Marcinelle 1956 a été publié chez Casterman Ecritures fin 2012. Ecrit par le belge Sergio Salma, un auteur de bandes dessinées, le livre est « une fresque sensible à la mémoire de l’immigration ouvrière ».
Le livre est le fruit d’un projet que l’auteur porte en lui depuis 25 ans (la signature de fin indique 1986-2012). Il est un récit personnel et intime sur l’identité des mineurs martyrs de la catastrophe, en 1956, du Bois du Cazier, mine située dans le sud de la Belgique.
Survenue le 8 août 1956, la catastrophe du Bois de Cazier, suite à un incendie qui a ravagé les sous-sols de la mine, a causé la mort de 262 mineurs sur les 274 hommes présents dans la mine (dont 136 Italiens, 95 Belges, 8 Polonais, 6 Grecs, 5 Allemands, 3 Hongrois, 3 Algériens, 2 Français, 1 Anglais, 1 Néerlandais, 1 Russe et 1 Ukrainien). Le drame, marquant la plus grande catastrophe minière de Belgique, a eu un impact considérable sur la communauté italienne établie en Belgique. Une communauté qui fournissait en 1956 30 % des mineurs de Belgique (Près de 44 000).
Fermée en décembre 1967, la mine du Bois de Cazier abrite depuis lors un musée consacré à la catastrophe de 1956, ainsi qu’à l’industrie du charbonnage de manière générale. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis juillet 2012.
14/1/2013
Source : CCME
Daniele Suissa a une vie digne d'une héroïne de cinéma. Tour à tour, metteur en scène, scénariste, réalisatrice, et productrice, elle a fait carrière en France, aux États-Unis, au Canada et en Jordanie. 2001 sonne l'heure du retour au pays natal pour cette Casablancaise, qui a ouvert le Daniele Suissa Studio dans la ville blanche où elle dispense son art…Source
Depuis dix-huit ans, le Marocain Ahmed Ben Abderrahmane se fait un honneur d'ouvrir les portes de son hôtel "Mozart" en plein cÂœur de Bruxelles, aux sans-abris et aux démunis, leur offrant le gite et le couvert en période de froid hivernal.
Un geste de solidarité et un acte de générosité qui lui avaient valu en 2009 le titre de "Bruxellois de l'année".
"De mi-décembre à mi-février, plusieurs chambres de l'hôtel sont vides, alors qu'il y a des gens qui dorment dans la rue, dans le froid. Pourquoi ne pas les loger et leur apporter un peu de réconfort", affirme-t-il.
Installé depuis plus de trente ans en Belgique, Ahmed Ben Abderahmane achète au début des années 90 un immeuble qu'il transforme en hôtel et décide d'en faire un espace d'humanité qui accueille les personnes dans le besoin.
Il commence alors à se rendre dans les gares pour proposer aux SDF de venir loger dans son hôtel. De bouche à oreille, ce sont les sans-abris et les personnes dans la précarité qui viennent aujourd'hui demander un hébergement. Les centres d'action sociale font aussi appel à ses services.
Personnage souriant et affable, Ahmed Ben Abderrahmane exprime le bonheur personnel que son action lui procure. "L'Islam nous enseigne le partage : Je donne de mon temps et de ma poche, j'applique les préceptes du Coran", confie-t-il à la MAP.
Prompt au bien, rebelle à l'injustice, il s'insurge contre une société de plus en plus matérialiste et égoïste dans laquelle nous vivons. "Le monde a été maquillé par l'argent", s'indigne-t-il.
Animé par une foi inébranlable, il se bat pour la dignité humaine et pour une société plus juste.
La grande générosité d'Ahmed Ben Abderrahmane, son altruisme et son dévouement désintéressé ont été salués par la classe politique belge. Plusieurs personnalités ont tenu à faire le déplacement dans son hôtel pour témoigner leur reconnaissance et leur admiration. En février 2011, il reçoit la visite de la Reine Paola de Belgique venue le féliciter pour son engagement en faveur des sans-abris.
Le propriétaire de l'hôtel Mozart vient également en aide aux femmes en situation difficile. L'année dernière, il avait hébergé des immigrées sans-papiers avec leurs nouveau-nés, qui après avoir accouché à l'hôpital, n'avaient pas où aller.
"La misère est grande et c'est malheureux de voir qu'il y a de plus en plus de femmes avec enfants dans la rue", regrette ce bienfaiteur.
Ahmed Ben Abderrahmane a le cœur sur la main. Il accueille gracieusement depuis plusieurs semaines une famille modeste venue d'Algérie, dont l'enfant Oussama, âgé de 11 ans est victime d'un grave problème de santé et doit subir en Belgique une greffe de rein, dont le donneur est son père, ainsi qu'une opération de la vessie.
La présidente d'une association belge basée à Charleroi qui s'est démenée pour obtenir le visa à cette famille algérienne, n'a pas tari d'éloges à l'égard de Ben Abderrahmane. "J'ai entendu parler de lui et je lui ai envoyé un e-mail pour lui expliquer le cas d'Oussama. Il m'a répondu sur le champ et a proposé d'héberger gratuitement l'enfant et ses parents à l'hôtel", confie Mme Benterki Fatiha à la MAP.
Ahmed Ben Abderrahmane a lancé un appel aux dons pour réunir la somme de 80.000 euros, et permettre ainsi à Oussama de subir son transplantation rénale.
"La grande sensation pour moi c'était le jour du 31 décembre 2012, quand un généreux donateur qui a gardé l'anonymat a offert la somme de 18.500 euros pour boucler les 80.000 euros nécessaires à l'opération de l'enfant", se réjouit Ben Abderrahmane, ce patron du "Mozart", qui a composé une véritable œuvre de charité.
10 jan 2013, Mahjouba AGOUZAL
Source : MAP
Le gouvernement français de gauche a exclu vendredi une "régularisation massive" des sans-papiers, alors que se multiplient les occupations de bâtiments par des étrangers en situation irrégulière qui demandent des titres de séjour.
"Nous n'allons pas régulariser 50, 100, 200 ou 300 dossiers parce qu'il y a une action des associations", a déclaré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'AFP.
"Les associations, dont je peux comprendre l'engagement, veulent une régularisation massive. Avec ce gouvernement, elle n'aura pas lieu", a ajouté le ministre de François Hollande.
Des étrangers sans-papiers, dont certains en grève de la faim depuis 71 jours, ont occupé la mairie de Lille (nord), fief de l'ex-responsable du Parti socialiste au pouvoir, Martine Aubry.
Une trentaine de sans-papiers occupaient la Bourse du travail de Boulogne-Billancourt, près de Paris. D'autres s'étaient installés quelques heures mercredi dans une église à Saint-Denis, au nord de Paris, et des actions similaires ont eu lieu dans un centre des impôts parisien, à la nonciature apostolique (l'ambassade du Vatican), au siège du Parti socialiste, etc.
"Les dossiers doivent être examinés" si les sans-papiers entrent dans les critères fixés dans une circulaire le 28 novembre, a assuré Manuel Valls.
Cette circulaire redéfinit les critères de régularisation (cinq ans de présence sur le territoire, des enfants scolarisés depuis trois ans, etc.) des immigrés en situation irrégulière (estimés entre 200.000 et 400.000) jusque là décidés arbitrairement par les préfectures.
La Ligue des droits de l'Homme a rendu publique vendredi une lettre à Manuel Valls, dans laquelle elle lui demande de changer de cap en matière d'immigration pour se démarquer de ses prédécesseurs de droite.
La LDH dénonce aussi la poursuite des éloignements forcés d'étrangers. Selon le ministère, il y a eu environ 35.000 expulsions en 2012, un record historique.
12 janv 2013
Source : AFP
Le pape Benoît XVI a souhaité "une existence digne" pour tous les migrants et réfugiés, dimanche lors de la prière de l'Angelus, à l'occasion de la Journée mondiale qui leur est consacrée.
"Que partout ces personnes puissent être accueilles et aidées pour qu'elles aient chacune, ainsi que leur famille, une existence digne", a-t-il dit, en français, devant la foule de fidèle réunie sur la place Saint-Pierre sous un temps maussade.
Aux pèlerins francophones, le souverain pontife a rappelé que les chrétiens avaient pour mission d'être "dans le monde des témoins de l'amour de Dieu pour chaque personne". "Cette mission est importante alors que nous célébrons la Journée internationale des migrants et des réfugiés", a-t-il ajouté, invitant les catholiques à être "proches de ceux qui souffrent et n'ont pas de voix pour se faire entendre".
En italien, Benoît XVI a défini les migrants comme "porteurs de foi et d'espérance dans le monde".
Dans L'Osservatore romano daté de la veille, le cardinal Antonio Maria Veglií², président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, avait notamment dénoncé la situation "désolante" des réfugiés de Syrie, dont le nombre déjà élevé - plus d'un demi million - est destiné à doubler dans les prochains mois.
Interrogé par le quotidien du Vatican, le haut prélat avait aussi invité les medias à ne pas alimenter des attitudes de peur ou de criminalisation à l'égard des immigrés.
13 janv 2013
Source : AFP
Le gouverneur de la Banque centrale de Corée du Sud a estimé lundi nécessaire d'assouplir la politique d'immigration et de faire rentrer plus de travailleurs étrangers dans son pays, dont l'économie risque de souffrir du vieillissement de la population.
La quatrième économie d'Asie doit "accueillir plus de travailleurs étrangers", a déclaré Kim Choong-Soo devant la presse étrangère.
"Par exemple, les Etats-Unis ouvrent leurs portes à un million, et parfois deux millions d'immigrants chaque année, ce qui aide sa démographie à rester jeune et maintient sa vitalité économique", a-t-il dit.
Après des années de politique familiale visant à réduire le nombre des naissances, dans un pays alors ruiné par la guerre de Corée (1950-1953), la Corée du Sud est désormais confrontée à un des taux de fertilité les plus bas du monde, ce qui joue sur sa force de travail.
En 2011, le taux de fertilité --nombre d'enfants nés par femme lors de ses années fertiles-- était de 1,01, contre une moyenne de 1,71 pour la moyenne des pays de l'OCDE.
Une solution serait l'adoption de "politiques tournées vers l'avenir et l'ouverture aux immigrants", selon le gouverneur. "En faisant cela, nous pourrons utiliser cette force de travail (...) aux endroits nécessaires dans l'économie et maintenir en même temps une vitalité de la société".
D'ici 2050, le nombre de Sud-Coréens âgés de 60 ans et plus représentera 39% de la population, contre 17% en 2011, selon le département des Nations unies des affaires sociales et économiques.
Le pays comptait en 2011 quelque 500.000 travailleurs étrangers enregistrés, originaires notamment de Chine et de l'Asie du sud-est.
12 janv 2013
Source : AFP
La population allemande a augmenté en 2012 pour la deuxième année consécutive, atteignant environ 82 millions d'habitants fin décembre, grâce à un bond de l'immigration, a annoncé lundi l'Office des statistiques Destatis.
A fin 2011, la population de l'Allemagne comptait 81,8 millions d'habitants.
Cette augmentation est due à une forte poussée de l'immigration, notamment en provenance d'Europe centrale et des pays de l'Union européenne touchés par la crise économique.
Le solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) est estimé pour 2012 à au moins 340.000 personnes, par Destatis, soit plus que le solde de 279.000 atteint en 2011.
En revanche, le déficit des naissances (différence entre naissances et décès) demeure un problème chronique pour le pays. Il devrait atteindre entre 185.000 et 200.000 personnes en 2012, selon Destatis, après avoir atteint 190.000 l'année précédente.
Entre 660.000 et 680.000 enfants sont nés en Allemagne en 2012, pour environ 860.000 à 880.000 décès.
En raison d'une fécondité parmi les plus faibles au monde, l'Allemagne pourrait voir sa population chuter d'ici à 2060 pour ne plus compter qu'entre 65 et 70 millions d'habitants à cet horizon, selon des projections de l'Office allemand des statistiques.
14 janv 2013
Source : MAP
Le tribunal de Lecce, au sud de l'Italie, a condamné récemment à 30 ans de réclusion un ressortissant italien qui avait abattu, il y a près d'un an et demi, un citoyen marocain à la suite d'une dispute liée à l'assignation de places dans un marché de la région.
L'altercation qui, selon l'agence Ansa, s'était produite le 10 août 2011 au marché de Gallipoli, dans la province de Lecce, avait donné lieu au tir par le meurtrier (52 ans) de coups de fusil qui ont mortellement atteint A.E, un jeune marocain de 29 ans.
La peine à laquelle a été condamné l'auteur du meurtre correspond exactement à celle requise par le parquet, observe l'agence de presse italienne.
12 janv 2013
Source : MAP
Suite à l’ouverture du nouveau département des arts de l’islam au Musée du Louvre, sa directrice Sophie Makariou nous a accordé un entretien pour parler de cette exposition exceptionnelle à Paris. La directrice s’est aussi spécialisée dans la région de l’Espagne musulmane et l’ouest du monde musulman. Après un accord avec la Fondation du Musée au Maroc, le Louvre organise en 2014 une exposition sur le Maroc fondateur des empires et le Maroc médiéval. Elle sera après présentée en Espagne et les Marocains eux-mêmes pourront visiter cette exposition consacrée à leur pays.
Libé: Ce qui m’a frappé dans votre exposition sur l’art islamique est l’absence d’objets de la partie ouest du monde musulman, surtout le Maroc.
Sophie Makariou: Il n’y en a pas beaucoup effectivement. Un des effets du Protectorat français au Maroc a été de créer des musées au Maroc. Le patrimoine est donc sur place. On montre des choses grâce au dépôt du Musée du Quai Branly. Il y a peu de musées dans le monde où l’on voit autant de choses qu’au Louvre. Mais cela n’a pas la place qu’il devrait avoir. La convention qu’on a signée avec les musées marocains, c’est de faire des dépôts, parce qu’on ne peut pas faire d’achats. Nous sommes tous sensibles à la provenance des objets. Il n’y a pas d’objet qui passe en vente. On en a beaucoup parlé avec la Fondation des musées qui vient d’être créée au Maroc. On n’avancera que sous la forme de dépôts. Mais c’est très bien, car c’est un bel échange. Cela s’inscrit aussi dans une coopération plus longue. Une grande exposition sur le Maroc médiéval est programmée en 2014. Tout cela va alimenter cette réflexion sur les dépôts, comment donner mieux à voir le Maroc. C’est le Maroc qui a le plus grand nombre de sites importants avec la Tunisie. Ce n’est pas le hasard, cela s’explique historiquement.
Comment avez-vous fait le choix des 3000 objets présentés au département de l’art islamique sur les 19.000 que vous avez dans les réserves? Quel est le fil conducteur ?
Le fil conducteur, c’est toute l’histoire du monde islamique. Il y a des objets du tout début du VIIIème siècle jusqu’à la fin du XVIIIème avec quelques objets du XIXème. Il faut dire qu’au XIXème siècle, une grande partie du monde islamique s’acculture. Esthétiquement, on n’a des objets de plus en plus mixtes qui ressemblent à des objets européens. C’est le début d’une autre histoire. On divise cette histoire en 4 grands moments. Entre la conquête arabe, surtout quand commence une esthétique particulière au VIIIème siècle, et le XIème. Entre le XIème siècle et le milieu du XIIIème siècle vers 1250, 1258 avec la prise de Bagdad et entre ce milieu du XIIIème siècle et 1500. A cette date, on voit une carte assez simple de 3 grands empires orientaux avec le Maroc qui résiste. L’idée était donc de raconter une histoire avec des mouvements généraux en évitant le nom des dynasties que le grand public ne connaît pas forcément.
Il y a en fait deux collections réunies, celle du Musée du Louvre et celle du Musée des Arts décoratifs. Le choix des objets se fait, parce qu’on veut raconter une histoire qui montre la production artistique suscitée par le pouvoir. C’est le palais qui suscite largement ces productions et le palais va jusqu’à la mosquée. Nous avons voulu montrer l’importance du phénomène du pouvoir et du phénomène urbain et leur lien étroit avec les élites lettrées et les élites politiques. Beaucoup de gens ignorent que dans le monde islamique les villes ont une importance considérable. On a travaillé sur les représentions autour d’idées toutes faites. On a réfléchi à comment on pouvait amener les gens à sortir de leurs représentations tout en faisant de l’histoire de l’art. C’était là aussi notre intention, c’est ça notre grand pari. D’après les premiers retours, ça marche. Les gens sont impressionnés par les œuvres. Ils sont très attentifs. Ils lisent beaucoup, ils utilisent beaucoup les multimédias à leur disposition.
Pourtant l’actualité politique dans la région ne vous aide pas.
Elle ne nous aide pas effectivement. Mais les gens face à de fausses questions ont de bonnes réponses, ils viennent ici chercher l’information. C’est la noblesse du Louvre et sa charge: donner une juste information. Les visiteurs lisent les textes. Le Louvre fait autorité. Loin de la représentation d’un monde très déformé par le prisme contemporain, c’est un monde de haute culture, de haute culture artistique, littéraire qui est présenté. C’est un monde d’une grande diversité ethnique, religieuse, linguistique. Nous avons voulu apporter quelque chose que l’on n’aime pas beaucoup dans le discours de masse : amener de la complexité. C’était ça le pari.
Quel est l’objectif de ce département ? Est-ce une décision du Louvre, une décision politique ? Pourquoi la création de ce département aujourd’hui ?
