mercredi 3 juillet 2024 18:23

Baptisé «Atelier Cinéma Transméditerranéen», le projet consiste, selon ses initiateurs, «à accompagner les jeunes cinéastes méditerranéens, dans le développement d'un projet de premier long métrage, porteur des valeurs interculturels »…Suite

La Villa Des Arts de Rabat accueille, le : Vendredi 18 février 2011 à 18h30, .une rencontre intitulée «Les Marocains et le monde » avec Gerald Vizenor, Steve Bishop, Kebir-Mustapha Ammi. La Villa des Arts de Rabat - Fondation ONA a décidé de dédier, en 2011, un espace à la littérature intitulé « la littérature et le monde» pour aller à la rencontre des autres et, ce faisant, entendre les bruissements du monde et les échos que ceux-là produisent en nous. Une fois par trimestre, un écrivain marocain et un écrivain d'ailleurs parIeront de cet <<exercice de pensée » qu'est la littéiature et confronteront leurs expériences.

Source: Al Bayane

La Fondation Education et Culture a lancé mardi 25janvier 2011 son site web, Dimabladna.ma. La vocation de ce site est de servir de trait d'union entre les Marocains, où qu'ils soient à travers le monde…Suite

A raison de 200 à 400 euros par envoi, les fonds rapatriés par les immigrés dans leur pays d'origine devraient approcher les 350 milliards de dollars cette année. Une somme colossale, trois fois supérieure à l'aide au développement.

27/1/2011

Source : Les Echos

La cour d'appel de Douai a examiné hier (mardi 25 janvier) le dossier des anciens mineurs marocains qui se battent depuis 2005 pour obtenir la fin d'un traitement discriminant.

Les anciens mineurs marocains ont assisté hier après-midi à une nouvelle bataille d'avocats. À leur droite, Me Jung, avocat de l'ANGDM, Association nationale de garantie des droits des mineurs (1). À leur gauche, leur propre avocate, Me Bleitrach, qui les accompagne depuis plus de quatre ans dans leur combat. L'objet du litige ? La question du rachat de leurs avantages en nature. À l'heure de la liquidation des Houillères, les mineurs français et ressortissants de l'union européenne avaient eu la possibilité de racheter leurs avantages en nature, c'est-à-dire de convertir les avantages liés au logement et au chauffage en un capital, versé en une fois. Les mineurs d'origine marocaine, eux, n'avaient pas eu ce droit. La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) a estimé, en 2006, qu'il s'agissait bien d'une discrimination. Trois ans plus tard, nouvelle victoire devant le conseil de prud'hommes de Douai : l'ANGDM est condamnée à verser 40 000 E à chacun des mineurs. Mais l'affaire n'en reste pas là l'ANGDM fait appel.

Hier, Me Jung a contesté la réalité du préjudice subi par les mineurs marocains. « Ils ont toujours reçu les indemnités liées au chauffage et au logement. On ne peut pas capitaliser une somme qui a déjà été versée. Ou alors, il faudra déduire le montant des indemnités versées.

» Selon Me Jung, « il n'est pas certain que leur patrimoine se soit appauvri du fait de l'empêchement du rachat de logement ».

L'argumentaire n'a pas convaincu Me Bleitrach. « En 2009, l'ANGDM leur a fait des propositions de rachat en nature : elle accordait 14 000 E par personne. Vous croyez qu'ils peuvent racheter leur maison avec 14 000 E ? C'était à l'époque qu'ils auraient dû pouvoir les racheter. Lors de la liquidation des Houillères, les maisons des mines étaient bradées 80 000 francs. Aujourd'hui, la même maison vaut 120 voire 130 000 E. C'est là qu'il y a eu une perte, qu'ils ont été discriminés. Ils ont perdu un patrimoine. » M e Tilly, au nom de la Halde, s'est dit lui aussi convaincu que les mineurs marocains ont été lésés. « Toute personne victime de discrimination a droit à une réparation juste et adéquate de son préjudice. Dans ce dossier, la discrimination a été reconnue par tous : la HALDE, et l'ANGDM elle-même. » Les plaidoiries des avocats achevées, Abdellah Samate a demandé la parole. Le président de l'association régionale des anciens mineurs marocains tenait à raconter son parcours, semblable à celui de ses camarades, Bachar, Adardour, Erraïs... Des hommes qui partagent la fierté d'avoir bien travaillé pour l'économie française... et le sentiment d'avoir été exclus d'un certain système, celui des Houillères. « Il faut que les gens comprennent que les temps changent, que le monde change, confiait Abdellah Samate à la sortie de l'audience. On doit en finir avec les discriminations et les inégalités ». La cour d'appel de Douai rendra son jugement le 31 mars. •

26.01.2011, ANNE-LISE TENEUL

Source: La Voix du Nord

Les anciens mineurs marocains des ex-Houillères sont plus que jamais décidés à mener à bout leur combat face à leur ancien employeur dans la bataille juridique qui les oppose. Et ce, quelqu’en soit la décision de la cour d’appel de Douai qui doit rendre son jugement le 31 mars prochain. Pour Abdellah Samate, président de l’association qui les réunit, si le problème tarde à connaître son épilogue, c’est parce que la partie opposée cherche à gagner du temps. Le temps que les vieux mineurs… s’en aillent définitivement. Interview.

Yabiladi.com : Cela fait des années que vous êtes en litige avec l’Association nationale de garantie des droits des mineurs (ANGDM), gestionnaire des biens des ex-Houillères. Des instances comme la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) vous ont donné raison. Qu’est ce qui explique selon vous le refus de l’ANGDM de reconnaître vos droits ? Chercherait-elle à gagner du temps ?

Abdellah Samate : Bien sûr que l’ANGDM cherche à gagner du temps ! Et ce pour deux raisons : d’abord pour ne pas avoir à payer l’argent aux mineurs marocains. Mais aussi parce que ces mineurs sont aujourd’hui âgés et qu’elle pense qu’ils vont mourir d’ici six mois à un an !

Combien de dossiers sont exactement concernés dans ce litige ?

Pour le litige sur le rachat des avantages en nature qui a commencé au tout début, dix personnes sont concernées. Mais plusieurs autres procédures ont été enclenchées contre l’ANGDM  dans les tribunaux. Elles concernent d’autres questions. Nous avons trois avocats qui s’occupent de ces dossiers. Et chacun gère une quarantaine de dossiers.

L’ANGDM soutient que vous percevez des indemnités de logement et de chauffage. Ce qui explique son refus de payer l’intégralité des 40 000 euros exigés par les prud’hommes l’année dernière. Qu’en est-il réellement ?

Je vous explique comment cela  se passe. Moi par exemple, je ne reçois pas ces indemnités là mais je ne paie toutefois pas mon logement car l’ANGDM verse directement l’argent  à la société qui gère les logements. Et je ne sais pas comment elles s’arrangent entre elles.

Par contre, ce que nous revendiquons nous, c’est la reconnaissance de nos droits. Dans les années 87 les Houillères ont mis en place un système pour les mineurs qui partent en retraite afin de pouvoir bénéficier d’un rachat des avantages en nature. Mais nous Marocains, avions été exclus, contrairement aux Français, Italiens… Devant la justice, on a eu raison. Les 40 000 euros que doit nous verser l’ANGDM ne suffisent certes pas vu les prix des maisons qui avoisinent maintenant les 160 000 euros. Mais ce sera au moins une sorte de reconnaissance de nos droits.

Quels sont vos autres points de revendications ?

Nous réclamons à ce qu’on reconnaisse que nous avons perdu un patrimoine qu’on pouvait laisser à nos enfants. De même qu’ils nous accordent la possibilité d’acheter ces maisons là ou en dehors des mines. Nous demandons aussi un prêt avec un taux zéro comme les autres mineurs. Au lieu des 65 ans, nous exigeons aussi que les âgés de 73 ans en bénéficient à l’instar des Français.

Êtes-vous optimistes quant à une issue favorable de ce bras de fer ?

La justice est là et on verra bien. Comme à chaque décision concernant l’affaire, nous verrons si cela correspond à nos revendications.

Et si la cour d’appel de Douai vous déboute ?

On ne laissera pas l’affaire tomber comme ça. Nous saisirons dans ce cas la cour de cassation !

26/1/2011

Source : Yabiladi

Les participants à la troisième rencontre de l'ICEM (Initiatives Citoyennes Euro-Méditeranéennes), tenue mercredi à El Jadida, appellent au déveleppement et au renforcement des coopératives en tant que vecteur économique et du territoire et un levier de développement humain local.

Organisée par l'Association AJS "Le Bon Emploi de la Solidarité" de la ville de Dunkerque dans la Région Nord-Pas-de-Calais, en collaboration avec le Ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et le ministère des Affaires économiques et générales, cette rencontre a été une occasion pour passer au peigne fin l'expérience marocaine en matière de développement humain à travers l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ainsi que d'autres expériences étrangères dans le domaine.
Les participants se sont penchés sur le rôle de la coopérative en tant que corrélation entre l'économique et le Social, et abordé les moyens à mettre en oeuvre pour faciliter la commercialisation des produits des coopératives.

Ils ont insisté, à cet effet, sur les appuis nécessaires pour accompagner les acteurs sociaux dans la mise en relation économique internationale des coopératives, ainsi que pour le renforcement des partenariats.

Intervenant à l'ouverture des travaux de la rencontre, le ministre du Commerce extérieur, M.Abdellatif Maazouz a passé en revue les étapes importantes franchies par le Maroc dans le domaine de l'économie sociale et solidaire, mettant en exergue l'ambitieux programme de l'INDH, qui a pu créer depuis son lancement en 2005, environ 4.000 activités génératrices de revenus (AGR) et généré plus 40.000 emplois, a-t-il dit.

Le ministre a indiqué, à cette occasion, que le secteur des associations et des coopératives connaîtra à l'avenir un nouvel élan qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure et d'assurer, par conséquent, une insertion sociale et économique des bénéficiaires des activités associatives et coopératives, notamment les jeunes en quête d'emploi, les femmes, les handicapés et les jeunes promoteurs.

De son côté, M. Mohammed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la Communauté à l'Etranger, a mis en relief les actions entreprises par son département pour favoriser l'intégration des MRE dans le tissu économique national.

Les contacts menés avec des MRE à travers le monde, ont permis de déceler un potentiel énorme d'associations et de coopératives à même de contribuer au développement du pays dans plusieurs domaines, a-t-il dit.

Le gouverneur de la province d'El Jadida, M. Mouad Jamaï a, pour sa part, indiqué que la coopérative reste l'une des principales cibles de l'INDH et son développement demeure un passage vital pour l'amélioration des conditions socio-économiques de la population vulnérable.

Il a rappelé, à cet égard, que 17 coopératives (1174 membres) opérant dans les différents domaines ont bénéficié, au niveau de la province, d'un soutien financier global de l'ordre de 3,7 millions dhs, dans le cadre du programme de l'INDH pour la période 2006-2010.

Par ailleurs, et selon des statistiques du ministère chargé des Affaires économiques et générales présentées à cette occasion, quelque 610 coopératives (11.121 adhérents) ont été agréées dans les différentes régions du Royaume au titre de l'année 2009.
Le nombre de coopératives féminines agréées durant cette période a atteint 102 entités, ce qui représente 16 pc du total des coopératives.
Placés sous le thème ''La coopérative, actrice économique du territoire: Etat des lieux et perspectives'', les travaux de cette rencontre ont été animés par des spécialistes et acteurs associatifs marocains et étrangers, dont en particulier des membres de RseauxeEuropéen des villes et des régions de l'économie sociale (REVES) de France, d'Italie, d'Espagne et de Suède.

26/01/11

Source : MAP

En marge du prochain Festival Cinéma-Migrations d'Agadir (9 au 12 février), un projet visant l'émergence de jeunes cinéastes du sud de la Méditerranée sera présenté aux cinéphiles de la région.

Baptisé "Atelier Cinéma Transméditerranéen", le projet consiste, selon ses initiateurs, "à accompagner les jeunes cinéastes méditerranéens, dans le développement d'un projet de premier long métrage, porteur des valeurs interculturels".

Un jury professionnel choisira les projets qui bénéficieront de l'accompagnement à la réalisation de courts métrages et à l'écriture de longs métrages.

Parmi les partenaires de cette action, qui sera lancée officiellement en mai prochain dans le cadre du Festival de Cannes, figurent l'Association "1000 visages", Canal France International, le Centre Cinématographique Marocain (CCM), et Ouarzazate Film Commission.

La 8ème édition du Festival Cinéma-Migrations sera présidée par le célèbre acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney.

Selon l'Association Initiative culturelle à l'origine de l'évènement, une bonne partie de la programmation artistiques et des débats porteront cette année sur le cinéma africain et les questions de l'immigration sur le continent.

Au chapitre des hommages et coup de cœur, deux figures marquantes du théâtre et du cinéma maghrébins seront à l'honneur. Il s'agit de l'acteur marocain Abdelkader Moutaâ et de l'acteur et réalisateur algérien, Mahmoud Zemmouri.

Abdelkader Moutaâ a tenu ses beaux rôles dans la télévision et au Théâtre. Au cinéma, il a notamment joué dans le long métrage "Les Bandits" de Saïd Naciri en 2004, "Wachma" de Hamid Bennani et "Chergui ou le Silence violent" de Moumen Smihi.

Mais, il a surtout séduit le public dans le feuilleton "Setta men Settin" de Farida Bourquia, en incarnant le personnage de Tahar Belferyat.

L'Algérien Mahmoud Zemmouri a joué dans des films comme Tchao Pantin (Claude Berri, 1983) et La Smala (Jean-Loup Hubert, 1983). Référence manifeste à la loi Stoléru et à "l'aide au retour", Prends dix mille balles et casse-toi (1987), il s'engage dans une vision critique et humoristique de la société.

Il s'est illustré ensuite dans "De Hollywood à Tamanrasset", sorti en 1991, où il traite l'extrémisme religieux et dans "Beur, blanc, rouge" (2006).

Dans le cadre du festival, deux rencontres-débats sont prévues à l'Université Ibn Zohr d'Agadir, avec des réalisateurs et acteurs en marge de la projection de leurs films.

La première avec le réalisateur Mohamed Karrat suivra la projection de son film "Trouble", en présence de Rachid El Ouali et Hanane Brahimi, et la deuxième sera animée par la cinéaste et artiste maroco-belge, Rachida Chbani, à l'issue de la projection de deux de ses courts métrages.

Le programme de la présente édition comporte également une série d'autres projections dans différents espaces d'Agadir et des villes avoisinantes, notamment une projection dans un centre pénitencier d'Inezgane à Ait-Melloul et à Dar Talib à Biougra dans la province de Chtouka Ait-Baha.

26/01/11

Source : MAP

Les relations entre le Maroc et le Canada, qui ont de tout temps été empreintes d'amitié et de respect mutuel, ont connu une évolution harmonieuse ces dernières années et se sont développées de manière équilibrée, a affirmé l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni.

"Contribuent à ce rapprochement entre les deux pays leur appartenance commune à la Francophonie et la présence au Canada d'une communauté marocaine de presque 100.000 personnes, de même que les quelques 3000 étudiants marocains qui y poursuivent leurs études", a confié à la MAP la diplomate.

Renforcer les relations économiques, consolider les acquis de l'Accord aérien tout en prospectant de nouvelles pistes de coopération et mobiliser la communauté marocaine dans la marche économique et sociale du Maroc ont été au menu des programmes de ces visites, a expliqué Mme Chekrouni.

(…)

Revenant sur les Marocains résidant au Canada, la diplomate a souligné que cette communauté est "une véritable chaine humaine entre les deux pays en agissant en acteurs précieux et incontournable dans le cadre de la coopération Nord-Sud".

Mme Chekrouni s'est déclarée convaincue que " le Canada et le Maroc gagneraient à investir collectivement dans ce pont humain entre deux pays en vue de donner aux relations maroco-canadiennes une profondeur humaine qui consolide les relations politique et économique excellente qui les unissent".

Environ 110.000 Marocains se sont installés progressivement au Canada depuis la fin des années 60 et la majorité réside dans la province du Québec et particulièrement à Montréal.

Le nombre croissant des Marocains au Canada est attribuable au choix de la destination canadienne en tant que pays d'accueil offrant des opportunités et des perspectives nouvelles, mais aussi aux "quotas " annuels d'immigration octroyés par le gouvernement canadien au Royaume permettant à quelques 3.500 nouveaux migrants marocains de venir s'installer chaque année dans ce pays.

Elle a ajouté que la communauté marocaine résidant au Canada est la résultante d'un flux d'immigration de qualité et de haut niveau intellectuel, relevant qu'il s'agit d'une communauté modèle d'une immigration choisie, bien intégrée et jouissant de l'estime et de l'appréciation de la société d'accueil.

Après avoir insisté sur la nécessité de renforcer davantage les relations entre le Maroc et le Canada, la diplomate a mis l'accent sur les chantiers lancés au Maroc, tout en mettant en avant les immenses capacités de modernisation du Royaume ainsi que les réformes structurelles de grande envergure entreprises, instaurant un espace propice à l'investissement étranger.

Le Canada et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques depuis 1962, rappelle-t-on.

27/01/11

Source : MAP

Rencontre avec les étudiants, le mardi 22 févner de 9h30 à Il h30 à l'espace culturel de la faculté des Lettres et des Sciences humaine< à I"Université Ibn Zohr. Né en 1958 à Oujda, il est économiste et écrivain marocain originaire d'El Jadida. Après des études au Lycée Lyautey à Casablanca. Il passe par l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussécs en France, dont il sort ingénieur. Après avoir travaillé dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). il part pour le Royaume-Uni.

où il passe quelques années à Cambridge et à York. TI obtient un doctorat en sciences économiques et part vivre à Amsterdam où il enseigne I"économétrie puis les sciences de l'environnement à l'Université. Parallèlement, il se consacre à l'écriture.

Source : Al Bayane

«Le dernier combat du captain Ni/mat» est sorti le 6 janvier en France chez La Différence. Publier cet ouvrage très poétique à titre posthume a été la dernière volonté de Mohamed Leftah..Suite

Plusieurs acteurs économiques du Maroc et de l'Angleterre se réuniront, aujourd'hui à Londres, pour discuter des opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains établis au Royaume-Uni.

Quand un Marocain quitte son pays pour aller s'installer sous d'autres cieux, pour quelque raison que ce soit, il devient un vecteur de développement aussi bien pour son pays d'origine que pour celui qui l'accueille.

Il intervient, à double titre, dans l'économie des deux pays. Et Ils sont légion, les Marocains qui se sont exilés, dans différentes parties du monde, en emportant avec eux leurs compétences et leur savoir-faire. Des atouts qu'ils exportent à l'étranger et qu'ils mettent au service du pays d'accueil.

En contrepartie, ils envoient vers leur pays d'origine des revenus qui sont employés à renflouer les caisses de l'Etat et à être investis dans des projets qui génèrent de l'emploi pour leurs concitoyens. Faut-il rappeler, à ce propos, que le volume des transferts des MRE (Marocains Résidant à l'Etranger) est passé de 20 à 53 milliards de dirhams entre 2000 et 2008, soit 9.6 % du produit intérieur brut du pays. Les ressortissants marocains résidant au Royaume Uni, à l'instar de ceux dispersés dans les quatre coins du globe, ne dérogent pas à cette règle. Ils participent, via leurs transferts, à l'essor économique de leur pays. Il importe donc de connaitre cette catégorie de la population et d'aller à sa rencontre pour lui ouvrir de nouvelles perspectives d'investissement dans son pays.

Car la nouvelle génération de MRE se présente sous un nouvel aspect. Les jeunes de la diaspora manifestent, aujourd'hui, une volonté affichée de retourner dans leur pays pour y investir. Conscient des potentialités de cette jeunesse qui peut apporter beaucoup au Maroc, mais qui n'y investit pas assez, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCMRE), en collaboration avec l'Ambassade du Royaume du Maroc à Londres, part à la rencontre de cette communauté établie au Royaume Uni, pays avec lequel le Maroc est lié par des relations historiques, politiques et commerciales de longue date. En effet, les relations diplomatiques entre les deux Royaumes datent du 17e siècle. Aujourd'hui, forts de ce partage, les gouvernements des deux royaumes œuvrent pour un partenariat plus fort, plus solide et plus durable.
C'est dans ce sens que la rencontre, qui a lieu aujourd'hui, à Londres parviendra à rendre effective cette coopération et à promouvoir ces investissements productifs.

Elle a le mérite de réunir ensemble des Marocains et des personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni et des entreprises anglaises qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissements au Maroc. Y prennent part également différents représentants d'institutions économiques et financières marocaines. Co-organisée par l'Ambassade du Royaume du Maroc à Londres et le MCMRE, cet événement portera sur les opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au RU. Grâce à un échange entre différents acteurs économiques résidant en Angleterre et leurs homologues du Maroc, les deux parties auront plus de visibilité sur les besoins des uns et des autres pour une meilleure réalisation de projets communs.

Les MRE en chiffres

Plus de 2 millions de MRE passent leurs vacances d'été au Maroc, et les analyses bancaires soulignent que les trois quarts des transferts financiers sont consommés pendant cette période.

Le reste constitue l'épargne qui servira plus tard à un investissement productif. Certes, ces fonds contribuent à la dynamisation de l'économie nationale et au développement du pays mais force est de constater que la part des transferts investis dans des projets productifs reste négligeable. Du coté du Maroc, ces transferts sont destinés, pour l'essentiel, à la consommation (79% soutien familial et dépenses en tourisme) ; en dépôts bancaires (16%) et dans une moindre mesure à l'autofinancement des investissements au Maroc (5% pour l'acquisition de logement et investissement productif). Au niveau local, ces dépenses sont effectuées, pour l'essentiel, dans les régions d'origine des MRE où ils passent une grande partie de leurs vacances. Ainsi, l'activité économique, commerciale et touristique de ces régions se trouve réanimée.

Au niveau sectoriel, la dépense des MRE s'étend aux différentes branches d'activité (commerce, transport, immobilier, assurances, activité auto-routière).

Source : Le Matin

Marguerite Abouet avec Aya de Yopougon, Halim Mahmoudi et son Arabico, Edimo et Mbumbo, créateurs de Malamine. Un Africain à Paris... Une génération d'auteurs aborde le thème de l'immigration en France.

Ils racontent la vie dans les quartiers, les contrôles de police, la discrimination. Et aussi les files d'attente devant les préfectures, la traque des sans-papiers, les boulots au noir. Ils s'appellent Halim Mahmoudi, Edimo et Mbumbo, Marguerite Abouet... Leurs bandes dessinées ont l'amertume de Mémoires d'immigrés, le film de Yamina Benguigui, une pensée proche de Bourdieu, la tchatche de Jamel Debbouze ou le parler cash du rap le plus dur. Malins, militants, modernes, ces trentenaires issus de l'immigration, nés en France ou arrivés enfants dans l'Hexagone, livrent des oeuvres en prise avec la réalité quotidienne. Tous tendent un miroir à la société et amènent la BD là où on ne l'attendait plus. Et ça cogne !

Par exemple, au tout début d'Arabico, de Halim Mahmoudi, le héros, un petit garçon de 13 ans d'origine algérienne, prépare un devoir sur l'identité nationale : "Merde ! Fils d'immigrés, c'est français ou étranger ?" s'énerve-t-il. Plus loin, son grand frère Magyd - bac + 5, chômeur - craque : "Dans ma promo, on est quatre à n'avoir aucun travail. Les seuls Arabes et Noirs d'une promo de 40 fils de putes !" Lorsque Arabico égare sa carte d'identité, la douce France devient menaçante. L'album - un parmi d'autres sorti depuis quelques années - est le reflet de la crise identitaire, de la nostalgie des racines, de la souffrance et de la difficulté de s'intégrer.

Ce courant d'auteurs concernés et légitimes sur le sujet - ils appartiennent à la deuxième ou à la troisième génération - déferle comme si le genre était déjà bien installé, alors que l'éclosion est récente. Pourtant, dès le début de son histoire, le 9e art avait placé la réflexion sur "l'étranger" au centre de ses préoccupations. "On peut même considérer que, depuis les origines, les auteurs se collettent avec ce thème, rappelle Sylvain Venayre, maître de conférences en histoire contemporaine. Par exemple dans La Famille Fenouillard, de Christophe, en 1889. Et aussi chez Hergé. Après Tintin au Congo, où l'image de l'auteur, une image très dégradée, est au coeur du livre, il écrit Le Lotus bleu, qui prône la déconstruction des stéréotypes racistes envers les Chinois. De ce point de vue, et malgré ses critiques sur Hergé, Joann Sfar, dans Le Chat du rabbin, se situe parfaitement dans le sillage du Lotus bleu."

Frappé par le tabou de la décolonisation, de la guerre d'Algérie, de la question harkie, le thème de l'immigration est passé sous silence avant d'envahir le cinéma, la littérature, le rap ou l'humour. Ce sont les années "black, blanc, beur", la culture du raï et de la cité. Seule la bande dessinée est à la traîne. Jugée peu sérieuse pour se frotter à un débat politique, elle n'opère, à quelques exceptions près - Baru, Farid Boudjellal - aucun travail d'observation ou de mémoire.

Colère et décolonisation

D'Hergé à Hugo Pratt, la bande dessinée s'est toujours intéressée aux mythologies coloniales. Ferrandez a même placé la conquête française de l'Algérie au centre d'une fresque épique et romanesque (Carnets d'Orient) : "Il y avait un mystère à résoudre par rapport à mes origines", dit-il. Plus récemment, Stassen (Le Bar du vieux Français, situé dans le Sahara) et Van Dongen (Rampokan, sur l'indépendance de l'Indonésie) ont creusé ce sillon. De leur côté, Grégory Jarry et Otto T. retracent, depuis 2006, la Petite histoire des colonies françaises, soit quatre siècles parcourus en quatre tomes avec un ton didactique et pas mal d'humour. "Le déclic a été le discours de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, sur les aspects positifs de la colonisation", se rappelle Grégory Jarry. Le dernier tome, La Françafrique, s'achève sur l'image des chefs d'Etat africains, lors du défilé du 14 Juillet en 2010.

Farid Boudjellal est un pionnier. Depuis près de trente ans, il enchaîne des publications aux titres explicites : Jambon-Beur, Le Beurgeois, Petit Polio : Le Cousin harki, La Famille Slimani. "Au départ, on m'a prévenu : "Tu vas te marginaliser." Mais on ne reproche pas à Morris de ne dessiner que des cow-boys. En créant le personnage d'Abdullah, j'ai eu envie d'exorciser les insultes dont j'ai été la cible : "bicot", "arabe", "bougnoule". Et d'en faire des gags. Mais mes BD ne sont pas seulement drôles. La scène de ratonnade que je relate dans Petit Polio a réveillé en moi des souvenirs terribles. Quand j'en parle dans les classes, les jeunes issus de l'immigration ont du mal à percevoir mon histoire, à moi qui suis né en France, en 1953." L'ami d'adolescence de Farid Boudjellal, José Jover, est aussi son éditeur. Ce dernier, enfant de l'anti-franquisme, ancien soudeur, militant, franc-tireur, a fondé les éditions Tartamundo qui ont publié notamment Les Folles Années de l'intégration, Mon album de l'immigration en France, Les Slimani.

Un sujet porteur mais pas encore rentable

Si la bande dessinée zoome en ce moment sur l'immigration, c'est parce qu'il y a urgence. "Je voulais donner un coup de pied dans la fourmilière, lance Halim Mahmoudi. Arabico est un manifeste : il fallait expliquer ce que signifie avoir la "couleur de sa peau en permanence dans sa tête" et répondre à ceux qui nous traitent de "Français de papiers"." Son album résonne comme un disque de rap hardcore. "J'ai écrit une BD hip-hop dans le sens noble du terme, c'est-à-dire faite pour crier comme l'imaginaient les musiciens de jazz et de blues. Mais il manque encore à la bande dessinée son Abdellatif Kechiche [le réalisateur des films L'Esquive et Vénus noire]."

