samedi 23 novembre 2024 08:25

Le vice-président du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en exergue, mardi, la collaboration existant entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine da la lutte contre l'immigration clandestine.

Présentant, à Madrid, le bilan 2010 de la lutte contre l'immigration clandestine, Rubalcaba s'est félicité de la collaboration de son pays en la matière avec certains pays d'Afrique du nord, dont le Royaume, et qui a contribué à une baisse de 50 pc des arrivées des migrants clandestins sur les côtes espagnoles au cours de l'année dernière.

Le ministre espagnol s'est réjoui également, lors d'une conférence de presse, de la coopération avec d'autres pays africains, notamment le Sénégal, soulignant que 2010 a été l'année ayant enregistré le chiffre le plus bas d'arrivées de clandestins en Espagne durant la dernière décennie.

Le nombre de clandestins arrivés en Espagne à bord d'embarcations de fortune s'est chiffré à 3.632 personnes en 2010, contre 7.285 personnes en 2009, enregistrant ainsi une baisse de 50 pc, indique le ministère espagnol de l'Intérieur dans un communiqué publié à cette occasion.

Par zone géographie, les Iles Canaries ont été la région d'Espagne qui a connu la plus forte baisse des arrivées de migrants clandestins en 2010 par rapport à 2009, souligne la même source.

En effet, le nombre d'arrivées d'immigrants illégaux à l'archipel est passé de 2.246 personnes en 2009 à 196 en 2010, soit une baisse de 91,3 pc, précise le ministère espagnol de l'Intérieur.

18/01/11

Source : MAP

La culture et la communication, à l'instar de la pensée intellectuelle dans sa globalité, sont axées, au Brésil, sur les questions identitaires, a indiqué mardi à Rabat l'expert en communication, M. Mohamed Hajji, soulignant les similitudes dans ce domaine entre les sociétés latino-américaine et nord-africaine.

Lors d'une conférence sur la "Communication et culture: cas du Brésil", animée à l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), l'intervenant a fait état "d'un renouveau de l'identité brésilienne marqué par un démarquage, de plus en plus manifeste, des références occidentales, en particulier américaine, qui prédominaient dans les sociétés latino-américaines".

Abordant l'idée de la communication en tant que concept, M. Hajji a traité du sens et de l'origine étymologiques du terme qui définit, a-t-il relevé, "un ensemble d'actions et faits collectifs qui doivent être nécessairement partagés". "Il n'y a pas de communication individuelle", a-t-il souligné.

Après avoir mis en évidence l'interférence de la communication et de la culture en tant que deux facettes de la réalité quotidienne, il a souligné que "le passage du sensible (le monde en soi) à l'intelligible (la représentation et la signification du monde) ne peut se faire que par le biais du processus communicationnel".

Lauréat de l'ISIC (ex ISJ), promotion 1984, M. Hajji a exercé dans plusieurs organes de presse marocains de langue française avant d'entamer sa carrière de professeur-chercheur au Brésil ou il est actuellement professeur au programme de doctorat de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, l'un des plus importants d'Amérique du Sud.

Etabli depuis 20 ans au Brésil, il a mené des recherches et dirigé des travaux qui ont fait de lui un spécialiste en communication ethnique communautaire des groupes immigrés dans ce pays, ainsi qu'en questions relatives aux nouvelles technologies, à la mondialisation et aux identités transnationales.

Il a récemment entrepris une recherche comparative sur le rôle des nouveaux médias, tout spécialement les chaînes satellitaires dans la formation d'identités transnationales.

M. Hajji est l'auteur de nombreux articles et co-auteur de livres "la question des diasporas, des nouvelles technologies de l'information et de la communication et des identités transnationales". Il a également dirigé des dizaines de thèses de master et doctorat traitant de la même problématique.

Coordinateur du Laboratoire de communication sociale appliquée de l'Observatoire des médias ethniques communautaires des groupes immigrés du Forum de l'immigration et du Programme d'éducation tutoriale éditeur de la revue scientifique "Semiosfera", il est aussi consultant auprès de plusieurs Centres de recherche au Brésil.

18/01/11

Source : MAP

«Bien que je sois agnostique et sensible à toutes les instrumentalisations, je signe l’appel des musulmans de France lancé par Respect Magazine», explique la sénatrice PS Monique Cerisier-ben Guiga. La politologue Françoise Vergès, aussi, s’est associée à cette pétition condamnant les violences commises au nom de l’islam, bien qu’elle n’ait été «élevée dans aucune religion, et ne sai[t] même pas ce que croire veut dire».

Le 12 janvier, Respect Magazine, trimestriel «engagé dans la promotion du vivre ensemble et de la diversité», a publié un appel intitulé «L’islam bafoué par les terroristes» que Libération a relayé. Dans ce texte, Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, respectivement directeur de la rédaction et journaliste à Respect Magazine, rappelaient le massacre, fin décembre, de 21 chrétiens devant une église copte d’Alexandrie, en Egypte, et celui, en octobre, de 45 chrétiens dans la cathédrale de Bagdad, en Irak. «Des atrocités commises "au nom de l’islam"», dénonçaient-ils : «Nous voulons signifier par cet appel notre refus de ce rapt de nous-mêmes.»

«Idéal». Les premiers à signer ce texte ont été essentiellement des musulmans, croyants ou non. En tête, les religieux comme Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, et plusieurs présidents de conseils régionaux du culte musulman, Kamel Kabtane (recteur de la Mosquée de Lyon), l’universitaire Tariq Ramadan, cheikh Khaled Bentounès (guide spirituel de la confrérie soufie Alawiya), Ghaleb Bencheikh (président de la Conférence mondiale des religions pour la paix), Tareq Oubrou (imam de la grande mosquée de Bordeaux), Hakim el Karoui, président de l’Institut des cultures d’islam à Paris ; des politiques comme Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, ou la sénatrice Bariza Khiari ; des artistes, aussi : Magyd Cherfi, auteur-compositeur ou Abd al Malik, rappeur et écrivain ; des journalistes, par exemple Mohamed Colin, directeur des rédactions de Saphirnews et Salamnews.

Depuis, des signataires non musulmans, se sont joints à cette pétition. Ainsi, Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa, de l’Ecole pratique des hautes études, Pascal Blanchard, historien, Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, Stéphane Hessel, écrivain, Christiane Taubira, députée apparentée PS.

«Je suis catholique, explique l’écrivaine Alina Reyes. Mais j’aime beaucoup l’islam, j’aime beaucoup le judaïsme. Toutes les religions ont à la base un idéal d’amour, d’entraide et de solidarité. Si elles sont bien vécues, bien comprises, elles peuvent apporter beaucoup au monde contemporain, qui est devenu totalement matérialiste.» Elle-même a eu un contact avec l’islam lorsqu’elle a vécu dans le sud marocain. «Les gens sont doux, gentils, parce qu’ils sont profondément spirituels. J’avais des amis qui étaient pauvres mais très attentifs aux autres. Ils faisaient sans cesse l’aumône, de façon discrète.»

Autre non-musulman signataire, Loïc Tribot La Spière, délégué général du Centre d’étude et de prospective stratégique : «Il est bon que l’islam dans sa diversité se mobilise pour dire, à propos par exemple des attentats antichrétiens, "ceci n’est pas acceptable". Face à ces actes, la majorité a tendance à se taire, or il est bon qu’elle dise "ça n’est pas nous".»

«Boucs émissaires». Comme Monique Cerisier-ben Guiga, ces personnalités sont inquiètes du climat en Europe, qui voit une montée des extrêmes droites. Leur signature n’est pas étrangère à ce contexte : «Je tiens à affirmer ma solidarité envers les musulmans croyants ou sociologiques qui sont devenus les boucs émissaires d’une partie du monde occidental», affirme la socialiste.

A ce jour, 2 500 personnes ont signé l’appel. Le 29 janvier, à 16 heures, Respect Magazine et République allant droit (collectif luttant contre les inégalités sociales) organisent un rassemblement, place du Trocadéro, à Paris.

18/1/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération.fr

Pour la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet, il ne fait aucun doute que l'arrivée de nouveaux travailleurs étrangers est une des solutions aux besoins de main-d'oeuvre.

Mme Boulet a fait cette déclaration, hier, alors qu'en sa qualité de ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, elle signait, avec sa collègue de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, et le président de la Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec (CRÉCQ), Maurice Richard, un document visant à renouveler l'Entente spécifique de régionalisation de l'immigration dans la région du Centre-du-Québec.

Selon la ministre, cette entente est un outil précieux pour la région, pour son économie, et surtout, pour l'accueil des personnes immigrantes qui ont choisi de s'établir dans le Centre-du-Québec.

La nouvelle entente de deux ans représente un investissement de 433 800 $ pour cette région dont 75 000 $ proviennent du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour la ministre de l'immigration et des Communautés culturelles, Mme Weil, cette entente donne un nouvel élan aux partenariats régionaux et locaux déjà existants. Elle permet aussi de soutenir des projets concrets pour attirer au Centre-du-Québec des travailleurs immigrants qualifiés.

Selon les données fournies par Mme Boulet, 20 300 postes auront besoin d'être comblés au Centre-du-Québec d'ici 2013 et 4000 emplois seront disponibles en 2011 dans les entreprises de cinq employés et plus. «Notre défi, a-t-elle signifié, c'est de faire en sorte que la main-d'oeuvre soit qualifiée, compétente et qu'elle soit disponible pour répondre à ces besoins.»

De son côté, Mme Weil a constaté que le Centre-du-Québec connaissait un développement économique très dynamique mais elle considère que la pénurie anticipée de main-d'oeuvre qualifiée pourrait freiner sa croissance.

Selon elle, le recours à l'immigration durable peut changer les choses. L'entente signée, hier, permettra de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir quelque 150 nouveaux arrivants au Centre-du-Québec. Selon le recensement de 2006, la population immigrante de la région représentait 2 % de la population totale, soit 4890 personnes.

La plus grande proportion des immigrants est établie dans la MRC de Drummond. Celle d'Arthabaska en accueille aussi un bon nombre. Suivent, loin derrière, celle de Nicolet-Yamaska, puis, en queue de peloton, celles de Bécancour et de l'Érable.

Le président de la CRÉCQ, M. Richard, estime que le Centre-du-Québec a des atouts très avantageux pour les jeunes familles immigrantes. «Elles y trouveront un environnement dynamique, des emplois et un entourage chaleureux», a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le Centre-du-Québec avait accueilli quelque 2000 immigrants sur son territoire depuis dix ans.

Source : Cyberpresse.ca

La commission préparatoire nationale du congrès constitutif du mouvement mondial pour le soutien de la marocanité du Sahara et du parachèvement de l'intégrité territoriale organise, dimanche prochain à Kalaât Sraghna, un colloque sur "le rôle de l'immigré marocain dans la dynamisation de la diplomatie parallèle pour soutenir la cause nationale".

Initié en coordination avec l'association des MRE de la région Marrakech-Tensift-El Haouz, le colloque qui réunira une pléiade de juristes, universitaires et chercheurs, offrira l'occasion de débattre avec les potentialités locales de la société civile des derniers développements concernant la cause nationale et la question de l'intégrité territoriale, indiquent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

La manifestation s'inscrit dans le cadre de l'élan de mobilisation générale entrepris de Tanger à Lagouira, pour mettre à nu les allégations des ennemis de l'intégrité territoriale, poursuit le communiqué.

Le colloque vise également à associer la communauté marocaine résidant à l'étranger à la défense de la cause nationale, et ce à travers la mise en exergue de la teneur de l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, ajoute la même source.

18/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE) âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement a introduit une modification, de l'alinéa 9 de l'article 250, du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans un communiqué.

Cette initiative intervient conformément aux hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, appelant à répondre aux besoins et attentes légitimes des MRE et à renforcer les liens des nouvelles générations avec leurs pays d'origine, précise le communiqué.

Elle a pour objectif également de renforcer les mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur nos concitoyens marocains à l'étranger, souligne-t-on de même source.

18/01/11

Source : MAP

En août dernier Le MCMRE a annoncé un plan de soutien aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui comporte un volet juridique afin d'assister gratuitement les plus fragiles de la diaspora. Ce dispositif sera suivi par les ambassades et consulats et assuré par des cabinets d'avocats ayant signé des conventions d'assistance.

Auparavant, le Ministère avait nommé deux attachés juridiques pour traiter les nombreuses requêtes des MRE leur apportant le conseil nécessaire en matière de droit civil, de droit pénal, de droit administratif mais aussi pour expliquer les dispositifs de la nouvelle moudawana (code de la famille) encore méconnue par les Marocains du Monde.

M Ahmed MAZARI présente ce dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde en coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi…Suite

Le conseil municipal de Strasbourg a approuvé à l'unanimité lundi la création d'une église orthodoxe et de deux mosquées de proximité, dont une avec un minaret, a-t-on appris auprès du maire adjoint chargé des cultes Olivier Bitz (PS).

La mosquée dotée d'un minaret devrait être construite dans le quartier de Hautepierre, pour accueillir quelque 600 à 800 fidèles qui se réunissent aujourd'hui dans un supermarché désaffecté.

Une plus petite mosquée sera aussi construite à Robertsau.

L'église orthodoxe, un projet de grande ampleur estimé à une dizaine de millions d'euros, devrait quant à elle voir le jour dans le quartier des institutions européennes.

Un terrain sera mis à disposition des associations porteuses des projets sous le régime du bail emphytéotique, qui permet de donner l'usufruit d'un bien immobilier pour une très longue durée. La mairie subventionnera en outre à hauteur de 10% les travaux des deux mosquées.

Ce soutien de la municipalité à la construction de lieux de culte est à replacer dans le contexte particulier du régime concordataire mosellan-alsacien, qui reconnaît et organise les cultes catholique, protestant et israélite, a souligné M. Bitz.

"Nous appliquons également le régime aux cultes qui n'en font historiquement pas partie (...) Il y a nécessité de concilier le régime et le principe d'égalité", a-t-il expliqué.

Une telle délibération n'avait pas été adoptée depuis la défaite de la gauche aux élections municipales de 2001, "alors que les besoins étaient énormes", a dit M. Bitz. Environ 10% de la population de Strasbourg est musulmane, a-t-il estimé.

L'élu a salué le "sens des responsabilités de l'opposition", qui a approuvé le texte, tout en relevant que "tous les projets (de lieux de culte) avaient été bloqués par la municipalité précédente", dirigée par Fabienne Keller (UMP).

La Grande Mosquée de Strasbourg a remercié dans un communiqué le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) pour sa "politique courageuse visant à traiter l'islam avec équité". Le Conseil régional du culte musulman d'Alsace a salué la fin de "l'islam des caves" à Strasbourg.

Source : AFP/La Croix

Saïd Rachidi est un boxeur professionnel franco-marocain né à Lille le 14 juillet 1986. A 24 ans, il est considéré comme un boxeur d’avenir. qui a choisi de défendre les couleurs du Maroc. Ce Nadori de cœur n’oublie jamais d’où il vient. Et comme il a précisé, sans le soutien de son entourage professionnel et familial, il n’aurait jamais atteint le niveau qu’il a aujourd’hui.

La boxe était loin de ressembler à son caractère très gentil et renfermé. Saïd se bat pour réussir et faire sa place au milieu d’un groupe qui ne le croit pas taillé pour la boxe. Pourtant, à 15 ans, il remporte son premier titre de champion de France cadet et se fait un nom sur le plan national puis international.

Source : Yenoo

La justice a suspendu provisoirement l'interdiction de la burqa appliquée depuis décembre par la municipalité de Lerida, dans le nord-est de l'Espagne, mais contestée par une association islamique, a annoncé mardi un tribunal de Barcelone.

Lerida, une ville catalane de 120.000 habitants, était devenue le 9 décembre la première d'Espagne à appliquer l'interdiction du voile islamique intégral dans les bâtiments municipaux.

Cet arrêté municipal a été "suspendu provisoirement lundi dans l'attente d'une décision de justice définitive", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Tribunal supérieur de justice de Catalogne.

L'interdiction approuvée en juillet par la municipalité vise le port du voile intégral, comme la burqa et le hijab, dans 130 lieux de la ville, dont les salles municipales et les piscines. 10.000 musulmans, pour moitié marocains, sont officiellement enregistrés à Lerida.

Mais une association islamique, l'association Watani pour la liberté et la justice, avait déposé un recours en justice contre cette interdiction en estimant qu'elle portait atteinte aux droits fondamentaux.

Le Tribunal ne s'est pas encore prononcé sur le fond. Il a seulement décidé de suspendre l'interdiction en estimant qu'elle risquait de porter préjudice à des personnes qui se verraient refuser l'accès à des lieux publics si finalement la justice donnait raison à l'association Watani.

Le tribunal rappelle en outre que la loi garantit le respect "de la sécurité et de l'ordre public" puisqu'elle impose aux personnes entrant dans un bâtiment public de s'identifier si un fonctionnaire de garde l'exige, selon la décision publiée par les médias.

Source : AFP/La Croix

Du 19 janvier au 02 février, le cinéma contemporain marocain est à l’affiche à Algésiras , pour le deuxième cycle du projet « regards depuis les deux rives » organisé par la fondation « Dos Orillas ».

Du 19 janvier au 2 février, le cycle interculturel de cinéma « Regards depuis les deux rives » de la fondation Dos Orillas mettra en avant trois cinéastes qui ont rayonné dans le cinéma marocain contemporain, à savoir : Farida Benlyazid, Ismael Ferroukhi et Faouzi Bensaidi.

Au programme, la projection de trois productions réalisés par ces cinéastes marocains : « La vie de chien de Juanita Narboni » de Farida Benlyazid, « Le grand voyage » de Ismael Ferroukhi et « www : what a wonderful world » de Faouzi Bensaîdi. Grâce à cette initiative, le public aura l’occasion de découvrir les créations cinématographiques des artistes de la rive sud de la Méditerranée.

En parallèle, le club de lecture, autre activité culturelle de cette fondation, a choisi de présenter pour le mois de janvier aussi, le roman du célèbre marocain Tahar Benjelloun  qui s’intitule « Le dernier ami ».

Relevant de la capitale de la province de Cadix, la fondation « Dos Orillas »  est une institution qui a comme but de promouvoir l’échange entre le Maroc et l’Espagne tout en véhiculant un message de paix et de tolérance entre les deux peuples de la Méditerranée. Elle organise des manifestations et des activités culturelles qui réunissent des écrivains et des artistes issus des deux pays.

Source : Yabiladi

Le Consulat général du Maroc à Orly est un modèle des représentations consulaires que le Royaume veut développer pour améliorer les structures d'accueil de ses ressortissants établis à l'étranger, a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Aujourd'hui, le Consulat est "une véritable vitrine" du Maroc, à l'image de ce que le Royaume veut développer au service de sa communauté établie à l'étranger, a dit M. Ameur à l'issue d'une visite, dimanche, aux locaux de ce nouvel établissement consulaire, entré en service en avril 2010.

De son côté, le Consul général du Maroc à Orly, M. Bouchaïb El Khalfi, a indiqué que ce Consulat, le plus grand que compte le Maroc en France en termes de superficie, offre ses services à quelque 70 mille Marocains établis dans trois départements jouxtant la ville d'Orly, connue pour son grand aéroport international du même nom.

Ce cinquième consulat du Maroc en région parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et de rapprocher les services consulaires des usagers résidant dans les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94). Le département de l'Essonne (91) sera rattaché prochainement, a annoncé le diplomate.

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, le Consulat a conçu la configuration de ses services sous forme de guichets dotés d'équipements modernes, de gestionnaire de file d'attente et de trois salles d'attentes en intégrant les normes de transparence et de célérité, conjuguée à une formation adaptée de l'ensemble des fonctionnaires, a-t-il expliqué.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice refait à neuf alliant le béton et le verre sur une superficie de 2.150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs, dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Le siège du nouveau Consulat a, par ailleurs, abrité un meeting animé par le ministre devant un parterre de jeunes compétences marocaines établies en région parisienne, rencontre saluée par M. El Khalfi comme signe d'encouragement au Consulat d'Orly et aux différents autres consulats du Maroc en France pour redoubler d'efforts, afin de mieux servir la communauté marocaine.

17/01/11

Source : MAP

 

Un collectif d'acteurs associatif de divers horizons ont annoncé, dimanche à Dakar, la création de deux nouveaux réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara marocain pour déployer des actions de communication et de sensibilisation auprès de la société civile africaine en faveur de cette courageuse initiative visant à clore définitivement la question de ce conflit fictif qui pénalise les efforts d'intégration sur le continent.

La mise en place de ces deux structures, qui a couronné les travaux d'un colloque sur "L'autonomie des provinces du Sud marocain : Souveraineté Nationale, développement local", permettra d'étoffer l'action de communication d'autres réseaux de soutien, déjà opérationnels au niveau de la région d'Afrique de l'Ouest, sur le front de la diplomatie parallèle en faveur du projet d'autonomie.

Baptisés respectivement "Réseau de soutien des femmes marocaines établies dans les pays d'Afrique" et "Réseau de soutien des experts africains internationaux", les deux structures regroupent des personnalités africaines de divers profils et compétences pour relayer les efforts de communication en faveur de la proposition marocaine auprès des populations, des instances internationales et au sein des grandes manifestations au niveau du continent.

Selon le président du Conseil national des marocains au Sénégal, M. Farsi Mohamed, cette initiative consiste à contrer les canaux de propagande des parties hostiles à la cause de l'intégrité territoriale du Royaume qui se livrent désespérément à la désinformation et le ressassement d'arguments fallacieux face à la courageuse initiative marocaine d'autonomie qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.

Cette campagne de communication en faveur de la proposition marocaine revêt force de conviction puisqu'elle procède d'une sincère initiative de la société civile marocaine et d'acteurs associatifs de plusieurs pays africains amis motivés par les mêmes idéaux pour une Afrique prospère, stable et réunissant les conditions pour rendre effectifs les efforts d'intégration et de développement.

L'action au sein de ce collectif de réseaux de soutien, qui réunit des acteurs associatifs de plusieurs nationalités (Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, Tunisie, Gabon, Gambie, Mauritanie...), sera pilotée par une coordination qui a été créée à l'occasion du colloque de Dakar et un plan d'action 2011 sera annoncé prochainement à Laâyoune à l'occasion d'une visite des membres de ces réseaux dans les provinces du Sud du Royaume, a-t-il expliqué.

Grâce à l'implication de membres de la diaspora marocaine établie en Europe et aux Etats-Unis, l'action de communication consiste aussi à interpeller les institutions internationales sur la question du Sahara et les souffrances des sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté, précisant qu'à l'occasion de cette rencontre de Dakar des lettres ont été adressées au Conseil de Sécurité, à l'Union Africaine, au Parlement Européen et au Conseil des droits de l'homme à l'ONU, pour plaider la cause nationale et le bien fondé de l'initiative marocaine pour régler la question du Sahara.

L'implication de la société civile aux efforts de communication autour du projet marocain requiert de doter les intervenants, aussi bien marocains qu'étrangers, des connaissances nécessaires pour déployer un argumentaire convaincant, d'où l'importance de ce colloque qui a permis un débat de haut niveau qui a permis à l'assistance de mieux cerner la question du Sahara des points de vue historique, juridique et géostratégique, a expliqué M. Abdelhamid Jamri, coordonnateur du réseau des experts internationaux africains.

Un démocrate convaincu en son âme et conscience en faveur de la position marocaine ne peut être que mieux armé, grâce à ce débat, pour défendre efficacement la cause nationale et battre en brèche la désinformation des adversaires fondée sur la falsification des vérités et la confusion, a-t-il assuré.

Le rôle de la société civile est déterminant dans le monde actuel où les diverses instances de prises de décision sont particulièrement attentives à l'opinion publique, a-t-il souligné, précisant que notre objectif consiste à renforcer la capacité des réseaux de soutien pour investir les tribunes de débat au niveau du continent et cibler particulièrement les pays où prévaut la désinformation des adversaires envers la cause nationale.

Cette action de communication relayée par des démocrates africains de divers horizons et convictions s'offre l'avantage de défendre une proposition marocaine concrète et courageuse face à une propagande qui campe sur des positions d'impasse et ne s'appuie sur aucune contre-proposition, a-t-il fait remarquer.

L'action de communication en faveur de la proposition d'autonomie s'appuie désormais sur quatre structures de soutien : le réseau africain, le réseau des sahraouis établis dans les pays d'Afrique au sud du Sahara (crées tous les deux en 2010) en plus des deux autres réseaux mis sur pied à l'occasion du colloque de Dakar.

Des politiques, des juristes, des universitaires, des intellectuels, des acteurs associatifs africains vont coordonner leurs actions tous azimuts dans le cadre de ces structures pour décliner les réalités de la question du Sahara et la pertinence de la proposition marocaine pour clore ce conflit et débarrasser le continent d'un facteur de tension préjudiciable aux ambitions d'intégration et d'édification.

