Ils sont chaque année des centaines de milliers, attirés par le rêve américain, à tenter de passer aux États-Unis par le Mexique, malgré les bandes du crime organisé qui voient en eux des proies
Fin août dernier, 72 migrants venus d’Amérique centrale étaient retrouvés morts, près de la ville de Reynosa, dans l’État de Tamaulipas, à la frontière nord-ouest du Mexique. Un rescapé a indiqué que les migrants avaient été séquestrés par les Zetas, ces bandes mexicaines du crime organisé, puis tués car ils refusaient de rejoindre leur rang.Ces migrants étaient au bout d’une aventure de 4 000 kilomètres. Un périple qui commence dans la forêt centraméricaine et qui peut s’achever, pour les plus heureux, dans le désert des États-Unis, vers San Diego, San Antonio ou Phoenix. Ce voyage est entrepris chaque année par des centaines de milliers de jeunes hommes et quelques femmes venus du Honduras, du Salvador, du Guatemala ou du Nicaragua. À la poursuite de leur rêve américain, ces immigrés qui n’ont pu s’offrir ni passeport, ni visa, ni avion, traversent le Mexique en s’accrochant aux trains de marchandises. Ces jeunes adultes décrivent « l’enfer » de leur voyage, entre les séquestrations par les bandes du crime organisé, les vols par la police, les chantages de la part des passeurs à la frontière et les risques physiques du train.
« Ces immigrés fuient souvent les “maras” (NDLR : les bandes centraméricaines vivant de la drogue et de la délinquance) dont ils faisaient partie pour certains. Au Mexique, ces Centraméricains découvrent qu’ils ne sont rien. Caïds chez eux, ils deviennent, ici, des victimes », explique Alberto Xicotencatl, directeur de la Casa del migrante (« la maison du migrant ») de Saltillo, l’une des maisons fondées sous l’égide de Caritas et de l’Église catholique mexicaine. Elles hébergent pendant un à trois jours les migrants, le long de leur trajet en train.
Trois jours à travers la forêt
À Mexico, le Guatémaltèque Selvin est à la moitié de son chemin vers la frontière américaine. «Je suis parti il y a un mois et demi. Au Guatemala, j’ai pris des bus, puis j’ai marché trois jours à travers la forêt pour arriver à la frontière mexicaine. C’est un simple chemin, sans contrôle. » Arrivé dans le Chiapas, il a changé sept fois de bus pour ne pas se faire remarquer par l’immigration, puis a attendu plus de dix jours avant que le train ne passe. « Il roulait à 90 km/h quand je suis monté, assure-t-il. Le mieux est de choisir un wagon à céréales. Il y a une plate-forme à l’avant qui protège de la pluie. Le risque est de se faire bercer par le bruit du train et de s’endormir. C’est ça qui fait tomber. »
Tous ces voyageurs – les seuls au Mexique, puisque le train ne transporte ici que les marchandises et les immigrés – parlent du temps qu’il a fait. Gerson, qui vient de San Pedro Sula, au Honduras, décrit le froid de la nuit, la chaleur de la journée, la pluie qui le frappe. Il assure que le bras qui lui manque ne l’a pas gêné pour agripper l’échelle du wagon. Le rêve de « faire un peu d’argent » aux États-Unis, puis de retourner chez eux « construire une maison », « ouvrir un petit commerce » les décide à monter dans ces trains. « Au Guatemala, je peux gagner 4 dollars (3 €) par jour. Aux États-Unis, ce sera 8 dollars de l’heure », résume Selvin.
Souvent, ils quittent des enfants, confiés, disent-ils, à leurs propres parents. Peu évoquent une épouse. Beaucoup parlent de leur enfance dans la rue. « Le mari de ma grand-mère m’a mis à la rue à 12 ans. Je l’appelais papa. J’ai connu la drogue et les vols. Mais j’ai la tête solide, des pieds et des mains qui peuvent travailler. Je veux apprendre la cuisine aux États-Unis pour ouvrir ensuite un restaurant dans mon pays », explique José Alfredo. Ce Guatémaltèque s’est arrêté, pour l’instant, dans la Casa del migrante de Mexico. Il y aide à la cuisine depuis quelques mois. « Les anciens migrants revenus dans mon pays ont honte de nous dire la vérité sur les risques du trajet. Même s’ils ont vécu le pire, ils diront que tout a été facile. »
Le risque vient des autorités mexicaines et du "crime organisé"À ce stade de la route, les risques viennent des autorités mexicaines et du « crime organisé », comme on nomme au Mexique les bandes liées à tous les commerces possibles, dont la drogue et les hommes. Faciles à identifier par leur mise ou leur accent, les Centraméricains sont rançonnés par les polices municipale ou de l’immigration qui monnaient leur silence, par les conducteurs des trains qui leur font payer leur place au haut des wagons. Depuis deux à trois ans, ils sont aussi l’objet de séquestrations. Victor Hugo, autre Guatémaltèque, raconte : « Dans le Chiapas, le train s’est arrêté. Le conducteur était de mèche avec les Zetas. Ils nous ont fait descendre, nous ont conduits dans une maison où nous étions 25 migrants. Ils nous ont battus jusqu’à ce que nous donnions les numéros de téléphone de nos familles au pays ou aux États-Unis. Ensuite, ils les ont appelés et ont menacé de nous tuer si nos parents n’envoyaient pas de l’argent. »
Ce récit peut s’entendre à l’infini au Mexique ces temps-ci. Certains paient, certains sont tués par les Zetas, d’autres arrivent à s’enfuir. Mais, sur le chemin, les migrants peuvent aussi trouver de l’aide. Il y a ces mères mexicaines qui attendent le passage du train pour leur lancer des bouteilles d’eau et du pain, ou ces religieuses qui massent leurs pieds abîmés, dans la Casa del migrante.
On monte 400 km au nord, le long du train, pour arriver à San Luis Potosi. De là, les migrants centraméricains préfèrent rejoindre la frontière par l’est. Le chemin est moins long que par l’ouest, une route choisie par les migrants mexicains qui tentent de passer vers Tijuana, proche de la ville américaine de San Diego. À San Luis Potosi, les passeurs, appelés « coyotes », rôdent autour des migrants. Ils se proposent de leur faire traverser la frontière, vers Piedras Niegras, Ciudad Juarez, au-delà du Rio Bravo, moyennant 2 000 dollars (1 430 €) environ. Des migrants travaillent ainsi quelques mois au Mexique pour trouver l’argent nécessaire. Certains de ces « coyotes » se font passer pour des migrants pour trouver des clients à l’intérieur de la Casa del migrante.
"Coyotes"
Le chemin des « coyotes » ne mène pas toujours aux États-Unis. « J’avais travaillé cinq mois dans une fabrique de chocolat à Mexico pour payer le “coyote”. Seulement, c’était un faux passeur. Il m’a séquestré pendant deux mois. Je me suis enfui », raconte John. Aujourd’hui, les « coyotes » rôdent à la frontière et il n’est plus possible à un immigré de la passer sans leur « aide ». Si le migrant ne peut pas trouver d’argent, il peut payer autrement. Le Hondurien Tibuca s’est fait recruter dans la rue à Ciudad Juarez par les Zetas.
« Les chefs de la bande étaient mexicains. Il y avait aussi des Honduriens qui travaillaient pour eux. Ils m’ont entraîné pendant quatre jours, en me faisant nettoyer des armes, en m’apprenant le numéro des codes des différentes drogues qu’ils passent par la frontière. Ils avaient des ordinateurs, des émetteurs radio, des armes lourdes. Ensuite, pendant deux jours, ils m’ont montré la ville et les points stratégiques où agir. » Ensuite Tibuca s’est enfui, on ne saura pas pourquoi. Il est redescendu à San Luis Potosi, sans doute par peur des représailles. Il envisage maintenant d’aller au marché de la ville chercher du travail. Et s’il n’en trouve pas, il ira à l’immigration mexicaine qui se chargera de le rapatrier chez lui, au Honduras.
Ces allers et retours entre la frontière et les villes plus au sud, entre les États-Unis et le Mexique, entre le Mexique et l’Amérique centrale font partie de la règle du jeu. Le Salvadorien José a déjà joué une fois, gagné puis perdu sa mise. Il rejoue aujourd’hui depuis Saltillo, 400 km plus haut que San Luis Potosi. « Il y a sept ans, j’ai fait le voyage en vingt et un jours du Salvador à Los Angeles. À cette époque, à la frontière, les Américains délivraient un permis de séjour de quatre-vingt-dix jours aux Salvadoriens, car nous avions connu un tremblement de terre. J’ai ensuite vécu trois ans dans le Colorado et dans l’Utah. Je travaillais pour un patron salvadorien. Je gagnais 600 dollars (430 €) par semaine et envoyais chaque mois 300 dollars à ma femme et mes deux enfants. Et puis, un soir, l’immigration m’a contrôlé. Ils m’ont renvoyé chez moi et je ne peux plus revenir aux États-Unis d’une manière légale pendant vingt ans. »
La police bien souvent ferme les yeux
Alors, cet ancien militaire de l’armée salvadorienne, âgé de 39 ans, muni d’une prothèse au-dessous du genou, refait la route mexicaine. « Elle est devenue beaucoup plus difficile. C’est plus dur que la guerre que j’ai menée au Salvador. Là-bas j’avais de quoi me défendre. Ici, je n’ai rien », livre-t-il, avec la détermination du lutteur. Avant Mexico, dans le Chiapas, José a été séquestré par les Zetas.
« Ils ont pris 18 d’entre nous sur le train et nous ont demandé 500 dollars (360 €) à chacun pour franchir la ville de Mexico. Nous n’avions pas d’argent et avons été séquestrés dans une maison abandonnée. Une semaine après, le chef de la bande est venu. Il a ordonné de libérer les deux otages dont la famille avait payé et moi, à cause de mon infirmité. » Ce chef était lui-même salvadorien et José le connaissait : il était officier de marine dans l’armée de son pays. Libéré, José est allé à la police locale pour les conduire jusqu’à la maison.
« Ils m’ont dit que cela demandait beaucoup de procédures. À la porte du commissariat, il y avait un de mes geôliers. » Au Mexique, par collusion ou par peur, la police bien souvent ferme les yeux devant le « crime organisé. » À la question de savoir si lui aussi pourrait rejoindre les rangs des Zetas, José répond : « Nous n’avons pas tous le même cœur à maltraiter les autres. »
"Rêve américain"
José arrivera peut-être de l’autre côté de la frontière. Son premier séjour l’a conforté dans son « rêve américain ». Il y rejoindra alors son frère, marié à une Américaine. Manuel de Jesus, lui, se cogne à cette frontière comme, la nuit, un papillon à la lumière. Au tout début de son chemin mexicain, la police l’a arrêté. « Elle m’a pris mes vêtements et les 200 pesos (14 €) que j’avais. Et puis ils m’ont libéré. » Après un mois de train et de traques en tous genres, il est arrivé à Piedras Negras. Là, il savait qu’il n’avait pas d’argent et qu’il accepterait de servir les Zetas.
« Ils m’ont remis un sac à dos avec 35 kg de marijuana. J’ai franchi le fleuve Rio Bravo sur une chambre à air noire de camion. Le Zeta, qui me servait de “coyote”, pagayait. Une fois arrivés sur l’autre rive, il m’a guidé pendant six heures à travers le désert, puis m’a laissé en m’indiquant qu’à deux jours de marche une voiture m’attendrait. Cela a été le cas. Je leur ai donné le chargement de marijuana. Ils m’ont laissé partir en me disant de marcher dans le désert quelques jours pour trouver une ville. Sans eau, je me suis évanoui et c’est l’émigration américaine qui m’a secouru. Ils m’ont renvoyé de l’autre côté de la frontière. »
Aujourd’hui, Manuel de Jesus reprend des forces dans la maison des migrants de Saltillo, avant de repartir vers San Antonio, au Texas : « Là-bas, je sais qu’il y a un croisement entre les rues Buena Vista et Welcome où ils te trouvent du travail. » Pour y arriver, peut-être lui proposera-t-on cette fois de ne porter que 10 kg de cocaïne, c’est le poids requis, ou de conduire un chien à qui l’on a fait avaler des sachets hermétiques de drogue. De toute façon, Manuel de Jesus est certain qu’il sera enterré au Honduras. Par précaution, il a fait tatouer sur son torse son prénom, son nom et son pays. « Quand ils retrouveront mon corps dans le désert, l’immigration américaine pourra me rapatrier chez moi. »
Source : La Croix
Avec les réunions de concertation entre les intervenants habituels ( Préfectures, CFCM, CRCM, Professionnels), les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture ont fait parvenir cette semaine les instructions à toutes les préfectures pour permettre le bon déroulement de l’Aïd el Adha dans tous les départements. La date de l’Aïd ( 16 ou le 17 novembre) sera précisée par le CFCM à partir du 6 novembre.
Source : CFCM
Les députés français ont décidé mardi de rendre payant l'accès à l'aide médicale d'Etat (AME) destinée aux personnes en situation irrégulière.
Ce dispositif mis en place en 1998 permet aux personnes en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois et disposant de ressources inférieures à 634 euros par mois de bénéficier de soins gratuits.
Les députés ont adopté, avec le soutien du gouvernement, quatre amendements UMP dans le cadre de l'examen des crédits du ministère de la Santé qui durcissent les conditions d'accès pour les sans-papiers à l'AME, les mineurs n'étant pas concernés.
L'un vise à exclure du panier de soins pris en charge à 100% des bénéficiaires de l'AME certains actes, produits ou prestations dont le service médical rendu est "faible" ou qui ne sont pas destinés directement au traitement d'une maladie comme les cures thermales ou le traitement de la stérilité.
L'autre amendement voté a pour objet de s'assurer que le bénéficiaire de l'AME "réside effectivement en France de façon stable en cours de bénéfice des prestations".
Une contribution forfaitaire des bénéficiaires - adultes - de l'AME de 30 euros par an sous la forme d'un timbre fiscal est prévue et les caisses de la Sécurité sociale pourront récupérer les sommes indûment versées aux bénéficiaires en cas de fraude.
En revanche, à la demande de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, un amendement a été rejeté qui proposait de limiter drastiquement l'accès à l'AME aux seuls conjoints et aux enfants, aux seuls "soins urgents vitaux", la durée de l'admission à l'AME étant ramenée à trois mois au lieu d'un an.
La gauche a vivement critiqué ces mesures qui concernent environ 215.000 personnes et dont le coût pour 2011 est fixé à 588 millions d'euros contre 535 millions d'euros en 2010.
"Avec ces amendements vous chassez sur les terres du Front national", a dit le socialiste Jean Mallot.
Jean-François Copé, le président du groupe UMP, avait apporté un peu plus tôt, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, son soutien à ces amendements destinés, avait-il dit, "à limiter les abus".
"Il y a des filières de fraudes", a pour sa part déclaré Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP, qui a plaidé en faveur d'un dispositif visant "à mieux renforcer le contrôle" dans l'accès à l'AME, affirmant que le coût de cette aide et le nombre de ses bénéficiaires augmentaient d'année en année.
Source : Le Point/Reuter
Faire payer les sans-papiers pour bénéficier de l'aide médicale d'Etat (AME) : c'est ce que veulent des députés UMP
Jeudi dernier, treize députés UMP ont déposé un amendement qui prévoit de faire payer aux étrangers en situation irrégulière un forfait annuel de 30 euros par an pourqu'ils puissent avoir accès à l'aide médicale d'Etat (AME). Ils dénoncent des fraudes, des abus et la forte hausse des dépenses.
Cet amendement devrait être examiné mardi dans le cadre de la mission santé du projet de loi de finances pour 2011.
"C'est faire passer des impératifs sécuritaires devant des impératifs de santé publique"
Pour les associations membres de l'Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), si on réduit l'accès à l'AME se réduit, car les sans-papiers "seraient pris en charge à un stade plus avancé de leur pathologie, au risque d'arriver quand [ils] ont besoin de soins urgents, toujours plus lourds et compliqués à mettre en œuvre", rapporte Libération.
"L'attaque du dispositif AME, c'est faire passer des impératifs sécuritaires devant des impératifs de santé publique", a déclaré jeudi le Dr Jean-François Corty, de Médecins du Monde (MDM).
Comment ça marchait l'aide médicale d'Etat jusqu'à présent ?
C'est un dispositif qui permet aux sans-papiers étant en France depuis plus de trois mois et disposant de moins de 634 euros de ressources par mois, de recevoir des soins gratuits.
L'idée avait déjà été évoquée au printemps par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Elle a commandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales pour évaluer le réel coût de l'AME. Les conclusions sont attendues fin novembre.
Source : Le Post
Le Maghreb des Films 2010, cela correspond à près de 60 films maghrébins programmés dans différentes salles de cinéma à Paris, en banlieue parisienne et en différentes villes en province. Aux 3 Luxembourgs de Paris, la programmation débute le 5 novembre, notamment par le film marocain « La Mosquée » de Daoud Aouled-Syad. Jusqu'au 16 novembre, le cinéma marocain sera à l'honneur du festival. En province, le plaisir sera peut-être moins intense mais, en revanche, plus long...
Nominé pour la sélection officielle au Festival international de cinéma de San Sebastian 2010, la comédie dramatique de Daoud Aoulad Syad « La Mosquée » a déjà fait parler d'elle, et les programmateurs du Maghreb des Films ne pouvaient faire l'impasse sur ce film. Il fait partie de la liste des films inédits marocains qui seront projetés, aux côtés de « Fissures » de Hicham Ayouch, « Les Oubliés de l’Histoire » de Hassan Benjelloun, et de « Rif 1921- une histoire oubliée » de Manuel Harillo.
L'essor du cinéma marocain que les organisateurs veulent illustrer lors de cette 3e édition du Maghreb des Films s'est fait en un mouvement irréversible « de la tradition à la modernité ». En témoignent des films comme « Marock» de Laïla Marrakchi, « Alyam ! Alyam ! » de Ahmed El Maanouni, «Mektoub » de Nabil Ayouch, « Amours voilées » de Aziz Salmy… A l'affiche également, une programmation de cinéma amazigh consacrée au Maroc, dans laquelle l'on retrouve notamment « Ahmed Gassiaux », premier long-métrage d'Ismaël Saidi.
Le principal lieu de projection des films maghrébins sera le cinéma Les 3 Luxembourgs au Quartier Latin de Paris. Mais comme l'expliquent les organisateurs, « un élément essentiel du projet 'Maghreb des films' est le réseau de salles. » Un réseau qui, à part Les 3 Luxembourgs, englobe 17 cinémas en région parisienne, en Rhône-Alpes, dans le Nord Pas de Calais, et en Midi Pyrénées. Petit bonus pour les adeptes de films en dehors de Paris : la programmation y est allongée sur tout le mois de novembre et même en décembre. Ainsi, Toulouse verra une programmation dense de films maghrébins du 18 au 23 novembre. A Gennevilliers, le Maghreb des Films passera du 27 novembre au 13 décembre.
Depuis cette année, l'association « Le Maghreb des Films » assure l'organisation de ce projet cinématographique et du programme d'accompagnement dans les différents lieux. Ainsi, en plus d'avoir élargi le réseau des cinémas participants, des projections scolaires et un programme de conférences sur différents sujets touchant le cinéma maghrébin ont été mis en place.
02.11.2010
Source : Yabiladi
Le Centre d’Études des Mouvements Migratoires Maghrébins de l’université Mohammed I – Oujda (Maroc), organise les 11 et 12 novembre 2010 un colloque international sur le thème : Migrations et développement des régions maghrébines et sub-sahariennes…Suite
Un Colloque international sous le thème "Islam dans le monde moderne: opportunités et défis" se déroulera, ce mardi et mercredi à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Mohammed V de Rabat.
Organisé par le ministère des Habous et des Affaires islamiques et l'ambassade de Grande-Bretagne au Maroc, ce Colloque ambitionne d'examiner, du point de vue de l'Islam, les défis que doit relever le monde moderne et les questions auxquelles font face les leaders politiques, les militants de la société civile et les citoyens ordinaires dans leur vie quotidienne.
Cette rencontre, organisée en collaboration avec British Council et la Faculté des lettres et des sciences humaines, débattra de plusieurs sujets portant, entre autres, sur les enseignements à tirer des politiques visant à rendre hommage à l'héritage religieux et culturel, tout en gardant les engagements vis-à-vis des droits de l'Homme, les méthodes de traitement par les sociétés des dilemmes et des conflits résultant des changements et la répartition des rôles entre hommes et femmes.
Les participants à cette rencontre examineront également la question de l'interprétation du patrimoine religieux est son impact sur l'édification et la gestion de l'Etat islamique moderne et de l'éducation dans le monde islamique, indique lundi un communiqué du ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Ce Colloque sera décliné en sessions dédiées à des axes principaux, dont "les Musulmans en Europe et à travers le monde", "le rôle des Musulmans européens dans le renouvellement de la civilisation islamique", "dilemmes résultant des changements et des rôles des hommes et des femmes", "le cadre de la vie publique", et "l'éducation et la science dans le monde islamique contemporain".
Source : MAP
Les recettes des Marocains résidant à l’étranger se sont établies à 40,7 MMDH à fin septembre 2010, contre 37,6 MMDH une année auparavant, en progression de 8,2 pc…Suite
L'économiste-consultant marocain Mohamed Larbi El Harras vient de publier un livre sur les relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique intitulé "Maroc-Belgique: de l'avantage comparatif naturel à l'avantage compétitif".
Ce livre de 141 pages, réparti en quatre parties, met l'accent notamment sur les économies et les sociétés Marocaine et Belge et les relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique outre des propositions pour une meilleure intégration des Marocains résidant en Belgique.
L'auteur souligne que dans les années 1960, les relations économiques et sociales entre le Maroc et la Belgique se limitaient à un flux d'émigration touchant essentiellement des hommes d'un niveau scolaire très bas. Les échanges commerciaux entre ces deux pays étaient fort limités.
Un demi siècle, environ, plus tard, force est de constater qu'une évolution a été enregistrée dans la nature des relations économiques et sociales existantes entre les deux pays et ce dans le domaine de la migration, des échanges commerciaux et des investissements belges au Maroc.
En d'autres termes, le Maroc passe graduellement de "l'émigration" d'une main d'œuvre sans compétences particulières en général, à l'exportation de biens et services et à l'importance de biens d'équipement et de biens intermédiaires à contenu technologique relativement élevé, ajoute l'auteur dans son introduction générale de l'ouvrage.
Sur le plan humain, note l'économiste, la communauté d'origine marocaine résidant en Belgique, forte d'environ 400.000 personnes, connait progressivement un changement au niveau de ses compétences professionnelles acquises, soit à travers les études, soit à travers un apprentissage professionnel.
Les relations économiques et sociales existantes entre le Maroc et la Belgique sont-elles en train de passer d'un schéma Ricardien des avantages comparatifs naturels des nations à celui de l'avantage compétitif, s'interroge l'écrivain.
L'examen des échanges commerciaux, du flux des investissements belges vers le Maroc, du mouvement touristique belge au Maroc, des transferts de fonds de la part des membres de la communauté des belges d'origine marocaine ou des marocains résidant en Belgique vers le Maroc montrent que la Belgique intervient grosso-modo pour 5 pc de l'ensemble des relations économiques du Maroc avec l'extérieur, indique l'auteur du livre.
A côté des chiffres combien importants, mais qui restent dans une certaine mesure assez "froids", se dégage, fondamentalement, une amélioration qualitative des relations en question.
L'écrivain met l'accent sur un changement relatif du contenu des produits échangés entre les deux pays, notant qu'une évolution est également en cours au niveau de la place qu'occupe la communauté d'origine marocaine installée en Belgique et qui, d'une façon volontaire ou involontaire, acquiert progressivement des compétences professionnelles dans divers domaines.
Le livre met en exergue l'ouverture du Maroc sur l'investissement étranger, notamment belge et le renforcement de la coopération réalisée par la Belgique au profit du Maroc.
Si des réformes ont bien été lancées par le Maroc dans divers domaines, beaucoup reste à faire. N'est ce pas là l'expression des contraintes de la recherche du passage d'une économie en voie de développement à une économie émergente, indique l'écrivain.
02/11/10
Source : MAP
Avec l'arrivée de la saison agricole, la petite ville italienne de Rosarno se prépare à celle des travailleurs saisonniers. Ceux-là mêmes que les émeutes de janvier 2010 avaient chassés de la ville. Unanimement, les médias avaient alors dénoncé le «racisme» de la population. Un retour sur les lieux permet de découvrir d'autres raisons aux violences…Suite
Le film Pégase de Mohamed Mouftakir est en lice pour remporter le grand prix du festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles prévu du 5 au 13 novembre courant.
