samedi 23 novembre 2024 05:05

Près de 81.000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, rapporte mardi l'Institut de la statistique du Québec, notant que l'immigration a contribué largement à cette croissance.

Le Québec a en effet accueilli 49.500 migrants en 2009 et les échanges migratoires internationaux ont dégagé un solde excédentaire de 42.400 personnes, contre 38.300 en 2008, précise la même source, soulignant que ces immigrants provenaient principalement de l'Algérie, du Maroc et de la France.

Estimée à 7,9 millions de personnes le 1er juillet dernier, la population du Québec, qui a connu l'an dernier sa meilleure croissance démographique depuis 1990, franchira le cap des huit millions d'habitants d'ici la fin de l'année prochaine si les tendances actuelles se maintiennent, poursuit la même source.

Pour ce qui est de la fécondité, l'Institut de la statistique relève que la province de Québec a compté 88.600 naissances l'an dernier, soit 1000 de plus qu'en 2008, et l'indice synthétique de fécondité se situait tout juste au-delà de 1,73 enfant par femme, marquant une pause dans la tendance à la hausse observée depuis 2005.

07/12/10

Source : MAP

Le Forum des compétences marocaines, "Careers in Morocco", réunira le 22 janvier, à Londres, de prestigieuses entreprises marocaines et des compétences marocaines à l'étranger.

"Careers in Morocco", qui réunit plus de 1500 cadres marocains hautement qualifiés de différents secteurs, dont la finance, les banques, le conseil, sont attendus à ce rendez-vous d'information sur les opportunités de carrière et d'investissement au Maroc, indique mercredi un communiqué du Forum.

Ces cadres auront, ainsi, l'occasion d'établir des contacts avec plus d'une vingtaine d'entreprises et multinationales présentes dans le royaume et participer à des conférences-débats autour de thèmes traitant de l'actualité économique et la promotion de l'investissement au Maroc, ajoute-t-on de même source.

Des rencontres similaires ont déjà eu lieu, au cours de cette année, à Paris et Montréal.

08/12/10

Source : MAP

Le Maroc est déterminé à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations avec l'Union européenne (UE) sur la réadmission des immigrés illégaux sur son territoire, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

"La partie marocaine est déterminée à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations en cours dans le but de parvenir à des consensus prenant en compte les constantes politiques du Royaume dans le domaine de la gestion de l'immigration et de l'ensemble des considérations relatives à ce phénomène dans la région", a affirmé Mme Akharbach, qui répondait à une question orale du groupe istiqlalien pour l'Unité et l'Egalitarisme à la Chambre des représentants.

Elle a souligné que le Maroc ne se dérobe pas face à l'accueil de ses citoyens et à leur réintégration dans leur mère-patrie, ajoutant que cette convention "est en cours de négociations qui se déroulent dans un climat de respect mutuel avec le souci de chaque partie de préserver ses intérêts".

La question de la réadmission des citoyens marocains rapatriés, accusés de "résidence illégale", constitue une des responsabilités des pouvoirs publics marocains et un devoir juridique et politique à accomplir dans toutes les circonstances, a-t-elle expliqué.

Mme Akharbach a souligné, dans ce sens, que la mission diplomatique, les centres et consulats marocains jouent un rôle important dans le contrôle et le respect des règles, des lois et des procédures en vigueur relatives à l'expulsion. "Quoi qu'il en soit, il est hors de question de les mettre en œuvre de manière à porter préjudice aux acquis des immigrés", a-t-elle affirmé.

Elle a, en outre, rappelé que depuis le début du processus d'unification de la politique migratoire à l'échelle européenne, la Commission européenne a procédé à la mise en œuvre d'une série de mesures visant à conclure des conventions avec des pays étrangers sur la question de la réadmission des immigrés.

Dans ce cadre, le Maroc a présenté depuis le début des négociations en 2003 un mémorandum à la partie européenne dans lequel il explique ses préoccupations et ses attentes, ainsi que les principes devant régir ces négociations, notamment l'adoption d'une approche globale de la gestion de l'immigration illégale, la conciliation entre l'approche sécuritaire et le respect des droits des immigrés, l'adoption du principe de la responsabilité partagée et solidaire des pays concernés, l'encouragement de l'immigration légale, la facilitation des procédures d'obtention des visas et le soutien technique et financier pour la mise en œuvre de cette convention, a relevé Mme Akharbach.

Le Royaume et la Commission européenne ont tenu, depuis avril 2003, quinze rounds de négociations, dont le dernier remonte au 10 mai 2010 à Bruxelles, a-t-elle rappelé, soulignant que les deux parties sont parvenues à des consensus sur plusieurs aspects techniques de la convention.

08/12/10

Source : MAP

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé jeudi qu'il renonçait à son déplacement au Maroc en raison de la situation provoquée en Ile-de-France par les intempéries.

"J'ai pris la décision, dès ma connaissance des évolutions météorologiques, de reporter ce déplacement et je suis sûr que les autorités marocaines le comprennent parfaitement", a déclaré le ministre qui s'exprimait successivement au micro de Europe 1 et de RTL.

M. Hortefeux a réfuté avoir minimisé les difficultés de la situation sur les routes jeudi: "je me suis exprimé à 16H30 et j'ai dit +à ce stade, il n'y pas de pagaille+, ce qui était le cas. Après, la situation météorologique s'est dégradée de manière rapide".

"Nous avons connu un épisode météorologique comme nous n'avons pas connu en Ile-de France depuis 23 ans, c'est un phénomène majeur", a dit le ministre, qui a rappelé qu'en 2003, "nous avions rencontré des difficultés énormes, il y avait eu 60 km de bouchons, des milliers de voiture immobilisées au milieu de la nuit".

"Il y a eu des opérations de salage qui ont été effectuées dès la nuit précédente (...) mais quand il fait très froid, le salage n'a pas une durée d'efficacité très longue", a ajouté M. Hortefeux.

Le ministre de l'Intérieur a aussi redemandé aux usagers de la route d'Ile-de-France de renoncer à prendre leur véhicule et a lancé un appel à la vigilance pour les personnes fragiles pour qu'elles "évitent les déplacements non indispensables".

Il a précisé sur France Info avoir "donné des consignes très strictes afin qu'aucun automobiliste ne soit verbalisé pour avoir abandonné son véhicule dans les zones qui ont été touchées par les intempéries".

9/12/2010

Source : Le Point/AFP

Près d'une centaine de membres de la Communauté marocaine établie au Québec ont bénéficié des prestations et services du "Consulat mobile" pour l'obtention de la nouvelle Carte nationale d'identité électronique.

Cette opération évitant aux ressortissants marocains de se déplacer jusqu'à Montréal, s'est déroulée sous la supervision de Mme Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.

"Outre les formalités administratives, nous organisons depuis 2004 ce genre d'opérations au profit des Marocains du Canada, ainsi que des rencontres et de nombreuses activités culturelles avec le concours des associations locales", a indiqué à la MAP, Mme Otmani.

Cette opération, qui s'est déroulée le week-end dernier dans la ville de Québec, a déjà touché les MRE de l'Alberta, Vancouver et Toronto, a rappelé la consule générale, faisant savoir que d'autres opérations similaires sont prévues à Ottawa et à Sherbrooke.

"Les MRE de Québec ont vraiment apprécié le service offert et sont reconnaissants de l'effort déployé par le Consulat général", a pour sa part indiqué le président de l'Association Marocaine de Québec (AMQ), M. Mohamed Bougouss.

"L'AMQ et tous les Marocaines et Marocains, qui ont bénéficié du Consulat mobile, s'associent pour exprimer leurs vifs remerciements à l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et à la consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, pour l'organisation de cette opération au Québec", a ajouté M. Bougouss.

Avec le concours du vice-consul M. Abdallah Ouhi, cette opération a connu la participation notamment de M. Mohamed Nejjari, vice-consul, et des officiers en charge de la Carte nationale d'identité électronique au Consulat général du Maroc à Montréal

09/12/10

Source : MAP

L’Allemagne, pays moteur de la croissance de la zone Euro avec une économie qui n'a pas cessé de tenir tête à la crise financière mais qui doit faire front à une crise ... celle de la main d'œuvre. Et ce, essentiellement pour répondre aux besoins des secteurs productifs dans le domaine industriel. Pour cela, Angela Merkel a décidé d'alléger les démarches administratives pour (certains) travailleurs étrangers à la demande pressante du patronat allemand…Suite

Avec la nomination de Brice Hortefeux à l'Intérieur et à l'Immigration, Nicolas Sarkozy a fait disparaître «l'identité nationale», le fleuron magique de la première partie de son mandat…Suite

Dans un spectacle qui mêle la parole, la photo, la vidéo et la musique, des femmes mettent en scène trois années de rencontres et d’échanges dans les locaux de l’ATMF entre des chercheures de l’UMR-CRESPPA-GTM, des militantes associatives et des habitantes du quartier, dans le cadre du projet Partenariat institutionscitoyens pour la recherche et l’innovation …Suite

Le Maroc assurera à Dakar une forte et riche participation à la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres -FESMAN- (10-31 décembre courant), considéré comme la manifestation artistique et culturelle la plus prestigieuse du continent.

Lors de cette grande manifestation, le Maroc sera présent en force avec une pléiade d'artistes et d'artisans qui déclineront les diverses facettes du patrimoine artistique et culturel du Royaume à ce Festival, apprend-t-on auprès du ministère de la culture.

Musique, arts plastiques, calligraphie, culture urbaine (danse urbaine, graffitià), expositions d'objet d'artisanat, couture traditionnelle, donneront un aperçu de la richesse et de la diversité du patrimoine et de la culture marocains lors du FESMAN 2010, indique-t-on de même source, précisant que le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich prendra part à la cérémonie d'ouverture du festival prévue vendredi prochain.

Le FESMAN-2010 connaîtra une importante participation internationale avec le Brésil comme invité d'honneur. Le choix du géant lusophone latino-américain s'imposait naturellement compte tenu que ce pays compte une population de 80 millions de personnes de souche africaine, entre noirs et métis.

Tout comme le Brésil, le Maroc a de tout temps été étroitement lié au continent africain, non seulement à travers la géographie, mais également par le biais d'une histoire ancestrale. "A ce titre, et c'est ce que la participation marocaine tentera de démontrer, les relations entre le Maroc et le Sénégal sont inscrites dans la durée. Et c'est ce qui explique la présence du Royaume dans tous les événements d'envergure qu'abrite ce pays frère", indique un communiqué du ministère de la culture.

En 1966, le Festival mondial des Arts nègres, organisé à l'initiative de la revue "Présence Africaine" et de la Société Africaine de Culture de Léopold Sédar Senghor, a constitué un événement sans précédent dans l'histoire culturelle du continent africain.

Selon le président-poète, il s'agissait de "parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d'affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches".

La première édition du festival, qui s'est déroulée à Dakar du 1 er au 24 avril, fût un succès retentissant. La manifestation, qui se voulait aussi une célébration des indépendances fraîchement acquises des pays africains, connut la participation des sommités de la littérature et des arts de l'époque, dont André Malraux, Aimé Césaire, Jean Price-Mars, Duke Ellington, Joséphine Baker, Langston Hughes et bien d'autres.

Tous les arts étaient de la fête: arts plastiques, littérature, musique, danse, cinéma, le tout agrémenté par les folklores africains hauts en couleurs. Plusieurs années plus tard, la deuxième édition du festival, qui dépasse le cadre national et se veut une manifestation de tout le continent africain, s'est déroulée à Lagos (Nigeria) en 1977.

Le comité d'organisation a concocté un programme riche et diversifié pour cette 3ème édition du festival qui ambitionne de donner un éclat culturel et artistique à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de plusieurs pays africains.

En tête d'affiche, des méga-concerts réunissant les meilleurs musiciens africains et une exposition sur l'histoire des Musiques Noires, des concerts et des expositions mettant en scène les nouvelles cultures urbaines (Rap, R&B, Graffitis), des spectacles de danse, un salon du livre, en plus de nombreuses manifestations cinématographiques et théâtrales avec des rétrospectives à l'honneur des pionniers.

Côté débats, le festival réunira des intellectuels et scientifiques de renom venus des quatre coins du monde pour un échange de haut niveau dans le cadre d'un forum sur le sujet de "la Renaissance Africaine et l'apport des peuples noirs à la civilisation universelle".

Six grandes conférences sont au menu : "La permanence de la Résistance des peuples noirs", "Les diasporas noires: géographie, peuplement, histoire, situation politique", "L'apport des peuples noirs à la science et à la technologie", "La participation des peuples noirs à l'avènement du monde libre", "Les anciens Egyptiens étaient-ils ou non des Noirs" et "Quelle place pour l'Afrique dans la gouvernance mondiale?".

Le Sénégal voit grand pour l'organisation de cette 3ème édition du Festival à travers un spectacle d'ouverture grandiose avec une chorégraphie géante de 2.500 danseurs pour conter "La formidable aventure des peuples africains".

Après la célébration du cinquantenaire de son indépendance en avril dernier marquée par l'inauguration du monument de la renaissance, une Âœuvre d'art de bronze d'une cinquantaine de mètres de haut qui surplombe la capitale Dakar, le Sénégal entend briller de nouveau au niveau continental et afficher ses ambitions de pays en développement qui aspire à un meilleur lendemain.
08/12/10

Source : MAP

La présence d'immigrés en France est une bonne affaire pour les comptes de l'Etat. Une étude universitaire révèle un solde positif de 12,4 milliards d'euros par an. De plus, les travailleurs immigrés occupent des postes difficiles à pourvoir et reviennent moins cher que la main d'oeuvre nationale.

Le professeur Xavier Chojnicki et son équipe de l'université de Lille ont réalisé cette étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale pour le compte du ministère des Affaires sociales. Pour cela, il s'est basé sur les chiffres officiels.

Il en ressort que les immigrés sont une bonne affaire pour l’économie française. Ils reçoivent chaque année de l’Etat 47,9 milliards d’euros (retraites, aide au logement, allocations de chômage, RMI, prestations de santé et éducation), mais ils reversent 60,3 milliards en impôts, taxes et cotisations sociales, soit un solde positif annuel de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques.

Au-delà des chiffres, l'étude souligne que les immigrés sont majoritairement jeunes et grands consommateurs, ce qui génère plus de TVA, qu'ils marquent la société notamment dans le sport de haut niveau et la chanson populaire, et surtout qu'ils occupent - contre des salaires plus bas - des emplois clés dans des secteurs de services comme  les soins de santé ou la mécanique.

Enfin, pour ce qui est du système des pensions, leur rôle positif est aussi souligné par le Comité d’orientation des retraites : "L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites."

Sur 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille et on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles, soit environ 11% d'étranges, une proportion comparable à ses voisins.

08.12.10

Source : RTBF

Parmi les Marocains du Monde qui ont choisi de d'apporter son expertise au sport marocain, Said EL AMR est un professeur agrégé qui a quitté le Canada pour venir épauler la fédération marocaine de Hockey sur gazon dans son programme de remise à niveau de ce sport au Maroc notamment par le renforcement de l'équipe nationale par des joueurs MRE évoluant en France, Belgique, Canada, EU...Suite

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a tenu récemment une journée de débats pour célébrer le vingtième anniversaire de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée par l'Assemblée générale le 18 décembre 1990…Suite

Universitaires et experts du Maroc et de l'étranger se retrouvent, en fin de semaine à Agadir (10 et 11 décembre), pour débattre des transformations migratoires marocaines et des différentes mutations engendrées par ce phénomène dans un contexte de globalisation.

"L'immigration n'est en définitive que l'image révélatrice des vraies questions posées par nos sociétés de plus en plus mondialisées. Depuis les années 1960, le Maroc est l'un des principaux foyers migratoires mondiaux et les Marocains constituent une communauté migratoire considérée parmi les plus importantes et les plus dispersées géographiquement", lit-on dans une présentation du colloque, initié par le département d'histoire de l'Université Ibn Zohr.

Placée sous le thème "l'émigration/immigration marocaine et la mondialisation: état des lieux et perspectives", la rencontre se propose d'aborder ce thème dans une "perspective interdisciplinaire", alliant sciences sociales et humaines, selon un communiqué parvenu à la MAP.

Les débats s'articuleront autour de quatre axes traitant de l'émigration/l'immigration dans l'histoire du Maroc, les étudiants marocains à l'étranger en rapport avec le nationalisme et les étudiants étrangers au Maroc, l'impact de la féminisation de la migration et les transformations sociodémographiques, littéraires, culturelles et économiques induites par la migration.

Le colloque est organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil consultatif des droits de l'Homme, l'Institut royal de la culture amazighe et l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés.

08/12/10

Source : MAP

L’équipe de l’EAC-L’Boulvart présentera L’BOULEVARD IN AMSTERDAM, un concert organisé par l’association Marmoucha pour faire découvrir la scène des musiques actuelles marocaines au public néerlandais.

Ce concert intervient dans le cadre du partenariat qui lie, depuis 2008, l’EAC-L’Boulvart et l’association Marmoucha. Il a pour objectif la diffusion de la culture marocaine aux Pays-Bas et la promotion des échanges entre les deux pays.

Marmoucha participait depuis 2 ans à la programmation du Boulevard et du Tremplin à Casablanca, en faisant découvrir au public marocain des artistes tels que Eefje (folk), Dret & Krulle (hip-hop), Pitto (Techno), The Cosmic Carnival (Rock), DJ Zoutman (electro), ou Karim Raihani (electro).

Le 9 décembre 2010, ce sera au tour de la mythique salle du Paradiso d’Amsterdam - une ancienne église, reconvertie en salle de concert depuis 1968 et qui a vu défiler The Rolling Stones, Pink Floyd, Metallica ou encore Ben Harper… - d’accueillir Barry et Farid Ghannam (chanteur et bassiste de Mayara Band) pour une soirée Esprit libre et Création urbaine…Suite

Un mois après l'incendie qui, dans la nuit du 13 au 14 novembre, a ravagé un foyer de travailleurs migrants (FTM) à Dijon (Côte-d'or), causant la mort de sept résidents, la question de l'état de cette résidence a été posée.

D'après les premiers éléments de l'enquête, aucun défaut de construction ou de norme incendie n'a été noté. Mais ce foyer Adoma de Dijon semble un peu l'exception qui confirme la règle tant les quelque 600 foyers du même type que compte la France, construits à partir des années 1950, sont souvent dans un état de délabrement avancé.

Depuis 1997, l'Etat s'est lancé dans un vaste plan de réhabilitation - dit plan de « traitement ».

Aujourd'hui encore, dans ces immeubles discrets, des migrants s'entassent dans des chambres de 7,5 mètres carrés en moyenne. Un bâti clairement conçu, à l'époque, dans l'idée que la main-d’œuvre immigrée repartirait à terme chez elle….Suite

Le migrant est devenu un "acteur" de la société mondialisée mais le droit universel à migrer reste à inventer. Il est loin d'avoir acquis un statut de citoyen à part entière et reste, aux yeux des Etats souverains, une personne souvent privée de droits. Le phénomène migratoire apparaît comme "un enjeu dans les relations internationales" mais sa diplomatie est en construction.

Il fallait une chercheuse de la stature de Catherine Wihtol de Wenden pour s'attaquer à la géopolitique des migrations, elle livre là un ouvrage de référence sur des thématiques qui scanderont le débat. L'auteure de La Globalisation humaine (PUF, 2009) embrasse le sujet sur toutes ses coutures, dessinant un état des lieux scientifique et politique de cette question migratoire qui embarrasse tant le découpage de notre monde et renvoie les pays à leurs contradictions.

Avec 214 millions de migrants internationaux "et 740 millions de millions de migrants internes", la migration demeure un phénomène modeste puisqu'elle ne concerne que 3,1 % de la population mondiale. Mais ce nombre a triplé en quarante ans et les migrations qui n'impliquaient que quelques zones géographiques touchent désormais toute la planète avec des pays de départ, des pays d'accueil mais aussi des pays de transit, les frontières entre les trois catégories s'estompant peu à peu.

Le profil des migrants s'est diversifié tandis que les causes des migrations changent elles aussi : les facteurs environnementaux sont ainsi venus s'ajouter à tous les autres. Le droit à la mobilité commence à s'imposer dans un monde où domine la libre circulation des marchandises.

En toute logique, démontre Mme Wihtol de Wenden, la mondialisation des flux "met en échec les frontières nationales" qui sont le symbole même de la souveraineté des Etats. "Si l'on définit la mondialisation comme l'aboutissement de l'internationalisation à un stade de développement où les barrières s'estompent (...) faisant communiquer des réseaux, des solidarités et où les interdépendances sont croissantes, on peut considérer que les flux migratoires sont entrés dans ce processus", écrit-elle. Or, les Etats sont en retard par rapport à ce phénomène, les migrations restant examinées sous l'angle des flux et des capacités d'intégration des migrants.

La citoyenneté est, avec la souveraineté, l'autre concept chahuté par les migrations internationales. "La plupart des pays européens ont été confrontés, dans les années 1990, à de grands débats sur la réforme de la nationalité", rappelle Mme Wihtol de Wenden. Le Canada et l'Australie ont changé leur conception de la citoyenneté en y "introduisant le multiculturalisme". Mais certains de ces migrants souffrent pour les uns de représentation au niveau des Etats et pour les autres d'absence de droits.

Enfin, la gouvernance mondiale des migrations émerge tout juste depuis les années 2000. Avec la création du Forum mondial sur la migration et le développement, dont la première édition s'est tenue en 2007 à Bruxelles en présence de représentants de 156 Etats membres, la migration "est sortie du champ bilatéral pour faire l'objet d'une plate-forme mondiale". Mais cette construction politique, élaborée hors du système de l'ONU, est fragile, aucun Etat ne souhaitant se voir imposer un cadre supranational de régulation. Les transformations politiques liées aux migrations ne font que commencer.

8/12/2010

Source : Le Monde

Dans un entretien au Figaro, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux annonce notamment que la procédure de délivrance des visas sera durcie.

LE FIGARO. - Dans quel état d'esprit retrouvez-vous le ministère de l'Immigration ?

Brice HORTEFEUX. - J'avance avec trois principes simples et justes. La France, comme tous les pays, a le droit de choisir qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire. De plus, un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine, sauf situation politique, humanitaire, religieuse ou sanitaire particulière. Enfin, un étranger en situation légale, et respectant nos règles, doit bénéficier, pour l'essentiel, des mêmes droits économiques et sociaux que les Français. C'est en luttant contre l'immigration illégale que nous réussirons l'intégration des étrangers qui respectent nos règles communes. Ma mission est claire : poursuivre, conforter et amplifier la nouvelle politique d'immigration voulue par le président de la République.

Les constatations d'infractions à la législation sur les étrangers ont baissé de 10 % en un an, les reconduites à la frontière diminuent… Ces résultats vous inquiètent-ils ?

L'immigration illégale doit baisser et elle baissera. Depuis 2007, près de 106 000 immigrés clandestins ont été éloignés. Ils sont 25 500 depuis le début de l'année. Nous combattons avec vigueur les passeurs, les mafieux, tous ces esclavagistes modernes qui exploitent la misère humaine : depuis janvier, 156 filières ont été démantelées, contre 126 l'an dernier. C'est donc un progrès record. Enfin, nous surveillons mieux nos frontières, puisque ceux qui tentent d'entrer sans visa ont été près de 100 000 à être refoulés depuis trois ans.

Mais les demandes d'asile augmentent…

J'observe que le système d'asile subit une forte pression à l'échelon européen. Depuis 2008, les demandes d'asile ont augmenté de 18 % en Allemagne, 24 % en Autriche et même 40 % en Belgique. La France n'échappe pas à ce mouvement, puisque nous sommes passés de 35 520 demandeurs en 2007 à 47 686 en 2009, avec une nouvelle hausse de 8 % sur les dix premiers mois de l'année. Notre pays est la troisième destination au monde pour les demandes d'asile, après les États-Unis et le Canada. Et la première en Europe.

