dimanche 24 novembre 2024 12:02

Maître Mohamed Belmahi, membre de l'ordre des avocats de Meknès a été réélu, dimanche 16 décembre 2012 à Barcelone, au poste de premier vice-président du Barreau pénal international (BPI) de La Haye.

A l'issue de cette réélection, M. Belmahi a déclaré à la MAP que celle-ci est une «reconnaissance de la communauté internationale des efforts déployés par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme et de la consécration de l'Etat de droit et de justice ainsi que de son engagement à l'égard des conventions internationales».

Le BPI se veut un interlocuteur privilégié des conseils auprès de la Cour pénale internationale de La Haye (CPI). Son objectif est de garantir que les conseils puissent exercer en toute indépendance devant la CPI.

18/12/2012

Source : CCME

La communauté internationale célèbre aujourd’hui, comme le 18 décembre de chaque année, la journée mondiale des migrants. Une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe, dont les protagonistes ne sont autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels, ou d'autres, ayant choisi le départ, tout simplement en quête d'une vie meilleure.

La Plateforme euro-marocaine "Migration, développement, citoyenneté et démocratie" a tenu récemment à Tanger sa rencontre internationale sur le thème "La concertation pour des partenariats plus efficaces".

La rencontre de Tanger a engagé une réflexion sur la place du migrant à la lumière de la nouvelle constitution, le chantier de la régionalisation avancée et les changements que connaît le monde arabe…Consulter lexte de la déclaration finale

 

La 2ème édition de "Aflam du sud" festival du cinéma arabe propose du 11 au 14 janvier 2013, des longs et des courts métrages, documentaires,  des séances scolaires, un débat et une exposition dans 3 lieux de projections.

Cinéma Vendôme/Centre Culturel Arabe/Bozar. Festival "Aflam du sud" interroge les frontières entre l’Orient et l’Occident à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Belgique. Un moment où le monde arabe est en bouillonnement de créativité cinématographique, défendant des points de vue importants,  pour s'investir dans un avenir différent. cette édition de "Aflam du sud" permet de découvrir un septième art au féminin avec un regard incisif et dérangeant…En savoir plus

Un hommage appuyé a été rendu, samedi à Paris, à feu Abdelaziz Meziane Belfkih, ancien Conseiller de SM le Roi, pour son rô le actif et visionnaire dans la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger.
Au cours du premier Forum des compétences marocaines en France qui a eu pour cadre la prestigieuse Ecole supérieure des Mines ParisTech, plusieurs personnalités ayant cô toyé le défunt ont livré des témoignages mettant en exergue les qualités intellectuelles et humaines de ce "grand commis d'Etat" et "passionné du service public".
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a d'emblée salué la mémoire d'une grande personnalité du Maroc moderne qui a consacré sa vie à l'excellence du service public en ayant le souci permanent de le doter des meilleures compétences qu'il allait chercher dans les grandes écoles au Maroc et à l'étranger.
Mohamed Mbarki, Directeur général de l'Agence de l'Oriental, a abondé dans le même sens, en soulignant que le défunt fut "l'un des premiers acteurs dynamiques de l'institutionnalisation de la relation du Maroc avec les compétences issues de sa diaspora".
Selon lui, feu Meziane Belfkih fut "un homme du progrès et de la démocratie" qui a "allié l'intelligence à la connaissance de son pays". "Il a commencé au bas de l'échelle. C'est cette connaissance qui a forgé sa modestie", a-t-il expliqué.
Enumérant certains chantiers dans lesquels le défunt fut impliqué, à commencer par le développement du service public du ministère des Travaux publics, jusqu'au Rapport du cinquantenaire, en passant par son investissement dans le secteur de l'eau, sa contribution aux projets de la rocade méditerranéenne, de l'aménagement de la vallée du Bouregreg et à la Commission interministérielle du suivi de la réforme de l'éducation et de la formation (COSEF), M. Mbarki a relevé que le meilleur hommage au défunt serait de "maintenir vivante la flamme de l'attachement au pays" et de faire preuve d'originalité en "passant du langage traditionnel sur la mobilisation des MRE à celui de la compétitivité".
De son cô té, M. Mohamed Najim, professeur à l'université de Bordeaux et l'une des compétences qui ont cô toyé le défunt depuis les années 1970, a affirmé que feu Meziane Belfkih avait "une connaissance très profonde de tous les problèmes stratégiques et économiques du Maroc".
"Mon interaction avec lui concernait essentiellement les aspects de l'enseignement supérieur et de la recherche pour lesquels il avait une très grande sensibilité et une vision à 20 ans sur le Maroc", a relevé ce fondateur et premier directeur de l'Ecole nationale supérieur de l'informatique et de l'analyse des systèmes (INSIAS) de Rabat.
M. Najim a affirmé avoir été chargé par le défunt quelques mois avant son décès de mener une réflexion sur la structuration de la recherche au Maroc.
Faute de pouvoir "partager mes réflexions avec le défunt de son vivant, j'aimerai pour sa mémoire pouvoir donner vie et corps à ces recommandations et qu'elles puissent être débattues, amendées et enrichies pour servir d'axes de réflexion pour la mobilisation des enseignants chercheurs au Maroc", a-t-il conclu.
Pour sa part, le Dr Abdelhadi Zahouani, Directeur des Affaires médicales à l'association Transferts et compétences, a affirmé à la MAP que feu Meziane Belfkih fut "un grand acteur de la mobilisation des compétences qui a toujours oeuvré pour un meilleur service public". "C'est lui qui a favorisé l'émergence des ingénieurs non techniques", a-t-il rappelé.
Il a indiqué que l'objectif de ce forum est de faire le bilan des politiques publiques de mobilisation des compétences initiées depuis les années 1990, mais aussi d'inviter chaque année une région pour présenter ses besoins tout en rendant hommage à une compétence vivante ou décédée issue de cette région.
Le choix cette année a été porté sur l'Oriental et sur la personnalité de feu Meziane Belfkih qui a rendu beaucoup de services à sa région natale et à l'ensemble du Maroc, a-t-il ajouté.
L'hommage s'est déroulé en présence de plusieurs proches du défunt, dont sa sÂœur Naima Meziane Belfkih, qui au nom de toute la famille a remercié les initiateurs de cette action en faveur d'un "homme qui a consacré sa vie au service de son pays" et qui "donnait toujours une importance extrême au savoir et à la compétence".
Dans la continuité de la démarche du défunt plusieurs intervenants ont présenté les actions de leurs institutions respectives en faveur de la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger au service du développement du pays.
A cet égard, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Abdelatif Mâazouz, a présenté la politique gouvernementale en la matière, relevant que si le Maroc est classé au 3ème rang mondial en termes de fuite de cerveaux avec un taux de 18,5 pc, "il est certain que les initiatives de mobilisation de compétences pourraient ralentir la tendance de cette fuite, voire l'inverser".
Il a souligné, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère Mohamed Bernoussi, que la démarche de son département est fédératrice, stimulante et foncièrement innovatrice. Elle permet de renouveler les bases de la coopération bilatérale et multilatérale en la centrant sur l'élément le plus précieux de l'échange: l'humain.
Les expériences du Centre national de la recherche scientifique et technique (CNRST) qui assure le pilotage du réseau FINCOME, l'Agence marocaine de développement des Investissements (AMDI), l'Agence de l'Oriental, l'Institut de recherche et de développement (IRD), en matière de mobilisation des compétences ont été également présentées.
Plus de 160 institutions ont pris part à cet événement initié par l'association Transferts et compétences en partenariat avec le Conseil franco-marocain des ingénieurs scientifiques, avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels.
16 déc. 2012
Source : MAP

Plusieurs marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie ont livré lundi au Parlement fédéral belge des témoignages poignants sur le calvaire et les souffrances qu'ont vécus plus de 300 mille de leurs concitoyens expulsés d'Algérie en 1975.
Dans leurs témoignages émouvants, ils ont raconté comment l'Algérie a expulsé d'une manière arbitraire et sans aucun préavis quelque 45 mille familles marocaines établies depuis des décennies en toute légalité sur le territoire, au vu et au su de la communauté internationale.
Entre 35 et 45 mille marocains ont été conduits manu-militari à des centres de détention secrets en Algérie où ils ont passé plus de deux mois avant d'être renvoyés au Maroc laissant derrière eux une partie de leur famille et tous leurs biens, ont-ils fait savoir.
Ils ont également mis l'accent sur les "circonstances douloureuses" et les "conditions inhumaines" de leur déportation ainsi que sur les préjudices physique et moral qu'ils ont subis et dont les séquelles sont encore aujourd'hui présentes de manière vive et vivace dans leurs esprits.
Les victimes ont évoqué aussi les conséquences dramatiques de cette déportation, insistant sur les aspects sociaux liés à ce drame notamment la spoliation des biens et la perte de logements, de propriétés et des droits sociaux ainsi qu'un parcours scolaire et une insertion professionnelle difficiles.
Les intervenants ont mis aussi l'accent sur les violations des droits des enfants et des femmes victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie, qualifiant la démarche des autorités algériennes d'acte odieux et incompréhensible et de crime contre l'humanité.
Insistant sur la gravité de ces faits, ils ont lancé un appel à l'adresse des instances européennes et internationales pour les soutenir dans leur combat en vue de jeter la lumière sur ce drame et pour que justice soit faite.
A la suite de ces témoignages, le député fédéral belge, Denis Ducarme, spécialisé dans les questions européennes et internationales, a indiqué que l'étude qu'il a faite sur ce sujet, révèle bel et bien que les préjudices subis par les marocains expulsés d'Algérie sont concrets, ajoutant, qu'il compte, à la lumière de cette audition, présenter avant la fin du printemps 2013, un rapport sur ce sujet au ministre belge des Affaires étrangères ainsi qu'aux eurodéputés belges.
"Je vais consigner les témoignages exprimés par les victimes au Parlement belge dans un rapport que je transmettrai au ministre des Affaires étrangères et aux députés belges au Parlement européen", a affirmé M. Ducarme, rappelant que le calvaire des Marocains expulsés d'Algérie a été abordé dans le cadre du comité des Nations Unies pour la protection des travailleurs migrants qui a exprimé sa préoccupation quant à l'expropriation de leurs biens légitimes.
Le comité onusien a recommandé à l'Etat algérien de restituer aux victimes les biens confisqués ou de leur offrir une indemnisation juste et adéquate, a-t-il rappelé.
Le député fédéral belge a en outre indiqué que cette audition organisée à la veille de la Journée internationale des droits de migrants et de leurs familles, a permis de prendre connaissance et de comprendre les tenants et aboutissants de l'expulsion massive et arbitraire des Marocains établis en Algérie en 1975.
Après avoir fait part de son attachement à la question des droits de l'homme au sens large et dans la région du Maghreb en particulier, le député a affirmé que son rapport abordera en toute objectivité les faits liés à ce dossier en vue d'y apporter un peu plus de clarté.
Cette audition a été marquée par la projection d'un documentaire sur le drame des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La communauté internationale célèbre, le 18 décembre de chaque année, la journée internationale des migrants qui s'avère être une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe dont les héros ne sont d'autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels ou d'autres ayant choisi le départ tout simplement en quête d'une vie meilleure.
Aujourd'hui, ils sont quelque 214 millions à avoir choisi de s'installer sous d'autres cieux. Ces dernières années, le nombre total de migrants internationaux s'est accru en passant de 150 millions de personnes en 2000 à plus de 214 millions aujourd'hui, selon des chiffres de l'Organisation Mondiale de la Migration (OIM).
Plus de 42 millions de personnes ont été forcées à immigrer, que ce soit pour des raisons économiques ou politiques, dont 35,4 millions sont actuellement sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Le phénomène migratoire s'est en effet étendu pour toucher davantage de pays. Le Maroc ne fait pas l'exception. Connu traditionnellement comme étant un pays d'émigration, le Royaume du Maroc est devenu, depuis quelques années, non seulement un pays de transit vers l'Europe mais un pays d'accueil pour un nombre croissant de migrants, de réfugiés et de demandeurs d'asile, essentiellement en provenance des pays d'Afrique sub-saharienne.
A l'heure actuelle, le Maroc se trouve confronté à des défis de gestion des mouvements migratoires caractérisés par leur grande diversité (migrants économiques, réfugiés et demandeurs d'asile, y compris des femmes vulnérables et des mineurs non accompagnés).
Avancer le nombre de Subsahariens en situation irrégulière au Maroc serait une tentative malencontreuse en l'absence de chiffres officiels. Mais, selon une récente étude sur la migration irrégulière subsaharienne au Maroc, réalisée conjointement par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR, institut britannique) et l'Union Européenne, le nombre de Subsahariens sans papiers au Maroc ne dépasse pas les 10.000 personnes.
Provenant généralement du Cameroun, Guinée, Sénégal, Nigéria et du Ghana, ils sont de plus en nombreux à vouloir s'installer au Maroc au lieu de chercher à atteindre l'Eldorado européen, empêtré dans la crise économique.
Au vu de cette donne, le Royaume s'est muni d'une législation qui régit l'entrée et le séjour des étrangers, ainsi que la migration irrégulière. Une loi, axée sur le volet sécuritaire , et qui prévoit en l'occurrence des amendes et des peines de prison pouvant aller jusqu'à six mois pour toute entrée ou séjour irrégulier de migrants.
Plusieurs ONG actives dans le domaine des droits de l'Homme ainsi que des organes de presse ont soulevé dernièrement les dysfonctionnements que revêt l'application de cette loi et les mauvais traitements que subissent ces immigrés au Maroc.
Outre l'immigration irrégulière, le Maroc doit désormais traiter avec une nouvelle catégorie de réfugiés et de demandeurs d'asile. Ces derniers se trouvent mêlés à des milliers de migrants économiques qui, par manque d'options viables pour une migration légale, restent dans une situation indéfinie.
Selon le Bureau du HCR à Rabat, le nombre de demandeurs d'asile enregistrés entre le 01 janvier et le 10 décembre 2012 s'élève à 1961 personnes. Le groupe le plus important parmi les demandeurs d'asile est la communauté syrienne avec 723 personnes. L'enregistrement de Syriens comme demandeurs d'asile est un phénomène très récent qui a commencé début 2012, en raison de la détérioration de la sécurité dans ce pays, précise le Bureau du HCR.
Le nombre de réfugiés reconnus par le HCR a atteint au 30 novembre dernier 741 personnes, dont près de la moitié sont soit des femmes (270), soit des enfants (174), indique la représentation onusienne.
Par pays d'origine, les Ivoiriens arrivent en tête avec 40,89 pc du nombre total de la population des refugiés au Maroc, suivis des Congolais (24,29 pc) et des Irakiens (19,97 pc).
La question qui s'impose est de savoir si le Maroc a prévu un cadre législatif et institutionnel pour honorer ses obligations légales et morales de protection des droits des migrants particulièrement les réfugiés.
Le Maroc a ratifié la Convention internationale de 1951 relative au statut des réfugiés ainsi que le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés et la Convention de l'OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique mais a toujours besoin d'une procédure nationale d'asile efficace.
En l'absence d'un tel dispositif, le HCR est le seul acteur intervenant dans les décisions de détermination du statut de réfugiés. En plus, les réfugiés reconnus par le HCR sont certes tolérés par les autorités marocaines, mais ne sont pas officiellement reconnus, fait savoir la représentation onusienne à Rabat.
N'étant pas dotés de carte de séjour délivrée par les autorités marocaines, les demandeurs d'asile ou réfugiés ne peuvent avoir accès au marché du travail formel, apprend-on auprès du HCR. De même, l'accès aux services publics n'est pas formalisé.
Toutefois, les enfants réfugiés ont généralement accès aux écoles marocaines et les réfugiés en général sont soignés sans problème majeur dans les centres de santé publics.
Pour le Bureau du HCR à Rabat, il y a une nécessité d'officialiser et de régulariser la situation des réfugiés afin de leur permettre de reconstruire leur vie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La décision des autorités néerlandaises de réduire les allocations familiales notamment celles destinées aux enfants, aux veuves et aux orphelins des marocains des Pays-Bas, résidant au Maroc, a suscité l'ire de la communauté marocaine de la Hollande, qui s'est mobilisée pour défendre ses droits.
Lors d'une rencontre, tenue dimanche soir à Amsterdam à cet effet, les représentants de plusieurs associations des Marocains des Pays-Bas ont tenu à expliquer la teneur et les répercussions de cette mesure "discriminatoire" faisant partie, selon eux, d'une série d'actions controversées du gouvernement néerlandais en matière de droits des immigrés.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence. Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
Les intervenants lors de cette rencontre ont souligné la nécessité que les Néerlandais d'origine marocaine jouissent et défendent leurs droits en tant que Néerlandais à part entière et non pas comme étrangers d'autant plus qu'ils contribuent, depuis des décennies, au même titre que leurs compatriotes autochtones à l'édification des Pays-Bas et s'acquittent de leurs devoir vis-à-vis de l'Etat à tous les niveaux.
Dans une déclaration à MAP-Amsterdam, le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement, Abdo Lamnabhi, a indiqué que la rencontre a pour but premier de tirer l'attention des Marocains des Pays-Bas sur cette décision qui concerne plus de 4500 enfants et plus de 900 veuves résidant au Maroc et examiner les mesures à prendre pour dissuader les autorités hollandaises.
M. Lamnabhi a évoqué la possibilité de déposer des plaintes devant la justice néerlandaise et éventuellement devant la cour européenne des droits de l'homme pour dénoncer cette discrimination qui va à l'encontre des conventions internationales et européennes mais aussi des accords liant le Maroc à l'Union européenne.
Le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement a appelé les autorités marocaines à intervenir auprès de l'Etat néerlandais pour examiner les voies et moyens de parvenir à une solution à ce problème à la lumière des accords bilatéraux.
Un communiqué distribué à l'issue de cette rencontre indique que le Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO) envisage en collaboration avec plusieurs de ses partenaires associatifs d'exercer plus de pression sur le parlement néerlandais pour qu'il rejette cette décision mais aussi au sein des institutions européennes pour imposer le respect des accords bilatéraux et ceux signés entre le Maroc et l'Union européenne relatifs à la lutte contre la ségrégation entre immigrés et Européens.
L'introduction du principe du pays de résidence pour percevoir les allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, a précisé le document, se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
17 déc. 2012
Source : MAP

Des responsables des ministères de la Jeunesse et des sports et des Marocains résidant à l'étranger ont rencontré, ce week-end à Dakar, les jeunes de la communauté marocaine établie au Sénégal, qui ont manifesté une volonté manifeste d'intégrer la dynamique nationale et décliné à cet effet leurs propositions au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
Des jeunes issus de la première communauté marocaine à l'étranger dont la présence au pays de la Teranga a été recensé il y a près de trois siècles, de nombreux étudiants en médecine et pharmacie, des fils de commerçants ou des enfants de la mixité ont constitué une palette riche et diversifiée d'une jeunesse marocaine fortement attachée à son identité et soucieuse de s'impliquer dans son pays d'origine.
Face aux mutations profondes que connaît le monde et devant les exigences de la mondialisation, le Maroc a besoin de toutes ses forces vives et la diaspora marocaine reste un atout non négligeable pour le Royaume, a souligné l'ambassadeur du Royaume à Dakar, Taleb Berrada, à l'ouverture de ces concertations. Une telle rencontre de concertation s'inscrit dans le sillage des réformes anticipatives initiées par SM le Roi Mohammed VI et qui ont valu au Royaume d'avancer pacifiquement et sereinement vers la consolidation de l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance au service du développement socio-économique du Royaume, a-t-il dit.
Cette concertation a pour objectif de recueillir la vision, la perception et les propositions des jeunes de la communauté marocaine au Sénégal, en vue de leur prise en compte dans l'élaboration de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale, a-t-il assuré.
Dans une déclaration à la MAP, Adil Ctioui, conseiller du ministre de la jeunesse et des sports, a précisé que la rencontre de Dakar est la septième étape de la tournée de concertation avec la jeunesse marocaine à l'étranger au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
A la lumière des changements intervenus dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc et des dispositions de la nouvelle constitution, le ministère de la jeunesse a mené une vaste concertation au niveau national au sujet des deux projets avec près de 27.000 jeunes à travers 200 maisons de la jeunesse, a-t-il rappelé. Et de souligner que conformément aux hautes orientations de SM le Roi, l'initiative a été élargie aux jeunes de la diaspora marocaine en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Dans la perspective de la présentation du projet de loi concernant le Conseil consultatif de la jeunesse, "notre démarche de concertation s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle vision qui consiste à donner l'initiative aux jeunes pour présenter leurs visions et propositions au sujet de cette institution et de débattre de diverses questions relatives à l'enseignement, l'emploi et la santé pour dégager leurs préoccupations et leurs priorités", a-t-il poursuivi.
Cette rencontre a été aussi l'occasion de présenter des doléances spécifiques de la communauté marocaine établie au Sénégal, notamment le droit à la nationalité marocaine pour les descendants des pionniers de la communauté de Marocains à l'étranger, les contraintes liées aux transferts d'argent depuis le Maroc pour les étudiants, les bourses d'études, les prix excessifs des billets d'avion et la lenteur des démarches pour l'authentification des diplômes.
Les participants ont également sollicité des mesures pour faciliter l'accès au financement pour les jeunes diplômés de retour au pays. Dans l'objectif de maintenir les liens avec l'identité et la culture du pays, les fils des anciens Marocains au Sénégal ont également demandé la création de Centres culturels marocains.
Présentée comme une plateforme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux, le projet de la stratégie nationale est articulé autour de cinq axes stratégiques : "Les jeunes et l'intégration sociale et économique", "les jeunes et l'intégration économique et entrepreneuriale", "Les jeunes et les droits de l'Homme, la démocratie et la participation politique", "Les jeunes et l'accès aux services" et "Les jeunes, la citoyenneté et le travail associatif".
Selon les dispositions de la nouvelle Constitution, le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions se rapportant au domaine culturel. Le Conseil est également appelé à élargir et à faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en les aidant à accéder à la science, la technologie, au sport et aux activités de loisir.
De récentes statistiques du Haut Commissariat au Plan (HCP) indiquent que les jeunes de 15 à 24 ans constituent près du cinquième de la population marocaine avec un effectif estimé en 2011 à près de 6,3 millions de personnes. Par milieu de résidence, 55,7 pc des jeunes de cette tranche d'âge vivent dans les villes, représentant ainsi 18,3 pc de la population citadine, contre 21,2 pc en milieu rural.
17 déc. 2012
Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 51,75 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2012, contre 53,91 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devises pour le Maroc, se sont établis à 47,69 MMDH à fin octobre de l'année en cours, accusant un recul de 3,1 pc en rythme annuel.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,3 pc durant les onze premiers mois de 2012, atteignant 53,66 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à novembre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 10,45 MMDH, soit une hausse de 2,4 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 26,57 MMDH, soit une augmentation de 1,2 pc en rythme annuel, alors que les dépenses ont accusé une baisse de 3,5 pc (7,80 MMDH contre 8,08 MMDH).
17.12.2012
Source ; MAP

Le CCME partenaire de l'exposition « Le Maroc vu par Vienne – Vienne vue par le Maroc ».

Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc  à Rabat.

En partenariat avec le CCME, une rencontre photographique entre deux artistes qui vont présenter chacun sa vision du pays de l’autre, se tient Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 a la Bibliotheque nationale du royaume du maroc …Suite

Annoncés vendredi 14 décembre 2012 par le ministre fédéral de l’Immigration, M. Jason Kenney, les changements apportés à la loi C-31 relative à la demande du statut de réfugié concernent surtout la mise en place d’une liste de 27 pays dits « sécuritaires », considérés comme des pays démocratiques et non-expéditeurs de réfugiés politiques menacés d’exactions chez eux. Une liste appelée à être élargie dans les mois à venir.

Il s’agit des États-Unis, de la Croatie et de 25 autres pays de l’Union européenne. D’après les déclarations du ministre Kenney, les autorités d’Ottawa reçoivent autant de demandes de réfugiés d’Européens, que d’Africains et d’Asiatiques. Il considère que ce sont des demandes frauduleuses et injustifiées en provenance de démocraties européennes, en plus du voisin américain et décide d’y mettre fin.

Une manifestation était organisée, dimanche 16 décembre 2012, à Laval pour dénoncer le durcissement des demandes du statut de réfugié. Les participants y ont décrié les délais trop courts pour l’introduction des demandes d’asile, le non-accès aux soins des réfugiés en provenance de pays dits « sûrs » (sauf pour les maladies qualifiées de menace pour la santé publique). Ils dénoncent les discriminations dont seraient victimes les populations Roms originaires d’Europe et surtout le principe de refuser de facto les ressortissants déboutés originaire de ces pays listés, en plus de leur refuser le droit de faire appel devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, notamment attendre au moins 5 ans avant de faire venir leur famille sur le sol canadien si la procédure est concluante.

17/12/2012

Source : CCME

Les familles algériennes sont la "principale cible" de la tentative de remise en cause de l'immigration familiale en France, a affirmé Mme Muriel Cohen, chercheur au centre d'histoire sociale du XXe siècle de Paris.

"Les familles algériennes sont exclues de la (à) procédure qui garantit le droit au regroupement familial et restent ainsi confinées dans un infra-droit qui les laisse à la merci de l'administration", a indiqué la doctorante dans une tribune parue au numéro de décembre de Plein droit, une revue du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).
Pour elle, le décret de 1976 relatif aux conditions d'entrée et de séjour des familles étrangères résidant régulièrement en France ne fait qu'officialiser des procédures apparues dans les années 20 et qui se sont renforcées progressivement après-guerre.

