jeudi 4 juillet 2024 12:28

Les quelques dizaines de migrants qui avaient été délogés d'un îlot espagnol proche des côtes marocaines ont été expulsés mercredi du Maroc via la frontière algérienne, a-t-on appris auprès d'un responsable d'une ONG marocaine.

Les forces de l'ordre espagnoles et marocaines ont délogé conjointement, dans la nuit de lundi à mardi, ces migrants de l'îlot espagnol proche de la ville d'Al-Hoceima (nord du Maroc), mettant fin à un casse-tête pour Madrid.

Sur les 83 sans papiers venus d'Afrique subsaharienne, seuls quelques mineurs et femmes ont été conduits ailleurs en territoire espagnol.

Les autres -soit environ 70- ont été pris en charge par les autorités marocaines et ont transité mardi à Oujda, dans l'extrême est du pays, a indiqué à l'AFP Hichem Rachidi, un responsable du Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et des migrants (Gadem).

Puis, ce mercredi, ils ont été expulsés du Maroc par la frontière algérienne, a-t-il ajouté, jugeant cette démarche vaine: "ils vont sans doute revenir", a-t-il noté.

D'après la même source, environ 500 migrants sans papiers se trouvent actuellement à Oujda, dans un squat situé à proximité d'un campus universitaire.

Le Maroc a multiplié ces derniers jours les expulsions d'étrangers -essentiellement des subsahariens- en situation irrégulière dans le royaume.

Lundi, quelque 200 migrants, dont près de 170 dans le nord et une trentaine à Rabat, ont ainsi été expulsés.

Généralement, les sans papiers arrêtés au Maroc sont renvoyés en Algérie, pays par lequel, d'après les services marocains de lutte contre l'immigration clandestine, ils transiteraient avant d'arriver dans le royaume.

Les migrants ont souvent recours à des services de passeurs pour franchir la frontière via les transports routiers (voitures ou camions).

05 septembre 2012

Source : AFP

Le forum parlementaire maroco-espagnol se veut une opportunité de renforcer les engagements parlementaires pour promouvoir les relations de coopération et le dialogue entre les deux pays, a affirmé mercredi le président de la Chambre des représentants, M. Karim Ghellab.

S'exprimant lors d'une séance consacrée au volet économique dans le cadre de ce forum, M. Karim Ghellab a souligné que cette rencontre traduit la volonté des parlements des deux pays de soutenir les efforts et programmes communs, appelant à l'institutionnalisation de cette rencontre.

Selon lui, ce forum montre que les relations maroco-espagnoles ne se fondent pas uniquement sur des liens d'amitié, mais sont plutôt basées sur des éléments concrets, à savoir un background historique riche, la proximité géographique et une dimension civilisationnelle méditerranéenne commune, a-t-il indiqué.

Il a rappelé, à cet égard, le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du Trône dans lequel le Souverain a réitéré, "dans la difficile conjoncture actuelle, notre engagement à favoriser l'émergence de nouvelles conditions économiques propices à la création de richesses conjointes, donnant ainsi un contenu concret aux liens profonds de solidarité agissante unissant nos deux pays" .

Par ailleurs, le président de la chambre des représentants a signalé que les questions de la sécurité et de la migration vers l'Europe sont des défis communs qui imposent aux deux pays davantage de coordination et de communication.
Le forum parlementaire maroco-espagnol a pour objectif d'insuffler un nouvel élan aux relations d'amitié et de coopération liant le Maroc et l'Espagne et de promouvoir le rapprochement entre les parlementaires des deux pays dans le cadre d'une structure institutionnalisée, à l'instar de l'expérience de l'Espagne avec la France et le Portugal, et du Maroc avec l'Union européenne.

05 septembre 2012

Source : MAP

Le comité d'histoire de l’Office français de protection. des refugies et apatrides organise une journée d’étude sur 60 ans d'archive sur les réfugiés et demandeurs d’asile en France le 21/09/2012 à Paris…Suite

Lorsque, vingt ans en arrière, l'on demandait ses origines à un Musulman dAmérique, il répondait qu'il venait d'un pays fort lointain, qu'il n'avait d'ailleurs visité qu'une fois dans sa vie. Aujourd'hui, la réponse la plus courante sera le nom d'un État américain, tels que l'Idaho, le Wisconsin, la Californie ou New York. …Suite

Du lundi au mardi, les éléments de la gendarmerie, des Forces auxiliaires et de la police ont obligé pas moins de 285 ressortissants subsahariens à se diriger vers les frontières maroco-algériennes, plus précisément au niveau de la zone d'Al Aleb, située à 14 km d'Oujda. Dans la nuit du lundi à mardi, à 2h00 du matin, le refoulement était encore de mise. Présents sur place, des acteurs des droits humains jugent l'opération inhumaine…Suite

L es craintes se sont malheureusement confinnées. Le dernier week-end a été très animé en matière de flux au niveau du port TangerMed. Ce sont un peu plus de 40.000 Marocains résidents à l'étranger qui ont pris le chemin du retour vers leurs pays d'accueil respectifs en Europe…Suite

Un total de 580.769 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont regagné le Maroc via le port de Tanger Med durant la période du 5 juin au 2 septembre, contre 516.891 personnes au cours de la même période de l'année précédente, soit une hausse 12 pc.

Le nombre des MRE ayant quitté ce port vers l'étranger au cours de l'opération transit 2012 a progressé, quant à lui, de 24 pc, passant de 341.283 personnes en 2011 à 424.328 personnes, d'après des statistiques des autorités portuaires de Tanger Med.

Concernant le transit des véhicules des MRE, le port a enregistré le passage à l'entrée de 156.170 véhicules durant la même période de 2012, soit une baisse de 5 pc par rapport à 2011 (163.955 véhicules).

Le mouvement des véhicules MRE vers l'étranger a connu également une baisse de 5 pc par rapport à la même période de l'année précédente, se chiffrant à 108.730 véhicules en 2012 contre 114.139 en 2011.

Par ailleurs, 2.305 autocars ont transité par le port dans les deux sens entre le 5 juin et le 2 septembre 2012, soit une hausse de 17 pc par rapport à la même période de 2012.

Samedi dernier, un pic a été enregistré dans le transit des MRE vers l'étranger au niveau du port, avec l'affluence de 30.701 personnes et 7.161 véhicules.

Le flux important des MRE enregistré notamment lors de cette dernière semaine, a causé quelques retards dans le transit des voyageurs, mais a pu être traité rapidement grâce aux efforts déployés par tous les acteurs concernés dont la Fondation Mohammed V pour la solidarité, les services de sécurité, l'administration des Douanes et les autorités portuaires.

04/9/2012

Source : MAP

Les Pays-Bas ne figurent pas désormais parmi les destinations préférées des émigrés en provenance des pays de l'Europe de l'Est, qui ne se sentent pas ces dernières années les bienvenus dans ce pays comme de par le passé, selon un sondage.

D'après l'étude, réalisée pour l'agence de recrutement néerlandaise, Otto Work Force, et dont les résultats ont été rendus publics dernièrement par le quotidien Het Finacieele Dagblad, seulement 1 pc des personnes sondées ont choisi les Pays-Bas comme étant la destination de travail privilégiée au moment où plus de 40 pc des interviewés, polonais notamment, ont affirmé que "l'image des Pays-Bas a changé" et 27 pc affirment être bien accueillis dans ce pays où cohabitent une multitude de nationalités.

Selon le quotidien néerlandais, le directeur de l'agence Otto Work Force a exhorté les politiciens néerlandais à cesser "la démonisation" des émigrés issus de l'Europe de l'est et mis en garde que les Pays-Bas auront bel et bien besoin de davantage de travailleurs étrangers à cause du vieillissement de la population néerlandaise.

Des études ont montré que les travailleurs étrangers contribuent à hauteur de 1,8 Milliard d'euro dans la croissance économique des Pays-Bas et payent 1,2 milliard de taxes, a-t-il dit.

L'image des Pays-Bas a été sérieusement altérée dans les pays de l'Europe centrale et orientale suite à la création par le Parti de la Liberté- extrême droite- (PVV) d'un site pour collecter des témoignages sur les prétendues nuisances des travailleurs en provenance d'Europe centrale et orientale.

Le lancement, en février dernier, de ce site a portée "xénophobe" par le chef de file du parti Geert Wilders, a suscité une large polémique et une forte indignation à l'intérieur des Pays-Bas, dans les pays concernés (Bulgarie-Pologne-Romanie) mais aussi dans les autres pays de l'Union Européenne.

La Commission européenne a dénoncé le site du PVV, estimant qu'il allait "totalement à l'encontre des principes" de liberté et de libre circulation en Europe.

04/9/2012

Source : MAP

Cinq arrondissements de Marseille, essentiellement dans les quartiers nord, figurent parmi les zones de sécurité prioritaires créées début août par le gouvernement de M. Jean-Marc Ayrault. En 1987, l'auteur de ce reportage avait consacré un livre aux habitants de ces quartiers. Vingt-cinq ans plus tard, il est retourné les voir…Suite

Les forces de l'ordre espagnoles et marocaines ont délogé conjointement, dans la nuit de lundi à mardi, des dizaines de migrants installés sur un îlot espagnol désert et les ont renvoyés pour la plupart au Maroc, mettant fin à un casse-tête pour Madrid.

Des mineurs et des femmes ont été conduits ailleurs en territoire espagnol. "Les autres ont été délogés à l'aube", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Garde civile espagnole, expliquant que l'opération avait été menée "conjointement" par l'Espagne et le Maroc, "sans aucun incident".

"Simplement, nous avons délogé (les migrants) de l'îlot car c'était un danger que ces personnes restent là", a-t-il ajouté.

Les autorités marocaines ont fait état auprès de l'AFP de deux blessés légers. Mais le ministère espagnol de l'Intérieur a nié tout incident: "la plupart des migrants ne voulaient pas aller au Maroc mais il n'a pas été nécessaire d'employer la force et il n'y a pas eu de débordement".

Mardi en milieu de journée, il ne restait plus aucune trace de l'intervention, selon un photographe de l'AFP sur place. Outre les derniers vacanciers de l'été, seuls deux gendarmes marocains étaient postés sur la plage, à proximité d'une tente.

Grand comme un terrain de football, l'îlot, sur lequel est planté un drapeau espagnol, était aisément repérable et atteignable à pied, avec la marée.

Sur les sites internet des journaux El Pais et El Mundo, des photos prises dans la nuit montraient des militaires espagnols sur un zodiac, en train de ramener les migrants vers le Maroc, et franchissant les derniers mètres pour les remettre aux forces de l'ordre marocaines sur la plage tout en s'efforçant de ne pas poser le pied sur le sol de ce pays.

"Les conditions maritimes (dans la nuit, ndlr) ont permis" l'intervention, a expliqué à l'AFP un porte-parole du ministère espagnol de l'Intérieur, précisant que "l'évacuation" s'était "achevée à 04H30 du matin" (02H30 GMT).

Au total, 83 migrants venus d'Afrique subsaharienne avaient débarqué ces derniers jours sur l'île de Terre (Isla de Tierra), un caillou inhabité, créant un casse-tête pour l'Espagne.

Dire "ça suffit" aux mafias

L'évacuation a eu lieu en deux temps d'après Madrid: "dix migrants, des mineurs et des mères de famille, ont été amenés en Espagne et sont à Melilla actuellement", a indiqué le ministère espagnol de l'Intérieur. Selon les médias, ils sont en observation médicale.

Mais "73 migrants ont été envoyés au Maroc pour être rapatriés", a-t-il ajouté, une information confirmée à Rabat.

L'opération a été critiquée par plusieurs ONG espagnoles qui ont accusé Madrid d'avoir "violé la législation espagnole en livrant les immigrants de l'île de Terre au Maroc".

"La procédure prévue par la loi sur les  étrangers n'a pas été respectée, et les  réfugiés potentiels n'ont pas été autorisés à demander l'asile. Ils ont en revanche été livrés à un pays qui viole systématiquement les droits de l'homme des immigrants", ont indiqué ces associations de défense des droits de l'homme.

Selon une source de sécurité marocaine, ils ont été "pris en charge" par les forces de l'ordre dans l'attente de leur expulsion vers la frontière algérienne, d'où les migrants pénètrent traditionnellement dans le royaume.

Le Maroc et l'Espagne ont fait en sorte de régler au plus vite cette situation: "ici, l'objectif n'était pas tant d'avoir à agir de cette manière (en évacuant les migrants, ndlr), mais d'éviter que d'autres arrivent sur les rochers espagnols", a confié le porte-parole du ministère espagnol de l'Intérieur.

L'Espagne doit déjà gérer l'épineuse question de ses enclaves de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

Le chef de la diplomatie espagnole José Manuel Garcia Margallo s'est dit lundi "convaincu" que l'arrivée de sans-papiers sur la Isla de Tierra était "une opération coordonnée par les mafias qui font du trafic d'êtres humains".

L'Espagne avait fourni ces derniers jours une aide en couvertures, eau et nourriture aux migrants sur l'îlot, refusant toutefois de leur laisser entrevoir le moindre espoir d'être transférés sur le continent européen.

Le pays mise désormais sur une coopération accrue avec le Maroc pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise: "La réponse conjointe des gouvernements espagnol et marocain, et de l'Union européenne, est de dire +ça suffit+ à ceux qui font du trafic d'êtres humains", a déclaré le préfet espagnol à Melilla, Abdelmalik El Barkani, à la radio nationale.

Côté marocain, une opération a été menée lundi pour expulser quelque 200 migrants en situation irrégulière, dont près de 170 dans le nord.

Prévu mercredi à Rabat, un Forum parlementaire Maroc-Espagne, en présence de nombreux hauts responsables, devrait par ailleurs être l'occasion d'aborder ces questions migratoires. 04 septembre 2012 Abdelhak SENNA

Source : AFP

La lutte contre le problème de la migration illégale, n'est "pas une chose facile", c'est "une question de coresponsabilité " entre le Maroc et l'Espagne, a affirmé le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, M. Youssef Amrani. relevant la nécessité d'appréhender les questions migratoires de façon équilibrée et dans un esprit de responsabilité partagée.

Dans une déclaration à la radio espagnole "Cadena ser", diffusée mardi soir, M. Amrani a souligné que le Maroc, qui subit " une forte pression migratoire" particulièrement d'origine subsaharienne, appréhende la lutte contre les migrations irrégulières et le trafic des migrants dans le respect des droits fondamentaux et la dignité des migrants.

Il a relevé que le Maroc, qui est devenu actuellement une destination pour les migrants irréguliers, a "consenti de grands efforts" en matière de lutte contre ce phénomène, et qui coûtent beaucoup pour le pays, soulignant que le Royaume est animé d'une " ferme volonté" pour résoudre ce problème, qui requiert, dit-il," une approche globale". Il s'est réjouit de voir les deux partenaires, le Maroc et l'Espagne coopérer en la matière.

Le problème de la migration illégale, qui est un " thème difficile et compliqué ", exige la coopération aussi bien du Maroc, de l'Espagne, que de l'UE et de l'Afrique, a fait observer le ministre délégué, notant que ce phénomène " ne peut pas être réglé uniquement à travers des mesures de contrôle, mais nécessite une approche globale " qui prend en compte aussi bien la surveillance des frontières, la promotion du développement et la solidarité de la part de l'Europe.

"Si on ne résout pas les causes qui sont à l'origine de ces phénomènes migratoires à travers le développement et la solidarité on ne peut pas régler la question de la migration illégale", a noté M. Amrani, mettant l'accent sur la responsabilité "partagée" et la "solidarité" de l'Europe dans ce domaine. Il faut, a ajouté M Amrani, apporter une réponse cohérente dans une perspective globale et équilibrée impliquant les pays d'origine, de transit et de destination.Le Maroc "ne peut à lui seul" faire face à tous ces phénomènes, a indiqué le Ministre Délégué. Il a rappelé à cet égard l'esprit et le plan d'action de la Conférence de Rabat sur la migration et le développement qui a initié un partenariat entre les pays d'origine, de transit et de destination de la migration et qui vise à apporter des réponses concrètes et appropriées à la question centrale de maîtrise des flux migratoires à travers une gestion concertée de la migration entre l'Afrique et l'Europe et un partenariat basé sur la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement durable.

05/9/2012

Source : MAP

Le forum parlementaire maroco-espagnol a débuté mercredi matin à Rabat, dans l'objectif de promouvoir le rapprochement entre les parlementaires des deux pays.

Le forum, qui vise aussi à insuffler un nouvel élan aux relations d'amitié et de coopération liant le Maroc et l'Espagne, traitera de différents thèmes relatifs notamment à l'économie, la migration et le déplacement, aux relations parlementaires, ainsi qu'à la politique et la sécurité.

Organisée à l'initiative des deux chambres du parlement marocain, cette rencontre est présidée, du côté marocain, par Karim Ghellab, président de la Chambre des représentants, et Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers, et du côté espagnol, par Jesus Posada Moreno, président de la Chambre des députés et Pio Garcia Escudero Marquez, président du sénat.

