dimanche 24 novembre 2024 07:54

Il est courant que les autorités équato-guinéennes refoulent à la frontière des Camerounais, créant ainsi une tension dans les relations entre les populations des deux pays. Depuis hier, 27 août 2012, les autorités de ces pays voisins sont réunies à Yaoundé à l’occasion de la 8eme session de la grande commission mixte de coopération Cameroun - Guinée équatoriale. Ils vont trouver des voies et moyens pour éviter ces tensions entre les deux pays et examiner les axes de coopération.

Au programme des discussions qui s’achèvent demain 29 août 2012, les discussions sur « la présentation   des   opérations   de   sensibilisation   en   vue   de décourager les immigrants illégaux. Les mesures de facilitation de la migration légale. Les conditions de refoulement des illégaux, la désignation des experts des deux parties au sein de la Commission conjointe chargée de procéder à des vérifications sur le terrain pour la confirmation des sommes indiquées dans les memoranda remis en mars 2010 relatifs aux indemnisations des camerounais expulsés en 2004 et en 2007 ».

Également à examiner au cours de cette rencontre l’examen de l’ouverture du consulat de Guinée équatoriale à Ebolowa, la sensibilisation des forces de sécurité et de maintien de l'ordre, ainsi que la sensibilisation des populations sur le respect des lois et des règlements en matière de migration.

Plusieurs questions économiques et commerciales seront aussi au menu des discussions. La délégation équato-guinéenne envisage d’ailleurs de rencontrer les ministres de la Santé, des Petites et moyennes entreprises, des Travaux publics et de l’Enseignement supérieur aujourd’hui.

28/8/2012

Source : agenceecofin.com

Le secrétaire général de l'UMP juge que la politique gouvernementale manque de "lisibilité" dans ce dossier.

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi que la France n'avait "pas la possibilité de reloger les Roms", sur Europe 1, jugeant que la politique gouvernementale manquait de "lisibilité" dans ce dossier. "On veut rassurer l'opinion en disant qu'on ne tolère pas les campements illégaux", a noté le candidat à la présidence de l'UMP. Mais en même temps, "il y a au niveau gouvernemental un débat de tous les jours" sur la circulaire adoptée en conseil des ministres le 22 août et applicable à partir de ce mardi, desserrant les contraintes sur l'embauche de membres de cette communauté.

Ce débat, assure Jean-François Copé, "est de dire que, maintenant que la circulaire est applicable, quand on démantèle un camp de Roms, on ne peut le faire que quand on garantit la possibilité pour chacun de ces Roms d'avoir un emploi, un logement". "On se moque des gens !" s'est exclamé Jean-François Copé. "Quel emploi, dans quelle entreprise ? Quel logement, dans quel quartier ?" "Je suis désolé, on n'a pas la possibilité de reloger les Roms", a affirmé l'ex-ministre UMP. "Il y a un travail à faire, qui est dramatique", parce que, la plupart du temps, ce sont des familles", mais "nous devons lutter contre toutes les formes d'immigration clandestine pour réussir l'intégration des gens qui sont en France légalement. Arrêtons de nous mentir."

28/8/2012

Source : Le Point

La marine libyenne bénéficiera d'un entrainement militaire piloté par son homologue maltaise, en vue de l'aider à bien contrôler ses frontières après la hausse de l'immigration clandestine à partir des ses côtes, a indiqué un porte-parole militaire maltais.

L'équipe de la marine maltaise, arrivée lundi en Libye, est composée de 46 membres, dont des artificiers, a précisé la même source, ajoutant que cet entrainement comprend des plongées communes, des opérations de recherche ou des patrouilles.

D'après une source militaire ayant requis l'anonymat, "cet entraînement se concentrera sur les patrouilles le long des frontières libyennes car c'est là que naît la majeure partie des problèmes liés à l'immigration clandestine et des flux d'immigrés vers Malte et Lampedusa".

La majorité des 1.700 immigrés arrivés à Malte au cours de l'été ont affirmé être partis de Libye. Des milliers d'autres immigrés sont également arrivés sur l'île italienne de Lampedusa.

Cet entraînement est le premier du genre entre l'armée maltaise et les forces libyennes depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi.

27/8/2012

Source : MAP

 

Jeune chanteuse marocaine vivant en Hollande, Hind avance doucement mais sûrement sur les traces des grands… Suite

Les Marocains d’Espagne ont trouvé l’alternative à une situation financière critique… Suite sur les Echos quotidien

La police française a procédé lundi au petit matin à l'expulsion d'un campement occupé par plus de 70 Roms le long de voies ferrées à Evry, en région parisienne, ville dirigée jusqu'en juin par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Chargés de valises, sacs plastiques, bassines, poussettes et accordéons, une quarantaine de Roms, dont plusieurs enfants en bas âge, a quitté la zone bloquée par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon l'Association de solidarité de l'Essonne (département) avec les familles roumaines Roms (Asefrr), 72 personnes vivaient dans des cabanes de fortune depuis quatre mois le long des voies du RER (train de banlieue), derrière un hôpital désaffecté.

Selon une source policière, l'opération s'est déroulée dans le calme.

L'arrêté d'expulsion pris par le maire socialiste d'Evry, Francis Chouat, avait été notifié aux Roms samedi.

La situation sanitaire et en matière de sécurité du bidonville rom d'Evry était "insupportable", a dit lundi à la radio Europe 1 le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui fut maire de cette commune jusqu'en juin.

M. Valls a également annoncé qu'il accompagnerait le ministre délégué aux Affaire européennes Bernard Cazeneuve en septembre en Roumanie. "Je veux comprendre pourquoi des politiques d'insertion puissantes ne sont pas menées dans ces pays" d'origine en faveur des Roms, a-t-il dit.

Egalement dans l'Essonne, une centaine de Roms ont quitté pendant le week-end leur campement de Massy pour devancer une procédure d'expulsion d'un terrain dont le ministère de l'Intérieur est propriétaire.

A l'issue d'une réunion interministérielle mercredi à Matignon, le gouvernement a annoncé un assouplissement des conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

Parallèlement, le gouvernement a réaffirmé une logique de "fermeté" qui a suscité un malaise au sein de la gauche.

Selon Médecins du Monde, 15.000 Roms vivent en France.

27/8/2012

Source : AFP

« Couples d'ici, parents d'ailleurs » est un ouvrage de sociologie éclairant les pratiques des jeunes enfants d'immigrés au moment de former un couple. L'étude montre que les références de ces jeunes gens au modèle socio-culturel de leurs parents influencent le moment de leur union, mais peu leur pratiques de couple, une fois mariés.

Comment les enfants d’immigrés composent-ils leur couple ? La question est à l’origine de l’ouvrage « Couples d'ici, parents d'ailleurs », paru en mai, aux Presses universitaires de France (PUF). Les auteurs, Beate Collet, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne, et Emmanuelle Santelli, chargée de recherche au CNRS, se sont intéressés, entre 2005 et 2007, aux enfants d’immigrés venus en France, des pays du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne entre les années 50 et 70. Ils sont en âge, aujourd’hui, de se mettre en couple. « Français de par leur socialisation scolaire, amicale et médiatique, on peut supposer que leur éducation familiale a été marquée par l'univers culturel et religieux de leurs parents », commence l’ouvrage.

Le moment de former un couple, cristallise la confrontation entre les deux modèles « celui des parents, marqués par les valeurs patriarcales et la tradition musulmane de la société d'origine et celui plus individualiste et sécularisé de la société française », explique Le Monde, dans son article du 14 août. « Les processus de transformation culturelle sont plus longs qu'on l'imagine, il faut compter deux générations », constate Beate Collet, pour que la formation du couple de ce groupe de population ne comporte plus aucune différence avec les pratiques de la population française prise dans son ensemble.

61% de couples endogames

Déjà, le choix du conjoint, comme dans la population majoritaire, s’effectue majoritairement librement. Toutefois, 61% des couples sont qualifiés d’endogames et 39% de mixtes. L’endogamie, dans le cadre de la formation d’un couple, est la tendance, pour un individu à choisir son conjoint dans le même groupe socio-culturel que lui. Ici, ils s’agit de ceux qui se marient entre enfants d’immigrés.

La forte proportion de couple « endogames » est, toutefois, difficilement comparable à celle de la population majoritaire, car cette dernière n’est pas confrontée à l’altérité dans la même manière que les enfants d’immigrés. De plus, il n’est pas évident que la tendance à l’endogamie, à se marier « entre soi », baisse d’une génération à une autre, chez les enfants d’immigrés. Plus probablement, les critères qui définissent le groupe social auquel un individu appartient changent d’une génération à l’autre. La propension à se marier avec des gens qui nous ressemblent, n’est donc pas nécessairement plus forte chez les enfants d’immigrés que chez les autres, elle est simplement plus visible parce que les critères de définition du groupe d’appartenance (religion, nationalité) sont plus clairs dans la population majoritaire.

17% cohabitent sans être mariés

Plus concrètement, il y a une réelle spécificité des pratiques des enfants d’immigrés pendant la période de formation du couple. Elle reste influencée, pour la génération étudiée par Beate Collet et Emmanuelle Santelli, par les normes de la société de leurs parents. Les couples des enfants issus de l'immigration ne sont que 17 % à cohabiter sans être mariés, contre 39 % pour les autres. L’importance de l’institution du mariage est telle que seuls 19 % des enfants d'immigrés ont cohabité avant le mariage, contre 48 % pour les autres ménages de la population majoritaire, dont les deux parents sont nés en France.

Avant le mariage, les jeunes ménages gardent leurs relations amoureuses secrètes, notamment les jeunes femmes. Elles ne présentent à leurs parents que l’homme qu’elles veulent épouser. Dans le doute, elles s’abstiennent. Le jour, du mariage, ces jeunes couples combinent mariage civil et mariage religieux, même si, dans les faits, ils ne sont pas très pratiquants. Une attitude qui rappelle également celle des couples de la population majoritaire.

Une fois mariés, leurs pratiques n’ont plus de spécificité. 60% d’entre eux utilisent la contraception, dans les mêmes proportions que la majorité. Enfin, et on le sait plus, ils n'ont pas plus d'enfants que la moyenne des Français. Toutes épouses et mères qu’elles soient, les femmes participent également massivement au marché de l'emploi.

25/8/2012

Source : Yabiladi

Le nouveau ministre de l’intérieur a entrepris de détricoter la politique d’immigration de son prédécesseur… Suite

Le milieu offensif international marocain Omar El Kaddouri a rejoint l'équipe de Naples (Serie A), a annoncé, samedi, son équipe de Brescia (Serie B) sur son site internet.

Courtisé par la Juventus et l'AC Milan cet été, le jeune joueur de 21 ans, formé par Anderlecht et acheté en copropriété à Brescia, en 2008 contre deux millions d'euros, rejoint finalement les Napolitains, 5è du championnat et vainqueur de la Coupe d'Italie la saison dernière. Sur le plan international, El Kaddouri a joué quelques matches avec l'équipe nationale belge espoirs, avant d'opter pour le Maroc. Il vient de disputer les Jeux de Londres avec l'équipe olympique marocaine. La saison passée, il a marqué 7 fois en 37 matches avec Brescia.

27/8/2012

Source : Libération

Tous les supers héros s’inspirent d’archétypes religieux… Suite sur Libération

Le 14 juillet dernier, dans la ville de Joplin, dans le Missouri, un incendie a éclaté… Suite sur « le Soir »

Des groupes d’immigrés subsahariens ont organisé des manifestations jeudi devant plusieurs ambassades… Suite sur « le Soir »

 

Gilbert Collard, un des deux députés du FN, interrogé jeudi par France 2 sur le traitement des Roms, s'est demandé pourquoi le gouvernement avait voulu "greffer un problème de plus", alors que ce dossier concerne à ses yeux la Roumanie, pas la France.

"On a réussi ce prodige de créer l'agence pour l'emploi des Roms Hollande, l'agende de voyages pour les Roumains Hollande. Bravo ! On n'avait pas assez de problèmes ?", a lancé l'élu du Gard au lendemain de la réunion interministérielle où a été décidé d'assouplir les conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

L'avocat a pointé "ce besoin qu'ont les socialistes d'être - sur le dos des autres - les scouts du monde entier".

"Pourquoi, avec tous les problèmes que nous avons, transporter, greffer un problème de plus ?", a insisté Gilbert Collard. "Pourquoi on dit : chers amis roumains, vivez tranquilles, on vous les prend, on est assez cons pour vous les prendre !".

"Que les Roumains se débrouillent avec les Roumains !", a lancé Me Collard.

23/8/2012

Source : 20 minutes

Le Haut commissariat des réfugiés des Nations unies (UNHCR) s'est dit jeudi préoccupé de "l'aggravation" des attaques racistes en Grèce et a demandé au gouvernement de prendre des mesures adéquates.

"L'aggravation des attaques à motivation racistes contre les étrangers, incluant demandeurs d'asile et réfugiés, a été discutée lors d'une réunion entre Laurens Jolles, représentant de l'Europe du sud-est du UNHCR et Nikos Dendias, ministre grec de la Protection du citoyen", selon un communiqué de l'UNHCR.

M. Jolles a exprimé "sa préoccupation face à ce phénomène qui a pris des dimensions inquiétantes et semble être coordonné par des groupes et individus se prévalant agir au nom de la sécurité publique alors qu'en réalité ils menacent les institutions démocratiques".

M. Jolles "a demandé au ministre de prendre des mesures pour lutter contre la hausse du nombre des attaques racistes, protéger les victimes et poursuivre en justice les auteurs et les instigateurs à la violence".

Selon l'UNHCR, le ministre conservateur s'est engagé à mettre en place "une force spéciale pour lutter contre la violence raciale".

Plusieurs organisations internationales, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont récemment dénoncé "la répression massive" et "illégale" contre les sans papiers après le lancement début août d'une opération policière visant à les arrêter ou les expulser.

M. Dendias a récemment qualifié l'immigration illégale "d'un des grands problèmes du pays" et s'est engagé à mettre fin à "l'invasion sans précédent" d'immigrants.

Soulignant le manque d'une procédure adéquate d'octroi d'asile en Grèce, M. Jolles a évoqué le risque d'avoir parmi les sans papiers arrêtés "des personnes qui ont besoin de protection" et appelé le gouvernement à renforcer le mécanisme d'asile.

Depuis la percée du parti néo-nazi Aube dorée (Chryssi Avghi) avec 7% des voix au parlement lors des élections en juin, les incidents racistes se sont multipliés dans le pays frappé par la crise financière.

Le Conseil de l'Europe a récemment condamné la violence xénophobe et l'impunité dont bénéficie ses auteurs en Grèce, dont beaucoup présumés proches du parti Aube Dorée.

24/8/2012

Source : MAP

1.423 personnes ont donc reçu une réponse négative à leur demande.

Au cours du premier semestre 2012, 344 personnes souffrant d'une maladie grave ont obtenu un titre de séjour alors que 15.000 autres ont essuyé un refus. Il y a un an et demi, la moitié des demandes pour raison médicale aboutissaient à une remise de papiers, contre seulement 2% aujourd'hui, écrit mardi De Morgen.

Ces dernières années, le nombre de demandes de régularisation pour raison médicale a tellement augmenté que la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block (Open Vld) soupçonnait la mise en place d'abus du système. En trois ans, le nombre de demandes a ainsi doublé. En 2011, il y a même eu plus de demandes de régularisation pour raison médicale que pour raison humanitaire. En 2010, près de 4.000 personnes avaient obtenu un titre de séjour pour raison médicale.

La baisse spectaculaire constatée cette année est liée à un "filtre médical" mis en place depuis février au sein de l'Office des étrangers, avec l'augmentation du nombre de médecins de contrôle. Ces derniers vérifient eux-mêmes les dires des personnes prétendant être malades. Sur les 1.706 dossiers traités par ces médecins ces derniers mois, 83% ont immédiatement été classés comme "non graves".

22/8/2012

Source : Belga/La libre Belgique

Les personnes évacuées le 9 août vivent dans des conditions encore plus précaires qu’avant… Suite

Les secrets de la florissante et discrète communauté des Wenzhou… Suite

Quelques-uns de nos Marocains évoluant à l’étranger ont la cote, d’autre non… Suite sur « le Soir »

Le 1er juin 2012 est un jour à marquer d’une pierre blanche pour la communauté marocaine installée au pays d’érable… Suite

5658 km. C’est la distance qui sépare Casablanca et Montréal à vol d’oiseau… Suite

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

La CGT a demandé jeudi 23 août l'abrogation des mesures restrictives imposées aux ressortissants roumains et bulgares en matière d'emploi pour leur "permettre un accès normal au marché du travail".

On ne peut pas reprocher à des personnes de vivre dans des bidonvilles s'ils n'ont pas une vraie possibilité de travailler", déclare la CGT dans un communiqué au lendemain de la décision du gouvernement d'assouplir les conditions d'accès à l'emploi des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

"La CGT, tout comme la Confédération européenne des syndicats, s'est prononcée pour l'abrogation des mesures transitoires qui frappent l'ensemble des citoyens Roumains et Bulgares et qui gênent leur accès normal au marché du travail de notre pays", ajoute la centrale de Bernard Thibault, en rappelant que ces dispositions "devront disparaître au plus tard le 31 décembre 2013".

