mercredi 3 juillet 2024 16:24

MedDiasporas est le nouvel outil développé par ANIMA Investment Network, une plate-forme multi-pays de développement économique de la Méditerranée, en vue de mobiliser le potentiel des talents de la diaspora MED. Cette démarche passe par la mise en relation des réseaux de compatriotes qualifiés (région Med) à l'étranger et dont ANIMA en a recensé 470 tout au long des dix derniers mois de l'année en cours. Derrière cette démarche, l'ambition de déclencher une nouvelle dynamique dans les pays d'origine et ce, en concrétisant sur le terrain des investissements productifs. La récente étude de ANIMA, «Diasporas : passerelles pour l'investissement, l'entrepreneuriat et l'innovation en Méditerranée », souligne que « le Maroc se taille la première marche du podium avec 73 réseaux de compétences »…Suite

C’est une exposition pour le moins originale qu'abrite actuellement la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc initiée par le CCME et le Centre de la Culture Judéo Marocaine (CCJM) sous le thème « le Maroc & l'Europe : six siècles dans le regard de l'autre » et ce du 24 novembre au 31 décembre…Suite

L’accord de réadmission entre le Maroc et l'Union européenne (UE) devrait être finalisé dans les prochaines semaines. On parle de fin 2010, voire tout début 2011. Et les propos de Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, en attestent…Suite

SMAP lance son road show en Europe. L’évènement est programmé pour 2011. Initié par Smap Group, le «Smap Road Show» comprend 5 salons de l’immobilier. Il fera escale dans 5 grandes métropoles européennes. Il s’agit de Bruxelles, Milan, Paris, Marseille et Barcelone.

Ce road show répond à un double objectif. Il propose à la communauté marocaine résidant à l’étranger des manifestations qui lui offrent la possibilité de se tenir au fait du développement économique et des opportunités d’investissements dans le pays d’origine. Une communauté qui est aujourd’hui estimée à près de 5 millions. L’autre objectif consiste à promouvoir l’investissement dans l’immobilier auprès des Européens.

Pour commencer, l’étape de Bruxelles (du 4 au 6 février 2011) devra concentrer la majorité des 700.000 Marocains résidant en Belgique. «Notre choix s’est naturellement porté sur des lieux prestigieux et facilement accessibles depuis les autres villes de Belgique, d’Italie et des pays voisins», annonce Samir El Chemmah, président-directeur général de Smap Group.
Au même titre que la capitale de l’Union européenne, Milan abritera, du 23 au 25 avril 2011, le Smap Expo.
Quant à Paris, ville berceau du Smap en 1994, elle avait abrité le Smap Immo 2010. Le nombre de visiteurs certifié était passé de 20.000 lors de la première édition à 50.455 en 2010. Pour cette année 2011, la ville des lumières recevra le Smap Immo du 2 au 5 juin.

Toujours dans l’Hexagone, Marseille (du 11 au 13 novembre 2011) a également été retenue en raison du nombre important de la population maghrébine qui y réside, soit environ 170.000 personnes, dont 35% de Marocains.

Quant à Barcelone, la capitale de la Catalogne où les Marocains représentent la première communauté étrangère, elle accueillera pour la 2e fois le Smap Expo du 2 au 4 décembre 2011. La première édition, rappelons-le, avait dépassé les estimations en termes de fréquentation avec 80.000 entrées en 3 jours.

Par ailleurs, les organisateurs ont structuré leurs rendez-vous autour de 2 formules: le Smap Immo, pour la promotion de l’immobilier marocain et, Smap Expo, pour des rencontres culturelles, économiques et commerciales, chacune correspondant à une clientèle bien définie et dédiée à des opportunités d’affaires différentes.

Source : L’Economiste

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME)  va à la rencontre des femmes immigrées  dans leurs pays d’accueil.  Cette initiative, première du genre, qui se tient les 18  et 19 décembre à Bruxelles,  se veut un pont d’échange entre les Marocaines d’ici et d’ailleurs. Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement des deux éditions  des «Marocaines d’ici et d’ailleurs» organisées à Marrakech les  deux dernières années. Elle sera  l’occasion de créer une passerelle  entre les Marocaines  dans les pays d’accueil et ceux d’origine. Elle a pour opportunité de  s’enquérir de l’évolution et de la spécificité de la situation de la femme immigrée  dans les pays européens de manière générale. La rencontre de Bruxelles aura également le mérite de créer un espace de dialogue entre les femmes d’ici et d’ailleurs autour des thématiques communes.  
Le point de départ de cet évènement sera  Bruxelles. Le choix de la Belgique pour accueillir cette  manifestation n’est pas fortuit. La plus grande communauté marocaine immigrée vit en Europe. Il est donc tout  à faire opportun que la capitale  de l’Union européenne accueille la première édition.

Ce rendez-vous  verra la participation de plus de 250 personnes venues de continents différents pour apporter leur collaboration et soutien à ce rendez-vous.  Il s’agit en premier lieu des principaux pays d’accueil notamment la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, la Finlande, la Roumanie, l’Allemagne, l’Irlande et le Royaume Uni. Evidemment, le Maroc sera de la partie. Il sera représenté par une douzaine de députées et des sociologues. Le tissu associatif  marocain actif dans le domaine des droits de la femme sera également présent.

Parmi les participantes, on citera l’universitaire Rabeâ Naciri, Rkia Bellot du Mouvement des femmes des terres collectives  qui  a provoqué un large débat dans la société marocaine, Amina Lemrini, universitaire, Nezha Alaoui, coordinatrice du réseau femmes pour femmes, Rachida Tahiri, membre associative et  conseillère auprès de la ministre de Développement social, de la Solidarité et de la Famille, Nezha Skalli et Driss El Yazami, président du CCME. Leila Shahid, militante palestinienne et déléguée générale de la Palestine à l’Union européenne, sera  l’invité d’honneur de cette édition.

Le programme de cette rencontre se décline en trois grands volets. Le premier, intitulé « Agir contre les discriminations », se penchera sur l’examen des politiques  publiques européennes en matière de lutte contre les inégalités dont les femmes immigrées sont doublement victimes de par leur genre et leur  origine.

Cette  thématique sera suivie par un autre débat qui est la suite logique au premier à savoir «Agir pour l’égalité».  Sur ce registre, les participants  évoqueront la question  du statut de la femme  dans les législations européennes. Par ailleurs, une table ronde sera tenue   sur l’application de la Moudawana et les enseignements de l’expérience. L’objectif est d’informer, d’abord, sur les nouveautés apportées après la réforme entreprise en 2004 sur le code de la famille mais aussi de mesurer les difficultés rencontrées  dans sa mise en œuvre.

Le troisième débat «Femmes citoyennes» s’attellera sur  l’intégration des femmes immigrées dans les structures des pays européens à travers des expériences  pionnières  des Marocaines actives dans les divers domaines, politique, économique et social.
Outre les débats, un hommage sera rendu  à Khiti Benhachem, réalisatrice et journaliste de formation. Elle est l’auteure de plusieurs émissions sur les immigrés produites pour le compte de la chaîne belge RTBF.  Prennent part à ce témoignage de reconnaissance, la ministre belge d’origine marocaine, de la culture, de l’audiovisuel, de la santé et de l’égalité des chances, Fadila Laanan, et Robert Stéphane, ancien administrateur de la RTBF.

Cette rencontre sera clôturée par  la signature d’une convention entre le CCME et l’Université catholique de Louvain

Source : AL Bayane

Un sondage publié mardi 14 décembre confirme le tournant amorcé ces dernières semaines au Danemark : le gouvernement de droite est en recul, ainsi que son allié de l'extrême droite, et la gauche disposerait d'une majorité confortable en cas d'élections. Et ce changement intervient sur le terrain très symbolique de la politique migratoire.

Selon une étude d'opinion publiée fin novembre, 63 % des Danois sont désormais d'accord avec la présidente du parti d'opposition social-démocrate pour dire qu'on ne peut plus durcir davantage la politique d'immigration. Début novembre, le gouvernement libéral conservateur avait lancé un nouveau système à points pour encadrer le regroupement familial. Selon la majorité, l'objectif du système est de permettre l'entrée d'immigrés qualifiés qui ne soient pas à la charge de l'Etat-providence.

Ce système vient remplacer la règle actuelle des 24 ans, âge limite pour prétendre au regroupement familial, qui avait été adoptée officiellement comme un moyen de lutter contre les mariages blancs. Désormais, les étrangers doivent aligner un nombre de points minimum qui valorise les formations universitaires, les expériences professionnelles et les qualifications linguistiques. Ce nouveau durcissement était proposé par le Parti du peuple danois (DF), la formation d'extrême droite qui soutient le gouvernement minoritaire depuis 2001.

L'ALERTE EST GRAVE POUR LE GOUVERNEMENT

Au fil des ans, DF se vante d'avoir obtenu la mise en place de la politique d'immigration la plus dure de l'Union européenne et de fixer l'agenda politique sur ces questions au Danemark. "Le gouvernement est allé trop loin cette fois, analyse Rune Stubager, politologue à l'université d'Aarhus. Les Danois ne disent pas qu'ils veulent relâcher les règles vis-à-vis des immigrés, mais ils ont signifié que le maximum était atteint."

C'est après avoir constaté dans un sondage qu'une majorité de Danois s'opposait au plan gouvernemental que les sociaux-démocrates ont changé leur fusil d'épaule. Le Parti libéral du premier ministre, Lars Løkke Rasmussen, obtient même, dans les sondages, son plus mauvais score depuis cinq ans. L'alerte est grave pour le gouvernement, à quelques mois des élections législatives qui se tiendront au plus tard à l'automne 2011.

CRITIQUES EN INTERNE

Pour les sociaux-démocrates, c'est un tournant, car depuis leur retour dans l'opposition, en 2001, ils n'avaient cessé d'aller dans le même sens que le gouvernement sur l'immigration, de peur de perdre encore des voix au profit de l'extrême droite. Cette attitude a provoqué des dissensions internes. Ritt Bjerregaard, ex-ministre social-démocrate et ancienne commissaire européenne, a ainsi récemment demandé à la direction du parti d'"arrêter de faire la course avec le Parti du peuple danois".

Pour les sociaux-démocrates, l'exercice est difficile. "Ils ne veulent pas donner l'impression d'être mous sur ces questions d'immigration", explique M. Stubager. Sans renier un système à points, ils ont lancé une alternative plus souple, qui met en cause l'exigence d'un diplôme universitaire, estimant qu'une formation professionnelle ou pratique est tout autant qualifiante pour immigrer au Danemark.

Source : Le Monde

Saïd Mahrouf, jeune créateur Marocain résidant aux Pays-Bas, revient au pays avec une mission: remplacer Kamel Ouali à la direction artistique de Caftan, l'évènement fashion orchestré par le mensuel Femmes du Maroc qui fêtera en 2011 sa 15ème édition sous le thème “Vogue Zaman”. C'est sur ce brief que devront travailler les candidats au défilé, en référence à la tradition et à la modernité.

Véritable artiste de la mode contemporaine marocaine qui considère le vêtement comme un “instrument de narration”, Saïd Mahrouf mêle mode, danse et vidéo (on se souvient d'une performance impressionnante de “robes-moulins” donnée à la galerie Loft, à revoir sur le blog de Youssef Ouechen) dans ses compositions, ce qui devrait redonner au show le souffle qui lui a manqué ces deux dernières années...

Habitué du podium offert par la fashion week officieuse qu'est Festimode, le couturier prend son envol vers de nouveaux horizons. Souhaitons-lui bienvenue et bonne chance!

On trouve des pièces de Mahrouf chez Très Confidentiel à Casablanca, reconnaissables à leur structure et à leur esprit épuré.

Source : Aufait

Une réunion du comité de direction du projet "Sea Horse" de coopération entre plusieurs pays africains et européens pour la lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime, s'est tenue, mercredi à Madrid, avec la participation de représentants du Maroc, de Mauritanie, du Sénégal, de Gambie, de Guinée Bissau, du Cap Vert, du Portugal et de l'Espagne, apprend-on de source officielle espagnole.

Présenté en 2005, le projet "Sea Horse" est conduit par l'Espagne avec l'appui financier du programme AENEAS de la commission européenne. Son principal objectif est de renforcer la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination de l'immigration clandestine pour une lutte plus efficace contre les mafias du trafic des êtres humains notamment par voie maritime.

La réunion a été l'occasion pour analyser et passer en revue les résultats obtenus durant ces dernières années dans le cadre de ce programme de lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime, selon un communiqué du ministère espagnol de l'Intérieur.
A cette occasion, un mémorandum d'entente a été signé. Il porte sur la collaboration, l'usage et le fonctionnement du réseau de communication "Sea Horse Atlantique" mis en place dans le cadre du projet "Sea Horse" européen de lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime.

Dans ce contexte, une démonstration pratique du fonctionnement des communications du réseau "Sea Horse Atlantique" a été présentée aux représentants des pays participant à cette réunion.

Le réseau "Sea Horse Atlantique", à travers les différents centres établis dans les pays partenaires du programme "Sea Horse", permet la coordination opérationnelle et les échanges d'informations permanentes et sûres, via satellite, entre les pays concernées, aussi bien en matière d'immigration irrégulière que dans d'autres activités délictuelles menées en mer.

La rencontre, souligne-t-on de même source, a été également l'occasion pour "consolider les bases de la future collaboration en matière de lutte contre l'immigration irrégulière et autres activités délictuelles en mer".

15/12/10

Source : MAP

Alors que les questions liées à la visibilité de l'islam en France ne cessent de monopoliser l'actualité, le Parti socialiste, souvent embarrassé par ces débats, a pris position sur les prières organisées sur la chaussée, rue Myrrha, dans le quartier de la Goutte-d'Or à Paris.

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a jugé, mercredi 15 décembre sur RMC et BFM TV, que ces prières, organisées dans la rue faute de lieu de culte, constituent "des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps. On a une situation de tension avec les riverains et il faut trouver des solutions", a-t-il ajouté. Pour lui, "il faut arriver à une discussion, à une négociation avec un calendrier, un échéancier pour trouver des solutions en termes d'espace dans lesquels les fidèles peuvent exercer leur culte" mais "pour libérer aussi l'espace public".

Les déclarations de Benoît Hamon surviennent après une série de polémiques, de l'affaire de la conductrice voilée de Nantes à celle de la viande hallal dans certains restaurants Quick, sur lesquelles le PS, déchiré entre défense des minorités et conviction laïque, a souvent du mal à trouver une position claire. Le parti s'est ainsi divisé lors du vote de la loi sur l'interdiction du niqab dans l'espace public. Depuis, l'affaire des prières rue Myrrha a pris de l'ampleur, Marine Le Pen l'ayant assimilée à une "occupation" du pays. La phrase, qui a provoqué un tollé général dans la classe politique, est approuvée, selon une enquête IFOP pour France-Soir, par 39 % des sondés, et 54 % des sympathisants UMP.

Pour Benoît Hamon, "il n'y a aucune raison que la laïcité ne soit pas garantie" en France. Revenant sur les prières dans la rue, il estime qu'il faut que "les choses soient claires pour tout le monde, claires pour les riverains, claires pour les fidèles".

Dans un chat au Monde.fr, Ségolène Royal, candidate aux primaires de son parti pour 2012, juge quant à elle que "la laïcité telle qu'elle a été inscrite dans la Constitution s'accompagne de la liberté d'exercice du culte. Par conséquent, les convictions religieuses doivent pouvoir s'exercer dignement dans des lieux suffisamment grands".

VALLS SE POSE EN ADEPTE DU "PARLER-VRAI" SUR L'IMMIGRATION

Un autre socialiste a pris position sur les questions, cette fois, d'immigration. Le député-maire d'Evry, Manuel Valls, également candidat aux primaires du parti, a expliqué à Canal Jimmy que s'il était président, il instaurerait un secrétariat d'Etat à l'immigration. Cette proposition, relevée par L'Express, retient l'attention, car le PS n'a eu de cesse, jusqu'à sa suppression, de dénoncer la mise en place par Nicolas Sarkozy d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale.

Manuel Valls a cependant toujours eu une position en marge de celle de son parti sur l'immigration. En 2007, il avait choqué à gauche en publiant dans Libération une tribune posant les bases d'une "politique d'immigration de gauche". Le député y demandait à son parti de "sortir d'un discours dogmatique et compassionnel". Il proposait d'améliorer les conditions d'accueil des étrangers, mais aussi de réfléchir à des quotas d'immigration et de durcir la lutte contre l'immigration clandestine.

Deux ans plus tard, en 2009, alors qu'Eric Besson lance son débat sur l'identité nationale, le maire d'Evry estime que le PS ne doit pas l'esquiver, mais au contraire y participer, et dénonce une gauche "complexée" sur ces questions.

LE PS ENCORE FLOU

De fait, le bagage théorique du PS sur les questions liées à l'islam en France et à l'immigration est limité : sur le site du parti, l'immigration est résumée en une vidéo de Sandrine Mazetier, secrétaire nationale chargée de la question, et à deux articles, l'un sur le droit de vote des étrangers aux élections municipales et l'autre sur la régularisation des sans-papiers.

La convention du parti sur l'international a évoqué la nécessité de refonder une politique des flux migratoires, en l'élargissant à l'Europe "qui aura besoin de l'immigration", mais d'une immigration "régulée, maîtrisée, concertée". Quant à l'islam, la convention dénonce "la vision trop souvent portée dans l'Hexagone sur l'islam, qui sert à justifier un discours symétrique de repli identitaire", mais ne fait pas de propositions plus précises.

Or l'UMP a bien compris qu'elle pouvait tirer avantage de ce flou, et cherche par ailleurs à stabiliser sa cote dans l'électorat proche de l'extrême droite par des propositions susceptibles de lui plaire. La proposition de Jean-François Copé, le nouveau patron du parti présidentiel, de relancer le débat sur l'identité nationale, semble dessiner cette stratégie.

Source : Le Monde

Les ministres de l'Intérieur du Groupe de dialogue 5 + 5 ont souligné lundi soir à Tripoli à l'issue des travaux de leur 7ème réunion que le phénomène de l'émigration clandestine dans diverses régions du monde a provoqué de nombreux problèmes pour les pays de transit et de destination, soulignant toutefois que l'émigration ne peut pas être traitée par des mesures sécuritaires uniquement.

Les responsables du Groupe de dialogue ont affirmé que les solutions à ce phénomène doivent être fondées sur l'intégration de l'émigration dans les stratégies de développement, la création de projets de développement dans les pays d'origine ainsi que la recherche d'un marché de travail, de production et de services dans ces pays pour encourager les émigrés à rester dans leurs pays d'origine.

Les recommandations ont plaidé pour la conjugaison des efforts aux nivaux local, régional et international et la promotion du dialogue sur le plan des mécanismes du dialogue 5 + 5 et du partenariat entre l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) pour résoudre les problèmes liés à ce phénomène.

Les participants ont affirmé aussi que les grands flux spontanés et illégaux des émigrés et les possibilités de leur exploitation par des groupes terroristes et du crime organisé pourraient avoir des impacts considérables sur la stabilité des pays riverains de la Méditerranée.

Les recommandations ont précisé que le nombre en constante augmentation des émigrés qui sacrifient leurs vies en vue de réaliser des conditions de vie meilleure et tombent dans le piège de bandes du crime organisé impliquées dans le trafic des personnes, constituent des défis pour les pays de transit et de destination du point de vue de leur assistance, leur protection et leur renvoi vers leurs pays d'origine.

Les participants à cette réunion ont fait part de leur compréhension à l'égard des difficultés et des effets négatifs dont souffrent les pays du Groupe de dialogue 5 + 5 notamment ceux de l'Ouest de la Méditerranée en raison de l'augmentation des opérations d'infiltration sur leurs territoires pour des motifs d'émigration clandestine, étant donné qu'ils sont à la fois des pays de transit et de destination.

15 décembre 2010

Source: Afrique en ligne


Des partis de gauche et associations ont appelé à manifester samedi à Paris pour protester contre la tenue, le même jour, d'"Assises contre l'islamisation de l'Europe" organisées par le mouvement d'extrême droite Bloc Identitaire.

"L'objet de ces +Assises+ n'a strictement rien à voir avec la laïcité, mais à l'inverse, les idées véhiculées ne sont porteuses que d'un discours haineux et potentiellement violent contre une partie de nos concitoyens, sous le prétexte de leurs convictions religieuses", écrivent dans un communiqué les partis de gauche (PCF, NPA, PRG, EE-Les Verts, PG) du XIIe arrondissement, où doivent se tenir la réunion et la manifestation de protestation.

La Ligue des droits de l'Homme (LDH), Attac, RESF, le syndicat Sud-Rail se sont associés à cet appel "à se rassembler symboliquement et pacifiquement", à partir de 11H00, à proximité de l'espace Charenton.

Comme certains élus de gauche, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a demandé l'interdiction de ce "congrès raciste", disant craindre "des troubles à l'ordre public, des agressions et des débordements".

Ce rassemblement, sous forme de réunion politique, était prévu avant les propos polémiques de Marine Le Pen (FN), qui a établi un parallèle vendredi dernier entre les "prières de rue" de musulmans dans certains quartiers et l'Occupation. Le meeting se déroulera six mois jour pour jour après l'apéro-géant "saucisson-pinard", organisé à Paris par le Bloc Identitaire.

