samedi 23 novembre 2024 08:15

Des juges ont empêché des centaines de sans-papiers d’être reconduits à la frontière.

Depuis le 24 décembre dernier, un vide dans le droit français a permis à des centaines d’étrangers en situation irrégulière d’éviter la reconduite à la frontière. Cause de ce vide juridique, la non-transposition en droit national de la directive européenne surnommée "retour". Pour intégrer cette directive dans son droit interne, la France avait jusqu'à la veille de Noël. Mais la transposition est incluse dans la loi "Besson" sur l’immigration, tout juste examinée au Sénat mardi, donc pas encore votée.

Jusqu'à l'adoption de cette loi, les avocats qui défendent les sans-papiers "peuvent invoquer directement" le texte européen, explique à Europe1.fr Serge Slama, expert au Gisti (Groupe d’information et de soutien aux immigrés). En effet, l’article 7 de la directive "retour" oblige les Vingt-Sept à laisser à tout immigré qui ferait l’objet d’une reconduite à la frontière un délai de 7 jours minimum pour organiser son départ, volontairement. Or, en France, les sans-papiers sont le plus souvent placés en rétention après leur arrestation, puis renvoyés à la frontière après jugement. Ce vice de procédure permet de contester le renvoi des sans-papiers à la frontière, et par conséquent de libérer des sans-papiers.

"Une traînée de poudre" dans toute la France

C’est "une traînée de poudre" qui se répand "dans toute la France", se réjouit Claire Rodier, présidente du Gisti. Une décision du tribunal administratif de Paris du 10 janvier a ouvert la brèche, permettant aux juridictions de Lille, Lyon et Rouen de se baser sur sa jurisprudence. Ainsi, une ressortissante chinoise a été libérée le 10 janvier, première d’une série de plusieurs centaines de sans-papiers.

Mais, si invoquer cette directive empêche les reconduites à la frontière, elle "ne favorise pas les régularisations", précise à Europe1.fr Sarah Stadler, avocate spécialisée en droit des étrangers.

Saisi du cas d’un sans-papiers chinois, le tribunal de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, a demandé l’avis du Conseil d’Etat avant de rendre sa décision.

En attendant, avec la remise en liberté de centaines de sans-papiers, 2011 démarre plutôt mal pour les préfectures, à qui l’Etat impose des objectifs chiffrés de quelque 20.000 reconduites à la frontière par an.

1 février 2011 , Plana Radenovic

Source : Europe1

Le ministre de l'Intérieur doit défendre son projet de loi mercredi devant le Sénat et faire le point sur son action depuis 2008.

À peine sorti de la polémique sur la réduction du format des CRS, Brice Hortefeux doit défendre mercredi au Sénat le projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité. Un texte initié par son collègue Éric Besson et finalisé par ses services depuis que la politique migratoire est revenue sous la coupe du ministre de l'Intérieur. L'hôte de la Place Beauvau veut y voir la concrétisation d'une action qu'il engagea dès 2008, lorsqu'il fit adopter son pacte européen sur l'immigration et l'asile. Car nombre des dispositions dont la discussion commence mercredi devant la Haute Assemblée sont la transcription en droit français de décisions prises à l'époque au niveau communautaire. En voici les points clés:

Lutte contre le détournement du droit d'asile

«Il n'est pas question de laisser la demande d'asile devenir un passeport pour la clandestinité» , prévient Brice Hortefeux. La France accueille 10.000 réfugiés politiques par an. Mais le nombre de dossiers ne cesse de croître: +20% en 2008, +12% en 2009, et encore une hausse, plus légère, en 2010. Pour un total d'environ 50.000 demandes par an. Ce phénomène touche aussi l'Allemagne et la Belgique. Faut-il y craindre le développement d'une filière d'immigration illégale? Le ministre annoncera, en tout cas, mercredi qu'il compte renforcer les moyens des services chargés de traiter ces requêtes, après avoir obtenu, la semaine dernière, de François Fillon, la création de 10 emplois supplémentaires à l'Ofpra et de 30 autres à la Cour nationale du droit d'asile. Les délais de traitement des dossiers, de 19 à 20 mois, devraient donc se réduire.

Encouragement de l'immigration professionnelle

La directive «carte bleue» de Bruxelles sera transposée «pour promouvoir une immigration professionnelle de haut niveau, sans pour autant procéder au pillage des cerveaux des pays en voie de développement», précise Brice Hortefeux. La carte «salariés en mission», qui facilite le séjour des étrangers et de leurs familles détachés plus de trois mois en France a déjà été délivrée depuis 2006 à 5000 salariés originaires des États-Unis, d'Inde et du Japon. Globalement, depuis 2007, la part des cartes de séjour attribuées pour des motifs de travail a presque doublé. Mais le flux avait tendance à se tarir.

Durcissement des conditions d'éloignement

En application de la «directive retour» de 2008, un délai d'un mois sera réservé au départ volontaire avant toute exécution contrainte d'une mesure de renvoi du clandestin dans son pays d'origine. La directive crée aussi une interdiction de retour sur le territoire européen, pour marquer la solidarité des pays de l'Union. Mais le premier flic de France y ajoute sa petite touche personnelle. Il propose des zones d'attente temporaires pour éviter que se reproduise l'épisode des 123 immigrés d'origine kurde débarqués sur une plage corse en 2009 et tous ou presque plongés dans la clandestinité par décision de justice, au prétexte que la procédure de rétention improvisée par le préfet de l'île de Beauté n'était pas adaptée.

Allongement de la durée de rétention administrative

«Le délai actuel de 32 jours est un frein à la conclusion des accords de réadmission» , constate l'hôte de Beauvau. Il propose donc 45 jours. Car pour accorder un laissez-passer consulaire à l'un de ses ressortissants, la Chine met en moyenne 35 jours, le Mali 38 jours. Cette carence est, selon le ministre, «la première cause d'échec des procédures d'éloignement» (34% des cas). Le socialiste Zapatero a pu porter le délai de rétention à 60 jours en Espagne. Et l'Europe tolère jusqu'à 18 mois. Brice Hortefeux a bon espoir d'être suivi par les sénateurs sur les délais. Tout comme il déférera au souhait présidentiel de faire voter le retrait de nationalité française pour un tueur de policier, dès lors que le voyou a une double nationalité. Brice Hortefeux affirme n'avoir, sur ce point, aucun état d'âme.

Source : Le Figaro

La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, occupée depuis près de quatre mois par des salariés sans papiers réclamant leur régularisation, et fermée vendredi au public, a été rouverte mardi, a annoncé la direction.

"Fermée le vendredi 28 janvier pour mettre fin à l?occupation de ses espaces par un collectif de sans-papiers et permettre la remise en état des locaux, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration a réouvert ses portes ce matin", selon un communiqué de la direction.

Le hall du musée (XIIe arrondissement) était occupé depuis le 7 octobre 2010 par quelque 500 personnes, en majorité des travailleurs d'origine subsaharienne en situation irrégulière qui réclament leur régularisation. Ils étaient soutenus par la CGT, des associations et des partis politiques de gauche.

Mardi, "on a ouvert normalement, il n'y a plus d'occupation de sans-papiers," a expliqué une responsable de la communication, joint par l'AFP.

Raymond Chauveau, porte-parole de la CGT, a confirmé qu'il n'y avait plus de travailleurs sans papiers dans le hall "pour le moment". "Ils nous ont mis les CRS devant les grilles, on n'a pas vraiment eu le choix", a-t-il expliqué.

Interrogé sur une possible nouvelle occupation, il a répondu : "On n'exclut rien."

La direction de la Cité avait décidé de fermer le bâtiment au public, arguant que les usagers avaient "progressivement déserté" le lieu et que "les activités normales de l'établissement avaient été été gravement perturbées" par l'occupation.

Les sans-papiers demandaient l'application d'un accord conclu en juin 2010 avec le ministère de l'Immigration qui prévoyait la régularisation d'environ 6.000 travailleurs.

A Paris, 1.533 demandes de titres de séjour ont été reçues depuis août 2010, a précisé fin janvier la préfecture de police. Sur ce total, 858 dossiers ont été "examinés", dont 338 sont "en voie d?admission exceptionnelle au séjour".

L?examen des 675 autres dossiers "se poursuit", a-t-elle indiqué.

La Cité nationale de l'histoire de l'immigration propose à partir de ce mardi une nouvelle exposition consacrée au graphiste d?origine polonaise Roman Cieslewicz.

Source : AFP

Les succès électoraux de l'Union démocratique du centre (UDC) premier parti de la Confédération helvétique, inspirent le Front national. «Nous avons beaucoup à envier au système politique helvétique» : par ces mots, depuis quelques mois, Marine Le Pen vante dans les médias suisses les mérites de la démocratie directe. Les succès remportés par l'UDC lors des «votations» (référendums) ont incité la nouvelle présidente du Front national à défendre ses campagnes, notamment contre les minarets fin 2009. «Nous avons été le seul mouvement politique français à soutenir l'UDC dans cette affaire, tout comme nous nous sommes réjouis de la victoire écrasante du oui à son initiative populaire sur l'expulsion des étrangers criminels» a-t-elle déclaré.

Le 28 novembre 2010, un an après le vote sur l'interdiction des minarets, 53% des Suisses approuvaient cette proposition de l'UDC. Dès l'annonce des résultats, Marine Le Pen vantait le «courage» et la «liberté de parole» d'Oskar Freysinger. Cet élu UDC lui avait rendu la politesse à la Radio Suisse romande en affirmant «avoir une vision similaire (au FN) sur beaucoup de points» même si «l'histoire des deux partis est très différente».

Les deux formations ont bien des origines distinctes: créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen, le FN a accompagné les hauts et les bas du leader d'extrême droite, jusqu'à sa présence au second tour de l'élection présidentielle en 2002. L'UDC, qui se définit depuis 1971 comme un parti «agrarien», ne s'est radicalisée qu'à partir des années 1990, sous l'impulsion du médiatique Christoph Blocher, pour devenir le premier parti de Suisse avec des thèmes de prédilection proches de ceux du FN.

«Jusqu'à présent, l'UDC refusait qu'on la compare aux autres partis d'extrême droite européens, note François Cherix, politologue suisse. Mais elle semble abandonner ce positionnement en sortant du contexte national, comme avec les dernières déclarations de Blocher.» Le 2 janvier, l'ancien ministre a comparé les propos de Jean-Claude Juncker, chef des finances de l'Union européenne, à ceux d'Adolf Hitler… au moment où Marine Le Pen, succédant à son père à la présidence du FN, tente d'éviter tout dérapage de cet ordre. Le FN a tout à gagner d'un rapprochement avec les populistes suisses. «Cela lui confère une légitimité, remarque François Cherix. La Confédération a l'image d'une démocratie exemplaire. En valorisant l'UDC, le FN acquiert une respectabilité tout helvétique.»

1/2/2011

Source : Le Figaro

La France redoute l'arrivée de flux migratoires en provenance de Tunisie et d'Egypte, a déclaré lundi le président de l'Office de l'immigration et de l'intégration, Dominique Paillé, sur LCI.

Alors qu'on lui demandait s'il "redoutait les conséquences concernant les flux migratoires de ces évènements", M. Paillé a répondu "oui!".

Une révolte populaire en Tunisie a obligé le président Zine El Abidine Ben Ali à s'enfuir alors que de violentes manifestations réclamant un changement de régime en Egypte se poursuivaient lundi pour la septième journée consécutive.

"A chaque fois qu'il y a écroulement de régime, quel que soit le régime et notamment de ces régimes autoritaires, il y a des flux d'immigrants vers la France notamment", a jugé le président de l'Ofii.

"Nous nous attendons à une recrudescence de ces flux, de Tunisie, d'Egypte et sans doute d'ailleurs car nous ne sommes qu'au début d'un processus", a-t-il ajouté.

Ces flux "seront accueillis avec les règles en usage", qui "doivent être les mêmes pour tous", a affirmé M. Paillé.

31/1/2011

Source : AFP

Le quota fixé pour le Maroc (4.500 postes), dans le cadre de l'opération de dépôt de demandes pour l'entrée en Italie de 98.080 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 20IO-20I l sur les flux migratoires, est entré en vigueur hier, lundi, pour prendre fin jeudi prochain.

Les demandes d'accueil doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement des 4.500 travailleurs marocains clandestins choisis. La nouvelle décision du gouvernement italien englobe aussi la conversion en permis de séjour pour travail non saisonnier, les titres accordés pour études, travaux saisonniers et les stages.

Source : Les Echos

Selon une étude de la Fondation Roi Baudouin, le Maroc figure en tête de liste des pays ayant eu le plus grand nombre de permis de séjour en 2008.

Le regroupement familial constitue le principal motif de délivrance du permis de séjour…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et l’Instance chargée du « Dialogue national Médias et Société »  ont organisé la Première conférence des journalistes marocains du monde, qui s'est tenue à El Jadida du vendredi 4 février au soir au dimanche 6 février.

L'artiste photographe marocaine Leila Ghandi a été primée, dimanche à Addis-Abeba, au concours de photographie " la beauté en Afrique dans tous ses états ", pour ses œuvres photographiques.

Les prix de ce concours, auquel à participer plus de 200 photographes provenant de toute l'Afrique, ont été remis par le Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs et le Directeur des affaires politiques à l'Union africaine (UA), Emile Ognimba, en marge du 16-ème Sommet de l'Union africaine (UA).

Organisé dans le care du partenariat UE-UA, ce concours vise à promouvoir les activités d'artistes photographes et de photojournalistes travaillant en Afrique. L'objectif étant de mettre en valeur des interprétations personnelles et créatives de l'idée de beauté sur le continent et de contribuer à promouvoir des représentations originales de l'Afrique contemporaine loin des perceptions stéréotypes qui perdurent.

Le jury a nommé un gagnant au niveau du continent et attribué cinq prix régionaux.

Leila Ghandi, qui a remporté le prix du concours pour la région de l'Afrique du Nord, s'est dite " très honorée " d'avoir été choisie parmi les photographes ayant participé à ce concours, exprimant sa " fierté " d'avoir représenté dignement le Maroc lors de cette compétition.

Les trois photographies de l'artiste marocaine, retenues dans le cadre de l'exposition, reflètent parfaitement les principes de " fraternité ", "d'amitié " et de " diversité "."Ces Âœuvrent mettent en exergue les valeurs qui prévalent au Maroc à savoir la fraternité, la diversité, le respect mutuel et la tolérance ", s'est-elle félicitée.

Née à Casablanca en 1980, Leïla Ghandi est diplômée de Sciences Po Paris. Auteur et photographe indépendante, elle parcourt le monde en solitaire depuis l'âge de 15 ans munie, entre autres, d'un appareil photo et d'une caméra. Son objectif, dit-elle, est de dresser "un portrait humain de ce qui nous entoure" et de "raconter le monde autrement".

L'artiste marocaine, qui collabore avec la presse nationale et internationale, la radio et la télévision, ainsi qu'avec des institutions comme l'UNESCO, a participé à de nombreuses expositions à travers le monde.

Elle est l'auteur de "Chroniques de Chine", un recueil de textes et de photographies publié en France et au Maroc.

Leïla Ghandi a reçu au Sénat français le Trophée EuroMed de la Réussite au Féminin en 2008, le Prix Littérature de l'USAID en 2009, et en 2010 elle est nommée opinion leader par l'organisme de l'ONU Search for Common Ground.

30/01/11

Source : MAP

Quelque 293.000 demandes de participation à une sorte de loterie pour l'attribution de 52.080 permis de travail à des candidats à l'immigration ont été déposées par des employeurs potentiels lundi via internet en Italie, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

Pour ce "Click Day" ("le jour du clic" sur internet), les employeurs ont envoyé avant tout des dossiers pour embaucher des femmes de ménage et d'aides à domicile. Le plus grand nombre de demandes est venu de Milan (37.000), suivie de Rome (22.500) et Brescia (18.800).

Les quelques 52.000 permis de travail ne peuvent être accordés qu'aux ressortissants de pays signataires d'accords d'immigration avec Rome.

Les travailleurs les plus demandés étaient ceux du Bangladesh (48.000), suivis par ceux du Maroc (44.000) et d'Inde (36.000).

Le dépôt des demandes a débuté sur le site internet du ministère de l'Intérieur à 08H00 locales précises. Dans les secondes qui ont suivi, plus de 100.000 demandes ont été déposées. En quatre heures, vers 11H00 GMT, le ministère en dénombrait déjà près de 300.000.

Ce sera ensuite au ministère du travail d'attribuer des quotas à chaque région.

Deux autres "Click Days", les 2 et 3 février, sont programmés: la journée du 2 sera réservée aux demandes de permis de travail pour femmes de ménage et aides à domicile, originaires de pays différents de ceux de lundi (30.000 postes en jeu) et la journée du 3 à 11.000 permis de séjour pour des études ou stages.

La Confédération italienne des Agriculteurs (CIA) a dénoncé lundi cette opération comme une tentative "désespérée qui ne sera pas en mesure de satisfaire les besoins en travailleurs étrangers exprimés par les familles et les entreprises".

Selon la CIA, cette loterie traduit "l'absence d'une véritable politique en matière d'immigration".

31/01/2011

Source : Stratéfies/AFP

Les autorités américaines ont expulsé le chiffre record de 779.000 immigrés clandestins au cours des exercices budgétaires courant d'octobre 2008 à septembre 2010, a annoncé lundi Janet Napolitano, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure.

"Au cours des exercices budgétaires 2009 et 2010, les services de l'immigration et des douanes (ICE, selon son sigle en anglais) ont expulsé de notre pays plus de migrants illégaux qu'au cours de nulle autre période", a indiqué Mme Napolitano lors d'un discours.

Elle a ajouté que, durant l'exercice budgétaire 2010 qui s'est terminé en septembre de l'an dernier, 195.000 sans-papiers ayant commis des infractions ont été expulsés, ce qui constitue un autre record, selon elle.

Janet Napolitano a souligné que l'une des priorités du président Barack Obama était d'expulser "les sans-papiers criminels et ceux qui représentent une menace" pour la population.

Aux Etats-Unis, la plupart des sans-papiers, qui seraient environ 12 millions, viennent d'Amérique latine.

Toujours au cours des exercices budgétaires couvrant 2009 et une bonne partie de 2010, les autorités américaines ont saisi 282 millions de dollars, soit 35% de plus que par rapport aux deux exercices budgétaires précédents, et 6.800 armes destinées au crime organisé au Mexique, a ajouté Mme Napolitano.

La secrétaire à la Sécurité intérieure a présenté ces chiffres à El Paso, une ville du Texas située à la frontière avec le Mexique, d'où provient la majeure partie de la drogue qui entre aux Etats-Unis.

31 jan 2011

Source : AFP

La première conférence des journalistes marocains du monde aura lieu, du 4 au 6 février à El Jadida, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et l'Instance chargée du "Dialogue national Médias et Société", annonce lundi un communiqué conjoint.

Cette rencontre inédite devrait regrouper près de 180 journalistes et professionnels opérant dans le secteur des médias dans 18 pays à savoir l'Afghanistan, l'Allemagne, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, les Emirats Arabes Unis, l'Espagne, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Iran, l'Italie, le Liban, les Pays-Bas, le Qatar, la Russie et le Soudan.

De nombreux journalistes du Maroc et des membres de l'Instance chargée du "Dialogue national Médias et Société" prennent part également à cette rencontre qui fait suite aux échanges que l'Instance a eues, en avril dernier, avec un certain nombre de professionnels marocains émigrés, ainsi qu'à l'audition du CCME par ladite instance, souligne le communiqué.

Ces discussions ont notamment confirmé la place grandissante de la question migratoire dans les médias nationaux et internationaux et les enjeux que la couverture de cette problématique soulève, l'émergence de nombreux médias communautaires de tous types, l'accroissement du nombre de professionnels marocains des médias travaillant à l'étranger, leur intérêt soutenu pour l'évolution du champ des médias au Maroc et, dans plusieurs cas, leur désir d'investir dans ce champ.

Organisée à la veille de la publication du livre blanc issu du débat national, cette première conférence des journalistes marocains du monde constituera une occasion privilégiée de continuer ces échanges. Elle sera notamment l'occasion de présenter deux études inédites réalisées par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

La première porte sur le traitement de la problématique migratoire par la presse écrite marocaine durant le premier trimestre 2010 et la seconde, réalisée sur la base d'un questionnaire adressé aux journalistes marocains du monde, porte sur les attentes et les aspirations de ces journalistes.

Outre des débats en plénière sur les deux études précitées, le programme de la conférence prévoit des échanges en ateliers sur "Quelle contribution des journalistes marocains du monde au développement du secteur des médias au Maroc?" et "Médias communautaires marocains et programmes spécifiques dans les pays de résidence : Dynamiques et enjeux", indique le même document.
Les participants se pencheront également sur "Le traitement de l'immigration par les médias nationaux publics et privés" et "Les professionnels marocains dans les médias internationaux: situations et défis".

31/01/11

Source : MAP

Plusieurs associations et médecins se sont inquiétés lundi du projet de loi sur l'immigration examiné mardi par le Sénat, qui pourrait restreindre la possibilité de droit au séjour pour les personnes sans papiers lorsqu'elles sont atteintes de pathologies graves.

Le Sénat doit examiner mardi le projet de loi relatif à l'immigration adopté par l'Assemblée nationale.

Le texte initial prévoyait dans son article 17ter de restreindre le droit au séjour pour raisons médicales, qui permet aux étrangers résidant en France et atteints d'une pathologie grave (cancer, diabète, VIH, hépatites, troubles psychiatriques, etc.), de bénéficier d'un titre de séjour et d'une prise en charge médicale, lorsqu'ils "ne peuvent effectivement bénéficier d'un traitement approprié dans leur pays d'origine".

Un amendement déposé par le gouvernement proposait de remplacer la condition de "non-accès effectif au traitement approprié" par une "indisponibilité du traitement approprié" dans le pays d'origine, un terme beaucoup plus flou et "sujet à caution", qu'ont dénoncé la sénatrice Alima Boumedienne-Thiery (Europe Ecologie-Les Verts) et l'Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), lors d'une conférence de presse organisée au Sénat.

La commission des lois du Sénat a supprimé cet amendement, s'est félicité le sénateur PS Richard Young, mais "un nouvel amendement similaire a été déposé par le sénateur UMP Louis Nègre", a déploré Adeline Toullier, de l'association Aides.

La disponibilité d'un traitement dans un pays ne garantit pas qu'un patient malade puisse y avoir accès, a souligné le professeur Willy Rozenbaum, président du Conseil national du Sida (CNS), rappelant qu'"aujourd'hui, tous les traitements existent dans tous les pays, mais ils sont loin de bénéficier à tous".

De plus, "croire qu'il y a une immigration thérapeutique liée à ce droit à séjour pour raison médicale, c'est mal connaître l'immigration", qui se fait surtout pour raison économique, a insisté le professeur François Bourdillon, président de la société française de santé publique (SFSP).

La plupart des maladies ne sont pas détectées dans le pays d'origine, mais en France, a ajouté Arnaud Veïsse du Comité médical pour les exilés (Comède), et selon le comité interministériel de contrôle de l'immigration (CISI), le nombre d'étrangers qui se prévalent de leur état de santé pour être admis au séjour s'est stabilisé en 2008, autour de 28.000 personnes, soit 0,8% des étrangers vivant en France.

"En France je survis. Retourner au Sénégal, ce sera ma mort", a expliqué Gnima Solly, Sénégalaise sans papiers de 44 ans, arrivée en France en 2001, et dépendante d'un traitement d'insuline depuis que son diabète a été diagnostiqué en 2003.

Rentrée au Sénégal en 2006, sans accès à la sécurité sociale sénégalaise et aux médicaments, elle a vu son état se détériorer fortement, avant de revenir en France en 2007, avec de fortes complications aux yeux et aux pieds, l'obligeant un temps à se déplacer en fauteuil roulant.

Pour Olivier Bernard, de Médecin du Monde, "bien sûr que le traitement d'insuline est disponible à Dakar, mais pour 5% de la population".

Source : AFP

La rencontre de Londres a permis de faire connaissance avec les potentialités marocaines de GB, d'identifier leurs champs de manœuvre et d'évaluer leur disposition à participer au développement du Maroc.

LE MATIN : Après la rencontre qui a eu lieu à Londres avec les investisseurs potentiels marocains établis en Grande-Bretagne, quelles sont les conclusions que vous avez tirées ?

MOHAMED AMEUR : Vous savez, ce qui caractérise la communauté marocaine en Grande-Bretagne, c'est, malgré son nombre réduit (entre 40 et 50 mille ressortissants, en comparaison avec la France, l'Espagne, l'Allemagne….), la présence d'une grande élite de cadres et de potentialités qui travaillent dans des secteurs très importants, dont celui de la finance, ou au sein d'institutions transcontinentales. Cette rencontre est la première d'une série d'autres que nous souhaitons durables et soutenues, pour que nous puissions examiner ensemble les possibilités et les moyens tangibles qui garantiraient leur participation au développement et aux chantiers initiés dans leur pays. Aussi, les personnes qui sont désireuses d'investir au Maroc ont eu l'occasion d'en savoir un peu plus sur les formalités, les moyens de financement et les opportunités d'investissement qui existent au Maroc. Les autres, qui ne vont pas forcément investir, peuvent également prendre part à ce processus d'une manière ou d'une autre. Cette rencontre avait donc pour objectif d'asseoir une méthodologie de travail opérationnelle pour faire participer un plus grand nombre de potentialités dans le développement du Maroc.

Est-ce que vous disposez de données chiffrées sur ces potentialités ?

La rencontre de Londres nous a permis de faire connaissance avec les potentialités marocaines de GB, d'identifier leurs champs de manœuvre et d'évaluer leur disposition à participer au développement du Maroc.

Nous avons déjà effectué ce genre d'opération dans d'autres pays. Nous avons commencé par la création de réseaux de potentialités marocaines qui travaillent dans le cadre d'un réseau et qui ont une force de propositions assez soutenue. D'autres initiatives s'en suivront. Elles visent à créer un cadre souple au sein duquel ces potentialités auront la possibilité de se rencontrer en vue de devenir des partenaires à part entière du Maroc et des interlocuteurs avec lesquels nous pourrons débattre de toutes les questions qui concernent la communauté marocaine à l'étranger, ainsi que sa participation dans les secteurs de développement.

Aussi bien le Maroc que les MRE ont changé. Dans quel sens ce changement s'est-il opéré ?

L'évaluation que nous avons fait des investissements des Marocains résidant à l'étranger nous a permis de tirer quelques conclusions. Premièrement, les investissements de la première génération dans les années 60, 70, 90 et même aujourd'hui, s'orientent principalement vers le secteur immobilier. Il s'agit surtout des MRE d'origine rurale qui ont pu grâce à l'immigration construire des logements dans leurs campagnes, villes ou dans les villes voisines.

On remarque aujourd'hui que la « révolution » immobilière qu'à connue le Maroc dans certaines zones rurales durant ces dernières années est due au rôle des MRE dans ce secteur (la région du Rif, du Souss…). La deuxième conclusion est que, vers la fin des années 90, sont apparues de nouvelles initiatives dans le secteur de l'investissement d'entreprise par la nouvelle génération, qui est constituée de cadres et de potentialités ayant acquis des compétences dans leurs pays d'accueil. Cette génération a donc commencé à investir dans le domaine du tourisme rural, dans le secteur des technologies modernes, dans l'agriculture comme c'est le cas dans la région de Tadla et dans les oasis. Nous voulons que ces investissements dans les secteurs productifs aillent loin.

Nous désirons également que l'orientation générale dans le pays soit celle des investissements dans les secteurs de l'avenir, qui participent à la création d'emploi et assurent des rentrées d'argent importantes au pays. Aujourd'hui, les conditions au Maroc sont propices pour ce genre d'investissement grâce aux efforts déployés dans différents secteurs, de planification, des politiques sectorielles et des programmes de développement… Aujourd'hui le secteur agricole présente d'importantes opportunités. Notre but en tant que gouvernement est d'encourager, d'encadrer et d'orienter les investissements des MRE dans le sens des nouveaux secteurs.

Comment comptez-vous répondre aux attentes de cette communauté d'investisseurs ?

Lors de l'étude que nous avons effectuée à propos des investissements des MRE, nous avons remarqué que les problèmes qu'ils rencontrent freinent leur volonté d'investir. Le premier problème concerne la multiplicité des institutions qui interviennent dans le processus d'investissement. Malgré les efforts de notre pays durant ces dernières années (création de centres régionaux d'investissement), les investisseurs potentiels cherchent encore un interlocuteur unique parce qu'ils n'ont ni le temps ni la connaissance des procédures administratives. Ils ont besoin d'être orientés et accompagnés.

