jeudi 4 juillet 2024 16:17

A 15 ans, Hachim Mastour fait déjà beaucoup parler de lui. Ce jeune italo-marocain, décrit comme le nouveau Messi, joue depuis août dernier pour le Milan AC. Lundi, il a fait ses débuts avec la Squadra Azzurra des -15 ans, réduisant ainsi les chances de le voir un jour porter les couleurs de la sélection marocaine.

Hachim Mastour est un prodige. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, ce jeune joueur, âgé à peine de 15 ans, décrit comme le nouveau Lionel Messi par la presse italienne, attire déjà les convoitises des plus grands clubs européens comme le Real Madrid, la Juventus de Turin, ou encore Manchester City. Né à Reggio Emilia, ville du nord de l’Italie, de parents originaires du Maroc, Hachim Mastour s’est finalement, laissé convaincre, en juillet dernier, par le Milan AC qui l’a fait signer pour la somme de 500 000 euros. Depuis, son talent ne fait que se confirmer, ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des responsables de la Fédération italienne de football (FIGC).

« Une petite pépite »

Lundi 17 décembre, le jeune italo-marocain a, en effet, honoré sa première sélection avec la sélection italienne des moins de 15 ans (U15). Une entrée réussie pour le joueur puisqu’il a inscrit son premier but sous les couleurs de la Squadra Azzurra, en plus d’avoir fourni une prestation assez exceptionnelle pour un garçon de son âge. « Passements de jambes, dribbles chaloupés, talonnades et autres gri-gri : le jeune prodige italien d'origine marocaine, maillot 10 sur le dos, possède une véritable aisance balle au pied », relève la rédaction de TF1.fr. « Une petite pépite comme on n’en voit pas souvent », concluent, pour leur part, les spécialistes d’Eurosport.fr.

En tout cas, Hachim Mastour est bien conscient de son talent. « Mes caractéristiques principales ? Garder le ballon et dribbler. Ce que ne peuvent pas faire les enfants de mon âge », confiait-il récemment à la chaine de télévision italienne Sky Italia. Mais pour les dirigeants du club rossonero, il vaut mieux ne pas trop en parler. « Mastour semble avoir de grandes qualités, mais ne lui mettez pas trop de pression sur ses épaules. Mastour n'a que 14 ans. Il représente le futur, mais il n'est encore qu'un enfant », déclarait en juillet, Adriano Galliani, vice-président du club milanais, quelques jours après son recrutement.

Et le Maroc dans tout ça ?

Pour l’instant, rien ne laisse présager que le jeune talent pourrait un jour porter les couleurs du Maroc. Selon la presse marocaine, les dirigeants de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) ont tenté à plusieurs reprises de le faire venir au royaume, en vain. Mastour a, néanmoins tout son temps pour y réfléchir. Bien qu’il ait joué lundi pour l’Italie, le prodige peut encore rejoindre les rangs de la sélection marocaine, s’il le souhaite, conformément à l’article 18 du règlement d'application des statuts de la FIFA 2012.

21/12/2012

Source : Yabiladi

La mise sur pied de mesures à même de protéger les droits et les intérêts légaux des Marocains résidant aux Pays-Bas a été au centre d'une réunion tenue vendredi à Rabat sous la présidence du ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail et du ministre délégué auprès du Chef de gouvernement, chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdelatif Maâzouz.

La réunion, qui s'est déroulée en présence de responsables des deux départements et du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, a été consacrée à l'examen des développements devant déboucher sur la décision prévue du gouvernement hollandais, laquelle décision, le cas échéant, enfreindra la substance de la convention bilatérale relative à la sécurité sociale, signée en 1972 par le Maroc et les Pays-Bas, indique un communiqué conjoint des deux départements.

La démarche envisagée par le gouvernement hollandais, ajoute le texte, porte sur la réduction du montant des allocations familiales et des pensions d'invalidité et de vieillesse, perçues par les Marocains qui ont regagné leur patrie et ceux établis hors de l'Union européenne (UE), cette mesure étant en déphasage avec les termes de la convention précitée.

Les responsables réunis ont affirmé que les autorités compétentes marocaines veillent sur la protection des droits et des acquis juridiques des ressortissants marocains, y compris les ouvriers retraités ou invalides, les membres de leurs familles et les ayant droits, tels que stipulés dans la convention de 1972.

Ces mêmes droits sont garantis par les conventions et accords internationaux portant sur la sécurité sociale, poursuit le communiqué, insistant sur l'impératif d'adopter le principe d'égalité et de non-discrimination entre les citoyens des pays de l'UE et les ressortissants marocains pour ce qui est des allocations de la sécurité sociale, celles-ci étant cadrées également par la convention de partenariat signée entre le Maroc et l'UE.

Le Maroc s'attache aux principes du dialogue, aux concertations avec les différents appareils diplomatiques et au retour à l'institutionnel comme cadre de ses négociations avec les Pays-Bas, le but étant de statuer sur une solution juste et équitable, sans attenter aux acquis de la diaspora marocaine établie aux Pays-Bas et en favorisant une approche inclusive et intégrant les dimensions culturelle, sociale et économique, souligne la même source.

La cellule de veille, créée pour assurer un suivi minutieux des développements dans cette affaire, poursuivra ses réunions régulières en présence de représentants des ministères des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Emploi et de la formation professionnelle et du ministère délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, a noté le communiqué.

22/12/2012

Source : MAP

Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani, a tenu, samedi à Bruxelles, une rencontre avec les compétences marocaines de Belgique, axée notamment sur le bilan de la diplomatie marocaine en 2012 et les axes prioritaires de la politique étrangère du Royaume.

Cette rencontre s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc auprès de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, Samir Addahre, des consuls généraux du Royaume en Belgique et de certains députés belges d'origine marocaine.

Lors de cette réunion, M. Amrani a tenu à présenter aux compétences marocaines de Belgique les résultats des concertations politiques qu'il a eues cette semaine avec plusieurs responsables belges et luxembourgeois et au cours desquelles les questions liées à la communauté marocaine ont été amplement examinées.

Le ministre a aussi exposé à l'assistance le bilan de l'action diplomatique marocaine en 2102, les priorités de la politique étrangères nationale et l'évolution sereine que connaît le Maroc à la faveur des réformes profondes et courageuses initiées par SM le Roi Mohammed VI en vue de renforcer les institutions de l'Etat et consacrer la démocratie et les droits de l'Homme dans le Royaume.

Il a également abordé la place de choix qu'occupe le Maroc dans le concert des nations et le rôle de premier plan qu'il joue sur la scène internationale et au sein des instances onusiennes, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU dont le Royaume assure la présidence mensuelle tournante.

M. Amrani a, de même, insisté sur la grande contribution de la communauté marocaine dans la consolidation et le raffermissement des relations d'amitié et de coopération liant le Maroc et la Belgique, saluant au passage le rôle que jouent les compétences marocaines de Belgique sur le plan politique et dans les différentes instances décisionnelles belges.

Le ministre a également eu à cette occasion un échange fécond et constructif avec les compétences marocaines sur leurs attentes et principales préoccupations ainsi que sur leur contribution, combien importante, aux efforts de développement économique et social de leur pays d'origine et de leur apport substantiel au pays d'accueil.

22/12/2012

Source : Menara


Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi a remporté une médaille d'argent en slalom géant dans la catégorie junior (-18 ans), lors des compétitions de slalom et de slalom géant de la Fédération internationale de ski (FIS) disputées du 19 au 22 décembre à la station de ski de Panorama en Alberta (Ouest du Canada).

Quelque 99 skieurs du Canada, des Etats-Unis, de l'Australie, de Grande Bretagne, de Bulgarie, du Japon, de Slovénie, de Slovaquie et du Maroc ont participé à ces compétitions. Lamhamedi, 17 ans, s'est distingué par ses efforts soutenus lors des entraînements et des compétitions, par sa touche raffinée sur la neige, ainsi que par son mental "très fort", élément essentiel pour un athlète de haut niveau, a déclaré, à cette occasion, son entraîneur Martin Côté.

Il s'est dit aussi "très satisfait" de la progression et des résultats d'Adam dans les différentes conditions de course extrêmement variées, rappelant que depuis le début de la saison de ski 2012-2013, Adam "se classe très bien par rapport aux skieurs de son âge".

En effet, il a jusqu'à présent gagné deux médailles de bronze en slalom, une médaille d'argent en slalom géant dans la catégorie junior et une médaille de bronze en slalom dans la catégorie sénior. Cependant, il reste du travail à faire et "notre principal objectif est d'être prêt afin de représenter honorablement le Maroc aux Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi-2014 et nous tenons à remercier le Comité National Olympique Marocain (CNOM) pour son appui continu", a-t-il dit.

Depuis 2011, Adam Lamhamedi bénéficie du programme de suivi des Sportifs de Haut Niveau, initié par le CNOM et le ministère de la Jeunesse et des sports avec l'apport technique et sportif de son entraîneur canadien, Martin Côté.

Le programme technique de préparation aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 est également revu de façon concertée avec le CNOM et la Fédération royale marocaine de Ski et montagne, a souligné l'entraîneur de Lamhamedi.

Le jeune skieur Adam Lamhamedi, champion olympique et médaillé d'or des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse (Innsbruck, Autriche 2012), a été décoré par SM le Roi Mohammed VI, lors de la fête du Trône, du Ouissam de la récompense nationale (Al-Moukafaâ al-wataniya) de l'ordre d'officier.

En 2012, Adam a été médaillé 14 fois. Le jeune athlète est aussi champion junior du circuit de la Super Série Sports Experts 2012 en ski alpin en Amérique du nord, athlète de l'année 2012 du programme sports-études qui regroupe les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études et athlète de l'année 2012 de la région du Québec. Il a également reçu le Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin de l'école secondaire Cardinal-Roy et a été sacré athlète de l'année 2012.

Au Canada, Adam Lamhamedi défend les couleurs du club de ski de Stoneham (Québec).

23/12/2012

Source : Arriyadia-MAP

La population d'Espagne s'élève à 47.265.321 habitants, soit 75.000 personnes de plus par rapport à l'année 2011, a-t-on indiqué de source officielle espagnole.

Le recensement municipal du 1er janvier 2012, approuvé vendredi par le Conseil des ministres, indique que la population espagnol a atteint un total de 47.265.321 habitants, a affirmé la vice-présidente du gouvernement central, Soraya Saenz de Santamaria.

Ce chiffre représente 74.828 habitants de plus par rapport à celui enregistré le 1er janvier de 2011, a souligné la porte-parole de l'Exécutif espagnol, lors de la conférence de presse tenue au terme de la réunion de ce conseil.

Selon des chiffres publiés récemment par l'Institut national des statistiques (INE), la population espagnole a augmenté de près de 6 millions de personnes en une décennie pour atteindre 46,8 millions à la fin de l'année 2011, grâce à l'immigration, ce qui représente une augmentation de 14,6 pc entre 2001 et 2011.

Selon l'INE, le nombre des résidents étrangers en Espagne a augmenté de 234 pc au cours de la dernière décennie pour s'établir à quelque 5,2 millions fin 2011. Les plus grandes communautés étrangères en Espagne sont celles formées par les Roumains et les Marocains.

21/12/2012

Source : MAP

La Grande-Bretagne doit se préparer à affronter un "raz de marée" sans précédent de l'immigration, depuis qu'elle a ouvert ses portes à l'Europe, a averti dimanche le leader du parti des indépendantistes (UKIP), Nigel Farage.

29 millions de Bulgares et de Roumains auront le droit à un accès "illimité" à la Grande-Bretagne après 2014, a ajouté M. Farage mettant en garde contre "les terribles conditions socio-économiques" qui vont résulter de l'entrée de ces deux nouveaux Etats membres au sein de l'Union européenne.

"Ce sera le plus grand problème de la campagne pour l'UKIP en 2013", a-t-il encore ajouté.

Selon lui, l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'UE va créer un besoin de construire 330.000 logements par an au Royaume-Uni pour répondre aux besoins de "l'augmentation massive de la population".

La déclaration de Farage coïncide avec la présentation du rapport d'un influent Think-tank révélant que David Cameron a "grossièrement surestimé" la capacité du gouvernement de tenir une promesse à réduire l'immigration à "quelques dizaines" de milliers personnes par an.

Dans ce rapport, l'Institut de recherche en politique publique affirme que, même si le solde migratoire peut tomber à 140.000 l'an prochain, il augmentera à nouveau en 2014.

Pour Sarah Mulley de l'Institut de recherche en politiques publiques, "la migration nette diminuera l'année prochaine, mais le gouvernement est en train de rater l'objectif de réduire davantage l'immigration de manière significative"".

23/12/2012

Source : MAP

 

Le chef de file de l'opposition de gauche en Suède, le social-démocrate Stefan Lífven, a critiqué dimanche dans la presse l'arrivée en trop grand nombre d'immigrés pour des raisons économiques, qui selon lui "ne simplifie pas" la lutte contre le chômage.

Dans un entretien avec le quotidien de référence Dagens Nyheter, M. Lífven a critiqué un accord conclu en mars 2011 entre le gouvernement de centre droit et le parti Vert (opposition), qui a facilité l'immigration pour des motifs économiques des ressortissants de pays non membres de l'Union européenne.

Cela a "en fait augmenté le nombre des personnes sur le marché du travail de plus de 10.000 par an, soit une augmentation annuelle de la population active qui est passée de 4.000 ou 5.000 personnes à 13.000, 14.000 ou 15.000 personnes", a-t-il expliqué.

Agir de la sorte, "alors que dans le même temps nous avons des gens ici qui devraient pouvoir décrocher un travail s'ils recevaient une formation adéquate, c'est, je pense, une erreur", a-t-il souligné.

"Cela ne simplifie pas le problème", a ajouté M. Lífven.

La montée du chômage est devenue depuis la rentrée un sujet sensible pour le gouvernement en place depuis 2006. En novembre, son taux a grimpé, passant à 8,1% de la population active, son niveau le plus élevé depuis septembre 2010, date des dernières élections législatives.

M. Lífven, qui cherche à succéder en 2014 au Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, a laissé entendre que ce dernier était responsable de la progression dans les sondages de l'extrême droite (Démocrates de Suède).

"Si on crée une société avec une fracture croissante et une insécurité sociale de plus en plus grande, alors on créé les bases (du renforcement) de ce type de parti", a-t-il affirmé.

Il a revanche plaidé pour un large accueil des réfugiés politiques : "Nous devons avoir une politique d'asile humaine, solide juridiquement, une politique généreuse".

23/12/2012

Source : MAP

Hassan Arabi et Mohamed Dabiri,  deux animateurs d'origine marocaine du mouvement associatif, ont été de  récompensés pour leur action en faveur de l'amélioration des conditions de vie et de travail du collectif d'immigrés, lors d'une cérémonie…Suite

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Après avoir perdu son travail dans l'informatique en Espagne, puis un autre job, Thierry Perello a décidé de chercher fortune dans un des rares endroits attractifs sur la carte européenne: la Suisse.
"Je ne voulais simplement plus rester en Espagne, j'ai vraiment eu peur que tout le pays parte en fumée", a déclaré à l'AFP cet Espagnol de 41 ans, qui a quitté l'Espagne pour la Suisse en août dernier.
Alors que plusieurs pays de l'UE sont plongés dans une grave crise, la Suisse, un petit pays au centre de l'Europe, connaît une croissance économique et n'a que 3,1% de chômeurs, contre 11,7% dans la zone euro voisine.
"J'ai pensé que la Suisse était non seulement un bon pays pour trouver du travail, mais aussi pour mes enfants et leur futur", a ajouté M. Perello, dont les deux enfants âgés de 3 et 5 ans, sont toujours en Espagne, avec leur mère, attendant qu'il trouve un travail pour déménager.
Thierry Perello n'est pas le seul. Selon des statistiques suisses, il y a eu récemment une forte hausse des Européens du Sud, notamment d'Espagne et du Portugal, qui se sont installés dans le pays.
Alberto Gomez, un commercial de 36 ans qui est venu en mai dernier en Suisse après avoir perdu trois fois son emploi en Espagne au cours des dernières années, a créé un blog pour les nouveaux arrivants, qui a plus de 1.000 visites par jour.
"Chacun dit qu'il vient ici en raison de la crise, tous les jeunes Espagnols veulent quitter le pays, il n'y a pas de travail, et pratiquement pas de couverture chômage", a-t-il déclaré à l'AFP.
Alors que le chômage grandissant et l'effondrement des bénéfices ont frappés depuis des années les employés du secteur privé, ceux du secteur public, qui apparaissaient autrefois comme des emplois sûrs et à vie, sont devenus de plus en plus touchés par la crise, selon les observateurs.
"La migration des employés du secteur public est en train d'augmenter", a déclaré à l'AFP Daniel Vaughn-Whitehead, un économiste travaillant pour l'OIT (Organisation internationale du travail).
"Avant, les employés du secteur public étaient bien protégés et avaient des salaires plus élevés ... Ils avaient des emplois à vie, maintenant ce n'est plus le cas", a-t-il dit.
En fait, "l'image qui émerge" dans de nombreux pays européens "est assez choquante", a-t-il dit, citant les programmes d'austérité qui se sont traduits par des suppressions d'emplois et des baisses de salaire dans les secteurs publics, y compris la santé et l'éducation.
En septembre dernier, l'OIT a signalé le cas d'une femme portugaise de 50 ans, appelée Ana B., qui a pris une année de congé sabbatique de son travail de secrétaire dans une agence publique à Porto, pour travailler comme femme de ménage en Suisse.
En dépit de la perte d'un statut social et d'un certain niveau de confort, Ana B. a déclaré recevoir un salaire deux fois plus élevé, qui lui permet de payer ses factures chez elle au Portugal.
"J'aimerais bien sûr rester chez moi à la maison", a-t-elle confié, "mais je veux pouvoir payer des études universitaires à mon fils".
Thierry Perello habite chez un ami en France, de l'autre côté de la frontière suisse, alors qu'il cherche toujours un travail en Suisse, car "c'est trop cher de vivre à Genève, quand on est au chômage".
Il rêve cependant de s'installer en Suisse avec sa famille.
"La Suisse a un système très particulier de démocratie directe. La vie politique est très transparente, j'aimerais vivre dans un endroit comme cela", a-t-il dit, en ajoutant qu'en Espagne, "on a l'impression de se faire avoir chaque jour".
"Il n'y a pas de futur en Espagne", a renchéri M. Gomez, qui vit chez son frère à Genève, où il cherche toujours un emploi.
Il a indiqué avoir tout de suite pensé à la Suisse quand il a décidé de quitter son pays, parce que "chacun sait qu'il y a du travail en Suisse, et parce que les salaires y sont beaucoup plus élevés qu'ailleurs".
Selon un rapport publié par la banque suisse UBS en septembre dernier, Zurich et Genève sont les deux villes au monde ayant les salaires les plus élevés.
De son côté, l'économiste de l'OIT a déclaré que la Suisse est devenue la destination la plus attractive pour les Européens frappés par la crise.
"Il y a une telle différence entre le salaire moyen en Suisse et par exemple celui du Portugal, que cela motive toute migration", a-t-il déclaré.
21 déc 2012, Nina Larson
Source : AFP

Après son succès parisien, la "Soirée du Rire Solidaire" avec les enfants en situation de rue au Maroc, se tiendra pour la première fois dans le Royaume avec un nouveau spectacle de Gala, prévu samedi au Théâtre national Mohammed V de Rabat, a-t-on appris auprès de l'association initiatrice "KeepSmiling" à Paris.
A l'instar des éditions précédentes, cette soirée sera parrainée par la star de la comédie marocaine Hassan El Fad, "un grand artiste engagé qui consacre son talent pour soutenir la cause des enfants en situation de rue", selon l'association.
"En hommage à cette enfance en détresse qui souffre en silence", le show de Hassan El Fad sera axé sur son enfance à Casablanca, "un spectacle dont il a choisi comme nom +Ain Sebâa+".
Fidèle à sa tradition, le parrain du Rire solidaire invitera d'autres jeunes talentueux humoristes à partager la scène avec lui. Il s'agit, entre autres, de Nabil Doukali, le duo Amine et Rachid, Samia Orosemane et Youssef Ksiyer.
Tout comme les deux précédentes éditions, les bénéfices de cette soirée de solidarité seront dédiés à l'accompagnement d'enfants en situation de rue dans un centre d'accueil du jour, mis en place par l'association à Marrakech, selon les organisateurs de cette manifestation caritative portée par des jeunes marocains de l'association française "KeepSmiling".
"A travers cette première édition au Maroc, nous souhaitons partager avec le public marocain notre engagement pour la cause des enfants en situation de rue, un engagement qui s'est concrétisé par la mise en place de notre dispositif d'accueil du jour et de réinsertion sociale ouvert à Marrakech, que nous souhaitons voir perdurer afin d'ouvrir les portes aux enfants à un avenir meilleur", assure Zakaria Belamri, président fondateur de l'association.
"L'ambition du Rire Solidaire est de faire de l'humour leur ambassadeur. Ceci est possible grâce au soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", souligne-t-il.
Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.
Lancé en 2010, son centre d'accueil de Marrakech est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace à accès libre durant la journée.
Des dispositifs éducatifs, des services d'aide (scolaire, alimentaire, hygiène, médicale et administrative), et un accompagnement personnalisé par des éducateurs spécialisés sont mis en place pour favoriser la réinsertion sociale de chacun de ces enfants, indique-t-on auprès de l'association.
21 déc. 2012
Source : MAP

Amnesty International (AI) a épinglé la Grèce pour "non-respect" des droits des demandeurs d'asile et des migrants, selon un document de l'ONG, publié jeudi et repris par l'agence italienne Ansamed.
"Venus du Moyen-Orient, d'Asie et d'Afrique, des dizaines de milliers de migrants irréguliers et de demandeurs d'asile (...) sont peu nombreux à trouver ce qu'ils cherchent en Grèce", a constaté AI.
"Le non-respect par la Grèce des droits des migrants et des demandeurs d'asile prend maintenant les proportions d'une crise humanitaire", a affirmé à ce propos John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'AI.
"Certes la Grèce doit assumer une lourde charge, mais rien ne justifie les obstacles que rencontrent les personnes en quête de protection qui cherchent à déposer leur demande d'asile. Une loi de 2011 a porté création d'un organisme chargé d'instruire les requêtes mais, faute personnel, celui-ci n'a toujours pas traité le moindre dossier", a souligné AI.
Ceux qui ne parviennent pas à déposer leur demande, ou qui finissent par renoncer, risquent d'être arrêtés lors d'opérations massives de la police, et d'être placés pendant un an, voire plus, dans des centres de détention surpeuplés où règnent des conditions d'hygiène déplorables, a ajouté l'ONG.
Selon John Dalhuisen, "les autorités grecques continuent de placer systématiquement en détention les demandeurs d'asile et les migrants irréguliers, y compris les mineurs isolés, en violation des normes internationales".
Evoquant la situation des mineurs isolés, il a affirmé qu'elle était "particulièrement préoccupante", précisant que lors d'une visite effectuée récemment au centre de détention de Corinthe, "nous avons constaté que plusieurs enfants étaient détenus avec des adultes, dans des conditions très difficiles. Lorsque l'on ne trouve pas de place en centre de réception, on les remet à la rue, sans hébergement".
Amnesty International a affirmé avoir même reçu des informations selon lesquelles des personnes fuyant des pays en proie au conflit, comme la Syrie, "avaient été refoulées vers la Turquie, de l'autre côté du fleuve Evros".
Par ailleurs, le nombre d'agressions racistes "s'est envolé en 2012", selon l'ONG, pour qui "demandeurs d'asile, migrants, mosquées, magasins et foyers de communautés étrangères ont été la cible d'attaques, à un rythme quasiment quotidien depuis l'été dernier".
20/12/2012
Source :  APS