Parmi les "invités" figurent Oskar Freysinger, l'une des figures de proue du parti UDC en Suisse, qui avait fait approuver en 2009 l'interdiction des minarets par référendum populaire, ainsi que Tommy Robinson, porte-parole de la Ligue anglaise de défense (English Defense League, EDL), un groupe d'extrême droite anti-musulman.

Les organisations "Riposte laïque" et "Résistance républicaine", qui associent défense de la laïcité et dénonciation virulente de l'islam, seront aussi de la partie.

Source : La Croix/AFP

Le deuxième numéro de Yabiladi Mag est dorénavant publié et à télécharger sur le site de Yabiladi. Au sommaire, les inondations de la fin novembre au Maroc, un retour sur les évènements de Laâyoune, le récit d'une Marocaine résidant à l’étranger qui défie la RAM, WikiLeaks, une interview sur les mariages des mineures dans le Royaume... Suite

L'écrivain et poète Tahar Benjelloune s'est vu remettre, lundi soir à Rabat, le Prix international de poésie "Argana" 2010, décerné par la Maison de la poésie au Maroc et la Fondation CDG, avec le soutien du ministère de la Culture.

Lors d'une cérémonie au théâtre Mohammed V, animée par le groupe Nass El Ghiwane et à laquelle ont assisté des intellectuels, des créateurs, des personnalités politiques et des férus de la poésie, Tahar Benjelloune a donné lecture à ses poèmes "Janine", "Le discours du chameau" et "Pour un passeport".

Dans une allocution, Benjelloune a estimé que le poète vit la dimension du temps comme s'il est dans une forêt ombrageuse où rien ne lui échappe, ajoutant qu'il s'agit de quelqu'un d'"opiniatre" qui aspire à transformer le monde avec des mots et le vécu des individus en un monde meilleur.

S'il est persuadé que la poésie n'et pas en mesure de changer les individus et encore moins le monde, il n'en demeure pas moins que le poète demeure convaincu qu'elle pourrait jeter la lumière sur certaines lacunes et faiblesses des êtres humains.

"Le résultat parait surprenant: de ses cendres renaît et rejaillit, tout d'un coup, +la rose+ qui trahit nos peurs et dévoile nos refoulements", a estimé Benjelloune, ajoutant que la poésie est là pour refléter la beauté de l'azur et le regard innocent d'un enfant qui ne demande rien au monde, dont il ignore tout d'ailleurs.

Tahar Benjelloune, qui se remémore la décès de sa mère à laquelle il avait dédiée un roman intitulé "Sur ma mère", a tenu à déclamer des vers du regretté poète palestinien Mahmoud darwich. Il a, en outre, estimé que "seule la poésie s'éternise au moment où l'humanité aura tout oublié".

Le poète Najib Khaddari a, de son côté, rappelé que les débuts de Tahar Benjelloune dans la création remontent à environ un demi-siècle et qu'il demeure une des sommités de la poésie marocaine écrite en langue française.

Il a également souligné que Benjelloune représente, à l'instar d'une constellation de poètes comme Mohamed kheireddine, Abdellatif Laâbi, Mostapha Nissabouri, Mohamed Loakira et d'autres, une génération de créateurs qui ont conféré à l'imaginaire arabe et marocain l'opportunité d'emprunter le chemin d'autres langues pour découvrir la diversité des cultures et s'ouvrir sur d'autres horizons.

Source : MAP

Le grand mufti de Russie a dénoncé mardi une dérive "anti-islamique" et exhorté les autorités à enrayer la montée de la xénophobie, cependant que des appels à la violence continuaient à circuler trois jours après les violents heurts avec des nationalistes de samedi à Moscou.

"Les heurts de ces derniers jours à Moscou et dans d'autres villes de Russie, accompagnés de violences, de slogans nazis et même de déclarations blasphématoires, méritent une condamnation sévère des chefs de toutes les confessions", a dit le grand mufti Ravil Gaïnoutdine.

"Ces événements montrent le niveau inacceptable des sentiments anticaucasiens, anti-islamiques, anti-immigrés dans la société russe", a ajouté le mufti, dans une déclaration d'une rare dureté, alors que les autorités russes se sont ménagé jusqu'à présent le soutien des dirigeants musulmans, même au plus fort des guerres de Tchétchenie.

"Le pouvoir doit accorder une attention particulière (...) à la neutralisation de l'ultranationalisme et à la prévention de la xénophobie", a-t-il ajouté.

Le mufti s'est en outre adressé aux dirigeants des médias russes "pour qu'ils n'aggravent pas la situation en provoquant la xénophobie, en propageant des a priori, des stéréotypes, et parfois en incitant ouvertement les jeunes à commettre des actes condamnables".

En écho aux déclarations du mufti, le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill, chef de l'église orthodoxe, ultra-majoritaire dans le pays, a lui aussi lancé un appel au calme, qui n'était toutefois pas dépourvu de nuances.

"Quand on voit les blessés, des innocents battus rien que parce qu'ils avaient une autre couleur de peau et un autre visage, et quand on comprend que c'étaient des gens tout à fait respectables, qui vivent à nos côtés, bien sûr c'est amer et on a honte", a-t-il dit dans une allocution télévisée.

Mais il a aussi dénoncé une "provocation politique" contre le pouvoir russe, et mis la montée des tensions sur le compte de "groupes ethniques radicaux qui existent aujourd'hui dans la diaspora".

La presse libérale et des experts ont fait le constat lundi de la montée de la xénophobie dans un pays marqué par la guerre de Tchétchénie, par de nombreux attentats et une criminalité galopante, et où les forces de l'ordre sont soupçonnées d'indulgence à l'égard des groupes nationalistes.

Le rassemblement de milliers de supporters russes de football qui réclamaient justice après le meurtre de l'un d'entre eux au cours d'une rixe avec un groupe de jeunes Caucasiens, a dégénéré samedi près du Kremlin, s'accompagnant de saluts nazis, d'appels à la "Russie aux Russes" et faisant une quarantaine de blessés.

Le lendemain, un ressortissant du Kirghizstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale en majorité musulmane, était agressé et tué par une quinzaine de jeunes.

Mardi, des appels circulaient encore en Russie parmi les communautés caucasienne et russe à se rassembler le lendemain à Moscou et à en découdre.

Un mouvement ultranationaliste russe, le Mouvement contre l'immigration clandestine, a appelé les hommes russes à "ne pas sortir dans la rue sans moyens d'autodéfense légaux" mercredi, et invité femmes, enfants, personnes âgées russes à ne pas se risquer dans la rue.

La police de Moscou, qui avait bouclé lundi soir les alentours de la place Rouge pour éviter tout nouveau heurt, a indiqué qu'elle mobiliserait des effectifs pour patrouiller mercredi dans le quartier de la gare de Kiev, où les rassemblements sont susceptibles de se produire.

14/12/2010

Source : Libération/AFP

Le Conseil de l'Europe  organise, le 17 décembre, à Strasbourg,  une conférence sur le thème de la nationalité, ses enjeux et perspectives.

Alors que plusieurs pays membres du Conseil de l’Europe ont engagé un nouveau débat sur la nationalité, la conférence a pour objectif de servir de passerelle entre les travaux menés précédemment par le Conseil de l'Europe en matière de nationalité et les nouveaux défis à relever dans ce domaine, tant par les individus que par les Etats.

L’évolution même de la notion de nationalité, les courants actuels en matière de pluralité de nationalités, l’impact de la Convention Européenne sur la nationalité sur les pratiques nationales, la prévention et la réduction des cas d'apatridie, la situation des enfants ou bien encore les liens entre les questions de migration, de nationalité et de citoyenneté, seront au cœur des discussions.

La conférence permettra de définir les grandes lignes des activités du Conseil de l'Europe en la matière pour les années à venir. Le droit à la nationalité est un droit fondamental, sans lequel des individus restent toujours en Europe privés d’autres droits fondamentaux, tels que l’accès à l'éducation, aux services de santé et à la protection sociale, ou encore le droit de vote.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, et le Chef de l’Unité Apatridie du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Mark Manly, participeront à la conférence.

Source : Site du Conseil de l’Europe

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a estimé mardi une loi britannique destinée à éviter les mariages blancs discriminatoire et attentatoire au droit au mariage, en raison d'importants frais de dossiers.

Osita Chris Iwu, un Nigérian arrivé en Irlande du Nord en 2004, a demandé l'asile en 2006. En novembre 2009, il a obtenu une autorisation exceptionnelle de séjour valable jusqu'en novembre 2011 mais sans avoir le droit de travailler.

M. Iwu a rencontré Sinead O'Donoghue en novembre 2004. Ils se sont installés ensemble un an plus tard et ont eu un fils en 2006. En mai 2006, M. Iwu a demandé sa compagne en mariage.

Mais en vertu d'une loi de 2005, plusieurs fois modifiée depuis, M. Iwu, en tant qu'individu relevant du contrôle de l'immigration, devait pour pouvoir se marier, obtenir un certificat d'admission. Pour cela, il lui fallait déposer une demande auprès du ministre de l'Intérieur et verser des frais de dossier d'un montant de 295 livres (environ 350 euros).

Cependant, ni M. Iwu ni sa compagne n'étaient en mesure de verser une telle somme. Grâce à l'aide d'amis pour payer les frais, M. Iwu a obtenu un certificat d'admission le 8 juillet 2008 et leur mariage a été célébré trois mois plus tard.

"La Cour estime que des frais de dossier tellement onéreux qu'un demandeur nécessiteux ne pourrait les payer sont de nature à porter atteinte à la substance même du droit au mariage", estime la CEDH.

Celle-ci note que, comme M. Iwu, "bon nombre de personnes relevant du contrôle de l'immigration n'ont pas la possibilité de travailler au Royaume-Uni ou perçoivent des revenus extrêmement faibles".

La cour de Strasbourg en conclut qu'il y a eu "violation du droit au mariage du couple requérant - dont il est clair que la relation était ancienne et stable". Elle a condamné le Royaume-Uni à leur verser 8.500 euros pour dommage moral et 295 livres pour dommage matériel.

14/12/2010

Source : AFP

Le Parlement européen a rejeté mardi une proposition visant à instaurer un permis unique européen de travail et de séjour pour les immigrants légaux défendue par la droite mais qui était dénoncée par la gauche comme discriminatoire.

La proposition visait à permettre aux immigrants légaux venant de pays non membre de l'UE d'obtenir un permis de séjour et de travail via une seule procédure et un "guichet unique".

Mais elle ne devait pas s'appliquer aux travailleurs saisonniers, aux travailleurs détachés, aux réfugiés et aux travailleurs indépendants, couverts par d'autres projets de réglementations européennes.

En outre, les gouvernements auraient pu exiger par exemple une connaissance appropriée de la langue pour donner accès à l'éducation ou à la formation.

L'approbation d'une série d'amendements présentés par les socialistes a finalement conduit les élus conservateurs à voter contre la nouvelle version de la proposition, qui a été rejetée par 350 voix contre 306 et 25 abstentions.

L'élue de droite française Véronique Mathieu, rapporteuse du texte, a dénoncé l'attitude des élus libéraux, qui "n'ont pas tenu les accords conclus".

Elle a également fustigé les socialistes, qui selon elle "s'opposent systématiquement à tous les textes qui font avancer les droits des travailleurs étrangers".

"L'une des meilleures façons de lutter contre l'immigration illégale et le travail au noir est de développer des canaux d'immigration légale équilibrés et répondant aux besoins de nos marchés du travail", a-t-elle plaidé, regrettant le rejet du texte alors qu'un accord se dessinait avec les gouvernements des Etats membres après 10 ans de blocage.

Des élus de gauche ont réaffirmé leur opposition au texte, qui "risquait de faire réapparaître le principe du pays d'origine", selon lequel le droit applicable au travailleur serait celui de son pays d'origine et non celui du pays où il s'est établi, a expliqué la socialiste française Sylvie Guillaume.

Sa compatriote écologiste Hélène Flautre a soutenu que cette proposition, "proposait une vision fragmentée de la migration légale où la valeur marchande d'un travailleur migrant déterminerait l'étendue de ses droits".

Source : Le Monde/AFP

Dans la continuité des éditions 2008 et 2009 des “Marocaines d'ici et d'ailleurs”, qui ont eu lieu à Marrakech, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise du 18 au 19 décembre à Bruxelles, la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Plus de 250 femmes en provenance du Maroc, d'Espagne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Belgique, d'Allemagne, de Suisse, de

Finlande, de Roumanie, d'Irlande et du Royaume-Uni, devraient y prendre part. La délégation marocaine est composée de 12 femmes parlementaires, plusieurs chercheuses en sciences sociales ainsi qu'une trentaine de représentantes des associations de défense des droits des femmes et de la société civile…Suite

Affirmation de l'islam et crispations identitaires conduisent les partis à une réflexion sur la place des religions. Oubliée, la laïcité positive théorisée par le président de la République, Nicolas Sarkozy, au début de son quinquennat ! Alors que la loi de séparation des Eglises et de l'Etat...Suite

Quelque 360 salariés ou retraités marocains de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), privés du statut de cheminot du fait de leur nationalité, ont attaqué l'entreprise publique pour discrimination et leur dossier est examiné mardi devant un tribunal à Paris.

Ces salariés ont été recrutés au Maroc dans les années 70 par la SNCF avec un statut de contractuel, donc de droit privé, et non avec le statut de cheminot, longtemps réservé aux seuls détenteurs de la nationalité française, et depuis quelques années ouverts aux ressortissants de l'Union européenne.

Le statut de cheminot n'est également pas accessible aux personnes embauchées au-delà de l'âge de 30 ans et à certains emplois à temps partiels. Il donne droit à des avantages en matière de protection sociale et de retraite, et à des facilités de circulation (billets gratuits ou réduits).

"Ces salariés n'ont pas pu passer certains examens en interne", ajoute Bouabdellah Frahlia, délégué du syndicat Sud Rail, qui soutient l'action des cheminots marocains.

"Il y a eu des discussions avec la SNCF sur la suppression de la clause de nationalité mais elles n'ont pas abouti, contrairement à la RATP (bus et métro parisien) qui l'a abolie en 2002", souligne M. Frahlia.

Un certain nombre d'emplois en France, notamment dans la fonction publique, ne sont pas ouverts aux étrangers non communautaires.

Source : Le Point/AFP

Dans un rapport publié le 14 décembre Amnesty international demande à l'Union européenne de « ne pas fermer les yeux » sur les violations des droits de l’homme dont sont l’objet les migrants en Libye. Les migrants et réfugiés qui tentent de rejoindre l'Europe via ce pays « courent le risque d'être torturés et d'être emprisonnés pour une durée indéterminée » affirme l’organisation humanitaire.

Amnesty international a publié le 14 décembre un rapport sur la situation des réfugiés en Libye. C'est surtout le cas des Somaliens et Erythréens qui préoccupe l’organisation. En fuyant leur régime et en tentant de rejoindre l'Europe en passant par la Libye, ces réfugiés se trouvent souvent exposés à la torture et à la détention illimitée.

Tripoli ne reconnaît en effet aucun réfugié mais seulement des migrants en situation irrégulière. Et pourtant, malgré ces violations des droits de l'homme, la Libye a été récemment élue au Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Diana Eltahawy, chargée du dossier chez Amnesty international, revient sur la situation des réfugiés et le statut de la Libye dans la communauté internationale :

« Nous demandons à l’Union européenne et aux Etats membres que dans tous les accords bilatéraux entre eux et la Libye, qu’il y ait des garanties du respect des droits humains. En octobre, la Libye et la Commission européenne ont signé un accord de coopération concernant le contrôle des frontières et la gestion efficace des flux migratoires. »

« Selon cet accord, l’UE va verser à la Libye 50 millions d’euros. L’accord fait mention de la protection internationale mais n’a pas de garantie. Nous sentons que les droits humains, surtout les droits des réfugiés et demandeurs d’asile sont sacrifiés dans cette politique migratoire. »

D'après les autorités, il y a plus de trois millions de migrants en situation irrégulière en Libye, dont beaucoup originaires du reste de l'Afrique mais Tripoli considère qu'il ne s'agit pas de réfugiés, souligne Amnesty.

La Libye n'étant pas signataire de la convention de l'ONU sur les réfugiés et n'ayant pas de procédure d'asile, Amnesty International demande à l'Union européenne d'inscrire une garantie du respect des droits de l'homme dans ses accords avec la Libye.

Source : RFI

Maurice Bardèche, le premier propagateur français, avec Paul Rassinier, du négationnisme de la Shoah, aimait se référer à la Révolution française afin de convoquer au service de son abjecte théorie une page glorieuse de notre histoire.

 C'est la même mécanique que Marine Le Pen vient d'employer en associant à l'"Occupation" la présence des musulmans dans notre pays. Se référant à la laïcité et en appelant à la République, Marine Le Pen opère un renversement de la pensée qui serait comique s'il n'avait pour but de camoufler, sous la "Résistance" à laquelle elle convie implicitement, une pensée raciste et liberticide.

La ficelle paraît un peu grosse, venant d'une des figures majeures du Front national dont le président, Jean-Marie Le Pen, qualifiait en 2005 l'Occupation nazie que subit la France de "pas si inhumaine que cela". Le même Jean-Marie Le Pen qui – sans même remonter à ses multiples condamnations pour apologie de crimes de guerre, apologie de crimes contre l'humanité, racisme, antisémitisme et négationnisme, pas plus qu'à l'éloge funèbre qu'il fit de Maurice Bardèche – riait au premier rang du spectacle de Dieudonné lorsque ce dernier offrit au négationniste Robert Faurisson un écrin scabreux au Zénith de Paris.

Désormais lestée de cette sortie au racisme patent, l'extrême droite "respectable" dont Marine Le Pen était censée incarner la naissance vient de se fracasser sur l'autel des ressorts politiques profonds de cette partie de l'échiquier politique. Tout comme elle se fracassa lorsque, en Italie, le magistère institutionnel et la tribune publique qu'offrit Silvio Berlusconi à la Ligue du Nord créèrent dans la Péninsule une ambiance de pogroms et permirent que fussent avancés au niveau gouvernemental des projets – tels que le tatouage des Roms – que l'on croyait ensevelis sous les décombres du mussolinisme. Et l'ambiance créa, comme souvent lorsqu'elle s'abat avec une durée suffisante sur un territoire, des passages à l'acte, en l'espèce des crimes racistes.

En Italie comme en France, l'extrême droite porte en elle le crime. C'est de cette famille politique dont Marine Le Pen brigue le leadership. Il est utile de rappeler cette triviale réalité, tant elle se trouve brouillée concernant cette femme dont les journalistes et les adversaires encensent et redoutent la modernité. Moderne, Marine Le Pen ? Sans doute au regard d'un père ringardisé autant par son âge que par des références datées. Mais, pour celle qui ne renie rien de l'héritage paternel, la logique reste la même : trouver l'ennemi intérieur qu'il faudra expulser ou exterminer pour sauver la patrie en danger. Italiens, Polonais, Juifs, Portugais, Espagnols, Africains, Maghrébins… Tous ont eu à connaître les diatribes d'une extrême droite qui leur promettait la vindicte publique.

Et là où Marine Le Pen manque encore un peu plus de "modernité", c'est qu'elle n'est finalement pas si éloignée que cela des haines recuites et des hantises mal camouflées de son père. Il n'y a, dans la sortie de Marine Le Pen, aucune volonté de défendre une laïcité que les composantes catholiques intégristes du Front national vomissent et qui ne s'accommode en aucun cas d'une stigmatisation des origines qu'elle repousse philosophiquement.

En réalité, la corde sur laquelle joue Marine Le Pen, c'est celle, en une réminiscence de la rupture qu'engendra la guerre d'Algérie, de la crainte de l'inversion du rapport colonial.

Ça n'est pas tant le musulman que Marine Le Pen exècre que l'image de l'ancien colonisé dont les enfants s'affirment progressivement comme des citoyens à part entière dans notre société. Car, à n'en point douter, la sortie de Marine Le Pen ne concerne pas les prières dans la rue qu'elle prétend contester. Cette sortie concerne la présence sur notre territoire de personnes d'origine maghrébine qui revendiquent leur statut de Français là où cette femme politique d'extrême droite ne peut voir que des citoyens accidentels et illégitimes dont il faudrait révéler l'usurpation. D'ailleurs, si ces populations "occupent" la France, n'est-ce pas parce qu'elles sont, aux yeux de Marine Le Pen, composées d'étrangers à bouter hors du sol national ?

BOUC ÉMISSAIRE

L'envoi de ces messages plus ou moins subliminaux par Marine Le Pen n'est pas très dur à démonter. Ce qui l'est plus, par contre, c'est le ressort sur lequel joue Marine Le Pen, et qui renvoie à la fonction et à la stratégie de l'extrême droite : libérer les individus de l'impératif moral sur lequel les civilisations modernes et démocratiques ont fondé leur dynamisme et assuré la paix civile, à savoir la nécessité pour chacun de considérer l'Autre comme son égal.

Et cette libération, dans une approche tout aussi classique pour l'extrême droite, s'opère avec une admirable constance par la désignation d'un bouc émissaire que l'on demandera aux populations déstabilisées par la crise économique et sociale d'haïr, faute, pour elles, d'avoir la certitude suffisante de pouvoir agir sur les causes réelles de leurs malheurs.