Mais doit-on s'en satisfaire ?

Non, car du fait de l'augmentation du nombre de demandes, les délais d'instruction s'allongent jusqu'à dix-neuf mois. Ce n'est pas acceptable. Nous devons mieux distinguer les vrais réfugiés politiques, en danger dans leur pays, des fraudeurs clandestins, qui n'ont rien de combattants de la liberté. Notre politique de l'asile ne doit pas être dévoyée, j'y serai attentif.

Quels sont vos objectifs en matière de contrôle de l'immigration ?

Pour faire baisser la pression de l'immigration clandestine, il faut appliquer concrètement le pacte européen que j'ai fait adopter à l'unanimité en 2008. L'Europe n'est pas une passoire. Elle doit se doter de nouveaux gardes-frontières pour mieux contrôler les frontières extérieures. Parallèlement, je souhaite poursuivre le dialogue avec les pays sources. C'est le meilleur moyen de maîtriser l'immigration, notamment avec le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. Une quinzaine d'accords ont, d'ores et déjà, été signés.

Quel est votre calendrier ?

Je prends trois initiatives. Dès lundi prochain, je réunirai tous les préfets pour les mobiliser à nouveau sur la lutte contre l'immigration clandestine. J'ai déjà donné des instructions aux quinze préfets qui n'ont pas atteint leurs objectifs. Dans les prochaines semaines, je les réunirai avec les consuls pour leur fixer mes priorités dans l'attribution de visas et leur demander d'être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour qui ne doivent pas être des «passeports pour la clandestinité». Enfin, lors du premier semestre 2011, je souhaite réunir les ministres en charge de l'immigration des cinq pays qui concentrent 80 % des flux migratoires vers l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, en plus de la France) mais aussi ceux de Malte, de la Grèce et de Chypre, qui constituent les principaux points d'accès de l'immigration en Europe. Parallèlement à ces initiatives, je veux que nous disposions de nouveaux instruments juridiques. Un projet de loi, préparé sous l'autorité de François Fillon, a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il prévoit d'étendre la durée de rétention administrative de 30 à 45 jours. Les sénateurs en débattront en janvier. Cette idée fait l'unanimité en Europe.

Votre politique à l'égard des campements illicites va-t-elle se poursuivre ?

Il n'est pas question de stigmatiser telle ou telle communauté. Mais j'entends naturellement continuer à démanteler les campements illicites. Réprimer n'est pas un gros mot. Depuis août dernier, 490 implantations illégales ont été évacuées, sur les 600 recensées.

Peut-on chiffrer le coût des opérations de reconduite aux frontières ?

Lorsque j'étais déjà ministre de l'Immigration, entre 2007 et fin 2008, des estimations fantaisistes et grossières avaient circulé, faisant état d'un coût de 2 milliards d'euros. Selon le rapport de l'inspection générale de l'administration établi à la fin 2009, le coût global est de 232 millions d'euros. Ce montant intègre la totalité des charges, l'hébergement, les frais de transport et les frais de personnels mobilisés. Mais ce chiffre ne prend pas en compte les économies importantes réalisées grâce à un meilleur contrôle de l'immigration. Croyez-moi, cela coûterait beaucoup plus cher d'ouvrir nos frontières à tout vent !

Pourquoi l'identité nationale a-t-elle disparu de l'intitulé de vos fonctions ministérielles ?

Le débat courageusement mené par mon prédécesseur, Éric Besson, n'a pas été compris. Mais au-delà des mots, sous l'autorité du président de la République, ma mission est de permettre la cohésion de notre société et le respect de nos valeurs républicaines.

Source : Le Figaro

Marocaines d’ici et d’ailleurs 

Rencontre de Bruxelles 18-19 Décembre 2010

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Une conférence-débat, organisée par  EMCEMO et ARGAN, tentera, le 22 Décembre 2010 à Amsterdam

La conférence connaitra les contributions de  Mr. A. el Aissati, chercheur à l’université de Tilburg ; Mr. M’hamed Sallou, chef du département de communication à l’institut Royal de la Culture Amazighe et Mr. Mehdi Semlali, Juriste en membre de conseil administratif du EMCEMO.

D’autres chercheurs en matière de la question Amazighe et des Droits de l’Homme vont également participer au débat.

La conférence-débat sera présidé par Melle Nadia Bouras, Chercheur en Histoire liée à l’université de Leiden…Suite

La septième édition de la Conférence internationale sur la littérature arabe et musulmane du voyage s'est ouverte, lundi soir, à Doha avec une forte participation marocaine.

Une douzaine d'intellectuels marocains, dont le professeur Abdelhadi Tazi, membre de l'Académie du Royaume et grand spécialiste d'Ibn Battouta, et le poète et écrivain Mohamed Al-Achaari, ancien ministre de la culture, prennent en effet part à cette rencontre qui se tient pour la première fois dans un pays du Golfe.

Organisée sous le thème "Les Arabes entre mer et désert", la conférence consacrera toute la journée de mardi au grand voyageur marocain Ibn Battouta, avec notamment une intervention du professeur Tazi.

Lors de la séance d'ouverture tenue dans la salle Opéra du flambant neuf Quartier Culturel "Katara" de Doha, plusieurs invités ont pris la parole dont M. Al-Achaari qui a salué les efforts du Centre arabe de Littérature géographique, organisateur de cette manifestation culturelle.

"Il nous a menés à de lointains horizons et a enrichi la bibliothèque arabe de textes comptant aujourd'hui parmi les grands ouvrages de la littérature mondiale", a notamment dit l'intervenant.

M. Al-Achaari, qui présidera une des sessions de la rencontre, a ajouté: "Nous aspirons à recouvrer notre capacité d'édifier des ponts entre les cultures, car une nation qui a vu naître Ibn Battouta ne pourrait rester en marge du patrimoine universel".

Soulignant que la littérature du voyage profite au rapprochement et à la compréhension mutuelle, il a estimé que "nos antagonismes émanent de notre ignorance de nous-mêmes et des autres".

Pour sa part, l'ancien ministre de la culture iranien, M. Attalla Mohajiri, s'est félicité de cette initiative entreprise "alors que les bruits de bottes et les voix du fanatisme dépassent les voix des écoliers". Il a aussi émis son souhait de voir l'espace culturel Katara de Doha "devenir comme celui d'Al-Janadrya en Arabie Saoudite et d'Assilah au Maroc".

Outre le thème principal d'Ibn Batouta, les universitaires et chercheurs invités à cette rencontre et dont le nombre dépasse la centaine, se pencheront aussi sur les textes de voyage arabes en Europe et en Occident et sur les écrits de voyage modernes.

Cette septième édition de la conférence, qui verra la remise des Prix Ibn Battouta à 13 lauréats, se distingue, selon les organisateurs, par l'introduction des écrits turcs et iraniens, en plus de la participation de chercheurs venus de Chine, d'Espagne et d'Angleterre.

Les précédentes éditions s'étaient tenues toutes en Afrique du Nord, dont deux au Maroc.

La séance d'ouverture s'est achevée par la projection d'un court métrage de la BBC qui poursuit les traces d'Ibn Battouta dans sa ville natale, en plongeant le spectateur dans l'atmosphère exotique de la médina de Tanger.

07/12/10

Source : MAP

L'Institut français de Tanger-Tétouan accueille, jusqu'au 23 décembre, l'exposition "Un siècle d'histoire des Maghrébins en France par l'affiche".

A travers l'affiche, l'exposition évoque la figure du Maghrébin, autrefois dénommé Nord Africain, et objet de représentations, marquées par des stéréotypes, tout au long du XXème siècle : l'image du zouave, du travailleur, de l'immigré ou du militant se côtoient ici pour dire la place qu'occupent les Maghrébins dans l'imaginaire collectif à différents moments depuis la fin du XIXe siècle.

Source : MAP

La majorité des Subsahariens qui quittent leur pays le font pour un autre pays africain, rappelle l'Ined. Plus largement, depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).

Les immigrés ne représentent aujourd’hui que 3 % de la population mondiale, et, contrairement à une légende tenace, ce pourcentage est à peu près stable depuis plusieurs décennies. Mais comme le montre Gilles Pison dans le bulletin Population et Sociétés publié en novembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined) à Paris, la tendance se confirme : depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).

Dans le monde, les pays qui comptent le plus fort pourcentage d’immigrés au sein de leur population se trouvent dans le golfe Persique (86 % au Qatar, 70 % aux Émirats arabes unis) et sont généralement de petite taille. D’autres États accueillent aussi une importante population immigrée, non parce que cela fait partie de leur système de société comme dans le Golfe, mais en raison d’une situation de conflit chez l’un de leurs voisins. La Syrie hébergeait ainsi 1 million de réfugiés irakiens en 2009, et le Tchad a accueilli quelque 350 000 Soudanais.

Là encore à l’encontre des idées reçues, seulement 4 % des immigrés installés dans les pays industrialisés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont d’origine subsaharienne. Cette année, 22 millions des 800 millions de Subsahariens (soit 2,75 %) ont quitté leur pays pour s’installer ailleurs – et massivement dans un autre pays africain. Selon un rapport de 2010 de la Banque mondiale, les couloirs des migrations intra-africaines les plus actifs se situent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Kenya, la RDC et le Rwanda. Il n’y a donc « pas plus d’exode des Subsahariens que d’“invasion” de Subsahariens en Europe », affirmait déjà l’Ined en janvier 2009.

Source : Jeune Afrique

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) condamne avec la plus grande fermeté la profanation dont a été victime la Mosquée « Annour » de Roanne dans la nuit de samedi à Dimanche.

"Vers 02h00 du dimanche, des individus ont tenté de s’introduire dans la mosquée en forçant ses issues. Des tractes à caractère racistes et xénophobes ont été collés sur ses murs", indique lundi un communiqué du CFCM.

"Le Conseil Français du Culte Musulman exprime sa profonde inquiétude face à la recrudescence de ces actes de violence et de haine qui visent des lieux de prière et de recueillement", poursuit le CFCM, qui a appelé "les autorités publiques à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces actes qui portent atteinte à la cohésion nationale et au vivre-ensemble".
Le CFCM "exprime son soutien et sa solidarité aux fidèles de la mosquée de Rouanne et appelle les musulmans de France à rester vigilant face à la multiplication de ces provocations méprisables, en les affrontant avec dignité et sérénité", et "rappelle que sa demande de mise en place d’une mission d’information parlementaire pour mieux lutter contre ces actes qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble est toujours d’actualité".

6 Décembre 2010

Source : Atlas info

Dans le cadre des jeudis de l'IMA, Naïma Yahi, commissaire de l'exposition « Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France » et chargée de recherche à Génériques, interviendra le jeudi 16 décembre 2010 sur le thème “ Représentations et identités de la France ».

est un facteur clé pour la croissance économique et plaide pour un renforcement de la politique d'immigration des Etats. La france s'inscrit à rebours : sa démarche obéit à une logique comptable, dont les résultats, basés sur l'expulsion, sont d'ailleurs mitigés. Loin de rebondir à chaud sur l'actualité, cette rencontre se veut une réflexion sur une histoire multiple et complexe.
Avec : Abdellatiuf Chaouite, rédacteur en chef de la revue Ecarts d'identité, formateur ADATE, Grenoble ; parmi ses travaux : Enfance maghrébines (avec M. Dernouny), Afrique-Orient 1987, Ecarts d'identité (avec Azouz Begag, Seuil, 1990). Catherine Withol de Wenden, politologue et juriste, directrice de recherche au CNRS (DERI), spécialiste des migrations internationales sur lesquelles elle a mené différents travaux. Parmi ses ouvrages : Atlas des migrations dans le monde réfugiés ou migrants volontaires (Autrement/Mémorial de Caen, 2005). Naïma Yahi, chargée de recherche au sein de l'association Génériques, co-commissaire de l'exposition « Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France », dont elle a également dirigé le catalogue.

Débat animé par Marie-Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations.

Source : Génériques

M. Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, effectuera, du 10 au 12 décembre courant, une visite de travail en Belgique au cours de laquelle il présidera, à Bruxelles, les travaux du 1er forum des compétences belgo-marocaines.

Le forum, organisé conjointement, le 11 décembre 2010, par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'ambassade du Maroc en Belgique en collaboration avec le réseau des compétences belgo-marocaines, a pour objectif l'établissement d'un plan d'action en vue d'associer les compétences belgo-marocaines aux efforts de développement au Maroc, indique lundi un communiqué du ministère.

Dans le cadre de ce forum, des représentants des départements de l'agriculture et de la pêche maritime, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ainsi que de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) exposeront leurs programmes sectoriels et les opportunités de partenariat offertes aux compétences marocaines établies en Belgique.

Parmi les autres personnalités qui participeront, aussi, au forum, figurent notamment les représentants des agences de promotion et de développement économique et social des préfectures et des provinces du nord et de la région de l'Oriental du Royaume.

Source : MAP

Le collège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), qui s’est réuni lundi 6 décembre, a renoncé à rendre une nouvelle délibération sur le cas d’une femme musulmane portant le voile licenciée de la crèche associative Baby-Loup, à Chanteloup-les Vignes (Yvelines).

Peu après sa nomination à la tête de la Halde, au printemps dernier, Jeannette Bougrab avait provoqué de fortes tensions au sein de l’institution en contestant une précédente délibération favorable à la salariée. Jeannette Bougrab, au nom des valeurs de la laïcité, avait alors réclamé une deuxième délibération avant le jugement aux prud’hommes attendu pour la semaine prochaine.

Entrée au gouvernement à l’occasion du remaniement, Jeannette Bougrab a depuis quitté la présidence de la Halde. Le collège qui a pris lundi la décision de ne pas rendre de nouvelle délibération était présidé, par interim, par Eric Molinié. Ancien président de l’association française contre les myopathies, il doit être auditionné mardi au Sénat, puis mercredi à l’Assemblée, avant d’être officiellement nommé comme nouveau président de la Halde par le chef de l’Etat.

Source : La Croix

C’est désormais chose possible. Les Marocains résidents à l’étranger pourront contracter des prêts immobiliers auprès de banques au Maroc en dirhams et rembourser à partir de leur pays de résidence en devises. Ceci n’était permis que pour les étrangers non-résidents au Maroc mais l’Office des changes vient de décider d’étendre cette possibilité aux MRE. La circulaire n° 1731 de l’office fixe, toutefois, des conditions pour pouvoir bénéficier de ce régime. Le prêt ne peut pas dépasser 70% du prix du bien et l’apport personnel, qui est au moins égal à 30%, doit être fait en devises et pas en dirhams. Bien entendu, les devises ne sont pas versées directement au vendeur ou au promoteur mais transitent par la banque qui les transforme en dirhams devant servir au règlement de la transaction. Cerise sur le gâteau, ils peuvent, en cas de revente du bien, rapatrier tout le produit en devises sans accord préalable de l’Office des changes. S’il est vrai que le nouveau dispositif facilitera la vie à beaucoup de MRE, il constituera certainement aussi une source de devises pour le pays qui en a de plus en plus besoin, vu la baisse, depuis quelques années, de ses réserves extérieures.

Source : La Vie éco

La stratégie marocaine visant à renforcer l'attachement des Marocains résidants à l'étranger (MRE) à leur identité, a été exposée lors du premier congrès arabe des expatriés qui a clos ses travaux lundi au Caire.

Présentée par M. Ali Bouanba, professeur universitaire à Montréal et président de l'association des écoles marocaines du Québec, la stratégie comprend le plan d'urgence (2010/2014), élaboré par le ministère en charge de la communauté marocaine résidant à l'étranger afin de promouvoir l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaines dans la perspective de renforcer l'attachement des jeunes générations à l'identité nationale et de favoriser leur intégration dans les pays d'accueil.

Cette stratégie, dédiée aux pays à forte concentration de la communauté marocaine notamment la France, l'Espagne, l'Italie et la Belgique, vise à encourager l'enseignement formel régi par des accords signés par le Maroc avec un certain nombre de pays, ainsi que l'éducation non formelle encadrée par des associations des MRE.

Basée sur une étude de terrain et des études comparatives menées par le département de tutelle, la stratégie vise à concrétiser une vision intégrée de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaines visant à développer l'enseignement officiel et l'éducation non formelle dans les pays d'accueil.

Concernant l'enseignement officiel, l'étude recommande d'accorder un intérêt particulier aux ressources humaines, à travers l'augmentation de 50 pc des cadres de l'enseignement à l'horizon 2014 pour développer cet enseignement dans les pays d'accueil.

Le deuxième axe porte sur l'amélioration et le soutien de l'éducation non formelle par le biais des associations des MRE, des centres culturels à l'étranger et l'enseignement à distance.)

En vertu de cette stratégie, le ministère prévoit d'organiser des caravanes éducatives dans les zones à forte concentration de MRE, des activités pédagogiques et ainsi que l'ouverture d'instituts de soutien scolaire.

Lors de ce congrès, tenu sous le thème "les communautés arabes à l'étranger: un pont de communication", le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur avait également exposé l'expérience marocaine en matière de mobilisation des compétences expatriées.

Dans une déclaration à la MAP en marge de ce congrès, M. Ameur a rappelé les initiatives prises par son département pour encourager, d'une part, les MRE à soutenir les partenariats existant entre le Royaume et les pays d'accueil, et d'autre part, à adhérer activement au processus de développement enclenché au Maroc.

Il a également fait part d'une nouvelle politique, en cours d'élaboration, relative à la gestion des questions intéressant les MRE, et visant notamment à accompagner l'intégration de cette catégorie dans les pays d'accueil et à renforcer son attachement à la mère-patrie .

Le ministre a, dans ce sens, insisté sur l'importance du volet culturel pour assurer la réussite de l'accompagnement de d'intégration des MRE, faisant savoir que le gouvernement a procédé à la création de centres culturels dans les pays d'accueil.

Cette conférence s'est penchée, trois jours durant, sur des thèmes concernant le rôle de la société civile dans l'amélioration des conditions des communautés arabes établies à l'étranger, ainsi que leur situation sur les plans culturel, social et politique et économique.

Quelque 400 participants, dont des MRE représentant plusieurs associations et ONG, participent à cette rencontre, outre les ministres arabes en charge de l'immigration et des communautés arabes résidant à l'étranger.

06/12/10

Source : MAP

Yaoundé, Cameroun - Un séminaire sur le thème 'dialogue sous-régional sur les migrations et les droits de l’homme en Afrique centrale, regroupant les représentants des gouvernements et des organisations de la société civile de l'Afrique centrale s’est ouvert ce lundi à Yaoundé.

Ces assises qui prendront fin mercredi prochain permettront de créer un cadre intra et interrégional de dialogue et de concertation sur les questions de migration, de faire un inventaire des défis en matière de politiques nationales et sous régionales de gestion des questions migratoires dans le respect des droits de l’homme, et d’identifier les bonnes pratiques en matière de gestion des flux migratoires.

Pour Maarit Kohonen Sheriff, représentante régionale du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, la plupart des Etats d’Afrique centrale font face à des difficultés liées à la gestion des questions de migration dans la mesure où ils sont tantôt des pays pourvoyeurs de migrants (Cameroun, Tchad, Congo), tantôt des pays de destination (Guinée Equatoriale, Gabon), ou encore des pays de transit (Cameroun, Tchad).

Les participants à ce séminaire viennent notamment du Cameroun, de la République du Congo, de la République centrafricaine, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad, ainsi que de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Source : Afrique en ligne

M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général, l’ensemble des membres et de l’équipe administrative du CCME, vous adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion du nouvel an 1433 de l'Hégire

«Les questions sur la migration internationale marocaine sont importantes. Cependant, elles sont peu abordées et émergent à peine dans la recherche scientifique. C'est pour cette raison qu'un centre de documentation sur la migration marocaine a été mis en place à la faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr». C'est ce qu'a indiqué Mohamed Charef,  enseignant-chercheur et responsable de l'Observatoire régional des migrations espaces et sociétés (ORMES) et coordinateur du master <<migration et développement durable et responsable».

C'était lors de l'inauguration de la structure par Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). L'objectif est de fournir aux chercheurs des pistes de réflexion ainsi qu'un fonds de documentation apte à satisfaire leur curiosité intellectuelle. Selon Mohamed Charef, les références sur le sujet restent minimes d'où l'avantage de pallier le déficit existant. Pour ce faire, l'Ormes a le mérite d'avoir rassemblé série de livres et revues spécialisées par le biais d'abonnements et achats séquentiels d'ouvrages. Aujourd'hui, Driss El Yazami promet de développer le centre…Suite

Installé en France où il travaille et enseigne, Karim Jaâfar est un artiste hors normes. A 34 ans, ce Marocain n’est pas prophète chez lui…Suite

Méfiance grandissante envers l'islam, dans les villes comme dans les campagnes, difficultés de financement, dues au respect de la laïcité et aux querelles de clocher entre musulmans, ingérence politique locale et internationale: si le nombre de fidèles ne cesse de croître, la question des mosquées est loin d'être réglée….Suite

Les Rencontres Abdelmalek Sayad proposent un cycle de trois conférences de décembre 2010 à février 211, qui ouvrent le débat autour de l’œuvre du sociologue sur l’émigration-immigration.

La première rencontre interroge l’expression culturelle des immigrés maghrébins en mettant à l’honneur un patrimoine musical peu connu mais riche de poésie, d’humour et d’inventivité. Ancêtres du clip, les scopitones installées dans les cafés entre les années1960 et 1980 mettent en scène les chanteurs arabes et kabyles et les premières chansons de l’exil.
La rencontre débutera par la projection du documentaire Trésors de scopitones arabes, kabyles et berbères, de Michèle Collery et Anaïs Prozaic (1999)

Ensuite l’historien Jean-Charles Scagnetti (Université de Nice Sophia-Antipolis), auteur de « L’aventure scopitone » (éditions  Autrement, 2009) reviendra sur ce phénomène et sur ce qu’il révèle en tant qu’espace de confrontation des représentations de l’émigration algérienne.

Projection et rencontre-débat avec Jean-Charles Scagnetti, ACT-IDEMEC-BMVR, 14 décembre 2010, Marseille

Mardi 14 décembre 2010 de 14h00 à 16h00

Auditorium de la BMVR Alcazar Cours Belsunce 13001 Marseille

Source : Approche culture et territoires

Grand évènement annuel des poètes et écrivains arabes ainsi que des poètes et écrivains européens. Au programme: lectures, conférences, spectacles et expositions…Programme

« Celui qui veut réussir en Allemagne, doit faire des efforts à l'école », estime Ahmed Gueddari, Marocain habitant dans une petite ville près de Francfort. Fort de cette conviction, le père de 8 enfants a toujours voulu en convaincre la communauté d'immigrés de sa région. Mercredi dernier, ses efforts ont été récompensés par le gouvernement allemand, qui lui a décerné une « médaille de l'intégration ».

Ahmed Gueddari, ressortissant marocain résidant à Raunheim, dans le sud-ouest de l'Allemagne, a reçu mercredi à Berlin une « médaille de l'intégration » du gouvernement allemand. Ce prix est décerné pour la première fois cette année. La déléguée du gouvernement fédéral à la Migration et à l'intégration, Mme Maria Böhmer, a primé 8 personnes pour leur engagement « hors du commun » en faveur de l'intégration d'étrangers et de leurs familles en Allemagne.

M.Gueddari, en Allemagne depuis 1970 et aujourd'hui à la retraite, a vu son engagement dans la vie associative de sa ville récompensé. Un engagement dans plusieurs domaines : d'abord à l'école, où ce père de 8 enfants a initié de nombreux projets visant à impliquer davantage les immigrés dans le suivi scolaire de leurs enfants. « L'éducation est, pour moi, la chose la plus importante en matière d'intégration. Celui qui veut réussir en Allemagne, doit faire des efforts à l'école », estime ainsi l'ancien employé de la Lufthansa.