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi être prêt à accorder un passeport russe à l'acteur français Gérard Depardieu si celui-ci le souhaite.
"Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", a déclaré M. Poutine, interrogé lors d'une conférence de presse sur des propos prêtés en France à l'acteur, engagé dans une polémique après avoir annoncé qu'il quittait le pays pour la Belgique pour des raisons fiscales.
"Poutine m'a déjà envoyé un passeport", avait déclaré l'acteur, selon des amis cités mardi par le site du quotidien français Le Monde.
Avant même la fin de la conférence de presse du président, les Services migratoires russes (FMS) ont indiqué à l'agence Ria Novosti qu'ils se tenaient prêts à effectuer les formalités nécessaires.
"Le FMS est prêt à effectuer les formalités nécessaires, si M. Depardieu en fait la demande", a déclaré une représentante de ces services, Zalina Kornilova.
Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, avait estimé mercredi que l'évocation d'un passeport russe était "vraisemblablement une plaisanterie".
Une polémique a éclaté en France après que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a qualifié l'exil fiscal de l'acteur d'"assez minable".
"Je suis certain que les hauts responsables (français) ne souhaitaient pas vexer Gérard Depardieu", a poursuivi jeudi à ce propos M. Poutine.
"Nous, les hommes politiques, nous défendons toujours notre politique et les décisions que nous prenons. Si cela a été fait de manière pas très délicate, c'est tout au plus un accroc regrettable", a-t-il déclaré.
"Nous avons (avec Gérard Depardieu) des relations amicales, mais je sais qu'il se sent français", a dit M. Poutine.
Se sentant "injurié" par le Premier ministre français, Gérard Depardieu avait annoncé dimanche dernier vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.
20/12/2012
Source : AFP

La population de la Belgique a franchi au 1er janvier 2012 le cap des 11 millions d'habitants, indique jeudi le ministère de l'économie.
Entre le 1er janvier 2011 et le 1er janvier 2012, la population de la Belgique a augmenté de 84.682 personnes, pour atteindre un total de 11.035.948 de résidents.
Si cette croissance est nettement plus faible que celle de l'année 2010, qui était de 111.361 personnes, elle est néanmoins comparable à celle des années précédentes, souligne-t-on.
La plus forte croissance de la population a été constatée à Bruxelles avec 1,51pc, pour un total de 1.143.984 personnes au 1er janvier 2012. En Wallonie et en Flandre, la population a respectivement augmenté de 0,69pc et 0,73pc. La population wallonne était estimée à 3.559.536 habitants, celle de la Flandre à 6.367.963.
Au niveau national, l'accroissement de la population a été de 0,8pc. "L'augmentation de la population est due pour un peu plus d'un quart au mouvement naturel, c'est-à-dire au surplus des naissances sur les décès. En 2011, le nombre de naissances a diminué ainsi que le nombre de décès mais lui plus faiblement".
Le mouvement migratoire international, qui présente un solde positif de 62.157 unités, reste la source la plus importante de l'accroissement total de la population.
20/12/2012
Source :  MAPF

Un vibrant hommage a été rendu, mercredi soir à Madrid, au chercheur universitaire marocain, Mohamed Dahiri et à l'Association de solidarité pour l'intégration socio-professionnelle de l'immigrant (ASISI), en la personne de son président le philologue marocain Hassane Arabi, à l'occasion de la célébration de la journée de l'immigré arabe par le Conseil des ambassadeurs arabes en Espagne.
Cet hommage leur a été rendu lors d'une cérémonie au siège de la fondation "Casa Arabe" (la Maison Arabe), en reconnaissance de leurs efforts en faveur de l'intégration de la communauté arabe dans la société espagnole et de la promotion des valeurs de la diversité culturelle.
L'universitaire palestinien Najib Abu Warda, professeur des relations internationales à l'Université Complutense de Madrid et l'homme d'affaires mauritanien Maaoulainin Ahmed Baba, ont été récompensés, eux aussi, pour leur action dans ce pays lors de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence de personnalités du monde de la politique et de la culture et de représentants du corps diplomatique arabe accrédité en Espagne.
Cette cérémonie a été organisée à l'occasion de la célébration de la Journée de l'immigré arabe instituée par le Conseil de la Ligue Arabe en 2004, en signe de reconnaissance du rôle important joué par les Arabes expatriés et de soutien à leurs efforts et leurs réalisations scientifiques.
S'exprimant à cette occasion, le chef de la délégation de la Ligue arabe en Espagne, Hassine Bouzid, a souligné que la célébration de cette journée reflète la "grande importance" qu'attache l'organisation panarabe aux membres de la communauté arabe établie à l'étranger. Cet hommage, a-t-il dit, constitue une reconnaissance des efforts des compétences arabes et leur contribution au développement de leur pays d'accueil et celui d'origine.
Le chercheur universitaire marocain, Mohamed Dahiri s'est dit fier de cet hommage qui est, d'abord, un hommage à son pays, le Maroc, soulignant que cette action constitue une reconnaissance des efforts qu'il se fait un honneur d'accomplir au service de la communauté marocaine et arabe en Espagne, en tant qu'acteur et militant associatif et à travers son adhésion aux institutions de renom européennes et internationales.
"Cet hommage est une reconnaissance à mes actions en faveur de la communauté marocaine et arabe en Espagne, mais aussi une responsabilité pour poursuivre les efforts visant l'intégration et la défense des droits des immigrés arabes", a-t-il dit dans une déclaration à la MAP.
Le président de l'association de solidarité pour l'intégration socio-professionnelle de l'immigrant (ASISI, basée à Madrid et Estrémadure), Hassane Arabi, a, pour sa part, souligné que cette distinction va imprimer une nouvelle impulsion aux actions de l'association, notamment dans cette conjoncture difficile marquée par la crise économique qui affecte la communauté des immigrés en Espagne.
"En dépit du manque de ressources, notre objectif est d'être aux côtés des étrangers pour les aider et de poursuivre notre travail avec le même engagement et la même abnégation", a-t-il précisé dans une déclaration similaire.
Docteur en philosophie et en lettres de l'Université de Séville, Mohamed Dahiri est expert dans la migration, le développement, les droits de l'Homme et l'intégration des minorités musulmanes en Europe et aux EE.UU.
En tant que chercheur, il a publié une dizaine d'études sur plusieurs questions, notamment "La coopération académique entre l'Espagne et le Maroc", "La problématique de la relation entre les intellectuels arabes et le pouvoir", "La réalité sociale et juridique des immigrés arabes en Andalousie", "L'immigration musulmane en Espagne" et "Les mouvements migratoires en Méditerranée occidental. Un phénomène ou un problème ?".
Son expérience professionnelle lui a permis d'occuper plusieurs postes importants, notamment coordonnateur général du département social et des relations internationales de la Municipalité de Cordoue et responsable des relations internationales avec les pays arabes et le Maghreb au rectorat de l'Université de Cordoue, ainsi que consultant du Réseau euro-méditerranéen des organisations non-gouvernementales.
Considéré comme un fervent militant pour la défense des droits des immigrés arabes en Espagne et membre fondateur de plusieurs associations de défense des droits de l'homme, Dahiri exerce actuellement comme enseignant à la Chaire de l'Unesco de résolution des conflits à l'Université de Cordoue.
20/12/2012
Source :  MAPF

Un dixième des migrants détenus en Grèce le sont dans des conditions inhumaines et indignes d'un membre de l'Union européenne, a déclaré Amnesty International jeudi.
"L'échec de la Grèce en matière de respect des droits des migrants et demandeurs d'asile prend les proportions d'une crise humanitaire", a déclaré John Balhuisen, directeur d'Amnesty pour l'Europe et l'Asie centrale, dans un communiqué.
"La situation actuelle en Grèce est totalement indigne de l'Union européenne, lauréate du prix Nobel de la paix 2012", est-il écrit, précisant que les migrants sont également victimes d'attaques racistes de la part de groupes d'extrême droite.
Une agence créée en 2011 pour traiter les demandes d'asile n'en a pour l'instant traité aucune en raison du manque de personnel, ajoute Amnesty.
La Grèce, principal point d'entrée de l'UE pour les migrants asiatiques et africains, se débat depuis longtemps avec l'immigration illégale mais la situation s'est aggravée avec la crise économique qui a réveillé un sentiment xénophobe en Grèce.
Les responsables grecs rejettent la responsabilité sur le traité dit de Dublin II, qui juge que les demandeurs d'asile sont de la responsabilité du pays dans lequel ils entrent dans l'UE et considèrent que l'Europe doit faire plus pour aider les pays frontaliers à gérer l'afflux de migrants.
20/12/2012
Source :  Reuters

Les démarches du patron de l'empire du luxe LVMH Bernard Arnault pour obtenir la nationalité belge suivent leur cours et ne sont pas vouées à l'échec, a indiqué jeudi à l'AFP le président de la commission des naturalisations du Parlement belge.
"Le milliardaire français ne peut pas devenir belge", a titré jeudi en une le quotidien néerlandophone De Morgen, en précisant que l'Office des étrangers du ministère de l'Intérieur avait transmis un "avis négatif" à la commission des naturalisations de la Chambre des députés, qui sera chargée de trancher, parce que Bernard Arnault ne réside pas en Belgique depuis trois ans.
"Le Morgen anticipe largement. Un avis négatif de l'Office des étrangers n'est pas un obstacle", a réagi le député centriste Georges Dallemagne, qui préside la commission des naturalisations de la Chambre.
L'Office des étrangers est "une instance administrative", dont la commission "appréciera l'avis", a-t-il précisé, en regrettant cette fuite dans la presse.
"Cet avis ne m'étonne pas, parce que nous savons tous que M. Arnault ne vit pas en Belgique depuis trois ans", a-t-il ajouté.
Mais la loi "prévoit également qu'à défaut d'une résidence de trois ans, nous pouvons accorder la nationalité s'il existe des +attaches véritables+ du demandeur avec la Belgique", a ajouté le député.
A titre d'exemple, a souligné M. Dallemagne, les députés viennent d'accorder la nationalité belge à "une pianiste lauréate d'un concours international prestigieux et à un grand basketteur", qui, bien que ne résidant pas en Belgique depuis trois ans, ont des liens véritables avec la Belgique.
Comme dans tous les demandes de naturalisation, la commission de la Chambre devra également fonder sa décision sur les avis de la Sûreté de l'Etat (les services de renseignement) et du parquet. Celui-ci "épluche" les activités des sociétés de Bernard Arnault, avait indiqué mercredi le quotidien économique flamand De Tijd. Mais son avis n'est pas encore connu.
La demande de naturalisation de Bernard Arnault avait déclenché en septembre une vive polémique en France, bien que la première fortune française ait récusé tout geste "politique" et affirmé qu'il continuerait à payer ses impôts en France.
Cette polémique a pris une nouvelle ampleur, atteignant les plus hauts sommets de l'Etat français, avec l'installation en Belgique de l'acteur français Gérard Depardieu, qui a lui clairement annoncé qu'il quittait le pays pour des raisons fiscales et qu'il souhaitait "rendre son passeport" français.
20/12/2012
Source :  AFP

Pour leur part, les transferts des MRE ont reculé de 4 pc, après une baisse de 3,2 pc un mois auparavant, se chiffrant à 51,8 milliards de dirhams. Pour le seul mois de novembre, ces recettes ont affiché une baisse de 12,7 pc en glissement annuel
La demande intérieure maintient son orientation "positive" en 2012, malgré le contexte international défavorable, indique la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances.
Sur ce plan, la consommation des ménages continue de se comporter positivement, son dynamisme étant reflété par la bonne tenue des crédits à la consommation (+11,1 pc à fin octobre 2012) et par l'évolution positive des recettes de la TVA intérieure, précise la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de décembre.
La consommation des ménages a également tiré profit de l'évolution modérée des prix à la consommation (+1,2 pc à fin octobre 2012) et de l'amélioration du niveau des revenus des ménages, en lien avec les effets positifs des mesures entreprises dans le cadre du dialogue social, visant le soutien du pouvoir d'achat des citoyens, ajoute la même source.
De son côté, l'effort de l'investissement se maintiendrait, en phase avec la bonne tenue des importations des biens d'équipement (+9,3 pc à fin novembre 2012 à près de 67,2 milliards de dirhams (MMDH), des dépenses d'investissement du budget de l'Etat (+1,5 pc à 37,8 MMDH) et des recettes des investissements et prêts privés étrangers ( +1,2 pc à 26,6 MMDH), confirmant la continuité de la confiance des investisseurs étrangers dans l'économie marocaine.
Pour leur part, les transferts des MRE ont reculé de 4 pc, après une baisse de 3,2 pc un mois auparavant, se chiffrant à 51,8 milliards de dirhams. Pour le seul mois de novembre, ces recettes ont affiché une baisse de 12,7 pc en glissement annuel
20/12/2012
Source :  MAPF

Tel est l’intitulé de la dernière publication de la Fondation belge Roi Baudouin, une étude rendue publique le 19 décembre 2012. Sous titrée «La migration par mariage du point de vue des migrants par mariage, de leurs familles et des experts à Bruxelles et Emirdağ (2012) », elle a été confiée par la Fondation au Professeur Christiane Timmerman de l’Université d’Anvers. Elle a été co-financée par le Ministère de l'Action Sociale, de la Famille et des Relations Internationales à la Commission communautaire française (COCOF) à Bruxelles.
La recherche s’est fixé pour objectif l’examen minutieux de la migration matrimoniale d’Emirdağ à Bruxelles. La petite ville du centre de la Turquie est la terre d’origine d’une bonne partie des membres de la communauté turque d’Europe, de Belgique et notamment de Bruxelles. A tel point que le nombre de personnes originaires d'Emirdağ vivant à l’étranger est largement supérieur par rapport à celles vivant dans la région turque. Affiner l’analyse du profil, des aspirations et de la motivation des migrants par le mariage, aiderait selon les chercheurs à « mieux comprendre les aspects récurrents des migrations matrimoniales et de se pencher sur la manière dont ces personnes se préparent ».
L’étude n’a pas été éditée en format papier, elle n’est qu’en format électronique, téléchargeable via le site de la fondation Roi Baudouin.
21/12/2012
Source : CCME

Mme Latifa Gahouchi a prêté serment le jeudi 20 décembre 2012 en tant que députée au Parlement Wallon et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du groupe socialiste, et représente la circonscription de Charleroi (Province du Hainaut).
Mme Gahouchi était jusqu’en début décembre 2012 échevine à la ville de Cherleroi, en charge de l'Education, Formation, Promotion Santé à l'Ecole, Centre Récréatifs Aérés et Jeunesse. Elle faisait partie, début des années 2000, des premières mandataires politiques d’origine marocaine à intégrer le cabinet du ministre président de la région Wallonne.
Mme Gahouchi siègera au Parlement de la Fédération aux côtés de trois collègues d’origine marocaine, Mohamed Daïf, Olga Zrihen (PS) et Zakia Khattabi (Ecolo). Elle siègera au Parlement Wallon avec une autre élue d’origine marocaine, Mme Zrihen.
A noter que le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’assemblée représentative de la population de langue française de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale. Il est composé des 75 membres élus, pour 5 ans, en qualité de membres du Parlement wallon et de 19 membres élus par le groupe linguistique français du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale en son sein.
Aussi, ce parlement, dont le siège est à Bruxelles, élit en son sein dix députés, selon la règle de la représentation proportionnelle entre les groupes politiques du Sénat, qui siègeront dans cette assemblée en qualité de sénateurs de communauté, ce qui est le cas de Mme Zakia Khattabi, chef du groupe Ecolo au Sénat belge.
Vue la composition linguistique et culturelle de la Belgique, elle compte un Parlement fédéral (avec deux chambres, Sénat et chambre des représentants), et cinq parlements régionaux (flamand, wallon, communauté germanophone, région de Bruxelles-Capitale et Parlement francophone de Bruxelles).
21/12/2012
Source : CCME

Une étude réalisée par l’association UrbAgora, intitulée « Outremeuse, île endormie », vient d’être rendue publique. Une étude consacrée au quartier populaire de l’Outremeuse, qui connait un déclin socio-économique depuis près de 30 ans.

Pour redynamiser le quartier, à forte population immigrée, l’association propose à la ville de Liège de réhabiliter le quartier, notamment en rachetant les commerces fermés et en les louant à de jeunes commerçants. Elle propose aussi de programmer des marchés hebdomadaires dans le quartier, de revoir l’architecture des voiries et surtout de créer un musée de l’Immigration. L’étude urbanistique précise que « Le quartier présente la particularité d’abriter à la fois le cœur de l’identité liégeoise et une population étrangère très importante. L’arrivée d’un tel musée aurait donc un caractère symbolique fort et il aurait le potentiel de devenir une des plus grosses attractions touristiques de la ville ».

Liège est une des grandes villes de la Wallonie, elle compte à peu près 200 000 habitants, dont 34.198 étrangers. Les Italiens sont en tête avec 9.285 habitants, viennent ensuite les Marocains au nombre de 3.977, les Français (3.898), les Espagnols (2.393) et les Turcs (1.436). Un musée de l’immigration serait le bienvenu dans cette ville qui attirait la main d’œuvre étrangère grâce à son industrie sidérurgique et aux mines de charbon en pleine effervescence dans sa banlieue pendant la deuxième moitié du siècle dernier.

20/12/2012

Source : CCME

Le système de points utilisé pour sélectionner les personnes désirant immigrer au Canada, à l’extérieur du Québec, sera revu de fond en comble.

Les nouveaux critères de sélection pour le programme de travailleurs qualifiés et professionnels accordent davantage de points aux immigrants plus jeunes, et modifient la façon dont le gouvernement examine l’expérience de travail et l’instruction. La façon dont les points sont attribués pour les capacités linguistiques est également modifiée.

Au Québec, le gouvernement provincial choisit lui-même ses immigrants qualifiés en fonction d’un programme distinct.

Le ministre fédéral de l’Immigration, Jason Kenney, a dévoilé mercredi ce nouveau système, après en avoir esquissé les grandes lignes dans le budget de mars dernier.

Ottawa n’acceptait plus depuis juillet de nouvelles demandes en vertu du programme de travailleurs qualifiés et professionnels, en prévision de la mise à jour du système.

Ces modifications font suite à une décision, présentée dans le budget de mars, qui éliminait les dossiers en attente dans le programme, en annulant des milliers de requêtes. Le programme doit reprendre en mai, lorsque les changements entreront en vigueur.

Une limite sera également imposée au nombre de demandes qui seront acceptées, bien que ce nombre n’ait pas encore été rendu public.

Le système de points évalue les requérants sur un total de 100 points, en fonction de leurs capacités linguistiques, leur âge, leur éducation, leur expérience de travail et leur capacité de s’adapter à la vie au Canada. La note de passage était de 67, et elle ne doit pas changer selon les nouvelles normes.

En vertu du nouveau système, les immigrants doivent entre autres être suffisamment capables de s’exprimer dans l’une ou l’autre des deux langues officielles du pays. Plus ils pourront maîtriser une de ces langues, plus ils récolteront de points dans cette catégorie.

19/12/2012, Stephanie Levitz

Source : Metro/La Presse Canadienne

En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent, les travailleurs marocains demeurent en tête des contingents étrangers (toutes nationalités confondues), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet…Suite

Les «bonnes» philippines crient leur désarroi face à une situation qu'elles jugent insoutenable. Maltraitance, viols, exploitation au travail, etc. Ainsi se résume leur quotidien où la détresse devient maïtresse…Suite

 

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a annoncé mercredi que le nouveau système de sélection pour le Programme des travailleurs qualifiés du volet fédéral (PTQF) entrera en vigueur le 4 mai 2013, date à laquelle le ministère recommencera à accepter des demandes au titre de ce Programme.

"Les nouveaux critères du PTQF permettront de veiller à ce que le Canada sélectionne les immigrants qualifiés dont notre économie a besoin, et qui sont les plus susceptibles de réussir et de réaliser leur plein potentiel au Canada", a indiqué le ministre de la Citoyenneté, de l'immigration et du multiculturalisme.

Selon lui, les améliorations apportées à la grille de points du PTQF sont fondées sur de nombreuses recherches, "qui ont systématiquement révélé que les aptitudes linguistiques et les jeunes constituent deux des facteurs les plus importants de la réussite économique des immigrants".

"Depuis trop longtemps, trop d'immigrants au Canada sont sous-employés ou au chômage, et cette situation nuit à ces nouveaux arrivants et à l'économie canadienne", a déclaré M. Kenney, estimant que "les changements transformationnels que nous avons apportés au PTQF nous permettront de veiller à ce que les nouveaux arrivants qualifiés puissent utiliser pleinement leurs compétences pour contribuer à l'économie canadienne dès que possible, ce qui est bon pour eux, pour l'économie et pour tous les Canadiens".

Alors que le problème de l'emploi est manifeste de manière globale, et dans la région de Québec notamment avec un "taux élevé" du chômage parmi les cadres immigrants, en particulier maghrébins, la question de l'équivalence des diplômes, de l'intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus, malgré l'appel à "une immigration plus francophone" au Québec.
Le Canada a attiré environ un quart de million d'immigrants en 2011 (248.660 résidents permanents), ce qui se situe largement dans la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral, qui est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents.

19 déc. 2012

Source : MAP

Le président François Hollande a promis jeudi d'"accueillir mieux" les Algériens demandant des visas pour se rendre en France, et de faire en sorte que les consulats français délivrent plus vite les documents, dans un discours devant le Parlement algérien.

Dans l'intérêt des deux pays, a dit le président français, "nous devons maîtriser les flux migratoires", mais aussi permettre aux jeunes Algériens de circuler.

"Nous ne devons pas faire de la demande d'un visa un parcours d'obstacles, ou pire encore une humiliation, au contraire nous avons besoin que se poursuivent et même s'amplifient les allers-retours des étudiants, des entrepreneurs, des artistes, des familles, bref tous ceux qui animent la relation" entre la France et l'Algérie.

"Nous allons rester dans l'accord de 1968, mais nous prendrons toutes les mesures nécessaire pour accueillir mieux les demandeurs de visa et pour que les documents soient délivrés plus vite par nos consulats. C'est une affaire de respect et d'intérêt mutuel", a souligné François Hollande, rappelant que "près de 200.000 Algériens reçoivent chaque année un visa dans nos consulats".

"Dans le même temps, a encore dit le président français, nous attendons de l'Algérie qu'elle ouvre plus largement ses portes aux Français qui souhaitent se rendre sur votre territoire parce qu'ils y ont des souvenirs, des attaches familiales, affectives ou des projets professionnels ou personnels à réaliser".

Mercredi, au premier jour de sa visite d'Etat en Algérie, M. Hollande avait indiqué que l'accord de 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour des Algériens en France ne serait pas révisé mais que sa mise en oeuvre serait "améliorée" pour répondre aux principes de "dignité et de considération".

"Le réviser pour être plus restrictif, ce n'est pas la position de l'Algérie. Le réviser pour être plus ouvert, ce n'était pas forcément la position de la France", avait-il précisé. Avant de faire part de la décision des deux ministres de l'Intérieur d'"aller plus vite, être plus respectueux, traiter avec toute la diligence nécessaire sur le plan administratif dans les consulats les demandes de visas".
"Ce qui est insupportable, c'est d'attendre trop longtemps ou ne pas pouvoir, pour de brefs séjours, avoir le visa qui permet juste de faire un spectacle, un film ou une recherche de stage", avait-il dit aussi.

20 déc 2012

Sopurce : AFP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, en visite en Catalogne, a appelé, mardi, les associations marocaines à s'organiser pour mieux défendre les intérêts de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne et faire entendre sa voix en ces temps de crise économique.

Les associations marocaines sont également appelées à coordonner leurs efforts pour pouvoir accomplir avec succès les missions qui leur incombent, notamment l'accompagnement et l'encadrement des ressortissants marocains ainsi que la mise en place de conditions favorables à leur intégration dans la société d'accueil, tout en restant attachés à leur patrie, a indiqué M. Maâzouz lors d'une rencontre, à Barcelone, avec les représentants du tissu associatif marocain dans cette communauté autonome.
Le ministre, qui était accompagné des Consuls généraux du Maroc à Barcelone et à Gérone, a tenu à exprimer la solidarité du gouvernement marocain avec la communauté marocaine établie dans cette région face à la crise économique, se disant conscient des conditions de vie difficiles dont souffrent plusieurs ressortissants marocains à cause de cette conjoncture.

Le gouvernement ne ménage aucun effort pour alléger l'impact de cette crise sur les membres de la communauté marocaine, à travers la mise en place de programmes visant à améliorer les conditions de vie et de séjour pour une meilleure intégration et la multiplication des contacts avec les responsables catalans pour les inciter à Âœuvrer à l'amélioration de leur situation et à répondre à leurs besoins essentiels, a dit M. Maâzouz.

Il a rappelé, dans ce sens, la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure constamment les MRE, comme en témoignent les discours du Souverain du 30 juillet et du 20 août. Ces discours, consacrés en grande partie aux questions intéressant la communauté marocaine à l'étranger, constituent une "feuille de route" en la matière, a dit le ministre, qui a présenté, à cette occasion, les grands axes de l'action et de la stratégie du gouvernement visant les MRE.