05/9/2012

Source : MAP

Les néonazis grecs d’Aube dorée passent à l’acte. À la mi-août, un jeune Irakien a été poignardé à mort dans la nuit par une horde de motards. Peu de temps avant, trois Indiens ont échappé de justesse à une agression similaire en Crète. Des attaques de plus en plus fréquentes et toujours impunies.

Selon Nikita Kanakis, président de Médecin du monde à Athènes, « des gens défigurés par les coups arrivent dans nos dispensaires et dans les services d’urgences ». Pour Nikos Dendias, ministre de l’ordre public, ces violences racistes sont un « phénomène nouveau ».Elles étaient, selon lui, « terra incognita pour la police ».

Une menace sur le marché du travail

Avec un tiers de la population sous le seuil de la pauvreté, 23 % de chômage, dont 45 % chez les jeunes, le migrant est d’abord perçu comme une menace sur le marché du travail, deux ans après l’explosion de la crise sociale. Pour le sociologue Thanos Dokos, « la société grecque a dépassé son seuil de tolérance. Le déséquilibre des populations dans certains quartiers est trop visible pour ne pas créer de problèmes ».

De plus, souligne-t-il, « il s’agit d’une population majoritairement musulmane, qui rappelle les quelque quatre cents ans d’occupation ottomane ».Issue des Balkans et de l’ancienne URSS, la première vague de migration, dans les années 1990, était composée de chrétiens proches des Grecs et décidés à s’intégrer.

La seconde vague, depuis 2005, est composée essentiellement d’Asiatiques et de Subsahariens musulmans qui n’ont qu’une seule idée : quitter la Grèce inhospitalière pour l’Europe du Nord.

Rafles policières

« Le discours ambiant criminalise les immigrés et légitime les violences »,souligne pour sa part Eva Cossé, de l’ONG Human Right Watch, pour qui « on ne peut pas dire que la Grèce est raciste. Il ne faut pas oublier que le pays reste la principale porte d’entrée des migrants »en Europe.

Pour le premier ministre conservateur Antonis Samaras, « les immigrés ont envahi les villes grecques »,tandis que son ministre de l’ordre public, Nikos Dendias, assure que « le problème de l’immigration clandestine est une question de survie nationale ».

Le flot continu de 150 à 300 migrants passant quotidiennement la frontière gréco-turque a légitimé l’opération « Zeus Xenios » menée au mois d’août : des rafles policières qui ont permis d’interpeller plus de 17 000 migrants et d’en placer 2 000 dans des camps de rétention dans l’attente de leur expulsion. Dernièrement, ils ne sont plus qu’une poignée chaque jour à franchir la frontière.

4/9/2012, THOMAS JACOBI à Athènes

Source : La Croix

La France a-t-elle gagné ou perdu du terrain contre les manifestations du racisme ? Difficile de répondre à la question tant cette hydre du rejet de l’autre renouvelle sans cesse ses visages.

Certes, le racisme scientiste du XIXe siècle qui reposait sur une hiérarchie des hommes selon leurs caractéristiques morphologiques, s’est considérablement affaibli. Mais il se nourrit désormais d’autres sources. Aujourd’hui, tandis que 8 % de la population considèrent qu’il existe des races supérieures aux autres, 27 % des personnes interrogées se reconnaissent elles-mêmes « plutôt », ou « un peu » raciste (1).

L’écart entre les deux chiffres manifeste bien que ce terme recouvre de nouveaux mécanismes de pensée. En outre, la statistique officielle fait état d’une augmentation continue des actes et menaces à caractère raciste. En 1990, la police répertoriait un total de 600 faits constatés, contre plus de 1 200 en 2011.

Une réaction aux expériences de la vie

« Plutôt que sous la forme d’une idéologie, le racisme émerge bien davantage dans les milieux fragilisés comme une réaction aux expériences de la vie quotidienne : des différences dans les habitudes alimentaires ou des coutumes, peuvent aboutir à un rejet brutal d’autres catégories de personnes jugées comme incompatibles et en particulier des musulmans », observe Alain Mergier, sociologue et directeur du cabinet d’étude Wei.

Depuis plusieurs décennies, les ressentiments communautaires progressent. Selon un sondage diffusé en avril dernier par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), les Roms constituent « un groupe à part » pour 77 % des personnes interrogées. Un jugement qui atteint 51 % pour les musulmans, 40 % pour les Maghrébins, 38 % pour les Asiatiques. Tandis que 55 % estiment « qu’aujourd’hui, en France, on ne se sent plus chez soi comme avant ».

Intégration

« Tout le paradoxe de la France est d’être multiculturelle sans être pour autant multiculturaliste, mais intégrationniste », analyse l’historien Pascal Blanchard, pour qui le pays n’a jamais vraiment soldé son passé de puissance coloniale.

« Les lois et les discours antiracistes ont été élaborés dans les années 1970-1980 sur des grands principes sans tenir compte du passé, qui a forgé des rapports comportementaux », poursuit-il. Le chercheur au laboratoire communication et politique du CNRS prône une mobilisation citoyenne, médiatique, institutionnelle pour rompre ce silence.

Une baisse de la tolérance

Chaque individu peut être amené à sentir son identité menacée. Il suffit parfois d’un fait divers, pour mettre le feu aux poudres. À la suite de l’affaire Mérah, la courbe des violences a fait un bond, avec 167 agressions, menaces et actes d’intimidation sur le seul mois de mars.

Le service de protection de la communauté juive (SPCJ), via un partenariat de longue date avec le ministère de l’intérieur, enregistre habituellement une quarantaine d’actes antisémites chaque mois.

L’affaire d’Aigues-Mortes (Gard), début août, où un couple avait proféré des propos racistes et ouvert le feu à huit reprises sur des jeunes, faisant un blessé léger, n’a pour l’heure rien de représentatif des faits habituellement constatés. Mais la présidente de la CNCDH, Christine Lazerges, craint que ce cas ne préfigure une résurgence des violences xénophobes.

« Nous savons que les chiffres que nous récoltons ne sont que l’écume de la réalité, affirme-t-elle. Globalement, un ensemble de facteurs – la crise économique, l’insécurité sociale, ou encore la dédiabolisation du FN – conduit à une chute du seuil de la tolérance. On sent que ce racisme “banalisé”, qui se traduit le plus souvent par un regard, un ricanement, un commentaire déplacé, peut très vite déraper. »

Eduquer les enfants à la différence

Plus personne n’est à l’abri du rejet, et plus personne n’en a le monopole. Sur le moteur de recherche « Google », le mot le plus fréquemment associé au terme « racisme » est « anti-blanc ». De fait, une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) publiée en avril dernier montrait que 18 % de la population dite « majoritaire » aurait déjà été la cible d’insultes, de propos ou d’attitudes racistes.

« Il y a cette tendance, quel que soit le sentiment d’appartenance, à chercher dans son groupe la stratégie identitaire la plus favorable, de manière à ressortir gagnant de la comparaison », observe Philippe Castel, chercheur en psychologie sociale à l’université de Bourgogne.

« Par exemple, une personne de statut social modeste pourra reprendre le dessus en affichant la “supériorité” de ses valeurs cultuelles ou religieuses », poursuit-il. Pour lutter contre cette mécanique pouvant conduire à des surenchères, le chercheur prône des actions éducatives dès le plus jeune âge.

Car les discriminations n’attendent pas le nombre des années. Selon une étude de 2011 réalisée par l’éducation nationale auprès de 18 000 collégiens, les violences verbales liées à l’origine représentent la part la plus importante de l’ensemble insultes proférées par les élèves (16,8 %), devant celles liées à la religion (8,2 %).

« Dès la maternelle, l’enfant développe une compétence à distinguer les choses. C’est sans doute le moment le plus propice pour commencer à percevoir la différence sans en avoir peur, et sans la rejeter », poursuit Philippe Castel.

(1) Sondage issu du rapport 2011 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).

4/9/2012, JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

Source : La Croix

Jamal Iddakia, un entrepreneur belgo-marocain, natif de France, a vu juste lorsqu’il a décidé de fonder sa propre marque de spiruline au Maroc, qu’il a baptisé Vitalina. Aujourd’hui, cela fait près de cinq ans qu’il cultive cette micro-algue aux multiples vertus, à Agadir, dans le sud du Maroc. Pour en savoir plus sur le potentiel de ce végétal dit « miraculeux », nous l’avons contacté.

Yabiladi.com : Depuis quand cultivez-vous la spiruline ?

Jamal Iddakia : Tout d'abord, une petite précision pour les lecteurs sur ce qu'est la spiruline. C’est une micro-algue d'eau douce, elle se cultive en bassins sous serres, elle est l'aliment le plus riche de la nature en protéines essentielles, 60 % de son poids, en fer, plus riche que le soja ou les épinards, et en bêta-carotène, 15 fois plus que dans la carotte !

Pour la culture ici au Maroc, nous avons commencé fin 2008, mais il aura fallu un an pour atteindre une bonne qualité. Je pense que l'on peut affirmer sans conteste que le Maroc peut maintenant se prévaloir de produire une des meilleures spirulines au monde.

Et comment vous est venue l'idée de le faire au Maroc ?

J.I : L'idée au départ était de produire au Maroc du biocarburant à base de micro-algues, donc on était assez loin de la spiruline. Comme les entraves législatives ne le permettaient pas, on est passé à la spiruline, vu que son comportement et sa culture s'apparentaient à ses cousines les diatomées, autres micro-algues. Finalement, ça a été une réussite et la marque Vitalina a vu le jour.

Quels sont ses bienfaits ?

J.I : Ils sont vraiment multiples et on continue à les découvrir avec le feedback de notre clientèle. C'est d'abord un excellent remède contre l'anémie chronique, par sa très forte teneur en fer. On a constaté d'excellents résultats au bout de quelques semaines surtout sur les femmes, notamment pendant les périodes de grossesse et d'allaitement. Puis il y a, et là ça va intéresser les lectrices, c'est l'alliée idéale contre la chute des cheveux, les ongles cassants. Elle peut même être appliquée en masque sur les cheveux un peu comme on le fait traditionnellement pour du henné. Nous avons même un cas de disparition de cheveux gris chez une femme âgée qui la consomme et l'applique également en masque de cheveux. La spiruline semble régénérer les cheveux.

Elle est aussi conseillée lors de régimes amincissants. Elle va fournir au corps une bonne partie des protéines, minéraux et vitamines indispensables sans la prise de calories. Prise une demi-heure avant les repas, elle agira comme coupe-faim. D'autre part, c'est un excellent compagnon pour les sportifs, le corps récupère beaucoup plus vite après l'effort.

Il y a beaucoup d'autres applications, cela serait trop long à énumérer, mais la spiruline est réellement un super aliment. La NASA s'y intéresse de près par exemple et l'utilise comme complément alimentaire à bord de la station spatiale en orbite. D'après eux, un gramme de spiruline équivaut à 1000 grammes de fruits et légumes.

Y a-t-il des effets secondaires dus à sa consommation ?

J.I : Très peu répertoriés, nous avons des clients qui ont constaté un peu d'acidité à l'estomac lorsqu'elle est consommée à jeun, mais globalement, la spiruline est sans danger pour le corps. De plus, notre production se fait sans additifs, ni conservateurs, elle est totalement naturelle.

A quel prix se vend-elle au Maroc ?

J.I : Elle est vendue à 120 dhs le sachet de 100 grs, ce qui est très en dessous des prix pratiqués en Europe ou aux USA. A titre de comparaison, si vous achetez un complément pour le fer, un pour la B12, un pour les protéines, un pour le magnésium et un pour le calcium, vous êtes à plus de 600 dirhams, et les produits achetés seront bien souvent importés et synthétisés donc non-naturels. Donc, la spiruline est très économique en définitive et surtout on encourage l'économie et l'initiative marocaine. Il faut arrêter de croire que ce qui vient de l'étranger est meilleur, c'est un préjugé qui a la vie dure, nous sommes capables de faire parfois mieux que la concurrence étrangère, en l'occurrence ici c'est bien le cas, nos analyses labo nous confirment, année après année, que la spiruline marocaine est d'une excellente qualité.

Et est-ce que vous avez de la concurrence ?

J.I : A ma connaissance, il n'y a que cinq producteurs au Maroc de taille respectable, ce qui est peu. Le marché des compléments alimentaires est en pleine croissance et est énorme au Maroc. Il n'y a qu'à voir la floraison des parapharmacies dans les villes marocaines, il y a encore beaucoup à faire.

Pensez-vous que la culture de la spiruline constitue un réel potentiel pour le Maroc ? Est-ce qu’on pourrait l'exporter ?

J.I : La spiruline marocaine est déjà exportée, essentiellement vers l'Europe. Je pense que c'est un potentiel énorme pour deux raisons : la première relative au marché des compléments alimentaires, notre climat permet de produire 12 mois sur 12, ce qui n'est pas le cas de nos concurrents européens. Ensuite, il y a l'effet écologique, savez-vous que pour produire 10 kgs de spiruline, nous consommons 4,5 kgs de C02 ? Donc à titre environnemental, nous dépolluons en produisant, c'est de l'écologie intelligente, rentable et 100 % marocaine !

3/9/2012

Source : Yabiladi

L’esprit de la circulaire Guéant du 31 mai 2011, qui restreignait le droit des étudiants étrangers, abolie par la gauche le jour même de son premier anniversaire, s’exporte Outre-Manche.

La London Metropolitan University, surnommée ‘Met’, s’est ainsi vue retirer, fin août, son autorisation de délivrer aux étudiants étrangers non européens le visa -d’en général trois ans- qui leur permet de suivre des études au Royaume-Uni. L’affaire a été révélée par la BBC le 30 août et l’université elle-même a appris par la presse les motifs de cette révocation.

Près de 2 600 étudiants de la Met ont ainsi reçu un mail les priant de trouver un autre établissement ou de partir dans les 60 jours.

Les universités anglaises jouissent d’une sorte de statut de confiance, une délégation du ministre de l’intérieur pour parrainer leurs étudiants étrangers. Or, l’agence United Kingdom Border Agency (UKBA) a suspendu cette délégation à la Met, jugeant qu’elle pratiquait une politique trop laxiste en acceptant de parrainer des étudiants dont le niveau, en anglais, était insuffisant.

La Met a annoncé, le 3 septembre, sa décision d’attaquer l’UKBA en justice. Selon le quotidien Guardian Education, deux autres universités ont aussi vu leur licence temporairement suspendue, puis rétablie au vu des efforts réalisés.

"L'industrie universitaire"

Ce durcissement dans la politique d’immigration survient après les mesures prises en mars 2011 par le gouvernement de David Cameron en vue de limiter l’immigration de 216 000 à 100 000 personnes par an, d’ici 2015, et de restreindre les possibilités de travail des étudiants. Or, les universités britanniques, dont les fonds publics sont drastiquement réduits à compter de la rentrée 2012, comptent bien sur la manne des étudiants étrangers payant le prix fort pour renflouer leurs finances et assurer près de 10% de leur budget. Ainsi, l’université de Warwick facture l’année universitaire 9 000 livres aux nationaux et aux européens mais jusqu’à 18 650 livres aux autres. Pour la Met le manque à gagner des inscriptions de ces étudiants représente 30 millions de livres.

Cette affaire tombe au plus mal pour “l’industrie universitaire” anglaise et écorne son image, comme le souligne la National union students (NUS), fédération d’associations étudiantes qui, dans un communiqué de presse publié le 30 aout, réagit vivement : « Cela a des effets catastrophiques sur une industrie exportatrice générant 12,5 milliards de livres par an », indique-t-elle dans son communiqué de presse. « Les politiques doivent réaliser que cette attitude de suspicion envers les étudiants internationaux pourrait compromettre la poursuite de leurs études et nuit à cette industrie qui exporte. Cette lourde décision n’a de sens ni pour les étudiants, ni pour les institutions, ni pour le pays », ajoute le président de NUS, Liam Burns. Selon Mark Easton, éditorialiste de la BBC, cette affaire risque, en effet, de causer à l’économie anglaise une perte annuelle de 940 millions de livres (http://www.bbc.co.uk/news/uk-19422049). En outre, le triplement, lors de cette rentrée, des frais d’inscription pour les nationaux et les européens a d’ores et déjà fait fuir 15 000 candidats.

Isabelle Rey-Lefebvre

4/9/2012

Source : Le Monde

Le parti socialiste suisse se prépare à un chaud débat ce week-end, 8 et 9 septembre, à Lugano en matière de politique migratoire. Centres spéciaux et renvois forcés sont au menu du congrès.

Centres spéciaux pour requérants délinquants, interdictions de périmètre, renvois forcés: le papier de position du Parti socialiste (PS) sur la politique migratoire ne craint pas les sujets chauds. Le débat sera vif parmi les délégués ce week-end à Lugano.

«Pour autant que le congrès accepte d'entrer en matière», souligne le président du PS Christian Levrat lundi dans «Le Temps». «Car il y a des fronts en Suisse alémanique qui ne veulent pas lier le débat sur la migration aux questions sociales, comme le logement, les infrastructures, le marché du travail, la formation».

