mercredi 3 juillet 2024 16:30

Pour faire face à une pénurie croissante de main-d'œuvre dans des secteurs industriels clefs, Berlin a décidé d'alléger les démarches administratives pour certains travailleurs étrangers.

Face à la baisse spectaculaire du chômage outre-Rhin et à la demande croissante de main-d'œuvre qualifiée, Berlin a décidé de faciliter aux immigrés étrangers l'accès au marché du travail allemand. À la demande du patronat, la ministre du Travail, Ursula von der Leyen, a finalement décidé d'alléger les démarches administratives pour les travailleurs immigrés dans les secteurs d'activité où la pénurie est la plus aiguë. Et cela en dépit de la polémique sur l'immigration qui continue d'agiter l'Allemagne.

«À l'heure actuelle, les services de mon ministère sont en train d'établir une liste de métiers pour lesquels nous envisageons d'alléger les démarches administratives pendant une durée limitée», a affirmé von der Leyen dans une interview au quotidien économique Handelsblatt publiée jeudi. Selon les règles en vigueur actuellement, un employeur doit être en mesure de prouver à l'Agence fédérale pour l'emploi qu'il n'a pas trouvé de candidat qualifié pour un poste à pourvoir avant de faire appel à de la main-d'œuvre étrangère. Ce préalable devrait être supprimé dans plusieurs branches d'activité, où les employeurs pourront faire appel directement à des candidats étrangers.

«Liste positive» de métiers

La «liste positive» des emplois concernés est en cours d'élaboration. Cependant, von der Leyen a déjà fait savoir que les ouvriers du secteur des machines-outils et les ingénieurs en automobile, où les besoins sont urgents afin d'honorer les carnets de commandes, seront concernés. Mais aussi les électriciens et les médecins. La ministre du Travail présentera son projet au gouvernement, afin qu'il soit ensuite soumis à l'approbation du Bundestag, avant la fin de l'année. Ainsi, elle espère que la nouvelle réglementation pourra entrer en vigueur dès le premier trimestre 2011.

La ministre conservatrice von der Leyen espère de cette façon forcer la main aux ténors de la CDU de Merkel et à la CSU, son parti jumeau en Bavière, qui freinent ce projet par crainte de prendre l'opinion à rebrousse-poil. «Nous devrions tous prendre conscience de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, lance-t-elle. Cela occasionne des coûts énormes en raison des interruptions dans la production, ce qui gonfle les chiffres du chômage. Nous devons empêcher que certaines entreprises décident de délocaliser une partie de leur production pour pallier ce manque.» En novembre, le taux de chômage a de nouveau baissé. Selon les chiffres de l'Agence fédérale pour l'emploi, 2,931millions de personnes sont sans travail, soit 7% de la population active.

D'après les estimations de l'Agence fédérale pour l'emploi, l'Allemagne devrait faire venir 200.000immigrés par an pour combler ses besoins en main-d'œuvre qualifiée. «Le recours à l'immigration est une obligation en raison de l'évolution de notre démographie, juge Raimund Becker, le patron de l'Agence. Nous devons nous orienter vers une immigration adaptée à notre marché du travail, en adoptant un système à points, comme au Canada, ou en établissant une liste positive de métiers et de qualifications particulièrement demandés.»

Source : Le Figaro

Le partenariat entre l'Université Ibn Zohr d'Agadir et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) est en passe d'être renforcée en ce début d'année universitaire avec le lancement de nouvelles actions visant à approfondir la recherche et la formation sur la thématique de la migration.

Selon le directeur de l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés (ORMES), Mohamed Charef, en charge d'un Master sur "Migrations et développement durable" au sein de la Faculté des lettres d'Agadir, cette formation spécialisée, lancée il y a une année, est "l'aboutissement en partie de la coordination entre les deux institutions en vue d'appréhender les enjeux des migrations, notamment marocaine, et se donner les outils performants de recherche face aux problèmes de développement et des mobilités".

Il a souligné, dans un entretien accordé à la MAP, que "l'engagement actif" des deux parties pour assurer la réussite de ce Master spécialisé s'est traduit, en ce début d'année universitaire, par l'inauguration d'un Centre de documentation sur les migrations, dont les fonds sont assurés par le CCME.

La leçon inaugurale de l'année en cours portant sur le thème "Migrations marocaines : mutations et enjeux", a été d'ailleurs donnée par M. Driss El Yazami, président du CCME, lequel a présidé, par la même occasion, la présentation des activités des étudiants pour l'année universitaire 2009-2010.

Devant les étudiants de l'Université Ibn Zohr, M. El Yazami a notamment rappelé que le nombre de ressortissants marocains à l'étranger avoisine aujourd'hui 4 millions, ce qui montre, selon lui, l'importance d'une réflexion académique sur cette thématique et les mutations profondes que ne cesse de subir la migration marocaine.

Le Master "Migrations et Développement Durable" a été conçu, précise M. Charef, de manière justement à mettre à profit les compétences des universitaires et des professionnels pour faire avancer l'état de la connaissance sur le thème des migrations et du développement global et durable, "un sujet transversal qui conjugue les volets économique, social, juridique, environnemental et culturel".

La migration demeure, d'après lui, l'une des problématiques les plus controversées et peut être même l'un des principaux défis du 21e siècle.

Au niveau mondial, le nombre de migrants est passé de 75 millions en 1960 à 100 millions en 1980 pour atteindre 175 millions en l'an 2000. Actuellement, l'on compte près de 200 millions de migrants.

"Bien que son importance numérique soit relativement faible, soit moins de 4 pc de la population mondiale, la migration reste une question quasi présente dans nos sociétés, que nous soyons dans les pays du nord ou du sud", note-t-il, soulignant que ce phénomène alimente plus que jamais un grand débat pour se transformer à un sujet de polymérique "abondamment exploité, commenté et critiqué, nourrissant parfois, les fonds de commerce des extrémistes ".

L'ensemble de ces enjeux appellent, selon cet universitaire, "une profonde réflexion, une approche globale et des réponses adéquates" aussi bien des politiques que des universitaires et des chercheurs.

Source : MAP

"Al-Hassaniya Moroccan Women's Center", un centre dédié au soutien de la femme marocaine en Grande-Bretagne, a été choisi jeudi par le Groupe de presse britannique, The Guardian, parmi les cinq meilleures associations caritatives du Royaume-Uni pour l'année 2010.

Cette distinction vient récompenser les efforts consentis par le centre, basé au quartier de Kesington and Chelsea (ouest de Londres), en faveur de personnes vulnérables, en particulier les femmes dans une situation difficile.

Outre Al-Hassaniya, le prix, qui fête cette année son 18ème anniversaire, a également été attribué à l'association "Bag Books", active dans le domaine de la promotion de la lecture parmi les personnes souffrant de difficultés d'apprentissage, l'association "Kalayaan", qui soutient les travailleurs immigrants, "My Life My Choice" et "One25" Le "Guardian Charity Awards" est attribué aux associations les plus innovantes et qui font la différence dans leurs champs d'activité. Outre une récompense financière, le prix offre un package de soutien aux associations primées dont l'accès à des programmes de formation.

Mis en place en 1985, le centre Al-Hassaniya s'est distingué par sa contribution à l'intégration de la femme marocaine au sein de la société britannique et à la promotion des valeurs de solidarité parmi les membres de la communauté marocaine.

Tout en focalisant ses activités sur la situation de la femme, le centre demeure ouvert également aux hommes et aux autres communautés arabe et musulmane dans la région de l'ouest de Londres.

Source : Aufait/MAP

Les objectifs en matière d’expulsions ne sont pas atteints. Brice Hortefeux va demander un audit sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers.

Des expulsions en baisse de 6% sur un an à la fin du mois d’octobre, les visas accordés pour raisons familiales en hausse de plus de 8%, des demandes d’asile en hausse de 8%… Pour Nicolas Sarkozy, qui a sur son bureau ces chiffres encore confidentiels, tous les clignotants sont au rouge en matière d’immigration. Mardi soir, Marine Le Pen, invitée de France 2, aura beau jeu de souligner les écarts entre le discours de fermeté et les derniers résultats de l’ex-ministère de l’Immigration.

La semaine dernière, le président de la République a demandé à Brice Hortefeux de reprendre l’initiative sur le sujet. Le ministre de l’Intérieur, qui vient de reprendre le dossier – il a été ministre de l’Immigration de 2007 à 2009 –, a reçu des consignes très fermes, tant l’immigration reste un dossier prioritaire, un thème de campagne pour 2012. Pour la première fois depuis 2007, les objectifs chiffrés fixés par le président de la République ne devraient pas être atteints, ou alors sur le fil. Ce sont les reconduites de Roms roumains et bulgares, organisées à grand fracas médiatique, qui ont dopé les chiffres. A la fin du mois de septembre, les départs volontaires, dont ils composent la majorité du contingent, ont bondi de 14%… Tandis que les reconduites forcées étaient en net recul.

Les juges continuent d’annuler les décisions des préfets

Lorsqu’il avait pris la succession de Michèle Alliot-Marie à l’Intérieur, Brice Hortefeux n’avait pas hésité à faire valoir son droit d’inventaire, soulignant les mauvais chiffres de sa collègue. Cette fois, il devrait retenir ses coups, même si les relations entre les deux cabinets se sont considérablement dégradées depuis le mois d’août dernier et la polémique autour de la circulaire sur les Roms; à tel point que les directeurs de cabinet des deux ministres ne se serrent pas la main lorsqu’ils se croisent à l’Elysée.

"Hortefeux considère qu’Eric Besson a sa part de responsabilité car il n’a jamais réellement assumé son rôle. Il pense qu’il a provoqué un véritable appel d’air en vantant en permanence la tradition d’accueil de notre pays", explique un parlementaire ami de la Place Beauvau, "mais l’attaquer reviendrait à remettre en cause la doctrine sarkozyste en la matière". Et pour cause… Malgré trois lois sur l’immigration depuis 2002, deux signées par Nicolas Sarkozy au ministère de l’Immigration et une par Brice Hortefeux, la politique du chiffre, chère à Nicolas Sarkozy, marque le pas. Le manque de "zèle" idéologique supposé d’Eric Besson ne clôt pas le débat: les juges continuent d’annuler massivement les décisions des préfets et les laissez-passer consulaires délivrés par les pays étrangers permettant de renvoyer les clandestins plafonnent toujours autour de 35%.

Dès le début du mois de janvier, le ministre de l’Intérieur devrait réunir les préfets et les consuls pour leur rappeler que l’immigration reste une priorité du gouvernement. Il devrait également recevoir rapidement les représentants du Conseil d’Etat, dont dépend largement la politique de l’asile. Enfin, il va demander avec sa collègue Valérie Pécresse une mission d’audit à l’Inspection générale de l’enseignement supérieur pour faire le point sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers depuis le début de l’année. Au ministère de l’Intérieur et à l’Elysée, on suspecterait les universités françaises d’être, en fait, l’une des voies d’entrée sur le territoire national de migrants économiques.

Source : JDD

Dans le cadre de son colloque annuel, l’Institut Méditerranéen d’Etudes Musulmanes se propose de convier à une journée de conférences et de débats au sujet de l’enseignement de la langue arabe en Provence.

Les principaux acteurs de cet enseignement, académies, ELCO, instituts de formation et associations culturelles sont invités en même temps que tous les partenaires et institutions ayant un rapport avec un  sujet qui mobilise différents intérêts, pédagogiques, culturels, économiques et politiques. Etat, Collectivités locales,  institutions nationales et internationales (Institut du Monde Arabe, INALCO, ISSESCO, ALECSO…) sont conviés à ce colloque qui se tiendra le jeudi 9 décembre 2010 à Marseille…Suite

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des chefs d'incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne. Pour l'instant, aucune partie n'a fait appel de cette décision.

C’est une relaxe qui crispe un peu plus l’atmosphère autour du procès pour incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne intenté par des associations contre Jean-Marie Le Pen. Le leader du Front national (FN) était poursuivi car le mouvement « jeunesse » de son parti avait diffusé en février 2010, lors de la campagne des élections régionales en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), une affiche titrée « Non à l'islamisme » et représentant une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, elle-même recouverte du drapeau algérien percé de sept minarets en forme de missiles. Une image reprenant les thèmes d'un tract suisse, celui que l'Union démocratique du Centre (UDC) avait produit lors du référendum sur l'interdiction de nouveaux minarets. L'association entre Algérie et islamisme avait notamment provoqué la fureur bien compréhensive d'Alger.

Le tribunal correctionnel de Paris a finalement estimé jeudi 2 décembre que Le Pen n'était « ni l'auteur de l'affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée ». Sans aborder le fond du dossier, les magistrats de la 17e chambre ont débouté la Licra et SOS Racisme pour de pures questions de forme, alors que le procureur avait requis contre l'eurodéputé et conseiller régional de la région Paca un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.

Tribune politique

« Sa responsabilité était évidente ! », s'est indigné Me Patrick Klugman, l'un des avocats de SOS Racisme, qui a également reproché à Le Pen « sa couardise, car il n'assume pas ses responsabilités ».

Marine Le Pen a quant à elle regretté que le tribunal ne se soit « pas penché sur le fond » du dossier. Ce qui aurait offert une bonne tribune politique à peu de frais pour les idées du Front national. « Je trouve hallucinant que l'on envoie nos jeunes soldats combattre avec armes les talibans en Afghanistan et qu'on interdise aux responsables politiques que nous sommes de combattre les talibans et les islamistes par les mots en France », s'est insurgée la vice-présidente du FN en faisant encore une fois à dessein un amalgame nauséabond entre islam, islamisme et djihadisme. « J'assume cette affiche », a-t-elle encore martelé.

Le parquet a dix jours pour introduire un recours contre le jugement du tribunal tandis que SOS Racisme attend de connaître la décision du procureur avant d'interjeter ou non appel.

Source : Jeune Afrique/AFP

Toute étude sur les migrations internationales ne manque pas de souligner la complexité du phénomène, de ses ressorts et de sa gestion. Le colloque envisagé n’entend bien évidemment pas cerner l’ensemble des problèmes juridiques soulevés ; il vise plus simplement à fournir un éclairage certes partiel et limité mais le plus révélateur possible des grandes tendances marquant l’évolution contemporaine de ce phénomène dont on ne dira jamais assez l’importance, la sensibilité et l’intérêt.

Le Colloque se tient, le 13 et 14 janvier 2011 à Aix-en-Provence (France)…Suite

Un député du Parti du peuple danois (PPD, extrême-droite) allié parlementaire essentiel du gouvernement de centre-droit, a été condamné vendredi par un tribunal danois à une amende de 5.000 couronnes (670 euros) pour avoir proféré des propos racistes à l'égard des musulmans.

Le pasteur Jesper Langballe de l'Eglise évangélique-luthérienne d'Etat, a été condamné pour avoir enfreint l'article 266b qui interdit tout dénigrement d'un groupe de population ou de personnes pour leur race, couleur de peau, religion ou origine ethnique, selon le tribunal de Randers (ouest).

Il s'était élevé, dans une chronique publiée en janvier, contre "les musulmans qui tuent leurs filles (dans les crimes d'honneur) et qui ferment les yeux sur leurs viols par leurs oncles".

Il a reconnu devant la Cour avoir enfreint la loi et avoir formulé "des propos sarcastiques" dans cette chronique, tout en considérant que l'article de loi sur le racisme était "une honte pour la société de droit", qui "freine toute liberté d'expression".

Le Parlement danois avait levé en juin son immunité parlementaire afin de permettre à la justice de le déférer devant les tribunaux pour ses propos considérés comme racistes par l'accusation publique.

Source : La Croix/AFP

Londres sera la prochaine station du Forum marocain des compétences. Après Paris et Montréal, la capitale britannique recevra, le 22 janvier prochain, les talents et les entreprises marocaines, indique un communiqué des organisateurs. Cette manifestation sera un rendez-vous incontournable de partage et d'échange entres les compétences marocaines à l'étranger et les entreprises marocaines sur les opportunités de l'emploi et de l'investissement au Maroc, ajoute la même source. Par ailleurs, plus de I.500 cadres hautement qualifiés, évoluant dans différents secteurs, notamment la banque, les finances, le conseil, seront attendus le 22 janvier à Londres, selon les organisateurs. Quant aux sociétés et multinationales marocaines, les organisateurs s'attendent à la participation de plus d'une vingtaine d'entreprises représentant les différents secteurs d’activité.

L'objectif de l'organisation de ce forum est d'optimiser la contribution des talents marocains à l'étranger au développement économique et social du pays et leur implication dans les grands chantiers de développement humain. Pour cela, les organisateurs ont programmé des conférences et débats concernant l'actualité et la promotion de l'investissement au Maroc

Source : Le Reporter

L'art pictural marocain est à l'honneur depuis quelques jours dans la ville italienne de Rivarolo Canavese (région de Turin-Nord-ouest), à l'occasion d'une exposition d'Âœuvres des artistes peintres Aziza Sebbah et Abdelouahi Charia.

Intitulée "De Tétouan, les couleurs et les brises de la Méditerranée marocaine ", cette exposition qui vise à présenter au public turinois une autre facette de l'art figuratif marocain, suscite un grand intérêt auprès des nombreux visiteurs.

Son vernissage, samedi dernier, a d'ailleurs été marqué par la présence de nombreuses personnalités dont le maire de Rivarolo, M. Fabrizio Bertot, le maire de la commune de San Maurizio Canavese, M. Roberto Canova et le président de L'union des Chambres des Experts Européens (U.C.E.E.), M. Paolo Saba.

Se félicitant de la tenue de cette exposition, où les toiles des deux peintres de l'école de Tétouan s'inspirent de la culture arabo-berbère et de l'art hispanique, le consul général du Maroc à Turin, M. Noureddine Radhi, a souligné l'intérêt d'une telle manifestation en tant qu'espace pour faire connaître l'art et la culture marocains à l'étranger.

Cette exposition se poursuivra jusqu'au 19 décembre.

La ville de Turin abrite, par ailleurs, dans le cadre des échanges culturels entre le Maroc et le Piémont (nord-ouest) une autre exposition de jouets marocains.

Placé sous le thème "Rêves d'enfants", cette exposition, qui compte plus de deux cents jouets provenant du Maroc, a pour objectif de faire connaître l'histoire des jouets, de la culture et des traditions marocaines.

Plusieurs autres manifestations culturelles sont également organisées autour de cette exposition qu'abrite le centre ludique de Turin, notamment des défilés de costumes traditionnels, des desseins au henné, avec la participation des associations "Al Maghreb" et "Al Oukhouan".

03/12/10

Source : MAP

La Suisse s'est engagée jeudi à respecter ses obligations internationales dans la mise en oeuvre de l'expulsion des étrangers délinquants, à la suite du vote de dimanche, dans l'espoir d'apaiser les craintes de l'Union européenne concernant des accords sur la libre circulation.

"Je me suis engagée personnellement à trouver une solution qui nous permette à la foi de respecter nos obligations constitutionnelles et nos obligations internationales", a annoncé la conseillère fédérale pour la Justice et la police Simonetta Sommaruja, à l'issue d'une rencontre avec les ministres de l'Intérieur de l'UE à Bruxelles.

"J'ai informé mes collègues de l'UE de la décision de la population suisse et souligné que ce vote montrait qu'il y avait des craintes concernant la délinquance des étrangers et qu'il fallait les prendre au sérieux", a-t-elle souligné.

"Cette décision est axée sur les délinquants et ne doit pas être interprétée comme un geste d'hostilité envers les étrangers", a-t-elle insisté.

"La grande majorité des étrangers installés en Suisse sont bien intégrés et apportent une contribution importante", a-t-elle rappelé.

Plusieurs gouvernements de l'UE ont exprimé des préoccupations face au caractère automatique des mesures d'expulsion, sans possibilités de recours.

Le Conseil de l'Europe a averti que sous cette forme, la mesure d'expulsion décidée par la Suisse "ne serait pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme".

Les électeurs de la Confédération helvétique ont approuvé à près de 53% l'initiative du parti populiste UDC proposant une expulsion automatique des criminels étrangers à l'issue de leur peine, sans prise en compte de la gravité des délits.

Cette disposition peut donc concerner les ressortissants des pays de l'Union européenne, avec qui la Suisse a un accord de libre-circulation à ce jour.

La législation européenne impose en outre un examen au cas par cas des situations et interdit les expulsions collectives et les mesures discriminatoires.

"Je n'ai pas entendu de critiques de mes homologues et j'ai eu une dizaine de contacts bilatéraux, notamment avec la commissaire Cecilia Malmström, en charge de la sécurité, et avec les ministres belge et néerlandais, car le problème (de la délinquance des étrangers et des renvois) se pose à d'autres pays", a souligné Mme Sommaruja.

"L'adoption de cette initiative n'aura pas de conséquences immédiates sur la libre circulation des personnes", a-t-elle assuré.

"L'accord avec l'UE sur la libre circulation a été approuvé par la population suisse (...) et nous allons tout faire pour continuer à le respecter", a-t-elle ajouté.

"Nous tenons à tout faire pour nous montrer une partenaire crédible", a-t-elle insisté, "le gouvernement à le devoir d'accepter une décision populaire et doit la concrétiser".

"Nous allons essayer de la mettre en pratique en évitant des contradictions avec nos obligations internationales. Nous allons voir où il y a des possibilités d'interprétation. Mais ce ne sera pas facile", a-t-elle reconnu.

"Nous souhaitons aller vite, mais je ne peux pas m'engager sur des délais précis. Un groupe de travail va faire des propositions au gouvernement qui les présentera au Parlement qui devra trancher", a encore dit la responsable.

Source : Le Matin.ch/AFP

La Russie a besoin d'environ 5 millions de travailleurs immigrés chaque année, estime le président du Service fédéral des migrations Konstantin Romodanovski.

"Chaque année, nous avons besoin d'environ 5 millions de travailleurs étrangers, dont 40.000 à 60.000 spécialistes hautement qualifiés", a-t-il déclaré mercredi. Et d'ajouter que les besoins du pays en spécialistes de ce genre étaient satisfaits à un peu plus de 50%.

Selon M. Romodanovski, si la Russie ne faisait pas appel à la main-d'œuvre étrangère,  cela se répercuterait sérieusement sur son économie.

"Près de 7 millions d'immigrés se trouvent actuellement en Russie, plus de 1,8 million y font leurs études ou suivent un traitement médical. Plus d'un million travaillent légalement et 4,5 millions clandestinement", a-t-il constaté.

Le président du Service des migrations s'est déclaré hostile à la régularisation des étrangers vivant en situation irrégulière en Russie depuis plus de 10 ans.

"Je m'oppose à l'idée d'accorder une amnistie à tous ces gens. Certes, le problème doit être réglé, mais de manière sélective", a-t-il dit.

La Russie est actuellement le deuxième pays au monde, après les Etats-Unis, qui accueille le plus grand nombre d'immigrés. La plupart d'entre eux viennent des pays de l'ex-URSS, en particulier du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et du Kirghizstan, mais aussi de l'Ukraine et de la Moldavie.

Source : RIA Novosti

Le décès d’un conjoint suisse peut mettre fin à l’autorisation de séjour accordée à un étranger. Le Tribunal fédéral (TF) récuse tout automatisme qui accorderait un droit à la prolongation de séjour après un veuvage.

Un Indien âgé de 44 ans l’a appris à ses dépens après avoir épousé une septuagénaire zurichoise décédée une année après leur mariage. En 2008, l’Office des migrations du canton de Zurich avait refusé de prolonger son autorisation de séjour.

En vain, l’homme s’était prévalu de la loi fédérale sur les étrangers. Celle-ci accorde un droit à la poursuite du séjour en Suisse, lorsque des «raisons personnelles majeures le justifient».

Pas de droit systématique

Dans un arrêt de principe, le TF refuse de reconnaître un droit systématique à la prolongation d’une autorisation de séjour après un veuvage. Il est d’avis que chaque cas doit être jugé individuellement.

Ce veuf, souligne la Haute Cour, a d’importantes attaches familiales en Inde, où vivent ses parents, ses frères et soeurs ainsi que les enfants qu’il a eus d’une précédente relation.

Brève union prévisible

Il y a passé la majeure partie de son existence et n’est arrivé en Suisse qu’à l’âge de 36 ans. Une réinsertion sociale dans son pays d’origine ne devrait pas poser de problèmes majeurs.

De plus, en raison de la différence d’âge de 34 ans entre lui et son épouse décédée, il pouvait s’attendre à ce que son mariage ne dure pas de longues années.

Source : TDG

Le Maroc se voit associé au processus initial de définition et de mise en place du prochain Forum chinois du dialogue des cultures.

Invité par le prestigieux Institut des affaires étrangères du peuple chinois,  André Azoulay, Conseiller du Roi Mohammed VI et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a terminé, mardi 30 novembre, une visite de travail d’une semaine en Chine qui l’a conduit successivement à Pékin, Shanghai, Suzhou et Hangzhou.

Centré autour du processus de préparation du premier Forum international sur le dialogue des cultures et des civilisations que la Chine a décidé d’organiser au printemps 2011, Azoulay a eu une séance de travail avec le Président de ce Forum, Yan Zhaozhu, qui occupe, par ailleurs, les plus hautes responsabilités en Chine pour le dialogue des cultures sur le plan international.

Cette réunion à laquelle ont participé plusieurs responsables chinois ainsi que l’Ambassadeur du Maroc à Pékin, Jaâfar Laâlej, a été suivie d’un dîner officiel présidé par Zhaozhu au Palais des Hôtes de la République de Chine.

A Shanghai où il a été l’hôte des Autorités régionales, Azoulay a mis en relief, auprès de ses différents interlocuteurs, le rôle historique joué par d’éminentes personnalités juives venues du monde arabe au 19e siècle et dont l’apport a été déterminant pour bâtir les fondements du Shanghai contemporain en tant que métropole financière, scientifique et universitaire ouverte vers le reste du Monde.

Accompagné du Professeur Pan Guang, directeur du Centre de recherches sur le judaïsme au sein de l’Académie chinoise des sciences sociales, le Conseiller du Roi s’est rendu notamment sur les lieux de vie et de travail des familles Sassoon, Kadoorie et Hardoone, toutes trois venues d’Irak au milieu du 19e siècle et qui ont été à l’origine de la création d’institutions financières et bancaires à partir de Shanghai qui se sont ensuite imposées dans le monde entier.