Il est en effet plus facile de s'attaquer à son voisin d'origine étrangère qu'aux mécanismes de la finance internationale. Plus facile mais aussi plus minable ! D'où la convocation de la thématique de l'"Occupation" qui permet de faire passer pour du courage ce qui n'est que lâcheté puisque le bouc émissaire, c'est celui qui est suffisamment faible dans la société pour ne pas pouvoir se défendre à armes égales face aux agressions dont il est la cible désignée. En décrétant cette "Occupation" comme une réalité, Marine Le Pen espère s'adjoindre la cohorte des lâches qui sublimeront leur poltronnerie – qu'ils n'acceptent pas comme leur propre reflet – en un acte glorieux de résistance aux Arabes.

A celles et à ceux qui seraient tentés par ce chemin, il faut rappeler avec force et insistance qu'au bout de ce chemin-là, il n'y a que des drames. Qu'ils s'épargnent donc ce qui pourrait devenir la plus désagréable et la plus tenace de leurs expériences : le réveil hébété et honteux de ceux qui, après avoir failli, n'ont plus que leurs remords pour seul viatique.

Source : Le Monde

La stratégie de mobilisation des compétences se situe dans le droit fil de l'inclusion de toutes les forces vives du pays, de toutes les compétences pour conforter la dynamique actuelle.

«Aucun pays ne peut tout seul combattre le fléau de l'immigration, sans une coopération optimale et solidaire des deux rives de la Méditerranée, a déclaré Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger à Tripoli, lors de la réunion du groupe de dialogue «5+5» des pays de la Méditerranée occidentale. Aujourd'hui, cette coopération n'a pas atteint le niveau escompté, alors même que les changements profonds des politiques européennes migratoires des années 70 et 80 ont eu des répercussions négatives sur la région qui fait face à la problématique de l'immigration clandestine, en raison de sa position géographique. Nous sommes tous appelés à asseoir une coopération régionale efficace capable de faire face aux réseaux de la traite des êtres humains, à travers la sanction des parties qui profitent et encouragent l'immigration clandestine, mais la seule politique sécuritaire ne suffit pas, il faudra lancer des projets de développement dans les pays du Sud, en partenariat avec l'Union européenne ». En quelque sorte donner du sens au codéveloppement qui depuis la réunion de Kayes et la conférence de Rabat en 2006 est appelé à s'appuyer sur les diasporas d'origine marocaine présentes en Europe. La veille, le ministre, accompagné de Mohamed M'Barki, directeur de l'Agence de l'Oriental, était précisément à Bruxelles au Forum des compétences belgo-marocaines qui sera suivi le 18 décembre de la rencontre des « Marocaines d'ici et d'ailleurs » organisée par le CCME. La communauté d'origine marocaine résident en Belgique est forte de quelque 600 000 personnes, avec plusieurs générations d'immigrés. Les dernières générations connaissent un changement remarquable en termes de compétences acquises dans les 5 universités francophones et flamandes de Belgique. Celle-ci est «enrichie » par l'exode des cerveaux, chercheurs, informaticiens, experts en agroalimentaire, en biochimie. Ces profils hautement qualifiés sont appelés, aujourd'hui à contribuer au développement de leur pays d'origine, à l'instar des diasporas chinoises, indiennes, libanaises ou turques. Le Maroc, qui a connu cette décennie des transformations profondes portées par des réformes dans tous les domaines et par une dynamique sans précédent de chantiers économiques, a besoin de « son autre main » pour porter les différentes stratégies sectorielles et servir d'ambassadeurs de leur pays notamment dans la question du Sahara. Pour cela, un plan d'action a été élaboré au département de M. Ameur, avec des mécanismes et des dispositifs pour identifier les compétences et les besoins du Maroc et pour mettre en relation l'offre des compétences qui feraient profiter le Maroc de leur savoir et savoir-faire et la demande, les besoins de plus en plus grands en termes d'expertise, de savoirs et de connaissances. Une première université des compétences marocaines d'Allemagne a été organisée en novembre 2009, engrangeant des projets des plus intéressants dans différents domaines comme en témoignera au Forum de Bruxelles le président de DMK, Hachem Haddouti. Fin novembre, une même dynamique a été initiée à Montréal au Canada et en 2011, d'autres réseaux de compétences seront également constitués en France. Au-delà de la mobilisation des compétences, on assiste à un rapprochement de la communauté marocaine avec son pays d'origine, à une «politique décomplexée», comme le souligne l'ambassadeur du Maroc à Bruxelles Samir Addahar, en quelque sorte débarrassée des scories et des blessures d'un passé douloureux.

LE MATIN : Votre intervention au Forum des compétences qui s'est tenu à Bruxelles a fait forte impression dans la mesure où la communauté marocaine installée en Belgique retrouve sa dignité avec la dynamique des chantiers et des réformes dans le pays d'origine. Vous avez dit que vous avez mesuré le chemin parcouru par le Maroc depuis une décennie. Quel est ce chemin ?

Samir Addahar : Depuis l'avènement de Sa Majesté Mohammed VI, le Maroc s'est réconcilié avec son passé et l'apport de l'Instance équité et réconciliation (IER) a été historique et déterminant en ce sens où il a permis à notre pays de s'inscrire dans l'avenir. Ce projet national n'a été rendu possible que grâce à la conjonction du courage de Sa Majesté et de celui du peuple marocain. Ce courage est celui qui permet de mieux avancer, de revenir sur des moments douloureux et délicats de notre histoire récente. C'est un exercice très délicat et unique dans le monde arabe, celui d'un travail inédit de mémoire.

Nous avons eu le même processus de réconciliation avec le champ religieux, avec nos cultures Hassani et Amazigh et nos régions, notamment avec celles qui ont été marginalisés, comme le Nord et l'Oriental, et qui figurent aujourd'hui parmi nos régions les plus dynamiques. La Moudouwana et la réforme du Code de la nationalité ont permis de redonner dignité et respect à la femme. L'éclosion et l'effervescence de la société civile ont mis en avant un véritable acteur avec ses capacités d'action dans le développement économique et social marqué par ce grand chantier qu'est l'INDH, le plan Emergence. Le nouveau concept de l'autorité donne, quant à lui, une place centrale au concept de gouvernance. La stratégie de mobilisation des compétences se situe dans le droit fil de l'inclusion de toutes les forces vives du pays, de toutes les compétences pour conforter la dynamique actuelle.

Il y a encore des débats sur le rythme des réformes, la hiérarchisation des priorités, c'est naturel et légitime, comme il y a encore des lenteurs, des crispations, des crises et, comme l'a souligné M. M'Barki, le changement des mentalités est plus long, mais il est en train de se faire. Il y a aujourd'hui une profonde conviction à la base, celle que le Maroc a les moyens de réussir son développement et son émergence au sein des nations démocratiques et modernes.

Une démarche qui a, dites-vous, un fil conducteur. Quel est-il ?

Ce fil conducteur, c'est d'abord cette vision qui se nourrit d'une ambition, d'une profonde conviction et de principes, dans la manière d'entreprendre qui anime la gouvernance politique, économique et sociale. Le travail continu et l'effort caractérisent l'action publique constamment adaptée aux nouveaux enjeux. Le processus des réformes engagées permettra une amélioration de l'action publique. Nous mesurons ainsi le chemin parcouru, et si nous savons que le chemin a parcourir est encore long, nous savons aussi que les choses sont irréversibles.

Il faut néanmoins continuer nos efforts en décryptant dans la durée l'amplitude et la nature des chantiers ouverts depuis plus d'une décennie.

Un mot dans votre intervention a retenu l'attention des quelque 1.500 experts et cadres présents au Forum des compétences belgo-marocaines, c'est celui d'une « politique décomplexée ». Pouvez-vous expliquer le sens que vous donnez au terme « décomplexée » ?

Sa Majesté le Roi a ouvert une formidable dynamique de changement, à la fois dans les infrastructures, dans le développement humain et dans les mentalités. Il est engagé physiquement, ne cessant de sillonner le Maroc pour aller à la rencontre de son peuple et des projets qu'il a initiés et qu'il suit personnellement avec le gouvernement.

L'ambition est de faire du Maroc un pays où la normalité politique, démocratique, deviendra la règle et c'est le message entendu par notre communauté qui constate de visu les changements lors de ses visites au pays. Un pays où le processus décisionnel et l'action gouvernementale sont en amélioration constante, fondés sur des principes universels et au service du citoyen dans un pays qui a réussi à redessiner l'architecture de son économie, la rendant plus compétitive, mais qui est aussi à la recherche de plus de solidarité.

Cette solidarité passe par des chantiers comme l'INDH qui porte une nouvelle philosophie de la gouvernance sociale et qui se traduit par des actions, des projets cohérents portés par une véritable ingénierie sociale. Les résistances et déficits sociaux sont importants, mais la cohérence dans la vision d'ensemble permet de tracer un cap clair qui se traduit en actes politiques majeurs, en réalisations économiques importantes et en processus de réformes dans tous les secteurs. C'est là qu'intervient la stratégie de mobilisation des compétences du ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Nombreuses sont en effet les compétences marocaines qui veulent aujourd'hui soutenir les chantiers de développement lancés par Sa Majesté et la mise en œuvre d'une stratégie, comme l'ont souligné

M. Ameur et M. M'Barki, portant sur des besoins clairement identifiés, des programmes de développement sectoriels bien définis, des plans de développement régionaux, comme celui du Nord et de l‘Oriental et une demande forte sur des compétences peu présentes au Maroc.

Vous dites que le Maroc, partenaire privilégié de l'Union européenne, est en train de converger vers l'essentiel. Qu'entendez-vous par là ?

Il faudra que nous prenions la juste mesure de ce momentum. Nous sommes aujourd'hui un des meilleurs élèves de la classe au sud de la Méditerranée et nous le sommes en raison des choix qui sont les nôtres et non parce qu'il fallait répondre à telle ou telle contrainte.

Le Maroc est devenu ce qu'il est à travers un processus de mutations endogène, en préservant sa personnalité, son identité, son histoire et ses intérêts. Lorsque nous regardons vers l'Europe, nous constatons actuellement des régressions, des frilosités qui n'auraient pas lieu d'être si le regard porté par les Européens sur le Maroc était plus attentif et plus au fait de nos réalités économiques, culturelles et humaines.

Une meilleure connaissance mutuelle et plus de respect sont, à mon avis, préférables au confort de la démagogie. Nous savons en général beaucoup plus sur les Européens que eux savent sur nous, nous connaissons leur histoire, leur géographie, leurs artistes, leurs poètes, leurs philosophes. J'espère qu'ils feront la démarche pour connaître à leur tour nos poètes, nos écrivains et nos penseurs. Et c'est justement notre élite, nos compétences installées en Europe qui peuvent constituer cette passerelle entre les deux cultures pour éviter les malentendus, les peurs, les rejets, les régressions et tout ce qui est aujourd'hui source de malentendus et de mésentente.

Des malentendus très regrettables qui sont source de manque d'informations, mais aussi d'instrumentalisation de certains médias qui, récemment, lors des événements de Laâyoune ont dénaturé le message ?

Les réunions que nous avons tenues avec la communauté marocaine de Belgique, le Forum consacré à la mobilisation des compétences ont été « traversés » par la question nationale longuement évoquée par MM. Ameur et M'Barki qui ont rappelé que la fermeture des frontières et l'affaire artificielle du Sahara étaient une manière d'empêcher le Maroc de se développer, c'est le fameux caillou qui empêche notre pays d'avancer. Aujourd'hui, on est tous conscients, comme l'a souligné le ministre, que le Maroc a fait des concessions en proposant l'autonomie des provinces du sud dans le cadre d'un projet de régionalisation avancée. L'appel lancé par le ministre aux acteurs associatifs étudiants intellectuels et à l'ensemble des Marocains établis en Belgique à contrecarrer la propagande qui vise l'unité du Maroc a été entendu.

En témoigne l'émotion suscitée par le documentaire sur les événements de Laâyoune et l'hommage rendu aux membres des forces de l'ordre décédés, qui ont bouleversé l'auditoire.

Source : Le Matin

Séminaire portant sur "les relations Maroc-Europe : histoire et avenir", organisé à Rabat le 22 décembre, pour en savoir plus cliquez ici.

Le Conseil des Ouléma pour la communauté marocaine en Europe organisera, les 18 et 19 décembre à Barcelone (nord-est de l'Espagne), un colloque international sous le thème "L'Islam et les valeurs européennes" avec la participation de plusieurs experts et universitaires marocains et européens.

La séance d'ouverture de ce colloque, initié en collaboration avec l'Union des Centres culturels et islamiques en Catalogne, basée à Barcelone, sera présidée par M.Taher Tijkani, président du Conseil des Ouléma pour la communauté marocaine en Europe en présence de représentants du gouvernement autonome de Catalogne.

Les travaux de cette rencontre porteront, dans le cadre de quatre panels, sur plusieurs thèmes relatifs notamment à la notion de l'altérité en Islam et la dialectique entre le spirituel et le culturel, la jurisprudence contemporaine dans l'espace de la doctrine jurisprudentielle islamique et la spécificité du cadre français d'exercice du culte et des relations avec les institutions musulmanes.

Les musulmans européens: leadership, identité et responsabilité, le vrai et le faux concernant la divergence des principes entre l'Islam et l'Occident, la contribution pour un Islam européen citoyen ainsi que la laïcité et l'espace public figurent parmi les thèmes qui seront débattues lors de ce colloque.

13/12/10

Source : MAP

Un rapport sur la traite et l'exploitation des êtres humains en France vient d'être publié par la Commission nationale consultative des Droits de l'Homme (CNCDH).

Ce travail analyse de manière approfondie la façon dont sont appréhendées les multiples formes que prennent, dans la France d'aujourd'hui, traite et exploitation : travail forcé, servitude, esclavage, y compris la délinquance forcée, exploitation de la prostitution, de la mendicité, des travailleurs domestiques ou agricoles.

Il rappelle qu'un des aspects incontournables de la lutte contre ces phénomènes réside dans "protection effective des personnes qui en sont victimes ou sont menacées de l'être".

Ce rapport expose surtout et de manière très claire la façon dont les étrangers sont placées et maintenus dans une situation de vulnérabilité les exposant particulièrement à la traite et l'exploitation.

"La priorité donnée à la lutte contre l'immigration irrégulière, la chasse aux sans-papiers et la rareté des régularisations, privent les migrants des moyens de faire respecter leurs droits", souligne le rapport.

"Le statut particulièrement précaire que connaissent certaines catégories de travailleurs migrants les place dans un rapport de force inégalitaire avec leurs employeurs", constate également le document.

"Les failles dans la prise en charge des mineurs étrangers isolés, à la frontière ou sur le territoire national, les maintiennent dans une situation de vulnérabilité propice à leur traite ou exploitation", relève-t-on également.

Le rapport de la CNCDH corrobore ainsi les analyses du Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) et d'un nombre croissant de chercheurs et militants qui affirment que les politiques répressives en matière d'immigration constituent en fait "un obstacle majeur à la protection des victimes de la traite et de l'exploitation des migrants, et sont mêmes un facteur structurel de ces pratiques".

"Les seules véritables réponses aux phénomènes de traite et d'exploitation sont le plein respect des droits fondamentaux des migrants ainsi que l'égalité de traitement entre Français et étrangers, afin que les uns comme les autres soient à même d'exercer et défendre ces droits", observe la CNCDH dans son rapport.

Source : APS

La 7ème conférence du groupe de dialogue 5+5 des pays de la Méditerranée occidentale a appelé à "l'activation du rôle de la commission de suivi pour la mise en œuvre des recommandations des réunions ministérielles et la concertation entre les pays du groupe au sujet des plans et programmes, notamment ceux destinés à la lutte contre l'immigration illégale".

Dans leurs recommandations sanctionnant les travaux de cette conférence, tenue à Tripoli, les participants ont souligné l'impact positif de l'immigration régulière en terme de développement sur les pays d'origine, de transit et de destination, insistant sur le principe de responsabilité commune et solidaire pour traiter les questions de l'immigration et l'importance de l'adoption d'une approche globale, pratique et équilibrée en la matière.

Ils ont, de même, mis l'accent sur l'importance d'identifier des projets concrets, notamment avec l'Union européenne (UE), en vue de contribuer, de manière urgente, au développement du continent africain et au renforcement de ses capacités dans le domaine de la gestion de l'immigration, appelant à appuyer les pays d'origine et de transit pour mettre un terme aux flux migratoires et faire face aux bandes organisées qui s'activent dans la traite des personnes.

Ils ont préconisé d'établir, conformément à l'esprit de partenariat, des mécanismes facilitant l'immigration légale, mettre en place des politiques prenant en compte les besoins des pays d'origine et de destination et de favoriser le déplacement des personnes dans les pays du dialogue 5+5.

Les participants à cette conférence ont, par ailleurs, plaidé pour le renforcement de la coopération dans l'organisation de campagne de sensibilisation sur les risques de l'immigration clandestine à l'adresse des candidats potentiels à ce genre d'immigration.

Ils ont aussi appelé à mettre en place les moyens d'apporter l'appui nécessaire aux services de sécurité dans les pays du sud de la Méditerranée pour faire face aux exigences, en termes de matériels, de techniques et de ressources humaines nécessaires pour la lutte, de manière efficace, contre l'immigration clandestine.

Ils ont également recommandé le développement du dialogue entre les pays de la Méditerranée occidentale et son renforcement par des accords pratiques en vue de parvenir à un partenariat solidaire dans la lutte contre tous les problèmes de la criminalité, notamment l'immigration illégale.

Le Maroc a été représenté à cette conférence par une délégation, conduite par Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, et composée notamment de l'ambassadeur du Royaume en Libye, Moulay Mehdi Alaoui, du directeur de affaires consulaires et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Ali Mhamedi et du Consul général du Royaume à Tripoli, Ali Msili.

Lors de cette la 7ème conférence du groupe de dialogue 5+5, tenue sous le signe de l'immigration, M. Ameur avait appelé à adopter une approche globale dans le traitement des flux migratoires, estimant "qu'aucun pays ne peut tout seul combattre le fléau de l'immigration, sans une coopération optimale et solidaire des deux rives de la Méditerranée".

13/12/10

Source : MAP

Le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux a appelé les préfets à la fermeté, leur demandant d'"amplifier" les expulsions de clandestins d'ici la fin de l'année et d'être "plus offensifs" dans la lutte contre la délinquance.

Rappelant que sur un objectif de 28 000 reconduites à la frontière en 2010, 25 511 clandestins avaient été expulsés sur les onze premiers mois, Brice Hortefeux a demandé lundi soir aux représentants de l'Etat de mettre "à profit les dernières semaines qui viennent pour accentuer l'effort". "Je veillerai personnellement à vos résultats et j'inviterai à me rencontrer ceux qui connaissent le plus de difficultés", a-t-il insisté lors d'une réunion au ministère. En matière d'immigration, "la France a le droit de choisir", a-t-il dit. Il a indiqué "quatre actions opérationnelles locales": l'utilisation de toutes les places disponibles dans les centres de rétention administrative, une gestion active de la demande d'asile, la poursuite de la lutte contre le travail clandestin et l'éloignement des délinquants condamnés à une peine d'interdiction du territoire.

La France a amplifié depuis fin juillet les reconduites de Roumains et Bulgares dont une proportion, non chiffrée, sont revenus sur son territoire, selon les associations. En trois ans, 106 000 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits dans leur pays d'origine, selon le ministre.

Brice Hortefeux a appelé les préfets à "lutter contre les formes d'insécurité du quotidien qui sont anxiogènes pour nos concitoyens", comme la "mendicité agressive", la lutte contre les réseaux de prostitution ou "l'occupation illicite des halls d'immeuble".

Source : RTBF/Belga

A l’occasion de la Journée Mondiale du Migrant déclarée par les Nations Unies pour le 18 Décembre, Soleterre organise chaque année une initiative au sujet de la migration et le Développement, une thématique toujours plus importante et d’actualité, et ce pour célébrer le rôle des migrants doublement actifs dans la participation socioéconomique soit dans le Pays de migration que dans leur Pays d’origine.

L’orientation plus récente des politiques européennes et internationales sur la migration, souligne l’importance des stratégies politiques locales aptes à valoriser le rôle des migrants comme agents primordiaux et privilégiés du développement, en vertu des liens qu’ils gardent avec le territoire de provenance. La contribution des femmes migrantes étant stratégique, elles occupent cependant une position économique faible et discriminée, qui met à risque leur autonomie comme la stabilité économique de leurs familles.

Un moment d’étude et confrontation sur les perspectives des projets de co-développement dans ce domaine, à partir de l’expérience pluriannuelle de Soleterre dans son activité de coopération et collaboration avec un des Pays de plus importante émigration vers l’Italie : le Maroc. Les résultats de la recherche « Migration féminine, transnationalisme et développement local » et des activités d’accompagnement pour la promotion de la participation économique et sociale des femmes marocaines résidentes à Milan, en Lombardie et dans la région Chaouia Ouardigha au Maroc, réalisées dans le cadre du projet “ Migration de femmes Marocaines vers l’UE : pilier du développement ”, mis en place par Soleterre en partenariat avec la Région Lombardie et la Province de Milan et financé par l’Union Européenne et la Commune de Milan, seront présentés lors de ce séminaire.

La présentation des résultats du projet “ Migration de femmes Marocaines vers l’UE : pilier du développement ” aura lieu le mardi 14 Décembre 2010.

Source : Tanmia

Le conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, du 18 au 19 décembre à Bruxelles, la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Cette rencontre s'articulera autour de trois axes: "Agir contre les discriminations", "Agir pour l'égalité" et "Femmes et citoyennes", indique un communiqué du CCME.

Plus de 250 femmes en provenance du Maroc, d'Espagne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Belgique, d'Allemagne, de Suisse, de Finlande, de Roumanie, d'Irlande et du Royaume-Uni.

