jeudi 4 juillet 2024 16:14

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé mardi qu'il allait retirer sa plainte contre le président de l'UMP, Jean-François Copé, déposée après ses déclarations controversées sur le "pain au chocolat".

"Reçu à sa demande" par le bureau exécutif du CFCM, "M. Copé a exprimé des regrets. Nous allons donc retirer notre plainte", a déclaré à l'issue d'un entretien d'une heure, Abdellah Zekri, président de l'Observatoire de l'islamophobie au sein du CFCM.

"Nous avons eu un échange positif, constructif et apaisé", a déclaré M. Copé à la sortie de cet entretien. "Cela a été pour moi l'occasion de donner une explication sur ce qui a été un énorme contresens de mes propos. Je regrette l'instrumentalisation qui en a été faite", a-t-il ajouté.

Mohammed Moussaoui, président du CFCM, a déclaré de son côté: "Nous avons exprimé dans cette entrevue avec M. Copé que les musulmans ont été heurtés par ses propos et le traitement médiatique qui en a été fait."

M. Moussaoui a ajouté qu'il avait été "sensible aux regrets exprimés" par M. Copé et estimé qu'il était temps de "sortir par le haut" de cette affaire.

Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l'enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris.

Aucune précision n'avait été donnée quant à une éventuelle audition de M. Copé.

En fin d'après-midi mardi, le parquet de Draguignan a indiqué qu'il attendait "le retour de la procédure et la décision du plaignant de retirer sa plainte".

Le parquet peut en effet très bien décider de poursuivre la procédure malgré le retrait de la plainte du CFCM.

L'avocate du Conseil, Me Khadija Aoudia, avait déposé plainte à Nîmes en octobre et le parquet local s'était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan, où M. Copé, alors candidat à la présidence de l'UMP, avait évoqué lors d'un meeting le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Ces propos ont été jugés diffamatoires et "islamophobes" par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par M. Copé à M. Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l'UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre.

08/01/2013

Source : AFP/L’Express

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Depuis le 1er juillet 2012, le gouvernement néerlandais a mis en application le principe du pays de résidence pour le paiement des allocations sociales. Le principe du pays de résidence a remplacé celui du pays de travail qui était utilisé jusqu’à présent. Le montant des allocations familiales et de celles pour les veuves et les orphelins seront désormais indexés sur le coût de la vie dans le pays de résidence du bénéficiaire.

Les Marocains des Pays-Bas n'en reviennent toujours pas. La caisse néerlandaise de sécurité sociale a décidé de réduire allocations familiales et retraites des MRE établis au Maroc. Un véritable pavé dans la mare. Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales et de pensions de retraite…Suite

Toute personne qui compte sur des passeurs de clandestins pour tenter d'entrer au Canada ne fait que "jeter ses économies par la fenêtre", a indiqué le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, affirmant que "grâce à une surveillance très attentive et à des mesures découlant de renseignements obtenus, on a mis fin à de récentes opérations de passage de clandestins avant que quiconque n'ait pu quitter le port".

"Nous envoyons un message clair aux personnes qui envisagent de faire appel aux services de passeurs de clandestins pour entrer furtivement au Canada : ne le faites pas", a averti le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme dans un communiqué publié par son département.

"Les personnes qui tenteront d'entrer au Canada par la porte de service au moyen de passeurs de clandestins ne réussiront pas, et elles gaspillent leur argent en essayant d'y arriver", a-t-il dit, rappelant que "d'autres opérations visant à faire passer des Sri-Lankais au Canada depuis la Thaïlande et l'Indonésie ont également été interrompues au cours des deux dernières années".

"En vue d'appuyer les efforts continus, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, a annoncé en mars 2012 l'octroi d'un financement de 12 Mê. Cet argent servira à contrer le passage de clandestins, notamment en appuyant des projets en Thaïlande et ailleurs en Asie du Sud-Est", a ajouté le ministre lors de son séjour au Sri Lanka.

Selon lui, "les organismes canadiens d'application de la loi continuent à collaborer avec leurs homologues à l'étranger pour déceler et prévenir les opérations de passage de clandestins visant le Canada. Ce dernier a redoublé ses efforts à l'étranger pour prévenir le passage de clandestins après l'arrivée de deux navires transportant des clandestins en 2009 et en 2010". Depuis cette époque, a-t-il dit, "aucun voyage visant à faire entrer clandestinement des migrants au Canada n'a réussi".

En août 2010, un navire transportant près de 500 immigrants clandestins, pour la plupart des Sri-lankais, soupçonnés de liens avec les Tigres tamouls, a été arraisonné au large des côtes pacifiques canadiennes.

08 janv. 2013

Source : MAP

Les marocains résidant à l'étranger (MRE) ayant pris leur retraite et qui ont choisi de s'installer au Maroc ne sont pas concernés par la mesure de réduction des allocations familiales prise dernièrement par l'Etat Néerlandais, a affirmé, lundi Al Hoceima, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz.
La catégorie concernée par cette baisse se limite aux ayants droit, à savoir les veuves dont le nombre est de 908, et les enfants des retraités décédés qui vivent au Maroc, estimés à 4500 enfants, a expliqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une journée de communication et de sensibilisation sur les conventions de sécurité sociale relatives aux marocains installés aux Pays-Bas.
Dans le cadre des prises de contact avec les autorités néerlandaises, ces dernières demandaient au Maroc d'approuver l'introduction dans la convention maroco-néerlandaise sur la sécurité sociale d'une clause relative à la prise en considération du lieu de résidence des ayants droit dans la pension qu'ils perçoivent, a noté le ministre.
Dans ce sens, a-t-il souligné, le Maroc a fait valoir que "les décisions relatives à la révision de cette convention, qui date de 1972, doivent être prises en concertation et dans le cadre du comité de sécurité sociale spécialement créé à cet effet".
Par ailleurs, le département de tutelle, en collaboration avec les ministères concernés, envisage également de prendre les démarches adéquates pour remédier à cette situation, et commencera par une rencontre, mercredi, avec l'ambassadeur néerlandais, a-t-il signalé, notant que, de leur part, les MRE concernés sont appelés maintenant à interjeter appel de cette décision à titre individuel dans les délais impartis.
De son cô té, le secrétaire général de l'Association marocaine de soutien aux immigrés, Ahmad Harika, a indiqué que ces personnes qui ont reçu il y a quelques semaines une correspondance de la part de la sécurité sociale néerlandaise les informant d'une baisse de 40 pc de leurs allocations familiales à compter de janvier 2013, peuvent mener une action commune auprès de la justice des Pays-Bas à même d'obtenir une décision urgente en leur faveur.
En même temps, a-t-il noté, on devrait, d'une part, travailler de concert avec toutes les parties concernées afin d'agir de manière cohérente et efficace, et d'autre part, prendre exemple des expériences antérieures, notamment celle de la communauté Turque qui avait mené des actions similaires dans le passé.
A noter qu'une cellule interministérielle constituée du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, du ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, a été créée en vue de suivre de près l'évolution de ce dossier.
Organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger et le ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, en partenariat avec la Fondation de soutien aux émigrés située à Berkane et l'Institut du Maroc à la Haye, cette rencontre a été ponctuée par un ensemble d'exposés traitant des conventions maroco-néerlandaises et de celles entre le Maroc et l'Union européenne.
Outre les Marocains résidant à l'étranger et leurs familles, cette rencontre s'est déroulée en présence  d'élus, de responsables locaux et d'acteurs associatifs ainsi que de représentants de syndicats nationaux, d'associations des droits de l'Homme au Maroc et d'institutions concernées.
07 janv. 2013
Source : MAP

L'athlète marocain Mohamed Blal a remporté, dimanche, la 83ème édition de la Course de Saint-Sébastien, organisée dans la province de Guipuzcoa (Nord de l'Espagne).
Le Marocain résidant en Espagne (Getafe), qui a dominé la course depuis le début, a pulvérisé les 10 kilomètres du parcours en 29 min 8 sec, devançant l'Espagnol Manuel Angel Penas (29 min 17 sec) et l'Ethiopien Baisa Moleta (29 min 18 sec).
Spécialisé dans le semi-marathon, Blal avait remporté la 28è édition du marathon de Séville, le 19 février dernier.
Chez les dames, la course a été dominée par l'éthiopienne Waka Chaltu avec un chrono de 32 min 25 sec, suivie de ses compatriotes Tirhas Gebre (32 min 28 sec) et Tsegereda Ayele (32 min 40 sec).
La favorite pour cette épreuve, la Marocaine Malika Asahssah, a abandonné la course pour blessure.
Plus de 300 athlètes de différentes nationalités ont pris part à la 83éme édition de la Course de Saint-Sébastien.
07 janv. 2013
Source : MAP

Le Centre Euro-méditerranéen pour la migration et le développement (EMCEMO) organisera le 25 janvier à Amsterdam, une rencontre sur le thème "Citoyenneté: du local au transnational", avec la participation de chercheurs et universitaires.
Au cours de cette rencontre, il sera procédé à la présentation du rapport de projet intitulé "La citoyenneté rassemble" réalisé en 2012 et qui vise à promouvoir la citoyenneté active au sein de la communauté Marocaine résidant aux Pays-Bas notamment à Amsterdam, indique un communiqué des organisateurs, parvenu à MAP-Amsterdam.
Le rapport qui est le fruit d'une collaboration entre trois associations (Argan, EMCEMO, Aknarij) a tenté de traiter plusieurs aspects de la citoyenneté en particulier la composante identitaire, la participation politique et sociale et le bénévolat comme moyen d'expression d'une citoyenneté active, précise la même source.
La rencontre sera également l'occasion de présenter une étude réalisée par l'historienne Nadia Bouras récemment publiée sur le thème "Perspectives de l'attachement au pays d'origine". L'étude de Nadia Bouras a mis la lumière sur les liens que les groupes de migrants entretiennent avec leur pays d'origine.
Elle a étudié le rô le des migrants aux Pays-Bas en relation avec le pays d'origine le Maroc pendant une période de 50 ans (1960- 2010), explique-t-on.
Est prévu également un débat entre des experts sur la migration et l'intégration des migrants en Belgique, France et Pays Bas et sur l'interaction entre la politique, la science et l'action sociales.
07 janv. 2013
Source : MAP

Jamal Eddine Ryane, Président de la Plate-forme intercontinentale des MRE aux Pays-Bas, est l’un des grands connaisseurs du dossier des Marocains résidant l’étranger (même s’il n’est pas totalement d’accord avec ce qualificatif). Où qu’ils soient, il a exigé que ces MRE soient pris en considération non seulement par leur pays d’accueil, mais aussi par leur par leur pays d’origine.

Le festival "Aflam du Sud" du cinéma arabe explore les sociétés arabes dans leur diversité et interroge les frontières entre l’Orient et l’Occident à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Belgique. Défendant souvent des points de vue indépendants, cette deuxième édition du festival témoigne de la richesse de ce 7ème art. Aujourd'hui, après le printemps arabe, le monde arabe est un bouillonnement de créativité cinématographique…Suite

Le Service Public Fédéral Justice (ministère de la Justice), qui a la tutelle des cultes en Belgique, a versé en 2012 un peu plus que 103 millions d’euros pour l’ensemble des dépenses de personnel religieux et laïc.

Selon un communiqué de l’agence Belga, diffusé le lundi 7 janvier 2013, les prêtres orthodoxes, anglicans, protestants et les rabbins de Belgique ont reçu 88,3 millions d’euros en 2012. Les tenants de la laïcité ont reçu 12,1 millions et les imams quatre fois moins que ces derniers, à savoir 3 millions d’euros.

Quant aux subventions du culte musulman, elles s’élevaient à 459 000 euros en 2012. Alors que celles de la laïcité étaient de l’ordre de 12,1 millions et celles du boudhisme de 221 000 euros. 

Ces chiffres –nationaux- ne concernent pas l’enseignement de la religion, ni la gestion des bâtiments. L’enseignement religieux est une compétence régionale en Belgique, alors que la gestion des bâtiments religieux est une compétence locale pour les cultes catholique, protestant, israélite et anglican et provinciale pour les cultes orthodoxe et musulman et la laïcité organisée.

7/1/2013

Source : CCME

La Fondation Roi Baudouin souhaite donner l’opportunité aux leaders d’associations issues de la migration de renforcer leurs compétences de leadership pour qu’ils puissent les mettre au service de leur association et de leur communauté.

Le rôle et la mission d’une association sont souvent incarnés par une personne dynamique, motivée, reconnue pour ses qualités de leadership et sa vision stratégique. Ces personnalités parviennent à diffuser leur message au-delà de leur propre cercle d’influence, vers une communauté plus large et vers d’autres acteurs sociaux. Elles peuvent influencer le regard que notre société porte sur la migration et devenir ambassadeurs du vivre ensemble. L’objectif est donc de donner à la voix des migrants la place qu’elle mérite et de renforcer leur contribution aux débats autour de la migration et de l’intégration.

Les candidats sélectionnés auront l’occasion de participer à des workshops sur le leadership, abordant entre autres les principes de gouvernance, de peer learning, de développement d’une vision stratégique,… Une phase de soutien pourra par la suite être prévue. Elle aura comme finalité d’accompagner le participant dans son développement personnel mais aussi de l’aider à transformer la vision de son association en un plan opérationnel…Suite

Les demandeurs d'asile titulaires d'un permis de résidence aux Pays-Bas peuvent obtenir une subvention pouvant atteindre 10.000 euros pour payer leurs cours d'intégration obligatoires, a affirmé le ministre néerlandais des affaires sociales Lodewijk Asscher.
Ces personnes pourraient désormais organiser leurs cours et sont en mesure d'emprunter des fonds de financement auprès de l'organisme compétent, a précisé le ministre, ajoutant que le montant est suffisant pour permettre à un demandeur d'asile d'accéder aux cours.
L'argent sera payé directement aux organisateurs du cours, précise-t-on de même source, qui souligne qu'en cas d'échec, les bénéficiaires seront contraints de rembourser le prêt sur une période de dix ans à un faible taux d'intérêt.
En décembre dernier, le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven avait, par ailleurs, affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.
Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas. Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.
Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.
Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.
Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.
Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.
03 janv. 2013
Source : MAP

La 6-ème Conférence internationale "Migrations et développement" de l'Agence française de développement (AFD) et de la Banque mondiale (BM) aura lieu les 18 et 19 mai au Maroc, à l'Université Al Akhawayn d'Ifrane, a-t-on appris auprès des initiateurs à Paris.
La conférence, organisée par les groupes de recherche de l'AFD et de la BM, en partenariat avec le "Center for Global Development", abordera la question de l'impact des migrations internationales sur les résultats économiques et sociaux des pays en développement.
Un appel à contributions est d'ores et déjà lancé pour enrichir les travaux de ce colloque, dont une sélection d'articles sera considérée pour un numéro spécial de la prestigieuse revue économique "The Scandinavian Journal of Economics".
Pourront être sélectionnés des articles traitant des "diasporas et des externalités qu'elles créent, des migrations de retour, des liens entre migrations, commerce et investissements, de la +fuite des cerveaux+, des liens entre les migrations et le développement dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, des liens entre migrations et changements technologiques et institutionnels, des liens entre migrations et santé ou encore des effets de l'émigration sur la pauvreté, les inégalités ou la formation de capital humain dans les pays de départ".
La précédente édition de cette conférence avait eu lieu en juin dernier à Paris. Elle avait traité des interactions entre migrations internationales et développement économique et social.
04 janv. 2013
Source : MAP

Un comité d'experts et d'avocats a été mis sur pied pour faire valoir auprès des tribunaux compétents le rejet par la communauté marocaine des Pays-Bas de la décision du gouvernement néerlandais d'annuler les allocations familiales.
Un communiqué de "la coordination des associations contre l'annulation des allocations familiales", parvenu samedi à MAP-Amsterdam, appelle les Marocains résidant aux Pays-Bas ou au Maroc ayant reçu la décision de réduction de la caisse néerlandaise de sécurité sociale de consulter un avocat ou une association pour défendre leur droit.
La coordination envisage de préparer un rapport sur le niveau de vie y compris les frais de l'éducation et du logement au Maroc pour répondre aux allégations du gouvernement néerlandais concernant l'annulation de ces allocations, indique la même source, appelant le gouvernement marocain à agir avec plus de fermeté et prendre des mesures concrètes à ce sujet .
La coordination a qualifié d'"injuste" la décision du gouvernement néerlandais, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, en sens qu'elle mène à une perte éventuelle du gagne-pain des famille des MRE résidant au Maroc et partant viole expressément le principe de non-discrimination et la teneur des conventions bilatérales et internationales.
La décision de réduction des allocations prise par le gouvernement néerlandais qui concerne les veuves, les orphelins et les enfants ainsi que les MRE ayant choisi de retourner définitivement dans leur pays d'origine est le prélude pour leur annulation en 2014, a souligné la même source.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.
Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
L'introduction du principe du pays de résidence quant à la perception des allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, avait précisé un communiqué du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO), se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises de réduire ou d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, avait indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
05 janv. 2013
Source : MAP

Un immigré afghan âgé de 18 ans a été mortellement poignardé samedi soir par des inconnus dans une rue du centre d'Athènes, a indiqué une source policière.
Blessé grièvement à l'arme blanche, dans un quartier où habitent majoritairement des migrants, le jeune homme a été évacué vers un hô pital de la capitale, avant de succomber à ses blessures tô t dimanche matin, a précisé la même source.
La police n'exclut pas la thèse d'une attaque raciste.
Les actes de violence contre les migrants se sont multipliés ces derniers mois en Grèce, après l'entrée au parlement lors des législatives de juin dernier du parti néo-nazi Aube dorée. Le parti, qui tient un discours xénophobe et raciste, est soupçonné d'être derrière des attaques contre les immigrés, dont nombreux ont été battus dans la rue et même chez Athènes,
06 janv. 2013
Source : MAP