Elle juge aussi "essentiel que les migrants qui travaillent disposent d'un contrat de travail aux normes françaises", soulignant "la responsabilité de l'employeur".

La confédération dénonce au passage "le lourd héritage sarkozyste vis-à-vis de ces populations, en particulier depuis leur odieuse stigmatisation dans le discours de Grenoble" de juillet 2010.

Favoriser l'intégration

L'eurodéputé Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, a pris son mouvement à contre-pied jeudi en estimant que le gouvernement avait "raison de vouloir améliorer les conditions d'accès au travail des Roms".

La question des Roms "touche tous les pays d'Europe. Elle est complexe et nécessite que les Etats membres aient des politiques coordonnées. Elle nécessite aussi que l'opposition soit constructive et réaliste dans sa critique", écrit-il dans un communiqué.

"Il faut bien sûr résolument combattre les implantations illégales de campement, mais il faut en même temps promouvoir l'intégration des Roms dans la société", poursuit-il.

L'élu juge que Nicolas Sarkozy "avait commencé à lutter contre les inégalités dont souffrent les Roms". Mais "à l'époque, les socialistes français n'avaient pas voulu reconnaître que nous agissions, tout à leur antisarkozysme primaire", poursuit-il.

Aujourd'hui que nous sommes dans l'opposition, ne soyons pas pareillement aveugles comme les socialistes l'ont été hier, et encourageons plutôt le gouvernement Ayrault qui, face aux réalités de l'exercice du pouvoir, prend, sur ce sujet, une bonne direction", ajoute-t-il.

"Le gouvernement français a donc raison de vouloir améliorer les conditions d'accès au travail des Roms. Telle est la direction que prennent avec raison les Etats membres de l'Union", dit-il encore.

Les membres de l'UMP ont multiplié hier les attaques contre l'exécutif sur ce dossier, jugeant que l'assouplissement de l'accès à l'emploi allait susciter "un appel d'air" pour tous les Roms d'Europe.

Mercredi, à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon, le gouvernement a annoncé la suppression de la taxe que l'employeur doit verser pour embaucher un Roumain ou un Bulgare et l'élargissement de la liste des 150 métiers auxquels ils ont actuellement accès.

23/8/2012

Source : le Nouvel observateur

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent.fr

Madagascar étudie son profil migratoire afin d’optimiser son développement socioéconomique

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

C’est une histoire « à perdre la raison » que le cinéaste belge, Joachim Lafosse, a choisi de mettre sous les feux des projecteurs. Son film, sorti en salles aujourd'hui, en France, revient sur le quintuple infanticide qui avait secoué, en février 2007, la Belgique et plus particulièrement sa communauté marocaine.

Sorti en Belgique en mai, le dernier long-métrage du Belge Joachim Lafosse vient d’atterrir en France. « À perdre la raison », en salles dès aujourd'hui, mercredi 22 août, en France, revient sur l’affaire Geneviève Lhermitte : l'épouse belge d’un Marocain, qui avait assassiné leurs cinq enfants, il y a cinq ans, en 2007.

Contrairement à la Belgique, où le film avait essuyé différentes critiques, notamment de la part des vrais protagonistes de l’histoire, le film a bien été accueilli par la presse française qui n’a pas hésité à applaudir la performance d’Emilie Dequenne, qui interprète le personnage de Geneviève Lhermitte. Le rôle du père, Bouchaïb Moqadem, nommé Mounir dans le film, est, lui, joué par le talentueux acteur d’origine algérienne Tahar Rahim.

« Le récit autour de ‘l’affaire’ m’a perturbé. J’y ai trouvé matière pour approfondir les thèmes de mes films précédents : les bonnes intentions et ce qu’elles dissimulent, les névroses familiales, la manipulation et la perversité… », confie Joachim Lafosse, cité par Rue89. « Il était hors de question de faire un film sur le fait divers en tant que tel », poursuit-il. Pour ce cinéaste belge de 37 ans, « le cinéma n’est pas le lieu de la vérité, et encore moins de la vérité judiciaire. Ce qui me passionnait n’était pas la prétendue véracité des faits, mais les contradictions des êtres. Cette démarche a suscité des polémiques violentes dans mon pays ».

A perdre la raison : la véritable histoire

Tout a commencé en 1990, à Nivelles, en Belgique. Bouchaïb Moqadem, un Marocain résidant en Belgique, rencontre Geneviève Lhermitte, une jeune femme avec qui il partageait les bancs de l’école. Quelques mois plus tard, le jeune couple se marie. De leur union, naitra cinq enfants : Nora, Myriam, Mina, Medhi et Yasmine. Contraint de déménager, le couple s’installe chez le Dr Michel Schaar, le père adoptif de Bouchaïb. Au fil des années, Geneviève qui ne sortait plus de son domicile « familial », devient dépressive.

En février 2007, alors que son mari était en voyage, elle commet l’irréparable. Après leur avoir préparé le déjeuner, la maman décide de mettre fin à la vie de ses enfants, âgés à l’époque des faits de 4 à 12 ans. Après les avoir égorgés l’un après l’autre, elle tente de se suicider.

« Mes enfants ont été torturés et massacrés. C’est un crime contre l’humanité. J’en ai gros sur le cœur. Ma vie est détruite. Je voudrais que ce procès constitue un espoir pour que mes enfants reposent en paix à tout jamais. J’ai confiance en la justice belge », avait confié, en 2008, le père des cinq enfants, le Belgo-marocain Bouchaïb Moqadem, à Yabiladi.com.

Geneviève Lhermitte a finalement été condamnée, en décembre 2008, à la prison à perpétuité pour l’assassinat de leurs cinq enfants.

22/8/2012

Source : Yabiladi

Auteur d’une bonne prestation face au Rayo Vallecano ce lundi, Youssef El Arabi n’a pas laissé les lecteurs du journal Marca indifférents.

En effet, suite à un sondage effectué sur le site du quotidien sportif espagnol, l’attaquant du FC Granada, a été élu homme du match Rayo Vallecano-Granada et figure donc parmi les 10 meilleurs joueurs de la première journée de Liga aux côtés de Messi et de Alves entre autres.

Voici la liste des 10 joueurs :

Toulalan (FC Malaga)

Jesús Navas (FC Séville)

Hemed (RCD Majorque)

Beñat (Athletic Bilbao)

Diego Alves (FC Valence)

Messi (FC Barcelone)

Arda (Atlético Madrid)

Nelson Oliveira (Deportivo La Corogne)

El-Arabi ( FC Grenade)

Ebert (Valladolid)

22/8/2012

Source : Mountakhab.net

Ils auront accès à plus de métiers, mais les expulsions judiciaires des campements illicites continueront.

Matignon a fixé la ligne sur la question des Roms, ces quelque 20 000 ressortissants roumains ou bulgares dont l'installation en France, dans des campements de fortune, souvent en violation de la propriété privée, occasionne des troubles insupportables pour les riverains concernés.

Dès hier matin, en préambule à la réunion qu'il devait présider l'après-midi sur le sujet, Jean-Marc Ayrault a promis «fermeté et humanité». Une déclaration aussitôt accueillie comme une forme de soutien à Manuels Valls, très critiqué dans son camp pour avoir fait expulser des campements illicites à Lille cet été.

Le premier ministre s'est par ailleurs déclaré «favorable à une évolution» des mesures transitoires qui restreignent l'accès des ressortissants de ces pays au marché du travail en France. À ce jour, et jusqu'au 31 décembre 2013, ces étrangers, qui ne sont pas encore pleinement européens, n'ont accès qu'à 150 types d'emplois dans des secteurs dits «en tension».

Extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms

Certes, on trouve dans cette liste nombre de métiers de main-d'œuvre, mais leur exercice y est très encadré. Parmi les conditions imposées: le versement par l'employeur d'une taxe à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Un frein à l'intégration de ces populations, estiment les associations humanitaires qui les soutiennent. En Italie et en Irlande, les autorités ont purement et simplement supprimé ces mesures transitoires, offrant aux «Roms» un accès sans réserve à leur marché de l'emploi.

La France semble privilégier une solution intermédiaire. Lors de la réunion d'hier, en présence de neuf ministres, dont celui de l'Intérieur, Manuel Valls, l'hôte de Matignon a retenu le principe d'une extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms et annoncé la suppression de la taxe pour les employeurs. A-t-il ainsi voulu limiter le risque d'«appel d'air» tant dénoncé par l'opposition? Beaucoup s'interrogent, quoi qu'il en soit, sur la portée concrète de telles mesures en période de crise. «Le gouvernement fait diversion», assure le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.

Trouver des terrains

Quid, en effet, des 300 à 400 campements illicites qui concentrent, en périphérie des grandes villes, toute la misère de ces populations itinérantes s'adonnant souvent à la mendicité? D'un côté, le gouvernement déclare qu'il fera exécuter les expulsions ordonnées par la justice. De l'autre, il défend la doctrine du candidat Hollande de ne pas expulser sans proposition préalable de relogement.

Les autorités s'activent donc pour recenser les terrains disponibles. Mais ces derniers manquent. Tous les gouvernements s'y sont cassé les dents. La France invite par ailleurs les pays d'origine de ces communautés à mieux prendre en charge leurs ressortissants. «Le gouvernement souhaite ouvrir des discussions avec ceux-ci», déclare Matignon.

En tout état de cause, les expulsions de Roms cesseront «au plus tard fin 2013», se félicite le collectif Romeurope, dont Jean-Marc Ayrault a tenu à recevoir hier les représentants. Le temps de la «stigmatisation» est peut-être révolu. Le problème des Roms est loin d'être réglé.

23/8/2012

Source : Le Figaro

Les proches beaucoup plus concernés par les actes de charité lors de l’Aïd… Suite

Dans la théorie de l’immigration, le cas des morisques est cité dans l’étude des mouvements migratoires les plus significatifs dans l’histoire de l’humanité… Suite sur Al Bayane

Les Marocains du monde arrivent à s’intégrer normalement au sein des pays d’accueil durant le mois de ramadan… Suite sur les échos quotidien

Profitant d'un relâchement de la surveillance des frontières la veille de l'Aid El Fitr par les gardes frontières marocains, quelque 300 immigrants clandestins ont tenté un passage en force contre le mur de protection de l'enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Une centaine de ces migrants clandestins, des subsahariens, auraient réussi à franchir ce mur de six mètres, hyper-surveillé, déclenchant du coup une alerte maximale sur les enclaves espagnoles, Melilla et Ceuta.

Les migrants subsahariens, installés côté marocain, ont tenté d'entrer dans l'espace Schengen à partir de la région de Nador, au nord-est du Maroc, près de l'enclave de Melilla. Selon le gouvernement de Melilla, l'assaut contre l'enclave a été déclenché samedi vers 21h00 du soir. Echelles et divers moyens d’ascension du mur d'enceinte, haut de six mètres, grillagé et électrifié, ont été utilisés. Sur les 300 immigrants qui ont participé à cet assaut, le plus important de l’année 2012, une soixantaine aurait réussi à passer la frontière.

Lundi, à 5h00 du matin, un autre assaut a été organisé par 150 autres candidats à l'émigration clandestine, mais les accès à l'enclave espagnole ont été bloqués par les forces de sécurité marocaines et espagnoles. Selon des riverains, beaucoup de ces immigrants clandestins auraient été blessés durant l’assaut, alors que les autorités de l'enclave de Melilla affirment le contraire. Des affrontements auraient opposés migrants et forces de sécurité marocaines et espagnoles, selon des ONG marocaines de défense des Immigrants.

Les blessés se cachent

Les immigrants clandestins refusent, dans des circonstances pareilles, d’être hospitalisés ou évacués vers des centres de santé marocains de peur d'être arrêtés et refoulés. Ils préfèrent, selon des ONG marocaines, dont l'AMDH, se cacher dans les forêts de la région de Nador, en attendant des moments plus cléments pour aller chercher de la nourriture. Près de 740 clandestins notamment des subsahariens sont entassés dans le camp de rétention installé à Melilla, dans l'attente d'être expulsés.

Madrid aurait dépêché sur place des unités spéciales pour verrouiller les accès à l'enclave de Melilla. Dans un rapport publié cette semaine, Human Right Watch avait fustigé l'attitude de l'Union européenne qui laisse mourir en mer les immigrants clandestins, qui font la traversée de la Méditerranée sur des bateaux de fortune. Le verrouillage des frontières espagnoles en territoire marocain et la chasse aux migrants au Maroc ont encouragé l'immigration clandestine vers l'Europe par mer. Résultat: au moins 170 personnes ont péri noyées depuis le mois de janvier dernier, 13.500 migrants depuis 1998, dont 1500 pour la seule année 2011.

20/8/2012

Source : maghrebemergent.info

Samia Yusuf Omar avait marqué les Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Cette athlète somalienne alors âgée de 17 ans avait été le protagoniste d’un moment à la saveur particulière en Chine, lorsqu’elle avait pris part aux séries du 200 mètres et terminé bonne dernière avec un temps de 32 secondes et 16 centièmes, à quelque 10 secondes des autres concurrentes. L’essentiel était ailleurs, la jeune femme avait ainsi incarné l’esprit olympique, faisant sienne la maxime chère au père des Jeux Olympiques modernes, Pierre de Coubertin : « l’important, c’est de participer ». « C’était une expérience merveilleuse, j’ai porté le drapeau de mon pays, j’ai défilé avec les meilleurs athlètes du monde », confiait la sprinteuse à son retour à Mogadiscio.

Aujourd’hui, Samia Yusuf Omar émeut la planète pour une raison qui n’a malheureusement rien à voir avec le sport : la jeune femme a trouvé la mort en avril dernier dans des conditions dramatiques. Désireuse de rejoindre l’Europe pour trouver un entraîneur et préparer les JO de Londres, Samia Yusuf Omar a disparu lors d’une tentative de traversée de la mer Méditerranée sur une patera pleine de migrants prêts à prendre tous les risques dans l’espoir d’un avenir meilleur. Partie de Lybie, l’athlète souhaitait rallier l’Italie, un pays qu’elle ne verra jamais. Une terrible histoire contée par Abdi Bile, champion du monde somalien du 1500 mètres en 1987, lors d’une réunion du comité olympique somalien dont il est membre et relayée par le journal transalpin Corriere della Sera : « La jeune femme est morte, morte pour rejoindre l’Occident. C’était une athlète courageuse, une femme splendide ». Partie trop tôt.

20/8/2012

Source : sport.direct8.fr

« C’est le début du démantèlement de notre système de santé publique »… Suite sur libération

Les MRE ont boudé le Maroc cet été. Ils ont été 28% de moins que l’an dernier à revenir dans leur pays d’origine pour les vacances estivales en passant par l’Espagne. La tendance, déjà décelée en juillet, s’est confirmée en août en dépit de quelques pics d’affluences les week end d'août.

Pour la première fois, le nombre de MRE à revenir au Maroc par bateau chaque été pourrait passer en dessous de la barre symbolique du million de passagers. 913 000 Marocains résidant à l’étranger sont entrés au Maroc, en prenant le ferry, pour traverser le détroit de Gibraltar, entre le 15 juin, date du début de l’opération de transit, et le 13 août, selon la Protection civile espagnole. En 2011, ils étaient déjà 1,2 millions à avoir traversé le détroit en ferry.

Puisque la deuxième phase de l’opération transit 2012, à savoir le départ des mêmes voyageurs à destination de l’Europe pour revenir dans leur pays de résidence, a débuté le 16 août, ces chiffres ne sont pas loin d’avoir valeur de bilan pour l’ensemble de l’opération transit. Une nuance toutefois : quid des voyageurs qui auraient décidé de se rendre au Maroc juste avant l’Aïd el Fitr, entre le 13 et le 16 août ? Pour cette période, la Protection civile espagnole ne donne pas de chiffres, il faudra donc attendre la fin totale de l’opération transit, le 15 septembre, pour connaître le verdict.

Ameria-Nador : - 53%

La baisse de fréquentation du détroit, pour l’heure, est manifeste sur plusieurs liaisons entre le Maroc et l’Espagne. Du 15 juin au 13 août, la ligne Alméria-Nador a compté 53% de passagers en moins, Malaga-Mélilia 27,2% et Tarifa-Tanger 19,2%. L’ouverture des loignes Motril-Al Hoceima et Motril-Mélilia, avec respectivement 7521 et 48 914 passagers en direction du Maroc, n’ont pas suffit à compenser les pertes des autres lignes. La principale liaison entre les deux plus grands ports des deux royaumes, Algésiras et Tanger, est également touchée avec une baisse de fréquentation de 0,9%. Seules Algésiras-Sebta avec 5,6% de passagers en plus et Ameria-Mélilia avec 6,7% ont connu un regain d’activité.