Ont animé le débat de cette manifestation une pléiade d'experts marocains et d'autres pays africains qui ont abordé la question du Sahara d'un point de vue historique et juridique et expliqué la pertinence de la proposition d'autonomie qui représente une solution courageuse fondée sur un modèle de gouvernance démocratique qui concilie les spécificités régionales et le principe inviolable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale.

La rencontre de Dakar a été aussi l'occasion de sensibiliser les acteurs de la société civile africaine sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf et la nécessité d'interpeller les institutions internationales l'invitant à assumer pleinement leurs responsabilités envers cette situation anachronique où sont bafoués les principes les plus élémentaires des droits de l'homme.

Ont pris part à cette rencontre organisée par le Conseil national des marocains au Sénégal, des politiques, des syndicalistes, des universitaires, des marocains de la diaspora en Afrique et en Europe, des membres du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du Conseil Royal Consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et plusieurs acteurs associatifs marocain.

17/01/11

Source : MAP

Les marocains résidant à l'étranger (MRE), originaires des deux provinces, ont créé l'année écoulée 48 entreprises, enregistrant une hausse de 4 pc par rapport à l'exercice 2009.

644 entreprises ont été créées au titre de l'année 2010 dans les provinces de Taza et de Guercif, indique le Centre régional d'investissement de Taza-Al Hoceima-Taounate, précisant que 461 unités relèvent de la province de Taza, soit 71,58 pc et 183 unités de la province de Guercif (28,42 pc).

Concernant la répartition des unités créées par secteurs d'activité, le secteur du commerce reste le plus représenté avec 264 unités (40,99 pc) suivi du secteur Bâtiment et travaux publics (BTP) avec 164 unités (25,45 pc) et les services avec 133 unités (20,64 pc).

Le secteur d'artisanat occupe la 4ème place avec 39 unités créées, soit 6,06 pc de l'ensemble des entreprises créées alors que les unités touristiques sont au nombre de 22, soit 3,42 pc.

Le secteur industriel occupe la 6-ème place avec 16 unités, dont 12 unités sous forme de sociétés.

Ils se répartissent du point de vue nature juridique entre les personnes morales (288 certificats), soit 74,61 pc et les personnes physiques (98 certificats) soit 25,39 pc.

17/01/11

Source : MAP

Le Salon de l'immobilier marocain à Bruxelles "Smabxl'' dont la 5-ème édition se tiendra du 25 au 27 mars prochain, est devenu un rendez vous incontournable de la promotion immobilière du Maroc au cÂœur de l'Europe, ont fait savoir lundi à Casablanca ses organisateurs.

En 2010 le nombre de visiteurs du salon, monté sur 3200 m2, s'est établi à 45.600 personnes, soit une progression de 7 pc. Lors de l'édition 2011, pour laquelle une surface d'exposition de 5000 m2 a été réservée, on s'attend à une augmentation de 20 pc des visiteurs, a indiqué à ce propos M. Lotfi Chelbat, directeur du Salon lors d'un point de presse.

Le développement notable qu'enregistre le secteur immobilier au Maroc et l'offre très variée permettent de satisfaire les visiteurs du salon et de trouver réponse à leurs besoins, a-t-il noté, précisant que l'édition 2011 ambitionne de conquérir le marché européen en plus des MRE et des ressortissants belges.

La capitale belge se trouve au cÂœur de l'Europe, occupe une place centrale au niveau du continent, sans oublier qu'elle est accessible en 1 heure de tous les pays voisins, a-t-il fait valoir, ajoutant que le salon accueillera parmi les exposants des promoteurs immobiliers institutionnels et du secteur privé et plusieurs opérateurs du secteur bancaire.

Pour l'édition 2011, le salon mettra à l'honneur l'Artisanat Marocain riche de ses douze siècles d'existence, un choix motivé par la formidable adaptation de cet artisanat pour perdurer et évoluer, tout en gardant son authenticité et sa spécificité, explique l'organisation, précisant qu'il s'agira de mettre en exergue les métiers liés à l'habitat comme le travail du gypse, du bois, du zellige, entre autres.

Le Smabxl fera aussi la place belle aux promoteurs immobiliers originaires de la région de Nador pour mettre en relief les potentialités de la région dont sont originaires un nombre important de MRE.

Pour ce salon, où sont attendus de nombreux responsables des départements de l'habitat, de l'artisanat et celui en charge des MRE, tout un programme d'animation a été concocté et comporte notamment des conférences débat qui seront animées par des notaires, des architectes ou des spécialistes de la décoration intérieure, des stands de conseil et d'orientation ainsi que deux soirées artistiques auxquelles ont été invités nombre de chanteurs et de comédiens marocains.

Toute une campagne de communication a été mise en place pour la promotion de ce salon, organisé sous l'égide du Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et l'Aménagement de l'espace, avec le soutien du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Les supports vont des médias audiovisuels, notamment belges, l'affichage, la distribution de dépliants, les annonces de presse à la communication sur Internet et le direct mailing

17/01/11

Source : MAP

Des tests de connaissance de la langue italienne ont commencé à être organisés, lundi, en Italie à l'intention des demandeurs de permis de séjour longue durée, en vertu d'un décret qui en consacre le caractère obligatoire pour cette catégorie d'immigrés.

Les premiers tests, dont a rendu compte l'agence Ansa, ont eu lieu à Florence (Toscane-Centre) et à Asti (Piémont-Nord-ouest).

Dans la cité fiorentine, ces tests ont concerné 19 personnes originaires du Pérou, d'Albanie et de Sibérie tandis qu'à Asti, ils ont intéressé dix ressortissants africains ayant déjà tous un emploi.

Entré en vigueur en décembre dernier, le décret rendant obligatoire le test de niveau en langue italienne pour les demandeurs de permis de séjour longue durée avait été cosigné, en juin, par les ministres italiens de l'Intérieur et de l'Education.

En application de ce texte, les candidats à un long séjour régulier devront prouver des connaissances en italien équivalentes au "niveau A2", défini par les normes européennes.

Cela signifierait que le demandeur du document, valable durant cinq ans renouvelables, doit posséder un niveau de connaissance acceptable en langue italienne qui lui permettrait de comprendre des phrases et expressions usuels dans des domaines courants.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment certifié par les services médicaux compétents sont exonérés de cette mesure.

Plaçant cette mesure dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, les autorités italiennes précisent que la satisfaction à ce test constitue une des "prémisses" à la délivrance du permis de séjour.

Le requérant devrait en outre pouvoir justifier d'un séjour régulier de 5 ans en Italie et d'un revenu stable évalué à au moins 5.349,89 euros par an.

17/1/2011

Source : MAP/Aufait

Le ministre bulgare de l'Intérieur Tsvetan Tsvetanov a annoncé lundi une hausse de 25% en 2010 par rapport à 2009 des immigrants interceptés en tentant de pénétrer en Bulgarie, notamment via la Turquie.

"L'année dernière, nous avons intercepté 1.186 immigrants clandestins, en hausse de 25% par rapport à 2009. Ils viennent surtout d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Sofia.

Alors que Sofia et Bucarest espéraient adhérer à l'espace de libre circulation Schengen dès mars, plusieurs membres dont la France et l'Allemagne ont estimé que la Roumanie et la Bulgarie n'étaient pas encore prêtes.

Selon M. Tsvetanov, "la Bulgarie sera techniquement prête en mars".

"La Bulgarie dispose des six vedettes de police les plus rapides sur le Danube, capables de s'arrêter brusquement pour contrôler des barges et des bateaux", a précisé le commissaire Kalin Gueorguiev, un haut responsable du ministère.

La Bulgarie possède par ailleurs "les caméras de thermovision les plus modernes des Balkans" dont deux ont été envoyées en Grèce, dans le cadre de la mission sous l'égide de l'agence chargée de la surveillance des frontières (Frontex) de l'UE, pour détecter des immigrants clandestins cachés dans des véhicules.

Soumises à une surveillance européenne stricte et inédite en raison de l'inefficacité de leur système judiciaire, la Bulgarie et la Roumanie attendent que Bruxelles constate des progrès dans ses rapports en février et en août pour leur permettre d'adhérer à Schengen.

Le ministre des Affaires étrangères Nikolaï Mladenov a récemment estimé qu'une décision d'adhésion des deux pays serait prise dès l'été prochain pour être appliquée avant la fin de l'année.

M. Tsvetanov a par ailleurs rappelé que la Bulgarie est membre du système d'information de Schengen (SIS) depuis novembre dernier, ce qui lui a permis de détecter sur son territoire 850 personnes indésirables dans l'espace Schengen.

17/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Le gouvernement du Québec doit prendre rapidement un virage en ce qui concerne le nombre d'immigrants admis annuellement. Le gouvernement québécois doit augmenter le nombre d'immigrants travailleurs sélectionnés annuellement et augmenter les ressources à leur intégration en plus de stimuler les naissances par diverses mesures sociales incitatives.

On compte actuellement 50 000 immigrants admis par année. En 2006, les immigrants représentaient 11,5% de la population totale du Québec, une proportion deux fois inférieure à celle observée en Ontario et en Colombie-Britannique. Les ressources à l'intégration des immigrants manquent, notamment parce que le gouvernement libéral semble incapable de se doter de cours de francisation structurés, parce que la reconnaissance des diplômes étrangers pose problème et parce que le taux de chômage des immigrants au Québec est plus élevé qu'ailleurs au Canada.

Dans le dernier budget du gouvernement Charest, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles s'est fait couper 5 millions de dollars. Résultat: 31 classes de français écrit à temps complet ont été abolies en 2010. Trente autres classes à temps complet de la Commission scolaire de Montréal ont, elles, été maintenues. Cela ne se justifie pas: on ne peut pas augmenter le nombre d'immigrants et réduire les services qui leur sont destinés.

C'est sans compter que le gouvernement libéral a supprimé récemment le Conseil des relations culturelles qui devait guider le gouvernement à propos du processus d'intégration des immigrants. Selon le Conseil, si le Québec attire des immigrants, il perd aussi une partie de sa population (y compris immigrante) au profit des autres provinces canadiennes, puisque le solde migratoire interprovincial est négatif. Le Québec pourrait donc être une porte d'entrée vers les autres provinces canadiennes.

En 1759, c'est la question du peuplement qui avait surtout causé la ruine de la Nouvelle-France. Le Canada était sous-peuplé. Il comptait 55 000 personnes et la Nouvelle-Angleterre, un million. Le taux de natalité élevé, les vagues successives d'immigration et l'occupation plus ancienne du territoire avaient favorisé le Québec au moment où celui-ci est entré dans la Confédération canadienne, puisqu'il comptait 200 000 personnes de plus que le Haut-Canada.

À l'époque, les structures électives ne tenaient pas compte du poids démographique bien plus élevé du Québec, parce qu'on voulait faire du nouveau pays un Dominion britannique. Il était ouvertement question d'angliciser et d'assimiler une race inférieure, celle des Canadiens-Français (Durham, Russell). Le manque d'espace disponible pour l'agriculture, les famines et les épidémies, ainsi que la grande disparité entre la richesse anglophone et francophone ont fait qu'on estime qu'entre 1830 et 1930, un million de Québécois ont quitté le Québec vers la Nouvelle-Angleterre. En 1951, le poids démographique du Québec au sein du Canada n'était plus que de 28,9%, et en 2008, le poids démographique du Québec était seulement de 23%.

Selon l'Institut de la statistique du Québec, près de 81 000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, soit un taux d'accroissement annuel d'un peu plus d'un pour cent. Un tel niveau de croissance démographique n'avait pas été enregistré depuis 1990. Cette hausse serait due principalement à l'immigration et à l'augmentation du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants.

En outre, le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) a publié récemment un rapport qui indique que «dès 2010, le Québec sera confronté à une pénurie de main-d'oeuvre et sera touché plus rapidement par le vieillissement de la population que le reste des provinces canadiennes puisque la vague des naissances des années 1946 à 1966 y a été plus abondante que nulle part ailleurs en Amérique du Nord». Le rapport indique également qu'«il convient de signaler que l'Accord Canada-Québec entré en vigueur en 1991, stipulait que le Québec pouvait recevoir un nombre d'immigrants proportionnel à son poids démographique au sein du Canada, plus 5% additionnels s'il le juge à propos».

On ne sait pas pourquoi le gouvernement du Québec n'utilise pas pleinement cette marge. S'agit-il de contraintes au niveau de la capacité d'absorption du marché du travail québécois ou plutôt du manque de ressources pour l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants?

Selon l'Institut de la statistique du Québec, après 2029, seule l'immigration deviendra la source de croissance démographique de notre État. L'Institut prévoit aussi que le Québec accueillera 300 000 personnes immigrantes au cours de la prochaine décennie et que 90% de ces nouveaux arrivants seront âgés de moins de 45 ans. Emploi-Québec estime donc que l'immigration «devrait accroître la population active de plus de 225 000 personnes».

Du point de vue économique, l'immigration prend tout son sens. Sous cet angle, il apparaît impératif de stimuler les naissances et d'augmenter le nombre d'immigrants travailleurs admis par année.

Mais d'un point de vue d'intégration culturelle et linguistique, l'immigration est elle aussi un succès quotidien avec les étudiants inscrits au programme d'intégration linguistique des immigrants du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles.

L'équipe de moniteurs en francisation du cégep du Vieux-Montréal dont je fais partie a créé avec les années du matériel pédagogique unique. Ils organisent des visites guidées dans Montréal, des rencontres interculturelles avec des Québécois et visionnent avec leurs étudiants des documentaires historiques, en plus de préparer leurs étudiants au marché de l'emploi. Bref, une hausse du nombre d'immigrants accompagnée des ressources nécessaires à leur intégration est une solution viable et efficace.

17/1/2011

Source : Cyberpresse.ca

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, a exhorté les Marocains de France et, en particulier, les élites de la société civile, à redoubler de vigilance vis-à-vis des adversaires du Maroc et à s'impliquer davantage dans la défense de la cause du Sahara.

Lors de meetings animés samedi et dimanche à Paris, à Orly et à Choisy-le-Roi en présence des compétences et associations marocaines et des ONG franco-marocaines agissant dans la capitale et les villes limitrophes, M. Ameur a estimé que l'heure était plus que jamais à la mobilisation. Les Marocains ne devraient pas baisser la garde, a-t-il dit, même si la France n'a eu de cesse de soutenir le Maroc dans son bon droit et que le plan d'autonomie est salué et appuyé au niveau officiel, dans les sphères parlementaires, par des élus et partis politiques. La mobilisation doit rester de mise, a-t-il poursuivi, car les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, forts de l'appui et de la manne financière de leur sponsor, continuent de s'activer sur le plan local, au niveau de certaines mairies, pour les rallier à leurs thèses.

M. Ameur a rappelé à l'assistance l'opération avortée de déstabilisation et la manipulation médiatique à laquelle ils se sont livrés à l'occasion des événements de Lâayoune en novembre dernier. Cette orchestration montre que ces adversaires ne reculent devant rien dans leur entreprise tendant à ternir l'image du Maroc et à détourner l'attention du fond du dossier du Sahara et de l'effort du Maroc pour le régler à travers le plan d'autonomie.

Il a appelé tout un chacun, cadre supérieur, élu, étudiant, commerçant ou travailleur, à continuer, dans son domaine d'activité et dans ses rapports sociaux, à expliquer et à défendre la justesse de la position du Maroc, l'attachement de tous les Marocains, et dans l'unanimité, à la marocanité du Sahara. Il faudra également saisir toute occasion pour mettre en pièces les arguments fallacieux invoqués par les porte-voix du Polisario en France. M. Ameur a mis en garde contre les man£uvres des adversaires du Maroc qui investissent désormais d'autres sphères, en particulier celles des droits de l'homme, dans une tentative de contrarier les réformes d'envergure engagés par le Maroc et d'ébranler son attachement à son projet de société démocratique et moderne, qui est un choix irréversible. Il a, à ce titre, annoncé que le gouvernement est disposé à fournir l'information et la formation pour les acteurs de la société civile issus de la communauté marocaine à l'étranger pour leur permettre d'être au fait du dossier du Sahara, qui jouit de l'unanimité de tout le peuple marocain, pour leur permettre de mieux le défende.

Source : Le Matin/MAP

Dans tout processus d'intégration, la culture d'origine joue un rôle fondamental notamment dans la dynamique des identités et expressions culturelles des populations d'origine immigrée en France. Si les expressions culturelles et artistiques permettent de légitimer une expérience migratoire, aux yeux des sociétés d'accueil, elles favorisent également le développement de contacts interculturels, de liens sociaux, et la surtout, la construction de l identité des jeunes générations issues de cette immigration.

Tout en valorisant les richesses d'une culture spécifique, les associations à vocation culturelle permettent un va et vient permanent avec la culture d'accueil réinventant ainsi une intégration plus réfléchie.

L'Association franco-marocaine de Picardie "Les Deux Rives", qui se propose de promouvoir les cultures marocaines et le vivre ensemble à Amiens, organise chaque année une semaine culturelle comportant des expositions de peinture et de calligraphie, des soirée musicales, projections de films et des séminaires. Elle vient de signer un partenariat avec le MCMRE pour renforcer son action auprès des « jeunes d'ici et de là bas »…Suite

Une équipe représentant le Maroc prendra part à la 4ème édition du Mondial de basket-ball pour immigrés, qui se tiendra à Madrid du 15 au 23 janvier courant, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet événement sportif vise à renforcer les liens entre les immigrés et à promouvoir leur intégration dans la société d'accueil à travers le sport.

Outre le Maroc, ce tournoi, organisé par la fédération espagnole de Basket-ball, en collaboration avec le département des sports de la région autonome de Madrid, connaîtra la participation de 11 équipes représentant la Bolivie, la Chine, la Colombie, l'Equateur, la République Dominicaine, l'Uruguay, les Etats-Unis, la Pologne, le Venezuela et les Philippines.

L'équipe marocaine jouera dans le groupe B, aux côtés de la Bolivie et de la Colombie.

Lors de la 3ème édition de ce tournoi, l'équipe représentant le Maroc s'est classée deuxième, après sa défaite, en finale, contre la République Dominicaine (63-60).

14/01/11

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine établie à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a engagé la réflexion, ce week-end, avec les compétences marocaines établies en France sur les meilleures moyens de se mettre en réseau afin de participer à l'effort de développement en cours au Maroc.

Au cours de deux meetings qu'il a tenus, à Paris et à Orly (sud de Paris), avec cette catégorie des MRE, le ministre a souligné la nécessité d'une approche réaliste de mobilisation des compétences qui tient compte des spécificités de la communauté marocaine dans chaque pays d'accueil.

Pour lui, il n'y a pas un modèle standard en matière de mobilisation. Si le modèle "géographique" a pu réussir pour les compétences installées en Allemagne, au Canada ou en Belgique, la situation en France diffère. Il a, ainsi, plaidé pour une démarche "thématique" pour la mobilisation des cadres établis dans ce pays et ce, en s'appuyant sur les réseaux déjà existants.

Il a, à cet égard, annoncé que les noyaux de réseaux de médecins et de juristes marocains existent déjà et que les premiers Forums des Médecins Marocains du Monde et des Juristes marocains de France se tiendront prochainement en France.

Des noyaux de réseaux des élus marocains à l'étranger et des spécialistes des technologies d'information sont en cours d'identifications et ne tarderont pas de voir le jour, selon lui.

Quand à la démarche, une fois l'étape d'identification, de structuration et de mise en réseau accomplie, l'identification des besoins du Maroc en savoir-faire s'impose, une tâche à laquelle tous les ministères ont été sensibilisés. Ensuite, le ministère chargé de la communauté marocaine s'attèlera à l'action de mise en relation entre l'offre et la demande.

M. Ameur a noté, par ailleurs, que cette politique de réseautage vise aussi à intégrer la mobilisation des compétences marocaines dans le cadre de partenariats avec les institutions des pays d'accueil en vue de favoriser un partenariat gagnant-gagnant.

Enfin, le gouvernement aspire aussi à la mobilisation des compétences marocaines en faveur du reste de la communauté pour réduire la rupture entre l'élite et la base, a-t-il dit, donnant l'exemple d'actions de parrainage d'étudiants marocains par des cadres compatriotes en Allemagne.

Le débat qui s'en est suivi a donné lieu à un échange franc et constructif avec les cadres marocains présents en force à ce rendez-vous. Ils se sont dits "rassurés" par la politique marocaine à leur égard et "sensibles" à la question du réseautage, insistant, toutefois, sur la nécessité d'une action "permanente".

Dans le cadre de cette mobilisation et en marge de ces rencontres, le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger a signé une convention de partenariat avec "Maroc Entrepreneurs", une association basée à Paris qui encourage des Marocains établis à l'étranger à créer leur entreprise au Maroc.

Paris,17/01/11

Source : MAP

Le Consulat général du Maroc à Orly est un modèle des représentations consulaires que le Royaume veut développer pour améliorer les structures d'accueil de ses ressortissants établis à l'étranger, a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Aujourd'hui, le Consulat est "une véritable vitrine" du Maroc, à l'image de ce que le Royaume veut développer au service de sa communauté établie à l'étranger, a dit M. Ameur à l'issue d'une visite, dimanche, aux locaux de ce nouvel établissement consulaire, entré en service en avril 2010.

De son côté, le Consul général du Maroc à Orly, M. Bouchaïb El Khalfi, a indiqué que ce Consulat, le plus grand que compte le Maroc en France en termes de superficie, offre ses services à quelque 70 mille Marocains établis dans trois départements jouxtant la ville d'Orly, connue pour son grand aéroport international du même nom.

Ce cinquième consulat du Maroc en région parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et de rapprocher les services consulaires des usagers résidant dans les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94). Le département de l'Essonne (91) sera rattaché prochainement, a annoncé le diplomate.

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, le Consulat a conçu la configuration de ses services sous forme de guichets dotés d'équipements modernes, de gestionnaire de file d'attente et de trois salles d'attentes en intégrant les normes de transparence et de célérité, conjuguée à une formation adaptée de l'ensemble des fonctionnaires, a-t-il expliqué.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice refait à neuf alliant le béton et le verre sur une superficie de 2.150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs, dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Le siège du nouveau Consulat a, par ailleurs, abrité un meeting animé par le ministre devant un parterre de jeunes compétences marocaines établies en région parisienne, rencontre saluée par M. El Khalfi comme signe d'encouragement au Consulat d'Orly et aux différents autres consulats du Maroc en France pour redoubler d'efforts, afin de mieux servir la communauté marocaine.

17/01/11

Source : MAP

Un rapport sur l'impact de la crise économique sur les immigrés Marocains en Espagne fera l'objet d'une présentation, jeudi, à Madrid, à l'initiative de la Fondation "Casa Arabe".

Le rapport, élaboré pour le compte de "Casa Arabe" par le collectif "Ioé" spécialisé dans les recherches sur la question migratoire en Espagne et qui a réalisé et publié depuis 1986 plusieurs études, ouvrages et enquêtes sur ce phénomène, analyse la situation des travailleurs immigrés Marocains en Espagne dans le contexte de crise économique et financière actuel et les incidences de celle-ci sur les perspectives socioéconomiques de ce collectif.

L'élaboration de ce rapport a été décidée pour combler le manque d'informations et de chiffres sur les répercussions de la crise sur les immigrés Marocains en Espagne, un manque pointé du doigt lors du séminaire sur "les effets de la crise sur les immigrés en Espagne: le cas des Marocains", organisé en octobre dernier à l'initiative conjointe de Casa Arabe et du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Selon le rapport, le taux de chômage est particulièrement préoccupant parmi la population immigrée Marocaine âgée de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5 pc) sans emploi. Ce taux est de 40 pc chez les immigrés âgés de 40 ans et plus.

L'étude relève également que la crise économique et financière, dont peine à sortir l'Espagne, a généré une augmentation du pourcentage des immigrés chômeurs Marocains de longue durée et l'apparition de cas de familles Marocaines où tous les membres actifs se sont retrouvés sans emploi, avec les conséquences que cela suppose en termes de détérioration des conditions de vie.

Le rapport, dont la présentation sera suivie d'un débat, entend "faciliter une meilleure estimation de ce phénomène et aider à l'élaboration de politiques adéquates".

Le séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, qui a été marqué par la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, se proposait de dégager une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise économique en Espagne sur les migrants marocains et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de plus de 4 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année écoulée, soit près de 20,5 pc de la population active.

Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active autochtone.

17/01/11

Source : MAP

Ils cherchent tous à améliorer leurs conditions d'existence précaire, en déployant leur imagination et leur innovation. Certains d'entre eux sont bien installés, d'autres se cherchent encore.

Le Maroc reste un pays de choix pour les migrants subsahariens. Au lieu d'être un pays de transit, il est devenu une véritable terre d'accueil en raison de sa stabilité politique et sa croissance économique. Ils s'y installent et exercent parfois des activités commerciales structurées. Combien de migrants subsahariens vivent parmi nous ? Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Comment vivent-ils ? Quel est leur statut juridique ? autant de questions que l'on peut se poser. Malheureusement, les chiffres généralement avancés, qui parlent de 10.000 à 15.000 migrants clandestins, ne sont pas officiels.

