jeudi 4 juillet 2024 16:15

Le salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain ''Morocco Property Expo'' (MPE 2013) fera escale entre janvier et octobre 2013 dans cinq pays arabes, européens et nord-américains à fort potentiel, ont annoncé, mardi à Casablanca, les organisateurs.

Ce road show se rendra lors de la première étape à Dubaï en janvier 2013, Jeddah en mars prochain, Montréal et New-york en avril 2013, Paris en juin et Francfort en octobre 2013, ont indiqué les organisateurs lors d'une conférence de présentation de l'édition 2013 qui cible une clientèle de choix et cherche à conquérir de nouveaux marchés.

Pour les organisateurs, ce salon est une occasion unique de rencontre entre la communauté marocaine résidant à l'étranger et les promoteurs immobiliers, administrations, banques et investisseurs marocains, ajoutant que cette exposition réunira également des promoteurs porteurs de projets économiques et sociaux dans différentes régions du royaume avec des espaces prévus pour l'artisanat et l'art de vivre marocain.

Cette événement ambitionne aussi de mettre en place une plateforme d'échange de vues et de débats fructueux dans le but d'inciter les acteurs concernés ainsi que les investisseurs potentiels à tirer profit des avantages offerts par le marché de l'immobilier national.

Fidèle à son rôle d'information, de communication et de rencontres privilégiées entre les professionnels du secteur de l'habitat et acquéreurs potentiels de biens immobiliers au Maroc, ce salon s'inscrit dans le sillage de la dynamique et du boom que connaît le secteur de l'immobilier et des efforts déployés par le gouvernement en vue de faciliter aux ressortissants marocains résidant à l'étranger l'accès à la propriété.

Lors de cet événement, des conférences et débats seront animés par des professionnels du secteur qui feront le point sur les grandes tendances du marché, le financement, l'assistance médicale, l'assistance en cas de décès ou encore l'assistance juridique à l'étranger.

5 déc 2012

Source : MAP

Le Sénégal instaurera à compter de 2013 la réciprocité sur les visas d'entrée pour les ressortissants des pays qui exigent des visas aux Sénégalais, une mesure qui sera effective au mois de juillet, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, devant les députés.

"A partir du 1er janvier, la mesure va être appliquée théoriquement, mais pratiquement, nous allons en différer l'application jusqu'au mois de juillet, parce qu'il faut mettre en place toute une infrastructure, tout un dispositif", a déclaré lundi M. Ndiaye qui s'exprimait à l'Assemblée nationale lors du vote du budget de son ministère.

Ses propos ont été diffusés mardi par plusieurs médias locaux.

"Beaucoup d'Européens venaient au Sénégal sans visa, les Américains entraient au Sénégal sans visa. Mais s'il leur faut passer au consulat, à l'ambassade pour solliciter un visa, c'est un surcroît de travail. Et donc, il faut mettre en place toutes les infrastructures et tout le personnel nécessaires", a expliqué le chef de la diplomatie.

Actuellement, sont dispensés de visa d'entrée au Sénégal les ressortissants de plusieurs pays, dont ceux de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Canada, de l'Afrique du Sud et du Japon notamment.

Selon des médias privés sénégalais, Mankeur Ndiaye a par ailleurs annoncé aux députés que leurs épouses auront droit au passeport diplomatique.

Ce document de voyage spécial était auparavant réservé aux membres du gouvernement, des institutions dont l'Assemblée, aux diplomates, hauts magistrats et fonctionnaires sénégalais travaillant dans les organisations internationales.

04 déc 2012

Source : AFP

Des représentants de partis politiques et de la société civile italiens et marocains, réunis ce weekend à Bologne, ont décidé de relancer le débat sur la sécurité sociale en créant une commission de suivi chargée de favoriser le dialogue pour faire aboutir à des "actions concrètes" en faveur de la communauté marocaine établie en Italie, a indiqué le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) mardi dans un communiqué.

Les intervenants ont souligné la nécessité de faire avancer le débat sur la convention maroco-italienne sur la sécurité sociale, qui vise à coordonner les législations de sécurité sociale entre les Etats en cas de mobilité et la protection des acquis sociaux des travailleurs marocains et leur familles.

Cette convention n'ayant pas été ratifiée par l'Italie, les travailleurs marocains sont soumis uniquement à la législation de sécurité sociale du pays de résidence, selon la même source.

"La commission de suivi se réunira le mois de janvier 2013 au Maroc et aspire ainsi à pérenniser le débat afin d'arriver, à l'instar des accords conclus par la Maroc avec d'autres pays en la matière, à des actions concrètes en faveur de la communauté marocaine de l'Italie", lit-on dans le communiqué.

Le Maroc est lié à plusieurs Etats, notamment européens et arabes, par des conventions bilatérales de sécurité sociale.

A l'initiative du CCME, ce séminaire a été organisé par l'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) en partenariat avec la Fondation Hassan II, le ministère italien de la Coopération internationale et de l'Intégration, la Région Emilia Romagna, la commune de Bologne et la Confédération syndicale italienne.

Cette rencontre vise, entre autres, à consolider le rôle des associations marocaines dans les pays de résidence dans la défense des droits sociaux de la communauté marocaine à l'étranger.

04 déc. 2012

Source : MAP

Maria-Batoul Himmich, diplômée en ingénierie culturelle de l’université de Bordeaux, occupe depuis la mi-novembre 2012 le poste de coordinatrice de l’Alliance française de l’île de Rodrigues. Une île de l'Océan Indien, qui compte 38 000 habitants et située à  650 km au nord-est de l’île Maurice.

Après une première expérience professionnelle au Maroc, où elle a participé, en février 2010, à la programmation et la coordination du stand du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et du ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, dédié aux Marocains du monde lors du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca, Batoul a été chargée de projets dans le milieu culturel, notamment associatif, en France.

Dans une déclaration à la presse locale, la jeune marocaine de 26 ans déclare vouloir « tout mettre en œuvre pour promouvoir la culture rodriguaise ». Pour ce faire, elle peut compter sur son équipe et sur les services offerts par l’Alliance française (Ateliers, expositions, bibliothèque …). Une mission d’une durée de deux ans maximum, avant d’entamer une nouvelle aventure professionnelle, dans une autre partie du globe.

5/12/2012

Source : CCME

Entretien avec la sénatrice EELV du Val-de-Marne qui vient de cosigner dans Libération une lettre ouverte à François Hollande, dans laquelle elle l'appelle à tenir sa promesse de campagne : autoriser le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales.

Le 13 novembre, lors de sa première conférence de presse, François Hollande avait semblé reculer sur la question du droit de vote des étrangers. Vous réagissez à ces propos ?

Nous sommes depuis longtemps sur la question, donc non, la lettre n'est pas une réaction directe. J'ai été le rapporteur d'une proposition de loi semblable au Sénat, il y a un an. Si ce n'est pas le moment de faire un référendum, alors faisons un projet de loi, pour que ce droit ne passe pas aux oubliettes. C'est une promesse de sa campagne, nous appelons donc François Hollande à la remplir.

A droite, la mesure est jugée électoraliste car une grande majorité des personnes d'origine immigrée ont voté pour la gauche en mai dernier.

On a voté pour cette loi avant les élections. Si c'était une mesure électoraliste, je crois que François Hollande se serait empressé de mettre à exécution sa promesse. Nous devons ce droit aux étrangers car ils ont voté pour la gauche, mais surtout pour rendre hommage à ceux qui ont contribué à construire l'économie française. Pour qu'il y ait intégration, il faut un mouvement des deux côtés. Leur donner ce droit, c'est faire un geste à l'égard de ceux à qui on demande de s'intégrer.

Hollande manque-t-il de conviction ou bien a-t-il peur ?

Je crois qu'il a peur que cela ne soit pas le bon moment, car il baisse dans les sondages. Et la droite pourrait en faire une nouvelle polémique. Mais plus on est prudent, plus il y a des couacs. Il faut sortir de la phase tango, avec des pas en avant puis en arrière, et aller de l'avant. Le peuple de gauche attend le droit de vote des étrangers, et la mesure ne coûte pas cher.

Ce droit de vote est-il une priorité pour la majorité ?

Actuellement, la gauche a économiquement peu de marge pour aller de l'avant et changer la donne. Cette loi sociétale serait un geste pour dire au peuple de gauche de ne pas se décourager.

Vous souhaitez donc accélérer le mouvement. Que comptez-vous faire pour récupérer la cinquantaine de voix parlementaires manquantes, nécessaires à la modification de la Constitution ?

Les parlementaires doivent aller, un par un, convaincre les autres, donner des arguments pour ramasser ces voix qui vont manquer. Cela équivaut à aller les chercher au centre et à droite. Il y a des indécis, mais nous devons aussi convaincre les opposants. C'est notre rôle, puisque nous sommes dans la majorité. Après avoir présenté le projet de loi, François Hollande a aussi tout un travail pédagogique à faire à la télévision, dans la presse : il faut faire campagne auprès de la population.

4/12/2012

Source : Metro

Le Maroc traite les migrants subsahariens avec "le maximum d'humanisme" et restera "toujours une terre d'accueil" pour eux, a déclaré mardi à Dakar le ministre marocain de l'Intérieur, après de récentes accusations de racisme qui ont visé la politique du royaume.

"Le Maroc a toujours été une terre d'accueil pour nos frères africains, surtout ceux d'Afrique de l'Ouest. Il restera ce pays d'accueil, dans les limites de ses possibilités, et aux racines africaines. Ce n'est pas une question de couleur, mais de conviction", a affirmé Mohamed Laenser.

"Le Maroc fait le maximum pour traiter (les migrants) avec le maximum d'humanisme. Il n'y a aucun racisme, aucun ostracisme", a-t-il indiqué, lors d'une conférence de presse organisée en marge du sommet Africités, une réunion de cinq jours des élus locaux d'Afrique ouverte mardi à Dakar.

"Le délit de faciès n'existe pas au Maroc. Les migrants subsahariens qui rentrent régulièrement au Maroc n'ont aucun problème. Ces dernières années, avec les guerres (en Afrique de l'Ouest) et les difficultés économiques, il y a eu un afflux (des Subsahariens) vers le Maroc", en direction de l'Europe, a-t-il expliqué.

Or, "nos partenaires du Nord ont décidé de fermer leurs frontières et toute personne (prise comme clandestin en Europe) est renvoyée vers le Maroc. Il ne faut pas parler (que) des communautés subsahariennes. Nous avons des gens du Pakistan, du Bangladesh et d'autres étrangers parmi eux. Nous appliquons les (mêmes règles) pour l'ensemble des irréguliers", a-t-il ajouté.

Selon lui, le Maroc "commence à avoir des problèmes liés à la criminalité" parce que "des réseaux mafieux exploitent cette situation" de détresse des clandestins africains et se livrent à "un trafic d'armes et de drogue".

Selon des associations des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent actuellement au Maroc.

Une ONG locale a récemment alerté les autorités sur des actes de racisme et de violences dans le cadre de leur expulsion.

La Une de l'hebdomadaire Maroc Hebdo, le 2 novembre, intitulée "Le péril noir" avait suscité une polémique au Maroc et avait été dénoncée comme un acte "raciste", ce dont s'était défendu le journal.

04/12/2012

Source : AFP

Même si le temps se refroidit, Zhu Yunyou un travailleur migrant doit dormir sous un pont, parce quil ne peut pas se permettre de louer un appartement dans le centre-ville.

Zhu, 61 ans, originaire dun village du comté de Yuanyang, dans la province du Henan, s’est rendu dans la capitale provinciale, Zhengzhou, pour chercher un emploi après la récolte dans sa ville natale il y a trois mois.

Zhu ne savais pas où chercher du travail et est resté le long de la route avec une carte indiquant: «Cherche un emploi à court terme».

Il ny avait pas beaucoup demployeurs comme il sy attendait, il ne gagne en moyenne que 1000 yuans (161 $) chaque mois, ce qui nest pas suffisant pour couvrir le loyer dune chambre en ville.

Impossible de louer quelque chose, il doit donc dormir sous un pont près de la route où il cherche chaque jour un petit boulot.
Il ny a pas leau courante et Zhu na pas lavé ses vêtements ou pris une douche depuis qu’il est arrivé.
C’est devenu plus difficile pour lui, surtout la la nuit, le temps est plus froid et le vent "pénètre les os".

Il ne veut pas se joindre à des équipes de construction comme le font de nombreux autres travailleurs migrants, parce quil a été trompé par un chef déquipe qui a refusé de lui verser six mois de salaire.

Cependant, Zhu nest pas le seul, au moins vingt travailleurs migrants dorment sous le pont même avec lui.

Les travailleurs migrants et les sans-abri qui vivent sous les viaducs de la ville ont attiré lattention du public après la décès d’un homme vendredi.

La cause de sa mort reste inconnue, d’après le Henan Business News qui a cité un autre travailleur migrant expliquant quil avait dormi pendant près dun mois dans ce lieu et qu’il avait sans doute été victime du froid.

Il a refusé daller à lhôpital par crainte de frais médicaux trop élevés quand une ambulance est venue par deux fois le chercher, a précisé le rapport.

Un fonctionnaire du département de linformation de Zhengzhou Bureau des affaires civiles a indiqué quelle ne savait rien à propos de la mort du travailleur migrant et a refusé de commenter cette affaire, ayant été contactée lundi par le China Daily.
De nombreux internautes se sont montrés préoccupés par la situation de ces travailleurs migrants qui vivent sous ces ponts et certains internautes ont demandé au gouvernement de faire davantage pour les aider.

Zhou Junfan, responsable de l'Association des bénévoles de Pingdingshan dans la province du Henan, est inquiet par rapport aux membres de la famille du travailleur migrant disparu.

"Sa famille doit être très pauvre, car il ne pouvait pas se permettre un traitement médical, alors comment sa femme et ses enfants vont-ils se débrouiller à l'avenir ?" a demandé Zhou lundi sur son microblog.

Huang An, un chanteur de renom qui compte plus de 700 000 sur son microblog a déclaré lundi qu'il allait ce week-end faire un don de vêtements aux personnes vivant sous les viaducs à Zhengzhou.

Shao Peng, 35 ans, un travailleur migrant qui venait du même comté que Zhu Yunyou, a expliqué qu'il devait rester à Zhengzhou pour trouver un travail, parce que les inondations du fleuve Jaune ont détruit toutes les terres agricoles de sa famille.
Shao ne souhaite pas que sa famille, connaisse sa situation actuelle. «Si ma femme savait que je dors ici, son cœur serait brisé», a-t-il dit.

Il s'est même mis en colère quand un photographe a voulu le prendre en photo.

«Si ce lieu est maintenant exposé par les médias, les représentants du gouvernement pourront venir et nous forcer à partir», a-t-il indiqué.

Zhu et Shao ont refusé d'aller dans un Centre d'aide local, car ce centre ne fournit que des lieux de couchage pour 10 jours et ensuite, ils doivent être renvoyés dans leurs villes natales.

«Nous venons ici pour chercher du travail, nous ne voulons pas rentrer à la maison avant la Fête du Printemps», a déclaré Shao.

D'autres villes

En dehors de Zhengzhou, il y a également de nombreux sans-abri migrants dans de nombreuses autres villes.

Wang Shouquan, un homme de 90 ans, sans-abri dans la province du Liaoning, a dû dormir en face d'une pharmacie de Shenyang, la capitale provinciale.

Wang mendiait dans la ville pendant la journée et dormait dans les parcs, les couloirs et dans des bâtiments en construction.
"Tous mes vêtements m'ont été donnés par des personnes bienveillantes, et une jeune fille m'a offert ces cache-oreilles,» a-t-il expliqué lundi.Il avait l'habitude de demander de l'aide au centre local, mais il a été renvoyé dans sa ville natale, le compé de Lingyuan quelques jours plus tard. Ne pouvant gagner sa vie dans sa ville natale, il a dû revenir à Shenyang par la suite.

04.12.2012

Source : le Quotidien du Peuple

Le Centre Jacques Berque pour le développement des sciences humaines et sociales au Maroc , organise, le Mardi 22 Janvier 2013, 18:00 - 20:00, sous la responsabilité de Mehdi Alioua, un sémminaire sur le thème : La mobilisation de l'identité marocaine par des jeunes artistes descendants d'immigrés en Europe : un nouvel espace transnational d'expression en construction ? conduit par Farid El Asri, Anthropologue, enseignant-chercheur permanent à l'Université internationale de Rabat. Chercheur associé au CJB

Source : Site de CJB

Elles étaient retenues dans une agence de bonnes de la banlieue de Kuala Lumpur. Le dossier des bonnes étrangères en Malaisie s’alourdit. Nouvel épisode.

Les officiers de l’immigration de Malaisie les ont découvertes à Bandar Baru Klang, non loin de Kuala Lumpur, retenues captives dans trois étages du bâtiment de 4 étages de l’agence de bonnes, écrit le Star du 3 décembre. En plus d’être durement traitées, leur nourriture était rationnée, selon certaines, et on les forçait à manger du papier comme punition si elles osaient réclamer leurs salaires. C’est le service d’immigration de l’État de Selangor qui a libéré les femmes âgées de 18 à 25 ans, qui ne possédaient pas de permis de travail valides, au cours d’un raid mené le 1er décembre au matin. 95 d’entre elles sont originaires d’Indonésie, 6 des Philippines et 4 du Cambodge.

12 personnes ont été arrêtées: trois employés malaisiens et neuf ressortissantes étrangères qui supervisaient les bonnes (5 Indonésiennes, 4 Cambodgiennes et une Philippine). Le propriétaire malaisien de l’agence n’était pas présent. Certaines des femmes secourues ont affirmé ne pas avoir reçu le salaire mensuel de 700 ringgits (230 dollars) qui leur était promis. L’agence leur avait affirmé qu’une avance de sept mois de salaire était nécessaire pour qu’elles puissent travailler en Malaisie.

« Toutes les femmes étaient envoyées par minibus tous les matins dans les maisons autour de Klang pour y travailler comme bonnes, et étaient enfermées dans le bâtiment après le travail », a commenté le directeur du département d’Etat de l’immigration Amran Ahmad. « Nous pensons que ces femmes, qui ont été secourues, ont été dupées et qu’elles n’ont pas reçu leur paye d’aides domestiques même après six mois de travail ».

Les personnes arrêtées tombent sous le coup des lois de 2007 punissant le trafic d’êtres humains et d’immigrants et risquent jusqu’à 15 ans de prison ainsi qu’une amende. Les femmes secourues ont été transférées en lieu sûr et seront renvoyées dans leurs pays respectifs.

4 décembre 2012: Arnaud Roux

Source : Asie info

Les Mille et Une Nuits constitue le plus extraordinaire recueil d'histoires "étonnantes et surprenantes" – ainsi qu'on les qualifiait autrefois – de toute la littérature Accaparé un temps par l'Europe, qui en donna toute une série de traductions dans plusieurs langues, à commencer par le français, l'ouvrage a ensuite rejoint la place sans égale qui est la sienne au firmament de la culture universelle.

Quelques trois cents œuvres permettent au visiteur d'approcher d'aussi près qu'il est possible le personnage de la sublime Shéhérazade, sans laquelle n'existeraient pas les Nuits insignes qui font l'objet de cette exposition et dont certains des plus anciens manuscrits seront montrés pour l'occasion. On suit l’ouvrage, depuis sa genèse et les origines indo-persanes qui sont les siennes, en passant parles contes arabes du Ixe siècle jusqu’à Antoine Galland qui fut l’auteur de sa première traduction dans une langue européenne. Si le texte des Nuits nous vient à l’évidence d’Orient, leur iconographie, d’une richesse proprement infinie, a en revanche sa source en Europe et en Occident…Suite

M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME a fait une intervention lors de la conférence - débat  sur "l'image de l’islam dans les médias : Provocation ou liberté d’expression ?", le jeudi 6 décembre 2012 à 18h30, à la salle de conférence de HEM, campus Casablanca.

Le CCME soutient l’organisation du séminaire sur le thème : "Les marocain(e)s en Italie : entre la crise économique et la sécurité sociale dans le pays d'origine?" – Samedi 1 décembre 2012 à Bologne

La caravane des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais est arrivée, lundi soir à Agadir, dernière étape d'une tournée entamée, le 2 novembre dernier, avec au programme une riche palette d'activités sociales et culturelles destinées à jeter la lumière sur une partie de l'immigration marocaine en France et à en préserver la mémoire collective.

Placée sous le signe " la mémoire au service des droits de l'Homme", cette manifestation a débuté par le vernissage d'une exposition de photos de mineurs marocains dans les houillères françaises et d'échantillons de leurs outils de travail dans les descenderies de charbon.

La cérémonie d'ouverture, qui a eu lieu au siège de la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Agadir, a été ponctuée par la projection d'un documentaire intitulé "Les gueules noires racontent le charbon", réalisé par Khalid Alayoud, de l'Association des chercheurs en migration et développement (ACMD), où l'on apprend le contexte de recrutement et les conditions de travail de ces milliers d'immigrés marocains partis en France par vagues successives durant les années 1960.

Dans une allocution de circonstance, le président du Conseil régional Souss-Massa-Drâa, Brahim Hafidi, a mis l'accent sur l'importance de cette caravane qui remet au goût du jour le contexte du recrutement massif des mineurs marocains, tout en jetant la lumière sur leurs souffrances physiques et leurs déchirements psychologiques, exacerbés par les problèmes de l'éloignement, de la langue et de la culture.

Le président de l'Université Ibn Zohr d'Agadir, Omar Halli, a souligné la pertinence de cette démarche destinée à sensibiliser le grand public à une étape cruciale dans l'histoire de l'immigration marocaine, relevant que l'Université a mis en place trois masters spécialisés en matière de migration, dans la perspective de permettre aux chercheurs d'approcher différemment cette problématique "avec le recul requis, quoiqu'elle soit constamment porteuse de douleurs et de braises".

Même son de cloche du côté du président du Conseil régional des droits de l'Homme (CNDH, Agadir), Mohamed Charef, pour qui cette caravane contribue à promouvoir la culture des droits humains en travaillant sur la mémoire, particulièrement dans une région comme le Souss, historiquement connue pour être une zone exportatrice de migrants.

Ceci est d'autant plus vrai, a-t-il noté, que l'on devrait réfléchir à la création d'un "musée de la migration", le Maroc étant en passe de devenir un pays d'émigration après avoir longtemps été un pays de passage.

Le président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN, France), Abdallah Samat, a donné un aperçu sur le contexte de la création de cette ONG, ses objectifs et ses principaux centres d'intérêt.

De fil en aiguille, la vice-présidente de l'AMMN, Josette Breton, a indiqué que la création de cette Association est née de l'absence de la moindre trace sur les mineurs marocains dans un musée mis en place, il y a 15 ans, dans la région du Nord de la France, rappelant au passage la publication, depuis, de plusieurs ouvrages sur les mineurs marocains, d'une pièce théâtrale et la réalisation d'au moins trois films sur ce phénomène.

Outre des visites guidées de l'exposition, les travaux de cette caravane, qui se poursuivra jusqu'à samedi, s'articuleront autour d'une série de conférences-mémoire, traitant notamment des possibilités de partenariat entre les associations locales et les ONG françaises, les perspectives de collaboration entre les collectivités marocaines et celles du pays d'accueil, l'histoire de l'immigration marocaine et l'apport des migrants au développement.

Les organisateurs prévoient également des bilans gratuits de santé par une équipe de bénévole de médecins d'Agadir, la projection du film "Karama, Dignité" suivi d'un débat animé par la réalisatrice Marie Bonnard et la présentation d'une pièce théâtrale intitulée "Mémoire d'un mineur marocain dans les houillères du Nord-Pas-de-Calais".

Initiée en partenariat avec le CNDH, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et d'autres partenaires, cette caravane s'est déjà rendue à Ouarzazate, Tiznit, Taroudant région et à Guelmim et sa région.

03 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, M. El Habib Choubani a rencontré lundi à Lisbonne des membres de la communauté marocaine résidant au Portugal, les incitant à s'impliquer dans la dynamique des réformes et les chantiers de développement entrepris au Maroc.

Lors de cette rencontre, le ministre a mis en avant les réformes institutionnelles en cours au Maroc et tenu à informer les membres de la communauté de toutes les évolutions que connaît le Royaume dans différents domaines politique, économique et social, soulignant la nécessité de leur mobilisation pour contribuer au développement de leur pays .

M. Choubani qui était accompagné de l'Ambassadeur du Maroc au Portugal, Mme Karima Benyaich, a également passé en revue les actions du gouvernement destinées à cette communauté, soulignant que l'importance accordée par le Royaume aux MRE est reflétée dans la nouvelle Constitution dont plusieurs dispositions sont consacrées à la participation des Marocains résidant à l'étranger au développement de leur pays.