Sur l’ensemble de l’été, la fréquentation du détroit dans le sens des arrivées au Maroc a été la plus forte le dernier week end de juin, avec près de 7000 véhicules par jour, mais elle est restée, même alors, inférieure à celle de l’an dernier. La fréquentation de toutes les lignes maritimes au départ des ports espagnols a ensuite baissé jusqu’à la fin du mois de juin pour atteindre près de 2000 véhicules par jour. En août, elle s’est à nouveau accrue pour dépasser celle de 2011 avec trois pics d’arrivées, aux alentours de 6000 véhicules par jour, le dernier week end de juillet et les deux premiers week end d'août. Globalement, pourtant, ces afflux n’ont pas permis de compenser la chute de fréquentation du mois de juillet.

Enfin, le nombre de MRE à revenir au Maroc chaque été a tendance à augmenter de moins en moins vite ces dernières années, transport aérien et maritime confondu. En 2010, le nombre de retours avait augmenté de 5% par rapport à 2009, selon la Fondation Mohamed V. En 2011, le nombre les retours n’avait pas augmenté par rapport à l’année précédente. 2012 sera-t-elle la première année de baisse ?

21/8/2012

Source : Yabiladi

L'association bruxelloise "ASBL Divers-City" remettra, le 2 décembre prochain, le prix Diwan Awards aux Belgo-marocains les plus méritants qui auront contribué autant pour la compréhension mutuelle que pour le développement socio-économique du pays.

Les Marocains résidant en Belgique, qu'ils soient entrepreneurs, artistes, sportifs ou investis dans le milieu social, sont tous en mesure de décrocher un Diwan Awards, grâce à un vote qui est ouvert à tous les Belges jusqu'au 31 octobre, affirme la présidente de l'ASBL Divers-City, Fatima Abbach, soulignant que ce prix permettra de mettre en valeur les talents de cette communauté.

Grâce à son talent et sa motivation, la communauté marocaine contribue au développement de bien des domaines où la Belgique revendique une place de référence, en l'occurrence la santé, la culture, les technologies, le commerce, le sport et l'action sociale, relève Divers-City.

18/8/2012

Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI veillera à donner pleine effectivité aux dispositions de la Constitution qui assurent aux jeunes Marocains résidant à l'étranger une large participation à la construction du Maroc de demain, et une présence active dans les instances dirigeantes d'institutions nouvelles.

Dans un discours adressé, lundi soir à la Nation, à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le Souverain a également indiqué qu'Il veillera toujours à soutenir les efforts des Marocains du monde en matière d'intégration dans les sociétés d'établissement, en travaillant avec les autorités des pays d'accueil à rendre effectif le droit de vote des étrangers aux élections locales sur la base de la réciprocité.

SM le Roi a réitéré Sa disposition permanente à protéger les droits et les intérêts des MRE, surtout dans le contexte actuel de crise économique en Europe.

Le Souverain a indiqué que le solide attachement des jeunes de la communauté marocaine à leur pays reflète leur pleine adhésion aux orientations tracées et aux chantiers de développement lancés par SM le Roi.

SM le Roi a souligné que les Marocains établis à l'étranger sont toujours au centre des préoccupations, des réflexions et des projections du Souverain, mettant l'accent sur leurs efforts constants pour préserver leurs attaches et défendre les causes nationales, contribuant au développement du Maroc et veillant au renforcement de ses relations avec les pays de résidence.

Cette relation particulière, a ajouté SM le Roi, a été construite et façonnée par des années d'efforts et de sacrifices réciproques.

20/8/2012

Source : MAP

Un total de 200.878 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin juillet dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi.

Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 119.438 personnes, des Colombiens (89.631) et des Chinois (87.614), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juillet, une légère hausse de 0,25 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.764.932 de travailleurs.

Sur le total des affiliés étrangers, 667.718 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.097.214 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,55 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21/8/2012

Source : MAP

Par CÉCILE DUFLOT Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement 

Les Roms, c’est d’abord une histoire. L’histoire d’un peuple faite de déplacements et de persécutions depuis un siècle. L’histoire d’un peuple qui porte l’obligation de migrer, l’impossibilité de trouver un chez soi. Depuis 2008 et l’accession de la Roumanie et la Bulgarie à l’Union européenne, un espoir de les voir retrouver le droit commun et de pouvoir enfin s’établir était né. Pourtant, les «mesures transitoires» mises en place par les gouvernements européens n’ont pas permis d’en faire des citoyens comme les autres.

Contrairement aux autres Européens, les Roms ne peuvent pas aspirer à une vie meilleure que celle que leur offre leur pays d’origine, où ils sont victimes de discriminations profondes et sont confrontés à des conditions inacceptables. La vie des Roms, leurs conditions de vie, d’accès à l’emploi, à la santé, au travail : tout cela n’est donc pas seulement la charge d’un pays. Leur histoire est devenue notre histoire : une question européenne.

C’est dans le cadre de l’Union européenne que peut se définir le cadre institutionnel, social et économique pour leur offrir une vie meilleure et renouer ainsi avec la mission historique du rêve européen : celui de la paix pour tous. Mais ce rêve européen n’étant pas encore atteint, la France a le devoir et l’obligation d’y prendre toute sa part. Le gouvernement précédent s’en était détourné : au démantèlement des camps, il ajoutait des reconduites à la frontière sur le territoire même de l’Union européenne.

Contrairement aux décisions prises dans d’autres pays, il avait même choisi de prolonger les mesures transitoires jusqu’à fin 2013. Ces mesures ont créé pour les pouvoirs publics des situations inextricables, obligeant des familles à vivre dans des campements de fortune, dont les conditions sanitaires sont indignes de la France, sans ressources et sans possibilité d’accès au marché du travail, rendant difficiles la scolarisation des enfants et l’accès aux soins, et ne permettant pas un relogement pleinement efficace.

Il est inconcevable qu’en France, quelques milliers d’êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres. Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d’objectifs chiffrés - comme l’a fait le précédent gouvernement -, est non seulement honteux, c’est aussi inefficace. On ne résout pas le problème, on le déplace. On crée des errants, on jette des familles dans les rues, sur les routes, on interrompt le travail social, le suivi sanitaire, la scolarisation des enfants, etc. Laisser perdurer les bidonvilles et les campements insalubres condamnés par la justice n’est évidemment une solution pour personne.

Pourtant, une politique durable, humaine, efficace et exemplaire reste à construire. C’était le sens de l’engagement du candidat François Hollande : «Pas de démantèlement sans solutions alternatives.» Telle est donc la feuille de route validée par les électeurs. C’est sur le terrain qu’il faut agir.

Suite aux décisions de justice, dès maintenant, nous recensons les terrains et locaux disponibles immédiatement dans les départements qui sont en premier lieu concernés : Seine-Saint-Denis, Paris, Nord, Rhône et Bouches-du-Rhône. Un peu partout sur notre territoire sont menées des initiatives prometteuses alliant hébergement et accompagnement des populations roms vers les dispositifs de droit commun en matière de travail, de santé, d’emploi et de logement.

Espaces aménagés pour un accueil individuel ou collectif, structures d’habitat temporaires, places d’accueil d’urgence spécifiques, expérimentation de l’accompagnement dans le logement diffus : il faut recenser et évaluer ces projets, afin de pouvoir généraliser ceux qui fonctionnent. Les structures d’insertion soutenues par les associations et largement améliorées depuis les premières expériences doivent être valorisées lorsqu’elles permettent de rendre efficace l’accès au droit. Dans ces dispositifs, la concertation locale est centrale ; les initiatives les plus pertinentes sont le fruit d’un travail commun entre familles, associations, collectivités locales, représentants de l’Etat, voire bailleurs sociaux. Les moyens nécessaires peuvent être mobilisés, et ces dispositifs ne sont pas nécessairement coûteux. D’ailleurs, le Fonds européen de développement régional prévoit des crédits spécifiques pour le logement de populations marginalisées : plusieurs projets d’aide aux Roms sont déjà soutenus dans ce cadre.

En y consacrant les moyens nécessaires, en mobilisant les pouvoirs locaux et en étendant les premières expériences mises en place et qui produisent des résultats, nous avons la possibilité, dans les semaines et mois à venir, de mettre en place une politique d’avenir pour les Roms en France, qui sera exemplaire en Europe, au lieu d’être pointée du doigt comme le fut celle du précédent gouvernement.

17/8/2012

Source : Libération

A Aigues-Mortes, les soutiens à un couple, condamné pour avoir tiré sur des jeunes en tenant des propos racistes, ne se cachent pas… Suite

En dehors des grandes questions soulevées lors de la journée des Marocains du monde, de nombreux problèmes attendent des solutions… Suite

Véritable vache à lait pour nombre d’économistes, les immigrés ne constituent pas un sujet particulièrement vendeur pour les historiens… Suite

A l’heure actuelle, au Maroc, la question de la migration et soumise à de nombreuses mutations… Suite sur Al Bayane

On ne peut pas entrer à l’Agence internationale de l’énergie atomique comme on veut… Suite sur Al Bayane

SM le Roi a toujours entouré les Marocains du monde d’un intérêt singulier… Suite

Dans le but de dégager le poids des traditions chez les musulmans expatriés, ern a commandité une étude…Suite sur Le Soir échos

Début août, un couple sans histoire a tiré sur des jeunes Maghrébins. Les élus et les services d’Etat s’inquiètent... Suite

«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
16/8/2012
Source : Maglor

Présenté en juin dernier, le projet « Mobilisation des Marocains Résidant en Belgique  pour le Développement du Maroc » est mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en collaboration étroite avec le Ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger et Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger. Ce projet est en outre réalisé avec le soutien financier du Gouvernement Belge  (Coopération belge au Développement).
Le projet a pour but d’inciter les Marocains de Belgique à contribuer au développement socio-économique d Maroc, notamment en accompagnant les porteurs de projets d’investissements, avec un impact local indéniable, et un transfert de compétences bénéfique pour l’économie marocaine.

Source: CCME

Hambourg va accorder aux employés et aux étudiants musulmans des jours fériés prévus par le calendrier de l'Islam, devenant la première ville allemande à le faire, ont annoncé ce mercredi la municipalité et des organisations musulmanes.
La décision, qui conclut cinq ans de négociations, comprend également la possibilité de suivre des cours de religion musulmane au sein des écoles publiques. «Cet accord est un pas important vers la reconnaissance de l'islam dans ce pays», a déclaré Daniel Abdin, du conseil des communautés musulmanes de Hambourg. Quatre millions de musulmans, dont la moitié ont la nationalité du pays, vivent en Allemagne. Environ 150.000 d'entre eux habitent à Hambourg.
Volker Kauder, le chef du groupe parlementaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de la chancelière Angela Merkel, avait créé une polémique en avril en affirmant que l'islam ne faisait pas partie de la culture allemande, après la promesse par une organisation salafiste de distribuer gratuitement 25 millions d'exemplaires du Coran.
16.08.12
Source : 20 minute.fr Avec Reuters

L'été 2012 est chaud. Le ministre de la Communauté marocaine à l'étranger, rencontré lors de la Journée du migrant, le 10 août 2012, en a bien conscience. Faillite de la Comarit/Comanav, hausse des prix de la traversée, baisse des arrivées de MRE par bateau, mais aussi la polémique née de la subvention des associations de MRE par le ministère, autant de questions évoquées auxquelles Abdellatif Maazouz a répondu. Interview.
Yabiladi.com : Les subventions accordées aux associations des Marocains du monde ont suscité beaucoup de réclamations, notamment de la part de celles qui affirment n’avoir rien reçu.
Abdellatif Maâzouz : Je vais être clair et direct. Les associations qui ont touché de l'argent sans justification devront répondre de leurs actes. Nous ne leur pardonnerons pas !
Il y a aussi une sorte d’anomalie : le Maroc finance des associations françaises qui n’ont pas été capables de décrocher des subventions de la part du pays de résidence. On a l’impression qu’on a pris le problème à l’envers…
A. M : Non, pas du tout. Peut être qu’il était à l’envers, mais il ne l’est plus. Parce que, si vous voyez les éléments que nous exigeons des associations, vous trouverez la réponse à votre question : Un, il faut que cette association soit reconnue localement. Deux, il faut qu’elle soit organisée et qu’elle tienne ses réunions, qu’elle présente des justificatifs de ses comptes…. Et trois, il faut désormais qu'elle ait aussi un apport de la part du pays où elle se trouve. Pour moi, la seule garantie pour que ce tissu associatif soit sérieux et capable, est qu’il soit soutenu par le pays de résidence.
Pourquoi ne pas abandonnner tout simplement ce programme de subventions afin de concentrer les moyens du ministère sur d'autres actions ?
A.M : Vous savez, je ne peux pas être dans mille localités différentes et rencontrer tous les Marocains résidant à l’étranger. Je considère que le tissu associatif devrait jouer ce rôle de relai….Il faut qu’on apprenne à travailler ensemble. C’est une discipline, c’est de l’acquis, de l’apprentissage. Nous avons démarré un processus dans ce sens, en France, dans la région Nord-Pas-de-Calais, et on va voir ce que ça donne avant de pouvoir le généraliser par la suite.
Après, je peux très bien me concentrer, comme vous dites et mettre en œuvre une dizaine d’actions, puis m’en aller. Mais dans ce cas, qui peut me garantir que le Marocain pauvre qui vit dans un petit patelin à l’étranger bénéficie vraiment de ce qu’on peut lui apporter ? Mais il ne faut pas que les Marocains de l’étranger comptent uniquement sur le Maroc. Celui ou celle qui a choisi de vivre à l’étranger doit l’assumer. Cette personne paie ses impôts à l’étranger, consomme à l’étranger, ses droits se trouvent donc à l’étranger. Mon rôle à moi, en tant que gouvernement, est d’être à ses côtés pour l’aider à obtenir ses droits, mais à l’étranger et non au Maroc.
Le Marocain résidant à l’étranger doit s’intégrer dans la société civile qui l’entoure. Les priorités sont là et non dans le fait de donner de petites sommes aux associations ….Si je divise le budget qui leur est alloué, sur le nombre d’associations MRE, celles-ci n’auront pas plus de 1000 euros chacune. Qu’est-ce qu’elles vont faire avec ?
Faillite de la Comarit/Comanav, baisse des arrivées de MRE par bateau, augmentation importante des tarifs de la traversée. Qu’envisagez-vous de faire, pour les années à venir, pour éviter de retomber dans les mêmes problématiques ?
A.M : Honnêtement, ne plus avoir de pavillon marocain, est regrettable. Maintenant, je pense que c’est rattrapable. Le cas Comanav/Comarit est un cas qui peut arriver à n’importe quelle entreprise qui concerne le transport des MRE. Donc, c’est arrivé et à un moment défavorable.
J’ai pris les devants en allant sur place discuter, essayer de trouver une solution et puis j’ai vite compris que c’était beaucoup plus compliqué que ça en avait l’air, et que la situation n’allait pas être résolue du jour au lendemain. Monsieur Rebbah a, de son côté, cherché une solution alternative. Un appel d’offres a donc été lancé.
Le travail qui nous appartient de faire aujourd’hui, c’est de faire en sorte que la concurrence règne. Il faut qu’il y ait de la concurrence sur le marché et il faut que le consommateur puisse en profiter. Je pense que le gouvernement va dans ce sens.
16/8/2012, Mohamed Ezzouak
Source : Yabiladi

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault présidera "la semaine prochaine" une réunion interministérielle sur les Roms, au cours de laquelle sera évoquée la levée des mesures limitant leur accès au marché du travail, a annoncé jeudi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Des "pistes de travail" seront annoncées pour régler le problème des Roms installés dans des conditions précaires en France, a indiqué le ministre sur France Inter.
La levée des mesures transitoires qui limitent leur accès au marché du travail "peut être une des solutions", a-t-il ajouté.
Les ressortissants roumains et bulgares, nationalités de la majorité des Roms qui vivent dans des campements illégaux régulièrement évacués par la police, sont soumis à des "mesures transitoires" qui leur rendent très difficile l'accès au marché du travail dans huit pays de l'UE, dont la France.
Ces mesures limitent les emplois autorisés à 150 métiers définis par le gouvernement et obligent l'employeur à demander une autorisation préfectorale et à payer une taxe.
Le Premier ministre présidera cette réunion interministérielle "avec plusieurs membres du gouvernement" et recevra également "les associations" en charge du dossier, a précisé M. Valls.
Il a cependant ajouté que "la vraie solution" c'est que les pays d'origine "qui sont membres de l'Union européenne et demandent à rentrer dans l'espace Schengen, changent fondamentalement ces politiques qui discriminent depuis des décennies ces populations".
Manuel Valls a par ailleurs assuré que "l'objectif" de ne pas évacuer de camps sans solutions de relogement "sera progressivement mis en œuvre, mais c'est difficile, et il faut le dire".
"Il faut nous laisser travailler de manière sereine, sans stigmatiser ces populations, en respectant les lois européennes et nationales, mais aussi avec beaucoup de fermeté et d'humanité", a-t-il insisté.
Le Forum européen des Roms et des gens du voyage (Ferv) a demandé au président François Hollande l'arrêt du démantèlement des camps roms sans solution alternative, conformément à ses promesses de campagne.
La Commission européenne a dit suivre de près la manière dont les autorités françaises procèdent au démantèlement des campements de Roms.
16 août 2012
Source : AFP

