samedi 23 novembre 2024 02:02

L'organisation mondiale de la santé (OMS) a décerné le prix 2010 pour la recherche sur le syndrome de Down à Mme Sabah Zemmama Tyal, Présidente de l'association marocaine "Anaïs" en reconnaissance de ses actions en matière d'intégration des enfants trisomiques…Suite

A Strasbourg, pas moins de quatorze actes racistes ont été commis depuis le 1er janvier. De quoi inspirer au maire de la ville un coup de gueule visant directement l'extrême-droite. Lors d'une conférence de presse, le socialiste Roland Ries, qui a vu sa propre maison barbouillée de tags anti-minarets en début d'année, a lancé un appel à «un front républicain de refus de l'inacceptable», face à «une série d'événements qui se caractérisent par la haine et l'intolérance».

«Ceux qui en sont coupables cherchent à nous diviser. (...) Nous disons : ça suffit! Nous appelons à refuser l'inacceptable, qui n'est jamais une fatalité», a plaidé l'élu socialiste, qui lance ce mardi une pétition en ligne intitulée «Appel à tous les Républicains de Strasbourg et de son agglomération».

L'initiative a reçu le soutien de deux figures locales, elles-mêmes victimes d'actes racistes au cours de l'année. Le Pr Israël Nisand, d'une part. Ce professeur de gynécologie-obstétrique au CHU de Strasbourg a découvert dimanche des tags antisémites sur sa maison. «Profondément athée mais fier de (ses) origines», il a également lié l'agression dont il a été victime à un «coup de gueule» poussé la semaine dernière en faveur de la confidentialité et de la gratuité de la pilule contraceptive pour les jeunes filles mineures.

Autodafé du Coran

Egalement victime de délinquance raciste, le directeur du cinéma d'art et essai l'Odyssée à Strasbourg, le Franco-Turc Faruk Günaltay, a vu pour sa part ses deux voitures incendiées par des inconnus dans la cour de son domicile. « Les flammes touchaient presque les fenêtres et on a été sauvé par nos voisins. Cela montre qu'un geste tout simple de solidarité entre voisins peut empêcher un crime», a-t-il témoigné.

Le jour même de la conférence était révélé le dernier acte haineux en date commis dans l'agglomération. Un homme se faisant appeler Caliméro a mis en ligne la vidéo d'un autodafé de Coran. L'homme, qui apparaît à visage découvert dans le film et dévoile son identité, habite Bishheim. Selon le délégué général de la grande mosquée de Strasbourg, qui a parlé avec lui après avoir découvert la vidéo, l'homme a affirmé avoir agi au nom de sa «liberté d'action». «Il m'a dit : ‘On est en France et on peut brûler un livre de Winnie l'ourson, comme le Coran'», a raconté Abdelaziz Choukri.

Source : Le Figaro

Le député néerlandais d'extrême droite, Geert Wilders, a comparu, lundi, devant la justice pour discrimination envers les musulmans et les étrangers non-occidentaux, en particulier les Marocains…Suite

L'exposition « Résonances» organisée en marge du Art Fair Marrakech par le CCME, se tient du 7 octobre au 7 décembre au Musée de Marrakech. Elle réunit quinze artistes marocains du monde…Suite

Ils viennent des quatre coins du monde mais ont tous en commun, leur marocanité et leur vocation artistique, et, dans peu de temps, un lieu d'exposition. Ils, ce sont les artistes contemporains marocains du monde, et l'exposition aura lieu du 7 octobre au 7 décembre 2010 à Marrakech, organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

L’exposition dénommée « Résonances, artistes marocains du monde » est organisée dans le cadre de Marrakech Art Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc. Elle rassemblera quinze artistes contemporains marocains de six pays de résidence : Aziza Alaoui (Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri et Lalla Essaydi (Etats-Unis) ; Charif Benhelima (Belgique) ; Ilias Selfati (Espagne) ; Chourouk Hriech, Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mohamed El Baz, Mounir Fatmi, Bouchra Khalili, Najia Mehadji, Abderrahim Yamou et Malik Najmi (France).

Tous ont recours à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leur culture d’origine à celle de leur pays d’accueil.

L’exposition qui se tiendra au musée de Marrakech, place Ben Youssef, sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d'une projection d’un documentaire portant sur les artistes exposants.

Source : Yabiladi

Ce jeune Marocain, nouveau talent du rire, se disant « Made in bled », a tout juste 28 ans, mais creuse son sillon en s'affirmant de jour en jour sur les scènes parisiennes. Pour lui « squelhouette » est un mix de « squelette » et de « silhouette », et faire du sport c’est seulement au moment de courir derrière le métro… mais qui est-ce donc? Nabil Doukali bien sûr.

- Yabiladi : Parlez-nous de votre parcours.

- Je suis né au Maroc, à El Jadida, où j'ai fait le principal de mes études. Une fois la maîtrise en Informatique électronique et automatisme de la FST de Settat en poche, j’ai intégré l'École Polytechnique de  Savoie à Annecy. Je suis devenu ingénieur en nouvelles technologies. C'est à ce moment-là que je me suis rendu à Paris, pour mon premier poste dans lequel je suis toujours.

- Vous nous dites donc que vous êtes plutôt matheux de formation, comment et quand l'art du rire vous a contaminé ?

- J'ai grandi entouré de plusieurs oncles, qui étaient musiciens et gens de théâtre. Et je suis fasciné par la « l7al9a » à la marocaine, là où le conteur balance ses vannes et improvise à flot… Donc l'ambiance était toujours à la fête et pour nous ce n'était pas « hchouma » de vouloir être artiste, tout en respectant notre culture et sans basculer dans la vulgarité. Déjà vers 6, 7 ans,  je faisais du théâtre. Mais à mes 12 ans, c’était le déclic en jouant avec la star marocaine Mohammed Benbrahim, devant 400 personnes. J'ai enfin réalisé que mon truc à moi, c'est de faire rire les gens, intelligemment bien sûr.

Je n'ai  jamais laissé tomber cette passion, j'ai longtemps fait parti de Dar Chabab (Maison de la jeunesse). Dans ce lieu j'ai appris les techniques d'écriture qui me servent aujourd'hui. Car c'est moi qui écris mes textes. Je me suis ensuite testé au slam en langue arabe, à la poésie, Tout était bon pour écrire et surtout pour mettre en scène mes textes.

- Quel est votre particularité au  niveau artistique?

-  Vu que je travaille en entreprise à plein temps, je me suis rendu compte que seul le one-man-show/stand-up peut répondre à mes besoins artistiques, en adoptant un « autogestionnage » de mon temps. Cela commence par l'écriture des textes, je suis toujours en train d'écrire ; tout est bon à prendre. Parfois je me réveille en pleine nuit pour écrire de petites phrases sur un coin de papier, ou bien ce sont des personnes de la vie quotidienne qui m'inspirent. Le tout est que je veux faire passer ma culture aux spectateurs, tout en restant moi-même… et en me servant de la culture vaste de mon cher pays. Je m'occupe ensuite de la mise en scène, du jeu scénique, des accessoires... Je ne laisse rien au hasard et je m'adapte à mon public. Ce qui est bien avec le stand-up c’est qu’on peut improviser et entrer dans des délires de fou avec le public…

- Votre arrivée en France a-t-elle été un tournant?

- La France m'a beaucoup apporté. C'est grâce au festival Tremplins de la création d'Annecy que j'ai commencé à me faire connaître ici, j'y ai joué mon premier spectacle en français (« A l'époque! »). Après c'est toute une histoire ! Quand je suis arrivé à Paris, en me baladant, je me suis retrouvé en face de l'école de One-Man-Show de Paris. Je me suis dit « c'est pas possible!! Nabil, ça existe, ça !?!?! » Alors, j’ai passé le casting et j’ai intégré la session professionnelle, j’y suis resté deux ans.

Mon deuxième spectacle était alors beaucoup plus structuré, c'était « Mamy Hadda débarque ! » Ce spectacle rend hommage à nos grand-mères, ce sont des personnes qui nous sont très chères, avec leur sens de la répartie, leur humour et leurs histoires autour d'un verre de thé…

- Et le Maroc dans tout ça?

- Je suis physiquement là mais mentalement au Maroc grâce à la free gratuite vers le bled. Avoues, toi aussi tu l'utilises! Tous les yabiladiens doivent l'utiliser! La famille et mes racines sont là-bas donc le pays m'est très cher et si des propositions sont faites je serais prêt à rentrer. Mais j’y joue souvent dans les soirées privées et je rode mes spectacles là-bas. Quand une vanne ne passe pas, c’est direct « wa 7amda a sahbiii, Insipide! Changes mon pote! » (rire). Pour le moment je joue plus en France. Je vis grâce à mon travail d'ingénieur, mais si j'arrive un jour à vivre de mes spectacles, je le ferai sans hésiter car c'est vraiment ce que j'aime. Faire rire tout le monde, sans distinction d'âge, de nationalité, de sexe ou de religion…

- Parlez-nous de vos projets en cours.

- J'ai deux projets en préparation, je suis en phase d’écriture de parodies de chansons arabes et je travaille sur un mini vidéo-clip et une mini série comique de 4 à 5 minutes, soit pour la télé soit pour le web. Et à partir du 6 octobre, je débute mon tout nouveau spectacle « Mes heures de gueuloire!», en dates exceptionnelles avant janvier 2011. J’invite toutes et tous les Yabiladiens… Vous êtes les bienvenus…

04.10.2010

Source : Yabiladi

Deux productions cinématographiques marocaines prendront part au Cycle du cinéma maghrébin, qui aura lieu du 5 au 26 octobre à Almeria (sud de l'Espagne) à l'initiative de la Casa Arabe (la Maison arabe).

Le Maroc sera représenté à cet événement par les deux long-métrages "Wechma" de Hamid Bennani et "Alyam Alyam" de Ahmed El Maanouni, apprend-on, lundi, auprès des organisateurs.

"Wechma" (1970) raconte l'histoire du jeune Messaoud, opprimé à la fois par son milieu familial et par une société sclérosée, qui s'engage sur la voie de la délinquance qui le mènera vers une fin tragique.

De son côté, le film "Alyam Alyam" (1978) relate la vie quotidienne d'une famille paysanne de la région de Casablanca. Le père est mort, la mère, Hlima, redoute de voir partir son fils aîné qui veut quitter le pays pour la France et gagner de l'argent.

Outre le Maroc, des films de la Tunisie et de l'Algérie seront également au menu de ce cycle, dont l'objectif est de faire connaître la trajectoire du cinéma maghrébin depuis les années 70 du dernier siècle et présenter au public espagnol la vraie image du 7ème art maghrébin qui ne cesse de se développer.

 Source : MAP

Le nombre de travailleurs étrangers au Royaume-Uni a continué à augmenter durant la récession alors même que le nombre des emplois accordés aux travailleurs nés en Grande-Bretagne diminuait fortement, révèle lundi une analyse du quotidien des milieux d'affaires Financial Times.

Le nombre des travailleurs nés au Royaume-Uni a régressé de 654.000 entre 2008 et 2010 alors que le nombre de travailleurs immigrés a augmenté de 139.000 au titre de la même période.

D'après le Financial Times, ces chiffres reflètent l'impact différent que la récession a eu sur les secteurs de l'économie britannique. Un tel impact n'a pas été aussi fort sur le secteur des services où les travailleurs immigrés sont présents avec force.
Le Financial Times rappelle qu'une récente étude sur l'impact de l'immigration sur l'emploi, les salaires et les services publics a mis en lumière le coût économique potentiel du plan du Premier ministre conservateur David Cameron d'imposer un cap sur le nombre de migrants pour le ramener aux niveaux des années 90.

Une telle mesure, si elle est introduite en 2011, coûterait au Royaume-Uni quelque 33 milliards de livres Sterling en pertes au cours des cinq prochaines années, d'après des chiffres de l'Office de responsabilité budgétaire.

Le seuil que le gouvernement de coalition souhaite imposer a déjà suscité la colère des entreprises, tandis que Vince Cable, secrétaire d'Etat chargé du commerce, avait mis en garde que cette mesure pourrait menacer la reprise économique.

Le journal estime que la perte de la production affectera le PIB qui serait d'environ 0,8% inférieur à la fin de la législature.

Le gouvernement de coalition a commandé un rapport indépendant sur l'impact économique du cap sur l'immigration.

Source : Casafree

Le théâtre marocain sera l'invité d'honneur à la 15ème édition du Festival International Madrid Sur prévu du 8 au 31 octobre dans sept villes de la région Sud de la capitale espagnole.

Le lever de rideau de ce festival, organisé par la Fondation Institut International du Théâtre Méditerranéen, sera marqué par une représentation de Lalla Rahoum El Bakkali et son groupe composé par vingt voix de femmes originaires de Chaouen. Une troupe qui travaille sur le patrimoine musical soufi de la région.

La présence marocaine sera animée par des troupes de Casablanca et Rabat.

Quatre semaines durant, les festivaliers auront à voir pas moins de 59 pièces de théâtre ainsi que des spectacles de musique, des expositions et autres ateliers.

Le festival de Madrid a toujours accueilli les troupes théâtrales marocaines et aussi les formations musicales. Parmi les artistes qui s'y sont produit, figurent, entre autres, Touria Jebrane, Taïb Seddiki ou encore Faouzi Bensaidi.

Source : MAP

Le ministre chargé de la communauté marocaine résident à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a présidé une cérémonie de signature d'une convention de partenariat avec l'Association Médicale d'Aide au Développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM), basée en France.

Signée du côté de l'AMDAM par le Dr Abdelaziz Ammar, cette convention vise à promouvoir la participation et l'implication des associations des Marocains du monde dans le processus du développement solidaire et participatif des régions en situation de précarité au Maroc.

Aux termes de cette convention, l'AMDAM s'attellera à la mise en place d'un programme de formation et de qualification en faveur du personnel de soins dans les établissements de santé de la région Meknès/Tafilalet, afin d'améliorer leurs capacités professionnelles.

Le rôle de l'AMDAM ne se limitera pas à la réalisation de programmes de consultations médicales et opérations chirurgicales, mais s'étendra également à la mise en œuvre d'un plan de formation des capacités des cadres associatifs locaux.

De son côté, le ministère se chargera du soutien et de l'accompagnement des actions menées par l'AMDAM au Maroc et de la mobilisation des partenaires institutionnels, afin de mettre en œuvre les projets retenus conjointement.

S'engageant à faciliter les initiatives ou autres manifestations en rapport avec le développement local au Maroc, le ministère prend aussi la charge de favoriser les forums et débats autour de la mobilisation des associations des Marocains du monde en direction de leur mère-patrie.

Intervenant à cette occasion, M. Ameur, qui a loué la sincérité et la crédibilité des initiatives de l'AMDAM, a souligné que l'esprit de cette convention est le modèle même du co-développement, puisqu'elle est basée sur une approche originale consistant à ériger les associations issues de l'immigration en un acteur de développement.

De son côté, le Dr. Ammar a fait savoir que son association compte, outre des Marocains, des adhérents d'origine française qui sont convaincus des causes défendues, soit au Maroc ou en France, louant les valeurs du volontariat des médecins venus de France à leur frais pour participer gratuitement à cette campagne humanitaire.

Du 2 au 10 octobre courant, l'AMDAM organise, pour la cinquième année consécutive, une action humanitaire d'envergure en faveur des populations démunies du Sud-Est marocain dans la province de Midelt et d'Errachidia.

Une centaine de professionnels de la santé, tous bénévoles, sont actuellement à pied d'œuvre, pour consulter environ 8.000 patients et effectuer 300 interventions chirurgicales majeures.

Source : MAP

La Libye a renouvelé sa demande de 5 milliards d'euros par an à l'Union européenne pour "stopper définitivement" l'immigration clandestine à partir de ses côtes, à l'occasion d'une visite d'une délégation européenne à Tripoli, a rapporté mardi l'agence libyenne Jana.

"La Libye demande à l'UE cinq milliards d'euros par an pour stopper définitivement l'immigration clandestine vers l'Europe", a indiqué le ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa, cité par Jana.

M. Koussa s'exprimait au cours d'une réunion avec la commissaire européenne chargée des questions d'immigration, Cecilia Malmström, et celui chargé des accords de coopération entre l'UE et ses voisins, Stefan Füle.

Il a renouvelé une demande déjà formulée par le numéro un libyen Mouammar Kadhafi fin août, lors d'une visite en Italie.

Le gouvernement italien, sans approuver cette somme, insiste pour que l'UE aide davantage financièrement la Libye dans ce domaine. Elle souhaite que la question soit discutée pendant un sommet euro-africain prévu en novembre, qui aura lieu en Libye.

Les relations entre l'UE et la Libye, pays par lequel transitent de nombreux ressortissants de l'Afrique sub-saharienne candidats à l'émigration vers l'Europe, sont difficiles sur ce dossier.

Tripoli demande depuis longtemps des financements et des équipements pour surveiller ses frontières maritimes et terrestres.

La Commission européenne avait jugé exagérée la demande libyenne, estimant que beaucoup pouvait déjà être réalisé "avec des sommes nettement inférieures".

La délégation européenne devait se rendre mardi à Kufra, un no man's land situé à 2.000 kilomètres au sud-est de Tripoli, aux confins des frontières égyptiennes, tchadiennes, soudanaises et nigériennes.

Les autorités libyennes ont organisé ce voyage afin que la délégation européenne "se rende compte de l'étendue des frontières terrestres du pays et de la difficulté de les contrôler", a indiqué à l'AFP un responsable européen sous couvert de l'anonymat.

Source : Le Monde/AFP

«Une école primaire accueille plus de deux cents élèves. Plus de 70% sont de confession musulmane. C’est le temps de l’Avent. Le chef d’établissement installe une crèche dans le hall. Un parent musulman exige que la crèche soit retirée car "un musulman ne peut entendre que Jésus est Fils de Dieu". Question : "Pour accueillir et respecter l’autre dans sa culture, faut-il pour autant faire disparaître tout signe chrétien ?"» Le cas de figure est exposé dans le dossier «Musulmans en école catholique» que la direction de l’enseignement catholique diffuse en cette rentrée auprès de ses équipes éducatives. Un travail inédit qui illustre les nouveaux problèmes auxquels les écoles catholiques sont désormais confrontées. Elles accueillent de plus en plus d’élèves musulmans, devenus majoritaires dans certains établissements de Villeurbanne (Rhône), de Marseille ou de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Dans les banlieues difficiles, les parents se tournent en effet vers le privé sous contrat, relativement abordable, en espérant que leurs enfants seront mieux encadrés et échapperont aux mauvaises influences. Ils pensent aussi qu’à la différence du public, qui bannit les «signes religieux ostentatoires», leurs enfants pourront mieux y pratiquer leur religion.

fêtes. Du coup, l’école catholique se retrouve déstabilisée. Comment accueillir tous ces élèves musulmans sans risquer d’y perdre son âme ? Où trouver l’équilibre entre l’ouverture aux non-catholiques - la loi interdit aux écoles sous contrat de refuser des élèves sous prétexte de leur religion - et la volonté de garder un «caractère propre», autrement dit d’afficher haut et fort les couleurs catholiques ? Pendant deux ans, un groupe de travail, constitué de chefs d’établissement et d’experts, a planché. Objectifs : améliorer les connaissances de l’islam des équipes enseignantes afin de mieux argumenter leurs positions, et surtout leur suggérer les bonnes réponses.

Résultat : seize fiches d’informations très didactiques - sur le vocabulaire islamique, les fêtes, le voile, les conceptions musulmanes de la maladie, de la mort et de la résurrection, etc. - et des dossiers analysant quatorze cas concrets qui se sont posés dans des établissements, face auxquels les directions n’ont pas su réagir ou ont mal réagi. Les responsables de l’enseignement catholique y apparaissent tiraillés entre un souci de pragmatisme et un raidissement identitaire.

Piscine. Dans l’affaire de la crèche dont un père musulman réclame le retrait, la réponse est «niet». Mais encore faut-il savoir le dire sans braquer le parent de l’élève. La «fiche C5» rappelle que les musulmans ont une vision très différente de Jésus-Christ - pour eux, «il n’a pu être crucifié» - et renvoie à la sourate 4 qui en parle. Mais s’il faut comprendre l’agacement du père, il n’est pas question pour autant de céder : «Il est important que des signes chrétiens rendent visible l’identité de l’établissement catholique.»

Même fin de non-recevoir pour les familles demandant une dispense de piscine pour leurs enfants durant le ramadan, de peur qu’ils boivent de l’eau. «Toutes les écoles juridiques musulmanes s’accordent à regarder l’intention : l’acte est-il volontaire ou accidentel ?Dans le cas présent, avaler de l’eau ne casse pas le jeûne», tranche la «fiche B2». En plus, le code de l’éducation rend obligatoire l’assiduité scolaire. Enfin, toujours selon la fiche, il faut rappeler au père rétif «le projet» catholique de l’établissement dont il a eu connaissance lors de l’inscription.

Internats. Logiquement, les écoles catholiques connaissent les mêmes problèmes que l’enseignement public. Mais au nom du respect de la foi - les musulmans croient aussi «en un Dieu unique», rappelle le dossier -, les réponses peuvent être très différentes. Ainsi, une directrice de lycée voyait les élèves musulmans prier dans la cour. Un jour de pluie, prise de pitié, elle leur a proposé une salle. Depuis, elle ne peut plus en disposer et les élèves y font venir des croyants de l’extérieur.

«Actuellement, face aux influences radicales, mieux vaut répondre négativement pour éviter une source de conflit», recommande prudemment la «fiche B4». Une exception, toutefois, pour les internats. Mais la salle attribuée doit s’appeler «salle polyvalente» et servir aussi à «des fêtes, des groupes de discussion, des repas partage»… Des directeurs ont aussi fait un mauvais choix, selon cette étude, en instaurant des repas halal dans leurs internats. Comme quoi diriger une école catholique peut être parfois un chemin de croix.

4 octobre 2010

Source : Libération.fr

Une délégation de la Commission européenne doit arriver lundi à Tripoli pour une visite de trois jours consacrée à la coopération dans la lutte contre l'immigration clandestine, dont la Libye est devenue l'un des principaux points de passage en Afrique…Suite

Monsef Derraji est un militant associatif : secrétaire général de l'association des jeunes professionnels marocains de 2006 à 2008 et président fondateur du congrès maghrébin au Québec depuis 2009…Suite

« Nous sommes désormais, nous Marocains, insérés dans le temps des mobilités internationales»

Quel rôle joue le CCME dans la promotion des artistes marocains à l'étranger?

Il s'agit pour nous de les faire connaître au sein de l'immigration et, d'autre part, de faire découvrir au Maroc même les créateurs marocains qui vivent à l'étranger. En près d'un quart de siècle, la communauté marocaine expatriée a connu une expansion démographique remarquable, s'est féminisée, rajeunie et s'est projetée au niveau mondial, comme le prouve encore une fois la diversité des pays de résidence des artistes invités à l'exposition «Résonances». Nous sommes désormais, nous

Marocains, insérés dans le temps des mobilités internationales, avec tous leurs effets en termes de confrontation artistique et d'enrichissement par le dialogue avec les autres.

Comment est née la collaboration du CCME au projet de l'exposition «Résonances» ?

De manière assez naturelle pourrait-on dire car la rencontre entre le projet porté par le commissaire Brahim Alaoui et notre stratégie était évidente.

C'est en fait la rencontre entre un Marocain du monde, spécialiste reconnu dans son domaine et une volonté du Conseil d'être en permanence ouvert sur les grandes potentialités que recèle l'émigration dans tous les domaines.

Que pensez-vous de cette première édition de Marrakech Art Fair?

Cette initiative est à mes yeux une nouvelle impulsion dans cette grande dynamique culturelle et ce foisonnement de la scène culturelle marocaine qui se manifeste au niveau des arts plastiques, des musiques urbaines, des festivals, etc. C'est non seulement une contribution à la promotion de l'art mais aussi un apport au développement du pays.

Source : La revue Diptyk n07

« Mon père a perdu toutes ses dents, je peux enfin le mordre. » C'est sur cette phrase que s'ouvre le site de l'un des artistes marocains les plus cotés du moment. Les œuvres de ce Tangérois drôle et provoc' sont exposées en ce moment à Moscou, Bâle, Amsterdam et Paris…Suite

Un haut responsable de la communauté musulmane d'Allemagne a salué lundi la main tendue par le chef de l'Etat Christian Wulff, qui s'est présenté la veille comme le président de tous les Allemands, musulmans compris.