C'est dans ce sens que nous avons tenté de dialoguer avec les CRI pour créer un guichet dédié aux MRE pour les accompagner. Mais nous n'avons pas réussi à créer un guichet unique même pour les grands investissements. Les MRE ont besoin d'un encadrement spécifique. Raison pour laquelle nous avons pensé, avec les banques marocaines, qui se chargeront de la gestion de la caisse de développement des investissements des Marocains et de certaines banques, à mettre en place des moyens de soutien et d'accompagnement de ces investisseurs en vu de leur faciliter les tâches dans toutes les démarches de la constitution du dossier d'investissement…

Est-ce que ces investisseurs connaissent assez les opportunités que leur offre le Maroc ?

Justement, parmi les problèmes auxquels nous devons faire attention est le manque de connaissance et de données concernant les opportunités d'investissement au Maroc. Nous sommes face à des personnes qui ont essayé d'investir et qui ont rencontré des problèmes et d'autres qui ont l'intention d'investir mais qui craignent la complexité des procédures. Néanmoins, parmi tous ceux que nous avons rencontrés, je suis sûr qu'il existe un certain nombre de potentialités, en sommeil, ce qui est très important. Nous ne devons pas attendre qu'ils manifestent leur désir d'investir. Seule une minorité a le courage d'affronter les problèmes de l'administration.

La majorité regarde de loin parce que n'ayant pas assez d'informations ni le désir d'investir au Maroc. C'est pour cela que nous avons entrepris d'aller vers eux et de les sensibiliser aux opportunités que leur offre le Maroc.

De quelle manière comptez-vous vous y prendre concrètement ?

L'investisseur potentiel moyen a besoin d'être accompagné. Nous avons donc pensé, en concertation avec les administrations concernées, à ce processus d'accompagnement à partir de l'identification du projet, de la mobilisation du potentiel, de la présentation des opportunités d'investissement, du montage du projet, du montage financier… C'est un travail qui demande la conjugaison des efforts de plusieurs administrations. Nous avons un rôle de sensibilisation. Nous sommes un mécanisme de mise en réseau entre l'offre et la demande et veillons à la création d'initiatives.

L'approche sectorielle du ministère des MRE

L'année 2011 s'annonce riche en rencontres pour le ministre Mohamed Ameur qui développe de grands projets avec les potentialités sectorielles. Dans les grandes villes, comme en France qui compte d'innombrables potentialités, le MCCME procédera à une approche thématique. Trois initiatives sont prévues en France : la première concernera les Marocains qui travaillent dans le secteur médical en vue de la constitution d'un réseau de médecins. Avec un certain nombre d'associations, un projet est en cours de montage. Il sera présenté au premier congrès des médecins. Une autre rencontre est prévue avec les potentialités qui œuvrent dans le domaine juridique. Le ministère prépare le premier congrès des femmes et des hommes de droit de la communauté des MRE. A signaler que le MCCME a instauré une assistance juridique et judiciaire disponible dans les institutions consulaires et dans les ambassades pour présenter un soutien à ceux qui en ont besoin. La troisième initiative concerne les élus d'origine marocaine et les élus amis du Maroc.

A l'ordre du jour, un congrès qui réunira ces élus et leurs homologues du Maroc pour étudier les moyens de développement et de coopération dans le domaine de la décentralisation et du développement local.

31/1/2011, Kenza Alaoui

Source : Le Matin

2010 a été une "année noire" pour les enfants immigrés en Italie, a conclu dans un rapport rendu public dimanche l'ONG Sauvons les Enfants, qui a appelé le gouvernement à améliorer leur bien-être et leur intégration.

"2010 a été dans l'ensemble une année critique, pendant laquelle de nombreux pas en arrière ont été faits", a déploré Raffaela Milano, à la tête du programme Sauvons les Enfants Italie-Europe, dans une déclaration jointe au rapport sur les "Immigrants mineurs en Italie".

Le nombre des enfants et adolescents étrangers en Italie est passé de 412.434 en 2004 à 932.000 en 2010, et beaucoup sont nés dans ce pays, y jouant un rôle "vital" en raison du taux de natalité très bas, est-il écrit dans le rapport.

Mais au moins 4.000 immigrants mineurs, en majorité originaires d'Afghanistan, du Maroc, d'Egypte et d'Albanie, ne sont pas accompagnés d'adultes, notent ses auteurs.

A l'issue d'un périple de plus en plus dangereux, souvent à bord de camions et de bateaux, ces enfants doivent faire face à un manque de moyens pour les accueillir, pour assurer leur sécurité et leur bien-être ainsi qu'à des obstacles à leur intégration, poursuit l'ONG.

Sauvons les Enfants appelle l'Italie à appliquer les mesures figurant dans un plan d'intégration lancé par le gouvernement en mai et à autoriser ceux de ces enfants nés en Italie à demander la nationalité italienne avent l'âge de 18 ans.

L'ONG s'inquiète en outre d'une chute en Italie du nombre d'enfants en provenance de la Corne de l'Afrique -ce "n'est pas un bon signe", souligne son rapport-, qu'elle met sur le compte d'un accord avec la Libye aux termes duquel des immigrants mineurs sont renvoyés chez eux malgré d'éventuels risques encourus au plan des droits de l'Homme.

La lutte contre l'immigration illégale a été un des thèmes centraux de la campagne électorale de Silvio Berlusconi, l'actuel Premier ministre, et de ses alliés de la Ligue du Nord pour les législatives de 2008 qu'ils ont remportées.

30 jan 2011

Source : AFP

Près de 10.000 personnes ont bénéficié du regroupement familial en 2008. L’immigration marocaine représente la majeure partie des regroupements familiaux en Belgique. Le dossier complet dans Le Soir

Qui sont ces migrants venus rejoindre un ou plusieurs membres de leur famille en Belgique ?

Le regroupement familial apparaît comme la première source de séjour légal sur le territoire belge : en 2008, l’Office des étrangers a délivré 9.993 permis de séjour pour ce motif et en a refusé 3.860. La Fondation Roi Baudouin, secondée par l’ULB et l’Université d’Anvers, s’est livrée à une analyse approfondie de ces chiffres. Qui « se regroupe » ? Pourquoi ? Qu’advient-il après cette reconstitution ?

Le regroupement familial représente 63 % des dossiers de séjours. Les deux principaux pays d’immigration sont le Maroc (5.975 personnes dont 4.768 sont des conjoints) et la Turquie (2.021 migrants dont 1.661 pour des raisons conjugales ou assimilées). Un migrant sur cinq finit par se retrouver seul dans les cinq ans. C’est davantage le cas pour ceux venus d’Afrique subsaharienne et du Maroc. Avec, à la clé, des situations sociales difficiles (isolement, précarité…).

31/1/2011

Source : Le Soir.be

Les Marocains multiplient les recours devant la justice française pour obtenir réparation des discri minations subies au travail, mettant en lumière une législation qui fait des étrange rs des travailleurs de seconde zone…Suite

Les immigrés qui acquièrent la nationalité belge trouvent plus facilement un emploi que ceux qui ne l'acquièrent pas, même s'il n'y a pas de conditions liées à l'octroi de la nationalité. C'est ce qui ressort d'une étude menée par le Centre pour la politique sociale (Centrum voor Sociaal Beleid) de l'université d'Anvers, rapportée lundi dans les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad.
La Belgique est, en Europe, le pays le plus libéral en matière d'octroi de la nationalité. Il suffit d'y séjourner depuis trois ans pour demander sa naturalisation via le parlement et y vivre depuis sept ans donne à la personne immigrée le "droit" à la nationalité belge.

Taux d'emploi pour l'ensemble de la population: 65%

La Belgique est par contre à la traîne au niveau européen en ce qui concerne le taux d'emploi chez les immigrés. A peine 43% des immigrés ne venant pas de pays de l'ouest travaillent. Le taux d'emploi pour l'ensemble de la population est lui de 65%.

Le Centre pour la politique sociale de l'université d'Anvers voulait savoir si l'octroi de la nationalité belge a un impact positif sur le taux d'emploi. Le taux d'activité des immigrés ne provenant pas de pays de l'ouest et devenus Belges atteint 55%, contre 43%pour ceux qui ne sont pas Belges.

"Obtenir la nationalité Belge aide"

Chez les immigrés d'origine nord-africaine, devenir Belge fait passer le taux d'emploi de 35 à 46%, chez les sud-américain de 54 à 66% et chez les immigrés venant d'Asie de 48 à 63%.

Les immigrés habitant en Flandre présentent des taux d'emploi supérieur de 7 à 8% par rapport à ceux en Région bruxelloise et en Wallonie. "Obtenir la nationalité belge aide donc", conclut le chercheur Ive Marx. (belga/chds)

31/01/11

Source : 7sur7

L'ambassade du Maroc au Caire a mis en place des numéros spéciaux au profit de la communauté marocaine établie en Egypte, indique dimanche un communiqué.

Le communiqué exhorte les membres de la communauté marocaine à contacter, en cas d'urgence, l'ambassade à travers les numéros spéciaux mis en place : 0104276710, 0199035173 ou 27365762.

La même source ajoute que les services de l'ambassade ont reçu les demandes d'une centaine de résidants et de touristes marocains en Egypte pour les aider à être évacués vers le Maroc.

30/01/11

Source : MAP

Le projet MO-290 "la migration circulaire féminine, vecteur de développement" a été présenté, vendredi à Rabat, lors d'une conférence de presse organisée à l'initiative de la Fondation Orient Occident (FOO).

Réalisé en 2009-2010 au profit des femmes travaillant comme saisonnières dans les champs de fraises à Huelva au Sud de l'Espagne, ce projet a été financé grâce au soutien de l'Initiative Conjointe de l'UE et des Nations Unies sur la migration et le développement, a indiqué le coordinateur de projets au sein du Centre d'initiatives et de recherche en Méditerranée (CIREM) M. Azaitraoui Mustapha.

Ce projet sur la dimension humaine et sociale de la migration circulaire qui intéresse tant de femmes marocaines, permet de montrer, à travers un travail de terrain, le lien entre la migration circulaire et le développement local ainsi que les conditions de vie et de travail de ces ouvrières au Maroc et en Espagne, a-t-il ajouté. Ledit projet, a-t-il dit, tend à cerner les atouts et les disfonctionnements du dispositif de la migration circulaire.

Ce projet-pilote de 18 mois a pour objectif d'investir sur le capital humain, la formation et l'accompagnement personnel des femmes ouvrières, a précisé Azaitraoui.

Pour sa part, le directeur général du CIREM, M. Oriol Homs a indiqué que ce centre a pour mission de mener des projets dans différents pays et notamment au Maroc en matière de promotion de la femme et de renforcement des capacités communales.

Pour la réalisation de cette étude, deux enquêtes de terrain ont été initiées, la première grâce à un sondage réalisé auprès d'un échantillon de 65 femmes à Larache et Ksar El Kébir, a affirmé, Mme Chadia Arab, chercheuse au Centre national de recherche scientifique, espace et société (CNRS-ESO).

La deuxième enquête a été consacrée aux migrantes agricoles sur le terrain de Huelva à travers la réalisation d'entretiens, a-t-elle ajouté.

Mis en œuvre en 2007, le projet sur la migration circulaire féminine, vecteur de développement a bénéficié à des milliers de femmes saisonnières, d'abord 5.000 en 2007, 13.000 en 2008, 17.000 en 2009 et 5.500 en 2010, a-t-elle indiqué, ajoutant que la majorité de ces femmes regagnent le Maroc.

Mme Arab a affirmé que le projet MO-290 a été désigné comme exemple par l'UE, notant que beaucoup de programmes s'en inspirent dans d'autres pays.

Ce projet recommande notamment le droit à la liberté de circulation puisque 64 pc de ces femmes saisonnières souhaitent avoir des papiers pour circuler librement, le droit à une formation adaptée en Espagne et au Maroc, à un logement décent et à une sélection plus égalitaire, a-t-elle précisé.

De son côté, M. Marc Fawe, chargé des relations extérieures au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a souligné que cette initiative conjointe de l'UE et des Nations Unies pour la migration et le développement, qui est dotée d'un budget de 15 millions euros, bénéficie à 16 pays dans le but de développer les dimensions vertueuses de la migration au service du développement.

Le Maroc est un pays prioritaire, a-t-il affirmé, précisant que 7 projets y ont été sélectionnés pour un montant d'environ 3 millions 300.000 euros..

Ces projets touchent à plusieurs thématiques, notamment le droit de l'immigration subsaharienne au Maroc, le développement communal (prospection des poulaillers, renforcement des capacités des coopératives locales).

Le projet MO-290 tente de faire la lumière sur les points positifs et négatifs de la migration circulaire entre le Maroc et l'Espagne qui touchent des milliers des femmes, a-t-il dit.

La FOO a accompagné ces femmes qui bénéficient de formations d'alphabétisation et en langue espagnole, l'objectif étant de renforcer leur capacit afin qu'elles profitent au maximum de leur projet migratoire, a indiqué M. Fawe.

Ce projet a été porté en collaboration avec le Centre d'initiatives et de recherche en Méditerranée (CIREM) et financé par l'Initiative conjointe de l'Union européenne et des Nations Unies pour la migration et le développement.

Chaque année, depuis 2006, date d'entrée en vigueur de l'accord de coopération entre l'agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et la municipalité espagnole de Cartaya, des milliers de femmes se rendent en Espagne pour une période allant de 3 à 6 mois.

28/01/11

Source : MAP

La communauté marocaine établie en GB manifeste sa volonté d'investir au Maroc, à condition d'avoir les garanties suffisantes et les conditions propices pour le faire.

Lors d'une rencontre, empreinte de beaucoup de franchise, les Marocain du Royaume-uni ont eu l'occasion d'exposer leurs problèmes au ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, en présence de Chrifa Lalla Joumala Alaoui, ambassadrice du Maroc au Royaume-Uni, des directeurs des agences du Nord et de l'Oriental et de responsables d'établissements financiers.

Cet événement, co-organisé par l'ambassade du Royaume du Maroc à Londres et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ( MCMRE) sur les opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains et les personnes d'origine marocaine établies au RU, relève de l'intérêt que porte Chrifa Lalla Joumala à la promotion de l'image du Maroc à l'étranger et du souci du MCMRE d'assurer une meilleure participation des MRE résidant en Grande-Bretagne dans le développement de leur pays d'origine. « Aujourd'hui, cette rencontre vient pour répondre aux besoins exprimés par la communauté marocaine vivant au Royaume-Uni à l'occasion de la visite du ministre Mohamed Ameur en 2010. Elle illustre, surtout, parfaitement l'intérêt porté à la communauté marocaine résidant à l'étranger, au plus haut niveau de l'Etat, à savoir Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a souligné Chrifa Lalla Joumala, en rappelant l'engagement et les efforts de Sa Majesté pour faire du Maroc un pays moderne et démocratique, pleinement intégré dans le 21ème siècle.

C'est donc dans ce sens que le gouvernement du Maroc œuvre pour impliquer sa diaspora dans le développement économique du pays. « Je suis convaincue que la communauté marocaine établie au Royaume-Uni a beaucoup à donner », ajoute l'ambassadrice. En témoignent les transferts et les investissements de cette diaspora dans différents secteurs économiques de leur pays. Néanmoins, ces investissements restent insuffisants par rapports aux potentialités des jeunes immigrés et des opportunités que leur offre le Maroc. « Sa Majesté a demandé au nouveau gouvernement d'adopter une nouvelle politique pour les ressortissants marocains à l'étranger. Il nous a demandé d'appréhender cette communauté avec un nouveau regard parce que le Maroc a changé, que cette communauté a changé et que la politique générale de cette communauté doit suivre ce changement  », affirme le ministre Mohamed Ameur. Et d'expliquer que les 4 millions et demi de MRE sont aujourd'hui établis de manière définitive dans leurs pays d'accueil. On n'est plus face aux immigrés qui partent pour travailler pour ensuite revenir au pays. La tendance de cette nouvelle immigration est à l'intégration dans le pays d'accueil. Le défit de ce nouvel aspect de l'immigration est d'assoir cette intégration tout en sauvegardant les liens avec le pays d'origine. Ce qui motive justement toutes les actions du gouvernement dans tous les domaines pour permettre aux nouvelles générations de sauvegarder leur identité.

La diaspora marocaine compte aujourd'hui une élite qui se distingue dans différents domaines.  Elle participe au développement des pays d'accueil et est appelée à faire de même dans son pays d'origine. « A nouvelle situation, nouvelle politique », a affirmé le ministre. La rencontre avec les investisseurs marocains du RU rentre, justement, dans le cadre de cette nouvelle politique. Aujourd'hui, plus qu'avant, les conditions sont là pour encourager les jeunes à investir. Pour leur présenter les potentialités de quelques régions, les directeurs des agences de développement du Nord et de l'Oriental ont exposé, chiffres à l'appui, les atouts de ces régions et les opportunités qu'elles offrent aux investisseurs potentiels. En effet, l'expansion et l'essor économiques qu'ont connus ces régions en font des terrains fertiles pour des investissements fructueux. Quelques institutions bancaires ont également eu l'occasion de présenter leurs produits à ces investisseurs. Par la suite, la parole a été donnée aux concernés en vue d'exprimer leurs attentes et leurs besoins par rapport à la problématique de l'investissement au Maroc.

Questions et doléances étaient ainsi à l'ordre du jour de cette rencontre où la parole a été donnée aux ressortissants marocains établis en Grande-Bretagne pour qu'ils exposent les difficultés qu'ils rencontrent quand ils décident d'investir dans leur pays. Des obstacles qui concernent généralement la lourdeur de la machine administrative, le manque de transparence au niveau des règlements et une défaillance au niveau de la communication, qui a pour conséquence un manque de visibilité de la part de ces investisseurs potentiels. En plus, les investisseurs souffrent de ne pas trouver une bonne orientation et l'accompagnement qu'ils attendent de la part des banques. Autre problème auquel sont confrontés les jeunes investisseurs, la corruption et la défaillance de la justice.

Sans jamais nier ces problèmes, le ministre a demandé à ces requérants de se montrer réalistes et de se garder de généraliser ces problèmes à tous les cas. Car, à côtés de toutes ces entraves, il y a des projets qui aboutissent. « La justice a besoin d'être réformée. Sa Majesté en fait une priorité. Mais c'est un chantier qui demande du temps à l'image de celui de l'Education et de l'administration, car il touche les hommes », a précisé Mohamed Ameur, qui a rassuré les membres de la communauté marocaine en GB que leurs doléances ne seront pas enfermées dans un tiroir mais seront étudiées et analysées.

En guise de mot de la fin, le ministre a exhorté ces MRE à se solidariser et à réduire le fossé qui existe entre l'élite et les autres. Il les a également remerciés pour les efforts qu'ils fournissent pour assurer l'unité territoriale de notre pays.
« Nous n'avons pas peur de perdre notre Sahara parce qu'il nous revient de droit. Le véritable danger vient de nos ennemis qui ne veulent pas que le processus démocratique se poursuive. Ils ne veulent pas que nous servions d'exemple aux autres pays ».

Le passeport exonéré d'impôts

Lors de la rencontre, co-organisée par l'ambassade du Royaume du Maroc à Londres et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ( MCMRE) sur les opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établies au RU, le ministre chargé des MRE, a annoncé la décision de son ministère d'exonérer les jeunes de 18 ans et moins d'impôts pour l'obtention d'un passeport.

Cette exonération a coûté au pays la somme de 70 milliards de DH. Et ce pour alléger les charges des familles nombreuses qui n'ont pas les moyens de payer ces charges. Cette décision émane également de la volonté de S.M. de Roi que les jeunes gardent le lien avec le Maroc.

Source : Le Matin

Ce sera une première. Sans doute, pendant la campagne de 2012, entendra-t-on davantage parler de l'islam que d'immigration. Plusieurs enquêtes ont montré un raidissement spectaculaire de l'opinion. A l'automne, l'Ifop révèle que, pour 76 % des classes moyennes, "l'islam progresse trop en France". Le sondage choc publié par Le Monde du 5 janvier confirme : 42 % des Français estiment que "la présence d'une communauté musulmane en France constitue une menace pour le pays". Le premier mot qui correspond le mieux à l'idée que les sondés se font de cette religion: "le rejet des valeurs occidentales", puis "le fanatisme". En vingt ans, le pourcentage de Français opposés au port du voile dans la rue progresse de 28 points. Une crispation qui n'épargne pas les citoyens de gauche : ces derniers sont, par exemple, 39 % à juger "trop importantes" l'influence et la visibilité de l'islam en France.

Un autre signe montre la prégnance de ce thème. Actuellement perçu comme peu convaincant, lors de ses interventions télévisées, par ses concitoyens, Nicolas Sarkozy recueille une forte approbation, le 16 novembre, quand il se prononce pour "des lieux de culte pour les musulmans", mais contre "des minarets" et, le 31 décembre, lorsqu'il martèle que la loi interdisant la burqa serait "appliquée dans l'esprit comme dans la lettre".

Le sentiment de "ne plus se sentir chez soi"

Alors que le président du Conseil des démocrates musulmans de France, Abderrahmane Dahmane, rejoint l'Elysée comme conseiller, ainsi que l'a révélé Le Figaro le 22 janvier, le chef de l'Etat s'emparera prochainement de la question des prières des musulmans dans la rue. "Le débat sur l'identité nationale a été raté, mais un peuple a besoin d'une identité, avec ses valeurs fondamentales, explique Claude Guéant. Dans cette méfiance à l'égard de l'islam, il y a cette quête." Le secrétaire général de la présidence a été interpellé, encore récemment, par un député sur les difficultés posées par le développement des restaurants proposant de la viande halal.

Le ministre Bruno Le Maire, chargé du projet au sein de l'UMP, a, lui aussi, été frappé par les remarques entendues lors de ses vacances de fin d'année au Pays basque - du sentiment de "ne plus se sentir chez soi" à l'inquiétude qu'inspire le sort des chrétiens d'Orient. A la demande du chef de l'Etat, il fera de la place de l'islam en France l'un de ses axes majeurs de réflexion.

Une forme de malaise du PS sur le sujet

Les responsables de l'UMP veulent d'autant plus se saisir du sujet qu'ils sentent une forme de malaise à gauche. Le PS n'avait pas su adopter une attitude lisible lors du vote de la loi sur la burqa, au grand dam d'un Manuel Valls, l'un des rares socialistes à se montrer en pointe sur le terrain de la laïcité. "L'islam renouvelle la problématique classique sur l'immigration, qui reste l'un des angles morts de notre pensée", reconnaît le socialiste Alain Bergounioux.

Marine Le Pen (que 54 % des sympathisants UMP, mais aussi 18 % des sondés proches de la gauche avaient soutenue dans son parallèle entre les "prières de rue" des musulmans et l'Occupation) n'a pas ces complexes. A Tours, le 16 janvier, pour son premier discours comme présidente du FN, elle a été particulièrement applaudie quand elle a dénoncé des "interdits religieux alimentaires". Passant l'immigration sous silence, elle s'est contentée d'insister sur des "traditions", des "modes de vie", des "coutumes".

Source : L’Expresse.fr

Les migrations n’obéissent pas à un modèle unique, elles n’aboutissent pas toutes à l’intégration. Transit, norias, nomadismes, réseaux transnationaux… les migrants ne sont pas toujours soucieux de s’intégrer pleinement  dans une société d’accueil, et celle-ci ne fait pas toujours ce qu’il faut pour les y encourager. Avoir peur de l’immigration, c’est ignorer la diversité des processus migratoires.

Les migrants peuvent apporter beaucoup au pays où ils s’implantent, économiquement, et contribuer à sa croissance. Avoir peur de l’immigration, c’est ignorer cet apport, préférer les préjugés aux connaissances qu’apportent les sciences sociales.

Les migrants sont de plus en plus éduqués, et de plus en plus souvent, ce sont des femmes, autant  que des hommes. Ils sont vite plus modernes que les « nationaux », rompus, en particulier, aux technologies numériques et aux usages d’Internet, ils sont connectés, à l’échelle de la planète. Plus largement, ils sont facteurs de diversité culturelle. Avoir peur de l’immigration, c’est passer à côté de cette inscription dans la modernité la plus avancée, et de ses effets positifs d’entraînement pour toute la société.

Les migrants connaissent bien des difficultés, au fil de leur parcours, puis une fois arrivés à son terme. Mais cela n’en fait pas pour autant des victimes automatiques, et pas davantage des délinquants, en tous cas pas plus que d’autres. Avoir peur de l’immigration, c’est les criminaliser ou les victimiser systématiquement et abusivement, là encore sans s’intéresser aux réalités et aux recherches qui en rendent compte sérieusement.

Michel Wieviorka

Source : Libération.fr

Selon le politiquement correct, il n’y a jamais de problèmes objectifs mais des mentalités déplorables « qui créent des problèmes », la peur de l’étranger, l’attachement à son groupe quand c’est le groupe majoritaire. Ces mentalités, on cherche à les corriger en proscrivant des vocables maudits comme celui d’identité nationale. Le politiquement correct est une stratégie de redressement des mentalités par la culpabilisation qui a des effets pervers : l’opinion majoritaire y réagit en se rétractant, alors que chez les nouveaux venus, elle encourage des comportements de fermeture. Cette stratégie que la hantise du Front national a justifiée a donc produit un cycle d’accusations et de contre-accusations dont ne peut sortir qu’en revenant aux faits aussi tristes qu’ils soient, que sociologues, géographes, démographes, urbanistes nous mettent sous les yeux.

Le premier fait est qu’il n’y a pas d’immigration en général mais des immigrations, différentes selon les origines, les stratégies poursuivies, les modes d’entrée, les compétences apportées. L’immigration portugaise hier, la chinoise aujourd’hui sont différentes de l’immigration malienne. Il y a eu des immigrations politiques, une immigration de travail, il y a aujourd’hui une immigration familiale, dont fait partie le mariage au pays. Elle est d’emblée plus en marge de la société d’arrivée que les précédentes. A cause du chômage certes, mais aussi parce qu’elle est par construction communautaire, correspondant aux projets non d’individus mais de familles élargies qui la suscitent au départ et la reçoivent à l’arrivée. Cette immigration n’est pas toute l’immigration, mais la dernière couche, celle qui pose les problèmes les plus flagrants, qui se concentre dans les zones urbaines sensibles (ZUS) où elle attire les suivants, où elle garde les mœurs du pays d’origine (polygamie, famille patriarcale et autoritaire, natalité élevée, culture musulmane). Les enfants de cette immigration ont été particulièrement actifs pendant les émeutes de 2005. Ce cycle d’arrivées et d’installations pose inévitablement le problème de la régulation de l’immigration familial

Le second fait est la mobilité chez les immigrés. On connaît la rengaine : depuis environ cinq ans, rien n’a changé à La Courneuve, Clichy… En fait si la situation est la même, la population n’est pas la même. Une majorité des habitants a déménagé, quittant ces zones de relégation qui sont pour beaucoup des sas, des lieux de passage. S’il doit y avoir intégration, elle se passera ailleurs, dans ce que certains appellent la France périphérique, les grandes banlieues pauvres où des originaires du Maghreb côtoient des autochtones et espèrent comme eux une promotion scolaire pour leurs enfants.

Il nous faut affronter le développement d’une fracture au sein du peuple. La cohabitation ouvrière à l’usine et dans le quartier a été (avec l’école primaire) la matrice de l’intégration française. Dans ce cadre les autochtones jouaient à l’égard des arrivants le rôle de « prescripteurs », même si les seconds avaient droit, au moins provisoirement, à certaines pratiques communautaires. La base de cette mixité était la prépondérance reconnue de la culture nationale, telle que l’histoire l’a produite. Cette prépondérance étant en cause, un refus de cohabiter se répand de part et d’autre, une redoutable allergie mutuelle consacrée par la séparation territoriale.

On voit donc que le multiculturalisme souvent évoqué est le nom d’un problème et non d’une solution. Il y a toujours eu de l’hétérogénéité sociale et culturelle, mais cela n’empêche pas qu’il y ait nécessité et urgence de développer du commun, faute de quoi le multiculturalisme produit une libanisation et non l’enrichissement mutuel promis. Les moyens de créer du commun sont toujours les mêmes : le travail, l’école, une laïcité non pas défensive mais conquérante, interpellatrice, capable, s’appuyant sur la culture commune de faire entrer dans une logique de dialogue civique les particularités culturelles et religieuses.

Paul Thibaud,

Source : Libération.fr

Elles sont plus de 5.500 ouvrières saisonnières marocaines à s'être rendues au cours de l'année 2010 sur les terres de la région de Huelva en Espagne pour cueillir la fraise. La majorité d'entre elles sont mariées, divorcées ou veuves. Elles ont toutes un enfant et plus à leur charge. Pour mieux comprendre leur situation, une étude a été donc réalisée par le Centre international de recherche en méditerranée (CIREM) et le Centre national de la recherche scientifique.