Des inscriptions à caractère xénophobe, ainsi que des croix gammées, ont été découvertes sur un local privé de la commune du Barp (Gironde) utilisé durant le ramadan par une association musulmane, a indiqué aujourd'hui la préfecture de la Gironde.
La préfecture indique, sans plus de précisions, que les inscriptions ont été découvertes les 14 et 15 août et que ce local était utilisé "pour la première fois comme lieu de prière en période de ramadan par l'Association des Musulmans du Barp & des Environs". "Le préfet, Patrick Stéfanini, condamne fermement de tels agissements, exprime son indignation et indique qu'une enquête est actuellement diligentée par les services de gendarmerie", indique le communiqué.
16/08/2012
Source : Le Figaro/AFP

Depuis mercredi, un nouveau programme permet à certains jeunes immigrés de demander un permis de travail de deux ans.
Des centaines de milliers de jeunes sans-papiers qui vivent aux Etats-Unis peuvent espérer régulariser leur situation. Ils peuvent, depuis mercredi, déposer un dossier pour bénéficier d'un nouveau programme qui vise à obtenir un permis de travail de deux ans.
Cette mesure, annoncée en juin par le président Barack Obama, est une version revisitée d'une loi baptisée DREAM Act n'ayant pas obtenu l'aval du Congrès. Elle concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires.
Le gouvernement américain estime à plus de 800.000 le nombre des personnes qui peuvent présenter un dossier à compter de ce jour. Un total qui serait plus proche de 1,7 million selon des instituts démographiques.
11,5 millions de sans-papiers aux Etats-Unis
Après l'examen de leur dossier, qui peut prendre plusieurs mois, ces jeunes pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail temporaire de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation grâce à leurs talents," a indiqué dans un communiqué la direction du Service de citoyenneté et d'immigration des Etats-Unis (USCIS).
Selon les données officielles, quelque 11,5 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, la plupart venant d'Amérique latine.
Une loi sur l'immigration du nom de DREAM Act est dans les tuyaux du Congrès depuis plusieurs années mais aucune version n'a pu obtenir le feu vert des élus, les derniers blocages venant du Sénat.
16/08/2012
Source : L’Expresse .fr

Le département des Arts de l'Islam, aujourd'hui fermé, prépare sa réouverture dans de nouveaux espaces, consacrés aux arts de l'Islam, dans la cour Visconti du Louvre. Près de 3 000 oeuvres y seront exposées, issues de 1 300 ans d'Histoire et d'un territoire couvrant trois continents, de l'Espagne jusqu'à lAsie du Sud-Est…Suite

Deux ressortissants subsahariens ont été trouvés morts, vendredi matin à Nador, dans la commune de Ferkhana et celle de Beni Chiker. Découverts par la population, les deux corps ont été évacués à la morgue de l’hôpital provincial. Si sur l'un des deux corps on a remarqué quelques griffes, le second ne présentait aucun signe d'agression…Suite

La presse marocaine véhicule une image négative sur l’immigration féminine. Selon Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), la réalité de l’immigration des femmes marocaines contredit, en effet, l’image véhiculée par la presse qui considère que la majorité des femmes qui immigrent le font pour la prostitution tout en révélant qu’un rapport sur la traite des êtres humains verra le jour dans les prochains mois.
«On n’arrive pas à changer l’image que la presse marocaine a donnée sur les femmes qui immigrent. Elle considère que toutes les femmes immigrent pour se prostituer. C’est un aspect de la réalité mais pas toute la réalité y compris dans les pays du Golfe où l’on trouve des femmes cadres marocaines de haut niveau », a-t-il déclaré lors d’un séminaire organisé le week-end dernier à Casablanca par l’Association Al Wasl en coordination avec le CCME, Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération.
D’après Driss El Yazami, l’un des indices de la transformation sociale que connaît la société marocaine est l’immigration (légale ou pas) des femmes. « Une femme qui veut aujourd’hui partir, même illégalement, à l’étranger, c’est déjà un acteur social à part entière. Une femme qui a décidé de partir, qui a trouvé comment faire, mobilisé l’argent et décidé où aller est une femme qui s’assume comme un acteur social, comme un individu autonome à part entière. Et l’on sait que la modernité, c’est les individus autonomes», argumente-t-il. Et d’ajouter : «La modernisation de la société marocaine depuis un siècle passe par l’immigration. Il ne faut pas parler des cultures politiques au Maroc sans parler de l’immigration. L’Association des étudiants musulmans nord-africains qui a été créée en 1927 à Paris, a été l’une des écoles de formation des élites nationalistes marocaines».
D’un autre côté, le président du CCME a exhorté les associations marocaines à l’étranger à constituer des fédérations pour plus d’efficacité en partant «des plus petits dénominateurs communs». Mais ce travail important et «stratégique» ne signifie pas «qu’on va mettre tout le monde dans le même moule, mais avoir des plates-formes qui respectent les différences et les sensibilités», a-t-il dit.
Le séminaire organisé par Al Wasl ne s’est pas focalisé uniquement sur le nombre des Marocains résidant à l’étranger qui a triplé durant les trois dernières décennies (on estime que 4 millions de Marocains vivent maintenant à l’étranger), mais certains intervenants ont insisté sur l’importance de traiter aussi d’un sujet «tabou», à savoir celui des Subsahariens qui vivent au Maroc.
En effet, le maire de Rabat et membre du Bureau politique de l’USFP, Fathallah Oualalou, a prédit que le nombre de travailleurs venant des pays subsahariens augmenterait dans les prochaines années. Pour lui, c’est un fait inéluctable étant donné que la population marocaine vieillit et que l’économie du pays ne peut pas se passer de cette main-d’œuvre étrangère.
Cependant, quelques intervenants ont mis en garde contre la situation de ces Subsahariens.
Abdelhamid Jamri, président du système des droits de l’Homme des Nations unies, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des droits de l’Homme des Subsahariens au Maroc. «L’un des problèmes qui ternissent l’image du Maroc en Afrique, c’est le traitement réservé aux Subsahariens», a-t-il averti. Il faut rappeler que le nombre de ces derniers, selon le ministère de l’Intérieur, ne dépasse pas 15.000 personnes.
Mostafa Rezrazi, le directeur du Centre d’études asiatiques, a préféré, lui, aborder un autre sujet, en l’occurrence celui du projet de renaissance. Il a estimé que le Maroc a connu des projets stratégiques mais il a regretté que le chantier de la démocratisation de la connaissance soit négligé.
Partant de son expérience en tant que professeur à l’Université de Tokyo, M. Rezrazi a précisé que le grand handicap qui entrave ce chantier, c’est que les experts travaillent avec une langue (français ou arabe) qui n’est pas accessible à toute la population. «Il faut tirer profit de la compétence des Marocains à l’étranger dans ce chantier», a-t-il dit. Et d’ajouter que les pays asiatiques, surtout le Japon et la Corée du Sud, ont réussi grâce à la traduction. Par exemple, au Japon, toutes les œuvres des penseurs marocains comme Jabri, Laroui ou Oualalou, sont traduites en japonais, tandis que le Maroc «ne traduit presque rien. Nous sommes parmi les pays les plus pauvres au monde dans ce domaine». Pour ce professeur spécialisé dans les affaires stratégiques, le Maroc ne peut réussir son développement sans créer un Centre national de traduction.
16 Août 2012, Mourad Tabet
Source : Libération

Après deux ans de lutte Imane Bidlal a fini par obtenir le droit d’intenter un procès à Walt Disney. Cette marocaine de 28 ans résidant en Californie avait porté plainte contre son employeur pour discrimination en 2010, l’accusant de porter atteinte à sa liberté religieuse.
Tout a commencé en 2009, Quand Imane décide personnellement de porter son hijab de manière permanente. Elle demande à sa hiérarchie la possibilité d’aller au travail ainsi vêtue. Deux mois plus tard, sa demande est rejetée, prétendument en raison des politiques vestimentaires de Disney.
En juin 2010, Imane obtient la nationalité américaine et se sent à même de pouvoir réclamer ses droits de citoyenne, notamment celui de la liberté religieuse, conformément au premier amendement de la constitution américaine. Le 15 août de la même année, elle arrive à son travail vêtue de son hijab avec l’intention de le porter pour le ramadan, disait-elle à l’époque. Un acte considéré par ses responsables comme une « violation » aux règles de l’entreprise. Ces derniers lui proposent de porter un chapeau ou de travailler à un poste où elle serait à l’abri des regards des clients, notamment en téléphonie et en boulangerie. Ce qu’Imane refuse et se voit alors suspendue. « Le chapeau fait une plaisanterie de ma religion et attire encore plus l'attention sur moi », déclare-t-elle. Après avoir quitté le travail, Imane dépose une plainte auprès de la US Equal Employment Opportunity Commission. Et c’est le 8 août dernier qu’elle a reçu un avis de la part de la Commission, lui donnant le « droit de d'intenter des poursuites », rapporte le New York Daily News.
Imane Boudlal avait travaillé à la station pendant près de deux ans et demi avant l'incident. Mais, d’après ses déclarations à KTLA Info, elle s'est rendue compte qu'elle devrait être autorisée à porter son foulard au travail seulement après avoir passé l'examen de citoyenneté des États-Unis.
Disney assure avoir fait tous les efforts possibles
« Nous avons présenté Mme Boudlal de multiples options pour répondre à ses croyances religieuses, et lui avons proposé plusieurs postes qui lui permettraient de porter son propre hijab », a déclaré Suzi Brown, porte-parole de Disneyland. Malheureusement, elle a rejeté tous nos efforts et a depuis refusé de venir travailler ».
En effet, Imane n'a pas travaillé chez Disney depuis le 21 août 2010, a déclaré l'un de ses avocats, Mark Rosenbaum. Mais avant cette date, la jeune femme a dû subir le harcèlement de ses collègues qui la traitaient de « terroriste », de « fabriquante de bombe » ou encore de « chameau ». Des faits qu’elle a signalés à sa hiérarchie à plusieurs reprises, mais sans que celle-ci ne réagisse.
Il ne s’agit pas d’un droit spécial pour musulmans
Edina Lekovic, politique et directeur de la programmation à la communauté musulmane du Conseil des affaires publiques, ne voit pas pourquoi Disney ne ferait pas comme bon nombre d’entreprises américaines. « Si vous pouvez avoir des femmes portant le hijab qui sont des agents de contrôle TSA [Transportation Security Administration] et qui travaillent dans d'autres aspects de la vie professionnelle, je ne vois pas pourquoi Disney ne pourrait pas d'adapter », a-t-elle déclaré, rapporte le Washington Post.
Pour Eugene Volokh, professeur de droit à l'Université de Californie, Imane ne demande pas « un droit spécial pour musulmans », puisque plusieurs autres religions ont obtenu des dérogations pour leurs convictions. Et ce fait pourrait rendre la « réclamation [Mme Boudlal] assez solide ».
La plainte d'Imane comprend sept chefs d'accusation contre Walt Disney, y compris l'échec à prévenir la discrimination, le harcèlement et le licenciement abusif, en violation de la politique publique. Elle demande aussi à la cour d’ordonner à Disney de permettre aux salariés musulmans de porter le hijab dans les rôles publics sans un chapeau ou d'autres couvertures, ainsi que la formation des employés contre ces fléaux, afin d'éviter une telle situation se reproduise.
15/8/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi

Des centaines de milliers de jeunes sans-papiers vivant aux Etats-Unis pouvaient à partir de mercredi déposer leur candidature pour bénéficier d'un nouveau programme qui peut leur permettre de régulariser leur situation en obtenant un permis de travail de deux ans.
La mesure annoncée en juin par le président Barack Obama --une version revisitée d'une loi baptisée DREAM Act n'ayant pas obtenu l'aval du Congrès-- concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires.
Le gouvernement estime à plus de 800.000 le nombre des personnes qui peuvent présenter un dossier à compter de ce jour. Des instituts démographiques estiment plutôt ce chiffre à 1,7 million au total.
Après l'examen de leur dossier, qui peut prendre plusieurs mois, ces jeunes pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail temporaire de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation avec leurs talents," a indiqué dans un communiqué la direction du Service de citoyenneté et d'Immigration des Etats-Unis (USCIS).
Selon l'institut spécialisé dans les questions de démographie MPI, les trois-quarts des bénéficiaires potentiels sont originaires du Mexique ou d'un autre pays d'Amérique centrale. Les Etats ayant le plus grand nombre d'immigrés qualifiés sans papiers sont la Californie (ouest), le Texas (sud), la Floride (sud-est), l'Etat de New York (nord-est) et l'Illinois (nord).
En annonçant la mesure, M. Obama avait déclaré qu'il ne s'agissait ni d'une "amnistie" -- ce dont l'avaient accusé ses adversaires républicains -- ni d'une première étape vers la citoyenneté, mais de "la chose la plus censée à faire".
Les républicains ont accusé Obama de chercher à acheter le vote hispanique avec ce programme, annoncé à peine cinq mois avant l'élection présidentielle du 6 novembre.
Elus et associations de défense des immigrés organisaient ce mercredi des sessions d'information pour aider les jeunes à monter leur dossier.
Selon les données officielles, quelque 11,5 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, la plupart venant d'Amérique latine.
Une loi sur l'immigration du nom de DREAM Act est dans les tuyaux du Congrès depuis plusieurs années mais aucune version n'a pu obtenir le feu vert des élus, les derniers blocages venant du Sénat.
15 août 2012
Source : AFP

Près de 175 médecins catalans "objecteurs de conscience" ont annoncé leur refus d'appliquer la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des immigrés sans-papiers dont l'entrée en vigueur est prévue à partir du 1er septembre, a indiqué mercredi la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (SEMFYC).
Engagé dans une politique d'austérité sans précédent, le gouvernement conservateur espagnol avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du 1er septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Les médecins catalans se sont engagés à continuer de prodiguer des soins gratuits aux sans-papiers en adhérant au Mouvement d'"objecteurs de conscience" lancé en Espagne en juillet, a déclaré à la presse le secrétaire général de la SEMFYC, Salvador Tranche.
Un total de 1.035 médecins espagnols ont adhéré jusqu'à présent à ce mouvement, a ajouté M. Tranche, précisant qu'une campagne sera bientô t lancée en collaboration avec l'ONG Médecins du monde en vue d'inciter plus de professionnels de différentes spécialités à se joindre à cette initiative.
Le gouvernement autonome de Catalogne a réaffirmé, dimanche, qu'il n'appliquera pas la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers.
Cette décision "est de nature à aggraver davantage la situation de marginalité dont souffre ce collectif", a mis en garde Xavier Bosch, directeur général de l'Immigration du gouvernement catalan, soulignant que l'accès à la santé est un "droit universel".
La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a également suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne.
Le Médiateur de cette communauté autonome, Rafael Ribo a récemment défendu le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne, précisant que des recommandations seront adressées prochainement à ce sujet à l'exécutif régional.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts.
Le quotidien espagnol "El Pais" a rapporté récemment que les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hôpitaux publics doivent souscrire à une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement de Madrid compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique d'un milliard d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.
En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum. Un responsable espagnol a indiqué la semaine dernière que les factures des soins des sans-papiers souffrant de maladies chroniques seront adressées à leurs pays d'origine pour règlement.
15 août 2012
Source : MAP

Quelque 200 membres de la communauté marocaine établie en Syrie ont été rapatriés jusqu'à présent vers le Maroc en raison de la recrudescence des violences dans ce pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère marocain des Affaires étrangères.
Selon un décompte courant jusqu'au 10 août, le Maroc "a assuré le rapatriement de 200 membres de la communauté marocaine vivant dans les zones chaudes d'Alep, Homs, Idleb, Deraa et Damas et ses banlieues", a précisé le ministère.
Au total, 98% des personnes rapatriées étaient des familles (hommes, femmes et enfants).
Selon l'ambassade du Maroc à Damas, les Marocains résidant en Syrie sont environ 1.200. Parmi eux se trouvent des commerçants, des techniciens, des femmes mariées à des Syriens ainsi qu'une vingtaine d'étudiants.
15 août 2012
Source : AFP