Le ministre a également insisté sur le rôle important que sont appelés à jouer les acteurs associatifs marocains expatriés, les appelant à s'organiser et coordonner leurs efforts pour relever les défis et se mobiliser pour servir au mieux les intérêts des Marocains expatriés et de leur pays d'origine.

Cette rencontre a offert aux membres de la communauté marocaine l'occasion de faire part de leurs préoccupations essentiellement d'ordre social et culturel, ainsi que leurs besoins et attentes, alors que le Portugal est frappé de plein fouet par une grave crise économique et financière.

Au terme de l'échange fructueux engagé à propos de ces questions liées essentiellement à l'enseignement de la langue arabe au profit des enfants des MRE, l'encadrement religieux ou le renouvèlement des titres de séjour, le ministre a assuré les membres de la communauté de l'engagement du gouvernement à Âœuvrer en vue de répondre à leurs attentes et préoccupations.

M. Choubani a tenu cette rencontre en marge de sa participation au Forum de Lisbonne organisé par le Centre nord-sud du Conseil de l'Europe sous le thème ''La Saison arabe: des changements aux défis'' et qui consacre cette édition aux développements intervenus dans les pays arabes d'Afrique du Nord et du Moyen- Orient deux ans après le ''Printemps arabe’’.

M. Choubani doit s'entretenir mardi avec plusieurs responsables portugais, notamment le ministre des Affaires Parlementaires, Miguel Relvas, le Président du Groupe d'Amitié parlementaire Portugal-Maroc, Joao Almeida et la vice-présidente du Parlement, Teresa Caeiro.

03 déc. 2012

Source : MAP

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) présente son deuxième Rapport annuel sur les consultations, qui porte sur la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012.

Les consultations avec les intervenants et la population continuent d’être un élément essentiel de la vision de CIC pour favoriser …Suite

La Belgique figure parmi les mauvais élèves des pays de l'OCDE en matière d'intégration de ses immigrés, premières victimes de la pauvreté, indique lundi un rapport de l'Organisation de développement et de coopération économique (OCDE). Il faut intensifier les efforts dans les domaines de l'éducation et de l'emploi. En 2010, environ 110 millions de personnes nées à l'étranger vivaient dans les pays de l'OCDE, soit 9% de la population totale. En Belgique, environ 13% de la population est née à l'étranger, majoritairement en Europe, au Maroc et en République Démocratique du Congo.

Si dans tous les pays membres de l'OCDE, le taux moyen de pauvreté des ménages immigrés (17,3%) est supérieur à celui des ménages autochtones (8,7%), les inégalités sociales sont davantage marquées en Belgique. Le taux de pauvreté des immigrés y atteint 21,9%, soit près de 4 fois celui des ménages autochtones. En cette matière, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la France ne font guère mieux. Toutefois, les cas de la Belgique et de la France sont préoccupants, dans la mesure où les ménages immigrés y représentent plus de 10% de l'ensemble des ménages, selon l'OCDE.

Par ailleurs, le taux de pauvreté des enfants immigrés est le plus élevé en Espagne (34%), en Belgique (32%) et aux États-Unis (32%). La Belgique ne brille pas non plus par le taux d'emploi de ses immigrés, qui oscille autour des 55%, à l'instar de la Turquie et de la Pologne, alors que le taux moyen de l'OCDE atteint 64%. A cet égard, les meilleurs élèves de l'OCDE sont la Suisse et l'Islande, avec un taux d'emploi des étrangers supérieur à 75%.

Enfin, le rapport conclut que de nombreux enfants d'immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail, notamment en Belgique. Ces derniers sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni employés, ni scolarisés, ni en formation (25%).

03/12/2012

Source : Lalibre.be/BELGA

L'acquisition de biens immobiliers à l'étranger par des personnes physiques marocaines ayant leur résidence habituelle fiscale au Maroc demeure soumise à l'accord préalable de l'Office des Changes, qui examine et traite les demandes d'autorisation relatives à ces opérations, indique un communiqué de l'Office des changes.
En outre, l'acquisition par des résidents de biens immeubles à l'étranger, sans l'accord préalable de l'Office des changes et, partant, leur financement par des moyens illégaux, constitue une infraction à la réglementation des changes réprimée en vertu du dahir du 30 août 1949, avertit la même source.
Par ailleurs, une carte de séjour étrangère ne saurait permettre à son titulaire de jouir du statut de Marocain résidant à l'étranger (MRE) tant que sa résidence fiscale au Maroc demeure établie, tient à rappeler l'office .
En définitive, les personnes physiques marocaines résidentes ne peuvent faire valoir leur résidence à l'étranger, au vu de la carte de séjour obtenue suite à l'acquisition d'un bien immobilier à l'étranger, ni bénéficier des avantages accordés aux MRE en matière de change.
Certains pays ont annoncé un projet visant à accorder un titre de séjour aux étrangers qui achètent un bien immeuble chez eux. Ainsi, les MRE pourraient être tentés d'acquérir des biens immobiliers dans lesdits pays, où les prix seraient plus bas que ceux pratiqués au Maroc.
3 déc. 2012
Source : MAP

Le réseau de compétences franco-marocain du grand sud-ouest de la France "Les 2 Rives" a tenu ce week-end sa première réunion à Parempuyre, près de Bordeaux, dans la perspective de rendre plus efficace la contribution des Marocains résidant dans la région au développement de leur pays d'origine.
La rencontre, organisée en partenariat avec le consulat général du Maroc à Bordeaux, a réuni plus d'une centaine de compétences marocaines vivant dans les régions du Limousin, de Poitou-Charentes et de l'Aquitaine, dont des universitaires, médecins, ingénieurs, cadres d'entreprises et chercheurs, tous animés par le souci d'être des acteurs actifs au sein du réseau.
A travers cette initiative, ils ont pu échanger dans ce sens leurs idées et expériences respectives avec les représentants des autorités locales, régionales, académiques et des chambres économiques et de la presse régionale ainsi qu'avec ceux de la société civile, notamment le cercle franco-marocain Bordeaux-Casablanca et l'ONG Pédiatres du monde qui organise de nombreuses missions médicales au Maroc.
L'objectif était de "mener ensemble des réflexions et des échanges sur les perspectives de collaboration dans le domaine de l'intégration et de la coopération au développement avec les institutions de la région du grand Sud-ouest de la France", selon la Présidente de l'association "2 Rives", Mme Nezha Oukhiti.
Le réseau, qui a dévoilé à cette occasion son plan d'action pour les mois à venir, devrait signer prochainement une convention entre le ministère de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-elle précisé.
Cette convention a pour objet d'"assurer la mise en place d'un cadre de partenariat et de concertation de nature à promouvoir les intérêts des ressortissants marocains résidant dans la région du grand sud-ouest de la France, consolider leurs droits et acquis, mieux accompagner leur enracinement sans déracinement et favoriser leur participation aux échanges économiques, technologiques et culturels entre la France et le Maroc".
La Maire de la ville de Parempuyre, Mme Béatrice De François, a tenu à souligner dans ce cadre les relations fortes qu'entretiennent le Maroc et la France, rappelant que sa ville avait déjà mis, en mars dernier, le Maroc à l'honneur dans le cadre de son opération "Regards sur le monde", en proposant de nombreuses animations qui ont remporté un franc succès.
De son côté, le consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohammed Fellat, s'est félicité que les membres du réseau "Les 2 rives" sont dès à présent disposés à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, départementales, régionales, agences publiques, organismes bancaires et ONG œuvrant en matière de coopération au développement dans la région du grand Sud-ouest de la France.
Il a insisté sur l'importance du transfert des compétences de migrants hautement qualifiés qui "relève d'un système de coopération +Win-Win+ entre région de résidence en France et pays d'origine, le Maroc".
3 déc. 2012
Source : MAP

L'Organisation internationale pour les migrations a annoncé lundi avoir lancé un projet visant à réduire les vulnérabilités de 20 000 mineurs migrants, leurs familles et les communautés touchées en Afrique australe.
Ce projet de 4,9 millions d'euros, intitulé "Partenariat sur la santé et la mobilité dans l'industrie minière en Afrique australe", est financé par les Pays-Bas et se poursuivra jusqu'en décembre 2015, selon un communiqué de l'agence.
"L'industrie minière contribue grandement aux économies des pays d'Afrique australe, grâce à l'extraction de minerais ou à la fourniture de main-d'Âœuvre dans les pays voisins. Le nouveau projet sera centré sur les communautés d'origine, de transit et de destination des mineurs au Mozambique, en Afrique du Sud, au Lesotho et au Swaziland", a-t-on souligné.
"En tant que premier producteur de minerais en Afrique australe, l'Afrique du Sud attire les travailleurs migrants originaires des pays voisins. Plus d'un tiers des mineurs en Afrique du Sud viennent de pays voisins tels que le Lesotho, le Mozambique et le Swaziland", a-t-on ajouté.
Les mineurs sont touchés par la tuberculose et le VIH de façon disproportionnée en raison d'un certain nombre de facteurs structurels, environnementaux et individuels, a-t-on fait savoir.
Selon l'OIM, les mauvaises conditions de vie et de travail, le manque de loisirs, l'accès à l'industrie du sexe et les multiples relations sexuelles simultanées font partie de ces facteurs.
"La tuberculose est étroitement liée au secteur de l'extraction de l'or, notamment en raison de l'exposition à long terme aux poussières de silice", a-t-on déploré.
"Parce que les mineurs voyagent fréquemment entre les zones urbaines et rurales et à l'étranger, ils rencontrent souvent des difficultés d'accès aux soins à cause du manque d'harmonisation des régimes de traitement et des mécanismes d'orientation médicale entre les pays", a expliqué la même source.
Ces difficultés contribuent à "un mauvais suivi" du traitement et à "une discontinuité" des soins, qui créent souvent une résistance aux médicaments, a-t-on souligné.
Par le biais de la recherche et de la diffusion d'informations, le nouveau projet contribuera à améliorer et à accroître les informations stratégiques sur la santé, le VIH et la tuberculose dans l'industrie minière en Afrique australe pour documenter les programmes et les politiques, a indiqué l'OIM.
3 dec 2012
Source : APS

Les conditions dans lesquelles la Grèce détient plusieurs milliers de clandestins sont "épouvantables", a estimé lundi un haut responsable des Nations unies, quelques mois après le lancement d'une vague d'arrestations dans le pays.
"Ce sont des endroits où je ne pourrais pas rester plus d'une heure", a déclaré François Crépeau, rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants. "Ce sont des endroits épouvantables."
Plusieurs milliers de migrants clandestins ont été arrêtés depuis le lancement de l'opération "Xenios Zeus", au début du mois d'août.
"C'est dur de voir des enfants - de trois ans, de cinq ans - derrière des barreaux", a ajouté François Crépeau, qui revenait d'une mission de neuf jours, au cours de laquelle il a visité les onze centres grecs de détention de migrants.
Le rapporteur de l'Onu s'est notamment indigné des conditions dans lesquelles vivent les personnes détenues dans le centre de Venna, près de la frontière turque, où les migrants dorment sur des dalles de béton, sans lumière, et doivent utiliser des toilettes extrêmement sales.
François Crépeau a également souligné une hausse des violences xénophobes auxquelles sont confrontés les 130.000 migrants qui pénètrent chaque année en Grèce, le plus souvent en provenance d'Asie et d'Afrique.
Selon, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plusieurs victimes ont rapporté que leurs agresseurs arboraient l'insigne d'Aube dorée, une formation d'extrême droite qui a fait son entrée au parlement cette année.
3 décembre, Karolina Tagaris, Julien Dury pour le service français
Source :  REUTERS

Bien que concernée par le trafic de migrants, son statut de pays de départ, de transit et d’accueil de migrants aidant, l’Algérie demeure curieusement réticente à l’ouverture sur son territoire d’un bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
D’autant plus que notre pays en est membre depuis juin 2000. Mieux, l’accord de siège autorisant cette organisation à y installer une représentation avait été signé le 29 octobre 2002 et ratifié le 5 mai 2003. Forte d’un effectif de plus de 5400 personnes en poste dans les 405 bureaux répartis sur plus d’une centaine de pays, cette entité, faut-il le souligner, gère un budget annuel d’opérations s’élevant à près d’un milliard de dollars dont une bonne partie est consacrée à la lutte contre la traite d’êtres humains et le trafic des migrants, le développement des pays d’origine et la recherche. «A ce jour, vos autorités n’ont pas encore officiellement donné leur feu vert pour l’ouverture d’une représentation de notre organisation dans votre pays. Je ne peux me prononcer sur les raisons qui motivent cette réticence», a, en effet, indiqué à El Watan, Mme Jesus Herrera, responsable du bureau de l’OIM à Madrid (Espagne), en marge d’une récente rencontre débat traitant de la problématique migratoire tenue dans l’enclave espagnole de Melilla.
Pourtant, les actions menées par cette organisation et des recommandations issues des sessions annuelles de son conseil (début décembre de chaque année) pour circonscrire ces deux phénomènes, notre pays les a toujours applaudies et pris scrupuleusement note. Aussi, l’Algérie a maintes fois appelé à mettre en place tous les mécanismes susceptibles de dissuader les aspirants à l’émigration clandestine et de les protéger contre toute forme d’exploitation par les réseaux mafieux qui ont trouvé en la traite d’êtres humains un juteux commerce. «…Les migrants irréguliers sont, pour la plupart, des personnes ordinaires à la recherche, avant tout, d’opportunités économiques. Ils sont en droit d’aspirer à la protection. Leur vulnérabilité est souvent exploitée par des réseaux mafieux qui prolifèrent à la faveur des politiques restrictives menées par certains pays développés de destination», avait tenu à rappeler son responsable onusien.
En fermant ses portes à l’OIM, notre pays n’est-il pas en train de priver ses enfants harraga des programmes d’aide au retour et de réintégration sur le marché du travail ainsi que de la création d’activités dont ils bénéficient. D’autant qu’en termes relatifs, l’organisation met à la disposition des 146 Etats membres des programmes ciblés à l’image de ceux mis en place au nord du Maroc, ceux développés au Chili ou encore celui lancé au profit du trio Colombie/Bolivie/Paraguay en vue de favoriser la création d’activités.
3/12/2012, Naima Benouaret
Source : El Watane

En Grèce, depuis les élections du printemps dernier marquées la percée du parti néo-nazi Aube Dorée, les associations de défense des droits relèvent une hausse des violences racistes. Pour Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen (EGAM), Aube Dorée est investie d'un funeste sentiment de toute-puissance offert par la démission des démocrates européens.
Dans une indifférence européenne coupable, la Grèce se rapproche dangereusement de l’explosion sociale et raciale.
Dans les rues d’Athènes, les réfugiés et les immigrés ont peur. Des quartiers entiers leur sont de facto interdits car y rôdent les milices du parti néo-nazi Aube Dorée qui organisent régulièrement des ratonnades.
Les déclarations racistes, antisémites et négationnistes se multiplient, notamment de la part de hauts responsables politiques.
La présidente du Comité du parlement pour les droits de l’homme a ainsi récemment comparé les immigrés à des cafards, dans l’indifférence générale. Le porte-parole d’Aube Dorée a pu citer le célèbre faux antisémite "Les Protocoles des Sages de Sion" en plein parlement sans que cela ne provoque de condamnations. Le Premier ministre Samaras s’entête à sanctuariser la présence au Conseil de l’Europe de la néo-nazie Eleni Zaroulia, qui qualifiait récemment les immigrés de "sous-hommes".
Les journalistes qui dénoncent cet état de fait sont quant à eux régulièrement menacés.
Les institutions démocratiques en panne
Face à la montée du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme, les institutions démocratiques dysfonctionnent coupablement.
La police tout d’abord, présente un niveau de corruption record et une collusion extrêmement forte avec le néo-nazisme : entre 30% et 50% des officiers de police ont voté pour Aube Dorée, et nombre d’entre eux en font partie.
On ne compte plus les victimes d’attaques racistes, arrivées en sang au poste de police, à qui l’on intime l’ordre de ne pas porter plainte, que l’on menace mais ne secourt pas.
La Justice ensuite : alors que le nombre de déclarations et de passages à l’acte explose, aucun procureur n’engage de poursuites, et aucune condamnation avec la circonstance aggravante de racisme n’a été prononcée depuis 2008.
L’essor du néo-nazisme en Grèce
Cette montée du racisme s’explique également par le fait que, depuis mai, les néo-nazis n’ont pas connu de véritable défaite ni buté sur les limites qu’impose la démocratie, agissant en toute impunité.
De plus en plus, comme le montre la très récente création d’une branche de Aube Dorée en Italie, ils représentent un exemple pour les mouvements et partis néo-nazis en Europe, de la Hongrie à la Lettonie et du Danemark à l’Autriche.
En effet, ils n’ont jamais fait mine d’abandonner l’antisémitisme comme idéologie structurante, ni le racisme comme discours dominant, contrairement à ceux qui ont tenté une stratégie de communication de "dédiabolisation". Ils combinent l’action légale – la présentation aux élections – et l’action illégale – les agressions physiques dans la rue - avec efficacité. Ils mettent à jour la démission des démocrates, au premier rang desquels les partis grecs démocratiques et l’UE, qui leur offrent la permissivité avec laquelle ils agissent depuis des mois, investis d’un funeste sentiment de toute-puissance.
L’UE, et en particulier l’Allemagne, portent une lourde responsabilité dans l’essor du néo-nazisme en Grèce.
L'Union européenne a sa part de responsabilité...
Deux dogmes européens créent en effet les conditions de cet essor.
Tout d’abord, imposé sous forte pression allemande, le dogme de l’austérité amène à une situation sociale intenable car il n’offre à la population, en particulier à la jeunesse, aucun autre horizon que celui indépassable du remboursement de la dette.
Il crée un contexte de déliquescence de la société et de ses structures sociales traditionnelles, dans lequel les discours de désignation de boucs émissaires et d’appartenance à un collectif, fût-il raciste, présentent un fort pouvoir d’attraction, en particulier pour les jeunes.
Les coupes sombres imposées par la Troïka dans le budget de la sécurité ont pour conséquence directe le manque de forces de police pour couvrir tout le territoire, laissant ainsi des quartiers entiers sous la coupe des gangs d’Aube Dorée, qui assurent la "sécurité" à ceux qu’ils considèrent comme "racialement Grecs". Cet abandon du monopole de la force par l’État, condition fondamentale de l’existence de l’État de droit, permet ainsi aux néo-nazis d’asseoir une grande partie de leur succès électoral.
Ensuite, le dogme de "l’Europe forteresse" instaure la délocalisation des entrées-sorties sur le territoire de l’UE à la frontière entre la Turquie et la Grèce, imposant à celle-ci d’être le point d’entrée principal des réfugiés et immigrés en Europe.
Ce dogme est le résultat d’une victoire de l’extrême droite, qui a réussi à imposer le rejet de toute immigration comme paradigme idéologique dominant alors même que l’Europe a aujourd’hui besoin d’immigration.
Il crée une situation intenable pour la Grèce, car si le nombre d’immigrés et de réfugiés y entrant est souhaitable pour l’Europe, il est impossible à gérer pour la Grèce seule si elle est isolée du reste de l’Europe.
La situation qui lui est ainsi imposée offre à l’extrême droite l’occasion de toutes les instrumentalisations.
... et l'Allemagne aussi
La position de l’Allemagne ne peut qu’interroger. Au moment où son surmoi national, constitué des rescapés de la Shoah, disparaît peu à peu avec ces derniers, l’Allemagne défend des positions qui poussent la Grèce, père fondateur de la démocratie européenne, à l’effondrement et à l’expulsion de la zone Euro, voire de l’Europe.
Cette tentation ou tentative de meurtre du père à l’échelle des nations européennes est poussée par une énergie qui, si elle venait à être libérée par l’expulsion ou l’écroulement effectifs de la Grèce, serait génératrice de violences incommensurables, dont l’essor actuel du néo-nazisme n’est qu’un signe annonciateur.
Face à cette perspective, il est urgent que les démocrates se mobilisent à travers toute l’Europe, car la Grèce est aujourd’hui la ligne de front du grand et beau combat pour la démocratie.
Le projet politique récemment couronné par le Prix Nobel de la Paix ne se remettrait pas d’une défaite des démocrates face à ses ennemis irréductibles, et il revient aux dirigeants politiques et aux sociétés de s’engager pour faire vivre le rêve européen d’un continent véritablement démocratique car débarrassé du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme.
3/12/2012, Benjamin Abtan
Source : Le Nouvel Observateur

Le Chili, un eldorado économique au milieu de la tempête économique mondiale. Alors que la crise internationale touche toute la planète, le pays andin connaît le plus fort taux de croissance du cercle des pays riches de l’OCDE. Plus de 5 % de croissance jusqu’en 2014, selon des estimations de l’organisation. Un chiffre qui attire de plus en plus d’immigrés venus de toute l’Amérique latine, mais aussi d’Europe, d’Espagne en particulier. Face au chômage galopant, les jeunes Espagnols fuient leur pays. Depuis deux ans, leur immigration a doublé.
3/12/2012, Claire Martin
Source : RFI

Le noir (te) vous va si bien ou chronique d'une famille orientale à Paris. Moncef, nostalgique de sa vie au pays, souhaite inculquer à ses progénitures une éducation irréprochable, mais surtout dans le respect des traditions qui lui sont chères.
La femme de ce dernier, jolie cinquantenaire occidentalisée, ose la jupe au dessus du genou tout en essayant d'arrondir les angles quant à l'autorité paternelle. Du côté des bambins: le grand frère, semblant avoir calqué son mode de vie sur celui de son cher père, et Cobra, héroïne principale, qui est tiraillée entre ces deux existences: celle de fille parfaite, respectant les préceptes d'une enfant «respectable et pieuse», et sa vie hors cocon familial, où elle troque ses foulards et djellabas aux couleurs sombres contre des tenues plus «parisiennes» et une vie de bureau avec sa copine délurée, où les cancans sur le sexe opposé -restés jusqu'ici un mystère pour la jeune femme- font partie intégrante de leur journée.
Le synopsis reste alléchant pour toute personne un tant soit peu intéressée par le thème de l’immigration maghrébine en terre française, bien que mainte et mainte fois traité au cinéma. Mais une famille immigrée ressemble t-elle vraiment à ce que l'on nous suggère ici? Une jeune femme maghrébine sort-elle réellement tous les matins de chez ses parents, vêtue d'un habit traditionnel et portant le voile islamique, pour filer se changer dans un bar en n'omettant pas de commander une bière à 9h du matin, faisant office de petit-déjeuner? Rien n'est moins sûr.
On a ici affaire à un amoncellement de clichés, tous plus saugrenus les uns que les autres. Une scène qui attire particulièrement l'attention est celle où les deux amies se retrouvent au bord d'une piscine, lors d'un repas dans la famille d'un de leurs collègues. L'amie de l'héroïne veut se mettre à l'eau et ne trouve rien de mieux que de s'y jeter entièrement nue. Toute barbotant, la jeune-fille fait remarquer à Cobra que la logique aurait voulu qu'elle fasse de même. On a la sensation ici que le réalisateur a souhaité faire un parallèle entre SES stéréotypes: «française classique» vs «beurette».
Le tout est filmé avec une lenteur assez déconcertante, on n'en finit plus d'admirer les gros plans visages de chacun des personnages, répondant au compte-goutte lors de chacune de leurs interventions, ne nous faisant point tressaillir, alors même que les occasions ne manqueraient pas. Quand Cobra et son collègue sont surpris, en plein baiser fougueux, au sous-sol de leur entreprise, on aurait aimé que quelque chose arrive enfin! Eh bien non, aucune action a proprement parler n'advient alors. Enfonçant, de plus, des portes ouvertes en répétant des phrasés usés et abusés du type: «S'ils se marient ce sera mosquée le vendredi et église le dimanche?!», on est vraiment bien loin de ce à quoi on aurait pu s'attendre de la part d'un Jacques Bral ayant passé ses 18 premiers printemps en Iran.
Sophie Masson
Source : Toutlecinéma.com

La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publiée lundi 3 décembre à Paris.
Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques : les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".
"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'organisation.
TAUX DE CHÔMAGE MOYEN À 11,9 %
Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9 % en 2010, avec une progression sur dix ans (+ 2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+ 1 point).
Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'OCDE. En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9 % de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.
"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède, qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".
03.12.2012
Source : Le Monde.fr avec AFP

