois dans un pays de l'Union européenne. La France a envoyé 17 policiers.

Les gardes-frontières ont déjà mené ensemble six entraînements collectifs, au Portugal, en Slovénie, en Roumanie, en Slovaquie, en Espagne et en Grèce, a précisé M. Parzyszek.

Ils vont mener différents types de mission, a-t-il expliqué, patrouilles de jour le long de la frontière, patrouilles de nuit avec l'aide de caméras thermiques, entretiens avec les migrants et identifications de leur nationalité "afin de les renvoyer" dans leur pays.

02.11.10

Source : Le Monde/AFP

Une exposition rétrospective des œuvres de l'artiste peintre marocain se tient durant deux mois aux Villas des arts de Rabat et Casablanca…Suite

Une étude montre que la moitié des migrantes vers les pays de l'OCDE sont diplômées de l'enseignement supérieur. La fuite des cerveaux se conjuguait jusqu'à présent largement au masculin. Bien que les femmes représentent près d'un migrant sur deux (49 %), leurs migrations sont communément...Suite

Ils sont chaque année des centaines de milliers, attirés par le rêve américain, à tenter de passer aux États-Unis par le Mexique, malgré les bandes du crime organisé qui voient en eux des proies

Fin août dernier, 72 migrants venus d’Amérique centrale étaient retrouvés morts, près de la ville de Reynosa, dans l’État de Tamaulipas, à la frontière nord-ouest du Mexique. Un rescapé a indiqué que les migrants avaient été séquestrés par les Zetas, ces bandes mexicaines du crime organisé, puis tués car ils refusaient de rejoindre leur rang.

Ces migrants étaient au bout d’une aventure de 4 000 kilomètres. Un périple qui commence dans la forêt centraméricaine et qui peut s’achever, pour les plus heureux, dans le désert des États-Unis, vers San Diego, San Antonio ou Phoenix. Ce voyage est entrepris chaque année par des centaines de milliers de jeunes hommes et quelques femmes venus du Honduras, du Salvador, du Guatemala ou du Nicaragua. À la poursuite de leur rêve américain, ces immigrés qui n’ont pu s’offrir ni passeport, ni visa, ni avion, traversent le Mexique en s’accrochant aux trains de marchandises. Ces jeunes adultes décrivent « l’enfer » de leur voyage, entre les séquestrations par les bandes du crime organisé, les vols par la police, les chantages de la part des passeurs à la frontière et les risques physiques du train.

« Ces immigrés fuient souvent les “maras” (NDLR : les bandes centraméricaines vivant de la drogue et de la délinquance) dont ils faisaient partie pour certains. Au Mexique, ces Centraméricains découvrent qu’ils ne sont rien. Caïds chez eux, ils deviennent, ici, des victimes », explique Alberto Xicotencatl, directeur de la Casa del migrante (« la maison du migrant ») de Saltillo, l’une des maisons fondées sous l’égide de Caritas et de l’Église catholique mexicaine. Elles hébergent pendant un à trois jours les migrants, le long de leur trajet en train.

Trois jours à travers la forêt

À Mexico, le Guatémaltèque Selvin est à la moitié de son chemin vers la frontière américaine. «Je suis parti il y a un mois et demi. Au Guatemala, j’ai pris des bus, puis j’ai marché trois jours à travers la forêt pour arriver à la frontière mexicaine. C’est un simple chemin, sans contrôle. » Arrivé dans le Chiapas, il a changé sept fois de bus pour ne pas se faire remarquer par l’immigration, puis a attendu plus de dix jours avant que le train ne passe. « Il roulait à 90 km/h quand je suis monté, assure-t-il. Le mieux est de choisir un wagon à céréales. Il y a une plate-forme à l’avant qui protège de la pluie. Le risque est de se faire bercer par le bruit du train et de s’endormir. C’est ça qui fait tomber. »

Tous ces voyageurs – les seuls au Mexique, puisque le train ne transporte ici que les marchandises et les immigrés – parlent du temps qu’il a fait. Gerson, qui vient de San Pedro Sula, au Honduras, décrit le froid de la nuit, la chaleur de la journée, la pluie qui le frappe. Il assure que le bras qui lui manque ne l’a pas gêné pour agripper l’échelle du wagon. Le rêve de « faire un peu d’argent » aux États-Unis, puis de retourner chez eux « construire une maison », « ouvrir un petit commerce » les décide à monter dans ces trains. « Au Guatemala, je peux gagner 4 dollars (3 €) par jour. Aux États-Unis, ce sera 8 dollars de l’heure », résume Selvin.

Souvent, ils quittent des enfants, confiés, disent-ils, à leurs propres parents. Peu évoquent une épouse. Beaucoup parlent de leur enfance dans la rue. « Le mari de ma grand-mère m’a mis à la rue à 12 ans. Je l’appelais papa. J’ai connu la drogue et les vols. Mais j’ai la tête solide, des pieds et des mains qui peuvent travailler. Je veux apprendre la cuisine aux États-Unis pour ouvrir ensuite un restaurant dans mon pays », explique José Alfredo. Ce Guatémaltèque s’est arrêté, pour l’instant, dans la Casa del migrante de Mexico. Il y aide à la cuisine depuis quelques mois. « Les anciens migrants revenus dans mon pays ont honte de nous dire la vérité sur les risques du trajet. Même s’ils ont vécu le pire, ils diront que tout a été facile. »

Le risque vient des autorités mexicaines et du "crime organisé"

À ce stade de la route, les risques viennent des autorités mexicaines et du « crime organisé », comme on nomme au Mexique les bandes liées à tous les commerces possibles, dont la drogue et les hommes. Faciles à identifier par leur mise ou leur accent, les Centraméricains sont rançonnés par les polices municipale ou de l’immigration qui monnaient leur silence, par les conducteurs des trains qui leur font payer leur place au haut des wagons. Depuis deux à trois ans, ils sont aussi l’objet de séquestrations. Victor Hugo, autre Guatémaltèque, raconte : « Dans le Chiapas, le train s’est arrêté. Le conducteur était de mèche avec les Zetas. Ils nous ont fait descendre, nous ont conduits dans une maison où nous étions 25 migrants. Ils nous ont battus jusqu’à ce que nous donnions les numéros de téléphone de nos familles au pays ou aux États-Unis. Ensuite, ils les ont appelés et ont menacé de nous tuer si nos parents n’envoyaient pas de l’argent. »

Ce récit peut s’entendre à l’infini au Mexique ces temps-ci. Certains paient, certains sont tués par les Zetas, d’autres arrivent à s’enfuir. Mais, sur le chemin, les migrants peuvent aussi trouver de l’aide. Il y a ces mères mexicaines qui attendent le passage du train pour leur lancer des bouteilles d’eau et du pain, ou ces religieuses qui massent leurs pieds abîmés, dans la Casa del migrante.
On monte 400 km au nord, le long du train, pour arriver à San Luis Potosi. De là, les migrants centraméricains préfèrent rejoindre la frontière par l’est. Le chemin est moins long que par l’ouest, une route choisie par les migrants mexicains qui tentent de passer vers Tijuana, proche de la ville américaine de San Diego. À San Luis Potosi, les passeurs, appelés « coyotes », rôdent autour des migrants. Ils se proposent de leur faire traverser la frontière, vers Piedras Niegras, Ciudad Juarez, au-delà du Rio Bravo, moyennant 2 000 dollars (1 430 €) environ. Des migrants travaillent ainsi quelques mois au Mexique pour trouver l’argent nécessaire. Certains de ces « coyotes » se font passer pour des migrants pour trouver des clients à l’intérieur de la Casa del migrante.

"Coyotes"

Le chemin des « coyotes » ne mène pas toujours aux États-Unis. « J’avais travaillé cinq mois dans une fabrique de chocolat à Mexico pour payer le “coyote”. Seulement, c’était un faux passeur. Il m’a séquestré pendant deux mois. Je me suis enfui », raconte John. Aujourd’hui, les « coyotes » rôdent à la frontière et il n’est plus possible à un immigré de la passer sans leur « aide ». Si le migrant ne peut pas trouver d’argent, il peut payer autrement. Le Hondurien Tibuca s’est fait recruter dans la rue à Ciudad Juarez par les Zetas.

« Les chefs de la bande étaient mexicains. Il y avait aussi des Honduriens qui travaillaient pour eux. Ils m’ont entraîné pendant quatre jours, en me faisant nettoyer des armes, en m’apprenant le numéro des codes des différentes drogues qu’ils passent par la frontière. Ils avaient des ordinateurs, des émetteurs radio, des armes lourdes. Ensuite, pendant deux jours, ils m’ont montré la ville et les points stratégiques où agir. » Ensuite Tibuca s’est enfui, on ne saura pas pourquoi. Il est redescendu à San Luis Potosi, sans doute par peur des représailles. Il envisage maintenant d’aller au marché de la ville chercher du travail. Et s’il n’en trouve pas, il ira à l’immigration mexicaine qui se chargera de le rapatrier chez lui, au Honduras.

Ces allers et retours entre la frontière et les villes plus au sud, entre les États-Unis et le Mexique, entre le Mexique et l’Amérique centrale font partie de la règle du jeu. Le Salvadorien José a déjà joué une fois, gagné puis perdu sa mise. Il rejoue aujourd’hui depuis Saltillo, 400 km plus haut que San Luis Potosi. « Il y a sept ans, j’ai fait le voyage en vingt et un jours du Salvador à Los Angeles. À cette époque, à la frontière, les Américains délivraient un permis de séjour de quatre-vingt-dix jours aux Salvadoriens, car nous avions connu un tremblement de terre. J’ai ensuite vécu trois ans dans le Colorado et dans l’Utah. Je travaillais pour un patron salvadorien. Je gagnais 600 dollars (430 €) par semaine et envoyais chaque mois 300 dollars à ma femme et mes deux enfants. Et puis, un soir, l’immigration m’a contrôlé. Ils m’ont renvoyé chez moi et je ne peux plus revenir aux États-Unis d’une manière légale pendant vingt ans. »

La police bien souvent ferme les yeux

Alors, cet ancien militaire de l’armée salvadorienne, âgé de 39 ans, muni d’une prothèse au-dessous du genou, refait la route mexicaine. « Elle est devenue beaucoup plus difficile. C’est plus dur que la guerre que j’ai menée au Salvador. Là-bas j’avais de quoi me défendre. Ici, je n’ai rien », livre-t-il, avec la détermination du lutteur. Avant Mexico, dans le Chiapas, José a été séquestré par les Zetas.