Azoulay s’est également adressé à la Communauté juive de Shanghai qui est aujourd’hui de l’ordre de 4.000 personnes et qui est présidée par un Marocain, Maurice Ohana, installé à Shanghai depuis une douzaine d’années.  A l’occasion de cette rencontre, Azoulay a mis en relief la dimension emblématique du rôle joué par le Roi et le Maroc au sein de la Communauté des Nations pour tout ce qui touche au dialogue des cultures et des civilisations.

«Ce leadership qui fonde sa légitimité sur la profondeur de la civilisation marocaine et la permanence historique de la diversité culturelle et spirituelle que notre société a eu le talent de sauvegarder, trouve aujourd’hui un écho significatif et inédit en Chine», a ajouté Azoulay en soulignant l’importance de voir le Maroc associé au processus initial de définition et de mise en place du prochain Forum chinois du dialogue des cultures, première initiative d’envergure internationale, prise par Pékin, en contrepoint au débat régressif et archaïque autour des théories du choc des civilisations et de la fracture socio-culturelle.

Source : Le Soir

La Fondation du Roi Abdul-Aziz Al-Saoud pour les Etudes Islamiques et les Sciences Humaines et la Fondation Konrad Adenauer organisent à Casablanca, les 9-10 décembre 2010, dans le cadre de leur programme culturel commun « Dialogue des deux rives », une première rencontre destinée à contribuer à l’élaboration d’un état des lieux de la recherche scientifique sur la situation plurielle des musulmans en Europe. Des chercheurs (sociologues, anthropologues, politologues, historiens, démographes, islamologues…) venus de différents pays européens et de la rive sud de la Méditerranée présenteront leurs travaux et échangeront à propos d’une série de questions relative à l’Islam en Europe / l’Islam européen ; questions appelées à faire l’objet de rencontres scientifiques thématiques régulières au cours des prochaines années…Suite

L'humoriste maroco-canadien, Rachid Badouri, et les artistes Aziz Saâdallah et Khadija Assad seront en vedette dans la comédie policière "L'appât", un film d'Yves Simoneau qui sera à l'affiche le 17 décembre, au Québec.

Le grand premier tapis rouge à Montréal aura lieu le 13 décembre, au Cinéma Impérial, en présence de l'équipe du film, ainsi que de nombreuses personnalités du milieu artistique, selon "Alliance Vivafilm" et "Cirrus Communications", respectivement l'un des plus grands distributeurs de longs-métrages au Canada est l'une des plus importantes maisons de production audiovisuelle au Québec.

Les principaux artistes du film devront sillonner par la suite les quatre coins de la province du Québec, ajoute-t-on de même source.
Ils se rendront, entre autres, à Gatineau (7 décembre), Québec (8 décembre), Chicoutimi (9 décembre), Sherbrooke (15 décembre), St-Hyacinthe et Beloeil (14 décembre) et finalement à Trois-Rivières (16 décembre).

"L'appât" raconte l'histoire de Prudent Philibert Poirier (Guy A. Lepage), lieutenant à la Sûreté du Québec. A cause d'un événement malheureux, il devra collaborer avec Ventura (Rachid Badouri), un soldat d'élite pour les services secrets français.
Suite à des événements imprévisibles, les deux policiers se retrouvent à travailler ensemble, un peu malgré eux! De chocs culturels en surprises linguistiques, de folles poursuites en leçons pratiques, les deux hommes vont découvrir, au-delà de leurs différences, le véritable sens de l'amitié.

Le duo artistique marocain Khadija Assad et Aziz Saâdallah ont intervenu dans les films "Casablancais" de Abdelkader Lagtaâ, "Number One" de Zakia Tahiri, et dans le téléfilm "Le Toubib", réalisé par Aziz Jaïdi.

01/12/10

Source : MAP

Le Maroc est aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement où les compétences expatriées ont tout à fait leur place, a affirmé le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étrange, Mohamed Ameur.

Dans un entretien publié jeudi par le journal "Le Matin du Sahara et du Maghreb" , M. Ameur a indiqué que pour favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en Âœuvre afin de mieux localiser la communauté des Marocains à l'étranger, cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter.

Le ministre a évoqué, à ce propos, la réalisation en 2009 d'une évaluation pour permettre au pays de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015, précisant que cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées qui y correspondent et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour les intégrer à l'effort de développement.

Pour réussir cette politique de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger, a-t-il ajouté, il faut d'abord donner aux Marocains du monde un cadre pour les informer sur les opportunités que recèle le Royaume et développer des partenariats avec les acteurs privés et publics marocains pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertises marocaines expatriées.

Il faut ensuite inscrire ces partenariats, autant que possible, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays d'accueil et, enfin, accompagner les porteurs de projets et appuyer leurs initiatives opérationnelles, a-t-il relevé.

M. Ameur a souligné que l'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées procède de la ferme volonté du Maroc de s'arrimer au train des pays en marche vers le développement global, ajoutant que le Maroc compte réaliser cet objectif en valorisant le savoir et l'expérience des MRE et en optimisant leurs apports au pays, tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions.

2/11/2010

Source : MAP

La 12ème réunion du groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol s'est tenue, mercredi à Marrakech, en présence de plusieurs responsables marocains et espagnols.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Khalid Zerouali, wali, directeur de l'immigration et de la surveillance des frontières au Ministère de l'intérieur, a fait savoir que cette réunion de travail a été l'occasion de mettre en avant les efforts déployés par le Royaume sur le terrain, notant que ces efforts ont permis de réduire de plus de 90 pc le volume des flux migratoires clandestins vers l'Europe durant les cinq dernières années.

Cette réunion a été également l'occasion pour la partie espagnole de saluer ces efforts, a-t-il dit, relevant que "partant de ce constat, il est clair que le Royaume est l'unique partenaire stratégique dans la rive sud de la Méditerranée qui assume pleinement sa responsabilité à l'échelle régionale dans la gestion d'un dossier aussi épineux que celui de la migration".

Et de poursuivre que le Maroc est aussi le seul pays qui dispose d'une vision stratégique pour la gestion de ce dossier, faisant observer que la partie espagnole partage avec le Maroc cette vision.

M. Zerouali a tenu à indiquer également que les deux parties se sont mises d'accord pour développer l'ensemble des résultats positifs et concrets réalisés et ce, à travers l'adoption d'une panoplie de mesures à même de promouvoir l'émigration légale et de doubler d'efforts pour la consolidation de la place des marocains établis en Espagne à tous les niveaux.

Il s'agit aussi de mesures destinées au renforcement du volet sécuritaire, et qui portent sur les commissariats conjoints et l'échange des officiers de liaison en vue de faire face aux réseaux criminels actifs dans ce domaine, a expliqué M. Zerouali.

Pour sa part, Mme Anna Terron i Cusi, Secrétaire d'Etat Espagnol pour l'immigration et l'Emigration a déclaré à la presse que cette réunion a été l'occasion de constater "le bon niveau" de la coopération bilatérale dans divers domaines en rapport avec la question de l'immigration, et la lutte contre les réseaux migratoires clandestins, le trafic de personnes et la criminalité.

Mme Cusi a fait part de la détermination de son pays à travailler en partenariat avec le Maroc, sur des sujets en rapport avec la nouvelle situation des flux migratoires en Espagne du fait des changements engendrés par la crise économique internationale.

1/12/2010

Source : MAP

La Ligue arabe organisera, le 4 décembre prochain au Caire, le 1er congrès des expatriés arabes avec la participation du Maroc.

Initiée sous le thème "pont de communication", cette rencontre sera consacrée à l'examen de questions liées à la situation des communautés arabes à l'étranger, a précisé la Ligue arabe dans un communiqué.

Elle a ajouté que cette conférence se penchera, trois jours durant, sur un certain nombre de thèmes concernant le rôle des organisations de la société civile dans l'amélioration des conditions des communautés arabes à l'étranger, ainsi que leur situation sur les plans culturel, social et politique et économique.

La même source a relevé que la conférence mettra aussi l'accent sur le rôle des expatriés arabes dans la promotion du dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions, et sur les possibilités de créer un cadre réglementaire pour les expatriés arabes visant l'amélioration de leur condition et de leur permettre de garder le contact avec leurs patries.

L'organisation panarabe a ajouté que cette manifestation comportera une série de réunions avec les responsables en charge de la question de l'immigration sur notamment la situation des communautés arabes à travers le monde.

01/12/10

Source : MAP

A côté des personnes physiques non résidentes, les banques sont dorénavant habilitées à accorder des crédits au Marocains résidant à l’étranger pour l’acquisition ou la construction de résidences dans la limite de 70% du prix du bien. Du moins selon la dernière circulaire de l’Office des changes.

Quant aux cautions à émettre en faveur des banques étrangères qui accordent des prêts en devise à moyen ou à long terme aux personnes physiques étrangères non résidentes ou à des Marocains résidant à l’étranger  et destinés à l’achat de résidences au Maroc, peuvent dorénavant couvrir jusqu’à 100% de la valeur du bien.

Source : L’Economiste

Illustré par plus de 400 photographies et documents d’archive, ponctué d’extraits sonores, le film retrace en quarante minutes deux siècles d'histoire de l'immigration en France…Suite

Pour sa leçon inaugurale habituelle, à l’occasion de la nouvelle année universitaire, la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Ibn Zohr d’Agadir a opté pour le thème des migrations, lundi dernier en début de soirée à l’amphithéâtre Hassan 1er dans l’enceinte de cet établissement actif.

Devant une imposante assistance, composée d’un parterre d’enseignants chercheurs et d’un fort contingent d’étudiant, Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) a donné ce cours inaugural, articulé autour de « Migrations marocaines : mutations et enjeux ».

Au préambule de cette rencontre qui s’insère dans le processus de renforcement du Master de cette filière mise en place , depuis l’année universitaire écoulée, Omar Halli, vice-président de l’université Ibn Zohr et Ahmed Sabir, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines avaient prononcé, tour à tour, des mots de bienvenue relatant, en fait, les efforts déployés par les partenaires œuvrant pour l’instauration et l’amélioration du Master migrations et développement durable, à savoir l’Observatoire Régional des Migrations Espaces et Sociétés (ORMES) relevant de la faculté des lettres et dirigé par docteur Mohamed Charef et le CCME qui assure les fonds d’un centre de documentation sur les migrations, mis en fonction à cet effet.  Dans son discours introductif, Driss El Yazami a, d’emblée, souligné que la communauté marocaine à l’étranger atteint actuellement plus de quatre millions de ressortissants, répartis dans une multitude de pays d’accueil de par le monde.  Une telle croissance accélérée, depuis moins d’un quart de siècle, survient à un moment où les pays récepteurs ferment de plus en plus leurs frontières respectives, d’autant plus que des pays comme le Portugal, l’Espagne, la Grèce… qui étaient, il n’y a pas longtemps, émetteurs, sont devenus récepteurs.  Outre les pays traditionnels qui accueillent nos compatriotes, indique l’intervenant, d’autres horizons s’ouvrent continuellement devant eux, notamment le Canada, l’Amériques, le Golf, la Scandinavie…Il va falloir donc trouver de explications à cet essor démographique, à travers un débat serein et réaliste.  D’autres aspects émaillent cette expansion fulgurante, en particulier la mondialisation des ces flux migratoires et la féminisation de plus en plus accrue, constate l’orateur. En effet, dira-t-il, les Marocains, comme cela a été signalé, sont partout dans la planète et plus de la moitié d’entre eux sont des femmes qui occupent désormais des postes assez huppés, contrairement par le passé où leur rôle se limitait à des tâches domestiques.

A la différence de ce qui peut être trompeur, l’émigration est quasiment légale, en dépit du phénomène de la clandestinité qui ne peut peser lourd, surtout qu’elle touche toutes les catégories sociales, créatives et intellectuelles, tel hadj Belaid, le chantre amazigh qui se rendait à Paris pour présenter son art authentique.  Dans ce contexte, Driss El Yazami relève pareillement l’émergence des nouvelles générations, caractérisées par une diversification socioprofessionnelle de plus en plus intense. Leur intégration ou plutôt enracinement (préfère–t-il) s’illustre nettement, car, d’après un sondage destiné à plus de trois mille ressortissants marocains, il est constaté que notre communauté à l’étranger est la plus naturalisée dans les pays d’accueil correspondants, tout en sachant que nombre d’entre eux rentrent au bercail, pour raison de projets érigés au pays d’origine, de retour affectif, de virement de devises…

Cet état de faits génère une sorte de double allégeance ou une appartenance à la fois au pays d’origine et au pays d’accueil. Une problématique, suggère le conférencier, qu’il faudrait, dans nos politiques publiques, étudier profondément  afin d’accompagner ce phénomène d’émigration de peuplement sans, pour autant, y faire obstruction, tout en renforçant les liens avec les nouvelles générations, par le biais de développement de l’offre culturelle nationale. Dans ce sens, il s’avère également loisible d’associer la communauté marocaine à l’étranger au processus de développement que prône notre pays, à travers des chantiers de réformes à plus d’un titre. Pour ce faire, conclut Driss El Yazami, il conviendrait impérativement de changer littéralement la perception que nous ne cessons de cultiver envers les ressortissants marocains à l’étranger et aborder une conception plus positive à leur égard.

Car la fibre marocaine est toujours ancrée en eux et ce n’est pas fortuit que certains sportifs maroco-européens optent finalement pour le port du maillot national, après long tracas de conscience.

Source : Al Bayane

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

Source : Le Courrier international

L'histoire de l'amitié maroco-américaine est plus ancienne qu'on ne le pense souvent. Révélations à l'appui, un journal américain lance le débat…Suite


L'onde d'une émotion intense traverse comme un circuit électrique l'immense salle du Palais des congrès de Montréal où sont réunis les membres de la Communauté marocaine, venus de tout le Canada, et les invités du Forum consacré à « la mobilisation des compétences canado-marocaines et pour un nouveau partenariat transatlantique ».

Driss Ettabaa, Hight profile, diplômé de l'université de Sherbrooke et de Harvard, qui préside l'Union des producteurs agricoles du Québec et le Comité d'organisation du Forum, est si bouleversé qu'il parle… en pleurant : « J'aimerais, dit-il, la voix secouée de sanglots, partager avec vous toute la douleur des membres de la Communauté du Québec et du Canada face aux événements tragiques survenus récemment au Maroc à Laâyoune. Nous condamnons vivement ces incidents et présentons nos sincères condoléances aux familles et représentants des forces de l'ordre marocains qui ont péri de manière atroce et barbare ». Après l'hommage et la prière aux défunts, il faut se ressaisir et continuer les travaux du Forum organisé en partenariat avec l'Ambassade du Maroc au Canada et le Consulat général du Royaume à Montréal.

On ne pouvait trouver meilleure scène que celle-là, qui a eu lieu dans la froidure automnale de Montréal, pour décrire la force du lien qui unit les Marocains du monde à leur pays, créant ainsi à l'échelle du temps et de l'espace un pont de fraternisation et de citoyenneté partagées ? C'est ce lien qui pourra, sans nul doute, assurer le succès d'un vaste chantier, celui de la mobilisation des compétences, chantier dans lequel s'investit Mohamed Ameur. Mais il faudra auparavant régler des questions de fond, comme le souligne Abdelgahani Dadés, membre du CCME et co-animateur du Forum : Comment, par quelles voies et moyens convertir l'exode des compétences en une mobilité positive, comment mobiliser les diasporas et faire de ce capital humain et social un atout pour le développement ? Comment, en un mot, transformer le brain drain, l'exode des cerveaux en brain gain, en bénéfice mutuel ? Avec quels outils et dans quel cadre de travail ?

La problématique posée aujourd'hui est d'autant plus importante que l'émigration marocaine représente 12% de la population marocaine, soit 3,2 millions de personnes réparties à travers le monde, dans une trentaine de pays, avec une concentration en Europe, où 87% des émigrés sont installés. L'émigration marocaine, on le sait, est une force de frappe économique avec plus de 40 milliards de Dh de transferts directs et autant de transferts invisibles et des contributions au tourisme, à l'habitat, etc. L'impact sur le développement et la lutte contre la pauvreté est important, tout autant que l'impulsion donnée à la modernisation du pays et à son ouverture. Au moment où la mondialisation accélère le mouvement migratoire des compétences scientifiques, dont le Maroc a plus que jamais besoin pour se construire, il faut travailler davantage à une stratégie de captation de la matière grise sous forme de réseaux, de circulation, de partenariat.

Le chantier est à la mesure de l'importance des savoirs et de la connaissance pour le développement durable des pays. Le gouvernement perçoit, de son côté, en cette diaspora de plus en plus formée et qualifiée, un potentiel de compétences de savoir-faire et un atout considérable pour le développement du pays : 17% des MRE actifs occupent des professions scientifiques, intellectuelles et managériales qualifiées, 54% s'activent dans les secteurs de l'enseignement, la santé, la communication, la gestion et le commerce. Au Canada, on compte, pour la seule région de Montréal, plus de 350 professeurs marocains dans l'enseignement supérieur, sans compter les chercheurs, biologistes, informaticiens, agronomes, très bien intégrés et qui peuvent apporter une valeur ajoutée au monde et à leur pays d'origine…

Avec ses différents plans sectoriels du tourisme, avec Vision 2020, l'agriculture avec le Plan Maroc Vert, les nouvelles technologies avec le Plan Maroc Numéric 2013, il faut plus que jamais mobiliser des compétences de manière circulatoire, en déclinant une véritable stratégie sur laquelle revient le ministre chargé de la Communauté des MRE à l'étranger : repérer les niches et les secteurs porteurs, organiser l'offre en mettant au point une cartographie des compétences et réfléchir, dit-il, sur les voies et moyens qui pourraient accompagner ces compétences. « Les mutations, souligne M. Ameur, sont multiples. Tout d'abord au niveau du nombre : la population marocaine établie à l'étranger a doublé en dix ans. Sa physionomie a également changé, ce ne sont plus des ouvriers qui partent travailler dans les usines, mais des cadres, des ingénieurs, des informaticiens qui font le choix de migrer et qui, autre mutation, choisissent le plus souvent de s'installer, de s'enraciner dans les pays d'accueil, comme les étudiants et de devenir américains, allemands, belges, néerlandais, français ou canadiens.

Tout cela, dit il encore, nous interpelle dans le sens où il faut constamment, dans un contexte de mondialisation, adapter, rénover, renouveler, repenser nos politiques publiques qui doivent intégrer ces nouveaux enjeux. L'analyse migratoire que nous avons réalisée à travers différents pays a montré qu'aujourd'hui l'émigration se sédentarise, que les nouvelles générations s'enracinent dans les pays d'accueil. Pour renforcer les liens et éviter tout délitement, notre politique doit accompagner cette dynamique d'enracinement, mais aussi de mobilité circulatoire et de mobilisation des compétences. Il n'y a aucune contradiction aujourd'hui entre l'enracinement et le lien avec le pays d'origine, qui n'a pas changé avec le temps et qui nous pousse à plus d'esprit de responsabilité. »

Les expériences réussies des diasporas indienne, chinoise ou celles de l'Amérique Latine nous ont appris que l'on peut assurer le transfert de connaissances, de partout dans le monde. Dans ces exemples, on voit à l'œuvre des modes divers de production, de circulation des échanges et du capital cognitif entre diverses parties du monde, des compétences où qu'elles se trouvent, mais encore faut-il organiser le cadre de réception. Le concept mécanique du «retour» des politiques migratoires est alors transformé en liens durables avec les compétences MRE.

Des liens qui seront d'autant plus durables qu'ils concerneront les régions d'origine de ces compétences, ce qui pourrait induire un rôle actif des collectivités locales, des régions et l'intérêt de la coopération décentralisée. Les travaux des différents ateliers portant sur « l'agriculture et l'agroalimentaire », « l'éducation, l'enseignement supérieur et recherche scientifique », « l'environnement, le climat, l'énergie verte et le développement durable », « industrie et entrepreneuriat » ont connu un vif intérêt. Nous y reviendrons dans nos éditions de lundi 6 décembre. Dans un premier temps, un portail dédié aux compétences marocaines au Canada a été créé, à l'instar de celui dédié aux compétences marocaines en Allemagne. Une première passerelle.

La stratégie gouvernementale commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées.

LE MATIN : Après le séminaire de Fès, qui a réuni les compétences allemandes d'origine marocaine, vous avez organisé le Forum des compétences canado-marocaines. Quelles sont ces compétences ? MOHAMED AMEUR : Nos Communautés expatriées, qui comptent aujourd'hui des profils hautement qualifiés dans différents secteurs de pointe, contribuent de façon active à la promotion des pays d'accueil, de par leurs compétences professionnelles, mais aussi par leur intégration réussie au niveau social, économique, culturel, voire politique. Nombre de ces compétences souhaiteraient appuyer de façon bénévole, ou sous forme d'investissement ou de coopération décentralisée, le développement de leur pays d'origine. Le Maroc est aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement où ces compétences ont tout à fait leur place. Pour favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en œuvre, s'appuyant sur des études réalisées afin de mieux localiser notre communauté à l'étranger et cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter. Ainsi, une évaluation a été réalisée en 2009 pour permettre à notre pays de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015. Cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées qui y correspondent et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour les intégrer à l'effort de développement.

Quels sont les objectifs de votre politique de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger ?

C'est la volonté d'appuyer le développement humain, le développement durable du Maroc. Cette volonté est favorisée par l'existence au Maroc d'un contexte propice : des besoins clairement identifiés, des plans et programmes de développement sectoriels bien définis et une demande forte sur des compétences peu ou pas présentes au Maroc. Mais pour réussir une stratégie de mobilisation des compétences, il faut répondre à un certain nombre de conditions : donner aux Marocains du monde un cadre pour les informer sur les opportunités au Maroc et les impliquer concrètement dans le cadre de programmes opérationnels de façon ponctuelle ou plus pérenne ; il faut développer des partenariats avec les acteurs privés et publics marocains pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertises marocaines expatriées ; il faut ensuite inscrire ces partenariats, autant que possible, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays d'accueil et, enfin, accompagner les porteurs de projets et appuyer leurs initiatives opérationnelles.

A Montréal, vous avez présenté différents plans d'action dans ce sens. Quels sont-ils ?

J'ai tout d'abord décliné le plan d'action « Expertise et co-développement », dont l'objectif est de définir les thèmes de travail prioritaires pour le Maroc : Industrie et Nouvelles Technologies, Agriculture et agro-alimentaire, Environnement et Développement Durable, Développement Humain, d'accompagner la structuration de réseaux de compétences, la mise en place de programmes opérationnels, notamment en Allemagne, France, Belgique et Canada et d'accompagner techniquement et financièrement les actions et projets portés par ces compétences au Maroc. Le plan d'action «Investissement», illustré par la mise en place du dispositif incitatif MDM Invest, est destiné à appuyer l'investissement des Marocains du monde au Maroc. La mise en place, par exemple, du programme de coopération maroco-français, vise à appuyer et accompagner la création de 1.000 PME/PMI au Maroc par des Marocains expatriés, ainsi qu'à encourager des partenariats portant sur des programmes territoriaux d'encouragement et d'accompagnement de l'investissement, à l'exemple du programme dans les régions oasiennes associant notre ministère, l'Agence de développement des provinces du Sud et le PNUD. Le plan d'action « Etudiants : compétences de demain » encourage le parrainage des étudiants MRE par les réseaux de compétences existants, afin de faciliter leur intégration universitaire, sociale et culturelle dans les pays d'accueil. Le plan d'action « Retour volontaire » porte, quant à lui, sur un ensemble d'informations visant à faciliter l'installation ou le retour volontaire au Maroc, sur la recherche d'emploi et sur les opportunités de travail, à travers la réalisation d'un guide et la mise en place d'un dispositif d'information et d'orientation au sein de notre département. A travers ces plans d'action, nous essayons donc de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de porteurs de projets d'investissement et de partenaires de co-développement, en leur accordant une attention particulière tout au long du processus de concrétisation de leurs projets.

Au-delà de ces plans, comment informer et faire prendre conscience de ce chantier de mobilisation de compétences ?

Dans notre échéancier, nous avons procédé par étapes. Nous avons organisé à Fès la 1re Université des compétences marocaines d'Allemagne, en novembre 2009, puis la rencontre de nos experts expatriés en développement durable sur la Charte nationale de l'environnement et du développement durable à Rabat, en mars 2010, et le 1er Forum des jeunes marocains du monde, à Ifrane, en juillet dernier. De même, nous avons programmé, pour la fin de 2010 et pour 2011, un agenda de rencontres similaires avec les compétences marocaines dans plusieurs pays d'Europe, comme prochainement, le 11 décembre à Bruxelles et le 23 et 24 mai prochain à Rabat, une réunion avec les compétences canado-marocaines. A Montréal, nous avons prospecté un impressionnant vivier de compétences et d'expertises qui ne demandent qu'à être associées à la dynamique générale et sont prêtes, j'en suis sûr, à faire profiter le pays de leur savoir et leur savoir-faire. Les marocains résidant en Amérique du Nord constituent un exemple vivant de l'impressionnante mutation qui s'est opérée au sein des Communautés marocaines à l'étranger, la faisant évoluer du statut de simple main-d'œuvre, qu'elle avait il y a peu de décennies, vers une présence plus marquée dans les catégories socioprofessionnelles supérieures des pays d'accueil. Selon nos études, près de 87 % des Marocains de plus de 15 ans résidant au Canada sont diplômés, dont plus du tiers ayant un grade universitaire supérieur. Les perspectives de la réussite de notre démarche ici sont donc très engageantes et nous comptons beaucoup sur la rencontre d'aujourd'hui pour imprimer un nouvel élan à notre politique de mobilisation des compétences.

Qu'est-ce qui explique l'importance de ce chantier de mobilisation des compétences ?