Selon une étude comparative publiée lundi 3 décembre, la France fait partie des mauvais élèves de l’OCDE en termes d’emploi et de niveaux de revenus des immigrés présents sur son sol.
L’OCDE a publié lundi 3 décembre une étude qui compare pour la première fois la situation des immigrés installés dans ses pays membres. Dans ce panorama, la France fait partie des mauvais élèves, que ce soit en termes d’emploi ou de niveau de revenu des populations étrangères.
D’après l’OCDE, les immigrés représentaient en 2010 quasiment 10 % de la population des pays membres, ce qui correspond à une augmentation d’un quart par rapport à 2000.
La proportion d’immigrés a triplé en Espagne entre 2000 et 2010 et a plus que doublé en Islande et en Irlande. Seuls quelques pays n’ont pas enregistré d’augmentation majeure parmi lesquels figurent l’Allemagne, les États-Unis, la France et les Pays-Bas.
De nombreux enfants d’immigrés marginalisés
La plupart des pays – qui font face à des flux d’immigration très différents – ont mis en œuvre depuis une dizaine d’années des mesures visant à faciliter l’intégration des immigrés. Si des progrès ont été enregistrés, il reste encore beaucoup à faire, d’après l’OCDE, pour que les enfants d’immigrés réussissent mieux à l’école et sur le marché du travail et pour que les femmes immigrées accèdent plus facilement à l’emploi.
Ainsi, de nombreux enfants d’immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail et sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation « surtout en Espagne, en Belgique, en Autriche et en France»,souligne l’étude.
Des inégalités plus marquées en France
Avec 11 % de sa population née à l’étranger, la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE. Mais le taux de pauvreté des étrangers installés en France est de 21,1 % contre 17,3 % en moyenne pour les immigrés de l’OCDE. Et leur taux de chômage était de 14,5 % en 2010 contre 11,9 % en moyenne dans l’OCDE.
Plus grave, les inégalités sont plus marquées dans l’Hexagone: le taux de pauvreté des immigrés y est quatre fois supérieur à celui de la population majoritaire, alors que ce rapport n’est que d’un sur deux en moyenne dans l’OCDE.
La France se distingue sur un autre critère: la concentration des étrangers dans les zones très urbanisées. Dans l’ensemble de l’OCDE, 60% des immigrés vivent dans ces zones, contre 44% de la population globale. Un pourcentage qui atteint en France près de 71%. Par ailleurs, le taux de chômage des descendants d’immigrés se situe à 15,6 % en France contre 13,8 % en moyenne dans l’OCDE.
L’ascenseur social fonctionne encore
Une série d’études coordonnées par l’Insee publiée en octobre dernier montre néanmoins que l’ascenseur social fonctionne encore dans l’Hexagone pour les enfants d’immigrés. La situation des enfants est ainsi plus favorable que celles de leurs parents, même si elle ne rejoint pas, à statut égal, la trajectoire de la population majoritaire.
En moyenne, les migrants ont ainsi un niveau de vie médian de 30 % inférieur à celui du reste de la population. Leur descendance directe divise cet écart par deux. De fortes disparités subsistent en fonction des origines. Cinq ans après leur sortie du système éducatif, 82 % des descendants d’immigrés venus d’Europe ont un emploi, se rapprochant fortement des données de la population majoritaire, alors que les enfants de parents venus d’Afrique ne sont que 61 % à avoir trouvé un travail.
En cause, le réseau social des parents venus d’Afrique, qui serait moins développé. Mais surtout ces enfants, d’origines plus modestes, ont un niveau de formation bien plus faible: un tiers d’entre eux quittent le système éducatif sans aucun diplôme.
3/12/2012, Emmanuelle Réju
Source : La Croix

Suite aux élections communales du 14 octobre 2012, les nouveaux conseils communaux élus prêtent serment à partir du premier week-end de décembre en Wallonie et à Bruxelles, alors qu’en Flandre il faut attendre –traditionnellement- le 1er janvier de l’année suivant les élections pour connaitre la composition des différents collèges des bourgmestres (maires) et échevins (adjoints au maire).

Dans les 19 communes de Bruxelles, les échevins d’origine marocaine qui siégeront pour un mandat de 6 ans, de 2012 à 2018, sont répartis sur les communes suivantes :

Anderlecht :

Mustapha Akouz

Fatiha El Ikdimi

Sonia Bennani

Bruxelles-Villes :

Ahmed El Ktibi (aussi député régional)

Mohamed Ouriaghli (aussi député régional)

Evère :

Fatiha Saïdi (aussi sénatrice)

Ridouane Chahid

Forest :

Ahmed Ouartassi

Saïd Tahri

Mariam El Hamidine

Ganshoren :

Karima Souiss

Molenbeek-Sain-Jean :

Ahmed El Khannouss (aussi député régional)

Abdelkarim Haouari

Saint-Gilles:

Saïd Ahruil

Saint-Josse-Ten-Noode:

Mohamed Azouzi (aussi depute regional)

Mohamed Jabour (député fédéral)

Schaerbeek:

Mohamed El Arnouki

A Berchem-Sainte-Agathe, Saïd Chibani deviendra échevin à mi-mandat, à partir de 2015.

A noter qu’en comparaison à la législature 2006-2012, les échevins d’origine marocaine perdent un siège à Bruxelles (19 contre 18). Cela s’explique principalement par les nouvelles alliances communales, et surtout par la décision de certains partis bannir le cumul de mandats.

Les nouvelles alliances communales qui se dessineront en Wallonie et en Flandre, devraient donner lieu à de nouvelles fonctions échevinales en faveur de mandataires politiques d’origine marocaine, mais elles resteront inférieures en comparaison à la région de Bruxelles-Capitale.

3/12/2012

Source : CCME

 

La proposition de l'octroi d'une autorisation de résidence en Espagne en échange de l'acquisition , d'un appartement a suscité énormément de commentaires dans les médias et nourri de fausses illusions chez les potentiels propriétaires marocains. Le ministère marocain, par le biais de l'Office des Changes, a dû intervenir pour remettre les choses à leur place et apaiser la fièvre d'un appartement à la Costa Del Sol (Sud de l'Espagne)…Suite

L'USFP est conscient du rôle de la culture dans le développement pour affronter les défis et prendre en compte les évolutions rapides dans le monde, ce qui exige la nécessité de mettre en place une véritable politique pour le développement d'une culture moderniste, éclairée, créative et démocratique.

L'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) a organisé samedi, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le ministère de la Coopération internationale et de l'Intégration italien,  les syndicats italiens et marocains et la région Emilie-Romagne, un colloque à Bologne sous le thème "Les Marocains en Italie: entre crise économique et sécurité sociale dans le pays d'origine".

Minoritaires dans les pays musulmans, juifs et chrétiens ont bénéficié jusqu'au XIxe siècle du statutde dhimmi. Leur présence en terre d'islam était ainsi protégée, mais aussi réglementée et assujettie au paiement d'un impôt élevé…Suite

La délégation algérienne, conduite par la présidente de la sous-commission permanente des relations extérieures et de la coopération à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), qui participe à Nouakchott à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes, plaide pour une approche "plus régionale que bilatérale" de cette problématique.

Mme Yasmina Taya a affirmé à l'APS que "cette approche régionale doit associer autant les pays émetteurs que ceux de la rive nord de la Méditerranée, voire tous les pays d'Europe", estimant que cette démarche est plus apte à donner plus de "visibilité et de lisibilité" à cette question des flux migratoires mixtes, qu'ils soient d'ordre économique et de transit frontalier ou à la recherche de protection internationale, comme cela est le cas actuellement pour les réfugiés du Mali et de la Syrie.

La délégation algérienne participe, du 2 au 6 décembre à Nouakchott, à une mission d'étude et à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes.

La mission de Mauritanie, prise en charge par le Comité italien pour les réfugiés (CIR) dans le cadre du projet intitulé "Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes", lancé par l'Union européenne depuis 18 mois, a été décidée à l'initiative de l'Algérie, a-t-on appris auprès des membres de la délégation.

Un ensemble d'institutions et d'organisations sont chargés de conduire cette étude, dont le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), en collaboration avec le CIR, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'homme (UJI).

Côté algérien, la délégation conduite par Mme Yasmina Taya regroupe d'autres représentants de la CNCPPDH ainsi que des représentants du Croissant rouge algérien, des ministères de l'Intérieur et de la Justice, ainsi que de la presse et de la société civile.
La Libye participe également à cette mission d'étude avec une délégation de la même teneur.

Les travaux débutent dimanche à Nouakchott au niveau de la Commission nationale des droits de l'Homme mauritanienne(CNDH), par une réunion présidée par M. Bamariam Baba Koita, président de la CNDH.

Cette mission d'études, qui prévoit la tenue d'un atelier sur la situation des migrants en Afrique du Nord et des visites dans les camps de réfugiés, a été précédée par une mission qui s'est déroulée à Rome (Italie) dans le cadre du même projet.

2 déc 2012

Source : APS

Sept membres de la communauté marocaine résident en Belgique ont été récompensés, dimanche à Bruxelles, pour leurs apports dans les domaines économique, social, artistique et sportif, à l'initiative de l'association Divers-City.

Les prix (Diwan Awards) ont été remis aux lauréats lors d'une cérémonie en présence notamment de membres du gouvernement et du Parlement belges ainsi que de l'ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, Samir Addahre.

Les lauréats ont été élus en ligne par plus de 7.000 participants. Ils sont répartis dans six catégories : femme de l'année, personnalité de l'année, association belgo-marocaine de l'année, sportif de l'année, entreprise nouvellement créée de l'année et Âœuvre artistique de l'année, outre le prix spécial du jury.

A travers cette initiative, la première dans l'histoire de la Belgique multiculturelle, les organisateurs ont voulu révéler les talents, le dynamisme et la générosité des membres de la communauté marocaine en Belgique qui compte plus de 400 mille hommes et femmes qui partagent intimement avec les Belges les mêmes valeurs et foi dans l'avenir.

Pour les promoteurs de cette initiative, cette première édition des Diwan Awards était l'occasion de rendre hommage à des personnalités remarquables issues de l'immigration marocaine pour leur effort, leur rayonnement et leur contribution à une image positive du Maroc.

Cette soirée a été agrémentée par des animations musicales et des spectacles de danses et de magie exécutés par des artistes issus de l'immigration marocaine.

02 déc. 2012

Source : MAP

La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'OCDE publiée lundi à Paris.

Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques: les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".

"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9% en 2010, avec une progression sur dix ans (+2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+1 point).

Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9% de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.

"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".

03 déc 2012

Source : AFP

Dar Al Maghrib à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste-peintre Anne-Marie Marrache-Azoulay placée sous le thème "Couleurs du Maroc".

Pour cette artiste marocaine de confession juive, l'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 9 décembre dans les locaux du Centre culturel marocain, fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal.

Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, Mme Azoulay laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.

L'exposition représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume, a-t-elle affirmé dans une déclaration à la MAP.

Mme Azoulay a d'autre part salué l'initiative de Dar Al Maghrib d'organiser cet événement qui a connu la présence d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.

L'assistance a été séduite par les centaines d'oeuvres exposées dans les locaux de Dar Al Maghrib. Au croisement des réalités nord américaines et de ses souvenirs de jeunesse mogadorienne, l'artiste "nous amène à une réflexion sur les beautés inépuisables du monde où nous vivons".

Dans un environnement culturel et une ambiance amicale et conviviale, le public présent a été plongé dans un univers chaleureux, parfois nostalgique mais toujours émouvant.

L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, le retour des pêcheurs, la falaise, le Rocher, les bergères... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.

Plus qu'une exposition, cette initiative est un véritable événement culturel qui, pendant onze jours, le public pourra s'immerger dans ce concentré d'art qui dénote l'énergie et la créativité de l'artiste Anne-Marie Marrache- Azoulay. Fortement colorées, ses oeuvres mélangent les portraits, les paysages, les marines, les scènes de vie, toujours avec la même prédilection "la couleur chaude".
Native d'Essaouira (Mogador), Mme Anne- Marie Marrache-Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.

30 nov. 2012

Source : MAP

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) savent se distinguer par leurs individualités fortement imprégnées de leur héritage ancestral, a indiqué, samedi à Marrakech, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

S'exprimant lors du lancement du projet "Rue du Maroc", une exposition itinérante qui sillonnera plusieurs villes, M. Maâzouz a souligné que ces Marocains issus de l'émigration savent se distinguer également par leur habileté à flairer les domaines d'investissement porteurs et à faire bénéficier leur pays du savoir acquis aux quatre coins du monde.

Il a ajouté que "Rue du Maroc" renforcera davantage l'échange, le transfert des connaissances et le dialogue entre les cultures et les peuples pour le bien commun des trois pays concernés (Maroc-Belgique-Pays-Bas).

De son côté, le président du réseau des compétences maroco-belges, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation a pour objectif de mettre en lumière les compétences marocaines issues de l'immigration.

L'organisation de cet événement vise aussi à encourager l'investissement en faisant connaitre le climat et les opportunités des affaires au Maroc.

L'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Ron Strikker et le conseiller à l'ambassade de la Belgique au Maroc, Jean-Louis Servais ont tous deux souligné que les immigrés marocains sont présents dans tous les domaines.

Et d'ajouter que "Rue du Maroc" illustre la diversité des parcours de cette diaspora marocaine.

L'exposition "Rue du Maroc" sera visible à la Gare ferroviaire de Marrakech jusqu'au 12 décembre, avant de faire escale dans l'Aéroport Marrakech-Menara. Cette exposition voyagera dans plusieurs autres villes du Royaume et s'achèvera en septembre 2013 à MAS (Musée de Belgique) à Anvers.

1er déc. 2012

Source : MAP

L’islam est aujourd’hui la deuxième religion de France. Avec près de 4 millions de musulmans, l’Hexagone est devenu le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre d’adeptes. 

Pourtant, le récent sondage réalisé par l’Ifop sur la perception de l’islam par les Français révèle des chiffres alarmants: 43 % des Français considèrent que la présence d'une communauté musulmane en France est plutôt une "menace" pour l'identité du pays ; le même pourcentage  se prononce contre la construction de mosquées (39 % en 2010), et 63 % se disent contre le port  du foulard dans la rue (59 % en 2010).  

 Sans aucun conteste, cette perception est négative. Seuls 17% des sondés considèrent que la présence de musulmans est un facteur d’enrichissement  culturel.

 Qui est responsable de cet état des choses ?

 Aux côtés de nombreux acteurs sociaux et politiques, les médias jouent un rôle important dans la façon dont l’opinion publique perçoit l’islam et les musulmans.

 Pas une semaine ne s’écoule sans que l’islam ne soit au cœur de l’actualité. En l’espace de quelques années, il est devenu un des sujets majeurs de préoccupation faisant régulièrement la Une des journaux télévisés, la couverture des news magazines ou de celle des sites internet.

 On assiste à une véritable surenchère médiatique et politique.

 Seulement, c’est souvent de façon très négative que l’information est relayée et développée.

 La France compte la plus forte communauté de Marocains établis à l’étranger. Sur un total de plus de 4 millions de musulmans en France, plus d’un million sont d’origine marocaine.

 Par ailleurs, l’internationalisation des médias ou plus précisément de l’information rend tout sujet touchant à l’islam sensible et le déplace des pays européens, où l’information est diffusée, aux pays musulmans. Les caricatures de Charlie Hebdo sur le prophète Mohamed ont suscité des manifestations devant les consulats étrangers au Maroc et dans les pays musulmans.

 Les exemples sont encore nombreux.

Le sujet nous interpelle certainement.

 Quelle est la part de responsabilité des médias dans cette mauvaise perception? Cette représentativité négative est-elle totalement et entièrement volontaire? Y a-t-il des lignes rouges et comment les identifier? Faut-il censurer ou laisser libre cours au journaliste dans l’exercice de sa fonction d’information de l’opinion publique? La transmission de l’information sur les sujets liés à l’islam est-elle objective ? Comment contrôler les dérapages médiatiques ?

Quelle est la part de responsabilité des politiques? Quelle est celle de ces musulmans pointés du doigt ? Comment contrecarrer la stigmatisation des musulmans en France et en Europe ? Les musulmans ont-ils une marge de manœuvre? Que faire pour que leur image s’améliore?

Les avis sont partagés et le débat ouvert.

Pour débattre de ces questions, HEM organise, le jeudi 6 décembre 2012, une conférence débat sur «l’image de l’islam dans les médias : provocation ou liberté d’expression ? ».

Les intervenants sont :

* M. Pierre Baretti, rédacteur en chef à TF1, Grand Reporter

* M. Jean-Baptiste Prédali, Journaliste, ex-directeur de l’information à LCP

* M. Mustapha Tossa, rédacteur en chef à Radio Monte-Carlo Doualia, Groupe RFI

* M. Abdellah Boussouf, Secrétaire Général CCME, ex-recteur de la Mosquée de Strasbourg

Modérateur : M.Kebir Mustapha Ammi, écrivain et essayiste.

Source : Site de HEM

La France est la 4ème destination mondiale des étudiants étrangers. Séduits par le pays, un sur trois s’y installe. Auparavant, la plupart obtenaient un visa pour motif familial. Désormais, ils restent pour travailler.

Un tiers des étrangers venus étudier en France y reste. Si l’on en croit les chiffres publiés ces jours-ci par ministère de l’Intérieur, la moitié des étudiants étrangers arrivés en 2002 sont restés pour motif familial. Années de concubinage, mariage ou pacs… pour obtenir ce titre de séjour, les attaches personnelles mais aussi les conditions d’intégration et la situation socio-professionnelle sont prises en compte. Le ministère de l’Intérieur reste prudent: environ 30 % des mariages célébrés chaque année sont dits de «complaisance».

Depuis 2005, les étudiants ont lentement fait évoluer leur demande vers des visas de travail, qui représentaient 63 % des cas en 2010.

A ces chiffres s’ajoutent les étudiants qui restent sans visa, reconnaît-on au Ministère des affaires étrangères qui gère les visas, comme Place Beauvau… Ils passent directement des bancs de la faculté au marché du travail informel.

Les Chinois montent en puissance

Beaucoup des étudiants étrangers profitent d’un échange international pour découvrir une France qui les fait rêver. Elle est la 4ème destination mondiale prisée par les étudiants étrangers. En 2011, ils sont plus de 280.000, soit 12 % de la population étudiante française. Parmi eux, les étudiants marocains sont toujours les plus représentés avec 11 % du total. Un chiffre en baisse, talonné par les Chinois, qui ont volé la deuxième place aux Algériens avec un boom de 64 % comparé à 2005. Les Tunisiens et les Sénégalais, eux, arrivent respectivement en quatrième et dernière places du top 5.

30/11/2012

Source : Le Figaro

L’exposition permanente Repères développe sur plus de 1100 m2 deux siècles d’histoire de l’immigration. Le parti pris adopté est celui d’un parcours thématique prenant en compte la chronologie historique. En effet, au-delà de toutes les différences, ceux qui se sont installés en France depuis le XIX siècle ont traversé les mêmes épreuves, ont vécu les mêmes expériences décisives, ont formé les mêmes espoirs…Suite

Conférence de Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS, CERI-Sciences Po, animée par Marianne Amar, responsable de la recherche à la Cité

Si elles contribuent au « rapprochement du monde dans le monde » et s’imposent comme un facteur essentiel du développement humain, les migrations font aussi partie des globalisations contradictoires qui voient s’opposer objectifs politiques et impératifs économiques, sociaux, culturels et éthiques.

Dans ce contexte d’un monde plus fluide, des catégories classiques (migrants économiques, réfugiés, apatrides) se brouillent, d’autres prennent un sens ou une ampleur renouvelés (migrants intérieurs et pendulaires, touristes) et de nouvelles situations apparaissent, comme les déplacés environnementaux. Tous soulignent l’interdépendance d’un monde en mouvement et plaident pour un droit à la mobilité, qui vient questionner les notions de frontières, de souveraineté et de citoyenneté.
Dans tous les cas, les migrations pèsent sur les relations internationales, redéfinissent la souveraineté des États d’accueil, rappellent la part active jouée aujourd’hui par les pays de départ. Dans ce contexte, elles réclament une diplomatie nouvelle, faisant appel à une gouvernance mondiale et régionale. Le Jeudi 6 Décembre 2012, 18:30

3/12/2012

Source : Site de Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Certaines des principales composantes du nouveau système canadien d'accueil des réfugiés entreront en vigueur le 15 décembre, a indiqué vendredi le ministre de l'Immigration, Jason Kenney.

Certaines des principales composantes du nouveau système canadien d'accueil des réfugiés entreront en vigueur le 15 décembre, a indiqué vendredi le ministre de l'Immigration, Jason Kenney.

Le changement le plus important verra le gouvernement fédéral créer une liste de pays dont les ressortissants seront examinés de plus près.

La première liste de pays désignés sera publiée le 15 décembre et énumérera les pays qui génèrent le plus grand nombre de demandes de statut de réfugiés rejetées.

Les demandes des réfugiés potentiels provenant de ces pays seront entendues en moins de 45 jours et ils ne pourront porter en appel une décision qui leur serait défavorable. Ils seront aussi expulsés du Canada plus rapidement.

Le ministre Kenney a dit croire que le nouveau système rendra moins attrayantes les demandes frauduleuses, ce qui permettra de consacrer plus de ressources aux réfugiés qui ont vraiment besoin d'aide.

Les requêtes soumises par des demandeurs ne provenant pas des pays désignés seront entendues en moins de 60 jours. Ils pourront porter une décision défavorable de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada en appel devant un nouvel organisme.

Tous les demandeurs rejetés pourront s'adresser à la Cour fédérale, mais leur déportation ne sera pas automatiquement suspendue.

1/12/2012

Source : comerconvoice

Leurs maisons sont sales. Leurs voix sont désagréables, sans parler de leur odeur ! D'ailleurs ils font beaucoup d'enfants, qu'ils peinent à nourrir. Ils sont violents et ils violent nos femmes, tout ça, parce que nos politiques n'ont pas su les retenir. Il faut les contrôler et les rapatrier en masse !". Ces mots, rappelés jeudi soir par Rocco Femia, lors de sa conférence sur l'immigration italienne, ont été écrits dans les années 1900. Ce qui frappe, c'est qu'ils n'ont pris aucune ride. La cible, qu'étaient ces "sales ritals, ces voleurs de pain des Français" a, pour l'essentiel, basculé vers les pays du Maghreb. L'immigration italienne c'est 30 millions de personnes qui, durant un siècle et demi, ont quitté leur pays. Face à "cette épopée honteuse qu'il fallait oublier", le journaliste Rocco Femia, veut "être la sentinelle de la mémoire car, un pays qui ne peut pas regarder son passé, ne peut pas regarder son avenir". Rocco Femia travaille ainsi à ce devoir de transmission, et s'inscrit comme l'une des chevilles ouvrières du spectacle, qui sera donné ce soir aux Trois Ponts, à 20 h. Aujourd'hui, il y aurait 82 millions de personnes d'origine italienne dans le monde. "Si les Italiens sont allés, comme d'autres, dans des endroits où il y avait peu de travail, c'est parce qu'ils n'avaient pas le choix, parce qu'ils n'avaient aucune possibilité de survivre dans la Péninsule". Entre 1800 et 1900, des enfants sont vendus pour travailler dans les mines. À la fin de la conférence, Laurent Spanghero, fils d'immigré bien connu, témoignera à propos de sa grand-mère, qui fut vieillie pour "descendre dans la mine". Elle avait 8 ans, il en fallait deux de plus. Depuis 1976, l'Italie n'émigre plus. Au contraire, principalement des Roumains, des Albanais ou encore des Tunisiens tentent de s'installer, de trouver refuge dans la botte italienne. Ils seraient cinq millions. "Reconnaître la richesse de l'autre n'est pas une chose évidente, explique Rocco Femia. Si c'est difficile pour les immigrés, cela l'est aussi pour les pays accueillants, qui voient arriver une horde de personnes à la culture différente". Mais, et c'est là l'un des éléments sur lequel ne peut transiger Rocco Femia, "si nous ne pouvons pas tous les accueillir, la xénophobie et le racisme, ça, s'est impossible ! Avec l'histoire dont nous héritons, nous ne devrions pas pouvoir faire autrement que d'aider ces gens parce que, nous ne pouvons pas oublier notre passé". Or, le 7 juillet 2009, l'Italie stipule que la clandestinité est devenue un délit pénal. "Qui est le clandestin ? C'est le pauvre ! C'est lui qui est visé". Dans sa plaidoirie, l'avocat Rocco Femia rappellera quelques chiffres propres à l'émigration dans son pays : 9,7 % du PIB provient du travail des immigrés, plus de 50 % des ouvriers des fonderies sont immigrés. A Rome, 51 % des ouvriers du bâtiment sont étrangers, ou encore d'ici 2060, 20 % de la population sera immigrée. Et de conclure : "Et bien bon Dieu ! Toujours du même avis, o

01/12/2012, J.-C. S.