« Ils ont pris 18 d’entre nous sur le train et nous ont demandé 500 dollars (360 €) à chacun pour franchir la ville de Mexico. Nous n’avions pas d’argent et avons été séquestrés dans une maison abandonnée. Une semaine après, le chef de la bande est venu. Il a ordonné de libérer les deux otages dont la famille avait payé et moi, à cause de mon infirmité. » Ce chef était lui-même salvadorien et José le connaissait : il était officier de marine dans l’armée de son pays. Libéré, José est allé à la police locale pour les conduire jusqu’à la maison.

« Ils m’ont dit que cela demandait beaucoup de procédures. À la porte du commissariat, il y avait un de mes geôliers. » Au Mexique, par collusion ou par peur, la police bien souvent ferme les yeux devant le « crime organisé. » À la question de savoir si lui aussi pourrait rejoindre les rangs des Zetas, José répond : « Nous n’avons pas tous le même cœur à maltraiter les autres. »

"Rêve américain"

José arrivera peut-être de l’autre côté de la frontière. Son premier séjour l’a conforté dans son « rêve américain ». Il y rejoindra alors son frère, marié à une Américaine. Manuel de Jesus, lui, se cogne à cette frontière comme, la nuit, un papillon à la lumière. Au tout début de son chemin mexicain, la police l’a arrêté. « Elle m’a pris mes vêtements et les 200 pesos (14 €) que j’avais. Et puis ils m’ont libéré. » Après un mois de train et de traques en tous genres, il est arrivé à Piedras Negras. Là, il savait qu’il n’avait pas d’argent et qu’il accepterait de servir les Zetas.

« Ils m’ont remis un sac à dos avec 35 kg de marijuana. J’ai franchi le fleuve Rio Bravo sur une chambre à air noire de camion. Le Zeta, qui me servait de “coyote”, pagayait. Une fois arrivés sur l’autre rive, il m’a guidé pendant six heures à travers le désert, puis m’a laissé en m’indiquant qu’à deux jours de marche une voiture m’attendrait. Cela a été le cas. Je leur ai donné le chargement de marijuana. Ils m’ont laissé partir en me disant de marcher dans le désert quelques jours pour trouver une ville. Sans eau, je me suis évanoui et c’est l’émigration américaine qui m’a secouru. Ils m’ont renvoyé de l’autre côté de la frontière. »
Aujourd’hui, Manuel de Jesus reprend des forces dans la maison des migrants de Saltillo, avant de repartir vers San Antonio, au Texas : « Là-bas, je sais qu’il y a un croisement entre les rues Buena Vista et Welcome où ils te trouvent du travail. » Pour y arriver, peut-être lui proposera-t-on cette fois de ne porter que 10 kg de cocaïne, c’est le poids requis, ou de conduire un chien à qui l’on a fait avaler des sachets hermétiques de drogue. De toute façon, Manuel de Jesus est certain qu’il sera enterré au Honduras. Par précaution, il a fait tatouer sur son torse son prénom, son nom et son pays. « Quand ils retrouveront mon corps dans le désert, l’immigration américaine pourra me rapatrier chez moi. »

Source : La Croix

Avec les réunions de concertation entre les intervenants habituels ( Préfectures, CFCM, CRCM, Professionnels), les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture ont fait parvenir cette semaine les instructions à toutes les préfectures pour permettre le bon déroulement de l’Aïd el Adha dans tous les départements. La date de l’Aïd ( 16 ou le 17 novembre) sera précisée par le CFCM à partir du 6 novembre.

Source : CFCM

Les députés français ont décidé mardi de rendre payant l'accès à l'aide médicale d'Etat (AME) destinée aux personnes en situation irrégulière.

Ce dispositif mis en place en 1998 permet aux personnes en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois et disposant de ressources inférieures à 634 euros par mois de bénéficier de soins gratuits.

Les députés ont adopté, avec le soutien du gouvernement, quatre amendements UMP dans le cadre de l'examen des crédits du ministère de la Santé qui durcissent les conditions d'accès pour les sans-papiers à l'AME, les mineurs n'étant pas concernés.

L'un vise à exclure du panier de soins pris en charge à 100% des bénéficiaires de l'AME certains actes, produits ou prestations dont le service médical rendu est "faible" ou qui ne sont pas destinés directement au traitement d'une maladie comme les cures thermales ou le traitement de la stérilité.

L'autre amendement voté a pour objet de s'assurer que le bénéficiaire de l'AME "réside effectivement en France de façon stable en cours de bénéfice des prestations".

Une contribution forfaitaire des bénéficiaires - adultes - de l'AME de 30 euros par an sous la forme d'un timbre fiscal est prévue et les caisses de la Sécurité sociale pourront récupérer les sommes indûment versées aux bénéficiaires en cas de fraude.

En revanche, à la demande de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, un amendement a été rejeté qui proposait de limiter drastiquement l'accès à l'AME aux seuls conjoints et aux enfants, aux seuls "soins urgents vitaux", la durée de l'admission à l'AME étant ramenée à trois mois au lieu d'un an.

La gauche a vivement critiqué ces mesures qui concernent environ 215.000 personnes et dont le coût pour 2011 est fixé à 588 millions d'euros contre 535 millions d'euros en 2010.

"Avec ces amendements vous chassez sur les terres du Front national", a dit le socialiste Jean Mallot.

Jean-François Copé, le président du groupe UMP, avait apporté un peu plus tôt, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, son soutien à ces amendements destinés, avait-il dit, "à limiter les abus".

"Il y a des filières de fraudes", a pour sa part déclaré Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP, qui a plaidé en faveur d'un dispositif visant "à mieux renforcer le contrôle" dans l'accès à l'AME, affirmant que le coût de cette aide et le nombre de ses bénéficiaires augmentaient d'année en année.

Source : Le Point/Reuter

Faire payer les sans-papiers pour bénéficier de l'aide médicale d'Etat (AME) : c'est ce que veulent des députés UMP

Jeudi dernier, treize députés UMP ont déposé un amendement qui prévoit de faire payer aux étrangers en situation irrégulière un forfait annuel de 30 euros par an pourqu'ils puissent avoir accès à l'aide médicale d'Etat (AME). Ils dénoncent des fraudes, des abus et la forte hausse des dépenses.

Cet amendement devrait être examiné mardi dans le cadre de la mission santé du projet de loi de finances pour 2011.

"C'est faire passer des impératifs sécuritaires devant des impératifs de santé publique"

Pour les associations membres de l'Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), si on réduit l'accès à l'AME se réduit, car les sans-papiers "seraient pris en charge à un stade plus avancé de leur pathologie, au risque d'arriver quand [ils] ont besoin de soins urgents, toujours plus lourds et compliqués à mettre en œuvre", rapporte Libération.

"L'attaque du dispositif AME, c'est faire passer des impératifs sécuritaires devant des impératifs de santé publique", a déclaré jeudi le Dr Jean-François Corty, de Médecins du Monde (MDM).

Comment ça marchait l'aide médicale d'Etat jusqu'à présent ?

C'est un dispositif qui permet aux sans-papiers étant en France depuis plus de trois mois et disposant de moins de 634 euros de ressources par mois, de recevoir des soins gratuits.

L'idée avait déjà été évoquée au printemps par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Elle a commandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales pour évaluer le réel coût de l'AME. Les conclusions sont attendues fin novembre.

Source : Le Post

Le Maghreb des Films 2010, cela correspond à près de 60 films maghrébins programmés dans différentes salles de cinéma à Paris, en banlieue parisienne et en différentes villes en province. Aux 3 Luxembourgs de Paris, la programmation débute le 5 novembre, notamment par le film marocain « La Mosquée » de Daoud Aouled-Syad. Jusqu'au 16 novembre, le cinéma marocain sera à l'honneur du festival. En province, le plaisir sera peut-être moins intense mais, en revanche, plus long...

Nominé pour la sélection officielle au Festival international de cinéma de San Sebastian 2010, la comédie dramatique de Daoud Aoulad Syad « La Mosquée » a déjà fait parler d'elle, et les programmateurs du Maghreb des Films ne pouvaient faire l'impasse sur ce film. Il fait partie de la liste des films inédits marocains qui seront projetés, aux côtés de « Fissures » de Hicham Ayouch, « Les Oubliés de l’Histoire » de Hassan Benjelloun, et de « Rif 1921- une histoire oubliée » de Manuel Harillo.

L'essor du cinéma marocain que les organisateurs veulent illustrer lors de cette 3e édition du Maghreb des Films s'est fait en un mouvement irréversible « de la tradition à la modernité ». En témoignent des films comme « Marock» de Laïla Marrakchi, « Alyam ! Alyam ! » de Ahmed El Maanouni, «Mektoub » de Nabil Ayouch, « Amours voilées » de Aziz Salmy… A l'affiche également, une programmation de cinéma amazigh consacrée au Maroc, dans laquelle l'on retrouve notamment « Ahmed Gassiaux », premier long-métrage d'Ismaël Saidi.

Le principal lieu de projection des films maghrébins sera le cinéma Les 3 Luxembourgs au Quartier Latin de Paris. Mais comme l'expliquent les organisateurs, « un élément essentiel du projet 'Maghreb des films' est le réseau de salles. » Un réseau qui, à part Les 3 Luxembourgs, englobe 17 cinémas en région parisienne, en Rhône-Alpes, dans le Nord Pas de Calais, et en Midi Pyrénées. Petit bonus pour les adeptes de films en dehors de Paris : la programmation y est allongée sur tout le mois de novembre et même en décembre. Ainsi, Toulouse verra une programmation dense de films maghrébins du 18 au 23 novembre. A Gennevilliers, le Maghreb des Films passera du 27 novembre au 13 décembre.