La délégation marocaine est composée de 12 femmes parlementaires, plusieurs chercheures en sciences sociales ainsi qu'une trentaine de représentantes des associations de défense des droits des femmes et de la société civile, ajoute la même source.

13/12/10

Source : MAP

Dans le cadre de l’initiative «  Migration for development » et du projet  « Droit des migrants et altérité culturelle », la Fondation Orient Occident présente,  le 19 décembre 2010 a 15h00 au Théâtre Mohamed v, la pièce de théâtre « La longue marche des hirondelles » écrite par A.Serhane, mise en scène de S.Basri et jouée par des migrants subsahariens. Cette pièce entre dans la campagne de sensibilisation aux droits des migrants à leur destin tragique, c’est le récit de tout un continent qui est porté sur scène…Suite

Sensibiliser les Marocains résidant en France au Code du statut personnel marocain : tel est l'objectif affiché par la Fondation Ytto pour le droit de la femme et de l'enfant, dont les fameuses «caravanes» se sont expatriées le temps de différentes campagnes…Suite

Les compétences marocaines, mais aussi les catégories en précarité, ont été au centre des préoccupations dans le cadre d'un forum organisé à Bruxelles…Suite

La Fondation BMCI pour la solidarité et la culture organise, ce mardi au siège de la banque à Casablanca, la présentation du livre d'art «Leur Maroc, Regards d'écrivains, artistes, voyageurs, venus d' ailleurs». Édité par Malika Éditions, ce livre de Mehdi de Graincourt se veut comme un regard intimiste qui offre une approche personnelle au thème traité, dont la lecture procure une sensation unique chargée d'émotion. Fruit d'une longue recherche, le beau livre offre ainsi un panorama de plus de 60 portraits de ces célébrités qui ont séjourné au Maroc. De Matisse à Yves Saint Laurent, en passant par Paul Bowles, Jean Genet, Maurice Ravel et Joséphine Baker, ces stars ont toutes transmis leur amour du Royaume au monde entier.

Source: Les Echos

La 3ème .édition~ des «Marocaines d'ici et d'ailleurs» s'internationalise. En effet, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a décidé cette année de tenir son rendez vous annuel à Bruxelles. «Première grande destination historique de l'émigration marocaine, l 'Europe abrite aujourd'hui les communautés les plus nombreuses. C'est donc naturellement que la première de ces rencontres se tienne, les 18 et 19 décembre 2010, à Bruxelles, capitale de l'Union européenne». C'est ce qui ressort de l'argumentaire de cette 3ème édition des « Marocaines d'ici et d'ailleurs». Cette 3ème édition réunira 250 participantes et une quarantaine d'intervenantes en provenance de plusieurs pays. Dans le but de mieux cerner les problématiques spécifiques à chaque pays et de contribuer efficacement à améliorer les conditions de vie, de travail et de droits des Marocaines à l'étranger, le CCME a fait le choix de partir à la rencontre des femmes marocaines de l'extérieur en organisant quatre rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde de décembre 2010 à mai 2011 dans quatre régions : l'Europe, l'Afrique subsaharienne, les pays arabes et les Amériques….Suite

Les responsables de l'islam expliquent les prières sur la voie publique par le manque de mosquées. Marine Le Pen est conviée par la communauté musulmane de Lyon à visiter les cimetières militaires de la région et à se recueillir sur les tombes des "ancêtres de ceux-là mêmes qu'elle a l’outrecuidance de comparer à l’occupant...Suite

Séminaire portant sur "les relations Maroc-Europe : histoire et avenir". Organisé par le Centre de la culture judéo-marocaine, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, le séminaire se tiendra le 22 décembre 2010 à la BNRM.

La troisième rencontre des « Marocaines d’ici et d’ailleurs » débute à Bruxelles les 18 et 19 décembre et devrait se prolonger jusqu’en mai 2011 ailleurs dans le monde dans trois autres villes. L’évènement est organisé par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger. (CCME). Pour cette année, l’accent sera mis sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des Marocaines à l’étranger.

Elles sont de plus en plus nombreuses ces Marocaines qui migrent vers d’autres cieux et parviennent à investir le marché international du travail. En dépit de leur statut matrimonial, niveau d’étude ou catégorie sociale, elles obtiennent des emplois de toutes qualifications. A la suite de ce constat, le CCME dont l'approche genre constitue le principal cheval de bataille a initié depuis 2008 un espace d’échanges avec des rencontres scientifiques et culturelles entre les femmes issues de l’émigration et celles résidant à temps plein au Maroc.

La première édition des « Marocaines d’ici et d’ailleurs » a ainsi eu lieu en décembre 2008 à Marrakech et rassemblé près de 450 femmes. L’initiative renouvelée en décembre 2009 a réuni autant de femmes que l’année précédente. Après Marrakech I et Marrakech II, quatre villes à savoir Bruxelles, Abidjan (Côte-d'Ivoire), Beyrouth et Montréal accueilleront des rencontres avec les Marocaines du monde. L’Europe a ainsi été choisie comme première destination et c’est Bruxelles, capitale de l’Union Européenne, qui abritera les premiers échanges avec la diaspora féminine marocaine.

L’objectif à terme entre autres, est de contribuer efficacement à la lutte contre les discriminations dont sont victimes les femmes migrantes de part leur origine.

10/12/2010

Source : Yabiladi

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) va porter plainte contre Marine Le Pen pour incitation à la haine raciale après le parallèle qu'elle a dressé entre les prières de rue des musulmans et l'Occupation, a annoncé dimanche son président.

"On a décidé de porter plainte pour incitation à la haine raciale contre Marine Le Pen", a déclaré à l'AFP Mouloud Aounit, sans dire précisément quand et où seraient déposées une plainte ou une citation directe visant la vice-présidente du Front national.

Le Mrap avait déjà exprimé samedi son "dégoût" et son "indignation", après les propos "immondes" de Mme Le Pen. Vendredi soir en public à Lyon, la fille de Jean-Marie Le Pen avait brocardé "les prières de rue" de musulmans en faisant un parallèle avec la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".

"Comparer les musulmans à une armée d'occupation, c'est humiliant. Etre traités d'envahisseurs, de fascistes, c'est pas possible ! Il faut un coup d'arrêt!", a lancé M. Aounit, prévenant que des "propos si violents ne peuvent qu'entretenir la haine dans les quartiers".

Le président du Mrap a également "déploré la mollesse du gouvernement" dans cette affaire.

Interrogé samedi sur RTL sur l'opportunité d'une plainte contre Mme Le Pen, le ministre de la Justice Michel Mercier avait exclu une action en justice, plaidant pour mener "un combat politique contre le FN".

Les déclarations de Marine Le Pen ont soulevé un tollé dans l'ensemble de la classe politique, à gauche comme à droite.

Source : La Croix/AFP

Les politiques d'immigration mises en place par de nombreux gouvernements et leurs lacunes en matière de protection exposent les migrants aux abus, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale des migrants qui aura lieu le 18 décembre. Parmi ces abus, on peut citer l'exploitation de la main d'œuvre, la violence, le trafic, les mauvais traitements et les assassinats en détention, alors que les nations impliquées proposent un recours limité à la justice, a ajouté Human Rights Watch.

Le rapport de 48 pages publié par Human Rights Watch, qui traite du non respect des droits des migrants en 2010, s'intitule « Rights on the Line: Human Rights Watch Work on Abuses against Migrants in 2010 » (« Leurs droits dans la ligne de mire : Recherches de  Human Rights Watch sur les abus dont sont victimes les migrants ») et se penche sur cette situation en Afrique, en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et aux États-Unis.

« Les migrants sont toujours parmi les personnes les plus exposées aux abus et parmi celles qui ont l'accès le plus limité aux services et à la justice », a déclaré Nisha Varia, chercheuse à la division Droits des femmes à Human Rights Watch. « Nombreux sont les gouvernements qui font empirer la situation avec des politiques qui aggravent la discrimination ou qui font en sorte que les migrants ne puissent même pas s'adresser aux autorités pour demander de l'aide. »

Selon les Nations Unies, plus de 215 millions de personnes vivraient dans un autre pays que celui où elles sont nées. La migration internationale contribue à alimenter les économies partout dans le monde. La Banque mondiale estime qu'en 2010, les migrants ont renvoyé plus de 440 milliards de dollars dans leur pays, dont 325 milliards étaient à destination de pays en voie de développement.

Nombreux sont les pays à compter sur les travailleurs immigrés pour combler le manque de main d'œuvre dans des emplois mal payés, dangereux et mal réglementés. Human Rights Watch a documenté l'exploitation de la main d'œuvre et les obstacles auxquels font face les migrants dans le domaine de l'agriculture, de l'emploi domestique et de la construction en Indonésie, en Malaisie, au Kazakhstan, au Koweït, au Liban, en Arabie Saoudite, en Thaïlande, dans les Émirats arabes unis et aux États-Unis. Dans de nombreux pays, les mesures de parrainage à l'immigration donne aux employeurs un immense contrôle sur les travailleurs. Les migrants sont alors piégés dans des situations où ils deviennent victimes d'abus, sans pouvoir obtenir réparation par le biais du système judiciaire.

« Les abus commis à l'encontre des travailleurs immigrés sont un sujet qui commence à être abordé par les gouvernements, qui renforcent les contrats d'embauche et les dispositions du droit du travail », a observé Nisha Varia. « Toutefois, ces réformes se font lentement et de manière très progressive. Les gouvernements ne sont vraiment pas à la hauteur lorsqu'il s'agit de faire en sorte que les migrants soient informés de ces modifications et qu'ils en bénéficient. »

Human Rights Watch a également constaté que des hommes, des femmes et des enfants peuvent mettre leur vie en danger pour traverser les frontières, et peuvent être victimes d'abus dans les zones intra-frontalières, entre deux postes frontaliers, en haute mer, ou dans la zone internationale d'un aéroport. Ainsi, au cours de cette année, des gardes transfrontaliers égyptiens ont abattu au moins 28 migrants qui tentaient de passer la frontière du Sinaï vers l'Israël. Les recherches de Human Rights Watch sur la situation en Italie, Lybie, Hongrie, Slovaquie, Ukraine, Grèce, Espagne et Union européenne ont permis de décrire comment certaines politiques de contrôle aux frontières bafouent les normes internationales et ne permettent pas d'analyser les situations et de fournir les services adaptés aux populations vulnérables, telles que les enfants non accompagnés, les demandeurs d'asile, les victimes de trafic ou les migrants détenus dans de mauvaises conditions.

Les migrants qui sont détenus en prison, parfois sans nécessité, peuvent être victimes de discrimination par rapport à la population carcérale traditionnelle, vivre dans des conditions encore plus mauvaises ou avoir un accès plus limité aux soins de santé. Human Rights Watch a ainsi découvert qu'au Malawi des détenus éthiopiens étaient forcés de se tenir debout 16 heures par jour dans une cellule surpeuplée. En Zambie, les détenus issus de l'immigration interrogés par Human Rights Watch n'avaient souvent pas rencontré de magistrat ou de juge et n'avaient pas fait l'objet d'un dépistage de la tuberculose et du VIH de manière aussi large, ce qui constitue un grave problème puisque le taux de contamination par la tuberculose dans les prisons zambiennes est plus de dix fois supérieur à celui de l'ensemble de la population.

« Que des hommes, des femmes et des enfants traversent une frontière par des moyens appropriés ou non n'est pas la question : ils ne devraient pas risquer de perdre la vie en faisant cela », a commenté Nisha Varia. « Les gouvernements devraient avoir honte de leurs politiques de contrôle aux frontières, qui peuvent générer des abus et entraîner la mort, et de leur manquement à protéger ceux qui en ont le plus besoin, comme les enfants non accompagnés, les victimes de trafic et les réfugiés. »

Aux États-Unis, des centaines de milliers de personnes sont détenues pendant des mois, voire même des années, pour n'avoir pas respecté la réglementation en matière d'immigration civile. Environ 60 % des détenus migrants, parce qu'ils n'ont pas le droit à un avocat commis d'office, se présentent à toutes les audiences sans représentation juridique. Human Rights Watch a découvert que les immigrants présentant un handicap mental, sans l'aide d'un avocat, ne sont pas en mesure de défendre leurs droits. Certains migrants sont ainsi détenus pendant des années, sans justification.

Les migrants restent à la merci des politiques d'immigration qui mettent les individus en danger. En 2010, l'Afrique du Sud a annoncé la reprise des expulsions des ressortissants du Zimbabwe, faisant craindre que les renvois forcés de masse entraînent un non-respect des droits des demandeurs d'asile. La France a entamé une campagne très médiatisée visant à démanteler les campements roms illégaux et à renvoyer les Roms immigrés, qui sont pour la plupart des citoyens européens, vers leur pays d'origine.

Le racisme et la violence xénophobe à l'encontre des migrants sont un problème que les gouvernements abordent dans la lenteur et qui sont, dans certains cas, aggravés par des politiques discriminatoires. En Italie, par exemple, les discours politiques et les mesures qui associent les migrants au crime alimentent l'intolérance, selon les résultats des recherches menées par Human Rights Watch.

Des protections inappropriées à l'échelle nationale et internationale favorisent l'apparition de conditions à l'origine du trafic d'êtres humains. En 2010, Human Rights Watch a enquêté sur des cas de mendicité infantile forcée sur de jeunes garçons au Sénégal, de prostitution forcée en Côte d'Ivoire, et de servitude domestique forcée au Koweït et en Arabie Saoudite.

« La liste des abus dont les migrants ont été victimes en 2010 est longue et terrible », a conclu Nisha Varia. « Les gouvernements doivent donner un nouveau rythme aux réformes pour éviter que cette nouvelle année ne soit faite que d'abus et d'injustices. »

Human Rights Watch a appelé les gouvernements à se concentrer en 2011 sur l'amélioration de la protection des migrants, en ratifiant la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Human Rights Watch a également exhorté les gouvernements à :

Veiller à ce que les politiques en matière d'immigration et d'emploi soient élaborées de manière à faciliter l'immigration régulière et pour ne pas punir disproportionnellement ceux qui ne disposent pas des documents nécessaires;

réformer le droit du travail pour appliquer des protections plus poussées aux secteurs d'emploi mal réglementés, où les migrants sont généralement les plus nombreux, parmi lesquels le travail domestique et l'agriculture;

Etablir des mécanismes efficaces de contrôle et de plainte, y compris en fournissant si besoin des services d'interprétariat et de traduction; mener des enquêtes rigoureuses sur les plaintes pour abus, quel que soit le statut de la personne, et prendre des mesures pour résoudre les conflits du travail et les procédures pénales en temps voulu;

Etablir des normes contraignantes pour encadrer les conditions de détention, y compris l'accès aux soins de santé, et renforcer la surveillance pour éviter les abus et pour apporter une réponse aux abus commis;

recourir à un examen indépendant des politiques d'expulsion et veiller à ce que les personnes exposées au renvoi forcé aient le droit de faire appel, et de bénéficier d'un examen individuel non discriminatoire vis-à-vis de leur origine ethnique ou de leur nationalité;

Développer des stratégies nationales détaillées et renforcer la collaboration internationale pour lutter contre le trafic, notamment en garantissant aux victimes l'accès aux services et le droit à la réhabilitation.

12 décembre 2010

Source : Site de HRW

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a souligné, vendredi, la nécessité de protéger les droits des migrants, notant que la migration a plus de chances de bénéficier à tous lorsqu'elle s'effectue par des voies régulières.

"A l'évidence, des efforts beaucoup plus importants doivent être faits pour sauvegarder les droits des migrants", a relevé le chef de l'ONU dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre prochain.
Evoquant l'apport positif des migrants au renforcement de l'économie mondiale, au développement humain et à l'équilibre démographique, le chef de l'ONU a, toutefois, déploré les nombreuses atteintes aux droits fondamentaux, la xénophobie et l'exploitation dont est victime cette catégorie.

"La migration a plus de chances de bénéficier à tous, lorsqu'elle s'effectue dans des conditions de sécurité et par des voies régulières mais les possibilités de migration régulière ont diminué", a affirmé M.Ban se disant inquiet de la montée de la discrimination à l'égard des travailleurs migrants.

Les migrants en situation irrégulière "sont plus exposés au risque de se voir refuser les protections fondamentales du droit du travail, les garanties d'un procès régulier, la sécurité personnelle et les soins de santé", a-t-il déploré, faisant allusion au risque de détention prolongée ou aux mauvais traitements que subissent quelques uns des 214 millions de migrants dans le monde.

A cet égard, le chef de l'ONU a souligné la nécessité pour les pays parties à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille de "redoubler d'efforts pour faire respecter les droits qu'elle garantit".

"L'irrégularité de la situation dans laquelle se trouvent de nombreux migrants internationaux ne doit pas les priver de leur humanité ni de leurs droits", a-t-il conclu.Haut du formulaire

Bas du formulaire

Source : MAP

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a estimé samedi que le débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps dernier à la suite de nombreuses polémiques, devrait être rouvert lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

"Je pense que c'est un grand débat, un débat nécessaire qu'il nous faudra immanquablement reprendre, c'est essentiel. Je pense que c'est un thème qu'il faudra reprendre pendant la campagne" présidentielle, a-t-il dit à des journalistes en marge d'un conseil national de l'UMP.

Il avait auparavant prôné pour le parti présidentiel un "retour à fond" aux fondamentaux de la droite pour faire échec à la remontée du Front national dans les derniers scrutins et sondages.

Pour Jean-François Copé, il est nécessaire de mener "une réflexion sur ce qu'exige, ce que veut dire être Français, d'appartenir à une communauté nationale, de partager un projet individuel et un projet collectif".

"Tout cela, c'est le coeur même de l'appartenance à une nation. Je pense qu'il faut absolument revenir sur cela parce qu'il y a beaucoup trop de non-dits dans notre pays. Et (la dirigeante du Front national) Marine Le Pen surfe beaucoup sur ces non-dits", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les raisons de l'arrêt du débat lancé fin 2009 à l'initiative d'Eric Besson, alors ministre de l'Immigration, il a estimé que "ce n'était peut-être pas le meilleur moment de le faire" à l'approche des élections régionales de mars.

Source : Le Point/Reuters

Le Conseil français de culte musulman (CFCM) a dénoncé samedi les propos "irresponsables" de la vice-présidente du FN Marine Le Pen faisant un parallèle avec l'Occupation pour vilipender les "prières de rue" des musulmans.

"Cette comparaison est injurieuse envers les musulmans de France et est synonyme d'incitation à la haine et à la violence à leur encontre", a déclaré dans un communiqué le président du CFCM, Mohammed Moussaoui.

"Le CFCM tient à saluer les efforts déployés par les responsables musulmans et les élus locaux pour apporter des solutions concertées au manque de lieux de culte musulmans, dans le respect du principe de la laïcité qui garantit à tout citoyen le droit d'exercer le culte de son choix dans des conditions dignes", a-t-il ajouté.

"Le CFCM, qui n'accepte pas que l'islam et les musulmans de France soient stigmatisés de manière aussi outrageuse, lance un appel solennel à tous nos concitoyens épris de paix et de justice de joindre leurs efforts pour faire barrage à l'intolérance et à défendre le respect mutuel et le vivre ensemble", poursuit M. Moussaoui.

A Lyon, où elle était en campagne pour la présidence du FN, Marine Le Pen a dénoncé vendredi soir "les prières de rue" de musulmans en faisant un parallèle avec la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".

Source : Le Parisien/AFP

Le gouvernement a dépêché samedi la gendarmerie, après cinq jours d'affrontements dont le bilan est d'au moins trois morts et de nombreux blessés, pour protéger un millier de sans-abri occupant un parc à Villa Soldati, un quartier pauvre du sud de la capitale.

Des émeutes sanglantes avec des sans-abri d'origine étrangère à Buenos Aires ont provoqué un malaise en Argentine, un pays d'immigration où tout le monde a plusieurs ancêtres étrangers.

Le gouvernement a dépêché samedi la gendarmerie, après cinq jours d'affrontements dont le bilan est d'au moins trois morts et de nombreux blessés, pour protéger un millier de sans-abri occupant un parc à Villa Soldati, un quartier pauvre du sud de la capitale.Ces sans-abri, souvent originaires de Bolivie, du Paraguay et du Pérou, pensent qu'en occupant une parcelle dans ce parc ils pourront à terme recevoir de la ville un titre de propriété.

Ils ont accueilli avec des vivats dans la soirée les gendarmes, vus comme des véritables sauveurs."Nous resterons le temps qu'il faudra", a dit un porte-parole de la gendarmerie, Pablo Lavenir, sous les applaudissements de la foule.Quatre soirées de suite ces personnes livrées à elles-mêmes avaient été attaqués par des groupes armés des quartiers environnants, en l'absence de toute intervention des forces de l'ordre. Les habitants de ces quartiers craignent que leur parc ne devienne un grand bidonville.

"Ils nous ont crié : dehors les Boliviens ! Retournez dans votre pays ! Ils ont tué mon mari comme un chien", a raconté en pleurs Elizabeth Ovidio, veuve de Juan Quispe, un Bolivien tué par balle jeudi soir.Les ambulances elles-mêmes n'étaient pas en mesure d'approcher du parc pour retirer les blessés, des gens armés tirant sur elles ou brisant leurs vitres à coup de pierres.