Source : Midi libre

Près de 2 000 réfugiés angolais et libériens ont obtenu un permis de résidence permanente au Brésil, où ils étaient arrivés dans les années 90. Une grande première dans le pays.

Après l'élection du premier président noir de la Cour suprême, Joaquim Barbosa, le 10 octobre, et la promulgation d'une loi de quotas raciaux dans les universités, à la fin du mois d'août, le Brésil vient de démontrer une fois de plus sa volonté de lutter contre les discriminations envers les Noirs et Métis qui représentent 51% de sa population. Près de 2 000 réfugiés angolais et libériens ont obtenu un permis de résidence permanente, alors qu'ils vivaient depuis environ dix ans au Brésil.

Arrivés dans les années 90, ils fuyaient les conflits civils dans leurs pays respectifs. En Angola, plus de quatre millions de personnes ont été déplacées pendant la guerre (1961-2002) et 600 000 autres ont été forcées à partir en exil. Dans le cas du Liberia, les deux guerres civiles (1989-2003) ont entraîné le départ de dizaines de milliers de personnes.

Le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) demandait de mettre fin à leur statut de réfugiés et recommandait de poursuivre leur intégration locale. Le Brésil est le premier pays d'Amérique latine et à l'extérieur de l'Afrique à suivre ces recommandations. La plupart des réfugiés se sont établis à Rio de Janeiro et São Paulo, et beaucoup sont mariés à des Brésiliens. Le HCR estimait donc qu'ils répondaient aux exigences des autorités pour rester au Brésil.

"Minha casa minha vida"

Quatre conditions doivent être remplies pour y obtenir un permis de résidence permanente : vivre dans le pays en tant que réfugié reconnu depuis plus de quatre ans, être embauché par une entreprise privée ou publique enregistrée auprès du ministère du Travail, être un travailleur qualifié avec des compétences officiellement reconnues ou diriger sa propre entreprise légalement établie et ne pas avoir été reconnu coupable d'une infraction criminelle.

Le 9 novembre, ils étaient donc 1 952 exactement – 1 681 réfugiés angolais et 271 libériens, soit environ 40% de la population totale réfugiée au Brésil (4 600 personnes en tout) - à voir leur situation régularisée. Les autres réfugiés dans le pays sont originaires de la République démocratique du Congo (RDC, 497) et de la Colombie (700).

Désormais, ils pourront recevoir des aides financières des banques publiques, comme le programme « Minha casa minha vida » réservé exclusivement aux résidents, alors que jusqu'à présent leur statut de réfugié ne leur permettait que d'ouvrir un compte en banque et de cotiser au système de retraite.

29/11/2012, Marie Villacèque

Source : Jeune afrique

En librairie depuis le 25 octobre, le livre «Étrangers d'ici», édité chez Privat, propose une exploration du thème de l'immigration en France, à travers 150 photogrammes tirés des collections de films de la Cinémathèque de Toulouse. Un projet pionnier sur lequel revient l'une de ses trois auteurs, Natacha Laurent, maître de conférences à l'université de Toulouse-Le Mirail et déléguée générale de la Cinémathèque.

Qu'apprend-on dans cet ouvrage sur l'histoire de l'immigration ?

On apprend déjà à la regarder. C'était notre premier objectif, partir des images et non pas d'un discours préétabli sur l'histoire de l'immigration en France. Des premiers films des années 1930 jusqu'au cinéma beur et aux films de banlieue des années 1990-2000, c'est tout un patrimoine visuel, souvent peu accessible et peu montré que nous partageons avec un large public. Chercher les visages, les images de l'immigration dans le cinéma, personne n'avait fait cela avant nous.

Des films traitant de l'immigration ont-ils été tournés à Toulouse ou dans la région ?

Nous avons découvert le film Métamorphose de Jean-Claude Bernard, datant de 1934, qui montre des immigrés au travail sur le chantier du barrage de Sarrans, dans l'Aveyron. Ce documentaire de 16mn rejoint un discours sur l'immigration qui fait l'apologie d'une communauté de travailleurs au service de la grandeur de la France. On n'est pas du tout dans la dénonciation du racisme qu'on peut trouver dans le cinéma des années 1970 ou 1980.

Pourquoi, alors que Toulouse reste peu prisée des cinéastes et des producteurs, la Cinémathèque a-t-elle conduit ce travail ?

Longtemps, Toulouse n'a pas été une ville de production de cinéma mais c'est en train de changer. Elle a néanmoins toujours été une ville cinéphile et ce n'est pas un hasard si elle abrite l'une des deux grandes cinémathèques en France avec une très riche collection qui à la fois porte une dimension nationale, notamment sur la question de l'immigration et en même temps se soucie de son ancrage régional. C'est pourquoi nous avons dans notre fonds des titres nationaux comme Wesh Wesh qu'est-ce qu'il se passe ? de Rabat Ameur-Zaïmèche ou Elise ou la vraie vie de Michel Drach mais aussi Métamorphose ou Azevedo de Louis Cros. Ce film semi-amateur de 1964 sur l'immigration portugaise n'a pas été tourné à Toulouse mais la structure de production, le Groupe des cinéastes indépendants, est toulousaine. Il y a eu aussi une autre expérience de production en Midi-Pyrénées, ce sont les Ateliers cinématographiques Sirventès (ACS) qui ont produit près de soixante-dix films dont certains se sont intéressés à la figure de l'immigré comme La Harka, en 1986, l'un des rares films traitant des harkis, avec Philippe Noiret et Marie Dubois.

Le livre révèle aussi des films qui n'existent plus qu'à Toulouse ?

Oui, c'est une autre forme de trésor. Certains films sont devenus très rares et la Cinémathèque de Toulouse en conserve la ou les dernières copies. C'est le cas de Soleil O, un film franco-mauritanien de 1967, très actuel, sur la dureté de l'accueil que peuvent parfois recevoir les immigrés.

3/12/2012, Johanna Decors

Source : La Dépêche.fr

Entre énervement et découragement, ils multiplient les appels à l'aide sur Facebook. Ils, ce sont les « oubliés de Buffalo », comme plusieurs d'entre eux se sont baptisés. Des immigrants vivant au Canada qui voient le délai de leurs demandes exploser depuis que leurs dossiers ont été transférés de Buffalo, aux États-Unis, à Ottawa.

Le gouvernement a décidé de fermer en mai dernier le Consulat du Canada à Buffalo qui s'occupait entre autres des immigrants vivant déjà au Canada. Deux mois plus tard, 9508 demandes de résidence permanente et 700 demandes de résidence temporaire ont été transférées à un centre de traitement pilote dans la capitale.

Les personnes touchées devront s'armer de patience : les dossiers seront traités d'ici à l'été 2013, déclare Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).

Aucune nouvelle depuis mai 2011

Nathalie Ferreras, avocate en droit des affaires internationales à Québec, fait partie du lot. Elle est arrivée avec son mari et ses deux enfants en 2010 dans le cadre du Programme Vacances Travail (PVT). Ce programme suscite l'engouement des jeunes Français, comme nous le rapportions samedi. Ses premiers mois lui ont plus, elle a décidé de rester et a donc envoyé sa demande de résidence permanente en mai 2011. Depuis, rien.

« Ils pourraient aller plus vite pour ceux qui ont été sélectionnés par le Québec », fait-elle remarquer. En effet, le gouvernement fédéral ne fait que vérifier les antécédents judiciaires et médicaux pour les immigrants choisis par la province.

En attendant, elle bénéficie d'une mesure palliative pour plusieurs immigrants au Québec qui exempte son employeur de devoir prouver à chaque renouvellement qu'elle n'exerce pas un emploi qu'un travailleur canadien pourrait occuper. Mais elle doit renouveler ses papiers tous les trois mois et a ainsi dépensé plus de 5000 $ en frais de visas pour sa famille, frais de résidence permanente inclus. Sans compter les délais de carence pour les prestations gouvernementales, dont l'assurance-maladie.

Elle ignore tout du traitement de son dossier, puisque CIC ne lui a pas envoyé de numéro de dossier. Elle ne peut donc pas faire de suivi. Le gouvernement a par contre encaissé son paiement dès le début. « Tout est une question de priorité », note-t-elle au passage.

Plusieurs ne peuvent plus travailler

Idem pour Loic Kerbrat, lui aussi arrivé en PVT, qui travaillait en tant que psychoéducateur en centres de la petite enfance (CPE). Il a aussi envoyé sa demande à Buffalo en mai 2011. Entre temps, il a perdu son statut de travailleur et vit sur ses économies depuis six mois.

« Si je n'ai rien en janvier, je vais devoir rentrer en France. C'est rageant. » — Loïc Kerbrat

Et impossible d'obtenir une réponse : « Je suis resté une dizaine de fois des heures durant à essayer de les joindre par téléphone, en vain ».

D'autres cas nous ont été signalés, qu'ils soient d'origine algérienne, camerounaise, française ou iranienne.

Un traitement « normal »

Le dossier a rebondi à la Chambre des communes vendredi dernier. « Le ministre va-t-il enfin prendre ses responsabilités? Dévoiler combien de personnes sont touchées par la fermeture du bureau de visas de Buffalo. Et va-t-il enfin agir pour régler la situation? », a demandé Sadia Groguhé, député et porte-parole adjointe en matière d'immigration du Nouveau Parti démocratique.

Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, lui a répondu que « les fonctionnaires traitent ces demandes de manière efficace ». Et d'ajouter : « C'est une de nos mesures d'efficacité pour les contribuables ».

« Le ministère est en mesure de traiter ces demandes de façon normale. Si les gens veulent des informations sur le statut de leur demande, ils doivent contacter le ministère ». » — Jason Kenney, ministre de l'Immigration

Ottawa assure que les délais seront plus courts qu'avant la fermeture du bureau de Buffalo pour les nouvelles demandes de résidents permanents des immigrants présents au Canada. CIC évoque un délai d'attente de neuf mois.

De son côté, M. Kerbrat a pris le ministre au mot et a essayé d'appeler CIC. Verdict : « Ça marche toujours pas ». Radio-Canada rapportait d'ailleurs récemment d'importantes difficultés pour joindre CIC.

2 décembre 2012,  Florent Daudens Twitter 

Source : Radio-Canada

23 établissements proposent des burgers de ce type en France.

La chaîne de restauration rapide Quick ne proposera pas de produits halal en Belgique alors que 23 établissements proposent des burgers de ce type en France.

L'étude menée en Belgique n'a pas été concluante pour lancer des préparations halal dans les Quick, lit-on vendredi dans les journaux de Sud Presse. Une étude a été menée en France où les premiers Quick halal ont été ouverts voici deux ans.

Une comparaison entre les ventes de King Fish - un burger à base de poisson- et les ventes de Big Bacon (contenant du porc) a été lancée dans les restaurants français. L'impact de ces produits sur le chiffre d'affaires en période de ramadan a ensuite été examiné, a expliqué le directeur opérationnel de Quick Belgique Rudy Hulsman. L'étude a permis de dégager des profils de restaurants où il existe une réelle demande pour des produits halal.

En Belgique, la même étude n'a pas permis de trouver de restaurant avec un profil favorable au halal.

30/11/2012

Source : Lalibre.be/ Belga

La natalité était au plus bas en 2011 aux Etats-Unis, à un taux record depuis 1920, en raison notamment d'une baisse des naissances chez les femmes immigrées, a affirmé jeudi une étude du Centre de Recherche Pew.

Le taux de natalité était en 2011 de 63,2 naissances pour 1.000 femmes âgées de 15 à 44 ans, selon des chiffres officiels provisoires, contre 122,7 en 1957 lors des années du "Baby-Boom".

Ce taux est le plus bas depuis que les premiers chiffres ont été disponibles en 1920.

Entre 2007 et 2010, la natalité a baissé de 8%, chutant de 6% pour les femmes nées aux Etats-Unis mais de 14% pour celles nées à l'étranger et de 23% pour les femmes immigrées mexicaines.

Néanmoins, les mères nées à l'étranger continuent comme elles l'ont fait depuis 20 ans à tomber davantage enceintes que les autres. Ainsi, elles comptaient en 2010 pour 23% des naissances alors que les immigrés comptent pour 13% de la population.

Le taux de natalité en 2010 pour les femmes nées à l'étranger était de 87,8 pour mille contre 58,9 pour les femmes nées aux Etats-Unis.

Quatre millions de naissances ont eu lieu en 2010 aux Etats-Unis dont 3,1 millions issues de femmes nées dans le pays. Selon les chiffres provisoires de 2011, le nombre total des naissances est de 3,95 millions.

Selon Pew, un changement de comportement explique ces chiffres alors que le nombre de femmes immigrées en âge d'être mères n'a pas baissé.

29 nov 2012

Source : AFP

Entre deux tournages, l'artiste marocain qui monte et dont le talent n'est plus à prouver, vient de terminer un tournage aux côtés de Fanny Ardant et se prépare pour un premier rôle dont le tournage est prévu en Algérie dans les prochains mois...Suite

L’annonce par l'Espagne de l'offre d'un titre de séjour permanent aux étrangers contre l'acquisition d'une propriété de plus de 160 000 euros suscite encore de vives réactions...Suite

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Avec la crise budgétaire et économique, c’est le dossier qui inquiète l’Europe.Athène est devenue la porte d’entrée sur le Vieux continent des migrants sans papiers…Suite

50 000 immigrants arrivent chaque année au Québec, province francophone du Canada. D’après des statistiques du ministère de l’Immigration, 12 000 d’entre eux ne parlent pas la langue de Molière, et 5 000 de ces non-francophones ne s’inscrivent à aucun cours d’apprentissage du français.

Dans un entretien accordé à La Presse Canadienne (Agence de presse), la ministre de l’Immigration, Diane De Courcy, admet que 40 % des nouveaux arrivants ne parlent pas le français et dresse un bilan négatif de la politique de « francisation » des primo-arrivants au Québec.

La ministre déclare que son cabinet travaille sur des mesures à prendre pour accompagner des milliers de migrants allophones pour l’apprentissage de la langue officielle du Québec. Le Parti québécois, formation du premier ministre Marois, s’était quant à lui engagé lors de la campagne électorale à «rendre obligatoires les cours de francisation pour celles et ceux qui n'ont pas une connaissance fonctionnelle du français».

30/11/2012

Source: CCME

Le nombre de chômeurs étrangers en Espagne a triplé depuis le début de la crise économique en 2007, passant de 380.000 à 1.182.400 de chômeurs au cours du troisième trimestre 2012, a indiqué jeudi le patronat des grandes entreprises du travail temporaire en Espagne (Agett).

Le taux de chômage parmi les étrangers est passé de 11,8 pc en 2007 à 34,8 pc à fin octobre dernier, précise le patronat, ajoutant que les étrangers demeurent les plus touchés par le chômage par rapport aux personnes titulaires de la nationalité espagnole.

Le nombre de chômeurs étrangers a dépassé un million de personnes lors du premier trimestre de 2009, une année "catastrophique" pour le marché du travail en Espagne, a souligné le patronat.

Agett relève également que les étrangers demeurent très fortement concentrés dans certaines activités tertiaires tel le commerce, l'hôtellerie-restauration, la construction et le commerce.

Par régions, les communautés autonomes sont celles qui enregistrent le plus de chômage parmi les étrangers sont La Rioja (34,6 pc), Murcie (31,2 pc) et Madrid (29,4 pc).

La banque centrale espagnole a indiqué, mercredi, que le nombre des demandeurs d'emploi en Espagne est passé de 2 millions en 2007 (soit avant le début de la crise financière), à 5,8 millions de personnes au cours du troisième trimestre de l'année en cours.

29 nov. 2012

Source : MAP

Dix-sept associations ont réclamé jeudi au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, une "politique alternative" en matière d'immigration, deux semaines après la publication d'une décision du Défenseur des droits sur le "harcèlement" des migrants par les forces de l'ordre dans la région de Calais (Pas-de-Calais).

Ces associations ont demandé dans une lettre ouverte au Premier ministre de "dresser le bilan des dix années d'échec évident de la politique de répression" à l'encontre des migrants et de "définir les axes d'une politique alternative".

Elles ont en particulier interpellé Jean-Marc Ayrault sur les "instructions (que) va recevoir la police", alors que le Défenseur des droits a fait état, dans sa décision du 13 novembre, de nombreuses pratiques illicites des forces de l'ordre dans la région de Calais: contrôles et interpellations près des lieux de repas et de soins, "atteinte à la liberté d'aller et de venir", expulsions "hors de tout cadre juridique", "destructions de dons humanitaires et d'effets personnels", "comportement individuels consistant à provoquer ou humilier".

13.000 interpellations de migrants en 2011

Les mêmes associations, parmi lesquelles le Syndicat de la magistrature, la FIDH, le MRAP ou encore Emmaí¼s, ont également adressé un courrier au procureur général près la cour d'appel de Douai, dans lequel elles dénoncent les réquisitions aux fins de contrôle d'identité délivrées par le parquet de Boulogne-sur-Mer "de manière répétée et abusive (...) sans assurer aucun contrôle sérieux de l'usage qui en est fait par les services de police".

Le Défenseur des droits a rapporté que la police aux frontières du Pas-de-Calais (PAF 62) avait procédé en 2011 à 13.000 interpellations, dont 662 ont abouti à des éloignements du territoire français. Ce chiffe n'inclut pas les contrôles "qui n'aboutissent pas à une interpellation, lesquels, compte tenu des nombreux témoignages en ce sens, seraient très nombreux".

29/11/2012

Source : AP

Les travaux d'un atelier de formation sur la situation juridique du réfugié et la traite humaine, ont démarré, jeudi à Marrakech, au profit d'une palette de magistrats, des représentants du parquet et des acteurs de la société civile.

Initié par le ministère de la Justice et des libertés, en partenariat avec l'organisation internationale des migrations (OIM) et le Haut- Commissariat aux Réfugiés (HCR), cet atelier, de deux jours, se fixe pour objectif d'informer et de sensibiliser les bénéficiaires sur le phénomène de la traite humaine et de leur fournir toutes les informations relatives à ce genre de crime.

Mme Amina Afroukhi, magistrat attaché à la direction des affaires pénales et de la grâce au ministère de la Justice, a déclaré à la MAP à cette occasion que cette rencontre vise à permettre aux juges, aux représentants du parquet, et aux acteurs de la société civile au niveau de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz de prendre connaissance davantage de ce phénomène, notamment après la ratification par le Royaume du protocole facultatif se rapportant à la convention des Nations unies sur la criminalité transnationale organisée, en l'occurrence la traite des êtres humains, notamment les enfants et les femmes.

Et de poursuivre que le Maroc est en phase de préparer un projet de loi dans le cadre de l'amendement du code pénal et ce, dans le but d'y insérer l'incrimination de la traite humaine, faisant observer que le Royaume même en l'absence d'un cadre juridique en la matière, ne ménage aucun effort pour lutter contre ce phénomène et poursuivre ses auteurs, en application des dispositions de l'actuel code pénal.

Au menu de cette session de formation, figure l'examen d'une série de questions liées entre autres à la différence entre le trafic des humains et la traite humaine ainsi qu'aux défis à relever par les instances judiciaires chargées de lutter contre ce phénomène.

29 nov 2012

Source : MAP

Invitée du festival toulousain Origines contrôlées, l’historienne Naïma Yahi explique l’histoire d’un répertoire essentiel dans la culture universelle.

Historienne de la culture de l’immigration maghrébine en France, Naïma Yahi, également directrice de l’association Pangée Network, a participé, comme coauteur et conseillère au niveau historique, à l’édifiant spectacle musical Barbès Café. Le 22novembre, cette intellectuelle de premier plan a participé à la rencontre « Algérie, le temps d’un cinquantenaire », dans le cadre du festival toulousain Origines contrôlées.

Comment la chanson rend-elle compte de l’histoire de l’immigration? De quelle manière aborde-t-elle les conditions de travail de l’immigré?

Naïma Yahi. La chanson de l’immigration maghrébine est à la fois une chronique sociale de l’enracinement, et de l’engagement politique pour l’indépendance à l’époque coloniale. Elle épouse les formes que prennent les flux migratoires au cours du XXe siècle, et offre une place aux chanteuses dès le tournant de la Seconde Guerre mondiale, à l’instar de la féminisation de l’immigration. Poésie de l’intime, la chanson de l’immigration pose des mots, et met en musique l’indicible, pour l’immigré: la nostalgie de la terre natale, les tentations liées à l’exil, mais aussi le racisme et le mal-logement, comme le faisait Mohamed Mazouni dans les années 1970. Au cours de la même décennie, des chanteurs comme Slimane Azem chantent la carte de résidence, tant réclamée par les travailleurs maghrébins, dans le cadre de mouvements sociaux. Cette carte de dix ans n’a été octroyée qu’en 1983, après la marche pour l’égalité et contre le racisme.

Les travailleurs immigrés ont joué un rôle important dans les luttes ouvrières en France. Cela apparaît-il dans les paroles de ces chansons?

Naïma Yahi. Le répertoire ne reflète pas cet engagement des travailleurs maghrébins qui, pourtant, participent après mai 1968 à toutes les mobilisations, notamment celles qui ont eu lieu dans les industries lourdes, comme la sidérurgie, les mines ou l’industrie automobile. Ces travailleurs sont les premières victimes de la crise, dans les bassins d’emploi. Par contre, la chanson aborde le thème du retour au pays, alors qu’il n’y a plus de travail. Les chanteurs n’hésitent pas à recommander à leurs compatriotes de rentrer au pays et ce, dans un contexte où la xénophobie et les actes racistes se multiplient, au cours des années 1970. Ainsi du chanteur Salah Saadaoui, avec son titre Déménagement ou encore, de Mohamed Mazouni, avec Adieu la France, bonjour l’Algérie.

La chanson s’est-elle « engagée» dès le début?

Naïma Yahi. La chanson a accompagné l’émergence du combat nationaliste maghrébin, en particulier algérien. Les premiers artistes à se produire en exil, tels Mahieddine Bachtarzi et Mohamed El Kamel, organisaient des concerts ou des pièces de théâtre lors des réunions de l’Étoile nord-africaine (premier parti nationaliste), afin de sensibiliser leurs coreligionnaires à la nécessité du combat pour l’indépendance. Il s’agissait d’éveiller leur « conscience nationale », disait-on. Pendant la guerre d’Algérie, certains ont composé des chants clairement nationalistes, tels Afagh Ajrad Thamourthiou (Criquet, sors de ma terre) de Slimane Azem, ou Atir el Kafs (Flotte, drapeau) de Hsissen, membre de la troupe artistique du Front de libération nationale (FLN). La liste des chansons est longue. D’abord chantées dans la clandestinité, elles ont été éditées par des maisons de disques françaises, après 1962.

Les artistes algériens, tunisiens et marocains ont-ils tenté de forger une solidarité entre leurs communautés?

Naïma Yahi. Une même famille artistique mêlait les artistes des trois pays. Il est artificiel de préciser la confession des uns ou des autres car, comme aimait à dire Lili Boniche, il était chanteur algérien avant tout. L’arrivée d’artistes de différents pays, de différentes régions… a permis de riches collaborations. Cette réalité s’est traduite par une solidarité durant la guerre, à l’image du juif algérien Blond Blond, qui participait à des galas dont la recette finançait le FLN.

Le disque Origines contrôlées, de Mouss et Hakim, n’a-t-il pas marqué un bond en avant, dans l’exhumation de ce patrimoine?

Naïma Yahi. Mouss et Hakim ont réaffirmé la valeur d’un patrimoine de France: celui de l’immigration, dont ils sont les héritiers, comme ils aiment à le rappeler. Leur album constitue, dans la prise en compte de ce patrimoine par le grand public, un tournant majeur.

Lire Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France (Gallimard, 2009), par Naïma Yahi, Yvan Gastaut et Driss El Yazami.

Algérie, 50 ans de musiques Dans la mémoire trouée par les séquelles de la guerre, le coffret de 4 CD Algérie 50 ans de musiques (MLP/Rue Stendhal) est un isthme réunifiant l’hier et l’aujourd’hui de la chanson de lutte et de l’immigration. On y entend le mythique Slimane Azem, Abdelkader Chaou, Reinette l’Oranaise, Cheikha Remitti et les générations suivantes –Aït Menguellet, Nassima en duo avec Idir, Matoub Lounès, Cheb Hasni… Une anthologie riche et émouvante.

