mercredi 3 juillet 2024 14:33

M. Abdelhamid El Jamri représentera le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger à la conférence « Pour une meilleure intégration de la communauté marocaine : reconnaissance des diplômes et des acquis professionnels étrangers et insertion socioéconomique » organisée le jeudi 30 septembre, de 13h30 à 17h au Musée McCord à Montréal.

Ce sera l’occasion de réunir les experts de la question de l’immigration, des représentants du gouvernement du Québec, des associations œuvrant dans le domaine de l’intégration des immigrants ou tout simplement des citoyens issus de l’immigration pour débattre des points suivants :

Etat des lieux de l’intégration des immigrants au marché de l’emploi : cas des marocains du Québec

L’intégration des travailleurs immigrants en rapport avec la problématique de la reconnaissance des diplômes et de l’expérience professionnelle acquis à l’étranger

Les Programmes et projets initiés par le gouvernement canadien au profit des personnes immigrantes.

L’Ambassade du Royaume du Maroc au Canada est à l’initiative de cette conférence, en partenariat avec le Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal et le Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles de la ville de Montréal.

Adresse : Musée McCord, sis au 690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal QC H3A 1E9.

Source : CCME

Des députés de l'aile droite de l'UMP ont proposé, sans succès, que les étrangers nés en France puissent devenir français «à condition d'en manifester la volonté».

«Nous devons remettre en cause le caractère sacré du droit du sol, et ériger en critère absolu la volonté de devenir français», s'est exclamé mercredi après-midi Christian Vanneste (UMP) à l'Assemblée. Droit du sol ou droit du sang? L'aile droite de la majorité a relancé le débat en séance publique, donnant du fil à retordre au gouvernement, lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration. Lionnel Luca, l'un des fondateurs du collectif de la Droite populaire, a tenté, sans succès, de remettre en cause le fameux droit du sol pour l'acquisition de la nationalité française.

Dans un amendement très controversé, qui a été repoussé par 91 voix (UMP, PS, PCF) contre 23 (UMP), le député des Alpes-Maritimes a proposé que tout individu né en France de parents étrangers puisse, entre 16 et 21 ans, acquérir la nationalité française «à condition qu'il en manifeste la volonté», s'il réside en France depuis cinq ans. «Les jeunes ne veulent pas devenir français par hasard», a plaidé le député des Alpes-Maritimes. Son collègue du Nord, Christian Vanneste, a qualifié le droit du sol de «plus bas des droits, qui nous enferme dans la mécanique du devenir français». Jacques Myard (UMP, Yvelines) a argumenté avec plus de mesure: « Exprimer une volonté pour devenir français renforce le pacte républicain.» Philippe Meunier (UMP, Rhône) a aussi défendu cet amendement «qui est de bon sens. Il suffira de demander à être français».

«Clivage idéologique»

Visiblement gêné par la tournure des débats, qui ont duré près de deux heures, le ministre de l'Immigration Éric Besson a exhorté tous les députés à ne pas opposer «droit du sol et droit du sang en en faisant un clivage idéologique». S'adressant à l'ancienne ministre Élisabeth Guigou (PS), pour laquelle «remettre en cause le droit du sol, c'est miner le processus d'intégration», Éric Besson a rappelé: «Vous et moi sommes nés au Maroc, mais nous sommes français par le droit du sang.» Gêné lui aussi, le rapporteur UMP, Thierry Mariani, politiquement favorable à l'esprit de l'amendement Luca, a invité ses collègues de la majorité à voter contre car «on ne refait pas le droit de la nationalité au détour d'un amendement». À l'instar de l'ensemble de la gauche, qui refusait «ce grignotage du droit du sol» selon la formule de Noël Mamère (Verts), l'UMP Étienne Pinte s'est prononcé contre l'amendement Luca, mais pour la proposition de Claude Goasguen (UMP, Paris), qui souhaite que le Parlement soit associé à l'élaboration de la Charte du Français naturalisé.

Source :Le  Figaro

Une délégation de la Commission saoudienne de migration légale séjourne à Bamako pour progresser vers un protocole d’entente. La coopération entre notre pays et l'Arabie Saoudite s'apprête à franchir un nouveau pas. Nos deux pays sont en voie de signer un protocole d'entente en matière promotion de la migration légale.

Une forte délégation saoudienne, avec sa tête le président de la Commission saoudienne de migration légale, Saad Al-Baddah, séjourne depuis hier dans notre pays. Nos illustres hôtes ont eu une séance de travail au ministère des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine.

Saad Al-Baddah et ses collaborateurs étaient venus expliquer au ministre Badra Alou Macalou les raisons de leur visite. Selon Saad Al-Baddah, les relations de coopération entre Ryad et Bamako se caractérisent par leur dynamisme. Cette visite, même si elle revêt un caractère particulier, n'en est pas moins traditionnelle. "Notre visite au Mali prouve à suffisance les bonnes relations de coopération. Le Mali jouit d'une très bonne image auprès du Royaume d'Arabie Saoudite. Nous sommes ici pour corroborer cette bonne entente entre nos deux peuples", a souligné le président de la Commission saoudienne de migration légale.

L'objectif de cette visite, a poursuivi Saad Al-Baddah, est de promouvoir la migration légale. L'Arabie Saoudite est devenue, ces dernières années, une destination touristique par excellence. Ses principaux partenaires en matière de tourisme demeurent les pays d'Asie du sud-est, du Moyen Orient.

Aujourd'hui environ 7,5 millions de travailleurs étrangers, dont plus de 2 millions de femmes, y séjournent. Le Royaume recrute mensuellement 70 à 100.000 travailleurs étrangers sous contrat.

Sur le continent africain, notre pays arrive en pole position. Selon Saad Al-Baddah, le Mali et l'Arabie Saoudite ont une vision commune du développement, surtout en matière d'échanges commerciaux et de tourisme. L'Arabie Saoudite figure parmi les pays d'accueil qui regroupent une forte concentration de Maliens.

Cette présence malienne en terre saoudienne constitue une manne financière importante pour l'économie nationale : plus d'un milliard Fcfa par mois. "Nous sommes déterminés à promouvoir cette dynamique entre nos deux pays", a insisté Al-Baddah. Cette nouvelle coopération touche toutes les catégories socioprofessionnelles dont l'Arabie Saoudite a besoin : chauffeurs, employés de maison, médecins, professeurs etc...

"Les opportunités ne manquent entre nos deux pays. Si nous parvenons à signer un protocole d'entente avec le Mali, l'Arabie Saoudite s'engagera à offrir des visas de travail aux Maliens.

La migration légale, explique le ministre des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine, Badra Alou Macalou, obéit au principe du respect des lois et règlements du pays d'accueil. « On y va en toute quiétude, sans problème pour travailler. L'employeur a une obligation vis-à-vis de l'employé qui a lui aussi ses devoirs à honorer dans un cadre où tout est balisé ». Pour le ministre, cette visite de la délégation saoudienne constitue un nouveau départ dans les relations entre Bamako et Ryad.

"Nous nous efforçons depuis quelques années de promouvoir la migration légale qui permet aux travailleurs maliens d'émigrer en toute légalité en Arabie Saoudite et sous d'autres cieux. C'est dans ce sens que nous avons saisi les autorités saoudiennes à travers notre ambassade afin de voir ensemble les voies et les moyens permettant d’établir une coopération dans le cadre de la migration légale.

Jeudi, 30 Septembre 2010

Source : Journal l’Essor  (Mali)

Saida Fikri, auteur, compositeur, guitariste et interprète d'origine marocaine, est connue au Maghr.eb et en Europe pour l'expression d'une ferveur sociale dans un style inédit…Suite

Une majorité d'Allemands (55%) considèrent les immigrés musulmans comme un fardeau pour l'Allemagne, selon un sondage publié jeudi par le quotidien Financial Times Deutschland (FTD).

55% des personnes interrogées estiment ainsi que les musulmans ont "coûté financièrement et socialement beaucoup plus qu'ils n'ont rapporté économiquement" à l'Allemagne, selon cette étude de l'Institut Allensbach.

Seul un cinquième des personnes interrogées tirent un bilan positif.

La publication de ce sondage intervient alors que l'Allemagne a été secouée ces dernières semaines par une violente polémique sur l'immigration suscitée par un ancien responsable de la banque centrale allemande, Thilo Sarrazin.

Dans un livre paru fin août, l'ancien banquier central, poussé par la suite à la démission, a stigmatisé les immigrés musulmans affirmant notamment que le pays s'abrutissait à cause de leur faible niveau d'éducation et de leur manque d'intégration.

Ces thèses au vitriol, rejetées par nombre de responsables politiques, avaient trouvé un écho dans la population.

Selon ce sondage du FTD, 60% des personnes interrogées lui donnent ainsi raison.

En Allemagne vivent entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, soit entre 4,6% et 5,2% de la population, selon les chiffres du gouvernement.

Source : La Croix/AFP

"Le captif de Mabrouka" est l'intitulé du dernier roman de l'écrivain El Hassane Ait Moh, qui vient de paraître aux éditions "l'Harmattan".

Le nouveau roman aborde d'une manière très proche des questions qui ont été déjà traitées dans le premier opus "le thé n'a plus la même saveur", telles que les valeurs de tolérance et de la diversité par lesquelles se distingue la société marocaine, a déclaré l'auteur à la MAP.

"Le captif de Mabrouka" raconte l'histoire de Richard, un citoyen français, qui, à l'aube de sa vie et malgré les réticences de son épouse Colette, décide de revenir dans sa ville natale, Ouarzazate, et s'installe dans un l'hôtel populaire dénommé "Mabrouka".
Après quelques mésaventures au fil de son périple, ce quinquagénaire fait la connaissance de Charjane, un vieux clochard et ancien professeur d'arts plastiques qui lui révèle plus tard le secret de Mabrouka qui, sans qu'il le sache, était l'ancienne maison de ses parents convoitée par un certain Kinston, un Américain en mission de coopération.

Natif d'Ouarzazate en 1962, El Hassane Aït Moh est détenteur d'un DEA d'anthropologie et de sociologie et d'une licence en sciences de l'éducation à l'Université Lyon 2.

Il s'est notamment penché sur la problématique de l'identité et la complexité des liens entre les hommes porteurs de cultures différentes.

Source : MAP

L'implication des jeunes est essentielle pour renforcer le partenariat maroco-néerlandais, ont souligné mercredi à Rabat les participants à un séminaire national sur "La coopération décentralisée en faveur de la participation citoyenne des jeunes".

Les intervenants ont mis l'accent sur l'importance de la formation et l'encadrement des jeunes générations notamment les femmes pour la pérennisation du projet "Matra Maroc" mis en oeuvre, depuis 2007, au Maroc et aux Pays-Bas grâce à l'appui du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de l'évaluation des acquis de l'expérience de projet "Matra Maroc", a été également l'occasion pour échanger les expériences et présenter des modèles concrets de coopération entre associations marocaines et néerlandaises.

Les intervenants ont plaidé pour l'implication d'autres bailleurs nationaux notamment les agences de développement et la continuité des échanges entre les communes. Ils ont aussi appelé à renforcer la participation citoyenne et créer d'autres conditions favorables à la contribution des jeunes.

Cette rencontre de deux jours a été également consacrée aux questions liées au renforcement des dynamiques des associations locales, leviers de la participation citoyenne au service de la gouvernance locale. Elle se poursuivra aussi par des visites de terrain de la délégation néerlandaise.

Plusieurs acteurs locaux et associatifs marocains et néerlandais ont pris part à ce séminaire organisé par l'Institut de formation des agents de développement (IFAD) et l'Agence internationale de l'association des communes néerlandaises (VNG international).

Source : MAP

Les chrétiens-démocrates néerlandais restent divisés sur le bien-fondé de conclure un accord avec le parti islamophobe de Geert Wilders pour former le premier gouvernement minoritaire aux Pays-Bas depuis la Seconde Guerre mondiale…Suite

L'artiste-peintre marocaine Zakia Azzouz exposera ses oeuvres, du 5 au 14 octobre prochain, au siège de la représentation de la Maison de l'Artisan à Paris.

Cette exposition, qui regroupe 18 toiles, se tiendra sous le signe "Retour de l'essence".

L'oeuvre de Zakia Azzouz se présente comme un zoom fragmentaire sur les modes, les réalités et les rêves du spectateur. Elle efface les frontières et facilite le rapprochement des pays et des hommes.

La peinture, comme toute autre forme d'expression, transcende les barrières des langues et permet de promouvoir le dialogue par le langage universel de l'art qui amène à la compréhension et au respect entre les différentes cultures, a-t-elle confié à la MAP.

Zakia Azzouz compte à son actif plusieurs expositions, dont une au siège de l'ambassade du Maroc à Paris sous le thème "Les couleurs du Monde".

Source : MAP

Il y a quelques jours encore, Sergio Redegalli, artiste de Newtown, un quartier bohème de Sydney, était inconnu du public australien. Désormais, sa dernière oeuvre a fait le tour du continent. Cette célébrité éclair tient à la peinture murale réalisée par le peintre-sculpteur sur la façade de son atelier : une femme en burqa, surmontée de l'inscription "Say no to burqas", ("Dites non aux burqas").

"Il ne s'agit pas de s'attaquer aux musulmans en général, a indiqué M. Redegalli. Mais les points de vue extrémistes ne fonctionnent pas dans ce pays. Les jeunes femmes (musulmanes) devraient avoir le droit d'être comme tout le monde." Une explication peu appréciée. Sa façade a été dégradée deux fois en une semaine, et l'artiste a engagé un vigile pour la surveiller. Au final, l'oeuvre murale aura été éphémère. Effrayé par la possibilité qu'un groupe néonazi récupère son initiative, l'artiste vient de repeindre la façade. On n'y trouve désormais plus qu'un message antiraciste.

L'épisode reflète l'intérêt de la société australienne pour le débat sur la burqa. Pourtant, l'immigration originaire de pays musulmans y a été tardive, et 1,7 % de la population (estimée à 22 millions de personnes) est musulmane. Une présence faible qui reste regardée avec méfiance. Les projets de construction de mosquées ou d'écoles islamiques font souvent l'objet de protestations. La communauté musulmane, de son côté, a souffert de prises de position controversées de cheikhs extrémistes, minoritaires mais très médiatisés. "Les attentats du 11 septembre 2001, puis de Bali en 2002, ont accru la méfiance des Australiens vis-à-vis des musulmans", commente Ben Saul, codirecteur du Centre du droit international de Sydney.

Antagonismes sous-jacents

Dans ce contexte, le débat français a été suivi de près. "Beaucoup pensent ici qu'il n'est pas nécessaire de légiférer sur la façon de s'habiller", explique M. Saul. La décision de la France a donc été critiquée, mais elle a donné des idées à des hommes politiques. Un député de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, le très conservateur Fred Niles, a ainsi proposé, sans succès, l'adoption d'une loi interdisant la burqa. En réaction, des groupes musulmans ont récemment manifesté à Sydney. La question semble révéler des antagonismes sous-jacents. Lors du défilé, des femmes voilées ont ainsi durement critiqué le mode de vie des femmes occidentales. De leur côté, des Australiens expriment leur peur des musulmans sur Internet, leur reprochant de ne pas s'intégrer à la communauté.

Si la grande majorité des hommes politiques australiens refusent toute interdiction de la burqa, la décision française semble avoir touché une corde sensible au sein de la société. Des conférences sur le sujet sont organisées dans les universités. Récemment, le député UMP Jacques Myard, ardent défenseur de la loi en France, était même invité par la chaîne publique SBS pour en débattre.

Source : Le Monde

La Commission européenne a décidé mercredi d'engager mi-octobre une procédure contre la France pour non respect de la législation de l'UE après les renvois de Roms, faute de garanties fermes d'ici là de Paris, et de démontrer que ces actions ne sont pas discriminatoires.

"La Commission a décidé aujourd'hui d'entamer une procédure d'infraction contre la France (...) car elle prive les citoyens des garanties procédurales essentielles, et cela doit être corrigé", a annoncé à la presse, en Français, Viviane Reding, la commissaire à la Justice en charge du dossier.

Cette procédure, pouvant éventuellement conduire à une saisine de la Cour de justice européenne, concerne une directive sur la libre circulation des citoyens de l'UE de 2004. Ce texte prévoit des garanties précises pour ceux qui sont expulsés.

"Nous avons pris la décision politique aujourd'hui. La France va en être informée et la décision définitive sera prise" mi-octobre, en fonction des réponses de Paris, a-t-elle expliqué à l'issue d'une réunion avec ses collègues commissaires.

La France de facto dispose donc d'un sursis pour éviter cette action, mais "elle est sous le couperet de la guillotine", a résumé un membre de la Commission sous couvert de l'anonymat.

Bruxelles n'a pas ouvert une autre procédure d'infraction envisagée un temps contre la France pour discrimination au sujet des renvois de Roms. Mais Mme Reding a annoncé avoir "écrit aujourd'hui (mercredi) au gouvernement français pour lui demander d'éliminer les doutes" sur des pratiques discriminatoires lors des expulsions visant les Roms.

"J'ai demandé une réponse pour le 15 octobre", a-t-elle ajouté.

Mme Reding a récusé toute reculade face à la France, malgré l'absence d'ouverture immédiate de procédure. "J'aurais reculé si j'avais annoncé que le dossier était clos", a-t-elle assuré.

"Une infraction pour discrimination est possible", a-t-elle affirmé. "Nous avons des affirmations et des garanties politiques données au plus haut niveau qu'il n'y a pas eu de discriminations. Mais nous avons certains doutes et ils doivent être éliminés", a-t-elle déclaré.

"Nous avons demandé aux autorités françaises de nous fournir des preuves, des documents très précis, comme les dossiers d'expulsions et les documents fournis aux citoyens européens expulsés", a-t-elle ajouté. Dans son collimateur: un circulaire française du 5 août ciblant les évacuations des Roms.

La fermeté affichée par Viviane Reding, engagée depuis deux semaines dans un bras de fer avec Paris, ne se retrouve toutefois pas dans le communiqué officiel sur le sujet de la Commission, qui cherche manifestement davantage l'apaisement avec la France.

Le texte indique simplement que "la Commission enverra une lettre de mise en demeure à la France" pour demander "un projet de mesure de transposition (de la directive de 2004) et un calendrier précis pour son adoption avant le 15 octobre 2010".

"La Commission de façon unanime à suivi à la lettre la proposition de Mme Reding", a toutefois assuré José Manuel Barroso lors d'une conférence de presse en réponse aux interrogation sur ces divergences de présentation des décisions du collège.

"L'objectif des décisions prises mercredi est de contraindre la France à se mettre en conformité", a expliqué un membre de la Commission sous couvert de l'anonymat.

Le gouvernement français s'est dit soulagé de ne pas être poursuivi pour discrimination.

Les groupes socialiste et Verts du Parlement européen ont salué la fermeté montrée par la Commission avec la décision de lancer une procédure d'infraction et lui ont demandé de ne pas céder sur les "présomptions de violations des directives anti-discrimination".

Source : AFP

À travers l'Europe, les partis populistes et xénophobes comptent désormais des députés dans quatorze Parlements nationaux.

Un séisme vient de frapper la Suède. Après les élections législatives du 19 septembre, des députés d’extrême droite vont, pour la première fois, siéger au Parlement de ce petit pays scandinave, inventeur de la social-démocratie moderne. Les Démocrates de Suède (SD) ont en effet remporté 5,7 % des suffrages et vingt sièges au Riksdag, tandis que le Parti social-démocrate enregistre son plus mauvais score depuis 1914. Leur leader, le peu charismatique Jimmie Akesson, a mené sans surprise une campagne anti-immigration fortement teintée d’islamophobie. « Bien sûr, tous les immigrants ne sont pas des criminels, estime-t-il, mais il y a une connexion. »

L’image de la Suède s’en trouve naturellement écornée, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La vérité est que peu de pays européens sont épargnés par cette poussée de l’extrême droite nationaliste. L’éclatement de la crise financière, en 2008, a entraîné des pertes d’emplois et l’adoption de mesures d’austérité qui ont indiscutablement favorisé le phénomène. « Mais les difficultés économiques ne suffisent pas à expliquer cette évolution, estime Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman. La mondialisation a entraîné l’ouverture des frontières et provoqué des inquiétudes que le populisme transforme en réactions identitaires. » D’où un rejet croissant du multiculturalisme. Et, plus encore, de l’islam.

Outre la Suède, des députés d’extrême droite siègent dans les Parlements de treize pays européens : Italie, Belgique, Pays-Bas, Finlande, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, Hongrie, Autriche, Slovénie, Bulgarie, Grèce et Danemark. En Italie, la Ligue du Nord, le principal allié de Silvio Berlusconi, participe même au gouvernement. L’un de ses membres, Roberto Maroni, est ministre de l’Intérieur. En France, le Front national ne compte aucun député en raison des particularités du système électoral, mais il reste un acteur majeur de la scène politique. En 2000, l’Autriche a été sanctionnée par l’Union européenne après l’entrée au gouvernement de représentants du FPÖ, le parti du très extrémiste Jörg Haider, aujourd’hui décédé.

Même quand elles ne parviennent pas à faire élire des députés, les formations d’extrême droite réussissent souvent à polluer le débat politique, les partis de la droite classique n’hésitant pas à reprendre à leur compte une partie du discours extrémiste.

29/09/2010

Source : Jeune Afrique

Le CFCM (Conseil français du culte musulman) proteste contre la tenue à l'Assemblée nationale d'un débat sur l'immigration et l'islamisme, organisé par le parti de la Droite Libre, dans un communiqué de président du CFCM Mohammed Moussaoui diffusé mercredi.

Ce débat, sur le thème "Immigration, islamisme, la France menacée ?", devait se tenir au siège de l'UMP mais aura finalement lieu jeudi à l'Assemblée nationale.

Le CFCM "s'étonne qu'un débat organisé par des personnalités connues pour leurs prises de position outrancières et caricaturales à l'égard de l'Islam et des musulmans puisse se tenir dans un lieu hautement symbolique, garant de l'égalité et de la fraternité entre les citoyens". Il "dénonce avec force l'amalgame inacceptable qui découle de cette association malheureuse et scandaleuse entre la religion musulmane et le débat sur l'immigration".

Le CFCM souhaite que le président de l'Assemblée Bernard Accoyer "annule la tenue de cette rencontre qui risque de donner lieu à des dérapages de la part de certains intervenants".

Le débat prévu à l'UMP devait initialement porter sur les retraites et il a été déprogrammé quand il est apparu que le thème avait changé, a expliqué le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand à M. Moussaoui. Ce dernier souhaite que ce débat sur l'immigration ne mette pas "de nouveau la religion musulmane sur les bancs des accusés".

Sur son site, La Droite Libre se présente comme un mouvement "libéral-conservateur associé à l'UMP", ce que l'UMP nie.

La Droite Libre et Riposte Laïque s'étaient associés à la démarche anti-islam du Bloc Identitaire lorsque ce mouvement d'extrême droite avait voulu organiser un apéro-géant "saucisson-pinard" dans le quartier multi-ethnique de La Goutte d'Or (XVIIIe arrondissement parisien), le 18 juin dernier. Le rassemblement avait été interdit.

29 sept 2010

Source : La Croix/AFP

Le projet de loi sur l'immigration présenté par Eric Besson, dont l'examen à l'Assemblée nationale a débuté mardi 28 septembre, est le quatrième texte sur ce thème initié sous la conduite de Nicolas Sarkozy depuis 2003, en tant que président de la République ou ministre de l'intérieur.

Depuis presque une décennie, le chef de l'Etat a fait des questions d'immigration l'une de ses spécialités. Mais il s'inscrit également dans une tradition caractéristique de la droite de gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d'Estaing en 1974.

Dans un contexte marqué par deux chocs pétroliers, une forte récession et un chômage de masse, Giscard et ses gouvernements ont été conduits à remettre en cause l'arrivée massive de travailleurs étrangers venant des anciennes colonies françaises. Sont alors mises en places mesures et lois destinées à réguler l'immigration (suspensions temporaires des immigrations de travailleurs et familiales, aides au retour volontaire, retours forcés...).

HARO SUR L'IMMIGRATION CLANDESTINE

Christian Bonnet, ministre de l'intérieur de 1977 à 1981, et Lionel Stoléru, secrétaire d'Etat chargé des travailleurs manuels et immigrés, sont les deux maîtres d'œuvre de cette politique. Ce dernier, invité en 1977 sur Antenne 2, justifie le coup d'arrêt porté à l'immigration, niant tout racisme et rejetant l'idée selon laquelle les Français ne seraient pas capables de "vider les poubelles chez soi".

Dans les années 80, les gouvernements de gauche s'emploient à casser ce mouvement et régularise des dizaines de milliers d'étrangers. Dans le même temps, la France assiste à la montée du Front national. Associant les thèmes de l'immigration, de l'insécurité et du chômage, il recueille 14,4 % des voix à la présidentielle de 1988. Avec la "marche des beurs" et l'émergence de l'association SOS-Racisme, le sujet prend une place de plus en plus importante.