Bonne nouvelle pour Mohammed Mouftakir. Son premier long-métrage, Pégase, est en compétition au festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles qui aura lieu du 5 au 13 novembre à Bruxelles. Cet opus a, pour rappel, remporté le grand prix du festival national du film de Tanger en janvier 2010.
Les cinéphiles, ceux notamment qui n’ont pas eu l’occasion de découvrir Pégase, pourront l’apprécier au cinéma dès sa sortie en salle prévue en novembre. Fidèle à son style qui est un mélange de psychodrame et de fantastique, le réalisateur risque de séduire une fois de plus avec sa dernière création. Ce film, dans lequel on retrouve les actrices Majdouline Idrissi et Saâdia Ladib, met en valeur le personnage de Zineb, une jeune femme qui travaille dans un asile psychiatrique. Son supérieur lui confie une jeune patiente terrorisée qui croit être enceinte.
La mission de Zineb consiste à la faire parler mais la jeune fille ne s’avère pas très coopérante. Outre la fiction «Pégase» de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival dédié à la production cinématographique actuelle en Méditerranée a prévu de projeter le long-métrage Ahmed Gassiaux, réalisé en 2009 par le jeune Belgo-marocain Ismaël Saïdi qui s’est inspiré de l’époque coloniale pour poser le problème de l’identité. «Les oubliés de l’histoire», film que Hassan Benjelloun a réalisé en partie à Bruxelles, sera aussi présenté dans le cadre d’une «soirée découverte marocaine» initiée en partenariat avec le festival du film arabe de la capitale belge. Ce long-métrage est une interpellation douce-amère sur les conséquences néfastes de l’immigration clandestine et l’exploitation des clandestins ainsi que sur les questions de l’exil et de l’accueil. La série documentaire prévoit de même la projection du film «Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en Occident». Il s’agit d’une production maroco-suisse, réalisée par Mohammed Soudani qui propose de suivre «le voyage à trois voix et trois visages au sein d’un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile». La découverte «Med Maroc» se clôturera par une «veillée» gnaoua-jazz animée par le groupe «Trance Mission» et dirigée par le maâlem gnaoui Hassan El Gadiri et à laquelle participe le saxophoniste belge Grégoire Tirtiaux.
«Plus qu’un simple festival cinématographique, c’est donc un véritable lieu de partages, de rencontres et de découvertes qui se crée pendant plus d’une semaine en plein cœur de Bruxelles», ajoute-t-on de même source. Ainsi, la 11e édition du festival du cinéma méditerranéen propose quelque soixante-dix projections représentant une vingtaine de pays méditerranéens. Dix films seront en compétition internationale pour l’octroi du grand prix du Festival et du prix du Public, représentant notamment le Maroc, la Turquie, la Croatie, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Palestine et l’Algérie et qui seront départagés par un jury présidé par le célèbre cinéaste français Claude Brasseur. Le festival du cinéma méditerranéen a pour objectif de révéler à travers le 7e art toute la richesse du bassin méditerranéen en constante évolution. Tous les deux ans, cette manifestation donne l’occasion, soulignent les organisateurs, «d’ouvrir les esprits, de rapprocher les cultures, d’instaurer le dialogue entre des populations différentes par la langue, l’origine ou la condition».
Outre la fiction Pégase de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival dédié à la production cinématographique actuelle en Méditerranée a prévu de projeter le long-métrage Ahmed Gassiaux, réalisé en 2009 par le jeune Belgo-marocain Ismaël Saïdi.
2 novembre 2010
Source : Le Soir
Trois films marocains seront projetés lors de la 2ème édition du Festival du cinéma arabe à Berlin, qui aura lieu du 3 au 11 novembre, à l'initiative de l'Association des amis du cinéma.
Le public sera au rendez vous avec les films «Les cœurs brûlés» du réalisateur Ahmed Maânouni, ''Whatever Lola Wants'' de Nabil Ayouch et "Le Grand Voyage" d'Ismaël Ferroukhi.
Quelque 30 films regroupant longs et courts métrages seront projetés lors de cette édition qui, placée sous le signe de «l'immigration», verra la projection en ouverture du film «Le temps qu'il reste» du réalisateur palestinien Elia Suleiman.
Le programme de cet événement culturel sera aussi marqué par l'organisation, samedi prochain, d'une conférence sur «l'image de l'immigré arabe dans le cinéma», avec la participation d'Ahmed Maânouni.
01/11/10
Source : MAP
L'immigration rapporterait à la France 18,4 milliards d'euros de taxes sur la consommation et des milliers de strat-up, selon le dernier numéro du mensuel Capital qui consacre un dossier spécial à l'apport des étrangers à l'économie française.
Même si ce constat est élitiste, car concernant de hauts cadres dont l'embourgeoisement profite à la consommation, il renseigne, selon Capital, sur la "réussite de leur intégration économique"...Suite
Le réalisateur franco-marocain vient d'achever le tournage de son dernier film, qui raconte l'amitié entre un ouvrier musulman et un chanteur juif dans la France de Vichy…Suite
Il a travaillé avec les plus grands avant de faire son numéro au Salon du cheval d'EIJadida. Portrait d'un cavalier, voltigeur, acrobate, au parcours atypique…Suite
La soprano marocaine Samira Kadiri a clôturé, dimanche soir, en beauté la 15ème édition du festival "Madrid Sur" organisé depuis le 8 octobre denier dans plusieurs localités au sud de la capitale espagnole.
La voix unique de Samira Kadiri, accompagnée de la chanteuse flamenco Rocio Marquez et de l'Orchestre de musique andalouse de Fès, a mené, tout au long d'une heure, le public venu nombreux dans un périple artistique fantastique, esthétique et spirituel et dans un beau voyage musical issu des cultures marocaine et espagnole.
Le chant gitan, le Maoual mauresque gharnati, ainsi que d'autres connotations rythmiques et mélodiques ont fait le bonheur du public présent au Théâtre Josep Carreras de Fuenlabrada (sud de Madrid) pour savourer la voix de Samira, lauréate, en 2008, du "Prix Al Farabi pour la musique antique", distinction du Comité national de la musique relevant du Conseil international de la musique de l'UNESCO.
Le concert de Samira Kadiri intervient dans le cadre du projet musical "Rythmes de la mémoire" qui permet de donner une nouvelle lecture de l'histoire à travers des musiques telluriques du Maroc et d'Espagne.
Il s'agit d'une célébration du patrimoine musical des deux rives, qui doit sa grandeur à la diversité inhérente, à l'ampleur de son caractère créatif et, surtout, à son dynamisme et son mouvement vers un futur qui assume la modernité comme un bien en devenir.
S'exprimant au terme de l'édition 2010 de "Madrid sur", Angela Monleon, directrice du festival, a mis en exergue la qualité de la participation marocaine, faisant observer que le Royaume a été toujours présent à ce festival depuis sa création.
Elle a jouté, dans une déclaration à la MAP, que cette participation s'inscrit dans le cadre d'un programme culturel global visant l'organisation de plusieurs événements conjoints afin de consolider l'entente et la compréhension entre les peuples des deux pays.
Monleon, également coordinatrice générale de la fondation de l'Institut International du Théâtre de la Méditerranée (l'IITM), initiateur de ce rendez-vous artistique, a signalé que la forte présence du public, composé d'Espagnols et de Marocains résidant dans la région de Madrid, reflète le succès de ce festival dont l'objectif est de créer un espace de dialogue pour consolider les liens d'amitié et de fraternité entre les deux pays, a-t-elle indiqué.
De son côté, Larbi Harti, coordonnateur général de la Fondation de l'IITM pour le Maroc et le monde arabe, a souligné que le Maroc cherche chaque année à assurer une participation de qualité afin de sensibiliser l'opinion publique espagnole sur la nouvelle dynamique que connaît le Royaume dans tous les domaines, notamment culturel, se félicitant du soutien institutionnel accordé à la participation marocaine à cet événement qui constitue un moment fort de la coopération maroco-espagnole en matière culturelle et artistique.
La présence de responsables marocains et espagnols ayant assisté à plusieurs spectacles programmés dans le cadre de ce festival témoigne de l'intérêt accru accordé par les deux pays au développement des relations culturelles, a-t-il dit dans une déclaration similaire.
Outre Samira Kadiri, qui s'est produite également le 30 octobre à Alcorcon, le Maroc a été représenté à cette édition par l'ensemble Rhoum El Bakkali de la Hadra chefchaounia qui a donné deux concerts les 8 et 9 octobre.
Depuis sa création, la culture marocaine a toujours été présente au Festival International Madrid Sur, pionnier dans la promotion de la culture marocaine en Espagne.
Sur ses scènes se sont produits des artistes comme Touria Jabrane, Tayeb Seddiki, Faouzi Bensaidi Takoon, Compania 2K Far, Chekara, Darga, Hoba-Hoba, Bigg et Ilham Loulidi.
Le 15ème festival "Madrid Sur", qui a offert comme chaque année, une palette de pièces de théâtre, de spectacles de danse, de musique et de rencontres artistiques, a été consacré à des thématiques telles que l'alliance des civilisations et la défense de la diversité culturelle et de la culture en tant qu'espace de critique et d'imagination à la portée de tout le monde.
Parallèlement aux différents spectacles programmés, des tables-rondes et des conférences-débats sur des thèmes artistiques ou littéraires figuraient également au programme de ce festival organisé par l'IITM, avec l'appui notamment du ministère espagnol de la Culture et de la région autonome de Madrid.
01/10/10
Source : MAP
L’évènement est prévu du 1er au 6 novembre avec l’incontournable «L’khbar F’lmasrah» et le nouveau rendez-vous fraîchement installé : le dabablog.
La compagnie Dabateatr s’active. Après une dixième édition du programme Dabateatr citoyen début octobre, la onzième édition est déjà dans le pipe. Rendez-vous est donné du 1er au 6 novembre à partir de 20 heures à la salle Gérard Philipe de l’Institut français de Rabat. Au menu de cette deuxième saison, on retrouve l’incontournable «L’khbar F’lmasrah» qui, chaque début du mois, clôt la semaine en deux temps. Dans le volet des nouveautés, la troupe accueille durant sa semaine de Dabateatr citoyen, le festival «Migrant scène» organisé par le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM), association de droit marocain ayant pour mission d’œuvrer pour le respect et la protection des droits des migrants et étrangers au Maroc. Cette première édition prendra la forme de deux soirées de sensibilisation sur les questions migratoires sous forme d’actions culturelles accessibles à tous, mais ouvrant sur des réflexions et discussions communes afin de faire connaître la situation des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés au Maroc dans une optique d’un mieux vivre ensemble.
Ce festival aura principalement comme objectif de permettre la rencontre entre populations marocaines et étrangères, d’échanger et de sensibiliser sur les notions de migration, d’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc en tant que pays d’émigration, de transit et, depuis peu, d’immigration. Le jeudi 4 novembre, les grands amateurs de Dabateatr auront rendez-vous avec le dabablog, qui est un forum en temps réel avec un blogueur. Alia Belgssir, une jeune lycéenne de 17 ans est l’invitée du mois. Cette dernière a réussi à se forger sa petite communauté d’inconditionnel(le)s. Alia est amoureuse des couleurs et de leurs nuances, mais elle est également allergique au numérique, et n’hésite pas à explorer les vieilles techniques de plus en plus délaissées. .
1/11/2010
Source : Le Soir
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), alors que les départs se chiffrent à 20 000 migrants par année depuis 1990, l’Afrique fait appel chaque année à des spécialistes étrangers, dont le nombre peut atteindre les 150 000, pour une dépense annuelle de 4 milliards de dollars.
Les transferts de fonds vers l’Afrique sont en hausse ces dernières années, tandis que l’aide au développement décline d’année en année, selon les différentes études exploitées par les experts.
Toutefois, ce qui inquiète les pays d’origine des migrants est le nombre de compétences qui quittent les pays notamment en Afrique et plus particulièrement l’Algérie. Selon des données récentes recoupées par l’économiste et membre de la diaspora algérienne à l’étranger, impliqués dans différents réseaux comme Maghtech dans le Maghreb et Globelix dans monde, ils sont 1 655 863 compétences immatriculées au niveau des ambassades algériennes, dont 1 335 109 personnes résidentes en France seulement.
Elle est suivie du reste de l’Europe où vivent 179 924 et l’Amérique avec 69 200 Algériens. Citant Abey Makonnen, représentant régional de l’OIM, cet économiste indique que la tranche d’âge de 15/65 ans de la population d’Europe occidentale devrait en principe décroître de 259,4 millions en 2000 à 237,3 millions en 2025 et 162,8 millions en 2050, soit une diminution de 37,2 %. Conclusion, selon la même source, «dans 25 ans, l’Afrique se sera vidée de ses cerveaux».
Besoin de 1,6 million de migrants par an dans 15 pays de l’UE
L’Europe des quinze a eu besoin de 550 000 travailleurs et professionnels étrangers par an jusqu’en 2010, ensuite 1,6 million entre 2010 et 2050, ce qui représente 16,8% du total de la population de l’Union européenne. Les scénarios en termes de besoins fixent le nombre d’immigrés nécessaires entre 47 millions d’immigrants pour l’Europe des quinze entre 2000 et 2050, à 674 millions. L’Afrique constitue un réservoir de main-d’œuvre et de compétences pour l’Occident, les migrants sont estimés à 22 millions sur une population africaine de plus d’un milliard de personnes en 2010, signale Mohamed Saïb Musette, sociologue et membre du Cread qui relève que la part de femmes est restée plus ou moins stable entre 1990 et 2010, avec un taux de 46% de l’ensemble des migrants. Pour lui, d’une manière générale, la part des migrants en rapport avec la population africaine est en baisse régulière. Elle est passée de 3,3% en 1990 à 2,1% en 2010. La tendance est vers une progression de la migration à l’intérieur du continent, pour de multiples raisons dont le durcissement des mesures en Europe avec l’option de «l’immigration choisie» tant prônée par certains Etats européens. Ils sont 19 millions recensés en 2010 dont 82% sont africains et 18% viennent d’autres continents alors qu’ils étaient 17,6 millions en 2005. Dans le monde, le stock de migrants africains s’élèvera à 22,5 millions répartis sur les différents continent comme suit : 53% en Afrique même, 29% en Europe, dont 13% en France, 13% en Asie dont 7,2% en Arabie Saoudite et seulement 5% en Amérique du Nord. (voir graphe 1).
Source : El Watan
Faute de lieux d'inhumation, les musulmans continuent dans leur écrasante majorité de rapatrier leurs morts dans le pays d'origine alors que l'enterrement en France apparaît de plus en plus comme le signe d'une intégration réussie.
Quelque 80% des défunts originaires du Maghreb sont enterrés dans leur pays, selon une estimation d'Atmane Aggoun, chercheur au Centre national de la Recherche scientifique, qui se base sur les laissez-passer mortuaires délivrés par les préfectures.
Parmi eux, il n'y pas uniquement des immigrés de la première génération mais aussi des jeunes nés en France, notamment décédés de mort violente, a noté le sociologue Yassine Chaïb.
Grâce à la force du lien communautaire, les familles démunies sont aidées pour offrir ce dernier voyage, synonyme d'une dette sociale de celui qui a promis le retour. Des sans-domicile fixe et des sans-papiers sont ainsi rapatriés. Les immigrés d'un même village participent souvent à une cotisation spécialement dédiée.
Pays de tradition laïque, la France a autorisé par décret présidentiel la réalisation d'un cimetière musulman de quatre hectares en 1937. Il a été construit à Bobigny (Seine-Saint-Denis), près de l'hôpital franco-musulman (Avicenne).
Elle compte également quelque 85 carrés musulmans, essentiellement en Île-de-France. Il en faudrait entre 600 et 700, selon Atmane Aggoun. L'offre est "largement insuffisante", confirme le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui.
Du point de vue de la tradition coranique, rien n'oblige un croyant à élire sa dernière demeure dans un pays musulman, mais seulement dans un cimetière où est respecté le rite funéraire qui veut notamment que la tête du mort soit tournée vers La Mecque.
"La règle veut que les défunts musulmans soient enterrés dans un cimetière musulman, ce qui explique le souhait de la majorité des familles de les rapatrier dans le pays d'origine", selon la Grande mosquée de Paris.
Le désir de recueillement a cependant suscité une revendication de carrés musulmans même si la peur de l'exhumation est décourageante puisqu'il s'agit désormais de concessions à durée déterminée.
Pour les musulmans, la tombe est la demeure éternelle. Le corps est enseveli à même le sol pour qu'il puisse se mélanger plus rapidement à la terre qui l'a engendré, difficulté supplémentaire en France où le cercueil est obligatoire.
"Faire souche en France nécessite une tombe pour l'éternité", observe Yassine Chaïb, selon lequel une concession temporaire signifie pour l?immigré "le prolongement d'un provisoire qui dure".
L'aménagement de carrés musulmans "est la preuve que la terre de France s?est sacralisée et que l?on est là pour longtemps", ajoute-t-il.
"Aujourd'hui, soutient-il, de plus en plus d'immigrés disent : +Mon pays, c?est mes enfants+, nés en France et pensent qu'en se faisant enterrer dans ce pays, ils y font souche".
Selon Atmane Aggoun, ce sont surtout les immigrés ayant eu une "carrière continue" en France qui veulent y être inhumés. "Ils veulent donner des racines à leurs enfants et à leurs petits-enfants. C'est un droit du sol renversé", explique-t-il.
"S'intégrer c'est aussi exister en tant que mort. L'intégration passe avant tout par la désintégration du corps ici, en France", estime le chercheur.
Pour répondre à la demande croissante de carrés, Yassine Chaïb recommande aux maires de pas se conduire en "théologiens" en négociant avec des associations religieuses, mais en "géomètres" puisqu'il s'agit d'une "question d'aménagement urbain".
Faute de place et face à l'interdiction de la crémation par l'islam, le CFCM songe aux ossuaires, a déclaré à l'AFP Mohamed Moussaoui.
Source : AFP
« Arabitude » est le thème choisit dans le cadre de la 11ème édition du Festival du Monde Arabe de Montréal qui a débuté le 29 Octobre pour durer jusqu'au 14 Novembre 2010. Cette année la programmation est marquée par une forte diversification, touchant plusieurs disciplines et styles musicaux et accueillant des artistes du Maroc et du monde entier.
Réputé par sa grande envergure, le festival du Monde Arabe est une occasion permettant aux artistes venant du monde entier, de dévoiler leurs talents. Et pas seulement aux artistes. Scientifiques, intellectuels, entrepreneurs, paysans : tous vont participer à la présentation d’une palette artistique arabe. La diversité des domaines d'activité des participants donne un avant-goût du programme éclectique de cette année.
Le Maroc ne manquera pas au rendez-vous. Il sera présent à travers des spectacles, des films marocains à l’affiche, la projection d’un court métrage, une lecture de textes et deux expositions photographiques. Des rencontres passionnantes avec des Marocains de tous horizons sont prévues.
Selon les organisateurs, « les spectacles sélectionnés pour la 11è édition laissent transparaître, dans l'esprit du thème Arabitude, des artistes qui osent se rebeller contre les formes figées des traditions et qui entreprennent, par le biais du métissage musical et culturel, des démarches innovatrices voire révolutionnaires ».
Ainsi, les journées du FMA sont une réelle opportunité pour les talentueux de dévoiler leurs talents, de permettre aux professionnelles venant de différents coins du monde de se rencontrer, de sensibiliser les gens par rapport à l’implication dans les grands chantiers de leurs pays mais surtout de rapprocher les peuples et leurs cultures.
Pour plus d'informations, visitez le site du FMA
30.10.2010
Source : Yabiladi
Le troisième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord a ouvert ses portes, samedi au Palais des Congrès à Montréal, une occasion d'échanges entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Des institutions et des entreprises marocaines, ainsi que des multinationales couvrant une multitude de domaines d'activités ont commencé déjà leurs contacts et entretiens avec des compétences marocaines immigrées. Il s'agit notamment du ministère de l'Economie et des finances et d'autre entreprise privés.
Plus de 3000 compétences marocaines sont attendues à cette troisième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
Parallèlement à l'événement, la première rencontre de la jeunesse marocaine vise, d'autre part, à "établir un lien d'échange entre la jeune génération de Marocains en Amérique du Nord et les décideurs au sein des organismes marocains", selon les initiateurs.
L'éducation, les enjeux économiques et la sphère politique sont, entre autres, les principaux thèmes inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre, qui verra la participation de représentants d'institutions nationales et canadiennes, d'homme politiques, ainsi que de représentants du monde universitaire et associatif.
30/10/10
Source : MAP
Le vernissage d'une exposition de photographies sur le Maroc a eu lieu, vendredi soir, à la célèbre Galerie du cinéma du Parc, à Montréal, sur le thème "Complètement Maroque !", en présence de plusieurs personnalités des mondes des arts, de la culture, des médias et de la politique.
Cette exposition comprend une sélection d'œuvres qui ont pris naissance lors des séjours au Maroc, a déclaré à la MAP l'artiste montréalaise Martine Michaud, rappelant que les paysages extraordinaires du Maroc et la vie quotidienne des gens et leur générosité ont été la source d'une grande inspiration pour elle.
Pour l'artiste, ses œuvres traduisent la diversité du Maroc, l'intensité de ses lumières, la richesse de ses couleurs et l'atmosphère accueillante de ses paysages où simplicité rime avec beauté et sérénité.
"Il s'agit de photos qui présentent un regard original sur le pays", a ajouté Mme Michaud qui vouait un grand amour au Maroc pour sa sérénité, sa quiétude et sa nature haute en couleur.
Vrai régal pour l'oeil, cette exposition, dont la cérémonie de vernissage s'est déroulée en présence notamment de MM. Abdallah Ouhi, vice-consul du Maroc à Montréal, et Abdelghani Ragala, directeur du bureau de l'ONMT à Montréal, offre une symphonie de couleurs et fera voyager le visiteur à travers une variété de thèmes aussi captivants et audacieux les uns que les autres.
Organisée en collaboration avec l'Office National Marocain Du Tourisme, en marge du Festival du Monde Arabe, l'exposition, se décline en divers espaces conceptuels : terre des couleurs, terre d'ombre et de lumière, jours translucides, terres des femmes, terre de l'arganier et les Uns et les autres.
Regroupant des photos et des tableaux de deux artistes montréalaises Martine Michaud et Raja Hammoud, l'exposition, qui se tient jusqu'au 30 novembre prochain, emmène le visiteur dans un voyage inédit à travers le paysage féerique marocain et des sites merveilleux que les deux artistes ont patiemment saisis, à travers l'objectif de leurs appareils photos.
30/10/10
Source : MAP
Le rideau a été levé, vendredi soir, au prestigieux TriBeCa Cinemas, sur le premier Festival du Film Marocain, en présence d'une brochette d'acteurs et de cinéastes marocains.
La soirée d'ouverture de cet événement culturel, considéré le premier de son genre aux Etats-Unis, a été l'occasion pour mettre en exergue toute la richesse du cinéma marocain mais aussi la complexité de la culture et du patrimoine historique du Royaume, et ce, à travers la projection du court métrage "Moussem" d'Izza Gennini et du long-métrage "Coeurs Brûlés" d'Ahmed El Maanouni.
Intervenant à l'ouverture de ce festival, le Consul Général du Royaume du Maroc, M. Mohamed Karmoune a estimé que cet événement permettra de renforcer les liens solides entre le Royaume et les Etats-Unis.
"J'ai plein espoir que cet événement sera une opportunité pour les cinéphiles new yorkais d'avoir un avant goût du cinéma marocain contemporain et de voir à travers lui, un Maroc différent de celui décrit dans le film Casablanca. Et partant, je souhaite que ce festival renforcera les liens solides reliant le Maroc et les Etats Unis", a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Maire de New York, Michael Bloomberg, a indiqué dans un message lu en son nom par le maire adjoint de New York, Stephen Goldsmith, que "c'est avec un grand plaisir que nous accueillons ce festival, organisé par la Fondation Haut Atlas (High Atlas Foundation - HAF) (...). Je ne peux imaginer meilleur endroit pour organiser un tel festival".
M.Bloomberg, a par la même occasion exprimé "sa grande fierté de voir la ville de New York abriter un tel festival, qui fait la part belle à des oeuvres d'un groupe distingué de cinématographes ayant fait la renommée du cinéma marocain".
Abondant dans ce sens, le président de la HAF, M. Yossef Ben-Meir, a relevé que cet événement culturel illustre une volonté de faire connaître le cinéma marocain à travers une sélection d'Âœuvres éclectiques traitant de thèmes chers à la société marocaine, mais aussi de "célébrer beauté du Royaume".