 

«Certains craignent que l'on rende les migrants responsables de ces problèmes», poursuit M. Levrat: «Ce n'est pas la thèse du comité directeur». Celui-ci s'est réuni il y a dix jours pour discuter encore une fois de ce papier de position qui a suscité plus de 800 réactions et demandes d'amendements en première lecture.

La seconde mouture, retravaillée, a occasionné moins de 80 réactions. L'orientation de principe du papier a été conservée, et c'est précisément celle-ci qui devrait provoquer un vaste débat de fond parmi les délégués avant même l'entrée en matière.

Interviewé dans le quotidien romand, le président du PS se dit toutefois confiant: «Je crois que nous pourrons trouver une ligne commune sur la plupart des points essentiels».

«Lacunes de politiques sectorielles»

Présenté début avril, ce papier vise à renforcer la crédibilité du PS en matière de politique migratoire. Un sondage avant les élections fédérales avait montré que seuls 9% des électeurs jugent le PS crédible dans ce domaine, alors que l'UDC était créditée de 67%. «Je ne peux pas l'accepter», note M. Levrat.

Le document propose non pas de restreindre l'immigration mais de durcir les mesures contre le dumping salarial et l'exploitation. Il envisage également un tour de vis concernant les requérants délinquants.

Pour M. Levrat, si la migration suscite un malaise en Suisse, c'est qu'elle constitue «un miroir grossissant sur les déficits et les lacunes de politiques sectorielles». Et de fustiger la droite au sujet notamment des mesures d'accompagnement à la libre circulation des personnes: «Même les abus les plus crasses, les milieux économiques refusent de les combattre».

3/9/2012

Source : 20 minutes

Les musulmans d’Europe sont de plus en plus victimes de discriminations… Suite

L’immigration clandestine vers l’Espagne emprunte de nouvelles formes… Suite

Le gouvernement français est favorable à la création d'un "groupe pionnier" d'Etats chargés, au sein de l'Union européenne, de réfléchir à une meilleure intégration des populations roms, a déclaré mardi la vice-présidente de la Commission européenne Viviane Reding.

Après une conférence interministérielle sur les Roms, Matignon a récemment annoncé des mesures pour faciliter leur accès au travail.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a également annoncé qu'il se rendrait à la mi-septembre avec le ministre délégué aux Affaires européennes Bernard Cazeneuve en Bulgarie et en Roumanie, deux pays dont sont issus la plupart des Roms, pour tenter de trouver des solutions européennes au problème des Roms.

"Je suis très contente, après les discussions que j'ai eues avec les responsables gouvernementaux hier, que le gouvernement suive mon idée de créer un groupe pionnier d'Etats membres qui veulent résoudre le problème, dont la France, d'Etats membres qui sur leur territoires ont pris des mesures très positives, dont l'Espagne et la Finlande, et d'Etats membres qui ont une grande population rom dont la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie; de les mettre ensemble pour élaborer ensemble les recettes qui marchent", a déclaré mardi Viviane Reding sur France Info.

La Commission européenne a annoncé début août qu'elle surveillait de près la manière dont les autorités françaises procédaient au retour des Roms dans leurs pays d'origine.

Mais la commissaire européenne à la Justice et aux droits fondamentaux estime que la France, qui a repris les démantèlements de campements illégaux de roms et les expulsions cet été, a adapté ses lois aux standards européens.

Viviane Reding avait brandi la menace d'une procédure d'infraction après un discours de Nicolas Sarkozy en 2010 à Grenoble durcissant la politique française envers les Roms.

Sous la pression de Bruxelles, la France a finalement transposé dans sa législation l'ensemble des règles européennes relatives à la libre circulation des personnes.

Selon un rapport de l'Agence des droits fondamentaux sur la situation des Roms dans 11 Etats membres, un Rom sur trois est au chômage, 20% ne bénéficient d'aucune couverture et 90% vivent sous le seuil de pauvreté.

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

4/9/2012

Source : Reuters

Un total de 204.114 membres de la communauté marocaine établie à l'étranger ont regagné le Maroc via le poste frontalier Bab Sebta durant la période du 5 juin au 3 septembre, contre 164.607 durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 22, 76 pc.

Le nombre des MRE ayant transité par le même poste durant la phase retour de l'opération transit 2012 a également progressé de 11.10 pc au cours de la même période, passant ainsi de 148.160 personnes en 2011 à 164.607, a indiqué lundi à la MAP Abdelakrim Cherradi, responsable de l'administration des douanes.

Pour ce qui est du trafic des véhicules, la première phase de l'opération Transit a été marquée par une légère hausse de 2,02 pc (42.978) contre une baisse de 2.4 pc durant la phase retour (38.086 véhicules).

Samedi dernier, un pic a été enregistré au niveau du poste frontalier de Bab Sebta avec l'affluence de 7.176 personnes et 1.992 véhicules.

En dépit de l'important flux des MRE, l'opération transit se déroule dans de bonnes conditions grâce aux efforts déployés par tous les acteurs concernés dont la Fondation Mohammed V pour la solidarité, les services de sécurité et l'administration des Douanes, a assuré M. Cherradi.

3/9/3012

Source : MAP

Les visas de trois mille élèves d'une université de Londres ont été annulés.

Abdus Samad, 21 ans, est arrivé du Bangladesh il y a un peu plus d'un an pour étudier le droit à Londres. «Plein d'espoir, raconte-t-il, attiré par la réputation du système éducatif britannique.» Mais, après avoir achevé sa première année à la London Metropolitan University, il vient de recevoir cette semaine un e-mail lui indiquant qu'il avait soixante jours pour trouver un autre établissement ou quitter le pays. Abdus est l'un des quelque 3000 étudiants non européens victimes du retrait, mercredi, de la licence de la London Metropolitan University lui permettant de sponsoriser les visas d'étudiants étrangers. Les universités bénéficient d'une délégation du ministère de l'Intérieur comme «sponsors de confiance» pour apprécier les demandes de visas. Or, après une enquête, l'Agence britannique de contrôle des entrées et sorties aux frontières (UKBA) a jugé laxistes les conditions dans lesquelles cette université examinait les candidatures d'étrangers. Elle lui reproche notamment un niveau d'anglais insuffisant pour certains.

Ce retrait de la licence de la London Met implique l'annulation des visas de tous ses étudiants extracommunautaires. L'agence de l'immigration conseille aux étudiants admis pour la rentrée de septembre de ne pas venir. Ceux qui sont déjà là se retrouvent en plein désarroi. «Je ne sais pas ce qui va m'arriver, s'alarme Abdus Samad. J'avais un visa de trois ans pour étudier ici. Maintenant, on me donne une liste d'universités où postuler et demander un nouveau visa, mais les procédures d'admissions sont fermées partout. Il se peut que d'ici deux mois, je sois forcé de rentrer au Bangladesh.»

La London Met a mis en place une ligne téléphonique d'aide à ses étudiants originaires de quelque 160 pays, dont l'Inde, le Nigeria, la Chine, la Colombie, la Russie ou les États-Unis, tandis qu'une cellule de crise tente de trouver des solutions avec le gouvernement, tout en cherchant à recaser les élèves concernés dans d'autres établissements. «Nous estimons que la mesure est hors de proportion, même face aux preuves qui nous ont été présentées», s'indigne le vice-chancelier de l'université, Malcom Gillies. Les étudiants ont manifesté jeudi devant Downing Street, avant d'être délogés par la police.

Réduire les entrées dans le pays d'ici à 2015

«Cette décision envoie un message très clair à tous les étudiants du monde entier: ils ne sont pas les bienvenus en Grande-Bretagne», dénonce Adnan Pavel, vice-président du syndicat étudiant de la London Met. «Cette mesure ne concerne que l'administration de la London Metropolitan University et ne relève certainement pas d'un resserrement des conditions d'accueil d'étudiants étrangers au Royaume-Uni, qui compte les meilleures universités du monde», tient à souligner Eric Thomas, président de l'organisme de représentation Universities UK.

Reste que ce nouvel épisode chaotique de l'agence chargée de la surveillance de l'immigration, déjà épinglée pour sa gestion fluctuante des contrôles des arrivées dans le pays, révèle la difficulté du gouvernement à mener à bien sa politique de limitation de l'immigration. David Cameron s'est donné comme objectif de réduire les entrées nettes dans le pays de 216.000 par an à moins de 100.000 d'ici à 2015. Or, 40 % de ces immigrants sont des étudiants, dont le nombre a doublé depuis dix ans.

Pour pallier la baisse de leurs subventions publiques, les universités britanniques se sont tournées vers le recrutement de candidats étrangers. Les droits d'inscription qu'ils payent au prix fort représentent plus de 10 % de leurs budgets. Dans les conditions actuelles, les étrangers peuvent bénéficier d'un visa de trois ans au maximum pour étudier au Royaume-Uni. La possibilité qui existait auparavant de rester deux ans de plus après la fin de leurs études a été supprimée. Pour certains, comme Abdus Samad, le retour au pays risque d'être précipité. «Ma famille s'est sacrifiée pour payer les 10.000 livres de ma première année. Si je rentre sans diplôme, ça n'aura servi à rien», se désole le jeune homme.

31/8/2012

Source : Le Figaro

 

Depuis quelques années, on observe un phénomène très peu étudié: l’internationalisation des recrutements des volontaires et des salariés dans les ONG de solidarité internationale. Cette dynamique, qui a déjà commencé dans les ONG dites d’urgence, se diffuse également dans les ONG de développement.

En effet, les ONG d’urgence, telles que Médecins sans Frontières ou encore Action Contre la Faim, ont diversifié les sources de recrutement des volontaires et des salariés dans les pays européens et nord-américains. Ces dernières ont ainsi pu mutualiser les ressources humaines et les compétences de leurs réseaux et faire face au turnover auquel elles sont confrontées. De même, parfois, il arrive que les ONG internationales du Nord proposent des formations (Bioforce, IFAID…) et des postes de volontaire ou de salarié à l’international aux membres de leur personnel local. Ce type de mobilité internationale proposé au personnel local pour le fidéliser, reste rare mais contribue à la circulation des acteurs associatifs à l’international. Ce phénomène d’internationalisation des recrutements dans les ONG de solidarité internationale ne concerne qu’un nombre limité de recrutements, le plus souvent en provenance des pays du Nord, et rares sont ceux en provenance des pays du Sud.

En ce qui concerne les ONG de solidarité internationale dits de développement, elles commencent également à diversifier les recrutements et ce notamment dans le cadre du volontariat. Cependant, elles doivent faire face à des difficultés assez importantes pour concrétiser l’accueil de ces volontaires extra-communautaires dans les ONG du Nord.

Le principe limité de réciprocité d’accueil des volontaires du Sud dans les ONG du Nord

Depuis quelques années, il est à noter que certains pays du Sud tels que le Togo, le Niger, le Burkina Faso ou encore le Maroc développent des politiques publiques de bénévolat et de volontariat, souvent encouragées par les ONG de solidarité internationale et les financements publics issus des pays du Nord.

Ces derniers ne cessent de militer pour que le principe de réciprocité soit effectif et que les ONG du Sud recevant des volontaires et des salariés originaires du Nord puissent également envoyer des jeunes qui s’engageraient dans les pays européens.

Cette problématique liée à la difficulté de circulation des ressortissants non européens en Europe est souvent évoquée lors des rencontres et des débats. Il convient de rappeler que le statut de volontaire de la solidarité internationale (VSI), défini par la loi du 23 février 2005, peut être attribué à toute personne majeure, sans conditions de nationalité et que par ailleurs, depuis 2010, le service civique permet théoriquement l’accueil en France des volontaires non européens.

Pourtant, les difficultés sont réelles quant à la circulation des volontaires extracommunautaires, pour qui l’obtention d’un visa dans ce cadre relève du parcours du combattant, et ce malgré l’appui des ONG et des institutions partenaires du Nord. C’est ainsi qu’en juin dernier, l’Union Européenne a procédé à une consultation relative aux directives « sur l’entrée et le séjour au sein de l’Union européenne des chercheurs, étudiants, élèves, stagiaires non rémunérés et volontaires extra-communautaires» pour tenter de résoudre la question. Consultation relayée par les associations de solidarité internationale et notamment par France Volontaires qui met l’accent sur les obstacles rencontrés dans le cadre de la réciprocité des échanges et les limites qui s’ensuivent de la mobilité des volontaires originaires des pays tiers.

Les volontaires/salariés originaires du Sud dans les ONG du Nord (en mission au Maroc)

Parallèlement à cette dynamique d’accueil sur le sol européen des volontaires issus des pays du Sud que je viens d’évoquer, j’ai pu observer, dans le cadre de la thèse que je suis en train de réaliser, un autre phénomène à savoir la présence au Maroc d’expatriés originaires du Sud en mission pour des ONG du Nord.

En effet, pour analyser le processus de l’engagement-travail des acteurs associatifs, leurs parcours et leurs trajectoires d’engagement, j’ai réalisé 69 entretiens avec des volontaires, des salariés, des bénévoles et des stagiaires travaillant au Maroc dans des ONG de solidarité internationale de nationalité française, italienne, espagnole et canadienne (entre 2008 et 2012).

A cette occasion, j’ai rencontré des acteurs associatifs originaires du Niger, de la Côte-d’Ivoire et du Sénégal (soit 4,4 % de l’échantillon) engagés sous statut de volontaire (2) et salarié (1) dans des ONG de solidarité internationale du Nord.

Ces travailleurs humanitaires, originaires du Sud travaillant dans un pays du Sud pour une ONG du Nord, ont entre 29 et 41 ans et sont tous titulaires d’un diplôme bac +5.

2 personnes avaient déjà une expérience dans l’associatif dans le pays d’origine (1 an à 10 ans d’expérience de bénévolat et de salariat) et la troisième a découvert l’associatif au Maroc pendant ses études. 2 personnes ont été recrutées sur place au Maroc (l’une a suivi son conjoint (e) et l’autre a eu une bourse d’études) et la troisième dans le pays d’origine. Pour une personne, le contrat au Maroc, constitue le 3e contrat en tant qu’expatrié international (6 ans d’expérience) ; tandis que pour les deux autres c’était leur premier poste d’expatrié volontaire. En ce qui concerne l’engagement, une seule personne évoque son engagement total dans la carrière humanitaire alors que les deux autres travailleurs humanitaires considèrent leur mission plutôt comme un emploi et une expérience professionnelle supplémentaire utiles pour l’avenir.

Enfin, tous mentionnent le choc culturel subi :

« J’ai l’habitude d’être en maison. C’était la première fois en appartement. J’ai dû changer mes habitudes. Je n’avais pas de contact avec les voisins la première année. J’ai l’habitude de manger du poisson et du riz. Mes habitudes alimentaires ont été un peu perturbées. La deuxième année j’ai trouvé mes repères. »

« J’ai souffert du dépaysement et de l’éloignement. Quand on est étrangers on vit en communauté et les rapports sont assez limités avec les Marocains. Perception du racisme car pays d’immigrés clandestins, les noirs n’ont pas une bonne image alors qu’au sein de l’établissement d’excellentes relations avec les collègues mais quand on sortait… »

En plus des travailleurs humanitaires originaires des pays du Sud, j’ai également mené des entretiens avec des binationaux que j’ai rencontrés dans les ONG de solidarité internationale choisies dans le cadre de la thèse: maroco-français (8,7%) et algéro-français (4,4%), chilien-canadiens (1,5%). Ces entretiens, dont l’analyse n’est pas finalisée, donneront des éléments supplémentaires de compréhension quant à la trajectoire professionnelle et au processus d’engagement des acteurs humanitaires.

 

Pour conclure, il est à noter qu’environ 18,9% des acteurs associatifs, rencontrés dans le cadre de ma thèse, sont des personnes issues d’un pays du Sud ou binationales, ce qui confirme le processus en cours à savoir : la diversité dans les recrutements dans les ONG de développement. De même, il est à noter également que les ONG internationales rencontrées au Maroc recrutent des personnes de nationalité autre que celle de l’ONG. Ainsi, au sein d’une ONG, les volontaires et salariés peuvent être de nationalité française, italienne, espagnole voire sénégalaise ce qui démontre le mouvement d’internationalisation des recrutements dans les ONG de développement à l’instar des ONG d’urgence.

Chadia Boudarssa

2/9/2012

Source : grotius.fr

 

Pour Ankara, l’établissement servira de laboratoire à l’organisation de la diaspora turque en Europe… Suite sur « Le Monde »

L’Association des Écoles Marocaines au Québec, en partenariat avec le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger, informe que des cours de langue arabe et de culture marocaine seront donnés au centre culturel marocain Dar EL Maghrib au profit des enfants de la communauté marocaine chaque samedi (de 11h00 à 14h00) et chaque dimanche (de 12h00 à 15h00) tout au long de l’année 2012-2013 (du mois de septembre 2012 au mois de juin 2013), et ce selon un calendrier scolaire préétabli.

300 places subventionnées par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger seront disponibles pour les enfants de notre communauté âgés de 6 ans et plus. Seulement les cours de niveaux un et deux primaires seront dispensés au centre.