Dans ce contexte, la droite, arrivée au gouvernement en 1986 et menée par le premier ministre Jacques Chirac, muscle son approche. Elle s'en prend alors principalement aux immigrés clandestins, une ligne qu'elle conserve jusqu'à aujourd'hui. La loi Pasqua de 1986 veut renforcer les procédures d'expulsion, tandis que, la même année, l'expulsion de 101 Maliens entrés illégalement domine l'actualité d'octobre.

"LE BRUIT ET L'ODEUR"

Lors du deuxième mandat de Mitterrand, le gouvernement de Michel Rocard veut reprendre les rênes. Pierre Joxe, ministre de l'intérieur socialiste, avait adouci en 1989 les procédures d'expulsion, en instaurant par exemple un recours juridictionnel contre les mesures de reconduite à la frontière.

Le RPR, de son côté, organise en 1990 des "états généraux de l'immigration", voulant cultiver une image ferme et décomplexée. Elle sera symbolisée par la célèbre et controversée déclaration de Jacques Chirac, qui évoque "le bruit et l'odeur" des immigrés, dans le souci de "sortir de la langue de bois habituelle au sujet des immigrés" et de ne pas laisser à Jean-Marie Le Pen "le monopole de ses thèmes".

Des propos qui ne terniront en rien l'image du maire de Paris. Bien au contraire : il gagne immédiatement cinq points d'opinions favorables. En 1993, à peine la droite revenue aux affaires, la loi Pasqua remet le couvert contre l'immigration clandestine et instaure la déchéance de nationalité.

La seconde loi Pasqua, puis la loi Debré en 1997, durcissent les conditions de séjours des étrangers, tout en renforçant les mesures répressives. Lorsqu'en 1997, Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'intérieur du gouvernement Jospin, entreprend de présenter sa loi sur l'immigration, la gauche se divise et certains jugent la révision trop timide.

Sans surprise, l'opposition de droite se montre très critique. L'occasion, déjà, pour Nicolas Sarkozy, de mettre en garde contre "les appels d'air" que, selon lui, les régularisations généreraient.

Puis arrive 2002 et le tremblement de terre provoqué par l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. A nouveau au pouvoir, la droite, emmenée par Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, reprend les thématiques sécuritaires, et y associe la question de l'identité nationale. "Nous raccompagnerons chez eux deux fois

La même année, il assortit cette fermeté d'une loi relative "à la maîtrise de l’immigration et au séjour des étrangers", puis d'une loi en 2006 sur "l'immigration choisie". A l'approche de l'élection de 2007, il enfonce le clou, au risque, parfois, de déraper : "Personne n'est obligé, je répète, d'habiter en France, mais quand on habite en France, on respecte ses règles, c'est-à-dire qu'on n'est pas polygame, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement et on respecte les règles républicaines." Cette déclaration du candidat de l'UMP, exposée sur un plateau de TF1 en février, est jugée raciste par l'une des participantes.

Quelques mois seulement après l'élection présidentielle, lors de laquelle le Front national est en net recul (11 % des suffrages), c'est une loi de Brice Hortefeux qui est votée, signe que Nicolas Sarkozy entend poursuivre dans la même voie. Une direction qu'il n'a jamais abandonnée. Dernier exemple en date : le désormais célèbre discours de Grenoble, dans lequel le chef de l'Etat établit un lien de causalité entre immigration et délinquance.

30/09/2010

Source : Le Monde

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organisera une conférence de presse, jeudi 30 septembre à Rabat, rapporte un communiqué de presse. Cette conférence sera l'occasion de présenter le bilan du Programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l'étranger pendant la période estivale 2010.

A cette occasion, Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, présentera également les programmes engagés par le ministère au profit des Marocains résidant à l'étranger.

Source : Aujourd’hui le Maroc du 29 septembre

En Espagne, ce qui était censé être des épreuves de concours d'accès au résidanat de médecine a tourné au cauchemar pour les étudiants marocains en médecine. Selon une nouvelle norme instaurée par le ministère de la Santé et de la politique sociale, seuls 10% des candidats étrangers auront accès à ce concours que doit réussir tout médecin généraliste désirant suivre une spécialité donnée…Suite

La semaine prochaine sur France 3, le Maroc sera à l’honneur, lors de l’émission « Des racines et des ailes », qui sera diffusée mercredi à 20h35 (heure de France). Vedettes de ce numéro « spécial Maroc », les villes de Fès et Casablanca que les téléspectateurs auront l’occasion de voir sous un autre angle…

Intitulé pour l’occasion « Le goût du Maroc de Fès à Casablanca », l’émission nous analyse un Maroc à cheval entre tradition et modernité, à travers deux villes à l’image forte. Il sera question de confronter les profils de Fès, la vieille dame au voile sacré, et Casablanca la moderne. Il s'agira surtout de porter un regard plus attentif sur l’architecture caractéristique de ces deux villes.

A Fès, l’équipe de reporters nous amène à la découverte de la plus ancienne médina du Royaume, qui semble s’ouvrir peu à peu sur l’extérieur, après des siècles repliée sur elle-même. Les caméras ont accompagné Laïla Skali, architecte originaire de la capitale spirituelle. Avec elle on découvrira les trésors cachés de la vieille médina : ses jolies bâtisse et aussi ses ateliers d’artisans.

A Casablanca, l’histoire de l’architecture de la capitale économique sera contée par Monique Eleb, professeur d’architecture à Paris, née à Casablanca. On découvrira ainsi comment l’héritage européen a fusionné avec les influences locales.

Tel est donc le menu que proposera France 3, le mercredi 6 octobre à 20h 35 (heure de France, 18h35 heure du Maroc). Avis aux passionnés d’architecture. Plus d’information sur l’émission, disponibles sur le site de la chaîne.

Source : Yabiladi

Le jeune milieu de terrain belgo-hispano-marocain Mehdi Carcela-Gonzales, qui évolue au Standard de Liège (D1/Bel), a finalement opté pour le maillot de l'équipe du Maroc, apprend-on, lundi à Bruxelles, d'une source de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

"Mehdi Carcela a opté pour l'équipe nationale de football du Maroc et le choix du talentueux milieu de terrain sera officiellement annoncé dès finalisation de la procédure par la FIFA", a confié à la MAP Noureddine Moukrim, fraîchement nommé coordinateur auprès de la FRMF, chargé de la prospection des jeunes joueurs marocains en Belgique et aux Pays-Bas.

"Le dossier de Mehdi Carcella est actuellement soumis à la FIFA. Il s'agit de simples formalités, le joueur ayant déjà signé un document dans lequel il exprime son choix de jouer pour le Onze marocain", a affirmé M. Moukrim.

Selon la même source, Mehdi Carcela n'a jamais fait de déclaration officielle ni exprimé son souhait de porter le maillot de la sélection belge.

"Il avait demandé un délai pour régler certaines questions administratives. Son choix a toujours été de faire partie du Onze national marocain", a-t-il souligné.

Le joueur du Standard de Liège possède la triple nationalité maroco-belgo-espagnole, sa mère étant marocaine.

Révélation du championnat belge, le jeune joueur de 21 ans avait été convoqué à plusieurs reprises en équipe nationale belge mais avait décliné l'offre.

Milieu de terrain, il peut également évoluer sur le flanc gauche ou en attaque. Il a signé à 19 ans un contrat professionnel de 4 ans avec le Standard.

29 Septembre 2010

Source : Libération.ma

Le Sénégal est le meilleurs accès aux marchés de l'Afrique de l'ouest, plusieurs acteurs économiques marocains au Sénégal ont compris l'importance pour leurs activités du tissu associatif et des compétences marocaines installées dans ce pays ami où l'apport marocain axé historiquement sur le commerce, se diversifie pour s'orienter vers les services et l'industrie. Un réseau des Compétences marocaines au Sénégal, annoncé en mars dernier, devait déboucher sur un Club.

Comment s'organise l'immigration marocaine au Sénégal plus ancienne que celle en Europe? Quel est le rôle du Conseil National des Marocain au Sénégal qui regroupe plusieurs associations? Des questions que notre équipe a posé à Monsieur Sidi Mohamed FARSI son président. Notre invité est également membre du CCME et directeur de l’Ecole Doctorale des Télécommunications de l’Université de Dakar, professeur titulaire à l’école supérieure polytechnique de Dakar, et Directeur du Laboratoire de recherche en Imagerie Médicale et Bio Informatique…Suite

Le Maroc est passé d’un pays de transit à un pays d’accueil pour les migrants subsahariens selon les résultats préliminaires d’une étude sociologique rendue publique lundi à Rabat. D’après la même étude, conduite par le Centre Jacques Berque pour le développement des sciences humaines et sociales au Maroc et l’ONG italienne Coopération internationale sud-sud (CISS), le choix de rester au Maroc est une conséquence du développement économique que connait le Royaume. Toutefois, d’autres raisons pousseraient les migrants à s’établir au Maroc, malgré eux-mêmes.

Le Royaume du Maroc n'est plus comme il l’était jadis, uniquement un pays émetteur d'immigrés. Le Maroc est depuis plus de deux décennies, une terre d’accueil pour les étudiants subsahariens. Aujourd’hui, il y a quelques 7000 étudiants subsahariens inscrits dans écoles supérieures marocaines.

Mais aussi depuis des années, le Maroc est perçu par d’autres Subsahariens comme une porte donnant accès à l’eldorado européen. Nombreux sont ceux qui ont tenté l’aventure – surtout les hommes – pour essayer de rejoindre le Vieux contient à travers le Maroc. Le désir initial d’aller en Europe est laissé souvent de côté au profit d’un établissement au Maroc. Au final, ils sont nombreux à choisir la terre marocaine, en attente d’un passage illusoire vers le Vieux continent.

L’étude sur les « droits des immigrés et l'altérité culturelle », a indiqué que leur « séjour permanent » au Maroc est lié le plus souvent à la pratique d’emplois et de petits métiers, dont les Marocains ne veulent pas, ou ne pratiquent pas à grande échelle. Ainsi, il n’est pas rare de croiser des porteurs ou des vendeurs ambulants aux alentours des marchés. Selon les chercheurs, l’entretien d’une relation avec des Marocaines victimes d’exclusion sociale, comme les femmes divorcées ou les mères célibataires, est aussi une raison pour ces migrants de résider au Maroc.

Toutefois, à côté de ces exemples mineurs, la difficulté d’accès à l’Europe est également un motif obligeant les migrants à se sédentariser au Maroc. La crise économique qui a frappé l’Espagne, principale porte d’entrée de l’Europe via le Maroc, a eu des répercussions sur la politique migratoire de ce pays. De plus, les frontières du sud de l’Europe, notamment celles de l’Espagne, sont de plus en plus difficiles à franchir. Du coup, beaucoup de Subsahariens se sont retrouvés « coincés » au Maroc : impossible de traverser la Méditerranée ou de faire marche arrière et retourner dans leur pays d’origine.  Ils n’ont plus d’alternative à part plonger dans la mendicité, triste réalité quotidienne de centaines de migrants subsahariens au Maroc.

Le directeur du Centre Jacques Berque, Michel Peraldi a déclaré que la transformation du Maroc en un pays d’accueil,  exige une réflexion sur la situation de ces immigrants clandestins, dont personne ne connait le nombre, faute de statistiques officielles. Conscient de ce vide, le Haut commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR) en collaboration avec la Fondation Orient Occident (FOO) et le soutien des Coopérations suisse, néerlandaise et suédoise, a décidé dès 2007 de la création d'un centre d'accueil pour réfugiés. Ce centre inauguré en juin dernier à Rabat qui est le premier du genre au Maghreb, a été cofinancé essentiellement par la Coopération suisse et la Fondation de la Commission espagnole pour le soutient du réfugié (CEAR).

29/09/2010

Source : Yabiladi

Le Groupe acrobatique de Tanger (GAT) a gratifié, mardi soir, le public romain d'un spectacle haut de gamme à mi-chemin entre l'art traditionnel et le théâtre contemporain.

Savamment interprété par une équipe de douze jeunes artistes, dix garçons et deux filles, ce spectacle Intitulé: "Chouf Ouchouf", allie harmonieusement plusieurs techniques de scène (danse, chant, musique, mime et acrobatie traditionnelle et moderne).

A travers les mouvements gracieux de leurs corps et le maniement subtil des mots, de bribes de chanson ou de cris d'animaux, les membres de la troupe se sont déployés, avec finesse, à jeter la lumière sur certains maux de la société: bureaucratie, pauvreté, chômage et exil.

"Chouf Ouchouf " est né de la rencontre des membres de la troupe, créée en 2003 par Sanae El Kamouni, avec les célèbres metteurs en scène suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, qui ont su donner à la troupe une nouvelle dimension: un mélange de théâtre sans parole et de cirque contemporain.

Toutes les scènes ont pour seul décor des planches en bois mobiles, qui sont tantôt érigées en murs tantôt transformées en labyrinthe.

Ce spectacle, qui s'est déroulé dans le prestigieux théâtre "Elisio" de Rome qui a affiché complet, a été programmé dans le cadre du festival "Europa Roma".

Une nouvelle représentation est prévue ce mercredi dans la soirée.

Source : MAP

Le premier Observatoire pour l'intégration médiatique de la communauté arabe en Espagne vient d'être créé, ont annoncé, mardi à Madrid, les promoteurs de cette initiative.

Cet Observatoire se veut une institution indépendante ayant pour mission de suivre et d'analyser la manière avec laquelle les médias espagnols traitent les questions concernant la communauté arabe en Espagne et le monde arabe, en général, a-t-on souligné de même source.

Constituée de journalistes, d'académiciens, d'experts et de spécialistes arabes et Espagnols des questions relatives à la communauté arabe installée en Espagne, cette institution ambitionne également de contribuer au renforcement du rayonnement médiatique de cette communauté dans le pays d'accueil.

Par ailleurs, la rencontre de présentation de cet Observatoire a constitué une occasion pour exposer les résultats d'une étude sur les habitudes et centres d'intérêts de la communauté arabe en Espagne en rapport avec la presse écrite, réalisée à l'initiative d'" Andalous Médias " pour l'information et la communication.

Réalisée auprès d'un échantillon de plus de 1.000 ressortissants arabes installés à Barcelone, Madrid, Alicante et Almeria, cette étude a révélé que la majorité des membres de la communauté arabe a l'habitude de lire la presse écrite espagnole.

Les questions touchant la communauté arabe, ainsi que l'actualité sportive et internationale viennent à la tête des préoccupations des lecteurs arabes en Espagne, selon la même étude.

Lors de cette même rencontre, " Andalous Médias " a annoncé la prochaine parution en Espagne, vers la fin d'octobre prochain, du premier journal hebdomadaire en arabe.

Source : MAP

Une campagne médicale au profit des populations démunies des provinces de Midelt et d'Errachidia, sera organisée du 2 au 10 octobre prochain, à l'initiative de l'Association médicale d'aide au développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM).

Une centaine de médecins et de chirurgiens bénévoles, de différentes spécialités, feront le vol Clermont-Ferrand-Errachidia, pour participer à cet élan de solidarité, aux côtés d'une vingtaine de praticiens marocains, indique mardi un communiqué de l'AMDAM.

Organisée en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, cette action de solidarité, la cinquième du genre, sera couronnée par la signature d'une convention de partenariat entre le ministère et l'AMDAM, en application de la politique d'encouragement des actions de co-développement portées par des associations marocaines à l'étranger.

Au cours des 4 précédentes missions, l'AMDAM, rappelle-t-elle, a réalisé plus de 33.000 consultations médiales, plus de 1.500 interventions chirurgicales et a offert plusieurs tonnes de médicaments et d'équipements médicaux à des structures de soins au Maroc.

Source : MAP

L'université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et l'université de Cadix (Sud de l'Espagne) ont convenu de la création d'un espace de coopération académique intitulé "Campus Transfrontalier du Détroit".

Le "Campus Transfrontalier du Détroit", une initiative conjointe des universités Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et l'université de Cadix, vise la création d'un espace de coopération interuniversitaire dans le cadre du projet "Juntos" (Ensemble), pour mener un programme commun de séminaires qui auront lieu durant l'année universitaire 2010-2011.

Le projet "Juntos", qui s'inscrit dans le cadre du Programme opérationnel de la coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures de la Commission Européenne, est financé à hauteur de 75 pc par le fonds FEDER et de 25 pc par l'Institut Espagnol de l'emploi, du développement socio-économique et technologique (IEDT).

Une cérémonie a eu lieu, lundi au siège de la Fondation "Deux rives" à Algésiras (Sud de l'Espagne), au cours de laquelle le "Campus Transfrontalier du Détroit" a été présenté devant un parterre de responsables et d'universitaires marocains et espagnols, notamment les vice doyens des Universités de Cadix et de Tétouan, respectivement Fransisco Trujillo et Hassan Ezbakhe, et le consul général du Maroc à Algesiras, Sellam Berrada.

Le projet "Juntos", qui s'inscrit dans le cadre d'une coopération bilatérale vieille de 10 ans entre les deux universités consiste en un cycle de séminaires étalé sur les deux prochains trimestres au cours desquels seront débattus une panoplie de thèmes multidimensionnels d'intérêt commun, a-t-on expliqué lors de la présentation du projet.

Parmi les séminaires qui seront organisés à Tanger, Algésiras et Tétouan, les promoteurs du projet ont retenu des thématiques traitant de questions d'actualité comme la régionalisation, l'Autonomie, l'immigration et l'environnement.

A cette occasion, le consul du Maroc à Algesiras, M. Berrada s'est félicité de la qualité et la pertinence de la thématique des séminaires programmés dans la mesure où ils traitent de questions d'actualité et au bénéfice tant du Maroc que de l'Espagne, notamment les séminaires consacrés à la régionalisation et l'Autonomie, à l'immigration et à l'environnement.

Source : MAP

La fondation ONA organise, le mercredi 6 octobre 2010, une rencontre littéraire sous le thème de « la diversité culturelle »; et l’invité sera l’auteur Mohamed Hamadi Bekouchi, sociologue et expert en management, qui présentera son livre « les Marocains d’ailleurs, identités et diversité culturelle »…Suite

La Russie perd un million d'actifs chaque année en raison d'une crise démographique et a un besoin pressant d'immigrés, a estimé mercredi le directeur du Service fédéral russe des migrations (FMS), Konstantin Romodanovski, qui appelle à la fin des discours anti-immigrés.

"Nous n'avons pas besoin de bavardages du type la Russie a-t-elle besoin ou non d'immigrés. On a besoin d'eux comme on a besoin d'air! ", a relevé le responsable dans un entretien publié par le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta.

"La Russie perd un million d'actifs chaque année", a-t-il encore martelé, avant de dénoncer la mentalité anti-immigration très répandue en Russie, où les violences racistes ont notamment explosé depuis la chute de l'URSS.

"Si seulement les Russes se souvenaient que nos cours d'immeubles et nos rues ne sont pas devenues par enchantement propres comme jamais elles ne l'ont été! ", a encore lancé Konstantin Romodanovski, soulignant par ailleurs que seuls 3,5% des crimes et délits commis en Russie l'étaient par des étrangers.

Le responsable a par ailleurs estimé à cinq millions le nombre d'immigrés clandestins, pour l'essentiel des ressortissants d'ex-républiques soviétiques, et a appelé à faciliter les procédures de régularisation.

La Russie a perdu quelque 5,8 millions d'habitants depuis 1993 et compte aujourd'hui 142 millions d'habitants. Le gouvernement cherche depuis des années à enrayer ce déclin par des mesures encourageant la natalité et vise une population de 145 millions d'habitants en 2025.

29.09.10 - 11:06

Source : Rtbf/Belga

Les étrangers bénéficiant du retour aidé dans leurs pays, Roms en particulier, devront laisser leurs empreintes digitales à partir de vendredi, avec le début d'un fichage biométrique visant, selon le ministère de l'immigration, à lutter contre la fraude à ces aides.

Très critiquée par les associations, cette phase biométrique du fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour) se fera sous contrôle de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.

Créé par décret le 26 octobre 2009, Oscar est déjà actif sous forme de bases de données comprenant l'identité des personnes ayant bénéficié des trois aides au retour (humanitaire, volontaire et à l'insertion).

Les Roms, notamment, sont soupçonnés par les autorités d'effectuer des aller-retours vers la France pour bénéficier plusieurs fois, sous une fausse identité, de l'aide au retour humanitaire (ARH, 300 euros par adulte, 100 euros par enfant, plus le billet de transport).

15.236 aides au retour ont été délivrées en 2009 pour 9 millions d'euros, même montant qu'en 2008.

Oscar est visé par un recours devant le Conseil d'Etat de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) et d'Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris).

"Ce fichage biométrique représente pour les Roms, dans le contexte de la campagne xénophobe conduite depuis cet été par le gouvernement", un "danger immédiat" et "massif", estiment ces associations.

Elles dénoncent un dispositif d'éloignement forcé des étrangers essentiellement de Roumanie et Bulgarie, citant le nombre d'ARH accordées aux ressortissants de ces deux pays depuis leur adhésion à l'UE en 2007: moins de 400 en 2005 et 2006, 3.000 en 2007, plus de 10.000 en 2008, plus de 12.000 en 2009.

"Oscar ne concernera que de manière très marginale les citoyens des autres pays de l'UE" et "dans la mesure où il est pratiquement impossible à un ressortissant d'un pays tiers ayant bénéficié d'une aide au retour de revenir sur le territoire français faute d'obtention d'un visa, le fichier aura pour usage exclusif d'entraver la liberté de circulation des Roms roumains ou bulgares", selon ces associations.

Source : AFP

Accès aux soins, asile, expulsions : sa politique est-elle plus stricte qu'ailleurs en Europe ? Comment réagissent les opinions publiques ? C'est l'un des contre-arguments préférés du ministre de l'immigration, Eric Besson, face aux critiques récurrentes qui l'assaillent sur sa politique migratoire...Suite

Comment développer la collaboration entre chercheurs européens et africains sans accélérer l'exode des cerveaux ? L'Association européenne des universités (EUA, 850 universités dans 46 pays d'Europe), qui présente, mardi 28 septembre à Bruxelles, un Livre blanc pour "renforcer la confiance et les échanges entre l'Europe et l'Afrique", veut donner le bon exemple. Les universitaires européens appellent de leurs voeux "une coopération universitaire pour le développement" qui contrecarre le pillage de la matière grise du continent noir actuellement à l'oeuvre.

Alors même que l'Afrique fait face à un déficit considérable d'universitaires (elle forme 2,3 % des chercheurs du monde, soit moins que le Royaume-Uni), elle voit sa population hautement qualifiée s'évaporer. Abdeslam Marfouk, chercheur à l'université de Louvain qui travaille depuis plusieurs années sur la fuite des cerveaux africains estime que plus de dix pays africains ont plus de 40 % de leur main-d'oeuvre hautement qualifiée hors de leur pays : 67 % au Cap-Vert, 63 % en Gambie, 53 % en Sierra Leone... Et près d'un chercheur africain sur deux réside en Europe.

Cette envolée a, peut-être, été freinée par la crise économique et financière. Elle n'en reste pas moins très problématique tant les universités africaines sont confrontées à tous les problèmes à la fois : afflux considérable d'étudiants grâce à un accès à l'enseignement secondaire qui s'améliore, absence d'investissement public qui accroissent les difficultés des institutions à garder leurs équipes et compétition sur les ressources humaines entre les Etats africains.

"La pression sur les universités africaines est énorme", résume le Livre blanc. "Sans laboratoires dignes de ce nom, sans pôle d'excellence, avec des salaires dix, voire vingt fois inférieurs à ceux proposés dans les universités du Nord, on ne peut pas s'étonner de cette saignée des compétences ", estime Abdoulaye Salifou, directeur délégué à la politique scientifique à l'Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Cet appel de l'EUA intervient dans un contexte où la coopération institutionnelle est faible. "L'aide de l'Union européenne est concentrée sur les Objectifs du millénaire, la coopération éducative est très modeste et les fonds consacrés à la recherche sont centrés sur l'excellence", résume Kees Kouwenaar, directeur du centre international de coopération de l'université d'Amsterdam qui développe des partenariats de long terme avec des "universités du Sud".

"Ce qui existe est peu visible, très circonscrit et très contraignant", renchérit Pascal Hoba de l'Association des universités africaines. Les bourses de mobilité Erasmus Mundus, qui ont été octroyées à 866 étudiants africains sur plus de 6 000 bénéficiaires depuis 2004, rentrent dans cette catégorie, étant, de l'avis général, "réservées" à une toute petite élite.

Une coopération réfléchie peut-elle freiner ce mouvement destructeur de richesse pour les pays les plus pauvres ? Certains en doutent. Avec le recul, Jamil Salmi, expert de la Banque mondiale, estime que "rares sont les programmes de coopération bilatérale qui incluent la mise en place de moyens - salaires, laboratoires -, qui permettent aux chercheurs et aux enseignants des pays du tiers-monde de revenir au pays dans des conditions favorables".

Ces partenariats de long terme, seuls susceptibles de retenir et de consolider les équipes sur place, existent pourtant depuis longtemps. Et c'est de ceux-là que l'EUA veut s'inspirer, persuadée qu'une coopération bien encadrée vaut mieux qu'une mobilité débridée.

Voilà près de quarante ans que l'université d'Uppsala en Suède déploie son International Science Program (ISP), centré sur la chimie, la physique et les mathématiques, qui cible "non les individus mais les départements des universités", explique Kay Svensson, directeur des relations internationales de l'université.