"Ce festival a également une dimension humanitaire", a-t-il encore dit, précisant que les recettes de ce festival seront destinées à la concrétisation des programmes de la HAF au Maroc, notamment ceux relatifs à la création de coopératives, la plantation d'arbres fruitiers, l'accès à l'eau potable ou encore au développement durable à la faveur des populations rurales.
S'agissant des projets futurs de cette fondation, créée en 2000 par un groupe de membres de l'US Peace Corps, M.Ben-Meir, a relevé que la HAF projette de mettre en place une nouvelle coopérative dans la commune de Toubkal pour "accroître de 50 pc" les revenus des populations bénéficiaires, et de planter 200.000 arbres en vue de promouvoir la capital vert des communes ciblées.
La HAF, a-t-il poursuivi, a aussi pour ambition de relier 29 villages aux réseaux d'eau potable et de réduire de moitié la mortalité infantile dans les communes bénéficiaires, notant que la totalité des projets de la HAF pour l'année 2011 nécessiteront une enveloppe d'un million de dollars.
La deuxième journée du festival, sera marquée par la projection de films marocains primés dont "Casanegra" de Nour-Eddine Lakhmari, "Juanita de Tanger" de Farida Benlyazid, "La grande villa" de Latif Lahlou, "A la recherche du mari de ma femme" d'Abderrahmane Tazi et "Ashlaa" (en pièces) de Hakim Belabbès.
"J'aime le hip hop au Maroc" de Josh Asen et Jennifer Needleman, "Marock" de Laila Marrakchi, "Tenja" du réalisateur Hassan Legzouli, ou encore "Où vas-tu Moshé" de Hassan Ben Jelloun, figurent également au programme de la deuxième journée du festival, qui ambitionne de faire connaître un nouveau cinéma marocain de plus en plus sophistiqué, auprès des cinéphiles et des critiques étrangers.
Plusieurs oeuvres de cinéastes marocains en herbe au talent et au professionnalisme confirmés seront également projetés dans le cadre des films programmés, précise-t-on.
30/10/2010
Source : MAP
La question des frontières dans une perspective comparative entre l'Afrique, l'Europe et l'Amérique latine, sera au centre d'un colloque international qui se tiendra, les 11 et 12 novembre prochain à Rabat, avec la participation d'éminents chercheurs argentins, brésiliens, mexicains, espagnols, marocains et français.
Organisée en partenariat entre l'Institut des études hispano-lusophones (IEHL), l'Université nationale argentine de Rosario et le Laboratoire de triple frontière (PIP), relevant du Conseil national de la recherche scientifique et technique en Argentine (CONICET), cette rencontre se fixe comme objectif de renforcer l'échange, la diffusion et la circulation des connaissances en matière notamment des questions identitaires entre institutions et centres de recherches spécialisés.
Le choix de la thématique du colloque, "Repenser les frontières et cultures: continuités et différences. Afrique-Europe- Amérique latine", a été déterminé par l' "importances de la problématique des migrations et les constructions identitaires dans le monde, et au Maroc en particulier en tant qu'espace de migration et d'immigration", indique, vendredi, un communiqué de l'IHL.
Le colloque proposera également d'étudier, entre autres, les différents discours sur l'homogénéité et la diversité au sein des espaces nationaux et transnationaux, et d'analyser les frontières propres aux perceptions culturelles mutuelles, aux espaces de significations et aux références identitaires nationales, régionales et internationales, précise-t-on de même source.
Plusieurs axes thématiques seront débattus par les participants, notamment "la diversité et hybridité dans la culture marocain", "la question de la triple frontière en Amérique latine", "l'Islam et la conscience des minorités en Europe" et "la mobilités des sujets sur les frontières".
29/10/2010
Source : MAP
Quelque 175 gardes-frontières de l'UE seront à pied d'oeuvre en Grèce à partir de mardi prochain pour aider ce pays à lutter contre un afflux de migrants clandestins venus de Turquie, a annoncé vendredi soir la Commission européenne.
"Je suis heureuse d'annoncer que Frontex --l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures-- a signé avec les autorités grecques un plan opérationnel qui permettra le déploiement des équipes d'intervention rapides aux frontières (Rabit, acronyme anglais de Rapid Border Intervention Team) à partir du 2 novembre", a déclaré dans un communiqué la commissaire européenne à la Sécurité, Cecilia Malmström.
Cette première mission de ce type sur le continent devrait durer "jusqu'à deux mois", a-t-elle ajouté.
La mission européenne sera composée de 175 gardes-frontières expérimentés issus de 24 Etats membres de l'UE et de pays associés au sein de l'espace Schengen.
Ces douaniers européens, qui avait été réclamés dimanche dernier par la Grèce, se déploieront dans les régions d'Orestiada et d'Alexandroupolis, ainsi qu'au poste frontière de Kipi, selon la commission, qui espère de la sorte "dissuader significativement" les trafiquants d'êtres humains.
Athènes avait officiellement demandé dimanche à l'UE de déployer des patrouilles de surveillance à la frontière gréco-turque.
Les membres des "Rabit" seront armés mais ne pourront faire usage de leurs armes qu'en cas d'auto-défense. Ils travailleront sous la responsabilité de l'Etat grec et ne pourront agir qu'en présence d'un représentant des autorités grecques et dans le respect des droits internationaux des migrants, selon la Commission.
Selon Frontex, plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées aux frontières de l'UE au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce, principalement en provenance de Turquie. La grande majorité sont des réfugiés économiques exploités par des réseaux de trafiquants d'êtres humains.
Des accords avec la Libye et des contrôles plus stricts en mer ont en effet incité de nombreux clandestins qui cherchaient à gagner l'UE via l'Italie ou Malte à se reporter sur la Grèce.
Source : Le Monde/AFP
Pour 2011, on reconduit les objectifs d’admission de nouveaux immigrants établis pour 2010, soit 55 000 personnes, c’est-à-dire le nombre le plus élevé de personnes que le Québec ait reçu, et ce, sans avoir consulté la population et mis à jour la planification triennale du Québec.
Après avoir pris connaissance des objectifs dévoilés à l’Assemblée nationale pour l’accueil et la sélection des nouveaux immigrants pour 2011, le député de Deux-Montagnes et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, Benoit Charette, reproche au gouvernement de naviguer à vue.
« Pour 2011, on reconduit les objectifs d’admission de nouveaux immigrants établis pour 2010, soit 55 000 personnes, c’est-à-dire le nombre le plus élevé de personnes que le Québec ait reçu, et ce, sans avoir consulté la population et mis à jour la planification triennale du Québec. C’était le premier mandat de la ministre Kathleen Weil et clairement, elle a échoué », a déclaré M. Charette.
En effet, les plans annuels d’immigration sont normalement élaborés après la tenue, tous les trois ans, d’une vaste consultation publique. La dernière consultation générale s’est déroulée à l’automne 2007. Or, discrètement le 5 octobre dernier, la ministre Weil a finalement admis être incapable de respecter la loi et reporte à l’an prochain la consultation », a dénoncé le député de Deux-Montagnes.
Le gouvernement libéral fait fi du rapport accablant du Vérificateur général
« Ce qui est profondément gênant, c’est de voir l’incapacité du gouvernement actuel de planifier correctement les besoins de nouveaux immigrants et d’ajuster la capacité d’accueil et d’intégration pour faire face à ce formidable défi de les intégrer à la société québécoise. Visiblement, le gouvernement libéral ferme les yeux sur les conclusions accablantes du rapport du Vérificateur général, publié en mai dernier, qui conclut que le MICC n’a pas l’assurance que le Québec a la capacité de supporter les hausses des volumes tout en optimisant les retombées de l’immigration », a poursuivi M. Charette.
Rappelons que le Vérificateur général du Québec soulignait également que seulement 9 % des candidats sélectionnés présentent un profil dans les domaines de formation privilégiés pour répondre aux besoins du marché du travail du Québec. Il notait aussi que 65 % des travailleurs qualifiés sélectionnés entre 2006 et 2008 n’ont obtenu aucun point dans la grille de sélection au titre du critère domaine de formation. De plus, il relevait que le gouvernement ne s’est pas donné les outils nécessaires pour bien intégrer les immigrants sélectionnés; il suffit de constater le taux de chômage des immigrants du Québec, nettement supérieur à celui de la population native du Québec et à celui des immigrants de l’Ontario », a souligné le porte-parole.
« L’attitude désinvolte du gouvernement actuel compromet en conséquence nos chances de bien intégrer les 55 000 immigrants que nous admettrons cette année, en refusant notamment de tenir compte des conclusions du Vérificateur général du Québec et de la volonté des citoyens du Québec. Le statu quo n’est pas possible », a conclu Benoit Charette.
Source : AmériQébec
L'intégration sociale passe, en tout état de cause par l'insertion économique, a affirmé, samedi à Montréal, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, soulignant que les compétences marocaines à l'étranger sont parties prenantes à la mise en œuvre des ambitions du Royaume et à son souhait de réussir son ancrage à son environnement régional et international.
" C'est un processus synallagmatique qui devra permettre aux Marocaines et Marocains du Canada de mieux vivre leur expérience migratoire et au Canada de s'adjoindre les compétences de ces jeunes qui font la fierté du Maroc ", a indiqué la diplomate marocaine, lors du 3ème Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord.
Tout en soulignant que les jeunes marocaines et marocains du Canada sont " une véritable chaine humaine entre les deux pays en agissant en acteurs précieux et incontournable dans le cadre de la coopération Nord-Sud ", Mme Chekrouni s'est dite certaine que " le Canada et le Maroc gagneraient à investir collectivement dans ce pont humain entre deux pays en vue de donner aux relations maroco-canadiennes une profondeur humaine qui consolide les relations politique et économique excellente qui les unissent ".
Rappelant le lancement, il y a quelques années, de l'initiative tendant à recenser toutes les compétences marocaines à l'étranger, la diplomate a expliqué que " le but étant de créer un réservoir de ressources humaines hautement qualifiées en mesure de s'investir par son savoir et son savoir-faire dans les projets de développement au Maroc ".
" Mieux faire connaître les spécificités de la culture marocaine dans le respect des valeurs partagées entre nos deux pays est la raison qui a inspiré la mise sur pied d'un centre culturel marocain à Montréal, symbole de la sollicitude royale envers les Marocains du Canada et geste d'amitié envers le Canada ", a d'autre part indiqué Mme Chekrouni, lors de la première rencontre de la jeunesse marocaine.
L'éducation, les enjeux économiques et la sphère politique ont été, entre autres, les principaux thèmes débattus lors de cette rencontre, qui a vu la participation notamment de MM. Lahcen Daoudi, député du PJD, Noureddine Ayouch, PDG de Shem's Publicité ainsi que de représentants du monde économique, universitaire et associatif.
" Leur participations à ce forum est un message fort de l'importance que le Maroc accorde à l'implication politique des jeunes et à leur mobilisation constante autour de ses chantiers de développement économique ", a ajouté Mme Chekrouni.
Dans une allocution de circonstance, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a rappelé que le Royaume " s'est toujours intéressé à ses jeunes et à juste raison car sa population majoritairement jeune représente pour notre pays à la fois un atout exceptionnel mais aussi un véritable défi ".
"Atout, a-t-elle expliqué, parce que les jeunes sont un potentiel considérable de talents, d'énergie et défi parce que le Maroc se doit de prendre en charge ce potentiel exceptionnel de ressources humaines".
Elle a toutefois souligné que dans la société d'accueil, le sous-emploi et le non emploi, souvent pour cause de surqualification, de non reconnaissance de diplômes et de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger, entravent sérieusement les chances d'une bonne intégration dans le pays d'adoption que l'on espérait véritablement accueillant.
"Le Maroc connaît un développement de grande envergure et notre jeunesse marocaine expatriée en Amérique du Nord, généralement hautement diplômée, est certainement motivée et aussi très fière de mettre ses compétences et ses qualifications au service du développement et de la modernisation de son pays" , a ajouté Mme Otmani.
Sur la question de l'implication de la jeunesse marocaine dans la sphère politique et le développement économique, les participants ont tour à tour appelé la diaspora marocaine établie à l'étranger à contribuer effectivement à la construction d'un Maroc moderne, démocratique et solidaire.
Il en incombe donc non seulement aux autorités de rendre cela possible, estime-t-on, mais aussi aux jeunes marocains qui ont bénéficié d'une éducation et d'une formation de haut niveau de participer à cette initiative d'intégration sociale et de développement économique.
A l'issue de cette rencontre, un trophée de l'Excellence a été remis à Mme Nouzha Chekrouni pour le rôle d'avant-garde qu'elle a joué et qu'elle continue de jouer en matière de regroupement et de capitalisation des compétences marocaines à l'étranger.
Cette troisième édition du forum a connu la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
Elle représente aussi une occasion d'échanges entre les entreprises marocaines, qui devaient communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, avide de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
31/10/10
Source : MAP
La chancelière allemande Angela Merkel a souhaité samedi que la fonction publique emploie un plus grand nombre d'Allemands d'origine étrangère, alors que le pays se divise depuis plusieurs semaines dans un débat sur l'intégration des étrangers. Dans un cyber-dialogue avec des citoyens, Angela Merkel a été notamment interrogée par un policier berlinois de 31 ans, d'origine turque, sur le sujet de l'immigration. "Aujourd'hui, les personnes issues de l'immigration sont sous-représentées dans le secteur public, et cela doit changer", répond la chancelière, tout en reconnaissant la difficulté de cette tâche.
Source : Le Nouvel Observateur
La coordination Alsacienne de l'Immigration Maghrébine organise la deuxième édition du Moussem de l'Immigration Maghrébine en Alsace le 13 et 14 novembre 2010 à l'espace culturel Django Reinhardt…Suite
Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a dénoncé jeudi les discours populistes en vogue dans certains pays européens qui stigmatisent les musulmans et favorisent la montée de l'intolérance.
Selon M. Hammaberg, "les sondages montrent que les musulmans et la culture musulmane ont une mauvaise image, et inspirent la crainte et la méfiance". Le résultat d'une enquête de la fondation allemande Friedrich-Ebert, selon lequel 58% des sondés sont favorables à la limitation des "pratiques religieuses des musulmans" montre "un rejet de la liberté de religion pour un groupe particulier, en l'occurrence les musulmans", estime-t-il.
Le commissaire dénonce aussi les "discriminations sur le marché du travail et dans le système éducatif", les "contrôles d'identité" et les "fouilles approfondies" dont sont victimes les musulmans.
Face à la récente poussée électorale de l'extrême droite, il fustige "l'inertie ou la confusion" des partis démocratiques qui "en acceptant certains arrangements (...) donnent une apparence de légitimité à des préjugés simplistes et à une xénophobie ouverte".
M. Hammarberg reproche surtout à ces partis démocratiques de ne pas avoir réussi à "dénoncer méthodiquement l'amalgame entre les assassins et l'immense majorité des musulmans" après les attentats de New York, Madrid, Londres, Amsterdam, Moscou ainsi que la prise d'otages de Beslan.
Visant notamment l'Allemagne, le commissaire affirme que "dans certains pays, des acteurs politiques reprochent aujourd'hui aux divers groupes de musulmans de ne pas +s'assimiler+".
Or, dit-il, "l'intégration n'est pas un processus à sens unique, mais une démarche fondée sur la réciprocité et la compréhension mutuelle".
Enfin, M. Hammarberg s'en prend directement à la France, qui vient de valider l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics, et à la Suisse, qui a interdit la construction de minarets attenant aux mosquées.
"Au lieu de réfléchir sérieusement à ces problèmes, nous nous sommes demandé comment réprimer les femmes qui portent le niqab et empêcher la construction de minarets, dit-il. Ce n'est certainement pas ainsi que nous donnerons du sens à nos valeurs européennes".
Source : La Croix/AFP
Depuis 2005, l'Association médicale d’Aide au Développement entre l’Auvergne et le Maroc (AMDAM) propose aux démunis d’Errachidia et sa région un soutien médical en déplaçant, chaque année, une forte délégation de professionnel de la santé, tous bénévoles. Elle a assuré plus de 9000 consultations et 267 interventions chirurgicales en 2010.
Cette association citoyenne n'est pas entièrement tournée vers le sud : elle mène aussi des actions caritatives à Auvergne au profit de structures locales. Elle organise depuis 2003 le Tournoi du Coeur, un événement sportif mobilisant de grandes équipes de basket professionnel en France pour des causes humanitaires.
Retour avec Khalid DJERIRI co-fondateur et vice président de l'AMDAM sur la 8ème édition du Tournoi du Cœur en faveur des enfants déficients visuels en Auvergne…Suite
Karim Ziad et Hamid El Kasri vont animer une soirée dans le café de la Danse, à Paris, le vendredi 12 novembre 2010. Ce spectacle est organisé dans le cadre de la 11e édition du festival Villes des musiques du monde qui se tient en Seine-Saint-Denis et à Paris du 14 octobre au 14 novembre 2010.
Un événement culturel incontournable, le festival Villes des musiques du monde croise les cultures et nationalités de plusieurs origines. Entre créations artistiques, spectacles de danses, concerts et expositions, la diversité de ce festival le rend unique au niveau mondial. Et c’est d’ailleurs dans ce cadre que la musique gnaoua fût programmée.
Karim Ziad et Hamid El Kasri seront les ambassadeurs de la musique gnaoua à ce festival. Doté d’une voix puissante, Hamid El Kasri a souvent exprimé le désir de chanter sur les arrangements de Karim Ziad. Quant à ce dernier, ayant milles et une casquette ; compositeur, batteur, chef d’orchestre du groupe Ifrikya, membre de la direction musicale des Folles Nuits Berbères…, il ne cesse d’impressionner ses fans.
L’étroite collaboration entre ces deux musiciens a donné naissance au projet « Yobadi » - qui signifie les « amis » en Bambara. Ces deux grands artistes entraîneront les spectateurs dans un voyage à la découverte d’un mélange rythmique, inspiré de la musique gnawa traditionnelle.
Source : Yabiladi
Le film Pegase du réalisateur marocain Mohammed Mouftakir sera en compétition officielle au festival du Cinéma Méditerranéen qui lèvera son rideau du 5 au 13 novembre à Bruxelles.
Cet événement biennal, organisé par la Commission culturelle de la communauté française de Belgique, sera marqué par une large programmation culturelle, artistique et musicale marocaine.
Outre la fiction "Pégase" de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival, dédiée à la production cinématographique actuelle en Méditerranée, a prévu de projeter le long métrage "Ahmed Gassiaux" réalisé en 2009 par le jeune belgomarocain Ismaël Saïdi qui s'est inspiré de l'époque coloniale pour poser le problème de l'identité.
"Les oubliés de l'histoire", film que Hassan Benjelloun a réalisé en partie à Bruxelles sera aussi projeté dans le cadre d'une "soirée découverte marocaine" initiée en partenariat avec le festival du film arabe de la capitale belge.
Les oubliés de l'histoire sont une interpellation douce amère sur les conséquences néfastes de l'immigration clandestine et l'exploitation des clandestins ainsi que sur les questions de l'exil et de l'accueil.
La série documentaire prévoit de même la projection "Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en occident ". Il s'agit d'une production Maroc/Suisse, réalisée par Mohammed Soudani qui propose de suivre "le voyage à trois voix et trois visages au sein d'un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile".
La découverte "Med Maroc" se clôturera par une "veillée" gnaoua/jazz animée par le groupe "Trance Mission" et dirigée par le Maalem gnaoui Hassan El Gadiri et, à laquelle participe le saxophoniste belge Grégoire Tirtiaux.
Par ailleurs, la 11 ème édition du festival du cinéma méditerranéen propose quelque soixante dix projections représentant une vingtaine de pays méditerranéens.
29/10/10
Source : MAP
Une nouvelle ligne maritime reliant les villes de Valence (Est de l'Espagne) et Tanger sera inaugurée le 22 novembre prochain, a-t-on appris jeudi auprès de la compagnie maritime devant assurer cette liaison.
Cette liaison maritime pour transport de voyageurs et fret sera assurée à raison d'un voyage hebdomadaire au départ de chacune des deux destinations, précise le groupe italien de transport maritime "Grimaldi", dans un communiqué de son antenne en Espagne.
Elle sera assurée par le ferry "Palacios Ikarus" doté d'une capacité de 1.500 passagers, 110 véhicules et 2.130 mètres linaires pour le chargement.
Les sorties depuis Valence se feront tous les lundis, alors qu'elles seront effectuées chaque mardi depuis la ville du détroit, précise-t-on de même source.
A travers l'ouverture de cette nouvelle desserte maritime, le groupe "Grimaldi" ambitionne de renforcer sa présence en Afrique du nord au niveau aussi bien du transport des passagers que des marchandises.
Il s'agit également d'une nouvelle ligne maritime au service de la communauté marocaine résidant en Espagne, notamment dans la communauté autonome de Valence et sa région.
28/10/10
Source : MAP
Le parquet a requis jeudi deux mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité contre le chef de l'extrême droite française Jean-Marie Le Pen, jugé pour avoir, dans des affiches de campagne, incité à la haine envers la population musulmane
Le procureur a également demandé au tribunal correctionnel de Paris de condamner le président du Front national (FN) à une amende de 20.000 euros.
L'affiche litigieuse avait été diffusée en février 2010, lors de la campagne des élections régionales, par le mouvement de jeunesse du FN, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, puis sur plusieurs sites internet.
Titrée "Non à l'islamisme", elle représentait une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient sept minarets en forme de missiles.
Le FN avait été condamné à retirer ses affiches.
A l'audience, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, absent à son procès, Me Wallerand de Saint-Just s'est saisi des récentes menaces du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, contre la France. "Nous sommes aujourd'hui menacés par l'islamisme (...) Est-ce que vous allez dire, dans votre jugement, qu'on ne peut plus montrer d'opposition à l'islamisme? Faites très attention..." a mis en garde l'avocat, en s'adressant au tribunal.
Durant sa longue plaidoirie, le défenseur du FN n'a cessé de rappeler que l'affiche litigieuse disait "Non à l'islamisme" et pas à l'islam.
"C'est un procès d'intention à M. Le Pen!", s'est-il indigné, en se faisant le chantre de la religion musulmane: "Vouloir nous faire dire dans votre jugement que l'islamisme c'est la même chose que l'islam, c'est un scandale!"
Jean-Marie Le Pen, 82 ans, a en grande partie bâti sa carrière politique sur un discours populiste et anti-immigrés qui lui avait permis, en 2002, d'atteindre le second tour de l'élection présidentielle.
"C'est trop facile de dire qu'on ne vise pas les musulmans parce qu'on y a inscrit +islamisme+", a répliqué l'un des avocats de l'association SOS Racisme, Me Antonin Lévy. Sur cette affiche, "est-ce qu'on voit le terrorisme, est-ce qu'on voit Al-Qaïda, est-ce qu'on voit Ben Laden? Non!"
Le jugement a été mis en délibéré le 2 décembre.
Source : L’essentiel/AFP
La Chambre des conseillers a adopté, au cours d'une séance plénière tenue, jeudi, sous la présidence de M. Abdallah Kallel, président de la Chambre, un projet de loi complétant la loi numéro 75 de l'année 1985, en date du 20 juillet 1985, relatif au régime applicable aux coopérants techniques.
Ce projet de loi vise à permettre aux entreprises privées d'explorer les opportunités d'emploi à l'étranger, d'œuvrer à les satisfaire et de mener toutes les activités s'y rapportant.
Il tend également à permettre au secteur privé de soutenir les efforts des structures publiques visant à satisfaire les quotas annuels accordés à la Tunisie en matière d'emploi à l'étranger, dans le cadre de la coopération bilatérale, notamment, avec la France et l'Italie.
En vertu de cette loi, les entreprises concernées par l'emploi à l'étranger doivent obtenir une autorisation préalable afin de préserver les droits des candidats à l'émigration et d'éviter, ainsi, toute forme de dépassement.
Dans sa réponse aux interventions des députés, M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, a souligné qu'étant en évolution continue dans le monde, le marché de l'emploi nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes de prospection des opportunités d'emploi que ce soit dans les pays traditionnels ou nouveaux, à l'instar du Canada et de l'Australie, où le secteur de l'emploi est principalement géré par les privés.
Il a indiqué que la création d'entreprises d'emploi à l'étranger a pour objectif de soutenir l'effort national visant à répondre aux demandes additionnelles du marché de l'emploi.
Le ministre a ajouté que la politique adoptée en Tunisie dans le domaine de l'emploi s'articule autour de l'accélération du rythme de croissance, la consolidation du rendement de l'économie et la promotion du système de l'éducation et de la formation en vue d'une meilleure adéquation avec les besoins du marché.
Il a affirmé que l'octroi des autorisations aux entreprises privées reste tributaire de la garantie des moyens logistiques, humains et des services gratuits aux candidats qui recevront les informations nécessaires sur l'employeur, le salaire et la couverture sociale.