"Le discours de Wulff était le signe que les musulmans ne sont pas des citoyens de seconde classe", a affirmé le président du Conseil central des musulmans d'Allemagne (ZMD), Aiman Mazyek, dans le quotidien Bild.

"Wulff a dit clairement: des projets de vie différents et la diversité sont souhaités", a-t-il ajouté.

A l'occasion des célébrations du 20e anniversaire de la Réunification dimanche, le président de la république a assuré que l'islam faisait aussi "à présent" partie de l'Allemagne.

"Nous sommes un peuple. Cet appel à l'unité doit être aujourd'hui une invitation à tous ceux qui vivent chez nous", avait assuré le conservateur Christian Wulff lors des cérémonies à Brême (nord), rappelant le slogan "Nous sommes le peuple" des Allemands de l'Est lors des manifestations ayant précédé la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989.

La chute du Mur avait conduit moins d'un an plus tard à la Réunification, officialisée le 3 octobre 1990 et dont l'Allemagne a célébré dimanche le 20e anniversaire.

L'Allemagne a connu ces dernières semaines une violente polémique sur l'intégration des quelque 4 millions de musulmans installés sur son sol après la publication d'un pamphlet stigmatisant les étrangers en particulier ceux de confession musulmane.

"Beaucoup (de musulmans) ont l'impression: une nouvelle fois on parle de nous au lieu de parler avec nous", a également indiqué M. Mazyek dans le Frankfurter Rundschau. "Nous disons aux musulmans: ne vous retirez pas dans une émigration intérieure mais engagez vous".

Le Conseil central des musulmans d'Allemagne est l'une des nombreuses organisations représentatives d'une communauté aussi diverse que morcelée.

Source : La Croix/AFP

Le musée de Marrakech abrite à partir du 7 octobre l'exposition Résonances: artistes marocains du monde.  Cet événement avec au total 15 artistes entre dans le circuit du …Suite

Le procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, chef de file du Parti pour la liberté (PVV), poursuivi pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans, s'est ouvert lundi matin à Amsterdam. "Je suis poursuivi en justice, mais avec moi, c'est la liberté d'expression de beaucoup de Néerlandais qui est poursuivie en justice", a déclaré le député. "J'ai donné mon opinion dans le cadre du débat public et je peux vous assurer que je continuerai à le faire, a dit M. Wilders. La démocratie a besoin d'un débat ouvert et libre, surtout sur des sujets sensibles." M. Wilders, 47 ans, a été autorisé par les juges à s'exprimer pendant deux minutes, comme l'avait demandé son avocat qui avait annoncé qu'ensuite son client ne prendrait plus la parole durant le procès, prévu sur sept journées d'audience. "J'ai dit tout ce que je voulais dire et n'en retirerai aucun mot", a annoncé M. Wilders en achevant sa déclaration : "Sur conseil de mon avocat, je fais appel à mon droit au silence."

Une dizaine des 24 députés que compte le parti anti-islam de M. Wilders ont pris place aux premiers rangs de la tribune du public. Geert Wilders est arrivé au tribunal en voiture, évitant les médias. Le chef de file et fondateur du PVV, arrivé troisième lors des élections législatives anticipées du 9 juin, est poursuivi pour avoir notamment qualifié l'islam de "fasciste" et réclamé l'interdiction du Coran, qu'il avait comparé au livre Mein Kampf d'Adolf Hitler.

Geert Wilders doit répondre d'incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans et les étrangers non occidentaux, en particulier les Marocains, ainsi que d'injures envers les musulmans. Le député, sous protection policière vingt-quatre heures sur vingt-quatre, encourt un an de prison ou 7 600 euros d'amende pour des propos tenus entre octobre 2006 et mars 2008 dans des journaux néerlandais, sur des forums Internet et dans son film de 17 minutes Fitna, diffusé sur Internet en 2008. L'examen du dossier est prévu lundi, mercredi et vendredi. L'accusation présentera ses réquisitions le 12 octobre et la défense plaidera le 19. Le jugement devrait être rendu le 4 novembre, selon le tribunal.

Après deux heures d'audience, l'avocat de M. Wilders, Bram Moszkowicz, a demandé la récusation des juges, mettant en doute l'impartialité du tribunal et reprochant au président Moors ses commentaires à propos du droit au silence réclamé par le prévenu. M. Moors avait lancé à Geert Wilders : "Le tribunal a lu le dossier, le tribunal lit aussi les journaux et regarde la télévision (...) vous semblez être bon pour émettre une opinion mais ensuite vous évitez la discussion." "Il semble un peu que vous faites cela aujourd'hui encore", avait estimé le président. "Je pense que vous avez éveillé un soupçon de partialité", a dit l'avocat, s'adressant au président. L'audience a été alors suspendue.

Aucun témoin ne devrait être entendu durant le procès. Trois experts cités par l'accusation ont déposé par écrit et trois témoins cités par M. Wilders, des "experts de l'islam", selon son avocat, dont l'identité n'a pas été communiquée, ont été entendus par un magistrat à huis clos. Le parquet néerlandais avait décidé, le 30 juin 2008, que les déclarations du député, qui réclame l'arrêt de l'immigration, ne justifiaient pas de poursuites car elles s'inscrivaient "dans le cadre du débat public". Mais la cour d'appel d'Amsterdam avait ordonné le 21 janvier 2009 au ministère public de poursuivre Geert Wilders. La cour avait estimé que "la façon dont le débat public est mené sur des thèmes controversés comme l'immigration et l'intégration ne tombe pas sous le coup de la loi en principe, mais cela est différent lorsque des limites fondamentales sont dépassées".

M. Wilders, dont le parti compte désormais 24 députés sur 150, s'est engagé à soutenir un futur gouvernement minoritaire composé des libéraux, arrivés en tête aux élections, et des chrétiens-démocrates. Libéraux et chrétiens-démocrates ont besoin des députés du parti de M. Wilders, qui a participé à l'élaboration du programme de la future coalition, pour avoir une majorité parlementaire.

Source : Le Monde

L'Assemblée a voté jeudi soir, dans le cadre du projet sur l'immigration, en faveur d'une carte bleue européenne, équivalent de la "green card" américaine, pour les travailleurs étrangers hautement qualifiés.

Un permis de séjour temporaire européen pourra ainsi être accordé aux travailleurs "hautement qualifiés", bac+3 ou cinq ans d'expérience professionnelle, qui justifient d'un contrat ou d'une promesse d'embauche pour au moins un an. S'ils peuvent justifier d'un contrat, il faudra que le salaire mensuel soit d'au moins 3.991 euros.

Cette disposition est la transposition dans le droit français de la directive européenne du 25 mai 2009.

Danièle Hoffman-Rispal (PS) a remarqué que la directive européenne prévoyait des critères moins contraignants en ce qui concerne le salaire minimum en cas de pénurie de main d'œuvre.

Si 55% des immigrés titulaires d'un diplôme universitaire quittant leur pays, souhaitent se rendre aux Etats-Unis, ils ne sont que 5% à choisir un pays européen.

La gauche a demandé, en vain, au gouvernement une évaluation de la carte "compétences et talents" censée attirer vers la France une "immigration choisie".

Elle a aussi exprimé son "malaise" de voir ainsi le "tri" fait entre "les bons et les moins bons" immigrés, a dit le socialiste Serge Blisko.

Patrick Braouezec (GDR) a dénoncé le pillage des cerveaux.

"On est dans une concurrence mondiale, a dit le rapporteur UMP Thierry Mariani, n'ayons pas honte de dire que nous voulons les meilleurs!".

Source : AFP

L'examen du projet de loi sur l'immigration, qui suscite un réel malaise chez les députés de l'opposition mais aussi au sein même de la majorité, entre dans sa deuxième semaine.

Ce texte controversé, baptisé "immigration, intégration et nationalité", a fait son entrée à l'Assemblée nationale mardi dernier et le gouvernement espérait que tout serait bouclé le vendredi.

La session extraordinaire de septembre s'est achevée jeudi à minuit avec 75 articles, sur 90, et les 370 amendements, sur 570, encore à examiner.

La lenteur des débats s'explique par la résistance attendue de l'opposition, qui a défendu pied à pied tous ses amendements, mais également par de réelles réticences au sein de la majorité.

Il faudra donc attendre mardi et l'ouverture de la session ordinaire 2010-2011 du Parlement pour reprendre la copie présentée par le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

La procédure dite du "temps législatif programmé", qui a pour but d'éviter les manoeuvres d'obstruction en affectant à chaque groupe une "enveloppe de temps de parole", devrait permettre de boucler mercredi l'examen du projet de loi.

Les députés devront ensuite se prononcer le 12 octobre par un vote solennel sur l'ensemble du texte que le Sénat examinera à son tour fin octobre ou début novembre.

Le texte, qui reprend plusieurs mesures annoncées le 30 juillet dernier par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Grenoble liant immigration et délinquance, prévoit notamment d'élargir les motifs de déchéance de la nationalité.

LA MAJORITÉ SE DÉCHIRE

Ce projet de loi est loin de faire l'unanimité au sein de la majorité. Eric Besson et le rapporteur du texte, Thierry Mariani (UMP), pourtant auteur d'amendements durcissant le texte, ont dû intervenir pour calmer l'ardeur de certains de leurs amis politiques.

Les coups les plus durs contre le texte ont été portés par quelques orateurs de la majorité et notamment par l'UMP Etienne Pinte qui, rappelant être né belge avant d'obtenir la nationalité française, a accusé le gouvernement de "draguer l'électorat du Front national".

"La démobilisation des députés de droite manifeste le doute et le malaise dans la majorité", estime Sandrine Mazetier, porte-parole du groupe socialiste dans ce dossier, soulignant au passage qu'à plusieurs reprises, la droite était minoritaire dans l'hémicycle.

C'est l'examen de l'article étendant les motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique qui a provoqué les débats les plus tendus.

L'article a été adopté à une courte majorité de 75 voix pour et 57 contre, plusieurs élus de la majorité mêlant leurs voix à celles de la gauche, comme l'UMP Pierre Méhaignerie, le président de la commission des Affaires sociales.

Il a fallu que le groupe UMP, quelques minutes avant le scrutin, batte le rappel de ses troupes pour éviter un mauvais sort à cette mesure que plusieurs élus de l'opposition et de la majorité jugent inconstitutionnelle et inapplicable.

Imperturbable, le ministre de l'Immigration, qui a quitté en 2007 les rangs du PS pour rejoindre l'UMP, défend son projet de loi.

"Rien de ce que nous votons ne pose problème, ni au regard des conventions internationales, ni à celui de la jurisprudence du Conseil constitutionnel", a-t-il affirmé, jugeant "absurde, grotesque et déplacée" l'accusation de vouloir séduire l'électorat du FN.

Source : Reuters

Le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, a annulé le discours d'un imam, directeur du Congrès islamique canadien (CIC), en raison des positions extrémistes de son organisation, a annoncé son porte-parole samedi.

Zijad Delic devait prononcer un discours lundi au quartier général de la Défense nationale dans le cadre du mois du patrimoine islamique.

Dès qu'il a appris que M. Delic avait été invité, le ministre a fait retirer son discours du programme en raison des positions extrémistes du CIC.

Jay Paxton, directeur des communications du ministre, a expliqué, dans un courriel à l'AFP, la décision de M. MacKay. Le "CIC a déclaré que tous les Israéliens de plus de 18 ans étaient des cibles légitimes pour des attentats suicides", a-t-il indiqué.

Ces commentaires "divisent simplement les Canadiens, font la promotion de la haine et n'ont pas de place dans les célébrations de lundi", a ajouté le porte-parole.

En février 2009, le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, avait déjà condamné des propos antisémites du CIC et de son président d'alors Mohamed Elmasry.

Pour Zijad Delic, interrogé sur la chaîne publique CBC news, son organisation ne devrait pas être jugée sur les remarques de son prédécesseur.

"Nous avons dénoncé toutes les violences à l'encontre d'un être humain n'importe où dans le monde", a expliqué M. Delic, précisant qu'il ne se sentait pas coupable en raison de remarques faites par quelqu'un de son organisation.

"Ce qui m'effraie le plus", a-t-il ajouté, c'est que la décision d'annuler le discours "est une indication très claire et un message aux musulmans canadiens. Peu importe ce que vous faites, peu importe votre degré d'engagement (...), peu importe votre contribution, vous êtes juste une sorte de citoyen de seconde zone".

Dans un courriel à l'AFP, le Congrès musulman canadien (MCC), une autre organisation musulmane, a salué la décision du ministre de la Défense. "Ces dernières années, nous avons vu que le mois du patrimoine islamique s'est métamorphosé en machine de propagande pour les islamistes du Canada qui veulent introduire la Charia et se cacher derrière l'excuse de l'enseignement de l'histoire pour infiltrer les plus hauts niveaux du gouvernement à Ottawa", a indiqué Salma Siddiqui, vice-présidente du MCC.

"L'enseignement de l'histoire de l'islam devrait être le fait d'universitaires et d'historiens et non de religieux et de propagandistes", a-t-elle poursuivi.

La réunion de lundi portera sur l'évolution de l'islam au sein des Forces canadiennes et sur la contribution de la communauté musulmane à la vie de la société.

Source : Romandie/AFP

Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent estimé à 29,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin août dernier, contre 32,8 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.

Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 69,4 MMDH en progression de 3,9%, alors que les dépenses se sont élevées à 39,9 MMDH en hausse de 17,4%, précise l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.

Les recettes voyages se sont élevées à fin août dernier à quelque 37,7 MMDH, contre 36,1 MMDH une année auparavant, en progression de 4,4%. Pour leur part, les dépenses voyages ont augmenté de 17,2% à environ 6,25 MMDH.

La balance voyages dégage ainsi un excédent de 31,4 MMDH contre 30,8 MMDH à fin août 2009.

Les recettes générées par les services de transport, de communication et par les centres d'appel, à fin août 2010, se sont établies respectivement à 12,4 MMDH (+5,7%), 3,6 MMDH (+8,8%) et 2,6 MMDH (+19,8%).

Par ailleurs, les recettes MRE se sont élevées à 36,2 MMDH à fin août 2010, contre 33,5 MMDH une année auparavant, en progression de 7,9%, souligne la même source.

Source : La Vie éco/MAP

Le gouvernement du Québec est disposé à explorer avec le Maroc des pistes de coopération portant sur l'intégration des membres de la Communauté marocaine au marché québécois de l'emploi, a indiqué, jeudi à Montréal, le directeur de l'intégration professionnelle au ministère de l'Immigration et des Communautés Culturelles du Québec (MICC), M. Marc Lafrance.

Lors d'une conférence-débat sur le thème de l'intégration de la Communauté marocaine au marché canadien de l'emploi et la reconnaissance des titres et acquis étrangers, M. Lafrance a mis en exergue les différentes actions entreprises par son Département pour mieux évaluer les titres et acquis étrangers et faciliter l'accès à l'emploi par le biais de la formation et de l'information.

Afin d'atteindre ces objectifs, le MICC a mis en place plusieurs mesures dont notamment des évaluations comparatives des études effectuées hors du Québec, un service d'information sur les professions et métiers réglementés et des programmes de formation d'appoint, a-t-il précisé.

Pour sa part, le président du Comité de l'ONU sur les travailleurs migrants, M. Abdelhamid El Jamri, a mis l'accent sur la nécessité de prendre en considération le droit des immigrants à l'éducation et à l'accès à l'emploi dans l'élaboration des politiques migratoires.

Il a souligné dans ce sens que le Maroc à travers des mécanismes aussi bien internationaux (ratification de la convention internationale pour la protection des travailleurs immigrés et leurs familles) que nationaux (mise en place du Conseil supérieur de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et de l'Agence de promotion de l'emploi et des compétences) est bien engagé dans cette voie.

De son côté, l'ambassadeur du Royaume du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a rappelé que le Maroc conscient de son capital humain, a lancé l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) afin de combler les déficits sociaux en améliorant l'accès à l'éducation, à la santé au logement et à l'emploi.

Et d'ajouter que cet investissement dans le développement humain a pour corollaire la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme et de la femme qui sont des choix irréversibles pour le Maroc.

Mme Chekrouni a, par ailleurs, souligné que la Communauté marocaine résidant au Canada qui constitue un vecteur de rapprochement entre le Maroc et le Canada est un facteur de développement et de rayonnement de son pays adoptif, se heurte à des difficultés liées à l'intégration professionnelle.

Initiée par l'Ambassade du Maroc au Canada, cette rencontre a permis d'ériger un débat constructif et responsable au sujet de l'intégration des immigrants à la vie active sous toutes ses dimensions internationale, provinciale, municipale et communautaire.

Source : MAP

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Une ambiance électrique prévalait vendredi à l'Assemblée nationale française où les députés planchent depuis mardi sur le projet de loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité qui ne fait pas l'unanimité tant auprès de l'opposition que dans les rangs de la majorité.

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Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué jeudi que l'opération "Marhaba 2010", qui s'est déroulée du 5 juin au 15 septembre, a enregistré l'entrée sur le territoire national de plus de 2 millions de Marocains résidant à l'étranger (MRE), soit une hausse de 3,94 pc.

Lors d'un point de presse à l'issue de la réunion à Rabat du Conseil de gouvernement, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que, dans son exposé devant le Conseil sur le bilan du programme national d'accompagnement des MRE, M. Ameur a ajouté qu'il a été procédé à l'enregistrement de 364.243 véhicules lors de cette période.

Le ministre a rappelé que l'opération transit a débuté le 5 juin au lieu du 10 du même mois comme ce fut auparavant en raison de sa coïncidence avec le mois sacré de Ramadan et le début des activités du port Tanger-Med.

Il a relevé que l'opération "Marhaba", qui bénéficie d'une sollicitude royale très particulière, s'est déroulée, de manière générale, dans de bonnes conditions.

M. Ameur a, en outre, donné un aperçu sur les axes de l'opération d'accompagnement des MRE, mettant l'accent sur les multiples mesures prises par l'ensemble des ministères et établissements concernés qui ont procédé au traitement des requêtes et doléances des MRE, à l'accompagnement de leurs demandes au niveau local et à l'adoption d'une approche de proximité en ce qui concerne les questions qui les intéressent.

Par ailleurs, le ministre a présenté le bilan du programme social qui a été mis en oeuvre pour atténuer les répercussions de la crise économique mondiale sur la situation sociale des MRE en situation de précarité.

Source : MAP

L'Alliance des Marocains résidant en Italie (AMRI) a attiré l'attention du Parlement européen et de plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'homme sur la nécessité d'une intervention urgente pour la libération de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé par les milices du "Polisario".

Dans une lettre adressée à ces instances, dont copie est parvenue vendredi à la MAP, l'AMRI appelle à une mobilisation internationale en vue de préserver la vie de M. Ould Sidi Mouloud et de lui permettre de recouvrer la liberté pour exprimer librement ses opinions.

L'alliance a souligné, à cet égard, qu'à travers sa description de la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf, M. Ould Sidi Mouloud n'a fait que «satisfaire les espérances et attentes interminables de ceux, nombreux dans les camps, qui rêvent de liberté et d'une vie digne et stable, à l'abri des privations, des frustrations et de la +polisarisation+ quotidienne des camps».

Tout en réaffirmant sa grande préoccupation pour la séquestration arbitraire de cet ancien responsable du "polisario", qui a eu le courage d'exprimer librement ses opinions, l'AMRI a rappelé le soutien et l'adhésion inconditionnels exprimés par M. Ould Sidi Mouloud à la proposition marocaine d'autonomie et sa dénonciation, comme l'avaient fait d'anciens dirigeants du "polisario" ayant regagné la mère-patrie, des thèses des séparatistes dont la faillite est établie.

L'Alliance a, par ailleurs, appelé les organisations destinataires de la lettre à plus de vigilance concernant notamment l'instrumentalisation dont sont victimes les jeunes sahraouis, contraints à contracter des mariages forcés dès l'âge de 13 ans, dans le vil objectif d'accroitre - à travers la croissance démographique que cela est de nature à générer- le nombre des camps, de tirer ainsi profit des subventions et d'espérer des jumelages et pactes d'amitié avec des administrations communales et des ONG étrangères.

Elle a attiré également leur attention sur la nécessité de diligenter des enquêtes sur la destination réelle de ces subventions et aides et sur leurs véritables bénéficiaires qui les détournent souvent à leur profit.

Les organisations des droits de l'homme doivent aussi soutenir les efforts déployés par le Maroc pour l'instauration d'une paix durable dans la région et faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour se départir de leurs positions radicales, a souligné l'AMRI.

Outre le Parlement européen, cette lettre a été adressée au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR/ACNUR), à l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et à l'Institut interrégional des Nations-Unies pour la recherche sur la criminalité et la justice (UNICR).

Des copies de la lettre ont également été adressées à Amnesty Internationale, au Centre de politique internationale CeSPI, à Freedom House et à Front Line (Fondation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains).

Source : MAP

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté jeudi par consensus une résolution appelant les pays d'accueil des migrants à respecter davantage les droits de ces personnes, en ratifiant la Convention internationale pour la protection des travailleurs migrants.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté jeudi par consensus une résolution appelant les pays d'accueil des migrants à respecter davantage les droits de ces personnes, en ratifiant la Convention internationale pour la protection des travailleurs migrants.

La résolution ne spécifie toutefois pas les noms des pays qui violeraient actuellement les droits des migrants alors que la Haut commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay avait plus directement dénoncé la politique française envers les Roms en ouverture de la 15ème session du Conseil le 13 octobre.

Les pays d'accueil, "en exerçant leur droit souverain à mettre en place des mesures migratoires, doivent (...) garantir le respect des droits de l'homme des migrants", a expliqué l'ambassadeur mexicain, Juan José Gomez Camacho, en présentant la résolution déposée par son pays au nom de plusieurs pays latino-américains, dont le Brésil, l'Argentine, le Venezuela et la Colombie.

"Il est bien connu que les politiques migratoires restrictives n'empêchent pas l'immigration illégale, mais ont conduit à une plus grande vulnérabilité des migrants en situation irrégulière qui sont de plus en plus menacés par des groupes criminels transnationaux", a-t-il ajouté.

La résolution adoptée jeudi par consensus par les 47 membres du Conseil des droits de l'homme était également soutenue par la Bosnie, la Turquie, le Liban, les Philippines et la Serbie.

Dans le document adopté, les pays se disent "préoccupés par le nombre croissant et important de migrants, qui tentent de traverser les frontières internationales sans papier".

Il demande ainsi à la communauté internationale, notamment aux pays d'accueil, de ratifier la Convention internationale pour la protection des travailleurs migrants.

Entrée en vigueur en 2003, cette Convention des Nations unies vise à protéger les travailleurs migrants de l'exploitation en veillant à ce qu'ils soient traités comme égaux aux ressortissants du pays d'accueil, notamment en matière de rémunérations et de conditions de travail.

Aucun pays occidental (hormis l'Albanie et la Bosnie) n'a signé ce document jusqu'à ce jour, l'Espagne ayant réitéré le 21 septembre devant le Conseil des droits de l'homme que sa propre législation était suffisante pour faire respecter les droits des migrants.

Source : Le Matin.ch/AFP

Le chef de file du parti d'extrême droite PVV Geert Wilders a annoncé jeudi que la burqa allait être interdite aux Pays-Bas, lors de la présentation de l'accord de gouvernement conclu entre libéraux et chrétiens-démocrates et soutenu par son parti.

"Il y aura aussi une interdiction de la burqa", a déclaré M. Wilders, lors d'une conférence de presse à La Haye au cours de laquelle ont été présentées les principales mesures que souhaite prendre la future coalition gouvernementale.

"Un vent nouveau va souffler sur les Pays-Bas", a assuré M. Wilders, aux côtés du chef de file du parti libéral (VVD) Mark Rutte, probable prochain Premier ministre, et de Maxime Verhagen, chef de file des chrétiens-démocrates (CDA).

"Nous voulons que l'islamisation soit stoppée", a souligné M. Wilders, dont le parti était arrivé troisième, lors des élections législatives anticipées du 9 juin.