Ce qui est clair, c'est que la migration subsaharienne est devenue une composante de la réalité marocaine. Les subsahariens sont présents dans toutes les villes du Royaume, surtout dans l'axe Casablanca-Rabat-Kénitra. Il suffit de faire un tour au centre-ville de ces grandes villes ou dans les quartiers périphériques pour constater cette réalité. Rencontrés à proximité de de Bab El Kebir au centre de la ville blanche, plusieurs jeunes subsahariens avouent fuir leurs pays qui souffrent de problèmes sociaux, économiques, politiques, culturels ou religieux.

C'est le cas de Daouda. Ce jeune malien de 27 ans a quitté son pays il y a environ un an. Il cherche d'autres conditions de vie loin de la précarité que connaît le Mali. Daouda vend des dentifrices, des baumes et d'autres gels qui protègent, selon lui, contre le froid. «Je suis venu au Maroc il y a presque un an. Effectivement, je cherche à améliorer ma situation, trouver un travail pour aider ma famille au pays», dit-il.

Daouda vit avec des compatriotes. Ils louent une chambre à l'ancienne médina moyennant la somme de 800 DH. «Chacun de nous se débrouille comme il peut. On s'entraide entre nous. Nous avons les mêmes motivations: vivre mieux et vivre dans la dignité et le respect".

Même son de cloche chez Cissé qui vient de la Guinée Conakry. Cissé, 23 ans, a terminé ses études en Master dans une école privée à Casablanca. «J'ai effectué mes études secondaires au pays. Après avoir décroché mon baccalauréat, j'ai entamé ma formation en Marketing au Maroc. Je travaille depuis des années dans des centres d'appel. Et je ne veux plus y rester. C'est de l'exploitation. Si je n'arrive pas à trouver mieux pour vivre dignement, je pense que je vais retourner au pays, car mon installation ici coûte cher. Et je dois aussi aider ma famille», lance-t-il.

Fall, le Sénégalais, semble beaucoup plus optimiste. Il joue dans un club de football en deuxième division à Fquih Bensaleh. Il compte rester au Maroc et jouer au sein d'une grande équipe. «Je faisais des études au début, mais un entraineur casablancais d'une équipe en deuxième division m'a convoqué pour jouer dans son équipe. Et depuis, j'ai fais le choix de devenir footballeur», dit-il. Fall n'a pas manqué de rappeler que sa vie a connu un grand changement au Maroc. Il est très content d'avoir trouvé une vocation. Les Marocains sont accueillants, selon ses dires, surtout dans le milieu sportif. «J'ai plein d'amis que ça soit à Casablanca ou ailleurs. Et chaque fois, où on joue contre une équipe, c'est une occasion pour moi de faire de nouvelles rencontres et de nouveaux amis», affirme-t-il.

Réfugiés

Selon les dernières statistiques du HCR (Haut commissariat des réfugiés), le nombre de réfugiés enregistré au Maroc à fin novembre 2010 s'élève à 782 personnes dont 243 filles/femmes et 222 enfants. Les trois communautés principales sont les Ivoiriens, les Congolais et les Irakiens, représentant plus de 70% de la population totale. Ainsi, 34,40 % des réfugiés sont issus de la Côte d'Ivoire (269 réfugiés), 26,47 % de la République Démocratique du Congo (207), et 21,36 % sont des Irakiens (environ 167 réfugiés). 30 Palestiniens (3,84 %), 21 réfugiés issus du Congo Brazaville (2,69 %), 16 Libériens (2,05 %), 9 Camerounais (1,15 %) et enfin 63 réfugiés provenant de pays non identifiés vivent au Maroc. Pour ce qui est des demandeurs d'asile, environ 80 personnes se présentent chaque mois aux portes du HCR. 10 à 15 % parmi eux seront reconnus comme réfugiés. Les demandes d'asile ont pour objet la fuite des conflits et l'exil. Les femmes sont victimes de situations socio-économiques et politiques catastrophiques. Elles subissent des violences physiques et psychologiques graves et leur état sanitaire est précaire.

15/16/2011, Abderrahim Bourkia

Source : Le Matin

Fatima Guemiah est Marocaine d'origine et Française de cœur. Actuellement, elle vit et travaille à Paris où elle a reçu, récemment, le «Trophées de la Réussite au Féminin». Une reconnaissance par la France de son talent et son engagement dans le domaine de la culture.

Le Matin : Qu'est-ce que cela vous a fait d'être parmi les neuf candidates qui ont reçu les «Trophées de la Réussite au Féminin»?
Fatima Guemiah : J'ai ressenti un immense bonheur. J'en suis ravie. C'est une reconnaissance par mon pays de cœur, la France, des efforts de la 2e génération de citoyennes issues de l'immigration. Un honneur qui n'a d'égale que l'invitation à l'exposition Joudours à Casablanca avec 38 artistes marocains vivant en Europe. Dix jours, durant lesquels nous avons travaillé en ateliers ouverts avec des animations avec le public, adultes et enfants. Le final fut le regroupement de 38 toiles réalisées pour devenir la fresque royale célébrant l'anniversaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

A votre avis, qu'est-ce que ce prix récompense le plus, la tolérance, la diversité culturelle, la réussite au féminin, la solidarité… ?

Je dirais plutôt la diversité culturelle qui est en œuvre dans la société française. Des personnalités d'origines diverses reconfigurent le paysage culturel et artistique. La culture française est admirée universellement pour la richesse des apports divers qui l'ont nourrie, de Marie Curie, Chopin, Apollinaire à Picasso. Elle continue à s'enrichir par l'apports des sèves artistiques et culturelles venant de nouvelles zones géographiques : de Senghor, Franz Fanon, Aimée Césaire à Tahar Benjelloun, Amin Malouf, Mohamed Arkoun, Mohamed Kacimi, Nadia Benjelloun…

Est-ce que ce prix a la valeur d'une reconnaissance du pays d'accueil ?

Ce prix manifeste une reconnaissance de la part du pays d'accueil des apports en cours de toute une génération. Des apports artistiques, culturels, économiques, financiers qui jouent un rôle dans la société française, dans la lutte contre l'exclusion, pour la tolérance, le bien vivre ensemble et l'acception des valeurs venues de l'espace arabo-islamique. Ils prouvent la compatibilité de ces valeurs avec une société laïque qui cherche un nouvel équilibre social et l'intégration des nouveaux arrivants.

De quelle manière ce prix contribue-t-il à faire reculer l'exclusion et la discrimination à l'égard des femmes étrangères ?

Les périodes où une société subit des transformations démographiques sont des périodes où l'adaptation traverse des mouvements contradictoires qui se caractérisent par des malentendus et des rejets. Ce fut le cas des Polonais, des Juifs des pays de l'Est, des Italiens, des Portugais et des Espagnols… mais l'intégration s'est faite… Nombreux sont les membres de la classe politique, des personnalités médiatiques qui sont les enfants de ces immigrés. Les préjugés anciens contre les Polonais alcooliques, les Portugaises femmes de ménage, laissent la place à d'autres préjugés: le statut des femmes dans le code civil de la Charia, le voile… Préjugés et malentendus sont des deux côtés. Demain, qui est déjà aujourd'hui, ce sont les enfants de ces immigrés venant du monde arabe, de l'Afrique, de l'Asie… qui seront là, ignorant l'exclusion et la discrimination. Je suis une terrible optimiste-pessimiste et une terrible pessimiste-optimiste !

Pour vous reprendre, votre vocation est de «tisser des ponts artistiques, culturels, intellectuels afin de les traverser, pour aller à la rencontre des autres». Serait-ce là votre devise pour soutenir différents artistes ?

Je me sens citoyenne du monde, marocaine de naissance, française d'existence et parisienne de cœur ! Je porte en moi plusieurs identités qui se côtoient dans une rencontre heureuse. Des identités multiples qui sont à la recherche des autres créateurs, dans le domaine culturel et artistique, toujours dans la perspective de partager des valeurs universelles, même si les conditions de créations sont toujours spécifiques à chaque culture. Etre citoyenne du monde, c'est exprimer toutes les spécificités qui sont en nous. Les différences mettent en valeur les spécificités de chacun pour enrichir notre culture commune, surtout dans cette période de mondialisation.

De quelle manière mettez-vous l'art au service des causes sociales ?

La meilleure participation au processus d'intégration sociale et du vivre ensemble, c'est le passage par la culture et les différentes manifestations artistiques qui dépassent la diversité des langues. L'art est un langage compris et transmis sans frontières. Il dépasse la barrière linguistique. Mon intime conviction est que, même dans le domaine de la politique, la culture et l'art sont les meilleurs moyens d'agir pour mieux vivre ensemble.

Vous êtes plasticienne et conseillère culturelle et artistique en France. Est-ce que vous avez déjà entrepris des échanges culturels avec le Maroc ou en avez-vous le projet ?

J'ai participé à des projets artistiques en France avec l'Unesco et dans les pays arabes, La Biennale de Sarjah aux Emirats, ainsi que dans mon activité à l'Espace le Scribe l'Harmattan à Paris. Actuellement, le rendez-vous incontournable, c'est le Festival international du Scribe qui couvre durant un mois la poésie, la littérature, le théâtre, le chant, la musique, la peinture, venant des cinq continents et ceci depuis 2003. Il faut visiter le site sur le net de ce centre culturel, situé au cœur du quartier Latin, à deux pas de la Sorbonne, l'Institut du monde arabe et au pied du bel édifice de Notre-Dame de Paris.

Qu'en est-il de la collaboration avec des artistes marocains ?

Il y a les Salons Artistes du Monde organisés trois fois par an, automne, printemps, été. De nombreux artistes musiciens, chanteurs, des ensembles comme Taht Tourate qui chante la musique traditionnelle du Maghreb au Machrek, avec des interprètes et musiciens marocains. Sans oublier les gnawas, présentés plusieurs fois en concert, particulièrement celui de Maître Abdelatif de Marrakech.Nous faisons écho aux manifestations qui sont dans la lignée de l'interculturel, particulièrement le Festival des musiques sacrées du monde de Fès. Nous avons projeté avec débat «l'Esprit de Fès » de Clémence Boussirat.
Ceci dit, votre question suscite en moi le désir d'entreprendre des expositions, surtout des rencontres interculturelles réunissant des musiciens, des peintres, des poètes du monde… Pourquoi pas lors de salons, comme celui du livre où le Maroc accueillera des artistes de la Méditerranée et mêmes des cinq continents pour la paix et la reconnaissance mutuelle des artistes, afin de les accueillir plus tard en France…

«Trophée de la Réussite au Féminin»

La remise du Trophée de la Réussite au Féminin s'est déroulée le 14 décembre 2010 dernier dans les salons de l'Hôtel de Lassay à l'Assemblée nationale à Paris. Neuf femmes de différents domaines d'activité qui se sont illustrées, chacune dans son domaine, par leurs talents, leur savoir-faire, leur volonté de réussir et leur dynamisme ont été récompensées par l'association France Euro-Méditerranée, présidée par Madame Lila Boukortt, qui a initié ce prix afin de rendre hommage aux femmes. Une cérémonie qui s'est déroulée sous le haut patronage et en présence de Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale.
Les lauréates ont reçu chacune le Trophée, une œuvre de sculpture réalisée par Lila Boukortt et une calligraphie en enluminure persane avec un poème et le nom de chaque lauréate calligraphié par le grand Maître Thoweidi Tabari.

15/1/2011, Kenza Alaoui

Source : Le Matin

Qu'il s'agisse du Front national, du Vlaams Blok flamand ou du FPÖ autrichien, la réussite électorale des partis nationaux-populistes dans les années 1980-1990 est due en bonne partie à leurs positions radicales sur la question de l'immigration.

Ce sujet a longtemps constitué la ligne de clivage entre les droites conservatrices ou libérales et les partis populistes, nationalistes et xénophobes. Alors que les droites traditionnelles continuaient à considérer l'immigration comme une variable d'ajustement de l'économie, refusant de prendre en compte l'inévitable intégration des étrangers non européens dans la société française, l'extrême droite réclamait l'inversion des flux migratoires, le renvoi pur et simple des étrangers.

Largement sous-tendue à l'époque par un racisme hiérarchisant qui, dans le cas français, recyclait les poncifs du racisme colonial, la xénophobie de l'extrême droite se couplait avec un programme d'égoïsme économique et fiscal proposant aux couches populaires une solution miracle, la "préférence nationale", susceptible d'atténuer les conséquences négatives de la globalisation, notamment leur déclassement social.

A l'époque déjà, l'opposition à l'immigration était sous-tendue par l'idée selon laquelle le continent européen subissait un phénomène de modification profonde de son identité. Le FPÖ et les partis nationalistes germanophones le désignent sous le nom d'Uberfremdung, improprement traduit par "submersion", mais qui évoque en réalité une altération des marqueurs identitaires au sens génétique et ethnique.

Avec le choc provoqué par les attentats du 11-Septembre et la montée de l'islamisme radical, l'extrême droite européenne a muté. Obstacle dirimant à sa normalisation, le racisme hiérarchisant est reformulé en ethno-différentialisme, selon le principe formulé par Pierre Vial : "Une terre, un peuple". Ainsi s'exprime la hantise du métissage et de la décadence qui caractérisait les travaux de la Nouvelle Droite des années 1970 avant qu'elle n'évolue, avec Alain de Benoist, vers l'idée que "l'identité n'est pas une substance éternelle mais une substance narrative qui nous permet de rester nous-mêmes en changeant tout le temps".

La question identitaire émerge et, si elle ne remplace pas celle de l'immigration, elle est au coeur du programme de la quatrième vague des nationaux-populismes, celle des droites radicalisées n'ayant pas ou plus d'attaches avec l'extrême droite traditionnelle. L'Union démocratique du centre (UDC) en Suisse et le Parti de la liberté du Néerlandais Geert Wilders sont les modèles de cette génération de mouvements qui tendent à s'insérer dans le mainstream démocratique et c'est pour cette raison que Marine Le Pen a indiqué vouloir prendre contact avec eux.

La droite identitaire continue à se défier de l'immigration extra-européenne. Elle en demande l'arrêt total mais réclame de moins en moins l'expulsion massive des immigrés légaux. Toutefois, elle introduit une notion déterministe de la citoyenneté parfaitement opposée à la conception volontariste et contractuelle, qu'elle considère comme une utopie constructiviste et désincarnée.

Le coeur de sa doctrine est le refus du multiculturalisme. Occidentaliste suivant la thèse du choc des civilisations, elle désigne un nouvel ennemi absolu qui se substitue au communisme disparu : l'islam. Elle considère que celui-ci, même culturalisé, ne peut avoir droit de cité sur le sol européen parce qu'il est par essence un projet politique.

Cette vision des choses progresse en Europe. Oskar Freysinger, élu de l'UDC qui a porté l'initiative contre les minarets et tribun doté d'un certain charisme scénique, devient la figure emblématique du "rebelle blanc" qui appelle à évincer les élites traditionnelles encore attachées à l'universalisme au nom d'un "bon sens populaire" qui préfère l'enracinement, l'entre-soi protecteur et le modèle social organiciste.

La focalisation sur l'islam est en outre un facteur important de normalisation pour ces droites, car elle signifie que l'antisémitisme est relégué à la marge, souvent au prix de querelles internes assez vives, par exemple au sein du Front national. Cette mise en sourdine de l'antisémitisme fait débat dans l'extrême droite traditionnelle, comme en témoigne la visite en Israël, en décembre 2010, des dirigeants du FPÖ, du Vlaams Belang et des démocrates suédois, auxquels s'étaient joints les néoconservateurs identitaires allemands de Pro-Köln et de Die Freiheit.

Cette centralité de la question de l'identité ouvre aux droites radicalisées la possibilité de trouver un terrain d'entente avec cette partie des droites conservatrices qui n'a plus peur d'évoquer l'ethnicité comme déterminant des comportements sociaux. Certes, même un soutien de Marine Le Pen comme le militant nationaliste- révolutionnaire Christian Bouchet considère que l'avenir du FN n'est pas dans la mise en avant de la "fracture ethnique" mais dans la radicalisation du parti dans la défense des couches populaires.

Il n'en reste pas moins que la notion d'identité constitue le pivot autour duquel s'organise la modernisation de l'extrême droite européenne, dans un contexte où le concept d'Etat-nation est mis à mal par la mondialisation et où la conception philosophiquement libérale de la citoyenneté est malmenée par les droites de gouvernement elles-mêmes.

14/1/2015, Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)

Source : Le Monde

Une coalition de parlementaires conservateurs veut en finir avec le droit du sol, afin d’empêcher les enfants nés de parents clandestins d’obtenir la nationalité américaine.

Ce matin-là, parmi la cinquantaine de femmes reconduites en autocar jusqu’à Nogales, ville frontalière de l’Arizona, afin d’être expulsées vers le Mexique, Inez Vásquez sortait du lot avec son ventre arrondi. Enceinte de huit mois, elle avait tout de même risqué la traversée de la frontière vers les Etats-Unis, emportant avec elle une paire de ciseaux pour couper le cordon ombilical au cas où elle aurait accouché dans le désert. “Tout ce que je veux, c’est vivre une vie meilleure”, a-t-elle déclaré lorsque la patrouille frontalière l’a trouvée, cachée dans des buissons du côté américain de la frontière, avec son mari, son jeune fils et son gros ventre.

Aux Etats-Unis, la prochaine grande bataille sur le front de l’immigration aura pour enjeu les enfants d’immigrants clandestins, qui obtiennent automatiquement la citoyenneté américaine, au même titre que tous les bébés nés sur le sol américain. Exigeant l’abolition du droit du sol, inscrit dans le quatorzième amendement de la Constitution, les opposants les plus farouches à l’immigration invoquent la vague de migrantes qui, comme Mme Vásquez, traversent la frontière, enceintes jusqu’au cou, pour mettre au monde sur le sol américain ce que d’aucuns appellent avec dédain des “bébés-ancres”.

La réalité est plus complexe. Selon les hôpitaux de la région, un certain nombre d’immigrantes viennent effectivement accoucher aux Etats-Unis, mais la plupart d’entre elles le font pour bénéficier de la qualité des soins médicaux et elles traversent la frontière munies de visas en cours de validité. Les femmes qui, comme Inez Vásquez, sont prêtes à accoucher dans le désert, sont rares. L’Arizona, qui a défrayé la chronique au printemps dernier avec sa loi SB 1070, autorisant la police à arrêter et à détenir tout personne soupçonnée d’être un immigré clandestin, se retrouve de nouveau à la tête de cette tendance répressive, qui, fondamentalement, vise à redéfinir ce que signifie être américain.

Mais cette fois, les parlementaires locaux se sont alliés aux législateurs de 39 autres Etats dans l’objectif de porter la question devant la Cour suprême. Cette coalition a dévoilé ses projets le 5 janvier à Washington. Ces derniers visent à contourner la laborieuse procédure de proposition d’un amendement à la Constitution. Puisque c’est le gouvernement fédéral qui décide de qui est citoyen américain, les législateurs réclament la création de deux certificats de naissance dans leurs Etats, un pour les enfants de citoyens américains, un autre pour les enfants d’immigrés clandestins. Leur raisonnement est que cette revendication devrait engendrer une avalanche de procès et pourrait in fine aboutir à un résultat en leur faveur.

“Non, ce n’est pas une position extrémiste”, souligne John Kavanagh, député républicain au Parlement de l’Arizona et l’un des artisans du projet. “Seule une poignée de pays dans le monde accorde la citoyenneté en fonction du lieu de naissance.” Pour la plupart des spécialistes de la Constitution américaine, une telle modification des certificats de naissance serait sans conteste anticonstitutionnelle. Le quatorzième amendement de la Constitution, adopté en 1868, est venu s’opposer au jugement de la Cour suprême datant de 1857, selon lequel les descendants d’Africains ne pourraient jamais devenir des citoyens américains. Le nouvel amendement stipulait que la citoyenneté devait désormais être accordée à “toute personne née ou naturalisée aux Etats-Unis et soumise à leur juridiction”. Malgré tout, aux yeux de certains conservateurs, la question n’est pas réglée. Kris Kobach, nouveau secrétaire d’Etat républicain du Kansas et professeur de droit à l’université du Missouri, a participé à l’élaboration de nombreuses réglementations durcissant les conditions d’immigration à travers le pays. Selon lui, ces revendications finiront par triompher devant la justice.

Les méandres juridiques n’intéressent guère Laura Gómez, une Mexicaine de 24 ans, entrée en Arizona il y a cinq ans alors qu’elle était enceinte et qui attend aujourd’hui son deuxième enfant. Mais, comme de nombreuses femmes enceintes sans papiers qui vivent en Arizona, elle suit l’affaire avec inquiétude. “Ce n’est pas juste de changer les règles du jeu du jour au lendemain”, dénonce-t-elle. En réalité, même si certains les appellent “bébés-ancres”, les enfants d’immigrés clandestins nés aux Etats-Unis ne peuvent pas empêcher l’expulsion de leurs parents. Ce n’est en effet qu’à l’âge de 21 ans qu’ils peuvent remplir les papiers nécessaires pour demander la naturalisation de leurs géniteurs, qui restent donc vulnérables jusqu’à ce moment-là.

María Ledezma en sait quelque chose. A la descente de l’autocar qui l’a reconduite de Phoenix à Nogales, elle sanglotait en racontant qu’elle venait d’être séparée de ses trois filles, âgées de 4, 7 et 9 ans, toutes citoyennes américaines. “Je n’aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici”, a souligné Mme Ledezma, 25 ans, arrivée à Phoenix alors qu’elle était encore toute petite. “Je suis sûre que mes filles sont en train de demander : ‘Où est maman ?’"

Les familles dans ce cas sont bel et bien une réalité au Etats-Unis. Selon une étude publiée au mois d’août dernier par l’institut de recherches Pew Hispanic Center, en 2008, quelque 340 000 enfants sont nés aux Etats-Unis de parents clandestins et sont devenus automatiquement citoyens américains. Le député républicain de Californie Duncan Hunter, comme d’autres, réclame une intervention du Congrès de Washington sur cette question. Au mois d’avril, il a provoqué une polémique en suggérant que les enfants nés aux Etats-Unis de parents clandestins devraient être expulsés avec leurs parents jusqu’à ce que la politique de citoyenneté soit modifiée.

“Ce n’est pas de la méchanceté, affirme Duncan Hunter, nous disons simplement qu’il ne suffit pas de traverser la frontière pour devenir citoyen américain. Voilà ce que nous avons sur le cœur.” Selon les experts, c’est le désir de trouver un emploi mieux payé et non d’obtenir un passeport pour leurs enfants qui pousse avant tout les personnes à tout quitter pour se rendre aux Etats-Unis. Mme Vásquez, qui était prête à accoucher dans le désert, est également dans ce cas. Elle avait certes envie que son enfant naisse aux Etats-Unis, mais c’est avant tout la perspective d’un meilleur avenir sur le plan économique qui l’a poussée, elle et sa famille, à franchir la frontière. “Je retenterai ma chance, nous a-t-elle confié, mais une fois que le bébé sera né.”

Source : Le Courrier international

La Roumanie et la Bulgarie ne sont pour l’instant pas les bienvenues dans l’espace Schengen. Elles tablaient sur la fin mars mais devront patienter encore des mois, voire plus. Pour que Roumains et Bulgares puissent voyager sans passeports, il faut que leurs pays fassent mieux en matière de surveillance des frontières et de lutte contre la criminalité et la corruption. Une exigence notamment française et allemande.

L’espace Schengen, du nom d’un village luxembourgeois, est constitué de 25 pays, pour la plupart des Etats membres de l’Union, et représente plus de 400 millions de citoyens. En Roumanie, plus encore qu’en Bulgarie, on comprend mal ce rejet et les progrès exigés dans la lutte anticorruption et la justice. Des progrès nécessaires, Bucarest en convient, et Bruxelles veille au grain. Mais faut-il lier les deux dossiers ? Pour l’analyste Elizabeth Collett du Migration Policy Institute, la vraie raison est ailleurs :

“Je pense que la France et l’Allemagne, avec un certain nombre d’autres pays, ont des difficultés politiques à se montrer ouvertes envers l’immigration. Même au sein du cadre européen, c’est controversé pendant une crise économique.”

Et puis il y a le précédent grec. Le pays a été recalé trois fois avant d’intégrer Schengen et aujourd’hui encore il a les plus grandes peines du monde à garder sa frontière avec la Turquie.

“Il peut y avoir une inquiétude légitime concernant la frontière grecque”, explique Elizabeth Collet. “Actuellement, la frontière grecque est une zone de tensions. Et si la Bulgarie entrait dans l’espace Schengen, elle deviendrait la prochaine zone frontalière de tensions pour l’immigration illégale, or c’est une inquiétude pour un certain nombre de pays.”