L'un de ces groupes était parvenu à extraire un blessé de l'intérieur d'une ambulance pour le passer à tabac. Le médecin Julio Gonzalez, resté à l'intérieur du véhicule, a dû être hospitalisé en état de choc.Ce jeune de 19 ans a été dans un premier temps donné pour mort par le directeur du Service médical métropolitain d'urgence (SAME), Alberto Crescenti. Mais la police a ensuite dit qu'elle n'était pas en mesure de le confirmer.Ces scènes de panique et de chasse à l'homme, diffusées en boucle par les télévisions, ont choqué les Argentins.

Pendant près d'un siècle, 60% de la population de Buenos Aires a été étrangère. La Constitution argentine elle-même s'adresse à "tous les citoyens du monde qui souhaitent habiter le sol argentin" et la politique d'immigration du pays demeure très généreuse.

La présidente Cristina Kirchner et le maire de Buenos Aires, Mauricio Macri (opposition de droite) se sont renvoyés pendant cinq jours la responsabilité des événements.

M. Macri a accusé le gouvernement de jouer le pourrissement, s'abstenant d'envoyer les forces de l'ordre afin de lui faire porter toute la responsabilité des événements.

Le maire a lui-même été accusé de faire le jeu des xénophobes en dénonçant "une immigration laxiste qui mêle des honnêtes gens à des organisations mafieuses et des narcotrafiquants".

Des organisations de défense des immigrés ont porté plainte contre M. Macri pour "incitation à la haine raciale". L'Organisation internationale pour les migrations a déploré "des expressions xénophobes".

"Ce qui est arrivé dans ce parc n'est pas une conséquence de l'arrivée d'immigrés des pays limitrophes", a dit à l'AFP le sociologue Gabriel Puricelli. "C'est plutôt liée à des problèmes de gestion de la ville». Seule une petite partie (18%) du budget de la ville destiné à la construction de nouveaux logements a été dépensée en 2010. Les immigrés clandestins doivent payer des loyers exorbitants pour une chambre dans un bidonville.

Dans la nuit, le parc de Villa Soldati ressemblait à un camp de réfugiés. Les sans-abri recevaient de la nourriture et semblaient enfin protégés.

12/12/2010

Source : Lalibre.be/AFP

L a septième réunion des ministres de l’intérieur des pays du ‘’dialogue 5+5’’ axée sur le phénomène de la migration, se tiendra dans la capitale libyenne, Tripoli, du lundi au mardi prochains.

Le ‘’dialogue 5+5’’ regroupe les pays riverains de la Méditerranée a savoir la Libye, le Maroc, l’Algérie, l’Italie, la Tunisie, Malte, la Mauritanie, le Portugal, l’Espagne et la France.

La rencontre a été précédée vendredi, par La réunion des experts des pays du dialogue 5+5 qui se sont penchés sur les différentes thématiques qui seront abordées lors de cette rencontre, notamment sur le statut actuel de l’émigration clandestine, ainsi que les fléaux qui y sont liés.

Il s’agit en l’occurrence, du terrorisme, du crime organisé, du trafic de drogues et des stupéfiants, mais également sur la nécessité de conjuguer les efforts entre ces pays de la Méditerranée occidentale afin de trouver les voies et moyens pour combattre l’émigration clandestine.

Les experts ont analyse le phénomène du terrorisme qui est une conséquence de l’émigration clandestine, l’expérience des pays en matière de lutte contre le terrorisme, et les mécanismes appropriés en vue de renforcer la coopération entre les pays du dialogue 5+5.

La réunion se propose par ailleurs d’examiner un projet de déclaration pour Tripoli 2010, qui sera publié au terme de la réunion et après que les parties concernées seront parvenues à un consensus qui sera soumis pour adoption, aux ministres de l’intérieur des pays du dialogue (5+5).

La Libye a déploré les risques liés à la migration illégale qui a causé des préjudices à ce pays utilisé comme zone de transit, et constitue un facteur favorisant l’évolution du crime organisé et le développement des réseaux de passeurs.

La réunion des pays du dialogue 5+5 organisée à Tripoli fait suite à une invitation de l’Etat libyen lors de sa participation au sixième sommet des pays membres qui a eu lieu au Portugal.

12-12-2010

Source : Agence de Presse Africaine

L'action gouvernementale de mobilisation des compétences des Marocains du monde vise essentiellement à consolider le partenariat entre le Maroc et les pays d'accueil en passant par la passerelle des Marocains du monde, a souligné, samedi à Bruxelles, M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant lors des travaux du 1er Forum des compétences belgo-marocaines, M. Ameur a précisé que cette action vise également à parfaire l'intégration des MRE dans les sociétés d'accueil, tout en contribuant à consolider et à renforcer leurs liens avec le Maroc.

Cette action, qui associe, dans le cadre d'une approche participative, tous les acteurs impliqués et embrasse tous les aspects de la vie quotidienne de la communauté marocaine expatriée, vise également à défendre les intérêts des Marocains du monde et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil, a-t-il affirmé.

Toutes les démarches du gouvernement sont concertées avec les pays d'accueil dans les domaines notamment culturel, social et économique et visent à faire bénéficier les expatriés de conditions optimales, a ajouté M. Ameur.

"Le Maroc peut être fier de voir de plus en plus ses ressortissants figurer parmi l'élite de nombreux pays d'accueil et de pouvoir compter sur leur continuel attachement à leur pays d'origine'', s'est félicité le ministre, ajoutant que la communauté marocaine expatriée compte en effet des profils hautement qualifiés dans différents secteurs de pointe.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE), a-t-il dit, contribuent de façon active à la promotion des pays d'accueil de par leurs compétences professionnelles mais aussi par leur intégration réussie au niveau social, économique, culturel et voire politique.

Nombre de ces compétences souhaiteraient appuyer le développement de leur pays d'origine, aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement, a-t-il rappelé, soulignant qu'en vue de favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en œuvre, s'appuyant sur des études réalisées afin de localiser la communauté à l'étranger et cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter.

M. Ameur a, dans ce sens, mis l'accent sur l'évaluation réalisée en 2009 pour permettre au Maroc de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015, soulignant que cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux en compétences pour mieux identifier et organiser l'offre qui y correspond et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour intégrer ces compétences à l'effort de développement.

A travers cette stratégie, le gouvernement essaie de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de porteurs de projets d'investissement et de partenaires de co-développement en leur accordant une attention particulière tout au long du processus de concrétisation de leurs projets, a ajouté M. Ameur.

Dans le but de concrétiser cette approche, a-t-il rappelé, des rencontres ont été organisées notamment la 1ère Université des compétences marocaines d'Allemagne (novembre 2009 à Fès) ainsi que l'initiation récemment de la même dynamique à Montréal avec les compétences maroco-canadiennes.

Mettant en relief les transformations profondes qu'a connues le Maroc, depuis l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres, aux niveaux politique, économique et social, le ministre a insisté sur les avancées concrètes réalisées notamment dans la démocratisation, les libertés individuelles et les libertés d'opinion.

L'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées fait partie de cette dynamique, a fait savoir M. Ameur, soulignant que son département compte y parvenir en valorisant leur savoir-faire et leur expérience, et en optimisant leurs apports à la mère patrie tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions.

Abordant les derniers développements de la question du Sahara marocain à la lumière des événements de Laâyoune, M. Ameur a condamné l'instrumentalisation et la manipulation manifeste de ces incidents par les ennemis du Maroc à travers leurs médias et leurs institutions politiques.

Il a dans ce cadre appelé l'ensemble des membres de la communauté marocaine établie en Belgique et en Europe notamment les acteurs associatifs, les étudiants et les intellectuels à se mobiliser davantage pour contrecarrer la propagande et les manigances haineuses qui visent l'unité du Royaume.

L'apport de cette communauté, a-t-il affirmé, est déterminant pour renforcer le front national et soutenir la position marocaine en interne comme face au monde, ajoutant que cette communauté ne doit pas être en reste par rapport aux trois millions de Marocains qui avaient manifesté leur patriotisme à Casablanca.

Ce 1er Forum est organisé conjointement par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'ambassade du Maroc en Belgique en collaboration avec le réseau des compétences belgo-marocaines.

Dans le cadre de ce forum, des représentants des départements de l'agriculture et de la pêche maritime, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ainsi que de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) ont exposé leurs programmes sectoriels et les opportunités de partenariat offertes aux compétences marocaines établies en Belgique.

Parmi les autres personnalités ayant pris part aux travaux de ce Forum figurent notamment le directeur de l'Agence de promotion et de développement économique et social des préfectures et des provinces de l'Oriental.

11/12/10

Source : MAP

La candidate à la présidence du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi soir à Lyon "les prières de rue" de musulmans en évoquant la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".

"Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique (...) maintenant il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires", a dénoncé la vice-présidente du parti dans un discours de campagne interne, devant 250 à 300 adhérents du FN.

"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", a ajouté Marine Le Pen, sous les applaudissements.

"C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", a poursuivi Marine Le Pen, qui a l'habitude de qualifier "l'islamisme" de "totalitarisme".

Sur les terres de son rival Bruno Gollnisch, chef de file du FN en Rhône-Alpes, elle a fait une autre allusion à la Seconde guerre mondiale.

Dénonçant les "cures d'austérité" pour "sauver l'euro", elle a déclaré qu'"on aime bien parler de la Seconde guerre mondiale" mais que pour sa part, elle souhaitait parler "de cette guerre-là, de cette guerre économique qui est en train de se mener sous nos yeux, sur notre territoire".

"Si nous ne pouvons plus rien pour les morts d'hier, nous pouvons encore empêcher les souffrances demain, et c'est notre rôle", a-t-elle ajouté, applaudie à tout rompre.

Marine Le Pen avait démarré son discours en affirmant que son passage la veille dans l'émission politique "A vous de juger" (France 2) avait provoqué des "milliers d'adhésions". Bruno Gollnisch a protesté contre le fait de ne pas être invité à cette émission.

Les adhérents du FN votent par courrier jusqu'au 13 janvier pour désigner le successeur de Jean-Marie Le Pen. Le "congrès de succession" aura lieu les 15 et 16 janvier à Tours.

Source : AFP

Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) classe tous les trois ans, les compétences des élèves dans les pays de l’OCDE. Le rapport publié le 7 décembre dresse un constat alarmant du système éducatif français. Les inégalités persistent entre les enfants de parents nés dans l’Hexagone et ceux de l’immigration.

Les élèves issus de la première génération de l’immigration auraient en moyenne deux fois plus de difficultés que ceux dont les parents sont nés en France. Raison pour laquelle ils sont plus nombreux à occuper les emplois peu qualifiés.

Nés en France et bénéficiant du système éducatif français depuis le début de leur parcours scolaire, les élèves issus de la deuxième génération ne sont pas mieux lotis. Si l’expérience d’apprentissage vécue à l’étranger peut en partie expliquer l’écart de performance chez ceux de la première génération, ce n’est pas le cas de la seconde. « La France est un des pays au monde qui parvient le moins bien à faire réussir par l’école les fils et les filles d’immigrés. Les pouvoirs publics ont baissés les bras et sacrifient les dispositifs mis en place censée aider les plus en déshérence », affirme Philippe Meirieu, spécialiste de l’éducation.

Un système élitiste qui creuse les inégalités

D’après Eric Charbonnier, responsable du classement PISA France, « le système français est un système élitiste qui a vu les inégalités scolaires se creuser depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, 20 % d’élèves sont en échec scolaire, ils n’étaient que 15 % en 2000, ce qui montre une aggravation. Les pays qui réussissent bien dans PISA sont ceux où il y a peu d’échec scolaire ».

Ce n’est pas la première fois que le système éducatif français est remis en question. Les zones d’éducation prioritaires (ZEP) avaient été mises en place en 1982, par Alain Savary, ministre de l’Education, pour renforcer l’action éducative là où les conditions sociales faisaient obstacle à la réussite scolaire des élèves.

Le ministre de l’éducation Luc Chatel, qui a pris acte des résultats de Pisa, a reconnu deux faiblesses dans le système français, « l’importance des élèves en difficultés et le déterminisme social ». Il a annoncé qu’il présenterait « un plan sciences » en janvier qui viserait à d’avantage familiariser les élèves avec les matières scientifiques tout au long de leur scolarité.

Une baisse de la discipline qui dégrade l’enseignement

La majorité des élèves des pays de l’OCDE bénéficient de classes disciplinées. Ce qui n’est pas le cas de la France où elle est le moins respectée. « Le climat de discipline peut avoir une importance sur la performance », analyse Eric Charbonnier. Cependant, ajoute t-il, « ce n’est pas le facteur le plus important. En Corée, ce sont les continuelles évaluations et remises en question de la qualité du système d’éducation qui l’aident à évoluer. Dans les pays asiatiques, on a aussi beaucoup plus souvent recours aux cours privés, et ceci quel que soit le niveau économique des familles. Ce facteur explique que ces pays-là réussissent bien, mais cela ne signifie pas pour autant que ces méthodes pourraient être exportées en France ».

Alors que le Canada, la Finlande et la Corée du sud sont en tête du classement Pisa, la France est au plus bas de l’échelle pour ce qui est des inégalités scolaires. Est-elle capable de transformer un système éducatif à deux vitesses qui exclut une partie de ses élèves ?

Source : Afrik.com

Les demandeurs de permis de séjour longue durée en Italie devront se plier désormais à un test obligatoire de niveau en langue italienne en vertu d'un décret entré en vigueur jeudi.

Ce décret avait été cosigné, le 4 juin dernier, par les ministres italiens de l'Intérieur et de l'Education.

Les candidats à un long séjour régulier devront ainsi prouver des connaissances en italien équivalentes au "niveau A2", défini par les normes européennes.

Cela signifierait que le demandeur du document, valable durant cinq ans renouvelables, doit posséder un niveau de connaissance acceptable en langue italienne qui lui permettrait de comprendre des phrases et expressions usuels dans des domaines courants.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment certifié par les services médicaux compétents sont exonérés de cette mesure.

Plaçant cette mesure dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, les autorités italiennes précisent que la satisfaction à ce test constitue une des "rémisses" à la délivrance du permis de séjour.

Le requérant devrait en outre pouvoir justifier d'un séjour régulier de 5 ans en Italie et d'un revenu stable évalué à au moins 5.349,89 euros par an.

Alors que le nouveau dispositif fait l'objet d'une large médiatisation par le biais des sites internet des communes qui en détaillent les mécanismes, des appréhensions se sont exprimées dans les milieux immigrés qui redoutent que cette mesure ne rende encore plus complexe l'obtention du titre de séjour déjà assujettie à des conditions d'une très grande sévérité.

Source : Casafree

"Repenser la migration en temps de crise économique en Europe" : c'est le titre d'une conférence organisée par la Centrale fédérale pour l'éducation politique, l'Université de Brême et le réseau Migration en Europe.

Quelles sont les conséquences de la crise économique sur l'immigration? C'est la question centrale qui a animé les discussions à Berlin. Anne von Oswald, la directrice du réseau Migration en Europe, a cité une étude publiée au mois d'octobre par l'Institut des Politiques de migration de Washington, intitulée "Où en est la migration deux ans après la crise économique?".

Les migrants particulièrement touchés par la crise

Premier constat : les migrants sont très fortement touchés par la crise, qui a entraîné cinq grands changements notoires. Anne von Oswald:

“L'immigration légale et illégale dans les pays de l'Union européenne ont considérablement ralenti. Certains groupes d'immigrés sont particulièrement touchés par la crise, notamment ceux venus d'Afrique du Nord et d'Amérique Latine en Espagne, ou encore ceux du Bangladesh et d'Inde en Grande-Bretagne. Les jeunes hommes sont plus touchés que les femmes parce qu'ils travaillent dans des branches plus sensibles à la crise. Les versements d'argent dans les pays d'origine ont largement diminué. Enfin, les immigrés doivent désormais s'attendre à de longues périodes de chômage."

Une aubaine pour l'extrême-droite

Autre constat: les partis d'extrême-droite et les lobbies contre l'immigration utilisent la crise pour propager discrimination et xénophobie à l'instar donc de Thilo Sarrazin qui, dans son livre, accuse les étrangers de tous les maux dont souffre actuellement l'Allemagne. Pour Wolfgang Benz, directeur du Centre de recherche sur l'antisémitisme à l'Université technique de Berlin, cette tendance a des précédents historiques:

"En temps de crises, on a besoin d'explications simples et on a besoin de coupables. On l'a vu en Allemagne en 1870 : après une période de croissance florissante, les peurs ont ressurgi. Et les coupables de l'époque, c'étaient les Juifs venus d'Europe de l'Est. On avait peur qu'ils viennent en Allemagne. Et certains ont alors parlé de vagues d'immigrés qui allaient assaillir le pays. Ce que dit Thilo Sarrazin, ce n'est pas nouveau, on l'a déjà entendu plusieurs fois au cours de l'histoire. Et ça fonctionne, car celui qui a peur devient intolérant."

10.12.2010

Source : Deutsche Welle

La nouvelle mesure portant obligation pour les demandeurs de permis de séjour en Italie, de subir un test de langue italienne, est entrée en vigueur jeudi, a annoncé le ministère italien.

Cette mesure est contenue dans un décret du 4 juin dernier, cosigné par les ministres italiens de l'Intérieur et celui de l'Education, instituant pour les candidats à l'obtention du permis de longue durée (5 ans) de prouver des connaissances de langue italienne équivalant au niveau défini par les normes européennes.

Le décret en question précise que le demandeur du document doit posséder un niveau de connaissance acceptable de la langue italienne qui lui permet de comprendre des phrases et expressions de l'emploi fréquent dans des domaines courants.

Les autorités italiennes estiment que ce test vise à encourager l'intégration des immigrés à la société italienne.

Cependant, pour beaucoup d'étrangers, cette mesure constitue un obstacle nouveau devant les demandeurs du titre de séjour, qui sont déjà soumis à des mesures bureaucratiques fastidieuses.

Le test de langue imposé aux étrangers fait partie du "paquet sécuritaire" voté en 2009 par le Parlement italien, et qui a été inspiré par la Ligue du nord, un parti populiste présent au gouvernement de Silvio Berlusconi.

Source : APS

L'Autriche veut introduire à partir de juillet 2011 un système à points, présenté jeudi, pour attribuer aux étrangers hors UE des permis de séjour selon leurs qualifications et les besoins de l'économie autrichienne.

Le nouveau dispositif, qui doit remplacer les quotas actuels, est intitulé "carte rouge-blanc-rouge" ("RWR-Card") d'après les couleurs nationales.

Il comprend trois catégories : personnel très qualifié, personnel qualifié pour des professions ayant des difficultés de recrutement --par exemple infirmier, couvreur, soudeur ou carreleur--, autre personnel qualifié.

Le système privilégie les migrants jeunes, diplômés de l'enseignement supérieur, ayant de l'expérience professionnelle et des compétences linguistiques.

Avoir travaillé ou étudié en Autriche apporte des points supplémentaires. La maîtrise de l'allemand n'est pas obligatoire pour les candidats, mais entre en compte dans la note finale. Dans certains cas, les proches doivent par contre avoir au minimum des rudiments d'allemand.

L'obtention de la note minimale donne droit à un titre de séjour et au droit de travailler en Autriche, pour le demandeur et sa famille. La petite république alpine, qui a besoin d'immigration pour assurer la pérennité de ses systèmes sociaux selon les experts, compte distribuer 8.000 cartes RWR par an.

Plus de 38.000 extra-communautaires se sont installés dans le pays en 2009, dont 15.800 demandeurs d'asile, selon les données officielles.

Le projet, salué par le patronat, doit être encore soumis au conseil des ministres en février, et validé par le parlement. Il déchaîne déjà la colère de l'extrême-droite qui estime que le dispositif "va conduire à plus d'immigration", selon un communiqué du FPÖ.

Les écologistes de Die Grünen reprochent de leur côté au système son manque d'ambition. Les déclarations de la ministre de l'Intérieur Maria Fekter "associant constamment migrants et criminels" dissuadent les étrangers qualifiés de venir en Autriche, a aussi souligné l'une de leur porte-parole Alev Korun.

Source : AFP

Près de 14 % de l'ensemble des personnes résidant en France âgées de 18 à 50 ans déclarent avoir été victimes de discriminations quel que soit le motif ou la situation, au moment où 26 % des immigrés se sont déclarés le plus souvent discriminés, indique l'étude "Enquête sur la diversité des populations en France", rendue publique jeudi.
Parmi les personnes immigrées, 26 % se déclarent discriminées, comme 24 % de leurs fils ou filles. Les immigrés et leurs enfants sont ainsi 2,5 fois plus nombreux à se déclarer discriminés (10 %) que le reste de la population.

Les immigrés d'origine maghrébine et leurs descendants sont ensuite les personnes qui s'estiment le plus souvent discriminées: 30 % des immigrés en provenance d'Algérie, 39 % de leurs descendants immédiats.

La même enquête indique par ailleurs que près de la moitié des personnes originaires d'Afrique noire et leurs enfants déclarent connaître le plus de discriminations (respectivement 47 et 49 %).

Les ultra-marins se sentent également souvent discriminés : 31 % des natifs d'un département d'Outre-mer estiment l'avoir été, 40 % parmi leurs fils ou filles.

Une analyse des facteurs influençant la probabilité de se déclarer discriminés montre que les femmes et les plus de 35 ans déclarent moins de discriminations que les hommes et les jeunes.

A l'opposé, le fait d'être au chômage, d'avoir suivi des études supérieures ou d'être musulman augmente les déclarations de discriminations.