Les inscriptions auront lieu au centre culturel marocain Dar El Maghrib situé au 515, rue Vigier Est à Montréal (Station métro Champs –De- Mars) le 1, 2, 8 et 9 septembre 2012 de 10h00 à 16 h00. Les cours du samedi débuteront le 22 septembre à 11h00 et ceux du dimanche le 23 septembre 2012 à 12h00.

www.ecolemarocaine.com

25/8/2012

Source : atlasmedias.com

La flambée des loyers à Berlin menace de faire voler en éclat la vitrine cosmopolite de Kreuzberg, fief d'une importante communauté turque, poussée de plus en plus à quitter ce "petit Istanbul" pour la banlieue.

Les classes populaires de ce quartier de l'ancien Berlin-ouest à l'histoire et au paysage profondément marqués par l'immigration turque depuis les années 1960, subissent depuis quelques années un rattrapage brutal de leurs loyers.

La hausse moyenne du bail à la relocation, dans cet arrondissement populaire mais réputé branché, a atteint 11% en 2011, l'une des plus fortes dans la capitale allemande, notamment à cause de l'afflux d'étudiants et de jeunes couples.

La flambée de l'immobilier est un phénomène général à Berlin, où des experts craignent la formation d'une bulle spéculative.

Mais Kreuzberg, qui compte 280.000 habitants, est d'autant plus touché qu'après la chute du Mur en 1989 et la réunification des deux parties de la ville, la municipalité a vendu en masse des dizaines de milliers de logements sociaux à des groupes immobiliers privés qui peuvent augmenter les loyers à leur guise. Parallèlement, cette partie de Berlin-ouest coincée contre le mur, s'est retrouvée en plein centre de la cité.

Aujourd'hui encore, beaucoup de ces logements sociaux sont occupés par des familles turques.

Attachées à leur quartier, certaines ont décidé de rejoindre un mouvement de protestation local. Depuis juin, une centaine d'habitants gravitent ainsi autour d'un campement permanent installé à "Kottbusser Tor" pour réclamer un plafonnement des loyers.

"Nous resterons ici jusqu'à ce que les loyers aient baissé", prévient Detlev Kretschmann, 63 ans, un des piliers du mouvement. "Arriverons-nous à tenir ? C'est une autre question", ajoute ce musicien en sirotant un café devant une assiette de pâtisseries turques.

Selon lui, des familles ont déjà été contraintes de déménager. Il évoque notamment cet ancien habitant, parti vivre en banlieue, qui a pleuré récemment en venant soutenir le campement, ému de retrouver son quartier.

Autour de ce carrefour, dominé par les barres d'immeubles et emblématique du Kreuzberg "multikulti", grouille toute une activité autour des épiceries, étals de fruits et légumes à prix cassés, restaurants rapides, locaux associatifs, turcs pour la plupart. Et, à un jet de pierre, une mosquée flambant neuve.

Signe que l'embourgeoisement avance, des magasins bio, inabordables pour la plupart des familles vivant ici, ont commencé à pousser comme des champignons.

"Hors de question que je parte" en banlieue, "là-bas il n'y a aucun bus, tout est mort", lâche une femme turque, sous couvert d'anonymat.

Fatih Ulutürk, un étudiant de 21 ans dont la famille vit ici depuis plus de deux générations, accuse la municipalité de vouloir "sortir les Turcs de Berlin". "Nous avons construit notre vie ici. Mais si les loyers continuent de grimper il est fort probable que nous devrons déménager", regrette-t-il.

Le jeune homme, qui paie 600 euros par mois pour son deux-pièces, craint la casse du "vivre ensemble" avec "des minorités parquées en périphérie, sur le modèle de Paris".

Le maire du quartier, Franz Schulz, fait parfois un saut au campement pour déposer des petits pains. Mais il ne partage pas les revendications des manifestants. Selon l'élu écologiste, plafonner les loyers ne serait pas réaliste. "Cela ne concernerait que le logement social et obligerait Berlin déjà lourdement endetté à verser des sommes colossales aux bailleurs" pour les dédommager du manque à gagner.

En attendant, plusieurs groupes immobiliers ont concédé aux manifestants des baisses de charges et la garantie que personne ne sera expulsé en cas d'impayé. Et la ville promet la construction de 30.000 logements sociaux par an pour accueillir des familles modestes.

Par Laurent GESLIN

28/8/2012

Source : AFP / La nouvelle République

Etre subsaharien dans le quartier Takadoum à Rabat est devenu un cauchemar… Suite

Sur fond de crise économique européenne, l’immobilier marocain sera à l’honneur durant le salon de Francfort en Allemagne… Suite

La première liaison aérienne entre la cité ocre et Düsseldorf (Allemagne) a été inaugurée samedi, par l'arrivée du premier vol à l'aéroport de Marrakech-Menara.

Quelque 105 passagers dont 7 journalistes et deux responsables de la compagnie Lufthansa, étaient à bord de ce vol assuré par un "Airbus A 320/200" appartenant à Lufthansa, première compagnie aérienne européenne en termes de passagers transportés.

A cette occasion, une grande réception à été organisée en l'honneur des journalistes et responsables de la compagnie par le Conseil régional du tourisme (CRT) et l'Office national du tourisme (ONT) et l'Office national des aéroports (ONDA).

La compagnie allemande assurera dorénavant deux vols hebdomadaires (samedi et dimanche) de Berlin et Düsseldorf à destination de Marrakech et de la cité ocre vers ces deux villes allemandes.

Dans une déclaration à la presse, le directeur de l'aéroport Marrakech-Menara, Mounir Behajj a affirmé que l'inauguration de cette liaison revêt une grande importance, soulignant que cette initiative contribuera à promouvoir Marrakech en tant que destination touristique, émettant l'espoir que dans l'avenir la compagnie assurera des vols quotidiens de et vers Marrakech.

Dans une déclaration similaire, le directeur du CRT, Hamid Ben Taher a fait savoir que cette liaison, première du genre assurée par la compagnie Lufthansa vers la cité ocre, contribuera à la promotion de la destination touristique de Marrakech auprès des touristes allemands.

Concernant le marché allemand, le Royaume entend doubler le nombre de touristes allemands à l'horizon 2020 pour le faire passer de 200.000 à 400.000 touristes par an.

Avec 70.000 arrivées des touristes allemands et 165.000 nuitées à Marrakech en 2011, le marché allemand représente 4 pc de l'activité touristique à la cité ocre.

2/9/2012

Source : MAP

Plus de 100.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont regagné leur pays d'accueil en transitant par le port de Tanger Med au cours des cinq derniers jours (27 au 31 août), ont indiqué samedi à la MAP les autorités portuaires de Tanger Med.

Quelque 26.089 véhicules ont quitté le Maroc via ce port au cours de cette période, a-t-on ajouté, notant que ce flux important a pu être traité grâce à la mobilisation de l'ensemble des services, dont la Douane, la Sûreté nationale, la Gendarmerie Royale et les autorités portuaires.

Cette forte affluence, occasionnée notamment par la fin des congés d'un grand nombre de MRE et le début de la rentrée scolaire dans certains pays européens, a causé quelques perturbations au niveau du transit avec un temps d'attente plus long que d'habitude.

Les efforts des services concernés ont néanmoins permis de décongestionner sensiblement l'accès au port et d'assurer le déroulement de l'opération de transit dans de bonnes conditions, compte tenu le flux important des voyageurs, ont assuré les autorités portuaires, affirmant que la situation de l'opération transit redeviendra normale dès ce soir.

1/9/2012

Source : MAP

Créée en 2009 à Ajaccio autour de la passion-livre, Racines de Ciel est l’une des 5 manifestations culturelles conçues par Via Grenelle au nom du partage et de la rencontre:

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Auparavant les médias européens braquaient essentiellement leurs projecteurs sur les trajets migratoires passant par Gibraltar, les îles Canaries ou encore Lampedusa. Or, depuis quelques années, on parle de plus en plus de la frontière turco-grecque, au centre des préoccupations. Reportage exclusif à İstanbul, aux portes de l’Europe.

En atterrissant à Istanbul, la capitale économique de la Turquie, la stupéfaction est inévitable. En effet, tiraillée entre Orient et Occident, entre gloire passée et quotidien difficile, tradition tenace et modernité extrême, la ville-monde est inclassable. D’un quartier à l’autre, le visiteur passe de la Constantinople mythique au souk oriental poussiéreux, d’un petit coin huppé ouest-européen à une banlieue pauvre du fin fond asiatique, du voile intégral au bikini rouge, d’un pieux vieillard devant une mosquée à un jeune gay coquet en route vers un Starbucks. Chose également remarquable : les touristes sont partout. Des Arabes, des Occidentaux, des Asiatiques, mais pas de Noirs africains, ou si peu. Ces derniers, pour une grande majorité, ne se baladent pas dans les jardins de Topkapı, ne sirotent pas une limonade avec de jeunes femmes dans Taksim, ne se prennent pas en photo le long du Bosphore. Le soleil ne dore pas la peau de ces gens-là mais la brûle. Somaliens, Erythréens, Ivoiriens, Nigérians, Sénégalais etc. En les voyant travailler, l’on peut en conclure que la misère n’est pas moins pénible au soleil. D’autres, moins nombreux, parviennent toutefois à s’en sortir dans cette métropole immense de 13 500 000 habitants.

Daouda et Frank, deux choix opposés

Les migrants et immigrés africains se regroupent dans certains endroits de la ville comme Taksim, Tarlabaşı, Kumkapı ou encore le pont de Galata. Là-bas, ils installent leurs tapis ou leurs petits stands afin d’y exposer leur marchandise. Essentiellement du parfum de contrefaçon et des montres. Parmi eux, Daouda, Sénégalais, 29ans. « J’ai pu venir en Turquie assez facilement par avion, j’attends le bon moment pour traverser la frontière grecque depuis bientôt huit mois. Pour patienter, je vends ce que je peux. », dit-il, d’un ton optimiste. En effet, la chasse aux clandestins fait rage en Grèce depuis quelques temps et Frontex, l’agence de protection des frontières de l’espace Schengen, bunkérise chaque jour davantage la forteresse Europe. Il ne préfère pas y penser : « Je suis déjà à İstanbul, encore un petit effort et je pourrai aller en France ou en Belgique si Dieu le veut. Le plus dur est de passer cette frontière ». Et lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas son départ, il rétorque du tac au tac : « Il n’y avait rien pour moi en Afrique à part ma famille. Un jour je pourrai lui rendre ce qu’elle m’a donné et elle sera fière. »

Face au développement de la ville et aux exploits de l’économie turque, pour quelles raisons Daouda ne veut-il donc pas tenter sa chance sur place ? « Certains le font, répond-t-il. Ils économisent, ils apprennent à parler turc et ouvrent leur échoppe. Mais ça prend du temps ! Ici, nous vivons à dix dans une pièce minuscule et je ne gagne presque rien au final, c’est difficile. Je suis encore jeune, je veux fonder un foyer et envoyer rapidement de l’argent à la famille. C’est mieux en euros ». Frank, un Nigérian de 23 ans, préfère quant à lui rester. Il a trouvé un emploi de serveur dans la « Rue française » d’Istanbul, rebaptisée « Rue algérienne » depuis la polémique autour du génocide arménien. Lui ne vend pas dans la rue, contrairement à la plupart des Africains. « Je vais rester à Istanbul car je veux y ouvrir une entreprise d’import-export. Je ne veux pas rester serveur toute ma vie ! », déclare-t-il, les yeux dévorés par l’ambition. Lorsqu’on lui parle d’Union européenne (UE), il réplique en esquissant un sourire « Non, non, je n’ai jamais été attiré par l’Europe. Je suis là depuis trois ans et je ne regrette rien. Ici on peut vraiment vivre heureux, il suffit juste d’être courageux et de tomber sur les bonnes personnes. » En effet, même si ça ne suffit pas toujours.

La police et les citoyens turcs

En Turquie, comme partout ou presque, les Africains sont souvent victimes de la défiance des autochtones. « Voleurs », « dealers », « obsédés sexuels », « arnaqueurs », on n’échappe pas facilement aux préjugés et clichés habituels. A Istanbul, ils ont plus ou moins le même statut que les Gitans turcs ou les Kurdes, celui d’éléments difficilement assimilables. « On dit que les Européens sont racistes, mais moi je souffre du racisme à Istanbul. Nous ne sommes pas considérés ! On nous regarde bizarrement », dénonce Daouda, entre deux grimaces. Le jeune Nigérian a en revanche un discours plus nuancé : « Partout il est difficile de s’intégrer, ici c’est possible si tu travailles et si tu as un comportement simple. Les Africains ne doivent pas donner de leçons sur le racisme, ça existe partout et surtout en Afrique. Les Turcs sont gentils, il faut juste les comprendre et les respecter, par exemple en apprenant leur langue. Même avec les filles ce n’est pas trop compliqué si tu es cool ».

L’image des Africains semble toutefois peu à peu se normaliser, avec notamment leurs succès au sein des clubs sportifs du pays, les Turcs étant des mordus de football. Les religieux et Parti pour la justice et le développement (AKP), le parti au pouvoir, font également énormément pour une meilleure acceptation des Africains, surtout s’ils sont musulmans, à condition bien sûr qu’ils soient autorisés à rester sur le territoire et qu’ils ne tentent pas braver les douaniers turcs. Dans le cas contraire, il vaut mieux échapper à la police et à la rétention. Sous la pression de Bruxelles, la Turquie, candidate à l’intégration dans l’UE, tend en effet à renforcer les contrôles musclés et la surveillance des frontières portuaires et aéroportuaires. Néanmoins le pays ne semble pas y mettre autant de zèle que le Maroc, autre poste avancé de l’espace Schengen. Amnesty International, qui veille au respect des droits de l’homme, déplore d’ailleurs régulièrement les dérapages.

La Turquie est principalement une étape vers l’Europe pour les migrants africains, même si certains s’y installent par lassitude ou parfois par amour du pays. Frank a par exemple posé ses valises, Daouda rêve de les poser plus à l’ouest. Une question de personnalité, de chance ou de destin.

27/8/2012

Source : Afrik.com

Les autorités britanniques ont retiré à une université londonienne le droit de parrainer le visa d'étudiants extra-communautaires, a-t-on appris jeudi de source officielle, une décision qui pourrait se traduire par l'expulsion de plus de 2.000 étudiants.

"La London Metropolitan University (London Met) s'est vu retirer son permis de parrainer des étudiants extra-communautaires, après n'avoir pas résolu des défaillances graves (...) constatées par l'organisme de surveillance des frontières (UKBA) il y a six mois", a déclaré un porte-parole de UKBA.

"Un quart d'étudiants pris au hasard (dans cette université) étudiaient alors qu'ils n'avaient pas le droit de rester dans ce pays", a expliqué le secrétaire d'Etat à l'Immigration, Damian Green, sur la BBC.

"Si des étudiants viennent ici (dans cette université) pour échapper aux contrôles d'immigration, eh bien ils ont tort", a-t-il ajouté.

La révocation de la licence de la London Met pourrait se traduire par l'expulsion de plus de 2.000 étudiants non citoyens de pays de l'Union européenne dans les 60 jours à moins qu'ils ne trouvent un autre sponsor, a affirmé le syndicat étudiant britannique NUS.

En signe de protestation, des dizaines d'étudiants de cette université se sont assis jeudi en silence devant le portail barrant l'entrée à Downing Street, où se trouve le bureau du Premier ministre David Cameron.

Ils ont été rapidement délogés par la police avant de s'installer de l'autre côté de la rue. La bouche bâillonnée avec de la bande adhésive, ils brandissaient des panneaux "Les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus ici".

"Mes parents ont dépensé beaucoup d'argent", a témoigné Emmanuel Egwu, un étudiant nigérian qui devait finir ses études en médecine légale cette année à London Met. "C'est comme si j'avais jeté l'argent par la fenêtre."

Le président des Universités du Royaume-Uni, Eric Thomas, a regretté la décision des autorités britanniques estimant qu'il y "avait d'autres solutions pour répondre aux inquiétudes de UKBA et que le retrait de la licence aurait dû être le dernier recours".

"Notre priorité absolue est nos étudiants (...) et l'université fera tout pour remplir ses obligations vis-à-vis d'eux", a assuré de son côté la London Met sur son site.

Le secrétaire d'Etat chargé des Universités, David Willetts, a annoncé la mise en place d'une équipe chargée de venir en aide aux étudiants concernés. "Il est important que les vrais étudiants qui sont affectés alors qu'ils n'ont rien commis de répréhensible reçoivent des conseils et une aide rapide, y compris si nécessaire pour trouver d'autres institutions où ils pourraient étudier".

Quelque 298.000 étudiants extra-communautaires suivaient un enseignement au Royaume-Uni pendant l'année 2010-2011, selon des chiffres officiels.

Le gouvernement britannique s'est engagé à réduire le solde migratoire à moins de 100.000 d'ici 2015, en faisant notamment la chasse aux "faux étudiants" et aux mariages blancs. En 2011, le Royaume-Uni a enregistré un solde migratoire positif de 216.000 personnes, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi.

30/8/2012

Source : Le Nouvel Observateur

La France doit s'assurer que sa politique de démantèlement de camps de Roms et d'expulsion de migrants n'est pas en contravention avec les règlements internationaux, a estimé mercredi le Conseil de l'Onu pour les droits de l'homme.