Depuis cette année, l'association « Le Maghreb des Films » assure l'organisation de ce projet cinématographique et du programme d'accompagnement dans les différents lieux. Ainsi, en plus d'avoir élargi le réseau des cinémas participants, des projections scolaires et un programme de conférences sur différents sujets touchant le cinéma maghrébin ont été mis en place.

02.11.2010

Source : Yabiladi

Le Centre d’Études des Mouvements Migratoires Maghrébins de l’université Mohammed I – Oujda (Maroc), organise les 11 et 12 novembre 2010 un colloque international sur le thème : Migrations et développement des régions maghrébines et sub-sahariennes…Suite

Un Colloque international sous le thème "Islam dans le monde moderne: opportunités et défis" se déroulera, ce mardi et mercredi à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Mohammed V de Rabat.

Organisé par le ministère des Habous et des Affaires islamiques et l'ambassade de Grande-Bretagne au Maroc, ce Colloque ambitionne d'examiner, du point de vue de l'Islam, les défis que doit relever le monde moderne et les questions auxquelles font face les leaders politiques, les militants de la société civile et les citoyens ordinaires dans leur vie quotidienne.

Cette rencontre, organisée en collaboration avec British Council et la Faculté des lettres et des sciences humaines, débattra de plusieurs sujets portant, entre autres, sur les enseignements à tirer des politiques visant à rendre hommage à l'héritage religieux et culturel, tout en gardant les engagements vis-à-vis des droits de l'Homme, les méthodes de traitement par les sociétés des dilemmes et des conflits résultant des changements et la répartition des rôles entre hommes et femmes.

Les participants à cette rencontre examineront également la question de l'interprétation du patrimoine religieux est son impact sur l'édification et la gestion de l'Etat islamique moderne et de l'éducation dans le monde islamique, indique lundi un communiqué du ministère des Habous et des Affaires islamiques.

Ce Colloque sera décliné en sessions dédiées à des axes principaux, dont "les Musulmans en Europe et à travers le monde", "le rôle des Musulmans européens dans le renouvellement de la civilisation islamique", "dilemmes résultant des changements et des rôles des hommes et des femmes", "le cadre de la vie publique", et "l'éducation et la science dans le monde islamique contemporain".

Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l’étranger se sont établies à 40,7 MMDH à fin septembre 2010, contre 37,6 MMDH une année auparavant, en progression de 8,2 pc…Suite

L'économiste-consultant marocain Mohamed Larbi El Harras vient de publier un livre sur les relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique intitulé "Maroc-Belgique: de l'avantage comparatif naturel à l'avantage compétitif".

Ce livre de 141 pages, réparti en quatre parties, met l'accent notamment sur les économies et les sociétés Marocaine et Belge et les relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique outre des propositions pour une meilleure intégration des Marocains résidant en Belgique.

L'auteur souligne que dans les années 1960, les relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique se limitaient à un flux d'émigration touchant essentiellement des hommes d'un niveau scolaire très bas. Les échanges commerciaux entre ces deux pays étaient fort limités.

Un demi siècle, environ, plus tard, force est de constater qu'une évolution a été enregistrée dans la nature des relations économiques et sociales existantes entre les deux pays et ce dans le domaine de la migration, des échanges commerciaux et des investissements belges au Maroc.

En d'autres termes, le Maroc passe graduellement de "l'émigration" d'une main d'œuvre sans compétences particulières en général, à l'exportation de biens et services et à l'importance de biens d'équipement et de biens intermédiaires à contenu technologique relativement élevé, ajoute l'auteur dans son introduction générale de l'ouvrage.

Sur le plan humain, note l'économiste, la communauté d'origine marocaine résidant en Belgique, forte d'environ 400.000 personnes, connait progressivement un changement au niveau de ses compétences professionnelles acquises, soit à travers les études, soit à travers un apprentissage professionnel.

Les relations économiques et sociales existantes entre le Maroc et la Belgique sont-elles en train de passer d'un schéma Ricardien des avantages comparatifs naturels des nations à celui de l'avantage compétitif, s'interroge l'écrivain.

L'examen des échanges commerciaux, du flux des investissements belges vers le Maroc, du mouvement touristique belge au Maroc, des transferts de fonds de la part des membres de la communauté des belges d'origine marocaine ou des marocains résidant en Belgique vers le Maroc montrent que la Belgique intervient grosso-modo pour 5 pc de l'ensemble des relations économiques du Maroc avec l'extérieur, indique l'auteur du livre.

A côté des chiffres combien importants, mais qui restent dans une certaine mesure assez "froids", se dégage, fondamentalement, une amélioration qualitative des relations en question.

L'écrivain met l'accent sur un changement relatif du contenu des produits échangés entre les deux pays, notant qu'une évolution est également en cours au niveau de la place qu'occupe la communauté d'origine marocaine installée en Belgique et qui, d'une façon volontaire ou involontaire, acquiert progressivement des compétences professionnelles dans divers domaines.

Le livre met en exergue l'ouverture du Maroc sur l'investissement étranger, notamment belge et le renforcement de la coopération réalisée par la Belgique au profit du Maroc.

Si des réformes ont bien été lancées par le Maroc dans divers domaines, beaucoup reste à faire. N'est ce pas là l'expression des contraintes de la recherche du passage d'une économie en voie de développement à une économie émergente, indique l'écrivain.

02/11/10

Source : MAP

Avec l'arrivée de la saison agricole, la petite ville italienne de Rosarno se prépare à celle des travailleurs saisonniers. Ceux-là mêmes que les émeutes de janvier 2010 avaient chassés de la ville. Unanimement, les médias avaient alors dénoncé le «racisme» de la population. Un retour sur les lieux permet de découvrir d'autres raisons aux violences…Suite

Le film Pégase de Mohamed Mouftakir est en lice pour remporter le grand prix du festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles prévu du 5 au 13 novembre courant.

Bonne nouvelle pour Mohammed Mouftakir. Son premier long-métrage, Pégase, est en compétition au festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles qui aura lieu du 5 au 13 novembre à Bruxelles. Cet opus a, pour rappel, remporté le grand prix du festival national du film de Tanger en janvier 2010.

Les cinéphiles, ceux notamment qui n’ont pas eu l’occasion de découvrir Pégase, pourront l’apprécier au cinéma dès sa sortie en salle prévue en novembre. Fidèle à son style qui est un mélange de psychodrame et de fantastique, le réalisateur risque de séduire une fois de plus avec sa dernière création. Ce film, dans lequel on retrouve les actrices Majdouline Idrissi et Saâdia Ladib, met en valeur le personnage de Zineb, une jeune femme qui travaille dans un asile psychiatrique. Son supérieur lui confie une jeune patiente terrorisée qui croit être enceinte.

La mission de Zineb consiste à la faire parler mais la jeune fille ne s’avère pas très coopérante. Outre la fiction «Pégase» de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival dédié à la production cinématographique actuelle en Méditerranée a prévu de projeter le long-métrage Ahmed Gassiaux, réalisé en 2009 par le jeune Belgo-marocain Ismaël Saïdi qui s’est inspiré de l’époque coloniale pour poser le problème de l’identité. «Les oubliés de l’histoire», film que Hassan Benjelloun a réalisé en partie à Bruxelles, sera aussi présenté dans le cadre d’une «soirée découverte marocaine» initiée en partenariat avec le festival du film arabe de la capitale belge. Ce long-métrage est une interpellation douce-amère sur les conséquences néfastes de l’immigration clandestine et l’exploitation des clandestins ainsi que sur les questions de l’exil et de l’accueil. La série documentaire prévoit de même la projection du film «Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en Occident». Il s’agit d’une production maroco-suisse, réalisée par Mohammed Soudani qui propose de suivre «le voyage à trois voix et trois visages au sein d’un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile». La découverte «Med Maroc» se clôturera par une «veillée» gnaoua-jazz animée par le groupe «Trance Mission» et dirigée par le maâlem gnaoui Hassan El Gadiri et à laquelle participe le saxophoniste belge Grégoire  Tirtiaux.

«Plus qu’un simple festival cinématographique, c’est donc un véritable lieu de partages, de rencontres et de découvertes qui se crée pendant plus d’une semaine en plein cœur de Bruxelles», ajoute-t-on de même source. Ainsi, la 11e édition du festival du cinéma méditerranéen propose quelque soixante-dix projections représentant une vingtaine de pays méditerranéens. Dix films seront en compétition internationale pour l’octroi du grand prix du Festival et du prix du Public, représentant notamment le Maroc, la Turquie, la Croatie, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Palestine et l’Algérie et qui seront départagés par un jury présidé par le célèbre cinéaste français Claude Brasseur. Le festival du cinéma méditerranéen a pour objectif de révéler à travers le 7e art toute la richesse du bassin méditerranéen en constante évolution. Tous les deux ans, cette manifestation donne l’occasion, soulignent les organisateurs, «d’ouvrir les esprits, de rapprocher les cultures, d’instaurer le dialogue entre des populations différentes par la langue, l’origine ou la condition».

Outre la fiction Pégase de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival dédié à la production cinématographique actuelle en Méditerranée a prévu de projeter le long-métrage Ahmed Gassiaux, réalisé en 2009 par le jeune Belgo-marocain Ismaël Saïdi.

2 novembre 2010

Source : Le Soir

Trois films marocains seront projetés lors de la 2ème édition du Festival du cinéma arabe à Berlin, qui aura lieu du 3 au 11 novembre, à l'initiative de l'Association des amis du cinéma.