Elle a en revanche son Spike Lee. Malamine. Un Africain à Paris, d'Edimo et Mbumbo - deux auteurs d'origine camerounaise - suit le parcours d'un docteur en économie rejeté chez lui et dédaigné en France. En tournant les pages, la rage monte. "Je ne supporte plus ce pays, encore moins ses habitants", lâche le personnage, alors qu'un mouvement ultranationaliste tente de le rallier à sa cause. "Cela nous intéressait de montrer le regard rempli de colère de Malamine vis-à-vis de lui-même, des autres immigrés africains, de l'Afrique et de la France", explique Edimo, éducateur en centre éducatif fermé et cofondateur de l'association l'Afrique dessinée

Pour beaucoup d'éditeurs, un sujet sur l'immigration est porteur mais pas rentable. Quadrants a arrêté la série Arabico, prévue en trois tomes. Les auteurs de Malamine ont essuyé des refus - "trop violent, trop intellectuel" - avant d'être accueillis par les Enfants rouges. L'humour est plus payant. Pahé a relaté le sourire aux lèvres ses années lycée [vers 1975] dans La Vie de Pahé, quand il débarquait à Tours directement d'un village d'Afrique équatoriale. Deux ans après sa publication, en 2006, la BD était adaptée en dessin animé. Entre les cases, Pahé pointe le racisme. "J'étais le seul Noir de ma classe, dit-il ; c'est une situation que les enfants d'immigrés ne connaissent pas."

Même idée de la transmission du côté de la douce et malicieuse Aya de Yopougon, l'adolescente ivoirienne imaginée par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. La BD confronte Innocent, le double d'Aya, à la galère parisienne des années 1980. "Innocent, c'est moi, murmure Marguerite Abouet, arrivée dans la capitale à 12 ans. Ce prénom n'est pas gratuit. Tout étranger traverse d'abord un état de candeur en découvrant un pays. Après... Après, j'ai connu la loi Pasqua, la peur du flic, les jobs au noir... Ça devait sortir."

Les voix portent. Dessinées au stylo à bille, au fusain ou à l'aquarelle, sous forme de strip ou conçues en série, ces bandes dessinées ont tous les styles et tous les genres. Y compris le manga, avec Les Iles du vent, d'Elodie Koeger et Hector Poullet, sur les clandestins haïtiens aux Antilles. Et la BD-reportage comme Droit du sol, de Charles Masson, qui dénonce le sort des migrants clandestins à Mayotte. Ou encore les oeuvres collectives Paroles sans papiers et Immigrants. Pour ce travail, Christophe Dabitch a recueilli les témoignages d'immigrés roumains, angolais, turcs, tsiganes. "Le but n'est pas de valoriser l'immigration, mais de la banaliser, en évitant le misérabilisme", dit-il.

Pahé, Abouet, Edimo, Mbumbo et les autres mènent le même combat pour la tolérance en confrontant leurs héros à l'Afrique. Les origines ethniques de Malamine freinent son ascension dans son pays. Dipoula est un petit albinos inventé par Pahé. Innocent, le grand ami d'Aya, est gay. "J'ai voulu m'attaquer au tabou de l'homosexualité", souligne Marguerite Abouet. Après Aya de Yopougon, elle inaugure une nouvelle série autour des péripéties d'une jeune "Française de souche" qui jongle entre ses études aux Beaux-Arts et les petits boulots. Elle l'a baptisée Bienvenue. Pour Bienvenue à Paris.

26/1/2011

Source : L’Express.fr

Barack Obama a affirmé mardi que les Etats-Unis devaient résoudre "une fois pour toutes" le problème de l'immigration illégale, réclamant un effort consensuel en vue d'une réforme, selon une copie de son discours sur l'état de l'Union diffusée à l'avance.
"Je crois vraiment que nous devons affronter, une fois pour toutes, le thème de l'immigration illégale", a dit le président américain.
"Je suis prêt à travailler avec les républicains et les démocrates pour protéger nos frontières, faire respecter les lois et nous occuper des millions de travailleurs sans papiers qui vivent actuellement dans l'ombre".

"Je sais que le débat sera difficile et qu'il durera longtemps. Mais ce soir, mettons-nous d'accord pour faire cet effort", a-t-il demandé.
Le président a ainsi montré une nouvelle fois sa détermination à réformer le système migratoire américain. Mais la victoire des républicains aux élections législatives de novembre pourrait compliquer une réforme de l'immigration comme M. Obama la souhaitait, étant donné la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains et le renforcement de leur minorité au Sénat.

Lors de la campagne des législatives à l'automne, M. Obama avait fustigé "l'obstruction" des républicains sur ce sujet et souhaité que ceux-ci et son parti parviennent à une solution de bon sens pour trouver une solution au casse-tête que représentent les quelque 12 millions de clandestins vivant sur le territoire américain, selon les estimations les plus répandues.
25 jan 2011

Source : AFP

Lundi 31 janvier, le paysage télévisuel bruxellois accueillera une nouvelle venue: la chaîne culturelle Al Maghreb TV. Destinée à la communauté maghrébine, AMTV diffusera principalement des clips musicaux d'artistes maghrébins, de hip-hop, de pop ou encore de musique traditionnelle arabe.

Dès lundi prochain, le canal 297 de Belgacom TV sera occupé par une nouvelle chaîne bruxelloise, Al Maghreb TV (AMTV). A vocation culturelle et musicale, cette nouvelle venue viendra s'inscrire aux côtés de Télé Bruxelles et TV Brussel dans le paysage médiatique bruxellois. Et à une semaine du lancement, l'initiateur du projet ne cache pas son appréhension. "Il y a une énorme attente. Car il n'y a rien qui existe de ce type pour la communauté maghrébine à Bruxelles", confie Mohammed Tijjini.

AMTV s'adressera en priorité à la communauté maghrébine de Bruxelles. Elle sera diffusée en arabe, avec des décrochages en français, en néerlandais et en amazigh (langue des Berbères). Le but est aussi d'attirer la jeunesse maghrébine. "Nous allons utiliser l'arabe maghrébin parlé, et pas l'arabe littéraire. Pareil dans l'écriture, on affichera celle qu'utilisent les jeunes dans le chat sur le net, avec l'alphabet latin."

Les programmes, eux, seront 100% culturels, avec essentiellement des clips musicaux ouverts aussi bien sur le hip-hop, le raï, la pop que sur la musique traditionnelle arabe.

24/1/2011, Maï Painblanc

Source : La Capitale.be

La ville Andalouse de Cordoue accueille du 3 au 5 février prochain les premières "Rencontres Averroès de Philosophie" organisées en "alliance avec les villes de Marseille et de Rabat ", annonce-t-on auprès des organisateurs.

Cette manifestation culturelle, qui fait suite aux célèbres " Rencontres Averroès " de Marseille (France) et les journées " Sous le signe d'Ibn Rochd (Averroès)" tenues en 2009 à Rabat (Maroc), se fixe comme objectif de diffuser auprès du grand public le legs de ce grand philosophe, médecin, mathématicien et astronome Andalou.

Elle entend, également, rééditer dans la capitale Andalouse " Cordoue ", les " Rencontres Averroès " organisée depuis 1994 à Marseille et qui sont devenues un lieu de débat et de communication transculturel sur des thèmes en relation avec l'actualité Euro Méditerranéenne, souligne-t-on auprès de la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle ".

A travers l'organisation de ces rencontres, la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle " entend également promouvoir la candidature de " Cordoue " comme capitale Européenne de la Culture en 2016.

Dans ce cadre elle a cherché "une alliance" avec Marseille (France) et Rabat (Maroc) pour organiser en février prochain les premières Rencontres Averroès de Philosophie, indique-t-on de même source.

Le réseau établi par les trois villes (Marseille, Rabat et Cordoue) et dénommé " Penser la Méditerranée des deux rives " a pour finalité de promouvoir la figure d'Averroès de même qu'elle forme partie des alliances internationales de la Fondation pour promouvoir la candidature de la ville.

Il s'agit d'un projet " assez novateur " qui s'inscrit dans le cadre des alliances de la ville de Cordoue avec Marseille et Rabat pour organiser ce genre de rencontres qui s'attendent à accueillir des philosophes et intellectuels de taille des deux rives de la Méditerranée. Les premières " Rencontres Averroès de Philosophie " sont organisées par la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle " en collaboration avec le gouvernement Autonome d'Andalousie, la Fondation " Casa Arabe " et l'Institut international des études arabes et du monde islamique (IEAM).

25/01/11

Source : MAP

"Bnat Lalla Menana", pièce de théâtre à grand succès de la troupe Tacon, fera le voyage à Londres, après une longue tournée à travers les différentes villes du Maroc.

La pièce, adaptée de "La maison de Bernarda Alba" du dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca, sera présentée vendredi au Great Hall de Londres, et ce à l'initiative de l'ambassade du Maroc au Royaume-Uni.

Bnat Lalla Menana, interprétée par Samia Akariou, Noura Skali, Saâdia Ladib, Nadia Alami, Saâdia Azeggoune et Hind Saîdi, revient sur le thème de la réclusion des femmes dans les sociétés conservatrices.

Aussi, quatre sœurs vivant dans un village du nord du Maroc ainsi que leur servante se trouvent-elles cloîtrées par une mère tyrannique, qui après le décès du chef de famille prend la responsabilité du ménage.

La mère ne veut par là que protéger sa progéniture en la mettant à l'abri des hommes.

Cependant, l'entrée en jeu d'un bel homme qui demande la main de l'aînée bouleverse les plans de la mère et emporte les filles dans l'arène du conflit, dans leur tentative d'attirer le jeune homme.

25/01/11

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, présidera jeudi l'ouverture d'une rencontre avec des investisseurs d'origine marocaine établis au Royaume Uni, sur les opportunités d'investissement offertes au Maroc.

Cette rencontre, co-organisée par l'ambassade du Royaume à Londres et le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, portera sur les opportunités d'investissement offertes au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni, indique mardi un communiqué du ministère.

Il s'agira d'échanger les points de vue sur les besoins du Maroc et des investisseurs potentiels anglo-marocains porteurs de projets, dont la concrétisation est prévue à court terme, ajoute le communiqué.

Cette rencontre abordera notamment les opportunités d'investissement au Maroc et les mesures mises en place par le gouvernement relatives à l'assistance en matière d'investissement, selon la même source.

Prendront part à cette rencontre, du côté anglais, les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni, qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissement au Maroc, et du côté marocain, les représentants des banques, de la Caisse centrale de garantie, des Agences régionales de promotion et de développement du Nord et de l'Oriental, du Fonds d'investissement de l'Oriental et du Centre régional d'investissement de Tanger-Tétouan.

25/01/11

Source : MAP

Les enfants d'immigrants qui sont arrivés au Canada avant d'atteindre l'âge de 12 ans arrivent à décrocher un diplôme universitaire plus facilement que leurs camarades de classe d'origine canadienne, selon une étude de l'Agence fédérale de la statistique rendue public mardi.

Ces enfants arrivés à l'âge de 12 ans ou moins étaient plus susceptibles que leurs camarades nés au Canada d'avoir poursuivi des études universitaires lorsqu'ils ont atteint un âge situé entre 25 et 34 ans, précise l'étude, soulignant que l'écart entre les taux de diplomation des nouveaux arrivants des années 1980 et ceux des années 1960 s'est élargi.

Selon l'étude, qui s'appuie sur des données de six recensements canadiens effectués entre 1971 et 2006, les garçons qui sont arrivés dans les années 1980 ont obtenu un diplôme universitaire dans une proportion de 32% entre 25 et 34 ans, alors qu'à peine 20% des étudiants canadiens du groupe de référence ont réussi à décrocher un diplôme au cours de la même période.

Aux fins de l'étude, tout enfant né à l'étranger qui est arrivé au Canada à l'âge de 12 ans ou moins entrait dans la catégorie "enfant d'immigrant".

Le taux de diplomation de ceux qui sont arrivés au pays dans les années 1960 est supérieur à celui des élèves canadiens (+ 6%), l'écart a ainsi doublé entre les années 1960 et 1980.

Soulignant que la même tendance prévaut du côté féminin, la même source révèle que le pourcentage de femmes détenant un diplôme de l'université a augmenté de façon plus marquée que chez les hommes et ce, autant chez les jeunes immigrantes que chez les étudiantes nées au Canada.

L'Agence de la Statistique estime que l'écart grandissant entre les cohortes d'immigrants s'explique par le changement des pays d'origine des immigrants qui s'est opéré dans le temps. Une part plus importante d'enfants arrive avec des parents provenant de pays où les niveaux de scolarité sont plus élevés, explique-t-on.

Source : Aufait/MAP

la Fondation CIREM et la Fondation Orient-Occident organisent une conférence de presse ouverte au public pour la clôture du projet :» la migration circulaire féminine Maroc!Espagne, de presse est organisée dans le cadre du projet «La migration circulaire féminine, vecteur de développement » financé par l'initiative conjointe de l'Union européenne et des Nations unies pour la Migration et le Développement Il s'agit de présenter les résultats d'une étude sur le parcours migratoire et sur les conditions de vie et de travail des  ouvrières marocaines allant chaque année travailler dans les champs de fraise au sud de l'Espagne_la rencontre se veut également un espace d'information sur les enjeux des politiques de migration et de développement qui intéresse tant de femmes ouvrières agricoles, en vue de sensibiliser la société et les institutions. (Voir Programme et fiche)

Source : Le Matin

La capitale sénégalaise abritera, du 6 au 11 février prochain, l'édition 2011 du Forum social mondial (FSM). La question des migrants sera au cœur de cet évènement, avec une caravane qui retracera le parcours inverse des migrants.

Sous le slogan “Liberté de circulation et d'installation pour tous”, la caravane “Le Maghreb en Route pour Dakar” quittera Rabat le 28 janvier courant à destination de Dakar (Sénégal) où se tiendront les activités du Forum social mondial (FSM) 2011. Organisée par le comité de suivi du Forum social maghrébin et le conseil des migrants au Maroc, cette caravane - regroupant essentiellement de jeunes subsahariens, journalistes et acteurs de la société civile - “retracera (dans le sens inverse, ndlr) la route empruntée par les migrants transitant par la Mauritanie”.

L'objectif de cette initiative est de “promouvoir une large participation de la société civile maghrébine et des personnes migrantes au Forum Social Mondial et de sensibiliser et mobiliser tout au long du parcours l’opinion publique et les médias sur cet évènement”, indique un communiqué des organisateurs.

500 Marocains au Forum social

Au Sénégal, la caravane participera, sur l’Île de Gorée, à la rencontre mondiale des migrants prévue du 2 et 4 février. Ce rassemblement, qui se veut un processus de restitution de la parole de ces expatriés, débouchera sur l'adoption d'une charte mondiale des migrants à deux jours du FSM, a expliqué le secrétaire général du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), Kamal Lahbib.

Grâce à la caisse de solidarité mise en place par le FSM ainsi qu'une levée de fonds essentiellement auprès d'ONG internationales européennes, les organisateurs comptent mobiliser pour le FSM 400 voire 500 participants marocains auxquels se joindront une forte délégation algérienne, tunisienne et mauritanienne. Une représentation symbolique pour le Machrek fera également partie de la caravane.

Un défi de taille

Le pari n'est pas gagné pour autant dans la région du fait d'espaces de liberté et d'échanges limités. Jusque-là, le Maroc est le seul pays de la zone Maghreb-Machrek à avoir “réussi le processus de création des forums sociaux”, précise Kamal Lahbib, également membre du comité de suivi du forum social maghrébin, qui a dressé un état des lieux des forums sociaux dans le monde arabe.

Interdit en Algérie, le forum social “dérange” en Mauritanie où les autorités ont reporté sine die la tenue d'un forum social thématique sur les droits humains, initialement prévu en novembre dernier. La situation n'a pas évolué en Egypte, malgré une effervescence notoire et plusieurs tentatives pour faire émerger cet espace de débat démocratique d'idées et de formulation de propositions.

La Tunisie, jusqu'à la “révolution du jasmin”, était une zone fermée à l'instar de la Libye où toute tentative de mise en place d'un forum social a été vouée à l'échec.

Dans son optique d'élargissement au Machrek, le forum social Maghrébin (FS Magh) rencontre également des obstacles. Au Liban par exemple, les clivages politiques constituent un frein pour l'émergence de ces espaces d'échanges.

Et ce n'est pas sans difficultés d'accès de la part d'Israël qu'un forum social sur l'éducation a pu se tenir en Palestine.

60.000 participants à l'échelle mondiale

Par ailleurs, pour la première fois de son histoire, le forum social mondial, dont la première édition s'est déroulée à Porto Alegre (Brésil) en 2001, ne se tiendra pas aux mêmes dates que le Forum économique de Davos (Suisse), prévu fin janvier courant.

La raison est essentiellement d'ordre logistique, le lieu devant abriter l'évènement, notamment l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, n'est disponible qu'à ces dates coïncidant avec des vacances scolaires et universitaires.

En ce qui concerne la participation, quelque 60.000 personnes venues des quatre coins du monde sont attendues pour ce grand rassemblement alter-mondialiste. La participation africaine sera massive à ce forum avec près de 13 caravanes de différents pays du continent qui vont affluer à Dakar par voie terrestre dès début février, relève la MAP, citant les organisateurs.

Au menu des débats et réflexions, “la situation mondiale et la crise”, “la situation des mouvements sociaux et citoyens” et “le processus des forums sociaux mondiaux”. La Culture comme élément de droit sera également au centre des préoccupations de cette rencontre. D'ailleurs, elle a fait l'objet d'une rencontre en novembre dernier à Casablanca.

Autres points qui seront passés en revue lors de ce forum social mondial de Dakar: l'unité du Maghreb et les entraves à cette unité ainsi que la question du conflit israélo-palestinien.

Organisé depuis 2001 comme une alternative sociale au forum de Davos, le forum social se définit comme “un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et d’articulation de mouvements sociaux, réseaux, ONG et d'autres organisations de la société civile qui s’opposent au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capital et par toute forme d’impérialisme”.

26/1/2011, Khadidiatou Diop

Source : Aufait

Depuis sept ans et un nouveau code de la famille adopté par le Parlement en janvier 2004, la femme est devenue n presque n l'égale de l'homme au Maroc. Malheureusement, cette réforme est passée relativement inaperçue, notamment dans les campagnes reculées. C'est pour diffuser cette information auprès du plus grand nombre que le CIDFF (centre d'informations sur le droit des femmes et des familles) de Narbonne et un collectif d'associations locales (Arche, planning familial, Maison des potes, Cimade…) se sont allié à la Ligue démocratique pour le droit des femmes au Maroc (LDDF).

LDDF, depuis plusieurs années maintenant, sillonne le Maroc en caravanes pour instruire le droit au plus grand nombre.

Durant trois jours,   du 27 au 29 janvier,   Fouzia Assouli et   Zohra Sadik, respectivement président et vice-présidente du FLDDF, ainsi que   Latifa L'Iraqui, présidente de l'Ecole de l'égalité et la citoyenneté, seront dans le Narbonnais. Ce sera l'occasion entre les différentes associations d'établir un pont des deux côtés de la Méditerranée et inaugurer un partenariat, le collectif narbonnais se montrant très actif sur la question.

À terme, le CIDFF espère que l'Aude verra passer une de ces caravanes de sensibilisation et de solidarité, comme cela a déjà été le cas à Toulouse, à Lyon ou à Montpellier.

Le programme des trois jours.

Jeudi 27 : à midi, repas à la Maison des potes. 14 h : visite du quartier Saint-Jean-Saint-Pierre. 14 h 30 : rencontre avec les femmes qui le souhaitent à la Maison des services. 19 h : buffet dans les locaux de l'Arche.

Vendredi 28 : journée de travail pour les associations. 19 h : buffet à Bages avec le maire (espace Daudet).

Samedi 29 : à midi, repas partagé à la Maison des services. 14 h : projection du film de la Caravane de l'égalité dans la région de Ouarzazate, suivie d'un débat.

25/1/2011

Source : L’Indépendant

Avant que le Sénat discute sur la loi Besson sur l’immigration à partir du 2 février prochain, la contestation de ce texte s’organise une nouvelle fois. A Lyon, une vingtaine d’associations, syndicats et partis politiques appelle ainsi à se réunir samedi prochain, 29 janvier, pour manifester contre ce texte.

Les critiques envers la loi sont multiples. Entre autre, elle renforce des mesures répressives à l’encontre d’immigrants sans papiers, prévoit la déchéance de nationalité de personnes naturalisées depuis moins de 10 ans, condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l’autorité publique. Plus qu’à un besoin de transposer des règles européennes, cette loi est signe d’une interprétation sécuritaire de l’immigration en France.

La manifestation débute samedi 29 janvier à 15h. Le départ se fera de la place Antonin Poncet, Lyon 2ème. Une exposition sur la loi Besson et la signature d’une lettre aux sénateurs auront lieu à 14h.

Source : Lyon Info

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), réuni en conseil d'administration dimanche 23 janvier, a validé le calendrier électoral qui prévoit des élections les 5 et 19 juin prochain, pour le renouvellement de ses instances au niveau national et régional.
Né sous la bénédiction de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, le 19 et 20 décembre 2002 au château de Nainville-les-Roches (dans l'Essonne, et propriété du ministère de l'Intérieur), le CFCM fête donc ses dix ans, l'âge de la maturité...

Lors du dîner annuel du CFCM , qui s'est tenu le 7 septembre dernier, le président Mohammed Moussaoui avait promis, pour la fin de l'année 2010, l'adoption, par l'assemblée générale du CFCM, de la réforme des statuts et du règlement électoral (pour les prochaines élections de juin 2011), ainsi que la publication d'une charte du halal, très attendue par les consommateurs musulmans.
Mais le conseil d'administration du CFCM du 23 janvier dernier a botté en touche. Concernant la réforme des statuts, il « a analysé avec un grand intérêt les modifications proposées pour améliorer le fonctionnement et la gouvernance du CFCM et des CRCMs, et a invité le bureau exécutif à poursuivre ses travaux afin d’affiner les réponses à certaines questions soulevées », manière euphémisée de dire l'absence de consensus à six mois de l'échéance électorale... Quant à la charte halal, le CA « a invité le bureau exécutif à finaliser la réflexion sur une disposition restée en suspens afin de recueillir le consensus le plus large sur le sujet », l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) s’étant refusée à signer la charte.

Rappelons que les membres du CFCM et des CRCM (conseils régionaux du culte musulman) ne sont pas élus directement par les musulmans, sur la base de « un homme, une voix ». Seules les associations gestionnaires des mosquées sont habilitées à désigner leurs délégués, le nombre de délégués étant fonction du nombre de mètres carrés du lieu de culte dont elles ont la gestion.
Le CFCM doit d'ailleurs publier la liste actualisée des mosquées (nombre, superficie, obédience...) afin d'établir les listes électorales. Les musulmans, pour leur part, souhaiteraient volontiers connaître le bilan de chacune des commissions du CFCM (aumônerie, pèlerinage, halal, interreligieux, enseignement, imams...). Les différentes fédérations qui composent le CFCM sont, quant à elles, déjà sur les starting-block pour remporter le leadership de l'islam de France. Des coups d'éclat et des menaces de boycott de la part de divers acteurs associatifs, comme l'année électorale de 2008 nous y avait habitués, sont-ils en perspective ?

Source : Saphir news

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part aujourd'hui dans un communiqué "de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant" en France et demande "la mise en place d'une mission d'information parlementaire" sur le sujet.
Tout en prenant acte des efforts des pouvoirs publics "sur le suivi des actes antimusulmans", le CFCM fait "part de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant et ses nombreuses manifestations qui se sont multipliées ces derniers temps".

25/01/2011

Source : Le Figaro/AFP

La volonté des autorités d’enseigner la langue et la culture amazighes aux jeunes Marocains résidant à l'étranger se concrétise. Le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM) ont signé en novembre dernier une convention-cadre de partenariat et de coopération. A présent,  l'appel à projets des deux partenaires est en ligne. Les associations des MRE œuvrant dans le domaine éducatif peuvent déposer leurs candidatures.

Comme souligné par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le lancement de cet appel à projet s'inscrit dans le cadre de la découverte de la culture marocaine dans son ensemble. Mohamed Ameur, ministre des Marocains du monde déclarait en novembre que  « cet appel à projets est destiné à toutes les associations marocaines désirant dispenser des cours d'amazigh au niveau international ».

Le ministère se chargera d’appuyer les activités des associations culturelles actives dans la promotion de la culture et l'enseignement de la langue amazighe à l'étranger. De son côté, Ahmed Boukous indiquait que l'IRCAM s’attèlera à « mieux accompagner les associations œuvrant en leur assurant les outils pédagogiques et didactiques ». Toutes les associations qui souhaitent créer des classes de l'enseignement de la langue et la culture amazigh sont invitées à se manifester.

Partenariat

Cet appel à projet fait suite à une convention de partenariat signée entre le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur et le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukous. Cet accord vient concrétiser une coopération entre les deux parties dans leur objectif commun de promouvoir la langue et la culture amazighes auprès de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, l'IRCAM s'engage à assurer une formation pédagogique aux futurs enseignants qui vont dispenser des cours de formation au profit des membres de la Communauté marocaine. Outre l’enseignement de la langue et la culture amazigh aux enfants des MRE, la convention prévoit également l’organisation conjointe de plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans les pays d’accueil de la communauté marocaine à l’étranger.

Source : Yabiladi

D’après une enquête récente de la Fondation pour l’innovation politique intitulée «Générations globales» sous la direction de Dominique Reynié, directeur général de la dite fondation, les résultats sont pour le moins stimulants en termes de réflexion sur cette frange importante de la population.

La jeunesse que l’on retrouve le plus souvent meublant les grands discours politiques est en fait le parent pauvre de la recherche et des programmes d’action concrets. Sous d’autres cieux, la jeunesse fait l’objet d’études de toutes sortes. Elle est considérée comme l’acteur de toute dynamique de changement. Et comme le souligne si bien l’auteur de cette enquête, Dominique Reynié, «les sociétés payent toujours chèrement leur désintérêt pour la jeunesse». La jeunesse d’aujourd’hui ne vibre pas seulement aux rythmes des innovations technologiques et des grandes vagues du monde virtuel, elle est très consciente des enjeux du monde qui l’ entoure.

Il est vrai que le poids démographique de la jeunesse dans la structure de la population n’a pas la même signification chez nous que dans les pays du monde industrialisé, mais les problématiques de fond demeurent identiques.

Le nouvel ordre économique mondial inquiète. Mais là aussi la perception n’est pas toujours la même. Les jeunes ne dissimulent pas leurs inquiétudes et leurs problèmes, mais la plupart affichent un optimisme qui tranche avec la morosité commune à beaucoup de pays ayant vécu les contrecoups de la crise économique. Ils jugent que, dans l’ensemble, leur vie est satisfaisante.

Mais, que nous révèle cette enquête à propos des  attentes et perceptions de la jeunesse marocaine ? Sur toutes les thématiques traitées dans cette enquête, le jeune marocain est en phase avec les grandes tendances nées de la globalisation. Il se distingue cependant par son attachement à son identité et sa nationalité vis-à-vis de cette globalisation rampante. Quand les jeunes chinois déclarent à 91% que la mondialisation est une opportunité, la moitié des jeunes  marocains la jugent porteuse de menace.

Une autre réalité révélée par cette enquête est celle qui affirme que des jeunes Marocains projettent de s’installer à l’étranger.
Avec la jeunesse roumaine, la jeunesse marocaine est celle qui affirme le plus fortement le projet d’émigrer. Invités à dire s’ils aimeraient vivre  là où ils vivent actuellement, dans leur pays ou ailleurs à l’étranger, 29 % des jeunes marocains choisissent l’étranger.
A une question aux choix multiples posée  aux jeunes de désigner trois projets qu’ils souhaiteraient accomplir au cours des quinze prochaines années, parmi une liste de dix propositions, près d’un quart des jeunes marocains (23 %) répondent vouloir s’installer à l’étranger. Une ambition que nos jeunes avec les Roumains et les Indiens partagent au même niveau.
Au niveau global, l’enquête révèle que s’agissant de l’avenir de leur pays, les jeunes se montrent, dans l’ensemble, nettement moins nombreux à le juger prometteur (44 %). Les niveaux les plus élevés se trouvent à nouveau chez les Brésiliens (72 %), les Chinois (82 %) et les Indiens (83 %).

Ainsi, lorsque la plupart des jeunes sont insatisfaits de la situation générale de leur pays (61 %) ils se disent en revanche satisfaits de l’époque dans laquelle ils vivent (59 %). Le pays déçoit mais l’époque console.

A rappeler que  l’enquête «2011, la jeunesse du monde » a été conçue par la Fondation pour l’innovation politique.
Sa réalisation a été confiée au groupe TNS Opinion qui a interrogé 32 714 personnes sur la base d’échantillons nationaux comprenant 1 000 individus âgés de 16 à 29 ans, ainsi qu’un échantillon supplémentaire par pays de 300 individus âgés de 30 à 50 ans. Ce second échantillon est destiné à permettre des comparaisons entre les jeunes générations et les premières générations plus âgées. Le questionnaire a été administré dans 25 pays et dans chacune des langues nationales, soit 20 langues au total. Il comportait 242 items. La collecte des données a été effectuée dans un intervalle de cinq semaines afin de neutraliser les effets de conjoncture (entre le 16 juin et le 22 juillet 2010).