Cette stratégie, a-t-il expliqué, vise notamment l'intégration des ressortissants marocains dans les pays d'accueil, le renforcement des liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leur sont destinés.

Elle a également pour objectif d'encourager les MRE à participer au développement socio-économique du Royaume, a-t-il noté, tout en appelant les compétences marocaines à faire bénéficier leur pays d'origine de l'expérience et du savoir-faire acquis dans leurs domaines respectifs en Catalogne.

La rencontre a été également l'occasion pour le ministre de répondre à une série de questions et d'interrogations qui préoccupent les membres de la communauté marocaine, notamment l'enseignement de la langue arabe et les problèmes auxquels sont confrontés certains ressortissants marocains qui bénéficient de l'aide sociale.

M. Maâzouz a indiqué à cet égard avoir évoqué la possibilité d'introduire l'enseignement de la langue arabe dans les écoles publiques catalanes avec la ministre régionale de l'Enseignement, précisant que cette question sera au centre d'une réunion entre les responsables du ministère chargé des MRE et du département catalan, prévue début 2013.

Il a, de même, indiqué avoir saisi sa rencontre avec les responsables catalans pour évoquer le problème des amendes infligées aux ressortissants marocains qui se sont rendus au Maroc alors qu'ils bénéficiaient de l'aide sociale.

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger a entamé, lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée, notamment, à prendre connaissance de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne.
Au cours de cette visite, la première du genre, M. Maâzouz a eu une série d'entretiens avec plusieurs responsables catalans, axés sur les moyens à même d'améliorer la situation de la communauté marocaine. Le ministre a été également reçu par le président de la communauté autonome de Catalogne, Artur Mas.

Il s'était auparavant rendu à Madrid, où il a eu notamment des rencontres avec les Consuls généraux du Royaume en Espagne ainsi qu'avec les représentants des associations et des compétences marocaines dans ce pays, avant de rencontrer la secrétaire générale espagnole à l'Immigration, Marina del Corral Téllez.

19 déc. 2012

Source : MAP

Le 7ème salon de l'immobilier marocain à Bruxelles +Smabxl+ se tiendra, du 15 au 17 mars prochain, pour dévoiler aux Marocains résidant tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs marocains ainsi que les projets de développement immobilier de grande envergure en cours d'achèvement.

Cette édition va présenter des nouveautés dans le domaine avec des produits inédits et variés mais également des promoteurs immobiliers invités pour la première fois afin de satisfaire aux besoins des MRE désireux d'investir dans le secteur, a indiqué lors d'une conférence de presse, mardi soir à Casablanca, M. Lotfi Chelbat, PDG du salon.

Le Smabxl, fidèle à sa tradition, va mettre à l'honneur pour l'édition 2013 la région de l'Oriental afin de lui permettre de décliner ses richesses naturelles et ses potentialités économiques et humaines qui constituent des leviers pour l'attrait des investissements directs, a-t-il souligné.

Les organisateurs vont aussi rendre à l'artisanat marocain ses lettres de noblesse en lui accordant une attention particulière et une place de choix et en lui réservant des espaces au sein du salon afin de promouvoir et de commercialiser le produit artisanal, voire la main d'Âœuvre à l'échelon international.

Cet espace va mettre en relief toute la richesse de ce patrimoine notamment des métiers ayant un lien direct avec l'immobilier et l'habilité des artisans marocains dans le travail du bois, du plâtre et du zellige donnant, par là, une dimension intemporelle à l'architecture marocaine, a fait savoir M.Chelbat.

Un accord de partenariat a été conclu entre le Smabxl et le ''Morocco Property Expo'', Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain, qui se tient dans plusieurs villes dont Dubaï, Francfort, Jeddah, Montréal et New York, pour promouvoir le produit immobilier marocain dans les marchés européens, partager les expériences en matière d'organisation de salons et de coordonner les programmations de ces rendez-vous, a-t-il indiqué.

Ce partenariat tend à satisfaire les besoins grandissants des MRE sur les produits immobiliers dans le pays d'origine, à contribuer à faire du Maroc une nouvelle destination pour les investissements étrangers dans le secteur immobilier et à prospecter en commun de nouveaux marchés pour la promotion du produit immobilier marocain, a souligné, de son côté, M. Hamza Idrissi, responsable au Morocco Property Expo.

Le programme de ce salon, organisé sous l'égide du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville avec le soutien du département chargé des marocains résidant à l'étranger, prévoit des conférences et rencontres animées par des architectes, notaires, décorateurs et autres experts.

La précédente édition du Smabxl, organisée sur plus de 4.000 m2, avait accueilli plus de 39.000 visiteurs dont 82 pc des MRE et 18 pc de la population d'origine européenne.

Près de 85 pc ont visité le salon pour acquisition d'un appartement, 10 pc pour une maison individuelle et 5 pc pour les villas de standing. Plus de 25 pc sont des investisseurs pour un rendement financier (placement) et plus de 40 pc ne sont pas encore propriétaires de logement au Maroc, selon les statistiques de l'édition 2012.

19 déc. 2012

Source : MAP

Vienne vue par le Maroc, le Maroc vu par Vienne" est le thème d'une exposition photographique de Christiane Schmutterer et Abdallah Bouhamidi dont le vernissage s'est déroulé mercredi soir dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.
A travers cette exposition, organisée conjointement par l'ambassade d'Autriche à Rabat et l'ambassade du Maroc à Vienne en association avec la MAP, chacun des deux artistes propose sa vision personnelle du pays de l'autre. Cet échange de regards l'un sur l'autre donne aux visiteurs une idée claire, mais aussi créative d'une expérience partagée entre les deux photographes marocain et autrichienne.

"Je suis très heureuse d'entreprendre une telle expérience avec Bouhamidi celle d'organiser cette exposition conjointe qui reflète bien l'échange culturel que nous avons eu", a confié Schmuttrer à la MAP.

"Cet exercice photographique m'a permis de redécouvrir le Maroc que j'ai visité il y a une vingtaine d'années, un pays très riche en paysages et en couleurs", a-t-elle ajouté.

Pour Abdallah Bouhamidi, l'idée de l'exposition est née il y a 5 ans. Christiane m'avait invité à venir à Vienne pour porter mon regard sur la ville à travers la photo(...). L'expérience m'a plu et je l'ai invité à mon tour pour venir visiter le Maroc ce qui m'a permis d'avoir ces regards croisés sur les deux pays".

Bouhamidi, psychologue de formation, a indiqué avoir procédé avec l'artiste viennoise "à un travail photographique et d'écriture sur la transhumance estivale des MRE qui viennent d'Europe".

Née en 1963 à Stuttgart en Allemagne de l'Ouest à l'époque, Chistiane Schmutterer est partie en 1964 en Autriche à Pressbaum, près de Vienne et depuis 1988 elle vit à Vienne-Brgittenau.

Elle a étudié d'abord les Germanistiques (Lettres germaniques) à l'Université de Vienne avant de s'orienter vers la Hautes école des Beaux-arts de Vienne. Elle a réalisé plusieurs expositions et reportages. Parallèlement elle se lance dans la création de bijoux de fantaisie. En 2005 elle commence la pratique de la photographie digitale.

Abdallah Bouhamidi, né au Maroc en 1946, a fait ses études au Maroc et en France. De 1976 à 1996, il était psychologue auprès d'adolescents en difficultés sociale, familiale et personnelle dans la ville de Paris.

A partir de 1972, il commence à pratiquer la photographie et l'utilisera plus tard dans sa pratique de la psychologie auprès des jeunes dont il aura la responsabilité.

L'exposition est initiée en association avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

19 déc. 2012

Source : MAP

La réélection décisive du président américain Barack Obama, en novembre, a mis en évidence le visage changeant des États-Unis, les «libéraux» espérant que les minorités culturelles, particulièrement, mènent le pays sur la voie multiculturelle pour entrer résolument dans le 21e siècle.

Le Parti républicain, pendant ce temps, procède à un profond examen de conscience, pour tenter de déterminer de quelle façon se réinventer et élargir son pouvoir d’attraction, en raison de la diminution de la tranche de la population qui demeure son principal électorat: les hommes blancs vieillissants.

Malgré toutes les querelles partisanes qui ont paralysé la capitale américaine au cours des quatre dernières années, un dossier a quand même le potentiel d’unir les républicains et les démocrates en 2013: la réforme de l’immigration.

M. Obama désire aller de l’avant avec une réforme en profondeur du système national d’immigration dès le mois prochain, une fois que les négociations en cours sur le précipice fiscal seront terminées.

Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a lui-même admis qu’une telle réforme était nécessaire, malgré le fait qu’il ait voté contre le «Dream Act» en 2007. Ce projet de loi, finalement défait, aurait offert une voie vers la citoyenneté aux millions d’immigrants illégaux présents au pays.

M. Obama a d’ailleurs été réélu avec un appui quasi-unanime des Hispaniques, le groupe à la plus forte croissance démographique des États-Unis. Le président a même obtenu un appui record de 47 pour cent des voix des Américains d’origine cubaine, qui votaient normalement pour le Parti républicain.

Sa victoire du 6 novembre survient au milieu d’une période de grandes transformations pour les États-Unis. En 2011, les naissances chez les minorités culturelles ont pour la première fois dépassé les naissances chez les Blancs. En 2042, la majorité des Américains ne seront plus blancs.

Si les républicains ont, au fil des ans, laissé entendre que la question de l’immigration les intéressait — particulièrement lors des mandats présidentiels de George W. Bush —, un expert dans ce domaine, Louis DeSipio, professeur associé en science politique, n’en est pas convaincu.

«Les dirigeants du Parti républicain ont certainement compris que la réforme de l’immigration est nécessaire pour bâtir des ponts vers les minorités, particulièrement avec les Hispaniques et les Américains d’origine asiatique, mais je ne suis pas sûr que ce sentiment d’urgence est partagé par la base du parti», a-t-il estimé.

Selon lui, la plupart des républicains au Congrès sont en fait incapables de saisir l’ensemble du tableau.

Sur la colline du Capitole, toutefois, les Hispaniques républicains ont déjà entamé des rapprochements avec leurs collègues démocrates pour amorcer des négociations.

Les donateurs latino-américains, qui ont aidé à en finir avec les ambitions présidentielles de Mitt Romney, sont aussi déjà à l’oeuvre, en coulisses, pour créer une importante présence en ligne et sur les médias sociaux afin de faire pression sur le Congrès. Le «Futuro Fund», l’un des principaux contributeurs politiques de Barack Obama, est à l’origine de cette initiative.

Malgré des relations tendues entre la présidence démocrate et l’électorat hispanique, M. Obama a relancé, depuis sa réélection, les démarches pour présenter une série de réformes, notamment la citoyenneté américaine pour des sans-papiers, des mesures de sécurité accrues à la frontière avec le Mexique, et des pénalités plus importantes pour les employeurs qui embauchent des immigrants illégaux en toute connaissance de cause.

Pour M. DeSipio, le système d’immigration du Canada pourrait d’ailleurs s’inviter dans le débat. «L’un des éléments que nous pourrions utiliser dans un projet de loi inclusif est une version du système de points utilisé par le gouvernement canadien», avance-t-il.

Ottawa octroie effectivement des points aux immigrants potentiels en fonction de leur instruction, de leur expérience de travail, de leurs moyens financiers et de leur sens des affaires.

19/12/2012, Lee-Anne Goodman

Source : Metro/La Presse Canadienne

La population palestinienne compte environ onze millions de personnes dispersées dans le monde, parmi eux plus de cinq millions de réfugiés disséminés au Moyen-Orient.
Le sort de ces réfugiés constitue l'un des dossiers les plus épineux dans les négociations, pour le moment bloquées, entre Israël et les Palestiniens, plus de 60 ans après leur exode.
Depuis 1948, première guerre israélo-arabe, les Palestiniens ont connu plusieurs vagues d'exil et différentes terres d'accueil. Aux 760.00 réfugiés de 1948, il faut ajouter les centaines de milliers de déplacés de 1967.
Selon les chiffres du Bureau central des statistiques palestinien, la population palestinienne comptait fin 2010 près de onze millions de personnes, dont 4,1 millions dans les territoires palestiniens et 1,4 en Israël (où ils ont acquis la nationalité israélienne et sont appelés Arabes israéliens).
Outre 4,9 millions de Palestiniens vivant dans des pays arabes, une diaspora de plusieurs centaines de milliers de personnes a essaimé dans de nombreux pays étrangers, notamment en Amérique latine (Chili en particulier), aux Etats-Unis, etc...
Selon l'Office d'aide de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), créé en 1949, les réfugiés et leurs descendants étaient 2,05 millions en Jordanie en janvier 2012, 1,22 million dans la bande de Gaza, 874.600 en Cisjordanie, 510.400 en Syrie et 465.800 au Liban. L'Office assiste ces réfugiés en leur fournissant notamment des soins sanitaires et un système d'éducation gratuit.
Selon l'UNRWA, les réfugiés sont accueillis dans des dizaines de camps en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Le statut des réfugiés diffère selon les pays d'accueil. Seule la Jordanie a donné à un nombre important d'entre eux la nationalité. Leur situation est particulièrement précaire au Liban et en Syrie. L'émigration vers les pays du Golfe date des années 1960 et a été motivée par la recherche de travail.
Depuis la "Nakba" ("catastrophe" en arabe) que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948, le sort des réfugiés poussés à l'exode et de leurs descendants est un élément clé de la cause palestinienne.
La résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU, adoptée le 11 décembre 1948, stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir".
Les Palestiniens, soutenus par le monde arabe, exigent qu'Israël reconnaisse un droit au retour des réfugiés dans ses frontières, tout en affirmant qu'une fois ce principe reconnu, les modalités d'application seraient négociées. Israël considère en revanche qu'une telle reconnaissance ouvrirait la voie à un retour massif et menacerait son existence en tant qu'"Etat juif".
Mercredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé l'ONU à laisser les réfugiés palestiniens fuyant les combats dans le camp de Yarmouk à Damas, entrer dans les territoires palestiniens. Selon l'UNRWA, 100.000 résidents du camp qui comptait 150.000 habitants ont fui.
La Syrie comptait avant le début du conflit en mars 2011 plus de 520.000 Palestiniens. Depuis quelque 360.000 ont été déplacés à l'intérieur du pays selon l'ONU qui n'a toutefois pas encore pris en compte les 100.000 ayant fui Yarmouk.
19/12/2012
Source : AFP

Le gouvernement espagnol ne compte pas faire machine arrière au sujet de sa mesure controversée de priver les immigrés en situation illégale de la Carte de santé qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux.
En dépit de la décision de la Cour Constitutionnelle de soutenir un décret de loi adopté par le gouvernement régional du Pays Basque (Nord de l'Espagne) visant à offrir l'accès gratuit à tous les soins médicaux aux immigrés, le gouvernement conservateur souligne que sa position reste "inchangée" et que la mesure, entrée en vigueur en septembre dernier, ne subira aucune modification.
"Le ministère de la santé n'est pas concerné par la décision de la Cour constitutionnelle", a souligné la ministre Ana Mato, insistant que "le décret adopté par le gouvernement basque est anticonstitutionnel".
Selon un amendement de la Loi sur les étrangers, les sans-papiers n'ont pas le droit d'accéder aux prestations médicales gratuites. Cette décision a suscité un débat houleux et une série de critiques de la part des syndicats, des ONG et de plusieurs communautés autonomes espagnoles.
Plus d'un demi-million de sans-papiers sont privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipal, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, issus de pays hors Union européenne, sera limité aux seuls cas d'urgence médicale (accident, accouchement, etc) et du suivi des enfants en bas âge.
Les familles des immigrés légalement établis en Espagne et n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce minimum de soins de santé.
19 déc 2012
Source : MAP

Le nombre des étrangers résidant en Italie a plus que triplé au cours de la dernière décennie passant de 1.334.889 personnes à 4.029.145, indique mercredi l'institut italien des statistiques (Istat).
Se basant sur les données définitives du dernier recensement de la population, effectué en octobre 2011, l'Istat précise que la population italienne dans son ensemble a enregistré une hausse de 4,3 pc par rapport à 2001, soit près de 59,433.744, grâce notamment à l'apport des étrangers.
Lors de cette décennie, la population italienne a en effet diminué de près de 250 mille personnes, soit un taux de -0,5 pc, alors que celle étrangère a augmenté de 2.694.256.
S'agissant de la répartition géographique des résidents étrangers, l'Istat indique que plus du tiers d'entre eux vit dans le nord-ouest de la péninsule (35,4 pc), contre 27,1 pc dans le nord-est, 24 pc dans le centre et seulement 13,5 dans le sud (Mezzogiorno).
La composante féminine représente, quant à elle, 53,3 pc de cette population étrangère, valeur qui atteint 56,6 pc dans la région méridionale de la péninsule, souligne l'institut, relevant que 46 pc des étrangers résidant dans le pays ont entre 25 et 44 ans.
La population italienne est, de son cô té, de plus en plus vieille. Le pourcentage des personnes âgées de plus de 65 ans est ainsi passé de 18,7 pc en 2001 à 20,8 pc en 2011. Celui des plus de 85 est passé de 2,2 pc à 2,8, alors que le nombre des centenaires a plus que doublé passant de 6.313 à 15.080.
19 déc 2012
Source : MAP

Le 7ème salon de l'immobilier marocain à Bruxelles +Smabxl+ se tiendra, du 15 au 17 mars prochain, pour dévoiler aux Marocains résidant tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs marocains ainsi que les projets de développement immobilier de grande envergure en cours d'achèvement.
Cette édition va présenter des nouveautés dans le domaine avec des produits inédits et variés mais également des promoteurs immobiliers invités pour la première fois afin de satisfaire aux besoins des MRE désireux d'investir dans le secteur, a indiqué lors d'une conférence de presse, mardi soir à Casablanca, M. Lotfi Chelbat, PDG du salon.
Le Smabxl, fidèle à sa tradition, va mettre à l'honneur pour l'édition 2013 la région de l'Oriental afin de lui permettre de décliner ses richesses naturelles et ses potentialités économiques et humaines qui constituent des leviers pour l'attrait des investissements directs, a-t-il souligné.
Les organisateurs vont aussi rendre à l'artisanat marocain ses lettres de noblesse en lui accordant une attention particulière et une place de choix et en lui réservant des espaces au sein du salon afin de promouvoir et de commercialiser le produit artisanal, voire la main d'Âœuvre à l'échelon international.
Cet espace va mettre en relief toute la richesse de ce patrimoine notamment des métiers ayant un lien direct avec l'immobilier et l'habilité des artisans marocains dans le travail du bois, du plâtre et du zellige donnant, par là, une dimension intemporelle à l'architecture marocaine, a fait savoir M.Chelbat.
Un accord de partenariat a été conclu entre le Smabxl et le ''Morocco Property Expo'', Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain, qui se tient dans plusieurs villes dont Dubaï, Francfort, Jeddah, Montréal et New York, pour promouvoir le produit immobilier marocain dans les marchés européens, partager les expériences en matière d'organisation de salons et de coordonner les programmations de ces rendez-vous, a-t-il indiqué.
Ce partenariat tend à satisfaire les besoins grandissants des MRE sur les produits immobiliers dans le pays d'origine, à contribuer à faire du Maroc une nouvelle destination pour les investissements étrangers dans le secteur immobilier et à prospecter en commun de nouveaux marchés pour la promotion du produit immobilier marocain, a souligné, de son cô té, M. Hamza Idrissi, responsable au Morocco Property Expo.
Le programme de ce salon, organisé sous l'égide du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville avec le soutien du département chargé des marocains résidant à l'étranger, prévoit des conférences et rencontres animées par des architectes, notaires, décorateurs et autres experts.
La précédente édition du Smabxl, organisée sur plus de 4.000 m2, avait accueilli plus de 39.000 visiteurs dont 82 pc des MRE et 18 pc de la population d'origine européenne.
Près de 85 pc ont visité le salon pour acquisition d'un appartement, 10 pc pour une maison individuelle et 5 pc pour les villas de standing. Plus de 25 pc sont des investisseurs pour un rendement financier (placement) et plus de 40 pc ne sont pas encore propriétaires de logement au Maroc, selon les statistiques de l'édition 2012.
19 déc 2012
Source : MAP

Les participants à la troisième édition du colloque "Vivre ensemble la diversité - dialogue des peuples et des cultures", organisé récemment à Aix-en-Provence (sud de la France), ont mis en avant la coexistence "exemplaire" entre juifs et musulmans au Maroc à travers l'histoire.
L'économiste Gilbert Benyaoune, Professeur d'économie à l'université d'Aix-en-Provence, et Président du groupe d'Aix qui milite pour la paix entre Israéliens et Palestiniens par l'économie, à l'instar de l'Europe après la seconde Guerre mondiale, a livré un témoignage sur "l'expérience et le vécu des juifs au Maroc".
Il a mis l'accent sur la tolérance dans l'histoire du Maroc où juifs et musulmans vivaient en bonne intelligence depuis des siècles.
L'historien Yigal Bin Nun a, pour sa part, abordé la vague de migration des juifs marocains, soulignant l'attachement demeuré intact de ces derniers au Maroc.
Rachid Mountassar, universitaire et spécialiste du dialogue interculturel a, quant à lui, plaidé pour un passage du dialogue des cultures utilisé comme un alibi politique à la culture des dialogues des peuples et des civilisations en faveur de la paix.
De son côté, Mohamed Affaya, écrivain et professeur à la faculté des Lettres à Rabat, a éclairé l'assistance par un exposé sur l'histoire moderne de la culture marocaine.
L'histoire de l'immigration marocaine en France a été, par ailleurs, abordée par Driss Ajbali, sociologue et membre du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.
L'intervenant a livré une analyse des quatre étapes de l'immigration Maghrébine en France, de la première génération ouvrière des années 1960 et 1970, celle des parents habitant les foyers Sonacotra, à celle d'un Islam revendicatif, en passant par l'émergence des jeunes issus de l'immigration dans les années 1980, dont le combat avait concrétisé l'acquisition du statut de résident.
Dans leurs recommandations, les participants ont estimé que le tissu associatif des marocains de l'étranger doit s'adapter à l'évolution et aux exigences de l'immigration marocaine, afin de répondre aux attentes de la jeunesse issue de l'immigration, tant sur la forme par le discours que sur le fond en évoquant des thématiques qui intéressent la jeunesse. Cette exigence devient vitale pour la préservation et l'entretien de la relation entre cette jeunesse avec la mère patrie.
Ils ont, à ce titre, invité le Ministère de la jeunesse et des sports marocain à accorder la place qui appartient à la jeunesse issue de la diaspora marocaine au sein du futur Conseil national de la Jeunesse, conformément aux recommandations de SM le Roi Mohammed VI dans Son discours du 20 août dernier.
Organisé par le Conseil Régional des Marocains de France de PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), ce colloque s'inscrit dans le cadre des journées du Dialogue des Peuples, une manifestation qui se veut un rendez-vous annuel d'échange, d'amitié et de solidarité des civilisations et des peuples issus de la Méditerranée.
Avec cette édition du Dialogue des Peuples, "nous voulons montrer au monde que Juifs, Chrétiens et Musulmans veulent aujourd'hui, comme hier, unir leur force pour plus de fraternité, plus de tolérance et plus de justice", a souligné Driss Mechioukhi, Président du Conseil Régional des Marocains de France û région PACA.
"Pour nous, Marocains, qui ont toujours vécu en bonne intelligence avec nos frères des autres confessions, tout cela nous paraît logique et évident. Mais, dans le monde troublé qui est le nô tre, nous avons envers nos enfants un devoir de mémoire, un devoir de transmission et un devoir d'éducation", a-t-il ajouté, en clôture de l'événement.
Une soirée artistique a été organisée en clô ture à ce colloque animée par l'artiste Mostafa El Harti, en présence de la Vice-présidente du conseil régional PACA, Gael l'Enfant, du Vice-président du Conseil général, André Guinde, de l'adjoint au Maire de la ville, Françoise Therme, et du Consul général du Maroc à Marseille, Mostafa Basso, qui ont tous salué l'initiative du Conseil Régional des Marocains de France.
19 déc 2012
Source : MAP

En prélude de la Journée des migrants, célébrée le 18 décembre, le Président de l’association « Horizon sans frontières », Boubacar Seye a révélé que plus de 15.000 personnes de toutes nationalités confondues avaient perdu la vie, en tentant de traverser la Méditerranée.
Le Président de l’association « Horizon sans frontières », Boubacar Seye a chiffré le nombre de victimes de l’immigration clandestine : « Entre 1989 et 2009, il y a eu plus de 15.000 morts en Méditerranée, en moyenne », a-t-il révélé, d’où la nécessité, selon lui de revoir le code de l’immigration. « Il y a une urgence de changer les lois et elle est aussi due aux pertes humaines enregistrées, parce qu’aujourd’hui, ce ne sont plus les pauvres qui migrent. Nous sommes dans un contexte de globalisation, nous avons 850 millions de personnes qui franchissent les frontières. Donc, cette loi s’impose car, nous ne pouvons plus accepter qu’il y ait tant d’Africains morts en Méditerranée », a-t-il précisé.
L’ONG Horizonte sin fronteras (Horizon sans frontières, HSF), une organisation créée par la diaspora sénégalaise, interpelle l’Etat et les acteurs à une prise de conscience sur l’histoire de « Barça ou Barsax (Barcelone ou mourir) ». Sous le parrainage du Président de la République sénégalaise Macky Sall, la Journée des migrants a été célébrée le 18 décembre au Sénégal. Cette journée a aussi été l’occasion, pour l’association créée en 2006, d’entamer une tournée de sensibilisation sur les migrants « qui sont un facteur d’équilibre social et économique » et pour lancer l’alliance internationale pour la mobilisation et la sensibilisation contre l’immigration clandestine, d’après le Président de HSF.
Le mois de novembre dernier, deux pirogues remplies de jeunes ont chaviré aux larges des côtes marocaines. Le bilan a été lourd, 72 morts africains dont 31 Sénégalais.
19/12/2012, Khalil Dieme
Source : Afrikom

La Journée internationale des migrants, qui a été célébrée mardi 18 décembre, est passée inaperçue en Espagne, pays qui avait pourtant enregistré les deux dernières décennies les plus forts taux de croissance de la main-d'oeuvre étrangère.Jusqu'à une date récente, l'immigration en Espagne était au centre des préoccupations de la société civile, des pouvoirs politiques et acteurs sociaux...Suite

Les jeunes hollandais issus de l'émigration, même avec des compétences professionnelles similaires à leurs concitoyens, ont moins de chances de trouver un emploi via une agence de recrutement, selon une enquête de l'Institut néerlandais pour les recherches sociales rendue publique lundi.