Aux Etats-Unis, avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle directive, les immigrés sans papiers peuvent, à partir du mercredi 15 août, entamer des démarches pour régulariser leur situation sans craindre d'être expulsés. La loi, baptisée "Deferred Action for Childhood Arrivals Act", concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés et n'ayant pas d'antécédents judiciaires. Après examen de leur dossier, ceux-ci pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation avec leurs talents," explique la direction du service de citoyenneté et d'immigration des Etats-Unis (USCIS). Selon les calculs du gouvernement, près de 800 000 personnes pourraient bénéficier de cette mesure sur les quelque 11,5 millions d'immigrés sans papiers vivant aux Etats-Unis. Des instituts démographiques établissent ce chiffre à 1,7 million, dont un million de personnes maintenant et le reste une fois qu'elles auront 15 ans, comme cela est requis.
"La chose la plus censée à faire"
Selon l'institut de démographie MPI, les trois quarts des bénéficiaires potentiels font partie de la communauté latino, originaires du Mexique ou d'un autre pays d'Amérique centrale. Les Etats ayant le plus grand nombre d'immigrés qualifiés sans papiers sont la Californie, le Texas, la Floride, l'Etat de New York et l'Illinois. Dès mercredi, des élus et des associations de défense des immigrés organisent des sessions d'information pour aider les jeunes à monter leur dossier, notamment dans ces Etats.
En annonçant cette mesure il y a deux mois, Barack Obama avait déclaré qu'il ne s'agissait ni d'une "amnistie" – ce dont l'avaient accusé ses adversaires républicains – ni d'une première étape vers la citoyenneté, mais de "la chose la plus censée à faire". Dans l'optique de l'élection présidentielle de novembre, il s'agit aussi d'une mesure hautement symbolique avec un potentiel électoral non négligeable.
La communauté latino, un segment crucial de l'électorat comptant 21 millions de personnes, a été déçue par le premier mandat de M. Obama pour ce qui est de l'immigration. Le président, qui avait promis de faire voter le "Dream Act", une loi permettant de régulariser des jeunes sans papiers ayant poursuivi des études, s'est heurté à plusieurs reprises au refus des républicains. C'est donc par décret qu'il a fait passer la loi entrée en vigueur mercredi, provoquant la colère de ses opposants. Une frange du Parti républicain l'accuse de favoriser les immigrés en situation irrégulière aux dépens des citoyens américains au chômage. M. Obama est aussi devenu le président américain a avoir fait exécuter le plus grand nombre d'expulsions - 400 000 par an depuis quatre ans – depuis Dwight Eisenhower.
15.08.2012
Source : Le Monde.fr

L'Office fédéral des migrations a dressé mercredi un premier bilan de l'accord migratoire entre la Suisse et la Tunisie signé en juin. En un mois, 32 requérants d'asile, soutenus financièrement par la Confédération, sont retournés de leur plein gré en Tunisie.
Un mois après l'introduction du programme d'aide au retour de la Confédération, 32 requérants d'asile tunisiens ont volontairement quitté la Suisse. Au total, 44 ressortissants se sont inscrites à ce projet, a indiqué mercredi l'Office fédéral des migrations (ODM).
Le programme se base sur un accord que la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a conclu en juin avec la Tunisie. Il doit motiver les requérants d'asile tunisiens à retourner rapidement dans leur pays grâce à une incitation financière. Chaque adulte reçoit 1000 francs et chaque enfant 500. Sont concernées les personnes dont la demande d'asile est en cours de traitement ou n'a pas été encore ouverte.
Cette aide au retour n'est pas destinée aux requérants déboutés ou ayant commis un délit en Suisse. Elle n'a pas de lien direct avec le "plan Maghreb" introduit il y a un an à Genève, précise Angela Zumbrunn, porte-parole de l'ODM. Le programme pilote genevois est une initiative cantonale, qui s'adresse aux délinquants maghrébins multirécidivistes.
Subvention de projets en Tunisie
L'argent est versé à l'aéroport, avant le départ. Trois mois après leur arrivée en Tunisie, les bénéficiaires du programme d'aide au retour de la Confédération ont la possibilité de présenter à un comité des idées pour un projet concret, comme l'ouverture d'un négoce. Ce comité est composé de représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de l'Office des Tunisiens à l'étranger.
Si le projet est accepté, l'OIM leur verse l'argent en au moins deux tranches. Les requérants dont le traitement de la demande incombe à la Suisse reçoivent 4000 francs. En outre, il existe la possibilité de percevoir jusqu'à 15'000 francs pour des projets collectifs.
15.08.2012
Source :RTS.ch/ ats

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) se sont établies, à fin juillet, à 32,48 milliards de dirhams (MMDH) contre plus de 33,32 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une baisse de 2,5 pc, indique l'Office des changes.
Par rapport à juin, les recettes des MRE ont enregistré une progression de 20 pc, en s'établissant à 32,48 MMDH contre 27,07 MMDH, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
15 août 2012
Source : MAP

Bien que Jet4you ait disparu en tant qu'opérateur de transport aérien, le nom sert aujourd'hui de plate-forme pour l'acquisition des billets d'avion de sa soeur belge Jetaifty, compagnie que Jet4you a intégrée en janvier dernier. Grâce à cette nouvelle structure, précise-t-on dans un communiqué de Jet4you « les voyageurs peuvent continuer à voyager à des prix intéressants entre le Maroc et différentes destinations européennes et le service est garanti par des équipages marocains…Suite               

L'onde de choc provoquée par l'enquête judiciaire ouverte sur ordre du Souverain se poursuit. Bilan provisoire: 130 arrestations et suspensions. Le chiffre est promis à l'augmentation, selon des sources concordantes…Suite      

Quel genre de couples forment les enfants d'immigrés? Comment et où se rencontrent-ils ? Quel est le poids de l'héritage culturel de leurs parents? Alors que les fils et les filles des immigrés venus en France entre les années 1950 et 1970 sont aujourd'hui en âge de se mettre en ménage, deux sociologues ont mené une enquête sur les pratiques amoureuses et conjugales de ces jeunes adultes de la « deuxième génération »…Suite

Peut-on parler de diaspora marocaine ou de « communauté transnationale » pour qualifier la présence de plus de 3 millions et demi d'immigrés marocains, soit 10% de sa population globale, dans plus de 30 pays d'accueil?

Ces derniers jours, les marocains résidents à l’étranger ont été au centre de l’attention du Roi Mohammed VI et du Gouvernement. Plusieurs actions en témoignent. Lancement par le Souverain d’une enquête pour éviter la corruption aux postes frontières, et batterie de mesures par différents ministères pour améliorer les conditions des marocains du monde… Ces évènements ont coïncidé avec la Journée Nationale des Marocain résidant à l’étranger célébrée chaque année le 10 août.
C’est d’abord la mesure prise par le Roi Mohammed VI qui a retenu l’attention il y a quelques jours. Celle-ci est venue en réponse aux diverses plaintes qui ont été exprimées par des ressortissants marocains résidant à l’étranger suite aux désagréments subis lors de leur passage par plusieurs postes frontières du Royaume.
Le Roi a donc ordonné l’ouverture d’une enquête portant sur « ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières ».
L’enquête ainsi diligentée a conduit à l’interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.
Le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui « ternit l’image du Maroc et des Marocains, afin d’empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent », souligne un communiqué du Palais Royal.
C’est sûrement le geste le plus fort qui vient d’être lancé en direction des Marocains Résidents à l’étranger. Mais ce n’est pas le seul…
Journée nationale des Marocain résidant à l’étranger
Le Premier Ministre, Abdelilah Benkirane a également présidé vendredi dernier, la Journée nationale des MRE. Venus de France, d’Italie, de Belgique et des Pays-Bas, pour la plupart d’entre eux, ces Marocains issus de l’immigration ont afflué en grand nombre pour exprimer leurs préoccupations.
Le thème de cette journée était d’ailleurs « Promotion des services au profit des Marocains du monde ». Plusieurs ministères ont donc répondus présent pour apporter des solutions afin d’améliorer les conditions des MRE.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâdeddine El Othmani, a ainsi annoncé l’ouverture de douze nouveaux consulats. «?Nous avons également dressé le diagnostic des consulats pour établir la liste de ceux qui nécessitent d’être renouvelés et ceux qui doivent être déplacés ailleurs pour être plus productifs », révèle-t-il.
Le ministère a également lancé la mise à niveau des fonctionnaires affectés aux 83 missions diplomatiques et 53 consulats à travers le monde afin d’améliorer la qualité de service.
Dans un tout autre registre, le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration a annoncé le lancement d’un site web dans le but d’accueillir les plaintes et les suggestions des MRE. Dans le même temps, le portail www.service-public.ma est à la disposition de cette communauté. Le ministre, Abdeladim Guerrouj, souligne qu’il s’agit d’une base de données de 700 procédures dont 60 concernent uniquement les MRE.
De son côté, le ministre délégué chargé du Budget a promis des facilités et des avantages fiscaux au profit des MRE leur permettant de récupérer le quitus fiscal de leur véhicule en 48h.
Rétablir la confiance des Marocain résidant à l’étranger
Pour ce qui est des prestations d’ordre juridique, le nombre de requêtes reçues par le ministère des MRE ne cesse d’augmenter. Pour le seul premier semestre 2012, plus de 1 820 plaintes ont été adressées au ministère. Un accord a donc été signé entre les ministères des MRE et de la Justice et un plan d’action devrait voir le jour pour prendre en charge ces doléances. Un juge a également été affecté au ministère des MRE. Il aura pour mission de conseiller cette communauté sur le plan juridique.
Sur un tout autre chapitre, des quotas pourraient être réservés à cette catégorie de citoyens dans les programmes publics de logements sociaux. Et le ministère de l’habitat envisage d’élaborer un guide pour l’investissement immobilier au profit des MRE et d’améliorer la communication autour du programme Damane Sakane.
Enfin, le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz, a signé une convention de partenariat avec le secrétaire général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Said Leftit afin d’offrir aux MRE la possibilité d’adhérer au régime de retraite au Maroc, en leur assurant une couverture adaptée à leurs besoins. La couverture englobe également une mention de retraite et le transfert du corps du défunt au Maroc en cas de décès.
Ainsi, à travers toutes ces mesures, c’est au rétablissement de la confiance entre les Marocains du monde et les administrations de leur pays d’origine que veut aboutir le nouveau gouvernement.
mardi 14 août 2012, Ahlam Jebbar
Source : Le courrier de l’Atlas

Le ministère de l'Emploi met sur pied un système d'information de gestion des contrats de travail des étrangers. Selon le ministère, le nombre de demandes de visa de contrats de travail d'étrangers au Maroc ne cesse de croître. Face à cela, les moyens avec lesquels travaille le service de l'emploi des migrants, relevant de la direction de l'emploi, restent insuffisants et ne peuvent garantir un traitement rapide, efficace et sans erreurs, selon le ministère de l'Emploi. La production de tableaux de bord et de rapports statistiques reste une tâche difficile en l'absence de moyens appropriés, précise-t-il.
Source : Le matin /MAP

L'Australie envisage de renvoyer sur des îles du Pacifique tous les boat-people débarqués sur ses côtes ou récupérés en mer, le temps d'examiner leur dossier.
"Dorénavant, quiconque arrivera en Australie par la mer prend le risque d'être transféré vers un centre de rétention extérieur", a prévenu lundi le ministère australien de l'Immigration.
Les migrants qui tentent le voyage au départ de l'Indonésie s'exposent à de sérieux périls en embarquant sur des bateaux totalement inadaptés à la navigation dans les eaux houleuses du Pacifique. Cette décision devrait ainsi les dissuader d'entreprendre un périple dont les dangers s'avèrent imposants.
Cette mesure survient à un moment où le nombre d'embarcations ne cesse d'augmenter. Depuis le 1er janvier, les autorités australiennes ont intercepté 100 bateaux et cinq milliers de boat-people, un total record sur une période de six mois.
Le dispositif présenté lundi prévoit que les demandeurs d'asile soient amenés, pendant l'examen de leur dossier, dans des centres de rétention sur l'île de Nauru, dans le Pacifique, ou en Papouasie-Nouvelle Guinée. L'Australie se doit d'abord de convaincre les autorités de ces îles, dont l'accord représente un prélude incontournable à la mise en Âœuvre de la décision en question.
13 août 2012
Source : MAP

L'activité bat son plein à la Chaussée de Gand (commune de Molenbeek-Saint-Jean/ 3 km de Bruxellles) avec une grande affluence passagère et un foisonnement de commerces marocains qui rivalisent de décors et d'articles pour proposer une ambiance couleur du pays et exposer leurs produits aux choix de l'acheteur à des prix imbattables.
Sur cette artère de Molenbeek, une commune bruxelloise surnommée par certains habitants "quartier marocain", en raison d'une forte concentration de la communauté marocaine, c'est l'effervescence des préparatifs de l'Aïd El Fitr marquant la fin du mois de Ramadan. "C'est le moment de faire les achats afin d'éviter la cohue de la veille des fêtes", lance une passante.
Les gens se pressent dans les magasins, qui pour rénover sa garde-robe, qui pour acheter des vêtements pour enfants ou autres accessoires et ingrédients nécessaires à la préparation des recettes et plats traditionnels à l'occasion de la nuit du Destin et de l'Aïd.
Il y a un engouement pour les tenues vestimentaires marocaines qui reflètent l'attachement aux racines et au mode de vie du pays d'origine. Des magasins, qui offrent un grand choix d'habits et d'articles traditionnels pour femmes, hommes, et enfants, ne désemplissent pas."C'est l'habit de fête", dit fièrement une fillette arborant un caftan rose, tandis qu'un couple belge se promène pour apprécier le savoir-faire traditionnel du Maroc "pour le plaisir des yeux".
Les étals des commerces tenus par des Marocains regorgeant de spécialités gastronomiques marocaines ont pleinement leur place. Hommes et femmes sillonnent les stands de denrées alimentaires. Une aubaine pour les commerçants qui se frottent les mains.
Les contacts sont chaleureux, reconnaît François. "J'aime beaucoup venir à ce centre. C'est un espace d'échange réunissant les commerçants et les acheteurs. Les marchandises et articles sont vendus à de moindres coûts".
L'ambiance conviviale du pays est là, confie, pour sa part, Ahmed Bikri qui tient un snack à la Chaussée de Gand que des habitants surnomment tantôt rue de Marrakech, tantôt rue de Tanger, ou Casabalata.
Après des études en médecine et une licence en traduction, il s'est lancé dans l'activité culinaire, proposant habituellement des mets traditionnels et des spécialités marocaines pendant le mois de Ramadan .
Ce n'est pas l'avis de Fatima, installée depuis 30 ans en Belgique, qui est nostalgique de l'ambiance festive des ramadans et fêtes marocains. "Je trouve du plaisir à déambuler pour m'imprégner de cette atmosphère singulière qui me rappelle le pays", dit-elle. Bouchers et poissonniers marocains connaissent un pic de vente et le commerce des fruits et légumes est plus fourni que d'habitude.
La Chaussé de Gand, fermée à la circulation depuis le début du mois sacré pour faciliter l'approvisionnement d'autres communes aux boucheries et aux magasins de spécialités gastronomiques, est également dans l'ambiance du Ramadan avec des étals chargés de variété de dattes, fruits secs, gâteaux mielleux, allant des gâteaux enduits de miel, crêpes, batbout, melouis, mets farcis, dattes, fruits secs, de quoi réjouir les babilles.
A l'heure de la rupture du jeûne, les mosquées offrent l'Itar aux musulmans de passage, un moment de convivialité et de partage. Au bout du compte, la plupart des Marocains baignent dans l'ambiance festive, conviviale et spirituelle de leur pays, sous le signe du renforcement des liens de solidarité et de fraternité .
13 août 2012, El Hassanya Aqqad
Source : MAP

Le nombre d’attaques xénophobes dirigées contre des immigrants a considérablement augmenté. Les agressions ont culminé avec l’assassinat, le 12 août, d’un jeune Irakien de 19 ans, à l’extérieur d’une mosquée improvisée au centre d’Athènes. Selon la police, l’adolescent a été poignardé à mort par cinq personnes qui se déplaçaient à moto. Les agresseurs avaient auparavant tenté de s'en prendre à des immigrants roumains et marocains. Personne n’a encore été arrêté, et la fréquence de ce type d’attaques augmente, note Kathimerini :
Ne reste-t-il aucun juge à Athènes ? Aucun procureur ? La raison de cette question est la suivante : il semble qu’il y ait des gangs de criminels qui conduisent au coeur de la ville, poignardant et tuant des concitoyens. Or pour l’instant, les autorités ne semblent pas vouloir, ou pouvoir, faire quelque chose. [...]
Ce pays n'a jamais fait les choses à moitié. Du progressisme superficiel qui empêchait les autorités d'agir contre l’immigration illégale, on est maintenant passés à l’autre bout du spectre : le fascisme de l'indifférence, quand ces personnes sont assassinées. [...]
On s’en fichait quand ces personnes entraient dans le pays sans autorisation. De la même façon, on s’en fiche quand elles sont passées à tabac. Pendant ce temps, les pouvoirs publics manquent à leur devoir. [...]
Nous avons besoin d’un procureur qui accomplisse son devoir, qui fasse respecter la loi, un procureur qui enquêtera pour savoir si les officiers de police ont un lien avec [le parti néo-nazi] Aube dorée, un procureur qui renforce l’application de la loi dans les rues. Le pays ne peut pas être pris en otage par des gangs qui disent défendre leur propre conception de la légalité.
"Le meurtre a eu lieu dans un contexte répressif sans précédent à l’encontre des immigrés clandestins de la région d’Athènes”, écrit Kathimerini. L'opération anti-immigration , “dont le nom de code – choquant – est Xenios Zeus en référence au dieu antique de l’hospitalité, a déjà entraîné l'arrestation de 1 596 immigrés illégaux. En tout, 7 361 étrangers ont été détenus afin que des contrôles soient effectués”. Pendant ce temps, signale le quotidien, “près de 500 agressions à caractère raciste ont eu lieu au cours des six derniers mois en Grèce, selon l'Association des travailleurs migrants.
14 août 2012, I Kathimerini
Source : Presseurop