Le Maroc a connu, depuis l'avènement de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, des transformations profondes qui ont touché tous les aspects de la vie politique, économique et sociale. Dans plusieurs domaines, des avancées concrètes ont été réalisées, notamment dans la démocratisation, les libertés individuelles et les libertés d'opinion. Des réformes structurelles au niveau économique ont été lancées, des mégaprojets de travaux d'infrastructure ont été entrepris ainsi qu'un grand chantier de développement humain. Toute cette dynamique témoigne de la ferme volonté du Maroc de s'arrimer au train des pays en marche vers le développement global. L'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées fait partie de cette dynamique. Nous comptons y parvenir en valorisant leur savoir et leur expérience et en optimisant leurs apports à la mère patrie, tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions. Il s'agit aussi, et selon les orientations royales, de mener à bien une politique qui puisse absorber les mutations de la Communauté, sans que son identité marocaine ne soit amenée à en souffrir. L'action du Gouvernement en ce sens associe, dans une approche participative, tous les acteurs impliqués et embrasse tous les aspects de la vie quotidienne de la Communauté. Elle vise essentiellement à accompagner l'intégration des MRE dans les sociétés d'accueil tout en contribuant à consolider et à renforcer leurs liens avec le Maroc. Elle milite également pour la défense des intérêts des Marocains du monde et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil.

Vous avez visité le chantier de la Maison du Maroc de Montréal située au cœur de la ville, dans un quartier en expansion. Quelle est la part de l'aspect culturel dans les préoccupations de votre ministère ?

L'axe culturel et éducatif est prioritaire car il intègre la question de l'identité marocaine dans ses dimensions linguistique et cultuelle chez les Marocains du monde. C'est dans ce sens que des Centres culturels marocains à l'étranger seront créés, dont ceux de Bruxelles, Amsterdam, Barcelone, Mantes-la-Jolie, Tunis, Tripoli et, bien sûr, Montréal, projets qui sont à des stades avancés de concrétisation. Je citerai également l'organisation des Universités des jeunes chaque été, l'organisation de voyages au Maroc au profit de jeunes marocains expatriés et de leurs camarades de classe et de voisinage des pays d'accueil, la mise en place de partenariats culturels avec les municipalités et les conseils régionaux des pays de résidence et d'autres actions encore de ce genre.

Contrairement à la perception que nous avons souvent au Maroc de la précarité, celle-ci touche beaucoup de nos concitoyens émigrés. Quelles sont les mesures que vous avez prises pour leur venir en aide ?

Sur le plan social, après la très populaire mesure consistant en la baisse de la taxe de dédouanement des voitures, qui a profité, jusqu'à aujourd'hui, à près de 30.000 émigrés retraités, nous avons pris la décision de prendre en charge le coût de transfert des dépouilles des défunts dont la famille est en situation difficile, nous avons mis en place des programmes spéciaux de soutien aux familles émigrées dans certains pays du Maghreb et d'Afrique, nous avons mis à la disposition des étudiants démunis 1.000 bourses annuellement, pour ne citer que les actions les plus saillantes. Dans le même esprit d'aide aux catégories et personnes en situation de détresse, je n'oublierai pas le mécanisme d'aide sociale que nous avons créé cet été au niveau des représentations diplomatiques et consulaires marocaines dans certains pays arabes et africains. Et pour donner encore plus d'ampleur à notre action, en l'appuyant sur des partenaires solides et fiables, nous avons mis sur pied un programme de renforcement des capacités humaines et financières des associations des MRE s'activant dans le social, pour les habiliter à relayer plus efficacement notre action de soutien aux catégories vulnérables, plus particulièrement les femmes et les mineurs non accompagnés, ainsi que nos actions de soutien ponctuelles et symboliques aux détenus d'origine marocaine, à l'occasion notamment du Ramadan et des fêtes religieuses. Sur le plan juridique, nous avons mis en place, au sein de notre ministère, un dispositif de veille juridique, renforcé de deux magistrats permanents, pour l'écoute et l'orientation de nos concitoyens du monde.

Cet été a vu la création du réseau des juristes marocains spécialisés dans les questions de la migration. Ce réseau sera utile pour la mise en œuvre du dispositif visant la généralisation de l'assistance juridique et judiciaire de nos citoyens affectés par les effets de la crise économique mondiale, dispositif lancé au mois de septembre dernier et concrétisé par la conclusion de conventions annuelles avec des cabinets d'avocats habilités à fournir conseil et orientation juridique aux ressortissants marocains. Dans le même registre, nous avons institué un système et des structures dédiés au traitement personnalisé des requêtes des MRE et établi une convention avec Diwan Al Madalim pour leur suivi. De même, et pour une gestion de proximité des intérêts des expatriés et de leurs familles, nous avons créé le concept de « la Maison du MRE », dont deux sont déjà opérationnelles et d'autres en projet. Nous nous activons également, à chaque fois que se présente l'occasion de le faire, pour inciter la réflexion sur la mise à jour du cadre conventionnel liant le Maroc aux pays d'accueil pour la préservation des droits des MRE.

QUESTIONS À : Nezha Chekrouni • Ambassadeur du Maroc au Canada, ex-ministre déléguée auprès des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Marocains résidant à l'étranger (MRE)

Une approche inclusive et transparente Vous avez suivi avec intérêt cette question de mobilisation des compétences depuis le lancement de FINCOM. Que représente pour vous ce Forum des compétences canado-marocaines ?

Cette rencontre se tient à un moment où le Maroc et le Canada explorent les moyens d'insuffler une nouvelle impulsion à nos relations bilatérales. Le Forum est le résultat d'un processus que nous avons initié en commun avec le ministère chargé de la Communauté MRE à l'étranger, en collaboration avec le Consulat général du Maroc à Montréal, des compétences marocaines du Canada et avec le concours de la représentation de la Banque populaire du Maroc. Le groupe de travail est un des noyaux d'une dynamique que nous voulons inclusive et transparente.

Qu'entendez-vous par inclusive ?

Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une vision globale dont l'un des objectifs est de contribuer au bien-être des Marocains au Canada, à leur intégration et à la protection de leurs droits. Dans ce sens, nous avons procédé à des consultations avec les départements ministériels concernés au Québec pour aboutir à la reconnaissance des titres académiques dont sont détenteurs des Marocains expatriés au Canada. Nous avons d'autres réalisations qui ont vu le jour, comme la mise en œuvre de l'Entente entre le Maroc et le Québec en matière de sécurité sociale. Ce chantier sera ouvert dans d'autres provinces du Canada où vivent nos compatriotes. L'un de nos grands projets reste la « Maison du Maroc », vitrine du Maroc qui ouvrira en été ses portes et qui sera un espace où toutes les bonnes volontés auront l'opportunité d'apporter leur contribution à notre communauté résidant au Canada et au rapprochement entre les deux pays.

Un mot sur les relations entre le Maroc et le Canada…

Nous sommes tous deux riverains de l'Atlantique qui doit devenir une aire de coopération et d'échanges. Au cœur de cette configuration, il y a les échanges humains. Nos deux pays ont une longue tradition d'échanges humains et commerciaux sur lesquels nous pouvons capitaliser. Le fer de lance de cette coopération, c'est justement ce pont humain composé de près de 100.000 Marocains, dont une élite spécialisée dans des domaines pointus. Ces compétences contribuent à la richesse économique de leur pays d'adoption et demeurent très attachées à leurs pays d'origine qui grâce à la dynamique lancée par Sa Majesté le Roi connaît un renouveau politique économique et social. Il faut aujourd'hui étirer davantage nos horizons pour mieux cadrer nos approches et créer des synergies pour aboutir à des stratégies d'actions concrètes assorties d'échéanciers. C'était l'objectif du Forum consacré à la mobilisation des compétences canado-marocaines et au nouveau partenariat.

Source : Le Matin

Tous les matins, vers 10 heures, les employés de la compagnie Ktel garent leur bus devant l'entrée du centre de rétention de Filakio, petit village de la Thrace grecque. Une heure plus tard, les portes du centre s'ouvrent et les immigrés clandestins récemment arrêtés après être venus illégalement de la Turquie voisine commencent à défiler pour prendre leurs tickets. Ils connaissent le prix affiché sur les vitres de la cahute: c'est 60 euros, ou 85 dollars, pour rejoindre en onze heures Athènes et ainsi poursuivre un voyage commencé, plusieurs semaines plus tôt, en Afghanistan, en Irak, en Algérie ou en Afrique subsaharienne.

Quatre-vingt-dix pour cent des immigrés arrivant en Europe aujourd'hui passent par la Grèce et, pour quasiment la moitié d'entre eux - environ 39.000 depuis le début de l'année -, par cette frontière terrestre gréco-turque de Thrace. Chaque nuit, entre 120 à 350 clandestins sont arrêtés, non loin de la ville d'Orestiada, sur les 12,5 km de champs de cette frontière pour le reste délimitée par le fleuve Evros, où les passeurs sont plus vulnérables et qu'ils hésitent désormais à franchir en Zodiac avec leur «cargaison humaine».

La scène se répète quotidiennement à Filakio. Après avoir payé 600, 1500 ou 3000 euros leur transit clandestin jusqu'à la Grèce via Istanbul, la plaque tournante de ce trafic, certains ont encore assez d'argent pour prendre le bus jusqu'à Athènes. Telle Shamaz, une jeune Afghane de 23 ans, enceinte, qui rêve, avec Kokal, son mari à ses côtés, de fonder une famille en Europe. Telle la Congolaise Karine, qui dit fuir la misère. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle fera à Athènes où, assure-t-elle, «personne ne (l)'attend». Mais dans son esprit, la capitale grecque ne sera qu'une étape vers la France, l'Allemagne ou l'Angleterre.

Trente jours de liberté

Ancien interprète de l'armée américaine, l'Afghan Ali Feroz Khan raconte avoir pris sa décision en recevant une dernière mise en garde des talibans: «Tu arrêtes ton travail, ou tu es mort.» Il est parti douze jours plus tôt de Kaboul. Il est passé, tantôt en bus, tantôt à pied, par le Pakistan, l'Iran, puis la Turquie. Avec un petit groupe d'Afghans, dont il se fait le porte-parole. «Dans le centre, dénonce-t-il, nous avons été volés par une bande de Géorgiens». Ses compagnons montrent leurs habits lacérés au rasoir. C'est dans une doublure, une petite poche, qu'ils conservaient leurs dernières économies pour prendre le bus pour Athènes.

Les policiers qui gardent le centre de Filakio haussent les épaules, dépassés. Le petit bâtiment a été construit, il y a douze ans, pour accueillir 372 personnes. Ils sont plusieurs centaines supplémentaires. Ce qui contraint les autorités grecques à vider quotidiennement les lieux pour faire de la place aux nouveaux arrivants. Deux ou trois jours après avoir été arrêté, l'immigrant, dont on a notamment pris la photographie et les empreintes digitales, part avec un papier le sommant de quitter la Grèce et l'espace européen Schengen dans les trente jours. Et le voyage continue.

Les minarets d'Edirne

Le bus de la compagnie privée Ktel, dont les employés portent des gants et laissent les housses en plastiques sur leurs 50 sièges remplis quotidiennement au prix du marché, est maintenant parti. La police grecque se chargera de transporter gratuitement ceux qui n'ont pas d'argent jusqu'à Orestiada. Georgios, qui habite la ville depuis trente-cinq ans, ne porte même plus attention à ces ombres qui rasent les murs avant de prendre le train ou de poursuivre à pied leur périple. Il ne comprend pas pourquoi les mines antipersonnel, qui jadis truffaient la frontière, ont été retirées il y a une quinzaine d'années. Mais ces clandestins ne le dérangent pas trop, «car ils ne restent pas ici».

Responsable de la police d'Orestiada, Georgios Salamaykas précise qu'aucun migrant n'a été arrêté pour le moindre délit. Lui, il en veut surtout à «la police turque, qui ne fait pas son travail», laisse tout le monde passer et, en contradiction avec l'accord signé avec la Grèce en 2002, «refuse de reprendre les immigrés qu'on arrête». Le pire pour Athènes est qu'elle est liée par la procédure de Dublin, qui permet à tous les États européens de lui renvoyer les clandestins rentrés dans l'Union par la Grèce… Son accès de colère passé, le patron moustachu de la police d'Orestiada avoue son impuissance: «Certains immigrants, avec un vol charter jusqu'à Istanbul, ne paient que 600 euros l'arrivée en Grèce. C'est la route la plus courte, la moins chère et la plus sûre.»

Sous les minarets d'Edirne qui pointent au loin, cette sublime porte d'entrée sur l'Europe mesure 12,5 km. C'est une bande de terre parsemée de bosquets et de quelques miradors, où se toisent des patrouilles de militaires grecs et turcs. La nuit, à travers les caméras thermiques des véhicules dépêchés par l'UE, on voit des petits groupes jouer à cache-cache avec les policiers grecs. La plupart du temps, après avoir franchi les quelques dizaines de mètres qui séparent la Turquie de l'Europe, les clandestins lèvent les mains en l'air, se rendent. Certains, qui n'ont pas été pris, viennent le matin au poste de police. Un petit tour au centre de Filakio, leur petit papier, et puis s'en vont.

Quelque 300.000 migrants pris au piège athénien

La capitale grecque devient une prison à ciel bleu ouvert pour tous les immigrés rêvant de gagner l'Europe. Ils seraient environ 300.000 clandestins à vivre dans le centre historique de d'Athènes, une ville de 5 millions d'âmes. Sans papiers, sans travail, sans aide sociale, une frange de cette population issue de plus de quarante nationalités verse peu à peu dans la délinquance. La situation devient explosive: tandis que les mafias internationales, spécialisées dans la prostitution et le trafic de drogue, attirent à elles cette main-d'œuvre clandestine abondante, les Athéniens, durement frappés par la crise économique, s'exaspèrent, votent pour l'extrême droite et ferment les yeux sur les fréquentes ratonnades organisées par des groupes xénophobes.

De ce piège, qui est en train de se refermer, les clandestins sont les premiers à vouloir sortir. «Tout le monde veut partir, car il n'y a pas de travail ici», répètent Afghans, Algériens et Nigériens. Aucun ne se donne la peine d'apprendre le grec. «Mais je n'ai pas d'argent, et il faut 1000 ou 1500 euros pour aller en Italie», expliquent Marocains, Égyptiens ou Somaliens. Gagner l'Allemagne, l'Angleterre ou la France coûtera plus cher encore. Le retour au pays, envisagé par bon nombre, est difficile. Les ambassades, telles celles du Maroc ou d'Algérie, submergées de demandes, rechignent à payer la note.

Un mois de prison au retour

Dans les rues de la capitale grecque, il ne faut pas longtemps chercher pour parler dans la langue de Molière à un Algérien qui est passé par la Turquie dans l'espoir de venir en France. À 24 ans, Abdel s'est déjà fait expulser de l'Hexagone, «en 2007 par Sarko», dit-il. En avril 2010, il a pris un vol Alger-Istanbul à 350 euros. Mais il y a des charters beaucoup moins chers, parfois seulement à 70 euros. Les Algériens, comme les Marocains, n'ont pas besoin de visa pour la Turquie. Après, Abdel a pris le bus, un Zodiac pour franchir la frontière grecque, puis il s'est retrouvé coincé à Athènes.

Le Marocain Salah a pris un bus Beyrouth-Istanbul et se retrouve, à 28 ans, pareillement sans travail et prisonnier à Athènes. Il ne croit plus pouvoir rejoindre la France. «Si l'ambassade me paye le billet, je veux bien revenir, même, ajoute-t-il, si je sais que je vais faire un mois de prison en arrivant.»

Place Victoria, où les Afghans se retrouvent par dizaines en fin d'après-midi, on ne parle également que de partir vers l'Allemagne ou l'Angleterre. «Si je pouvais seulement revenir en Turquie, je le ferais immédiatement», assure, dépité, Dilaor. Mais la frontière turque ne marche que dans un seul sens. À 31 ans, Dilaor, marié et père de deux enfants, est arrivé en 2007 à Athènes. Il se donne encore quelques mois avant de renoncer, et de repartir vers les siens en Afghanistan.

Les Algériens sont plutôt place Omonia, quelques centaines de mètres plus loin. Parmi les clandestins, les Maghrébins sont montrés du doigt. Ils seraient plus riches. Ce serait parmi eux que se recruteraient les dealers. «Pour l'instant, Nigériens et Algériens tiennent la vente de drogue sur Athènes, indique Athanasios Kokkalakis, le porte-parole de la police grecque. Mais, ajoute-t-il, la concurrence entre communautés s'exacerbe . Les mafias n'ont pas de mal à embaucher, à faire monter les enchères.»

La délinquance - vols à l'arraché, cambriolages - et la criminalité ont, elles, explosé. «Elles ont doublé en 2009 et triplé en 2010», certifie ce policier, bien obligé d'établir un lien entre la précarité sociale et la délinquance. Une partie de la population va plus loin, en accusant les immigrés de tous les maux. Pour la première fois à Athènes, un conseiller municipal d'extrême droite vient d'être élu pour représenter le quartier proche des places Omonia et Victoria.

2/11/2010

Source : Le Figaro

La faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Ibn Zohr à Agadir abrite, les 10 et 11 décembre 2010, un colloque international sur le thème : « l’émigration/immigration marocaine et la mondialisation. Etas des lieux et perspectives ».

Autour des axes prévus par cette rencontre, plusieurs questions seront soulevées comme l’émigration dans l’histoire du Maroc, la féminisation de l’émigration ou encore le développement et les transformations sociodémographiques, littéraires, culturelles et économiques en rapport avec l’émigration. Plusieurs chercheurs du Maroc et de France y participent.

Ce colloque a bénéficié du soutien du CCME après avoir répondu à l’appel à projets lancé par le Conseil dans le cadre de la 16e édition du SIEL à l’honneur des Marocains du Monde, en février 2010. Cet appel à projets visait d’élargir les activités du SIEL aux espaces universitaires et avait pour objectif la promotion de  la recherche scientifique relative à l’immigration.

Source : CCME

La Fondation ONA organise, sous le thème de la diversité culturelle, la présentation du livre « L’émigration européenne, le cas des Français au Maroc » d’Aurélia Picod-Kinany, le mercredi 1er décembre 2010 à 19h à la Villa des Arts de Casablanca.

e livre décrit les liens entre le Maroc et la France pour arriver au mouvement postcolonial de la population française au Maroc. Mohamed Hamadi Bekouchi, sociologue, expert en management et professeur des universités participe à cette rencontre qui sera modérée par la  psycho sémiologue Nadia Kajjou.

Aurélia Picod-Kinany est docteur en sciences sociales. Après avoir enseigné cinq ans à l’Université MLV et à l’Université Sophia Antipolis dont quatre années de recherche sur "L'émigration européenne post-coloniale : le cas des Français au Maroc. Recherche sur un modèle d'adaptation socioculturelle", elle crée en Janvier 2010 APK Conseils, un bureau d'études et de développement en sciences humaines et sociales axé sur des problématiques interculturelles et les comportements sociaux.

Source : CCME

« ...C’est là le crime de notre société. Sa « politique de la vieillesse » est scandaleuse.

Mais plus scandaleux encore est le traitement qu’elle inflige à la majorité des hommes au temps de leur jeunesse et de leur maturité. Elle préfabrique la condition mutilée et misérable qui est leur lot dans leur dernier âge. C’est par sa faute que la déchéance sénile commence prématurément, qu’elle est rapide, physiquement douloureuse, moralement affreuse parce qu’ils l’abordent les mains vides; des individus exploités, aliénés, quand leur force les quittent, deviennent totalement des « rebuts », des « déchets »…Suite

Fidèle à ses choix initiaux, le Centre Marocain Interdisciplinaire des Etudes Stratégiques et Internationales continue à s’intéresser à la thématique de l’Alliance des civilisations et de la diversité culturelle. Depuis quelques années, il s’est proposé de baliser les avenues qui peuvent mener à une meilleure compréhension des idées, des valeurs dominantes de l’époque contemporaine et de la scène mondiale, et à une meilleure compréhension entre les peuples inscrits dans l’Ouvert, persévérants et bel agissants, soucieux de la coexistence pacifique.

Le Forum de cette année qui aura lieu à Fès du 04 au 06 décembre autour du thème « La Diplomatie religieuse et culturelle au service de la paix mondiale »…Suite

La musique arabo-andalouse sera à l'honneur jeudi prochain au site archéologique Madinat Al Zahra à Cordoue (Sud de l'Espagne) lors d'un concert du chanteur Mohamed Serghini El Arabi en compagnie du musicien espagnol Eduardo Paniagua.

Ce spectacle s'inscrit dans le cadre d'un cycle de quatre concerts organisé par l'institution Casa Arabe (Maison Arabe) dans l'objectif de rendre hommage à la musique traditionnelle arabo-andalouse, indique-t-on auprès des organisateurs.

Ainsi, le duo Serghini El Arabi et Paniagua va charmer le public avec ses plus belles chansons inspirées des cultures Orientale et Occidentale. Le concert sera également une occasion pour mettre en exergue l'authenticité de la musique arabo-andalouse qui témoigne de la possibilité du vivre ensemble tourné vers la beauté.

Le marocain Mohamed Serghini El Arabi est l'une des voix les plus importantes au Maghreb. Récompensé par le prix du "Meilleur Chanteur de la Musique Religieuse" au Maroc, Serghini est un chanteur, violoniste et percussionniste qui a une formation classique de musique arabo-andalouse.

Pour sa part, Eduardo Paniagua est un musicien spécialisé dans le répertoire de l'Espagne médiévale. C'est au sein du groupe familial "Atrium Musicae" qu'il débuta sa carrière à l'âge de 16 ans en gravant quatre disques.

Il est aussi membre fondateur du groupe de musique arabo-andalouse CÂ lamus et Hoquetus.

30/11/10

Source : MAP

Le nombre des migrants entrés illégalement dans l'Union européenne via la frontière terrestre gréco-turque a décru de 44% en un mois, après la mise en place des garde-frontières européens début novembre, selon l'agence européenne chargée de la surveillance des frontières (Frontex).

A la suite du déploiement début novembre de quelque "205 garde-frontières venus de 26 pays de l'Union européenne ainsi que d'Islande et de Suisse", accompagnés des forces de l'ordre grecques, le nombre des passages illégaux par la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie a été réduit de quelque 250 par jour en octobre à 140 environ en novembre, a déclaré mardi le directeur adjoint de Frontex, Gil Arias Fernandez, au cours d'une conférence de presse à Athènes.

En octobre, 7.586 personnes avaient été interpellées pour passage illégal de la frontière, et 4.270 l'ont été entre le 1er et le 29 novembre, ce qui représente une baisse de 44%" en un mois, a-t-il dit.

"Nous pensons qu'il ne s'agit pas uniquement du résultat de l'opération Frontex, mais aussi du changement de saison qui rend plus difficiles certains passages" a-t-il ajouté. Il a précisé que pendant le mois écoulé 13 passeurs avaient été arrêtés, de nationalités turque, afghane, bulgare, géorgienne et pour deux d'entre eux palestinienne.

Par ailleurs, depuis janvier, 41 personnes sont mortes en tentant de pénétrer en Grèce via la rivière Evros, qui marque la frontière avec la Turquie.

Au total, 91% des personnes entrées illégalement dans l'Union européenne sont passées par la Grèce en 2010, a-t-il ajouté, un chiffre en augmentation par rapport à 2009, alors que l'immigration illégale a, elle, décru, en volume global en raison de la crise économique dans l'Union européenne qui tarit l'embauche.

Frontex, qui interroge les migrants à la frontière gréco-turque près d'Orestiada, a déterminé quels étaient les prix payés aux passeurs par les candidats à l'émigration dans l'Union européenne.

Selon M. Arias Fernandez, le prix moyen payé par passage est de 400 euros. Pour un transfert entre Istanbul et la Suède, il est de l'ordre de 5.500 euros, et de 2.400 euros entre l'Afghanistan et Athènes.

D'après la même source, depuis le début de l'année, 11.165 interviews de migrants illégaux ont été réalisées : elles se sont soldées par 1.606 reconduites (volontaires ou forcées) dans le pays d'origine.

Source : Le Monde/AFP

En parallèle à une régularisation très large de sans-papiers, le gouvernement Leterme II avait aussi promis, en 2009, de réviser sa politique migratoire. A l'ordre du jour, aujourd'hui : un durcissement.

En 2007, la population belge s'est accrue de 64 000 personnes. L'équivalent d'une grosse ville wallonne ou flamande. L'explosion démographique se fait surtout sentir dans le centre paupérisé des villes et tout particulièrement à Bruxelles, où les autorités sont confrontées à un défi majeur : accueillir des dizaines de milliers de nouveaux habitants.

Dans son interview sur RTL-TVi, le 9 novembre, Elio Di Rupo (PS) y était allé d'une métaphore géographique. Si la réforme institutionnelle et le socio-économique représentaient les Alpes et les Pyrénées pour les négociateurs gouvernementaux, le triptyque « justice, immigration, sécurité » s'annonçait comme leur Massif central. Pas aussi exigeant qu'un col de haute montagne, mais une étape sérieuse.

Pendant des années, il a été impossible de faire bouger les lignes en matière d'immigration, tant les oppositions idéologiques étaient fortes, le PS et le CHH s'opposant systématiquement au CD&V et à l'Open-VLD. Le 17 juillet 2009, le Premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V) avait été salué comme un héros pour avoir fait sauter le « bouchon » de la régularisation des sans-papiers. A la suite de quoi, de janvier à juillet 2010, 16 353 clandestins ont été régularisés : plus que sur l'ensemble de l'année 2009 (14 830 régularisations), déjà exceptionnelle.

Mais la contrepartie de cette nouvelle campagne de régularisation n'a jamais été mise en oeuvre. En cause : les mêmes oppositions idéologiques, engendrant le ras-le-bol du côté flamand. Certes, le 9 octobre 2009, le gouvernement Leterme II a bien annoncé qu'un tour de vis allait être donné en matière de regroupement familial, de lutte contre les mariages de complaisance ou d'accès à la nationalité belge. Mais rien n'a avancé. Les élections législatives du 13 juin ont cependant modifié la donne, avec la victoire de la N-VA, conservatrice, et le nouveau profilage du MR sur l'immigration et l'intégration. Etat des lieux.