Le dialogue inter-religieux est un autre domaine cher à M. Gueddari. Il y a 4 ans, cet originaire du Rif a établi des contacts avec la paroisse protestante de Raunheim. Depuis ce temps, de nombreuses rencontres ont approfondi les échanges entre les deux communautés religieuses. Un sujet de réflexion : le rôle que joue l'éducation aussi bien dans le Coran que dans la Bible.

Source : Yabiladi

Annoncée parmi les mesures du nouveau code  de la route, la fin de l’homologation pour les véhicules d’occasion importés ayant plus de  5 ans d’âge ne s’appliquera pas, a priori à tout le monde. On en sait un peu plus aujourd’hui sur les « dispositions » prévues pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE), et qui n’avaient pas été précisées dans le texte. Selon le directeur du centre national d'essais et d'homologation, les retraités MRE pourront toujours importer leurs voitures d'occasion de plus de 5 ans.

Contacté par nos soins, Abdelaziz Ezzaim, directeur du Centre national d’essais et d’homologation (CNEH), nous a déclaré que « la seule disposition prise concerne le retour des retraités (MRE, ndlr) ». Ainsi, d'après lui, les retraités marocains résidant à l'étranger pourront se faire homologuer une voiture même si elle a plus de 5 ans - ils seront les seuls pour le moment. Autre précision apporté par M. Ezzaim : la règlementation entrera en vigueur le premier janvier 2011.

Pour rappel, conformément aux dispositions de l’article 96 du décret  2-10-421 portant sur l’application du code de la route, publié dans le bulletin officiel no 5878 bis du 30 septembre 2010 « sont soumis à l'homologation à titre isolé […] les véhicules usagés importés de moins de cinq (5) ans d'âge » (page 49 du pdf). Ceci étant, les véhicules d'occasion fabriqués avant le 1er janvier 2006 ne pourront plus être introduits au Maroc.

Si l’un des objectifs de cette mesure était de protéger le parc automobile marocain des épaves importées, elle devait surtout affecter des nombreux retraités MRE, qui bénéficiaient d’un abattement de 85% des droits de douane sur l’immatriculation leurs véhicules importés. Comme nous vous l’annoncions précédemment, 26 662 retraités avaient ainsi pu profiter de cet avantage pour ramener leurs voitures depuis 2009.

Avec l'annonce de la restriction de l'homologation au Maroc, la crainte était donc survenue que cet avantage important pour les retraités pourrait se voir aboli. Une limite sur l’âge des véhicules importés valable pour tous aurait touché un grand nombre de retraités. Ils n'auraient pas pu faire immatriculer de voitures au Maroc si elles dataient d'avant 2006.

Mais l’article 96 du décret  2-10-421 précisait aussi que « toutefois, des dispositions concernant les Marocains résidant à l'étranger peuvent êtres prises ». Rien de concret n’avait cependant été dit au sujet de ces dispositions, jusqu'à présent. Aujourd'hui, le doute semble être levé.

Source : Yabiladi

Le ressortissant marocain résidant en Allemagne, M. Ahmed Gueddari, a reçu, mercredi, "la médaille de l'intégration" décernée pour la première fois par le gouvernement allemand.

Sept autres ressortissants de différentes nationalités ont été récompensés sur proposition des groupes parlementaires allemands.
Originaire de Nador, M. Gueddari, qui est établi en Allemagne depuis 40 ans, est le président de "l'association d'amitié marocaine" à Raunheim (Sud-ouest de l'Allemagne).

La Déléguée du Gouvernement fédéral à la migration, à l'intégration, chargée des questions relatives aux réfugiés, Mme Maria Boumer, a souligné que M. Gueddari a été primé pour son action inlassable dans le domaine associatif et sa contribution à la réussite des projets d'intégration des immigrés ainsi que son adhésion à la concrétisation du dialogue entre les religions et la tolérance entre les différentes communautés à Raunheim.

Cette médaille récompense les efforts déployés par les ressortissants d'origine étrangère pour inciter à l'intégration au sein de la société allemande, a précisé Mme Boumer, indiquant que la médaille incite à la prise d'initiative, à la contribution à l'intégration et à l'encouragement à la vie en communauté.

M. Gueddari a relevé que la formation, l'enseignement et l'action associative constituent des facteurs essentiels pour faciliter l'intégration en Allemagne.

03/12/10

Source : MAP

Pour faire face à une pénurie croissante de main-d'œuvre dans des secteurs industriels clefs, Berlin a décidé d'alléger les démarches administratives pour certains travailleurs étrangers.

Face à la baisse spectaculaire du chômage outre-Rhin et à la demande croissante de main-d'œuvre qualifiée, Berlin a décidé de faciliter aux immigrés étrangers l'accès au marché du travail allemand. À la demande du patronat, la ministre du Travail, Ursula von der Leyen, a finalement décidé d'alléger les démarches administratives pour les travailleurs immigrés dans les secteurs d'activité où la pénurie est la plus aiguë. Et cela en dépit de la polémique sur l'immigration qui continue d'agiter l'Allemagne.

«À l'heure actuelle, les services de mon ministère sont en train d'établir une liste de métiers pour lesquels nous envisageons d'alléger les démarches administratives pendant une durée limitée», a affirmé von der Leyen dans une interview au quotidien économique Handelsblatt publiée jeudi. Selon les règles en vigueur actuellement, un employeur doit être en mesure de prouver à l'Agence fédérale pour l'emploi qu'il n'a pas trouvé de candidat qualifié pour un poste à pourvoir avant de faire appel à de la main-d'œuvre étrangère. Ce préalable devrait être supprimé dans plusieurs branches d'activité, où les employeurs pourront faire appel directement à des candidats étrangers.

«Liste positive» de métiers

La «liste positive» des emplois concernés est en cours d'élaboration. Cependant, von der Leyen a déjà fait savoir que les ouvriers du secteur des machines-outils et les ingénieurs en automobile, où les besoins sont urgents afin d'honorer les carnets de commandes, seront concernés. Mais aussi les électriciens et les médecins. La ministre du Travail présentera son projet au gouvernement, afin qu'il soit ensuite soumis à l'approbation du Bundestag, avant la fin de l'année. Ainsi, elle espère que la nouvelle réglementation pourra entrer en vigueur dès le premier trimestre 2011.

La ministre conservatrice von der Leyen espère de cette façon forcer la main aux ténors de la CDU de Merkel et à la CSU, son parti jumeau en Bavière, qui freinent ce projet par crainte de prendre l'opinion à rebrousse-poil. «Nous devrions tous prendre conscience de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, lance-t-elle. Cela occasionne des coûts énormes en raison des interruptions dans la production, ce qui gonfle les chiffres du chômage. Nous devons empêcher que certaines entreprises décident de délocaliser une partie de leur production pour pallier ce manque.» En novembre, le taux de chômage a de nouveau baissé. Selon les chiffres de l'Agence fédérale pour l'emploi, 2,931millions de personnes sont sans travail, soit 7% de la population active.

D'après les estimations de l'Agence fédérale pour l'emploi, l'Allemagne devrait faire venir 200.000immigrés par an pour combler ses besoins en main-d'œuvre qualifiée. «Le recours à l'immigration est une obligation en raison de l'évolution de notre démographie, juge Raimund Becker, le patron de l'Agence. Nous devons nous orienter vers une immigration adaptée à notre marché du travail, en adoptant un système à points, comme au Canada, ou en établissant une liste positive de métiers et de qualifications particulièrement demandés.»

Source : Le Figaro

Le partenariat entre l'Université Ibn Zohr d'Agadir et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) est en passe d'être renforcée en ce début d'année universitaire avec le lancement de nouvelles actions visant à approfondir la recherche et la formation sur la thématique de la migration.

Selon le directeur de l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés (ORMES), Mohamed Charef, en charge d'un Master sur "Migrations et développement durable" au sein de la Faculté des lettres d'Agadir, cette formation spécialisée, lancée il y a une année, est "l'aboutissement en partie de la coordination entre les deux institutions en vue d'appréhender les enjeux des migrations, notamment marocaine, et se donner les outils performants de recherche face aux problèmes de développement et des mobilités".

Il a souligné, dans un entretien accordé à la MAP, que "l'engagement actif" des deux parties pour assurer la réussite de ce Master spécialisé s'est traduit, en ce début d'année universitaire, par l'inauguration d'un Centre de documentation sur les migrations, dont les fonds sont assurés par le CCME.

La leçon inaugurale de l'année en cours portant sur le thème "Migrations marocaines : mutations et enjeux", a été d'ailleurs donnée par M. Driss El Yazami, président du CCME, lequel a présidé, par la même occasion, la présentation des activités des étudiants pour l'année universitaire 2009-2010.

Devant les étudiants de l'Université Ibn Zohr, M. El Yazami a notamment rappelé que le nombre de ressortissants marocains à l'étranger avoisine aujourd'hui 4 millions, ce qui montre, selon lui, l'importance d'une réflexion académique sur cette thématique et les mutations profondes que ne cesse de subir la migration marocaine.

Le Master "Migrations et Développement Durable" a été conçu, précise M. Charef, de manière justement à mettre à profit les compétences des universitaires et des professionnels pour faire avancer l'état de la connaissance sur le thème des migrations et du développement global et durable, "un sujet transversal qui conjugue les volets économique, social, juridique, environnemental et culturel".

La migration demeure, d'après lui, l'une des problématiques les plus controversées et peut être même l'un des principaux défis du 21e siècle.

Au niveau mondial, le nombre de migrants est passé de 75 millions en 1960 à 100 millions en 1980 pour atteindre 175 millions en l'an 2000. Actuellement, l'on compte près de 200 millions de migrants.

"Bien que son importance numérique soit relativement faible, soit moins de 4 pc de la population mondiale, la migration reste une question quasi présente dans nos sociétés, que nous soyons dans les pays du nord ou du sud", note-t-il, soulignant que ce phénomène alimente plus que jamais un grand débat pour se transformer à un sujet de polymérique "abondamment exploité, commenté et critiqué, nourrissant parfois, les fonds de commerce des extrémistes ".

L'ensemble de ces enjeux appellent, selon cet universitaire, "une profonde réflexion, une approche globale et des réponses adéquates" aussi bien des politiques que des universitaires et des chercheurs.

Source : MAP

"Al-Hassaniya Moroccan Women's Center", un centre dédié au soutien de la femme marocaine en Grande-Bretagne, a été choisi jeudi par le Groupe de presse britannique, The Guardian, parmi les cinq meilleures associations caritatives du Royaume-Uni pour l'année 2010.

Cette distinction vient récompenser les efforts consentis par le centre, basé au quartier de Kesington and Chelsea (ouest de Londres), en faveur de personnes vulnérables, en particulier les femmes dans une situation difficile.

Outre Al-Hassaniya, le prix, qui fête cette année son 18ème anniversaire, a également été attribué à l'association "Bag Books", active dans le domaine de la promotion de la lecture parmi les personnes souffrant de difficultés d'apprentissage, l'association "Kalayaan", qui soutient les travailleurs immigrants, "My Life My Choice" et "One25" Le "Guardian Charity Awards" est attribué aux associations les plus innovantes et qui font la différence dans leurs champs d'activité. Outre une récompense financière, le prix offre un package de soutien aux associations primées dont l'accès à des programmes de formation.

Mis en place en 1985, le centre Al-Hassaniya s'est distingué par sa contribution à l'intégration de la femme marocaine au sein de la société britannique et à la promotion des valeurs de solidarité parmi les membres de la communauté marocaine.

Tout en focalisant ses activités sur la situation de la femme, le centre demeure ouvert également aux hommes et aux autres communautés arabe et musulmane dans la région de l'ouest de Londres.

Source : Aufait/MAP

Les objectifs en matière d’expulsions ne sont pas atteints. Brice Hortefeux va demander un audit sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers.

Des expulsions en baisse de 6% sur un an à la fin du mois d’octobre, les visas accordés pour raisons familiales en hausse de plus de 8%, des demandes d’asile en hausse de 8%… Pour Nicolas Sarkozy, qui a sur son bureau ces chiffres encore confidentiels, tous les clignotants sont au rouge en matière d’immigration. Mardi soir, Marine Le Pen, invitée de France 2, aura beau jeu de souligner les écarts entre le discours de fermeté et les derniers résultats de l’ex-ministère de l’Immigration.

La semaine dernière, le président de la République a demandé à Brice Hortefeux de reprendre l’initiative sur le sujet. Le ministre de l’Intérieur, qui vient de reprendre le dossier – il a été ministre de l’Immigration de 2007 à 2009 –, a reçu des consignes très fermes, tant l’immigration reste un dossier prioritaire, un thème de campagne pour 2012. Pour la première fois depuis 2007, les objectifs chiffrés fixés par le président de la République ne devraient pas être atteints, ou alors sur le fil. Ce sont les reconduites de Roms roumains et bulgares, organisées à grand fracas médiatique, qui ont dopé les chiffres. A la fin du mois de septembre, les départs volontaires, dont ils composent la majorité du contingent, ont bondi de 14%… Tandis que les reconduites forcées étaient en net recul.

Les juges continuent d’annuler les décisions des préfets

Lorsqu’il avait pris la succession de Michèle Alliot-Marie à l’Intérieur, Brice Hortefeux n’avait pas hésité à faire valoir son droit d’inventaire, soulignant les mauvais chiffres de sa collègue. Cette fois, il devrait retenir ses coups, même si les relations entre les deux cabinets se sont considérablement dégradées depuis le mois d’août dernier et la polémique autour de la circulaire sur les Roms; à tel point que les directeurs de cabinet des deux ministres ne se serrent pas la main lorsqu’ils se croisent à l’Elysée.

"Hortefeux considère qu’Eric Besson a sa part de responsabilité car il n’a jamais réellement assumé son rôle. Il pense qu’il a provoqué un véritable appel d’air en vantant en permanence la tradition d’accueil de notre pays", explique un parlementaire ami de la Place Beauvau, "mais l’attaquer reviendrait à remettre en cause la doctrine sarkozyste en la matière". Et pour cause… Malgré trois lois sur l’immigration depuis 2002, deux signées par Nicolas Sarkozy au ministère de l’Immigration et une par Brice Hortefeux, la politique du chiffre, chère à Nicolas Sarkozy, marque le pas. Le manque de "zèle" idéologique supposé d’Eric Besson ne clôt pas le débat: les juges continuent d’annuler massivement les décisions des préfets et les laissez-passer consulaires délivrés par les pays étrangers permettant de renvoyer les clandestins plafonnent toujours autour de 35%.

Dès le début du mois de janvier, le ministre de l’Intérieur devrait réunir les préfets et les consuls pour leur rappeler que l’immigration reste une priorité du gouvernement. Il devrait également recevoir rapidement les représentants du Conseil d’Etat, dont dépend largement la politique de l’asile. Enfin, il va demander avec sa collègue Valérie Pécresse une mission d’audit à l’Inspection générale de l’enseignement supérieur pour faire le point sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers depuis le début de l’année. Au ministère de l’Intérieur et à l’Elysée, on suspecterait les universités françaises d’être, en fait, l’une des voies d’entrée sur le territoire national de migrants économiques.

Source : JDD

Dans le cadre de son colloque annuel, l’Institut Méditerranéen d’Etudes Musulmanes se propose de convier à une journée de conférences et de débats au sujet de l’enseignement de la langue arabe en Provence.

Les principaux acteurs de cet enseignement, académies, ELCO, instituts de formation et associations culturelles sont invités en même temps que tous les partenaires et institutions ayant un rapport avec un  sujet qui mobilise différents intérêts, pédagogiques, culturels, économiques et politiques. Etat, Collectivités locales,  institutions nationales et internationales (Institut du Monde Arabe, INALCO, ISSESCO, ALECSO…) sont conviés à ce colloque qui se tiendra le jeudi 9 décembre 2010 à Marseille…Suite

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des chefs d'incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne. Pour l'instant, aucune partie n'a fait appel de cette décision.

C’est une relaxe qui crispe un peu plus l’atmosphère autour du procès pour incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne intenté par des associations contre Jean-Marie Le Pen. Le leader du Front national (FN) était poursuivi car le mouvement « jeunesse » de son parti avait diffusé en février 2010, lors de la campagne des élections régionales en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), une affiche titrée « Non à l'islamisme » et représentant une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, elle-même recouverte du drapeau algérien percé de sept minarets en forme de missiles. Une image reprenant les thèmes d'un tract suisse, celui que l'Union démocratique du Centre (UDC) avait produit lors du référendum sur l'interdiction de nouveaux minarets. L'association entre Algérie et islamisme avait notamment provoqué la fureur bien compréhensive d'Alger.

Le tribunal correctionnel de Paris a finalement estimé jeudi 2 décembre que Le Pen n'était « ni l'auteur de l'affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée ». Sans aborder le fond du dossier, les magistrats de la 17e chambre ont débouté la Licra et SOS Racisme pour de pures questions de forme, alors que le procureur avait requis contre l'eurodéputé et conseiller régional de la région Paca un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.

Tribune politique

« Sa responsabilité était évidente ! », s'est indigné Me Patrick Klugman, l'un des avocats de SOS Racisme, qui a également reproché à Le Pen « sa couardise, car il n'assume pas ses responsabilités ».

Marine Le Pen a quant à elle regretté que le tribunal ne se soit « pas penché sur le fond » du dossier. Ce qui aurait offert une bonne tribune politique à peu de frais pour les idées du Front national. « Je trouve hallucinant que l'on envoie nos jeunes soldats combattre avec armes les talibans en Afghanistan et qu'on interdise aux responsables politiques que nous sommes de combattre les talibans et les islamistes par les mots en France », s'est insurgée la vice-présidente du FN en faisant encore une fois à dessein un amalgame nauséabond entre islam, islamisme et djihadisme. « J'assume cette affiche », a-t-elle encore martelé.

Le parquet a dix jours pour introduire un recours contre le jugement du tribunal tandis que SOS Racisme attend de connaître la décision du procureur avant d'interjeter ou non appel.

Source : Jeune Afrique/AFP

Toute étude sur les migrations internationales ne manque pas de souligner la complexité du phénomène, de ses ressorts et de sa gestion. Le colloque envisagé n’entend bien évidemment pas cerner l’ensemble des problèmes juridiques soulevés ; il vise plus simplement à fournir un éclairage certes partiel et limité mais le plus révélateur possible des grandes tendances marquant l’évolution contemporaine de ce phénomène dont on ne dira jamais assez l’importance, la sensibilité et l’intérêt.

Le Colloque se tient, le 13 et 14 janvier 2011 à Aix-en-Provence (France)…Suite

Un député du Parti du peuple danois (PPD, extrême-droite) allié parlementaire essentiel du gouvernement de centre-droit, a été condamné vendredi par un tribunal danois à une amende de 5.000 couronnes (670 euros) pour avoir proféré des propos racistes à l'égard des musulmans.

Le pasteur Jesper Langballe de l'Eglise évangélique-luthérienne d'Etat, a été condamné pour avoir enfreint l'article 266b qui interdit tout dénigrement d'un groupe de population ou de personnes pour leur race, couleur de peau, religion ou origine ethnique, selon le tribunal de Randers (ouest).

Il s'était élevé, dans une chronique publiée en janvier, contre "les musulmans qui tuent leurs filles (dans les crimes d'honneur) et qui ferment les yeux sur leurs viols par leurs oncles".

Il a reconnu devant la Cour avoir enfreint la loi et avoir formulé "des propos sarcastiques" dans cette chronique, tout en considérant que l'article de loi sur le racisme était "une honte pour la société de droit", qui "freine toute liberté d'expression".

Le Parlement danois avait levé en juin son immunité parlementaire afin de permettre à la justice de le déférer devant les tribunaux pour ses propos considérés comme racistes par l'accusation publique.

Source : La Croix/AFP

Londres sera la prochaine station du Forum marocain des compétences. Après Paris et Montréal, la capitale britannique recevra, le 22 janvier prochain, les talents et les entreprises marocaines, indique un communiqué des organisateurs. Cette manifestation sera un rendez-vous incontournable de partage et d'échange entres les compétences marocaines à l'étranger et les entreprises marocaines sur les opportunités de l'emploi et de l'investissement au Maroc, ajoute la même source. Par ailleurs, plus de I.500 cadres hautement qualifiés, évoluant dans différents secteurs, notamment la banque, les finances, le conseil, seront attendus le 22 janvier à Londres, selon les organisateurs. Quant aux sociétés et multinationales marocaines, les organisateurs s'attendent à la participation de plus d'une vingtaine d'entreprises représentant les différents secteurs d’activité.

L'objectif de l'organisation de ce forum est d'optimiser la contribution des talents marocains à l'étranger au développement économique et social du pays et leur implication dans les grands chantiers de développement humain. Pour cela, les organisateurs ont programmé des conférences et débats concernant l'actualité et la promotion de l'investissement au Maroc

Source : Le Reporter

L'art pictural marocain est à l'honneur depuis quelques jours dans la ville italienne de Rivarolo Canavese (région de Turin-Nord-ouest), à l'occasion d'une exposition d'Âœuvres des artistes peintres Aziza Sebbah et Abdelouahi Charia.

Intitulée "De Tétouan, les couleurs et les brises de la Méditerranée marocaine ", cette exposition qui vise à présenter au public turinois une autre facette de l'art figuratif marocain, suscite un grand intérêt auprès des nombreux visiteurs.

Son vernissage, samedi dernier, a d'ailleurs été marqué par la présence de nombreuses personnalités dont le maire de Rivarolo, M. Fabrizio Bertot, le maire de la commune de San Maurizio Canavese, M. Roberto Canova et le président de L'union des Chambres des Experts Européens (U.C.E.E.), M. Paolo Saba.

Se félicitant de la tenue de cette exposition, où les toiles des deux peintres de l'école de Tétouan s'inspirent de la culture arabo-berbère et de l'art hispanique, le consul général du Maroc à Turin, M. Noureddine Radhi, a souligné l'intérêt d'une telle manifestation en tant qu'espace pour faire connaître l'art et la culture marocains à l'étranger.

Cette exposition se poursuivra jusqu'au 19 décembre.

La ville de Turin abrite, par ailleurs, dans le cadre des échanges culturels entre le Maroc et le Piémont (nord-ouest) une autre exposition de jouets marocains.

Placé sous le thème "Rêves d'enfants", cette exposition, qui compte plus de deux cents jouets provenant du Maroc, a pour objectif de faire connaître l'histoire des jouets, de la culture et des traditions marocaines.

Plusieurs autres manifestations culturelles sont également organisées autour de cette exposition qu'abrite le centre ludique de Turin, notamment des défilés de costumes traditionnels, des desseins au henné, avec la participation des associations "Al Maghreb" et "Al Oukhouan".

03/12/10

Source : MAP

La Suisse s'est engagée jeudi à respecter ses obligations internationales dans la mise en oeuvre de l'expulsion des étrangers délinquants, à la suite du vote de dimanche, dans l'espoir d'apaiser les craintes de l'Union européenne concernant des accords sur la libre circulation.

"Je me suis engagée personnellement à trouver une solution qui nous permette à la foi de respecter nos obligations constitutionnelles et nos obligations internationales", a annoncé la conseillère fédérale pour la Justice et la police Simonetta Sommaruja, à l'issue d'une rencontre avec les ministres de l'Intérieur de l'UE à Bruxelles.

"J'ai informé mes collègues de l'UE de la décision de la population suisse et souligné que ce vote montrait qu'il y avait des craintes concernant la délinquance des étrangers et qu'il fallait les prendre au sérieux", a-t-elle souligné.

"Cette décision est axée sur les délinquants et ne doit pas être interprétée comme un geste d'hostilité envers les étrangers", a-t-elle insisté.

"La grande majorité des étrangers installés en Suisse sont bien intégrés et apportent une contribution importante", a-t-elle rappelé.

