De violents affrontements entre diverses communautés de migrants à Calais, lors de Noël, ont mené à l'interpellation de 16 personnes qui étaient toujours en garde à vue mercredi 26 décembre, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.
Mardi vers 18 h 40, une rixe s'est déclenchée entre des Afghans et des Albanais, impliquant une petite centaine de personnes, sur un lieu de distribution de repas aux migrants à Calais, avant de s'étendre dans les rues adjacentes. Sept personnes ont été blessées légèrement, dont plusieurs par arme blanche, a précisé la préfecture.
COMMUNAUTÉS DE PASSEURS
La veille déjà, en début de soirée, une première rixe avait opposé aux alentours du même endroit une centaine de personnes de nationalité afghane et égyptienne, qui s'étaient présentées armées de bâtons et de barres de fer.
Il est reproché aux personnes interpellées des faits de participation à un attroupement armé. D'après les premiers éléments obtenus, il s'agirait de conflits d'influence entre communautés de passeurs, qui sont dans la ligne de mire de la préfecture "depuis longtemps".
La situation est surveillée "de façon très attentive. Ce sont des violences extrêmement graves commises sur la voie publique qui suscitent à juste titre l'inquiétude des riverains et qui ne peuvent être tolérées", a indiqué la préfecture. A ce titre, un dispositif policier renforcé sera mis en place dès mercredi soir "et dans les jours qui viennent jusqu'à ce que ces tensions soient derrière nous", a-t-elle encore annoncé.
26/12/2012
Source : Le Monde
Le 8 avril 2015 sera un grand moment pour tous les Turcs de France. Ce jour marquera le cinquantième anniversaire de l’immigration de la communauté turque en France. C’est le 8 avril 1965 que des milliers de Turcs décidèrent de quitter leur terre natale pour venir habiter dans le pays des droits de l’homme. L’association Square des cultures veut faire de cet anniversaire un événement majeur et marquant pour tous, aussi bien Français que Turcs. L’objectif est de permettre à la communauté turque de se faire mieux connaître et apprécier au sein de sa société d’adoption. Pour cela, Square des cultures propose à ceux qui le désirent d’envoyer des photos, des films ou des vidéos témoignage pour raconter comment l’on s’adapte à un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle langue. Les plus discrets peuvent remplir un formulaire disponible sur le site de l’association, afin de soutenir cette initiative. De plus, aucune compensation financière, logistique ou matérielle n’est demandée. Pour les plus motivés, Square des cultures propose de devenir l’un de ses ambassadeurs. La mission est simple : il suffit de faire connaitre l’association et son projet au sein de son village, de sa ville, de son département ou de sa région. L’objectif est d’apprendre et de rappeler aux nouvelles comme aux anciennes générations d’où ils viennent et d’honorer la mémoire des premiers pionniers turcs partis à la conquête de leur nouvelle vie. L’association est présente notamment en Ile-de-France, en Alsace-Lorraine, en Rhône-Alpes et en Bretagne. Tout est mis en œuvre pour que le 8 avril 2015 soit un jour de fête, entre deux pays et cultures qui partagent les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
27/12/2012
Source : Zaman France
On n’en finit plus de le dire : l’ascenseur social que représentait l’école autrefois est définitivement en panne, hors d’usage, bon pour la casse. En 2011 déjà, une étude menée par le sociologue de l’ULB Dirk Jacobs pour le compte de la Fondation Roi Baudouin nous apprenait que notre système scolaire n’assure pas l’égalité des chances entre enfants autochtones et ceux issus de l’immigration. Se basant sur les conclusions de la dernière enquête PISA (2006), elle révélait que, en Communauté française, les résultats des élèves issus de l’immigration sont en moyenne moins bons que ceux obtenus par les Belgo-Belges. Voyez plutôt : 40% des élèves immigrés n’atteignaient pas le niveau de performance requis en lecture. Pour les immigrés de la deuxième génération, le pourcentage était de 31% tandis qu’il n’était que de 17% pour les Belges de souche.
Un gaspillage de talents
Un an plus tard, les mêmes chercheurs ont à nouveau analysé nos « inégalités sociales » (PISA 2009). Et rien n’a changé… ou si peu. La nouvelle étude a été présentée mardi lors d’un colloque sur le thème de « L’école comme lieu d’intégration ». Nous l’avons lue. Les performances des élèves allochtones restent médiocres (et la situation est plus critique au sud qu’au nord du pays). Aucun pays industrialisé ne présente un fossé aussi grand entre les élèves issus de l’immigration et les autres, et les résultats obtenus par les élèves d’origine étrangère (en lecture, mathématiques et sciences) sont parmi les plus faibles du monde développé.