Le public sera au rendez vous avec les films «Les cœurs brûlés» du réalisateur Ahmed Maânouni, ''Whatever Lola Wants'' de Nabil Ayouch et "Le Grand Voyage" d'Ismaël Ferroukhi.

Quelque 30 films regroupant longs et courts métrages seront projetés lors de cette édition qui, placée sous le signe de «l'immigration», verra la projection en ouverture du film «Le temps qu'il reste» du réalisateur palestinien Elia Suleiman.

Le programme de cet événement culturel sera aussi marqué par l'organisation, samedi prochain, d'une conférence sur «l'image de l'immigré arabe dans le cinéma», avec la participation d'Ahmed Maânouni.

01/11/10

Source : MAP

L'immigration rapporterait à la France 18,4 milliards d'euros de taxes sur la consommation et des milliers de strat-up, selon le dernier numéro du mensuel Capital qui consacre un dossier spécial à l'apport des étrangers à l'économie française.

Même si ce constat est élitiste, car concernant de hauts cadres dont l'embourgeoisement profite à la consommation, il renseigne, selon Capital, sur la "réussite de leur intégration économique"...Suite

Le réalisateur franco-marocain vient d'achever le tournage de son dernier film, qui raconte l'amitié entre un ouvrier musulman et un chanteur juif dans la France de Vichy…Suite

Il a travaillé avec les plus grands avant de faire son numéro au Salon du cheval d'EIJadida. Portrait d'un cavalier, voltigeur, acrobate, au parcours atypique…Suite

La soprano marocaine Samira Kadiri a clôturé, dimanche soir, en beauté la 15ème édition du festival "Madrid Sur" organisé depuis le 8 octobre denier dans plusieurs localités au sud de la capitale espagnole.

La voix unique de Samira Kadiri, accompagnée de la chanteuse flamenco Rocio Marquez et de l'Orchestre de musique andalouse de Fès, a mené, tout au long d'une heure, le public venu nombreux dans un périple artistique fantastique, esthétique et spirituel et dans un beau voyage musical issu des cultures marocaine et espagnole.

Le chant gitan, le Maoual mauresque gharnati, ainsi que d'autres connotations rythmiques et mélodiques ont fait le bonheur du public présent au Théâtre Josep Carreras de Fuenlabrada (sud de Madrid) pour savourer la voix de Samira, lauréate, en 2008, du "Prix Al Farabi pour la musique antique", distinction du Comité national de la musique relevant du Conseil international de la musique de l'UNESCO.

Le concert de Samira Kadiri intervient dans le cadre du projet musical "Rythmes de la mémoire" qui permet de donner une nouvelle lecture de l'histoire à travers des musiques telluriques du Maroc et d'Espagne.

Il s'agit d'une célébration du patrimoine musical des deux rives, qui doit sa grandeur à la diversité inhérente, à l'ampleur de son caractère créatif et, surtout, à son dynamisme et son mouvement vers un futur qui assume la modernité comme un bien en devenir.

S'exprimant au terme de l'édition 2010 de "Madrid sur", Angela Monleon, directrice du festival, a mis en exergue la qualité de la participation marocaine, faisant observer que le Royaume a été toujours présent à ce festival depuis sa création.

Elle a jouté, dans une déclaration à la MAP, que cette participation s'inscrit dans le cadre d'un programme culturel global visant l'organisation de plusieurs événements conjoints afin de consolider l'entente et la compréhension entre les peuples des deux pays.

Monleon, également coordinatrice générale de la fondation de l'Institut International du Théâtre de la Méditerranée (l'IITM), initiateur de ce rendez-vous artistique, a signalé que la forte présence du public, composé d'Espagnols et de Marocains résidant dans la région de Madrid, reflète le succès de ce festival dont l'objectif est de créer un espace de dialogue pour consolider les liens d'amitié et de fraternité entre les deux pays, a-t-elle indiqué.

De son côté, Larbi Harti, coordonnateur général de la Fondation de l'IITM pour le Maroc et le monde arabe, a souligné que le Maroc cherche chaque année à assurer une participation de qualité afin de sensibiliser l'opinion publique espagnole sur la nouvelle dynamique que connaît le Royaume dans tous les domaines, notamment culturel, se félicitant du soutien institutionnel accordé à la participation marocaine à cet événement qui constitue un moment fort de la coopération maroco-espagnole en matière culturelle et artistique.

La présence de responsables marocains et espagnols ayant assisté à plusieurs spectacles programmés dans le cadre de ce festival témoigne de l'intérêt accru accordé par les deux pays au développement des relations culturelles, a-t-il dit dans une déclaration similaire.

Outre Samira Kadiri, qui s'est produite également le 30 octobre à Alcorcon, le Maroc a été représenté à cette édition par l'ensemble Rhoum El Bakkali de la Hadra chefchaounia qui a donné deux concerts les 8 et 9 octobre.

Depuis sa création, la culture marocaine a toujours été présente au Festival International Madrid Sur, pionnier dans la promotion de la culture marocaine en Espagne.

Sur ses scènes se sont produits des artistes comme Touria Jabrane, Tayeb Seddiki, Faouzi Bensaidi Takoon, Compania 2K Far, Chekara, Darga, Hoba-Hoba, Bigg et Ilham Loulidi.

Le 15ème festival "Madrid Sur", qui a offert comme chaque année, une palette de pièces de théâtre, de spectacles de danse, de musique et de rencontres artistiques, a été consacré à des thématiques telles que l'alliance des civilisations et la défense de la diversité culturelle et de la culture en tant qu'espace de critique et d'imagination à la portée de tout le monde.

Parallèlement aux différents spectacles programmés, des tables-rondes et des conférences-débats sur des thèmes artistiques ou littéraires figuraient également au programme de ce festival organisé par l'IITM, avec l'appui notamment du ministère espagnol de la Culture et de la région autonome de Madrid.

01/10/10

Source : MAP

L’évènement est prévu du 1er au 6 novembre avec l’incontournable «L’khbar F’lmasrah» et le nouveau rendez-vous fraîchement installé : le dabablog.

La compagnie Dabateatr s’active. Après une dixième édition du programme Dabateatr citoyen début octobre, la onzième édition est déjà dans le pipe. Rendez-vous est donné du 1er au 6 novembre à partir de 20 heures à la salle Gérard Philipe de l’Institut français de Rabat. Au menu de cette deuxième saison, on retrouve l’incontournable «L’khbar F’lmasrah» qui, chaque début du mois, clôt la semaine en deux temps. Dans le volet des nouveautés, la troupe accueille durant sa semaine de Dabateatr citoyen, le festival «Migrant scène» organisé par le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM), association de droit marocain ayant pour mission d’œuvrer pour le respect et la protection des droits des migrants et étrangers au Maroc. Cette première édition prendra la forme de deux soirées de sensibilisation sur les questions migratoires sous forme d’actions culturelles accessibles à tous, mais ouvrant sur des réflexions et discussions communes afin de faire connaître la situation des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés au Maroc dans une optique d’un mieux vivre ensemble.

Ce festival aura principalement comme objectif de permettre la rencontre entre populations marocaines et étrangères, d’échanger et de sensibiliser sur les notions de migration, d’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc en tant que pays d’émigration, de transit et, depuis peu, d’immigration. Le jeudi 4 novembre, les grands amateurs de Dabateatr auront rendez-vous avec le dabablog, qui est un forum en temps réel avec un blogueur. Alia Belgssir, une jeune lycéenne de 17 ans est l’invitée du mois. Cette dernière a réussi à se forger sa petite communauté d’inconditionnel(le)s. Alia est amoureuse des couleurs et de leurs nuances, mais elle est également allergique au numérique, et n’hésite pas à explorer les vieilles techniques de plus en plus délaissées. .

1/11/2010

Source : Le Soir

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), alors que les départs se chiffrent à 20 000 migrants par année depuis 1990, l’Afrique fait appel chaque année à des spécialistes étrangers, dont le nombre peut atteindre les 150 000, pour une dépense annuelle de 4 milliards de dollars.

Les transferts de fonds vers l’Afrique sont en hausse ces dernières années, tandis que l’aide au développement décline d’année en année, selon les différentes études exploitées par les experts.

Toutefois, ce qui inquiète les pays d’origine des migrants est le nombre de compétences qui quittent les pays notamment en Afrique et plus particulièrement l’Algérie. Selon des données récentes recoupées par l’économiste et membre de la diaspora algérienne à l’étranger, impliqués dans différents réseaux comme Maghtech dans le Maghreb et Globelix dans monde, ils sont 1 655 863 compétences immatriculées au niveau des ambassades algériennes, dont 1 335 109 personnes résidentes en France seulement.
Elle est suivie du reste de l’Europe où vivent 179 924 et l’Amérique avec 69 200 Algériens. Citant Abey Makonnen, représentant régional de l’OIM, cet économiste indique que la tranche d’âge de 15/65 ans de la population d’Europe occidentale devrait en principe décroître de 259,4 millions en 2000 à 237,3 millions en 2025 et 162,8 millions en 2050, soit une diminution de 37,2 %. Conclusion, selon la même source, «dans 25 ans, l’Afrique se sera vidée de ses cerveaux».