Le durcissement de la législation sur l'immigration et le séjour des étrangers permettra, selon M. Wilders, de réduire de moitié le nombre d'immigrants en provenance d'Europe non occidentale.

En France, un projet de loi prohibant le port du voile intégral dans l'espace public avait été définitivement adopté le 14 septembre.

Les groupes parlementaires du parti libéral et du PVV avaient accepté à l'unanimité mercredi le texte de l'accord, conclu mardi soir.

Les députés du CDA, parti divisé sur la collaboration avec le parti de M. Wilders, doivent encore se prononcer à l'issue d'un congrès du parti samedi à Arnhem (ouest) avant que la reine ne donne à Mark Rutte le feu vert pour former un gouvernement.

L'accord de gouvernement prévoit notamment une réduction de 18 milliards des dépenses publiques d'ici 2015.

"Des réformes importantes vont être menées aux Pays-Bas", a déclaré Mark Rutte. "Mon ambition est de veiller à ce que les Pays-Bas sortent plus fort de la crise", a-t-il affirmé.

Intitulé "Liberté et responsabilité", le programme prévoit notamment une réduction d'un milliard d'euros du montant de la contribution des Pays-Bas à l'Union européenne, une baisse d'un milliard d'euros du budget de l'aide au développement (4,9 milliard d'euros en 2010) et une diminution de 1,2 milliard d'euros du budget de la santé.

Il prévoit aussi de réduire de 150 à 100 le nombre de députés et de 75 à 50 le nombre de sénateurs.

"C'est un très bel accord", s'est félicité le chef de file du CDA Maxime Verhagen : "je suis convaincu que tous les chrétiens-démocrates s'y retrouveront".

Le texte prévoit également un relèvement de l'âge de la retraite de 65 ans à 66 ans d'ici 2020. Les libéraux voulaient initialement un relèvement de l'âge de la retraite à 67 ans. M. Wilders y était opposé.

Les trois chefs de partis étaient parvenus mardi à un accord, ouvrant la voie à un gouvernement minoritaire formé des libéraux, arrivés en tête lors des élections législatives, et des chrétiens-démocrates, soutenu au parlement par les députés du PVV de M. Wilders.

Le VVD et le CDA ne totalisent que 52 des 150 députés de la chambre basse mais obtiennent une majorité de voix avec le soutien du PVV.

Le PVV de M. Wilders qualifie l'islam de fasciste et a fait campagne pour l'interdiction du Coran et du voile intégral. Il avait enregistré la plus forte progression lors des élections, obtenant 24 sièges de députés contre 9 auparavant.

Source : AFP

L'Assemblée nationale française a voté jeudi, dans le cadre d'un projet de loi sur l'immigration, le principe de zones d'attente temporaires qui pourront être créées en France en cas d'arrivée d'un groupe d'au moins dix étrangers en dehors d'un point de passage frontalier.

Ces zones d'attente pourront être établies en un même lieu ou sur un ensemble de lieux distants d'au plus 10 km.

Elles permettront la création d'un cadre juridique en dehors des points d'arrivée habituels des étrangers --frontières, gares et aéroports-- et de répondre à des arrivées inopinées comme celle des 123 Kurdes syriens débarqués en Corse en janvier.

Les zones d'attente déjà existantes, situées à proximité immédiate d'un point de passage d'une frontière, sont des zones d'extraterritorialité qui permettent de "maintenir" un étranger arrivé clandestinement avant qu'il soit décidé de son sort. Les étrangers y sont plus facilement expulsables.

L'opposition de gauche ainsi que deux députés du parti présidentiel UMP ont demandé, en vain, la suppression de ce dispositif.

L'un des deux députés UMP a fait valoir que "le groupe d'au moins dix étrangers", prévu par le dispositif français, était "loin du nombre exceptionnellement élevé" de clandestins prévu pour que la directive européenne du "retour" au pays d'origine soit appliquée.

Quand aux socialistes, ils ont fait valoir que "rien", dans la directive du "retour", ne prévoyait la création de telles zones. L'article 18 de cette directive, selon l'opposition, prévoit des mesures dérogatoires au droit commun pour des "situations exceptionnelles".

L'opposition a donc proposé que ces zones d'attente soient réservées à la protection temporaire "lorsqu'un nombre exceptionnellement élevé de ressortissants de pays tiers vient d'arriver".

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a répondu que ces zones d'attente n'avaient "rien à voir avec la directive retour" de l'UE. L'affaire des 123 Kurdes arrivés en Corse a bien été "la preuve que notre législation est inadaptée à ce genre de cas", a-t-il dit.

Dans le cadre du même projet de loi, l'Assemblée a voté jeudi la déchéance de nationalité pour les Français naturalisés depuis moins de dix ans et condamnés pour meurtre d'agents dépositaires de l'autorité publique, une mesure réclamée par le président Nicolas Sarkozy et vivement critiquée par l'opposition.

L'examen du projet de loi, entamé mardi, se poursuivra jeudi jusqu'à minuit, fin de la session extraordinaire, pour reprendre mardi 5 octobre, a annoncé la présidence de l'Assemblée.

Le projet devrait durer au total environ 30 heures. Le vote solennel du texte interviendra le 12 octobre.

Source : Romandie/AFP

Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué jeudi que le gouvernement a pris une batterie de mesures pour soutenir les Marocains résidant à l'étranger (MRE) face aux répercussions de la crise économique mondiale.

Ces mesures constituent l'un des points forts du bilan de l'opération transit 2010 des MRE, a déclaré M. Ameur à la MAP peu avant la réunion du Conseil de gouvernement, précisant que plusieurs dispositions juridiques ont été mises en place dans le but d'aider les membres de cette communauté en situation difficile et de précarité.

Un programme social global et intégré, a-t-t-il ajouté, a été également mis en oeuvre à travers la généralisation du système d'assistance juridique et judiciaire, le but étant de contribuer à résoudre certaines difficultés auxquelles font face les MRE en situation difficile.

Il s'agit également, a-t-il ajouté, d'appuyer les efforts soutenus des services diplomatiques et consulaires pour défendre les intérêts des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Le ministre a rappelé, dans ce sens, la création d'un mécanisme d'aide sociale urgente sous-forme de soutien financier au profit de plusieurs missions diplomatiques et centres consulaires dans des pays arabes et africains afin de venir en aide aux personnes en situation difficile.

L'opération transit 2010, a rappelé M. Ameur, s'est déroulée dans de "très bonnes conditions" à la faveur de la mobilisation de plusieurs institutions particulièrement la Fondation Mohammed V pour la solidarité, en focalisant les efforts sur les jeunes MRE, dont plus de 1300 membres ont été accueillis.

M. Ameur a, en outre, indiqué que cette année a connu l'organisation de la 2ème édition des Universités d'été des jeunes marocains du monde qui a profité à 500 jeunes (contre 220 membres en 2009), en plus de colonies de vacance et de voyages culturels pour les enfants et jeunes MRE.

Source : MAP

 

La situation des Marocains résidant en Espagne et d'autres questions relatives à l'immigration ont été au centre d'une réunion, jeudi à Madrid, entre la secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration, Ana Terron, et le président de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), Kamal Rahmouni.

Les deux parties ont évoqué le contexte de la crise économique en Espagne et ses répercussions sur les immigrés Marocains, qui figurent parmi les travailleurs étrangers affectés par la hausse du chômage, ainsi que les possibilités de leur réinsertion sur le marché du travail, indique l'ATIME dans un communiqué transmis à MAP-Madrid.

Le respect des droits et acquis des immigrés Marocains en Espagne, dont certains ont opté pour le retour au Maroc dans l'attente de l'amélioration de la situation économique dans le pays d'accueil, a été parmi les sujets abordés lors de cette réunion, selon la même source.

Cette rencontre a constitué également une opportunité pour mettre l'accent sur la question de la participation à la vie politique des Marocains établis en Espagne, souligne le communiqué, ajoutant que les deux parties ont convenu de "poursuivre le dialogue et le travail" visant l'amélioration de la situation des membres de la communauté marocaine et le renforcement de leur intégration.

Mme Terron et M. Rahmouni ont abordé, par ailleurs, la nouvelle loi sur les étrangers et la nécessité pour que ce texte contienne des aspects novateurs à même d'apporter des réponses à la situation juridique et socioculturelle des immigrés en Espagne et de leurs familles.

ATIME, une des Associations les plus dynamiques en Espagne, compte des sections dans plusieurs villes espagnoles. Elle a pour mission notamment de défendre les droits des Marocains établis dans ce pays, ainsi que la promotion de leur intégration et leur participation à la vie sociale.

Source : MAP

« La France n'a pas transposé correctement les règles de la libre circulation des citoyens européens », a de nouveau déploré la Commissaire européenne

La Commission européenne a accordé un délai à la France avant d'engager une procédure d'infraction

La France a échappé hier à l'ouverture d'une procédure d'infraction contre sa politique envers les Roms mais elle devra se conformer au droit européen d'ici au 15 octobre sous peine d'être alors épinglé par la Commission européenne.
De nombreuses sources diplomatiques avaient indiqué ces derniers jours que Paris serait visé par une procédure d'infraction pour transposition incomplète de la directive de 2004 sur la libre circulation des personnes en compagnie d'une poignée d'autres pays. Mais la position du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, désireux d'apaiser les relations avec Paris après un vif accrochage avec Nicolas Sarkozy mi-septembre, a finalement prévalu.

« La Commission a décidé aujourd'hui qu'elle enverra une lettre de mise en demeure à la France en demandant la transposition complète de la directive, à moins qu'un projet de mesure de transposition ainsi qu'un calendrier précis pour son adoption ne soient transmis avant le 15 octobre 2010 », a indiqué la porte-parole de la Commission européenne. « En même temps, la Commission est en train d'analyser la situation dans tous les autres États membres […] pour évaluer la nécessité ou pas d'entamer des procédures d'infraction également à l'encontre d'autres États membres. »

Cinq pays seraient visés par une telle procédure. L'envoi d'une lettre de mise en demeure constitue la première étape d'une procédure d'infraction. L'État visé a ensuite deux mois pour se conformer au droit européen sous peine de se voir adresser un avis motivé. Si le pays ne s'exécute toujours pas, la Cour de Justice européenne peut être saisie et des sanctions financières peuvent être décidées.

Dans sa déclaration, la porte-parole a par ailleurs indiqué que la Commission avait « pris note » des assurances apportées par Paris au sujet d'une application discriminatoire de la directive, comme relevé le 14 septembre par la commissaire à la Justice et aux Droits fondamentaux, Viviane Reding. Sur ce point, Bruxelles devait s'en tenir hier à un nouveau courrier aux autorités françaises concernant « l'application dans la pratique des assurances politiques qu'elles ont données ».

« La Commission a agi avec fermeté »

Sitôt après la décision, Viviane Reding, qui soutenait l'ouverture immédiate d'une procédure, voire l'enclenchement direct de la deuxième étape de cette procédure, a donné une série d'interviews aux médias français et internationaux dans lesquelles elle assurait que celle-ci était « entamée ». « Nous avons constaté dans notre analyse juridique que la France n'a pas transposé correctement les règles de la libre circulation des citoyens européens et dans ce sens-là, elle prive ses citoyens des garanties procédurales essentielles. Cela doit être corrigé et c'est pourquoi la Commission a agi avec fermeté », a-t-elle déclaré aux journalistes.
Interrogé à plusieurs reprises sur ce point, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a été plus mesuré. « Ces sujets ne doivent pas être politisés, ils doivent reposer sur une base juridique », a-t-il déclaré. Il a précisé que la décision avait été prise à l'unanimité.

Source : L’Est éclair

Avec la crise et la montée de l'extrême droite, la question de l'immigration et de l'intégration est plus où moins vive dans les différents pays européens.

En Allemagne

On compte un peu plus de 15 millions de personnes issues de l'immigration (sur les 82,1 millions d'habitants) ou de nationaux d'origine étrangère. Pourtant, malgré l'audience du pamphlet de Thilo Sarrazin ciblant les immigrés musulmans en août, l'audience des partis néonazis reste marginale et limitée à l'ex-RDA. Ce brûlot a néanmoins fait réagir le gouvernement qui a présenté un "programme d'intégration fédéral" début septembre. Le ministre de l'Intérieur a, en ce sens, proposé d'améliorer l'offre dans l'apprentissage de l'allemand pour les parents comme pour les enfants.

En 2007, Berlin avait déjà durci la législation sur les conditions d'entrée sur son territoire. Le texte fixait à 18 ans l'âge minimum pour rejoindre son conjoint, et la personne devait justifier d'une maitrise rudimentaire de l'allemand et de connaissances sur le pays avant de pouvoir accéder au territoire. Les cours d'intégration obligatoires avaient été renforcés.

En 2006, les autorités allemandes ont en revanche régularisé plusieurs milliers de demandeurs d'asile dont les dossiers avaient été rejetés mais qui ne pouvaient pas être expulsés pour diverses raisons. Ceux d'entre eux qui vivaient en Allemagne depuis au moins huit ans et qui pouvaient justifier d'un emploi ont obtenu un permis de résidence permanent.

De son côté, le ministère de l'Economie estime que le pays a besoin de travailleurs qualifiés, notamment 220 000 ingénieurs, biologistes et techniciens d'ici à 2014 pour faire face aux besoins croissants des entreprises.

En Italie

Depuis le vote, en 2009, du "paquet sécurité", le séjour illégal d'un citoyen non-ressortissant de l'Union européenne est devenu un délit puni d'une amende de 5000 à 10 000 euros, assortie d'une expulsion immédiate. Le séjour des clandestins dans les centres de rétention peut être prolongé jusqu'à six mois contre deux mois auparavant. Le projet a par ailleurs légalisé les rondes citoyennes voulues par le parti anti-immigrés de la Ligue du Nord, principal allié de Silvio Berlusconi. L'Italie compte 400 000 à 500 000 clandestins selon la communauté Sant’ Egidio.

Parallèlement, depuis l'accord bilatéral sur la régulation des flux migratoires signé en août 2008 avec Tripoli, les immigrés interceptés en mer sont systématiquement refoulés vers les côtes libyennes.

En revanche, le gouvernement a avalisé l'immigration des assistantes sans papiers qui prennent soin des personnes âgées. Faute d'une couverture sociale spécifique pour les personnes âgées non autonomes, les familles italiennes avaient en effet recours à des assistantes ukrainiennes, roumaines ou philippines.

Concernant les Roms, l'Italie, qui compte entre 120 000 et 140 000 Gitans sur son territoire, s'est engagée dans une campagne de démantèlement des camps illégaux similaire à celle de Paris. Silvio Berlusconi a d'ailleurs été le seul dirigeant européen à soutenir Nicolas Sarkozy au moment du contentieux avec la Commission européenne mi-septembre.

En Grande Bretagne

Pendant sa campagne électorale au printemps 2010, le Parti conservateur a promis de réduire le flux migratoire. Le premier ministre entend ramener le solde migratoire à "quelques dizaines de milliers de personnes", alors qu'il a, ces dernières années, systématiquement dépassé le seuil des 100 000, voire des 200 000. Il a néanmoins déclaré vouloir accélérer l'accès à la nationalité, ouverte à plus de 100 000 personnes par an.

Le patronat, qui dépend de la main d'œuvre bon marché que représentent les immigrés qualifiés issus de pays extérieurs à l'Union européenne, craint lui, de pâtir du plafonnement provisoire mis en place en juin. Cette politique entraînera, selon lui, des délocalisations.

Après l'élargissement de l'Union européenne en 2004, La Grande Bretagne, qui contrairement aux autres pays européens, a appliqué la liberté de séjour aux ressortissants communautaires, a connu une arrivée massive d'Européens de l'Est, en particulier de Polonais. Plus d'un million seraient entrés sur le territoire britannique. En 2009, des grèves sauvages contre l'emploi de main-d’œuvre étrangère s'étaient multipliées.

En Espagne

Madrid a, pendant ses années d'euphorie économique, accueilli à bras ouverts la main-d'oeuvre étrangère. En un peu plus de dix ans, le pays est passé de 500 000 à 5 millions d'immigrés pour une population de 46 millions d'habitants. L'an dernier, le gouvernement a mis en place un plan de retour pour les immigrés. En échange du billet de retour payé et du versement des allocations chômage, les candidats renoncent à leur titre de séjour pour une durée de cinq ans. Sur les 120 000 personnes visées par Madrid, seuls quelques milliers ont répondu à l'appel, dont une grande majorité d'Équatoriens.

En Autriche

En 2006, l'Autriche a décidé de maintenir ses restrictions aux ressortissants des 10 nouveaux pays membres de l'Union européenne jusqu'en 2009. L'accès à son marché du travail est soumis à l'obtention d'un permis.

Le gouvernement n'hésite pas à surfer sur la peur des étrangers. En 2009, des statistiques alarmantes sur les cambriolages ont été imputées à la perméabilité des frontières aux étrangers en provenance de l'Est et des Balkans. La ministre de l'Intérieur a justifié un projet d'amendement du droit d'asile par cette criminalité. Pourtant, le nombre de dossiers déposés est baisse depuis plusieurs années. En 2002, 40 000 demandes avaient été enregistrées, tandis qu'en 2008, moins de 13 000 personnes ont cherché refuge en Autriche.

En revanche, comme en Italie, l'Autriche a décidé, en 2008, de régulariser les aides à domicile, souvent originaires d'Europe de l'Est.

En Suisse

L'immigration est un chiffon rouge que le parti de l'Union démocratique du centre (UDC, populiste), agite régulièrement. La Suisse compte 21,9% d'étrangers mais la raison de ce pourcentage élevé tient en partie à l'absence d'un droit du sol.

En 2006, plus des deux tiers des électeurs ont entériné une loi sur l'asile, qui facilite les expulsions d'étrangers. De nombreux autres durcissements en matière de traitement des étrangers et de droit d'asile ont été mis en place ces dernières années. Par ailleurs, en novembre 2009, les Suisses ont accepté à 57,5% une initiative de l'UDC pour interdire la construction de nouveaux minarets sur le sol suisse. Déjà en 2007, l'UDC avait déjà sorti une affiche controversée, représentant un mouton noir bouté hors du drapeau suisse par des moutons blancs avec le slogan "Pour plus de sécurité".

Portugal

En mai 2009, Lisbonne, traditionnel pourvoyeur de main-d’œuvre, a annoncé une réduction de moitié de ses quotas d'immigration hors Union européenne. Le pays reste néanmoins, à la différence de ses voisins, relativement ouvert.

Le nombre d'étrangers a plus que doublé au cours des dix dernières années dans le contexte de l'essor du secteur du bâtiment. Cette accélération s'est accompagnée d'une forte diversification des pays d'origine. Alors que les immigrants provenaient autrefois essentiellement des anciennes colonies portugaises d'Afrique et du Brésil, une grande partie des immigrés de ces dix dernières années sont originaires d'Europe de l'Est et du Sud-est.

Grèce

Les travailleurs immigrés seraient environ un million, dont plus de la moitié en provenance d'Albanie, soit 10% de la population. L'augmentation de l'immigration s'est accrue à partir de 1990 et la chute des pays ex-socialistes des Balkans.

Fondée sur le droit du sang, la législation entrave l'insertion des étrangers. Pendant la campagne électorale de l'automne 2009, le Pasok a promis d'accorder la naturalisation aux émigrés de deuxième génération. Coïncidence? Les dernières élections ont renforcé l'extrême droite du Rassemblement populaire orthodoxe (Laos), qui a désormais quinze députés. Sa campagne électorale avait porté sur la lutte contre les migrants qui "menacent l'homogénéité de la Grèce".

Irlande

Dublin a également durci la législation sur les permis de travail, à compter du 1er juin. Dans les années 90, le "tigre celtique" en pleine expansion était devenu une terre d'immigration (les étrangers ont représenté jusqu'à 10% de la population) après avoir vu des générations entières fuir la misère pour tenter leur chance en Angleterre ou aux Etats-Unis. Depuis deux ans, le solde migratoire s'est de nouveau inversé.

Danemark

En janvier 2010, après la tentative de meurtre contre l'auteur en 2005 d'une caricature de Mahomet, par un Somalien lié à des réseaux terroristes, l'extrême droite a exigé un durcissement de la politique vis-à-vis des étrangers. Le Parti du peuple danois, qui soutient, depuis 2001, le gouvernement minoritaire libéral-conservateur a exigé des mesures pour expulser les personnes soupçonnées de terrorisme. La ministre libérale de l'Immigration a annoncé qu'elle ferait en sorte de faciliter l'expulsion des islamistes soupçonnés de * et proposé que les étrangers qui ne veulent pas s'intégrer obtiennent plus difficilement un permis de séjour.

Source : L’Express

M. Abdelhamid El Jamri représentera le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger à la conférence « Pour une meilleure intégration de la communauté marocaine : reconnaissance des diplômes et des acquis professionnels étrangers et insertion socioéconomique » organisée le jeudi 30 septembre, de 13h30 à 17h au Musée McCord à Montréal.

Ce sera l’occasion de réunir les experts de la question de l’immigration, des représentants du gouvernement du Québec, des associations œuvrant dans le domaine de l’intégration des immigrants ou tout simplement des citoyens issus de l’immigration pour débattre des points suivants :

Etat des lieux de l’intégration des immigrants au marché de l’emploi : cas des marocains du Québec

L’intégration des travailleurs immigrants en rapport avec la problématique de la reconnaissance des diplômes et de l’expérience professionnelle acquis à l’étranger

Les Programmes et projets initiés par le gouvernement canadien au profit des personnes immigrantes.

L’Ambassade du Royaume du Maroc au Canada est à l’initiative de cette conférence, en partenariat avec le Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal et le Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles de la ville de Montréal.

Adresse : Musée McCord, sis au 690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal QC H3A 1E9.

Source : CCME

Des députés de l'aile droite de l'UMP ont proposé, sans succès, que les étrangers nés en France puissent devenir français «à condition d'en manifester la volonté».

«Nous devons remettre en cause le caractère sacré du droit du sol, et ériger en critère absolu la volonté de devenir français», s'est exclamé mercredi après-midi Christian Vanneste (UMP) à l'Assemblée. Droit du sol ou droit du sang? L'aile droite de la majorité a relancé le débat en séance publique, donnant du fil à retordre au gouvernement, lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration. Lionnel Luca, l'un des fondateurs du collectif de la Droite populaire, a tenté, sans succès, de remettre en cause le fameux droit du sol pour l'acquisition de la nationalité française.

Dans un amendement très controversé, qui a été repoussé par 91 voix (UMP, PS, PCF) contre 23 (UMP), le député des Alpes-Maritimes a proposé que tout individu né en France de parents étrangers puisse, entre 16 et 21 ans, acquérir la nationalité française «à condition qu'il en manifeste la volonté», s'il réside en France depuis cinq ans. «Les jeunes ne veulent pas devenir français par hasard», a plaidé le député des Alpes-Maritimes. Son collègue du Nord, Christian Vanneste, a qualifié le droit du sol de «plus bas des droits, qui nous enferme dans la mécanique du devenir français». Jacques Myard (UMP, Yvelines) a argumenté avec plus de mesure: « Exprimer une volonté pour devenir français renforce le pacte républicain.» Philippe Meunier (UMP, Rhône) a aussi défendu cet amendement «qui est de bon sens. Il suffira de demander à être français».

«Clivage idéologique»

Visiblement gêné par la tournure des débats, qui ont duré près de deux heures, le ministre de l'Immigration Éric Besson a exhorté tous les députés à ne pas opposer «droit du sol et droit du sang en en faisant un clivage idéologique». S'adressant à l'ancienne ministre Élisabeth Guigou (PS), pour laquelle «remettre en cause le droit du sol, c'est miner le processus d'intégration», Éric Besson a rappelé: «Vous et moi sommes nés au Maroc, mais nous sommes français par le droit du sang.» Gêné lui aussi, le rapporteur UMP, Thierry Mariani, politiquement favorable à l'esprit de l'amendement Luca, a invité ses collègues de la majorité à voter contre car «on ne refait pas le droit de la nationalité au détour d'un amendement». À l'instar de l'ensemble de la gauche, qui refusait «ce grignotage du droit du sol» selon la formule de Noël Mamère (Verts), l'UMP Étienne Pinte s'est prononcé contre l'amendement Luca, mais pour la proposition de Claude Goasguen (UMP, Paris), qui souhaite que le Parlement soit associé à l'élaboration de la Charte du Français naturalisé.