28/10/ 2010
Source : Agence Tunisienne
Les représentants de quelque 130 pays sont attendus au 4ème Forum Mondial sur la migration et le développement (FMMD) qui se déroule du 8 au 11 novembre prochain dans la ville de Puerto Vallarta (Ouest du Mexique), a annoncé, jeudi, un diplomate mexicain
Lors d'un briefing pour la presse étrangère accréditée à Mexico, Manuel Gomez Robledo, sous-secrétaire pour les affaires multilatérales au ministère mexicain des Affaires Etrangères, a indiqué que ce Forum se décline en deux blocs: une réunion des organisations de la société civile (8-9 novembre) et une autre regroupant les représentants gouvernementaux (10-11 novembre).
Ce Forum se veut un espace de dialogue et de concertation entre les pays participants pour comprendre les réalités et les perspectives du phénomène migratoire dans le monde et établir un agenda de coopération dans ce domaine.
Le responsable mexicain a souligné que ce Forum constitue un processus consultatif informel et non contraignant, ouvert à tous les Etats membres des Nations Unies pour examiner les opportunités et les défis liés à la migration internationale et ses connexions avec le développement.
L'objectif de ce processus est d'échanger les expériences des différents pays et de promouvoir la coopération et les partenariats dans le domaine migratoire.
La réunion de Puerto Vallarta est la quatrième du genre après celles de Bruxelles (2007), Manille (2008) et Athènes (2009), qui avaient permis de mesurer l'impact de la migration sur le développement économique et social des pays d'origine et d'accueil des migrants et de promouvoir l'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement.
Cette quatrième réunion du Forum est organisée sous le thème des ''partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.
L'une des questions principales dérivées du thème retenu pour cette édition consiste à se pencher sur les violations des droits de l'Homme dont sont victimes les migrants dans les pays de transit et de destination.
Robledo a indiqué que les résultats des différentes éditions de ce Forum seront soumis à une évaluation exhaustive en 2013 pour une éventuelle intégration aux instances de l'ONU.
Source : Casafree
Il expose du 2 novembre au 30 décembre, à la Villa des Arts de Casablanca et du 9 novembre au 30 décembre, à la Villa des Arts de Rabat. Rencontre avec un artiste peintre, thérapeute et créateur du Pictodrame…Suite
Agé à peine de 28 ans, il est incontestablement le principal représentant de son pays natal, le Maroc, sur la scène de concert internationale. Avec un héritage musical profondément enraciné dans la tradition hongroise, Marouan Benabdallah a reçu sa formation au Conservatoire Béla Bartok et l'Académie Franz Liszt de Budapest et, en 2008, s'est vu décerner la Médaille du Parlement hongrois "en reconnaissance de son talent exceptionnel et de ses accomplissements dans le domaine musical" …Suite
Khalid El Bekay, peintre-graveur, présente du 27 octobre au 15 décembre une exposition inédite au Maroc, à Estamp'art Gallery. L'artiste y fait découvrir une sélection particulière d'estampes réalisées à Barcelone.
Le Matin : Parlez-nous de votre exposition à la galerie Estamp'art ?
Khalid El BEKAY : Cette exposition, une première au Maroc, se présente sous forme de rétrospective, et ceci pour deux raisons. il s'agit, d'une part, de faire découvrir au public marocain une sélection de mes créations en gravure que j'ai réalisées à Barcelone à partir de 1995 et que je n'ai jamais eu l'occasion d'exposer au Maroc. D'autre part, je présente un recueil de nouvelles estampes conçues récemment. Cette exposition intitulée «T» de Litho présente une vingtaine d'œuvres en lithographie originale sur pierre. Je dessine mes œuvres avec une grande liberté et j'affectionne particulièrement le noir et le blanc en privilégiant le trait. Des silhouettes et des ombres viennent s'y rajouter, entremêlées, fondues les unes dans les autres.
Une infinité d'éléments deviennent symboles. Une palette vivace recouvre, repousse, élargit l'espace entre chaque tracé, entre chaque forme et sur chaque surface. La pureté de la couleur vient habiller les surfaces et leur donner une âme.
Quel a été le moment le plus important dans votre carrière ?
Khalid El Bakay : Tous les moments sont importants dans ma carrière, au début j'ai commencé à découvrir l'art, et maintenant j'expose le fruit de ma recherche. Ce qui me différencie des autres artistes, c'est l'identité de mes œuvres comme peintre marocain dans la mesure où je vis en Espagne. Mais j'ai toujours gardé le lien avec mon pays et même si j ai acquis l'expérience à l'étranger, je suis toujours fidèle a mes racines. Je suis très fier de mes origines. Je veux partager mon identité avec le monde Je dialogue, je raconte, j'exploite, je cherche à transmettre à travers mes œuvres ma culture, ma vision du temps, du travail, de la terre et de la création.
Quand vous étiez jeune, pensiez-vous devenir un jour un artiste professionnel ?
Oui, absolument, malgré mes études en sciences, je souhaitais rejoindre l'école des beaux-arts de Tétouan. Suite à cela, je suis parti à Barcelone pour obtenir une licence en gravure.
Avez-vous un moment ou un lieu de prédilection dont vous tirez votre inspiration ?
Le Maroc, c'est ma source d'inspiration. Même si je vis à Barcelone depuis vingt ans, j'ai toujours gardé le contact avec le Maroc. jJ'y venais au moins deux à trois fois par an pour recharger mes batteries et retourner à Barcelone. Je reste impressionné, ému par la force et la grandeur de la nature. Les éléments que je choisis relèvent certes d'une évolution plastique qui part de la nature morte, avec une palette soignée, pour ensuite aller vers un travail visuel exploitant toutes sortes de papiers déchirés et collés en superposition dans une architecture profonde de formes et de couleurs où se révèle la lumière.
Pensez-vous que vos œuvres soient d'un accès facile et universel ?
Oui, je pense qu'elles sont d'un accès facile. Pour moi, les couleurs utilisées dans les œuvres n'ont aucune frontière et le public pourra facilement les comprendre.
A quel point l'aspect technique est-il important dans vos œuvres ?
J'ai toujours cherché à être très technicien dans ma peinture. Un artiste qui ne domine pas la technique n'est pas un artiste puisqu' il ne peut pas transmettre le message. Il faut réaliser un équilibre entre le concept et la technique.
Quels sont vos souvenirs d'enfance sur l'art ?
Je me rappelle très bien quand j'avais douze ans, j ai dû assister à l'exposition de l'artiste Zine à Maârif, ici sur Casablanca. Je suis vite tombé sous le charme de ses œuvres, et je me suis dit «un jour , je vais devenir un grand artiste et exposer dans les grandes galeries d'art''.
Si vous deviez nous décrire les œuvres exposées… ?
Je me suis limité à quelques formes, limitant ainsi mon champ visuel sans pour autant le limiter en profondeur : l'aubergine, la pomme, la poire, représentent un contraste à la fois pur et complexe, simple et riche. Tout se résume à ça. Je ne trouve aucun intérêt, en tant que peintre, à compliquer mon geste, et capitule gracieusement devant la force de la terre. La magie de la nature.
Quels sont vos projets ?
Tous d abord, j'espère que le public va apprécier mon exposition à la galerie d'art. Ce sera la dernière exposition monographique. Après, j'exposerai aux mois d'avril et de mai en Espagne. J'espère que les Marocains résidant à l'étranger auront l'occasion de venir me voir à cette exposition et découvrir mes nouvelles œuvres.
Quel est votre livre de chevet ?
Etant donné que je suis un artiste, je n'ai pas de choix précis mais j'aime bien lire les livres qui tendent vers la spiritualité. Dans la mesure où je vis en Espagne depuis vingt ans, j' aime aussi les auteurs espagnols.
Le mot de la fin...
J'espère que le public marocain comprendra et appréciera la lithographie et pourra se familiariser avec cet art.
29 octobre 2010-10-29
Source : Le Matin
Une conférence de presse est organisée le 28 octobre à 17h à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’artiste. A cette occasion, le livre « Tu en verras de toutes les couleurs…. Parcours d’un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc » sera présenté.
La Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) organisent une exposition rétrospective des œuvres du peintre marocain André Elbaz simultanément à la villa des Arts de Casablanca et à la villa des Arts de Rabat. Les œuvres de Casablanca seront exposées du 02 novembre au 30 décembre ; ceux de Rabat du 09 novembre au 30 décembre.
Cette exposition est, à tous égards, exceptionnelle. Jamais auparavant, André Elbaz n’avait montré plus de 250 œuvres, couvrant plus d’un demi siècle d’une carrière dédiée aux arts plastiques. Ces œuvres permettront au public de découvrir la cohérence interne du parcours de celui qui est sans conteste l’un des précurseurs de la peinture marocaine contemporaine. Artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire, explorateur engagé des affrontements entre cris et silence, ombre et lumière, André Elbaz nous présente une œuvre riche et forte, viscéralement tournée vers l’Autre.
A Rabat, seront présentés les travaux de jeunesse et œuvres de maturité (1955 - 1986), notamment les collages, les premières toiles abstraites, le thème dit du «retournement de l’histoire» et son travail de « war artist ».
A Casablanca, les travaux à base de fibre végétale auront une place prépondérante. La série des Villes Orientales et celle des Musiciens feront contrepoint aux œuvres très puissantes que sont les œuvres « exécutées », les urnes, les lacérations et les anamorphoses.
A l’occasion de ces deux expositions, le CCME et la fondation ONA publieront un livre aux éditions La Croisée des Chemins. Intitulé, « Tu en verras de toutes les couleurs… Parcours d’un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc », ce livre comporte le récit du vécu d’André Elbaz et de ses expériences partagées avec d’autres artistes marocains.
Cette rétrospective constitue assurément l’un des moments les plus forts de la rentrée artistique au Maroc.
Une conférence de presse est organisée le 28 octobre à 17h à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’artiste. A cette occasion, le livre « Tu en verras de toutes les couleurs…. Parcours d’un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc » sera présenté.
Source : CCME
Le gouvernement d'Angela Merkel a annoncé mercredi un projet de loi durcissant les règles de séjour et condamnant les mariages forcés, en plein débat sur l'intégration en Allemagne…Suite
La métropole québécoise abritera, samedi, la première rencontre de la jeunesse marocaine et ce, en marge du Salon Carreers in Morocco, apprend-on auprès des organisateurs.
Cet événement, qui se tiendra au Palais des Congrès de Montréal, vise à "établir un lien d'échange entre la jeune génération de Marocains en Amérique du Nord et les décideurs au sein des organismes marocains", ajoute-t-on de même source.
L'éducation, les enjeux économiques et la sphère politique sont, entre autres, les principaux thèmes inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre, qui verra la participation de représentants d'institutions nationales et canadiennes, d'homme politiques, ainsi que de représentants du monde universitaire et associatif.
Source : MAP
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a installé mercredi quinze "ambassadrices" chargées de promouvoir la laïcité et l’’égalité hommes-femmes dans les quartiers "les plus sensibles", selon un journaliste de l'AFP.
M. Besson a signé une convention annuelle de 80.000 euros avec l'association Ni Putes Ni Soumises (NPNS) pour la mise en œuvre de ce programme, mis en place quinze jours après la promulgation de la loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public.
"L’interdiction de dissimulation volontaire du visage n’entrera en vigueur que le 11 avril 2011, après 6 mois de pédagogie et d’explication", a rappelé M. Besson.
"Il ne s’agit donc pas de s’en remettre à la seule force de la sanction, mais bien de susciter, au terme d’un dialogue, l’adhésion à des valeurs et à un idéal. Les 15 ambassadrices de l’égalité hommes-femmes devront contribuer à ce dialogue et à cette adhésion, mais ne limiteront pas leur intervention à la seule question du voile intégral", a-t-il expliqué.
Issues pour la plupart de l'immigration, selon M. Besson, les quinze femmes "iront, pendant cinq mois, à la rencontre des habitants des quartiers les plus sensibles, afin de promouvoir la laïcité et l’égalité entre les hommes et les femmes, partout où elle est menacée", selon le ministre.
Les "ambassadrices" accompliront leur mission à partir du 25 novembre dans 13 communes d’Ile-de-France et 9 grandes villes de province où elles animeront des réunions et des débats locaux, dans les maisons de quartier, a déclaré M. Besson dans un discours.
Elles iront "dans les établissements scolaires" et "se présenteront à la porte des appartements, là où la violence contre les femmes est la moins visible, est la plus redoutable".
La présidente de NPNS, Sihem Habchi, a expliqué que son objectif était de "reconquérir le terrain occupé par les obscurantistes et l'extrême droite".
Elle a plaidé pour la "liberté des femmes à disposer de leur corps". "C'est un droit pour toutes les femmes qui naissent dans ce pays", a-t-elle insisté.
Présente sur les lieux, la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, condamnée dans son pays pour avoir porté un pantalon jugé "indécent", a souhaité que l'idée de ces "ambassadrices" soit diffusée dans d'autres pays.
La journaliste qui lutte contre une loi soudanaise punissant de coups de fouet les femmes dont la tenue est jugée "indécente" avait quitté Khartoum, il y a près d'un an, en se cachant dans un niqab.
Source : AFP
Alors qu’on n’en finit plus de débattre inefficacement le sujet de l’intégration des immigrants, de plus en plus de nouveaux Québécois sont écœurés et décident de reprendre le chemin de retour ou d’aller voir ailleurs. Quelque 25 % des immigrants feraient ce choix.
L’émission Une heure sur terre de Radio-Canada a consacré dans son dernier épisode un reportage à ce phénomène intitulé La grande séduction marocaine. Le journaliste-réalisateur, Luc Chartrand, y a brossé entre autres le portrait de trois jeunes Montréalais d’origine marocaine qui ont décidé de retourner au pays, faute de ne pas avoir pu réaliser leur rêve ici.
Des jeunes qui ont grandi ou vécu assez longtemps au Québec pour se considérer Québécois et fruits du Québec. Des jeunes, super diplômés, parfaitement trilingues qui respirent la modernité dans tous leurs gestes ont été obligés de rebrousser chemin. Ces jeunes gardent un souvenir amer de l’accueil qu’ils ont reçu ici. Pourquoi?
Ali Séfrioui avoue avoir subi la discrimination. Il raconte que des trente camarades de classe, ils étaient quatre immigrants, deux d’Amérique latine et deux du Maghreb. Et surprise, ce fut les seuls à ne pas avoir pu décrocher un emploi même s’ils faisaient partie des meilleurs de la promotion.
Et cela fait mal à ces jeunes de quitter le Québec, car ils considèrent ce résultat comme un échec de ne pas avoir pu atteindre leurs rêves qu’ils se sont construits au Québec.
À la fin, Ali ne s’est pas senti le bienvenu, et le Maroc lui a ouvert les bras. De retour au pays, à 28 ans, le jeune quadra gère un portefeuille immobilier de 300 millions de $ pour le compte de l’ONA, l’une des plus grandes sociétés du Maroc.
Pour conclure son reportage, Luc Chartrand lance un appel : «Les Québécois se retrouvent face à leurs contradictions. Dans les années 1990, les Québécois ont réclamé une immigration plus francophone. Ils ont ouvert leurs portes aux Marocains, aux Algériens ou aux Tunisiens. Mais garder au Québec ses nouveaux Québécois dans un monde de plus en plus compétitif n’est plus comme avant une partie jouée d’avance, c’est aussi une affaire de grande séduction. »
27 octobre 2010
Source : Metro Montréal
Nouakchott va abriter, les 2 et 3 novembre 2010, un important forum d’échanges et de dialogue sur les migrations: «Regards croisés d’acteurs institutionnels, associatifs et de la recherche». Aux côtés de l’Université de Nouakchott – la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines qui porte cette rencontre – et avec le soutien, autant moral que financier, du CCFD, le GRDR a mobilisé plusieurs de ses partenaires associatifs pour la co-organisation de ce forum.
Il s’agit de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (Mauritanie), La CIMADE, une association française de solidarité internationale, l’Union pour la Solidarité et l’Entraide, du Sénégal, l’institut juridique d’études internationales (Espagne) et Caritas-Mauritanie.
Ces acteurs associatifs envisagent de constituer, en interface active des initiatives européennes – Migreurop, Eu-Nomad, etc. – et mondiale – «Des ponts pas des murs», etc. – un réseau multi-partenarial d’échanges, de capitalisation et de plaidoyer, pour mieux reconnaître la mobilité et les migrations comme une ressource durable, pour des territoires solidaires. Dans les pays du bassin du Fleuve Sénégal comme au Maghreb et en Europe, les universités et centres de recherche sont, également, mobilisés, pour apporter leur éclairage, à partir des travaux réalisés sur cette problématique, lors de ces journées organisées par l’Université de Nouakchott.
Enjeux
La rencontre intervient dans un contexte où, estiment les experts, «les réalités migratoires africaines sont faiblement prises en compte, dans le dialogue politique sur les migrations, que ce soit dans les relations Sud/Sud ou Nord/Sud». L’impact de ces dynamiques migratoires africaines sur le développement solidaire des territoires d’origine et d’accueil est méconnu et leurs apports, à tout point de vue, peu valorisés.
En revanche, les migrations Sud/Nord polarisent l’intérêt et retiennent, au Sud comme au Nord, toute l’attention des Etats, des chercheurs, des associations et des partenaires au développement. Les pays de destination, au Nord, notamment européens, s’organisent et mettent en place un dispositif de gestion dite «concertée» des flux migratoires, tendant, de plus à plus, à la responsabilisation des gouvernements du Sud, à la criminalisation des migrants et reposant sur une conditionnalité, sans cesse plus forte, de l’Aide Publique au Développement dont l’objectif principal serait de «freiner les migrations». Au Sud, les gouvernements doivent, souvent, faire face à ce dialogue déséquilibré et peinent à faire émerger des positionnements politiques correctement adaptés, au niveau national et régional, sur les migrations.
Les acteurs de la société civile ont commencé à se mobiliser sur les questions de migration. Pourtant, à quelques rares exceptions près, ceux-ci sont encore insuffisamment visibles et ne participent que peu, voire pas du tout, au «dialogue politique» sur la migration.
Thématiques variées
Pour aborder ces questionnements dans toute leur richesse et leur complexité, plusieurs thèmes seront traités, à Nouakchott, à travers des présentations introductives à des débats et échanges sur:
Mobilités ouest africaines: Quelles sont les grandes tendances historiques et géographiques des migrations ouest africaines, qu’il s’agisse de mobilités internes ou externes? La finalité est, expliquent les organisateurs, «de décliner le contexte et de pouvoir aborder, lisiblement, les problématiques migratoires sous différents angles – défis, enjeux, valorisations, etc.»
Migrations et développement: quels enjeux pour les territoires? Quelles sont les plus- et moins-values de la mobilité, dans les stratégies de développement des territoires du Sud et du Nord?
Les investigations concernent plusieurs aspects – financiers, économiques, culturels, coopération internationale, insertion, développement, main d’œuvre et emplois, logement, accès aux droits, etc. – mais, aussi, les rôles de divers acteurs locaux, dans l’élaboration des politiques sur les migrations, en particulier, celui des autorités locales.
Comment penser, dialoguer et vivre ensemble? Face au développement des villes, en Afrique, et des échanges, dans le Monde, les problématiques du «vivre ensemble» deviennent quotidiennes, à proximité de chacun. Il semble, de plus en plus, que la mondialisation et les mérites des échanges ne concernent que peu ou prou la mobilité des personnes. Celle-ci, contrairement à celle des biens, fait l’objet d’une volonté de contrôle draconien – comme, par exemple, la nouvelle condition de l’APD européenne – voire d’instrumentalisation, à des fins politiques. Les migrants sont rarement associés aux prises de décisions sur les politiques, les stratégies et les actions dont ils sont, pourtant, au centre. La base de la concertation sur les accords concertés reste encore très étroite et les points d’équilibre sont loin d’être atteints. Le dialogue politique est-il possible?
Les présentations se feront selon la méthode de «regards croisés»: chercheurs, associations, etc. Les débats seront animés par des modérateurs. Une synthèse générale interviendra à la fin de l’atelier: principaux constats, conclusions-clés, recommandations, etc.
Les organisateurs s’attendent à ce que la rencontre de Nouakchott aboutisse à des résultats concrets. Ainsi, les enjeux récents de la migration seront mieux cernés, connus et analysés. Un positionnement commun associatif défini et établi par rapport à la problématique migratoire: perception au Sud, politique migratoire européenne, dialogue politique Nord-Sud, etc. Une stratégie concertée, entre les associations organisatrices, sur la question migratoire, et un plan d’action, opérationnel à minima, élaboré. La mise en place d’une plateforme associative – réseau, coalition – réfléchie, afin de consolider, au Sud comme au Nord – manifeste euro-africain, Eu-Nomad, Migreurop, «Des ponts, pas des murs» – les dynamiques d’échanges et de plaidoyer.
Les participants à cette rencontre sont issus des structures étatiques, coopérations, universités et centres de recherche, associations de développement, des droits de l’Homme, de migrants et d’élus. L’atelier se tiendra en prélude à deux événements, majeurs, qui se dérouleront, à Dakar au Sénégal, en 2011: la troisième réunion ministérielle euro-africaine sur les «migrations et développement» et le Forum Social Mondial.
En ouvrant, pendant deux jours, un espace de débats, d’échanges et de réflexion, sur la problématique migratoire, l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualité du dialogue sur les migrations, tant dans les relations Sud/Sud que Nord/Sud. Les organisateurs du forum de Nouakchott ont, aussi, le souci de permettre, aux associations organisatrices et à leurs partenaires du Nord, de partager et clarifier les visions, approches et positions sur les migrations et de renforcer les dynamiques, pour un plaidoyer, pertinent et efficace, sur la question.
Les deux premières journées seront, entièrement, consacrées aux échanges, débats et réflexions sur les enjeux et les défis majeurs mis en avant par les travaux de recherche, l’actualité et les expériences de toute une diversité d’acteurs. La troisième journée sera mise à profit, par les organisations de la société civile, pour définir un positionnement commun et élaborer un plan d’action opérationnel.
Source : Le Calame
La Rapporteure spéciale sur le logement convenable en tant qu’élément du droit à un niveau de vie suffisant, Mme Raquel Rolnik, a défendu, aujourd’hui, devant la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, la nécessité pour les États d’adopter des politiques de logement répondant « spécifiquement aux besoins des migrants ».
Dans un dialogue avec les États Membres, à l’occasion de la présentation de son dernier rapport, Mme Rolnik a mis l’accent sur la nécessité de traiter de la question des droits des 200 millions de migrants internationaux, soit 3,1% de la population mondiale, d’une façon complète et détaillée, en pointant également du doigt les effets conjugués de la mondialisation et de la crise économique mondiale.
« L’inclusion des migrants dans le tissu social a eu des résultats positifs non seulement pour les migrants eux-mêmes, mais aussi pour le développement social et économique des communautés hôtes », a souligné la Rapporteure spéciale.
En écho, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants, M. Jorge Bustamante, a soulevé le problème de la criminalisation des migrations, « tendance en vogue » selon lui, et a estimé que la migration pouvait constituer un élément essentiel du développement et de la prospérité des pays de destination, de transit et d’origine dans toutes les régions du monde.
M. Bustamante a aussi réclamé que les enfants migrants ne soient pas détenus sur la base de leur statut migratoire, ou celui de leurs parents, et a proposé de rechercher plutôt des politiques alternatives comme la régularisation et la réunification familiale.
« La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (1990) constitue un outil de cohésion sociale puisqu’elle véhicule un message de tolérance », a déclaré, pour sa part, le Président du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, M. Abdelhamid El Jamri. Celui-ci a discuté avec les membres de la Troisième Commission des rapports du Comité sur les travaux de sa onzième et douzième sessions, respectivement en octobre 2009 et avril 2010 à Genève. À ce jour, 43 États seulement sont parties à cet instrument pourtant entré en vigueur en 2003.
Lire le discours prononcé par Abdelhamid El Jamri, Président du Comité des travailleurs migrants
Source : Site de l’ONU
À partir de ce mois, et jusqu'en décembre 2012, une caravane pour la promotion d'une bonne application de la Moudawana sera active auprès des femmes marocaines émigrées et leurs familles. Ce projet entend améliorer la condition sociale de ces femmes à travers le renforcement des dispositifs de proximité, notamment ceux en charge des questions socio-juridiques des Marocains résidant à l’étranger…Suite
Il est indiscutable que les Marocains sont en train de payer la facture de l'échec du modèle économique espagnol qui traverse une période de transition.