"Mais ce cadre juridique ne s'applique pas aux familles algériennes qui, du fait de l'héritage colonial, bénéficient d'un régime dérogatoire censé les favoriser", a-t-elle relevé, faisant notamment allusion à l'ordonnance de 1945.

Préalablement favorable aux Algériens, cette ordonnance a fini par être appliquée par une partie de l'administration française, soumettant l'entrée sur le sol métropolitain à la possession de plusieurs documents.

"L'entrée (des Algériens) sur le territoire et leur droit au séjour restent régis par les circulaires du 27 février 1967 et du 31 janvier 1969, qui interdisent toute régularisation à posteriori", a fait remarquer l'universitaire, soulignant que les familles algériennes, qui devraient "théoriquement" accéder librement au territoire français, sont "paradoxalement les plus contrôlées par le biais de circulaires".

Celles-ci imposent des règles jugées particulièrement contraignantes stipulant, notamment, que les familles algériennes doivent, avant de s'installer en France, avoir obtenu un certificat de logement, une exigence qui évolue avec les accords de 1968 en certificat de résidence.

Désormais, les familles qui n'ont pas obtenu l'autorisation de certificat de logement, n'ont pas le droit à un certificat de résidence et sont, donc en théorie, expulsables.

Selon l'universitaire Muriel Cohen, ces pratiques administratives ont des effets "très concrets" sur les arrivées de familles étrangères en France.

Alors qu'en 1971, quelques 22 000 familles portugaises et 5 600 familles espagnoles s'installaient en France, les familles algériennes n'étaient que 4 000 à pouvoir le faire, l'immigration restant limitée en raison des contrôles spécifiques dont elles faisaient l'objet, a-t-elle rappelé.

Italie: Interception au large de Lampedusa de près de 440 migrants sub-sahariens15 Déc 2012(MAP)- Près de 440 migrants clandestins ont été interceptés, dans la nuit de vendredi à samedi, par les garde-côtes italiens au large de l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et les côtes tunisiennes, rapporte samedi l'agence Ansa.

Il s'agit, selon la même source, de ressortissants sub-sahariens, qui tentaient de gagner l'île à bord de deux embarcations, qui ont été par la suite escortées vers le port de la petite île italienne.

Le premier bateau transportait 218 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, dont sept femmes. Le second bateau, d'une vingtaine de mètres de long, transportait environ 220 personnes dont 20 femmes, précise Ansa.

Quelques 8.884 migrants illégaux ont débarqué en 2012 sur les côtes italiennes contre 62.692 une année plus tôt, selon des chiffres rendus publics en septembre dernier par la ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri.

Outre des Subsahariens et des Maghrébins, les candidats à l'émigration clandestine comptaient parmi eux notamment des Syriens, des Irakiens, des Afghans, des Pakistanais et des Bangladeshis.

17 déc. 2012

Source : APS

Le congrès constitutif de la fédération de "l'espace interconnecté pour le développement commun entre l'Europe et les pays Magrébins", qui s'inscrit dans le cadre de la promotion du tissu associatif entre les deux rives de la méditerranée lancé en 2004, s'est tenu samedi à Nador.

Les membres fondateurs de ce nouvel espace sont le Comité Agraw du développement commun de Nador (un réseau formé de 22 associations), le Réseau des associations de développement d'Al Hoceima (10 associations), la Coordination du développement commun de la région orientale Oujda (18 associations), l'Association des universitaires marocains titulaires de diplômes en Espagne et l'Institution espagnole "Abita Africa".

Selon le statut de cette fédération, ce nouvel espace, dont les portes d'adhésion restent ouvertes aux réseaux associatifs maghrébins et européens intéressés, mènera son action conformément aux principes de l'égalité, la solidarité et de l'indépendance ainsi que de la transparence et d'une approche participative et de multiculturalisme.

Cet espace, vise en particulier, la promotion des initiatives de citoyenneté et de développement entre les deux rives de la Méditerranée, le renforcement des capacités des membres du réseau, la contribution au développement régional à travers la réalisation de projets et d'une variété d'activités.

Il table également sur la promotion de l'échange d'expertises et d'expériences avec des organismes et des réseaux d'envergure nationale et internationale ayant les mêmes objectifs, le développement et le soutien des projets de partenariat à l'échelle locale, nationale et internationale, ainsi que sur l'élaboration de dossiers et d'études sur la migration et le développement.

Afin de réaliser ces objectifs tracés, les membres de cet espace envisagent l'organisation de forums, des séminaires et des cours de formation et de sensibilisation, en mobilisant les ressources humaines et matérielles nécessaires.

Ali El Bachiri a été élu président de l'espace alors que le bureau exécutif est composé de 7 membres.

16 déc. 2012

Source : MAP

Le "mobile-Banking" et le "e-Banking" constituent des outils technologiques et une solution innovante à même de contribuer à la réduction des coûts des transferts d'argent des Marocains résidant à l'étranger (MRE), relève une étude effectuée dans plusieurs pays du Maghreb et de la Zone franc (Maroc, Tunisie, Sénégal, Cameroun et Comores), menée par l'ONG "Epargne Sans Frontière".

Le développement de ces deux modes à côté de la banque à distance, en matière de services et produits financiers, au service des diasporas et de leurs familles dans les pays d'origine représentent également des outils incontournables pour la facilitation des envois d'argent et de la bi-bancarisation, selon cette étude réalisée à la demande de la Banque africaine de développement (BAD) et dont les conclusions ont été présentées lors d'un atelier organisé vendredi à Casablanca.

Le rapport recommande aussi, pour transformer les envois d'argent à un investissement productif, la "bi-bancarisation solidaire" à travers une certaine solidarité entre les banques du nord (pays d'accueil) et les banques du sud (pays d'origine) et l'introduction des produits de "crédit à l'investissement personnel, collectif ou communautaire, des crédits immobiliers, ainsi qu'un livret d'épargne solidaire".

L'objectif est de permettre aux nationaux résidant à l'étranger de contribuer dans des conditions plus attractives au financement des économies de leur pays d'origine et de réaliser leurs projets individuels ou collectifs dans les meilleures conditions, précise l'étude réalisée avec l'appui de la France et l'Agence française de développement (AFD).

Menée sous le thème "Réduire les coûts des transferts d'argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement", l'étude, qui estime que les "transferts formels des MRE" ont atteint en 2011 plus de 7 milliards de dollars, plaide aussi pour le renforcement de "la bi-bancarisation traditionnelle" comme outil d'inclusion financière dans les pays d'origine et de mobilisation de l'épargne transférée, en vue de faciliter les opérations de transfert et d'assurer la gestion de la demande des familles, tout en permettant aux envoyeurs d'envisager et de mettre en Âœuvre des projets personnels.

Elle appelle, d'autre part, à la promotion des produits financiers et boursiers comme instrument de mobilisation de l'épargne et du savoir-faire des nationaux résidant à l'étranger au service du renforcement des systèmes financiers et des économies des pays d'origine et de meilleure intégration dans l'économie mondiale.

Intervenant à cette occasion, Mme Jeanne Nzeyimana, spécialiste en micro-finance à la BAD, a affirmé que cet atelier s'inscrit dans le cadre de l'"Initiative Migration et Développement" de la Banque qui a pour objectifs d'appuyer et accompagner les efforts des diasporas africaines au service du développement du Continent.

Il porte sur les services et les produits que les intermédiaires financiers, en particulier les banques, les institutions de micro finance, les sociétés de transfert d'argent et les opérateurs de la téléphonie mobile, pourraient mettre en place pour contribuer à la baisse des coûts des envois d'argent et à la diversification de l'offre en produits et services, répondant mieux aux attentes des migrants et de leurs familles restées dans le pays, a soutenu Mme Nzeyimana.

Pour Jean-Claude Kohler, attaché de coopération à l'ambassade de France au Maroc, les transferts d'argent constituent des leviers efficaces pour la réduction de la pauvreté et le développement humain et un mécanisme essentiel de financement de l'économie et des balances de paiements courants, y compris en période de crise.

"Les transferts coûtent encore trop cher et la part de ces derniers consacrée à l'investissement productif pourrait être accrue", a-t-il estimé, notant que cela représente "un manque à gagner pour les migrants et plus généralement pour le développement, ainsi que des risques liés au recours aux réseaux parallèles".

Au niveau du continent africain, une étude récente, que la BAD a menée avec la Banque mondiale, a montré que les transferts d'argent vers l'Afrique ont atteint plus de 30 milliards d'euros en 2010, soit environ 2,5 pc du PIB de l'Afrique.

Par la même occasion, la BAD a annoncé le troisième appel à proposition pour son Fonds Migrations et Développement (FMD), établi en 2009 sur les accords de coopération entre la BAD, le gouvernement français et le Fonds International pour le développement de l'agriculture (FIDA) et l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Le Fonds va financer à travers cet appel de nouvelles façons de réduire les coûts des transferts de fonds à l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et d'autres pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

14 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a tenu samedi, des rencontres avec des représentants du tissu associatif et des compétences marocaines établis à Madrid, destinées à les informer des dispositions gouvernementales prises en leur faveur et à les mobiliser davantage pour contribuer au développement de leur pays.

Lors de sa rencontre avec des étudiants, chercheurs et hommes d'affaires, le ministre a appelé au renforcement du rôle joué par les marocains établis en Espagne en vue de les mobiliser et leur permettre de contribuer au processus de développement socioéconomique que connait leur pays au cours des dernières années à la faveur des grands chantiers lancés par SM le Roi Mohammed VI, qui accorde un intérêt particulier aux MRE.

A cette occasion, M. Maâzouz a décliné les grands axes de l'action du gouvernement destinée aux Marocains résidant à l'étranger, mettant en avant l'importance accordée par le Royaume à cette communauté, estimée à près de 800.000 personnes.

Il a notamment cité les stratégies et actions du gouvernement destinées à cette catégorie ainsi que les dispositions de la nouvelle Constitution adoptée en juillet 2011 et qui comportent plusieurs articles consacrés à la participation des MRE aux échéances électorales dans le pays d'accueil et au développement de leur pays d'origine.

Le ministre a indiqué que la stratégie gouvernementale ciblant les MRE vise en particulier la consolidation de leur intégration dans leurs pays d'accueil, le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leurs sont dédiés.

Cette stratégie, a-t-il ajouté, vise aussi l'amélioration des aspects liés à la gouvernance et à l'organisation concernant les questions touchant les Marocains résidant à l'étranger, soulignant le rôle important dévolu aux acteurs associatifs marocains en Espagne.

Le ministre a appelé les membres de la communauté marocaine, de par leurs compétences et leurs expertises à s'impliquer de manière soutenue dans la vie politique, économique et sociale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur pays.

M. Maâzouz a affirmé que son département reste ouvert à toute proposition concrète qui positionnerait le Marocain résidant à l'étranger par rapport à son pays d'accueil, et qui se baserait sur les moyens d'accompagner son intégration et qui réussirait aussi à renforcer sa contribution à l'essor du Maroc et son attachement au pays d'origine.

Il a, à cet égard, indiqué que le ministère est en train d'élaborer une "vision nationale" de la question de l'immigration à l'horizon 2030.

Intervenant pour sa part, Sahibi Abdelfettah, directeur de la mobilisation des capacités au sein du ministère a passé en revue les grandes lignes du programme d'appui aux associations. Ce programme repose sur quatre axes à savoir l'accompagnement des associations dans toutes les phases du cycle du projet (orientation, appui technique pour le montage de projets, recherche de financement...), le développement des capacités des associations de MRE dans la mobilisation des partenaires pour la réalisation des projets, l'organisation des rencontres entre les associations bénéficiaires du programme pour échanger leurs expériences et renforcer leur coopération et la qualification des associations des marocains du monde dans le domaine de la défense des droits et intérêts des MRE, a-t-il expliqué.

Pour garantir la réussite de ce programme, une approche basée sur un suivi individualisé et de proximité des associations par des Opérateurs d'appui (OPAP) a été adoptée, a indiqué M. Sahibi.

Ces rencontres ont été l'occasion pour les participants de soulever les problèmes qui se posent, notamment en ce qui a trait à l'enseignement des enfants, la question des bourses des étudiants marocains en Espagne, la situation des MRE affectés par la crise actuelle et de leur retour au pays, entre autres questions comme le fonctionnement des consulats.

Répondant aux préoccupations de ces acteurs, M. Maâzouz a notamment souligné la nécessité de créer au sein du ministère une "structure qui sera dédiée à l'accueil des marocains" qui se trouvent contraints de retourner à leur pays en vue de les aider à s'y intégrer, notamment les enfants.

Le ministre a exprimé la volonté du gouvernement de fournir tout l'effort nécessaire pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les Marocains établis dans ce pays, indiquant que cette visite intervient pour manifester la solidarité du Maroc avec cette communauté en cette "conjoncture difficile" que traversent l'Espagne et d'autres pays d'accueil.

Ces rencontres se sont déroulées en présence du Consul général du Maroc à Madrid, M. Tarik Louajri et des proches collaborateurs du ministre.

La visite à Madrid a été marquée également par des rencontres avec les Consuls généraux du Maroc en Espagne, et avec la secrétaire générale espagnole à l'immigration, Marina del Corral Téllez.

16 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a appelé, samedi à Paris, les compétences marocaines établis en France à contribuer aux efforts en cours visant à positionner le Maroc comme un "hub universitaire".

Le Maroc veut devenir "un hub universitaire, une terre d'accueil pour des étudiants africains et étrangers. On doit absolument conjuguer nos efforts pour relever ce défi qui va nous permettre d'attirer les investissements", a-t-il déclaré à la MAP, en marge de sa participation au premier Forum des compétences franco-marocaines qui s'est déroulé à l'école supérieure des Mines ParisTech.

"On a placé le pays sur une nouvelle orbite au niveau démocratique. Il faut absolument qu'on le place sur une nouvelle orbite au niveau scientifique et économique", a-t-il plaidé.

"Au rythme de 300.000 étudiants, nous n'allons pas vers l'économie du savoir. Le Maroc a besoin d'au moins un million d'étudiants dans les cinq prochaines années", a-t-il constaté, notant qu'il faut travailler sur le quantitatif et le qualitatif pour renverser la tendance.

Selon le ministre, le Maroc pourrait attirer davantage de capitaux, en formant des cadres compétents, mais aussi en élargissant les palettes de son offre et en garantissant aux Marocains des offres de formation conformes à leurs souhaits.

"Beaucoup d'entre eux ne trouvent plus de place dans nos universités et grandes écoles et partent à l'étranger, donc il faut qu'on sorte de ce goulot d'étranglement qui bloque la recherche et les investissements au Maroc", a-t-il expliqué.

Il a, à cet égard, fait état de la signature de plusieurs accords de partenariat avec de grandes universités internationales qui vont délocaliser au Maroc, à l'image de l'Ecole Centrale de Paris (Casablanca), la Polytechnique de Barcelone, la Faculté des sciences de la Santé de Grenade (Settat), la Polytechnique de Turin (Khouribga) et la faculté de médecine d'Ottawa.

Les Allemands et les Russes ne sont pas en reste. Quatorze universités russes veulent créer une université à Casablanca, a ajouté le ministre.

Pour ce qui est de la recherche scientifique, M. Daoudi s'est dit rassuré après la décision du Centre national de Recherche scientifique français (CNRS) de délocaliser une partie de sa recherche au Maroc.

Il s'agit, selon M. Daoudi, d'"une nouvelle dynamique de colocalisation où tout le monde est gagnant". La compétition internationale, impose aux européens de délocaliser des formations et même des productions s'ils veulent rester compétitifs en Afrique. "Les Européens, notamment les Français ont bien compris cette démarche gagnant-gagnant. Cela permettra de créer de l'emploi en France et au Maroc", a-t-il expliqué.

S'agissant de la place des compétences marocaine dans cette nouvelle donne, le ministre s'est félicité de la diversité de formations dont elles sont issues. "Dans beaucoup de créneaux on a besoin de ces génies. On a recensé des capacités dont on ne dispose pas, notamment dans la médecine, la science et les technologies et nous comptons sur les Marocains de l'étranger pour développer ces spécialités", a-t-il relevé.

"Cela nous encourage à aller de l'avant pour diversifier l'offre au Maroc, parce qu'il ne suffit pas de construire des bâtiments, mais il faut aussi proposer des offres, des disciplines porteuses pour demain. On peut donc développer des filières avec ces gens qui viendraient dans le cadre de séjours courts ou longs", a-t-il suggéré.

Il a estimé que les Marocains du Monde ont "montré une forte capacité de mobilisation en faveur de leur pays. C'est à nous autres marocains qui se trouvent au pays d'assumer nos responsabilités, de changer les lois et de préparer un cadre compatible avec ce type de coopération", a-t-il conclu.

Au cours de ce premier forum des compétences marocaines en France, organisé par l'association "Transferts et compétences" en collaboration avec le Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques, avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels marocains, un hommage appuyé a été rendu à feu Abdelaziz Meziane Belfkih, ancien Conseiller de SM le Roi, pour son rôle dans la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger.

Cette journée, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger, du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME), de la Fondation Hassan II pour les MRE, de l'Agence de l'Oriental et des Consulats du Maroc à Paris et à Pontoise, avait également pour objectif de faire le bilan des politiques publiques de mobilisation des compétences initiées depuis les années 1990. Plus de 160 institutions ont pris part à cet événement qui se veut un rendez-vous annuel.

16 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, entame, ce lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée notamment à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne.

Au cours de cette visite, la première du genre, M. Maâzouz aura une rencontre à Barcelone avec les acteurs du tissu associatif marocain dans cette communauté autonome au cours de laquelle il présentera les grands axes de l'action du gouvernement en faveur des Marocains résidant à l'étranger, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

La rencontre sera également l'occasion d'informer les membres de la communauté marocaine des évolutions que connaît le Royaume dans les différents domaines politique, économique et social et de mettre en valeur l'importance de leur contribution au développement de leur pays.

M. Maâzouz aura par ailleurs des entretiens avec plusieurs responsables catalans axés sur les relations entre le Maroc et la Catalogne et les moyens à même d'améliorer la situation de la communauté marocaine, avant d'être reçu par le président de cette région, Artur Mas.

Il aura également des entretiens avec la déléguée du gouvernement espagnol en Catalogne, Mme Maria Llanos de Luna Tobarra, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.

Le ministre s'était auparavant rendu à Madrid où il a eu notamment des rencontres avec les Consuls généraux du Royaume en Espagne ainsi qu'avec les représentants des associations et des compétences marocaines dans ce pays.

Il a eu également des entretiens avec la secrétaire générale espagnole à l'Immigration, Marina del Corral Téllez portant sur les relations entre les deux pays et la situation de la communauté marocaine établie en Espagne.

17 déc. 2012

Source : MAP

Originaire de la ville de Meknès, Sanae Mohdad réside actuellement non loin de Bruxelles. À peine âgée de 22 ans, elle a pu décrocher le titre de Miss Maghreb Benelux 2012. Pour cette belle brune, c’est véritablement un rêve de petite fille qui devient réalité.

Dans un contexte de permanente discrimination à l'égard des étrangers, les «gastarbeiter» (travailleurs invités) et personnes de teint plus foncé, l'Allemagne se trouve devant l'urgent besoin de repenser l'ambivalence avec laquelle elle gère la diversité de sa population…Suite

Le collectif des immigrés paie au prix fort les conséquences de la récession économique après une décennie de prospérités en Espagne.A cause des mesures d'austérité appliquées par le gouvernement conservateur de Mariano Ràjoy et la débâcle des secteurs' employa'nt une nombreuse main d'oeuvre moins qualifiée, les immigrés forment désormais la catégorie sociale la plus vulnérable. Actuellement, 35% des étrangers sont en chômage.

Certaines marchandises sont interdites d'entrée au territoire tandis que d'autres susceptibles d'être revendues sont passibles de taxes et doivent donc être déclarées…Suite

En marge de la journée internationale des migrants qui sera célébrée mardi, l'Organisation démocratique du travail (DDT) et l'organisation des travailleurs immigrés au Maroc organisent les 18 et 19 décembre prochain à Rabat, deux journées d'études su r « la migration et la nouvelle Constitution au Maroc »…Suite

 

Après des années à voyager, il revient au Maroc, en 2.011, pour tourner mais surtout se réconcilier avec un pays qu'il a quitté en 1997.Et, selon lui, "le clumgement se fait doucementmais sûrement". Parole de tortue…Suite

La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété "zone militaire fermée", a-t-on indiqué de source officielle.

La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété "zone militaire fermée", a-t-on indiqué de source officielle.

L'Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, a décidé "la fermeture temporaire des frontières terrestres libyennes avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l'Algérie jusqu'à l'organisation" de la circulation des biens et des personnes avec ces pays, selon le texte de la décision publié par l'agence libyenne Lana.

"Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d'opérations militaires fermées, régies par les lois d'exception en la matière", précise le texte.

La décision adoptée à la majorité, a mandaté le ministre de la Défense pour nommer un gouverneur militaire de la région du sud (...) et lui octroyer tous les pouvoirs de l'exécutif y compris l'arrestation des personnes recherchées par la justice, les infiltrés et leur rapatriement".

Une députée qui représente la ville de Sebha (800 km au sud de Tripoli) à l'Assemblée nationale, Souad Ganour, a indiqué à l'AFP que la décision de fermeture des frontières était "temporaire jusqu'au rétablissement de la sécurité dans le sud".

Elle a dénoncé une "hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d'une éventuelle action militaire internationale au Mali" afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.

Elle a déploré aussi la "recrudescence de la violence et du trafic de drogue et la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité".

De retour d'une tournée régionale qui l'a conduit en Algérie, Niger, Tchad et Soudan, le Premier ministre libyen Ali Zeidan a indiqué vendredi à Tripoli qu'un accord quadripartite allait être signé pour sécuriser les frontières avec ces pays contre les "terroristes".

Il a ajouté que "les habitants de la région du sud libyen se sont plaints de l'insécurité, soulignant que le désert libyen est devenu un couloir de transit pour tous les types de trafic notamment la drogue, les armes et la traite des personnes".

Début décembre, les élus du sud libyen se sont retirés de parlement en protestation contre l'inaction des autorités à l?égard de l'insécurité qui règne dans leur région.

Le boycott des travaux de l'Assemblée a été décidé au lendemain de l'évasion de deux cents prisonniers d'une prison à Sebha (800 km au sud de Tripoli), selon les députés de la région.

16/12/2012

Source : France 24/ AFP

Les immigrés résidant dans les agglomérations de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne, sont de plus en plus qualifiés mais leur diplôme ne les protège pas du chômage, qui les touche deux fois plus.

Le Grand Lyon, Grenoble Métropole et Saint-Etienne Métropole, qui souhaitaient mesurer l'apport de ces populations à l'économie, et mieux aiguiller leurs politiques, sont à l'origine de cette étude régionale de l'Insee. Réalisée sur la base du recensement de 2008, elle a été présentée vendredi.

Ces trois agglomérations comptent 2 millions d'habitants dont 263 000 sont nées à l'étranger sans avoir la nationalité française à la naissance. Environ 128 000 d'entre elles sont actives, c'est-à-dire ont un emploi ou sont au chômage (13% de la population active), un chiffre qui a augmenté de 21% entre 1999 et 2008.

Depuis 1998, les immigrés sont plus âgés à leur arrivée sur le territoire, leur âge médian étant de 27 ans contre 18 ans pour ceux installés auparavant.

Ils sont aussi plus nombreux à être diplômés du supérieur: 39% contre 24% pour ceux arrivés avant 1998. Leur proportion parmi les cadres a aussi augmenté ces dix dernières années, passant de 6% à 8%. Un médecin sur dix et 15% des enseignants du supérieur sont ainsi des immigrés.

Cependant, les immigrés restent beaucoup plus touchés par le chômage que les non-immigrés: 18% déclarent rechercher un emploi, contre 9% dans la population non immigrée. Et 14% des immigrés diplômés du supérieur sont au chômage, soit deux fois plus que les non immigrés.

En outre, les immigrés occupent plus souvent des emplois précaires, 29% étant en contrat à durée déterminée (23% pour les non immigrés), 22% à temps partiel (18%) et 4% en intérim (2%).

Enfin, le taux d'activité des femmes immigrées (62%) est plus faible que celui des femmes non immigrées (82%).

16/12/2012

Source : AFP

Un dossier à "tiroirs", des "situations différentes" et un long combat judiciaire: environ 800 salariés, ou retraités, de nationalité ou d'origine marocaine, poursuivent la SNCF pour discrimination. Lundi, la première audience de jugement se tiendra aux prud'hommes de Paris.

Un dossier à "tiroirs", des "situations différentes" et un long combat judiciaire: environ 800 salariés, ou retraités, de nationalité ou d'origine marocaine, poursuivent la SNCF pour discrimination. Lundi, la première audience de jugement se tiendra aux prud'hommes de Paris.

Ce sera la première audience de jugement plaidée dans cette affaire "mille-feuilles", en cours depuis des années. Lundi, le cas de 58 plaignants sera étudié, 58 cas regroupés dans l'un des 15 groupes de demandeurs qui se sont constitués au fil des ans. Aujourd'hui, quasiment 800 salariés ou ex-salariés poursuivent la SNCF.