Plusieurs gouvernements de l'UE ont exprimé des préoccupations face au caractère automatique des mesures d'expulsion, sans possibilités de recours.

Le Conseil de l'Europe a averti que sous cette forme, la mesure d'expulsion décidée par la Suisse "ne serait pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme".

Les électeurs de la Confédération helvétique ont approuvé à près de 53% l'initiative du parti populiste UDC proposant une expulsion automatique des criminels étrangers à l'issue de leur peine, sans prise en compte de la gravité des délits.

Cette disposition peut donc concerner les ressortissants des pays de l'Union européenne, avec qui la Suisse a un accord de libre-circulation à ce jour.

La législation européenne impose en outre un examen au cas par cas des situations et interdit les expulsions collectives et les mesures discriminatoires.

"Je n'ai pas entendu de critiques de mes homologues et j'ai eu une dizaine de contacts bilatéraux, notamment avec la commissaire Cecilia Malmström, en charge de la sécurité, et avec les ministres belge et néerlandais, car le problème (de la délinquance des étrangers et des renvois) se pose à d'autres pays", a souligné Mme Sommaruja.

"L'adoption de cette initiative n'aura pas de conséquences immédiates sur la libre circulation des personnes", a-t-elle assuré.

"L'accord avec l'UE sur la libre circulation a été approuvé par la population suisse (...) et nous allons tout faire pour continuer à le respecter", a-t-elle ajouté.

"Nous tenons à tout faire pour nous montrer une partenaire crédible", a-t-elle insisté, "le gouvernement à le devoir d'accepter une décision populaire et doit la concrétiser".

"Nous allons essayer de la mettre en pratique en évitant des contradictions avec nos obligations internationales. Nous allons voir où il y a des possibilités d'interprétation. Mais ce ne sera pas facile", a-t-elle reconnu.

"Nous souhaitons aller vite, mais je ne peux pas m'engager sur des délais précis. Un groupe de travail va faire des propositions au gouvernement qui les présentera au Parlement qui devra trancher", a encore dit la responsable.

Source : Le Matin.ch/AFP

La Russie a besoin d'environ 5 millions de travailleurs immigrés chaque année, estime le président du Service fédéral des migrations Konstantin Romodanovski.

"Chaque année, nous avons besoin d'environ 5 millions de travailleurs étrangers, dont 40.000 à 60.000 spécialistes hautement qualifiés", a-t-il déclaré mercredi. Et d'ajouter que les besoins du pays en spécialistes de ce genre étaient satisfaits à un peu plus de 50%.

Selon M. Romodanovski, si la Russie ne faisait pas appel à la main-d'œuvre étrangère,  cela se répercuterait sérieusement sur son économie.

"Près de 7 millions d'immigrés se trouvent actuellement en Russie, plus de 1,8 million y font leurs études ou suivent un traitement médical. Plus d'un million travaillent légalement et 4,5 millions clandestinement", a-t-il constaté.

Le président du Service des migrations s'est déclaré hostile à la régularisation des étrangers vivant en situation irrégulière en Russie depuis plus de 10 ans.

"Je m'oppose à l'idée d'accorder une amnistie à tous ces gens. Certes, le problème doit être réglé, mais de manière sélective", a-t-il dit.

La Russie est actuellement le deuxième pays au monde, après les Etats-Unis, qui accueille le plus grand nombre d'immigrés. La plupart d'entre eux viennent des pays de l'ex-URSS, en particulier du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et du Kirghizstan, mais aussi de l'Ukraine et de la Moldavie.

Source : RIA Novosti

Le décès d’un conjoint suisse peut mettre fin à l’autorisation de séjour accordée à un étranger. Le Tribunal fédéral (TF) récuse tout automatisme qui accorderait un droit à la prolongation de séjour après un veuvage.

Un Indien âgé de 44 ans l’a appris à ses dépens après avoir épousé une septuagénaire zurichoise décédée une année après leur mariage. En 2008, l’Office des migrations du canton de Zurich avait refusé de prolonger son autorisation de séjour.

En vain, l’homme s’était prévalu de la loi fédérale sur les étrangers. Celle-ci accorde un droit à la poursuite du séjour en Suisse, lorsque des «raisons personnelles majeures le justifient».

Pas de droit systématique

Dans un arrêt de principe, le TF refuse de reconnaître un droit systématique à la prolongation d’une autorisation de séjour après un veuvage. Il est d’avis que chaque cas doit être jugé individuellement.

Ce veuf, souligne la Haute Cour, a d’importantes attaches familiales en Inde, où vivent ses parents, ses frères et soeurs ainsi que les enfants qu’il a eus d’une précédente relation.

Brève union prévisible

Il y a passé la majeure partie de son existence et n’est arrivé en Suisse qu’à l’âge de 36 ans. Une réinsertion sociale dans son pays d’origine ne devrait pas poser de problèmes majeurs.

De plus, en raison de la différence d’âge de 34 ans entre lui et son épouse décédée, il pouvait s’attendre à ce que son mariage ne dure pas de longues années.

Source : TDG

Le Maroc se voit associé au processus initial de définition et de mise en place du prochain Forum chinois du dialogue des cultures.

Invité par le prestigieux Institut des affaires étrangères du peuple chinois,  André Azoulay, Conseiller du Roi Mohammed VI et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a terminé, mardi 30 novembre, une visite de travail d’une semaine en Chine qui l’a conduit successivement à Pékin, Shanghai, Suzhou et Hangzhou.

Centré autour du processus de préparation du premier Forum international sur le dialogue des cultures et des civilisations que la Chine a décidé d’organiser au printemps 2011, Azoulay a eu une séance de travail avec le Président de ce Forum, Yan Zhaozhu, qui occupe, par ailleurs, les plus hautes responsabilités en Chine pour le dialogue des cultures sur le plan international.

Cette réunion à laquelle ont participé plusieurs responsables chinois ainsi que l’Ambassadeur du Maroc à Pékin, Jaâfar Laâlej, a été suivie d’un dîner officiel présidé par Zhaozhu au Palais des Hôtes de la République de Chine.

A Shanghai où il a été l’hôte des Autorités régionales, Azoulay a mis en relief, auprès de ses différents interlocuteurs, le rôle historique joué par d’éminentes personnalités juives venues du monde arabe au 19e siècle et dont l’apport a été déterminant pour bâtir les fondements du Shanghai contemporain en tant que métropole financière, scientifique et universitaire ouverte vers le reste du Monde.

Accompagné du Professeur Pan Guang, directeur du Centre de recherches sur le judaïsme au sein de l’Académie chinoise des sciences sociales, le Conseiller du Roi s’est rendu notamment sur les lieux de vie et de travail des familles Sassoon, Kadoorie et Hardoone, toutes trois venues d’Irak au milieu du 19e siècle et qui ont été à l’origine de la création d’institutions financières et bancaires à partir de Shanghai qui se sont ensuite imposées dans le monde entier.

Azoulay s’est également adressé à la Communauté juive de Shanghai qui est aujourd’hui de l’ordre de 4.000 personnes et qui est présidée par un Marocain, Maurice Ohana, installé à Shanghai depuis une douzaine d’années.  A l’occasion de cette rencontre, Azoulay a mis en relief la dimension emblématique du rôle joué par le Roi et le Maroc au sein de la Communauté des Nations pour tout ce qui touche au dialogue des cultures et des civilisations.

«Ce leadership qui fonde sa légitimité sur la profondeur de la civilisation marocaine et la permanence historique de la diversité culturelle et spirituelle que notre société a eu le talent de sauvegarder, trouve aujourd’hui un écho significatif et inédit en Chine», a ajouté Azoulay en soulignant l’importance de voir le Maroc associé au processus initial de définition et de mise en place du prochain Forum chinois du dialogue des cultures, première initiative d’envergure internationale, prise par Pékin, en contrepoint au débat régressif et archaïque autour des théories du choc des civilisations et de la fracture socio-culturelle.

Source : Le Soir

La Fondation du Roi Abdul-Aziz Al-Saoud pour les Etudes Islamiques et les Sciences Humaines et la Fondation Konrad Adenauer organisent à Casablanca, les 9-10 décembre 2010, dans le cadre de leur programme culturel commun « Dialogue des deux rives », une première rencontre destinée à contribuer à l’élaboration d’un état des lieux de la recherche scientifique sur la situation plurielle des musulmans en Europe. Des chercheurs (sociologues, anthropologues, politologues, historiens, démographes, islamologues…) venus de différents pays européens et de la rive sud de la Méditerranée présenteront leurs travaux et échangeront à propos d’une série de questions relative à l’Islam en Europe / l’Islam européen ; questions appelées à faire l’objet de rencontres scientifiques thématiques régulières au cours des prochaines années…Suite

L'humoriste maroco-canadien, Rachid Badouri, et les artistes Aziz Saâdallah et Khadija Assad seront en vedette dans la comédie policière "L'appât", un film d'Yves Simoneau qui sera à l'affiche le 17 décembre, au Québec.

Le grand premier tapis rouge à Montréal aura lieu le 13 décembre, au Cinéma Impérial, en présence de l'équipe du film, ainsi que de nombreuses personnalités du milieu artistique, selon "Alliance Vivafilm" et "Cirrus Communications", respectivement l'un des plus grands distributeurs de longs-métrages au Canada est l'une des plus importantes maisons de production audiovisuelle au Québec.

Les principaux artistes du film devront sillonner par la suite les quatre coins de la province du Québec, ajoute-t-on de même source.
Ils se rendront, entre autres, à Gatineau (7 décembre), Québec (8 décembre), Chicoutimi (9 décembre), Sherbrooke (15 décembre), St-Hyacinthe et Beloeil (14 décembre) et finalement à Trois-Rivières (16 décembre).

"L'appât" raconte l'histoire de Prudent Philibert Poirier (Guy A. Lepage), lieutenant à la Sûreté du Québec. A cause d'un événement malheureux, il devra collaborer avec Ventura (Rachid Badouri), un soldat d'élite pour les services secrets français.
Suite à des événements imprévisibles, les deux policiers se retrouvent à travailler ensemble, un peu malgré eux! De chocs culturels en surprises linguistiques, de folles poursuites en leçons pratiques, les deux hommes vont découvrir, au-delà de leurs différences, le véritable sens de l'amitié.

Le duo artistique marocain Khadija Assad et Aziz Saâdallah ont intervenu dans les films "Casablancais" de Abdelkader Lagtaâ, "Number One" de Zakia Tahiri, et dans le téléfilm "Le Toubib", réalisé par Aziz Jaïdi.

01/12/10

Source : MAP

Le Maroc est aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement où les compétences expatriées ont tout à fait leur place, a affirmé le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étrange, Mohamed Ameur.

Dans un entretien publié jeudi par le journal "Le Matin du Sahara et du Maghreb" , M. Ameur a indiqué que pour favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en Âœuvre afin de mieux localiser la communauté des Marocains à l'étranger, cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter.

Le ministre a évoqué, à ce propos, la réalisation en 2009 d'une évaluation pour permettre au pays de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015, précisant que cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées qui y correspondent et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour les intégrer à l'effort de développement.

Pour réussir cette politique de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger, a-t-il ajouté, il faut d'abord donner aux Marocains du monde un cadre pour les informer sur les opportunités que recèle le Royaume et développer des partenariats avec les acteurs privés et publics marocains pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertises marocaines expatriées.

Il faut ensuite inscrire ces partenariats, autant que possible, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays d'accueil et, enfin, accompagner les porteurs de projets et appuyer leurs initiatives opérationnelles, a-t-il relevé.

M. Ameur a souligné que l'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées procède de la ferme volonté du Maroc de s'arrimer au train des pays en marche vers le développement global, ajoutant que le Maroc compte réaliser cet objectif en valorisant le savoir et l'expérience des MRE et en optimisant leurs apports au pays, tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions.

2/11/2010

Source : MAP

La 12ème réunion du groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol s'est tenue, mercredi à Marrakech, en présence de plusieurs responsables marocains et espagnols.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Khalid Zerouali, wali, directeur de l'immigration et de la surveillance des frontières au Ministère de l'intérieur, a fait savoir que cette réunion de travail a été l'occasion de mettre en avant les efforts déployés par le Royaume sur le terrain, notant que ces efforts ont permis de réduire de plus de 90 pc le volume des flux migratoires clandestins vers l'Europe durant les cinq dernières années.

Cette réunion a été également l'occasion pour la partie espagnole de saluer ces efforts, a-t-il dit, relevant que "partant de ce constat, il est clair que le Royaume est l'unique partenaire stratégique dans la rive sud de la Méditerranée qui assume pleinement sa responsabilité à l'échelle régionale dans la gestion d'un dossier aussi épineux que celui de la migration".

Et de poursuivre que le Maroc est aussi le seul pays qui dispose d'une vision stratégique pour la gestion de ce dossier, faisant observer que la partie espagnole partage avec le Maroc cette vision.

M. Zerouali a tenu à indiquer également que les deux parties se sont mises d'accord pour développer l'ensemble des résultats positifs et concrets réalisés et ce, à travers l'adoption d'une panoplie de mesures à même de promouvoir l'émigration légale et de doubler d'efforts pour la consolidation de la place des marocains établis en Espagne à tous les niveaux.

Il s'agit aussi de mesures destinées au renforcement du volet sécuritaire, et qui portent sur les commissariats conjoints et l'échange des officiers de liaison en vue de faire face aux réseaux criminels actifs dans ce domaine, a expliqué M. Zerouali.

Pour sa part, Mme Anna Terron i Cusi, Secrétaire d'Etat Espagnol pour l'immigration et l'Emigration a déclaré à la presse que cette réunion a été l'occasion de constater "le bon niveau" de la coopération bilatérale dans divers domaines en rapport avec la question de l'immigration, et la lutte contre les réseaux migratoires clandestins, le trafic de personnes et la criminalité.

Mme Cusi a fait part de la détermination de son pays à travailler en partenariat avec le Maroc, sur des sujets en rapport avec la nouvelle situation des flux migratoires en Espagne du fait des changements engendrés par la crise économique internationale.

1/12/2010

Source : MAP

La Ligue arabe organisera, le 4 décembre prochain au Caire, le 1er congrès des expatriés arabes avec la participation du Maroc.

Initiée sous le thème "pont de communication", cette rencontre sera consacrée à l'examen de questions liées à la situation des communautés arabes à l'étranger, a précisé la Ligue arabe dans un communiqué.

Elle a ajouté que cette conférence se penchera, trois jours durant, sur un certain nombre de thèmes concernant le rôle des organisations de la société civile dans l'amélioration des conditions des communautés arabes à l'étranger, ainsi que leur situation sur les plans culturel, social et politique et économique.

La même source a relevé que la conférence mettra aussi l'accent sur le rôle des expatriés arabes dans la promotion du dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions, et sur les possibilités de créer un cadre réglementaire pour les expatriés arabes visant l'amélioration de leur condition et de leur permettre de garder le contact avec leurs patries.

L'organisation panarabe a ajouté que cette manifestation comportera une série de réunions avec les responsables en charge de la question de l'immigration sur notamment la situation des communautés arabes à travers le monde.

01/12/10

Source : MAP

A côté des personnes physiques non résidentes, les banques sont dorénavant habilitées à accorder des crédits au Marocains résidant à l’étranger pour l’acquisition ou la construction de résidences dans la limite de 70% du prix du bien. Du moins selon la dernière circulaire de l’Office des changes.

Quant aux cautions à émettre en faveur des banques étrangères qui accordent des prêts en devise à moyen ou à long terme aux personnes physiques étrangères non résidentes ou à des Marocains résidant à l’étranger  et destinés à l’achat de résidences au Maroc, peuvent dorénavant couvrir jusqu’à 100% de la valeur du bien.

Source : L’Economiste

Illustré par plus de 400 photographies et documents d’archive, ponctué d’extraits sonores, le film retrace en quarante minutes deux siècles d'histoire de l'immigration en France…Suite

Pour sa leçon inaugurale habituelle, à l’occasion de la nouvelle année universitaire, la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Ibn Zohr d’Agadir a opté pour le thème des migrations, lundi dernier en début de soirée à l’amphithéâtre Hassan 1er dans l’enceinte de cet établissement actif.

Devant une imposante assistance, composée d’un parterre d’enseignants chercheurs et d’un fort contingent d’étudiant, Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) a donné ce cours inaugural, articulé autour de « Migrations marocaines : mutations et enjeux ».

Au préambule de cette rencontre qui s’insère dans le processus de renforcement du Master de cette filière mise en place , depuis l’année universitaire écoulée, Omar Halli, vice-président de l’université Ibn Zohr et Ahmed Sabir, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines avaient prononcé, tour à tour, des mots de bienvenue relatant, en fait, les efforts déployés par les partenaires œuvrant pour l’instauration et l’amélioration du Master migrations et développement durable, à savoir l’Observatoire Régional des Migrations Espaces et Sociétés (ORMES) relevant de la faculté des lettres et dirigé par docteur Mohamed Charef et le CCME qui assure les fonds d’un centre de documentation sur les migrations, mis en fonction à cet effet.  Dans son discours introductif, Driss El Yazami a, d’emblée, souligné que la communauté marocaine à l’étranger atteint actuellement plus de quatre millions de ressortissants, répartis dans une multitude de pays d’accueil de par le monde.  Une telle croissance accélérée, depuis moins d’un quart de siècle, survient à un moment où les pays récepteurs ferment de plus en plus leurs frontières respectives, d’autant plus que des pays comme le Portugal, l’Espagne, la Grèce… qui étaient, il n’y a pas longtemps, émetteurs, sont devenus récepteurs.  Outre les pays traditionnels qui accueillent nos compatriotes, indique l’intervenant, d’autres horizons s’ouvrent continuellement devant eux, notamment le Canada, l’Amériques, le Golf, la Scandinavie…Il va falloir donc trouver de explications à cet essor démographique, à travers un débat serein et réaliste.  D’autres aspects émaillent cette expansion fulgurante, en particulier la mondialisation des ces flux migratoires et la féminisation de plus en plus accrue, constate l’orateur. En effet, dira-t-il, les Marocains, comme cela a été signalé, sont partout dans la planète et plus de la moitié d’entre eux sont des femmes qui occupent désormais des postes assez huppés, contrairement par le passé où leur rôle se limitait à des tâches domestiques.

A la différence de ce qui peut être trompeur, l’émigration est quasiment légale, en dépit du phénomène de la clandestinité qui ne peut peser lourd, surtout qu’elle touche toutes les catégories sociales, créatives et intellectuelles, tel hadj Belaid, le chantre amazigh qui se rendait à Paris pour présenter son art authentique.  Dans ce contexte, Driss El Yazami relève pareillement l’émergence des nouvelles générations, caractérisées par une diversification socioprofessionnelle de plus en plus intense. Leur intégration ou plutôt enracinement (préfère–t-il) s’illustre nettement, car, d’après un sondage destiné à plus de trois mille ressortissants marocains, il est constaté que notre communauté à l’étranger est la plus naturalisée dans les pays d’accueil correspondants, tout en sachant que nombre d’entre eux rentrent au bercail, pour raison de projets érigés au pays d’origine, de retour affectif, de virement de devises…

Cet état de faits génère une sorte de double allégeance ou une appartenance à la fois au pays d’origine et au pays d’accueil. Une problématique, suggère le conférencier, qu’il faudrait, dans nos politiques publiques, étudier profondément  afin d’accompagner ce phénomène d’émigration de peuplement sans, pour autant, y faire obstruction, tout en renforçant les liens avec les nouvelles générations, par le biais de développement de l’offre culturelle nationale. Dans ce sens, il s’avère également loisible d’associer la communauté marocaine à l’étranger au processus de développement que prône notre pays, à travers des chantiers de réformes à plus d’un titre. Pour ce faire, conclut Driss El Yazami, il conviendrait impérativement de changer littéralement la perception que nous ne cessons de cultiver envers les ressortissants marocains à l’étranger et aborder une conception plus positive à leur égard.

Car la fibre marocaine est toujours ancrée en eux et ce n’est pas fortuit que certains sportifs maroco-européens optent finalement pour le port du maillot national, après long tracas de conscience.

Source : Al Bayane

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

Source : Le Courrier international

L'histoire de l'amitié maroco-américaine est plus ancienne qu'on ne le pense souvent. Révélations à l'appui, un journal américain lance le débat…Suite


L'onde d'une émotion intense traverse comme un circuit électrique l'immense salle du Palais des congrès de Montréal où sont réunis les membres de la Communauté marocaine, venus de tout le Canada, et les invités du Forum consacré à « la mobilisation des compétences canado-marocaines et pour un nouveau partenariat transatlantique ».

Driss Ettabaa, Hight profile, diplômé de l'université de Sherbrooke et de Harvard, qui préside l'Union des producteurs agricoles du Québec et le Comité d'organisation du Forum, est si bouleversé qu'il parle… en pleurant : « J'aimerais, dit-il, la voix secouée de sanglots, partager avec vous toute la douleur des membres de la Communauté du Québec et du Canada face aux événements tragiques survenus récemment au Maroc à Laâyoune. Nous condamnons vivement ces incidents et présentons nos sincères condoléances aux familles et représentants des forces de l'ordre marocains qui ont péri de manière atroce et barbare ». Après l'hommage et la prière aux défunts, il faut se ressaisir et continuer les travaux du Forum organisé en partenariat avec l'Ambassade du Maroc au Canada et le Consulat général du Royaume à Montréal.

On ne pouvait trouver meilleure scène que celle-là, qui a eu lieu dans la froidure automnale de Montréal, pour décrire la force du lien qui unit les Marocains du monde à leur pays, créant ainsi à l'échelle du temps et de l'espace un pont de fraternisation et de citoyenneté partagées ? C'est ce lien qui pourra, sans nul doute, assurer le succès d'un vaste chantier, celui de la mobilisation des compétences, chantier dans lequel s'investit Mohamed Ameur. Mais il faudra auparavant régler des questions de fond, comme le souligne Abdelgahani Dadés, membre du CCME et co-animateur du Forum : Comment, par quelles voies et moyens convertir l'exode des compétences en une mobilité positive, comment mobiliser les diasporas et faire de ce capital humain et social un atout pour le développement ? Comment, en un mot, transformer le brain drain, l'exode des cerveaux en brain gain, en bénéfice mutuel ? Avec quels outils et dans quel cadre de travail ?

La problématique posée aujourd'hui est d'autant plus importante que l'émigration marocaine représente 12% de la population marocaine, soit 3,2 millions de personnes réparties à travers le monde, dans une trentaine de pays, avec une concentration en Europe, où 87% des émigrés sont installés. L'émigration marocaine, on le sait, est une force de frappe économique avec plus de 40 milliards de Dh de transferts directs et autant de transferts invisibles et des contributions au tourisme, à l'habitat, etc. L'impact sur le développement et la lutte contre la pauvreté est important, tout autant que l'impulsion donnée à la modernisation du pays et à son ouverture. Au moment où la mondialisation accélère le mouvement migratoire des compétences scientifiques, dont le Maroc a plus que jamais besoin pour se construire, il faut travailler davantage à une stratégie de captation de la matière grise sous forme de réseaux, de circulation, de partenariat.