Les Marocains sont généralement employés dans des activités traditionnelles de faible productivité et qui sont considérés peu dynamiques en termes de croissance économique et d'innovation technologique...Suite
Il est artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire. André Elbaz, l'un des précurseurs de la peinture marocaine contemporaine présentera au public rbati et casablancais des œuvres couvrant un demi-siècle d'une carrière dédiée aux arts plastiques. II présentera une rétrospective composée de 250 œuvres, et ce du 2 novembre au 30 décembre à la Villa des arts de Casablanca et du 9 novembre au 30 décembre à la Villa des arts de Rabat...Suite
Lancé en octobre 2oo9,le projet «Face Maroc» dresse un bilan plutôt encourageant pour sa première année de mise en œuvre. «La réaction des intéressés est largement positive, estime un responsable au sein du département de Mohamed Ameur, puisque 60 PME ont pu voir le jour durant les premiers mois du lancement de ce projet qui veut créer 1.350 emplois durant les 36 mois de sa durée»…Suite
La créativité des Marocains n'a pas de limites et ne connaît pas de frontières. La richesse et l'originalité de l'art marocain sont désormais appréciées dans les quatre coins du monde.
Cette fois-ci, c'est à Montréal que des artistes marocains dévoilent leurs talents, et ce dans le cadre de la onzième édition du Festival du monde arabe de Montréal prévue du 29 octobre au 14 novembre. Tenu sous le thème de ''l'Arabitude'', cet évènement de grande envergure dans la région de l'Amérique du nord prévoit un programme riche et éclectique pour refléter au mieux la diversité de la palette artistique arabe dans tous les domaines. Que ce soit en cinéma, en chant, en danse, en arts plastiques, en théâtre ou même en poésie, ils sont nombreux à présenter leurs créations et dévoiler la face « inconnue » du monde arabe.
Les Marocains ne sont pas oubliés de la liste des invités triés sur le volet. En plus des spectacles et des films marocains à l'affiche, le Maroc sera présent à travers deux expositions photographiques, la projection d'un court-métrage et une lecture de textes.
Et ce sont les artistes Faten Safieddine et Othman Zine qui croisent leur savoir-faire pour présenter une œuvre commune dans l'exposition « Ombres croisées ». Dans leurs photographies, les deux créateurs apportent une réflexion sur l'ombre, la lumière devient un masque au lieu du révélateur qu'elle est d'habitude. Voici une exposition singulière où la lumière n'est convoquée que pour mieux masquer le monde. Pierre‐André Dupire explique: « L'art de Faten SafieddineI et Othman Zine est un art de l'hypothèse. Le monde semble n'exister pour eux que lorsque les ombres se multiplient et se diffractent. Alors, l'envers des choses apparaît, les objets perdent leur consistance, la démultiplication des reflets induit des illusions optiques et une interrogation permanente sur ce que nous voyons».
Les deux artistes présentent également un court-métrage réalisé à quatre mains « La chrysalide ». Dans ce court‐métrage, le jeune cinéaste et photographe marocain et l'artiste multi‐média libano-marocaine explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices. « Chrysalide », plus proche du vidéo‐art que du film de fiction, mêle '' scènes chorégraphiées'', réalisme et surréalisme, les artistes croisent leurs regards et leur sensibilité pour explorer, dans un style empreint d'onirisme.
Si la première exposition est un jeu d'ombres, une énigme pour le spectateur, la deuxième exposition est un hymne au corps humain, à ses courbes, à ses formes. Les artistes s'amusent sur la morphologie. Avec leurs objectifs, ils voilent et dévoilent le corps. Ryzlaine Ben Abbes, Houda Kabbaj, Zineb Layachi montrent un grand intérêt pour le corps et l'affichent en usant de moyens divers matérialisant le jeu subtil qui se noue entre voilement et dévoilement.
Quittons les arts pour les lettres, la photographie pour la poésie. Dans une scénographie atypique, l'actrice Fatym Layachi et Othman Zine prêtent leur voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre‐André Dupire pour la lecture de « Mots croisés ». Les deux venus d'horizons différents ont écrit un texte où se noue un dialogue poétique et amoureux et où se côtoient deux mondes, celui du réel et celui de l'imaginaire.
Le programme d'''Arabitudes'' ...
Le Festival du monde arabe (FMA), dans sa onzième version, propose une programmation éclectique et passionnante, touchant à une large variété de disciplines et de styles musicaux et accueillant une foule d'artistes d'Indonésie, d'Europe, d'Afrique, des États-Unis, du monde arabe et du Canada, dont des sommités tels Zad Moultaka, l'ensemble Ars Nova, Francis Goya, le Groupe Debu et Ilhan Garabaçak. Les spectacles sélectionnés pour le 11e FMA laissent transparaître, dans l'esprit du thème ''Arabitudes'', des artistes qui osent se rebeller contre les formes figées des traditions et qui entreprennent, par le biais du métissage musical et culturel, des démarches innovatrices, voire révolutionnaires. C'est le groupe algérien Djmawi Africa qui ouvrira les portes du festival. Après avoir ''écumé'' les scènes d'Afrique et d'Europe, le collectif ira transmettre sa joie contagieuse au public montréalais… Suivra «Le rendez-vous danse » avec le retour du majestueux danseur Ilhan Garabaçak dans une création inédite, ''CorporElles'', inspirée de son parcours au ''Cirque du Soleil''.
28/10/2010
Source : Le Matin
Les journalistes d'origine marocaine sont souvent sollicités par des médias arabes, américains ou européens. Il existe aujourd'hui une véritable communauté de journalistes MRE dispersés à travers le monde possédant notamment une expertise des questions diasporiques et pouvant participer à l'enrichissement du paysage médiatique marocain.
L'Houssine OULBAZ est un journaliste formé au Maroc. Il a fait ses débuts au Matin du Sahara et Aujourd hui le Maroc, Radio Aswat, avant d'immigrer aux USA pour rencontrer des professionnels américains. Il confie à SYNERGIES TV son regard sur la communauté marocaine aux Etats Unis, le rôle du journaliste MRE, la place des marocains du monde dans les médias marocains... Suite
Le Maroc participe au festival international du cinéma Euro-arabe (Amal) qui se tient jusqu'au 30 octobre courant à Saint Jacques de Compostelle en Galicie (nord-ouest de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.
Le Maroc participe avec deux courts métrages programmés dans la section officielle du festival. Il s'agit de "Camille et Jamila" de la réalisatrice Franco-marocaine Souad Amidou et "Boomerang" du réalisateur marocain, Jawad Ghalib.
Le premier film raconte l'histoire d'une jeune femme Camille qui se rend au Maroc pour la première fois pour passer quelque temps auprès de son père mourant qu'elle n'a pas vu depuis cinq ans. Dans ce pays, elle va retrouver sa demi-sÂœur, Jamila, ainsi qu'une famille qu'elle ne connaissait pas.
Quant au deuxième court-métrage, il raconte l'histoire de Amal, une jeune femme qui décide d'échapper à son mari qui la maltraite. Dans son périple, elle rencontre Jamal, qui lui aussi a abandonné sa famille en quête d'une vie différente. Unis par le désir de fuir, les deux personnages se laissent entraîner dans une aventure à effet boomerang.
"Amal", qui en est à sa huitième édition, est marqué également par la projection, durant la "Semaine officielle", de quelque 45 films issus de 19 pays, avec une place de choix accordée aux femmes cinéastes arabes, ainsi qu'aux coproductions euro-arabes.
Seule rencontre cinématographique en Espagne qui se consacre exclusivement au monde arabe, le festival "Amal" se veut un point de rencontre et de dialogue interculturel et un espace pour l'entente entre la culture arabe et la culture espagnole, par le truchement du plus universel des langages: le cinéma.
Source : MAP
"Réalité civilisationnelle et culturelle de l'Europe", est le thème d'un séminaire de formation organisé, lundi et mardi à Madrid, à l'initiative du Conseil européen des ouléma marocains (CEOM) au profit de quelque 70 imams venus des différentes régions d'Espagne.
Cette rencontre scientifique a constitué une occasion pour les participants de débattre et d'approfondir leurs connaissances au sujet de différentes questions relatives à la thématique principale retenue, a indiqué, mardi à la MAP, Mohamed Kharchich, secrétaire général de la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI), coorganisatrice de ce séminaire.
Les débats se sont focalisés notamment sur le concept de jurisprudence dans son rapport avec la réalité et le contexte culturel et civilisationnel des pays de résidence de la communauté musulmane à l'étranger, a-t-il souligné.
Concernant les sujets abordés, M. Kharchich a fait savoir qu'ils portent sur "le cadre juridique européen en matière de gestion du culte", "l'occident et le concept de pratique de la religion", "l'encadrement de la communauté musulmane à l'étranger", "la signification de la réalité civilisationnelle et culturelle" et "la relation entre les sciences sociales et l'Islam".
S'exprimant à l'ouverture de ce séminaire, le consul général du Royaume à Madrid, Youns Tijani, a d'emblée mis en exergue l'intérêt particulier porté par SM le Roi Mohammed VI à la gestion du champ religieux, en ce qui concerne notamment la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Il a rappelé, en outre, les fondements de la politique du Maroc en matière de préservation de l'identité culturelle et religieuse des Marocains, soulignant le rôle "pionnier" joué par le Royaume dans le cadre du dialogue des civilisations.
Les autres intervenants ont mis en relief le rôle pédagogique, culturel et éducatif de l'imam à l'égard de la communauté musulmane à l'étranger, surtout dans le contexte des pays avec des réalités civilisationnelles et culturelles différentes des pays islamiques.
Source : MAP
L'Italie accueille près de 5 millions d'immigrés en situation régulière sur son territoire, a indiqué mardi l'organisation humanitaire catholique Caritas.
Selon les chiffres de l'Institut national des statistiques (Istat) «le nombre de résidents étrangers en Italie était de 4,235 millions au début de l'année 2010. Mais selon les estimations de Caritas, en incluant toutes les personnes séjournant régulièrement sur le territoire mais pas encore inscrites au registre d'Etat civil, on arrive à 4,919 millions», indique le rapport.
Les immigrés étaient environ un demi-million en 1990, selon des chiffres officiels, et 20 ans plus tard ils sont dix fois plus à près de 5 millions, représentant environ 7% de la population italienne.
«Avec l'augmentation du nombre d'immigrés et la crise, les réactions négatives, les phénomènes de fermeture ou de peur à leur égard ont augmenté», dénonce Caritas dans son rapport.
Les principales communautés étrangères en Italie sont les Roumains, les Albanais et les Marocains. «Les immigrés fournissent à l'économie italienne une importante contribution», assure également Caritas. Ils représentent aussi «un important soutien démographique» à la population italienne vieillissante.
Les étrangers versent environ 11 milliards d'euros par an à l'Etat entre les impôts, les contributions sociales ou la TVA, indique l'organisation caritative, qui relèvent cependant des cas de discrimination.
«Les discriminations, et non seulement dans le cadre du travail, touchent essentiellement les Africains, les Roumains, les Chinois et les Marocains. Rappelons l'exemple de certaines compagnies d'assurances qui font payer des primes pour les voitures plus chères aux immigrés invoquent 'le risque ethnique'», déplore Caritas en citant un rapport du bureau national antidiscrimination (Unar).
Source : 20 Minutes/AFP
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a annoncé mardi une mobilisation de tous les gardes-frontières français de l'agence européenne Frontex en réponse à un appel à l'aide de la Grèce pour lutter contre un afflux de migrants venus de Turquie, un pays de transit.
M. Besson "a décidé de mobiliser immédiatement lensemble des effectifs de gardes-frontières qui constituent la contribution nationale de la France aux équipes dintervention rapide" de Frontex, selon un communiqué.
Athènes a officiellement demandé dimanche à l'Union européenne (UE) de déployer des patrouilles de surveillance à la frontière gréco-turque.
"Il sagit dune requête sans précédent dans lhistoire de lUE, justifiée par larrivée quotidienne, dans la région du fleuve Evros, de 200 à 300 ressortissants étrangers en situation irrégulière", a estimé le ministre français.
Selon M. Besson, "la France est prête à participer concrètement à leffort de solidarité européenne pour la surveillance des frontières orientales terrestres de la Grèce". Elle appelle tous les Etats membres de Frontex à répondre favorablement aux demandes opérationnelles de lagence pour mettre fin à une situation de crise qui concerne lensemble de lUE.
"La France ne laissera pas lespace européen de libre-circulation des personnes devenir lEurope des passeurs et de la traite des êtres humains" et "tous les Etats membres (...) doivent faire preuve de la même solidarité vis-à-vis de la Grèce, car cest lavenir même du formidable acquis constitué par Schengen qui est en jeu", a déclaré le ministre.
Selon Frontex, plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées aux frontières de l'UE au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce, principalement en provenance de Turquie. La grande majorité sont des réfugiés économiques exploités par des réseaux de trafiquants d'êtres humains.
Des accords avec la Libye et des contrôles plus stricts en mer ont en effet incité de nombreux clandestins qui cherchaient à gagner l'UE via l'Italie ou Malte à se reporter sur la Grèce.
Source : Le Monde/AFP
Dans le cadre de la programmation du Maghreb des Films, deux journées d’étude sont dédiées à l’image du Maghrébin dans les fictions projetées en France sur grand écran et à la télévision des années 1930 à nos jours.
“Génériques” et le Maghreb des Films consacrent un temps d’analyse et de réflexion à cette question en mettant en présence pour la première fois des chercheurs mais aussi des professionnels du cinéma.
Tantôt délinquant, tantôt héros des cités, et plus proche de nous, représentant des forces de l’ordre, le personnage du Maghrébin est encore l’enjeu aujourd’hui de nombreuses interprétations. Si la recherche a mis en exergue l’apparition du personnage maghrébin dans la fiction au XXe siècle, elle doit aussi mesurer l’influence des réalisateurs et des professionnels du cinéma d’origine maghrébine dans le cinéma militant et la création cinématographique française d’aujourd’hui.
Ces deux journées, programmées dans le cadre des rencontres cinématographiques du "Maghreb des films", se tiendront les 15 et 16 novembre 2010 à la Mairie du 2e arrondissement… Consulter le programme
La campagne "Discrimination toi-même" a été lancée, lundi lors d'une conférence de presse, par la ministre de l'Egalité des chances de la Communauté française, Fadila Laanan. La campagne, vise à apporter aux jeunes de 12 à 18 ans un éclairage complet sur les enjeux de la lutte contre la discrimination ainsi que sur la loi et son application dans cette matière.
Menée avec l'appui du Centre pour l'égalité des chances et de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, la campagne abordera notamment, de manière concrète et ludique, la discrimination, la liberté d'expression, l'incitation à la haine, l'homophobie, le racisme ou encore le harcèlement. "La campagne 'Discrimination toi-même' a pour ambition de prendre au sérieux la discrimination et de l'expliquer aussi concrètement que possible à un adolescent sans verser dans le pathos ou l'indignation", a indiqué Fadila Laanan. Pour ce faire, 25.000 livrets et 5.000 affiches, réalisés par la Direction égalité des chances du ministère de la Communauté française et illustrés par Catheline et Frédéric Janin, seront distribués au sein de l'enseignement et du secteur associatif à partir du 12 octobre 2010. "Le défi était assez excitant. Notre but étant de faire sourire avec des blagues mais également de lancer le débat", a expliqué l'illustrateur des livrets, Frédéric Janin. "Discrimination toi-même", qui constitue le second volet de la campagne "La discrimination s'arrête ici", prévoit également la diffusion de 200.000 cartes postales via le réseau Boomerang.
Source : LeVif.be/Belga
Rabat : Colloque international sur les évolutions de la recherche sur les migrations internationales
Le CCME soutient l'organisation du colloque international de l'AMERM à Rabat les 29 et 30 octobre 2010, intitulé : "Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis contemporains".
Parmi les principales questions qui seront abordées lors du colloque , celle de savoir Comment les cadres théoriques et analytiques mis en place pour comprendre les migrations ont permis de produire des connaissances suffisamment pertinentes et comment les démarches ont abouti à améliorer les savoirs…Suite
Le Festival Migrants’ scène - Rabat 2010 est organisé par GADEM (Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants) en partenariat avec la compagnie DABATEATR dans le cadre de sa semaine DABATEATR Citoyen et soutenu par la CIMADE.
Ce festival a principalement pour objectif de permettre la rencontre entre populations marocaines et étrangères, et d’échanger/ sensibiliser sur les notions de migration, d’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc.
Ce festival sera sur deux soirées le 02 et le 03 Novembre 2010 à 20h chaque soir. La première soirée présentera le film Sin Palabras d'Othman Naciri et la deuxième une pièce de théâtre de la compagnie DABATEATR. Toutes deux se concluront par un débat.
Source : La Cimade
Le Maroc a lancé une vaste campagne destinée à étendre l'application du Moudawana aux femmes vivant et travaillant à l'étranger.
Il y a six ans, le gouvernement marocain avait introduit dans sa législation un nouveau Code civil dans le but de protéger les droits des femmes. Mais avec l'augmentation du nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE), il faut désormais envisager également de faire bénéficier les femmes expatriées de la protection du Moudawana.
Pour tenter de mieux faire connaître les protections garanties par ce code, des responsables marocains, dont le ministère en charge des MRE et les ministères de la Justice et du Développement social se sont associés à la Fondation Ytto pour les droits des femmes et à d'autres groupes de la société civile pour lancer une campagne de sensibilisation sans précédent en Europe.
Les participants ont entamé cette tournée en France le 14 octobre, et traverseront l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas. Cette campagne prévoit des réunions, des ateliers et des conférences, ainsi que la distribution de brochures simplifiées sur le Code de la famille.
Selon le ministère en charge des MRE, la communauté expatriée ne comprend pas parfaitement le Moudawana. Les femmes marocaines vivant à l'étranger sont face à un certain nombre de questions et ne peuvent faire valoir leurs droits sur la base de ce code.
Najat Ikhich, présidente de la Fondation Ytto, a déclaré que l'immense majorité des femmes marocaines ne sont pas conscientes des dispositions du Code de la famille et des changements introduits ces six dernières années.
Elle a notamment indiqué qu'un grand nombre de Marocaines se marient à la mosquée uniquement sur la base de la fatiha et choisissent de ne pas faire enregistrer leur mariage pour légitimer les mariages précoces et la polygamie.
"Les répercussions sur les droits des femmes sont immenses surtout une fois rentrées au Maroc. Les femmes sont abandonnées avec leurs enfants, privées de leurs papiers et n’ont plus de possibilité pour rentrer dans le pays d’accueil. En plus, elles se retrouvent dans des situations difficiles avec des enfants non inscrits à l’état-civil marocain et non reconnus par la loi marocaine comme enfants légitimes", a indiqué Ikhich.
Selon la Fondation Ytto, de nombreuses filles marocaines sont victimes de mariages forcés et arrangés. Ikhich a expliqué que cette campagne de sensibilisation vise à mettre à jour des pratiques archaïques et à convaincre les femmes, les jeunes et les hommes des dangers de ces types de mariage d'un point de vue psychologique.
"L’analphabétisme est très répandu parmi les femmes marocaines en Italie. Aussi sont-elles marginalisées et ne comprennent pas leurs droits. Une campagne de sensibilisation s’impose", a expliqué Noura Faouzi, directrice de l'ONG italienne Al Maghribia.
La présidente de la Ligue démocratique pour les droits des femmes, Fouzia Assouli, a expliqué que les couples mariés font face à de graves problèmes, notamment concernant les demandes de divorce encourues au Maroc. L'association demande l'introduction de dispositions permettant à certains couples de résoudre ce problème dans le pays de résidence, pour éviter de devoir voyager.
Siham Jebbari, qui habite en Italie, a expliqué avoir dû se rendre au Maroc à plusieurs reprises pour pouvoir finalement divorcer l'an dernier. "C’était difficile pour moi d’avoir des congés durant les périodes des rendez-vous fixés par le tribunal. En plus, les déplacements coûtent très chers. J’aurais aimé que le consulat s’occupe de cette affaire ou le tribunal d’Italie", a-t-elle expliqué.
Le ministre responsable des MRE, Mohamed Ameur, a souligné que ses services souhaitaient améliorer la situation juridique des femmes et de leurs familles à l'étranger en lançant des structures de soutien dans les communautés.
Il a souligné que parmi les objectifs affichés se trouve la mise en place de centres d'écoute auxquels les femmes marocaines pourront s'adresser. Ces centres permettront d'identifier les demandes des femmes et de prescrire les solutions appropriées à leurs problèmes.
La première phase de cette campagne se terminera le 31 octobre, et les organisateurs envisagent de lancer d'autres campagnes d'ici décembre.
2010-10-26
Source : Magharibia
Un rendez-vous singulier autour du thème de l’altérité, tout à la fois philosophique, social et poétique, avec le philosophe et sociologue Edgar Morin, qui se propose d’examiner cette question fondamentale : Pourquoi la France aime-t-elle ses immigrés ?
La conférence se tient, le jeudi 28 octobre à l’Institut du Monde arabe …Suite
Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis contemporains, Rabat, 29 et 30 octobre 2010
Le CCME soutient l'organisation du colloque international de l'AMERM à Rabat les 29 et 30 octobre 2010, intitulé : "Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis contemporains".
On les dit analphabètes, paysans (au sens péjoratif que certains continuent à donner à ce terme), non intégrés (en fait, qu’est-ce que cela veut dire ?) … Les membres de la communauté marocaine en Italie sont taxés de tous les qualificatifs et toutes sortes de préjugés leur sont collées. Une simplification qui, malheureusement, façonne l’idée forgée d’eux dans le conscient et subconscient collectifs et qui n’est pas sans répercussions sur le traitement qui leur est réservé.
En Italie, ils sont traités de «marocchini», un terme qui, loin de constituer une référence au Maroc, renvoie plutôt à une image chargée de mépris désormais ancrée dans les esprits, celle d’une caste d’émigrés de seconde zone, de quelque nationalité que ce soit, vivant à la marge, à la limite dangereuse et donc infréquentable.
Ils en sont conscients et ils le ressentent amèrement. Les aéroports –pour ceux qui ont le privilège de voyager en avion- et les ports, notamment celui de Gênes d’où embarquent la majorité des Marocains de retour au pays, constituent les lieux par excellence d’une thérapie de groupe qui permet, loin de tout fard trompeur ou de mise en scène perfide, de mesurer l’énormité du dégoût éprouvé par les uns et les autres et l’ampleur de la désillusion qu’ils vivent au quotidien.
Se rendant à l’évidence après avoir été, pour une bonne partie d’entre eux, bernés par le rêve italien, ils se lancent: si c’était à refaire… une amertume qu’ils voudraient partager par anticipation par ceux, notamment parmi les jeunes au Maroc, qui continuent à être obnubilée par «Taliane», synonyme pour eux d’Eldorado, de réussite, d’argent et de consécration.
Rien de cela ! tranchent-ils pour la plupart en détaillant les multiples motifs de leur désenchantement aux plans personnel et familial et la maigreur de leur moisson après des années de dur labeur, outre les dégâts collatéraux subis par leur progéniture aux niveaux identitaire et communicationnel.
Leur dépit est exacerbé par les effets pervers de la crise économique qui en fait les premières victimes des faillites et restrictions enregistrées ça et là ainsi que par la politique politicienne et les calculs électoralistes (de la part notamment du parti gouvernemental anti-immigrés, la ligue du Nord, et son outil d’exécution, le ministère de l’intérieur) mettant en avant les considérations d’ordre sécuritaire génératrices de peurs et d’angoisses et laissant à penser que l’immigration était la source de tous les maux dont souffre la société italienne.
Le discours alarmiste colporté par certains sur la menace terroriste n’est pas pour arranger les choses à un moment où tout un arsenal juridique et une lourde logistique ont été mis en place depuis maintenant plusieurs mois, pour resserrer l’étau autour des immigrés illégaux. Le climat de méfiance qui s’en est suivi fait presque de chaque émigré, un clandestin en puissance jusqu’à ce que le contraire soit prouvé. Les contrôles impromptus et les «interrogatoires» subis à l’occasion de l’établissement ou du renouvellement de la carte de séjour sont, entre autres, révélateurs de la pesante suspicion qui ajoute au malaise vécu par les populations émigrées, même celles établies de manière tout à fait légale (près 430 mille Marocains résident régulièrement en Italie).
Tout cela dans un pays lui-même de tradition migratoire mais où, malheureusement, la myopie politique dont certains font montre au sujet de la question de l’immigration fait figure de grave pathologie eu égard à la chance que cela leur fait perdre d’anticiper en particulier les problèmes liés à la dénatalité et, donc, à la carence en main d’œuvre qui ne manqueront pas de se poser avec insistance à l’Italie dans les prochaines années.
Un ilot d’espoir subsiste cependant dans cet océan de déceptions, celui de l’émergence en cours d’une élite marocaine qui peut à échéance influer sur le cours des événements.