Un Néerlandais de souche réussit dans 44 pc des cas à décrocher un emploi sur entretien, contre 23 pc pour un autre appartenant à l'une des minorités, a révélé l'étude menée avec le concours de jeunes (22-23 ans) ayant visité 460 agences de recrutement.
Un quart des jeunes néerlandais d'origine étrangère hors Union européenne sont au chômage, contre 8 pc des jeunes de souche, a précisé l'enquête, considérant que "cette discrimination contre les jeunes hollandais non-occidentaux serait à l'origine de leur mauvaise situation sur le marché de l'emploi".

Les Néerlandais d'origine marocaine restent les plus touchés par cette discrimination au sein des agences de recrutement comparativement aux autres communautés, notamment turque, surinamienne, ou antillaise, indique-t-on de même source.

Le procédé de cette enquête consistait à ce que ces jeunes, faux chercheurs d'emploi, présentent le même CV et répondent de la même manière aux questions standards dans un néerlandais sans accent. Les candidats étaient aussi habillés presque de la même manière et avaient des comportements identiques.

L'étude a, par ailleurs, révélé que le taux d'accès des femmes issues de l'émigration à l'emploi était plus important que chez les hommes, prouvant que employeurs font plus confiance aux premières qu'aux seconds

17 déc. 2012

Source : MAP

L'évacuation, en 2011, de plus de 200.000 travailleurs migrants de la Libye a attiré l'attention du monde entier sur la situation dramatique de dizaines de milliers de travailleurs migrants, principalement originaires de pays en développement à faible revenu, a constaté mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Ces travailleurs migrants balayés par les bouleversements politiques, se sont retrouvés sans argent, sans emploi, sans documents ni aucun moyen de rejoindre leur famille au pays,

"Sensibles à leur statut marginal en Libye et à leur vulnérabilité manifeste, des donateurs internationaux sont intervenus pour aider à monter une opération de rapatriements massifs", a souligné l'OIM dans un communiqué publié à l'occasion de la journée international des migrants.

"Cette crise a montré que les conflits et les catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme peuvent avoir un impact sur des migrants déjà vulnérables et, ce faisant, déboucher sur des crises humanitaires", relevé l'agence onusienne appelant la communauté internationale, et surtout les pays d'origine et d'accueil reconnaissent les conséquences des crises pour les migrants et leur famille restée au pays, à intervenir pour "en atténuer les conséquences à courte et moyenne échéance".

"L'évacuation de la Libye fut certes une remarquable réussite humanitaire, mais le bilan est en demi-teinte. Si nous avons pris la mesure des besoins de réintégration des Bangladais de retour au pays, auxquels nous avons tenté de répondre avec le gouvernement du Bangladesh et la Banque mondiale, nous avons cependant méconnu les besoins et le bien être des migrants qui sont retournés les mains vides dans des pays frappés par la récession économique et l'insécurité alimentaire, tels que le Tchad et le Niger", a constaté le directeur général de l'OIM, William Lacy Swing.

Il a relevé que "les crises peuvent déboucher sur des flux de population temporaires et durables, complexes et souvent imprévisibles qui soulèvent toutes sortes de difficultés auxquelles la communauté internationale doit faire face de manière globale, en veillant notamment à protéger les migrants vulnérables contre les violences et l'exploitation concomitantes d'une crise dans leur pays d'accueil puis dans les pays de transit, et à assurer leur réintégration sûre et durable une fois de retour au pays".
"Pour trouver des solutions humaines et efficaces permettant de relever les défis complexes et multiformes des flux migratoires provoqués par une crise, il faut de solides partenariats entre les organisations internationales, les Etats et les divers acteurs non étatiques, dont les ONG, les médias, le secteur privé, les groupes religieux et les communautés transnationales de la diaspora", a préconisé le directeur général de l'OIM.

"Nous avons tous le devoir de protéger les droits humains de toutes les populations mobiles", a-t-il dit.

18 déc 2012

Source : APS

Selon le premier rapport annuel chinois sur les migrations internationales -le Livre Bleu sur les Talents Internationaux « Rapport sur les Migrations Internationales de Chine (2012) »- publié le 17 décembre, la Chine connaît sa troisième vague d'émigration ; en 2011, le nombre de Chinois résidant de façon permanente dans plusieurs grands pays d'immigration du monde se montait à plus de 15 millions de personnes, et c'est une élite riche et intellectuelle qui est devenue la force principale de cette nouvelle vague d'immigration ; de même, la composition de la population immigrée penche de plus en plus en faveur des personnes issues de la classe moyenne. Ce rapport a été publié conjointement par le Centre Chinois de Recherche sur la Mondialisation, la Faculté de Droit de l'Université de Technologie de Beijing, et les Presses Académiques des Sciences sociales.

Le rapport a révélé que, de 2005 à 2010, le nombre total des migrants internationaux est passé de 195 millions de personnes à 214 millions de personnes, soit 3,1% de la population mondiale. Au cours des 30 dernières années, en particulier ces dix dernières années, les migrations internationales depuis ou vers la Chine ont connu une croissance rapide. En 2011, le nombre de migrants chinois permanents vers les principaux pays d'immigration a dépassé 15 millions de personnes, et le nombre de personnes qui ont obtenu un titre de résidence permanente s'est monté à 87 017 personnes aux Etats-Unis, suivis par le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Selon le Livre Bleu des migrations internationales de Chine, le nombre des migrants internationaux chinois se montait en 2010 à plus de 45 millions de personnes habitant à l'étranger, arrivant très nettement au premier rang dans le monde.

Le rapport a également découvert que les immigrés investisseurs chinois se concentrent essentiellement dans le domaine de l'immobilier, les dépôts en devises étrangères et en actions. Les migrants qualifiés, principalement des jeunes et des personnes d'âge moyen, sont caractérisés par un niveau d'éducation et des niveaux de carrière élevés, une certaine puissance économique, ainsi qu'une très bonne intégration et une forte prise de conscience et un intérêt pour la participation à la vie politique. Selon le Livre Bleu, ce développement rapide de la migration internationale des Chinois est une tendance irréversible.

18.12.2012

Source : Le Quotidien du Peuple

Le site anti-immigrés de Geert Wilders “est mort sans faire trop de bruit”, annonce le NRC Handelslad. Lancé au printemps dernier par le Parti de la Libérté (PVV), le site invitait les Néerlandais à poster des plaintes sur des ‘nuisances’ causées par des immigrés venus d’Europe centrale et orientale. Cela avait entraîné, rappelle le quotidien,  “des inquiétudes au sein du Parlement européen, une lettre d’ambassadeurs en colère et l’embarrassement du gouvernement”.

Le 13 décembre, la Seconde Chambre a débattu d’une proposition de loi présentée par le PVV visant à interdire aux Polonais l’accès au marché du travail néerlandais. L’occasion de dresser un bilan du site : près de 40 000 récriminations pour “des états d’ivresse, des problèmes liés au stationnement de véhicules et à l’accaparement des emplois” par les immigrés ont été postées. Mais un nombre de plaintes bien plus important, 135 000, ont concerné le PVV et le site lui-même.

Pour le NRC Handelsblad, la proposition sur les Polonais

a peu de chances d’être adoptée, même si personne ne nie les problèmes liés à l’arrivée des Européens de l’Est, comme l’occupation de nombreux emplois. Mais de l’autre côté, ils font souvent le travail que les Néerlandais rechignent à faire.

Pour le quotidien, la campagne menée par le PVV a plutôt “démontré que l’intégration des quelque 300 000 travailleurs immigrés de l’Europe de l’Est se passe plutôt bien”. L’historien Wim Willems estime quant à lui que le site a contribué à leur intégration :

Le site a en réalité été un tournant. Les médias ont prêté davantage attention aux côtés positifs de l’immigration pour le travail. Et l’opinion publique a basculé suite au lancement du site. Pour beaucoup de Néerlandais, il évoquait trop la discrimination et l’exclusion [des travailleurs immigrés].

17 décembre 2012

Source : Presseurop/ NRC Handelsblad

Après les quartiers de Belleville et de la Goutte d'Or, la rédaction d'Afriscope, le magazine d'Africultures, vous emmène dans les foyers de travailleurs migrants d'Ile-de-France, à la rencontre de ses habitants. Des histoires d'hommes singulières qui racontent la "grande" histoire de l'immigration française.

Depuis leur installation dans les foyers, les travailleurs migrants se sont adaptés à leur condition de vie. Ils y ont développé une microsociété où, à leurs besoins, répondent des services. Dans ce décor, le tailleur est une personne-ressource. Rencontre avec l'un d'entre eux, au cœur d'un foyer du XXe arrondissement parisien.

Rue de retrait, 20e arrondissement. Non loin du théâtre de Ménilmontant, de la Maroquinerie, de la Bellevilloise ou encore du Studio de l'ermitage, un foyer de travailleur migrant fait sa vie dans ce quartier, haut lieu des noctambules parisiens. On y entre par une porte discrète. Dans une salle faisant office d'accueil, des petites assemblées d'hommes regardent le ballet d'allers-venues des quelque quatre cents habitants vers les étages. Puis un escalier mène au choix vers les chambres ou au sous-sol où différentes alcôves rayonnent de chaque côté d'un long couloir : cuisine collective, coiffeur, vaste salle de bar-café. Quelques zigzags plus loin, un petit atelier foisonnant de tissus colorés clôt ce labyrinthe. Bocar Bâ, tailleur-couturier de 58 ans, nous accueille dans son atelier.

Un savoir-faire à dimension sociale

Élégant monsieur à la barbichette grisonnante et la cravate bleu vif, Bocar se remémore la naissance de l'atelier en 1976. "On est venu parce que les gens du foyer avaient besoin des services de couturiers. Mon grand frère avait un atelier rue Goncourt, il a demandé au gestionnaire, l'Aftam, de s'installer ici. Ils ont accepté." Depuis trente-six ans, le sous-sol du foyer accueille ainsi l'atelier de couture, tout près du bar-café, où machines de jeux rivalisent actuellement avec télévision, sono et percolateurs. Près de la moitié des quarante-cinq foyers de travailleurs migrants parisiens hébergent ainsi des artisans, principalement coiffeurs et tailleurs couturiers, qui se sont faufilés dans des espaces communs ou exercent dans leurs chambres. Mais Bocar, comme les autres tailleurs, ne vit pas de cet artisanat. Il est bagagiste à Orly. L'atelier est une des multiples expressions de la vie sociale dans le foyer, et la couture un service rendu à "la famille", pendant les heures de repos : "Si je travaille le matin, je me repose un peu, je mange au foyer et puis je viens travailler à l'atelier l'après-midi. C'est mieux que de rester chez soi. Ici on se retrouve en famille, on discute, on regarde le journal télévisé, on parle politique, on va au bar à côté. Beaucoup de personnes que vous voyez dans l'atelier n'habitent même pas le foyer".

Bocar lui-même n'habite plus vraiment le foyer, "Je ne dors pas ici mais j'ai toujours mon lit", explique-t-il comme un legs pour les frères qui arrivent du pays. Depuis plusieurs années, il vit avec sa femme dans un appartement proche. Elle l'a rejoint depuis le Sénégal dans les années 1980 et ils ont élevé six enfants en France, dont certains sont désormais mariés. Bocar attend encore quelques années et passera sa retraite au Sénégal.

Entre wax, bazin, café, tout une vie associative

Originaire du village d'Ouro-Saré, Bocar a appris tout jeune le métier de couturier. À 20 ans, il assistait son grand frère dans un atelier sur le marché Sandaga de Bamako. Cinq années plus tard, il part en France, lorsque les employeurs recrutaient encore à tout va, et travaille dans la restauration, le bâtiment, la manufacture… sans jamais oublier sa machine à coudre. "On ne voulait pas perdre notre métier. Mais le travail de couture est très différent ici, on fait simplement du petit dépannage. On est tous salariés donc si on manque de temps, ou si on est trop fatigué, on ne vient pas à l'atelier et personne ne nous le reprochera". Bocar fait ainsi de la couture un passe-temps qui lui permet d'entretenir un savoir-faire, au service de qui veut raccommoder sa veste de travail, emporter un boubou en cadeau dans la valise, ou encore s'offrir du sur-mesure pour les grandes occasions.

Un jeune garçon passe donner quelques pièces à Bocar dans le couloir, deux euros pour une doudoune raccommodée. Bocar étale dans sa paume la récolte du jour, moins de 3 euros : "Voilà ce que je gagne en une journée"dit-il en riant.Quelques sous qui, en commun avec ceux des autres tailleurs, permettent de remplir chaque mois les caisses de l'Amicale Couture, association formée par ces artisans. Durant les premières années de l'atelier, ces derniers payaient le loyer du local au gestionnaire du foyer. Mais plus tard, le comité de résident, représenté par un des frères de Bocar, a décidé avec le gestionnaire que tout le sous-sol, soit la cuisine, le bar, et l'atelier de couture, serait géré par les locataires de manière associative. Représentée par le comité, l'association est ouverte sur le quartier "On travaille souvent avec la mairie du 20e ou des écoles qui font appel à notre association pour présenter des modèles lors d'événements culturels autour de l'Afrique. Les cuisinières apportent des plats africains à ces occasions aussi."

Si l'atelier est bien niché dans ce dédale du foyer, il ne se cache pas non plus à qui veut le trouver. Fréquenté par une clientèle venant principalement de Retrait et ses foyers voisins comme Bisson, la Duée, Amandiers, il est ouvert aux gens de passage. Comme s'en amusent Bocar et un ami couturier, s'y perdent aussi des habitants du quartier à la recherche d'une jolie tenue pour se déhancher à la Maroquinerie, salle de concert renommée du quartier. À 19 heures, quelques machines rythment encore les conversations au milieu du wax et du bazin, une télévision visée au plafond. Bocar file prier, il est déjà bien en retard, pendant qu'un collègue, Allassane, travaille méticuleusement, du fond de l'atelier, sur un ensemble rose vif à perles.

17/12/2012, Caroline Trouillet

Source : Africultures

Alors que François Hollande se rend demain en Algérie, nous avons rencontré l’un des 30 000 vieux immigrés algériens qui passent leur retraite en France loin de leur famille. Reportage à Argenteuil (Val-d’Oise) dans un foyer accueillant ces chibanis.

Les bâtiments couleur crème de la résidence de la Butte-Blanche dominent ce quartier pavillonnaire d’Argenteuil (Val- d’Oise). « C’est l’un des plus grands centres d’accueil de chibanis en France », assure Clarinda Neiva, directrice territoriale d’Adoma (ex-Sonacotra). Les chibanis, ce sont ces travailleurs immigrés venus, d’abord d’Algérie, s’enrôler durant les Trente Glorieuses dans les usines et les chantiers de la France d’après-guerre. Un demi-siècle plus tard, à l’âge de la retraite, ils sont toujours là, logés en foyer, ballottés entre la France et l’Algérie. « Ils retournent en général deux fois par an au pays pour le ramadan et la fête de l’Aïd », confie Clarinda Neiva. « Ils ne sont pas d’ici et plus vraiment de là-bas », résume Bruno Arbouet, patron d’Adoma, qui héberge 25000 chibanis sur tout le territoire.

A la Butte-Blanche, ils constituent près de 60% des 375 résidants. Certains habitent là depuis 1971, date de l’inauguration de la résidence, réhabilitée en 1993 et rénovée en 2010 avec la création d’une « unité de vie » adaptée aux personnes âgées. Usés par une vie de travaux pénibles, ils occupent des chambres de 7,50 m2, les douches et les cuisines sont collectives. « Nous avons un grand nombre de personnes âgées malades physiquement et psychologiquement et qui souffrent de la solitude », affirme un porte-parole du conseil des résidants.

Malgré tout, pour rien au monde ces chibanis ne renonceraient à leur vie entre les deux rives de la Méditerranée. « Je vais avoir 80 ans en janvier dont 52 passés en France », témoigne Saïd Guerrache, originaire de Bouira, au sud-est d’Alger. Son histoire est celle de milliers de chibanis. « Mes parents étaient cultivateurs mais j’avais quatre frères et l’exploitation ne suffisait pas à tous nous nourrir. » A 21 ans, marié et père d’un petit Abdel Ahmed, Saïd quitte les plaines de Bouira. Il s’embarque pour Marseille et prend le train vers Metz où l’attend un ami. Nous sommes en 1954. Il a du mal à s’accoutumer à l’hiver lorrain. « Il faisait très froid. Je n’étais pas habitué. Je ne parlais que quelques mots de français appris lorsque je jouais avec des enfants de colons. » Il devient manoeuvre à Hayange avant d’être embauché par Usinor qui le loge dans un foyer à côté de l’usine. « J’ai travaillé pendant vingt ans dans les hauts-fourneaux à Thionville. Je faisais les trois huit, la nuit. C’était terrible mais, en vingt ans, pas une minute d’absence. J’étais un dur. »

En 1962, l’Algérie devient indépendante, il pense alors à rentrer à Bouira mais renonce. « Je voulais faire carrière en France et rentrer au pays avec quelque chose en main. » Dans les années 1970, il ne profite pas non plus, comme la plupart des chibanis, du regroupement familial. « Usinor m’avait proposé un grand logement mais je n’ai pas voulu faire venir ma famille. Aucun ne parlait français ou n’avait été à l’école. » A la fermeture des hauts-fourneaux, il part en 1983 pour Paris et découvre le foyer de la Butte-Blanche. Il ne le quittera plus. Jusqu’à sa retraite en 1997, il travaille dans un parking souterrain de Saint-Cloud (92). « Avant, je retournais voir ma famille un mois et demi l’été, maintenant j’y passe quatre mois à six mois par an. » En dépit d’une retraite relativement confortable d’environ 1300 € par mois, Saïd n’a jamais plus envisagé de retourner vivre en Algérie. A Argenteuil, il a retrouvé des compatriotes de Bouira avec lesquels il partage le vendredi le couscous qu’il confectionne. Ses journées sont rythmées par la prière du matin, les courses en ville et la radio. « Je n’ai jamais eu la télé. » Comment voit-il ses vieux jours? « Mon rêve, c’est de passer jusqu’à la fin de ma vie six mois ici et six mois là-bas. » Attaché à sa nationalité algérienne, il confie en nous quittant : « Mes deux pays, c’est la France et l’Algérie. »

18/12/2012, Marc Lomazzi

Source : Le Parisien

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et du Conseil national des droits de l'Homme, Driss El Yazami, présidera la dixième édition du Festival Cinéma et migration, qui aura lieu du 4 au 9 mars prochain à Agadir.
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la prochaine édition sera marquée par une compétition officielle de longs métrages ainsi qu'une série d'activités parallèles au sein d'espaces associatifs et universitaires de la région, indique un communiqué de l'Association "Al Moubadara Attaqafia", initiatrice de cette manifestation.
Ces activités portent sur la projection de longs et courts métrages et de films documentaires traitant de la thématique de la migration et des migrants et l'organisation d'ateliers et workshops sur le scénario et les effets audiovisuels, outre des tables-rondes ponctuées d'échanges avec les professionnels du 7ème art.
"La dixième édition du festival connaitra une transformation qualitative du fait qu'elle prévoit l'organisation d'une compétition officielle devant départager des longs-métrages sélectionnés par un jury international désigné à cet effet", explique l'Association.
Les films en lice doivent être produits durant les deux dernières années avant la tenue du festival et doivent remplir une de deux conditions : avoir la migration comme thématique ou être réalisé par un immigré étranger ou par un des Marocains du monde, précise la même source.
Le dernier délai de réception des films est fixé pour le 15 janvier prochain, conformément au règlement de la compétition officielle disponible sur le site du festival (www.festivalagadir.com).Haut du formulaire
18 déc. 2012
Source : MAP

En décidant de fermer les frontières sud de la lIbye, l'Assemblée nationale libyenne a confié à sa jeune armée mal équipée une mission impossible dans un no man's land désertique où fleurissent les trafics en tous genres.
"Il ne faut pas prendre de décisions dans la précipitation, surtout quand nous sommes incapables de les mettre en œuvre", a déploré mardi le Premier ministre Ali Zeidan, s'exprimant devant les membres du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays.
Dimanche, le CGN a ordonné la fermeture des frontières avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée, en raison de la détérioration de la sécurité dans la région.
Le ministère des Affaires étrangères a affirmé lundi que la décision avait été prise en concertation avec les pays concernés.
La Libye envisage d'établir un poste frontière avec chacun de ces quatre voisins, a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'armée, Ali al-Cheikhi, avertissant que "toute personne entrant ou sortant en dehors de ces postes sera considérée comme un agent infiltré."
Jusque là, il était possible de traverser en n'importe quel point de la frontière.
Les analystes considèrent cette mesure comme une réponse à la crise au Mali, mais avertissent qu'il serait très difficile de la mettre en oeuvre, compte tenu de la nature poreuse du sud libyen.
"Des combattants et beaucoup d'armes sont arrivés au Mali depuis la Libye. Le conflit malien a forcé tout le monde à se focaliser sur la situation", a estimé Jon Mark, analyste à Chatham House, basée à Londres.
Le Mali ne partage pas de frontière avec la Libye, mais les combattants et les armes y arrivent en transitant par les pays frontaliers comme le Niger ou l'Algérie, en profitant du chaos régnant après le conflit libyen qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi l'an dernier.
Au moment où une action militaire internationale se prépare contre les islamistes radicaux qui occupent le Nord du Mali, un déplacement des populations a été constaté vers le sud libyen, a averti récemment une députée libyenne, Souad Ganour.
Les pays de la région craignent un repli vers leurs territoires des combattants islamistes, a noté M. Mark.
La décision de décréter le sud zone militaire reflète aussi les préoccupations des autorités quant à d'éventuelles tentatives de déstabilisation du pays qui seraient conduites par d'anciens responsables du régime kadhafiste, dont plusieurs avaient trouvé refuge en Algérie ou au Niger, a souligné l'analyste libyen Saleh al-Senoussi.
Néanmoins, Shashank Joshi, analyste à l'institut Royal United Services, s'est dit "sceptique" quant à la capacité des autorités libyennes à surveiller les vastes frontières au relief difficile ou à limiter le trafic d'armes ou la circulation de personnes et de marchandises.
"Nous avons affaire à des forces armées nationales qui sont extrêmement faibles et ont du mal à s'affirmer dans les zones côtières très peuplées", a-t-il dit.
Les nouvelles autorités libyennes ont échoué jusqu'ici à mettre en place une véritable armée et une police nationale à même de rétablir la sécurité dans le pays.
Elles peinent à surveiller les frontières terrestres (4.000 km) et maritimes (2.000 km) et demandent l'aide des pays européens pour faire face notamment à l'afflux de milliers d'immigrants clandestins venus d'Afrique sub-saharienne et souhaitant rallier l'Europe.
En 2010, le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi avait réclamé quelque 5 milliards d'euros par an à l'Union européenne pour stopper l'immigration clandestine.
18 déc. 2012 , Dominique SOGUEL