Les transferts des Kenyans résidant à l'étranger ont atteint 91,2 milliards de shillings (1,16 milliard de dollars) à fin novembre 2012, souligne la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un bulletin d'information publié vendredi.
En novembre dernier, les transferts de la diaspora kenyane ont atteint 8,4 milliards de shillings, contre 8 milliards de shillings en octobre, soit une augmentation de 6,4 pour cent due à la commodité des services mobiles de transfert d'argent, précise la même source.
Les Kenyans résidant à l'étranger envoient chaque mois 7,5 milliards de shillings en moyenne, ce qui en fait l'une des principales sources de devises pour le Kenya. Les envois de fonds vers le Kenya ont subi une tendance à la hausse depuis 2010, et ce malgré la crise financière et l'affaiblissement de l'environnement économique mondial", ajoute la Banque.
L'afflux croissant des transferts de fonds est attribué aux efforts constants du gouvernement pour assainir le climat des affaires et inciter les Kenyans de l'étranger à investir dans leur pays d'origine, souligne-t-elle, précisant que la majorité des fonds sont investis dans l'immobilier et la consommation intérieure.
Cette forte augmentation des envois de fonds de la diaspora kenyane est due à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts, a déclaré Charles Koori, directeur de recherche à la CBK.
En 2011, les transferts effectués par les 3 millions de Kenyans résidant à l'étranger avaient atteint 74,85 milliards de shillings, soit la quatrième source de devises derrière le thé (109 milliards), le tourisme (98 milliards) et l'horticulture (91,6 milliards).
Par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pour cent des envois de fonds, suivis de l'Europe avec 30 pc et le reste du monde 25 pour cent, indique la CBK.
Selon la banque mondiale, les envois de fonds vers les pays en développement ont totalisé l'année dernière 372 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 12,1 pour cent des envois de fonds totaux reçus en 2010.
La Banque a recommandé une amélioration des données sur les envois de fonds, tant au niveau national que bilatéral, afin de permettre le suivi des progrès accomplis dans la réduction des coûts de transfert de fonds.
Dans la Communauté Est-africaine (CEA), l'Ouganda arrive en deuxième position après le Kenya en recevant l'an dernier 937 millions de dollars de transfert de fonds de la diaspora, contre 915 millions de dollars en 2010, suivi du Burundi et de la Tanzanie avec seulement 25 millions de dollars.
04 janv. 2013
Source : MAP

Un comité d'experts et d'avocats a été mis sur pied pour faire valoir auprès des tribunaux compétents le rejet par la communauté marocaine des Pays-Bas de la décision du gouvernement néerlandais d'annuler les allocations familiales.
Un communiqué de "la coordination des associations contre l'annulation des allocations familiales", parvenu samedi à MAP-Amsterdam, appelle les Marocains résidant aux Pays-Bas ou au Maroc ayant reçu la décision de réduction de la caisse néerlandaise de sécurité sociale de consulter un avocat ou une association pour défendre leur droit.
La coordination envisage de préparer un rapport sur le niveau de vie y compris les frais de l'éducation et du logement au Maroc pour répondre aux allégations du gouvernement néerlandais concernant l'annulation de ces allocations, indique la même source, appelant le gouvernement marocain à agir avec plus de fermeté et prendre des mesures concrètes à ce sujet .
La coordination a qualifié d'"injuste" la décision du gouvernement néerlandais, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, en sens qu'elle mène à une perte éventuelle du gagne-pain des famille des MRE résidant au Maroc et partant viole expressément le principe de non-discrimination et la teneur des conventions bilatérales et internationales.
La décision de réduction des allocations prise par le gouvernement néerlandais qui concerne les veuves, les orphelins et les enfants ainsi que les MRE ayant choisi de retourner définitivement dans leur pays d'origine est le prélude pour leur annulation en 2014, a souligné la même source.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.
Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
L'introduction du principe du pays de résidence quant à la perception des allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, avait précisé un communiqué du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO), se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises de réduire ou d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, avait indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
05 janv. 2013
Source : MAP

Le député des Français de l'Etranger, Pouria Amirshahi, a plaidé, samedi à Paris, pour une reformulation du projet euro-méditerranéen autour notamment de l'axe franco-marocain, "stratégique et essentiel" pour la promotion des relations entre les deux rives de la Méditerranée et la construction d'un avenir commun.
"La période historique que nous traversons (sur fond de crise en Europe et du Printemps arabe) justifie plus que jamais le rapprochement entre la France et le Maroc et plus largement la reformulation de cette grande ambition euro-méditerranéenne", a-t-il affirmé, lors du colloque "France-Maroc: opportunités d'investissement et d'emploi".
Lors de cette rencontre de l'Association des ingénieurs marocains résidant en Europe (AIEM-Europe), le député socialiste de la 9-ème circonscription des Français de l'Etranger qui couvre notamment le Maghreb dont le Maroc, s'est dit convaincu que la France ne pourra sortir de la crise en se focalisant uniquement sur sa politique européenne.
"Elle doit avoir une stratégie particulière, renforcée et centrale, avec le Maghreb, en particulier avec le Maroc" qui, avec sa situation stratégique en tant que pont entre les deux rives, peut servir de "locomotive dans cette reformulation de l'ambition euro-méditerranéenne", a souligné M. Amirshahi qui souhaite que la construction de l'espace économique du Maghreb puisse enfin se concrétiser.
Le député français insiste sur l'impératif d'assumer, sur le plan politique, "cette alliance stratégique" en saisissant les opportunités "extraordinaires" qu'elle offre dans différents domaines: la formation, l'économie et les stratégies industrielles communes qui "profitent à l'ensemble de la région euro-méditerranéenne".
"On a bien été capable de créer en Europe Ariane (pour l'industrie spatiale) et Airbus (pour l'aéronautique). Qu'est ce qui empêche les Marocains et les autres partenaires du pourtour méditerranéen de construire par exemple un grand consortium industriel des énergies renouvelables, une industrie d'avenir, durable et riche en emplois? Rien!", a lancé M. Amirshahi qui insiste pour ce faire sur la nécessité d'avoir une réelle volonté aussi bien auprès des politiques que des acteurs économiques.
De même, la réécriture de cet avenir commun ne peut se faire, à son sens, en s'appuyant uniquement sur l'action gouvernementale, bien que nécessaire.
Certes, la récente Réunion de haut niveau France-Maroc a permis la conclusion d'accords "intéressants" dans différents domaines y compris ceux de la formation et de la mobilité des personnes, "mais cela ne suffit pas", a-t-il noté, soulignant l'importance de confronter cet effort par un renforcement des relations entre les sociétés civiles, écoles, universités, entreprises et collectivités locales.
A cet égard, l'élu socialiste plaide pour une redéfinition de la politique de la mobilité des personnes dans le cadre d'"un projet francophone intelligent", à travers la promotion des programmes de co-formation, à l'image des projets de co-localisation d'entreprises, la constitution d'un "programme ERASMUS francophone" pour les étudiants ou encore l'instauration d'un passeport économique et culturel de la francophonie au profit des chefs d'entreprises, des étudiants, des scientifiques, des chercheurs et des artistes.
D'éminents professionnels, chercheurs et experts ont pris part à cette rencontre qui visait à examiner les enjeux d'un partenariat gagnant-gagnant entre le Maroc et la France, en particulier sur le plan d'investissement et de création d'emplois, aussi bien dans le cadre de leurs relations économiques bilatérales que dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM) et de l'Union européenne.
Les intervenants, dont le directeur du bureau parisien de l'agence marocaine de développement des investissements (AMDI), Mohamed Amrabet, étaient unanimes à mettre en avant les opportunités ouvertes par le statut avancé du Maroc auprès de l'Union-Européenne, les relations fortes préétablies et le partenariat "win-win" préexistant entre le Maroc et la France, considérés comme des facteurs "très favorables pour stimuler la co-localisation et l'initiative privée dans cet espace".
La recherche, l'innovation et la technologie par lesquelles passe tout développement économique et social ont également été évoquées lors du colloque qui a aussi connu la participation de M. Abderrahim Doumar, Directeur exécutif du Centre régional Africain de technologie (CRAT).
L'Afrique pourrait connaitre dans ce domaine un essor accéléré si elle bénéficie de la participation effective et appuyée du Maroc et de la France, selon les intervenants.
06 janv. 2013
Source : MAP

A en croire le ministre des Affaires Etrangères Saad Dine El Otmani, le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises d’annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie.
Et de souligner que dès que le gouvernement hollandais a exprimé son intention d’aller dans ce sens, des visites ont été effectuées dans ce pays, tandis que l’ambassade du Maroc est restée mobilisée pour suivre ce dossier, en plus de la mise en place d’une cellule de veille qui se réunit chaque semaine et qui se compose de ce département, du ministre chargé des MRE et de la CNSS.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d’autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l’Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l’Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
A rappeler que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
3/1/2012
Source : La Nouvelle Tribune

Villes industrielles, Roubaix et Tourcoing ont accueilli de nombreux immigrés en quête de travail. Arrivés jeunes dans les années 60, ils ont finalement vécu plus longtemps en France que dans leur pays natal et, à l'heure de la retraite, ont choisi de rester. Une mission d'information parlementaire va analyser les conditions de vie de ces immigrés vieillissants. Abdelhafid Ramdani est le troisième ouvrier du textile à avoir accepté de nous raconter son parcours…Suite avec la rédaction pour La Voix Du Nord,

Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a signé une loi durcissant les sanctions pour les organisateurs de l’immigration illégale, révèle jeudi le site internet officiel du Kremlin.
L’organisation de l’entrée illégale dans le pays ou du séjour des citoyens étrangers ou des personnes sans nationalité est désormais punie de 300.000 roubles (7.500 euros) d’amende, contre 200.000 roubles (5.000 euros) par le passé. Par ailleurs, la durée maximale du travail obligatoire passe de 360 à 420 heures, des travaux correctifs d’un à deux ans, et des travaux forcées de deux à trois ans. Enfin une nouvelle loi indique que l’aide à l’immigration illégale est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans maximum, et de 7 ans si la finalité criminelle est constatée.
En Russie le laxisme n’est pas de mise. On ne se contente pas de pérorer dans les médias, on agit. Il est vrai qu’en France, on ne risque pas d’agir dans ce domaine, puisque François Le Normal est un président immigrationiste, élu en partie grâce aux voix des immigrés.
3 janvier 2013, François Dereims
Source : RIA Novosti

En ce début de semaine, beaucoup de députés ont dénoncé le non respect de certains étrangers, en particulier les Français, de la réglementation en vigueur. A en croire les représentants de la nation, ces derniers travaillent le plus souvent dans la clandestinité sans contrat à la base.
Le phénomène touche beaucoup plus, expliquent-ils, les Français, notamment au niveau de concessionnaires délégués, certains établissements financiers, les secteurs de la communication et des NTIC, ainsi que les établissements hôteliers.
Les salaires et les primes de déplacement donnent souvent du frisson (des primes de 6 000 Dhs par jour et des salaires mensuels de 200 000 Dhs), dit-on à la Chambre des Représentants. Abdelouahed Souhail, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, souligne que 5.860 permis de travail ont été octroyés à des étrangers établis au Maroc à fin septembre, dont 3.700 cas de renouvellement : “l’approbation des permis par le ministère est basée sur une attestation délivrée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences”, ajoutant que “la décision de celle-ci prend en considération l’absence de compétences marocaines pour occuper le poste pourvu aux étrangers”.
Il a, en outre, mis en garde contre les contrats de travail conclus clandestinement par des entreprises privées avec des étrangers. Pour le ministre Souhail, cette catégorie exerce “en l’absence de protection juridique, étant donné que les dispositions du Code du travail ne s’applique pas à cette catégorie”, ajoutant qu’une loi spéciale encadrant ce domaine sera “bientôt” adoptée.
03/01/2013 |
Source : La Nouvelle Tribune

«Est-il opportun en période de crise de réduire les pensions des retraités marocains de retour au pays?». Ces derniers ont été parfois traités avec une certaine ingratitude pour des raisons politiciennes voire économiques. Les gouvernements des pays hôtes, sous prétexte de crise, ont fait le choix de réduire le budget affecté aux retraités, ce qui constitue une drôle façon de les remercier. C’est ce qui ressort des propos tenus par Abdellatif Mâzouz, ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger dans son intervention lors du séminaire international «Les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire» organisé par la Fondation Hassan II pour les MRE. Sans avoir précisé de quels gouvernements il s’agit, il semblerait bien qu’il ait fait référence à la dernière décision du gouvernement néerlandais visant à réduire voire annuler les pensions des Marocains installés dans leur pays d’origine. Ce qui rejoint ce dont souffrent les Marocains d’Italie, pays qui n’a toujours pas ratifié la convention sur la sécurité sociale empêchant ainsi tout transfert de prestations pour les Marocains qui décident de rentrer dans leur pays. Ce thème est un sujet d’actualité au vu des réalités auxquelles sont confrontés les MRE. Les premières générations sont arrivées à la retraite. Cette situation demande une prise en charge complète (sociale, psychologique…). D’ailleurs, le nombre de seniors approche un million de personnes comme l’a encore précisé le ministre. Certains choisissent de rester dans le pays d’accueil, d’autres, nombreux, préfèrent un retour à la mère patrie pour retrouver «la chaleur familiale», ou tout simplement pour des raisons économiques. Cela d’ailleurs ne se limite pas aux MRE, des Occidentaux s’installent également au Maroc.
La communauté marocaine résidant à l’étranger a connu de profondes mutations au cours de ces dernières années et ce à plusieurs niveaux : démographie, genre, niveau d’éducation, etc. C’est la raison pour laquelle la Fondation essaie de mieux connaître les MRE et de mettre le doigt sur leurs difficultés qui sont d’une extrême diversité. Cette dernière est liée à la rapidité des changements, à la situation géographique et aux langues pratiquées dans les pays d’accueil. Mais elle constitue en même temps une richesse, comme l’a expliqué Abderrahmane Zahi, secrétaire général de la Fondation Hassan II pour les MRE et d’ajouter : «Nous nous devons de construire des passerelles entre les Marocains et leur pays d’origine».
Dans ce sens, la Fondation a mis en place un observatoire constitué d’un réseau de partenaires qui vise à instaurer une politique de proximité.
«La migration n’est pas une histoire d’aller-retour, elle n’est pas non plus un passage à vide; c’est l’histoire de toute une vie» a affirmé pour sa part Omar Samaoli, anthropologue gérontologue, lors de son intervention. Aujourd’hui, il nous est indispensable de bien connaître nos migrants afin d’adapter notre aide aux besoins de tout un chacun. Ces migrants sont des Marocains comme les autres. Par ailleurs, M. Samaoli a tenu à clarifier la différence entre relation et lien s’agissant d’intergénération. Alors que la relation évoque un échange qui se tisse dans une extériorité, le lien quant à lui évoque des interactions plus intimes liées notamment à la famille. Enfin, après avoir présenté une typologie détaillée du lien en situation migratoire, il a conclu sur le fait que loin de le détruire, la migration semble renforcer le lien intergénérationnel. «Les immigrés ne peuvent être des surfaces vierges sur lesquelles on pourrait tout inscrire». Une invitation à méditer qu’il n’a pas manqué d’adresser aux pays d’accueil.
4 Janvier 2013, Nezha Mounir
Source : Libération

Le ministre de l'Intérieur a demandé au député PS Matthias Fekl de travailler sur quatre points relatifs à l'accueil des étrangers. Le rapport servira de base à la prochaine loi "immigration".
Le député PS du Lot-et-Garonne Matthias Fekl vient de se voir confier par le gouvernement une mission sur l'accueil des immigrés en France, un sujet ô combien sensible. Le parlementaire devra rendre un rapport au ministre de l'Intérieur Manuel Valls avant la mi-avril 2013. Son travail servira de base au projet de loi sur l'immigration, prévu au deuxième trimestre 2013.
La lettre de mission signée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, que L'Express a consulté, fixe quatre objectifs:
1) Réfléchir à l'introduction d'un "titre de séjour pluriannuel" pour les immigrés en situation régulière (vraisemblablement valable pour une durée de trois ans).
2) Veiller à la "simplification" et la "meilleure lisibilité" du droit d'asile.
3) Mieux définir l'"articulation des rôles respectifs des juges administratifs et judiciaires dans le contrôle des droits des étrangers". Un point pas seulement technique, puisqu'il influe considérablement sur le délai de traitement des demandes. Pendant la présidentielle, on s'en souvient, Nicolas Sarkozy avait plaidé pour que la juridiction administrative soit la seule compétente en matière d'immigration.
4) Enfin, il s'agira de se pencher sur les conditions d'accueil des étrangers en préfecture. But: assurer "un traitement plus homogène des dossiers sur l'ensemble du territoire".
L'immigration est un sujet que connaît bien Matthias Fekl. Il était le responsable pour le groupe PS du texte sur la suppression du délit de solidarité, adopté en décembre à l'Assemblée nationale. Auparavant, il avait conseillé, avec Eduardo Rihan-Cypel, le candidat François Hollande sur l'immigration pendant la primaire socialiste.
04/01/2013, Marcelo Wesfreid,
Source : L’Express

Après l'histoire tragique d'immigrés italiens assassinés en Camargue, débat sur les migrations successives en Corse... A voir mardi 8 janvier à 20h30, vendredi 18 à 16h40 et lundi 21 à 15h10
Depuis toujours la main d’oeuvre issue des migrants a en majorité fait souche sur sa terre d’accueil.
L’histoire de ces migrations est souvent jalonnée de conflits et de drames.
Le 17 août 1893, dans les marais salants de Camargue, 9 travailleurs italiens étaient massacrés. C’est cette tragique histoire que nous raconte le documentaire «Eaux Mortes» de Jean-Christophe Gaudry. Après la diffusion, Thomas Brunelli reçoit le réalisateur et l’historien Sylvain Gregori pour évoquer les migrations successives en Corse.
04/01/2013,Christophe Leuck
Source : Horizon