Faite d’universitaires, de médecins, d’avocats, d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires des organisations internationale établies à Rome (FAO, PAM et FIDA), de journalistes, de commerçants, d’entrepreneurs, d’étudiants…cette élite est en train de se faire une place au soleil.
La parole lui a été donnée lors d’une réunion de grande communion tenue en septembre dernier dans la capitale italienne à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Une noble initiative qui visait à identifier les compétences marocaines, à recueillir leurs points de vue et à faire en sorte que des dynamiques de mobilisation soient créées qui leur permettraient de se constituer en réseaux et de devenir de véritables forces de proposition.
Comme leurs aînés et compatriotes, ils sont indéfectiblement attachés à leur pays et sont déterminés à le servir et à soigner son image de marque et à travers lui, celle de ses ressortissants.
Ce faisant, ils réhabiliteront les pionniers dont les conditions de vie étaient souvent difficiles et donneront à tous les acteurs de la société italienne la juste mesure de leurs aptitudes et de leur génie.
L’œuvre a été entamée. Elle compte avec le soutien de l’ambassadeur du Maroc, Hassan Abouyoub, un homme de culture et de grande expérience qui semble avoir beaucoup de visibilité sur ce qu’il entend entreprendre. Il faudrait maintenant que cette œuvre se poursuive. L’engagement en été pris à Rome.
26 Octobre 2010
Source : Atlas info
Dans le cadre du projet « Enracinement sans déracinement » initié par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Étranger, l'association AMDAM gère un programme de formations visant le renforcement des capacités des associations MRE en Rhône Alpes Auvergne. Depuis mars 2010, plusieurs réunions ont été organisés à Clermont-Ferrand, Saint Étienne, Lyon, Oyonnax en partenariat avec le MCMRE et le Consulat Général du Royaume du Maroc…Suite
L'IMEM (Institut Méditerranéen d'Etudes Musulmanes) se penchera sur la question des langues en émigration, en adoptant une approche historique.
Une journée d’études sur l’enseignement de la langue arabe en Provence, sous le thème «l’enseignement de la langue arabe en Provence : Réalités et nouveaux enjeux», sera organisée le 9 décembre 2010 à Marseille.
Le choix de la ville est, selon les organisateurs, très éloquent : à Marseille vit la deuxième plus importante communauté musulmane de France après la région parisienne et l’enseignement de la langue est très demandé dans la région.
La rencontre se propose d’étudier les raisons des difficultés rencontrées et proposer des solutions pour tout ce qui a trait à la question de l’enseignement de la langue arabe. Ainsi, toute personne désirant participer au colloque devra s’inscrire auprès de l’IMEM.
L'Institut Méditerranéen d'Etudes Musulmanes est un organisme indépendant créé pour améliorer et promouvoir la connaissance de la civilisation arabo-musulmane et contribuer à une coexistence riche et harmonieuse en faisant reculer les préjugés.
Source : CCME
Le jeune lycéen vivait depuis trois ans avec sa mère adoptive française en Saône et Loire. Mais le samedi dernier, la police est venue l’arracher de chez lui pour l’embarquer dans un vol à destination du Maroc. Le monde associatif dénonce une expulsion motivée par la politique du chiffre.
Almedhi Jabir, c’est son nom. Le lycéen de 18 ans a été expulsé de la France ce samedi 23 octobre fait savoir Le Journal de Saône-et-Loire. La police serait venue le récupérer chez lui, ne lui laissant même pas le temps de faire ses valises. Il vivait avec sa mère adoptive de nationalité française depuis 2007 et suivait ses cours de bac professionnel/commerce.
Avant d’atteindre sa majorité, Almedhi Jabir bénéficiait d’autorisations temporaires de séjour afin d’être en situation régulière. Mais dès ses 18 ans accomplis, au mois de juin dernier, une obligation de quitter le territoire français lui fut attribuée. Ce qui n’a pas empêché ses tuteurs de le laisser poursuivre ses études. Mais le préfet de Saône-et-Loire est revenu à la charge cette fois, avec un arrêté de reconduite à la frontière.
La procédure d’expulsion se serait déroulée en trois jours. Les autorités auraient profité des grèves qui secouent actuellement la France pour accélérer l’expulsion du jeune lycéen. L’opposition du Réseau éducation sans frontières RESF 71 n’y a rien fait. L’association avait demandé au jeune Marocain de ne pas se rendre à la police, dans l’espoir de régler son cas à l’issue d’une audience jamais obtenue avec le préfet.
Ce qui pousse RESF 71 à condamner « cette façon de traiter les individus comme des chiffres qui s’ajoutent dans une addition irrespectueuse des valeurs de dignité humaine, de tolérance, de solidarité ». Pour l’association le préfet de Saône-et-Loire n’a fait qu’appliquer « la politique du chiffre, la seule qui compte en matière d’immigration, celle qui permet d’atteindre 'ses objectifs' ».
Avant son expulsion, le jeune Amedhi Jabir a été enfermé pendant deux jours dans un Centre de Rétention en France. Et en vertu des accords franco-marocains en matière de reconduite aux frontières, son séjour carcéral devrait se poursuivre dans le Royaume.
Source : Yabiladi
La compagnie Les Mots Tissés organise deux spectacles où le conte marocain sera au rendez-vous. Les spectacles auront lieu au Centre culturel Jean Vilar à Marly-le-Roi (78) et au Bar événementiel « Le Macareux » dans le deuxième arrondissement de Paris, le 16 et le 21 novembre respectivement. Halima Hamdane entraînera les spectateurs dans un voyage de découverte d'un patrimoine marocain.
Par sa dimension orale, le conte, quelque soit son origine, a toujours suscité l’intérêt des grands et des petits. Beaucoup de légendes, d'histoires ont réussi à traverser le temps, même à survivre à des civilisations. Au Maroc, le conte a aussi une longue histoire, particulière d'ailleurs, car les histoires portent souvent la marque d'un imaginaire féminin. S'expriment dans ces contes une « lutte » contre l’homme, des malaises d’existence...
C'est parce que la femme n’avait pas le droit de s’exprimer ouvertement qu'elle s'est résignée à «chuchoter» ses malaises et angoisses sous forme d'histoires. Le monde dont elle fait partie est connu pour sa division de tâches bien définie entre l’homme et la femme, et il est difficile de briser ce carcan.
Ecrivain et conteuse franco-marocaine, Halima Hamdane a décidé de faire de la 'formulette' magique «kan ya ma kan» son domaine d’expertise. Elle s'offre le plaisir de partager avec les spectateurs de fascinantes histoires intemporelles du patrimoine marocain.
Avec sa voix tantôt douce, tantôt ferme, cette magicienne des mots raconte des fables merveilleuses. Il y est question de personnages de tout genre, de sultans, de belles filles... Les créatures aux dons surnaturels ne manquent pas au rendez-vous.
Rien de mieux pour se divertir à l’époque où la télé n'existait pas et où le conte avait toute sa valeur ; rien de mieux pour se divertir à présent, avec des histoires que l’on croyait aux oubliettes.
Pour plus d’information sur les événements, visitez le site de la compagnie des Mots Tissés.
Source : Yabiladi
Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, a eu récemment à Rabat un entretien avec M. Bob Walsh, président du Comité organisateur de la manifestation "2011: Un monde unique", axé sur la participation du Maroc à ce grand événement.
Un communiqué du ministère de la Culture indique que M. Himmich a exprimé, à cette occasion, la disposition de son département à coopérer avec les initiateurs de ce projet et à participer à cette manifestation dans la limite des moyens du ministère en vue d'apporter une contribution marocaine de qualité et de donner une image réelle du Royaume en tant que pays d'ouverture et de respect de l'autre.
Les deux parties, ajoute-t-on, ont convenu de poursuivre la concertation dans le but de définir avec précision les questions d'intérêt commun et de signer une convention de partenariat relative à cette initiative qui sera lancée en juin 2011 à Seattle aux Etats-Unis à travers des expositions culturelles et artistiques et des compétitions sportives.
La manifestation baptisée "2011: Un monde unique" vise entre autres à consolider l'entente entre les communautés du monde musulman et le peuple américain par le biais d'échanges d'idées et de connaissances.
26/10/10
Source : MAP
SMAP Group, leader de l'ingénierie événementielle sur le Maroc à l'étranger, a décidé de faire de 2011 une grande année pour la promotion de l'immobilier et de l'art de vivre marocains avec la programmation de pas moins de cinq salons prestigieux dans autant de pays en Europe.
Fort d'une notoriété et d'une expérience de quinze ans dans ce domaine, le groupe, basé à Paris, lance ainsi le "SMAP Roadshow Europe", un nouveau concept proposant cinq rendez-vous successifs dans cinq métropoles européennes: Bruxelles (Belgique) du 4 au 6 février 2011, Milan (Italie) du 23 au 25 avril, Paris du 2 au 5 juin, Marseille (France) du 11 au 13 novembre et Barcelone (Espagne) du 2 au 4 décembre.
Ce nouveau concept répond à un double constat, explique-t-on au SMAP Group. En premier lieu, la nécessité de proposer aux Marocains Résidents à l'Etranger, estimés à plus de 5 millions, des manifestations fédératrices, qui leur offrent la possibilité de se tenir au fait du développement économique et des possibilités d'investissements dans leur pays tout en se rassemblant autour de valeurs pérennes de culture et d'art de vivre.
Second constat, cette culture, cet art de vivre et ce potentiel d'investissement suscitent de plus en plus l'intérêt dans les pays d'accueil de cette population marocaine, en particulier en Europe.
Outre l'exigence de qualité, SMAP Group n'a cessé d'imaginer des concepts attractifs, en structurant ses rendez-vous autour de deux formules phare, SMAP Immo et SMAP Expo. Chacune correspondant à une clientèle bien définie, et dédiée à des opportunités d'affaires différentes.
Si SMAP Immo est désormais la rencontre indispensable de tous ceux qui souhaitent acquérir une résidence au Maroc et des divers professionnels de l'immobilier marocain, SMAP Expo propose, quant à lui, de retrouver ou de découvrir toutes les multiples facettes de l'art de vivre au Maroc.
Nés en France, ces deux salons ont rapidement connu un indéniable succès qui a incité les organisateurs à les décliner dans d'autres grands centres européens de population marocaine : à Barcelone (Espagne), puis à Marseille (France).
Fort de ce succès, SMAP Group lance son Roadshow Europe 2011 qui sillonnera cinq villes du vieux Continent.
Bruxelles, qui s'accapare la majorité des 700.000 Marocains vivant en Belgique, sera investie pour la première fois, au même titre que Milan. Là aussi le choix s'est porté sur des lieux d'exposition prestigieux et facilement accessibles depuis les autres villes de Belgique et d'Italie et des pays voisins.
S'agissant de Milan, la métropole urbaine de la région riche du Nord d'Italie, qui regroupe la majorité de la diaspora marocaine, le SMAP Expo Milan établira ses quartiers dans la "Fiera Milano" qui est le plus grand parc d'expositions au monde, avec une superficie totale de 2 millions de m2.
Quant à Paris, ville où est né le premier SMAP en 1994, le concept SMAP Immo qui y a été lancé en 2004, est devenu sans conteste le plus grand salon européen de l'immobilier marocain.
Organisé chaque année au Parc des Expositions de Paris-Porte de Versailles, SMAP Immo connaît une affluence grandissante au fil des éditions, le nombre de visiteurs étant passé de 20.000 lors de la première édition, à 50.455 en 2010.
A Marseille, la deuxième ville de France qui concentre aussi la majorité de la population maghrébine de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soit environ quelques 170.000 personnes, dont 35 pc de Marocains.
Quant à Barcelone, la capitale prospère de la Catalogne où les Marocains représentent la première communauté étrangère, la première édition de SMAP Expo a "dépassé toutes les espérances surtout en termes de fréquentation, avec ses 80.000 entrées en trois jours".
La deuxième édition du SMAP Expo Barcelone sera accueillie au Palau Sant Jordi.
26/10/10
Source : MAP
Le pape Benoît XVI a souligné mardi en présentant son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié que ces derniers "ont le devoir de respecter les lois et l'identité nationale du pays d'accueil" même si la communauté internationale doit les protéger.
"Beaucoup de personnes doivent affronter l'expérience difficile de la migration, dans ses différentes expressions: intérieures ou internationales, permanentes ou saisonnières, économiques ou politiques, volontaires ou forcées. Dans divers cas, le départ de son propre pays est provoqué par différentes formes de persécutions, de sorte que la fuite devient nécessaire", a déclaré le pape.
"De plus, le phénomène même de la mondialisation, caractéristique de notre époque (...) comporte également +une humanité qui devient de plus en plus interconnectée+, dépassant les frontières géographiques et culturelles", a poursuivi Benoît XVI.
"Tous, appartiennent donc à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle", a-t-il estimé.
Cependant, "dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale", a souligné le pape.
Il y a dans le monde plus de 15 millions de réfugiés, dont 10,4 millions sous la responsabilité du Haut commissariat de l'ONU (HCR), et environ 27 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, a rappelé au cours de la conférence de presse de présentation du message le père Gabriele Bentoglio, membre du Conseil pontifical pour les migrants.
La prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié sera célébrée le 16 janvier.
Source : La Croix
M. Mohamed Ameur est inquiet. Et il a fait savoir à ses pairs, jeudi dernier, lors du dernier Conseil de gouvernement. De son voyage madrilène, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a rapporté des chiffres et des statistiques plein sa besace ; des chiffres explosifs qui nourrissent une inquiétude toute ministérielle et bientôt gouvernementale.
Et pour cause. Les Marocains d'Espagne- première communauté étrangère puisqu'ils sont 758.900 à vivre sous les cieux espagnols et constituent 23% des Marocains du monde- sont frappés de plein fouet par la crise financière internationale. Et
selon une étude menée par le département de la communauté marocaine résidant à l'étranger, la crise a fortement touché la communauté marocaine vivant en Espagne) notamment dans les secteurs qui emploient de manière intensive la main d'œuvre marocaine…Suite
Né le 30 décembre 1910, Paul Bowles aurait fêté ses 100 ans cette année. Tanger, ville où l’écrivain est décédé en 1999 après y avoir vécu 52 ans, s’apprête ainsi à célébrer le centenaire de sa naissance du mercredi 27 au dimanche 31 octobre.
Les librairies, la Légation américaine, l’Institut Cervantès, l’Institut français, la Cinémathèque, l’Ecole américaine… l’ensemble des acteurs culturels de la ville du Détroit ont prévu de nombreuses animations pour faire (re)découvrir au public l’auteur de Un Thé au Sahara ou de Après toi le déluge. Mais pas seulement. Car comme le rappelle Claude Nathalie Thomas, sa traductrice, à l’initiative de l’événement, “Bowles était par ailleurs compositeur de musique, traducteur, découvreur d’écrivains marocains et grand voyageur”.
Un programme varié
Avec Claude Thomas, on pourra par exemple marcher sur les traces de Paul Bowles dans la ville, grâce à des balades littéraires empruntant deux itinéraires vendredi 29 octobre à 10h30 (départ place de la Kasbah) et à 14h30 (Légation américaine).
Des tables rondes auront également lieu telle celle intitulée “Tout lecteur est un traducteur” jeudi 28 à 10h à l’Ecole de traduction Roi Fahd, et “Paul Bowles et l’Espagne” samedi 30 à 11h à la bibliothèque de l’Institut Cervantès.
Côté 7ème art, la Cinémathèque projettera différents films autour de l’écrivain : Mapas de agua y arena mercredi 27 octobre à 18h30, Un Thé au Sahara à 20h30 ; Paul Bowles in Morocco jeudi 28 à 14h30 et 19h30 ; Let it come down vendredi 29 à 20h30 ; Creating a legend et Un Américain à Tanger dimanche 31 à 19h30.
Plusieurs expositions seront aussi proposées: à l’Ecole américaine, agrémentée de la pièce de Jane Bowles A Quarreling Pair jeudi 28 à 16h ; “Les années dorées” à la galerie de l’Institut Cervantès ; “Quatre regards pour un seul homme” à la librairie Les Insolites ; “Bowles in the kasbah” accompagnée d’une lecture samedi 30 à 18h avec la librairie Les Colonnes au Musée de la kasbah.
Et bien d’autres manifestations, comme un concert jeudi 28 à 20h30 au collège Ramon y Cajal ; une rencontre autour des amis de l’auteur et connaisseurs de son œuvre vendredi 29 à 16h à l’hôtel Continental ; un café littéraire samedi 30 à 17h à la librairie Page et plume ; ou encore le spectacle “L’Education de Malika” samedi 30 à 20h à la salle Beckett.
26/10/2010
Source : Aufait
Le troisième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord ouvrira ses portes le 30 octobre au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on auprès des organisateurs.
Plus de 3.000 compétences marocaines sont attendues à cette troisième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteurs d'activité, ajoute-t-on de même source, soulignant que le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2010 sera l'occasion d'échanges "riches et conviviaux" entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Parallèlement à l'événement, des conférences et des débats seront organisés autour de thèmes traitant de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrière au Maroc avec des témoignages de candidats recrutés lors des éditions précédentes, selon les organisateurs.
Source : MAP
Où va l'Europe ? D'est en ouest, s'expriment les particularismes culturels, historiques et politiques. En mai, les élections législatives néerlandaises font du Parti pour la liberté, populiste, la troisième force politique du pays. En juin, le parti nationaliste hongrois, le Jobbik, fait une entrée spectaculaire au Parlement avec 16 % des voix, doublant son score aux européennes de juin 2009. En Scandinavie, la Suède suit le Danemark avec l'entrée d'un député d'extrême droite au Parlement. Quant à la Belgique, elle est plongée dans une crise sans précédent depuis la victoire des séparatistes flamands aux législatives de juin. Histoires différentes, certes. Mais les enjeux et les réactions de replis identitaires nationaux, régionaux, linguistiques, en deçà et au-delà des frontières territoriales, sont similaires.
En Europe centrale, les nationalismes offensifs ou défensifs sont à l'origine des tensions entre Etats voisins. Le désir de retour à la "magyarité", au rétablissement du lien entre peuple, territoire et nation qui avait été rompu par le traité de Trianon en 1920, a conduit le Parti conservateur - en compétition avec le Parti nationaliste - à mettre en place des lois sur la double nationalité attribuée aux minorités hongroises hors frontières. De peur que la minorité en question (environ 10 % de sa population) ne revendique son autonomie, le voisin slovaque n'a pas tardé à se défendre en mobilisant la vieille peur du "grand Hongrois".
Les Roumains à la recherche de la Grande Roumanie, la Bulgarie dans la lutte contre les minorités turques musulmanes et les Roms trouvent chacun le salut dans le discours nationaliste et la progression des partis populistes. A la définition et redéfinition de l'Autre - Tziganes, Roms, Maygars, Turcs... qui nourrissent explicitement les discours nationalistes - vient s'ajouter l'impuissance des politiques économiques à consolider les sentiments d'appartenance à des nations qui se voient comme exclusives. Quant à l'Union européenne, qui a conduit les pays de l'Est de la souveraineté retrouvée à la souveraineté partagée, elle est, à l'Est comme à l'Ouest, source d'ambiguïté et de paradoxe.
Les nationalismes constituent l'organisation de base dans l'Europe du XIXe siècle mais pas de la construction de l'Europe unie, bien au contraire. Certes, la signature du traité de Maastricht avait provoqué d'innombrables débats concernant les implications d'un nouvel espace politique sur les identités nationales, régionales, linguistiques, religieuses, et bien sûr sur l'identité européenne qui engloberait l'ensemble et la citoyenneté qui lui serait liée.
La question était triple : comment combiner l'idéologie universaliste des Etats-nations et le particularisme culturel et historique qui caractérise chacune des nations ; comment choisir entre les intérêts économiques et une volonté politique commune, et la souveraineté des Etats ; et comment articuler les appartenances plurielles et complexes des individus, des groupes, des nations pour arriver à construire une identité européenne, ou plutôt à susciter leur identification à une Europe unie.
Alors que le projet européen avait comme objectif premier le dépassement du "modèle nationaliste", l'Europe unie a surtout mobilisé des partis populistes et provoqué par endroits leur succès. En effet, le populisme a bien trouvé sa base sur une Europe sans frontières intérieures. Mais cet espace de libre circulation est aussi un espace transnational de solidarité, un espace de mobilisation et de revendication des intérêts et des identités.
Les résistances ont porté au premier plan sur les questions d'identité nationale et de souveraineté, exprimées par la protection des frontières territoriales d'un côté, par la présence des immigrés, et notamment de l'islam dans l'espace public, de l'autre. Cela s'accompagne d'un rappel "automatique" des principes de citoyenneté et de la compétence des Etats en matière d'immigration, transformée désormais en question de sécurité. Le tout se traduit par un populisme qui s'accroche à une représentation des identités nationales, linguistiques et territoriales. Le nationalisme constitue un grand défi pour l'Union européenne. En posant la question des minorités, de l'identité et de l'altérité, il remet en cause la capacité de l'Europe unie à conduire les Etats au-delà de leurs particularismes, à faire partager un avenir commun dans le respect des nations et des citoyens et à former une identité européenne.
Il est temps de voir émerger en Europe une nouvelle forme d'organisation politique qui rassemblerait toute la diversité culturelle et nationale qu'elle incarne et qui ferait du respect de cette diversité sa norme incontournable.
Si la nation, cette construction historique, s'appuie sur le mythe d'un passé commun, l'identité nationale, elle, est dynamique. Elle se définit et se redéfinit par rapport aux autres nations pour délimiter ses frontières territoriales et identitaires. Mais elle se redéfinit aussi par rapport aux attentes des groupes sociaux qui la composent. Les séparatistes flamands s'affirment en Belgique en plaçant la question linguistique et territoriale au coeur des projets de réforme de l'Etat fédéral. La demande de protection et de reconnaissance de la langue flamande depuis le XIXe siècle s'est traduite aujourd'hui par une victoire électorale, expression d'une frustration vis-à-vis de la Belgique francophone.
Mais de façon plus générale, loin de définir les frontières territoriales des Etats, le nationalisme tel qu'il s'exprime aujourd'hui dans différents pays membres de l'Union a choisi comme cible l'immigration, l'islam, le multiculturalisme et le spectre du communautarisme qui lui est lié, pour consolider les frontières d'identités qui se définissent comme nationales.
Accepté comme principe ou rejeté mais néanmoins appliqué dans les démocraties occidentales, le multiculturalisme est aujourd'hui au cœur des controverses comme cause et effet du rejet de l'Autre. Aux Pays-Bas, Geert Wilders a construit sa campagne autour du rejet de l'islam pour revendiquer le retour des valeurs néerlandaises. Déjà les assassinats de Pim Fortuyn et de Theo Van Gogh avaient généré un changement radical dans les politiques et l'opinion concernant les minorités. Désormais, la question du multiculturalisme est liée aux politiques d'immigration à cause d'une opinion sensible à l'intégration des nouveaux venus, notamment ceux des pays musulmans.
Source : Le Monde
La Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) organisent une exposition rétrospective des œuvres du peintre marocain André Elbaz simultanément à la villa des Arts de Casablanca et à la villa des Arts de Rabat. Les œuvres de Casablanca seront exposées du 02 novembre au 30 décembre ; ceux de Rabat du 09 novembre au 30 décembre.
Le célèbre artiste peintre et cinéaste marocain André ElBaz, 76 ans, propose une exposition à la Villa des Arts de Casablanca du 2 novembre au 30 décembre et à la Villa des Arts de Rabat du 9 novembre au 30 décembre.
Organisée par la Fondation ONA et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), elle consistera en une rétrospective des œuvres de l'artiste…Suite
Chourouk Hriech, une des quinze artistes de l'exposition « Résonances » (jusqu'au 7 'décembre au Musée de Marrakech), parle de son œuvre…Suite
Le prochain Festival Africolor (12 novembre - 24 décembre 2010) vibrera au rythme de la musique gnawa. Le samedi 13 novembre, le maâlem Hassan Boussou se produira au Mille Club au Bourget, à partir de 20h30.
Né à Casablanca, Hassan Boussou a appris son métier en suivant son regretté père, le maâlem Hmida Boussou. Dans des cérémonies au Maroc, mais aussi lors des tournées en Europe et aux Etats-Unis, il s'est vite fait connaître. Le fils a pris la relève avec la troupe de son père et avec sa propre formation musicale, Gnawa Fusion, formé en 1996.
En fin 2001, il s’est installé en Belgique puis un an plus tard. En 2003, Hassan Boussou a créé un autre groupe, Séwaryé. Un groupe cosmopolitique tant sur l’origine des musiciens que sur les instruments joués.