Présentée vendredi dernier au siège de la Fondation Orient-Occident à Rabat, cette enquête porte sur un échantillon de 65 femmes issues de la région du Ksar El Kébir ayant déjà travaillé sur les terres espagnoles. Le document se base également sur 25 entretiens réalisés au sein même des coopératives.

Selon les résultats de cette enquête, la plupart des femmes interrogées reconnaissent ne pas connaître leurs droits. En effet, si ces travailleuses déclarent vouloir retourner pour travailler en Espagne, elles soulignent toutefois la nécessité d'améliorer les conditions de travail et de logement. D'après l'étude, 23 % de ces femmes gagnent moins de 35 euros par jour, soit moins de 1.000 euros par mois. Par conséquent, elles sont appelées à effectuer des heures supplémentaires pour arrondir leurs fins de mois et payer les dettes qu'elles ont accumulées avant leur départ en Espagne liées essentiellement aux frais de complément de dossier. Selon Chadia Arab, professeur de géographie et responsable de cette enquête, «certains contrats de travail ont été vendus à des femmes contre des milliers d'euros». La majorité de ces femmes souhaitent qu'on régularise leurs situations afin qu'elles puissent circuler librement entre le Maroc et l'Espagne.

Néanmoins, rares sont celles qui affichent le désir de vouloir s'installer définitivement en Espagne. En effet, si l'année 2002 a été marquée par une fuite importante de ces travailleuses saisonnières (sur les 500 femmes, 90 % ont «fugué» pour s'installer clandestinement sur les terres espagnoles), ce taux a été largement revu à la baisse en 2008. Année marquée par un taux de fuite de ces femmes qui n'a pas dépassé les 4,5%.

Cette baisse importante n'est toutefois pas le fruit du hasard. En effet, le gouvernement espagnol et son homologue marocain ont durci les procédures afin de lutter contre la migration clandestine. Désormais, il faudra répondre à des conditions draconiennes pour être parmi «les chanceuses» qui peuvent décrocher un contrat de travail et cela même pour une durée de trois mois.

La première condition sine qua non donc pour être choisie, c'est d'être mariée et mère d'un enfant ou plus. Résultat: plus de 89 % des ouvrières saisonnières disent avoir laissé derrière elles deux enfants ou plus âgés de moins de 15 ans. Derrière cette politique ferme de gestion du flux migratoire, nombreuses sont les femmes à payer cher le prix de «cette offre irrésistible».

Mais ces femmes ont-elles pour autant le choix ?

L'enquête révèle que 90% de ces travailleuses sont analphabètes, issues de milieux très pauvres et de familles très nombreuses. Elles reconnaissent représenter la seule source de revenu de leurs familles. «Ce travail saisonnier, effectué dans le cadre d'une migration circulaire organisée, permet à ces femmes de vivre toute l'année sur les économies réalisées, de nourrir et subvenir aux besoins de leurs familles restées au Maroc, d'acheter l'immobilier et l'électroménager nécessaires à une maison et parfois même d'acheter ou construire une maison. Certaines s'émancipent en tant que femmes et changent le regard qu'elles portent sur la vie et sur elles-même », souligne Chadia Arab. La migration a, certes, été bénéfique pour de nombreuses femmes, mais en l'absence d'un cadre légal pour contrôler les gestionnaires institutionnels de ce flux migratoire en Espagne et évaluer constamment les conditions de travail de ces employées, des dérapages sont toujours enregistrés dans les douars de Huelva.
Selon une source à la Fondation Orient-Occident, qui a préféré garder l'anonymat, les employeurs abusent souvent de la fragilité de ces femmes et de leur analphabétisme pour les exploiter financièrement, en les faisant travailler hors des heures du travail réglementaire sans indemnisation ou en les privant de conditions décentes, notamment de logement correct ou des services de transport censés les ramener de leur lieu d'habitation aux champs de fraise. L'exploitation va, selon la même source, jusqu'aux abus sexuels.

Recommandations

À la suite des entretiens directs réalisés avec des ouvrières saisonnières ayant déjà travaillé dans les champs de fraise en Espagne, la Fondation Orient-Occident a formulé un certain nombre de recommandations qu'elle a adressées aux responsables de la gestion du flux migratoire saisonnier en Espagne et au Maroc. Parmi ces recommandations, on relève la nécessité de prendre en considération les droits fondamentaux de la femme ouvrière agricole et la garantie du respect de ces droits.
La Fondation appelle aussi les gestionnaires institutionnels à prendre leurs responsabilités pour améliorer les conditions de recrutement des ouvrières et à renforcer leur accompagnement durant tout le parcours migratoire. L'importance du respect du droit du travail est aussi soulignée.

29/1/2011

Source : Le Matin

Des milliers de femmes quittent chaque année leurs familles pour cueillir des fraises dans le sud-ouest de l'Espagne. La fondation CIREM et la Fondation Orient Occident ont organisé vendredi un conférence de presse marquant la clôture du projet "La migration circulaire féminine, vecteur de développement" au cours de laquelle une étude a été présentée sur la situation de ces femmes.

La crise économique qui secoue l’Europe depuis 2009 a porté un coup dur au secteur de la migration féminine circulaire. Ces femmes séjournant en Espagne durant trois à six mois, pour les besoins de la cueillette de fraises ont vu leur nombre drastiquement réduit du jour au lendemain. De plus de 13.000 en 2008, le quota des travailleuses saisonnières est passé à 5500 en 2010. Et l'année 2011 ne s'annonce pas sous de meilleures auspices au grand dam de ces travailleuses saisonnières qui, pour la grande majorité d'entre elles, ne souhaitent pas s'installer en Espagne.

Une étude initiée par la fondation CIREM, portant sur les conditions de vie de ces ouvrières marocaines, a été présentée vendredi à Rabat lors d'une conférence de presse dans le cadre du projet “la migration circulaire féminine, vecteur de développement”.

Réalisée par Chadia Arab, chercheure au Centre National de recherche sociale (CNRS- France), cette étude regroupe un questionnaire auprès de 65 femmes dans la zone El Kébir et des entretiens avec des migrantes agricoles à Huelva (sud-ouest de l'Espagne).

Des candidates pauvres

Il en ressort que les femmes sélectionnées dans le cadre des contrats en origine et de la migration circulaire ont pour caractéristiques communes des enfants à charge, leur vulnérabilité économique et leur ruralité. Si la majorité d'entre elles ne souhaitent pas s'installer en Espagne, l'étude relève que “64 femmes sur 65 souhaitent avoir des papiers pour circuler librement”.

Leurs préoccupations concernent également un logement décent dans le pays d'accueil et une formation.

Malgré leur volonté affichée de retourner chez elles, 66% des femmes interrogées déclarent ne pas être satisfaites de leur vie au Maroc à cause du manque de liberté, d’argent et de travail... Toutes ces difficultés auxquelles elles doivent faire face. Pourtant, avant ce projet qui a vu le jour en 2006 suite à un accord de coopération entre la municipalité espagnole de Cartaya et l'ANAPEC (Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences), seules 25% d'entre elles ont pensé à quitter le pays.

La majorité de ces femmes ne sont pas instruites, ce qui rend difficiles les démarches administratives.

“Des femmes qui s'émancipent”

D'autre part, l'étude montre que de réels changements s'opèrent sur la personnalité de ces femmes: 85% se disent plus sûres d'elles et 52% pensent que le regard porté sur elles a changé.

Ce travail saisonnier permet à certaines bénéficiaires de vivre toute l'année sur leurs économies réalisées et de subvenir aux besoins de leur famille. Elles investissent dans l'aménagement de leur maison, achètent des biens immobiliers et dans une moindre mesure, investissent dans du bétail. Presque 70% des femmes interrogées mettent en avant le changement économique et financier.

Quelques recommandations:

• Repenser la stratégie de la migration féminine: choisir par exemple un minimum de 10 femmes dans chaque douar et les accompagner un an avant leur départ afin qu'elles puissent, à leur retour, mettre sur pied des projets porteurs.
• Prendre en considération les droits fondamentaux de la femme ouvrière agricole, à savoir le droit à la liberté de circulation, le droit à un logement décent.

• Travailler la question du co-développement de manière concertée par une politique de stimulation des investissements et d’ancrage à la société, l’économie et la culture régionale.

• Le CAP (Certificat d'aptitude professionnel) devrait être une condition à la sélection afin d'encourager les parents à scolariser leurs enfants.

• La commercialisation des fraises par les coopératives espagnoles dans les pays de l'Union européenne doit être conditionnée par le respect du droit du travail et des migrantes conformément aux textes en vigueur en Espagne.

• Une sélection plus égalitaire intégrant les hommes. De plus, les associations de la société civile estiment que la séparation des mère-enfants est déstructurante pour les familles.

• Améliorer les conditions de recrutement et renforcer leur accompagnement durant tout le parcours migratoire (avant, pendant et après).

31/1/2001, Khadidiatou Diop

Source : Aufait

Strict respect de la laïcité dans l'espace scolaire, école obligatoire dès trois ans, accueil des parents : un rapport remis vendredi au Premier ministre lance 50 idées pour mieux intégrer les enfants issus de l'immigration dans l'école de la République.

François Fillon a demandé aux ministres concernés de lui faire des propositions au vu de ce document dont le SnuiPP-FSU, premier syndicat du primaire, déplore le "manque d'imagination".

Rédigé par le Haut conseil à l'intégration (HCI) présidé par Patrick Gaubert, le rapport est parti d'un constat, "les difficultés de l'école à compenser les inégalités sociales et culturelles de départ dont souffrent notamment les enfants issus de l'immigration", peut-on lire dans un communiqué.

Après avoir consulté des centaines de personnes, essentiellement dans le monde éducatif, les auteurs du rapport proposent de rendre l'école obligatoire dès trois ans "pour permettre l'apprentissage de la langue française et la socialisation des enfants".

Il demande "d'intensifier la communication" entre les enseignants et les parents", qui devront être reçus régulièrement, notamment à la rentrée.

Le Haut conseil conseille de créer des classes d'accueil pour les enfants arrivant de l'étranger dans les centres-villes plutôt qu'en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

"C'est déjà un déracinement et une difficulté pour un jeune enfant de s'installer dans un nouveau pays, si en plus il doit s'intégrer dans un établissement où il y a de grosses difficultés, cela ne favorise pas l'intégration", a déclaré Barbara Lefebvre, chargé de mission au Haut conseil.

RESPECT DE LA LAÏCITÉ

Le rapport demande en outre la suppression du dispositif d'enseignement des langues et cultures d'origine (Elco), un système financé par certains pays d'origine conçu dans l'hypothèse du retour au pays.

Une partie des propositions concernent la laïcité, à l'heure où l'école est "confrontée à des revendications nouvelles liées au communautarisme, et à l'identité religieuse qui se traduisent souvent par le rejet de la culture et des valeurs de la République française", s'inquiète le HCI.

Le rapport demande le ferme respect de la laïcité dans l'espace scolaire, que ce soit à la cantine ou dans les cours, ainsi que dans les programmes. Pour sensibiliser les enseignants à ce sujet, il suggère d'inscrire dans les masters conduisant aux métiers de l'enseignement l'étude obligatoire de la laïcité.

Il juge également utile "d'assurer une plus large diffusion des outils pédagogiques sur les valeurs de la République et de créer un site ressource interministériel".

Pour Sébastien Sihr, secrétaire général du SnuiPP-FSU, le rapport "hésite entre un recueil de poncifs et une conception assez autoritaire de l'intégration".

"L'école comme espace public laïc, l'apprentissage de la langue française à la maternelle, l'importance de la relation aux familles, ça on le sait déjà. On devrait plutôt se demander pourquoi les enseignants n'ont plus les moyens de travailler convenablement", a-t-il dit à Reuters.

28 janvier 2011,  Yves Clarisse

Source : Le Point/Reuters

Le ministre délégué chargé de la Communauté établie à l'étranger, Mohamed Ameur, a appelé vendredi à Londres à une mobilisation coordonnée et efficiente des Marocains résidant au Royaume-Uni pour la défense de la question de l'intégrité territoriale.

Ameur a saisi l'opportunité de sa réunion avec les présidents des associations de Marocains résidant en Grande-Bretagne, pour les informer des derniers développements de la cause nationale et des manœuvres ourdies des adversaires visant à porter atteinte au projet progressiste du Maroc.

«Nous comptons sur les compétences marocaines actives dans différentes positions influentes au sein de la société d'accueil pour faire connaître de façon efficiente la question nationale et sa légitimité», a déclaré le ministre devant un parterre de différentes générations de Marocains établis en Grande-Bretagne.

La rencontre a été également l'occasion pour le ministre de débattre des moyens de renforcer les capacités des associations en vue de les associer en tant que partenaires à l'action entreprise par l'Etat, particulièrement au profit des catégories vulnérables de la communauté marocaine à l'étranger.

Le ministère, a indiqué Ameur, œuvre inlassablement pour encourager le tissu associatif, qui devrait constituer le prolongement naturel de l'action sociale de l'Etat et contribuer à une meilleure gestion des questions de la communauté.

Le département prévoit dans ce cadre des initiatives pour assurer la formation des membres des associations, les aider à mettre en place des programmes efficients en leur proposant des partenariats pertinents par le biais d'un appel à projets.

Ameur a rappelé à ce titre que depuis le lancement de cette initiative, 200 projets associatifs ont été soumis au ministère dont 60 ont été approuvés dans les domaines de la femme et de l'éducation.

Revenant sur les différentes actions entreprises par son département au profit des Marocains du monde, Ameur a mis en avant l'importance du volet social dans la stratégie du ministère.

Le ministère, a précisé Ameur, a consacré 7 millions de dhs pour apporter des aides directes aux personnes en besoin parmi la communauté à travers les consulats.

Le ministre a enfin exhorté les associations actives en Grande-Bretagne à renouveler ses structures et son action afin d'accompagner les mutations que connaît la communauté.

L'assistance, qui s'est félicitée de la tenue d'une telle rencontre, a par ailleurs fait part des différentes difficultés qu'elle rencontre et exprimé nombre de doléances.

Source : Le Matin/MAP

La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, occupée depuis près de quatre mois par des salariés sans papiers qui réclament leur régularisation, est de nouveau fermée au public avec pour objectif de "mettre un terme à l'occupation", a-t-elle annoncé vendredi.

"Les usagers ont progressivement déserté la Cité et les activités normales de l'établissement ont été gravement perturbées", déplore l'établissement dans un communiqué.

"En conséquence, pour garantir la sécurité des personnes et des biens, les instances de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration ont décidé de mettre fin, ce jour (vendredi, ndlr), aux accords antérieurs et de fermer l'établissement au public pour mettre un terme à l'occupation", annonce-t-il.

Contactée par l'AFP, Francine Blanche, porte-parole de la CGT qui fédère le mouvement des sans-papiers, a évoqué la possibilité d'une action "en référé", soulignant que l'occupation a fait l'objet d'"un protocole d'accord".

Le hall du musée (XIIe) est occupé depuis le 7 octobre 2010 par quelque 500 personnes, en majorité des travailleurs d'origine subsaharienne en situation irrégulière qui réclament leur régularisation. Ils sont soutenus par la CGT, des associations et des partis politiques de gauche.

Le musée avait été fermé une première fois début décembre 2010 pendant une dizaine de jours, avant de rouvrir après un accord entre la direction et les soutiens des salariés en situation irrégulière. Il prévoyait qu'ils allègent leur temps de présence en libérant les locaux chaque soir.

Mais selon la direction, "la situation s'est progressivement enlisée et dégradée: (...) non respect des règles intérieures, insalubrité, personnes stationnant ou circulant en trop grand nombre dans les espaces ouverts au public".

Elle évoque également "des incidents sérieux, et notamment des menaces à l'encontre du personnel" fin 2010 et début janvier 2011. "Une démarche engagée afin d'améliorer la situation sur le site (...) n'a pas rencontré de succès auprès des occupants et de leurs soutiens", a-t-elle assuré.

Francine Blanche a démenti tout incident.

Les sans-papiers demandent l'application d'un accord conclu en juin 2010 avec le ministère de l'Immigration qui prévoyait la régularisation d'environ 6.000 travailleurs.

A Paris, 1.533 demandes de titres de séjour ont été reçues depuis août 2010, a précisé la préfecture de police dans un communiqué. Sur ce total, 858 dossiers ont été "examinés", dont 338 sont "en voie d?admission exceptionnelle au séjour, soit environ 40%".

L?examen des 675 autres dossiers "se poursuit" et "plusieurs dizaines de demandeurs seront convoqués dans les prochaines semaines pour être munis d?un récépissé, en vue d?une admission exceptionnelle au séjour".

La préfecture souligne que depuis 2007, "près de 3.300 personnes, bénéficiaires d?une promesse d?embauche et pouvant attester d?une certaine ancienneté sur le territoire français et dans leur emploi, ont été munies d?un titre de séjour +salarié+ à Paris".

Source : AFP

Les premiers entretiens du réseau des étudiants et diplômés marocains de l'enseignement supérieur français "club France Maroc" auront lieu le 3 février à Casablanca, sous le thème "La contribution des diplômés marocains supérieur français au développement économique du Maroc".

Ces entretiens ont pour objectif de contribuer au débat sur la mobilisation des compétences marocaines de l'étranger en donnant la parole aux praticiens et protagonistes du sujet, indique un communiqué du réseau, soulignant qu'une déclaration finale présentant des propositions concrètes sera élaborée à l'issue de ces journées et diffusée auprès des acteurs et des autorités concernés.

Ils sont organisés par l'ambassade de France au Maroc avec la participation de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc, du Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger et du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.

Le club France Maroc a été créé à l'initiative de l'ambassade de France au Maroc et de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc.

29/1/2011

Source : MAP

Le Maroc, par le biais de son ambassade au Royaume-Uni et du ministère chargé de la communauté établie à l'étranger, a tenu jeudi soir à Londres une conférence axée sur les opportunités d'investissement.

Réunissant nombre d'acteurs associatifs, cadres et membres éminents de la communauté marocaine en Grande-Bretagne, la rencontre, présidée par Chrifa Lalla Joumala, ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, a été l'occasion de s'informer sur les avantages qu'offre le Maroc en matière d'investissement et les procédures et mécanismes mis en place par le gouvernement pour apporter l'assistance nécessaire dans ce domaine.

Représentants de banques, de l'Agence de promotion des investissements et directeurs des Agences régionales de promotion et de développement des régions du Nord et de l'Oriental et de la Caisse Centrale de Garantie ont expliqué à l'assistance la teneur de l'offre visant à renforcer et à promouvoir des investissements productifs.

Aussi, M. Mohamed M'barki, directeur général de l'Agence de promotion et du développement de l'Oriental a-t-il présenté un exposé sur les opportunités d'investissement dans la région à la faveur des différents projets lancés dans le cadre de l'initiative royale pour le développement de cette zone.

Il a, à ce titre, mis en avant le dynamisme que connait la région de l'oriental grâce à la volonté Royale d'en faire un pôle de développement, avec la mobilisation des forces vives issues de la région.

Dans le même ordre d'idées, le responsable s'est attardé sur les structures de facilitation de l'investissement qu'offre la région à travers le Centre Régional d'Investissement d'Oujda (CRI-Oujda) et le Fonds d'Investissement Régional de l'Oriental, qui a pour objectif de soutenir les porteurs de projets d'investissement innovants, dans tous les secteurs.

Sur la même lancée, le directeur de l'Agence de promotion et de développement du nord, M. Fouad Brini, a exposé les attraits de sa région qui bénéficie d'une forte activité d'investissement.

Usant de chiffres pour attirer de potentiels investisseurs vers la région qui jouit d'un nombre de projets de taille (Tanger Med, la zone franche et l'usine Renault...), M. Brini a précisé que sur les dix dernières années, la moyenne des projets d'investissement dans la zone a été de 20 milliards de dhs par an.

Pour sa part, le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), M. Houcine Itaoui, a axé son intervention sur la portée et l'importance du Fonds MDM Invest, destiné à encourager les investisseurs parmi les MRE.

Il s'agit, a-t-il noté, d'un fonds conçu pour tous les MRE présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à un million de dirhams promu directement par un MRE.

Le montage financier des projets, a-t-il rappelé, combine un apport personnel en devises de 25 pc du coût du projet, une aide de l'Etat de 10 pc du coût du projet et un financement bancaire pouvant atteindre 65 pc.

Les représentants des principales banques opérant en Grande-Bretagne (Banque populaire, Attijari wafabank et BMCE) ont veillé à leur tour à répondre à tous les questionnements de la présence avide de connaitre les multiples facilités offertes. Ils ont également Âœuvré à enlever les appréhensions des futurs investisseurs relatives notamment aux procédures administratives.

En marge de la conférence, le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a tenu une rencontre avec les présidents des associations des marocains résidant en Grande-Bretagne pour s'enquérir des différents problèmes qu'ils rencontrent et prêter ouille à leurs doléances. Le ministre tiendra une deuxième rencontre avec la communauté vendredi après-midi.

28/01/11

Source : MAP

Une association d'aide aux étrangers aux frontières s'est dit "inquiète" des mesures mises en œuvre par le gouvernement français pour tenter de restreindre les flux migratoires au détriment de l'accueil et de la protection des étrangers, en particulier des demandeurs d'asile.

Dans son rapport pour 2009, l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) constate que la multiplication des mesures prises, ces dernières années, pour limiter les arrivées aux frontières et l'accès au territoire, français et européen, a encore fait sentir ses effets en 2009.

Elle affirme, dans un communiqué diffusé jeudi, avoir "de nouveau" recueilli un nombre "important de témoignages concordants : les étrangers ne peuvent en général bénéficier d'une réelle assistance juridique", signalant que la seule présence d'associations en zones d'attente (ZAPI 3) "ne permet pas de garantir le plein exercice des droits des étrangers".

"C'est la raison pour laquelle l'Anafé n'a de cesse de revendiquer la mise en place d'une permanence d'avocats en zone d'attente", a-t-elle réclamé, soulignant que cette situation aboutit en outre à créer de "graves inégalités" parmi les étrangers maintenus en zone d'attente puisque pour des motifs de placement identiques, l'issue de leur procédure sera différente selon que la personne a pu se faire ou non assister d'un avocat choisi ou de l'Anafé, et selon la pratique de la police aux frontières.

Pour l'association, l'objectif du bilan d'observation 2009 est de "témoigner des dysfonctionnements observés au quotidien en zone d'attente de Roissy, de les dénoncer et d'interpeller les pouvoirs publics afin qu'ils modifient profondément leur politique en matière de migrations, notamment en matière de contrôles aux frontières".

La réaction de l'Anafé intervient alors que le Sénat examine actuellement un projet de loi sur l'immigration, déjà adopté en première lecture par le Parlement français.

La grande majorité des étrangers placés en zone d'attente en France le sont à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle (85 % des placements en 2009). La durée moyenne de maintien à Roissy était de 2,75 jours. 11 058 personnes ont été placées dans cette zone dont 3091 demandeurs d'asile).

En 2009, le taux de refoulements pour la zone de Roissy a atteint 52 %. 141 personnes suivies par l'Anafé ont été refoulées, soit vers le pays de provenance, soit vers leur pays d'origine. Ces refoulements concernaient 104 demandeurs d'asile, refoulés dans 45,76 % des cas vers leur pays d'origine.

27 jan 2011

Source : APS

Londres- Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a invité la diaspora marocaine basée en Grande-Bretagne à saisir les opportunités d'investissements offertes au Maroc.

M. Ameur, qui s'exprimait lors d'une conférence organisée jeudi soir à Londres sur ce thème, a mis en exergue le vaste programme de réformes mis en œuvre au Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que les grands projets de développement lancés à travers le Royaume.

Il a relevé les grands changements qu'a connus la communauté marocaine à l'étranger, lesquels changements ont imposé, a-t-il dit, une nouvelle approche et une politique plus novatrices dans le traitement des questions liées à l'immigration.

Cette approche repose désormais sur la nécessité d'accompagner ces changements tout en veillant au renforcement des liens indéfectibles qui lient cette communauté, en particulier les générations montantes, à la mère-patrie.

La communauté marocaine résidant à l'étranger comprend actuellement une élite montante et présente dans tous les domaines, qui doit être associée au développement que connait le Maroc moderne, a poursuivi le ministre, soulignant que cette communauté a joué un rôle important dans l'élan de développement entrepris aujourd'hui par le Royaume.

Toutes les conditions sont réunies pour que les membres de la diaspora marocaine participent au développement du pays, a-t-il indiqué, soulignant que d'importantes opportunités sont désormais disponibles dans de nombreux domaines à la faveur des réformes et des projets d'envergure lancés au Maroc.

Il a cité la présence de plus en plus remarquée de nouvelles générations de la diaspora marocaine dans des domaines de développement et d'investissement aussi novateurs que ceux de l'offshoring et des nouvelles technologies de l'information.

Il s'agit d'initiatives qu'il faut développer et accompagner, a dit M. Ameur, qui n'a pas manqué de rendre un hommage appuyé à l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Chrifa Lalla Joumala, pour ses efforts inlassables en faveur du renforcement de l'image du Maroc en Grande-Bretagne et de la consolidation des relations de coopération avec ce pays.

Ont Participé à cette conférence, plusieurs ressortissants marocains établis au Royaume Uni et des représentants d'entreprises anglaises ayant une expertise reconnue dans les domaines liés à la thématique de la rencontre, et qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou d'opportunités d'investissements au Maroc.

Les représentants des banques et des agences régionales de promotion et de développement des régions de l'Oriental et du nord du Royaume ainsi que les représentants de centres régionaux d'investissement et de l'Agence Marocaine de Développement de l'Investissement ont également pris part à la rencontre.

La conférence s'est assignée comme objectif de mettre en relief les opportunités d'investissement au Maroc, notamment dans les régions de l'oriental et du nord.

L'accent a été mis sur les mécanismes existants et les mesures mises en place par le gouvernement pour encourager les projets d'investissement présentés par les ressortissants marocains résidant à l'étranger.

Ainsi des exposés bien ciblés ont été présentés lors de cette conférence, qui s'inscrit naturellement dans le cadre de la politique de développement économique du Maroc, fondée entre autres sur la mobilisation des citoyens marocains du monde pour la promotion économique du pays, la sensibilisation des investisseurs sur les opportunités offertes par le Royaume et sur l'attractivité des projets de grande envergure lancés à travers le pays.

Source : MAP

Le Conseil Français du Culte Musulman a validé le calendrier électoral qui prévoie des élections les 5 et 19 juin 2011 pour le renouvellement de ses instances au niveau national et régional.

Lors de son Conseil d'Administration, réuni récemment à Grisy-Suisnes en région parisienn, les administrateurs ont, à cette occasion, salué le travail effectué par le CFCM pour l'élaboration de la première Charte Halal de cette instance représentative du culte musulman en France.

Le Conseil d'Administration a insisté sur la nécessité de tenir compte du respect des règles religieuses attendu par lacommunauté musulmane, indique un communiqué du CFCM, ajoutant toutefois que le CA a invité le Bureau Exécutif du CFCM "à finaliser la réflexion sur une disposition restée en suspens afin de recueillir le consensus le plus large sur le sujet".

Quant à la "Réforme du CFCM", le CA "a analysé avec un grand intérêt les modifications proposées pour améliorer lefonctionnement et la gouvernance du CFCM et des CRCMs", et "a invité le Bureau Exécutif à poursuivre ses travaux afin d’affiner les réponses à certaines questions soulevées avant de soumettre le projet à l'AssembléeGénérale Extraordinaire du CFCM pour validation".
Par ailleurs, le CA du CFCM tout en saluant la volonté et la contribution des pouvoirs publics dans la mise en œuvre, au niveau national etrégional, de la convention cadre signée par le CFCM et le ministère del’intérieur chargé des cultes sur le suivi des actes antimusulmans, a tenu à faire part de sa "grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiantet ses nombreuses manifestations qui se sont multipliées ces derniers temps".

A cette occasion, "les administrateurs réitèrent la demande du CFCM de la mise en placed’une mission d’information parlementaire sur l’islamophobie et appellent toutes les forces vives de la nation à unir leurs efforts pour prévenir toute menace contre la cohésion nationale et le vivre ensemble", conclut le communiqué.

27 Janvier 2011

Source : Atlasinfo

Le ministre de l'intérieur français, Brice Hortefeux, a soutenu la construction d'une clôture à la frontière gréco-turque, principale porte d'entrée en Europe des immigrants sans papiers, lors d'une visite à Athènes, jeudi 27 janvier. "Les mesures qui sont engagées, dès lors qu'il ne s'agit pas de restaurer le mur de Berlin, vont dans le bon sens et nous les soutenons", a déclaré M. Hortefeux, également chargé de l'immigration, lors d'une conférence de presse avec le ministre de la protection des citoyens, Christos Papoutsis.