La Hongrie, qui préside l’Union, devrait présenter d’ici juin une liste des exigences posées aux deux candidats. Leur entrée pouvant être bloquée par le véto d’un seul pays, Roumains et Bulgares n’ont pas fini de montrer patte blanche.

Source : Euronews

Le film raconte comment deux hommes, l’un paysan dans le désert marocain, et l’autre, immigré en banlieue parisienne, se battent ensemble pour que leur rêve se réalise : faire sortir du désert une pépinière. Leur but à terme est de vendre leurs arbustes et de pouvoir embaucher les fils des fellahs très pauvres de cette région pour les empêcher de partir vers les paradis illusoires de l’Europe...Suite

L'écrivain marocain Farah Kinani a publié son premier livre pour tenter d'expliquer l'Islam aux jeunes Américains non-musulmans. "Ramadan" analyse les rites musulmans pendant le mois sacré et la nature de la religion.

"Nous ne pouvons rester inactifs en attendant que les non-Musulmans découvrent le véritable visage de l'Islam. C'est à nous de présenter notre foi aux autres", a-t-elle déclaré, ajoutant que "l'Islam que j'ai appris à aimer en grandissant est synonyme d'amour et de compassion, mon Islam tend la main et embrasse les autres ; qu'ils soient ou non musulmans n'a aucune importance."

"Je ne me retrouve pas dans la manière dont l'Islam est dépeint dans les informations aujourd'hui", a expliqué Kinani à Magharebia, en tentant d'expliquer pourquoi elle a jugé nécessaire d'écrire sur sa foi.

Kinani, qui a travaillé comme journaliste au Maroc pendant plus de dix ans avant de s'installer aux Etats-Unis en compagnie de son mari et d'y travailler comme correspondante pour des journaux marocains, a expliqué que le principal objectif de son livre est d'expliquer l'Islam et de corriger la vision fausse que certains se font de cette religion.

"C'est à nous, Musulmans et étrangers, d'être les ambassadeurs que nous devrions être, dans un pays qui a ouvert grand les bras pour nous accueillir", a-t-elle déclaré.

Kinani a expliqué que son expérience montre que les gens veulent en savoir plus. "Ils ont tant de questions ! En parlant aux gens après avoir publié mon livre et après la présentation que j'ai faite du Ramadan, je me suis aperçu que, comme les Musulmans, ils veulent entendre notre version de ce que propagent les médias. "

"Je me suis rendue compte qu'il existe de nombreuses idées fausses sur l'Islam, et c'est notre devoir, en tant que Musulmans, de les corriger dans l'esprit des autres. Nous ne pouvons pas nous contenter de ne rien faire, de nous sentir désolés par ces idées négatives. Nous devons passer à l'action, notamment parce que nous sommes dans un pays qui favorise le dialogue et qui est prêt à écouter les autres avant de les juger. Tout ce que nous devons faire, c'est prendre l'initiative et maîtriser l'art de la persuasion", a-t-elle souligné.

Habitant à Washington depuis près de dix ans et ayant rencontré de nombreux membres de la communauté musulmane américaine, Kinani a pu examiner les questions de l'adaptation et de l'intégration dans une société qui est si différente de son pays natal, le Maroc, qui s'en tient fièrement à ses traditions et à son identité religieuse.

Kinani estime que l'intégration est possible par le biais d'un dialogue ouvert et modéré qui invite à la tolérance et à l'acceptation de l'autre, un dialogue qui rejette l'extrémisme, la violence et renonce à imposer une opinion au détriment d'une autre.

Elle estime que l'échange d'idées devrait débuter dès l'enfance, dans la mesure où l'éducation et l'orientation dès le plus jeune âge jouent un rôle essentiel dans l'enracinement des idées justes. Kinani a pris cette décision à la suite de l'histoire qu'elle a connue avec la fille de l'une de ses amies.

Dans la préface de son livre, Kinani écrit : "Quand Laila, la fille de mon amie, ne prenait pas son repas avec ses camarades, celles-ci ne comprenaient pas. Certaines pensaient qu'elle avait été punie. D'autres se sentaient tristes pour elle et suggéraient qu'elle se cache pour manger ou boire. Mais Laila n'était pas punie. Elle ne faisait que respecter l'un des cinq piliers de l'Islam, le jeûne durant l'un des mois du calendrier Hijri, le mois du Ramadan."

Et l'écrivain de poursuivre : "Lorsqu'elle m'en a parlé, je me suis rendue à son école, et j'ai eu la chance de pouvoir parler rapidement du Ramadan avec des élèves. Je me suis aperçue qu'un grand nombre d'enfants, et même des adolescents dans ce pays, ne connaissent pas la signification et l'importance du jeûne. J'ai donc décidé d'écrire ce livre, au travers duquel je cherche à donner une idée claire et objective du mois du Ramadan, pour tenter de répondre à quelques questions essentielles. Ce livre présente également les traditions festives et les coutumes observées par la communauté musulmane américaine durant ce mois."

Ce livre de 23 pages contient des illustrations de Laura Diab et se fonde sur les consultations d'un certain nombre d'érudits, en vérification de certaines des informations religieuses qu'il présente.

"J'estime qu'il est de notre devoir, en tant qu'Américains musulmans, d'expliquer aux non-Musulmans comment nous pratiquons correctement l'Islam", explique l'auteur. "Après nous être fondus dans cette société et avoir profité de sa culture et de sa civilisation, il est de notre devoir de communiquer aux personnes d'ici ce que sont notre culture et notre civilisation, parce que cela enrichira la culture américaine et ne lui sera plus étranger."

Outre le fait d'expliquer le Ramadan avec un langage simple et facile à comprendre, Kinani parle du "Taraweeh", une tradition de prière dans les mosquées durant la nuit, et de "Lailatu Al-Qadr", une nuit sainte durant laquelle les Musulmans se rapprochent de Dieu par la prière jusqu'aux premières heures du matin. Farah parle aussi de la lecture intégrale du Coran, que les Musulmans considèrent comme une pratique qui accentue leur rapport avec l'Islam, et de "Zakat al-Fitr", qui aide les Musulmans à comprendre les souffrances des pauvres et des personnes démunies.

Kinani n'oublie pas de présenter les élégants vêtements marocains, qui se composent des traditionnelles Jalabiya et Bulgha, qui symbolisent l'identité islamique marocaine, et dépeint la mosquée où tous les membres de la famille, y compris les jeunes enfants, se rendent pour les prières de Taraweeh.

"Il y a tant de choses que nous devons expliquer aux Américains, pour apporter notre contribution au rejet des idées fausses qui continuent à déformer l'image de l'Islam et des Musulmans dans les civilisations occidentales. J'ai donc décider d'écrire d'autres livres, pour transmettre ce message", a conclu Farah Kinani.

"Après avoir lu le livre de Mme Kinani sur le Ramadan, ma fille de huit ans m'a dit qu'au départ, elle pensait que le Ramadan était seulement une fête à célébrer. Aujourd'hui, elle s'aperçoit que le Ramadan est plus qu'une simple fête, parce qu'elle comprend mieux pourquoi et comment les Musulmans célèbrent ce mois sacré. C'est un privilège pour nous que de pouvoir avoir cette vision du monde musulman", a expliqué Thao Nguyen. Un avis partagé par Tamara Kondic, une Américaine d'origine serbo-croate, qui explique que ce livre est "une magnifique présentation de la fête du Ramadan. Il donne une vision rare de traditions spéciales et des raisons pour lesquelles il convient de célébrer cette fête. Ce livre est destiné à éduquer les enfants et les adolescents, mais je suggérerais d'en recommander la lecture à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur l'expérience spirituelle du Ramadan."

Abisourour Boubker, économiste à la Banque mondiale et fondateur de l'Académie Ibn Khaldoun, a déclaré que "ces dix dernières années, beaucoup de choses ont été dites et écrites sur l'Islam et les Musulmans. Ce livre vient à point nommé et devait être écrit, pour dissiper quelques idées toutes faites et les préjugés que certaines personnes ont sur l'Islam et les Musulmans."

"Lors du Ramadan, les gens voient les Musulmans entrer et sortir des mosquées, et ils doivent se demander ce qu'ils font, et quel incidence cela pourrait avoir sur eux, ce qui est compréhensible ; espérons que ce livre répondra à leurs questions", a déclaré Boubker, saluant cette initiative d'éducation du grand public.

"Farah Kinani est une personne très cultivée, elle connaît notre communauté et comprend la société américaine ; en tant que Musulmane pratiquante et modérée, elle est la plus qualifiée pour présenter notre religion. Nous avions tous besoin de ce livre, non seulement les Américains, mais aussi nos enfants qui grandiront en Amérique", a-t-il conclu.

Source : Almagharibia

Jusque-là imperméable aux contrats d’intégration expérimentés notamment à Zurich et à Bâle, Genève va rouvrir le débat. Les députés radicaux et libéraux ont déposé une motion devant le Grand Conseil plaidant pour que le Canton se dote de cet instrument, ainsi que l’autorise la Loi fédérale sur les étrangers, entrée en vigueur en janvier 2008. Une demande que le Parti démocrate-chrétien avait en réalité déjà formulée en 2007 par le biais d’un projet de loi, ainsi que le rappelle le député PDC Guy Mettan. Depuis, ce projet de loi sommeille en Commission des droits de l’homme. Il est vrai qu’entre-temps, une étude a évalué ces contrats que six cantons alémaniques font signer à des immigrés non européens: Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Zurich, Soleure, Argovie, Saint-Gall. De plus, le Conseil national a demandé au Conseil fédéral de présenter une loi-cadre sur l’intégration qui devrait mieux préciser les contours de ces contrats. Selon Hugues Hiltpold, conseiller national radical, «l’idée est de fournir ainsi aux cantons le canevas dans lequel ils devront caler leur politique d’intégration. Il existe à Berne une majorité pour aller dans ce sens.» L’élu genevois ne cache pas que la motion que devra étudier le Grand Conseil est liée à ce débat fédéral.

Droits et devoirs

«A Genève, nous avons une loi sur l’intégration, mais elle ne définit ni ce qu’est l’intégration ni comment y parvenir, précise Rolin Wavre, secrétaire général du Parti radical genevois. Notre motion propose une refonte complète de cette loi et la mise en place de conventions d’intégration.» Ces conventions devraient stipuler l’engagement des migrants à fournir l’effort nécessaire pour s’intégrer, notamment par l’apprentissage du français et leur engagement à respecter le cadre légal suisse et genevois. Ils bénéficieraient pour cela de l’appui de l’Etat, des communes et des associations partenaires qui agiront sur mandat du Canton. En récompense de ses efforts, le migrant pourrait obtenir un permis C plus rapidement que les dix ans requis. A l’opposé, une mauvaise intégration risquerait d’être pénalisante, aboutissant au pire à la révocation d’un permis B.

Qui est concerné?

Libre circulation oblige, un tel dispositif ne saurait s’appliquer aux ressortissants de l’Union européenne. Seuls seraient concernés les extra-Européens. Mais pas tous. Rolin Wavre reconnaît qu’il n’est pas question de contraindre les membres de la Genève internationale. Le secrétaire général précise que la convention d’intégration cible deux catégories d’étrangers: ceux qui sont établis depuis longtemps mais qui ne maîtrisent toujours pas le français et ceux qui sont arrivés depuis peu.

Crainte de stigmatisation

Reste que l’avenir de ces conventions à Genève n’est pas encore écrit. Lors de la présentation d’un inventaire des actions menées en faveur de l’intégration, en novembre 2007, l’ancien conseiller d’Etat Laurent Moutinot avait fermement écarté l’idée de les utiliser car ils concerneraient finalement très peu de gens. La députée Verte Brigitte Schneider-Bidaux assure de son côté être favorable à des cours de français. «Mais, ajoute-t-elle, je refuserais des examens qui donneraient accès ou non à un permis.» Quant à la députée socialiste Anne Emery-Torracinta, elle dénonce les intentions cachées de la motion: «Il s’agit visiblement de créer deux catégories d’étrangers: ceux qui viennent des pays riches et ceux en provenance de pays pauvres, souvent musulmans.»

Source : TDG

Tandis que l'extrême droite achève sa réhabilitation dans l'espace politique, ses idées se sont enracinées dans l'opinion. Elles deviennent un bruit de fond auquel nous sommes en train de nous habituer. Pour reprendre la formule de Bertolt Brecht, cette ascension est cependant "résistible".

Le cœur de la pensée politique de l'extrême droite est la stigmatisation d'un ennemi intérieur que la Nation doit combattre en retrouvant son identité pour sortir du déclin. En France, sa dernière incarnation au pouvoir fut le régime de Vichy : les juifs, les francs-maçons et la classe politique républicaine étant tenus pour responsables de la débâcle de 1940, la France devait se redresser par la Révolution nationale et son triptyque "Travail, Famille, Patrie".

Du fait de son association d'alors avec l'extermination des juifs d'Europe, il lui aura ensuite fallu un demi-siècle pour retrouver une audience dans l'opinion, en remplaçant progressivement le juif par l'Arabe dans son canevas idéologique. Il lui reste cependant à estomper de la mémoire collective sa filiation pétainiste pour achever sa réhabilitation. Le récent retournement dialectique de Marine Le Pen, assimilant les prières de rue musulmanes à une occupation et son propre camp à la résistance, et sa stigmatisation de l'islam sous couvert de laïcité républicaine, sont à cet égard éloquents.

Parallèlement, les idées de l'extrême droite se sont enracinées dans l'opinion. Selon le baromètre politique français effectué par l'IFOP en 2007, un électeur sur deux estime qu'il y a trop d'immigrés en France, dont un tiers des électeurs de gauche, un électeur du centre sur deux et les deux tiers des électeurs de droite. Selon le panel électoral français effectué par la Sofres en 2002, un quart des électeurs croit à l'existence d'une hiérarchie des races, dont un électeur de gauche sur cinq, un quart des électeurs du centre et un tiers des électeurs de droite.

Par ailleurs, les trois quarts des électeurs ont une image négative de l'islam, dont sept électeurs de gauche sur dix, les trois quarts des électeurs du centre et quatre électeurs de droite sur cinq. Enfin, trois électeurs sur dix jugent que les juifs ont trop de pouvoir en France, dont un électeur de gauche sur cinq, trois électeurs du centre sur dix et un tiers des électeurs de droite.

LAISSER LE FN ENTRER DANS LE DÉBAT PUBLIC

Cette situation appelle une stratégie résolue de délepénisation, conduite avec sang-froid plutôt que dans un registre émotionnel. Paradoxalement, il faut d'abord laisser pleinement le Front national entrer dans le débat public : les deux tiers des sondés de 2007 n'ayant confiance ni dans la gauche ni dans la droite pour gouverner le pays, l'en tenir à l'écart lui offre le statut avantageux de parti antisystème.

Il faut ensuite déconstruire le mythe du péril immigré en mettant en avant des informations peu relayées : par exemple, selon l'étude dirigée en 2010 par Xavier Chojnicki pour le ministère des affaires sociales, le solde entre ce que l'Etat reçoit et verse aux immigrés est positif de 12,4 milliards d'euros en faveur de l'Etat. Il faut en outre assumer dans le débat public que compte tenu du vieillissement de sa population, la France a en fait besoin d'immigration pour que son système de retraites et d'Assurance-Maladie reste viable à long terme.

Il faut par ailleurs faire l'effort de démontrer l'inaptitude du Front national à gouverner : par exemple, son programme propose la suppression de l'impôt sur le revenu, qui représente un cinquième des ressources de l'Etat, et celle de la CSG, qui finance 17 % de la sécurité sociale. Enfin, il faut combattre vigoureusement les mouvements communautaristes et de fait antirépublicains, minoritaires parmi les immigrés mais qui permettent à l'extrême droite de stigmatiser l'ensemble de ces derniers.

Léopold Sédar Senghor disait que "les racistes sont des gens qui se trompent de colère". Réciproquement, ne nous trompons pas de riposte.

Thomas Guénolé, doctorant en science politique, secrétaire général du Club Jade (think-tank centriste)

14/1/2011

Source : Le Monde

À 73 ans, Le musicien-compositeur franco-marocain, installé en France depuis 1962, continue de produire des œuvres riches et contemporaines…Portrait

«Nous exigeons l'arrêt immédiat de la chasse au faciès et la garantie de la sécurité des immigrés dans leurs lieux de résidence », demande une dizaine d'associations marocaines. Cette sortie survient après les rafles qui frappent les migrants subsahariens à Rabat, Tanger, Fès, Oujda ou Casablanca. «Certains ont pu sortir après présentation d'un passeport ou d'une carte consulaire et d'autres ont connu le procédé de l'expulsion vers les frontières algériennes par Oujda, sans qu'ils aient été présentés devant un juge et aient pu défendre leur situation», ajoute ce collectif. Ceci survient à quelques jours du 16 janvier, journée mondiale du migrant et du réfugié.

Source: L'Observaterur du Maroc

Istanbul est la nouvelle destination pour des centaines de candidats marocains à l'immigration clandestine. Sans visa, avec des tarifs de vol Low Cost, l'escale en Turquie se poursuit par une percée par le nord de la Grèce. Récit du périple d'une dizaine de jeunes prêts à tout pour entrer en Europe…Suite

Vingt ans après la fermeture des derniers puits de mine du nord de la France, Abdellah Samate, natif du Souss (sud du Maroc), poursuit son combat pour que les e~;-Houillères du Nord accordent à ses compatriotes les mêmes droits qu'aux gueules noires françaises ou polonaises...Suite

Les réseaux. Telle doit être la nouvelle arme de frappe de la diaspora marocaine qualifiée, afin de contribuer pleinement à l'économie nationale. C'est du moins la recommandation d'un récent rapport d'Anima (un organisme de promotion de l'investissement en Méditerranée) intitulé: «Diasporas: passerelles pour l'investissement, l'entrepreneuriat et l'innovation en Méditerranée ». Selon les chiffres rapportés par Anima, la diaspora marocaine est loin d'être novice en matière de développement de réseaux…Suite

Depuis 2005, date des évènements dramatiques de Sebta et Melillia, le Maroc a adopté des mesures restrictives en matière de contrôle migratoire. C'est à partir de cette date également que les rafles et les expulsions des migrants dans plusieurs villes du Royaume, se sont intensifiées dans des conditions largement dénoncées par les organisations humanitaires. Le Maroc n'est pas seul responsable de ce drame mais le plus important reste de trouver des solutions.

Depuis le 28 décembre, des rafles “au faciès” frappent une nouvelle fois les migrants subsahariens résidents au Maroc, indique le communiqué d'un collectif regroupant 16 organisations de migrants et des organisations marocaines solidaires. De Rabat à Tanger en passant par Casablanca, Fès ou encore Oujda, “des centaines de migrants ont été arrêtés dans la rue sans avoir commis le moindre délit; parmi eux des femmes et des mineurs”, dénoncent-elles.

“Après un passage au commissariat, d’où certains ont pu sortir après présentation d’un passeport ou d’une carte consulaire, ils ont connu le procédé désormais devenu habituel de l’expulsion vers les frontières algériennes par Oujda, sans qu’ils aient été présentés devant un juge et aient pu défendre leur situation”, poursuit le communiqué.

“Entre le 19 août et le 10 septembre 2010, dans de nombreuses villes, les forces de l’ordre marocaines ont à plusieurs reprises, fait irruption dans les campements en ayant recours à des bulldozers, voire même à des hélicoptères comme à Nador, détruisant les tentes et les habitations des migrants”, rapporte sur son site l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

Selon les estimations de MSF, au cours de ces rafles, 600 à 700 migrants ont été arrêtés et emmenés à la frontière algérienne. “On les a ensuite abandonnés à leur sort sans eau ni nourriture. Parmi eux, il y avait des femmes avec des enfants, des femmes enceintes et des personnes souffrant de blessures liées directement ou indirectement aux rafles ou souffrant de problèmes de santé. Ils n’ont eu d’autre choix que de retourner à pied à Oujda ou de tenter de passer la frontière algérienne”, écrit l'ONG.

Pas plus tard que lundi dernier, une nouvelle vague de rafles a eu lieu à Rabat cette fois, nous confie dans un entretien téléphonique, Lucile Daumas, membre de l'organisation ATTAC Maroc et du Réseau euro-africain sur l'immigration, qui suit de près ce dossier.

C'est que depuis 2005, date des évènements dramatiques de Sebta et Melilla qui avaient fait plus d'une dizaine de morts, des centaines de blessés et autant de déportés dans le désert qui seront par la suite expulsés, le Maroc -tout comme d'autres pays africains d'ailleurs-, a fini par adopter des mesures restrictives en matière de contrôle migratoire.

Le Maroc en tenaille entre les “frères” africains et l'UE

“Ce qui est déplorable dans cette histoire, c'est qu'il ne s'agit nullement d'une politique marocaine propre; cette une politique d'immigration dictée et imposée par l'Union Européenne à coup de fortes pressions pour que le Maroc signe un accord de réadmission global avec l'UE”, déplore Lucile Daumas.

Au lendemain des évènements de Sebta et Melilla, le Maroc est passé aux yeux des pays africains “frères”, comme étant devenu le “gendarme de l'Europe”, s'attirant les foudres de certains médias subsahariens.

Le Maroc pris en tenaille entre les “frères” subsahariens et l'UE, c'est le moins que l'on puisse dire! À l'époque, le quotidien national L’Économiste avait même évoqué dans un éditorial “la plus sale affaire que la diplomatie marocaine affronte”.

Hier nous avons tenté de joindre un responsable au sein du ministère de l'Intérieur pour de plus amples informations sur cette question migratoire hautement sensible, nos questions sont restées en suspens... Éternels obstacles administratifs!

Des délégations subsahariennes passives

Si les ONG dénoncent l'attitude marocaine, elles considèrent cependant comme principal coupable de cette situation l'UE surtout, mais aussi toutes ces délégations subsahariennes installées au Maroc qui restent passives face au sort réservé à leurs concitoyens.

“Nous sommes constamment en confrontation avec les ambassades des pays concernés parce qu'elles n'assurent pas leur rôle de défense de l'intégrité, de sécurité et de bien-être de leurs concitoyens”, raconte Fabien Yene.

“Durant le trajet, il arrive que des migrants égarent leurs pièces d'identité et ça devient un autre combat pour faire comprendre aux représentants des ambassades et consulats qu'untel est effectivement membre d'une telle communauté et d'ailleurs, souvent, ils n'essayent même pas de chercher”, poursuit-il.

Où se trouvent les solutions?

Les ONG exigent l'arrêt immédiat de la chasse au faciès et la garantie de la sécurité des immigrés dans leurs lieux de résidence, la délivrance de cartes de séjour à tous les migrants dès lors qu'ils sont possesseurs de carte de réfugiés, ou en mesure de garantir leurs moyens de subsistance.

Elles exigent également que les ambassades des pays concernés assurent leur rôle.

Ce qu'elles proposent? “Qu'un véritable débat soit lancé pour permettre au Maroc et aux autres pays africains de définir leur propre vision et leur propre politique concernant les migrations et de refuser le diktat des politiques des gouvernements de l’Union européenne”.

Mais plus encore, ne faudrait-il pas revenir à la source du problème? C'est-à-dire que les dirigeants africains puissent assurer un minimum de stabilité politique et des conditions socio-économiques décentes et viables à leurs citoyens?

Dimanche 16 janvier sera la Journée mondiale du migrant et du réfugié (troisième du genre dans l'année), l'occasion peut-être pour nos autorités de revoir leur copie en matière de politique migratoire et surtout de restituer à ces centaines de personnes, leurs droits les plus élémentaires.

14/1/1211

Source : Aufait

Pour avoir assimilé les prières de rue des musulmans en France à l'Occupation allemande, la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon, a indiqué jeudi le Parquet.

Cette enquête fait suite au dépôt de plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) qui avait estimé que ces propos constituent "le délit de la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur appartenance ou non appartenance à religion déterminée". "Si la matérialité de (ces) propos est constituée, Marine Le Pen s'exposera à des poursuites judiciaires", a indiqué le procureur de Lyon, Marc désert.

Marine Le Pen avait créé le scandale au début du mois de décembre, en faisant un parallèle entre l'Occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et les musulmans qui, dans certains endroits, prient dans les rues en France, faute de place dans les mosquées. "C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes il n'y a pas de blindés, il n'y a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", avait-elle déclaré.

La première responsable du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est dite "choquée" par ces déclarations et a estimé que Marine Le Pen "reprend les accents de son père dans des buts purement clientélistes et en renvoyant aux marges de notre République des hommes et des femmes qui ont toute leur place et qui ont le droit de croire comme on a le droit de ne pas croire ou d'avoir une autre religion".

13 Janvier 2011

Source : Atals info

Le calendrier amazigh est bien distinct du calendrier grégorien et du calendrier musulman. Et ce 12 janvier, c'est le nouvel an. Bonne année à tous nos lecteurs amazighs!