Un volumineux livre couronnant l’exposition sur les Algériens de France et intitulé Algériens de France, 1954-1962 : la guerre, l’exil, la vie vient de paraître aux éditions Autrement, avec la collaboration de la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration.
Dirigé par les historiens
Benjamin Stora et Linda Amiri, il se veut être un résumé compact de la vie des Algériens en France durant la guerre de Libération nationale et un fidèle reflet du contenu de l’exposition, qui a débuté depuis octobre 2012 et durera jusqu’au mois de mai 2013.
Truffé de témoignages de première main et de photos inédites, le livre est comme un gardien vigilant de la mémoire des Algériens en France.
Il s’ouvre sur deux témoignages, l’un de Mohamed Séfir, l’autre de Chérif Némiche, arrivés en France dans les années 1950.
Les deux hommes décrivent le travail dans les mines du Pas-de-Calais (nord de la France), les conditions abominables dans les baraquements où ils vivaient, mais aussi l’amitié et la fraternité qui régnaient entre l’ensemble des mineurs algériens, mais aussi avec ceux venus d’Italie, du Portugal ou d’Espagne. Cependant, malgré les difficultés à s’intégrer au sein de la société française, les discriminations et les lois répressives soumises aux Algériens de France, il est utile de considérer que cette période fut faste à cause de l’abondance du travail.
Ainsi, selon les statistiques de l’Institut national de démographie (INED), le recensement fait en 1954 évalue le nombre des Algériens en France entre 250 000 et 300 000 personnes. Il s’agit principalement d’une migration de travailleurs, avec une présence moyenne de femmes et d’enfants.
Ce chiffre va connaître des fluctuations à cause notamment de la guerre en Algérie et des violentes répressions dont sont victimes les immigrés algériens, en particulier lors des fameuses manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris. Le livre raconte aussi la vie culturelle, sociale et artistique des Algériens de France.
Rivalités entre le MNA, le MTLD et le FLN
Ces retrouvailles hebdomadaires dans le cabaret «Al Djazaïr», où la star algérienne de l’époque,
Shahrazade, dansait toute la nuit au son du luth et de la derbouka, pour les travailleurs, Saoudiens fortunés et juifs du Maghreb, tous amoureux d’elle.
Un simple monde oriental se retrouvait dans cet endroit pour écouter les chansons d’Oum Kalthoum et voir Shahrazade danser. Le théâtre aussi était vivant, avec notamment Kateb Yacine et le comédien Mahieddine Bachtarzi, sans oublier la musique algérienne qu’on entendait dans les troquets kabyles.
Et tout ce beau monde travaillait en cachette pour le FLN, ramassait de l’argent pour financer la révolution avec tous les risques qu’il encourait.
L’histoire des Algériens de France est très riche en révélations.
Elle fait désormais partie du quotidien des Français eux-mêmes avec qui des relations se sont nouées depuis leur arrivée.
D’abord, avec bon nombre de communistes qui n’ont pas hésité à soutenir la guerre d’Algérie, puis avec des chrétiens humanistes qui dénonçaient déjà à l’époque le système colonial. Ensuite, avec les mariages mixtes et qui ont donné naissance par la suite à la première génération d’enfants d’immigrés. Mais l’histoire des immigrés algériens en France a été aussi marquée par les combats politiques et les rivalités entre, par exemple, le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj, le MTLD mais aussi le FLN pour le contrôle et le monopole de la représentation du peuple algérien en France.
Des signes avant-coureurs des règlements de comptes politiques auxquels on allait assister après l’indépendance, où les espoirs d’une Algérie libre et démocratique ont été douchés par la crise qui a eu lieu au sein du FLN en France et la prise du pouvoir violente par l’armée des frontières en Algérie.
Si l’après 1962 n’a été que désillusions, voire même regrets chez certains, il n’en demeure pas moins que l’histoire de l’immigration algérienne fait désormais partie de l’histoire de la France elle-même et des Français.
 05.01.13, Yacine Farah
Source : El Watane

Plus de deux mois après le dépôt de plainte du Conseil français du culte musulman (CFCM) contre Jean-François Copé pour son histoire de pain au chocolat, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan (Var), vendredi 4 janvier, la ville où les propos ont été formulés dans un meeting de l’UMP.
Le CFCM avaient alors jugé qu'ils alimentaient l'islamophobie et qu'ils « portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane ».
« Les musulmans de France ont été choqués de voir le jeûne du Ramadan, pratique religieuse musulmane très respectée, associé d’une manière caricaturale, comme vous l’avez malheureusement fait, à un acte dont la véracité reste à vérifier », s’est encore expliqué Mohammed Moussaoui.
L'enquête a été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Aucune précision n'a été donnée quant à une éventuelle audition de Jean-François Copé.
5/1/2013
Source : Saphir News

Umayya Abu-Hanna, immigrée d’origine palestinienne, a vécu trente ans en Finlande. Ne supportant plus les vexations racistes, elle s’est installée avec sa fille âgée de 3 ans à Amsterdam.

Umayya Abu-Hanna, 51 ans, a l’habitude de secouer la société finlandaise. En 1995, elle est devenue la première personne issue de l’immigration à présenter une émission télévisée en Finlande. Elle s’est ensuite engagée en politique, aux côtés des Verts. Elue au conseil municipal d’Helsinki, elle a également été candidate à des élections législatives et européennes.

Bien intégrée dans la vie politique et médiatique finlandaise, elle a pourtant décidé, en 2010, de quitter son pays d’accueil pour s’installer à Amsterdam.

Dans une chronique publiée dimanche dernier dans le quotidien de référence finlandais Helsingin Sanomat, elle explique les raisons de ce départ. Mère adoptive d’une fillette à la peau noire, elle assure qu’elle ne pouvait plus supporter la xénophobie des Finlandais.

« Regardez, une putain de nègre »

Elle raconte son expérience :

   « En Finlande, on m’a toujours crié dessus. Pendant trente ans, j’ai eu droit à tout : “bougnoule”, “terroriste”, “Ali Baba”, “musulmane”... Et pourtant, je ne savais pas encore que la peau noire pouvait attirer autant de haine.

   Ma fille adoptive est une Zoulou, née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une fois, alors qu’elle était âgée d’1 an et que nous attendions tranquillement le métro à Helsinki, une grand-mère de 80 ans s’est postée en face d’elle et s’est mise à lui crier : “ Sale nègre !”

Elle a regardé autour d’elle, agitant ses bras pour montrer aux autres ce qu’elle avait trouvé : “ Regardez, une putain de nègre ” !

La grand-mère n’était ni folle, ni saoule, juste un être humain normal.

Environ trois fois par mois, un Finlandais ordinaire s’en prenait à ma fille, en ma présence. Des ados par exemple, lui répétaient : “ Nègre, nègre !”

Une autre fois, lorsque ma fille était âgée de 2 ans, nous nous trouvions dans un vol Finnair en direction de Paris. Un couple d’une quarantaine d’années s’est approché de ma fille, qui se tenait devant un emplacement pour des valises. J’ai souri, car je pensais qu’ils allaient dire quelque chose de mignon. L’homme a approché son visage de celui de ma fille et a grogné : “ Sale nègre, vire tes mains des valises !”

Devant la répétition de telles scènes, je ne savais pas comment faire comprendre à ma fille qu’elle était quelqu’un d’important, quelqu’un de valeur. Nous avons donc déménagé à Amsterdam. »

« Le lot n’a jamais été réclamé »

La tribune d’Abu-Hanna s’intitule « Le lot n’a jamais été réclamé », par référence à un proverbe finlandais, selon lequel toute personne née en Finlande a gagné la loterie.

La mère de famille décrit sa nouvelle vie à Amsterdam, qu’elle compare à son passé finlandais. Pour elle, les Néerlandais sont plus accueillants. Elle sourit de leur caractère sociable, compare leur attitude d’ouverture à ses propres réflexes de méfiance à l’égard d’une personne étrangère, des réflexes acquis en Finlande.

Abu-Hanna admet que le racisme n’est pas absent aux Pays-Bas, mais qu’au moins, il est désigné comme tel. Elle s’en prend ainsi aux médias finlandais, qui n’osent pas qualifier de « racistes » les partis anti-immigration.

Publiée au matin du dimanche 30 décembre, la chronique d’Umayya Abu-Hanna est devenue, avec 410 000 visites, l’article le plus lu de l’année 2012 sur le site du Helsingin Sanomat.

Les internautes finlandais ont partagé le texte plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux, à renforts de commentaires insultants ou encourageants.

Laura Saarikoski, rédactrice en chef au sein d’Helsingin Sanomat, a pris la décision de publier les mots d’Umayya Abu-Hanna. Elle se dit surprise par les réactions provoquées par cette chronique :

« Lorsqu’Umayya a proposé d’écrire une tribune sur le racisme en Finlande, j’ai tout de suite accepté, car je savais que ce serait intéressant. Mais je ne m’attendais pas à une telle controverse.

Beaucoup de Finlandais ont pris cet article personnellement, comme s’ils portaient la réputation de la Finlande sur leurs épaules ! »

Ingratitude d’Umayya

Sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires s’en prennent à Umayya Abu-Hanna, lui rappelant que la Finlande lui a fourni son éducation et son niveau de vie. Elle devrait donc se sentir redevable.

« Umayya a été la cible de beaucoup d’insultes... Comme si les gens ne se rendaient pas compte qu’en l’insultant, ils confirmaient justement ce qu’elle dénonce », sourit Laura Saarikoski.

En quatre jours, Helsingin Sanomat a publié cinq tribunes portant sur ce sujet, certaines soutenant les propos d’Abu-Hanna, d’autres les dénonçant.

Plusieurs politiciens en ont également profité pour s’exprimer sur l’immigration. Pour Laura Saarikoski, ces nombreuses réactions sont surtout dues au fait que les immigrés ne s’expriment presque jamais publiquement en Finlande.

« Umayya est l’une des premières personnes d’origine immigrée à pouvoir expliquer, dans un finnois parfait, quels sont ses problèmes. Certaines personnes la critiquent car elle a quitté la Finlande. Mais ne devrait-on pas, plutôt, nous regarder dans le miroir et nous demander pourquoi elle a décidé de partir ? »

Se regarder dans le miroir. Un exercice difficile pour les Finlandais lorsqu’il s’agit de traiter du racisme. Dans le pays, seule 3% de la population est née à l’étranger, contre 14% chez son voisin suédois. Les raisons climatiques (un froid très intense en hiver), la barrière de la langue, le finnois étant très difficile à apprendre, et la relative neutralité de la Finlande sur la scène internationale expliquent ce faible chiffre.

Ainsi, pendant plusieurs décennies, l’immigration ne figurait même pas dans les thèmes abordés par les partis politiques.

Mais, lors des élections législatives de 2011, les Vrais Finlandais, parti d’extrême droite, remportent 19% des suffrages et deviennent la troisième force politique du parlement finlandais. Le tout, en axant leur campagne sur une forte opposition à l’Europe et à l’immigration. Une première dans la vie politique finlandaise, habituée à un quasi-consensus entre partis.

« Après les élections, le climat était détestable. On sentait une hostilité contre les personnes colorées. Aujourd’hui, cela va mieux, mais tout n’est pas parfait », constate Anna Rastas, professeur d’anthropologie sociale à l’université de Tampere, mère adoptive d’une jeune fille d’origine africaine.

Dans un sondage publié en octobre 2011, 60% des Finlandais affirmaient que d’après eux, leur pays était « un peu » raciste. Pourtant, seuls 12% d’entre eux admettaient s’être comportés, dans leur vie quotidienne, de manière raciste.

En Finlande, égalité signifie similarité

Pour Anna Rastas :

« Personne ne veut être raciste. Les Finlandais se voient comme des gens innocents, qui veulent seulement protéger une certaine image de leur pays. »

Une image paisible, à l’écart du monde, qu’ils craignent d’écorner en permettant l’émergence d’une société multiculturelle.

En octobre dernier, trois militants de gauche ont publié un livre, intitulé « L’Extrême droite finlandaise ». D’après eux, les opinions racistes reçoivent de plus en plus de place dans les médias finlandais. Ils se saisissent de l’exemple du mouvement nationaliste Suomen Sisu, qui dénonce le multiculturalisme et milite pour un traitement « séparé mais égal » des races.

Dans le livre, le créateur de cette organisation se félicite d’être entendu dans les médias, et d’avoir réussi à ériger l’immigration comme un sujet de débat public.

Dan Koivulaakso, l’un des auteurs de l’enquête, s’en inquiète :

« Je ne crains pas les opinions racistes. Ce qui m’inquiète, c’est comment elles sont reçues. Ces opinions pourraient cesser d’appartenir à une frange limitée de la population, et devenir populaires. »

Dans sa chronique, Umayya Abu-Hanna insiste sur le fait qu’en Finlande, égalité signifie similarité. Que d’après certains Finlandais, il faut se ressembler pour perpétuer l’unité du pays.

Cet état d’esprit serait le résultat du retard qu’a pris la Finlande à s’ouvrir au monde.

Laura Saarikoski espère que cela va changer :

« Les réactions négatives à la chronique d’Umayya montrent que pour être approuvé comme immigrant en Finlande, il faut être gentil et se taire. Mais le fait qu’elle se soit exprimée est déjà un progrès, car d’autres immigrés pourront avoir envie d’en faire de même. Peut-être même qu’ils déclareront avoir eu une expérience totalement différente de celle d’Umayya ! »

3/1/13

Source : Le Nouvel Observateur

 

La solution permet aux réfugiés d’éviter la rue pendant la durée de leurs démarches… Suite sur « Le Monde »

Séminaire sur les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire… Suite sur « Libération »

Marta Khadija, présidente de l’Association musulmane d’Amérique latine, s’est convertie à l’Islam en 1983… Suite sur « Le Soir échos »

Le nageur tunisien Oussama El Mellouli a été désigné meilleur sportif arabe, pour la deuxième année consécutive, par le magazine égyptien “Al Ahram Al Arabi”, tandis que le footballeur marocain de Montpellier (1ère div.française) Younès Belhanda a été élu meilleur joueur arabe professionnel évoluant en Europe.

El Mellouli a pris la première place de ce sondage, qui a connu la participation d’experts et journalistes arabes, après ses exploits lors des Jeux olympiques-2012 de Londres lors desquels il a remporté deux médailles (or et bronze), après le titre de champion olympique à Pékin.

Belhanda a pris la première place ex-aequo avec l’attaquant de Valence (1ère div.espagnole) l’Algérien Soufiane Faghouli, alors que l’international égyptien du club suisse du FC Bâle Mohamed Salah a été désigné meilleur joueur arabe.

D’autres distinctions honorifiques ont été attribuées à plusieurs autres sportifs arabes, comme le Marocain Abdelaâti Iguider, médaillé de bronze (1.500m) aux Jeux olympiques de Londres 2012 et l’Algérien Taoufik Makhloufi, médaillé d’or sur la même distance.

3/1/13

Source : Libe.ma

Un programme visant à permettre aux étrangers "en situation irrégulière et sans ressources suffisantes" d'accéder au système de santé dans l'Archipel a été présentée mercredi par la ministre canarienne de la Santé Brigida Mendoza, rapporte la presse locale.

Cette initiative a pour objectif de répondre aux besoins des personnes étrangères non inscrites comme résidents et sans ressources économiques suffisantes, qui se sont vues affectées par les deux Décrets royaux du gouvernement espagnol qui restreignent le caractère universel de la santé publique et régissent les conditions de l'assurance, selon la même source.

Le programme vise à permettre aux étrangers se trouvant dans cette situation et résidant aux Canaries de bénéficier des soins médicaux de base et des soins d'urgence, à condition de prouver qu'ils ne perçoivent pas un revenu mensuel supérieur à 532 euros et qu'ils résident depuis un an, au minimum, dans la communauté autonome des Iles Canaries.

"Nous devons poser des limites pour que le programme soit équitable et logique vis-à-vis du reste des citoyens canariens et étrangers vivant dans notre communauté", a expliqué la responsable canarienne lors de la présentation dudit programme qui sera publié au bulletin officiel des Canaries (BOC) dans les prochains jours.

Le ministère canarien de la Santé continuera ainsi "à répondre à une situation nouvelle et exceptionnelle, créée avec l'entrée en vigueur du Décret royal sur les mesures urgentes pour garantir la durabilité du Système national de santé et améliorer la qualité et la sécurité de ses prestations, et du Décret royal régissant la condition de l'assuré et du bénéficiaire à la charge de fonds publics, à travers le Système national de santé, qui conditionnent l'accès à l'assistance médicale publique des personnes ayant la condition d'assurées ou bénéficiaires", souligne-t-on de même source.

3/1/13

Source : MAP

Les demandeurs d'asile titulaires d'un permis de résidence aux Pays-Bas peuvent obtenir une subvention pouvant atteindre 10.000 euros pour payer leurs cours d'intégration obligatoires, a affirmé le ministre néerlandais des affaires sociales Lodewijk Asscher.

Ces personnes pourraient désormais organiser leurs cours et sont en mesure d'emprunter des fonds de financement auprès de l'organisme compétent, a précisé le ministre, ajoutant que le montant est suffisant pour permettre à un demandeur d'asile d'accéder aux cours.

L'argent sera payé directement aux organisateurs du cours, précise-t-on de même source, qui souligne qu'en cas d'échec, les bénéficiaires seront contraints de rembourser le prêt sur une période de dix ans à un faible taux d'intérêt.