"Les expulsions se poursuivent et menacent de placer des familles dans des situations de grande vulnérabilité", affirment les rapporteurs du Conseil, insistant sur la nécessité de fournir de meilleures conditions de logement pour les Roms.

Plusieurs camps de Roms ont été démantelés au cours des dernières semaines à Saint-Priest, près de Lyon, à Evry, ville dont le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est le maire, ou encore à Hellemmes et à Villeneuve d'Ascq, près de Lille.

Le gouvernement français a justifié ces démantèlements par les conditions d'insalubrité dans lesquelles vivaient les migrants, une explication qui n'a pas convaincu l'Onu.

Selon François Crépeau, rapporteur spécial de l'Onu sur les droits des migrants, "le but ultime semble être l'expulsion des communautés de migrants Roms de France".

"Les expulsions collectives sont interdites par le droit international et toute rapatriation doit être volontaire, conformément aux critères internationaux, et se fonder sur des évaluations individuelles et un contrôle indépendant", ajoute-t-il.

Le ministre de l'Intérieur a indiqué lundi qu'il entendait demander à la Bulgarie et à la Roumanie de faire davantage d'efforts pour intégrer les Roms.

Entre 15.000 et 20.000 migrants roms vivent en France, la plupart dans des conditions très précaires à la périphérie des grandes villes.

"Les Roms sont des citoyens européens et la minorité la plus marginalisée d'Europe. Il est regrettable de constater qu'ils ne bénéficient pas toujours du même droit de liberté de circulation et d'installation et continuent à souffrir d'un traitement discriminatoire", estime Rita Izsak, specialiste indépendante de la question des minorités à l'Onu.

(Stephanie Nebehay et Pierre Sérisier pour le service français)

29/8/2012

Source : Reuters

Les immigrés du Soudan infiltrés illégalement en Israël seront placés dans des camps de rétention à partir du 15 octobre, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï dans un communiqué.

"Les infiltrés du Soudan ont jusqu'au 15 octobre pour quitter Israël, après cette date ils seront placés en détention", a affirmé le ministre en soulignant qu'il avait obtenu l'accord du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu pour mener cette politique.

M. Yishai a également indiqué que ces ressortissants soudanais seront ensuite expulsés, sans donner d'autres détails sur la procédure qui sera appliquée.

Le ministre a souligné qu'il avait "choisi d'agir plutôt que de parler, afin de préserver le caractère juif et sioniste de l'Etat pour nos enfants".

Une opération d'expulsion des ressortissants du Soudan du Sud a commencé en juin à la suite d'une vaste opération d'arrestations.

En juin, un tribunal israélien a donné son feu vert à un projet visant à rapatrier quelque 2.000 ressortissants de Côte d'Ivoire en situation irrégulière.

La présence en Israël de plus de 62.000 immigrants clandestins, la plupart Soudanais et Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué depuis le mois de mai des violences et une polémique politique.

En mai, une manifestation anti-immigrés africains avait dégénéré en violences racistes à Tel-Aviv.

Israël érige actuellement une clôture de 250 km le long de la frontière égyptienne pour tenter d'empêcher des infiltrations d'immigrés passant par le Sinaï Egyptien. Quelques 170 km sont déjà construits et l'ouvrage devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

29/8/2012

Source : MAP

Quelque 194.000 Marocains résidant à l'étranger ont regagné le Maroc via le poste d'entrée Bab Sebta, depuis le début de l'opération de transit (5 juin) et jusqu'à mardi, a-t-on appris mercredi de source douanière.

Le poste a accueilli, durant la même période, 41.700 véhicules, indique la Direction de la douane à Bab Sebta dans une déclaration à la MAP, ajoutant que 135.000 MRE et 31.000 véhicules ont quitté le Maroc en direction des pays d'accueil à travers ce point de passage.

Les services de la douane relèvent, par ailleurs, que le nombre des autocars ayant traversé le poste Bab Sebta en provenance des pays européens n'a pas dépassé 41 durant les trois mois derniers, contre 13 autocars dans le sens inverse, imputant cela au fait que la plupart des autocars transportant les MRE dans les deux sens transitent par le port Tanger-Med.

La même source indique que le nombre des MRE ayant rallié l'Europe à travers le poste Bab Sebta a atteint, mardi, 3.215 personnes à bord de 800 véhicules, contre 2.315 passagers et 255 véhicules dans le sens contraire.

29/8/2012

Source : MAP

Les ressortissants marocains établis dans les pays insulaires d'Océanie bénéficient, du 26 au 30 août courant à Auckland, capitale de la Nouvelle Zélande, des prestations et services d'un consulat mobile.

Cette opération, initiée par l'ambassade du Maroc en Australie, permet aux membres de la communauté marocaine établie dans cette région de régler leurs formalités administratives, notamment les services relatifs à l'inscription à l'état civil et à la délivrance des cartes nationales d'identité et de passeports biométriques.

Ce consulat mobile aura pour mission également l'information, l'orientation et la simplification des procédures afin de répondre aux différentes sollicitations formulées par les MRE.

29/8/2012

Source : MAP

Près de 11 ans après les attaques du 11 septembre 2001 à New York, les musulmans qui habitent en Europe et aux Etats Unis sont encore les victimes collatérales de cet évènement. Pour briser les préjugés que certains peuvent avoir des musulmans et éviter les tensions sociales qui peuvent amener à des actes islamophobes, le journaliste canadien Doug Saunders vient de publier un livre revenant sur les caractéristiques des populations musulmanes installées en occident.

« The Myth of the Muslim Tide, Do Immigrants Threaten the West ? » est le titre d’un nouveau livre, paru le 21 août, qui fait beaucoup parler de lui, en ce moment, en Amérique du nord. De nationalité canadienne et anglophone, l’auteur, Doug Saunders, est également un journaliste très réputé dans son pays. Son ouvrage traite de la place des immigrants musulmans dans la société occidentale actuelle et tente de briser les préjugés qui tournent autour de cette communauté, depuis le 11 septembre 2001 ; des préjugés qui peuvent donner lieu à des sentiments voire des actes islamophobes.

Conspiration

L'un des passages de l'ouvrage souligne que les familles musulmanes ayant immigrées ces dernières années, en Occident, ont des points communs avec les familles juives ou catholiques arrivées dans les mêmes pays au 19 et 20e siècle, rapporte le journal canadien The National Post dans un extrait du livre publié hier, mardi 28 août. A leur arrivée, elles aussi ont vu souffler un vent de panique chez les habitants des pays d’accueil affolés par le nombre d’enfants qu'ils voyaient débarquer, même si, souligne l’auteur, la taille de ces familles avait déjà tendance à diminuer une ou deux générations plus tard.

L’auteur va même jusqu’à parler de « conspiration » de la part des gouvernements des pays d’accueil qui, malgré certaines politiques migratoires sévères, restent, au final, favorables à l’arrivée de ces familles nombreuses car elles contribuent à un accroissement et au rajeunissement de la population du pays.

Par ailleurs, Doug Saunders explique que les immigrants musulmans déjà installés en occident font plus d’enfants que les gens restés dans leur pays d’origine. Par exemple, les Marocaines installées aux Pays-Bas ont un taux de fertilité de 2,9 enfant contre 2,4 pour les Marocaines vivant au royaume ou encore les femmes du Bangladesh vivant en Grande-Bretagne ont un taux de fécondité de 3 enfants contre 2.4 pour celles restées au pays.

Fort taux de natalité

Ce fort taux de natalité s'explique en partie par la provenance de ces familles. Elles viennent généralement de régions rurales dans leur pays d’origine, où le taux de fécondité est bien supérieur à la moyenne nationale. Une fois installées en Europe, ces familles ne font que reproduire ce schéma. Ce constat concerne surtout les populations musulmanes installées en Europe. Le livre cite ainsi le cas des immigrants marocains provenant du Rif, des immigrants turcs provenant d’Anatolie ou encore des Pakistanais venant de Mirpur, une région rurale du Cashmire.

Selon l’auteur, c’est parce que ces familles sont nombreuses qu’elles rencontrent des problèmes pour s’intégrer dans le pays d’accueil. Ces problèmes ne font que s’amplifier si elles s’installent dans une région urbaine où elles auront du mal à s’habituer aux habitudes de la ville.

Tant de Mohamed dans le monde !

Enfin, le passage choisi par le National Post met le doigt sur un autre aspect assez insolite caractérisant ces populations musulmanes immigrées : le port du prénom Mohamed très courant chez ces familles. Ainsi pour certains individus natifs des pays d’accueil, voir que ce prénom est autant répandu donne l’impression que les musulmans dominent en nombre.

Cela est faux, rétorque Doug Saunders, même si le prénom Mohamed a été, par exemple, le prénom le plus courant en Grande Bretagne en 2010, il n’empêche que les musulmans ont beaucoup moins de choix dans les prénoms que le reste des autres groupes ethniques. Il rappelle que si Mohamed est un prénom si courant, c'est parce qu’il est le prénom porté par le prophète.

29/8/2012

Source : Yabiladi

Selon le ministre, "l'engagement de campagne" de François Hollande n'implique pas des techniques qui ne seraient pas "opérationnelles".

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a affirmé, samedi à La Rochelle, que, sur la réforme du contrôle d'identité, il n'imposerait pas aux policiers "des techniques qu'ils n'accepteraient pas ou qui ne seraient pas opérationnelles". "Je n'imposerai pas aux policiers et aux gendarmes des techniques qu'ils n'accepteraient pas ou qui ne seraient pas opérationnelles ou qui seraient contraires au dispositif sur les fichiers", a-t-il dit à la presse en arrivant à l'université d'été du PS.

"L'engagement de campagne, pour moi, c'est la lutte contre le délit de faciès, c'est rétablir des relations de confiance, et pas mettre en œuvre des dispositifs qui ne seraient pas opérationnels", a-t-il encore souligné. "La défiance vis-à-vis des forces de l'ordre serait une mauvaise chose", selon lui.

Alors qu'une militante du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) lui remettait un tract pédagogique plaidant pour la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité, M. Valls a répondu: il faut être "mature et responsable".

Aubry veut une expérimentation dans sa ville

Début juin, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé une prochaine mesure gouvernementale contre les contrôles au faciès, s'attirant une vive réaction des syndicats de police. Le ministre de l'Intérieur a ensuite à plusieurs reprises exprimé son scepticisme quant à l'idée de remettre un récépissé afin d'éviter ces contrôles, estimant que le récépissé était une "piste" parmi d'autres. Il a aussi annoncé que les modalités de la réforme du contrôle d'identité seraient arbitrées après les conclusions d'un rapport sur le sujet du Défenseur des droits, Dominique Baudis, rapport qui n'a pas encore été remis.

Le MJS a lancé à La Rochelle une campagne en faveur de la mise en place de l'attestation, via un tract pédagogique, imprimé à 90 000 exemplaires, qui est distribué auprès "des ministres, des secrétaires de sections, des élus", a expliqué à l'AFP Thierry Marchal-Beck, président du MJS.

Selon lui, "c'est une mesure à la fois bénéfique aux citoyens et à la sécurité des policiers et de nature à renouer une fraternité républicaine entre les jeunes et la police".

Samedi, interrogée par le MJS sur cette question, la première secrétaire, Martine Aubry, s'est dite favorable à une "expérimentation dans sa ville" de Lille.

28/8/2012

Source : Le Point

L’international Abdelaziz Berrada dispose d’un talent immense selon son entraineur Luis Garcia… Suite sur Al Bayane

S'il n'a pas nommément visé Jean-François Copé, l'ancien Premier ministre ne veut pas que l'on "globalise les problèmes de cette religion".

L'ancien Premier ministre Alain Juppé, interrogé mardi 28 août par France Inter sur sa préférence pour la tête de l'UMP, a expliqué qu'un "des points de clivage fondamentaux" était l'islamophobie, contraire, a-t-il dit, aux principes républicains.

Comme on lui faisait valoir que ses prises de position antérieures semblaient l'incliner plus vers François Fillon que vers Jean-François Copé, l'ancien premier ministre a répondu qu'il "attend de voir ce que propose chacun des deux candidats".

"Pas la guerre aux religions"

"Ma vision de l'identité de la France est tout à fait claire", a enchaîné le maire de Bordeaux. "Ce sont les principes républicains", "le principe de laïcité" qui "n'est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religions".

"Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam", a poursuivi le dirigeant UMP. "L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible".

28/8/2012

Source : le Nouvel Observateur

La décision intervient alors qu’un bébé est mort le 15 août dans des conditions troubles… Suite

Pendant trois jours, les participants au dialogue sur la migration en Afrique australe ont examiné les difficultés liées à la mobilité des travailleurs dans la zone de la SADC… Suite

L’écrivain marocain Taher Ben Jelloun sera l’invité d’honneur de la 5ème édition de Vivons Livres, Salon du livre des Midi-Pyrénées qui se déroulera à Toulouse les 10 et 11 novembre 2012.

Taher Ben Jelloun va présenter au cours de cet événement organisé par la Région Midi-Pyrénées et le Centre Régional des Lettres son dernier roman, Le bonheur conjugal (édition Gallimard), et animera également un débat sur le Maroc et les révolutions arabes.

Selon le centre régional des lettres Midi -Pirénées, la culture marocaine sera représentée à la 5ème édition de Vivons Livres par l’écrivain Fouad Laroui, les romancières Rajae Benchemsi et Kaoutar Harchi, ainsi que le politologue, scénariste et dramaturge Omar Saghi.

28/8/2012

Source : crl-midipyrenees.fr

 

Aucun pays d'Amérique du Sud n'est aussi populaire auprès des migrants que l'Argentine. Il n'y a pas si longtemps, ce sont les Argentins eux-mêmes qui décident de partir à l'étranger mais le pays est désormais devenu une terre promise pour des centaines de milliers de Sud-Américains.

« Les nouveaux bâtiments de la capitale argentine ont été construits par des Paraguayens », précise Isidro Méndez avec une certaine fierté. Ce Paraguayen d'environ 60 ans possède sa propre entreprise de construction et représente l'une des centaines de milliers d'étrangers qui est venu s'installer en Argentine à la recherche d'un avenir meilleur.

Pour travailler

De 2001 à 2010, le nombre de migrants en Argentine est passé de 1 million à 1,4 million de personnes. Une masse qui a été « presque complètement absorbée par le marché du travail», d'après une récente étude de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

De nombreux migrants étaient attirés par la croissance économique soutenue en Argentine depuis le milieu de la précédente décennie ainsi que par les opportunités d'emploi qui y sont généralement associées. Depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de Nestor Kirchner (2003-2007), il est également plus facile pour les étrangers de s'installer en Argentine.

Grâce au flux croissant d'étrangers en Argentine, ce pays d'émigration s'est transformé en pays d'immigration.

Surtout Paraguayens

Plus des trois quarts des migrants en Argentine proviennent d'autres pays d'Amérique du Sud, selon l'étude de l'OIM. La plupart viennent des pays voisins comme la Bolivie, le Brésil, le Chili, l'Uruguay et surtout le Paraguay (39 % des nouveaux étrangers en 2010) mais aussi du Pérou.

Les Paraguayens étaient déjà 550.000 en 2010. Les hommes travaillent principalement dans le secteur de la construction, les femmes surtout comme femme de ménage. Selon l'étude de l'OIM, la productivité dans le secteur de construction en Argentine a augmenté de 14 % de 2003 à 2010.

Le deuxième plus grand groupe d'immigrés dans le pays sont les Boliviens. En 2010, ils représentaient un quart des nouveaux migrants. Ils travaillent principalement dans l'agriculture des fruits et légumes et dans le commerce.

Dévaluation

Selon Juan Artola, responsable à l'OIM pour les pays d'Amérique du Sud, l'Argentine est intéressant pour les migrants car il y a du travail et parce que la loi leur permet de s'y installer relativement facilement.

L'immigration traditionnelle des pays voisins s'est accélérée dans les années nonante en raison d'une loi dite de la « convertibilité » qui a lié le cours du peso argentin pendant dix ans au cours du dollar américain, ce qui a permis aux gens d'épargner en devises étrangères.

Mais la base solide pour ce système d'échanges a échoué vers la fin de 2001 et le pays s'est effondré économiquement. Le peso a subi une forte dévaluation, l'économie a été durement touchée. Les pertes d'emplois ne connaissaient plus de fin et la pauvreté croissante a touché plus de la moitié des 38 millions d'Argentins de l'époque. Des dizaines de milliers d'Argentins ont décidé de partir pour tenter leur chance à l'étranger et des dizaines de milliers de migrants sont retournés dans leur pays d'origine.

Mais par la suite, le pays a réussi à sortir de la crise et les flux migratoires se sont à nouveau inversés.

« Aucun pays d'Amérique du Sud n'accueille autant de nouveaux migrants que l'Argentine », ajoute Artola. « C'est aussi un pays qui n'a jamais expulsé les migrants et qui a toujours été ouvert et où le marché du travail a considérablement augmenté depuis 2003. »

28/8/2012

Source : ipsnouvelles.be

Le directeur général de la Police espagnole, Ignacio Cosido, a qualifié d'"excellente" la coopération existant actuellement entre le Maroc et l'Espagne en matière de sécurité.