"Sur ces 58 personnes, 26 sont Françaises, et sur ces 26, seules 5 ont pu accéder au cadre permanent (de cheminots). Ils étaient contractuels. Pourquoi n'ont-ils pas pu obtenir le statut de cheminots comme les statutaires?", s'interroge Leopold Mendes, avocats des demandeurs.

"Au début, on leur avait dit que c'était parce qu'ils n'étaient pas de nationalité française, puis quand ils ont acquis la nationalité française, on leur a dit que c'est parce qu'ils étaient trop vieux, et puis quand ce n'était ni la question de l'âge ni celle de la nationalité française, on leur disait que c'était trop tard, donc on a une discrimination qui a muté", poursuit l'avocat.

"Le but c'est de faire condamner la SNCF pour discrimination, de faire reconnaître le principe de la discrimination pour toutes ces personnes", résume Me Mendes.

Selon lui, environ la moitié des quelque 800 demandeurs est française, l'autre marocaine, à quelques exceptions près. Il s'agit de Marocains recrutés au Maroc entre 1972 et 1974, soit après la fin du protectorat, et qui ont acquis pour certains la nationalité française.

Me Mendes explique que dans ces dossiers, qui partagent tous la discrimination comme chef de demande, apparaissent "plein de tiroirs qui montrent des situations différentes".

Selon ses calculs, si la justice donnait raison aux demandeurs, la SNCF devrait débourser entre 300.000 et 450.000 euros par salarié, soit au total plus de 300 millions d'euros.

Ces salariés ont été recrutés au Maroc par la SNCF avec un statut de contractuel, donc de droit privé, et non avec le statut de cheminot, longtemps réservé aux seuls détenteurs de la nationalité française, et depuis quelques années ouvert aux ressortissants de l'Union européenne.

Le statut, qui n'est pas non plus accessible aux personnes embauchées au-delà de 30 ans et à certains temps partiels, donne notamment droit à certains avantages en matière de protection sociale et de retraite.

Selon le cabinet Hirsch, pour la SNCF, "le dossier est complexe d'un point de vue juridique, mais la difficulté est que si les situations (des demandeurs, ndlr) sont similaires sur le principe, elles ne le sont pas dans la pratique et nécessitent une analyse".

La procédure traîne en longueur, comme s'en plaignait en septembre Abdelkader Ider à l'annonce du renvoi de son audience. "C'est décevant, ça traîne, c'est trop long", déplorait-il alors. Embauché en 1973, cet ancien manoeuvre, naturalisé Français, dénonçait sa pension inférieure, selon lui, à celle qu'il aurait pu avoir s'il avait eu le statut de cheminots.

"Quand on a été embauchés, on était jeunes, prêts à travailler et on n'a pas fait attention aux détails, mais aujourd'hui on demande l'égalité de traitement", commentait pour sa part un ancien agent de l'équipement.

Mais lundi, Me Mendes ne s'attend pas à une décision.

"Vu la complexité du dossier, les juges devraient renvoyer le délibéré à plusieurs semaines, voire plusieurs mois", prédit-il.

17/12/2012

Source : France 24/AFP

La Grèce a achevé la construction d'un mur long de plus de dix kilomètres sur sa frontière avec la Turquie destiné à contrer l'immigration clandestine, rapporte dimanche l'Agence de presse d'Athènes.

La clôture couvre 12,5 km de la frontière qui court sur quelque 150 km. Sur ce tronçon, où le fleuve d'Evros fait un saillant en territoire turc, aucun obstacle physique ne s'oppose aux passages des migrants désireux de pénétrer en Grèce. La construction du mur a nécessité plus de 6.000 mètres cubes de béton, 800 tonnes d'acier et 370 kilomètres de fil barbelé. Le coût du projet s'est élevé à 3,2 millions d'euros.

Fin 2010, les autorités grecques ont annoncé leur intention de construire un mur frontalier entre la Grèce et la Turquie pour endiguer l'afflux d'immigrés, un geste critiqué par plusieurs associations et organisations de défense des droits de l'homme. Chaque année, des centaines de milliers de clandestins cherchent à pénétrer sur le territoire grec, entre 100 à 150.000 étant interpellés.

Désormais, les immigrés clandestins devront soit escalader le mur qui sera patrouillé par des garde-frontières grecs et européens, soit traverser le fleuve Evros. La troisième et la plus dangereuse des voies passe par les détroits séparant la côte turque de certaines îles grecques. Samedi dernier, un bateau transportant des migrants a fait naufrage au large de l'île de Lesbos, faisant 20 morts et 8 disparus.

17 décembre 2012

Source : RIA Novosti

En accompagnant des étrangers à la préfecture de l’Isère, j’ai appris que les immigrés pensant répondre aux critères de la circulaire dite de « régularisation » de Manuel Valls se verraient remettre, par un guichetier ou une guichetière du pré-accueil, une liste de documents à apporter. Ils obtiendraient un rendez-vous pour déposer leur demande.

Tout avait l’air de baigner. Pourtant des associations, des syndicats, des partis, dans de nombreuses villes, organisent des manifestations pour exprimer leur mécontentement. A commencer par Grenoble, le 8 décembre.

« Comment ? » allez-vous dire. « Valls régularise et vous n’êtes pas contents ? » Eh oui ! La circulaire ne va concerner que très peu d’étrangers.

Travailleurs, parents... Qui est concerné ?

Il faut cinq ans minimum de présence en France. Cela va toucher les familles qui n’ont pas pu être régularisées par Sarkozy, malgré ses déclarations d’intention en 2006. Et ceux qui ont eu la chance de ne pas avoir été expulsés. Les catégories principales sont :

les parents dont au moins un enfant est scolarisé depuis trois ans ;

les travailleurs qui ont réussi à obtenir des fiches de paie, et peuvent prouver une activité de 24 mois, dont huit mois (consécutifs ou non) dans les trois dernières années ;

les travailleurs qui peuvent attester de 30 mois d’ancienneté (consécutifs ou non), dans les cinq dernières années, avec un contrat ou une promesse d’embauche d’un employeur prêt à payer les taxes de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).

Il y a d’autres catégories, mais elles concerneront encore moins d’étrangers : des jeunes majeurs, des sportifs, des artistes, etc.

L’avancée, car il y a quand même une, c’est que le ministre de l’Intérieur veut bien régulariser quelques travailleurs.

Pour répondre à la circulaire, les préfectures délivreront aux parents des cartes « vie privée et familiale » d’une durée d’un an renouvelable. Les salariés auront droit à une carte TEMPORAIRE de travail.

Les étrangers malades, une catégorie à part

Apparemment, il est hors de question que ces étrangers puissent s’installer durablement en France. Les préfets pourront ne pas renouveler les cartes.

Comment ces étrangers pourront-ils alors bâtir leur avenir et celui de leurs enfants en ayant toujours au-dessus de la tête une menace d’expulsion ? Les immigrés vivent déjà dans l’angoisse et continueront à vivre dans l’angoisse. Et l’on s’étonne que cette précarité ait des retentissements sur leur santé ? Comment obtenir un logement ? Un travail autre que des CDD ou de l’intérim ? Comment les enfants et les jeunes pourront-ils se projeter dans leurs études ?

Par ailleurs, la circulaire ne concerne pas les étrangers malades. Ils doivent être considérés comme une catégorie à part...

Souvent ils obtiennent, sur recommandation du docteur de l’Agence régionale de santé, après que leur médecin traitant agréé lui a envoyé un dossier, une autorisation de séjour pour soins de trois ou six mois renouvelables. Cette autorisation est suivie, parfois d’une carte d’un an.

Plus de 700 euros à payer

Avant un an d’autorisation provisoire de séjour, il n’a pas le droit au travail, mais il doit néanmoins trouver l’argent pour payer tous les timbres-taxes :

110 euros pour déposer le dossier,

230 euros pour une autorisation provisoire de séjour,

360 euros en cas de régularisation.

La première taxe pourrait être ramenée à 50 euros en 2013, mais, comme d’autres vont augmenter, c’est toujours plus de 700 euros que devront payer les étrangers. Ces taxes sont les mêmes que pour les autres cartes de séjour, alors que les demandeurs n’ont pas le droit de travailler.

Parmi les immigrés que j’accompagnais, deux voulaient faire renouveler leur carte d’étranger malade. Mais la préfecture les considère comme guéris, ou affirme qu’ils peuvent se soigner chez eux. L’un est en CDD, l’autre en CDI. Leur médecin a dû renvoyer une attestation de maladie, non soignable dans leur pays d’origine. Attendons le résultat.

Jamais assez de preuves

Les demandes d’asile sont toujours refusées en grand nombre. Les preuves de mauvais traitement ne sont jamais assez probantes, les problèmes des minorités dans certains pays ne sont pas pris en compte.

Tous les métiers sont pourtant représentés parmi les immigrés :

les métiers manuels : bâtiment, restauration, etc. ;

les métiers intellectuels : médecins, infirmiers et infirmières, aides-soignants et aide-soignantes, aide à la personne. Tous les secteurs de la santé qui manquent tellement de personnel !

C’est vrai, il y a beaucoup de chômeurs en France. Pourquoi accepter des étrangers qui risquent d’aller grossir leurs rangs et pomper notre bon argent à nous dans les aides multiples et variées ?

Ils coûtent cher ? Oui, parce qu’ils ne sont pas dans le droit commun, ne peuvent pas travailler, louer un appartement, vivre comme vous et moi. Comment résister cinq ans avant de pouvoir demander une régularisation ?

Dame ! S’ils s’intègrent, il sera beaucoup plus difficile au gouvernement de les expulser ! Alors, on fait semblant de vouloir les intégrer, mais ce sont toujours des citoyens de seconde zone. Pourtant, quand ils travaillent, ils rapportent à l’Etat, comme tout un chacun, cotisations sociales, TVA, impôts. Ce qu’ils rapportent est plus important que ce qu’ils coûtent.

Les vrais problèmes ne viennent pas des immigrés, mais d’une politique économique désastreuse, que le gouvernement du « changement » continue d’appliquer : le diktat des libéraux, des actionnaires et des banques.

Les étrangers peuvent être une richesse culturelle et économique. Arrêtons de les considérer comme des boucs émissaires.

13/12/2012

Source : Rue 89/Le nouvel Observateur

L’association Génériques, l’un de tous premiers acteurs de la mémoire des immigrations en France, fêtait ses 25 ans en organisant une rencontre sur le patrimoine de l’immigration les 10-11 décembre. Et y posait la question du partage de cette mémoire entre français et immigrés.

Le débat qui a toujours parcouru les acteurs travaillant à l’exhumation de la mémoire et de l’histoire des immigrations y a été relancé par le binôme Pascal Blanchard – Nicolas Bancel, qui joue une fois de plus le rôle d’aiguillon, voire d’agitation : faut-il circonscrire un « patrimoine de l’immigration » spécifiquement, au risque de l’isoler de l’ensemble du « récit national » ?

Il y a un risque de ghettoïser, d’empêcher l’articulation de ce patrimoine avec les autres histoires. Pas un seul de nous ne dit qu’il faut préserver cette mémoire comme un isolat

Patrimoine ouvert ou fermé ?

Selon les deux chercheurs de l’Achac, il faut à tout le moins travailler sur un tel patrimoine de manière transitoire, afin d’ensuite l’incorporer à l’histoire commune. « Il y a un risque de ghettoïser, d’empêcher l’articulation de ce patrimoine avec les autres histoires », prévient Nicolas Bancel. Et Pascal Blanchard d’appuyer la démonstration avec l’exemple des fameuses « Demoiselles d’Avignon » de Picasso, qui aurait été peint d’après une photo de François-Edmond Fortier, représentant des femmes sénégalaises porteuses d’eau… S’agit-il d’une œuvre appartenant donc au patrimoine de l’histoire de l’art, du cubisme… ou de l’immigration ?! Devrait-on en conséquence faire figurer cette œuvre dans un musée dédié à l’un ou à l’autre de ces patrimoines ? Un débat utile mais vieux comme les associations qui le portent… comme le relève Jamel Oubechou, président de Génériques : « Pas un seul de nous ne dit qu’il faut préserver cette mémoire comme un isolat ! Le patrimoine de l’immigration n’est pas un travail qui mène à une communautarisation, c’est un travail qui se fait en relation avec l’environnement de l’immigration. On se bat assez contre nos ennemis qui nous accusent de communautarisme pour tomber dans ce travers ! »

Génériques s’est beaucoup positionné sur les médias et la culture, car c’était le point aveugle de cette histoire de l’immigration

La culture avant l’économie ?

La rencontre, d’ailleurs, ouvrira ce patrimoine mémoriel en évoquant l’histoire de l’immigration au travail, dans la politique de la ville ou dans le commerce, à travers plusieurs interventions. Néanmoins, c’est l’influence de l’immigration sur l’identité culturelle de la France qui domine les débats, à l’instar de la contribution de Bounoua Sellak, de l’Université d’Oran : « Des airs et des musiques venues d’ailleurs font dorénavant parti du patrimoine commun : le Reggae, le Raï, les musiques du Cap-Vert ; tout comme le patrimoine national peut être repris par des artistes issus de l’immigration, comme « Douce France » par Carte de Séjour »

Jamel Oubechou explique cette insistance sur la culture : « C’est vrai que Génériques s’est beaucoup positionné sur les médias et la culture, car c’était le point aveugle de cette histoire de l’immigration : tout le monde savait que l’immigration était économique, la France parlait toujours des « travailleurs immigrés »… pas du reste. »

comment passer d’une mémoire communautaire à une mémoire collective ?

Une culture déjà partagée dans les années 70

La question qui domine donc aujourd’hui serait celle-ci : « comment passer d’une mémoire communautaire à une mémoire collective ? Surtout lorsque les discriminations n’incitent pas les communautés à s’inscrire facilement dans une histoire collective… », comme le fait remarquer Elkbir Atouf, de l’Université Ibn Zohr au Maroc. Phénomène visible à travers l’émergence d’une « mémoire harki », juive ou arménienne, qui risquerait de ne parler qu’aux dites minorités… Mais le corpus de la mémoire de l’immigration est-il assez fort, structuré, pour bien s’ouvrir à la culture commune ? Daniel Gordon, de l’Edge Hill University (dans le Lancashire, U.K.), répond à la question en s’intéressant à des journaux français et britanniques des années 70, comme Sans frontières ou Race today, « influencés par le radicalisme créatif d’après mai 68, avec beaucoup de photos, des logos et des titres efficaces, qui sont donc des équivalents de Libération pour les immigrés de Barbès ou de Brixton ».

remettre en cause l’opposition factice entre « culture dominante » et « culture minoritaire »

Des questions qui s’adressent autant aux pouvoirs publics qu’aux associations porteuses de cette mémoire, comme le fait remarquer Pascal Blanchard, en notant que « les archives de l’Outre-Mer se trouvent à Aix-en-Provence, et non à Paris avec les archives nationales. Elles s’en trouvent donc marginalisées… » Tout comme on jugera que la CNHI est à la fois une avancée donnant une place à l’histoire de l’immigration… tout en la marginalisant hors des histoires portées par les musées nationaux… Ne conviendrait-il pas dès lors remettre en cause l’opposition factice entre « culture dominante » et « culture minoritaire », alors que les deux se nourrissent mutuellement ?

13/12/2012

Source : Journal officiel des banlieues

L’Ong horizonte sin fronteras (Horizon sans frontières) est une organisation créée par la diaspora sénégalaise. Hier, en conférence de presse, elle a listé un grand nombre d’objectifs, notamment le dialogue, la coopération, le partenariat entre l’Etat et la diaspora, afin d’améliorer les conditions de vie des migrants sénégalais à l’échelle mondiale.

Face à l’immigration clandestine qui occasionne des milliers de morts, d’années en années, l’Ong horizonte sin fronteras interpelle l’Etat et les acteurs à une prise de conscience. Sur un ton meurtri, le président de ladite Ong, Boubacar Sèye, a chiffré le nombre de victimes de l’immigration à plus de 15.000, entre 1988 et 2009, au large de la Méditerranée. Ce qui, à ses yeux, est inquiétant et déplorable.

Il a indiqué que le but de cette rencontre est de « diffuser et de promouvoir la vie des migrants dans le monde ». Il a, en outre, souligné l’ambition de l’Ong à réunir l’expertise du gouvernement, tout en renforçant le dialogue, la coopération et le partenariat.

Il a également montré l’intérêt de dégager ensemble des actions, des stratégies en matière de politique migratoire, de développement, des partenariats et coopérations. C’est surtout cela qui a motivé le thème du jour intitulé « migration et développement », ponctué par une série d’activités tout au long de la journée. En ce sens l’Ong traite, de manière transparente, les aspects multidimensionnels, les opportunités et les défis de la migration internationale, ainsi que ses liens avec le développement.

Dans un contexte mondial de mobilité croissante des populations, d’un climat mondial de crises économique et financière, « Horizon sans frontières » veut apporter son savoir-faire en matière de politique migratoire et contribuer à l’élan de développement porté par les autorités sénégalaises. À cet égard, ladite organisation, par la voix de son président, a précisé que la journée du 18 du mois courant sera parrainée par le président de la République, Macky Sall. Il a aussi salué l’attention et l’apport conséquents du chef de l’Etat, qui fait de la diaspora une de ses priorités dans son programme « Yonu Yokuté ».

15 Décembre 2012, Ibrahima KANDE

Source : Le Soleil

En achetant un bienimmobilier de plus de 160 0000 dirhams en Espagne, les Marocains peuvent faire d'une pierre deux coups. Devenir propriétaire en Europe et disposer d'un titre de séjour légal. Voyage au coeur d'un rêve qui devient, grâce à la crise économique mondiale, une eréalité…Suite

Au Maroc, il existe 3.00 0 jeunes domestiques philippines qui travaillent chez des familles aisées. Pour la première fois, elles brisent le mur du silence pour parler des mauvais traitements et de l'exploitation, y compris sexuelle, dont elles sont victimes…Suite

L'Institut néerlandais d’aide aux émigrés marocains (SSR), a décidé ce mois de décembre 2012, de porter devant les tribunaux néerlandais l’affaire des orphelins et des veuves des migrants marocains aux Pays-Bas installés au Maroc. Cette décision fait suite à la détermination du gouvernement de La Haye de réduire leurs indemnités de 40 % à partir de janvier 2013. L’avocate de SSR représentera deux cas seulement, représentatifs de plus de 400 plaintes reçues par l’Institut qui a ses bureaux à Berkane.

Cette décision fait suite au changement de politique du ministère de tutelle d’imposer le critère du niveau de vie du pays de résidence, et non pas de travail (les Pays-Bas), pour déterminer le montant des indemnités. Décision qui va à l’encontre des conventions internationales, et bilatérales, qui bannissent toute discrimination sur la base de la nationalité. De fait, les ayant droit des travailleurs aux Pays-Bas, installés en Turquie ou au Maroc, devraient bénéficier du même traitement que les ressortissants européens ayant travaillé aux Plat pays.

Les partis du Travail, D66 et des Verts ont critiqué, au Parlement néerlandais, la décision du gouvernement, et demandent à ce qu’il abandonne son projet de réduction des indemnités. Cette réduction concernant près de 1000 veuves et 4500 orphelins, en majorité installés dans le Nord du Maroc.

Dans un communiqué diffusé à la presse le jeudi 13 décembre 2012, le SSR fait part de ses craintes face à l’inaction du gouvernement marocain qui, selon les aveux du ministre néerlandais des affaires sociales, n’a pas réagi à ses multiples correspondances et relances pour l’ouverture de négociations pour revoir les termes de l’accord bilatéral qui lie les deux gouvernements. Au moment la Turquie a répondu, dès la réception de la proposition néerlandaise d’adapter le montant des indemnités au niveau de vie en Turquie. Sa réponse était catégorique et sans appel : elle s’y oppose fermement.

14/12/2012

Source : CCME

M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), a reçu, mercredi 12 décembre 2012 dans les locaux du Conseil, une délégation kenyane conduite par M. Thia Mwangi, Secrétaire permanent des Affaires étrangères kenyanes.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé jeudi avoir affrèté un vol transportant 210 migrants éthiopiens bloqués au Yémen vers Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Le vol, financé grâce à un don de 2,1 millions de dollars des Pays-Bas, porte à plus de 9 500 le nombre de migrants éthiopiens démunis aidés à quitter le Yémen depuis 2010, a précisé l'agence onusienne dans un communiqué.

Le Programme de l'OIM d'aide au retour volontaire d'urgence pour les migrants bloqués au Yémen a reçu un nouveau financement de la part de la Direction suisse du développement et de la coopération, selon la même source.

"Le don de 250 000 dollars de la Suisse aidera l'OIM à fournir une aide au retour volontaire d'urgence aux migrants les plus vulnérables qui vivent dans des conditions désespérées dans la ville de Haradh et ses alentours, au nord-ouest du Yémen", a précisé Nicoletta Giordano, chef de mission de l'OIM au Yémen, citée dans le communiqué.

"Il y a de plus en plus de femmes seules, de mineurs non accompagnés, de personnes âgées et de migrants malades qui cherchent désespérément à se sortir d'une situation devenue terrible du côté yéménite de la frontière saoudienne", a-t-elle ajouté.
Selon le personnel de l'OIM à Haradh, la morgue de la ville a atteint sa capacité devant le nombre de corps de migrants assassinés ou morts de maladie et de fatigue.

Plusieurs autres milliers d'Ethiopiens, qui se sont rendus à la frontière dans l'espoir de passer en Arabie saoudite à la recherche d'emplois, font actuellement face au risque d'enlèvement, d'exploitation et d'agression par des passeurs peu scrupuleux et des groupes de criminalité, a-t-on déploré.

Depuis 2010, l'OIM a fourni une aide médicale d'urgence à plus de 35000 migrants éthiopiens bloqués au Yémen, a indiqué la même source et, citant le le HCR, a fait part de plus de 90 500 personnes arrivées au Yémen par la mer au cours des dix premiers mois de cette année.

Il s'agissait principalement d'Ethiopiens (70 659) et de Somaliens (19809).

En 2011, un total de 103 154 Ethiopiens et Somaliens étaient arrivés au Yémen, par rapport aux 53 000 en 2010, selon l'OIM.

13 déc. 2012

Source : APS

 

Une exposition de produits d'artisanat marocains se tient du 13 au 16 décembre à Madrid, dans le cadre du programme "Maroc en Espagne 2012", initié par la Fondation "Trois Cultures de la Méditerranée" et le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.

Un espace a été aménagé à cette occasion dans les jardins de Casa Arabe (Maison arabe) dans la capitale espagnole qui accueillent des artisans venus de différentes régions du Royaume pour exposer leurs produits.

Le programme "Maroc en Espagne 2012", a pour objectif de promouvoir la richesse du patrimoine national auprès des citoyens espagnols et des ressortissants marocains établis dans ce pays. Il comprend des concerts de musique, des ateliers, des conférences, des expositions, des projections de films, des expositions d'artisanat, des défilés de caftans et des activités littéraires.
Créée en 1998 à Séville, la Fondation Trois cultures de la Méditerranée ambitionne de promouvoir les valeurs de l'entente et de la compréhension mutuelle entre les différentes cultures et civilisations. Elle se fixe pour mission de renforcer et d'ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel.

13 déc. 2012

Source : MAP

La problématique migratoire a été, mercredi, au centre d'un entretien à Rabat entre le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdellah Boussouf, et une délégation kenyane conduite par le secrétaire permanent des Affaires étrangères, Thia Mwangi.

Au cours de cette entrevue, M. Boussouf a souligné que le CCME accomplit une mission de consultation et de prospection sur les problématiques migratoires et d'évaluation des politiques publiques du Maroc envers sa communauté à l' étranger, indique un communiqué du CCME, parvenu jeudi à la MAP.

M. Boussouf a également exprimé la disponibilité du CCME pour une coopération aussi large que possible avec les pays d'émigration, faisant remarquer que la question migratoire est une question commune qui doit être traitée dans son ensemble avec tous les pays concernés.

De son côté, M. Mwangi, chef de la délégation kenyane, a présenté la migration kenyane comme étant une migration récente, essentiellement professionnelle, qui a débuté dans les 1980 vers, principalement, les Etats-Unis d'Amérique et l'Angleterre.

Avec un volume de transferts des plus importants de l'Afrique et un rayonnement significatif de sa diaspora dans les pays d'accueil, il était primordial pour le Kenya de répondre aux exigences des quelques trois millions de Kenyans vivant à l'étranger, assure M. Mwangi.

La nouvelle Constitution kenyane de 2010 s'est donc arrêtée, pour la première fois, sur la question de la double nationalité et celle du droit au vote de ses ressortissants à l'étranger, a-t-il dit.

Plusieurs questions ont été examinées lors de cet entretien, dont le droit de vote des étrangers, le transfert des pensions de retraite, les partenariats avec les associations et universités au Maroc et à l'étranger, selon le communiqué.

La visite de la délégation kenyane, qui a été reçue auparavant par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la Fondation Hassan II, intervient dans le cadre des préparatifs de la prochaine Commission mixte de coopération prévue au cours de l'année 2013 et s'inscrit dans une démarche de consultation entamée depuis quelques mois auprès de plusieurs institutions.