En décembre dernier, le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven avait, par ailleurs, affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.

Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas. Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.

Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.

Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.

Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.

Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.

3/1/13

Source : MAP

Une trentaine de personnes ont manifesté jeudi en face du siège du Parti socialiste à Paris pour réclamer la régularisation de tous les sans-papiers et protester contre la politique du gouvernement en matière d'immigration.

Cette action était organisée en soutien à 60 sans-papiers de Lille, en grève de la faim depuis deux mois pour demander leur régularisation. Deux d'entre eux ont été expulsés vers l'Algérie.

Quelques manifestants se sont enchaînés jeudi aux grilles du siège du PS, pendant que les autres manifestaient sur le trottoir d'en face. Monseigneur Jacques Gaillot, soutien de longue date des travailleurs sans papiers, les a rejoints.

Aux cris de "c'est pas les sans-papiers, c'est pas les immigrés, c'est la loi qu'il faut changer", les manifestants demandaient la résolution de la situation des grévistes de Lille, le retour des deux Algériens expulsés, et la régularisation de tous les sans-papiers en France.

Ils ont expliqué pourquoi ils avaient choisi le siège du PS pour exprimer leurs revendications.

"Le président de la République, c'est sa famille politique, le ministre de l'Intérieur, c'est sa famille politique, donc c'est pour dénoncer cette langue de bois, c'est pour dénoncer cette politique mi-figue mi-raisin que le PS est en train d'appliquer dans le pays", a dit à Reuters Mocles Chateigne.

Une délégation de manifestants a été reçue par des collaborateurs du Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, qui n'était pas dans les murs.

Son cabinet n'a pas souhaité faire de commentaire sur les réclamations des manifestants, mais s'est engagé à faire remonter les informations qui lui ont été transmises au ministère de l'Intérieur.

3/1/13

Source : Le Point-Reuters

Le président Vladimir Poutine a accordé, jeudi, la citoyenneté russe à l'acteur français Gérard Depardieu, a annoncé le Kremlin dans un communiqué.

"Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu", a précisé la même source.

La star du cinéma français, Gérard Depardieu, avait annoncé dimanche dernier que la décision du Conseil constitutionnel français de censurer la taxation à 75 pc des contribuables les plus aisés "ne changeait rien" à son installation en Belgique.

Le président russe avait annoncé à la fin de l'année qu'il était prêt à accorder un passeport à Gérard Depardieu si celui-ci le souhaitait. "Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", avait-il avancé lors d'une conférence de presse.

Agé de 64 ans, l'acteur français avait annoncé auparavant vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.

Une vive polémique a été soulevée en France après l'installation de Gérard Depardieu à Néchin, un village proche de la frontière française connu pour abriter de riches expatriés français.

3/1/13

Source : MAP

Les salariés d'un prestataire de service protestent contre des licenciements abusifs doublés d'un "climat de terreur".

Des retards moyens d'environ 45 minutes ont affecté ce mercredi 2 janvier au matin les vols de trois compagnies au départ de l'aéroport d'Orly Sud après des débrayages au sein de prestataires de service.

Les compagnies touchées par ces retards sont Transvia (compagnie à bas coût d'Air France/KLM), RAM (Royal Air Maroc) et Aigle Azur (spécialisée dans les vols à destination du Maghreb), précise ADP (Aéroports de Paris).

Un premier débrayage a eu lieu dans la matinée par des salariés de la Société Orly Flight Service, qui dépend du groupe WFS (Worldwide Flight Services), spécialisé dans les services d'assistance aéroportuaire. Selon des sources aéroportuaires, une cinquantaine de personnes ont fait grève sur la vacation du matin.

Licenciements en cascade

Un deuxième débrayage est prévu dans l'après-midi alors que des négociations avec la direction de la société devaient avoir lieu en début d'après-midi. Les salariés "ont décidé de se mettre en grève (...) afin que la direction arrête sa politique de menaces, de harcèlements et licenciements quotidiens", indique un communiqué de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD-CFTC-CNT.

Selon Jamel Gadari, représentant de SUD, majoritaire, "plus de 25 personnes ont été licenciées depuis juin", des licenciements jugés pour la plupart "abusifs". "La direction veut partir dans une stratégie de baisse de la masse salariale" qui représente 540 personnes, indique le syndicaliste.

D'après lui, le groupe emploie chaque mois 180 à 200 salariés intérimaires.

Linda Feddoul, délégué CFDT, dénonce pour sa part un "climat de terreur dans l'entreprise" et fait état de six licenciements abusifs la semaine dernière et de mises à pied pour des retards.

2/1/13

Source : Le Nouvel Observateur

L'imam franco-marocain de la mosquée de Bordeaux s'est vu décerner la légion d'honneur. Il est l'auteur de deux ouvrages sur sa profession d'imam, dont le dernier, paru en 2012, s'intitule « Un imam en colère ».

L’imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, s’est vu décerner la légion d’honneur, lors de la traditionnelle promotion de la légion d’honneur, mardi 1er janvier. Homme de sciences et de religion, au sens le plus littéral qu’il soit, il a souvent été décrié pour ses prises de positions : trop peu musulmanes pour certains musulmans, et tout simplement islamistes pour l’extrême droite.

Souvent pris entre deux feux, il a plusieurs fois précisé ses positions dans des livres. En 2012, il a publié « Un imam en colère », avec Samuel Lieven, aux éditions Bayard. Il également l’auteur de « L'Unicité de Dieu. Des Noms et Attributs divins », « Loi d'Allah, loi des hommes. Liberté, égalités et femmes en islam » et « Profession imam ».

Tareq Oubrou est né au Maroc et n’est arrivé en France, pour poursuivre ses études de médecine, qu’à l’âge de 19 ans, alors même qu'il redécouvre sa foi. « Le voyage en France m’a posé beaucoup de problème. Je craignais pour ma foi, ma pratique. Il m’a été très difficile de concilier ma spiritualité et le monde d’aujourd’hui », explique-t-il. Il poursuit tout de même ses études de médecine, obtient un Deug de biologie, puis un diplôme en pharmacie industrielle.

« Profession imam »

Membre de l’UOIF, il devient finalement imam de la grande mosquée de Bordeaux et abandonne sa vocation scientifique pour sa vocation religieuse. « Dans ce domaine là je suis autodidacte, je n’ai pas eu de maître, je me suis formé tout seul. Je n’ai jamais été dans une école coranique », raconte-t-il. Il défend depuis son métier d’imam et explique la fatigue qui l’accompagne. « Un imam qui doit porter sa communauté vers un projet et un horizon et non être l’écho des aspirations souvent très limitées de sa communauté », regrette-il.

Pris entre son emploi d’imam au quotidien et les interpellations permanentes des hommes politiques sur le voile, l’islamisme ... il peine à réaliser ce qu’il considère comme sa vocation. « L’imam doit en permanence concilier ses convictions théologiques et la réalité d’une communauté qui vie une certaine réalité sociologique, économique et psychologique. C’est un exercice très difficile », explique-t-il. Pour lui un imam est une interface : « Il est la référence pour les musulmans mais aussi la référence pour toute la société française ».

3/1/13

Source : Yabiladi

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) commence à accepter les demandes présentées au titre de la toute nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral), a précisé le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

« La nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) aidera à pallier de graves pénuries de main-d'œuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique du Canada, a affirmé le ministre Jason Kenney. Ces changements longuement attendus font partie du plan que le gouvernement a élaboré pour établir un système d'immigration rapide et souple qui répond aux exigences de l'économie du Canada. Les employeurs canadiens demandent depuis longtemps à obtenir les gens de métiers spécialisés dont ils ont besoin pour répondre à la demande au sein de nombreuses industries à l'échelle du pays. Nous les avons écouté et avons ainsi créé cette catégorie. »

Au cours de la première année d'activité de cette catégorie, CIC acceptera les demandes d'un maximum de 3 000 travailleurs de métiers désignés. La liste des métiers a été établie pour tenir compte du marché du travail actuel et veiller à ce que la catégorie puisse admettre un ensemble diversifié de travailleurs de métiers spécialisés, et ce, afin de stimuler l'économie canadienne. En ce qui concerne les 3 000 demandeurs, il n'y aura aucune limite à l'égard des 26 métiers en demande, alors que 17 métiers feront l'objet d'un sous-plafond de 100 demandes chacun. Au total, il existe 43 professions admissibles pour la CTMSF. On s'attend à ce que les demandes soient traitées en 12 mois.

En plus d'exercer un métier admissible, les demandeurs de la catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) doivent démontrer qu'ils possèdent une connaissance de base de l'anglais ou du français correspondant au niveau 5 des Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) pour l'expression orale et la compréhension de l'oral, et au niveau 4 des NCLC pour la compréhension de l'écrit et l'expression écrite. Cette exigence découle de l'importance de la maîtrise de la langue en tant que facteur déterminant du succès des immigrants, ainsi que pour des raisons de santé et sécurité. Le niveau 4 des NCLC est considéré comme un niveau de compétence de base, alors que les personnes dont les compétences correspondent au niveau 5 des NCLC sont en mesure de prendre part plus efficacement à des conversations sur des sujets de la vie courante.

Parmi les autres critères, mentionnons les suivants : une offre d'emploi au Canada valide ou un certificat de compétence décerné par une autorité provinciale ou territoriale dans un métier spécialisé admissible; au moins deux ans d'expérience de travail dans le métier au cours des cinq dernières années; la satisfaction des exigences relatives à l'emploi énoncées dans le système de la Classification nationale des professions (CNP), à l'exception des exigences relatives à la délivrance des permis, dont on traitera séparément.

« La catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) constitue un outil de plus à l'intention des employeurs canadiens, lequel les aidera à trouver les travailleurs dont ils ont besoin pour bâtir l'économie future du Canada, a fait savoir le ministre Kenney. Cette nouvelle catégorie, combinée à toutes les autres modifications que nous mettons en œuvre, nous permettra de nous doter d'un programme d'immigration qui appuie plus efficacement la croissance économique et la prospérité à long terme du Canada. »

2/1/13

Source : Marketwire

Suite à une loi adoptée par le Parlement hollandais, les retraités marocains établis au Pays-Bas ne percevront plus de pensions… Suite sur « Le Soir échos »

Le gouvernement américain va alléger les démarches des immigrants sans papiers ayant des liens familiaux directs avec des Américains, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Les immigrants qui sont mariés à un Américain ou qui sont parents d'un mineur né aux Etats-Unis doivent actuellement quitter le territoire des Etats-Unis pour faire leur demande de visa dans un consulat américain de leur pays d'origine.

Cette procédure peut durer plusieurs mois, voire un an, période pendant laquelle le demandeur ne peut pas rentrer aux Etats-Unis et reste séparé de sa famille.

Selon une nouvelle mesure prise par le département américain de la Sécurité intérieure (DHS en anglais) et publiée au Journal officiel, les demandeurs pourront désormais attendre aux Etats-Unis la confirmation d'un rendez-vous au consulat américain dans leur pays d'origine.

Si la demande est approuvée par les autorités migratoires, le clandestin pourra se rendre sans délai dans son pays d'origine pour un entretien au consulat américain.

"Cette réglementation facilite le processus légal d'immigration et réduit le temps pendant lequel des citoyens américains sont séparés de membres de leur famille qui ont entamé une démarche de demande de visa", explique le DHS dans un communiqué.

Parmi les quelque 11,6 millions d'immigrants vivant aux Etats-Unis, près de 9 millions ont de la famille américaine, selon le centre d'étude Pew Hispanic. Selon un rapport de Pew publié il y a un an, 4,7 millions d'immigrants sans papiers ont des enfants mineurs aux Etats-Unis.

Cette mesure s'ajoute à plusieurs décisions prises par le gouvernement de Barack Obama pour améliorer la situation de millions de personnes sans papiers, notamment des jeunes, alors que le gouvernement prépare un texte de loi plus général sur l'immigration.

2/1/13

Source : MAP

Le réseau éducation sans frontières s’inquiète du sort d’un jeune arrivé en France en 2004… Suite sur « Libération »

Le FC Chabab Amsterdam, unique club de football formé strictement de Marocains du monde, effectuera une tournée au Maroc… Suite sur « Le Soir échos »

 

A 25 ans, elle crève l’écran dans le nouveau film de Jacques Bral… Suite sur « Femmes du Maroc »

La Grande mosquée de Paris a renoué avec sa campagne hivernale en faveur des démunis auxquels des repas chauds seront distribués de décembre 2012 à fin mars 2013, avec une moyenne de 250 couverts offerts quotidiennement à des personnes dans le besoin, a-t-on appris samedi auprès du responsable des moyens généraux de la Mosquée, Zoubir Salhi.

Même si la rigueur de l'hiver n'a pas encore commencé à se faire sentir dans la capitale française, une chaîne humaine interminable se forme dès 16 heures au fond de la cour principale de la Mosquée, attendant l'ouverture du service assuré quotidiennement sauf le mercredi, dès 17h30 par deux bénévoles, cinq agents pris en charge par des pensions de l'Etat et deux cuisinières dont une supportée financièrement par la GMP.

Emmitouflé dans un couvre-vent, Mohand (73 ans) se présente comme un habitué des lieux. "En pareille période, je me restaure le soir à la Mosquée de Paris, un lieu sûr pour moi où j'ai même fini par former un groupe d'amis", a confié le septuagénaire dont la vie est partagée entre la France et l'Algérie.

Retraité des travaux publics, il dit mettre à profit sa présence périodique à Paris pour "vivre à moindre frais" dans un pays où il a immigré, en quittant sa ville natale en Kabylie, depuis quarante ans.

Abdellah, un jeune tunisien de 49 ans, ne tarit pas d'éloges sur l'action caritative de la GMP. "Je travaillais depuis 1984 comme agent de manutention dans un aéroport italien avant d'être licencié pour indiscipline. Sans ressource, j'ai rejoint la France il y a une année sans y trouver un job", a-t-il dit, se félicitant de "l'ambiance conviviale" qui singularise l'initiative de la Mosquée.

Salah a, lui aussi, fui l'Espagne où, a-t-il dit, la crise a botté hors de son territoire des centaines de jeunes algériens de sa génération.

"J'y est passé onze ans de ma vie. Mes papiers sont en règle, mais le chômage est tel que la plupart des gens comme moi se roulent les pouces", a indiqué le quadragénaire qui a rallié Paris il y a un mois en quête de travail.

Même avec un léger retard dans le démarrage de la campagne, le 3 décembre (date initiale fixée au 1er décembre), la GMP a renoué avec cette campagne, désormais ancrée dans ses traditions.

Pourcette 26eme édition, M. Salhi se réjouit qu'elle ait été entamée dans "l'aisance financière".

29/12/2012

Source : MAP

La « Nouvelle-France » attire pour la facilité d’y trouver un emploi ou la qualité de ses universités… Suite sur « Le Figaro »

L’avant-première au Maroc du film-documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier… Suite sur « Les échos quotidien »

En Rhénanie-Du-Nord-Westphalie, un land où habitent 1.5 millions de musulmans, un accord a été signé entre le gouvernement régional et des représentants de la communauté musulmane… Suite sur « Le Soir échos »

Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, a indiqué, lundi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.

Répondant à une question du groupe Authenticité et modernité à la Chambre des représentants sur cette affaire, M. El Otmani a souligné que dès que le gouvernement hollandais a exprimé son intention d'aller dans ce sens, des visites ont été effectuées dans ce pays, tandis que l'ambassade du Maroc est restée mobilisée pour suivre ce dossier, en plus de la mise en place d'une cellule de veille qui se réunit chaque semaine et qui se compose de ce département, du ministre chargé des MRE et de la Caisse nationale de la sécurité sociale.

Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.

M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.

31/12/12

Source : MAP

Chaque année, c’est le même scénario. Les habitants des villages enclavés des montagnes de l’Atlas doivent affronter un hiver glacial. Un hiver particulièrement difficile à supporter surtout pour les bébés et les plus jeunes enfants. Pour aider ces populations à surmonter ce froid, des centaines de bénévoles marocains s'activent en ce moment pour récolter le plus de dons possibles, des denrées alimentaires, vêtements et couvertures qui seront distribués aux villageois dans une dizaine de jours.

Les 12 et 13 janvier prochain est prévue une opération humanitaire destinée à distribuer des colis de nourriture, des vêtements et des couvertures aux habitants du village enclavé d’Angfou perché à 1600 mètres d’altitude dans l'Atlas. Des centaines de bénévoles au Maroc et partout dans le monde se sont mobilisés et s’activent à l’heure actuelle pour récolter le plus de dons possibles. Une opération qui intervient quelques jours après la mort d'un bébé dans le village d'Angfou. Alors que les parents affirmaient que leur bébé était décédé après avoir attrapé froid, le ministère de l’Intérieur démentait, lui de son côté, la raison de sa mort. Il avançait que "ce décès était naturel consécutivement à une maladie de courte durée". D’après les militants des droits de l'Homme sur place, 4 autres bébés seraient également morts de froid. Une information démentie également par le ministère de l’Intérieur.

Des MRE des quatre coins du monde mobilisés

C’est Allae Hammioui, un Marocain Résident à l'étranger qui est derrière cette initiative. « Tout a commencé l’année dernière lorsque j’ai lu un article sur la mort d’un bébé dans le village d’Angfou, une mort qui avait été démentie par le ministère de l’Intérieur. » explique-t-il à Yabiladi. « Cela m’a touché et je me suis dit que c’est tout de même inacceptable de voir des gens mourir de froid au Maroc en 2012. C’est donc sans réfléchir que j’ai décidé de lancer cet évènement. », poursuit-il.