En fait, la collection existe depuis 1793. Il y avait des objets islamiques dans les collections royales et dans certains trésors d’églises avant la Révolution. Ce sont ces objets qui rentrent au Louvre lors de sa création en 1793. En 1893, on crée une section spéciale consacrée aux arts musulmans et on se met à acheter des oeuvres. La première salle est ouverte en 1905. Le premier enseignement en français d’art islamique a lieu à Alger. Une chaire est créée. Ensuite, il y a eu l’Ecole des hautes études marocaines. En 1922, on ouvre un espace plus grand grâce à un mécène. Entre 1890 et 1930, Paris est l’endroit où passent toutes les grandes collections d’art islamique. C’est un marché pour l’art extrêmement important avec de grands collectionneurs. Tout arrive à Paris. Il y a un ralentissement entre les deux guerres. Entre la fin des années 70 et 1993, on ne présente plus les collections, ce qui est très grave. La collection renaît de ses cendres dans le cadre du projet Grand Louvre. On a ouvert un espace de 1000m2. C’est alors l’endroit où l’on présente le plus d’objets d’art islamique en Europe. Il n’y avait aucune présentation aussi grande.
Pourquoi ?
Il a eu incontestablement un vide dans la formation des spécialistes. Il y a eu moins de spécialistes. Cela correspond aussi à la fin de la période coloniale. Des gens, comme les Marcet, Alfred Bayle au Maroc, Lévi Provençal toujours au Maroc vivent dans ce monde, chez eux : ils y sont nés, y ont grandi; ce sont des hommes dont la langue est l’arabe ou qui la pratiquent presque tous les jours. William Marcet, par exemple, avait une conversation quasiment quotidienne avec celui qui dirigeait la médersa du Tlemcen. Ils étaient très proches. Cette familiarité extrême s’arrête avec la fin des Protectorats et surtout avec la guerre d’Algérie. C’est une période traumatique qui marque la fin, je dirai, d’une histoire d’amour. Il y a une rupture très forte. Pendant un certain temps, la blessure ne se referme pas. Il y a donc une désaffection pour ces études. Il faut qu’il y ait aussi une nouvelle génération pour qu’elle prenne les choses de manière plus objective. C’est un objet d’étude. On est moins dans l’émotion. On ne vit plus sur place. On est moins familier, mais on reprend les choses. Cela fait un trou d’une bonne vingtaine d’années. On tourne une page. On réexpose la collection assez largement.
C’est une décision politique d’ouvrir ce département au Louvre ?
Non, c’est une décision du Musée. C’est le premier directeur du Grand Louvre qui demande au conservateur des collections de rouvrir les salles. On a vécu avec ces salles jusqu’en 2008. Mais dès la fin de l’année 2000, avec le nouveau directeur Henri Loirette, nous commençons une réflexion sur la place de ces collections. Qu’est-ce qu’on peut faire autour des collections islamiques qui n’ont pas la place qu’elles devraient avoir ? On est avant le 11 septembre. Il connaît la richesse des collections, il a envie de faire quelque chose et à ce moment-là, je lui dis qu’il y a aussi la collection des Arts décoratifs que personne n’a vue depuis 50 ans. D’où l’idée de créer un département. Cela nous a pris 10 ans. Première étape : il faut partager avec les politiques la nécessité de créer un département. Il faut modifier un décret et il faut qu’on nous donne l’autorisation de dépenser un peu d’argent. Il y a eu tout un temps de préparation politique, de partage avec la Présidence de la République.
Cela a pris du temps de convaincre les politiques ?
Cela n’a pas été très difficile en fait.
Jacques Chirac était très ouvert sur la question
Il était très partant. On a été très vite suivi. Après il fallait trouver où faire, comment faire, comment trouver l’argent, puisque l’Etat ne payait pas tout. On a eu un soutien très fort de la Présidence de la République. Cela a donné lieu à la création administrative d’un département en 2003. Après, on a très vite commencé à écrire le programme du concours architectural. Le concours a été lancé en 2004. Les architectes ont été choisis fin 2004. On a travaillé ensuite pendant des années sur des publications, sur des programmes multimédias. Un gros programme de restauration a été engagé, un travail de construction très important évidemment. C’était un très grand chantier. C’est le plus gros chantier depuis la Pyramide.
Vous pouvez dire aujourd’hui que vous avez la plus grande collection d’art islamique au monde.
Je ne sais pas, mais je pense que oui en termes de ce qui est exposé. Au Métropolitain de New York qui vient aussi de rouvrir ses salles, c’est la même surface à peu près. Tous les conservateurs qui travaillent sur ces collections les réexposent. Il faut toujours voir le bon côté des mauvaises choses. L’intérêt pour de mauvaises raisons suscite une bonne réponse au 11 septembre. Les gens viennent chercher de l’information. Ils veulent comprendre.
Vous vous adressez à un public français, international ?
On s’intéresse à tous les publics. Le Musée est habitué à une juxtaposition de publics. Il serait intéressant d’avoir la composition du public dans nos salles. On va réfléchir à un questionnaire pour connaître notre public. On sait combien de visiteurs sont venus le premier jour. : 16000 visiteurs dans la journée. On a une moyenne de 15000 par jour, ce qui est énorme. Par comparaison, une exposition qui a beaucoup de succès comme Léonard, c’est 4000, 4500 visiteurs par jour. Personne ne s’attendait à ça. C’est clair qu’il y a beaucoup de public français peut-être plus que dans le reste du Musée, mais aussi nos visiteurs chinois. Il y a aussi des gens qui n’avaient jamais passé l’enceinte du Musée. On voit des femmes voilées. C’est génial. Au-delà d’un réflexe de reconnaissance de soi-même, de sa culture, de son histoire, le Musée, c’est un territoire de la République. Lorsque vous entrez, vous sentez que vous êtes chez vous, alors vous pouvez revenir. C’est extrêmement important. Il y a cette espèce de mélange qui est très émouvant. Nos agents de surveillance le voient, le ressentent et nous le disent : « Les gens viennent nous voir, nous remercient. ». La plus belle récompense, ce sont les visiteurs qui sortent en disant : «Je n’imaginais pas».
Comment s’est passé le mécénat ? Beaucoup de pays arabes ont participé et des souverains comme le Roi du Maroc Mohamed IV ?
Gloire à la générosité des Arabes. C’est un exemple magnifique. Ils ont évidemment donné de l’argent, mais ils n’ont jamais demandé une fois à voir ce qu’il y avait dans le programme. Ça, je pense, qu’il faut l’écrire. « Je vous ai donné quelque chose et avec je vous donne aussi ma confiance». C’est extraordinaire. Il faut le souligner. C’est une noblesse supplémentaire. C’est une générosité sans contrôle. On ne peut pas imaginer un plus beau geste.
Les mécènes n’ont pas exigé par exemple que les textes de présentation soient écrits en arabe ?
Non. Ils sont écrits dans les langues du Musée utilisées dans tous les départements. Sinon, on m’aurait demandé pourquoi pas le persan. Et pourquoi pas le grec dans les salles d’art grec ou l’italien dans les salles de peintures italiennes ? Il y a eu cette confiance totale. Rien n’a pesé sur nous. Il n’y a jamais eu le moindre contrôle sur le discours. Il y a quelques années, je me suis entretenue avec le Prince Tallal Ibnou Al Walid et je lui ai demandé pourquoi il n’avait pas voulu regarder le projet architectural avant le concours. Il a répondu : « Je suis à Paris dans la capitale du bon goût, donc j’ai confiance. » C’est un accord d’estime extrêmement important.
Dans la tradition des musées français, c’est plutôt l’Etat qui finance.
Oui, mais l’Etat avait massivement dépensé pour le Grand Louvre. Donc depuis plusieurs années, si l’on veut aménager de nouveaux espaces, on finance. On compense la baisse de la subvention d’Etat par la recherche de ressources propres.
Une grande exposition sera consacrée au Maroc en 2014.
Oui, une grande exposition sur le Maroc médiéval. J’ai beaucoup travaillé sur l’Espagne. Ce qui m’intéresse c’est l’historiographie, l’histoire de la discipline, comment on écrit l’histoire. J’ai lu beaucoup d’auteurs du XIXème siècle et en particulier des auteurs espagnols. On a toujours écrit l’histoire de cette partie du monde islamique d’un point de vue andalou. Or, à partir du moment où les Almohades prennent le pouvoir, le pouvoir est au Maroc. Je veux retourner le gant et avoir un regard à partir de l’autre rive de la Méditerranée. C’est de là que ça part et pas l’inverse. Il y a une fierté au Maroc de l’héritage andalou, mais le Maroc ne fait pas que recevoir. Je ne crois pas que toute la céramique ait été créée en Espagne. C’est un échange.
L’idée, c’est de changer de perspective historiographique, de profiter de très bonnes relations qu’on a avec l’Institut du patrimoine au Maroc et de faire un retour sur l’histoire. Il y a au Maroc une nouvelle recherche archéologique. Il faut amener du nouveau matériel qu’on ne connaît pas et sortir des choses qu’on n’a pas beaucoup vues. Le Maroc a des trésors de manuscrits. On est vraiment dans une production franco-marocaine. On travaille sur une étape au Maroc. L’exposition, peut-être pas dans sa forme complète, ira au Maroc.
12 Janvier 2013, Youssef Lahlali
Source : Libération
Les Cubains ont désormais le droit de voyager à l'étranger depuis lundi en vertu d'une réforme de la loi migratoire mise en place par le président Raul Castro. Cette réforme, très attendue par la population, autorise tout Cubain de plus de 18 ans à se rendre à l'étranger s'il est muni d'un passeport en règle. Les mineurs peuvent également sortir du pays à condition de disposer d'autorisations notariées de leurs parents ou tuteurs.
La réforme a été annoncée en octobre dans le cadre de la politique d'ouverture mesurée que mène Raul Castro, au pouvoir depuis février 2008. La loi devrait bénéficier particulièrement aux quelque 2 millions de Cubains qui vivent à l'étranger – dont 80 % aux Etats-Unis, essentiellement en Floride – ainsi qu'aux sportifs et professionnels qui ont fait défection lors de leurs tournées ou missions à l'étranger.
"PERMISO DE SALIDA"
Depuis 1961, les Cubains désireux de se rendre à l'étranger devaient obtenir une autorisation spéciale, le coûteux permiso de salida, et se prévaloir d'une lettre d'invitation à se rendre dans un pays étranger, où ils ne pouvaient rester plus de onze mois, sous peine de voir leurs biens confisqués et être considérés comme des expatriés définitifs, généralement sans possibilité de retour. Cet encadrement visait à stopper l'exode de Cubains fuyant la révolution castriste.
La période pendant laquelle un Cubain peut résider à l'étranger sans perdre ses droits et ses biens est également portée de onze à vingt-quatre mois, avec possibilité de reconduction. Mais la somme nécessaire pour obtenir un passeport va doubler, passant à l'équivalent de 100 dollars à partir de lundi. Ces derniers jours, avant l'entrée en vigueur de cette augmentation, des Cubains se sont précipités dans les offices des services de l'émigration pour se procurer un passeport.
RESTRICTIONS
Depuis sa publication, le décret-loi a évolué. Les médecins, initialement écartés de la réforme au nom de la protection du "capital humain" et du refus de la "fuite des cerveaux", ont finalement été autorisés à en profiter. Mais le gouvernement conserve le droit de restreindre les déplacements à l'étranger pour raisons de sécurité nationale, d'intérêt public ou de "rôle économique vital". On ignore notamment si les dissidents les plus connus seront autorisés ou non à profiter de cette réforme.
La blogueuse Yoani Sanchez, qui dit avoir essuyé 19 refus de visa par le passé, a annoncé la semaine dernière via Twitter que sa valise était "prête pour un voyage AVEC RETOUR". "Pourrai-je partir ?", s'interrogeait-elle.
14/1/2013, Yoani Sánchez
Source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Barack Obama veut faire aboutir rapidement son projet de vaste réforme de l'immigration qui prévoit la possibilité de demander la nationalité américaine pour une grande partie des 11 millions d'étrangers en situation irrégulière présents aux Etats-Unis, rapporte le New York Times dimanche.
Le président des Etats-Unis veut faire avancer son plan sans attendre d'avoir réglé avec le Congrès les deux dossiers importants des questions budgétaires et du contrôle des armes, souligne le quotidien. Le chef de l'Etat pourrait présenter ses idées lors du traditionnel discours sur l'état de l'Union, prévu le 12 février.
13 janvier 2013, Europe1.fr avec Reuters
Source : Europe1
Organisé par la Féderation de l'Entraide Protestante (la FEP), ce colloque, qui se tiendra à paris, le 1er et 2 février 2013, cherchera à rendre compte du regard porté par les européens sur les immigrés et les demandeurs d’asile et à échanger sur les pratiques mises en place par les associations engagées dans l’accueil et l’accompagnement…Suite
Cette publication présente la première comparaison internationale des pays de l'OCDE en ce qui concerne la position des immigrés et de leurs enfants dans les principaux domaines de l'intégration économique et sociale.
Elle décrit comment les immigrés et leurs enfants s'insèrent dans les sociétés des pays de l’OCDE, et évalue leurs progrès par rapport à des indicateurs clés. L’intégration étant un défi à caractère multidimensionnel, plusieurs facteurs (les conditions de vie matérielle, la santé, l’éducation, le marché du travail, la participation civique ) sont pris en compte. Ce rapport compare les mesures des résultats ainsi que les progrès réalisés au cours de la dernière décennie aux résultats d’un groupe de référence (la population née dans le pays de résidence). Trois séries de questions sont abordées : 1) dans quelle mesure la performance moyenne des immigrés diffère-t-elle de celle de la population née dans le pays hôte ? ; 2) Ces différences peuvent-elles être expliquées par des effets structurels (différentes répartitions selon l'âge, niveau d'éducation , etc) ? ; Comment l’intégration a-t-elle évolué au cours de la dernière décennie ?
Le chapitre d'introduction fournit une description détaillée des populations examinées (personnes et ménages nés à l'étranger, ainsi que les enfants d'immigrés nés dans le pays hôte). Le dernier chapitre donne une vue d'ensemble sur les questions de discrimination qui est une source possible de désavantages tenaces pour les immigrés et leurs enfants…Consulter la publication en direct
Le franco-marocain Abdellah EZBIRI s’est envolé vendredi pour le Japon qui abritera une des prestigieuses rencontre K1. Il sait que ce lundi 14 janvier 2013 il n’en restera qu’un seul pour décrocher le titre de champion du KRUSH et du Monde.
Le champion d’Europe de la discipline affrontera le japonais Yuji NASHIRO qui reste sur une défaite mais a battu auparavant Albert KRAUS et remporté le titre de champion du K-1 MAX JAPAN. Ils seront engagés dans le tournoi des -67kg, une épreuve à élimination directe qui n’est pas sans rappeler les grandes heures du K-1.
Le Franco-Marocain Abdellah Ezbiri a remporté la ceinture de champion d'Europe WKN de K1 des moins de 65kg à Lyon le 7 mai 2011 en battant le champion d'Italie Filippo Solheid par KO dans le sous le regard de plus de 3000 personnes cadre du show sportif Fightzone V organisé par son Fouad Ezbiri, ancien champion du monde kick-boxing et free-fight.
Cette édition 2013 du KRUSH verra s’affronter des combattants de trois grandes nations du kick-boxing et K1 : le Japon, la France et le Maroc représenté par Abdellah EZBIRI, sur la trace d’un autre champion marocain Badr Hari.
La question de l'immigration n'a pas fini de hanter les pays riches. Si l'explosion du chômage impose aujourd'hui, en Europe, une régulation sévère des flux d'entrée, la plupart des nations du Vieux Continent - à quelques exceptions près, comme la France ou l'Irlande - sont dans une situation démographique qui les amènera, une fois la crise passée, à rouvrir leurs frontières, à la fois pour répondre aux besoins de main-d'oeuvre et pour assurer la survie de leurs systèmes de retraites. Ce qui rendra de plus en plus nécessaires des politiques actives d'intégration.
Sur ce thème, l'OCDE vient de publier une remarquable étude intitulée « Trouver ses marques : les indicateurs sur l'intégration des immigrés », qui identifie les critères de réussite et permet les comparaisons internationales. Pour la France, il faut le dire, le bilan n'est pas très positif, notamment si on le compare à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni. La difficulté n'est pas dans le nombre : la proportion de personnes « nées à l'étranger » (définition imparfaite mais statistiquement commode des immigrés) dans la population totale est à peu près la même dans les trois pays - 11,6 % en France, contre 12,9 % outre-Rhin et 11,3 % outre-Manche. En revanche, la part des personnes d'âge actif (15 à 64 ans) dans la population immigrée est plus faible chez nous (75 %, contre 78 % en Allemagne et 81 % au Royaume-Uni), parce que les immigrés de plus de 65 ans - héritage d'une politique ancienne - y sont proportionnellement plus nombreux. Autre signe négatif : en France, 28 % des immigrés se situent dans le décile inférieur des revenus, contre 18 % en Grande-Bretagne et 14 % en Allemagne. De même pour l'éducation : les écarts entre les performances de lecture des enfants de parents immigrés et des enfants de parents « autochtones » se sont élargis entre 2000 et 2009, alors qu'ils se sont nettement réduits chez nos deux voisins. Un point encourageant tout de même : 8 % des immigrés présents en France y sont venus pour poursuivre leurs études. Cette proportion est inférieure à celle du Royaume-Uni (14 %), mais très supérieure à celle de l'Allemagne et des autres pays européens. A l'ère de la mondialisation des cerveaux, l'enjeu des politiques d'immigration n'est pas seulement l'intégration, c'est aussi l'attractivité.