Le gouvernement grec a annoncé, au début de l'année, sa volonté de construire une clôture de 12,5 km dans le nord-est de la Turquie, à proximité du fleuve Evros. Selon l'agence européenne Frontex, 200 clandestins par jour tentent de passer la frontière à cet endroit.

L'initiative a suscité l'embarras de Bruxelles. "Les murs ou les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s'attaquer de manière structurelle à la question de l'immigration clandestine", avait déclaré un porte-parole de la commissaire chargé de la sécurité, Cecilia Malmström. L'Organisation des Nations unies a condamné l'initiative grecque. Depuis, la Bulgarie – qui souhaite entrer dans l'espace Schengen, qui permet la libre circulation de ses membres sur le territoire européen –, a annoncé qu'elle souhaitait à son tour construire une clôture à sa frontière avec la Turquie.

"LE DÉFI EST LE PASSAGE PAR VOIE TERRESTRE"

La Grèce avait alors dénoncé l'"hypocrisie" de certains Etats européens. Brice Hortefeux a été clair : pour lui, la lutte contre l'immigration clandestine "passe par l'action nationale de la Grèce, mais aussi par une très grande solidarité européenne avec le soutien de la France". "Les flux migratoires bougent en fonction des actions et des législations. Aujourd'hui le défi est le passage par voie terrrestre", a expliqué Brice Hortefeux, en rappelant que lors d'une précédente visite en 2008, alors qu'il était ministre de l'immigration, ils empruntaient plutôt "les façades maritimes". Les clandestins entraient alors en Grèce par les îles.

Le ministre des affaires européennes, Laurent Wauquiez, avait apporté son soutien, le 6 janvier, à la politique de lutte contre l'immigration du gouvernement grec, mais sans se prononcer sur "la solution technique" de la clôture.

La visite de M. Hortefeux – entouré d'une poignée de conseillers, dont l'ancien ministre Alain Carignon –, intervient alors que la Grèce et la Belgique viennent d'être condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme. La Cour de Strasbourg a condamné la Belgique pour avoir renvoyé un Afghan demandeur d'asile en Grèce, alors qu'elle savait qu'il serait soumis à des "traitements dégradants". Le règlement européen Dublin II prévoit que les demandes d'asiles doivent être examinées par le pays où la personne est entrée dans l'Union européenne. Mais la Grèce ne peut répondre aux demandes.

Plusieurs pays, de l'Allemagne à la Suisse, ont annoncé qu'ils suspendaient les mesures de renvois des demandeurs d'asiles, vers la Grèce, après la décision de la CEDH. Le ministre français a expliqué qu'il était encore en train d'analyser l'arrêt de la Cour du 21 janvier et qu'il donnerait sa réponse "dans les prochains jours".

27/1/2011, Alain Salles

Source : Le Monde/AFP

Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la communauté marocaine à L'étranger (CCME), a été officiellement faite membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE).

La distinction a été remise jeudi à Mme Souad Talsi par le Prince Charles de Galles, lors d'une cérémonie organisée au Palais de Buckingham, résidence officielle de la reine Elisabeth II d'Angleterre à Londres.

Cette distinction vient récompenser les services rendus par la militante en faveur de la communauté marocaine à Londres.

Le MBE est une reconnaissance des réalisations ou des services rendus à la communauté par les personnes choisies et dont l'action sert de modèle.

Mme Talsi a confié à la MAP qu'elle était honorée par cette distinction, tout en se disant "reconnaissante" au Maroc, son pays d'origine, "dans lequel j'avais appris les valeurs de solidarité et la noblesse de l'action sociale".

Elle a émis le souhait de voir les membres de la communauté marocaine, en particulier les jeunes, faire montre de davantage d'engagement et d'implication dans tous les aspects la vie dans le pays d'accueil tout en restant attachés à la mère-patrie.

Mme Talsi est fondatrice du Centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine en Grande-Bretagne, une Association qui ?uvre depuis de longues années en faveur de l'intégration de la communauté marocaine, en particulier les femmes, au sein de la société britannique.

L'Association, basée au quartier londonien de Kesington and Chelsea qui abrite une importante communauté marocaine, a récemment été choisie par le Groupe de presse britannique, The Guardian, parmi les cinq meilleures Associations caritatives du Royaume-Uni pour l'année 2010.

Ce choix récompense les efforts consentis par le centre en faveur de personnes vulnérables, en particulier les femmes en difficulté.

Mis en place en 1985, le Centre Al-Hassaniya s'est distingué par sa contribution à l'intégration de la femme marocaine au sein de la société britannique et à la promotion des valeurs de solidarité parmi les membres de la communauté marocaine.

Tout en focalisant ses activités sur la situation de la femme, le Centre demeure ouvert également aux hommes et aux autres communautés arabe et musulmane dans la région de l'ouest de Londres.

Mme Talsi est également membre actif de plusieurs Associations et Groupes britanniques, dont le Groupe consultatif national des femmes musulmanes en Grande-Bretagne (NMWAG) et le Boris Johnsons' Migrant and Refugee Advisory Panel, une instance dont le rôle est de conseiller le maire du Grand Londres sur les questions de l'immigration.

27/1/2011

Source : MAP/Aufait

Le 29 janvier, lors, lors d’une rencontre littéraire,  la  dédicace du livre «   Maudites chèvres ! Itinéraire d'un immigré marocain » de Philippe Hubert et Youssef Loukili aura lieu à la Maison de la Presse. A 14 h, à la salle du Pessebre à Prades (France),Il y aura également un atelier d'échange sur l'immigration avec les familles de «   Mosaïque » …Suite

Née en 1973 dans les montagnes du Rif, Rachida Khalil est l'une des humoristes les plus en vue en France…Suite

Baptisé «Atelier Cinéma Transméditerranéen», le projet consiste, selon ses initiateurs, «à accompagner les jeunes cinéastes méditerranéens, dans le développement d'un projet de premier long métrage, porteur des valeurs interculturels »…Suite

La Villa Des Arts de Rabat accueille, le : Vendredi 18 février 2011 à 18h30, .une rencontre intitulée «Les Marocains et le monde » avec Gerald Vizenor, Steve Bishop, Kebir-Mustapha Ammi. La Villa des Arts de Rabat - Fondation ONA a décidé de dédier, en 2011, un espace à la littérature intitulé « la littérature et le monde» pour aller à la rencontre des autres et, ce faisant, entendre les bruissements du monde et les échos que ceux-là produisent en nous. Une fois par trimestre, un écrivain marocain et un écrivain d'ailleurs parIeront de cet <<exercice de pensée » qu'est la littéiature et confronteront leurs expériences.

Source: Al Bayane

La Fondation Education et Culture a lancé mardi 25janvier 2011 son site web, Dimabladna.ma. La vocation de ce site est de servir de trait d'union entre les Marocains, où qu'ils soient à travers le monde…Suite

A raison de 200 à 400 euros par envoi, les fonds rapatriés par les immigrés dans leur pays d'origine devraient approcher les 350 milliards de dollars cette année. Une somme colossale, trois fois supérieure à l'aide au développement.

27/1/2011

Source : Les Echos

La cour d'appel de Douai a examiné hier (mardi 25 janvier) le dossier des anciens mineurs marocains qui se battent depuis 2005 pour obtenir la fin d'un traitement discriminant.

Les anciens mineurs marocains ont assisté hier après-midi à une nouvelle bataille d'avocats. À leur droite, Me Jung, avocat de l'ANGDM, Association nationale de garantie des droits des mineurs (1). À leur gauche, leur propre avocate, Me Bleitrach, qui les accompagne depuis plus de quatre ans dans leur combat. L'objet du litige ? La question du rachat de leurs avantages en nature. À l'heure de la liquidation des Houillères, les mineurs français et ressortissants de l'union européenne avaient eu la possibilité de racheter leurs avantages en nature, c'est-à-dire de convertir les avantages liés au logement et au chauffage en un capital, versé en une fois. Les mineurs d'origine marocaine, eux, n'avaient pas eu ce droit. La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) a estimé, en 2006, qu'il s'agissait bien d'une discrimination. Trois ans plus tard, nouvelle victoire devant le conseil de prud'hommes de Douai : l'ANGDM est condamnée à verser 40 000 E à chacun des mineurs. Mais l'affaire n'en reste pas là l'ANGDM fait appel.

Hier, Me Jung a contesté la réalité du préjudice subi par les mineurs marocains. « Ils ont toujours reçu les indemnités liées au chauffage et au logement. On ne peut pas capitaliser une somme qui a déjà été versée. Ou alors, il faudra déduire le montant des indemnités versées.

» Selon Me Jung, « il n'est pas certain que leur patrimoine se soit appauvri du fait de l'empêchement du rachat de logement ».

L'argumentaire n'a pas convaincu Me Bleitrach. « En 2009, l'ANGDM leur a fait des propositions de rachat en nature : elle accordait 14 000 E par personne. Vous croyez qu'ils peuvent racheter leur maison avec 14 000 E ? C'était à l'époque qu'ils auraient dû pouvoir les racheter. Lors de la liquidation des Houillères, les maisons des mines étaient bradées 80 000 francs. Aujourd'hui, la même maison vaut 120 voire 130 000 E. C'est là qu'il y a eu une perte, qu'ils ont été discriminés. Ils ont perdu un patrimoine. » M e Tilly, au nom de la Halde, s'est dit lui aussi convaincu que les mineurs marocains ont été lésés. « Toute personne victime de discrimination a droit à une réparation juste et adéquate de son préjudice. Dans ce dossier, la discrimination a été reconnue par tous : la HALDE, et l'ANGDM elle-même. » Les plaidoiries des avocats achevées, Abdellah Samate a demandé la parole. Le président de l'association régionale des anciens mineurs marocains tenait à raconter son parcours, semblable à celui de ses camarades, Bachar, Adardour, Erraïs... Des hommes qui partagent la fierté d'avoir bien travaillé pour l'économie française... et le sentiment d'avoir été exclus d'un certain système, celui des Houillères. « Il faut que les gens comprennent que les temps changent, que le monde change, confiait Abdellah Samate à la sortie de l'audience. On doit en finir avec les discriminations et les inégalités ». La cour d'appel de Douai rendra son jugement le 31 mars. •

26.01.2011, ANNE-LISE TENEUL

Source: La Voix du Nord

Les anciens mineurs marocains des ex-Houillères sont plus que jamais décidés à mener à bout leur combat face à leur ancien employeur dans la bataille juridique qui les oppose. Et ce, quelqu’en soit la décision de la cour d’appel de Douai qui doit rendre son jugement le 31 mars prochain. Pour Abdellah Samate, président de l’association qui les réunit, si le problème tarde à connaître son épilogue, c’est parce que la partie opposée cherche à gagner du temps. Le temps que les vieux mineurs… s’en aillent définitivement. Interview.

Yabiladi.com : Cela fait des années que vous êtes en litige avec l’Association nationale de garantie des droits des mineurs (ANGDM), gestionnaire des biens des ex-Houillères. Des instances comme la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) vous ont donné raison. Qu’est ce qui explique selon vous le refus de l’ANGDM de reconnaître vos droits ? Chercherait-elle à gagner du temps ?

Abdellah Samate : Bien sûr que l’ANGDM cherche à gagner du temps ! Et ce pour deux raisons : d’abord pour ne pas avoir à payer l’argent aux mineurs marocains. Mais aussi parce que ces mineurs sont aujourd’hui âgés et qu’elle pense qu’ils vont mourir d’ici six mois à un an !

Combien de dossiers sont exactement concernés dans ce litige ?

Pour le litige sur le rachat des avantages en nature qui a commencé au tout début, dix personnes sont concernées. Mais plusieurs autres procédures ont été enclenchées contre l’ANGDM  dans les tribunaux. Elles concernent d’autres questions. Nous avons trois avocats qui s’occupent de ces dossiers. Et chacun gère une quarantaine de dossiers.

L’ANGDM soutient que vous percevez des indemnités de logement et de chauffage. Ce qui explique son refus de payer l’intégralité des 40 000 euros exigés par les prud’hommes l’année dernière. Qu’en est-il réellement ?

Je vous explique comment cela  se passe. Moi par exemple, je ne reçois pas ces indemnités là mais je ne paie toutefois pas mon logement car l’ANGDM verse directement l’argent  à la société qui gère les logements. Et je ne sais pas comment elles s’arrangent entre elles.

Par contre, ce que nous revendiquons nous, c’est la reconnaissance de nos droits. Dans les années 87 les Houillères ont mis en place un système pour les mineurs qui partent en retraite afin de pouvoir bénéficier d’un rachat des avantages en nature. Mais nous Marocains, avions été exclus, contrairement aux Français, Italiens… Devant la justice, on a eu raison. Les 40 000 euros que doit nous verser l’ANGDM ne suffisent certes pas vu les prix des maisons qui avoisinent maintenant les 160 000 euros. Mais ce sera au moins une sorte de reconnaissance de nos droits.

Quels sont vos autres points de revendications ?

Nous réclamons à ce qu’on reconnaisse que nous avons perdu un patrimoine qu’on pouvait laisser à nos enfants. De même qu’ils nous accordent la possibilité d’acheter ces maisons là ou en dehors des mines. Nous demandons aussi un prêt avec un taux zéro comme les autres mineurs. Au lieu des 65 ans, nous exigeons aussi que les âgés de 73 ans en bénéficient à l’instar des Français.

Êtes-vous optimistes quant à une issue favorable de ce bras de fer ?

La justice est là et on verra bien. Comme à chaque décision concernant l’affaire, nous verrons si cela correspond à nos revendications.

Et si la cour d’appel de Douai vous déboute ?

On ne laissera pas l’affaire tomber comme ça. Nous saisirons dans ce cas la cour de cassation !

26/1/2011

Source : Yabiladi

Les participants à la troisième rencontre de l'ICEM (Initiatives Citoyennes Euro-Méditeranéennes), tenue mercredi à El Jadida, appellent au déveleppement et au renforcement des coopératives en tant que vecteur économique et du territoire et un levier de développement humain local.

Organisée par l'Association AJS "Le Bon Emploi de la Solidarité" de la ville de Dunkerque dans la Région Nord-Pas-de-Calais, en collaboration avec le Ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et le ministère des Affaires économiques et générales, cette rencontre a été une occasion pour passer au peigne fin l'expérience marocaine en matière de développement humain à travers l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ainsi que d'autres expériences étrangères dans le domaine.
Les participants se sont penchés sur le rôle de la coopérative en tant que corrélation entre l'économique et le Social, et abordé les moyens à mettre en oeuvre pour faciliter la commercialisation des produits des coopératives.

Ils ont insisté, à cet effet, sur les appuis nécessaires pour accompagner les acteurs sociaux dans la mise en relation économique internationale des coopératives, ainsi que pour le renforcement des partenariats.

Intervenant à l'ouverture des travaux de la rencontre, le ministre du Commerce extérieur, M.Abdellatif Maazouz a passé en revue les étapes importantes franchies par le Maroc dans le domaine de l'économie sociale et solidaire, mettant en exergue l'ambitieux programme de l'INDH, qui a pu créer depuis son lancement en 2005, environ 4.000 activités génératrices de revenus (AGR) et généré plus 40.000 emplois, a-t-il dit.

Le ministre a indiqué, à cette occasion, que le secteur des associations et des coopératives connaîtra à l'avenir un nouvel élan qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure et d'assurer, par conséquent, une insertion sociale et économique des bénéficiaires des activités associatives et coopératives, notamment les jeunes en quête d'emploi, les femmes, les handicapés et les jeunes promoteurs.

De son côté, M. Mohammed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la Communauté à l'Etranger, a mis en relief les actions entreprises par son département pour favoriser l'intégration des MRE dans le tissu économique national.

Les contacts menés avec des MRE à travers le monde, ont permis de déceler un potentiel énorme d'associations et de coopératives à même de contribuer au développement du pays dans plusieurs domaines, a-t-il dit.

Le gouverneur de la province d'El Jadida, M. Mouad Jamaï a, pour sa part, indiqué que la coopérative reste l'une des principales cibles de l'INDH et son développement demeure un passage vital pour l'amélioration des conditions socio-économiques de la population vulnérable.

Il a rappelé, à cet égard, que 17 coopératives (1174 membres) opérant dans les différents domaines ont bénéficié, au niveau de la province, d'un soutien financier global de l'ordre de 3,7 millions dhs, dans le cadre du programme de l'INDH pour la période 2006-2010.

Par ailleurs, et selon des statistiques du ministère chargé des Affaires économiques et générales présentées à cette occasion, quelque 610 coopératives (11.121 adhérents) ont été agréées dans les différentes régions du Royaume au titre de l'année 2009.
Le nombre de coopératives féminines agréées durant cette période a atteint 102 entités, ce qui représente 16 pc du total des coopératives.
Placés sous le thème ''La coopérative, actrice économique du territoire: Etat des lieux et perspectives'', les travaux de cette rencontre ont été animés par des spécialistes et acteurs associatifs marocains et étrangers, dont en particulier des membres de RseauxeEuropéen des villes et des régions de l'économie sociale (REVES) de France, d'Italie, d'Espagne et de Suède.

26/01/11

Source : MAP

En marge du prochain Festival Cinéma-Migrations d'Agadir (9 au 12 février), un projet visant l'émergence de jeunes cinéastes du sud de la Méditerranée sera présenté aux cinéphiles de la région.

Baptisé "Atelier Cinéma Transméditerranéen", le projet consiste, selon ses initiateurs, "à accompagner les jeunes cinéastes méditerranéens, dans le développement d'un projet de premier long métrage, porteur des valeurs interculturels".

Un jury professionnel choisira les projets qui bénéficieront de l'accompagnement à la réalisation de courts métrages et à l'écriture de longs métrages.

Parmi les partenaires de cette action, qui sera lancée officiellement en mai prochain dans le cadre du Festival de Cannes, figurent l'Association "1000 visages", Canal France International, le Centre Cinématographique Marocain (CCM), et Ouarzazate Film Commission.

La 8ème édition du Festival Cinéma-Migrations sera présidée par le célèbre acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney.

Selon l'Association Initiative culturelle à l'origine de l'évènement, une bonne partie de la programmation artistiques et des débats porteront cette année sur le cinéma africain et les questions de l'immigration sur le continent.

Au chapitre des hommages et coup de cœur, deux figures marquantes du théâtre et du cinéma maghrébins seront à l'honneur. Il s'agit de l'acteur marocain Abdelkader Moutaâ et de l'acteur et réalisateur algérien, Mahmoud Zemmouri.

Abdelkader Moutaâ a tenu ses beaux rôles dans la télévision et au Théâtre. Au cinéma, il a notamment joué dans le long métrage "Les Bandits" de Saïd Naciri en 2004, "Wachma" de Hamid Bennani et "Chergui ou le Silence violent" de Moumen Smihi.

Mais, il a surtout séduit le public dans le feuilleton "Setta men Settin" de Farida Bourquia, en incarnant le personnage de Tahar Belferyat.

L'Algérien Mahmoud Zemmouri a joué dans des films comme Tchao Pantin (Claude Berri, 1983) et La Smala (Jean-Loup Hubert, 1983). Référence manifeste à la loi Stoléru et à "l'aide au retour", Prends dix mille balles et casse-toi (1987), il s'engage dans une vision critique et humoristique de la société.

Il s'est illustré ensuite dans "De Hollywood à Tamanrasset", sorti en 1991, où il traite l'extrémisme religieux et dans "Beur, blanc, rouge" (2006).

Dans le cadre du festival, deux rencontres-débats sont prévues à l'Université Ibn Zohr d'Agadir, avec des réalisateurs et acteurs en marge de la projection de leurs films.

La première avec le réalisateur Mohamed Karrat suivra la projection de son film "Trouble", en présence de Rachid El Ouali et Hanane Brahimi, et la deuxième sera animée par la cinéaste et artiste maroco-belge, Rachida Chbani, à l'issue de la projection de deux de ses courts métrages.

Le programme de la présente édition comporte également une série d'autres projections dans différents espaces d'Agadir et des villes avoisinantes, notamment une projection dans un centre pénitencier d'Inezgane à Ait-Melloul et à Dar Talib à Biougra dans la province de Chtouka Ait-Baha.

26/01/11

Source : MAP

Les relations entre le Maroc et le Canada, qui ont de tout temps été empreintes d'amitié et de respect mutuel, ont connu une évolution harmonieuse ces dernières années et se sont développées de manière équilibrée, a affirmé l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni.

"Contribuent à ce rapprochement entre les deux pays leur appartenance commune à la Francophonie et la présence au Canada d'une communauté marocaine de presque 100.000 personnes, de même que les quelques 3000 étudiants marocains qui y poursuivent leurs études", a confié à la MAP la diplomate.

Renforcer les relations économiques, consolider les acquis de l'Accord aérien tout en prospectant de nouvelles pistes de coopération et mobiliser la communauté marocaine dans la marche économique et sociale du Maroc ont été au menu des programmes de ces visites, a expliqué Mme Chekrouni.

(…)

Revenant sur les Marocains résidant au Canada, la diplomate a souligné que cette communauté est "une véritable chaine humaine entre les deux pays en agissant en acteurs précieux et incontournable dans le cadre de la coopération Nord-Sud".

Mme Chekrouni s'est déclarée convaincue que " le Canada et le Maroc gagneraient à investir collectivement dans ce pont humain entre deux pays en vue de donner aux relations maroco-canadiennes une profondeur humaine qui consolide les relations politique et économique excellente qui les unissent".

Environ 110.000 Marocains se sont installés progressivement au Canada depuis la fin des années 60 et la majorité réside dans la province du Québec et particulièrement à Montréal.

Le nombre croissant des Marocains au Canada est attribuable au choix de la destination canadienne en tant que pays d'accueil offrant des opportunités et des perspectives nouvelles, mais aussi aux "quotas " annuels d'immigration octroyés par le gouvernement canadien au Royaume permettant à quelques 3.500 nouveaux migrants marocains de venir s'installer chaque année dans ce pays.

Elle a ajouté que la communauté marocaine résidant au Canada est la résultante d'un flux d'immigration de qualité et de haut niveau intellectuel, relevant qu'il s'agit d'une communauté modèle d'une immigration choisie, bien intégrée et jouissant de l'estime et de l'appréciation de la société d'accueil.

Après avoir insisté sur la nécessité de renforcer davantage les relations entre le Maroc et le Canada, la diplomate a mis l'accent sur les chantiers lancés au Maroc, tout en mettant en avant les immenses capacités de modernisation du Royaume ainsi que les réformes structurelles de grande envergure entreprises, instaurant un espace propice à l'investissement étranger.

Le Canada et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques depuis 1962, rappelle-t-on.

27/01/11

Source : MAP

Rencontre avec les étudiants, le mardi 22 févner de 9h30 à Il h30 à l'espace culturel de la faculté des Lettres et des Sciences humaine< à I"Université Ibn Zohr. Né en 1958 à Oujda, il est économiste et écrivain marocain originaire d'El Jadida. Après des études au Lycée Lyautey à Casablanca. Il passe par l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussécs en France, dont il sort ingénieur. Après avoir travaillé dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). il part pour le Royaume-Uni.

où il passe quelques années à Cambridge et à York. TI obtient un doctorat en sciences économiques et part vivre à Amsterdam où il enseigne I"économétrie puis les sciences de l'environnement à l'Université. Parallèlement, il se consacre à l'écriture.

Source : Al Bayane

«Le dernier combat du captain Ni/mat» est sorti le 6 janvier en France chez La Différence. Publier cet ouvrage très poétique à titre posthume a été la dernière volonté de Mohamed Leftah..Suite

Plusieurs acteurs économiques du Maroc et de l'Angleterre se réuniront, aujourd'hui à Londres, pour discuter des opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains établis au Royaume-Uni.

Quand un Marocain quitte son pays pour aller s'installer sous d'autres cieux, pour quelque raison que ce soit, il devient un vecteur de développement aussi bien pour son pays d'origine que pour celui qui l'accueille.

Il intervient, à double titre, dans l'économie des deux pays. Et Ils sont légion, les Marocains qui se sont exilés, dans différentes parties du monde, en emportant avec eux leurs compétences et leur savoir-faire. Des atouts qu'ils exportent à l'étranger et qu'ils mettent au service du pays d'accueil.

En contrepartie, ils envoient vers leur pays d'origine des revenus qui sont employés à renflouer les caisses de l'Etat et à être investis dans des projets qui génèrent de l'emploi pour leurs concitoyens. Faut-il rappeler, à ce propos, que le volume des transferts des MRE (Marocains Résidant à l'Etranger) est passé de 20 à 53 milliards de dirhams entre 2000 et 2008, soit 9.6 % du produit intérieur brut du pays. Les ressortissants marocains résidant au Royaume Uni, à l'instar de ceux dispersés dans les quatre coins du globe, ne dérogent pas à cette règle. Ils participent, via leurs transferts, à l'essor économique de leur pays. Il importe donc de connaitre cette catégorie de la population et d'aller à sa rencontre pour lui ouvrir de nouvelles perspectives d'investissement dans son pays.

Car la nouvelle génération de MRE se présente sous un nouvel aspect. Les jeunes de la diaspora manifestent, aujourd'hui, une volonté affichée de retourner dans leur pays pour y investir. Conscient des potentialités de cette jeunesse qui peut apporter beaucoup au Maroc, mais qui n'y investit pas assez, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCMRE), en collaboration avec l'Ambassade du Royaume du Maroc à Londres, part à la rencontre de cette communauté établie au Royaume Uni, pays avec lequel le Maroc est lié par des relations historiques, politiques et commerciales de longue date. En effet, les relations diplomatiques entre les deux Royaumes datent du 17e siècle. Aujourd'hui, forts de ce partage, les gouvernements des deux royaumes œuvrent pour un partenariat plus fort, plus solide et plus durable.
C'est dans ce sens que la rencontre, qui a lieu aujourd'hui, à Londres parviendra à rendre effective cette coopération et à promouvoir ces investissements productifs.

Elle a le mérite de réunir ensemble des Marocains et des personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni et des entreprises anglaises qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissements au Maroc. Y prennent part également différents représentants d'institutions économiques et financières marocaines. Co-organisée par l'Ambassade du Royaume du Maroc à Londres et le MCMRE, cet événement portera sur les opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au RU. Grâce à un échange entre différents acteurs économiques résidant en Angleterre et leurs homologues du Maroc, les deux parties auront plus de visibilité sur les besoins des uns et des autres pour une meilleure réalisation de projets communs.

Les MRE en chiffres

Plus de 2 millions de MRE passent leurs vacances d'été au Maroc, et les analyses bancaires soulignent que les trois quarts des transferts financiers sont consommés pendant cette période.

Le reste constitue l'épargne qui servira plus tard à un investissement productif. Certes, ces fonds contribuent à la dynamisation de l'économie nationale et au développement du pays mais force est de constater que la part des transferts investis dans des projets productifs reste négligeable. Du coté du Maroc, ces transferts sont destinés, pour l'essentiel, à la consommation (79% soutien familial et dépenses en tourisme) ; en dépôts bancaires (16%) et dans une moindre mesure à l'autofinancement des investissements au Maroc (5% pour l'acquisition de logement et investissement productif). Au niveau local, ces dépenses sont effectuées, pour l'essentiel, dans les régions d'origine des MRE où ils passent une grande partie de leurs vacances. Ainsi, l'activité économique, commerciale et touristique de ces régions se trouve réanimée.

Au niveau sectoriel, la dépense des MRE s'étend aux différentes branches d'activité (commerce, transport, immobilier, assurances, activité auto-routière).

Source : Le Matin

Marguerite Abouet avec Aya de Yopougon, Halim Mahmoudi et son Arabico, Edimo et Mbumbo, créateurs de Malamine. Un Africain à Paris... Une génération d'auteurs aborde le thème de l'immigration en France.

Ils racontent la vie dans les quartiers, les contrôles de police, la discrimination. Et aussi les files d'attente devant les préfectures, la traque des sans-papiers, les boulots au noir. Ils s'appellent Halim Mahmoudi, Edimo et Mbumbo, Marguerite Abouet... Leurs bandes dessinées ont l'amertume de Mémoires d'immigrés, le film de Yamina Benguigui, une pensée proche de Bourdieu, la tchatche de Jamel Debbouze ou le parler cash du rap le plus dur. Malins, militants, modernes, ces trentenaires issus de l'immigration, nés en France ou arrivés enfants dans l'Hexagone, livrent des oeuvres en prise avec la réalité quotidienne. Tous tendent un miroir à la société et amènent la BD là où on ne l'attendait plus. Et ça cogne !