Source :Le  Figaro

Une délégation de la Commission saoudienne de migration légale séjourne à Bamako pour progresser vers un protocole d’entente. La coopération entre notre pays et l'Arabie Saoudite s'apprête à franchir un nouveau pas. Nos deux pays sont en voie de signer un protocole d'entente en matière promotion de la migration légale.

Une forte délégation saoudienne, avec sa tête le président de la Commission saoudienne de migration légale, Saad Al-Baddah, séjourne depuis hier dans notre pays. Nos illustres hôtes ont eu une séance de travail au ministère des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine.

Saad Al-Baddah et ses collaborateurs étaient venus expliquer au ministre Badra Alou Macalou les raisons de leur visite. Selon Saad Al-Baddah, les relations de coopération entre Ryad et Bamako se caractérisent par leur dynamisme. Cette visite, même si elle revêt un caractère particulier, n'en est pas moins traditionnelle. "Notre visite au Mali prouve à suffisance les bonnes relations de coopération. Le Mali jouit d'une très bonne image auprès du Royaume d'Arabie Saoudite. Nous sommes ici pour corroborer cette bonne entente entre nos deux peuples", a souligné le président de la Commission saoudienne de migration légale.

L'objectif de cette visite, a poursuivi Saad Al-Baddah, est de promouvoir la migration légale. L'Arabie Saoudite est devenue, ces dernières années, une destination touristique par excellence. Ses principaux partenaires en matière de tourisme demeurent les pays d'Asie du sud-est, du Moyen Orient.

Aujourd'hui environ 7,5 millions de travailleurs étrangers, dont plus de 2 millions de femmes, y séjournent. Le Royaume recrute mensuellement 70 à 100.000 travailleurs étrangers sous contrat.

Sur le continent africain, notre pays arrive en pole position. Selon Saad Al-Baddah, le Mali et l'Arabie Saoudite ont une vision commune du développement, surtout en matière d'échanges commerciaux et de tourisme. L'Arabie Saoudite figure parmi les pays d'accueil qui regroupent une forte concentration de Maliens.

Cette présence malienne en terre saoudienne constitue une manne financière importante pour l'économie nationale : plus d'un milliard Fcfa par mois. "Nous sommes déterminés à promouvoir cette dynamique entre nos deux pays", a insisté Al-Baddah. Cette nouvelle coopération touche toutes les catégories socioprofessionnelles dont l'Arabie Saoudite a besoin : chauffeurs, employés de maison, médecins, professeurs etc...

"Les opportunités ne manquent entre nos deux pays. Si nous parvenons à signer un protocole d'entente avec le Mali, l'Arabie Saoudite s'engagera à offrir des visas de travail aux Maliens.

La migration légale, explique le ministre des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine, Badra Alou Macalou, obéit au principe du respect des lois et règlements du pays d'accueil. « On y va en toute quiétude, sans problème pour travailler. L'employeur a une obligation vis-à-vis de l'employé qui a lui aussi ses devoirs à honorer dans un cadre où tout est balisé ». Pour le ministre, cette visite de la délégation saoudienne constitue un nouveau départ dans les relations entre Bamako et Ryad.

"Nous nous efforçons depuis quelques années de promouvoir la migration légale qui permet aux travailleurs maliens d'émigrer en toute légalité en Arabie Saoudite et sous d'autres cieux. C'est dans ce sens que nous avons saisi les autorités saoudiennes à travers notre ambassade afin de voir ensemble les voies et les moyens permettant d’établir une coopération dans le cadre de la migration légale.

Jeudi, 30 Septembre 2010

Source : Journal l’Essor  (Mali)

Saida Fikri, auteur, compositeur, guitariste et interprète d'origine marocaine, est connue au Maghr.eb et en Europe pour l'expression d'une ferveur sociale dans un style inédit…Suite

Une majorité d'Allemands (55%) considèrent les immigrés musulmans comme un fardeau pour l'Allemagne, selon un sondage publié jeudi par le quotidien Financial Times Deutschland (FTD).

55% des personnes interrogées estiment ainsi que les musulmans ont "coûté financièrement et socialement beaucoup plus qu'ils n'ont rapporté économiquement" à l'Allemagne, selon cette étude de l'Institut Allensbach.

Seul un cinquième des personnes interrogées tirent un bilan positif.

La publication de ce sondage intervient alors que l'Allemagne a été secouée ces dernières semaines par une violente polémique sur l'immigration suscitée par un ancien responsable de la banque centrale allemande, Thilo Sarrazin.

Dans un livre paru fin août, l'ancien banquier central, poussé par la suite à la démission, a stigmatisé les immigrés musulmans affirmant notamment que le pays s'abrutissait à cause de leur faible niveau d'éducation et de leur manque d'intégration.

Ces thèses au vitriol, rejetées par nombre de responsables politiques, avaient trouvé un écho dans la population.

Selon ce sondage du FTD, 60% des personnes interrogées lui donnent ainsi raison.

En Allemagne vivent entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, soit entre 4,6% et 5,2% de la population, selon les chiffres du gouvernement.

Source : La Croix/AFP

"Le captif de Mabrouka" est l'intitulé du dernier roman de l'écrivain El Hassane Ait Moh, qui vient de paraître aux éditions "l'Harmattan".

Le nouveau roman aborde d'une manière très proche des questions qui ont été déjà traitées dans le premier opus "le thé n'a plus la même saveur", telles que les valeurs de tolérance et de la diversité par lesquelles se distingue la société marocaine, a déclaré l'auteur à la MAP.

"Le captif de Mabrouka" raconte l'histoire de Richard, un citoyen français, qui, à l'aube de sa vie et malgré les réticences de son épouse Colette, décide de revenir dans sa ville natale, Ouarzazate, et s'installe dans un l'hôtel populaire dénommé "Mabrouka".
Après quelques mésaventures au fil de son périple, ce quinquagénaire fait la connaissance de Charjane, un vieux clochard et ancien professeur d'arts plastiques qui lui révèle plus tard le secret de Mabrouka qui, sans qu'il le sache, était l'ancienne maison de ses parents convoitée par un certain Kinston, un Américain en mission de coopération.

Natif d'Ouarzazate en 1962, El Hassane Aït Moh est détenteur d'un DEA d'anthropologie et de sociologie et d'une licence en sciences de l'éducation à l'Université Lyon 2.

Il s'est notamment penché sur la problématique de l'identité et la complexité des liens entre les hommes porteurs de cultures différentes.

Source : MAP

L'implication des jeunes est essentielle pour renforcer le partenariat maroco-néerlandais, ont souligné mercredi à Rabat les participants à un séminaire national sur "La coopération décentralisée en faveur de la participation citoyenne des jeunes".

Les intervenants ont mis l'accent sur l'importance de la formation et l'encadrement des jeunes générations notamment les femmes pour la pérennisation du projet "Matra Maroc" mis en oeuvre, depuis 2007, au Maroc et aux Pays-Bas grâce à l'appui du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de l'évaluation des acquis de l'expérience de projet "Matra Maroc", a été également l'occasion pour échanger les expériences et présenter des modèles concrets de coopération entre associations marocaines et néerlandaises.

Les intervenants ont plaidé pour l'implication d'autres bailleurs nationaux notamment les agences de développement et la continuité des échanges entre les communes. Ils ont aussi appelé à renforcer la participation citoyenne et créer d'autres conditions favorables à la contribution des jeunes.

Cette rencontre de deux jours a été également consacrée aux questions liées au renforcement des dynamiques des associations locales, leviers de la participation citoyenne au service de la gouvernance locale. Elle se poursuivra aussi par des visites de terrain de la délégation néerlandaise.

Plusieurs acteurs locaux et associatifs marocains et néerlandais ont pris part à ce séminaire organisé par l'Institut de formation des agents de développement (IFAD) et l'Agence internationale de l'association des communes néerlandaises (VNG international).

Source : MAP

Les chrétiens-démocrates néerlandais restent divisés sur le bien-fondé de conclure un accord avec le parti islamophobe de Geert Wilders pour former le premier gouvernement minoritaire aux Pays-Bas depuis la Seconde Guerre mondiale…Suite

L'artiste-peintre marocaine Zakia Azzouz exposera ses oeuvres, du 5 au 14 octobre prochain, au siège de la représentation de la Maison de l'Artisan à Paris.

Cette exposition, qui regroupe 18 toiles, se tiendra sous le signe "Retour de l'essence".

L'oeuvre de Zakia Azzouz se présente comme un zoom fragmentaire sur les modes, les réalités et les rêves du spectateur. Elle efface les frontières et facilite le rapprochement des pays et des hommes.

La peinture, comme toute autre forme d'expression, transcende les barrières des langues et permet de promouvoir le dialogue par le langage universel de l'art qui amène à la compréhension et au respect entre les différentes cultures, a-t-elle confié à la MAP.

Zakia Azzouz compte à son actif plusieurs expositions, dont une au siège de l'ambassade du Maroc à Paris sous le thème "Les couleurs du Monde".

Source : MAP

Il y a quelques jours encore, Sergio Redegalli, artiste de Newtown, un quartier bohème de Sydney, était inconnu du public australien. Désormais, sa dernière oeuvre a fait le tour du continent. Cette célébrité éclair tient à la peinture murale réalisée par le peintre-sculpteur sur la façade de son atelier : une femme en burqa, surmontée de l'inscription "Say no to burqas", ("Dites non aux burqas").

"Il ne s'agit pas de s'attaquer aux musulmans en général, a indiqué M. Redegalli. Mais les points de vue extrémistes ne fonctionnent pas dans ce pays. Les jeunes femmes (musulmanes) devraient avoir le droit d'être comme tout le monde." Une explication peu appréciée. Sa façade a été dégradée deux fois en une semaine, et l'artiste a engagé un vigile pour la surveiller. Au final, l'oeuvre murale aura été éphémère. Effrayé par la possibilité qu'un groupe néonazi récupère son initiative, l'artiste vient de repeindre la façade. On n'y trouve désormais plus qu'un message antiraciste.

L'épisode reflète l'intérêt de la société australienne pour le débat sur la burqa. Pourtant, l'immigration originaire de pays musulmans y a été tardive, et 1,7 % de la population (estimée à 22 millions de personnes) est musulmane. Une présence faible qui reste regardée avec méfiance. Les projets de construction de mosquées ou d'écoles islamiques font souvent l'objet de protestations. La communauté musulmane, de son côté, a souffert de prises de position controversées de cheikhs extrémistes, minoritaires mais très médiatisés. "Les attentats du 11 septembre 2001, puis de Bali en 2002, ont accru la méfiance des Australiens vis-à-vis des musulmans", commente Ben Saul, codirecteur du Centre du droit international de Sydney.

Antagonismes sous-jacents

Dans ce contexte, le débat français a été suivi de près. "Beaucoup pensent ici qu'il n'est pas nécessaire de légiférer sur la façon de s'habiller", explique M. Saul. La décision de la France a donc été critiquée, mais elle a donné des idées à des hommes politiques. Un député de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, le très conservateur Fred Niles, a ainsi proposé, sans succès, l'adoption d'une loi interdisant la burqa. En réaction, des groupes musulmans ont récemment manifesté à Sydney. La question semble révéler des antagonismes sous-jacents. Lors du défilé, des femmes voilées ont ainsi durement critiqué le mode de vie des femmes occidentales. De leur côté, des Australiens expriment leur peur des musulmans sur Internet, leur reprochant de ne pas s'intégrer à la communauté.

Si la grande majorité des hommes politiques australiens refusent toute interdiction de la burqa, la décision française semble avoir touché une corde sensible au sein de la société. Des conférences sur le sujet sont organisées dans les universités. Récemment, le député UMP Jacques Myard, ardent défenseur de la loi en France, était même invité par la chaîne publique SBS pour en débattre.

Source : Le Monde

La Commission européenne a décidé mercredi d'engager mi-octobre une procédure contre la France pour non respect de la législation de l'UE après les renvois de Roms, faute de garanties fermes d'ici là de Paris, et de démontrer que ces actions ne sont pas discriminatoires.

"La Commission a décidé aujourd'hui d'entamer une procédure d'infraction contre la France (...) car elle prive les citoyens des garanties procédurales essentielles, et cela doit être corrigé", a annoncé à la presse, en Français, Viviane Reding, la commissaire à la Justice en charge du dossier.

Cette procédure, pouvant éventuellement conduire à une saisine de la Cour de justice européenne, concerne une directive sur la libre circulation des citoyens de l'UE de 2004. Ce texte prévoit des garanties précises pour ceux qui sont expulsés.

"Nous avons pris la décision politique aujourd'hui. La France va en être informée et la décision définitive sera prise" mi-octobre, en fonction des réponses de Paris, a-t-elle expliqué à l'issue d'une réunion avec ses collègues commissaires.

La France de facto dispose donc d'un sursis pour éviter cette action, mais "elle est sous le couperet de la guillotine", a résumé un membre de la Commission sous couvert de l'anonymat.

Bruxelles n'a pas ouvert une autre procédure d'infraction envisagée un temps contre la France pour discrimination au sujet des renvois de Roms. Mais Mme Reding a annoncé avoir "écrit aujourd'hui (mercredi) au gouvernement français pour lui demander d'éliminer les doutes" sur des pratiques discriminatoires lors des expulsions visant les Roms.

"J'ai demandé une réponse pour le 15 octobre", a-t-elle ajouté.

Mme Reding a récusé toute reculade face à la France, malgré l'absence d'ouverture immédiate de procédure. "J'aurais reculé si j'avais annoncé que le dossier était clos", a-t-elle assuré.

"Une infraction pour discrimination est possible", a-t-elle affirmé. "Nous avons des affirmations et des garanties politiques données au plus haut niveau qu'il n'y a pas eu de discriminations. Mais nous avons certains doutes et ils doivent être éliminés", a-t-elle déclaré.

"Nous avons demandé aux autorités françaises de nous fournir des preuves, des documents très précis, comme les dossiers d'expulsions et les documents fournis aux citoyens européens expulsés", a-t-elle ajouté. Dans son collimateur: un circulaire française du 5 août ciblant les évacuations des Roms.

La fermeté affichée par Viviane Reding, engagée depuis deux semaines dans un bras de fer avec Paris, ne se retrouve toutefois pas dans le communiqué officiel sur le sujet de la Commission, qui cherche manifestement davantage l'apaisement avec la France.

Le texte indique simplement que "la Commission enverra une lettre de mise en demeure à la France" pour demander "un projet de mesure de transposition (de la directive de 2004) et un calendrier précis pour son adoption avant le 15 octobre 2010".

"La Commission de façon unanime à suivi à la lettre la proposition de Mme Reding", a toutefois assuré José Manuel Barroso lors d'une conférence de presse en réponse aux interrogation sur ces divergences de présentation des décisions du collège.

"L'objectif des décisions prises mercredi est de contraindre la France à se mettre en conformité", a expliqué un membre de la Commission sous couvert de l'anonymat.

Le gouvernement français s'est dit soulagé de ne pas être poursuivi pour discrimination.

Les groupes socialiste et Verts du Parlement européen ont salué la fermeté montrée par la Commission avec la décision de lancer une procédure d'infraction et lui ont demandé de ne pas céder sur les "présomptions de violations des directives anti-discrimination".

Source : AFP

À travers l'Europe, les partis populistes et xénophobes comptent désormais des députés dans quatorze Parlements nationaux.

Un séisme vient de frapper la Suède. Après les élections législatives du 19 septembre, des députés d’extrême droite vont, pour la première fois, siéger au Parlement de ce petit pays scandinave, inventeur de la social-démocratie moderne. Les Démocrates de Suède (SD) ont en effet remporté 5,7 % des suffrages et vingt sièges au Riksdag, tandis que le Parti social-démocrate enregistre son plus mauvais score depuis 1914. Leur leader, le peu charismatique Jimmie Akesson, a mené sans surprise une campagne anti-immigration fortement teintée d’islamophobie. « Bien sûr, tous les immigrants ne sont pas des criminels, estime-t-il, mais il y a une connexion. »

L’image de la Suède s’en trouve naturellement écornée, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La vérité est que peu de pays européens sont épargnés par cette poussée de l’extrême droite nationaliste. L’éclatement de la crise financière, en 2008, a entraîné des pertes d’emplois et l’adoption de mesures d’austérité qui ont indiscutablement favorisé le phénomène. « Mais les difficultés économiques ne suffisent pas à expliquer cette évolution, estime Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman. La mondialisation a entraîné l’ouverture des frontières et provoqué des inquiétudes que le populisme transforme en réactions identitaires. » D’où un rejet croissant du multiculturalisme. Et, plus encore, de l’islam.

Outre la Suède, des députés d’extrême droite siègent dans les Parlements de treize pays européens : Italie, Belgique, Pays-Bas, Finlande, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, Hongrie, Autriche, Slovénie, Bulgarie, Grèce et Danemark. En Italie, la Ligue du Nord, le principal allié de Silvio Berlusconi, participe même au gouvernement. L’un de ses membres, Roberto Maroni, est ministre de l’Intérieur. En France, le Front national ne compte aucun député en raison des particularités du système électoral, mais il reste un acteur majeur de la scène politique. En 2000, l’Autriche a été sanctionnée par l’Union européenne après l’entrée au gouvernement de représentants du FPÖ, le parti du très extrémiste Jörg Haider, aujourd’hui décédé.

Même quand elles ne parviennent pas à faire élire des députés, les formations d’extrême droite réussissent souvent à polluer le débat politique, les partis de la droite classique n’hésitant pas à reprendre à leur compte une partie du discours extrémiste.

29/09/2010

Source : Jeune Afrique

Le CFCM (Conseil français du culte musulman) proteste contre la tenue à l'Assemblée nationale d'un débat sur l'immigration et l'islamisme, organisé par le parti de la Droite Libre, dans un communiqué de président du CFCM Mohammed Moussaoui diffusé mercredi.

Ce débat, sur le thème "Immigration, islamisme, la France menacée ?", devait se tenir au siège de l'UMP mais aura finalement lieu jeudi à l'Assemblée nationale.

Le CFCM "s'étonne qu'un débat organisé par des personnalités connues pour leurs prises de position outrancières et caricaturales à l'égard de l'Islam et des musulmans puisse se tenir dans un lieu hautement symbolique, garant de l'égalité et de la fraternité entre les citoyens". Il "dénonce avec force l'amalgame inacceptable qui découle de cette association malheureuse et scandaleuse entre la religion musulmane et le débat sur l'immigration".

Le CFCM souhaite que le président de l'Assemblée Bernard Accoyer "annule la tenue de cette rencontre qui risque de donner lieu à des dérapages de la part de certains intervenants".

Le débat prévu à l'UMP devait initialement porter sur les retraites et il a été déprogrammé quand il est apparu que le thème avait changé, a expliqué le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand à M. Moussaoui. Ce dernier souhaite que ce débat sur l'immigration ne mette pas "de nouveau la religion musulmane sur les bancs des accusés".

Sur son site, La Droite Libre se présente comme un mouvement "libéral-conservateur associé à l'UMP", ce que l'UMP nie.

La Droite Libre et Riposte Laïque s'étaient associés à la démarche anti-islam du Bloc Identitaire lorsque ce mouvement d'extrême droite avait voulu organiser un apéro-géant "saucisson-pinard" dans le quartier multi-ethnique de La Goutte d'Or (XVIIIe arrondissement parisien), le 18 juin dernier. Le rassemblement avait été interdit.

29 sept 2010

Source : La Croix/AFP

Le projet de loi sur l'immigration présenté par Eric Besson, dont l'examen à l'Assemblée nationale a débuté mardi 28 septembre, est le quatrième texte sur ce thème initié sous la conduite de Nicolas Sarkozy depuis 2003, en tant que président de la République ou ministre de l'intérieur.

Depuis presque une décennie, le chef de l'Etat a fait des questions d'immigration l'une de ses spécialités. Mais il s'inscrit également dans une tradition caractéristique de la droite de gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d'Estaing en 1974.

Dans un contexte marqué par deux chocs pétroliers, une forte récession et un chômage de masse, Giscard et ses gouvernements ont été conduits à remettre en cause l'arrivée massive de travailleurs étrangers venant des anciennes colonies françaises. Sont alors mises en places mesures et lois destinées à réguler l'immigration (suspensions temporaires des immigrations de travailleurs et familiales, aides au retour volontaire, retours forcés...).

HARO SUR L'IMMIGRATION CLANDESTINE

Christian Bonnet, ministre de l'intérieur de 1977 à 1981, et Lionel Stoléru, secrétaire d'Etat chargé des travailleurs manuels et immigrés, sont les deux maîtres d'œuvre de cette politique. Ce dernier, invité en 1977 sur Antenne 2, justifie le coup d'arrêt porté à l'immigration, niant tout racisme et rejetant l'idée selon laquelle les Français ne seraient pas capables de "vider les poubelles chez soi".

Dans les années 80, les gouvernements de gauche s'emploient à casser ce mouvement et régularise des dizaines de milliers d'étrangers. Dans le même temps, la France assiste à la montée du Front national. Associant les thèmes de l'immigration, de l'insécurité et du chômage, il recueille 14,4 % des voix à la présidentielle de 1988. Avec la "marche des beurs" et l'émergence de l'association SOS-Racisme, le sujet prend une place de plus en plus importante.

Dans ce contexte, la droite, arrivée au gouvernement en 1986 et menée par le premier ministre Jacques Chirac, muscle son approche. Elle s'en prend alors principalement aux immigrés clandestins, une ligne qu'elle conserve jusqu'à aujourd'hui. La loi Pasqua de 1986 veut renforcer les procédures d'expulsion, tandis que, la même année, l'expulsion de 101 Maliens entrés illégalement domine l'actualité d'octobre.

"LE BRUIT ET L'ODEUR"

Lors du deuxième mandat de Mitterrand, le gouvernement de Michel Rocard veut reprendre les rênes. Pierre Joxe, ministre de l'intérieur socialiste, avait adouci en 1989 les procédures d'expulsion, en instaurant par exemple un recours juridictionnel contre les mesures de reconduite à la frontière.

Le RPR, de son côté, organise en 1990 des "états généraux de l'immigration", voulant cultiver une image ferme et décomplexée. Elle sera symbolisée par la célèbre et controversée déclaration de Jacques Chirac, qui évoque "le bruit et l'odeur" des immigrés, dans le souci de "sortir de la langue de bois habituelle au sujet des immigrés" et de ne pas laisser à Jean-Marie Le Pen "le monopole de ses thèmes".

Des propos qui ne terniront en rien l'image du maire de Paris. Bien au contraire : il gagne immédiatement cinq points d'opinions favorables. En 1993, à peine la droite revenue aux affaires, la loi Pasqua remet le couvert contre l'immigration clandestine et instaure la déchéance de nationalité.

La seconde loi Pasqua, puis la loi Debré en 1997, durcissent les conditions de séjours des étrangers, tout en renforçant les mesures répressives. Lorsqu'en 1997, Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'intérieur du gouvernement Jospin, entreprend de présenter sa loi sur l'immigration, la gauche se divise et certains jugent la révision trop timide.

Sans surprise, l'opposition de droite se montre très critique. L'occasion, déjà, pour Nicolas Sarkozy, de mettre en garde contre "les appels d'air" que, selon lui, les régularisations généreraient.

Puis arrive 2002 et le tremblement de terre provoqué par l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. A nouveau au pouvoir, la droite, emmenée par Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, reprend les thématiques sécuritaires, et y associe la question de l'identité nationale. "Nous raccompagnerons chez eux deux fois

La même année, il assortit cette fermeté d'une loi relative "à la maîtrise de l’immigration et au séjour des étrangers", puis d'une loi en 2006 sur "l'immigration choisie". A l'approche de l'élection de 2007, il enfonce le clou, au risque, parfois, de déraper : "Personne n'est obligé, je répète, d'habiter en France, mais quand on habite en France, on respecte ses règles, c'est-à-dire qu'on n'est pas polygame, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement et on respecte les règles républicaines." Cette déclaration du candidat de l'UMP, exposée sur un plateau de TF1 en février, est jugée raciste par l'une des participantes.