"Le Maroc est un pays très important en matière de sécurité", a affirmé le chef de la police espagnole au terme de la visite effectuée mardi, en compagnie du directeur général de la sûreté nationale (DGSN), M. Bouchaib Rmail, à l'Ecole de formation d'Avila, près de Madrid.

Cette collaboration "fructueuse" comprend, notamment la lutte contre le crime organisé, le trafic des êtres humains, l'immigration irrégulière et le terrorisme, a-t-il ajouté, mettant en exergue l'"intérêt commun" des deux pays d'aller de l'avant dans cette collaboration.

Cosido a, par la même occasion, souligné l'importance de la collaboration bilatérale en matière de formation.

M. Rmail, en visite à Madrid en compagnie de hauts responsables sécuritaires marocains, s'était entretenu, lundi, avec le directeur général de la Police espagnole de la coopération bilatérale en matière sécuritaire.

28/8/2012

Source : MAP

Les républicains ont adopté mardi à Tampa (Floride) un programme de gouvernement résolument conservateur, prévoyant l'interdiction de l'avortement et des mariages gays, l'annulation de la réforme de santé du président Obama et une tolérance zéro contre l'immigration illégale.

Adopté par les délégués de la convention républicaine peu après le couronnement de Mitt Romney comme candidat du parti à la présidentielle de novembre, le programme de gouvernement affirme en préambule de ses 62 pages qu'"aujourdhui, le rêve américain est en danger".

Pour le défendre, les républicains promettent d'avoir la main dure contre les immigrés clandestins, en s'opposant notamment à "toute forme d'amnistie pour ceux qui ont violé intentionnellement la loi et désavantagent ceux qui la respectent".

Le texte prévoit également l'abandon des plaintes du gouvernement fédéral contre des lois migratoires très répressives des Etats d'Arizona, Alabama, Caroline du sud et Utah, arguant que "les efforts des Etats pour réduire l'immigration illégale doivent être encouragés et non attaqués".

Une position contredite mardi par le républicain Jeb Bush, ex gouverneur de Floride, qui a estimé à Tampa que son parti ne faisait pas le nécessaire pour répondre "aux aspirations" des hispaniques et des asiatiques aux Etats-Unis.

Le volet social réaffirme également son soutien à la définition du mariage comme "l'union d'un homme et d'une femme" et défend "le droit des Etats et du gouvernement fédéral à ne pas reconnaître les unions entre personnes de même sexe accordées dans d'autres juridictions".

Le programme promet en outre l'interdiction de l'avortement en toute circonstance, au nom de la défense de la "sainteté de la vie humaine" -- bien que Mitt Romney ne s'oppose pas à l'avortement en cas de viol ou d'inceste.

Quant à la réforme de santé du président Barack Obama, un éventuel gouvernement républicain arrêterait immédiatement sa mise en œuvre, avant de "signer son abrogation".

29/8/2012

Source : AFP

50,4% des enfants nés aux Etats-Unis en 2011 n’étaient pas « blancs »… Suite sur « le Monde »

Le poids démographique des minorités ne cesse de s’accentuer… Suite sur « le Monde »

Mme Ouafa Hajji, membre du parti de l'Union Socialiste de Forces populaires, a été élue à l'unanimité présidente de l'Internationale Socialiste des Femmes (ISF).

La nomination de Mme Hajji a eu lieu lors du XXème congrès de l'ISF qui se déroule du 26 au 28 août à Cap Town en Afrique du Sud, indique mardi un communiqué du bureau politique de l'USFP.

"Cette confiance de la part de plus de 140 organisations nationales féminines membres de l'ISF est d'abord un hommage rendu aux femmes marocaines en général et aux militantes de l'USFP en particulier", souligne la même source, ajoutant qu'elle "témoigne également d'une solidarité agissante avec leur combat pour consolider les acquis et relever les grands défis de leur lutte pour la dignité et la promotion de leurs droits humains''.

Selon Mme Hajji, sa candidature à la présidence de l'Internationale Socialiste des Femmes, de par son engagement au sein de l'ISF, s'inscrit dans sa volonté de relever les défis de grande ampleur qui attendent les femmes. "Elle émane aussi de ma conviction d'assurer la continuité de notre organisation et lui insuffler une nouvelle dynamique dans le cadre des valeurs universelles de progrès, de démocratie et d'égalité qui nous unissent", a-t-elle dit.

28/8/2012

Source : MAP

Mostafa Belkhayate, mathématicien marocain hors pair et trader de renom, vient de réaliser un nouveau triomphe à Los Angeles.

Après avoir remporté la sixième édition du Trophée d’Or de l’Analyse technique en 2009 à Paris à l’occasion du Salon international de l’analyse technique et graphique, et après avoir été le premier Marocain à remporter le championnat du monde de la Bourse organisé par l’Association des traders internationaux de Genève, il vient de s’adjuger le premier prix d’un concours de trading automatique (négoce automatique) organisé par le courtier Progressive Trading Group à Los Angeles.

Fidèle à la devise des génies « Qui ne risque rien n’a rien », il n’a pas pu rater cette occasion, qui réunit aussi bien les traders que les investisseurs privés et institutionnels. Sur près de 300 systèmes de trading automatique qui ont concouru, celui de Belkhayate a généré la meilleure rentabilité, ce qui lui a valu la consécration.

En effet, Belkhayate avait la certitude d’avoir mis le doigt sur quelque chose de solide dans le domaine du trading. Il a ainsi conçu le premier algorithme de trading conforme aux normes de la finance dite islamique.

D’après, les explications de Belkhayate, ce programme permet de réaliser une performance de 120% par an avec un style de gestion actif respectant ces principes: les liquidités du portefeuille sont laissés en cash ou investis en « sukuk » (obligation islamique), l’univers d’investissement est constitué exclusivement de produits financiers conformes à la charia islamique, les transactions achat/vente sont effectuées en moyenne toutes les 5 minutes sur le marché spot des commodités (pétrole, or…) sans utilisation d’effet de levier et sans appel de marge. Plusieurs questions ont jailli sur les caractéristiques du concours : simulation ou investissement réel, l’horizon d’investissement, la gestion des risques, la méthodologie de calcul des performances, les coûts de transaction….

Ce trader opère sur les marchés internationaux depuis plus de vingt ans, brave les entrepreneurs de la finance et devra donc faire davantage de pédagogie pour convaincre ces institutionnels sans dévoiler «son secret de fabrication».

A rappeler que plusieurs indices sont utilisés par l’industrie de la gestion pour les fonds et ETF (Exchange-Traded Fund) indiciels islamiques : Dow Jones Islamic Market Index, MSCI Global Islamic Index, FTSE Global Islamic Index, NASDAQ OMX Sharia, S&P Sharia Indexes…et leurs performances annualisées sur un horizon de 5 ans ne dépassent pas, en général, 20%.

Dans son pays natal le Maroc, cet homme a montré que le rêve de tout trader peut être réalisé : avoir un système automatique de trading qui bat effectivement le marché de manière imparable, n’a été ni écouté ni compris, mais surtout dénigré par les professionnels.

Le Maroc continuera-t-il à snober ses génies ?

29/8/2012

Source : Libération

Les immigrés sont la cible d’attaques violentes menées par des groupes racistes… Suite

D'octobre 2012 à janvier 2013, la saison culturelle marocaine ira à la rencontre de 150 artistes. Un accent particulier sera accordé aux rapports avec les populations d’origine marocaine vivant à Bruxelles et en Wallonie.

Wallonie Bruxelles International (WBI) organisera en automne 2012 DABA Maroc. Un vaste programme de rencontres artistiques fera découvrir la richesse de la création contemporaine du Maroc. Le projet sera décentralisé, il débordera de l’espace Wallonie-Bruxelles pour toucher notamment la Flandre.

L’attention se portera sur les disciplines plus classiques que sont la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles et récentes, notamment en danse contemporaine, en arts urbains, design, mode ou production vidéo...

A travers les pratiques artistiques actuelles, il s’agit d’opérer un regard croisé entre le Maroc contemporain et la réalité des populations arrivées en Belgique il y a plus de 50 ans, ainsi que des générations qui en sont issues.

DABA Maroc est porté par 60 propositions artistiques notamment 3 projets majeurs citoyens bâtis autour de résidences et d'échanges entre le Maroc et la Belgique.

DABA Maroc veut mettre en lumière la création artistique et intellectuelle des belges issus des immigrations marocaines, en particulier dans ce que les jeunes générations proposent, de manière souvent décomplexée, comme innovation, mémoire, proximités et éloignements avec le pays d'origine.

La saison est à mettre aussi en rapport avec le programme "Dialogues et Modernités" développé depuis une demi-douzaine d’années par Wallonie-Bruxelles et le Maroc.

La manifestation s’inscrira sur le long terme et visera à laisser des traces : reflets et témoignages de la création marocaine contemporaine, mais également prolongements dans les rapports humains ainsi créés.

Pour en savoir plus : DABA Maroc

27/8/2012

Source : wbi.be

Elle s’appelle Farida Tahar et est candidate belgo-marocaine aux prochaines élections municipales belges prévues le 14 octobre prochain, à Molenbeek, l’une des communes de Bruxelles.

Signe particulier : elle porte le voile. Un détail qui n’a pas échappé à certains médias belges qui se focalisent dessus plutôt que sur son programme électoral.

Son affiche électorale rouge vif ne passe pas inaperçue. C’est avec un foulard fushia, légèrement maquillée, décontractée et affichant un grand sourire que Farida Tahar, d'origine marocaine, pose sur ces posters de campagne en vue des prochaines élections municipales belges prévues au mois d’octobre.

Sur son compte Facebook, Farida Tahar rappelle qu’elle n’est pas membre du parti socialiste mais qu’elle est candidate indépendante inscrite sur la liste du bourgmestre à Molenbeek, une liste ouverte à plusieurs partis. Elle souligne partager certaines idées politiques du Centre Démocrate Humaniste (CDH), parti centriste belge.

Pas question de retirer son voile

Farida Tahar est encore très peu connue en Belgique. Elle est assistante sociale et travaille dans le secteur associatif depuis une quinzaine d'années. A ce jour, un seul journal belge s’est intéressé à elle mais de manière assez rapide et maladroite.

Dans un article, de la Dernière Heure, datant d’hier, jeudi 23 août, intitulé : « Molenbeek, passion non voilée » le journaliste se focalise plus sur son voile que sur son parcours personnel, professionnel ou encore sur les grandes lignes de son programme électoral, pourtant à deux mois des élections municipales.

Sans tourner autour du pot, le journaliste lui demande, si elle compte retirer son voile en cas d’élection. « On verra. Je souhaite poursuivre mon engagement collectif. Le vivre ensemble me tient à cœur. Avec des gens d’horizons diverses. Mais la question m’étonne. J’ai travaillé, voilée, dans le public ; à l’ULB. Ma neutralité se verra dans mon travail, sur le terrain. À partir de là, on l’oubliera, le foulard », a-t-elle répondu, selon le journaliste de la Dernière heure.

Néanmoins, au lendemain de la publication de cet article, Farida Tahar s’indigne sur son compte Facebook. Elle explique que ce journaliste n’a pas retranscrit correctement ses déclarations obtenues lors d’un entretien téléphonique, parlant même de « propos imprécis et erronés ». « Je précise que mon foulard ne sera pas ôté en cas d'élection au Conseil communal. Cette liberté étant garantie par notre Constitution belge ainsi que par plusieurs instruments juridiques internationaux telle que la CEDH, Cour européenne des droits de l'homme», lance-t-elle fermement sur le réseau social.

25/8/2012

Source : Bladi

M. André Azoulay, président délégué de la Fondation des trois cultures et des trois religions, animera dimanche prochain à Tournai (85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles), une rencontre sur le thème "Maroc, terre de cohabitation des religions".

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la première édition des "Inattendues de Tournai musiques et philosophie", un festival inédit en Europe qui propose des rencontres improbables et inhabituelles entre philosophes, penseurs, musiciens et comédiens dans huit lieux patrimoniaux de cette ville, selon les organisateurs de cet évènement.

M. Azoulay participera également aux côtés de Luc Ferry, philosophe et homme de lettres français et de trois autres penseurs et religieux à une deuxième rencontre autour du thème "guerre et paix des religions et des cultures", a indiqué à la MAP Frédéric Mariage, responsable à la Maison de la Culture de Tournai.

Parmi les autres éminentes personnalités invitées à cette édition figurent Michel Serre, philosophe français et historien des sciences, Pascal Chabot, philosophe belge et Raoul Vaneigem, philosophe allemand spécialiste d'herméneutique et d'histoire des traditions savantes.

Le festival "Les Inattendues" de Tournai, qui propose trois jours durant des rencontres où se mêlent musiques du monde et philosophie dans un esprit de tolérance, sera ouvert vendredi soir par une parade aux rythmes de Dakka Marrakchia, une tradition culturelle musicale du patrimoine oral de la cité ocre, exécutée pat huit musiciens marocains.

27/8/2012

Source : MAP

Il est courant que les autorités équato-guinéennes refoulent à la frontière des Camerounais, créant ainsi une tension dans les relations entre les populations des deux pays. Depuis hier, 27 août 2012, les autorités de ces pays voisins sont réunies à Yaoundé à l’occasion de la 8eme session de la grande commission mixte de coopération Cameroun - Guinée équatoriale. Ils vont trouver des voies et moyens pour éviter ces tensions entre les deux pays et examiner les axes de coopération.

Au programme des discussions qui s’achèvent demain 29 août 2012, les discussions sur « la présentation   des   opérations   de   sensibilisation   en   vue   de décourager les immigrants illégaux. Les mesures de facilitation de la migration légale. Les conditions de refoulement des illégaux, la désignation des experts des deux parties au sein de la Commission conjointe chargée de procéder à des vérifications sur le terrain pour la confirmation des sommes indiquées dans les memoranda remis en mars 2010 relatifs aux indemnisations des camerounais expulsés en 2004 et en 2007 ».

Également à examiner au cours de cette rencontre l’examen de l’ouverture du consulat de Guinée équatoriale à Ebolowa, la sensibilisation des forces de sécurité et de maintien de l'ordre, ainsi que la sensibilisation des populations sur le respect des lois et des règlements en matière de migration.

Plusieurs questions économiques et commerciales seront aussi au menu des discussions. La délégation équato-guinéenne envisage d’ailleurs de rencontrer les ministres de la Santé, des Petites et moyennes entreprises, des Travaux publics et de l’Enseignement supérieur aujourd’hui.

28/8/2012

Source : agenceecofin.com

Le secrétaire général de l'UMP juge que la politique gouvernementale manque de "lisibilité" dans ce dossier.

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi que la France n'avait "pas la possibilité de reloger les Roms", sur Europe 1, jugeant que la politique gouvernementale manquait de "lisibilité" dans ce dossier. "On veut rassurer l'opinion en disant qu'on ne tolère pas les campements illégaux", a noté le candidat à la présidence de l'UMP. Mais en même temps, "il y a au niveau gouvernemental un débat de tous les jours" sur la circulaire adoptée en conseil des ministres le 22 août et applicable à partir de ce mardi, desserrant les contraintes sur l'embauche de membres de cette communauté.

Ce débat, assure Jean-François Copé, "est de dire que, maintenant que la circulaire est applicable, quand on démantèle un camp de Roms, on ne peut le faire que quand on garantit la possibilité pour chacun de ces Roms d'avoir un emploi, un logement". "On se moque des gens !" s'est exclamé Jean-François Copé. "Quel emploi, dans quelle entreprise ? Quel logement, dans quel quartier ?" "Je suis désolé, on n'a pas la possibilité de reloger les Roms", a affirmé l'ex-ministre UMP. "Il y a un travail à faire, qui est dramatique", parce que, la plupart du temps, ce sont des familles", mais "nous devons lutter contre toutes les formes d'immigration clandestine pour réussir l'intégration des gens qui sont en France légalement. Arrêtons de nous mentir."

28/8/2012

Source : Le Point

La marine libyenne bénéficiera d'un entrainement militaire piloté par son homologue maltaise, en vue de l'aider à bien contrôler ses frontières après la hausse de l'immigration clandestine à partir des ses côtes, a indiqué un porte-parole militaire maltais.

L'équipe de la marine maltaise, arrivée lundi en Libye, est composée de 46 membres, dont des artificiers, a précisé la même source, ajoutant que cet entrainement comprend des plongées communes, des opérations de recherche ou des patrouilles.

D'après une source militaire ayant requis l'anonymat, "cet entraînement se concentrera sur les patrouilles le long des frontières libyennes car c'est là que naît la majeure partie des problèmes liés à l'immigration clandestine et des flux d'immigrés vers Malte et Lampedusa".

La majorité des 1.700 immigrés arrivés à Malte au cours de l'été ont affirmé être partis de Libye. Des milliers d'autres immigrés sont également arrivés sur l'île italienne de Lampedusa.

Cet entraînement est le premier du genre entre l'armée maltaise et les forces libyennes depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi.