Par exemple, au tout début d'Arabico, de Halim Mahmoudi, le héros, un petit garçon de 13 ans d'origine algérienne, prépare un devoir sur l'identité nationale : "Merde ! Fils d'immigrés, c'est français ou étranger ?" s'énerve-t-il. Plus loin, son grand frère Magyd - bac + 5, chômeur - craque : "Dans ma promo, on est quatre à n'avoir aucun travail. Les seuls Arabes et Noirs d'une promo de 40 fils de putes !" Lorsque Arabico égare sa carte d'identité, la douce France devient menaçante. L'album - un parmi d'autres sorti depuis quelques années - est le reflet de la crise identitaire, de la nostalgie des racines, de la souffrance et de la difficulté de s'intégrer.

Ce courant d'auteurs concernés et légitimes sur le sujet - ils appartiennent à la deuxième ou à la troisième génération - déferle comme si le genre était déjà bien installé, alors que l'éclosion est récente. Pourtant, dès le début de son histoire, le 9e art avait placé la réflexion sur "l'étranger" au centre de ses préoccupations. "On peut même considérer que, depuis les origines, les auteurs se collettent avec ce thème, rappelle Sylvain Venayre, maître de conférences en histoire contemporaine. Par exemple dans La Famille Fenouillard, de Christophe, en 1889. Et aussi chez Hergé. Après Tintin au Congo, où l'image de l'auteur, une image très dégradée, est au coeur du livre, il écrit Le Lotus bleu, qui prône la déconstruction des stéréotypes racistes envers les Chinois. De ce point de vue, et malgré ses critiques sur Hergé, Joann Sfar, dans Le Chat du rabbin, se situe parfaitement dans le sillage du Lotus bleu."

Frappé par le tabou de la décolonisation, de la guerre d'Algérie, de la question harkie, le thème de l'immigration est passé sous silence avant d'envahir le cinéma, la littérature, le rap ou l'humour. Ce sont les années "black, blanc, beur", la culture du raï et de la cité. Seule la bande dessinée est à la traîne. Jugée peu sérieuse pour se frotter à un débat politique, elle n'opère, à quelques exceptions près - Baru, Farid Boudjellal - aucun travail d'observation ou de mémoire.

Colère et décolonisation

D'Hergé à Hugo Pratt, la bande dessinée s'est toujours intéressée aux mythologies coloniales. Ferrandez a même placé la conquête française de l'Algérie au centre d'une fresque épique et romanesque (Carnets d'Orient) : "Il y avait un mystère à résoudre par rapport à mes origines", dit-il. Plus récemment, Stassen (Le Bar du vieux Français, situé dans le Sahara) et Van Dongen (Rampokan, sur l'indépendance de l'Indonésie) ont creusé ce sillon. De leur côté, Grégory Jarry et Otto T. retracent, depuis 2006, la Petite histoire des colonies françaises, soit quatre siècles parcourus en quatre tomes avec un ton didactique et pas mal d'humour. "Le déclic a été le discours de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, sur les aspects positifs de la colonisation", se rappelle Grégory Jarry. Le dernier tome, La Françafrique, s'achève sur l'image des chefs d'Etat africains, lors du défilé du 14 Juillet en 2010.

Farid Boudjellal est un pionnier. Depuis près de trente ans, il enchaîne des publications aux titres explicites : Jambon-Beur, Le Beurgeois, Petit Polio : Le Cousin harki, La Famille Slimani. "Au départ, on m'a prévenu : "Tu vas te marginaliser." Mais on ne reproche pas à Morris de ne dessiner que des cow-boys. En créant le personnage d'Abdullah, j'ai eu envie d'exorciser les insultes dont j'ai été la cible : "bicot", "arabe", "bougnoule". Et d'en faire des gags. Mais mes BD ne sont pas seulement drôles. La scène de ratonnade que je relate dans Petit Polio a réveillé en moi des souvenirs terribles. Quand j'en parle dans les classes, les jeunes issus de l'immigration ont du mal à percevoir mon histoire, à moi qui suis né en France, en 1953." L'ami d'adolescence de Farid Boudjellal, José Jover, est aussi son éditeur. Ce dernier, enfant de l'anti-franquisme, ancien soudeur, militant, franc-tireur, a fondé les éditions Tartamundo qui ont publié notamment Les Folles Années de l'intégration, Mon album de l'immigration en France, Les Slimani.

Un sujet porteur mais pas encore rentable

Si la bande dessinée zoome en ce moment sur l'immigration, c'est parce qu'il y a urgence. "Je voulais donner un coup de pied dans la fourmilière, lance Halim Mahmoudi. Arabico est un manifeste : il fallait expliquer ce que signifie avoir la "couleur de sa peau en permanence dans sa tête" et répondre à ceux qui nous traitent de "Français de papiers"." Son album résonne comme un disque de rap hardcore. "J'ai écrit une BD hip-hop dans le sens noble du terme, c'est-à-dire faite pour crier comme l'imaginaient les musiciens de jazz et de blues. Mais il manque encore à la bande dessinée son Abdellatif Kechiche [le réalisateur des films L'Esquive et Vénus noire]."

Elle a en revanche son Spike Lee. Malamine. Un Africain à Paris, d'Edimo et Mbumbo - deux auteurs d'origine camerounaise - suit le parcours d'un docteur en économie rejeté chez lui et dédaigné en France. En tournant les pages, la rage monte. "Je ne supporte plus ce pays, encore moins ses habitants", lâche le personnage, alors qu'un mouvement ultranationaliste tente de le rallier à sa cause. "Cela nous intéressait de montrer le regard rempli de colère de Malamine vis-à-vis de lui-même, des autres immigrés africains, de l'Afrique et de la France", explique Edimo, éducateur en centre éducatif fermé et cofondateur de l'association l'Afrique dessinée

Pour beaucoup d'éditeurs, un sujet sur l'immigration est porteur mais pas rentable. Quadrants a arrêté la série Arabico, prévue en trois tomes. Les auteurs de Malamine ont essuyé des refus - "trop violent, trop intellectuel" - avant d'être accueillis par les Enfants rouges. L'humour est plus payant. Pahé a relaté le sourire aux lèvres ses années lycée [vers 1975] dans La Vie de Pahé, quand il débarquait à Tours directement d'un village d'Afrique équatoriale. Deux ans après sa publication, en 2006, la BD était adaptée en dessin animé. Entre les cases, Pahé pointe le racisme. "J'étais le seul Noir de ma classe, dit-il ; c'est une situation que les enfants d'immigrés ne connaissent pas."

Même idée de la transmission du côté de la douce et malicieuse Aya de Yopougon, l'adolescente ivoirienne imaginée par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. La BD confronte Innocent, le double d'Aya, à la galère parisienne des années 1980. "Innocent, c'est moi, murmure Marguerite Abouet, arrivée dans la capitale à 12 ans. Ce prénom n'est pas gratuit. Tout étranger traverse d'abord un état de candeur en découvrant un pays. Après... Après, j'ai connu la loi Pasqua, la peur du flic, les jobs au noir... Ça devait sortir."

Les voix portent. Dessinées au stylo à bille, au fusain ou à l'aquarelle, sous forme de strip ou conçues en série, ces bandes dessinées ont tous les styles et tous les genres. Y compris le manga, avec Les Iles du vent, d'Elodie Koeger et Hector Poullet, sur les clandestins haïtiens aux Antilles. Et la BD-reportage comme Droit du sol, de Charles Masson, qui dénonce le sort des migrants clandestins à Mayotte. Ou encore les oeuvres collectives Paroles sans papiers et Immigrants. Pour ce travail, Christophe Dabitch a recueilli les témoignages d'immigrés roumains, angolais, turcs, tsiganes. "Le but n'est pas de valoriser l'immigration, mais de la banaliser, en évitant le misérabilisme", dit-il.

Pahé, Abouet, Edimo, Mbumbo et les autres mènent le même combat pour la tolérance en confrontant leurs héros à l'Afrique. Les origines ethniques de Malamine freinent son ascension dans son pays. Dipoula est un petit albinos inventé par Pahé. Innocent, le grand ami d'Aya, est gay. "J'ai voulu m'attaquer au tabou de l'homosexualité", souligne Marguerite Abouet. Après Aya de Yopougon, elle inaugure une nouvelle série autour des péripéties d'une jeune "Française de souche" qui jongle entre ses études aux Beaux-Arts et les petits boulots. Elle l'a baptisée Bienvenue. Pour Bienvenue à Paris.

26/1/2011

Source : L’Express.fr

Barack Obama a affirmé mardi que les Etats-Unis devaient résoudre "une fois pour toutes" le problème de l'immigration illégale, réclamant un effort consensuel en vue d'une réforme, selon une copie de son discours sur l'état de l'Union diffusée à l'avance.
"Je crois vraiment que nous devons affronter, une fois pour toutes, le thème de l'immigration illégale", a dit le président américain.
"Je suis prêt à travailler avec les républicains et les démocrates pour protéger nos frontières, faire respecter les lois et nous occuper des millions de travailleurs sans papiers qui vivent actuellement dans l'ombre".

"Je sais que le débat sera difficile et qu'il durera longtemps. Mais ce soir, mettons-nous d'accord pour faire cet effort", a-t-il demandé.
Le président a ainsi montré une nouvelle fois sa détermination à réformer le système migratoire américain. Mais la victoire des républicains aux élections législatives de novembre pourrait compliquer une réforme de l'immigration comme M. Obama la souhaitait, étant donné la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains et le renforcement de leur minorité au Sénat.

Lors de la campagne des législatives à l'automne, M. Obama avait fustigé "l'obstruction" des républicains sur ce sujet et souhaité que ceux-ci et son parti parviennent à une solution de bon sens pour trouver une solution au casse-tête que représentent les quelque 12 millions de clandestins vivant sur le territoire américain, selon les estimations les plus répandues.
25 jan 2011

Source : AFP

Lundi 31 janvier, le paysage télévisuel bruxellois accueillera une nouvelle venue: la chaîne culturelle Al Maghreb TV. Destinée à la communauté maghrébine, AMTV diffusera principalement des clips musicaux d'artistes maghrébins, de hip-hop, de pop ou encore de musique traditionnelle arabe.

Dès lundi prochain, le canal 297 de Belgacom TV sera occupé par une nouvelle chaîne bruxelloise, Al Maghreb TV (AMTV). A vocation culturelle et musicale, cette nouvelle venue viendra s'inscrire aux côtés de Télé Bruxelles et TV Brussel dans le paysage médiatique bruxellois. Et à une semaine du lancement, l'initiateur du projet ne cache pas son appréhension. "Il y a une énorme attente. Car il n'y a rien qui existe de ce type pour la communauté maghrébine à Bruxelles", confie Mohammed Tijjini.

AMTV s'adressera en priorité à la communauté maghrébine de Bruxelles. Elle sera diffusée en arabe, avec des décrochages en français, en néerlandais et en amazigh (langue des Berbères). Le but est aussi d'attirer la jeunesse maghrébine. "Nous allons utiliser l'arabe maghrébin parlé, et pas l'arabe littéraire. Pareil dans l'écriture, on affichera celle qu'utilisent les jeunes dans le chat sur le net, avec l'alphabet latin."

Les programmes, eux, seront 100% culturels, avec essentiellement des clips musicaux ouverts aussi bien sur le hip-hop, le raï, la pop que sur la musique traditionnelle arabe.

24/1/2011, Maï Painblanc

Source : La Capitale.be

La ville Andalouse de Cordoue accueille du 3 au 5 février prochain les premières "Rencontres Averroès de Philosophie" organisées en "alliance avec les villes de Marseille et de Rabat ", annonce-t-on auprès des organisateurs.

Cette manifestation culturelle, qui fait suite aux célèbres " Rencontres Averroès " de Marseille (France) et les journées " Sous le signe d'Ibn Rochd (Averroès)" tenues en 2009 à Rabat (Maroc), se fixe comme objectif de diffuser auprès du grand public le legs de ce grand philosophe, médecin, mathématicien et astronome Andalou.

Elle entend, également, rééditer dans la capitale Andalouse " Cordoue ", les " Rencontres Averroès " organisée depuis 1994 à Marseille et qui sont devenues un lieu de débat et de communication transculturel sur des thèmes en relation avec l'actualité Euro Méditerranéenne, souligne-t-on auprès de la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle ".

A travers l'organisation de ces rencontres, la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle " entend également promouvoir la candidature de " Cordoue " comme capitale Européenne de la Culture en 2016.

Dans ce cadre elle a cherché "une alliance" avec Marseille (France) et Rabat (Maroc) pour organiser en février prochain les premières Rencontres Averroès de Philosophie, indique-t-on de même source.

Le réseau établi par les trois villes (Marseille, Rabat et Cordoue) et dénommé " Penser la Méditerranée des deux rives " a pour finalité de promouvoir la figure d'Averroès de même qu'elle forme partie des alliances internationales de la Fondation pour promouvoir la candidature de la ville.

Il s'agit d'un projet " assez novateur " qui s'inscrit dans le cadre des alliances de la ville de Cordoue avec Marseille et Rabat pour organiser ce genre de rencontres qui s'attendent à accueillir des philosophes et intellectuels de taille des deux rives de la Méditerranée. Les premières " Rencontres Averroès de Philosophie " sont organisées par la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle " en collaboration avec le gouvernement Autonome d'Andalousie, la Fondation " Casa Arabe " et l'Institut international des études arabes et du monde islamique (IEAM).

25/01/11

Source : MAP

"Bnat Lalla Menana", pièce de théâtre à grand succès de la troupe Tacon, fera le voyage à Londres, après une longue tournée à travers les différentes villes du Maroc.

La pièce, adaptée de "La maison de Bernarda Alba" du dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca, sera présentée vendredi au Great Hall de Londres, et ce à l'initiative de l'ambassade du Maroc au Royaume-Uni.

Bnat Lalla Menana, interprétée par Samia Akariou, Noura Skali, Saâdia Ladib, Nadia Alami, Saâdia Azeggoune et Hind Saîdi, revient sur le thème de la réclusion des femmes dans les sociétés conservatrices.

Aussi, quatre sœurs vivant dans un village du nord du Maroc ainsi que leur servante se trouvent-elles cloîtrées par une mère tyrannique, qui après le décès du chef de famille prend la responsabilité du ménage.

La mère ne veut par là que protéger sa progéniture en la mettant à l'abri des hommes.

Cependant, l'entrée en jeu d'un bel homme qui demande la main de l'aînée bouleverse les plans de la mère et emporte les filles dans l'arène du conflit, dans leur tentative d'attirer le jeune homme.

25/01/11

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, présidera jeudi l'ouverture d'une rencontre avec des investisseurs d'origine marocaine établis au Royaume Uni, sur les opportunités d'investissement offertes au Maroc.

Cette rencontre, co-organisée par l'ambassade du Royaume à Londres et le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, portera sur les opportunités d'investissement offertes au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni, indique mardi un communiqué du ministère.

Il s'agira d'échanger les points de vue sur les besoins du Maroc et des investisseurs potentiels anglo-marocains porteurs de projets, dont la concrétisation est prévue à court terme, ajoute le communiqué.

Cette rencontre abordera notamment les opportunités d'investissement au Maroc et les mesures mises en place par le gouvernement relatives à l'assistance en matière d'investissement, selon la même source.

Prendront part à cette rencontre, du côté anglais, les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni, qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissement au Maroc, et du côté marocain, les représentants des banques, de la Caisse centrale de garantie, des Agences régionales de promotion et de développement du Nord et de l'Oriental, du Fonds d'investissement de l'Oriental et du Centre régional d'investissement de Tanger-Tétouan.

25/01/11

Source : MAP

Les enfants d'immigrants qui sont arrivés au Canada avant d'atteindre l'âge de 12 ans arrivent à décrocher un diplôme universitaire plus facilement que leurs camarades de classe d'origine canadienne, selon une étude de l'Agence fédérale de la statistique rendue public mardi.

Ces enfants arrivés à l'âge de 12 ans ou moins étaient plus susceptibles que leurs camarades nés au Canada d'avoir poursuivi des études universitaires lorsqu'ils ont atteint un âge situé entre 25 et 34 ans, précise l'étude, soulignant que l'écart entre les taux de diplomation des nouveaux arrivants des années 1980 et ceux des années 1960 s'est élargi.

Selon l'étude, qui s'appuie sur des données de six recensements canadiens effectués entre 1971 et 2006, les garçons qui sont arrivés dans les années 1980 ont obtenu un diplôme universitaire dans une proportion de 32% entre 25 et 34 ans, alors qu'à peine 20% des étudiants canadiens du groupe de référence ont réussi à décrocher un diplôme au cours de la même période.

Aux fins de l'étude, tout enfant né à l'étranger qui est arrivé au Canada à l'âge de 12 ans ou moins entrait dans la catégorie "enfant d'immigrant".

Le taux de diplomation de ceux qui sont arrivés au pays dans les années 1960 est supérieur à celui des élèves canadiens (+ 6%), l'écart a ainsi doublé entre les années 1960 et 1980.

Soulignant que la même tendance prévaut du côté féminin, la même source révèle que le pourcentage de femmes détenant un diplôme de l'université a augmenté de façon plus marquée que chez les hommes et ce, autant chez les jeunes immigrantes que chez les étudiantes nées au Canada.

L'Agence de la Statistique estime que l'écart grandissant entre les cohortes d'immigrants s'explique par le changement des pays d'origine des immigrants qui s'est opéré dans le temps. Une part plus importante d'enfants arrive avec des parents provenant de pays où les niveaux de scolarité sont plus élevés, explique-t-on.

Source : Aufait/MAP

la Fondation CIREM et la Fondation Orient-Occident organisent une conférence de presse ouverte au public pour la clôture du projet :» la migration circulaire féminine Maroc!Espagne, de presse est organisée dans le cadre du projet «La migration circulaire féminine, vecteur de développement » financé par l'initiative conjointe de l'Union européenne et des Nations unies pour la Migration et le Développement Il s'agit de présenter les résultats d'une étude sur le parcours migratoire et sur les conditions de vie et de travail des  ouvrières marocaines allant chaque année travailler dans les champs de fraise au sud de l'Espagne_la rencontre se veut également un espace d'information sur les enjeux des politiques de migration et de développement qui intéresse tant de femmes ouvrières agricoles, en vue de sensibiliser la société et les institutions. (Voir Programme et fiche)

Source : Le Matin

La capitale sénégalaise abritera, du 6 au 11 février prochain, l'édition 2011 du Forum social mondial (FSM). La question des migrants sera au cœur de cet évènement, avec une caravane qui retracera le parcours inverse des migrants.

Sous le slogan “Liberté de circulation et d'installation pour tous”, la caravane “Le Maghreb en Route pour Dakar” quittera Rabat le 28 janvier courant à destination de Dakar (Sénégal) où se tiendront les activités du Forum social mondial (FSM) 2011. Organisée par le comité de suivi du Forum social maghrébin et le conseil des migrants au Maroc, cette caravane - regroupant essentiellement de jeunes subsahariens, journalistes et acteurs de la société civile - “retracera (dans le sens inverse, ndlr) la route empruntée par les migrants transitant par la Mauritanie”.

L'objectif de cette initiative est de “promouvoir une large participation de la société civile maghrébine et des personnes migrantes au Forum Social Mondial et de sensibiliser et mobiliser tout au long du parcours l’opinion publique et les médias sur cet évènement”, indique un communiqué des organisateurs.

500 Marocains au Forum social

Au Sénégal, la caravane participera, sur l’Île de Gorée, à la rencontre mondiale des migrants prévue du 2 et 4 février. Ce rassemblement, qui se veut un processus de restitution de la parole de ces expatriés, débouchera sur l'adoption d'une charte mondiale des migrants à deux jours du FSM, a expliqué le secrétaire général du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), Kamal Lahbib.

Grâce à la caisse de solidarité mise en place par le FSM ainsi qu'une levée de fonds essentiellement auprès d'ONG internationales européennes, les organisateurs comptent mobiliser pour le FSM 400 voire 500 participants marocains auxquels se joindront une forte délégation algérienne, tunisienne et mauritanienne. Une représentation symbolique pour le Machrek fera également partie de la caravane.

Un défi de taille

Le pari n'est pas gagné pour autant dans la région du fait d'espaces de liberté et d'échanges limités. Jusque-là, le Maroc est le seul pays de la zone Maghreb-Machrek à avoir “réussi le processus de création des forums sociaux”, précise Kamal Lahbib, également membre du comité de suivi du forum social maghrébin, qui a dressé un état des lieux des forums sociaux dans le monde arabe.

Interdit en Algérie, le forum social “dérange” en Mauritanie où les autorités ont reporté sine die la tenue d'un forum social thématique sur les droits humains, initialement prévu en novembre dernier. La situation n'a pas évolué en Egypte, malgré une effervescence notoire et plusieurs tentatives pour faire émerger cet espace de débat démocratique d'idées et de formulation de propositions.

La Tunisie, jusqu'à la “révolution du jasmin”, était une zone fermée à l'instar de la Libye où toute tentative de mise en place d'un forum social a été vouée à l'échec.

Dans son optique d'élargissement au Machrek, le forum social Maghrébin (FS Magh) rencontre également des obstacles. Au Liban par exemple, les clivages politiques constituent un frein pour l'émergence de ces espaces d'échanges.

Et ce n'est pas sans difficultés d'accès de la part d'Israël qu'un forum social sur l'éducation a pu se tenir en Palestine.

60.000 participants à l'échelle mondiale

Par ailleurs, pour la première fois de son histoire, le forum social mondial, dont la première édition s'est déroulée à Porto Alegre (Brésil) en 2001, ne se tiendra pas aux mêmes dates que le Forum économique de Davos (Suisse), prévu fin janvier courant.

La raison est essentiellement d'ordre logistique, le lieu devant abriter l'évènement, notamment l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, n'est disponible qu'à ces dates coïncidant avec des vacances scolaires et universitaires.

En ce qui concerne la participation, quelque 60.000 personnes venues des quatre coins du monde sont attendues pour ce grand rassemblement alter-mondialiste. La participation africaine sera massive à ce forum avec près de 13 caravanes de différents pays du continent qui vont affluer à Dakar par voie terrestre dès début février, relève la MAP, citant les organisateurs.

Au menu des débats et réflexions, “la situation mondiale et la crise”, “la situation des mouvements sociaux et citoyens” et “le processus des forums sociaux mondiaux”. La Culture comme élément de droit sera également au centre des préoccupations de cette rencontre. D'ailleurs, elle a fait l'objet d'une rencontre en novembre dernier à Casablanca.

Autres points qui seront passés en revue lors de ce forum social mondial de Dakar: l'unité du Maghreb et les entraves à cette unité ainsi que la question du conflit israélo-palestinien.

Organisé depuis 2001 comme une alternative sociale au forum de Davos, le forum social se définit comme “un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et d’articulation de mouvements sociaux, réseaux, ONG et d'autres organisations de la société civile qui s’opposent au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capital et par toute forme d’impérialisme”.

26/1/2011, Khadidiatou Diop

Source : Aufait

Depuis sept ans et un nouveau code de la famille adopté par le Parlement en janvier 2004, la femme est devenue n presque n l'égale de l'homme au Maroc. Malheureusement, cette réforme est passée relativement inaperçue, notamment dans les campagnes reculées. C'est pour diffuser cette information auprès du plus grand nombre que le CIDFF (centre d'informations sur le droit des femmes et des familles) de Narbonne et un collectif d'associations locales (Arche, planning familial, Maison des potes, Cimade…) se sont allié à la Ligue démocratique pour le droit des femmes au Maroc (LDDF).

LDDF, depuis plusieurs années maintenant, sillonne le Maroc en caravanes pour instruire le droit au plus grand nombre.

Durant trois jours,   du 27 au 29 janvier,   Fouzia Assouli et   Zohra Sadik, respectivement président et vice-présidente du FLDDF, ainsi que   Latifa L'Iraqui, présidente de l'Ecole de l'égalité et la citoyenneté, seront dans le Narbonnais. Ce sera l'occasion entre les différentes associations d'établir un pont des deux côtés de la Méditerranée et inaugurer un partenariat, le collectif narbonnais se montrant très actif sur la question.

À terme, le CIDFF espère que l'Aude verra passer une de ces caravanes de sensibilisation et de solidarité, comme cela a déjà été le cas à Toulouse, à Lyon ou à Montpellier.

Le programme des trois jours.

Jeudi 27 : à midi, repas à la Maison des potes. 14 h : visite du quartier Saint-Jean-Saint-Pierre. 14 h 30 : rencontre avec les femmes qui le souhaitent à la Maison des services. 19 h : buffet dans les locaux de l'Arche.

Vendredi 28 : journée de travail pour les associations. 19 h : buffet à Bages avec le maire (espace Daudet).

Samedi 29 : à midi, repas partagé à la Maison des services. 14 h : projection du film de la Caravane de l'égalité dans la région de Ouarzazate, suivie d'un débat.

25/1/2011

Source : L’Indépendant

Avant que le Sénat discute sur la loi Besson sur l’immigration à partir du 2 février prochain, la contestation de ce texte s’organise une nouvelle fois. A Lyon, une vingtaine d’associations, syndicats et partis politiques appelle ainsi à se réunir samedi prochain, 29 janvier, pour manifester contre ce texte.

Les critiques envers la loi sont multiples. Entre autre, elle renforce des mesures répressives à l’encontre d’immigrants sans papiers, prévoit la déchéance de nationalité de personnes naturalisées depuis moins de 10 ans, condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l’autorité publique. Plus qu’à un besoin de transposer des règles européennes, cette loi est signe d’une interprétation sécuritaire de l’immigration en France.

La manifestation débute samedi 29 janvier à 15h. Le départ se fera de la place Antonin Poncet, Lyon 2ème. Une exposition sur la loi Besson et la signature d’une lettre aux sénateurs auront lieu à 14h.

Source : Lyon Info

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), réuni en conseil d'administration dimanche 23 janvier, a validé le calendrier électoral qui prévoit des élections les 5 et 19 juin prochain, pour le renouvellement de ses instances au niveau national et régional.
Né sous la bénédiction de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, le 19 et 20 décembre 2002 au château de Nainville-les-Roches (dans l'Essonne, et propriété du ministère de l'Intérieur), le CFCM fête donc ses dix ans, l'âge de la maturité...

Lors du dîner annuel du CFCM , qui s'est tenu le 7 septembre dernier, le président Mohammed Moussaoui avait promis, pour la fin de l'année 2010, l'adoption, par l'assemblée générale du CFCM, de la réforme des statuts et du règlement électoral (pour les prochaines élections de juin 2011), ainsi que la publication d'une charte du halal, très attendue par les consommateurs musulmans.
Mais le conseil d'administration du CFCM du 23 janvier dernier a botté en touche. Concernant la réforme des statuts, il « a analysé avec un grand intérêt les modifications proposées pour améliorer le fonctionnement et la gouvernance du CFCM et des CRCMs, et a invité le bureau exécutif à poursuivre ses travaux afin d’affiner les réponses à certaines questions soulevées », manière euphémisée de dire l'absence de consensus à six mois de l'échéance électorale... Quant à la charte halal, le CA « a invité le bureau exécutif à finaliser la réflexion sur une disposition restée en suspens afin de recueillir le consensus le plus large sur le sujet », l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) s’étant refusée à signer la charte.

Rappelons que les membres du CFCM et des CRCM (conseils régionaux du culte musulman) ne sont pas élus directement par les musulmans, sur la base de « un homme, une voix ». Seules les associations gestionnaires des mosquées sont habilitées à désigner leurs délégués, le nombre de délégués étant fonction du nombre de mètres carrés du lieu de culte dont elles ont la gestion.
Le CFCM doit d'ailleurs publier la liste actualisée des mosquées (nombre, superficie, obédience...) afin d'établir les listes électorales. Les musulmans, pour leur part, souhaiteraient volontiers connaître le bilan de chacune des commissions du CFCM (aumônerie, pèlerinage, halal, interreligieux, enseignement, imams...). Les différentes fédérations qui composent le CFCM sont, quant à elles, déjà sur les starting-block pour remporter le leadership de l'islam de France. Des coups d'éclat et des menaces de boycott de la part de divers acteurs associatifs, comme l'année électorale de 2008 nous y avait habitués, sont-ils en perspective ?

Source : Saphir news

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part aujourd'hui dans un communiqué "de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant" en France et demande "la mise en place d'une mission d'information parlementaire" sur le sujet.
Tout en prenant acte des efforts des pouvoirs publics "sur le suivi des actes antimusulmans", le CFCM fait "part de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant et ses nombreuses manifestations qui se sont multipliées ces derniers temps".