Besoin de 1,6 million de migrants par an dans 15 pays de l’UE

L’Europe des quinze a eu besoin de 550 000 travailleurs et professionnels étrangers par an jusqu’en 2010, ensuite 1,6 million entre 2010 et 2050, ce qui représente 16,8% du total de la population de l’Union européenne. Les scénarios en termes de besoins fixent le nombre d’immigrés nécessaires entre 47 millions d’immigrants pour l’Europe des quinze entre  2000  et  2050,  à  674  millions.  L’Afrique constitue un réservoir de main-d’œuvre et de compétences pour l’Occident, les migrants sont estimés à 22 millions sur une population africaine de plus d’un milliard de personnes en 2010, signale Mohamed Saïb Musette, sociologue et membre du Cread qui relève que la part de femmes est restée plus ou moins stable entre 1990 et 2010, avec un taux de 46% de l’ensemble des migrants. Pour lui, d’une manière générale, la part des migrants en rapport avec la population africaine est en baisse régulière. Elle est passée de 3,3% en 1990 à 2,1% en 2010. La tendance est vers une progression de la migration à l’intérieur du continent, pour de multiples raisons dont le durcissement des mesures en Europe avec l’option de «l’immigration choisie» tant prônée par certains Etats européens. Ils sont 19 millions recensés en 2010 dont 82% sont africains et 18% viennent d’autres continents alors qu’ils étaient 17,6 millions en 2005. Dans le monde, le stock de migrants africains  s’élèvera à 22,5 millions répartis sur les différents continent comme suit : 53% en Afrique même, 29% en Europe, dont 13% en France, 13% en Asie dont 7,2% en Arabie Saoudite et seulement 5% en Amérique du Nord. (voir graphe 1).

Source : El Watan

Faute de lieux d'inhumation, les musul­mans conti­nuent dans leur écra­sante majo­rité de rapa­trier leurs morts dans le pays d'origine alors que l'enterrement en France appa­raît de plus en plus comme le signe d'une inté­gra­tion réussie.

Quelque 80% des défunts ori­gi­naires du Maghreb sont enter­rés dans leur pays, selon une esti­ma­tion d'Atmane Aggoun, cher­cheur au Centre natio­nal de la Recherche scien­ti­fique, qui se base sur les laissez-passer mor­tuaires déli­vrés par les préfectures.

Parmi eux, il n'y pas uni­que­ment des immi­grés de la pre­mière géné­ra­tion mais aussi des jeunes nés en France, notam­ment décé­dés de mort vio­lente, a noté le socio­logue Yassine Chaïb.

Grâce à la force du lien com­mu­nau­taire, les familles dému­nies sont aidées pour offrir ce der­nier voyage, syno­nyme d'une dette sociale de celui qui a pro­mis le retour. Des sans-domicile fixe et des sans-papiers sont ainsi rapa­triés. Les immi­grés d'un même vil­lage par­ti­cipent sou­vent à une coti­sa­tion spé­cia­le­ment dédiée.

Pays de tra­di­tion laïque, la France a auto­risé par décret pré­si­den­tiel la réa­li­sa­tion d'un cime­tière musul­man de quatre hec­tares en 1937. Il a été construit à Bobigny (Seine-Saint-Denis), près de l'hôpital franco-musulman (Avicenne).

Elle compte égale­ment quelque 85 car­rés musul­mans, essen­tiel­le­ment en Île-de-France. Il en fau­drait entre 600 et 700, selon Atmane Aggoun. L'offre est "lar­ge­ment insuf­fi­sante", confirme le pré­sident du Conseil fran­çais du Culte musul­man (CFCM), Mohamed Moussaoui.

Du point de vue de la tra­di­tion coranique, rien n'oblige un croyant à élire sa der­nière demeure dans un pays musul­man, mais seule­ment dans un cime­tière où est res­pecté le rite funé­raire qui veut notam­ment que la tête du mort soit tour­née vers La Mecque.

"La règle veut que les défunts musul­mans soient enter­rés dans un cime­tière musul­man, ce qui explique le sou­hait de la majo­rité des familles de les rapa­trier dans le pays d'origine", selon la Grande mos­quée de Paris.

Le désir de recueille­ment a cepen­dant sus­cité une reven­di­ca­tion de car­rés musul­mans même si la peur de l'exhumation est décou­ra­geante puisqu'il s'agit désor­mais de conces­sions à durée déterminée.

Pour les musul­mans, la tombe est la demeure éter­nelle. Le corps est ense­veli à même le sol pour qu'il puisse se mélan­ger plus rapi­de­ment à la terre qui l'a engen­dré, dif­fi­culté sup­plé­men­taire en France où le cer­cueil est obligatoire.

"Faire souche en France néces­site une tombe pour l'éternité", observe Yassine Chaïb, selon lequel une conces­sion tem­po­raire signi­fie pour l?immigré "le pro­lon­ge­ment d'un pro­vi­soire qui dure".

L'aménagement de car­rés musul­mans "est la preuve que la terre de France s?est sacra­li­sée et que l?on est là pour long­temps", ajoute-t-il.

"Aujourd'hui, soutient-il, de plus en plus d'immigrés disent : +Mon pays, c?est mes enfants+, nés en France et pensent qu'en se fai­sant enter­rer dans ce pays, ils y font souche".

Selon Atmane Aggoun, ce sont sur­tout les immi­grés ayant eu une "car­rière conti­nue" en France qui veulent y être inhu­més. "Ils veulent don­ner des racines à leurs enfants et à leurs petits-enfants. C'est un droit du sol ren­versé", explique-t-il.

"S'intégrer c'est aussi exis­ter en tant que mort. L'intégration passe avant tout par la dés­in­té­gra­tion du corps ici, en France", estime le chercheur.

Pour répondre à la demande croissante de car­rés, Yassine Chaïb recom­mande aux maires de pas se conduire en "théo­lo­giens" en négo­ciant avec des asso­cia­tions reli­gieuses, mais en "géo­mètres" puisqu'il s'agit d'une "ques­tion d'aménagement urbain".

Faute de place et face à l'interdiction de la cré­ma­tion par l'islam, le CFCM songe aux ossuaires, a déclaré à l'AFP Mohamed Moussaoui.

Source : AFP

« Arabitude » est le thème choisit dans le cadre de la 11ème édition du Festival du Monde Arabe de Montréal qui a débuté le 29 Octobre pour durer jusqu'au 14 Novembre 2010. Cette année la programmation est marquée par une forte diversification, touchant plusieurs disciplines et styles musicaux et accueillant des artistes du Maroc et du monde entier.

Réputé par sa grande envergure, le festival du Monde Arabe est une occasion permettant aux artistes venant du monde entier, de dévoiler leurs talents. Et pas seulement aux artistes. Scientifiques, intellectuels, entrepreneurs, paysans : tous vont participer à la présentation d’une palette artistique arabe. La diversité des domaines d'activité des participants donne un avant-goût du programme éclectique de cette année.

Le Maroc ne manquera pas au rendez-vous. Il sera présent à travers des spectacles, des films marocains à l’affiche, la projection d’un court métrage, une lecture de textes et deux expositions photographiques. Des rencontres passionnantes avec des Marocains de tous horizons sont prévues.

Selon les organisateurs, « les spectacles sélectionnés pour la 11è édition laissent transparaître, dans l'esprit du thème Arabitude, des artistes qui osent se rebeller contre les formes figées des traditions et qui entreprennent, par le biais du métissage musical et culturel, des démarches innovatrices voire révolutionnaires ».

Ainsi, les journées du FMA sont une réelle opportunité pour les talentueux de dévoiler leurs talents, de permettre aux professionnelles venant de différents coins du monde de se rencontrer, de sensibiliser les gens par rapport à l’implication dans les grands chantiers de leurs pays mais surtout de rapprocher les peuples et leurs cultures.

Pour plus d'informations, visitez le site du FMA

30.10.2010

Source : Yabiladi

Le troisième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord a ouvert ses portes, samedi au Palais des Congrès à Montréal, une occasion d'échanges entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.

Des institutions et des entreprises marocaines, ainsi que des multinationales couvrant une multitude de domaines d'activités ont commencé déjà leurs contacts et entretiens avec des compétences marocaines immigrées. Il s'agit notamment du ministère de l'Economie et des finances et d'autre entreprise privés.

Plus de 3000 compétences marocaines sont attendues à cette troisième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.

Parallèlement à l'événement, la première rencontre de la jeunesse marocaine vise, d'autre part, à "établir un lien d'échange entre la jeune génération de Marocains en Amérique du Nord et les décideurs au sein des organismes marocains", selon les initiateurs.

L'éducation, les enjeux économiques et la sphère politique sont, entre autres, les principaux thèmes inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre, qui verra la participation de représentants d'institutions nationales et canadiennes, d'homme politiques, ainsi que de représentants du monde universitaire et associatif.

30/10/10

Source : MAP

Le vernissage d'une exposition de photographies sur le Maroc a eu lieu, vendredi soir, à la célèbre Galerie du cinéma du Parc, à Montréal, sur le thème "Complètement Maroque !", en présence de plusieurs personnalités des mondes des arts, de la culture, des médias et de la politique.

Cette exposition comprend une sélection d'œuvres qui ont pris naissance lors des séjours au Maroc, a déclaré à la MAP l'artiste montréalaise Martine Michaud, rappelant que les paysages extraordinaires du Maroc et la vie quotidienne des gens et leur générosité ont été la source d'une grande inspiration pour elle.

Pour l'artiste, ses œuvres traduisent la diversité du Maroc, l'intensité de ses lumières, la richesse de ses couleurs et l'atmosphère accueillante de ses paysages où simplicité rime avec beauté et sérénité.

"Il s'agit de photos qui présentent un regard original sur le pays", a ajouté Mme Michaud qui vouait un grand amour au Maroc pour sa sérénité, sa quiétude et sa nature haute en couleur.

Vrai régal pour l'oeil, cette exposition, dont la cérémonie de vernissage s'est déroulée en présence notamment de MM. Abdallah Ouhi, vice-consul du Maroc à Montréal, et Abdelghani Ragala, directeur du bureau de l'ONMT à Montréal, offre une symphonie de couleurs et fera voyager le visiteur à travers une variété de thèmes aussi captivants et audacieux les uns que les autres.

Organisée en collaboration avec l'Office National Marocain Du Tourisme, en marge du Festival du Monde Arabe, l'exposition, se décline en divers espaces conceptuels : terre des couleurs, terre d'ombre et de lumière, jours translucides, terres des femmes, terre de l'arganier et les Uns et les autres.

Regroupant des photos et des tableaux de deux artistes montréalaises Martine Michaud et Raja Hammoud, l'exposition, qui se tient jusqu'au 30 novembre prochain, emmène le visiteur dans un voyage inédit à travers le paysage féerique marocain et des sites merveilleux que les deux artistes ont patiemment saisis, à travers l'objectif de leurs appareils photos.