13.12.2012

Source : MAP

Dans le cadre de la réalisation de l’étude intitulée « stratégie nationale en faveur des MRE à l’horizon 2030 et son plan de déploiement à l’horizon 2022 », un séminaire d’étape a été organisé, mercredi 12 décembre 2012 au siège de l’Institut, pour discuter des premières conclusions des travaux réalisés par les experts impliqués dans cette étude.
Ont pris part aux travaux de ce séminaire, les membres du comité de pilotage, composé de M. Abdellatif MAAZOUZ Ministre Délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé des Marocains résidant à l’étranger, de M. Driss EL YAZAMI, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, et de M. Mohammed Tawfik MOULINE, Directeur Général de l’Institut Royal des Etudes Stratégiques, ainsi que les membres du comité de suivi de ladite étude.

Pour rappel, cette étude entre dans le cadre de la convention de coopération tripartite conclue entre le Ministère Délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé des Marocains résidant à l’étranger, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger et l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), et qui vise à doter le Maroc d’une vision globale et intégrée en matière d’émigration, à même de fédérer l’ensemble des acteurs nationaux œuvrant dans ce domaine.

Mercredi 12 Décembre 2012

Source : Site de l’IRES

les deux pays se sont engagés à favoriser la "mobilité", via un accord permettant l'exemption réciproque de visas pour les titulaires d'un passeport de service, favorisant l'octroi plus systématique de visas à entrée multiples ou allégeant les procédures pour les hommes d'affaires, les sportifs de haut niveau et les artistes.

Le Maroc et la France ont signé jeudi des accords portant sur un total de 280 millions d'euros, dont un partenariat pour financer un programme de développement des énergies solaire et éolienne, selon une déclaration prise à l'issue d'une rencontre entre les deux gouvernements.

Cette déclaration conjointe a été publiée à l'issue de la 11e "rencontre de haut niveau" --séminaire intergouvernemental qui existe entre les deux pays depuis 1997-- à laquelle ont participé Jean-Marc Ayrault et huit de ses ministres, aux côtés de leurs homologues marocains.

Les deux pays ont signé des accords pour "un total de 280 M d'euros", souligne la déclaration conjointe transmise à la presse.

Parmi eux figurent une convention de prêt de 57 M d'euros à l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) "destinée à financer le programme de renforcement du réseau de transport d'électricité (haute et moyenne tension) qui permettra notamment de raccorder les nouvelles unités de production solaires (Ouarzazate) et éoliennes".

Sur le plan économique en général, les deux gouvernements veulent "favoriser la colocalisation", selon le texte, c'est-à-dire accepter le principe selon lequel les investissements français au Maroc, "s'ils sont bénéfiques pour le Maroc, ont aussi des retombées positives sur l'économie française s'il y a une stratégie de partage de la valeur ajoutée", a expliqué une source diplomatique.
L'idée est d'encourager les investissements franco-marocains en Afrique subsaharienne, dans le Golfe et au Proche-Orient.

D'autre part, dans le domaine de l'enseignement supérieur, Paris et Rabat ont confirmé vouloir développer les établissements français au Maroc délivrant des diplômes français.

Par ailleurs, les deux pays se sont engagés à favoriser la "mobilité", via un accord permettant l'exemption réciproque de visas pour les titulaires d'un passeport de service, favorisant l'octroi plus systématique de visas à entrée multiples ou allégeant les procédures pour les hommes d'affaires, les sportifs de haut niveau et les artistes.

13/12/2012
Source : AFP

Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a souligné jeudi que près de 25.000 réfugiés de plusieurs pays africains se trouvaient sur le territoire algérien en raison de la situation d'instabilité que traversent leurs pays.

"Il est impossible de les refouler à l'étape actuelle pour des raisons humanitaires et du fait des situations de conflit ou de guerre que vivent leurs pays d'origine", a indiqué M. Ould Kablia qui répondait à une question orale d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur les mesures prises par les autorités algériennes face au phénomène d'immigration clandestine d'Africains vers l'Algérie.

Il a précisé à ce propos, que l'Etat a arrêté une batterie de mesures "pratiques" pour regrouper ces réfugiés à travers l'installation de tentes dans les régions frontalières du pays et réunir les conditions de vie idoines.

Il a rappelé en outre, la tenue d'une réunion au niveau des ministères de l'intérieur et de la défense pour prendre les dispositions nécessaires à la "sécurisation" de ces lieux.

D'autre part, M. Ould Kablia a imputé l'"augmentation notable" du nombre d'Africains en situation illégale sur le territoire algérien à la situation de leur pays d'origine notamment ceux du Sahel comme le Mali et le Niger.

Les autorités algériennes ont pris toutes les mesures pour la prise en charge de ces migrants jusqu'au retour de la stabilité et de la sécurité dans leur pays respectifs et ce, en application des engagements internationaux ratifiés par l'Algérie en matière de respect des droits de l'homme, a-t-il encore poursuivi.

Au volet lutte contre l'immigration clandestine, le ministre de l'intérieur a affirmé que les autorités algériennes avaient renvoyé 41078 personnes vers leur pays d'origine entre 2009-2011 pour séjour illégal alors que le nombre des réfugiés rapatriés de janvier à juin 2012, est de 900 personnes de huit nationalités africaines différentes.

S'exprimant sur la propagation de ce phénomène, il a affirmé que l'Algérie qui était un pays de transit pour les Africains est désormais un pays de résidence en raison de l'amélioration "remarquable" de la situation économique du pays, sans toutefois omettre de dire que ce phénomène posait plusieurs problèmes d'ordre notamment sécuritaire et sanitaire.

En vue d'en venir à bout, il a souligné la création de la commission nationale sectorielle au niveau du ministère de l'Intérieur composée de représentants d'instances et services concernés par la lutte contre ce phénomène avec pour mission principale la coordination et le suivi outre l'évaluation des efforts consentis dans ce sens.

Il a rappelé par ailleurs, les commissions sectorielles instituées au niveau des cabinets de chaque wilaya concernée par la question et dont la mission consiste à élaborer des rapports périodiques sur l'émigration clandestine à soumettre à la commission nationale, insistant sur le renforcement des moyens financiers pour les wilayas les plus touchées (Adrar, Illizi, Tamanrasset) en vue d'une prise en charge des réfugiés au plan sanitaire particulièrement.

M. Ould Kablia a évoqué enfin les accords bilatéraux signés entre l'Algérie et les pays du Sahel sur les modes de rapatriement et, ceux conclus avec les pays maghrébins en matière de lutte contre l'émigration clandestine et les cadres de coopération dans ce domaine avec l'Union européenne (UE).

13 déc. 2012

Source : APS

La Grande Bretagne va introduire des interviews pour les personnes demandant un visa d'entrée au Royaume Uni, à partir du mois d'avril 2013, dans le but d'améliorer l'efficacité de son système de contrôle de délivrance de visas.

La mesure qui concernera les étudiants dans une première étape, sera élargie aux permis de travail et aux demandes de regroupement familial au Royaume-Uni.

La ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May a indiqué que 100.000 personnes par an seraient interviewées à partir de cette date, ajoutant que le nouveau système aidera à lutter contre les fraudeurs.

Un projet pilote lié a l'application de cette mesure a été réalisé au cours de cette année, à titre d'essai et 2300 étudiants ont été interviewés en personne par les agents des contrôles aux frontières, a-t-elle fait savoir. "Le résultat était clair : les abus étaient monnaie courante dans le système basé sur les déclarations, par contre les interviews réalisées par nos équipes ont permis de déceler des cas de fraude et de fausses déclarations", a-elle dit.

Dans la majorité des cas, les visas pour études sont détournés par les personnes qui veulent entrer au Royaume-Uni pour travailler et s'y établir a-t-on indiqué.

Le système des interviews a été abandonné par les Travaillistes il y a quatre ans, lorsqu'ils étaient au pouvoir.

13 déc. 2012

Source : APS

Quelque 340 personnes, dont 122 marocains résidant à l'étranger (MRE), ont bénéficié, en novembre 2012, du crédit immobilier accordé par le biais du Fonds de Garantie des prêts au logement en faveur de la classe moyenne et des MRE (FOGALOGE) ), selon le tableau de bord Fogaloge, publié jeudi sur le site électronique du ministère de l'économie et des finances.

Le montant des prêts au logement accordé suite à cette garantie s'est établi à 104,99 millions de dirham (MDH), utilisé à 99 pc pour l'acquisition d'un logement. Le taux d'intérêt moyen appliqué sur les sommes prêtées s'est élevé à 5,8 pc en novembre.

Selon la même source, 50 pc des prêts accordés ont une quotité de financement supérieure à 79 pc.

Par répartition géographique, la ville de Casablanca se place en première position avec 92 bénéficiaires, suivie de Tanger et Mohammedia ayant enregistré respectivement 45 et 15 bénéficiaires, suite à cette garantie ayant servi 44 villes.

13 déc. 2012

Source : MAP

Ce week-end connaitra désormais trois grands colloques organisés par des acteurs associatifs de la communauté marocaine de France.
Deux colloques le 15 décembre à  Paris :

Le 1er organisé par l’association Maroc Entrepreneurs, qui oeuvre pour la création d’entreprises et l’investissement au Maroc, qui aura lieu à l’ESCP Europe, autour de la thématique du rôle de la diaspora marocaine dans le développement économique du Maroc.

Le 15 décembre également, à l’école des Mines à Paris, à l’initiative de l’association Transferts et compétence, un second colloque sur le thème des compétences franco-marocaines ainsi que sur le rôle du tissu associatif dans le développement économique et solidaire au Maroc.

Le 3ème colloque, auquel j’aurai le plaisir d’assister, à Aix-En-Provence, sud de la France, qui se déroulera du 13 au 15 décembre, sur le thème du vivre ensemble et des dialogues des peuples et des cultures dans l’espace méditerranéen, à l’initiative du conseil régional des marocains de PACA, avec un accent particulier sur la cohabitation exemplaire des juifs marocains au Maroc.

 Ces trois rencontres seront animées par des interventions de personnalités connues et reconnues, ministres, anciens ministres, économistes, chefs d’entreprises, écrivains, intellectuelles..

 Personnellement, je me réjouis de l’organisation de ces trois évènements, qui démontrent la bonne santé et le dynamisme du tissu associatif des MRE, d’autant plus que les organisateurs de deux colloques sont membres de notre grande famille du groupe de Casablanca et de notre forum de la rencontre de Paris du 20 octobre..

Je me permets d’en tirer deux enseignements:

 1) Au sein de notre forum, il existe des acteurs associatifs capables de joindre l’acte à la parole, par la réflexion et l’action sur des thèmes stratégiques et d’actualité, ce qui donne à notre forum et à l’ensemble du tissu associatif MRE un gage de crédibilité.

2) Nous avons eu raison d’amorcer le dialogue avec le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger). Il a été, à mon avis, porteur d’une nouvelle dynamique qui commence à porter ses fruits, et que nous devons continuer, malgré que par moment le chemin nous parait difficile et truffé d’embuches.

13/12/2012, Hamid SOUSSANY

Source : Maglor

A l’occasion de la Journée Internationale des Migrants (18 décembre), l’Organisation Démocratique des Travailleurs Immigrés au Maroc (ODT Immigrés), syndicat affilié à l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) organise la 1ere édition de la Semaine des Migrants au Maroc du 11 au 18 décembre 2012 sous le thème : «Pour une politique de régularisation des sans papiers dans le contexte de la réforme constitutionnelle au Maroc».

Les 14 et 15 décembre verront la tenue, au siège  du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), de deux journées d’études le thème : « pour une politique de régularisation des sans papiers dans le contexte de la reforme constitutionnelle du Maroc »…Suite

La chute du prix de l'immobilier en Espagne fait le bonheur des Algériens, fortunés ou non, qui s'imaginent déjà pouvoir reconquérir des terres ibériques perdues au XVe siècle.

C’est la harga (émigration) 2.0. Version soft pour élites économiques, pour hommes d’affaires, agents intermédiaires.

Elle ne s’opère pas avec une chaloupe, mais avec un contrat de propriété: les annonces sur des appartements en «solde» en Espagne, dans les journaux algériens, ont provoqué un renouvellement du fantasme «Andalousie mon amour».

Et si la reconquista de l’Andalousie musulmane perdue, celle qu'al-Qaida veut investir comme imaginaire djihadiste et que les chaloupes des passeurs présentent comme une terre promise, se faisait par les agences immobilières?

Une belle formule, sans armes ni guerre ni cadavres. A Oran, les derniers mois ont vu renaître le mythe de l’Espagne comme terre d'abondance, avec quelques annonces sur des villas et maisons ou appartements à vendre dans les zones touristiques secondaires: Alicante ou Benidorm, entre autres.

Les appartements sont cédés aux bas prix: 40.000 euros par exemple, souvent beaucoup moins. Moins chers qu’un appartement F3/70 mètres carrés à Oran, où la fourchette des prix en dépasse les 80.000 euros!

De quoi faire rêver et renouveler le registre des conversations dans les cafés et chez les chômeurs assis dans tout le pays.

D’ailleurs, le Tout-Oran en parle depuis des mois: cela coute moins cher d’habiter à Alicante, qu’à Oran!  

Le filon est déjà investi, depuis des années cependant, par les plus malins et les plus perspicaces.

Qui? D’abord les hommes d’affaires oranais, qui ont compris le sens de la crise chez le voisin. Ceux que la facilité d’octroi de visa (comparé aux services français), la rapidité des traitements des dossiers, les facilités bancaires ibériques, ont réorienté vers l’Espagne plutôt que vers la France ou le reste de l’Europe.

La ruée vers Alicante

La tendance est là depuis les années 2000: les premiers chantiers publics entre sociétés espagnoles (autour de 150 entreprises) et la ville d’Oran ont encouragé les contacts. A Oran, les Espagnols «fabriquent» le tramway, les réseaux d’eau, les engrais et, prochainement, les grands chantiers de logements.

Du coup, les hommes d’affaires des deux pays commercent et font de l’argent. A force, le lien a créé le patrimoine:

«J’ai acheté un hôtel là-bas. Pour y habiter? Non. Ce que je voulais c’est avoir une résidence: je me fais vieux et j’ai besoin d’avoir accès à des soins de qualité. La résidence me le permet», nous explique un promoteur immobilier oranais.

C’est le maître-mot de ce «pont» de bonne fortune: la résidence. A Oran, des Espagnols se marient, s’installent, ouvrent des restaurants, songent à des cliniques et s’assurent une visibilité culturelle et linguistique très remarquée depuis des années (le nombre des étudiants en espagnol dépasse celui des amateurs de français dans les centres culturels des deux pays, à Oran).

En échange, les vacanciers oranais vers les cotes espagnoles sont plus nombreux, à cause du prix du billet de transport (Alicante est à 20 minutes de vol), de la proximité, du visa facile et des avantages du tourisme de masse, inconnu en Algérie.

Depuis peu les Algériens de la middle-class s’enrichissent. Mais, dans le pays, le loisir et le tourisme interne sont primaires, freinés par le manque d’investissement et le bigotisme moralisant et islamisant: rien de mieux que l’Espagne pour dépenser son argent, boire, oublier les femmes voilées, les mosquées hurlantes, les taxis méchants, les serveurs grincheux et les bars sales.

«Moi, je maintiens l’équilibre dans mon cerveau par ma formule magique: trois jours en Espagne, quatre jours à Oran», nous dit le promoteur immobilier oranais que nous avons rencontré.

Crise du logement en Algérie, crise de clients en Espagne

En Espagne, l’immobilier en est aux plus bas coûts jamais imaginés. Le monde entier le sait. Et surtout les Algériens: Cela a fini par profiter aux détenteurs de capitaux oranais et tout le monde trouve son compte d’ailleurs dans le malheur du voisin européen:

«J'ai l’habitude d’envoyer mes enfants là-bas passer les vacances. Autant acheter un appart, cela me revient moins cher que les locations en haute saison.»

C’est la seconde formule: investir pour des vacances sans fin, dans un pays de tourisme de masse, sans voile, sans hijab, avec alcool, boîtes de nuit, propreté et confort, sorties nocturnes et liberté sexuelle.

Le flux entre Oran et les cotes espagnoles est l’un des plus denses, et les intermédiaires agents immobiliers s’y intéressent pour proposer discrètement des offres étudiées en fonction de la clientèle touristique oranaise.

D’autres candidats à la reconquête de l’Espagne par l’immobilier? Oui presque tous: les femmes seules, riches cadres, qui vivent mal en Algérie et qui ont les moyens de payer leur liberté, le droit de sortir et de s’amuser. Les fils de riches, les jeunes entrepreneurs ou patrons d’entreprises, les vieux hommes d’affaires de la région, les vacanciers nantis.

D’ailleurs, l’effet d’appel est presque encouragé par les services consulaires locaux et les bureaux de traitement des demandes de visas: entre une immigration sauvage et sans apports, celle des harragas (clandestins de la mer), et une immigration d’élites et d’argent, le choix est vite fait. L’Espagne est en crise et ce n’est pas al-Qaida ni la chaloupe qui semblent la reconquérir, mais simplement l’argent. Et l’Espagne le veut bien.

Comment se font les achats?

 D’abord on lit l’annonce dans le journal. Ensuite on peut consulter un site spécialisé dans le business algéro-espagnol. Là, on peut s’orienter vers d’autres plates-formes qui vous offrent le choix, les sites, les prix, les villes et les modes de transactions.

Ceci pour les amateurs de simulations d’achat et d’informations directes. L’autre interface est l’agence immobilière spécialisée, en Algérie. Il en existe à Oran, mais le service est discret. On vend, assure l’intermédiation et gère le dossier et le transfert d’argent, mais on ne vous dit pas comment.

La réglementation des changes interdit d’expatrier la devise forte et l’euro et le risque y est la poursuite pénale. Comment on paye l’achat donc? Vous le saurez lorsqu’on jugera votre cas sérieux et quand la transaction deviendra concrète.

On sait cependant que le paiement se fait en dinars algériens, qui seront convertis (un euro contre 145 dinars) en euros dans les marchés clandestins et expatriés par des voies discrètes vers le vendeur en Espagne.

D’autres parlent de transactions entre banques algériennes et banques espagnoles.

«Mais c’est dangereux: le fisc va vous demander d’où vous viennent les sommes en devises que vous déposez sur votre compte en Algérie», explique un autre homme d’affaires oranais. Dans tous les cas, la méthode reste un secret.

La crise espagnole moins dangereuse que le printemps arabe

Les Oranais achètent donc en masse en Espagne, pour différentes raisons. Le tourisme, le rêve espagnol, les bas prix, le confort, la possibilité d’avoir «ses papiers» là-bas, mais aussi… le printemps arabe.

«C’est simple: je connais de jeunes chefs d’entreprises qui ont acheté en Espagne, qui ont déposé des sommes dans les banques espagnoles, par prudence: l’Algérie n’est pas un pays stable et le risque d’un printemps local impose d’avoir une issue de secours, un toit et du fric en Europe», témoigne un Oranais.

La crise en Espagne est une aubaine pour ceux qui redoutent un printemps ici: chefs de sociétés, mais aussi politiciens, anciens gradés de l’armée, apparatchiks locaux du régime… etc. Le filon sert même à blanchir de l’argent sale. Car, en Espagne, la crise lave plus blanc et l’argent n’a pas d’odeur en temps de crash.

Longtemps après la chute de Grenade (qui mit fin à la présence musulmane en Espagne), en 1492. Fait à noter: quelques grands noms de familles oranaises, riches de pères en fils, sont des descendants directs des familles arabes exilées par la Reconquista.

Ce sont eux qui ont acheté en premier. On peut s’imaginer une suite historique avec Boabdil, dernier roi arabe du coin, qui revient acheter son palais à un couple appauvri par la crise et qui unissait, pour le pire, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille. Juste pour le fun. Et le fric.  

12/12/2012, Kamel Daoud

Source : Slateafrique

Les grandes de lignes de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du projet pour la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative ont été présentées, mercredi soir à Paris, dans le cadre d'une série de rencontres destinées à informer les jeunes Marocains du Monde sur les enjeux de ces deux initiatives et de les associer à leur conception.
Une centaine de jeunes Marocains, issus de différents horizons et représentant différents domaines de l'action associative (social, culturel, économique, sportif) à Paris et région, ont pris part à cette rencontre, animée par des responsables des ministères de la Jeunesse et des Sports et des Marocains résidant à l'étranger, venus "les écouter" et recueillir leurs propositions à cet égard.

Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Consulat général du Maroc à Paris, fait partie du cycle de réunions prévues dans d'autres villes françaises (Marseille, Lyon) et ailleurs à travers le monde dans le cadre du dialogue national sur les jeunes, ouvert également à la jeunesse marocaine issue de l'immigration pour tenir en compte ses attentes quant à la Stratégie et au Conseil.

Elles se veulent une opportunité pour définir les objectifs de la stratégie nationale, participer activement à son élaboration et réaffirmer l'engagement collectif pour la promotion de la situation des jeunes, en conformité avec le discours royal à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

"Cette initiative vient en concrétisation des dispositions de la nouvelle Constitution et de la volonté de SM le Roi Mohammed VI d'impliquer d'avantage les jeunes dans le développement du Royaume, réaffirmée dans le discours royal du 20 août dont une grande partie est consacrée à la jeunesse, notamment celle résidant à l'étranger", a déclaré à la MAP le Consul général du Maroc à Paris, El Ouafi Boukili Makhoukhi.

Il s'est félicité, à l'issue de la rencontre, de la qualité des échanges "très constructifs" ayant ponctué les débats, qui reflètent l'attachement de la jeunesse marocaine de l'étranger à leur pays d'origine et à contribuer à son développement, à travers notamment le transfert du savoir-faire et de compétences, voire l'investissement.

L'élargissement de la tranche d'âge dont relèvent les jeunes, la représentation politique de la jeunesse MRE, l'assouplissement des procédures administratives à tous les niveaux, notamment pour investir au Maroc, et la question de l'apprentissage de la langue arabe et de l'histoire et de la civilisation marocaines "notamment pour mieux défendre les intérêts du Royaume et la cause nationale", sont parmi les principales attentes des participants en ce qui concerne la future stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative.

Présentée comme une plate-forme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux, le projet de la stratégie nationale est articulé autour de cinq axes stratégiques: "les jeunes et l'intégration sociale et économique", "les jeunes et l'intégration économique et entrepreneuriale", "les jeunes et les droits de l'Homme, la démocratie et la participation politique", "les jeunes et l'accès aux services", "les jeunes, la citoyenneté et le travail associatif".

Selon les dispositions de la nouvelle constitution, le Conseil devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions les concernant dans le domaine culturel.

Le Conseil est appelé, également, à élargir et faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en aidant les jeunes à accéder à la science, la technologie, le sport et les activités de loisir.

13 déc. 2012

Source : MAP

Les réformes substantielles engagées au cours des dernières années, l'amhitlon du peuple marocain et Son aspiration au changement dans la cadre de la stabilité ont permis au Maroc de faire l'exception dans la région arabe,ont souligné de jeunes politiques marocains lors d 'une rencontre tenue mardi soir ù Madrid...Suite

Jusqu'à l'âge de 28 ans rien ne prédestinait cet homme de petite taille à une si mission lourde: Celle de défendre de manière invétérée et avec la foi d'un charbonnier; la cause de ses semblables à la tête de l'Association des mineurs et anciens mineurs marocains du Pas-de-Calais (AMMN)...Suite

Dance cet entretien, Malika Sorel Sutter, membre du Haut Conseil français à l'intégration, déboulonne les idées reçues…Suite

Le jeune marocain Younes Ouaqasse a été élu par 70 pc des voix exprimées au comité dirigeant de l'Union chrétienne-démocrate (COU), dirigé par la chancelière allemande Angela Merkel…Suite

D’après des sources officielles, ils sont près de 600 000 égyptiens expatriés, inscrits sur les listes électorales, appelés à voter hors de l’Égypte. Certains d’entre eux ont commencé à le faire dès mercredi 12 décembre 2012, dans les 150 représentations diplomatiques égyptiennes dans le monde.

Selon un communiqué officiel, le vote des Égyptiens de l'étranger s’étale sur quatre jours et prend fin le 16 décembre 2012.

Le référendum se déroule sur deux journées, les 15 et 22 décembre 2012. Le nouveau calendrier a été décidé par la Commission électorale qui l’explique par des raisons techniques. Opposée dans un premier temps à la tenue du référendum, la coalition de l’opposition appelle désormais ses partisans à voter non au projet de Constitution contestée.

13/12/2012

Source : CCME

Ça ressemble à un sursaut. On croyait la promesse d’accorder le droit de vote aux étrangers lors des élections locales en passe d’être enterrée, voilà les socialistes qui se disent prêts à aller au bout d’une réforme que les électeurs de gauche attendent depuis trente ans.

Les USA sont une nation d’immigrés. À l’exception d’un petit nombre d’Amérindiens, tout le monde est originaire d’ailleurs, et même les immigrés récents peuvent accéder aux plus hautes fonctions politiques et économiques. L’expression de Roosevelt s’adressant aux Filles de la Révolution américaine comme à ses « compagnes immigrées » est restée célèbre (Les Filles de la Révolution américaine est une association qui se vante de ce que les ancêtres de ses membres comptaient parmi les premiers arrivants sur le Nouveau Coontinent).

Néanmoins, depuis quelques années, se développe un climat hostile à l’immigration, au point que cette question a joué un rôle important dans la bataille pour la désignation du candidat républicain. Mais la réélection d’Obama montre la force électorale des Latino-Américains qui ont rejeté Mitt Romney à une majorité de 75 %, de même que les Américains d’origine asiatique.