25/01/2011

Source : Le Figaro/AFP

La volonté des autorités d’enseigner la langue et la culture amazighes aux jeunes Marocains résidant à l'étranger se concrétise. Le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM) ont signé en novembre dernier une convention-cadre de partenariat et de coopération. A présent,  l'appel à projets des deux partenaires est en ligne. Les associations des MRE œuvrant dans le domaine éducatif peuvent déposer leurs candidatures.

Comme souligné par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le lancement de cet appel à projet s'inscrit dans le cadre de la découverte de la culture marocaine dans son ensemble. Mohamed Ameur, ministre des Marocains du monde déclarait en novembre que  « cet appel à projets est destiné à toutes les associations marocaines désirant dispenser des cours d'amazigh au niveau international ».

Le ministère se chargera d’appuyer les activités des associations culturelles actives dans la promotion de la culture et l'enseignement de la langue amazighe à l'étranger. De son côté, Ahmed Boukous indiquait que l'IRCAM s’attèlera à « mieux accompagner les associations œuvrant en leur assurant les outils pédagogiques et didactiques ». Toutes les associations qui souhaitent créer des classes de l'enseignement de la langue et la culture amazigh sont invitées à se manifester.

Partenariat

Cet appel à projet fait suite à une convention de partenariat signée entre le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur et le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukous. Cet accord vient concrétiser une coopération entre les deux parties dans leur objectif commun de promouvoir la langue et la culture amazighes auprès de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, l'IRCAM s'engage à assurer une formation pédagogique aux futurs enseignants qui vont dispenser des cours de formation au profit des membres de la Communauté marocaine. Outre l’enseignement de la langue et la culture amazigh aux enfants des MRE, la convention prévoit également l’organisation conjointe de plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans les pays d’accueil de la communauté marocaine à l’étranger.

Source : Yabiladi

D’après une enquête récente de la Fondation pour l’innovation politique intitulée «Générations globales» sous la direction de Dominique Reynié, directeur général de la dite fondation, les résultats sont pour le moins stimulants en termes de réflexion sur cette frange importante de la population.

La jeunesse que l’on retrouve le plus souvent meublant les grands discours politiques est en fait le parent pauvre de la recherche et des programmes d’action concrets. Sous d’autres cieux, la jeunesse fait l’objet d’études de toutes sortes. Elle est considérée comme l’acteur de toute dynamique de changement. Et comme le souligne si bien l’auteur de cette enquête, Dominique Reynié, «les sociétés payent toujours chèrement leur désintérêt pour la jeunesse». La jeunesse d’aujourd’hui ne vibre pas seulement aux rythmes des innovations technologiques et des grandes vagues du monde virtuel, elle est très consciente des enjeux du monde qui l’ entoure.

Il est vrai que le poids démographique de la jeunesse dans la structure de la population n’a pas la même signification chez nous que dans les pays du monde industrialisé, mais les problématiques de fond demeurent identiques.

Le nouvel ordre économique mondial inquiète. Mais là aussi la perception n’est pas toujours la même. Les jeunes ne dissimulent pas leurs inquiétudes et leurs problèmes, mais la plupart affichent un optimisme qui tranche avec la morosité commune à beaucoup de pays ayant vécu les contrecoups de la crise économique. Ils jugent que, dans l’ensemble, leur vie est satisfaisante.

Mais, que nous révèle cette enquête à propos des  attentes et perceptions de la jeunesse marocaine ? Sur toutes les thématiques traitées dans cette enquête, le jeune marocain est en phase avec les grandes tendances nées de la globalisation. Il se distingue cependant par son attachement à son identité et sa nationalité vis-à-vis de cette globalisation rampante. Quand les jeunes chinois déclarent à 91% que la mondialisation est une opportunité, la moitié des jeunes  marocains la jugent porteuse de menace.

Une autre réalité révélée par cette enquête est celle qui affirme que des jeunes Marocains projettent de s’installer à l’étranger.
Avec la jeunesse roumaine, la jeunesse marocaine est celle qui affirme le plus fortement le projet d’émigrer. Invités à dire s’ils aimeraient vivre  là où ils vivent actuellement, dans leur pays ou ailleurs à l’étranger, 29 % des jeunes marocains choisissent l’étranger.
A une question aux choix multiples posée  aux jeunes de désigner trois projets qu’ils souhaiteraient accomplir au cours des quinze prochaines années, parmi une liste de dix propositions, près d’un quart des jeunes marocains (23 %) répondent vouloir s’installer à l’étranger. Une ambition que nos jeunes avec les Roumains et les Indiens partagent au même niveau.
Au niveau global, l’enquête révèle que s’agissant de l’avenir de leur pays, les jeunes se montrent, dans l’ensemble, nettement moins nombreux à le juger prometteur (44 %). Les niveaux les plus élevés se trouvent à nouveau chez les Brésiliens (72 %), les Chinois (82 %) et les Indiens (83 %).

Ainsi, lorsque la plupart des jeunes sont insatisfaits de la situation générale de leur pays (61 %) ils se disent en revanche satisfaits de l’époque dans laquelle ils vivent (59 %). Le pays déçoit mais l’époque console.

A rappeler que  l’enquête «2011, la jeunesse du monde » a été conçue par la Fondation pour l’innovation politique.
Sa réalisation a été confiée au groupe TNS Opinion qui a interrogé 32 714 personnes sur la base d’échantillons nationaux comprenant 1 000 individus âgés de 16 à 29 ans, ainsi qu’un échantillon supplémentaire par pays de 300 individus âgés de 30 à 50 ans. Ce second échantillon est destiné à permettre des comparaisons entre les jeunes générations et les premières générations plus âgées. Le questionnaire a été administré dans 25 pays et dans chacune des langues nationales, soit 20 langues au total. Il comportait 242 items. La collecte des données a été effectuée dans un intervalle de cinq semaines afin de neutraliser les effets de conjoncture (entre le 16 juin et le 22 juillet 2010).

25/1/2011

Source : Al Bayane

 

A l'occasion d'Expolangues, qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, Le ministère de la Culture et de la Communication,  délégation générale à la langue française et aux langues de France, organise des conférences sur la langue arabe en France…Suite

Le livre sur les mosquées en Europe que vient de publier en italien, le sociologue italien Stefano Allievi, tente d'expliquer "la singularité" de l'islam par rapport aux autres cultes religieux en Europe.

Dans ce livre "La guerre des mosquées. L'Europe et les défis du pluralisme religieux", Stefano Allievi, professeur de sociologie à l'université de Padoue, affirme que ces espaces de prière pour les musulmans sont sources de conflits partout dans le vieux continent.

"La mosquée est la pomme de discorde entre les musulmans qui ont immigré en Europe d'une part, et entre les institutions européennes et les citoyens de l'autre", estime l'universitaire, relevant que "la construction de nouvelles mosquées pose problème, en plus de celui lié à la gestion des mosquées qui existent déjà depuis des années".

"Partout en Europe, la question des mosquées s'accompagne de conflits, de débats, de prises de position. Mais l'islam n'est pas juste un minaret ou une salle de prière. C'est aussi le voile, le boucher halal, le fidèle qui s'agenouille sur un morceau de carton dans la rue en se tournant vers la Mecque pour faire sa prière", écrit l'auteur dans l'introduction du livre.

L'islam est un mode de vie et, par conséquent, il est l'objet de de débats et de luttes politiques et culturelles, d'où la difficulté, selon l'universitaire, de dépasser la question des mosquées.

Le mérite de ce livre est de fournir "une cartographie rigoureuse" des mosquées en Europe et "une analyse comparative" de la présence des musulmans dans 15 pays européens où la communauté est la plus répandue.

L'auteur, cité par l'agence de presse Ansamed, dira à cet égard, qu'en Europe vivent plus de 16,7 millions de musulmans, pour un total de près de 11.000 mosquées, affirmant avoir pensé découvrir des chiffres nettement moins importants.

"Le recensement de ces statistiques a été une tache ardue, mais elles nous permettent de mieux connaître la réalité de l'islam en Europe", a-t-il affirmé.

Il relève, à titre d'exemple, qu'en Autriche, et en dépit d'une présence musulmane "paisible", il y a aujourd'hui, dans ce pays, "des discussions et des désaccords dans le débat public'', à propos de cette présence.

"Cela a été vu avec le référendum en Suisse en 2009, pour empêcher la construction de minarets", a-t-il fait remarquer, estimant que dans le vieux continent, le culte musulman est frappé du sceau de "l'exceptionnalisme".
Il relève qu'on a tendance à considérer l'islam comme "un cas exceptionnel, non-standardisé, pas comparable à d'autres religions, qui n'est pas inclus dans le pluralisme religieux''.

L'auteur aborde aussi la notion d'islamophobie pour constater que chaque pays, de l'Italie (où les musulmans sont un million et où il y a trois mosquées reconnues) à l'Espagne, la Grèce, la Bosnie, la Suisse, l'Autriche, de la France à l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Grande-Bretagne, la Suède et d'autres pays d'Europe du Nord, avait sa "propre manière" de l'exprimer.

En bref, et du fait de l'islamophobie, les musulmans en Europe "ne jouissent pas de la liberté de culte", conclut-il.

Source : APS

Finlande, Danemark, Allemagne : les uns après les autres, les Etats européens suspendent les renvois de réfugiés vers la Grèce à la suite d'une décision de justice qui contraint l'UE à reconsidérer ses règles en matière de traitement des demandes d'asile.

La Cour européenne des droits de l'homme a fait souffler un vent de panique en condamnant vendredi la Belgique à verser 20.000 euros à titre de dédommagement à un demandeur d'asile afghan renvoyé en Grèce conformément à une réglementation de l'Union européenne, dite "Dublin II" : celle-ci prévoit que toute demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil dans l'Union européenne.

La Cour a fondé sa décision sur le fait que les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention en Grèce et sont souvent brutalisés par la police. En outre, très peu de demandes aboutissent.

La décision fait désormais jurisprudence et tous les demandeurs d'asile renvoyés en Grèce par d'autres pays européens en vertu de la réglementation sont pratiquement assurés d'avoir gain de cause s'ils saisissent la justice.

En ordre dispersé, les Etats de l'UE décident en conséquence de traiter les demandes incombant normalement à la Grèce.

"Les gouvernements ont la trouille, car des milliers de plaintes pourraient être déposées", a commenté lundi un responsable européen sous couvert de l'anonymat.

Après le Danemark dimanche, la Finlande a renoncé lundi à renvoyer les demandeurs d'asile arrivés sur son territoire via la Grèce. La Suède avait pris les devants en novembre 2010.

L'Allemagne avait suivi, en décidant de suspendre les renvois pendant un an. L'Autriche a pour sa part vu sa marge de manoeuvre en matière de renvois limitée par la Cour Constitutionnelle.

"Beaucoup d'autres pays devraient suivre", a prédit le responsable européen.

La Grèce se frotte les mains d'être ainsi soulagée. La secrétaire d'Etat chargée de l'Immigration, Anna Dalaras, a salué lundi l'"approche positive" des partenaires européens sur "la question de la levée de Dublin II".

Avec des dizaines de milliers d'Afghans ou d'Irakiens entrés ces dernières années par la Turquie voisine, le pays s'estime exposé à une charge disproportionnée en matière d'asile et veut remettre en cause la règle actuelle.

La Commission européenne voit ce mouvement conforter aussi sa position. Depuis des mois, elle propose en effet aux gouvernements de réviser les accords de Dublin, mais se heurte au refus de la majorité des Etats, conduits par l'Allemagne et la France.

"La Commission a proposé un mécanisme d'urgence" permettant de suspendre les renvois de demandeurs d'asile dans le pays où ils sont entrés dans l'UE lorsque ce pays est confronté à des difficultés, notamment des afflux massifs, a estimé Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée du dossier.

Selon l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex), plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce en provenance de Turquie.

Le refus de toute dérogation à la règle du traitement des demandes dans le premier pays de passage bloque aussi depuis un an l'ambitieux projet de doter l'UE d'un régime commun pour le droit d'asile à l'horizon 2012.

"On va voir ce que les Etats vont décider. Maintenant ils ne peuvent plus s'en laver les mains en renvoyant les demandeurs arrivés par la Grèce", a souligné le responsable européen.

L'UE a enregistré près de 250.000 demandes d'asile entre juillet 2009 et septembre 2010. Plus de la moitié -183.000- ont été déposées dans six pays : Allemagne, France, Suède, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas.

24.01.11

Source : Le Monde/ AFP

Et si penser l'étranger comme un archétype n'était qu'une grossière erreur ? Déjà dans un,essai qui remettait en cause la vision que les Occidentaux ont de l'islam, tissu de représentations qui ignorent la diversité dans le temps et dans l'espace d'une réalité travestie par des enjeuxgéopolitiques, Saber Mansouri avait dénoncé le péril pour l'intelligence de ces réductions qui, depuis le

11 septembre et l'affaire des caricatures de Mahomet, fixent une vulgate aveugle (L'Islam confisqué. Manifeste pour un sujet libéré, Sindbad, 2010).

Elève de Pierre Vidal-Naquet, cet helléniste et arabisant, né à Nefza (Tunisie) il y a quarante ans, a  ainsi déjà remis en cause bien des lieux communs. En tant qu'éditeur, il a lancé chez Fayard la collection « Maktaba » en 2003, destinée à faire connaître des textes inédits de la culture arabo-musulmane.

La ministre de l'apprentissage se félicite de la baisse de l'immigration régulière en France. Sauf que ses chiffres datent d'un an, et que l'octroi des titres de séjour est à la hausse depuis.

«Le nombre de titres de séjour a baissé de près de 4%. […] S’agissant du regroupement familial, il y a un recul de plus de 12%. On est dans une gestion de l’immigration responsable, humaine et choisie.»

INTOX

Face aux discours du Front national, le gouvernement entend opposer son action concrète. Un argumentaire studieusement déroulé le 19 janvier, sur France 2, par Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage, sur le terrain favori du Front national, l’immigration : «Face aux incantations [de Marine Le Pen, ndlr], il faut de l’action. Moi, je suis membre du gouvernement, je suis là pour agir et répondre concrètement à des situations. Je vois que le nombre de titres de séjour, je parle d’immigration régulière, a baissé de près de 4%, j’observe aussi que, s’agissant du regroupement familial, il y a un recul de plus de 12%. Donc on est dans une gestion de l’immigration responsable, humaine et choisie.» Une déclaration qui a suscité une réponse immédiate de Marine Le Pen, accusant Nadine Morano de mensonges : «En 2010, le nombre de titres de séjour accordés à des étrangers en France a très fortement augmenté par rapport à 2009 : 182 000 sur les onze premiers mois de l’année, soit près de 200 000 en un an. Cette évolution représente une hausse de 1%, et non une baisse de 4%.»

DESINTOX

Avant d’arbitrer la querelle statistique, notons la première victoire du FN, qui a réussi à imposer sa lecture des chiffres de l’immigration, selon laquelle le recul de l’immigration - même régulière - est en soi la preuve d’une action efficace. Concernant les chiffres eux-mêmes, l’explication de la divergence est aisée à trouver : les chiffres de Nadine Morano sont exacts, mais périmés. Ils correspondent à ceux qui avaient été annoncés il y a un an, le 18 janvier 2010, par l’ex-ministre de l’immigration, Eric Besson. En 2009, le nombre de titres de séjour (qui agrège immigration étudiante, familiale et professionnelle, ainsi que les réfugiés) s’était élevé à 173 991, soit un recul de 3,7% par rapport à 2008. Cette baisse avait été mise en partie sur le compte de la crise économique. Morano s’est-elle réfugiée dans de vieilles statistiques pour nourrir son argumentaire face au FN ? «Non, ce sont les derniers chiffres consolidés. Les chiffres de 2010 ne sont pas disponibles», dit-on au cabinet de la ministre. Ce qui est inexact.

En août, le ministère de l’Immigration a publié des chiffres consolidés pour le premier semestre 2010. Lesquels sont en nette hausse, l’octroi des titres de séjour ayant progressé de 8,3% par rapport au premier semestre 2009. Une hausse due en grande partie à la progression du nombre d’étudiants étrangers. La tendance a été confirmée mi-septembre par Eric Besson, qui annonçait sur les huit premiers mois de 2010 une progression de 9,7% des titres de séjour (122 246 contre 111 393 en 2009). Enfin, début janvier, la presse a publié les données des onze premiers mois de 2010 - chiffres que reprend le FN -, toujours en nette hausse avec 182 000 titres de séjour. Bref, les chiffres que Morano salue comme la preuve de l’action gouvernementale ne traduisent guère la dynamique actuelle. A l’inverse, le FN, trop pressé d’exploiter son thème favori, va un peu trop vite. Les 200 000 titres de séjour sur l’année 2010 que cite Marine Le Pen sont une extrapolation sur la base des données non encore consolidées des onze premiers mois. Il faudra attendre pour confirmation les statistiques définitives.

Source : Libération.fr

Sous un soleil de plomb, Victor, 20 ans,  enjambe la voie ferrée qui traverse la petiteville d'Arriaga, au sud-ouest du Mexique."

J'attends le train de marchandises qui me transportera jusqu 'à la frontière américaine Il, lâche ce jeune Hondurien en réajustant la sangle de son vieux sac à dos…Suite

Maquillé et perruqué, le journaliste allemand Günter Wallraff a pris l’identité de Kwami Ogonno, un immigré somalien vivant en Allemagne. Pour son film, il a travaillé avec une caméra cachée et un réalisateur le suivant à distance.

Après avoir connu la célébrité avec «Tête de Turc», Günter Wallraff a vécu un an dans la peau d’un Somalien en Allemagne. Il en a tiré un film choc sur le racisme.

Kwami Ogonno est un immigré somalien vivant en Allemagne. Parce qu’il cherche un appartement, un boulot, une place de camping ou juste parce qu’il invite une femme à danser, il subit toutes les formes du racisme ordinaire. Les yeux qui se baissent, le rejet, les refus, les insultes. Il est même passé à un cheveu d’être lynché.

Sauf qu’Ogonno n’existe pas: c’est un personnage campé par Günter Wallraff. Sous la teinture et la perruque se cache ce journaliste allemand qui a connu la célébrité dans les années 1980 avec son livre «Tête de Turc». Grimé en ouvrier, il avait vécu et raconté les brimades et terribles conditions de travail de la communauté exilée.

Günter Wallraff n’a en fait jamais cessé de pratiquer ses enquêtes sous couverture, en infiltration, empruntant des identités pour dénoncer les conditions de vie des plus démunis. Mais en se muant en Kwami Ogonno, il a frappé un grand coup, travaillant un an durant avec une caméra cachée et un réalisateur le suivant à distance. Le résultat, «Noir sur blanc», est sorti en 2009 en Allemagne. Et diffusé ce soir sur Arte.

Le film a frappé les spectateurs. Et suscité la polémique. Parce que, pour ses détracteurs, Wallraff campe un personnage caricatural qui se met dans des situations improbables. Ou parce que le journaliste ne tend jamais le micro à des vrais Somaliens vivant en Allemagne.

Wallraff ne semble pas s’en préoccuper. Il poursuit son travail de militant. Continue à se déguiser pour raconter, intimement, le vécu des exploités ou rejetés. Joint hier par téléphone, il se dit fier d’avoir fait des émules. Comme la Française Florence Aubenas, qui a partagé la vie de femmes de ménage travaillant sur un ferry. Ou l’Italien Fabrizio Gatti, qui s’est mêlé à des immigrants africains. Interview.

Günter Wallraff, qu’est-ce qui vous a le plus surpris durant votre enquête?

Que ce qui reste déterminant dans le racisme, c’est la couleur de peau.

Quelle a été la pire situation dans laquelle vous vous êtes retrouvé?

De manière générale, les réactions sont plus violentes en ex-Allemagne de l’Est. A Dresde, dans un train, j’ai vraiment eu peur pour ma vie. J’étais le seul Noir d’un wagon face à des hooligans toujours plus agressifs. Il a fallu que la police intervienne. A l’Ouest, le racisme est verbal, moins physique.

Au quotidien, à quoi ressemble le racisme ordinaire?

Les menaces sont permanentes et les refus sont partout, que ce soit pour un appartement ou pour un emploi.

Ceux qui se montrent hostiles envers vous n’ont pas demandé à être floutés à l’écran, comment est-ce possible?

Leur réaction a été de dire à leurs copains qu’ils passaient à la télé! Ils sont fiers de se prendre pour des acteurs…

Pensez-vous que le racisme augmente?

Disons qu’il n’est pas toujours dirigé contre les mêmes communautés. Depuis la parution de mon livre «Tête de Turc», dans les années 1980, les mentalités ont évolué. En Allemagne, les Turcs sont maintenant par exemple socialement bien établis.

Pensez-vous que le «niveau de racisme» est égal partout en Europe?

En Autriche comme en Allemagne, oui, mais pas à Londres, où les Noirs ne rencontrent aucun problème dans la vie quotidienne. Cette normalité doit aussi exister dans des villes suisses au rayonnement international, comme Genève ou Zurich.

Vous ne cessez de dénoncer le racisme. Mais il y a bien dû avoir aussi des gens sympas avec vous lorsque vous étiez grimé?
Mais oui. A Munich, un homme s’est interposé alors que j’étais pris à partie dans un restaurant. Mais c’était un étranger qui avait connu les mêmes difficultés d’intégration.

Au final, avec toutes vos enquêtes sous couverture, ne donnez-vous pas l’impression que nous sommes tous xénophobes?

En aucun cas! Ce n’est en tout cas pas mon intention. J’affirme même que la majorité de la population n’est pas raciste: sa vision est internationale et elle n’a que faire du nationalisme. Ce qui n’empêche pas qu’il existe une minorité puissante qui sait se faire entendre.

Depuis des décennies, vous vous glissez dans la peau d’étrangers, de démunis, de petits. Et dressez toujours un constat terrible. N’est-ce pas déprimant?

J’ai 68 ans, mais avec ma perruque, j’en faisais 20 de moins, pas de quoi déprimer! Sérieusement, ce rôle m’a fait entrer dans un autre monde. En sortir implique pour moi six à sept semaines de cauchemars, mais pour améliorer l’intégration, j’accepte de mettre ma vie en jeu. Et ma satisfaction, c’est aussi d’avoir fait des émules, que ce soit en France et en Italie.

Source : Le Matin.ch

Malgré les politiques de quotas, la répression liée aux suites du 11 septembre et l’inaction de Barack Obama, les immigrés illégaux ont plus de facilités pour vivre et travailler aux États-Unis que dans certains pays d’Europe. Originaires du Mexique, d’Afrique ou d’Europe de l’Est, de nombreux migrants arrivent chaque année pour fuir la pauvreté. REPORTAGE.
La silhouette d’Ali * se dessine dans l’encoignure de la porte arriè­re de l’épicerie « C’est bon chez convé­nience », à Staten Island, face à Manhattan. Son collègue Ahmed * trépigne. Il est midi passé et l’homme attend pour aller se coucher. Son service de douze heures s’est achevé il y a une vingtaine de minutes et le sommeil le tiraille. Originaire du Yémen, Ahmed est arrivé aux États-Unis il y a un peu plus de cinq ans.

RÊVE AMÉRICAIN
Au début, il est venu comme beaucoup d’immigrés avec un visa de trois mois, juste le temps de se faire un peu d’argent. Puis les mois et les saisons ont passé et Ahmed est resté. Son visa ayant expiré, l’homme est aujourd’hui considéré comme un immigrant illégal.

« La notion de rêve américain fascine les étrangers dont le niveau de vie dans leur pays est relativement faible, analyse James Griffin, professeur de droit à l’Université du Michigan aux États-Unis. Tout le monde peut travailler, avec ou sans papiers. Les salaires sont souvent bien supérieurs à ceux que ces hommes pourraient gagner chez eux. »

Impatient de gagner son lit, Ahmed échange brièvement quelques mots avec son compatriote avant de lui remettre les clés de la caisse. Enfin seul, Ali tourne machinalement le bouton de la radio Al-Jazeerah et sourit.

Derrière une apparence sereine, certaines blessures du passé ne semblent pas cicatrisées. « À Sana’a, au Yémen, la vie était difficile. Nous vivions dans une petite maison avec mes parents, ma femme et mes neuf enfants. Mon maigre salaire ne me permettait pas de tous les nourrir, explique-t-il. Grâce à l’argent que je gagne ici, mes enfants peuvent désormais aller à l’école et ma famille a pu déménager dans une maison plus grande. »

Ahmed et Ali cohabitent dans une petite piè­ce, sans confort ni sanitaires, à l’arrière du ma­gasin. Le patron, « un Égyp­tien honnête », comme le définit Ali, prélève aux deux hommes 100 dollars par semaine sur leur salaire pour le loyer.

« Cette situation est provisoire, assure Ali qui tente lui-même de se convaincre. Nous allons très vite repartir. » En attendant ce jour, les deux hommes travaillent dou­ze heures par jour, sept jours par se­mai­ne, sans repos, ni congés pour 2 000 dollars à la fin du mois. Ils vivent sobrement, pas ou peu de sorties, à l’exception de quelques compatriotes avec lesquels ils se retrouvent pour fumer.

César *, un jeune Mexicain de 27 ans, est arrivé aux États-Unis il y a six ans. Extrêmement méfiant, le jeune homme ne s’étend guère sur sa situation de clandestin ( il ne possède aucun permis d’entrée ). Intendant dans un immeuble, il travaille six jours et demi par semaine, entre dix et douze heures par jour.

Il occupe une petite chambre sans fenêtre dans le sous-sol de l’immeuble et sous-loue son lit à Iban*, un jeune cubain qui travaille la nuit dans un restaurant. La salle-de-bain et la cuisine sont sur le palier. César envisage de se marier pour obtenir des papiers. Un mariage blanc qui n’est pas du goût de ses parents restés au Mexique.

« C’est une fille de ma communauté. Elle est très belle, mais elle ne veut pas réellement de moi. Elle fait cela pour l’argent », raconte César un brin complexé. Sa mère lui a défendu d’épouser cette femme qu’elle qualifie de « prostituée ». Tiraillé entre la nécessité de régulariser sa situation et la volonté familiale, le jeune homme ne veut pas être puni par « le Dieu de ses parents », celui qui a, selon lui, protégé sa vie jusque-là.

À l’âge de 21 ans, César a franchi, à pied et de nuit, la frontière qui sépare son pays des États-Unis. « Dieu m’a protégé, confie-t-il. Il m’a permis d’arriver ici et de trouver un travail pour nourrir ma famille. Je crois qu’il est là pour les clandestins. »

Anita * n’a pas eu la chance de César. La jeune femme a été arrêtée, en août dernier, au volant de son véhicule dans la banlieue de Washington. Originaire du Mexique, elle est arrivée avec ses parents à l’âge de cinq ans. Âgée aujourd’hui de 27 ans, elle ne se souvient ni de son pays, ni de sa langue maternelle qu’elle refusait de parler avec ses parents.

Diplômée de sociologie et extrêmement impliquée dans l’église catholique de Washington, Anita a ouvert, il y a quelques mois et avec l’appui de sa paroisse, un centre d’aide chrétien pour les illégaux. « Qu’elles soient catholiques ou protestantes, les Églises soutiennent les étrangers sans papiers, explique James Griffin. Outre les besoins de première nécessité, beaucoup d’églises mettent à la disposition des illégaux des logements et des services d’assistance juridique. »

MOBILISATION

Après l’arrestation d’Ani­ta et sa condamnation à quitter le territoire trois mois plus tard, plusieurs églises de Washington et de New York (où la jeune femme travaillait deux jours par semaine) se sont mobilisées pour lui venir en aide. « Malgré toutes nos prières et les appels répétés de l’Égli­se et de ses membres aux autorités locales, Anita a quitté le territoire fin octobre », précise Marie *.

Les deux femmes se sont rencontrées lors d’un week-end spirituel dans le Nord de l’État de New York. « L’Église perd un membre actif et notre communauté une amie de foi, témoigne Marie. Lors de notre dernier échange par mails, Anita me faisait part de sa difficulté à vivre dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle me disait qu’elle ne se sentait pas prête à tout reconstruire. Mais c’est une jeune fille intelligente et extrêmement forte et toutes nos prières l’accompagnent. »

Éva Patterson est depuis dix ans avocate spécialiste des questions d’immigration. Elle dénonce l’échec des pouvoirs publics face aux sans-papiers. « La plupart des immigrés travaillent et sont pleinement intégrés dans la société américaine », précise-t-elle.

Il y a quelques mois, elle a sauvé Lejla, une jeune femme de 34 ans originaire de Bosnie, qui est arrivée aux États-Unis avant les attentats du 11 septembre 2001. « J’étais venue ici pour travailler et étudier, devenir un jour avocate », raconte Lejla.