30/10/10

Source : MAP

Le rideau a été levé, vendredi soir, au prestigieux TriBeCa Cinemas, sur le premier Festival du Film Marocain, en présence d'une brochette d'acteurs et de cinéastes marocains.

La soirée d'ouverture de cet événement culturel, considéré le premier de son genre aux Etats-Unis, a été l'occasion pour mettre en exergue toute la richesse du cinéma marocain mais aussi la complexité de la culture et du patrimoine historique du Royaume, et ce, à travers la projection du court métrage "Moussem" d'Izza Gennini et du long-métrage "Coeurs Brûlés" d'Ahmed El Maanouni.

Intervenant à l'ouverture de ce festival, le Consul Général du Royaume du Maroc, M. Mohamed Karmoune a estimé que cet événement permettra de renforcer les liens solides entre le Royaume et les Etats-Unis.

"J'ai plein espoir que cet événement sera une opportunité pour les cinéphiles new yorkais d'avoir un avant goût du cinéma marocain contemporain et de voir à travers lui, un Maroc différent de celui décrit dans le film Casablanca. Et partant, je souhaite que ce festival renforcera les liens solides reliant le Maroc et les Etats Unis", a-t-il indiqué.

Pour sa part, le Maire de New York, Michael Bloomberg, a indiqué dans un message lu en son nom par le maire adjoint de New York, Stephen Goldsmith, que "c'est avec un grand plaisir que nous accueillons ce festival, organisé par la Fondation Haut Atlas (High Atlas Foundation - HAF) (...). Je ne peux imaginer meilleur endroit pour organiser un tel festival".

M.Bloomberg, a par la même occasion exprimé "sa grande fierté de voir la ville de New York abriter un tel festival, qui fait la part belle à des oeuvres d'un groupe distingué de cinématographes ayant fait la renommée du cinéma marocain".

Abondant dans ce sens, le président de la HAF, M. Yossef Ben-Meir, a relevé que cet événement culturel illustre une volonté de faire connaître le cinéma marocain à travers une sélection d'Âœuvres éclectiques traitant de thèmes chers à la société marocaine, mais aussi de "célébrer beauté du Royaume".

"Ce festival a également une dimension humanitaire", a-t-il encore dit, précisant que les recettes de ce festival seront destinées à la concrétisation des programmes de la HAF au Maroc, notamment ceux relatifs à la création de coopératives, la plantation d'arbres fruitiers, l'accès à l'eau potable ou encore au développement durable à la faveur des populations rurales.

S'agissant des projets futurs de cette fondation, créée en 2000 par un groupe de membres de l'US Peace Corps, M.Ben-Meir, a relevé que la HAF projette de mettre en place une nouvelle coopérative dans la commune de Toubkal pour "accroître de 50 pc" les revenus des populations bénéficiaires, et de planter 200.000 arbres en vue de promouvoir la capital vert des communes ciblées.

La HAF, a-t-il poursuivi, a aussi pour ambition de relier 29 villages aux réseaux d'eau potable et de réduire de moitié la mortalité infantile dans les communes bénéficiaires, notant que la totalité des projets de la HAF pour l'année 2011 nécessiteront une enveloppe d'un million de dollars.

La deuxième journée du festival, sera marquée par la projection de films marocains primés dont "Casanegra" de Nour-Eddine Lakhmari, "Juanita de Tanger" de Farida Benlyazid, "La grande villa" de Latif Lahlou, "A la recherche du mari de ma femme" d'Abderrahmane Tazi et "Ashlaa" (en pièces) de Hakim Belabbès.

"J'aime le hip hop au Maroc" de Josh Asen et Jennifer Needleman, "Marock" de Laila Marrakchi, "Tenja" du réalisateur Hassan Legzouli, ou encore "Où vas-tu Moshé" de Hassan Ben Jelloun, figurent également au programme de la deuxième journée du festival, qui ambitionne de faire connaître un nouveau cinéma marocain de plus en plus sophistiqué, auprès des cinéphiles et des critiques étrangers.

Plusieurs oeuvres de cinéastes marocains en herbe au talent et au professionnalisme confirmés seront également projetés dans le cadre des films programmés, précise-t-on.

30/10/2010

Source : MAP

La question des frontières dans une perspective comparative entre l'Afrique, l'Europe et l'Amérique latine, sera au centre d'un colloque international qui se tiendra, les 11 et 12 novembre prochain à Rabat, avec la participation d'éminents chercheurs argentins, brésiliens, mexicains, espagnols, marocains et français.

Organisée en partenariat entre l'Institut des études hispano-lusophones (IEHL), l'Université nationale argentine de Rosario et le Laboratoire de triple frontière (PIP), relevant du Conseil national de la recherche scientifique et technique en Argentine (CONICET), cette rencontre se fixe comme objectif de renforcer l'échange, la diffusion et la circulation des connaissances en matière notamment des questions identitaires entre institutions et centres de recherches spécialisés.

Le choix de la thématique du colloque, "Repenser les frontières et cultures: continuités et différences. Afrique-Europe- Amérique latine", a été déterminé par l' "importances de la problématique des migrations et les constructions identitaires dans le monde, et au Maroc en particulier en tant qu'espace de migration et d'immigration", indique, vendredi, un communiqué de l'IHL.

Le colloque proposera également d'étudier, entre autres, les différents discours sur l'homogénéité et la diversité au sein des espaces nationaux et transnationaux, et d'analyser les frontières propres aux perceptions culturelles mutuelles, aux espaces de significations et aux références identitaires nationales, régionales et internationales, précise-t-on de même source.

Plusieurs axes thématiques seront débattus par les participants, notamment "la diversité et hybridité dans la culture marocain", "la question de la triple frontière en Amérique latine", "l'Islam et la conscience des minorités en Europe" et "la mobilités des sujets sur les frontières".

29/10/2010

Source : MAP

Quelque 175 gardes-frontières de l'UE seront à pied d'oeuvre en Grèce à partir de mardi prochain pour aider ce pays à lutter contre un afflux de migrants clandestins venus de Turquie, a annoncé vendredi soir la Commission européenne.

"Je suis heureuse d'annoncer que Frontex --l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures-- a signé avec les autorités grecques un plan opérationnel qui permettra le déploiement des équipes d'intervention rapides aux frontières (Rabit, acronyme anglais de Rapid Border Intervention Team) à partir du 2 novembre", a déclaré dans un communiqué la commissaire européenne à la Sécurité, Cecilia Malmström.

Cette première mission de ce type sur le continent devrait durer "jusqu'à deux mois", a-t-elle ajouté.

La mission européenne sera composée de 175 gardes-frontières expérimentés issus de 24 Etats membres de l'UE et de pays associés au sein de l'espace Schengen.

Ces douaniers européens, qui avait été réclamés dimanche dernier par la Grèce, se déploieront dans les régions d'Orestiada et d'Alexandroupolis, ainsi qu'au poste frontière de Kipi, selon la commission, qui espère de la sorte "dissuader significativement" les trafiquants d'êtres humains.

Athènes avait officiellement demandé dimanche à l'UE de déployer des patrouilles de surveillance à la frontière gréco-turque.

Les membres des "Rabit" seront armés mais ne pourront faire usage de leurs armes qu'en cas d'auto-défense. Ils travailleront sous la responsabilité de l'Etat grec et ne pourront agir qu'en présence d'un représentant des autorités grecques et dans le respect des droits internationaux des migrants, selon la Commission.

Selon Frontex, plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées aux frontières de l'UE au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce, principalement en provenance de Turquie. La grande majorité sont des réfugiés économiques exploités par des réseaux de trafiquants d'êtres humains.

Des accords avec la Libye et des contrôles plus stricts en mer ont en effet incité de nombreux clandestins qui cherchaient à gagner l'UE via l'Italie ou Malte à se reporter sur la Grèce.

Source : Le Monde/AFP

Pour 2011, on reconduit les objectifs d’admission de nouveaux immigrants établis pour 2010, soit 55 000 personnes, c’est-à-dire le nombre le plus élevé de personnes que le Québec ait reçu, et ce, sans avoir consulté la population et mis à jour la planification triennale du Québec.

Après avoir pris connaissance des objectifs dévoilés à l’Assemblée nationale pour l’accueil et la sélection des nouveaux immigrants pour 2011, le député de Deux-Montagnes et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, Benoit Charette, reproche au gouvernement de naviguer à vue.

« Pour 2011, on reconduit les objectifs d’admission de nouveaux immigrants établis pour 2010, soit 55 000 personnes, c’est-à-dire le nombre le plus élevé de personnes que le Québec ait reçu, et ce, sans avoir consulté la population et mis à jour la planification triennale du Québec. C’était le premier mandat de la ministre Kathleen Weil et clairement, elle a échoué », a déclaré M. Charette.

En effet, les plans annuels d’immigration sont normalement élaborés après la tenue, tous les trois ans, d’une vaste consultation publique. La dernière consultation générale s’est déroulée à l’automne 2007. Or, discrètement le 5 octobre dernier, la ministre Weil a finalement admis être incapable de respecter la loi et reporte à l’an prochain la consultation », a dénoncé le député de Deux-Montagnes.

Le gouvernement libéral fait fi du rapport accablant du Vérificateur général

« Ce qui est profondément gênant, c’est de voir l’incapacité du gouvernement actuel de planifier correctement les besoins de nouveaux immigrants et d’ajuster la capacité d’accueil et d’intégration pour faire face à ce formidable défi de les intégrer à la société québécoise. Visiblement, le gouvernement libéral ferme les yeux sur les conclusions accablantes du rapport du Vérificateur général, publié en mai dernier, qui conclut que le MICC n’a pas l’assurance que le Québec a la capacité de supporter les hausses des volumes tout en optimisant les retombées de l’immigration », a poursuivi M. Charette.