Sur la période 2003-2008, ISP qui s'est déployé dans douze pays dont dix d'Afrique subsaharienne affiche un bilan plus qu'honorable avec 138 doctorats et 600 masters délivrés et un ""brain drain" ("fuite des cerveaux") de seulement 5 %". Beaucoup plus récent, le programme allemand Exceed, lancé en 2008, s'inscrit aussi dans la durée. Financé par l'office allemand d'échanges universitaires (DAAD), il vient de doter cinq universités allemandes de cinq millions d'euros par an et par université pendant cinq ans pour le développement de projets de coopération dans les domaines de l'eau-assainissement, de la sécurité alimentaire, du travail décent, des ressources naturelles et de la santé.

Autant d'exemples à suivre, prône l'EUA qui doit encore, au-delà des universitaires, convaincre l'Union européenne et l'Union africaine de s'inscrire dans cette perspective.

Source : Le Monde

Un accord sur une coalition gouvernementale minoritaire entre libéraux et chrétiens-démocrates néerlandais, soutenue par le parti anti-islam de Geert Wilders, a été conclu hier, a annoncé le chef de file des libéraux Mark Rutte. "Nous avons apporté la dernière touche aux accords", a déclaré le chef du parti libéral (VVD) Mark Rutte, probable prochain premier ministre, devant des journalistes à La Haye.

Mark Rutte, le chef de file du parti chrétien-démocrate (CDA) Maxime Verhagen, et Geert Wilders, dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), sont parvenus à un accord sur un programme de gouvernement et sur le soutien du PVV à la future coalition gouvernementale. Le VVD et le CDA ne totalisent que 52 des 150 députés de la chambre basse mais obtiennent une majorité de voix avec le soutien du PVV. "C'est un beau jour pour les Pays-Bas", s'est félicité Geert Wilders. "La gauche n'est pas au pouvoir, il va enfin se passer quelque chose aux Pays-Bas".

Le contenu de l'accord pas dévoilé

Les accords, dont le contenu n'a pas été dévoilé, seront soumis aujourd'hui aux groupes parlementaires des trois partis. Le parti chrétien-démocrate (CDA), divisé sur une collaboration avec le PVV de Wilders, se réunira samedi lors d'un congrès au cours duquel sera organisé un vote consultatif.

Les élections législatives anticipées du 9 juin avaient vu la courte victoire du VVD (31 sièges de députés sur 150) devant les travaillistes du PvdA (30 sièges) et le PVV, les chrétiens-démocrates arrivant en quatrième position (21 sièges). Le PVV de Wilders, qui qualifie l'islam de fasciste et a fait campagne pour l'interdiction du Coran et du voile intégral, avait enregistré la plus forte progression, obtenant 24 sièges de députés contre 9 auparavant.

Une première série de négociations entre les chefs de file des libéraux, des chrétiens-démocrates et du PVV, entamées le 9 août, avait été interrompue le 3 septembre, à la suite du retrait de Geert Wilders. Elles avaient repris le 13 septembre. Wilders avait affirmé avoir perdu confiance dans les chrétiens-démocrates après que plusieurs députés du CDA eurent publiquement exprimé leurs inquiétudes sur une éventuelle collaboration avec son parti. L'un d'eux, le ministre de la Santé démissionnaire Ab Klink, avait quitté son poste à la chambre basse, amenant Wilders à revoir sa position.

Source : Le Figaro/AFP

Éric Besson assure qu'une des missions de son ministère est de fabriquer de "bons Français" et que le gouvernement n'a pas stigmatisé les Roms. Les propos du ministre de l'Immigration, dans un entretien au journal Le Parisien, relancent un débat passionné alors que les députés commencent mardi l'examen du projet de loi "Immigration, intégration et nationalité".

Ce texte controversé, présenté par Éric Besson, reprend les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble, où le chef de l'État avait lié immigration et délinquance. Il élargit la liste des motifs de déchéance de nationalité pour les Français récemment naturalisés et comporte des mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l'expulsion de ressortissants de l'Union européenne, comme les Roms.

"Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", déclare Éric Besson au Parisien. "Être des 'bons Français', ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française", poursuit le ministre avant d'ajouter : "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux."

Un "lien établi entre campements illégaux et délinquance"

Le ministre évoque également dans l'entretien la politique française à l'égard des Roms. Celle-ci a provoqué un tollé et de très vifs échanges entre Paris et la Commission européenne, qui a accusé les autorités de cibler une communauté en particulier. Éric Besson rejette cette idée mais confirme que les autorités lient les campements avec les problèmes de sécurité.

"Il n'y a pas de stigmatisation", affirme-t-il. "L'idée que parce que vous êtes 200, vous allez occuper illégalement un terrain de force est inacceptable", poursuit le ministre. "Dans tous les campements qui ont été démantelés, plus des deux tiers des occupants sont des nomades français."

Il concède néanmoins que les expulsions de Roms, notamment vers la Roumanie ou la Bulgarie, se sont accélérées depuis août et affirme que des mesures vont être prises pour empêcher le retour des Roms renvoyés dans leur pays d'origine. "Je le dis avec précaution (...) mais le lien entre ces campements illégaux et la délinquance a été établi par le ministère de l'Intérieur", dit encore Éric Besson.

La déchéance de la nationalité, sanction à portée symbolique

Interrogé sur la possibilité de déchoir de leur nationalité les personnes naturalisées depuis moins de 10 ans lorsqu'elles ont causé la mort d'un dépositaire de l'autorité publique, soit volontairement soit du fait de violences ayant entraîné la mort, Éric Besson concède qu'il s'agit d'un "symbole". "Tant mieux si cela ne va en effet concerner que très peu de personnes. Mais c'est une sanction qui a une portée symbolique et républicaine lourde", souligne-t-il.

Cette mesure, si elle est adoptée par le Parlement, devra encore franchir l'obstacle du Conseil constitutionnel qui, au nom du principe d'égalité devant la loi, n'a jusqu'à présent autorisé la déchéance de nationalité que pour des faits qualifiés de terroristes.

Cette loi compte près de 90 articles sur lesquels ont été déposés quelque 500 amendements et son caractère polémique pourrait donner lieu à une nouvelle passe d'armes entre majorité et opposition, après celle du débat sur les retraites. Ancien socialiste, Éric Besson ne cache rien de son attachement à sa nouvelle famille politique. "Le chef de l'État, c'est devenu un ami", dit-il.

Source : Le Point

Le syndicaliste espagnol, M. Manuel Zaguirre Cano, a souligné lundi "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans divers domaines.

Il est important de souligner "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans les domaines politique, social et économique, a affirmé l'ex-secrétaire général de l'Union syndicale ouvrière (USO), dans un entretien publié par la revue électronique "En Dialogo" (En dialogue), de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), dans sa première livraison.

Evoquant la question des Marocains résidant à l'étranger (MRE), M. Cano a qualifié d'"importante" la contribution de cette communauté marocaine au développement socio-économique des pays d'accueil.

Les Marocains résidant en Espagne par exemple soutiennent, grâce aux impôts qu'ils paient, les pensions de 100.000 Espagnols, a-t-il précisé, soulignant également l'importante contribution des transferts des MRE à l'économie marocaine.

Il a relevé, dans le même contexte, que les MRE apportent une valeur ajoutée au pays d'origine notamment en termes de progrès social.

S'agissant des relations entre les sociétés marocaine et espagnole, le syndicaliste a appelé à lutter contre tous les préjudices susceptibles de perturber cette relation et à œuvrer pour la multiplication des rencontres d'échange et de débat entre les sociétés civiles des deux pays.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la revue dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

Le conseil de gouvernement se réunira, jeudi prochain à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, indique mardi un communiqué de la Primature.

Au début de cette réunion, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger présentera un exposé sur le bilan du programme national d'accueil des Marocains résidant à l'étranger lors des vacances d'été de 2010.

Rabat, 28/09/10

Source : MAP

Plusieurs associations représentant la communauté Marocaine établie en Espagne ont condamné avec force l'enlèvement par les milices du +polisario+ de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, appelant à sa libération immédiate.

Dans des communiqués parvenus à MAP-Madrid, les associations des Marocains d'Espagne, qui ont fustigé l'enlèvement de Ould Sidi Mouloud, qui a eu le courage de proclamer haut et fort son appui à l'initiative marocaine d'Autonomie au Sahara, ont appelé à la mobilisation pour faire front à ce genre de comportements en violation totale des principes internationaux des Droits humains.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait annoncé début août, lors d'une conférence de presse à Smara, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, a été enlevé, mardi dernier, par des milices du +polisario+, alors qu'il se rendait à Tindouf pour rejoindre sa famille dans les camps.

Il avait lancé, quelques heures avant son enlèvement, un appel à l'opinion publique sahraouie et internationale pour le soutenir en vue de préserver son droit à la liberté d'expression et son intégrité physique.

L'Union des Marocains des îles Baléares a appelé, dans ce contexte, la communauté internationale et l'ensemble des consciences vives de par le monde à se ranger du côté du Droit et des principes de liberté que défend avec courage Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

La détention illégale de Ould Sidi Mouloud est contraire à la jurisprudence internationale relative aux Droits humains et constitue une violation flagrante du droit à la liberté d'expression, a affirmé l'association, basée à Majorque (Ouest de l'Espagne), qui s'interroge sur " le mutisme observé en Espagne par ceux là même qui prétendent défendre les droits de l'homme et la liberté d'expression ".

L'association "Les amis du Sahara marocain en Espagne " a, elle aussi, fait part de son étonnement du " silence médiatique en Espagne " concernant l'affaire Ould Sidi Mouloud. " Ce silence ne fait que semer doute et confusion sur les objectifs réels des tribunes médiatiques espagnoles ".

" Ce genre de comportement et d'oubli adoptés par les médias espagnols ne sert en rien une démocratie qui se doit d'être au fait de tout ce qui se déroule à Tindouf ", affirme l'association.

L'association, qui regroupe des citoyens Marocains et Espagnols, a, par ailleurs, dénoncé avec vigueur l'arrestation de Ould Sidi Mouloud, appelant " l'ensemble des organisations des Droits humains en Espagne et l'opinion publique à entreprendre toutes les démarches en vue de contraindre le +Polisario+ à libérer immédiatement Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et à garantir l'ensemble de ses droits, y compris le droit à la liberté d'expression ".

De son côté, le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque a appelé l'Organisation des Nations Unies (ONU) à intervenir pour la libération immédiate de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud enlevé par les milices du " polisario ".

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le Réseau exhorte l'organisation onusienne à intervenir pour garantir l'intégrité physique de Mustapha Salma et de sa famille.

La situation " dangereuse " dans laquelle se trouve le citoyen Mustapha Salma requiert une " intervention urgente à travers tous les moyens juridiques et diplomatiques en vue de sa remise en liberté et pour lui offrir toutes les garanties lui assurant le droit à la libre circulation ", souligne le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque.

Pour sa part, l'association Hispano-Sahraouie " Hiwar ", basée à Séville (Sud de l'Espagne), a qualifié de " terrorisme psychologique " les agissements du +polisario+ à l'égard du citoyen Salma Ould Sidi Mouloud qui n'a fait qu'exprimer une opinion favorable au projet d'Autonomie au Sahara présenté par le Maroc.

L'association, qui regroupe des citoyens espagnols et marocains, a également dénoncé avec vigueur "la réaction passive de certains médias, d'ONGs de défense des Droits Humains et des partis politiques espagnols au sujet de l'affaire Ould Sidi Mouloud", contrairement à ce que ces associations avaient fait avec Aminatou Haidar.

" La défense des droits de l'homme n'est utilisée par certains milieux en Espagne que lorsqu'il s'agit de s'attaquer au Maroc, sinon comment peut-on expliquer ce mutisme assourdissant en Espagne concernant l'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ", dénonce avec véhémence l'association " Hiwar ".

Source : MAP

La Marocaine Hanane Akoudad a remporté la médaille d'or des moins de 60 kg, lors des championnats du monde de boxe française (Savate), organisés les 24 et 25 septembre à Paris.

Akoudad, résidante en France, a battu aux points en finale la Française Cécile Boisbineuf.

Les Mondiaux de Savate ont réuni des pugilistes représentant quelque 40 pays de différents continents.

Source : MAP

Plus de 200.000 ressortissants marocains établis en Catalogne (nord-est de l'Espagne) bénéficient de la couverture sanitaire, selon des chiffres publiés par le département catalan de la Santé.

Le nombre des ressortissants marocains bénéficiant de la couverture sanitaire en Catalogne s'est élevé à plus de 200.000 en 2010 contre 75.000 en 2006, soit une hausse record de 168 pc, a indiqué le département catalan de la Santé cité lundi par les médias locaux.

Les immigrés marocains viennent ainsi en tête des communautés étrangères qui bénéficient du système de la santé publique de cette région autonome de l'Espagne, a noté la même source, précisant que les expatriés équatoriens occupent la deuxième position avec 83.289 personnes, suivis des ressortissants roumains (80.000), boliviens (65.394) et colombiens (51.899).

Sur l'ensemble des 7.637.138 bénéficiaires de la couverture sanitaire en Catalogne, 1.061.677 sont d'origine étrangère, a relevé le département catalan de la Santé faisant état de la hausse du nombre des cartes sanitaires délivrées lors du premier semestre de l'année en cours.

Sur la même période, 25.427 personnes se sont inscrites auprès du réseau de la santé publique de la Catalogne, dont les immigrés représentent 25,78 pc, selon la même source.

La Catalogne abrite environ 240.000 expatriés marocains, soit la plus forte communauté étrangère dans cette région autonome de l'Espagne.

27/09/10

Source : MAP

Titulaire d'un Master obtenu au Kent State University l'Ohio aux États Unis, Nidal IBOURK est une voix qui honore l'art marocain à travers le monde. Elle s'est illustrée lors du Concours phare de la MBC « Étoile des Étoiles » Najm Noujoum Stars par ses interprétations remarquées s'imposant en demi finale contre l'égyptien Naji AMAR avant d'enchainer les apparitions notamment dans l'émission MASSAR sur 2M et d'entrer dans le Musica TOP TEN en 2005. Nidal IBOURK a également joué dans le court Métrage « Running Man » sous la direction de Narjis Tahiri réalisatrice franco-marocaine…Suite

A près six mois d'attente, le projet de loi sur l'immigration, adopté en conseil des ministres le 31 mars, va être débattu

à l'Assemblée à partir du mardi 28 septembre. Ce quatrième texte en sept ans formalise un nouveau durcissement de la politique migratoire et poursuit la tendance à l’œuvre en France depuis le début des années 1980 : il modifie cependant

moins les règles du séjour qu'il ne renforce les facilités d'expulsion des étrangers irréguliers…Suite

Al Maghreb TV (AMTV) vise à promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts… sans oublier de faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Son président, Mohammed Tijjini, nous livre plus de détails sur son projet.

Le Matin : Vous venez de créer une chaîne télévisée maghrébine. Qu'est-ce qui a été derrière ce projet ?

Mohammed Tijjini : D'abord une fierté profonde de l'appartenance à une culture maghrébine ancestrale et très riche, secundo une connaissance de la communauté maghrébine de Belgique qui est très attachée aux valeurs arabo-maghrébines et amazighe qui composent son identité et puis, la conviction que seul l'échange et le dialogue interculturel sont capables de créer les bases indispensables au mieux vivre ensemble en Europe et dans le monde. Nous voulons répondre aux nouveaux besoins culturels de nos concitoyens d'origine maghrébine. Ils sont en droit de promouvoir ,voire, dans certains cas, de se réconcilier avec leur part d'identité belge qui puise ses sources dans une des grandes civilisations de notre histoire commune. C'est la raison d'être d'une télévision comme la nôtre ; valoriser notre culture maghrébine à partir de Bruxelles, au cœur de l'Europe, dans un esprit d'ouverture : contre le choc des civilisations, nous avons opté pour le partage et le brassage culturel.
Concrètement, j'ai eu l'idée en 2006 en produisant la première émission consacrée à la communauté maghrébine de Bruxelles «Arabesk » sur TV Brussel, une télévision Flamande.

J'ai pu constater qu'une télévision de proximité à l'adresse d'une communauté comme la nôtre, parlant sa langue d'origine et s'intéressant à ses activités et préoccupations, était indispensable. C'était une question de temps, même s'il faut avouer que certaines mentalités ne sont toujours pas prêtes à admettre l'émergence d'une expression culturelle minoritaire. Heureusement que la Belgique a fait de la diversité culturelle un modèle de société irréversible, dans le respect des valeurs démocratiques. A signaler que la communauté marocaine est la première communauté extra-européenne de Belgique. Elle est très dynamique et vit harmonieusement sa double culture.

Quelles sont les missions de cette TV ?

Nous allons surtout donner la parole et assurer un libre accès à tous les talents de la communauté. A terme, nous voulons promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts, etc., comme nous allons faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Des portraits de jeunes talents (chanteurs, stylistes, comédiens, compositeurs, acteurs associatifs, entrepreneurs, etc.) seront également réalisés. Nous serons aussi présents dans certains festivals au Maghreb et au Maroc bien sûr, qui connait-lui une programmation exceptionnelle et de qualité. AMTV doit servir de pont entre les belgo-maghrébins et leur pays d'origine.
Notre média est également un passeur de cultures. Nous comptons à cet effet promouvoir la culture belgo-belge, dont nous sommes fiers, et être présent dans les grands événements culturels de Belgique.

Quelle est la particularité de la nouvelle chaîne? Et comment ambitionne-t-elle de se distinguer par rapport à Nesma TV ?

Nous ne cherchons pas à nous distinguer. Nous proposons une offre complémentaire.

Sur quoi comptez-vous mettre le plus l'accent (films, documentaires, infos...) ?

La musique en plus d'émissions culturelles et life & style.

Quel est le budget alloué à cette opération ? Comment se compose le tour de table ?

Notre télévision est indépendante et apolitique et notre financement est 100% belge. Notre concept original de télévision urbaine nous a permis de développer un projet au budget modeste. Nous avons aussi bénéficié d'un accompagnement de Solvay Entrepreneurs, une structure renommée de soutien aux entreprises.

Que concoctez-vous pour les spectateurs marocains?

Nous sommes une chaîne câblée européenne, nous ne sommes pas une chaîne satellitaire. Nous ne serons hélas pas captés au Maroc. Les choses peuvent bien sûr évoluer mais pas dans l'immédiat.

Nous nous adressons essentiellement à nos concitoyen(e)s de Belgique et d'Europe. Ceci dit, Les téléspectateurs marocains pourront toujours découvrir une partie de notre programmation qui sera disponible sur notre site Internet à partir de décembre prochain.
Il m'arrive d'ailleurs souvent de découvrir des capsules de 2M et de Al Oula sur Facebook. Que mes amis résident au Maroc se rassurent ; nous resterons toujours en contact.

Source : Le Matin

Ils n’ont jamais joué au Maroc, même s’ils sont  pour la majorité des Marocains, ils sont plus connus à Paris qu’au Maroc. La onzième édition de Tanjazz leur a donné cette opportunité.

Pour leur première scène au Maroc, ce n’était pas trop la joie. Mais ils gardent tout de même le sourire et sont positifs. Le groupe Kazako, composé de sept musiciens avec aux commandes Kamil et Nicco, a eu droit à trois concerts durant la onzième édition de Tanjazz qui s’est clôturé le samedi 26 septembre. C’est sur Internet et plus précisément sur le myspace du groupe que les organisateurs les ont découverts et les ont contactés. Ce qui n’a pas manqué de réjouir tout le staff. « Nous n’avons jamais joué au Maroc, même si nous sommes pour la majorité des Marocains, nous sommes plus connus à Paris qu’ici et cette opportunité nous a réellement fait plaisir » confie Kamil au Soir échos. Seul hic, pour le concert inaugural sur la scène du port, les Kazako ont eu du mal avec la sono et l’éclairage. En bord de mer, le son est très difficile à gérer et côté éclairage, le public avait du mal à apercevoir le groupe sur scène, la lumière était aveuglante. « Les autorités auraient exigé de forcer sur les projecteurs car il y avait un manque d’éclairage sur le port. On voyait très bien le public, mais les spectateurs eux se sont plaints d’avoir été aveuglés », souligne Kamil dans des propos au Soir échos. Pour le deuxième concert, cette fois-ci à l’intérieur du Palais des Institutions italiennes, alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur scène, juste après la décapante Nina Van Horn, la pluie s’est invitée au spectacle. Le plastique censé couvrir la scène, n’a pas vraiment servi à grand chose. «Le toit n’était pas  étanche, l’eau s’infiltrait à l’intérieur, nous avons attendu le temps que ça se calme, mais la pluie ne voulait pas s’arrêter» déclare Kamil. Mais pour se rattraper et ne pas décevoir ceux qui sont venus les découvrir pour la première fois, ils se sont dirigés vers une des pièces du Palais. « Au lieu d’annuler le concert, nous avons préféré nous installer dans une pièce à proximité et là nous avons joué en acoustique, nous avons apprécié et le public avait l’air d’aimer aussi » témoigne Kamil. Le style musical des Kazako s’adapte mieux aux espaces intimistes et les leaders du groupe le savent et en sont conscients. « En réalité, l’esprit du groupe s’allie mieux aux endroits fermés, aux petits espaces, il faut savoir qu’au départ, à la naissance du groupe on jouait la plupart des fois autour d’un feu de camp à la plage » souligne Kamil avant d’ajouter: « Ce sont ces moments entre copains qui ont donné naissance  à Kazako ». Kazako c’est aussi deux rencontres, celle de Kamil et Nicco. Les deux se sont rencontrés à Toulouse. « J’avais de mon côté composé quelques morceaux, tout comme Kamil et lorsque nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes rendu compte que nous avions le même esprit » raconte Nico qui a des origines portugaises. En France, le groupe a eu l’occasion de se produire dans plusieurs événements et en particulier à Paris et en Provence. « Nous ne sommes pas encore sortis de Paris et régions pour des concerts, mais nous sommes confiants et sereins, nous avançons à petits pas ». Les Kazako- dont le titre est une association de Casa et de Co de compagnie et aussi de copains- comptent à leur actif douze titres en français et anglais. Ils sont actuellement en préparation de leur premier album. L’enregistrement est prévu en fin d’année.

28 septembre 2010

Source : Le Soir

Le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité doit être examiné  en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du mardi 28 septembre. Si les derniers chiffres du ministère  de l’immigration montrent que la France n’a pas abandonné sa tradition d’asile, les étrangers sont souvent maltraités par les administrations

D’un côté il y a les statistiques, qui prouvent que la France reste une grande terre d’accueil. Le pays a ainsi procédé à 67 000 naturalisations par décret les huit premiers mois de cette année, soit 15 % de plus que l’année dernière pour la même période, et le nombre d’autorisations de long et de court séjour a augmenté de près de 10 %. De l’autre, force est de constater l’inhospitalité des services des préfectures qui gèrent le gros des flux d’étrangers : Paris, les départements de la petite couronne, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse.

La préfecture de Bobigny, dont la direction des étrangers reçoit 1 500 personnes chaque jour, remporte de loin la palme de l’administration la moins accueillante. Dans la file réservée aux demandeurs de titres de séjour, des centaines de personnes s’amassent chaque nuit sur l’esplanade du bâtiment dans l’espoir d’être les premières à retirer les précieux tickets d’attente qui permettent d’être reçu. Une situation qui favorise le trafic : les meilleures positions dans la queue se négocient autour de 20 €.

Une fois à l’intérieur, la galère continue. « J’ai reçu une convocation à la préfecture pour retirer un titre de séjour d’un an, trois mois après la date d’expiration de celui-ci, explique Moussa, qui attendait le précieux sésame pour travailler légalement. Quand je suis arrivé au guichet, on m’a donné un récépissé provisoire, le temps pour l’administration de renouveler le titre qui ne m’avait jamais servi… » Moussa devra donc revenir encore une fois. Pour lui, c’est aussi une dépense supplémentaire, avec un nouveau timbre fiscal à payer. Le tarif, pour une demande de ce type, est passé de 70 à 110 € depuis juin.

Un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny

Une situation jugée « indigne » par une quinzaine d’associations locales, qui se sont rassemblées mardi dernier pour présenter un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny. « Les choses pourraient être gérées autrement pour que cela se passe mieux, souligne Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti). D’autres préfectures décident d’ouvrir des guichets dans les mairies pour certaines démarches, et on donne des rendez-vous par Internet. »

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, a reconnu que la situation s’était dégradée depuis le début de l’année. Il a promis un « renfort en personnels et en moyens techniques », avec le développement du traitement des dossiers par voie postale, l’ouverture d’un accueil supplémentaire à Saint-Denis et l’installation de toilettes à proximité des files d’attente. Manière de reconnaître que l’attente peut être longue…

À Lyon, quai Sarrail, devant la direction de la réglementation de la préfecture du Rhône, il faut aussi prendre son mal en patience. Les uns viennent pour une première demande ou un renouvellement de titre de séjour, les autres pour une carte de résident ou un simple changement d’adresse. Ce jour-là, Asmaa est arrivée parmi les premiers, dès 5 heures du matin. « Je suis rodée, c’est la troisième fois que je viens », lâche cette ingénieur marocaine fraîchement diplômée venue pour valider sa photo d’identité.