Quelques mois seulement après l'élection présidentielle, lors de laquelle le Front national est en net recul (11 % des suffrages), c'est une loi de Brice Hortefeux qui est votée, signe que Nicolas Sarkozy entend poursuivre dans la même voie. Une direction qu'il n'a jamais abandonnée. Dernier exemple en date : le désormais célèbre discours de Grenoble, dans lequel le chef de l'Etat établit un lien de causalité entre immigration et délinquance.

30/09/2010

Source : Le Monde

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organisera une conférence de presse, jeudi 30 septembre à Rabat, rapporte un communiqué de presse. Cette conférence sera l'occasion de présenter le bilan du Programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l'étranger pendant la période estivale 2010.

A cette occasion, Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, présentera également les programmes engagés par le ministère au profit des Marocains résidant à l'étranger.

Source : Aujourd’hui le Maroc du 29 septembre

En Espagne, ce qui était censé être des épreuves de concours d'accès au résidanat de médecine a tourné au cauchemar pour les étudiants marocains en médecine. Selon une nouvelle norme instaurée par le ministère de la Santé et de la politique sociale, seuls 10% des candidats étrangers auront accès à ce concours que doit réussir tout médecin généraliste désirant suivre une spécialité donnée…Suite

La semaine prochaine sur France 3, le Maroc sera à l’honneur, lors de l’émission « Des racines et des ailes », qui sera diffusée mercredi à 20h35 (heure de France). Vedettes de ce numéro « spécial Maroc », les villes de Fès et Casablanca que les téléspectateurs auront l’occasion de voir sous un autre angle…

Intitulé pour l’occasion « Le goût du Maroc de Fès à Casablanca », l’émission nous analyse un Maroc à cheval entre tradition et modernité, à travers deux villes à l’image forte. Il sera question de confronter les profils de Fès, la vieille dame au voile sacré, et Casablanca la moderne. Il s'agira surtout de porter un regard plus attentif sur l’architecture caractéristique de ces deux villes.

A Fès, l’équipe de reporters nous amène à la découverte de la plus ancienne médina du Royaume, qui semble s’ouvrir peu à peu sur l’extérieur, après des siècles repliée sur elle-même. Les caméras ont accompagné Laïla Skali, architecte originaire de la capitale spirituelle. Avec elle on découvrira les trésors cachés de la vieille médina : ses jolies bâtisse et aussi ses ateliers d’artisans.

A Casablanca, l’histoire de l’architecture de la capitale économique sera contée par Monique Eleb, professeur d’architecture à Paris, née à Casablanca. On découvrira ainsi comment l’héritage européen a fusionné avec les influences locales.

Tel est donc le menu que proposera France 3, le mercredi 6 octobre à 20h 35 (heure de France, 18h35 heure du Maroc). Avis aux passionnés d’architecture. Plus d’information sur l’émission, disponibles sur le site de la chaîne.

Source : Yabiladi

Le jeune milieu de terrain belgo-hispano-marocain Mehdi Carcela-Gonzales, qui évolue au Standard de Liège (D1/Bel), a finalement opté pour le maillot de l'équipe du Maroc, apprend-on, lundi à Bruxelles, d'une source de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

"Mehdi Carcela a opté pour l'équipe nationale de football du Maroc et le choix du talentueux milieu de terrain sera officiellement annoncé dès finalisation de la procédure par la FIFA", a confié à la MAP Noureddine Moukrim, fraîchement nommé coordinateur auprès de la FRMF, chargé de la prospection des jeunes joueurs marocains en Belgique et aux Pays-Bas.

"Le dossier de Mehdi Carcella est actuellement soumis à la FIFA. Il s'agit de simples formalités, le joueur ayant déjà signé un document dans lequel il exprime son choix de jouer pour le Onze marocain", a affirmé M. Moukrim.

Selon la même source, Mehdi Carcela n'a jamais fait de déclaration officielle ni exprimé son souhait de porter le maillot de la sélection belge.

"Il avait demandé un délai pour régler certaines questions administratives. Son choix a toujours été de faire partie du Onze national marocain", a-t-il souligné.

Le joueur du Standard de Liège possède la triple nationalité maroco-belgo-espagnole, sa mère étant marocaine.

Révélation du championnat belge, le jeune joueur de 21 ans avait été convoqué à plusieurs reprises en équipe nationale belge mais avait décliné l'offre.

Milieu de terrain, il peut également évoluer sur le flanc gauche ou en attaque. Il a signé à 19 ans un contrat professionnel de 4 ans avec le Standard.

29 Septembre 2010

Source : Libération.ma

Le Sénégal est le meilleurs accès aux marchés de l'Afrique de l'ouest, plusieurs acteurs économiques marocains au Sénégal ont compris l'importance pour leurs activités du tissu associatif et des compétences marocaines installées dans ce pays ami où l'apport marocain axé historiquement sur le commerce, se diversifie pour s'orienter vers les services et l'industrie. Un réseau des Compétences marocaines au Sénégal, annoncé en mars dernier, devait déboucher sur un Club.

Comment s'organise l'immigration marocaine au Sénégal plus ancienne que celle en Europe? Quel est le rôle du Conseil National des Marocain au Sénégal qui regroupe plusieurs associations? Des questions que notre équipe a posé à Monsieur Sidi Mohamed FARSI son président. Notre invité est également membre du CCME et directeur de l’Ecole Doctorale des Télécommunications de l’Université de Dakar, professeur titulaire à l’école supérieure polytechnique de Dakar, et Directeur du Laboratoire de recherche en Imagerie Médicale et Bio Informatique…Suite

Le Maroc est passé d’un pays de transit à un pays d’accueil pour les migrants subsahariens selon les résultats préliminaires d’une étude sociologique rendue publique lundi à Rabat. D’après la même étude, conduite par le Centre Jacques Berque pour le développement des sciences humaines et sociales au Maroc et l’ONG italienne Coopération internationale sud-sud (CISS), le choix de rester au Maroc est une conséquence du développement économique que connait le Royaume. Toutefois, d’autres raisons pousseraient les migrants à s’établir au Maroc, malgré eux-mêmes.

Le Royaume du Maroc n'est plus comme il l’était jadis, uniquement un pays émetteur d'immigrés. Le Maroc est depuis plus de deux décennies, une terre d’accueil pour les étudiants subsahariens. Aujourd’hui, il y a quelques 7000 étudiants subsahariens inscrits dans écoles supérieures marocaines.

Mais aussi depuis des années, le Maroc est perçu par d’autres Subsahariens comme une porte donnant accès à l’eldorado européen. Nombreux sont ceux qui ont tenté l’aventure – surtout les hommes – pour essayer de rejoindre le Vieux contient à travers le Maroc. Le désir initial d’aller en Europe est laissé souvent de côté au profit d’un établissement au Maroc. Au final, ils sont nombreux à choisir la terre marocaine, en attente d’un passage illusoire vers le Vieux continent.

L’étude sur les « droits des immigrés et l'altérité culturelle », a indiqué que leur « séjour permanent » au Maroc est lié le plus souvent à la pratique d’emplois et de petits métiers, dont les Marocains ne veulent pas, ou ne pratiquent pas à grande échelle. Ainsi, il n’est pas rare de croiser des porteurs ou des vendeurs ambulants aux alentours des marchés. Selon les chercheurs, l’entretien d’une relation avec des Marocaines victimes d’exclusion sociale, comme les femmes divorcées ou les mères célibataires, est aussi une raison pour ces migrants de résider au Maroc.

Toutefois, à côté de ces exemples mineurs, la difficulté d’accès à l’Europe est également un motif obligeant les migrants à se sédentariser au Maroc. La crise économique qui a frappé l’Espagne, principale porte d’entrée de l’Europe via le Maroc, a eu des répercussions sur la politique migratoire de ce pays. De plus, les frontières du sud de l’Europe, notamment celles de l’Espagne, sont de plus en plus difficiles à franchir. Du coup, beaucoup de Subsahariens se sont retrouvés « coincés » au Maroc : impossible de traverser la Méditerranée ou de faire marche arrière et retourner dans leur pays d’origine.  Ils n’ont plus d’alternative à part plonger dans la mendicité, triste réalité quotidienne de centaines de migrants subsahariens au Maroc.

Le directeur du Centre Jacques Berque, Michel Peraldi a déclaré que la transformation du Maroc en un pays d’accueil,  exige une réflexion sur la situation de ces immigrants clandestins, dont personne ne connait le nombre, faute de statistiques officielles. Conscient de ce vide, le Haut commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR) en collaboration avec la Fondation Orient Occident (FOO) et le soutien des Coopérations suisse, néerlandaise et suédoise, a décidé dès 2007 de la création d'un centre d'accueil pour réfugiés. Ce centre inauguré en juin dernier à Rabat qui est le premier du genre au Maghreb, a été cofinancé essentiellement par la Coopération suisse et la Fondation de la Commission espagnole pour le soutient du réfugié (CEAR).

29/09/2010

Source : Yabiladi

Le Groupe acrobatique de Tanger (GAT) a gratifié, mardi soir, le public romain d'un spectacle haut de gamme à mi-chemin entre l'art traditionnel et le théâtre contemporain.

Savamment interprété par une équipe de douze jeunes artistes, dix garçons et deux filles, ce spectacle Intitulé: "Chouf Ouchouf", allie harmonieusement plusieurs techniques de scène (danse, chant, musique, mime et acrobatie traditionnelle et moderne).

A travers les mouvements gracieux de leurs corps et le maniement subtil des mots, de bribes de chanson ou de cris d'animaux, les membres de la troupe se sont déployés, avec finesse, à jeter la lumière sur certains maux de la société: bureaucratie, pauvreté, chômage et exil.

"Chouf Ouchouf " est né de la rencontre des membres de la troupe, créée en 2003 par Sanae El Kamouni, avec les célèbres metteurs en scène suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, qui ont su donner à la troupe une nouvelle dimension: un mélange de théâtre sans parole et de cirque contemporain.

Toutes les scènes ont pour seul décor des planches en bois mobiles, qui sont tantôt érigées en murs tantôt transformées en labyrinthe.

Ce spectacle, qui s'est déroulé dans le prestigieux théâtre "Elisio" de Rome qui a affiché complet, a été programmé dans le cadre du festival "Europa Roma".

Une nouvelle représentation est prévue ce mercredi dans la soirée.

Source : MAP

Le premier Observatoire pour l'intégration médiatique de la communauté arabe en Espagne vient d'être créé, ont annoncé, mardi à Madrid, les promoteurs de cette initiative.

Cet Observatoire se veut une institution indépendante ayant pour mission de suivre et d'analyser la manière avec laquelle les médias espagnols traitent les questions concernant la communauté arabe en Espagne et le monde arabe, en général, a-t-on souligné de même source.

Constituée de journalistes, d'académiciens, d'experts et de spécialistes arabes et Espagnols des questions relatives à la communauté arabe installée en Espagne, cette institution ambitionne également de contribuer au renforcement du rayonnement médiatique de cette communauté dans le pays d'accueil.

Par ailleurs, la rencontre de présentation de cet Observatoire a constitué une occasion pour exposer les résultats d'une étude sur les habitudes et centres d'intérêts de la communauté arabe en Espagne en rapport avec la presse écrite, réalisée à l'initiative d'" Andalous Médias " pour l'information et la communication.

Réalisée auprès d'un échantillon de plus de 1.000 ressortissants arabes installés à Barcelone, Madrid, Alicante et Almeria, cette étude a révélé que la majorité des membres de la communauté arabe a l'habitude de lire la presse écrite espagnole.

Les questions touchant la communauté arabe, ainsi que l'actualité sportive et internationale viennent à la tête des préoccupations des lecteurs arabes en Espagne, selon la même étude.

Lors de cette même rencontre, " Andalous Médias " a annoncé la prochaine parution en Espagne, vers la fin d'octobre prochain, du premier journal hebdomadaire en arabe.

Source : MAP

Une campagne médicale au profit des populations démunies des provinces de Midelt et d'Errachidia, sera organisée du 2 au 10 octobre prochain, à l'initiative de l'Association médicale d'aide au développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM).

Une centaine de médecins et de chirurgiens bénévoles, de différentes spécialités, feront le vol Clermont-Ferrand-Errachidia, pour participer à cet élan de solidarité, aux côtés d'une vingtaine de praticiens marocains, indique mardi un communiqué de l'AMDAM.

Organisée en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, cette action de solidarité, la cinquième du genre, sera couronnée par la signature d'une convention de partenariat entre le ministère et l'AMDAM, en application de la politique d'encouragement des actions de co-développement portées par des associations marocaines à l'étranger.

Au cours des 4 précédentes missions, l'AMDAM, rappelle-t-elle, a réalisé plus de 33.000 consultations médiales, plus de 1.500 interventions chirurgicales et a offert plusieurs tonnes de médicaments et d'équipements médicaux à des structures de soins au Maroc.

Source : MAP

L'université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et l'université de Cadix (Sud de l'Espagne) ont convenu de la création d'un espace de coopération académique intitulé "Campus Transfrontalier du Détroit".

Le "Campus Transfrontalier du Détroit", une initiative conjointe des universités Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et l'université de Cadix, vise la création d'un espace de coopération interuniversitaire dans le cadre du projet "Juntos" (Ensemble), pour mener un programme commun de séminaires qui auront lieu durant l'année universitaire 2010-2011.

Le projet "Juntos", qui s'inscrit dans le cadre du Programme opérationnel de la coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures de la Commission Européenne, est financé à hauteur de 75 pc par le fonds FEDER et de 25 pc par l'Institut Espagnol de l'emploi, du développement socio-économique et technologique (IEDT).

Une cérémonie a eu lieu, lundi au siège de la Fondation "Deux rives" à Algésiras (Sud de l'Espagne), au cours de laquelle le "Campus Transfrontalier du Détroit" a été présenté devant un parterre de responsables et d'universitaires marocains et espagnols, notamment les vice doyens des Universités de Cadix et de Tétouan, respectivement Fransisco Trujillo et Hassan Ezbakhe, et le consul général du Maroc à Algesiras, Sellam Berrada.

Le projet "Juntos", qui s'inscrit dans le cadre d'une coopération bilatérale vieille de 10 ans entre les deux universités consiste en un cycle de séminaires étalé sur les deux prochains trimestres au cours desquels seront débattus une panoplie de thèmes multidimensionnels d'intérêt commun, a-t-on expliqué lors de la présentation du projet.

Parmi les séminaires qui seront organisés à Tanger, Algésiras et Tétouan, les promoteurs du projet ont retenu des thématiques traitant de questions d'actualité comme la régionalisation, l'Autonomie, l'immigration et l'environnement.

A cette occasion, le consul du Maroc à Algesiras, M. Berrada s'est félicité de la qualité et la pertinence de la thématique des séminaires programmés dans la mesure où ils traitent de questions d'actualité et au bénéfice tant du Maroc que de l'Espagne, notamment les séminaires consacrés à la régionalisation et l'Autonomie, à l'immigration et à l'environnement.

Source : MAP

La fondation ONA organise, le mercredi 6 octobre 2010, une rencontre littéraire sous le thème de « la diversité culturelle »; et l’invité sera l’auteur Mohamed Hamadi Bekouchi, sociologue et expert en management, qui présentera son livre « les Marocains d’ailleurs, identités et diversité culturelle »…Suite

La Russie perd un million d'actifs chaque année en raison d'une crise démographique et a un besoin pressant d'immigrés, a estimé mercredi le directeur du Service fédéral russe des migrations (FMS), Konstantin Romodanovski, qui appelle à la fin des discours anti-immigrés.

"Nous n'avons pas besoin de bavardages du type la Russie a-t-elle besoin ou non d'immigrés. On a besoin d'eux comme on a besoin d'air! ", a relevé le responsable dans un entretien publié par le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta.

"La Russie perd un million d'actifs chaque année", a-t-il encore martelé, avant de dénoncer la mentalité anti-immigration très répandue en Russie, où les violences racistes ont notamment explosé depuis la chute de l'URSS.

"Si seulement les Russes se souvenaient que nos cours d'immeubles et nos rues ne sont pas devenues par enchantement propres comme jamais elles ne l'ont été! ", a encore lancé Konstantin Romodanovski, soulignant par ailleurs que seuls 3,5% des crimes et délits commis en Russie l'étaient par des étrangers.

Le responsable a par ailleurs estimé à cinq millions le nombre d'immigrés clandestins, pour l'essentiel des ressortissants d'ex-républiques soviétiques, et a appelé à faciliter les procédures de régularisation.

La Russie a perdu quelque 5,8 millions d'habitants depuis 1993 et compte aujourd'hui 142 millions d'habitants. Le gouvernement cherche depuis des années à enrayer ce déclin par des mesures encourageant la natalité et vise une population de 145 millions d'habitants en 2025.

29.09.10 - 11:06

Source : Rtbf/Belga

Les étrangers bénéficiant du retour aidé dans leurs pays, Roms en particulier, devront laisser leurs empreintes digitales à partir de vendredi, avec le début d'un fichage biométrique visant, selon le ministère de l'immigration, à lutter contre la fraude à ces aides.

Très critiquée par les associations, cette phase biométrique du fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour) se fera sous contrôle de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.

Créé par décret le 26 octobre 2009, Oscar est déjà actif sous forme de bases de données comprenant l'identité des personnes ayant bénéficié des trois aides au retour (humanitaire, volontaire et à l'insertion).

Les Roms, notamment, sont soupçonnés par les autorités d'effectuer des aller-retours vers la France pour bénéficier plusieurs fois, sous une fausse identité, de l'aide au retour humanitaire (ARH, 300 euros par adulte, 100 euros par enfant, plus le billet de transport).

15.236 aides au retour ont été délivrées en 2009 pour 9 millions d'euros, même montant qu'en 2008.

Oscar est visé par un recours devant le Conseil d'Etat de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) et d'Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris).

"Ce fichage biométrique représente pour les Roms, dans le contexte de la campagne xénophobe conduite depuis cet été par le gouvernement", un "danger immédiat" et "massif", estiment ces associations.

Elles dénoncent un dispositif d'éloignement forcé des étrangers essentiellement de Roumanie et Bulgarie, citant le nombre d'ARH accordées aux ressortissants de ces deux pays depuis leur adhésion à l'UE en 2007: moins de 400 en 2005 et 2006, 3.000 en 2007, plus de 10.000 en 2008, plus de 12.000 en 2009.

"Oscar ne concernera que de manière très marginale les citoyens des autres pays de l'UE" et "dans la mesure où il est pratiquement impossible à un ressortissant d'un pays tiers ayant bénéficié d'une aide au retour de revenir sur le territoire français faute d'obtention d'un visa, le fichier aura pour usage exclusif d'entraver la liberté de circulation des Roms roumains ou bulgares", selon ces associations.

Source : AFP

Accès aux soins, asile, expulsions : sa politique est-elle plus stricte qu'ailleurs en Europe ? Comment réagissent les opinions publiques ? C'est l'un des contre-arguments préférés du ministre de l'immigration, Eric Besson, face aux critiques récurrentes qui l'assaillent sur sa politique migratoire...Suite

Comment développer la collaboration entre chercheurs européens et africains sans accélérer l'exode des cerveaux ? L'Association européenne des universités (EUA, 850 universités dans 46 pays d'Europe), qui présente, mardi 28 septembre à Bruxelles, un Livre blanc pour "renforcer la confiance et les échanges entre l'Europe et l'Afrique", veut donner le bon exemple. Les universitaires européens appellent de leurs voeux "une coopération universitaire pour le développement" qui contrecarre le pillage de la matière grise du continent noir actuellement à l'oeuvre.

Alors même que l'Afrique fait face à un déficit considérable d'universitaires (elle forme 2,3 % des chercheurs du monde, soit moins que le Royaume-Uni), elle voit sa population hautement qualifiée s'évaporer. Abdeslam Marfouk, chercheur à l'université de Louvain qui travaille depuis plusieurs années sur la fuite des cerveaux africains estime que plus de dix pays africains ont plus de 40 % de leur main-d'oeuvre hautement qualifiée hors de leur pays : 67 % au Cap-Vert, 63 % en Gambie, 53 % en Sierra Leone... Et près d'un chercheur africain sur deux réside en Europe.

Cette envolée a, peut-être, été freinée par la crise économique et financière. Elle n'en reste pas moins très problématique tant les universités africaines sont confrontées à tous les problèmes à la fois : afflux considérable d'étudiants grâce à un accès à l'enseignement secondaire qui s'améliore, absence d'investissement public qui accroissent les difficultés des institutions à garder leurs équipes et compétition sur les ressources humaines entre les Etats africains.

"La pression sur les universités africaines est énorme", résume le Livre blanc. "Sans laboratoires dignes de ce nom, sans pôle d'excellence, avec des salaires dix, voire vingt fois inférieurs à ceux proposés dans les universités du Nord, on ne peut pas s'étonner de cette saignée des compétences ", estime Abdoulaye Salifou, directeur délégué à la politique scientifique à l'Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Cet appel de l'EUA intervient dans un contexte où la coopération institutionnelle est faible. "L'aide de l'Union européenne est concentrée sur les Objectifs du millénaire, la coopération éducative est très modeste et les fonds consacrés à la recherche sont centrés sur l'excellence", résume Kees Kouwenaar, directeur du centre international de coopération de l'université d'Amsterdam qui développe des partenariats de long terme avec des "universités du Sud".

"Ce qui existe est peu visible, très circonscrit et très contraignant", renchérit Pascal Hoba de l'Association des universités africaines. Les bourses de mobilité Erasmus Mundus, qui ont été octroyées à 866 étudiants africains sur plus de 6 000 bénéficiaires depuis 2004, rentrent dans cette catégorie, étant, de l'avis général, "réservées" à une toute petite élite.

Une coopération réfléchie peut-elle freiner ce mouvement destructeur de richesse pour les pays les plus pauvres ? Certains en doutent. Avec le recul, Jamil Salmi, expert de la Banque mondiale, estime que "rares sont les programmes de coopération bilatérale qui incluent la mise en place de moyens - salaires, laboratoires -, qui permettent aux chercheurs et aux enseignants des pays du tiers-monde de revenir au pays dans des conditions favorables".

Ces partenariats de long terme, seuls susceptibles de retenir et de consolider les équipes sur place, existent pourtant depuis longtemps. Et c'est de ceux-là que l'EUA veut s'inspirer, persuadée qu'une coopération bien encadrée vaut mieux qu'une mobilité débridée.

Voilà près de quarante ans que l'université d'Uppsala en Suède déploie son International Science Program (ISP), centré sur la chimie, la physique et les mathématiques, qui cible "non les individus mais les départements des universités", explique Kay Svensson, directeur des relations internationales de l'université.

Sur la période 2003-2008, ISP qui s'est déployé dans douze pays dont dix d'Afrique subsaharienne affiche un bilan plus qu'honorable avec 138 doctorats et 600 masters délivrés et un ""brain drain" ("fuite des cerveaux") de seulement 5 %". Beaucoup plus récent, le programme allemand Exceed, lancé en 2008, s'inscrit aussi dans la durée. Financé par l'office allemand d'échanges universitaires (DAAD), il vient de doter cinq universités allemandes de cinq millions d'euros par an et par université pendant cinq ans pour le développement de projets de coopération dans les domaines de l'eau-assainissement, de la sécurité alimentaire, du travail décent, des ressources naturelles et de la santé.

Autant d'exemples à suivre, prône l'EUA qui doit encore, au-delà des universitaires, convaincre l'Union européenne et l'Union africaine de s'inscrire dans cette perspective.

Source : Le Monde

Un accord sur une coalition gouvernementale minoritaire entre libéraux et chrétiens-démocrates néerlandais, soutenue par le parti anti-islam de Geert Wilders, a été conclu hier, a annoncé le chef de file des libéraux Mark Rutte. "Nous avons apporté la dernière touche aux accords", a déclaré le chef du parti libéral (VVD) Mark Rutte, probable prochain premier ministre, devant des journalistes à La Haye.

Mark Rutte, le chef de file du parti chrétien-démocrate (CDA) Maxime Verhagen, et Geert Wilders, dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), sont parvenus à un accord sur un programme de gouvernement et sur le soutien du PVV à la future coalition gouvernementale. Le VVD et le CDA ne totalisent que 52 des 150 députés de la chambre basse mais obtiennent une majorité de voix avec le soutien du PVV. "C'est un beau jour pour les Pays-Bas", s'est félicité Geert Wilders. "La gauche n'est pas au pouvoir, il va enfin se passer quelque chose aux Pays-Bas".