Source : AFP

Huit associations humanitaires soumettront mercredi au ministère français de l'Intérieur des propositions "indispensables" en matière de contrôle au faciès, estimant que la réforme du code de déontologie "est tout à fait insuffisante", pour améliorer la situation.
Dans un communiqué, les huit organisations, qui devraient être reçues mercredi au ministère , préconisent entre-autre "la limitation du champ des contrôles d'identité aux stricts impératifs de prévention et de lutte contre la délinquance", l'encadrement juridique des palpations de sécurité, la délivrance d'un récépissé à chaque contrôle, une formation renforcée des policiers et de modification des "critères d'évaluation et de promotion des policiers".
Ces mesures sont "indispensables pour respecter la proposition n° 30 du programme de François Hollande de +lutter contre le délit de faciès dans les contrôles d'identité", souligne le communiqué commun du groupe où figurent entre-autres Human rights watch, la Ligue des droits de l'homme, le syndicat des avocats en France et le syndicat de la magistrature.
Ces associations estiment par ailleurs "tout à fait insuffisant, le projet de réforme de la déontologie de la police et de la gendarmerie", qui, à leurs yeux, n'est pas de nature à modifier la situation sur le terrain.
A travers ce projet, l'Intérieur "ne répond pas non plus au manque de transparence sur les contrôles", déplorent-elles.
Selon une étude réalisée en 2009, dans cinq lieux de la capitale française Paris par l'ONG Open society justice initiative, un noir ou un arabe ont respectivement 6 et 7,8 fois plus de risques d'être contrôlés qu'un blanc.
Par ailleurs, il ressort de cette étude que les jeunes ont quant à eux 11 fois plus de risques d'être contrôlés.
Des chiffres édifiants, qui viennent corroborer les innombrables témoignages de jeunes français dont les parents sont originaires du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne qui ne supportent plus d'être quotidiennement victimes de discrimination
18 déc. 2012
Source : APS

Le ministre néerlandais de la justice, Fred Teeven a déclaré, lundi, vouloir rapatrier les réfugiés somaliens, dont la demande d'asile a été rejetée, vers leur pays, puisque la situation sécuritaire s'est largement améliorée dans la capitale somalienne.
Intervenant devant le parlement néerlandais, Teeven a indiqué que l'Allemagne, la Suède et la Belgique ont également décidé d'envoyer ces demandeurs d'asile dans leur pays d'origine, ajoutant que les personnes qui refusent le rapatriement volontaire seraient placés dans des centres de rétention.
Le gouvernement néerlandais a cessé les opérations de transfert des demandeurs d'asile somaliens vers leur pays à cause des combats aux alentours de la capitale somalienne. Selon le ministre, aucun des réfugiés ne sera rapatrié en Somalie avant que le parlement ne se prononce sur leur situation.
Les forces de l'ordre néerlandaises avaient évacué par la force, récemment, un camp de demandeurs d'asile dont des dizaines de somaliens, installé dans un quartier d'Amsterdam.
Des dizaines de demandeurs d'asile vivent depuis des mois sous des tentes dans des camps dressés dans certaines villes dont Amsterdam et La Haye, après que les autorités néerlandaises ont rejeté leurs demandes d'asile et décidé de les rapatrier. La semaine dernière, le camp de La Haye a été à son tour rasé par la police.
18 déc. 2012
Source : MAP

Un total de 195.840 Marocains sont affiliés à la Sécurité sociale en Espagne à fin novembre dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi à Madrid.
Les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs extracommunautaires affiliés à la Sécurité sociale en Espagne, suivis des Equatoriens avec 108.961 personnes, des Chinois (87.859) et des Boliviens (81.867), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré en novembre une chute de 2,2 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la Sécurité sociale (-38.201 cotisants).
Le nombre d'étrangers affiliés à ce régime s'est établi à 1.663.674 travailleurs. Sur ce total, 621.398 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.042.276 proviennent de pays extracommunautaires.
Les Roumains et les Italiens viennent en tête des étrangers communautaires inscrits à la sécurité sociale en Espagne, suivis des Bulgares, des Britanniques et des Portugais, selon le communiqué.
Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne avec respectivement 365.604 et 358.898 cotisants.
18 déc. 2012
Source : MAP

Amnesty International dénonce mardi dans un rapport l'exploitation "généralisée et endémique" des migrants en Italie et exhorte le gouvernement à revoir sa politique de l'immigration.
L'enquête, qui se concentre sur les régions agricoles de Latina et Caserta, dans le Sud entre Rome et Naples, montre que les migrants employés dans l'agriculture et le BTP sont payés en moyenne 40% de moins que les Italiens pour le même travail.
Interrogé par l'ONG, un immigré indien raconte avoir accepté de travailler sept jours par semaine pour 3 euros de l'heure, soit 700 euros par mois, mais que son employeur ne lui verse que 100 euros mensuels depuis sept mois. "Je ne peux pas aller à la police car je n'ai pas de papiers", explique-t-il.
Amnesty recommande que les autorités donnent aux immigrés un moyen de porter plainte sans risque contre leurs employeurs.
A l'occasion de la journée internationale des migrants, parrainée par l'Onu, le président italien Giorgio Napolitano a déclaré que "les immigrants en Italie étaient une partie essentielle de la population, une force de travail mais aussi une source d'énergie vitale pour une société vieillissante".
Selon le rapport, environ un demi-million d'immigrés n'ont pas de document valide, sur les quelque 5,4 millions d'étrangers recensés en Italie.
18 décembre 2012, Naomi O'Leary; Jean-Stéphane Brosse pour le service français
Source : Reuters

Les participants à des journées d'étude sur "les migrants et la nouvelle constitution au Maroc" ont plaidé, mardi à Rabat, pour une réforme globale de la politique de l'immigration en vue de la rendre plus juste et humaine, conformément aux dispositions de la nouvelle constitution.
Le Maroc, terre d'accueil depuis des générations ou espace de transit pour bon nombre de migrants, est contraint aujourd'hui de modifier sa politique de migration car il est devenu une terre de résidence pour plusieurs milliers de migrants qui, à défaut de pouvoir passer l'autre côté de la Méditerranée, s'y installent durablement voire définitivement, ont-ils expliqué à l'ouverture de cette rencontre de deux jours.
La nouvelle Constitution aborde la problématique de l'immigration selon une approche globale en stipulant un certain nombre de droits et de dispositions très avancées en faveur des étrangers résidant au Maroc, dont le droit de participation aux élections locales sous réserve de réciprocité avec leur pays d'origine, d'où l'importance de réfléchir sur une nouvelle politique de l'immigration, a souligné le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami.
Après avoir relevé que le Royaume, toujours considéré comme un pays d'émigration, est passé à une terre de transit pour devenir un pays d'immigration à part entière, M. El Yazami a affirmé que cette période de transition que traverse le Maroc interpelle la révision de la politique de l'immigration tout en prenant en considération les intérêts stratégiques du Maroc, les besoins de l'économie nationale et les principes des droits de l'Homme.
Le Maroc, qui avait ratifié la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, ne peut demander la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger et ne pas engager une réflexion sereine et sérieuse sur les politiques migratoires du pays pour faciliter l'accès des migrants en situation irrégulière à leurs droits élémentaires, a-t-il dit.
Même son de cloche chez Ali Lotfi, secrétaire général de l'Organisation démocratique du travail (ODT), partie organisatrice de cette rencontre, qui a plaidé pour une réforme globale de la politique de l'immigration et proposé une feuille de route qui prône la régularisation de la situation de tous les sans-papiers et l'arrêt des expulsions, l'égalité des droits, la non-discrimination, la libre circulation et la libre installation.
L'organisation de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des migrants, vise à sensibiliser les décideurs politiques aux conditions de vie des personnes migrantes et faire valoir leurs droits, a fait savoir M. Lotfi, pour qui l'accès aux prestations des services de santé et de l'enseignement et le droit à l'intégrité physique et au travail doivent être garanties aux personnes migrants et à leurs enfants.
Proclamée par l'Assemblée générale de l'ONU en 2000, la journée internationale des migrants est une occasion pour réaffirmer et promouvoir les droits des migrants. Selon l'ONU, plus de 200 millions de personnes vivent aujourd'hui en dehors de leur pays. Ce chiffre recouvre des situations extrêmement variées : de l'ingénieur informatique qualifié à l'agriculteur qui travaille illégalement, de la femme victime de la traite au réfugié contraint par la violence ou les catastrophes naturelles de quitter son foyer.
18 déc. 2012
Source : MAP

Le président italien, Giorgio Napolitano a loué, mardi, les mérites de la communauté immigrée en Italie, estimant que "l'hostilité vis-à-vis de l'immigration équivaut à un refus de la réalité".
Dans un message à l'occasion de la journée internationale de l'immigration, Napolitano a affirmé que les immigrés "constituent une composante essentielle de la population, non seulement en tant que force de travail, mais aussi en tant qu'énergie vitale pour la société, en vieillissement".
Il a souligné, à cet égard, la nécessité de politiques adéquates en vue d'accorder à "ceux qui viennent travailler en Italie le respect qu'ils méritent, dans le cadre des lois italiennes".
Le président italien a également réitéré l'appel, lancé à maintes reprises, en faveur de l'octroi de la citoyenneté italienne aux enfants mineurs issus de l'immigration, qui "sont de facto intégrés dans la société" italienne.
Lors d'une rencontre, à Rome, avec un groupe de "nouveaux italiens", Napolitano avait notamment considéré que les immigrés et leurs enfants font partie intégrante de l'Italie et représentent une " grande source d'espérance" pour son pays.
Ces immigrés aident l'Italie à porter le fardeau de la dette publique, qui " sans leur contribution, aurait été encore plus difficile à supporter", avait-il notamment affirmé.
Ceux qui ne saisissent pas la portée du phénomène migratoire et l'importance première de la contribution des immigrés, ne peuvent prétendre "avoir la capacité de voir la réalité et l'avenir", avait-il notamment soutenu.
Le nombre d'enfants issus de l'immigration nés en Italie s'élevait, en 2011, à un demi-million alors que ceux qui fréquentent les écoles se chiffrent à 700 mille.
Les enfants nés en Italie ne peuvent prétendre à la nationalité italienne avant l'âge de 18 ans.
L'Italie, dont la population atteint près de 60 millions d'habitants, compte près de cinq millions d'immigrés dont quelque 550 mille Marocains.
18 déc. 2012
Source : MAP

Les questions migratoires et de sauvetage en mer, et les questions de sécurité régionale ont été au menu d'une réunion mardi à Rome entre le ministre italiens des Affaires étrangères, Giulio Terzi et son homologue maltais Francis Zammit Demic, selon un communiqué du ministère italien.
Le ministre italien a affirmé à cette occasion vouloir "renforcer la coordination opérationnelle des forces des gardes côtes et les ports" entre les deux pays en ce qui concerne les opérations de sauvetage en mer, soulignant "l'importance du programme conjoint de formation du personnel" dans ce domaine, a-t-on précisé.
Le ministre a relevé "l'importance de la coopération sur le plan européen pour trouver des formules permettant l'exécution des opérations de sauvetage par tous les pays européens", selon la même source.
Il a rappelé les recommandations à ce sujet du Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement des pays du Dialogue méditerranéen (5+5, qui a eu lieu en octobre dernier à Malte, les qualifiant de "très importantes" pour la coopération en Méditerranée.
Selon la déclaration finale adoptée à l'issue de ce Sommet, le groupe des 5+5 reste "collectivement engagé à l'exploration de moyens pratiques et efficaces qui renforceraient les capacités institutionnelles, humaines et techniques aussi bien que les mécanismes appropriés pour identifier les ressources requises afin de prévenir et combattre la migration irrégulière et renforcer la lutte contre la contrebande et le trafic des êtres humains et des biens obtenus par des moyens illégaux".
Le groupe souligne l'adoption d'une "nouvelle approche globale et équilibrée à la mobilité, la migration circulaire, la gestion en commun des flux migratoires et du co-développement" et soutient "le dialogue sur la migration, la mobilité et la sécurité parmi les pays de la Méditerranée et l'Union Européenne en vue de parvenir à un accord sur des dispositions mutuellement satisfaisantes".
Chaque année, des centaines de personnes meurent en Méditerranée dans leurs tentatives de rejoindre illégalement les côtes européennes, malgré les interventions des forces de surveillance du trafic maritime, des pays des deux rives.
 18/12/2012
Source : APS

L'Algérie est en adéquation avec "ses engagements et ses convictions" en terme de prise en charge des flux migratoires induits par les événements dans certains pays arabes et par l'instabilité dans la région du Sahel, a souligné mardi un chercheur du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD).
"Les réponses de l'Algérie (au phénomène des migrations) sont en conformité avec ses convictions et ses engagements internationaux (...)", a déclaré Saib Musette, qui a présenté les résultats d'une étude menée par le CREAD sur ce phénomène, à l'occasion de la journée internationale des migrations.
M. Musette a relevé que l'Afrique du Nord a eu à faire face à des situations de "migrations de crise", en référence aux évènements qu'ont connus certains pays comme la Libye et la Syrie.
"L'Algérie n'a pas fermé la porte aux migrants ayant quitté leur pays, suite à la dégradation de la situation interne, et ne les a pas refoulés. Elle leur a fourni en revanche toute l'aide humanitaire nécessaire", a-t-il ajouté.
L'étude du CREAD a été réalisée dans le cadre du programme d'animation et de recherche entamé en 2010 par le centre.
La cellule de recherche, composée de MM. Hocine Labdellaoui (chef de projet), Saïb Musette et le psycho-sociologue Khaled Modiden, s'est attelée à "conceptualiser les flux migratoires conséquents à des situations de crise", a-t-on précisé.
L'équipe de chercheurs a souligné le besoin de la mise en place d'un panel d'experts pour réfléchir sur les migrations et les réponses à apporter à ce phénomène.
L'étude dont les résultats ont été exposés mardi est "une première étape dans la démarche du CREAD visant à mettre en place un think tank afin de permettre aux décideurs africains de disposer d'un outil qui leur servirait dans la prise de décision", ont indiqué les chercheurs du CREAD.
18 déc. 2012
Source : APS

Un atelier régional sur la gouvernance de la migration du travail dans le cadre du projet " professionnaliser les services publics de l'emploi des pays dans la gestion des migration de travail, connu sous le nom "TEAM), a été lancé mardi avec la participation de responsables de la Mauritanie, de l'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de l'Egypte.
La rencontre s'inscrit dans le cadre du programme thématique " migration et asile " (2007-2013) mis en place par l'Union Européenne pour aider les pays tiers à mieux gérer les flux migratoires dans toutes leurs dimensions.
organisé par l'agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes ANAPEJ, cet atelier constitue un point d'étape dans la mise en oeuvre du projet TEAM en Mauritanie et ouvre un espace d'échange et de partage entre les différents acteurs concernés par la migration du travail.
Supervisant l'évènement, le secrétaire général du ministère délégué auprès du ministère d'Etat à l'éducation chargé de l'emploi , de la formation professionnelle et des technologies nouvelles, M. Baba Ould Boumeiss a indiqué que cette rencontre est une opportunité pour tracer une vision commune et claire en vue de transformer la migration de travail en levier réel de promotion de l'emploi et de réduction du chômage.
" La lutte contre le chômage est un axe fondamental de l'action du gouvernement ainsi qu'une dimension stratégique de ses plans pour améliorer le niveau de vie des citoyens et pour provoquer une croissance globale dans le pays ", a-t-il ajouté.
Prenant à son tour la parole, le directeur générale de l'ANAPEJ, M. Beit Allah Ould Ahmed Lessouad, a mis en exergue le souci de l'agence pour interagir avec ses partenaires des Etats frères en vue de relever les défis soulevés par le phénomène de la migration.
18 déc. 2012
Source : MAP

L'Algérie prendra part à l'élaboration d'une stratégie maghrébine de traitement de la main d'oeuvre migratoire dans la région, a indiqué mardi à Alger la directrice de l'institut national des études et des recherches syndicales, Mme Hadja Kadous.
Intervenant lors d'une conférence organisée par le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'immigration, Mme Kadous a précisé que l'Algérie prendra part à l'élaboration d'une stratégie sur le traitement de la main d'oeuvre migratoire" à partir des résultats des enquêtes menées en Algérie, en Tunisie, Au Maroc et en Mauritanie.
Elle a ajouté dans ce contexte qu'il était question également de procéder prochainement à l'analyse de la situation de cette catégorie d'immigrés résidant en Algérie de manière légale en collaboration avec des experts en la matière ainsi que le taux d'adhésion aux organisations syndicales, rappelant que la législation algérienne permet à ces travailleurs d'adhérer aux syndicats.
A cet effet, un groupe a été constitué, composé de syndicalistes formés par le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement. Ce groupe a commencé ses travaux depuis le mois de juin dernier.
Mme Kadous a en outre annoncé la tenue d'une rencontre nationale pour l'élaboration de la stratégie nationale de traitement de cette catégorie à partir des résultats de cette étude avant la tenue d'une rencontre maghrébine devant dégager une stratégie régionale commune.
18 déc. 2012
Source : APS

Une exposition mobile de photos sous le signe "Rue du Maroc" est montée actuellement à l'aéroport de Marrakech-Menara, pour relater la réussite de compétences marocaines à l'étranger notamment en Belgique et au Pays-Bas.
Initié par le Réseau de compétences marocaines à l'étranger "Atlas Jossour" et la fondation néerlandaise "Cosmopolis", cet événement retrace le parcours de compétences marocaines en Belgique ou au Pays-Bas qui ont excellé dans de multiples domaines tels que le sport, la natation, les affaires et le théâtre.
Cette exposition, organisée dans sa première étape dans la gare ferroviaire de la cité ocre, vise à mettre en exergue le rôle de ces compétences non seulement dans leur pays d'accueil mais également à travers sa contribution au développement du Maroc.
Dans une déclaration à la MAP, le président du Réseau des compétences marocaines à l'étranger, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation vise mettre en relief les compétences marocaines à l'étranger connues pour leurs œuvres distinguées et transfrontalières et qui sont restées attachées à leur pays d'origine.
Cette exposition vise aussi à attirer l'attention sur les compétences immigrées et leur rôle dans le développement de l'économie nationale, a-t-il dit.
Il a ajouté que le Maroc recèle des compétences confirmées qui ont pu donner une vraie image du véritable Maroc, pays qui offre de grandes possibilités d'investissement notamment pour les MRE désirant investir dans leur pays d'origine.
Il a fait savoir que le Réseau des compétences marocaines à l'étranger compte créer un premier prix l'année prochaine en célébration de la journée de l'immigré en reconnaissance de leurs efforts consentis pour contribuer au développement économique de leur pays et en témoignage de leur contribution active dans le rayonnement du Maroc à l'étranger.
A rappeler que cette exposition, organisée en partenariat avec le ministère chargée des MRE, l'Office national des aéroports (ONDA) et l'Office national des chemins de fer (ONCF) jusqu'au 25 janvier, sillonnera les villes de Casablanca, Rabat, Fès, Oujda, Al Hoceima et Tanger avant d'atterrir à Anvers en Belgique.
18 déc. 2012
Source : MAP

A l’instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre aujourd’hui la Journée internationale des migrants.
Cependant, 22 années après l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles, la situation des droits humains des migrants à travers le monde ne cesse de se dégrader et surtout concernant ceux en situation irrégulière. En plus de leur situation catastrophique, de l’exploitation au travail, de la discrimination raciale, de l’absence des conditions minimales de respect de la dignité humaine, des traitements cruels et dégradants et des licenciements collectifs ont continué durant l’année 2012.

La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait ses « débuts » new-yorkais, samedi soir, à guichets fermés, au Carnegie Hall, le temple de la musique classique aux Etats-Unis...Suite

La quatrième édition du Salon International du Livre Af ricain (SILA 2012) a clos ses portes, samedi soir à Las Palmas (Canaries), en rendant un vibrant hommage à l'écrivain et diplomate marocain Abdelkader Chaoui...Suite

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a en, lundi à Barcelone (nord-est de l'Espagne), des entretiens avec plusieurs responsables catalans axés sur nombre de questions intéressant les membres de la communauté marocaine établie en Catalogne.

Il s'agit de la ministre de l'Enseignement, Mme Irène Rigau, du ministre chargé du Bien-être social et de la famille, Josep Lluis Cleries et du maire de la capital catalane, Xavier Trias.

Les entretiens ont particulièrement porté sur l'enseignement de la langue arabe dans les écoles catalanes au profit des enfants marocains ainsi que sur les moyens à même d'atténuer les effets de la crise économique sur les membres de la communauté marocaine à travers l'octroi de l'aide sociale aux plus affectés parmi eux par cette crise.

Dans une déclaration à la presse, M. Maâzouz a indiqué que Mme Rigaula a exprimé la disposition de son département à examiner avec la partie marocaine les moyens à mettre en Âœuvre pour intégrer l'enseignement de l'arabe en tant que langue étrangère dans les écoles publiques de la région.

Les entretiens ont également porté sur la possibilité de former et d'intégrer des enseignants de la langue arabe dans le système scolaire de cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne afin de permettre aux élèves marocains d'apprendre leur langue maternelle, a-t-il ajouté, annonçant pour début 2013 une rencontre entre les responsables de son département et du ministère de l'Enseignement en Catalogne en vue de poursuivre les discussions sur ces questions.
S'agissant de sa rencontre avec M. Lluis Cleries, M. Maazouz a indiqué que ses entretiens avec le responsable catalan ont été l'occasion d'évoquer la question de l'accès des ressortissants marocains à l'aide sociale ainsi que les problèmes auxquels font face les bénéficiaires, notamment la contrainte de la présence en Catalogne.

Après avoir noté que les ressortissants marocains qui épuisent leurs droits aux allocations chômage et à l'aide sociale accordées par le gouvernement central bénéficient généralement de l'aide de l'exécutif catalan pour une période déterminée, le ministre a précisé que le gouvernement régional a pris des mesures visant à encourager les personnes au chômage à suivre des cours de formation professionnelle pour réintégrer le marché du travail.

"Nous avons plusieurs projets en commun dans ce domaine", a encore indiqué le ministre, ajoutant que les responsable catalans sont prêts à collaborer avec le Maroc pour accorder les moyens nécessaires aux associations en vue d'accompagner les ressortissants marocains affectés par la crise économique.

Evoquant sa rencontre avec le maire de Barcelone, le ministre a indiqué que ce dernier a souligné l'importance du rôle de la communauté marocaine dans le raffermissement des liens d'amitié et de compréhension entre la Catalogne et le Maroc, mettant en exergue la contribution des ressortissants marocains à l'enrichissement de la diversité culturelle dans cette région du nord-est de l'Espagne.

M. Trias a également fait part de la disposition de la mairie de Barcelone à mettre un bâtiment public à la disposition du Royaume pour y abriter la future Maison du Maroc, a ajouté le ministre, précisant qu'une proposition concrète sera présentée à ce sujet au début de l'année prochaine.

Ces entretiens se sont déroulés en présence notamment du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichane.
M. Maazouz a entamé, lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne. Au cours de cette visite, la première du genre, il aura notamment une rencontre à Barcelone avec les acteurs du tissu associatif marocain au cours de laquelle il présentera les grands axes de l'action du gouvernement en faveur des Marocains résidant à l'étranger, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Le ministre, qui sera reçu par le président de cette région, Artur Mas, aura également des entretiens avec la déléguée du gouvernement espagnol en Catalogne, Mme Maria Llanos de Luna Tobarra, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.

17 déc. 2012

Source : MAP

Maître Mohamed Belmahi, membre de l'ordre des avocats de Meknès a été réélu, dimanche 16 décembre 2012 à Barcelone, au poste de premier vice-président du Barreau pénal international (BPI) de La Haye.

A l'issue de cette réélection, M. Belmahi a déclaré à la MAP que celle-ci est une «reconnaissance de la communauté internationale des efforts déployés par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme et de la consécration de l'Etat de droit et de justice ainsi que de son engagement à l'égard des conventions internationales».