À partir de 9 heures, peu de chance d’être reçu

« J’étais très légèrement de profil… À chaque fois, il faut patienter au moins cinq heures debout », témoigne-t-elle, hochant la tête en direction d’une femme enceinte endormie sur une chaise pliante qu’elle a pris soin d’apporter. Des conditions d’accueil sans commune mesure avec le service dédié aux étudiants étrangers, « parfait », estime Asmaa, ou celui qui est réservé aux demandeurs d’asile, jugé « satisfaisant » par la Croix-Rouge.

À partir de 9 heures, les portes du service à peine ouvertes, un agent de la préfecture vient avertir les derniers arrivés qu’ils ont très peu de chance d’être reçus. Liasses de justificatifs à la main, 320 personnes se pressent déjà derrière les barrières, sous le regard des passants et des policiers présents pour épingler les resquilleurs. « À quoi cela sert-il de regrouper les gens comme ça », accuse un retraité tunisien.

À la préfecture du Rhône, on se dit « conscient » des « conditions d’accueil difficiles » depuis qu’ont été supprimés les rendez-vous, en janvier dernier. « Les gens attendaient parfois quatre mois avant d’être reçus, justifie le secrétariat général. Aujourd’hui, ils peuvent obtenir un récépissé dans la journée si leur dossier est complet. » La préfecture souligne par ailleurs que l’accueil devrait s’améliorer en septembre 2011, avec le transfert de la direction de la réglementation dans un bâtiment neuf, où le nombre de guichets passera de 20 à 36.

À Lille, en revanche, les queues qui s’étiraient devant l’immeuble de la Cité administrative ont disparu en 2006. À l’époque, les étrangers se postaient eux aussi à l’aube devant la préfecture dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. Émues par cette situation, plusieurs associations assuraient quotidiennement la distribution de café chaud dans les rangs. L’aménagement de nouveaux locaux dans l’ancien hôpital militaire de Lille a permis la réorganisation du service. Les équipes ont été renforcées et les horaires nettement allongés : désormais, les étrangers sont accueillis en préfecture entre 8 h 30 et 16 h 30, et l’attente dépasse rarement une heure.

Beaucoup de guichetiers n'ont pas la formation nécessaire

« Matériellement, les conditions d’accueil se sont beaucoup améliorées, constate la Cimade. Aujourd’hui, les difficultés se situent plutôt au niveau des guichets : les employés se permettent parfois de refuser des dossiers, après un pré-examen des critères par les agents d’accueil, alors qu’ils ne sont pas habilités à se prononcer sur le fond du dossier. Certains refusent aussi d’informer les demandeurs sur l’avancement de leur dossier. »

Le Comité des sans-papiers du Nord, qui accompagne en préfecture les étrangers, parle, lui, de refus arbitraires : « Parfois, les demandeurs se voient refuser le dépôt de leur dossier sans aucune justification, et des demandes identiques reçoivent un traitement totalement différent », explique Roland Diagne, leur porte-parole.

Pour Alexis Spire, sociologue au CNRS spécialiste de l’immigration, qui a enquêté plusieurs années dans les coulisses des services de préfecture (1), l’amélioration des services dédiés aux étrangers ne peut passer que par une politique de recrutement plus exigeante et rigoureuse.

« Au bas de l’échelle administrative, la majorité des guichetiers en poste dans les services d’accueil des étrangers n’ont pas choisi leur affectation, explique-t-il. Parmi eux, beaucoup sont vacataires ou intérimaires. Ils doivent faire face à l’absence de formation en droit, alors que leur fonction nécessite de maîtriser une matière dense de connaissances juridiques. Soumis à des rendements en termes de dossiers à instruire, ils ne peuvent que s’en remettre aux routines inculquées par leur hiérarchie. Pour eux, il est plus rapide de faire un refus ou de renvoyer les personnes chez elles avec un avis temporaire plutôt que de fournir des arguments pour l’octroi d’un titre de séjour. »

Le médiateur de la République devient également le défenseur des droits

En tant que médiateur de la République chargé de régler les problèmes entre les usagers et la préfecture de Versailles, Louis Trujillo partage ce constat. Chaque année, entre 350 et 400 étrangers des Yvelines saisissent son organisme pour protester contre l’accueil et le traitement qui leur sont réservés.

« En principe, le service doit nous répondre dans les deux mois après une réclamation, mais en réalité il y a rarement de retour de sa part », affirme-t-il. La situation pourrait néanmoins changer, si, comme le prévoit un projet de loi qui sera à l’étude d’ici la fin de l’année, le médiateur de la République devient également le défenseur des droits, avec des pouvoirs accrus en matière d’enquête et de vérification du bon fonctionnement des services.

Le ministère de l’immigration promet quant à lui des améliorations. Des titres de séjour de plusieurs années devraient être accordés aux étudiants étrangers à la rentrée universitaire 2011 pour leur éviter de revenir chaque année en préfecture pour un renouvellement. Dans dix-huit mois, les directions des étrangers devraient, en outre, être incluses dans l’opération « Qualifref », qui fixe dans tous les autres services des normes en termes d’efficacité et de qualité de l’accueil.

Source : La Croix

Les participants aux travaux du 1er forum international sur l'immigration, qui s'est tenu les 24 et 25 septembre à Fkih Bensaleh, ont appelé à la promotion des échanges culturels entre les pays émetteurs et les pays d'accueil des migrants.

Les participants à cette rencontre, organisée par l'Association Forum Béni Amir, ont recommandé la création d'un centre d'archives et d'information dédié aux questions de la migration dans l'attente de la mise en place d'un observatoire régional de la migration.

Le forum a également préconisé la création d'un réseau d'experts en matière de migration, qui associerait différents intervenants et acteurs associatifs dans l'objectif d'élaborer des projets en faveur des migrants, de renforcer les accords bilatéraux et d'élaborer de nouveaux accords permettant de faciliter la tâche des migrants.

Cette rencontre, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, a permis aux intervenants d'évoquer les problèmes liés à l'immigration, l'identité, l'intégration et aux pratiques religieuses des MRE, ainsi qu'aux enjeux de la diversité culturelle dans les pays d'accueil.

Mettant en exergue le rôle joué par la migration dans l'établissement de passerelles d'échange et de communication entre les différentes cultures, les intervenants ont appelé à préserver l'identité culturelle des communautés et des minorités dans le respect des lois et des législations en vigueur dans les pays d'accueil.

Cette rencontre a été animée par une pléiade d'intervenants, dont des professeurs universitaires, des chercheurs et des experts du Maroc, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.

L'Association «Forum Béni Amir», créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a pour objectif de promouvoir le mouvement culturel et la recherche scientifique dans la région, à travers la réalisation d'études académiques et des recherches sur le terrain et l'organisation de rencontres sur la question de la migration pour faire de cette dernière un levier de développement socio-économique aux niveau local, régional et national.

Source : MAP

Deux films marocains ont été programmés au deuxième festival Tribeca de Doha, qui se tiendra du 26 au 30 octobre prochain.

Il s'agit des nouveaux films "La Mosquée" (Al-Jamaâ) de Daoud Oulad Sayed, qui vient d'être primé au festival international du film de Saint-Sébastien(Espagne),et "Itto Titrit", de Mohamed Oumouloud Abbazi, distingué comme meilleur film, en mars dernier, au festival du film amazigh de Tizi Ouzou (Algérie).

Ces deux longs métrages, dont le premier est une production maroco-française, sont inscrits, parmi une dizaine d'Âœuvres, au programme de la compétition pour films arabes.

Le premier raconte comment les habitants d'un village marocain se sont vite débarrassés des vestiges d'un décor initialement construit pour un précédent film du même auteur, sauf de la mosquée devenue un réel lieu de prière.

Quant au second, il montre le combat quotidien d'une jeune fille non scolarisée pour faire face aux comportements machistes de la société marocaine d'avant l'indépendance.

La nuit de gala d'ouverture de cette deuxième édition du Doha Tribeca Festival (DTF), prévue dans les installations du nouveau Village Culturel baptisé "Katara", verra la projection du film "Hors la loi" du franco-algérien Rachid Bouchareb, dans lequel évoluent notamment les acteurs Jamal Debbouz et Rochdy Zem.

Ce film raconte l'histoire de trois frères algériens qu'une attaque de l'armée coloniale avait dispersés et chassés de chez eux, et qui se retrouvent plus tard pour militer ensemble pour l'indépendance de leur pays.

La soirée de clôture se fera avec "The first grader", un film britannique relatant la détermination d'un paysan kenyan octogénaire à se débarrasser de son analphabétisme, en fréquentant l'école de son village pour y apprendre à lire.

Le programme de la compétition du film arabe, à lui seul, sera couronné par deux prix de 100.000 dollars chacun, l'un pour le meilleur film, l'autre pour le meilleur réalisateur. Un autre prix de 10.000 dollars ira au meilleur court métrage arabe, couronnant la projection d'une huitaine de films du genre.

Outre ces trois prix du jury, que les organisateurs présentent comme l'expression d'une volonté d'encourager l'industrie cinématographique dans la région arabe, deux autres prix du public, également de 100.000 dollars chacun, iront au meilleur long-métrage et au meilleur documentaire du festival.

Source : MAP

Retracer l’histoire de l’immigration non-européenne en France, c’est le pari que c’était lancé le groupe de recherche ACHAC en 1999. Une décennie plus tard, le projet a abouti à l’édition d’un coffret spécial de huit livres, intitulé « Un Siècle D’immigration Des Suds En France ». Leur contenu revisite la présence non-européenne dans différentes régions de France à partir de la fin du 19e siècle.

Les objectifs assignés par les auteurs sont : « valoriser les territoires d’immigration français ; informer sur la façon dont ces territoires ont accueilli et regardé ces immigrations ; lier les mémoires entre les générations », lit-on dans la brochure de présentation.

Les 8 ouvrages de la collection retracent dans les grandes lignes l’histoire de la présence étrangère non-européenne en France. Le récit donne un panorama très large sur les différents peuples ayant sillonné l’Hexagone, mais aussi des principales régions de destination.

Suivant cette approche, un de ces ouvrages, intitulé « Paris-Arabe » s’intéresse à la présence des Orientaux et des Maghrébins dans la capitale française. Il y sera notamment question de ces familles, de ces artistes, ou encore de ces opposants, venus d'Afrique du nord et du Proche-Orient qui ont trouvé refuge dans la capitale française.

En gros, la collection fait appel à l’un des témoins les plus crédibles de l’histoire qui soit : l’image. Des documents inédits sont ainsi reproduits des photographies aux cartes postales de l’époque, pour appuyer les témoignages des différents auteurs.

Le projet aurait mobilisé plus de 150 chercheurs qui ont participé à leur élaboration, en relation avec 75 partenaires institutionnels ou associatifs. Disponible en édition limitée, la collection peut être commandée depuis le site qui lui est dédié.

Source : Médiationcite

Le premier numéro de la revue "En Dialogo" (En Dialogue), éditée par l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME), vient de paraître lundi.

Ce nouveau magazine électronique bimensuel se veut un espace à travers lequel cette association veut jeter la lumière sur "les inquiétudes et les opinions" des immigrés en tant que citoyens à part entière au sein de la société espagnole, souligne le président de l'ATIME, Kamal Rahmouni.

"En Dialogo" ne s'intéressera pas uniquement aux sujets touchant les immigrés, mais également à différentes questions relatives, entre autres, à la situation économique, au chômage ou à la cohabitation sociale, a-t-il ajouté dans une note de présentation de cette revue parvenue à MAP-Madrid.

Il a fait savoir que cette revue s'attellera également à informer les lecteurs des activités réalisées par l'ATIME dans les domaines notamment de la migration, de la coopération et de l'action sociale.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la publication dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

La " IVe  Rencontre des Migrations dans l'Espace  Méditerranéene " , qui aura lieu à Malaga du  13  au 15 octobre, traitera du thème ."Entre les Migrations et la Coopération au Développement"Suite

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés appelle les autorités publiques à poursuivre la politique d'assistance et de protection en faveur des réfugiés.

La situation des réfugiés au Maroc est plus que jamais à l'ordre du jour, selon l'UNHCR. Johanes Van Der Klaw, représentant en titre, du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés au Maroc, a tenu, après 5 ans d'exercice, à dresser, un bilan de la politique gouvernementale, en matière d'assistance et de protection aux réfugiés et demandeurs d'asile, en présence de la presse et des instances médiatiques.

Si le Maroc était un point de transit vers l'Europe, il est devenu par défaut, un pays d'accueil, pour un nombre croissant de migrants irréguliers et de demandeurs d'asile. Dans un contexte marqué par des flux migratoires mixtes constitués en majorité de population féminine et de mineurs non accompagnés, d'origine subsaharienne, «le Maroc est confronté à de nouveaux défis en matière de gestion de politique d'asile» a résumé Johanes Van Der Klaw. 10 000 migrants se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain dont 800 ont acquis le statut de réfugiés politiques sous mandat du HCR. «Un chiffre peu important, eu égard aux 200 000 demandeurs d'asile en Afrique du Sud, sur une seule année» rassure, Marc Fawe, chargé des relations extérieures au HCR, non sans ajouter que «seules 10% de demandes d'asile sont acceptées au Maroc».
C'est du reste le Haut Commissariat qui, pour l'heure, procède à titre transitoire à la détermination du statut de réfugié ou de toute personne nécessitant une protection internationale, «en attendant que le Maroc soit en mesure de la faire», soulignent d'une même voix les différents membres présents du HCR. Car faut-il le rappeler, le Maroc, a ratifié la Convention de Genève de 1951, relative au statut des réfugiés et «il lui appartient de respecter ses engagements internationaux, jusqu'au bout», laisse entendre Johanes Van Der Klaw. Les objectifs stratégiques de l'UNHCR consistent, à cet égard, à accompagner le Maroc en l'aidant à renforcer le système de protection existant pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, dans le cadre de ces flux migratoires.
«Le Décret royal, en vertu duquel la qualité de réfugié est reconnue, existe depuis 1957, mais il importait de le réactualiser», confie un des membres du HCR. Il s'agit en somme d'amener le Maroc à insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif et institutionnel ad hoc. Dorénavant, un titre est délivré aux réfugiés reconnus sous le mandat de l'UNHCR les protégeant ipso facto de la reconduite systématique aux frontières qui guettait tout migrant en situation illégale sur le territoire marocain. «Une avancée d'importance en faveur des réfugiés qui s'est faite non sans la précieuse collaboration des autorités gouvernementales», reconnaît Marc Fawe.

Mais pour autant, ces réfugiés ne sont pas tirés d'affaires. «Ils ne sont tolérés que dans la mesure où ils s'auto suffisent et notamment grâce aux activités génératrices de revenus mises en place avec l'aide de l'UNHCR» souligne Marc fawe. Plutôt modestes et souvent tirés du secteur informel, ces revenus permettent à peine aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins. En réalité, les réfugiés restent exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte, en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines.

Pour remédier à ces situations de grande précarité vécues par les réfugiés, l'UNHCR, en collaboration avec la société civile, les ONG, milite auprès des autorités publiques pour la mise en place de solutions durables parmi lesquelles un vaste programme d'assistance permettant aux réfugiés d'avoir, au même titre que les nationaux, accès aux services sociaux de base en matière de santé et d'éducation. Cette politique que l'UNHCR voudrait voir appliquée par le Maroc de façon pleine et entière, conformément à ses engagements, devrait permettre aux réfugiés de s'intégrer dans le pays hôte et d'y vivre dignement dans le respect de leurs droits fondamentaux. Encore faudrait-il que le Maroc ait les moyens humains et économiques de sa politique de main tendue, là où les deux tiers des Marocains en sont privés !

Profil des réfugiés au Maroc

Fin août 2010, la population réfugiée était constituée de 760 personnes et de 511 cas de familles. Parmi eux, les enfants étaient au nombre de 200 (26%) dont 99 filles et 101 garçons et 131 des femmes adultes (17%). La tranche d'âge des 18-59 ans constitue le groupe le plus important parmi les réfugiés et demandeurs d'asile. La majorité des réfugiés étaient originaires de Côte d'Ivoire (36%), de République Démocratique du Congo (27%) et d'Iraq (22%). Elle se concentre dans les centres urbains essentiellement à Rabat/ Salé et à Casablanca. La majorité des réfugiés est francophone.

25.09.2010

Source : Le Matin

Les députés examinent à partir de mardi le projet de loi sur l'immigration qui met en oeuvre l'extension de déchéance de nationalité préconisée cet été par Nicolas Sarkozy, ainsi que diverses dispositions facilitant l'éloignement des étrangers, y compris européens. Présenté en mars par le ministre Eric Besson comme la réponse législative aux désaveux des juges qui avaient libéré 123 Kurdes interceptés en Corse et à la situation des réfugiés de la "jungle" de Calais, le texte a été considérablement musclé après les polémiques sécuritaires de l'été. Premier ajout: l'extension de la déchéance de nationalité aux "personnes qui, dans un délai de 10 ans suivant leur accession à la nationalité", ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne "dépositaire de l'autorité publique". Cette disposition découle du discours que Nicolas Sarkozy avait prononcé fin juillet à Grenoble, après des violences urbaines qui avaient embrasé le quartier de la Villeneuve. Deuxième ajout, annoncé en commission par Eric Besson, et qui vise implicitement les Roms: les étrangers, y compris ressortissants de l'UE, "abusant du droit au court séjour (NDLR: moins de trois mois) par des allers-retours successifs", pourront recevoir des obligations à quitter le territoire (OQTF). De même, pourront être éloignées "les personnes qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale", une disposition qui va se traduire par un contrôle accru de l'aide médicale d'Etat. Enfin, une troisième disposition élargira les "possibilités de reconduite à la frontière pour menace à l'ordre public, à l'occasion d'actes répétés de vol ou de mendicité agressive". Pour les députés PS, qui entendent ferrailler contre le texte, ces dispositions sont tout simplement non conformes aux droits européen et français. Ce projet, le cinquième en sept ans sur l'immigration, "est la preuve évidente de l'échec de la politique menée" en la matière, dénonce la députée socialiste Sandrine Mazetier. Le texte d'Eric Besson transpose également dans le droit français trois directives européennes. La première met en oeuvre la "directive sanctions", qui vise à lutter contre ceux qui exploitent l'immigration irrégulière. Mais le député UMP Thierry Mariani, auteur il y a trois ans de l'amendement très controversé sur les tests ADN, a fait adopter en commission, contre l'avis du gouvernement, une disposition visant à préserver les employeurs de "bonne foi" qui embauchent des clandestins sans connaître l'illégalité de leur situation: ils ne pourront plus être poursuivis sur le plan pénal. La deuxième directive met en place une "carte bleue européenne" (l'équivalent de la "green card" américaine) pour les travailleurs étrangers hautement qualifiés pouvant justifier d'un diplôme d'au moins Bac+3 ou d'un salaire mensuel d'au moins 3.991 euros. La troisième, dite la "directive retour", ouvre "la possibilité" pour l'autorité administrative d'assortir une décision d'expulsion d'"une interdiction de retour" sur le territoire européen d'une durée de 3 à 5 ans. Là aussi, Thierry Mariani a considérablement durci cette "possibilité" en la transformant, contre l'avis du gouvernement, en "obligation". Faisant valoir que le taux d'échec des mesures d'éloignement "dépasse 75%", Eric Besson a enfin prévu toute une série de dispositions pour parvenir à une meilleure efficacité des procédures.

Source : Le Monde

Dans le cadre du projet « Droits des migrants et Altérité Culturelle » Financé par l’Initiative Conjointe de l’Union Européenne et des Nations Unies pour la Migration et le Développement, Le Centre Jacques Berque & CISS organisent un séminaire sur les migrations  subsahariennes au Maroc qui aura lieu au CESEM le 27 septembre 2010.

Source : Calendar

"La coopération interrégionale: une perspective pour les relations euro-méditerranéennes" est le thème de la 4-ème édition du Forum des jeunes décideurs Maroc-UE, qui a ouvert ses travaux, vendredi à Rabat, avec la participation d'une pléiade de jeunes décideurs marocains et allemands.

Intervenant à la séance d'ouverture de cette rencontre, le président de l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable, M. Abdelkrim Bennani, a souligné que la participation des jeunes permet d'inscrire la dynamique des relations euro-méditerranéennes dans la durée, précisant que l'édition de cette année incite à une projection dans l'avenir aux fins de renforcer davantage ces relations avec l'apport incontournable des jeunes.

S’agissant de la thématique choisie cette année, M. Bennani a fait savoir qu'il s'agit d'une réflexion qui intervient à un moment où le Maroc est résolument engagé dans le processus de régionalisation avancée.

Dans une déclaration à la MAP, M. Bennani a indiqué que ce forum, initié en partenariat avec l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung, se veut une opportunité pour les jeunes décideurs marocains et allemands, à l'entame de leur expérience professionnelle, de développer des échanges d'idées afin de fructifier le savoir et l'expertise dans les différents domaines économique, social et culturel.

Pour le représentant régional au Maghreb de la Fondation Konrad- Adenauer-Stiftung, M. Thomas Schiller, cette rencontre permettra aux jeunes des deux pays de croiser leurs points de vue sur des thèmes d'actualité et d'intérêt commun, précisant que cette démarche est de nature à leur permettre de cerner les perspectives de coopération, notamment à la lumière de l'expérience allemande des Landers.

Mis en œuvre communément entre l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung, ce Forum s'inscrit dans le cadre des activités visant à renforcer davantage les relations bilatérales maroco-allemandes, a-t-il confié à la MAP, ajoutant que l'objectif étant de créer des réseaux entre les jeunes décideurs, "futurs grands décideurs" à l'avenir.

Selon les organisateurs, cette rencontre vise à sensibiliser les jeunes décideurs au rôle de la région en tant que catalyseur du développement durable et moyen de création des richesses.

Deux jours durant, les participants débattront de différents axes portant sur "la régionalisation au Maroc", "les Landers en Allemagne", "les perspectives de coopération entre le Maroc et l'Union européenne (UE)" et "la région en tant qu'acteur de développement économique".

Source : Aufait/MAP

La branche exécutive du Texas (sud des Etats-Unis) chargée des questions d'éducation a adopté vendredi une résolution visant à lutter contre ce qu'elle considère comme un parti pris "pro-islam et anti-chrétien" dans les manuels scolaires.

La résolution du "board of education", l'équivalent dans cet Etat du ministère de l'éducation, dénonce une "mise en scène politiquement correcte de la culture musulmane et la stigmatisation de la civilisation chrétienne" dans les manuels scolaires actuels.

Elle avertit que "le traitement discriminatoire des religions pourrait s'aggraver car une partie de l'oligopole des manuels scolaires publics américains est racheté par des gens du Moyen-Orient".

Selon ses détracteurs, cette résolution, adoptée par 7 voix contre 6, constitue une énième tentative pour politiser l'éducation de la part de cette instance à la sensibilité très conservatrice sur les questions de société.

Le board of education du Texas avait déjà imposé il y a quelque mois que les programmes d'enseignement mettent en avant le capitalisme et les valeurs du parti républicain, et remis en cause le fait que la fondation des Etats-Unis repose sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

"Il est difficile de ne pas tirer la conclusion que les membres (du board) qui ont voté pour cette résolution ne souhaitaient rien d'autre que jouer sur la peur et le sectarisme pour monter les chrétiens contre les musulmans", a réagi Katy Miller, présidente de l'association Texas Freedom Network qui lutte contre l'influence de la religion et entend défendre les libertés individuelles.

Cette nouvelle polémique concernant l'islam aux Etats-Unis intervient peu de temps après celle qui a suivi la menace d'un pasteur de Floride de brûler des exemplaires du Coran le 11 septembre, --projet auquel il a finalement renoncé--, et sur fond de débat passionné concernant le projet de construction d'une mosquée à quelques pâtés de maison de Ground Zero à New York.

La résolution indique que le board rejettera à l'avenir toutes les nouvelles éditions de manuels scolaires qui consacrent plus de place à l'islam qu'au christianisme, proposent une "définition édulcorée du jihad" ou décrivent les croisés chrétiens comme des "envahisseurs" tandis que les conquêtes musulmanes sont présentées comme "la construction d'un empire".

Cette résolution est un signal adressé aux éditeurs, le Texas constituant une part importante du marché des manuels scolaires aux Etats-Unis, mais ne concerne pas les programmes eux-mêmes, qui ne doivent pas être révisés avant plusieurs années.

Les membres du board opposés à la résolution ont fait part de leur mécontentement dans les colonnes du journal Dallas Morning News. Rick Agosto l'a jugée "pleine de partis-pris" et Lawrence Allen, un musulman pratiquant, l'a qualifiée d'"offensante" et "injuste".

Source : La Croix/AFP

Le film "A Jamaâ" (La Mosquée), du réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed, a été primé, samedi, lors de la 58ème édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, tenu du 17 au 25 septembre dans cette ville du nord de l'Espagne.