La discrimination au logement est par ailleurs particulièrement ressentie par les immigrés d'Afrique subsaharienne et du Maghreb.

Ainsi l'accès au logement est toujours plus difficile pour les immigrés et leurs descendants notamment en raison des discriminations dont ils font l'objet.

L'indicateur de discrimination mobilisé dans l'enquête correspond à des "refus sans raison valable d'un logement" durant les cinq dernières années.

L'enquête révèle aussi que, 13% des immigrés et 9% de leurs descendants ont le sentiment d'avoir connu une discrimination au logement et parmi eux, 70% des immigrés et 53% de leurs descendants invoquent la couleur de peau ou l'origine comme un des motifs de leur discrimination.

Les discriminations fondées sur l'origine réelle ou supposée et sur la couleur de peau ne recouvrent pas exactement les mêmes expériences que le racisme, même si elles prennent placent dans un contexte social plus global de stigmatisation et d'hostilité envers les minorités racialisées ou ethnicisées, souligne la même enquête.

En complément des questions relatives aux discriminations, l'enquête enregistre l'expérience directe de racisme en demandant aux enquêtés s'ils ont été au cours de leur vie "la cible d'insultes, de propos ou d'attitudes racistes en France métropolitaine" et, lorsque cela ne leur est pas arrivé, s'ils pensent que cela pourrait se produire.

Comme pour les discriminations, les immigrés déclarent un peu moins souvent que les descendants d'immigrés une expérience raciste au cours de leur vie (32% contre 36%). Les écarts entre immigrés et descendants sont particulièrement prononcés pour les originaires d'Asie du Sud-Est et de Turquie, et dans une moindre mesure pour les originaires du Maghreb.

La couleur de peau, puis l'origine et la religion, constituent les principales sources de stigmatisation qui exposent au racisme dans la société française.

Enfin, 16% des personnes de la population majoritaire déclarent avoir vécu une situation raciste et près de 40% parmi elles déclarent la couleur de peau comme motif probable de l'expérience raciste vécue.

Source : APS

Physicienne et chercheuse en nanomédecine autour de développements de méthodes innovantes en imagerie par résonance magnétique (IRM) pour l’exploration et le diagnostic spécifique du cerveau et ses pathologies, Hana LAHRECH travaille actuellement à "Grenoble Institut des Neurosciences".

Après avoir présidée l'Association des Cadres d'Origine Marocaine en Rhône Alpes, elle vient de créer avec de nombreux collègues, en particulier avec Zouhair Aboudahab (avocat au barreau de Grenoble) et Abdellatif Chaouite (Sociologue, écrivain, rédacteur en chef de la revue Ecart d’Identité) INTERSTICES, une nouvelle association qui vise à favoriser le dialogue interculturel et renforcer les liens entre les franco marocains de la région grenobloise.

Si cette association compte dans ses rangs de nombreux chercheurs grenoblois d’origine marocaine et amis du Maroc... les membres d’INTERSTICES sont issus de différents horizons (jeunes universitaires et ingénieurs, responsables associatifs, acteurs sociaux, administrateurs, artistes...)…Suite

Afin de mieux cerner les problématiques spécifiques à chaque pays et de contribuer efficacement à améliorer les conditions de vie, de travail et de droits des Marocaines à l’étranger, le CCME fait le choix de partir à la rencontre des femmes marocaines de l’extérieur en organisant une série de quatre rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde de décembre 2010 à mai 2011 dans quatre régions du monde : l’Europe, l’Afrique sub-saharienne, les pays arabes  et les Amériques.

Première grande destination historique de l’émigration marocaine, l’Europe abrite aujourd’hui les communautés les plus nombreuses. C’est donc naturellement que la première de ces rencontres se tienne, les 18 et 19 décembre 2010, à Bruxelles, capitale de l’Union européenne…Suite

D’après l’étude « Diasporas : Passerelles pour l’investissement, l’entrepreneuriat et l’innovation en Méditerranée », publiée aujourd’hui (9 décembre) par ANIMA Investment Network dans le cadre du programme Invest in Med, le décollage économique de la région MED doit s’appuyer sur les talents de la diaspora. Cette étude mesure le potentiel économique des talents de la diaspora méditerranéenne (analyse des diverses contributions, profil-pays, organisation en réseaux) et propose un plan d’action concret et réaliste pour accélérer leur mobilisation en faveur de leurs pays d’origine…Suite

Associer les compétences marocaines résidentes à l'étranger aux efforts de développement local, tel est le défi que s'est fixé le ministère en charge de la Communauté des Marocains à l'étranger. Un défi qui reste avant tout tributaire de la mobilisation des membres de la diaspora marocaine qui, malgré son importance, reste jusque-là largement en marge des grands chantiers lancés par le Maroc pour relever le défi de l'émergence économique et du développement, à terme, prend l'allure d'une véritable fuite de cerveaux. À quelque chose, malheur est bon. La récente crise économique qui a durement secoué le monde a sonné le glas de la vision de réservoir intarissable de devises, qui collait aux MRE. Désormais, la priorité des autorités est d'impliquer les Marocains du monde pour qu'ils soient de véritables acteurs de développement. Surtout à un moment où le Maroc, pariant sur l'ouverture, a lancé une politique de grands chantiers structurants…Suite

L'émigration a toujours occupé le devant de la scène nationale, vu le nombre de ressortissants marocains à l'étranger et les défis que leur immigration leur pose dans les pays d'accueil. Véritable moteur de croissance, ce phénomène avec le transfert de fonds migratoire qu'il génère, est au cœur d'un colloque organisé à Agadir sur la migration marocaine.

Tenu jusqu'à la fin de la semaine, le colloque est organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil consultatif des droits de l'homme, l'Institut royal de la culture amazighe et l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés…Suite

C'est un Marocain qui se hisse au podium de la musique et, ce faisant, hisse également son pays: Amino Belyamani, pianiste de jazz, établi à New York, bien connu des mélomanes de son pays où il se rend régulièrement se produire et se ressourcer, vient d'obtenir pour son album «First.. la 3ème place dans le classement des meilleurs albums de piano jazz de l'année 2010 dans la catégorie «modern Jazz». Cette distinction vient à point nommé car elle récompense son album «First" et son groupe dénommé «Dawn Of midi" après de très longs et laborieux efforts de créativité.

Source : L’Opinion

Des négociations sont en cours entre le Canada et les Etats-Unis pour l'établissement d'un "périmètre" de sécurité autour du continent nord-américain afin d'accélérer le passage des biens et des personnes à la frontière. Selon le quotidien National Post, citant des sources proches des négociations, un accord pourrait être annoncé dès le mois prochain par le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président américain Barack Obama. Nommé "Vision pour une nouvelle frontière", le projet prévoit de nouvelles règles communes pour les produits de consommation, une intégration des mesures de sécurité à l'entrée des deux pays et le dédouanement des marchandises transitant entre les deux pays avant qu'elles ne franchissent la frontière. Il prévoit également un partage d'informations entre les responsables de la sécurité des deux pays et l'introduction de technologies biométriques aux principaux points d'entrée des deux pays pour faciliter le passage des voyageurs. Des négociations semblables sont en cours depuis le mois de mars entre les Etats-Unis et le Mexique. Les trois pays, unis depuis 1994 par l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna), avaient lancé en 2005 des négociations pour la conclusion d'un accord dit de "partenariat pour la sécurité et la prospérité", qu'ils ont cependant abandonné l'an dernier. Le passage de la frontière canado-américaine est devenu plus difficile depuis les attentats du 11 septembre 2001, ce qui a nui au commerce entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre le Canada et les Etats-Unis sont d'environ 1,5 milliard de dollars par jour.

Source : Radio Canada international

Depuis quelques semaines, des agressions xénophobes visant des Marocains se sont accrus chez le voisin ibérique. Dernières en date, celles subies dimanche par des enfants d’origine marocaine.

Au moins cinq enfants d’origine marocaine ont été victimes d’agressions rien que dans la soirée du dimanche 5 novembre. C’est ce que rapporte  le site d’information lavozdeasturias.es. Ces attaques ont toutes eu lieu dans la ville d’Oviedo. Deux adolescents de 14 et 16 ans, agressés et souffrant de blessures ont été conduits aux urgences de l’hôpital de cette ville du nord.

Trois autres enfants ont eux aussi été la cible d’ « hommes blancs parlant l’espagnol » près d’un centre d'internement pour  mineurs non accompagnés. Plus chanceux, ils ont pu échapper aux assaillants. Des hommes qui, selon ces mineurs,  sont « sortis d’une voiture de marque Peugeot et munis de bâtons et d’autres objets ». Les enfants affirment également qu’ils ont « promis de revenir ».

Du côté  des associations espagnoles de lutte contre le racisme, on confirme ces faits. Pire, selon SOS Racisme, ces types d’agressions  sont de plus en plus signalés depuis plusieurs semaines. On peut légitimement s'interroger sur les effets des tensions politiques actuelles entre le Maroc et l'Espagne. Le climat "anti-moros" dans les médias espagnols participe surement  à cette poussée de violence.

Source : Yabiladi

La région de Meknès-Tafilalet est riche de part son patrimoine culturel et historique, mais également ses paysages et ses différents atouts naturels. De nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE) sont originaire de cette région mais relativement peu d’entre eux reviennent pour y investir.

Lors d’une rencontre à Ifrane avec le Centre régional d’investissement (CRI) de Meknès, nous avons eu l’occasion de poser quelques questions au Directeur, Hassan Bahi sur les potentialités de la région, ainsi que les opportunités pour les MRE.

Directeur du CRI de Meknès

Yabiladi.com : La région de Meknès-Tafilalet est une région d’où sont originaires un grand nombre de MRE. Quels sont les secteurs clés où ils pourraient investir ?

Hassan Bahi : Le positionnement de la région  est de plus en plus évident dans trois secteurs d’activités : l’agriculture, les industries agroalimentaires et le tourisme.

Le secteur agricole constitue traditionnellement un pôle d’excellence dans la région Meknès Tafilalet, grâce notamment à l’abondance des précipitations, l’existence d’importantes ressources d’eau d’irrigation, la fertilité du sol et la qualité du climat et du terroir.

L’excellence régionale sur le plan agricole a comme naturel corollaire le développement des industries agroalimentaires qui se sont affirmées par l’implantation en cours d’un pôle de compétitivité dédié aux industries agroalimentaires dénommé l’AGROPOLIS de Meknès.

Pour le secteur touristique, la région Meknès Tafilalet œuvre pour se positionner en tant que destination touristique de choix au niveau national, tirant bénéfice de la diversité de ses paysages et de la richesse de son patrimoine naturel, culturel et historique

Bien que l’agriculture soit un secteur phare de la région, en aval le domaine de l’industrie agroalimentaire reste en deçà des potentialités de la région. Comment faire en sorte de renforcer cette industrie qui compte pourtant de grandes marques comme Aïcha ?

Effectivement, la richesse de l'agriculture de la région a donné naissance à l'apparition  d'un certain nombre d'unités de transformation importantes de dimension national et même international puisque certains groupes s'orientent vers l'export notamment l'huile d'olive, le vin  et d'autres produits  qui sont exportés vers l'Union européenne et les Etats-Unis.

Le CRI a travaillé activement pour renforcer cette vocation agroindustrielle de Meknès. Et l’objectif recherché est de faire de la région Meknès-Tafilalet le principal pôle de l'agroalimentaire du Maroc. C'est la raison pour laquelle, les services du CRI ont initié le projet de l'Agropolis qui n'est pas un projet industriel classique, mais c'est un véritable pôle de compétitivité.

Avez-vous organisé cet été des rencontres, des conférences pour sensibiliser les MRE de la région aux potentialités de la région ?

Au niveau de Meknès, la célébration cette année de la journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger (le 10 Août) a été marquée par l’organisation de l’exposition «  portes ouvertes » et la soirée artistique au profit de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Cette manifestation a été l’occasion pour le CRI de présenter les potentialités historiques, humaines et naturelles de la région Meknès Tafilalet ainsi que les opportunités d’investissement dont elle dispose et de répondre aux différentes demandes d’informations formulées par les MRE.

Aussi, les services du centre ont participé à la rencontre organisée le 27 et 28 juillet à Ifrane à l’occasion du premier forum des jeunes marocains du monde.

Source : Yabiladi

Près de 81.000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, rapporte mardi l'Institut de la statistique du Québec, notant que l'immigration a contribué largement à cette croissance.

Le Québec a en effet accueilli 49.500 migrants en 2009 et les échanges migratoires internationaux ont dégagé un solde excédentaire de 42.400 personnes, contre 38.300 en 2008, précise la même source, soulignant que ces immigrants provenaient principalement de l'Algérie, du Maroc et de la France.

Estimée à 7,9 millions de personnes le 1er juillet dernier, la population du Québec, qui a connu l'an dernier sa meilleure croissance démographique depuis 1990, franchira le cap des huit millions d'habitants d'ici la fin de l'année prochaine si les tendances actuelles se maintiennent, poursuit la même source.

Pour ce qui est de la fécondité, l'Institut de la statistique relève que la province de Québec a compté 88.600 naissances l'an dernier, soit 1000 de plus qu'en 2008, et l'indice synthétique de fécondité se situait tout juste au-delà de 1,73 enfant par femme, marquant une pause dans la tendance à la hausse observée depuis 2005.

07/12/10

Source : MAP

Le Forum des compétences marocaines, "Careers in Morocco", réunira le 22 janvier, à Londres, de prestigieuses entreprises marocaines et des compétences marocaines à l'étranger.

"Careers in Morocco", qui réunit plus de 1500 cadres marocains hautement qualifiés de différents secteurs, dont la finance, les banques, le conseil, sont attendus à ce rendez-vous d'information sur les opportunités de carrière et d'investissement au Maroc, indique mercredi un communiqué du Forum.

Ces cadres auront, ainsi, l'occasion d'établir des contacts avec plus d'une vingtaine d'entreprises et multinationales présentes dans le royaume et participer à des conférences-débats autour de thèmes traitant de l'actualité économique et la promotion de l'investissement au Maroc, ajoute-t-on de même source.

Des rencontres similaires ont déjà eu lieu, au cours de cette année, à Paris et Montréal.

08/12/10

Source : MAP

Le Maroc est déterminé à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations avec l'Union européenne (UE) sur la réadmission des immigrés illégaux sur son territoire, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

"La partie marocaine est déterminée à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations en cours dans le but de parvenir à des consensus prenant en compte les constantes politiques du Royaume dans le domaine de la gestion de l'immigration et de l'ensemble des considérations relatives à ce phénomène dans la région", a affirmé Mme Akharbach, qui répondait à une question orale du groupe istiqlalien pour l'Unité et l'Egalitarisme à la Chambre des représentants.

Elle a souligné que le Maroc ne se dérobe pas face à l'accueil de ses citoyens et à leur réintégration dans leur mère-patrie, ajoutant que cette convention "est en cours de négociations qui se déroulent dans un climat de respect mutuel avec le souci de chaque partie de préserver ses intérêts".

La question de la réadmission des citoyens marocains rapatriés, accusés de "résidence illégale", constitue une des responsabilités des pouvoirs publics marocains et un devoir juridique et politique à accomplir dans toutes les circonstances, a-t-elle expliqué.

Mme Akharbach a souligné, dans ce sens, que la mission diplomatique, les centres et consulats marocains jouent un rôle important dans le contrôle et le respect des règles, des lois et des procédures en vigueur relatives à l'expulsion. "Quoi qu'il en soit, il est hors de question de les mettre en œuvre de manière à porter préjudice aux acquis des immigrés", a-t-elle affirmé.

Elle a, en outre, rappelé que depuis le début du processus d'unification de la politique migratoire à l'échelle européenne, la Commission européenne a procédé à la mise en œuvre d'une série de mesures visant à conclure des conventions avec des pays étrangers sur la question de la réadmission des immigrés.

Dans ce cadre, le Maroc a présenté depuis le début des négociations en 2003 un mémorandum à la partie européenne dans lequel il explique ses préoccupations et ses attentes, ainsi que les principes devant régir ces négociations, notamment l'adoption d'une approche globale de la gestion de l'immigration illégale, la conciliation entre l'approche sécuritaire et le respect des droits des immigrés, l'adoption du principe de la responsabilité partagée et solidaire des pays concernés, l'encouragement de l'immigration légale, la facilitation des procédures d'obtention des visas et le soutien technique et financier pour la mise en œuvre de cette convention, a relevé Mme Akharbach.

Le Royaume et la Commission européenne ont tenu, depuis avril 2003, quinze rounds de négociations, dont le dernier remonte au 10 mai 2010 à Bruxelles, a-t-elle rappelé, soulignant que les deux parties sont parvenues à des consensus sur plusieurs aspects techniques de la convention.

08/12/10

Source : MAP

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé jeudi qu'il renonçait à son déplacement au Maroc en raison de la situation provoquée en Ile-de-France par les intempéries.

"J'ai pris la décision, dès ma connaissance des évolutions météorologiques, de reporter ce déplacement et je suis sûr que les autorités marocaines le comprennent parfaitement", a déclaré le ministre qui s'exprimait successivement au micro de Europe 1 et de RTL.

M. Hortefeux a réfuté avoir minimisé les difficultés de la situation sur les routes jeudi: "je me suis exprimé à 16H30 et j'ai dit +à ce stade, il n'y pas de pagaille+, ce qui était le cas. Après, la situation météorologique s'est dégradée de manière rapide".

"Nous avons connu un épisode météorologique comme nous n'avons pas connu en Ile-de France depuis 23 ans, c'est un phénomène majeur", a dit le ministre, qui a rappelé qu'en 2003, "nous avions rencontré des difficultés énormes, il y avait eu 60 km de bouchons, des milliers de voiture immobilisées au milieu de la nuit".

"Il y a eu des opérations de salage qui ont été effectuées dès la nuit précédente (...) mais quand il fait très froid, le salage n'a pas une durée d'efficacité très longue", a ajouté M. Hortefeux.

Le ministre de l'Intérieur a aussi redemandé aux usagers de la route d'Ile-de-France de renoncer à prendre leur véhicule et a lancé un appel à la vigilance pour les personnes fragiles pour qu'elles "évitent les déplacements non indispensables".

Il a précisé sur France Info avoir "donné des consignes très strictes afin qu'aucun automobiliste ne soit verbalisé pour avoir abandonné son véhicule dans les zones qui ont été touchées par les intempéries".

9/12/2010

Source : Le Point/AFP

Près d'une centaine de membres de la Communauté marocaine établie au Québec ont bénéficié des prestations et services du "Consulat mobile" pour l'obtention de la nouvelle Carte nationale d'identité électronique.

Cette opération évitant aux ressortissants marocains de se déplacer jusqu'à Montréal, s'est déroulée sous la supervision de Mme Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.

"Outre les formalités administratives, nous organisons depuis 2004 ce genre d'opérations au profit des Marocains du Canada, ainsi que des rencontres et de nombreuses activités culturelles avec le concours des associations locales", a indiqué à la MAP, Mme Otmani.

Cette opération, qui s'est déroulée le week-end dernier dans la ville de Québec, a déjà touché les MRE de l'Alberta, Vancouver et Toronto, a rappelé la consule générale, faisant savoir que d'autres opérations similaires sont prévues à Ottawa et à Sherbrooke.

"Les MRE de Québec ont vraiment apprécié le service offert et sont reconnaissants de l'effort déployé par le Consulat général", a pour sa part indiqué le président de l'Association Marocaine de Québec (AMQ), M. Mohamed Bougouss.

"L'AMQ et tous les Marocaines et Marocains, qui ont bénéficié du Consulat mobile, s'associent pour exprimer leurs vifs remerciements à l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et à la consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, pour l'organisation de cette opération au Québec", a ajouté M. Bougouss.

Avec le concours du vice-consul M. Abdallah Ouhi, cette opération a connu la participation notamment de M. Mohamed Nejjari, vice-consul, et des officiers en charge de la Carte nationale d'identité électronique au Consulat général du Maroc à Montréal

09/12/10

Source : MAP

L’Allemagne, pays moteur de la croissance de la zone Euro avec une économie qui n'a pas cessé de tenir tête à la crise financière mais qui doit faire front à une crise ... celle de la main d'œuvre. Et ce, essentiellement pour répondre aux besoins des secteurs productifs dans le domaine industriel. Pour cela, Angela Merkel a décidé d'alléger les démarches administratives pour (certains) travailleurs étrangers à la demande pressante du patronat allemand…Suite

Avec la nomination de Brice Hortefeux à l'Intérieur et à l'Immigration, Nicolas Sarkozy a fait disparaître «l'identité nationale», le fleuron magique de la première partie de son mandat…Suite

Dans un spectacle qui mêle la parole, la photo, la vidéo et la musique, des femmes mettent en scène trois années de rencontres et d’échanges dans les locaux de l’ATMF entre des chercheures de l’UMR-CRESPPA-GTM, des militantes associatives et des habitantes du quartier, dans le cadre du projet Partenariat institutionscitoyens pour la recherche et l’innovation …Suite

Le Maroc assurera à Dakar une forte et riche participation à la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres -FESMAN- (10-31 décembre courant), considéré comme la manifestation artistique et culturelle la plus prestigieuse du continent.

Lors de cette grande manifestation, le Maroc sera présent en force avec une pléiade d'artistes et d'artisans qui déclineront les diverses facettes du patrimoine artistique et culturel du Royaume à ce Festival, apprend-t-on auprès du ministère de la culture.