27/8/2012

Source : MAP

 

Jeune chanteuse marocaine vivant en Hollande, Hind avance doucement mais sûrement sur les traces des grands… Suite

Les Marocains d’Espagne ont trouvé l’alternative à une situation financière critique… Suite sur les Echos quotidien

La police française a procédé lundi au petit matin à l'expulsion d'un campement occupé par plus de 70 Roms le long de voies ferrées à Evry, en région parisienne, ville dirigée jusqu'en juin par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Chargés de valises, sacs plastiques, bassines, poussettes et accordéons, une quarantaine de Roms, dont plusieurs enfants en bas âge, a quitté la zone bloquée par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon l'Association de solidarité de l'Essonne (département) avec les familles roumaines Roms (Asefrr), 72 personnes vivaient dans des cabanes de fortune depuis quatre mois le long des voies du RER (train de banlieue), derrière un hôpital désaffecté.

Selon une source policière, l'opération s'est déroulée dans le calme.

L'arrêté d'expulsion pris par le maire socialiste d'Evry, Francis Chouat, avait été notifié aux Roms samedi.

La situation sanitaire et en matière de sécurité du bidonville rom d'Evry était "insupportable", a dit lundi à la radio Europe 1 le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui fut maire de cette commune jusqu'en juin.

M. Valls a également annoncé qu'il accompagnerait le ministre délégué aux Affaire européennes Bernard Cazeneuve en septembre en Roumanie. "Je veux comprendre pourquoi des politiques d'insertion puissantes ne sont pas menées dans ces pays" d'origine en faveur des Roms, a-t-il dit.

Egalement dans l'Essonne, une centaine de Roms ont quitté pendant le week-end leur campement de Massy pour devancer une procédure d'expulsion d'un terrain dont le ministère de l'Intérieur est propriétaire.

A l'issue d'une réunion interministérielle mercredi à Matignon, le gouvernement a annoncé un assouplissement des conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

Parallèlement, le gouvernement a réaffirmé une logique de "fermeté" qui a suscité un malaise au sein de la gauche.

Selon Médecins du Monde, 15.000 Roms vivent en France.

27/8/2012

Source : AFP

« Couples d'ici, parents d'ailleurs » est un ouvrage de sociologie éclairant les pratiques des jeunes enfants d'immigrés au moment de former un couple. L'étude montre que les références de ces jeunes gens au modèle socio-culturel de leurs parents influencent le moment de leur union, mais peu leur pratiques de couple, une fois mariés.

Comment les enfants d’immigrés composent-ils leur couple ? La question est à l’origine de l’ouvrage « Couples d'ici, parents d'ailleurs », paru en mai, aux Presses universitaires de France (PUF). Les auteurs, Beate Collet, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne, et Emmanuelle Santelli, chargée de recherche au CNRS, se sont intéressés, entre 2005 et 2007, aux enfants d’immigrés venus en France, des pays du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne entre les années 50 et 70. Ils sont en âge, aujourd’hui, de se mettre en couple. « Français de par leur socialisation scolaire, amicale et médiatique, on peut supposer que leur éducation familiale a été marquée par l'univers culturel et religieux de leurs parents », commence l’ouvrage.

Le moment de former un couple, cristallise la confrontation entre les deux modèles « celui des parents, marqués par les valeurs patriarcales et la tradition musulmane de la société d'origine et celui plus individualiste et sécularisé de la société française », explique Le Monde, dans son article du 14 août. « Les processus de transformation culturelle sont plus longs qu'on l'imagine, il faut compter deux générations », constate Beate Collet, pour que la formation du couple de ce groupe de population ne comporte plus aucune différence avec les pratiques de la population française prise dans son ensemble.

61% de couples endogames

Déjà, le choix du conjoint, comme dans la population majoritaire, s’effectue majoritairement librement. Toutefois, 61% des couples sont qualifiés d’endogames et 39% de mixtes. L’endogamie, dans le cadre de la formation d’un couple, est la tendance, pour un individu à choisir son conjoint dans le même groupe socio-culturel que lui. Ici, ils s’agit de ceux qui se marient entre enfants d’immigrés.

La forte proportion de couple « endogames » est, toutefois, difficilement comparable à celle de la population majoritaire, car cette dernière n’est pas confrontée à l’altérité dans la même manière que les enfants d’immigrés. De plus, il n’est pas évident que la tendance à l’endogamie, à se marier « entre soi », baisse d’une génération à une autre, chez les enfants d’immigrés. Plus probablement, les critères qui définissent le groupe social auquel un individu appartient changent d’une génération à l’autre. La propension à se marier avec des gens qui nous ressemblent, n’est donc pas nécessairement plus forte chez les enfants d’immigrés que chez les autres, elle est simplement plus visible parce que les critères de définition du groupe d’appartenance (religion, nationalité) sont plus clairs dans la population majoritaire.

17% cohabitent sans être mariés

Plus concrètement, il y a une réelle spécificité des pratiques des enfants d’immigrés pendant la période de formation du couple. Elle reste influencée, pour la génération étudiée par Beate Collet et Emmanuelle Santelli, par les normes de la société de leurs parents. Les couples des enfants issus de l'immigration ne sont que 17 % à cohabiter sans être mariés, contre 39 % pour les autres. L’importance de l’institution du mariage est telle que seuls 19 % des enfants d'immigrés ont cohabité avant le mariage, contre 48 % pour les autres ménages de la population majoritaire, dont les deux parents sont nés en France.

Avant le mariage, les jeunes ménages gardent leurs relations amoureuses secrètes, notamment les jeunes femmes. Elles ne présentent à leurs parents que l’homme qu’elles veulent épouser. Dans le doute, elles s’abstiennent. Le jour, du mariage, ces jeunes couples combinent mariage civil et mariage religieux, même si, dans les faits, ils ne sont pas très pratiquants. Une attitude qui rappelle également celle des couples de la population majoritaire.

Une fois mariés, leurs pratiques n’ont plus de spécificité. 60% d’entre eux utilisent la contraception, dans les mêmes proportions que la majorité. Enfin, et on le sait plus, ils n'ont pas plus d'enfants que la moyenne des Français. Toutes épouses et mères qu’elles soient, les femmes participent également massivement au marché de l'emploi.

25/8/2012

Source : Yabiladi

Le nouveau ministre de l’intérieur a entrepris de détricoter la politique d’immigration de son prédécesseur… Suite

Le milieu offensif international marocain Omar El Kaddouri a rejoint l'équipe de Naples (Serie A), a annoncé, samedi, son équipe de Brescia (Serie B) sur son site internet.

Courtisé par la Juventus et l'AC Milan cet été, le jeune joueur de 21 ans, formé par Anderlecht et acheté en copropriété à Brescia, en 2008 contre deux millions d'euros, rejoint finalement les Napolitains, 5è du championnat et vainqueur de la Coupe d'Italie la saison dernière. Sur le plan international, El Kaddouri a joué quelques matches avec l'équipe nationale belge espoirs, avant d'opter pour le Maroc. Il vient de disputer les Jeux de Londres avec l'équipe olympique marocaine. La saison passée, il a marqué 7 fois en 37 matches avec Brescia.

27/8/2012

Source : Libération

Tous les supers héros s’inspirent d’archétypes religieux… Suite sur Libération

Le 14 juillet dernier, dans la ville de Joplin, dans le Missouri, un incendie a éclaté… Suite sur « le Soir »

Des groupes d’immigrés subsahariens ont organisé des manifestations jeudi devant plusieurs ambassades… Suite sur « le Soir »

 

Gilbert Collard, un des deux députés du FN, interrogé jeudi par France 2 sur le traitement des Roms, s'est demandé pourquoi le gouvernement avait voulu "greffer un problème de plus", alors que ce dossier concerne à ses yeux la Roumanie, pas la France.

"On a réussi ce prodige de créer l'agence pour l'emploi des Roms Hollande, l'agende de voyages pour les Roumains Hollande. Bravo ! On n'avait pas assez de problèmes ?", a lancé l'élu du Gard au lendemain de la réunion interministérielle où a été décidé d'assouplir les conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

L'avocat a pointé "ce besoin qu'ont les socialistes d'être - sur le dos des autres - les scouts du monde entier".

"Pourquoi, avec tous les problèmes que nous avons, transporter, greffer un problème de plus ?", a insisté Gilbert Collard. "Pourquoi on dit : chers amis roumains, vivez tranquilles, on vous les prend, on est assez cons pour vous les prendre !".

"Que les Roumains se débrouillent avec les Roumains !", a lancé Me Collard.

23/8/2012

Source : 20 minutes

Le Haut commissariat des réfugiés des Nations unies (UNHCR) s'est dit jeudi préoccupé de "l'aggravation" des attaques racistes en Grèce et a demandé au gouvernement de prendre des mesures adéquates.

"L'aggravation des attaques à motivation racistes contre les étrangers, incluant demandeurs d'asile et réfugiés, a été discutée lors d'une réunion entre Laurens Jolles, représentant de l'Europe du sud-est du UNHCR et Nikos Dendias, ministre grec de la Protection du citoyen", selon un communiqué de l'UNHCR.

M. Jolles a exprimé "sa préoccupation face à ce phénomène qui a pris des dimensions inquiétantes et semble être coordonné par des groupes et individus se prévalant agir au nom de la sécurité publique alors qu'en réalité ils menacent les institutions démocratiques".

M. Jolles "a demandé au ministre de prendre des mesures pour lutter contre la hausse du nombre des attaques racistes, protéger les victimes et poursuivre en justice les auteurs et les instigateurs à la violence".

Selon l'UNHCR, le ministre conservateur s'est engagé à mettre en place "une force spéciale pour lutter contre la violence raciale".

Plusieurs organisations internationales, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont récemment dénoncé "la répression massive" et "illégale" contre les sans papiers après le lancement début août d'une opération policière visant à les arrêter ou les expulser.

M. Dendias a récemment qualifié l'immigration illégale "d'un des grands problèmes du pays" et s'est engagé à mettre fin à "l'invasion sans précédent" d'immigrants.

Soulignant le manque d'une procédure adéquate d'octroi d'asile en Grèce, M. Jolles a évoqué le risque d'avoir parmi les sans papiers arrêtés "des personnes qui ont besoin de protection" et appelé le gouvernement à renforcer le mécanisme d'asile.

Depuis la percée du parti néo-nazi Aube dorée (Chryssi Avghi) avec 7% des voix au parlement lors des élections en juin, les incidents racistes se sont multipliés dans le pays frappé par la crise financière.

Le Conseil de l'Europe a récemment condamné la violence xénophobe et l'impunité dont bénéficie ses auteurs en Grèce, dont beaucoup présumés proches du parti Aube Dorée.

24/8/2012

Source : MAP

1.423 personnes ont donc reçu une réponse négative à leur demande.

Au cours du premier semestre 2012, 344 personnes souffrant d'une maladie grave ont obtenu un titre de séjour alors que 15.000 autres ont essuyé un refus. Il y a un an et demi, la moitié des demandes pour raison médicale aboutissaient à une remise de papiers, contre seulement 2% aujourd'hui, écrit mardi De Morgen.

Ces dernières années, le nombre de demandes de régularisation pour raison médicale a tellement augmenté que la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block (Open Vld) soupçonnait la mise en place d'abus du système. En trois ans, le nombre de demandes a ainsi doublé. En 2011, il y a même eu plus de demandes de régularisation pour raison médicale que pour raison humanitaire. En 2010, près de 4.000 personnes avaient obtenu un titre de séjour pour raison médicale.

La baisse spectaculaire constatée cette année est liée à un "filtre médical" mis en place depuis février au sein de l'Office des étrangers, avec l'augmentation du nombre de médecins de contrôle. Ces derniers vérifient eux-mêmes les dires des personnes prétendant être malades. Sur les 1.706 dossiers traités par ces médecins ces derniers mois, 83% ont immédiatement été classés comme "non graves".

22/8/2012

Source : Belga/La libre Belgique

Les personnes évacuées le 9 août vivent dans des conditions encore plus précaires qu’avant… Suite

Les secrets de la florissante et discrète communauté des Wenzhou… Suite

Quelques-uns de nos Marocains évoluant à l’étranger ont la cote, d’autre non… Suite sur « le Soir »

Le 1er juin 2012 est un jour à marquer d’une pierre blanche pour la communauté marocaine installée au pays d’érable… Suite

5658 km. C’est la distance qui sépare Casablanca et Montréal à vol d’oiseau… Suite

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

La CGT a demandé jeudi 23 août l'abrogation des mesures restrictives imposées aux ressortissants roumains et bulgares en matière d'emploi pour leur "permettre un accès normal au marché du travail".

On ne peut pas reprocher à des personnes de vivre dans des bidonvilles s'ils n'ont pas une vraie possibilité de travailler", déclare la CGT dans un communiqué au lendemain de la décision du gouvernement d'assouplir les conditions d'accès à l'emploi des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

"La CGT, tout comme la Confédération européenne des syndicats, s'est prononcée pour l'abrogation des mesures transitoires qui frappent l'ensemble des citoyens Roumains et Bulgares et qui gênent leur accès normal au marché du travail de notre pays", ajoute la centrale de Bernard Thibault, en rappelant que ces dispositions "devront disparaître au plus tard le 31 décembre 2013".

Elle juge aussi "essentiel que les migrants qui travaillent disposent d'un contrat de travail aux normes françaises", soulignant "la responsabilité de l'employeur".

La confédération dénonce au passage "le lourd héritage sarkozyste vis-à-vis de ces populations, en particulier depuis leur odieuse stigmatisation dans le discours de Grenoble" de juillet 2010.

Favoriser l'intégration

L'eurodéputé Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, a pris son mouvement à contre-pied jeudi en estimant que le gouvernement avait "raison de vouloir améliorer les conditions d'accès au travail des Roms".

La question des Roms "touche tous les pays d'Europe. Elle est complexe et nécessite que les Etats membres aient des politiques coordonnées. Elle nécessite aussi que l'opposition soit constructive et réaliste dans sa critique", écrit-il dans un communiqué.

"Il faut bien sûr résolument combattre les implantations illégales de campement, mais il faut en même temps promouvoir l'intégration des Roms dans la société", poursuit-il.

L'élu juge que Nicolas Sarkozy "avait commencé à lutter contre les inégalités dont souffrent les Roms". Mais "à l'époque, les socialistes français n'avaient pas voulu reconnaître que nous agissions, tout à leur antisarkozysme primaire", poursuit-il.

Aujourd'hui que nous sommes dans l'opposition, ne soyons pas pareillement aveugles comme les socialistes l'ont été hier, et encourageons plutôt le gouvernement Ayrault qui, face aux réalités de l'exercice du pouvoir, prend, sur ce sujet, une bonne direction", ajoute-t-il.

"Le gouvernement français a donc raison de vouloir améliorer les conditions d'accès au travail des Roms. Telle est la direction que prennent avec raison les Etats membres de l'Union", dit-il encore.

Les membres de l'UMP ont multiplié hier les attaques contre l'exécutif sur ce dossier, jugeant que l'assouplissement de l'accès à l'emploi allait susciter "un appel d'air" pour tous les Roms d'Europe.

Mercredi, à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon, le gouvernement a annoncé la suppression de la taxe que l'employeur doit verser pour embaucher un Roumain ou un Bulgare et l'élargissement de la liste des 150 métiers auxquels ils ont actuellement accès.

23/8/2012

Source : le Nouvel observateur

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent.fr

Madagascar étudie son profil migratoire afin d’optimiser son développement socioéconomique

L’Etat malgache a récemment annoncé le lancement d’un grand projet visant à définir le profil migratoire de l’île. « La migration, tant nationale qu’internationale peut être un levier pour le développement économique » a annoncé à cette occasion le Premier ministre malgache Omer Berizky, précisant qu’« aucune étude approfondie n’a [pour le moment] été effectuée en ce sens ». Ces données apparaissent pourtant indispensables pour pouvoir mettre en place des stratégies efficaces pour le développement et la croissance de Madagascar.

Cette étude sera financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à hauteur de 200 000 dollars. Elle comprendra la formation de formateurs en vue de la collecte et l’analyse des données migratoires et la publication du profil migratoire.

Le rapport final dressera les contours des tendances migratoires, des caractéristiques des migrants, des effets de la migration sur le développement humain et socioéconomique, sur la santé, sur l’environnement…

22/8/2012

Source : envoidargent

C’est une histoire « à perdre la raison » que le cinéaste belge, Joachim Lafosse, a choisi de mettre sous les feux des projecteurs. Son film, sorti en salles aujourd'hui, en France, revient sur le quintuple infanticide qui avait secoué, en février 2007, la Belgique et plus particulièrement sa communauté marocaine.

Sorti en Belgique en mai, le dernier long-métrage du Belge Joachim Lafosse vient d’atterrir en France. « À perdre la raison », en salles dès aujourd'hui, mercredi 22 août, en France, revient sur l’affaire Geneviève Lhermitte : l'épouse belge d’un Marocain, qui avait assassiné leurs cinq enfants, il y a cinq ans, en 2007.