Le chantier est à la mesure de l'importance des savoirs et de la connaissance pour le développement durable des pays. Le gouvernement perçoit, de son côté, en cette diaspora de plus en plus formée et qualifiée, un potentiel de compétences de savoir-faire et un atout considérable pour le développement du pays : 17% des MRE actifs occupent des professions scientifiques, intellectuelles et managériales qualifiées, 54% s'activent dans les secteurs de l'enseignement, la santé, la communication, la gestion et le commerce. Au Canada, on compte, pour la seule région de Montréal, plus de 350 professeurs marocains dans l'enseignement supérieur, sans compter les chercheurs, biologistes, informaticiens, agronomes, très bien intégrés et qui peuvent apporter une valeur ajoutée au monde et à leur pays d'origine…

Avec ses différents plans sectoriels du tourisme, avec Vision 2020, l'agriculture avec le Plan Maroc Vert, les nouvelles technologies avec le Plan Maroc Numéric 2013, il faut plus que jamais mobiliser des compétences de manière circulatoire, en déclinant une véritable stratégie sur laquelle revient le ministre chargé de la Communauté des MRE à l'étranger : repérer les niches et les secteurs porteurs, organiser l'offre en mettant au point une cartographie des compétences et réfléchir, dit-il, sur les voies et moyens qui pourraient accompagner ces compétences. « Les mutations, souligne M. Ameur, sont multiples. Tout d'abord au niveau du nombre : la population marocaine établie à l'étranger a doublé en dix ans. Sa physionomie a également changé, ce ne sont plus des ouvriers qui partent travailler dans les usines, mais des cadres, des ingénieurs, des informaticiens qui font le choix de migrer et qui, autre mutation, choisissent le plus souvent de s'installer, de s'enraciner dans les pays d'accueil, comme les étudiants et de devenir américains, allemands, belges, néerlandais, français ou canadiens.

Tout cela, dit il encore, nous interpelle dans le sens où il faut constamment, dans un contexte de mondialisation, adapter, rénover, renouveler, repenser nos politiques publiques qui doivent intégrer ces nouveaux enjeux. L'analyse migratoire que nous avons réalisée à travers différents pays a montré qu'aujourd'hui l'émigration se sédentarise, que les nouvelles générations s'enracinent dans les pays d'accueil. Pour renforcer les liens et éviter tout délitement, notre politique doit accompagner cette dynamique d'enracinement, mais aussi de mobilité circulatoire et de mobilisation des compétences. Il n'y a aucune contradiction aujourd'hui entre l'enracinement et le lien avec le pays d'origine, qui n'a pas changé avec le temps et qui nous pousse à plus d'esprit de responsabilité. »

Les expériences réussies des diasporas indienne, chinoise ou celles de l'Amérique Latine nous ont appris que l'on peut assurer le transfert de connaissances, de partout dans le monde. Dans ces exemples, on voit à l'œuvre des modes divers de production, de circulation des échanges et du capital cognitif entre diverses parties du monde, des compétences où qu'elles se trouvent, mais encore faut-il organiser le cadre de réception. Le concept mécanique du «retour» des politiques migratoires est alors transformé en liens durables avec les compétences MRE.

Des liens qui seront d'autant plus durables qu'ils concerneront les régions d'origine de ces compétences, ce qui pourrait induire un rôle actif des collectivités locales, des régions et l'intérêt de la coopération décentralisée. Les travaux des différents ateliers portant sur « l'agriculture et l'agroalimentaire », « l'éducation, l'enseignement supérieur et recherche scientifique », « l'environnement, le climat, l'énergie verte et le développement durable », « industrie et entrepreneuriat » ont connu un vif intérêt. Nous y reviendrons dans nos éditions de lundi 6 décembre. Dans un premier temps, un portail dédié aux compétences marocaines au Canada a été créé, à l'instar de celui dédié aux compétences marocaines en Allemagne. Une première passerelle.

La stratégie gouvernementale commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées.

LE MATIN : Après le séminaire de Fès, qui a réuni les compétences allemandes d'origine marocaine, vous avez organisé le Forum des compétences canado-marocaines. Quelles sont ces compétences ? MOHAMED AMEUR : Nos Communautés expatriées, qui comptent aujourd'hui des profils hautement qualifiés dans différents secteurs de pointe, contribuent de façon active à la promotion des pays d'accueil, de par leurs compétences professionnelles, mais aussi par leur intégration réussie au niveau social, économique, culturel, voire politique. Nombre de ces compétences souhaiteraient appuyer de façon bénévole, ou sous forme d'investissement ou de coopération décentralisée, le développement de leur pays d'origine. Le Maroc est aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement où ces compétences ont tout à fait leur place. Pour favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en œuvre, s'appuyant sur des études réalisées afin de mieux localiser notre communauté à l'étranger et cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter. Ainsi, une évaluation a été réalisée en 2009 pour permettre à notre pays de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015. Cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux, pour mieux identifier et organiser l'offre des compétences expatriées qui y correspondent et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour les intégrer à l'effort de développement.

Quels sont les objectifs de votre politique de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger ?

C'est la volonté d'appuyer le développement humain, le développement durable du Maroc. Cette volonté est favorisée par l'existence au Maroc d'un contexte propice : des besoins clairement identifiés, des plans et programmes de développement sectoriels bien définis et une demande forte sur des compétences peu ou pas présentes au Maroc. Mais pour réussir une stratégie de mobilisation des compétences, il faut répondre à un certain nombre de conditions : donner aux Marocains du monde un cadre pour les informer sur les opportunités au Maroc et les impliquer concrètement dans le cadre de programmes opérationnels de façon ponctuelle ou plus pérenne ; il faut développer des partenariats avec les acteurs privés et publics marocains pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertises marocaines expatriées ; il faut ensuite inscrire ces partenariats, autant que possible, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays d'accueil et, enfin, accompagner les porteurs de projets et appuyer leurs initiatives opérationnelles.

A Montréal, vous avez présenté différents plans d'action dans ce sens. Quels sont-ils ?

J'ai tout d'abord décliné le plan d'action « Expertise et co-développement », dont l'objectif est de définir les thèmes de travail prioritaires pour le Maroc : Industrie et Nouvelles Technologies, Agriculture et agro-alimentaire, Environnement et Développement Durable, Développement Humain, d'accompagner la structuration de réseaux de compétences, la mise en place de programmes opérationnels, notamment en Allemagne, France, Belgique et Canada et d'accompagner techniquement et financièrement les actions et projets portés par ces compétences au Maroc. Le plan d'action «Investissement», illustré par la mise en place du dispositif incitatif MDM Invest, est destiné à appuyer l'investissement des Marocains du monde au Maroc. La mise en place, par exemple, du programme de coopération maroco-français, vise à appuyer et accompagner la création de 1.000 PME/PMI au Maroc par des Marocains expatriés, ainsi qu'à encourager des partenariats portant sur des programmes territoriaux d'encouragement et d'accompagnement de l'investissement, à l'exemple du programme dans les régions oasiennes associant notre ministère, l'Agence de développement des provinces du Sud et le PNUD. Le plan d'action « Etudiants : compétences de demain » encourage le parrainage des étudiants MRE par les réseaux de compétences existants, afin de faciliter leur intégration universitaire, sociale et culturelle dans les pays d'accueil. Le plan d'action « Retour volontaire » porte, quant à lui, sur un ensemble d'informations visant à faciliter l'installation ou le retour volontaire au Maroc, sur la recherche d'emploi et sur les opportunités de travail, à travers la réalisation d'un guide et la mise en place d'un dispositif d'information et d'orientation au sein de notre département. A travers ces plans d'action, nous essayons donc de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de porteurs de projets d'investissement et de partenaires de co-développement, en leur accordant une attention particulière tout au long du processus de concrétisation de leurs projets.

Au-delà de ces plans, comment informer et faire prendre conscience de ce chantier de mobilisation de compétences ?

Dans notre échéancier, nous avons procédé par étapes. Nous avons organisé à Fès la 1re Université des compétences marocaines d'Allemagne, en novembre 2009, puis la rencontre de nos experts expatriés en développement durable sur la Charte nationale de l'environnement et du développement durable à Rabat, en mars 2010, et le 1er Forum des jeunes marocains du monde, à Ifrane, en juillet dernier. De même, nous avons programmé, pour la fin de 2010 et pour 2011, un agenda de rencontres similaires avec les compétences marocaines dans plusieurs pays d'Europe, comme prochainement, le 11 décembre à Bruxelles et le 23 et 24 mai prochain à Rabat, une réunion avec les compétences canado-marocaines. A Montréal, nous avons prospecté un impressionnant vivier de compétences et d'expertises qui ne demandent qu'à être associées à la dynamique générale et sont prêtes, j'en suis sûr, à faire profiter le pays de leur savoir et leur savoir-faire. Les marocains résidant en Amérique du Nord constituent un exemple vivant de l'impressionnante mutation qui s'est opérée au sein des Communautés marocaines à l'étranger, la faisant évoluer du statut de simple main-d'œuvre, qu'elle avait il y a peu de décennies, vers une présence plus marquée dans les catégories socioprofessionnelles supérieures des pays d'accueil. Selon nos études, près de 87 % des Marocains de plus de 15 ans résidant au Canada sont diplômés, dont plus du tiers ayant un grade universitaire supérieur. Les perspectives de la réussite de notre démarche ici sont donc très engageantes et nous comptons beaucoup sur la rencontre d'aujourd'hui pour imprimer un nouvel élan à notre politique de mobilisation des compétences.

Qu'est-ce qui explique l'importance de ce chantier de mobilisation des compétences ?

Le Maroc a connu, depuis l'avènement de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, des transformations profondes qui ont touché tous les aspects de la vie politique, économique et sociale. Dans plusieurs domaines, des avancées concrètes ont été réalisées, notamment dans la démocratisation, les libertés individuelles et les libertés d'opinion. Des réformes structurelles au niveau économique ont été lancées, des mégaprojets de travaux d'infrastructure ont été entrepris ainsi qu'un grand chantier de développement humain. Toute cette dynamique témoigne de la ferme volonté du Maroc de s'arrimer au train des pays en marche vers le développement global. L'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées fait partie de cette dynamique. Nous comptons y parvenir en valorisant leur savoir et leur expérience et en optimisant leurs apports à la mère patrie, tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions. Il s'agit aussi, et selon les orientations royales, de mener à bien une politique qui puisse absorber les mutations de la Communauté, sans que son identité marocaine ne soit amenée à en souffrir. L'action du Gouvernement en ce sens associe, dans une approche participative, tous les acteurs impliqués et embrasse tous les aspects de la vie quotidienne de la Communauté. Elle vise essentiellement à accompagner l'intégration des MRE dans les sociétés d'accueil tout en contribuant à consolider et à renforcer leurs liens avec le Maroc. Elle milite également pour la défense des intérêts des Marocains du monde et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil.

Vous avez visité le chantier de la Maison du Maroc de Montréal située au cœur de la ville, dans un quartier en expansion. Quelle est la part de l'aspect culturel dans les préoccupations de votre ministère ?

L'axe culturel et éducatif est prioritaire car il intègre la question de l'identité marocaine dans ses dimensions linguistique et cultuelle chez les Marocains du monde. C'est dans ce sens que des Centres culturels marocains à l'étranger seront créés, dont ceux de Bruxelles, Amsterdam, Barcelone, Mantes-la-Jolie, Tunis, Tripoli et, bien sûr, Montréal, projets qui sont à des stades avancés de concrétisation. Je citerai également l'organisation des Universités des jeunes chaque été, l'organisation de voyages au Maroc au profit de jeunes marocains expatriés et de leurs camarades de classe et de voisinage des pays d'accueil, la mise en place de partenariats culturels avec les municipalités et les conseils régionaux des pays de résidence et d'autres actions encore de ce genre.

Contrairement à la perception que nous avons souvent au Maroc de la précarité, celle-ci touche beaucoup de nos concitoyens émigrés. Quelles sont les mesures que vous avez prises pour leur venir en aide ?

Sur le plan social, après la très populaire mesure consistant en la baisse de la taxe de dédouanement des voitures, qui a profité, jusqu'à aujourd'hui, à près de 30.000 émigrés retraités, nous avons pris la décision de prendre en charge le coût de transfert des dépouilles des défunts dont la famille est en situation difficile, nous avons mis en place des programmes spéciaux de soutien aux familles émigrées dans certains pays du Maghreb et d'Afrique, nous avons mis à la disposition des étudiants démunis 1.000 bourses annuellement, pour ne citer que les actions les plus saillantes. Dans le même esprit d'aide aux catégories et personnes en situation de détresse, je n'oublierai pas le mécanisme d'aide sociale que nous avons créé cet été au niveau des représentations diplomatiques et consulaires marocaines dans certains pays arabes et africains. Et pour donner encore plus d'ampleur à notre action, en l'appuyant sur des partenaires solides et fiables, nous avons mis sur pied un programme de renforcement des capacités humaines et financières des associations des MRE s'activant dans le social, pour les habiliter à relayer plus efficacement notre action de soutien aux catégories vulnérables, plus particulièrement les femmes et les mineurs non accompagnés, ainsi que nos actions de soutien ponctuelles et symboliques aux détenus d'origine marocaine, à l'occasion notamment du Ramadan et des fêtes religieuses. Sur le plan juridique, nous avons mis en place, au sein de notre ministère, un dispositif de veille juridique, renforcé de deux magistrats permanents, pour l'écoute et l'orientation de nos concitoyens du monde.

Cet été a vu la création du réseau des juristes marocains spécialisés dans les questions de la migration. Ce réseau sera utile pour la mise en œuvre du dispositif visant la généralisation de l'assistance juridique et judiciaire de nos citoyens affectés par les effets de la crise économique mondiale, dispositif lancé au mois de septembre dernier et concrétisé par la conclusion de conventions annuelles avec des cabinets d'avocats habilités à fournir conseil et orientation juridique aux ressortissants marocains. Dans le même registre, nous avons institué un système et des structures dédiés au traitement personnalisé des requêtes des MRE et établi une convention avec Diwan Al Madalim pour leur suivi. De même, et pour une gestion de proximité des intérêts des expatriés et de leurs familles, nous avons créé le concept de « la Maison du MRE », dont deux sont déjà opérationnelles et d'autres en projet. Nous nous activons également, à chaque fois que se présente l'occasion de le faire, pour inciter la réflexion sur la mise à jour du cadre conventionnel liant le Maroc aux pays d'accueil pour la préservation des droits des MRE.

QUESTIONS À : Nezha Chekrouni • Ambassadeur du Maroc au Canada, ex-ministre déléguée auprès des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Marocains résidant à l'étranger (MRE)

Une approche inclusive et transparente Vous avez suivi avec intérêt cette question de mobilisation des compétences depuis le lancement de FINCOM. Que représente pour vous ce Forum des compétences canado-marocaines ?

Cette rencontre se tient à un moment où le Maroc et le Canada explorent les moyens d'insuffler une nouvelle impulsion à nos relations bilatérales. Le Forum est le résultat d'un processus que nous avons initié en commun avec le ministère chargé de la Communauté MRE à l'étranger, en collaboration avec le Consulat général du Maroc à Montréal, des compétences marocaines du Canada et avec le concours de la représentation de la Banque populaire du Maroc. Le groupe de travail est un des noyaux d'une dynamique que nous voulons inclusive et transparente.

Qu'entendez-vous par inclusive ?

Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une vision globale dont l'un des objectifs est de contribuer au bien-être des Marocains au Canada, à leur intégration et à la protection de leurs droits. Dans ce sens, nous avons procédé à des consultations avec les départements ministériels concernés au Québec pour aboutir à la reconnaissance des titres académiques dont sont détenteurs des Marocains expatriés au Canada. Nous avons d'autres réalisations qui ont vu le jour, comme la mise en œuvre de l'Entente entre le Maroc et le Québec en matière de sécurité sociale. Ce chantier sera ouvert dans d'autres provinces du Canada où vivent nos compatriotes. L'un de nos grands projets reste la « Maison du Maroc », vitrine du Maroc qui ouvrira en été ses portes et qui sera un espace où toutes les bonnes volontés auront l'opportunité d'apporter leur contribution à notre communauté résidant au Canada et au rapprochement entre les deux pays.

Un mot sur les relations entre le Maroc et le Canada…

Nous sommes tous deux riverains de l'Atlantique qui doit devenir une aire de coopération et d'échanges. Au cœur de cette configuration, il y a les échanges humains. Nos deux pays ont une longue tradition d'échanges humains et commerciaux sur lesquels nous pouvons capitaliser. Le fer de lance de cette coopération, c'est justement ce pont humain composé de près de 100.000 Marocains, dont une élite spécialisée dans des domaines pointus. Ces compétences contribuent à la richesse économique de leur pays d'adoption et demeurent très attachées à leurs pays d'origine qui grâce à la dynamique lancée par Sa Majesté le Roi connaît un renouveau politique économique et social. Il faut aujourd'hui étirer davantage nos horizons pour mieux cadrer nos approches et créer des synergies pour aboutir à des stratégies d'actions concrètes assorties d'échéanciers. C'était l'objectif du Forum consacré à la mobilisation des compétences canado-marocaines et au nouveau partenariat.

Source : Le Matin

Tous les matins, vers 10 heures, les employés de la compagnie Ktel garent leur bus devant l'entrée du centre de rétention de Filakio, petit village de la Thrace grecque. Une heure plus tard, les portes du centre s'ouvrent et les immigrés clandestins récemment arrêtés après être venus illégalement de la Turquie voisine commencent à défiler pour prendre leurs tickets. Ils connaissent le prix affiché sur les vitres de la cahute: c'est 60 euros, ou 85 dollars, pour rejoindre en onze heures Athènes et ainsi poursuivre un voyage commencé, plusieurs semaines plus tôt, en Afghanistan, en Irak, en Algérie ou en Afrique subsaharienne.

Quatre-vingt-dix pour cent des immigrés arrivant en Europe aujourd'hui passent par la Grèce et, pour quasiment la moitié d'entre eux - environ 39.000 depuis le début de l'année -, par cette frontière terrestre gréco-turque de Thrace. Chaque nuit, entre 120 à 350 clandestins sont arrêtés, non loin de la ville d'Orestiada, sur les 12,5 km de champs de cette frontière pour le reste délimitée par le fleuve Evros, où les passeurs sont plus vulnérables et qu'ils hésitent désormais à franchir en Zodiac avec leur «cargaison humaine».

La scène se répète quotidiennement à Filakio. Après avoir payé 600, 1500 ou 3000 euros leur transit clandestin jusqu'à la Grèce via Istanbul, la plaque tournante de ce trafic, certains ont encore assez d'argent pour prendre le bus jusqu'à Athènes. Telle Shamaz, une jeune Afghane de 23 ans, enceinte, qui rêve, avec Kokal, son mari à ses côtés, de fonder une famille en Europe. Telle la Congolaise Karine, qui dit fuir la misère. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle fera à Athènes où, assure-t-elle, «personne ne (l)'attend». Mais dans son esprit, la capitale grecque ne sera qu'une étape vers la France, l'Allemagne ou l'Angleterre.

Trente jours de liberté

Ancien interprète de l'armée américaine, l'Afghan Ali Feroz Khan raconte avoir pris sa décision en recevant une dernière mise en garde des talibans: «Tu arrêtes ton travail, ou tu es mort.» Il est parti douze jours plus tôt de Kaboul. Il est passé, tantôt en bus, tantôt à pied, par le Pakistan, l'Iran, puis la Turquie. Avec un petit groupe d'Afghans, dont il se fait le porte-parole. «Dans le centre, dénonce-t-il, nous avons été volés par une bande de Géorgiens». Ses compagnons montrent leurs habits lacérés au rasoir. C'est dans une doublure, une petite poche, qu'ils conservaient leurs dernières économies pour prendre le bus pour Athènes.

Les policiers qui gardent le centre de Filakio haussent les épaules, dépassés. Le petit bâtiment a été construit, il y a douze ans, pour accueillir 372 personnes. Ils sont plusieurs centaines supplémentaires. Ce qui contraint les autorités grecques à vider quotidiennement les lieux pour faire de la place aux nouveaux arrivants. Deux ou trois jours après avoir été arrêté, l'immigrant, dont on a notamment pris la photographie et les empreintes digitales, part avec un papier le sommant de quitter la Grèce et l'espace européen Schengen dans les trente jours. Et le voyage continue.

Les minarets d'Edirne

Le bus de la compagnie privée Ktel, dont les employés portent des gants et laissent les housses en plastiques sur leurs 50 sièges remplis quotidiennement au prix du marché, est maintenant parti. La police grecque se chargera de transporter gratuitement ceux qui n'ont pas d'argent jusqu'à Orestiada. Georgios, qui habite la ville depuis trente-cinq ans, ne porte même plus attention à ces ombres qui rasent les murs avant de prendre le train ou de poursuivre à pied leur périple. Il ne comprend pas pourquoi les mines antipersonnel, qui jadis truffaient la frontière, ont été retirées il y a une quinzaine d'années. Mais ces clandestins ne le dérangent pas trop, «car ils ne restent pas ici».

Responsable de la police d'Orestiada, Georgios Salamaykas précise qu'aucun migrant n'a été arrêté pour le moindre délit. Lui, il en veut surtout à «la police turque, qui ne fait pas son travail», laisse tout le monde passer et, en contradiction avec l'accord signé avec la Grèce en 2002, «refuse de reprendre les immigrés qu'on arrête». Le pire pour Athènes est qu'elle est liée par la procédure de Dublin, qui permet à tous les États européens de lui renvoyer les clandestins rentrés dans l'Union par la Grèce… Son accès de colère passé, le patron moustachu de la police d'Orestiada avoue son impuissance: «Certains immigrants, avec un vol charter jusqu'à Istanbul, ne paient que 600 euros l'arrivée en Grèce. C'est la route la plus courte, la moins chère et la plus sûre.»

Sous les minarets d'Edirne qui pointent au loin, cette sublime porte d'entrée sur l'Europe mesure 12,5 km. C'est une bande de terre parsemée de bosquets et de quelques miradors, où se toisent des patrouilles de militaires grecs et turcs. La nuit, à travers les caméras thermiques des véhicules dépêchés par l'UE, on voit des petits groupes jouer à cache-cache avec les policiers grecs. La plupart du temps, après avoir franchi les quelques dizaines de mètres qui séparent la Turquie de l'Europe, les clandestins lèvent les mains en l'air, se rendent. Certains, qui n'ont pas été pris, viennent le matin au poste de police. Un petit tour au centre de Filakio, leur petit papier, et puis s'en vont.

Quelque 300.000 migrants pris au piège athénien

La capitale grecque devient une prison à ciel bleu ouvert pour tous les immigrés rêvant de gagner l'Europe. Ils seraient environ 300.000 clandestins à vivre dans le centre historique de d'Athènes, une ville de 5 millions d'âmes. Sans papiers, sans travail, sans aide sociale, une frange de cette population issue de plus de quarante nationalités verse peu à peu dans la délinquance. La situation devient explosive: tandis que les mafias internationales, spécialisées dans la prostitution et le trafic de drogue, attirent à elles cette main-d'œuvre clandestine abondante, les Athéniens, durement frappés par la crise économique, s'exaspèrent, votent pour l'extrême droite et ferment les yeux sur les fréquentes ratonnades organisées par des groupes xénophobes.

De ce piège, qui est en train de se refermer, les clandestins sont les premiers à vouloir sortir. «Tout le monde veut partir, car il n'y a pas de travail ici», répètent Afghans, Algériens et Nigériens. Aucun ne se donne la peine d'apprendre le grec. «Mais je n'ai pas d'argent, et il faut 1000 ou 1500 euros pour aller en Italie», expliquent Marocains, Égyptiens ou Somaliens. Gagner l'Allemagne, l'Angleterre ou la France coûtera plus cher encore. Le retour au pays, envisagé par bon nombre, est difficile. Les ambassades, telles celles du Maroc ou d'Algérie, submergées de demandes, rechignent à payer la note.

Un mois de prison au retour

Dans les rues de la capitale grecque, il ne faut pas longtemps chercher pour parler dans la langue de Molière à un Algérien qui est passé par la Turquie dans l'espoir de venir en France. À 24 ans, Abdel s'est déjà fait expulser de l'Hexagone, «en 2007 par Sarko», dit-il. En avril 2010, il a pris un vol Alger-Istanbul à 350 euros. Mais il y a des charters beaucoup moins chers, parfois seulement à 70 euros. Les Algériens, comme les Marocains, n'ont pas besoin de visa pour la Turquie. Après, Abdel a pris le bus, un Zodiac pour franchir la frontière grecque, puis il s'est retrouvé coincé à Athènes.