Le contenu de l'accord pas dévoilé

Les accords, dont le contenu n'a pas été dévoilé, seront soumis aujourd'hui aux groupes parlementaires des trois partis. Le parti chrétien-démocrate (CDA), divisé sur une collaboration avec le PVV de Wilders, se réunira samedi lors d'un congrès au cours duquel sera organisé un vote consultatif.

Les élections législatives anticipées du 9 juin avaient vu la courte victoire du VVD (31 sièges de députés sur 150) devant les travaillistes du PvdA (30 sièges) et le PVV, les chrétiens-démocrates arrivant en quatrième position (21 sièges). Le PVV de Wilders, qui qualifie l'islam de fasciste et a fait campagne pour l'interdiction du Coran et du voile intégral, avait enregistré la plus forte progression, obtenant 24 sièges de députés contre 9 auparavant.

Une première série de négociations entre les chefs de file des libéraux, des chrétiens-démocrates et du PVV, entamées le 9 août, avait été interrompue le 3 septembre, à la suite du retrait de Geert Wilders. Elles avaient repris le 13 septembre. Wilders avait affirmé avoir perdu confiance dans les chrétiens-démocrates après que plusieurs députés du CDA eurent publiquement exprimé leurs inquiétudes sur une éventuelle collaboration avec son parti. L'un d'eux, le ministre de la Santé démissionnaire Ab Klink, avait quitté son poste à la chambre basse, amenant Wilders à revoir sa position.

Source : Le Figaro/AFP

Éric Besson assure qu'une des missions de son ministère est de fabriquer de "bons Français" et que le gouvernement n'a pas stigmatisé les Roms. Les propos du ministre de l'Immigration, dans un entretien au journal Le Parisien, relancent un débat passionné alors que les députés commencent mardi l'examen du projet de loi "Immigration, intégration et nationalité".

Ce texte controversé, présenté par Éric Besson, reprend les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble, où le chef de l'État avait lié immigration et délinquance. Il élargit la liste des motifs de déchéance de nationalité pour les Français récemment naturalisés et comporte des mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l'expulsion de ressortissants de l'Union européenne, comme les Roms.

"Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", déclare Éric Besson au Parisien. "Être des 'bons Français', ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française", poursuit le ministre avant d'ajouter : "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux."

Un "lien établi entre campements illégaux et délinquance"

Le ministre évoque également dans l'entretien la politique française à l'égard des Roms. Celle-ci a provoqué un tollé et de très vifs échanges entre Paris et la Commission européenne, qui a accusé les autorités de cibler une communauté en particulier. Éric Besson rejette cette idée mais confirme que les autorités lient les campements avec les problèmes de sécurité.

"Il n'y a pas de stigmatisation", affirme-t-il. "L'idée que parce que vous êtes 200, vous allez occuper illégalement un terrain de force est inacceptable", poursuit le ministre. "Dans tous les campements qui ont été démantelés, plus des deux tiers des occupants sont des nomades français."

Il concède néanmoins que les expulsions de Roms, notamment vers la Roumanie ou la Bulgarie, se sont accélérées depuis août et affirme que des mesures vont être prises pour empêcher le retour des Roms renvoyés dans leur pays d'origine. "Je le dis avec précaution (...) mais le lien entre ces campements illégaux et la délinquance a été établi par le ministère de l'Intérieur", dit encore Éric Besson.

La déchéance de la nationalité, sanction à portée symbolique

Interrogé sur la possibilité de déchoir de leur nationalité les personnes naturalisées depuis moins de 10 ans lorsqu'elles ont causé la mort d'un dépositaire de l'autorité publique, soit volontairement soit du fait de violences ayant entraîné la mort, Éric Besson concède qu'il s'agit d'un "symbole". "Tant mieux si cela ne va en effet concerner que très peu de personnes. Mais c'est une sanction qui a une portée symbolique et républicaine lourde", souligne-t-il.

Cette mesure, si elle est adoptée par le Parlement, devra encore franchir l'obstacle du Conseil constitutionnel qui, au nom du principe d'égalité devant la loi, n'a jusqu'à présent autorisé la déchéance de nationalité que pour des faits qualifiés de terroristes.

Cette loi compte près de 90 articles sur lesquels ont été déposés quelque 500 amendements et son caractère polémique pourrait donner lieu à une nouvelle passe d'armes entre majorité et opposition, après celle du débat sur les retraites. Ancien socialiste, Éric Besson ne cache rien de son attachement à sa nouvelle famille politique. "Le chef de l'État, c'est devenu un ami", dit-il.

Source : Le Point

Le syndicaliste espagnol, M. Manuel Zaguirre Cano, a souligné lundi "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans divers domaines.

Il est important de souligner "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans les domaines politique, social et économique, a affirmé l'ex-secrétaire général de l'Union syndicale ouvrière (USO), dans un entretien publié par la revue électronique "En Dialogo" (En dialogue), de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), dans sa première livraison.

Evoquant la question des Marocains résidant à l'étranger (MRE), M. Cano a qualifié d'"importante" la contribution de cette communauté marocaine au développement socio-économique des pays d'accueil.

Les Marocains résidant en Espagne par exemple soutiennent, grâce aux impôts qu'ils paient, les pensions de 100.000 Espagnols, a-t-il précisé, soulignant également l'importante contribution des transferts des MRE à l'économie marocaine.

Il a relevé, dans le même contexte, que les MRE apportent une valeur ajoutée au pays d'origine notamment en termes de progrès social.

S'agissant des relations entre les sociétés marocaine et espagnole, le syndicaliste a appelé à lutter contre tous les préjudices susceptibles de perturber cette relation et à œuvrer pour la multiplication des rencontres d'échange et de débat entre les sociétés civiles des deux pays.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la revue dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

Le conseil de gouvernement se réunira, jeudi prochain à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, indique mardi un communiqué de la Primature.

Au début de cette réunion, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger présentera un exposé sur le bilan du programme national d'accueil des Marocains résidant à l'étranger lors des vacances d'été de 2010.

Rabat, 28/09/10

Source : MAP

Plusieurs associations représentant la communauté Marocaine établie en Espagne ont condamné avec force l'enlèvement par les milices du +polisario+ de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, appelant à sa libération immédiate.

Dans des communiqués parvenus à MAP-Madrid, les associations des Marocains d'Espagne, qui ont fustigé l'enlèvement de Ould Sidi Mouloud, qui a eu le courage de proclamer haut et fort son appui à l'initiative marocaine d'Autonomie au Sahara, ont appelé à la mobilisation pour faire front à ce genre de comportements en violation totale des principes internationaux des Droits humains.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait annoncé début août, lors d'une conférence de presse à Smara, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, a été enlevé, mardi dernier, par des milices du +polisario+, alors qu'il se rendait à Tindouf pour rejoindre sa famille dans les camps.

Il avait lancé, quelques heures avant son enlèvement, un appel à l'opinion publique sahraouie et internationale pour le soutenir en vue de préserver son droit à la liberté d'expression et son intégrité physique.

L'Union des Marocains des îles Baléares a appelé, dans ce contexte, la communauté internationale et l'ensemble des consciences vives de par le monde à se ranger du côté du Droit et des principes de liberté que défend avec courage Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

La détention illégale de Ould Sidi Mouloud est contraire à la jurisprudence internationale relative aux Droits humains et constitue une violation flagrante du droit à la liberté d'expression, a affirmé l'association, basée à Majorque (Ouest de l'Espagne), qui s'interroge sur " le mutisme observé en Espagne par ceux là même qui prétendent défendre les droits de l'homme et la liberté d'expression ".

L'association "Les amis du Sahara marocain en Espagne " a, elle aussi, fait part de son étonnement du " silence médiatique en Espagne " concernant l'affaire Ould Sidi Mouloud. " Ce silence ne fait que semer doute et confusion sur les objectifs réels des tribunes médiatiques espagnoles ".

" Ce genre de comportement et d'oubli adoptés par les médias espagnols ne sert en rien une démocratie qui se doit d'être au fait de tout ce qui se déroule à Tindouf ", affirme l'association.

L'association, qui regroupe des citoyens Marocains et Espagnols, a, par ailleurs, dénoncé avec vigueur l'arrestation de Ould Sidi Mouloud, appelant " l'ensemble des organisations des Droits humains en Espagne et l'opinion publique à entreprendre toutes les démarches en vue de contraindre le +Polisario+ à libérer immédiatement Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et à garantir l'ensemble de ses droits, y compris le droit à la liberté d'expression ".

De son côté, le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque a appelé l'Organisation des Nations Unies (ONU) à intervenir pour la libération immédiate de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud enlevé par les milices du " polisario ".

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le Réseau exhorte l'organisation onusienne à intervenir pour garantir l'intégrité physique de Mustapha Salma et de sa famille.

La situation " dangereuse " dans laquelle se trouve le citoyen Mustapha Salma requiert une " intervention urgente à travers tous les moyens juridiques et diplomatiques en vue de sa remise en liberté et pour lui offrir toutes les garanties lui assurant le droit à la libre circulation ", souligne le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque.

Pour sa part, l'association Hispano-Sahraouie " Hiwar ", basée à Séville (Sud de l'Espagne), a qualifié de " terrorisme psychologique " les agissements du +polisario+ à l'égard du citoyen Salma Ould Sidi Mouloud qui n'a fait qu'exprimer une opinion favorable au projet d'Autonomie au Sahara présenté par le Maroc.

L'association, qui regroupe des citoyens espagnols et marocains, a également dénoncé avec vigueur "la réaction passive de certains médias, d'ONGs de défense des Droits Humains et des partis politiques espagnols au sujet de l'affaire Ould Sidi Mouloud", contrairement à ce que ces associations avaient fait avec Aminatou Haidar.

" La défense des droits de l'homme n'est utilisée par certains milieux en Espagne que lorsqu'il s'agit de s'attaquer au Maroc, sinon comment peut-on expliquer ce mutisme assourdissant en Espagne concernant l'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ", dénonce avec véhémence l'association " Hiwar ".

Source : MAP

La Marocaine Hanane Akoudad a remporté la médaille d'or des moins de 60 kg, lors des championnats du monde de boxe française (Savate), organisés les 24 et 25 septembre à Paris.

Akoudad, résidante en France, a battu aux points en finale la Française Cécile Boisbineuf.

Les Mondiaux de Savate ont réuni des pugilistes représentant quelque 40 pays de différents continents.

Source : MAP

Plus de 200.000 ressortissants marocains établis en Catalogne (nord-est de l'Espagne) bénéficient de la couverture sanitaire, selon des chiffres publiés par le département catalan de la Santé.

Le nombre des ressortissants marocains bénéficiant de la couverture sanitaire en Catalogne s'est élevé à plus de 200.000 en 2010 contre 75.000 en 2006, soit une hausse record de 168 pc, a indiqué le département catalan de la Santé cité lundi par les médias locaux.

Les immigrés marocains viennent ainsi en tête des communautés étrangères qui bénéficient du système de la santé publique de cette région autonome de l'Espagne, a noté la même source, précisant que les expatriés équatoriens occupent la deuxième position avec 83.289 personnes, suivis des ressortissants roumains (80.000), boliviens (65.394) et colombiens (51.899).

Sur l'ensemble des 7.637.138 bénéficiaires de la couverture sanitaire en Catalogne, 1.061.677 sont d'origine étrangère, a relevé le département catalan de la Santé faisant état de la hausse du nombre des cartes sanitaires délivrées lors du premier semestre de l'année en cours.

Sur la même période, 25.427 personnes se sont inscrites auprès du réseau de la santé publique de la Catalogne, dont les immigrés représentent 25,78 pc, selon la même source.

La Catalogne abrite environ 240.000 expatriés marocains, soit la plus forte communauté étrangère dans cette région autonome de l'Espagne.

27/09/10

Source : MAP

Titulaire d'un Master obtenu au Kent State University l'Ohio aux États Unis, Nidal IBOURK est une voix qui honore l'art marocain à travers le monde. Elle s'est illustrée lors du Concours phare de la MBC « Étoile des Étoiles » Najm Noujoum Stars par ses interprétations remarquées s'imposant en demi finale contre l'égyptien Naji AMAR avant d'enchainer les apparitions notamment dans l'émission MASSAR sur 2M et d'entrer dans le Musica TOP TEN en 2005. Nidal IBOURK a également joué dans le court Métrage « Running Man » sous la direction de Narjis Tahiri réalisatrice franco-marocaine…Suite

A près six mois d'attente, le projet de loi sur l'immigration, adopté en conseil des ministres le 31 mars, va être débattu

à l'Assemblée à partir du mardi 28 septembre. Ce quatrième texte en sept ans formalise un nouveau durcissement de la politique migratoire et poursuit la tendance à l’œuvre en France depuis le début des années 1980 : il modifie cependant

moins les règles du séjour qu'il ne renforce les facilités d'expulsion des étrangers irréguliers…Suite

Al Maghreb TV (AMTV) vise à promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts… sans oublier de faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Son président, Mohammed Tijjini, nous livre plus de détails sur son projet.

Le Matin : Vous venez de créer une chaîne télévisée maghrébine. Qu'est-ce qui a été derrière ce projet ?

Mohammed Tijjini : D'abord une fierté profonde de l'appartenance à une culture maghrébine ancestrale et très riche, secundo une connaissance de la communauté maghrébine de Belgique qui est très attachée aux valeurs arabo-maghrébines et amazighe qui composent son identité et puis, la conviction que seul l'échange et le dialogue interculturel sont capables de créer les bases indispensables au mieux vivre ensemble en Europe et dans le monde. Nous voulons répondre aux nouveaux besoins culturels de nos concitoyens d'origine maghrébine. Ils sont en droit de promouvoir ,voire, dans certains cas, de se réconcilier avec leur part d'identité belge qui puise ses sources dans une des grandes civilisations de notre histoire commune. C'est la raison d'être d'une télévision comme la nôtre ; valoriser notre culture maghrébine à partir de Bruxelles, au cœur de l'Europe, dans un esprit d'ouverture : contre le choc des civilisations, nous avons opté pour le partage et le brassage culturel.
Concrètement, j'ai eu l'idée en 2006 en produisant la première émission consacrée à la communauté maghrébine de Bruxelles «Arabesk » sur TV Brussel, une télévision Flamande.

J'ai pu constater qu'une télévision de proximité à l'adresse d'une communauté comme la nôtre, parlant sa langue d'origine et s'intéressant à ses activités et préoccupations, était indispensable. C'était une question de temps, même s'il faut avouer que certaines mentalités ne sont toujours pas prêtes à admettre l'émergence d'une expression culturelle minoritaire. Heureusement que la Belgique a fait de la diversité culturelle un modèle de société irréversible, dans le respect des valeurs démocratiques. A signaler que la communauté marocaine est la première communauté extra-européenne de Belgique. Elle est très dynamique et vit harmonieusement sa double culture.

Quelles sont les missions de cette TV ?

Nous allons surtout donner la parole et assurer un libre accès à tous les talents de la communauté. A terme, nous voulons promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts, etc., comme nous allons faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Des portraits de jeunes talents (chanteurs, stylistes, comédiens, compositeurs, acteurs associatifs, entrepreneurs, etc.) seront également réalisés. Nous serons aussi présents dans certains festivals au Maghreb et au Maroc bien sûr, qui connait-lui une programmation exceptionnelle et de qualité. AMTV doit servir de pont entre les belgo-maghrébins et leur pays d'origine.
Notre média est également un passeur de cultures. Nous comptons à cet effet promouvoir la culture belgo-belge, dont nous sommes fiers, et être présent dans les grands événements culturels de Belgique.

Quelle est la particularité de la nouvelle chaîne? Et comment ambitionne-t-elle de se distinguer par rapport à Nesma TV ?

Nous ne cherchons pas à nous distinguer. Nous proposons une offre complémentaire.

Sur quoi comptez-vous mettre le plus l'accent (films, documentaires, infos...) ?

La musique en plus d'émissions culturelles et life & style.

Quel est le budget alloué à cette opération ? Comment se compose le tour de table ?

Notre télévision est indépendante et apolitique et notre financement est 100% belge. Notre concept original de télévision urbaine nous a permis de développer un projet au budget modeste. Nous avons aussi bénéficié d'un accompagnement de Solvay Entrepreneurs, une structure renommée de soutien aux entreprises.

Que concoctez-vous pour les spectateurs marocains?

Nous sommes une chaîne câblée européenne, nous ne sommes pas une chaîne satellitaire. Nous ne serons hélas pas captés au Maroc. Les choses peuvent bien sûr évoluer mais pas dans l'immédiat.

Nous nous adressons essentiellement à nos concitoyen(e)s de Belgique et d'Europe. Ceci dit, Les téléspectateurs marocains pourront toujours découvrir une partie de notre programmation qui sera disponible sur notre site Internet à partir de décembre prochain.
Il m'arrive d'ailleurs souvent de découvrir des capsules de 2M et de Al Oula sur Facebook. Que mes amis résident au Maroc se rassurent ; nous resterons toujours en contact.

Source : Le Matin

Ils n’ont jamais joué au Maroc, même s’ils sont  pour la majorité des Marocains, ils sont plus connus à Paris qu’au Maroc. La onzième édition de Tanjazz leur a donné cette opportunité.

Pour leur première scène au Maroc, ce n’était pas trop la joie. Mais ils gardent tout de même le sourire et sont positifs. Le groupe Kazako, composé de sept musiciens avec aux commandes Kamil et Nicco, a eu droit à trois concerts durant la onzième édition de Tanjazz qui s’est clôturé le samedi 26 septembre. C’est sur Internet et plus précisément sur le myspace du groupe que les organisateurs les ont découverts et les ont contactés. Ce qui n’a pas manqué de réjouir tout le staff. « Nous n’avons jamais joué au Maroc, même si nous sommes pour la majorité des Marocains, nous sommes plus connus à Paris qu’ici et cette opportunité nous a réellement fait plaisir » confie Kamil au Soir échos. Seul hic, pour le concert inaugural sur la scène du port, les Kazako ont eu du mal avec la sono et l’éclairage. En bord de mer, le son est très difficile à gérer et côté éclairage, le public avait du mal à apercevoir le groupe sur scène, la lumière était aveuglante. « Les autorités auraient exigé de forcer sur les projecteurs car il y avait un manque d’éclairage sur le port. On voyait très bien le public, mais les spectateurs eux se sont plaints d’avoir été aveuglés », souligne Kamil dans des propos au Soir échos. Pour le deuxième concert, cette fois-ci à l’intérieur du Palais des Institutions italiennes, alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur scène, juste après la décapante Nina Van Horn, la pluie s’est invitée au spectacle. Le plastique censé couvrir la scène, n’a pas vraiment servi à grand chose. «Le toit n’était pas  étanche, l’eau s’infiltrait à l’intérieur, nous avons attendu le temps que ça se calme, mais la pluie ne voulait pas s’arrêter» déclare Kamil. Mais pour se rattraper et ne pas décevoir ceux qui sont venus les découvrir pour la première fois, ils se sont dirigés vers une des pièces du Palais. « Au lieu d’annuler le concert, nous avons préféré nous installer dans une pièce à proximité et là nous avons joué en acoustique, nous avons apprécié et le public avait l’air d’aimer aussi » témoigne Kamil. Le style musical des Kazako s’adapte mieux aux espaces intimistes et les leaders du groupe le savent et en sont conscients. « En réalité, l’esprit du groupe s’allie mieux aux endroits fermés, aux petits espaces, il faut savoir qu’au départ, à la naissance du groupe on jouait la plupart des fois autour d’un feu de camp à la plage » souligne Kamil avant d’ajouter: « Ce sont ces moments entre copains qui ont donné naissance  à Kazako ». Kazako c’est aussi deux rencontres, celle de Kamil et Nicco. Les deux se sont rencontrés à Toulouse. « J’avais de mon côté composé quelques morceaux, tout comme Kamil et lorsque nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes rendu compte que nous avions le même esprit » raconte Nico qui a des origines portugaises. En France, le groupe a eu l’occasion de se produire dans plusieurs événements et en particulier à Paris et en Provence. « Nous ne sommes pas encore sortis de Paris et régions pour des concerts, mais nous sommes confiants et sereins, nous avançons à petits pas ». Les Kazako- dont le titre est une association de Casa et de Co de compagnie et aussi de copains- comptent à leur actif douze titres en français et anglais. Ils sont actuellement en préparation de leur premier album. L’enregistrement est prévu en fin d’année.

28 septembre 2010

Source : Le Soir

Le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité doit être examiné  en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du mardi 28 septembre. Si les derniers chiffres du ministère  de l’immigration montrent que la France n’a pas abandonné sa tradition d’asile, les étrangers sont souvent maltraités par les administrations

D’un côté il y a les statistiques, qui prouvent que la France reste une grande terre d’accueil. Le pays a ainsi procédé à 67 000 naturalisations par décret les huit premiers mois de cette année, soit 15 % de plus que l’année dernière pour la même période, et le nombre d’autorisations de long et de court séjour a augmenté de près de 10 %. De l’autre, force est de constater l’inhospitalité des services des préfectures qui gèrent le gros des flux d’étrangers : Paris, les départements de la petite couronne, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse.

La préfecture de Bobigny, dont la direction des étrangers reçoit 1 500 personnes chaque jour, remporte de loin la palme de l’administration la moins accueillante. Dans la file réservée aux demandeurs de titres de séjour, des centaines de personnes s’amassent chaque nuit sur l’esplanade du bâtiment dans l’espoir d’être les premières à retirer les précieux tickets d’attente qui permettent d’être reçu. Une situation qui favorise le trafic : les meilleures positions dans la queue se négocient autour de 20 €.

Une fois à l’intérieur, la galère continue. « J’ai reçu une convocation à la préfecture pour retirer un titre de séjour d’un an, trois mois après la date d’expiration de celui-ci, explique Moussa, qui attendait le précieux sésame pour travailler légalement. Quand je suis arrivé au guichet, on m’a donné un récépissé provisoire, le temps pour l’administration de renouveler le titre qui ne m’avait jamais servi… » Moussa devra donc revenir encore une fois. Pour lui, c’est aussi une dépense supplémentaire, avec un nouveau timbre fiscal à payer. Le tarif, pour une demande de ce type, est passé de 70 à 110 € depuis juin.

Un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny

Une situation jugée « indigne » par une quinzaine d’associations locales, qui se sont rassemblées mardi dernier pour présenter un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny. « Les choses pourraient être gérées autrement pour que cela se passe mieux, souligne Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti). D’autres préfectures décident d’ouvrir des guichets dans les mairies pour certaines démarches, et on donne des rendez-vous par Internet. »

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, a reconnu que la situation s’était dégradée depuis le début de l’année. Il a promis un « renfort en personnels et en moyens techniques », avec le développement du traitement des dossiers par voie postale, l’ouverture d’un accueil supplémentaire à Saint-Denis et l’installation de toilettes à proximité des files d’attente. Manière de reconnaître que l’attente peut être longue…

À Lyon, quai Sarrail, devant la direction de la réglementation de la préfecture du Rhône, il faut aussi prendre son mal en patience. Les uns viennent pour une première demande ou un renouvellement de titre de séjour, les autres pour une carte de résident ou un simple changement d’adresse. Ce jour-là, Asmaa est arrivée parmi les premiers, dès 5 heures du matin. « Je suis rodée, c’est la troisième fois que je viens », lâche cette ingénieur marocaine fraîchement diplômée venue pour valider sa photo d’identité.

À partir de 9 heures, peu de chance d’être reçu

« J’étais très légèrement de profil… À chaque fois, il faut patienter au moins cinq heures debout », témoigne-t-elle, hochant la tête en direction d’une femme enceinte endormie sur une chaise pliante qu’elle a pris soin d’apporter. Des conditions d’accueil sans commune mesure avec le service dédié aux étudiants étrangers, « parfait », estime Asmaa, ou celui qui est réservé aux demandeurs d’asile, jugé « satisfaisant » par la Croix-Rouge.