C’est pourquoi quelques républicains de renom demandent maintenant à leur parti de reconsidérer sa position anti-immigration, tandis que la réforme de l’immigration est inscrite dans l’agenda politique d’Obama. Ce sera une étape importante pour empêcher le déclin de l’Amérique.

Les craintes que suscite l’immigration quant à son impact sur les valeurs nationales et sur l’identité américaine ne sont pas nouvelles. Au XIXe siècle, le mouvement des Know Nothing était fondé sur l’opposition aux immigrés, en particulier irlandais. L’immigration chinoise a été suspendue à partir de 1882 et la loi sur l’immigration de 1924 a freiné l’immigration pendant 40 ans.

Les USA ont connu un taux record de résidents nés à l’étranger en 1910 : 14,7 %. Un siècle plus tard, d’après le recensement de 2010, ce taux était de 13 %. Bien qu’ils constituent une nation d’immigrés, de plus en plus d’Américains sont critiques à l’égard de l’immigration. Les sondages montrent qu’une grande partie de l’opinion publique souhaite qu’elle diminue. La récession a renforcé ce point de vue : 50 % des Américains étaient favorables à une diminution de l’immigration en 2009, contre 39 % en 2008.

L’opinion publique s’inquiète des conséquences sur la culture américaine du nombre d’immigrés et de leur origine. Selon les projections, en 2050 les Blancs non hispaniques ne seront que très faiblement majoritaires. Les Hispaniques constitueront 25 % de la population américaine, les Afro-Américains 14 % et les Asiatiques 8 %.

Mais la communication de masse et les forces du marché constituent des motivations fortes pour maîtriser l’anglais et accepter un certain degré d’assimilation. Les médias modernes aident davantage les immigrés à connaître leur nouveau pays avant qu’ils ne s’y rendent que ce n’était le cas il y a un siècle. Il semble que l’assimilation des derniers immigrés est au moins aussi rapide que celle de leurs prédécesseurs.

Si une immigration trop importante peut engendrer des problèmes sociaux, à long terme l’immigration renforce la puissance des USA. D’après les estimations, au moins 83 pays et territoires ont un taux de fertilité insuffisant pour assurer le renouvellement de leur population. Alors que la plupart des pays développés seront de plus en plus confrontés à un manque de main-d’œuvre, l’Amérique est l’un des quelques pays qui puisse éviter la baisse de sa population et de son poids démographique dans le monde.

Ainsi, pour ne pas voir sa population décliner, le Japon devrait accepter 350 000 nouveaux arrivants chaque année durant les cinq prochaines décennies, ce qui est difficile pour un pays historiquement hostile à l’immigration. Par contre, l’Institut américain des statistiques (Census Bureau) indique que la population américaine devrait augmenter de 49 % au cours des quatre prochaines décennies.

Aujourd’hui, les USA sont le troisième pays le plus peuplé de la planète (après la Chine et l’Inde) et ce sera probablement encore le cas dans 50 ans, ce qui n’est pas sans conséquence sur le plan économique : presque tous les autres pays développés seront confrontés au fardeau croissant d’une population vieillissante – fardeau qui pourrait être allégé aux USA grâce à l’immigration.

Par ailleurs, bien que des études montrent que l’immigration apporte peu de bénéfices à court terme et que les employés non qualifiés risquent de souffrir de la concurrence des nouveaux arrivants, l’apport des immigrés disposant des qualifications voulues pourrait être des plus utiles dans plusieurs secteurs et favoriser la croissance à long terme. Il existe une forte corrélation entre le nombre de visas accordés à des demandeurs disposant d’une qualification et le nombre de brevets accordés aux USA. Au début de ce siècle, ce sont des ingénieurs nés en Inde ou en Chine qui faisaient tourner le quart des entreprises de haute technologie de la Silicon Valley (avec un chiffre d’affaires de 17,8 milliards de dollars). Entre 1995 et 2005, un quart des start-up du secteur technique aux USA a été lancé grâce au concours d’immigrés. Ce sont des immigrés ou des enfants d’immigrés qui sont à l’origine de 40 % des 500 premières entreprises du classement réalisé par le magazine Fortune en 2010.

L’apport de l’immigration compte également pour le rayonnement des USA. Le fait que beaucoup de gens veulent y venir et la réussite des immigrés les rend encore plus attractifs. Les USA agissent comme un aimant et beaucoup de gens envisagent de s’y installer, notamment parce qu’ils voient la réussite de nombre d’Américains qui leur ressemblent. Par ailleurs, les relations entre les immigrés et leurs familles et amis restés dans leur pays d’origine favorisent une information exacte et positive sur les USA.

De la même manière, la présence d’un grand nombre de cultures accroît les contacts avec d’autres pays, ce qui favorise l’ouverture d’esprit des Américains sur le monde à l’ère de la mondialisation. L’immigration renforce la puissance économique et le rayonnement des USA.

Selon Lee Kwan Yew, l’ancien dirigeant de Singapour qui est un observateur avisé à la fois des USA et de la Chine, cette dernière ne dépassera pas les USA en tant que première puissance mondiale du XXIe siècle, précisément parce que le Nouveau Continent attire les meilleurs éléments et les plus brillants du reste du monde et les fonds dans une culture variée, riche de créativité. La Chine peut, quant à elle, puiser dans une population bien plus nombreuse, mais elle estime qu’étant repliée sur sa propre culture, elle est moins créative que les USA.

C’est un point de vue que les Américains devraient prendre à cœur. Si Obama parvient à faire adopter sa réforme de l’immigration, il aura fait un grand pas en avant pour remplir sa promesse de maintenir la puissance des USA.

13/12/2012, Joseph S. NYE

Source : L’Orient le jour

Un accord de jumelage a été signé, mardi, entre Boujdour et la ville italienne de Lozio (Province de Brescia, Nord).

Paraphé par MM. Abdelaziz Abba, président du Conseil municipal de Boujdour et Antonio Giorgi, maire de la ville de Lozio, cet accord a pour objectif de renforcer la coopération et l'échange d'expériences et d'expertises dans les domaines économique, culturel et touristique entre les deux cités.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Giorgi a souligné que ce jumelage intervient dans le sillage des efforts consentis par les Marocains résidant en Italie pour favoriser davantage le rapprochement entre les deux peuples.

Il a fait part, dans une déclaration à la presse, de ses remerciements aux autorités locales, aux notables, chioukhs et édiles locaux pour la chaleur de l'accueil qui lui a été réservé ainsi qu'à la délégation l'accompagnant.

Pour sa part, M. Abba a mis en exergue l'importance de cet accord qui permettra à Boujdour de tirer avantage de l'expérience de la ville italienne dans les domaines touristique et culturel, faisant savoir qu'à ce propos, qu'une délégation de la ville va effectuer, à l'avenir, une visite à Lozio.

11 déc. 2012

Source : MAP

Le nombre de jeunes filles, âgées de moins de 18 ans, concernées par le trafic d'êtres humains entre 2007 et 2010 a augmenté de façon "inquiétante" par rapport à la période 2003-2006, a indiqué mercredi le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans son rapport 2012.

Près des deux tiers du trafic des personnes de moins de 18 ans concernent des filles, a précisé l'ONU, ce qui constitue entre 15 et 20% du trafic d'êtres humains, si l'on inclut les adultes.

La proportion des personnes de moins de 18 ans victimes du trafic d'êtres humains s'est élevée à 27%, soit une hausse de plus de 7% par rapport à la période 2003-2006, a ajouté l'ONUDC, dont l'étude se base sur des données fournies par 132 pays.

Les garçons âgés de moins de 18 ans représentent près de 10% du trafic total.

"Le trafic d'êtres humains nécessite une réponse forte, fondée sur l'assistance et la protection des victimes, une application stricte de la loi par les systèmes judiciaires, une politique migratoire saine et une régulation des marchés du travail", a estimé le directeur de l'ONUDC, le Russe Youri Fedotov.

Il a toutefois reconnu "les lacunes actuelles dans la connaissance concernant ce crime", insistant sur la nécessité de disposer de statistiques complètes. L'ONUDC évalue actuellement le nombre de victimes du trafic d'êtres humains "en millions".

La grande majorité des victimes de ce trafic reste des femmes de plus de 18 ans: entre 55 et 60%.

L'ONU note des différences régionales importantes dans l'exploitation des victimes: en Afrique et en Asie, les personnes sont utilisées pour le travail forcé, alors qu'en Europe et aux Amériques, elles sont victimes d'exploitation sexuelle.
12 déc 2012

Source : AFP

Dans les années 2000 du boom immobilier, l'Espagne était devenue une terre promise pour les immigrants. Avec l'explosion de la bulle en 2008 et la crise, le flux s'est inversé et ce sont les Espagnols qui prennent aujourd'hui le chemin de l'émigration.

Les immigrés, dont une bonne partie est issue des anciennes colonies espagnoles en Amérique latine, ont été les premiers à perdre leur travail et à rentrer dans des pays aujourd'hui en pleine croissance.

Face à un chômage qui frappe un actif sur quatre et un jeune actif de moins de 24 ans sur deux, les Espagnols qualifiés ont suivi, visant les pays européens, mais aussi le Brésil ou le Venezuela.

Mercedes Martin, 29 ans, en fait partie. Elle part en janvier pour le Brésil, espérant y développer son entreprise de marketing internet, plutôt que de chercher d'hypothétiques clients en Espagne.

"C'est difficile, car ici les entreprises n'investissent pas. Ils ont très peur, font beaucoup d'économies sur les coûts, sur les dépenses. Au Brésil, je pense qu'il y a plus d'opportunités", dit Mercedes, qui a déjà fait des voyages de repérage dans le pays.

"Il y a beaucoup plus d'offres d'emplois là-bas pour les personnes qualifiées", remarque-t-elle, citant les besoins nés de l'organisation de la Coupe du Monde de football de 2014 et des Jeux Olympiques de 2016.

A 37 ans, Catherine Hernandez, née au Venezuela et installée depuis 12 ans aux Canaries avec ses parents originaires de ces îles espagnoles, s'apprête elle aussi à quitter sa famille à Las Palmas pour retourner au Venezuela, où la croissance devrait atteindre 5% en 2012.

"Je n'ai pas de travail" aux Canaries, où le chômage atteint 33%. "Au Venezuela, c'est la croissance, il y a beaucoup d'opportunités. Il y a tous les types de travail", dit-elle.

Ironie de l'histoire, "pendant le boom immobilier de la dernière décennie, les latino-américains étaient très mal vus". "Il y avait l'idée que les pauvres venaient prendre les emplois aux Espagnols. Maintenant, ceux-là mêmes qui les dénigraient se retrouvent dans la situation de devoir partir", relève-t-elle.

Quelque 117.000 Espagnols ont quitté le pays durant les deux dernières années, selon les chiffres officiels, le pays renouant avec une vague d'émigration qui avait marqué les décennies de dictature franquiste (1939-1975).

En 2011, le solde migratoire de l'Espagne est d'ailleurs devenu négatif, l'émigration étant désormais supérieure à l'immigration.

Signe de cette tendance, les écoles de langues font le plein, comme l'antenne à Madrid de l'Institut Goethe, une organisation culturelle allemande, qui a vu son nombre d'élèves augmenter de 50% en deux ans.

"Depuis février 2011, nous avons enregistré un nouveau groupe important d'élèves", témoigne le directeur des études, Manfred Ewel.
"Environ 25% de nos étudiants sont ingénieurs, médecins ou informaticiens, qui cherchent un avenir professionnel en Allemagne".
Jaime Mora Fernandez, un dessinateur industriel de 21 ans, est lui parti sur "un coup de tête", pour tenter sa chance en Angleterre.
"J'ai acheté mon billet le mardi et je suis parti le lundi suivant" pour Liverpool, parce que "le nom sonnait bien".

"Durant la semaine j'étais bien mais lorsque je suis arrivé là-bas, je me suis retrouvé tout seul, ça a été plus dur", raconte-t-il, joint par téléphone.

En quelques semaines, il a trouvé un appartement, une école offrant des cours gratuits d'anglais et un petit boulot de plonge pour payer son loyer.

Dans son cours d'anglais, 90% des étudiants sont espagnols, dont de nombreux diplômés: un psychologue, un biologiste et un ingénieur.

"Le plus dur, c'est de laisser les gens que tu aimes, la famille, les amis" mais "c'est une leçon de vie. Tu es loin de chez toi et tu fais ta vie. Cela me fait grandir à grands pas".

13 déc 2012, Roland LLOYD PARRY

Source : AFP

«Rabat Playground» est un événement sportif, un tournoi de Streetbasket une variante populaire de basketball et un programme d’entraînement de huit semaines pour des jeunes issus des populations migrantes (réfugiés, demandeurs d’asile et migrants) et marocaines. «Le but de ce projet est de contribuer au bien-être mental et physique des jeunes participants, de briser les barrières entre les communautés subsahariennes et marocaines et d’améliorer l’intégration des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile dans leur quartier de résidence», indique le Haut commissaire des Nations unies (HCR) pour les réfugiés au Maroc, initiateur de ce projet. Le coup d’envoi officiel de cette initiative de solidarité sera donné, mercredi 12 décembre à partir de 16 h, sur les terrains de Hay Nahda II, à Rabat.

Pour mettre en place ce projet où le sport est utilisé comme vecteur pour l’intégration et la cohésion sociale, le bureau du HCR au Maroc est entré en contact avec plusieurs partenaires étrangers (le projet www.ninemillion.org soutenu par la Fondation Nike, le projet www.basketballglobalvision.com initié par le champion de basket belgo-congolais, aujourd’hui expert international dans le monde du basket, Jacques Vandescure) et des associations marocaines (Fondation Orient-Occident, Associations des quartiers J5, Takadoum, Hay Nahda II et Saïd Hajji). «Rabat Playground est l’occasion pour la communauté migrante, réfugiée et demandeuse d’asile vivant au Maroc d’offrir quelque chose à son pays d’accueil, en contribuant au bien-être physique et mental des jeunes de ses quartiers populaires», ajoutent les responsables de cette initiative. Les premiers entraînements auront lieu durant la semaine du 10 au 17 décembre sur les quatre terrains de Rabat (J5, Takadoum et Hay Nahda II) et Salé (Saïd Hajji). Jacques Vandescure et d’autres membres de l’association Basketball Global Vision offriront aux participants une introduction professionnelle au Streetbasket.

12/12/2012

Source: Le Matin

Parcours d’intégration pour primoarrivants, le retour. A l’ordre du jour du gouvernement wallon de ce jeudi, après une vaine inscription à celui de jeudi dernier, figure pour un premier passage l’avant-projet de décret de la ministre Eliane Tillieux (PS) sur le sujet. Sensible sujet. Jusqu’à preuve du contraire, la majorité PS/Ecolo/CDH reste désintégrée là-dessus.

Le sujet lambine dans les majorités régionales wallonne et bruxelloise depuis des mois et avec des accents divers, à buter sur des questions de fond, de moyens et surtout d’organisation : sur le caractère obligatoire ou non d’un tel parcours.

Le 3 juillet dernier, après un nouvel épisode provoqué par le jusqu’au-boutisme de l’opposition MR, une "note décisionnelle" (sic) passait dans l’Olivier. Compromis entre Ecolo voulant obliger le moins possible et le CDH voulant l’inverse, on prévoyait un parcours en quatre axes dont seul le premier serait imposé, la phase d’accueil, et les trois autres, facultatifs (apprentissage du français quand c’est une langue étrangère, informations de citoyenneté, orientation socioprofessionnelle faute de qualification). Alors, la ministre Tillieux se faisait même fort d’un projet de décret dès la rentrée de septembre, pour une entrée en vigueur au 1er janvier prochain. Or, dès le lendemain, au CDH, André Antoine et son homologue bruxellois Benoît Cerexhe demandaient ensemble, d’abord un parcours identique en Wallonie et à Bruxelles; ensuite une extension de l’obligation au moins à l’apprentissage linguistique si nécessaire.

En septembre, Mme Tillieux annonçait dans nos colonnes un dépôt de projet "dans les quelques semaines", sur base de l’armistice présumé de juillet. Mais depuis, silence radio. Et donc, nouveaux retards, auxquels ne seraient pas étrangères des tentatives d’harmoniser les vues entre la Wallonie et Bruxelles (dont le ministre-Président PS Picqué plaide pour l’obligation des phases d’accueil et des langues). Nous voici fin 2012 avec, semble-t-il, dans les rangs majoritaires wallons, toujours le PS et Ecolo d’un côté, CDH de l’autre. Des réunions intercabinets, ce mercredi, arrondiront-elles les angles, ou le point B61 - "avant-projet de décret [ ] relatif à l’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère" - sera-t-il à nouveau reporté demain ?

En tout cas, le MR, qui a fait son cheval de bataille d’un parcours obligatoire du début à la fin, sanctions à la clé, n’est pas près de lâcher l’Olivier là-dessus. Il y est allé d’une nouvelle proposition de résolution, qui sera débattue au Parlement à huitaine, pour rappeler au gouvernement son engagement d’un dépôt de décret avant la fin d’année.

On a compris que, même si un accord surgit en première lecture, on sera loin du compte. Au MR, on ne manque pas ici d’épingler que si le budget 2013 de l’Intégration grossit de 2,5 millions en moyens d’action, correspondant au coût annoncé de l’instauration d’une phase d’accueil obligatoire, la croissance des moyens effectifs, ceux de paiement, ne dépasse pas 83000 euros, soit l’intégration de l’indexation dans le secteur. Ce à quoi on réplique dans la majorité, officieusement, qu’il y a consensus pour dégager des moyens de paiement dès que le parcours sera en place.

12/12/2012, P.P.

Source : la Libre Belgique

Les étudiants marocains en Turquie viennent de créer leur association, la première du genre dans les milieux estudiantins…Suite

Le jeudi 6 décembre 2012, Mme Véronique Lefrancq, membre du Centre démocrate humaniste (le Cdh), a prêté serment en tant qu’échevine (adjointe au maire) à la commune de Koekelberg, en charge des finances, propreté publique, sport, égalité des chances, environnement et espaces verts. Koekelberg, un peu plus que 20 000 habitants, est l'une des 19 communes formant la Région de Bruxelles-Capitale.

Mme Lefrancq, présidente de la section locale de son parti depuis six ans, est aussi Conseillère de Mme Joëlle Milquet, Vice-Première ministre, ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des chances depuis 2008. Membre de la « Cellule stratégique - Égalité des Chances » au sein de ce département, elle a contribué à la mise en place des "Assises de l'Interculturalité", qui ont eu lieu de septembre 2009 à septembre 2010, et consistaient en une série de débats au cours desquels des experts ont échangé leurs réflexions sur l'interculturalité au sein de la société belge.

Mme Lefrancq, de père belge et de mère marocaine, est administratrice au sein du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme depuis 2008. C’est un service public indépendant qui a pour mission la promotion de l’égalité et la lutte contre la discrimination.

Mme Lefrancq siègera aux côtés de son collègue M. Abdellatif Mghari, aussi d’origine marocaine et élu communal depuis 1994. Il a prêté serment en tant qu’échevin en charge des logements et du patrimoine communal, informatique et de la solidarité.

Avec ces deux nouvelles prestations de serment, le nombre d’échevins d’origine marocaine s’élève à 20 dans la région de Bruxelles-Capitale.

12/12/2012

Source : CCME

David Cameron l'a rangé un jour dans la catégorie des "barjos, des cinglés et racistes qui ne disent pas leur nom", mais les récents succès de l'UKIP, parti nationaliste britannique, anti-européen et anti-immigration, risquent de placer le Premier ministre en position délicate.

Alors que le Parti conservateur de M. Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni savoure sa récente deuxième place aux législatives partielles dans la circonscription de Rotherham (nord de l'Angleterre).

Avec 21,79% des voix, il est arrivé derrière le Parti travailliste mais devant les formations au pouvoir, conservateurs et libéraux-démocrates finissant respectivement en 5e et 8e positions.

"L'UKIP gagne du terrain", s'est félicité son leader, Nigel Farage, député européen, affirmant incarner désormais "la troisième force" politique du pays.

En 2010, l'UKIP était arrivé quatrième à l'échelle nationale aux législatives, recueillant 3,1% des voix. Il compte douze membres au Parlement européen mais aucun à la Chambre des Communes, la chambre basse du Parlement britannique.

Avec la crise de l'euro qui a conduit une majorité de Britanniques à se prononcer en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union européenne, selon de récents sondages, cette formation a une véritable carte à jouer, ce qu'ont bien compris certains responsables du Parti conservateur.

"L'UKIP est dorénavant une menace électorale pour le Parti conservateur", a ainsi écrit le mois dernier, dans un document de travail, Michael Fabricant, l'un des conseillers de David Cameron.

Il n'a pas manqué de rappeler que le Parti nationaliste avait coûté 40 sièges aux conservateurs en 2010 alors qu'il leur en manquait 20 pour obtenir la majorité et se passer d'une coalition avec les libéraux-démocrates.

"Il est temps d'envisager sérieusement si un rapprochement est possible", a-t-il ajouté.

La base d'un tel accord serait l'organisation par David Cameron d'un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne en échange de l'engagement de l'UKIP de ne pas présenter de candidats contre les conservateurs pour des sièges où les Tories disposent d'une faible avance aux élections générales de 2015.

Le Premier ministre s'est contenté pour l'heure d'envisager en termes vagues une telle consultation, en butte aux pressions de membres de son parti.

Il préfère s'en tenir à l'idée qu'un "statu quo" dans les relations entre Londres et l'UE n'est pas acceptable, une position loin de satisfaire le dirigeant de l'UKIP: Nigel Farage a déclaré qu'il ne "pouvait même pas envisager" de s'entendre avec David Cameron.

Il garde en travers de la gorge les sobriquets dont le chef de file des conservateurs avait affublé son parti en 2006.

"Si je croisais son chemin, je traverserai la route pour l'éviter. Il n'y a rien à discuter", a affirmé à l'AFP Nigel Farage. Tout en précisant qu'il accepterait le dialogue avec les conservateurs s'ils avaient un autre chef et s'il avait l'assurance "écrite dans le marbre" de la tenue d'un référendum.

Le professeur John Curtice de l'université de Strathclyde, spécialiste des questions électorales, ne croit pas cependant à l'éventualité d'un accord UKIP-conservateurs, le parti anti-européen redoutant trop que cela obère ses chances de réaliser une percée significative lors des élections européennes de 2014, un scrutin où il réalise ses meilleures performances.

Mais ce débat met en lumière les difficultés que risquent de rencontrer les conservateurs pour s'assurer d'une majorité aux législatives de 2015.

11 déc. 2012

Source : AFP


Les fonds transférés par les migrants de l'Union européenne vers leur pays d'origine se sont élevés à 39,1 milliards d'euros en 2011, en hausse de 2 PC par rapport à 2010, selon des chiffres publiés mardi par Eurostat, l'office statistique de l'UE.

Les flux extra-UE (transferts d'argent d'un Etat membre de l'Union vers un pays situé en dehors de l'UE) ont représenté près des trois quarts du total des envois de fonds des migrants. Ils ont augmenté en 2011 de 3 pc pour atteindre 28,5 milliards, tandis que les flux intra-UE (montants transférés d'un Etat membre de l'Union vers un autre pays de l'UE) sont restés pratiquement stables à 10,7 milliards.

En 2011, les envois de fonds des travailleurs immigrés ont été les plus importants en France (9,7 mrds d'euros, soit 25PC du total des envois de fonds de l'UE), en Italie (7,4 mrds, soit 19PC), en Espagne (7,3 mrds, soit 19PC), en Allemagne (3 mrds, soit 8PC) et aux Pays-Bas (1,5 mrd, soit 4PC).

Dans ces cinq Etats membres, la part des envois de fonds extra-UE dans le total se situait entre 64 PC en France et 83 PC en Italie.

11 déc. 2012

Source : MAP

La mise en œuvre des programmes de l'Union européenne d'intégration des migrants est compromise en raison de la complexité de leur conception et du manque de coordination entre les fonds d'intégration, relève un rapport de la Cour des comptes européenne, publié mardi.

Selon ce rapport d'évaluation du fonctionnement du Fonds européen d'intégration (FEI) et du Fonds européen pour les réfugiés (FER), la "conception des programmes d'intégration a compromis l'efficacité et la coordination avec d'autres fonds de l'UE n'a pas été appropriée".

Pour améliorer l'efficacité des Fonds d'intégration qui sont mis en Âœuvre par la Commission et par les Etats membres en gestion partagée, la Cour des comptes européenne préconise, notamment, une simplification des modalités de programmation et une évaluation complète des besoins en matière d'intégration des migrants, qu'ils soient ressortissants de l'UE ou de pays tiers.

La Cour des comptes européenne estime, en outre, que les systèmes mis en place pour évaluer l'efficacité des Fonds d'intégration n'étaient pas satisfaisants et que ni la Commission européenne ni les pays membres de l'Union n'étaient en mesure d'apprécier leur contribution, notant que les Etats membres audités n'avaient pas défini de cibles ou d'indicateurs appropriés pour leurs programmes annuels.

Pour la Cour des comptes européenne, le rapport intermédiaire de la Commission sur la mise en Âœuvre des programmes d'intégration, fondé sur les rapports des Etats membres, ne comportait pas suffisamment d'informations pour que les Fonds puissent être évalués et orientés.