Le Marocain Salah a pris un bus Beyrouth-Istanbul et se retrouve, à 28 ans, pareillement sans travail et prisonnier à Athènes. Il ne croit plus pouvoir rejoindre la France. «Si l'ambassade me paye le billet, je veux bien revenir, même, ajoute-t-il, si je sais que je vais faire un mois de prison en arrivant.»

Place Victoria, où les Afghans se retrouvent par dizaines en fin d'après-midi, on ne parle également que de partir vers l'Allemagne ou l'Angleterre. «Si je pouvais seulement revenir en Turquie, je le ferais immédiatement», assure, dépité, Dilaor. Mais la frontière turque ne marche que dans un seul sens. À 31 ans, Dilaor, marié et père de deux enfants, est arrivé en 2007 à Athènes. Il se donne encore quelques mois avant de renoncer, et de repartir vers les siens en Afghanistan.

Les Algériens sont plutôt place Omonia, quelques centaines de mètres plus loin. Parmi les clandestins, les Maghrébins sont montrés du doigt. Ils seraient plus riches. Ce serait parmi eux que se recruteraient les dealers. «Pour l'instant, Nigériens et Algériens tiennent la vente de drogue sur Athènes, indique Athanasios Kokkalakis, le porte-parole de la police grecque. Mais, ajoute-t-il, la concurrence entre communautés s'exacerbe . Les mafias n'ont pas de mal à embaucher, à faire monter les enchères.»

La délinquance - vols à l'arraché, cambriolages - et la criminalité ont, elles, explosé. «Elles ont doublé en 2009 et triplé en 2010», certifie ce policier, bien obligé d'établir un lien entre la précarité sociale et la délinquance. Une partie de la population va plus loin, en accusant les immigrés de tous les maux. Pour la première fois à Athènes, un conseiller municipal d'extrême droite vient d'être élu pour représenter le quartier proche des places Omonia et Victoria.

2/11/2010

Source : Le Figaro

La faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Ibn Zohr à Agadir abrite, les 10 et 11 décembre 2010, un colloque international sur le thème : « l’émigration/immigration marocaine et la mondialisation. Etas des lieux et perspectives ».

Autour des axes prévus par cette rencontre, plusieurs questions seront soulevées comme l’émigration dans l’histoire du Maroc, la féminisation de l’émigration ou encore le développement et les transformations sociodémographiques, littéraires, culturelles et économiques en rapport avec l’émigration. Plusieurs chercheurs du Maroc et de France y participent.

Ce colloque a bénéficié du soutien du CCME après avoir répondu à l’appel à projets lancé par le Conseil dans le cadre de la 16e édition du SIEL à l’honneur des Marocains du Monde, en février 2010. Cet appel à projets visait d’élargir les activités du SIEL aux espaces universitaires et avait pour objectif la promotion de  la recherche scientifique relative à l’immigration.

Source : CCME

La Fondation ONA organise, sous le thème de la diversité culturelle, la présentation du livre « L’émigration européenne, le cas des Français au Maroc » d’Aurélia Picod-Kinany, le mercredi 1er décembre 2010 à 19h à la Villa des Arts de Casablanca.

e livre décrit les liens entre le Maroc et la France pour arriver au mouvement postcolonial de la population française au Maroc. Mohamed Hamadi Bekouchi, sociologue, expert en management et professeur des universités participe à cette rencontre qui sera modérée par la  psycho sémiologue Nadia Kajjou.

Aurélia Picod-Kinany est docteur en sciences sociales. Après avoir enseigné cinq ans à l’Université MLV et à l’Université Sophia Antipolis dont quatre années de recherche sur "L'émigration européenne post-coloniale : le cas des Français au Maroc. Recherche sur un modèle d'adaptation socioculturelle", elle crée en Janvier 2010 APK Conseils, un bureau d'études et de développement en sciences humaines et sociales axé sur des problématiques interculturelles et les comportements sociaux.

Source : CCME

« ...C’est là le crime de notre société. Sa « politique de la vieillesse » est scandaleuse.

Mais plus scandaleux encore est le traitement qu’elle inflige à la majorité des hommes au temps de leur jeunesse et de leur maturité. Elle préfabrique la condition mutilée et misérable qui est leur lot dans leur dernier âge. C’est par sa faute que la déchéance sénile commence prématurément, qu’elle est rapide, physiquement douloureuse, moralement affreuse parce qu’ils l’abordent les mains vides; des individus exploités, aliénés, quand leur force les quittent, deviennent totalement des « rebuts », des « déchets »…Suite

Fidèle à ses choix initiaux, le Centre Marocain Interdisciplinaire des Etudes Stratégiques et Internationales continue à s’intéresser à la thématique de l’Alliance des civilisations et de la diversité culturelle. Depuis quelques années, il s’est proposé de baliser les avenues qui peuvent mener à une meilleure compréhension des idées, des valeurs dominantes de l’époque contemporaine et de la scène mondiale, et à une meilleure compréhension entre les peuples inscrits dans l’Ouvert, persévérants et bel agissants, soucieux de la coexistence pacifique.

Le Forum de cette année qui aura lieu à Fès du 04 au 06 décembre autour du thème « La Diplomatie religieuse et culturelle au service de la paix mondiale »…Suite

La musique arabo-andalouse sera à l'honneur jeudi prochain au site archéologique Madinat Al Zahra à Cordoue (Sud de l'Espagne) lors d'un concert du chanteur Mohamed Serghini El Arabi en compagnie du musicien espagnol Eduardo Paniagua.

Ce spectacle s'inscrit dans le cadre d'un cycle de quatre concerts organisé par l'institution Casa Arabe (Maison Arabe) dans l'objectif de rendre hommage à la musique traditionnelle arabo-andalouse, indique-t-on auprès des organisateurs.

Ainsi, le duo Serghini El Arabi et Paniagua va charmer le public avec ses plus belles chansons inspirées des cultures Orientale et Occidentale. Le concert sera également une occasion pour mettre en exergue l'authenticité de la musique arabo-andalouse qui témoigne de la possibilité du vivre ensemble tourné vers la beauté.

Le marocain Mohamed Serghini El Arabi est l'une des voix les plus importantes au Maghreb. Récompensé par le prix du "Meilleur Chanteur de la Musique Religieuse" au Maroc, Serghini est un chanteur, violoniste et percussionniste qui a une formation classique de musique arabo-andalouse.

Pour sa part, Eduardo Paniagua est un musicien spécialisé dans le répertoire de l'Espagne médiévale. C'est au sein du groupe familial "Atrium Musicae" qu'il débuta sa carrière à l'âge de 16 ans en gravant quatre disques.

Il est aussi membre fondateur du groupe de musique arabo-andalouse CÂ lamus et Hoquetus.

30/11/10

Source : MAP

Le nombre des migrants entrés illégalement dans l'Union européenne via la frontière terrestre gréco-turque a décru de 44% en un mois, après la mise en place des garde-frontières européens début novembre, selon l'agence européenne chargée de la surveillance des frontières (Frontex).

A la suite du déploiement début novembre de quelque "205 garde-frontières venus de 26 pays de l'Union européenne ainsi que d'Islande et de Suisse", accompagnés des forces de l'ordre grecques, le nombre des passages illégaux par la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie a été réduit de quelque 250 par jour en octobre à 140 environ en novembre, a déclaré mardi le directeur adjoint de Frontex, Gil Arias Fernandez, au cours d'une conférence de presse à Athènes.

En octobre, 7.586 personnes avaient été interpellées pour passage illégal de la frontière, et 4.270 l'ont été entre le 1er et le 29 novembre, ce qui représente une baisse de 44%" en un mois, a-t-il dit.

"Nous pensons qu'il ne s'agit pas uniquement du résultat de l'opération Frontex, mais aussi du changement de saison qui rend plus difficiles certains passages" a-t-il ajouté. Il a précisé que pendant le mois écoulé 13 passeurs avaient été arrêtés, de nationalités turque, afghane, bulgare, géorgienne et pour deux d'entre eux palestinienne.

Par ailleurs, depuis janvier, 41 personnes sont mortes en tentant de pénétrer en Grèce via la rivière Evros, qui marque la frontière avec la Turquie.

Au total, 91% des personnes entrées illégalement dans l'Union européenne sont passées par la Grèce en 2010, a-t-il ajouté, un chiffre en augmentation par rapport à 2009, alors que l'immigration illégale a, elle, décru, en volume global en raison de la crise économique dans l'Union européenne qui tarit l'embauche.

Frontex, qui interroge les migrants à la frontière gréco-turque près d'Orestiada, a déterminé quels étaient les prix payés aux passeurs par les candidats à l'émigration dans l'Union européenne.

Selon M. Arias Fernandez, le prix moyen payé par passage est de 400 euros. Pour un transfert entre Istanbul et la Suède, il est de l'ordre de 5.500 euros, et de 2.400 euros entre l'Afghanistan et Athènes.

D'après la même source, depuis le début de l'année, 11.165 interviews de migrants illégaux ont été réalisées : elles se sont soldées par 1.606 reconduites (volontaires ou forcées) dans le pays d'origine.

Source : Le Monde/AFP

En parallèle à une régularisation très large de sans-papiers, le gouvernement Leterme II avait aussi promis, en 2009, de réviser sa politique migratoire. A l'ordre du jour, aujourd'hui : un durcissement.

En 2007, la population belge s'est accrue de 64 000 personnes. L'équivalent d'une grosse ville wallonne ou flamande. L'explosion démographique se fait surtout sentir dans le centre paupérisé des villes et tout particulièrement à Bruxelles, où les autorités sont confrontées à un défi majeur : accueillir des dizaines de milliers de nouveaux habitants.

Dans son interview sur RTL-TVi, le 9 novembre, Elio Di Rupo (PS) y était allé d'une métaphore géographique. Si la réforme institutionnelle et le socio-économique représentaient les Alpes et les Pyrénées pour les négociateurs gouvernementaux, le triptyque « justice, immigration, sécurité » s'annonçait comme leur Massif central. Pas aussi exigeant qu'un col de haute montagne, mais une étape sérieuse.

Pendant des années, il a été impossible de faire bouger les lignes en matière d'immigration, tant les oppositions idéologiques étaient fortes, le PS et le CHH s'opposant systématiquement au CD&V et à l'Open-VLD. Le 17 juillet 2009, le Premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V) avait été salué comme un héros pour avoir fait sauter le « bouchon » de la régularisation des sans-papiers. A la suite de quoi, de janvier à juillet 2010, 16 353 clandestins ont été régularisés : plus que sur l'ensemble de l'année 2009 (14 830 régularisations), déjà exceptionnelle.

Mais la contrepartie de cette nouvelle campagne de régularisation n'a jamais été mise en oeuvre. En cause : les mêmes oppositions idéologiques, engendrant le ras-le-bol du côté flamand. Certes, le 9 octobre 2009, le gouvernement Leterme II a bien annoncé qu'un tour de vis allait être donné en matière de regroupement familial, de lutte contre les mariages de complaisance ou d'accès à la nationalité belge. Mais rien n'a avancé. Les élections législatives du 13 juin ont cependant modifié la donne, avec la victoire de la N-VA, conservatrice, et le nouveau profilage du MR sur l'immigration et l'intégration. Etat des lieux.

Regroupement familial et mariages de complaisance

Principe Un Belge ou un résident belge peut être rejoint par un ou des membres de sa famille (partenaire, enfants, parents et, même grands-parents, selon certaines conventions bilatérales conclues par la Belgique avec des pays tiers, comme le Maroc et la Turquie). Destinées à favoriser la migration de travail, ces conventions devaient permettre aux travailleurs d'être rejoints par leur femme, leurs enfants et leurs ascendants restés au pays. L'immigration ayant été officiellement stoppée en 1974, le regroupement familial est resté l'une des rares voies d'accès légale au territoire pour les non-Européens.

Problème Mariages forcés-arrangés (souvent consanguins, entre cousins), problème d'intégration et de connaissance des langues du conjoint étranger et des enfants issus de ces mariages, augmentation des prestations sociales en faveur des nouveaux venus (dont le coût du vieillissement), création de ghettos, etc.

Chiffre Près de 14 000 visas de longue durée pour regroupement familial ont été délivrés en 2008 (une augmentation de 20 % par rapport à 2007). Selon l'Office des étrangers, 17 775 décisions ont été prises en 2009. Près de 10 000 étaient positives (9 993 visas accordés) ; environ 4 000 se sont soldées par un refus (3 860) ; 19 étaient sans objet et 3 903 étaient encore en balance. Soit que le dossier était incomplet (63,2 %), soit que le parquet, suspectant un mariage de complaisance, devait encore rendre son avis (32,4 %).

Remède Selon l'accord d'octobre 2009, resté en rade, la personne invitante aurait dû, à l'avenir, disposer de revenus mensuels compris entre 930 et 1 056 euros, compte non tenu des allocations familiales et des pensions alimentaires. Ce qui excluait de fait les bénéficiaires du CPAS. Le MR demande aujourd'hui que le « regroupant » jouisse de « ressources stables, régulières et suffisantes pour subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille sans recourir au système d'aide sociale de l'Etat ou aux allocations de chômage. » Autre idée libérale : amener à 21 ans (au lieu de 18 ans) l'âge auquel de futurs conjoints pourraient prétendre à « se regrouper », afin de diminuer le risque de mariages forcés-arrangés. Une autre piste envisagée est la révision des conventions bilatérales signées avec le Maroc et la Turquie, mais jusqu'à présent, sans succès.

Code de la nationalité

Principe La nationalité belge peut s'obtenir de deux principales manières. La voie royale, c'est la déclaration de nationalité. Elle a été modifiée en 2000 par le gouvernement arc-en-ciel. Tout étranger de 18 ans au moins, résidant légalement en Belgique depuis sept ans, peut obtenir un passeport belge, sauf avis contraire du parquet. Idem pour les étrangers nés en Belgique ou ceux dont un des parents a la nationalité belge. A côté de la déclaration de nationalité subsiste la procédure de naturalisation accordée par le Parlement et, donc, plus politique, au bout de trois ans de présence régulière sur le territoire.

Problème D'une part, la loi de 2000 ( snel-Belgwet, selon l'expression du CD&V), brade la nationalité belge. Aucune condition d'intégration n'est exigée de l'impétrant. D'autre part, les députées Jacqueline Galand (MR) et Sarah Smeyers (N-VA) se sont émues du fait que la naturalisation était devenue la « procédure standard », de surcroît entachée de laxisme et d'électoralisme, alors qu'elle aurait dû rester un « régime de faveur ».

Chiffre En 2007, 11 543 personnes ont acquis la nationalité belge par déclaration et 8 372 par naturalisation. Entre 2000 et 2009, 61 000 des 175 000 demandes de naturalisation ont été satisfaites (35 %).

Remède Le gouvernement démissionnaire prévoyait de préciser que seul un « séjour légal » de sept ans pouvait être pris en compte pour une déclaration de nationalité (aujourd'hui, le MR demande que cette durée soit portée à dix ans). Leterme II voulait également réformer la procédure de naturalisation en exigeant cinq ans de présence régulière sur le territoire, au lieu des trois ans actuels, avec un titre de séjour illimité (la N-VA et le MR plaident pour une durée de sept ans). Le même avant-projet prévoyait qu'un nouveau Belge puisse être déchu de sa nationalité en cas d' « hostilité à la Belgique » (terrorisme, mariage de complaisance ou tout autre délit rendu possible par la possession d'un passeport belge). Rien ne s'est passé. En attendant la formation d'un gouvernement de plein exercice, la nouvelle commission des naturalisations de la Chambre a décidé que les 4 454 dossiers déjà examinés sous l'ancienne législature seront revus, puis expédiés en séance plénière pour parution au Moniteur en janvier 2011. Les 10 000 nouveaux dossiers patienteront jusqu'à ce que la commission ait « affiné » sa méthode de travail, soit le début du mois de décembre.

Asile

Principe Le droit d'asile est un droit fondamental. Les autorités du pays ont l'obligation de pourvoir à la subsistance du demandeur jusqu'à ce qu'il ait été statué sur son sort.

Problème 80 % des demandes d'asile sont rejetées parce qu'elles sont injustifiées ou frauduleuses. Mais l'examen de ces dossiers par les autorités compétentes prend du temps. Et on ne peut pas laisser les gens à la rue. Actuellement, 7 000 personnes n'ont pas d'hébergement. Certaines doivent dormir à l'hôtel. Dix à vingt demandeurs d'asile se présentent chaque jour devant la justice bruxelloise pour exiger leurs droits. Ceux qui obtiennent gain de cause deviennent prioritaires pour obtenir une place auprès de Fedasil, l'agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile. A défaut, Fedasil, ou les CPAS, doivent s'acquitter d'une astreinte comprise entre 250 et 500 euros par jour et par demandeur.

Chiffre 17 000 demandeurs se sont présentés en Belgique en 2009, selon le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA). D'après Eurostat, ils étaient 21 645 (35 % de plus qu'en 2008), ce qui fait de notre pays, malgré sa petite taille, le cinquième pays de l'Union européenne le plus sollicité. Le CGRA s'attend à un total de plus de 20 000 demandes pour l'ensemble de l'année 2010. Du 2 novembre au 31 décembre 2009, Fedasil, déjà en panne de moyens, a dû verser 163 250 euros d'astreintes à 34 requérants. Logiquement, le budget de l'accueil a explosé en 2010 : 347 millions d'euros contre 243 millions en 2008.

Remède Deux mille nouvelles places d'accueil doivent être créées en urgence, a annoncé le Premier ministre Yves Leterme (CD&V). Bastogne, entre autres sites, accueillera 550 demandeurs d'asile dans ses casernes, jusqu'en novembre 2011. Par deux fois cette année, le secrétaire d'Etat à la Politique de l'asile et de la migration, Melchior Wathelet (CDH), s'est rendu dans les Balkans pour tenter de dissuader les populations locales de demander l'asile en Belgique. Il a également rédigé un texte qui, inséré dans une loi fourre-tout d'ici à la fin de l'année, accélérera l'examen des demandes d'asile, en rendant plus difficile ou onéreux l'exercice du droit de recours devant le Conseil du contentieux. Mais, d'après plusieurs observateurs, cela n'empêchera pas, cet hiver, une crise aiguë de l'accueil. Enfin, le Premier ministre Yves Leterme souhaite renforcer la politique d'éloignement, volontaire ou non, des demandeurs déboutés du droit d'asile

Source : Le Vif.be

Première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec, cette Marocaine œuvre sans relâche au rapprochement des différentes communautés.

En bordure du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Jacques, à quinze minutes au sud-ouest de Montréal, la petite ville de Brossard s’étend entre zones commerciales et axes routiers. C’est là que Fatima Houda-Pepin, première vice-­présidente de l’Assemblée nationale du Québec et députée de La Pinière, une circonscription de la Montérégie, a établi son bureau.

La parlementaire nous reçoit dans sa salle de réunion, où les photos en compagnie du Premier ministre québécois, Jean Charest, et de l’ancien Premier ministre français Lionel Jospin côtoient la médaille d’or de la solidarité et de la valeur remise par l’association La Renaissance française au titre de ses activités humanitaires. Fatima Houda-Pepin, voix délicate dissimulant un lointain accent marocain, est une femme occupée. Elle passe trois à quatre jours par semaine à Québec pour siéger à l’Assemblée, et le reste dans son bureau de circonscription pour recevoir ses concitoyens. Quand elle n’est pas en mission à l’étranger. D’ailleurs, la députée revient tout juste du Kenya, où elle a dirigé une mission québécoise auprès de l’Association parlementaire du Commonwealth (APC). Elle y a donné deux conférences : l’une sur les changements climatiques et l’autre sur l’expérience du Québec en matière d’immigration. Elle a aussi participé à une journée thématique sur la place des femmes en politique. En effet, outre sa fonction de première vice-présidente et de députée, l’élue assume aussi la présidence du Cercle des femmes parlementaires du Québec, un groupe non partisan où l’on discute notamment des violences faites aux femmes.

La dernière activité qu’elle a organisée portait sur les « crimes d’honneur ». Première femme musulmane élue dans un Parlement au Canada, Fatima Houda-Pepin sait de quoi elle parle. « L’islam, à qui l’on attribue souvent ces crimes dits d’honneur, interdit l’infanticide des filles. Or, aujourd’hui, ces crimes barbares sont considérés par ceux qui les pratiquent comme des crimes d’honneur. C’est en fait un déshonneur total ! » Consciente de l’image négative de l’islam en Occident, elle confie : « C’est le travail de toute une vie : lutter contre les préjugés, le déficit de connaissance à l’égard de l’islam et des pays du Sud en général. On généralise trop souvent, et les médias amplifient ces perceptions négatives. Il faut aborder ces questions avec pédagogie. »

En politique avertie, elle aime prendre en exemple sa circonscription, où les communautés asiatique, africaine, européenne et latino-américaine vivent en harmonie. « C’est un comté à majorité francophone avec un segment anglophone de souche. On y compte soixante-dix communautés culturelles dynamiques, avec un niveau d’éducation élevé. Nous travaillons avec les organismes communautaires et nous créons des ponts entre eux. » Comment s’y prend-elle ? « Je favorise une approche participative. Nous organisons des événements pour que ces communautés se rencontrent. » Le dernier a eu lieu le 26 septembre 2010, alors que la députée fêtait le 16e anniversaire de son élection. La soirée était prétexte à mettre en vedette les communautés indo-canadienne et philippine de sa circonscription. Habillée en sari pour l’occasion, Fatima Houda-Pepin recevait plus de 300 personnes pour assister à un programme culturel avec danses classiques d’Inde et des Philippines. « C’est une façon de faire de la politique. Ce n’est pas nécessairement une interaction quotidienne mais il faut valoriser ces communautés », affirme cette experte des questions d’intégration.

Fatima est née à Meknès, au Maroc, le 26 décembre 1951. Elle obtient son bac en 1972 au lycée Al-Khansa de Casablanca, s’oriente vers les sciences politiques et s’inscrit à l’université Mohammed-V de Rabat. Au bout de deux ans, elle choisit le Canada. Pour y terminer ses études, « pas pour y rester ». Sauf qu’elle y rencontre celui qui deviendra son mari. Les diplômes se succèdent : maîtrise en relations internationales à l’université d’Ottawa en 1977, maîtrise en sciences de l’information à l’université McGill de Montréal en 1981. Elle réussit également son doctorat en politique internationale à l’université de Montréal (UDM) en 1982.