Regroupement familial et mariages de complaisance

Principe Un Belge ou un résident belge peut être rejoint par un ou des membres de sa famille (partenaire, enfants, parents et, même grands-parents, selon certaines conventions bilatérales conclues par la Belgique avec des pays tiers, comme le Maroc et la Turquie). Destinées à favoriser la migration de travail, ces conventions devaient permettre aux travailleurs d'être rejoints par leur femme, leurs enfants et leurs ascendants restés au pays. L'immigration ayant été officiellement stoppée en 1974, le regroupement familial est resté l'une des rares voies d'accès légale au territoire pour les non-Européens.

Problème Mariages forcés-arrangés (souvent consanguins, entre cousins), problème d'intégration et de connaissance des langues du conjoint étranger et des enfants issus de ces mariages, augmentation des prestations sociales en faveur des nouveaux venus (dont le coût du vieillissement), création de ghettos, etc.

Chiffre Près de 14 000 visas de longue durée pour regroupement familial ont été délivrés en 2008 (une augmentation de 20 % par rapport à 2007). Selon l'Office des étrangers, 17 775 décisions ont été prises en 2009. Près de 10 000 étaient positives (9 993 visas accordés) ; environ 4 000 se sont soldées par un refus (3 860) ; 19 étaient sans objet et 3 903 étaient encore en balance. Soit que le dossier était incomplet (63,2 %), soit que le parquet, suspectant un mariage de complaisance, devait encore rendre son avis (32,4 %).

Remède Selon l'accord d'octobre 2009, resté en rade, la personne invitante aurait dû, à l'avenir, disposer de revenus mensuels compris entre 930 et 1 056 euros, compte non tenu des allocations familiales et des pensions alimentaires. Ce qui excluait de fait les bénéficiaires du CPAS. Le MR demande aujourd'hui que le « regroupant » jouisse de « ressources stables, régulières et suffisantes pour subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille sans recourir au système d'aide sociale de l'Etat ou aux allocations de chômage. » Autre idée libérale : amener à 21 ans (au lieu de 18 ans) l'âge auquel de futurs conjoints pourraient prétendre à « se regrouper », afin de diminuer le risque de mariages forcés-arrangés. Une autre piste envisagée est la révision des conventions bilatérales signées avec le Maroc et la Turquie, mais jusqu'à présent, sans succès.

Code de la nationalité

Principe La nationalité belge peut s'obtenir de deux principales manières. La voie royale, c'est la déclaration de nationalité. Elle a été modifiée en 2000 par le gouvernement arc-en-ciel. Tout étranger de 18 ans au moins, résidant légalement en Belgique depuis sept ans, peut obtenir un passeport belge, sauf avis contraire du parquet. Idem pour les étrangers nés en Belgique ou ceux dont un des parents a la nationalité belge. A côté de la déclaration de nationalité subsiste la procédure de naturalisation accordée par le Parlement et, donc, plus politique, au bout de trois ans de présence régulière sur le territoire.

Problème D'une part, la loi de 2000 ( snel-Belgwet, selon l'expression du CD&V), brade la nationalité belge. Aucune condition d'intégration n'est exigée de l'impétrant. D'autre part, les députées Jacqueline Galand (MR) et Sarah Smeyers (N-VA) se sont émues du fait que la naturalisation était devenue la « procédure standard », de surcroît entachée de laxisme et d'électoralisme, alors qu'elle aurait dû rester un « régime de faveur ».

Chiffre En 2007, 11 543 personnes ont acquis la nationalité belge par déclaration et 8 372 par naturalisation. Entre 2000 et 2009, 61 000 des 175 000 demandes de naturalisation ont été satisfaites (35 %).

Remède Le gouvernement démissionnaire prévoyait de préciser que seul un « séjour légal » de sept ans pouvait être pris en compte pour une déclaration de nationalité (aujourd'hui, le MR demande que cette durée soit portée à dix ans). Leterme II voulait également réformer la procédure de naturalisation en exigeant cinq ans de présence régulière sur le territoire, au lieu des trois ans actuels, avec un titre de séjour illimité (la N-VA et le MR plaident pour une durée de sept ans). Le même avant-projet prévoyait qu'un nouveau Belge puisse être déchu de sa nationalité en cas d' « hostilité à la Belgique » (terrorisme, mariage de complaisance ou tout autre délit rendu possible par la possession d'un passeport belge). Rien ne s'est passé. En attendant la formation d'un gouvernement de plein exercice, la nouvelle commission des naturalisations de la Chambre a décidé que les 4 454 dossiers déjà examinés sous l'ancienne législature seront revus, puis expédiés en séance plénière pour parution au Moniteur en janvier 2011. Les 10 000 nouveaux dossiers patienteront jusqu'à ce que la commission ait « affiné » sa méthode de travail, soit le début du mois de décembre.

Asile

Principe Le droit d'asile est un droit fondamental. Les autorités du pays ont l'obligation de pourvoir à la subsistance du demandeur jusqu'à ce qu'il ait été statué sur son sort.

Problème 80 % des demandes d'asile sont rejetées parce qu'elles sont injustifiées ou frauduleuses. Mais l'examen de ces dossiers par les autorités compétentes prend du temps. Et on ne peut pas laisser les gens à la rue. Actuellement, 7 000 personnes n'ont pas d'hébergement. Certaines doivent dormir à l'hôtel. Dix à vingt demandeurs d'asile se présentent chaque jour devant la justice bruxelloise pour exiger leurs droits. Ceux qui obtiennent gain de cause deviennent prioritaires pour obtenir une place auprès de Fedasil, l'agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile. A défaut, Fedasil, ou les CPAS, doivent s'acquitter d'une astreinte comprise entre 250 et 500 euros par jour et par demandeur.

Chiffre 17 000 demandeurs se sont présentés en Belgique en 2009, selon le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA). D'après Eurostat, ils étaient 21 645 (35 % de plus qu'en 2008), ce qui fait de notre pays, malgré sa petite taille, le cinquième pays de l'Union européenne le plus sollicité. Le CGRA s'attend à un total de plus de 20 000 demandes pour l'ensemble de l'année 2010. Du 2 novembre au 31 décembre 2009, Fedasil, déjà en panne de moyens, a dû verser 163 250 euros d'astreintes à 34 requérants. Logiquement, le budget de l'accueil a explosé en 2010 : 347 millions d'euros contre 243 millions en 2008.

Remède Deux mille nouvelles places d'accueil doivent être créées en urgence, a annoncé le Premier ministre Yves Leterme (CD&V). Bastogne, entre autres sites, accueillera 550 demandeurs d'asile dans ses casernes, jusqu'en novembre 2011. Par deux fois cette année, le secrétaire d'Etat à la Politique de l'asile et de la migration, Melchior Wathelet (CDH), s'est rendu dans les Balkans pour tenter de dissuader les populations locales de demander l'asile en Belgique. Il a également rédigé un texte qui, inséré dans une loi fourre-tout d'ici à la fin de l'année, accélérera l'examen des demandes d'asile, en rendant plus difficile ou onéreux l'exercice du droit de recours devant le Conseil du contentieux. Mais, d'après plusieurs observateurs, cela n'empêchera pas, cet hiver, une crise aiguë de l'accueil. Enfin, le Premier ministre Yves Leterme souhaite renforcer la politique d'éloignement, volontaire ou non, des demandeurs déboutés du droit d'asile

Source : Le Vif.be

Première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec, cette Marocaine œuvre sans relâche au rapprochement des différentes communautés.

En bordure du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Jacques, à quinze minutes au sud-ouest de Montréal, la petite ville de Brossard s’étend entre zones commerciales et axes routiers. C’est là que Fatima Houda-Pepin, première vice-­présidente de l’Assemblée nationale du Québec et députée de La Pinière, une circonscription de la Montérégie, a établi son bureau.

La parlementaire nous reçoit dans sa salle de réunion, où les photos en compagnie du Premier ministre québécois, Jean Charest, et de l’ancien Premier ministre français Lionel Jospin côtoient la médaille d’or de la solidarité et de la valeur remise par l’association La Renaissance française au titre de ses activités humanitaires. Fatima Houda-Pepin, voix délicate dissimulant un lointain accent marocain, est une femme occupée. Elle passe trois à quatre jours par semaine à Québec pour siéger à l’Assemblée, et le reste dans son bureau de circonscription pour recevoir ses concitoyens. Quand elle n’est pas en mission à l’étranger. D’ailleurs, la députée revient tout juste du Kenya, où elle a dirigé une mission québécoise auprès de l’Association parlementaire du Commonwealth (APC). Elle y a donné deux conférences : l’une sur les changements climatiques et l’autre sur l’expérience du Québec en matière d’immigration. Elle a aussi participé à une journée thématique sur la place des femmes en politique. En effet, outre sa fonction de première vice-présidente et de députée, l’élue assume aussi la présidence du Cercle des femmes parlementaires du Québec, un groupe non partisan où l’on discute notamment des violences faites aux femmes.

La dernière activité qu’elle a organisée portait sur les « crimes d’honneur ». Première femme musulmane élue dans un Parlement au Canada, Fatima Houda-Pepin sait de quoi elle parle. « L’islam, à qui l’on attribue souvent ces crimes dits d’honneur, interdit l’infanticide des filles. Or, aujourd’hui, ces crimes barbares sont considérés par ceux qui les pratiquent comme des crimes d’honneur. C’est en fait un déshonneur total ! » Consciente de l’image négative de l’islam en Occident, elle confie : « C’est le travail de toute une vie : lutter contre les préjugés, le déficit de connaissance à l’égard de l’islam et des pays du Sud en général. On généralise trop souvent, et les médias amplifient ces perceptions négatives. Il faut aborder ces questions avec pédagogie. »

En politique avertie, elle aime prendre en exemple sa circonscription, où les communautés asiatique, africaine, européenne et latino-américaine vivent en harmonie. « C’est un comté à majorité francophone avec un segment anglophone de souche. On y compte soixante-dix communautés culturelles dynamiques, avec un niveau d’éducation élevé. Nous travaillons avec les organismes communautaires et nous créons des ponts entre eux. » Comment s’y prend-elle ? « Je favorise une approche participative. Nous organisons des événements pour que ces communautés se rencontrent. » Le dernier a eu lieu le 26 septembre 2010, alors que la députée fêtait le 16e anniversaire de son élection. La soirée était prétexte à mettre en vedette les communautés indo-canadienne et philippine de sa circonscription. Habillée en sari pour l’occasion, Fatima Houda-Pepin recevait plus de 300 personnes pour assister à un programme culturel avec danses classiques d’Inde et des Philippines. « C’est une façon de faire de la politique. Ce n’est pas nécessairement une interaction quotidienne mais il faut valoriser ces communautés », affirme cette experte des questions d’intégration.

Fatima est née à Meknès, au Maroc, le 26 décembre 1951. Elle obtient son bac en 1972 au lycée Al-Khansa de Casablanca, s’oriente vers les sciences politiques et s’inscrit à l’université Mohammed-V de Rabat. Au bout de deux ans, elle choisit le Canada. Pour y terminer ses études, « pas pour y rester ». Sauf qu’elle y rencontre celui qui deviendra son mari. Les diplômes se succèdent : maîtrise en relations internationales à l’université d’Ottawa en 1977, maîtrise en sciences de l’information à l’université McGill de Montréal en 1981. Elle réussit également son doctorat en politique internationale à l’université de Montréal (UDM) en 1982.

Entre 1981 et 1994, la jeune universitaire devient successivement consultante et experte-conseil en éducation interculturelle, en immigration et en affaires internationales auprès des gouvernements canadien et québécois, de la municipalité de Montréal et de plusieurs entreprises privées comme le Service de police de la ville de Montréal et l’Ordre des conseillers en ressources humaines. Parallèlement, en 1990, elle est chargée de cours en sciences politiques à l’université de Québec, à Montréal, et à l’UDM. « J’avais de bonnes relations avec les étudiants, confie-t-elle avec nostalgie. Mais la politique m’est tombée dessus. »

Son expertise et sa notoriété attirent les partis de tous bords. Passionnée par l’enseignement et mère de deux filles en bas âge, elle refuse toutes les propositions. En 1994, alors que le Québec entre dans un débat référendaire sur l’indépendance de la province, les pressions se font plus insistantes du côté du Parti libéral du Québec. Son mari, qui a longtemps travaillé pour le gouvernement du Québec et les Nations unies, décide d’anticiper sa retraite pour s’occuper des enfants. « Il s’est sacrifié pour moi. Il m’a dit : c’est maintenant que le pays a besoin de toi. »

Le 12 septembre 1994, première candidature et première victoire. Et pas la dernière ! Sa recette de la longévité politique ? « Si vous n’aimez pas les gens, ne faites pas de politique. » Fatima a bien conscience de la perception négative dont est victime la classe politique. « Je bénéficie de la confiance des gens. Je dois les servir avec compétence, diligence et intégrité. Quand ils viennent me voir, c’est parce qu’ils ont des problèmes. Je dois trouver des solutions. »

Le Maroc, elle n’y retourne guère, faute de temps. Mais elle veut être claire : « Je n’ai pas fait tout ce chemin sans être confrontée moi-même à des préjugés. » Elle rencontre beaucoup d’Africains qui lui font part de leur difficulté à s’intégrer. « J’assume ma double identité, à la fois canadienne et d’origine marocaine. Les questions d’intégration sont actuelles, au Québec comme en France. Je dis aux immigrants, vous pouvez faire partie du problème ou de la solution. Il faut affronter le racisme et la discrimination, et rester ouvert à l’égard des personnes qui ont des préjugés. »

Le rêve de Fatima Houda-Pepin, l’écriture. Mais pour cela aussi, la députée manque de temps. « Pour l’instant, je reste en politique, c’est un métier noble. Si on l’exerce en ayant à l’esprit que nous sommes là pour servir et non pour se servir, cela reste un bonheur de pouvoir changer de petites choses. »

Source : Jeune Afrique

L’appel à candidatures pour l’obtention de 1.000 bourses d’étude au titre de l’année universitaire 2010-2011.

Chose promise, chose due. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger en avait fait l’annonce depuis plusieurs mois. A présent, c’est de concrétisation qu’il s’agit. Le département de Mohamed Ameur lance l’appel à candidatures pour l’obtention de 1.000 bourses d’étude au titre de l’année universitaire 2010-2011. Cette aide financière ne concerne, évidemment, que les étudiants marocains démunis résidant à l’étranger qui poursuivent leurs études supérieures dans les pays d’accueil dans les différents cycles (Licence, Master et  Doctorat), tient à préciser un communiqué du ministère.

Les étudiants intéressés devront déposer leur dossier de candidature dûment complété selon les conditions définies dans l’appel à candidatures (www.marocainsdumonde.gov.ma), auprès des postes diplomatiques et consulaires du  Maroc à l’étranger. Entre autres pièces nécessaires au dossier de candidature figurent une demande manuscrite, une attestation de poursuite d’études dans le pays d’accueil à partir de la première année du collège, une copie légalisée par les autorités compétentes du baccalauréat obtenu dans le  pays d’accueil de l’étudiant et une copie de la carte d’identité nationale ainsi que de la carte consulaire. La date limite de dépôt des dossiers des candidatures est le 31 décembre.

30/11/2010

Source : Le Soir

Le Conseil islamique central de Suisse (CICS), organisation basée à Berne qui revendique 1.700 adhérents, a annoncé lundi son intention de provoquer un nouveau référendum pour abroger l'interdiction de construire des minarets.

Plus de 57% des Suisses s'étaient prononcés il y a un an pour interdire la construction de nouveaux minarets, une "votation" dont l'issue avait attiré sur le pays l'opprobre international.

Même le gouvernement fédéral avait jugé cette initiative contraire à la Constitution. Le CICS prédit qu'un nouveau référendum sur le sujet donnerait aujourd'hui un résultat différent.

Le Conseil a été exclu en mai du dialogue interculturel sous l'égide du Bureau fédéral de la migration pour avoir refusé de condamner le principe du châtiment des femmes par lapidation.

Environ 350.000 musulmans vivent en Suisse, dont la population se monte à 7,7 millions d'habitants.

Le référendum sur l'interdiction de construire de nouveau minarets avait été organisé à l'initiative de l'UDC, un parti de droite qui est également à l'origine de la votation de dimanche sur l'expulsion des étrangers convaincus de crimes graves.

Pour organiser un nouveau référendum sur les minarets, les musulmans suisses devront recueillir au moins 100.000 signatures.

29 novembre 2010

Source : La Province/Reuters

Les Pays-Bas souhaitent "coopérer avec la France et l'Allemagne" pour "définir une politique de l'immigration", a déclaré à la presse le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, lundi à l'issue d'un entretien avec le président Nicolas Sarkozy.

"Les gouvernements français et néerlandais estiment qu'ils est important de définir la politique d'immigration (...). Il va falloir que nous travaillons au niveau européen" à ce sujet, a affirmé M. Rutte.

Avant d'en discuter avec le président Sarkozy, il a précisé avoir déjà parlé de cette question avec la chancelière allemande Angela Merkel, qu'il a rencontrée la semaine dernière, et avec le Premier ministre François Fillon qu'il a vu plus tôt dans la journée.

"Il va falloir discuter ces points pour préparer le sommet européen de Bruxelles", les 16 et 17 décembre, a-t-il insisté.

Selon lui, "nous devons être ouverts aux personnes qui ont des diplômes, des connaissances" car c'est "important pour notre économie, mais il est évident que tout le monde ne peut être accepté. Il faut voir si ces personnes peuvent avoir un avenir dans notre pays", a-t-il dit.

Cette question se place "tout à fait haut sur notre agenda, comme sur ceux de la France et de l'Allemagne", a-t-il ajouté.

"A Bruxelles, la Commission va faire des propositions sur le plan de l'immigration, sur le mariage, le regroupement familial. (...) Notre gouvernement n'existe que depuis six semaines, il est très important que nous trouvions des alliés dans les pays européens" sur cette question de l'immigration, a-t-il également affirmé.

M. Rutte (libéral) avait promis de réduire l'immigration, le 14 octobre dernier, lors de l'investiture de son gouvernement, une coalition minoritaire de centre-droit soutenue par le parti anti-islam (PVV) de Geert Wilders.

Source : Le Monde/AFP

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé mardi la Suisse à respecter le principe de non-refoulement pour les réfugiés, deux jours après le vote acceptant un renvoi automatique des criminels étrangers.

"Nous appelons les partis politiques suisses à faire en sorte que le principe de non-refoulement ne soit pas menacé par l'actuel débat sur les expulsions de criminels étrangers", a expliqué un porte-parole du HCR, Adrian Edwards lors d'un point de presse.

Ce principe constitue "la pierre angulaire de la loi internationale" et "sert à s'assurer qu'aucun réfugié ou demandeur d'asile ne se retrouve dans une situation où il serait menacé de persécution, torture ou encore de traitement inhumain ou dégradant", a-t-il ajouté.

Selon la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés, un réfugié ne peut être expulsé que "pour des raisons de sécurité nationale ou d'ordre public". Le texte, ratifié par la Suisse, prévoit également qu'aucun Etat "n'expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée".

"Nous espérons que la population suisse sera d'accord avec nous sur le fait que (cette convention) doit être totalement respectée", a insisté le porte-parole.

Un an après l'interdiction des minarets, les électeurs helvétiques ont approuvé à près de 53% une nouvelle initiative du parti populiste UDC proposant une expulsion automatique des criminels étrangers, à l'issue de leur peine.

"Tout automatisme (pour les réfugiés ou demandeurs d'asile) serait contraire avec les principaux fondamentaux de la loi", a prévenu M. Edwards.

30.11.2010

Source : TDG/AFP

Les fonds envoyés par les Marocains résidant à l'étranger à leurs proches ont atteint 3,6 milliards $ en 2009, faisant du Maroc le 4ème plus grand récepteur de transferts de tous les pays en voie de développement.

Cette donnée figure dans le Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds.

Entre autres indicateurs, il y apparaît que le Mexique est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants, recevant à lui seul 13 milliards $ en 2009, suivi par le Pakistan (10 milliards) et le Nigeria (8,5 milliards).

29-11-2010

Source : Les Afriques

La question des migrations et du développement concernant chacun de nous. C’est un thème fédérateur pour toutes les sociétés, il est au cœur d’enjeux vitaux pour notre planète. De ce fait, la migration est donc nécessaire à l’évolution des territoires et des sociétés humaines. Et ce sont les différentes formes de migrations et toutes les formes de mobilité qui structurent le peuplement et dynamisent les espaces.

Les enjeux des migrations et des mobilités inter- et intra- états, régions, amplifiés par la mondialisation et surtout par le creusement des écarts entre pays pauvres et pays riches, sont de plus en plus préoccupants, sinon alarmants dans certains cas, tant les gouvernements des Nords que ceux des Suds peinent à trouver réponse aux attentes, aux contraintes, mais aussi aux atouts, apportés à leur société et à leurs territoires, par les migrants dont les flux et la diversité sont grandissants. D’où, la création en collaboration avec le Conseil de Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) du Master ‘Migrations et Développement Durable’, pour répondre à la nécessité de former des chercheurs et des cadres compétents. Cette formation accompagnant la dynamique observée sur le plan régional, national et international ; elle répond au souci constant du CCME, qui demeure celui d’agir pour aider à la formation et à la recherche sur les questions migratoires.

Le comité du pilotage de ce master, qui vient de se réunir a pu constater l’immense succès d’audience auprès des étudiants marocains et étrangers, vu le nombre de candidats, presque sept cents (700) pour trente places, tous d’une qualité remarquable, d’horizons divers et de formation variable. C’est dans ce contexte que Monsieur Driss El Yazami Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME), présidera la présentation des activités des étudiants pour l’année universitaire 2009-2010 le lundi 29 novembre à 15 heures, à la salle des réunions de la faculté des lettres et des Sciences Humaines, Université Ibn Zohr, pour lancer la nouvelle année universitaire de ce master. A cet égard il est prévu l’inauguration du Centre de Documentation sur les Migrations. Ladite intervention s’inscrivant dans le cadre du partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l’Université Ibn-Zohr représentée par l’Observatoire Régional des Migrations Espace et Société (ORMES). Il donnera également une conférence intitulée : ‘Les Migrations Marocaines : Mutations et Enjeux’, à 16 heures, amphithéâtre Hassan premier.

Le Comité du Pilotage du Master Migrations et Développement Durable

Source : Site Tanmia

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le collectif des abattoirs de Casablanca, annoncent "avec regret", l'annulation, pour cause d'intempéries, de la projection en avant-première du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Cette projection, prévue lundi aux abattoirs de Casablanca, devait être suivi d'un débat avec la réalisatrice du documentaire

"Tagnawittude", un film de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa au Maghreb.

29/11/10

Source : MAP


Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a plaidé, dimanche à Sherbrooke (Canada), pour un "enracinement sans déracinement" de la communauté marocaine à l'étranger.

Le socle de la politique du Maroc vis-à-vis de ses ressortissants à l'étranger consiste à " accompagner l'enracinement sans déracinement ", a affirmé M. Ameur lors d'une rencontre initiée par l'Association des Marocaines et Marocains de l'Estrie, l'Association des étudiants Marocains de l'université de Sherbrooke et Actions interculturelles de développement et d'éducation.

Dans ce sens, il a rappelé une série de programmes culturels initiés par le Royaume à travers le monde, avec l'objectif à la fois "d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Maroc, renforcer leurs liens avec le pays et assurer un rayonnement à la culture marocaine".

Le ministre a fait savoir que son département est "ouvert à toute proposition sérieuse et ambitieuse qui positionnerait le Marocain résidant à l'étranger par rapport à son pays d'accueil, se baserait sur les moyens d'accompagner son intégration et qui réussirait aussi à renforcer sa contribution à l'essor du Maroc et à son attachement au pays d'origine ".

"Notre volonté de faire confluer vers le développement du Maroc toutes les forces vives du pays, y compris celles de l'étranger, ne doit pas être comprise comme une démarche destinée uniquement à s'opposer à la fuite des cerveaux ou à puiser à moindre frais dans les viviers de compétences d'origine marocaine aux pays d'accueil ", a-t-il poursuivi.

Le ministre a ajouté que cette volonté est conçue pour consolider le partenariat entre le Maroc et ces pays en passant par la passerelle des Marocains du monde.

M. Ameur a en outre souligné l'importance du tissu associatif des Marocains de l'étranger dans la mise en œuvre de programmes dans les pays d'accueil, appelant dans ce sens à la création " d'associations fortes, crédibles et représentatives ".

Il a rappelé les grands axes de la politique gouvernementale envers les Marocains du monde et les initiatives de son département pour encourager les MRE à investir et à monter des partenariats et des projets au Maroc.

Le ministre a également mis l'accent sur le potentiel politique des MRE, appelant la communauté expatriée à s'impliquer davantage dans la sphère politique, économique et sociale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays et à " s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemis de son intégrité territoriale ".

Lors de cette rencontre, qui a vu la participation de Mmes Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, et Souriya Otmani, consule générale du Royaume à Montréal, le ministre a insisté sur le renforcement de l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et de leur intégration effective au sein de leurs pays d'accueil.

Sur le registre de la promotion des langues et de la culture marocaine, M. Ameur a cité notamment la création de centres culturels marocains à l'étranger, l'envoi d'enseignants d'arabe dans les pays d'accueil et l'organisation d'universités d'été pour étudiants MRE.

La question de la reconnaissance des diplômes et de l'expérience professionnelle acquis à l'étranger, le quota de bourses octroyées aux étudiants marocains, l'insertion socioéconomique, les opportunités de partenariat avec le Canada, les facilités de transfert et institutions bancaires ont été également parmi les sujets débattus lors de cette rencontre.

Source : Casafree/MAP

Les autorités italiennes viennent de donner un nouveau tour de vis à l'immigration en Italie en décidant d'imposer aux étrangers demandeurs d'un permis de séjour pour une durée indéterminée de se soumette à un test de langue italienne.

Les immigrés qui aspirent à une carte de séjour d'une durée indéterminée seront soumis à un test obligatoire de niveau en langue italienne, selon l'agence de presse italienne, ANSA.

L'agence se réfère à un décret co-signé par les ministres italiens de l'Intérieur et celui de l'éducation, qui entrera en vigueur le 9 décembre prochain.