25/1/2011

Source : Al Bayane

 

A l'occasion d'Expolangues, qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, Le ministère de la Culture et de la Communication,  délégation générale à la langue française et aux langues de France, organise des conférences sur la langue arabe en France…Suite

Le livre sur les mosquées en Europe que vient de publier en italien, le sociologue italien Stefano Allievi, tente d'expliquer "la singularité" de l'islam par rapport aux autres cultes religieux en Europe.

Dans ce livre "La guerre des mosquées. L'Europe et les défis du pluralisme religieux", Stefano Allievi, professeur de sociologie à l'université de Padoue, affirme que ces espaces de prière pour les musulmans sont sources de conflits partout dans le vieux continent.

"La mosquée est la pomme de discorde entre les musulmans qui ont immigré en Europe d'une part, et entre les institutions européennes et les citoyens de l'autre", estime l'universitaire, relevant que "la construction de nouvelles mosquées pose problème, en plus de celui lié à la gestion des mosquées qui existent déjà depuis des années".

"Partout en Europe, la question des mosquées s'accompagne de conflits, de débats, de prises de position. Mais l'islam n'est pas juste un minaret ou une salle de prière. C'est aussi le voile, le boucher halal, le fidèle qui s'agenouille sur un morceau de carton dans la rue en se tournant vers la Mecque pour faire sa prière", écrit l'auteur dans l'introduction du livre.

L'islam est un mode de vie et, par conséquent, il est l'objet de de débats et de luttes politiques et culturelles, d'où la difficulté, selon l'universitaire, de dépasser la question des mosquées.

Le mérite de ce livre est de fournir "une cartographie rigoureuse" des mosquées en Europe et "une analyse comparative" de la présence des musulmans dans 15 pays européens où la communauté est la plus répandue.

L'auteur, cité par l'agence de presse Ansamed, dira à cet égard, qu'en Europe vivent plus de 16,7 millions de musulmans, pour un total de près de 11.000 mosquées, affirmant avoir pensé découvrir des chiffres nettement moins importants.

"Le recensement de ces statistiques a été une tache ardue, mais elles nous permettent de mieux connaître la réalité de l'islam en Europe", a-t-il affirmé.

Il relève, à titre d'exemple, qu'en Autriche, et en dépit d'une présence musulmane "paisible", il y a aujourd'hui, dans ce pays, "des discussions et des désaccords dans le débat public'', à propos de cette présence.

"Cela a été vu avec le référendum en Suisse en 2009, pour empêcher la construction de minarets", a-t-il fait remarquer, estimant que dans le vieux continent, le culte musulman est frappé du sceau de "l'exceptionnalisme".
Il relève qu'on a tendance à considérer l'islam comme "un cas exceptionnel, non-standardisé, pas comparable à d'autres religions, qui n'est pas inclus dans le pluralisme religieux''.

L'auteur aborde aussi la notion d'islamophobie pour constater que chaque pays, de l'Italie (où les musulmans sont un million et où il y a trois mosquées reconnues) à l'Espagne, la Grèce, la Bosnie, la Suisse, l'Autriche, de la France à l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Grande-Bretagne, la Suède et d'autres pays d'Europe du Nord, avait sa "propre manière" de l'exprimer.

En bref, et du fait de l'islamophobie, les musulmans en Europe "ne jouissent pas de la liberté de culte", conclut-il.

Source : APS

Finlande, Danemark, Allemagne : les uns après les autres, les Etats européens suspendent les renvois de réfugiés vers la Grèce à la suite d'une décision de justice qui contraint l'UE à reconsidérer ses règles en matière de traitement des demandes d'asile.

La Cour européenne des droits de l'homme a fait souffler un vent de panique en condamnant vendredi la Belgique à verser 20.000 euros à titre de dédommagement à un demandeur d'asile afghan renvoyé en Grèce conformément à une réglementation de l'Union européenne, dite "Dublin II" : celle-ci prévoit que toute demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil dans l'Union européenne.

La Cour a fondé sa décision sur le fait que les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention en Grèce et sont souvent brutalisés par la police. En outre, très peu de demandes aboutissent.

La décision fait désormais jurisprudence et tous les demandeurs d'asile renvoyés en Grèce par d'autres pays européens en vertu de la réglementation sont pratiquement assurés d'avoir gain de cause s'ils saisissent la justice.

En ordre dispersé, les Etats de l'UE décident en conséquence de traiter les demandes incombant normalement à la Grèce.

"Les gouvernements ont la trouille, car des milliers de plaintes pourraient être déposées", a commenté lundi un responsable européen sous couvert de l'anonymat.

Après le Danemark dimanche, la Finlande a renoncé lundi à renvoyer les demandeurs d'asile arrivés sur son territoire via la Grèce. La Suède avait pris les devants en novembre 2010.

L'Allemagne avait suivi, en décidant de suspendre les renvois pendant un an. L'Autriche a pour sa part vu sa marge de manoeuvre en matière de renvois limitée par la Cour Constitutionnelle.

"Beaucoup d'autres pays devraient suivre", a prédit le responsable européen.

La Grèce se frotte les mains d'être ainsi soulagée. La secrétaire d'Etat chargée de l'Immigration, Anna Dalaras, a salué lundi l'"approche positive" des partenaires européens sur "la question de la levée de Dublin II".

Avec des dizaines de milliers d'Afghans ou d'Irakiens entrés ces dernières années par la Turquie voisine, le pays s'estime exposé à une charge disproportionnée en matière d'asile et veut remettre en cause la règle actuelle.

La Commission européenne voit ce mouvement conforter aussi sa position. Depuis des mois, elle propose en effet aux gouvernements de réviser les accords de Dublin, mais se heurte au refus de la majorité des Etats, conduits par l'Allemagne et la France.

"La Commission a proposé un mécanisme d'urgence" permettant de suspendre les renvois de demandeurs d'asile dans le pays où ils sont entrés dans l'UE lorsque ce pays est confronté à des difficultés, notamment des afflux massifs, a estimé Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée du dossier.

Selon l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex), plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce en provenance de Turquie.

Le refus de toute dérogation à la règle du traitement des demandes dans le premier pays de passage bloque aussi depuis un an l'ambitieux projet de doter l'UE d'un régime commun pour le droit d'asile à l'horizon 2012.

"On va voir ce que les Etats vont décider. Maintenant ils ne peuvent plus s'en laver les mains en renvoyant les demandeurs arrivés par la Grèce", a souligné le responsable européen.

L'UE a enregistré près de 250.000 demandes d'asile entre juillet 2009 et septembre 2010. Plus de la moitié -183.000- ont été déposées dans six pays : Allemagne, France, Suède, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas.

24.01.11

Source : Le Monde/ AFP

Et si penser l'étranger comme un archétype n'était qu'une grossière erreur ? Déjà dans un,essai qui remettait en cause la vision que les Occidentaux ont de l'islam, tissu de représentations qui ignorent la diversité dans le temps et dans l'espace d'une réalité travestie par des enjeuxgéopolitiques, Saber Mansouri avait dénoncé le péril pour l'intelligence de ces réductions qui, depuis le

11 septembre et l'affaire des caricatures de Mahomet, fixent une vulgate aveugle (L'Islam confisqué. Manifeste pour un sujet libéré, Sindbad, 2010).

Elève de Pierre Vidal-Naquet, cet helléniste et arabisant, né à Nefza (Tunisie) il y a quarante ans, a  ainsi déjà remis en cause bien des lieux communs. En tant qu'éditeur, il a lancé chez Fayard la collection « Maktaba » en 2003, destinée à faire connaître des textes inédits de la culture arabo-musulmane.

La ministre de l'apprentissage se félicite de la baisse de l'immigration régulière en France. Sauf que ses chiffres datent d'un an, et que l'octroi des titres de séjour est à la hausse depuis.

«Le nombre de titres de séjour a baissé de près de 4%. […] S’agissant du regroupement familial, il y a un recul de plus de 12%. On est dans une gestion de l’immigration responsable, humaine et choisie.»

INTOX

Face aux discours du Front national, le gouvernement entend opposer son action concrète. Un argumentaire studieusement déroulé le 19 janvier, sur France 2, par Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage, sur le terrain favori du Front national, l’immigration : «Face aux incantations [de Marine Le Pen, ndlr], il faut de l’action. Moi, je suis membre du gouvernement, je suis là pour agir et répondre concrètement à des situations. Je vois que le nombre de titres de séjour, je parle d’immigration régulière, a baissé de près de 4%, j’observe aussi que, s’agissant du regroupement familial, il y a un recul de plus de 12%. Donc on est dans une gestion de l’immigration responsable, humaine et choisie.» Une déclaration qui a suscité une réponse immédiate de Marine Le Pen, accusant Nadine Morano de mensonges : «En 2010, le nombre de titres de séjour accordés à des étrangers en France a très fortement augmenté par rapport à 2009 : 182 000 sur les onze premiers mois de l’année, soit près de 200 000 en un an. Cette évolution représente une hausse de 1%, et non une baisse de 4%.»

DESINTOX

Avant d’arbitrer la querelle statistique, notons la première victoire du FN, qui a réussi à imposer sa lecture des chiffres de l’immigration, selon laquelle le recul de l’immigration - même régulière - est en soi la preuve d’une action efficace. Concernant les chiffres eux-mêmes, l’explication de la divergence est aisée à trouver : les chiffres de Nadine Morano sont exacts, mais périmés. Ils correspondent à ceux qui avaient été annoncés il y a un an, le 18 janvier 2010, par l’ex-ministre de l’immigration, Eric Besson. En 2009, le nombre de titres de séjour (qui agrège immigration étudiante, familiale et professionnelle, ainsi que les réfugiés) s’était élevé à 173 991, soit un recul de 3,7% par rapport à 2008. Cette baisse avait été mise en partie sur le compte de la crise économique. Morano s’est-elle réfugiée dans de vieilles statistiques pour nourrir son argumentaire face au FN ? «Non, ce sont les derniers chiffres consolidés. Les chiffres de 2010 ne sont pas disponibles», dit-on au cabinet de la ministre. Ce qui est inexact.

En août, le ministère de l’Immigration a publié des chiffres consolidés pour le premier semestre 2010. Lesquels sont en nette hausse, l’octroi des titres de séjour ayant progressé de 8,3% par rapport au premier semestre 2009. Une hausse due en grande partie à la progression du nombre d’étudiants étrangers. La tendance a été confirmée mi-septembre par Eric Besson, qui annonçait sur les huit premiers mois de 2010 une progression de 9,7% des titres de séjour (122 246 contre 111 393 en 2009). Enfin, début janvier, la presse a publié les données des onze premiers mois de 2010 - chiffres que reprend le FN -, toujours en nette hausse avec 182 000 titres de séjour. Bref, les chiffres que Morano salue comme la preuve de l’action gouvernementale ne traduisent guère la dynamique actuelle. A l’inverse, le FN, trop pressé d’exploiter son thème favori, va un peu trop vite. Les 200 000 titres de séjour sur l’année 2010 que cite Marine Le Pen sont une extrapolation sur la base des données non encore consolidées des onze premiers mois. Il faudra attendre pour confirmation les statistiques définitives.

Source : Libération.fr

Sous un soleil de plomb, Victor, 20 ans,  enjambe la voie ferrée qui traverse la petiteville d'Arriaga, au sud-ouest du Mexique."

J'attends le train de marchandises qui me transportera jusqu 'à la frontière américaine Il, lâche ce jeune Hondurien en réajustant la sangle de son vieux sac à dos…Suite

Maquillé et perruqué, le journaliste allemand Günter Wallraff a pris l’identité de Kwami Ogonno, un immigré somalien vivant en Allemagne. Pour son film, il a travaillé avec une caméra cachée et un réalisateur le suivant à distance.

Après avoir connu la célébrité avec «Tête de Turc», Günter Wallraff a vécu un an dans la peau d’un Somalien en Allemagne. Il en a tiré un film choc sur le racisme.

Kwami Ogonno est un immigré somalien vivant en Allemagne. Parce qu’il cherche un appartement, un boulot, une place de camping ou juste parce qu’il invite une femme à danser, il subit toutes les formes du racisme ordinaire. Les yeux qui se baissent, le rejet, les refus, les insultes. Il est même passé à un cheveu d’être lynché.

Sauf qu’Ogonno n’existe pas: c’est un personnage campé par Günter Wallraff. Sous la teinture et la perruque se cache ce journaliste allemand qui a connu la célébrité dans les années 1980 avec son livre «Tête de Turc». Grimé en ouvrier, il avait vécu et raconté les brimades et terribles conditions de travail de la communauté exilée.

Günter Wallraff n’a en fait jamais cessé de pratiquer ses enquêtes sous couverture, en infiltration, empruntant des identités pour dénoncer les conditions de vie des plus démunis. Mais en se muant en Kwami Ogonno, il a frappé un grand coup, travaillant un an durant avec une caméra cachée et un réalisateur le suivant à distance. Le résultat, «Noir sur blanc», est sorti en 2009 en Allemagne. Et diffusé ce soir sur Arte.

Le film a frappé les spectateurs. Et suscité la polémique. Parce que, pour ses détracteurs, Wallraff campe un personnage caricatural qui se met dans des situations improbables. Ou parce que le journaliste ne tend jamais le micro à des vrais Somaliens vivant en Allemagne.

Wallraff ne semble pas s’en préoccuper. Il poursuit son travail de militant. Continue à se déguiser pour raconter, intimement, le vécu des exploités ou rejetés. Joint hier par téléphone, il se dit fier d’avoir fait des émules. Comme la Française Florence Aubenas, qui a partagé la vie de femmes de ménage travaillant sur un ferry. Ou l’Italien Fabrizio Gatti, qui s’est mêlé à des immigrants africains. Interview.

Günter Wallraff, qu’est-ce qui vous a le plus surpris durant votre enquête?

Que ce qui reste déterminant dans le racisme, c’est la couleur de peau.

Quelle a été la pire situation dans laquelle vous vous êtes retrouvé?

De manière générale, les réactions sont plus violentes en ex-Allemagne de l’Est. A Dresde, dans un train, j’ai vraiment eu peur pour ma vie. J’étais le seul Noir d’un wagon face à des hooligans toujours plus agressifs. Il a fallu que la police intervienne. A l’Ouest, le racisme est verbal, moins physique.

Au quotidien, à quoi ressemble le racisme ordinaire?

Les menaces sont permanentes et les refus sont partout, que ce soit pour un appartement ou pour un emploi.

Ceux qui se montrent hostiles envers vous n’ont pas demandé à être floutés à l’écran, comment est-ce possible?

Leur réaction a été de dire à leurs copains qu’ils passaient à la télé! Ils sont fiers de se prendre pour des acteurs…

Pensez-vous que le racisme augmente?

Disons qu’il n’est pas toujours dirigé contre les mêmes communautés. Depuis la parution de mon livre «Tête de Turc», dans les années 1980, les mentalités ont évolué. En Allemagne, les Turcs sont maintenant par exemple socialement bien établis.

Pensez-vous que le «niveau de racisme» est égal partout en Europe?

En Autriche comme en Allemagne, oui, mais pas à Londres, où les Noirs ne rencontrent aucun problème dans la vie quotidienne. Cette normalité doit aussi exister dans des villes suisses au rayonnement international, comme Genève ou Zurich.

Vous ne cessez de dénoncer le racisme. Mais il y a bien dû avoir aussi des gens sympas avec vous lorsque vous étiez grimé?
Mais oui. A Munich, un homme s’est interposé alors que j’étais pris à partie dans un restaurant. Mais c’était un étranger qui avait connu les mêmes difficultés d’intégration.

Au final, avec toutes vos enquêtes sous couverture, ne donnez-vous pas l’impression que nous sommes tous xénophobes?

En aucun cas! Ce n’est en tout cas pas mon intention. J’affirme même que la majorité de la population n’est pas raciste: sa vision est internationale et elle n’a que faire du nationalisme. Ce qui n’empêche pas qu’il existe une minorité puissante qui sait se faire entendre.

Depuis des décennies, vous vous glissez dans la peau d’étrangers, de démunis, de petits. Et dressez toujours un constat terrible. N’est-ce pas déprimant?

J’ai 68 ans, mais avec ma perruque, j’en faisais 20 de moins, pas de quoi déprimer! Sérieusement, ce rôle m’a fait entrer dans un autre monde. En sortir implique pour moi six à sept semaines de cauchemars, mais pour améliorer l’intégration, j’accepte de mettre ma vie en jeu. Et ma satisfaction, c’est aussi d’avoir fait des émules, que ce soit en France et en Italie.

Source : Le Matin.ch

Malgré les politiques de quotas, la répression liée aux suites du 11 septembre et l’inaction de Barack Obama, les immigrés illégaux ont plus de facilités pour vivre et travailler aux États-Unis que dans certains pays d’Europe. Originaires du Mexique, d’Afrique ou d’Europe de l’Est, de nombreux migrants arrivent chaque année pour fuir la pauvreté. REPORTAGE.
La silhouette d’Ali * se dessine dans l’encoignure de la porte arriè­re de l’épicerie « C’est bon chez convé­nience », à Staten Island, face à Manhattan. Son collègue Ahmed * trépigne. Il est midi passé et l’homme attend pour aller se coucher. Son service de douze heures s’est achevé il y a une vingtaine de minutes et le sommeil le tiraille. Originaire du Yémen, Ahmed est arrivé aux États-Unis il y a un peu plus de cinq ans.

RÊVE AMÉRICAIN
Au début, il est venu comme beaucoup d’immigrés avec un visa de trois mois, juste le temps de se faire un peu d’argent. Puis les mois et les saisons ont passé et Ahmed est resté. Son visa ayant expiré, l’homme est aujourd’hui considéré comme un immigrant illégal.

« La notion de rêve américain fascine les étrangers dont le niveau de vie dans leur pays est relativement faible, analyse James Griffin, professeur de droit à l’Université du Michigan aux États-Unis. Tout le monde peut travailler, avec ou sans papiers. Les salaires sont souvent bien supérieurs à ceux que ces hommes pourraient gagner chez eux. »

Impatient de gagner son lit, Ahmed échange brièvement quelques mots avec son compatriote avant de lui remettre les clés de la caisse. Enfin seul, Ali tourne machinalement le bouton de la radio Al-Jazeerah et sourit.

Derrière une apparence sereine, certaines blessures du passé ne semblent pas cicatrisées. « À Sana’a, au Yémen, la vie était difficile. Nous vivions dans une petite maison avec mes parents, ma femme et mes neuf enfants. Mon maigre salaire ne me permettait pas de tous les nourrir, explique-t-il. Grâce à l’argent que je gagne ici, mes enfants peuvent désormais aller à l’école et ma famille a pu déménager dans une maison plus grande. »

Ahmed et Ali cohabitent dans une petite piè­ce, sans confort ni sanitaires, à l’arrière du ma­gasin. Le patron, « un Égyp­tien honnête », comme le définit Ali, prélève aux deux hommes 100 dollars par semaine sur leur salaire pour le loyer.

« Cette situation est provisoire, assure Ali qui tente lui-même de se convaincre. Nous allons très vite repartir. » En attendant ce jour, les deux hommes travaillent dou­ze heures par jour, sept jours par se­mai­ne, sans repos, ni congés pour 2 000 dollars à la fin du mois. Ils vivent sobrement, pas ou peu de sorties, à l’exception de quelques compatriotes avec lesquels ils se retrouvent pour fumer.

César *, un jeune Mexicain de 27 ans, est arrivé aux États-Unis il y a six ans. Extrêmement méfiant, le jeune homme ne s’étend guère sur sa situation de clandestin ( il ne possède aucun permis d’entrée ). Intendant dans un immeuble, il travaille six jours et demi par semaine, entre dix et douze heures par jour.

Il occupe une petite chambre sans fenêtre dans le sous-sol de l’immeuble et sous-loue son lit à Iban*, un jeune cubain qui travaille la nuit dans un restaurant. La salle-de-bain et la cuisine sont sur le palier. César envisage de se marier pour obtenir des papiers. Un mariage blanc qui n’est pas du goût de ses parents restés au Mexique.

« C’est une fille de ma communauté. Elle est très belle, mais elle ne veut pas réellement de moi. Elle fait cela pour l’argent », raconte César un brin complexé. Sa mère lui a défendu d’épouser cette femme qu’elle qualifie de « prostituée ». Tiraillé entre la nécessité de régulariser sa situation et la volonté familiale, le jeune homme ne veut pas être puni par « le Dieu de ses parents », celui qui a, selon lui, protégé sa vie jusque-là.

À l’âge de 21 ans, César a franchi, à pied et de nuit, la frontière qui sépare son pays des États-Unis. « Dieu m’a protégé, confie-t-il. Il m’a permis d’arriver ici et de trouver un travail pour nourrir ma famille. Je crois qu’il est là pour les clandestins. »

Anita * n’a pas eu la chance de César. La jeune femme a été arrêtée, en août dernier, au volant de son véhicule dans la banlieue de Washington. Originaire du Mexique, elle est arrivée avec ses parents à l’âge de cinq ans. Âgée aujourd’hui de 27 ans, elle ne se souvient ni de son pays, ni de sa langue maternelle qu’elle refusait de parler avec ses parents.

Diplômée de sociologie et extrêmement impliquée dans l’église catholique de Washington, Anita a ouvert, il y a quelques mois et avec l’appui de sa paroisse, un centre d’aide chrétien pour les illégaux. « Qu’elles soient catholiques ou protestantes, les Églises soutiennent les étrangers sans papiers, explique James Griffin. Outre les besoins de première nécessité, beaucoup d’églises mettent à la disposition des illégaux des logements et des services d’assistance juridique. »

MOBILISATION

Après l’arrestation d’Ani­ta et sa condamnation à quitter le territoire trois mois plus tard, plusieurs églises de Washington et de New York (où la jeune femme travaillait deux jours par semaine) se sont mobilisées pour lui venir en aide. « Malgré toutes nos prières et les appels répétés de l’Égli­se et de ses membres aux autorités locales, Anita a quitté le territoire fin octobre », précise Marie *.

Les deux femmes se sont rencontrées lors d’un week-end spirituel dans le Nord de l’État de New York. « L’Église perd un membre actif et notre communauté une amie de foi, témoigne Marie. Lors de notre dernier échange par mails, Anita me faisait part de sa difficulté à vivre dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle me disait qu’elle ne se sentait pas prête à tout reconstruire. Mais c’est une jeune fille intelligente et extrêmement forte et toutes nos prières l’accompagnent. »

Éva Patterson est depuis dix ans avocate spécialiste des questions d’immigration. Elle dénonce l’échec des pouvoirs publics face aux sans-papiers. « La plupart des immigrés travaillent et sont pleinement intégrés dans la société américaine », précise-t-elle.

Il y a quelques mois, elle a sauvé Lejla, une jeune femme de 34 ans originaire de Bosnie, qui est arrivée aux États-Unis avant les attentats du 11 septembre 2001. « J’étais venue ici pour travailler et étudier, devenir un jour avocate », raconte Lejla.

Son rêve a viré au cauchemar lorsque faute de papiers la jeune fille a opté pour un mariage blanc. « Beaucoup de personnes ont recours à ce type de contrat, précise l’avocate. Moyennant une importante somme d’argent, les étrangers sans papiers obtiennent à l’issue de leur union et dans un délai allant de un à cinq ans, une carte de ré­sident permanent. Ça ressemble un peu au film Green Card avec Gérard Depardieu et Andie MacDowell, sauf que ça ne finit pas toujours aussi bien. »

MARIAGE BLANC

Lejla s’est mariée en 2006 en échange de 15 000 dollars. Au début, tout se passait bien. En compa­gnie de sa jeune épou­se, le faux mari américain se rendait au tribunal une fois tous les deux mois pour son rendez-vous avec la juge chargée des questions d’immigration.
« Chacun vivait de son côté et tout allait bien », raconte-t-elle. Toutefois, « après deux ans de procédure, face à la lenteur bureaucratique et aux questions souvent soupçonneuses de la juge, mon faux mari a commencé à s’impatienter, puis à paniquer. Il me réclamait plus d’argent, beaucoup plus d’argent. »

Lejla, alors standardiste dans une agence d’assurance, a multiplié les petits boulots le soir et le matin. « Ne pouvant plus payer, il a commencé à être violent, très violent… » Les sanglots étouffent la voix de Lejla. Son avocate poursuit le récit. « Lorsqu’il a commencé à l’agresser sexuellement, Lejla a fini par se rendre à la police. Malgré les menaces répétées de son mari qui lui disait qu’elle irait à Guantanamo, à cause de sa foi musulmane, Lejla n’a pas cédé. Elle a été très courageuse. Dans ce pays, beaucoup trop de personnes jouent avec la peur des immigrants illégaux. »

Éva Patterson regrette que malgré ses promesses, Barack Obama tarde à s’atteler à ce dossier (Lire ici). « Les mariages blancs sont extrêmement dangereux. Personne ne connaît les réelles raisons qui poussent un citoyen américain à se marier avec des étrangers sans papiers », précise l’avocate qui réclame une loi pour protéger les immigrés sans papiers. Lejla, qui possède des papiers en règle, envisage de devenir avocate comme celle qui lui a « redonné le sourire ».

Éva Patterson est arrivée de Hongrie à l’âge de 20 ans. Elle aussi, elle a choisi de se marier pour pouvoir étudier et obtenir des papiers. Il y a quelques mois, elle a succombé au charme d’Alejandre *, un Kosovar de 45 ans.

« Il est venu me demander de l’aide. Il m’a raconté sa vie, ses parents malades, son statut de médecin à Pristina, puis la guerre et sa fuite aux États-Unis. Il est ici depuis dix-sept ans, je n’ai pourtant rien pu faire pour lui. Avant les attentats du 11 septembre, certains illégaux obtenaient des permis de séjour après avoir passé dix ans illégalement sur le sol américain. Aujourd’hui les lois se sont durcies », explique-t-elle.

Alejandre travaille la nuit comme garde malade dans un grand hôpital new yorkais et le jour comme chauffeur de taxi. Il dort peu, économise tout son argent qu’il envoie à ses parents et rêve du jour où il n’aura plus besoin de se cacher pour éviter les contrôles d’identité.

Il y a quelques se­maines, Alejandre a appris que sa mère était mourante. Il a décidé de quitter les États-Unis pour tenir, une dernière fois dans ses bras celle qui lui a donné la vie. Malgré l’amour qu’elle porte à cet homme, Eva a refusé de le suivre. « J’ai tout sacrifié pour en arriver là où je suis aujourd’hui. Je ne me suis pas sentie prête. Alejandre est parti et il lui est interdit de revenir sur le territoire américain pendant les dix prochaines années », conclut celle qui envisage de tout quitter pour le retrouver.
Comme beaucoup d’hommes originaires du Moyen-Orient, Hassan * travaille pour une épicerie dans un quartier de Brooklyn. Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme se définit comme apatride.

« Je suis Palestinien, né sans terre, ni nationalité. J’ai grandi dans un camp de réfugiés en Jordanie. J’ai passé mon enfance dans cet endroit tenu par l’ONU, j’y ai rencontré mon épouse et nous avons eu cinq enfants. Il fallait des papiers pour entrer et sortir et des autorisations pour obtenir des aliments », confie l’homme.

Il y a cinq ans, Hassan a choisi de quitter son pays et sa famille pour venir s’installer clandestinement aux États-Unis. Arrivé légalement avec un visa de six mois, il n’est jamais reparti. « J’ai préféré l’illégalité américaine à la vie forcée qui se jouait dans les camps », avoue-t-il, arborant un sourire malgré les difficultés.

ASILE
Hassan travaille quatorze heures par jour pour quatre cents dollars par semaine. Grâce au soutien d’un ami palestinien et d’un avocat israélien, il a bien tenté de régulariser sa situation en demandant l’asile politique. Faute d’une réelle nationalité palestinienne et possédant des papiers jordaniens, sa demande a été rejetée.

L’été dernier sa famille est venue lui rendre visite. Son épouse a laissé à Hassan leur fils aîné de 15 ans. Sa vie a alors changé. Il s’est senti moins seul, même s’il reconnaît que les premières semaines avec l’adolescent, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps, n’ont pas été faciles.

« Je commence le matin à 7 heures et finis le soir à 21 heures. Je sais d’où je viens et je ne voulais pas que mon fils soit illettré comme ses parents. » Il y a quelques semaines, Hassan a pris la décision de faire venir son deuxième fils de 13 ans.

« Il est extrêmement difficile pour mon épouse d’élever nos enfants dans le camps, surtout depuis que je suis parti. Et puis, je préfère que mes enfants aillent à l’école, même illégalement, plutôt que de traîner toute la journée dans le camp », confie celui qui va devoir augmenter son temps de travail pour l’éducation de ses deux enfants.