Le BPI se veut un interlocuteur privilégié des conseils auprès de la Cour pénale internationale de La Haye (CPI). Son objectif est de garantir que les conseils puissent exercer en toute indépendance devant la CPI.

18/12/2012

Source : CCME

La communauté internationale célèbre aujourd’hui, comme le 18 décembre de chaque année, la journée mondiale des migrants. Une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe, dont les protagonistes ne sont autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels, ou d'autres, ayant choisi le départ, tout simplement en quête d'une vie meilleure.

La Plateforme euro-marocaine "Migration, développement, citoyenneté et démocratie" a tenu récemment à Tanger sa rencontre internationale sur le thème "La concertation pour des partenariats plus efficaces".

La rencontre de Tanger a engagé une réflexion sur la place du migrant à la lumière de la nouvelle constitution, le chantier de la régionalisation avancée et les changements que connaît le monde arabe…Consulter lexte de la déclaration finale

 

La 2ème édition de "Aflam du sud" festival du cinéma arabe propose du 11 au 14 janvier 2013, des longs et des courts métrages, documentaires,  des séances scolaires, un débat et une exposition dans 3 lieux de projections.

Cinéma Vendôme/Centre Culturel Arabe/Bozar. Festival "Aflam du sud" interroge les frontières entre l’Orient et l’Occident à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Belgique. Un moment où le monde arabe est en bouillonnement de créativité cinématographique, défendant des points de vue importants,  pour s'investir dans un avenir différent. cette édition de "Aflam du sud" permet de découvrir un septième art au féminin avec un regard incisif et dérangeant…En savoir plus

Un hommage appuyé a été rendu, samedi à Paris, à feu Abdelaziz Meziane Belfkih, ancien Conseiller de SM le Roi, pour son rô le actif et visionnaire dans la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger.
Au cours du premier Forum des compétences marocaines en France qui a eu pour cadre la prestigieuse Ecole supérieure des Mines ParisTech, plusieurs personnalités ayant cô toyé le défunt ont livré des témoignages mettant en exergue les qualités intellectuelles et humaines de ce "grand commis d'Etat" et "passionné du service public".
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a d'emblée salué la mémoire d'une grande personnalité du Maroc moderne qui a consacré sa vie à l'excellence du service public en ayant le souci permanent de le doter des meilleures compétences qu'il allait chercher dans les grandes écoles au Maroc et à l'étranger.
Mohamed Mbarki, Directeur général de l'Agence de l'Oriental, a abondé dans le même sens, en soulignant que le défunt fut "l'un des premiers acteurs dynamiques de l'institutionnalisation de la relation du Maroc avec les compétences issues de sa diaspora".
Selon lui, feu Meziane Belfkih fut "un homme du progrès et de la démocratie" qui a "allié l'intelligence à la connaissance de son pays". "Il a commencé au bas de l'échelle. C'est cette connaissance qui a forgé sa modestie", a-t-il expliqué.
Enumérant certains chantiers dans lesquels le défunt fut impliqué, à commencer par le développement du service public du ministère des Travaux publics, jusqu'au Rapport du cinquantenaire, en passant par son investissement dans le secteur de l'eau, sa contribution aux projets de la rocade méditerranéenne, de l'aménagement de la vallée du Bouregreg et à la Commission interministérielle du suivi de la réforme de l'éducation et de la formation (COSEF), M. Mbarki a relevé que le meilleur hommage au défunt serait de "maintenir vivante la flamme de l'attachement au pays" et de faire preuve d'originalité en "passant du langage traditionnel sur la mobilisation des MRE à celui de la compétitivité".
De son cô té, M. Mohamed Najim, professeur à l'université de Bordeaux et l'une des compétences qui ont cô toyé le défunt depuis les années 1970, a affirmé que feu Meziane Belfkih avait "une connaissance très profonde de tous les problèmes stratégiques et économiques du Maroc".
"Mon interaction avec lui concernait essentiellement les aspects de l'enseignement supérieur et de la recherche pour lesquels il avait une très grande sensibilité et une vision à 20 ans sur le Maroc", a relevé ce fondateur et premier directeur de l'Ecole nationale supérieur de l'informatique et de l'analyse des systèmes (INSIAS) de Rabat.
M. Najim a affirmé avoir été chargé par le défunt quelques mois avant son décès de mener une réflexion sur la structuration de la recherche au Maroc.
Faute de pouvoir "partager mes réflexions avec le défunt de son vivant, j'aimerai pour sa mémoire pouvoir donner vie et corps à ces recommandations et qu'elles puissent être débattues, amendées et enrichies pour servir d'axes de réflexion pour la mobilisation des enseignants chercheurs au Maroc", a-t-il conclu.
Pour sa part, le Dr Abdelhadi Zahouani, Directeur des Affaires médicales à l'association Transferts et compétences, a affirmé à la MAP que feu Meziane Belfkih fut "un grand acteur de la mobilisation des compétences qui a toujours oeuvré pour un meilleur service public". "C'est lui qui a favorisé l'émergence des ingénieurs non techniques", a-t-il rappelé.
Il a indiqué que l'objectif de ce forum est de faire le bilan des politiques publiques de mobilisation des compétences initiées depuis les années 1990, mais aussi d'inviter chaque année une région pour présenter ses besoins tout en rendant hommage à une compétence vivante ou décédée issue de cette région.
Le choix cette année a été porté sur l'Oriental et sur la personnalité de feu Meziane Belfkih qui a rendu beaucoup de services à sa région natale et à l'ensemble du Maroc, a-t-il ajouté.
L'hommage s'est déroulé en présence de plusieurs proches du défunt, dont sa sÂœur Naima Meziane Belfkih, qui au nom de toute la famille a remercié les initiateurs de cette action en faveur d'un "homme qui a consacré sa vie au service de son pays" et qui "donnait toujours une importance extrême au savoir et à la compétence".
Dans la continuité de la démarche du défunt plusieurs intervenants ont présenté les actions de leurs institutions respectives en faveur de la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger au service du développement du pays.
A cet égard, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Abdelatif Mâazouz, a présenté la politique gouvernementale en la matière, relevant que si le Maroc est classé au 3ème rang mondial en termes de fuite de cerveaux avec un taux de 18,5 pc, "il est certain que les initiatives de mobilisation de compétences pourraient ralentir la tendance de cette fuite, voire l'inverser".
Il a souligné, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère Mohamed Bernoussi, que la démarche de son département est fédératrice, stimulante et foncièrement innovatrice. Elle permet de renouveler les bases de la coopération bilatérale et multilatérale en la centrant sur l'élément le plus précieux de l'échange: l'humain.
Les expériences du Centre national de la recherche scientifique et technique (CNRST) qui assure le pilotage du réseau FINCOME, l'Agence marocaine de développement des Investissements (AMDI), l'Agence de l'Oriental, l'Institut de recherche et de développement (IRD), en matière de mobilisation des compétences ont été également présentées.
Plus de 160 institutions ont pris part à cet événement initié par l'association Transferts et compétences en partenariat avec le Conseil franco-marocain des ingénieurs scientifiques, avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels.
16 déc. 2012
Source : MAP

Plusieurs marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie ont livré lundi au Parlement fédéral belge des témoignages poignants sur le calvaire et les souffrances qu'ont vécus plus de 300 mille de leurs concitoyens expulsés d'Algérie en 1975.
Dans leurs témoignages émouvants, ils ont raconté comment l'Algérie a expulsé d'une manière arbitraire et sans aucun préavis quelque 45 mille familles marocaines établies depuis des décennies en toute légalité sur le territoire, au vu et au su de la communauté internationale.
Entre 35 et 45 mille marocains ont été conduits manu-militari à des centres de détention secrets en Algérie où ils ont passé plus de deux mois avant d'être renvoyés au Maroc laissant derrière eux une partie de leur famille et tous leurs biens, ont-ils fait savoir.
Ils ont également mis l'accent sur les "circonstances douloureuses" et les "conditions inhumaines" de leur déportation ainsi que sur les préjudices physique et moral qu'ils ont subis et dont les séquelles sont encore aujourd'hui présentes de manière vive et vivace dans leurs esprits.
Les victimes ont évoqué aussi les conséquences dramatiques de cette déportation, insistant sur les aspects sociaux liés à ce drame notamment la spoliation des biens et la perte de logements, de propriétés et des droits sociaux ainsi qu'un parcours scolaire et une insertion professionnelle difficiles.
Les intervenants ont mis aussi l'accent sur les violations des droits des enfants et des femmes victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie, qualifiant la démarche des autorités algériennes d'acte odieux et incompréhensible et de crime contre l'humanité.
Insistant sur la gravité de ces faits, ils ont lancé un appel à l'adresse des instances européennes et internationales pour les soutenir dans leur combat en vue de jeter la lumière sur ce drame et pour que justice soit faite.
A la suite de ces témoignages, le député fédéral belge, Denis Ducarme, spécialisé dans les questions européennes et internationales, a indiqué que l'étude qu'il a faite sur ce sujet, révèle bel et bien que les préjudices subis par les marocains expulsés d'Algérie sont concrets, ajoutant, qu'il compte, à la lumière de cette audition, présenter avant la fin du printemps 2013, un rapport sur ce sujet au ministre belge des Affaires étrangères ainsi qu'aux eurodéputés belges.
"Je vais consigner les témoignages exprimés par les victimes au Parlement belge dans un rapport que je transmettrai au ministre des Affaires étrangères et aux députés belges au Parlement européen", a affirmé M. Ducarme, rappelant que le calvaire des Marocains expulsés d'Algérie a été abordé dans le cadre du comité des Nations Unies pour la protection des travailleurs migrants qui a exprimé sa préoccupation quant à l'expropriation de leurs biens légitimes.
Le comité onusien a recommandé à l'Etat algérien de restituer aux victimes les biens confisqués ou de leur offrir une indemnisation juste et adéquate, a-t-il rappelé.
Le député fédéral belge a en outre indiqué que cette audition organisée à la veille de la Journée internationale des droits de migrants et de leurs familles, a permis de prendre connaissance et de comprendre les tenants et aboutissants de l'expulsion massive et arbitraire des Marocains établis en Algérie en 1975.
Après avoir fait part de son attachement à la question des droits de l'homme au sens large et dans la région du Maghreb en particulier, le député a affirmé que son rapport abordera en toute objectivité les faits liés à ce dossier en vue d'y apporter un peu plus de clarté.
Cette audition a été marquée par la projection d'un documentaire sur le drame des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La communauté internationale célèbre, le 18 décembre de chaque année, la journée internationale des migrants qui s'avère être une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe dont les héros ne sont d'autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels ou d'autres ayant choisi le départ tout simplement en quête d'une vie meilleure.
Aujourd'hui, ils sont quelque 214 millions à avoir choisi de s'installer sous d'autres cieux. Ces dernières années, le nombre total de migrants internationaux s'est accru en passant de 150 millions de personnes en 2000 à plus de 214 millions aujourd'hui, selon des chiffres de l'Organisation Mondiale de la Migration (OIM).
Plus de 42 millions de personnes ont été forcées à immigrer, que ce soit pour des raisons économiques ou politiques, dont 35,4 millions sont actuellement sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Le phénomène migratoire s'est en effet étendu pour toucher davantage de pays. Le Maroc ne fait pas l'exception. Connu traditionnellement comme étant un pays d'émigration, le Royaume du Maroc est devenu, depuis quelques années, non seulement un pays de transit vers l'Europe mais un pays d'accueil pour un nombre croissant de migrants, de réfugiés et de demandeurs d'asile, essentiellement en provenance des pays d'Afrique sub-saharienne.
A l'heure actuelle, le Maroc se trouve confronté à des défis de gestion des mouvements migratoires caractérisés par leur grande diversité (migrants économiques, réfugiés et demandeurs d'asile, y compris des femmes vulnérables et des mineurs non accompagnés).
Avancer le nombre de Subsahariens en situation irrégulière au Maroc serait une tentative malencontreuse en l'absence de chiffres officiels. Mais, selon une récente étude sur la migration irrégulière subsaharienne au Maroc, réalisée conjointement par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR, institut britannique) et l'Union Européenne, le nombre de Subsahariens sans papiers au Maroc ne dépasse pas les 10.000 personnes.
Provenant généralement du Cameroun, Guinée, Sénégal, Nigéria et du Ghana, ils sont de plus en nombreux à vouloir s'installer au Maroc au lieu de chercher à atteindre l'Eldorado européen, empêtré dans la crise économique.
Au vu de cette donne, le Royaume s'est muni d'une législation qui régit l'entrée et le séjour des étrangers, ainsi que la migration irrégulière. Une loi, axée sur le volet sécuritaire , et qui prévoit en l'occurrence des amendes et des peines de prison pouvant aller jusqu'à six mois pour toute entrée ou séjour irrégulier de migrants.
Plusieurs ONG actives dans le domaine des droits de l'Homme ainsi que des organes de presse ont soulevé dernièrement les dysfonctionnements que revêt l'application de cette loi et les mauvais traitements que subissent ces immigrés au Maroc.
Outre l'immigration irrégulière, le Maroc doit désormais traiter avec une nouvelle catégorie de réfugiés et de demandeurs d'asile. Ces derniers se trouvent mêlés à des milliers de migrants économiques qui, par manque d'options viables pour une migration légale, restent dans une situation indéfinie.
Selon le Bureau du HCR à Rabat, le nombre de demandeurs d'asile enregistrés entre le 01 janvier et le 10 décembre 2012 s'élève à 1961 personnes. Le groupe le plus important parmi les demandeurs d'asile est la communauté syrienne avec 723 personnes. L'enregistrement de Syriens comme demandeurs d'asile est un phénomène très récent qui a commencé début 2012, en raison de la détérioration de la sécurité dans ce pays, précise le Bureau du HCR.
Le nombre de réfugiés reconnus par le HCR a atteint au 30 novembre dernier 741 personnes, dont près de la moitié sont soit des femmes (270), soit des enfants (174), indique la représentation onusienne.
Par pays d'origine, les Ivoiriens arrivent en tête avec 40,89 pc du nombre total de la population des refugiés au Maroc, suivis des Congolais (24,29 pc) et des Irakiens (19,97 pc).
La question qui s'impose est de savoir si le Maroc a prévu un cadre législatif et institutionnel pour honorer ses obligations légales et morales de protection des droits des migrants particulièrement les réfugiés.
Le Maroc a ratifié la Convention internationale de 1951 relative au statut des réfugiés ainsi que le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés et la Convention de l'OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique mais a toujours besoin d'une procédure nationale d'asile efficace.
En l'absence d'un tel dispositif, le HCR est le seul acteur intervenant dans les décisions de détermination du statut de réfugiés. En plus, les réfugiés reconnus par le HCR sont certes tolérés par les autorités marocaines, mais ne sont pas officiellement reconnus, fait savoir la représentation onusienne à Rabat.
N'étant pas dotés de carte de séjour délivrée par les autorités marocaines, les demandeurs d'asile ou réfugiés ne peuvent avoir accès au marché du travail formel, apprend-on auprès du HCR. De même, l'accès aux services publics n'est pas formalisé.
Toutefois, les enfants réfugiés ont généralement accès aux écoles marocaines et les réfugiés en général sont soignés sans problème majeur dans les centres de santé publics.
Pour le Bureau du HCR à Rabat, il y a une nécessité d'officialiser et de régulariser la situation des réfugiés afin de leur permettre de reconstruire leur vie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La décision des autorités néerlandaises de réduire les allocations familiales notamment celles destinées aux enfants, aux veuves et aux orphelins des marocains des Pays-Bas, résidant au Maroc, a suscité l'ire de la communauté marocaine de la Hollande, qui s'est mobilisée pour défendre ses droits.
Lors d'une rencontre, tenue dimanche soir à Amsterdam à cet effet, les représentants de plusieurs associations des Marocains des Pays-Bas ont tenu à expliquer la teneur et les répercussions de cette mesure "discriminatoire" faisant partie, selon eux, d'une série d'actions controversées du gouvernement néerlandais en matière de droits des immigrés.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence. Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
Les intervenants lors de cette rencontre ont souligné la nécessité que les Néerlandais d'origine marocaine jouissent et défendent leurs droits en tant que Néerlandais à part entière et non pas comme étrangers d'autant plus qu'ils contribuent, depuis des décennies, au même titre que leurs compatriotes autochtones à l'édification des Pays-Bas et s'acquittent de leurs devoir vis-à-vis de l'Etat à tous les niveaux.
Dans une déclaration à MAP-Amsterdam, le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement, Abdo Lamnabhi, a indiqué que la rencontre a pour but premier de tirer l'attention des Marocains des Pays-Bas sur cette décision qui concerne plus de 4500 enfants et plus de 900 veuves résidant au Maroc et examiner les mesures à prendre pour dissuader les autorités hollandaises.
M. Lamnabhi a évoqué la possibilité de déposer des plaintes devant la justice néerlandaise et éventuellement devant la cour européenne des droits de l'homme pour dénoncer cette discrimination qui va à l'encontre des conventions internationales et européennes mais aussi des accords liant le Maroc à l'Union européenne.
Le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement a appelé les autorités marocaines à intervenir auprès de l'Etat néerlandais pour examiner les voies et moyens de parvenir à une solution à ce problème à la lumière des accords bilatéraux.
Un communiqué distribué à l'issue de cette rencontre indique que le Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO) envisage en collaboration avec plusieurs de ses partenaires associatifs d'exercer plus de pression sur le parlement néerlandais pour qu'il rejette cette décision mais aussi au sein des institutions européennes pour imposer le respect des accords bilatéraux et ceux signés entre le Maroc et l'Union européenne relatifs à la lutte contre la ségrégation entre immigrés et Européens.
L'introduction du principe du pays de résidence pour percevoir les allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, a précisé le document, se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
17 déc. 2012
Source : MAP

Des responsables des ministères de la Jeunesse et des sports et des Marocains résidant à l'étranger ont rencontré, ce week-end à Dakar, les jeunes de la communauté marocaine établie au Sénégal, qui ont manifesté une volonté manifeste d'intégrer la dynamique nationale et décliné à cet effet leurs propositions au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
Des jeunes issus de la première communauté marocaine à l'étranger dont la présence au pays de la Teranga a été recensé il y a près de trois siècles, de nombreux étudiants en médecine et pharmacie, des fils de commerçants ou des enfants de la mixité ont constitué une palette riche et diversifiée d'une jeunesse marocaine fortement attachée à son identité et soucieuse de s'impliquer dans son pays d'origine.
Face aux mutations profondes que connaît le monde et devant les exigences de la mondialisation, le Maroc a besoin de toutes ses forces vives et la diaspora marocaine reste un atout non négligeable pour le Royaume, a souligné l'ambassadeur du Royaume à Dakar, Taleb Berrada, à l'ouverture de ces concertations. Une telle rencontre de concertation s'inscrit dans le sillage des réformes anticipatives initiées par SM le Roi Mohammed VI et qui ont valu au Royaume d'avancer pacifiquement et sereinement vers la consolidation de l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance au service du développement socio-économique du Royaume, a-t-il dit.
Cette concertation a pour objectif de recueillir la vision, la perception et les propositions des jeunes de la communauté marocaine au Sénégal, en vue de leur prise en compte dans l'élaboration de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale, a-t-il assuré.
Dans une déclaration à la MAP, Adil Ctioui, conseiller du ministre de la jeunesse et des sports, a précisé que la rencontre de Dakar est la septième étape de la tournée de concertation avec la jeunesse marocaine à l'étranger au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
A la lumière des changements intervenus dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc et des dispositions de la nouvelle constitution, le ministère de la jeunesse a mené une vaste concertation au niveau national au sujet des deux projets avec près de 27.000 jeunes à travers 200 maisons de la jeunesse, a-t-il rappelé. Et de souligner que conformément aux hautes orientations de SM le Roi, l'initiative a été élargie aux jeunes de la diaspora marocaine en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Dans la perspective de la présentation du projet de loi concernant le Conseil consultatif de la jeunesse, "notre démarche de concertation s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle vision qui consiste à donner l'initiative aux jeunes pour présenter leurs visions et propositions au sujet de cette institution et de débattre de diverses questions relatives à l'enseignement, l'emploi et la santé pour dégager leurs préoccupations et leurs priorités", a-t-il poursuivi.
Cette rencontre a été aussi l'occasion de présenter des doléances spécifiques de la communauté marocaine établie au Sénégal, notamment le droit à la nationalité marocaine pour les descendants des pionniers de la communauté de Marocains à l'étranger, les contraintes liées aux transferts d'argent depuis le Maroc pour les étudiants, les bourses d'études, les prix excessifs des billets d'avion et la lenteur des démarches pour l'authentification des diplômes.
Les participants ont également sollicité des mesures pour faciliter l'accès au financement pour les jeunes diplômés de retour au pays. Dans l'objectif de maintenir les liens avec l'identité et la culture du pays, les fils des anciens Marocains au Sénégal ont également demandé la création de Centres culturels marocains.
Présentée comme une plateforme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux, le projet de la stratégie nationale est articulé autour de cinq axes stratégiques : "Les jeunes et l'intégration sociale et économique", "les jeunes et l'intégration économique et entrepreneuriale", "Les jeunes et les droits de l'Homme, la démocratie et la participation politique", "Les jeunes et l'accès aux services" et "Les jeunes, la citoyenneté et le travail associatif".
Selon les dispositions de la nouvelle Constitution, le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions se rapportant au domaine culturel. Le Conseil est également appelé à élargir et à faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en les aidant à accéder à la science, la technologie, au sport et aux activités de loisir.
De récentes statistiques du Haut Commissariat au Plan (HCP) indiquent que les jeunes de 15 à 24 ans constituent près du cinquième de la population marocaine avec un effectif estimé en 2011 à près de 6,3 millions de personnes. Par milieu de résidence, 55,7 pc des jeunes de cette tranche d'âge vivent dans les villes, représentant ainsi 18,3 pc de la population citadine, contre 21,2 pc en milieu rural.
17 déc. 2012
Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 51,75 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2012, contre 53,91 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devises pour le Maroc, se sont établis à 47,69 MMDH à fin octobre de l'année en cours, accusant un recul de 3,1 pc en rythme annuel.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,3 pc durant les onze premiers mois de 2012, atteignant 53,66 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à novembre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 10,45 MMDH, soit une hausse de 2,4 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 26,57 MMDH, soit une augmentation de 1,2 pc en rythme annuel, alors que les dépenses ont accusé une baisse de 3,5 pc (7,80 MMDH contre 8,08 MMDH).
17.12.2012
Source ; MAP

Le CCME partenaire de l'exposition « Le Maroc vu par Vienne – Vienne vue par le Maroc ».

Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc  à Rabat.

En partenariat avec le CCME, une rencontre photographique entre deux artistes qui vont présenter chacun sa vision du pays de l’autre, se tient Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 a la Bibliotheque nationale du royaume du maroc …Suite

Annoncés vendredi 14 décembre 2012 par le ministre fédéral de l’Immigration, M. Jason Kenney, les changements apportés à la loi C-31 relative à la demande du statut de réfugié concernent surtout la mise en place d’une liste de 27 pays dits « sécuritaires », considérés comme des pays démocratiques et non-expéditeurs de réfugiés politiques menacés d’exactions chez eux. Une liste appelée à être élargie dans les mois à venir.

Il s’agit des États-Unis, de la Croatie et de 25 autres pays de l’Union européenne. D’après les déclarations du ministre Kenney, les autorités d’Ottawa reçoivent autant de demandes de réfugiés d’Européens, que d’Africains et d’Asiatiques. Il considère que ce sont des demandes frauduleuses et injustifiées en provenance de démocraties européennes, en plus du voisin américain et décide d’y mettre fin.

Une manifestation était organisée, dimanche 16 décembre 2012, à Laval pour dénoncer le durcissement des demandes du statut de réfugié. Les participants y ont décrié les délais trop courts pour l’introduction des demandes d’asile, le non-accès aux soins des réfugiés en provenance de pays dits « sûrs » (sauf pour les maladies qualifiées de menace pour la santé publique). Ils dénoncent les discriminations dont seraient victimes les populations Roms originaires d’Europe et surtout le principe de refuser de facto les ressortissants déboutés originaire de ces pays listés, en plus de leur refuser le droit de faire appel devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, notamment attendre au moins 5 ans avant de faire venir leur famille sur le sol canadien si la procédure est concluante.

17/12/2012

Source : CCME

Les familles algériennes sont la "principale cible" de la tentative de remise en cause de l'immigration familiale en France, a affirmé Mme Muriel Cohen, chercheur au centre d'histoire sociale du XXe siècle de Paris.