Musique, arts plastiques, calligraphie, culture urbaine (danse urbaine, graffitià), expositions d'objet d'artisanat, couture traditionnelle, donneront un aperçu de la richesse et de la diversité du patrimoine et de la culture marocains lors du FESMAN 2010, indique-t-on de même source, précisant que le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich prendra part à la cérémonie d'ouverture du festival prévue vendredi prochain.

Le FESMAN-2010 connaîtra une importante participation internationale avec le Brésil comme invité d'honneur. Le choix du géant lusophone latino-américain s'imposait naturellement compte tenu que ce pays compte une population de 80 millions de personnes de souche africaine, entre noirs et métis.

Tout comme le Brésil, le Maroc a de tout temps été étroitement lié au continent africain, non seulement à travers la géographie, mais également par le biais d'une histoire ancestrale. "A ce titre, et c'est ce que la participation marocaine tentera de démontrer, les relations entre le Maroc et le Sénégal sont inscrites dans la durée. Et c'est ce qui explique la présence du Royaume dans tous les événements d'envergure qu'abrite ce pays frère", indique un communiqué du ministère de la culture.

En 1966, le Festival mondial des Arts nègres, organisé à l'initiative de la revue "Présence Africaine" et de la Société Africaine de Culture de Léopold Sédar Senghor, a constitué un événement sans précédent dans l'histoire culturelle du continent africain.

Selon le président-poète, il s'agissait de "parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d'affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches".

La première édition du festival, qui s'est déroulée à Dakar du 1 er au 24 avril, fût un succès retentissant. La manifestation, qui se voulait aussi une célébration des indépendances fraîchement acquises des pays africains, connut la participation des sommités de la littérature et des arts de l'époque, dont André Malraux, Aimé Césaire, Jean Price-Mars, Duke Ellington, Joséphine Baker, Langston Hughes et bien d'autres.

Tous les arts étaient de la fête: arts plastiques, littérature, musique, danse, cinéma, le tout agrémenté par les folklores africains hauts en couleurs. Plusieurs années plus tard, la deuxième édition du festival, qui dépasse le cadre national et se veut une manifestation de tout le continent africain, s'est déroulée à Lagos (Nigeria) en 1977.

Le comité d'organisation a concocté un programme riche et diversifié pour cette 3ème édition du festival qui ambitionne de donner un éclat culturel et artistique à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de plusieurs pays africains.

En tête d'affiche, des méga-concerts réunissant les meilleurs musiciens africains et une exposition sur l'histoire des Musiques Noires, des concerts et des expositions mettant en scène les nouvelles cultures urbaines (Rap, R&B, Graffitis), des spectacles de danse, un salon du livre, en plus de nombreuses manifestations cinématographiques et théâtrales avec des rétrospectives à l'honneur des pionniers.

Côté débats, le festival réunira des intellectuels et scientifiques de renom venus des quatre coins du monde pour un échange de haut niveau dans le cadre d'un forum sur le sujet de "la Renaissance Africaine et l'apport des peuples noirs à la civilisation universelle".

Six grandes conférences sont au menu : "La permanence de la Résistance des peuples noirs", "Les diasporas noires: géographie, peuplement, histoire, situation politique", "L'apport des peuples noirs à la science et à la technologie", "La participation des peuples noirs à l'avènement du monde libre", "Les anciens Egyptiens étaient-ils ou non des Noirs" et "Quelle place pour l'Afrique dans la gouvernance mondiale?".

Le Sénégal voit grand pour l'organisation de cette 3ème édition du Festival à travers un spectacle d'ouverture grandiose avec une chorégraphie géante de 2.500 danseurs pour conter "La formidable aventure des peuples africains".

Après la célébration du cinquantenaire de son indépendance en avril dernier marquée par l'inauguration du monument de la renaissance, une Âœuvre d'art de bronze d'une cinquantaine de mètres de haut qui surplombe la capitale Dakar, le Sénégal entend briller de nouveau au niveau continental et afficher ses ambitions de pays en développement qui aspire à un meilleur lendemain.
08/12/10

Source : MAP

La présence d'immigrés en France est une bonne affaire pour les comptes de l'Etat. Une étude universitaire révèle un solde positif de 12,4 milliards d'euros par an. De plus, les travailleurs immigrés occupent des postes difficiles à pourvoir et reviennent moins cher que la main d'oeuvre nationale.

Le professeur Xavier Chojnicki et son équipe de l'université de Lille ont réalisé cette étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale pour le compte du ministère des Affaires sociales. Pour cela, il s'est basé sur les chiffres officiels.

Il en ressort que les immigrés sont une bonne affaire pour l’économie française. Ils reçoivent chaque année de l’Etat 47,9 milliards d’euros (retraites, aide au logement, allocations de chômage, RMI, prestations de santé et éducation), mais ils reversent 60,3 milliards en impôts, taxes et cotisations sociales, soit un solde positif annuel de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques.

Au-delà des chiffres, l'étude souligne que les immigrés sont majoritairement jeunes et grands consommateurs, ce qui génère plus de TVA, qu'ils marquent la société notamment dans le sport de haut niveau et la chanson populaire, et surtout qu'ils occupent - contre des salaires plus bas - des emplois clés dans des secteurs de services comme  les soins de santé ou la mécanique.

Enfin, pour ce qui est du système des pensions, leur rôle positif est aussi souligné par le Comité d’orientation des retraites : "L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites."

Sur 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille et on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles, soit environ 11% d'étranges, une proportion comparable à ses voisins.

08.12.10

Source : RTBF

Parmi les Marocains du Monde qui ont choisi de d'apporter son expertise au sport marocain, Said EL AMR est un professeur agrégé qui a quitté le Canada pour venir épauler la fédération marocaine de Hockey sur gazon dans son programme de remise à niveau de ce sport au Maroc notamment par le renforcement de l'équipe nationale par des joueurs MRE évoluant en France, Belgique, Canada, EU...Suite

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a tenu récemment une journée de débats pour célébrer le vingtième anniversaire de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée par l'Assemblée générale le 18 décembre 1990…Suite

Universitaires et experts du Maroc et de l'étranger se retrouvent, en fin de semaine à Agadir (10 et 11 décembre), pour débattre des transformations migratoires marocaines et des différentes mutations engendrées par ce phénomène dans un contexte de globalisation.

"L'immigration n'est en définitive que l'image révélatrice des vraies questions posées par nos sociétés de plus en plus mondialisées. Depuis les années 1960, le Maroc est l'un des principaux foyers migratoires mondiaux et les Marocains constituent une communauté migratoire considérée parmi les plus importantes et les plus dispersées géographiquement", lit-on dans une présentation du colloque, initié par le département d'histoire de l'Université Ibn Zohr.

Placée sous le thème "l'émigration/immigration marocaine et la mondialisation: état des lieux et perspectives", la rencontre se propose d'aborder ce thème dans une "perspective interdisciplinaire", alliant sciences sociales et humaines, selon un communiqué parvenu à la MAP.

Les débats s'articuleront autour de quatre axes traitant de l'émigration/l'immigration dans l'histoire du Maroc, les étudiants marocains à l'étranger en rapport avec le nationalisme et les étudiants étrangers au Maroc, l'impact de la féminisation de la migration et les transformations sociodémographiques, littéraires, culturelles et économiques induites par la migration.

Le colloque est organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil consultatif des droits de l'Homme, l'Institut royal de la culture amazighe et l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés.

08/12/10

Source : MAP

L’équipe de l’EAC-L’Boulvart présentera L’BOULEVARD IN AMSTERDAM, un concert organisé par l’association Marmoucha pour faire découvrir la scène des musiques actuelles marocaines au public néerlandais.

Ce concert intervient dans le cadre du partenariat qui lie, depuis 2008, l’EAC-L’Boulvart et l’association Marmoucha. Il a pour objectif la diffusion de la culture marocaine aux Pays-Bas et la promotion des échanges entre les deux pays.

Marmoucha participait depuis 2 ans à la programmation du Boulevard et du Tremplin à Casablanca, en faisant découvrir au public marocain des artistes tels que Eefje (folk), Dret & Krulle (hip-hop), Pitto (Techno), The Cosmic Carnival (Rock), DJ Zoutman (electro), ou Karim Raihani (electro).

Le 9 décembre 2010, ce sera au tour de la mythique salle du Paradiso d’Amsterdam - une ancienne église, reconvertie en salle de concert depuis 1968 et qui a vu défiler The Rolling Stones, Pink Floyd, Metallica ou encore Ben Harper… - d’accueillir Barry et Farid Ghannam (chanteur et bassiste de Mayara Band) pour une soirée Esprit libre et Création urbaine…Suite

Un mois après l'incendie qui, dans la nuit du 13 au 14 novembre, a ravagé un foyer de travailleurs migrants (FTM) à Dijon (Côte-d'or), causant la mort de sept résidents, la question de l'état de cette résidence a été posée.

D'après les premiers éléments de l'enquête, aucun défaut de construction ou de norme incendie n'a été noté. Mais ce foyer Adoma de Dijon semble un peu l'exception qui confirme la règle tant les quelque 600 foyers du même type que compte la France, construits à partir des années 1950, sont souvent dans un état de délabrement avancé.

Depuis 1997, l'Etat s'est lancé dans un vaste plan de réhabilitation - dit plan de « traitement ».

Aujourd'hui encore, dans ces immeubles discrets, des migrants s'entassent dans des chambres de 7,5 mètres carrés en moyenne. Un bâti clairement conçu, à l'époque, dans l'idée que la main-d’œuvre immigrée repartirait à terme chez elle….Suite

Le migrant est devenu un "acteur" de la société mondialisée mais le droit universel à migrer reste à inventer. Il est loin d'avoir acquis un statut de citoyen à part entière et reste, aux yeux des Etats souverains, une personne souvent privée de droits. Le phénomène migratoire apparaît comme "un enjeu dans les relations internationales" mais sa diplomatie est en construction.

Il fallait une chercheuse de la stature de Catherine Wihtol de Wenden pour s'attaquer à la géopolitique des migrations, elle livre là un ouvrage de référence sur des thématiques qui scanderont le débat. L'auteure de La Globalisation humaine (PUF, 2009) embrasse le sujet sur toutes ses coutures, dessinant un état des lieux scientifique et politique de cette question migratoire qui embarrasse tant le découpage de notre monde et renvoie les pays à leurs contradictions.

Avec 214 millions de migrants internationaux "et 740 millions de millions de migrants internes", la migration demeure un phénomène modeste puisqu'elle ne concerne que 3,1 % de la population mondiale. Mais ce nombre a triplé en quarante ans et les migrations qui n'impliquaient que quelques zones géographiques touchent désormais toute la planète avec des pays de départ, des pays d'accueil mais aussi des pays de transit, les frontières entre les trois catégories s'estompant peu à peu.

Le profil des migrants s'est diversifié tandis que les causes des migrations changent elles aussi : les facteurs environnementaux sont ainsi venus s'ajouter à tous les autres. Le droit à la mobilité commence à s'imposer dans un monde où domine la libre circulation des marchandises.

En toute logique, démontre Mme Wihtol de Wenden, la mondialisation des flux "met en échec les frontières nationales" qui sont le symbole même de la souveraineté des Etats. "Si l'on définit la mondialisation comme l'aboutissement de l'internationalisation à un stade de développement où les barrières s'estompent (...) faisant communiquer des réseaux, des solidarités et où les interdépendances sont croissantes, on peut considérer que les flux migratoires sont entrés dans ce processus", écrit-elle. Or, les Etats sont en retard par rapport à ce phénomène, les migrations restant examinées sous l'angle des flux et des capacités d'intégration des migrants.

La citoyenneté est, avec la souveraineté, l'autre concept chahuté par les migrations internationales. "La plupart des pays européens ont été confrontés, dans les années 1990, à de grands débats sur la réforme de la nationalité", rappelle Mme Wihtol de Wenden. Le Canada et l'Australie ont changé leur conception de la citoyenneté en y "introduisant le multiculturalisme". Mais certains de ces migrants souffrent pour les uns de représentation au niveau des Etats et pour les autres d'absence de droits.

Enfin, la gouvernance mondiale des migrations émerge tout juste depuis les années 2000. Avec la création du Forum mondial sur la migration et le développement, dont la première édition s'est tenue en 2007 à Bruxelles en présence de représentants de 156 Etats membres, la migration "est sortie du champ bilatéral pour faire l'objet d'une plate-forme mondiale". Mais cette construction politique, élaborée hors du système de l'ONU, est fragile, aucun Etat ne souhaitant se voir imposer un cadre supranational de régulation. Les transformations politiques liées aux migrations ne font que commencer.

8/12/2010

Source : Le Monde

Dans un entretien au Figaro, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux annonce notamment que la procédure de délivrance des visas sera durcie.

LE FIGARO. - Dans quel état d'esprit retrouvez-vous le ministère de l'Immigration ?

Brice HORTEFEUX. - J'avance avec trois principes simples et justes. La France, comme tous les pays, a le droit de choisir qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire. De plus, un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine, sauf situation politique, humanitaire, religieuse ou sanitaire particulière. Enfin, un étranger en situation légale, et respectant nos règles, doit bénéficier, pour l'essentiel, des mêmes droits économiques et sociaux que les Français. C'est en luttant contre l'immigration illégale que nous réussirons l'intégration des étrangers qui respectent nos règles communes. Ma mission est claire : poursuivre, conforter et amplifier la nouvelle politique d'immigration voulue par le président de la République.

Les constatations d'infractions à la législation sur les étrangers ont baissé de 10 % en un an, les reconduites à la frontière diminuent… Ces résultats vous inquiètent-ils ?

L'immigration illégale doit baisser et elle baissera. Depuis 2007, près de 106 000 immigrés clandestins ont été éloignés. Ils sont 25 500 depuis le début de l'année. Nous combattons avec vigueur les passeurs, les mafieux, tous ces esclavagistes modernes qui exploitent la misère humaine : depuis janvier, 156 filières ont été démantelées, contre 126 l'an dernier. C'est donc un progrès record. Enfin, nous surveillons mieux nos frontières, puisque ceux qui tentent d'entrer sans visa ont été près de 100 000 à être refoulés depuis trois ans.

Mais les demandes d'asile augmentent…

J'observe que le système d'asile subit une forte pression à l'échelon européen. Depuis 2008, les demandes d'asile ont augmenté de 18 % en Allemagne, 24 % en Autriche et même 40 % en Belgique. La France n'échappe pas à ce mouvement, puisque nous sommes passés de 35 520 demandeurs en 2007 à 47 686 en 2009, avec une nouvelle hausse de 8 % sur les dix premiers mois de l'année. Notre pays est la troisième destination au monde pour les demandes d'asile, après les États-Unis et le Canada. Et la première en Europe.

Mais doit-on s'en satisfaire ?

Non, car du fait de l'augmentation du nombre de demandes, les délais d'instruction s'allongent jusqu'à dix-neuf mois. Ce n'est pas acceptable. Nous devons mieux distinguer les vrais réfugiés politiques, en danger dans leur pays, des fraudeurs clandestins, qui n'ont rien de combattants de la liberté. Notre politique de l'asile ne doit pas être dévoyée, j'y serai attentif.

Quels sont vos objectifs en matière de contrôle de l'immigration ?

Pour faire baisser la pression de l'immigration clandestine, il faut appliquer concrètement le pacte européen que j'ai fait adopter à l'unanimité en 2008. L'Europe n'est pas une passoire. Elle doit se doter de nouveaux gardes-frontières pour mieux contrôler les frontières extérieures. Parallèlement, je souhaite poursuivre le dialogue avec les pays sources. C'est le meilleur moyen de maîtriser l'immigration, notamment avec le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. Une quinzaine d'accords ont, d'ores et déjà, été signés.

Quel est votre calendrier ?

Je prends trois initiatives. Dès lundi prochain, je réunirai tous les préfets pour les mobiliser à nouveau sur la lutte contre l'immigration clandestine. J'ai déjà donné des instructions aux quinze préfets qui n'ont pas atteint leurs objectifs. Dans les prochaines semaines, je les réunirai avec les consuls pour leur fixer mes priorités dans l'attribution de visas et leur demander d'être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour qui ne doivent pas être des «passeports pour la clandestinité». Enfin, lors du premier semestre 2011, je souhaite réunir les ministres en charge de l'immigration des cinq pays qui concentrent 80 % des flux migratoires vers l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, en plus de la France) mais aussi ceux de Malte, de la Grèce et de Chypre, qui constituent les principaux points d'accès de l'immigration en Europe. Parallèlement à ces initiatives, je veux que nous disposions de nouveaux instruments juridiques. Un projet de loi, préparé sous l'autorité de François Fillon, a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il prévoit d'étendre la durée de rétention administrative de 30 à 45 jours. Les sénateurs en débattront en janvier. Cette idée fait l'unanimité en Europe.

Votre politique à l'égard des campements illicites va-t-elle se poursuivre ?

Il n'est pas question de stigmatiser telle ou telle communauté. Mais j'entends naturellement continuer à démanteler les campements illicites. Réprimer n'est pas un gros mot. Depuis août dernier, 490 implantations illégales ont été évacuées, sur les 600 recensées.

Peut-on chiffrer le coût des opérations de reconduite aux frontières ?

Lorsque j'étais déjà ministre de l'Immigration, entre 2007 et fin 2008, des estimations fantaisistes et grossières avaient circulé, faisant état d'un coût de 2 milliards d'euros. Selon le rapport de l'inspection générale de l'administration établi à la fin 2009, le coût global est de 232 millions d'euros. Ce montant intègre la totalité des charges, l'hébergement, les frais de transport et les frais de personnels mobilisés. Mais ce chiffre ne prend pas en compte les économies importantes réalisées grâce à un meilleur contrôle de l'immigration. Croyez-moi, cela coûterait beaucoup plus cher d'ouvrir nos frontières à tout vent !

Pourquoi l'identité nationale a-t-elle disparu de l'intitulé de vos fonctions ministérielles ?

Le débat courageusement mené par mon prédécesseur, Éric Besson, n'a pas été compris. Mais au-delà des mots, sous l'autorité du président de la République, ma mission est de permettre la cohésion de notre société et le respect de nos valeurs républicaines.

Source : Le Figaro

Marocaines d’ici et d’ailleurs 

Rencontre de Bruxelles 18-19 Décembre 2010

Pour télécharger l'argumentaire, cliquez ici.

Pour télécharger le programme, cliquez ici.

Pour télécharger le communiqué de presse, cliquez ici.

Pour télécharger le communiqué de presse de la clôture, cliquez ici.

Une conférence-débat, organisée par  EMCEMO et ARGAN, tentera, le 22 Décembre 2010 à Amsterdam

La conférence connaitra les contributions de  Mr. A. el Aissati, chercheur à l’université de Tilburg ; Mr. M’hamed Sallou, chef du département de communication à l’institut Royal de la Culture Amazighe et Mr. Mehdi Semlali, Juriste en membre de conseil administratif du EMCEMO.

D’autres chercheurs en matière de la question Amazighe et des Droits de l’Homme vont également participer au débat.

La conférence-débat sera présidé par Melle Nadia Bouras, Chercheur en Histoire liée à l’université de Leiden…Suite

La septième édition de la Conférence internationale sur la littérature arabe et musulmane du voyage s'est ouverte, lundi soir, à Doha avec une forte participation marocaine.

Une douzaine d'intellectuels marocains, dont le professeur Abdelhadi Tazi, membre de l'Académie du Royaume et grand spécialiste d'Ibn Battouta, et le poète et écrivain Mohamed Al-Achaari, ancien ministre de la culture, prennent en effet part à cette rencontre qui se tient pour la première fois dans un pays du Golfe.

Organisée sous le thème "Les Arabes entre mer et désert", la conférence consacrera toute la journée de mardi au grand voyageur marocain Ibn Battouta, avec notamment une intervention du professeur Tazi.

Lors de la séance d'ouverture tenue dans la salle Opéra du flambant neuf Quartier Culturel "Katara" de Doha, plusieurs invités ont pris la parole dont M. Al-Achaari qui a salué les efforts du Centre arabe de Littérature géographique, organisateur de cette manifestation culturelle.

"Il nous a menés à de lointains horizons et a enrichi la bibliothèque arabe de textes comptant aujourd'hui parmi les grands ouvrages de la littérature mondiale", a notamment dit l'intervenant.

M. Al-Achaari, qui présidera une des sessions de la rencontre, a ajouté: "Nous aspirons à recouvrer notre capacité d'édifier des ponts entre les cultures, car une nation qui a vu naître Ibn Battouta ne pourrait rester en marge du patrimoine universel".

Soulignant que la littérature du voyage profite au rapprochement et à la compréhension mutuelle, il a estimé que "nos antagonismes émanent de notre ignorance de nous-mêmes et des autres".

Pour sa part, l'ancien ministre de la culture iranien, M. Attalla Mohajiri, s'est félicité de cette initiative entreprise "alors que les bruits de bottes et les voix du fanatisme dépassent les voix des écoliers". Il a aussi émis son souhait de voir l'espace culturel Katara de Doha "devenir comme celui d'Al-Janadrya en Arabie Saoudite et d'Assilah au Maroc".

Outre le thème principal d'Ibn Batouta, les universitaires et chercheurs invités à cette rencontre et dont le nombre dépasse la centaine, se pencheront aussi sur les textes de voyage arabes en Europe et en Occident et sur les écrits de voyage modernes.