Hassan rêve du jour où il fera venir toute sa famille. « D’ici là, dit-il en levant les mains vers le ciel, Obama aura réformé l’immigration, inch' Allah. »

Par Vanessa Gondouin-Haustein

Source : Témoignage chrétien

Une convention de partenariat a été signée, lundi à Rabat, visant à permettre aux jeunes marocains résidant à l'étranger et vivant en situation sociale difficile, de bénéficier de programmes de formation professionnelle au Maroc pour soutenir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil.

La convention a été signée par le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le secrétaire d'Etat chargé de l'artisanat, M. Anis Birou et le directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), M. Larbi Bencheikh.

Elle vise l'accompagnement social des jeunes marocains résidant à l'étranger en situation sociale difficile, à les aider à réussir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil à travers l'établissement d'un programme annuel commun dans le domaine de la formation professionnelle, la formation artisanale qui leur est dédié au Maroc.

La convention est le fruit d'une expérience pionnière qui a été lancée, en 2010, et qui a permis la formation de 40 jeunes marocains résidant à l'étranger ayant obtenu des diplômes professionnels dans des spécialités différentes (l'artisanat, la mécanique, le commerce, l'électronique, l'informatique).

En vertu de la convention tripartite, le secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat s'engage à permettre aux jeunes immigrés marocains de bénéficier de ses différents programmes de formation professionnelle dans des spécialités différentes, de formation artisanale, à assurer leur formation dans les spécialités précitées pendant une période variant de 6 à 8 mois, et à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

L'OFPTT contribuera, pour sa part, à l'élaboration de programmes, d'exposés dans le cadre de la formation professionnelle au profit des jeunes précités selon leurs besoins et leurs choix, à assurer leur hébergement, à titre gracieux pendant la période de la formation dans les internats relevant de l'Office situés dans plusieurs villes du Royaume, à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

Quant au ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, il s'engage à prendre en charge les frais de transport des jeunes bénéficiaires des pays d'accueil au Maroc, à leur allouer une bourse mensuelle pendant la période de formation, à dresser les listes des bénéficiaires en définissant les spécialités de formation.

Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. Ameur a expliqué que la convention permettra aux parties signataires de travailler dans le cadre d'un programme de travail permettant l'augmentation du nombre des bénéficiaires parmi les jeunes immigrés marocains résidant à l'étranger, notamment ceux en situation difficile, de les aider à accéder au marché de l'emploi dans les pays d'accueil tout en favorisant le renforcement de leurs liens avec la mère patrie.

Il a précisé que la convention constitue le résultat de l'expérience exemplaire dont 40 jeunes immigrés ont bénéficié, en 2010, d'une expérience qui a eu des résultats importants.

De son côté, M. Anis Birou a indiqué que la convention a pour but d'assurer une formation aux métiers de l'artisanat aux jeunes marocains résidant à l'étranger, relevant que le secteur de l'artisanat connaît une grande prospérité et que la formation permettra bénéficiaires de trouver une opportunité de travail aux pays d'accueil tout en contribuant au rayonnement de l'artisanat marocain dans le monde entier.

Les formations précitées permettront aux jeunes bénéficiaires d'être "des ambassadeurs de l'artisanat dans les pays d'accueil tout en mettant en exergue les atouts artistiques, la profondeur culturelle des produits de l'artisanat marocain", a-t-il assuré.

M. Larbi Bencheikh s'est félicité, pour sa part, de l'expérience réussie, en 2010, affirmant que la convention signée, lundi, permettra au programme d'intéresser davantage de jeunes, leur assurera les formations adéquates pour être au diapason des exigences du marché de l'emploi dans les pays d'accueil.

Source : MAP

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » sera du 28 janvier au 22 février 2011 à Anvers (Belgique), sur le campus de l’Université d’Anvers.

Le Maroc sera l'invité d'honneur au Salon du livre de la Bibliothèque d'Alexandrie (BA), qui se tiendra du 24 mars au 5 avril prochain.

Dans un communiqué, le directeur du Département de l'information à la Bibliothèque d'Alexandrie a fait savoir que l'ouverture de ce Salon sera ponctuée par une intervention du ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich.

Selon la même source, la BA a lancé une campagne arabe de soutien au projet de création d'une bibliothèque à Fès. Elle a également fait part de la volonté de faire don de ses différentes publications à la nouvelle bibliothèque de Fès.

En 2010, une centaine de maisons d'édition de 13 pays arabes et étrangers avaient pris part au Salon du livre de la bibliothèque d'Alexandrie, qui avait drainé plus de 500.000 visiteurs.

24/01/11

Source : MAP

 

Une étude sociologique sur "l'impact de la crise économique sur les immigrés Marocains en Espagne", présentée jeudi soir à Madrid, a souligné l'impératif de l'intervention des institutions officielles concernées pour faire face au problème du chômage dont pâtissent les immigrés résidant en Espagne, particulièrement les Marocains.

L'étude, élaborée par un groupe de sociologues et experts en immigration, marché du travail et changement social en Espagne, a appelé à une intervention "urgente" pour faire front aux répercussions de l'actuelle crise économique dans ce pays sur le collectif immigré Marocain, particulièrement affecté par le chômage qui n'épargne pas non plus d'autres collectifs immigrés ainsi que les travailleurs autochtones.

Le rapport, élaboré pour le compte de la Fondation "Casa Arabe" par le collectif "Ioé" spécialisé dans les recherches sur la question migratoire en Espagne et qui a réalisé et publié depuis 1986 plusieurs études, ouvrages et enquêtes sur ce phénomène, relève que le problème du chômage bien qu'affectant l'ensemble des immigrés résidant en Espagne ainsi que les Espagnols, se fait particulièrement ressentir chez les immigrés Marocains avec une perte de 26 pc des postes d'emploi occupés par ce collectif entre 2007 et 2010, d'où l'importance d'interventions ciblées de la part des acteurs sociaux et des autorités responsables.

Le rapport, présenté par le sociologue Walter Actis, membre du collectif "Ioé", souligne que la communauté Marocaine résidant en Espagne a été particulièrement touchée par les répercussions de la crise économique et financière qui frappe le pays, avec une augmentation du taux du chômage qui atteint les 40 pc chez les immigrés âgés de 40 ans et plus. Mais ce taux devient particulièrement préoccupant chez la tranche d'âge de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5 pc) sans emploi.

L'étude, qui analyse la situation des travailleurs immigrés Marocains en Espagne dans le contexte de crise économique et financière actuel et les incidences de celle-ci sur les perspectives socioéconomiques de ce collectif, tire, également, la sonnette d'alarme sur l'augmentation du pourcentage des immigrés chômeurs Marocains de longue durée et l'apparition de cas de familles Marocaines où tous les membres actifs se sont retrouvés sans emploi, avec les conséquences que cela suppose en termes de détérioration des conditions de vie.

Selon une note de présentation de la Fondation "Casa Arabe", l'élaboration de cette étude a été décidée pour combler le manque d'informations et de chiffres sur les répercussions de la crise sur les immigrés Marocains en Espagne, un manque pointé du doigt lors d'un récent séminaire sur "les effets de la crise sur les immigrés en Espagne: le cas des Marocains", organisé à l'initiative conjointe de Casa Arabe et du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

De ce fait, les résultats de cette étude devraient "faciliter une meilleure estimation de ce phénomène et aider à l'élaboration de politiques adéquates" pour y faire face, souligne-t-on des organisateurs.

Organisé en octobre dernier dans la capitale Espagnole, le séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, qui a été marqué par la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, se proposait de dégager une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise économique en Espagne sur les migrants marocains et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de plus de 4 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année écoulée, soit près de 20,5 pc de la population active.

Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés, qui représentent 16 pc de la population active en Espagne, sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active autochtone.

21/01/11

Source : MAP

Le gouvernement mexicain a assuré qu'il s'efforçait d'améliorer la sécurité des immigrants et a annoncé qu'il préparait une nouvelle loi sur l'immigration garantissant les droits de l'homme, en réponse à des critiques de l'ONU vendredi.

Le haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, avait exhorté le Mexique à "accélérer" les recherches concernant une quarantaine d'immigrants latino-américains enlevés dans le pays en décembre.

Selon le Haut-commissariat, qui avait recueilli des témoignages d'ONG sur place, ces migrants ont disparu le 16 décembre alors qu'ils voyageaient dans un train de marchandises, parti de l'Etat d'Oaxaca (sud) en direction du Nord du pays.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères vendredi soir, le gouvernement mexicain souligne qu'une enquête est en cours et que "l'on ne peut pas préjuger de son résultat".

Le ministère souligne aussi qu'il a mis en place une stratégie nationale pour la sécurité des immigrants en transit vers les Etats-Unis, financée "par d'importantes ressources". Il assure qu'il travaille à une "nouvelle loi d'immigration garantissant les droits de l'homme".

Le gouvernement mexicain assure avoir renforcé la coopération avec les pays de la région pour affronter le crime organisé transnational, responsable selon lui des attaques contre les immigrants sans papiers, qui sont originaires en grande majorité d'Amérique centrale.

Mais en réponse à l'ONU, le gouvernement mexicain insiste sur le fait que, dans cette lutte, "le principe de responsabilité partagée doit s'appliquer non seulement entre gouvernements, mais aussi entre ceux-ci et les organisations internationales.

Le Mexique, où sévit une guerre des cartels de la drogue, est régulièrement secoué par la disparition d'émigrants. Un demi-million traversent chaque année le pays du Sud au Nord pour entrer aux Etats-Unis.

En août dernier, 72 émigrants clandestins, pour la plupart originaires d'Amérique centrale, avaient été tués dans le nord-est du Mexique.

22 jan 2011

Source : AFP

La Finlande a annoncé lundi avoir renoncé à renvoyer en Grèce les réfugiés dont c'était le premier pays d'accueil dans l'UE, après la condamnation de la Belgique par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour y avoir expulsé un demandeur d'asile afghan.

"Il est clair qu'en termes de conditions de vie et de procédure (d'asile) la Grèce n'est pas capable de faire respecter les droits des réfugiés", a justifié auprès de l'AFP un porte-parole des services finlandais de l'Immigration, Esko Repo.

La CEDH a justifié la condamnation de la Belgique par des défaillances de la procédure d'asile et des conditions d'accueil des migrants en Grèce, pays qui a été également condamné.

Arrivé en Belgique en février 2009 via la Grèce, le requérant en a été expulsé en juin, en vertu d'une réglementation de l'Union européenne qui prévoit que la demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil (Dublin II).

Les services de l'Immigration ne sont pas encore en mesure de dire combien de réfugiés en Finlande sont concernés par cette décision de ne pas les renvoyer en Grèce.

En 2009, près de 6.000 personnes ont demandé asile en Finlande et 1.373 ont obtenu un permis de séjour.

D'autres pays européens ont cessé de renvoyer les réfugiés en Grèce dans le cadre de Dublin II, dont la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège, l'Allemagne et le Danemark dimanche, en attendant qu'Athènes améliore leurs conditions d'accueil.

En Grèce les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention, éventuellement brutalisés par la police, a relevé la Cour de Strasbourg dans son arrêt de vendredi dernier.

Avec 16.000 premières demandes reçues en 2009, Athènes n'a accordé le statut de réfugiés qu'à 0,3% des demandeurs, contre un taux moyen de 31% en Europe, tandis que 46.000 demandes sont en souffrance depuis des années.

24/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Depuis la mi –décembre 2010, toutes les associations islamiques présentes en Espagne ont été appelées à préparer une série d'interventions destinées aux écoles espagnoles pour expliquer les fondements de l'islam.

La femme marocaine installée en Espagne est une immigrée jeune, célibataire, de bonne santé et provient du Nord du Maroc. Il s’agit aussi d’une femme qui vit dans les mêmes conditions que les immigrées d’autres collectifs pour  être à la fois étrangère, mère et travaillant dans des conditions précaires.

Ce profil est constitué à partir des résultats d’une étude, qui vient d’être publiée à Madrid par le sociologue Mohamed Boundi et le philologue et président de l’Association de Solidarité pour l’Intégration sociale de l’Immigré (SISI), Hassan Arabi.
Financée par le gouvernement régional de la Communauté Autonome de Madrid (6.445.499 habitants), réalisée entre mai et octobre 2010 et éditée par la maison Diwan, l’étude se base sur une enquête sociologique qui a concerné les femmes marocaines du centre de Madrid.

C’est la première du genre qui embrasse les aspects de l’intégration de la femme marocaine aux plans culturel, social et professionnel pour s’occuper de ses préoccupations et inquiétudes dans la société d’accueil. A la différence de la plupart des travaux de recherche faits par des anthropologues espagnols, cet essai  sociologique retrace les étapes du projet migratoire de la Marocaine, les conditions dans lesquelles elle arrive en Espagne, et, repasse l’ensemble de l’arsenal de textes législatifs régissant les relations en matière de protection réciproque de la main d’œuvre, les processus d’engagement et de sélection des travailleurs saisonniers et de l’actualisation des accords et conventions en vigueur entre le Maroc et l’Espagne depuis 1956.
Contrairement à certains préjugés véhiculés dans les médias locaux sur l’image qui se fait des Marocains en Espagne, l’étude démontre que, malgré la proximité géographique de son pays d’origine, l’immigrée marocaine s’efforce à s’intégrer dans la société d’accueil à travers l’apprentissage de la langue espagnole, la participation aux activités sociales et la convivialité par l’adaptation aux coutumes et usages des autochtones.

Bien que l’enquête concerne la population de la Madrid-capitale, la quasi-totalité des femmes interviewées se caractérisent par la présence d’une forte proportion de jeunes dans la pyramide démographique de l’Espagne du fait que la quasi-totalité se situe dans la tranche d’âge de 30-39 ans, soit 45% du total de l’échantillon.

Cette donnée démontre que la main-d’œuvre marocaine féminine est à la fois jeune et préparée physiquement pour exercer toute sorte d’occupations. C’est aussi une tanche d’âge idéale pour la procréation dans un pays qui souffre de la baisse du taux de natalité. La même observation est aussi valable dans l’analyse de la tranche d’âge de moins de 30 ans qui représente 35% des femmes marocaines. Dans cette catégorie, sont recensées  les étudiantes, les filles d’immigrées ou les Marocaines récemment mariées ou venues en Espagne par le biais du regroupement familial. Il est significatif de signaler que la proportion des Marocaines de 20 à 39 ans est similaire à celle des latino-américaines en Espagne. Le collectif féminin marocain à Madrid, objet de l’étude, se distingue par sa jeunesse au moment où la population aussi bien au Maroc qu’en Espagne connaît un processus de vieillissement. Selon le profil régional de ces femmes, 46% parmi elles proviennent du nord du Maroc, 35% du centre et 19% du sud.

Dans l’analyse de son statut civil, l’étude révèle que la Marocaine à Madrid préfère vivre indépendante de manière que 58% des femmes interviewées sont célibataires, divorcées, séparées ou veuves. Dans ces conditions, elles assurent être mieux préparées pour affronter seules les dures conditions et exigences du marché du travail sans se soumettre à la discipline de la vie en couple.

24/1/2011, Mohamed Boundi

Source : Al Bayane

Le Maroc va mettre au point un projet visant la mobilisation de points de vente gérés ou possédés par des ressortissants marocains résidant à l'étranger (MRE) au service de la commercialisation de produits marocains sur les marchés étrangers.

Une présentation préliminaire de ce projet ambitieux a été faite, jeudi à Paris, par le ministre du Commerce extérieur, M. Abdelatif Maazouz, devant les représentants diplomatiques et bancaires marocains en France.

Au cours d'une rencontre à laquelle ont pris part notamment l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel, l'ambassadeur chargé du Consulat général du Royaume à Paris, M. Abderrazak Jaïdi, et le Directeur général de Maroc Export, Saad Benabdellah, le ministre a souligné que ce projet de mobilisation des commerçants MRE fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de la croissance au Maroc.

A partir du constat que les commerçants marocains établis à l'étranger représentent une niche qu'il faut développer, a-t-il expliqué, l'Etat s'est engagé à mobiliser les réseaux de distribution qu'ils gèrent ou possèdent, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains.

Il a précisé que la contribution de l'Etat consiste à identifier les réseaux, à contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et à les connecter avec les fournisseurs marocains des produits choisis, et à communiquer sur les produits.

Cette opération gagnant-gagnant a pour objectifs de recourir aux compétences expatriées et de contribuer à leur intégration dans le développement national du Royaume, a-t-il ajouté.

Elle vise également à promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution et des points de vente gérés par des marocains établis dans les marchés cibles, et à les alimenter régulièrement par des produits marocains de qualité contribuant ainsi à croître leurs chiffres d'affaires.

Le projet cible tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, à savoir les grossistes et semi-grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés, les supérettes et les épiceries fines.

Quant aux produits ciblés, ils couvrent les filières "agro-industrielle et produits de terroir" (huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines), textile-cuir (marques marocaines), cosmétiques (ghassoul, henné, huiles essentielles) et artisanat (décoration, bijouterie, ameublement).

Le marché français a été désigné comme stratégique vu l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent, et en particulier la région Ile de France (Paris et sa banlieue), identifiée pour le lancement d'un projet pilote qui devrait être opérationnel d'ici les fêtes de fin d'année, a annoncé M. Maazouz.

Pour atteindre cet objectif, trois étapes ont été prévues, dont la première, celle du cadrage, vient d'être franchie à travers la rencontre avec l'Ambassade, les consulats et les représentations des banques marocaines à Paris pour échanger et enrichir le projet.

Viendra ensuite la phase d'identification et de recensement des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés.

La troisième étape consiste en l'organisation de rencontres entre les pots de vente et leurs fournisseurs. Une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter des modalités pratiques de mise en oeuvre est prévue le 4 mars prochain.

Ensuite, des incoming missions seront organisées pour les commerçants MRE au Maroc pour rencontrer leurs fournisseurs potentiels.

Intervenant à cette occasion, M. Sahel s'est félicité de cette initiative en la qualifiant de "belle aventure qui va connaître le succès qu'elle mérite".

L'ambassadeur du Maroc en France a remercié le ministère du Commerce extérieur d'avoir pris cette démarche de dialogue et d'échange pour enrichir le projet, soulignant la disposition de l'ambassade et des Consulats à contribuer à définir et à faire évoluer le concept.

La même disposition à s'associer à ce projet a été relevée par les différents Consuls généraux du Maroc et les représentants des banques marocaines en région parisienne, qui ont salué la démarche structurante et le grand intérêt de cette opération d'envergure.

Ils ont proposé de tirer les conséquences des expériences individuelles et de s'appuyer sur les structures existantes en matière de grande distribution en mettant en place des mesures incitatives à leur égard, soulignant la grande importance des produits agro-alimentaires qui se taillent la part de lion dans les ventes de commerçants MRE.

Ils ont aussi proposé de diversifier en investissant d'autres espaces comme les marchés forains hebdomadaires qui existent dans chaque commune et les grandes surfaces dont les prix sont très attractifs.

Les commerçants MRE ne représentent qu'une seule parmi d'autres niches, a expliqué le ministre, soulignant que cette démarche ne devrait nullement favoriser le communautarisme ou la ghettoïsation, puisque ces points de vente s'adressent à tous les consommateurs.

Le projet de mobilisation des points de vente des MRE, piloté par Maroc Export, s'inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement et de Promotion des Exportations et vise à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de Dh, d'augmenter leur contribution à la croissance du PIB à plus de 45 Mds de Dhs, et à la création de plus de 200.000 emplois.

Dans le cadre de cette stratégie, le ministre conduit vendredi à Paris une opération "Exectutive Marketing" qui consiste à rencontrer les décideurs des grands réseaux de distribution en France pour discuter avec eux des modalités de faire ou d'augmenter leurs achats du Maroc.

21/01/11

Source : MAP

Deux rencontres entre experts et décideurs politiques sur “Genre et migration de, vers et à travers les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée et d’Afrique subsaharienne” auront lieu au début de l'année 2011.

Une cinquantaine d’experts et décideurs politiques provenant de la partie occidentale du réseau CARIM (Algérie, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie) participeront à la première rencontre qui sera organisée à l'Université de Bamako les 27 et 28 janvier 2011 en partenariat avec le Centre International de Formation de l'Organisation Internationale du Travail (CIF-OIT).

La deuxième rencontre aura lieu à la Middle East University à Amman les 7 et 8 février 2011 et réunira des participants provenant de la partie orientale du réseau (Egypte, Jordanie, Liban, Libye, Palestine, Soudan et Syrie). Cette rencontre sera organisée en partenariat avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Ces deux rencontres visent à discuter les conclusions des recherches du CARIM sur la thématique "genre et migration" afin d’instaurer un dialogue constructif ayant un impact positif sur le travail quotidien de chacun.

Source : UN Women

La musique andalouse marocaine a été à l'honneur vendredi soir à Londres à l'occasion d'un concert inédit animé par l'orchestre andalou de la ville de Fès en présence de plusieurs mélomanes britanniques et marocains.

Lors de cette soirée, organisée dans le cadre du programme "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" (Moroccan Memories in Britain) et coordonnée par Mme Meriyem Cherti, l'orchestre marocain, dirigé par M. Mohamed Briouel, a joué des célèbres noubas de son répertoire devant une assistance fascinée par le charme et la grâce de cet héritage musical marocain.

Le moment fort de la soirée fut quand les musiciens marocains se sont joints au célèbre orchestre symphonique de la BBC pour jouer des morceaux, donnant ainsi toute sa splendeur au rôle de la musique en tant que facteur de rapprochement des peuples et des civilisations.

Selon les organisateurs de l'événement, le but de la soirée est de mettre en avant ce rôle noble de la culture et de mettre en valeur la richesse de la civilisation marocaine.

"Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" est un projet qui vise à faire la lumière sur l'histoire de l'immigration marocaine au Royaume-Uni depuis le 19ème siècle et de mettre en relief les relations entre les deux pays.

Une exposition avait déjà été organisée à Londres, dans le cadre de ce projet, présentant près de 120 témoignages oraux et visuels recueillis auprès de trois générations d'immigrés marocains en Grande-Bretagne.

Ce concert a été organisé en partenariat entre le British Council et la Moroccan memories Foundation.

22/01/11

Source : MAP

Dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations, le gouvernement marocain compte mobiliser des réseaux de distribution des MRE, pour la commercialisation des produits marocains à l’étranger et le renforcement des exportations de produits à fort potentiel de valeur ajoutée. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011.

Les marocains résidant à l'étranger (MRE) seront la nouvelle force de vente du Maroc à l’international. Le gouvernement compte en effet  mobiliser  des points de vente et des réseaux de distribution  gérés ou possédés par les MRE, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains. L'Etat compte ainsi  identifier les réseaux, puis contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et  les connecter avec les fournisseurs marocains des produits concernés.

Le gouvernement a pour ambition de contribuer à intégrer des MRE dans le développement national du Royaume, de promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution gérés par des marocains à l’étranger. Côté cibles, seront visés tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, notamment les grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés et les épiceries fines. Les produits à vendre dans ce circuit couvrent plusieurs filières à fort potentiel de valeur ajoutée comme l’agroalimentaire et les produits de terroir, notamment les huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines. Les produits de  textile-cuir, cosmétiques et artisanat feront aussi objet de cette commercialisation par les MRE de produits marocains à l’étranger.

Lors d’une rencontre à Paris avec   des représentants diplomatiques et bancaires marocains en France, le ministre a aussi souligné que Le marché français a été désigné comme stratégique pour ce projet. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011. Le choix de cette région a été motivé par l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent et de la communauté marocaine. Pour réaliser ce projet, le gouvernement, en l’occurrence le Département de Mazouz, compte identifier des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés. Par la suite, des rencontres seront organisées entre les points de vente et leurs fournisseurs. Il est prévu ainsi l’organisation en mars prochain d’une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter de la meilleure manière à mettre en œuvre ce projet.

Et ce n’est pas tout,  des missions seront organisées au Maroc afin que les commerçants MRE puissent rencontrer leurs fournisseurs potentiels. A souligner que le ministre a révélé que ce projet, qui sera  piloté par Maroc Export, fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de croissance au Maroc. Le projet s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations et vise  à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de DH et à la création de plus de 200.000 emplois.

23 Janvier 2011, Abdel Ouaheb Baba

Source : Maroceco

Une délégation de sportifs de haut niveau, d'origines marocaine, belge et espagnole effectue, du 20 au 24 janvier courant, une visite à Rabat dans le cadre d'un séminaire sur le thème "Sport comme outil d'émancipation, de coopération et de santé publique".

La délégation comprend notamment des champions du monde et d'Europe dans différentes disciplines (jiujitsu et kick-boxing), des médaillés d'or aux jeux Olympiques de la jeunesse de Singapour (judo), ainsi que des joueurs internationaux de football et de basketball.

Organisée par l'association "Top Performance Belgique" en collaboration avec l'union des journalistes sportifs marocains, le séminaire s'articule autour de quatre grands thèmes, à savoir "Pyramide sociale et sport de haut niveau comme plus values nationales", "Santé publique et sport", "Médias et sport" et "Sport et émigration".

Les membres de la délégation animeront, à cette occasion, des ateliers d'initiation sportive et de réparation physique, de motricité générale, de technique et de tactique à l'attention des jeunes sportifs de plusieurs quartiers de la capitale.

Créée il y a 25 ans en Belgique, "Top Performance", une association à but non lucratif, a pour mission d'être au service du sport par le biais de la performance et de l'expertise.

Elle est aussi un centre de formation de haut niveau conçu pour les athlètes et aspirants athlètes.

20/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport marocain.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement marocain a introduit une modification du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère marocain chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette initiative a pour objectif de renforcer les mesures prises par le gouvernement marocain en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur les citoyens marocains à l'étranger, selon le ministère.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) reviennent souvent au pays des quatre coins de la planète pour revoir leurs familles, investir ou pour concrétiser un projet. Leur nombre s' élève à plus de trois millions de Marocains, dont la majorité vient d' Europe, des pays arabes du Golfe et de l' Amérique du Nord. Leur apport économique est de plus en plus important.

Selon l' Office des changes marocain, les transferts en devises des Marocains résidant à l' étranger ont rapporté au Royaume quelque 4.3 milliards d' euros jusqu' en novembre 2010.

Ce chiffre représente une hausse de 7.4% par rapport à la même période de l' année précédente. Aussi, les recettes générées de janvier à novembre 2010 au titre des services ont atteint les neuf milliards d'euros, soit une amélioration de 8,4% par rapport à la même période de 2009.

Le gouvernement marocain a également augmenté le plafond autorisé aux investisseurs marocains à l'étranger pour qu' il passe ainsi de 3 à 10 millions d'euros par an pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Ces fonds contribuent efficacement au financement de l' économie, car ils représentent un quart des recettes courantes de la balance des paiements et 9 % du PIB. Leurs investissements physiques au Maroc représentent 1,5 % des IED au Maroc, selon la Direction marocaine des investissements.

Ces Marocains sont aujourd' hui organisés à travers la mise en place du Conseil de la communauté marocaine à l' étranger (CCME). Une instance que l' on crédite de jouer le rôle d' une véritable force de proposition aidant au développement politique, économique et social du Royaume.

En plus de cette initiative louable, il a été procédé à la création d' un ministère chargé des affaires de cette communauté et à la mise en place de deux institutions, la Fondation Hassan II pour les MRE et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ayant pour mission de contribuer à améliorer les conditions d' accueil des MRE et à consolider leurs liens avec la mère patrie.

Afin de mieux servir la communauté marocaine résidant à l' étranger, la Fondation s' est dotée d' une structure dédiée au suivi et à l' analyse de l' évolution et des conditions de vie des Marocains de l' extérieur. Il s' agit de l' Observatoire de la communauté marocaine résidant à l' étranger (O.C.M.R.E).

Aussi et pour répondre aux aspirations de cette communauté, un plan d' action pour la période 2008-2012 a été élaboré par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l' étranger. Il vise le renforcement de l' enseignement de la langue arabe et de l' encadrement religieux, et l' élargissement de la représentation consulaire, ainsi que le développement de l' administration électronique.

20 janvier 2011-01-21

Source : Xinhua

Plus d'un quart des Marocains travaillant en Espagne auraient perdu leur emploi à cause de la crise économique. Une récente étude a été réalisée dans ce sens pour  la « Casa Árabe », afin de connaitre la situation actuelle des immigrés marocains dans le marché du travail espagnol après la crise. Le rapport complet est présenté le 20 janvier, à Madrid.