Après avoir créé une simple page sur Facebook pour sensibiliser et projeter de lancer une opération en soutien aux populations du village, l’initiative a très vite pris. La page a circulé sur le net et les gens ont très vite fait part de leur envie à participer à cette opération. En moins de 24 heures, des Marocains de partout dans le monde, du Japon au Canada en passant par l’Europe, ont contacté Allae pour lui dire qu’ils avaient envie de participer à l’opération. Certains de ces MRE n’ont pas hésité à envoyer de l’argent qui a permis d’acheter des vivres. D’autres Marocains se sont mobilisés dans leur pays d’accueil pour récolter de la nourriture et des vêtements qu’ils ont envoyé par containers ou par bus au Maroc.

10 tonnes de nourritures collectées

Au royaume, des dizaines de bénévoles se démènent pour récolter de leur côté le plus de dons possibles. « Nous avons également un Marocain qui a souhaité conserver l’anonymat et qui va mettre à notre disposition un camion de transport de 40 tonnes pour acheminer les colis et les dons au village à Angfou », précise Allae. Aujourd’hui près de 10 tonnes de nourriture, comme des légumes secs, du sucre, de la farine ou de l’huile ont été récoltés ainsi que près de 3 tonnes de vêtements. Toute cette marchandise est entreposée actuellement dans le garage de la maison de Selwa Zine à Rabat, la directrice du projet sur le Maroc. C’est cette dernière qui a réussi à décrocher les autorisations auprès de la préfecture de Midelt pour acheminer ces dons aux populations du village. Cependant, pour éviter que les villages voisins d’Angfou se sentent frustrés de ne rien recevoir, l’équipe de bénévoles prévoit de se rendre également dans les villages voisins pour distribuer une partie de ces dons.

31/12/12

Source : Yabiladi

Plusieurs dizaines de membres d'un collectif de soutien aux sans-papiers ont occupé, lundi matin 31 décembre, la nonciature apostolique à Paris pour réclamer la régularisation de sans-papiers en grève de la faim depuis deux mois à Lille. Selon une représentante de l'ambassade du Vatican, une quarantaine de manifestants ont pénétré dans les lieux après avoir forcé le sas de sécurité, mais l'occupation se déroulait sans incident. Les forces de l'ordre ont rapidement pris position devant l'immeuble, situé avenue du Président-Wilson, dans le 8e arrondissement. La nonciature apostolique est la représentation du Saint-Siège à l'étranger, l'équivalent d'une ambassade.

Un porte-parole du 9e Collectif des sans-papiers a indiqué qu'il demandait que l'Eglise catholique soutienne les revendications des grévistes de la faim : "Nous sommes venus pour que la papauté se prononce en faveur d'une plus grande humanité et de la nécesaire prise en compte des revendications des grévistes de la faim et leur régularisation immédiate et sans conditions."

CIRCULAIRE CRITIQUÉE

Environ 200 personnes avaient déjà manifesté vendredi à Paris pour les mêmes raisons. Les sans-papiers de Lille avaient brièvement occupé le 22 décembre une église du centre de la préfecture du Nord avant d'en être expulsés par la police, qui était intervenue à la demande de l'évêché.

Le 28 novembre, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, avait publié une nouvelle circulaire pour redéfinir les critères de régularisation des immigrés en situation irrégulière – dont le nombre est estimé entre 200 000 et 400 000 – jusque-là décidés arbitrairement par les préfectures. Ces nouvelles règles ont été critiquées par les associations de défense des sans-papiers.

31/12/2012

Source : Le Monde

Le nombre de réfugiés syriens en Suède a été multiplié par dix en 2012 jusqu'à constituer le premier groupe de demandeurs d'asile, une tendance qui devrait se confirmer en 2013, a rapporté lundi la radio publique suédoise.

"La situation est telle (en Syrie) qu'il est impossible de retourner dans le pays. Ceux qui viennent en Suède obtiendront un permis de séjour", a dit à la radio le directeur juridique de l'Agence des migrations, Mikael Ribbenvik.

Selon les derniers chiffres de l'Agence, de janvier à novembre 2012, 6.667 Syriens ont demandé l'asile en Suède. En 2011, 640 l'avaient réclamé.

"Nous ne voyons pas de signes positifs (en Syrie), mais plutôt que les combats continuent", a déploré un porte-parole de la Croix-Rouge, Tomas Síderman, au micro de SR.

Le royaume scandinave se prépare à accueillir jusqu'à 18.000 réfugiés syriens en 2013, selon une estimation de l'Agence des migrations.

Depuis 21 mois, les violences en Syrie ont fait quelque 45.000 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation non-gouvernementale proche de l'opposition.

La Suède, réputée terre d'accueil pour les réfugiés, a durci sa politique depuis 2006.

Pendant les onze premiers mois de l'année, près de 40.000 demandes d'asile ont été déposées. L'asile a été accordé dans 33% des cas.

31/12/2012

 

Un total de 54.912 Espagnols ont quitté le pays au cours des neuf premiers mois de 2012, soit une augmentation de 21,6 pc par rapport à la même période de l'année dernière, selon des chiffres officiels.

Selon les dernières données de l'Institut national de la statistique (INE), un total de 420.150 résidents en Espagne ont choisi de quitter le pays, qui traverse actuellement une grave crise économique.

Pour le seul mois de septembre, 6.924 personnes ont dû quitter l'Espagne, contre 6.428 en février, et 6.398 en mars de cette année, selon l'INE.

Depuis janvier 2011, le nombre de personnes qui ont été contraintes de quitter l'Espagne à cause de la crise économique, s'est élevé à 927.890 dont 117.523 sont des Espagnols et 810.367 des étrangers de différentes nationalités.

La majorité des migrants sont des hommes avec 542.724 cas, contre 385. 166 de femmes qui ont abandonné l'Espagne depuis janvier 2011, indique-t-on de même source.

La crise qui frappe l'Espagne et la hausse du taux de chômage ont poussé les Espagnols et aussi les émigrés à explorer d'autres horizons dans des pays où la situation économique est prospère.

Plongée depuis 2008 dans une récession économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut dans les pays de la zone euro.

31/12/12

Source : MAP

De violents affrontements entre diverses communautés de migrants à Calais, lors de Noël, ont mené à l'interpellation de 16 personnes qui étaient toujours en garde à vue mercredi 26 décembre, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

Mardi vers 18 h 40, une rixe s'est déclenchée entre des Afghans et des Albanais, impliquant une petite centaine de personnes, sur un lieu de distribution de repas aux migrants à Calais, avant de s'étendre dans les rues adjacentes. Sept personnes ont été blessées légèrement, dont plusieurs par arme blanche, a précisé la préfecture.

COMMUNAUTÉS DE PASSEURS

La veille déjà, en début de soirée, une première rixe avait opposé aux alentours du même endroit une centaine de personnes de nationalité afghane et égyptienne, qui s'étaient présentées armées de bâtons et de barres de fer.

Il est reproché aux personnes interpellées des faits de participation à un attroupement armé. D'après les premiers éléments obtenus, il s'agirait de conflits d'influence entre communautés de passeurs, qui sont dans la ligne de mire de la préfecture "depuis longtemps".

La situation est surveillée "de façon très attentive. Ce sont des violences extrêmement graves commises sur la voie publique qui suscitent à juste titre l'inquiétude des riverains et qui ne peuvent être tolérées", a indiqué la préfecture. A ce titre, un dispositif policier renforcé sera mis en place dès mercredi soir "et dans les jours qui viennent jusqu'à ce que ces tensions soient derrière nous", a-t-elle encore annoncé.

26/12/2012

Source : Le Monde

Le 8 avril 2015 sera un grand moment pour tous les Turcs de France. Ce jour marquera le cinquantième anniversaire de l’immigration de la communauté turque en France. C’est le 8 avril 1965 que des milliers de Turcs décidèrent de quitter leur terre natale pour venir habiter dans le pays des droits de l’homme. L’association Square des cultures veut faire de cet anniversaire un événement majeur et marquant pour tous, aussi bien Français que Turcs. L’objectif est de permettre à la communauté turque de se faire mieux connaître et apprécier au sein de sa société d’adoption. Pour cela, Square des cultures propose à ceux qui le désirent d’envoyer des photos, des films ou des vidéos témoignage pour raconter comment l’on s’adapte à un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle langue. Les plus discrets peuvent remplir un formulaire disponible sur le site de l’association, afin de soutenir cette initiative. De plus, aucune compensation financière, logistique ou matérielle n’est demandée. Pour les plus motivés, Square des cultures propose de devenir l’un de ses ambassadeurs. La mission est simple : il suffit de faire connaitre l’association et son projet au sein de son village, de sa ville, de son département ou de sa région. L’objectif est d’apprendre et de rappeler aux nouvelles comme aux anciennes générations d’où ils viennent et d’honorer la mémoire des premiers pionniers turcs partis à la conquête de leur nouvelle vie. L’association est présente notamment en Ile-de-France, en Alsace-Lorraine, en Rhône-Alpes et en Bretagne. Tout est mis en œuvre pour que le 8 avril 2015 soit un jour de fête, entre deux pays et cultures qui partagent les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

27/12/2012

Source : Zaman France

 

On n’en finit plus de le dire : l’ascenseur social que représentait l’école autrefois est définitivement en panne, hors d’usage, bon pour la casse. En 2011 déjà, une étude menée par le sociologue de l’ULB Dirk Jacobs pour le compte de la Fondation Roi Baudouin nous apprenait que notre système scolaire n’assure pas l’égalité des chances entre enfants autochtones et ceux issus de l’immigration. Se basant sur les conclusions de la dernière enquête PISA (2006), elle révélait que, en Communauté française, les résultats des élèves issus de l’immigration sont en moyenne moins bons que ceux obtenus par les Belgo-Belges. Voyez plutôt : 40% des élèves immigrés n’atteignaient pas le niveau de performance requis en lecture. Pour les immigrés de la deuxième génération, le pourcentage était de 31% tandis qu’il n’était que de 17% pour les Belges de souche.

Un gaspillage de talents

Un an plus tard, les mêmes chercheurs ont à nouveau analysé nos « inégalités sociales » (PISA 2009). Et rien n’a changé… ou si peu. La nouvelle étude a été présentée mardi lors d’un colloque sur le thème de « L’école comme lieu d’intégration ». Nous l’avons lue. Les performances des élèves allochtones restent médiocres (et la situation est plus critique au sud qu’au nord du pays). Aucun pays industrialisé ne présente un fossé aussi grand entre les élèves issus de l’immigration et les autres, et les résultats obtenus par les élèves d’origine étrangère (en lecture, mathématiques et sciences) sont parmi les plus faibles du monde développé.

Un exemple? Près d’un élève de deuxième génération sur trois et plus d’un immigré sur trois n’ont toujours pas les compétences minimales en lecture, par exemple. Même proportion en sciences : 13% des élèves autochtones n’atteignent pas le niveau minimum, chez les élèves de deuxième génération, ce chiffre grimpe à 34% et chez les immigrés à 38%.

Le facteur social n’est pas seul responsable

Mais pourquoi un tel gaspillage? « Le problème n’est pas uniquement lié à la position socioéconomique défavorisée avérée de ces élèves, bien que celle-ci soit un facteur important », notent les chercheurs. Alors quoi? Bien sûr, la Finlande est capable à la fois de produire les meilleures performances scolaires et de limiter la proportion d’élèves qui réalisent des scores inacceptables. Mais sa population ne peut pas être comparée à la nôtre. En revanche, la Flandre semble limiter la casse. Et là, plus d’excuses… Il faut donc chercher ailleurs.

Il est clair que la composition sociale de la population scolaire n’explique qu’une partie des écarts entre les Communautés et que les différences en termes de moyens financiers – ceux de la Communauté française étant nettement inférieurs – et pédagogiques – par exemple des programmes d’études et des socles de compétence nettement moins précis au sud du pays – constituent fort probablement des facteurs influents.

Est-ce tout? Non. Dirk Jacobs pointe aussi l’autonomie des écoles ou les attitudes sociopolitiques, qui peuvent également expliquer les différences entre les francophones et les néerlandophones.

Notre société et notre système d’enseignement restent confrontés au défi de la démocratisation de l’enseignement. Le milieu familial a un très grand impact sur les performances scolaires des enfants. Si l’école doit fonctionner comme ascenseur social – ce qui est le cas selon la logique méritocratique –, ce dernier est visiblement toujours en panne. (…) Les élèves issus de l’immigration se retrouvent de manière disproportionnée parmi les victimes de cette situation.

Et l’auteur de l’étude de noter que dans une économie de la connaissance comme la nôtre, cela conduit à un énorme gaspillage de capital humain et de talent. Et à ceux qui pensent toujours qu’égalité des chances signifie « nivellement par la bas », il rappelle que « grâce aux données internationales fournies par l’enquête PISA, on sait qu’il n’y a pas de corrélation négative entre l’excellence et l’égalité des chances. Il ne s’agit pas de choisir entre, d’une part, un niveau de performance élevé et une sélection sévère (avec de grandes différences entre les élèves dont une grande partie atteint le sommet et les autres sont laissés pour compte) et, d’autre part, des chances égales d’enseignement combinées à une moyenne générale modérée (avec de petites différences entre élèves mais à un niveau moyen moins élevé), comme on le pensait dans le passé. »

Une sélection trop précoce?

Faut-il revoir notre système de sélection? Il ne donne en tout cas de bons résultats. Nos élèves sont orientés très tôt – dès 14 ans, à la fin du tronc commun – puis répartis entre différentes filières : générales, techniques et professionnelles. L’existence de ces filières – qui sont aussi sources de l’inégalité – n’améliore pas les performances moyennes des élèves et ne crée pas non plus une élite plus large. « Tant en mathématiques qu’en lecture, et quelle que soit leur origine, les élèves de l’enseignement général ont dans les deux Communautés des résultats significativement meilleurs que les élèves de l’enseignement qualifiant. Ce n’est pas tellement étonnant en soi puisque dans notre système scolaire, le niveau de connaissance requis est fixé différemment selon qu’il s’agit de l’enseignement général ou qualifiant. »

 

Ce sont encore une fois les pays nordiques qui se distinguent avec leur modèle d’intégration individualisé : peu de redoublements, éviter l’orientation précoce et appliquer de façon limitée la séparation selon les niveaux de compétence.

« On doit s’imprégner de l’idée qu’un bon enseignement est un droit pour tous les types d’élèves. Ce qui est en totale contradiction avec l’idée que l’accès aux «meilleures» écoles serait un privilège particulier réservé aux groupes les plus nantis ou les plus favorisés, et plus encore avec l’idée que l’existence d’importantes différences de qualité entre écoles est acceptable. »

Promouvoir une culture plus égalitaire

Autre observation intéressante : les garçons sont plus nombreux que les filles à éprouver des difficultés en lecture… et ces dernières ont manifestement plus de difficultés en mathématiques que les garçons. Là, le constat est vieux, hélas. Mais la différence entre garçons et filles est encore plus marquée chez les élèves issus de l’immigration. Or, l’écart dans les performances en mathématiques, par exemple, semble disparaître dans les pays qui ont une culture plus égalitaire en ce qui concerne les relations hommes-femmes. En Belgique, nous devrions donc donner plus d’importance aux modèles de rôle et à l’idéologie (inconsciente) du genre dans l’enseignement. Ceci est aussi vrai pour les élèves autochtones. « Parmi les filles autochtones, 16% se situent sous le seuil critique, contre 12% chez les garçons autochtones. Parmi les filles de deuxième génération, 42% se trouvent dans la zone rouge, pour seulement 28% des garçons de la même catégorie. 41% des filles immigrées et 34% des garçons immigrés ont un niveau trop faible. »

Les conclusions de l’étude sont donc alarmantes. Notre pays qui essaie sincèrement de s’adapter à la diversité de la population scolaire (souci de l’enseignement interculturel) n’en récolte pas les fruits. Les élèves allochtones n’ont que peu de chances de développer leurs talents dans nos écoles.

Les acteurs de l’enseignement dans les deux Communautés doivent se rendre compte qu’une telle situation est intenable. Nous avons affaire ici à un énorme gaspillage de talent humain qu’une société, qui prétend évoluer vers une économie de la connaissance, ne peut se permettre. Pour une part substantielle de notre population scolaire, qui va atteindre l’âge adulte dans quelques années, notre système d’enseignement ne réussit pas suffisamment à garantir un niveau de compétences minimal. Les élèves concernés n’en seront pas les seules victimes. La société entière en paiera le prix.

26/12/2012

Source : Enseignons.be

 

500 000 euros ont été consacrés à la réfection du centre de rétention dans lequel passent chaque année 20 000 migrants… Suite sur « Le Monde »

L’île est débordée par l’afflux des migrants des Comores. Fonctionnaires et associatifs ne cachent plus leur désarroi… Suite sur « Le Monde »

Une première pour le royaume chérifien ! Le Professeur et chercheur marocain Rachid Guerraoui est élu membre de l’Association for Computing [AMC- association pour la machinerie informatique]. Et l’homme serait un des meilleurs au monde dans son domaine.

L’Association for Computing [AMC - association pour la machinerie informatique], basée à New York, a récemment annoncé la nomination du Professeur Rachid Guerraoui en qualité de membre affilié, selon l’agence de presse MAP. Il s’agit d’une organisation américaine fondée en 1947, qui personnifie les plus grandes réalisations dans la recherche et le développement informatique des grandes universités à travers le monde, des entreprises et des laboratoires de recherche, avec des innovations qui sont le moteur de la croissance économique dans l’environnement digital, relève la même source.

Un des meilleurs au monde dans la programmation distribuée

A 45 ans, le Professeur Guerraoui devient ainsi le premier Marocain à faire partie de cette prestigieuse organisation. Selon l’ACM, les travaux réalisés par cet universitaire marocain ont « fondamentalement contribué à faire avancer la technologie des soins de santé, de la cyber sécurité, de la science, de la communication, du divertissement, des affaires et de l’éducation ».