Non seulement 12 jours font l’écart entre le calendrier amazigh et le calendrier grégorien, mais l’année 2011 équivaut à l’année 2961 chez les Imazighen.

Connu aussi sous le nom « fellahi » en arabe ce qui signifie « paysan », ce calendrier est traditionnellement agraire parce qu’on l’employait principalement pour régler les travaux agricoles saisonniers, dans les régions de l’Afrique du nord.

La particularité du calendrier amazigh ou agraire, est qu’il se base sur les positionnements de la lune et du soleil, ainsi que sur les changements des saisons afin de surveiller les cycles de végétations  propices à l’agriculture.

Le jour de l’an, appelé « yennayer » , est traditionnellement célébré par les Amazighs avec un repas copieux préparé avec des aliments spéciaux qui différent d’un région à une autre. Un repas moins copieux ne laisserait rien présager de bon pour la nouvelle année... tout comme un bon repas ne peut que être suivi d'une année de bonnes fortunes.

Aujourd'hui, le repas de « yennayer » est encore d'usage dans certaines régions d’Algérie et d'Afrique du nord, où est fêté le passage d’une nouvelle porte de l’année : « tabburt useggwass ». Comme à l'occasion des jours de l'an de tous les autres calendriers l'on souhaite une année prospère et riche, une bonne année : assegas amegaz!

Source : Yabiladi

Le Front national fait toujours figure d' « épouvantai1» dans le paysage politique français. Mais une progression de l'adhésion à ses idées est constatée entre janvier2010 et janvier2011…Suite

Le parlement grec a adopté mercredi une loi réformant les procédures de droit d'asile en Grèce, souvent critiquée pour violation des droits des réfugiés, notamment dans le but de mieux lutter contre l'afflux dans le pays de migrants irréguliers.

Le texte soustrait la compétence sur la droit d'asile à la police, via la création d'un "Service d'asile"; il met en place une procédure d'examen en appel des demandes rejetées, alors que 47.000 demandes d'asile sont actuellement en souffrance, certaines depuis plus de cinq ans.

Ces réformes étaient réclamées par le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU et la Commission européenne, alors que la Grèce bat le record des refus d'asile en Europe, avec moins de 1% des demandes acceptées.

Mais, comme l'a souligné Christos Papoutsis, le ministre en charge du dossier, la loi vise aussi à doter le pays de moyens de lutter contre l'immigration clandestine: elle permet un tri au terme duquel les migrants irréguliers, estimés à 350.000 dans le pays, "seront rapatriés volontairement ou expulsés".

"C'est une question qui concerne la cohésion de la société grecque", a lancé peu avant le vote M. Papoutsis, attaché ces dernières semaines à durcir la gestion migratoire, à la fois sous pression des partenaires européens et face à la montée de l'hostilité aux migrants dans le pays.

"La plupart des migrants sont conduits à l'illégalité, à la criminalité, à la prostitution (...) car la Grèce ne dispose par des moyens de les prendre en charge et la misère en fait des victimes", a-t-il ajouté. Il a également défendu son projet, annoncé début janvier, de construire une clôture à la frontière terrestre gréco-turque.

Devenue du fait de sa géographie la principale porte d'entrée de l'immigration irrégulière en Europe, la Grèce réclame également la révision des règles européennes dites Dublin II, qui limitent les procédures d'asile au pays d'entrée.

12/1/2011

Source : AFP

Le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectuera du 14 au 17 janvier une visite en France pour s'entretenir avec les membres de la communauté marocaine résidant clans les circonscriptions consulaires de Paris et d'Orly, indique un communiqué du Ministère.

Le thème majeur à l'ordre du jour de cette visite sera la mise à niveau de l'information destinée aux membres de la communauté marocaine relative aux évolutions de la cause nationale, à la lumière des derniers évènements tragiques de Laâyoune, et leur mobilisation pour faire face aux manoeuvres des ennemis de l'unité territoriale du Maroc.

La visite sera l'occasion pour le ministre de rencontrer des compétences marocaines de Paris et sa banlieue en vue de préparer une série de forums régionaux du réseau des compétences maroco-françaises dans les mois à venir, poursuit cette source.

Ces rencontres, qui visent la mise en place d'un plan d'action associant ces compétences dans les efforts de développement du Maroc, feront suite à celles organisées avec les compétences marocaines d'Allemagne, du Canada et de Belgique.

Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la communication avec les membres de la communauté marocaine à l'étranger. Ce sera également l'occasion de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur, précise cette source.

12/01/11

Source : MAP

Un réseau de passeurs d'immigrés clandestins a été démantelé en Europe à la suite d'une enquête internationale de deux ans conduite par la police italienne, a annoncé mercredi l'agence européenne Europol.

Depuis août 2008, ce réseau faisait passer chaque mois en Europe environ 200 clandestins, parfois très jeunes et la plupart originaires d'Afghanistan.

Vingt-six personnes ont été arrêtées mardi, surtout en Italie mais aussi en France et en Allemagne. Le réseau avait des ramifications en Grèce, en Norvège, en Suède, en Grande-Bretagne, en Afghanistan, en Iran et au Pakistan, précise Europol dans un communiqué.

Les candidats à l'immigration, dont 20% étaient des mineurs, passaient par le Pakistan, l'Iran, la Turquie, puis gagnaient la Grèce et l'Italie via les Balkans. Une fois arrivés à Rome, ils étaient envoyés vers le Nord - la Norvège, la Suède et la Grande-Bretagne.

Le voyage, qui pouvait durer de quelques jours à plusieurs semaines, coûtait entre 3.500 et 5.000 euros par personne jusqu'en Italie. Les passeurs utilisaient des documents d'identité européens falsifiés.

Source : L’Express/Reuters

Les fonds envoyés par les MRE ont augmenté de 7,8% ou +3,6 MMDH à fin novembre dernier et de 9,9% par rapport à la moyenne des années 2005 à 2009.

Dans le sillage du rétablissement progressif de la croissance dans les principaux pays d'accueil, les ressortissants Marocains résidant à l'étranger (MRE) continuent à envoyer des fonds au Maroc avec un rythme plutôt soutenu. En fait, au cours des onze premiers mois de l'année passée, les recettes MRE se sont établies à 49,66 milliards de DH contre 46,05 MMDH à fin novembre 2009, en progression de 7,8% ou +3,6 MMDH, selon les derniers indicateurs des échanges extérieurs publiés par l'Office des changes. Par rapport à la moyenne des onze premiers mois des années 2005 à 2009, soit 45,18 MMDH, ces recettes ont enregistré une amélioration de 9,9% ou +4,48 MMDH. Et cette tendance devra se poursuivre d'après la Banque mondiale (BM) qui avance qu'après s'être redressés en 2010, les envois de fonds déclarés vers les pays en développement, dont le Maroc, continueront d'augmenter en 2011 et 2012.

En fait, un rapport de cette institution financière internationale sur les migrations et les envois de fonds (Migration and Remittances Factbook 2011), qui a été publié dernièrement, estime que les montants déclarés à ce titre au niveau de ces pays devaient atteindre 325 milliards de dollars à la fin de l'année 2010, contre 307 milliards de dollars en 2009. Au niveau mondial, les envois de fonds devaient se chiffrer à 440 milliards de dollars à la fin 2010.

Pour les prochaines années, la BM s'attend au raffermissement de cette tendance haussière des envois de fonds déclarés vers les pays en développement. Ces flux pourraient dépasser 370 milliards de dollars dans deux ans, estiment les auteurs de ce rapport.
S'agissant du cas marocain, cette reprise des envois des fonds par les MRE était très attendue vu le rôle de premier plan que jouent ces transferts dans l'économie nationale. En fait, en plus de son impact direct sur la consommation des ménages et l'atténuation de la pauvreté, notamment dans les régions les moins nanties du pays, ces fonds alimentent également les réserves du Maroc en devises, au moment où les exportations sont loin de compenser la hausse effrénée des importations très consommatrices de devises. Surtout que cette reprise vient après une traversée du désert qui est entamée en 2008, avec le déclenchement de la crise économique internationale et s'est poursuivie en 2009. En fait, ces fonds ont enregistré un recul de 3,6% en 2008 et de 5% en 2009.

Pour les observateurs, cette reprise est là pour durer. «Cette forte inflexion de tendance qui relève, pour l'essentiel, des facteurs liés à la conjoncture internationale et à la forte contraction de l'activité ne devra pas affecter outre mesure la tendance à moyen et long termes qui semble caractériser les flux financiers de l'émigration », a estimé le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans une précédente livraison de sa Lettre mensuelle qui avait pour thème principal l'impact de la crise sur les transferts des migrants dans la région MENA et particulièrement des MRE.

Cette prévision optimiste s'appuie sur un potentiel de croissance de ces transferts qui «demeure assez important en raison de la densité des flux migratoires avec l'émergence de nouvelles destinations, le degré d'attachement de la population émigrée au pays d'origine et les perspectives de reprise économique dans les pays d'accueil».

Dispositifs en faveur de l'investissement

Pour inciter les MRE à investir, l'Etat a créé le Fonds « MDM INVEST ». Lancé en juillet 2009, il est géré par la Caisse centrale de garantie et est ouvert aux MRE présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à 1 MDH promu directement par un MRE.Le montage financier des projets combine un apport personnel en devises de 25% du coût du projet, une aide de l'Etat de 10% de son coût et un financement bancaire pouvant atteindre 65%.
De même, on a procédé à l'extension de la garantie du Fonds « Damane Assakane » aux MRE aux mêmes conditions que les résidents.

Source : Le Matin

A l’appel de «Respect Magazine», de nombreuses personnalités dénoncent les attentats contre les chrétiens d’Orient.

«La décision de lancer cet appel est née d’une réaction spontanée», raconte Marc Cheb Sun. Au lendemain de l’attentat contre l’église copte d’Alexandrie, le rédacteur en chef de Respect Magazine se promène sur les forums et autres blogs. «De très nombreux musulmans - de confession ou de culture - y exprimaient le dégoût de cette violence. Ils se disaient extrêmement choqués par ce massacre. Et par le fait que, depuis des années, ces actes sont commis au nom de l’islam», rapporte-t-il.

Avec Ousmane Ndiaye, collaborateur de Respect Magazine, l’idée de lancer cet appel, que publie aujourd’hui Libération, germe. «On a voulu rendre visibles et audibles ces sentiments largement partagés par ces musulmans, mais qui manquaient à notre sens de visibilité, notamment pour les non-musulmans qui ne vont pas sur ces sites ou n’auraient pas entendu les condamnations des responsables musulmans», rappelle Marc Cheb Sun. Le 1er janvier, quelques heures après l’attentat d’Alexandrie, Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman, a effectivement condamné cet attentat «abject».

«Être libres». Coïncidence, alors que les deux hommes sont en train de travailler sur le texte de l’appel, Bernard Carayon, député UMP du Tarn, appelle «les Français musulmans» à dénoncer les «massacres de masse» contre les chrétiens d’Orient et à «ne plus offrir leur solidarité silencieuse à ces atrocités». Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye n’hésitent pas. «Il n’est pas question de répondre à ceux qui exigent des musulmans une réaction face aux actes terroristes. Les diverses associations représentatives du culte musulman ou des musulmans de France n’ont d’ailleurs pas attendu d’y être assignées pour condamner, avec la plus grande fermeté, chacun des attentats commis contre les chrétiens d’Orient», rappelle le premier. Les deux journalistes décident donc de maintenir leur appel. «Les propos, aussi lamentables soient-ils, d’un député, ou de quiconque qui exigerait notre prise de parole, ne doivent en rien influer sur notre capacité à agir en êtres libres, et donc à nous positionner. Ils ne doivent certes pas nous obliger à parler, et ils n’ont eu aucune influence sur notre décision. Ils ne doivent pas non plus impulser un silence. Dans le contexte, de tels propos n’ont simplement aucune importance», rappelle Marc Cheb Sun.

«Solidarité». Soixante-dix personnalités ont déjà signé ce texte intitulé «L’islam bafoué par les terroristes». Parmi elles, des musulmans pratiquants comme Ghaleb Bencheikh, des musulmans «sociologiques» telle Naïma M’Faddel, voire des musulmans athées à l’instar de Magyd Cherfi (lire ci-contre). Des non-musulmans comme Anne Esambert, fonctionnaire, se sont également associés à cet appel. «J’ai signé par solidarité avec ces musulmans dont on a tendance à penser qu’ils acquiescent à ces massacres par leur silence, alors que c’est totalement faux pour les fréquenter et les connaître», explique-t-elle.

Le texte est en ligne depuis ce matin sur le site de Respect Magazine. Avec Ousmane Ndiaye, Marc Cheb Sun envisage également un rassemblement silencieux : «On appelle les gens de toutes origines et de toutes confessions à nous rejoindre.»

Source : Libération.fr

Dans le cadre du projet «Associations migrantes, associations villageoises : Une mise en réseau pour un développement local et solidaire au Maroc » initié dans le cadre de l’ICMD des Nations Unies et de l’Union Européenne, les membres du consortium - le réseau IDD, le FMAS/IFAD et Touya pour l’action féminine, organisent les 15 et 16 janvier 2011 à Agadir une rencontre internationale d’échanges sur la thématique : Migrations et Développement : Quelles dynamiques Sud/Sud/Nord ?

Cette rencontre a pour finalités de renforcer les échanges au sein des communautés de migrants et entre celles-ci et les associations locales du Sud. Elle vise notamment la mise en lien des acteurs du développement local et solidaire, le renforcement des relations de partenariat et la diffusion des bonnes pratiques entre les associations subsahariennes (maliennes, sénégalaises, mauritaniennes), les réseaux des diasporas subsahariennes en France et les associations marocaines et de migrants marocains membres du réseau IDD en France.

Source : migration-développement.org

la femme d'origine marocaine joue un rôle déterminant dans le processus d'intégration des diaspora dans les pays d'accueil : elle investit le champs politique, socio culturel et économique. Elle participe également à la dynamique partenariale avec le Maroc par des actions dans le secteur de l'entreprise et du co développement.

Titulaire d'un Master « Marketing et Vente » et trilingue, Khadja BOUALLAGA est une franco marocaine installée à Lyon où elle a créée Mazarine Conseil, une agence de conseil, accompagnement et stratégie en communication, marketing et développement. En tant que femme issue de la diversité, elle souhaite non seulement réussir en entreprise spécialisée dans la conduite de projets innovants et du marketing produits et services en France. Mais propose également pour les investisseurs français ou MRE un accompagnement dans le développement de leurs projets par la mise en œuvre de plans d’actions opérationnels afin de les aider à mieux vendre, communiquer, innover et mobiliser.

SYNERGIES TV a rencontré Khadija BOUALLAGA lors du 1er Forum des jeunes marocains du Monde à Ifrane pour revenir sur son parcours et ses projets en France et au Maroc. Suite…

 

 

Le Conseil national des marocains au Sénégal organise, les 15 et 16 janvier courant à Dakar, un colloque sur le thème "L'Autonomie des provinces du Sud : Souveraineté nationale, développement locale".

La manifestation, organisée en collaboration avec le réseau des sahraouis en Afrique pour le soutien de l'autonomie et le réseau africain pour la défense du projet d'autonomie au Sahara, sera l'occasion d'exposer à la société civile africaine, journalistes et diplomates accrédités à Dakar, l'initiative marocaine qui procède d'une vision courageuse, traduisant la volonté du Maroc de régler définitivement ce conflit qui n'a que trop duré et qui entrave le processus d'intégration et de développement dans la région de l'Afrique du nord.

Selon les organisateurs, le colloque réunira une pléiade d'intellectuels, d'hommes politiques, des syndicalistes, des journalistes et des acteurs associatifs pour un échange de haut niveau sur la proposition marocaine d'autonomie et mettre à nu les diversions et la fuite en avant des adversaires du Maroc face à la proposition du Royaume qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.

La rencontre de Dakar connaîtra la participation de représentants des marocains résidant dans les pays d'Afrique subsaharienne (Sénégal, Gambie, Bénin, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali et Kenya) en plus de ressortissants de ces pays africains engagés dans le réseau de soutien à la proposition d'Autonomie, indiquent-ils.

Cette manifestation offrira l'occasion d'aborder le thème sous un angle académique et d'approfondir le débat sur l'autonomie à la lumière des développements qu'a connus cette question partant des approches théoriques jusqu'à la recherche de formules d'application, expliquent les organisateurs.

Les débats seront axés sur les différents volets de ce projet en tant que choix stratégique respectant la souveraineté nationale, les spécificités locales et les enjeux de développement.

La manifestation sera également l'occasion de procéder à la structuration des réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara dans différents pays d'Afrique, notamment ceux de l'Afrique de l'Ouest. Une démarche qui vise à faire la promotion de la proposition marocaine qui répond aux vœux de la communauté internationale qui appelle à trouver une solution politique et négociable pour mettre fin à cette situation et assurer la stabilité et le développement de la région.

Cette initiative, accueillie favorablement par plusieurs grandes nations, tire sa force du fait qu'elle s'inspire de modèles réussis permettant aux populations locales de gérer leurs propres affaires dans le respect de leurs spécificités culturelles et sociales et dans le cadre de la souveraineté nationale, précisent les organisateurs.

Lors de cette rencontre, il s'agira aussi d'éclairer l'opinion publique africaine sur les pratiques inhumaines dont souffrent les séquestrés des camps de Tindouf ainsi que l'ampleur et la gravité des violations flagrantes et quotidiennes des droits de l'Homme dont ils sont victimes.

10/01/11

Source : MAP

Plus de 338.000 ressortissants étrangers résidant en Catalogne (nord-est de l'Espagne) pourront voter aux élections municipales prévues en Espagne en mai prochain, mais à condition de s'inscrire sur les listes électorales avant le 15 janvier, a annoncé, mardi, la mairie de Barcelone.

Il s'agit de ressortissants des pays extracommunautaires ayant signé des accords dans ce sens avec l'Espagne, à savoir la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, l'Islande, la Norvège, la Nouvelle Zélande, le Pérou et le Chili, a précisé la mairie de la cité catalane.

Outre l'inscription sur les listes électorales, les étrangers désireux de participer au vote doivent être âgés plus de 18 ans, disposer d'une carte de séjour en règle et justifier d'une résidence sans interruption en Espagne lors des cinq dernières années, a noté la même source.

Les ressortissants étrangers représentent 6,1 pc de l'ensemble du corps électoral de cette région autonome du nord-est de l'Espagne, a expliqué la mairie catalane.

En vertu de la loi électorale espagnole de 1985, les ressortissants étrangers résidant en Espagne peuvent bénéficier du droit de vote aux élections municipales, sous réserve de réciprocité établie par un traité.

Source : Aufait/MAP

3.000 personnes en séjour illégal dont des demandeurs d'asile en Belgique sont retournées volontairement dans leur pays d'origine durant l'année 2010, selon des statistiques du secrétariat à l'Intégration sociale. Il s'agit du nombre de retours le plus important en l'espace de cinq ans.

La raison principale de cette hausse du flux de retours volontaires est la suppression de l'obligation de visa pour la Macédoine et la Serbie, précise-t-on de même source.

Les retours se sont essentiellement faits vers le Brésil (915), l'Ukraine (289), le Kosovo (257), la Macédoine (179) et la Russie (163).

Sur les quelque 3.000 candidats au retour volontaire, 38 pc soit 1.131 personnes, avaient introduit une demande d'asile dont 527 ont interrompu leur procédure en vue d'obtenir l'asile pour rentrer dans leur pays et 604 personnes étaient arrivées en bout de procédure.

Le reste, quelque 1826 personnes, (62% des cas) étaient en séjour illégal qui n'avaient jamais introduit de demande d'asile en Belgique.

Au début des années 2000, environ 3.300 personnes rentraient chaque année volontairement dans leur pays , souligne-t-on de même source.

Source : Aufait/MAP

Hypocondriaque, ou réellement malade, et même gravement ? Régulièrement, la France a la fièvre et gémit : si elle souffre, c'est la faute aux étrangers. Plus précisément, aux musulmans qui, paraît-il, ne s' « intègrent » pas et, pis, menacent 1' «      identité nationale »…Suite

La présence des Marocains en Italie commence à prendre de plus en plus d'ampleur. L’importance des transferts d'argents qui s'élèvent à 279.077 millions d'euros en 2009 en donnent une idée. Or, il faut préciser que la communauté marocaine n'est présente en Italie qu'uniquement depuis 25 ans, mais, tout de même, elle commence à présenter une population très importante dans la république d'Italie…Suite

Une enquête sur la diversité des populations en France rendue publique lundi a établi l'existence de très fortes disparités entre les immigrés et la population majoritaire, concernant l'accès aux différentes ressources de la vie sociale (logement, langue et éducation, emploi, loisirs, services publics et prestations sociales).

Plus de 20 000 immigrés et descendants d'immigrés ont été interrogés entre 2008 et 2009 dans le cadre de cette enquête intitulée "Trajectoires et origines: enquête sur la diversité des populations en France", destinée à connaitre les conditions de vie de cette population.

Dès l'école, les chercheurs constatent que les sorties sans diplôme du système éducatif sont plus nombreuses chez les descendants d'immigrés (13 % contre 8 % pour la population majoritaire), en particulier chez les personnes originaires de Turquie, du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.

En moyenne, les enfants d'immigrés sont moins souvent diplômés du supérieur que la population majoritaire (29 % contre 34 %), même si les filles tirent globalement mieux leur épingle du jeu.

Sur le front de l'emploi, l'enquête montre que le taux de chômage de l'ensemble des hommes immigrés est de 11%, contre 8% pour la population majoritaire homme, mais surtout que la situation est pire pour les hommes enfants d'immigrés que pour les immigrés eux-mêmes, avec 13% de taux de chômage.

On précise ainsi que 21% des enfants (hommes) d'immigrés d'Afrique sub-saharienne et 17% des enfants (hommes) d'immigrés du Maghreb sont au chômage, soit plus du double des hommes de la population majoritaire. Chez les femmes, le taux monte à 29% pour les descendantes d'immigrés d'Afrique sub-saharienne, soit près de trois fois le taux de chômage des femmes de la population majoritaire (10%).

Les immigrés et descendants d'immigrés sont également moins bien payés que la population majoritaire.
Quant à l'expérience directe du racisme, ce sont les descendants d'immigrés, et non les immigrés eux-mêmes, qui affirment en avoir été le plus souvent victimes.

36 % des descendants d'immigrés disent avoir été la cible de propos ou d'attitudes racistes, alors même qu'étant les plus jeunes de l'échantillon, ils ont une expérience de vie plus courte. "La couleur de peau, puis l'origine et la religion constituent les principales sources de stigmatisation", affirme l'étude.

Au niveau familial, l'enquête confirme l'importance des couples mixtes, malgré des pratiques discriminatoires persistantes. Ainsi, 40 % des immigrés vivent en couple avec une personne de la population majoritaire, du côté des descendants, dans 65 % des cas, ils se marient avec un Français de souche. Ceux qui choisissent un conjoint descendant d'un immigré issu du même courant migratoire forment une minorité (9 %).

L'enquête est publiée par les instituts français des statistiques et des études économiques (Insee) et des études démographiques, (Ined)Haut du formulaire

10 jan 2011

Source : APS

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE) et l'Institut Royal de la culture Amazighe (IRCAM) ont annoncé le lancement d'appels à projets destinés aux associations des MRE oeuvrant dans le champ éducatif pour instaurer des cours de langue amazighe au profit des enfants des marocains du monde.

Dans un communiqué conjoint, le ministère chargé des MRE et l'IRCAM ont souligné que cette opération, qui vise dans un premier temps à prendre la mesure des attentes des enfants des MRE, sera généraliser à partir de l'année scolaire 2011-2012.

Les associations des MRE désirant adhérer à ce projet peuvent télécharger le dossier de candidature sur les sites web du ministère chargé des MRE et de l'IRCAM.

Le lancement de ces appels à projets s'inscrit dans le droit fil des orientations de SM le Roi Mohammed VI d'accorder un intérêt particulier au ressortissants marocains résidents à l'étranger et à leurs aspirations culturelles, éducatives et spirituelles.

Il s'insère également dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat et de coopération signée, en novembre dernier, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'IRCAM, en vue de promouvoir la langue et la culture amazighes.

7/01/11

Source : MAP

Le ministre grec en charge de l'immigration s'en est pris dimanche à "l'hypocrisie" de certains Etats européens hostiles à son projet d'ériger une clôture à sa frontière turque pour empêcher l'immigration clandestine.

"Dénoncer la Grèce pour défaut de sécurisation de sa frontière selon les règles Schengen, et en même temps nous critiquer parce qu'on tente de renforcer la surveillance à nos frontières, c'est de l'hypocrisie", a déclaré Christos Papoutsis, ministre de la protection du citoyen au quotidien Real News.