Une étude socio-économique a été réalisée par le collectif Ioé, constitué principalement de sociologues, d’experts dans les domaines de l'immigration et du marché du travail, pour le compte de la « Casa Árabe ». Cette recherche présente des analyses relatives à l'impact qu’a laissé la crise sur la population des immigrés marocains en Espagne et qui se traduit par la perte de 26% des emplois occupés pendant ces 3 dernières années, entre 2007 et 2010.

Selon ce rapport, ce taux s’explique par la nature des fonctions qui leur est offerte. En effet, la majorité de ces postes proposés sont temporaires et nécessitent une faible qualification. Une grande partie de ces postes est reliée à la construction, un secteur qui a été sérieusement affecté par la crise économique. Ainsi, plus de la moitié des emplois temporaires occupés par des travailleurs marocains en Espagne en 2007 a disparu avec la crise, ce qui correspond à plus de 100 000 emplois, selon cette étude.

Les recherches indiquent aussi qu’en 2007,  sur une échelle de 100 personnes en mesure de travailler, il y’avait 11 hommes et 9 femmes qui se retrouvaient au chômage. Une moyenne qui a augmenté en 2010, puisque sur un total de 100 personnes, 36 hommes et 24 femmes étaient sans emploi. Aussi, le taux de chômage chez les hommes est passé de 11,7% à 41,7%, alors que chez les femmes, ces chiffres ont augmenté de 22,1% à 51,2%. De ce fait, la moitié des femmes ainsi que plus de 40% des hommes marocains se sont retrouvés au chômage. Lors du deuxième trimestre de l’année 2007, les statistiques ont démontré que 36 800 hommes et 23 900 femmes étaient sans emploi. Trois ans plus tard ces chiffres ont respectivement grimpé à 148 000 et 81 000 .

62,5 % des 16-24 ans au chômage

Cependant, le taux de chômage reste particulièrement préoccupant chez la population âgée de moins de 25 ans (entre 16 et 24 ans), vu qu’il a atteint 62,5%. Ces chiffres inquiétants s’expliquent par les difficultés rencontrées par les jeunes Marocains au cours de leurs recherches d’emplois. Cette situation devrait attirer l’attention des administrations publiques concernées afin de prendre les mesures nécessaires. Du côté des personnes plus âgées (entre 40 et 64 ans), le taux de chômage est moins important, mais frôle tout de même les 40%. Le nombre des immigrants marocains qui sont restés un an ou plus sans emploi, a quasiment doublé en passant de 24% en 2007 à 46% 2010.

Les taux de chômage les plus élevés concernent  les Marocains résidant dans la communauté valencienne (60,1%), suivi des Iles Canaries (58%) et de Castille-La Manche (52,3%).

Source : Yabiladi

La réforme contenue dans la loi Besson sur l'immigration prévoyait de faire passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention. En revanche, la durée maximale de rétention reste fixée à 45 jours.

En commission, les sénateurs ont supprimé, mercredi 19 janvier, la réforme judiciaire de la procédure d'expulsion des sans-papiers. Cette réforme prévoyait d'inverser l'ordre des deux juges requis en faisant passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Cette modification avait été introduite par le projet de loi Besson sur l'immigration, adopté en octobre dernier en première lecture à l'Assemblée, au nom d'une plus grande "efficacité" dans l'éloignement des étrangers en situation irrégulière.

Selon le projet d'Eric Besson, le juge administratif devait être saisi en premier et juger de la légalité de la rétention. Il était prévu que le JLD n'intervienne qu'après un délai de cinq jours.

Revenir à la situation actuelle

Ce que proposent donc les sénateurs, à l'initiative des socialistes, c'est de revenir à la situation actuelle, à la satisfaction notamment des associations de défense des sans papiers.

Ainsi, un étranger en situation irrégulière passera toujours d'abord devant le juge des libertés et de la détention, qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures. Interviendra ensuite le juge administratif pour dire si l'arrêté de reconduite est légal ou non.

Une commission sur le cadre constitutionnel de l'immigration, présidée par Pierre Mazeaud, avait en 2008 conclu à "un enchevêtrement des compétences" aux "conséquences graves" qui aboutissaient à un taux d'exécution des éloignements très faible (environ 20%), proposant implicitement la réforme.

Durée maximale de rétention

Les sénateurs n'ont en revanche pas modifié la durée maximale de rétention administrative telle qu'elle a été votée à l'Assemblée et qui passe de 32 à 45 jours.

Sur proposition socialiste, ils ont aussi supprimé certaines dispositions visant à restreindre la possibilité, ouverte à des étrangers atteints de pathologies graves, de bénéficier de titres de séjour temporaires.

Ces modifications doivent encore être examinées en séance publique.

Directives européennes

"La commission a globalement donné son accord aux grandes orientations du projet de loi", a estimé François-Noël Buffet, rapporteur UMP du projet.

Le projet Besson, le cinquième sur l'immigration en sept ans, transpose dans le droit français trois directives européennes et prévoit l'extension de la déchéance de nationalité aux personnes naturalisées depuis moins de dix ans qui ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique.

Dans le droit fil du discours sécuritaire de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet 2010, plusieurs mesures visant implicitement les Roms sont aussi été incluses dans le texte.

Source : Nouvelobs.com

L'islamaphobie est devenue socialement acceptable au Royaume-Uni, a déploré jeudi Sayeeda Warsi, coprésidente du parti conservateur et première musulmane membre du gouvernement.

Les préjugés contre les musulmans font "partie des propos d'après dîner", juge la baronne Warsi: il est désormais communément accepté de tenir des propos islamophobes lors d'une conversation en famille ou entre amis.

"Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour prévoir ce à quoi mène ce genre de conversations sur les musulmans 'modérés': à l'usine, quand on emploie un travailleur musulman, le patron dit aux employés: 'Ne vous inquiétez pas, il n'est pas très pratiquant'. A l'école, les enfants disent: 'La famille d'à côté est musulmane mais ils ne sont pas trop mal'. Et dans la rue, quand une femme en burka passe, les gens pensent: 'Soit elle est victime d'oppression, soit elle veut afficher ses idées politiques", dira jeudi soir Mme Warsi lors d'un discours à l'Université de Leicester (centre), dont des extraits ont été publiés dans le Daily Telegraph.

La baronne Warsi est la première musulmane membre du gouvernement restreint, qui regroupe les postes ministériels les plus importants. Elle est secrétaire d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron.

Née de parents pakistanais, Sayeeda Warsi a fait de la lutte contre l'islamophobie son cheval de bataille. Lors de la conférence du parti conservateur en 2009, elle avait regretté que la haine contre les musulmans soit devenue la dernière forme de sectarisme communément acceptée.

En octobre dernier, elle avait dénoncé dans un article que s'en prendre aux musulmans dans la presse était également courant et que cela faisait vendre.

Le Royaume-Uni compte environ 2,9 millions de musulmans, soit moins de 5% de la population, selon une recherche publiée ce mois-ci par l'organisation Pew Forum on Religion and Public Life.

20/1/2011

Source : La Croix/AFP

 

L'Association "Jodour" pour les Marocains résidant à l'étrangers a organisé, récemment au siège de la Chambre de Commerce, d'industrie et de services de Tanger une conférence sur le thème: "La montée de la droite en Europe et ses conséquences sur les immigrés".

Les universitaires et chercheurs qui ont animé cette conférence, ont passé en revue les principales étapes de la progression de la droite en Europe, profitant notamment des erreurs politiques et économiques imputables à la gauche européenne, ce qui a favorisé un discours politique de plus en plus xénophobe et tourné contre l'immigration.

Les conférenciers ont notamment appelé les expatriés à s'intégrer pleinement dans leurs pays d'accueil, tout en restant attachés à leurs cultures et en oeuvrant pour une "identité multiple" qui met l'accent sur les valeurs de la citoyenneté et de la coexistence.

Créée en 2009, l'Association "Jodour" (racines) œuvre en faveur de l'intégration positive des Marocains résidant à l’étranger dans les pays d'accueil, tout en assurant le lien avec leur pays d'origine, à travers diverses activités culturelles, sociales et éducatives.

Elle est active notamment en France, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

20/01/2011

Source : MAP

La Belgique entend durcir les critères d'obtention de la nationalité en exigeant des demandeurs la connaissance non seulement d'une des trois langues nationales mais faire également l'effort d'apprendre la langue de la région dans laquelle ils habitent

Selon la presse locale, " il est désormais de plus en plus difficile de devenir belge ", dans la mesure où la commission ad hoc de la chambre (parlement) a adopté mardi de nouveaux critères de naturalisations.

Celui relatif à la connaissance de la langue de la Région dans laquelle vit le candidat à la naturalisation a été source de division entre les partis mais la proposition finale contenant les nouveaux critères a fini par être adoptée par neuf voix contre huit.

Les partis de droite aussi bien flamands que francophones ont voté ce texte en vertu duquel, une demande pourra également être ajournée si un candidat ne parvient pas à démontrer qu'il déploie suffisamment d'efforts lui permettant de comprendre et parler la langue de la Région dans laquelle il vit. La Belgique certes comprend trois Régions : Bruxelles Capitale, la Wallonie et la Flandre et trois communautés linguistiques : française, flamande et germanophone.

Les nouveaux critères sont imprécis et rendent difficiles les futures discussions sur les dossiers de naturalisation, indiquent des responsables du parti socialiste francophone mais pour les libéraux ayant soutenu le texte, " il est normal que l'on demande à un candidat à la naturalisation de prouver les efforts qu'il réalise en vue de s'intégrer à la Région dans laquelle il vit"

Quelque 16.000 dossiers de naturalisation sont toujours dans l'attente d'une décision, rappelle-t-on.

Source : Casafree/MAP

L'Office belge des étrangers a durant l'année 2010 régularisé la situation de quelque 25.000 personnes résidant illégalement en Belgique, selon un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Asile et aux Migrations.

En 2009, quelque 14.830 personnes sans papiers avaient été régularisées précise la même source ajoutant que l'administration a pris 15.426 décisions positives en faveur de 24.199 personnes.

Au total, 23.392 décisions ont été traitées par l'Office des étrangers , soit une augmentation de 75,5pc par rapport à l'année précédente.

Outre les régularisations normales, l'Office a dû également traiter en 2010 de nombreuses demandes introduites dans le cadre de la procédure exceptionnelle de régularisation.

Il a en outre prononcé des décisions de refus, soit quelque 7.866 en 2010 contre 6.186 en 2009 envers respectivement 10.332 personnes et 8.758 personnes.

La dernière opération de régularisation d'envergure remonte à 2000. Elle avait permis de régulariser environ 42.000 sans papiers.-

19/1/2011

Source :MAP/Aufait

Le délai de dépôt de dossier de candidature pour obtenir des bourses, destinées aux étudiants MRE au titre de l’année 2010-2011, a été prolongé jusqu’au 10 Mars 2011, a déclaré le ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, rapporte le journal les Échos.

Cette décision concerne 1000 bourses d’études offertes annuellement au profit des étudiants MRE dans une situation précaire, suite à une convention signée entre le ministère de l’Éducation nationale et le ministère chargé de la Communauté MRE.

Source : Yabiladi

Quelques-uns des 24 élèves inscrits cette année au Diplôme universitaire « religions et sociétés », à la Catho de Paris, témoignent de l’intérêt d’une formation unique en Europe

Ce vendredi soir 14 janvier, dans la cour de l’Institut catholique de Paris, les derniers étudiants partent en week-end. Mais pour les élèves du Diplôme universitaire (DU) « Religions et sociétés », une formation d’un an destinée aux « cadres musulmans » français, c’est au contraire le début des cours.

Les participants venus de toute la France se retrouvent chaque vendredi de 19 heures à 22h30, puis de nouveau six heures le samedi. Ils sont 24 imams, aumôniers de prisons et d’hôpitaux et responsables associatifs, dont six femmes, à être inscrits pour ce diplôme unique en son genre. Au programme, cours de droit des religions, d’histoire des religions, de rhétorique et de laïcité.

Soixante-dix personnes ont été diplômées depuis la mise en place de la formation en janvier 2008 par Didier Leschi, alors responsable du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, et le sociologue des religions Olivier Bobineau.

«J’apprends comment créer davantage de liens entre les communautés»

Ce dernier donne ce soir un cours de rhétorique dans la tradition des cours d’Institut d’études politiques, où il enseigne aussi. « Il faut adopter une posture laïque, détaille l’énergique professeur entre deux exercices pratiques : incarner une figure de médiateur pour avoir la confiance de tous vos interlocuteurs. »

Pas facile pour tout le monde. Mataich Imad, le jeune imam de l’Union des Marocains de Châlons-en-Champagne et membre du Rassemblement des musulmans de France (RMF), arrivé en France en 2009, hésite à s’exprimer devant la classe. « C’est difficile d’être imam en France, notamment à cause de la langue. Ici, j’apprends la diversité des cultures, c’est essentiel. » L’âge des élèves, leur niveau social ou de formation sont de fait très hétérogènes.

Barbe finement taillée, chemise noire sous un élégant gilet gris, Bahran El Fakhar, président de l’association Esseyma à Franconville (Val-d’Oise), prend la parole avec aisance. Le responsable associatif de 31 ans, né à Corbeil-Essonnes de parents d’origine algérienne, explique observer un « fort repli identitaire » parmi les jeunes qui participent aux ateliers culturels mis en place par son association. « En participant à la formation, j’apprends comment créer davantage de liens entre les communautés, entre les croyants des différentes religions et les laïcs. »

«Je n’avais pas compris l’histoire de la laïcité à la française»

Installé devant lui au premier rang, Ali Taitous, 52 ans, est aumônier à l’hôpital et à la prison de Meaux (Seine-et-Marne). Arrivé d’Algérie en France en 1967 à 8 ans, ce cadre associatif essaie au quotidien d’expliquer sa religion à son entourage pour faire « tomber les préjugés ». Depuis qu’il suit les cours, il comprend mieux « les peurs des Français vis-à-vis de l’islam » et se sent plus armé pour s’adresser à des institutionnels.

Pour Nassim Aoufi, aumônier militaire depuis 2009 à Orléans, « c’est important de connaître les points de friction, de savoir jusqu’où on peut aller. Je n’avais pas compris l’histoire de la laïcité à la française et son importance au quotidien », explique le jeune homme discret.

Grâce au cours de droit des cultes, il a déjà pu résoudre un cas pratique. Après un semestre, il a informé les militaires de confession musulmane de la possibilité de prendre un congé pour fêter l’Aïd, à condition d’en faire préalablement la demande.

19/1/2011, Julien DURIEZ

Source : La Croix

«Une si belle époque» est l'intitulé de son dernier spectacle, qu'elle présentera, le 03 février à Casablanca (Mégarama) en avant première de sa tournée en France.

Trop française pour les uns, trop arabe pour les autres, Rachida Khalil est une comédienne franco-marocaine.

Elle quitte son Rif natal pour s’envoler avec sa famille vers la métropole française, Paris, à l'âge de cinq ans. Elle s'intéressera dès son jeune âge à l'art dramatique…Suite

Les femmes émigrées d’origine marocaine en Europe ont-elles les mêmes combats, les mêmes aspirations que celles du Maroc? Sont-elles dans des logiques spécifiques parce qu’elles sont d’origine marocaine ou, en définitive, se fondent-elles avec le reste de la société dans laquelle elles vivent? Pour la première fois depuis l’instauration d’un processus de « consultation » des différentes composantes de la diaspora marocaine à l’étranger, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger, a organisé des rencontres entre femmes marocaines du Maroc et d’Europe à Bruxelles, les 18 et 19 décembre 2010. Points forts et attentes des rencontres. La Revue BledMag y consacre un dossier…Suite

En résonance à l'actualité sociale et politique de l'année et pour mieux connaître ces migrations, Hommes et Migrations et le GRDR proposent deux jours consacrés à l’histoire et à l’actualité des migrations subsahariennes en France

Peu nombreux en France jusque dans les années 60, les migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont d’abord venus dans le cadre d’une immigration de travail suscitée par les entreprises françaises dans les secteurs les moins attractifs du marché du travail. En 1974, avec l’arrêt officiel de l’appel à la main-d’œuvre étrangère, l’immigration se diversifie géographiquement en élargissant les aires de départ et socialement : des femmes et des familles arrivent dans le cadre du regroupement familial, des citadins diplômés ou non se joignent aux ruraux. Par ailleurs, des demandeurs d’asile fuient les conflits ethniques et les régimes autoritaires. Cette diversification s’accompagne d’une croissance lente mais régulière des flux et d’une modification des projets de départ : il y aurait près de 600 000 immigrés en 2004, dont vraisemblablement 1/10e de personnes en situation irrégulière malgré les vagues de régularisation successives qui les concernent pour moitié. Les chiffres de la présence subsaharienne en France sont d’ailleurs sujet à débat entre experts de la statistique et dans l’opinion française.

La conférence se tient le Vendredi 21 janvier et samedi 22 janvier 2011 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration..Suite

Alors que le Sénat examine aujourd'hui le rapport de François-Noël Buffet (UMP) sur le projet de loi adopté par l'Assemblée nationale relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité, des voix s'élèvent contre la transposition de directives qui réduisent les droits les plus fondamentaux des migrants. ...

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Vous allez débattre d'une quatrième loi en huit ans sur l'immigration. Présenté comme une simple transposition de directives européennes, ce texte technique et complexe vise à réduire les droits les plus fondamentaux des migrants, dont le droit à une justice équitable.

Adopté en l'état, ce projet entraînerait de graves conséquences : privés d'accès au séjour pour soins, enfermés plus longtemps, expulsés plus facilement, bannis d'Europe pendant 2 à 5 ans, les migrants seront acculés à la clandestinité, sans pouvoir faire valoir leurs droits.

Ainsi, entre autres mesures contestables, ce texte marque un grave recul du juge judiciaire, garant de la liberté individuelle. Ce juge contrôle notamment le respect des droits des étrangers arrêtés et placés en centre de rétention administrative : l'administration ne peut pas arrêter quelqu'un n'importe où, n'importe comment. Les tribunaux sont donc conduits à annuler certaines mesures d'éloignement ou de rétention, lorsqu'elles sont irrespectueuses des règles. Pour améliorer l'efficacité de la politique migratoire, ce projet de loi prévoit de passer outre le juge judiciaire.

Selon ce texte, le juge des libertés et de la détention ne sera plus saisi qu'au terme de 5 jours de privation de liberté, contre 2 aujourd'hui.

Concrètement, un étranger interpellé de façon arbitraire pourrait donc être expulsé, sur simple décision administrative durant 5 jours, avant même d'avoir pu défendre ses droits. À titre de comparaison, dans le cadre du régime de garde à vue le plus sévère, les présumés terroristes peuvent être privés de liberté durant quatre jours maximum sans contrôle du juge judiciaire. Cet allongement du délai vise manifestement à éviter le droit de contrôle du juge sur les actes de l'administration envers les étrangers.

Ce report de l'intervention du juge n'est dicté par aucun impératif de transposition d'une quelconque directive européenne. Il est même contraire à l'esprit de la directive Retour, qui exige un contrôle juridictionnel de la légalité de la rétention, « dans les meilleurs délais ».

Faut-il rappeler que l'article 66 de la Constitution dispose que « nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi » ? Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs maintes fois jugé contraire à la Constitution que l'administration prive durablement de liberté une personne sans réserver la possibilité pour l'autorité judiciaire d'intervenir dans les meilleurs délais.

Notre Constitution a énoncé des principes de protection des personnes contre l'arbitraire, principes repris par la Déclaration européenne des droits de l'homme. Nos gouvernants ne peuvent pas s'attaquer à ces principes mais il est un moyen de les neutraliser sans les remettre directement en cause : rendre impossible la saisine du juge chargé d'en contrôler le respect.

Patrick PEUGEOT (président de La CIMADE), François SOULAGE (président du Secours catholique) ,Christophe DELTOMBE (président d'Emmaüs France).

19/1/2011

Source : La Voix du Nord

Quand l’Europe est malmenée par la crise économique, la solution se trouve dans la chasse aux immigrés. Et quand elle est anxieuse du terrorisme, le remède se trouve dans la lutte contre « l’islamisation » du Vieux continent. Tel est le discours de la nouvelle génération des leaders de l’extrême droite européenne. Marine Le Pen, qui vient de succéder à son père à la présidence du Front National (FN) français, en est l’un des porte-voix.

« Nous devons combattre l’islamisme » ! Cet appel est de la toute nouvelle présidente de FN, Marine Le Pen. C’était ce dimanche 16 janvier, face aux militants et cadres de ce parti qui venaient de la porter à sa tête. Le ton est donné, étant donné que cette avocate de formation s’y était préparée depuis un bon bout de temps avec ses déclarations controversées sur la viande Halal ou encore les prières du vendredi dans la rue.

Si la désormais future candidate à la présidentielle avait seulement répété qu’il était « absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers » dans une France qui compte  « cinq millions de chômeurs », elle n’aurait fait que repris le discours de son père. Mais en faisant de l’islam sa principale cible à abattre, elle ratisse encore plus large. En plus d’augmenter ses chances de rallier plus de voix, elle rejoint aussi « le club des euro-islamophobes ». Une nouvelle génération de l’extrême droite en Europe, plus jeune et plus décomplexée.

Nouvelle vague islamophobe

Aux Pays-Bas, cette tendance est incarnée par un certain Geert Wilders. L’obsession du chef du PVV néerlandais est également de « combattre l’islamisation du pays ». En plus de se battre pour l’interdiction du Coran, son parti propose également un impôt sur le voile ! En Allemagne, nombreux sont ceux qui croient à la thèse d'un Thilo Sarrazin, que le pays « s’autodétruit » avec l’augmentation croissante des musulmans, comme le prédit Thilo Sarazzin. Certains croient que ce membre du parti socio-démocrate pourrait lancer son propre parti sur ses bases islamophobes.

En Italie, c’est dans la coalition au pouvoir de Silvio Berlusconi même que l’extrême droite se loge. Le parti anti-immigré de la Ligue du Nord en est l’incarnation. Voici ce que déclarait en 2008, un de ses eurodéputés : « Nous, Chevaliers de la Chrétienté, jurons de toujours défendre et de toutes les manières possibles ces lieux [églises] de la profanation et de l’invasion islamique » ! Les Démocrates de Suède (SD) eux, pour faire campagne n’avaient pas trouvé mieux que de faire un clip dans lequel ils montraient des femmes voilées qui profitaient des subventions étatiques, au détriment d’une vielle suédoise.

Populisme et rien d'autre

L’autre trait commun entre ces partis extrémistes, c’est qu’ils enregistrent tous des avancées considérables, surtout dans les sondages. En France, Marine Le Pen bénéficie déjà de 18% d’intentions de vote pour 2012. C’est dire que le discours islamophobe, ça rapporte effectivement gros. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, il illustre d’autre part l’absence de programmes concrets de ces formations politiques. Elles arrivent certes à convaincre de larges franges des populations, mais leur capacité à gouverner n’en est pas pour autant garantie. L’extrême droite vit des échecs des sociétés européennes. Malheureusement, ces problèmes ne font qu’augmenter.

18/1/2011,  Oumar Baldé

Source : Yabiladi

Le vice-président du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en exergue, mardi, la collaboration existant entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine da la lutte contre l'immigration clandestine.

Présentant, à Madrid, le bilan 2010 de la lutte contre l'immigration clandestine, Rubalcaba s'est félicité de la collaboration de son pays en la matière avec certains pays d'Afrique du nord, dont le Royaume, et qui a contribué à une baisse de 50 pc des arrivées des migrants clandestins sur les côtes espagnoles au cours de l'année dernière.

Le ministre espagnol s'est réjoui également, lors d'une conférence de presse, de la coopération avec d'autres pays africains, notamment le Sénégal, soulignant que 2010 a été l'année ayant enregistré le chiffre le plus bas d'arrivées de clandestins en Espagne durant la dernière décennie.

Le nombre de clandestins arrivés en Espagne à bord d'embarcations de fortune s'est chiffré à 3.632 personnes en 2010, contre 7.285 personnes en 2009, enregistrant ainsi une baisse de 50 pc, indique le ministère espagnol de l'Intérieur dans un communiqué publié à cette occasion.

Par zone géographie, les Iles Canaries ont été la région d'Espagne qui a connu la plus forte baisse des arrivées de migrants clandestins en 2010 par rapport à 2009, souligne la même source.

En effet, le nombre d'arrivées d'immigrants illégaux à l'archipel est passé de 2.246 personnes en 2009 à 196 en 2010, soit une baisse de 91,3 pc, précise le ministère espagnol de l'Intérieur.

18/01/11

Source : MAP

La culture et la communication, à l'instar de la pensée intellectuelle dans sa globalité, sont axées, au Brésil, sur les questions identitaires, a indiqué mardi à Rabat l'expert en communication, M. Mohamed Hajji, soulignant les similitudes dans ce domaine entre les sociétés latino-américaine et nord-africaine.

Lors d'une conférence sur la "Communication et culture: cas du Brésil", animée à l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), l'intervenant a fait état "d'un renouveau de l'identité brésilienne marqué par un démarquage, de plus en plus manifeste, des références occidentales, en particulier américaine, qui prédominaient dans les sociétés latino-américaines".

Abordant l'idée de la communication en tant que concept, M. Hajji a traité du sens et de l'origine étymologiques du terme qui définit, a-t-il relevé, "un ensemble d'actions et faits collectifs qui doivent être nécessairement partagés". "Il n'y a pas de communication individuelle", a-t-il souligné.

Après avoir mis en évidence l'interférence de la communication et de la culture en tant que deux facettes de la réalité quotidienne, il a souligné que "le passage du sensible (le monde en soi) à l'intelligible (la représentation et la signification du monde) ne peut se faire que par le biais du processus communicationnel".

Lauréat de l'ISIC (ex ISJ), promotion 1984, M. Hajji a exercé dans plusieurs organes de presse marocains de langue française avant d'entamer sa carrière de professeur-chercheur au Brésil ou il est actuellement professeur au programme de doctorat de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, l'un des plus importants d'Amérique du Sud.

Etabli depuis 20 ans au Brésil, il a mené des recherches et dirigé des travaux qui ont fait de lui un spécialiste en communication ethnique communautaire des groupes immigrés dans ce pays, ainsi qu'en questions relatives aux nouvelles technologies, à la mondialisation et aux identités transnationales.

Il a récemment entrepris une recherche comparative sur le rôle des nouveaux médias, tout spécialement les chaînes satellitaires dans la formation d'identités transnationales.

M. Hajji est l'auteur de nombreux articles et co-auteur de livres "la question des diasporas, des nouvelles technologies de l'information et de la communication et des identités transnationales". Il a également dirigé des dizaines de thèses de master et doctorat traitant de la même problématique.

Coordinateur du Laboratoire de communication sociale appliquée de l'Observatoire des médias ethniques communautaires des groupes immigrés du Forum de l'immigration et du Programme d'éducation tutoriale éditeur de la revue scientifique "Semiosfera", il est aussi consultant auprès de plusieurs Centres de recherche au Brésil.

18/01/11

Source : MAP

«Bien que je sois agnostique et sensible à toutes les instrumentalisations, je signe l’appel des musulmans de France lancé par Respect Magazine», explique la sénatrice PS Monique Cerisier-ben Guiga. La politologue Françoise Vergès, aussi, s’est associée à cette pétition condamnant les violences commises au nom de l’islam, bien qu’elle n’ait été «élevée dans aucune religion, et ne sai[t] même pas ce que croire veut dire».

Le 12 janvier, Respect Magazine, trimestriel «engagé dans la promotion du vivre ensemble et de la diversité», a publié un appel intitulé «L’islam bafoué par les terroristes» que Libération a relayé. Dans ce texte, Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, respectivement directeur de la rédaction et journaliste à Respect Magazine, rappelaient le massacre, fin décembre, de 21 chrétiens devant une église copte d’Alexandrie, en Egypte, et celui, en octobre, de 45 chrétiens dans la cathédrale de Bagdad, en Irak. «Des atrocités commises "au nom de l’islam"», dénonçaient-ils : «Nous voulons signifier par cet appel notre refus de ce rapt de nous-mêmes.»

«Idéal». Les premiers à signer ce texte ont été essentiellement des musulmans, croyants ou non. En tête, les religieux comme Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, et plusieurs présidents de conseils régionaux du culte musulman, Kamel Kabtane (recteur de la Mosquée de Lyon), l’universitaire Tariq Ramadan, cheikh Khaled Bentounès (guide spirituel de la confrérie soufie Alawiya), Ghaleb Bencheikh (président de la Conférence mondiale des religions pour la paix), Tareq Oubrou (imam de la grande mosquée de Bordeaux), Hakim el Karoui, président de l’Institut des cultures d’islam à Paris ; des politiques comme Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, ou la sénatrice Bariza Khiari ; des artistes, aussi : Magyd Cherfi, auteur-compositeur ou Abd al Malik, rappeur et écrivain ; des journalistes, par exemple Mohamed Colin, directeur des rédactions de Saphirnews et Salamnews.