Rappelons que le Vérificateur général du Québec soulignait également que seulement 9 % des candidats sélectionnés présentent un profil dans les domaines de formation privilégiés pour répondre aux besoins du marché du travail du Québec. Il notait aussi que 65 % des travailleurs qualifiés sélectionnés entre 2006 et 2008 n’ont obtenu aucun point dans la grille de sélection au titre du critère domaine de formation. De plus, il relevait que le gouvernement ne s’est pas donné les outils nécessaires pour bien intégrer les immigrants sélectionnés; il suffit de constater le taux de chômage des immigrants du Québec, nettement supérieur à celui de la population native du Québec et à celui des immigrants de l’Ontario », a souligné le porte-parole.

« L’attitude désinvolte du gouvernement actuel compromet en conséquence nos chances de bien intégrer les 55 000 immigrants que nous admettrons cette année, en refusant notamment de tenir compte des conclusions du Vérificateur général du Québec et de la volonté des citoyens du Québec. Le statu quo n’est pas possible », a conclu Benoit Charette.

Source : AmériQébec

L'intégration sociale passe, en tout état de cause par l'insertion économique, a affirmé, samedi à Montréal, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, soulignant que les compétences marocaines à l'étranger sont parties prenantes à la mise en œuvre des ambitions du Royaume et à son souhait de réussir son ancrage à son environnement régional et international.

" C'est un processus synallagmatique qui devra permettre aux Marocaines et Marocains du Canada de mieux vivre leur expérience migratoire et au Canada de s'adjoindre les compétences de ces jeunes qui font la fierté du Maroc ", a indiqué la diplomate marocaine, lors du 3ème Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord.

Tout en soulignant que les jeunes marocaines et marocains du Canada sont " une véritable chaine humaine entre les deux pays en agissant en acteurs précieux et incontournable dans le cadre de la coopération Nord-Sud ", Mme Chekrouni s'est dite certaine que " le Canada et le Maroc gagneraient à investir collectivement dans ce pont humain entre deux pays en vue de donner aux relations maroco-canadiennes une profondeur humaine qui consolide les relations politique et économique excellente qui les unissent ".

Rappelant le lancement, il y a quelques années, de l'initiative tendant à recenser toutes les compétences marocaines à l'étranger, la diplomate a expliqué que " le but étant de créer un réservoir de ressources humaines hautement qualifiées en mesure de s'investir par son savoir et son savoir-faire dans les projets de développement au Maroc ".

" Mieux faire connaître les spécificités de la culture marocaine dans le respect des valeurs partagées entre nos deux pays est la raison qui a inspiré la mise sur pied d'un centre culturel marocain à Montréal, symbole de la sollicitude royale envers les Marocains du Canada et geste d'amitié envers le Canada ", a d'autre part indiqué Mme Chekrouni, lors de la première rencontre de la jeunesse marocaine.

L'éducation, les enjeux économiques et la sphère politique ont été, entre autres, les principaux thèmes débattus lors de cette rencontre, qui a vu la participation notamment de MM. Lahcen Daoudi, député du PJD, Noureddine Ayouch, PDG de Shem's Publicité ainsi que de représentants du monde économique, universitaire et associatif.

" Leur participations à ce forum est un message fort de l'importance que le Maroc accorde à l'implication politique des jeunes et à leur mobilisation constante autour de ses chantiers de développement économique ", a ajouté Mme Chekrouni.

Dans une allocution de circonstance, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a rappelé que le Royaume " s'est toujours intéressé à ses jeunes et à juste raison car sa population majoritairement jeune représente pour notre pays à la fois un atout exceptionnel mais aussi un véritable défi ".

"Atout, a-t-elle expliqué, parce que les jeunes sont un potentiel considérable de talents, d'énergie et défi parce que le Maroc se doit de prendre en charge ce potentiel exceptionnel de ressources humaines".

Elle a toutefois souligné que dans la société d'accueil, le sous-emploi et le non emploi, souvent pour cause de surqualification, de non reconnaissance de diplômes et de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger, entravent sérieusement les chances d'une bonne intégration dans le pays d'adoption que l'on espérait véritablement accueillant.

"Le Maroc connaît un développement de grande envergure et notre jeunesse marocaine expatriée en Amérique du Nord, généralement hautement diplômée, est certainement motivée et aussi très fière de mettre ses compétences et ses qualifications au service du développement et de la modernisation de son pays" , a ajouté Mme Otmani.

Sur la question de l'implication de la jeunesse marocaine dans la sphère politique et le développement économique, les participants ont tour à tour appelé la diaspora marocaine établie à l'étranger à contribuer effectivement à la construction d'un Maroc moderne, démocratique et solidaire.

Il en incombe donc non seulement aux autorités de rendre cela possible, estime-t-on, mais aussi aux jeunes marocains qui ont bénéficié d'une éducation et d'une formation de haut niveau de participer à cette initiative d'intégration sociale et de développement économique.

A l'issue de cette rencontre, un trophée de l'Excellence a été remis à Mme Nouzha Chekrouni pour le rôle d'avant-garde qu'elle a joué et qu'elle continue de jouer en matière de regroupement et de capitalisation des compétences marocaines à l'étranger.

Cette troisième édition du forum a connu la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.

Elle représente aussi une occasion d'échanges entre les entreprises marocaines, qui devaient communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, avide de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.

31/10/10

Source : MAP

La chancelière allemande Angela Merkel a souhaité samedi que la fonction publique emploie un plus grand nombre d'Allemands d'origine étrangère, alors que le pays se divise depuis plusieurs semaines dans un débat sur l'intégration des étrangers. Dans un cyber-dialogue avec des citoyens, Angela Merkel a été notamment interrogée par un policier berlinois de 31 ans, d'origine turque, sur le sujet de l'immigration. "Aujourd'hui, les personnes issues de l'immigration sont sous-représentées dans le secteur public, et cela doit changer", répond la chancelière, tout en reconnaissant la difficulté de cette tâche.

Source : Le Nouvel Observateur

La coordination Alsacienne de l'Immigration Maghrébine organise la deuxième édition du Moussem de l'Immigration Maghrébine en Alsace le 13 et 14 novembre 2010 à l'espace culturel Django Reinhardt…Suite

Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a dénoncé jeudi les discours populistes en vogue dans certains pays européens qui stigmatisent les musulmans et favorisent la montée de l'intolérance.

Selon M. Hammaberg, "les sondages montrent que les musulmans et la culture musulmane ont une mauvaise image, et inspirent la crainte et la méfiance". Le résultat d'une enquête de la fondation allemande Friedrich-Ebert, selon lequel 58% des sondés sont favorables à la limitation des "pratiques religieuses des musulmans" montre "un rejet de la liberté de religion pour un groupe particulier, en l'occurrence les musulmans", estime-t-il.

Le commissaire dénonce aussi les "discriminations sur le marché du travail et dans le système éducatif", les "contrôles d'identité" et les "fouilles approfondies" dont sont victimes les musulmans.

Face à la récente poussée électorale de l'extrême droite, il fustige "l'inertie ou la confusion" des partis démocratiques qui "en acceptant certains arrangements (...) donnent une apparence de légitimité à des préjugés simplistes et à une xénophobie ouverte".

M. Hammarberg reproche surtout à ces partis démocratiques de ne pas avoir réussi à "dénoncer méthodiquement l'amalgame entre les assassins et l'immense majorité des musulmans" après les attentats de New York, Madrid, Londres, Amsterdam, Moscou ainsi que la prise d'otages de Beslan.

Visant notamment l'Allemagne, le commissaire affirme que "dans certains pays, des acteurs politiques reprochent aujourd'hui aux divers groupes de musulmans de ne pas +s'assimiler+".

Or, dit-il, "l'intégration n'est pas un processus à sens unique, mais une démarche fondée sur la réciprocité et la compréhension mutuelle".

Enfin, M. Hammarberg s'en prend directement à la France, qui vient de valider l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics, et à la Suisse, qui a interdit la construction de minarets attenant aux mosquées.

"Au lieu de réfléchir sérieusement à ces problèmes, nous nous sommes demandé comment réprimer les femmes qui portent le niqab et empêcher la construction de minarets, dit-il. Ce n'est certainement pas ainsi que nous donnerons du sens à nos valeurs européennes".

Source : La Croix/AFP

Depuis 2005, l'Association médicale d’Aide au Développement entre l’Auvergne et le Maroc (AMDAM) propose aux démunis d’Errachidia et sa région un soutien médical en déplaçant, chaque année, une forte délégation de professionnel de la santé, tous bénévoles. Elle a assuré plus de 9000 consultations et 267 interventions chirurgicales en 2010.

Cette association citoyenne n'est pas entièrement tournée vers le sud : elle mène aussi des actions caritatives à Auvergne au profit de structures locales. Elle organise depuis 2003 le Tournoi du Coeur, un événement sportif mobilisant de grandes équipes de basket professionnel en France pour des causes humanitaires.

Retour avec Khalid DJERIRI co-fondateur et vice président de l'AMDAM sur la 8ème édition du Tournoi du Cœur en faveur des enfants déficients visuels en Auvergne…Suite

Karim Ziad et Hamid El Kasri vont animer une soirée dans le café de la Danse, à Paris, le vendredi 12 novembre 2010. Ce spectacle est organisé dans le cadre de la 11e édition du festival Villes des musiques du monde qui se tient en Seine-Saint-Denis et à Paris du 14 octobre au 14 novembre 2010.

Un événement culturel incontournable, le festival Villes des musiques du monde croise les cultures et nationalités de plusieurs origines. Entre créations artistiques, spectacles de danses, concerts et expositions, la diversité de ce festival le rend unique au niveau mondial. Et c’est d’ailleurs dans ce cadre que la musique gnaoua fût programmée.