De ce fait, elle invite la Commission européenne à chercher davantage à obtenir de la part des Etats membres des informations concrètes sur l'assurance quant à la cohérence et à la complémentarité des fonds de l'UE d'intégration des migrants.

11 déc. 2012

Source : MAP

L'engagement pour l'acceptation des immigrés ainsi que la sensibilisation aux dangers de l'immigration clandestine étaient au coeur des longs métrages de fiction projetés mardi à Alger dans le cadre de la deuxième édition du Festival international du cinéma d'Alger (Fica) dédié au film engagé.

Dans le cadre de la compétition du Fica le réalisateur franco-algérien Rachid Djaïdani a présenté son film qui met en avant les particularités des français issus de l'immigration intitulé "Rengaine", alors que le sénégalais Moussa Touré a participé avec "La pirogue" récemment primé du Tnit d'or du meilleur long métrage aux 24e Journée cinématographiques de Carthage (Jcc).

"Rengaine", une oeuvre expérimentale à la croisée des chemins entre un reportage, un docufiction et une fiction se focalise sur un couple Sabrina, blanche musulmane, et Dorcy, noir et chrétien qui ont l'intention de se marier et se heurtent aux refus des familles et de tout leur entourage.

Le réalisateur se focalise sur l'histoire du couple afin montrer le vécu de chacun mais l'oeuvre reflète beaucoup plus, en réalité, la différence entre les communautés d'immigrés en France ainsi qu'une forme de racisme existant entre elles à cause des différences religieuses et raciales.

Techniquement le réalisateur s'est basé sur des gros plan pour "montrer la nature de cette communauté" mais l'aspect reportage de l'oeuvre avec des plans caméra à l'épaule a "un peu dénaturé le long métrage" aux dires des cinéphiles présents, qui ont aussi reproché à cette oeuvre sa vision "stéréotypée".

Dans un autre registre Moussa Touré a présenté une oeuvre qui traite de l'immigration clandestine et du danger de prendre la mer pour l'Europe dans son film de 87 minutes "La pirogue".

Le film présente plusieurs niveaux d'engagement politique et social réunis par le réalisateur sur une pirogue de pêcheur qui se dirige des côte sénégalaise vers les îles Canaris.

Baye Laye, un pêcheur incarné par Souleymane Seye Ndiaye, qui a toujours été contre l'idée de prendre la mer pour un voyage aussi dangereux se retrouve obligée de conduire une pirogue avec 30 personnes à son bord pour conduire son jeune frère qui a décidé de tenter la traversée.

Dans sa pirogue Moussa Touré a réunit plusieurs ethnies, de confession différentes et parlant des dialectes différents afin de représenter toute l'Afrique et mettre en avant, au delà des dangers de la traversée en elle même, les raisons qui ont poussé chacun à prendre ce risque.

Devant la mort qui a emporté trois passagers lors d'une tempête, les peurs et les croyances tribales ou religieuses prennent possessions des passagers qui dérivent en haute mer après avoir perdu leur réserve de carburant.

Le réalisateur a déclaré avoir aussi profité de ce film pour répondre au discours de l'ancien président français Nicolas Sarkozy en juillet 2007 à Dakar (Sénégal) lors du quel il estimé que "l'homme africain n'était pas assez entré dans l'histoire". Sa réponse se résume en une scène où un personnage prend la parole pour dire que "l'homme africain va entrer dans l'histoire par ses propres moyens".

Au delà du phénomène d'immigration clandestine ce film était aussi l'occasion pour le réalisateur de mettre les politiciens africains "face à leurs responsabilités dans les causes qui jettent les enfants de l'Afrique à la mer" tout en véhiculant, par des retours en image en terre d'Afrique, un message d'espoir pour la jeunesse africaine qui doit construire son avenir chez elle.

12 déc 2012

Source : APS

En août dernier, à la suite de plaintes de Marocains résidant à l'étranger (MRE), une enquête avait été ouverte sur des "comportements frauduleux de corruption et de harcèlement exercés par des membres de services de sécurité" affectés à des postes-frontières, dont celui avec Ceuta, l'une des deux enclaves espagnoles sur le continent.

Des peines d'un an de prison ont été prononcées mardi par un tribunal de Tétouan, dans le nord du Maroc, contre sept douaniers poursuivis dans le cadre d'une vaste enquête diligentée en août sur des cas de corruption et qui a donné lieu à plusieurs dizaines d'arrestations.

Plus de 40 douaniers et policiers sont poursuivis pour "comportements frauduleux" et "actes de harcèlement" dans le cadre de cette affaire dite "des agents du poste de Bab Sebta" (Ceuta, ndlr), a rapporté l'agence de presse MAP.

Un premier groupe de 15 prévenus a été jugé mardi.

Outre les sept agents du service informatique condamnés à un an de prison et à des amendes de 5.000 dirhams (450 euros), deux autres douaniers, du service d'inspection, ont écopé de six mois ferme et 4.000 dirhams d'amende chacun (360 euros), selon la même source.

Quatre policiers ont pour leur part été condamnés à quatre mois de prison et 4.000 dirhams d'amende, tandis qu'un douanier et un agent de la sûreté nationale ont été innocentés.

En août dernier, à la suite de plaintes de Marocains résidant à l'étranger (MRE), une enquête avait été ouverte sur des "comportements frauduleux de corruption et de harcèlement exercés par des membres de services de sécurité" affectés à des postes-frontières, dont celui avec Ceuta, l'une des deux enclaves espagnoles sur le continent.

Plus de deux millions de MRE, qui constituent une source importante de revenus, rentrent chaque été au Maroc, pays où la corruption continue de sévir.

Accusé par l'ONG Transparency Maroc de n'avoir réalisé aucun progrès en la matière, le gouvernement a annoncé lundi le lancement d'une campagne de "sensibilisation et de prévention" contre ce fléau.

Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, dont le Parti justice et développement (PJD, islamiste) avait fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille électoral, a le même jour réaffirmé qu'il s'agissait d'une "priorité", lors d'une réunion à Rabat consacrée à ce sujet.

11 déc 2012

Source : AFP

La population de l'Angleterre et du Pays de Galles a cru de 7% entre 2001 et 2011, une hausse due à 55% aux flux migratoires, selon le dernier recensement publié mardi.

La population de l'Angleterre et du Pays de Galles a augmenté de 3,7 millions de personnes, passant en dix ans de 52,4 à 56,1 millions d'habitants.

Dans le même temps, le nombre de personnes nées à l'étranger et résidant en Angleterre et au Pays de Galles a augmenté de 63%, de 4,6 millions à 7,5 millions. Elles représentent 13% de la population de l'Angleterre et du Pays de Galles, contre 9% en 2001.
Les pays de naissance les plus fréquents de ces nouveaux résidents sont l'Inde, la Pologne, le Pakistan, l'Irlande et l'Allemagne.

Parallèlement, le nombre de personnes se disant chrétiennes a chuté de 72 à 59% et le nombre de celles sans religion a augmenté de 15 à 25%. Le groupe religieux qui connaît la plus forte croissance est le groupe musulman, passé en dix ans de 3% à 4,8% de la population avec désormais 2,7 millions de fidèles.

11 déc 2012

Source : AFP

La part française dans les transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) atteignait 40,4 pc en 2011.
Avec 850 millions d'euros d'IDE (Investissement direct à l'étranger) transférés en 2011, la France est toujours le premier partenaire économique du Maroc qui accueille mercredi et jeudi la 11ème réunion de haut niveau franco-marocaine (RHN), sous la présidence des Chefs de gouvernement des deux pays.

En 2011, le montant des investissements français transférés au Maroc s'est élevé à 850 millions d'euros et 420 millions sur les six premiers mois de l'année 2012, indique-t-on de source diplomatique française.

La France représentait 49 pc des investissements cumulés sur la période 2001-2010, avec 123 milliards de dirhams.

Le Maroc est notamment la première destination des investissements privés hexagonaux sur le continent africain, avec 750 filiales d'entreprises françaises implantées à travers le Royaume, dont 38 sociétés cotées au CAC 40 (indice boursier de Paris), représentant 120.000 emplois.

Au plan commercial, les exportations marocaines vers la France se chiffraient à 3,2 milliards d'euros en 2011, alors que les importations marocaines étaient estimées à 4,6 milliards d'euros, selon les chiffres du ministère français de l'économie.

Les importations françaises depuis le Maroc sont surtout constituées de produits textiles (32 pc des importations), de produits agricoles (16 pc), de matériels de transport (16 pc), d'après cette source qui fait état d'"une montée en gamme des ventes marocaines, signe de progrès d'internationalisation pour l'industrie marocaine".

La France exporte principalement vers le Maroc des produits industriels (matériel de transport, équipement mécanique et électronique) et du blé (15 pc des exportations françaises).

S'agissant de la contribution du marché français au tourisme national, elle est estimée à 40 pc au titre de recettes voyages, selon les chiffres de 2010.

La part française dans les transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) atteignait 40,4 pc en 2011.

En terme d'aide publique au développement (APD), la France contribue à hauteur de 38,9 pc.

11 déc. 2012

Source : MAP

La stratégie nationale intégrée de la jeunesse et le projet pour la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative ont été présentés, lundi soir, aux membres de la communauté marocaine des Pays-Bas, dont des jeunes, pour les associer à la conception et la mise en place de ces deux initiatives.

Au cours d'une rencontre, tenue dans le cadre du dialogue national sur les jeunes, des représentants des ministères de la Jeunesse et des Sports et des Marocains résidant à l'étranger ont souligné que cette rencontre s'inscrit dans le sillage des efforts visant à s'ouvrir sur l'ensemble de la jeunesse marocaine, là où elle se trouve, pour l'écouter et tenir en compte ses attentes quant à la Stratégie et du Conseil, mais aussi à l'associer à leur création.

Cette rencontre, faisant partie d'une série de réunions prévues dans d'autres pays en Europe et ailleurs dans le monde, se veut une opportunité pour définir les objectifs de la stratégie nationale, participer activement à son élaboration et réaffirmer l'engagement collectif pour la promotion de la situation des jeunes, en conformité avec le discours royal à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, ont-ils indiqué.

Les intervenants ont exposé les finalités de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et les orientations du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative, soulignant que ladite stratégie constituera une plate-forme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux.

La création du Conseil et l'élaboration d'une stratégie pour la jeunesse donneront plus de visibilité et capitaliseront sur les efforts déployés par les autorités publiques et le tissu associatif au profit de cette catégorie, dont le rôle dans l'accompagnement des changements démocratiques que connaît le Maroc demeure, à plus d'un titre, primordial.

De leur côté, les participants à cette rencontre se sont félicités de cette initiative susceptible d'accorder aux jeunes un cadre pour s'exprimer et contribuer à la mise en place et l'élaboration des politiques visant la promotion de la situation de cette catégorie, que ce soit au Maroc ou à travers le monde.

Les intervenants ont insisté sur la nécessité que toutes les initiatives relatives à la jeunesse soient engagées en concertation avec les jeunes dans le cadre d'une approche participative tel que stipulé dans la nouvelle Constitution, qui accorde au développement des capacités des jeunes une place de choix et ouvre la voie à une implication effective et agissante des jeunes comme locomotive de la vie politique, économique et sociale.

Parmi les propositions présentées par les jeunes des Pays-Bas, figurent l'octroi au conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative des prérogatives lui permettant de promouvoir et défendre les droits des jeunes émigrés, que ce soit au niveau politique ou économique, à travers le renforcement des acquis en matière de liberté d'expression et la simplification des procédures administratives à tous les niveaux, notamment en ce qui concerne l'investissement.

Selon les dispositions de la nouvelle constitution, le Conseil devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions les concernant dans le domaine culturel. Le Conseil est appelé, également, à élargir et faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en aidant les jeunes à accéder à la science, la technologie, le sport et les activités de loisir.

11 déc. 2012

Source : MAP

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 10 décembre 2012, son troisième appel à proposition du Fonds migration et développement (FMD), dont le montant des subventions sera compris entre 350 000 et 500 000 euros par projet.

Le groupe de la BAD vient de lancer son 3e appel à proposition du Fonds migration et développement à l’endroit des organisations à but non lucratif, notamment les associations de migrants et les ONG travaillant sur des activités en rapport avec la migration et le développement, ainsi que les entités telles que les institutions financières, les opérateurs de transfert d’argent et les sociétés de développement commercial situées en Afrique de l’Ouest.

Selon le communiqué de l’institution bancaire, «en vertu du présent appel à propositions, le Fonds migration et développement les propositions, nouvelles et novatrices visant à réduire les coûts de transferts dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Les autres pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) seront considérés au cas par cas».

«Cet appel à propositions vise donc à renforcer et à soutenir le développement de nouveaux produits et services financiers innovants qui réduisent le coût élevé de transfert d’argent par les migrants et diversifie l’offre de solutions financières existantes pour répondre aux attentes des migrants et de leurs familles dans les pays d’origine», poursuit le communiqué.

Les projets ciblés sont ceux qui ont pour but de fournir un soutien pour le lancement d’opérations pilotes novatrices de transfert utilisant les technologies innovantes de l’information et de la communication telles que les téléphones portables, les services bancaires électroniques et les cartes de paiement et de fournir un soutien financier et/ou institutionnel pour:le lancement d’opérations pilotes de transfert d’argent impliquant des IMF,des incitations pour le regroupement d’autres opérateurs complémentaires (téléphonie,  banques,  IMF et  agents locaux) ;l’utilisation accrue du système bancaire à travers l’introduction de l’assurance (santé, rapatriement de la dépouille, allocations de chômage), l’immobilier et les produits d’accroissement d’épargne.

Il entend aussi permettre la mise en œuvre des projets de partage des coûts de santé tels que les mutuelles, soutenir de nouvelles approches pour améliorer l’accès aux services bancaires pour les migrants, tant dans le pays d’origine que de destination (par exemple les comptes bancaires non résidents) et fournir des produits et services financiers non bancaires et des organismes de placement collectifs par les associations de migrants.

Les candidats sont invités à soumettre leurs propositions en ligne ici au plus tard le 28 février 2013.

Le FMD est une initiative conjointe de la BAD, du ministère français de l’intérieur, d’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, du Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA) et de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Il vise à promouvoir et soutenir les initiatives locales et celles de la diaspora visant à améliorer la connaissance des flux, réduire les coûts des transferts, optimiser l’utilisation des ressources transférées et  soutenir le développement local dans les pays d’origine des migrants. Un travail de fond destiné, à long terme, à limiter les flux migratoires pour motifs économiques.

12 décembre 2012, Loic Ntoutoume

Source : gabonreview

Article+document Le projet d'appel d'offres de l'Intérieur visant à organiser le travail associatif dans les centres de rétention administrative prévoit de sanctionner «le non-respect du devoir de réserve».

Nouveau bras de fer en vue entre les associations spécialisées sur l’immigration et le ministère de l’Intérieur ? Pas impossible au vu de l’appel d’offres organisant le travail des associations de défense des étrangers placés dans les centres de rétention administrative (CRA) – où 51 000 étrangers sont placés chaque année avant une éventuelle expulsion – révélé hier par Mediapart.

Les associations devront-elles se taire? C’est le point qui les a fait bondir. Le projet d’appel d’offres, qui doit encore être négocié entre la place Beauvau et les intervenants en CRA, prévoit une amende de 500 euros en cas de «non-respect du principe de devoir de réserve et de l’obligation de discrétion» (page 10 du premier document ci-dessous). En clair, des propos critiques ou des informations dérangeantes livrées à la presse seraient passibles de 500 euros d’amende. «C’est totalement ridicule, inacceptable, fulmine Pierre Henry, le directeur de France Terre d’Asile. Je ne peux pas imaginer que cette disposition restera dans l’appel d’offres.» Sous l’ancienne majorité, une clause de confidentialité existait mais le principe de l’amende n’était même pas formalisé. Dans le même ordre, une amende de 200 euros est prévue en cas «d’affichage et de diffusion au sein du CRA de documents mettant en cause l’administration». Issu des services techniques du ministère, «ce document a dû échapper à la vigilance du cabinet», espère Pierre Henry.

L'organisation du travail des associations dans les CRA donne régulièrement matière à polémique. Entre 2008 et 2010 Brice Hortefeux puis Eric Besson, alors ministres de l'Immigration, avaient limité l'influence de la Cimade, jusqu'à alors la seule structure présente dans les CRA, en divisant la mission d'assistance en une série de lots attribués à cinq associations. Les deux documents du ministère

11 décembre 2012, FABRICE TASSEL

Source : Libération

Après vous avoir fait découvrir les quartiers de Belleville et de la Goutte d'Or, la rédaction d'Afriscope, le magazine d'Africultures, a choisi de vous emmener dans les foyers de travailleurs migrants d'Ile-de-France, à la rencontre de ses habitants. Des histoires d'hommes singulières qui racontent la "grande" histoire de l'immigration française.

La Commanderie. Drôle de nom qui donne une résonnance militaire à ce foyer devenu résidence sociale. Plus tout à fait à Paris, pas encore à Aubervilliers, quatre cents travailleurs migrants vivent dans ce bâtiment imposant qui se dresse au-delà du périphérique. Nous y avons rencontré un directeur de résidence passionné, Hamid Abdelhouab. La quarantaine et le sourire chaleureux, il dessine à la lueur de sa vie et celle de son père l'histoire des foyers.

Une enfance en foyer

Hamid et son père rassemblent soixante ans de carrière dans la même société. Baptisée tour à tour Sonacotral , Sonacotra, puis Adoma, elle gère des foyers de migrants depuis 1956. De sa voix basse, Hamid évoque cette carrière qui a quelque chose de profondément personnel. "Je suis entré à Adoma en 1988. Au départ c'était simplement pour remplacer mon père, qui travaillait dans la boîte depuis 1951. Il était parti subitement au pays. J'étais encore étudiant". Il enchaîne ensuite les petits contrats de remplacement, abattant le travail pesant de sa fraîche énergie, avant d'être titularisé en 1992.

Gérer des foyers, pourrait-on se dire, c'est une histoire de logistique. Dans le récit d'Hamid pourtant, l'humanité ne cesse de transparaître. Il connaît ces hommes qui passent une partie de leur vie en foyer. Il les a côtoyés depuis son enfance. Leurs sacrifices sont aussi ceux de son père. Lui, qui, à 16 ans seulement, est arrivé clandestinement de petite Kabylie. "Mon père était un autodidacte. Quand il est arrivé, il ne parlait pas un mot de français. Il a fait en sorte de s'instruire et a pu monter les échelons. Il a été embauché comme barman dans le foyer où il habitait puis le directeur lui a proposé d'être son assistant.". En 1966, la mère d'Hamid rejoint son mari et Hamid naît deux ans plus tard, dans le logement HLM où ils habitent en famille, en Seine et Marne (77). Il grandit ensuite dans le foyer où son père est muté, à Bobigny (93), en logement de fonction. "J'ai de très bons souvenirs de cette époque. Dans le foyer vivaient surtout des résidents maghrébins. Pour beaucoup, je leur rappelais le fils resté au pays. J'étais toujours très gâté. Et puis je faisais toute sorte de petits travaux pour aider mon père et les ouvriers."

Souvenirs de foyers, de la "caserne" à la résidence sociale

Avec pour plume sa mémoire et celle de son père, Hamid peut écrire plusieurs pages de l'histoire de la politique de logement des travailleurs immigrés depuis les années cinquante. Lorsque son père était jeune résident, les foyers de la Sonacotral étaient gérés par des anciens militaires qui considéraient les foyers "comme leurs casernes", se souvenait-il. En 1975, les résidents se rebellent et organisent de grandes grèves inter-foyers.

Lorsqu'Hamid est titularisé dans les années quatre-vingt-dix, l'État français fait appel à la Sonacotra pour reprendre de nombreux foyers dits "africains", auparavant gérés par des bailleurs associatifs. Commanderie en est un bon exemple. Hamid a accompagné la réhabilitation de ce foyer de 2001 à 2007. Une expérience marquante : "Lorsque je suis arrivé, ce foyer était en autogestion depuis six ans. Les résidents s'étaient mis en grève contre le propriétaire de l'époque, qui augmentait les loyers quand il voulait. Les résidents ont été au tribunal. L'État a joué le rôle de médiateur et leur a donné gain de cause". Tant bien que mal, le comité de résident parvient à maintenir à flot une barque débordante de trois cents personnes et leurs familles, avec ses dizaines de commerces et d'artisans, pendant six ans. Le foyer est "repris" en 2001 par l'ancienne Sonacotra.

Si les quatre cents résidents vivent aujourd'hui dans un logement avec tout le confort individuel nécessaire, certaines rancœurs persistent et s'adressent au gestionnaire : "Beaucoup de résidents sont contents d'avoir une chambre individuelle mais ils sont amers car leur mode de vie a changé. Si vous proposez une chambre ici à un étudiant, il est aux anges. Mais pas un résident qui va y passer sa vie, qui a l'habitude de recevoir la famille. Dans certaines chambres vous voyez sur le mur une tracée noire c'est amusant. C'est parce que des gens sont appuyés toute la journée sur le lit, à discuter. Ça montre bien que les habitudes n'ont pas changé".

L'espace pourtant a bien changé. Du temps du foyer autogéré, les résidents priaient dans une vaste salle qui accueillait au-delà de ses limites tous les pratiquants du quartier. Aujourd'hui, une salle polyvalente de 35 m², seul espace commun de la résidence, fait office de mosquée. Mais cet usage se heurte à la législation d'une résidence sociale. La réduction des espaces communs est une question très sensible, au cœur de nombre de tensions entre résidents et gestionnaire. Une ébauche de réhabilitation idéale pourrait être celle du foyer Fort de Vaux (Paris 17e), réfléchit Hamid. Le comité de résident a pu négocier avec le gestionnaire pour conserver une salle commune, une cuisine collective légalisée et une salle de prière.

Un travail d'équilibriste

Tel un équilibriste, Hamid a construit une certaine aura auprès des habitants, entre le respect, l'écoute fine de leurs besoins, et les impératifs que suppose sa casquette de gestionnaire : "Il faut savoir montrer qu'on est sincère dans chaque démarche, qu'on n'est pas simplement le représentant du bailleur qui vient encaisser les loyers. Si je m'investis autant, c'est justement parce que je ne veux pas renvoyer cette image, ce serait terrible. Je bouge toujours d'un foyer à un autre parce que j'aime ce contact à l'intérieur, au fond du foyer."

Le soir, Hamid retrouve son chez-soi dans un autre foyer du 14e arrondissement, en logement de fonction avec sa femme et ses enfants, et se plonge dans des romans de science-fiction. Mais inévitablement on le sollicite aussi le week-end, comme lorsqu'à Hamid était petit et voyait son père dérangé pour des clefs perdues les week-ends. À 44 ans, il ne semble pourtant pas fatigué de cet univers, "Les foyers font tellement partie de ma vie. J'y ai grandi, c'est un travail que j'aime faire mais qui est très fatigant aussi parce que la société évolue et que je suis constamment obligé de m'adapter".

1. Société nationale de construction pour le logement des travailleurs immigrés algériens. Devient en 1963, la Société nationale de construction pour le logement des travailleurs immigrés (Sonacotra), puis en 2007, Adoma.

11/12/2012, Caroline Trouillet

Source : Africultures

Une énième polémique liée à l'islam a éclaté aux Pays -Bas, portant cette fois sur des HLM «halai». Non pas des appartements transformés en abattoirs, mais des logements spéciaux pour musulmans, construits par une société publique avec l'argent des contribuables...Suite

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que son gouvernement voulait conduire une action envers les plus pauvres, les sans abri, et en finir avec la «politique du thermomètre» afin que les places hivernales restent ouvertes toute l'année…Suite

La Belgique est le seul pays européen où la moitié des résidents hors de l’Union européenne ne travaille pas. La discrimination à l’emploi est pointée du doigt : les employeurs préfèrent engager des autochtones.

Le taux d’emploi des résidents de Belgique nés hors de l’Union européenne s’élevait l’année dernière à 45,8 %. Ces chiffres proviennent d’un article publié dans la revue économique de la Banque nationale.

Aucun autre pays européen ne compte si peu d’immigrés au travail, peut-on lire dans De Standaard.

Par ailleurs, une différence notable de 20 points de pour cent sépare le taux d’emploi des immigrés de celui des autochtones. La part de femmes immigrées sur le marché du travail en Belgique atteint en outre à peine 37 %.

La discrimination à l’emploi joue vraisemblablement un rôle dans ces problématiques. Une étude démontre en effet que les employeurs des pays européens ont tendance à avoir recours à du personnel autochtone.

Par ailleurs, les immigrants sont systématiquement sous-représentés dans les fonctions publiques et l’enseignement. Les travailleurs immigrés sont également souvent moins formés et sont donc plutôt actifs dans des secteurs plus vulnérables, notamment l’horeca. (Consulter le rappor).

11/12/2012

Source : Le Soir

Outre-Atlantique, les clandestins ne se cachent plus. Alors qu'Obama a fait de la réforme de l'immigration une priorité de son second mandat, ils s'affichent de plus en plus et n'ont plus peur de clamer leur rêve haut et fort : la régularisation pour tous.

Aux Etats-Unis, les jeunes immigrés sans-papiers qui se baptisent les Dreamers [en référence au DREAM act, projet de loi prévoyant d'élargir l'accès à la citoyenneté pour les jeunes entrés clandestinement aux Etats-Unis alors qu'ils étaient enfants] ne sont pas seulement unis par leur volonté d'obtenir un accès à la citoyenneté.