"Peut-être certains voudraient-ils que la Grèce devienne une zone de résidence longue durée et un centre de tri des immigrés qui viennent de la planète entière pour gagner d'autres pays européens", a-t-il dit, sans citer un pays européen en particulier.

"Mais la Grèce ne peut pas supporter ce fardeau", a ajouté M. Papoutsis. Il a rappelé que la Grèce réclamait la révision des règles européennes concernant les migrations, baptisées Dublin II, qui limitent les procédures d'asile au pays d'entrée.

Athènes veut ériger une clôture sur un tronçon de sa frontière avec la Turquie long de 12,5 km. C'est eua.elula zone sont arrêtés la plupart des immigrants illégaux - 32.500 entre janvier et début novembre 2010.

Le projet qui suscite des critiques en Grèce et des réserves en Europe, prévoit également des caméras thermiques et des patrouilles renforcées, a précisé dimanche M. Papoutsis.

9/11/2011

Source : Le Monde/AFP

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'inquiète du projet grec d'une clôture anti-immigrés à la frontière avec la Turquie.

La Grèce souhaite, en construisant un mur de 12,5 km de long dans la région d'Evros, empêcher les immigrés d'entrer illégalement sur son territoire. Neuf clandestins sur dix passent par la Grèce pour pénétrer dans l'Union européenne (UE), ce qui pèse considérablement sur les finances, déjà très éprouvées, d'Athènes.

L'agence onusienne dit craindre que ces demandeurs d'asile, qui fuient souvent la violence dans leur pays, ne prennent des chemins encore plus risqués pour entrer dans l'UE et tombent aux mains de 'passeurs' peu scrupuleux.

"Bien que tout pays ait le droit de contrôler ses frontières, il est clair que parmi les personnes traversant la Turquie vers l'Union européenne, un nombre important fuit la violence et la persécution", a dit Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d'une conférence de presse.

"Nous pensons que construire des clôtures résout rarement le problème sous-jacent qu'est la pression migratoire", a-t-elle ajouté.

Parmi les demandeurs d'asile en Grèce, les Afghans sont les plus nombreux devant les Somaliens, les Irakiens et les Erythréens.

La Commission européenne a déjà dit son scepticisme vis-à-vis de ce projet.

La frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce est en fait longue de plus de 200 km, le long de la rivière Evros. La clôture serait construite à l'endroit où le plus de migrants tentent de passer.

L'immigration devait être au menu de la visite en Turquie vendredi du Premier ministre grec, George Papandreou.

Athènes se plaint depuis longtemps des efforts à ses yeux insuffisants des Turcs pour lutter contre l'immigration mais les deux voisins se sont engagés ces derniers mois à améliorer leur coopération en la matière.

7/11/2011

Source : Nouvel Obs/Reuters

La communauté arabe installée en Espagne constitue un collectif quasi invisible et silencieux. Pour diverses raisons, elle est peu représentée dans le tissu économique, dans la gestion des affaires publiques ou dans la production littéraire. Bien qu’elle compte 841.513 membres, dont 91,24% sont d’origine marocaine selon les statistiques officielles espagnoles actualisées au 16 novembre dernier, elle est principalement composée d’une immigration économique, dans sa majorité peu qualifiée. Pourtant, au plan diplomatique, les relations entre le monde arabe et l’Espagne sont anciennes. Elles sont aussi très fluides et diversifiées pour embrasser l’ensemble des camps de la coopération. D’une part, l’Espagne accorde un intérêt particulier au monde arabe eu égard à un patrimoine culturel commun, à sa politique équilibrée adoptée à l’égard du conflit palestino-israélien et la proximité géographique à travers son voisinage immédiat avec le Maroc. D’autre part, elle abrite des représentations diplomatiques au niveau d’ambassadeurs de la plupart des pays arabes accrédités à Madrid. A ce titre, la mission de la Ligue des Etats Arabes dans la capitale espagnole est l’une des plus anciennes à l’étranger de cette organisation régionale.
Eu égard à la forte présence diplomatique arabe, cette mission assume un rôle de coordination de l’action arabe sur le plan politique par le biais d’un conseil des ambassadeurs arabes qui se réunit chaque mois à son siège. Le rôle de ce conseil consiste à faire, d’une part, le suivi des relations arabo-espagnoles, et d’autre part, de traiter de la situation en Palestine à la lumière du rapport mensuel élaboré et présenté à cette fin par l’ambassadeur palestinien. Ces deux points sont « permanents à l’ordre du jour » du conseil, a expliqué dans un entretien à Al Bayane, Hassine Bouzid, chef de cette mission.

Outre l’aspect diplomatique des relations bilatérales, cet ex-ambassadeur au Brésil et ex-secrétaire général du ministère des affaires étrangères de Tunisie, précise qu’en aucun cas « la mission interfère dans les activités des ambassades ou dans les relations bilatérales entre Etats. Il qualifie, cependant, de fructueuses les relations entre le peuple espagnol et la nation arabe grâce au renforcement des liens culturels et la promotion d’actions et initiatives communes avec les gouvernements des Communautés Autonomes Espagnoles (régions), surtout celles qui fourmillent de monuments de l’époque d’Al Andalous. Des visites des diplomates arabes sont organisées pour connaître in situ dans ces régions les opportunités de coopération dans les domaines, économique, social ou culturel.

Soucieux de la situation de la communauté arabe en Espagne, la plus nombreuse après la latino-américaine (1.458.442 membres, 30,67% du total des étrangers), cet économiste de formation et ex-étudiant à l’Institut du Fonds Monétaire International (FMI), déplore la difficile conjoncture que traverse les immigrés en Espagne, dont près de 35% sont en chômage.
Dans une récente étude, diffusée fin septembre, 47% de la population active marocaine en Espagne étaient sans emplois (dont plus de 60% ont moins de 25 ans). Le nombre d’affiliés marocains à la Sécurité Sociale a également baissé en 2010 de manière qu’au 30 novembre dernier 216.943 parmi eux cotisaient à cet organisme contre 233.484 en 2009 (Algériens: 14.619; Mauritaniens: 3.155; égyptiens: 877 en 2009). Bien que les affaires de chaque communauté arabe  soient gérées par ses propres acteurs, la Ligue Arabe des Etats Arabes réserve un intérêt particulier à l’immigré, comme en témoigne la tenue, il y a un mois au Caire, du Premier Congrès de la Colonie Arabe à l’étranger, dont les recommandations seront débattues au prochain sommet des Chefs d’Etat arabes. De même, en coordination avec le conseil des ambassadeurs, une «journée de l’immigré arabe» est organisée chaque année depuis 2004 dans le but de maintenir les contacts avec les représentants des colonies arabes installées en Espagne.

En général, la communauté arabe est confrontée aux mêmes problèmes que le reste des collectifs étrangers, particulièrement les difficultés d’accéder à un emploi stable, observe Hassine Bouzid qui plaide pour une intégration positive de l’immigré arabe à la société d’accueil. « Nous encourageons l’intégration sur la base de l’attachement de l’immigré arabe à ses origines, à sa patrie et à son identité tout en s’adaptant au nouvel environnement socioprofessionnel du pays d’accueil », a-t-il soutenu. Pour cela, a-t-il noté, l’Espagne est appelée à maintenir sa politique d’ouverture et d’appui des colonies d’immigrés en les faisant bénéficier des mêmes avantages sociaux et conditions de travail que ses nationaux. L’immigré arabe est appelé à son tour à préparer les conditions de retour dans son pays d’origine pour garantir une meilleure réinsertion sociale.

Comme tout arabe, il a, enfin, émis l’espoir que sur le plan politique la question palestinienne sera résolue. « Nous avons beaucoup de déceptions à cause surtout de l’échec des négociations, directes ou indirectes, qui n’ont pas abouti à cause précisément de l’entêtement des israéliens», a-t-il déploré soulignant toutefois la reconnaissance récemment par des Etats d’Amérique Latine de l’Etat palestinien. A ce titre, il a souhaité que «l’Espagne reconnaisse à son tour l’Etat palestinien en 2011, que ce soit dans le cadre de l’Union Européenne ou bien dans un cadre bilatéral».

Les entraves qui se plantent devant une grande visibilité de la communauté arabe sont inhérentes à l’absence d’un modèle migratoire espagnol. En comparaison avec d’autres pays de son entourage européen, il est encore prématuré de voir des étrangers présenter des télé-journaux, siéger au conseil des ministres ou diriger une grande municipalité.

Source : Al Bayane

Il est difficile, depuis la mi-octobre, de ne pas avoir  entendu parler de cette jeune femme de 29 ans, auteure d' Omerta dans la police, livre au sous - titre éloquent : «Abus de pouvoir, homophobie, racisme, sexisme.» . L’Ouvrage s'est déjà vendu à 35000 exemplaires selon l'éditeur, un très bon score pour un témoignage de ce style. Mais, surtout, Pierre Drachline, directeur d'édition au Cherche Midi, confie «n'avoir toujours pas reçu le moindre huissier avec son papier bleu», signal d'une procédl1l'e en diffamation…Suite

Et leur taux d'accès à l'emploi est de 18 points inférieurs à celui des autres, selon une étude de l'Insee, qui explique en partie ces écarts par la discrimination.

Les Français nés de parents originaires du Maghreb trouvent moins de travail et sont en moyenne moins payés que les autres. Ce double constat n'est pas surprenant mais il est maintenant chiffré, et analysé, par une étude de l'Insee (PDF ici) parue ce jeudi dans la revue Economie et statistique.

L'objectif était, selon les auteurs, «d'estimer les parts explicables et plus difficilement explicables des écarts de salaire et de probabilité d'emploi qui existent entre les Français d'origine étrangère et ceux dont les deux parents sont nés Français».

L'équipe a procédé en distinguant trois groupes: un groupe référent constitué de Français nés de parents non-immigrés («Français de la naissance»), un groupe de Français dont au moins l'un des deux parents avait la nationalité d'un pays du Maghreb à la naissance, et un autre groupe de Français dont au moins l'un des deux parents avait la nationalité d'un pays d'Europe du Sud – Espagne, Portugal, Italie. Pour rappel, est défini comme immigré une personne vivant en France et née étrangère à l'étranger.

Les chercheurs ont ensuite examiné les écarts de salaire et d'accès à l'emploi entre ces groupes, en utilisant des données récoltées par l'Insee entre 2005 et 2008, données qui intègrent la nationalité et le lieu de naissance des parents.

Réseau des parents

Résultat? Si les Français issus d'Europe du Sud ont un taux d'emploi égal à celui du groupe référent, «les Français ayant au moins un parent immigré originaire du Maghreb ont des taux d'emploi inférieurs de 18 points et des salaires 13 % inférieurs à ceux des Français dont les deux parents sont Français de naissance». Cela pourrait s'expliquer par des facteurs sociaux (lieu d'habitation, famille monoparentale ou non, âge...) mais «le fait que cette population soit, entre autres, plus jeune et moins diplômée en moyenne, ne rend compte que de 4 des 18 points d'écart de taux d'emploi».

L'écart est donc à chercher ailleurs. Et parmi les explications possibles figure évidemment la discrimination, par ailleurs attestée par de nombreuses opérations de testing, ainsi que le rappelle l'étude.

Source : Libération

Le célèbre acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney, présidera le prochain festival Cinéma-Migration d'Agadir (9-12 février). Une édition dédiée notamment au cinéma et aux problèmes de l'immigration en Afrique, ont annoncé vendredi les organisateurs…Suite

 

Le Maroc fait partie d'une dizaine de pays ayant été les premiers à avoir mis en place des politiques publiques concernant leur diaspora, a souligné le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss el Yazami.

S'exprimant lors d'une rencontre-débat à Rabat, avec des jeunes de différentes associations et Jeunesses de partis politiques, M. el Yazami a tenu a préciser que la question des Marocains résidant à l'étranger doit retenir l'attention des politiques publiques, en raison du boom démographique qu'elle a connu ces dernières années et des nouveaux défis auxquels doit faire face cette communauté.

"Au milieu des années 90 du siècle dernier, ils n'étaient pas plus de 1,5 million de MRE, alors qu'aujourd'hui leur nombre dépasse les trois millions", a-t-il expliqué, précisant que cette évolution démographique est également accompagnée d'une "mondialisation des destinations".

"Bien que 80 pc des MRE sont établis en Europe, il n'en reste pas moins que les flux migratoires s'orientent désormais vers l'Amérique du Nord, les pays arabes, voire même en Afrique", a-t-il dit, soulignant que ce changement des destinations va de pair avec l'évolution des profils des nouveaux migrants.

Le niveau d'instruction des migrants n'est plus le même qu'avant, tout comme on assiste à un autre phénomène nouveau qu'est "la féminisation de l'émigration", a fait remarquer M. el Yazami.

Des profonds changements sociologiques qui s'opèrent au sein de la communauté marocaine à l'étranger, mais qui ne sont pas encore suffisamment étudiés. "En Amérique une nouvelle science est en train de naître. C'est l'étude de la diaspora. Elle ne s'est pas encore vulgarisée en Europe, mais son émergence donne la mesure de l'importance qui doit être accordée à la diaspora", a-t-il poursuivi.

Différents autres thèmes ont été abordés lors de cette rencontre, organisée en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, notamment l'historique de la migration du Maroc vers l'Europe ou encore le rôle dévolu au CCME.

7/01/11

Source : MAP

Au carrefour d'influences multiples, les créations de Sophia se rattachent clairement au grand mouvement de la world music. Sophia se veut citoyenne du monde et sa musique en est la preuve. Il s'agit d'un mélange subtil d'influences venues des quatre coins de la planète. D'abord du Maroc, où Sophia est née et où elle a grandi. De France où elle s'installe bac en poche pour poursuivre ses études. D'Inde où elle voyage. D'Amérique latine, du monde tzigane qu'elle apprécie, de New York et de ses clubs de jazz qu'elle découvre il y a quelques années. Résultat…Suite

Ils sont hindouistes mais adorent fêter Noël, aiment la cuisine locale mais demeurent strictement végétariens, se sont bien intégrés mais restent fidèles à leurs traditions. Zoom sur une communauté présente au Maroc depuis soixante-quinze ans…Suite

Les associations des marocains du monde participent de plus en plus à l'enracinement des marocains dans les pays d'accueil, défendent leurs intérêts, réalisent des activités favorisant le dialogue et le vivre ensemble et prennent part aux projets de co developpement. Cependant, elles ont besoin de soutien et d'accompagnement pour renforcer leurs capacités et leur permettre de mieux se structurer et dynamiser leurs adhérents.

Dans ce cadre, le MCMRE avait lancé un appel à projets en vue de conclure des partenariats en application du programme social et d'une stratégie pour la mobilisation des associations MRE au développement local au Maroc.

Le 12 octobre dernier, 60 associations à travers le monde ont effectivement signé ce partenariat multipartite portant sur la condition de la femme en général, l’accompagnement des jeunes issus de l’immigration, les actions culturelles et l’accompagnement des groupes vulnérables.

Parmi les signataires, l'association AGORA des Deux Rives de la Méditerranée qui vise à favoriser l'insertion socio économique des personnes victimes de la discrimination en les mettant directement en contact avec les entreprises.

SYNERGIES TV a rencontré son président Rachid ALAOUI, docteur en en socio-économie du développement, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs publications sur l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi des jeunes d’origine étrangère, la gestion de la diversité culturelle et à la lutte contre les discriminations…Suite

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Rachid Badouri, l’occasion de découvrir cet humoriste qui cartonne actuellement au Canada, se présente enfin à Paris dès le jeudi 6 janvier 2011 au théâtre Trévise.

D’origine marocaine et né à Montréal, Rachid Badouri fait partie de cette génération d’humoristes issus d’une double culture. Un atout dont il se sert dans ses shows, au grand bonheur des spectateurs toujours à l’affût de nouveaux comiques qui les fassent rire.

Non sans nous rappeler son aîné Gad El Maleh, Rachid Badouri garde quand même sa touche personnelle et nous entraîne dans une ambiance hilare, à travers un volet de personnages variés tout au long de ses spectacles.

Animateur en parallèle d’une émission à succès : « Peut contenir des Rachid » à l’antenne de la chaîne canadienne TVA, Rachid Badouri est aussi détenteur de plusieurs prix, notamment celui du prestigieux Gala « Juste pour rire ». L'humoriste n’est plus un débutant dans le milieu du spectacle.

Cette année, avec une soixantaine de spectacles prévus, Rachid Badouri s’attaque à la scène française. Il y présente son premier One Man Show lancé en Octobre 2007 : « Arrête ton cinéma ! » qui a battu un record avec 100 000 places vendues au Québec.

L’humoriste et animateur Rachid Badouri est un personnage à connaître, autant pour son humour décapant, que pour sa créativité débordante qu’il partage pleinement avec ses spectateurs.

Source : Yabiladi

Le magazine mensuel «El-Kalima», paraissant à Londres, a consacré dans son édition de janvier 2011 (n 45), un dossier spécial à l'écrivain marocain feu Edmond Amran El Maleh.

Dans ce spécial intitulé «feu Edmond Amran El Maleh, un écrivain hors pair», le critique marocain Abdelhak Mifrani a souligné qu'El Maleh a reflété sa spécificité dans ses écrits, ses positions et ses opinions qui traduisent l'originalité du défunt.

Le magazine relève que le journal britannique «The Independent» a assimilé le défunt au grand romancier irlandais James Joyce, rappelant l'engagement d'Edmond Amran El Maleh, un défenseur résolu de la cause palestinienne, qui a également enrichi la culture marocaine par ses écrits et a toujours milité pour la défense des causes justes.

Parmi ses nombreuses oeuvres figurent «Parcours immobile» (1980), «Ailen ou la nuit du récit» (1983), «Mille ans, un jour» (1986), «Jean Genet, le captif amoureux et autres essais» (1988), «une femme, une mère» (2004), ou encore son dernier ouvrage «Lettres à moi-même»

06/01/11

Source : MAP

Les travailleurs immigrés ont été les principaux bénéficiaires des postes d'emploi crées en Espagne entre avril et septembre 2010, selon les conclusions d'une étude sur le marché du travail dans ce pays, présentée à Barcelone.

Les travailleurs immigrés ont ainsi occupé 109.000 emplois contre 42.000 pour les nationaux, soit 70% du total des postes d'emploi crées durant cette période, a ajouté l'étude réalisée par Manpower, leader mondial des services à l'emploi, sur la base des chiffres publiés par l'Institut national espagnol des statistiques (INE).

L'étude fait également ressortir que les expatriés, qui représentent 17% de l'ensemble de la population active en Espagne, ont fait preuve d'une meilleure capacité d'adaptation à la crise économique par rapport aux nationaux, précisant qu'ils ont été moins touchés par les pertes d'emploi.

Depuis l'éclatement de la crise économique au milieu de l'année 2007, près de 181.000 immigrés ont perdu leur emploi (+9%) sur un total de près de deux millions de personnes, a noté la même source.

Durant les six derniers mois de 2010, les immigrés ont perdu 126.000 emplois (+26%) sur un total de 476.000 postes détruits, a noté l'étude, précisant qu'en dépit de cette situation, les travailleurs étrangers demeurent plus exposés au chômage par rapport aux nationaux.

Selon cette étude, le chômage touche 27% de la population immigrée active contre une moyenne nationale de près de 20%.

L'Espagne compte 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2 de la population totale du pays (46.951.532), d'après l'INE.

Source : MAP/Aufait

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Fondation Orient-Occident ont procédé, jeudi à Rabat, à la signature d'une convention-cadre de partenariat pour l'organisation conjointe d'activités culturelles au Maroc.

Cette convention, signée par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur et la présidente de la Fondation Orient-Occident, Yasmine Filali, vise à organiser des activités conjointes qui révèlent les talents de la jeunesse marocaine en matière de science, d'artisanat, d'art et de sport.

Elle a pour objectifs de consolider les liens culturels avec les générations de la diaspora marocaine et de renforcer leur attachement à leur pays d'origine, tout en encourageant leur intégration dans les pays d'accueil.

Outre la collaboration aux éditions des Universités d'été au Maroc, le ministère chargé des MRE et la Fondation Orient-Occident conviennent d'organiser conjointement plusieurs activités culturelles, des cycles de formation et des colloques scientifiques sur des thèmes ayant trait à l'immigration dans la région de la Méditerranée.

La convention s'inscrit dans le cadre de la volonté du ministère chargé des MRE de renforcer le partenariat avec les différents intervenants en faveur des Marocains du monde, notamment les acteurs de la société civile.

6/01/11

Source : MAP

Les sans-papiers ne sont pas égaux face aux régularisations en Suisse, les dérogations autorisées par le gouvernement fédéral répondant à des critères peu précis des pratiques des cantons (républiques) sont très différentes, selon les médias helvétiques.

Ils soulignent que certains sont en Suisse depuis de nombreuses années, ont un travail, sont parfaitement intégrés et finissent par être régularisés, d'autres pas.

Le sort des sans-papiers dépend souvent du bon vouloir des 26 cantons formant la Confédération helvétique et qui ont chacun leur propre constitution, parlement, gouvernement et tribunaux.

Ceux de Vaud et Genève font par exemple régulièrement recours à la législation leur permettant d'invoquer des "cas de rigueur" auprès de la Confédération et d'obtenir ainsi des permis de séjour, mais d'autres ne bougent pas.

A cela s'ajoute le fait que les critères de l'Office fédéral des migrations (ODM) restent flous et laissent une marge d'appréciation. Ainsi, deux étrangers sans statut légal avec exactement le même parcours peuvent, dans un canton, obtenir de séjour avec travail, et dans un autre, être expulsés de force dans leur pays d'origine.

A Berne, capitale fédérale, des voix, particulièrement celles des élus, s'élèvent pour tenter d'imposer des changements pour les personnes (entre 90.000 et 250.000) sans statut légal qui vivraient actuellement en Suisse.

Contrairement à l'Italie ou à l'Espagne, la Suisse ne recourt pas aux régularisations collectives dans ce domaine, mais procède à une analyse de "cas par cas", prévoyant trois types de dérogations aux conditions d'admission.

Une personne sans statut légal peut par exemple recevoir une autorisation de séjour lorsqu'elle arrive à se faire considérer comme un "cas individuel d'une extrême gravité".

La deuxième dérogation consiste en ce que les personnes admises à titre provisoire peuvent, après cinq ans, demander que leur cas soit étudié de "manière approfondie" en vue d'une autorisation de séjour, en fonction de leur niveau d'intégration, leur situation familiale et de l'exigibilité de leur pays de provenance.

Enfin, le fameux article de la loi sur l'asile qui prévoit que "les requérants d'asile peuvent, sur demande du canton, recevoir une autorisation de séjour, s'ils séjournent en Suisse depuis au moins cinq ans et qu'il s'agit d'un cas de rigueur en raison de leur "intégration poussée".

Les élus, toutes tendances confondues, à part la droite sont contre "une volonté politique de ne Pa créer des droits individuels pour les requérants".

Toutefois, les libéraux-radicaux estiment que la Suisse est débordée par des flux perpétuels de migration. Le parti tient à la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, mais il propose de limiter l'immigration des pays tiers.

Contrairement à ce que veut faire croire la gauche, le mélange de différentes cultures n'est pas toujours bénéfique pour la Suisse, défend le Parti libéral-radical suisse (PLR).

Le parti bourgeois refuse une politique d'ouverture généralisée des frontières mais il ne veut pas non plus du repli sur soi préconisé par l'Union démocratique du centre (droite conservatrice), préférant un "contrôle pragmatique" de l'immigration.

Source :MAP/Aufait

La Suisse est débordée par des flux perpétuels de migration, estiment les libéraux-radicaux. Le parti tient à la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, mais il veut limiter l'immigration des pays tiers.

La Suisse compte tous les ans 80'000 à 100'000 personnes de plus, a rappelé jeudi devant la presse à Berne le conseiller national argovien Philipp Müller. Depuis quelques années, le pays subit une pression migratoire croissante, surtout d'Afrique. Compte tenu de l'évolution démographique attendue, cela ne va pas s'arranger, a averti le parlementaire.

Pas question d'ouvrir toutes les frontières: contrairement à ce que veut faire croire la gauche, le mélange de différentes cultures n'est pas toujours bénéfique pour la Suisse, assure le PLR dans un papier qu'il met en discussion sur www.immigrationpragmatique.ch. Le parti se défend aussi d'appeler au repli sur soi comme l'UDC.

Au nom du "pragmatisme", il appelle à réduire l'immigration des pays hors de l'Union européenne à l'essentiel. "C'est le levier le plus facile à actionner", justifie Philipp Müller. Avec 40'000 à 45'000 arrivées par an, cette catégorie d'étrangers est très importante, or moins de 3000 étaient des travailleurs qualifiés dont des entreprises comme Google ou Microsoft ont vraiment besoin.

Regroupement familial limité

Le PLR propose de limiter le regroupement familial pour les étrangers des pays tiers. Le titulaire d'un permis d'établissement ne doit pouvoir faire venir sa famille que s'il a un logement approprié et ne dépend pas de l'aide sociale.