23 Novembre 2012,Fara C.

Source : L’Humanité.fr

Les marocains de Rhône Alpes découvriront les 7 et  8 décembre 2012 la nouvelle création de Mohamed Boumerghra « Moi made in France » ou les tribulations d’un franco marocain en France.

Ce texte bilingue  raconte  l’histoire d’un artiste venu s’installer en France.  Un spectacle en musique et en lumière qui revient sur quarante-cinq années au pays de la liberté, l’égalité et la fraternité : ses expériences, ses réussites, ses joies mais aussi ses échecs et frustrations. Il  parle du respect, du racisme au quotidien, de l’intégration et la désintégration, de la double culture…

« Moi made in France » est la saga d’un déraciné enchanté L’actualité le rappelle à l’ordre, parfois cruellement….qui garde, malgré les décennies, l’enthousiasme, de la confiance des premiers jours. Car c’est un spectacle qui se veut joyeux et optimiste malgré les sujets graves, douloureux parfois, mais traités avec humour, humanisme, dérision et poésie.

Comédien metteur en scène franco-marocain, Mohamed Boumerghra a joué dans plusieurs pièces de Tayeb Sediki dont Sidi Abderrahmane Al Majdoub et Moulay Isamael  avant d’arrive en France en 1970 avec la Troupe Nationale Marocaine. Il  s’installe à Paris (apprend le français) puis commence à jouer les premiers spectacles pour la population immigrée de la Capitale française puis de Grenoble

Influencé par lhalqa, il fonde, en 1974,  le TPM (Théâtre Populaire Maghrébin – 1ère troupe bilingue arabe-français),  Les Comédiens Emigrés puis, en 1985, Le Sud-Est Théâtre. Il met en scène de nombreuses créations jeune public, tout public (répertoire classique et contemporain), organise des ateliers théâtre enfants, adolescents, adultes, travaille avec les écoles de Grenoble et du département dans le cadre de classes PAC (classes à projets culturels – agrément de  l’Inspection Académique de Grenoble).

Avant « Moi made in France », Boumerghra a joué dans une trentaine de pièces et films. Il a également créé, adapté et mis en scène plusieurs spectacles dont « Le sourire de la dent »  , « Le journal de Grosse Patate » de D. Richard            , « On n’est pas célèbres, on est même le contraire » de J-M Ribes et « Le Petit chaperon UF » de J-C. Grumbeg…

Cette pièce mise en scène par Mohamed Boumaghra sera marquée par la participation du musicien marocain D. Amar Rass (HAMADI).

29/11/2012

Source : emarrakech

L'UniverCité accueille le 16 décembre Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS, CERI-Sciences Po, pour une conférence intitulée "Le XXIe siècle des migrations, un monde en questions".

Si elles contribuent au « rapprochement du monde dans le monde » et s’imposent comme un facteur essentiel du développement humain, les migrations font aussi partie des globalisations contradictoires qui voient s’opposer objectifs politiques et impératifs économiques, sociaux, culturels et éthiques.

Dans ce contexte d’un monde plus fluide, des catégories classiques (migrants économiques, réfugiés, apatrides) se brouillent, d’autres prennent un sens ou une ampleur renouvelés (migrants intérieurs et pendulaires, touristes) et de nouvelles situations apparaissent, comme les déplacés environnementaux. Tous soulignent l’interdépendance d’un monde en mouvement et plaident pour un droit à la mobilité, qui vient questionner les notions de frontières, de souveraineté et de citoyenneté.

Dans tous les cas, les migrations pèsent sur les relations internationales, redéfinissent la souveraineté des États d’accueil, rappellent la part active jouée aujourd’hui par les pays de départ. Dans ce contexte, elles réclament une diplomatie nouvelle, faisant appel à une gouvernance mondiale et régionale.

15/11/2012

Source : Générique

A près en avoir à plusieurs reprises repoussé la publication, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a finalement présenté en conseil des ministres, mercredi 28 novembre, conformément à la promesse de campagne de François HoIlande, et après de nombreuses réunions de concertation avec le monde associatif et les partenaires sociaux, une nouvelle circulaire destinée à «clarifier» les cri tères de régularisation des ét rangers en situation irrégulière…Suite

Abed Elamrani est un chanteur marocain qu ifait carrière au Moyen-Orient et qui a opté pour la chanson arabe. Ala croisée de plusieurs langues, il chante également en français, en anglais et même en espagnol. Avec un timbre de voix unique, ce Casabloncais d'origine sait laisser son empreinte sur ses chansons. Le public marocain ne connait pas encore suffisamment son répertoire, mais sa musique suscite de plus en plus d'intérêt dans les milieux professionnels de la chanson, ce qui devrait pousser les organisateurs de festivals au Maroc à programmer cet artiste prometteur. La Nouvelle Tribune l'a rencontré et décrypte son parcours avec lui…Suite

Lauréat du Prix Goncourt 1987 pour son roman La nuit Sacrée, Tahar Benjelloun revient avec un nouveau roman, Le Bonheur conjugal, sorti le 22 août aux éditions Gallimard. La Nouvelle Tribune a eu le privilège d'interviewer l'auteur lors d'une rencontre médiatisée par la Fnac, à Casablanca. Récit d'un entretien littéraire …Suite

Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a réservé pas moins de1.000 bourses pour les étudiants marocains à l'étranger autitre de l'année universitaire 2012-2013…Suite

La nouvelle circulaire sur les critères de régularisation des sans-papiers en France vient d'êtrepubliée. Accentuée surtout sur le volet famille, elle a été présentée le28 novembre par le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls. La circulaire qui intéresse aussi les Marocains entrera en vigueur lundi 3 décembre. En matière de régularisations, elle permettra de rester sur la moyenne des dernières années à savoirenviron 30.000 régularisations paran.

L'on estime à environ 350.000 le nombre de sans-papiers en France…Suite

Le gouvernement français a publié mercredi une circulaire pour encadrer les régularisations de sans-papiers, jusqu'ici décidées arbitrairement par les préfectures, mais qui ne devrait pas entraîner de rupture par rapport à la politique menée auparavant par la droite.

La circulaire est "exigeante", car elle impose au moins cinq ans de présence en France et des conditions précises, a expliqué le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'AFP. Mais "elle est juste, car les critères permettent un même traitement sur tout le territoire" et devrait mettre fin à l'arbitraire préfectoral, a-t-il estimé.

Elle "n'a pas vocation à augmenter le nombre de régularisations", de l'ordre de 30.000 par an ces dernières années, a-t-il répété, alors que le nombre de sans papiers en France est estimé entre 200 et 400.000.

Il ne s'agit pas de régulariser en masse comme la gauche l'avait fait en 1981 (131.000 étrangers régularisés) ou 1997 (80.000), même si la circulaire entraînera "peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations", a-t-il estimé.

La circulaire prévoit notamment de donner un titre de séjour aux parents présents depuis au moins cinq ans en France ayant un enfant scolarisé depuis au moins trois ans, là où les associations demandaient seulement deux ans.

"Mais si on demande seulement deux ans de scolarisation, on arrive sur des stocks extrêmement importants et on ne veut pas envoyer ce signal", rétorque le cabinet de Manuel Valls.

Pour les lycéens de 18 ans, la circulaire prévoit de leur donner un titre de séjour s'ils peuvent prouver deux ans de scolarisation "assidue et sérieuse" en France.

Un dossier semble plus consensuel: celui des salariés, même s'il laisse en friche la question du travail au noir.

La circulaire articule des conditions de présence en France (trois à sept ans), d'ancienneté dans le travail (de 8 à 30 mois) et de travail effectif (contrat de travail pour promesse d'embauche).

Le directeur général de France Terre d'Asile (FTA) Pierre Henry a également fait part de "sentiments mitigés". Il s'est dit "satisfait" de la publication de critères "uniformes" pour l'ensemble du territoire, mais a confié ses "regrets sur le caractère restrictif de certains critères", notamment pour les familles.

28 nov. 2012

Source : AFP

 

Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a dévoilé mercredi les nouvelles orientations du gouvernement français en matière d'admission au séjour des étrangers en situation irrégulière, applicables à compter du 3 décembre prochain.

Les demandes de régularisation seront examinées sur la base de "critères clairs et objectifs" qui "permettront une égalité de traitement sur l'ensemble du territoire" français, a-t-il assuré en présentant la nouvelle circulaire y afférente devant le Conseil des ministres.

Cette circulaire, adoptée conformément aux engagements électoraux du président François Hollande, s'applique aux étrangers installés "sauf rares exceptions" depuis au moins cinq ans sur le territoire français et qui, "eu égard à l'intensité des liens familiaux, professionnels et personnels qu'ils ont tissés en France, ont vocation à pouvoir y vivre légalement".

Pour les parents, le gouvernement exige, en plus des cinq ans de présence sur le sol français, que leurs enfants soient "scolarisés depuis plus de trois ans, y compris en école maternelle".

Les salariés doivent, quant à eux, justifier d'avoir "travaillé au moins huit mois durant les vingt quatre derniers mois", voire "présenter une promesse d'embauche ou un contrat de travail".

Une autorisation de travail pourra alors être délivrée à l'étranger "s'il est employé dans des conditions satisfaisantes au regard de sa qualification et du droit du travail".

Pour ceux qui auront travaillé sur des périodes importantes (2 ans minimum), cette autorisation pourra, "à titre dérogatoire", être accordée après 3 ans de résidence.

Au-delà de cette circulaire, un débat sans vote sera organisé au Parlement au cours du 1er trimestre de l'année 2013 sur l'immigration au titre du travail et l'immigration étudiante, qui "doivent être un atout pour le rayonnement de notre pays et sa compétitivité", a souligné M. Valls.

Le ministre devrait également présenter en 2013 un projet de loi portant réforme du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, dans la perspective de "mettre en place un titre de séjour pluriannuel pour les étrangers en situation régulière et ayant vocation à rester durablement sur le territoire".

Ces orientations sont "cohérentes" avec la volonté du gouvernement français de "maîtriser les flux migratoires", a affirmé M. Valls qui avait reconnu auparavant que la circulaire pourrait entraîner "dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations" mais tout en rejetant "le principe d'une régularisation massive" comme en 1981 (131.000) ou 1997 (80.000).

"La lutte contre l'immigration irrégulière, au sein et dans le respect des règles de l'espace européen, est menée avec fermeté, et constitue une priorité du gouvernement", a insisté le ministre français qui compte rester sur le rythme de ses prédécesseurs qui ont régularisé environ 30.000 étrangers par an ces dernières années.

"La politique d'immigration sera abordée dans un esprit d'apaisement et de responsabilité. Apaisement, car l'immigration a trop souvent été utilisée pour diviser les Français alors qu'elle doit conserver son rôle d'ouverture sur le monde et de soutien à l'économie", a-t-il conclu.

La France compte actuellement quelque 350.000 étrangers en situation irrégulière, selon les chiffres du ministère de l'intérieur.

28 nov. 2012

Source : MAP

Les Kenyans de la diaspora ne voteront pas lors des prochaines élections générales prévues le 4 mars 2013, a affirmé mercredi le ministre de la Justice, Eugene Wamalwa.

Dans une déclaration qui a pris au dépourvu les députés, le ministre a dit qu'il n'est pas possible pour les Kenyans résidant à l'étranger de voter lors du prochain scrutin, même si le droit de vote est consacré dans la Constitution, arguant de contraintes logistiques, financières et de temps.

L'initiative du gouvernement est fondée sur une décision historique rendue le 15 novembre par la Haute cour qui a constaté que si le droit de vote est garanti par la Constitution, il n'était pas absolu et ne peut être réalisé instantanément mais progressivement, a-t-il expliqué, notant que la Commission électorale indépendante déploie actuellement d'importants efforts pour l'inscription des électeurs au niveau local.

Le gouvernement kenyan a, néanmoins, souligné que la commission électorale dispose de suffisamment de temps pour entamer les préparatifs nécessaires à l'inscription et au vote de la diaspora kenyane lors de l'élection générale de 2017.

Le nombre officiel des Kenyans de la diaspora inscrits dans les diverses ambassades du pays s'élève à 130.000 parmi un total de 700.000, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le processus d'enregistrement biométrique des votants a été lancé le 19 novembre par le président kenyan, Mwai Kibaki.

En 30 jours, la Commission électorale espère enregistrer 18 millions de personnes dans 25.000 centres répartis à travers le pays.

"Le commencement de l'exercice d'enregistrement des électeurs est une étape clé sur la route qui nous mènera aux prochaines élections générales du 4 mars", a déclaré M. Kibaki, précisant que l'enregistrement biométrique vise à lutter contre les fraudes lors des élections du président, des députés, des sénateurs, des gouverneurs de province et des chefs de comtés.

28 nov. 2012

Source : MAP

La troupe théâtre Academa Marrakech Présente La pièce théâtrale "Lall Moulaty" à Nancy le 30 Novembre 2012 et à Strasbourg le 1 décembre 2012…Suite

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a publié mercredi une circulaire qui fixe les nouvelles règles de régularisation des clandestins en France.

Fixer des critères «objectifs et transparents» en matière de régularisation, pour traiter des situations humaines souvent poignantes. La promesse du candidat Hollande se précise. Elle passe par une circulaire dont la rédaction fut délicate, mais qui ne doit tromper personne. Les règles qu'elle fixe conduiront inévitablement à accepter davantage d'immigration en France et peuvent créer les conditions d'un appel d'air pour les clandestins, tant les symboles et les messages ont d'importance en matière de flux migratoires.

Le texte se veut pourtant équilibré. Manuel Valls assure que, contrairement aux régularisations massives de 1981 (140.000 personnes) et 1997 (80.000 autres), sa circulaire vise uniquement à mettre un terme au flou juridique dans les préfectures pour instaurer des pratiques rigoureuses et justes. Le pivot de son dispositif est l'obligation faite aux demandeurs de titres de séjour (renouvelables chaque année) d'une présence d'au moins cinq ans en France. Des conditions d'ancrage familial et de maîtrise du français ont été prévues, mais moins draconiennes que celles imposées au temps de Claude Guéant.

«Attentif et vigilant»

La logique qui se met en place est tout ce que le précédent gouvernement cherchait à éviter: en fixant des critères objectifs de régularisation dans les textes, en restreignant la marge d'appréciation de l'administration, on crée des catégories d'«ayant droit» chez les clandestins qui souhaitent s'installer durablement sur le territoire national. Et les associations qui les défendent avec cœur sauront le rappeler aux préfets. Car ces «critères pérennes» vaudront pour «les étrangers présents hier, mais aussi pour ceux qui seront présents demain», précise déjà le ministère de l'Intérieur.

Le volant le plus important sera l'immigration familiale et celle du travail. Combien d'étrangers au juste? Nul ne le sait. Questionnés, les experts de Beauvau n'ont pas d'estimation. En 2006, l'équipe Sarkozy avait tenté, elle aussi, des critères plus souples. Elle a dû fermer les vannes en catastrophe tant les dossiers s'empilaient: plus de 30.000 demandes en un mois!

Manuel Valls prend les devants et assure au Figaro: «Il faudra être attentif et vigilant.» Il insiste: «Cette circulaire n'a pas vocation à régulariser de façon automatique au vu d'un seul critère. Il y avait un socle de critères et nous en avons ajouté d'autres.» Bref, une «circulaire exigeante», à ses yeux.

Son administration concède «peut-être un léger accroissement temporaire» des demandes. La situation est déjà particulièrement tendue dans les grandes agglomérations. En bon pragmatique, le premier flic de France a demandé à ce que des moyens spécifiques soient mobilisés pour faire face à ces tensions. Les files d'attente devant les préfectures pourraient bien s'allonger à compter du 3 décembre…

29/11/2012, Jean-Marc Leclerc

Source : Le Figaro

"Resserrer nos liens sera accompagné par un enrichissement mutuel", tel est le message adressé par le nouveau président du Mexique, Enrique Peña Nieto, au gouvernement d’Ottawa. Pour ce faire, il a demandé à ce dernier dans, une tribune publiée par la presse, la veille de sa visite mercredi 28 novembre 2012 au Canada, de réviser sa politique d’immigration et de visas envers les ressortissants mexicains.

Le gouvernement de M. Harper avait décidé en 2009 d’imposer des demandes de visas aux ressortissants mexicains souhaitant se rendre au Canada. Un pays peu prisé par les Mexicains, où ils étaient 17 000 à travailler temporairement en 2011, notamment dans des exploitations maraîchères et 13 000 à s’y rendre en tant que touristes ou étudiants la même année.

28/11/2012

Source : CCME

Un centre de consultation juridique pour les aides familiales résidantes venues de l'étranger verra le jour dès le mois de janvier, grâce à Juripop, à l'Association des aides familiales du Québec (AAFQ) et à l'Union des employés de service (UES-FTQ), a-t-on appris mardi.

Plusieurs centaines de femmes d'origines diverses sont admises chaque année au Québec dans le cadre du Programme des aides familiales résidantes (PAFR). Mais le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC) leur impose plusieurs conditions de séjour. Elles doivent notamment avoir un permis de travail qui les lie exclusivement à un employeur, chez qui elles sont en outre obligées de vivre.

Peu de ressources

«La possibilité réelle de dénoncer un abus est encore faible», croit Marc-Antoine Cloutier, fondateur et directeur de la l'organisme Juripop. Les aides familiales n'ont en effet pas accès à l'aide sociale ni à l'aide juridique en raison de leur statut, et elles n'ont souvent pas non plus les moyens de payer un avocat au plein tarif. De plus, parce qu'elles vivent chez leur employeur, les organismes d'aide ont du mal à les rejoindre.

Deux samedis par mois, Juripop mettra donc ses avocats à la disposition des aides familiales. Ils pourront ensuite représenter les aides familiales résidantes de façon bénévole, ou à coût modique, pour les questions de droit du travail. «Ils vont ouvrir les dossiers pour elles, en bonne et due forme», dit M. Cloutier. Les consultations débuteront le premier samedi du mois de janvier.

Juripop et l'AAFQ demandent aussi à Québec de modifier les contraintes liées au statut d'immigration de ces travailleuses temporaires et envisagent, en cas de refus, de se tourner vers les tribunaux au cours de l'année prochaine. «On forme un comité pour évaluer toutes les possibilités, poursuit M. Cloutier. On veut aussi proposer un projet de loi à la ministre de l'Immigration. On présume de la bonne foi du gouvernement et de son ouverture.»

Discrimination

Ce n'est pas la première fois que le programme d'immigration des aides familiales résidantes est critiqué. Dans un avis rendu en février dernier, la Commission des droits de la personne a ainsi estimé que ces femmes sont victimes d'une discrimination systémique en raison de leur origine ethnique, de leur profession et de leur sexe. Parce qu'il limite les droits des travailleurs temporaires étrangers, qui sont près de 20 000 chaque année dans la province, le système d'immigration québécois viole les principes de la Charte québécoise, selon la Commission.

«Il y a urgence d'agir, estime M. Cloutier. Les cas que j'ai pu voir jusqu'à présent sont assez incroyables. Ce n'est peut-être pas le cas de tous les employeurs, mais il y a des histoires d'agressions sexuelles, physiques, verbales... C'est pratiquement de l'esclavage moderne.»

28 novembre 2012, Anabelle Nicoud

Source : Radio Canada

Les étrangers issus de l’Union Européenne résidant en Belgique, ont le droit depuis 2000 de voter aux élections communales, alors que ceux hors UE peuvent y voter depuis 2006. Cette participation citoyenne est conditionnée à l’inscription sur les listes électorale après un certain temps de résidence sur le territoire de l’une des 599 communes belges. Dès que l’inscription est effective, le vote devient obligatoire pour les étrangers inscrits sur les listes électorales.

D’après une enquête publiée par le quotidien Le Soir, mercredi 28 novembre 2012, les élections communales du 14 octobre 2012, étaient l’occasion de mesurer, une fois encore, la faiblesse de la participation des étrangers aux communales.

En guise d’exemple, à Bruxelles, première région à abriter des populations étrangères en Belgique, 13,6 % des Européens se sont inscrits, contre 15,5 % des étrangers hors UE. 34.172 électeurs étrangers (13,97%) se sont inscrits et ont constitué 5,5% de l'électorat bruxellois seulement, alors qu’ils constituent potentiellement plus de 30 % de l’électorat de cette région.

28/11/2012

Source : CCME

Avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, les fondations Atlasbridges (Amsterdam) et Kosmopolis (Rotterdam) ont le plaisir de vous convier au lancement officiel de la première étape marocaine de l’exposition photo "Rue du Maroc", ce samedi 1er décembre à 11h00 à la gare ferroviaire de Marrakech.

Après avoir été inaugurée le 15 septembre dernier aux Pays-Bas par M. Ahmed Aboutaleb, Maire de Rotterdam d’origine marocaine ainsi que M. Hafid Benchemsi, Consul-général du Maroc, l’exposition itinérante "Rue du Maroc" ouvrira ses portes au public marocain ce samedi à la gare de Marrakech.

À cette occasion, le designer marocain Aziz Bekkaoui illuminera les lieux de l’exposition de 8 lanternes géantes afin que les visiteurs puissent venir en nombre, de jour comme de nuit, à cette exposition itinérante du photographe néerlandais Otto Snoek, qui nous emmènera à la rencontre de 14 Marocains des Pays-Bas, de Belgique et du Maroc.

Il s’agit notamment de chefs d’entreprise, de créateurs de mode, de sportifs, d’artistes ou encore de scientifiques, nés de parents marocains et avant tout citoyens du monde.

Après Rotterdam et avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas , "Rue du Maroc" s’installe donc à Marrakech, pour prendre par la suite le chemin des villes de Casablanca, Fès, Rabat, Tanger, Al Hoceïma et Oujda, pour s’achever en septembre 2013 au MAS, à Anvers.

Contact presse et programme complet de la journée : M. Said Elamraoui (212 611373637 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour toute information complémentaire

Le département d 'Abdelouahed Souhail s'apprête à mettre dans le circuit de vote une nouvelle législation relative aux travailleurs africains.La nouvelle législation imposera le visa du ministère de tutelle sur tous les contrats qui seront conclus entre les employeurs et les immigrés. Le durcissement de la procédure a été aussi dictée par…Suite

Les Etats-Unis vont exprimer leur inquiétude à la Chine au sujet du nouveau passeport agrémenté d'une carte du territoire national qui englobe les prétentions territoriales de Pékin.

"Nous avons effectivement des inquiétudes concernant cette carte qui suscite tensions et anxiété dans les pays du Sud-est asiatique", a déclaré mardi Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat, lors d'un point de presse.

"Nous avons bien l'intention de l'évoquer avec les Chinois pour dire que cela ne contribue pas au climat que nous souhaitons tous pour résoudre ces problèmes", a-t-elle ajouté.

Les Philippines et le Vietnam ont dénoncé une violation de leur souveraineté. L'Inde, qui revendique deux régions portées sur la carte des nouveaux passeports chinois, a en outre décidé de faire figurer sa propre version du tracé des frontières sur ses visas.

27 novembre 2012, Andrew Quinn, Jean-Philippe Lefief pour le service français

Source : Reuters

L'actrice française d'origine marocaine Sanâa Alaoui sera l'invitée d'honneur des journées du cinéma espagnol à Agadir, prévues du 13 au 16 décembre prochain au siège de la CCIS (chambre de commerce, d'industrie et de services).

Quatre longs métrages seront à l'affiche de cette manifestation, initiée par le Consulat général d'Espagne à Agadir en partenariat avec l'ambassade espagnole, l'Institut Cervantès de Casablanca et l'Université Ibn Zohr, indique un communiqué des organisateurs.

Il s'agit de "Un novio para Yasmina"(Un mari pour Yasmina) d'Irene Cardona (2008, 93 min) dans lequel Sanâa Alaoui campe un rôle central.

Le deuxième film est intitulé "Retorno a Hansla" (Retour à Hansala) de Chus Gutiérrez (2008, 90 min), une fiction qui revient sur le phénomène de l'immigration illégale.

Les cinéphiles auront à apprécier aussi les péripéties de "Mataharis", une comédie de 95 min, signée Iciar Bolla?n (2007).

Le dernier film est intitulé "Planes para ma?ana" (Des projets pour demain) de Juana Macias, une pellicule de 90 min, produite en 2010.
Tous les films seront projetés en version originale (VO), sous-titrés en français, sauf Mataharis qui est sous-titré en espagnol.
27 nov. 2012

Source : MAP

La 101ème session du Conseil de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) s'est ouverte mardi pour quatre jours à Genève, pour se pencher sur le Dialogue de haut-niveau des Nations Unies sur les migrations et le développement de 2013, selon un communiqué de l'agence reçu mardi.