Depuis, des signataires non musulmans, se sont joints à cette pétition. Ainsi, Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa, de l’Ecole pratique des hautes études, Pascal Blanchard, historien, Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, Stéphane Hessel, écrivain, Christiane Taubira, députée apparentée PS.

«Je suis catholique, explique l’écrivaine Alina Reyes. Mais j’aime beaucoup l’islam, j’aime beaucoup le judaïsme. Toutes les religions ont à la base un idéal d’amour, d’entraide et de solidarité. Si elles sont bien vécues, bien comprises, elles peuvent apporter beaucoup au monde contemporain, qui est devenu totalement matérialiste.» Elle-même a eu un contact avec l’islam lorsqu’elle a vécu dans le sud marocain. «Les gens sont doux, gentils, parce qu’ils sont profondément spirituels. J’avais des amis qui étaient pauvres mais très attentifs aux autres. Ils faisaient sans cesse l’aumône, de façon discrète.»

Autre non-musulman signataire, Loïc Tribot La Spière, délégué général du Centre d’étude et de prospective stratégique : «Il est bon que l’islam dans sa diversité se mobilise pour dire, à propos par exemple des attentats antichrétiens, "ceci n’est pas acceptable". Face à ces actes, la majorité a tendance à se taire, or il est bon qu’elle dise "ça n’est pas nous".»

«Boucs émissaires». Comme Monique Cerisier-ben Guiga, ces personnalités sont inquiètes du climat en Europe, qui voit une montée des extrêmes droites. Leur signature n’est pas étrangère à ce contexte : «Je tiens à affirmer ma solidarité envers les musulmans croyants ou sociologiques qui sont devenus les boucs émissaires d’une partie du monde occidental», affirme la socialiste.

A ce jour, 2 500 personnes ont signé l’appel. Le 29 janvier, à 16 heures, Respect Magazine et République allant droit (collectif luttant contre les inégalités sociales) organisent un rassemblement, place du Trocadéro, à Paris.

18/1/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération.fr

Pour la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet, il ne fait aucun doute que l'arrivée de nouveaux travailleurs étrangers est une des solutions aux besoins de main-d'oeuvre.

Mme Boulet a fait cette déclaration, hier, alors qu'en sa qualité de ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, elle signait, avec sa collègue de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, et le président de la Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec (CRÉCQ), Maurice Richard, un document visant à renouveler l'Entente spécifique de régionalisation de l'immigration dans la région du Centre-du-Québec.

Selon la ministre, cette entente est un outil précieux pour la région, pour son économie, et surtout, pour l'accueil des personnes immigrantes qui ont choisi de s'établir dans le Centre-du-Québec.

La nouvelle entente de deux ans représente un investissement de 433 800 $ pour cette région dont 75 000 $ proviennent du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour la ministre de l'immigration et des Communautés culturelles, Mme Weil, cette entente donne un nouvel élan aux partenariats régionaux et locaux déjà existants. Elle permet aussi de soutenir des projets concrets pour attirer au Centre-du-Québec des travailleurs immigrants qualifiés.

Selon les données fournies par Mme Boulet, 20 300 postes auront besoin d'être comblés au Centre-du-Québec d'ici 2013 et 4000 emplois seront disponibles en 2011 dans les entreprises de cinq employés et plus. «Notre défi, a-t-elle signifié, c'est de faire en sorte que la main-d'oeuvre soit qualifiée, compétente et qu'elle soit disponible pour répondre à ces besoins.»

De son côté, Mme Weil a constaté que le Centre-du-Québec connaissait un développement économique très dynamique mais elle considère que la pénurie anticipée de main-d'oeuvre qualifiée pourrait freiner sa croissance.

Selon elle, le recours à l'immigration durable peut changer les choses. L'entente signée, hier, permettra de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir quelque 150 nouveaux arrivants au Centre-du-Québec. Selon le recensement de 2006, la population immigrante de la région représentait 2 % de la population totale, soit 4890 personnes.

La plus grande proportion des immigrants est établie dans la MRC de Drummond. Celle d'Arthabaska en accueille aussi un bon nombre. Suivent, loin derrière, celle de Nicolet-Yamaska, puis, en queue de peloton, celles de Bécancour et de l'Érable.

Le président de la CRÉCQ, M. Richard, estime que le Centre-du-Québec a des atouts très avantageux pour les jeunes familles immigrantes. «Elles y trouveront un environnement dynamique, des emplois et un entourage chaleureux», a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le Centre-du-Québec avait accueilli quelque 2000 immigrants sur son territoire depuis dix ans.

Source : Cyberpresse.ca

La commission préparatoire nationale du congrès constitutif du mouvement mondial pour le soutien de la marocanité du Sahara et du parachèvement de l'intégrité territoriale organise, dimanche prochain à Kalaât Sraghna, un colloque sur "le rôle de l'immigré marocain dans la dynamisation de la diplomatie parallèle pour soutenir la cause nationale".

Initié en coordination avec l'association des MRE de la région Marrakech-Tensift-El Haouz, le colloque qui réunira une pléiade de juristes, universitaires et chercheurs, offrira l'occasion de débattre avec les potentialités locales de la société civile des derniers développements concernant la cause nationale et la question de l'intégrité territoriale, indiquent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

La manifestation s'inscrit dans le cadre de l'élan de mobilisation générale entrepris de Tanger à Lagouira, pour mettre à nu les allégations des ennemis de l'intégrité territoriale, poursuit le communiqué.

Le colloque vise également à associer la communauté marocaine résidant à l'étranger à la défense de la cause nationale, et ce à travers la mise en exergue de la teneur de l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, ajoute la même source.

18/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE) âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement a introduit une modification, de l'alinéa 9 de l'article 250, du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans un communiqué.

Cette initiative intervient conformément aux hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, appelant à répondre aux besoins et attentes légitimes des MRE et à renforcer les liens des nouvelles générations avec leurs pays d'origine, précise le communiqué.

Elle a pour objectif également de renforcer les mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur nos concitoyens marocains à l'étranger, souligne-t-on de même source.

18/01/11

Source : MAP

En août dernier Le MCMRE a annoncé un plan de soutien aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui comporte un volet juridique afin d'assister gratuitement les plus fragiles de la diaspora. Ce dispositif sera suivi par les ambassades et consulats et assuré par des cabinets d'avocats ayant signé des conventions d'assistance.

Auparavant, le Ministère avait nommé deux attachés juridiques pour traiter les nombreuses requêtes des MRE leur apportant le conseil nécessaire en matière de droit civil, de droit pénal, de droit administratif mais aussi pour expliquer les dispositifs de la nouvelle moudawana (code de la famille) encore méconnue par les Marocains du Monde.

M Ahmed MAZARI présente ce dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde en coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi…Suite

Le conseil municipal de Strasbourg a approuvé à l'unanimité lundi la création d'une église orthodoxe et de deux mosquées de proximité, dont une avec un minaret, a-t-on appris auprès du maire adjoint chargé des cultes Olivier Bitz (PS).

La mosquée dotée d'un minaret devrait être construite dans le quartier de Hautepierre, pour accueillir quelque 600 à 800 fidèles qui se réunissent aujourd'hui dans un supermarché désaffecté.

Une plus petite mosquée sera aussi construite à Robertsau.

L'église orthodoxe, un projet de grande ampleur estimé à une dizaine de millions d'euros, devrait quant à elle voir le jour dans le quartier des institutions européennes.

Un terrain sera mis à disposition des associations porteuses des projets sous le régime du bail emphytéotique, qui permet de donner l'usufruit d'un bien immobilier pour une très longue durée. La mairie subventionnera en outre à hauteur de 10% les travaux des deux mosquées.

Ce soutien de la municipalité à la construction de lieux de culte est à replacer dans le contexte particulier du régime concordataire mosellan-alsacien, qui reconnaît et organise les cultes catholique, protestant et israélite, a souligné M. Bitz.

"Nous appliquons également le régime aux cultes qui n'en font historiquement pas partie (...) Il y a nécessité de concilier le régime et le principe d'égalité", a-t-il expliqué.

Une telle délibération n'avait pas été adoptée depuis la défaite de la gauche aux élections municipales de 2001, "alors que les besoins étaient énormes", a dit M. Bitz. Environ 10% de la population de Strasbourg est musulmane, a-t-il estimé.

L'élu a salué le "sens des responsabilités de l'opposition", qui a approuvé le texte, tout en relevant que "tous les projets (de lieux de culte) avaient été bloqués par la municipalité précédente", dirigée par Fabienne Keller (UMP).

La Grande Mosquée de Strasbourg a remercié dans un communiqué le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) pour sa "politique courageuse visant à traiter l'islam avec équité". Le Conseil régional du culte musulman d'Alsace a salué la fin de "l'islam des caves" à Strasbourg.

Source : AFP/La Croix

Saïd Rachidi est un boxeur professionnel franco-marocain né à Lille le 14 juillet 1986. A 24 ans, il est considéré comme un boxeur d’avenir. qui a choisi de défendre les couleurs du Maroc. Ce Nadori de cœur n’oublie jamais d’où il vient. Et comme il a précisé, sans le soutien de son entourage professionnel et familial, il n’aurait jamais atteint le niveau qu’il a aujourd’hui.

La boxe était loin de ressembler à son caractère très gentil et renfermé. Saïd se bat pour réussir et faire sa place au milieu d’un groupe qui ne le croit pas taillé pour la boxe. Pourtant, à 15 ans, il remporte son premier titre de champion de France cadet et se fait un nom sur le plan national puis international.

Source : Yenoo

La justice a suspendu provisoirement l'interdiction de la burqa appliquée depuis décembre par la municipalité de Lerida, dans le nord-est de l'Espagne, mais contestée par une association islamique, a annoncé mardi un tribunal de Barcelone.

Lerida, une ville catalane de 120.000 habitants, était devenue le 9 décembre la première d'Espagne à appliquer l'interdiction du voile islamique intégral dans les bâtiments municipaux.

Cet arrêté municipal a été "suspendu provisoirement lundi dans l'attente d'une décision de justice définitive", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Tribunal supérieur de justice de Catalogne.

L'interdiction approuvée en juillet par la municipalité vise le port du voile intégral, comme la burqa et le hijab, dans 130 lieux de la ville, dont les salles municipales et les piscines. 10.000 musulmans, pour moitié marocains, sont officiellement enregistrés à Lerida.

Mais une association islamique, l'association Watani pour la liberté et la justice, avait déposé un recours en justice contre cette interdiction en estimant qu'elle portait atteinte aux droits fondamentaux.

Le Tribunal ne s'est pas encore prononcé sur le fond. Il a seulement décidé de suspendre l'interdiction en estimant qu'elle risquait de porter préjudice à des personnes qui se verraient refuser l'accès à des lieux publics si finalement la justice donnait raison à l'association Watani.

Le tribunal rappelle en outre que la loi garantit le respect "de la sécurité et de l'ordre public" puisqu'elle impose aux personnes entrant dans un bâtiment public de s'identifier si un fonctionnaire de garde l'exige, selon la décision publiée par les médias.

Source : AFP/La Croix

Du 19 janvier au 02 février, le cinéma contemporain marocain est à l’affiche à Algésiras , pour le deuxième cycle du projet « regards depuis les deux rives » organisé par la fondation « Dos Orillas ».

Du 19 janvier au 2 février, le cycle interculturel de cinéma « Regards depuis les deux rives » de la fondation Dos Orillas mettra en avant trois cinéastes qui ont rayonné dans le cinéma marocain contemporain, à savoir : Farida Benlyazid, Ismael Ferroukhi et Faouzi Bensaidi.

Au programme, la projection de trois productions réalisés par ces cinéastes marocains : « La vie de chien de Juanita Narboni » de Farida Benlyazid, « Le grand voyage » de Ismael Ferroukhi et « www : what a wonderful world » de Faouzi Bensaîdi. Grâce à cette initiative, le public aura l’occasion de découvrir les créations cinématographiques des artistes de la rive sud de la Méditerranée.

En parallèle, le club de lecture, autre activité culturelle de cette fondation, a choisi de présenter pour le mois de janvier aussi, le roman du célèbre marocain Tahar Benjelloun  qui s’intitule « Le dernier ami ».

Relevant de la capitale de la province de Cadix, la fondation « Dos Orillas »  est une institution qui a comme but de promouvoir l’échange entre le Maroc et l’Espagne tout en véhiculant un message de paix et de tolérance entre les deux peuples de la Méditerranée. Elle organise des manifestations et des activités culturelles qui réunissent des écrivains et des artistes issus des deux pays.

Source : Yabiladi

Le Consulat général du Maroc à Orly est un modèle des représentations consulaires que le Royaume veut développer pour améliorer les structures d'accueil de ses ressortissants établis à l'étranger, a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Aujourd'hui, le Consulat est "une véritable vitrine" du Maroc, à l'image de ce que le Royaume veut développer au service de sa communauté établie à l'étranger, a dit M. Ameur à l'issue d'une visite, dimanche, aux locaux de ce nouvel établissement consulaire, entré en service en avril 2010.

De son côté, le Consul général du Maroc à Orly, M. Bouchaïb El Khalfi, a indiqué que ce Consulat, le plus grand que compte le Maroc en France en termes de superficie, offre ses services à quelque 70 mille Marocains établis dans trois départements jouxtant la ville d'Orly, connue pour son grand aéroport international du même nom.

Ce cinquième consulat du Maroc en région parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et de rapprocher les services consulaires des usagers résidant dans les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94). Le département de l'Essonne (91) sera rattaché prochainement, a annoncé le diplomate.

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, le Consulat a conçu la configuration de ses services sous forme de guichets dotés d'équipements modernes, de gestionnaire de file d'attente et de trois salles d'attentes en intégrant les normes de transparence et de célérité, conjuguée à une formation adaptée de l'ensemble des fonctionnaires, a-t-il expliqué.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice refait à neuf alliant le béton et le verre sur une superficie de 2.150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs, dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Le siège du nouveau Consulat a, par ailleurs, abrité un meeting animé par le ministre devant un parterre de jeunes compétences marocaines établies en région parisienne, rencontre saluée par M. El Khalfi comme signe d'encouragement au Consulat d'Orly et aux différents autres consulats du Maroc en France pour redoubler d'efforts, afin de mieux servir la communauté marocaine.

17/01/11

Source : MAP

 

Un collectif d'acteurs associatif de divers horizons ont annoncé, dimanche à Dakar, la création de deux nouveaux réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara marocain pour déployer des actions de communication et de sensibilisation auprès de la société civile africaine en faveur de cette courageuse initiative visant à clore définitivement la question de ce conflit fictif qui pénalise les efforts d'intégration sur le continent.

La mise en place de ces deux structures, qui a couronné les travaux d'un colloque sur "L'autonomie des provinces du Sud marocain : Souveraineté Nationale, développement local", permettra d'étoffer l'action de communication d'autres réseaux de soutien, déjà opérationnels au niveau de la région d'Afrique de l'Ouest, sur le front de la diplomatie parallèle en faveur du projet d'autonomie.

Baptisés respectivement "Réseau de soutien des femmes marocaines établies dans les pays d'Afrique" et "Réseau de soutien des experts africains internationaux", les deux structures regroupent des personnalités africaines de divers profils et compétences pour relayer les efforts de communication en faveur de la proposition marocaine auprès des populations, des instances internationales et au sein des grandes manifestations au niveau du continent.

Selon le président du Conseil national des marocains au Sénégal, M. Farsi Mohamed, cette initiative consiste à contrer les canaux de propagande des parties hostiles à la cause de l'intégrité territoriale du Royaume qui se livrent désespérément à la désinformation et le ressassement d'arguments fallacieux face à la courageuse initiative marocaine d'autonomie qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.

Cette campagne de communication en faveur de la proposition marocaine revêt force de conviction puisqu'elle procède d'une sincère initiative de la société civile marocaine et d'acteurs associatifs de plusieurs pays africains amis motivés par les mêmes idéaux pour une Afrique prospère, stable et réunissant les conditions pour rendre effectifs les efforts d'intégration et de développement.

L'action au sein de ce collectif de réseaux de soutien, qui réunit des acteurs associatifs de plusieurs nationalités (Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, Tunisie, Gabon, Gambie, Mauritanie...), sera pilotée par une coordination qui a été créée à l'occasion du colloque de Dakar et un plan d'action 2011 sera annoncé prochainement à Laâyoune à l'occasion d'une visite des membres de ces réseaux dans les provinces du Sud du Royaume, a-t-il expliqué.

Grâce à l'implication de membres de la diaspora marocaine établie en Europe et aux Etats-Unis, l'action de communication consiste aussi à interpeller les institutions internationales sur la question du Sahara et les souffrances des sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté, précisant qu'à l'occasion de cette rencontre de Dakar des lettres ont été adressées au Conseil de Sécurité, à l'Union Africaine, au Parlement Européen et au Conseil des droits de l'homme à l'ONU, pour plaider la cause nationale et le bien fondé de l'initiative marocaine pour régler la question du Sahara.

L'implication de la société civile aux efforts de communication autour du projet marocain requiert de doter les intervenants, aussi bien marocains qu'étrangers, des connaissances nécessaires pour déployer un argumentaire convaincant, d'où l'importance de ce colloque qui a permis un débat de haut niveau qui a permis à l'assistance de mieux cerner la question du Sahara des points de vue historique, juridique et géostratégique, a expliqué M. Abdelhamid Jamri, coordonnateur du réseau des experts internationaux africains.

Un démocrate convaincu en son âme et conscience en faveur de la position marocaine ne peut être que mieux armé, grâce à ce débat, pour défendre efficacement la cause nationale et battre en brèche la désinformation des adversaires fondée sur la falsification des vérités et la confusion, a-t-il assuré.

Le rôle de la société civile est déterminant dans le monde actuel où les diverses instances de prises de décision sont particulièrement attentives à l'opinion publique, a-t-il souligné, précisant que notre objectif consiste à renforcer la capacité des réseaux de soutien pour investir les tribunes de débat au niveau du continent et cibler particulièrement les pays où prévaut la désinformation des adversaires envers la cause nationale.

Cette action de communication relayée par des démocrates africains de divers horizons et convictions s'offre l'avantage de défendre une proposition marocaine concrète et courageuse face à une propagande qui campe sur des positions d'impasse et ne s'appuie sur aucune contre-proposition, a-t-il fait remarquer.

L'action de communication en faveur de la proposition d'autonomie s'appuie désormais sur quatre structures de soutien : le réseau africain, le réseau des sahraouis établis dans les pays d'Afrique au sud du Sahara (crées tous les deux en 2010) en plus des deux autres réseaux mis sur pied à l'occasion du colloque de Dakar.

Des politiques, des juristes, des universitaires, des intellectuels, des acteurs associatifs africains vont coordonner leurs actions tous azimuts dans le cadre de ces structures pour décliner les réalités de la question du Sahara et la pertinence de la proposition marocaine pour clore ce conflit et débarrasser le continent d'un facteur de tension préjudiciable aux ambitions d'intégration et d'édification.

Ont animé le débat de cette manifestation une pléiade d'experts marocains et d'autres pays africains qui ont abordé la question du Sahara d'un point de vue historique et juridique et expliqué la pertinence de la proposition d'autonomie qui représente une solution courageuse fondée sur un modèle de gouvernance démocratique qui concilie les spécificités régionales et le principe inviolable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale.

La rencontre de Dakar a été aussi l'occasion de sensibiliser les acteurs de la société civile africaine sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf et la nécessité d'interpeller les institutions internationales l'invitant à assumer pleinement leurs responsabilités envers cette situation anachronique où sont bafoués les principes les plus élémentaires des droits de l'homme.

Ont pris part à cette rencontre organisée par le Conseil national des marocains au Sénégal, des politiques, des syndicalistes, des universitaires, des marocains de la diaspora en Afrique et en Europe, des membres du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du Conseil Royal Consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et plusieurs acteurs associatifs marocain.

17/01/11

Source : MAP

Les marocains résidant à l'étranger (MRE), originaires des deux provinces, ont créé l'année écoulée 48 entreprises, enregistrant une hausse de 4 pc par rapport à l'exercice 2009.

644 entreprises ont été créées au titre de l'année 2010 dans les provinces de Taza et de Guercif, indique le Centre régional d'investissement de Taza-Al Hoceima-Taounate, précisant que 461 unités relèvent de la province de Taza, soit 71,58 pc et 183 unités de la province de Guercif (28,42 pc).

Concernant la répartition des unités créées par secteurs d'activité, le secteur du commerce reste le plus représenté avec 264 unités (40,99 pc) suivi du secteur Bâtiment et travaux publics (BTP) avec 164 unités (25,45 pc) et les services avec 133 unités (20,64 pc).

Le secteur d'artisanat occupe la 4ème place avec 39 unités créées, soit 6,06 pc de l'ensemble des entreprises créées alors que les unités touristiques sont au nombre de 22, soit 3,42 pc.

Le secteur industriel occupe la 6-ème place avec 16 unités, dont 12 unités sous forme de sociétés.

Ils se répartissent du point de vue nature juridique entre les personnes morales (288 certificats), soit 74,61 pc et les personnes physiques (98 certificats) soit 25,39 pc.

17/01/11

Source : MAP

Le Salon de l'immobilier marocain à Bruxelles "Smabxl'' dont la 5-ème édition se tiendra du 25 au 27 mars prochain, est devenu un rendez vous incontournable de la promotion immobilière du Maroc au cÂœur de l'Europe, ont fait savoir lundi à Casablanca ses organisateurs.

En 2010 le nombre de visiteurs du salon, monté sur 3200 m2, s'est établi à 45.600 personnes, soit une progression de 7 pc. Lors de l'édition 2011, pour laquelle une surface d'exposition de 5000 m2 a été réservée, on s'attend à une augmentation de 20 pc des visiteurs, a indiqué à ce propos M. Lotfi Chelbat, directeur du Salon lors d'un point de presse.

Le développement notable qu'enregistre le secteur immobilier au Maroc et l'offre très variée permettent de satisfaire les visiteurs du salon et de trouver réponse à leurs besoins, a-t-il noté, précisant que l'édition 2011 ambitionne de conquérir le marché européen en plus des MRE et des ressortissants belges.

La capitale belge se trouve au cÂœur de l'Europe, occupe une place centrale au niveau du continent, sans oublier qu'elle est accessible en 1 heure de tous les pays voisins, a-t-il fait valoir, ajoutant que le salon accueillera parmi les exposants des promoteurs immobiliers institutionnels et du secteur privé et plusieurs opérateurs du secteur bancaire.

Pour l'édition 2011, le salon mettra à l'honneur l'Artisanat Marocain riche de ses douze siècles d'existence, un choix motivé par la formidable adaptation de cet artisanat pour perdurer et évoluer, tout en gardant son authenticité et sa spécificité, explique l'organisation, précisant qu'il s'agira de mettre en exergue les métiers liés à l'habitat comme le travail du gypse, du bois, du zellige, entre autres.

Le Smabxl fera aussi la place belle aux promoteurs immobiliers originaires de la région de Nador pour mettre en relief les potentialités de la région dont sont originaires un nombre important de MRE.

Pour ce salon, où sont attendus de nombreux responsables des départements de l'habitat, de l'artisanat et celui en charge des MRE, tout un programme d'animation a été concocté et comporte notamment des conférences débat qui seront animées par des notaires, des architectes ou des spécialistes de la décoration intérieure, des stands de conseil et d'orientation ainsi que deux soirées artistiques auxquelles ont été invités nombre de chanteurs et de comédiens marocains.

Toute une campagne de communication a été mise en place pour la promotion de ce salon, organisé sous l'égide du Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et l'Aménagement de l'espace, avec le soutien du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Les supports vont des médias audiovisuels, notamment belges, l'affichage, la distribution de dépliants, les annonces de presse à la communication sur Internet et le direct mailing

17/01/11

Source : MAP

Des tests de connaissance de la langue italienne ont commencé à être organisés, lundi, en Italie à l'intention des demandeurs de permis de séjour longue durée, en vertu d'un décret qui en consacre le caractère obligatoire pour cette catégorie d'immigrés.

Les premiers tests, dont a rendu compte l'agence Ansa, ont eu lieu à Florence (Toscane-Centre) et à Asti (Piémont-Nord-ouest).

Dans la cité fiorentine, ces tests ont concerné 19 personnes originaires du Pérou, d'Albanie et de Sibérie tandis qu'à Asti, ils ont intéressé dix ressortissants africains ayant déjà tous un emploi.

Entré en vigueur en décembre dernier, le décret rendant obligatoire le test de niveau en langue italienne pour les demandeurs de permis de séjour longue durée avait été cosigné, en juin, par les ministres italiens de l'Intérieur et de l'Education.

En application de ce texte, les candidats à un long séjour régulier devront prouver des connaissances en italien équivalentes au "niveau A2", défini par les normes européennes.

Cela signifierait que le demandeur du document, valable durant cinq ans renouvelables, doit posséder un niveau de connaissance acceptable en langue italienne qui lui permettrait de comprendre des phrases et expressions usuels dans des domaines courants.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment certifié par les services médicaux compétents sont exonérés de cette mesure.

Plaçant cette mesure dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, les autorités italiennes précisent que la satisfaction à ce test constitue une des "prémisses" à la délivrance du permis de séjour.

Le requérant devrait en outre pouvoir justifier d'un séjour régulier de 5 ans en Italie et d'un revenu stable évalué à au moins 5.349,89 euros par an.

17/1/2011

Source : MAP/Aufait

Le ministre bulgare de l'Intérieur Tsvetan Tsvetanov a annoncé lundi une hausse de 25% en 2010 par rapport à 2009 des immigrants interceptés en tentant de pénétrer en Bulgarie, notamment via la Turquie.

"L'année dernière, nous avons intercepté 1.186 immigrants clandestins, en hausse de 25% par rapport à 2009. Ils viennent surtout d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Sofia.

Alors que Sofia et Bucarest espéraient adhérer à l'espace de libre circulation Schengen dès mars, plusieurs membres dont la France et l'Allemagne ont estimé que la Roumanie et la Bulgarie n'étaient pas encore prêtes.

Selon M. Tsvetanov, "la Bulgarie sera techniquement prête en mars".

"La Bulgarie dispose des six vedettes de police les plus rapides sur le Danube, capables de s'arrêter brusquement pour contrôler des barges et des bateaux", a précisé le commissaire Kalin Gueorguiev, un haut responsable du ministère.

La Bulgarie possède par ailleurs "les caméras de thermovision les plus modernes des Balkans" dont deux ont été envoyées en Grèce, dans le cadre de la mission sous l'égide de l'agence chargée de la surveillance des frontières (Frontex) de l'UE, pour détecter des immigrants clandestins cachés dans des véhicules.

Soumises à une surveillance européenne stricte et inédite en raison de l'inefficacité de leur système judiciaire, la Bulgarie et la Roumanie attendent que Bruxelles constate des progrès dans ses rapports en février et en août pour leur permettre d'adhérer à Schengen.

Le ministre des Affaires étrangères Nikolaï Mladenov a récemment estimé qu'une décision d'adhésion des deux pays serait prise dès l'été prochain pour être appliquée avant la fin de l'année.

M. Tsvetanov a par ailleurs rappelé que la Bulgarie est membre du système d'information de Schengen (SIS) depuis novembre dernier, ce qui lui a permis de détecter sur son territoire 850 personnes indésirables dans l'espace Schengen.

17/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Le gouvernement du Québec doit prendre rapidement un virage en ce qui concerne le nombre d'immigrants admis annuellement. Le gouvernement québécois doit augmenter le nombre d'immigrants travailleurs sélectionnés annuellement et augmenter les ressources à leur intégration en plus de stimuler les naissances par diverses mesures sociales incitatives.

On compte actuellement 50 000 immigrants admis par année. En 2006, les immigrants représentaient 11,5% de la population totale du Québec, une proportion deux fois inférieure à celle observée en Ontario et en Colombie-Britannique. Les ressources à l'intégration des immigrants manquent, notamment parce que le gouvernement libéral semble incapable de se doter de cours de francisation structurés, parce que la reconnaissance des diplômes étrangers pose problème et parce que le taux de chômage des immigrants au Québec est plus élevé qu'ailleurs au Canada.

Dans le dernier budget du gouvernement Charest, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles s'est fait couper 5 millions de dollars. Résultat: 31 classes de français écrit à temps complet ont été abolies en 2010. Trente autres classes à temps complet de la Commission scolaire de Montréal ont, elles, été maintenues. Cela ne se justifie pas: on ne peut pas augmenter le nombre d'immigrants et réduire les services qui leur sont destinés.