Chercheur spécialisé dans les algorithmes distribués et langages de programmation distribués, le Professeur Guerraoui est considéré comme l’un des meilleurs en la matière à travers le monde. Il est l’auteur de plus d’une dizaine de publications scientifiques ainsi que 4 livres consacrés à l’informatique distribuée. Et c’est au cours de plusieurs conférences internationales qu’il a présenté les résultats de ses recherches.

En plus de ses multiples projets de recherche personnels, le Professeur Guerraoui jouit d’un CV bien fourni. Il a travaillé au Centre de recherche de l'Ecole des Mines de Paris, au Commissariat à l'Energie Atomique en Californie, ainsi qu’au Massachusetts Institute of Technology et y est encore affilié. Editeur associé de la revue Journal de l’ACM, Rachid Guerraoui a également dirigé plusieurs programmes de recherche d’envergure internationale dans le domaine de l’informatique. Actuellement, il occupe le poste de directeur de l’Institut d’Informatique Fondamentale à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse.

27/12/2012

Source : Yabiladi

 

Les étrangers à haute qualification peuvent exercer l'année prochaine en Russie 59 métiers sans quota de main-d'œuvre, a déclaré mercredi le service de presse du ministère russe du Travail.

"La liste établie pour l'année 2013 comprend 59 métiers (spécialités et fonctions) et reste la même qu'en 2012. Au cours de l'année qui s'achève, elle a été complétée à deux reprises, avec six fonctions relatives au génie technique et avec 19 métiers artistiques", indique le communiqué ministériel.

Ainsi, les artistes de cirque et de ballet, ainsi que les musiciens symphoniques, les chefs d'orchestre, les ingénieurs du son, les metteurs en scène et les réalisateurs étrangers pourront travailler sans quota en Russie.

Les ingénieurs des nouvelles techniques et technologies ainsi que les spécialistes des solutions de protection de données figurent également sur la liste des métiers exempts de quotas.

Le ministère du Travail précise que les spécialistes prétendant aux postes de directeurs d'usines, de complexes, de sociétés et de compagnies scientifiques et techniques intersectorielles en seront également dispensés.

26/12/2012

Source : RIA NOVOSTI

Le virtuose algérien du violon Abdelghani Belkaïd-Ahmed est décédé mercredi à l'âge de 93 ans à l'hôpital de Suresnes en région parisienne, a appris l'APS jeudi auprès de sa famille.

Après une carrière jugée "brillante" en Algérie, Abdelghani s'installera en France au milieu des années 1990 pour passer le reste de sa vie auprès de ses deux enfants et ses petits-enfants.

"C'était un exil forcé, du fait qu'à la mort de son épouse en 2008, il s'est retrouvé pratiquement tout seul, ses proches ayant tous immigré en France", explique son gendre.

Il sera enterré lundi prochain à 15h15 au carré musulman du nouveau cimetière de Puteaux (Hauts-de-Seine) aux côtés de son épouse, Kezerli Aouaouèche.

27/12/2012

Source : MAP

La France va se montrer plus accueillante qu'elle l'avait initialement envisagé envers les Afghans ayant travaillé avec ses soldats, rejoignant la politique adoptée en ce domaine par les Etats-Unis alors que pour Londres et Berlin cette solution doit rester exceptionnelle.

Le ministère de la Défense a indiqué mercredi que la France accueillera dans les prochains semaines "quelques dizaines" d'Afghans employés par le contingent français en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays.

Ces Afghans, qui ont notamment travaillé comme interprètes, seront accueillis avec leurs familles sur le sol français, alors que Paris a terminé en décembre le retrait de ses "forces combattantes" d'Afghanistan, où restent cependant 1.500 soldats chargés notamment de la formation.

D'après le quotidien Le Monde, c'est le président François Hollande lui-même qui a pris la décision de passer de 80 à 160-170 le nombre de personnes concernées, après des mois d'hésitations au sein du gouvernement.

Dans le passé, des militaires français avaient estimé que les Afghans devaient participer à la reconstruction de leur pays sur place plutôt qu'immigrer en Europe.

Aux Etats-Unis, les programmes d'accueil des anciens employés afghans concernent une population beaucoup plus importante, proportionnelle à l'importance du contingent américain dans le pays (plus de 60.000 soldats aujourd'hui, plus de 100.000 au plus fort de leur engagement militaire).

Ainsi, depuis 2007, 436 interprètes afghans et leurs familles (épouse et enfants de moins de 21 ans), ainsi que 534 autres employés afghans ont bénéficié d'un programme de visa spécial pour s'installer aux Etats-Unis, selon le département d'Etat.

Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir travaillé pour l'armée ou l'ambassade américaine pendant au moins un an et avoir obtenu une recommandation écrite d'un officier général ou de l'ambassadeur.

Chaque cas est particulier

Le Canada, dont les effectifs combattants en Afghanistan étaient plus comparables à ceux de la France (près de 3.000 hommes), se montre encore plus généreux: un programme spécial d'immigration a ouvert les portes à 800 personnes ayant travaillé pour ses militaires et diplomates.

A l'inverse Londres, tout en assurant ne pas vouloir abandonner ces personnels, estime qu'un accueil au Royaume-Uni doit être réservé aux "cas exceptionnels".

"Quand le personnel est l'objet de menaces, nos options incluent des permissions ou un transfert vers un poste différent. Dans les cas les plus graves, nous pouvons aider le personnel à être relocalisé ailleurs en Afghanistan, où, dans des cas exceptionnels, au Royaume-Uni", a déclaré jeudi un porte-parole du Foreign Office.

Trois interprètes afghans ont récemment écrit au ministère britannique de la Défense, demandant à bénéficier des mêmes droits que les interprètes irakiens et leurs familles: plus de 360 d'entre eux ont été accueillis en Grande-Bretagne.

L'Allemagne suit une politique proche, prévoyant "de se pencher sur chaque cas particulier", à l'aide d'un catalogue établi sur les risques encourus par chaque Afghan ayant travaillé auprès des Allemands.

En cas de risque sur place, il est prévu de l'aider à chercher un emploi ailleurs en Afghanistan et "si le danger est vraiment réel" et que sa sécurité ne peut pas être assurée dans son pays, alors il pourrait être accueilli en Allemagne, selon un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur.

D'après certains observateurs, l'afflux de demandes d'asile par des Afghans engagés au côté des forces étrangères, qui ont toutes engagé leur retrait, marque l'échec de l'Occident en Afghanistan, incapable de vaincre politiquement et militairement l'insurrection des talibans.

27/12/2012

Source : MAP

Récemment, une ville russe a décidé de simplement interdire l'immigration sur son territoire. Il s’agit de Novy Urengoi, la capitale russe du gaz, située dans l’oblast de Tioumen, dans l’extrême nord de la Russie.

La ville a été fondée en 1973, à la suite de l'ouverture du riche gisement gazier d'Ourengoï et est devenue une de ces « villes énergétiques » de la Russie d’aujourd’hui. Ce fort développement a entraine une croissance démographique importante, la population de la ville a été multipliée par 13 depuis 1979 pour atteindre 120.000 habitants en 2010 selon le dernier recensement. Mais la croissance démographique de la ville continuerait à augmenter puisque l’immigration vers la ville aurait en effet augmenté de 20% en 2012 selon les premiers chiffres officiels, pendant que le nombre de crimes et délits aurait lui augmenté de 64% en 2011 (sources).

Face a cet afflux important d’immigrants et au bouleversement de l’équilibre social lié, les autorités municipales ont réagi de façon radicale puisqu’elles viennent d’adopter des mesures qui réglementent drastiquement le droit de tout simplement émigrer à Novy Urengoi, mesures qui s’appliquent tant aux russes qu’aux étrangers. Désormais pour juste visiter la ville, il faut obtenir un permis spécial, par le biais d’une invitation émise par une compagnie locale ou un résident de la ville. Ce processus prend quatre semaines pour un citoyen russe et huit semaines pour un étranger. Quand à aller travailler dans la ville, il faut impérativement obtenir une invitation professionnelle d’une société installée dans la ville, il n’est donc plus possible de rentrer dans la ville et d’y chercher un travail sur place.

Les autorités de la ville affirment que ces mesures sont destinées à protéger la ville d’une immigration totalement incontrôlée, de la criminalité croissante et du trafic de drogues liés, mais aussi de protéger la ville du risque islamo-terroriste croissant. En clair de la situation ou des islamistes radicaux émigreraient dans la ville pour y développer des activités terroristes. La région est en effet menacée par le développement de l’Islamisme radical, puisque des groupes tels que Hizb ut-Tahrir ou encore l’émirat du Caucase y seraient implantés de façon sérieuse, émirat du Caucase dont des membres combattent en Syrie actuellement contre le régime de Bashar-El-Assad. Est-ce que la Sibérie pourrait être la prochaine cible des terroristes?

Cette nouvelle fait suite à une série de fait divers mettant en exergue le problème de l’immigration en Russie, notamment dans le sud du pays. De nombreux incidents dans le Caucase ont entrainé que le gouverneur du Territoire de Krasnodar Alexandre Tkatchev provoque un mini-scandale en proposant de mettre en place des patrouilles cosaques chargées de limiter l'afflux de migrants caucasiens dans cette région du sud du pays. Selon lui ces patrouilles (composées d'un millier d'hommes et financées avec de l'argent public) accompagneront les policiers et procèderont à des contrôles, avec pour objectif principal d’empêcher les conflits ethniques et de maintenir la paix dans la région, soumise a une pression migratoire croissante de populations caucasiennes de nationalité russe. Seraient ce certains cosaques du Semiretchie qui rentrent d’Asie centrale pour s’installer dans le sud de la Russie? Cette police d’un nouveau genre a aussi fait son apparition à Moscou puisque depuis cet automne, des cosaques patrouillent aussi dans la capitale russe pour contribuer à maintenir l’ordre entre les communautés présentes dans la ville. Prés de 600.000 russes se déclarent cosaques et l’état russe envisage la création d’un corps de cosaques de 400.000 hommes dans les prochains mois, qui se verra confier les mêmes fonctions que leurs ancêtres occupaient sous la période de l'armée impériale Russe, notamment celui de gouverner leur propre village.

Bien sur, hormis la lutte contre les délits, les migrations internes russes (de citoyens russes du Caucase hors du Caucase) sont tout à fait légales. Pour maitriser la situation, dans la capitale, un second niveau de patrouilles vont été créé: Des brigades multiethniques, composées de citoyens russes et de ressortissants du Caucase du Nord. C’est l’organisation de la jeunesse caucasienne de Russie « Deti Gor » (enfants des montagnes) qui a lancé cette idée. Les brigades seront composées de Tchétchènes, de Daghestanais, d’Ingouches, de Russes, d’Ossètes ou encore d’Azerbaïdjanais, Ses représentants estiment que les jeunes russes et caucasiens sont les mieux placés pour éviter les conflits interethniques parce qu’ils connaissent la mentalité de leurs concitoyens et qu’ils trouveront plus facilement les mots justes pour expliquer à leurs compatriotes comment ils doivent se comporter dans les lieux publics.

Certes la Russie a une très longue tradition migratoire et est même aujourd’hui le second pays au monde pour le nombre d’immigrés en pourcentage de la population totale, après les Etats-Unis. Selon les données officielles du FMS, en 2011 sont entrés en Russie pour travailler 13,6 millions d’étrangers.

Parmi eux et a titre informatif 22% d’Ukrainiens, 14% d’Uzbeks, 11% de Kazaques, 7% de Tadjiks, 4% de Kirghizes, 3,6% de Chinois et 3% d’Arméniens. La grande majorité de ces étrangers (prés de 10 millions) travaillent de façon plus ou moins illégale. Sur les quelques 30.000 spécialistes qualifiés qui sont entres dans le pays en 2011, 1.100 allemands, 888 anglais, 856 américains, 805 français, 534 Turcs. Enfin entre 4 et 5 millions de clandestins se trouveraient également sur le territoire russe, dont une grande majorité a Moscou et banlieue.

La Russie est en effet face a un double problème tant d’immigration que d’un besoin de main d’œuvre pour les deux décennies a venir, besoin de main d’œuvres destiné a permettre au pays de maintenir sa croissance économique malgré le déficit humain créé par l’effondrement démographique de la période 1995-2005. Il est estimé que le pays devrait avoir besoin de 10 millions de migrants professionnels d’ici 2025 soit 770.000 / an. Dans le même temps, l’état s’est fixe de créer 25 millions d’emplois d’ici a 2020. Cette politique migratoire se fait dans un contexte politique tendu puisque prés de 70% de la population souhaite que l’immigration en Russie soit ralentie.

Cet été, le président russe Vladimir Poutine a donc dévoilé le gigantesque plan migratoire pour la Russie d’ici à 202. Les chiffres sont assez intéressants à étudier. Sur les trois prochaines années (jusqu'à 2015) l’état russe souhaite annuellement organiser et faciliter le retour de 200.000 russes de l’étranger en Russie, 30.000 spécialistes qualifiés, 200.000 étudiants étrangers, et de faire baisser l’immigration illégale de 30%. Les étudiants étrangers pourraient recevoir des permis de résidences automatiquement après l’obtention de leurs diplômes. De 2016 à 2020 il s’agira d’augmenter les entrées annuelles à 250.000 personnes, dont 40.000 spécialistes étrangers et de commencer à rediriger l’immigration vers la Sibérie et l’extrême orient. Enfin de 2021 a 2025 300.000 entrées / an et organiser activement le repeuplement de la Sibérie et l’extrême orient.

Bien sur le challenge russe repose sur plusieurs équations distinctes : organiser le retour des russes de l’étranger, maitriser l’immigration à bas cout d’Asie centrale, contenir les migrations internes et repeupler l’est de son territoire. A ce titre, le développement économique de l’extrême orient envisagé pour les prochaines années (125 millions d’euros d’investissements) va dans le sens de cette volonté de revivifier et repeupler l’immense territoire qui se trouve derrière l’Oural et fait face à une Chine affichant un insolent dynamisme démographique. Récemment du reste le Mufti de Tioumen a alerté sur l’invasion chinoise en cours selon lui, les ressortissants de l’empire du milieu étant 10 fois plus nombreux que les centrasiatiques dans la ville, et sans doute entre 30 et 50.000, soit 8 a 10% de la population de la ville. Quand au Mufti du Krai de transbaikalie, il s’inquiète lui du nombre croissant de mariage entre des ressortissantes russes et des travailleurs chinois saisonniers.

La Russie qui souhaite d’avantage se tourner vers l’Asie pour des raisons économiques dans les prochaines années, mais dont les leaders ne cherchent de rappeler l’appartenance a l’Europe, pourra t-elle finalement rester un pays plutôt Européen si sa population s’asiatise sensiblement? Une chose est certaine, comme tous les grands pays occidentaux, la Russie fait face au problème de l’immigration. Sa position économique régionale dominante fait en outre d’elle le pôle d’attraction économique de l’Eurasie. La maitrise des flux migratoires est un enjeu crucial pour le pays, alors que le président Poutine vient de rappeler le 12 décembre dernier que le pays devait garder son identité culturelle et nationale, et n'admettra pas l'apparition sur son territoire d'enclaves ethniques fermées, vivant en dehors du cadre juridique et culturel commun.

26/12/2012

Source : La voix de la Russie

 

Décidément, l’Espagne et le Maroc sont déterminés à concrétiser tous les projets en suspens entre les deux pays… Suite sur « les échos quotidien »

Le gouvernement hébreu a autorisé l'immigration en Israël de cinquante membres d'une tribu oubliée. La fin d'un exil de près de 3 000 ans.

Par Avner Nahum

On les appelle les Bnei Menashe, "enfants de Manassé" en hébreu. Ils habitent le nord-est de l'Inde, dans les États de Mizoram et du Manipur, et appartiennent à un groupe de langues mizo. Pour la première fois depuis 2007, une cinquantaine de ces Indiens ont effectué lundi leur alya (littéralement "montée") en Israël. Cette discrète vague d'immigration devrait entraîner des milliers d'autres Bnei Menashe à les suivre dans les mois qui viennent, rapporte le quotidien israélien Jerusalem Post.

Le ministère de l'Intérieur de l'État hébreu a autorisé environ 250 immigrés à s'installer en Israël en juillet. L'association Shavei Israel (retour en Israël) a déclaré qu'avec l'aide du ministère de l'Immigration ces familles poseront leurs valises en Galilée (nord du pays).

Les Bnei Menashe seraient descendants d'une des "dix tribus perdues d'Israël", dispersées après la chute du royaume d'Israël, lorsque les Assyriens s'emparèrent du trône en - 722. Durant leur exil, les populations juives s'établirent en Europe et en Asie, notamment à Babylone. Un petit groupe se serait installé à la frontière birmane, en Inde, conservant durant presque 3 000 ans leurs coutumes juives, mais oubliant peu à peu leurs origines.

C'est dans les années 1950 que certains d'entre eux prennent conscience de leur judéité. À partir des années 70, de plus en plus de Mizo se mettent à pratiquer le judaïsme, apprenant les bases des rites orthodoxes. Au début des années 90, quelques rabbins donnent leur accord à la conversion des membres du groupe, et les premières immigrations sur la terre trois fois sainte commencent en 1994. Les Bnei Menashe sont en 2005 officiellement reconnus comme faisant partie de l'une des tribus perdues d'Israël par le grand rabbin Shlomo Amar. Deux ans après, ce ne sont pas moins de 1 700 Mizo qui quittent l'Inde pour la Judée.