Lors de la session, les Etats-membres devront également voter des résolutions sur "le cadre opérationnel" de l'OIM pour les situations de crise migratoire, "un modèle d'approche globale et durable qui vise à subvenir aux besoins des migrants avant, pendant et après les situations d'urgence", selon la même source.

Des déclarations du président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour les migrations et le développement, Peter Sutherland, feront partie des contributions de haut niveau de cette session, a-t-on ajouté.

En outre, Nikolaos Dendias, ministre grec de l'ordre public et de la protection des citoyens, ainsi que des représentants d'une quarantaine d'Etats membres et plusieurs hauts responsables des Nations-Unies contribueront aux débats, selon le communiqué.

Le Conseil est l'organe directeur suprême de l'OIM et détermine les politiques de l'Organisation. Il est composé d'un représentant de chacun des 146 Etats membres, qui ont chacun une voix.

L'OIM a été fondée en décembre 1951 et a démarré ses opérations au début de l'année 1952 sous le nom de Comité intergouvernemental pour les mouvements migratoires d'Europe. Sa constitution a été modifiée en 1989 pour devenir l'Organisation internationale pour les migrations, a-t-on rappelé.

27 nov. 2012

Source : APS

Le système européen de surveillance des frontières "Eurosur", proposé par la Commission européenne en décembre 2011, doit aider à sauver des vies, respecter les droits de l'homme et garantir la protection des données personnelles des migrants, ont affirmé mardi les députés de la Commission des libertés civiles du Parlement européen.

Le système Eurosur a été conçu afin de mieux "surveiller, détecter, identifier, localiser et appréhender les personnes qui franchissent illégalement les frontières et les en empêcher". Toutefois, le système doit également servir à protéger la vie des migrants et des réfugiés, en particulier ceux qui sont en détresse en mer, insistent les députés.

"Sauver la vie de migrants dans la mer Méditerranée est indispensable. Eurosur renforcera la coopération entre les Etats membres et l'agence de contrôle aux frontières, Frontex", a déclaré le rapporteur Jan Mulder. Il a ajouté qu"'Eurosur aidera également à détecter et à prévenir la migration irrégulière et la criminalité transfrontière".

Eurosur devrait améliorer la gestion des frontières extérieures de l'UE en multipliant les échanges d'informations entre Etats membres et avec Frontex. Ces informations devraient être partagées par le biais d'un réseau de communication protégé, souligne le rapport, qui insiste sur le respect total des normes relatives aux droits fondamentaux de l'UE, notamment la protection des données personnelles.
Lorsque les Etats membres commenceront à utiliser Eurosur, ils devront respecter les droits de l'homme et le principe de "non-refoulement", qui interdit de renvoyer toute personne vers un endroit où sa vie ou ses libertés pourraient être menacées, ajoute le rapport, qui a été adopté à une large majorité.

Le vote positif de la commission des libertés civiles donne au rapporteur du Parlement européen un mandat pour débuter les négociations sur le projet de loi avec le Conseil de l'UE. Dès que les deux institutions auront conclu un accord et adopté le règlement, Eurosur pourra entrer en vigueur le 1er octobre 2013.

27 nov. 2012

Source : MAP

Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls publie mercredi une circulaire très attendue sur les critères de régularisation des sans-papiers, dont le volet "famille" est en deçà des attentes des associations qui notent toutefois des "avancées" ponctuelles.

La circulaire, qui sera présentée en Conseil des ministres, répond à une promesse de campagne du président français François Hollande: définir des critères de régularisation "objectifs" et "clairs" pour mettre un terme à l'arbitraire des préfectures.

Elle n'a pas pour but de permettre des régularisations en masse comme en 1981 (131.000 étrangers régularisés) ou 1997 (80.000), a précisé Manuel Valls à plusieurs reprises. Elle entraînera "peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations", a-t-il toutefois reconnu.

Sur la durée, l'objectif est de rester sur la moyenne des dernières années, à savoir environ 30.000 régularisations par an, selon l'entourage du ministre, qui estime à environ 350.000 le nombre de sans-papiers présents en France.

Annoncée pour septembre, la circulaire a traîné à mesure que les réunions avec les associations et les partenaires sociaux se multipliaient. Le texte a ensuite fait l'objet de consultations avec le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault et la présidence, très attentive à son contenu.

La version finale, communiquée à l'AFP, prévoit notamment de donner un titre de séjour aux parents présents depuis au moins cinq ans en France ayant un enfant scolarisé depuis au moins trois ans.

Or, en 2006, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait ouvert la régularisation aux parents présents depuis deux ans avec un enfant scolarisé pendant un an. Face à l'afflux des demandes (33.000), il avait fermé le dispositif après 7.000 régularisations. Mais les associations militaient pour en revenir à ces règles.

Les nouveaux critères reviennent "à considérablement limiter le champ de la régularisation" et risquent "d'entraîner une critique particulièrement vive, sans nul doute au sein même du Parti socialiste", estimait dès mardi le directeur général de France Terre d'Asile (FTA), Pierre Henry.

"Mais si on demande seulement deux ans de scolarisation, on arrive sur des stocks extrêmement importants et on ne veut pas envoyer ce signal", rétorque le cabinet de Manuel Valls.

Le sort des jeunes de 18 ans pourrait également faire débat.

La nouvelle circulaire prévoit de leur donner un titre de séjour s'ils peuvent prouver deux ans de scolarisation "assidue et sérieuse" en France. Une première mouture du texte avait fait état d'un critère de trois ans.

Le Réseau Education sans Frontière (RESF) militait pour une régularisation de tous les lycéens sans-papiers.

Là encore, le ministère réplique vouloir éviter un "détournement" du système avec des familles qui enverrait des jeunes dans leur 17e année pour qu'ils obtiennent un statut.

En revanche, un dossier semble plus consensuel: celui des salariés, même s'il laisse en friche la question du travail au noir.

La circulaire prévoit de régulariser les sans-papiers présents depuis cinq ans en France et ayant travaillé au moins 8 mois au cours des 24 derniers mois ou 30 mois sur cinq ans.

Ceux qui n'auront que trois ans de présence pourront être régularisés s'ils ont travaillé 24 mois sur cette période, dont huit mois au cours de la dernière année.

Les règles actuelles - appliquées de manière très inégales selon les préfectures - imposent 5 ans de présence et au moins douze mois chez le même employeur.

"La nouvelle circulaire comporte des avancées", a estimé Francine Blanche du syndicat CGT. "Elle permet notamment de changer d'employeur".
Au final, "c'est moins confus que ce qu'on avait avant, mais c'est encore trop compliqué", a ajouté Mme Blanche. "On se méfie terriblement de l'effectivité de la circulaire. Comment sera-t-elle appliquée en préfecture?"

28 nov 2012 , Charlotte PLANTIVE

Source : AFP

La visite au Maroc du premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, pour co-présider avec le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, la rencontre de haut niveau (12-13 décembre), s'inscrit dans une logique de pérennisation des partenariats entre les deux pays aux plans politique, économique et diplomatique, a indiqué une source officielle française.

La même source a mis en avant la charge symbolique de ce déplacement au Maroc du premier ministre français, le premier dans un pays du sud de la Méditerranée, ce qui témoigne du caractère stratégique, singulier et prioritaire de la relation avec le Royaume.

Le premier message qui sous-tend cette charge symbolique est de dire au monde que le Maroc est un exemple à suivre en matière de réformes, a insisté la source officielle française.

Le deuxième message non moins important porte sur une ferme volonté française d'explorer avec la partie marocaine les moyens d'établir un partenariat de confiance basé sur des chaînes de production de valeurs partagées, selon une approche gagnant-gagnant.
La rencontre de haut niveau sera aussi l'occasion de décliner la nouvelle approche en matière de migration de l'exécutif français qui veut donner un nouveau visage à la politique migratoire en rupture avec les expériences antérieures, a ajouté la même source.

Il s'agira principalement de rationaliser les demandes de visa dans le sens d'une facilitation des procédures au profit de certaines catégories ciblées de demandeurs (fonctionnaires, hommes d'affaires, journalistes).

Dans le domaine de la formation, les deux parties explorent la possibilité de mettre en place un partenariat universitaire qui soit à même de fournir des formations diplomantes françaises, délivrées directement au Maroc, dans les filières de l'architecture et du commerce notamment.

Pour ce qui est de l'administration territoriale, le gouvernement français se montre disposé à accompagner le Maroc dans le chantier de la régionalisation et faire bénéficier le Royaume de son expérience trentenaire de décentralisation, afin de ne pas ''reproduire les mêmes erreurs'', selon cette source qui n'a pas manqué de saluer la coopération des autorités marocaines en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic des drogues, deux domaines dans lesquels les deux pays observent une parfaite convergence de vues.

28 nov 2012, Rachid Mamouni

Source : MAP

La commune de Talouine s'apprête à abriter, du 29 novembre au 1er décembre, la sixième édition du festival du safran, une nouvelle occasion pour redonner un lifting à "l'or rouge", qui fait la renommée et la fierté de cette paisible localité sise au pied du massif volcanique de Jbel Siroua, reliant le Haut et l'Anti-Atlas.

Initiée par l'Association Migration et développement (M&D) et la province de Taroudant avec d'autres partenaires, cette sixième édition semble avoir résolument fait le choix du large, comme en témoigne le thème choisi cette année: "Vers une dimension internationale du safran".

Auprès des organisateurs, on assure que le prochain festival de Taliouine promet, tout en capitalisant sur les précédentes éditions, de rompre avec les sentiers battus, avec à la clé une kyrielle d'activités touchant à divers centres d'intérêt aussi riches que variés.

Outre une rencontre-échange informelle avec les différents acteurs concernés par le développement du secteur, le programme prévoit une première table-ronde sur "le festival en tant qu'outil de promotion territoriale", qui sera ponctuée par trois exposés suivis d'un débat avec l'assistance.

Lesdits exposés traiteront des thématiques du "festival du safran: des origines à l'horizon international", un exposé animé par Abderrazak El Hajri de M&D), de "la culture du safran et le façonnage de l'identité territoriale de Taliouine" (par Pr. Hassan Benhalima, enseignant chercheur) et "le pays de Taliouine, à l'expérimentation du marketing territorial" (par Slimane Aziki, enseignant-chercheur et expert en développement durable).

Les participants auront à suivre les travaux d'une deuxième table-ronde sur la thématique "Recherche-action, levier nécessaire pour la filière safran", avec des interventions de Hrou Abrou (Directeur de l'ORMVA d'Ouarzazate), Mohamed Amine Serghini (de la Faculté des sciences d'Agadir) ou encore d'Abderrahmane Ait Lhaj (Directeur régional de l'INRA, Agadir).

Une troisième table-ronde sur "la filière safran entre pratique traditionnelle et conquête d'un marché exigeant" est prévue avec une pléiade d'intervenants représentant notamment la Fédération interprofessionnelle marocaine du safran, l'Office national de la sécurité des produits alimentaires, Fair-Trade au Maroc ou l'ECOCERT français.

Outre un exposé présenté par une responsable du ministère de la Justice et des libertés publiques sur "la lutte contre la fraude des produits alimentaires: exemple du safran", le programme prévoit une quatrième table-ronde encadrée par le Forum des initiatives des jeunes (FIJ) de Taliouine sous le signe "le rôle des jeunes: Quelles opportunités et quels enjeux pour le territoire ?".
Selon l'ORMVAO, la production du Maroc est estimée à 3. 000 kg par an, dont 95 PC est destiné à l'export, un volume qui place le Maroc en 4ème position sur le plan international après l'Iran, l'Inde et la Grèce. La superficie globale dédiée à cette culture traditionnelle est de 640 ha pour 1.285 producteurs.

Le Conseil régional Souss Massa Drâa a été l'initiateur de l'appellation d'Origine Protégée AOP Safran de Taliouine, un signe distinctif protégé pour organiser et valoriser la filière du Safran.

L'objectif de l'AOP est de maintenir au niveau local une partie des profits réalisés par les intermédiaires du safran aussi bien sur le plan national qu'international et de contribuer, ce faisant, à créer de nouveaux postes d'emploi pour les jeunes au niveau de toute la filière: production, séchage et commercialisation.

Afin de renforcer l'ancrage culturel du safran comme produit de terroir dans la région, l'AOP encourage l'organisation des producteurs en groupements de villageois représentés au sein d'une coopérative de villageois et d'une union des coopératives de producteurs de safran.

27 nov. 2012

Source : MAP

Le lancement de ce rapport s'est déroulé simultanément à New York et Genève et dans un certain nombre de pays.
Axé sur le thème :"Mettre à profit les envois de fonds et les compétences des diasporas pour renforcer les capacités productives", ce rapport concerne 48 PMA dont 33 en Afrique.

Après avoir montré sa fermeté sur les flux migratoires, Manuel Valls semble désormais se concentrer sur l'immigration économique, en rupture avec les dix années précédentes.

Que veut le gouvernement en matière d’immigration ? Quelle pourrait être la vraie rupture avec dix ans de sarkozysme ? Six mois après l’arrivée de Manuel Valls place Beauvau les premières lignes de son projet s’esquissent. Sans vraiment de surprise, il cherche une articulation entre approche sécuritaire de l’immigration et volonté d’intégration des étrangers vivant en France. Le premier axe domine encore comme l’ont montré plusieurs dossiers: fermeté à l’égard des Roms, poursuite des expulsions des étrangers en situation irrégulière (elles seront en 2012 supérieures à 2011), pratique toujours stricte concernant les contrôles d’identité des sans-papiers, et mise en place prochaine de critères de régularisation qui se veulent moins arbitraires mais en aucun cas ne signifient une large ouverture des portes de la France.

«Trop facile à exploiter pour la droite»

On voit au moins ce dont Manuel Valls ne veut pas: un coup de barre idéologique qui ouvrirait nos frontières aux quatre vents.  A l’image des socialistes depuis de nombreux mois, le ministre de l’Intérieur est guidé par l’obsession d’un embrasement sur le sujet de l’immigration. C’est l’impression partagée par de nombreux visiteurs de la place Beauvau. «Dès décembre 2011 un actuel ministre m’a expliqué que l’immigration ne devait pas apparaître pendant la campagne, car c’était trop dangereux et trop facile à exploiter pour la droite. Le gouvernement reste sur cette ligne hyper frileuse, très défensive», confie un responsable d’association. Pendant la -campagne un rapport, pourtant réalisé par Terra Nova, think tank proche du Parti socialiste, a été gardé au placard car jugé trop innovant sur les questions migratoires par l’équipe de Hollande.

Mais que veut vraiment le ministre de l'Intérieur ? Finalement — et c’est une forme de paradoxe — la réelle avancée pour la politique migratoire française serait de mener à terme ce que Nicolas Sarkozy a laissé comme une sorte de brouillon: développer et surtout rationaliser l’immigration économique. Conceptualisée en 2007 comme «immigration choisie», elle a été rebaptisée «immigration intelligente» par François Hollande pendant la campagne. Or, de nombreux spécialistes des migrations, comme El Mouhoub Mouhoud sont formels: l’immigration est surtout un sujet exploité politiquement (encore plus lorsqu’il est attisé par l’extrême droite) mais absolument pas pensé par rapport aux besoins réels du pays. La meilleure preuve, récente, est la stupéfiante volte-face effectué par le précédent gouvernement sur le sujet: en mars 2011, Claude Guéant déclarait:  «Nous nous étions engagés à promouvir l’immigration professionnelle, nous l’avons fait. Alors que moins de douze mille étrangers bénéficiaient en 2006 d’une carte de séjour attribuée pour des motifs de travail, ils ont été 21 000 en 2008 et 20 000 en 2009.» Un mois plus tard, il assénait: «J’ai demandé que l’on réduise le nombre de personnes admises au titre de l’immigration du travail.» Puis, en mai, Nicolas Sarkozy renchérissait: «Contrairement à une légende, il est inexact que nous ayons besoin de talents, de compétences issues de l’immigration.» La raison de ce changement de cap: l’échec de l’UMP et la montée du FN aux cantonales. Traduction dans les faits: 12 400 titres de travail délivrés en 2010, et 9100 en 2011.

Idées reçues tenaces

L’absurdité de cette politique est facilitée par les idées reçues, donc fausses, sur l’état de l’immigration en France. Il y de plus en plus d’étrangers en France? Non: depuis 1995 la France et le Japon sont les deux pays riches qui ont le moins accepté de nouveaux entrants. Nous sommes un des pays d’Europe les plus fermés, mais l’opinion inclut souvent les enfants d’immigrés, en réalité français, dans sa confusion. Les immigrés «voleraient» le travail des Français? Non: ils occupent le plus souvent des emplois complémentaires dans des secteurs en pénurie, et une étude de 2010 qui fait autorité a même établi qu’une hausse de 10% de l’immigration en France entre 1962 et 1999 avait augmenté les revenus des nationaux de 10%. On pourrait multiplier les exemples, mais les idées reçues ont le propre d’être tenaces, et la crise a encore accentué le rejet des immigrés, comme l’a démontré la spécialiste Catherine Witol de Wenden, alors qu’au sein de l’OCDE après la crise de 2009 les migrations du travail ont baissé de 6% et les flux de travail temporaires (saisonniers) de 16%.

Tout semble donc fonctionner à l’envers: nous avons de plus en plus besoin des immigrés et le constat semble de moins en moins pris en compte par les politiques. D'autant qu'un autre constat, établi par les Nations Unies, fait froid dans le dos: pour la première fois en 2011 la population en âge de travailler a baissé en Europe. Et les spécialistes le répètent à satiété: seuls les flux dits «discrétionnaires» - ceux liés au travail - sont plus ou moins maîtrisables.

«Ils vont ajuster le tir selon le climat politique»

Le gouvernement Ayrault va-t-il oser inverser la tendance? C’est encore difficile à dire car les signaux sont contradictoires. Parmi les plus positifs l’organisation, début 2013, d’un débat au Parlement sur l’immigration économique. Interrogé récemment par Libération sur sa vision d’une politique d’immigration économique, Manuel Valls a indiqué «que c’était trop tôt, je veux d’abord consulter les partenaires sociaux». En juin, cette fois au Monde, il avait indiqué que concernant la régularisation des sans-papiers célibataires «outre leur durée de présence, le critère peut être le travail. Mais leur sort touche au sujet plus large des besoins en terme de migration économique de la France. Or, cette question doit être débattue au Parlement et avec les partenaires sociaux, comme l’a promis François Hollande.» Sauf qu'en avril, lors du débat télévisé qui l’avait opposé à Nicolas Sarkozy, Hollande avait indiqué que «l’immigration économique dans un contexte de croissance ralentie doit être limitée. Une phrase particulièrement ambiguë il semble difficile pour la France de faire encore moins en la matière. «En réalité, ils vont ajuster le tir selon le climat politique. Si le débat sur le projet de loi sur l’immigration en octobre se passe mal, ils freineront sur l’immigration du travail», prédit un responsable associatif.

Il existe pourtant des signes positifs. Ainsi la première décision prise par Manuel Valls en matière d’immigration a été, dès le 31 mai, l'abrogation de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers. Fin septembre une circulaire visant à redresser le nombre de naturalisations a gommé l’obligation de présenter un CDI, qu’avait introduite le précédent gouvernement, afin de faciliter l’intégration de personnes travaillant depuis plusieurs années en France. La proposition, contenue dans le projet de loi bientôt examiné au Parlement, de créer un titre de séjour de trois ans (au lieu de celui de un an trois fois renouvelable) va aussi dans le sens d’une intégration et d’une stabilité plus grande pour les immigrés légaux qui travaillent en France.

Mais après ces premiers pas surtout symboliques, le gouvernement va maintenant rentrer dans le dur, en justifiant à la fois une maîtrise des flux migratoires assez proche de celle de la droite depuis dix ans et une meilleure intégration des immigrés qui pourront rester en France.

27 novembre 2012 , FABRICE TASSEL

Source : Libération

Originaires d'Afrique de l'Ouest, des étudiants témoignent de la violence et du racisme quotidien dont ils sont victimes au royaume chérifien.

Quand Fatim est arrivée au Maroc pour entamer ses études de droit à la faculté de Souissi à Rabat, elle s'attendait à une belle aventure. Mais, pour la Guinéenne de 20 ans, toujours installée dans la ville marocaine, sa vie d'étudiante s'est muée en un traumatisme qui la pousse, aujourd'hui, à quitter le pays.

La raison: le racisme. En quatre ans, Fatim ne s'est pas faite un seul ami local et a connu plusieurs agressions. «Vous êtes Africains, vous êtes des Noirs», lui a-t-on souvent lancé tandis qu'elle arpentait les rues du quartier Océane avec ses amis africains.

En octobre 2009, alors qu'elle se rend à la banque en milieu d'après-midi, elle se retrouve encerclée par six jeunes hommes qui la dépouillent, la battent, couteaux à la main. Dès lors, son père, inquiet, lui interdit de sortir seule. Une autre fois, elle quitte le supermarché aux environs de 21h30. Nouvelle agression. On la traite de «azia» (noire ou négresse en français) en lui mettant les pieds sur le visage et le ventre.

Finies les virées nocturnes et les soirées en boîte, Fatim reste calfeutrée chez elle. Elle ne met le nez dehors que pour aller en cours ou accompagnée de ses amis.  

«Les Marocains se considèrent comme des Blancs. Ils n'aiment pas la peau noire. Je ne m'attendais vraiment pas à ça», confie l'étudiante, toujours sous le choc. «À la fac, c'est très difficile. Certains profs donnent les cours en arabe et refusent de parler français. Quand on leur dit qu'on ne comprend pas la langue, ils nous disent méchamment de nous adresser à nos voisins ».

Son amie, Awa, elle aussi guinéenne, est arrivée au Maroc pour des études d'ingénieur à l'Institut Supérieur du Génie Appliqué (IGA) à Casablanca. Elle dit subir un racisme, qui, désormais, lui passe au dessus de la tête. Quotidiennement, elle se fait insulter, en pleine rue, par des enfants, des adolescents et même des personnes âgés: «singe», «négresse», «sale Africaine» ou encore «esclave». 

«Je me suis faite agressée deux fois. La première fois, c'était à Casablanca, alors que j'attendais le bus 900 pour me rendre à Rabat. Un jeune homme est venu m'arracher mon sac en me traitant de négresse et de singe. Personne n'a levé le petit doigt», raconte l'étudiante de 21 ans.

Des autorités laxistes

La deuxième fois, dans le quartier de Mohammedia, un homme d'une trentaine d'années, armé d'un couteau lui a dérobé son téléphone portable alors qu'elle était accompagnée d'une amie:

«Nous attendions un taxi devant sa porte, un samedi soir. Il y avait beaucoup de monde. Du monde qui s'en foutait royalement. À la longue, on s'y fait. Il me reste deux ans d'études, alors je prends des précautions».

Mais pourquoi ces jeunes étudiants ne vont-ils pas porter plainte? «Quand les policiers nous insultent eux-mêmes, je ne vois pas trop ce qu'ils peuvent faire pour nous. C'est peine perdue», répond un autre étudiant, âgé de 28 ans, un Béninois installé depuis cinq ans au Maroc et qui préfère garder l'anonymat.  

«Quand les Africains arrivent au Maroc, ils s'investissent beaucoup plus dans les études. Certains professeurs ne veulent pas que les étudiants marocains soient dominés par des Noirs, alors ils ne nous notent pas plus de 11 sur 20 quelque soit la qualité de notre travail», dénonce-t-il.

Selon un rapport de l'Unesco datant d'octobre 2011, le nombre d'étudiants d'Afrique Subsaharienne présents au Maroc est passé de 4024, en 2005, à 6038, en 2009. En 2010, selon l'Institut Statistique de l'Unesco, ils étaient près de 5000 dont une grosse proportion de Guinéens (518) et de Sénégalais (504) – compte tenu des relations diplomatiques qu'entretient le Maroc avec ces deux pays.

Awa dit avoir choisi le royaume chérifien pour sa proximité avec son pays d'origine: «C'est plus facile de retourner voir les parents. Et au Maroc, il y a de très bonnes écoles». Sans compter que la plupart des Africains subsahariens n'ont pas besoin de visa pour se rendre au Maroc.

«Si le pays a évolué, les mentalités restent archaïques. Les Marocains considèrent toujours les Noirs comme des esclaves», reprend Awa.

Cette dernière raconte d'ailleurs avoir eu affaire à un bailleur qui refusait de louer ses appartements à des Noirs, tout comme Bintou, une Sénégalaise de 24 ans, qui a vu circuler une pétition pour lui faire quitter sa résidence sans motif apparent. «Nous ne sommes certainement pas au 21ème siècle ici», déclare Awa un brin déconcertée.