Les candidats à l'obtention du fameux sésame, devront prouver des connaissances de langue italienne équivalant au "niveau A2", défini par les normes européennes, ce qui est pour beaucoup d'étrangers, non communautaires, un obstacle sérieux.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment prouvé par les services médicaux compétents sont exclus de cette mesure, selon le texte.

"Ceci est une barrière qui vient s'ajouter à la longue liste de tracasseries liées à l'obtention d'un titre de séjour à longue durée en Italie", commente un observateur africain.

28/11/2010

Source : APS

Le 3-ème Sommet Afrique-UE, prévu lundi et mardi à Tripoli, constituera une importante étape dans la coopération entre les deux partenaires en ce sens qu'il permettra de concrétiser les ambitieux engagements pris dans le cadre du partenariat stratégique bilatéral et imprimera une dimension nouvelle et plus ambitieuse à la coopération entre les deux continents.

Certes, le partenariat stratégique Afrique-UE prône une approche du co-développement qui engage les deux parties à investir leurs ressources et moyens pour l'intérêt commun et à se lancer dans un partenariat élargi à une kyrielle de domaines tels que les questions de paix et de sécurité, de l'intégration régionale et continentale, de l'accélération du processus d'industrialisation, du développement des infrastructures et de l'énergie, de la promotion et l'acquisition de la technologie et du savoir-faire et du développement du capital humain.

La détermination à renforcer la coopération bilatérale a été couronnée par l'élaboration, lors du Sommet de Lisbonne en 2007, de la Stratégie conjointe et du Plan d'action 2008-2010 qui prévoit huit partenariats stratégiques, ainsi que leur mise en oeuvre à travers la concrétisation de plusieurs projets touchant des domaines aussi variés que les changements climatiques, l'immigration, les OMD, la bonne gouvernance, le commerce et l'intégration régionale.

Concernant le phénomène du changement climatique, ils ont convenu de la poursuite d'un dialogue soutenu et ouvert sur la politique climatique, afin de parvenir à un consensus commun Afrique-UE en vue de parvenir à un accord juridiquement contraignant en vertu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Au registre de la migration, de la mobilité et de l'emploi, les deux parties se sont engagées à développer une coopération fructueuse dans ce domaine en favorisant l'envoi de fonds de manière rapide et sûre et en soutenant l'emploi et le travail décent avec un accent particulier sur la protection sociale, la lutte contre la traite des êtres humains et la prévention du trafic illicite de migrants dans le cadre de la stratégie conjointe Afrique-UE sur la migration et le développement.

Le round de Tripoli sera sans nul doute une opportunité pour évaluer les progrès réalisés dans le cadre du partenariat stratégique, d'entériner les projets inscrits à l'agenda du premier Plan d'action 2008-2010 et à adopter un deuxième plan d'action pour la période 2011-2013, qui devra comporter des mesures concrètes dans les domaines stratégiques afin d'inscrire un réel développement sur la rive Sud de la Méditerranée.

A l'ordre du jour de cette réunion au Sommet, initié sous le thème "l'investissement, la croissance économique et la création d'emplois", figurent un certain nombre de dossiers clés comme la paix et la sécurité, le changement climatique, l'intégration régionale et le développement du secteur privé, les infrastructures et l'énergie, l'agriculture et la sécurité alimentaire, la migration.
Tripoli, 29/11/10

Source : MAP

Etrangers | Au lendemain de l’acceptation de l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels, les Verts et huit organisations partenaires appellent à une politique migratoire plus respectueuse des droits de l’homme.

Les Verts sont favorables à un changement radical de perspective dans l’accueil et l’intégration.

«Nous avons vraiment besoin de méditer sur les valeurs qui nous sont communes dans ce pays», a déclaré le président des Verts Ueli Leuenberger lundi devant les médias à Berne. Selon lui, les campagnes xénophobes à répétition ont pour résultat qu’»une partie de la gauche en vient aussi à soutenir des positions encourageant cette mentalité délétère, par calcul électoral ou manque de réflexion».

Citant l’aveu même du Conseil fédéral selon lequel les restrictions draconiennes dans l’accueil ne parviennent pas à endiguer le flux migratoire, les Verts réclament dans leur appel davantage de solidarité avec les immigrés. Les motifs d’exil liés aux violences interethniques ou envers les femmes, aux catastrophes naturelles ou aux changements climatiques doivent être reconnus.

L’appel que les Verts demandent à signer réclame aussi un assouplissement des statuts et des catégories de permis afin que les migrants puissent obtenir plus facilement des autorisations de séjour. Une politique d’intégration visant aussi bien les Suisses que les étrangers doit enfin viser à l’égalité des chances, a résumé l’ex-conseillère nationale vaudoise Anne-Catherine Menétrey.

Besoin de solidarité

Outre les Verts et les jeunes Verts, on trouve parmi les premiers signataires de l’appel la Jeunesse socialiste suisse, l’USS ainsi que diverses organisations de soutien aux migrants ou aux sans- papiers, dont Terre des Hommes (TdH).

L’oeuvre d’entraide tient beaucoup à penser les problèmes dans une perspective globale. Ainsi la répartition inégale des ressources, le changement climatique et toutes les difficultés qui en découlent jettent sur les routes de l’exil de nombreuses personnes n’ayant plus de quoi satisfaire leurs besoins fondamentaux. D’où ce besoin de solidarité, a relevé Brigitta Gerber, présidente de TdH.

Source : 24 Heurs

Une majorité du peuple suisse, une large majorité des cantons a donc choisi de voter en faveur de l’initiative qui veut renvoyer de manière systématique les criminels étrangers. Une année après la votation sur l’interdiction des minarets, l’UDC impose son dogme souverainiste, au mépris des règles de droit universelles. Sa victoire nous engage dans une voie malsaine, celle qui consiste à discriminer et à punir sans recours l’étranger. Le contre-projet qui voulait nous protéger de l’arbitraire échoue, lamentablement, considéré par beaucoup comme une mauvaise copie et torpillé par l’absolutisme du camp rose-vert.

Certes, le peuple a toujours raison lorsqu’il a voté, mais très vite on comprendra que l’initiative de l’UDC est inapplicable en l’état et ouvre d’innombrables querelles juridiques auxquelles tout Etat démocratique doit se soumettre. Le dossier n’est donc pas clos.

Une majorité de citoyens exprime par ce vote un second désaveu de l’ordre juridique qui est inquiétant pour une démocratie dont l’essence même est de lutter contre les abus de tous ordres. Manifestement, les partis du centre, le Conseil fédéral et le parlement sont de plus en plus impuissants à contrer le discours d’un grand parti qui exploite les peurs légitimes qui s’exercent à l’égard des phénomènes migratoires. Les arguments rationnels, par nature complexes, sont laminés par la brutalité avec laquelle le populisme assomme la raison. Même le durcissement du droit et les pratiques plus restrictives dans certains cantons ne suffisent plus à endiguer la colère que l’on devine.

La population, en particulier celle qui se sent faible et troublée par les questions identitaires, veut être rassurée par des actes concrets. Dimanche, une majorité populaire a imposé son principe de fermeté, mais si impraticable et contraire au droit qu’il devra être amendé. Pour l’UDC, l’essentiel est sans doute acquis. Pour les grands partis respectueux des institutions, cette nouvelle défaite est lourde de sens car elle révèle que les citoyens ignorent les limites posées dans l’exercice des droits civiques. Avec une légèreté si naïve qu’elle en devient angoissante et nous avertit d’autres périls.

Source : Le Temps.ch

Il n’y a pas d’identité figée ad vitam eternam et aujourd’hui encore moins avec le phénomène de la mondialisation. C’est ce qu’a conclu l’historien Mohamed Kenbib au final de son exposé de vingt minutes lors de la conférence sur la diversité culturelle le vendredi 26 novembre à la Bibliothèque nationale de Rabat. Cette rencontre organisée par l’association Marocains pluriels a intéressé plus d’un. L’auditorium de la Bibliothèque nationale à Rabat a affiché complet. Cet historien et professeur à l’université Mohammed V de Rabat a apporté son regard d’expert sur les multiples brassages culturelles qu’a connus le Maroc depuis le V e siècle  avant Jésus Christ. Juifs, chrétiens, mauresques, autochtones. Tous ces termes ont été passés en revue pour parler diversité, puisque tel était le thème principal de la conférence. La bérbérisation des juifs, la judaisation des berbères. Les mauresques qui refusaient de prier dans les mosquées des autochtones et qui étaient considérés comme des impies par ces derniers. Mohamed Kenbib n’oubliera pas d’évoquer une autre preuve de diversité inscrite dans l’histoire et qui est pas très ancienne. On l’aura compris il s’agit des familles maroco-vietnamiennes. «Des combattants marocains, des goumiers se sont joints à l’armée vietnamienne pendant la guerre contre les États-Unis, ils se sont mariés à des vietnamiennes et sont rentrés à la fin des années 70 dans plusieurs villes du Maroc», déclare l’historien avant de poursuivre : «Leurs descendants ont pour la plupart immigré en France». L’immigration était également au centre de ce débat sur la diversité culturelle. Younes Ajarai, le président de la commission Culture éducation et identité au Conseil consultatif de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), évoquera, à son tour, l’explosion des flux migratoires. Une explosion qui a a permis la circulation des idées et la confrontation de différentes cultures et religions. «Avec cette explosion des flux migratoires les revendications identitaires sont devenues de plus en plus persistantes», déclare Younes Ajarrai. Ce dernier regrette néanmoins que ces revendications entraînent le repli. «Aujourd’hui, il faut travailler véritablement sur les représentations car la question des identités est véritablement meurtrière». Younes Ajarrai fait allusion ici au débat sur l’identité nationale. «Un débat biaisé puisqu’il est instrumentalisé par les Politiques et qui commence malheureusement à s’étendre à des pays jusque-là épargnés et je cite ici les pays scandinaves». Pour ce président de la commission Culture et identité: «Il faut se connaître mutuellement pour s’accepter avec ses différences, il faut s’accepter dans des ressemblances mais aussi et surtout dans les différences». Autre intervenant qui donnera son point de vue, c’est Driss C. Jaydane auteur du roman Le jour venu. «Il ne faut pas avoir peur des différences». Le mot est lâché par cet écrivain résident en France, être différent n’est pas un crime, tout le contraire c’est même positif. «C’est en étant différent qu’on fabrique le commun». Driss C. Jaydane précise néanmoins: «Lorsqu’on diffère on diffère du commun, un commun qu’on a, soit construit ensemble, soit qu’on est appelé à construire ensemble». Lors de son exposé, Driss C. Jaydane a émis une sorte de conseil aux jeunes de 18 et 20 ans : «Il y a des gens qui veulent nous faire croire que si on ne reste pas les mêmes on va disparaître, alors que c’est le contraire, méfiez-vous donc des professionnels du repli».

Source : Le Soir

Les migrants qui quittent leur pays à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie pourraient dépasser les 400 millions d'ici 2050, ce qui représente 7% de la population mondiale actuelle, indique l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ajouté aux mouvements de population à l'intérieur des frontières, qui sont également en progression du fait de l'exode rural, le phénomène touche déjà un milliard de personnes en 2010, souligne-t-elle dans son rapport qui paraît tous les deux ans.

"Il y a dix ans, lorsqu'est paru le premier rapport Etat de la migration dans le monde 2000, on comptait 150 millions de migrants.

"Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 240 millions et pourrait atteindre 405 millions en 2050, sous l'effet de disparités démographiques croissantes, des modifications de l'environnement, des nouvelles forces politiques et économiques qui s'exercent dans le monde, des révolutions technologiques et des réseaux sociaux", peut-on y lire.

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, juge fondamental que les pouvoirs publics se dotent de programmes à long terme pour que ces mouvements profitent aussi bien aux migrants qu'à leurs pays d'accueil.

"En négligeant de mettre en place des politiques et des ressources appropriées pour gérer les migrations, on risque de manquer une occasion historique de tirer parti de ce phénomène mondial", explique-t-il.

"Etant donné que le rythme de la migration ne ralentit pas, les perspectives dont disposent les Etats pour transformer ses inconvénients en atouts s'amenuisent rapidement."

"En l'absence d'un sérieux investissement dans les questions migratoires, il est clair que des questions fondamentales telles que les droits humains des migrants ou leur intégration dans la société d'accueil prendront des proportions de plus en plus dramatiques.

"En investissant dans l'avenir des migrations et en planifiant les flux migratoires futurs, on améliorera l'image des migrants dans l'opinion, qui a été particulièrement mise à mal par la récession économique actuelle, et on contribuera à alléger la pression politique exercée sur les gouvernements pour qu'ils livrent des réponses à court terme à la migration", ajoute William Lacy Swing.

29/11/2010

Source : L’Express/Reuters

Temps forts du festival Moussem, vendredi. Autour de Mahmoud Darwich. En écho au chanteur Moneim Adwan, le récitant Taha Adnan. Rencontre.

Ten years of the best art from the arab world" ! Dans le cadre du 10e anniversaire du festival Moussem, deux concerts d’une rare intensité se sont succédé au Palais des Beaux-Arts vendredi soir. Le premier, dans la série Musique et Poésie, plongeait dans l’univers du poète palestinien Mahmoud Darwich, le "céleste pourchassé" (1941-2008), avec, côté musique, un quatuor de feu, emmené par le chanteur, compositeur et oudiste Moneim Adwan, et, côté texte, Taha Adnan, récitant.

La rencontre fut de celles qui marquent : la poésie de Darwich se révèle aussi prenante dans le chant de Moneim Adwan que dans les lectures ferventes de Taha Adnan (grâce aux surtitres, nous sommes tous arabes), délicatement accompagnée par les musiciens ; ceux-ci, généralement agents doubles des traditions classiques arabe et occidentale, évoluent sur la ligne frontière entre l’improvisation et l’écriture - notamment celle de Moneim Adwan, très élaborée -, avec un engagement et une virtuosité portant l’ensemble au cœur d’un authentique processus créatif ; enfin, leur énergie à tous est de celles qui réveillent, ouvrent les sens et l’esprit, en un mot : "enthousiasment". Ces gens-là sont chez eux, et, grâce à eux, nous aussi.

On n’en dira pas autant des chanteurs de Graindelavoix (renforcé par deux chanteurs de tradition byzantine et deux chanteurs de tradition soufie) dont le concert, consacré à la tradition vocale de la Cappella Palatine de Palerme au XIIe siècle et donné dans le Hall Horta (façon basilique) donna une démonstration édifiante de la différence entre l’historique et le traditionnel : si la reconstitution des lointaines musiques italo-grecques de Messine, ou normando-siciliennes de Madrid, toutes de forme modale sur fond d’organum, ne manque pas d’intérêt, la vie en est singulièrement absente. Par contre, qu’intervienne une sourate (!) ou un malouf tunisien, et voilà que la vie reprend, circule ; de mémoire, le chanteur chante sa propre affaire ; et sans rien y comprendre (pas de surtitre cette fois) le public reconnaît ce qu’il reçoit.

Poète, écrivain, journaliste, Taha Adnan est aussi actif dans l’organisation du festival Moussem : nous l’avons rencontré quelques jours avant le concert. Natif de Marrakech (Maroc) où il fit une licence en économie, il poursuivit ses études à Bruxelles où il est établi depuis vingt ans : "Arabe et berbère, africain, andalou, marocain et bruxellois, je suis tout cela à la fois (rire). Ma vision des choses sera donc pluraliste, et mon engagement toujours dicté par la force artistique qui se dégage d’un projet. À l’origine, le festival Moussem - terme qui signifie "rendez-vous", avec une connotation spirituelle - ressemblait à une fête de quartier, orientée "immigration", avec un mélange d’activités économiques, artistiques et culturelles. Ça se passait à Berchem, au Centre nomade des arts ; mais il était évident que nous devions investir de grands lieux de culture". Dont acte : en 2005, le festival Moussem connaît sa première édition à Bruxelles et compte désormais le Bozar comme un partenaire de premier rang.

Quant à Mahmoud Darwich : "C’est un immense artiste, dont on a dit qu’"il a raconté la Palestine en poésie". Il a représenté mon premier contact avec la poésie "contemporaine", plus directe et plus accessible que la poésie classique qu’on apprend à l’école". Une poésie polémique ? "Mahmoud Darvich fut un militant de l’OLP dont le génie fut de faire évoluer son écriture vers des thèmes universels. C’est le poète arabe le plus lu dans le monde ; de son vivant, il a connu une immense popularité, par le contenu de ses poèmes mais aussi par sa façon de les dire. Ce qui rend ma tâche très lourde pour le spectacle de vendredi, mais je dois simplement me dire que Mahmoud Darwich est inimitable "

Comment Taha Adnan voit-il l’avenir de l’"intégration" de la communauté maghrébine et plus largement musulmane à Bruxelles ? "Je n’aime pas le mot "intégration", je préfère le mot "reconnaissance". Nous avons à travailler ensemble sur le "commun", c’est-à-dire l’universel, et là, l’art et, par extension, le culturel sont essentiels. La culture, c’est l’investissement pour l’espoir : elle seule peut combattre les préjugés et échapper aux simplismes."

Festival Moussem, Bruxelles, jusqu’au 4 décembre - www.moussem.be

Concert Moneim Adwan, avec le Concerto Soave et Maria Cristina Kiehr, le 2 décembre à la Bijloke, Gand - www.debijloke.be

29/11/2010

Source : Lalibre.be

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, vendredi soir à Montréal, que l'inauguration de "Dar Al Maghrib" (La Maison du Maroc) à Montréal, qui sera le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord, est prévue pour 2011.

"Le futur centre culturel de Montréal, qui profitera à une communauté marocaine au Canada de quelque 120.000 âmes, fait partie d'une série de projets culturels initiés par le Maroc à travers le monde", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec la communauté marocaine établie dans ce pays.

L'objectif de ce centre est d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Royaume, a rappelé le ministre, lors de cet événement organisé par le Congrès des Marocains du Canada, Section grand Montréal, en partenariat avec l'Association communautaire marocaine du Québec (AFAK) et l'Association des femmes marocaines professionnelles et chefs d'entreprises du Canada (AFEMPAC).

Il a également insisté sur le rôle des espaces de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires qui "sont les lieux idoines pour faciliter l'intégration des MRE dans la société d'accueil".

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, M. Ameur a salué le rôle des MRE dans "le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil en vue d'asseoir des partenariats bénéfiques et fructueux dans tous les domaines d'activité", en particulier sociale et culturelle, à même de relever les défis et enjeux auxquels font face les membres de cette communauté.

Lors de cette réunion, rehaussée par la participation notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, les participants ont débattu de plusieurs sujets se rapportant notamment à leur rôle dans la dynamique de développement lancée dans le Royaume, à leur intégration dans le pays d'accueil et au rôle qu'ils peuvent jouer dans la diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence.

27/11/10

Source : MAP

Les enfants mineurs des ressortissants marocains à l'étranger seront exonérés des frais des passeports biométriques à partir de janvier prochain, a annoncé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohammed Ameur, lors d'une rencontre à Montréal avec la diaspora marocaine établie au Canada.

Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, le ministre a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, soulignant que le gouvernement marocain ne cesse d'intensifier ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Bien que cette décision coûte à l'Etat un manque à gagner de quelque 700 millions de dirhams, a indiqué le ministre, cette initiative, selon lui, vise à aider et à créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale et maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

28/11/10

Source : MAP

Les travaux d'une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se sont ouverts, samedi à Montréal.

Cet événement, organisé conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'ambassade du Maroc au Canada, en collaboration avec le Réseau des compétences canado-marocaines, ambitionne d'élaborer un plan d'action en vue d'associer ces compétences aux efforts de développement au Maroc.

La rencontre, qui s'articule autour de plusieurs thématiques (agricoles, industrielles, scientifiques politiques et environnementales), connait la participation de représentants des départements de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Energie et de l'Environnement, de l'Industrie et des Nouvelles technologies.

27/11/10

Source : MAP

Un portail dédié aux compétences marocaines au Canada (www.fcmcanada.org ) verra bientôt le jour, a-t-on annoncé samedi à Montréal, dans le cadre de la rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu en mai prochain à Rabat.

Conçu pour être une passerelle de communication entre les professionnels d'ici et d'ailleurs, le site, qui sera mis la semaine prochaine à la disposition des personnes concernées, permettra aux utilisateurs de partager des informations, en toute sécurité, et de créer une communauté Internet qui renforcera le poids des MRE dans les questions politiques, économiques et sociales au Maroc et dans leurs pays d'accueil, a confié à la MAP, M Mostapha Chafi, de la compagnie chargé du projet.

Après avoir présenté le portail aux participants lors de cette rencontre préparatoire du Forum, M. Chafi a expliqué que cette initiative consistera à "connecter (via ce portail) les MRE entre eux et avec le monde économique marocain".

"Il s'agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail, après l'insertion des recommandations de cette rencontre des compétences maroco-canadiennes, comme support dédié à la mise en relation entre l'offre (du marché) et la demande (des MRE)", a-t-il ajouté lors de cette rencontre rehaussée par la présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et de Mmes Nouzha Chekrouni et Souriya Otmani, respectivement, ambassadeur du Maroc au Canada et consule générale à Montréal.

28/11/10

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami donnera, lundi à Agadir, une conférence sur: "les migrations marocaines: mutations et enjeux", dans le cadre du lancement d'un master sur la migration et le développement à la Faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr.

Cette intervention s'inscrit dans le cadre du "partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l'Université Ibn-Zohr" qui a permis le lancement de cette formation, indique un communiqué de l'Observatoire régional des migrations espace et société (ORMES) relevant de la Faculté des lettres d'Agadir.

Il sera procédé, par la même occasion, à l'inauguration d'un centre de documentation sur les migrations à cette faculté, précise la même source.

Selon le comité de pilotage du master "Migration et le développement durable", près de 700 candidats marocains et étrangers ont postulé cette année pour les 30 places disponibles dans le cadre de cette formation.

27/11/10

Source : Aujourd'hui le Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Collectif des abattoirs de Casablanca organisent, lundi prochain à Casablanca, une projection, en avant-première, du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Le film, de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations, indique vendredi un communiqué du CCME.

A travers des personnages, entre autres, le film montre l'apport des jeunes groupes de musique pour faire connaître la musique Gnawa dans d'autres pays, notamment en France, en contribuant ainsi à "fusionner" l'histoire de cette musique à celle occidentale, selon le communique.

Ce film-documentaire a été tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbès et au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

La projection du film sera suivie d'un débat avec la réalisatrice.

26/11/10

Source : MAP

Un centre de ressources pédagogiques pour les enseignants de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique vient d'être créé, a annoncé jeudi à Marrakech, M. Mohammed Benabdelkader, directeur de la coopération et des relations internationales au ministère de l'Education Nationale.

Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la réunion du groupe d'accompagnement bilatéral Maroc-Communauté française de Belgique chargé du programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, M. Benabdelkader a ajouté que l'inauguration de ce centre aura lieu à la fin de l'année scolaire 2010-2011 à Bruxelles.

Il a estimé que ce Centre se veut le fruit de la confiance établie entre le Maroc et la Belgique et l'expression même de la satisfaction de la partie belge de l'excellent rendement des enseignants marocains chargés d'enseigner la langue arabe dans les écoles belges au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique

Et d'ajouter que ce Centre se fixe pour objectifs d'aider les enseignants dans leur mission éducative et de les orienter dans l'utilisation des ressources et des outils pédagogiques, et de leur servir d'espace de rencontre pour échanger les expériences et expertises, préparer les moyens didactiques et pédagogiques, et prendre connaissance des dernières publications et recherches dans ce domaine.

A l'ordre du jour de cette réunion, qui s'est déroulée en présence notamment du délégué de Wallonie-Bruxelles à Rabat, M. Daniel Menschaert, figure l'examen d'un certain nombre de points, dont l'établissement d'un état des lieux du programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique à partir d'une série de critères relatifs à l'actuelle rentrée scolaire.

Les participants se sont penchés aussi sur les actions programmées pour la promotion de ce programme et son actualisation en permanence.

M. Benabdelkader n'a pas manqué également de relever que ce programme, qui a démarré il y a plus de 20 ans, se fixe pour objectif de doter les enfants de la communauté marocaine établie en Belgique, de repères essentiels à la consolidation de leur identité marocaine, ce qui leur permettra, sans nul doute, de mieux s'adapter au régime scolaire belge et donc de s'intégrer parfaitement dans la société du pays d'accueil.

A noter que la langue arabe est enseignée actuellement dans quelque 66 établissements scolaires belges de la région de la Wallonie, appartenant au réseau "Ecoles partenariat".

Quelque 77 enseignants marocains sont actuellement chargés d'enseigner la langue et la culture marocaine aux enfants de la communauté marocaine établie en Belgique, dont le nombre s'élève à 7.500 écoliers.

25/11/10

Source : MAP

L’étape marocaine de l’exposition itinérante « Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre », a été inaugurée mercredi 24 novembre à Rabat par le prince Moulay Rachid. Le public marocain pourra visiter l’exposition à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), du lundi au samedi entre 9h et 18h30 jusqu’au 31 décembre 2010.

Après la première étape dans la capitale belge, entre le 14 octobre et le 14 novembre, c’est au tour de Rabat d’accueillir l’exposition itinérante. Elle sera plus tard à Anvers (27 janvier au 20 février 2011) et à Séville (8 au 31 mars 2011). Enfin, l’exposition sera accueillie durant  le reste de l’année  2011  à Paris,  à Londres, à Amsterdam et à New York.

La cérémonie d’inauguration a eu lieu en présence des ministres de la Culture Bensalem Himmich et celui chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), Mohamed Ameur. La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, était également présente, tout comme les secrétaires d'Etat Latifa Labida (enseignement scolaire) et Latifa Akharbach (affaires étrangères et coopération).

Il y avait aussi les présidents du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss Yazami, et du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) à Bruxelles, Paul Dahan, du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) et de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM). Quelques 22 ambassadeurs accrédités à Rabat, dont une grande majorité des pays européens ont également fait le déplacement à la BNRM. A noter que cette exposition est organisée par le CCME, le CCJM et la BNRM, avec le concours du ministère délégué chargé des MRE, l'Association « Marocains Pluriels » et l'Association des amateurs de musique andalouse.