Le dernier long-métrage d'Oulad Sayed, qui était inscrit en compétition officielle, a reçu une "mention spéciale du jury pour la simplicité de l'histoire", apprend-on auprès des organisateurs.

Dans ce film, Oulad Sayed revisite les décors qu'il a fait construire dans un village de Zagora (Sud) pour les besoins du tournage de son film précédent intitulé "En attendant Pasolini".

A la fin du tournage, les habitants ont détruit les décors pour récupérer leurs terres, sauf la mosquée. Certains villageois en avaient fait leur lieu de prière, au grand dam de Moha, propriétaire du terrain, qui ne peut plus désormais cultiver la terre qui lui permettait de faire vivre sa famille.

Touché par cette polémique, le cinéaste marocain a décidé de faire de cette histoire un long métrage entre fiction et réalité.

La 58ème édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, dont le premier prix, "le Coquillage d'or", a été décerné au film "Neds" du réalisateur britannique Peter Mullan, a connu la participation de films de différents horizons.

Elle a été marquée par des hommages rendus à plusieurs acteurs de renommée internationale, dont l'américaine Julia Roberts.

Créé en 1953 à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, ce Festival international, considéré comme l'un des plus prestigieux d'Espagne, a pour vocation de faire de Saint-Sébastien une capitale du cinéma mondial et un point de rencontre des plus grandes stars du septième art.

25/09/10

Source : MAP

Les compétences marocaines en Italie ont été nombreuses à répondre, vendredi soir, à l'invitation lancée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour une réunion de grande communion à Rome.

Venues de toute la Péninsule, ces compétences, pour la plupart de hauts fonctionnaires des organisations internationale établies dans la capitale italienne (FAO, PAM et FIDA), des journalistes, des médecins, des étudiants, des commerçants, des entrepreneurs, ont toutes exprimé leur volonté de servir leur pays et de contribuer aux grands chantiers lancés par le Royaume dans différents domaines.

Initiée par le groupe de travail "compétences scientifiques, techniques et économiques pour un développement durable" du CCME, cette réunion, qui s'est déroulée dans une ambiance conviviale, a offert l'occasion à toutes ces compétences, d'abord, de se connaître entre elles et, ensuite, de formuler des doléances et suggestions au Conseil et, à travers lui, aux autorités marocaines compétentes.

Cette rencontre a été marquée par la présence de M. Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie, de plusieurs membres du CCME et de représentants de la Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger et du consulat général du Maroc à Rome.

Tout en exprimant leur attachement à leur pays d'origine, les participants ont émis le vÂœu de mener des réflexions approfondies sur la manière la plus adaptée pour mieux s'organiser ensemble et constituer un réseau capable de formuler des propositions claires et précises.

Après un bref exposé sur les principales prérogatives du CCME, institué par SM le Roi Mohammed VI dans le but d'évaluer les politiques nationales se rapportant aux MRE et de formuler des recommandations à l'attention du Souverain, M. Faouzi Lakhder Ghazal, président du "groupe compétences scientifiques, techniques et économiques pour le développement durable" a souligné que l'objectif principal de cette réunion est d'abord d'identifier les compétences marocaines et ensuite de recueillir leurs points de vue et leurs expériences.

Ce genre de rencontres vise notamment à créer des dynamiques de mobilisation afin que ces compétences puissent se constituer en réseaux et être des forces de propositions, a-t-il affirmé.

Lors de la rencontre, un débat fructueux a été engagé entre les différentes parties qui ont convenu de tenir d'autres réunions similaires.

25/09/10

Source : MAP

Rire et solidarité ont été, vendredi à Paris, les mots d'ordre d'une soirée humoristique animée par une pléiade d'artistes maghrébins, dont la star marocaine Hassan El Fad, tous mobilisés pour soutenir la cause des enfants en situation de rue au Maroc.

Outre son aspect caritatif, cette première édition de la "Soirée du rire solidaire" de l'association KeepSmiling, qui Âœuvre dans le domaine de la protection de l'enfance au Maroc, a eu le mérite de faire découvrir ou redécouvrir au public des humoristes d'exception, à la faveur de la présence très attendue de Hassan El Fad.

La première partie de cette soirée a été assurée par des jeunes talents marocains, Nabil Doukali, Youssef Mzzi, Djal's, Mohamed Beniklef, en plus de la tunisienne Samia Orosemane.

Ces artistes, qui évoluent tous en France, ont su gagner l'interactivité du public composé essentiellement d'étudiants marocains, avec des sketches drôles inspirés de leur vie quotidienne (immigration, vie estudiantine, racisme, relations familiales dans les sociétés maghrébines).

Dans leurs shows respectifs, ils n'ont pas pu s'empêcher de faire référence à leur idole Hassan El Fad, en le taquinant tantôt sur sa petite taille, tantôt sur la grande place qu'il occupe sur les affiches, ou encore en lui empruntant certaines de ces fameuses répliques.

Fidèle à lui-même, Hassan El Fad a eu droit, dès son apparition sur scène, à une standing ovation. Il a gratifié son public d'une nouvelle version de son one-man-show "Docteur Escargot" ou "Ghlala" au cours de laquelle il a mis en avant son talent d'improvisation en associant le public à son spectacle.

Hassan El Fad, dont le succès n'a altéré en rien sa modestie, s'est dit "très content" de l'interactivité du public qui s'est prêté volontiers à ce jeu d'échange et d'improvisation.

Il a indiqué à la MAP que sa participation à cette soirée est animée aussi bien par le souci de soutenir une bonne cause, celle des enfants en situation de rue au Maroc en l'occurrence, que celui d'encourager les jeunes talents à faire leur propre carrière artistique.

"J'étais agréablement surpris par la maturité artistiques des jeunes talents qui se sont produits ce soir et leur capacité de générer le rire", a souligné l'humoriste marocain, qui a toujours été soucieux d'intégrer les jeunes dans ses projets artistiques.

"C'est toujours agréable de travailler avec les jeunes, c'est une source d'enrichissement", a-t-il dit.

S'agissant de ses projets, Hassan El Fad prépare actuellement un stand-up attendu en janvier et intitulé "Faux Guide assermenté", un spectacle où il sera seul sur scène.

Les bénéfices de la première édition de la "Soirée du rire solidaire" seront versés à l'association KeepSmiling, qui conduit depuis 2005 au Maroc plusieurs projets au profit de l'enfance, afin de financer son premier point d'accueil, qui ouvre ses portes prochainement dans l'ancienne Médina de Marrakech, près de la place Jamaa El Fna.

Ce centre est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace de jour à accès libre, "lieu ouvert qui leur proposera des dispositifs ludiques et participatifs", a indiqué Zakaria Belamri, président de cette association créée à l'initiative d'étudiants marocains en France.

Un accompagnement personnalisé par des éducateurs professionnels et spécialisés sera mis en place pour "une réinsertion sociale avec des solutions appropriées à chacune des situations de ces enfants", a-t-il expliqué.

"La Soirée du rire solidaire a l'ambition de devenir un rendez-vous annuel de rencontre culturelle et solidaire, de faire de l'humour un vecteur de partage et d'entraide", a-t-il souligné.

"Nous souhaitons créer des synergies et mobiliser nos partenaires, des artistes reconnus, des jeunes talents et le grand public le temps d'une soirée pour appuyer nos actions sur le terrain", a affirmé M. Belamri.

Il s'agit, selon lui, d'"un appel à la générosité porté par l'humour et le rire pour que les enfants en situation de rue au Maroc retrouvent leur sourire".

25/09/10

Source : MAP

L'ouverture de la période d'inscription au programme de Visa Diversité (DV-2012) se déroulera du 5 octobre au 3 novembre prochains, a annoncé le Département d'Etat américain.

Les demandes pour cette loterie doivent être soumises en ligne sur le site web www.dvlottery.state.gov, indique un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat.

Ainsi, l'enregistrement au programme de la loterie 2012 pour l'immigration aux Etats-Unis sera lancé mardi 5 octobre dans le monde au profit des candidats des pays éligibles.

Les candidats doivent avoir au moins un diplôme d'études secondaires (baccalauréat) ou avoir acquis au cours des cinq dernières années, deux années d'expérience professionnelle, ajoute la même source, précisant qu'à partir du 1er mai 2011, les candidats peuvent vérifier leur statut sur le même site internet.

Les postulants dont les noms seront sélectionnés au hasard pourront solliciter l'un des visas de résidents mis annuellement à la disposition des personnes originaires des pays ayant le plus bas taux d'immigration aux Etats-Unis, dont le Maroc.

Le nombre de Marocains ayant participé au programme de la loterie pour l'immigration aux Etats-Unis a été parmi le plus élevé dans le monde ces dernières années.

25/09/10

Source : MAP

Les travaux du 1er forum international sur l'immigration se sont ouverts, vendredi à Fkih Bensaleh, avec la participation de plusieurs experts et chercheurs nationaux et internationaux en la matière.

Les participants à cette rencontre de deux jours, organisée avec le soutien du Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, ont souligné, à l'ouverture de cette rencontre, l'importance de la tenue de cette manifestation dans la région de Tadla-Azilal, qui compte parmi les régions ayant un grand nombre de MRE.

Les intervenants ont indiqué que l'organisation de telles rencontres permet d'aborder les questions intéressant les MRE, en particulier ceux de la troisième génération et d'œuvrer pour la promotion et l'amélioration de leur situation.
Ils ont mis l'accent sur la nécessité de créer des Centres culturels dans les pays d'accueil au profit des enfants des MRE, dont le nombre est estimé à 4,5 millions, et d'enseigner à ces derniers la langue arabe pour pouvoir préserver leur identité nationale.

Dans une déclaration à la MAP, M. Said Allam, vice-président de l'Association "Forum-Béni-Amir", créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a indiqué que cette rencontre intervient pour attirer l'attention aussi sur l'importance de l'élaboration des études et de recherches sur la question de l'immigration dans cette région du Royaume du Maroc.

Cette rencontre sera marquée par des interventions de professeurs universitaires, chercheurs et d'experts du Maroc, de France, d'Allemagne , d'Italie, et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales , qui débattront de plusieurs thèmes tels notamment la culture de l'immigration, l'identité, l'intégration et la pratique religieuse par les MRE", "les enjeux de l'intégration et la diversité culturelle dans les pays d'accueil".

25/09/10

Source : MAP

Avec une cinquième loi sur l'immigration et l'asile en sept ans, Nicolas Sarkozy a incontestablement fait de cette problématique l'un des marqueurs de son action. Mais l'abondance de la production législative souvent soumise aux aléas de l'actualité souligne avec force les limites et les échecs de cet apparent volontarisme. La première loi de 2003 avait pour principal objectif de renforcer la politique de lutte contre l'immigration clandestine. En cela, elle apparaît comme la grande sœur de celle qui sera discutée cet automne utilisant des arguments similaires. La faible exécution des mesures d'éloignement justifiant dès lors l'allongement de la durée de rétention en formait la charpente.

En pleine séquence sécuritaire marquée par nombre de surenchères, sous le feu des critiques du monde entier, voilà donc que le gouvernement entend rationaliser son système d'éloignement afin d'en améliorer l'efficacité. Qu'est-ce à dire ? Que 30 000 expulsions annuelles et leurs cortèges d'injustices, de drames, ne suffiraient donc plus à nourrir l'ogre populiste. Dès lors, le ministre de l'immigration n'hésite pas à pointer du doigt l'inefficacité des lois précédentes en nous expliquant que 75 % des arrêtés de reconduite à la frontière ne sont pas exécutés. Cet aveu, prétexte à un nouveau tour de vis, donne le véritable éclairage d'un texte qui porte un coup très dur aux droits des personnes et à l'équilibre de nos libertés publiques.

En prévoyant par exemple que le juge des libertés ne puisse intervenir qu'au bout de cinq jours de rétention contre 48 heures aujourd'hui, ce texte à la constitutionnalité douteuse fait échapper l'étranger placé en centre de rétention à la protection du juge judiciaire, qui ne pourra plus contrôler aussi efficacement la régularité des conditions d'interpellation de l'étranger et l'exercice effectif de ses droits. Le champ d'intervention du juge judiciaire sera en outre restreint et la portée de ses décisions sur la libération de l'étranger limitée. De surcroît, le ministre offre à l'autorité administrative de nouveaux moyens de coercition par la création d'une interdiction de retour sur le territoire français de deux à cinq ans, applicable à l'ensemble du territoire de l'Union européenne.

Seconde mesure phare du projet, l'allongement de la durée de la rétention administrative de 32 à 45 jours conduit, entre autres, à banaliser l'enfermement des étrangers et renforce les moyens accordés à la politique du quota d'expulsion. Cette mesure ne résulte pourtant pas d'une obligation européenne, dont les textes d'application rappellent constamment aux Etats qu'ils ont à justifier toute privation de liberté en établissant que d'autres mesures moins coercitives ne peuvent être appliquées.

Revoir notre législation sur l'immigration

La rétention des étrangers est une question complexe, mais il faut toujours avoir présent à l'esprit qu'en démocratie, la perte de liberté ordonnée par l'exécutif constitue une atteinte majeure aux fondements de celles-ci. C'est pourquoi des alternatives qui limitent au maximum l'enfermement des étrangers doivent être recherchées en priorité. L'assignation à résidence, la garantie de représentation, le cautionnement peuvent constituer autant d'alternatives raisonnables en limitant au maximum les traumatismes pour les intéressés. Les exemples étrangers montrent d'ailleurs que ces mesures constituent des solutions crédibles et financièrement moins coûteuses pour la collectivité. Il est temps de revenir aux fondamentaux de la République et à la disposition de l'article 66 de la Constitution, qui dispose : "Nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi".

Le meilleur moyen de s'assurer du caractère exceptionnel de la rétention serait alors de dire que le juge judiciaire intervienne dès le premier stade et qu'il décide, après confrontation des points de vue, s'il y a lieu de placer l'étranger en centre de rétention. L'avantage d'une telle réforme serait de permettre un véritable examen individuel et, sur le plan symbolique, de proposer aux étrangers en difficulté les avantages d'un pacte de liberté et de responsabilité en lieu et place de la seule perspective d'un enfermement.

Il faut changer le logiciel de la politique d'immigration. Nombre de personnes placées en rétention n'auraient jamais dû se retrouver confrontées à cette privation de liberté. L'irrégularité du séjour de nombreuses personnes n'est souvent que le reflet d'un droit des étrangers assez restrictif, en constante évolution et d'une lisibilité difficile. Il n'est pas rare que le séjour d'un étranger devienne irrégulier du fait d'une procédure d'asile inéquitable, de règles relatives à l'immigration familiale excessivement encadrées ou de l'absence de canaux d'immigration professionnelle. De même, l'absence d'accès à un titre de séjour de plein droit pour des migrants qui sont de longue date insérés dans la population, qui ont un travail et qui paient des impôts acheminent vers les centres de rétention des personnes qui en d'autres temps n'auraient rien à y faire. La meilleure alternative à la rétention demeure ainsi la mise en œuvre d'une politique juste et humaine qui appelle à une révision profonde de notre législation sur l'immigration.

24/09/2010

Source : Le Monde

Les deux principaux syndicats de la magistrature administrative (SJA et USMA) ont tenu une conférence de presse commune afin d'attirer l'attention sur l'impact du projet de loi relatif à l'immigration, arrivant en discussion devant l'Assemblée nationale (son examen débute le 28 septembre 2010) menaçant d'engorger les tribunaux et priver les justiciables d'un droit d'accès à la justice.

L'avant-projet de loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers et de simplification des procédures d'éloignement avait été présenté au Conseil supérieur des tribunaux administratifs et cours administratives d'appel le 16 février. Il avait déjà fait l'objet de réserve de la aprt des syndicats. Le projet transpose la directive « sanctions » (à l'égard des employeurs de clandestins) du 18 juin 2009, la « directive retour » de juin 2008 et la directive « carte bleue » d'octobre 2008 sur l'emploi de ressortissants étrangers (c'est-à-dire de personnes d'un Etat tiers à l'Union) qualifiés au sein de l'Union européenne.

Ce projet réforme la procédure contentieuse en matière d'éloignement des étrangers et constitue une « complexification » selon le Syndicat de la juridiction administrative.

Le juge judiciaire garant des libertés individuelle est écarté de la procédure.

Le projet de loi étend la zone d'attente du lieu de découverte des immigrés illégaux au point de passage frontalier le plus proche et la notification de leurs droits s'opère « dans les meilleurs délais possibles ». Il n'y a plus de délai et la France entière devient une zone d'attente.

Le texte prévoit aussi de retarder l'intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) : la rétention pourrait durer cinq jours (au lieu de 48 heures) avant la saisine du JLD. Ceci va provoquer une augmentation des recours devant le juge administratif contre les décisions de placement en rétention, mais également à des référés-liberté contre ces mêmes décisions.

Le juge administratif, aux termes de ce projet, intervenant avant le juge des libertés et de la détention, le fait au mépris de l'article 66 de la Constitution.

Art. 66. - Nul ne peut être arbitrairement détenu.

L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi.

Ce projet de loi prévoit donc des dispositions anti-constitutionnelles dont pourra s'emparer l'opposition.

L'augmentation du pouvoir discrétionnaire du préfet.

D'autant que le projet donne au préfet le pouvoir de se prononcer sur le délai dans lequel l'étranger doit quitter le territoire. De trente jours en principe, ce délai pourrait être allongé « à titre exceptionnel, eu égard à la situation personnelle de l'étranger » mais aussi réduit dans plusieurs cas et l'obligation de quitter le territoire (OQTF) pourrait être assortie d'une interdiction de retour sur le territoire...

Les deux syndicats de magistrats administratifs voient dans ces nouvelles prérogatives du préfet de la source d'un contentieux abondant.
Les deux nouvelles décisions administratives (refus d'octroi d'un délai de départ volontaire et interdiction de retour) créées par le projet vont générer un accroissement considérable du contentieux quand l'étude d'impact de ce projet de loi est totalement silencieuse sur les effets de la réforme et n'alloue aucun moyen supplémentaire aux juridictions administratives pour répondre aux demandes prévisibles des justiciables.

C'est donc une atteinte au droit d'accès à un tribunal qu'organise le gouvernement au préjudice des étrangers et en en contravention avec la Convention européenne des droits de l'homme, au principe de protection juridictionnelle effective (CJCE 15-5-1986 Aff. 222/84 Johnston ; CJCE 13-3-2007 Aff. 432/05 Unibet) est réaffirmé par l'article 47 de la Charte des droits fondamentaux.

Cette atteinte au droit d'accès à un tribunal ne concerne pas seulement les étrangers, puisque l'engorgement de ce contentieux va entraîenr des incidences sur l'ensemble du travail des tribunaux et des cours et donc affecter tous les justiciables. L'Etat , en alourdissant ainsi délibéremment le travail des juridictions sans leur donner les moyens d'y faire face, méprise ses obligations positives et notamment celle d'assurer à chacun que sa cause soit entendue dans un "délai raisonnable". Il s'agit d'une atteinte grave et généralisée des droits de l'homme.

SJA et USMA aimeraient « entendre le Conseil d'État sur ce projet de loi. C'est notre gestionnaire et nous dénonçons des problèmes de gestion. Or, le gestionnaire reste silencieux ».

Les deux syndicats dénoncent également l'amendement du député Thierry Mariani obligeant le juge administratif à statuer dans les centres de rétention. Une telle obligation expose le juge aux pressions des autorités administratives et porte atteinte à l'indépendance du juge.

Source : Médiapart

La gestion des flux migratoires entre le Maroc et l'Italie doit se faire selon des modèles novateurs qui nécessitent la mise en oeuvre d'un nouveau cadre juridique, a affirmé, vendredi à Rome, M. Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie.

Intervenant lors d'un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie, M. Abouyoub a souligné que les deux pays, qui ont une histoire commune en matière d'immigration, peuvent grâce à une vision globale commune et à des réflexions sereines, parvenir à un partenariat modèle dans la zone euro-méditerranéenne.

D'"autres alternatives s'imposent", a indiqué l'ambassadeur en se déclarant convaincu que les politiques basées notamment sur les restrictions en matière de mobilité, produisent toujours l'effet contraire.

L'ambassadeur a, par ailleurs, mis l'accent sur l'influence des médias qui contribuent souvent à attiser les peurs et les angoisses de l'opinion publique par rapport à cette thématique devenue de grande sensibilité.

Les autres intervenants, lors de ce séminaire organisé avec le concours de l'ambassade du Maroc en Italie et du ministère italien des affaires étrangères, ont également souligné la nécessité de la mise en oeuvre de politiques efficaces basées sur le co-développement et non seulement sur l'approche sécuritaire.

Ils ont également été unanimes à saluer les efforts déployés par le Maroc pour réguler les flux migratoires aussi bien en tant que pays émetteur que de transit. Les actions menées par le gouvernement marocain notamment en matière de sensibilisation et de recherche ont aussi été mises en exergue.

Evoquant l'importance de la "cartographie" des flux migratoires entre le Maroc et l'Italie, qui a été présentée lors de ce séminaire organisé grâce aussi au concours de l'organisation internationale pour les Migrations (OIM) et du Conseil National italien pour l'Economie et le travail (CNEL), les participants ont souligné que celle-ci offre un outil stimulant pour l'identification des pistes de travail.

Cette cartographie, qui offre des données sur la répartition des citoyens marocains dans les provinces et les régions italiennes à partir des provinces et régions d'origine au Maroc, vise à identifier les synergies au niveau territorial qui peuvent concrètement transformer la migration en opportunités de développement, capables d'amener des bénéfices aux pays d'origine et d'accueil à travers le renforcement des réseaux de partenariat entre les migrants et les populations, les entreprises et les structures sociales locales des deux pays.

Une autre étude sur "L'implication de la communauté immigrée dans le développement", réalisée en partenariat avec l'OIM, a également été présentée durant ce séminaire d'une journée, auquel participaient aussi le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger.

Les travaux de ce séminaire, auquel ont pris part les représentants de plusieurs associations de Marocains en Italie ainsi que des membres de la diaspora marocaine en Italie, ont été marqués par un débat fructueux au cours duquel plusieurs intervenants ont exprimé leur conviction que l'avenir de l'immigration se fera sans aucun doute dans la mobilité et que sans une véritable intégration des immigrés, aucune politique de retour n'apportera ses fruits.

La chaine migratoire, qui est circulaire, doit être préservée, ont insisté notamment les différents orateurs.

Source : MAP

Angela Merkel a durci aujourd'hui son discours sur l'intégration des immigrés en Allemagne en exigeant des étrangers qu'ils apprennent la langue et respectent les lois du pays d'accueil.

La chancelière, dont la populatité est en berne depuis sa réelection il y a un an, prenait la parole à un congrès de la CDU à Mainz, dans l'ouest du pays, pour un discours manifestement destiné à l'aile droite de son parti conservateur. "Quiconque souhaite vivre dans notre pays doit obéir à ses lois, souhaiter apprendre notre langue et accepter les règles de notre société et tous les articles de notre Constitution", a-t-elle martelé sous les acclamations de l'auditoire.

"Cela signifie tout - y compris l'égalité des droits pour les femmes - ce qui est dans notre devise (...)", a précisé la chancelière, dont le gouvernement de centre droit CDU-CSU-FDP est distancé de 15 points par l'opposition SPD-Verts dans les sondages d'opinion.
Angela Merkel a également prévenu que l'Allemagne attendait des immigrés qu'ils fassent plus d'efforts pour s'intégrer.  "L'intégration est un enjeu vital pour l'avenir. Ceux qui veulent vivre ivi doivent parler la langue (allemande)", a-t-elle souligné.

Les propos tenus par Angela Merkel surviennent dans le sillage de l'affaire Thilo Sarrazin, du nom d'un membre du directoire de la Bundesbank qui a dû récemment démissionner pour avoir écrit un ouvrage accusant les musulmans de miner la société allemande et de vivre aux crochets de l'Etat-providence.

La chancelière, tout comme la majeure partie de l'"establishment" politique outre-Rhin, ont condamné dans un premier temps les thèses défendues par le banquier de la Buba, qui ont suscité un vif débat dans tout le pays.  Quatre millions de musulmans environ vivent aujourd'hui outre-Rhin, pour la plupart d'origine turque.

Source : Le Figaro/Reuters

La communauté marocaine à l’étranger aspire à un enseignement de leurs langues maternelles. L’Etat marocain place l’Arabe comme une priorité. La prise en charge de l’enseignement de l’Amazigh par le gouvernement relève d’ne véritable volonté politique…Suite

Mohamed Ameur, ministre en charge de la communauté marocaine résident à l'étranger (MRE), dresse le bilan de l'opération Transit 2010. Il passe en revue le volume d'arrivées, le comportement des marocains résident à l'étranger durant la période du ramadan ou encore les enseignements à tirer de la saison 2010 pour mieux appréhender les années à venir…Suite

Tue par ses victimes, dénoncée par une poignée de militants féministes, instrumentalisée par les politiques, et ignorée par la majorité de l'opinion publique italienne, l'oppression à l'égard des femmes marocaines en Italie est simplement anachronique. Enquête au pays de la botte…Suite

Une sélection d'oeuvres d'art-vidéo d'artistes marocains sont exposées depuis mercredi à Ségovie (Centre de l'Espagne) dans le cadre de la 5ème édition du Festival culturel de cette ville, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.