Cette septième édition de la conférence, qui verra la remise des Prix Ibn Battouta à 13 lauréats, se distingue, selon les organisateurs, par l'introduction des écrits turcs et iraniens, en plus de la participation de chercheurs venus de Chine, d'Espagne et d'Angleterre.

Les précédentes éditions s'étaient tenues toutes en Afrique du Nord, dont deux au Maroc.

La séance d'ouverture s'est achevée par la projection d'un court métrage de la BBC qui poursuit les traces d'Ibn Battouta dans sa ville natale, en plongeant le spectateur dans l'atmosphère exotique de la médina de Tanger.

07/12/10

Source : MAP

L'Institut français de Tanger-Tétouan accueille, jusqu'au 23 décembre, l'exposition "Un siècle d'histoire des Maghrébins en France par l'affiche".

A travers l'affiche, l'exposition évoque la figure du Maghrébin, autrefois dénommé Nord Africain, et objet de représentations, marquées par des stéréotypes, tout au long du XXème siècle : l'image du zouave, du travailleur, de l'immigré ou du militant se côtoient ici pour dire la place qu'occupent les Maghrébins dans l'imaginaire collectif à différents moments depuis la fin du XIXe siècle.

Source : MAP

La majorité des Subsahariens qui quittent leur pays le font pour un autre pays africain, rappelle l'Ined. Plus largement, depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).

Les immigrés ne représentent aujourd’hui que 3 % de la population mondiale, et, contrairement à une légende tenace, ce pourcentage est à peu près stable depuis plusieurs décennies. Mais comme le montre Gilles Pison dans le bulletin Population et Sociétés publié en novembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined) à Paris, la tendance se confirme : depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).

Dans le monde, les pays qui comptent le plus fort pourcentage d’immigrés au sein de leur population se trouvent dans le golfe Persique (86 % au Qatar, 70 % aux Émirats arabes unis) et sont généralement de petite taille. D’autres États accueillent aussi une importante population immigrée, non parce que cela fait partie de leur système de société comme dans le Golfe, mais en raison d’une situation de conflit chez l’un de leurs voisins. La Syrie hébergeait ainsi 1 million de réfugiés irakiens en 2009, et le Tchad a accueilli quelque 350 000 Soudanais.

Là encore à l’encontre des idées reçues, seulement 4 % des immigrés installés dans les pays industrialisés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont d’origine subsaharienne. Cette année, 22 millions des 800 millions de Subsahariens (soit 2,75 %) ont quitté leur pays pour s’installer ailleurs – et massivement dans un autre pays africain. Selon un rapport de 2010 de la Banque mondiale, les couloirs des migrations intra-africaines les plus actifs se situent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Kenya, la RDC et le Rwanda. Il n’y a donc « pas plus d’exode des Subsahariens que d’“invasion” de Subsahariens en Europe », affirmait déjà l’Ined en janvier 2009.

Source : Jeune Afrique

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) condamne avec la plus grande fermeté la profanation dont a été victime la Mosquée « Annour » de Roanne dans la nuit de samedi à Dimanche.

"Vers 02h00 du dimanche, des individus ont tenté de s’introduire dans la mosquée en forçant ses issues. Des tractes à caractère racistes et xénophobes ont été collés sur ses murs", indique lundi un communiqué du CFCM.

"Le Conseil Français du Culte Musulman exprime sa profonde inquiétude face à la recrudescence de ces actes de violence et de haine qui visent des lieux de prière et de recueillement", poursuit le CFCM, qui a appelé "les autorités publiques à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces actes qui portent atteinte à la cohésion nationale et au vivre-ensemble".
Le CFCM "exprime son soutien et sa solidarité aux fidèles de la mosquée de Rouanne et appelle les musulmans de France à rester vigilant face à la multiplication de ces provocations méprisables, en les affrontant avec dignité et sérénité", et "rappelle que sa demande de mise en place d’une mission d’information parlementaire pour mieux lutter contre ces actes qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble est toujours d’actualité".

6 Décembre 2010

Source : Atlas info

Dans le cadre des jeudis de l'IMA, Naïma Yahi, commissaire de l'exposition « Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France » et chargée de recherche à Génériques, interviendra le jeudi 16 décembre 2010 sur le thème “ Représentations et identités de la France ».

est un facteur clé pour la croissance économique et plaide pour un renforcement de la politique d'immigration des Etats. La france s'inscrit à rebours : sa démarche obéit à une logique comptable, dont les résultats, basés sur l'expulsion, sont d'ailleurs mitigés. Loin de rebondir à chaud sur l'actualité, cette rencontre se veut une réflexion sur une histoire multiple et complexe.
Avec : Abdellatiuf Chaouite, rédacteur en chef de la revue Ecarts d'identité, formateur ADATE, Grenoble ; parmi ses travaux : Enfance maghrébines (avec M. Dernouny), Afrique-Orient 1987, Ecarts d'identité (avec Azouz Begag, Seuil, 1990). Catherine Withol de Wenden, politologue et juriste, directrice de recherche au CNRS (DERI), spécialiste des migrations internationales sur lesquelles elle a mené différents travaux. Parmi ses ouvrages : Atlas des migrations dans le monde réfugiés ou migrants volontaires (Autrement/Mémorial de Caen, 2005). Naïma Yahi, chargée de recherche au sein de l'association Génériques, co-commissaire de l'exposition « Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France », dont elle a également dirigé le catalogue.

Débat animé par Marie-Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations.

Source : Génériques

M. Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, effectuera, du 10 au 12 décembre courant, une visite de travail en Belgique au cours de laquelle il présidera, à Bruxelles, les travaux du 1er forum des compétences belgo-marocaines.

Le forum, organisé conjointement, le 11 décembre 2010, par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'ambassade du Maroc en Belgique en collaboration avec le réseau des compétences belgo-marocaines, a pour objectif l'établissement d'un plan d'action en vue d'associer les compétences belgo-marocaines aux efforts de développement au Maroc, indique lundi un communiqué du ministère.

Dans le cadre de ce forum, des représentants des départements de l'agriculture et de la pêche maritime, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ainsi que de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) exposeront leurs programmes sectoriels et les opportunités de partenariat offertes aux compétences marocaines établies en Belgique.

Parmi les autres personnalités qui participeront, aussi, au forum, figurent notamment les représentants des agences de promotion et de développement économique et social des préfectures et des provinces du nord et de la région de l'Oriental du Royaume.

Source : MAP

Le collège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), qui s’est réuni lundi 6 décembre, a renoncé à rendre une nouvelle délibération sur le cas d’une femme musulmane portant le voile licenciée de la crèche associative Baby-Loup, à Chanteloup-les Vignes (Yvelines).

Peu après sa nomination à la tête de la Halde, au printemps dernier, Jeannette Bougrab avait provoqué de fortes tensions au sein de l’institution en contestant une précédente délibération favorable à la salariée. Jeannette Bougrab, au nom des valeurs de la laïcité, avait alors réclamé une deuxième délibération avant le jugement aux prud’hommes attendu pour la semaine prochaine.

Entrée au gouvernement à l’occasion du remaniement, Jeannette Bougrab a depuis quitté la présidence de la Halde. Le collège qui a pris lundi la décision de ne pas rendre de nouvelle délibération était présidé, par interim, par Eric Molinié. Ancien président de l’association française contre les myopathies, il doit être auditionné mardi au Sénat, puis mercredi à l’Assemblée, avant d’être officiellement nommé comme nouveau président de la Halde par le chef de l’Etat.

Source : La Croix

C’est désormais chose possible. Les Marocains résidents à l’étranger pourront contracter des prêts immobiliers auprès de banques au Maroc en dirhams et rembourser à partir de leur pays de résidence en devises. Ceci n’était permis que pour les étrangers non-résidents au Maroc mais l’Office des changes vient de décider d’étendre cette possibilité aux MRE. La circulaire n° 1731 de l’office fixe, toutefois, des conditions pour pouvoir bénéficier de ce régime. Le prêt ne peut pas dépasser 70% du prix du bien et l’apport personnel, qui est au moins égal à 30%, doit être fait en devises et pas en dirhams. Bien entendu, les devises ne sont pas versées directement au vendeur ou au promoteur mais transitent par la banque qui les transforme en dirhams devant servir au règlement de la transaction. Cerise sur le gâteau, ils peuvent, en cas de revente du bien, rapatrier tout le produit en devises sans accord préalable de l’Office des changes. S’il est vrai que le nouveau dispositif facilitera la vie à beaucoup de MRE, il constituera certainement aussi une source de devises pour le pays qui en a de plus en plus besoin, vu la baisse, depuis quelques années, de ses réserves extérieures.

Source : La Vie éco

La stratégie marocaine visant à renforcer l'attachement des Marocains résidants à l'étranger (MRE) à leur identité, a été exposée lors du premier congrès arabe des expatriés qui a clos ses travaux lundi au Caire.

Présentée par M. Ali Bouanba, professeur universitaire à Montréal et président de l'association des écoles marocaines du Québec, la stratégie comprend le plan d'urgence (2010/2014), élaboré par le ministère en charge de la communauté marocaine résidant à l'étranger afin de promouvoir l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaines dans la perspective de renforcer l'attachement des jeunes générations à l'identité nationale et de favoriser leur intégration dans les pays d'accueil.

Cette stratégie, dédiée aux pays à forte concentration de la communauté marocaine notamment la France, l'Espagne, l'Italie et la Belgique, vise à encourager l'enseignement formel régi par des accords signés par le Maroc avec un certain nombre de pays, ainsi que l'éducation non formelle encadrée par des associations des MRE.

Basée sur une étude de terrain et des études comparatives menées par le département de tutelle, la stratégie vise à concrétiser une vision intégrée de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaines visant à développer l'enseignement officiel et l'éducation non formelle dans les pays d'accueil.

Concernant l'enseignement officiel, l'étude recommande d'accorder un intérêt particulier aux ressources humaines, à travers l'augmentation de 50 pc des cadres de l'enseignement à l'horizon 2014 pour développer cet enseignement dans les pays d'accueil.

Le deuxième axe porte sur l'amélioration et le soutien de l'éducation non formelle par le biais des associations des MRE, des centres culturels à l'étranger et l'enseignement à distance.)

En vertu de cette stratégie, le ministère prévoit d'organiser des caravanes éducatives dans les zones à forte concentration de MRE, des activités pédagogiques et ainsi que l'ouverture d'instituts de soutien scolaire.

Lors de ce congrès, tenu sous le thème "les communautés arabes à l'étranger: un pont de communication", le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur avait également exposé l'expérience marocaine en matière de mobilisation des compétences expatriées.

Dans une déclaration à la MAP en marge de ce congrès, M. Ameur a rappelé les initiatives prises par son département pour encourager, d'une part, les MRE à soutenir les partenariats existant entre le Royaume et les pays d'accueil, et d'autre part, à adhérer activement au processus de développement enclenché au Maroc.

Il a également fait part d'une nouvelle politique, en cours d'élaboration, relative à la gestion des questions intéressant les MRE, et visant notamment à accompagner l'intégration de cette catégorie dans les pays d'accueil et à renforcer son attachement à la mère-patrie .

Le ministre a, dans ce sens, insisté sur l'importance du volet culturel pour assurer la réussite de l'accompagnement de d'intégration des MRE, faisant savoir que le gouvernement a procédé à la création de centres culturels dans les pays d'accueil.

Cette conférence s'est penchée, trois jours durant, sur des thèmes concernant le rôle de la société civile dans l'amélioration des conditions des communautés arabes établies à l'étranger, ainsi que leur situation sur les plans culturel, social et politique et économique.

Quelque 400 participants, dont des MRE représentant plusieurs associations et ONG, participent à cette rencontre, outre les ministres arabes en charge de l'immigration et des communautés arabes résidant à l'étranger.

06/12/10

Source : MAP

Yaoundé, Cameroun - Un séminaire sur le thème 'dialogue sous-régional sur les migrations et les droits de l’homme en Afrique centrale, regroupant les représentants des gouvernements et des organisations de la société civile de l'Afrique centrale s’est ouvert ce lundi à Yaoundé.

Ces assises qui prendront fin mercredi prochain permettront de créer un cadre intra et interrégional de dialogue et de concertation sur les questions de migration, de faire un inventaire des défis en matière de politiques nationales et sous régionales de gestion des questions migratoires dans le respect des droits de l’homme, et d’identifier les bonnes pratiques en matière de gestion des flux migratoires.

Pour Maarit Kohonen Sheriff, représentante régionale du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, la plupart des Etats d’Afrique centrale font face à des difficultés liées à la gestion des questions de migration dans la mesure où ils sont tantôt des pays pourvoyeurs de migrants (Cameroun, Tchad, Congo), tantôt des pays de destination (Guinée Equatoriale, Gabon), ou encore des pays de transit (Cameroun, Tchad).

Les participants à ce séminaire viennent notamment du Cameroun, de la République du Congo, de la République centrafricaine, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad, ainsi que de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Source : Afrique en ligne

M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général, l’ensemble des membres et de l’équipe administrative du CCME, vous adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion du nouvel an 1433 de l'Hégire

«Les questions sur la migration internationale marocaine sont importantes. Cependant, elles sont peu abordées et émergent à peine dans la recherche scientifique. C'est pour cette raison qu'un centre de documentation sur la migration marocaine a été mis en place à la faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr». C'est ce qu'a indiqué Mohamed Charef,  enseignant-chercheur et responsable de l'Observatoire régional des migrations espaces et sociétés (ORMES) et coordinateur du master <<migration et développement durable et responsable».

C'était lors de l'inauguration de la structure par Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). L'objectif est de fournir aux chercheurs des pistes de réflexion ainsi qu'un fonds de documentation apte à satisfaire leur curiosité intellectuelle. Selon Mohamed Charef, les références sur le sujet restent minimes d'où l'avantage de pallier le déficit existant. Pour ce faire, l'Ormes a le mérite d'avoir rassemblé série de livres et revues spécialisées par le biais d'abonnements et achats séquentiels d'ouvrages. Aujourd'hui, Driss El Yazami promet de développer le centre…Suite

Installé en France où il travaille et enseigne, Karim Jaâfar est un artiste hors normes. A 34 ans, ce Marocain n’est pas prophète chez lui…Suite

Méfiance grandissante envers l'islam, dans les villes comme dans les campagnes, difficultés de financement, dues au respect de la laïcité et aux querelles de clocher entre musulmans, ingérence politique locale et internationale: si le nombre de fidèles ne cesse de croître, la question des mosquées est loin d'être réglée….Suite

Les Rencontres Abdelmalek Sayad proposent un cycle de trois conférences de décembre 2010 à février 211, qui ouvrent le débat autour de l’œuvre du sociologue sur l’émigration-immigration.

La première rencontre interroge l’expression culturelle des immigrés maghrébins en mettant à l’honneur un patrimoine musical peu connu mais riche de poésie, d’humour et d’inventivité. Ancêtres du clip, les scopitones installées dans les cafés entre les années1960 et 1980 mettent en scène les chanteurs arabes et kabyles et les premières chansons de l’exil.
La rencontre débutera par la projection du documentaire Trésors de scopitones arabes, kabyles et berbères, de Michèle Collery et Anaïs Prozaic (1999)

Ensuite l’historien Jean-Charles Scagnetti (Université de Nice Sophia-Antipolis), auteur de « L’aventure scopitone » (éditions  Autrement, 2009) reviendra sur ce phénomène et sur ce qu’il révèle en tant qu’espace de confrontation des représentations de l’émigration algérienne.

Projection et rencontre-débat avec Jean-Charles Scagnetti, ACT-IDEMEC-BMVR, 14 décembre 2010, Marseille

Mardi 14 décembre 2010 de 14h00 à 16h00

Auditorium de la BMVR Alcazar Cours Belsunce 13001 Marseille

Source : Approche culture et territoires

Grand évènement annuel des poètes et écrivains arabes ainsi que des poètes et écrivains européens. Au programme: lectures, conférences, spectacles et expositions…Programme

« Celui qui veut réussir en Allemagne, doit faire des efforts à l'école », estime Ahmed Gueddari, Marocain habitant dans une petite ville près de Francfort. Fort de cette conviction, le père de 8 enfants a toujours voulu en convaincre la communauté d'immigrés de sa région. Mercredi dernier, ses efforts ont été récompensés par le gouvernement allemand, qui lui a décerné une « médaille de l'intégration ».

Ahmed Gueddari, ressortissant marocain résidant à Raunheim, dans le sud-ouest de l'Allemagne, a reçu mercredi à Berlin une « médaille de l'intégration » du gouvernement allemand. Ce prix est décerné pour la première fois cette année. La déléguée du gouvernement fédéral à la Migration et à l'intégration, Mme Maria Böhmer, a primé 8 personnes pour leur engagement « hors du commun » en faveur de l'intégration d'étrangers et de leurs familles en Allemagne.

M.Gueddari, en Allemagne depuis 1970 et aujourd'hui à la retraite, a vu son engagement dans la vie associative de sa ville récompensé. Un engagement dans plusieurs domaines : d'abord à l'école, où ce père de 8 enfants a initié de nombreux projets visant à impliquer davantage les immigrés dans le suivi scolaire de leurs enfants. « L'éducation est, pour moi, la chose la plus importante en matière d'intégration. Celui qui veut réussir en Allemagne, doit faire des efforts à l'école », estime ainsi l'ancien employé de la Lufthansa.

Le dialogue inter-religieux est un autre domaine cher à M. Gueddari. Il y a 4 ans, cet originaire du Rif a établi des contacts avec la paroisse protestante de Raunheim. Depuis ce temps, de nombreuses rencontres ont approfondi les échanges entre les deux communautés religieuses. Un sujet de réflexion : le rôle que joue l'éducation aussi bien dans le Coran que dans la Bible.

Source : Yabiladi

Annoncée parmi les mesures du nouveau code  de la route, la fin de l’homologation pour les véhicules d’occasion importés ayant plus de  5 ans d’âge ne s’appliquera pas, a priori à tout le monde. On en sait un peu plus aujourd’hui sur les « dispositions » prévues pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE), et qui n’avaient pas été précisées dans le texte. Selon le directeur du centre national d'essais et d'homologation, les retraités MRE pourront toujours importer leurs voitures d'occasion de plus de 5 ans.

Contacté par nos soins, Abdelaziz Ezzaim, directeur du Centre national d’essais et d’homologation (CNEH), nous a déclaré que « la seule disposition prise concerne le retour des retraités (MRE, ndlr) ». Ainsi, d'après lui, les retraités marocains résidant à l'étranger pourront se faire homologuer une voiture même si elle a plus de 5 ans - ils seront les seuls pour le moment. Autre précision apporté par M. Ezzaim : la règlementation entrera en vigueur le premier janvier 2011.

Pour rappel, conformément aux dispositions de l’article 96 du décret  2-10-421 portant sur l’application du code de la route, publié dans le bulletin officiel no 5878 bis du 30 septembre 2010 « sont soumis à l'homologation à titre isolé […] les véhicules usagés importés de moins de cinq (5) ans d'âge » (page 49 du pdf). Ceci étant, les véhicules d'occasion fabriqués avant le 1er janvier 2006 ne pourront plus être introduits au Maroc.

Si l’un des objectifs de cette mesure était de protéger le parc automobile marocain des épaves importées, elle devait surtout affecter des nombreux retraités MRE, qui bénéficiaient d’un abattement de 85% des droits de douane sur l’immatriculation leurs véhicules importés. Comme nous vous l’annoncions précédemment, 26 662 retraités avaient ainsi pu profiter de cet avantage pour ramener leurs voitures depuis 2009.

Avec l'annonce de la restriction de l'homologation au Maroc, la crainte était donc survenue que cet avantage important pour les retraités pourrait se voir aboli. Une limite sur l’âge des véhicules importés valable pour tous aurait touché un grand nombre de retraités. Ils n'auraient pas pu faire immatriculer de voitures au Maroc si elles dataient d'avant 2006.

Mais l’article 96 du décret  2-10-421 précisait aussi que « toutefois, des dispositions concernant les Marocains résidant à l'étranger peuvent êtres prises ». Rien de concret n’avait cependant été dit au sujet de ces dispositions, jusqu'à présent. Aujourd'hui, le doute semble être levé.

Source : Yabiladi

Le ressortissant marocain résidant en Allemagne, M. Ahmed Gueddari, a reçu, mercredi, "la médaille de l'intégration" décernée pour la première fois par le gouvernement allemand.

Sept autres ressortissants de différentes nationalités ont été récompensés sur proposition des groupes parlementaires allemands.
Originaire de Nador, M. Gueddari, qui est établi en Allemagne depuis 40 ans, est le président de "l'association d'amitié marocaine" à Raunheim (Sud-ouest de l'Allemagne).

La Déléguée du Gouvernement fédéral à la migration, à l'intégration, chargée des questions relatives aux réfugiés, Mme Maria Boumer, a souligné que M. Gueddari a été primé pour son action inlassable dans le domaine associatif et sa contribution à la réussite des projets d'intégration des immigrés ainsi que son adhésion à la concrétisation du dialogue entre les religions et la tolérance entre les différentes communautés à Raunheim.

Cette médaille récompense les efforts déployés par les ressortissants d'origine étrangère pour inciter à l'intégration au sein de la société allemande, a précisé Mme Boumer, indiquant que la médaille incite à la prise d'initiative, à la contribution à l'intégration et à l'encouragement à la vie en communauté.

M. Gueddari a relevé que la formation, l'enseignement et l'action associative constituent des facteurs essentiels pour faciliter l'intégration en Allemagne.

03/12/10

Source : MAP

Google+ Google+