Son rêve a viré au cauchemar lorsque faute de papiers la jeune fille a opté pour un mariage blanc. « Beaucoup de personnes ont recours à ce type de contrat, précise l’avocate. Moyennant une importante somme d’argent, les étrangers sans papiers obtiennent à l’issue de leur union et dans un délai allant de un à cinq ans, une carte de ré­sident permanent. Ça ressemble un peu au film Green Card avec Gérard Depardieu et Andie MacDowell, sauf que ça ne finit pas toujours aussi bien. »

MARIAGE BLANC

Lejla s’est mariée en 2006 en échange de 15 000 dollars. Au début, tout se passait bien. En compa­gnie de sa jeune épou­se, le faux mari américain se rendait au tribunal une fois tous les deux mois pour son rendez-vous avec la juge chargée des questions d’immigration.
« Chacun vivait de son côté et tout allait bien », raconte-t-elle. Toutefois, « après deux ans de procédure, face à la lenteur bureaucratique et aux questions souvent soupçonneuses de la juge, mon faux mari a commencé à s’impatienter, puis à paniquer. Il me réclamait plus d’argent, beaucoup plus d’argent. »

Lejla, alors standardiste dans une agence d’assurance, a multiplié les petits boulots le soir et le matin. « Ne pouvant plus payer, il a commencé à être violent, très violent… » Les sanglots étouffent la voix de Lejla. Son avocate poursuit le récit. « Lorsqu’il a commencé à l’agresser sexuellement, Lejla a fini par se rendre à la police. Malgré les menaces répétées de son mari qui lui disait qu’elle irait à Guantanamo, à cause de sa foi musulmane, Lejla n’a pas cédé. Elle a été très courageuse. Dans ce pays, beaucoup trop de personnes jouent avec la peur des immigrants illégaux. »

Éva Patterson regrette que malgré ses promesses, Barack Obama tarde à s’atteler à ce dossier (Lire ici). « Les mariages blancs sont extrêmement dangereux. Personne ne connaît les réelles raisons qui poussent un citoyen américain à se marier avec des étrangers sans papiers », précise l’avocate qui réclame une loi pour protéger les immigrés sans papiers. Lejla, qui possède des papiers en règle, envisage de devenir avocate comme celle qui lui a « redonné le sourire ».

Éva Patterson est arrivée de Hongrie à l’âge de 20 ans. Elle aussi, elle a choisi de se marier pour pouvoir étudier et obtenir des papiers. Il y a quelques mois, elle a succombé au charme d’Alejandre *, un Kosovar de 45 ans.

« Il est venu me demander de l’aide. Il m’a raconté sa vie, ses parents malades, son statut de médecin à Pristina, puis la guerre et sa fuite aux États-Unis. Il est ici depuis dix-sept ans, je n’ai pourtant rien pu faire pour lui. Avant les attentats du 11 septembre, certains illégaux obtenaient des permis de séjour après avoir passé dix ans illégalement sur le sol américain. Aujourd’hui les lois se sont durcies », explique-t-elle.

Alejandre travaille la nuit comme garde malade dans un grand hôpital new yorkais et le jour comme chauffeur de taxi. Il dort peu, économise tout son argent qu’il envoie à ses parents et rêve du jour où il n’aura plus besoin de se cacher pour éviter les contrôles d’identité.

Il y a quelques se­maines, Alejandre a appris que sa mère était mourante. Il a décidé de quitter les États-Unis pour tenir, une dernière fois dans ses bras celle qui lui a donné la vie. Malgré l’amour qu’elle porte à cet homme, Eva a refusé de le suivre. « J’ai tout sacrifié pour en arriver là où je suis aujourd’hui. Je ne me suis pas sentie prête. Alejandre est parti et il lui est interdit de revenir sur le territoire américain pendant les dix prochaines années », conclut celle qui envisage de tout quitter pour le retrouver.
Comme beaucoup d’hommes originaires du Moyen-Orient, Hassan * travaille pour une épicerie dans un quartier de Brooklyn. Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme se définit comme apatride.

« Je suis Palestinien, né sans terre, ni nationalité. J’ai grandi dans un camp de réfugiés en Jordanie. J’ai passé mon enfance dans cet endroit tenu par l’ONU, j’y ai rencontré mon épouse et nous avons eu cinq enfants. Il fallait des papiers pour entrer et sortir et des autorisations pour obtenir des aliments », confie l’homme.

Il y a cinq ans, Hassan a choisi de quitter son pays et sa famille pour venir s’installer clandestinement aux États-Unis. Arrivé légalement avec un visa de six mois, il n’est jamais reparti. « J’ai préféré l’illégalité américaine à la vie forcée qui se jouait dans les camps », avoue-t-il, arborant un sourire malgré les difficultés.

ASILE
Hassan travaille quatorze heures par jour pour quatre cents dollars par semaine. Grâce au soutien d’un ami palestinien et d’un avocat israélien, il a bien tenté de régulariser sa situation en demandant l’asile politique. Faute d’une réelle nationalité palestinienne et possédant des papiers jordaniens, sa demande a été rejetée.

L’été dernier sa famille est venue lui rendre visite. Son épouse a laissé à Hassan leur fils aîné de 15 ans. Sa vie a alors changé. Il s’est senti moins seul, même s’il reconnaît que les premières semaines avec l’adolescent, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps, n’ont pas été faciles.

« Je commence le matin à 7 heures et finis le soir à 21 heures. Je sais d’où je viens et je ne voulais pas que mon fils soit illettré comme ses parents. » Il y a quelques semaines, Hassan a pris la décision de faire venir son deuxième fils de 13 ans.

« Il est extrêmement difficile pour mon épouse d’élever nos enfants dans le camps, surtout depuis que je suis parti. Et puis, je préfère que mes enfants aillent à l’école, même illégalement, plutôt que de traîner toute la journée dans le camp », confie celui qui va devoir augmenter son temps de travail pour l’éducation de ses deux enfants.

Hassan rêve du jour où il fera venir toute sa famille. « D’ici là, dit-il en levant les mains vers le ciel, Obama aura réformé l’immigration, inch' Allah. »

Par Vanessa Gondouin-Haustein

Source : Témoignage chrétien

Une convention de partenariat a été signée, lundi à Rabat, visant à permettre aux jeunes marocains résidant à l'étranger et vivant en situation sociale difficile, de bénéficier de programmes de formation professionnelle au Maroc pour soutenir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil.

La convention a été signée par le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le secrétaire d'Etat chargé de l'artisanat, M. Anis Birou et le directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), M. Larbi Bencheikh.

Elle vise l'accompagnement social des jeunes marocains résidant à l'étranger en situation sociale difficile, à les aider à réussir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil à travers l'établissement d'un programme annuel commun dans le domaine de la formation professionnelle, la formation artisanale qui leur est dédié au Maroc.

La convention est le fruit d'une expérience pionnière qui a été lancée, en 2010, et qui a permis la formation de 40 jeunes marocains résidant à l'étranger ayant obtenu des diplômes professionnels dans des spécialités différentes (l'artisanat, la mécanique, le commerce, l'électronique, l'informatique).

En vertu de la convention tripartite, le secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat s'engage à permettre aux jeunes immigrés marocains de bénéficier de ses différents programmes de formation professionnelle dans des spécialités différentes, de formation artisanale, à assurer leur formation dans les spécialités précitées pendant une période variant de 6 à 8 mois, et à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

L'OFPTT contribuera, pour sa part, à l'élaboration de programmes, d'exposés dans le cadre de la formation professionnelle au profit des jeunes précités selon leurs besoins et leurs choix, à assurer leur hébergement, à titre gracieux pendant la période de la formation dans les internats relevant de l'Office situés dans plusieurs villes du Royaume, à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

Quant au ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, il s'engage à prendre en charge les frais de transport des jeunes bénéficiaires des pays d'accueil au Maroc, à leur allouer une bourse mensuelle pendant la période de formation, à dresser les listes des bénéficiaires en définissant les spécialités de formation.

Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. Ameur a expliqué que la convention permettra aux parties signataires de travailler dans le cadre d'un programme de travail permettant l'augmentation du nombre des bénéficiaires parmi les jeunes immigrés marocains résidant à l'étranger, notamment ceux en situation difficile, de les aider à accéder au marché de l'emploi dans les pays d'accueil tout en favorisant le renforcement de leurs liens avec la mère patrie.

Il a précisé que la convention constitue le résultat de l'expérience exemplaire dont 40 jeunes immigrés ont bénéficié, en 2010, d'une expérience qui a eu des résultats importants.

De son côté, M. Anis Birou a indiqué que la convention a pour but d'assurer une formation aux métiers de l'artisanat aux jeunes marocains résidant à l'étranger, relevant que le secteur de l'artisanat connaît une grande prospérité et que la formation permettra bénéficiaires de trouver une opportunité de travail aux pays d'accueil tout en contribuant au rayonnement de l'artisanat marocain dans le monde entier.

Les formations précitées permettront aux jeunes bénéficiaires d'être "des ambassadeurs de l'artisanat dans les pays d'accueil tout en mettant en exergue les atouts artistiques, la profondeur culturelle des produits de l'artisanat marocain", a-t-il assuré.

M. Larbi Bencheikh s'est félicité, pour sa part, de l'expérience réussie, en 2010, affirmant que la convention signée, lundi, permettra au programme d'intéresser davantage de jeunes, leur assurera les formations adéquates pour être au diapason des exigences du marché de l'emploi dans les pays d'accueil.

Source : MAP

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » sera du 28 janvier au 22 février 2011 à Anvers (Belgique), sur le campus de l’Université d’Anvers.

Le Maroc sera l'invité d'honneur au Salon du livre de la Bibliothèque d'Alexandrie (BA), qui se tiendra du 24 mars au 5 avril prochain.

Dans un communiqué, le directeur du Département de l'information à la Bibliothèque d'Alexandrie a fait savoir que l'ouverture de ce Salon sera ponctuée par une intervention du ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich.

Selon la même source, la BA a lancé une campagne arabe de soutien au projet de création d'une bibliothèque à Fès. Elle a également fait part de la volonté de faire don de ses différentes publications à la nouvelle bibliothèque de Fès.

En 2010, une centaine de maisons d'édition de 13 pays arabes et étrangers avaient pris part au Salon du livre de la bibliothèque d'Alexandrie, qui avait drainé plus de 500.000 visiteurs.

24/01/11

Source : MAP

 

Une étude sociologique sur "l'impact de la crise économique sur les immigrés Marocains en Espagne", présentée jeudi soir à Madrid, a souligné l'impératif de l'intervention des institutions officielles concernées pour faire face au problème du chômage dont pâtissent les immigrés résidant en Espagne, particulièrement les Marocains.

L'étude, élaborée par un groupe de sociologues et experts en immigration, marché du travail et changement social en Espagne, a appelé à une intervention "urgente" pour faire front aux répercussions de l'actuelle crise économique dans ce pays sur le collectif immigré Marocain, particulièrement affecté par le chômage qui n'épargne pas non plus d'autres collectifs immigrés ainsi que les travailleurs autochtones.

Le rapport, élaboré pour le compte de la Fondation "Casa Arabe" par le collectif "Ioé" spécialisé dans les recherches sur la question migratoire en Espagne et qui a réalisé et publié depuis 1986 plusieurs études, ouvrages et enquêtes sur ce phénomène, relève que le problème du chômage bien qu'affectant l'ensemble des immigrés résidant en Espagne ainsi que les Espagnols, se fait particulièrement ressentir chez les immigrés Marocains avec une perte de 26 pc des postes d'emploi occupés par ce collectif entre 2007 et 2010, d'où l'importance d'interventions ciblées de la part des acteurs sociaux et des autorités responsables.

Le rapport, présenté par le sociologue Walter Actis, membre du collectif "Ioé", souligne que la communauté Marocaine résidant en Espagne a été particulièrement touchée par les répercussions de la crise économique et financière qui frappe le pays, avec une augmentation du taux du chômage qui atteint les 40 pc chez les immigrés âgés de 40 ans et plus. Mais ce taux devient particulièrement préoccupant chez la tranche d'âge de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5 pc) sans emploi.

L'étude, qui analyse la situation des travailleurs immigrés Marocains en Espagne dans le contexte de crise économique et financière actuel et les incidences de celle-ci sur les perspectives socioéconomiques de ce collectif, tire, également, la sonnette d'alarme sur l'augmentation du pourcentage des immigrés chômeurs Marocains de longue durée et l'apparition de cas de familles Marocaines où tous les membres actifs se sont retrouvés sans emploi, avec les conséquences que cela suppose en termes de détérioration des conditions de vie.

Selon une note de présentation de la Fondation "Casa Arabe", l'élaboration de cette étude a été décidée pour combler le manque d'informations et de chiffres sur les répercussions de la crise sur les immigrés Marocains en Espagne, un manque pointé du doigt lors d'un récent séminaire sur "les effets de la crise sur les immigrés en Espagne: le cas des Marocains", organisé à l'initiative conjointe de Casa Arabe et du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

De ce fait, les résultats de cette étude devraient "faciliter une meilleure estimation de ce phénomène et aider à l'élaboration de politiques adéquates" pour y faire face, souligne-t-on des organisateurs.

Organisé en octobre dernier dans la capitale Espagnole, le séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, qui a été marqué par la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, se proposait de dégager une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise économique en Espagne sur les migrants marocains et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de plus de 4 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année écoulée, soit près de 20,5 pc de la population active.

Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés, qui représentent 16 pc de la population active en Espagne, sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active autochtone.

21/01/11

Source : MAP

Le gouvernement mexicain a assuré qu'il s'efforçait d'améliorer la sécurité des immigrants et a annoncé qu'il préparait une nouvelle loi sur l'immigration garantissant les droits de l'homme, en réponse à des critiques de l'ONU vendredi.

Le haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, avait exhorté le Mexique à "accélérer" les recherches concernant une quarantaine d'immigrants latino-américains enlevés dans le pays en décembre.

Selon le Haut-commissariat, qui avait recueilli des témoignages d'ONG sur place, ces migrants ont disparu le 16 décembre alors qu'ils voyageaient dans un train de marchandises, parti de l'Etat d'Oaxaca (sud) en direction du Nord du pays.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères vendredi soir, le gouvernement mexicain souligne qu'une enquête est en cours et que "l'on ne peut pas préjuger de son résultat".

Le ministère souligne aussi qu'il a mis en place une stratégie nationale pour la sécurité des immigrants en transit vers les Etats-Unis, financée "par d'importantes ressources". Il assure qu'il travaille à une "nouvelle loi d'immigration garantissant les droits de l'homme".

Le gouvernement mexicain assure avoir renforcé la coopération avec les pays de la région pour affronter le crime organisé transnational, responsable selon lui des attaques contre les immigrants sans papiers, qui sont originaires en grande majorité d'Amérique centrale.

Mais en réponse à l'ONU, le gouvernement mexicain insiste sur le fait que, dans cette lutte, "le principe de responsabilité partagée doit s'appliquer non seulement entre gouvernements, mais aussi entre ceux-ci et les organisations internationales.

Le Mexique, où sévit une guerre des cartels de la drogue, est régulièrement secoué par la disparition d'émigrants. Un demi-million traversent chaque année le pays du Sud au Nord pour entrer aux Etats-Unis.

En août dernier, 72 émigrants clandestins, pour la plupart originaires d'Amérique centrale, avaient été tués dans le nord-est du Mexique.

22 jan 2011

Source : AFP

La Finlande a annoncé lundi avoir renoncé à renvoyer en Grèce les réfugiés dont c'était le premier pays d'accueil dans l'UE, après la condamnation de la Belgique par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour y avoir expulsé un demandeur d'asile afghan.

"Il est clair qu'en termes de conditions de vie et de procédure (d'asile) la Grèce n'est pas capable de faire respecter les droits des réfugiés", a justifié auprès de l'AFP un porte-parole des services finlandais de l'Immigration, Esko Repo.

La CEDH a justifié la condamnation de la Belgique par des défaillances de la procédure d'asile et des conditions d'accueil des migrants en Grèce, pays qui a été également condamné.

Arrivé en Belgique en février 2009 via la Grèce, le requérant en a été expulsé en juin, en vertu d'une réglementation de l'Union européenne qui prévoit que la demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil (Dublin II).

Les services de l'Immigration ne sont pas encore en mesure de dire combien de réfugiés en Finlande sont concernés par cette décision de ne pas les renvoyer en Grèce.

En 2009, près de 6.000 personnes ont demandé asile en Finlande et 1.373 ont obtenu un permis de séjour.

D'autres pays européens ont cessé de renvoyer les réfugiés en Grèce dans le cadre de Dublin II, dont la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège, l'Allemagne et le Danemark dimanche, en attendant qu'Athènes améliore leurs conditions d'accueil.

En Grèce les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention, éventuellement brutalisés par la police, a relevé la Cour de Strasbourg dans son arrêt de vendredi dernier.

Avec 16.000 premières demandes reçues en 2009, Athènes n'a accordé le statut de réfugiés qu'à 0,3% des demandeurs, contre un taux moyen de 31% en Europe, tandis que 46.000 demandes sont en souffrance depuis des années.

24/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Depuis la mi –décembre 2010, toutes les associations islamiques présentes en Espagne ont été appelées à préparer une série d'interventions destinées aux écoles espagnoles pour expliquer les fondements de l'islam.

La femme marocaine installée en Espagne est une immigrée jeune, célibataire, de bonne santé et provient du Nord du Maroc. Il s’agit aussi d’une femme qui vit dans les mêmes conditions que les immigrées d’autres collectifs pour  être à la fois étrangère, mère et travaillant dans des conditions précaires.

Ce profil est constitué à partir des résultats d’une étude, qui vient d’être publiée à Madrid par le sociologue Mohamed Boundi et le philologue et président de l’Association de Solidarité pour l’Intégration sociale de l’Immigré (SISI), Hassan Arabi.
Financée par le gouvernement régional de la Communauté Autonome de Madrid (6.445.499 habitants), réalisée entre mai et octobre 2010 et éditée par la maison Diwan, l’étude se base sur une enquête sociologique qui a concerné les femmes marocaines du centre de Madrid.

C’est la première du genre qui embrasse les aspects de l’intégration de la femme marocaine aux plans culturel, social et professionnel pour s’occuper de ses préoccupations et inquiétudes dans la société d’accueil. A la différence de la plupart des travaux de recherche faits par des anthropologues espagnols, cet essai  sociologique retrace les étapes du projet migratoire de la Marocaine, les conditions dans lesquelles elle arrive en Espagne, et, repasse l’ensemble de l’arsenal de textes législatifs régissant les relations en matière de protection réciproque de la main d’œuvre, les processus d’engagement et de sélection des travailleurs saisonniers et de l’actualisation des accords et conventions en vigueur entre le Maroc et l’Espagne depuis 1956.
Contrairement à certains préjugés véhiculés dans les médias locaux sur l’image qui se fait des Marocains en Espagne, l’étude démontre que, malgré la proximité géographique de son pays d’origine, l’immigrée marocaine s’efforce à s’intégrer dans la société d’accueil à travers l’apprentissage de la langue espagnole, la participation aux activités sociales et la convivialité par l’adaptation aux coutumes et usages des autochtones.

Bien que l’enquête concerne la population de la Madrid-capitale, la quasi-totalité des femmes interviewées se caractérisent par la présence d’une forte proportion de jeunes dans la pyramide démographique de l’Espagne du fait que la quasi-totalité se situe dans la tranche d’âge de 30-39 ans, soit 45% du total de l’échantillon.

Cette donnée démontre que la main-d’œuvre marocaine féminine est à la fois jeune et préparée physiquement pour exercer toute sorte d’occupations. C’est aussi une tanche d’âge idéale pour la procréation dans un pays qui souffre de la baisse du taux de natalité. La même observation est aussi valable dans l’analyse de la tranche d’âge de moins de 30 ans qui représente 35% des femmes marocaines. Dans cette catégorie, sont recensées  les étudiantes, les filles d’immigrées ou les Marocaines récemment mariées ou venues en Espagne par le biais du regroupement familial. Il est significatif de signaler que la proportion des Marocaines de 20 à 39 ans est similaire à celle des latino-américaines en Espagne. Le collectif féminin marocain à Madrid, objet de l’étude, se distingue par sa jeunesse au moment où la population aussi bien au Maroc qu’en Espagne connaît un processus de vieillissement. Selon le profil régional de ces femmes, 46% parmi elles proviennent du nord du Maroc, 35% du centre et 19% du sud.

Dans l’analyse de son statut civil, l’étude révèle que la Marocaine à Madrid préfère vivre indépendante de manière que 58% des femmes interviewées sont célibataires, divorcées, séparées ou veuves. Dans ces conditions, elles assurent être mieux préparées pour affronter seules les dures conditions et exigences du marché du travail sans se soumettre à la discipline de la vie en couple.

24/1/2011, Mohamed Boundi

Source : Al Bayane

Le Maroc va mettre au point un projet visant la mobilisation de points de vente gérés ou possédés par des ressortissants marocains résidant à l'étranger (MRE) au service de la commercialisation de produits marocains sur les marchés étrangers.

Une présentation préliminaire de ce projet ambitieux a été faite, jeudi à Paris, par le ministre du Commerce extérieur, M. Abdelatif Maazouz, devant les représentants diplomatiques et bancaires marocains en France.

Au cours d'une rencontre à laquelle ont pris part notamment l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel, l'ambassadeur chargé du Consulat général du Royaume à Paris, M. Abderrazak Jaïdi, et le Directeur général de Maroc Export, Saad Benabdellah, le ministre a souligné que ce projet de mobilisation des commerçants MRE fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de la croissance au Maroc.

A partir du constat que les commerçants marocains établis à l'étranger représentent une niche qu'il faut développer, a-t-il expliqué, l'Etat s'est engagé à mobiliser les réseaux de distribution qu'ils gèrent ou possèdent, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains.

Il a précisé que la contribution de l'Etat consiste à identifier les réseaux, à contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et à les connecter avec les fournisseurs marocains des produits choisis, et à communiquer sur les produits.

Cette opération gagnant-gagnant a pour objectifs de recourir aux compétences expatriées et de contribuer à leur intégration dans le développement national du Royaume, a-t-il ajouté.

Elle vise également à promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution et des points de vente gérés par des marocains établis dans les marchés cibles, et à les alimenter régulièrement par des produits marocains de qualité contribuant ainsi à croître leurs chiffres d'affaires.

Le projet cible tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, à savoir les grossistes et semi-grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés, les supérettes et les épiceries fines.

Quant aux produits ciblés, ils couvrent les filières "agro-industrielle et produits de terroir" (huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines), textile-cuir (marques marocaines), cosmétiques (ghassoul, henné, huiles essentielles) et artisanat (décoration, bijouterie, ameublement).

Le marché français a été désigné comme stratégique vu l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent, et en particulier la région Ile de France (Paris et sa banlieue), identifiée pour le lancement d'un projet pilote qui devrait être opérationnel d'ici les fêtes de fin d'année, a annoncé M. Maazouz.

Pour atteindre cet objectif, trois étapes ont été prévues, dont la première, celle du cadrage, vient d'être franchie à travers la rencontre avec l'Ambassade, les consulats et les représentations des banques marocaines à Paris pour échanger et enrichir le projet.

Viendra ensuite la phase d'identification et de recensement des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés.

La troisième étape consiste en l'organisation de rencontres entre les pots de vente et leurs fournisseurs. Une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter des modalités pratiques de mise en oeuvre est prévue le 4 mars prochain.

Ensuite, des incoming missions seront organisées pour les commerçants MRE au Maroc pour rencontrer leurs fournisseurs potentiels.

Intervenant à cette occasion, M. Sahel s'est félicité de cette initiative en la qualifiant de "belle aventure qui va connaître le succès qu'elle mérite".

L'ambassadeur du Maroc en France a remercié le ministère du Commerce extérieur d'avoir pris cette démarche de dialogue et d'échange pour enrichir le projet, soulignant la disposition de l'ambassade et des Consulats à contribuer à définir et à faire évoluer le concept.

La même disposition à s'associer à ce projet a été relevée par les différents Consuls généraux du Maroc et les représentants des banques marocaines en région parisienne, qui ont salué la démarche structurante et le grand intérêt de cette opération d'envergure.

Ils ont proposé de tirer les conséquences des expériences individuelles et de s'appuyer sur les structures existantes en matière de grande distribution en mettant en place des mesures incitatives à leur égard, soulignant la grande importance des produits agro-alimentaires qui se taillent la part de lion dans les ventes de commerçants MRE.

Ils ont aussi proposé de diversifier en investissant d'autres espaces comme les marchés forains hebdomadaires qui existent dans chaque commune et les grandes surfaces dont les prix sont très attractifs.

Les commerçants MRE ne représentent qu'une seule parmi d'autres niches, a expliqué le ministre, soulignant que cette démarche ne devrait nullement favoriser le communautarisme ou la ghettoïsation, puisque ces points de vente s'adressent à tous les consommateurs.

Le projet de mobilisation des points de vente des MRE, piloté par Maroc Export, s'inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement et de Promotion des Exportations et vise à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de Dh, d'augmenter leur contribution à la croissance du PIB à plus de 45 Mds de Dhs, et à la création de plus de 200.000 emplois.

Dans le cadre de cette stratégie, le ministre conduit vendredi à Paris une opération "Exectutive Marketing" qui consiste à rencontrer les décideurs des grands réseaux de distribution en France pour discuter avec eux des modalités de faire ou d'augmenter leurs achats du Maroc.

21/01/11

Source : MAP

Deux rencontres entre experts et décideurs politiques sur “Genre et migration de, vers et à travers les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée et d’Afrique subsaharienne” auront lieu au début de l'année 2011.

Une cinquantaine d’experts et décideurs politiques provenant de la partie occidentale du réseau CARIM (Algérie, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie) participeront à la première rencontre qui sera organisée à l'Université de Bamako les 27 et 28 janvier 2011 en partenariat avec le Centre International de Formation de l'Organisation Internationale du Travail (CIF-OIT).

La deuxième rencontre aura lieu à la Middle East University à Amman les 7 et 8 février 2011 et réunira des participants provenant de la partie orientale du réseau (Egypte, Jordanie, Liban, Libye, Palestine, Soudan et Syrie). Cette rencontre sera organisée en partenariat avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Ces deux rencontres visent à discuter les conclusions des recherches du CARIM sur la thématique "genre et migration" afin d’instaurer un dialogue constructif ayant un impact positif sur le travail quotidien de chacun.

Source : UN Women

La musique andalouse marocaine a été à l'honneur vendredi soir à Londres à l'occasion d'un concert inédit animé par l'orchestre andalou de la ville de Fès en présence de plusieurs mélomanes britanniques et marocains.

Lors de cette soirée, organisée dans le cadre du programme "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" (Moroccan Memories in Britain) et coordonnée par Mme Meriyem Cherti, l'orchestre marocain, dirigé par M. Mohamed Briouel, a joué des célèbres noubas de son répertoire devant une assistance fascinée par le charme et la grâce de cet héritage musical marocain.

Le moment fort de la soirée fut quand les musiciens marocains se sont joints au célèbre orchestre symphonique de la BBC pour jouer des morceaux, donnant ainsi toute sa splendeur au rôle de la musique en tant que facteur de rapprochement des peuples et des civilisations.

Selon les organisateurs de l'événement, le but de la soirée est de mettre en avant ce rôle noble de la culture et de mettre en valeur la richesse de la civilisation marocaine.

"Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" est un projet qui vise à faire la lumière sur l'histoire de l'immigration marocaine au Royaume-Uni depuis le 19ème siècle et de mettre en relief les relations entre les deux pays.

Une exposition avait déjà été organisée à Londres, dans le cadre de ce projet, présentant près de 120 témoignages oraux et visuels recueillis auprès de trois générations d'immigrés marocains en Grande-Bretagne.

Ce concert a été organisé en partenariat entre le British Council et la Moroccan memories Foundation.

22/01/11

Source : MAP

Dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations, le gouvernement marocain compte mobiliser des réseaux de distribution des MRE, pour la commercialisation des produits marocains à l’étranger et le renforcement des exportations de produits à fort potentiel de valeur ajoutée. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011.

Les marocains résidant à l'étranger (MRE) seront la nouvelle force de vente du Maroc à l’international. Le gouvernement compte en effet  mobiliser  des points de vente et des réseaux de distribution  gérés ou possédés par les MRE, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains. L'Etat compte ainsi  identifier les réseaux, puis contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et  les connecter avec les fournisseurs marocains des produits concernés.