"Les familles algériennes sont exclues de la (à) procédure qui garantit le droit au regroupement familial et restent ainsi confinées dans un infra-droit qui les laisse à la merci de l'administration", a indiqué la doctorante dans une tribune parue au numéro de décembre de Plein droit, une revue du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).
Pour elle, le décret de 1976 relatif aux conditions d'entrée et de séjour des familles étrangères résidant régulièrement en France ne fait qu'officialiser des procédures apparues dans les années 20 et qui se sont renforcées progressivement après-guerre.

"Mais ce cadre juridique ne s'applique pas aux familles algériennes qui, du fait de l'héritage colonial, bénéficient d'un régime dérogatoire censé les favoriser", a-t-elle relevé, faisant notamment allusion à l'ordonnance de 1945.

Préalablement favorable aux Algériens, cette ordonnance a fini par être appliquée par une partie de l'administration française, soumettant l'entrée sur le sol métropolitain à la possession de plusieurs documents.

"L'entrée (des Algériens) sur le territoire et leur droit au séjour restent régis par les circulaires du 27 février 1967 et du 31 janvier 1969, qui interdisent toute régularisation à posteriori", a fait remarquer l'universitaire, soulignant que les familles algériennes, qui devraient "théoriquement" accéder librement au territoire français, sont "paradoxalement les plus contrôlées par le biais de circulaires".

Celles-ci imposent des règles jugées particulièrement contraignantes stipulant, notamment, que les familles algériennes doivent, avant de s'installer en France, avoir obtenu un certificat de logement, une exigence qui évolue avec les accords de 1968 en certificat de résidence.

Désormais, les familles qui n'ont pas obtenu l'autorisation de certificat de logement, n'ont pas le droit à un certificat de résidence et sont, donc en théorie, expulsables.

Selon l'universitaire Muriel Cohen, ces pratiques administratives ont des effets "très concrets" sur les arrivées de familles étrangères en France.

Alors qu'en 1971, quelques 22 000 familles portugaises et 5 600 familles espagnoles s'installaient en France, les familles algériennes n'étaient que 4 000 à pouvoir le faire, l'immigration restant limitée en raison des contrôles spécifiques dont elles faisaient l'objet, a-t-elle rappelé.

Italie: Interception au large de Lampedusa de près de 440 migrants sub-sahariens15 Déc 2012(MAP)- Près de 440 migrants clandestins ont été interceptés, dans la nuit de vendredi à samedi, par les garde-côtes italiens au large de l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et les côtes tunisiennes, rapporte samedi l'agence Ansa.

Il s'agit, selon la même source, de ressortissants sub-sahariens, qui tentaient de gagner l'île à bord de deux embarcations, qui ont été par la suite escortées vers le port de la petite île italienne.

Le premier bateau transportait 218 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, dont sept femmes. Le second bateau, d'une vingtaine de mètres de long, transportait environ 220 personnes dont 20 femmes, précise Ansa.

Quelques 8.884 migrants illégaux ont débarqué en 2012 sur les côtes italiennes contre 62.692 une année plus tôt, selon des chiffres rendus publics en septembre dernier par la ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri.

Outre des Subsahariens et des Maghrébins, les candidats à l'émigration clandestine comptaient parmi eux notamment des Syriens, des Irakiens, des Afghans, des Pakistanais et des Bangladeshis.

17 déc. 2012

Source : APS

Le congrès constitutif de la fédération de "l'espace interconnecté pour le développement commun entre l'Europe et les pays Magrébins", qui s'inscrit dans le cadre de la promotion du tissu associatif entre les deux rives de la méditerranée lancé en 2004, s'est tenu samedi à Nador.

Les membres fondateurs de ce nouvel espace sont le Comité Agraw du développement commun de Nador (un réseau formé de 22 associations), le Réseau des associations de développement d'Al Hoceima (10 associations), la Coordination du développement commun de la région orientale Oujda (18 associations), l'Association des universitaires marocains titulaires de diplômes en Espagne et l'Institution espagnole "Abita Africa".

Selon le statut de cette fédération, ce nouvel espace, dont les portes d'adhésion restent ouvertes aux réseaux associatifs maghrébins et européens intéressés, mènera son action conformément aux principes de l'égalité, la solidarité et de l'indépendance ainsi que de la transparence et d'une approche participative et de multiculturalisme.

Cet espace, vise en particulier, la promotion des initiatives de citoyenneté et de développement entre les deux rives de la Méditerranée, le renforcement des capacités des membres du réseau, la contribution au développement régional à travers la réalisation de projets et d'une variété d'activités.

Il table également sur la promotion de l'échange d'expertises et d'expériences avec des organismes et des réseaux d'envergure nationale et internationale ayant les mêmes objectifs, le développement et le soutien des projets de partenariat à l'échelle locale, nationale et internationale, ainsi que sur l'élaboration de dossiers et d'études sur la migration et le développement.

Afin de réaliser ces objectifs tracés, les membres de cet espace envisagent l'organisation de forums, des séminaires et des cours de formation et de sensibilisation, en mobilisant les ressources humaines et matérielles nécessaires.

Ali El Bachiri a été élu président de l'espace alors que le bureau exécutif est composé de 7 membres.

16 déc. 2012

Source : MAP

Le "mobile-Banking" et le "e-Banking" constituent des outils technologiques et une solution innovante à même de contribuer à la réduction des coûts des transferts d'argent des Marocains résidant à l'étranger (MRE), relève une étude effectuée dans plusieurs pays du Maghreb et de la Zone franc (Maroc, Tunisie, Sénégal, Cameroun et Comores), menée par l'ONG "Epargne Sans Frontière".

Le développement de ces deux modes à côté de la banque à distance, en matière de services et produits financiers, au service des diasporas et de leurs familles dans les pays d'origine représentent également des outils incontournables pour la facilitation des envois d'argent et de la bi-bancarisation, selon cette étude réalisée à la demande de la Banque africaine de développement (BAD) et dont les conclusions ont été présentées lors d'un atelier organisé vendredi à Casablanca.

Le rapport recommande aussi, pour transformer les envois d'argent à un investissement productif, la "bi-bancarisation solidaire" à travers une certaine solidarité entre les banques du nord (pays d'accueil) et les banques du sud (pays d'origine) et l'introduction des produits de "crédit à l'investissement personnel, collectif ou communautaire, des crédits immobiliers, ainsi qu'un livret d'épargne solidaire".

L'objectif est de permettre aux nationaux résidant à l'étranger de contribuer dans des conditions plus attractives au financement des économies de leur pays d'origine et de réaliser leurs projets individuels ou collectifs dans les meilleures conditions, précise l'étude réalisée avec l'appui de la France et l'Agence française de développement (AFD).

Menée sous le thème "Réduire les coûts des transferts d'argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement", l'étude, qui estime que les "transferts formels des MRE" ont atteint en 2011 plus de 7 milliards de dollars, plaide aussi pour le renforcement de "la bi-bancarisation traditionnelle" comme outil d'inclusion financière dans les pays d'origine et de mobilisation de l'épargne transférée, en vue de faciliter les opérations de transfert et d'assurer la gestion de la demande des familles, tout en permettant aux envoyeurs d'envisager et de mettre en Âœuvre des projets personnels.

Elle appelle, d'autre part, à la promotion des produits financiers et boursiers comme instrument de mobilisation de l'épargne et du savoir-faire des nationaux résidant à l'étranger au service du renforcement des systèmes financiers et des économies des pays d'origine et de meilleure intégration dans l'économie mondiale.

Intervenant à cette occasion, Mme Jeanne Nzeyimana, spécialiste en micro-finance à la BAD, a affirmé que cet atelier s'inscrit dans le cadre de l'"Initiative Migration et Développement" de la Banque qui a pour objectifs d'appuyer et accompagner les efforts des diasporas africaines au service du développement du Continent.

Il porte sur les services et les produits que les intermédiaires financiers, en particulier les banques, les institutions de micro finance, les sociétés de transfert d'argent et les opérateurs de la téléphonie mobile, pourraient mettre en place pour contribuer à la baisse des coûts des envois d'argent et à la diversification de l'offre en produits et services, répondant mieux aux attentes des migrants et de leurs familles restées dans le pays, a soutenu Mme Nzeyimana.

Pour Jean-Claude Kohler, attaché de coopération à l'ambassade de France au Maroc, les transferts d'argent constituent des leviers efficaces pour la réduction de la pauvreté et le développement humain et un mécanisme essentiel de financement de l'économie et des balances de paiements courants, y compris en période de crise.

"Les transferts coûtent encore trop cher et la part de ces derniers consacrée à l'investissement productif pourrait être accrue", a-t-il estimé, notant que cela représente "un manque à gagner pour les migrants et plus généralement pour le développement, ainsi que des risques liés au recours aux réseaux parallèles".

Au niveau du continent africain, une étude récente, que la BAD a menée avec la Banque mondiale, a montré que les transferts d'argent vers l'Afrique ont atteint plus de 30 milliards d'euros en 2010, soit environ 2,5 pc du PIB de l'Afrique.

Par la même occasion, la BAD a annoncé le troisième appel à proposition pour son Fonds Migrations et Développement (FMD), établi en 2009 sur les accords de coopération entre la BAD, le gouvernement français et le Fonds International pour le développement de l'agriculture (FIDA) et l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Le Fonds va financer à travers cet appel de nouvelles façons de réduire les coûts des transferts de fonds à l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et d'autres pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

14 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a tenu samedi, des rencontres avec des représentants du tissu associatif et des compétences marocaines établis à Madrid, destinées à les informer des dispositions gouvernementales prises en leur faveur et à les mobiliser davantage pour contribuer au développement de leur pays.

Lors de sa rencontre avec des étudiants, chercheurs et hommes d'affaires, le ministre a appelé au renforcement du rôle joué par les marocains établis en Espagne en vue de les mobiliser et leur permettre de contribuer au processus de développement socioéconomique que connait leur pays au cours des dernières années à la faveur des grands chantiers lancés par SM le Roi Mohammed VI, qui accorde un intérêt particulier aux MRE.

A cette occasion, M. Maâzouz a décliné les grands axes de l'action du gouvernement destinée aux Marocains résidant à l'étranger, mettant en avant l'importance accordée par le Royaume à cette communauté, estimée à près de 800.000 personnes.

Il a notamment cité les stratégies et actions du gouvernement destinées à cette catégorie ainsi que les dispositions de la nouvelle Constitution adoptée en juillet 2011 et qui comportent plusieurs articles consacrés à la participation des MRE aux échéances électorales dans le pays d'accueil et au développement de leur pays d'origine.

Le ministre a indiqué que la stratégie gouvernementale ciblant les MRE vise en particulier la consolidation de leur intégration dans leurs pays d'accueil, le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leurs sont dédiés.

Cette stratégie, a-t-il ajouté, vise aussi l'amélioration des aspects liés à la gouvernance et à l'organisation concernant les questions touchant les Marocains résidant à l'étranger, soulignant le rôle important dévolu aux acteurs associatifs marocains en Espagne.

Le ministre a appelé les membres de la communauté marocaine, de par leurs compétences et leurs expertises à s'impliquer de manière soutenue dans la vie politique, économique et sociale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur pays.

M. Maâzouz a affirmé que son département reste ouvert à toute proposition concrète qui positionnerait le Marocain résidant à l'étranger par rapport à son pays d'accueil, et qui se baserait sur les moyens d'accompagner son intégration et qui réussirait aussi à renforcer sa contribution à l'essor du Maroc et son attachement au pays d'origine.

Il a, à cet égard, indiqué que le ministère est en train d'élaborer une "vision nationale" de la question de l'immigration à l'horizon 2030.

Intervenant pour sa part, Sahibi Abdelfettah, directeur de la mobilisation des capacités au sein du ministère a passé en revue les grandes lignes du programme d'appui aux associations. Ce programme repose sur quatre axes à savoir l'accompagnement des associations dans toutes les phases du cycle du projet (orientation, appui technique pour le montage de projets, recherche de financement...), le développement des capacités des associations de MRE dans la mobilisation des partenaires pour la réalisation des projets, l'organisation des rencontres entre les associations bénéficiaires du programme pour échanger leurs expériences et renforcer leur coopération et la qualification des associations des marocains du monde dans le domaine de la défense des droits et intérêts des MRE, a-t-il expliqué.

Pour garantir la réussite de ce programme, une approche basée sur un suivi individualisé et de proximité des associations par des Opérateurs d'appui (OPAP) a été adoptée, a indiqué M. Sahibi.

Ces rencontres ont été l'occasion pour les participants de soulever les problèmes qui se posent, notamment en ce qui a trait à l'enseignement des enfants, la question des bourses des étudiants marocains en Espagne, la situation des MRE affectés par la crise actuelle et de leur retour au pays, entre autres questions comme le fonctionnement des consulats.

Répondant aux préoccupations de ces acteurs, M. Maâzouz a notamment souligné la nécessité de créer au sein du ministère une "structure qui sera dédiée à l'accueil des marocains" qui se trouvent contraints de retourner à leur pays en vue de les aider à s'y intégrer, notamment les enfants.

Le ministre a exprimé la volonté du gouvernement de fournir tout l'effort nécessaire pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les Marocains établis dans ce pays, indiquant que cette visite intervient pour manifester la solidarité du Maroc avec cette communauté en cette "conjoncture difficile" que traversent l'Espagne et d'autres pays d'accueil.

Ces rencontres se sont déroulées en présence du Consul général du Maroc à Madrid, M. Tarik Louajri et des proches collaborateurs du ministre.

La visite à Madrid a été marquée également par des rencontres avec les Consuls généraux du Maroc en Espagne, et avec la secrétaire générale espagnole à l'immigration, Marina del Corral Téllez.

16 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a appelé, samedi à Paris, les compétences marocaines établis en France à contribuer aux efforts en cours visant à positionner le Maroc comme un "hub universitaire".

Le Maroc veut devenir "un hub universitaire, une terre d'accueil pour des étudiants africains et étrangers. On doit absolument conjuguer nos efforts pour relever ce défi qui va nous permettre d'attirer les investissements", a-t-il déclaré à la MAP, en marge de sa participation au premier Forum des compétences franco-marocaines qui s'est déroulé à l'école supérieure des Mines ParisTech.

"On a placé le pays sur une nouvelle orbite au niveau démocratique. Il faut absolument qu'on le place sur une nouvelle orbite au niveau scientifique et économique", a-t-il plaidé.

"Au rythme de 300.000 étudiants, nous n'allons pas vers l'économie du savoir. Le Maroc a besoin d'au moins un million d'étudiants dans les cinq prochaines années", a-t-il constaté, notant qu'il faut travailler sur le quantitatif et le qualitatif pour renverser la tendance.

Selon le ministre, le Maroc pourrait attirer davantage de capitaux, en formant des cadres compétents, mais aussi en élargissant les palettes de son offre et en garantissant aux Marocains des offres de formation conformes à leurs souhaits.

"Beaucoup d'entre eux ne trouvent plus de place dans nos universités et grandes écoles et partent à l'étranger, donc il faut qu'on sorte de ce goulot d'étranglement qui bloque la recherche et les investissements au Maroc", a-t-il expliqué.

Il a, à cet égard, fait état de la signature de plusieurs accords de partenariat avec de grandes universités internationales qui vont délocaliser au Maroc, à l'image de l'Ecole Centrale de Paris (Casablanca), la Polytechnique de Barcelone, la Faculté des sciences de la Santé de Grenade (Settat), la Polytechnique de Turin (Khouribga) et la faculté de médecine d'Ottawa.

Les Allemands et les Russes ne sont pas en reste. Quatorze universités russes veulent créer une université à Casablanca, a ajouté le ministre.

Pour ce qui est de la recherche scientifique, M. Daoudi s'est dit rassuré après la décision du Centre national de Recherche scientifique français (CNRS) de délocaliser une partie de sa recherche au Maroc.

Il s'agit, selon M. Daoudi, d'"une nouvelle dynamique de colocalisation où tout le monde est gagnant". La compétition internationale, impose aux européens de délocaliser des formations et même des productions s'ils veulent rester compétitifs en Afrique. "Les Européens, notamment les Français ont bien compris cette démarche gagnant-gagnant. Cela permettra de créer de l'emploi en France et au Maroc", a-t-il expliqué.

S'agissant de la place des compétences marocaine dans cette nouvelle donne, le ministre s'est félicité de la diversité de formations dont elles sont issues. "Dans beaucoup de créneaux on a besoin de ces génies. On a recensé des capacités dont on ne dispose pas, notamment dans la médecine, la science et les technologies et nous comptons sur les Marocains de l'étranger pour développer ces spécialités", a-t-il relevé.

"Cela nous encourage à aller de l'avant pour diversifier l'offre au Maroc, parce qu'il ne suffit pas de construire des bâtiments, mais il faut aussi proposer des offres, des disciplines porteuses pour demain. On peut donc développer des filières avec ces gens qui viendraient dans le cadre de séjours courts ou longs", a-t-il suggéré.

Il a estimé que les Marocains du Monde ont "montré une forte capacité de mobilisation en faveur de leur pays. C'est à nous autres marocains qui se trouvent au pays d'assumer nos responsabilités, de changer les lois et de préparer un cadre compatible avec ce type de coopération", a-t-il conclu.

Au cours de ce premier forum des compétences marocaines en France, organisé par l'association "Transferts et compétences" en collaboration avec le Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques, avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels marocains, un hommage appuyé a été rendu à feu Abdelaziz Meziane Belfkih, ancien Conseiller de SM le Roi, pour son rôle dans la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger.

Cette journée, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger, du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME), de la Fondation Hassan II pour les MRE, de l'Agence de l'Oriental et des Consulats du Maroc à Paris et à Pontoise, avait également pour objectif de faire le bilan des politiques publiques de mobilisation des compétences initiées depuis les années 1990. Plus de 160 institutions ont pris part à cet événement qui se veut un rendez-vous annuel.

16 déc. 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, entame, ce lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée notamment à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne.

Au cours de cette visite, la première du genre, M. Maâzouz aura une rencontre à Barcelone avec les acteurs du tissu associatif marocain dans cette communauté autonome au cours de laquelle il présentera les grands axes de l'action du gouvernement en faveur des Marocains résidant à l'étranger, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

La rencontre sera également l'occasion d'informer les membres de la communauté marocaine des évolutions que connaît le Royaume dans les différents domaines politique, économique et social et de mettre en valeur l'importance de leur contribution au développement de leur pays.

M. Maâzouz aura par ailleurs des entretiens avec plusieurs responsables catalans axés sur les relations entre le Maroc et la Catalogne et les moyens à même d'améliorer la situation de la communauté marocaine, avant d'être reçu par le président de cette région, Artur Mas.

Il aura également des entretiens avec la déléguée du gouvernement espagnol en Catalogne, Mme Maria Llanos de Luna Tobarra, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.

Le ministre s'était auparavant rendu à Madrid où il a eu notamment des rencontres avec les Consuls généraux du Royaume en Espagne ainsi qu'avec les représentants des associations et des compétences marocaines dans ce pays.

Il a eu également des entretiens avec la secrétaire générale espagnole à l'Immigration, Marina del Corral Téllez portant sur les relations entre les deux pays et la situation de la communauté marocaine établie en Espagne.

17 déc. 2012

Source : MAP

Originaire de la ville de Meknès, Sanae Mohdad réside actuellement non loin de Bruxelles. À peine âgée de 22 ans, elle a pu décrocher le titre de Miss Maghreb Benelux 2012. Pour cette belle brune, c’est véritablement un rêve de petite fille qui devient réalité.

Dans un contexte de permanente discrimination à l'égard des étrangers, les «gastarbeiter» (travailleurs invités) et personnes de teint plus foncé, l'Allemagne se trouve devant l'urgent besoin de repenser l'ambivalence avec laquelle elle gère la diversité de sa population…Suite

Le collectif des immigrés paie au prix fort les conséquences de la récession économique après une décennie de prospérités en Espagne.A cause des mesures d'austérité appliquées par le gouvernement conservateur de Mariano Ràjoy et la débâcle des secteurs' employa'nt une nombreuse main d'oeuvre moins qualifiée, les immigrés forment désormais la catégorie sociale la plus vulnérable. Actuellement, 35% des étrangers sont en chômage.

Certaines marchandises sont interdites d'entrée au territoire tandis que d'autres susceptibles d'être revendues sont passibles de taxes et doivent donc être déclarées…Suite

En marge de la journée internationale des migrants qui sera célébrée mardi, l'Organisation démocratique du travail (DDT) et l'organisation des travailleurs immigrés au Maroc organisent les 18 et 19 décembre prochain à Rabat, deux journées d'études su r « la migration et la nouvelle Constitution au Maroc »…Suite

 

Après des années à voyager, il revient au Maroc, en 2.011, pour tourner mais surtout se réconcilier avec un pays qu'il a quitté en 1997.Et, selon lui, "le clumgement se fait doucementmais sûrement". Parole de tortue…Suite

La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété "zone militaire fermée", a-t-on indiqué de source officielle.

La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété "zone militaire fermée", a-t-on indiqué de source officielle.

L'Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, a décidé "la fermeture temporaire des frontières terrestres libyennes avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l'Algérie jusqu'à l'organisation" de la circulation des biens et des personnes avec ces pays, selon le texte de la décision publié par l'agence libyenne Lana.

"Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d'opérations militaires fermées, régies par les lois d'exception en la matière", précise le texte.

La décision adoptée à la majorité, a mandaté le ministre de la Défense pour nommer un gouverneur militaire de la région du sud (...) et lui octroyer tous les pouvoirs de l'exécutif y compris l'arrestation des personnes recherchées par la justice, les infiltrés et leur rapatriement".

Une députée qui représente la ville de Sebha (800 km au sud de Tripoli) à l'Assemblée nationale, Souad Ganour, a indiqué à l'AFP que la décision de fermeture des frontières était "temporaire jusqu'au rétablissement de la sécurité dans le sud".

Elle a dénoncé une "hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d'une éventuelle action militaire internationale au Mali" afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.

Elle a déploré aussi la "recrudescence de la violence et du trafic de drogue et la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité".

De retour d'une tournée régionale qui l'a conduit en Algérie, Niger, Tchad et Soudan, le Premier ministre libyen Ali Zeidan a indiqué vendredi à Tripoli qu'un accord quadripartite allait être signé pour sécuriser les frontières avec ces pays contre les "terroristes".

Il a ajouté que "les habitants de la région du sud libyen se sont plaints de l'insécurité, soulignant que le désert libyen est devenu un couloir de transit pour tous les types de trafic notamment la drogue, les armes et la traite des personnes".

Début décembre, les élus du sud libyen se sont retirés de parlement en protestation contre l'inaction des autorités à l?égard de l'insécurité qui règne dans leur région.

Le boycott des travaux de l'Assemblée a été décidé au lendemain de l'évasion de deux cents prisonniers d'une prison à Sebha (800 km au sud de Tripoli), selon les députés de la région.

16/12/2012

Source : France 24/ AFP

Les immigrés résidant dans les agglomérations de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne, sont de plus en plus qualifiés mais leur diplôme ne les protège pas du chômage, qui les touche deux fois plus.

Le Grand Lyon, Grenoble Métropole et Saint-Etienne Métropole, qui souhaitaient mesurer l'apport de ces populations à l'économie, et mieux aiguiller leurs politiques, sont à l'origine de cette étude régionale de l'Insee. Réalisée sur la base du recensement de 2008, elle a été présentée vendredi.

Ces trois agglomérations comptent 2 millions d'habitants dont 263 000 sont nées à l'étranger sans avoir la nationalité française à la naissance. Environ 128 000 d'entre elles sont actives, c'est-à-dire ont un emploi ou sont au chômage (13% de la population active), un chiffre qui a augmenté de 21% entre 1999 et 2008.

Depuis 1998, les immigrés sont plus âgés à leur arrivée sur le territoire, leur âge médian étant de 27 ans contre 18 ans pour ceux installés auparavant.

Ils sont aussi plus nombreux à être diplômés du supérieur: 39% contre 24% pour ceux arrivés avant 1998. Leur proportion parmi les cadres a aussi augmenté ces dix dernières années, passant de 6% à 8%. Un médecin sur dix et 15% des enseignants du supérieur sont ainsi des immigrés.

Cependant, les immigrés restent beaucoup plus touchés par le chômage que les non-immigrés: 18% déclarent rechercher un emploi, contre 9% dans la population non immigrée. Et 14% des immigrés diplômés du supérieur sont au chômage, soit deux fois plus que les non immigrés.