À partir de 9 heures, les portes du service à peine ouvertes, un agent de la préfecture vient avertir les derniers arrivés qu’ils ont très peu de chance d’être reçus. Liasses de justificatifs à la main, 320 personnes se pressent déjà derrière les barrières, sous le regard des passants et des policiers présents pour épingler les resquilleurs. « À quoi cela sert-il de regrouper les gens comme ça », accuse un retraité tunisien.

À la préfecture du Rhône, on se dit « conscient » des « conditions d’accueil difficiles » depuis qu’ont été supprimés les rendez-vous, en janvier dernier. « Les gens attendaient parfois quatre mois avant d’être reçus, justifie le secrétariat général. Aujourd’hui, ils peuvent obtenir un récépissé dans la journée si leur dossier est complet. » La préfecture souligne par ailleurs que l’accueil devrait s’améliorer en septembre 2011, avec le transfert de la direction de la réglementation dans un bâtiment neuf, où le nombre de guichets passera de 20 à 36.

À Lille, en revanche, les queues qui s’étiraient devant l’immeuble de la Cité administrative ont disparu en 2006. À l’époque, les étrangers se postaient eux aussi à l’aube devant la préfecture dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. Émues par cette situation, plusieurs associations assuraient quotidiennement la distribution de café chaud dans les rangs. L’aménagement de nouveaux locaux dans l’ancien hôpital militaire de Lille a permis la réorganisation du service. Les équipes ont été renforcées et les horaires nettement allongés : désormais, les étrangers sont accueillis en préfecture entre 8 h 30 et 16 h 30, et l’attente dépasse rarement une heure.

Beaucoup de guichetiers n'ont pas la formation nécessaire

« Matériellement, les conditions d’accueil se sont beaucoup améliorées, constate la Cimade. Aujourd’hui, les difficultés se situent plutôt au niveau des guichets : les employés se permettent parfois de refuser des dossiers, après un pré-examen des critères par les agents d’accueil, alors qu’ils ne sont pas habilités à se prononcer sur le fond du dossier. Certains refusent aussi d’informer les demandeurs sur l’avancement de leur dossier. »

Le Comité des sans-papiers du Nord, qui accompagne en préfecture les étrangers, parle, lui, de refus arbitraires : « Parfois, les demandeurs se voient refuser le dépôt de leur dossier sans aucune justification, et des demandes identiques reçoivent un traitement totalement différent », explique Roland Diagne, leur porte-parole.

Pour Alexis Spire, sociologue au CNRS spécialiste de l’immigration, qui a enquêté plusieurs années dans les coulisses des services de préfecture (1), l’amélioration des services dédiés aux étrangers ne peut passer que par une politique de recrutement plus exigeante et rigoureuse.

« Au bas de l’échelle administrative, la majorité des guichetiers en poste dans les services d’accueil des étrangers n’ont pas choisi leur affectation, explique-t-il. Parmi eux, beaucoup sont vacataires ou intérimaires. Ils doivent faire face à l’absence de formation en droit, alors que leur fonction nécessite de maîtriser une matière dense de connaissances juridiques. Soumis à des rendements en termes de dossiers à instruire, ils ne peuvent que s’en remettre aux routines inculquées par leur hiérarchie. Pour eux, il est plus rapide de faire un refus ou de renvoyer les personnes chez elles avec un avis temporaire plutôt que de fournir des arguments pour l’octroi d’un titre de séjour. »

Le médiateur de la République devient également le défenseur des droits

En tant que médiateur de la République chargé de régler les problèmes entre les usagers et la préfecture de Versailles, Louis Trujillo partage ce constat. Chaque année, entre 350 et 400 étrangers des Yvelines saisissent son organisme pour protester contre l’accueil et le traitement qui leur sont réservés.

« En principe, le service doit nous répondre dans les deux mois après une réclamation, mais en réalité il y a rarement de retour de sa part », affirme-t-il. La situation pourrait néanmoins changer, si, comme le prévoit un projet de loi qui sera à l’étude d’ici la fin de l’année, le médiateur de la République devient également le défenseur des droits, avec des pouvoirs accrus en matière d’enquête et de vérification du bon fonctionnement des services.

Le ministère de l’immigration promet quant à lui des améliorations. Des titres de séjour de plusieurs années devraient être accordés aux étudiants étrangers à la rentrée universitaire 2011 pour leur éviter de revenir chaque année en préfecture pour un renouvellement. Dans dix-huit mois, les directions des étrangers devraient, en outre, être incluses dans l’opération « Qualifref », qui fixe dans tous les autres services des normes en termes d’efficacité et de qualité de l’accueil.

Source : La Croix

Les participants aux travaux du 1er forum international sur l'immigration, qui s'est tenu les 24 et 25 septembre à Fkih Bensaleh, ont appelé à la promotion des échanges culturels entre les pays émetteurs et les pays d'accueil des migrants.

Les participants à cette rencontre, organisée par l'Association Forum Béni Amir, ont recommandé la création d'un centre d'archives et d'information dédié aux questions de la migration dans l'attente de la mise en place d'un observatoire régional de la migration.

Le forum a également préconisé la création d'un réseau d'experts en matière de migration, qui associerait différents intervenants et acteurs associatifs dans l'objectif d'élaborer des projets en faveur des migrants, de renforcer les accords bilatéraux et d'élaborer de nouveaux accords permettant de faciliter la tâche des migrants.

Cette rencontre, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, a permis aux intervenants d'évoquer les problèmes liés à l'immigration, l'identité, l'intégration et aux pratiques religieuses des MRE, ainsi qu'aux enjeux de la diversité culturelle dans les pays d'accueil.

Mettant en exergue le rôle joué par la migration dans l'établissement de passerelles d'échange et de communication entre les différentes cultures, les intervenants ont appelé à préserver l'identité culturelle des communautés et des minorités dans le respect des lois et des législations en vigueur dans les pays d'accueil.

Cette rencontre a été animée par une pléiade d'intervenants, dont des professeurs universitaires, des chercheurs et des experts du Maroc, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.

L'Association «Forum Béni Amir», créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a pour objectif de promouvoir le mouvement culturel et la recherche scientifique dans la région, à travers la réalisation d'études académiques et des recherches sur le terrain et l'organisation de rencontres sur la question de la migration pour faire de cette dernière un levier de développement socio-économique aux niveau local, régional et national.

Source : MAP

Deux films marocains ont été programmés au deuxième festival Tribeca de Doha, qui se tiendra du 26 au 30 octobre prochain.

Il s'agit des nouveaux films "La Mosquée" (Al-Jamaâ) de Daoud Oulad Sayed, qui vient d'être primé au festival international du film de Saint-Sébastien(Espagne),et "Itto Titrit", de Mohamed Oumouloud Abbazi, distingué comme meilleur film, en mars dernier, au festival du film amazigh de Tizi Ouzou (Algérie).

Ces deux longs métrages, dont le premier est une production maroco-française, sont inscrits, parmi une dizaine d'Âœuvres, au programme de la compétition pour films arabes.

Le premier raconte comment les habitants d'un village marocain se sont vite débarrassés des vestiges d'un décor initialement construit pour un précédent film du même auteur, sauf de la mosquée devenue un réel lieu de prière.

Quant au second, il montre le combat quotidien d'une jeune fille non scolarisée pour faire face aux comportements machistes de la société marocaine d'avant l'indépendance.

La nuit de gala d'ouverture de cette deuxième édition du Doha Tribeca Festival (DTF), prévue dans les installations du nouveau Village Culturel baptisé "Katara", verra la projection du film "Hors la loi" du franco-algérien Rachid Bouchareb, dans lequel évoluent notamment les acteurs Jamal Debbouz et Rochdy Zem.

Ce film raconte l'histoire de trois frères algériens qu'une attaque de l'armée coloniale avait dispersés et chassés de chez eux, et qui se retrouvent plus tard pour militer ensemble pour l'indépendance de leur pays.

La soirée de clôture se fera avec "The first grader", un film britannique relatant la détermination d'un paysan kenyan octogénaire à se débarrasser de son analphabétisme, en fréquentant l'école de son village pour y apprendre à lire.

Le programme de la compétition du film arabe, à lui seul, sera couronné par deux prix de 100.000 dollars chacun, l'un pour le meilleur film, l'autre pour le meilleur réalisateur. Un autre prix de 10.000 dollars ira au meilleur court métrage arabe, couronnant la projection d'une huitaine de films du genre.

Outre ces trois prix du jury, que les organisateurs présentent comme l'expression d'une volonté d'encourager l'industrie cinématographique dans la région arabe, deux autres prix du public, également de 100.000 dollars chacun, iront au meilleur long-métrage et au meilleur documentaire du festival.

Source : MAP

Retracer l’histoire de l’immigration non-européenne en France, c’est le pari que c’était lancé le groupe de recherche ACHAC en 1999. Une décennie plus tard, le projet a abouti à l’édition d’un coffret spécial de huit livres, intitulé « Un Siècle D’immigration Des Suds En France ». Leur contenu revisite la présence non-européenne dans différentes régions de France à partir de la fin du 19e siècle.

Les objectifs assignés par les auteurs sont : « valoriser les territoires d’immigration français ; informer sur la façon dont ces territoires ont accueilli et regardé ces immigrations ; lier les mémoires entre les générations », lit-on dans la brochure de présentation.

Les 8 ouvrages de la collection retracent dans les grandes lignes l’histoire de la présence étrangère non-européenne en France. Le récit donne un panorama très large sur les différents peuples ayant sillonné l’Hexagone, mais aussi des principales régions de destination.

Suivant cette approche, un de ces ouvrages, intitulé « Paris-Arabe » s’intéresse à la présence des Orientaux et des Maghrébins dans la capitale française. Il y sera notamment question de ces familles, de ces artistes, ou encore de ces opposants, venus d'Afrique du nord et du Proche-Orient qui ont trouvé refuge dans la capitale française.

En gros, la collection fait appel à l’un des témoins les plus crédibles de l’histoire qui soit : l’image. Des documents inédits sont ainsi reproduits des photographies aux cartes postales de l’époque, pour appuyer les témoignages des différents auteurs.

Le projet aurait mobilisé plus de 150 chercheurs qui ont participé à leur élaboration, en relation avec 75 partenaires institutionnels ou associatifs. Disponible en édition limitée, la collection peut être commandée depuis le site qui lui est dédié.

Source : Médiationcite

Le premier numéro de la revue "En Dialogo" (En Dialogue), éditée par l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME), vient de paraître lundi.

Ce nouveau magazine électronique bimensuel se veut un espace à travers lequel cette association veut jeter la lumière sur "les inquiétudes et les opinions" des immigrés en tant que citoyens à part entière au sein de la société espagnole, souligne le président de l'ATIME, Kamal Rahmouni.

"En Dialogo" ne s'intéressera pas uniquement aux sujets touchant les immigrés, mais également à différentes questions relatives, entre autres, à la situation économique, au chômage ou à la cohabitation sociale, a-t-il ajouté dans une note de présentation de cette revue parvenue à MAP-Madrid.

Il a fait savoir que cette revue s'attellera également à informer les lecteurs des activités réalisées par l'ATIME dans les domaines notamment de la migration, de la coopération et de l'action sociale.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la publication dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

La " IVe  Rencontre des Migrations dans l'Espace  Méditerranéene " , qui aura lieu à Malaga du  13  au 15 octobre, traitera du thème ."Entre les Migrations et la Coopération au Développement"Suite

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés appelle les autorités publiques à poursuivre la politique d'assistance et de protection en faveur des réfugiés.

La situation des réfugiés au Maroc est plus que jamais à l'ordre du jour, selon l'UNHCR. Johanes Van Der Klaw, représentant en titre, du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés au Maroc, a tenu, après 5 ans d'exercice, à dresser, un bilan de la politique gouvernementale, en matière d'assistance et de protection aux réfugiés et demandeurs d'asile, en présence de la presse et des instances médiatiques.

Si le Maroc était un point de transit vers l'Europe, il est devenu par défaut, un pays d'accueil, pour un nombre croissant de migrants irréguliers et de demandeurs d'asile. Dans un contexte marqué par des flux migratoires mixtes constitués en majorité de population féminine et de mineurs non accompagnés, d'origine subsaharienne, «le Maroc est confronté à de nouveaux défis en matière de gestion de politique d'asile» a résumé Johanes Van Der Klaw. 10 000 migrants se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain dont 800 ont acquis le statut de réfugiés politiques sous mandat du HCR. «Un chiffre peu important, eu égard aux 200 000 demandeurs d'asile en Afrique du Sud, sur une seule année» rassure, Marc Fawe, chargé des relations extérieures au HCR, non sans ajouter que «seules 10% de demandes d'asile sont acceptées au Maroc».
C'est du reste le Haut Commissariat qui, pour l'heure, procède à titre transitoire à la détermination du statut de réfugié ou de toute personne nécessitant une protection internationale, «en attendant que le Maroc soit en mesure de la faire», soulignent d'une même voix les différents membres présents du HCR. Car faut-il le rappeler, le Maroc, a ratifié la Convention de Genève de 1951, relative au statut des réfugiés et «il lui appartient de respecter ses engagements internationaux, jusqu'au bout», laisse entendre Johanes Van Der Klaw. Les objectifs stratégiques de l'UNHCR consistent, à cet égard, à accompagner le Maroc en l'aidant à renforcer le système de protection existant pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, dans le cadre de ces flux migratoires.
«Le Décret royal, en vertu duquel la qualité de réfugié est reconnue, existe depuis 1957, mais il importait de le réactualiser», confie un des membres du HCR. Il s'agit en somme d'amener le Maroc à insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif et institutionnel ad hoc. Dorénavant, un titre est délivré aux réfugiés reconnus sous le mandat de l'UNHCR les protégeant ipso facto de la reconduite systématique aux frontières qui guettait tout migrant en situation illégale sur le territoire marocain. «Une avancée d'importance en faveur des réfugiés qui s'est faite non sans la précieuse collaboration des autorités gouvernementales», reconnaît Marc Fawe.

Mais pour autant, ces réfugiés ne sont pas tirés d'affaires. «Ils ne sont tolérés que dans la mesure où ils s'auto suffisent et notamment grâce aux activités génératrices de revenus mises en place avec l'aide de l'UNHCR» souligne Marc fawe. Plutôt modestes et souvent tirés du secteur informel, ces revenus permettent à peine aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins. En réalité, les réfugiés restent exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte, en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines.

Pour remédier à ces situations de grande précarité vécues par les réfugiés, l'UNHCR, en collaboration avec la société civile, les ONG, milite auprès des autorités publiques pour la mise en place de solutions durables parmi lesquelles un vaste programme d'assistance permettant aux réfugiés d'avoir, au même titre que les nationaux, accès aux services sociaux de base en matière de santé et d'éducation. Cette politique que l'UNHCR voudrait voir appliquée par le Maroc de façon pleine et entière, conformément à ses engagements, devrait permettre aux réfugiés de s'intégrer dans le pays hôte et d'y vivre dignement dans le respect de leurs droits fondamentaux. Encore faudrait-il que le Maroc ait les moyens humains et économiques de sa politique de main tendue, là où les deux tiers des Marocains en sont privés !

Profil des réfugiés au Maroc

Fin août 2010, la population réfugiée était constituée de 760 personnes et de 511 cas de familles. Parmi eux, les enfants étaient au nombre de 200 (26%) dont 99 filles et 101 garçons et 131 des femmes adultes (17%). La tranche d'âge des 18-59 ans constitue le groupe le plus important parmi les réfugiés et demandeurs d'asile. La majorité des réfugiés étaient originaires de Côte d'Ivoire (36%), de République Démocratique du Congo (27%) et d'Iraq (22%). Elle se concentre dans les centres urbains essentiellement à Rabat/ Salé et à Casablanca. La majorité des réfugiés est francophone.

25.09.2010

Source : Le Matin

Les députés examinent à partir de mardi le projet de loi sur l'immigration qui met en oeuvre l'extension de déchéance de nationalité préconisée cet été par Nicolas Sarkozy, ainsi que diverses dispositions facilitant l'éloignement des étrangers, y compris européens. Présenté en mars par le ministre Eric Besson comme la réponse législative aux désaveux des juges qui avaient libéré 123 Kurdes interceptés en Corse et à la situation des réfugiés de la "jungle" de Calais, le texte a été considérablement musclé après les polémiques sécuritaires de l'été. Premier ajout: l'extension de la déchéance de nationalité aux "personnes qui, dans un délai de 10 ans suivant leur accession à la nationalité", ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne "dépositaire de l'autorité publique". Cette disposition découle du discours que Nicolas Sarkozy avait prononcé fin juillet à Grenoble, après des violences urbaines qui avaient embrasé le quartier de la Villeneuve. Deuxième ajout, annoncé en commission par Eric Besson, et qui vise implicitement les Roms: les étrangers, y compris ressortissants de l'UE, "abusant du droit au court séjour (NDLR: moins de trois mois) par des allers-retours successifs", pourront recevoir des obligations à quitter le territoire (OQTF). De même, pourront être éloignées "les personnes qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale", une disposition qui va se traduire par un contrôle accru de l'aide médicale d'Etat. Enfin, une troisième disposition élargira les "possibilités de reconduite à la frontière pour menace à l'ordre public, à l'occasion d'actes répétés de vol ou de mendicité agressive". Pour les députés PS, qui entendent ferrailler contre le texte, ces dispositions sont tout simplement non conformes aux droits européen et français. Ce projet, le cinquième en sept ans sur l'immigration, "est la preuve évidente de l'échec de la politique menée" en la matière, dénonce la députée socialiste Sandrine Mazetier. Le texte d'Eric Besson transpose également dans le droit français trois directives européennes. La première met en oeuvre la "directive sanctions", qui vise à lutter contre ceux qui exploitent l'immigration irrégulière. Mais le député UMP Thierry Mariani, auteur il y a trois ans de l'amendement très controversé sur les tests ADN, a fait adopter en commission, contre l'avis du gouvernement, une disposition visant à préserver les employeurs de "bonne foi" qui embauchent des clandestins sans connaître l'illégalité de leur situation: ils ne pourront plus être poursuivis sur le plan pénal. La deuxième directive met en place une "carte bleue européenne" (l'équivalent de la "green card" américaine) pour les travailleurs étrangers hautement qualifiés pouvant justifier d'un diplôme d'au moins Bac+3 ou d'un salaire mensuel d'au moins 3.991 euros. La troisième, dite la "directive retour", ouvre "la possibilité" pour l'autorité administrative d'assortir une décision d'expulsion d'"une interdiction de retour" sur le territoire européen d'une durée de 3 à 5 ans. Là aussi, Thierry Mariani a considérablement durci cette "possibilité" en la transformant, contre l'avis du gouvernement, en "obligation". Faisant valoir que le taux d'échec des mesures d'éloignement "dépasse 75%", Eric Besson a enfin prévu toute une série de dispositions pour parvenir à une meilleure efficacité des procédures.

Source : Le Monde

Dans le cadre du projet « Droits des migrants et Altérité Culturelle » Financé par l’Initiative Conjointe de l’Union Européenne et des Nations Unies pour la Migration et le Développement, Le Centre Jacques Berque & CISS organisent un séminaire sur les migrations  subsahariennes au Maroc qui aura lieu au CESEM le 27 septembre 2010.

Source : Calendar

"La coopération interrégionale: une perspective pour les relations euro-méditerranéennes" est le thème de la 4-ème édition du Forum des jeunes décideurs Maroc-UE, qui a ouvert ses travaux, vendredi à Rabat, avec la participation d'une pléiade de jeunes décideurs marocains et allemands.

Intervenant à la séance d'ouverture de cette rencontre, le président de l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable, M. Abdelkrim Bennani, a souligné que la participation des jeunes permet d'inscrire la dynamique des relations euro-méditerranéennes dans la durée, précisant que l'édition de cette année incite à une projection dans l'avenir aux fins de renforcer davantage ces relations avec l'apport incontournable des jeunes.

S’agissant de la thématique choisie cette année, M. Bennani a fait savoir qu'il s'agit d'une réflexion qui intervient à un moment où le Maroc est résolument engagé dans le processus de régionalisation avancée.

Dans une déclaration à la MAP, M. Bennani a indiqué que ce forum, initié en partenariat avec l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung, se veut une opportunité pour les jeunes décideurs marocains et allemands, à l'entame de leur expérience professionnelle, de développer des échanges d'idées afin de fructifier le savoir et l'expertise dans les différents domaines économique, social et culturel.

Pour le représentant régional au Maghreb de la Fondation Konrad- Adenauer-Stiftung, M. Thomas Schiller, cette rencontre permettra aux jeunes des deux pays de croiser leurs points de vue sur des thèmes d'actualité et d'intérêt commun, précisant que cette démarche est de nature à leur permettre de cerner les perspectives de coopération, notamment à la lumière de l'expérience allemande des Landers.

Mis en œuvre communément entre l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung, ce Forum s'inscrit dans le cadre des activités visant à renforcer davantage les relations bilatérales maroco-allemandes, a-t-il confié à la MAP, ajoutant que l'objectif étant de créer des réseaux entre les jeunes décideurs, "futurs grands décideurs" à l'avenir.

Selon les organisateurs, cette rencontre vise à sensibiliser les jeunes décideurs au rôle de la région en tant que catalyseur du développement durable et moyen de création des richesses.

Deux jours durant, les participants débattront de différents axes portant sur "la régionalisation au Maroc", "les Landers en Allemagne", "les perspectives de coopération entre le Maroc et l'Union européenne (UE)" et "la région en tant qu'acteur de développement économique".

Source : Aufait/MAP

La branche exécutive du Texas (sud des Etats-Unis) chargée des questions d'éducation a adopté vendredi une résolution visant à lutter contre ce qu'elle considère comme un parti pris "pro-islam et anti-chrétien" dans les manuels scolaires.

La résolution du "board of education", l'équivalent dans cet Etat du ministère de l'éducation, dénonce une "mise en scène politiquement correcte de la culture musulmane et la stigmatisation de la civilisation chrétienne" dans les manuels scolaires actuels.

Elle avertit que "le traitement discriminatoire des religions pourrait s'aggraver car une partie de l'oligopole des manuels scolaires publics américains est racheté par des gens du Moyen-Orient".

Selon ses détracteurs, cette résolution, adoptée par 7 voix contre 6, constitue une énième tentative pour politiser l'éducation de la part de cette instance à la sensibilité très conservatrice sur les questions de société.

Le board of education du Texas avait déjà imposé il y a quelque mois que les programmes d'enseignement mettent en avant le capitalisme et les valeurs du parti républicain, et remis en cause le fait que la fondation des Etats-Unis repose sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

"Il est difficile de ne pas tirer la conclusion que les membres (du board) qui ont voté pour cette résolution ne souhaitaient rien d'autre que jouer sur la peur et le sectarisme pour monter les chrétiens contre les musulmans", a réagi Katy Miller, présidente de l'association Texas Freedom Network qui lutte contre l'influence de la religion et entend défendre les libertés individuelles.

Cette nouvelle polémique concernant l'islam aux Etats-Unis intervient peu de temps après celle qui a suivi la menace d'un pasteur de Floride de brûler des exemplaires du Coran le 11 septembre, --projet auquel il a finalement renoncé--, et sur fond de débat passionné concernant le projet de construction d'une mosquée à quelques pâtés de maison de Ground Zero à New York.

La résolution indique que le board rejettera à l'avenir toutes les nouvelles éditions de manuels scolaires qui consacrent plus de place à l'islam qu'au christianisme, proposent une "définition édulcorée du jihad" ou décrivent les croisés chrétiens comme des "envahisseurs" tandis que les conquêtes musulmanes sont présentées comme "la construction d'un empire".

Cette résolution est un signal adressé aux éditeurs, le Texas constituant une part importante du marché des manuels scolaires aux Etats-Unis, mais ne concerne pas les programmes eux-mêmes, qui ne doivent pas être révisés avant plusieurs années.

Les membres du board opposés à la résolution ont fait part de leur mécontentement dans les colonnes du journal Dallas Morning News. Rick Agosto l'a jugée "pleine de partis-pris" et Lawrence Allen, un musulman pratiquant, l'a qualifiée d'"offensante" et "injuste".

Source : La Croix/AFP

Le film "A Jamaâ" (La Mosquée), du réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed, a été primé, samedi, lors de la 58ème édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, tenu du 17 au 25 septembre dans cette ville du nord de l'Espagne.