Entre 1981 et 1994, la jeune universitaire devient successivement consultante et experte-conseil en éducation interculturelle, en immigration et en affaires internationales auprès des gouvernements canadien et québécois, de la municipalité de Montréal et de plusieurs entreprises privées comme le Service de police de la ville de Montréal et l’Ordre des conseillers en ressources humaines. Parallèlement, en 1990, elle est chargée de cours en sciences politiques à l’université de Québec, à Montréal, et à l’UDM. « J’avais de bonnes relations avec les étudiants, confie-t-elle avec nostalgie. Mais la politique m’est tombée dessus. »

Son expertise et sa notoriété attirent les partis de tous bords. Passionnée par l’enseignement et mère de deux filles en bas âge, elle refuse toutes les propositions. En 1994, alors que le Québec entre dans un débat référendaire sur l’indépendance de la province, les pressions se font plus insistantes du côté du Parti libéral du Québec. Son mari, qui a longtemps travaillé pour le gouvernement du Québec et les Nations unies, décide d’anticiper sa retraite pour s’occuper des enfants. « Il s’est sacrifié pour moi. Il m’a dit : c’est maintenant que le pays a besoin de toi. »

Le 12 septembre 1994, première candidature et première victoire. Et pas la dernière ! Sa recette de la longévité politique ? « Si vous n’aimez pas les gens, ne faites pas de politique. » Fatima a bien conscience de la perception négative dont est victime la classe politique. « Je bénéficie de la confiance des gens. Je dois les servir avec compétence, diligence et intégrité. Quand ils viennent me voir, c’est parce qu’ils ont des problèmes. Je dois trouver des solutions. »

Le Maroc, elle n’y retourne guère, faute de temps. Mais elle veut être claire : « Je n’ai pas fait tout ce chemin sans être confrontée moi-même à des préjugés. » Elle rencontre beaucoup d’Africains qui lui font part de leur difficulté à s’intégrer. « J’assume ma double identité, à la fois canadienne et d’origine marocaine. Les questions d’intégration sont actuelles, au Québec comme en France. Je dis aux immigrants, vous pouvez faire partie du problème ou de la solution. Il faut affronter le racisme et la discrimination, et rester ouvert à l’égard des personnes qui ont des préjugés. »

Le rêve de Fatima Houda-Pepin, l’écriture. Mais pour cela aussi, la députée manque de temps. « Pour l’instant, je reste en politique, c’est un métier noble. Si on l’exerce en ayant à l’esprit que nous sommes là pour servir et non pour se servir, cela reste un bonheur de pouvoir changer de petites choses. »

Source : Jeune Afrique

L’appel à candidatures pour l’obtention de 1.000 bourses d’étude au titre de l’année universitaire 2010-2011.

Chose promise, chose due. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger en avait fait l’annonce depuis plusieurs mois. A présent, c’est de concrétisation qu’il s’agit. Le département de Mohamed Ameur lance l’appel à candidatures pour l’obtention de 1.000 bourses d’étude au titre de l’année universitaire 2010-2011. Cette aide financière ne concerne, évidemment, que les étudiants marocains démunis résidant à l’étranger qui poursuivent leurs études supérieures dans les pays d’accueil dans les différents cycles (Licence, Master et  Doctorat), tient à préciser un communiqué du ministère.

Les étudiants intéressés devront déposer leur dossier de candidature dûment complété selon les conditions définies dans l’appel à candidatures (www.marocainsdumonde.gov.ma), auprès des postes diplomatiques et consulaires du  Maroc à l’étranger. Entre autres pièces nécessaires au dossier de candidature figurent une demande manuscrite, une attestation de poursuite d’études dans le pays d’accueil à partir de la première année du collège, une copie légalisée par les autorités compétentes du baccalauréat obtenu dans le  pays d’accueil de l’étudiant et une copie de la carte d’identité nationale ainsi que de la carte consulaire. La date limite de dépôt des dossiers des candidatures est le 31 décembre.

30/11/2010

Source : Le Soir

Le Conseil islamique central de Suisse (CICS), organisation basée à Berne qui revendique 1.700 adhérents, a annoncé lundi son intention de provoquer un nouveau référendum pour abroger l'interdiction de construire des minarets.

Plus de 57% des Suisses s'étaient prononcés il y a un an pour interdire la construction de nouveaux minarets, une "votation" dont l'issue avait attiré sur le pays l'opprobre international.

Même le gouvernement fédéral avait jugé cette initiative contraire à la Constitution. Le CICS prédit qu'un nouveau référendum sur le sujet donnerait aujourd'hui un résultat différent.

Le Conseil a été exclu en mai du dialogue interculturel sous l'égide du Bureau fédéral de la migration pour avoir refusé de condamner le principe du châtiment des femmes par lapidation.

Environ 350.000 musulmans vivent en Suisse, dont la population se monte à 7,7 millions d'habitants.

Le référendum sur l'interdiction de construire de nouveau minarets avait été organisé à l'initiative de l'UDC, un parti de droite qui est également à l'origine de la votation de dimanche sur l'expulsion des étrangers convaincus de crimes graves.

Pour organiser un nouveau référendum sur les minarets, les musulmans suisses devront recueillir au moins 100.000 signatures.

29 novembre 2010

Source : La Province/Reuters

Les Pays-Bas souhaitent "coopérer avec la France et l'Allemagne" pour "définir une politique de l'immigration", a déclaré à la presse le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, lundi à l'issue d'un entretien avec le président Nicolas Sarkozy.

"Les gouvernements français et néerlandais estiment qu'ils est important de définir la politique d'immigration (...). Il va falloir que nous travaillons au niveau européen" à ce sujet, a affirmé M. Rutte.

Avant d'en discuter avec le président Sarkozy, il a précisé avoir déjà parlé de cette question avec la chancelière allemande Angela Merkel, qu'il a rencontrée la semaine dernière, et avec le Premier ministre François Fillon qu'il a vu plus tôt dans la journée.

"Il va falloir discuter ces points pour préparer le sommet européen de Bruxelles", les 16 et 17 décembre, a-t-il insisté.

Selon lui, "nous devons être ouverts aux personnes qui ont des diplômes, des connaissances" car c'est "important pour notre économie, mais il est évident que tout le monde ne peut être accepté. Il faut voir si ces personnes peuvent avoir un avenir dans notre pays", a-t-il dit.

Cette question se place "tout à fait haut sur notre agenda, comme sur ceux de la France et de l'Allemagne", a-t-il ajouté.

"A Bruxelles, la Commission va faire des propositions sur le plan de l'immigration, sur le mariage, le regroupement familial. (...) Notre gouvernement n'existe que depuis six semaines, il est très important que nous trouvions des alliés dans les pays européens" sur cette question de l'immigration, a-t-il également affirmé.

M. Rutte (libéral) avait promis de réduire l'immigration, le 14 octobre dernier, lors de l'investiture de son gouvernement, une coalition minoritaire de centre-droit soutenue par le parti anti-islam (PVV) de Geert Wilders.

Source : Le Monde/AFP

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé mardi la Suisse à respecter le principe de non-refoulement pour les réfugiés, deux jours après le vote acceptant un renvoi automatique des criminels étrangers.

"Nous appelons les partis politiques suisses à faire en sorte que le principe de non-refoulement ne soit pas menacé par l'actuel débat sur les expulsions de criminels étrangers", a expliqué un porte-parole du HCR, Adrian Edwards lors d'un point de presse.

Ce principe constitue "la pierre angulaire de la loi internationale" et "sert à s'assurer qu'aucun réfugié ou demandeur d'asile ne se retrouve dans une situation où il serait menacé de persécution, torture ou encore de traitement inhumain ou dégradant", a-t-il ajouté.

Selon la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés, un réfugié ne peut être expulsé que "pour des raisons de sécurité nationale ou d'ordre public". Le texte, ratifié par la Suisse, prévoit également qu'aucun Etat "n'expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée".

"Nous espérons que la population suisse sera d'accord avec nous sur le fait que (cette convention) doit être totalement respectée", a insisté le porte-parole.

Un an après l'interdiction des minarets, les électeurs helvétiques ont approuvé à près de 53% une nouvelle initiative du parti populiste UDC proposant une expulsion automatique des criminels étrangers, à l'issue de leur peine.

"Tout automatisme (pour les réfugiés ou demandeurs d'asile) serait contraire avec les principaux fondamentaux de la loi", a prévenu M. Edwards.

30.11.2010

Source : TDG/AFP

Les fonds envoyés par les Marocains résidant à l'étranger à leurs proches ont atteint 3,6 milliards $ en 2009, faisant du Maroc le 4ème plus grand récepteur de transferts de tous les pays en voie de développement.

Cette donnée figure dans le Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds.

Entre autres indicateurs, il y apparaît que le Mexique est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants, recevant à lui seul 13 milliards $ en 2009, suivi par le Pakistan (10 milliards) et le Nigeria (8,5 milliards).

29-11-2010

Source : Les Afriques

La question des migrations et du développement concernant chacun de nous. C’est un thème fédérateur pour toutes les sociétés, il est au cœur d’enjeux vitaux pour notre planète. De ce fait, la migration est donc nécessaire à l’évolution des territoires et des sociétés humaines. Et ce sont les différentes formes de migrations et toutes les formes de mobilité qui structurent le peuplement et dynamisent les espaces.

Les enjeux des migrations et des mobilités inter- et intra- états, régions, amplifiés par la mondialisation et surtout par le creusement des écarts entre pays pauvres et pays riches, sont de plus en plus préoccupants, sinon alarmants dans certains cas, tant les gouvernements des Nords que ceux des Suds peinent à trouver réponse aux attentes, aux contraintes, mais aussi aux atouts, apportés à leur société et à leurs territoires, par les migrants dont les flux et la diversité sont grandissants. D’où, la création en collaboration avec le Conseil de Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) du Master ‘Migrations et Développement Durable’, pour répondre à la nécessité de former des chercheurs et des cadres compétents. Cette formation accompagnant la dynamique observée sur le plan régional, national et international ; elle répond au souci constant du CCME, qui demeure celui d’agir pour aider à la formation et à la recherche sur les questions migratoires.

Le comité du pilotage de ce master, qui vient de se réunir a pu constater l’immense succès d’audience auprès des étudiants marocains et étrangers, vu le nombre de candidats, presque sept cents (700) pour trente places, tous d’une qualité remarquable, d’horizons divers et de formation variable. C’est dans ce contexte que Monsieur Driss El Yazami Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME), présidera la présentation des activités des étudiants pour l’année universitaire 2009-2010 le lundi 29 novembre à 15 heures, à la salle des réunions de la faculté des lettres et des Sciences Humaines, Université Ibn Zohr, pour lancer la nouvelle année universitaire de ce master. A cet égard il est prévu l’inauguration du Centre de Documentation sur les Migrations. Ladite intervention s’inscrivant dans le cadre du partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l’Université Ibn-Zohr représentée par l’Observatoire Régional des Migrations Espace et Société (ORMES). Il donnera également une conférence intitulée : ‘Les Migrations Marocaines : Mutations et Enjeux’, à 16 heures, amphithéâtre Hassan premier.

Le Comité du Pilotage du Master Migrations et Développement Durable

Source : Site Tanmia

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le collectif des abattoirs de Casablanca, annoncent "avec regret", l'annulation, pour cause d'intempéries, de la projection en avant-première du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Cette projection, prévue lundi aux abattoirs de Casablanca, devait être suivi d'un débat avec la réalisatrice du documentaire

"Tagnawittude", un film de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa au Maghreb.

29/11/10

Source : MAP


Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a plaidé, dimanche à Sherbrooke (Canada), pour un "enracinement sans déracinement" de la communauté marocaine à l'étranger.

Le socle de la politique du Maroc vis-à-vis de ses ressortissants à l'étranger consiste à " accompagner l'enracinement sans déracinement ", a affirmé M. Ameur lors d'une rencontre initiée par l'Association des Marocaines et Marocains de l'Estrie, l'Association des étudiants Marocains de l'université de Sherbrooke et Actions interculturelles de développement et d'éducation.

Dans ce sens, il a rappelé une série de programmes culturels initiés par le Royaume à travers le monde, avec l'objectif à la fois "d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Maroc, renforcer leurs liens avec le pays et assurer un rayonnement à la culture marocaine".

Le ministre a fait savoir que son département est "ouvert à toute proposition sérieuse et ambitieuse qui positionnerait le Marocain résidant à l'étranger par rapport à son pays d'accueil, se baserait sur les moyens d'accompagner son intégration et qui réussirait aussi à renforcer sa contribution à l'essor du Maroc et à son attachement au pays d'origine ".

"Notre volonté de faire confluer vers le développement du Maroc toutes les forces vives du pays, y compris celles de l'étranger, ne doit pas être comprise comme une démarche destinée uniquement à s'opposer à la fuite des cerveaux ou à puiser à moindre frais dans les viviers de compétences d'origine marocaine aux pays d'accueil ", a-t-il poursuivi.

Le ministre a ajouté que cette volonté est conçue pour consolider le partenariat entre le Maroc et ces pays en passant par la passerelle des Marocains du monde.

M. Ameur a en outre souligné l'importance du tissu associatif des Marocains de l'étranger dans la mise en œuvre de programmes dans les pays d'accueil, appelant dans ce sens à la création " d'associations fortes, crédibles et représentatives ".

Il a rappelé les grands axes de la politique gouvernementale envers les Marocains du monde et les initiatives de son département pour encourager les MRE à investir et à monter des partenariats et des projets au Maroc.

Le ministre a également mis l'accent sur le potentiel politique des MRE, appelant la communauté expatriée à s'impliquer davantage dans la sphère politique, économique et sociale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays et à " s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemis de son intégrité territoriale ".

Lors de cette rencontre, qui a vu la participation de Mmes Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, et Souriya Otmani, consule générale du Royaume à Montréal, le ministre a insisté sur le renforcement de l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et de leur intégration effective au sein de leurs pays d'accueil.

Sur le registre de la promotion des langues et de la culture marocaine, M. Ameur a cité notamment la création de centres culturels marocains à l'étranger, l'envoi d'enseignants d'arabe dans les pays d'accueil et l'organisation d'universités d'été pour étudiants MRE.

La question de la reconnaissance des diplômes et de l'expérience professionnelle acquis à l'étranger, le quota de bourses octroyées aux étudiants marocains, l'insertion socioéconomique, les opportunités de partenariat avec le Canada, les facilités de transfert et institutions bancaires ont été également parmi les sujets débattus lors de cette rencontre.

Source : Casafree/MAP

Les autorités italiennes viennent de donner un nouveau tour de vis à l'immigration en Italie en décidant d'imposer aux étrangers demandeurs d'un permis de séjour pour une durée indéterminée de se soumette à un test de langue italienne.

Les immigrés qui aspirent à une carte de séjour d'une durée indéterminée seront soumis à un test obligatoire de niveau en langue italienne, selon l'agence de presse italienne, ANSA.

L'agence se réfère à un décret co-signé par les ministres italiens de l'Intérieur et celui de l'éducation, qui entrera en vigueur le 9 décembre prochain.

Les candidats à l'obtention du fameux sésame, devront prouver des connaissances de langue italienne équivalant au "niveau A2", défini par les normes européennes, ce qui est pour beaucoup d'étrangers, non communautaires, un obstacle sérieux.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment prouvé par les services médicaux compétents sont exclus de cette mesure, selon le texte.

"Ceci est une barrière qui vient s'ajouter à la longue liste de tracasseries liées à l'obtention d'un titre de séjour à longue durée en Italie", commente un observateur africain.

28/11/2010

Source : APS

Le 3-ème Sommet Afrique-UE, prévu lundi et mardi à Tripoli, constituera une importante étape dans la coopération entre les deux partenaires en ce sens qu'il permettra de concrétiser les ambitieux engagements pris dans le cadre du partenariat stratégique bilatéral et imprimera une dimension nouvelle et plus ambitieuse à la coopération entre les deux continents.

Certes, le partenariat stratégique Afrique-UE prône une approche du co-développement qui engage les deux parties à investir leurs ressources et moyens pour l'intérêt commun et à se lancer dans un partenariat élargi à une kyrielle de domaines tels que les questions de paix et de sécurité, de l'intégration régionale et continentale, de l'accélération du processus d'industrialisation, du développement des infrastructures et de l'énergie, de la promotion et l'acquisition de la technologie et du savoir-faire et du développement du capital humain.

La détermination à renforcer la coopération bilatérale a été couronnée par l'élaboration, lors du Sommet de Lisbonne en 2007, de la Stratégie conjointe et du Plan d'action 2008-2010 qui prévoit huit partenariats stratégiques, ainsi que leur mise en oeuvre à travers la concrétisation de plusieurs projets touchant des domaines aussi variés que les changements climatiques, l'immigration, les OMD, la bonne gouvernance, le commerce et l'intégration régionale.

Concernant le phénomène du changement climatique, ils ont convenu de la poursuite d'un dialogue soutenu et ouvert sur la politique climatique, afin de parvenir à un consensus commun Afrique-UE en vue de parvenir à un accord juridiquement contraignant en vertu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Au registre de la migration, de la mobilité et de l'emploi, les deux parties se sont engagées à développer une coopération fructueuse dans ce domaine en favorisant l'envoi de fonds de manière rapide et sûre et en soutenant l'emploi et le travail décent avec un accent particulier sur la protection sociale, la lutte contre la traite des êtres humains et la prévention du trafic illicite de migrants dans le cadre de la stratégie conjointe Afrique-UE sur la migration et le développement.

Le round de Tripoli sera sans nul doute une opportunité pour évaluer les progrès réalisés dans le cadre du partenariat stratégique, d'entériner les projets inscrits à l'agenda du premier Plan d'action 2008-2010 et à adopter un deuxième plan d'action pour la période 2011-2013, qui devra comporter des mesures concrètes dans les domaines stratégiques afin d'inscrire un réel développement sur la rive Sud de la Méditerranée.

A l'ordre du jour de cette réunion au Sommet, initié sous le thème "l'investissement, la croissance économique et la création d'emplois", figurent un certain nombre de dossiers clés comme la paix et la sécurité, le changement climatique, l'intégration régionale et le développement du secteur privé, les infrastructures et l'énergie, l'agriculture et la sécurité alimentaire, la migration.
Tripoli, 29/11/10

Source : MAP

Etrangers | Au lendemain de l’acceptation de l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels, les Verts et huit organisations partenaires appellent à une politique migratoire plus respectueuse des droits de l’homme.

Les Verts sont favorables à un changement radical de perspective dans l’accueil et l’intégration.

«Nous avons vraiment besoin de méditer sur les valeurs qui nous sont communes dans ce pays», a déclaré le président des Verts Ueli Leuenberger lundi devant les médias à Berne. Selon lui, les campagnes xénophobes à répétition ont pour résultat qu’»une partie de la gauche en vient aussi à soutenir des positions encourageant cette mentalité délétère, par calcul électoral ou manque de réflexion».

Citant l’aveu même du Conseil fédéral selon lequel les restrictions draconiennes dans l’accueil ne parviennent pas à endiguer le flux migratoire, les Verts réclament dans leur appel davantage de solidarité avec les immigrés. Les motifs d’exil liés aux violences interethniques ou envers les femmes, aux catastrophes naturelles ou aux changements climatiques doivent être reconnus.

L’appel que les Verts demandent à signer réclame aussi un assouplissement des statuts et des catégories de permis afin que les migrants puissent obtenir plus facilement des autorisations de séjour. Une politique d’intégration visant aussi bien les Suisses que les étrangers doit enfin viser à l’égalité des chances, a résumé l’ex-conseillère nationale vaudoise Anne-Catherine Menétrey.

Besoin de solidarité

Outre les Verts et les jeunes Verts, on trouve parmi les premiers signataires de l’appel la Jeunesse socialiste suisse, l’USS ainsi que diverses organisations de soutien aux migrants ou aux sans- papiers, dont Terre des Hommes (TdH).

L’oeuvre d’entraide tient beaucoup à penser les problèmes dans une perspective globale. Ainsi la répartition inégale des ressources, le changement climatique et toutes les difficultés qui en découlent jettent sur les routes de l’exil de nombreuses personnes n’ayant plus de quoi satisfaire leurs besoins fondamentaux. D’où ce besoin de solidarité, a relevé Brigitta Gerber, présidente de TdH.

Source : 24 Heurs

Une majorité du peuple suisse, une large majorité des cantons a donc choisi de voter en faveur de l’initiative qui veut renvoyer de manière systématique les criminels étrangers. Une année après la votation sur l’interdiction des minarets, l’UDC impose son dogme souverainiste, au mépris des règles de droit universelles. Sa victoire nous engage dans une voie malsaine, celle qui consiste à discriminer et à punir sans recours l’étranger. Le contre-projet qui voulait nous protéger de l’arbitraire échoue, lamentablement, considéré par beaucoup comme une mauvaise copie et torpillé par l’absolutisme du camp rose-vert.

Certes, le peuple a toujours raison lorsqu’il a voté, mais très vite on comprendra que l’initiative de l’UDC est inapplicable en l’état et ouvre d’innombrables querelles juridiques auxquelles tout Etat démocratique doit se soumettre. Le dossier n’est donc pas clos.

Une majorité de citoyens exprime par ce vote un second désaveu de l’ordre juridique qui est inquiétant pour une démocratie dont l’essence même est de lutter contre les abus de tous ordres. Manifestement, les partis du centre, le Conseil fédéral et le parlement sont de plus en plus impuissants à contrer le discours d’un grand parti qui exploite les peurs légitimes qui s’exercent à l’égard des phénomènes migratoires. Les arguments rationnels, par nature complexes, sont laminés par la brutalité avec laquelle le populisme assomme la raison. Même le durcissement du droit et les pratiques plus restrictives dans certains cantons ne suffisent plus à endiguer la colère que l’on devine.

La population, en particulier celle qui se sent faible et troublée par les questions identitaires, veut être rassurée par des actes concrets. Dimanche, une majorité populaire a imposé son principe de fermeté, mais si impraticable et contraire au droit qu’il devra être amendé. Pour l’UDC, l’essentiel est sans doute acquis. Pour les grands partis respectueux des institutions, cette nouvelle défaite est lourde de sens car elle révèle que les citoyens ignorent les limites posées dans l’exercice des droits civiques. Avec une légèreté si naïve qu’elle en devient angoissante et nous avertit d’autres périls.

Source : Le Temps.ch

Il n’y a pas d’identité figée ad vitam eternam et aujourd’hui encore moins avec le phénomène de la mondialisation. C’est ce qu’a conclu l’historien Mohamed Kenbib au final de son exposé de vingt minutes lors de la conférence sur la diversité culturelle le vendredi 26 novembre à la Bibliothèque nationale de Rabat. Cette rencontre organisée par l’association Marocains pluriels a intéressé plus d’un. L’auditorium de la Bibliothèque nationale à Rabat a affiché complet. Cet historien et professeur à l’université Mohammed V de Rabat a apporté son regard d’expert sur les multiples brassages culturelles qu’a connus le Maroc depuis le V e siècle  avant Jésus Christ. Juifs, chrétiens, mauresques, autochtones. Tous ces termes ont été passés en revue pour parler diversité, puisque tel était le thème principal de la conférence. La bérbérisation des juifs, la judaisation des berbères. Les mauresques qui refusaient de prier dans les mosquées des autochtones et qui étaient considérés comme des impies par ces derniers. Mohamed Kenbib n’oubliera pas d’évoquer une autre preuve de diversité inscrite dans l’histoire et qui est pas très ancienne. On l’aura compris il s’agit des familles maroco-vietnamiennes. «Des combattants marocains, des goumiers se sont joints à l’armée vietnamienne pendant la guerre contre les États-Unis, ils se sont mariés à des vietnamiennes et sont rentrés à la fin des années 70 dans plusieurs villes du Maroc», déclare l’historien avant de poursuivre : «Leurs descendants ont pour la plupart immigré en France». L’immigration était également au centre de ce débat sur la diversité culturelle. Younes Ajarai, le président de la commission Culture éducation et identité au Conseil consultatif de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), évoquera, à son tour, l’explosion des flux migratoires. Une explosion qui a a permis la circulation des idées et la confrontation de différentes cultures et religions. «Avec cette explosion des flux migratoires les revendications identitaires sont devenues de plus en plus persistantes», déclare Younes Ajarrai. Ce dernier regrette néanmoins que ces revendications entraînent le repli. «Aujourd’hui, il faut travailler véritablement sur les représentations car la question des identités est véritablement meurtrière». Younes Ajarrai fait allusion ici au débat sur l’identité nationale. «Un débat biaisé puisqu’il est instrumentalisé par les Politiques et qui commence malheureusement à s’étendre à des pays jusque-là épargnés et je cite ici les pays scandinaves». Pour ce président de la commission Culture et identité: «Il faut se connaître mutuellement pour s’accepter avec ses différences, il faut s’accepter dans des ressemblances mais aussi et surtout dans les différences». Autre intervenant qui donnera son point de vue, c’est Driss C. Jaydane auteur du roman Le jour venu. «Il ne faut pas avoir peur des différences». Le mot est lâché par cet écrivain résident en France, être différent n’est pas un crime, tout le contraire c’est même positif. «C’est en étant différent qu’on fabrique le commun». Driss C. Jaydane précise néanmoins: «Lorsqu’on diffère on diffère du commun, un commun qu’on a, soit construit ensemble, soit qu’on est appelé à construire ensemble». Lors de son exposé, Driss C. Jaydane a émis une sorte de conseil aux jeunes de 18 et 20 ans : «Il y a des gens qui veulent nous faire croire que si on ne reste pas les mêmes on va disparaître, alors que c’est le contraire, méfiez-vous donc des professionnels du repli».