Source : Yabiladi
Une sorba des Marocains résidant à l'étranger, qui participe pour la première fois au salon du cheval d'El Jadida, a fait sensation lors des démonstrations des arts équestres traditionnels (Tbourida).
Avec leur "talqa" typique et tenue splendide, cette troupe a réussi, avec les 16 autres sorbas composées de plus de 280 chevaux montés par des cavaliers émérites, à faire de la troisième édition du Salon du cheval d'El Jadida, un rendez-vous quotidien de spectacle "très attendu" des arts équestres traditionnels (Tbourida).
Le public nombreux qui se bouscule chaque jour pour se trouver une place, a pu profiter, depuis l'ouverture du salon le 19 octobre, de cet art sublime, reflétant la richesse et l'authenticité de l'histoire ancestrale du Maroc.
Ce sport traditionnel équestre pratiqué par les Marocains depuis la nuit des temps est également une consécration réservée au cheval. Cet animal respecté jadis pour son rôle déterminant en temps de paix et de guerre, et continue à être respecté aujourd'hui pour toute la symbolique culturelle et historique dont il est porteur.
La troisième édition du salon du cheval, qui s'achève dimanche, devrait attirer plus de 250 000 visiteurs initialement prévu, a confié à la Map, M. El Habib Marzak, commissaire du salon.
24/10/10
Source : MAP
La Grèce va bénéficier de la solidarité européenne pour faire face à l'afflux de migrants clandestins, a assuré dimanche la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström.
"La Grèce va maintenant être en mesure de bénéficier concrètement de la solidarité européenne dans la gestion des frontières extérieures", a affirmé Mme Malmstöm dans un communiqué.
Athènes a demandé à l'Union européenne de déployer des patrouilles de surveillance à la frontière gréco-turque, où un afflux sans précédent de migrants clandestins a été enregistré ces derniers mois, a indiqué dimanche le ministre de la Protection du citoyen Christos Papoutsis.
Le gouvernement grec souhaite que l'UE déploie immédiatement "ses équipes frontalières d'intervention rapide" avec le soutien de l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex), dont les patrouilles maritimes ont contribué à diminuer l'afflux de clandestins par la mer.
Mme Malmström a indiqué dimanche soir qu'elle avait "activé" le mécanisme de liaison avec Frontex "de manière à gérer cette situation d'urgence de la façon la plus rapide et efficace possible".
"La situation à la frontière terrestre gréco-turque est de plus en plus préoccupante, les flux de personnes traversant la frontière clandestinement ont atteint des proportions alarmantes et la Grèce n'est manifestement pas en mesure de faire face à cette situation toute seule", a dit Mme Malmström.
La commissaire européenne s'est déclarée "très préoccupé par la situation humanitaire".
L'ONU a appelé cette semaine les pays de l'UE à faire plus pour alléger le fardeau de l'immigration clandestine qui pèse sur la Grèce. A l'issue d'une mission de 10 jours en Grèce, le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Manfred Nowak, a notamment dénoncé les conditions de détention "inhumaines" dans les centres de rétention surpeuplés.
En 2008, 50% des migrants illégaux arrêtés sur le territoire de l'UE l'ont été en Grèce, mais au cours des huit premiers mois de l'année 2010, ils étaient 90%, a fait savoir l'ONU.
Selon Frontex, plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées aux frontières de l'UE au cours du premier semestre 2010 entraient en Grèce, principalement en provenance de Turquie.
Des règlements plus stricts ont incité de nombreux clandestins qui cherchaient à gagner l'Italie, l'Espagne ou Malte, à se reporter sur la Grèce.
Source : Le Monde/AFP
Selon la chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel, l’approche multiculturelle de l’immigration en Allemagne « a totalement échoué ».
Conséquences et débat sur la place de l’immigration dans les sociétés européennes.
Le glas a sonné pour le modèle allemand du « multikulti » (société multiculturelle). La chancelière allemande a affirmé le 16 octobre dernier devant le congrès des jeunes de son parti que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait « échoué, totalement échoué ». Ce coup d’arrêt ravive le débat sur l’immigration en Allemagne. Dans un pays où sur 82,1 millions d’habitants, 7,3 millions ont un passeport étranger, l’enjeu du débat est de taille. « Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons », a-t-elle affirmé, avant de poursuivre que malgré cette bonne cohabitation, « nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social ». C’est alors une vision de l’immigration avec des « exigences » qu’a présentée Angela Merkel.
Selon la chancelière allemande, les immigrés sont les bienvenus dans la mesure où ceux-ci intègrent et acceptent la loi fondamentale et les valeurs allemandes. Le clivage religieux entre chrétiens et musulmans qui sous-tend le débat sur l’immigration a trouvé sa place dans le discours. « Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici ». Alors que l’Allemagne compte aujourd’hui 4 millions de musulmans, soit 5% de la population, Angela Merkel a fait le choix d’un positionnement franc, comme peu de dirigeants allemands ont osé le faire ces dernières années. Pour mieux comprendre le débat allemand actuel, un petit retour historique s’impose. Dans les années 1980, l’approche multiculturelle (multikulti), introduite par les Verts, s’opposait à l’idée d’une « culture dominante », prônée alors par les sociaux-démocrates. Ces deux visions condensaient déjà les termes du débat, en se demandant si des valeurs inaliénables prévalaient pour toute la population d’un pays, ou si les valeurs de chaque pays étaient appelées à se renouveler et se recomposer, sous l’influence de l’immigration.
Le débat sur l’identité culturelle
Immigration, intégration, islam : trois mots clés qui sont au cœur de tous les débats en Europe ces derniers temps. Dans cet air du temps riche en tensions, un curieux pamphlet s’est glissé dans le débat en Allemagne, surfant sur la peur ambiante. Membre du directoire de la Banque centrale et personnalité du parti social démocrate, Thilo Sarrazin a publié fin août, sous le titre « L’Allemagne va à sa perte », un ouvrage stigmatisant les immigrés musulmans. Il affirme ainsi que son pays « s’abrutit » avec leur présence et met en garde contre le déclin de « l’identité culturelle ». Bien que de nombreux politiques aient dénoncé ces thèses racistes, les sondages montrent qu’une majorité d’Allemands sont sensibles à aux idées Thilo Sarrazin Plus de 600.000 exemplaires de l’ouvrage ont été d’ailleurs vendus. Selon une étude, 50% de la population tolèrent mal les musulmans, et 35% estiment que l’Allemagne est « submergée ». « Le livre a créé un climat dangereux en Allemagne », se soucie Neco Celi, cinéaste d’origine turque.
L’Europe en question
A l’échelle européenne, cette déclaration d’Angela Merkel n’est pas sans conséquences. Le Royaume-Uni, ou encore les Pays-Bas, ont également développé une approche multiculturelle de l’immigration, mais s’efforcent aujourd’hui de repenser leur modèle, en s’interrogeant sur la place des valeurs nationales. La grande difficulté réside dans le fait d’ouvrir ce débat, urgent et nécessaire, sans que l’extrême-droite en profite. Un des freins pour repenser les modèles d’intégration est la vague d’austérité qui frappe les pays européens, rendant les tensions sociales plus vives et enflammables. La question des minorités prend également une dimension très politicienne en Europe, et les politiques l’utilisent bien souvent en croyant pouvoir remonter ainsi leur cote de popularité et séduire un électorat conservateur.
Source : Le Soir
Représentant résident du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Maroc depuis 5 ans, Johannes Van Der Klaauw quitte le Maroc pour rejoindre le siège de l’institution à Genève. Il revient sur la situation des réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc et fait le bilan de l’action du HCR et le point sur les problèmes persistants et les chantiers en attente. Egalement président du Groupe thématique du système des Nations Unies sur la migration, réunissant différentes agences onusiennes, il aborde aussi différents aspects de la migration.
Après cinq années passées au HCR à Rabat, quel bilan faites-vous de la gestion de la question des réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc ?
Concernant l’action du HCR, le bilan est globalement positif car on a pu développer beaucoup de choses même s’il reste encore beaucoup à faire. L’Etat, lui, assume désormais le respect du principe de non-refoulement, c’est-à-dire que les réfugiés ne sont plus expulsés ni condamnés pour séjour illégal comme c’était le cas auparavant, ce qui est un grand pas en avant. Mais le bilan reste mitigé car les vrais défis persistent, c’est-à-dire que l’Etat doit établir un cadre juridique et institutionnel pour gérer la question des réfugiés. Aujourd’hui, ces derniers ne peuvent pas encore exercer leurs droits (accès au travail, aux soins, à l’éducation, etc.). On tolère que les réfugiés travaillent mais seulement dans l’informel, avec tous les risques que cela implique.
Le paradoxe du Maroc, et d’un certain nombre de pays du Maghreb, est qu’ils ont ratifié les instruments juridiques internationaux, mais le problème est dans la mise en œuvre au niveau national et dans l’application ! Le Maroc est très actif au niveau international par rapport aux questions de droits humains. J’espère qu’il aura la même attitude sur la question des réfugiés et sera le premier pays de la région à avoir une véritable politique en matière d’asile et de protection.
Et la société civile, quel rôle joue-t-elle ?
Je suis heureux de l’engagement de la société civile et des partenaires du HCR qui se sont impliqués pour le plaidoyer comme pour apporter assistance aux réfugiés. C’est grâce à leur engagement que nous avons aujourd’hui un meilleur encadrement des réfugiés et demandeurs d’asile.
Le Bureau des réfugiés et apatrides (BRA) -relevant de la tutelle du ministère des Affaires étrangères et de la coopération et compétent pour attribuer le statut de réfugié au Maroc- ayant suspendu ses activités en 2004, le gouvernement laisse au HCR le soin de définir qui est réfugié. Aucune politique en matière d’asile n’a encore été mise en place : qu’est-ce qui explique les hésitations de l’Etat ?
Le Maroc est réticent à mettre en place une politique d’asile du fait de sa position géographique, par peur d’un « appel d’air », par crainte de ne pas disposer des ressources suffisantes et du fait de l’absence de collaboration régionale dans ce domaine. Notre mission, depuis 5 ans, a consisté à montrer que gérer les réfugiés, en nombre limité comme c’est le cas, est tout à fait faisable. Aujourd’hui, le HCR reçoit environs 70 demandes par mois avec un taux de reconnaissance qui ne dépasse pas 10%. Au Maroc, il n’y a pas de «problème de réfugiés» mais plutôt un problème de gestion de l’immigration irrégulière. Le nombre de migrants en situation irrégulière est estimé entre 10.0000 et 20 .000 personnes.
Une autre réticence de l’Etat vient justement du fait que les réfugiés sont une population qui a des besoins spécifiques. Je pense ici au nombre croissant de femmes et de mineurs victimes de violence, de personnes âgées. Notre réponse est que le HCR et la société civile sont là pour assumer cette mission aux côtés de l’Etat.
La situation est également compliquée du fait des négociations actuelles avec l’Europe sur les «accords de réadmission» dans le cadre du statut avancé. Accords de réadmission qui impliqueraient que le Maroc accepte le «retour» sur son territoire de ceux qui y ont transité, y compris des demandeurs d’asile.
Quelles évolutions l’action du HCR a connues depuis votre arrivée ?
Quand je suis arrivé au Maroc, le système n’était pas permanent. Ce n’est qu’en juillet 2007 que l’accord de siège a été signé avec l’Etat et que le HCR a pu exercer pleinement son mandat. Des collaborations ont pu être mises en place avec les autorités, notamment le ministère de la Justice (formation des juges), les forces de l’ordre, les avocats, le monde académique, la société civile et les média. De plus, le HCR a revu et amélioré ses procédures concernant la détermination du statut et a introduit la carte de réfugié telle qu’elle existe aujourd’hui. Depuis mon arrivée, nous avons traité plus de 5.000 demandes d’asile et en avons retenu 800 qui répondent aux critères du statut de réfugié. Ils sont majoritairement originaires de Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo mais aussi d’Irak. Chaque année, une centaine de réfugiés sont reconnus mais, dans le même temps, une centaine de cas sont à déduire pour cause de retour volontaire dans le pays d’origine, de réinstallation dans un pays tiers, ou encore de départ spontané.
Quelle est la situation des réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc ?
Si aujourd’hui les réfugiés vivent moins dans l’angoisse d’être expulsés, ils restent dans des situations très fragiles. Certains d’entre eux vivent dans une précarité extrême : certaines femmes sont réduites à se prostituer pour survivre. Les réfugiés reconnus actuellement ont un vrai besoin de protection ! Une reconnaissance du statut de réfugié par l’Etat permettrait aux réfugiés d’accéder au marché de l’emploi et d’arriver à un stade d’autosuffisance.
Quelles sont les chantiers les plus urgents ?
Il ne faut pas se contenter de fournir une assistance humanitaire mais mettre en place un cadre juridique en terme de droits humains et envisager la gestion de la migration dans toutes ses dimensions : promouvoir la migration légale, mettre en place une protection pour les populations vulnérables, valoriser les liens entre migration et développement. Il faut se souvenir que les réfugiés n’ont pas quitté leur pays de leur plein gré mais ont été forcés de le faire et ne pas criminaliser la question de la migration : si les passeurs sont des criminels, ce n’est pas le cas des migrants et réfugiés. Il est urgent de se prononcer sur le sort des réfugiés reconnus par le HCR qui sont toujours sans statut légal.
Nous devons aussi travailler à définir une approche régionale des mouvements migratoires dans le bassin méditerranéen, même si cela reste un défi dans le contexte actuel. Il est indispensable d’inclure dans cette gestion les pays d’Afrique subsahariennes (émetteurs), d’Europe du Sud (de destination) et du Maghreb (émetteurs, de transit et de destination), et de mettre en place une meilleure collaboration entre Nord et Sud de la Méditerranée. Je souhaite que les réfugiés bénéficient un jour du même accueil que celui qui m’a été réservé pendant ces cinq ans au Maroc.
Source : Le Soir
Le Conseil Français du Culte Musulman dénonce avec la plus grande vigueur l’incendie criminel dont a été victime, la future mosquée de de Saint Genis Laval dans le Rhône dans la nuit du 21 au 22 octobre.
Cette nouvelle agression vient prolonger une longue liste de profanations de Mosquées, parmi lesquelles se sont ajoutées dernièrement celle de la Mosquée «Omar» à Bron, dans le Rhône (le 16 Octobre), celle de la Mosquée «Essounna» à Dunkerque (le 17 octobre), et celle de la Mosquée d’Haguenau (le 18 octobre).
Le Conseil Français du Culte Musulman exprime sa grande inquiétude et sa profonde indignation face à la multiplication de ces agressions qui touchent les Mosquées de France et appelle les pouvoirs publics à mesurer la gravité des derniers évènements et l’urgence attachée à leur résorption.
Le CFCM réitère sa demande de mise en place d’une mission d’information parlementaire qui, couplée avec le dispositif de suivi statistique et opérationnel des actes antimusulmans, prévu dans la convention-cadre entre le ministère de l’Intérieur et le CFCM, permettrait de mieux lutter contre ces actes qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble.
Le CFCM tient à exprimer toute sa solidarité aux victimes de ces actes et appelle les musulmans de France à la vigilance face à ces provocations méprisables, en les affrontant avec un esprit de responsabilité et une plus grande sérénité.
23 Octobre 2010
Source : Site du CFCM
Exclusif: un rapport du Haut Conseil à l’intégration, qui doit être remis au Premier ministre en novembre, dénonce l’incapacité de l’école française à intégrer les enfants de l’immigration
C’est une étude dérangeante. Une photographie sans concession de l’école face aux enfants issus de l’immigration. Sur ces deux sujets traités séparément, les bibliothèques ministérielles croulent déjà d’enquêtes aussi alarmantes les unes que les autres. Mais l’intérêt du rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI), que révèle en exclusivité le JDD, c’est le choc entre ces deux univers. La description d’une réalité souvent "politiquement incorrecte" sans stigmatisation de communautés enfermées dans leurs quartiers.
Ce document de travail, qui ne s’intéresse pas à toute l’école et à tous les enfants d’immigrés mais principalement à ceux qui fréquentent les "établissements ghettos", doit être remis dans sa forme définitive au Premier ministre au début du mois de novembre. Au moment où la chancelière Angela Merkel fustige les échecs de la Multi-Kulti à l’allemande, il montre que l’école républicaine, dernier rempart à la communautarisation de la société, n’arrive plus, dans de nombreux territoires, à jouer son rôle.
Un effet ghetto propre à la France
Le rapport du HCI met à mal une contre-vérité souvent reproduite. La pression de l’immigration n’est pas plus forte en France que dans la plupart des grands pays européens. Ainsi, une étude de 2005 montre que la proportion d’enfants de moins de 18 ans d’origine étrangère (ayant au moins un parent né à l’étranger) est de 18,1%, contre 22% aux Pays-Bas, 25% en Suède, 28% en Allemagne. En revanche, l’inégalité de répartition de cette population sur le territoire caractérise la France.
Les plus fortes concentrations départementales se situent en Ile-de- France: Seine-Saint-Denis (57%), Paris (41%), Val-de-Marne (40%). Cette surreprésentation dépasse même 60% dans 20 communes, pour l’essentiel situées en petite et grande couronne parisienne, où un jeune sur cinq est d’origine maghrébine et un sur six d’origine subsaharienne. Dans certaines villes comme Clichy-sous-Bois, Aubervilliers ou La Courneuve, plus des trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. "Il n’est pas rare d’avoir des classes primaires et de collèges entièrement composées d’élèves d’origine étrangère, partageant la même confession", constatent les auteurs du document pour lesquels "cet 'effet ghetto' a des conséquences scolaires et sociétales préoccupantes".
Des aides à l’efficacité mal mesurée
Plus de 110 millions d’euros sont consacrés par les pouvoirs publics en 2010 au programme de réussite éducative mis en place par la loi de cohésion sociale. Les auteurs du rapport saluent la démarche qui privilégie les actions individualisées au traditionnel accompagnement collectif, le large public concerné et le volontarisme politique. Pour l’année scolaire 2008-2009, 725.434 collégiens du public (30,7% des effectifs des collèges) en ont bénéficié, et 147.014 élèves des écoles élémentaires publiques relevant de l’éducation prioritaire.
Pourtant, le HCI relève la persistance de dispositifs locaux et redondants, le manque de coopération entre les différents opérateurs et l’école, l’absence d’évaluation de ces dispositifs. "On a ainsi pu rencontrer des responsables d’établissements scolaires et des enseignants qui, en cinq années de fonctionnement, n’avaient jamais eu de contact avec les responsables et animateurs des associations investies sur le champ du soutien scolaire, de l’aide aux devoirs et de l’accompagnement de scolarité."
L’enfermement dans des établissements ghettos, l’incapacité des pouvoirs publics à inverser le phénomène, le rejet du français – langue mal maîtrisée – provoqueraient des replis communautaires et religieux: "A tous les niveaux de la scolarité, les témoignages recueillis font état d’obstacles croissants. La montée des fondamentalistes et du communautarisme ouvre la porte à des contestations de cours de plus en plus nombreuses."
Dérives identitaires et montée du communautarisme
Le document du HCI rapporte la difficulté croissante rencontrée par des enseignants d’histoire-géographie à aborder certains aspects du programme: le fait religieux, la Shoah et le Proche-Orient. Les professeurs d’autres matières, notamment les sciences de la vie et de la Terre, sont confrontés aux mêmes phénomènes: "L’évolutionnisme est remis en cause au profit d’une action divine ou créationniste imposée par l’élève sans argumentation. Loin d’être marginales, ces contestations sont suffisamment récurrentes pour être remarquées."
Selon les témoignages recueillis, certaines classes des établissements de quartiers, où la mixité sociale et ethnique est absente, se déclarent "100 % musulmanes". La religion y serait affichée ouvertement et chaque élève serait situé par rapport à ses origines nationales et religieuses. "Ainsi en est-il à Marseille entre Comoriens et Mahorais ou entre Kurdes et Turcs. Dans ces établissements ghettos, les élèves sont prisonniers d’une assignation identitaire et religieuse", explique le HCI, qui s’est rendu à Marseille pour son enquête.
L’assouplissement de la carte scolaire en 2007 a contribué à radicaliser la situation. Les parents d’enfants immigrés, mal informés, ne savent pas repérer les bonnes filières. Si les procédures ont gagné en transparence pour le plus grand nombre, localement leurs effets ont renforcé le phénomène de renfermement des quartiers. Avec une conclusion sans appel: "Les études de l’OCDE font valoir des résultats qui marquent le pas par rapport à ceux produits par d’autres systèmes éducatifs développés, en dépit des moyens importants que la nation investit. L’école s’essouffle et tout particulièrement vis-à-vis des publics socialement défavorisés, notamment ceux issus de l’immigration."
Source : JDD
C'est la problématique que pose Ahmed Dich, écrivain franco-marocain, dans son livre intitulé « Quelqu’un qui vous ressemble ». Son œuvre, une autobiographie sur sa vie d’immigré en France, vient d’être adaptée au théâtre par Rémy Boiron. La pièce sera jouée le 11 novembre prochain au théâtre contemporain de Nice, le 25 novembre à Villeneuve, pour entamer ensuite une tournée à travers la France.
Il s’agit de l'histoire de l'intégration d'Ahmed Dich et sa famille dans le sud-ouest de la France, dans la ville de Nérac. En 1970, alors qu’il n’a que 5 ans, et vit au Maroc, son père décide de partir avec toute la famille, pour « un meilleur avenir ». Sur scène le comédien Rémy Boiron, à qui on doit l’adaptation, joue à lui tout seul tous les personnages de l’histoire.
Pour sa première représentation, la pièce a été jouée le 15 octobre à Nérac, là où tout a commencé pour l’auteur. « Dans les mois qui viennent, la pièce va tourner à travers toute la France, l'occasion de créer d'autres animations autour du thème de la pièce : l'intégration », rapporte le quotidien régional Sud-Ouest sur son site.
Après le théâtre contemporain de Nice (prix des places entre 12 et 15 euros), le 11 novembre prochain, la pièce sera jouée au théâtre Georges-Leygues de Villeneuve le 25 novembre. Elle devrait certainement être présentée au Festival d'Avignon, toujours selon Sud-Ouest.
Né le 16 octobre 1966 au Maroc, Ahmed Dich est ce qu'on peut appeler un modèle d'intégration. Il le dit lui-même, il est « Français pour la vie, tout en étant Marocain pour l'éternité ». Son autobiographie, « Quelqu'un qui vous ressemble », parue en 2001, n'est pas sa seule œuvre. Il est aussi l'auteur de « Ernest » (1997), « Un guide aveugle et fou » (2003), « La Note pour les cannibales » (2005), et « Autopsie d'un complexe » (2007).
Source : Yabiladi
la création d'un pole d'observation des migrations africaines et la mise en place d'une fenêtre, dans le site Web du Cread, regroupant toutes les recherches sur le phénomène migratoire sont les deux principales recommandations du symposium international sur les migrations africaines et leurs effets sur le développement qui a clos ses travaux vendredi à Tipasa.
Se basant sur trois observations générales du phénomène, à savoir qu'il faut une approche pluridisciplinaire pour bien appréhender la question, faire des analyses comparatives en se basant sur des recherches menées par les africains eux-mêmes et encourager la recherche sur le sujet, les participants au symposium, sont unanimes à reconnaître qu'il y a un changement de perspective dans l'appréhension de la migration africaine qui est ''intra continentale'' et non orientée vers les pays occidentaux.
De l'avis des participants , les débats lors de ce symposium juges enrichissants, ont ouvert surtout une piste de recherche sur le phénomène des migrations avec la perspective de développer les échanges à travers un réseau à mettre en place en prévision du prochain rendez-vous dans trois ans.
La réflexion doit se poursuivre ont recommande les participants en particulier sur les nombreux thèmes de recherches déblayés à savoir les définitions de la migration (migrants, diaspora, transnationaux), celles dites de retour, les migrations des mineurs, féminines, climatiques, des réfugiés politiques, leurs apports en matière financière pour le pays de départ et celui d'accueil, la mobilité des compétences ou fuite de cerveaux etc.
Concernant la mobilité des compétences (ou fuite des cerveaux) il sera question de développer l'exploration d'une vision africaine à savoir celle de la migration sud/sud et non plus nord/sud et le transfert de celle-ci aussi bien sur le plan macro que micro économique et ce sur la base d'enquêtes à mener localement.
Source : APS
Le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a annoncé, vendredi, le lancement d'un appel à candidature pour 1000 bourses d'étude au titre de l'année universitaire 2010-2011 au profit des étudiants marocains démunis résidant à l'étranger.
Ces bourses sont destinées à cette catégorie d'étudiants qui poursuivent leurs études supérieures dans les pays d'accueil dans les différents cycles (licence, Master et de Doctorat), précise un communiqué du Ministère.