Des origines controversées

Au fil des années, des doutes sont apparus quant à l'authenticité du judaïsme de ces Indiens. Pendant cinq ans, le gouvernement israélien n'a donné aucun visa aux Bnei Menashe. Leurs origines n'ont jamais été authentifiées, et un grand nombre d'Israéliens sont d'avis qu'ils ne sont pas juifs. On accuse une immigration économique, dont le but serait d'augmenter la démographie juive face à la population arabe israélienne grandissante. L'ancien ministre de l'Intérieur de l'État hébreu Avraham Poraz affirme même qu'ils ne seraient que des "villageois qui cherchent à fuir la pauvreté".

Bien qu'il ait admis l'origine juive des Mizo, le rabbin Shlomo Amar a tout de même tenu à ce qu'ils se convertissent au judaïsme avant d'émigrer. Cette décision a suffi à alimenter les contestations des Israéliens et a été mal acceptée par le gouvernement indien, qui a mis un terme à ces conversions. L'affaire resta au point mort durant cinq ans. Jusqu'à maintenant, car Israël a désormais donné son accord pour qu'à long terme les 7 200 habitants qui composent l'ensemble des Bnei Menashe soient accueillis en Terre promise.

Michael Freund, l'ancien assistant de l'actuel Premier ministre Benyamin Netanyahou et président de Shavei Israël, a déclaré que "le retour à Sion de cette tribu perdue [...] n'est rien de moins qu'un miracle". Enjeu politico-religieux ou véritable retour aux sources, ce "miracle" a de quoi faire resurgir de nombreux débats sur l'identité d'un peuple en mal d'une terre ancestrale.

26/12/2012

Source : Le Point

L’association se bat pour le retour d’un Kosovar hémiplégique de 11 ans qui doit être opéré. Une situation déjà vécue sous Sarkozy ou Guéant.

Par FABRICE TASSEL

Réseau Education sans frontières (RESF) finit l’année sur le pied de guerre. Plutôt discrète médiatiquement depuis l’élection de François Hollande, l’association mobilise autour du cas de Blendon Gashi, un Kosovar âgé de 11 ans, handicapé, expulsé en janvier peu avant l’intervention chirurgicale qui était programmée au centre hospitalier universitaire de Reims (Marne).

«Ce cas fait partie des héritages de l’époque Sarkozy», souligne Richard Moyon, une des figures emblématiques de RESF. En évoquant cette histoire, le militant dresse aussitôt un parallèle avec celle d’Ardi Vrenezi, un polyhandicapé de 15 ans qui avait lui aussi été expulsé, en mai 2010, vers le Kosovo avec ses parents. Après une longue mobilisation, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, avait cédé et autorisé le retour de l’adolescent qui a été opéré en France. Il y vit toujours, à Metz (Moselle), avec son père maçon, sa sœur salariée d’un centre aéré, et son jeune frère collégien.

«Il serait quand même triste que nous obtenions moins sous Valls que sous Guéant», souligne Richard Moyon. A l’époque, Réseau Education sans frontières avait obtenu la signature de plusieurs personnalités de gauche, comme Christiane Taubira, Cécile Duflot, Martine Aubry, Jean-Paul Huchon ou Bertrand Delanoë. Cette fois, les signataires dans les rangs du Parti socialiste sont beaucoup plus rares, à l’exception de nombreux élus du conseil régional de Champagne-Ardenne, où vivait la famille Gashi.

Arrivés clandestinement en avril 2011, les Gashi ont vu leur demande d’asile rejetée. Pendant que leur requête était examinée, la famille kosovare s’est intégrée : Blendon et son frère jumeau, Blendi, sont allés à l’école, y ont appris le français, tandis que, grâce à un réseau d’entraide, la santé de Blendon était prise en charge. Hémiplégique après un accident vasculaire survenu dans ses premières années, il ne peut pas utiliser sa main droite et claudique.

Incident. Depuis le 18 janvier et le placement au centre de rétention de Metz, puis l’expulsion vers Pristina, RESF se bat pour que l’intervention programmée en France puisse avoir lieu. Pour l’heure, la demande de visa déposée par la mère de Blendon a été rejetée par le consulat de France au Kosovo, qui argue de la possibilité pour l’enfant d’être soigné dans de bonnes conditions à Pristina. C’est aussi l’argument donné par le cabinet de Manuel Valls aux membres de RESF. Une pétition a déjà recueilli plusieurs dizaines de signatures, dont celles des comédiennes Jeanne Balibar et Josiane Balasko, le cinéaste Laurent Cantet, la chanteuse Emily Loizeau et, pour la sphère politique, Jean-Luc Bennahmias, Olivier Besancenot et Daniel Cohn-Bendit.

Richard Moyon est déterminé à se battre. «Si nous sommes un peu moins visibles médiatiquement, cela ne veut pas dire que nous avons changé depuis l’arrivée de la gauche», souligne-t-il. Et de raconter comment, moins d’un mois après l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, il avait passé, un soir vers 22 heures, un long moment au téléphone avec deux membres du cabinet de Manuel Valls pour tenter d’empêcher l’expulsion d’un Géorgien qui venait de sortir de prison. En vain. «Ce soir-là, nous avons compris que le paradis n’était pas advenu, et nous avons décidé d’agir comme avec leurs prédécesseurs», se souvient Richard Moyon qui, à la fin de l’été, a frôlé l’incident avec le ministre de l’Intérieur en l’interpellant un peu vivement sur un cas d’expulsion lors de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. Compte tenu du poids de l’immigration familiale en France, RESF est depuis des années un interlocuteur crucial pour les familles avec enfants scolarisés. Ce sera encore le cas dans les prochains mois, avec l’application de la récente circulaire Valls définissant les nouveaux critères de régularisation, dont celui posant cinq ans de présence sur le territoire et trois ans de scolarisation pour les enfants ( Libération du 28 novembre).

«Pression». Richard Moyon salue «le caractère pérenne du dispositif alors qu’en 2006, on savait que la régularisation Sarkozy serait limitée dans le temps. D’ailleurs, l’afflux dans les préfectures est moins massif qu’en 2006, des familles savent que c’est trop tôt pour qu’elles se manifestent». Le militant reconnaît aussi «qu’avec Valls le discours xénophobe de Sarkozy et Guéant a disparu, et la pression du chiffre sur les policiers a diminué. Mais, en même temps, Valls, en expliquant que le nombre de régularisations et celui des expulsions seront proches de celles sous la droite, valide d’une certaine façon leur politique. Et c’est aussi vrai concernant les Roms: il ne reprend pas les éléments du discours de Grenoble, mais la pratique est la même».

26/12/2012

Source : Libération


Une forte montée du sentiment eurosceptique au Royaume-Uni, sous l'effet notamment de la crise économique et de l'immigration, a été mise en évidence par les sondages publiés ces dernières semaines au Royaume-Uni.

La question de l'adhésion de la Grande Bretagne à l'UE suscite actuellement un véritable débat, notamment sur la place du Royaume-Uni au sein de l'Europe, entre le rapatriement de certains droits de Bruxelles et le retrait carrément de l'espace européen.

Les Britanniques érodés par un plan de réduction des dépenses draconien sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter l'Europe.

Selon les derniers sondages, 56% d'entre eux, soit près de six électeurs sur dix, sont aujourd'hui en faveur du retrait de la Grande Bretagne de l'UE, alors que ce taux était de 44% au début de l'année.

Les enquêtes menées par différents Instituts montrent également qu'un quart des électeurs conservateurs envisagent de rallier le parti nationaliste britannique (UKIP) à la prochaine élection de 2015. Ils révèlent un soutien croissant des Britanniques pour le parti UKIP, crédité aujourd'hui de 14% des intentions de vote, devenant ainsi la troisième force au Royaume Uni devant les libéraux démocrates.

Les militants conservateurs se ruent vers le parti pour l'UKIP pour des raisons autres que sa position sur l'Union européenne, à l'instar de la politique de ce parti en matière d'immigration, de protection sociale et d'économie.

Alors que le Parti conservateur de M. Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni gagne du terrain remportant victoire sur victoire au niveau local.

26/12/2012

Source : MAP

Le Premier ministre tunisien, l'islamiste Hamadi Jebali, a affirmé mercredi la volonté de son gouvernement d'enrayer les migrations clandestines, moyennant un appui de l'Union européenne (UE) pour organiser les flux réguliers.

"Nous devons éradiquer l'immigration illégale au profit d'une migration organisée pour garantir les droits des Tunisiens dans les pays d'accueil", a déclaré M. Jebali lors d'une conférence sur la politique migratoire.

Cette éradication "ne sera possible qu'à travers un appui aux flux migratoires organisés", en particulier avec l'UE, qui "a besoin de main-d’œuvre malgré les difficultés économiques qu'elle connaît", a-t-il ajouté.

Selon les dernières statistiques, le nombre d'expatriés tunisiens est passé de 600.000 en 2000 à 1,2 million en 2010, dont la moitié en France, premier partenaire économique de la Tunisie.

Et selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), 40.000 Tunisiens ont émigré clandestinement depuis la révolution de janvier 2011, tandis que 2.080 ont disparu en mer.

"Il est primordial de fonder les bases d'une nouvelle politique respectant les droits à la mobilité, au travail et à une vie décente des Tunisiens émigrés", a affirmé Omaya Seddiq, dirigeant d'une association de défense des immigres en Europe, lors de cette conférence sur la politique migratoire.

Le chef l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale), Houcine Abbassi, a pour sa part évoqué "la fuite des cerveaux" des diplômés partant chercher du travail à l'étranger faute d'en trouver en Tunisie.

La Tunisie, qui a signé des accords migratoires avec l'Italie et la France, a été secouée en septembre par le naufrage dans lequel des dizaines de migrants clandestins ont péri, un drame dans lequel l'opposition a vu un "échec de la politique du gouvernement" dirigé par le parti islamiste Ennahda.

26/12/2012

Source : AFP

Le secteur du bâtiment est celui qui emploie le plus d'étrangers en Italie avec un taux de 19,2 pc de l'ensemble des travailleurs de cette filière, soit un sur cinq, révèle un récent rapport de l'Institut italien des recherches économiques et sociales (IRES).

Près de 90 pc des travailleurs étrangers dans ce secteur sont employés en tant que manœuvriers en construction, en travaux de finition, de peinture et d'installations diverses (contre 60 pc des Italiens).

Un pour cent seulement des étrangers occupent des fonctions techniques comme celles d'ingénieur ou d'électricien (contre 15 pc pour les Italiens), indique le rapport, précisant que les travailleurs étrangers sont rémunérés mensuellement en moyenne de 133 à 195 euros en moins que leurs collègues italiens.

Selon un rapport sur l'immigration, publié fin octobre dernier à Milan (nord), le nombre de travailleurs étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010.

Ces travailleurs se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail : 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.

26/12/2012

Source : MAP

La France accueillera dans les prochaines semaines "quelques dizaines" d'Afghans ayant travaillé auprès de ses soldats en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Défense.

Ces Afghans qui ont notamment travaillé comme interprètes seront accueillis avec leurs familles sur le sol français. Un arbitrage gouvernemental doit encore déterminer leur nombre exact.

Selon Le Monde, "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie".

Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.

Leur expatriation est conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité est désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité à s'intégrer dans le pays d'accueil.

L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre de la force internationale de l'Otan fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense.

D'autres dispositifs de fin de contrat ont été prévus, allant du versement d'indemnités à des aides à la reconversion et à la réinsertion en Afghanistan, a-t-encore indiqué de même source.

Après le retrait des dernières troupes combattantes en décembre, il reste 1.500 soldats français en Afghanistan qui sont des formateurs, logisticiens et médecins.

Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici à la fin 2014.

26/12/2012

Source : MAP

Les participants à la troisième édition du colloque « Vivre ensemble la diversité-dialogue des peuples et des cultures » ont mis en avant la coexistence exemplaire entre juifs et musulmans… Suite sur « Libération »

La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait « ses débuts » new yorkais samedi soir à guichet fermé… Suite sur « Al Bayane »

« L’interdiction du travail fait que beaucoup d’immigrés subsahariens établis au Maroc ne peuvent pas accéder à certaines fonctions »… Suite sur « Les échos quotidien »

Djamila Sahraoui signe un cinéma poignant et tragique dans son dernier film « Yema »… Suite sur « Le Soir échos »

Un total de 32 candidats à l'émigration clandestine, dont 25 Algériens, ont été secourus ces dernières heures alors qu'ils tentaient de gagner à bord de trois embarcations de fortune les côtes espagnoles, ont indiqué mardi les services de sauvetage maritime.

Un groupe de 25 clandestins algériens a été secouru, lundi soir, au large de la côte de Murcie, dans le sud de l'Espagne, alors qu'il tentait d'atteindre le territoire espagnol à bord de deux embarcations qui ont été repérées vers 19h30 (HL) par les radars du système intégral de surveillance extérieure (SIVE), à 11 miles de Cabo de Palos, selon les mêmes sources.

Les migrants trouvés en "bon état de santé" ont été ensuite conduits au port de Carthagène, ou ils ont été pris en charge par les volontaires de la Croix-Rouge.

D'autre part, sept subsahariens ont été secourus, mardi matin, dans le détroit de Gibraltar, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à bord d'un bateau gonflable.

Selon des sources de la Croix-Rouge, les secours ont reçu un appel téléphonique alertant qu'une embarcation se trouvait à la dérive dans les eaux du détroit, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui sévissaient dans la zone.

L'embarcation a été retrouvée "complètement inondée", selon les mêmes sources, qui ajoutent que les sept occupants, qui présentaient des symptômes d'hypothermie, ont été conduits par un bateau de sauvetage vers le port de Tarifa (sud).

Après enquête et procédures d'usage, les immigrants seront placés dans des centres d'internement des étrangers en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement dans leurs pays d'origine.

25/12/2012

Source : MAP

A l’approche du mercato hivernal, Adel Taarabt multiplie les sorties médiatiques. Dans une interview accordée lundi au journal italien la Gazzetta dello Sport, l’international marocain, pensionnaire du club londonien des Queens Park Rangers, a fait savoir que son agent était en discussion avec le Milan AC. « Je refuserais des offres des grands clubs anglais si le Milan AC me faisait une proposition. Mon agent discute d’ailleurs avec Galliani (ndlr: vice-président du Milan AC), mais tout dépend des cas Robinho et Pastore, qui a d’ailleurs fait que je ne suis pas au PSG », a indiqué l’ancien lensois.

Adel Taarabt n’a pas manqué de souligner, au passage, son avis sur le club rossonero, qui occupe actuellement la 7e place du championnat italien. Pour lui, « le Milan AC n’est pas dans une grande période, et ne fait plus partie des tops clubs ». Et de poursuivre : « Mais, si je rejoignais le Milan, ça m’ouvrirait les portes vers les plus grands clubs que sont le Real Madrid et le Barça ».

Taarabt est, par ailleurs, au cœur d’une polémique au Maroc. Le milieu de terrain des QPR a annoncé ne pas vouloir disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2013, prévue du 19 janvier au 10 février, en Afrique du Sud.

25/12/2012

Source : Yabiladi

Depuis leur arrivée aux Pays-Bas, trois ou quatre décennies plus tôt, Lhaj Radi, Znati et Zyani suivaient, via la télévision, les séances de débat au Parlement néerlandais, dont ils étaient l'objet à maintes reprises. Mais ils n'avaient pas l'occasion, à l'instar des natifs, de s'y rendre, leur premier souci étant un gagne-pain pour garantir à leurs descendants "la vie digne" qu'ils n'ont pas eue.

Vendredi 21 décembre 2012. Elle était 13h15 (heure néerlandaise) lorsque des doyens des émigrés maroco-néerlandais débarquent à La Haye en provenance d'Amsterdam pour découvrir, pour la première fois, la Tweede Kamer (2-ème chambre) à l'invitation de "la maison de démocratie et de l'Etat de droit" (ProDemos - Huis voor democratie en rechtsstaat) et l'association des Marocains âgés (Marokkaanse Ouderen Salon), présidée par Lahcen Farah.

Mais avant de mettre les pieds dedans, une leçon sur la politique des Pays-Bas, ses partis et le mode d'élection semble indispensable.

Dans une salle de classe au sein de la Maison pour la démocratie et de l'Etat de droit, un centre pédagogique de politique, les vieux apprentis ont été accueillis par Brahim Fettah, un encadrant du centre d'origine marocaine. Tout a été mis en place : des stylos, des fiches d'informations, des badges mais aussi du café noir pour mettre à l'aise le groupe dont beaucoup n'ont jamais connu les bancs de l'école.

Des affiches et des photos de tous les leaders des partis de gauche, de droite et de centre meublent les murs de la salle aux couleurs vives et sombres qui reçoit à longueur de journée des visiteurs de différents âges pour les initier aux méandres de la politique et aux principes de citoyenneté et de démocratie, surtout. "C'est lui, c'est Wilders", s'écrient des membres du groupe en s'arrêtant sur l'affiche du chef de file d'extrême-droite, Geert Wilders dont la notoriété a été forgée au préjudice des immigrés et de leurs intérêts.

Avant la première leçon, place à quelques questions pour tester la connaissance de ces personnes âgés entre 70 et 80 ans, pour qui la politique ne dit pas grand chose, à tort ou à raison, alors qu'ils ont vécu dans ce pays trois ou quatre décennies. Mais, la politique, ils la vivent à travers leurs fils et petits-fils qui sont désormais Néerlandais, ayant des droits et des obligations.