Plus de 600 représentants de United We Dream, la plus grosse organisation de jeunes clandestins au niveau national, se sont réunis à Kansas City début décembre pour célébrer et renforcer une culture commune fondée sur leurs expériences de vie sous de fausses identités et dans la crainte constante de l'expulsion. Leur objectif, disent-ils, est de lever une armée de Dream warriors [soldats du rêve]. Ils ont déjà des tee-shirt estampillés Dream warriors, des hymnes guerriers et la prière des "quatre Tezcatlipocas" [divinités aztèques], bon nombre de ces militants étant d'origine mexicaine.

Ce rassemblement de trois jours à l'effet cathartique a été ponctué par divers rituels rappelant ce que sont ces "Dream warriors". "Si vous n'avez pas pu aller à l'enterrement de votre grand-mère, levez-vous !", s'est ainsi exclamé Daniel Rodriguez, 26 ans, un militant d'Arizona, en s'adressant au public du grand centre de conventions de Kansas City. "Je suis un Dream warrior!", se sont alors exclamés en choeur de nombreux jeunes en se rappelant qu'ils n'avaient pas pu faire leurs adieux à leur défunte grand-mère dans leur pays natal. Sans papiers, ils risquaient de ne pas pouvoir repasser la frontière au retour. Nombre d'entre eux ont également dû renoncer à des bourses d'études pour lesquelles il leur fallait fournir une preuve de résidence légale ainsi qu'un numéro de sécurité sociale.

Le DREAM act, le projet de loi dont ils tirent leur nom, a été présenté pour la première fois au Congrès en 2001. Depuis, les militants ont essuyé revers sur revers, notamment lors d'un vote au Sénat fin 2010. Cette année leur a néanmoins apporté quelques succès. Le président Obama a temporairement suspendu les expulsions et leur a accordé des permis de travail, sans toutefois leur octroyer de statut légal. L'Etat de Californie a adopté de nouvelles lois pour favoriser leur accès aux études supérieures. Et en novembre, à l'occasion d'un référendum d'initiative populaire, l'Etat du Maryland a approuvé une nouvelle loi permettant aux immigrés de payer les mêmes frais d'inscription à l'université que les résidents officiels de l'Etat.
Priorité à la réforme de l'immigration

Barack Obama s'est engagé à lancer un débat au début de l'année prochaine en vue d'une révision complète des lois sur l'immigration, y compris le DREAM Act. Nul doute que les jeunes sans papiers participeront aux débats avec détermination et esprit de corps. A Kansas City, les jeunes militants n'ont toutefois pas seulement partagé leurs malheurs. Daniel Rodriguez a également fait la liste des menus plaisirs que peuvent redécouvrir les jeunes sans papiers après avoir reçu leur report d'expulsion. Comme "accrocher son rosaire au rétroviseur " et écouter de la musique latino à plein tube toute fenêtres baissées. Issus de familles catholiques, bon nombre de ces jeunes conduisent en effet sans permis et évitent donc habituellement d'attirer l'attention de la police.

Tous les intervenants ont commencé par raconter leur histoire personnelle. Ces témoignages montrent que le mouvement attire désormais des immigrants au-delà des étudiants méritants qui servaient jusqu'à présent de vitrine au mouvement. Parmi eux se trouvait un groupe de jeunes homosexuels latino et asiatiques baptisés les "undocu-queers". Bon nombre ont révélé leur véritable identité en deux temps. "Cela a été moins dur de dire que j'étais sans papier que de dire que j'étais gay", a ainsi expliqué Hafid Dumet, qui a dû prendre son courage à deux mains pour parler de sa sexualité en public.

Plusieurs jeunes ont témoigné s'être engagés dans le mouvement pour fuir la violence de la rue ou d'un foyer. Giovanna Hurtado, 22 ans, immigrée d'origine mexicaine aujourd'hui installée en Caroline du Nord, est tombée amoureuse d'un homme violent. Quatre mois après leur mariage, dit-elle, "il me jetait par terre et m'assommait". Son mari la méprisait, disant qu'elle était "une misérable sans papier", a souligné la jeune femme. Devenue militante au sein du mouvement, elle a réussi à quitter son mari.

Plusieurs associations de soutien en Californie et dans d'autres Etats ont offert aux militants une formation aux procédures législatives mais ces derniers arriveront surtout à Washington armés de toute leur énergie. "Ce que je préfère chez nous, c'est que nous croyons passionnément en ce que nous faisons", déclare Renata Teodoro, immigrante née au Brésil. "La question dépasse le clivage entre démocrates et républicains. Il s'agit de nos vies et nous n'allons pas rester les bras croisés".

10 Décembre 2012, Julia Preston

Source : Le Courrizer international/The New York Times

Le 14 décembre, les étrangers, en majorité originaires de Birmanie et du Cambodge, n’ayant pas effectué  la procédure de vérification de nationalité, seront susceptibles d’être arrêtés.

Depuis vingt ans, à intervalles réguliers, les travailleurs immigrés, pour la plupart des ressortissants des pays voisins de la Thaïlande (Birmanie, Cambodge, Laos), ont pu s’enregistrer auprès des autorités. Mais, explique Andy Hall de l’université Mahidol dans les colonnes du Bangkok Post, une fois enregistrés, ils conservaient un statut d’«illégaux» et encouraient une expulsion car venus clandestinement sur le sol thaïlandais. En 2011, quelque deux millions d’immigrés s’étaient ainsi enregistrés.

La moitié d’entre eux n’ont toutefois pas répondu au programme de «vérification de nationalité» mis en place par le gouvernement et qui prend fin le 14 décembre. Selon cette procédure, lancée en 2009, tous les travailleurs immigrés enregistrés devaient ensuite faire vérifier leur nationalité par les autorités de leur propre pays et obtenir un passeport provisoire, qui donne alors droit à un permis de travail en Thaïlande de deux ans.

Selon l’Irrawaddy, près d’un million de Birmans – sur les deux vivant en Thaïlande – pourraient ainsi être prochainement expulsés. Le Phnom Penh Post évoque quant à lui le chiffre de 160.000 travailleurs cambodgiens. Le programme a déjà été étendu à deux reprises. Mais pour Andy Hall, les obstacles que doivent surmonter ces étrangers sont multiples. «Ce n’est pas si compliqué, mais c’est juste corrompu», relève-t-il, citant la nécessité de verser des pots-de-vin de 200 à 300 dollars.

Les échéances fixées par les autorités thaïlandaises donnent en outre toujours lieu à des cohortes d’abus, déplore Phil Roberston, du bureau Asie de Human Rights Watch, interrogé par le Phnom Penh Post. «La répression des immigrés en Thaïlande revient invariablement à des violations des droits de l’homme de la part des autorités thaïlandaises – des passages à tabac, des cas de torture, de harcèlement sexuel et d’extorsion systématique.» Et, ensuite, les personnes expulsées cherchent à revenir, en faisant généralement appel à des passeurs, et se retrouvent dans une plus grande vulnérabilité et criblées de dettes.

10 décembre 2012, Pierre Selger  

Source : Asie info

10 à 12 millions de Roms vivraient aujourd'hui en Europe, dont environ 8 millions sur le territoire de l'Union européenne. Ils sont présents, bien qu'à des degrés divers, dans la grande majorité des États membres, sous l'effet des migrations qui sont intervenues au cours des derniers siècles, souvent dictées par les persécutions dont ils étaient victimes, et par des motifs économiques. Ces populations rencontrent aujourd'hui de graves difficultés d'intégration. Elles souffrent de discriminations multiples, qui procèdent bien souvent de l'anti-tsiganisme, lié à une profonde méconnaissance…Consulter le rapport

Honorés pour avoir dénoncé au jour le jour la traite des êtres humains dont le football belge continue de se faire le porte-drapeau désolant et désolé.

C’était il y a quelques jours à peine. Comme une parenthèse habilement ouverte lors de la remise des "Mérites Sportifs", Aloys Nong et la fondation Samilia se retrouvaient honorés.

Voilà un peu plus d’un an, "Paris-Match" décidait ainsi de frapper un grand coup et de secouer le plancher à la lueur d’une enquête sobrement intitulée "Les Damnées du foot".

Avec une lumière crue, pratiquement aveuglante sur les trois cents à quatre cents joueurs africains venus en Belgique chaque année avec l’espoir d’une carrière dorée. Des joueurs presque aussitôt réduits à la vie de sans-papiers et de naufragés.

Douze mois après ce reportage et ses premiers ricochets, les chiffres de vies défaites continuent pourtant de se conduire avec une étonnante stabilité.

Rien n’a changé

Autour d’Anderlecht et du terrain de "La Roue" aux lignages gommés par les traces récentes du froid, un microcosme est d’ailleurs là pour en attester.

Tous les matins, une trentaine de footballeurs africains dont nul ne connaît l’adresse, l’âge réel ou les papiers continuent de s’exercer pour entretenir leur condition mais aussi (et surtout) pour oublier. En octobre dernier, à l’occasion d’une action de sensibilisation, l’attaquant montois, Aloys Nong y passa près d’une journée. Davantage pour y distribuer une trentaine d’équipements et d’encouragements que pour ressasser son histoire. Celle d’un homme passé par tous les chemins de traverse avant de connaître les sentiers de la gloire. "Je crois que beaucoup de gens connaissent désormais ma vie. Tout a commencé en 2001. A l’époque, j’étais encore mineur. Je suis arrivé à Paris en provenance du Cameroun. Nous étions sept joueurs et avons été accueillis chez une dame. Nous dormions tous dans une chambre et disposions de deux matelas. J’avais débarqué avec un visa touristique. Quelques semaines plus tard, on s’est fait virer de là. Mes papiers avaient expiré. J’étais tombé dans l’illégalité."

Visa touristique

Un visa touristique ou bien scolaire. Tel est donc le subterfuge régulièrement employé par certains agents pour faire monter en Europe des jeunes talents africains, en sachant pertinemment que dans un cas sur cent seulement, le jackpot finira par tomber. Nong parvint, suite à un essai concluant du côté de Liège, à se ranger du côté de cette inquiétante minorité. Ishiaku, passé entre autres par le Club de Bruges, appartient lui aussi à ces exceptions de joueurs partis de rien pour décrocher un contrat. Des exceptions vendues comme du rêve pour faire oublier le sort de centaines d’écorchés. "De notre côté, on s’en est finalement tous tiré. J’ai encore des nouvelles de mes six compagnons. Je suis le seul à avoir réalisé mon rêve en devenant joueur pro. Mais, heureusement, ils ont tous trouvé une situation stable", confiait il y a peu Aloys Nong sans s’aveugler.

Belgique, la plaque tournante

Car en dépit de toutes les actions (et dieu sait si la fondation Samilia ne cesse de se secouer) et de toutes les intentions, la Belgique continue de briller par la noirceur de son état. Avec dépit, les responsables politiques sont aujourd’hui forcés d’avouer que son statut de plaque tournante dans le trafic d’êtres humains continue de se justifier. Parce que le salaire minimum y est largement inférieur à celui fixé dans d’autres pays étrangers. Parce que le championnat belge continue de porter l’image d’une vitrine pour ceux qui voudraient ensuite filer vers des compétitions étrangères plus relevées. Parce qu’en Belgique, le statut d’agent de joueurs reste très mal encadré. "Il existe pourtant le décret du 13 mars 2003", répondait il y a peu le Ministre des Sports, André Antoine à une interpellation du député Jean-Luc Crucke. "Un manager reconnu en Wallonie pourrait se voir interdire son activité s’il enfreignait ce décret. Encore faudrait-il qu’une plainte soit déposée et que le service d’inspection sociale puisse le surprendre "

Des plaintes que des joueurs africains rapidement réduits à l’illégalité ne peuvent naturellement pas déposer. "Il faut se rendre compte de ce que c’est", précise Aloys Nong. "Nous étions tout simplement livrés à nous-mêmes. Nous faisions des tests dans divers clubs. Après les entraînements, nous nous retrouvions souvent dans des centres commerciaux où certains nous permettaient de manger. Nous prenions souvent les transports en commun sans avoir payé. Et puis, nous vivions la peur au ventre. Car, si nous nous étions fait prendre, nous aurions dû rentrer au pays." Alors même que le grand saut vers l’Europe leur avait déjà coûté la bagatelle de 5000 euros (une partie passant quasi naturellement dans la poche des agents concernés)

Un espoir

Du coup, au milieu de toutes les tables rondes et des vraies ou des fausses bonnes idées, un seul espoir véritable espoir semble se dessiner. Celui de voir le Traité de Lisbonne, qui inscrit pour la première fois le sport comme une compétence européenne, pousser les pays de l’Union et la Commission à se lancer dans une réglementation et un effort communs.

10/12/2012, Thibaut Roland

Source : la Libre Belgique

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a annoncé lundi qu'un nouveau Programme fédéral des métiers spécialisés sera lancé le 2 janvier prochain afin de faire face à la demande croissante de gens de métier qualifiés au Canada.

Le nouveau programme des métiers spécialisés permettra d'accueillir un maximum de 3.000 travailleurs étrangers au cours de l'année 2013 et "aidera à pallier de graves pénuries de main-d'Âœuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique", a déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme.

"Le système d'immigration du Canada ne permet pas d'accueillir, depuis trop longtemps, ces travailleurs spécialisés en demande. Ces changements auraient dû être mis en Âœuvre il y a bien longtemps, ils aideront à effectuer la transition à un système d'immigration rapide et souple qui correspond aux besoins de l'économie canadienne", a ajouté le ministre.

Citoyenneté et Immigration Canada publiera au cours des prochaines semaines la liste des métiers spécialisés qui seront admissibles au programme.

Selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, le nouveau programme d'immigration fédéral permettra de répondre aux besoins des petits employeurs à la recherche de gens de métier qualifiés.

Les candidats devront être en possession d'une offre d'emploi au Canada ou d'un certificat de qualification d'une province ou d'un territoire canadien. Ils devront répondre à des exigences linguistiques de base et posséder au moins deux ans d'expérience professionnelle en tant que gens de métier qualifiés.

"Comme promis dans le Plan d'action économique de 2012, nous créons un nouveau volet d'immigration afin de faciliter l'admission des travailleurs qualifiés", a dit M. Kenney.

10 déc. 2012

Source : MAP

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé lundi avoir mobilisé 4 millions d'euros afin de soutenir les ONG en Grèce qui gèrent des centres de réception pour les migrants vulnérables et les demandeurs d'asile.

Ces fonds ont été alloués le mécanisme européen de financement soutenu par les membres de l'Espace économique européen (EEE) l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein, a-t-on précisé.

"La Grèce, qui a du mal à faire face à la crise économique, aux mesures d'austérité et aux 25% de taux de chômage, accueille actuellement environ 810.000 migrants irréguliers, notamment quelque 44.000 demandeurs d'asile, dont bon nombre sont restés bloqués en route vers d'autres pays de la Communauté européenne", a rappelé l'agence onusienne.

"Le nouveau programme de 3 ans, qui sera géré par l'OIM en Grèce, aidera les ONG participantes à établir des projets et travailler en collaboration avec les autorités locales afin d'améliorer ou d'intensifier les services qu'ils proposent aux plus vulnérables, en particulier aux mineurs non accompagnés", selon la même source.

L'OIM a expliqué que la Grèce dispose actuellement de peu de centres de réception pour les migrants vulnérables, ce qui expose bon nombre d'entre eux à des risques et qui les obligent à dormir dans des parcs et d'autres espaces publics.

Les centres de réception existants, qui fournissent, aux migrants, des abris, de la nourriture, des soins et d'autres services de base, sont principalement dirigés par des ONG, dont beaucoup dépendent de dons incertains et à court-terme, a ajouté l'Organisation.

"En janvier 2013, l'OIM en Grèce lancera un appel de propositions permettant aux ONG qui gèrent déjà des centres de réception et qui souhaitent améliorer leurs services, et aux ONG qui construisent de nouveaux centres, à demander un financement dans le cadre du nouveau projet", selon la même source.

Ce nouveau financement fait partie d'un don de 20,9 millions d'euros de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège, par le biais du mécanisme des subventions EEE visant à améliorer les domaines de l'asile et de la migration en Grèce, a-t-on précisé.

10 déc. 2012

Source : APS

Le gouvernement néerlandais envisage de permettre aux adolescents migrants qui sont en collège mais ne possédant pas un permis de séjour d'avoir accès à des stages pour développer une expérience professionnelle, a indiqué le ministre néerlandais des affaires sociales et de l'emploi, Lodewijk Asscher.

Les jeunes en situation irrégulière aux Pays-Bas sont autorisés d'aller à l'école mais la loi néerlandaise leur interdit de bénéficier des stages pour développer une expérience dans leurs domaines de formation parce qu'ils ne disposent pas de permis de séjour. Ce handicap pousse les jeunes émigrés à renoncer à aller à l'école.

Dans une déclaration à la télévision Nieuwsuur, Lodewijk Asscher a souligné qu'il est anormal que des jeunes soient autorisés à poursuivre des études aux Pays-Bas sans pouvoir avoir le droit à un stage, qui demeure nécessaire pour accrocher un diplôme.

Si dans certains pays de l'OCDE, l'efficacité des mesures mises en Âœuvre pour aider les immigrés à s'intégrer dans la société s'est fortement améliorée au cours des dix dernières années, il reste cependant beaucoup à faire, notamment en faveur des enfants d'immigrés pour qu'ils réussissent mieux à l'école et sur le marché du travail, indique un nouveau rapport de l'OCDE, publié récemment.

Les gouvernements de nombreux pays misent aujourd'hui sur des politiques d'immigration visant à attirer des travailleurs hautement qualifiés. Les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Australie, le Canada, le Danemark et le Royaume-Uni ont constaté une forte progression du nombre de diplômés du supérieur chez les immigrés récents.

Le rapport révèle en outre des disparités importantes, à la fois dans les pays et entre eux, quant aux performances scolaires des enfants d'immigrés. De nombreux enfants d'immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail, et sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation.

10 déc. 2012

Source : MAP

Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi (17 ans) a remporté une médaille de bronze et occupé la 6è place suite à sa participation aux deux compétitions de slalom qui se sont déroulées les 8 et 9 décembre à la station de ski de Banff Norquay, en Alberta (Ouest du Canada).

Quelque 54 skieurs du Canada, des Etats-Unis, de l'Australie, de la Grande Bretagne, de l'Erythrée et du Maroc se sont présentés pour participer aux deux manches de slalom par compétition assujetties aux règles de la Fédération Internationale de Ski (FIS).

A cette occasion, l'entraîneur du jeune athlète, M. Martin Cote, s'est dit "très satisfait" de la progression d'Adam, des efforts et des habiletés techniques démontrés par le jeune skieur marocain lors de ces deux compétitions de slalom.

"Je suis extrêmement content de la récupération d'Adam suite à sa blessure au genou qu'il a eu cet été au Chili", s'est félicité l'entraineur, ajoutant qu'après une période intense de préparation physique et de camp de ski sur neige (mai-novembre 2012), ces deux courses constituent pour Adam un bon point de départ en matière de préparation aux compétitions de la saison 2013.

"Notre principal objectif est d'être prêt afin de représenter honorablement le Maroc aux Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi 2014", a-t-il dit.

Depuis 2011, Adam Lamhamedi bénéficie du programme de suivi des sportifs de haut niveau, initié par le Comité national olympique marocain et le Ministère de la Jeunesse et des Sports avec l'apport technique et sportif de son entraîneur canadien, Martin Cote.

Le programme technique de préparation aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 est également revu de façon concertée avec la Fédération royale marocaine de Ski et montagne, explique la même source.

Le jeune skieur Adam Lamhamedi, champion olympique et médaillé d'or des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse (Innsbruck, Autriche 2012), a été décoré par SM le Roi Mohammed VI, lors de la fête du Trône, du Ouissam de la récompense nationale (Al-Moukafaâ al-wataniya) de l'ordre d'officier.

Le jeune athlète est aussi champion junior du circuit de la Super Série Sports Experts 2012 en ski alpin en Amérique du nord, athlète de l'année 2012 du programme sports-études qui regroupe les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études, athlète de l'année 2012 de la région du Québec. Il a également reçu le Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin de l'école secondaire Cardinal-Roy et sacré athlète de l'année 2012.
Au Canada, Adam Lamhamedi continue à être rattaché à son club de ski de Stoneham (Québec).

10 déc. 2012

Source : MAP

La police catalane a annoncé, lundi, l'arrestation de deux Arméniens soupçonnés d'avoir agressé à l'arme blanche un jeune ressortissant marocain à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier de la ville lorsque les deux mis en cause s'en sont pris, sans raison apparente, à la victime en lui assenant trois coups de couteux dans différentes parties du corps, a indiqué la police dans un communiqué.

Légèrement touché, le ressortissant marocain, dont l'identité n'a pas été précisée, a été évacué vers un hôpital, a indiqué la même source, selon laquelle les suspects seront traduits devant la justice pour répondre des charges qui seront retenues contre eux.

10 déc. 2012

Source : MAP

Soixante-dix immigrants clandestins, dont cinq enfants, ont été secourus dimanche dans le détroit de Gibraltar, au large du Maroc, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes sud de l'Espagne dans sept bateaux gonflables, a annoncé le porte-parole du service espagnol du sauvetage en mer.

Un navire espagnol a intercepté, dans le détroit de Gibraltar, une embarcation sur laquelle dix hommes d'Afrique subsaharienne, en état d'hypothermie, tentaient de rejoindre les côtes espagnoles.

De son côté, “le Maroc a secouru un total de 60 personnes dans sept embarcations”, a ajouté le porte-parole, précisant que “parmi les 60, figuraient 50 hommes, cinq femmes et cinq enfants”.

Jeudi, 29 immigrants à bord de bateaux gonflables avaient déjà été secourus après une trentaine d'autres immigrants clandestins les jours précédents, alors qu'ils tentaient d'atteindre les côtes espagnoles dans le même type d'embarcations de fortune.

Pendant le seul mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la côte, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année.

Fin octobre, au moins 16 immigrants clandestins étaient morts en tentant de gagner les côtes espagnoles depuis le Royaume.

09/12/2012

Source : aufait avec agence

Le déchirement de l’immigrant face à sa terre natale est le sujet du film du réalisateur québécois d’origine syrienne Samer Najri, dont le tournage se termine actuellement dans l’arrondissement d’Outremont, à Montréal.

Arwad raconte la quête d’Ali, un Montréalais qui, à la mort de sa mère, décide de retourner dans le village de son enfance, à Arwad, une île au large de la côte syrienne.

Marié à Gabrielle et père de deux filles, il quitte tout pour tenter de retrouver les souvenirs de son enfance fantasmée.

Samer Najri admet qu’il y a un peu de lui dans ce scénario. «Quand on parle d’immigration, des changements de culture, de mœurs, c’est un peu mon histoire, mais il y a aussi beaucoup d’éléments de fiction.»

Toutefois, il n’a jamais personnellement connu cette nostalgie du retour. «Le retour à la terre d’enfance est une illusion puisque ce n’est pas un lieu géographique, a-t-il expliqué. Moi, quand j’y retourne, je me sens bien pendant trois ou quatre jours. Ensuite, je commence à m’ennuyer de ma femme, de mes enfants, de l’ordre et du respect qui existent ici, de tout ce qui fait ma vie au Québec. Mon quotidien, c’est ici.»

Le réalisateur a cherché un comédien canado-syrien capable de jouer le rôle pendant près d’un an. Il est finalement allé chercher Ramzi Choukair, un comédien syrien qui habite en France. Le rôle lui colle étonnamment bien à la peau, car sa vie et celle du personnage ont une similarité assez incroyable.

«Le personnage est proche de moi. Je vis en France, dans un pays où je ne suis pas né. Dans la vraie vie, j’ai deux filles et une jolie femme, comme le personnage dans le film. Et puis, il y a des croisements, comme l’importance de la langue, une certaine nostalgie, et une fierté d’être.»

La langue

Pour Samer Najri, la culture et la langue représentent aussi un enjeu majeur dans le film. «Personnellement, je commence à perdre ma langue d’origine. J’ai parlé en arabe à ma fille pendant longtemps, mais j’ai laissé tomber.»

Les mêmes questionnements habitent Ramzi Choukair. «J’avais peur que ma fille ne me comprenne pas si je lui parlais en arabe, j’avais peur de la perdre, a-t-il avoué. Elle n’a que cinq ans et demi, j’ai encore du temps, mais il faut que je le rattrape vite. Cette peur m’a bloqué alors que j’aurais pu lui apprendre. C’est une erreur. Avec ma seconde, qui n’a pas encore un an, je lui parle arabe tout le temps. Et la plus grande est jalouse, alors elle commence à retenir des mots et elle les répète tout le temps.»

La révolution

À défaut de pouvoir tourner en Syrie en raison des problèmes politiques actuels, l’équipe a choisi les paysages tunisiens pour illustrer le retour aux sources du personnage, même si le réalisateur conserve un certain regret.

«Il y a une amertume de ma part de ne pas avoir pu tourner en Syrie, a-t-il dit. On avait envisagé de tourner à Liban, mais c’était aussi instable. Finalement, on a choisi d’aller en Tunisie et je suis très heureux que l’équipe canadienne ait accepté d’aller tourner là-bas. Sur place, on a pu rencontrer les vraies gens, les vrais enjeux, et voir la lutte des artistes et des intellectuels pour faire de l’art. On a pu voir un autre côté de ce que les médias ne montrent pas.»