En outre, les immigrés occupent plus souvent des emplois précaires, 29% étant en contrat à durée déterminée (23% pour les non immigrés), 22% à temps partiel (18%) et 4% en intérim (2%).

Enfin, le taux d'activité des femmes immigrées (62%) est plus faible que celui des femmes non immigrées (82%).

16/12/2012

Source : AFP

Un dossier à "tiroirs", des "situations différentes" et un long combat judiciaire: environ 800 salariés, ou retraités, de nationalité ou d'origine marocaine, poursuivent la SNCF pour discrimination. Lundi, la première audience de jugement se tiendra aux prud'hommes de Paris.

Un dossier à "tiroirs", des "situations différentes" et un long combat judiciaire: environ 800 salariés, ou retraités, de nationalité ou d'origine marocaine, poursuivent la SNCF pour discrimination. Lundi, la première audience de jugement se tiendra aux prud'hommes de Paris.

Ce sera la première audience de jugement plaidée dans cette affaire "mille-feuilles", en cours depuis des années. Lundi, le cas de 58 plaignants sera étudié, 58 cas regroupés dans l'un des 15 groupes de demandeurs qui se sont constitués au fil des ans. Aujourd'hui, quasiment 800 salariés ou ex-salariés poursuivent la SNCF.

"Sur ces 58 personnes, 26 sont Françaises, et sur ces 26, seules 5 ont pu accéder au cadre permanent (de cheminots). Ils étaient contractuels. Pourquoi n'ont-ils pas pu obtenir le statut de cheminots comme les statutaires?", s'interroge Leopold Mendes, avocats des demandeurs.

"Au début, on leur avait dit que c'était parce qu'ils n'étaient pas de nationalité française, puis quand ils ont acquis la nationalité française, on leur a dit que c'est parce qu'ils étaient trop vieux, et puis quand ce n'était ni la question de l'âge ni celle de la nationalité française, on leur disait que c'était trop tard, donc on a une discrimination qui a muté", poursuit l'avocat.

"Le but c'est de faire condamner la SNCF pour discrimination, de faire reconnaître le principe de la discrimination pour toutes ces personnes", résume Me Mendes.

Selon lui, environ la moitié des quelque 800 demandeurs est française, l'autre marocaine, à quelques exceptions près. Il s'agit de Marocains recrutés au Maroc entre 1972 et 1974, soit après la fin du protectorat, et qui ont acquis pour certains la nationalité française.

Me Mendes explique que dans ces dossiers, qui partagent tous la discrimination comme chef de demande, apparaissent "plein de tiroirs qui montrent des situations différentes".

Selon ses calculs, si la justice donnait raison aux demandeurs, la SNCF devrait débourser entre 300.000 et 450.000 euros par salarié, soit au total plus de 300 millions d'euros.

Ces salariés ont été recrutés au Maroc par la SNCF avec un statut de contractuel, donc de droit privé, et non avec le statut de cheminot, longtemps réservé aux seuls détenteurs de la nationalité française, et depuis quelques années ouvert aux ressortissants de l'Union européenne.

Le statut, qui n'est pas non plus accessible aux personnes embauchées au-delà de 30 ans et à certains temps partiels, donne notamment droit à certains avantages en matière de protection sociale et de retraite.

Selon le cabinet Hirsch, pour la SNCF, "le dossier est complexe d'un point de vue juridique, mais la difficulté est que si les situations (des demandeurs, ndlr) sont similaires sur le principe, elles ne le sont pas dans la pratique et nécessitent une analyse".

La procédure traîne en longueur, comme s'en plaignait en septembre Abdelkader Ider à l'annonce du renvoi de son audience. "C'est décevant, ça traîne, c'est trop long", déplorait-il alors. Embauché en 1973, cet ancien manoeuvre, naturalisé Français, dénonçait sa pension inférieure, selon lui, à celle qu'il aurait pu avoir s'il avait eu le statut de cheminots.

"Quand on a été embauchés, on était jeunes, prêts à travailler et on n'a pas fait attention aux détails, mais aujourd'hui on demande l'égalité de traitement", commentait pour sa part un ancien agent de l'équipement.

Mais lundi, Me Mendes ne s'attend pas à une décision.

"Vu la complexité du dossier, les juges devraient renvoyer le délibéré à plusieurs semaines, voire plusieurs mois", prédit-il.

17/12/2012

Source : France 24/AFP

La Grèce a achevé la construction d'un mur long de plus de dix kilomètres sur sa frontière avec la Turquie destiné à contrer l'immigration clandestine, rapporte dimanche l'Agence de presse d'Athènes.

La clôture couvre 12,5 km de la frontière qui court sur quelque 150 km. Sur ce tronçon, où le fleuve d'Evros fait un saillant en territoire turc, aucun obstacle physique ne s'oppose aux passages des migrants désireux de pénétrer en Grèce. La construction du mur a nécessité plus de 6.000 mètres cubes de béton, 800 tonnes d'acier et 370 kilomètres de fil barbelé. Le coût du projet s'est élevé à 3,2 millions d'euros.

Fin 2010, les autorités grecques ont annoncé leur intention de construire un mur frontalier entre la Grèce et la Turquie pour endiguer l'afflux d'immigrés, un geste critiqué par plusieurs associations et organisations de défense des droits de l'homme. Chaque année, des centaines de milliers de clandestins cherchent à pénétrer sur le territoire grec, entre 100 à 150.000 étant interpellés.

Désormais, les immigrés clandestins devront soit escalader le mur qui sera patrouillé par des garde-frontières grecs et européens, soit traverser le fleuve Evros. La troisième et la plus dangereuse des voies passe par les détroits séparant la côte turque de certaines îles grecques. Samedi dernier, un bateau transportant des migrants a fait naufrage au large de l'île de Lesbos, faisant 20 morts et 8 disparus.

17 décembre 2012

Source : RIA Novosti

En accompagnant des étrangers à la préfecture de l’Isère, j’ai appris que les immigrés pensant répondre aux critères de la circulaire dite de « régularisation » de Manuel Valls se verraient remettre, par un guichetier ou une guichetière du pré-accueil, une liste de documents à apporter. Ils obtiendraient un rendez-vous pour déposer leur demande.

Tout avait l’air de baigner. Pourtant des associations, des syndicats, des partis, dans de nombreuses villes, organisent des manifestations pour exprimer leur mécontentement. A commencer par Grenoble, le 8 décembre.

« Comment ? » allez-vous dire. « Valls régularise et vous n’êtes pas contents ? » Eh oui ! La circulaire ne va concerner que très peu d’étrangers.

Travailleurs, parents... Qui est concerné ?

Il faut cinq ans minimum de présence en France. Cela va toucher les familles qui n’ont pas pu être régularisées par Sarkozy, malgré ses déclarations d’intention en 2006. Et ceux qui ont eu la chance de ne pas avoir été expulsés. Les catégories principales sont :

les parents dont au moins un enfant est scolarisé depuis trois ans ;

les travailleurs qui ont réussi à obtenir des fiches de paie, et peuvent prouver une activité de 24 mois, dont huit mois (consécutifs ou non) dans les trois dernières années ;

les travailleurs qui peuvent attester de 30 mois d’ancienneté (consécutifs ou non), dans les cinq dernières années, avec un contrat ou une promesse d’embauche d’un employeur prêt à payer les taxes de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).

Il y a d’autres catégories, mais elles concerneront encore moins d’étrangers : des jeunes majeurs, des sportifs, des artistes, etc.

L’avancée, car il y a quand même une, c’est que le ministre de l’Intérieur veut bien régulariser quelques travailleurs.

Pour répondre à la circulaire, les préfectures délivreront aux parents des cartes « vie privée et familiale » d’une durée d’un an renouvelable. Les salariés auront droit à une carte TEMPORAIRE de travail.

Les étrangers malades, une catégorie à part

Apparemment, il est hors de question que ces étrangers puissent s’installer durablement en France. Les préfets pourront ne pas renouveler les cartes.

Comment ces étrangers pourront-ils alors bâtir leur avenir et celui de leurs enfants en ayant toujours au-dessus de la tête une menace d’expulsion ? Les immigrés vivent déjà dans l’angoisse et continueront à vivre dans l’angoisse. Et l’on s’étonne que cette précarité ait des retentissements sur leur santé ? Comment obtenir un logement ? Un travail autre que des CDD ou de l’intérim ? Comment les enfants et les jeunes pourront-ils se projeter dans leurs études ?

Par ailleurs, la circulaire ne concerne pas les étrangers malades. Ils doivent être considérés comme une catégorie à part...

Souvent ils obtiennent, sur recommandation du docteur de l’Agence régionale de santé, après que leur médecin traitant agréé lui a envoyé un dossier, une autorisation de séjour pour soins de trois ou six mois renouvelables. Cette autorisation est suivie, parfois d’une carte d’un an.

Plus de 700 euros à payer

Avant un an d’autorisation provisoire de séjour, il n’a pas le droit au travail, mais il doit néanmoins trouver l’argent pour payer tous les timbres-taxes :

110 euros pour déposer le dossier,

230 euros pour une autorisation provisoire de séjour,

360 euros en cas de régularisation.

La première taxe pourrait être ramenée à 50 euros en 2013, mais, comme d’autres vont augmenter, c’est toujours plus de 700 euros que devront payer les étrangers. Ces taxes sont les mêmes que pour les autres cartes de séjour, alors que les demandeurs n’ont pas le droit de travailler.

Parmi les immigrés que j’accompagnais, deux voulaient faire renouveler leur carte d’étranger malade. Mais la préfecture les considère comme guéris, ou affirme qu’ils peuvent se soigner chez eux. L’un est en CDD, l’autre en CDI. Leur médecin a dû renvoyer une attestation de maladie, non soignable dans leur pays d’origine. Attendons le résultat.

Jamais assez de preuves

Les demandes d’asile sont toujours refusées en grand nombre. Les preuves de mauvais traitement ne sont jamais assez probantes, les problèmes des minorités dans certains pays ne sont pas pris en compte.

Tous les métiers sont pourtant représentés parmi les immigrés :

les métiers manuels : bâtiment, restauration, etc. ;

les métiers intellectuels : médecins, infirmiers et infirmières, aides-soignants et aide-soignantes, aide à la personne. Tous les secteurs de la santé qui manquent tellement de personnel !

C’est vrai, il y a beaucoup de chômeurs en France. Pourquoi accepter des étrangers qui risquent d’aller grossir leurs rangs et pomper notre bon argent à nous dans les aides multiples et variées ?

Ils coûtent cher ? Oui, parce qu’ils ne sont pas dans le droit commun, ne peuvent pas travailler, louer un appartement, vivre comme vous et moi. Comment résister cinq ans avant de pouvoir demander une régularisation ?

Dame ! S’ils s’intègrent, il sera beaucoup plus difficile au gouvernement de les expulser ! Alors, on fait semblant de vouloir les intégrer, mais ce sont toujours des citoyens de seconde zone. Pourtant, quand ils travaillent, ils rapportent à l’Etat, comme tout un chacun, cotisations sociales, TVA, impôts. Ce qu’ils rapportent est plus important que ce qu’ils coûtent.

Les vrais problèmes ne viennent pas des immigrés, mais d’une politique économique désastreuse, que le gouvernement du « changement » continue d’appliquer : le diktat des libéraux, des actionnaires et des banques.

Les étrangers peuvent être une richesse culturelle et économique. Arrêtons de les considérer comme des boucs émissaires.

13/12/2012

Source : Rue 89/Le nouvel Observateur

L’association Génériques, l’un de tous premiers acteurs de la mémoire des immigrations en France, fêtait ses 25 ans en organisant une rencontre sur le patrimoine de l’immigration les 10-11 décembre. Et y posait la question du partage de cette mémoire entre français et immigrés.

Le débat qui a toujours parcouru les acteurs travaillant à l’exhumation de la mémoire et de l’histoire des immigrations y a été relancé par le binôme Pascal Blanchard – Nicolas Bancel, qui joue une fois de plus le rôle d’aiguillon, voire d’agitation : faut-il circonscrire un « patrimoine de l’immigration » spécifiquement, au risque de l’isoler de l’ensemble du « récit national » ?

Il y a un risque de ghettoïser, d’empêcher l’articulation de ce patrimoine avec les autres histoires. Pas un seul de nous ne dit qu’il faut préserver cette mémoire comme un isolat

Patrimoine ouvert ou fermé ?

Selon les deux chercheurs de l’Achac, il faut à tout le moins travailler sur un tel patrimoine de manière transitoire, afin d’ensuite l’incorporer à l’histoire commune. « Il y a un risque de ghettoïser, d’empêcher l’articulation de ce patrimoine avec les autres histoires », prévient Nicolas Bancel. Et Pascal Blanchard d’appuyer la démonstration avec l’exemple des fameuses « Demoiselles d’Avignon » de Picasso, qui aurait été peint d’après une photo de François-Edmond Fortier, représentant des femmes sénégalaises porteuses d’eau… S’agit-il d’une œuvre appartenant donc au patrimoine de l’histoire de l’art, du cubisme… ou de l’immigration ?! Devrait-on en conséquence faire figurer cette œuvre dans un musée dédié à l’un ou à l’autre de ces patrimoines ? Un débat utile mais vieux comme les associations qui le portent… comme le relève Jamel Oubechou, président de Génériques : « Pas un seul de nous ne dit qu’il faut préserver cette mémoire comme un isolat ! Le patrimoine de l’immigration n’est pas un travail qui mène à une communautarisation, c’est un travail qui se fait en relation avec l’environnement de l’immigration. On se bat assez contre nos ennemis qui nous accusent de communautarisme pour tomber dans ce travers ! »

Génériques s’est beaucoup positionné sur les médias et la culture, car c’était le point aveugle de cette histoire de l’immigration

La culture avant l’économie ?

La rencontre, d’ailleurs, ouvrira ce patrimoine mémoriel en évoquant l’histoire de l’immigration au travail, dans la politique de la ville ou dans le commerce, à travers plusieurs interventions. Néanmoins, c’est l’influence de l’immigration sur l’identité culturelle de la France qui domine les débats, à l’instar de la contribution de Bounoua Sellak, de l’Université d’Oran : « Des airs et des musiques venues d’ailleurs font dorénavant parti du patrimoine commun : le Reggae, le Raï, les musiques du Cap-Vert ; tout comme le patrimoine national peut être repris par des artistes issus de l’immigration, comme « Douce France » par Carte de Séjour »

Jamel Oubechou explique cette insistance sur la culture : « C’est vrai que Génériques s’est beaucoup positionné sur les médias et la culture, car c’était le point aveugle de cette histoire de l’immigration : tout le monde savait que l’immigration était économique, la France parlait toujours des « travailleurs immigrés »… pas du reste. »

comment passer d’une mémoire communautaire à une mémoire collective ?

Une culture déjà partagée dans les années 70

La question qui domine donc aujourd’hui serait celle-ci : « comment passer d’une mémoire communautaire à une mémoire collective ? Surtout lorsque les discriminations n’incitent pas les communautés à s’inscrire facilement dans une histoire collective… », comme le fait remarquer Elkbir Atouf, de l’Université Ibn Zohr au Maroc. Phénomène visible à travers l’émergence d’une « mémoire harki », juive ou arménienne, qui risquerait de ne parler qu’aux dites minorités… Mais le corpus de la mémoire de l’immigration est-il assez fort, structuré, pour bien s’ouvrir à la culture commune ? Daniel Gordon, de l’Edge Hill University (dans le Lancashire, U.K.), répond à la question en s’intéressant à des journaux français et britanniques des années 70, comme Sans frontières ou Race today, « influencés par le radicalisme créatif d’après mai 68, avec beaucoup de photos, des logos et des titres efficaces, qui sont donc des équivalents de Libération pour les immigrés de Barbès ou de Brixton ».

remettre en cause l’opposition factice entre « culture dominante » et « culture minoritaire »

Des questions qui s’adressent autant aux pouvoirs publics qu’aux associations porteuses de cette mémoire, comme le fait remarquer Pascal Blanchard, en notant que « les archives de l’Outre-Mer se trouvent à Aix-en-Provence, et non à Paris avec les archives nationales. Elles s’en trouvent donc marginalisées… » Tout comme on jugera que la CNHI est à la fois une avancée donnant une place à l’histoire de l’immigration… tout en la marginalisant hors des histoires portées par les musées nationaux… Ne conviendrait-il pas dès lors remettre en cause l’opposition factice entre « culture dominante » et « culture minoritaire », alors que les deux se nourrissent mutuellement ?

13/12/2012

Source : Journal officiel des banlieues

L’Ong horizonte sin fronteras (Horizon sans frontières) est une organisation créée par la diaspora sénégalaise. Hier, en conférence de presse, elle a listé un grand nombre d’objectifs, notamment le dialogue, la coopération, le partenariat entre l’Etat et la diaspora, afin d’améliorer les conditions de vie des migrants sénégalais à l’échelle mondiale.

Face à l’immigration clandestine qui occasionne des milliers de morts, d’années en années, l’Ong horizonte sin fronteras interpelle l’Etat et les acteurs à une prise de conscience. Sur un ton meurtri, le président de ladite Ong, Boubacar Sèye, a chiffré le nombre de victimes de l’immigration à plus de 15.000, entre 1988 et 2009, au large de la Méditerranée. Ce qui, à ses yeux, est inquiétant et déplorable.

Il a indiqué que le but de cette rencontre est de « diffuser et de promouvoir la vie des migrants dans le monde ». Il a, en outre, souligné l’ambition de l’Ong à réunir l’expertise du gouvernement, tout en renforçant le dialogue, la coopération et le partenariat.

Il a également montré l’intérêt de dégager ensemble des actions, des stratégies en matière de politique migratoire, de développement, des partenariats et coopérations. C’est surtout cela qui a motivé le thème du jour intitulé « migration et développement », ponctué par une série d’activités tout au long de la journée. En ce sens l’Ong traite, de manière transparente, les aspects multidimensionnels, les opportunités et les défis de la migration internationale, ainsi que ses liens avec le développement.

Dans un contexte mondial de mobilité croissante des populations, d’un climat mondial de crises économique et financière, « Horizon sans frontières » veut apporter son savoir-faire en matière de politique migratoire et contribuer à l’élan de développement porté par les autorités sénégalaises. À cet égard, ladite organisation, par la voix de son président, a précisé que la journée du 18 du mois courant sera parrainée par le président de la République, Macky Sall. Il a aussi salué l’attention et l’apport conséquents du chef de l’Etat, qui fait de la diaspora une de ses priorités dans son programme « Yonu Yokuté ».

15 Décembre 2012, Ibrahima KANDE

Source : Le Soleil

En achetant un bienimmobilier de plus de 160 0000 dirhams en Espagne, les Marocains peuvent faire d'une pierre deux coups. Devenir propriétaire en Europe et disposer d'un titre de séjour légal. Voyage au coeur d'un rêve qui devient, grâce à la crise économique mondiale, une eréalité…Suite

Au Maroc, il existe 3.00 0 jeunes domestiques philippines qui travaillent chez des familles aisées. Pour la première fois, elles brisent le mur du silence pour parler des mauvais traitements et de l'exploitation, y compris sexuelle, dont elles sont victimes…Suite

L'Institut néerlandais d’aide aux émigrés marocains (SSR), a décidé ce mois de décembre 2012, de porter devant les tribunaux néerlandais l’affaire des orphelins et des veuves des migrants marocains aux Pays-Bas installés au Maroc. Cette décision fait suite à la détermination du gouvernement de La Haye de réduire leurs indemnités de 40 % à partir de janvier 2013. L’avocate de SSR représentera deux cas seulement, représentatifs de plus de 400 plaintes reçues par l’Institut qui a ses bureaux à Berkane.

Cette décision fait suite au changement de politique du ministère de tutelle d’imposer le critère du niveau de vie du pays de résidence, et non pas de travail (les Pays-Bas), pour déterminer le montant des indemnités. Décision qui va à l’encontre des conventions internationales, et bilatérales, qui bannissent toute discrimination sur la base de la nationalité. De fait, les ayant droit des travailleurs aux Pays-Bas, installés en Turquie ou au Maroc, devraient bénéficier du même traitement que les ressortissants européens ayant travaillé aux Plat pays.

Les partis du Travail, D66 et des Verts ont critiqué, au Parlement néerlandais, la décision du gouvernement, et demandent à ce qu’il abandonne son projet de réduction des indemnités. Cette réduction concernant près de 1000 veuves et 4500 orphelins, en majorité installés dans le Nord du Maroc.

Dans un communiqué diffusé à la presse le jeudi 13 décembre 2012, le SSR fait part de ses craintes face à l’inaction du gouvernement marocain qui, selon les aveux du ministre néerlandais des affaires sociales, n’a pas réagi à ses multiples correspondances et relances pour l’ouverture de négociations pour revoir les termes de l’accord bilatéral qui lie les deux gouvernements. Au moment la Turquie a répondu, dès la réception de la proposition néerlandaise d’adapter le montant des indemnités au niveau de vie en Turquie. Sa réponse était catégorique et sans appel : elle s’y oppose fermement.

14/12/2012

Source : CCME

M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), a reçu, mercredi 12 décembre 2012 dans les locaux du Conseil, une délégation kenyane conduite par M. Thia Mwangi, Secrétaire permanent des Affaires étrangères kenyanes.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé jeudi avoir affrèté un vol transportant 210 migrants éthiopiens bloqués au Yémen vers Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Le vol, financé grâce à un don de 2,1 millions de dollars des Pays-Bas, porte à plus de 9 500 le nombre de migrants éthiopiens démunis aidés à quitter le Yémen depuis 2010, a précisé l'agence onusienne dans un communiqué.

Le Programme de l'OIM d'aide au retour volontaire d'urgence pour les migrants bloqués au Yémen a reçu un nouveau financement de la part de la Direction suisse du développement et de la coopération, selon la même source.

"Le don de 250 000 dollars de la Suisse aidera l'OIM à fournir une aide au retour volontaire d'urgence aux migrants les plus vulnérables qui vivent dans des conditions désespérées dans la ville de Haradh et ses alentours, au nord-ouest du Yémen", a précisé Nicoletta Giordano, chef de mission de l'OIM au Yémen, citée dans le communiqué.

"Il y a de plus en plus de femmes seules, de mineurs non accompagnés, de personnes âgées et de migrants malades qui cherchent désespérément à se sortir d'une situation devenue terrible du côté yéménite de la frontière saoudienne", a-t-elle ajouté.
Selon le personnel de l'OIM à Haradh, la morgue de la ville a atteint sa capacité devant le nombre de corps de migrants assassinés ou morts de maladie et de fatigue.

Plusieurs autres milliers d'Ethiopiens, qui se sont rendus à la frontière dans l'espoir de passer en Arabie saoudite à la recherche d'emplois, font actuellement face au risque d'enlèvement, d'exploitation et d'agression par des passeurs peu scrupuleux et des groupes de criminalité, a-t-on déploré.

Depuis 2010, l'OIM a fourni une aide médicale d'urgence à plus de 35000 migrants éthiopiens bloqués au Yémen, a indiqué la même source et, citant le le HCR, a fait part de plus de 90 500 personnes arrivées au Yémen par la mer au cours des dix premiers mois de cette année.

Il s'agissait principalement d'Ethiopiens (70 659) et de Somaliens (19809).

En 2011, un total de 103 154 Ethiopiens et Somaliens étaient arrivés au Yémen, par rapport aux 53 000 en 2010, selon l'OIM.

13 déc. 2012

Source : APS

 

Une exposition de produits d'artisanat marocains se tient du 13 au 16 décembre à Madrid, dans le cadre du programme "Maroc en Espagne 2012", initié par la Fondation "Trois Cultures de la Méditerranée" et le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.

Un espace a été aménagé à cette occasion dans les jardins de Casa Arabe (Maison arabe) dans la capitale espagnole qui accueillent des artisans venus de différentes régions du Royaume pour exposer leurs produits.

Le programme "Maroc en Espagne 2012", a pour objectif de promouvoir la richesse du patrimoine national auprès des citoyens espagnols et des ressortissants marocains établis dans ce pays. Il comprend des concerts de musique, des ateliers, des conférences, des expositions, des projections de films, des expositions d'artisanat, des défilés de caftans et des activités littéraires.
Créée en 1998 à Séville, la Fondation Trois cultures de la Méditerranée ambitionne de promouvoir les valeurs de l'entente et de la compréhension mutuelle entre les différentes cultures et civilisations. Elle se fixe pour mission de renforcer et d'ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel.

13 déc. 2012

Source : MAP

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