14/01/2013
Source : Les Echos.fr
Le département de la recherche de l’AFD, le groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale et le Center for Global Development organisent la sixième édition de la conférence internationale Migrations et développement à l'Université Al Akhawatn d'Ifrane, au Maroc, les 18 et 19 mai 2013. Les propositions d'articles en vue de la conférence sont à soumettre avant le 31 janvier 2013.
Cette conférence abordera la question de l'impact des migrations internationales sur les résultats économiques et sociaux des pays en développement. Pourront être sélectionnés des articles traitant des diasporas et des externalités qu’elles créent, des migrations de retour, des liens entre migrations, commerce et investissements, de la « fuite des cerveaux », des liens entre les migration et le développement dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, des liens entre migrations et changements technologiques et institutionnels, des liens entre migrations et santé ou encore des effets de l’émigration sur la pauvreté, les inégalités ou la formation de capital humain dans les pays de départ.
Une sélection d'articles sera considérée pour un numéro spécial de The Scandinavian Journal of Economics…En savoir plus
La Commission des naturalisations du Parlement belge a accordé, en 2012, la nationalité belge à 4 838 personnes, avec 630 naturalisations supplémentaires par rapport à 2011. Par ailleurs, elle a rejeté 4 462 dossiers et en a ajournée 3 565. D’après un communiqué de l’agence Belga, diffusé le mercredi 9 janvier 2013, « le Maroc figure au sommet du classement des naturalisations par pays de naissance, devant la République démocratique du Congo, la Russie, la Turquie et la Roumanie ».
Ils étaient 709 dossiers de personnes natives du Maroc à être approuvé par la Commission des naturalisations, devant les personnes originaires de la République démocratique du Congo (416), de Russie (300), de Turquie (191) et de Roumanie (179).
Précisons que la Commission des naturalisations du Parlement belge n’accorde que 15% des nouvelles nationalités belges chaque année. Dans sa déclaration à l’agence Belga, le président de la Commission des naturalisations, Georges Dallemagne insiste sur le fait qu’«il existe trois procédures pour devenir Belge: la naturalisation, via la Commission et la Chambre, l'attribution, selon des critères liés à la naissance, et l'acquisition, en fonction du nombre d'années de résidence, de l'intégration sociale ainsi que de la participation économique."
Depuis la dernière réforme du code de la nationalité belge, en 2000, la Belgique a facilité l’accès à sa nationalité. Depuis cette date, plus de 600 000 naturalisations belges ont été enregistrées, dont près de 100 000 accordées par la Commission des naturalisations de la Chambre des députés.
09 janv. 2013
Source : MAP
Une série de î'encontres «Avis citoyens» entre le ministre de la Ville, François Lamy, et donc, des «ci toyens», ces habitants de qumtiers défavorisés longtemps délaissés à qui le ministre dit vouloir redonner du pouvoir…Suite
Réduction de 40% de l'ensemble des allocations familiales, les responsables des ministères concernés tiennent une réunion aujourd'hui avec l'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc afin de relancer les pourparlers…Suite
Conseil européen des oulémas marocains Rejet des accusations véhiculées par certains journaux belges
Le Conseil européen des oulémas marocams (CEOM), basé à Bruxelles, rejette «les accusations infondées et les allégations pernicieuses» véhiculées par certains journaux belges à son encontre, souligne mercredi son secrétaire général dans un communiqué…Suite
Les humoristes francomarocains Gad Elmaleh et Jamel Debbouze triomphent toujours au top 50 des personnalités les plus préférées des Français, selon les résultats du traditionnel sondage de fin d'année de l'Institut IFOP pour l'hebdomadaire français "Le Journal du Dimanche" GDD)…Suite
Les Marocaines Amalle Ahrouy et Hanaa El Mardi viennent d'intégrer l'ordre des experts comptables de la région française d'Aquitaine (Sud Ouest) dans le cadre de la promotion 2012.
Elles figurent parmi les 45 nouveaux experts comptables inscrits au tableau de l'ordre français jumelé à celui de la région de Casablanca, ayant prêté, mardi à Bordeaux, le serment "d'exercer leur fonctions avec conscience et probité et d'appliquer les lois dans leurs travaux".
La cérémonie de prestation de serment, parrainée par le journaliste et présentateur de télévision français, Jacques Legros, s'est déroulée aux salons de l'hôtel de ville, en présence notamment du Consul général du Maroc à Bordeaux, Fadlallah Mohammed Fellat, et du conseiller municipal auprès du maire de la ville, chargé des professions libérales, Jean Marc Gauzère.
Gérantes du cabinet ADLES-Bordeaux, Amalle Ahrouy et Hanaa El Mardi ont consacré leurs mémoires de fin d'études respectivement à "l'association du secteur sanitaire et social: proposition d'un guide d'audit pour les risques" et "l'implantation d'une société française de services au Maroc: le rôle de l'expert comptable".
09 janv. 2013
Source : MAP
Les responsables de la sécurité publique en Italie ont été habilités mercredi à interrompre ou faire cesser des matches de football en cas d'incidents racistes, a déclaré l'Observatoire des manifestations sportives (ONMS).
Cette décision est la conséquence du débat ouvert dans la péninsule par le coup de colère de Kevin-Prince Boateng, qui a cessé de jouer jeudi dernier lors d'un match amical de son club du Milan AC contre une équipe de quatrième division, après avoir entendu des chants racistes monter des tribunes. Le geste du joueur ghanéen a été salué par le président de la Fédération internationale (Fifa) Sepp Blatter et soutenu par le propriétaire du Milan, Silvio Berlusconi.
Le président de la Fédération italienne de football, Giancarlo Abete, a donné son accord pour que les rencontres soient abandonnées en cas d'incidents racistes. Dans ce cas, a précisé l'ONMS mercredi soir à l'issue d'une réunion, l'arbitre de champ devra alerter le quatrième arbitre qui devra lui-même rapporter l'incident au responsable des forces de l'ordre supervisant la rencontre.
09.01.13
Source : Reuters
L’Institut Néerlandais au Maroc (Rabat).organise , le mercredi 16 janvier 2013, un séminaire de prof. dr. Ieme van der Poel intitulée ‘’Le pays dépaysé: Images du Maroc dans les littératures de la diaspora marocaine’’…Suite
À l'occasion de la 99eJournée mondiale du migrant, (Dimanche 13 janvier) l'Église catholique veut rappeler ses engagements pour que soient respectés et reconnus dans leurs droits et dignité les migrants, les réfugiés, les demandeurs d'asile.
Les services de la pastorale des migrants organisent plusieurs activités à cette occasion : « Des millions de personnes sont concernées par la migration dans le monde. Ces personnes quittent leur pays pour fuir la violence, l'insécurité, la misère. Elles se mettent en chemin dans l'espérance d'une vie meilleure, pour trouver un lieu de paix et de sécurité, un lieu pour travailler et fonder une famille, un lieu pour vivre, écrivent les évêques ligériens. À la suite du pape Benoît XVI, en ce temps où nous fêtons la naissance de Jésus, [nous invitons] à changer de regard sur les personnes migrantes et réfugiées. »
10/1/02013
Source : CCME
"La coopération internationale maroco-espagnole et la bonne gouvernance" est le thème d'une série de conférences dont le coup d'envoi a été donné, mardi à Al Hoceima, avec la participation d'une pléiade d'universitaires et d'experts nationaux et internationaux.
Cette manifestation, organisée par l'Association marocaine pour l'intégration des migrants (Malaga), en collaboration avec le Programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieure, et dont les travaux se poursuivent jusqu'au 30 janvier courant, a pour objectif de fournir à la société civile les connaissances et les outils nécessaires à la compréhension des notions de coopération internationale, de participation à la chose locale et de gouvernance locale, comme elle vise à jeter la lumière sur la coopération maroco-espagnole à travers les expériences de la société civile.
10/1/02013
Source : CCME
La militante associative marocaine Saida Rattab a reçu le Prix de Rome-capitale des femmes, qui récompense l'excellence féminine dans divers domaines.
Ce Prix, qui en est à sa deuxième édition, a été attribué à Mme Rattab pour l'action qu'elle mène pour la défense des droits des femmes immigrées, dans le cadre de l'association ACMID des femmes marocaines en Italie, présidée par la députée italienne d'origine marocaine, Souad Sbai.
Mme Rattab, qui a reçu ce Prix des mains du maire de Rome, Gianni Alemanno, oeuvre depuis près de 40 ans en particulier dans le domaine de la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Elle s'active aussi pour une meilleure intégration des immigrées dans la société italienne à travers la mise en oeuvre de nombreux programmes culturels et socio-professionnels, indique un communiqué de l'association ACMID parvenu mercredi à la MAP.
Outre Mme Rattab, 75 autres femmes venant d'horizons divers ont été primées pour leur engagement en faveur de la promotion de la condition de la femme dans la capitale italienne.
La cérémonie de remise du Prix, qui a eu lieu au siège de la mairie de Rome, s'est déroulée en présence de responsables locaux, de représentants d'associations et de journalistes.
09 jan 2013
Source : MAP
Les domestiques seraient au moins 52 millions, soit en hausse de 60 % en quinze ans, selon une première étude sur le travail domestique publiée ce mercredi 9 janvier par l’Organisation internationale du travail
Des employées de maison indonésiennes se proposent pour travailler à l’étranger lors d’une réunion, en juin 2011, dans un centre de police local.
Les femmes constituent plus de 80 % de ces travailleurs souvent éhontément exploités
Que l’Organisation internationale du travail (OIT) tente de pousser les portes des domiciles pour entrevoir la réalité du travail des domestiques est une première. Le rapport « les travailleurs domestiques dans le monde », publié ce mercredi 9 janvier, fait suite à l’adoption en juin 2011 d’une convention et d’une recommandation sur le « travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques ».
L’OIT ne cache pas que ce premier rapport donne une photographie très imparfaite et incomplète de la réalité du travail domestique et notamment que ses statistiques sont à prendre avec prudence tant elles ont toutes chances d’être sous-évaluées.
Des statistiques sous évaluées
Cette première étude montre que le travail domestique est en plein boum dans le monde. Il concernait au minimum 52,6 millions de personnes en 2010, soit une augmentation de 60 % en 15 ans. Ceux-ci pourraient être de fait deux fois plus nombreux selon les spécialistes, car ce travail est souvent dissimulé. De plus ces chiffres ne prennent pas en compte les mineurs de moins de quinze ans encore exploités dans de nombreux pays pour les tâches domestiques dont le nombre avait été estimé à 7,4 millions en 2008.
Si certains de ces emplois sont dévolus aux hommes employés comme jardiniers, chauffeurs ou maîtres d’hôtel, ils sont à 83 % occupés par des femmes. Dans certains régions du monde le travail domestique représente jusqu’à 16 % de l’emploi féminin (Amérique latine ou Caraïbes) voire 20 % (Moyen-Orient). C’est toutefois en Asie-Pacifique ainsi qu’en Amérique latine et Caraïbes que se concentrent respectivement 41 % et 37 % des domestiques de la planète.
Des travailleurs exploités
Une grande part de ces employés à domicile sont exclus des législations nationales sur le travail et n’ont aucune protection juridique, ce qui favorise leur vulnérabilité et leur exploitation sans limites. L’OIT souligne ainsi que plus de la moitié de ces travailleurs n’ont pas de limitation de leur durée hebdomadaire de travail et que 45 % d’entre eux environ n’ont aucun droit à une période de repos hebdomadaire. Plus d’un tiers des femmes n’ont pas de congé maternité.
L’obligation de résider au domicile de l’employeur est souvent de nature à aggraver la dépendance et l’exploitation des employés de maison, d’autant plus que logement et nourriture sont considérés comme des paiements en nature déduits des revenus.
L’impact encore timide de la convention de l’OIT
La nouvelle convention internationale sur le travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques prévoit une durée de travail raisonnable, un repos hebdomadaire d’au moins 24 heures consécutives, une limitation des rémunérations en nature, une information claire sur les conditions d’embauche et le respect des droits fondamentaux au travail. Elle n’a pour l’instant été ratifiée que par trois États, les Philippines (grand pourvoyeur de domestiques), Maurice et l’Uruguay. D’autres devraient suivre.
Le rapport précise toutefois que de nombreux pays d’Amérique latine et Caraïbes, d’Afrique et du monde industrialisé ont déjà étendu certaines protections aux travailleurs domestiques et les initiatives se multiplient. Singapour a par exemple étendu le repos hebdomadaire aux travailleurs domestiques migrants. La Namibie a créé une commmision concernant les salaires minimaux des domestiques. Le Brésil a lui intégré ces travailleurs dans les caisses d’assurance-sociale.
9/1/2013, MARIE VERDIER
Source : La Croix
Après avoir choisi dans un premier temps de retirer sa plainte contre le président de l’UMP à propos de ses déclarations controversées sur « le pain au chocolat », le CFCM a ensuite réitéré cette plainte suite au refus de Jean-François Copé de prononcer des excuses formelles.
Après une longue journée de controverses parsemées de revirements de langages, le président de l'UMP Jean-François Copé et Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman sont finalement parvenus à un accord mercredi 9 janvier en fin d'après-midi. Il n'y aura donc pas de plaintes suite aux propos du 5 octobre 2012 de jean-François Copé.
En campagne pour la présidence de l'UMP, il avait évoqué lors d’un meeting organisé à Draguignan (Var) le cas d’un jeune qui se serait fait « arracher son pain au chocolat par des voyous » au motif « qu’on ne mange pas au Ramadan ».
Ces propos, qui avaient aussitôt provoqué une polémique, avaient été jugés « diffamatoires » et « islamophobes » par le CFCM qui avait déposé plainte à Nîmes (Gard). Le parquet local s’était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan. Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris.
"Regrets" exprimés par Jean-François Copé
Dans la matinée de mercredi, le CFCM avait annoncé le retrait de cette plainte, au motif qu'il avait obtenu des excuses de monsieur Copé, ce que celui-ci a ensuite contesté, provoquant la menace du CFCM de maintenir finalement son action tant que le président de l'UMP ne ferait pas des excuses en bonne et due forme.
Les deux organisations sont finalement sorties de cette impasse en publiant mercredi en fin d'après-midi un communiqué commun faisant état de "regrets" exprimés par Jean-François Copé aux musulmans de France qui ont pu être " heurtés dans leurs sentiments ou stigmatisés dans cette polémique"...."liée au contresens qui a conduit (selon lui) à altérer ses propos tenus au mois d'octobre dernier".
Le passage sémantique de "excuses" à "regrets" a donc suffi au CFCM, qui a tenu à rappeler dans ce communiqué qu'il forme "le voeu que les acteurs politiques puissent davantage mesurer la porter de leurs propos et déclaration". L'incident est donc clos.
9/1/2013, PASCAL CHARRIER
Source : La Croix (avec AFP)
Un journaliste, fondateur du parti du Premier ministre Viktor Orban et proche de celui-ci, a qualifié les Roms d’« animaux » qu’il fallait « éliminer ». Propos condamnés non seulement par l’opposition, mais aussi par le ministre de la Justice. Des étudiants de Budapest ont appelé à une manifestation devant le siège du journal Magyar Hirlap, proche du gouvernement. Le fautif, Zsolt Bayer y est journaliste.
Zsolt Bayer n’en est pas à son premier essai en matière de racisme et de xénophobie. A plusieurs reprises, il s’est tristement distingué par ses propos antisémites, en publiant par exemple un article contre les Juifs hongrois, où il affirmait qu’ils « mouchaient leurs nez dans les piscines » du pays.
Cette fois, il a traité les Roms d’« animaux tziganes » qui n’étaient pas dignes de vivre comme des êtres humains, car ils « faisaient leurs besoins où ils voulaient ». Et ce n’est pas tout. Selon Bayer, une bonne partie des Roms serait des « assassins » qu’il faudrait tout simplement « éliminer ».
Vision du monde tsigane qui a suscité l’indignation même parmi les dirigeants du Fidesz, le parti au pouvoir que Zsolt Bayer a contribué à créer. Le ministre de la Justice et de l’Administration, Tibor Navracsics, n’a pas hésité à déclarer sèchement à la télévision que l’auteur des attaques infâmes contre les Roms n’avait plus « sa place » au sein du Fidesz.
Face à l’ampleur de l’indignation, l’opposition appelle à « une action commune des démocrates de gauche et de droite » pour défendre les valeurs de base.
9/1/2013
Source : RFI
Le nombre de visas délivrés par l'Espagne en faveur des Algériens en 2012 avoisine les 70.000 visas, a indiqué mardi à Alger l'ambassadeur de l'Espagne à Alger, M. Gabriel Busquets, estimant que ce chiffre est "remarquable".
"Les consulats d'Espagne, d'Alger et d'Oran, ont délivré autour de 70.000 visas aux Algériens, ce qui est un chiffre remarquable", a affirmé M. Busquets, lors d'un point de presse à l'ambassade d'Espagne en Algérie, à la veille de la visite du président du gouvernement espagnol, M. Mariano Rajoy, en Algérie, précisant que "la moyenne de délivrance de visas a augmenté de 20% durant ces dernières années".
L'ambassadeur espagnol a également affirmé que son pays compte "consolider cette progression", exprimant, à cette occasion, "sa satisfaction" de la "bonne" coopération entre les deux pays dans ce domaine.
"C'est un sujet qui nous intéresse énormément et sur lequel nous communiquons régulièrement avec l'Algérie. Nous avons fait un effort remarquable ces dernières années. Le nombre de visas délivrés a presque doublé", a-t-il ajouté.