Selon les organisateurs, l’exposition en sept modules « met en lumière les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l’Europe ». Ainsi, elle va des premières traces laissées par les diplomates depuis la fin du XVe siècle, en passant par les commerçants et voyageurs jusqu’à l’octroi en octobre 2008, du Statut avancé au Maroc par l’Union européenne (UE). Des livres, tableaux, bijoux, gravures mais aussi des manuscrits et documents anciens,  sont exposés à la BNRM (accès libre) jusqu’à la fin de l’année.

Certaines activités sont prévues autour de l’exposition. En premier lieu, une conférence sur « Les enjeux de la diversité culturelle », en partenariat avec l’association « Marocains Pluriels ». Elle aura lieu le vendredi 26 novembre à 18h00 à la BNRM. Un concert de musique arabo-andalouse, en partenariat avec l’Association des Amateurs de la Musique Andalouse est programmé au théâtre Mohammed V de Rabat le mercredi 1er décembre à 20h00. Enfin, un séminaire sur le thème « Les relations  Maroc – Europe : histoire et avenir » aura lieu le mercredi 22 décembre à la BNRM.

Source : Yabiladi

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger a signé, jeudi à Rabat, des conventions de partenariat avec plusieurs établissements publics et privés d'Italie et d'Espagne destinées à soutenir des projets socio-économiques au profit des Marocains résidant dans ces deux pays.

Signées notamment par le président de la Fondation Hassan II pour les MRE, M. Omar Azziman et les représentants d'établissements publics espagnols et italiens, ces conventions ambitionnent de promouvoir les projets des entrepreneurs marocains établis dans ces deux pays qui souhaitant investir au Maroc ou dans les pays d'accueil, et ce afin de leur faire épargner les difficultés inhérentes à la crise économique mondiale.

Ces conventions prévoient également l'appui et l'accompagnement de plusieurs projets à caractère social au niveau national tels le soutien logistique et financier afin de créer des cycles de formation professionnelle dans le secteur de la boucherie (4 millions d'euros).

Ces projets portent également sur la construction de complexes d'habitat dans la commune de Had Gharbia au profit de Marocains résidant en Italie originaires de la région de Tanger-Tétouan.

Les Conventions stipulent également la mise en oeuvre de programmes-cadre de formation des jeunes marocains résidant dans ces deux pays.

Ces programmes visent à garantir l'enseignement de la langue arabe au fis des MRE, à faire connaître la culture marocaine et la politique d'immigration, à organiser des manifestations culturelles en leur faveur et à fournir une assistance sociale et des conseils aux femmes immigrées.

25/11/10

Source : MAP

Les pays d'Afrique et de l'UE se réunissent lundi et mardi à Tripoli pour leur troisième sommet, officiellement dédié au développement économique mais où la question de l'immigration clandestine, dont la Libye est un point de passage privilégié, risque de s'imposer.

Dans ce pays de cinq millions d'habitants qui abrite quelque deux millions de clandestins aspirant à rejoindre la prospère Union européenne via Malte et l'Italie, les dirigeants des 80 pays participant au sommet des 29 et 30 novembre auront du mal à éviter cette question sensible.

Le dirigeant libyen Mouammar Khadafi réclame aux Européens cinq milliards d'euros pour juguler ce flux mais n'a obtenu le mois dernier qu'en partie gain de cause: 50 millions sur deux ans pour un programme de lutte contre l'immigration clandestine.

"Ce ne serait pas une surprise si Kadhafi réclamait plus d'argent au sommet", a reconnu un diplomate européen.

Après avoir longtemps refusé de jouer les "garde-côtes" de l'Europe, la Libye a adopté l'été dernier une loi criminalisant l'immigration clandestine, dans l'espoir de "nouer une relation plus étroite avec l'UE", interprète un diplomate occidental en poste à Tripoli.

Au cours de leur dernier sommet en 2007 à Lisbonne, les deux continents s'étaient engagés sur un "nouveau partenariat stratégique" destiné à mettre leurs relations sur un pied d'égalité et à tourner la page de l'héritage douloureux du passé colonial.

Mais selon les analystes, ces bonnes intentions n'ont pas abouti à des résultats tangibles sur des sujets aussi difficiles que l'immigration ou le commerce.

"On a besoin d'un sommet spécialement consacré à l'immigration, mais c'est encore trop tôt", estime Hugo Brady, du Centre for European Reform.

Une politique commune "sérieuse" des 27 pays de l'UE en la matière fait encore défaut, selon M. Brady. Or dans les années à venir, les problèmes risquent d'être "aggravés par le changement climatique qui va réduire les surfaces arables en Afrique".

Alors que les partis d'extrême droite en Europe jouent sur les sentiments anti-immigrés, la liste des défis est longue: lutte contre le trafic d'êtres humains, contre la fuite des cerveaux d'Afrique, protection des réfugiés, mobilité des étudiants et création d'emplois.

Parmi les projets concrets réalisés à ce jour figure le lancement d'un observatoire des flux migratoires subventionné par l'UE.

Mais ce ne sont que des "petits pas", juge Andrew Sherif, du European Centre for Development Policy Management. Il faut "porter le dialogue politique à un autre niveau, rassembler les ministres de la justice et de l'Intérieur, les vrais décideurs".

Alors que les chefs de gouvernement italien et espagnol, Silvio Berlusconi et José Luis Rodriguez Zapatero, se rendent à Tripoli, le sommet sera boudé par leurs homologues britannique et allemand David Cameron et Angela Merkel, ainsi que par le président français Nicolas Sarkozy, selon des sources diplomatiques.

En dehors de l'immigration, une déclaration sur le climat est attendue alors que doit s'ouvrir la conférence internationale de Cancun au Mexique. Les questions de sécurité, d'alimentation et d'agriculture ainsi que des droits de l'Homme doivent aussi être abordées.

Un forum des affaires organisé au préalable au sommet aura pour but d'encourager les investissements privés en Afrique.

Premier donateur en Afrique, l'UE reste aussi son plus grand partenaire commercial.

Selon des statistiques publiées vendredi par Eurostat, l'Afrique représente 9% des échanges commerciaux de l'UE au cours des neuf premiers mois de 2010. Mais l'an dernier, les exportations ont baissé de 10% par rapport à 2008 et les importations d'un tiers, après six années de croissance continue.

Source : Le Monde/AFP

L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (L’ATMF)  organise à Aix en Provence,  le samedi 11 décembre 2010, une journée culturelle sous le thème : Immigré, issu de l'immigration où est le problème ?. Consulter le programme

Fruit d'une collaboration entre plusieurs chercheurs africains et européens, l'ouvrage, intitulé «Migration clandestine africaine vers l'Europe, un espoir pour les uns, un problème pour les autres», est destiné à apporter un éclairage scientifique sur le phénomène dans sa complexité…Suite

La mesure a été adoptée in extremis par le ministère de l'immigration, peu avant sa disparition lors du remaniement.

Fin octobre, le ministre Eric Besson annonçait le lancement de l'opération «Ambassadrices de la laïcité et de l'égalité hommes-femmes », dans le cadre de la médiation prévue par la loi interdisant le port du voile intégral. Une subvention de 50000 euros a été accordée à l'association Ni putes ni soumises (NPNS), fondée en 2003 par l'ancienne secrétaire d'Etat Fadela Amara. Les rencontres de terrain devaient symboliquement débuter le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes~, et se multiplier durant cinq mois dans une vingtaine de villes.

A la veille du jour J, l'association ne donne ni dates ni lieux pour les premières rencontres. Mais, selon Diariatou Bah, l'une des quinze «ambassadrices » proposées par NPNS, les militantes organiseront «prochainement du porte à porte » et « des débats dans les maisons de quartiers ou les établissements scolaires »…Suite

La grande artiste marocaine Karima SKALLI s'est rendue dans la ville espagnole de Cordoue, dans le cadre des activités parallèles au Colloque "Compostelle-Cordoue Un chemin vers la compréhension et le dialogue". Une conférence organisée par l'Association Compostelle-Cordou qui se veut pont entre les cultures. L'association a, d'ailleurs, été attestée pour son rôle culturel lors de l'année internationale du Rapprochement entre les Cultures.

L'ambassadrice marocaine de l'art évoluera, le 5 décembre, lors d'une soirée musicale dans la ville de San Diego, la deuxième grande ville de l'État de Californie, aux États Unis. Elle sera accompagnée de l'Orchestre Philharmonique Universel MESTO, dirigé par Dr Nabil Azzam; un des orchestres les plus valeureux aux États Unis d'Amérique.

Karima SKALLI s'envolera, après, pour le Qatar afin de participer au festival "Doha, capitale Arabe de la Culture 2010", et ce par une soirée spéciale de "Tarab" le 13 décembre, et une autre le 15 décembre avec l'artiste tunisien Loutfi Bouchnak.
Il est à rappeler que Karima SKALLI avait déjà participé à divers festivals internationaux où elle a eu tous les hommages. Elle avait, d'ailleurs, émerveillé l'Opéra Syrien lors du festival "La femme chante toujours", organisé vers la fin du mois de septembre dernier.

Source : Points info

C’est officiel, le contrôle du travail clandestin des étrangers va bientôt démarrer.

Dans cette opération, le but n’est pas de viser uniquement les Subsahariens arrivés au Maroc pour aller en Europe, mais aussi les autres nationalités qui travaillent au noir.

La direction de l’Emploi du ministère du même nom et la CNSS ciblent ainsi de nouveaux sans papiers qui viennent particulièrement d’Europe de l’Est. Ils prospèrent dans les milieux d’animation artistiques où l’on y croise des Bulgares, des Roumains, des Polonais… qui jouent de la musique dans les restaurants et les bars mais n’ont pas de statut. Dans le nord du Maroc, des Espagnols travaillent dans les chantiers des BTP. On ne dispose pas de statistiques précises mais ceux qui travaillent sans autorisation du ministère de l’Emploi se comptent par milliers, est-il précisé. Pour contourner la loi, nombreux sont ceux qui font des sorties à Ceuta ou Algésiras, histoire de bénéficier de trois mois de séjour sans risque.

Lors d’une de ses récentes sorties publiques, Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a mentionné ce phénomène des sans papiers qui commence à prendre de l’ampleur, fait perdre de l’argent à la CNSS, à la caisse des retraites et aux impôts. Normal, ni les sans-papiers ni leurs employeurs ne versent de cotisations, affirme un responsable du ministère.

Depuis quelques années, ce phénomène des sans-papiers s’est développé. Il est même devenu inquiétant, de l’avis du même responsable. Il prospère dans l’enseignement privé, particulièrement dans le primaire et secondaire. «Les écoles qui ont une directrice française ont une bonne réputation et attirent beaucoup d’enfants. Pour des patrons d’établissements, le recrutement d’une étrangère est un gage de professionnalisme», dit-il. Suivant la tendance, le tourisme a lui aussi commencé à employer une main-d’œuvre étrangère au noir.

Pour leur part, les femmes asiatiques sont très recherchées pour certaines activités. C’est le cas de la médecine douce, le massage et tout ce qui tourne autour du bien-être. «Nous avons dénombré plusieurs centaines de femmes de ménage asiatiques qui exercent notamment dans de grands centres commerciaux», souligne la même source. Le travail domestique n’est pas en reste. En effet, des Asiatiques sont de plus en plus recrutées comme nurses. «Elles ont l’avantage d’être moins chères que les Marocaines et de faire preuve de régularité. Elles ne disparaissent pas du jour au lendemain», précise-t-il.

10.000 expatriés

ACTUELLEMENT, au Maroc, les expatriés recrutés dans le cadre des projets structurants sont estimés à 10.000 personnes cette année contre près de 4.000 en 2007. Elles travaillent de manière légale dans des projets d’infrastructure, de construction des autoroutes, des centrales pour le compte de l’ONE, le projet d’aménagement de la vallée de Bouregreg, dans le complexe de TangerMed ou encore la réalisation du tramway de Rabat par exemple. Tous ces effectifs disposent de permis de travail, dûment délivrés par les services de Jamal Rhmani. Selon la réglementation en vigueur, les expatriés doivent avoir une autorisation de travail via l’Anapac et le ministère de l’Emploi.

25/11/2010

Source : L’Economiste

Le Parti populaire en Catalogne a centré sa campagne sur les immigrés sans travail

Les élections, dimanche 28 novembre, en Catalogne servent de banc d’essai pour la droite espagnole. Le Parti populaire (PP), dans l’opposition dans la région catalane comme au niveau national, teste une campagne centrée sur l’immigration. Il s’est particulièrement concentré sur une ville, Badalona, près de Barcelone, où le pourcentage d’immigrés frôle 15 %.

Le parti a présenté un contrat que devraient signer les immigrés et qui les obligerait à s’en aller de Catalogne s’ils ne trouvent pas de travail. Il a lancé un jeu vidéo de style guerrier où l’héroïne n’est autre que la tête de liste du Parti populaire en Catalogne.

Cette dernière est chargée d’éliminer toutes les mafias illégales. SOS Racisme a déposé une plainte auprès du ministère public. Il y a plus de deux mois, le PP avait profité de la polémique sur l’expulsion des Roms de France pour faire visiter à la députée européenne UMP, Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, l’un des quartiers de Badalona, où vivent des Gitans.

Attitude « xénophobe » du Parti populaire

Quant aux autres partis en lice, aucun n’a voulu aborder la question de l’immigration, critiquant l’attitude « xénophobe » du Parti populaire. Convergencia i Unio, parti nationaliste catalan, a tout de même pointé du doigt une contradiction que le pouvoir central devrait résoudre pour éviter à terme des tensions.

Car il existe deux lois contradictoires en Espagne. Celle sur l’immigration, qui stipule que tout immigré sans papiers doit être expulsé. Et celle qui oblige les mairies à inscrire tous les immigrés, même ceux sans papiers, sur le padrón, le registre municipal.

Source : La Croix

Encourager une approche basée sur la gestion commune et concertée de la migration, tel est le but de la journée organisée hier à Rabat et qui a vu la signature de plusieurs accords de coopération.

Le président délégué de la Fondation Hassan II des Marocains résidant à l'Etranger a plaidé pour une gestion commune et concertée de la migration. Omar Azziman qui s'exprimait à l'ouverture d'une journée consacrée à «la promotion socio-économique des MRE et co-développement» a déploré certes «les attitudes frileuses de repli sur soi et de rejet de l'autre » constatées ces derniers temps, mais il s'est félicité de la démarche «intelligente et sereine» adoptée par la Fondation et ses partenaires espagnols et italiens.

«Nous souffrons aujourd'hui de voir se développer ça et là des politiques influencées par la méfiance, la suspicion, la confusion et l'amalgame. Mais nous avons adopté avec nos partenaires une démarche aux antipodes des ‘‘dérives'' constatées», a expliqué en substance M. Azziman. « Une approche humaniste et apaisée », tel est l'esprit qui sous-tend justement les conventions et les protocoles d'accord qui ont été signés hier à Rabat entre la Fondation Hassan II, d'une part, et nombre de ses partenaires institutionnels et associatifs européens, d'autre part.

«Tous ces accords reposent sur la gestion commune de la migration et concourent à l'accompagnement du migrant dans le pays de résidence pour l'aider à surmonter ses difficultés, s'ouvrir sur les autres, interagir positivement avec son entourage, accroitre ses compétences et favoriser sa promotion sociale», a souligné M. Azziman.

Parmi les accords signés, il y a lieu de souligner ceux permettant aux jeunes générations des MRE de suivre des programmes spécifiques en matière de scolarité, d'apprentissage de la langue et de la culture d'origine (Italie et Espagne). Conclus entre la Fondation Hassan II, l'Association des travailleurs marocains en Espagne, la Fondation CEPAIM (accion integral con migrantes) et la mairie de Pérouse, ces accords portent en outre sur l'alphabétisation des femmes et leur apprentissage de la langue du pays d'accueil « afin de leur garantir le droit au travail, à la dignité et à la vie active ».

En matière de co-développement, un protocole d'accord a été signé avec la Coopération italienne, la région de l'Umbria ainsi que la province et l'université de Pérouse.

Ce protocole d'accord porte sur la création d'une école de formation professionnelle en élevage bovin et viande rouge dans la commune de Had Al Gharbia. Ce projet qui mobilisera un budget global de 4 millions d'euros a été conçu par des cadres supérieurs de la marie de Pérouse, l'organisme universitaire de Adisu, les Marocains de Pérouse originaires de la région Had Al Gharbia avec l'aide des instances régionales Tanger-Tétouan et l'appui du ministère de l'Agriculture.

«Il s'agit, selon M. Azziman, d'un projet structurant et d'un transfert technologique qui jette les bases d'une coopération économique pérenne dans le domaine agronomique et agroalimentaire entre les deux régions de l'Umbria et de Tanger-Tétouan».
La Fondation Hassan II a conclu enfin deux accords avec deux institutions universitaires. Le premier permettra, avec le concours de l'Agence pour le droit aux études universitaires, aux jeunes Marocains résidant dans la région de l'Umbria d'avoir des bourses d'études. Le second accord conclu avec l'Université Roi Juan Carlos de Madrid permettra de mener une étude sur la politique migratoire et le retour des migrants non communautaires.

Les accords signés traduisent la volonté des parties signataires d'adopter une nouvelle approche, basée sur la concertation et le partenariat en ce qui concerne la gestion de la question migratoire. Une idée que résume le président délégué de la Fondation Hassan II des MRE en ces termes : «Nous voulons gérer ensemble nos migrations, reconnaître à sa juste valeur la contribution des immigrés, accepter la diversité et en tirer le meilleur profit. Nous prenons en plus l'engagement de promouvoir les droits des immigrés et de favoriser leur intégration et leur ascension sociale».

PME

Selon Omar Azziman, les migrants marocains en Italie sont nombreux à diriger des petites et moyennes entreprises (27800 entités) appartenant à des étrangers. Beaucoup parmi eux désirent créer des projets similaires au Maroc dans le cadre d'un retour provisoire ou définitif ou rotatif. « Nous voulons les soutenir pour la réussite de leurs affaires en Italie par la formation, l'encadrement et le conseil mais aussi pour leur ouvrir avec leurs partenaires italiens des perspectives nouvelles d'une meilleure participation aux échanges économiques entre le Maroc et l'Italie ».

Plusieurs organismes italiens accompagnent la démarche de la Fondation Hassan II des MRE aux niveaux régional (La Calabre) et national (Rome). Il s'agit notamment de la CNA Italienne (Confédération nationale de l'artisanat et de la PME).

Source : Le Matin

Les équipes de recherche « Dynamique Religieuse en Afrique » (ERDRA) et  «Aménagement et  Développement Local des Espaces Désertiques» (GRADLED)  de l’Institut des Etudes (IEA) organisent, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le  Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), un colloque international sur le thème « Religion et migration » les 25, 26 et 27 novembre 2010 à l’IEA à Rabat.

« Toute une génération est en train de grandir avec la xénophobie, et la peur de l'islam est devenue dominante » dans le monde occidental, estime Abdelkader Benali, écrivain et journaliste néerlandais d’origine marocaine. La littérature a un rôle à prendre dans ce contexte. Le Maroco-néerlandais en discutera mercredi prochain (1er décembre) à Amsterdam avec Amin Maalouf, écrivain franco-libanais et auteur notamment des « Identités meurtrières ».

Ces échanges auxquels l’accès est gratuit sur inscription (via un formulaire électronique), auront lieu le 1er décembre 2010 à la Maison flamande de la Culture « De Brakke Grond » à Amsterdam.

Amin Maalouf n’est plus à présenter. Après s’être établi en France en 1976 suite à l’éclatement de la guerre civile libanaise en 1975, Amin Maalouf a été journaliste dans un mensuel économique dans l’Hexagone. Le journaliste se tournera plus tard vers la littérature. Après un premier succès de librairie avec « Léon l'Africain », en 1986, il obtiendra le Prix Goncourt en 1993 pour son roman « Le Rocher de Tanios ». Ses essais, notamment « Les Identités meurtrières » et son dernier ouvrage, « Le Dérèglement du monde : Quand nos civilisations s’épuisent », font preuve d'une analyse fine et critique de la société et du monde actuels.

Quant à Abdelkader Benali, il est né en 1975 au Maroc avant de rejoindre à 4 ans, les Pays-Bas avec sa famille. Il a publié son premier roman, « Bruiloft aan zee » en 1996 alors qu’il avait 21 ans ; un roman qui illustre notamment les différences entre migrants marocains et leurs enfants, entre première et deuxième génération de Marocains aux Pays-Bas. Ce sujet de différences générationnelles est récurrent dans ses ouvrages, mais il porte également un regard critique sur l'évolution de la société néerlandaise et occidentale en général. Il a reçu de nombreux prix littéraires aux Pays-Bas.

Les deux journalistes / écrivains seront introduits par Joep Leerssen, professeur de littérature moderne européenne à l'Université d'Amsterdam, alors que la modération sera assurée par Margot Dijkgraaf, critique littéraire néerlandaise d’expression française.

Cette rencontre est organisée par le Centre néerlandais pour les activités culturelles internationales (SICA), l’Université d’Amsterdam, Uitgeverij De Geus, l’Institut français des Pays-Bas (Maison Descartes), Het Nederlands Letterenfonds (Fondation néerlandaise pour la littérature) ainsi que le Centre culturel et académique Spui 25.

Informations et inscription

Date : mercredi 1er décembre 2010

Heure: 20h30 à 22h

Lieu: Maison flamande de la Culture « De Brakke Grond »,

Nes 45 – NL 1012 KD Amsterdam

http://www.brakkegrond.nl/
Source : Yabiladi

SAR le Prince Moulay Rachid a inauguré, mercredi, l'exposition itinérante "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre ", organisée à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

A cette occasion, SAR le Prince Moulay Rachid a visité les différents rayons de cette exposition, qui comporte documents, livres, gravures, tableaux, bijoux et divers autre articles retraçant l'histoire du Maroc avec l'Europe depuis la fin du 15è siècle jusqu'à nos jours.

A son arrivée, SAR le Prince Moulay Rachid a passé en revue une section des Forces auxiliaires qui rendait les honneurs, avant d'être salué par MM. Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

SAR le Prince Moulay Rachid a également été salué par le secrétaire général de la préfecture de Rabat, le Commandant de la place d'armes de Rabat-Salé, le président du Conseil communal de Rabat, le Secrétaire général du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le Secrétaire général du CCME, le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, le président du centre de la culture judèo-marocaine (CCJM) à Bruxelles, commissaire de l'exposition, ainsi que par Mme la commissaire de l'exposition.

Produite par le CCJM et le CCME, cette exposition itinérante, qui a connu un franc succès auprès du public et de la presse à Bruxelles, est visible pour le public marocain jusqu'au 31 décembre prochain, avant d'entamer une grande tournée internationale (Séville, Anvers, Amsterdam, Paris).

24/11/2010

Source : MAP

Une convention de partenariat portant sur l'organisation d'activités culturelles au profit des Marocains résidant à l'étranger, a été signée mercredi à Rabat, entre le ministère de la Culture et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

En vertu de cette convention, signée par le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich et le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, les deux parties s'engagent à mettre en place des passerelles de communication entre les Marocains du monde à travers l'art et la culture et la promotion du patrimoine civilisationnel et culturel marocain.

Il sera procédé, aux termes de cet accord, à la promotion de la civilisation et de la culture marocaines dans des bibliothèques et centres de recherche qui s'intéressent aux autres cultures sous-forme de Salons permanents ouverts au public dans les pays où est établie une forte communauté marocaine, notamment la France, l'Espagne et la Belgique.

Cette convention prévoit, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, d'ériger de petites bibliothèques réservées au livre marocain dans les ambassades et consulats du Royaume.

Elle stipule de même l'organisation de manière conjointe, de plusieurs activités culturelles dans les pays d'accueil pour faire connaitre et promouvoir la culture marocaine et valoriser la créativité des Marocains du monde.

Lors de la cérémonie de signature, les deux ministres ont souligné l'importance de cette convention dans la consolidation de l'attachement des marocains du monde à leur mère-patrie, ajoutant que les nouvelles générations sont appelées à s'intégrer dans les pays d'accueil, tout en préservant leur identité et leurs liens avec leur pays d'origine.

24/11/10

Source : MAP

L'exposition itinérante "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre", inaugurée mercredi par SAR le Prince Moulay Rachid, constitue un signe d'encouragement au respect mutuel et au dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

Allant des premières traces laissées par les diplomates, commerçants et autres voyageurs jusqu'à l'aboutissement à la signature, en octobre 2008, entre le Maroc et l'Union européenne de la Déclaration sur le Statut avancé, cette exposition, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, met en lumière les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l'Europe.

Elle éveille les consciences à une identité marocaine qui, ouverte sur le monde, n'en préserve pas moins une spécificité qui s'exprime entre autres aujourd'hui dans les productions des artistes marocains contemporains, ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

Le parcours de l'exposition met en évidence, en sept modules distincts (du 16è siècle jusqu'à la période 1956-2010), l'importance de l'imaginaire tant dans la représentation des Européens entrés en contact avec le Maroc que dans l'esprit des Marocains à l'égard de l'Europe.

Divers types de documents et d'objets sont exposés: manuscrits anciens et récits de voyage illustrés, cartes géographiques, fac-similés de documents anciens, collection numismatique, documents postaux originaux, documents diplomatiques issus de tous les pays concernés, gravures anciennes, publications et imprimés (livres, affiches,...), tableaux et dessins, photographies originales, objets d'art et d'artisanat, costumes, etc.

En faisant le lien avec le passé, l'objectif des commissaires de l'exposition, Sylvie Lausberg et Paul Dahan, est de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d'encourager le respect mutuel et le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

A l'occasion de la présentation de l'exposition à Rabat, une édition arabe du catalogue, complément indispensable de l'exposition, est publiée.

Dirigé par les deux commissaires de l'exposition, le catalogue comporte des contributions scientifiques de Michel Abitbol, Paolo De Mas, Mohamed Ennaji, Sylvie Lausberg, Herman Obdeijn, Daniel Rivet et Hamid Triki.