Source : Le Soir

Les migrants qui quittent leur pays à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie pourraient dépasser les 400 millions d'ici 2050, ce qui représente 7% de la population mondiale actuelle, indique l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ajouté aux mouvements de population à l'intérieur des frontières, qui sont également en progression du fait de l'exode rural, le phénomène touche déjà un milliard de personnes en 2010, souligne-t-elle dans son rapport qui paraît tous les deux ans.

"Il y a dix ans, lorsqu'est paru le premier rapport Etat de la migration dans le monde 2000, on comptait 150 millions de migrants.

"Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 240 millions et pourrait atteindre 405 millions en 2050, sous l'effet de disparités démographiques croissantes, des modifications de l'environnement, des nouvelles forces politiques et économiques qui s'exercent dans le monde, des révolutions technologiques et des réseaux sociaux", peut-on y lire.

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, juge fondamental que les pouvoirs publics se dotent de programmes à long terme pour que ces mouvements profitent aussi bien aux migrants qu'à leurs pays d'accueil.

"En négligeant de mettre en place des politiques et des ressources appropriées pour gérer les migrations, on risque de manquer une occasion historique de tirer parti de ce phénomène mondial", explique-t-il.

"Etant donné que le rythme de la migration ne ralentit pas, les perspectives dont disposent les Etats pour transformer ses inconvénients en atouts s'amenuisent rapidement."

"En l'absence d'un sérieux investissement dans les questions migratoires, il est clair que des questions fondamentales telles que les droits humains des migrants ou leur intégration dans la société d'accueil prendront des proportions de plus en plus dramatiques.

"En investissant dans l'avenir des migrations et en planifiant les flux migratoires futurs, on améliorera l'image des migrants dans l'opinion, qui a été particulièrement mise à mal par la récession économique actuelle, et on contribuera à alléger la pression politique exercée sur les gouvernements pour qu'ils livrent des réponses à court terme à la migration", ajoute William Lacy Swing.

29/11/2010

Source : L’Express/Reuters

Temps forts du festival Moussem, vendredi. Autour de Mahmoud Darwich. En écho au chanteur Moneim Adwan, le récitant Taha Adnan. Rencontre.

Ten years of the best art from the arab world" ! Dans le cadre du 10e anniversaire du festival Moussem, deux concerts d’une rare intensité se sont succédé au Palais des Beaux-Arts vendredi soir. Le premier, dans la série Musique et Poésie, plongeait dans l’univers du poète palestinien Mahmoud Darwich, le "céleste pourchassé" (1941-2008), avec, côté musique, un quatuor de feu, emmené par le chanteur, compositeur et oudiste Moneim Adwan, et, côté texte, Taha Adnan, récitant.

La rencontre fut de celles qui marquent : la poésie de Darwich se révèle aussi prenante dans le chant de Moneim Adwan que dans les lectures ferventes de Taha Adnan (grâce aux surtitres, nous sommes tous arabes), délicatement accompagnée par les musiciens ; ceux-ci, généralement agents doubles des traditions classiques arabe et occidentale, évoluent sur la ligne frontière entre l’improvisation et l’écriture - notamment celle de Moneim Adwan, très élaborée -, avec un engagement et une virtuosité portant l’ensemble au cœur d’un authentique processus créatif ; enfin, leur énergie à tous est de celles qui réveillent, ouvrent les sens et l’esprit, en un mot : "enthousiasment". Ces gens-là sont chez eux, et, grâce à eux, nous aussi.

On n’en dira pas autant des chanteurs de Graindelavoix (renforcé par deux chanteurs de tradition byzantine et deux chanteurs de tradition soufie) dont le concert, consacré à la tradition vocale de la Cappella Palatine de Palerme au XIIe siècle et donné dans le Hall Horta (façon basilique) donna une démonstration édifiante de la différence entre l’historique et le traditionnel : si la reconstitution des lointaines musiques italo-grecques de Messine, ou normando-siciliennes de Madrid, toutes de forme modale sur fond d’organum, ne manque pas d’intérêt, la vie en est singulièrement absente. Par contre, qu’intervienne une sourate (!) ou un malouf tunisien, et voilà que la vie reprend, circule ; de mémoire, le chanteur chante sa propre affaire ; et sans rien y comprendre (pas de surtitre cette fois) le public reconnaît ce qu’il reçoit.

Poète, écrivain, journaliste, Taha Adnan est aussi actif dans l’organisation du festival Moussem : nous l’avons rencontré quelques jours avant le concert. Natif de Marrakech (Maroc) où il fit une licence en économie, il poursuivit ses études à Bruxelles où il est établi depuis vingt ans : "Arabe et berbère, africain, andalou, marocain et bruxellois, je suis tout cela à la fois (rire). Ma vision des choses sera donc pluraliste, et mon engagement toujours dicté par la force artistique qui se dégage d’un projet. À l’origine, le festival Moussem - terme qui signifie "rendez-vous", avec une connotation spirituelle - ressemblait à une fête de quartier, orientée "immigration", avec un mélange d’activités économiques, artistiques et culturelles. Ça se passait à Berchem, au Centre nomade des arts ; mais il était évident que nous devions investir de grands lieux de culture". Dont acte : en 2005, le festival Moussem connaît sa première édition à Bruxelles et compte désormais le Bozar comme un partenaire de premier rang.

Quant à Mahmoud Darwich : "C’est un immense artiste, dont on a dit qu’"il a raconté la Palestine en poésie". Il a représenté mon premier contact avec la poésie "contemporaine", plus directe et plus accessible que la poésie classique qu’on apprend à l’école". Une poésie polémique ? "Mahmoud Darvich fut un militant de l’OLP dont le génie fut de faire évoluer son écriture vers des thèmes universels. C’est le poète arabe le plus lu dans le monde ; de son vivant, il a connu une immense popularité, par le contenu de ses poèmes mais aussi par sa façon de les dire. Ce qui rend ma tâche très lourde pour le spectacle de vendredi, mais je dois simplement me dire que Mahmoud Darwich est inimitable "

Comment Taha Adnan voit-il l’avenir de l’"intégration" de la communauté maghrébine et plus largement musulmane à Bruxelles ? "Je n’aime pas le mot "intégration", je préfère le mot "reconnaissance". Nous avons à travailler ensemble sur le "commun", c’est-à-dire l’universel, et là, l’art et, par extension, le culturel sont essentiels. La culture, c’est l’investissement pour l’espoir : elle seule peut combattre les préjugés et échapper aux simplismes."

Festival Moussem, Bruxelles, jusqu’au 4 décembre - www.moussem.be

Concert Moneim Adwan, avec le Concerto Soave et Maria Cristina Kiehr, le 2 décembre à la Bijloke, Gand - www.debijloke.be

29/11/2010

Source : Lalibre.be

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, vendredi soir à Montréal, que l'inauguration de "Dar Al Maghrib" (La Maison du Maroc) à Montréal, qui sera le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord, est prévue pour 2011.

"Le futur centre culturel de Montréal, qui profitera à une communauté marocaine au Canada de quelque 120.000 âmes, fait partie d'une série de projets culturels initiés par le Maroc à travers le monde", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec la communauté marocaine établie dans ce pays.

L'objectif de ce centre est d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Royaume, a rappelé le ministre, lors de cet événement organisé par le Congrès des Marocains du Canada, Section grand Montréal, en partenariat avec l'Association communautaire marocaine du Québec (AFAK) et l'Association des femmes marocaines professionnelles et chefs d'entreprises du Canada (AFEMPAC).

Il a également insisté sur le rôle des espaces de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires qui "sont les lieux idoines pour faciliter l'intégration des MRE dans la société d'accueil".

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, M. Ameur a salué le rôle des MRE dans "le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil en vue d'asseoir des partenariats bénéfiques et fructueux dans tous les domaines d'activité", en particulier sociale et culturelle, à même de relever les défis et enjeux auxquels font face les membres de cette communauté.

Lors de cette réunion, rehaussée par la participation notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, les participants ont débattu de plusieurs sujets se rapportant notamment à leur rôle dans la dynamique de développement lancée dans le Royaume, à leur intégration dans le pays d'accueil et au rôle qu'ils peuvent jouer dans la diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence.

27/11/10

Source : MAP

Les enfants mineurs des ressortissants marocains à l'étranger seront exonérés des frais des passeports biométriques à partir de janvier prochain, a annoncé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohammed Ameur, lors d'une rencontre à Montréal avec la diaspora marocaine établie au Canada.

Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, le ministre a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, soulignant que le gouvernement marocain ne cesse d'intensifier ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Bien que cette décision coûte à l'Etat un manque à gagner de quelque 700 millions de dirhams, a indiqué le ministre, cette initiative, selon lui, vise à aider et à créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale et maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

28/11/10

Source : MAP

Les travaux d'une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se sont ouverts, samedi à Montréal.

Cet événement, organisé conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'ambassade du Maroc au Canada, en collaboration avec le Réseau des compétences canado-marocaines, ambitionne d'élaborer un plan d'action en vue d'associer ces compétences aux efforts de développement au Maroc.

La rencontre, qui s'articule autour de plusieurs thématiques (agricoles, industrielles, scientifiques politiques et environnementales), connait la participation de représentants des départements de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Energie et de l'Environnement, de l'Industrie et des Nouvelles technologies.

27/11/10

Source : MAP

Un portail dédié aux compétences marocaines au Canada (www.fcmcanada.org ) verra bientôt le jour, a-t-on annoncé samedi à Montréal, dans le cadre de la rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu en mai prochain à Rabat.

Conçu pour être une passerelle de communication entre les professionnels d'ici et d'ailleurs, le site, qui sera mis la semaine prochaine à la disposition des personnes concernées, permettra aux utilisateurs de partager des informations, en toute sécurité, et de créer une communauté Internet qui renforcera le poids des MRE dans les questions politiques, économiques et sociales au Maroc et dans leurs pays d'accueil, a confié à la MAP, M Mostapha Chafi, de la compagnie chargé du projet.

Après avoir présenté le portail aux participants lors de cette rencontre préparatoire du Forum, M. Chafi a expliqué que cette initiative consistera à "connecter (via ce portail) les MRE entre eux et avec le monde économique marocain".

"Il s'agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail, après l'insertion des recommandations de cette rencontre des compétences maroco-canadiennes, comme support dédié à la mise en relation entre l'offre (du marché) et la demande (des MRE)", a-t-il ajouté lors de cette rencontre rehaussée par la présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et de Mmes Nouzha Chekrouni et Souriya Otmani, respectivement, ambassadeur du Maroc au Canada et consule générale à Montréal.

28/11/10

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami donnera, lundi à Agadir, une conférence sur: "les migrations marocaines: mutations et enjeux", dans le cadre du lancement d'un master sur la migration et le développement à la Faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr.

Cette intervention s'inscrit dans le cadre du "partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l'Université Ibn-Zohr" qui a permis le lancement de cette formation, indique un communiqué de l'Observatoire régional des migrations espace et société (ORMES) relevant de la Faculté des lettres d'Agadir.

Il sera procédé, par la même occasion, à l'inauguration d'un centre de documentation sur les migrations à cette faculté, précise la même source.

Selon le comité de pilotage du master "Migration et le développement durable", près de 700 candidats marocains et étrangers ont postulé cette année pour les 30 places disponibles dans le cadre de cette formation.

27/11/10

Source : Aujourd'hui le Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Collectif des abattoirs de Casablanca organisent, lundi prochain à Casablanca, une projection, en avant-première, du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Le film, de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations, indique vendredi un communiqué du CCME.

A travers des personnages, entre autres, le film montre l'apport des jeunes groupes de musique pour faire connaître la musique Gnawa dans d'autres pays, notamment en France, en contribuant ainsi à "fusionner" l'histoire de cette musique à celle occidentale, selon le communique.

Ce film-documentaire a été tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbès et au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

La projection du film sera suivie d'un débat avec la réalisatrice.

26/11/10

Source : MAP

Un centre de ressources pédagogiques pour les enseignants de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique vient d'être créé, a annoncé jeudi à Marrakech, M. Mohammed Benabdelkader, directeur de la coopération et des relations internationales au ministère de l'Education Nationale.

Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la réunion du groupe d'accompagnement bilatéral Maroc-Communauté française de Belgique chargé du programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, M. Benabdelkader a ajouté que l'inauguration de ce centre aura lieu à la fin de l'année scolaire 2010-2011 à Bruxelles.

Il a estimé que ce Centre se veut le fruit de la confiance établie entre le Maroc et la Belgique et l'expression même de la satisfaction de la partie belge de l'excellent rendement des enseignants marocains chargés d'enseigner la langue arabe dans les écoles belges au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique

Et d'ajouter que ce Centre se fixe pour objectifs d'aider les enseignants dans leur mission éducative et de les orienter dans l'utilisation des ressources et des outils pédagogiques, et de leur servir d'espace de rencontre pour échanger les expériences et expertises, préparer les moyens didactiques et pédagogiques, et prendre connaissance des dernières publications et recherches dans ce domaine.

A l'ordre du jour de cette réunion, qui s'est déroulée en présence notamment du délégué de Wallonie-Bruxelles à Rabat, M. Daniel Menschaert, figure l'examen d'un certain nombre de points, dont l'établissement d'un état des lieux du programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique à partir d'une série de critères relatifs à l'actuelle rentrée scolaire.

Les participants se sont penchés aussi sur les actions programmées pour la promotion de ce programme et son actualisation en permanence.

M. Benabdelkader n'a pas manqué également de relever que ce programme, qui a démarré il y a plus de 20 ans, se fixe pour objectif de doter les enfants de la communauté marocaine établie en Belgique, de repères essentiels à la consolidation de leur identité marocaine, ce qui leur permettra, sans nul doute, de mieux s'adapter au régime scolaire belge et donc de s'intégrer parfaitement dans la société du pays d'accueil.

A noter que la langue arabe est enseignée actuellement dans quelque 66 établissements scolaires belges de la région de la Wallonie, appartenant au réseau "Ecoles partenariat".

Quelque 77 enseignants marocains sont actuellement chargés d'enseigner la langue et la culture marocaine aux enfants de la communauté marocaine établie en Belgique, dont le nombre s'élève à 7.500 écoliers.

25/11/10

Source : MAP

L’étape marocaine de l’exposition itinérante « Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre », a été inaugurée mercredi 24 novembre à Rabat par le prince Moulay Rachid. Le public marocain pourra visiter l’exposition à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), du lundi au samedi entre 9h et 18h30 jusqu’au 31 décembre 2010.

Après la première étape dans la capitale belge, entre le 14 octobre et le 14 novembre, c’est au tour de Rabat d’accueillir l’exposition itinérante. Elle sera plus tard à Anvers (27 janvier au 20 février 2011) et à Séville (8 au 31 mars 2011). Enfin, l’exposition sera accueillie durant  le reste de l’année  2011  à Paris,  à Londres, à Amsterdam et à New York.

La cérémonie d’inauguration a eu lieu en présence des ministres de la Culture Bensalem Himmich et celui chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), Mohamed Ameur. La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, était également présente, tout comme les secrétaires d'Etat Latifa Labida (enseignement scolaire) et Latifa Akharbach (affaires étrangères et coopération).

Il y avait aussi les présidents du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss Yazami, et du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) à Bruxelles, Paul Dahan, du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) et de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM). Quelques 22 ambassadeurs accrédités à Rabat, dont une grande majorité des pays européens ont également fait le déplacement à la BNRM. A noter que cette exposition est organisée par le CCME, le CCJM et la BNRM, avec le concours du ministère délégué chargé des MRE, l'Association « Marocains Pluriels » et l'Association des amateurs de musique andalouse.

Selon les organisateurs, l’exposition en sept modules « met en lumière les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l’Europe ». Ainsi, elle va des premières traces laissées par les diplomates depuis la fin du XVe siècle, en passant par les commerçants et voyageurs jusqu’à l’octroi en octobre 2008, du Statut avancé au Maroc par l’Union européenne (UE). Des livres, tableaux, bijoux, gravures mais aussi des manuscrits et documents anciens,  sont exposés à la BNRM (accès libre) jusqu’à la fin de l’année.

Certaines activités sont prévues autour de l’exposition. En premier lieu, une conférence sur « Les enjeux de la diversité culturelle », en partenariat avec l’association « Marocains Pluriels ». Elle aura lieu le vendredi 26 novembre à 18h00 à la BNRM. Un concert de musique arabo-andalouse, en partenariat avec l’Association des Amateurs de la Musique Andalouse est programmé au théâtre Mohammed V de Rabat le mercredi 1er décembre à 20h00. Enfin, un séminaire sur le thème « Les relations  Maroc – Europe : histoire et avenir » aura lieu le mercredi 22 décembre à la BNRM.

Source : Yabiladi

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger a signé, jeudi à Rabat, des conventions de partenariat avec plusieurs établissements publics et privés d'Italie et d'Espagne destinées à soutenir des projets socio-économiques au profit des Marocains résidant dans ces deux pays.

Signées notamment par le président de la Fondation Hassan II pour les MRE, M. Omar Azziman et les représentants d'établissements publics espagnols et italiens, ces conventions ambitionnent de promouvoir les projets des entrepreneurs marocains établis dans ces deux pays qui souhaitant investir au Maroc ou dans les pays d'accueil, et ce afin de leur faire épargner les difficultés inhérentes à la crise économique mondiale.

Ces conventions prévoient également l'appui et l'accompagnement de plusieurs projets à caractère social au niveau national tels le soutien logistique et financier afin de créer des cycles de formation professionnelle dans le secteur de la boucherie (4 millions d'euros).

Ces projets portent également sur la construction de complexes d'habitat dans la commune de Had Gharbia au profit de Marocains résidant en Italie originaires de la région de Tanger-Tétouan.

Les Conventions stipulent également la mise en oeuvre de programmes-cadre de formation des jeunes marocains résidant dans ces deux pays.

Ces programmes visent à garantir l'enseignement de la langue arabe au fis des MRE, à faire connaître la culture marocaine et la politique d'immigration, à organiser des manifestations culturelles en leur faveur et à fournir une assistance sociale et des conseils aux femmes immigrées.

25/11/10

Source : MAP

Les pays d'Afrique et de l'UE se réunissent lundi et mardi à Tripoli pour leur troisième sommet, officiellement dédié au développement économique mais où la question de l'immigration clandestine, dont la Libye est un point de passage privilégié, risque de s'imposer.

Dans ce pays de cinq millions d'habitants qui abrite quelque deux millions de clandestins aspirant à rejoindre la prospère Union européenne via Malte et l'Italie, les dirigeants des 80 pays participant au sommet des 29 et 30 novembre auront du mal à éviter cette question sensible.

Le dirigeant libyen Mouammar Khadafi réclame aux Européens cinq milliards d'euros pour juguler ce flux mais n'a obtenu le mois dernier qu'en partie gain de cause: 50 millions sur deux ans pour un programme de lutte contre l'immigration clandestine.

"Ce ne serait pas une surprise si Kadhafi réclamait plus d'argent au sommet", a reconnu un diplomate européen.

Après avoir longtemps refusé de jouer les "garde-côtes" de l'Europe, la Libye a adopté l'été dernier une loi criminalisant l'immigration clandestine, dans l'espoir de "nouer une relation plus étroite avec l'UE", interprète un diplomate occidental en poste à Tripoli.

Au cours de leur dernier sommet en 2007 à Lisbonne, les deux continents s'étaient engagés sur un "nouveau partenariat stratégique" destiné à mettre leurs relations sur un pied d'égalité et à tourner la page de l'héritage douloureux du passé colonial.

Mais selon les analystes, ces bonnes intentions n'ont pas abouti à des résultats tangibles sur des sujets aussi difficiles que l'immigration ou le commerce.

"On a besoin d'un sommet spécialement consacré à l'immigration, mais c'est encore trop tôt", estime Hugo Brady, du Centre for European Reform.

Une politique commune "sérieuse" des 27 pays de l'UE en la matière fait encore défaut, selon M. Brady. Or dans les années à venir, les problèmes risquent d'être "aggravés par le changement climatique qui va réduire les surfaces arables en Afrique".

Alors que les partis d'extrême droite en Europe jouent sur les sentiments anti-immigrés, la liste des défis est longue: lutte contre le trafic d'êtres humains, contre la fuite des cerveaux d'Afrique, protection des réfugiés, mobilité des étudiants et création d'emplois.

Parmi les projets concrets réalisés à ce jour figure le lancement d'un observatoire des flux migratoires subventionné par l'UE.

Mais ce ne sont que des "petits pas", juge Andrew Sherif, du European Centre for Development Policy Management. Il faut "porter le dialogue politique à un autre niveau, rassembler les ministres de la justice et de l'Intérieur, les vrais décideurs".

Alors que les chefs de gouvernement italien et espagnol, Silvio Berlusconi et José Luis Rodriguez Zapatero, se rendent à Tripoli, le sommet sera boudé par leurs homologues britannique et allemand David Cameron et Angela Merkel, ainsi que par le président français Nicolas Sarkozy, selon des sources diplomatiques.

En dehors de l'immigration, une déclaration sur le climat est attendue alors que doit s'ouvrir la conférence internationale de Cancun au Mexique. Les questions de sécurité, d'alimentation et d'agriculture ainsi que des droits de l'Homme doivent aussi être abordées.

Un forum des affaires organisé au préalable au sommet aura pour but d'encourager les investissements privés en Afrique.

Premier donateur en Afrique, l'UE reste aussi son plus grand partenaire commercial.

Selon des statistiques publiées vendredi par Eurostat, l'Afrique représente 9% des échanges commerciaux de l'UE au cours des neuf premiers mois de 2010. Mais l'an dernier, les exportations ont baissé de 10% par rapport à 2008 et les importations d'un tiers, après six années de croissance continue.

Source : Le Monde/AFP

L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (L’ATMF)  organise à Aix en Provence,  le samedi 11 décembre 2010, une journée culturelle sous le thème : Immigré, issu de l'immigration où est le problème ?. Consulter le programme

Fruit d'une collaboration entre plusieurs chercheurs africains et européens, l'ouvrage, intitulé «Migration clandestine africaine vers l'Europe, un espoir pour les uns, un problème pour les autres», est destiné à apporter un éclairage scientifique sur le phénomène dans sa complexité…Suite

La mesure a été adoptée in extremis par le ministère de l'immigration, peu avant sa disparition lors du remaniement.

Fin octobre, le ministre Eric Besson annonçait le lancement de l'opération «Ambassadrices de la laïcité et de l'égalité hommes-femmes », dans le cadre de la médiation prévue par la loi interdisant le port du voile intégral. Une subvention de 50000 euros a été accordée à l'association Ni putes ni soumises (NPNS), fondée en 2003 par l'ancienne secrétaire d'Etat Fadela Amara. Les rencontres de terrain devaient symboliquement débuter le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes~, et se multiplier durant cinq mois dans une vingtaine de villes.

A la veille du jour J, l'association ne donne ni dates ni lieux pour les premières rencontres. Mais, selon Diariatou Bah, l'une des quinze «ambassadrices » proposées par NPNS, les militantes organiseront «prochainement du porte à porte » et « des débats dans les maisons de quartiers ou les établissements scolaires »…Suite

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