Pour lui , les personnes qui se déplacent régulièrement, pour des motifs de travail, d'étude, d'affaire ou de tourisme, en Espagne peuvent être "en mesure de le faire dans les meilleurs conditions", précisant que son pays visait à améliorer "progressivement" cette facilitation de délivrance de visas.
M. Rajoy co-présidera avec le président de le République, M. Abdelaziz Bouteflika, la cinquième réunion de haut niveau entre les deux pays.
8 jan 2013
Source : APS
Un militant des droits de l'homme russe a appelé le président français à interdire l'entrée en France de certains responsables politiques russes, après la promulgation en Russie d'une loi interdisant les adoptions d'enfants par des Américains.
Dans une lettre ouverte à François Hollande, Boris Altchouler, président d'une organisation de défense des droits des enfants et membre du groupe Helsinki, demande à ce que la France interdise l'entrée sur son territoire au délégué au Kremlin pour les droits de l'enfant, Pavel Astakhov, ainsi qu'à d'autres "représentants du pouvoir russe".
"Pavel Astakhov a soutenu activement la loi "Dima Iakovlev", entrée en vigueur le 1er janvier, et qui a de fait interrompu le processus d'adoption de plusieurs dizaines d'enfants handicapés par des Américains, souligne M. Altchouler dans cette lettre.
Ce texte a été adopté en décembre en guise de riposte à la "liste Magnitski", une loi promulguée par le président Barack Obama, interdisant notamment de séjour aux Etats-Unis des responsables russes impliqués dans la mort en prison en 2009 de l'avocat Sergueï Magnitski, ou dans d'autres violations des droits de l'homme.
Dans le même temps, "Pavel Astakhov se rend régulièrement en France pour voir sa famille qui habite une villa luxueuse sur la Côte d'Azur, à Cannes", ajoute-t-il.
"A mon avis, c'est injuste. Le cynisme de nombreux fonctionnaires et députés russes des deux chambres du Parlement est sans limite, mais les pays civilisés sont en droit de fermer leurs frontières à ces messieurs", estime-t-il encore.
Il souligne par ailleurs dans un courriel à l'AFP que la France a joué un rôle clé en 2008 dans le règlement du conflit entre la Russie et la Géorgie.
"La France peut peut-être jouer un rôle pacificateur dans le grave conflit entre la Russie et les Etats-Unis sur la question des adoptions d'orphelins russes? ", écrit-il.
La loi, l'une des mesures les plus hostiles prises par Moscou envers les Etats-Unis depuis la guerre froide, a été vivement critiquée par e nombreuses ONG russes et internationales, mais aussi par certains ministres russes.
De 2008 à 2011, 14.660 enfants russes ont été adoptés par des étrangers, dont 5.177 par des Américains, selon les chiffres fournis à l'AFP par le bureau de M. Astakhov.
Selon la même source, pendant la même période, 33.300 enfants ont été adoptés par des Russes. 728 enfants handicapés ont été adoptés par des étrangers et 137 par des Russes.
9 jan 2013
Source : AFP
L'OIM et la gouvernement suisse ont convenu d'un projet de 2,9 millions de dollars pour la stabilisation communautaire des migrants tchadiens de retour de Libye dans leur pays, a annoncé mercredi l'agence onusienne dans un communiqué.
Ces migrants qui vivent actuellement dans trois régions septentrionales, à la frontière de la Libye, du Niger et du Soudan, a-t-on précisé de même source.
La contribution suisse "facilitera la réintégration socio-économique des Tchadiens de retour de Libye. Elle renforcera aussi la cohésion sociale et le dialogue entre les migrants de retour au pays et les communautés d'accueil, et apportera un appui pour la restauration des infrastructures existantes, notamment des écoles, des structures médicales et des centres culturels, des entrepôts des communautés et des aires de stockage des céréales", a-t-on indiqué.
Quelque 125 000 membres de communautés, y compris les migrants de retour, bénéficieront directement de ce programme, a-t-on ajouté.
Une évaluation effectuée en mars 2012 dans 14 régions du Tchad abritant le nombre le plus élevé de migrants de retour, a permis d'établir que la plupart d'entre eux ont un besoin urgent d'une aide à la réintégration socio-économique, afin de leur permettre de faire face à l'absence de revenus et de s'adapter à un autre mode de vie, selon l'OIM.
Les trois régions cibles, situées dans la zone reculée du Nord du Tchad, sont "particulièrement vulnérables", étant donné qu'aucune organisation humanitaire internationale, sauf l'OIM, n'est actuellement présente dans cette zone. Ces régions sont séparées des centres économiques du Sahel par la ceinture sahélienne, qui connaît de graves périodes de sécheresses depuis 2011, a-t-on précisé.
On estime que plus de 130.000 Tchadiens ont quitté la Libye pour regagner leur pays pendant en raison du conflit armé dans ce pays en 2011. La majorité d'entre eux vivaient en Libye depuis de nombreuses années et n'avaient pas ou peu de liens avec leur lieu d'origine, a rappelé l'OIM.
9 jan 2013
Source : APS
L'éxil fiscal est un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur selon les fiscalistes, les banquiers et les conseillers en gestion de patrimoine, pour ceux qui veulent échapper au relèvement de la fiscalité entamé à partir de 2010. Ce mouvement se serait, estiment les spécialistes, accéléré depuis le retour de la gauche au pouvoir…Suite
Le gouvernement marocain a décidé de prendre une position claire et tranchée au sujet de la décision unilatérale des autorités néerlandaises de réduire de 40% les pensions versées aux ayants-droits des retraités marocains installés au Maroc et ce dès le début de cette année…Suite
Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, a fini par réagir à la décision des autorités néerlandaises de réduire de 40% le montant des allocations familiales destinées aux enfants et veuves des retraités MRE aux Pays-Bas...Suite
L’Angola fait face à une immigration illégale croissante ces derniers mois, tout particulièrement dans la province de Zaïre, frontalière à celle du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC). La dernière semaine de l’année 2012 a connu une dizaine d’expulsions de clandestins vers le RDC.
Dimanche 6 janvier 2012, seize immigrés clandestins, venus de la RDC ont trouvé la mort, pour cause de blessures ou d’asphyxie, dans un accident de route dans la province de Zaïre, à 150 km de la capitale Luanda. Les rescapés ont avoué à la police locale qu’ils ont pris place dans un containeur, moyennant la somme de 200 dollars chacun pour le chauffeur du camion qui transportait le containeur.
A l’instar de la majorité des immigrés clandestins, les passagers du camion accidenté tentaient de rejoindre Luanda, la capitale administrative et économique du pays. Une ville qui concentre les activités tertiaires et industrielles de ce pays en pleine essor économique, qui a retrouvé la paix civile depuis 2002. L’argent du pétrole extrait des gisements offshores au large de la ville et les chantiers de construction qui se multiplient dans la ville et ses environs, en font une destination privilégiée des travailleurs immigrés des pays voisins.
9/1/2013
Source : CCME
Le ministre de l’Immigration en République dominicaine, Jose Ricardo Taveras a déclaré mardi 8 janvier 2013 que de nombreux travailleurs Haïtiens n’avaient pas « reçu la permission de franchir la frontière à Dajabon puisqu'ils n'avaient ni passeport, ni permis ».
Un million d’Haïtiens, dont une bonne partie de façon illégale, vivent et travaillent en République dominicaine depuis des décennies. Ils travaillent dans les plantations de canne à sucre et de café et travaillent dans le bâtiment.
Les fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de ces travailleurs immigrés de rentrer au pays pour joindre leurs familles. Le ministre Taveras a affirmé aux journalistes que 1100 immigrants Haïtiens, légalement établis en République dominicaine, ont pu franchir la frontière le week-end qui a suivi la nuit de la Saint Sylvestre. Alors que les 2000 autres, sans papier, sont restés bloqués à la frontière. Il affirme avoir respecté les lois en vigueur dans son pays. L’ambassade d’Haïti à Saint-Domingue tente de solutionner le problème par la voie diplomatique.
9/1/2013
Source : CCME
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé mardi qu'il allait retirer sa plainte contre le président de l'UMP, Jean-François Copé, déposée après ses déclarations controversées sur le "pain au chocolat".
"Reçu à sa demande" par le bureau exécutif du CFCM, "M. Copé a exprimé des regrets. Nous allons donc retirer notre plainte", a déclaré à l'issue d'un entretien d'une heure, Abdellah Zekri, président de l'Observatoire de l'islamophobie au sein du CFCM.
"Nous avons eu un échange positif, constructif et apaisé", a déclaré M. Copé à la sortie de cet entretien. "Cela a été pour moi l'occasion de donner une explication sur ce qui a été un énorme contresens de mes propos. Je regrette l'instrumentalisation qui en a été faite", a-t-il ajouté.
Mohammed Moussaoui, président du CFCM, a déclaré de son côté: "Nous avons exprimé dans cette entrevue avec M. Copé que les musulmans ont été heurtés par ses propos et le traitement médiatique qui en a été fait."
M. Moussaoui a ajouté qu'il avait été "sensible aux regrets exprimés" par M. Copé et estimé qu'il était temps de "sortir par le haut" de cette affaire.
Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l'enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris.
Aucune précision n'avait été donnée quant à une éventuelle audition de M. Copé.
En fin d'après-midi mardi, le parquet de Draguignan a indiqué qu'il attendait "le retour de la procédure et la décision du plaignant de retirer sa plainte".
Le parquet peut en effet très bien décider de poursuivre la procédure malgré le retrait de la plainte du CFCM.
L'avocate du Conseil, Me Khadija Aoudia, avait déposé plainte à Nîmes en octobre et le parquet local s'était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan, où M. Copé, alors candidat à la présidence de l'UMP, avait évoqué lors d'un meeting le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".
Ces propos ont été jugés diffamatoires et "islamophobes" par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par M. Copé à M. Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l'UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre.
08/01/2013
Source : AFP/L’Express
S’il est un sujet sur lequel il est bon de regarder au -delà de nos frontières, c'est bien l'immigration. Voilà un livre qui peut y contribuer…Suite
Il est une plaie, celle des pays désavoués, celle des berceaux ingrats, celle des terres natales qui étouffent leurs citoyens, jusqu'à l'exil. A quel moment la patrie, mère nourricière devient étau? Les désorientés nouveau livre d’Amine Maalouf, livre, avec une absolue finesse, autant de réponses que non-réponses à ce thème universel…Suite
Le réalisateur maroco-finlandais Mohamed El Aboudi signe un documentaire audacieux et dénonciateur. « Danse of Outlaws » sonde le milieu des femmes marginalisées, et la tou rmente d'une danseuse de ventre, ancienne victime d'un viol…Suite
Ayant refusé de négocier de manière officielle la réduction de pension et le changement des termes de la convention relative à la protection et couverture sociale et médicale, le Maroc n'a pas été consulté avant que le gouvernement Hollandais ne fasse passer cette décision d'une manière unilatérale…Suite
La décision des Pays-Bas de réduire de 40%, dès janvier 2013, les allocations familiales destinées aux enfants, aux veuves et aux orphelins des Marocains mobilise gouvernement et ONG. C’est dans ce contexte qu’Al Hoceima a accueilli hier une rencontre où les différents aspects de cette décision ont été débattus. Rappelons que cette décision a été prise de manière unilatérale par les autorités hollandaises en abrogeant la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit.
Depuis le 2 novembre, ils sont encore 41 à ne plus s'alimenter pour réclamer leur régularisation…Suite
L'ancien leader fouronnais engage les Bruxellois à réclamer aujourd'hui une R~gion à part entière. Sans quoi les élus « d'origine turco-maghrébine », qui seront majoritaires demain dans la capitale, pourraient bien lâcher Bruxelles à la Flandre…Suite
Le gouvernement a fait un petit cadeau aux Marocains résidents à l'étranger d'un âge avancé tout autant qu'aux diplomates Marocains. En effet, en vertu de deux circulaires le personnel de l'administration de la douane a pris acte des nouvelles dispositions de la loi de finances n° 115.12 pour l'année budgétaire 2013…Suite
Les analyses post-électorales suggèrent que, bien que ne représentant qu'une petite proportion des électeurs américains, le vote des musulmans américains a pesé lourd dans la balance lors des dernières élections car ces derniers sont présents stratégiquement dans les États pivots. Pour la première fois, au cours des élections 2012, les musulmans américains -qu'ils soient démocrates ou républicains - ont appliqué à la mobilisation politique les leçons tirées de l'organisation communautaire, en particulier grâce aux médias sociaux…Suite
Depuis le 1er juillet 2012, le gouvernement néerlandais a mis en application le principe du pays de résidence pour le paiement des allocations sociales. Le principe du pays de résidence a remplacé celui du pays de travail qui était utilisé jusqu’à présent. Le montant des allocations familiales et de celles pour les veuves et les orphelins seront désormais indexés sur le coût de la vie dans le pays de résidence du bénéficiaire.
Les Marocains des Pays-Bas n'en reviennent toujours pas. La caisse néerlandaise de sécurité sociale a décidé de réduire allocations familiales et retraites des MRE établis au Maroc. Un véritable pavé dans la mare. Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales et de pensions de retraite…Suite
Le ministre canadien de l'Immigration avertit les migrants escroqués par des passeurs de clandestins
Toute personne qui compte sur des passeurs de clandestins pour tenter d'entrer au Canada ne fait que "jeter ses économies par la fenêtre", a indiqué le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, affirmant que "grâce à une surveillance très attentive et à des mesures découlant de renseignements obtenus, on a mis fin à de récentes opérations de passage de clandestins avant que quiconque n'ait pu quitter le port".
"Nous envoyons un message clair aux personnes qui envisagent de faire appel aux services de passeurs de clandestins pour entrer furtivement au Canada : ne le faites pas", a averti le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme dans un communiqué publié par son département.
"Les personnes qui tenteront d'entrer au Canada par la porte de service au moyen de passeurs de clandestins ne réussiront pas, et elles gaspillent leur argent en essayant d'y arriver", a-t-il dit, rappelant que "d'autres opérations visant à faire passer des Sri-Lankais au Canada depuis la Thaïlande et l'Indonésie ont également été interrompues au cours des deux dernières années".
"En vue d'appuyer les efforts continus, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, a annoncé en mars 2012 l'octroi d'un financement de 12 Mê. Cet argent servira à contrer le passage de clandestins, notamment en appuyant des projets en Thaïlande et ailleurs en Asie du Sud-Est", a ajouté le ministre lors de son séjour au Sri Lanka.
Selon lui, "les organismes canadiens d'application de la loi continuent à collaborer avec leurs homologues à l'étranger pour déceler et prévenir les opérations de passage de clandestins visant le Canada. Ce dernier a redoublé ses efforts à l'étranger pour prévenir le passage de clandestins après l'arrivée de deux navires transportant des clandestins en 2009 et en 2010". Depuis cette époque, a-t-il dit, "aucun voyage visant à faire entrer clandestinement des migrants au Canada n'a réussi".
En août 2010, un navire transportant près de 500 immigrants clandestins, pour la plupart des Sri-lankais, soupçonnés de liens avec les Tigres tamouls, a été arraisonné au large des côtes pacifiques canadiennes.
08 janv. 2013
Source : MAP
Les marocains résidant à l'étranger (MRE) ayant pris leur retraite et qui ont choisi de s'installer au Maroc ne sont pas concernés par la mesure de réduction des allocations familiales prise dernièrement par l'Etat Néerlandais, a affirmé, lundi Al Hoceima, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz.
La catégorie concernée par cette baisse se limite aux ayants droit, à savoir les veuves dont le nombre est de 908, et les enfants des retraités décédés qui vivent au Maroc, estimés à 4500 enfants, a expliqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une journée de communication et de sensibilisation sur les conventions de sécurité sociale relatives aux marocains installés aux Pays-Bas.
Dans le cadre des prises de contact avec les autorités néerlandaises, ces dernières demandaient au Maroc d'approuver l'introduction dans la convention maroco-néerlandaise sur la sécurité sociale d'une clause relative à la prise en considération du lieu de résidence des ayants droit dans la pension qu'ils perçoivent, a noté le ministre.
Dans ce sens, a-t-il souligné, le Maroc a fait valoir que "les décisions relatives à la révision de cette convention, qui date de 1972, doivent être prises en concertation et dans le cadre du comité de sécurité sociale spécialement créé à cet effet".
Par ailleurs, le département de tutelle, en collaboration avec les ministères concernés, envisage également de prendre les démarches adéquates pour remédier à cette situation, et commencera par une rencontre, mercredi, avec l'ambassadeur néerlandais, a-t-il signalé, notant que, de leur part, les MRE concernés sont appelés maintenant à interjeter appel de cette décision à titre individuel dans les délais impartis.
De son cô té, le secrétaire général de l'Association marocaine de soutien aux immigrés, Ahmad Harika, a indiqué que ces personnes qui ont reçu il y a quelques semaines une correspondance de la part de la sécurité sociale néerlandaise les informant d'une baisse de 40 pc de leurs allocations familiales à compter de janvier 2013, peuvent mener une action commune auprès de la justice des Pays-Bas à même d'obtenir une décision urgente en leur faveur.
En même temps, a-t-il noté, on devrait, d'une part, travailler de concert avec toutes les parties concernées afin d'agir de manière cohérente et efficace, et d'autre part, prendre exemple des expériences antérieures, notamment celle de la communauté Turque qui avait mené des actions similaires dans le passé.