C'est sans compter que le gouvernement libéral a supprimé récemment le Conseil des relations culturelles qui devait guider le gouvernement à propos du processus d'intégration des immigrants. Selon le Conseil, si le Québec attire des immigrants, il perd aussi une partie de sa population (y compris immigrante) au profit des autres provinces canadiennes, puisque le solde migratoire interprovincial est négatif. Le Québec pourrait donc être une porte d'entrée vers les autres provinces canadiennes.

En 1759, c'est la question du peuplement qui avait surtout causé la ruine de la Nouvelle-France. Le Canada était sous-peuplé. Il comptait 55 000 personnes et la Nouvelle-Angleterre, un million. Le taux de natalité élevé, les vagues successives d'immigration et l'occupation plus ancienne du territoire avaient favorisé le Québec au moment où celui-ci est entré dans la Confédération canadienne, puisqu'il comptait 200 000 personnes de plus que le Haut-Canada.

À l'époque, les structures électives ne tenaient pas compte du poids démographique bien plus élevé du Québec, parce qu'on voulait faire du nouveau pays un Dominion britannique. Il était ouvertement question d'angliciser et d'assimiler une race inférieure, celle des Canadiens-Français (Durham, Russell). Le manque d'espace disponible pour l'agriculture, les famines et les épidémies, ainsi que la grande disparité entre la richesse anglophone et francophone ont fait qu'on estime qu'entre 1830 et 1930, un million de Québécois ont quitté le Québec vers la Nouvelle-Angleterre. En 1951, le poids démographique du Québec au sein du Canada n'était plus que de 28,9%, et en 2008, le poids démographique du Québec était seulement de 23%.

Selon l'Institut de la statistique du Québec, près de 81 000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, soit un taux d'accroissement annuel d'un peu plus d'un pour cent. Un tel niveau de croissance démographique n'avait pas été enregistré depuis 1990. Cette hausse serait due principalement à l'immigration et à l'augmentation du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants.

En outre, le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) a publié récemment un rapport qui indique que «dès 2010, le Québec sera confronté à une pénurie de main-d'oeuvre et sera touché plus rapidement par le vieillissement de la population que le reste des provinces canadiennes puisque la vague des naissances des années 1946 à 1966 y a été plus abondante que nulle part ailleurs en Amérique du Nord». Le rapport indique également qu'«il convient de signaler que l'Accord Canada-Québec entré en vigueur en 1991, stipulait que le Québec pouvait recevoir un nombre d'immigrants proportionnel à son poids démographique au sein du Canada, plus 5% additionnels s'il le juge à propos».

On ne sait pas pourquoi le gouvernement du Québec n'utilise pas pleinement cette marge. S'agit-il de contraintes au niveau de la capacité d'absorption du marché du travail québécois ou plutôt du manque de ressources pour l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants?

Selon l'Institut de la statistique du Québec, après 2029, seule l'immigration deviendra la source de croissance démographique de notre État. L'Institut prévoit aussi que le Québec accueillera 300 000 personnes immigrantes au cours de la prochaine décennie et que 90% de ces nouveaux arrivants seront âgés de moins de 45 ans. Emploi-Québec estime donc que l'immigration «devrait accroître la population active de plus de 225 000 personnes».

Du point de vue économique, l'immigration prend tout son sens. Sous cet angle, il apparaît impératif de stimuler les naissances et d'augmenter le nombre d'immigrants travailleurs admis par année.

Mais d'un point de vue d'intégration culturelle et linguistique, l'immigration est elle aussi un succès quotidien avec les étudiants inscrits au programme d'intégration linguistique des immigrants du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles.

L'équipe de moniteurs en francisation du cégep du Vieux-Montréal dont je fais partie a créé avec les années du matériel pédagogique unique. Ils organisent des visites guidées dans Montréal, des rencontres interculturelles avec des Québécois et visionnent avec leurs étudiants des documentaires historiques, en plus de préparer leurs étudiants au marché de l'emploi. Bref, une hausse du nombre d'immigrants accompagnée des ressources nécessaires à leur intégration est une solution viable et efficace.

17/1/2011

Source : Cyberpresse.ca

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, a exhorté les Marocains de France et, en particulier, les élites de la société civile, à redoubler de vigilance vis-à-vis des adversaires du Maroc et à s'impliquer davantage dans la défense de la cause du Sahara.

Lors de meetings animés samedi et dimanche à Paris, à Orly et à Choisy-le-Roi en présence des compétences et associations marocaines et des ONG franco-marocaines agissant dans la capitale et les villes limitrophes, M. Ameur a estimé que l'heure était plus que jamais à la mobilisation. Les Marocains ne devraient pas baisser la garde, a-t-il dit, même si la France n'a eu de cesse de soutenir le Maroc dans son bon droit et que le plan d'autonomie est salué et appuyé au niveau officiel, dans les sphères parlementaires, par des élus et partis politiques. La mobilisation doit rester de mise, a-t-il poursuivi, car les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, forts de l'appui et de la manne financière de leur sponsor, continuent de s'activer sur le plan local, au niveau de certaines mairies, pour les rallier à leurs thèses.

M. Ameur a rappelé à l'assistance l'opération avortée de déstabilisation et la manipulation médiatique à laquelle ils se sont livrés à l'occasion des événements de Lâayoune en novembre dernier. Cette orchestration montre que ces adversaires ne reculent devant rien dans leur entreprise tendant à ternir l'image du Maroc et à détourner l'attention du fond du dossier du Sahara et de l'effort du Maroc pour le régler à travers le plan d'autonomie.

Il a appelé tout un chacun, cadre supérieur, élu, étudiant, commerçant ou travailleur, à continuer, dans son domaine d'activité et dans ses rapports sociaux, à expliquer et à défendre la justesse de la position du Maroc, l'attachement de tous les Marocains, et dans l'unanimité, à la marocanité du Sahara. Il faudra également saisir toute occasion pour mettre en pièces les arguments fallacieux invoqués par les porte-voix du Polisario en France. M. Ameur a mis en garde contre les man£uvres des adversaires du Maroc qui investissent désormais d'autres sphères, en particulier celles des droits de l'homme, dans une tentative de contrarier les réformes d'envergure engagés par le Maroc et d'ébranler son attachement à son projet de société démocratique et moderne, qui est un choix irréversible. Il a, à ce titre, annoncé que le gouvernement est disposé à fournir l'information et la formation pour les acteurs de la société civile issus de la communauté marocaine à l'étranger pour leur permettre d'être au fait du dossier du Sahara, qui jouit de l'unanimité de tout le peuple marocain, pour leur permettre de mieux le défende.

Source : Le Matin/MAP

Dans tout processus d'intégration, la culture d'origine joue un rôle fondamental notamment dans la dynamique des identités et expressions culturelles des populations d'origine immigrée en France. Si les expressions culturelles et artistiques permettent de légitimer une expérience migratoire, aux yeux des sociétés d'accueil, elles favorisent également le développement de contacts interculturels, de liens sociaux, et la surtout, la construction de l identité des jeunes générations issues de cette immigration.

Tout en valorisant les richesses d'une culture spécifique, les associations à vocation culturelle permettent un va et vient permanent avec la culture d'accueil réinventant ainsi une intégration plus réfléchie.

L'Association franco-marocaine de Picardie "Les Deux Rives", qui se propose de promouvoir les cultures marocaines et le vivre ensemble à Amiens, organise chaque année une semaine culturelle comportant des expositions de peinture et de calligraphie, des soirée musicales, projections de films et des séminaires. Elle vient de signer un partenariat avec le MCMRE pour renforcer son action auprès des « jeunes d'ici et de là bas »…Suite

Une équipe représentant le Maroc prendra part à la 4ème édition du Mondial de basket-ball pour immigrés, qui se tiendra à Madrid du 15 au 23 janvier courant, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet événement sportif vise à renforcer les liens entre les immigrés et à promouvoir leur intégration dans la société d'accueil à travers le sport.

Outre le Maroc, ce tournoi, organisé par la fédération espagnole de Basket-ball, en collaboration avec le département des sports de la région autonome de Madrid, connaîtra la participation de 11 équipes représentant la Bolivie, la Chine, la Colombie, l'Equateur, la République Dominicaine, l'Uruguay, les Etats-Unis, la Pologne, le Venezuela et les Philippines.

L'équipe marocaine jouera dans le groupe B, aux côtés de la Bolivie et de la Colombie.

Lors de la 3ème édition de ce tournoi, l'équipe représentant le Maroc s'est classée deuxième, après sa défaite, en finale, contre la République Dominicaine (63-60).

14/01/11

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine établie à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a engagé la réflexion, ce week-end, avec les compétences marocaines établies en France sur les meilleures moyens de se mettre en réseau afin de participer à l'effort de développement en cours au Maroc.

Au cours de deux meetings qu'il a tenus, à Paris et à Orly (sud de Paris), avec cette catégorie des MRE, le ministre a souligné la nécessité d'une approche réaliste de mobilisation des compétences qui tient compte des spécificités de la communauté marocaine dans chaque pays d'accueil.

Pour lui, il n'y a pas un modèle standard en matière de mobilisation. Si le modèle "géographique" a pu réussir pour les compétences installées en Allemagne, au Canada ou en Belgique, la situation en France diffère. Il a, ainsi, plaidé pour une démarche "thématique" pour la mobilisation des cadres établis dans ce pays et ce, en s'appuyant sur les réseaux déjà existants.

Il a, à cet égard, annoncé que les noyaux de réseaux de médecins et de juristes marocains existent déjà et que les premiers Forums des Médecins Marocains du Monde et des Juristes marocains de France se tiendront prochainement en France.

Des noyaux de réseaux des élus marocains à l'étranger et des spécialistes des technologies d'information sont en cours d'identifications et ne tarderont pas de voir le jour, selon lui.

Quand à la démarche, une fois l'étape d'identification, de structuration et de mise en réseau accomplie, l'identification des besoins du Maroc en savoir-faire s'impose, une tâche à laquelle tous les ministères ont été sensibilisés. Ensuite, le ministère chargé de la communauté marocaine s'attèlera à l'action de mise en relation entre l'offre et la demande.

M. Ameur a noté, par ailleurs, que cette politique de réseautage vise aussi à intégrer la mobilisation des compétences marocaines dans le cadre de partenariats avec les institutions des pays d'accueil en vue de favoriser un partenariat gagnant-gagnant.

Enfin, le gouvernement aspire aussi à la mobilisation des compétences marocaines en faveur du reste de la communauté pour réduire la rupture entre l'élite et la base, a-t-il dit, donnant l'exemple d'actions de parrainage d'étudiants marocains par des cadres compatriotes en Allemagne.

Le débat qui s'en est suivi a donné lieu à un échange franc et constructif avec les cadres marocains présents en force à ce rendez-vous. Ils se sont dits "rassurés" par la politique marocaine à leur égard et "sensibles" à la question du réseautage, insistant, toutefois, sur la nécessité d'une action "permanente".

Dans le cadre de cette mobilisation et en marge de ces rencontres, le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger a signé une convention de partenariat avec "Maroc Entrepreneurs", une association basée à Paris qui encourage des Marocains établis à l'étranger à créer leur entreprise au Maroc.

Paris,17/01/11

Source : MAP

Le Consulat général du Maroc à Orly est un modèle des représentations consulaires que le Royaume veut développer pour améliorer les structures d'accueil de ses ressortissants établis à l'étranger, a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Aujourd'hui, le Consulat est "une véritable vitrine" du Maroc, à l'image de ce que le Royaume veut développer au service de sa communauté établie à l'étranger, a dit M. Ameur à l'issue d'une visite, dimanche, aux locaux de ce nouvel établissement consulaire, entré en service en avril 2010.

De son côté, le Consul général du Maroc à Orly, M. Bouchaïb El Khalfi, a indiqué que ce Consulat, le plus grand que compte le Maroc en France en termes de superficie, offre ses services à quelque 70 mille Marocains établis dans trois départements jouxtant la ville d'Orly, connue pour son grand aéroport international du même nom.

Ce cinquième consulat du Maroc en région parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et de rapprocher les services consulaires des usagers résidant dans les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94). Le département de l'Essonne (91) sera rattaché prochainement, a annoncé le diplomate.

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, le Consulat a conçu la configuration de ses services sous forme de guichets dotés d'équipements modernes, de gestionnaire de file d'attente et de trois salles d'attentes en intégrant les normes de transparence et de célérité, conjuguée à une formation adaptée de l'ensemble des fonctionnaires, a-t-il expliqué.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice refait à neuf alliant le béton et le verre sur une superficie de 2.150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs, dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Le siège du nouveau Consulat a, par ailleurs, abrité un meeting animé par le ministre devant un parterre de jeunes compétences marocaines établies en région parisienne, rencontre saluée par M. El Khalfi comme signe d'encouragement au Consulat d'Orly et aux différents autres consulats du Maroc en France pour redoubler d'efforts, afin de mieux servir la communauté marocaine.

17/01/11

Source : MAP

Un rapport sur l'impact de la crise économique sur les immigrés Marocains en Espagne fera l'objet d'une présentation, jeudi, à Madrid, à l'initiative de la Fondation "Casa Arabe".

Le rapport, élaboré pour le compte de "Casa Arabe" par le collectif "Ioé" spécialisé dans les recherches sur la question migratoire en Espagne et qui a réalisé et publié depuis 1986 plusieurs études, ouvrages et enquêtes sur ce phénomène, analyse la situation des travailleurs immigrés Marocains en Espagne dans le contexte de crise économique et financière actuel et les incidences de celle-ci sur les perspectives socioéconomiques de ce collectif.

L'élaboration de ce rapport a été décidée pour combler le manque d'informations et de chiffres sur les répercussions de la crise sur les immigrés Marocains en Espagne, un manque pointé du doigt lors du séminaire sur "les effets de la crise sur les immigrés en Espagne: le cas des Marocains", organisé en octobre dernier à l'initiative conjointe de Casa Arabe et du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Selon le rapport, le taux de chômage est particulièrement préoccupant parmi la population immigrée Marocaine âgée de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5 pc) sans emploi. Ce taux est de 40 pc chez les immigrés âgés de 40 ans et plus.

L'étude relève également que la crise économique et financière, dont peine à sortir l'Espagne, a généré une augmentation du pourcentage des immigrés chômeurs Marocains de longue durée et l'apparition de cas de familles Marocaines où tous les membres actifs se sont retrouvés sans emploi, avec les conséquences que cela suppose en termes de détérioration des conditions de vie.

Le rapport, dont la présentation sera suivie d'un débat, entend "faciliter une meilleure estimation de ce phénomène et aider à l'élaboration de politiques adéquates".

Le séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, qui a été marqué par la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, se proposait de dégager une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise économique en Espagne sur les migrants marocains et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de plus de 4 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année écoulée, soit près de 20,5 pc de la population active.

Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active autochtone.

17/01/11

Source : MAP

Ils cherchent tous à améliorer leurs conditions d'existence précaire, en déployant leur imagination et leur innovation. Certains d'entre eux sont bien installés, d'autres se cherchent encore.

Le Maroc reste un pays de choix pour les migrants subsahariens. Au lieu d'être un pays de transit, il est devenu une véritable terre d'accueil en raison de sa stabilité politique et sa croissance économique. Ils s'y installent et exercent parfois des activités commerciales structurées. Combien de migrants subsahariens vivent parmi nous ? Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Comment vivent-ils ? Quel est leur statut juridique ? autant de questions que l'on peut se poser. Malheureusement, les chiffres généralement avancés, qui parlent de 10.000 à 15.000 migrants clandestins, ne sont pas officiels.

Ce qui est clair, c'est que la migration subsaharienne est devenue une composante de la réalité marocaine. Les subsahariens sont présents dans toutes les villes du Royaume, surtout dans l'axe Casablanca-Rabat-Kénitra. Il suffit de faire un tour au centre-ville de ces grandes villes ou dans les quartiers périphériques pour constater cette réalité. Rencontrés à proximité de de Bab El Kebir au centre de la ville blanche, plusieurs jeunes subsahariens avouent fuir leurs pays qui souffrent de problèmes sociaux, économiques, politiques, culturels ou religieux.

C'est le cas de Daouda. Ce jeune malien de 27 ans a quitté son pays il y a environ un an. Il cherche d'autres conditions de vie loin de la précarité que connaît le Mali. Daouda vend des dentifrices, des baumes et d'autres gels qui protègent, selon lui, contre le froid. «Je suis venu au Maroc il y a presque un an. Effectivement, je cherche à améliorer ma situation, trouver un travail pour aider ma famille au pays», dit-il.

Daouda vit avec des compatriotes. Ils louent une chambre à l'ancienne médina moyennant la somme de 800 DH. «Chacun de nous se débrouille comme il peut. On s'entraide entre nous. Nous avons les mêmes motivations: vivre mieux et vivre dans la dignité et le respect".

Même son de cloche chez Cissé qui vient de la Guinée Conakry. Cissé, 23 ans, a terminé ses études en Master dans une école privée à Casablanca. «J'ai effectué mes études secondaires au pays. Après avoir décroché mon baccalauréat, j'ai entamé ma formation en Marketing au Maroc. Je travaille depuis des années dans des centres d'appel. Et je ne veux plus y rester. C'est de l'exploitation. Si je n'arrive pas à trouver mieux pour vivre dignement, je pense que je vais retourner au pays, car mon installation ici coûte cher. Et je dois aussi aider ma famille», lance-t-il.

Fall, le Sénégalais, semble beaucoup plus optimiste. Il joue dans un club de football en deuxième division à Fquih Bensaleh. Il compte rester au Maroc et jouer au sein d'une grande équipe. «Je faisais des études au début, mais un entraineur casablancais d'une équipe en deuxième division m'a convoqué pour jouer dans son équipe. Et depuis, j'ai fais le choix de devenir footballeur», dit-il. Fall n'a pas manqué de rappeler que sa vie a connu un grand changement au Maroc. Il est très content d'avoir trouvé une vocation. Les Marocains sont accueillants, selon ses dires, surtout dans le milieu sportif. «J'ai plein d'amis que ça soit à Casablanca ou ailleurs. Et chaque fois, où on joue contre une équipe, c'est une occasion pour moi de faire de nouvelles rencontres et de nouveaux amis», affirme-t-il.

Réfugiés

Selon les dernières statistiques du HCR (Haut commissariat des réfugiés), le nombre de réfugiés enregistré au Maroc à fin novembre 2010 s'élève à 782 personnes dont 243 filles/femmes et 222 enfants. Les trois communautés principales sont les Ivoiriens, les Congolais et les Irakiens, représentant plus de 70% de la population totale. Ainsi, 34,40 % des réfugiés sont issus de la Côte d'Ivoire (269 réfugiés), 26,47 % de la République Démocratique du Congo (207), et 21,36 % sont des Irakiens (environ 167 réfugiés). 30 Palestiniens (3,84 %), 21 réfugiés issus du Congo Brazaville (2,69 %), 16 Libériens (2,05 %), 9 Camerounais (1,15 %) et enfin 63 réfugiés provenant de pays non identifiés vivent au Maroc. Pour ce qui est des demandeurs d'asile, environ 80 personnes se présentent chaque mois aux portes du HCR. 10 à 15 % parmi eux seront reconnus comme réfugiés. Les demandes d'asile ont pour objet la fuite des conflits et l'exil. Les femmes sont victimes de situations socio-économiques et politiques catastrophiques. Elles subissent des violences physiques et psychologiques graves et leur état sanitaire est précaire.

15/16/2011, Abderrahim Bourkia

Source : Le Matin

Fatima Guemiah est Marocaine d'origine et Française de cœur. Actuellement, elle vit et travaille à Paris où elle a reçu, récemment, le «Trophées de la Réussite au Féminin». Une reconnaissance par la France de son talent et son engagement dans le domaine de la culture.

Le Matin : Qu'est-ce que cela vous a fait d'être parmi les neuf candidates qui ont reçu les «Trophées de la Réussite au Féminin»?
Fatima Guemiah : J'ai ressenti un immense bonheur. J'en suis ravie. C'est une reconnaissance par mon pays de cœur, la France, des efforts de la 2e génération de citoyennes issues de l'immigration. Un honneur qui n'a d'égale que l'invitation à l'exposition Joudours à Casablanca avec 38 artistes marocains vivant en Europe. Dix jours, durant lesquels nous avons travaillé en ateliers ouverts avec des animations avec le public, adultes et enfants. Le final fut le regroupement de 38 toiles réalisées pour devenir la fresque royale célébrant l'anniversaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

A votre avis, qu'est-ce que ce prix récompense le plus, la tolérance, la diversité culturelle, la réussite au féminin, la solidarité… ?

Je dirais plutôt la diversité culturelle qui est en œuvre dans la société française. Des personnalités d'origines diverses reconfigurent le paysage culturel et artistique. La culture française est admirée universellement pour la richesse des apports divers qui l'ont nourrie, de Marie Curie, Chopin, Apollinaire à Picasso. Elle continue à s'enrichir par l'apports des sèves artistiques et culturelles venant de nouvelles zones géographiques : de Senghor, Franz Fanon, Aimée Césaire à Tahar Benjelloun, Amin Malouf, Mohamed Arkoun, Mohamed Kacimi, Nadia Benjelloun…

Est-ce que ce prix a la valeur d'une reconnaissance du pays d'accueil ?

Ce prix manifeste une reconnaissance de la part du pays d'accueil des apports en cours de toute une génération. Des apports artistiques, culturels, économiques, financiers qui jouent un rôle dans la société française, dans la lutte contre l'exclusion, pour la tolérance, le bien vivre ensemble et l'acception des valeurs venues de l'espace arabo-islamique. Ils prouvent la compatibilité de ces valeurs avec une société laïque qui cherche un nouvel équilibre social et l'intégration des nouveaux arrivants.

De quelle manière ce prix contribue-t-il à faire reculer l'exclusion et la discrimination à l'égard des femmes étrangères ?

Les périodes où une société subit des transformations démographiques sont des périodes où l'adaptation traverse des mouvements contradictoires qui se caractérisent par des malentendus et des rejets. Ce fut le cas des Polonais, des Juifs des pays de l'Est, des Italiens, des Portugais et des Espagnols… mais l'intégration s'est faite… Nombreux sont les membres de la classe politique, des personnalités médiatiques qui sont les enfants de ces immigrés. Les préjugés anciens contre les Polonais alcooliques, les Portugaises femmes de ménage, laissent la place à d'autres préjugés: le statut des femmes dans le code civil de la Charia, le voile… Préjugés et malentendus sont des deux côtés. Demain, qui est déjà aujourd'hui, ce sont les enfants de ces immigrés venant du monde arabe, de l'Afrique, de l'Asie… qui seront là, ignorant l'exclusion et la discrimination. Je suis une terrible optimiste-pessimiste et une terrible pessimiste-optimiste !

Pour vous reprendre, votre vocation est de «tisser des ponts artistiques, culturels, intellectuels afin de les traverser, pour aller à la rencontre des autres». Serait-ce là votre devise pour soutenir différents artistes ?

Je me sens citoyenne du monde, marocaine de naissance, française d'existence et parisienne de cœur ! Je porte en moi plusieurs identités qui se côtoient dans une rencontre heureuse. Des identités multiples qui sont à la recherche des autres créateurs, dans le domaine culturel et artistique, toujours dans la perspective de partager des valeurs universelles, même si les conditions de créations sont toujours spécifiques à chaque culture. Etre citoyenne du monde, c'est exprimer toutes les spécificités qui sont en nous. Les différences mettent en valeur les spécificités de chacun pour enrichir notre culture commune, surtout dans cette période de mondialisation.

De quelle manière mettez-vous l'art au service des causes sociales ?

La meilleure participation au processus d'intégration sociale et du vivre ensemble, c'est le passage par la culture et les différentes manifestations artistiques qui dépassent la diversité des langues. L'art est un langage compris et transmis sans frontières. Il dépasse la barrière linguistique. Mon intime conviction est que, même dans le domaine de la politique, la culture et l'art sont les meilleurs moyens d'agir pour mieux vivre ensemble.

Vous êtes plasticienne et conseillère culturelle et artistique en France. Est-ce que vous avez déjà entrepris des échanges culturels avec le Maroc ou en avez-vous le projet ?

J'ai participé à des projets artistiques en France avec l'Unesco et dans les pays arabes, La Biennale de Sarjah aux Emirats, ainsi que dans mon activité à l'Espace le Scribe l'Harmattan à Paris. Actuellement, le rendez-vous incontournable, c'est le Festival international du Scribe qui couvre durant un mois la poésie, la littérature, le théâtre, le chant, la musique, la peinture, venant des cinq continents et ceci depuis 2003. Il faut visiter le site sur le net de ce centre culturel, situé au cœur du quartier Latin, à deux pas de la Sorbonne, l'Institut du monde arabe et au pied du bel édifice de Notre-Dame de Paris.

Qu'en est-il de la collaboration avec des artistes marocains ?

Il y a les Salons Artistes du Monde organisés trois fois par an, automne, printemps, été. De nombreux artistes musiciens, chanteurs, des ensembles comme Taht Tourate qui chante la musique traditionnelle du Maghreb au Machrek, avec des interprètes et musiciens marocains. Sans oublier les gnawas, présentés plusieurs fois en concert, particulièrement celui de Maître Abdelatif de Marrakech.Nous faisons écho aux manifestations qui sont dans la lignée de l'interculturel, particulièrement le Festival des musiques sacrées du monde de Fès. Nous avons projeté avec débat «l'Esprit de Fès » de Clémence Boussirat.
Ceci dit, votre question suscite en moi le désir d'entreprendre des expositions, surtout des rencontres interculturelles réunissant des musiciens, des peintres, des poètes du monde… Pourquoi pas lors de salons, comme celui du livre où le Maroc accueillera des artistes de la Méditerranée et mêmes des cinq continents pour la paix et la reconnaissance mutuelle des artistes, afin de les accueillir plus tard en France…

«Trophée de la Réussite au Féminin»

La remise du Trophée de la Réussite au Féminin s'est déroulée le 14 décembre 2010 dernier dans les salons de l'Hôtel de Lassay à l'Assemblée nationale à Paris. Neuf femmes de différents domaines d'activité qui se sont illustrées, chacune dans son domaine, par leurs talents, leur savoir-faire, leur volonté de réussir et leur dynamisme ont été récompensées par l'association France Euro-Méditerranée, présidée par Madame Lila Boukortt, qui a initié ce prix afin de rendre hommage aux femmes. Une cérémonie qui s'est déroulée sous le haut patronage et en présence de Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale.
Les lauréates ont reçu chacune le Trophée, une œuvre de sculpture réalisée par Lila Boukortt et une calligraphie en enluminure persane avec un poème et le nom de chaque lauréate calligraphié par le grand Maître Thoweidi Tabari.

15/1/2011, Kenza Alaoui

Source : Le Matin

Qu'il s'agisse du Front national, du Vlaams Blok flamand ou du FPÖ autrichien, la réussite électorale des partis nationaux-populistes dans les années 1980-1990 est due en bonne partie à leurs positions radicales sur la question de l'immigration.

Ce sujet a longtemps constitué la ligne de clivage entre les droites conservatrices ou libérales et les partis populistes, nationalistes et xénophobes. Alors que les droites traditionnelles continuaient à considérer l'immigration comme une variable d'ajustement de l'économie, refusant de prendre en compte l'inévitable intégration des étrangers non européens dans la société française, l'extrême droite réclamait l'inversion des flux migratoires, le renvoi pur et simple des étrangers.

Largement sous-tendue à l'époque par un racisme hiérarchisant qui, dans le cas français, recyclait les poncifs du racisme colonial, la xénophobie de l'extrême droite se couplait avec un programme d'égoïsme économique et fiscal proposant aux couches populaires une solution miracle, la "préférence nationale", susceptible d'atténuer les conséquences négatives de la globalisation, notamment leur déclassement social.

A l'époque déjà, l'opposition à l'immigration était sous-tendue par l'idée selon laquelle le continent européen subissait un phénomène de modification profonde de son identité. Le FPÖ et les partis nationalistes germanophones le désignent sous le nom d'Uberfremdung, improprement traduit par "submersion", mais qui évoque en réalité une altération des marqueurs identitaires au sens génétique et ethnique.

Avec le choc provoqué par les attentats du 11-Septembre et la montée de l'islamisme radical, l'extrême droite européenne a muté. Obstacle dirimant à sa normalisation, le racisme hiérarchisant est reformulé en ethno-différentialisme, selon le principe formulé par Pierre Vial : "Une terre, un peuple". Ainsi s'exprime la hantise du métissage et de la décadence qui caractérisait les travaux de la Nouvelle Droite des années 1970 avant qu'elle n'évolue, avec Alain de Benoist, vers l'idée que "l'identité n'est pas une substance éternelle mais une substance narrative qui nous permet de rester nous-mêmes en changeant tout le temps".