« Tous les Marocains ne sont pas racistes»

Pour son ami béninois, il faut temporiser les choses. «Tous les Marocains ne sont pas racistes. Il ne faut pas exagérer. Et moi je n'en veux pas aux journalistes de Maroc Hebdo qui parlent du "péril noir". Beaucoup d'immigrés africains foutent la merde ici, en attendant de pouvoir partir pour l'Europe», analyse-t-il.   

«Les Africains subsahariens présents au Maroc sont soient des clandestins, des "débrouillards" qui travaillent au noir dans les centres d'appel ou des étudiants», explique Iriébi, un étudiant Ivoirien en gestion, vice-président de la Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc (CESAM), créée en 1981.

Cette association, basée à Rabat, comporte plusieurs subdivisions consacrées à chaque communauté étudiante d'Afrique occidentale. Pour ce qui est du racisme, Iriébi parle de «petit couacs»: 

«Cela fait six ans que je suis ici. Maintenant je ferme les yeux, quand on m'insulte dans la rue. Quand les choses s'aggravent, nous nous adressons à l'ambassade du pays de l'étudiant concerné. L'ambassade s'adresse ensuite au ministère des Affaires étrangères marocain. Et puis ça s'arrête là. Quand on va voir la police, elle fait un constat, organise deux ou trois convocations, puis l'affaire est étouffée».

Du choc à l'indifférence

En d'autres termes, il n'y a rien à faire. Pour Souleymane, qui a quitté le pays il y a tout juste un an pour retrouver son Sénégal natal, la négrophobie se fait plus sentir à Fès ou Agadir qu'à Casablanca.

«Oui, je me suis fait traiter de cafard, j'ai essuyé des regards méprisants dans la rue, on m'a jeté des sachets d'eau sur la tête, mais en tant que sénégalais, je me suis toujours senti mieux loti. Les Sénégalais sont des musulmans très pratiquants, et ça aide à se faire accepter», raconte le jeune homme de 23 ans. «Un jour, pour nous désigner, un professeur nous a appelé "les Africains". Je lui ai rétorqué que lui aussi était Africain. Il s'est excusé en disant qu'il aurait dû nous appeler les Subsahariens».

Iriébi, lui, préfère jouer l'indifférence. «Si ça les amuse que ma peau soit noire, je rigole désormais avec eux». Binta aussi aurait voulu rire le jour où, juste après la prière du matin, elle est sortie faire quelques pas, son chapelet à la main, et a croisé sur son chemin un vieillard visiblement mal en point. Ce dernier a refusé son aide et quelques minutes après, s'est soudainement mis à rire à gorge déployée en la traitant de «négresse».  

28/11/2012, Katia Touré

Source : Slatafrique

Pendant que le niveau de scolarité des nouveaux arrivants au Canada ne cesse d'augmenter, leur salaire ne cesse de chuter comparativement à celui des Canadiens d'origine, selon une étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économique (IRIS).

L'étude démontre qu'en 2006, 51 % des immigrants « très récents » de 25 à 64 ans - c'est-à-dire des gens établis au Canada depuis moins de 5 ans - détenaient un diplôme universitaire dans 51 % des cas, comparativement à 19 % des Canadiens d'origine.

Malgré cet écart de scolarisation favorable aux immigrants, le salaire moyen de ces derniers est passé de 85 % de celui des Canadiens en 1980 à 63 % en 2005.

La situation des immigrants est pire au Québec, selon les chercheurs de l'IRIS. « Avec des taux de scolarisation largement plus élevés que la moyenne des natifs du Québec, les immigrants affichent des taux de chômage 2 à 3 fois plus élevés et d'importantes différences salariales », affirme le chercheur de l'IRIS, Mathieu Forcier. « Ces différences sont d'ailleurs plus marquées au Québec qu'au Canada. »

L'étude démontre que c'est au Québec que l'expérience de travail à l'étranger est le moins considérée (32 %) alors que la proportion de reconnaissance des acquis est de 47 % en Ontario, soit la plus élevée au Canada. L'IRIS estime qu'une augmentation des programmes de stages et de mentorats, comme c'est le cas à Toronto, aiderait à corriger ces lacunes.

L'IRIS souligne également que le Québec accueille moins d'immigrants que les autres provinces canadiennes. En 2006, la population immigrante représentait 27,5 % de la population de la Colombie-Britannique, une proportion qui est de 28,3 % en Ontario. Au Québec, à pareille date, la population immigrante représentait seulement 11,5 % de la population.

« L'immigration n'est pas qu'une affaire économique, nos sociétés font aussi le choix de l'immigration pour des raisons culturelles et politiques, poursuit M. Forcier. Toutefois, sur le strict plan économique, si les compétences des personnes immigrantes étaient pleinement reconnues, l'économie canadienne gagnerait l'équivalent de 370 000 travailleurs et travailleuses et les revenus des immigrants augmenteraient de 30,7 milliards de dollars, soit 2,1 % du PIB [Produit intérieur brut] », lance Mathieu Forcier.

Les chercheurs de l'IRIS estiment que le Canada, et a fortiori le Québec, aurait intérêt à mieux intégrer ses immigrants.

Pendant que le niveau de scolarité des nouveaux arrivants au Canada ne cesse d'augmenter, leur salaire ne cesse de chuter comparativement à celui des Canadiens d'origine, selon une étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économique (IRIS).

L'étude démontre qu'en 2006, 51 % des immigrants « très récents » de 25 à 64 ans - c'est-à-dire des gens établis au Canada depuis moins de 5 ans - détenaient un diplôme universitaire dans 51 % des cas, comparativement à 19 % des Canadiens d'origine.

Malgré cet écart de scolarisation favorable aux immigrants, le salaire moyen de ces derniers est passé de 85 % de celui des Canadiens en 1980 à 63 % en 2005.

La situation des immigrants est pire au Québec, selon les chercheurs de l'IRIS. « Avec des taux de scolarisation largement plus élevés que la moyenne des natifs du Québec, les immigrants affichent des taux de chômage 2 à 3 fois plus élevés et d'importantes différences salariales », affirme le chercheur de l'IRIS, Mathieu Forcier. « Ces différences sont d'ailleurs plus marquées au Québec qu'au Canada. »

L'étude démontre que c'est au Québec que l'expérience de travail à l'étranger est le moins considérée (32 %) alors que la proportion de reconnaissance des acquis est de 47 % en Ontario, soit la plus élevée au Canada. L'IRIS estime qu'une augmentation des programmes de stages et de mentorats, comme c'est le cas à Toronto, aiderait à corriger ces lacunes.

L'IRIS souligne également que le Québec accueille moins d'immigrants que les autres provinces canadiennes. En 2006, la population immigrante représentait 27,5 % de la population de la Colombie-Britannique, une proportion qui est de 28,3 % en Ontario. Au Québec, à pareille date, la population immigrante représentait seulement 11,5 % de la population.

« L'immigration n'est pas qu'une affaire économique, nos sociétés font aussi le choix de l'immigration pour des raisons culturelles et politiques, poursuit M. Forcier. Toutefois, sur le strict plan économique, si les compétences des personnes immigrantes étaient pleinement reconnues, l'économie canadienne gagnerait l'équivalent de 370 000 travailleurs et travailleuses et les revenus des immigrants augmenteraient de 30,7 milliards de dollars, soit 2,1 % du PIB [Produit intérieur brut] », lance Mathieu Forcier.

Les chercheurs de l'IRIS estiment que le Canada, et a fortiori le Québec, aurait intérêt à mieux intégrer ses immigrants.

27 novembre 2012

Source : Radio Canada

Un immigré sur cinq seulement travaille légalement sur le territoire de la Communauté des Etats indépendants, a annoncé mardi le chef-adjoint du département pour la coopération dans le domaine de la sécurité du Comité exécutif de la CEI, Nourlan Kourmanov, lors d'un point de presse à Minsk.

"Nous accueillons de huit à dix millions de travailleurs immigrés, dont seulement deux millions travaillent légalement", a déclaré le responsable. 

Selon lui, les travailleurs immigrés proviennent principalement des ex-républiques soviétiques de l'Asie centrale, ainsi que de la Moldavie, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan.

"Ces données sont indirectement confirmées par les transferts monétaires que les travailleurs immigrés réalisent vers leurs pays d'origine. La part de transferts de travailleurs immigrés dans le PIB de l'Ouzbékistan est de 9,6%. Pour le Tadjikistan, ce chiffre est de près de 50% et pour la Moldavie de plus de 14%", selon le responsable.

Il a ajouté que le nombre des travailleurs immigrés ne provenant pas de la CEI était en diminution. Près de 2,5 millions de ces travailleurs ont été enregistrés en 2008, tandis qu'en 2011, leur nombre a reculé à un peu plus d'un million.

27/11/2012

Source : Ria Novosti

Les sans-nom et les sans-visage ont donc vieilli. Les immigrés ont atteint l’âge des paysages blancs, comme disent les poètes. C’est l’heure pour les institutions de prendre en charge la question de cette partie de la population négligée jusque-là. Les associations se sont organisées pour venir en aide aux chibanis et bousculer les structures qui leur rendent la vie impossible. Le président de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone, a décidé d’ouvrir un chantier prometteur, en créant une mission d’information sur les immigrés âgés.

Le bref communiqué indique que «cette mission sera chargée d’informer la représentation nationale sur la situation des personnes immigrées âgées de plus de 65 ans, qui sont, pour la plupart d’entre elles, venues travailler en France dans les années cinquante et soixante, contribuant ainsi à la reconstruction de notre pays. Elle analysera les difficultés auxquelles ces personnes âgées sont aujourd’hui confrontées: conditions de logement précaires et inadaptées aux besoins de personnes en perte d’autonomie, isolement, santé défaillante, problèmes d’accès à la retraite, aux droits sociaux, à la nationalité».

Pour l’heure, on ne connaît pas la composition de cette mission parlementaire qui sera présidée par un membre de l’opposition. Tout au plus sait-on qu’elle «formulera des propositions visant à améliorer la situation de ces personnes âgées, qui sont pour beaucoup d’entre elles parents et grands-parents de citoyens français». Quel est donc l’état des lieux ? La mission ne partira pas du néant. Les rapports se sont accumulés sous la précédente mandature. Ainsi, le Haut conseil à l’intégration (HCI), du temps où il était présidé par Blandine Kriegel, avait rendu un avis transmis au Premier ministre. En conclusion d’une cinquantaine de pages, le HCI formulait des propositions.

Un catalogue impressionnant. D’abord, le Haut conseil demandait plus de souplesse à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) qui «doit développer les services spécialisés d’information et d’aide pour la population des travailleurs migrants âgés». La durée de résidence obligatoire devait être annulée, permettant aux vieux de rester dans leur pays s’ils ont choisi de s’y replier, avec même la possibilité de toucher les prestations de la sécurité sociale chez eux. Et, pour les vieux restant en France, la possibilité d’y être enterrés grâce à la multiplication souhaitée de carrés musulmans dans les cimetières, ce qu’avait d’ailleurs encouragé le ministère de l’Intérieur, en 2007, par une circulaire aux maires.

Plus important peut-être, le HCI touchait au cœur de la cible la perception des Français des vieux immigrés : «La recherche historique devrait s’intéresser à la contribution des vieux travailleurs émigrés à l’histoire de France et, en particulier à l’édification  économique et sociale française dans les années 1950 et 1960». Pour imposer l’image de l’apport de l’immigration à la construction nationale, le HCI allait jusqu’à envisager que «les maires et les chefs d’entreprise concernés puissent apposer des plaques commémoratives ou autres ‘‘monuments’’ dans les lieux où l’apport de la main-d’œuvre immigrée a été le plus important».

Enfin, «l’école devrait enseigner la contribution des travailleurs migrants à l’édification économique de notre pays. En outre, les grandes entreprises françaises qui ont bénéficié de l’apport de la main- d’œuvre immigrée devraient se concerter sur les moyens par lesquels elles pourraient faire valoir leur reconnaissance à cette population». Autant dire que la mission parlementaire a déjà des billes pour commencer à travailler, afin que des décisions interviennent rapidement, ainsi que des propositions de loi.

27.11.12, Walid Mebarek

Source : El Watan.com

Début septembre 2012, la Banque d’Angleterre avait défrayé l’actualité du monde financier en publiant une petite annonce pour trouver son prochain gouverneur dans les colonnes de l’hebdomadaire The Economist.  Elle vient de signer une première mondiale en nommant à sa tête Mark Carney, actuel gouverneur de la banque centrale canadienne (depuis 2008) et, président du Conseil de stabilité financière, une organisation composée de banques centrales, ministères et régulateurs de 24 pays, chargée de développer et de mettre en place des règles pour assurer la stabilité du système bancaire international.

Le futur gouverneur, âgé de 47 ans, censé occuper le poste de gouverneur du Canada jusqu’à 2015 va devoir le quitter pour occuper ses fonctions à partir du 1er juillet 2013, il va devoir surtout demander la nationalité britannique pour remplir sa nouvelle fonction de gouverneur durant cinq ans. Une démarche administrative classique, mais qui devrait être accélérée sous l’impulsion du gouvernement britannique pour une issue avant la date butoir du 1er juillet.

27/11/2012

Source : CCME

 

Le réseau Transferts & Compétences organise un forum sur le thème « Compétences des MRE et compétitivité », le samedi 15 décembre 2012 à Paris.

Une célèbre femme d'affaires chinoise est au coeur d'une polémique en Chine depuis qu'a été révélé le fait qu'elle détenait un passeport étranger, un privilège courant chez les millionnaires mais qui suscite l'irritation de l'opinion publique.

Des appels à boycotter la très prospère chaîne de restaurants South Beauty, fondée par Mme Zhang Lan, ont été lancés, a rapporté mardi le journal China Daily, sans préciser quelle autre nationalité avait obtenue Mme Zhang.

Mme Zhang s'était rendue célèbre en 2010 en s'exprimant contre l'émigration des Chinois aisés lors d'une émission sur une chaîne de télévision de Hong Kong. "Je serai loyale envers mon pays parce que je suis chinoise", avait-elle assuré, citée par le journal.
L'irritation visant la femme d'affaires est amplifiée par son appartenance à la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), une assemblée sans grand pouvoir de décision.

L'existence de son passeport étranger a été connue après qu'elle l'a utilisé dans une procédure judiciaire dans laquelle elle était impliquée.
Pékin n'autorise pas la double nationalité et les Chinois qui reçoivent un deuxième passeport doivent renoncer à leur nationalité d'origine. Certains toutefois taisent, au moins temporairement, leur détention d'un autre passeport.

Le cas de Zhang Lan vient confirmer la tendance générale chez les riches Chinois à privilégier l'étranger --Etats-Unis et Canada surtout-- pour s'établir, placer leur fortune et éduquer leurs enfants.

Une attitude considérée comme antipatriotique par le Chinois de la rue, déjà outré par le train de vie doré de la nomenklatura du régime communiste et des nouveaux riches de la deuxième économie mondiale.

L'an dernier, une étude de la Bank of China et du magazine chinois Hurun avait conclu que près de la moitié des millionnaires chinois envisageaient de quitter la Chine, tandis que 14% d'entre eux étaient déjà en train de le faire.

Le cas de Mme Zhang a déclenché des réactions ironiques sur Sina Weibo, l'équivalent de Twitter en Chine: "Nos responsables politiques envoient tous leurs enfants étudier à l'étranger et il y a tellement d'officiels corrompus qui émigrent... Rien de nouveau sous le soleil", a écrit un internaute.

27 nov 2012

Source : AFP

Les envois de fonds des migrants, issus des 48 pays les plus pauvres, ont atteint quelque 27 milliards de dollars (20,8 milliards d'euros), une somme en progression malgré la crise mais dont ne profitent pas assez les gouvernements, indique l'ONU dans un rapport publié lundi.

Dans son rapport, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced) recommande aux gouvernements des 48 pays les moins avancés (PMA) "d'exploiter ces importantes ressources, dont une grande partie fait l'objet de transferts privés directs destinés aux familles, pour diversifier et renforcer leur économie" en renforçant leurs capacités productives.

Car bien que les envois de fonds des migrants à destination des PMA en 2011 représentaient une somme considérable comme source de financement extérieur, uniquement devancée par l'aide publique au développement (42 milliards en 2010), ils ne sont pas assez mis à profit par les autorités, a indiqué aux médias le secrétaire général de la Cnuced, Supachai Panitchpakdi.

Pourtant ces envois ont été multipliés par huit entre 1990 et 2011 grâce notamment au fait que le nombre de travailleurs migrants des PMA est passé de 19 millions de personnes en 2000 à 27 millions en 2010. Depuis 2008, ils ont continué d'augmenter malgré la crise économique et financière mondiale, a-t-il souligné.

Selon la Cnuced, les envois de fonds devraient continuer de croître à moyen terme.

Mais "seuls six ou sept" gouvernements des PMA ont mis en place des politiques pour gérer ces fonds, a déploré le directeur de la division Afrique et PMA de la Cnuced, Taffere Tesfachew.

Selon la Cnuced, les autorités devraient encourager les familles ayant reçu des fonds à consacrer -- une fois leurs besoins vitaux satisfaits -- une part plus importante de cet argent au développement d'infrastructures locales ou à la formation professionnelle.

En ce sens, les experts recommandent la création d'un "plan spécial", disposant notamment d'un "mécanisme international d'appui" dont les modalités devraient encore être précisées et qui serait administré par des banques de développement régional, pour mieux exploiter le potentiel financier des diasporas des pays pauvres.

En outre, les gouvernements devraient notamment prendre des mesures pour réduire les coûts de transfert liés à l'envoi de fonds, qui peuvent atteindre 12% du montant soit un tiers de plus que la moyenne mondiale, selon M. Tesfachew.

Pour y parvenir, la Cnuced recommande aux gouvernements d'éviter les accords d'exclusivité conclus avec des sociétés de transfert de fonds car ils limitent la concurrence.

26 nov 2012

Source : AFP

La CNUCED a indiqué lundi que les ressortissants instruits et hautement qualifiés des pays les plus pauvres partis travailler à l'étranger, pourraient contrer les effets de la "fuite des cerveaux" dans leurs pays d'origine en contribuant au transfert de connaissances et en orientant l'investissement vers ces pays.

Les statistiques disponibles sur "l'exode des compétences" des 48 pays les moins avancés (PMA) montrent que, parmi ceux de leurs ressortissants qui ont reçu une formation universitaire, une (1) personne sur cinq (5) part travailler à l'étranger, contre une (1) sur 25 dans les pays développés.

"Ce sont les PMA qui affichent le taux d'exode des compétences le plus élevé, avec 18,4%, un taux bien supérieur aux 10% observés dans les autres pays en développement, note la CNUCED.

Elle révèle aussi que six des 48 PMA comptent plus de ressortissants hautement qualifiés vivant à l'étranger que dans leur pays natal.
En 2000, les PMA comptaient 1,3 million d'émigrants, une augmentation de 58% par rapport à 1990.

Aujourd'hui, ce chiffre aurait dépassé les 2 millions et les effets néfastes du phénomène "risquent désormais de l'emporter sur les avantages tirés des milliards de dollars que ces travailleurs envoient chaque année à leurs familles restées dans leur pays d'origine", soutient cette organisation.

"L'exode des compétences tend en effet à renforcer les inégalités entre les pays en termes de personnel qualifié et à compromettre les perspectives de croissance économique à long terme des PMA", explique-t-elle.

Pour compenser ces effets négatifs, la CNUCED propose de créer un mécanisme international d'appui à travers lequel les expatriés hautement qualifiés des PMA pourraient contribuer au transfert des connaissances spécialisées et orienter l'investissement vers leurs pays d'origine.

Appelé "investissement dans le transfert des connaissances des diasporas, ce dispositif propose de mobiliser ceux qui sont "disposés à investir dans la création et l'acquisition des connaissances dans leur pays d'origine".

L'objectif étant de mettre en valeur les apports des membres de la diaspora dotés de compétences hautement spécialisées pouvant contribuer au développement des entreprises et au renforcement des capacités productives de leurs pays d'origine, notamment dans les secteurs de moyenne et de haute technologie et dans les secteurs à forte intensité de compétences (comme l'ingénierie).

Depuis des années, la CNUCED défend l'idée que l'amélioration des capacités productives des PMA est, pour ces pays et leur population, la clef pour parvenir à une croissance économique durable et sortir de la pauvreté.

Le mécanisme international d'appui qui est proposé sur les PMA vise à réduire les risques auxquels s'exposent généralement les diasporas qui décident d'investir dans leurs pays d'origine.

A travers ce mécanisme, elles pourraient par exemple bénéficier d'un accès préférentiel au financement de départ à des taux d'intérêt préférentiels. Les gouvernements pourraient également fournir des garanties d'emprunt en vue de ces investissements.

Aussi, suggère la CNUCED, les fonds nécessaires à la mise en Âœuvre du dispositif pourraient être fournis par les pays développés et par les pays en mesure d'apporter leur contribution, ainsi que par les institutions financières internationales et régionales.
D'une manière générale, insiste-t-elle, "il est clair qu'un plan spécial s'impose pour inciter les membres qualifiés des diasporas des PMA à contribuer au renforcement du socle des connaissances et des capacités d'innovation de leurs pays d'origine".

Le mécanisme proposé pourrait être administré par des banques de développement régionales (Banque africaine de développement pour la diaspora africaine par exemple), en collaboration étroite avec les banques nationales de développement.

Plusieurs gouvernements de PMA ont tenté d'exploiter le potentiel de leurs diasporas au profit de leur pays, mais, pour l'heure, les résultats sont bien maigres, observe-t-elle.

Elle relève également la nécessité d'adopter de nouvelles politiques et stratégies industrielles, et de les élaborer en tenant compte des compétences et des capacités des émigrants, et de créer des réseaux efficaces de partage du savoir des diasporas.

26 nov 2012

Source : APS

La Russie donne un an à l'Union européenne pour faire progresser les négociations sur la mise en place d'un régime sans visa, et va imposer dès décembre des visas aux équipages d'avions de ligne européens, a déclaré mardi un responsable de la diplomatie russe, cité par les agences.

Moscou réclame depuis des années la libre circulation de ses citoyens, proposant la réciprocité, mais dénonce les réticences des Européens.
Le président russe, Vladimir Poutine, va mettre la question sur la table de manière "catégorique" lors d'un nouveau sommet Russie-UE le 21 décembre à Bruxelles, a déclaré l'ambassadeur extraordinaire Anvar Azimov, cité par Itar-Tass.

Selon Interfax, le haut responsable russe a mis en garde l'UE contre de nouvelles réticences.

"S'il n'y a pas d'avancée dans la rédaction d'un accord (de libre circulation) d'ici la fin 2013, la Russie en tirera les conséquences", a-t-il déclaré.

"Nous sommes prêts à patienter encore un an. Il est difficile d'énerver les Russes, mais le contre-coup est ensuite approprié", a-t-il ajouté.

"Nous ne le souhaitons pas, je pense que nous devons nous entendre", a ajouté le diplomate, selon lequel tous les aspects techniques ont été réglés et ne manque qu'une décision politique.

Il a cependant indiqué que la Russie exigerait déjà, à partir de décembre, que les équipages d'avions de ligne européens soient munis de visas.

"C'est pour nous désormais une question de principe. Nous ne plierons plus. Nous voulons un dialogue d'égal à égal" avec l'UE, a déclaré M. Azimov, cité par Ria Novosti.

Selon la presse russe, Bruxelles avait clairement lié lors du précédent sommet en décembre 2011 l'instauration de la libre

à la question des droits de l'Homme et de l'Etat de droit.