Baptisée "Maroc contemporain", cette exposition, qui présente les créations avant-gardistes d'une vingtaine d'artistes marocains, a été inaugurée en présence notamment de représentants des autorités locales, de l'ambassade du Maroc en Espagne, ainsi que de plusieurs personnalités espagnoles et marocaines du monde de l'art et de la culture.

A travers "Maroc Contemporain", des lumières, des couleurs et des sons émergeront du blanc de l'écran pour constituer des histoires ou des représentations produit de l'imagination, de la réflexion et de la recherche d'esprits créatifs qui ont vu dans le support vidéo leur moyen d'expression, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de cette exposition.

Parmi les artistes marocains participant à cette exposition ouverte au public jusqu'au 26 septembre courant, figurent, entre autres, Omar Saâdoune, Younes Baba Ali, Amina Benbouchta, Mohamed Zoubairi, Bouchra Ijourk et Safae El Kouche.

Orgaisée à l'initiative de la la Fondation Espagnole "Temas de Arte" (Thèmes d'Art), cette exposition a pour objectif de mettre en valeur auprès du public espagnol cette facette de l'art marocain contemporain, à savoir l'art-vidéo, une forme de créativité présente au Maroc avec un niveau comparable à celui des pays européens.

En plus de "Maroc Contemporain", la Fondation est aussi à l'origine de la création de "Artweek Tétouan 2011", Festival d'art vidéo du Maroc organisé avec l'Institut National des Beaux Arts de Tétouan (INBA), dans le but de promouvoir et diffuser le produit artistique marocain contemporain, en mettant spécialement l'accent sur le support de la vidéo.

Outre l'exposition "Maroc Contemporain", la 5ème édition du Festival cultuel de Ségovie (du 18 au 26 septembre) présente une série d'événements artistiques et culturels, dont des conférences littéraires, des tables-rondes, des expositions de peinture ou des lectures littéraires et poétiques.

Source : MAP

Les médias ont attiré, ces jours ci l’attention de l’opinion publique sur la situation que vivent actuellement 150 à 200 retraités marocains résidant à Perpignan, dans les Pyrénées orientales : en mai dernier, et suite à une enquête de plusieurs mois, avec contrôle de passeports, ces derniers ont été informé par la CAF de la suspension de leur allocation logement…Suite

Le Maroc est "en avance" par rapport aux autres pays de l'Afrique du nord en matière de protection des droits des réfugiés, a souligné, jeudi à Rabat, le représentant du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Maroc, M. Johannes van der Klaauw.

"Le Maroc, qui se caractérise par l'ouverture, a montré un fort engagement en matière de protection des réfugiés de l'expulsion et la société marocaine a facilité l'intégration de ces personnes", a déclaré M. Klaauw lors d'une rencontre avec les médias axée sur la situation des réfugiés dans le Royaume.

Les programmes d'appui aux refugiés initiés par l'UNHCR en collaboration notamment avec le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) et le ministère de la Justice et les ONG de défense des droits de l'Homme au Maroc constituent un modèle pour la région, a-t-il dit, indiquant que la question des réfugiés doit être appréhendée selon une "approche régionale et un partage de responsabilité entre tous les pays voisins".

Par ailleurs, M. Klaauw a fait remarquer que la majorité des réfugiés au Maroc sont originaires de l'Afrique subsaharienne, appelant dans ce sens la communauté internationale à fournir plus d'efforts pour promouvoir la paix, améliorer les conditions de vie et protéger les droits de l'Homme dans ces pays africains.

Il a en outre souligné que le principal défi reste l'élaboration d'un cadre institutionnel et législatif propre à la question de la protection et l'assistance des réfugiés qui détermine le statut de réfugié et les conditions d'admission des demandeurs d'asile.

"J'ai choisi le Maroc pour son respect des droits de l'Homme", a confié à la MAP un jeune diplômé ivoirien, Fiacre Ulrich Blé originaire d'Abidjan.

Le Maroc a ratifié la Convention de 1951 relative à la détermination du statut de réfugié le 26 août 1957 et son Protocole additionnel de 1967 le 20 avril 1971.

Les objectifs stratégiques de l'UNHCR au Maroc, sont notamment le renforcement des mécanismes de protection pour les demandeurs d'asiles et les réfugiés et la mise en place des solutions durables permettant aux réfugiés de vivre dignement, dans le respect de leurs droits fondamentaux (montage des micro projets, assistance pour l'accès aux services sociaux de baseà), souligne l'UNHCR.

Source : MAP

La première édition de la "Soirée du Rire Solidaire" de l'association KeepSmiling, manifestation caritative au profit des enfants en situation de rue au Maroc, aura lieu vendredi à Paris, avec la participation de plusieurs humoristes dont la star marocaine Hassan El Fad, apprend-on auprès de l'association française, créée en 2005 à l'initiative de marocains résidant en France.

Placée sous le signe "de l'humour et de la générosité", cette soirée fera ainsi découvrir ou redécouvrir au public des humoristes d'exception, avec en première partie des jeunes talents: Nabil Doukali, Youssef Mzzi, Samia Orosemane, Djal's, Mohamed Beniklef, tous animés par le souci de "soutenir la cause des enfants en situation de rue".

Les bénéfices de cette soirée permettront à l'association KeepSmiling, qui conduit au Maroc plusieurs projets au profit de l'enfance, de financer son premier point d'accueil qui ouvre ses portes prochainement dans l'ancienne Médina de Marrakech, près de la place de Jamaa El Fna, précise l'association dans un communiqué.

Ce centre est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace de jour à accès libre, "lieu ouvert qui leur proposera des dispositifs ludiques et participatifs", précise l'association.

Un accompagnement personnalisé par des éducateurs professionnels et spécialisés sera mis en place pour "une réinsertion sociale avec des solutions appropriées à chacune des situations de ces enfants".

"La Soirée du Rire Solidaire a l'ambition de devenir un rendez-vous annuel de rencontre culturelle et solidaire, de faire de l'humour un vecteur de partage et d'entraide", souligne Zakaria Belamri, président de l'association KeepSmiling.

"Nous souhaitons créer des synergies et mobiliser nos partenaires, des artistes reconnus, des jeunes talents et le grand public le temps d'une soirée pour appuyer nos actions sur le terrain", indique-t-il.

Il s'agit, selon lui, d'"un appel à la générosité porté par l'humour et le rire pour que les enfants en situation de rue au Maroc retrouvent leur sourire".

Source : MAP

La Cour européenne des Droits de l'Homme, basée à Strasbourg, a condamné, jeudi, la France à verser 3.000 euros pour "dommage moral" causé à un ressortissant marocain, expulsé de France où il résidait avec sa famille dès son jeune âge, après sa condamnation pour une affaire de droit commun.

Issam B., né en 1978 et originaire de Taza, a obtenu gain de cause en "invoquant l'article 8 (droit au respect de la vie familiale) de la Convention" européenne des droits de l'Homme, selon l'arrêt d'une des Chambres de la Cour, dont la décision est passible d'appel.

Le jeune marocain "se plaignait de la décision de l'expulser vers le Maroc, suite à sa condamnation en 2001 à cinq ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, pour infraction à la législation sur les stupéfiants, extorsion de fonds, séquestration de personne et port d'arme prohibé", selon la même source.

Issam B. avait été expulsé au Maroc en octobre 2002, après avoir passé trois ans en prison.

La Cour a établi que le jeune marocain avait subi "un dommage certain en relation avec la violation de l'article 8 de la Convention" européenne, précisant que le plaignant a "passé l'intégralité de son enfance et de son adolescence" en France et que son père, octogénaire malade, y vit toujours.

De même, sa mère est décédée en 2009 en France sans qu'il ne puisse lui rendre visite.

Et puisque les expulsions obéissent à la fois aux législations françaises et la convention européenne, la Cour a relevé que les dispositions de la loi de novembre 2003 relative à l'immigration s'appliquent au cas de Issam.

Source : MAP

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit prêt à appeler les musulmans de France à "respecter la loi" interdisant le port du voile intégral dans l'espace public, jeudi à l'issue d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

"Le temps du débat est passé, la loi est votée, le Conseil français du culte musulman, respectueux des instances, des institutions républicaines, appellerait bien sûr les musulmans de France à respecter la loi", a déclaré Mohammed Moussaoui, président du CFCM, dont les représentants ont été reçus à déjeuner par le chef de l'Etat pendant environ 1h30, en présence du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

"Nous ferons tout le travail de pédagogie nécessaire pour permettre à ces femmes qui portent le voile intégral de se conformer à la loi", tout en veillant "à ce que l'application de cette loi ne stigmatise pas les citoyens de confession musulmane", a-t-il ajouté.

La loi destinée à interdire le port du voile intégral -niqab et burqa- dans l'espace public a été définitivement adoptée le 14 septembre par le Parlement, mais elle n'a pas encore été promulguée. Le Conseil constitutionnel a été saisi sur le texte.

Au cours du débat qui a précédé la présentation du projet de loi, le CFCM s'était prononcé contre l'idée de légiférer sur la question.

Par ailleurs, les représentants du CFCM ont dit avoir évoqué avec Nicolas Sarkozy la menace terroriste pesant sur la France. "Le Conseil français du culte musulman a réaffirmé sa condamnation ferme et sans appel de tous les actes qui peuvent viser nos compatriotes ou notre pays, de surcroît lorsqu'ils sont commis (...) par des personnes qui se réclament de la religion musulmane", a déclaré M. Moussaoui.

Source : Nouvel Observateur/AP

760. C'est le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc à la date du 31 août par le Haut commissariat des réfugiés. Ils sont en majorité originaires de Côte d'Ivoire, de RD Congo et d'Irak, et bénéficient d'une reconnaissance et d'une protection internationale que ne leur reconnaît pas le royaume. Le HCR a organisé, ce jeudi, une journée d'information pour faire un état des lieux.

Le Haut commissariat des Nations Unies a organisé, hier à Rabat, une journée d'information sur la situation des réfugiés au Maroc. L'objectif était de réunir les journalistes locaux afin de présenter l'état des lieux et de faire une mise au point sur le droit d'asile et les concepts de base qui font souvent l'objet “d'amalgame”, explique Marc Fawe, chargé des relations extérieures du HCR.

Ainsi, au 31 août 2010, le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc se chiffrait à 760 dont 551 cas de familles. La majorité des réfugiés sont des ressortissants de la Côte d'Ivoire (300), de la République démocratique du Congo (250) et de l'Irak (200).

A cette date, 26% des réfugiés étaient des enfants (99 filles, 101 garçons) et 17% des femmes adultes. La tranche d'âge des 18-59, parmi les réfugiés et les demandeurs d’asile, constitue le groupe le plus important. La majorité de cette population, pour la plupart francophone, se concentre dans les centres urbains, essentiellement à Rabat-Salé et à Casablanca.

“Tous les migrants ne sont pas des réfugiés”

Qu'est-ce qu'un migrant? Qu'est qu'un réfugié? C'est l'un des amalgames que le HCR a tenu à lever lors de cette réunion. Pour résumer l'équation, l'instance onusienne opte pour cette formulation simple: “tous les réfugiés sont des migrants mais tous les migrants ne sont pas des réfugiés”.

Selon le HCR qui s'inspire de la définition de la Convention de Genève de 1951 (document clé qui définit un réfugié, ses droits et ses devoirs, ainsi que les obligations des pays qui l’ont ratifié): est réfugié, toute personne “qui a quitté son pays, qui a des craintes fondées pour sa sécurité personnelle en cas de retour dans ce pays, et qui a été ou craint d’être persécutée en raison de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un groupe social particulier ou ses opinions politiques et dont le pays d’origine ne peut ou ne veut protéger contre cette menace”.

Or, au Maroc, les réfugiés reconnus par le HCR restent aux yeux des autorités, de simples migrants.

Des négociations toujours dans l'impasse

Au Maroc, les négociations entre les autorités et le HCR pour la reconnaissance de ces réfugiés sont toujours dans l'impasse. Pourtant, contrairement aux années précédentes, les réfugiés et demandeurs d‘asile sont protégés contre l’expulsion ou le refoulement et ne sont plus systématiquement condamnés pour séjour irrégulier.

Néanmoins, faute de statut officiel, ils ont encore des problèmes d’accès aux services publics, ne peuvent pas encore intégrer le marché légal du travail, et restent vulnérables suite à la non-régularisation de leur séjour, tout en étant lésés dans l'amalgame avec les migrants dits “clandestins”.

Ce que le HCR attend du gouvernement marocain

“Nous attendons des autorités marocaines, qu'elles mettent en place une administration nationale chargée de recevoir des demandes d'asile, de les étudier et de régulariser la situation des demandeurs comme cela se fait dans d'autres pays comme la France ou la Belgique”, indique M. Fawe.

“Le Maroc doit également, mettre en place un cadre législatif et institutionnel national relatif aux réfugiés, promouvoir le droit des réfugiés auprès des acteurs concernés (formation, renforcement et développement des capacités), valider et régulariser leur statut accordé par le HCR”.

Marc Fawe, chargé des relations extérieures du HCR.

En attendant le consensus entre les deux parties, le HCR finance des formations de renforcement des capacités des fonctionnaires des différents ministères concernés par la problématique: Intérieur, Justice et Affaires étrangères.

En partenariat avec le ministère de la Justice et l’Institut Supérieur de la Magistrature, il a mis en place un programme de tables rondes destinées aux juges, aux Procureurs du Roi et aux juges formateurs. Elles ont pour but de les sensibiliser sur le droit des réfugiés et la nécessité de leur assurer une protection en application des dispositions contenues dans les conventions internationales ratifiées par le Maroc ainsi que dans les textes législatifs nationaux relatifs à l’asile.

Au cours de l’année 2009, ce programme s’est étendu aux agents de la Gendarmerie royale et à leurs homologues de la Direction générale de la Sûreté nationale.

24/09/2010

Source : Aufait

Je suis musulmane et je ne porte pas le foulard. On me prend souvent pour une Latino à cause de mon teint. Maintenant que l'islamophobie fait son chemin dans ce pays, j'ai envie de leur dire: "Ohé, l'Amérique: je suis musulmane. Si on en parlait?"

C'est cette envie qui m'a menée sur le trottoir qui jouxte Park 51, un projet de centre communautaire, tout près de Ground Zero, qui prévoit la construction d'une mosquée…Suite

Pour une large majorité de Français, l’écart entre la majorité présidentielle et le Front national sur les questions de sécurité et d’immigration s’amenuise. Selon un sondage BVA pour Canal Plus, 66 % des personnes interrogées estiment qu’en la matière, les positions récentes du gouvernement se rapprochent de celle du FN. Le discours de Grenoble, le virage sécuritaire, les expulsions de Roms… Tout cela a laissé des traces. Gaël Slimane, directeur adjoint de BVA, analyse pour Europe1.fr les résultats de ce sondage.

"Un effet ciseaux embêtant"

Mauvaise nouvelle pour Sarkozy ? "Les gens voient la ficelle, perçoivent cette stratégie délibérée de courir après l’électorat du FN. Et ils estiment que c’est bien le gouvernement qui imite le Front national sur ces thèmes, ce qui est forcément une mauvaise chose", juge Gaël Slimane.

Un double-effet négatif. La même étude montre que 42% des Français estiment que le FN doit être considéré comme un parti comme les autres. Un chiffre en nette hausse. Parallèlement, 81% ne veulent pas entendre parler de ministres frontistes au gouvernement. "C’est un effet ciseaux un peu embêtant", analyse encore Gaël Slimane. "Ça tend à signifier que Nicolas Sarkozy banalise le FN, le rend moins dangereux. Et en même temps, le FN ne peut pas être pour lui ce qu’est le PC pour le PS dans le cadre d’une majorité plurielle. On connaît les plans win-win, là pour le coup c’est plutôt un plan lose-lose."

Le centre-droit à la rescousse ?

Quelles différences par rapport à 2007 ? La stratégie, pourtant, s’était avérée payante en 2007. "Mais à l’époque, Nicolas Sarkozy était dans la rupture, il avait réussi à se présenter comme quelqu’un de neuf. En matière de solutions sécuritaires, il donnait l’impression d’être très radical, très dur, mais que c’était ses idées à lui. On ne lui faisait pas le procès de vouloir imiter le Front national, et certainement pas les sympathisants de droite", rappelle Gaël Slimane. "Aujourd’hui, un tiers de ces sympathisants, la frange la plus centriste, perçoit cette stratégie de séduction et pourrait être tenté de s’éloigner de lui."

Qui de 2012 ? "Quand ça se voit à ce point et quand en plus on est sortant, c’est difficile. Et Nicolas Sarkozy va être confronté aux attaques très dures de Marine Le Pen sur cet électorat conservateur", estime le directeur adjoint de BVA, qui voit tout de même une porte de sortie pour le président. "Nicolas Sarkozy a vraiment intérêt à pousser une candidature de centre-droit alliée. Sinon, la part d’électorat qu’il risque de perdre définitivement risque d’être très importante. Tant qu’il n’a pas quelqu’un, Jean-Louis Borloo par exemple, pour venir l’épauler et lui récupérer au second tour ces électeurs déboussolés, c’est un jeu très dangereux."

Source : Europe1

Le portrait multiculturel de Montréal-Nord s’est diversifié dans la dernière décennie, en raison notamment d’une importante immigration en provenance de l’Afrique du Nord.

Ces immigrants récents ont trouvé place auprès des communautés plus anciennes de l’arrondissement, tels les Italiens et les Haïtiens. Au total, les immigrants originaires de pays arabes sont d’ailleurs en voie de dépasser les Italiens, dont la dernière vague migratoire date des années 1950 et 1960.

Tandis que les Algériens se concentrent davantage à Saint-Léonard, ce sont les Marocains qui sont en tête à Montréal-Nord : dans les cinq premières années de la décennie seulement, plus de 1150 Marocains s’y sont établis, selon le portait sociodémographique publié par la Ville de Montréal. Au dernier recensement, leur communauté dépassait les 1800 membres.

Les communautés maghrébines comprennent énormément d’enfants : près de 29 % des Marocains n’avaient pas 14 ans en 2006, et dans la communauté algérienne, ce taux grimpe à un tiers ! Il est évident que tous ces enfants sont en voie de changer le visage de la jeunesse nord-montréalaise. Déjà, près d’un enfant sur 15 à Montréal-Nord est d’origine maghrébine.

Théoriquement, l’insertion de ces nouveaux arrivants devrait être plus facile que pour d’autres. La grande majorité parle déjà français et ils sont nettement plus scolarisés que l’ensemble de la population : plus du tiers des Marocains détiennent un diplôme universitaire et seuls 12 % n’ont pas terminé leurs études secondaires.

Pourtant, ils accusent un taux de chômage de près de 20 % et un revenu moyen nettement en deçà de celui de l’ensemble de la population québécoise (25 500 $).

Les communautés plus anciennes

Toutefois, ce sont encore les Haïtiens qui immigrent le plus dans l’arrondissement. Entre 2001 et 2006, ils sont plus de 1600 à s’y être installés, constituant à eux seuls 25 % des arrivées totales. D’ailleurs, Montréal-Nord a attiré davantage d’Haïtiens que le quartier Saint-Michel, où se concentre pourtant la plus grosse communauté haïtienne du Québec. Ces nouveaux arrivants sont venus grossir les rangs de la communauté haïtienne nord-montréalaise, qui compte plus de 11 620 personnes, soit un tout petit peu moins que celle de Saint-Michel. D’après nos estimations, près d’un jeune sur cinq est d’origine haïtienne à Montréal-Nord ! L’immigration haïtienne a véritablement commencé dans les années 1960 et 1970. Ils sont alors des milliers à fuir le régime répressif de François Duvalier d’abord, puis de son fils Jean-Claude ensuite. Depuis, le flux migratoire est plutôt constant. Entre 1200 et 2000 Haïtiens arrivent chaque année au Québec. Ce chiffre devrait sensiblement augmenter dans les prochaines années, en raison des mesures de regroupement familial prises par Québec à la suite du tremblement de terre de janvier dernier. Les Haïtiens ne forment pas la plus ancienne communauté d’immigrants à Montréal-Nord. Des Italiens, principalement venus de la Molise, s’y sont installés dès le début du 20e siècle. Puis, après la Seconde guerre mondiale, une deuxième vague, plus importante encore, arrive au Québec. Aujourd’hui, Montréal-Nord compte quelque 5000 Italiens, qui sont à l’origine d’une vaste communauté de plus de 12 000 membres –enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants compris. C’est la première communauté ethnoculturelle de l’arrondissement –bien qu’elle soit en voie d’être dépassée par la communauté haïtienne. D’après nos estimations, plus de 1560 jeunes Nord-Montréalais se disent d’origine italienne –soit près de 15 % de ceux-ci. Montréal-Nord abrite ensuite un grand nombre de communautés plus réduites, tels les Libanais, les Salvadoriens et les Vietnamiens. Au total, près du tiers de la population de l’arrondissement est né à l’extérieur du Canada.

Source : Le Guide Montréal-Nord

 

Leila Cherkaoui, artiste peintre, expose en ce moment quelques-unes de ses œuvres à Portland dans le Maine aux Etats-Unis à La galerie de l'Université de la Nouvelle Angleterre, appelée aussi «Le Petit Joyau»…Suite

Les élections suédoises confirment la force des partis xénophobes et islamophobes dans les pays du Nord. Il y a dix ans, au début de l'année 2000, les Européens criaient au scandale : en Autriche, le chancelier chrétien-démocrate Wolfgang Schüssel formait un gouvernement de coalition avec le parti xénophobe d’extrême droite...Suite

Cette 21ème édition du Festival du Film Arabe de Fameck qui se déroulera du 13 au 25 octobre prochain s’annonce exceptionnelle grâce à une programmation de qualité, la présence d’artistes, de réalisateurs et de professionnels du monde arabe.

Une fois de plus les spectateurs pourront découvrir en exclusivité un cinéma dans sa diversité, un regard différencié sur le monde que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre.

Cette année, coup de projecteur pour le Maroc avec un hommage à une figure marquante du cinéma marocain, l’acteur Mohamed MAJD, des films inédits et en avant-première.

Des soirées rencontres, spectacles et différentes animations vous seront proposés pendant toute la période du Festival. Nous vous attendons nombreux, et nous vous rappelons que c'est vous, spectateurs, qui contribuerez aux succès de cette manifestation.

Source : Site de la Ligue de l’enseignement

Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.

Cette exposition, réalisée par le CCME au sein du Musée de Marrakech, mettra à l’honneur pour la première fois au Maroc une quinzaine d’artistes d’origine marocaine, notoirement reconnus de par le monde : Aziza Alaoui (Maroc / Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Maroc / Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri (Maroc / Etats-Unis), Chourouk Hriech (Maroc / France) ; Charif Benhelima (Maroc / Belgique) ; Fouad Bellamine (Maroc / France) ; Hicham Benohoud (Maroc / France); Mohamed El Baz (Maroc / France) ; Lalla Essaydi (Maroc / Etats-Unis) ; Mounir Fatmi (Maroc /France) ; Bouchra Khalili (Maroc / France) ; Najia Mehadji (Maroc / France) ; Malik Najmi (Maroc / France) ; Ilias Selfati (Maroc / Espagne) ; Abderrahim Yamou (Maroc / France).

Ces artistes recourent à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leurs cultures, et se faire ainsi l’écho d’interférences créatives singulières entre le Maroc et le monde. Aussi, cette exposition se propose-t-elle de mettre en valeur ces correspondances géographiques, culturelles et émotionnelles dont se nourrissent leurs créations. Par ailleurs, cette exposition sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d’un documentaire audiovisuel portant sur les artistes exposants, qui sera projeté au Musée de Marrakech.

Le commissaire de l’exposition, M. Brahim Alaoui, est également directeur artistique de Marrakech Art Fair. Historien d’art et ingénieur culturel, il a aussi dirigé le Musée de l’Institut du Monde Arabe à Paris où il a organisé ces vingt dernières années de nombreuses expositions qui ont contribué à sa renommée.

Il  est  également membrede la Commission consultative pour les œuvres d’art  auprès de l’UNESCO,  membre  de  l’AICA (association  internationale des critiques d’art) et consultant expert auprès de plusieurs fondations et  institutions artistiques.

Source : CCME

Le Centre de la Culture Judéo-Marocaine (CCJM) et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisent une exposition itinérante sur les relations historiques entre le Maroc et l’Europe.

Au  départ des traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les artistes peintres, les écrivains, les artisans et les populations dans leur ensemble, les sources de cette influence aujourd’hui réciproque améliorent également la connaissance des réalités de l’émigration tout en en modifiant la perception.