Qu'est-ce que vous attendiez de cette visite au Sénat? Les réponses étaient semblables les unes aux autres, voire les mêmes. Si tous les membres du groupe veulent découvrir dans la réalité et pour la première fois le parlement, ils espèrent aussi "qu'on s'arrête de s'en prendre aux immigrés et à leur gagne-pain parce qu'ils ont travaillé dur, autant ou plus que les autres !!". Ces réponses aussi naïves soient-elles dénotent d'une conviction chez ces gens-là que les Pays-Bas ne sont plus ce qu'ils étaient pour les immigrés qu'on a désormais tendance à sacrifier sur l'autel de la crise économique.

Combien de sièges faut-il pour former la majorité au parlement ? Combien de partis aux Pays-Bas ? Qui sont les membres du gouvernement ? Qui est le premier ministre néerlandais? La princesse Maxima a-t-elle le droit de voter ? Quel est votre média préféré ? Autant de questions auxquelles les élèves-vétérans ont été invités à répondre. Ils ne connaissent pas tout, mais n'ignorent pas tout non plus. Pour la plupart, ils ont la moyenne aux yeux de Brahim Fettah, un connaisseur de la chose politique aux Pays-Bas.

Fort de ses 13 ans de travail dans la maison pour la démocratie, Brahim a donné un aperçu, via la projection d'une vidéo en néerlandais, sur la composition des deux chambres du parlement néerlandais Eerste Kammer (Première) et Tweede Kamer (deuxième), le mode d'élection des 150 membres du parlement, le rapport entre gouvernement et députés et d'autres aspects de la vie partisane et politique hollandaise qu'ils ont suivi, en élèves assidus.

Le moment attendu est venu. Le groupe va aussitôt voir la Tweede Kamer mais, par mesure de sécurité, ils doivent se débarrasser de certains de leurs objets et les laisser dans un casier, notamment les appareils électroniques (téléphones portables et appareils photo). "Mais on veut prendre des photos souvenir !", lancent nombre d'entre eux. "C'est interdit", a réagi non sans regret Brahim Fettah qui sera également leur guide.

Vers 14H30 et à quelques mètres de "la Maison pour la démocratie", les membres du groupe franchissent une porte secondaire menant vers la chambre basse où un écran fait défiler les différents gestes que les visiteurs doivent effectuer pour faciliter la tâche aux agents de sécurité. Il s'agit d'enlever leurs Kufis, manteaux, ceintures, écharpes, chaussures avec clous et se débarrasser de toute pièce en métal ou électronique pour pouvoir traverser le portique de sécurité sans le déclencher.

Dix minutes plus tard, munis d'une fiche technique sur la 2-ème chambre, Ils ont pris place dans la partie réservée aux visiteurs. Brahim revient, en maitre des lieux, sur l'histoire du bâtiment et la composition de la Tweede Kamer, un bâtiment moderne, œuvre de l'architecte éminent Pi Bruijn. Les sièges sont aménagés sous forme de Tulipe, l'un des symboles des Pays-Bas, sur fonds vert, bleu et gris clairs.

Brahim revient sur les fonctions du président de la chambre, du secrétaire général et des greffiers devant une assistance séduite par une architecture à la fois colorée, fascinante et sobre. Leur seul reproche est que la salle n'était pas animée, pas de députés, pas de ministres, pas de questions, pas de réponses, pas de discours non plus. Ils voulaient interpeler "leurs représentants" au sujet du chômage de leur fils et filles, de la réduction des allocations familiales, l'assurance maladie et leur poser plein de questions qui les taraudent mais auxquelles ils ne trouvaient pas de réponses.

Heureusement, ces doyens des Marocains des Pays-Bas ne rentreront pas bredouilles chez eux. Ahmed Markouch, député d'origine marocaine a été au rendez-vous à la fin de la visite au Sénat. Markouch qui s'est efforcé, tant bien que mal, de répondre à leurs questions, a vulgarisé du mieux qu'il peut pour expliquer les plans gouvernementaux. Pour lui, un chef de gouvernement est comme un père de famille, pour se mettre à l'abri de la crise, il se serre la ceinture.

Si on a l'habitude d'avoir sur la table du beur, huile d'olive, fromage, café, thé, pain, croissants etc, en temps de crise on devrait se limiter à deux ou trois mets, a-t-il lancé, louant les actions de son parti et du gouvernement qui ont fait en sorte que le pays reste à l'abri le plus longtemps possible de la crise, au moment où d'autres sont au bord de la dérive.

En retournant chez eux, ces hommes auraient réalisé leur rêve de voir de près la Tweede Kamer, où se forment -et chutent- les coalitions de gouvernement néerlandais, mais aussi ils seraient plus avisés et attentifs à la politique et aux politiciens.

Said Youssi

25/12/2012

Source : MAP

Des dizaines de jeunes maroco-sénégalais ont investi courant cette semaine, la maison de la culture Douta Seck à Dakar, pour célébrer leur identité métissée, fruit de couples mixtes ou issue d'arrières grands parents de Fès, ces pionniers de l'émigration marocaine qui se sont installés dans le pays de la Teranga depuis près de trois siècles.

Badr Diakhaté, débordant de dynamisme et dégageant la bonne humeur caractéristique des marrakchis, s'emploie sur le stand marocain des ''Journées Gastronomiques et culturelles'', organisées par différentes nationalités africaines pour décliner la richesse de leur culture et les facettes de leur patrimoine.

"La réforme du code de la famille, et particulièrement l'article 6 permettant l'octroi de la nationalité de la mère marocaine à ces enfants issus de mariages mixtes, a constitué un tournant dans ma vie", raconte Badr, en se rappelant le moment mémorable de la bonne nouvelle qu'il avait reçue de la part de ses cousins maternels depuis le Maroc.

"J'ai aussitôt procédé aux démarches pour obtenir le certificat de nationalité et depuis j'ai été pris par le désir de connaitre des jeunes comme moi, des maroco-sénégalais établis aussi bien au Maroc qu'au Sénégal", affirme-t-il. Une fois qu'on a constitué un petit groupe, l'initiative de créer notre association a été entreprise avec engouement, indique-t-il au sujet de l'Association des sénégalais d'origine marocaine (ASSOM), créée en 1998, et qui ne manque aucune occasion pour hisser fièrement le drapeau marocain à Dakar.

"On est actuellement près de 60 jeunes cotisants au sein de l'association à Dakar et grâce à la magie du Web l'on est entré en contact avec de nombreux jeunes maroco-sénégalais au Maroc et dans d'autres pays", souligne Badr qui est vice-président de l'ASSOM. "On a déjà des sections de l'association dans la capitale spirituelle du Royaume Fès, à Paris et même à Washington", dit-il.

"On est dans une ambiance de retrouvailles à la maison de la culture pour présenter brillamment notre identité marocaine auprès des visiteurs sénégalais mais aussi des jeunes des autres pays participants à cette manifestation, dit-il en s'activant auprès du stand Maroc qui décline sa convivialité par les délices de la cuisine marocaine, des gâteaux traditionnels et l'emblématique ''berrad'' argenté (théière).

"Notre Journée a été honorée par la visite de l'ambassadeur du Royaume à Dakar, M. Taleb Berrada, et nous avons une surprise pour nos invités ce soir", confie-t-il. En effet deux vedettes de la chanson sénégalaise, Hadji Ndjay et Pap Diouf, ont promis de faire une apparition et de chanter un duo pour le plaisir des conviés à cette manifestation.

Loin de se cloitrer entre membres de la communauté uniquement, l'association s'implique dans son entourage au service du brassage culturel, à travers les activités culturelles, sportives, de loisirs et même du caritatif.

Badr précise, à ce sujet, que des projets sont en cours d'élaboration comme celui de l'apprentissage de l'arabe pour les enfants des couples mixtes initié en partenariat avec l'Association Hassan II des anciens étudiants sénégalais au Maroc. "Nous bataillons aussi pour obtenir plus de places aux colonies de vacances organisées au Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine à l'étranger", ajoute-t-il.

L'association ASSOM s'est également impliquée dans le social au profit de jeunes handicapés sénégalais. "Nous nous sommes impliqués auprès de jeunes handicapés pour les aider à se prendre en charge à travers des initiatives leur permettant d'être rémunérés pour des petits travaux ou la vente d'articles d'artisanat qu'ils fabriquent", précise Badr, soulignant que l'essentiel de l'initiative c'est de sortir du cadre classique et peu productif de l'assistance.

Rencontrés dans le cadre de cette manifestation, les jeunes de l'association ne manquent pas de soulever des griefs quant à la question de la nationalité et les procédures administratives contraignantes pour l'obtention des papiers d'identité. Près de 25 pc seulement des jeunes en contact avec l'association ont pu obtenir le certificat de nationalité marocaine et peu d'entre ces privilégiés ont pu obtenir le passeport et la carte d'identité nationale marocaine en raison de certains documents demandés qui nécessitent le déplacement au Maroc, ce qui n'est pas dans les moyens de la plupart d'entre nous, déplore-t-il, formulant le souhait de pouvoir un jour réaliser ces documents au niveau du service consulaire de l'ambassade du Royaume à Dakar.

Pour les jeunes descendants des premiers marocains installés au Sénégal, dont la présence des pionniers remonte à près de trois siècles, la situation est encore plus compliquée. Même en portant des noms de familles connues au Maroc (Benjelloun, Bensouda), les fils des pionniers butent contre la nécessité de produire un document attestant leur nationalité. Après de nombreuses générations il serait impossible pour les petits fils des pionniers de décliner un quelconque document alors que les registres civils n'existaient même pas à une telle époque, s'exclame-t-il, affirmant qu'une décision politique est à même de régler le déchirement de ces marocains en quête de reconnaissance de leur identité.

Malgré ces difficultés, les jeunes maroco-sénégalais fruits d'un métissage entre deux pays aux relations ancestrales ne découragent point. Ils se disent bel et bien marocains, ils le manifestent, ils célèbrent leur riche identité, s'activent dans le culturel et se passionnent du patrimoine marocain pour garder et ancrer les précieux liens avec leur pays d'origine.

Driss Hidass

25/12/2012

Source : MAP

L’œuvre choc du plasticien d’origine kabyle fait l’objet d’une première grande rétrospective au centre Pompidou… Suite sur « Libération »

Inconditionnelle des biographies des grands hommes de l’histoire, Zakia Daoud signe aujourd’hui « Hannibal »… Suite sur « Le Soir échos »

L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la Cinémathèque de Tanger.

Le film découvre l’histoire de la musique Gnawa, présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations. A travers le personnage d’Amazigh Kateb, d’Aziz Maysour et tous les autres, le film montre comment les jeunes groupes de musique, tel que Gnawa diffusion, ont fusionné l’histoire de Gnawa à la musique occidentale et comment le rite Gnawa a gardé toute son authenticité.

Ce documentaire a été produit par la société « Pleins cadres » et tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbes puis au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

Rahma Benhamou el-Madani est née en 1966 à Aïn Kihal en Algérie. En 1972, elle part vivre avec sa famille à Bordeaux, en France à l'âge de six. Elle a réalisé des reportages documentaires et des animations à la radio Clé des ondes de 1989 à 1992 et a suivi parallèlement des études de Communication et Sciences du Langage.

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger avait soutenu la diffusion en avant première de « Tagnawittude », le 29 septembre 2010, à la salle Studio Raspail à Paris.

25/12/2012

Source : CCME

L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la  Cinémathèque de Tanger.

Le groupe Walibi Belgium n'envisage pas, à l'heure actuelle, de créer des espaces de prières pour ses visiteurs, a indiqué la porte-parole du parc d'attractions belge lundi, tandis que l'initiative fait beaucoup parler d'elle aux Pays-Bas où le groupe envisage des lieux de prières pour ses clients musulmans.

Le groupe Walibi Belgium, contacté par l'Agence Belga, précise qu'il n'a jamais reçu de sollicitations en ce sens de la part d'une quelconque communauté religieuse. "Le cas échéant, nous entendrions la demande et nous serions prêt à y réfléchir, mais pour l'instant, ce n'est pas d'actualité", affirme le groupe.

Lundi, le quotidien néerlandais De Telegraaf rapportait que le parc d'attractions Walibi Holland de Biddinghuizen, situé au nord-est d'Amsterdam, s'apprêtait à aménager un espace de prière pour ses clients musulmans. Le projet devrait voir le jour au printemps 2013.

24/12/2012

Source : Belga-rtbf

L’information a été révélée par le Daily Mail. Selon le journal britannique, Tottenham serait prêt à débourser jusqu’à 10 millions de livres, soit près de 12 millions d’euros, pour s’attacher les services de l’international marocain Younès Belhanda lors du mercato hivernal. Ce transfert constituerait un plan B pour le club anglais qui souhaitait initialement faire venir le Portugais João Moutinho. Du côté de Montpellier, un départ de Belhanda en hiver ne semble pas être une option envisagable.

« Seul l’avenir nous dira si Younès partira l’été prochain », confiait récemment Laurent Nicollin, président délégué du Montpellier HSC. Et de préciser : « Younès est bien, il est là. On ira manger ensemble, on discutera. On est en phase avec lui, sa famille, son agent. Il a une belle compétition à jouer en janvier avec le Maroc. On verra en juin. Et s’il part, on le pleurera ».

24/12/2012

Source : Yabiladi

Devant la situation de surendettement du pays dont il avait hérité (près 1900 milliards d'euros, soit environ 120 pc du PIB), l'ex-commissaire européen, 69 ans, se devait d'être entreprenant aussitôt investi, le défi étant de parvenir à terme à équilibrer les comptes publics et à relancer la croissance pour rassurer les marchés et éviter l'extension de la crise de la dette pesant sur la zone euro.

Une partie non négligeable de la population, celle appartenant à la communauté immigrée (près de 5 millions sur un total de 60 millions d'habitants dont plus de 500.000 Marocains) a particulièrement souffert des effets de la crise par le fait de la détérioration de leur situation économique et la perte de leurs emplois. Des milliers d'entre eux ont du quitter l'Italie à la recherche de nouvelles perspectives dans un autre pays d'Europe ou tout simplement pour rentrer dans leurs propres pays.

Dans cette conjoncture de crise, Berlusconi, 76 ans, affirme être revenu pour sortir l'Italie du "précipice" dans lequel les technocrates l'avaient menée comme en attestent le basculement de la Péninsule dans la récession (-2,4 pc attendus cette année) dont il ne devrait pas sortir avant fin 2013, voire début 2014, le record atteint par le taux de chômage (près de 11,1 pc) et l'alourdissement démesuré de la fiscalité pour les classes moyennes.

"Tous les chiffres sont moins bons qu'il y a un an", ne cesse-t-il de répéter en accusant, par ailleurs, Monti de suivre une politique "germano-centrée" préjudiciable à l'économie italienne.

25/12/2012

Source : MAP

Le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven a affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.

Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas, indique la presse néerlandaise. Amnistier ces enfants réfugiés est un souhait du parti travailliste, qui forme la coalition gouvernementale actuelle avec les libéraux.

Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.

Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.

Fred Teeven dit qu'il fera en sorte que cette mesure s'appliquera à Mauro Manuel, le jeune congolais qui a failli être rapatrié l'année dernière alors âgé de 18 ans. Mais, la décision du gouvernement sortant a été rejetée par la proposition.

Mauro Manuel avait dix ans lorsqu'il est arrivé aux Pays-Bas. Il avait été mis sur un vol d'avion par ses parents qui étaient inquiets pour sa sécurité en Angola - pays alors déchiré par la guerre - espérant que leur fils aurait un meilleur avenir en Occident. Mauro qui habite dans une famille d'accueil au Limbourg néerlandais, est totalement intégré, parle parfaitement néerlandais et il a peu de contacts avec sa mère biologique.

Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.

Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.

Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.

24/12/2012

Source : MAP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé son intention de "rapatrier les dizaines de milliers de clandestins africains actuellement en Israël", se félicitant de l'arrêt de leur afflux sur le territoire israélien via le Sinaï.

"Mon représentant spécial (sur cette question) est en contact avec plusieurs gouvernements africains et notre but est de rapatrier des dizaines de milliers de clandestins actuellement en Israël dans leur pays d'origine", a déclaré M. Netanyahu, cité dans un communiqué de ses services.

"Après avoir été confrontés à la menace de l'entrée de centaines de milliers (de clandestins); ce mois-ci, pas un seul clandestin n'a gagné les villes d'Israël. Nous sommes parvenus à ce résultat depuis plusieurs mois et le mois prochain nous achèverons la construction de la barrière le long de la frontière avec le Sinaï. Nous passons maintenant à la seconde étape, celle du rapatriement de ceux qui sont déjà ici", a-t-il ajouté.

En août dernier, le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï avait annoncé que les immigrés du Soudan infiltrés illégalement en Israël seraient placés dans des camps de rétention à partir du 15 octobre en vue de leur expulsion.

Une opération d'expulsion des ressortissants du Soudan du Sud avait commencé en juin à la suite d'une vaste opération d'arrestations.

Un tribunal israélien avait également donné son feu vert en juin à un projet visant à rapatrier quelque 2.000 ressortissants de Côte d'Ivoire en situation irrégulière.

La présence en Israël de plusieurs dizaines de milliers d'immigrants clandestins, la plupart Soudanais et Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué de violentes manifestations au printemps dernier, notamment dans le sud de Tel-Aviv où ces immigrants sont particulièrement nombreux.

Israël est en train d'achever la construction d'une clôture de 250 km le long de la frontière égyptienne pour tenter d'empêcher des infiltrations d'immigrés passant par le Sinaï Egyptien.

24/12/2012

Source : MAP

Un film marocain a été retenu par les critiques du journal français « Le Monde »… Suite

Lier nationalité et fiscalité? Après avoir été portée par Nicolas Sarkozy, la proposition fait son retour sur la bouche de Jérôme Cahuzac… Suite sur LE MONDE

« Ceux qui se ressemblent s’assemblent », ce dicton n’est plus en vigueur ces derniers temps… Suite sur LE MATIN

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