La présentation de l'exposition à Rabat est accompagnée de plusieurs activités. Figurent au menu, un débat à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) sur "les enjeux de la diversité culturelle", en partenariat avec l'Association Maroc Pluriels (26 novembre) et un concert de musique arabo-andalouse au Théâtre Mohammed V à Rabat en partenariat avec l'Association des amateurs de la musique andalouse (1er décembre), outre un séminaire sur "Les relations Maroc-Europe: histoire et avenir" à la BNRM (22 décembre).

Produite par le CCJM et le CCME, et après le succès rencontré auprès du public et de la presse à Bruxelles (14 octobre-14 novembre 2010), cette exposition itinérante est visible pour le public marocain jusqu'au 31 décembre prochain, avant d'entamer une grande tournée internationale: Anvers (27 janvier-20 février 2011), Séville (8-31 mars) ou encore Amsterdam, Londres et Paris).

24/11/10

Source : MAP

Le Maroc est en train d'élaborer une feuille de route pour l'adaptation législative et réglementaire avec les lois européennes, à la suite de l'obtention du statut avancé dans ses relations avec l'UE, a indiqué jeudi à Rabat la Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants, la secrétaire d'Etat a affirmé que cette adaptation concerne essentiellement les marchés publics, les critères industriels, les services financiers en matière d'assurances et la signature d'un accord de libéralisation des prix des produits agricoles industrialisés et des produits de la mer.

(..)

En matière de migration, Mme Akharbach a souligné que la partie marocaine œuvre pour la préservation des droits et des acquis de la communauté marocaine installée en Europe et pour le développement de la coopération en matière de gestion du flux migratoire conformément à des approches globales et sur la base de la co-responsabilité.

24/111/10

Source : MAP

La Suisse, qui doit se prononcer, dimanche 28 novembre, sur un durcissement de sa politique de renvoi des criminels étrangers, est loin d'être le seul pays en Europe à pratiquer les renvois. C'est même une pratique assez répandue sur le continent confronté à une forte immigration.

FRANCE
Une peine pénale peut être accompagnée d'une interdiction du territoire français (ITF) à titre définitif ou temporaire, prononcée par le juge.

Le parlement examine actuellement la possibilité d'étendre la déchéance de nationalité aux Français naturalisés depuis moins de dix ans condamnés pour meurtre d'agents dépositaires de l'autorité publique, une mesure réclamée par le président Nicolas Sarkozy.
PAYS-BAS
L'expulsion des étrangers criminels dépend du principe de la "pente glissante": plus la durée du séjour est longue, plus l'infraction doit être grave pour que la personne d'origine étrangère puisse être expulsée.

Le nouveau gouvernement de centre-droit prévoit de durcir la loi en vigueur et "d'expulser plus vite et plus souvent les étrangers criminels".

ALLEMAGNE
Le droit allemand contient une clause sur le renvoi des étrangers criminels dans leur pays d'origine, au cas par cas, un processus qui peut durer plusieurs années. Quant au renvoi, il dépend de la situation dans le pays d'origine.

GRECE
Le code pénal grec prévoit la possibilité pour les tribunaux d'ordonner l'expulsion d'étrangers condamnés pour des crimes ou délits, sans automatisme.

La mesure concerne aussi les ressortissants communautaires, à condition qu'ils constituent un danger pour la sécurité publique. Dans les faits, elle a surtout visé ces dernières années des immigrés non-UE, selon les ONG.

NORVEGE
La Norvège pratique des expulsions de criminels étrangers pour différents crimes et délits, qui vont de la détention d'une certaine de quantité de stupéfiants à des infractions routières considérées comme graves.

Il n'y a pas d'automatisme et sont décidées au cas par cas par les autorités de l'immigration. Conformément à ses obligations internationales, la Norvège n'expulse pas d'étrangers qui pourraient encourir la peine de mort dans leur pays d'origine.

DANEMARK
Le code pénal danois contient trois articles de loi précisant les motifs d'expulsion des étrangers criminels, y compris ceux de l'Union européenne, même pour des délits mineurs. Elles ne peuvent avoir lieu si les étrangers risquent une nouvelle condamnation dans leurs pays d'origine ou la torture.

FINLANDE
La police finlandaise peut recommander le renvoi d'un étranger reconnu coupable d'un délit donnant lieu à une peine d'au moins un an de prison. La décision ultime est prise au cas par cas par les services d'immigration du pays.

SUEDE
La loi suédoise prévoit des expulsions d'étrangers délinquants et criminels, sous conditions, notamment quant les faits incriminés sont punis de prison, en cas de récidives ou nouvelle condamnation après une peine de sursis. La décision est prise par le procureur ou le juge.

Source : Nouvelobs/AFP

"Les conditions de travail et d'emploi de la population immigrée marocaine en Andalousie : éléments économiques et culturels pour la cohabitation ", est l'intitulé d'une étude réalisée par l'Ong marocaine Codenaf (Coopération et développement avec le l'Afrique du nord), qui vient d'être présentée à Séville (Sud de l'Espagne) Selon les conclusions de cette étude, les travailleurs marocains résidant dans la région d'Andalousie (Sud) se concentrent dans des secteurs productifs, notamment l'agriculture qui accapare 58,2 pc de cette population travailleuse, alors que le reste est actif dans les secteurs du bâtiment, de l'industrie et des services.

Cette étude indique, en outre, qu'une analyse de l'activité sectorielle démontre une forte présence de cette population dans des emplois qui ne requièrent pas de qualification particulière, précisant que cette réalité, détectable dans les profils d'embauche, " ne découle pas d'une raison ethnographique, mais de questions relatives au niveau de qualification".

L'enquête relève, dans le même contexte, que le taux de chômage enregistré parmi la population marocaine en Andalousie à cause de la crise économique prouve que les secteurs qui ont dynamisé l'activité économique ne sont plus capables de générer une offre suffisante en emploi peu qualifié.

Elle a souligné, à ce titre, la nécessité de réaliser "des actions visant à promouvoir la réinsertion sectorielle et professionnelle et à introduire des formations adaptées au niveau des travailleurs marocains à même de favoriser leur accès à d'autres métiers".

Les statistiques montrent que la communauté marocaine installée en Andalousie vient en deuxième position en termes de nombre d'étrangers résidant dans cette région espagnole, après les Britanniques, et forme le premier groupe d'étrangers du point de vue économique.

Concernant la caractérisation de cette population immigrée, l'étude distingue deux modèles d'immigration économique, celui relatif aux projets saisonniers et celui portant sur des projets d'installation permanente à la recherche d'un emploi stable et durable.

S'exprimant lors de la présentation de cette étude, le président de Codenaf, Said Bentrika, a souligné que cette recherche ambitionne d'aider les institutions concernées dans la mise en place des actions nécessaires à l'amélioration de la situation des travailleurs marocains résidant en Andalousie.

Cette étude peut aider également à mieux orienter les formations à l'emploi et au perfectionnement ayant pour objectif de renforcer les capacités d'intégration de cette population dans le marché de l'emploi, a-t-il ajouté.

Cette étude a été financée par le département chargé de l'Emploi du gouvernement autonome d'Andalousie et par le Fonds social européen (FSE).

Source : MAP

On n'y pense pas souvent, car ces statistiques ne reflètent pas les débats sur l'immigration en Europe. Le Maroc fait bien partie des 15 pays d'où partent le plus de migrants dans le monde, mais le Royaume est dépassé dans ces statistiques par des pays comme le  Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. Ces pays, où l'immigration; notamment marocaine, est souvent présentée comme un problème, ne thématisent pas le fait que leurs nationaux sont parmi les premiers à s'expatrier. Une étude de l'INED publiée ce mercredi 24 novembre faits des constats pourtant clairs.

Le Royaume du Maroc (9e) fait partie des 15 pays qui fournissent le plus grand nombre de migrants au monde. Il est aussi le premier « fournisseur » de migrants du continent africain devant l’Égypte (14e) et le l’Algérie (15e). En 2000, 2,6 millions de Marocains (nés au Maroc) vivaient à l’étranger, ce qui correspondait à 9% de la population totale du pays, selon une étude de Gilles Pison, démographe et chercheur à l'Institut national français d'études démographiques (INED), publiée dans la revue « Population et Sociétés ». (Voir synthèse).

Toutefois, en tenant compte de la même période, on remarque que les Marocains migrent peu, comparés aux Allemands (4 millions) et Britanniques (4,2 millions). En revanche, et « contrairement à une idée bien reçue », les Français s’expatrient moins.

Dans le même sens, l’Hexagone n’attire plus massivement les immigrés depuis le milieu des années 1970.  A titre d’exemple, de 2002 à 2007, le solde migratoire français (différence entre le nombre de personnes entrées dans le pays et le nombre de personnes qui en sont sorties durant une période donnée) était 10 fois moins élevé qu'en en Italie.

Mais l'étude le montre : il faut différencier entre le nombre de migrants et la proportion de migrants par rapport à la population globale d'un pays. Avec 10,7% d’immigrés projetés en 2010, soit 6,7 millions de personnes, la France se situe au milieu des pays européens en termes de proportion d'immigrés. Elle est dépassée de loin par  le Luxembourg (35%) et la Suisse (23%). L'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et l'Allemagne (13%) ont aussi une proportion plus élevée d'immigrants que la France. Par contre,  il y a moins d'immigrés par rapport à la population globale aux Pays-Bas (10%), au Royaume-Uni (10%), en Belgique (9 %) et en Italie (7%) qu'en France. A noter que l'INED prend en compte seulement les personnes nées dans un autre pays que celui où elles résident.

Les  immigrés ainsi définis seraient en 2010 quelques 210 millions dans le monde, soit 3,1% de la population mondiale, selon les Nations-Unies. En tête des nations accueillant le plus d’immigrés, il y a les États-Unis avec 43 millions de personnes en 2010. Un chiffre élevé certes, mais pas très important par rapport à la population totale (plus de 300 millions). A l’inverse,  les pays moins peuplés mais richement dotés en ressources pétrolières, ou encore des petits pays et territoires, avec souvent un statut particulier, connaissent un fort pourcentage d’immigrés dans leur population totale. C’est le cas aux Emirats arabes unis (70%), au Koweït (69%), à Monaco (72%), Macao (55%), et Singapour (41%)... La palme revient cependant au Qatar, où sur 100 habitants, 86 ne sont pas nés dans le pays !

Source : Yabiladi

Le projet euro-méditerranéen Euromed Migration II organisera à Bruxelles, du 23 au 25 novembre, un module de formation sur le retour et la réadmission.  Ce module doit permettre de donner aux participants une vue d'ensemble du cadre européen régissant le retour et la réadmission, d'avoir des échanges sur les aspects pratiques de la mise en œuvre et de partager leurs meilleures pratiques.

Le module se penchera sur le retour volontaire et forcé ainsi que sur le suivi des retours, la réinsertion et la protection des groupes particulièrement vulnérables.

Le projet Euromed Migration II a pour but de renforcer la coopération en matière de gestion des flux migratoires afin de permettre aux partenaires méditerranéens de trouver des solutions plus efficaces, ciblées et globales aux diverses formes de ces migrations. Il aide ces pays à créer des mécanismes visant à promouvoir les opportunités de migration légale, appuie les mesures de promotion des liens entre migration et développement, s’emploie à intensifier les activités visant à éradiquer la traite des être humains et l’immigration clandestine. Il les aide également à gérer les flux migratoires mixtes.

Source : Site du ENPI

Dans une étude américano-française intitulée « L’intégration en Europe : identification d’un effet musulman », des chercheurs ont révélé que les immigrés musulmans sont plus touchés par la discrimination que ceux de confession chrétienne.

Ayant porté sur 511 enfants d’immigrés sénégalais, chrétiens et musulmans vivant en France en 2009, l’enquête d'une équipe de chercheurs franco-américains expose les conséquences de la discrimination sur le revenu moyen des musulmans dans ce groupe. D’après le travail des universitaires, paru dans les annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS, numéro daté du 20 au 26 novembre), le revenu moyen des immigrés musulmans serait de 15 % inférieur à celui des immigrés de religion chrétienne.

Claire Adida, David Laitin (tous deux de l’université de Standford, Californie) et Marie-Anne Valfort (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) préviennent cependant que leurs travaux peuvent avoir sous-estimé le degré de discrimination visant réellement les musulmans en France. Pour la simple et bonne raison qu’ils ont travaillé sur un groupe de Sénégalais, une nationalité qui n’est pas forcément associée à l’islam par la population française. Ce qui laisse présumer que si l’échantillon était composé uniquement de Maghrébins ou d’Afghans, par exemple, les 400 euros de moins de revenus mensuels enregistrés entre salariés à prénoms chrétiens et ceux à prénoms musulmans pourraient bien être revus à la hausse.

Entre Marie et Khadija

Les chercheurs franco-américains se sont aussi intéressés à la recherche d’emploi par les enfants d’immigrés. Et, ils ont pu constater que pour 100 réponses positives pour un entretien obtenues par une demandeuse d’emploi fictive, au nom chrétien et d’origine sénégalaise appelée Marie Diouf, celle de « confession » musulmane, du nom de Khadija Diouf n’en a reçu que 38. Khadija a donc deux fois et demie moins de chance de rencontrer un potentiel recruteur.

Selon les auteurs, cette expérience fictive leur «  a permis d’identifier statistiquement et de façon substantielle une discrimination religieuse dans au moins un secteur du marché du travail, à savoir le secrétariat et la comptabilité ». Ils ajoutent : « Ceci montre une des causes potentielles expliquant pourquoi les descendants de la première génération d’immigrants sénégalais musulmans en France dans les années 1970 ont moins réussi économiquement que ceux de confession chrétienne. »

Il reste intéressant de relever que cette étude franco-américaine prend le contre-pied de la thèse développée par le sociologue Hugues Lagrange dans son récent livre, Le Déni des cultures (Seuil, 350 pages, 20 euros). Souhaitons à l’équipe de chercheurs le même écho médiatique !

Source : Jeune Afrique

Amine Benalia-Brouch est au centre de toute l’affaire. Il est l’objet et la victime d’une phrase malheureuse de Brice Hortefeux, prononcée un jour d’été à Seignosse. Dans un livre à paraître le 24 novembre, il révèle les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Plus d’un an après, la petite phrase de Brice Hortefeux retentit encore. « Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes. » Une réplique en forme de « boutade », que le ministre de l’Intérieur avait lancée lors de l’université d’été de l’UMP, dans les Landes en août 2009. Il était alors entouré de plusieurs militants, dont Amine Benalia-Brouch, qu’une femme venait de présenter en ces termes : « C’est notre petit Arabe. » Et Hortefeux d’enchaîner avec les propos sus-évoqués. Sans savoir qu’il était filmé et enregistré. Sans se douter que ses propos seraient, dès le lendemain, repris en boucle dans la presse et qualifiés de racistes et d’injurieux.

Le plus surprenant est  ensuite venu d’Amine Benalia-Brouch, puisqu’il a en personne pris la défense du « premier flic de France » dans une vidéo de trente secondes dans laquelle il affirme : « On parlait entre amis, entre sympathisants, entre militants UMP. » Il dit qu’il n’est pas choqué et reprend la version officielle qui circule déjà : « Brice Hortefeux parlait en fait des Auvergnats [le ministre l’est], pas des militants d’origine maghrébine. »

Personne n’avait alors vraiment cru à cette (grotesque) version de l’affaire. Aujourd’hui, Amine avoue avoir « menti », et avoir été téléguidé pour couvrir Brice Hortefeux.

En dépit de quoi ce dernier a tout de même été jugé, après une plainte déposée par le Mrap, et condamné pour injure raciale. Il a fait appel du jugement.

Du sarkozysme au villepinisme

Dans un livre à paraître le 24 novembre intitulé Confessions d’un sarkozyste repenti, celui qui a aujourd’hui rendu sa carte de l’UMP et rejoint les rangs des villepinistes révèle les tenants et les aboutissants de cette affaire.  « C’est un livre pour raconter ce que j’ai vécu pendant un an. C’est juste une mise au point avec ma dignité car je n’étais plus moi-même. Je le dis très clairement : j’ai menti », s’explique-t-il dans Sud-Ouest. Selon lui, c’est Marie Aphatie, la secrétaire départementale UMP des Landes, qui a fabriqué l’histoire de l’ « Auvergnat ».

Une initiative qu’aurait saluée Brice Hortefeux, en déclarant à Amine Benalia-Brouch, lors d’une audience quelques jours plus tard : « Vous avez bien fait de parler des Auvergnats, je n’y aurai pas pensé. » Ils se reverront peu avant le procès intenté par le Mrap. « Monsieur le ministre je ne pense pas qu’un juge prendrait le risque de vous condamner », lui dit alors Amine. « Et il m’a dit “Vous savez Monsieur Benalia, là où il y a justice il y a danger”. »

“Calmer la polémique”

Le jeune homme révèle également que c’est Edouard Courtial, secrétaire national aux fédérations, qui l’aurait appelé pour lui commander la fameuse vidéo dédouanant le ministre, lui expliquant que cela aiderait à « calmer la polémique ».

Une stratégie qui coûtera à Amine sa tranquillité. Depuis un an, il dit vivre dans la peur. Il a reçu des menaces de mort et rencontre des difficultés à trouver un emploi… Avec la parution de son livre, il espère faire table rase du passé. Cette publication risque surtout d’alimenter de nouveau la polémique et de mettre en difficulté Brice Hortefeux, reconduit dans ses fonctions lors du dernier remaniement ministériel.

Et si la date du procès en appel du ministre contre le Mrap n’est pas encore fixée, Amine Benalia-Brouch a déjà fait connaître son intention d’y assister.

Source : Jeune Afrique

L'exacerbation de la xénophobie est l'une des conséquences visibles de la crise en Grèce, où des groupes vont jusqu'à organiser des croisades anti-étrangers. Le phénomène commence à trouver une traduction dans les urnes…Suite

Grand regain d'intérêt pour le marché marocain de l'emploi chez nos étudiants établis à l'étranger. En témoigne le succès du forum annuel de l'emploi Horizons Maroc organisé, le 21 novembre dernier au palais de la Bourse à Paris, par l'Association des marocains des grandes écoles …Suite

L'exposition "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre" est à visiter jusqu'au 31 décembre à Rabat (Bibliothèque Nationale). Pour la visite virtuelle, cliquez ici.

Les Etats-Unis comptent le plus grand nombre d'immigrés au monde mais, proportionnellement à leur population, les pays du Golfe sont les plus attractifs, selon une étude française rendue publique mercredi.

Les Etats-Unis comptent 42,8 millions d'immigrés en 2010, loin devant la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie Saoudite (7,3), le Canada (7,2), la France (6,7), le Royaume-Uni (6,5) et l'Espagne (6,4), selon cette étude qui définit un immigré comme une "personne née dans autre pays que celui où elle réside".

Au total, les immigrés seraient 214 millions en 2010, soit 3,1% de la population mondiale.

Proportionnellement à leur population, les pays du Golfe sont les plus attractifs et les immigrés y sont parfois majoritaires. Sur cette base, l'étude définit cinq groupes de pays.

Dans le premier, les immigrés forment 86% de la population au Qatar, 70% aux Emirats arabes unis, 69% au Koweït. L'Arabie Saoudite, le Bahreïn, Oman et Brunei ont des taux compris entre 28 et 40%. Ce sont tous des pays "peu peuplés mais richement dotés de ressources pétrolières".

Le deuxième groupe compte par exemple Monaco (72%), Macao (55%) et Singapour (41%). Ce sont de "très petits territoires" ou des "micro-Etats, souvent dotés d'un statut particulier, notamment sur le plan fiscal".

Dans le troisième groupe, on trouve l'Australie (22%) et le Canada (21%), des pays "dotés d'immenses espaces mais encore faiblement peuplés".

La France, avec 11% d'immigrés, se trouve dans le quatrième groupe des démocraties industrielles occidentales, derrière l'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et les Etats-unis (13%). Elle devance les Pays-Bas (10%), le Royaume-Uni (10%), la Belgique (9%) et l'Italie (7%), selon l'étude.

Un cinquième groupe est formé de pays dits de "premier asile", comme la Syrie qui héberge un million de réfugiés irakiens (5% de sa population) ou le Tchad qui accueille près de 350.000 Soudanais (3%).

Les Etats-Unis et la France sont des pays d'immigration "ancienne" qui "s'est constituée progressivement", alors que l'Espagne est un "nouveau" pays d'immigration" qui s'est constituée "en un temps très court" depuis le début des années 90. Le Royaume-Uni comptait en 2000 presque autant d'immigrés (4,9 millions) que d'émigrés (4,2 millions).

En tête des pays de départ se trouve le Mexique avec 10% de sa population, suivi de l'Afghanistan (9,9), du Maroc (9), du Royaume-Uni (7,1), de l'Algérie (6,7), de l'Allemagne (4,9) ou de la Turquie (4,5).

24/11/2010

Source : AFP

 

Après plusieurs années de discussions, les vingt deux nationalités composant la communauté musulmane de Grigny (département de l’Essonne, au sud de Paris) ont réussi à mettre en place le projet d’une mosquée. La pose de la première pierre de ce lieu de culte a été effectuée samedi dernier.

Bientôt les musulmans de la ville de Grigny, auront leur mosquée ! Un grand pas vers la réalisation de ce  lieu de culte à été franchi ce samedi 20 novembre avec la pose de la première pierre de la future mosquée, rapporte France-Soir. Si tout se passe comme prévu, l’édifice devrait être construit avant fin 2011. Seulement, entre-temps, la communauté musulmane de Grigny devrait avoir réuni les 4,5 millions d’euros nécessaires à sa construction. A ce jour, quelque 915 000 euros ont été récoltés.

La cérémonie de pose de la première pierre, qui a rassemblé environ 500 personnes, s’est également tenue en présence du maire de la ville. L’édile de Grigny, le communiste Claude Vazquez a salué « un projet fondateur, fédérateur et ouvert aux autres ». Eddouk Abdelhak, président de l’Union des musulmans de Grigny y voit pour sa part « un événement symbolique » car cette mosquée « doit permettre l’unité de tous les habitants de Grigny ».

L’édifice s’étend sur 3 000 m² et pourra accueillir jusqu’à 1 800 fidèles. Il aura fallu huit années de tractations pour que les musulmans de cette ville d’au moins 26 000 habitants et forte présence d’immigrés, mettent en place ce projet. Un bail de 99 ans a été convenu entre la préfecture de l'Essonne et la communauté musulmane pour le terrain sur lequel la mosquée est érigée.

Les deux parties sont semble-t-il déjà d'accord sur une cession ultérieure du terrain, mais le principe de laïcité de l’Etat interdit le financement public de culte. Il faudra donc trouver une solution sur le prix de cette cession. Et au niveau du cabinet préfectoral, on fait savoir que la « volonté est que [ce prix] soit le moins cher possible ».

La mosquée de Grigny devrait être suivie par sept autres dans l’Essonne, dont les dossiers sont en cours d’examen. L’édification de ces lieux de culte démontre toute la place qu’occupe le spirituel dans le cœur d’une bonne partie des émigrés musulmans en France. Mais aussi, de l’esprit d’ouverture de certains responsables politiques qui n’ont pas de complexe à leur faciliter leur pratique religieuse.

23/11/2010

Source : Yabiladi

L'initiative populaire, qui conduit les Suisses à voter dimanche sur un durcissement du renvoi des étrangers, est pratiquement un "sport national" dans la Confédération où elle constitue un des moteurs d'une démocratie considérée comme une des plus abouties au monde.

Ce vote permet ainsi à chaque électeur helvétique d'obtenir une modification de la Constitution (contrairement au référendum qui porte sur des changements de lois) à condition de récolter un minimum de 100.000 signatures dans un délai de 18 mois, explique le gouvernement suisse.

En cas de oui, la teneur du texte soumis à la population ne peut en principe être modifiée ni par le Parlement ni par le gouvernement qui n'ont qu'à prendre acte du choix populaire.

Ce système, qui fonctionne également au niveau cantonal, n'est pas spécifique à la Suisse mais il y est pratiqué avec une assiduité particulière avec en moyenne quatre votations fédérales par an portant parfois sur plusieurs sujets.

Ainsi depuis la Constitution de 1848, la population helvétique a été appelée à se prononcer 172 fois, selon les données de Berne. Reste que le taux d'acceptation est demeuré longtemps faible, malgré une légère augmentation ces dernières années.

Seules 17 initiatives ont été acceptées depuis l'interdiction en 1893 d'abattre le bétail de boucherie sans l'avoir préalablement étourdi, suivi de la prohibition de l'absinthe en 1908 puis de celle des maisons de jeux en 1921.

Plus récemment, les Suisses ont accepté un moratoire sur la construction de centrales nucléaires (1990) et l'imprescribilité des actes de pornographie enfantine (en 2008).

Dix-huit initiatives sont actuellement en cours, dont une réclamant de mettre un "stop à la bureaucratie" ou réclamant "l'abrogation du service militaire obligatoire". La dernière en date, du 23 novembre, propose "un moratoire sur l'adhésion à l'Union européenne.

Cette demande s'inscrit dans la lignée des initiatives anti-étrangers qui ont démarré avec l'interdiction de l'abattage rituel sur fond d'antisémitisme et se sont multipliées ces dernières années avec la montée en puissance du parti de droite populiste notoirement xénophobe, l'UDC.

Cette tendance a culminé le 29 novembre 2009 avec l'acceptation du projet de l'UDC réclamant l'interdiction de la construction de minarets sur le territoire helvétique.

L'initiative sur le renvoi de criminels étrangers pourrait bien renouveler l'essai.

Dans la crainte d'un nouveau scandale, le gouvernement helvétique a choisi une voie offerte par la Constitution qui consiste à proposer un contre-projet soumis au vote en même temps que l'initiative.

L'issue du scrutin se complique alors, car depuis 1987, le résultat peut aboutir à un double oui tant sur l'initiative populaire que sur le contre-projet. C'est alors la question subsidiaire réclamant de choisir entre les deux textes qui prend le dessus.