Le dernier long-métrage d'Oulad Sayed, qui était inscrit en compétition officielle, a reçu une "mention spéciale du jury pour la simplicité de l'histoire", apprend-on auprès des organisateurs.

Dans ce film, Oulad Sayed revisite les décors qu'il a fait construire dans un village de Zagora (Sud) pour les besoins du tournage de son film précédent intitulé "En attendant Pasolini".

A la fin du tournage, les habitants ont détruit les décors pour récupérer leurs terres, sauf la mosquée. Certains villageois en avaient fait leur lieu de prière, au grand dam de Moha, propriétaire du terrain, qui ne peut plus désormais cultiver la terre qui lui permettait de faire vivre sa famille.

Touché par cette polémique, le cinéaste marocain a décidé de faire de cette histoire un long métrage entre fiction et réalité.

La 58ème édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, dont le premier prix, "le Coquillage d'or", a été décerné au film "Neds" du réalisateur britannique Peter Mullan, a connu la participation de films de différents horizons.

Elle a été marquée par des hommages rendus à plusieurs acteurs de renommée internationale, dont l'américaine Julia Roberts.

Créé en 1953 à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, ce Festival international, considéré comme l'un des plus prestigieux d'Espagne, a pour vocation de faire de Saint-Sébastien une capitale du cinéma mondial et un point de rencontre des plus grandes stars du septième art.

25/09/10

Source : MAP

Les compétences marocaines en Italie ont été nombreuses à répondre, vendredi soir, à l'invitation lancée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour une réunion de grande communion à Rome.

Venues de toute la Péninsule, ces compétences, pour la plupart de hauts fonctionnaires des organisations internationale établies dans la capitale italienne (FAO, PAM et FIDA), des journalistes, des médecins, des étudiants, des commerçants, des entrepreneurs, ont toutes exprimé leur volonté de servir leur pays et de contribuer aux grands chantiers lancés par le Royaume dans différents domaines.

Initiée par le groupe de travail "compétences scientifiques, techniques et économiques pour un développement durable" du CCME, cette réunion, qui s'est déroulée dans une ambiance conviviale, a offert l'occasion à toutes ces compétences, d'abord, de se connaître entre elles et, ensuite, de formuler des doléances et suggestions au Conseil et, à travers lui, aux autorités marocaines compétentes.

Cette rencontre a été marquée par la présence de M. Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie, de plusieurs membres du CCME et de représentants de la Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger et du consulat général du Maroc à Rome.

Tout en exprimant leur attachement à leur pays d'origine, les participants ont émis le vÂœu de mener des réflexions approfondies sur la manière la plus adaptée pour mieux s'organiser ensemble et constituer un réseau capable de formuler des propositions claires et précises.

Après un bref exposé sur les principales prérogatives du CCME, institué par SM le Roi Mohammed VI dans le but d'évaluer les politiques nationales se rapportant aux MRE et de formuler des recommandations à l'attention du Souverain, M. Faouzi Lakhder Ghazal, président du "groupe compétences scientifiques, techniques et économiques pour le développement durable" a souligné que l'objectif principal de cette réunion est d'abord d'identifier les compétences marocaines et ensuite de recueillir leurs points de vue et leurs expériences.

Ce genre de rencontres vise notamment à créer des dynamiques de mobilisation afin que ces compétences puissent se constituer en réseaux et être des forces de propositions, a-t-il affirmé.

Lors de la rencontre, un débat fructueux a été engagé entre les différentes parties qui ont convenu de tenir d'autres réunions similaires.

25/09/10

Source : MAP

Rire et solidarité ont été, vendredi à Paris, les mots d'ordre d'une soirée humoristique animée par une pléiade d'artistes maghrébins, dont la star marocaine Hassan El Fad, tous mobilisés pour soutenir la cause des enfants en situation de rue au Maroc.

Outre son aspect caritatif, cette première édition de la "Soirée du rire solidaire" de l'association KeepSmiling, qui Âœuvre dans le domaine de la protection de l'enfance au Maroc, a eu le mérite de faire découvrir ou redécouvrir au public des humoristes d'exception, à la faveur de la présence très attendue de Hassan El Fad.

La première partie de cette soirée a été assurée par des jeunes talents marocains, Nabil Doukali, Youssef Mzzi, Djal's, Mohamed Beniklef, en plus de la tunisienne Samia Orosemane.

Ces artistes, qui évoluent tous en France, ont su gagner l'interactivité du public composé essentiellement d'étudiants marocains, avec des sketches drôles inspirés de leur vie quotidienne (immigration, vie estudiantine, racisme, relations familiales dans les sociétés maghrébines).

Dans leurs shows respectifs, ils n'ont pas pu s'empêcher de faire référence à leur idole Hassan El Fad, en le taquinant tantôt sur sa petite taille, tantôt sur la grande place qu'il occupe sur les affiches, ou encore en lui empruntant certaines de ces fameuses répliques.

Fidèle à lui-même, Hassan El Fad a eu droit, dès son apparition sur scène, à une standing ovation. Il a gratifié son public d'une nouvelle version de son one-man-show "Docteur Escargot" ou "Ghlala" au cours de laquelle il a mis en avant son talent d'improvisation en associant le public à son spectacle.

Hassan El Fad, dont le succès n'a altéré en rien sa modestie, s'est dit "très content" de l'interactivité du public qui s'est prêté volontiers à ce jeu d'échange et d'improvisation.

Il a indiqué à la MAP que sa participation à cette soirée est animée aussi bien par le souci de soutenir une bonne cause, celle des enfants en situation de rue au Maroc en l'occurrence, que celui d'encourager les jeunes talents à faire leur propre carrière artistique.

"J'étais agréablement surpris par la maturité artistiques des jeunes talents qui se sont produits ce soir et leur capacité de générer le rire", a souligné l'humoriste marocain, qui a toujours été soucieux d'intégrer les jeunes dans ses projets artistiques.

"C'est toujours agréable de travailler avec les jeunes, c'est une source d'enrichissement", a-t-il dit.

S'agissant de ses projets, Hassan El Fad prépare actuellement un stand-up attendu en janvier et intitulé "Faux Guide assermenté", un spectacle où il sera seul sur scène.

Les bénéfices de la première édition de la "Soirée du rire solidaire" seront versés à l'association KeepSmiling, qui conduit depuis 2005 au Maroc plusieurs projets au profit de l'enfance, afin de financer son premier point d'accueil, qui ouvre ses portes prochainement dans l'ancienne Médina de Marrakech, près de la place Jamaa El Fna.

Ce centre est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace de jour à accès libre, "lieu ouvert qui leur proposera des dispositifs ludiques et participatifs", a indiqué Zakaria Belamri, président de cette association créée à l'initiative d'étudiants marocains en France.

Un accompagnement personnalisé par des éducateurs professionnels et spécialisés sera mis en place pour "une réinsertion sociale avec des solutions appropriées à chacune des situations de ces enfants", a-t-il expliqué.

"La Soirée du rire solidaire a l'ambition de devenir un rendez-vous annuel de rencontre culturelle et solidaire, de faire de l'humour un vecteur de partage et d'entraide", a-t-il souligné.

"Nous souhaitons créer des synergies et mobiliser nos partenaires, des artistes reconnus, des jeunes talents et le grand public le temps d'une soirée pour appuyer nos actions sur le terrain", a affirmé M. Belamri.

Il s'agit, selon lui, d'"un appel à la générosité porté par l'humour et le rire pour que les enfants en situation de rue au Maroc retrouvent leur sourire".

25/09/10

Source : MAP

L'ouverture de la période d'inscription au programme de Visa Diversité (DV-2012) se déroulera du 5 octobre au 3 novembre prochains, a annoncé le Département d'Etat américain.

Les demandes pour cette loterie doivent être soumises en ligne sur le site web www.dvlottery.state.gov, indique un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat.

Ainsi, l'enregistrement au programme de la loterie 2012 pour l'immigration aux Etats-Unis sera lancé mardi 5 octobre dans le monde au profit des candidats des pays éligibles.

Les candidats doivent avoir au moins un diplôme d'études secondaires (baccalauréat) ou avoir acquis au cours des cinq dernières années, deux années d'expérience professionnelle, ajoute la même source, précisant qu'à partir du 1er mai 2011, les candidats peuvent vérifier leur statut sur le même site internet.

Les postulants dont les noms seront sélectionnés au hasard pourront solliciter l'un des visas de résidents mis annuellement à la disposition des personnes originaires des pays ayant le plus bas taux d'immigration aux Etats-Unis, dont le Maroc.

Le nombre de Marocains ayant participé au programme de la loterie pour l'immigration aux Etats-Unis a été parmi le plus élevé dans le monde ces dernières années.

25/09/10

Source : MAP

Les travaux du 1er forum international sur l'immigration se sont ouverts, vendredi à Fkih Bensaleh, avec la participation de plusieurs experts et chercheurs nationaux et internationaux en la matière.

Les participants à cette rencontre de deux jours, organisée avec le soutien du Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, ont souligné, à l'ouverture de cette rencontre, l'importance de la tenue de cette manifestation dans la région de Tadla-Azilal, qui compte parmi les régions ayant un grand nombre de MRE.

Les intervenants ont indiqué que l'organisation de telles rencontres permet d'aborder les questions intéressant les MRE, en particulier ceux de la troisième génération et d'œuvrer pour la promotion et l'amélioration de leur situation.
Ils ont mis l'accent sur la nécessité de créer des Centres culturels dans les pays d'accueil au profit des enfants des MRE, dont le nombre est estimé à 4,5 millions, et d'enseigner à ces derniers la langue arabe pour pouvoir préserver leur identité nationale.

Dans une déclaration à la MAP, M. Said Allam, vice-président de l'Association "Forum-Béni-Amir", créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a indiqué que cette rencontre intervient pour attirer l'attention aussi sur l'importance de l'élaboration des études et de recherches sur la question de l'immigration dans cette région du Royaume du Maroc.

Cette rencontre sera marquée par des interventions de professeurs universitaires, chercheurs et d'experts du Maroc, de France, d'Allemagne , d'Italie, et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales , qui débattront de plusieurs thèmes tels notamment la culture de l'immigration, l'identité, l'intégration et la pratique religieuse par les MRE", "les enjeux de l'intégration et la diversité culturelle dans les pays d'accueil".

25/09/10

Source : MAP

Avec une cinquième loi sur l'immigration et l'asile en sept ans, Nicolas Sarkozy a incontestablement fait de cette problématique l'un des marqueurs de son action. Mais l'abondance de la production législative souvent soumise aux aléas de l'actualité souligne avec force les limites et les échecs de cet apparent volontarisme. La première loi de 2003 avait pour principal objectif de renforcer la politique de lutte contre l'immigration clandestine. En cela, elle apparaît comme la grande sœur de celle qui sera discutée cet automne utilisant des arguments similaires. La faible exécution des mesures d'éloignement justifiant dès lors l'allongement de la durée de rétention en formait la charpente.

En pleine séquence sécuritaire marquée par nombre de surenchères, sous le feu des critiques du monde entier, voilà donc que le gouvernement entend rationaliser son système d'éloignement afin d'en améliorer l'efficacité. Qu'est-ce à dire ? Que 30 000 expulsions annuelles et leurs cortèges d'injustices, de drames, ne suffiraient donc plus à nourrir l'ogre populiste. Dès lors, le ministre de l'immigration n'hésite pas à pointer du doigt l'inefficacité des lois précédentes en nous expliquant que 75 % des arrêtés de reconduite à la frontière ne sont pas exécutés. Cet aveu, prétexte à un nouveau tour de vis, donne le véritable éclairage d'un texte qui porte un coup très dur aux droits des personnes et à l'équilibre de nos libertés publiques.

En prévoyant par exemple que le juge des libertés ne puisse intervenir qu'au bout de cinq jours de rétention contre 48 heures aujourd'hui, ce texte à la constitutionnalité douteuse fait échapper l'étranger placé en centre de rétention à la protection du juge judiciaire, qui ne pourra plus contrôler aussi efficacement la régularité des conditions d'interpellation de l'étranger et l'exercice effectif de ses droits. Le champ d'intervention du juge judiciaire sera en outre restreint et la portée de ses décisions sur la libération de l'étranger limitée. De surcroît, le ministre offre à l'autorité administrative de nouveaux moyens de coercition par la création d'une interdiction de retour sur le territoire français de deux à cinq ans, applicable à l'ensemble du territoire de l'Union européenne.

Seconde mesure phare du projet, l'allongement de la durée de la rétention administrative de 32 à 45 jours conduit, entre autres, à banaliser l'enfermement des étrangers et renforce les moyens accordés à la politique du quota d'expulsion. Cette mesure ne résulte pourtant pas d'une obligation européenne, dont les textes d'application rappellent constamment aux Etats qu'ils ont à justifier toute privation de liberté en établissant que d'autres mesures moins coercitives ne peuvent être appliquées.

Revoir notre législation sur l'immigration

La rétention des étrangers est une question complexe, mais il faut toujours avoir présent à l'esprit qu'en démocratie, la perte de liberté ordonnée par l'exécutif constitue une atteinte majeure aux fondements de celles-ci. C'est pourquoi des alternatives qui limitent au maximum l'enfermement des étrangers doivent être recherchées en priorité. L'assignation à résidence, la garantie de représentation, le cautionnement peuvent constituer autant d'alternatives raisonnables en limitant au maximum les traumatismes pour les intéressés. Les exemples étrangers montrent d'ailleurs que ces mesures constituent des solutions crédibles et financièrement moins coûteuses pour la collectivité. Il est temps de revenir aux fondamentaux de la République et à la disposition de l'article 66 de la Constitution, qui dispose : "Nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi".

Le meilleur moyen de s'assurer du caractère exceptionnel de la rétention serait alors de dire que le juge judiciaire intervienne dès le premier stade et qu'il décide, après confrontation des points de vue, s'il y a lieu de placer l'étranger en centre de rétention. L'avantage d'une telle réforme serait de permettre un véritable examen individuel et, sur le plan symbolique, de proposer aux étrangers en difficulté les avantages d'un pacte de liberté et de responsabilité en lieu et place de la seule perspective d'un enfermement.

Il faut changer le logiciel de la politique d'immigration. Nombre de personnes placées en rétention n'auraient jamais dû se retrouver confrontées à cette privation de liberté. L'irrégularité du séjour de nombreuses personnes n'est souvent que le reflet d'un droit des étrangers assez restrictif, en constante évolution et d'une lisibilité difficile. Il n'est pas rare que le séjour d'un étranger devienne irrégulier du fait d'une procédure d'asile inéquitable, de règles relatives à l'immigration familiale excessivement encadrées ou de l'absence de canaux d'immigration professionnelle. De même, l'absence d'accès à un titre de séjour de plein droit pour des migrants qui sont de longue date insérés dans la population, qui ont un travail et qui paient des impôts acheminent vers les centres de rétention des personnes qui en d'autres temps n'auraient rien à y faire. La meilleure alternative à la rétention demeure ainsi la mise en œuvre d'une politique juste et humaine qui appelle à une révision profonde de notre législation sur l'immigration.

24/09/2010

Source : Le Monde

Les deux principaux syndicats de la magistrature administrative (SJA et USMA) ont tenu une conférence de presse commune afin d'attirer l'attention sur l'impact du projet de loi relatif à l'immigration, arrivant en discussion devant l'Assemblée nationale (son examen débute le 28 septembre 2010) menaçant d'engorger les tribunaux et priver les justiciables d'un droit d'accès à la justice.

L'avant-projet de loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers et de simplification des procédures d'éloignement avait été présenté au Conseil supérieur des tribunaux administratifs et cours administratives d'appel le 16 février. Il avait déjà fait l'objet de réserve de la aprt des syndicats. Le projet transpose la directive « sanctions » (à l'égard des employeurs de clandestins) du 18 juin 2009, la « directive retour » de juin 2008 et la directive « carte bleue » d'octobre 2008 sur l'emploi de ressortissants étrangers (c'est-à-dire de personnes d'un Etat tiers à l'Union) qualifiés au sein de l'Union européenne.

Ce projet réforme la procédure contentieuse en matière d'éloignement des étrangers et constitue une « complexification » selon le Syndicat de la juridiction administrative.

Le juge judiciaire garant des libertés individuelle est écarté de la procédure.

Le projet de loi étend la zone d'attente du lieu de découverte des immigrés illégaux au point de passage frontalier le plus proche et la notification de leurs droits s'opère « dans les meilleurs délais possibles ». Il n'y a plus de délai et la France entière devient une zone d'attente.

Le texte prévoit aussi de retarder l'intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) : la rétention pourrait durer cinq jours (au lieu de 48 heures) avant la saisine du JLD. Ceci va provoquer une augmentation des recours devant le juge administratif contre les décisions de placement en rétention, mais également à des référés-liberté contre ces mêmes décisions.

Le juge administratif, aux termes de ce projet, intervenant avant le juge des libertés et de la détention, le fait au mépris de l'article 66 de la Constitution.

Art. 66. - Nul ne peut être arbitrairement détenu.

L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi.

Ce projet de loi prévoit donc des dispositions anti-constitutionnelles dont pourra s'emparer l'opposition.

L'augmentation du pouvoir discrétionnaire du préfet.

D'autant que le projet donne au préfet le pouvoir de se prononcer sur le délai dans lequel l'étranger doit quitter le territoire. De trente jours en principe, ce délai pourrait être allongé « à titre exceptionnel, eu égard à la situation personnelle de l'étranger » mais aussi réduit dans plusieurs cas et l'obligation de quitter le territoire (OQTF) pourrait être assortie d'une interdiction de retour sur le territoire...

Les deux syndicats de magistrats administratifs voient dans ces nouvelles prérogatives du préfet de la source d'un contentieux abondant.
Les deux nouvelles décisions administratives (refus d'octroi d'un délai de départ volontaire et interdiction de retour) créées par le projet vont générer un accroissement considérable du contentieux quand l'étude d'impact de ce projet de loi est totalement silencieuse sur les effets de la réforme et n'alloue aucun moyen supplémentaire aux juridictions administratives pour répondre aux demandes prévisibles des justiciables.

C'est donc une atteinte au droit d'accès à un tribunal qu'organise le gouvernement au préjudice des étrangers et en en contravention avec la Convention européenne des droits de l'homme, au principe de protection juridictionnelle effective (CJCE 15-5-1986 Aff. 222/84 Johnston ; CJCE 13-3-2007 Aff. 432/05 Unibet) est réaffirmé par l'article 47 de la Charte des droits fondamentaux.

Cette atteinte au droit d'accès à un tribunal ne concerne pas seulement les étrangers, puisque l'engorgement de ce contentieux va entraîenr des incidences sur l'ensemble du travail des tribunaux et des cours et donc affecter tous les justiciables. L'Etat , en alourdissant ainsi délibéremment le travail des juridictions sans leur donner les moyens d'y faire face, méprise ses obligations positives et notamment celle d'assurer à chacun que sa cause soit entendue dans un "délai raisonnable". Il s'agit d'une atteinte grave et généralisée des droits de l'homme.

SJA et USMA aimeraient « entendre le Conseil d'État sur ce projet de loi. C'est notre gestionnaire et nous dénonçons des problèmes de gestion. Or, le gestionnaire reste silencieux ».

Les deux syndicats dénoncent également l'amendement du député Thierry Mariani obligeant le juge administratif à statuer dans les centres de rétention. Une telle obligation expose le juge aux pressions des autorités administratives et porte atteinte à l'indépendance du juge.

Source : Médiapart

La gestion des flux migratoires entre le Maroc et l'Italie doit se faire selon des modèles novateurs qui nécessitent la mise en oeuvre d'un nouveau cadre juridique, a affirmé, vendredi à Rome, M. Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie.

Intervenant lors d'un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie, M. Abouyoub a souligné que les deux pays, qui ont une histoire commune en matière d'immigration, peuvent grâce à une vision globale commune et à des réflexions sereines, parvenir à un partenariat modèle dans la zone euro-méditerranéenne.

D'"autres alternatives s'imposent", a indiqué l'ambassadeur en se déclarant convaincu que les politiques basées notamment sur les restrictions en matière de mobilité, produisent toujours l'effet contraire.

L'ambassadeur a, par ailleurs, mis l'accent sur l'influence des médias qui contribuent souvent à attiser les peurs et les angoisses de l'opinion publique par rapport à cette thématique devenue de grande sensibilité.

Les autres intervenants, lors de ce séminaire organisé avec le concours de l'ambassade du Maroc en Italie et du ministère italien des affaires étrangères, ont également souligné la nécessité de la mise en oeuvre de politiques efficaces basées sur le co-développement et non seulement sur l'approche sécuritaire.

Ils ont également été unanimes à saluer les efforts déployés par le Maroc pour réguler les flux migratoires aussi bien en tant que pays émetteur que de transit. Les actions menées par le gouvernement marocain notamment en matière de sensibilisation et de recherche ont aussi été mises en exergue.

Evoquant l'importance de la "cartographie" des flux migratoires entre le Maroc et l'Italie, qui a été présentée lors de ce séminaire organisé grâce aussi au concours de l'organisation internationale pour les Migrations (OIM) et du Conseil National italien pour l'Economie et le travail (CNEL), les participants ont souligné que celle-ci offre un outil stimulant pour l'identification des pistes de travail.

Cette cartographie, qui offre des données sur la répartition des citoyens marocains dans les provinces et les régions italiennes à partir des provinces et régions d'origine au Maroc, vise à identifier les synergies au niveau territorial qui peuvent concrètement transformer la migration en opportunités de développement, capables d'amener des bénéfices aux pays d'origine et d'accueil à travers le renforcement des réseaux de partenariat entre les migrants et les populations, les entreprises et les structures sociales locales des deux pays.

Une autre étude sur "L'implication de la communauté immigrée dans le développement", réalisée en partenariat avec l'OIM, a également été présentée durant ce séminaire d'une journée, auquel participaient aussi le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger.

Les travaux de ce séminaire, auquel ont pris part les représentants de plusieurs associations de Marocains en Italie ainsi que des membres de la diaspora marocaine en Italie, ont été marqués par un débat fructueux au cours duquel plusieurs intervenants ont exprimé leur conviction que l'avenir de l'immigration se fera sans aucun doute dans la mobilité et que sans une véritable intégration des immigrés, aucune politique de retour n'apportera ses fruits.

La chaine migratoire, qui est circulaire, doit être préservée, ont insisté notamment les différents orateurs.

Source : MAP

Angela Merkel a durci aujourd'hui son discours sur l'intégration des immigrés en Allemagne en exigeant des étrangers qu'ils apprennent la langue et respectent les lois du pays d'accueil.

La chancelière, dont la populatité est en berne depuis sa réelection il y a un an, prenait la parole à un congrès de la CDU à Mainz, dans l'ouest du pays, pour un discours manifestement destiné à l'aile droite de son parti conservateur. "Quiconque souhaite vivre dans notre pays doit obéir à ses lois, souhaiter apprendre notre langue et accepter les règles de notre société et tous les articles de notre Constitution", a-t-elle martelé sous les acclamations de l'auditoire.

"Cela signifie tout - y compris l'égalité des droits pour les femmes - ce qui est dans notre devise (...)", a précisé la chancelière, dont le gouvernement de centre droit CDU-CSU-FDP est distancé de 15 points par l'opposition SPD-Verts dans les sondages d'opinion.
Angela Merkel a également prévenu que l'Allemagne attendait des immigrés qu'ils fassent plus d'efforts pour s'intégrer.  "L'intégration est un enjeu vital pour l'avenir. Ceux qui veulent vivre ivi doivent parler la langue (allemande)", a-t-elle souligné.

Les propos tenus par Angela Merkel surviennent dans le sillage de l'affaire Thilo Sarrazin, du nom d'un membre du directoire de la Bundesbank qui a dû récemment démissionner pour avoir écrit un ouvrage accusant les musulmans de miner la société allemande et de vivre aux crochets de l'Etat-providence.

La chancelière, tout comme la majeure partie de l'"establishment" politique outre-Rhin, ont condamné dans un premier temps les thèses défendues par le banquier de la Buba, qui ont suscité un vif débat dans tout le pays.  Quatre millions de musulmans environ vivent aujourd'hui outre-Rhin, pour la plupart d'origine turque.

Source : Le Figaro/Reuters

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