A noter qu'une cellule interministérielle constituée du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, du ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, a été créée en vue de suivre de près l'évolution de ce dossier.
Organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger et le ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, en partenariat avec la Fondation de soutien aux émigrés située à Berkane et l'Institut du Maroc à la Haye, cette rencontre a été ponctuée par un ensemble d'exposés traitant des conventions maroco-néerlandaises et de celles entre le Maroc et l'Union européenne.
Outre les Marocains résidant à l'étranger et leurs familles, cette rencontre s'est déroulée en présence d'élus, de responsables locaux et d'acteurs associatifs ainsi que de représentants de syndicats nationaux, d'associations des droits de l'Homme au Maroc et d'institutions concernées.
07 janv. 2013
Source : MAP
L'athlète marocain Mohamed Blal a remporté, dimanche, la 83ème édition de la Course de Saint-Sébastien, organisée dans la province de Guipuzcoa (Nord de l'Espagne).
Le Marocain résidant en Espagne (Getafe), qui a dominé la course depuis le début, a pulvérisé les 10 kilomètres du parcours en 29 min 8 sec, devançant l'Espagnol Manuel Angel Penas (29 min 17 sec) et l'Ethiopien Baisa Moleta (29 min 18 sec).
Spécialisé dans le semi-marathon, Blal avait remporté la 28è édition du marathon de Séville, le 19 février dernier.
Chez les dames, la course a été dominée par l'éthiopienne Waka Chaltu avec un chrono de 32 min 25 sec, suivie de ses compatriotes Tirhas Gebre (32 min 28 sec) et Tsegereda Ayele (32 min 40 sec).
La favorite pour cette épreuve, la Marocaine Malika Asahssah, a abandonné la course pour blessure.
Plus de 300 athlètes de différentes nationalités ont pris part à la 83éme édition de la Course de Saint-Sébastien.
07 janv. 2013
Source : MAP
Le Centre Euro-méditerranéen pour la migration et le développement (EMCEMO) organisera le 25 janvier à Amsterdam, une rencontre sur le thème "Citoyenneté: du local au transnational", avec la participation de chercheurs et universitaires.
Au cours de cette rencontre, il sera procédé à la présentation du rapport de projet intitulé "La citoyenneté rassemble" réalisé en 2012 et qui vise à promouvoir la citoyenneté active au sein de la communauté Marocaine résidant aux Pays-Bas notamment à Amsterdam, indique un communiqué des organisateurs, parvenu à MAP-Amsterdam.
Le rapport qui est le fruit d'une collaboration entre trois associations (Argan, EMCEMO, Aknarij) a tenté de traiter plusieurs aspects de la citoyenneté en particulier la composante identitaire, la participation politique et sociale et le bénévolat comme moyen d'expression d'une citoyenneté active, précise la même source.
La rencontre sera également l'occasion de présenter une étude réalisée par l'historienne Nadia Bouras récemment publiée sur le thème "Perspectives de l'attachement au pays d'origine". L'étude de Nadia Bouras a mis la lumière sur les liens que les groupes de migrants entretiennent avec leur pays d'origine.
Elle a étudié le rô le des migrants aux Pays-Bas en relation avec le pays d'origine le Maroc pendant une période de 50 ans (1960- 2010), explique-t-on.
Est prévu également un débat entre des experts sur la migration et l'intégration des migrants en Belgique, France et Pays Bas et sur l'interaction entre la politique, la science et l'action sociales.
07 janv. 2013
Source : MAP
Jamal Eddine Ryane, Président de la Plate-forme intercontinentale des MRE aux Pays-Bas, est l’un des grands connaisseurs du dossier des Marocains résidant l’étranger (même s’il n’est pas totalement d’accord avec ce qualificatif). Où qu’ils soient, il a exigé que ces MRE soient pris en considération non seulement par leur pays d’accueil, mais aussi par leur par leur pays d’origine.
Le festival "Aflam du Sud" du cinéma arabe explore les sociétés arabes dans leur diversité et interroge les frontières entre l’Orient et l’Occident à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Belgique. Défendant souvent des points de vue indépendants, cette deuxième édition du festival témoigne de la richesse de ce 7ème art. Aujourd'hui, après le printemps arabe, le monde arabe est un bouillonnement de créativité cinématographique…Suite
Le Service Public Fédéral Justice (ministère de la Justice), qui a la tutelle des cultes en Belgique, a versé en 2012 un peu plus que 103 millions d’euros pour l’ensemble des dépenses de personnel religieux et laïc.
Selon un communiqué de l’agence Belga, diffusé le lundi 7 janvier 2013, les prêtres orthodoxes, anglicans, protestants et les rabbins de Belgique ont reçu 88,3 millions d’euros en 2012. Les tenants de la laïcité ont reçu 12,1 millions et les imams quatre fois moins que ces derniers, à savoir 3 millions d’euros.
Quant aux subventions du culte musulman, elles s’élevaient à 459 000 euros en 2012. Alors que celles de la laïcité étaient de l’ordre de 12,1 millions et celles du boudhisme de 221 000 euros.
Ces chiffres –nationaux- ne concernent pas l’enseignement de la religion, ni la gestion des bâtiments. L’enseignement religieux est une compétence régionale en Belgique, alors que la gestion des bâtiments religieux est une compétence locale pour les cultes catholique, protestant, israélite et anglican et provinciale pour les cultes orthodoxe et musulman et la laïcité organisée.
7/1/2013
Source : CCME
La Fondation Roi Baudouin souhaite donner l’opportunité aux leaders d’associations issues de la migration de renforcer leurs compétences de leadership pour qu’ils puissent les mettre au service de leur association et de leur communauté.
Le rôle et la mission d’une association sont souvent incarnés par une personne dynamique, motivée, reconnue pour ses qualités de leadership et sa vision stratégique. Ces personnalités parviennent à diffuser leur message au-delà de leur propre cercle d’influence, vers une communauté plus large et vers d’autres acteurs sociaux. Elles peuvent influencer le regard que notre société porte sur la migration et devenir ambassadeurs du vivre ensemble. L’objectif est donc de donner à la voix des migrants la place qu’elle mérite et de renforcer leur contribution aux débats autour de la migration et de l’intégration.
Les candidats sélectionnés auront l’occasion de participer à des workshops sur le leadership, abordant entre autres les principes de gouvernance, de peer learning, de développement d’une vision stratégique,… Une phase de soutien pourra par la suite être prévue. Elle aura comme finalité d’accompagner le participant dans son développement personnel mais aussi de l’aider à transformer la vision de son association en un plan opérationnel…Suite
Les demandeurs d'asile titulaires d'un permis de résidence aux Pays-Bas peuvent obtenir une subvention pouvant atteindre 10.000 euros pour payer leurs cours d'intégration obligatoires, a affirmé le ministre néerlandais des affaires sociales Lodewijk Asscher.
Ces personnes pourraient désormais organiser leurs cours et sont en mesure d'emprunter des fonds de financement auprès de l'organisme compétent, a précisé le ministre, ajoutant que le montant est suffisant pour permettre à un demandeur d'asile d'accéder aux cours.
L'argent sera payé directement aux organisateurs du cours, précise-t-on de même source, qui souligne qu'en cas d'échec, les bénéficiaires seront contraints de rembourser le prêt sur une période de dix ans à un faible taux d'intérêt.
En décembre dernier, le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven avait, par ailleurs, affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.
Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas. Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.
Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.
Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.
Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.
Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.
03 janv. 2013
Source : MAP
La 6-ème Conférence internationale "Migrations et développement" de l'Agence française de développement (AFD) et de la Banque mondiale (BM) aura lieu les 18 et 19 mai au Maroc, à l'Université Al Akhawayn d'Ifrane, a-t-on appris auprès des initiateurs à Paris.
La conférence, organisée par les groupes de recherche de l'AFD et de la BM, en partenariat avec le "Center for Global Development", abordera la question de l'impact des migrations internationales sur les résultats économiques et sociaux des pays en développement.
Un appel à contributions est d'ores et déjà lancé pour enrichir les travaux de ce colloque, dont une sélection d'articles sera considérée pour un numéro spécial de la prestigieuse revue économique "The Scandinavian Journal of Economics".
Pourront être sélectionnés des articles traitant des "diasporas et des externalités qu'elles créent, des migrations de retour, des liens entre migrations, commerce et investissements, de la +fuite des cerveaux+, des liens entre les migrations et le développement dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, des liens entre migrations et changements technologiques et institutionnels, des liens entre migrations et santé ou encore des effets de l'émigration sur la pauvreté, les inégalités ou la formation de capital humain dans les pays de départ".
La précédente édition de cette conférence avait eu lieu en juin dernier à Paris. Elle avait traité des interactions entre migrations internationales et développement économique et social.
04 janv. 2013
Source : MAP
Un comité d'experts et d'avocats a été mis sur pied pour faire valoir auprès des tribunaux compétents le rejet par la communauté marocaine des Pays-Bas de la décision du gouvernement néerlandais d'annuler les allocations familiales.
Un communiqué de "la coordination des associations contre l'annulation des allocations familiales", parvenu samedi à MAP-Amsterdam, appelle les Marocains résidant aux Pays-Bas ou au Maroc ayant reçu la décision de réduction de la caisse néerlandaise de sécurité sociale de consulter un avocat ou une association pour défendre leur droit.
La coordination envisage de préparer un rapport sur le niveau de vie y compris les frais de l'éducation et du logement au Maroc pour répondre aux allégations du gouvernement néerlandais concernant l'annulation de ces allocations, indique la même source, appelant le gouvernement marocain à agir avec plus de fermeté et prendre des mesures concrètes à ce sujet .
La coordination a qualifié d'"injuste" la décision du gouvernement néerlandais, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, en sens qu'elle mène à une perte éventuelle du gagne-pain des famille des MRE résidant au Maroc et partant viole expressément le principe de non-discrimination et la teneur des conventions bilatérales et internationales.
La décision de réduction des allocations prise par le gouvernement néerlandais qui concerne les veuves, les orphelins et les enfants ainsi que les MRE ayant choisi de retourner définitivement dans leur pays d'origine est le prélude pour leur annulation en 2014, a souligné la même source.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.
Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
L'introduction du principe du pays de résidence quant à la perception des allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, avait précisé un communiqué du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO), se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises de réduire ou d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, avait indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
05 janv. 2013
Source : MAP
Un immigré afghan âgé de 18 ans a été mortellement poignardé samedi soir par des inconnus dans une rue du centre d'Athènes, a indiqué une source policière.
Blessé grièvement à l'arme blanche, dans un quartier où habitent majoritairement des migrants, le jeune homme a été évacué vers un hô pital de la capitale, avant de succomber à ses blessures tô t dimanche matin, a précisé la même source.
La police n'exclut pas la thèse d'une attaque raciste.
Les actes de violence contre les migrants se sont multipliés ces derniers mois en Grèce, après l'entrée au parlement lors des législatives de juin dernier du parti néo-nazi Aube dorée. Le parti, qui tient un discours xénophobe et raciste, est soupçonné d'être derrière des attaques contre les immigrés, dont nombreux ont été battus dans la rue et même chez Athènes,
06 janv. 2013
Source : MAP
Les transferts des Kenyans résidant à l'étranger ont atteint 91,2 milliards de shillings (1,16 milliard de dollars) à fin novembre 2012, souligne la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un bulletin d'information publié vendredi.
En novembre dernier, les transferts de la diaspora kenyane ont atteint 8,4 milliards de shillings, contre 8 milliards de shillings en octobre, soit une augmentation de 6,4 pour cent due à la commodité des services mobiles de transfert d'argent, précise la même source.
Les Kenyans résidant à l'étranger envoient chaque mois 7,5 milliards de shillings en moyenne, ce qui en fait l'une des principales sources de devises pour le Kenya. Les envois de fonds vers le Kenya ont subi une tendance à la hausse depuis 2010, et ce malgré la crise financière et l'affaiblissement de l'environnement économique mondial", ajoute la Banque.
L'afflux croissant des transferts de fonds est attribué aux efforts constants du gouvernement pour assainir le climat des affaires et inciter les Kenyans de l'étranger à investir dans leur pays d'origine, souligne-t-elle, précisant que la majorité des fonds sont investis dans l'immobilier et la consommation intérieure.
Cette forte augmentation des envois de fonds de la diaspora kenyane est due à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts, a déclaré Charles Koori, directeur de recherche à la CBK.
En 2011, les transferts effectués par les 3 millions de Kenyans résidant à l'étranger avaient atteint 74,85 milliards de shillings, soit la quatrième source de devises derrière le thé (109 milliards), le tourisme (98 milliards) et l'horticulture (91,6 milliards).
Par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pour cent des envois de fonds, suivis de l'Europe avec 30 pc et le reste du monde 25 pour cent, indique la CBK.
Selon la banque mondiale, les envois de fonds vers les pays en développement ont totalisé l'année dernière 372 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 12,1 pour cent des envois de fonds totaux reçus en 2010.
La Banque a recommandé une amélioration des données sur les envois de fonds, tant au niveau national que bilatéral, afin de permettre le suivi des progrès accomplis dans la réduction des coûts de transfert de fonds.
Dans la Communauté Est-africaine (CEA), l'Ouganda arrive en deuxième position après le Kenya en recevant l'an dernier 937 millions de dollars de transfert de fonds de la diaspora, contre 915 millions de dollars en 2010, suivi du Burundi et de la Tanzanie avec seulement 25 millions de dollars.
04 janv. 2013
Source : MAP
Un comité d'experts et d'avocats a été mis sur pied pour faire valoir auprès des tribunaux compétents le rejet par la communauté marocaine des Pays-Bas de la décision du gouvernement néerlandais d'annuler les allocations familiales.
Un communiqué de "la coordination des associations contre l'annulation des allocations familiales", parvenu samedi à MAP-Amsterdam, appelle les Marocains résidant aux Pays-Bas ou au Maroc ayant reçu la décision de réduction de la caisse néerlandaise de sécurité sociale de consulter un avocat ou une association pour défendre leur droit.
La coordination envisage de préparer un rapport sur le niveau de vie y compris les frais de l'éducation et du logement au Maroc pour répondre aux allégations du gouvernement néerlandais concernant l'annulation de ces allocations, indique la même source, appelant le gouvernement marocain à agir avec plus de fermeté et prendre des mesures concrètes à ce sujet .
La coordination a qualifié d'"injuste" la décision du gouvernement néerlandais, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, en sens qu'elle mène à une perte éventuelle du gagne-pain des famille des MRE résidant au Maroc et partant viole expressément le principe de non-discrimination et la teneur des conventions bilatérales et internationales.
La décision de réduction des allocations prise par le gouvernement néerlandais qui concerne les veuves, les orphelins et les enfants ainsi que les MRE ayant choisi de retourner définitivement dans leur pays d'origine est le prélude pour leur annulation en 2014, a souligné la même source.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.
Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
L'introduction du principe du pays de résidence quant à la perception des allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, avait précisé un communiqué du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO), se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises de réduire ou d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, avait indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
05 janv. 2013
Source : MAP
Le député des Français de l'Etranger, Pouria Amirshahi, a plaidé, samedi à Paris, pour une reformulation du projet euro-méditerranéen autour notamment de l'axe franco-marocain, "stratégique et essentiel" pour la promotion des relations entre les deux rives de la Méditerranée et la construction d'un avenir commun.
"La période historique que nous traversons (sur fond de crise en Europe et du Printemps arabe) justifie plus que jamais le rapprochement entre la France et le Maroc et plus largement la reformulation de cette grande ambition euro-méditerranéenne", a-t-il affirmé, lors du colloque "France-Maroc: opportunités d'investissement et d'emploi".
Lors de cette rencontre de l'Association des ingénieurs marocains résidant en Europe (AIEM-Europe), le député socialiste de la 9-ème circonscription des Français de l'Etranger qui couvre notamment le Maghreb dont le Maroc, s'est dit convaincu que la France ne pourra sortir de la crise en se focalisant uniquement sur sa politique européenne.
"Elle doit avoir une stratégie particulière, renforcée et centrale, avec le Maghreb, en particulier avec le Maroc" qui, avec sa situation stratégique en tant que pont entre les deux rives, peut servir de "locomotive dans cette reformulation de l'ambition euro-méditerranéenne", a souligné M. Amirshahi qui souhaite que la construction de l'espace économique du Maghreb puisse enfin se concrétiser.
Le député français insiste sur l'impératif d'assumer, sur le plan politique, "cette alliance stratégique" en saisissant les opportunités "extraordinaires" qu'elle offre dans différents domaines: la formation, l'économie et les stratégies industrielles communes qui "profitent à l'ensemble de la région euro-méditerranéenne".
"On a bien été capable de créer en Europe Ariane (pour l'industrie spatiale) et Airbus (pour l'aéronautique). Qu'est ce qui empêche les Marocains et les autres partenaires du pourtour méditerranéen de construire par exemple un grand consortium industriel des énergies renouvelables, une industrie d'avenir, durable et riche en emplois? Rien!", a lancé M. Amirshahi qui insiste pour ce faire sur la nécessité d'avoir une réelle volonté aussi bien auprès des politiques que des acteurs économiques.
De même, la réécriture de cet avenir commun ne peut se faire, à son sens, en s'appuyant uniquement sur l'action gouvernementale, bien que nécessaire.
Certes, la récente Réunion de haut niveau France-Maroc a permis la conclusion d'accords "intéressants" dans différents domaines y compris ceux de la formation et de la mobilité des personnes, "mais cela ne suffit pas", a-t-il noté, soulignant l'importance de confronter cet effort par un renforcement des relations entre les sociétés civiles, écoles, universités, entreprises et collectivités locales.