L’exposition, ainsi que les activités organisées dans son prolongement, alimentera les champs de réflexion sur les procédés d’échange et les modes de dialogue afin de mieux comprendre ces histoires singulières et croisées. Elle éveille également les consciences à une identité marocaine, ouverte sur le monde, mais qui n’en préserve pas moins une spécificité qui s’exprime entre autres aujourd’hui dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

En faisant le lien avec le passé, l’objectif des commissaires de l’exposition (Paul Dahan et Sylvie Lausberg) est in fine de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d’encourager le respect mutuel et le dialogue d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

Source : CCME

Le Congrès des Marocains au Canada-GM: une contexture qui milite pour le rayonnement transatlantique du Royaume

Dans le but de concrétiser une telle ambition, qui n'est pas des moindres, le CMC-GM s'est donné à bras-le-corps grâce, entre autres, à son staff multidisciplinaire et multiculturel, à concocter toute une gamme aussi riche que diversifiée de programmes socioculturels dédiés à l'ensemble des ressortissants marocains qui constituent désormais actuellement un socle et une ossature non négligeables dans l'équation sur laquelle se base la société multiethnique canadienne.

Cette structure, qui ambitionne, en outre, de s'affirmer sur l'échiquier sociétal québécois et redorer le blason tant mérité de «représentant» d'une culture marocaine ancestrale et plurielle en mesure à plus d'un titre de contribuer à l'enrichissement aussi bien quantitatif que qualitatif de la sphère communautaire, n'a épargné le moindre effort en vue de programmer tant d'activités et d'événements de qualité dans différents secteurs d'activité au niveau de la métropole québécoise, a souligné le président du CMC-GM, Mohamed Jaouad, dans un entretien à la MAP.

Tenant coûte que coûte de traduire dans les faits le rôle et les missions que s'assigne le CMC-GM en matière de soutien au développement de l'action dévolue au milieu associatif d'inspiration et d'obédience marocaines, M. Jaouad a rappelé, en particulier l'organisation rehaussée par l'implication effective de bénévoles et la participation des membres de la communauté marocaine à une cérémonie grandiose à Montréal pour célébrer dans la joie et l'allégresse qui sied à pareil événement, le 11ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône des Ses glorieux ancêtres.

Le Congrès marocain du Canada vise également à "défendre de manière unifiée et sans équivoque les intérêts de la communauté marocaine au Canada, en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité et à faire prévaloir les droits de ses membres dans le pays d'accueil, tout en renforçant les liens économiques et socioculturels entre Rabat et Ottawa ", a-t-il précisé.

«Les Canadiens ont pris conscience depuis fort longtemps de l'apport tant appréciable et louable de la communauté marocaine qui demeure fortement imbibée d'une culture millénaire à la fois traditionnelle et moderniste", a-t-il dit, soulignant que des Associations et groupements de femmes marocaines œuvrent inlassablement dans l'objectif de donner corps à leur actions et de s'imposer afin que leur identité nationale et leur diversité soient confortées au sein de la société canadienne en général et à Québec en particulier.

Empreint d'un dynamisme hors pair, Le CMC bénéficie d'une présence et d'une notoriété de plus en plus accrues et agissantes auprès des différents représentants du gouvernement, de la classe politique, des représentations diplomatiques et des médias locaux, ainsi qu'au niveau du conglomérat associatif et culturel montréalais, a-t-il affirmé, soulignant que cette structure peut se targuer la réputation sans conteste d'une Fédération d'organisations locales, dans la mesure où elle regroupe des sections couvrant la région du Grand Toronto, la région d'Ottawa, Gatineau, Sherbrooke, le grand Québec et le Grand Montréal.

"Il s'agit de structures qui ont pour principale vocation, loin de tout empiètement et substitution aux Associations déjà existantes, de mettre en place les moyens nécessaires visant à développer et booster leur efficacité et rendre visibles leurs actions", a-t-il relevé.

Après avoir souligné que la communauté des ressortissants originaires du Maroc «est sans aucun doute celle qui croît le plus en termes d'effectif", M. Jaouad a toutefois estimé que son mouvement associatif demeure «embryonnaire».

Pour une communauté aussi importante que la notre, l'on compte moins de 30 Associations , a-t-il estimé, relevant d'une part, qu'elles ne sont point toutes du même dynamisme et d'autre part, même pour les plus énergiques d'entre elles, leurs actions «demeurent d'un impact insuffisant», dit le président du CMC-GM.

Il a, en outre, appelé à se mobiliser davantage au sein de la société d'accueil: de par la présence de plus en plus visible des membres de la communauté marocaine dans l'espace public canadien, il s'avère plus que jamais judicieux qu'ils doivent faire preuve de persévérance et de ténacité afin d'améliorer leur capacité d'agir et leur aptitude de communiquer dans le but de valoriser l'image de leur Patrie dans le pays d'accueil.

Un groupe de volontaires «GTMC» (Groupe de Travail Maroc-Canada) s'était constitué en 2008 dans l'objectif d'examiner la situation des membres de la communauté marocaine résidant au Canada et proposer des actions appropriées et efficientes afin de concrétiser ces objectifs, a-t-il rappelé, soulignant que moins d'un an plus tard, le GTMC a réuni les conditions idoines augurant de la création officielle du Congrès des Marocains du Canada.

Source : MAP

Rome abrite ce vendredi un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie. Le débat portera sur le rôle de la diaspora et les projets de développement…Suite

Une nouvelle ligne aérienne sera lancée en novembre prochain vers Marrakech et Agadir depuis Stockholm, indique un communiqué de l'ambassade du Maroc à Stockholm (Suède).

En prévision du lancement de cette nouvelle liaison aérienne par la compagnie low cost Norwegia, et dans le cadre de la promotion touristique du Royaume du Maroc en Suède, la délégation de l'Office national du tourisme à Stockholm organise en collaboration avec l'ambassade du Royaume du Maroc, une exposition touristique à la Gare centrale de Stockholm et ce du 20 au 25 septembre 2010, précise le communiqué.

Ayant pour objectif de présenter les opportunités touristiques de notre pays, cette exposition vise en premier lieu le grand public suédois et est actuellement visionnée par des milliers de visiteurs par jour, poursuit le document.

Cette exposition, ajoute la source, comprend notamment la projection de films touristiques, la distribution de brochures ainsi que la présentation des photos artistiques du Royaume.

Premier évènement de ce genre à Stockholm, cette exposition entre dans le cadre de la campagne touristique amorcée par notre pays vis-à-vis des pays scandinaves qui vise l'accueil en 2010 de plus de 80.000 voyageurs venus des pays nordiques.

Source : MAP

La France va présider le G8 à partir du 1er janvier 2011. Nicolas Sarkozy prépare déjà les thèmes qu'il veut aborder.

Nicolas Sarkozy entend justifier le maintien du G 8 lorsque la France en assumera la présidence, à partir du 1er janvier 2011, en évoquant les défis communs auxquels les grands pays industria-lisés sont confrontés. Pourraient notamment figurer au programme la question des flux migratoires -un sujet politique sensible, notamment aux yeux de l'électorat de droite- et les problèmes liés à Internet. Le conseiller diplomatique du président, Jean-David Levitte, et le sherpa adjoint, Olivier Colom, sont chargés de tester les idées du chef de l'Etat auprès des sept partenaires de la France.

Source : L’Express

Le colloque international et interdisciplinaire «La mort musulmane en contexte d’immigration et d’islam minoritaire: enjeux religieux, culturels, identitaires et espaces de négociations» présente deux événements d’intérêt sur le campus. Le premier est la conférence «L’islam, allié de la laïcité» prononcée par Abdelleh Boussouf, docteur en histoire et secrétaire général du Conseil consultatif de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à Rabat au Maroc. Celle-ci aura lieu le mardi 28 septembre, à 11 h 30, au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. Le deuxième consiste en une table ronde le lendemain, à 20 h, au Musée de la civilisation, sur le thème de la «Diversité religieuse, espace public/espace privé, signe religieux: du hidjab au niqab/burqa». Participeront à cet échange Atmane Aggoun (CNRS, France), Abdelleh Boussouf (CCME, Maroc), Yolande Geadah (chercheuse féministe autonome, Montréal) et Diane Lamoureux (Université Laval). Ces activités sont organisées par la Chaire d’enseignement et de recherches interethniques et interculturels (CERII) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en collaboration avec le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT) dans la série de conférences sur le thème du vivre ensemble.

Source : Au fil des événements

Que penser d’une Caisse d’allocations familiales qui considère les retraités marocains voulant concilier une vie en France et au Maroc comme fraudeurs ? Omar Samaoli, gérontologue et directeur de l'Observatoire Gérontologique des Migrations en France (OGMF) ne voit pas pourquoi il faudrait contraindre ces personnes « à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte. »

- Yabiladi : La CAF de Perpginan a récemment suspendu les allocations de 150 retraités marocains. Quelle est en général la situation de ces personnes en France ?

- Omar Samaoli : La situation des retraités marocains en France reste, dans ses contours, très inégale. Elle est le reflet de ce qu’a été l'immigration et la vie d'immigrés au travail, jonchée dans de très nombreuses situations par les péripéties de la vie de ces anciens travailleurs: périodes de chômage ou  d'inactivité, petits salaires, peu de cotisations… Dans bon nombre de cas, comme ceux des femmes marocaines qui arrivent de plus en plus à l'âge de la retraite, on peut dire qu'il s'agit d'une arrivée dans la vieillesse marquée d'abord et surtout par une grande précarité.

Plus que jamais les inégalités des revenus à la retraite sont encore flagrantes et si ce public se rapproche des retraités français pauvres ou vivant de peu, il a de surcroit au dessus de sa tête cette épée de Damoclès au sujet de la circulation, du transfert ou l'utilisation libre des prestations sans limite territoriale ou encore les durées de séjours à respecter.

- Pourquoi les retraités ne rentrent-ils pas au Maroc définitivement?

- Cette question n'est plus d'actualité pour personne et ne concerne pas que les retraités marocains. Si des conditions objectives comme les contraintes, la vie à refaire, les adaptations nécessaires dans un pays d'origine qui bouge, l'éloignement à vivre ou même l'isolement dans bon nombre de cas pour ceux dont toute la famille est aujourd'hui en France, beaucoup n'ont rien perdu ni de leur marocanité, ni de leur attachement à ce pays.

Et je ne vois pas pourquoi il faudrait systématiquement faire violence à ces  vieux pour les contraindre à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte.

- A votre avis, pourquoi les Marocains semblent-ils être visés davantage que d'autres populations en France?
- Il est assez curieux que cette sévérité s'exerce sur les plus modestes, les désignant comme des fraudeurs dans une illégalité totale et sans que personne ne mette un terme à ces pratiques honteuses et indignes de ce pays, condamnées aussi par d'autres institutions françaises.

Combien sont les Français qui ne sont pas physiquement dans leur logement mais qui sont chez leurs enfants, à la campagne ou autre qui subissent des contrôles de ce genre et à qui on réclamerait de rembourser des « trop perçus indûment » ?

Les Etres humains ne sont pas des marchandises qu'on déplace par des calculs inavoués ou pour des effets d'annonce. Les problèmes de la France ne sont pas dans ces miettes qui font vivre ou survivre ces vieux, ils sont bien ailleurs.

Par la même occasion, on aimerait savoir ce que sont devenues les pensions qui n'ont jamais été versées et tout autant de pensions de reversions (dont bénéficient normalement les veufs des retraités)  qui n'ont pu être réclamées ?

Mais il est rassurant de savoir qu'il y a en France aussi des gens épris de justice, d'équité et soucieux du vivre ensemble même aux âges les plus avancés de la vie.

Source : Yabiladi

La croissance globale au Maroc se situerait à près de 4 pc pour l'ensemble de 2010, en dépit du recul prévisible de la valeur ajoutée agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.

S'exprimant lors d'un point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du conseil de la Banque centrale, M. Jouahri a précisé que "les derniers indicateurs conjoncturels disponibles confirment le redressement de la croissance des activités non agricoles, entamée au 4-ème trimestre 2009".

Ainsi, l'output gap non agricole, plus pertinent pour l'analyse des pressions inflationnistes, devrait enregistrer des valeurs légèrement positives, a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne la balance des paiements, M. Jouahri a, par ailleurs, noté "une performance des exportations", due particulièrement aux exportations des phosphates et dérivés, ajoutant que les ressources touristiques ont repris avec plus de 6 pc en août dernier et le transfert des Marocains résidant à l’étranger avec 8 pc.

S'agissant des avoirs extérieurs, le gouverneur de Bank Al Maghrib a relevé une "amélioration d'entre 6 et 7 mois d'importation de biens et de services", notant toutefois une baisse "très importante" des investissements directs extérieurs liée à la crise internationale.

Par ailleurs, "l'analyse des conditions monétaires à fin juillet 2010 montre la poursuite de la croissance modérée de M3, avec un rythme de 6,3 pc en glissement annuel, après 6,5 pc en moyenne au cours du deuxième trimestre 2010", a-t-il souligné, ajoutant qu'en dépit du ralentissement du rythme de progression du crédit bancaire, il demeure soutenu à 11,6 pc.

S'agissant des liquidités bancaires, l'alimentation d'adjudications et d'avances de 7 jours ont atteint 20 milliards de dirhams, a-t-il ajouté.

Bank Al Maghrib a maintenu inchangé son taux directeur à 3,25 pc dans un contexte marqué par une balance de risques "légèrement orientée à la hausse", en liaison essentiellement avec les perspectives d'évolution des prix à l'importation, ainsi qu'une prévision centrale de l'inflation en ligne avec l'objectif de stabilité

Pour sa part, l'inflation devrait être en moyenne, selon les prévisions établies par Bank Al Maghrib, de l'ordre de 1 pc en 2010 et avoisiner 2 pc sur l'horizon de prévision de six trimestres.

Au terme du quatrième trimestre 2011, l'inflation serait également proche de 2 pc, alors que l'inflation sous-jacente devrait rester modérée, ne dépassant pas 2 pc.

Source : MAP

Un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie se tiendra, vendredi prochain, à Rome avec comme toile de fond un débat sur le rôle de la diaspora marocaine et les projets de développement au Maroc.

Lors de ce séminaire, qui sera organisé avec le concours notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et du ministère italien des affaires étrangères, plusieurs thèmes seront développés sur les politiques d'intégration et les actions de développement initiées entre le Maroc et l'Italie.

Une "cartographie" des flux migratoires entre les deux pays sera présentée au cours de ce séminaire auquel concourent également l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Conseil National italien pour l'économie et le travail (CNEL).

Le programme de la manifestation prévoit également une intervention de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger sur "la diaspora marocaine à l'étranger et le développement du Maroc".

Le volet intéressant le Maroc dans une étude réalisée en partenariat avec l'OIM sera présentée lors de ce séminaire d'une journée auquel participera aussi le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)…Suite

Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.

Le nombre de Marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin août dernier, 217.692 travailleurs, suivis des Equatoriens (175.463), des Colombiens (118.220) et des Chinois (81.794), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.

La même source précise que la Catalogne (432.299 affiliés) et Madrid (395.945 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44,1 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

Un total de 1.877.934 de travailleurs étrangers étaient affiliés au système de sécurité sociale en Espagne jusqu'à fin août dernier, note le département du Travail et de l'immigration, ajoutant que 670.267 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.207.667 issus d'autres communautés.

Source : MAP

Nicolas Sarkozy tente avec son offensive sécuritaire de rallier une partie de l'électorat d'extrême droite pour compenser les défections dans son camp, mais il prend ainsi le risque de perdre sur les deux tableaux.

Le chef de l'Etat ne sera en effet pas jugé sur ses promesses de candidat, comme en 2007 où il avait "siphonné" une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen, mais sur son bilan en matière de sécurité et d'immigration, estiment des analystes.

"Au moment de voter, les électeurs Front national penseront moins en terme d'annonces que d'action. Or, sur ce plan, il n'y a pas eu grand-chose", dit ainsi à Reuters Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite.

Selon lui, Nicolas Sarkozy est "dans la communication et la surenchère verbale" mais son bilan en matière de lutte contre la délinquance est mitigé et il n'ira "jamais aussi loin que les électeurs FN le souhaitent".

En 2007, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 10,54% des voix lors du premier tour de la présidentielle, loin des 16,86% réalisés en 2002. Sa fille Marine est donnée à environ 12% des voix dans les enquêtes d'opinion pour 2012.

Des sondages montrent la difficulté pour le chef de l'Etat de convaincre durablement les sympathisants frontistes, y compris sur la question des Roms.

Si l'annonce fin juillet, lors de son discours de Grenoble, du démantèlement de 300 camps de gens du voyage, ainsi que leur renvoi en Roumanie et en Bulgarie, a pu dans un premier temps séduire les proches du FN, ses effets se sont vite estompés.

Nicolas Sarkozy a pu constater la désaffection des partisans de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine lors des élections régionales du printemps dernier.

Une partie d'entre eux se sont abstenus et d'autres sont revenus à un vote Front National, ce qui explique en partie le regain du mouvement frontiste.

Les différentes enquêtes menées depuis mars 2010 "montraient une stabilisation à un niveau bas de la popularité de Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants FN, autour de 30%", explique à Reuters Damien Philippot, de l'institut de sondages Ifop.

"Stopper cette hémorragie en vue de 2012, cela impliquait de revenir aux fondamentaux pour cette frange de l'électorat en attente d'action sur l'insécurité et l'immigration", dit-il.

Selon lui, Nicolas Sarkozy avait de toute façon le temps de recentrer son discours avant l'échéance présidentielle.

De plus, cette séquence intervenait au bon moment dans le tempo présidentiel dans la mesure où elle permettait de faire concurrence aux contestations liées à la réforme des retraites ou aux remous causés par l'affaire Woerth-Bettencourt.

"Grâce au symbole 'Roms', très fortement médiatisé, il s'agissait donc de donner un tour très concret à un discours sécuritaire qui peinait à convaincre les franges les plus radicales de l'électorat", explique Damien Philippot.

Dans un premier temps, les enquêtes ont semblé montrer un regain d'attention auprès de l'électorat frontiste.

En août, dans le baromètre Ifop/Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy gagnait ainsi sept points auprès des sympathisants FN (40% de bonnes opinions), ce qui traduisait un léger mieux, mais ne garantissait pas un retour d'affection durable.

Toutefois, la dernière vague du baromètre Ifop/JDD infirmait cette tendance à la hausse, Nicolas Sarkozy perdant quatre points au niveau de l'ensemble des Français et 10 points parmi les proches du FN, souligne Damien Philippot.

Ce constat ne surprend pas Jean-Yves Camus. "Aux yeux des électeurs FN, les Roms ne sont qu'une catégorie relativement mineure", explique-t-il.

Le politologue souligne que la plupart des lepénistes ne veulent pas de l'immigration choisie mise en avant par le chef de l'Etat, mais "le renvoi des étrangers".

Parallèlement, les scandales à répétition, des cigares de Christian Blanc aux cumuls de rémunérations des ministres en passant par le soupçon de conflit d'intérêt qui plane sur le ministre du Travail Eric Woerth pourraient faire perdre au chef de l'Etat les derniers électeurs venus du FN.

"Ce qui est sûr, c'est que Nicolas Sarkozy va avoir du mal à garder l'électorat sensible à la thématique populiste qui avait lâché en 2007 le Front national et voté pour lui", estimait en juillet dans Libération le sociologue Erwan Lecoeur.

Damien Philippot cite aussi parmi les raisons de la défiance de l'électorat FN l'impression de confusion donnée par la gestion de l'affaire des Roms et l'idée que la manière dont le gouvernement gère cette affaire pourrait nuire à l'image de la France, dont la politique a été critiquée à l'international.

Enfin, la réforme des retraites "suscite auprès des proches du FN, comme de nombreux Français, une insatisfaction forte qui intervient aujourd'hui comme l'un des premiers critères de jugement de la politique présidentielle".

Source : L’Express/Reuters

Le Parlement roumain a qualifié les renvois de Roms par Paris de "violations graves" du droit des citoyens tout en rejetant tout lien entre la problématique rom et l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen, dans une déclaration rendue publique mercredi. "La Chambre des députés et le Sénat prennent acte avec inquiétude des actions récentes des autorités françaises et d'autres Etats européens dirigées contre un groupe de citoyens roumains roms et qui se sont traduites par des expulsions ou des rapatriements de ces derniers, dans le cadre d'actions discriminatoires", précise cette déclaration dont l'AFP a obtenu une copie. "Ces actions constituent une violation grave des droits et des libertés citoyennes", poursuivent les parlementaires. Ils "saluent" en revanche les condamnations et critiques émises contre ces expulsions par le Parlement européen, la Commisaire européenne à la Justice Viviane Reding, l'Onu et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Le Parlement de Roumanie rejette catégoriquement toute tentative politique de lier artificiellement la problématique rom ou celle du fonctionnement du système judiciaire roumain à la perspective d'adhésion de notre pays à l'espace Schengen en mars 2011", ajoute le texte. La Roumanie, comme la Bulgarie, sont sous surveillance de l'UE dans les domaines des réformes du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. Le Parlement demande également au président roumain Traian Basescu de "prendre toutes les mesures" nécessaires pour "défendre les droits fondamentaux de tous les citoyens roumains" et pour aboutir à la mise en place effective d'une stratégie nationale, en Roumanie, mais aussi européenne pour les Roms. La Roumanie compte une des plus importantes communautés roms d'Europe évaluée entre 530.000, selon le recensement, et 2,5 millions selon les ONG. La Commission européenne doit décider le 29 septembre de lancer ou non contre la France des procédures d'infraction pour violation de la législation européenne au sujet des expulsions controversées décidées depuis plusieurs semaines.

22.09.10

Source : Le Monde/AFP

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi après-midi dans le centre de Stockholm pour protester contre l'entrée au Parlement de l'extrême droite après leur percée historique aux législatives de dimanche, a constaté l'AFP.

Autour du slogan "écrasez les racistes!" quelque 6.000 manifestants selon la police se sont réunis dans le calme sur la place de Sergelstorg agitant banderoles et pancartes…Suite

Abdellatif Laâbi, né à Fès en 1942, est un traducteur, écrivain et poète marocain. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb…Suite

La CAF a décidé de suspendre les allocations à des retraités marocains (ils seraient 150) au motif qu'ils vivent dans leur logement moins de 8 mois par an. Ne pouvant plus payer leur loyer, ils sont menacés d'exclusion.

"Tous ces gens vont se retrouver à la rue. C'est avant tout un problème humain", dénonce M e Chninif, l'avocat d'une dizaine de retraités marocains résidant dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan, actuellement menacés d'expulsion de leur logement. Pour eux, l'histoire a commencé en mai par une lettre émanant de la Caisse d'allocations familiales (CAF) des P.-O. les informant que l'allocation logement, dont ils bénéficiaient jusque-là, était suspendue et qu'ils devaient s'acquitter des sommes "indûment" versées depuis trois ans. Motif : la réglementation prévoit que tout allocataire doit habiter son logement au moins huit mois par an pour bénéficier de cette prestation. Or, "après vérification de votre dossier et des informations que vous avez fournies", précise la CAF, "il n'a pas été possible de déterminer que vous occupez votre logement de manière permanente".

"Un contrôle abusif"

"Mais quels contrôles ont été effectués ? On leur a demandé de présenter leurs passeports pour savoir à quel moment ils se trouvaient sur le territoire français. Certains ont refusé. D'autres les ont fournis. Sur quelles bases juridiques, la CAF a le droit de vérifier les entrées et les sorties du territoire ? Il y a eu beaucoup d'abus c'est sans doute vrai, mais là il s'agit aussi d'un contrôle abusif de la CAF dont ils sont victimes. D'autant que ces c ontrôles visent actuellement, de manière sélec tive, des retraités qui sont essentiellement d'origine marocaine", ajoute l'avocat. "Cette décision est illégale et ne peut être qu'annulée. Ils doivent prouver qu'ils occupent leur logement alors que c'est à la CAF de prouver le contraire". Et M e Chninif de rappeler une délibération de la HALDE (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) du 6 avril 2009 qui avait estimé que des "décisions de la CAF prises dans des conditions similaires, revêtaient un caractère discriminatoire fondé sur la nationalité, prohibé par la Cour européenne des droits de l'homme." A rrivés dans les années 70, la plupart des retraités concernés par cette affaire travaillaient dans le bâtiment ou l'agriculture. Nombreux à ne pas avoir été déclarés pendant très longtemps, ils n'ont pu prétendre à la nationalité française, ni au regroupement familial. La plupart de ces hommes vivent ainsi seuls à Perpignan, loin de leur famille restée au pays, "tolérés" par leur seul titre de séjour renouvelée depuis plusieurs dizaines d'années et touchant la maigre pensi on de retraite (de 300 à 600 euros par mois) qui leur est due pour services rendus. Et c'est bien là leur dilemme. Un des liens qui les retient sur le sol français, au risque de ne plus rien percevoir s'ils repartent au Maghreb.
"Avec cette seule pension et sans l'allocation logement, ils ne peuvent plus payer leur loyer. Par conséquent, le propriétaire se retourne contre eux et les a assignés en justice", explique l'avocat.

"Où iront-ils ?"