Karim Ziad et Hamid El Kasri seront les ambassadeurs de la musique gnaoua à ce festival. Doté d’une voix puissante, Hamid El Kasri a souvent exprimé le désir de chanter sur les arrangements de Karim Ziad. Quant à ce dernier, ayant milles et une casquette ; compositeur, batteur, chef d’orchestre du groupe Ifrikya, membre de la direction musicale des Folles Nuits Berbères…, il ne cesse d’impressionner ses fans.

L’étroite collaboration entre ces deux musiciens a donné naissance au projet  « Yobadi » - qui signifie les « amis » en Bambara. Ces deux grands artistes entraîneront les spectateurs dans un voyage à la découverte d’un mélange rythmique, inspiré de la musique gnawa traditionnelle.

Source : Yabiladi

Le film Pegase du réalisateur marocain Mohammed Mouftakir sera en compétition officielle au festival du Cinéma Méditerranéen qui lèvera son rideau du 5 au 13 novembre à Bruxelles.

Cet événement biennal, organisé par la Commission culturelle de la communauté française de Belgique, sera marqué par une large programmation culturelle, artistique et musicale marocaine.

Outre la fiction "Pégase" de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival, dédiée à la production cinématographique actuelle en Méditerranée, a prévu de projeter le long métrage "Ahmed Gassiaux" réalisé en 2009 par le jeune belgomarocain Ismaël Saïdi qui s'est inspiré de l'époque coloniale pour poser le problème de l'identité.

"Les oubliés de l'histoire", film que Hassan Benjelloun a réalisé en partie à Bruxelles sera aussi projeté dans le cadre d'une "soirée découverte marocaine" initiée en partenariat avec le festival du film arabe de la capitale belge.

Les oubliés de l'histoire sont une interpellation douce amère sur les conséquences néfastes de l'immigration clandestine et l'exploitation des clandestins ainsi que sur les questions de l'exil et de l'accueil.

La série documentaire prévoit de même la projection "Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en occident ". Il s'agit d'une production Maroc/Suisse, réalisée par Mohammed Soudani qui propose de suivre "le voyage à trois voix et trois visages au sein d'un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile".

La découverte "Med Maroc" se clôturera par une "veillée" gnaoua/jazz animée par le groupe "Trance Mission" et dirigée par le Maalem gnaoui Hassan El Gadiri et, à laquelle participe le saxophoniste belge Grégoire Tirtiaux.

Par ailleurs, la 11 ème édition du festival du cinéma méditerranéen propose quelque soixante dix projections représentant une vingtaine de pays méditerranéens.

29/10/10

Source : MAP

Une nouvelle ligne maritime reliant les villes de Valence (Est de l'Espagne) et Tanger sera inaugurée le 22 novembre prochain, a-t-on appris jeudi auprès de la compagnie maritime devant assurer cette liaison.

Cette liaison maritime pour transport de voyageurs et fret sera assurée à raison d'un voyage hebdomadaire au départ de chacune des deux destinations, précise le groupe italien de transport maritime "Grimaldi", dans un communiqué de son antenne en Espagne.

Elle sera assurée par le ferry "Palacios Ikarus" doté d'une capacité de 1.500 passagers, 110 véhicules et 2.130 mètres linaires pour le chargement.

Les sorties depuis Valence se feront tous les lundis, alors qu'elles seront effectuées chaque mardi depuis la ville du détroit, précise-t-on de même source.

A travers l'ouverture de cette nouvelle desserte maritime, le groupe "Grimaldi" ambitionne de renforcer sa présence en Afrique du nord au niveau aussi bien du transport des passagers que des marchandises.

Il s'agit également d'une nouvelle ligne maritime au service de la communauté marocaine résidant en Espagne, notamment dans la communauté autonome de Valence et sa région.

28/10/10

Source : MAP

Le parquet a requis jeudi deux mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité contre le chef de l'extrême droite française Jean-Marie Le Pen, jugé pour avoir, dans des affiches de campagne, incité à la haine envers la population musulmane

Le procureur a également demandé au tribunal correctionnel de Paris de condamner le président du Front national (FN) à une amende de 20.000 euros.

L'affiche litigieuse avait été diffusée en février 2010, lors de la campagne des élections régionales, par le mouvement de jeunesse du FN, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, puis sur plusieurs sites internet.

Titrée "Non à l'islamisme", elle représentait une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient sept minarets en forme de missiles.

Le FN avait été condamné à retirer ses affiches.

A l'audience, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, absent à son procès, Me Wallerand de Saint-Just s'est saisi des récentes menaces du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, contre la France. "Nous sommes aujourd'hui menacés par l'islamisme (...) Est-ce que vous allez dire, dans votre jugement, qu'on ne peut plus montrer d'opposition à l'islamisme? Faites très attention..." a mis en garde l'avocat, en s'adressant au tribunal.

Durant sa longue plaidoirie, le défenseur du FN n'a cessé de rappeler que l'affiche litigieuse disait "Non à l'islamisme" et pas à l'islam.
"C'est un procès d'intention à M. Le Pen!", s'est-il indigné, en se faisant le chantre de la religion musulmane: "Vouloir nous faire dire dans votre jugement que l'islamisme c'est la même chose que l'islam, c'est un scandale!"

Jean-Marie Le Pen, 82 ans, a en grande partie bâti sa carrière politique sur un discours populiste et anti-immigrés qui lui avait permis, en 2002, d'atteindre le second tour de l'élection présidentielle.

"C'est trop facile de dire qu'on ne vise pas les musulmans parce qu'on y a inscrit +islamisme+", a répliqué l'un des avocats de l'association SOS Racisme, Me Antonin Lévy. Sur cette affiche, "est-ce qu'on voit le terrorisme, est-ce qu'on voit Al-Qaïda, est-ce qu'on voit Ben Laden? Non!"

Le jugement a été mis en délibéré le 2 décembre.

Source : L’essentiel/AFP

La Chambre des conseillers a adopté, au cours d'une séance plénière tenue, jeudi, sous la présidence de M. Abdallah Kallel, président de la Chambre, un projet de loi complétant la loi numéro 75 de l'année 1985, en date du 20 juillet 1985, relatif au régime applicable aux coopérants techniques.

Ce projet de loi vise à permettre aux entreprises privées d'explorer les opportunités d'emploi à l'étranger, d'œuvrer à les satisfaire et de mener toutes les activités s'y rapportant.

Il tend également à permettre au secteur privé de soutenir les efforts des structures publiques visant à satisfaire les quotas annuels accordés à la Tunisie en matière d'emploi à l'étranger, dans le cadre de la coopération bilatérale, notamment, avec la France et l'Italie.

En vertu de cette loi, les entreprises concernées par l'emploi à l'étranger doivent obtenir une autorisation préalable afin de préserver les droits des candidats à l'émigration et d'éviter, ainsi, toute forme de dépassement.

Dans sa réponse aux interventions des députés, M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, a souligné qu'étant en évolution continue dans le monde, le marché de l'emploi nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes de prospection des opportunités d'emploi que ce soit dans les pays traditionnels ou nouveaux, à l'instar du Canada et de l'Australie, où le secteur de l'emploi est principalement géré par les privés.

Il a indiqué que la création d'entreprises d'emploi à l'étranger a pour objectif de soutenir l'effort national visant à répondre aux demandes additionnelles du marché de l'emploi.

Le ministre a ajouté que la politique adoptée en Tunisie dans le domaine de l'emploi s'articule autour de l'accélération du rythme de croissance, la consolidation du rendement de l'économie et la promotion du système de l'éducation et de la formation en vue d'une meilleure adéquation avec les besoins du marché.

Il a affirmé que l'octroi des autorisations aux entreprises privées reste tributaire de la garantie des moyens logistiques, humains et des services gratuits aux candidats qui recevront les informations nécessaires sur l'employeur, le salaire et la couverture sociale.

28/10/ 2010

Source : Agence Tunisienne

Les représentants de quelque 130 pays sont attendus au 4ème Forum Mondial sur la migration et le développement (FMMD) qui se déroule du 8 au 11 novembre prochain dans la ville de Puerto Vallarta (Ouest du Mexique), a annoncé, jeudi, un diplomate mexicain

Lors d'un briefing pour la presse étrangère accréditée à Mexico, Manuel Gomez Robledo, sous-secrétaire pour les affaires multilatérales au ministère mexicain des Affaires Etrangères, a indiqué que ce Forum se décline en deux blocs: une réunion des organisations de la société civile (8-9 novembre) et une autre regroupant les représentants gouvernementaux (10-11 novembre).

Ce Forum se veut un espace de dialogue et de concertation entre les pays participants pour comprendre les réalités et les perspectives du phénomène migratoire dans le monde et établir un agenda de coopération dans ce domaine.

Le responsable mexicain a souligné que ce Forum constitue un processus consultatif informel et non contraignant, ouvert à tous les Etats membres des Nations Unies pour examiner les opportunités et les défis liés à la migration internationale et ses connexions avec le développement.

L'objectif de ce processus est d'échanger les expériences des différents pays et de promouvoir la coopération et les partenariats dans le domaine migratoire.

La réunion de Puerto Vallarta est la quatrième du genre après celles de Bruxelles (2007), Manille (2008) et Athènes (2009), qui avaient permis de mesurer l'impact de la migration sur le développement économique et social des pays d'origine et d'accueil des migrants et de promouvoir l'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement.

Cette quatrième réunion du Forum est organisée sous le thème des ''partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.

L'une des questions principales dérivées du thème retenu pour cette édition consiste à se pencher sur les violations des droits de l'Homme dont sont victimes les migrants dans les pays de transit et de destination.

Robledo a indiqué que les résultats des différentes éditions de ce Forum seront soumis à une évaluation exhaustive en 2013 pour une éventuelle intégration aux instances de l'ONU.

Source : Casafree

Il expose du 2 novembre au 30 décembre, à la Villa des Arts de Casablanca et du 9 novembre au 30 décembre, à la Villa des Arts de Rabat. Rencontre avec un artiste peintre, thérapeute et créateur du Pictodrame…Suite

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