Cela réduira les problèmes avec une population déjà difficile à intégrer, a plaidé la conseillère d'Etat st-galloise Karin Keller-Sutter en argumentant pour une loi-cadre sur l'intégration. L'enjeu est important: la moitié des ressortissants des pays tiers arrivent en Suisse via le regroupement familial.

06 janvier 2011

Source : ats/Romandie

Pour tous ceux qui rêvent de gagner la forteresse Europe, Istanbul est redevenue la Sublime Porte. Ils sont des centaines chaque jour à tenter de traverser la frontière entre la Turquie et la Grèce, au péril de leur vie…Suite

La Grèce prévoit de construire un mur sur un tronçon de sa frontière avec la Turquie. Objectif : bloquer l’arrivée de migrants clandestins sur le sol européen.

Cette volonté de cloisonnement, qui n’est pas sans rappeler d’autres murs déjà construits ne fait pas l’unanimité notamment auprès de la Commission européenne. Retour sur les tenants et aboutissants d’un tel projet.

Bloquer l’immigration irrégulière, tel est l’objectif affiché par le gouvernement grec qui a confirmé cette semaine son intention de clôturer une partie de sa frontière avec la Turquie. La construction d’un mur de 12,5 km de long est ainsi prévue dans la région du fleuve Evros, située à deux heures d’Istanbul, entre les villes d’Orestiasa et de Vissa. Il s’agirait d’une barrière de barbelés, équipée de caméras thermiques et de capteurs ultrasensibles, destinée à surveiller et stopper l’arrivée des clandestins. Et pour cause, la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie est devenue le point d’entrée principal vers l’Union européenne pour les migrants irréguliers et les demandeurs d’asile. S’expliquant sur le projet, le ministre grec chargé de l’immigration, Christos Papoutsis, a indiqué qu’en 2010, près de 128.000 personnes ont choisi la région d’Evros pour pénétrer clandestinement dans l’espace européen, soit près de la moitié des migrants

clandestins détectés. «La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus», a-t-il constaté. La crise économique que traverse le pays ne calme pas les inquiétudes et le contexte a sans aucun doute pesé sur la prise de décision.

Avec ce projet de construction d’un mur frontalier avec la Turquie, la Grèce tire la sonnette d’alarme, après avoir déjà à plusieurs reprises sollicité l’aide de l’Union européenne. En effet, le pays accueille à l’heure actuelle 90% de l’immigration clandestine et ne parvient pas à gérer cet afflux massif. La situation humanitaire est critique du côté grec de la frontière, avec un grand nombre de personnes détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ainsi que l’a récemment souligné le Rapporteur spécial des Nations Unies, Manfred Nowak, après une visite dans cette région.

A la demande d’Athènes, quelque 200 gardes-frontières de l’agence européenne Frontex, en charge de la sécurité des frontières, sont déployés depuis novembre le long des limites orientales du territoire grec. Leur présence a permis de réduire de 44% le nombre d’entrées irrégulières, mais la fin de leur mission est annoncée pour le mois prochain. Autre mesure en cours, la Grèce prévoit également de réformer la procédure d’octroi de l’asile, critiquée vivement depuis des années, notamment par le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Un projet de loi sera déposé dans ce but au Parlement le 11 janvier, préconisant la mise en place d’une autorité indépendante chargée d’examiner les demandes d’asile.

L’absence de politique commune européenne

Le projet de construction d’un mur frontalier entre la Grèce et la Turquie met en évidence l’absence de politique commune européenne en matière d’immigration. Suite aux déclarations grecques sur un tel projet, Bruxelles a émis des réserves. «Les murs ou les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s’attaquer de manière structurelle à la question de l’immigration clandestine», a déclaré en ce sens Michele Cercone, porte-parole de la commissaire européenne en charge de la sécurité Cecilia Malmström. De son côté, M. Papoutsis dénonce «l’hypocrisie de ceux qui reprochent à la Grèce de ne pas surveiller ses frontières selon les critères de Schengen et qui la jugent alors qu’elle veut logiquement protéger ses frontières». La question se pose en effet à l’échelle européenne, car si la Grèce est devenue la principale porte d’entrée des migrants, c’est en raison du renforcement de la surveillance des frontières de l’Espagne et l’Italie. Les gouvernements espagnols et italiens n’ont pas mis fin à l’immigration avec leurs nouvelles mesures, ont juste contribué à déplacer les routes empruntées par les clandestins en rêve d’Europe.

La construction d’un tel mur interroge également sur les relations entre la Grèce et son voisin turc, souvent houleuses de par le passé en raison de la question chypriote. Athènes s’est déjà plaint à plusieurs reprises du manque d’efforts d’Ankara pour lutter contre l’immigration. Toutefois, les deux voisins se sont engagés au cours des derniers mois à améliorer leur coopération. Christos Papoutsis a souligné que le projet de clôture «n’était en aucune manière dirigé contre la Turquie». Jouant la carte de la compréhension, le vice-Premier ministre turc, Cemil Cicek, a déclaré que «chaque pays a le droit de prendre les mesures nécessaires sur son territoire pour maintenir la sécurité de ses frontières et de lutter contre l’immigration clandestine». Toutefois, la construction d’une barrière à la frontière d’un pays candidat à l’Union européenne pose des questions sur l’avenir de sa candidature et sur le sens du «partenariat privilégié» évoqué avec Ankara.

Source : Le Soir

Dans cette enquête sur les femmes migrantes, l'auteur a observé et recueilli dans 4 pays (Algérie, Maroc, France et Espagne) les récits et les témoignages d'une centaine de personnes. Il met en avant l'itinéraire effectué dans l'illégalité et la clandestinité ainsi que les violences subies et pose la question de la nécessité de la mise en place d'une protection nationale et internationale….Suite

 

Le populisme est un penchant constitutif de la démocratie. Seule une critique constante de la démocratie par elle-même peut le contenir. Lorsque la démocratie perd cette capacité à se critiquer elle même, elle file un très mauvais coton où elle se décompose, qui la dénature, et qui tient à sa (l'agilité essentielle…Suite

'Espagne n'est plus la terre promise. Les immigrés en situation régulière se réduisent comme une peau de chagrin sur a péninsule ibérique. Le nombre  des immigrés non européens en possession d'un titre de séjour a baissé de 6,5% durant les neuf premiers mois de l'année écoulée. Ils ne sont désormais que 2,3 millions de résidents légaux séjournant en Espagne.

Plus de I40.ooo titulaires de cartes de séjour ont déserté l'Espagne en moins d'un an. C'est ce qu'a annoncé l'Observatoire permanent de l'immigration, dans un rapport rendu public, à quelques jours de l'avènement de la nouvelle année. Selon le quotidien économique Expansion…Suite

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) organise, le 23 mars prochain, une journée d'hommage à l'écrivain marocain, Edmond Amran El Maleh.

Cette journée, qui sera initiée sous le signe "Edmond Amran El Maleh, l'homme l'écrivain, l'artiste", permettra au grand public d'approcher le riche univers de cet écrivain marocain hors-pair, indique la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc sur site internet.

"La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc a reçu la collection privée du regretté Edmond Amran El Maleh. Comme ultime geste, l'homme emblématique avait légué à la BNRM ses livres et ses objets d'arts, une collection si chère à son cÂœur qui en dit long sur la générosité de l'homme, sur sa volonté ferme de ne pas subir l'usure du temps, sur son admirable façon de conjuguer le passé au présentà", lit-on sur le site-web de la BNRM.

"Comme signe de gratitude, la bibliothèque nationale organisera une journée hommage le 23 mars 2011 sous le titre « Edmond Amran El Maleh, l'homme l'écrivain, l'artisteà », ajoute la BNRM.

Philosophe, écrivain, journaliste, essayiste et critique d'art, Edmond Amran El Maleh (1917-2010), né à Safi, compte à son actif un recueil de nouvelles et une série de romans, dont "Parcours immobile"(1980), "Ailen ou la nuit du récit"(1983), "Mille ans, un jour"(1986), "Jean Genet, Le Captif amoureux et autres essais"(1988), "Une femme, une mère"(2004), ou encore "Lettres à moi-même", qui était son dernier ouvrage.

06/01/11

Source : MAP

Un petit groupe de républicains a lancé mercredi une initiative pour tenter de supprimer le droit du sol aux États-Unis, pourtant prévu par le 14ème amendement de la Constitution.

Les élus, issus d'assemblées locales en Arizona, Caroline du Sud, Géorgie, Oklahoma et Pennsylvanie, entendent décourager les immigrées clandestines de venir accoucher aux États-Unis pour que leurs enfants bénéficient de la nationalité américaine.

«Le 14ème amendement précise que la première condition pour obtenir la nationalité américaine est une allégeance totale à l'Amérique, et non une condition purement géographique», a expliqué à des journalistes Daryl Metcalfe, élu de Pennsylvanie.

Le 14ème amendement de la Constitution accorde automatiquement la nationalité à toute personne née sur le territoire américain.

L'initiative des législateurs, avant tout symbolique et vraisemblablement vouée à l'échec puisque les questions d'immigration relèvent d'une compétence fédérale, vise à demander aux États de ne pas appliquer le droit du sol.

Les républicains qui soutiennent l'initiative estiment que la nationalité devrait également être refusée aux enfants des 12 millions de clandestins vivant aujourd'hui aux États-Unis.

Le droit du sol «a créé une incitation perverse pour que les ressortissants étrangers enfreignent la loi américaine», a estimé Randy Terrill, élu d'Oklahoma.

«D'autres pays, comme l'Allemagne, ont choisi de ne pas accorder la nationalité aux enfants nés sur leur territoire de parents immigrés, mais cela a créé des divisions», a répliqué la démocrate Kyrsten Sinema, élue de l'État de l'Arizona où vit une importante communauté d'origine mexicaine.

Source : Cyberpresse.ca/AFP


Le Maroc, qui demeure attaché au principe de la réciprocité en matière de délivrance de visas, est en faveur d'une application flexible de ce principe, a affirmé, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbache.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, Mme Akharbache a indiqué que l'application de la réciprocité est une question complexe qui doit être abordée avec sagesse.

Le Maroc traite cette question en concertation avec ses partenaires, a-t-elle précisé, ajoutant que la réciprocité en matière de délivrance de visas figure au cœur des politiques publiques des pays en matière de migration.

Et de souligner que l'octroi des visas relève de la souveraineté des Etats et que chaque pays est libre de concevoir les lois qui lui semble appropriées en la matière.

Mme Akharbache a rappelé que le Maroc a conclu plusieurs accords dans ce domaine avec plusieurs pays tels que la France, le Portugal et l'Italie, faisant état de discussions avec d'autres pays comme l'Espagne pour faciliter et simplifier les procédures de visas.

Elle a également fait observer que son département ne manque pas d'attirer l'attention des pays amis à chaque fois que l'occasion se présente pour qu'ils fassent preuve de flexibilité dans le traitement des demandes de visas formulées par des Marocains.

06/01/11

Source : MAP

En 2010, 19.941 demandes d'asile ont été introduites en Belgique, ce qui constitue une augmentation de 16% par rapport à 2009, indique mercredi dans un communiqué le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA). L'augmentation a été particulièrement forte lors des quatre derniers mois de l'année.

"Nous constatons de manière structurelle que chaque année, le nombre de demandes d'asile augmente de manière significative durant les derniers mois de l'année pour diminuer ensuite durant les mois suivants", note Dirk Van den Bulck, commissaire général aux réfugiés et aux apatrides. Le nombre de demandes introduites durant les quatre derniers mois de 2010 constitue 40% du nombre total pour l'année.

La majorité des demandeurs d'asile étaient en 2010 originaires du Kosovo, d'Irak, de Russie, d'Afghanistan, de Guinée, de Serbie, de Macédoine et d'Arménie. Les Irakiens et les Afghans sont poussés à l'exil par des raisons de sécurité, tandis que les demandeurs originaires des Balkans migrent principalement pour des raisons économiques.

Le CGRA a traité 14.319 demandes d'asile, le solde des demandes étant traité directement par l'Office des étrangers. Une décision sur cinq prise par le CGRA a été positive. Le CGRA a reconnu comme réfugiés principalement des Guinéens, des Irakiens, des Tibétains, des Afghans et des Russes.

Les décisions négatives sont prises quand le CGRA n'est pas convaincu par les déclarations du demandeur d'asile concernant son origine, son identité ou les problèmes invoqués, précise le CGRA dans son communiqué.

Source : 7sur7

Depuis 45 jours, ils sont une centaine à camper dans le centre d’Athènes. Ce sont des Afghans qui réclament l’asile. Mais le gouvernement grec ne répond plus. Il se dit débordé par une déferlante de sans-papiers, au point qu’il envisage de clôturer sa frontière avec la Turquie. D’ici mars, un mur de 12,5 kilomètres sera dressé là où le fleuve Evros ne sert pas de frontière naturelle. Les Afghans, eux, mettent leur vie dans la balance :

“Nous sommes 100 personnes à protester ici et à demander l’asile politique. Le 29 décembre, à cause de l’indifférence du gouvernement grec et d’autres organisations, six des nôtres ont décidé de coudre leurs bouches et d’entamer une grève de la faim”, explique leur représentant en anglais.

90% des clandestins qui entrent dans l’Union arrivent par la Grèce, et depuis novembre des gardes-frontières européens prêtent main forte au pays, sans qu’une véritable solution soit en vue. L’Europe est de fait encore loin d’une politique commune de l’immigration.

Source : Euronews

Les Français ayant au moins un parent immigré originaire du Maghreb ont des taux d'emploi inférieurs de 18 points et des salaires 13% moins importants de ceux dont les deux parents sont français de naissance, selon une étude de l'Insee publiée jeudi.

En ce qui concerne les taux d'emploi, les caractéristiques propres de chacun des deux groupes (âge, niveau d'étude, sexe, etc.), n'expliquent que très partiellement ces différences, selon les auteurs de l'étude parue dans la revue Economie et statistique.

S'ils appellent à la "prudence", cela pourrait, selon eux, s'expliquer par une discrimination à l'embauche: "Les résultats montrent que le fait que cette population soit, entre autres, plus jeune et moins diplômée en moyenne, ne rend compte que de 4 des 18 points d'écart de taux d'emploi".

"En revanche", reprennent-ils, ces mêmes différences de caractéristiques "expliquent totalement les écarts de salaires entre les deux groupes". Ce qui signifie qu'une fois embauchés, il y a peu ou pas de discrimination au salaire touchant les enfants d'immigrés par rapport aux enfants dont les deux parents sont nés français.

Une seconde étude de l'Insee dans Economie et Statistique, relativise l'existence de discriminations salariales touchant les jeunes de Zones urbaines sensibles (Zus), mais accrédite l'existence de discriminations à l'embauche.

Les résultats de l'étude "ne permettent pas de valider l'existence d'une forte discrimination salariale" au détriment des habitants des Zus, concluent les auteurs.

Selon eux, les rémunérations de ces jeunes, en moyenne de 13% inférieures aux jeunes habitant les mêmes villes mais hors des Zus, s'expliquent seulement par "de fortes inégalités en amont du marché du travail".

D'après Pascale Petit, auteur d'un commentaire des deux études, il y a trois facteurs explicatifs : "la distance physique aux emplois, plus grande quand on réside en Zus", un capital de relations moindre lorsque l'on habite dans une zone où le taux de chômage local est élevé, et "l'anticipation d'une discrimination réelle ou supposée".

"L?existence d?une discrimination à l?embauche liée à l?origine et à la réputation du lieu de résidence peut aussi affecter l'accès" à un travail note-t-elle, s'appuyant ici sur plusieurs travaux parus en 2010.

Source : RTL.info.be

En Italie, 4500 nouveaux postes d’emploi sont réservés cette année pour les Marocains. La création de ces postes entre dans le cadre du décret 2010-2011 sur les flux migratoires portant sur l’entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs. La date des dépôts des demandes a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, selon le ministère italien de l’intérieur. Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l’Italie a signé des accords de coopération en matière d’immigration. Outre le Maroc qui bénéficiera d’un quota de 4500 postes, il s’agit des travailleurs en provenance d’Albanie (4500), d’Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d’Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d’Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000), de Tunisie (4000) et d’Ukraine (1800). Quelque 1000 postes d’emploi seront réservés à d’autres pays ayant conclu des accords avec l’Italie en matière d’entrée des immigrés et de leur réadmission. Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d’engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l’intérieur.

05-01-2011

Source : Aujourd’hui le Maroc

Le taux de chômage des femmes arabes au Canada a atteint 17 pc, soit le taux le plus élevé parmi la population immigrante dans ce pays nord américain, selon la télévision publique Radio-Canada.

"Le taux de chômage féminin est très élevé, en particulier chez les femmes d'origine arabe avec 17 pc, comparativement à la population immigrante (13,9 pc) et à celle née au Québec (7,7 pc)", précise la même source, citant des statistiques officielles.

La même source relève que l'immigration économique féminine à destination du Canada est devenue un "phénomène visible".

Dans ce sens, elle a fait état d'un changement au cours des deux dernières décennies du profil de l'émigration maghrébine, qui était au début masculine et solitaire et qui est devenue aujourd'hui familiale, avec une tendance très sensible à la féminisation et au rajeunissement, notamment vers le Québec, espace qui accueille chaque année plus de 4000 femmes maghrébines.

Citant des témoignages de plusieurs femmes maghrébines, Radio-Canada a souligné que le principal défi pour ces immigrants consiste à se trouver du travail.

"C'est encore plus vrai pour les femmes musulmanes, même si elles arrivent au pays, bardées de diplômes, un phénomène qui est plus grave au Québec qu'en Ontario, par exemple", estime-t-on, tout en essayant de montrer que l'entrée en activité des femmes maghrébines immigrées dans l'espace économique du pays d'accueil constitue un phénomène irréversible.

Il ressort de ces différents témoignages que ces femmes maghrébines ont commencé à accepter n'importe quel emploi "après être restées un certain temps inactives" à la recherche d'un travail qui correspond à leurs profils.

Ingénieurs, vétérinaires, comptables, gestionnaires ou diplômées de l'Ecole nationale de l'Administration publique, ces immigrantes maghrébines n'attendent plus qu'une chose, qu'un employé leur donne une chance... pourtant, elles ont toutes "passé les procédures et répondu aux critères", relève Radio-Canada.

Pour elle, les femmes immigrées diplômées, même si elles occupent une position "privilégiée", dans l'espoir de vivre le rêve nord-américain, leur arrivée au pays d'accueil conduit souvent à un déclassement prononcé et durable vu les conditions actuelles du marché du travail.

Source : MAP

Confronté à un afflux massif de clandestins, le gouvernement va édifier un mur de barbelés long de 12,5 km dans la région du fleuve Evros.

Après avoir tout essayé pour limiter le flux d'immigrés clandestins à ses frontières maritimes et terrestres, la Grèce passe à la manière forte et annonce vouloir construire une clôture pour s'en protéger. Les îles étant surveillées depuis quelques mois par la police européenne aux frontières, Frontex, les migrants en quête d'Europe passent de plus en plus par le nord du pays, dans la région du fleuve Evros, située à deux heures d'Istanbul. C'est le long de cette frontière terrestre, qui s'étend sur 12,5 km entre les villes d'Orestiasa et de Vissa, que le gouvernement veut ériger un mur de barbelés. Il sera équipé de caméras thermiques qui assureront la surveillance 24 heures sur 24, ainsi que de capteurs ultrasensibles pour détecter toute arrivée.

La Commission européenne reste sceptique sur l'efficacité du projet et considère qu'il s'agit de «mesures à court terme qui ne permettent pas de s'attaquer de manière structurelle à la question de l'immigration clandestine». Il n'empêche, le ministre de la Protection civile, Chritsos Papoutsis, est bien décidé à aller au bout. Il dénonce «l'hypocrisie de ceux qui reprochent à la Grèce de ne pas surveiller ses frontières selon les critères de Schengen et qui la jugent alors qu'elle veut logiquement protéger ses frontières» et affirme que le mur sera prêt en mars prochain. Selon les chiffres officiels, entre 200 et 300 personnes tentent chaque jour d'arriver en Grèce. Plus de 26% sont d'origine africaine et 18% viennent du Pakistan.

Plus d'un million d'immigrés

Mais selon Ioannis Stefanakis, un habitant de Vissa, le mur n'est pas une solution. «Nous ne voulons pas devenir la frontière américano-mexicaine, s'emporte-t-il. Une fois bloqués par le mur, les migrants viendront par le fleuve. Il n'y a que cinq minutes de traversée en barque et les migrants payeront le même prix: 400 euros.» En 2009, sur les 126.145 clandestins arrivés en Grèce, 43.500 ont été arrêtés sur les bords de l'Evros, en particulier dans la ville de Vyssa. Le centre de rétention de la région est totalement surchargé. Des hommes, femmes et enfants sont accueillis dans des conditions déplorables, avant d'être relâchés avec pour seul viatique un sac de couchage et un avis de quitter le territoire d'ici à un mois. La grande majorité se retrouve à Athènes. Au total, il y aurait dans le pays plus d'un million et demi d'immigrés, sur 11 millions d'habitants.

De nombreux observateurs considèrent que la Grèce, qui accueille 90% de l'immigration clandestine européenne depuis la fermeture des frontières espagnoles et italiennes, a raison d'opter pour cette nouvelle stratégie. Elle permettra de faire pression sur l'Union européenne «qui n'a pas pour le moment de politique migratoire», souligne Elena Panariti, députée du Pasok. «L'aide technique de Frontex ne suffit pas. Il y a urgence, nous n'avons plus la capacité d'accueillir ces migrants. Nous sommes déjà au-delà de nos limites, affirme Elena Panariti. C'est donc un problème local. Et si elle veut, l'Union européenne pourra s'inspirer de l'exemple grec.» Conscient de la nécessité de faire face à cette nouvelle donne de la société grecque, le gouvernement a inscrit la question de la politique migratoire à l'ordre des débats de l'Assemblée. Un nouveau projet de loi sera soumis au vote du Parlement la semaine prochaine.

Source : Le Figaro

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l’islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean-Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy… De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales ? Libération a sollicité trois philosophes: Jacques Rancière qui critique la notion même de populisme. Enzo Traverso (lire ci-dessous) qui  s’inquiète de la montée de l’islamophobie et Bernard Stiegler qui analyse le «populisme industriel» né du passage de la démocratie de l’écrit à la société de l’image analogique.

«Les mutations connues par l’extrême droite en ce début du XXIe siècle - en gros, depuis la chute du mur de Berlin - bouleversent nos catégories analytiques traditionnelles, souvent inadaptées face à un phénomène nouveau. Le premier lieu commun à réviser est celui qui identifie l’extrême droite au fascisme. Ce dernier en fut la matrice partagée pendant des décennies - au moins jusqu’à la fin des années 1980 -, mais cela est beaucoup moins évident aujourd’hui. Il reste une référence incontestable pour plusieurs mouvements nationalistes apparus en Europe centrale et orientale après la dissolution de l’Empire soviétique. Renouant avec une histoire interrompue en 1945, ils prônent un anticommunisme radical hérité des nationalismes d’avant-guerre et alimenté par quatre décennies de socialisme réel. Tantôt ils revendiquent une filiation à l’égard des dictatures des années 1930, comme Jobbik en Hongrie, qui reprend l’héritage des Croix-Fléchées et cultive la mémoire du maréchal Horthy ; tantôt ils exhument une ancienne mythologie revancharde et expansionniste, comme le Parti de la grande Roumanie ou le Parti croate du droit (HSP), continuateur du mouvement oustachi d’Ante Pavelic.

En Europe occidentale, cependant, le fascisme est pratiquement inexistant, en tant que force politique organisée, dans les pays qui en ont été le berceau historique. En Allemagne, l’influence sur l’opinion des mouvements néonazis est presque nulle. En Espagne, où le legs du franquisme a été recueilli par le Parti populaire, national-catholique et conservateur, les phalangistes sont une espèce en voie d’extinction. En Italie, nous avons assisté à un phénomène paradoxal : la réhabilitation du fascisme dans le discours public et même dans la conscience historique d’un segment significatif de la population - l’antifascisme était le code génétique de la «Première République», pas de l’Italie de Berlusconi - a coïncidé avec une métamorphose profonde des héritiers de Mussolini. Futur et Liberté pour l’Italie (FLI), le parti que vient de lancer leur leader, Gianfranco Fini, se présente comme une droite libérale, réformiste et «progressiste» qui s’attaque au conservatisme politique de Berlusconi et à l’obscurantisme culturel de la Ligue du Nord. Tout en se situant bien plus à droite dans l’échiquier politique français, le Front national essaie, sous l’impulsion de Marine Le Pen, de s’affranchir de l’image traditionnelle d’une extrême droite faite de partisans de la Révolution nationale, d’intégristes catholiques et de nostalgiques de l’Algérie française. Si une composante fascisante demeure en son sein, elle n’est pas hégémonique.