A cet égard, l'élu socialiste plaide pour une redéfinition de la politique de la mobilité des personnes dans le cadre d'"un projet francophone intelligent", à travers la promotion des programmes de co-formation, à l'image des projets de co-localisation d'entreprises, la constitution d'un "programme ERASMUS francophone" pour les étudiants ou encore l'instauration d'un passeport économique et culturel de la francophonie au profit des chefs d'entreprises, des étudiants, des scientifiques, des chercheurs et des artistes.
D'éminents professionnels, chercheurs et experts ont pris part à cette rencontre qui visait à examiner les enjeux d'un partenariat gagnant-gagnant entre le Maroc et la France, en particulier sur le plan d'investissement et de création d'emplois, aussi bien dans le cadre de leurs relations économiques bilatérales que dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM) et de l'Union européenne.
Les intervenants, dont le directeur du bureau parisien de l'agence marocaine de développement des investissements (AMDI), Mohamed Amrabet, étaient unanimes à mettre en avant les opportunités ouvertes par le statut avancé du Maroc auprès de l'Union-Européenne, les relations fortes préétablies et le partenariat "win-win" préexistant entre le Maroc et la France, considérés comme des facteurs "très favorables pour stimuler la co-localisation et l'initiative privée dans cet espace".
La recherche, l'innovation et la technologie par lesquelles passe tout développement économique et social ont également été évoquées lors du colloque qui a aussi connu la participation de M. Abderrahim Doumar, Directeur exécutif du Centre régional Africain de technologie (CRAT).
L'Afrique pourrait connaitre dans ce domaine un essor accéléré si elle bénéficie de la participation effective et appuyée du Maroc et de la France, selon les intervenants.
06 janv. 2013
Source : MAP
A en croire le ministre des Affaires Etrangères Saad Dine El Otmani, le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises d’annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie.
Et de souligner que dès que le gouvernement hollandais a exprimé son intention d’aller dans ce sens, des visites ont été effectuées dans ce pays, tandis que l’ambassade du Maroc est restée mobilisée pour suivre ce dossier, en plus de la mise en place d’une cellule de veille qui se réunit chaque semaine et qui se compose de ce département, du ministre chargé des MRE et de la CNSS.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d’autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l’Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l’Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
A rappeler que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
3/1/2012
Source : La Nouvelle Tribune
Villes industrielles, Roubaix et Tourcoing ont accueilli de nombreux immigrés en quête de travail. Arrivés jeunes dans les années 60, ils ont finalement vécu plus longtemps en France que dans leur pays natal et, à l'heure de la retraite, ont choisi de rester. Une mission d'information parlementaire va analyser les conditions de vie de ces immigrés vieillissants. Abdelhafid Ramdani est le troisième ouvrier du textile à avoir accepté de nous raconter son parcours…Suite avec la rédaction pour La Voix Du Nord,
Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a signé une loi durcissant les sanctions pour les organisateurs de l’immigration illégale, révèle jeudi le site internet officiel du Kremlin.
L’organisation de l’entrée illégale dans le pays ou du séjour des citoyens étrangers ou des personnes sans nationalité est désormais punie de 300.000 roubles (7.500 euros) d’amende, contre 200.000 roubles (5.000 euros) par le passé. Par ailleurs, la durée maximale du travail obligatoire passe de 360 à 420 heures, des travaux correctifs d’un à deux ans, et des travaux forcées de deux à trois ans. Enfin une nouvelle loi indique que l’aide à l’immigration illégale est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans maximum, et de 7 ans si la finalité criminelle est constatée.
En Russie le laxisme n’est pas de mise. On ne se contente pas de pérorer dans les médias, on agit. Il est vrai qu’en France, on ne risque pas d’agir dans ce domaine, puisque François Le Normal est un président immigrationiste, élu en partie grâce aux voix des immigrés.
3 janvier 2013, François Dereims
Source : RIA Novosti
En ce début de semaine, beaucoup de députés ont dénoncé le non respect de certains étrangers, en particulier les Français, de la réglementation en vigueur. A en croire les représentants de la nation, ces derniers travaillent le plus souvent dans la clandestinité sans contrat à la base.
Le phénomène touche beaucoup plus, expliquent-ils, les Français, notamment au niveau de concessionnaires délégués, certains établissements financiers, les secteurs de la communication et des NTIC, ainsi que les établissements hôteliers.
Les salaires et les primes de déplacement donnent souvent du frisson (des primes de 6 000 Dhs par jour et des salaires mensuels de 200 000 Dhs), dit-on à la Chambre des Représentants. Abdelouahed Souhail, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, souligne que 5.860 permis de travail ont été octroyés à des étrangers établis au Maroc à fin septembre, dont 3.700 cas de renouvellement : “l’approbation des permis par le ministère est basée sur une attestation délivrée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences”, ajoutant que “la décision de celle-ci prend en considération l’absence de compétences marocaines pour occuper le poste pourvu aux étrangers”.
Il a, en outre, mis en garde contre les contrats de travail conclus clandestinement par des entreprises privées avec des étrangers. Pour le ministre Souhail, cette catégorie exerce “en l’absence de protection juridique, étant donné que les dispositions du Code du travail ne s’applique pas à cette catégorie”, ajoutant qu’une loi spéciale encadrant ce domaine sera “bientôt” adoptée.
03/01/2013 |
Source : La Nouvelle Tribune
«Est-il opportun en période de crise de réduire les pensions des retraités marocains de retour au pays?». Ces derniers ont été parfois traités avec une certaine ingratitude pour des raisons politiciennes voire économiques. Les gouvernements des pays hôtes, sous prétexte de crise, ont fait le choix de réduire le budget affecté aux retraités, ce qui constitue une drôle façon de les remercier. C’est ce qui ressort des propos tenus par Abdellatif Mâzouz, ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger dans son intervention lors du séminaire international «Les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire» organisé par la Fondation Hassan II pour les MRE. Sans avoir précisé de quels gouvernements il s’agit, il semblerait bien qu’il ait fait référence à la dernière décision du gouvernement néerlandais visant à réduire voire annuler les pensions des Marocains installés dans leur pays d’origine. Ce qui rejoint ce dont souffrent les Marocains d’Italie, pays qui n’a toujours pas ratifié la convention sur la sécurité sociale empêchant ainsi tout transfert de prestations pour les Marocains qui décident de rentrer dans leur pays. Ce thème est un sujet d’actualité au vu des réalités auxquelles sont confrontés les MRE. Les premières générations sont arrivées à la retraite. Cette situation demande une prise en charge complète (sociale, psychologique…). D’ailleurs, le nombre de seniors approche un million de personnes comme l’a encore précisé le ministre. Certains choisissent de rester dans le pays d’accueil, d’autres, nombreux, préfèrent un retour à la mère patrie pour retrouver «la chaleur familiale», ou tout simplement pour des raisons économiques. Cela d’ailleurs ne se limite pas aux MRE, des Occidentaux s’installent également au Maroc.
La communauté marocaine résidant à l’étranger a connu de profondes mutations au cours de ces dernières années et ce à plusieurs niveaux : démographie, genre, niveau d’éducation, etc. C’est la raison pour laquelle la Fondation essaie de mieux connaître les MRE et de mettre le doigt sur leurs difficultés qui sont d’une extrême diversité. Cette dernière est liée à la rapidité des changements, à la situation géographique et aux langues pratiquées dans les pays d’accueil. Mais elle constitue en même temps une richesse, comme l’a expliqué Abderrahmane Zahi, secrétaire général de la Fondation Hassan II pour les MRE et d’ajouter : «Nous nous devons de construire des passerelles entre les Marocains et leur pays d’origine».
Dans ce sens, la Fondation a mis en place un observatoire constitué d’un réseau de partenaires qui vise à instaurer une politique de proximité.
«La migration n’est pas une histoire d’aller-retour, elle n’est pas non plus un passage à vide; c’est l’histoire de toute une vie» a affirmé pour sa part Omar Samaoli, anthropologue gérontologue, lors de son intervention. Aujourd’hui, il nous est indispensable de bien connaître nos migrants afin d’adapter notre aide aux besoins de tout un chacun. Ces migrants sont des Marocains comme les autres. Par ailleurs, M. Samaoli a tenu à clarifier la différence entre relation et lien s’agissant d’intergénération. Alors que la relation évoque un échange qui se tisse dans une extériorité, le lien quant à lui évoque des interactions plus intimes liées notamment à la famille. Enfin, après avoir présenté une typologie détaillée du lien en situation migratoire, il a conclu sur le fait que loin de le détruire, la migration semble renforcer le lien intergénérationnel. «Les immigrés ne peuvent être des surfaces vierges sur lesquelles on pourrait tout inscrire». Une invitation à méditer qu’il n’a pas manqué d’adresser aux pays d’accueil.
4 Janvier 2013, Nezha Mounir
Source : Libération
Le ministre de l'Intérieur a demandé au député PS Matthias Fekl de travailler sur quatre points relatifs à l'accueil des étrangers. Le rapport servira de base à la prochaine loi "immigration".
Le député PS du Lot-et-Garonne Matthias Fekl vient de se voir confier par le gouvernement une mission sur l'accueil des immigrés en France, un sujet ô combien sensible. Le parlementaire devra rendre un rapport au ministre de l'Intérieur Manuel Valls avant la mi-avril 2013. Son travail servira de base au projet de loi sur l'immigration, prévu au deuxième trimestre 2013.
La lettre de mission signée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, que L'Express a consulté, fixe quatre objectifs:
1) Réfléchir à l'introduction d'un "titre de séjour pluriannuel" pour les immigrés en situation régulière (vraisemblablement valable pour une durée de trois ans).
2) Veiller à la "simplification" et la "meilleure lisibilité" du droit d'asile.
3) Mieux définir l'"articulation des rôles respectifs des juges administratifs et judiciaires dans le contrôle des droits des étrangers". Un point pas seulement technique, puisqu'il influe considérablement sur le délai de traitement des demandes. Pendant la présidentielle, on s'en souvient, Nicolas Sarkozy avait plaidé pour que la juridiction administrative soit la seule compétente en matière d'immigration.
4) Enfin, il s'agira de se pencher sur les conditions d'accueil des étrangers en préfecture. But: assurer "un traitement plus homogène des dossiers sur l'ensemble du territoire".
L'immigration est un sujet que connaît bien Matthias Fekl. Il était le responsable pour le groupe PS du texte sur la suppression du délit de solidarité, adopté en décembre à l'Assemblée nationale. Auparavant, il avait conseillé, avec Eduardo Rihan-Cypel, le candidat François Hollande sur l'immigration pendant la primaire socialiste.
04/01/2013, Marcelo Wesfreid,
Source : L’Express
Après l'histoire tragique d'immigrés italiens assassinés en Camargue, débat sur les migrations successives en Corse... A voir mardi 8 janvier à 20h30, vendredi 18 à 16h40 et lundi 21 à 15h10
Depuis toujours la main d’oeuvre issue des migrants a en majorité fait souche sur sa terre d’accueil.
L’histoire de ces migrations est souvent jalonnée de conflits et de drames.
Le 17 août 1893, dans les marais salants de Camargue, 9 travailleurs italiens étaient massacrés. C’est cette tragique histoire que nous raconte le documentaire «Eaux Mortes» de Jean-Christophe Gaudry. Après la diffusion, Thomas Brunelli reçoit le réalisateur et l’historien Sylvain Gregori pour évoquer les migrations successives en Corse.
04/01/2013,Christophe Leuck
Source : Horizon
Un volumineux livre couronnant l’exposition sur les Algériens de France et intitulé Algériens de France, 1954-1962 : la guerre, l’exil, la vie vient de paraître aux éditions Autrement, avec la collaboration de la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration.
Dirigé par les historiens
Benjamin Stora et Linda Amiri, il se veut être un résumé compact de la vie des Algériens en France durant la guerre de Libération nationale et un fidèle reflet du contenu de l’exposition, qui a débuté depuis octobre 2012 et durera jusqu’au mois de mai 2013.
Truffé de témoignages de première main et de photos inédites, le livre est comme un gardien vigilant de la mémoire des Algériens en France.
Il s’ouvre sur deux témoignages, l’un de Mohamed Séfir, l’autre de Chérif Némiche, arrivés en France dans les années 1950.
Les deux hommes décrivent le travail dans les mines du Pas-de-Calais (nord de la France), les conditions abominables dans les baraquements où ils vivaient, mais aussi l’amitié et la fraternité qui régnaient entre l’ensemble des mineurs algériens, mais aussi avec ceux venus d’Italie, du Portugal ou d’Espagne. Cependant, malgré les difficultés à s’intégrer au sein de la société française, les discriminations et les lois répressives soumises aux Algériens de France, il est utile de considérer que cette période fut faste à cause de l’abondance du travail.
Ainsi, selon les statistiques de l’Institut national de démographie (INED), le recensement fait en 1954 évalue le nombre des Algériens en France entre 250 000 et 300 000 personnes. Il s’agit principalement d’une migration de travailleurs, avec une présence moyenne de femmes et d’enfants.
Ce chiffre va connaître des fluctuations à cause notamment de la guerre en Algérie et des violentes répressions dont sont victimes les immigrés algériens, en particulier lors des fameuses manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris. Le livre raconte aussi la vie culturelle, sociale et artistique des Algériens de France.
Rivalités entre le MNA, le MTLD et le FLN
Ces retrouvailles hebdomadaires dans le cabaret «Al Djazaïr», où la star algérienne de l’époque,
Shahrazade, dansait toute la nuit au son du luth et de la derbouka, pour les travailleurs, Saoudiens fortunés et juifs du Maghreb, tous amoureux d’elle.
Un simple monde oriental se retrouvait dans cet endroit pour écouter les chansons d’Oum Kalthoum et voir Shahrazade danser. Le théâtre aussi était vivant, avec notamment Kateb Yacine et le comédien Mahieddine Bachtarzi, sans oublier la musique algérienne qu’on entendait dans les troquets kabyles.
Et tout ce beau monde travaillait en cachette pour le FLN, ramassait de l’argent pour financer la révolution avec tous les risques qu’il encourait.
L’histoire des Algériens de France est très riche en révélations.
Elle fait désormais partie du quotidien des Français eux-mêmes avec qui des relations se sont nouées depuis leur arrivée.
D’abord, avec bon nombre de communistes qui n’ont pas hésité à soutenir la guerre d’Algérie, puis avec des chrétiens humanistes qui dénonçaient déjà à l’époque le système colonial. Ensuite, avec les mariages mixtes et qui ont donné naissance par la suite à la première génération d’enfants d’immigrés. Mais l’histoire des immigrés algériens en France a été aussi marquée par les combats politiques et les rivalités entre, par exemple, le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj, le MTLD mais aussi le FLN pour le contrôle et le monopole de la représentation du peuple algérien en France.
Des signes avant-coureurs des règlements de comptes politiques auxquels on allait assister après l’indépendance, où les espoirs d’une Algérie libre et démocratique ont été douchés par la crise qui a eu lieu au sein du FLN en France et la prise du pouvoir violente par l’armée des frontières en Algérie.
Si l’après 1962 n’a été que désillusions, voire même regrets chez certains, il n’en demeure pas moins que l’histoire de l’immigration algérienne fait désormais partie de l’histoire de la France elle-même et des Français.
05.01.13, Yacine Farah
Source : El Watane
Plus de deux mois après le dépôt de plainte du Conseil français du culte musulman (CFCM) contre Jean-François Copé pour son histoire de pain au chocolat, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan (Var), vendredi 4 janvier, la ville où les propos ont été formulés dans un meeting de l’UMP.
Le CFCM avaient alors jugé qu'ils alimentaient l'islamophobie et qu'ils « portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane ».
« Les musulmans de France ont été choqués de voir le jeûne du Ramadan, pratique religieuse musulmane très respectée, associé d’une manière caricaturale, comme vous l’avez malheureusement fait, à un acte dont la véracité reste à vérifier », s’est encore expliqué Mohammed Moussaoui.
L'enquête a été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Aucune précision n'a été donnée quant à une éventuelle audition de Jean-François Copé.
5/1/2013
Source : Saphir News
Umayya Abu-Hanna, immigrée d’origine palestinienne, a vécu trente ans en Finlande. Ne supportant plus les vexations racistes, elle s’est installée avec sa fille âgée de 3 ans à Amsterdam.
Umayya Abu-Hanna, 51 ans, a l’habitude de secouer la société finlandaise. En 1995, elle est devenue la première personne issue de l’immigration à présenter une émission télévisée en Finlande. Elle s’est ensuite engagée en politique, aux côtés des Verts. Elue au conseil municipal d’Helsinki, elle a également été candidate à des élections législatives et européennes.
Bien intégrée dans la vie politique et médiatique finlandaise, elle a pourtant décidé, en 2010, de quitter son pays d’accueil pour s’installer à Amsterdam.
Dans une chronique publiée dimanche dernier dans le quotidien de référence finlandais Helsingin Sanomat, elle explique les raisons de ce départ. Mère adoptive d’une fillette à la peau noire, elle assure qu’elle ne pouvait plus supporter la xénophobie des Finlandais.
« Regardez, une putain de nègre »
Elle raconte son expérience :
« En Finlande, on m’a toujours crié dessus. Pendant trente ans, j’ai eu droit à tout : “bougnoule”, “terroriste”, “Ali Baba”, “musulmane”... Et pourtant, je ne savais pas encore que la peau noire pouvait attirer autant de haine.