La question identitaire émerge et, si elle ne remplace pas celle de l'immigration, elle est au coeur du programme de la quatrième vague des nationaux-populismes, celle des droites radicalisées n'ayant pas ou plus d'attaches avec l'extrême droite traditionnelle. L'Union démocratique du centre (UDC) en Suisse et le Parti de la liberté du Néerlandais Geert Wilders sont les modèles de cette génération de mouvements qui tendent à s'insérer dans le mainstream démocratique et c'est pour cette raison que Marine Le Pen a indiqué vouloir prendre contact avec eux.

La droite identitaire continue à se défier de l'immigration extra-européenne. Elle en demande l'arrêt total mais réclame de moins en moins l'expulsion massive des immigrés légaux. Toutefois, elle introduit une notion déterministe de la citoyenneté parfaitement opposée à la conception volontariste et contractuelle, qu'elle considère comme une utopie constructiviste et désincarnée.

Le coeur de sa doctrine est le refus du multiculturalisme. Occidentaliste suivant la thèse du choc des civilisations, elle désigne un nouvel ennemi absolu qui se substitue au communisme disparu : l'islam. Elle considère que celui-ci, même culturalisé, ne peut avoir droit de cité sur le sol européen parce qu'il est par essence un projet politique.

Cette vision des choses progresse en Europe. Oskar Freysinger, élu de l'UDC qui a porté l'initiative contre les minarets et tribun doté d'un certain charisme scénique, devient la figure emblématique du "rebelle blanc" qui appelle à évincer les élites traditionnelles encore attachées à l'universalisme au nom d'un "bon sens populaire" qui préfère l'enracinement, l'entre-soi protecteur et le modèle social organiciste.

La focalisation sur l'islam est en outre un facteur important de normalisation pour ces droites, car elle signifie que l'antisémitisme est relégué à la marge, souvent au prix de querelles internes assez vives, par exemple au sein du Front national. Cette mise en sourdine de l'antisémitisme fait débat dans l'extrême droite traditionnelle, comme en témoigne la visite en Israël, en décembre 2010, des dirigeants du FPÖ, du Vlaams Belang et des démocrates suédois, auxquels s'étaient joints les néoconservateurs identitaires allemands de Pro-Köln et de Die Freiheit.

Cette centralité de la question de l'identité ouvre aux droites radicalisées la possibilité de trouver un terrain d'entente avec cette partie des droites conservatrices qui n'a plus peur d'évoquer l'ethnicité comme déterminant des comportements sociaux. Certes, même un soutien de Marine Le Pen comme le militant nationaliste- révolutionnaire Christian Bouchet considère que l'avenir du FN n'est pas dans la mise en avant de la "fracture ethnique" mais dans la radicalisation du parti dans la défense des couches populaires.

Il n'en reste pas moins que la notion d'identité constitue le pivot autour duquel s'organise la modernisation de l'extrême droite européenne, dans un contexte où le concept d'Etat-nation est mis à mal par la mondialisation et où la conception philosophiquement libérale de la citoyenneté est malmenée par les droites de gouvernement elles-mêmes.

14/1/2015, Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)

Source : Le Monde

Une coalition de parlementaires conservateurs veut en finir avec le droit du sol, afin d’empêcher les enfants nés de parents clandestins d’obtenir la nationalité américaine.

Ce matin-là, parmi la cinquantaine de femmes reconduites en autocar jusqu’à Nogales, ville frontalière de l’Arizona, afin d’être expulsées vers le Mexique, Inez Vásquez sortait du lot avec son ventre arrondi. Enceinte de huit mois, elle avait tout de même risqué la traversée de la frontière vers les Etats-Unis, emportant avec elle une paire de ciseaux pour couper le cordon ombilical au cas où elle aurait accouché dans le désert. “Tout ce que je veux, c’est vivre une vie meilleure”, a-t-elle déclaré lorsque la patrouille frontalière l’a trouvée, cachée dans des buissons du côté américain de la frontière, avec son mari, son jeune fils et son gros ventre.

Aux Etats-Unis, la prochaine grande bataille sur le front de l’immigration aura pour enjeu les enfants d’immigrants clandestins, qui obtiennent automatiquement la citoyenneté américaine, au même titre que tous les bébés nés sur le sol américain. Exigeant l’abolition du droit du sol, inscrit dans le quatorzième amendement de la Constitution, les opposants les plus farouches à l’immigration invoquent la vague de migrantes qui, comme Mme Vásquez, traversent la frontière, enceintes jusqu’au cou, pour mettre au monde sur le sol américain ce que d’aucuns appellent avec dédain des “bébés-ancres”.

La réalité est plus complexe. Selon les hôpitaux de la région, un certain nombre d’immigrantes viennent effectivement accoucher aux Etats-Unis, mais la plupart d’entre elles le font pour bénéficier de la qualité des soins médicaux et elles traversent la frontière munies de visas en cours de validité. Les femmes qui, comme Inez Vásquez, sont prêtes à accoucher dans le désert, sont rares. L’Arizona, qui a défrayé la chronique au printemps dernier avec sa loi SB 1070, autorisant la police à arrêter et à détenir tout personne soupçonnée d’être un immigré clandestin, se retrouve de nouveau à la tête de cette tendance répressive, qui, fondamentalement, vise à redéfinir ce que signifie être américain.

Mais cette fois, les parlementaires locaux se sont alliés aux législateurs de 39 autres Etats dans l’objectif de porter la question devant la Cour suprême. Cette coalition a dévoilé ses projets le 5 janvier à Washington. Ces derniers visent à contourner la laborieuse procédure de proposition d’un amendement à la Constitution. Puisque c’est le gouvernement fédéral qui décide de qui est citoyen américain, les législateurs réclament la création de deux certificats de naissance dans leurs Etats, un pour les enfants de citoyens américains, un autre pour les enfants d’immigrés clandestins. Leur raisonnement est que cette revendication devrait engendrer une avalanche de procès et pourrait in fine aboutir à un résultat en leur faveur.

“Non, ce n’est pas une position extrémiste”, souligne John Kavanagh, député républicain au Parlement de l’Arizona et l’un des artisans du projet. “Seule une poignée de pays dans le monde accorde la citoyenneté en fonction du lieu de naissance.” Pour la plupart des spécialistes de la Constitution américaine, une telle modification des certificats de naissance serait sans conteste anticonstitutionnelle. Le quatorzième amendement de la Constitution, adopté en 1868, est venu s’opposer au jugement de la Cour suprême datant de 1857, selon lequel les descendants d’Africains ne pourraient jamais devenir des citoyens américains. Le nouvel amendement stipulait que la citoyenneté devait désormais être accordée à “toute personne née ou naturalisée aux Etats-Unis et soumise à leur juridiction”. Malgré tout, aux yeux de certains conservateurs, la question n’est pas réglée. Kris Kobach, nouveau secrétaire d’Etat républicain du Kansas et professeur de droit à l’université du Missouri, a participé à l’élaboration de nombreuses réglementations durcissant les conditions d’immigration à travers le pays. Selon lui, ces revendications finiront par triompher devant la justice.

Les méandres juridiques n’intéressent guère Laura Gómez, une Mexicaine de 24 ans, entrée en Arizona il y a cinq ans alors qu’elle était enceinte et qui attend aujourd’hui son deuxième enfant. Mais, comme de nombreuses femmes enceintes sans papiers qui vivent en Arizona, elle suit l’affaire avec inquiétude. “Ce n’est pas juste de changer les règles du jeu du jour au lendemain”, dénonce-t-elle. En réalité, même si certains les appellent “bébés-ancres”, les enfants d’immigrés clandestins nés aux Etats-Unis ne peuvent pas empêcher l’expulsion de leurs parents. Ce n’est en effet qu’à l’âge de 21 ans qu’ils peuvent remplir les papiers nécessaires pour demander la naturalisation de leurs géniteurs, qui restent donc vulnérables jusqu’à ce moment-là.

María Ledezma en sait quelque chose. A la descente de l’autocar qui l’a reconduite de Phoenix à Nogales, elle sanglotait en racontant qu’elle venait d’être séparée de ses trois filles, âgées de 4, 7 et 9 ans, toutes citoyennes américaines. “Je n’aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici”, a souligné Mme Ledezma, 25 ans, arrivée à Phoenix alors qu’elle était encore toute petite. “Je suis sûre que mes filles sont en train de demander : ‘Où est maman ?’"

Les familles dans ce cas sont bel et bien une réalité au Etats-Unis. Selon une étude publiée au mois d’août dernier par l’institut de recherches Pew Hispanic Center, en 2008, quelque 340 000 enfants sont nés aux Etats-Unis de parents clandestins et sont devenus automatiquement citoyens américains. Le député républicain de Californie Duncan Hunter, comme d’autres, réclame une intervention du Congrès de Washington sur cette question. Au mois d’avril, il a provoqué une polémique en suggérant que les enfants nés aux Etats-Unis de parents clandestins devraient être expulsés avec leurs parents jusqu’à ce que la politique de citoyenneté soit modifiée.

“Ce n’est pas de la méchanceté, affirme Duncan Hunter, nous disons simplement qu’il ne suffit pas de traverser la frontière pour devenir citoyen américain. Voilà ce que nous avons sur le cœur.” Selon les experts, c’est le désir de trouver un emploi mieux payé et non d’obtenir un passeport pour leurs enfants qui pousse avant tout les personnes à tout quitter pour se rendre aux Etats-Unis. Mme Vásquez, qui était prête à accoucher dans le désert, est également dans ce cas. Elle avait certes envie que son enfant naisse aux Etats-Unis, mais c’est avant tout la perspective d’un meilleur avenir sur le plan économique qui l’a poussée, elle et sa famille, à franchir la frontière. “Je retenterai ma chance, nous a-t-elle confié, mais une fois que le bébé sera né.”

Source : Le Courrier international

La Roumanie et la Bulgarie ne sont pour l’instant pas les bienvenues dans l’espace Schengen. Elles tablaient sur la fin mars mais devront patienter encore des mois, voire plus. Pour que Roumains et Bulgares puissent voyager sans passeports, il faut que leurs pays fassent mieux en matière de surveillance des frontières et de lutte contre la criminalité et la corruption. Une exigence notamment française et allemande.

L’espace Schengen, du nom d’un village luxembourgeois, est constitué de 25 pays, pour la plupart des Etats membres de l’Union, et représente plus de 400 millions de citoyens. En Roumanie, plus encore qu’en Bulgarie, on comprend mal ce rejet et les progrès exigés dans la lutte anticorruption et la justice. Des progrès nécessaires, Bucarest en convient, et Bruxelles veille au grain. Mais faut-il lier les deux dossiers ? Pour l’analyste Elizabeth Collett du Migration Policy Institute, la vraie raison est ailleurs :

“Je pense que la France et l’Allemagne, avec un certain nombre d’autres pays, ont des difficultés politiques à se montrer ouvertes envers l’immigration. Même au sein du cadre européen, c’est controversé pendant une crise économique.”

Et puis il y a le précédent grec. Le pays a été recalé trois fois avant d’intégrer Schengen et aujourd’hui encore il a les plus grandes peines du monde à garder sa frontière avec la Turquie.

“Il peut y avoir une inquiétude légitime concernant la frontière grecque”, explique Elizabeth Collet. “Actuellement, la frontière grecque est une zone de tensions. Et si la Bulgarie entrait dans l’espace Schengen, elle deviendrait la prochaine zone frontalière de tensions pour l’immigration illégale, or c’est une inquiétude pour un certain nombre de pays.”

La Hongrie, qui préside l’Union, devrait présenter d’ici juin une liste des exigences posées aux deux candidats. Leur entrée pouvant être bloquée par le véto d’un seul pays, Roumains et Bulgares n’ont pas fini de montrer patte blanche.

Source : Euronews

Le film raconte comment deux hommes, l’un paysan dans le désert marocain, et l’autre, immigré en banlieue parisienne, se battent ensemble pour que leur rêve se réalise : faire sortir du désert une pépinière. Leur but à terme est de vendre leurs arbustes et de pouvoir embaucher les fils des fellahs très pauvres de cette région pour les empêcher de partir vers les paradis illusoires de l’Europe...Suite

L'écrivain marocain Farah Kinani a publié son premier livre pour tenter d'expliquer l'Islam aux jeunes Américains non-musulmans. "Ramadan" analyse les rites musulmans pendant le mois sacré et la nature de la religion.

"Nous ne pouvons rester inactifs en attendant que les non-Musulmans découvrent le véritable visage de l'Islam. C'est à nous de présenter notre foi aux autres", a-t-elle déclaré, ajoutant que "l'Islam que j'ai appris à aimer en grandissant est synonyme d'amour et de compassion, mon Islam tend la main et embrasse les autres ; qu'ils soient ou non musulmans n'a aucune importance."

"Je ne me retrouve pas dans la manière dont l'Islam est dépeint dans les informations aujourd'hui", a expliqué Kinani à Magharebia, en tentant d'expliquer pourquoi elle a jugé nécessaire d'écrire sur sa foi.

Kinani, qui a travaillé comme journaliste au Maroc pendant plus de dix ans avant de s'installer aux Etats-Unis en compagnie de son mari et d'y travailler comme correspondante pour des journaux marocains, a expliqué que le principal objectif de son livre est d'expliquer l'Islam et de corriger la vision fausse que certains se font de cette religion.

"C'est à nous, Musulmans et étrangers, d'être les ambassadeurs que nous devrions être, dans un pays qui a ouvert grand les bras pour nous accueillir", a-t-elle déclaré.

Kinani a expliqué que son expérience montre que les gens veulent en savoir plus. "Ils ont tant de questions ! En parlant aux gens après avoir publié mon livre et après la présentation que j'ai faite du Ramadan, je me suis aperçu que, comme les Musulmans, ils veulent entendre notre version de ce que propagent les médias. "

"Je me suis rendue compte qu'il existe de nombreuses idées fausses sur l'Islam, et c'est notre devoir, en tant que Musulmans, de les corriger dans l'esprit des autres. Nous ne pouvons pas nous contenter de ne rien faire, de nous sentir désolés par ces idées négatives. Nous devons passer à l'action, notamment parce que nous sommes dans un pays qui favorise le dialogue et qui est prêt à écouter les autres avant de les juger. Tout ce que nous devons faire, c'est prendre l'initiative et maîtriser l'art de la persuasion", a-t-elle souligné.

Habitant à Washington depuis près de dix ans et ayant rencontré de nombreux membres de la communauté musulmane américaine, Kinani a pu examiner les questions de l'adaptation et de l'intégration dans une société qui est si différente de son pays natal, le Maroc, qui s'en tient fièrement à ses traditions et à son identité religieuse.

Kinani estime que l'intégration est possible par le biais d'un dialogue ouvert et modéré qui invite à la tolérance et à l'acceptation de l'autre, un dialogue qui rejette l'extrémisme, la violence et renonce à imposer une opinion au détriment d'une autre.

Elle estime que l'échange d'idées devrait débuter dès l'enfance, dans la mesure où l'éducation et l'orientation dès le plus jeune âge jouent un rôle essentiel dans l'enracinement des idées justes. Kinani a pris cette décision à la suite de l'histoire qu'elle a connue avec la fille de l'une de ses amies.

Dans la préface de son livre, Kinani écrit : "Quand Laila, la fille de mon amie, ne prenait pas son repas avec ses camarades, celles-ci ne comprenaient pas. Certaines pensaient qu'elle avait été punie. D'autres se sentaient tristes pour elle et suggéraient qu'elle se cache pour manger ou boire. Mais Laila n'était pas punie. Elle ne faisait que respecter l'un des cinq piliers de l'Islam, le jeûne durant l'un des mois du calendrier Hijri, le mois du Ramadan."

Et l'écrivain de poursuivre : "Lorsqu'elle m'en a parlé, je me suis rendue à son école, et j'ai eu la chance de pouvoir parler rapidement du Ramadan avec des élèves. Je me suis aperçue qu'un grand nombre d'enfants, et même des adolescents dans ce pays, ne connaissent pas la signification et l'importance du jeûne. J'ai donc décidé d'écrire ce livre, au travers duquel je cherche à donner une idée claire et objective du mois du Ramadan, pour tenter de répondre à quelques questions essentielles. Ce livre présente également les traditions festives et les coutumes observées par la communauté musulmane américaine durant ce mois."

Ce livre de 23 pages contient des illustrations de Laura Diab et se fonde sur les consultations d'un certain nombre d'érudits, en vérification de certaines des informations religieuses qu'il présente.

"J'estime qu'il est de notre devoir, en tant qu'Américains musulmans, d'expliquer aux non-Musulmans comment nous pratiquons correctement l'Islam", explique l'auteur. "Après nous être fondus dans cette société et avoir profité de sa culture et de sa civilisation, il est de notre devoir de communiquer aux personnes d'ici ce que sont notre culture et notre civilisation, parce que cela enrichira la culture américaine et ne lui sera plus étranger."

Outre le fait d'expliquer le Ramadan avec un langage simple et facile à comprendre, Kinani parle du "Taraweeh", une tradition de prière dans les mosquées durant la nuit, et de "Lailatu Al-Qadr", une nuit sainte durant laquelle les Musulmans se rapprochent de Dieu par la prière jusqu'aux premières heures du matin. Farah parle aussi de la lecture intégrale du Coran, que les Musulmans considèrent comme une pratique qui accentue leur rapport avec l'Islam, et de "Zakat al-Fitr", qui aide les Musulmans à comprendre les souffrances des pauvres et des personnes démunies.

Kinani n'oublie pas de présenter les élégants vêtements marocains, qui se composent des traditionnelles Jalabiya et Bulgha, qui symbolisent l'identité islamique marocaine, et dépeint la mosquée où tous les membres de la famille, y compris les jeunes enfants, se rendent pour les prières de Taraweeh.

"Il y a tant de choses que nous devons expliquer aux Américains, pour apporter notre contribution au rejet des idées fausses qui continuent à déformer l'image de l'Islam et des Musulmans dans les civilisations occidentales. J'ai donc décider d'écrire d'autres livres, pour transmettre ce message", a conclu Farah Kinani.

"Après avoir lu le livre de Mme Kinani sur le Ramadan, ma fille de huit ans m'a dit qu'au départ, elle pensait que le Ramadan était seulement une fête à célébrer. Aujourd'hui, elle s'aperçoit que le Ramadan est plus qu'une simple fête, parce qu'elle comprend mieux pourquoi et comment les Musulmans célèbrent ce mois sacré. C'est un privilège pour nous que de pouvoir avoir cette vision du monde musulman", a expliqué Thao Nguyen. Un avis partagé par Tamara Kondic, une Américaine d'origine serbo-croate, qui explique que ce livre est "une magnifique présentation de la fête du Ramadan. Il donne une vision rare de traditions spéciales et des raisons pour lesquelles il convient de célébrer cette fête. Ce livre est destiné à éduquer les enfants et les adolescents, mais je suggérerais d'en recommander la lecture à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur l'expérience spirituelle du Ramadan."

Abisourour Boubker, économiste à la Banque mondiale et fondateur de l'Académie Ibn Khaldoun, a déclaré que "ces dix dernières années, beaucoup de choses ont été dites et écrites sur l'Islam et les Musulmans. Ce livre vient à point nommé et devait être écrit, pour dissiper quelques idées toutes faites et les préjugés que certaines personnes ont sur l'Islam et les Musulmans."

"Lors du Ramadan, les gens voient les Musulmans entrer et sortir des mosquées, et ils doivent se demander ce qu'ils font, et quel incidence cela pourrait avoir sur eux, ce qui est compréhensible ; espérons que ce livre répondra à leurs questions", a déclaré Boubker, saluant cette initiative d'éducation du grand public.

"Farah Kinani est une personne très cultivée, elle connaît notre communauté et comprend la société américaine ; en tant que Musulmane pratiquante et modérée, elle est la plus qualifiée pour présenter notre religion. Nous avions tous besoin de ce livre, non seulement les Américains, mais aussi nos enfants qui grandiront en Amérique", a-t-il conclu.

Source : Almagharibia

Jusque-là imperméable aux contrats d’intégration expérimentés notamment à Zurich et à Bâle, Genève va rouvrir le débat. Les députés radicaux et libéraux ont déposé une motion devant le Grand Conseil plaidant pour que le Canton se dote de cet instrument, ainsi que l’autorise la Loi fédérale sur les étrangers, entrée en vigueur en janvier 2008. Une demande que le Parti démocrate-chrétien avait en réalité déjà formulée en 2007 par le biais d’un projet de loi, ainsi que le rappelle le député PDC Guy Mettan. Depuis, ce projet de loi sommeille en Commission des droits de l’homme. Il est vrai qu’entre-temps, une étude a évalué ces contrats que six cantons alémaniques font signer à des immigrés non européens: Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Zurich, Soleure, Argovie, Saint-Gall. De plus, le Conseil national a demandé au Conseil fédéral de présenter une loi-cadre sur l’intégration qui devrait mieux préciser les contours de ces contrats. Selon Hugues Hiltpold, conseiller national radical, «l’idée est de fournir ainsi aux cantons le canevas dans lequel ils devront caler leur politique d’intégration. Il existe à Berne une majorité pour aller dans ce sens.» L’élu genevois ne cache pas que la motion que devra étudier le Grand Conseil est liée à ce débat fédéral.

Droits et devoirs

«A Genève, nous avons une loi sur l’intégration, mais elle ne définit ni ce qu’est l’intégration ni comment y parvenir, précise Rolin Wavre, secrétaire général du Parti radical genevois. Notre motion propose une refonte complète de cette loi et la mise en place de conventions d’intégration.» Ces conventions devraient stipuler l’engagement des migrants à fournir l’effort nécessaire pour s’intégrer, notamment par l’apprentissage du français et leur engagement à respecter le cadre légal suisse et genevois. Ils bénéficieraient pour cela de l’appui de l’Etat, des communes et des associations partenaires qui agiront sur mandat du Canton. En récompense de ses efforts, le migrant pourrait obtenir un permis C plus rapidement que les dix ans requis. A l’opposé, une mauvaise intégration risquerait d’être pénalisante, aboutissant au pire à la révocation d’un permis B.

Qui est concerné?

Libre circulation oblige, un tel dispositif ne saurait s’appliquer aux ressortissants de l’Union européenne. Seuls seraient concernés les extra-Européens. Mais pas tous. Rolin Wavre reconnaît qu’il n’est pas question de contraindre les membres de la Genève internationale. Le secrétaire général précise que la convention d’intégration cible deux catégories d’étrangers: ceux qui sont établis depuis longtemps mais qui ne maîtrisent toujours pas le français et ceux qui sont arrivés depuis peu.

Crainte de stigmatisation

Reste que l’avenir de ces conventions à Genève n’est pas encore écrit. Lors de la présentation d’un inventaire des actions menées en faveur de l’intégration, en novembre 2007, l’ancien conseiller d’Etat Laurent Moutinot avait fermement écarté l’idée de les utiliser car ils concerneraient finalement très peu de gens. La députée Verte Brigitte Schneider-Bidaux assure de son côté être favorable à des cours de français. «Mais, ajoute-t-elle, je refuserais des examens qui donneraient accès ou non à un permis.» Quant à la députée socialiste Anne Emery-Torracinta, elle dénonce les intentions cachées de la motion: «Il s’agit visiblement de créer deux catégories d’étrangers: ceux qui viennent des pays riches et ceux en provenance de pays pauvres, souvent musulmans.»

Source : TDG

Tandis que l'extrême droite achève sa réhabilitation dans l'espace politique, ses idées se sont enracinées dans l'opinion. Elles deviennent un bruit de fond auquel nous sommes en train de nous habituer. Pour reprendre la formule de Bertolt Brecht, cette ascension est cependant "résistible".

Le cœur de la pensée politique de l'extrême droite est la stigmatisation d'un ennemi intérieur que la Nation doit combattre en retrouvant son identité pour sortir du déclin. En France, sa dernière incarnation au pouvoir fut le régime de Vichy : les juifs, les francs-maçons et la classe politique républicaine étant tenus pour responsables de la débâcle de 1940, la France devait se redresser par la Révolution nationale et son triptyque "Travail, Famille, Patrie".

Du fait de son association d'alors avec l'extermination des juifs d'Europe, il lui aura ensuite fallu un demi-siècle pour retrouver une audience dans l'opinion, en remplaçant progressivement le juif par l'Arabe dans son canevas idéologique. Il lui reste cependant à estomper de la mémoire collective sa filiation pétainiste pour achever sa réhabilitation. Le récent retournement dialectique de Marine Le Pen, assimilant les prières de rue musulmanes à une occupation et son propre camp à la résistance, et sa stigmatisation de l'islam sous couvert de laïcité républicaine, sont à cet égard éloquents.

Parallèlement, les idées de l'extrême droite se sont enracinées dans l'opinion. Selon le baromètre politique français effectué par l'IFOP en 2007, un électeur sur deux estime qu'il y a trop d'immigrés en France, dont un tiers des électeurs de gauche, un électeur du centre sur deux et les deux tiers des électeurs de droite. Selon le panel électoral français effectué par la Sofres en 2002, un quart des électeurs croit à l'existence d'une hiérarchie des races, dont un électeur de gauche sur cinq, un quart des électeurs du centre et un tiers des électeurs de droite.

Par ailleurs, les trois quarts des électeurs ont une image négative de l'islam, dont sept électeurs de gauche sur dix, les trois quarts des électeurs du centre et quatre électeurs de droite sur cinq. Enfin, trois électeurs sur dix jugent que les juifs ont trop de pouvoir en France, dont un électeur de gauche sur cinq, trois électeurs du centre sur dix et un tiers des électeurs de droite.

LAISSER LE FN ENTRER DANS LE DÉBAT PUBLIC

Cette situation appelle une stratégie résolue de délepénisation, conduite avec sang-froid plutôt que dans un registre émotionnel. Paradoxalement, il faut d'abord laisser pleinement le Front national entrer dans le débat public : les deux tiers des sondés de 2007 n'ayant confiance ni dans la gauche ni dans la droite pour gouverner le pays, l'en tenir à l'écart lui offre le statut avantageux de parti antisystème.

Il faut ensuite déconstruire le mythe du péril immigré en mettant en avant des informations peu relayées : par exemple, selon l'étude dirigée en 2010 par Xavier Chojnicki pour le ministère des affaires sociales, le solde entre ce que l'Etat reçoit et verse aux immigrés est positif de 12,4 milliards d'euros en faveur de l'Etat. Il faut en outre assumer dans le débat public que compte tenu du vieillissement de sa population, la France a en fait besoin d'immigration pour que son système de retraites et d'Assurance-Maladie reste viable à long terme.

Il faut par ailleurs faire l'effort de démontrer l'inaptitude du Front national à gouverner : par exemple, son programme propose la suppression de l'impôt sur le revenu, qui représente un cinquième des ressources de l'Etat, et celle de la CSG, qui finance 17 % de la sécurité sociale. Enfin, il faut combattre vigoureusement les mouvements communautaristes et de fait antirépublicains, minoritaires parmi les immigrés mais qui permettent à l'extrême droite de stigmatiser l'ensemble de ces derniers.

Léopold Sédar Senghor disait que "les racistes sont des gens qui se trompent de colère". Réciproquement, ne nous trompons pas de riposte.

Thomas Guénolé, doctorant en science politique, secrétaire général du Club Jade (think-tank centriste)

14/1/2011

Source : Le Monde

À 73 ans, Le musicien-compositeur franco-marocain, installé en France depuis 1962, continue de produire des œuvres riches et contemporaines…Portrait

«Nous exigeons l'arrêt immédiat de la chasse au faciès et la garantie de la sécurité des immigrés dans leurs lieux de résidence », demande une dizaine d'associations marocaines. Cette sortie survient après les rafles qui frappent les migrants subsahariens à Rabat, Tanger, Fès, Oujda ou Casablanca. «Certains ont pu sortir après présentation d'un passeport ou d'une carte consulaire et d'autres ont connu le procédé de l'expulsion vers les frontières algériennes par Oujda, sans qu'ils aient été présentés devant un juge et aient pu défendre leur situation», ajoute ce collectif. Ceci survient à quelques jours du 16 janvier, journée mondiale du migrant et du réfugié.

Source: L'Observaterur du Maroc

Istanbul est la nouvelle destination pour des centaines de candidats marocains à l'immigration clandestine. Sans visa, avec des tarifs de vol Low Cost, l'escale en Turquie se poursuit par une percée par le nord de la Grèce. Récit du périple d'une dizaine de jeunes prêts à tout pour entrer en Europe…Suite

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