24.11.2010

Source : TDG/AFP

Evoluant chacun dans un club prestigieux, ces stars marocaines font le show des plus grandes rencontres sportives européennes. Les observateurs internationaux sont unanimes : 2010 est bel et bien l'année des joueurs professionnels marocains dans les championnats d'Europe. Les trois attaquants sont en train de rayonner sur la scène internationale grâce à leur sens du but et leur endurance à toute compétition…Suite

Le Centre nomade des Arts Moussem, très actif à Anvers, a pris depuis plusieurs années l’habitude de s’inviter au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, et y donne cette semaine la dixième édition de son Festival.

Comme chaque fois, on y explorera la rencontre entre les cultures arabo-andalouses et les cultures chrétiennes et juives et arabes, thème décidément en vogue aujourd’hui puisqu’on sait qu’il innerve aussi l’actuelle saison de l’Opéra flamand.

Côté musical, les choses s’ouvriront vendredi avec un spectacle "Musique et Poésie" du compositeur et oudiste palestinien Moneim Adwan, connu pour la profondeur de ses chants soufis, en hommage à l’une des figures de proue de la poésie palestinienne, Mahmoud Darwich.

À 22h30, l’ensemble belge de musique médiévale Graindelavoix, accompagné de chanteurs versés dans les traditions musicales soufi et byzantine, se penchera sur la Chapelle Palatine de Palerme, érigée en 1140 par le roi normand Roger II, lui aussi fasciné par le soufisme. Enfin, samedi, le Festival Moussem prendra la direction des bas-fonds d’Alger des années 40-50 avec El Gusto Orchestra of Algiers, une soirée consacrée au chaabi, musique populaire d’Alger, sorte de "fado" judéo-arabe.

Côté littéraire, on retiendra mercredi la soirée intitulée Beirut39 : cinq des 39 écrivains arabes de moins de 39 ans, sélectionnés pour l’anthologie Beirut39, viendront lire leurs propres œuvres. Parmi eux, Yassin Adnan, célèbre chroniqueur culturel de la télévision marocaine. Le même soir, Latefa Ahrrare montrera sa mise en scène de "Capharnaüm Auto-Sirate", pièce issue de l’un de ses textes dans laquelle une jeune femme passe au crible tous les interdits de la société musulmane. Théâtre aussi jeudi 25 avec "5/7 Happy Hours" de Rahim El Äsri et Rachid El-Daif, pièce consacrée aussi aux tabous de la société de Beyrouth aujourd’hui.

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, du 24 au 27 novembre . Infos & rés. : 02.507.82.00, www.bozar.be

24/11/2010

Source : Lalibre.be

SAR le Prince Moulay Rachid avancé», ce soir, à partir de 17h, l'exposition «Le Maroc & l'Europe  six siècles dans regard de l'Autre»,à la Bibliothèque nationale à Rabat

Cette exposition est une initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME) et du Centre de la culture  judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles)…Suite

En quelques années, l’idée d’une « approche globale sur les migrations » paraît s’être progressivement imposée dans la formulation des politiques migratoires européennes. Mais, au-delà des expressions de « bonnes intentions », cette approche paraît plus formelle que réellement admise. De plus, elle est traversée de contradictions et fondée sur un déséquilibre fondamental : considérée comme une approche coproduite en partenariat avec les pays du sud, « l’approche globale » reste un cadre défini exclusivement par les Européens. L’objectif de notre rencontre est de contribuer à répondre à la question suivante : sous quelles conditions « l’approche globale » peut-elle constituer un cadre optimal et viable pour réguler les migrations internationales vers l’Europe, dans le respect des principes fondamentaux du droit des personnes et des enjeux socioéconomiques et politiques à la fois des pays de départ, de transit et de destination ? En d’autres mots : à quoi ressemblerait-elle si elle était définie aussi à partir du point de vue du Sud ?...Suite

La France compte 6,7 millions d'immigrés, soit 11% de sa population, mais constitue un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins, selon une étude de l'Institut national des études démographiques (Ined) rendue publique mercredi.

La France arrive derrière les Etats-unis qui comptent (42,8 millions), la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie Saoudite (7,3), le Canada (7,2). Elle devance le Royaume-uni (6,5) et l'Espagne (6,4), selon cette étude qui définit un immigré comme une "personne née dans autre pays que celui où elle réside".

La France est en revanche l'un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins "contrairement à une idée bien reçue".

Si les Etats-unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés au monde, les pays du Golfe sont les plus attractifs proportionnellement à leur population, et les immigrés y sont parfois majoritaires.

Sur la base de la proportion, l'étude définit cinq groupes de pays.

Dans le premier, les immigrés forment 86% de la population au Qatar, 70% aux Emirats arabes unis, 69% au Koweït. L'arabie Saoudite, le Bahreïn, Oman et Bruneï ont des taux compris entre 28 et 40%. Ce sont tous des pays "peu peuplés mais richement dotés de ressources pétrolières".

Le deuxième groupe compte par exemple Monaco (72%), Macao (55%) et Singapour (41%). Ce sont de "très petits territoires" ou des "micro-Etats, souvent dotés d'un statut particulier, notamment sur le plan fiscal".

Dans le troisième groupe, on trouve l'Australie (22%) et le Canada (21%), des pays "dotés d'immenses espaces mais encore faiblement peuplés".

La France, avec 11% d'immigrés, se trouve dans le groupe quatrième groupe des démocraties industrielles occidentales, derrière l'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et les Etats-unis (13%). Elle devance les Pays-Bas (10%), le Royaume-uni (10%), la Belgique (9%) et l'Italie (7%).

Un cinquième groupe est formé de pays dits de "premier asile", comme la Syrie qui héberge un million de réfugiés irakiens (5% de sa population) ou le Tchad qui accueille près de 350.000 Soudanais (3%).

Les Etats-unis et la France sont des pays d'immigration "ancienne" qui "s'est constituée progressivement" alors que l'Espagne est un "nouveau" pays d'immigration" qui s'est constituée "en un temps très court" depuis le début des années 90. Le Royaune-uni comptait en 2000 presque autant d'immigrés (4,9 millions) que d'émigrés (4,2 millions).

En tête des pays de départ, se trouve le Mexique avec 10% de sa population, suivi de l'Afghanistan (9,9), du Maroc (9), du Royaune-uni (7,1), de l'Algérie (6,7), de l'Allemagne (4,9) ou de la Turquie '4,5).

Au total, les immigrés seraient 214 millions en 2010, soit 3,1% de la population mondiale.

Source : AFP

La pression migratoire a baissé en France par rapport aux années 1970, selon une étude de l'Ined. Et la part des immigrés dans le monde a très peu augmenté.

Pays d'immigration ancienne, la France fait partie des territoires qui accueillent une proportion non négligeable d'étrangers (11 % de la population totale), soit un chiffre très comparable à ceux de ses voisins européens (13 % en Allemagne, 10 % aux Pays-Bas ou encore 10 % au Royaume-Uni). Dans les années 1950 et 1960, le solde migratoire était même proportionnellement plus élevé en France qu'aux Etats-Unis, comme le souligne une étude de Gilles Pison, démographe à l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée aujourd'hui (1). Depuis 1970, en revanche, les flux d'entrée se sont réduits en France alors qu'ils ont plutôt augmenté outre-Atlantique, notamment dans les années 1990. « Au cours des deux dernières décennies, le solde migratoire s'est situé autour de quatre pour mille en moyenne aux Etats-Unis, contre un peu plus de un pour mille en France », souligne le chercheur.

Immigration soutenue en Espagne

La France connaît ainsi une grande stabilité dans ses flux migratoires d'entrée, flux presque ininterrompus sur plus d'un siècle, contrairement à d'autres pays européens, qui ont une histoire migratoire plus contrastée. C'est le cas de l'Espagne, dont la population immigrée s'est constituée sur un temps très court. Jusqu'à la fin des années 1980, c'était un pays d'émigration -ce que n'a jamais été la France -et ce n'est que depuis le début des années 1990 qu'elle est devenue un pays d'immigration. Entre 2002 et 2007, le solde migratoire dépassait les 600.000 personnes par an, soit, rapporté à la population, un taux de 15 pour mille, près de 10 fois plus élevé qu'en France à la même époque. En Espagne, la proportion d'immigrés dans la population dépasse aujourd'hui les chiffres de la France.

A une échelle mondiale, l'étude révèle enfin que la proportion d'immigrés (214 millions de personnes en 2010 d'après les Nations unies) ne représente qu'une très faible minorité de la population totale et n'a que très légèrement augmenté au cours des dernières décennies (elle était de 2,9 % il y a vingt ans, 2,3 % en 1965 et 3,1 % actuellement). Si les migrations dans le sens Sud-Nord concernent 62 millions de personnes, 61 millions correspondent aux migrations Sud-Sud.

Source : Les Echos

Dans le cadre de la promotion des relations entre les régions de l’Afrique du Nord/Moyen Orient et les Pays Bas et compte tenu du 400ème anniversaire des relations économiques entre le Maroc et les Pays Bas, un Gala de lancement sera organisé le 3Décembre 2010 à Amsterdam …Suite

Les milieux d'affaires britanniques se mobilisent pour obliger le gouvernement à revoir ses promesses électorales sur l'immigration, jugeant dangereuse pour l'économie l'instauration de quotas, qui inquiètent aussi scientifiques et universitaires.

Dans un pays frappé par la crise et un taux de chômage proche de 8%, un record depuis une quinzaine d'années, le conservateur David Cameron avait proclamé durant sa campagne un objectif ambitieux: faire chuter d'ici 2015 le chiffre net d'immigrants hors Union européenne de 196.000 par an à "quelques dizaines de milliers".

Six mois après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre est rattrapé par sa promesse alors que son gouvernement précise mardi comment il compte s'y prendre.

Le monde des entreprises a été le premier à monter au créneau, en s'alarmant que les nouvelles règles puissent s'imposer aux cadres dirigeants et aux travailleurs hautement qualifiés comme aux autres.

Chaque société doit déjà faire face, à titre provisoire, à un quota individuel de visas fixé jusqu'en avril. Source d'inquiétude supplémentaire, les mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales sont soumises à ce nouveau régime.

Les milieux économiques multiplient les mises en garde avec une menace choc, déjà utilisée par les banques cherchant à échapper à une régulation trop sévère sur les bonus: si les entraves se multiplient, les multinationales vont fuir le Royaume-Uni et tout le pays en fera les frais.

Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell a prévenu, parmi d'autres, que "toute restriction aux mouvements internes à la compagnie conduira à une relocalisation de certains projets aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis".

Le Japon a fait savoir, par l'intermédiaire de son ambassade à Londres, que le maintien de tels quotas "forcerait les compagnies japonaises à réduire leurs investissements ou à se retirer".

"Le gouvernement fait face désormais à un choix amer: mettre en oeuvre une politique qu'il sait dommageable pour le pays ou renoncer à une promesse clé pour son électorat", a résumé un influent centre de réflexion, l'Institute for Public Policy Research.

M. Cameron doit aussi ménager son ministre du Commerce Vince Cable, membre libéral-démocrate de la coalition au pouvoir, qui a pris fait et cause pour les entreprises et étrillé la politique d'immigration des conservateurs.

Un organisme officiel, le Comité consultatif sur la migration (MAC), a suggéré la semaine dernière au gouvernement de diminuer d'entre 13% et 25% l'an prochain les visas accordés aux travailleurs non européens. Ce qui ferait porter la majorité de l'effort sur les visas d'étudiants hors UE, dont le nombre pourrait baisser des deux tiers.

L'émoi a alors gagné le monde universitaire, qui verrait se tarir une source considérable de financement: le budget de certains établissements, comme la célèbre London School of Economics, dépend largement des frais de scolarité payés par des étudiants étrangers non européens.

Les inquiétudes sont largement relayées par les scientifiques, certains laboratoires se plaignant déjà ne plus pouvoir faire venir certains chercheurs, notamment d'Asie.

Le mois dernier, huit prix Nobel britanniques ou travaillant au Royaume-Uni avaient joint leurs voix au concert de protestations.

Dans une lettre ouverte, ils ont déploré que le pays puisse se priver des "jeunes talents les plus brillants" et mette en péril sa réputation d'excellence scientifique. En s'indignant, en outre, que le gouvernement n'ait exempté à ce jour de quotas qu'une seule catégorie professionnelle: les footballeurs de la Premier League.

Source : AFP

Les Suisses sont appelés le 28 novembre prochain, à s'exprimer sur le sort des étrangers criminels, les citoyens devant se prononcer sur deux propositions, une initiative et son contre-projet, qui visent à l'expulsion des étrangers auteurs de crimes en Suisse.

Le Conseil fédéral (gouvernement) et le parti de droite l'Union démocratique du centre (UDC) ont lancé leur campagne le 4 octobre dernier.

L'ex ministre de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf estime que le contre-projet (soutenu par le Conseil fédéral, les Chambres et une majorité des partis politiques) est plus clair et plus complet.

Selon elle, il fait de la gravité de l'acte commis le critère déterminant pour la révocation de l'autorisation de séjour, au lieu de se fonder sur une liste restreinte d'infractions et sa mise en œuvre n'entraînerait pas de problèmes de conformité avec les dispositions de la Constitution et du droit international.

Le Conseil fédéral oppose un contre-projet à l'initiative de l'UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Le 28 novembre, trois questions seront posées aux Suisses à savoir l'acceptation ou non de l'initiative de l'UDC.

La seconde question concerne l'acceptation ou non de l'arrêté fédéral qui est un contre-projet à l'initiative de l'UDC. En cas de double acceptation de l'initiative et de son contre-projet, une troisième question, subsidiaire, déterminera quel projet aura la préférence du peuple suisse Le projet de l'UDC fait l'amalgame entre étrangers et criminalité, ce qui suscite une violente réaction des médias helvétiques pour lesquels "sans l'apport de l'immigration, certains secteurs de l'économie, notamment les hôpitaux seraient sinistrés".

Mais ce n'est pas tout, une étude d'Avenir Suisse révèle que 58 pc des immigrés actifs possèdent un diplôme d'éducation supérieure, le double de la proportion helvétique. Les étrangers assument 27 pc des heures totales de travail effectuées chaque jour en Suisse.

23 novembre 2010-11-23

Source : Aufait/MAP

Le gouvernement britannique a annoncé mardi une baisse de 20% du nombre de visas accordés l'an prochain aux travailleurs non originaires de l'Union européenne, afin de réduire le nombre d'immigrants, mais a assoupli les règles pour les employés de multinationales.

Selon la ministre de l'Intérieur Theresa May, 21.700 visas seront délivrés en 2011 par ses services aux travailleurs qualifiés, contre 28.000 en 2009. L'immense majorité sera octroyée à ceux bénéficiant d'une offre d'emploi avant leur arrivée au Royaume Uni, 1.000 visas étant réservés à ceux pouvant justifier de "talents exceptionnels", y compris les scientifiques et les sportifs de haut niveau comme les footballeurs, a précisé Mme May. Ces quotas seront à nouveau révisés l'an prochain.
La ministre de l'Intérieur a estimé que le flux d'arrivée de travailleurs non ou peu qualifiés serait ainsi tari. Le gouvernement a cédé à une demande pressante des milieux d'affaires en modifiant les règles pour l'octroi de visas concernant des mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales: celles-ci échapperont au régime commun et pourront faire venir pour cinq ans maximum leurs employés payés plus de 40.000 livres (47.000 euros) par an. Plusieurs grandes entreprises avaient brandi la menace d'un départ du pays si elles n'obtenaient pas gain de cause sur ce point. S'adressant aux députés, Mme May a rappelé la promesse électorale du Premier ministre conservateur David Cameron de faire passer le nombre net d'immigrants de 196.000 par an à "quelques dizaines de milliers", toutes catégories confondues. "Pour y parvenir, il nous faudra agir sur tous les moyens d'entrer au Royaume-Uni: les visas de travail, les visas d'étudiants et les visas pour les familles", a expliqué Mme May.
Le ministre du Commerce Vince Cable, membre libéral-démocrate de la coalition au pouvoir qui s'était opposé sur ce point aux projets des conservateurs, a estimé que les régles annoncées mardi permettaient de "préserver les intérêts des entreprises installées au Royaume-Uni ou voulant s'y installer". Les milieux universitaires estiment désormais être en première ligne, le nombre de visas accordés aux étudiants hors UE étant susceptibles de diminieur des deux tiers. M. Cameron avait fait de la baisse de l'immigration une de ses principales promesses électorales dans un pays touché par la crise, qualifiant le nombre actuel d'immigrants d'"inacceptable".

Source : Le Quotidien/AFP

 

La cinéaste belge d’origine marocaine Saddie Choua a vu le jour à Bree, au Limbourg, a étudié à Genk, et parle le néerlandais avec un joli R uvulaire bruxellois. Après avoir filmé la sortie du placard de sa sœur, sa nouvelle performance vidéo à propos des parcours respectifs de son père et ses quatre frères, en Belgique et au Maroc, met à nouveau sa famille en lumière…Suite


Une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences Canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se tiendra samedi prochain au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on dimanche auprès des organisateurs.

L'objectif premier de cette rencontre, initiée sous le thème "les compétences canado-marocaines, pour un nouveau partenariat transatlantique", est de débattre, dans le cadre d'ateliers, de plusieurs sujets dont les opportunités économiques, d'investissement et de coopération dans différents secteurs, en particulier l'industrie et l'entreprenariat, l'agriculture et l'agroalimentaire, l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, et l'environnement, le climat, l'énergie verte et le développement durable.

Cet événement, organisé par l'Ambassade du Maroc au Canada avec la collaboration des compétences canadiennes d'origine marocaine, l'appui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et en partenariat avec le Consulat Général du Maroc à Montréal et la représentation de la Banque Populaire, réunira plus d'une centaine de personnes morales et physique porteuses de projets ou d'expertise et une délégation d'une vingtaine de responsables sectoriels marocains, ajoute la même source.

Cette rencontre, qui aura lieu en présence du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, discutera également des moyens à même de mettre en valeur l'expertise et le savoir-faire des Canado-marocains et leur apport au processus de développement au Maroc.

Les participants profiteront de l'occasion, selon les organisateurs, pour lancer officiellement un site Internet et un répertoire des compétences marocaines installées au Canada œuvrant dans différents secteurs d'activité.

Source : MAP

Née à Paris un 18 novembre, date anniversaire de l’indépendance du Maroc, sortie d’une grande école française, Sihame ARBIB s’est investie tôt dans le monde associatif pour lancer, très jeune, « Enfance des 2 Rives ».

Elle étoffera un large réseau en travaillant auprès d’Elisabeth Guigou, alors Ministre de l'Emploi de sous le Gouvernement Jospin, de Michèle Alliot Marie, Ministre de la Défense de Jacques Chirac puis de Nezha Chekrouni alors Ministre des MRE avant de recueillir le parrainage de Dominique De Villepin alors ministre des Affaires Etrangères.

Elle organise, à Marrakech, le forum sur le thème « Choc des civilisations ou dialogue des cultures » suite aux attentats de Casablanca avant de co organiser à l’occasion du trentenaire de la Marche Verte la caravane des MDM pour le Sahara Marocain.

Coordinatrice du Club « compétences, synergies et initiatives », ancienne porte-parole de l’Alliance mondiale des Marocains à l’étranger, elle est aussi consultante en communication politique entre Bruxelles et Paris.

Côté politique, après avoir soutenu Ségolène Royale lors des présidentiels, elle fait partie de l’équipe dynamique de Dominique de Villepin et devient responsable de la Mobilisation Citoyenne au sein du Mouvement République Solidaire lancé par l’ancien premier ministre français.

SYNERGIES TV a rencontré Sihame ARBIB à Ifrane à l’occasion du premier Forum des Jeunes Marocains du Monde organisé par le MCMRE et le CCME…Suite

 

Fils d'émigrés marocains, Saïd Tagh maoui abandonne assez tôt les études pour pratiquer la boxe à un niveau national. Souhaitant devenir acteur, il s'illustre  dès 1994 dans «Frères: la roulette rouge» d'Olivier Dahan, lin téléfilm diffusé sur Arte….Suite

Une exposition itinérante, conçue par Médecins du Monde, lève le voile sur la santé des personnes sans autorisation de séjour, plus connues sous l'appellation de «sans-papiers».

L'association a pris le parti d'aller à la rencontre des personnes les plus vulnérables que comptent les pays développés et a mené des entretiens avec ceux que le monde dit civilisé oublie trop facilement.

L'exposition interpelle et donne à réfléchir sur leur passé douloureux, l'exil, l'errance et la survie. S'exiler, c'est s'exposer à d'innombrables risques, avant, pendant le parcours migratoire et sur le territoire où l'on atterrit, encore nommé aujourd'hui ironiquement «terre d'accueil». La liberté de circulation est l'un des droits humains fondamentaux. Fuir son pays n'est pas un crime, et pourtant, la préoccupation majeure des pays de l'Union Européenne est de repousser les migrants vers la sortie, quel que soit leur passé, rejetant ainsi, dans les zones d'ombre les plus sordides, des personnes qui cherchaient avant tout la sécurité et l'humanité.

Nombreux sont ceux qui se retrouvent ainsi durablement sans autorisation de séjour et cette nouvelle aventure en tant que «clandestin» se révèle être un autre parcours du combattant, émaillé de violences, de droits humains bafoués, de soins non prodigués, dû à leur statut administratif.

L'exposition «Exil, Exit» décrit la cascade d'obstacles que rencontrent les sans-papiers pour accéder aux systèmes de santé des 11 pays d'Europe où intervient Médecins du Monde. Elle retrace notamment les trajectoires chaotiques des migrants, y compris les sub-sahariens et maghrébins, qui traversent la méditerrané pour l'Europe.

Les conditions d'accès aux soins des personnes sans autorisation de séjour sont de plus en plus assujetties aux politiques d'immigration.
Médecins du Monde dévoile, par ailleurs, les conditions de vie défavorables des sans papiers, qui représentent plus de 90% des personnes soignées par ses équipes. A travers les témoignages de vie recueillis par l'enquête de l'Observatoire Européen de l'Accès aux Soins, l'exposition donne la parole à ces oubliés.

L'installation visuelle et sonore réalisée à partir de vidéos et de reportages photos d'Olivier Jobard leur donne des visages et des voix. Les organisateurs souhaitent, par le biais de cette exposition itinérante européenne, sensibiliser le grand public à un problème à la fois éthique et de santé publique : les sans-papiers ne viennent pas en Europe pour profiter des systèmes de soins. Non, loin de là. Ce sont leurs conditions de vie qui les rendent très souvent malades. Les violences qu'ils ont subies, combinées à la pauvreté et à leurs conditions de travail affectent gravement leur état de santé.

Par peur d'être arrêtés lors de leurs déplacements, par manque de ressources ou d'information, plus de 40% des sans-papiers renoncent à avoir recours aux soins.

Parmi eux, des patients restent des jours entiers avec des blessures ou des fractures sans pouvoir consulter un médecin, d'autres sont dans l'obligation de stopper leurs traitements alors qu'ils sont atteints de pathologies chroniques et graves, pathologies qui vont aller en s'aggravant et vont s'accompagner d'autres maux. De l'autre côté de la mer, les lumières scintillent, au loin un port s'active, là-bas une ville vit, porteuse de promesses et d'espoirs. Mais ces lueurs d'avenir sont devenues des mirages pour tous ceux qui attendent dans l'antichambre du rêve européen. L'Europe joue sa politique migratoire à guichets fermés et rejette massivement ceux qui ont décidé de fuir la misère ou la guerre, désireux de construire ailleurs, et d'y trouver ce que leur pays d'origine ne peut leur assurer : la sécurité, des conditions de vie décentes, du travail, un avenir meilleur... et digne.

Les exilés se retrouvent aujourd'hui en marge d'une société aux politiques de plus en plus restrictives, qui vont jusqu'à leur ôter l'un des droits fondamentaux : l'accès aux soins. Les lois restrictives, la discrimination par l'argent et le manque d'information limitent l'accès aux soins des sans-papiers. 80% des sans-papiers n'accèdent pas à une prise en charge financière de leurs soins, alors que 70% pourraient théoriquement en bénéficier, mais un quart d'entre eux l'ignorent. Médecins du monde (MDM) demande un accès égal à la prévention et aux soins pour toutes les personnes vivant en Europe, sans discrimination liée au statut administratif ou aux capacités financières. MDM rappelle que les politiques de santé ne doivent pas être assujetties aux politiques d'immigration.

L'Aide Médicale d'État en péril en France

l'AME est un dispositif de solidarité mise en place en France qui permet aux personnes vulnérables en situation irrégulière et déjà établies sur le territoire d'accéder à des soins de santé. Aujourd'hui, quelque 200.000 sans-papiers en bénéficieraient. Malheureusement, l'étau est en train de se resserrer de manière drastique. Le 2 novembre a été votée l'obligation de payer 30 euros pour pouvoir obtenir la carte AME et accéder aux soins! Cela éloigne les plus pauvres des structures de soins.

Leur prise en charge à moyen terme va coûter plus cher à l'État que si elles avaient été traitées aujourd'hui et avec des actions de prévention. Les dépenses correspondant à ce fonds de solidarité équivaudraient à à peine 2% des dépenses de la sécurité sociale. L'argument budgétaire est donc un leurre. On assiste tout simplement à une politique discriminatoire envers les sans-papiers. La remise en cause de l'AME aurait des conséquences catastrophiques en termes de santé publique.

Source : Le Matin

La rencontre à Rabat sur la dynamique migratoire revient sur la nécessité de construire une politique commune entre les  pays concernés par ce phénomène…Suite

Migration, Droits de l'homme et développement

L'Association marocaine de sciences économiques CAMSE) présente, mercredi 24 novembre à 17 h au Centre d'accueil et de conférence de la Fondation Mohammed VI à Rabat, le livre « Migration, droits de l'Homme et développement », coordonné par les universitaires Mehdi Lahlou et Mounir Zouiten et publié dans le cadre de l'Université ouverte « Migration, droits

de l'homme et développement ». Sur ce sujet, une rencontre internationale sur « Les politiques européennes d'immigration vues du Sud », aura lieu le 2 décembre au siège de la Faculté de sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université Mohammed V - Souissi (Madinat Allrfane) à Rabat.

Source : Le Matin

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