Quelques-uns étaient convoqués la semaine dernière devant le tribunal d'instance de Perpignan qui devait statuer sur la rupture du contrat de bail sollicitée par le propriétaire. Le jugement étant immédiatement applicable. Or, l'audience a été renvoyée au 29 septembre. Le temps, espère M e Chninif que la commission de recours de la CAF qu'il a saisie en juin, et qui doit se pencher sur le dossier ce mois-ci, annule sa décision de suspension des aides au logement. "Ces gens n'ont même pas conscience qu'ils risquent de se retrouver dehors, tellement cela paraît surréaliste. Ils sont là depuis toujours. Où iront-ils ?" Ceux-là, mais pas seulement... Car, après enquête, et à simplement discuter avec les intéressés aux abords de la place Cassanyhes (ci-dessous), on s'aperçoit qu'ils sont bien plus nombreux à se promener dans le quartier, un courrier de la CAF en main. Suspension de l'APL, du RSA... Ils seraient 150 ressortissants marocains, voire plus, tous locataires dans les quartiers Saint-Jacques et Saint-Mathieu, à être visés par une mesure similaire. Une vague de retrait des allocations qui aurait été déclenchée par l'enquête sur un vaste réseau de fraudes immobilières (ci-contre). Alors pourquoi viser les seuls locataires ? Et surtout y a-t-il un contrôle ciblé d'une certaine tranche de population ? La CAF, de son côté, assure que "non».

Source : L’Indépendant

 

L'association SMILEY est une association Loi 1901 qui s'est engagée dans des actions visant à favoriser le vivre ensemble, le respect mutuel, la convivialité, le partage et la solidarité. Elle prépare à Montpellier un événement interculturel en vue de mobiliser les forces vives de la communauté marocaine du Languedoc Roussillon et les acteurs de la vie locale pour offrir à la ville et sa région un moment de rencontre et de dialogue…Suite

 

La politique d’expulsion des Roms, menée par Nicolas Sarkozy, a été fortement critiquée par la communauté internationale.

Entretien avec Jean-Pierre Liégeois, fondateur du Centre de recherches tsiganes de l’Université Paris V – Sorbonne et qui travaille depuis 1982 en étroite collaboration avec le Conseil de l’Europe.

propos recueillis par céline girard

Le gouvernement français a pris récemment plusieurs mesures de démantèlement de campements de Roms et de reconduites à la frontière. Par quels facteurs historiques et sociologiques s’expliquent ces mesures prises par le gouvernement français à l’encontre des Roms ?

Tout au cours de l’histoire, les Roms ne sont pas inconnus, mais méconnus. L’image qu’on s’en fait passe par des préjugés souvent cristallisés en stéréotypes, donc très difficiles à modifier. La différence déconcerte, et dès l’arrivée de familles dans l’Europe des 14e et 15e siècles, commencent à se construire des images fondées sur des a priori. On ignore l’origine de ces familles, donc on l’invente. On est dans l’imaginaire, et au fil des siècles s’est constitué un réservoir de représentations dans lequel il suffit de puiser pour aller chercher les éléments dont on a besoin, pour justifier une attitude de rejet, un comportement discriminatoire, cela y compris au niveau politique le plus élevé. Il suffit d’analyser les discours politiques pour voir clairement qu’ils s’alimentent à une image souvent fausse, négative ou folklorique, qui vient ensuite justifier les décisions qui seront prises.

Aujourd’hui on en revient, et c’est une régression, à une action de rejet identique à celle de la fin du Moyen-Age, aussi négative et contre-productive en regard d’une amélioration de la situation. On amalgame, on stigmatise, on manipule les images et l’opinion, on joue sur la peur du différent et du « nomade », on agite le « risque » d’une migration importante. Finalement on n’intègre pas, mais on monte les populations les unes contre les autres en faisant appel aux stéréotypes les plus caricaturaux. On se met hors-la-loi, tant en référence aux textes nationaux qu’en référence aux textes européens et internationaux.

D’où vient plus spécifiquement l’amalgame qui est fait actuellement entre les populations Roms et la question de l’insécurité ?
L’amalgame est facilité par la méconnaissance. Utiliser ainsi des boucs émissaires en essayant de rassembler les suffrages autour de leur expulsion, c’est mettre sans risque le projecteur sur des « problèmes de sécurité » qui sont hypertrophiés pour faire oublier des affaires plus gênantes pour le pouvoir en place. En France aujourd’hui, on assiste à un rejet généralisé des Roms, à un déni de droit caractérisé. Les indicateurs objectifs sont nombreux, sur des bases strictement juridiques.

Par exemple le Comité européen des droits sociaux, et à sa suite le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, ont, il y a plusieurs mois, déjà notifié à la France, pour les « Gens du voyage » et les Roms, en raison des conditions de vie qui leur sont faites, sa violation de 7 points de la Charte sociale européenne, que la France a pourtant ratifiée.

Quelles sont les différences de traitement des minorités Roms au niveau européen ? A quel accueil et à quelle intégration auront-ils droit en Bulgarie et Roumanie ?

Je crois important de rappeler qu’on s’inscrit dans mille ans d’histoire, dont plus de la moitié en Europe. Au cours de l’histoire il n’y a pas eu de différence majeure concernant la situation des Roms d’un Etat à l’autre, ni de différence dans les politiques menées à leur égard, mais simplement des variations selon les époques. La négation des Roms sous des formes diverses a été une des choses d’Europe les mieux partagées. Actuellement, bien que le rejet reste dominant, les textes internationaux donnent un cadre de respect des minorités, notamment les textes du Conseil de l’Europe, comme la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Ainsi des espaces dans l’éducation ou les médias sont ouverts pour les minorités. Mais la France est un des très rares Etats, d’ailleurs le seul parmi les 27 de l’Union européenne, à ne pas avoir signé cette Convention.

La Roumanie vit une situation économique catastrophique et un rejet terrible, alors que 10% de la population roumaine est rom. Mais la Roumanie développe de nombreuses actions en faveur des Roms  et elle a innové en plusieurs domaines, comme la mise en place d’un réseau d’inspecteurs de l’éducation, de médiateurs scolaires roms (…) etc. En Bulgarie, l’héritage de la période communiste est difficile, les Roms forment 10% de la population, les conditions économiques sont difficiles, et le rejet de la population est extrême, et on assiste à une montée du nationalisme politique. Le rôle des institutions européennes est donc fondamental pour développer des programmes d’action positive à l’égard de cette minorité importante. Avec 10 à 12 millions de personnes en Europe, cette minorité n’a pas d’Etat derrière elle pour la défendre.

22 septembre 2010

Source : Le Soir Echos

Les étudiants issus de l’immigration récente représentent une faible proportion des milliers d’étudiants et de diplômés de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, mais 80 % de ceux qui frappent à la porte du centre de gestion de carrière ESG UQAM afin d’être guidés dans leur démarche de recherche d’emploi. Ils ont beau détenir un diplôme canadien, les immigrants reçus au pays alors qu’ils étaient âgés de 18 ans ou plus devront batailler dur afin de décrocher un emploi et faire mentir les conclusions d’une nouvelle étude.

Les immigrants reçus au pays à l’âge adulte ne tirent pas les mêmes avantages d’un diplôme canadien que ceux arrivés avant l’âge de la majorité, souligne avec force l’étude «Un diplôme postsecondaire canadien: un tremplin vers des emplois de qualité pour les immigrants?», diffusée cette semaine par l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP).

Les immigrants détenteurs d’un diplôme étranger sont handicapés sur le marché de l’emploi au Québec, c’est largement documenté. Mais qu’en est-il des immigrants qui ont décroché un diplôme d’un collège ou d’une université canadienne?, se sont demandé Maude Boulet et Brahim Boudarbat de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal.

La conclusion qu’ils tirent est sans appel: même s’ils ont un diplôme canadien en poche, les immigrants arrivés à l’âge adulte au pays se trouvent plus difficilement un emploi, par rapport aux Canadiens de naissance et même par rapport aux immigrants accueillis avant l’âge de 18 ans.

C’est au Québec que le fossé entre les taux d’emploi des immigrants arrivés à l’âge adulte (84,6 %) et ceux des Canadiens de naissance (92,2 %) est le plus grand, soit 7,6 points. En Ontario, l’écart est de 6,7 points, alors qu’en Colombie-Britannique, il n’est que de 2,4 points.

«Alors, ce n’est pas seulement la reconnaissance des diplômes qui pose problème. Même avec un diplôme canadien, ça ne marche pas pour les immigrants qui sont arrivés à l’âge adulte au Canada ou au Québec», fait valoir Maude Boulet qui a décortiqué l’Enquête nationale auprès des diplômés (2005), promotion 2000. «C’est la première fois que ce genre de données est exploité dans ce sens», indique au passage son directeur de thèse, M. Boudarbat.

Qui plus est, lorsqu’ils réussissent à décrocher un emploi, leur salaire moyen est largement inférieur à celui de ceux nés sur le territoire canadien et celui des immigrants arrivés avant l’âge adulte.

«On n’a pas identifié de causes exactes», fait rapidement remarquer la doctorante. «C’est peut-être le fait d’avoir un premier diplôme à l’étranger et un deuxième ici, ou qu’ils parlent moins bien la langue française ou anglaise, ou qu’ils ont acquis moins d’expérience canadienne alors qu’ils sont plus âgés», suggère Mme Boulet, qui multiplie les articles sur les défis posés aux immigrants sur le marché du travail au Québec, en guise d’hypothèses.

D’ailleurs, c’est au Québec que les immigrants arrivés à l’âge adulte font le plus face à des difficultés lorsqu’ils s’affairent à trouver un gagne-pain. Ils sont désavantagés par rapport aux Canadiens de naissance, selon tous les indicateurs de qualité d’emploi, parmi lesquels figurent le salaire horaire, la stabilité d’emploi, le nombre d’heures travaillées par semaine, le lien entre l’emploi occupé et le programme d’études. Par contre, sur le plan salarial, l’écart ajusté entre les salaires des immigrants arrivés au Québec alors qu’ils étaient âgés de 18 ans ou plus et les personnes qui ont vu le jour au Canada est moins élevé au Québec qu’en Ontario et en Colombie-Britannique. Si les immigrants reçus à l’âge adulte gagnent, au Québec, en moyenne 7,6 % de moins que les Canadiens de naissance, ils reçoivent un salaire inférieur de 12 % en Ontario et de près de 20 % moindre en Colombie-Britannique par rapport à leurs collègues nés au pays.

«Même si c’est la province [le Québec] qui présente le meilleur bilan sur le plan salarial, il faudrait toutefois des efforts additionnels pour faciliter l’accès à l’emploi de ces immigrants», croit Maude Boulet.

Néanmoins, les immigrants arrivés avant l’âge adulte au pays — essentiellement avec leurs parents — affrontent avec plus de succès le marché du travail que ceux qui s’y sont installés après avoir soufflé leurs 18 bougies. Ceux-ci occupent un emploi permanent et à temps complet dans une proportion semblable à celle observée du côté de ceux nés au pays. Ils touchent également un salaire comparable à celui des Canadiens de naissance. Mais, principale ombre au tableau, leur emploi est moins fréquemment en lien avec le programme d’études dans lequel ils étudiaient.

Donc, l’âge que les immigrants ont au moment où ils plient bagage et fixent leurs pénates au Canada est un «déterminant important» de l’accès à l’emploi, mais aussi de la qualité d’emploi, ont conclu les chercheurs, sans toutefois citer d’âge idéal.
«Ainsi, ce n’est pas le fait d’être immigrant qui pénalise sur le marché du travail, mais le fait de ne pas être ici depuis longtemps, d’être passé par le système. Les immigrants qui arrivent très jeunes, ils se comportent de la même façon que ceux qui sont nés ici. Ils ont acquis les mêmes façons de faire. Ça les avantage beaucoup», estime le professeur agrégé Brahim Boudarbat. «Cela dit, on vient atténuer l’hypothèse de la discrimination», ajoute-t-il.

Mais qu’en est-il de l’idée reçue «À scolarité égale, chances égales»? Aux oubliettes? «On ne peut pas non plus écarter complètement l’hypothèse de la discrimination, mais, d’autre part, on ne peut pas dire que c’est de la discrimination sur la race, parce que ceux arrivés avant l’âge adulte ne la subissent pas», répond Maude Boulet.

«Ce sont des gens qui ont des attentes très élevées. Leur objectif professionnel en sortant avec un baccalauréat ou une maîtrise est d’accéder, tout de suite, à des postes de direction. Ils entreprennent des démarches qui sont hors cible pour eux, et ça prend six mois avant qu’ils s’en rendent compte», fait remarquer le directeur général du centre de gestion de carrière ESG UQAM, Benoit Desgroseillers. Les étudiants issus de l’immigration récente représentent de 20 à 30 % de tous les étudiants de l’École des sciences de la gestion, évalue-t-il à vue de nez, mais 80 % de ses «clients». Pas moins de 800 étudiants qui frappent à sa porte afin de les consulter, lui ou un de ses coéquipiers, ont immigré au Québec il y a quelques années seulement. «Ils sont surreprésentés dans les organismes comme le nôtre», souligne-t-il.

Choc des cultures

Les immigrants reçus au pays à l’âge adulte méconnaissent tout ou presque des processus d’embauche des entreprises au Québec; ce qu’ils ont en tête, ce qu’ils ont pu connaître dans leur pays d’origine ne correspond pas nécessairement à la réalité d’ici, selon M. Desgroseillers.

«Les étudiants, ici, de 18, 20, 25 ans ont déjà une expérience de travail lorsqu’ils ont terminé leurs études. Si ce n’est pas le cas, ils partent avec un certain retard parce qu’ils sont en concurrence avec des gens qui ont des baccalauréats comme eux. Pour [les étudiants issus de l'immigration], la démarche scolaire est une étape, alors que le travail en est une autre. On ne fait pas les deux en parallèle. À cause de l’absence d’expérience locale, une alarme va sonner chez les recruteurs des différentes firmes où ils vont poser leur candidature: « Est-ce que cette personne-là est intégrée à la culture en général, et à la culture organisationnelle qui prévaut dans mon entreprise? » Difficile d’en faire la preuve si on n’a pas d’expérience professionnelle sur le terrain.»

Surspécialisés ?

Plus de 45 % des immigrants qui ont été reçus au Québec à l’âge adulte ont complété une maîtrise ou un doctorat, contre 17 % en Colombie-Britannique et 27 % en Ontario. «Il y a une tendance au Québec à aller chercher les diplômes les plus élevés possible qui ne sont pas nécessairement en adéquation avec les besoins du marché du travail», soutient Brahim Boudarbat.

Le président du Conseil du patronat, Yves-Thomas Dorval, appelle aussi à une meilleure prise en compte des exigences du marché dans l’élaboration des cibles en matière d’immigration. «Il faut arrimer davantage les critères de sélection des immigrants aux besoins du marché du travail», fait-il valoir. À cet égard, favoriser les francophones ne doit pas être une règle sacro-sainte dans le processus de sélection des immigrants, soutient-il.

M. Desgroseillers balaie l’hypothèse selon laquelle des étudiants ne réussissent pas à décrocher un emploi parce qu’ils souffrent de surspécialisation. «Ils ne sont pas surspécialisés pour leur domaine d’activité. Ils sont surspécialisés par rapport à l’absence d’expériences sur le terrain», met-il de l’avant.

Le D.G. du centre de gestion de carrière presse les étudiants d’acquérir une expérience de travail alors qu’ils sont toujours sur les bancs d’école ou de s’impliquer au sein d’associations étudiantes, et tant pis s’ils ne sont pas rémunérés. «Ils géreront des projets, géreront des budgets, géreront des ressources humaines. Ce n’est pas parce que ce n’est pas rémunéré que ce n’est pas payant dans le c.v.», fait valoir Benoit Desgroseillers.

Source : En 24 heures

Soutenir et encourager la participation des immigrés issus des pays tiers à l'UE dans la société politique et civile luxembourgeoise, voilà le but affiché du prochain forum À citoyenneté égale, le 6 novembre à Luxexpo. «L'intégration est un effort qui doit être fait par toutes les couches de la population», explique Furio Berardi, président du Comité de liaison des associations d'étrangers (CLAE).

C'est pourquoi des acteurs politiques de premier plan interviendront lors de ce forum : Xavier Bettel (échevin de la Ville de Luxembourg), Marie-Josée Jacobs (ministre de l'Intégration), Nicolas Schmit (ministre du Travail), Gaby Schäfer (délégué à l'Intégration de la Sarre), Josiane Madelaine (vice-présidente du conseil régional de Lorraine). Une allocution enregistrée de Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, sera également diffusée.

Le projet a débuté en juillet 2008 avec une réflexion sur la participation du monde associatif lié aux étrangers, pas seulement du Grand-Duché, mais aussi de la Grande Région. La Lorraine et les Länder voisins ont été ainsi invités à participer au projet. Puis, en 2009, toutes ces associations ont eu l'occasion de débattre sur l'intégration à Luxexpo, mais surtout de se rencontrer.

Synthétiser et proposer des solutions

Six thématiques ont été retenues pour créer des groupes de travail : politique d'immigration et droit politique, emploi, formation et logement, scolarisation des enfants issus de l'immigration, valorisation des cultures issues de l'immigration, dialogue interculturel, migration et solidarité avec les pays d'origine et enfin vie associative et mise en réseau.

Au total, une trentaine d'associations ont travaillé activement sur ces thèmes avec pour résultat une série de six documents qui synthétisent les résultats et les propositions.

«L'immigration des pays tiers est plutôt récente au Luxembourg, et elle comporte des spécificités avec notamment des règles bien différentes de celles qui concernent les ressortissants de l'Union européenne.

La politique d'immigration choisie, qui fait une distinction entre les travailleurs hautement qualifiés et les autres, pose problème. Nous revendiquons une loi qui mettrait tous ces travailleurs issus des pays tiers sur un pied d'égalité», estime Anita Helpiquet, coordinatrice du projet.

Source : Le Quotidien

Plusieurs associations se sont rassemblées tôt mardi matin à Bobigny pour dénoncer les conditions d'accueil et le traitement des dossiers des étrangers à la préfecture.

Ce rassemblement a débuté vers 6H00, devant la direction de l'immigration et de l'intégration (DII), sur l'esplanade de la préfecture de Bobigny, alors que des dizaines d'étrangers faisaient la queue depuis plusieurs heures déjà. Des élus se sont joints à la quinzaine d'associations.

Celle-ci ont diffusé un "livre noir", intitulé "Etrangers, conditions d'accueil et traitement des dossiers à la préfecture de Bobigny: l'indignité". Près de 30% des habitants de la Seine-Saint-Denis sont de nationalité étrangère, selon la préfecture.

Les associations dénoncent des "queues interminables", des "informations déficientes voire inexistantes", le fait qu'il faille "passer la nuit dans des conditions lamentables, qu'il pleuve ou qu'il vente, pour espérer décrocher un ticket permettant d'entrer dans le service d'accueil", "des trafics de places ou de tickets".

Le livre noir déplore un traitement des dossiers "trop long, souvent aléatoire et injuste". "De 6 à 8 mois s'écoulent souvent entre le premier accès à un guichet et la première convocation, puis entre le dépôt du dossier et la première réponse", soulignent les associations.

Vendredi, le préfet de Seine-Saint-Denis Christian Lambert a assuré qu'il y aurait "dans les prochains mois" une amélioration de l'accueil des étrangers à la DII, reconnaissant que celui-ci s'était dégradé début 2010. Il promet des "renforts en personnels et en moyens techniques", l'ouverture d'un accueil supplémentaire à Saint-Denis et le développement du traitement des dossiers par la voie postale.

Source : AFP

Le film "Sur la planche" de la réalisatrice marocaine Leila Kilani, a été primé par la 6-ème édition du +Cinéma en Mouvement+ du festival international de Saint-Sébastien, qui se tient actuellement dans cette ville du nord de l'Espagne.

Les films " Sur la planche " (France-Maroc) ,et " House for sale ", de Atia et Mohamed Al-Daradji (Irak-GB), avaient été sélectionnés par le jury du " Cinéma en Mouvement ", apprend-on auprès des organisateurs du festival de Saint-Sébastien.

"Cinéma en Mouvement" est une fenêtre du Festival de Saint-Sébastien consacrée aux longs métrages en fin de tournage ou en postproduction, réalisés par des cinéastes du Maghreb, des pays africains de langue portugaise et des pays arabes en voie de développement.

Les prix récompensant les films concourant à "Cinéma en Mouvement " comportent des aides financières en plus d'une assistance technique, lors des différentes étapes de tournage de la production cinématographique.

Cette fenêtre est une initiative des Festivals internationaux de Saint Sébastien, d'Amiens et de Fribourg, qui ambitionne d'explorer de nouvelles voies permettant de concrétiser des films non terminés, ainsi que de servir de pont entre les professionnels, les entreprises et les institutions de ces pays et ceux d'Europe et d'Amérique Latine, soulignent ses promoteurs.

" Sur la planche " raconte l'histoire de quatre jeunes filles marocaines d'une vingtaine d'années, "l'histoire d'une fraternité entre une jeune bande qui travaille et traverse Tanger, de l'aube au crépuscule ". Le film a bénéficié de l'avance sur recettes du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Née en 1970 à Casablanca, Leila Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris avant de se consacrer à l'histoire. Journaliste indépendante depuis 1997, elle s'oriente vers le documentaire à partir de 1999 et réalise " Tanger, le rêve des brûleurs " avec lequel la réalisatrice remporte notamment le Prix du Meilleur documentaire et le Prix de la Guilde des réalisateurs au FESPACO 2003 et le " Tanit d'Or " au Festival de Carthage en 2004.

Avec son second documentaire " Nos Lieux interdits ", elle décroche le Prix du Cinquantenaire du film marocain au Festival national de Tanger, l'Etalon du Meilleur documentaire au FESPACO (2009), le Prix du Meilleur documentaire du Festival du cinéma d'Asie et d'Afrique de Milan (2009) et le Prix " Micheline Vaillancourt " du Festival " Vues d'Afrique " de Montréal en 2009.

Le Festival international du film de Saint-Sébastien s'est ouvert, vendredi soir, avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc représenté par le film " Al Jamaâ " (La mosquée) du réalisateur Daoud Oulad Sayed.

En plus du Maroc, un total de 14 pays sont en lice dans le cadre de la compétition officielle de ce festival, qui se poursuivra jusqu'au 25 septembre. Il s'agit de l'Espagne, des Etats-Unis, du Mexique, d'Allemagne, de France, de Chine, de Norvège, de Grande-Bretagne, d'Argentine, de Suède, d'Italie, du Portugal et du Japon.

Source : MAP

L'exposition itinérante "Joussour-Puentes: paysage et architecture au Maroc et en Espagne" a été inaugurée, mardi soir, dans la ville espagnole de Malaga (Andalousie, sud).

La cérémonie inaugurale de l'exposition, montée jusqu'au 30 octobre prochain à la salle "Italcable" de la ville andalouse, s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités espagnoles et marocaines.

Première exposition itinérante du genre en matière de paysage et d'architecture, "Joussour-Puentes", qui est le fruit d'un partenariat culturel entre le Maroc et l'Espagne, a été inaugurée officiellement en avril dernier à Madrid, dans le cadre de la programmation culturelle de la présidence espagnole de l'Union européenne (1er semestre 2010).

Cette exposition constitue un modèle de l'échange culturel entre les deux pays en vue de faire connaître encore davantage leur patrimoine culturel et civilisationnel commun, selon le conseiller culturel près l'ambassade du Maroc en Espagne, Amine Chaoudri.

L'exposition propose également de découvrir la grande ressemblance entre les paysages naturels et architecturels des deux pays, en focalisant sur leur Histoire commune, a-t-il indiqué à la MAP.

Cette action culturelle s'assigne entre autres objectifs de faire connaître le patrimoine culturel et civilisationnel authentique du Maroc auprès du public espagnol et de l'éclairer sur les différentes facettes du Royaume, qui vit actuellement au rythme d'une renaissance sur tous les plans, a-t-il ajouté.

Initiée par l'Association culturelle de la Méditerranée occidentale (MED-OCC), l'exposition est parrainée notamment par le ministère espagnol des Affaires étrangères par le biais de l'Agence de coopération internationale pour le développement (ACDI) et le ministère de l'Habitat.

Elle bénéficie également de l'appui de l'ambassade du Maroc en Espagne, de l'ambassade d'Espagne à Rabat, de l'Ecole supérieure d'architecture de Madrid, de l'Université polytechnique de Madrid et de l'Ecole nationale d'architecture de Rabat.

L'exposition, qui se veut "une passerelle pour la connaissance, le rapprochement et l'entente entre Espagnols et Marocains", rassemble une large collection d'images prises au Maroc et en Espagne, dans le but d'aider à mieux connaître ces deux pays à travers leurs paysages naturels et architecturaux.

Tenue dans un premier temps à Madrid, l'exposition qui fait actuellement escale à Malaga, sera transposée, en automne prochain au Maroc, pour être montée à la Bibliothèque Nationale de Rabat.

L'exposition propose aux visiteurs un parcours du paysage architectural marocain et espagnol où ils pourront y découvrir un patrimoine commun, caractérisé par l'héritage andalou et le legs urbanistique colonial, l'identité paysagiste et urbanistique de chacun des deux pays ainsi que les influences de leur histoire commune sur l'architecture.

Six principaux thèmes ont été retenus pour cet ambitieux projet culturel sous forme de juxtaposition de photos prises au Maroc et en Espagne, en l'occurrence "paysages de communication", "paysages urbains à grande échelle", " paysages côtiers", "paysages de l'Intérieur", "paysages citadins" et "paysages de quartier".

Source : MAP

Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.

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