Les deux comédiennes québécoises, Julie McClemens et Fanny Malette, étaient très heureuses de pouvoir aller tourner dans un pays d’Afrique du Nord.

«Je ne suis jamais allée au Moyen-Orient, et c’est la première fois que j’allais dans un pays musulman, a raconté Julie McClemens. C’est une culture que je ne connaissais pas, mais que j’apprivoise. C’était vraiment intéressant de parler avec les gens de l’équipe tunisienne par rapport au printemps arabe, afin de savoir quels sont leurs rêves aujourd’hui, est-ce mieux ou pire…»

De son côté, Ramzi Choukair n’aurait de toute façon pas pu aller tourner en Syrie, où il est en délicatesse avec le régime actuel. «Je suis en contact avec les révolutionnaires sur place. À un certain moment, je me suis senti un peu lâche d’être en Europe alors qu’ils font une révolution importante. J’essaie de voir comment je peux les aider.»

Arwad devrait sortir sur les écrans à l’automne 2013.

Les personnages vus par les comédiens

Ramzi Choukair (Ali, le personnage principal)

«Le personnage est proche de moi. Je vis en France, dans un pays où je ne suis pas né. Il y a des croisements entre nos deux préoccupations comme par exemple, la langue. Pour moi, ce sont les paroles, les idées, la discussion, les pensées… Tout passe par la langue.»

Julie McClemens (Gabrielle, la femme d’Ali)

«Gabrielle est une femme simple, intelligente, qui aime la vie et pour qui l’amour n’est pas compliqué, même si elle sait que tout n’est pas rose. C’est une femme assez forte avec une certaine simplicité dans ses rapports avec les autres. Pour elle, Ali est son homme, un gars ténébreux, qu’elle accepte tel qu’il est. C’est aussi une femme très ouverte, qui a accueilli sa belle-mère chez elle et accepté son mari avec toutes ses différences, en pensant faire quelque chose de bien avec lui. Gabrielle est une belle Québécoise ouverte sur le monde et très moderne.»

Fanny Malette (la maîtresse d’Ali)

«C’est une femme amoureuse. Elle accepte de partir en Syrie avec cet homme, qui est à la recherche de ses racines. Elle le suit et elle est témoin de sa désillusion. Il y a beaucoup de compassion et d’amour chez elle, même si ce n’est pas le voyage qu’elle s’était fait dans sa tête. C’est aussi la rencontre entre ces deux personnes. Alors qu’elle ne le connaît pas depuis longtemps, qu’elle est mariée et qu’elle a deux enfants, elle part avec lui sans trop savoir ni comprendre pourquoi.»

09-12-2012

Source : Canoë

L’association Génériques, depuis 25 ans, met à jour et promeut l’histoire de l’immigration. Les 10 et 11 décembre prochains, à la Maison de l’Europe à Paris, elle revient sur ce patrimoine national, avec l’excellence qui caractérise ses travaux et débats...Suite

Les étrangers de deuxième génération ou plus ont la plus petite proportion avec un niveau de formation tertiaire (16,9%) par rapport aux Suisses nés en Suisse (26,6%), nés à l'étranger (28,8%) et aux étrangers nés à l'étranger (31,3%). Les jeunes étrangers nés à l'étranger quittent prématurément l'école (22,8%) significativement plus souvent que les Suisses nés en Suisse (4,0%) et que les étrangers nés en Suisse (11,9%). Du point de vue de la transition entre le secondaire I et le secondaire II, les écoliers étrangers passent deux fois plus souvent par des formations transitoires que les écoliers nationaux (26,6% contre 12,1%)…En Savoir plus

François Hollande veut mettre en place un Observatoire de la laïcité en 2013, a indiqué hier l’Elysée dans un communiqué. Observatoire dont Jacques Chirac avait déjà annoncé la création il y a… neuf ans. Et qui n’avait jamais vu le jour, aucun membre n’ayant jamais été nommé. Entre-temps, un autre organisme a été chargé d’une mission similaire : le Haut Conseil à l’intégration (HCI), qui s’est vu officiellement confier, depuis 2006, une «mission laïcité». Présidé par le très sarkozyste Patrick Gaubert depuis 2008, le HCI a fait preuve d’un zèle particulier sur les musulmans, enchaînant les rapports alarmistes sur l’islam et l’islamisme dans les écoles, les banlieues, la fonction publique…

Cet observatoire pourrait permettre au gouvernement de bénéficier d’un outil plus en phase avec la volonté d’apaisement sur les questions religieuses revendiquée par François Hollande.

Selon l’Elysée, cette structure aura également pour mission de «formuler des propositions sur la transmission de "la morale publique" pour lui donner une place digne d’elle au sein de l’école». Référence à l’annonce qu’avait fait à la rentrée le ministre de l’Education, Vincent Peillon, sur l’introduction de «la morale laïque», appelée à devenir «une discipline à part entière».

L’Observatoire est la première annonce concrète de François Hollande sur la laïcité, sujet sur lequel il s’était engagé durant la campagne présidentielle. Dans ses 60 propositions, le candidat socialiste avait en effet promis «d’inscrire les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution» (proposition 46).

L’idée était d’insérer dans le premier article cette formule : «La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Eglises et de l’Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace et Moselle.» La proposition avait fait l’objet de nombreuses critiques, car, en voulant réaffirmer la laïcité, elle constitutionnalisait paradoxalement l’exception Alsace-Moselle.

L’annonce de l’Observatoire a été aussitôt saluée par le Parti des radicaux de gauche (PRG), très attentif à cette question. Dans son communiqué, le PRG en profite pour rappeler à François Hollande sa proposition de modification de la Constitution.

9 décembre 2012, ALICE GÉRAUD

Source : Libération.fr

De formation en physique-chimie et en phyique de matériaux et un diplôme d'Ingénieur de l'EAHP (France), Mustapha Bousmina obtient son Ph.D à l'Université Loui Pasteur de Strasbourg France en collabration avec l'Université IIlinoi deChicago-USA. Aprè un stage pot-doctoral à l'École Polytechnique deMontréal-Canada, il rejoint l'Université Laval-Québec-Canada. Il retourne au pays en 2008.,..Suite

Anass Doukkali, député, membre (/U bureau politique du PPS, vient d'effectuer un mission de représentation du Parti aux travaux du colloque organisépar l'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMSSDI) sur le thème : «Les Marocains résidant en Italie entre la crise économique et le droit à la sécurité sociale». Nous publions ci-après le rapport sur cette mission, que le dép uté PPS a présenté à la dernière réunion du Bureau politique, tenue mercredi 5 décembre à Rabat…Suite

Emir Kusturica a annoncé, en marge de l'ouverture duFIFM, qu'il venait d'écrire le scénario d'une "histoire marocaine", Le film se penche sur l'histoire d'un couple, dont lafemme développe un besoin vital d'émigrer en France…Suite

Au lendemain des élections américaines de novembre 2012, deux nouvelles religions font leur entrée sous la coupole du Congrès. Une sénatrice bouddhiste, Mazie Hirono (en plus de deux élus à la Chambre des représentants) et une hindoue, Tulsi Gabbard, toutes les deux démocrates d’Hawaï, sont les premières représentantes de ces deux religions à pouvoir siéger sur les bancs des deux Chambres américaines.

Le Congrès américains reste majoritairement protestant à 56 % (contre 75 % il y a 50 ans), 7 élus républicains sur 10 sont protestants. Les catholiques représentent 30 % des élus, les juifs - en majorité des démocrates- représentent 6 % des élus (ils ont perdu 7 sièges par rapport aux précédentes élections), les mormons 2,8 % avec 15 élus, les élus bouddhistes sont quant à eux au nombre de trois. L’unique et première parlementaire qui se déclare sans religion est la démocrate d’Arizona, Kyrsten Sinema.

Les seuls élus de confession musulmane à la Chambre des représentants sont Keith Ellison, premier musulman à siéger, représentant le Minnesota depuis 2006 et André Carson représentant l’Indianapolis depuis 2008. Tous les deux ont pu conserver leurs sièges, avec une majorité confortable, à l’occasion des dernières élections de 2012.

10/12/2012

Source : CCME

Trois longs métrages marocains ont été sélectionnés pour participer à la compétition officielle de la 9ème édition du Festival international du film de Dubaï qui se tient du 7 au 16 décembre courant à Dubaï, a annoncé jeudi le comité d'organisation.
Il s'agit du film "Zero" de Nourredine Lkhmari, "Defining Love, a failed attempt" de Hakim Belabbes et "Mon frère" de Kamal El Mahouti, précisent les organisateurs dans un communiqué.  Les films marocains vont concourir aux côtés de 13 longs métrages représentant d'autres pays arabes pour le Prix "Muhr" de création arabe, a ajouté la même source.
"Zero", le deuxième long-métrage de Noureddine Lakhmari, raconte l'histoire d'un policier, alias Zero, un looser en routine qui s'est transformé en justicier solitaire mais qui réussit à prendre conscience de ses actes et de son environnement grâce à une femme, Docteur Ghita. Cette rencontre bouleverse sa vie et lui permet de se poser d'autres questions et de se regarder au profond de lui-même.

Le nouvel opus de Hakkim Belabbes retrace l'histoire de deux comédiens "Hamza" et "Zaynab", qui sont partis en voyage dans une région reculée dans les montagnes de l'Altas, à la recherche de petits détails pour leurs rôles dans une pièce interprétant la légende de Isli et Tisselt, une histoire de deux amants dont les larmes sont à l'origine des deux lacs qui portent leurs noms. A travers cette aventure dans la nature, Zineb et Hamza ont pu rencontrer Mohamed, un jeune berger, amoureux et rêveur.

Le premier long métrage de fiction de Kamal El Mahouti, "Mon frère" raconte, quant à lui, l'histoire de Mo Bensalah, artiste-peintre de 40 ans, réservé et solitaire qui vit dans un petit appartement H.L.M. de la région parisienne. Il peint, caché dans sa cave des toiles grandeur nature. Mo n'arrive pas à se défaire de son passé. Hanté par le fantôme de son frère, il décide de retourner au Maroc pour l'affronter.

Les films arabes en compétition sont d'une "grande qualité artistique", a indiqué le directeur du Festival, Massoud Amr Allah Al Ali, estimant que ces productions "offrent au public, notamment les cinéphiles, l'occasion d'avoir un avant-goût de la créativité arabe". D'après lui, les films donnent la part belle à la réalité et au quotidien arabes, en recourant à une nouvelle approche artistique et technique allant de pair avec le récit cinématographique.

Lancé en 2004, le Festival international du cinéma de Dubaï a pour ambition"de favoriser une entente culturelle, à travers le cinéma".

8 Décembre 2012, Avec MAP

Source : Libération

La Caravane des mineurs marocains du Nord Pas-de-Calais est arrivée lundi dernier à Agadir, dernière étape d’une tournée, qui a débuté le 03 décembre 2012, et qui l’a menée à Ouarzazate, Tiznit, Taroudant et Guelmim.  

Juste après le vernissage de l’exposition réalisée à cette fin, et qui a eu lieu lundi soir au Musée municipal du patrimoine amazigh, la cérémonie d’inauguration et la présentation du programme de cette dernière étape de la caravane ainsi que la projection du documentaire : « Les gueules noires racontent le charbon » se sont déroulés à l’amphithéâtre de la Chambre de commerce, d’industrie et de services d’Agadir.  

Après le coup d’envoi de la semaine aussitôt, les membres de la caravane se sont mis au travail, mardi matin, suivant un programme minutieusement préparé par les organisateurs.  

Dès 10h00 du matin, le musée commençait à recevoir les premiers visiteurs de l’exposition dont plusieurs groupes d’étudiants et d’élèves ainsi que des touristes en vacances dans la capitale du Souss.  Les membres de l’AMMN (Association marocaine des mineurs marocains du Nord Pas-de-Calais)  chargés des visites guidées étaient déjà là pour faire visiter l’exposition, et répondre aux questions posées par les visiteurs.  Ayant vécu pendant de nombreuses années dans les Houillères du Nord Pas-de-Calais, Ihdih Bachare, Lahcen Azeroual, Nacer Alhain, et leurs camarades de l’AMMN étaient les mieux placés pour fournir toutes les explications aux jeunes assoiffés de savoir et aux moins jeunes dont certains avaient connu l’époque de Félix Mora, l’agent recruteur des Houillères qui sillonnait le Sud, et plus particulièrement le Souss, dans les années soixante, à la recherche de main-d’œuvre.  

L’après-midi, le siège de la Commission régionale des droits l’Homme (le CNDH est partenaire de l’AMMN pour cette opération) a été consacrée à une table ronde sous le thème : « Mémoire et développement : quels partenariats entre associations d’ici et de là-bas et les collectivités locales » modérée par Khalid Alayoud  (ACMD)  et à laquelle ont participé le professeur Mohamed Charef, président de la CRDH, et Abdellah Zniber (IDD) qui est intervenu sur le thème : « Comment parvenir à créer des liens et des perspectives de collaboration entre les collectivités marocaines et celles du pays d’accueil». Cette intervention a été suivie de deux ateliers : « Apport des migrants au développement local », par Abdellah  Zniber, et « Pour une histoire culturelle de l’immigration marocaine en France » par Maris Caquel.  

Il est à noter que la journée du mercredi a été entièrement consacrée aux visites guidées de l’exposition par les anciens mineurs.  Une rencontre a été également prévue avec le comédien Hamid Oukattou.  

Mais l’un des temps forts de cette dernière étape de la caravane des mineurs, aura été la journée du jeudi réservée aux ateliers de réactualisation des droits où les membres de la caravane ont reçu les anciens mineurs d’Agadir et de la région, ont examiné avec eux leur situation, et constitué des dossiers dans lesquels ils ont noté toutes les informations nécessaires en vue des démarches que l’association entreprendra ultérieurement auprès des parties concernées aussi bien en France qu’au Maroc.  

Parallèlement à ces ateliers, les anciens mineurs, qui ont fait le déplacement, ont eu l’occasion de faire un bilan santé gratuit grâce à la collaboration de la Direction régionale de la santé et de la délégation provinciale de la santé qui a mis à la disposition des organisateurs un staff médical et tous les équipements nécessaires à cette opération qui s’est déroulée dans d’excellentes conditions.  

Et en fin d’après-midi, l’écrivain Ricardo Montserrat a animé un café-mémoire avec la participation d’anciens mineurs.

8 Décembre 2012, M’BARK CHBANI

Source : Libération

Le jeune marocain Younes Ouaqasse a été élu par 70 pc des voix exprimées au comité dirigeant de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), dirigé par la chancelière allemande Angela Merkel.
Natif de la ville de Mannheim en Allemagne en 1988, fils d'immigrés marocains, Younes Ouaqasse rejoint la jeunesse du CDU à l'âge de 15 ans. Il fut par la suite élu président du comité des élèves du parti, qui comptait alors 10.000 membres à travers l'Allemagne.
En 2010, il prend en charge l'organisation estudiantine du parti à Thí¼ringen. Bachelier en 2009, il rentre à l'université où il suit des études en sciences économiques.
Younes Ouaqasse considère que l'Islam modéré et le christianisme libéral sont deux faces d'une même médaille du fait qu'ils sont fondés sur les valeurs de la famille et de la solidarité sociale.
08 déc. 2012
Source : MAP

L'agence américaine pour le développement international (USAID) a accepté de soutenir un fonds de la Banque africaine de développement (BAD) qui aide la diaspora africaine aux Etats-Unis à promouvoir le développement en Afrique et à améliorer le flux d'envois de fonds des travailleurs.
Le Fonds du développement et de la migration de la BAD vise, en fait, à promouvoir et a soutenir les initiatives locales et celles de la diaspora afin de stimuler le développement en Afrique, augmenter les investissements dans les pays d'origine des migrants, réduire les coûts des transferts et optimiser l'utilisation des ressources transférées.
Près de 30 millions d'Africains ont émigré vers d'autres pays en Afrique ou vers d'autres continents, indique l'USAID.
Selon cette agence américaine, la diaspora africaine ''offre un potentiel énorme pour le développement de l'Afrique, comme d'importants envois de fonds l'indiquent''.
En effet, les envois de fonds représentent la source la plus importante du continent africain en matière d'entrées nettes de devises, après les investissements étrangers directs.
Les envois de fonds vers l'Afrique ont quadruplé entre 1990 et 2010, pour passer, en dix années, de 10 milliards de dollars à près de 40 milliards de dollars annuellement.
Cependant, les coûts associés aux envois de fonds vers l'Afrique subsaharienne sont les plus élevés du monde en développement, observe l'USAID.
Le Fonds répondra, entre autres, à ces coûts en encourageant la concurrence entre opérateurs de transfert d'argent, en soutenant un cadre réglementaire et la mise en place de technologies innovantes.
Les envois de fonds soutiennent la croissance économique et une augmentation des dépenses sur la santé, l'éducation et la nutrition, note cette organisation américaine qui estime que ces éléments contribuent à des gains de productivité sur le long terme, diversifient les sources de revenus des ménages, et fonctionnent aussi comme une assurance contre les chocs.
Pour sa part, le coordinateur du Fonds du développement et de la migration de la BAD, Rafael Jabba, souligne que cette initiative ''permettra d'encourager les membres de la diaspora africaine à renforcer le capital social de leurs pays d'origine, dans leurs communautés locales ainsi que dans leurs sociétés d'accueil''.
Les propositions qui doivent être faites doivent montrer la preuve de la création de richesse ou de la création d'emplois en Afrique, et la réduction de pratiques financières informelles, selon la Banque africaine de développement.
Il est à rappeler que la réduction des coûts des transferts de fonds des migrants et leur mobilisation pour compléter les autres sources de financement du développement du continent africain, sont des sujets qui ont suscité depuis plusieurs années un intérêt croissant de la part de la Banque Africaine de Développement.
Par conséquent, cette banque régionale s'est engagée avec plusieurs de ses partenaires dans l'exploration des transferts des migrants, des moyens de mobiliser de telles ressources et de les utiliser dans le plus grand intérêt des receveurs et des migrants eux-mêmes, ainsi qu'au service du développement des pays africains récipiendaires.
7 déc 2012
Source : APS

L'agence américaine pour le développement international (USAID) a accepté de soutenir un fonds de la Banque africaine de développement (BAD) qui aide la diaspora africaine aux Etats-Unis à promouvoir le développement en Afrique et à améliorer le flux d'envois de fonds des travailleurs.
Le Fonds du développement et de la migration de la BAD vise, en fait, à promouvoir et a soutenir les initiatives locales et celles de la diaspora afin de stimuler le développement en Afrique, augmenter les investissements dans les pays d'origine des migrants, réduire les coûts des transferts et optimiser l'utilisation des ressources transférées.
Près de 30 millions d'Africains ont émigré vers d'autres pays en Afrique ou vers d'autres continents, indique l'USAID.
Selon cette agence américaine, la diaspora africaine ''offre un potentiel énorme pour le développement de l'Afrique, comme d'importants envois de fonds l'indiquent''.
En effet, les envois de fonds représentent la source la plus importante du continent africain en matière d'entrées nettes de devises, après les investissements étrangers directs.
Les envois de fonds vers l'Afrique ont quadruplé entre 1990 et 2010, pour passer, en dix années, de 10 milliards de dollars à près de 40 milliards de dollars annuellement.
Cependant, les coûts associés aux envois de fonds vers l'Afrique subsaharienne sont les plus élevés du monde en développement, observe l'USAID.
Le Fonds répondra, entre autres, à ces coûts en encourageant la concurrence entre opérateurs de transfert d'argent, en soutenant un cadre réglementaire et la mise en place de technologies innovantes.
Les envois de fonds soutiennent la croissance économique et une augmentation des dépenses sur la santé, l'éducation et la nutrition, note cette organisation américaine qui estime que ces éléments contribuent à des gains de productivité sur le long terme, diversifient les sources de revenus des ménages, et fonctionnent aussi comme une assurance contre les chocs.
Pour sa part, le coordinateur du Fonds du développement et de la migration de la BAD, Rafael Jabba, souligne que cette initiative ''permettra d'encourager les membres de la diaspora africaine à renforcer le capital social de leurs pays d'origine, dans leurs communautés locales ainsi que dans leurs sociétés d'accueil''.
Les propositions qui doivent être faites doivent montrer la preuve de la création de richesse ou de la création d'emplois en Afrique, et la réduction de pratiques financières informelles, selon la Banque africaine de développement.
Il est à rappeler que la réduction des coûts des transferts de fonds des migrants et leur mobilisation pour compléter les autres sources de financement du développement du continent africain, sont des sujets qui ont suscité depuis plusieurs années un intérêt croissant de la part de la Banque Africaine de Développement.
Par conséquent, cette banque régionale s'est engagée avec plusieurs de ses partenaires dans l'exploration des transferts des migrants, des moyens de mobiliser de telles ressources et de les utiliser dans le plus grand intérêt des receveurs et des migrants eux-mêmes, ainsi qu'au service du développement des pays africains récipiendaires.
7 déc 2012
Source : APS

Contrôler les migrants étrangers, les enfermer si nécessaire, surveiller les frontières par tous les moyens : on n'a rien inventé de plus profitable ni de plus efficace au cours des dernières décennies. Vous sursautez ? Vous avez tort.
En termes de profit et de marketing politique, les migrants sont une excellente affaire. C'est ce que démontre cet essai percutant, précisément documenté et qui se lit sans peine. Les sociétés privées de sécurité, tout comme l'industrie de l'armement, ont su, très vite, occuper le créneau. Ainsi, l'entreprise multinationale G4S, dont une partie de l'activité est consacrée à la "gestion" de l'immigration (celle de centres de détention du Royaume-Uni notamment), emploie aujourd'hui près de 650 000 personnes.
Quant aux fameux drones, ces avions sans pilote, ils sont utilisés, depuis le milieu des années 1990, à des fins non militaires – en particulier pour la surveillance des frontières. Celle séparant les Etats-Unis et le Mexique a été la première, en 2005, à "bénéficier" des services d'un drone, le modèle Predator B, de la société General Atomics. D'autres frontières et d'autres drones ont évidemment suivi. Le filon est loin d'être épuisé.
Le secteur privé n'est pas seul à profiter de cette manne inédite. L'agence européenne Frontex, basée à Varsovie, dotée à sa naissance d'un budget de 6,3 millions d'euros, a vu celui-ci multiplié par quinze en cinq ans.
Censée coordonner les opérations des Etats membres de l'Union européenne, l'agence a vu son rôle grandir, devenant "l'instrument emblématique de la politique de contrôle migratoire" de l'Union, voire son "bras armé", en particulier en Méditerranée, souligne l'auteure de cet essai, la juriste Claire Rodier. Membre du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), cofondatrice du réseau euro-africain Migreurop, elle travaille sur ces questions depuis de longues années.
Les rapports de l'agence Frontex, note-t-elle, "regorgent de chiffres, plus invérifiables les uns que les autres", concernant des migrants arrêtés à tel poste-frontière ou le démantèlement de réseaux de trafiquants opéré à tel autre. "Mais on n'y trouve nulle trace, s'étonne l'auteur, d'une analyse globale de son impact en termes de coûts / avantages." A quoi sert Frontex ? Il serait intéressant – pour le contribuable européen, entre autres – de connaître, par exemple, "le nombre de nouvelles routes migratoires qui s'ouvrent chaque fois qu'on verrouille un point de passage", suggère Claire Rodier.
Les profits qu'engendrent les contrôles migratoires – ou que permet, plutôt, la hantise de l'invasion – ne sont pas d'ordre exclusivement économique. Le Sénégal de l'ancien président Abdoulaye Wade ou la Libye avec ou sans le colonel Kadhafi ont su jouer de cette hantise, tirant des bénéfices, en partie financiers, mais également diplomatiques, de ces "petits arrangements entre voisins". En clair, des "marchandages" avec les pays de l'UE – l'Espagne et l'Italie en l'occurrence.
Le livre démontre, avec brio, comment "l'exploitation de la peur" des émigrés, désignés comme des délinquants, voire des terroristes en puissance, est utilisée par les dirigeants politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, "dictatoriaux" ou "révolutionnaires", du Sud ou du Nord.
Du Bangladesh au désert du Néguev, de Kiev à Ceuta et Melilla, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés. Une enquête rigoureuse et décoiffante.
 07.12.2012,Catherine Simon
 Source : LE MONDE

Le Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâzouz, se rendra lundi et mardi prochains en France pour prendre part aux "Rencontres de Valmer" à Marseille et rencontrer la communauté marocaine de la région de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, apprend-on vendredi auprès de ce département.

Co-organisées par la Banque mondiale et le Centre de Marseille pour l'Intégration en Méditerranée, les "Rencontres de Valmer" ont pour but de rassembler des décideurs et des experts des deux rives de la Méditerranée afin de réfléchir sur les implications économiques et sociales de la transformation de la région MENA, en vue de contribuer, à long terme, au développement et à l'intégration de cette région.

A l'occasion de cette visite, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger aura des rencontres avec les cadres associatifs et les compétences marocaines établies dans la région de Marseille, précise un communiqué du ministère.

Ces rencontres porteront sur la stratégie adoptée par le Maroc pour mobiliser ses compétences à l'étranger et promouvoir leur contribution à son développement.

07 déc. 2012

Source : MAP

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