«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
Partant d’une vision pragmatique et réaliste, le dirigeant socialiste a développé une thèse simple. Il pense que la crise économique que traverse actuellement le monde et, principalement, la zone euro, doit pousser les pays de l’Union européenne à s’intéresser davantage à la Méditerranée si ils veulent vraiment sortir de cette crise. Et d’ajouter que ces pays ne peuvent pas se passer de la main-d’œuvre étrangère vu le vieillissement de la population. « Notre population est en train de vieillir, pense-t-il, et nous sommes contraints, également, de recevoir dans les années à venir davantage de main-d’œuvre en provenance des pays subsahariens ».
Quant au président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Driss Yazami, il a analysé les mutations de l’immigration marocaine. Selon lui, le nombre des Marocains à l’étranger a triplé durant les trois décennies et 10.000 à 20.000 personnes quittent le pays chaque année d’une manière légale. Mais la plus importante mutation, c’est le taux élevé de féminisation de l’immigration qui atteint actuellement 50 %. De plus, ce sont les femmes qui se font le plus naturaliser.
Un autre fait marquant concerne l’enracinement des Marocains dans les pays d’accueil, et pourtant ils restent fortement liés à leur pays d’origine. Mais la question importante, pour Yazami est la suivante : «Comment refonder, renforcer et réinventer ce lien ?» et «comment tirer profit dans le bon sens du terme, des cadres marocains pour participer au chantier de développement du pays ?».
Dans ce même sens, Kamal Daissaoui, président de l’arrondissement de Sidi Belyout a proposé aux professeurs et cadres marocains qui enseignent à l’étranger de réserver un peu de leur temps pour participer au développement de l’enseignement au Maroc.
Mais le Royaume dispose-t-il actuellement d’une politique migratoire claire et bien définie? La réponse d’Abdelhamid Jamri, président du Système des droits de l’Homme des Nations unies, était négative. Il pense que le Maroc avait durant des années une politique migratoire basée sur l’encadrement sécuritaire des Marocains à l’étranger, mais cette politique s’est éclipsée sans pour autant être remplacée par une politique plus visible.
De son côté, Rachid Alaoui, socio-économiste et consultant à l’Institut éthique et diversité a consacré son intervention pour répondre à cette question : les Marocains résidant à l’étranger constituent-ils une diaspora ou une communauté transnationale ?
Pour répondre à cette question, Rachid Alaoui qui coordonne un projet de dossier de la revue Hommes et Migrations sur le même sujet, voit utile « d’analyser les évolutions opérées au sein de cette migration qui a entre autres caractéristiques : sa mondialisation, sa féminisation croissante qui n’est plus seulement le fruit du regroupement familial, mais également le résultat d’une migration féminine autonome, souvent diplômée, son rajeunissement et sa diversité ».
L’intervention de Khalil Merroun, recteur de la Grande mosquée d’Evry, a été réservée à l’aspect religieux de l’immigration. Il pense que l’islam de France est « un islam marocain simple, qui se vit en douceur, un islam du juste milieu ».
Selon Merroun, les Marocains de France ont construit 350 mosquées avec une architecture typiquement marocaine dont certaines avec des minarets et 60 % des fidèles sont marocains. Il a exhorté le ministère des Habous et des Affaires islamiques à rattacher certaines mosquées aux biens de main morte pour ne pas perdre un patrimoine important.
Pour rappel, la première séance consacrée aux dynamiques migratoires et mutations a été présidée par Abdelmaksoud Rachdi, président de la plateforme Euromed des ONG. Alors que la deuxième dédiée aux nouveaux défis et perspectives a été présidée par Abdelhafid Amazigh, commissaire aux comptes et dirigeant de l’Association Al Wasl.
13 Août 2012, Mourad Tabet
Source : Libération

Les ambassadeurs en Afrique en conclave à Rabat • Objectif: actualiser les outils de présence dans le continent. Un séminaire a été organisé vendredi dernier à Rabat afin de favoriser le développement des synergies entre les ambassadeurs marocains en AfTique, et les directeurs de l'Administration centrale des Affaires étrangères. Objectif: «chercher de nouveaux moyens pour renforcer davantage la présence marocaine en Afrique à travers l'actualisation de...Suite

Débutée comme une fête, la célébration, vendredi à Rabat, de la Journée nationale de la communauté résidant à l'étranger par des membres du gouvernement et des représentants des Marocains du monde...Suite

En 2011, l'Irak condamne à mort le Marocain Abdellatif Abdedayem. Deux autres Marocains parmi une dizaine, risquent de connaître le même sort, surtout suite à l'approbation récente de l'exécution de l'un d'eux par le président irakien...Suite

Le chef du gouvernement a rencontré les Marocains résidant à l'étranger, à l'occasion de la Journée nationale qui leur est consacrée chaque 10 août. Il leur a promis l'amélioration des services qui leur sont rendus...Suite

Des milliers d'ouvriers sont arrivés avec le lancement de vastes chantiers dans le BTP. Une partie d'entre eux s'est reconvertie dans le commerce, en bonne intelligence avec la population locale...Suite

Les Marocains du monde ont célébré vendredi 10 août leur journée nationale. Un rendez-vous annuel pour renforcer davantage les attaches avec la mère-patrie.
La célébration de la journée des Marocains résidant à l’étranger intervient cette année dans un contexte marqué par la nomination d’un nouveau gouvernement et également par la crise économique qui sévit dans la majorité des pays d’accueil, notamment ceux d’Europe. Une situation qui pousse de nombreux ressortissants à regagner leur terre natale. Afin d’entendre la voix de cette communauté, le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger a organisé, à cette occasion et sous la présidence du chef du gouvernement, une journée de communication entre gouvernement et diaspora marocaine. Cette année, la rencontre a été initiée sous le signe «promotion des services rendus aux Marocains du monde». Le choix de ce thème n’est pas fortuit. Les aspirations des MRE quant à l’amélioration des services publics sont de plus en plus élevées. Surtout que ceux-ci restent entachés par la lourdeur et la complexité.
Ainsi, la manifestation avait pour objectif d’étudier les moyens permettant de promouvoir la qualité des services sollicités par les Marocains à l’étranger et de faciliter les procédures et démarches des différentes administrations et institutions au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l’étranger. Dans son mot d’ouverture, le ministre de tutelle, Abdellatif Maâzouz, a tenu à mettre en exergue l’importance de la promotion des services publics au profit de la communauté à l’étranger, surtout dans l’actuelle conjoncture, marquée par la crise et par la volonté des ressortissants d’investir au Royaume. Le ministre a braqué la lumière sur l’intérêt qu’accorde le gouvernement à cette question.
D’autant plus que le programme gouvernemental pour le quinquennat 2012-2016 a érigé l’amélioration de la qualité des services publics rendus aux MRE en axe prioritaire de son action en la matière.
Abdellatif Maâzouz a également fait savoir que le choix de ce thème tenait également compte du nombre des doléances formulées par les Marocains du monde, s’articulant notamment autour de la qualité des services dispensés par les administrations et les missions diplomatiques. De son côté, Abdelilah Benkirane a loué cette initiative et le choix de ce thème. Pour lui, «cette journée est l’occasion idoine pour prêter une oreille attentive à ces gens venus d’ailleurs». Et c’était le cas. Abdelilah Benkirane, venu accompagné de certains parmi les membres de son staff, a témoigné beaucoup d’intérêt pour les requêtes des Marocains migrants. Et ce, malgré quelques accrochages entre ces derniers et le staff d’organisation. Les ressortissants ont pointé du doigt l’administration, les missions diplomatiques et la justice. En somme, nos Marocains à l’étranger veulent une administration efficace et une justice transparente et intègre. La représentation politique n’est pas en reste. Les ressortissants réclament leur droit de vote afin de prendre part à la gestion de la chose publique en tant que Marocains à part entière.
Sur ce registre, Abdelilah Benkirane s’est montré rassurant, en leur promettant que pour les prochaines législatives, ils voteront pour les personnes qu’ils auront choisies. Cependant, du temps devait être accordé au gouvernement pour traiter l’ensemble des dossiers afférents aux obstacles constatés. En s’adressant à l’assistance, le chef du gouvernement a tenu à mettre l’accent sur sa nouvelle vision, basée essentiellement sur la promotion d’une nouvelle dynamique prônant la consolidation de la confiance, la non-discrimination et la réflexion commune autour de l’amélioration de la qualité des services rendus aux MRE. Il a ainsi souligné la volonté du gouvernement de mettre en place des structures d’encadrement spécifiques au niveau régional pour orienter et faciliter les démarches administratives au profit des MRE. «Il est temps que l’État soit au service de la communauté marocaine résidant à l’étranger et de l’ensemble de la société». L’État ne vous considère pas comme une source de devises. Aujourd’hui, vous disposez de tous les droits comme le reste des Marocains», pour reprendre l’expression de M. Benkirane.
Lors de cette rencontre, les ministres présents ont rappelé les programmes lancés par leurs départements en faveur de la diaspora. Ainsi, Saâd-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a mis l’accent sur les efforts consentis par son ministère afin d’offrir des services rapides, efficients et de qualité, notamment au niveau des consulats. Idem pour Abdeladim El Guerrouj, ministre en charge de la modernisation du secteur public, qui a cité les mesures prises par son département visant à qualifier l’administration et à rehausser la qualité des services. Quant à Idriss Azami, ministre chargé du Budget, il s’est étalé sur les stratégies adoptées en matières fiscale et douanière visant à faciliter les procédures au profit des MRE.
Convention de retraite au profit des Mre
Lors de cette rencontre, il a été procédé à la signature d’une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et la Caisse nationale des retraites et d’assurances, représenté par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Son objectif est de permettre à la communauté marocaine à l’étranger d’adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une pension de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.
12 Août 2012,  Soumaya Bencherki
Source : LE MATIN

"Les ressources humaines, pilier du développement" est le thème du deuxième forum sur la migration prévu, les 22 et 23 août, à la commune Tafraout Al Mouloud, à l'initiative de l'Association éponyme avec l'appui de l'Initiative nationale pour le développement humain.
Cette édition prévoit un colloque sur la question du développement dans la commune , une session de formation au profit des associations sur les projets générateurs de revenu et une série d'activités artistiques ponctuées par deux soirées animées par des troupes d'Ahwach et des groupes de musique.
Figurent au menu également des activités sportives au stade communal, des spectacles et compétitions pour enfants, un salon de produits locaux au souk hebdomadaire de la commune et des cérémonies-hommages en l'honneur de nombre de personnalités s'étant illustrées par leur contribution au développement de la région.
Agadir, 12 août 2012
Source : MAP

Le gouvernement autonome de Catalogne n'appliquera pas la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers, dont l'entrée en vigueur est prévue à partir du premier septembre, a réaffirmé, dimanche, un responsable catalan.
Engagé dans une politiqué d'austérité sans précédent, le gouvernement conservateur espagnol avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du premier septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Cette décision "est de nature à aggraver davantage la situation de marginalité dont souffre ce collectif", a mis en garde Xavier Bosch, directeur général de l'Immigration du gouvernement catalan, soulignant que l'accès à la santé est un "droit universel".
M. Bosch a également exprimé le soutien de la Catalogne à l'initiative d'un mouvement de médecins espagnols "objecteurs de conscience" qui ont fait part de leur rejet d'appliquer la décision de Madrid, accusant le gouvernement espagnol de "faire l'amalgame entre tourisme sanitaire et immigration".
La décision de Madrid "porte un coup dur à l'Etat de bien-être, dans la mesure où elle ne vise pas seulement les étrangers sans-papiers, mais aussi les Espagnols qui ne cotisent pas à la sécurité sociale", a encore estimé le responsable catalan.
La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne. Le Médiateur de cette communauté autonome, Rafael Ribo, a défendu, la semaine dernière, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne, précisant que des recommandations seront adressées prochainement à ce sujet à l'exécutif régional.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts.
Selon une information rapportée par le quotidien espagnol El Pais, les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hôpitaux publics doivent souscrire à une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement espagnol compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique d'un milliard d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
L'exécutif catalan avait "déploré" en mai cette décision "unilatérale" de Madrid, soulignant qu'il envisage de mettre en place un "mécanisme administratif", en vue de permettre aux immigrés sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.
D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.
En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs.
Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.
12 août 2012
Source : MAP

Les participants à une rencontre organisée à l'occasion de la journée Nationale de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger ont plaidé pour plus de coopération entre les consulats Marocains et les autorités des pays d'accueil pour mieux défendre les droits et intérêts des Marocains du monde.
Lors de cette rencontre, tenue vendredi sous le thème : "Promotion des services rendus aux Marocains du Monde", les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité de doter les consulats de personnel suffisant et d'attachés sociaux qualifiés, indique dimanche un communiqué du ministère Chargé des Marocains Résidant à l'étranger.
Concernant les services juridiques et judiciaires rendus aux MRE au Maroc, la rencontre a été l'occasion pour souligner la nécessité d'une bonne coordination entre les différents départements concernés et l'implication de la société civile dans la défense des droits des MRE.
Les participants ont aussi mis l'accent sur l'importance d'informer les Marocains du monde sur les dispositions du Code de la famille et le régime de la kafala pour mieux préserver les droits de l'enfant.
S'agissant des prestations de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects et la Direction Générale des Impôts, les intervenants ont déploré le manque d'informations des MRE à propos des démarches et décisions se rapportant à cette administration. Ils ont, dans ce sens, recommandé à la Direction Générale des Impô ts de faire coïncider les avis d'imposition avec la période de retour des MRE afin d'éviter les majorations et intérêts de retard.
Les séminaristes ont en outre plaidé pour la mise en place d'un portail pour faciliter l'accès à l'information des MRE sur les différentes offres immobilières, appelant à la révision de la réglementation du secteur pour inciter les opérateurs à mieux respecter leurs engagements en termes de qualité et de délais de réalisation.
Au volet économique, l'accent a été mis sur la nécessité de réserver un quota au profit des MRE au niveau des zones industrielles et de mettre en place un mécanisme d'accompagnement des investisseurs MRE, outre la pérennisation du fonds MDM Invest et l'implication des compétences marocaines dans les chantiers de développement du Royaume.
Cette rencontre, présidée par le Chef du Gouvernement, Abdelilah Benkirane, a connu la participation de près de 600 MRE, ainsi que des représentants des départements et administrations concernés par la gestion des affaires des Marocains du monde, selon le communiqué.
12 août 2012
Source : MAP

Des dizaines d'agressions visant les immigrés sont régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes, sur fond de percée de l'activisme néonaziet de profonde crise sociale et économique.
Un jeune Irakien a été poignardé à mort dans la nuit de samedi à dimanche à Athènes par cinq motards chassant les étrangers, a annoncé la police, alors que le pays est accusé d'incurie face à la banalisation de la violence xénophobe.
Le jeune homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a succombé à l'hôpital où il avait été transféré avec "de nombreuses blessures provoquées par un objet tranchant", selon un communiqué de la police. La police recherche ses attaquants, "cinq personnes à bord de quatre motos qui avaient auparavant tenté dans la même zone d'agresser un Roumain et un Marocain", a ajouté le communiqué.
Le modus operandi est le même que celui de dizaines d'agressions visant immigrés, réfugiés ou Grecs d'origine étrangère, désormais régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes et d'autres centres urbains, sur fond de percée de l'activisme néonazi et de profonde crise sociale et économique.
Dans une rare réaction officielle, le ministre de l'Ordre public, Nikos Dendias, a exprimé sa "profonde tristesse" pour ce meurtre, affichant la détermination de l'Etat à punir de tels actes, "quel que soit le soi-disant prétexte que ses auteurs y trouvent".
Le pays est actuellement dans le collimateur des organisations et ONG internationales, dont le Conseil de l'Europe et Human Rights Watch, pour son incurie face à la violence xénophobe et l'impunité de fait jusque là garantie à ses auteurs, dont beaucoup présumés proches du parti néonazi Aube Dorée, propulsé au parlement avec 7% des voix en juin.
La réthorique anti-migrants alimentée par les dirigeants politiques
La réthorique anti-migrants des dirigeants politiques a aussi été dénoncé cette semaine par Amnesty International, après que Nikos Dentias eut estimé que le pays devait faire face à une "invasion d'immigrants" sans précédent depuis celle des Doriens au IVe siècle avant notre ère.
Le meurtre du jeune Irakien intervient après le lancement par la police d'une opération visant à chasser des centres urbains les sans-papiers qui s'y entassent. Elle suit aussi l'arrestation en début de semaine d'un jeune Pakistanais pour le viol avec graves violences d'une adolescente de 15 ans sur l'île cycladique de Paros.
Durant sa récente campagne électorale, le conservateur Antonis Samaras, devenu premier ministre, avait promis de faire la chasse à l'immigration illégale.
Considérée comme l'une des deux principales porte d'entrée dans l'UE, la Grèce a enregistré plus de 55.000 arrestations de migrants en 2011 dans la région frontalière avec la Turquie, selon la police Frontex, et 12.000 depuis début 2012. Pour le nombre de migrants légaux, les estimations officielles grecques varient de 784.000 à 970.000. Les migrants irréguliers étaient eux 470.000 en 2010, selon les dernières données policières.
12/08/2012
Source :  LEXPRESS.fr/Avec

"Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont droit à des services de qualité, du fait qu'ils ont toujours fait montre de grandes capacités d'innovation, d'adaptation et d'un grand attachement à leur pays d'origine nonobstant les aléas de la conjoncture", a affirmé le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz.
"En choisissant l'amélioration des services rendus aux Marocains du monde comme thème de la journée nationale des MRE, nous avons voulu démontrer notre volonté, dans ce contexte de crise, de dépasser la vision alarmiste qu'adoptent certains médias en parlant de nos compatriotes expatriés comme des sinistrés", a souligné M. Maâzouz dans une interview publiée vendredi par le quotidien +Le Matin du Sahara et du Maghreb+.
A cet égard, le ministre a appelé toutes les instances concernées à répondre aux aspirations "légitimes" des MRE à une administration plus proche d'eux, à ne pas trop se compliquer la vie avec des procédures longues et fastidieuses et à être dignement accueillis et orientés, tout en relevant que l'atteinte à ces attentes "peut porter préjudice à la qualité des relations de ces concitoyens avec leur pays d'origine".
Le ministre a également fait savoir que "si le Maroc est classé au 3ème rang mondial avec un taux d'émigration des compétences qualifiées de18,5 pc, il est certain qu'une politique efficace de mobilisation des compétences peut ralentir cette évasion et, pourquoi pas, l'inverser. Notre approche dans ce sens vise la valorisation du savoir-faire de ces compétences et de leurs expériences professionnelles ainsi que l'optimisation de leur rô le dans la dynamique de développement du Maroc".
Concernant le bilan de l'opération "Marhaba 2012" qui a été lancée le 5 juin dernier, M. Maâzouz a précisé que les chiffres définitifs seront annoncés au lendemain du 15 septembre prochain, tout en notant que "les premières constatations indiquent un léger recul du nombre d'arrivées de MRE par rapport aux années précédentes, en raison de plusieurs facteurs défavorables".
Pour ce qui est de l'impact de la crise financière et économique qui sévit en Europe sur les concitoyens, le ministre a constaté qu'elle est plus visible en Espagne qu'en Italie, en témoigne ses répercussions sur la stabilité de l'emploi, sur le niveau et le mode de vie des gens, sur la perception même de leur avenir en Espagne.
"J'ai rappelé aux responsables espagnols que la communauté marocaine est un atout dans la perception des relations de bon voisinage, des intérêts économiques et des enjeux géostratégiques qui lient les destins de nos deux pays : l'Espagne étant notre partenaire européen le plus proche et le Maroc la porte d'entrée vers les marchés arabe et africain d'une économie espagnole en besoin d'ouverture pour se relancer", a indiqué M. Maâzouz.
Quant à l'Italie, le ministre a dit qu'"il a été agréablement surpris d'apprendre que la communauté marocaine est la mieux intégrée et qu'elle compte, sur ses 600.000 membres, près de 60.000 chefs d'entreprise de tailles diverses".
Il est à rappeler que le ministère chargé des MRE organise ce vendredi, sous la présidence effective du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et avec la présence et la contribution de plusieurs ministres, une journée de communication sur le thème "Promotion des services rendus aux Marocains du Monde", au club Bank Al-Maghrib à Rabat.
Cette manifestation servira de cadre de rencontre entre les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et les responsables des institutions et départements publics concernés. Elle permettra d'étudier les moyens de nature à promouvoir la qualité des services sollicités par les MRE et à faciliter à leur intention les procédures et démarches des différentes administrations, institutions et collectivités locales au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l'étranger.Bas du formulaire
10 août 2012
Source : MAP

Une douzaine d'associations représentant le collectif immigré en Espagne ont exprimé leur "rejet total" de la décision du gouvernement espagnol de priver les immigrés en situation illégale de la carte sanitaire qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux. Cette mesure constitue "un recul dans les politiques migratoires et dans le respect des droits fondamentaux" des immigrés, ont souligné ces associations dans un manifeste adopté, samedi à Madrid, lors d'une réunion en présence de plusieurs responsables syndicaux et de représentants de partis de l'opposition. Ce texte, dont les grandes lignes ont été relayées par des Médias espagnols, qualifie d'"extrêmement grave" la décision du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. La mesure qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre prochain porte atteinte aux valeurs de la cohabitation et de la tolérance, selon le manifeste signé par le collectif des immigrés originaires d'Amérique Latine, d'Europe de l'Est et du Maroc. Les associations ont lancé, à cette occasion, un appel aux partis politiques, aux syndicats et à la société civile espagnole pour rejeter cette mesure qui porte atteinte à la cohabitation démocratique et citoyenne en Espagne. L'exécutif espagnol avait décidé récemment que les sans-papiers n'auront plus accès aux prestations médicales gratuites en vertu d'un amendement de la Loi sur les étrangers qui entrera en vigueur le 1er septembre. Plus d'un demi-million de sans-papiers seront concernés par cette mesure, selon les médias espagnols. En vertu de cette nouvelle loi, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers issus de pays hors Union européenne, sera limité aux seuls cas d'urgence médicale (accident, accouchement )et du suivi des enfants en bas âge.
11 août 2012
Source : MAP

L'Espagne continuera de soigner dans le système public de santé les immigrés en situation irrégulière mais leur traitement sera facturé à leurs pays d'origine s'il existe une convention bilatérale, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.
Cette mesure s'appliquait déjà en Espagne aux visiteurs de passage mais elle sera désormais élargie aux immigrés sans papiers, qui pouvaient jusque-là être soignés gratuitement dans le service public espagnol lorsqu'ils résidaient dans le pays, a expliqué à l'AFP une porte-parole du ministère.
Engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a décidé de priver les immigrés en situation irrégulière d'accès au système gratuit de santé à partir du 1er septembre.
Seuls les urgences, le suivi de grossesse et l'assistance aux moins de 18 ans leur seront ensuite encore ouvertes.
Même lorsqu'ils n'avaient pas de papiers, les étrangers pouvaient jusqu'à présent obtenir une carte vitale s'ils avaient déclaré leur adresse auprès de la municipalité.
Le traitement des personnes qui avaient jusqu'ici une carte vitale et n'en ont plus (à partir du 1er septembre, ndlr) sera facturé à leurs pays", a expliqué la porte-parole.
La mesure s'appliquera ainsi aux pays européens "et aussi lorsqu'il existe des conventions bilatérales, comme par exemple avec l'Equateur ou le Maroc", a-t-elle ajouté.
La décision du gouvernement de limiter l'accès à l'assistante médicale gratuite et universelle dont l'Espagne se targuait jusqu'à présent a provoqué une grande polémique en Espagne.
Des associations d'immigrés dénoncent une décision qui frappe "les plus vulnérables" tandis que déjà plus de 1.000 médecins de famille se sont inscrits sur une liste d'"objecteurs de conscience" à cette mesure.
Face à ce malaise, le ministère de la Santé a annoncé cette semaine qu'il songeait à un système d'assurances payantes qui donneraient accès au service public.
Les personnes originaires de pays n'ayant pas établi de convention avec l'Espagne ou qui "ne sont pas couvertes par le système d'assurance de leur pays, devront payer elles-mêmes ou à travers leur assurance privée", a précisé la porte-parole vendredi.
10 août 2012
Source : (AFP

Le nombre de Colombiens vivant en Espagne devrait chuter de moitié et les transferts d'argent de ces immigrés vers la Colombie a connu une baisse de 14 pc, révèle une étude élaborée par l'Association culturelle de coopération et de développement pour la Colombie.
L'étude fait également état du retour, outre des Colombiens, de citoyens de l'Equateur et du Brésil, des pays qui connaissent actuellement une amélioration de leur situation économique offrant plusieurs opportunités d'emploi.
"Nous estimons que presque la moitié de la population colombienne qui vit en Espagne devra revenir dans les prochains mois car l'économie de la Colombie est à présent la plus forte", a déclaré le vice-président de l'association Ivan Santos cité, vendredi, par le quotidien colombien + El Tiempo+ .
Selon lui, le chô mage qui sévit en Espagne en raison de la crise a eu un impact sur le transfert d'argent des immigrés colombiens vers leur pays d'origine, enregistrant ainsi une baisse de 14 pc au cours du premier trimestre de l'année en cours.
11 août 2012
Source : MAP

Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a souligné que les effets de la crise économique internationale ont mis les Marocains du monde dans une situation difficiles, se disant toutefois optimiste quant à la possibilité de les surmonter.
Intervenant lors d'une rencontre, organisée vendredi à Rabat à l'occasion de la journée nationale de communauté marocaine établie à l'étranger, M. Benkirane a estimé qu'à travers la solidarité, il est possible de surmonter la crise que connait la zone euro, mettant en avant la nécessité d'améliorer les services rendus aux Marocains du monde et de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Dine El Otmani, a rappelé les mesures prises par son département pour hisser le niveau des services rendus aux Marocains du monde, dont l'élargissement du réseau des consulats et l'amélioration de leurs prestations.
Il a également rappelé les programmes lancés par son département en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment ceux en relation avec la gestion des consulats, la généralisation de la carte biométrique et du passeport biométrique et le système informatique de l'état civil, soulignant que l'objectif de ces programmes est d'offrir "des services rapides, efficients et de qualité".
Pour sa part, le ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdelâdim El Guerrouj, a mis l'accent sur une série de chantiers visant à opérer des changements radicaux au niveau de la relation entre l'administration et les citoyens et ce, dans la perspective de rendre l'administration plus efficiente et plus proche des citoyens.
Il a à cet égard cité la facilitation de l'accès aux services administratifs publics, le renforcement et le développement de l'administration électronique pour améliorer et simplifier les procédures, soulignant que le gouvernement prévoit dans les prochaines semaines de mettre en place des unités au sein de l'ensemble des administrations pour améliorer l'accueil, recevoir les doléances et assurer la permanence.
Quant au ministre délégué chargé du budget, Idriss El Azami El Idrissi, il a affirmé que son département Âœuvre en faveur de l'amélioration des services, notamment la déclaration électronique des véhicules depuis les pays de résidence, ce qui permettra dans un avenir proche le transit automatique des véhicules.
Il a été procédé aussi à la mise en place de permanences, la suspension des congés administratifs pour les cadres travaillant dans les centres de transit lors de la haute saison, outre la distribution d'un guide douanier en faveur des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-il dit.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du ministre d'Etat, Abdellah Baha, du ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, et du ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, il a été procédé à la signature d'une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et la Caisse nationale des retraites et d'assurances, représenté par la Caisse de dépô t et de gestion (CDG).
Cette convention, signée par M. Maâzouz et le secrétaire général de la CDG, Said Leftit, vise à permettre à la communauté marocaine établie à l'étranger d'adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une mention de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.
Plus de 3 millions de Marocains résident à l'étranger, selon un décompte des consultas marocains, soit plus de 10 pc de la population du Royaume.
10 août 2012
Source : MAP

Le nombre de circoncisions pratiquées en Belgique est en hausse ces cinq dernières années. En 2011, l’assurance maladie-invalidité (Inami) a remboursé 25 286 circoncisions, pour un coût total de 2,476 millions d’euros, rapporte l’agence d’information Cathobel s’appuyant sur un article paru vendredi 10 août 2012 dans le journal Le Soir.
Le nombre d’interventions remboursées est passé de 19 853 en 2006 à 25 286 en 2011, soit une hausse de 21 % sur cinq ans. Depuis 25 ans, environ un garçon sur trois nés en Belgique serait circoncis, mais aucune statistique officielle ne permet de distinguer les circoncisions effectuées pour raisons médicales, personnelles ou rituelles. L’Inami n’impose en effet pas au médecin d’en spécifier les modalités pour rembourser cet acte.
Le remboursement n’est pas remis en question, la ministre de la Santé précisant que la priorité est de garantir les meilleures conditions d’hygiène.
10/8/2012
Source : La Croix

Le Médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo a défendu, jeudi, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hô pitaux publics d'Espagne, à la veille de l'entrée en vigueur d'un nouveau décret de Madrid visant à priver les étrangers en situation illégale de la "Carte sanitaire".
Ce décret "porte atteinte aux droits fondamentaux acquis après la fin du franquisme en mettant fin à un droit universel", celui de l'accès à la santé publique, a souligné M. Ribo dans une déclaration à la presse locale.
"On commence à faire marche arrière après plusieurs années en privant des catégories vulnérables comme les immigrés de la couverture médicale", a ajouté le Médiateur de la Catalogne, appelant le gouvernement régional à ne pas appliquer ce décret dont l'entrée en vigueur est prévue pour le premier septembre.
Il a indiqué qu'il fera parvenir prochainement des recommandations à ce sujet au gouvernement catalan, sans fournir plus de précision.
M. Ribo a également rejeté le projet du gouvernement espagnol visant à suggérer aux immigrés en situation illégale de souscrire une assurance de 710 euros par année pour pouvoir bénéficier de l'assistance médicale dans les hô pitaux publics, estimant que le fait d'imposer cette assurance constitue une "violation de droits basiques".

Il a cet égard appelé à "faire preuve de sens commun", se demandant comment une personne qui n'a pas le droit de travailler, peut s'acquitter de 710 euros pour souscrire une assurance qui peut atteindre 1.864,80 euros pour les personnes âgées de plus de 65 ans.
Les études ont démontré que l'idée selon laquelle les immigrés abusent du système de santé est fausse, a-t-il dit, appelant à ne pas confondre "tourisme sanitaire et immigration".
Engagé dans une politiqué d'austérité sans précédent, le gouvernement espagnol du conservateur Mariano Rajoy avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du premier septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impô ts. Selon une information rapportée mardi par le quotidien espagnol El Pais, les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hô pitaux publics doivent souscrire une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement espagnol compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique de 500 millions d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
L'exécutif catalan avait "déploré" en mai cette décision "unilatérale" de Madrid, soulignant qu'il envisage de mettre en place un "mécanisme administratif" en vue de permettre aux immigrés sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.
"Nous devons trouver un mécanisme administratif, alternatif à la Carte sanitaire", avait déclaré le ministre régional de la Santé, Boi Ruiz. D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.
09 août 2012
Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les comportements frauduleux de corruption et de harcèlement exercés par des membres de services de sécurité à des postes frontières, annonce jeudi un communiqué du Cabinet royal.
Cette enquête, ouverte suite à des plaintes exprimées par des ressortissants marocains résidant à l'étranger ayant subi des désagréments lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume, a conduit à l'interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente, ajoute le communiqué.
En voici le texte intégral :.
"Dans le cadre de l'écoute constante et de la bienveillance dont entoure Sa Majesté le Roi l'ensemble des citoyens marocains où qu'ils se trouvent, diverses plaintes ont été exprimées par des ressortissants marocains résidant à l'étranger suite aux désagréments subis lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume.
Sa Majesté le Roi a ordonné l'ouverture d'une enquête conformément à la loi, portant sur ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières.
L'enquête ainsi diligentée a conduit à l'interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.
Sa Majesté le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui ternit l'image du Maroc et des Marocains, afin d'empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent.
Dans ce cadre, une séance de travail s'est tenue au Palais Royal de Casablanca sous la présidence de Sa Majesté le Roi, en présence du ministre de l'intérieur, du ministre de l'économie et des finances, du Général de corps d'armée Commandant la Gendarmerie Royale et du Directeur général de la Sûreté nationale et du Directeur Général de la Douane et impôts indirects".
09 août 2012
Source : MAP

Le rituel se renouvelle à chaque période estivale : les offensives commerciales des banques pour capter la clientèle des Marocains résidents à l’étranger (MRE) se multiplient. Mais cette année la concurrence est particulièrement acerbe. Il faut dire que tous les établissements de la place ont plus que jamais besoin de cette manne dans l’actuel contexte de tensions sur les liquidités sans compter que le gâteau a tendance à se rétrécir avec la crise économique dans les pays d’accueil des MRE.
Dans ce sillage, les banques ont toutes veillé à muscler leurs offres classiques : comptes sans frais de gestion et rémunérés, transferts de fonds à tarifs préférentiels et conditions avantageuses pour les crédits immobiliers. Des prestations axées sur les nouveaux moyens électroniques prennent également une place croissante dans les catalogues.
Les banques jouent aussi des coudes pour étendre leurs partenariats internationaux. Un atout qui, tout comme la banque à distance, est vital pour doper les flux des transferts de fonds qui restent le filon le plus porteur sur le marché des MRE (59 milliards de DH transférés en 2011), ce qui est à lier au fait que 75% des flux financiers provenant des MRE sont destinés au soutien familial. Dans cette course, la Banque Populaire conserve une très confortable avance, avec une part de marché de plus de 53% sur le total de dépôts détenus par les MRE qui atteignent eux-mêmes 136 milliards de DH (21% des ressources clientèle du système bancaire). La banque est bien partie pour conserver son leadership car en dépit de l’effervescence, la répartition du marché n’a pas sensiblement changé sur les derniers mois : près de 27% de part de marché pour Attijariwafa bank, autour de 10% pour BMCE, environ 3% chacun pour le Crédit du Maroc et Société Générale et moins de 2% chacun pour BMCI, CAM et le CIH.
9/8/2012, Réda Harmak
Source : La Vie éco