Le gouvernement a pour ambition de contribuer à intégrer des MRE dans le développement national du Royaume, de promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution gérés par des marocains à l’étranger. Côté cibles, seront visés tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, notamment les grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés et les épiceries fines. Les produits à vendre dans ce circuit couvrent plusieurs filières à fort potentiel de valeur ajoutée comme l’agroalimentaire et les produits de terroir, notamment les huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines. Les produits de  textile-cuir, cosmétiques et artisanat feront aussi objet de cette commercialisation par les MRE de produits marocains à l’étranger.

Lors d’une rencontre à Paris avec   des représentants diplomatiques et bancaires marocains en France, le ministre a aussi souligné que Le marché français a été désigné comme stratégique pour ce projet. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011. Le choix de cette région a été motivé par l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent et de la communauté marocaine. Pour réaliser ce projet, le gouvernement, en l’occurrence le Département de Mazouz, compte identifier des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés. Par la suite, des rencontres seront organisées entre les points de vente et leurs fournisseurs. Il est prévu ainsi l’organisation en mars prochain d’une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter de la meilleure manière à mettre en œuvre ce projet.

Et ce n’est pas tout,  des missions seront organisées au Maroc afin que les commerçants MRE puissent rencontrer leurs fournisseurs potentiels. A souligner que le ministre a révélé que ce projet, qui sera  piloté par Maroc Export, fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de croissance au Maroc. Le projet s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations et vise  à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de DH et à la création de plus de 200.000 emplois.

23 Janvier 2011, Abdel Ouaheb Baba

Source : Maroceco

Une délégation de sportifs de haut niveau, d'origines marocaine, belge et espagnole effectue, du 20 au 24 janvier courant, une visite à Rabat dans le cadre d'un séminaire sur le thème "Sport comme outil d'émancipation, de coopération et de santé publique".

La délégation comprend notamment des champions du monde et d'Europe dans différentes disciplines (jiujitsu et kick-boxing), des médaillés d'or aux jeux Olympiques de la jeunesse de Singapour (judo), ainsi que des joueurs internationaux de football et de basketball.

Organisée par l'association "Top Performance Belgique" en collaboration avec l'union des journalistes sportifs marocains, le séminaire s'articule autour de quatre grands thèmes, à savoir "Pyramide sociale et sport de haut niveau comme plus values nationales", "Santé publique et sport", "Médias et sport" et "Sport et émigration".

Les membres de la délégation animeront, à cette occasion, des ateliers d'initiation sportive et de réparation physique, de motricité générale, de technique et de tactique à l'attention des jeunes sportifs de plusieurs quartiers de la capitale.

Créée il y a 25 ans en Belgique, "Top Performance", une association à but non lucratif, a pour mission d'être au service du sport par le biais de la performance et de l'expertise.

Elle est aussi un centre de formation de haut niveau conçu pour les athlètes et aspirants athlètes.

20/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport marocain.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement marocain a introduit une modification du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère marocain chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette initiative a pour objectif de renforcer les mesures prises par le gouvernement marocain en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur les citoyens marocains à l'étranger, selon le ministère.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) reviennent souvent au pays des quatre coins de la planète pour revoir leurs familles, investir ou pour concrétiser un projet. Leur nombre s' élève à plus de trois millions de Marocains, dont la majorité vient d' Europe, des pays arabes du Golfe et de l' Amérique du Nord. Leur apport économique est de plus en plus important.

Selon l' Office des changes marocain, les transferts en devises des Marocains résidant à l' étranger ont rapporté au Royaume quelque 4.3 milliards d' euros jusqu' en novembre 2010.

Ce chiffre représente une hausse de 7.4% par rapport à la même période de l' année précédente. Aussi, les recettes générées de janvier à novembre 2010 au titre des services ont atteint les neuf milliards d'euros, soit une amélioration de 8,4% par rapport à la même période de 2009.

Le gouvernement marocain a également augmenté le plafond autorisé aux investisseurs marocains à l'étranger pour qu' il passe ainsi de 3 à 10 millions d'euros par an pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Ces fonds contribuent efficacement au financement de l' économie, car ils représentent un quart des recettes courantes de la balance des paiements et 9 % du PIB. Leurs investissements physiques au Maroc représentent 1,5 % des IED au Maroc, selon la Direction marocaine des investissements.

Ces Marocains sont aujourd' hui organisés à travers la mise en place du Conseil de la communauté marocaine à l' étranger (CCME). Une instance que l' on crédite de jouer le rôle d' une véritable force de proposition aidant au développement politique, économique et social du Royaume.

En plus de cette initiative louable, il a été procédé à la création d' un ministère chargé des affaires de cette communauté et à la mise en place de deux institutions, la Fondation Hassan II pour les MRE et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ayant pour mission de contribuer à améliorer les conditions d' accueil des MRE et à consolider leurs liens avec la mère patrie.

Afin de mieux servir la communauté marocaine résidant à l' étranger, la Fondation s' est dotée d' une structure dédiée au suivi et à l' analyse de l' évolution et des conditions de vie des Marocains de l' extérieur. Il s' agit de l' Observatoire de la communauté marocaine résidant à l' étranger (O.C.M.R.E).

Aussi et pour répondre aux aspirations de cette communauté, un plan d' action pour la période 2008-2012 a été élaboré par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l' étranger. Il vise le renforcement de l' enseignement de la langue arabe et de l' encadrement religieux, et l' élargissement de la représentation consulaire, ainsi que le développement de l' administration électronique.

20 janvier 2011-01-21

Source : Xinhua

Plus d'un quart des Marocains travaillant en Espagne auraient perdu leur emploi à cause de la crise économique. Une récente étude a été réalisée dans ce sens pour  la « Casa Árabe », afin de connaitre la situation actuelle des immigrés marocains dans le marché du travail espagnol après la crise. Le rapport complet est présenté le 20 janvier, à Madrid.

Une étude socio-économique a été réalisée par le collectif Ioé, constitué principalement de sociologues, d’experts dans les domaines de l'immigration et du marché du travail, pour le compte de la « Casa Árabe ». Cette recherche présente des analyses relatives à l'impact qu’a laissé la crise sur la population des immigrés marocains en Espagne et qui se traduit par la perte de 26% des emplois occupés pendant ces 3 dernières années, entre 2007 et 2010.

Selon ce rapport, ce taux s’explique par la nature des fonctions qui leur est offerte. En effet, la majorité de ces postes proposés sont temporaires et nécessitent une faible qualification. Une grande partie de ces postes est reliée à la construction, un secteur qui a été sérieusement affecté par la crise économique. Ainsi, plus de la moitié des emplois temporaires occupés par des travailleurs marocains en Espagne en 2007 a disparu avec la crise, ce qui correspond à plus de 100 000 emplois, selon cette étude.

Les recherches indiquent aussi qu’en 2007,  sur une échelle de 100 personnes en mesure de travailler, il y’avait 11 hommes et 9 femmes qui se retrouvaient au chômage. Une moyenne qui a augmenté en 2010, puisque sur un total de 100 personnes, 36 hommes et 24 femmes étaient sans emploi. Aussi, le taux de chômage chez les hommes est passé de 11,7% à 41,7%, alors que chez les femmes, ces chiffres ont augmenté de 22,1% à 51,2%. De ce fait, la moitié des femmes ainsi que plus de 40% des hommes marocains se sont retrouvés au chômage. Lors du deuxième trimestre de l’année 2007, les statistiques ont démontré que 36 800 hommes et 23 900 femmes étaient sans emploi. Trois ans plus tard ces chiffres ont respectivement grimpé à 148 000 et 81 000 .

62,5 % des 16-24 ans au chômage

Cependant, le taux de chômage reste particulièrement préoccupant chez la population âgée de moins de 25 ans (entre 16 et 24 ans), vu qu’il a atteint 62,5%. Ces chiffres inquiétants s’expliquent par les difficultés rencontrées par les jeunes Marocains au cours de leurs recherches d’emplois. Cette situation devrait attirer l’attention des administrations publiques concernées afin de prendre les mesures nécessaires. Du côté des personnes plus âgées (entre 40 et 64 ans), le taux de chômage est moins important, mais frôle tout de même les 40%. Le nombre des immigrants marocains qui sont restés un an ou plus sans emploi, a quasiment doublé en passant de 24% en 2007 à 46% 2010.

Les taux de chômage les plus élevés concernent  les Marocains résidant dans la communauté valencienne (60,1%), suivi des Iles Canaries (58%) et de Castille-La Manche (52,3%).

Source : Yabiladi

La réforme contenue dans la loi Besson sur l'immigration prévoyait de faire passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention. En revanche, la durée maximale de rétention reste fixée à 45 jours.

En commission, les sénateurs ont supprimé, mercredi 19 janvier, la réforme judiciaire de la procédure d'expulsion des sans-papiers. Cette réforme prévoyait d'inverser l'ordre des deux juges requis en faisant passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Cette modification avait été introduite par le projet de loi Besson sur l'immigration, adopté en octobre dernier en première lecture à l'Assemblée, au nom d'une plus grande "efficacité" dans l'éloignement des étrangers en situation irrégulière.

Selon le projet d'Eric Besson, le juge administratif devait être saisi en premier et juger de la légalité de la rétention. Il était prévu que le JLD n'intervienne qu'après un délai de cinq jours.

Revenir à la situation actuelle

Ce que proposent donc les sénateurs, à l'initiative des socialistes, c'est de revenir à la situation actuelle, à la satisfaction notamment des associations de défense des sans papiers.

Ainsi, un étranger en situation irrégulière passera toujours d'abord devant le juge des libertés et de la détention, qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures. Interviendra ensuite le juge administratif pour dire si l'arrêté de reconduite est légal ou non.

Une commission sur le cadre constitutionnel de l'immigration, présidée par Pierre Mazeaud, avait en 2008 conclu à "un enchevêtrement des compétences" aux "conséquences graves" qui aboutissaient à un taux d'exécution des éloignements très faible (environ 20%), proposant implicitement la réforme.

Durée maximale de rétention

Les sénateurs n'ont en revanche pas modifié la durée maximale de rétention administrative telle qu'elle a été votée à l'Assemblée et qui passe de 32 à 45 jours.

Sur proposition socialiste, ils ont aussi supprimé certaines dispositions visant à restreindre la possibilité, ouverte à des étrangers atteints de pathologies graves, de bénéficier de titres de séjour temporaires.

Ces modifications doivent encore être examinées en séance publique.

Directives européennes

"La commission a globalement donné son accord aux grandes orientations du projet de loi", a estimé François-Noël Buffet, rapporteur UMP du projet.

Le projet Besson, le cinquième sur l'immigration en sept ans, transpose dans le droit français trois directives européennes et prévoit l'extension de la déchéance de nationalité aux personnes naturalisées depuis moins de dix ans qui ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique.

Dans le droit fil du discours sécuritaire de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet 2010, plusieurs mesures visant implicitement les Roms sont aussi été incluses dans le texte.

Source : Nouvelobs.com

L'islamaphobie est devenue socialement acceptable au Royaume-Uni, a déploré jeudi Sayeeda Warsi, coprésidente du parti conservateur et première musulmane membre du gouvernement.

Les préjugés contre les musulmans font "partie des propos d'après dîner", juge la baronne Warsi: il est désormais communément accepté de tenir des propos islamophobes lors d'une conversation en famille ou entre amis.

"Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour prévoir ce à quoi mène ce genre de conversations sur les musulmans 'modérés': à l'usine, quand on emploie un travailleur musulman, le patron dit aux employés: 'Ne vous inquiétez pas, il n'est pas très pratiquant'. A l'école, les enfants disent: 'La famille d'à côté est musulmane mais ils ne sont pas trop mal'. Et dans la rue, quand une femme en burka passe, les gens pensent: 'Soit elle est victime d'oppression, soit elle veut afficher ses idées politiques", dira jeudi soir Mme Warsi lors d'un discours à l'Université de Leicester (centre), dont des extraits ont été publiés dans le Daily Telegraph.

La baronne Warsi est la première musulmane membre du gouvernement restreint, qui regroupe les postes ministériels les plus importants. Elle est secrétaire d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron.

Née de parents pakistanais, Sayeeda Warsi a fait de la lutte contre l'islamophobie son cheval de bataille. Lors de la conférence du parti conservateur en 2009, elle avait regretté que la haine contre les musulmans soit devenue la dernière forme de sectarisme communément acceptée.

En octobre dernier, elle avait dénoncé dans un article que s'en prendre aux musulmans dans la presse était également courant et que cela faisait vendre.

Le Royaume-Uni compte environ 2,9 millions de musulmans, soit moins de 5% de la population, selon une recherche publiée ce mois-ci par l'organisation Pew Forum on Religion and Public Life.

20/1/2011

Source : La Croix/AFP

 

L'Association "Jodour" pour les Marocains résidant à l'étrangers a organisé, récemment au siège de la Chambre de Commerce, d'industrie et de services de Tanger une conférence sur le thème: "La montée de la droite en Europe et ses conséquences sur les immigrés".

Les universitaires et chercheurs qui ont animé cette conférence, ont passé en revue les principales étapes de la progression de la droite en Europe, profitant notamment des erreurs politiques et économiques imputables à la gauche européenne, ce qui a favorisé un discours politique de plus en plus xénophobe et tourné contre l'immigration.

Les conférenciers ont notamment appelé les expatriés à s'intégrer pleinement dans leurs pays d'accueil, tout en restant attachés à leurs cultures et en oeuvrant pour une "identité multiple" qui met l'accent sur les valeurs de la citoyenneté et de la coexistence.

Créée en 2009, l'Association "Jodour" (racines) œuvre en faveur de l'intégration positive des Marocains résidant à l’étranger dans les pays d'accueil, tout en assurant le lien avec leur pays d'origine, à travers diverses activités culturelles, sociales et éducatives.

Elle est active notamment en France, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

20/01/2011

Source : MAP

La Belgique entend durcir les critères d'obtention de la nationalité en exigeant des demandeurs la connaissance non seulement d'une des trois langues nationales mais faire également l'effort d'apprendre la langue de la région dans laquelle ils habitent

Selon la presse locale, " il est désormais de plus en plus difficile de devenir belge ", dans la mesure où la commission ad hoc de la chambre (parlement) a adopté mardi de nouveaux critères de naturalisations.

Celui relatif à la connaissance de la langue de la Région dans laquelle vit le candidat à la naturalisation a été source de division entre les partis mais la proposition finale contenant les nouveaux critères a fini par être adoptée par neuf voix contre huit.

Les partis de droite aussi bien flamands que francophones ont voté ce texte en vertu duquel, une demande pourra également être ajournée si un candidat ne parvient pas à démontrer qu'il déploie suffisamment d'efforts lui permettant de comprendre et parler la langue de la Région dans laquelle il vit. La Belgique certes comprend trois Régions : Bruxelles Capitale, la Wallonie et la Flandre et trois communautés linguistiques : française, flamande et germanophone.

Les nouveaux critères sont imprécis et rendent difficiles les futures discussions sur les dossiers de naturalisation, indiquent des responsables du parti socialiste francophone mais pour les libéraux ayant soutenu le texte, " il est normal que l'on demande à un candidat à la naturalisation de prouver les efforts qu'il réalise en vue de s'intégrer à la Région dans laquelle il vit"

Quelque 16.000 dossiers de naturalisation sont toujours dans l'attente d'une décision, rappelle-t-on.

Source : Casafree/MAP

L'Office belge des étrangers a durant l'année 2010 régularisé la situation de quelque 25.000 personnes résidant illégalement en Belgique, selon un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Asile et aux Migrations.

En 2009, quelque 14.830 personnes sans papiers avaient été régularisées précise la même source ajoutant que l'administration a pris 15.426 décisions positives en faveur de 24.199 personnes.

Au total, 23.392 décisions ont été traitées par l'Office des étrangers , soit une augmentation de 75,5pc par rapport à l'année précédente.

Outre les régularisations normales, l'Office a dû également traiter en 2010 de nombreuses demandes introduites dans le cadre de la procédure exceptionnelle de régularisation.

Il a en outre prononcé des décisions de refus, soit quelque 7.866 en 2010 contre 6.186 en 2009 envers respectivement 10.332 personnes et 8.758 personnes.

La dernière opération de régularisation d'envergure remonte à 2000. Elle avait permis de régulariser environ 42.000 sans papiers.-

19/1/2011

Source :MAP/Aufait

Le délai de dépôt de dossier de candidature pour obtenir des bourses, destinées aux étudiants MRE au titre de l’année 2010-2011, a été prolongé jusqu’au 10 Mars 2011, a déclaré le ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, rapporte le journal les Échos.

Cette décision concerne 1000 bourses d’études offertes annuellement au profit des étudiants MRE dans une situation précaire, suite à une convention signée entre le ministère de l’Éducation nationale et le ministère chargé de la Communauté MRE.

Source : Yabiladi

Quelques-uns des 24 élèves inscrits cette année au Diplôme universitaire « religions et sociétés », à la Catho de Paris, témoignent de l’intérêt d’une formation unique en Europe

Ce vendredi soir 14 janvier, dans la cour de l’Institut catholique de Paris, les derniers étudiants partent en week-end. Mais pour les élèves du Diplôme universitaire (DU) « Religions et sociétés », une formation d’un an destinée aux « cadres musulmans » français, c’est au contraire le début des cours.

Les participants venus de toute la France se retrouvent chaque vendredi de 19 heures à 22h30, puis de nouveau six heures le samedi. Ils sont 24 imams, aumôniers de prisons et d’hôpitaux et responsables associatifs, dont six femmes, à être inscrits pour ce diplôme unique en son genre. Au programme, cours de droit des religions, d’histoire des religions, de rhétorique et de laïcité.

Soixante-dix personnes ont été diplômées depuis la mise en place de la formation en janvier 2008 par Didier Leschi, alors responsable du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, et le sociologue des religions Olivier Bobineau.

«J’apprends comment créer davantage de liens entre les communautés»

Ce dernier donne ce soir un cours de rhétorique dans la tradition des cours d’Institut d’études politiques, où il enseigne aussi. « Il faut adopter une posture laïque, détaille l’énergique professeur entre deux exercices pratiques : incarner une figure de médiateur pour avoir la confiance de tous vos interlocuteurs. »

Pas facile pour tout le monde. Mataich Imad, le jeune imam de l’Union des Marocains de Châlons-en-Champagne et membre du Rassemblement des musulmans de France (RMF), arrivé en France en 2009, hésite à s’exprimer devant la classe. « C’est difficile d’être imam en France, notamment à cause de la langue. Ici, j’apprends la diversité des cultures, c’est essentiel. » L’âge des élèves, leur niveau social ou de formation sont de fait très hétérogènes.

Barbe finement taillée, chemise noire sous un élégant gilet gris, Bahran El Fakhar, président de l’association Esseyma à Franconville (Val-d’Oise), prend la parole avec aisance. Le responsable associatif de 31 ans, né à Corbeil-Essonnes de parents d’origine algérienne, explique observer un « fort repli identitaire » parmi les jeunes qui participent aux ateliers culturels mis en place par son association. « En participant à la formation, j’apprends comment créer davantage de liens entre les communautés, entre les croyants des différentes religions et les laïcs. »

«Je n’avais pas compris l’histoire de la laïcité à la française»

Installé devant lui au premier rang, Ali Taitous, 52 ans, est aumônier à l’hôpital et à la prison de Meaux (Seine-et-Marne). Arrivé d’Algérie en France en 1967 à 8 ans, ce cadre associatif essaie au quotidien d’expliquer sa religion à son entourage pour faire « tomber les préjugés ». Depuis qu’il suit les cours, il comprend mieux « les peurs des Français vis-à-vis de l’islam » et se sent plus armé pour s’adresser à des institutionnels.

Pour Nassim Aoufi, aumônier militaire depuis 2009 à Orléans, « c’est important de connaître les points de friction, de savoir jusqu’où on peut aller. Je n’avais pas compris l’histoire de la laïcité à la française et son importance au quotidien », explique le jeune homme discret.

Grâce au cours de droit des cultes, il a déjà pu résoudre un cas pratique. Après un semestre, il a informé les militaires de confession musulmane de la possibilité de prendre un congé pour fêter l’Aïd, à condition d’en faire préalablement la demande.

19/1/2011, Julien DURIEZ

Source : La Croix

«Une si belle époque» est l'intitulé de son dernier spectacle, qu'elle présentera, le 03 février à Casablanca (Mégarama) en avant première de sa tournée en France.

Trop française pour les uns, trop arabe pour les autres, Rachida Khalil est une comédienne franco-marocaine.

Elle quitte son Rif natal pour s’envoler avec sa famille vers la métropole française, Paris, à l'âge de cinq ans. Elle s'intéressera dès son jeune âge à l'art dramatique…Suite

Les femmes émigrées d’origine marocaine en Europe ont-elles les mêmes combats, les mêmes aspirations que celles du Maroc? Sont-elles dans des logiques spécifiques parce qu’elles sont d’origine marocaine ou, en définitive, se fondent-elles avec le reste de la société dans laquelle elles vivent? Pour la première fois depuis l’instauration d’un processus de « consultation » des différentes composantes de la diaspora marocaine à l’étranger, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger, a organisé des rencontres entre femmes marocaines du Maroc et d’Europe à Bruxelles, les 18 et 19 décembre 2010. Points forts et attentes des rencontres. La Revue BledMag y consacre un dossier…Suite

En résonance à l'actualité sociale et politique de l'année et pour mieux connaître ces migrations, Hommes et Migrations et le GRDR proposent deux jours consacrés à l’histoire et à l’actualité des migrations subsahariennes en France

Peu nombreux en France jusque dans les années 60, les migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont d’abord venus dans le cadre d’une immigration de travail suscitée par les entreprises françaises dans les secteurs les moins attractifs du marché du travail. En 1974, avec l’arrêt officiel de l’appel à la main-d’œuvre étrangère, l’immigration se diversifie géographiquement en élargissant les aires de départ et socialement : des femmes et des familles arrivent dans le cadre du regroupement familial, des citadins diplômés ou non se joignent aux ruraux. Par ailleurs, des demandeurs d’asile fuient les conflits ethniques et les régimes autoritaires. Cette diversification s’accompagne d’une croissance lente mais régulière des flux et d’une modification des projets de départ : il y aurait près de 600 000 immigrés en 2004, dont vraisemblablement 1/10e de personnes en situation irrégulière malgré les vagues de régularisation successives qui les concernent pour moitié. Les chiffres de la présence subsaharienne en France sont d’ailleurs sujet à débat entre experts de la statistique et dans l’opinion française.

La conférence se tient le Vendredi 21 janvier et samedi 22 janvier 2011 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration..Suite

Alors que le Sénat examine aujourd'hui le rapport de François-Noël Buffet (UMP) sur le projet de loi adopté par l'Assemblée nationale relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité, des voix s'élèvent contre la transposition de directives qui réduisent les droits les plus fondamentaux des migrants. ...

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Vous allez débattre d'une quatrième loi en huit ans sur l'immigration. Présenté comme une simple transposition de directives européennes, ce texte technique et complexe vise à réduire les droits les plus fondamentaux des migrants, dont le droit à une justice équitable.

Adopté en l'état, ce projet entraînerait de graves conséquences : privés d'accès au séjour pour soins, enfermés plus longtemps, expulsés plus facilement, bannis d'Europe pendant 2 à 5 ans, les migrants seront acculés à la clandestinité, sans pouvoir faire valoir leurs droits.

Ainsi, entre autres mesures contestables, ce texte marque un grave recul du juge judiciaire, garant de la liberté individuelle. Ce juge contrôle notamment le respect des droits des étrangers arrêtés et placés en centre de rétention administrative : l'administration ne peut pas arrêter quelqu'un n'importe où, n'importe comment. Les tribunaux sont donc conduits à annuler certaines mesures d'éloignement ou de rétention, lorsqu'elles sont irrespectueuses des règles. Pour améliorer l'efficacité de la politique migratoire, ce projet de loi prévoit de passer outre le juge judiciaire.

Selon ce texte, le juge des libertés et de la détention ne sera plus saisi qu'au terme de 5 jours de privation de liberté, contre 2 aujourd'hui.

Concrètement, un étranger interpellé de façon arbitraire pourrait donc être expulsé, sur simple décision administrative durant 5 jours, avant même d'avoir pu défendre ses droits. À titre de comparaison, dans le cadre du régime de garde à vue le plus sévère, les présumés terroristes peuvent être privés de liberté durant quatre jours maximum sans contrôle du juge judiciaire. Cet allongement du délai vise manifestement à éviter le droit de contrôle du juge sur les actes de l'administration envers les étrangers.

Ce report de l'intervention du juge n'est dicté par aucun impératif de transposition d'une quelconque directive européenne. Il est même contraire à l'esprit de la directive Retour, qui exige un contrôle juridictionnel de la légalité de la rétention, « dans les meilleurs délais ».

Faut-il rappeler que l'article 66 de la Constitution dispose que « nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi » ? Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs maintes fois jugé contraire à la Constitution que l'administration prive durablement de liberté une personne sans réserver la possibilité pour l'autorité judiciaire d'intervenir dans les meilleurs délais.

Notre Constitution a énoncé des principes de protection des personnes contre l'arbitraire, principes repris par la Déclaration européenne des droits de l'homme. Nos gouvernants ne peuvent pas s'attaquer à ces principes mais il est un moyen de les neutraliser sans les remettre directement en cause : rendre impossible la saisine du juge chargé d'en contrôler le respect.

Patrick PEUGEOT (président de La CIMADE), François SOULAGE (président du Secours catholique) ,Christophe DELTOMBE (président d'Emmaüs France).

19/1/2011

Source : La Voix du Nord

Quand l’Europe est malmenée par la crise économique, la solution se trouve dans la chasse aux immigrés. Et quand elle est anxieuse du terrorisme, le remède se trouve dans la lutte contre « l’islamisation » du Vieux continent. Tel est le discours de la nouvelle génération des leaders de l’extrême droite européenne. Marine Le Pen, qui vient de succéder à son père à la présidence du Front National (FN) français, en est l’un des porte-voix.

« Nous devons combattre l’islamisme » ! Cet appel est de la toute nouvelle présidente de FN, Marine Le Pen. C’était ce dimanche 16 janvier, face aux militants et cadres de ce parti qui venaient de la porter à sa tête. Le ton est donné, étant donné que cette avocate de formation s’y était préparée depuis un bon bout de temps avec ses déclarations controversées sur la viande Halal ou encore les prières du vendredi dans la rue.

Si la désormais future candidate à la présidentielle avait seulement répété qu’il était « absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers » dans une France qui compte  « cinq millions de chômeurs », elle n’aurait fait que repris le discours de son père. Mais en faisant de l’islam sa principale cible à abattre, elle ratisse encore plus large. En plus d’augmenter ses chances de rallier plus de voix, elle rejoint aussi « le club des euro-islamophobes ». Une nouvelle génération de l’extrême droite en Europe, plus jeune et plus décomplexée.

Nouvelle vague islamophobe

Aux Pays-Bas, cette tendance est incarnée par un certain Geert Wilders. L’obsession du chef du PVV néerlandais est également de « combattre l’islamisation du pays ». En plus de se battre pour l’interdiction du Coran, son parti propose également un impôt sur le voile ! En Allemagne, nombreux sont ceux qui croient à la thèse d'un Thilo Sarrazin, que le pays « s’autodétruit » avec l’augmentation croissante des musulmans, comme le prédit Thilo Sarazzin. Certains croient que ce membre du parti socio-démocrate pourrait lancer son propre parti sur ses bases islamophobes.

En Italie, c’est dans la coalition au pouvoir de Silvio Berlusconi même que l’extrême droite se loge. Le parti anti-immigré de la Ligue du Nord en est l’incarnation. Voici ce que déclarait en 2008, un de ses eurodéputés : « Nous, Chevaliers de la Chrétienté, jurons de toujours défendre et de toutes les manières possibles ces lieux [églises] de la profanation et de l’invasion islamique » ! Les Démocrates de Suède (SD) eux, pour faire campagne n’avaient pas trouvé mieux que de faire un clip dans lequel ils montraient des femmes voilées qui profitaient des subventions étatiques, au détriment d’une vielle suédoise.

Populisme et rien d'autre

L’autre trait commun entre ces partis extrémistes, c’est qu’ils enregistrent tous des avancées considérables, surtout dans les sondages. En France, Marine Le Pen bénéficie déjà de 18% d’intentions de vote pour 2012. C’est dire que le discours islamophobe, ça rapporte effectivement gros. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, il illustre d’autre part l’absence de programmes concrets de ces formations politiques. Elles arrivent certes à convaincre de larges franges des populations, mais leur capacité à gouverner n’en est pas pour autant garantie. L’extrême droite vit des échecs des sociétés européennes. Malheureusement, ces problèmes ne font qu’augmenter.

18/1/2011,  Oumar Baldé

Source : Yabiladi

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