Ma fille adoptive est une Zoulou, née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une fois, alors qu’elle était âgée d’1 an et que nous attendions tranquillement le métro à Helsinki, une grand-mère de 80 ans s’est postée en face d’elle et s’est mise à lui crier : “ Sale nègre !”
Elle a regardé autour d’elle, agitant ses bras pour montrer aux autres ce qu’elle avait trouvé : “ Regardez, une putain de nègre ” !
La grand-mère n’était ni folle, ni saoule, juste un être humain normal.
Environ trois fois par mois, un Finlandais ordinaire s’en prenait à ma fille, en ma présence. Des ados par exemple, lui répétaient : “ Nègre, nègre !”
Une autre fois, lorsque ma fille était âgée de 2 ans, nous nous trouvions dans un vol Finnair en direction de Paris. Un couple d’une quarantaine d’années s’est approché de ma fille, qui se tenait devant un emplacement pour des valises. J’ai souri, car je pensais qu’ils allaient dire quelque chose de mignon. L’homme a approché son visage de celui de ma fille et a grogné : “ Sale nègre, vire tes mains des valises !”
Devant la répétition de telles scènes, je ne savais pas comment faire comprendre à ma fille qu’elle était quelqu’un d’important, quelqu’un de valeur. Nous avons donc déménagé à Amsterdam. »
« Le lot n’a jamais été réclamé »
La tribune d’Abu-Hanna s’intitule « Le lot n’a jamais été réclamé », par référence à un proverbe finlandais, selon lequel toute personne née en Finlande a gagné la loterie.
La mère de famille décrit sa nouvelle vie à Amsterdam, qu’elle compare à son passé finlandais. Pour elle, les Néerlandais sont plus accueillants. Elle sourit de leur caractère sociable, compare leur attitude d’ouverture à ses propres réflexes de méfiance à l’égard d’une personne étrangère, des réflexes acquis en Finlande.
Abu-Hanna admet que le racisme n’est pas absent aux Pays-Bas, mais qu’au moins, il est désigné comme tel. Elle s’en prend ainsi aux médias finlandais, qui n’osent pas qualifier de « racistes » les partis anti-immigration.
Publiée au matin du dimanche 30 décembre, la chronique d’Umayya Abu-Hanna est devenue, avec 410 000 visites, l’article le plus lu de l’année 2012 sur le site du Helsingin Sanomat.
Les internautes finlandais ont partagé le texte plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux, à renforts de commentaires insultants ou encourageants.
Laura Saarikoski, rédactrice en chef au sein d’Helsingin Sanomat, a pris la décision de publier les mots d’Umayya Abu-Hanna. Elle se dit surprise par les réactions provoquées par cette chronique :
« Lorsqu’Umayya a proposé d’écrire une tribune sur le racisme en Finlande, j’ai tout de suite accepté, car je savais que ce serait intéressant. Mais je ne m’attendais pas à une telle controverse.
Beaucoup de Finlandais ont pris cet article personnellement, comme s’ils portaient la réputation de la Finlande sur leurs épaules ! »
Ingratitude d’Umayya
Sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires s’en prennent à Umayya Abu-Hanna, lui rappelant que la Finlande lui a fourni son éducation et son niveau de vie. Elle devrait donc se sentir redevable.
« Umayya a été la cible de beaucoup d’insultes... Comme si les gens ne se rendaient pas compte qu’en l’insultant, ils confirmaient justement ce qu’elle dénonce », sourit Laura Saarikoski.
En quatre jours, Helsingin Sanomat a publié cinq tribunes portant sur ce sujet, certaines soutenant les propos d’Abu-Hanna, d’autres les dénonçant.
Plusieurs politiciens en ont également profité pour s’exprimer sur l’immigration. Pour Laura Saarikoski, ces nombreuses réactions sont surtout dues au fait que les immigrés ne s’expriment presque jamais publiquement en Finlande.
« Umayya est l’une des premières personnes d’origine immigrée à pouvoir expliquer, dans un finnois parfait, quels sont ses problèmes. Certaines personnes la critiquent car elle a quitté la Finlande. Mais ne devrait-on pas, plutôt, nous regarder dans le miroir et nous demander pourquoi elle a décidé de partir ? »
Se regarder dans le miroir. Un exercice difficile pour les Finlandais lorsqu’il s’agit de traiter du racisme. Dans le pays, seule 3% de la population est née à l’étranger, contre 14% chez son voisin suédois. Les raisons climatiques (un froid très intense en hiver), la barrière de la langue, le finnois étant très difficile à apprendre, et la relative neutralité de la Finlande sur la scène internationale expliquent ce faible chiffre.
Ainsi, pendant plusieurs décennies, l’immigration ne figurait même pas dans les thèmes abordés par les partis politiques.
Mais, lors des élections législatives de 2011, les Vrais Finlandais, parti d’extrême droite, remportent 19% des suffrages et deviennent la troisième force politique du parlement finlandais. Le tout, en axant leur campagne sur une forte opposition à l’Europe et à l’immigration. Une première dans la vie politique finlandaise, habituée à un quasi-consensus entre partis.
« Après les élections, le climat était détestable. On sentait une hostilité contre les personnes colorées. Aujourd’hui, cela va mieux, mais tout n’est pas parfait », constate Anna Rastas, professeur d’anthropologie sociale à l’université de Tampere, mère adoptive d’une jeune fille d’origine africaine.
Dans un sondage publié en octobre 2011, 60% des Finlandais affirmaient que d’après eux, leur pays était « un peu » raciste. Pourtant, seuls 12% d’entre eux admettaient s’être comportés, dans leur vie quotidienne, de manière raciste.
En Finlande, égalité signifie similarité
Pour Anna Rastas :
« Personne ne veut être raciste. Les Finlandais se voient comme des gens innocents, qui veulent seulement protéger une certaine image de leur pays. »
Une image paisible, à l’écart du monde, qu’ils craignent d’écorner en permettant l’émergence d’une société multiculturelle.
En octobre dernier, trois militants de gauche ont publié un livre, intitulé « L’Extrême droite finlandaise ». D’après eux, les opinions racistes reçoivent de plus en plus de place dans les médias finlandais. Ils se saisissent de l’exemple du mouvement nationaliste Suomen Sisu, qui dénonce le multiculturalisme et milite pour un traitement « séparé mais égal » des races.
Dans le livre, le créateur de cette organisation se félicite d’être entendu dans les médias, et d’avoir réussi à ériger l’immigration comme un sujet de débat public.
Dan Koivulaakso, l’un des auteurs de l’enquête, s’en inquiète :
« Je ne crains pas les opinions racistes. Ce qui m’inquiète, c’est comment elles sont reçues. Ces opinions pourraient cesser d’appartenir à une frange limitée de la population, et devenir populaires. »
Dans sa chronique, Umayya Abu-Hanna insiste sur le fait qu’en Finlande, égalité signifie similarité. Que d’après certains Finlandais, il faut se ressembler pour perpétuer l’unité du pays.
Cet état d’esprit serait le résultat du retard qu’a pris la Finlande à s’ouvrir au monde.
Laura Saarikoski espère que cela va changer :
« Les réactions négatives à la chronique d’Umayya montrent que pour être approuvé comme immigrant en Finlande, il faut être gentil et se taire. Mais le fait qu’elle se soit exprimée est déjà un progrès, car d’autres immigrés pourront avoir envie d’en faire de même. Peut-être même qu’ils déclareront avoir eu une expérience totalement différente de celle d’Umayya ! »
3/1/13
Source : Le Nouvel Observateur
La solution permet aux réfugiés d’éviter la rue pendant la durée de leurs démarches… Suite sur « Le Monde »
Séminaire sur les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire… Suite sur « Libération »
Marta Khadija, présidente de l’Association musulmane d’Amérique latine, s’est convertie à l’Islam en 1983… Suite sur « Le Soir échos »
Le nageur tunisien Oussama El Mellouli a été désigné meilleur sportif arabe, pour la deuxième année consécutive, par le magazine égyptien “Al Ahram Al Arabi”, tandis que le footballeur marocain de Montpellier (1ère div.française) Younès Belhanda a été élu meilleur joueur arabe professionnel évoluant en Europe.
El Mellouli a pris la première place de ce sondage, qui a connu la participation d’experts et journalistes arabes, après ses exploits lors des Jeux olympiques-2012 de Londres lors desquels il a remporté deux médailles (or et bronze), après le titre de champion olympique à Pékin.
Belhanda a pris la première place ex-aequo avec l’attaquant de Valence (1ère div.espagnole) l’Algérien Soufiane Faghouli, alors que l’international égyptien du club suisse du FC Bâle Mohamed Salah a été désigné meilleur joueur arabe.
D’autres distinctions honorifiques ont été attribuées à plusieurs autres sportifs arabes, comme le Marocain Abdelaâti Iguider, médaillé de bronze (1.500m) aux Jeux olympiques de Londres 2012 et l’Algérien Taoufik Makhloufi, médaillé d’or sur la même distance.
3/1/13
Source : Libe.ma
Un programme visant à permettre aux étrangers "en situation irrégulière et sans ressources suffisantes" d'accéder au système de santé dans l'Archipel a été présentée mercredi par la ministre canarienne de la Santé Brigida Mendoza, rapporte la presse locale.
Cette initiative a pour objectif de répondre aux besoins des personnes étrangères non inscrites comme résidents et sans ressources économiques suffisantes, qui se sont vues affectées par les deux Décrets royaux du gouvernement espagnol qui restreignent le caractère universel de la santé publique et régissent les conditions de l'assurance, selon la même source.
Le programme vise à permettre aux étrangers se trouvant dans cette situation et résidant aux Canaries de bénéficier des soins médicaux de base et des soins d'urgence, à condition de prouver qu'ils ne perçoivent pas un revenu mensuel supérieur à 532 euros et qu'ils résident depuis un an, au minimum, dans la communauté autonome des Iles Canaries.
"Nous devons poser des limites pour que le programme soit équitable et logique vis-à-vis du reste des citoyens canariens et étrangers vivant dans notre communauté", a expliqué la responsable canarienne lors de la présentation dudit programme qui sera publié au bulletin officiel des Canaries (BOC) dans les prochains jours.
Le ministère canarien de la Santé continuera ainsi "à répondre à une situation nouvelle et exceptionnelle, créée avec l'entrée en vigueur du Décret royal sur les mesures urgentes pour garantir la durabilité du Système national de santé et améliorer la qualité et la sécurité de ses prestations, et du Décret royal régissant la condition de l'assuré et du bénéficiaire à la charge de fonds publics, à travers le Système national de santé, qui conditionnent l'accès à l'assistance médicale publique des personnes ayant la condition d'assurées ou bénéficiaires", souligne-t-on de même source.
3/1/13
Source : MAP
Les demandeurs d'asile titulaires d'un permis de résidence aux Pays-Bas peuvent obtenir une subvention pouvant atteindre 10.000 euros pour payer leurs cours d'intégration obligatoires, a affirmé le ministre néerlandais des affaires sociales Lodewijk Asscher.
Ces personnes pourraient désormais organiser leurs cours et sont en mesure d'emprunter des fonds de financement auprès de l'organisme compétent, a précisé le ministre, ajoutant que le montant est suffisant pour permettre à un demandeur d'asile d'accéder aux cours.
L'argent sera payé directement aux organisateurs du cours, précise-t-on de même source, qui souligne qu'en cas d'échec, les bénéficiaires seront contraints de rembourser le prêt sur une période de dix ans à un faible taux d'intérêt.
En décembre dernier, le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven avait, par ailleurs, affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.
Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas. Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.
Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.
Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.
Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.
Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.
3/1/13
Source : MAP
Une trentaine de personnes ont manifesté jeudi en face du siège du Parti socialiste à Paris pour réclamer la régularisation de tous les sans-papiers et protester contre la politique du gouvernement en matière d'immigration.
Cette action était organisée en soutien à 60 sans-papiers de Lille, en grève de la faim depuis deux mois pour demander leur régularisation. Deux d'entre eux ont été expulsés vers l'Algérie.
Quelques manifestants se sont enchaînés jeudi aux grilles du siège du PS, pendant que les autres manifestaient sur le trottoir d'en face. Monseigneur Jacques Gaillot, soutien de longue date des travailleurs sans papiers, les a rejoints.
Aux cris de "c'est pas les sans-papiers, c'est pas les immigrés, c'est la loi qu'il faut changer", les manifestants demandaient la résolution de la situation des grévistes de Lille, le retour des deux Algériens expulsés, et la régularisation de tous les sans-papiers en France.
Ils ont expliqué pourquoi ils avaient choisi le siège du PS pour exprimer leurs revendications.
"Le président de la République, c'est sa famille politique, le ministre de l'Intérieur, c'est sa famille politique, donc c'est pour dénoncer cette langue de bois, c'est pour dénoncer cette politique mi-figue mi-raisin que le PS est en train d'appliquer dans le pays", a dit à Reuters Mocles Chateigne.
Une délégation de manifestants a été reçue par des collaborateurs du Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, qui n'était pas dans les murs.
Son cabinet n'a pas souhaité faire de commentaire sur les réclamations des manifestants, mais s'est engagé à faire remonter les informations qui lui ont été transmises au ministère de l'Intérieur.
3/1/13
Source : Le Point-Reuters
Le président Vladimir Poutine a accordé, jeudi, la citoyenneté russe à l'acteur français Gérard Depardieu, a annoncé le Kremlin dans un communiqué.
"Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu", a précisé la même source.
La star du cinéma français, Gérard Depardieu, avait annoncé dimanche dernier que la décision du Conseil constitutionnel français de censurer la taxation à 75 pc des contribuables les plus aisés "ne changeait rien" à son installation en Belgique.
Le président russe avait annoncé à la fin de l'année qu'il était prêt à accorder un passeport à Gérard Depardieu si celui-ci le souhaitait. "Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", avait-il avancé lors d'une conférence de presse.
Agé de 64 ans, l'acteur français avait annoncé auparavant vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.
Une vive polémique a été soulevée en France après l'installation de Gérard Depardieu à Néchin, un village proche de la frontière française connu pour abriter de riches expatriés français.
3/1/13
Source : MAP
Les salariés d'un prestataire de service protestent contre des licenciements abusifs doublés d'un "climat de terreur".
Des retards moyens d'environ 45 minutes ont affecté ce mercredi 2 janvier au matin les vols de trois compagnies au départ de l'aéroport d'Orly Sud après des débrayages au sein de prestataires de service.
Les compagnies touchées par ces retards sont Transvia (compagnie à bas coût d'Air France/KLM), RAM (Royal Air Maroc) et Aigle Azur (spécialisée dans les vols à destination du Maghreb), précise ADP (Aéroports de Paris).
Un premier débrayage a eu lieu dans la matinée par des salariés de la Société Orly Flight Service, qui dépend du groupe WFS (Worldwide Flight Services), spécialisé dans les services d'assistance aéroportuaire. Selon des sources aéroportuaires, une cinquantaine de personnes ont fait grève sur la vacation du matin.
Licenciements en cascade
Un deuxième débrayage est prévu dans l'après-midi alors que des négociations avec la direction de la société devaient avoir lieu en début d'après-midi. Les salariés "ont décidé de se mettre en grève (...) afin que la direction arrête sa politique de menaces, de harcèlements et licenciements quotidiens", indique un communiqué de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD-CFTC-CNT.
Selon Jamel Gadari, représentant de SUD, majoritaire, "plus de 25 personnes ont été licenciées depuis juin", des licenciements jugés pour la plupart "abusifs". "La direction veut partir dans une stratégie de baisse de la masse salariale" qui représente 540 personnes, indique le syndicaliste.
D'après lui, le groupe emploie chaque mois 180 à 200 salariés intérimaires.
Linda Feddoul, délégué CFDT, dénonce pour sa part un "climat de terreur dans l'entreprise" et fait état de six licenciements abusifs la semaine dernière et de mises à pied pour des retards.
2/1/13
Source : Le Nouvel Observateur
L'imam franco-marocain de la mosquée de Bordeaux s'est vu décerner la légion d'honneur. Il est l'auteur de deux ouvrages sur sa profession d'imam, dont le dernier, paru en 2012, s'intitule « Un imam en colère ».
L’imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, s’est vu décerner la légion d’honneur, lors de la traditionnelle promotion de la légion d’honneur, mardi 1er janvier. Homme de sciences et de religion, au sens le plus littéral qu’il soit, il a souvent été décrié pour ses prises de positions : trop peu musulmanes pour certains musulmans, et tout simplement islamistes pour l’extrême droite.
Souvent pris entre deux feux, il a plusieurs fois précisé ses positions dans des livres. En 2012, il a publié « Un imam en colère », avec Samuel Lieven, aux éditions Bayard. Il également l’auteur de « L'Unicité de Dieu. Des Noms et Attributs divins », « Loi d'Allah, loi des hommes. Liberté, égalités et femmes en islam » et « Profession imam ».
Tareq Oubrou est né au Maroc et n’est arrivé en France, pour poursuivre ses études de médecine, qu’à l’âge de 19 ans, alors même qu'il redécouvre sa foi. « Le voyage en France m’a posé beaucoup de problème. Je craignais pour ma foi, ma pratique. Il m’a été très difficile de concilier ma spiritualité et le monde d’aujourd’hui », explique-t-il. Il poursuit tout de même ses études de médecine, obtient un Deug de biologie, puis un diplôme en pharmacie industrielle.