C’est ce vendredi, Journée nationale de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, que le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger organise, sous la présidence effective du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et avec la présence et la contribution de plusieurs ministres, une journée de communication sur le thème «Promotion des services rendus aux Marocains du Monde», au club Bank Al-Maghrib à Rabat.
Cette manifestation servira de cadre de rencontre entre les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger et les responsables des institutions et départements publics concernés. Elle permettra d’étudier les moyens de nature à promouvoir la qualité des services sollicités par les MRE et à faciliter à leur intention les procédures et démarches des différentes administrations, institutions et collectivités locales au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l’étranger. Les ateliers qui seront consacré
Le Matin : Depuis 2003, la journée du 10 août de chaque année est consacrée aux Marocains du monde qui sont fêtés au niveau national et à l’échelon de chaque région du Royaume. Cette année, les nouvelles dispositions de la Constitution concernant les MRE apportent une nouvelle dimension à la journée. Quelles sont ces dispositions ?
Abdellatif Maâzouz : Avec cinq articles (16, 17, 18, 30 et 163), la nouvelle Constitution est porteuse d’acquis substantiels pour l’implication des Marocains résidant à l’étranger dans les institutions élues et les instances consultatives du Royaume. Cette avancée démocratique est le fruit de la mobilisation de toutes les composantes de la société, notamment les MRE qui ont confirmé par leur vote presque unanime, lors du référendum constitutionnel, leur attachement à leur pays d’origine. Ils savent que la réforme constitutionnelle prend en considération leurs attentes et que le programme gouvernemental présente une feuille de route pour l’action publique en leur faveur. L’opérationnalisation de ces dispositions est inscrite sur l’agenda du gouvernement, au même titre que toutes les autres dispositions qui nécessitent des textes législatifs ou réglementaires. Parallèlement, j’estime que la participation politique des MRE aux institutions nationales, qui est devenue la revendication principale d’une partie de notre communauté, ne doit pas faire oublier que la mobilisation des élites marocaines pour les causes nationales a plus d’efficience si elle passe par le biais de lobbies ou de groupes organisés dans les pays de résidence. De toute manière, la participation des MRE aux chantiers de développement politique, économique, culturel et social du Maroc est fortement sollicitée, qu’elle se fasse ici ou là où ils résident.
Quelle signification donnez-vous à cette journée du 10 août, Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger, qui se passe cette année dans ce contexte particulier de crise ?
En choisissant l’amélioration des services aux MRE comme thème de la Journée du 10 août, nous avons voulu démontrer notre volonté de dépasser cette vision alarmiste qu’adoptent certains médias en parlant de nos compatriotes expatriés comme des sinistrés. D’abord parce que je suis de nature optimiste et je pense que les crises ne sont que quelques moments désagréables à passer, qui sont même parfois nécessaires pour évoluer. Mais aussi pour imprimer une démarche plus volontariste à notre action. Nos concitoyens de l’étranger ont toujours fait montre de grandes capacités d’innovation, d’adaptation et d’un grand attachement à leur pays d’origine nonobstant les aléas de la conjoncture. De ce fait, nous estimons qu’ils ont droit à des services de qualité. Ils aspirent à une administration plus proche d’eux, géographiquement et humainement. Ils désirent ne pas trop se compliquer la vie avec des procédures longues et fastidieuses. Ils voudraient être dignement accueillis et orientés, ne plus souffrir de certains agissements constatés ou subis lors de leur séjour estival au Maroc… Je pense que ces attentes sont légitimes. Les négliger peut porter préjudice à la qualité des relations de ces concitoyens avec leur pays d’origine. C’est là le message envoyé à toutes les parties concernées en optant pour le thème des services lors de la 10e édition de la Journée nationale des MRE.
L’opération «Marhaba 2012» a été lancée le 5 juin 2012 avec beaucoup de moyens qui démontrent l’intérêt porté par les pouvoirs publics à sa communauté. Deux mois plus tard, peut-on faire un premier bilan ? Les 2,5 millions de MRE étaient-ils au rendez-vous ?
On ne pourra tirer le bilan définitif de l’opération qu’à son terme, c’est-à-dire au lendemain du 15 septembre prochain. En attendant, les chiffres actuels et les interprétations qu’on peut en faire n’ont qu’une signification toute relative. Ce qu’on peut dire à ce stade, c’est que les premières constatations indiquent un léger recul du nombre d’arrivées de MRE par rapport aux années précédentes. La conjugaison de plusieurs facteurs défavorables peut expliquer ce fléchissement. Leur examen, à l’heure du bilan, déterminera la part des choses et permettra de distinguer le conjoncturel du structurel.
Quels effets de la crise en Europe ?
La crise financière et économique qui sévit en Europe a eu pour premières victimes nos MRE. Vous vous êtes rendu en Espagne et en Italie où les tensions sociales touchent en premier lieu les émigrés. Nombre de séminaires ont été organisés ici au Maroc pour sensibiliser les pouvoirs publics à cette réalité. Quelle analyse faites-vous de cette actualité ?
L’ampleur de l’impact de la crise sur nos concitoyens est plus visible en Espagne qu’en Italie. Cela se traduit par un nombre sans précédent de chômeurs parmi eux. La crise a eu des répercussions sur la stabilité de l’emploi, sur le niveau et le mode de vie des gens, sur la perception même de leur avenir en Espagne. J’ai attiré l’attention des autorités rencontrées dans ce pays sur la nécessité de ne pas aggraver la situation déjà assez délicate par des mesures administratives nuisant en premier lieu aux migrants. J’ai rappelé aux responsables espagnols que la communauté marocaine est un atout dans la perception des relations de bon voisinage, des intérêts économiques et des enjeux géostratégiques qui lient les destins de nos deux pays : l’Espagne étant notre partenaire européen le plus proche et le Maroc la porte d’entrée vers les marchés arabe et africain d’une économie espagnole en besoin d’ouverture pour se relancer. En Italie, j’ai été agréablement surpris d’apprendre que la communauté marocaine est la mieux intégrée et qu’elle compte, sur ses 600 000 membres, près de 60 000 chefs d’entreprise de tailles diverses!
Combien de MRE ont-ils choisi de rentrer définitivement au pays?
Nous ne disposons pas de moyens fiables pour savoir si les gens rentrent définitivement ou s’ils viennent uniquement pour les vacances. Les outils dont nous disposons n’indiquent pas pour l’instant de retour définitif. Nous travaillons avec le Haut Commissariat au plan pour essayer de mettre en place un mécanisme d’observation à cet effet.
Mais d’après ce que j’ai constaté lors de mes déplacements à l’étranger, en Espagne comme en Italie, c’est que nos MRE ne pensent pas beaucoup au retour définitif et finissent par trouver du travail même si c’est dans des conditions plus difficiles, voire informelles. En outre, la crise n’est pas localisée, elle affecte plusieurs pays et le Maroc n’en est pas tout à fait épargné, nos concitoyens le savent. Si certains d’entre eux optent pour le «wait and see», d’autres par contre ont préféré aller tenter leur chance ailleurs et ont commencé à migrer du sud vers le nord de l’Europe ou vers d’autres destinations plus prometteuses. Certains ont également trouvé des opportunités de redéploiement au Maroc, notamment dans des secteurs en croissance, portés par des plans de développement stratégiques déployés par le Royaume depuis quelques années (Maroc Vert, Émergence, etc.)
Quel impact cela aura-t-il en termes de transfert d’argent au Maroc qui a représenté 54 milliards de DH en 2010 ?
Espérons que nous égalerons ou dépasserons le chiffre record de 58,5 milliards de 2011, mais au vu des circonstances cela me parait difficilement réalisable. Comme au fort de la crise de 2008-2009, le suivi mensuel des transferts indique un essoufflement qui est compréhensible du fait que les économies des pays de résidence passent par des moments difficiles, excepté celles des pays du Golfe, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de l’Amérique du Nord.
Où va l’argent des MRE ?
Dans quels secteurs cet argent est-il investi ?
D’après l’enquête du HCP sur l’investissement économique des MRE, sortie en 2005, mais qui garde toujours une valeur indicative, l’immobilier arrive en tête avec près de 87% des investissements. Il faut dire que l’immobilier a été et restera le placement financier de choix des Marocains de l’étranger tant il leur apporte l’assurance d’avoir un pied-à-terre au pays, disposition commode pour faciliter leur retour saisonnier ou définitif. Le commerce vient en deuxième position, mais loin derrière, avec seulement 5,2 %. L’investissement productif ne représente qu’une part minime de ces transferts et se partage entre l’agriculture (4,1%) et l’industrie (0,9%). Il est bon aussi de savoir que les investissements des MRE au Maroc représentent 62% de leurs placements contre 38% dans leurs pays de résidence. Nos MRE sont aussi de grands investisseurs en portefeuille, bien que les chiffres de l’office de change ne le montrent pas. Leurs investissements en actions ont triplé entre 2006 et 2010 selon une étude publiée par l’IGF en avril 2012. Ils sont ainsi passés de 505 en 2006 à 6 764 investisseurs en portefeuille en 2009. Ils fournissaient également plus de 20% des dépôts bancaires et près du tiers des investissements en OPCVM selon la même étude, bien que ces parts aient récemment connu un léger recul suite à la crise économique.
Beaucoup de cet argent a été investi en projets. Il reste que l’échec du fonds MDM Invest démontre que l’administration n’était pas prête pour optimiser ce projet. Quelles conclusions en tirez-vous ?
En fait, ce sont les investisseurs MRE qui ne se bousculent pas au portillon. Le MDM Invest gagnerait à être mieux connu. C’est pour cela que nous menons une concertation avec le secteur bancaire. Le but est d’activer les investissements des Marocains de l’étranger et d’intéresser le MRE à épargner pour l’emmener ensuite à investir, en mettant en exergue un produit nouveau, le bon d’investissement, mais aussi en s’appuyant sur les produits existants tout en les adaptant aux exigences du MRE. Un package de services promotionnels commun à toutes les banques partenaires est en cours d’étude et pourrait être prochainement mis sur le marché. Par ailleurs, des négociations sont lancées pour redynamiser le MDM Invest et améliorer son attractivité et son rendement, par l’assouplissement de ses conditions. Et, surtout, en le médiatisant plus et mieux. Le dispositif doit aussi être complété par un service d’orientation et d’accompagnement des porteurs de projets. Des mesures dans ce sens sont proposées et nous espérons les annoncer assez prochainement.
A-t-on suffisamment impliqué les diasporas dans les stratégies de développement du Maroc ?
Le Maroc dispose, en la personne de ses compétences émigrées, d’un potentiel humain inestimable. Ce capital sans cesse renouvelé et enrichi est générateur de plus-values multiples, aux effets induits innombrables, tant au niveau de l’économique que du social, du mode de vie et de la culture, aussi bien à travers les transferts de l’expertise et de la technologie que de la dissémination des bonnes pratiques et de la bonne gouvernance. Si le Maroc est classé au 3e rang mondial avec ses 18,5% en termes de taux d’émigration des compétences qualifiées, il est certain qu’une politique efficace de mobilisation des compétences peut ralentir cette évasion et, pourquoi pas, l’inverser. Notre approche dans ce sens vise la valorisation du savoir-faire de ces compétences et de leurs expériences professionnelles ainsi que l’optimisation de leur rôle dans la dynamique de développement du Maroc. Le programme que nous menons actuellement pour mobiliser nos compétences expatriées consiste à faire appel aux personnes possédant de l’expertise, de l’expérience, du savoir-faire… et qui sont prêtes à les mettre à contribution en faveur du développement du Maroc, de manière ponctuelle ou pérenne.
Quel bilan peut-on faire de la mobilisation des compétences ?
Honnêtement, je ne peux juger notre politique de mobilisation des compétences tant que nous ne disposons pas d’éléments permettant son évaluation objectivement. Nous faisons beaucoup d’efforts tant sur le plan de l’encouragement de la mise en réseaux géographiques et thématiques que sur celui de la mise en place d’une plate-forme informatique permettant la dématérialisation du processus de mobilisation et la démultiplication de ses bénéficiaires. Plusieurs rencontres prospectives ont été organisées au Maroc comme à l’étranger et des projets de partenariat mettant en rapport les compétences marocaines et leurs associés aux pays de résidence avec les institutions marocaines intéressées sont en cours de réalisation. Beaucoup de choses sont à l’œuvre actuellement, d’une manière un peu désordonnée, il faut le reconnaître, mais nous espérons que l’étude sur la vision stratégique de l’avenir de l’émigration marocaine que nous avons commanditée nous aidera à mieux concevoir et mener à bien une véritable politique de mobilisation des compétences.
Rencontre de communication avec les nouveaux consuls généraux du Royaume
Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz, a présidé, mercredi à Rabat, une rencontre de communication avec les 24 consuls généraux nouvellement nommés. Il s’agit de la première rencontre du genre, dans le but de promouvoir les relations entre le ministère et les consuls généraux du Royaume qui représentent le prolongement de l’administration nationale à l’étranger. La réunion a connu la présentation d’exposés et d’études sur les plans et les visions du ministère dans les domaines social, culturel, juridique et économique.
Dans une déclaration à la presse, M. Maâzouz a indiqué que cette rencontre visait à communiquer aux nouveaux consuls généraux «les problèmes, les besoins et les opportunités des MRE et les voies de résolution de leurs problématiques». Il a affirmé vouloir «expliquer aux nouveaux consuls la nouvelle méthode de travail du ministère qui est basée sur la communication, la promotion du tissu associatif des MRE et les considérer comme faisant partie de la solution et non du problème». Le secrétaire général du ministère, Mohamed El Bernoussi, a indiqué, pour sa part, que les consulats généraux du Royaume représentaient les outils efficaces du ministère dans sa relation avec la communauté marocaine établie à l’étranger, formant l’espoir que ces diplomates puissent assimiler les prérogatives du ministère et simplifier les procédures administratives, dans le cadre d’une logique consistant à servir les intérêts des MRE.
La nouvelle consule générale du Royaume à Dijon, Mme Mimouna Radi, a, pour sa part, évoqué la difficulté de la tâche qui nécessite une forte volonté, un grand sens de l’écoute et un travail de proximité. Cette rencontre de communication a été organisée à la veille de la célébration de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger, organisée le 10 août sous le signe «l’amélioration des services au profit des MRE».
10 Août 2012, Entretien réalisé par Farida Moha
Source :  LE MATIN

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Depuis le début de l’opération Traversée du détroit, le 15 juin, et jusqu’à hier, le 7 août, les ports espagnols concernés ont enregistrés 871 069 passagers. Selon le directeur général de la protection civile espagnole, ce chiffre est nettement en baisse par rapport à la même période de l’année dernière.
Hier, mardi 7 août, ils étaient 12195 passagers et 3323 véhicules à traverser le détroit en provenance des ports espagnols d’Algésiras, Alicante, Almeria, Malaga, Motril et Tarifa et en direction de Tanger, Sebta, Nador, Melilla, Al Hoceïma, puis Oran, Alger et Ghazaouet. C’est ce qu’a indiqué la direction générale de la Protection civile espagnole dans une note rendue publique ce matin.
Si les lignes reliant l’Espagne à l’Algérie sont belles et bien opérationnelles, la majorité des Algériens résidant à l’étranger empruntent l’avion pour rejoindre leur mère patrie, vu que les frontières terrestres maroco-algériennes sont toujours fermées. La grande majorité des passagers effectuant cette traversée se dirigent donc vers le royaume.
Depuis le début de l’opération de la traversée du détroit (Operación Paso del Estrecho), le 15 juin dernier, et jusqu’au 7 août, 871 069 passagers ont été enregistrés ainsi que 228 499 véhicules. 517 732 voyageurs, soit plus que la moitié du nombre total des passagers, ont transité via le port d’Algésiras, relève la Protection civile.
Les chiffres en baisse
Lors de sa visite, mardi, au port de Sebta, Juan Antonio Díaz, directeur général de la Protection civile espagnole, a fait savoir que le nombre de passagers concernés par cette opération était en baisse de 25%, par rapport à la même période de l’année 2011. « Les conditions ne sont pas les mêmes qu’il y a quelques années », a souligné le responsable espagnol, cité par le site d’actualité Que.es, évoquant notamment la crise économique qui règne depuis plusieurs mois sur la péninsule ibérique. Juan Antonio Díaz espère toutefois une éventuelle augmentation du nombre de passagers « après la fin du mois de ramadan ». En effet, un grand nombre de Marocains résidant à l’étranger, venus passer le mois sacré au Maroc, devraient revenir dans leur pays d’accueil après la fin du ramadan.
8/8/2012, Ghita Ismaili
Source : Yabiladi

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