27 nov 2012

Source : AFP

Ce mercredi 21 novembre 2012, une classe de 32 élèves du lycée Ibn Soulayman Roudani se dirige vers la mairie de TAROUDANT, dans le hall une riche exposition les attend…Suite

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) condamne avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Villefontaine (Isère), dans la nuit de vendredi à samedi 24 novembre 2012, par des tags racistes.
La profanation de cette mosquée, quatre mois après son inauguration, intervient en ce jour particulier du calendrier musulman qu’est Achoura 1434 et s’ajoute à la liste longue et triste d’agressions dont ont été victimes de nombreuses mosquées de France depuis le début de l’année 2012.
Le CFCM exprime son soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France fortement indignés par ces actes xénophobes.
Devant la monté inquiétante des actes antimusulmans, notamment ceux qui touchent les mosquées de France, le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser davantage de moyens face aux auteurs de ces actes insupportables.
24/11/2012
Source : Site du Conseil français du culte musulman

Tout au long de l’année, l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Rabat et l’Institut Néerlandais au Maroc (NIMAR) organisent les Soirées du Film Néerlandais, tous les derniers mercredis du mois à 19h00. Les films sont en néerlandais, sous-titrés en français, les projections sont en DVD et d’accès gratuit…Suite

Les organisateurs du spectacle "Barbès Café", pour leur étape oranaise, se sont contentés, dimanche soir, de programmer seulemement la partie "bal" de ce travail concocté par Améziane Azaïche.
Le public qui s'est déplacé pour suivre ce spectacle, organisé en collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), à défaut de découvrir l'histoire de l'immigration par la chanson, s'est surtout "défoulé" en dansant et en reprenant en chÂœur des chansons bien connues, puisées d'un répertoire "adapté" pour cette soirée oranaise.
Même le coordinateur du spectacle, Mohamed Ali Allalou, n'a pas caché sa déception. "Nous aurions aimé présenter à Oran notre spectacle dans tous ses volets de comédie musicale, de théâtre, de concert musical et de montage vidéo. Mais notre partenaire nous a demandé de ne programmer que le volet bal", a-t-il expliqué à l'APS, à la fin du spectacle.
Dans un décor simple reconstituant la devanture d'un débit de boisson et sous une enseigne lumineuse annonçant "Barbès Café", dix musiciens et chanteurs ont évolué deux heures durant pour interpréter une vingtaine de chansons, des succès pour la plupart, des années 40 jusqu'aux années 70, avec une place bien importante û ville d'accueil oblige û pour les genres oranais et raï.
Le spectacle a débuté sur les chapeaux de roue, avec un clip de Rachid Taha chantant "Barbès", cette "Little Algéria", en plein cÂœur de Paris, avant que ne s'enchaînent pêle-mêle les autres "tubes" de Cheikh Hasnaoui, Raïna Raï, Zoulikha, Wahbi, Salim Hellali, Djamel Allam, Idir, H'nifa, Rimiti, Hadj M'hamed El Anka, Deriassa, Blaoui Houari.
C'est le groupe "Noujoum Essaf" qui mettra le feu dans la salle, en invitant jeunes et adultes à envahir littéralement la scène pour danser aux rythmes entraînants du genre "Saf" très répandu dans la région de Sebdou (Tlemcen).
Une histoire pas suffisamment connue
Mohamed Ali Allalou a indiqué que ce spectacle raconte "l'histoire de la chanson de l'émigration algérienne vue à travers un café. Une histoire écrite par des artistes algériens qui n'ont jamais eu de place que le café du quartier pour chanter. Mohamed El Kamal, El Hasnaoui, Saadaoui Salah, Hnifi, Rimiti et bien d'autres n'ont jamais fait de grandes scènes parisiennes".
"Notre spectacle reconstitue toute cette histoire et rend hommage à toutes ces figures. Il a été monté en 2011, pour marquer le cinquantenaire des massacres du 17 octobre 1961 à Paris. Il y a une partie allant des années 40 jusqu'à 1962 où est racontée toute cette époque d'El Ghorba (l'exil) et de la guerre de libération nationale. Elle s'achève avec +El Hamdoulilah+ du regretté El Anka", a-t-il précisé.
Le coordinateur a ajouté que "la seconde partie commence à partir de 1962 pour retracer la résistance des algériens en France face au racisme, la résistance des jeunes Beurs, l'époque de Sarkozy et la fierté d'être d'origine algérienne avec Zizou", ajoutant que l'objectif d'Ameziane Azaïche est de "montrer le travail de ces artistes algériens dont les grands succès ont été faits dans les années 40 jusqu'aux années 70 dans l'exil et de faire re(découvrir) cette histoire pas suffisamment connue".
De son côté, le chef du service communication de l'AARC, M. Bousbaa Faycal, a indiqué que cette tournée s'inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance et de la mission dévolue à son organisme chargé de "faire connaître à la communauté algérienne à l'étranger les Âœuvres nées en Algérie et, dans l'autre sens, de promouvoir en Algérie les expressions issues de l'émigration".
"Barbès Café" sera présenté ces lundi et mardi à Alger après avoir été programmé à Tizi-Ouzou et Oran.
26 nov 2012
Source : APS

"Les questions des droits de l'Homme liées à la situation des frontières dans l'Oriental " est le thème d'une table-ronde qui sera organisée le 1er décembre prochain à Oujda par la commission régionale des droits de l'homme.
Selon un communiqué de la commission, cette rencontre se veut une contribution à la réflexion et au débat autour d'un certain nombre de questions liées à la situation des frontières dans la région, afin de dégager des idées sur les moyens de traiter ces questions, en coopération avec les acteurs régionaux concernés.
La fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie et les effets de la position officielle de ce pays vis-à-vis de la question du Sahara marocain ont eu des conséquences graves sur les droits de l'Homme d'une grande frange de la population de l'Oriental.
Les débats seront animés par des enseignants à la faculté des lettres et des sciences humaine d'Oujda, des chercheurs et des spécialistes de l'immigration et de la psychologie.
26 nov. 2012
Source : MAP

Le gouvernement fédéral envisage de se délester d'une partie de ses engagements auprès des réfugiés en confiant cette responsabilité au secteur privé.
Ottawa demande à des groupes communautaires de subvenir aux besoins d'un millier des réfugiés que le Canada s'est engagé, auprès des Nations unies, à accueillir au cours des trois prochaines années.
Le ministère de l'Immigration a indiqué que ce changement était dû au fait que le secteur privé était plus efficace pour aider lesdits réfugiés à s'installer une fois au pays.
Des organisations sans but lucratif soutiennent toutefois que les conservateurs agissent ainsi puisque cela coûte moins cher à l'État.
Au même moment, le gouvernement impose une limite au nombre de demandes que les groupes privés peuvent accepter de leur propre initiative.
Selon Janet Dench, du Conseil canadien pour les réfugiés, les groupes communautaires sont placés dans une position inconfortable, où ils doivent aider les réfugiés que le gouvernement désire accueillir ou n'aider personne.
Les groupes sans but lucratif craignent ainsi de devoir accomplir les objectifs gouvernementaux, plutôt que les leurs.
L'accueil des réfugiés au Canada est un domaine partagé entre le gouvernement et environ 80 groupes, qui ont des ententes formelles avec Ottawa pour financer l'arrivée des réfugiés.
Le Canada accueille volontairement environ 10 % des réfugiés de la planète. L'an dernier, 7365 réfugiés aidés par le gouvernement et 5585 autres subventionnés par le privé, selon des statistiques fédérales.
Entre 2006 et 2011, les cinq principaux pays d'où provenaient les réfugiés aidés par le gouvernement étaient l'Irak, la Colombie, le Bhoutan et l'Afghanistan, selon une analyse des statistiques offerte par Citoyenneté et Immigration Canada.
Des groupes privés tentent également d'accueillir des réfugiés identifiés par les Nations unies, mais choisissent souvent des pays d'origine ou des individus possédant certains liens avec leurs organisations religieuses ou communautaires. Pendant la même période, les cinq principaux pays d'origine des réfugiés aidés par le secteur privé étaient l'Irak, l'Afghanistan, l'Éthiopie, l'Érythrée et la Somalie.
Des limites sont cependant désormais imposées en ce qui concerne le nombre de demandes pouvant être soumises par les groupes privés, en plus d'autres restrictions.
« Nous n'avons pas droit à aucune ''commandite'' en Afrique. Nous n'avons reçu que 36 ''places'' l'an dernier. Comment étais-je censé répondre à des centaines de demandes de financement? », a demandé Khwaka Kukubo, un conseiller pour le programme de réfugiés de l'Église unie du Canada.
Le gouvernement affirme que les restrictions sont en place pour que les missions d'accueil puissent passer au travers du grand nombre de demandes en attente, avant d'ajouter que cela n'affecte pas le nombre de réfugiés financés par le privé qui arrivent au Canada chaque année.
Certains soutiennent cependant que cela reflète un changement dans les priorités du gouvernement.
Un porte-parole du ministère a indiqué que la décision de demander aux groupes privés d'aider à accueillir 1000 réfugiés choisis par le gouvernement avait été prise parce que des études avaient démontré que les réfugiés s'en sortaient mieux lorsqu'ils immigraient au Canada sous l'aile protectrice des organisations privées.
« Certains organismes se sentent manipulés puisqu'ils se disent qu'Ottawa a fermé la porte à leurs pratiques habituelles, mais que puisqu'ils sont des groupes aidant les réfugiés à s'établir au Canada, ils devraient malgré tout mettre la main à la pâte », a dit Mme Dench.
Au final, cette dernière craint qu'en forçant les organismes à accepter des réfugiés avec lesquels ils ne partagent pas de lien commun, ceux-ci ne finissent par en accueillir moins, ce qui pourrait empêcher Ottawa d'attendre ses objectifs, menant ultimement le gouvernement à jeter le blâme sur le secteur privé.
25 novembre 2012
Source : Radio Canada

Il y a quelques mois, la frontière longue de 200 km qui sépare la Grèce de la Turquie était la plus grande faille dans l’enceinte de la « forteresse européenne ». C’était le point d’entrée dans l’Union européenne (UE) de la majorité des migrants sans papiers.
Des centaines de personnes se rassemblaient chaque nuit sur les rives du fleuve Évros, qui sépare les deux pays, pour être entassées sur des canots pneumatiques par des passeurs qui les poussaient sur l’eau. Lorsqu’ils atteignaient l’autre rive, ils étaient en Europe. Selon Georgios Salamagas, chef de la direction de la police d’Orestiada, une ville de la région grecque d’Évros, entre début 2010 et août 2012, au moins 87 000 migrants y sont parvenus.
« Depuis 2010, notre région avait un problème avec l’immigration clandestine », a-t-il dit à IRIN. « Les chiffres étaient astronomiques [...] Nous vivions dans une situation de crise humanitaire permanente. »
Colmater la brèche
Après avoir traversé la rivière, les migrants se présentaient généralement au poste de police le plus proche. Ils y étaient enregistrés de manière expéditive et se voyaient délivrer un document qui leur donnait 30 jours pour quitter le pays. Puis on les laissait poursuivre leur route.
Nombre d’entre eux finissaient par embarquer clandestinement sur des bateaux en direction de l’Italie ou payaient des passeurs pour les aider à atteindre d’autres destinations en Europe. Les moins chanceux et les moins riches finissaient dans les rues d’Athènes ou d’autres villes grecques, où l’Aube dorée, un parti d’extrême droite de plus en plus populaire, les tient pour responsables d’une multitude de maux, allant de la crise financière à la hausse de la criminalité.
Début août, sous la pression croissante de la population grecque et de l’UE, le gouvernement a lancé une opération visant à colmater les brèches de la frontière gréco-turque. Deux mille agents de police supplémentaires ont été envoyés en patrouille dans la région. Une clôture de 12 km de long est sur le point d’être achevée le long de l’un des points d’entrée les plus populaires. En outre, tous les migrants sans papiers interpellés près de la frontière sont arrêtés et placés en rétention.
« Tous ceux qui entrent sur le territoire grec sont appréhendés », a dit M. Salamagas. « S’ils sont demandeurs d’asile, ils sont placés en rétention le temps que leur demande soit traitée. Ceux qui doivent être expulsés restent [en rétention] jusqu’à six mois, renouvelables sur accord du procureur. »
Ces mesures ont eu un effet spectaculaire. Alors qu’en juillet, 6 000 traversées clandestines de la frontière avaient été signalées, seulement 70 migrants ont essayé de passer illégalement en septembre.
Les autorités grecques se sont félicitées du succès de cette opération. Pourtant, des questions se posent quant à l’humanité et l’efficacité de ces mesures pour dissuader les migrants déterminés à atteindre l’Europe.
« Les efforts déployés pour verrouiller les frontières de la région d’Évros sont inquiétants, car cela signifie que les véritables réfugiés ne peuvent pas non plus passer », a commenté Ketty Kahayioylou, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Grèce. « Les murs et autres moyens de dissuasion n’empêchent pas les gens de venir. Ils trouvent juste d’autres itinéraires, des itinéraires plus dangereux. »
Les migrants et leurs passeurs se sont manifestement déjà adaptés. Ils ont repris la voie maritime entre la côte turque et les îles grecques de l’est de la mer Égée qu’ils empruntaient déjà avant 2010. M. Salamagas admet que les migrants adopteront probablement de nouveau la voie terrestre dès que l’opération policière prendra fin le long de l’Évros, comme ils l’avaient fait en février 2011, lorsque s’était achevée une opération conjointe de trois mois entre la police grecque et l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex). L’opération actuelle vient d’être prolongée pour deux mois, mais elle risque de ne pas se poursuivre indéfiniment.
Conditions de rétention
La perspective de soumettre les migrants à des séjours prolongés dans des centres où les conditions de rétention ont fait l’objet de critiques répétées de la part d’organisations de défense des droits de l’homme soulève elle aussi des inquiétudes. Selon un rapport publié en juin 2011 par l’organisation humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF), les conditions de rétention inhumaines dans la région d’Évros causent « des problèmes sanitaires majeurs ». La Cour de justice de l’UE a d’ailleurs jugé l’année dernière que les autres pays de l’UE ne devaient pas renvoyer les demandeurs d’asile en Grèce — comme le requiert le règlement de Dublin — en raison des mauvaises conditions de rétention dans ce pays.
M. Salamagas a fait la liste des réparations qui avaient été faites dans plusieurs centres de rétention de la région, notamment l’installation de nouveaux sanitaires et de nouveaux systèmes de chauffage. « Les migrants détenus ne coopèrent pas », a-t-il déploré. « Lorsqu’ils tentent de s’évader, ils causent beaucoup de dommages ».
Margaritis Petritzikas, un avocat pour le Conseil hellénique des réfugiés qui visite régulièrement les centres de rétention d’Évros, convient que des améliorations ont été faites, mais soutient que certains problèmes persistent. « La qualité et la quantité de nourriture sont insuffisantes », a-t-il dit, ajoutant que dans certains centres, il n’y avait pas assez de lumière naturelle ou d’espaces découverts pour que les détenus puissent faire de l’exercice.
Un problème européen
L’UE a vilipendé les centres de rétention pour migrants de la Grèce, la porosité de ses frontières et sa mauvaise gestion des demandeurs d’asile. Mais de nombreux Grecs se demandent pourquoi leur pays, déjà touché par une crise de la dette écrasante, devrait être porté responsable de ne pas avoir réussi à mieux gérer la part disproportionnée du fardeau de l’immigration clandestine en Europe qui lui incombe.
« C’est une grande hypocrisie de la part de l’Europe », a dit Nikitas Kanakis, directeur de l’antenne grecque de l’organisation non gouvernementale Médecins du Monde (MDM). « Ils ne cessent de nous accuser pour ce qu’on fait ici, mais ils ne veulent pas non plus accepter [ces migrants dans leurs pays]. »
Ioanna Kotsioni, une spécialiste de l’immigration travaillant pour MSF à Athènes, a convenu que les problèmes n’étaient pas véritablement partagés.
L’UE paie 75 pour cent du coût de la lutte actuelle contre l’immigration clandestine à Évros et ailleurs. Les États membres ont également prêté à la Grèce, par le biais de Frontex, 200 agents d’immigration et des équipements de surveillance pour faciliter le contrôle aux frontières. L’UE couvre par ailleurs une partie des coûts d’expulsion des migrants à travers le Fonds européen pour le retour.
Selon Mme Kotsioni, toutes ces mesures participent à la tendance de « sécurisation de l’immigration » qui s’est intensifiée au cours des dix dernières années et a donné l’expression de « forteresse européenne ».
Certains groupes comme le HCR, MSF et MDM préfèreraient voir l’UE et la Grèce créer des centres de rétention pour les migrants ouverts et humains, établir un système d’asile plus efficace, adopter une législation reformant le règlement de Dublin et prévoir des dispositions spéciales pour les pays comme la Grèce, qui sont confrontés à d’importants afflux de migrants.
« Nous devons envisager ce problème dans une perspective européenne », a dit M. Kanakis, de MDM.
26 novembre 2012
Source : IRIN

Emmad Saeed* et sa famille voulaient à tout prix échapper au conflit en Syrie, mais ils étaient peu enthousiastes à l'idée d'y assister depuis un camp de réfugiés poussiéreux en Jordanie. Ils ont donc payé des passeurs pour les amener en Europe. Ils espéraient rejoindre des parents en Allemagne ou en Suède, mais leurs passeurs leur garantissaient seulement qu'ils atteindraient le continent européen. C'est en Grèce que leur petit bateau a accosté.
Malheureusement pour M. Saeed, la Grèce a l'un des plus faibles taux de reconnaissance du statut de réfugié en Europe et les demandeurs d'asile sont souvent placés en détention jusqu'à ce que leur demande soit examinée, ce qui peut prendre jusqu'à six mois. L'Allemagne et la Suède affichent des taux de reconnaissance plus élevés, mais, jusqu'à récemment, les demandeurs d'asile qui avaient déjà déposé une demande en Grèce couraient le risque de s'y voir transférés s'ils tentaient de faire une seconde demande d'asile dans un autre pays membre de l'Union européenne (UE).
Aucune région du monde n'a réussi à harmoniser le traitement de ses demandeurs d'asile. Même les pays qui ont ratifié la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés l'interprètent et la mettent en ouvre différemment. Pour les demandeurs d'asile, il en résulte une sorte de « loterie de l'asile ». Ils peuvent être gardés en détention pendant des mois dans un pays pendant que leur demande est examinée - et finir par essuyer un refus -, alors que, dans un autre, ils sont reconnus comme réfugiés et ont le droit de travailler ou d'étudier pendant que leur demande est traitée.
Nulle part ailleurs qu'en Europe n'a-t-on autant débattu de ces divergences. Il y a plus de dix ans, les pays membres de l'UE se sont entendus sur le principe d'un Système d'asile européen commun (SAEC) et ont fixé la date butoir pour sa mise en place à 2012, mais les normes en matière de conditions d'accueil et d'octroi du statut de réfugié varient encore considérablement d'un pays à l'autre.
L'adoption du règlement Dublin II par l'UE en 2003 a été une étape cruciale dans l'établissement du système d'asile commun. Le règlement a pour objectif de décourager les demandeurs d'asile de déposer des demandes dans plusieurs pays. Dans cette optique, il établit une hiérarchie de critères permettant de déterminer quel État membre devrait être responsable du traitement d'une demande d'asile. Si le maintien de l'unité familiale et les considérations humanitaires font partie des éléments que les États doivent considérer, le critère du « pays de première entrée » a cependant été, en pratique, l'un des plus largement utilisés. Dans ce contexte, des milliers de demandeurs d'asile ont été transférés d'États comme l'Allemagne et la Suède vers des pays « de première ligne » comme la Grèce, l'Italie et la Pologne.
Un système imparfait
La majeure partie des transferts vers la Grèce ont cessé à la suite de deux décisions rendues par la Cour de justice de l'UE en 2011. La Cour a conclu que les demandeurs d'asile renvoyés en Grèce étaient parfois victimes de traitements inhumains ou dégradants, principalement en raison des conditions de détention notoirement médiocres du pays. On continue toutefois de procéder aux transferts des demandeurs d'asile vers d'autres pays ayant une mauvaise réputation en termes de détention et de traitement des étrangers, notamment la Hongrie, l'Italie et Malte.
Le règlement Dublin II a été largement critiqué. Ses détracteurs estiment en effet qu'il est fondé sur un Système d'asile européen commun (SAEC) qui n'est, pour l'instant, qu'un ensemble de normes minimales difficiles à appliquer en matière de conditions d'accueil, de procédures d'asile et de détermination du statut de réfugié.
Par exemple, la France a rejeté 84 pour cent des demandes d'asile déposées pendant le deuxième trimestre de 2012, alors que l'Allemagne en a seulement refusé 52 pour cent, selon les statistiques de l'UE. Pendant la même période, les ressortissants russes avaient plus de chances d'obtenir le statut de réfugié en France qu'en Belgique.
« Le système est basé sur une fausse hypothèse selon laquelle tous les pays respectent de la même manière les droits des demandeurs d'asile », a dit Ana Fontal, du Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), une alliance d'organisations non gouvernementales (ONG) qui viennent en aide aux réfugiés basée à Bruxelles.
Selon un rapport publié en décembre 2011 par le Service jésuite des réfugiés (Jesuite Refugee Service, JRS), le système de Dublin pénalise les demandeurs d'asile qui se réfugient en Europe et les encourage à contourner le système en faisant appel à des passeurs et à des trafiquants pour entrer illégalement dans les pays où ils auront de meilleures chances d'obtenir l'asile.
Par ailleurs, ce système ne fait rien pour assurer la distribution équitable du fardeau des demandes d'asile. Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, a souligné que la plupart des demandes d'asile étaient déposées dans une poignée de pays membres et que le système d'asile commun devrait prévoir des mécanismes permettant de rééquilibrer les responsabilités des pays membres de manière plus égalitaire.
Emilie Wiinblad, haut fonctionnaire chargé des politiques au Bureau Europe du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), a quant à elle fait remarquer que le règlement Dublin II n'était pas conçu pour assurer une distribution équitable des demandeurs d'asile. Elle doute qu'un mécanisme puisse permettre d'atteindre cet objectif et qu'il s'agisse de la principale finalité. « D'un point de vue légal, ce qui est le plus important, c'est que ceux qui ont besoin de protection puissent l'obtenir. Une distribution plus équitable des responsabilités dépendra ensuite de la solidarité », a-t-elle dit à IRIN.
Amendements au règlement Dublin II
En septembre de cette année, les membres de la commission des libertés civiles du Parlement européen se sont entendus sur une série d'amendements au règlement Dublin II. Ces amendements seront soumis à un vote final en décembre ou en janvier. S'ils sont approuvés, ils obligeront les États membres à fournir aux demandeurs d'asile davantage d'informations au sujet de leurs droits et une aide juridique gratuite s'ils décident de contester une décision de transfert. Ils comportent également des dispositions précises permettant de déterminer quand un demandeur d'asile peut être détenu, dans quelles conditions et pour combien de temps, même s'ils n'interdisent pas la détention des mineurs non accompagnés.
Les amendements, qui vont dans le même sens que les décisions rendues par la Cour au sujet de la Grèce, permettraient de suspendre le transfert des demandeurs d'asile vers les pays dont les procédures d'asile comportent des lacunes systématiques qui peuvent donner lieu à des traitements inhumains ou dégradants. Le texte inclut également des dispositions pour la création d'un système d'alerte précoce dont l'objectif serait d'identifier les défauts et les dysfonctions des systèmes d'asile nationaux avant qu'ils n'atteignent un point critique. Plusieurs questions demeurent toutefois en suspens quant au mode de fonctionnement de ce mécanisme.
Les critères permettant de déterminer quel État membre est responsable de traiter une demande d'asile demeurent largement inchangés, même si la définition du regroupement familial a été légèrement élargie.
Sylvie Guillaume, députée européenne et rapporteuse fictive sur la révision de Dublin, a indiqué que les amendements laisseraient encore « beaucoup de place à l'interprétation par les pays membres » et qu'il était peu probable que le nouveau système d'alerte précoce permette de créer « un régime de partage de responsabilité efficace faisant la promotion de la solidarité entre les États membres ».
« Le système doit changer »
Mme Fontal, de l'ECRE, croit aussi que les changements qui ont été apportés ne sont pas suffisants. « Nous sommes contents qu'il y ait eu des améliorations, mais le système doit changer à plus long terme », a-t-elle dit à IRIN.
La première étape, a-t-elle ajouté, aurait pour objectifs de renforcer les systèmes d'asile et d'améliorer des conditions d'accueil au niveau national. Des financements pour ce type d'efforts peuvent être obtenus par l'intermédiaire du Fonds européen pour les réfugiés (FER). Le Bureau européen d'appui en matière d'asile peut par ailleurs offrir des formations sur la détermination du statut de réfugié.
L'ECRE aimerait que le système accorde plus d'importance aux liens que les demandeurs d'asile pourraient avoir avec un pays en particulier à cause de leur famille ou de leur communauté. La prise en compte de ces considérations pourrait en effet permettre d'améliorer leurs perspectives d'intégration.
Mme Wiinblad, du HCR, a reconnu la nécessité de développer un système qui met davantage l'accent sur les liens familiaux. Elle a cependant signalé que les demandeurs d'asile, s'ils ont le droit de demander protection en vertu des lois internationales, ne peuvent pas nécessairement choisir dans quel pays ils veulent vivre. « Les réfugiés peuvent être contraints d'accepter la protection qui leur est offerte dans un pays tiers où ils sont en sécurité si celle-ci satisfait aux normes requises », a-t-elle dit à IRIN.
26 novembre 2012
Source : IRIN

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