Contrairement à la Belgique, où le film avait essuyé différentes critiques, notamment de la part des vrais protagonistes de l’histoire, le film a bien été accueilli par la presse française qui n’a pas hésité à applaudir la performance d’Emilie Dequenne, qui interprète le personnage de Geneviève Lhermitte. Le rôle du père, Bouchaïb Moqadem, nommé Mounir dans le film, est, lui, joué par le talentueux acteur d’origine algérienne Tahar Rahim.

« Le récit autour de ‘l’affaire’ m’a perturbé. J’y ai trouvé matière pour approfondir les thèmes de mes films précédents : les bonnes intentions et ce qu’elles dissimulent, les névroses familiales, la manipulation et la perversité… », confie Joachim Lafosse, cité par Rue89. « Il était hors de question de faire un film sur le fait divers en tant que tel », poursuit-il. Pour ce cinéaste belge de 37 ans, « le cinéma n’est pas le lieu de la vérité, et encore moins de la vérité judiciaire. Ce qui me passionnait n’était pas la prétendue véracité des faits, mais les contradictions des êtres. Cette démarche a suscité des polémiques violentes dans mon pays ».

A perdre la raison : la véritable histoire

Tout a commencé en 1990, à Nivelles, en Belgique. Bouchaïb Moqadem, un Marocain résidant en Belgique, rencontre Geneviève Lhermitte, une jeune femme avec qui il partageait les bancs de l’école. Quelques mois plus tard, le jeune couple se marie. De leur union, naitra cinq enfants : Nora, Myriam, Mina, Medhi et Yasmine. Contraint de déménager, le couple s’installe chez le Dr Michel Schaar, le père adoptif de Bouchaïb. Au fil des années, Geneviève qui ne sortait plus de son domicile « familial », devient dépressive.

En février 2007, alors que son mari était en voyage, elle commet l’irréparable. Après leur avoir préparé le déjeuner, la maman décide de mettre fin à la vie de ses enfants, âgés à l’époque des faits de 4 à 12 ans. Après les avoir égorgés l’un après l’autre, elle tente de se suicider.

« Mes enfants ont été torturés et massacrés. C’est un crime contre l’humanité. J’en ai gros sur le cœur. Ma vie est détruite. Je voudrais que ce procès constitue un espoir pour que mes enfants reposent en paix à tout jamais. J’ai confiance en la justice belge », avait confié, en 2008, le père des cinq enfants, le Belgo-marocain Bouchaïb Moqadem, à Yabiladi.com.

Geneviève Lhermitte a finalement été condamnée, en décembre 2008, à la prison à perpétuité pour l’assassinat de leurs cinq enfants.

22/8/2012

Source : Yabiladi

Auteur d’une bonne prestation face au Rayo Vallecano ce lundi, Youssef El Arabi n’a pas laissé les lecteurs du journal Marca indifférents.

En effet, suite à un sondage effectué sur le site du quotidien sportif espagnol, l’attaquant du FC Granada, a été élu homme du match Rayo Vallecano-Granada et figure donc parmi les 10 meilleurs joueurs de la première journée de Liga aux côtés de Messi et de Alves entre autres.

Voici la liste des 10 joueurs :

Toulalan (FC Malaga)

Jesús Navas (FC Séville)

Hemed (RCD Majorque)

Beñat (Athletic Bilbao)

Diego Alves (FC Valence)

Messi (FC Barcelone)

Arda (Atlético Madrid)

Nelson Oliveira (Deportivo La Corogne)

El-Arabi ( FC Grenade)

Ebert (Valladolid)

22/8/2012

Source : Mountakhab.net

Ils auront accès à plus de métiers, mais les expulsions judiciaires des campements illicites continueront.

Matignon a fixé la ligne sur la question des Roms, ces quelque 20 000 ressortissants roumains ou bulgares dont l'installation en France, dans des campements de fortune, souvent en violation de la propriété privée, occasionne des troubles insupportables pour les riverains concernés.

Dès hier matin, en préambule à la réunion qu'il devait présider l'après-midi sur le sujet, Jean-Marc Ayrault a promis «fermeté et humanité». Une déclaration aussitôt accueillie comme une forme de soutien à Manuels Valls, très critiqué dans son camp pour avoir fait expulser des campements illicites à Lille cet été.

Le premier ministre s'est par ailleurs déclaré «favorable à une évolution» des mesures transitoires qui restreignent l'accès des ressortissants de ces pays au marché du travail en France. À ce jour, et jusqu'au 31 décembre 2013, ces étrangers, qui ne sont pas encore pleinement européens, n'ont accès qu'à 150 types d'emplois dans des secteurs dits «en tension».

Extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms

Certes, on trouve dans cette liste nombre de métiers de main-d'œuvre, mais leur exercice y est très encadré. Parmi les conditions imposées: le versement par l'employeur d'une taxe à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Un frein à l'intégration de ces populations, estiment les associations humanitaires qui les soutiennent. En Italie et en Irlande, les autorités ont purement et simplement supprimé ces mesures transitoires, offrant aux «Roms» un accès sans réserve à leur marché de l'emploi.

La France semble privilégier une solution intermédiaire. Lors de la réunion d'hier, en présence de neuf ministres, dont celui de l'Intérieur, Manuel Valls, l'hôte de Matignon a retenu le principe d'une extension des secteurs professionnels accessibles aux Roms et annoncé la suppression de la taxe pour les employeurs. A-t-il ainsi voulu limiter le risque d'«appel d'air» tant dénoncé par l'opposition? Beaucoup s'interrogent, quoi qu'il en soit, sur la portée concrète de telles mesures en période de crise. «Le gouvernement fait diversion», assure le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.

Trouver des terrains

Quid, en effet, des 300 à 400 campements illicites qui concentrent, en périphérie des grandes villes, toute la misère de ces populations itinérantes s'adonnant souvent à la mendicité? D'un côté, le gouvernement déclare qu'il fera exécuter les expulsions ordonnées par la justice. De l'autre, il défend la doctrine du candidat Hollande de ne pas expulser sans proposition préalable de relogement.

Les autorités s'activent donc pour recenser les terrains disponibles. Mais ces derniers manquent. Tous les gouvernements s'y sont cassé les dents. La France invite par ailleurs les pays d'origine de ces communautés à mieux prendre en charge leurs ressortissants. «Le gouvernement souhaite ouvrir des discussions avec ceux-ci», déclare Matignon.

En tout état de cause, les expulsions de Roms cesseront «au plus tard fin 2013», se félicite le collectif Romeurope, dont Jean-Marc Ayrault a tenu à recevoir hier les représentants. Le temps de la «stigmatisation» est peut-être révolu. Le problème des Roms est loin d'être réglé.

23/8/2012

Source : Le Figaro

Les proches beaucoup plus concernés par les actes de charité lors de l’Aïd… Suite

Dans la théorie de l’immigration, le cas des morisques est cité dans l’étude des mouvements migratoires les plus significatifs dans l’histoire de l’humanité… Suite sur Al Bayane

Les Marocains du monde arrivent à s’intégrer normalement au sein des pays d’accueil durant le mois de ramadan… Suite sur les échos quotidien

Profitant d'un relâchement de la surveillance des frontières la veille de l'Aid El Fitr par les gardes frontières marocains, quelque 300 immigrants clandestins ont tenté un passage en force contre le mur de protection de l'enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Une centaine de ces migrants clandestins, des subsahariens, auraient réussi à franchir ce mur de six mètres, hyper-surveillé, déclenchant du coup une alerte maximale sur les enclaves espagnoles, Melilla et Ceuta.

Les migrants subsahariens, installés côté marocain, ont tenté d'entrer dans l'espace Schengen à partir de la région de Nador, au nord-est du Maroc, près de l'enclave de Melilla. Selon le gouvernement de Melilla, l'assaut contre l'enclave a été déclenché samedi vers 21h00 du soir. Echelles et divers moyens d’ascension du mur d'enceinte, haut de six mètres, grillagé et électrifié, ont été utilisés. Sur les 300 immigrants qui ont participé à cet assaut, le plus important de l’année 2012, une soixantaine aurait réussi à passer la frontière.

Lundi, à 5h00 du matin, un autre assaut a été organisé par 150 autres candidats à l'émigration clandestine, mais les accès à l'enclave espagnole ont été bloqués par les forces de sécurité marocaines et espagnoles. Selon des riverains, beaucoup de ces immigrants clandestins auraient été blessés durant l’assaut, alors que les autorités de l'enclave de Melilla affirment le contraire. Des affrontements auraient opposés migrants et forces de sécurité marocaines et espagnoles, selon des ONG marocaines de défense des Immigrants.

Les blessés se cachent

Les immigrants clandestins refusent, dans des circonstances pareilles, d’être hospitalisés ou évacués vers des centres de santé marocains de peur d'être arrêtés et refoulés. Ils préfèrent, selon des ONG marocaines, dont l'AMDH, se cacher dans les forêts de la région de Nador, en attendant des moments plus cléments pour aller chercher de la nourriture. Près de 740 clandestins notamment des subsahariens sont entassés dans le camp de rétention installé à Melilla, dans l'attente d'être expulsés.

Madrid aurait dépêché sur place des unités spéciales pour verrouiller les accès à l'enclave de Melilla. Dans un rapport publié cette semaine, Human Right Watch avait fustigé l'attitude de l'Union européenne qui laisse mourir en mer les immigrants clandestins, qui font la traversée de la Méditerranée sur des bateaux de fortune. Le verrouillage des frontières espagnoles en territoire marocain et la chasse aux migrants au Maroc ont encouragé l'immigration clandestine vers l'Europe par mer. Résultat: au moins 170 personnes ont péri noyées depuis le mois de janvier dernier, 13.500 migrants depuis 1998, dont 1500 pour la seule année 2011.

20/8/2012

Source : maghrebemergent.info

Samia Yusuf Omar avait marqué les Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Cette athlète somalienne alors âgée de 17 ans avait été le protagoniste d’un moment à la saveur particulière en Chine, lorsqu’elle avait pris part aux séries du 200 mètres et terminé bonne dernière avec un temps de 32 secondes et 16 centièmes, à quelque 10 secondes des autres concurrentes. L’essentiel était ailleurs, la jeune femme avait ainsi incarné l’esprit olympique, faisant sienne la maxime chère au père des Jeux Olympiques modernes, Pierre de Coubertin : « l’important, c’est de participer ». « C’était une expérience merveilleuse, j’ai porté le drapeau de mon pays, j’ai défilé avec les meilleurs athlètes du monde », confiait la sprinteuse à son retour à Mogadiscio.

Aujourd’hui, Samia Yusuf Omar émeut la planète pour une raison qui n’a malheureusement rien à voir avec le sport : la jeune femme a trouvé la mort en avril dernier dans des conditions dramatiques. Désireuse de rejoindre l’Europe pour trouver un entraîneur et préparer les JO de Londres, Samia Yusuf Omar a disparu lors d’une tentative de traversée de la mer Méditerranée sur une patera pleine de migrants prêts à prendre tous les risques dans l’espoir d’un avenir meilleur. Partie de Lybie, l’athlète souhaitait rallier l’Italie, un pays qu’elle ne verra jamais. Une terrible histoire contée par Abdi Bile, champion du monde somalien du 1500 mètres en 1987, lors d’une réunion du comité olympique somalien dont il est membre et relayée par le journal transalpin Corriere della Sera : « La jeune femme est morte, morte pour rejoindre l’Occident. C’était une athlète courageuse, une femme splendide ». Partie trop tôt.

20/8/2012

Source : sport.direct8.fr

« C’est le début du démantèlement de notre système de santé publique »… Suite sur libération

Les MRE ont boudé le Maroc cet été. Ils ont été 28% de moins que l’an dernier à revenir dans leur pays d’origine pour les vacances estivales en passant par l’Espagne. La tendance, déjà décelée en juillet, s’est confirmée en août en dépit de quelques pics d’affluences les week end d'août.

Pour la première fois, le nombre de MRE à revenir au Maroc par bateau chaque été pourrait passer en dessous de la barre symbolique du million de passagers. 913 000 Marocains résidant à l’étranger sont entrés au Maroc, en prenant le ferry, pour traverser le détroit de Gibraltar, entre le 15 juin, date du début de l’opération de transit, et le 13 août, selon la Protection civile espagnole. En 2011, ils étaient déjà 1,2 millions à avoir traversé le détroit en ferry.

Puisque la deuxième phase de l’opération transit 2012, à savoir le départ des mêmes voyageurs à destination de l’Europe pour revenir dans leur pays de résidence, a débuté le 16 août, ces chiffres ne sont pas loin d’avoir valeur de bilan pour l’ensemble de l’opération transit. Une nuance toutefois : quid des voyageurs qui auraient décidé de se rendre au Maroc juste avant l’Aïd el Fitr, entre le 13 et le 16 août ? Pour cette période, la Protection civile espagnole ne donne pas de chiffres, il faudra donc attendre la fin totale de l’opération transit, le 15 septembre, pour connaître le verdict.

Ameria-Nador : - 53%

La baisse de fréquentation du détroit, pour l’heure, est manifeste sur plusieurs liaisons entre le Maroc et l’Espagne. Du 15 juin au 13 août, la ligne Alméria-Nador a compté 53% de passagers en moins, Malaga-Mélilia 27,2% et Tarifa-Tanger 19,2%. L’ouverture des loignes Motril-Al Hoceima et Motril-Mélilia, avec respectivement 7521 et 48 914 passagers en direction du Maroc, n’ont pas suffit à compenser les pertes des autres lignes. La principale liaison entre les deux plus grands ports des deux royaumes, Algésiras et Tanger, est également touchée avec une baisse de fréquentation de 0,9%. Seules Algésiras-Sebta avec 5,6% de passagers en plus et Ameria-Mélilia avec 6,7% ont connu un regain d’activité.

Sur l’ensemble de l’été, la fréquentation du détroit dans le sens des arrivées au Maroc a été la plus forte le dernier week end de juin, avec près de 7000 véhicules par jour, mais elle est restée, même alors, inférieure à celle de l’an dernier. La fréquentation de toutes les lignes maritimes au départ des ports espagnols a ensuite baissé jusqu’à la fin du mois de juin pour atteindre près de 2000 véhicules par jour. En août, elle s’est à nouveau accrue pour dépasser celle de 2011 avec trois pics d’arrivées, aux alentours de 6000 véhicules par jour, le dernier week end de juillet et les deux premiers week end d'août. Globalement, pourtant, ces afflux n’ont pas permis de compenser la chute de fréquentation du mois de juillet.

Enfin, le nombre de MRE à revenir au Maroc chaque été a tendance à augmenter de moins en moins vite ces dernières années, transport aérien et maritime confondu. En 2010, le nombre de retours avait augmenté de 5% par rapport à 2009, selon la Fondation Mohamed V. En 2011, le nombre les retours n’avait pas augmenté par rapport à l’année précédente. 2012 sera-t-elle la première année de baisse ?

21/8/2012

Source : Yabiladi

L'association bruxelloise "ASBL Divers-City" remettra, le 2 décembre prochain, le prix Diwan Awards aux Belgo-marocains les plus méritants qui auront contribué autant pour la compréhension mutuelle que pour le développement socio-économique du pays.

Les Marocains résidant en Belgique, qu'ils soient entrepreneurs, artistes, sportifs ou investis dans le milieu social, sont tous en mesure de décrocher un Diwan Awards, grâce à un vote qui est ouvert à tous les Belges jusqu'au 31 octobre, affirme la présidente de l'ASBL Divers-City, Fatima Abbach, soulignant que ce prix permettra de mettre en valeur les talents de cette communauté.

Grâce à son talent et sa motivation, la communauté marocaine contribue au développement de bien des domaines où la Belgique revendique une place de référence, en l'occurrence la santé, la culture, les technologies, le commerce, le sport et l'action sociale, relève Divers-City.

18/8/2012

Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI veillera à donner pleine effectivité aux dispositions de la Constitution qui assurent aux jeunes Marocains résidant à l'étranger une large participation à la construction du Maroc de demain, et une présence active dans les instances dirigeantes d'institutions nouvelles.

Dans un discours adressé, lundi soir à la Nation, à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le Souverain a également indiqué qu'Il veillera toujours à soutenir les efforts des Marocains du monde en matière d'intégration dans les sociétés d'établissement, en travaillant avec les autorités des pays d'accueil à rendre effectif le droit de vote des étrangers aux élections locales sur la base de la réciprocité.

SM le Roi a réitéré Sa disposition permanente à protéger les droits et les intérêts des MRE, surtout dans le contexte actuel de crise économique en Europe.

Le Souverain a indiqué que le solide attachement des jeunes de la communauté marocaine à leur pays reflète leur pleine adhésion aux orientations tracées et aux chantiers de développement lancés par SM le Roi.

SM le Roi a souligné que les Marocains établis à l'étranger sont toujours au centre des préoccupations, des réflexions et des projections du Souverain, mettant l'accent sur leurs efforts constants pour préserver leurs attaches et défendre les causes nationales, contribuant au développement du Maroc et veillant au renforcement de ses relations avec les pays de résidence.

Cette relation particulière, a ajouté SM le Roi, a été construite et façonnée par des années d'efforts et de sacrifices réciproques.

20/8/2012

Source : MAP

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