« Profession imam »
Membre de l’UOIF, il devient finalement imam de la grande mosquée de Bordeaux et abandonne sa vocation scientifique pour sa vocation religieuse. « Dans ce domaine là je suis autodidacte, je n’ai pas eu de maître, je me suis formé tout seul. Je n’ai jamais été dans une école coranique », raconte-t-il. Il défend depuis son métier d’imam et explique la fatigue qui l’accompagne. « Un imam qui doit porter sa communauté vers un projet et un horizon et non être l’écho des aspirations souvent très limitées de sa communauté », regrette-il.
Pris entre son emploi d’imam au quotidien et les interpellations permanentes des hommes politiques sur le voile, l’islamisme ... il peine à réaliser ce qu’il considère comme sa vocation. « L’imam doit en permanence concilier ses convictions théologiques et la réalité d’une communauté qui vie une certaine réalité sociologique, économique et psychologique. C’est un exercice très difficile », explique-t-il. Pour lui un imam est une interface : « Il est la référence pour les musulmans mais aussi la référence pour toute la société française ».
3/1/13
Source : Yabiladi
Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) commence à accepter les demandes présentées au titre de la toute nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral), a précisé le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.
« La nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) aidera à pallier de graves pénuries de main-d'œuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique du Canada, a affirmé le ministre Jason Kenney. Ces changements longuement attendus font partie du plan que le gouvernement a élaboré pour établir un système d'immigration rapide et souple qui répond aux exigences de l'économie du Canada. Les employeurs canadiens demandent depuis longtemps à obtenir les gens de métiers spécialisés dont ils ont besoin pour répondre à la demande au sein de nombreuses industries à l'échelle du pays. Nous les avons écouté et avons ainsi créé cette catégorie. »
Au cours de la première année d'activité de cette catégorie, CIC acceptera les demandes d'un maximum de 3 000 travailleurs de métiers désignés. La liste des métiers a été établie pour tenir compte du marché du travail actuel et veiller à ce que la catégorie puisse admettre un ensemble diversifié de travailleurs de métiers spécialisés, et ce, afin de stimuler l'économie canadienne. En ce qui concerne les 3 000 demandeurs, il n'y aura aucune limite à l'égard des 26 métiers en demande, alors que 17 métiers feront l'objet d'un sous-plafond de 100 demandes chacun. Au total, il existe 43 professions admissibles pour la CTMSF. On s'attend à ce que les demandes soient traitées en 12 mois.
En plus d'exercer un métier admissible, les demandeurs de la catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) doivent démontrer qu'ils possèdent une connaissance de base de l'anglais ou du français correspondant au niveau 5 des Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) pour l'expression orale et la compréhension de l'oral, et au niveau 4 des NCLC pour la compréhension de l'écrit et l'expression écrite. Cette exigence découle de l'importance de la maîtrise de la langue en tant que facteur déterminant du succès des immigrants, ainsi que pour des raisons de santé et sécurité. Le niveau 4 des NCLC est considéré comme un niveau de compétence de base, alors que les personnes dont les compétences correspondent au niveau 5 des NCLC sont en mesure de prendre part plus efficacement à des conversations sur des sujets de la vie courante.
Parmi les autres critères, mentionnons les suivants : une offre d'emploi au Canada valide ou un certificat de compétence décerné par une autorité provinciale ou territoriale dans un métier spécialisé admissible; au moins deux ans d'expérience de travail dans le métier au cours des cinq dernières années; la satisfaction des exigences relatives à l'emploi énoncées dans le système de la Classification nationale des professions (CNP), à l'exception des exigences relatives à la délivrance des permis, dont on traitera séparément.
« La catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) constitue un outil de plus à l'intention des employeurs canadiens, lequel les aidera à trouver les travailleurs dont ils ont besoin pour bâtir l'économie future du Canada, a fait savoir le ministre Kenney. Cette nouvelle catégorie, combinée à toutes les autres modifications que nous mettons en œuvre, nous permettra de nous doter d'un programme d'immigration qui appuie plus efficacement la croissance économique et la prospérité à long terme du Canada. »
2/1/13
Source : Marketwire
Suite à une loi adoptée par le Parlement hollandais, les retraités marocains établis au Pays-Bas ne percevront plus de pensions… Suite sur « Le Soir échos »
Le gouvernement américain va alléger les démarches des immigrants sans papiers ayant des liens familiaux directs avec des Américains, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Les immigrants qui sont mariés à un Américain ou qui sont parents d'un mineur né aux Etats-Unis doivent actuellement quitter le territoire des Etats-Unis pour faire leur demande de visa dans un consulat américain de leur pays d'origine.
Cette procédure peut durer plusieurs mois, voire un an, période pendant laquelle le demandeur ne peut pas rentrer aux Etats-Unis et reste séparé de sa famille.
Selon une nouvelle mesure prise par le département américain de la Sécurité intérieure (DHS en anglais) et publiée au Journal officiel, les demandeurs pourront désormais attendre aux Etats-Unis la confirmation d'un rendez-vous au consulat américain dans leur pays d'origine.
Si la demande est approuvée par les autorités migratoires, le clandestin pourra se rendre sans délai dans son pays d'origine pour un entretien au consulat américain.
"Cette réglementation facilite le processus légal d'immigration et réduit le temps pendant lequel des citoyens américains sont séparés de membres de leur famille qui ont entamé une démarche de demande de visa", explique le DHS dans un communiqué.
Parmi les quelque 11,6 millions d'immigrants vivant aux Etats-Unis, près de 9 millions ont de la famille américaine, selon le centre d'étude Pew Hispanic. Selon un rapport de Pew publié il y a un an, 4,7 millions d'immigrants sans papiers ont des enfants mineurs aux Etats-Unis.
Cette mesure s'ajoute à plusieurs décisions prises par le gouvernement de Barack Obama pour améliorer la situation de millions de personnes sans papiers, notamment des jeunes, alors que le gouvernement prépare un texte de loi plus général sur l'immigration.
2/1/13
Source : MAP
Le réseau éducation sans frontières s’inquiète du sort d’un jeune arrivé en France en 2004… Suite sur « Libération »
Le FC Chabab Amsterdam, unique club de football formé strictement de Marocains du monde, effectuera une tournée au Maroc… Suite sur « Le Soir échos »
A 25 ans, elle crève l’écran dans le nouveau film de Jacques Bral… Suite sur « Femmes du Maroc »
La Grande mosquée de Paris a renoué avec sa campagne hivernale en faveur des démunis auxquels des repas chauds seront distribués de décembre 2012 à fin mars 2013, avec une moyenne de 250 couverts offerts quotidiennement à des personnes dans le besoin, a-t-on appris samedi auprès du responsable des moyens généraux de la Mosquée, Zoubir Salhi.
Même si la rigueur de l'hiver n'a pas encore commencé à se faire sentir dans la capitale française, une chaîne humaine interminable se forme dès 16 heures au fond de la cour principale de la Mosquée, attendant l'ouverture du service assuré quotidiennement sauf le mercredi, dès 17h30 par deux bénévoles, cinq agents pris en charge par des pensions de l'Etat et deux cuisinières dont une supportée financièrement par la GMP.
Emmitouflé dans un couvre-vent, Mohand (73 ans) se présente comme un habitué des lieux. "En pareille période, je me restaure le soir à la Mosquée de Paris, un lieu sûr pour moi où j'ai même fini par former un groupe d'amis", a confié le septuagénaire dont la vie est partagée entre la France et l'Algérie.
Retraité des travaux publics, il dit mettre à profit sa présence périodique à Paris pour "vivre à moindre frais" dans un pays où il a immigré, en quittant sa ville natale en Kabylie, depuis quarante ans.
Abdellah, un jeune tunisien de 49 ans, ne tarit pas d'éloges sur l'action caritative de la GMP. "Je travaillais depuis 1984 comme agent de manutention dans un aéroport italien avant d'être licencié pour indiscipline. Sans ressource, j'ai rejoint la France il y a une année sans y trouver un job", a-t-il dit, se félicitant de "l'ambiance conviviale" qui singularise l'initiative de la Mosquée.
Salah a, lui aussi, fui l'Espagne où, a-t-il dit, la crise a botté hors de son territoire des centaines de jeunes algériens de sa génération.
"J'y est passé onze ans de ma vie. Mes papiers sont en règle, mais le chômage est tel que la plupart des gens comme moi se roulent les pouces", a indiqué le quadragénaire qui a rallié Paris il y a un mois en quête de travail.
Même avec un léger retard dans le démarrage de la campagne, le 3 décembre (date initiale fixée au 1er décembre), la GMP a renoué avec cette campagne, désormais ancrée dans ses traditions.
Pourcette 26eme édition, M. Salhi se réjouit qu'elle ait été entamée dans "l'aisance financière".
29/12/2012
Source : MAP
La « Nouvelle-France » attire pour la facilité d’y trouver un emploi ou la qualité de ses universités… Suite sur « Le Figaro »
L’avant-première au Maroc du film-documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier… Suite sur « Les échos quotidien »
En Rhénanie-Du-Nord-Westphalie, un land où habitent 1.5 millions de musulmans, un accord a été signé entre le gouvernement régional et des représentants de la communauté musulmane… Suite sur « Le Soir échos »
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, a indiqué, lundi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Répondant à une question du groupe Authenticité et modernité à la Chambre des représentants sur cette affaire, M. El Otmani a souligné que dès que le gouvernement hollandais a exprimé son intention d'aller dans ce sens, des visites ont été effectuées dans ce pays, tandis que l'ambassade du Maroc est restée mobilisée pour suivre ce dossier, en plus de la mise en place d'une cellule de veille qui se réunit chaque semaine et qui se compose de ce département, du ministre chargé des MRE et de la Caisse nationale de la sécurité sociale.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
31/12/12
Source : MAP
Chaque année, c’est le même scénario. Les habitants des villages enclavés des montagnes de l’Atlas doivent affronter un hiver glacial. Un hiver particulièrement difficile à supporter surtout pour les bébés et les plus jeunes enfants. Pour aider ces populations à surmonter ce froid, des centaines de bénévoles marocains s'activent en ce moment pour récolter le plus de dons possibles, des denrées alimentaires, vêtements et couvertures qui seront distribués aux villageois dans une dizaine de jours.
Les 12 et 13 janvier prochain est prévue une opération humanitaire destinée à distribuer des colis de nourriture, des vêtements et des couvertures aux habitants du village enclavé d’Angfou perché à 1600 mètres d’altitude dans l'Atlas. Des centaines de bénévoles au Maroc et partout dans le monde se sont mobilisés et s’activent à l’heure actuelle pour récolter le plus de dons possibles. Une opération qui intervient quelques jours après la mort d'un bébé dans le village d'Angfou. Alors que les parents affirmaient que leur bébé était décédé après avoir attrapé froid, le ministère de l’Intérieur démentait, lui de son côté, la raison de sa mort. Il avançait que "ce décès était naturel consécutivement à une maladie de courte durée". D’après les militants des droits de l'Homme sur place, 4 autres bébés seraient également morts de froid. Une information démentie également par le ministère de l’Intérieur.
Des MRE des quatre coins du monde mobilisés
C’est Allae Hammioui, un Marocain Résident à l'étranger qui est derrière cette initiative. « Tout a commencé l’année dernière lorsque j’ai lu un article sur la mort d’un bébé dans le village d’Angfou, une mort qui avait été démentie par le ministère de l’Intérieur. » explique-t-il à Yabiladi. « Cela m’a touché et je me suis dit que c’est tout de même inacceptable de voir des gens mourir de froid au Maroc en 2012. C’est donc sans réfléchir que j’ai décidé de lancer cet évènement. », poursuit-il.
Après avoir créé une simple page sur Facebook pour sensibiliser et projeter de lancer une opération en soutien aux populations du village, l’initiative a très vite pris. La page a circulé sur le net et les gens ont très vite fait part de leur envie à participer à cette opération. En moins de 24 heures, des Marocains de partout dans le monde, du Japon au Canada en passant par l’Europe, ont contacté Allae pour lui dire qu’ils avaient envie de participer à l’opération. Certains de ces MRE n’ont pas hésité à envoyer de l’argent qui a permis d’acheter des vivres. D’autres Marocains se sont mobilisés dans leur pays d’accueil pour récolter de la nourriture et des vêtements qu’ils ont envoyé par containers ou par bus au Maroc.
10 tonnes de nourritures collectées
Au royaume, des dizaines de bénévoles se démènent pour récolter de leur côté le plus de dons possibles. « Nous avons également un Marocain qui a souhaité conserver l’anonymat et qui va mettre à notre disposition un camion de transport de 40 tonnes pour acheminer les colis et les dons au village à Angfou », précise Allae. Aujourd’hui près de 10 tonnes de nourriture, comme des légumes secs, du sucre, de la farine ou de l’huile ont été récoltés ainsi que près de 3 tonnes de vêtements. Toute cette marchandise est entreposée actuellement dans le garage de la maison de Selwa Zine à Rabat, la directrice du projet sur le Maroc. C’est cette dernière qui a réussi à décrocher les autorisations auprès de la préfecture de Midelt pour acheminer ces dons aux populations du village. Cependant, pour éviter que les villages voisins d’Angfou se sentent frustrés de ne rien recevoir, l’équipe de bénévoles prévoit de se rendre également dans les villages voisins pour distribuer une partie de ces dons.
31/12/12
Source : Yabiladi
Plusieurs dizaines de membres d'un collectif de soutien aux sans-papiers ont occupé, lundi matin 31 décembre, la nonciature apostolique à Paris pour réclamer la régularisation de sans-papiers en grève de la faim depuis deux mois à Lille. Selon une représentante de l'ambassade du Vatican, une quarantaine de manifestants ont pénétré dans les lieux après avoir forcé le sas de sécurité, mais l'occupation se déroulait sans incident. Les forces de l'ordre ont rapidement pris position devant l'immeuble, situé avenue du Président-Wilson, dans le 8e arrondissement. La nonciature apostolique est la représentation du Saint-Siège à l'étranger, l'équivalent d'une ambassade.
Un porte-parole du 9e Collectif des sans-papiers a indiqué qu'il demandait que l'Eglise catholique soutienne les revendications des grévistes de la faim : "Nous sommes venus pour que la papauté se prononce en faveur d'une plus grande humanité et de la nécesaire prise en compte des revendications des grévistes de la faim et leur régularisation immédiate et sans conditions."
CIRCULAIRE CRITIQUÉE
Environ 200 personnes avaient déjà manifesté vendredi à Paris pour les mêmes raisons. Les sans-papiers de Lille avaient brièvement occupé le 22 décembre une église du centre de la préfecture du Nord avant d'en être expulsés par la police, qui était intervenue à la demande de l'évêché.
Le 28 novembre, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, avait publié une nouvelle circulaire pour redéfinir les critères de régularisation des immigrés en situation irrégulière – dont le nombre est estimé entre 200 000 et 400 000 – jusque-là décidés arbitrairement par les préfectures. Ces nouvelles règles ont été critiquées par les associations de défense des sans-papiers.
31/12/2012
Source : Le Monde
Le nombre de réfugiés syriens en Suède a été multiplié par dix en 2012 jusqu'à constituer le premier groupe de demandeurs d'asile, une tendance qui devrait se confirmer en 2013, a rapporté lundi la radio publique suédoise.
"La situation est telle (en Syrie) qu'il est impossible de retourner dans le pays. Ceux qui viennent en Suède obtiendront un permis de séjour", a dit à la radio le directeur juridique de l'Agence des migrations, Mikael Ribbenvik.
Selon les derniers chiffres de l'Agence, de janvier à novembre 2012, 6.667 Syriens ont demandé l'asile en Suède. En 2011, 640 l'avaient réclamé.
"Nous ne voyons pas de signes positifs (en Syrie), mais plutôt que les combats continuent", a déploré un porte-parole de la Croix-Rouge, Tomas Síderman, au micro de SR.
Le royaume scandinave se prépare à accueillir jusqu'à 18.000 réfugiés syriens en 2013, selon une estimation de l'Agence des migrations.
Depuis 21 mois, les violences en Syrie ont fait quelque 45.000 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation non-gouvernementale proche de l'opposition.
La Suède, réputée terre d'accueil pour les réfugiés, a durci sa politique depuis 2006.
Pendant les onze premiers mois de l'année, près de 40.000 demandes d'asile ont été déposées. L'asile a été accordé dans 33% des cas.
31/12/2012
Un total de 54.912 Espagnols ont quitté le pays au cours des neuf premiers mois de 2012, soit une augmentation de 21,6 pc par rapport à la même période de l'année dernière, selon des chiffres officiels.
Selon les dernières données de l'Institut national de la statistique (INE), un total de 420.150 résidents en Espagne ont choisi de quitter le pays, qui traverse actuellement une grave crise économique.
Pour le seul mois de septembre, 6.924 personnes ont dû quitter l'Espagne, contre 6.428 en février, et 6.398 en mars de cette année, selon l'INE.
Depuis janvier 2011, le nombre de personnes qui ont été contraintes de quitter l'Espagne à cause de la crise économique, s'est élevé à 927.890 dont 117.523 sont des Espagnols et 810.367 des étrangers de différentes nationalités.
La majorité des migrants sont des hommes avec 542.724 cas, contre 385. 166 de femmes qui ont abandonné l'Espagne depuis janvier 2011, indique-t-on de même source.
La crise qui frappe l'Espagne et la hausse du taux de chômage ont poussé les Espagnols et aussi les émigrés à explorer d'autres horizons dans des pays où la situation économique est prospère.
Plongée depuis 2008 dans une récession économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut dans les pays de la zone euro.
31/12/12
Source : MAP