Le déclin de la tradition fasciste laisse toutefois la place à l’essor d’une extrême droite de type nouveau, dont l’idéologie intègre les mutations du XXIe siècle. Dans le sillage de Jean-Yves Camus, plusieurs chercheurs ont souligné ses traits inédits : l’abandon du culte de l’Etat au profit d’une vision du monde néolibérale axée sur la critique de l’Etat-providence, la révolte fiscale, la dérégulation économique et la valorisation des libertés individuelles, opposées à toute interférence étatique. Le refus de la démocratie - ou son interprétation dans un sens plébiscitaire et autoritaire - ne s’accompagne pas toujours du nationalisme qui, dans certains cas, est troqué pour des formes d’ethnocentrisme remettant en cause le modèle de l’Etat-nation, comme le montrent la Ligue du Nord italienne ou l’extrême droite flamande. Ailleurs, le nationalisme prend la forme d’une défense de l’Occident menacé par la mondialisation et le choc des civilisations. Le cocktail singulier de xénophobie, d’individualisme, de défense des droits des femmes et d’homosexualité assumée que Pim Fortuyn avait concocté aux Pays-Bas en 2002, a été la clef d’une percée électorale durable. Des traits similaires caractérisent d’autres mouvements politiques en Europe du Nord comme le Vlaams Belang en Belgique, le Parti populaire danois et l’extrême droite suédoise, qui vient de faire son entrée au Parlement de Stockholm. Mais nous les retrouvons aussi - bien que mélangés à des stéréotypes plus traditionalistes - chez le Parti libéral autrichien (dont le leader charismatique fut Jörg Haider) qui s’est imposé, lors des élections d’octobre, comme la deuxième force politique à Vienne (27% des voix).

L’élément fédérateur de cette nouvelle extrême droite réside dans la xénophobie, déclinée comme un rejet violent des immigrés et, plus particulièrement, de l’islam. Véritable axe structurant de leur propagande, l’islamophobie joue pour ces mouvements le rôle qui fut jadis celui de l’antisémitisme pour les nationalismes et les fascismes d’avant la Seconde Guerre mondiale. La mémoire de la Shoah - une perception historique de l’antisémitisme au prisme de son aboutissement génocidaire - tend à obscurcir ces analogies pourtant évidentes. Le portrait de l’arabo-musulman brossé par la xénophobie contemporaine ne diffère pas beaucoup de celui du juif construit par l’antisémitisme au début du XXe siècle. Dans les deux cas, les pratiques religieuses, culturelles, vestimentaires et alimentaires d’une minorité ont été mobilisées afin de construire le stéréotype négatif d’un corps étranger et inassimilable à la communauté nationale. Sur le plan politique, le spectre du terrorisme islamiste a remplacé celui du judéo-bolchevisme. Aujourd’hui, l’antisémitisme demeure un trait distinctif des nationalismes d’Europe centrale, où l’islam est quasi inexistant et le tournant de 1989 a revitalisé les vieux démons (toujours présents, même là où il n’y a plus de juifs), mais il a presque disparu du discours de l’extrême droite occidentale (qui parfois affiche ses sympathies à l’égard d’Israël).

Au fond, la phobie du voile islamique, l’obsession des minarets et l’identification des populations migrantes (ou, selon l’expression conventionnelle, «issues de l’immigration») aux classes dangereuses, ne font que reproduire sous une forme nouvelle, culturaliste plutôt que scientiste, un mécanisme ancien de rejet social et d’exclusion morale que Erving Goffman avait résumé par le concept de stigma. Ses manifestations extérieures sont aujourd’hui inédites, mais sa fonction n’a pas changé. Et même ses matériaux sont parfois empruntés à un imaginaire colonial qui a toujours servi à définir, négativement, des «identités» fragiles ou incertaines, fondées sur la peur de l’étranger (l’envahisseur et l’ennemi).

Cette nouvelle extrême droite «défascisée» prend alors la forme du populisme. Le concept, comme chacun sait, est vague, élastique, ambigu, voire détestable lorsqu’il est utilisé pour affirmer le mépris aristocratique à l’égard du peuple. Reste que les percées électorales fréquentes de cette nouvelle extrême droite prouvent sa capacité à trouver un consensus auprès des classes laborieuses et des couches les plus démunies. Le populisme de droite - Ernesto Laclau l’a bien souligné - s’alimente du désarroi d’un peuple qui a été abandonné par la gauche, dont la tâche devrait être celle de l’organiser et le représenter. Le populisme, enfin, est une catégorie transversale qui indique une frontière poreuse entre la droite et l’extrême droite. Si quelqu’un avait des doutes à ce sujet, Nicolas Sarkozy s’est chargé de les dissiper depuis son élection, d’abord en créant un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, puis en lançant une campagne contre les Roms, désignés comme une ethnie dangereuse de voleurs nomades, coupables de répandre la terreur dans nos quartiers paisibles avec leurs raids en Mercedes.»

Source : Libération.fr

Après Paris au mois d'avril dernier, et Montréal en octobre, c'est vers Londres que vont se diriger, le 22 janvier prochain, les Marocains d'ailleurs qui aimeraient bien trouver un moyen de revenir au pays.

II s'agira en effet de faciliter la rencontre entre les compétences (étudiants ou travailleurs) basées en Grande-Bretagne et les entreprises marocaines…Suite

Riche de 350 photographies et documents d’archive, ponctué d’extraits sonores, ce film retrace en quarante minutes deux siècles d’immigration en France.

Cette seconde version du film sur « L’histoire de l’immigration en France » est en ligne depuis juillet 2006. Ecrite par des historiens membres du comité scientifique de la Cité, riche de 350 photographies et documents d’archive, ponctuée d’extraits sonores, elle retrace en quarante minutes deux siècles d’immigration : les vagues successives d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, la mise en œuvre des politiques publiques et les questions de nationalité, les réactions de l’opinion publique entre xénophobie et solidarité, le travail et les métiers de l’immigration, les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre, les modes de vie et les questions culturelles. Outil résolument pédagogique, destiné au plus large public, le film concilie les exigences de l’histoire avec l’attrait et la convivialité du multimédia.

Vous pouvez approfondir les différentes périodes et thématiques traitées en consultant des dossiers thématiques plus détaillés. Confiés à des chercheurs, ces dossiers apportent des éclairages sur différents aspects de l’histoire de l’immigration : groupes nationaux, modes de vie, événements fondateurs, culture, luttes, travail etc. Des liens sont proposés avec les différentes séquences du film.

Source : Site du Cité Nationale de l’histoire de l’immigration

Vue isolément, l'image est trompeuse. Replacée dans l'album de famille européen, elle est plus juste. Les expulsions de Roms l'été dernier, le regain de popularité de Marine Le Pen, la possibilité donnée aux jurys d'assises d'expulser des étrangers condamnés : vite analysées comme les marques d'une dérive xénophobe, ces crispations françaises sont faibles en comparaison des mouvements identitaires, plus radicaux, qui traversent l'Europe. Symptomatique est le fait que l'Union européenne soit présidée, depuis le 1 er janvier, par la Hongrie, dont le Premier ministre Viktor Orbàn pratique un nationalisme offensif, nourri de provocations territoriales à l'égard du voisin slovaque, dont les minorités magyares se voient proposer un passeport hongrois par Budapest. Il s'alimente aussi de pressions ethniques exercées à l'encontre, notamment, des Roms.
« La Hongrie a très mal digéré que l'on débatte des racines chrétiennes de l'Europe », analyse Laurent Wauquiez, ministre délégué aux Affaires européennes. Cependant, si les querelles territoriales restent dominantes à l'Est, en Europe occidentale, c'est la question religieuse, avec la place de l'islam, qui est le dénominateur commun des crispations identitaires. Ce moteur est si puissant qu'il pousse des pays par tradition ouverts aux flux migratoires à remettre en question leur modèle d'accueil et d'intégration : les Pays-Bas, où le Parti pour la liberté de Geert Wilders est devenu la troisième force parlementaire, l'Allemagne, où, après avoir joué du sentiment national dans la crise grecque, Angela Merkel s'est interrogée sur le multiculturalisme.
Plus au nord, en Finlande (à quatre mois des législatives) et en Suède (où elle n'avait pas droit de cité), la xénophobie progresse dans les sondages d'opinion et d'intentions de vote. Au coeur du continent européen, l'évolution de la Suisse n'est pas la moins signifiante, car, explique un expert bruxellois, ce pays est souvent un « indicateur avancé » des politiques d'immigration. Un an après le référendum « anti-minarets », les Suisses ont voté, fin novembre, l'expulsion du territoire des délinquants étrangers.
Il n'est pas fortuit que cette vague de replis identitaires, parfois xénophobes, en Europe se soit levée depuis deux ans. Pour Laurent Wauquiez, « la crise a réveillé les craintes identitaires ». « Un environnement économique et financier difficile rend les personnes plus prudentes vis-à-vis de l'arrivée de migrants, tandis que l'attitude envers l'immigration irrégulière se durcit », complète Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures. Qui pointe, aussi, la responsabilité des gouvernants : « Souvent le manque de leadership politique ouvre la porte aux approches démagogiques en matière d'immigration. Les extrémismes trouvent un terrain fertile là où les politiciens nationaux n'ouvrent pas un vrai débat et ne donnent pas des réponses concrètes à des problèmes tels que l'intégration des migrants et la gestion de l'immigration irrégulière. »
En attendant, ce ne sont pas seulement les discours sur l'immigration, mais les pratiques qui s'infléchissent en Europe, avec, en perspective, le retour du spectre d'« Europe forteresse ». Le durcissement effectif des politiques migratoires n'est pas l'apanage du Royaume-Uni ou des Pays-Bas, dont les nouveaux gouvernements de coalition conservateurs-libéraux se sont engagés à réduire très fortement les flux migratoires. Le nombre de titres de séjour accordés dans toute l'Union européenne en 2009 (2,3 millions) a reculé de 9 %.
Dans un espace où chaque Etat membre reste maître de sa politique d'accueil des étrangers, la Commission de Bruxelles en est réduite à agir par une voie détournée, pour favoriser la libre circulation de travailleurs non ressortissants de l'Union. Car, plaide Cecilia Malmström, « l'Europe a besoin d'immigration régulière et elle en aura de plus en plus besoin dans le futur en raison des tendances démographiques défavorables ». En dépend l'avenir de nombreux métiers de service à la personne, mais aussi d'activités hautement technologiques déjà en manque de chercheurs et d'ingénieurs. « Fermer les portes n'est pas dans notre intérêt », assure la commissaire européenne.
Ce n'est pas la voie qu'emprunte la France, plutôt à contre-courant de la vague européenne. La crise ne semble pas y avoir infléchi le choix d'une immigration « choisie » et « concertée » avec, désormais, une quinzaine de pays d'émigration. La baisse du nombre de titres de séjours y a été à peine perceptible en 2009 (- 3 %), à 175.000 -un niveau 75 % supérieur à celui de l'Allemagne. Et, sur les onze premiers mois de 2010, 182.000 titres ont déjà été accordés, soit autant que sur l'ensemble de l'année 2008. Signe éminent d'ouverture, l'accueil des étudiants étrangers y est pour beaucoup.
Seulement, en France, l'image de la politique d'immigration est surtout donnée par la ligne, plus restrictive, suivie en matière de droit d'asile (que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, entend limiter aux « vrais dissidents ») et d'expulsion des clandestins.
Adopté par les députés début octobre, attendu au Sénat début février, le projet de loi portant de trente-deux à quarante-cinq jours la rétention des étrangers en instance d'expulsion -le temps nécessaire à la délivrance d'un laisser-passer par le pays d'origine -est cependant loin de faire de la législation française l'une des plus sévères. Il y a un an, l'Espagne a porté cette durée à soixante jours, comme au Portugal. Elle peut atteindre dix-huit mois en Allemagne.
Pour Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, « lorsque l'on regarde les pratiques migratoires des autres capitales européennes, Paris n'a vraiment pas de complexe à avoir ». Brice Hortefeux, lui, rapporte volontiers cette anecdote : dans le pacte européen sur l'immigration et l'asile adopté à l'initiative de la France en 2008, c'est le gouvernement socialiste espagnol qui a demandé, et obtenu, que « les étrangers en situation irrégulière sur le territoire d'un Etat membre » n'aient pas seulement « vocation à » mais « obligation de » quitter ce territoire.
5/1/2011
Source : Les Echos

Quarante pour cent des Français et des Allemands estiment que l'islam représente «plutôt une menace», selon un sondage du Monde. Les sondés dénoncent en priorité l'échec de l'intégration des communautés musulmanes.

Jugement sévère sur l'islam des deux côtés du Rhin. Un sondage de l'Ifop, publié mardi par Le Monde, révèle que la communauté musulmane représente «plutôt une menace sur l'identité de leur pays» pour 40% des Français et 42% des Allemands. Seuls 22% des Français et 24% de leurs voisins voient dans l'islam «un facteur d'enrichissement culturel». Ces réserves sont quasiment homogènes quelques soient les classes d'âge en France. Entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat. Seule exception les jeunes de 18 à 24 ans. Seuls 28% d'entre eux se déclarent inquiets. En Allemagne, la tendance est au contraire inversée. Les plus méfiants sont les jeunes, à 47%. La génération née avant 1945 ne fait part de craintes que dans 36% des cas.

Des deux côtés de la frontière, plus de deux-tiers des sondés dénoncent avant tout le manque d'intégration des communautés musulmanes. Un échec imputable aux principaux intéressés, selon 61% des Français et 67% des Allemands. Viennent ensuite les différences culturelles pour 40% des interrogés hexagonaux et 34% du panel germanique, puis le fait que les personnes d'origine musulmane soient regroupées dans certains quartiers et certaines écoles. Le racisme et le manque d'ouverture de certains Français et Allemands arrivent en quatrième position pour 18% des tricolores et 15% de leurs voisins.

Le poids des débats politiques nationaux

Sans surprise, l'image de l'islam est sombre. Un tiers du panel lui associe en priorité le label «rejet des valeurs occidentales». Ce score a bondi en France. En 2001, ils n'étaient que 17% à le penser. Par le passé, les expressions les plus citées étaient «fanatisme» et «soumission», rappelle Le Monde.

La similarité des résultats interpelle. «Malgré une histoire coloniale, une immigration et des modes d'intégration différents, le constat, dur et massif, est le même dans les deux pays», note Jérôme Fourquet,qui a réalisé l'étude. Il voit dans ce phénomène l'influence des discours politiques. Pour l'anthropologue Dounia Bouzar, interrogée par Le Monde, ce durcissement peut être lié aux responsables politiques. De droite comme de gauche, ils fustigent des aspects de l'islam, qui ne sont véhiculés que par les musulmans radicaux.

Or,en Allemagne, où vivent 4 millions de musulmans dont 2,5 millions d'origine turque, comme en France, le débat sur la place de l'islam dans la société est au centre des préoccupations politiques. Outre-Rhin, la chancelière Angela Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait «complètement échoué». Sans oublier le pamphlet anti-islam écrit par un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, vendu en quatre mois à 1,25 million d'exemplaires. Dans l'Hexagone, l'été a été dominé par les questions d'identité nationale et d'interdiction du voile intégral avant que le Front national ne mette en avant les prières de rue. Le poids des débats nationaux est notamment visible sur le thème du voile dans la rue. 59% des Français y sont opposés désormais. En 2003, ils n'étaient que 32%.

Source : Le Figaro

Il est indéniable que la région d'Agadir présente un espace propice pour lancer des débats sur les phénomènes migratoires. Depuis longtemps, le Souss a constitué une zone d' « exportation» des émigrants dans les pays d’accueil pour diverses Besognes productives.

Aujourd'hui, les migrations prennent davantage d'ampleur dans une dynamique de mondialisation, mais également de l'envergure en termes d'intégration et de coexistence…Suite

L'installation durable des musulmans dans les sociétés européennes suscite régulièrement des débats sur la "compatibilité" de l'islam avec les démocraties occidentales. Ces derniers mois, elle a aussi nourri un discours, porté par les extrêmes-droites européennes, prompt à dénoncer "l'islamisation" des pays européens. Un sondage IFOP, réalisé en décembre 2010 en France et en Allemagne, et révélé en exclusivité par Le Monde, illustre la crispation des opinions publiques française et allemande sur les différences culturelles et religieuses liées à l'islam et leurs inquiétudes croissantes face à la possible intégration des populations musulmanes à leur société respective.

Ainsi, 42 % des Français et 40 % des Allemands considèrent la présence d'une communauté musulmane comme "une menace" pour l'identité de leur pays tandis que 68 % des premiers et 75 % des seconds estiment que les musulmans ne sont "pas bien intégrés dans la société". Les raisons avancées pour expliquer cet échec débordent les explications socio-économiques généralement admises et mettent en avant un fossé grandissant sur les valeurs.

Interrogés sur le port du voile islamique dans la rue ou la construction de mosquées, les sondés se montrent plus inquiets que par le passé. Cette perception traverse l'ensemble des générations et des courants politiques, même si en France on note un clivage sur certains points entre les plus jeunes et les plus âgés et entre les électeurs de droite et de gauche.

Source : Le Monde

Coup sur coup, en deux ans, l'extrême droite a frôlé ou franchi la barre des 10 %, voire des 15 %, lors d'un scrutin national dans plusieurs Etats européens, comme la Belgique (17,1 %), la Bulgarie (12 %), la France (10%), la Hongrie (14,8 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Norvège (22,9 %)…Suite

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l'Islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean - Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy, des blagues salaces de Silvio Berlusconi, des lois liberticides du Hongrois Viktor Orban, des croisades anti -impôt des Tea Partie .... De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales?  Libération a sollicité trois philosophes, dont nous publions les textes…Suite

"La littérature marocaine en langues étrangères et l'identité culturelle" est le thème d'un colloque qui sera organisé, les 23 et 24 février prochain à la faculté des lettres et des sciences humaines d'Oujda, à l'initiative du Centre d'études et de recherche humaines et sociales d'Oujda (CERHSO).

Cette rencontre scientifique, indique un communiqué du Centre, a pour but de "contribuer à l'élaboration d'un fonds cognitif autour de ce sujet, de répondre aux questions relatives à la création marocaine écrite en langues étrangères et de dévoiler les diverses attitudes que suscitent ces textes".

L'utilisation par des écrivains marocains des langues étrangères comme moyens d'expression, les thèmes abordés par ces écrivains, les techniques de l'écriture utilisée, à quel point cette littérature répond aux exigences de la littérature marocaine, les chances de réussite de cette littérature et les perspectives de cette littérature dans sa relation avec l'identité culturelle, sont autant de questions qui seront soulevées par les participants à ce colloque.

Les axes retenus pour cette rencontre s'articulent autour "des grandes thématiques de la littérature marocaine en langues étrangères", "l'affirmation de l'identité culturelle: spécificité et universalité", "écrire dans la langue de l'Autre, signifie-t-il abandonner son identité culturelle ?" et "la littérature marocaine en langues étrangères et la réception critique".

La création littéraire en langues étrangères a, dès sa naissance, suscité un grand débat autour de son identité dans les milieux académiques et culturels, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de ce colloque, ajoutant que "deux points de vue diamétralement opposés s'affrontent..".

D'aucuns y voyaient le signe d'une aliénation alors que d'autres rejetaient et rejettent toujours tout rapport entre l'identité littéraire et l'appartenance linguistique et considèrent que l'imaginaire collectif en est plutôt le lien le plus puissant, expliquent-ils.
Et de souligner que les deux dernières décennies ont, par contre, vu naître une nouvelle conception de la littérature maghrébine, marocaine en l'occurrence. Elle devient un espace privilégié du dialogue des cultures et de l'interculturel et met en scène de nouveaux rapports entre les peuples tout en traitant de nouveaux thèmes dignes d'intérêt.

Source : MAP

Les immigrés résidant en Espagne ont effectué des transferts d'argent vers leurs pays d'origine d'une valeur de 1,95 milliard d'euros, durant le troisième trimestre de 2010, en hausse de 3,5% par rapport à la même période de l'année précédente.

Le chiffre enregistré au troisième trimestre de 2010 représente une hausse également de 11,3% en comparaison avec la période allant d'avril à juin de la même année, selon des données de la Banque d'Espagne publiées lundi.
La même source rappelle que la valeur des transferts d'argent des immigrés vers leurs pays d'origine a baissé en 2008 et 2009 respectivement de 7,1% et de 9,7%, à cause notamment de l'impact de la crise économique sur les migrants.

Ces transferts avaient enregistré des hausses continues avant la crise économique, passant de 2,84 milliards d'euros en 2002 à 8,44 milliards d'euros en 2007, rappelle, en outre, la Banque d'Espagne.

L'Espagne a été en 2008 le premier pays de l'Union européenne (UE) en termes de transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine, dont la valeur s'est élevée à 7,84 milliards d'euros.

Les transferts d'argent émis par les immigrés résidant en Espagne en 2008 ont représenté 25 pc du total de ceux effectués par les immigrés établis dans les pays de l'UE, selon l'Office statistique de l'Union européenne "Eurostat".

Source : Casafree/MAP

La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 2010-2011 sur les flux migratoires, entré en vigueur samedi dernier, a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.

Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l'Italie a signé des accords de coopération en matière d'immigration.
Outre le Maroc qui bénéficiera d'un quota de 4500 postes, il s'agit des travailleurs en provenance d'Albanie (4500), d'Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d'Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d'Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000) de Tunisie (4000) et d'Ukraine (1800).

Quelque 1000 postes d'emploi seront réservés à d'autres pays ayant conclu des accords avec l'Italie en matière d'entrée des immigrés et de leur réadmission.

Pour les 30.000 travailleurs domestiques (aide s aux personnes âgées et malades, aides ménagères, baby sitter) de différentes nationalités concernés par ce décret, la date de dépôt des demandes est fixée au 2 février.

Le 3 février sera, pour sa part, réservé aux personnes qui ont achevé des programmes de formation et d'instruction dans leurs pays de provenance (4000 postes) ainsi qu'aux descendants d'Italiens en Argentine, en Uruguay, au Venezuela et au Brésil et les détenteurs de certains types permis de séjour en Italie (étudiants, saisonniers et autres).

Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.

Cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, intervient deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés.

Source : Casafree/MAP

Dans le cadre de sa stratégie 2008/2012, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a engagé plusieurs actions en faveur des jeunes marocains résidant à l'étranger (MRE) ; parmi lesquelles les Universités d'été. Cette action, en réponse à la demande de plus en plus forte de la Communauté MRE dans les domaines culturel et éducatif, vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrée dans ses dimensions linguistique et culturelle, la propagation des valeurs civilisationnelles fondées sur la tolérance, le dialogue et la cohabitation et le renforcement de leur attachement à leur mère patrie. Elle s'inscrit dans le programme d'accompagnement et d'animation du séjour estival des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger au Maroc.

Suite au succès de la 2ème édition des Universités d'été organisée le mois de Juillet 2010 pour 500 jeunes marocains sur neuf sites universitaires (Rabat-Souissi, Rabat-Agdal,  Tétouan, Casablanca, Marrakech, Mohammedia, El-Jadida, Agadir et Oujda), la 3ème édition destinée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans sera organisée du 15 au 25 Juillet 2011 pour environ 500 candidates et candidats de différents pays d'accueil, en partenariat avec les mêmes universités.

Dans ces universités, il est programmé de réaliser des activités diversifiées concernant le domaine linguistique, l'organisation des conférences et les visites à caractère culturel, économique, artisanal et artistique.

Ces universités offrent non seulement un espace d'apprentissage de langue et culture marocaines, mais également des opportunités réelles pour que ces jeunes puissent rencontrer leurs homologues et les différentes composantes de la société marocaine (des universitaires, des élus, des grands responsables du secteur économique, des professionnels, des intellectuels, des artistes, des associations,…), permettant ainsi de renforcer et de créer des relations de convivialité et d'amitié entre les Marocains.

Source : Marocainsdumonde

Les transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont rapporté 4,3 milliards d'euros au royaume entre janvier et novembre 2010, en hausse de 7,4% par rapport à la même période de l'an dernier, a annoncé lundi l'Office des Changes marocain (OC).
Les MRE constituent le deuxième poste de recettes de l'économie marocaine avec à peu près 5 milliards d'euros par an, juste derrière le tourisme qui génère un peu plus de 5 milliards d'euros par an.

La balance des échanges de services a dégagé un excédent de 3,8 milliards d'euros pendant la même période.
Selon l'OC, près de 9 milliards d'euros ont été générés comme recettes au titre des services, de janvier à novembre 2010, soit une progression de 8,4% par rapport à la même période il y a un an.

Le royaume a relevé récemment le plafond autorisé pour les investissements marocains à l'étranger de 3 à 10 millions d'euros par an par personne morale résidente pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Source : Les Echos.fr

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