A cet effet, les étudiants désirant bénéficier de ces bourses sont invités à déposer leur dossier de candidature, dûment complété selon les conditions définies dans l'appel à candidature, auprès des postes diplomatiques et consulaires du Royaume du Maroc à l'étranger.
Il est à signaler que la date limite de dépôt des dossiers de candidature est le 31 décembre 2010.
L'octroi desdites bourses entre dans le cadre de l'accompagnement social des marocains résidant à l'étranger se trouvant dans une situation de vulnérabilité, et de la mise en Âœuvre de la convention de partenariat entre le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger et le Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique.
Ces bourses universitaires concernent exclusivement les étudiants Marocains résidant à l'étranger.
L'appel à candidature est disponible sur le site internet du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger dans les langues Arabe, Française, Anglaise et Espagnole à l'adresse électronique : www.marocainsdumonde.gov.ma.
22/10/10
Source : MAP
Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, s'est entretenu, vendredi, à Palma de Majorque, avec la conseillère (ministre) des Affaires sociales, de la promotion et de l'immigration du gouvernement autonome des Baléares, Mme Fina Santiago Rodriguez.
Les entretiens, qui se sont déroulés en présence du Consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, ont porté sur les moyens à même de favoriser l'intégration des ressortissants marocains au sein de la société baléare et de garantir leurs droits sociaux notamment l'accès à l'enseignement et à l'emploi, a déclaré à la MAP M. Boussouf.
Le secrétaire général du CCME a indiqué avoir exhorté à cette occasion le gouvernement baléare à accorder l'intérêt nécessaire aux questions qui préoccupent les jeunes immigrés marocains concernant notamment l'emploi et l'enseignement, soulignant la nécessite de réunir les conditions requises pour assurer leur intégration au sein de leur société d'accueil.
L'immigration doit être perçue comme une "source de richesse économique et culturelle pour les pays d'accueil", a estimé M. Boussouf, rappelant le rôle positif que joue le tissu associatif marocain aux Baléares pour promouvoir les liens d'amitié et de coopération entre cette région et le Maroc.
Il a également souligné la nécessité de sauvegarder la dignité des ressortissants marocains, mettant en garde contre les conséquences néfastes de la marginalisation des immigrés qui "ne fait qu'exacerber les réflexes identitaires".
Il a exprimé à cet égard la disposition du CCME à collaborer avec le gouvernement des Baléares pour promouvoir l'intégration des immigrés marocains au sein de la société baléare à travers la mise en place d'un plan d'action conjoint en matière d'enseignement, d'animation culturelle et d'encadrement religieux.
M. Boussouf a par ailleurs saisi cette occasion pour attirer l'attention de la responsable baléare sur le calvaire des sahraouis séquestrés dans les camps du "polisario" à Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie, appelant les autorités et les ONG des Baléares à intervenir pour mettre fin à la violation des droits de l'Homme dans les camps de la honte et permettre aux séquestrés de regagner leur patrie, le Maroc.
Il a également informé son interlocutrice des détournements par les dirigeants des séparatistes des aides accordées par les organisations humanitaires aux séquestrés de Tindouf, rappelant les efforts déployés par le Royaume pour trouver une solution juste et définitive au conflit artificiel autour du Sahara à travers la proposition d'autonome dans les provinces du Sud, une initiative qui, a-t-il souligné, bénéficie du soutien de la Communauté internationale.
Source : MAP
Le 25 octobre 2010, l'observatoire Afrique, Caraïbes, Pacifique sur les migrations sera officiellement lancé à l'occasion d'une cérémonie (spéciale) qui se tiendra à Bruxelles en présence de M. Andris Piebalgs, commissaire chargé du développement. La Commission européenne et les États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont œuvré ensemble à la création de l'observatoire ACP sur les migrations. Ce nouvel organisme fournira des données et des informations fiables sur les flux migratoires dans les États ACP. L'objectif est de concevoir des politiques mieux adaptées en vue d'améliorer la contribution des migrations au développement. L'observatoire couvrira les six régions ACP et sera mis en place dans douze pays pilotes: l'Angola, le Cameroun, la République démocratique du Congo, Haïti, le Kenya, le Lesotho, le Nigeria, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sénégal, la Tanzanie, le Timor-Oriental et Trinidad‑et‑Tobago.
«Les flux migratoires Sud-Sud retiennent généralement moins l'attention que les mouvements du Sud vers le Nord. Pourtant, le nombre de personnes migrant d'un pays du Sud vers un autre pays du Sud est extrêmement important et a des effets sur le développement. L'observatoire ACP sur les migrations nous aidera à mieux appréhender ces flux migratoires et à concevoir des politiques adaptées», a déclaré M. Andris Piebalgs, membre de la Commission chargé du développement.
L'observatoire ACP sur les migrations s'emploiera à combler les lacunes existantes en matière de données et d'informations et améliorera les connaissances sur les flux migratoires des États ACP à des fins de conception de politiques. En effet, les données disponibles sur ces migrations sont généralement rares et parfois peu fiables, si bien que, dans de nombreux pays, les besoins des migrants ne sont pas suffisamment pris en compte.
L'observatoire introduira une approche novatrice pour renforcer les capacités de recherche dans les États ACP et fournira aux responsables de l'élaboration des politiques les outils nécessaires pour améliorer ces dernières. Les recherches porteront principalement sur les aspects essentiels que sont la migration de main‑d’œuvre, la migration et la santé, les envois de fonds, les fuites/gains de cerveaux, la migration forcée et le changement climatique.
L'observatoire encouragera l'établissement de réseaux et la coopération entre les instituts de recherche, les chercheurs privés et les agences gouvernementales. Placé sous la responsabilité du secrétariat du groupe des États ACP, il sera financé par l'Union européenne. Le budget total du projet s’élève à environ 9,4 millions €. L'Union européenne y contribuera à concurrence de quelque 8 millions € prélevés sur le 9e Fonds européen de développement.
Cérémonie de lancement et conférence de presse
Une cérémonie officielle est organisée à Bruxelles du 25 au 27 octobre 2010 pour le lancement de l'observatoire. M. Andris Piebalgs, membre de la Commission, participera à la séance de clôture qui se tiendra le mercredi 27 octobre.
Les journalistes sont invités à s'inscrire pour une conférence de presse qui se tiendra à 12 h 15 le lundi 25 octobre, à l’issue de la séance d'ouverture, en présence de M. Koos Richelle, directeur général d'EuropeAid, pour la Commission européenne, et de M. Mohamed Ibn Chambas, secrétaire général du groupe des États ACP.
Source : Europa
Les participants au colloque méditerranéen "Enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine" ont appelé, samedi à Tanger, à la mise en place d'une série de mesures afin de promouvoir la situation de ces enfants.
Dans des recommandations sanctionnant les travaux de cette rencontre, organisée par la Délégation de l'Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle "Al Maarifa Lil Jamii" (la connaissance pour tous), les participants ont appelé à la création d'un observatoire méditerranéen chargé de déterminer les différents types de difficultés auxquels se heurtent les enfants et de partager les expériences réussies en matière d'amélioration de leurs conditions de vie.
Ils ont également suggéré la mise en place d'un forum de dialogue sur la situation des immigrés mineurs, tout en soulignant la nécessité de respecter la nationalité et les valeurs de l'enfant immigré et d'assurer la protection juridique des enfants abandonnés et des migrants mineurs non accompagnés.
Le colloque, auquel ont pris part des experts, responsables et acteurs de la société civile du pourtour méditerranéen, a aussi plaidé pour la formation de magistrats et officiers de police spécialisés dans les affaires des mineurs, tout en faisant la distinction entre enfants en situation difficile et enfants délinquants.
Sur le plan du soutien psychologique et social, les intervenants ont appelé à la création de centres d'écoute dédiés à cette catégorie, et à l'amélioration de l'accompagnement éducatif des enfants en situation précaire afin de les réintégrer dans la société.
Le colloque a également plaidé pour accorder une attention particulière aux enfants aux besoins spécifiques et qui se trouvent en situation précaire, en créant des établissements consacrés à cette catégorie.
Au niveau des législations, le colloque préconise des réformes substantielles des lois relatives aux droits fondamentaux des enfants et l'élaboration de codes nationaux prenant en considération les principes et chartes internationaux en matière de protection de l'enfance, de même que la mise en œuvre des lois contre l'exploitation des enfants.
Par ailleurs, les participants ont mis l'accent sur l'importance de poursuivre les efforts visant la généralisation de la scolarité pour les enfants de moins de 15 ans, l'école étant l'espace idéal pour garder les plus jeunes à l'abri des déviances et des problèmes sociaux.
D'autre part, le rapport de synthèse découlant des travaux du colloque a salué les initiatives du Maroc dans le domaine de l'amélioration des conditions de vie des enfants en situation précaire, notamment les efforts du département de l'Education nationale pour la généralisation de la scolarité et les apports du Code de la famille en matière de protection de l'enfance.
Le rapport a aussi souligné les efforts de l'Entraide nationale visant le renforcement des établissements de protection sociale et la généralisation de l'enseignement préscolaire, à travers un réseau de 450 établissements bénéficiant à quelque 20 mille enfants.
Il a, à cet égard, évoqué les chiffres de l'UNICEF concernant la situation de l'enfance au Maroc, qui démontrent les progrès réalisés durant les dernières années en dépit des difficultés de coordination entre les différents intervenants. Ces chiffres résultent d'une étude de terrain sur le travail des enfants, réalisée par l'organisation onusienne en 2009.
23/10/10
Source : MAP
En marge de la ART de Marrakech, l'exposition collective "Résonances" présente les créations de 15 artistes marocains, nourris des interférences géographiques, culturelles et émotionnelles entre le Maroc et le monde.
Comment s’est fait le choix des images exposés dans le cadre de Résonances ?
J’ai rencontré Brahim Alaoui, le commissaire de l’exposition, en avril dernier, je lui ai présenté « El Maghreb », un gros travail sur le rapport entre ma famille et le Maroc réalisé en 2001, 2004 et 2005. Je menais également, depuis 2006, mon travail intitulé « Entrada », une série retraçant le trajet de mon père quand il a émigré en France. L’approche de « Entrada » est bien plus violente. L’idée était de me mettre dans la peau d’un immigré, de marcher à la manière de quelqu’un qui se heurte aux éléments puis se relève. On m’a alors proposé de mettre ce travail sur l’Europe et celui sur le Maroc en vis-à-vis sur le thème « partir ». L’un est flou, froid et poétique alors que l’autre est chaud et plus réaliste. Le sujet répond aux problématiques contemporaines que sont les territoires et les frontières.
Vous êtes de culture franco-marocaine et vos travaux se concentrent principalement sur l’Afrique : que cherchez-vous à explorer et à montrer de ce continent ?
J’ai fait mes débuts photographiques en 1999 avec un sujet sur l’Afrique noire. Je travaillais au 6/6, une démarche très technique qui oblige une inscription dans un groupe. Puis très vite, je me suis intéressé à la question migratoire. Mes travaux sur le Maroc sont énormément touchés par l’autobiographie. Ce sont des sujets longs à mettre en place qui explorent des problématiques contemporaines et très masculines : le voyage immobile, la projection de soi. Je fais le lien entre ce que je ressens en France et ce que je ressens chez la population marocaine. A la poésie se mêle donc un contre-point journalistique. Le Maroc est un pays qui se vide de l’intérieur. Les richesses se sont perdues. Il y a une contradiction entre un pays moderne économiquement tourné vers l’extérieur, et la tradition.
Justement par certains aspects, votre regard est pour le moins engagé…
Je suis moins engagé quand je travaille sur l’immigration car mon ton est plus poétique. En revanche, mon engagement est beaucoup plus fort à travers des sujets où je suis dans le don, comme celui sur les enfants handicapés d’Afrique. En réalisant cette série, je voulais savoir comment et pourquoi en Afrique, l’handicap est un facteur d’exclusion et d’abandon des nourrissons. Je voulais déclencher des choses.
Et qu’en est-il dans votre série « El Maghreb »?
La double culture m’a permis de faire des images qu’un Marocain n’aurait pas osé faire. D’ailleurs, ces photos ont été prises dans ma famille et mon père a perçu ce travail comme une trahison. Il y a, par exemple, une image tendancieuse, d’une femme frottant le dos de son enfant au hénée. Il y a ce corps rouge et cette main orange… Je travaille beaucoup sur le moment où les gens se perdent, où les corps se rapprochent. Ce sont des images familiales prises dans des moments traditionnels et intimes. Elles ont choqué ma famille. La représentation du corps est interdite et moi je n’ai pas les clés culturelles ni la langue pour m’aider.
Vous êtes diplômé assistant réalisateur de cinéma, pourquoi avoir fait le choix de l’image fixe ?
Le cinéma apporte beaucoup à la photographie, mais mon parcours m’a porté vers l’image fixe. J’ai suivi une formation privée en cinéma et ça ne m’a pas plu. J’étais angoissé par mon avenir et je me suis orienté vers la photographie que j’avais apprise au lycée. À partir du moment où on fait une image, on fixe la vie dans un cadre, on est dans une écriture. L’image permet de raconter sa propre histoire comme on la ressent. J’ai besoin de cette fiction. Pourtant, je reconnais être attiré par le webdocumentaire. Par exemple la série « Entrada » s’entrecoupe avec une série de portraits en France. Avec ce format, je pourrais explorer la question de l’identité par exemple.
Source : Le Soir
Des Marocaines sont encore mariées en Europe avec lecture de la Fatiha et répudiées par leurs maris sur un coup de tête.
Entretien avec Mme Amina, membre du groupe de travail «Approche genre et nouvelles générations» au sein du CCME : Il n'y a pas de structures d'assistance pour les femmes MRE, elles méconnaissent leurs droits…Suite
Les migrants illégaux qui entrent au Canada avec l'aide de passeurs clandestins pourront être détenus tant que leur véritable identité n'aura pas été établie, selon un projet de loi déposé jeudi par le gouvernement canadien.
Le projet de loi durcit ainsi les peines en matière d'immigration illégale, et s'appliquera désormais à toute personne impliquée de près ou de loin au trafic d'êtres humains.
Il prévoit aussi que les autorités du pays pourront détenir les migrants illégaux pour une période allant jusqu'à 12 mois, tant qu'elles n'auront pas acquis la certitude qu'ils ne représentent pas une menace pour la sécurité nationale.
La nouvelle mesure législative imposerait également une période de probation de cinq ans pour les demandeurs d'asile, les empêchant de quitter le Canada ou de poser leur candidature pour parrainer la venue de leur famille au pays.
A l'heure actuelle, les personnes qui arrivent illégalement au pays et demandent l'asile peuvent être libérées après 30 jours même si leur identité n'est pas clairement établie. Le projet de loi prévoit des peines plus sévères pour les têtes dirigeantes des passeurs clandestins, qui s'exposeront à des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison.
22/10/2010
Source : Aufait/MAP
Dans le viseur des Lions de l’Atlas depuis quelque temps, Karim Ait Fana, Younès Belhanda et Abdelhamid El Kaoutari, le trio franco-marocain du HSC Montpellier a finalement décidé de donner sa préférence aux Lions de l’Atlas. Joli tir groupé pour la sélection marocaine, dont les émissaires avaient auparavant, réussi à enrôler des binationaux en Belgique et aux Pays-Bas.
C’est le quotidien sportif L’Equipe, qui a annoncé sur son site internet que Karim Ait Fana (21 ans), Younès Belhanda (20 ans), et Abdelhamid El Kaoutari (20 ans), avaient décidé de jouer pour le Maroc. Pour Belhanda, buteur ce week-end en championnat, opter pour le Maroc a été un « un choix de cœur ». Même son de cloche du côté de ses coéquipiers qu’il aura peut-être bientôt l’occasion de côtoyer en sélection marocaine.
Le potentiel de ces joueurs leur avait auparavant permis de jouer dans les catégories de jeunes en équipe de France, et Karim Ait Fana était même dans l’antichambre de la sélection A, vu qu’il compte six sélections chez les Espoirs. Il déclare d’ailleurs à la Radio RMC : « J’ai eu une discussion avec l’actuel coach du Maroc, Dominique Cuperly. C’est ce qui m’a poussé à choisir le Maroc. J’étais en équipe de France Espoirs, ça se passait bien et je m’étais engagé à faire les qualifications pour l’Euro 2011 et malheureusement on a été éliminé. A partir de là, il fallait faire un choix. Le Maroc représente aussi beaucoup pour moi, donc j’ai décidé de porter les couleurs des Lions de l’Atlas. Pour moi, c’est un choix du cœur, et j’en suis très fier. »
Vidéo (amateur) de l'interview de Karim Aït Fana
Avec ces trois nouveaux noms, la liste des binationaux prétendants à une place dans le noyau dur des Lions de l’Atlas s’allonge un peu plus. En effet, depuis sa nomination à la tête des Lions de l’Atlas, le tandem Gerets-Cuperly a mis un point d’honneur à rallier des talents euro-marocains. Dans cette quête c’était la Belgique et les Pays Bas qui avaient été les principaux foyers ciblés. Carcela, Amrabat, ou encore Aissati sont les premiers résultats de cette opération séduction, en plus d’autre jeunes talents du championnat néerlandais.
La petite statistique : une équipe euro-marocaine
Notons que sur la liste des 23 joueurs retenus pour affronter la Tanzanie le 9 octobre dernier, 11 d'entre eux avaient une double nationalité. 8 d'entre eux sont des Franco-Marocains (Benatia, Kantari, Basser, Hermach, Chamakh, El Arabi, Taarabt, El Zhar). Les trois autres (Boussoufa, El Hamdaoui, El Ahmadi) sont des Maroco-Néerlandais. Notons qu'en ce qui concerne les joueurs binationaux actuellement prospectés, les Pays-Bas et la Belgique sont loin devant la France, en terme de quotas.
Interessant de noter aussi que sur cette liste de 11 binationaux, 6 sont très souvent titulaires (Benatia, Basser, Boussoufa, El Hamdaoui, Chamakh, Taarabt). C'est dire toute l'importance de ces talents expatriés dans une sélection qui se reconstruit.
Gerets bientôt (enfin) sur le banc des Lions!
Notons qu’en même temps que le renfort de nouveaux joueurs, le Maroc pourrait très prochainement bénéficier (à plein temps) de celui d’Eric Gerets, dont l’aventure avec le club saoudien Al Hilal a pris fin. Le club de Riyad a été éliminé en demi-finale de la Ligue des champions asiatique. Dans la foulée, le président du club, le prince Abderrahmane Ben Msâad aurait annoncé sa démission, et fixé le départ de Gerets au 15 novembre prochain selon une information parue sur le site du quotidien Le Matin.
22/10/2010
Source : Yabiladi
Il y a deux choses de bien chez Fouad Laroui: sa prolificité et son humour. Juste après nous avoir gratifiés d'un roman façon “Petit Nicolas du bled” cet été avec Une année chez les Français, il nous délivre enfin Des Bédouins dans le Polder, dans son édition marocaine.
Fruit d'une fine observation in situ du Marocanus polderiensis, le livre est un essai -transformé- de l'écrivain émigré aux Pays-Bas (d'où la notion de polder, qui est une terre située en dessous du niveau de la mer) depuis vingt ans.
Il y aborde des questions aussi absurdes que sérieuses telles que: “pourquoi les Marocaines ne font-elles pas de vélo?”, ou encore “sont-ce des extra-terrestres?” ou bien évoque l'affaire des caricatures danoises. Et justement, tout le mérite de Laroui est d'éviter de tomber dans la caricature et tout son talent réside dans ses tournures, littéraires: il n'y a qu'un (véritable) écrivain pour vous enseigner des expressions comme “être réduit à quia” ou bien “emphytéotique”.
Donc, si vous cherchez à enrichir votre vocabulaire et à répondre aux questions susmentionnées, vous vous fendrez de 78 dirhams, ce qui est peu cher pour quelques heures de rire.
Des Bédouins dans le polder, de Fouad Laroui aux éditions Le Fennec, 2010, 170 pages, 78 dirhams.
22/10/2010
Source : Aufait
L'avocat Chems-eddine Hafiz estime dans son dernier ouvrage sorti jeudi en librairie que l'Islam doit être appréhendé en France comme une religion de droit commun et non pas une religion d'immigration...Suite
Les travaux du Colloque méditerranéen "Enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine" ont débuté jeudi à Tanger, avec la participation d'experts et acteurs de la société civile des deux rives de la Méditerranée.
Cette rencontre, organisée par la Délégation de l'Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle "Al Maarifa Lil Jamii" (la connaissance pour tous), vise à examiner les conditions de vie des enfants en situation difficile dans cette région du monde.
Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général du secteur de l'enseignement scolaire, M. Youssef Kassmi, a indiqué que cette rencontre de trois jours vise à favoriser l'échange des expériences sur cette question entre les pays méditerranéens.
Les participants feront l'état des lieux du phénomène des enfants en situation précaire et des enfants de l'émigration clandestine, et examineront ses répercussions sur les sociétés, tout en essayant de proposer des solutions à cette problématique, a-t-il affirmé.
Par ailleurs, il a noté que le ministère de l'Education nationale fait de la promotion de la situation de l'enfance l'un des axes stratégiques de son action, ajoutant que les différents acteurs de l'éducation au Maroc oeuvrent pour garantir la scolarité des enfants âgés de moins de 15 ans.
A cet égard, M. Kassmi a précisé que les efforts du ministère se focalisent sur deux volets, à savoir l'éducation non formelle pour réintégrer les enfants en rupture de scolarité et la lutte contre la déperdition scolaire à travers le soutien direct aux enfants et à leurs familles.
De son côté, le représentant de l'UNICEF au Maroc, M. Aloys Kamuragiye, a exprimé sa satisfaction quant à la situation de l'enfance au Maroc, précisant que les indicateurs relatifs à cette catégorie s'améliorent d'année en année sur tous les niveaux.
Cette rencontre constitue une occasion pour les acteurs institutionnels, la société civile et les partenaires internationaux au développement pour examiner la réalité des enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine dans le bassin méditerranéen.
Le colloque, qui connaît la participation de chercheurs notamment des pays du Maghreb arabe, de l'Espagne, l'Italie et le Liban, vise à évaluer les efforts des gouvernements et des différents acteurs de la société civile pour l'amélioration de la situation économique, sociale et éducative des enfants, afin de contribuer au développement des mécanismes pour la lutte contre toutes les formes de maltraitance et de marginalisation des enfants.
Les participants proposeront aussi des solutions quant à l'émigration clandestine et à la situation vulnérable des mineurs non accompagnés dans les pays d'accueil, en vue d'élaborer une stratégie méditerranéenne de lutte contre l'exploitation des enfants et d'amélioration de leurs conditions de vie.
22/10/10
Source : MAP
Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellah Boussouf s'est entretenu, jeudi à Palma de Majorque, avec les représentants des associations culturelles et islamiques marocaines basées aux iles Baléares.
Les entretiens qui se sont déroulés en présence du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, et des présidents des Centres islamiques de Catalogne et des Baléares, respectivement MM. Noureddine Ziani et Mustapha Oulharrak, ont porté sur les questions intéressant la communauté marocaine établie dans cette région autonome de l'Espagne notamment la formation des imams, l'encadrement religieux et l'enseignement de la langue arabe aux enfants des ressortissants marocains.
Lors de cette réunion qui s'inscrit dans le cadre des rencontre périodiques du CCME avec les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Boussouf a rappelé l'intérêt constant qu'accorde SM le Roi Mohammed VI à la situation des ressortissants marocains à l'étranger et à l'amélioration de leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, exhortant les représentants du tissu associatif marocain dans les Baléares à promouvoir les liens spirituels et culturels avec leur pays d'origine.
Il a également exprimé la disponibilité du CCME à œuvrer en collaboration avec le Conseil des oulema pour la Communauté marocaine en Europe en vue d'assurer un encadrement religieux adéquat aux expatriés marocains résidant aux Baléares conforme au rite malekite et aux constantes religieuses de la nation marocaine, basées sur la tolérance et la modération.
M. Boussouf a dans ce sens exhorté les associations marocaines à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec la société d'accueil, mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir le rôle de la femme immigrée au sein du tissu associatif marocain.
Il de même souligné la volonté du CCME à œuvrer de concert avec les associations marocaines et du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger pour répondre aux doléances des ressortissants marocains établis aux Baléares concernant notamment l'enseignement de la langue arabe aux enfants des expatriés marocains. Il a été décidé à cet égard de mettre sur pied une association des parents d'élèves qui sera chargée provisoirement de cette mission
Les représentants des associations marocaines ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.
Le nombre de la communauté marocaine établie aux Baléares est estimé à plus de 37.000.
Source : MAP