Un exemple? Près d’un élève de deuxième génération sur trois et plus d’un immigré sur trois n’ont toujours pas les compétences minimales en lecture, par exemple. Même proportion en sciences : 13% des élèves autochtones n’atteignent pas le niveau minimum, chez les élèves de deuxième génération, ce chiffre grimpe à 34% et chez les immigrés à 38%.
Le facteur social n’est pas seul responsable
Mais pourquoi un tel gaspillage? « Le problème n’est pas uniquement lié à la position socioéconomique défavorisée avérée de ces élèves, bien que celle-ci soit un facteur important », notent les chercheurs. Alors quoi? Bien sûr, la Finlande est capable à la fois de produire les meilleures performances scolaires et de limiter la proportion d’élèves qui réalisent des scores inacceptables. Mais sa population ne peut pas être comparée à la nôtre. En revanche, la Flandre semble limiter la casse. Et là, plus d’excuses… Il faut donc chercher ailleurs.
Il est clair que la composition sociale de la population scolaire n’explique qu’une partie des écarts entre les Communautés et que les différences en termes de moyens financiers – ceux de la Communauté française étant nettement inférieurs – et pédagogiques – par exemple des programmes d’études et des socles de compétence nettement moins précis au sud du pays – constituent fort probablement des facteurs influents.
Est-ce tout? Non. Dirk Jacobs pointe aussi l’autonomie des écoles ou les attitudes sociopolitiques, qui peuvent également expliquer les différences entre les francophones et les néerlandophones.
Notre société et notre système d’enseignement restent confrontés au défi de la démocratisation de l’enseignement. Le milieu familial a un très grand impact sur les performances scolaires des enfants. Si l’école doit fonctionner comme ascenseur social – ce qui est le cas selon la logique méritocratique –, ce dernier est visiblement toujours en panne. (…) Les élèves issus de l’immigration se retrouvent de manière disproportionnée parmi les victimes de cette situation.
Et l’auteur de l’étude de noter que dans une économie de la connaissance comme la nôtre, cela conduit à un énorme gaspillage de capital humain et de talent. Et à ceux qui pensent toujours qu’égalité des chances signifie « nivellement par la bas », il rappelle que « grâce aux données internationales fournies par l’enquête PISA, on sait qu’il n’y a pas de corrélation négative entre l’excellence et l’égalité des chances. Il ne s’agit pas de choisir entre, d’une part, un niveau de performance élevé et une sélection sévère (avec de grandes différences entre les élèves dont une grande partie atteint le sommet et les autres sont laissés pour compte) et, d’autre part, des chances égales d’enseignement combinées à une moyenne générale modérée (avec de petites différences entre élèves mais à un niveau moyen moins élevé), comme on le pensait dans le passé. »
Une sélection trop précoce?
Faut-il revoir notre système de sélection? Il ne donne en tout cas de bons résultats. Nos élèves sont orientés très tôt – dès 14 ans, à la fin du tronc commun – puis répartis entre différentes filières : générales, techniques et professionnelles. L’existence de ces filières – qui sont aussi sources de l’inégalité – n’améliore pas les performances moyennes des élèves et ne crée pas non plus une élite plus large. « Tant en mathématiques qu’en lecture, et quelle que soit leur origine, les élèves de l’enseignement général ont dans les deux Communautés des résultats significativement meilleurs que les élèves de l’enseignement qualifiant. Ce n’est pas tellement étonnant en soi puisque dans notre système scolaire, le niveau de connaissance requis est fixé différemment selon qu’il s’agit de l’enseignement général ou qualifiant. »
Ce sont encore une fois les pays nordiques qui se distinguent avec leur modèle d’intégration individualisé : peu de redoublements, éviter l’orientation précoce et appliquer de façon limitée la séparation selon les niveaux de compétence.
« On doit s’imprégner de l’idée qu’un bon enseignement est un droit pour tous les types d’élèves. Ce qui est en totale contradiction avec l’idée que l’accès aux «meilleures» écoles serait un privilège particulier réservé aux groupes les plus nantis ou les plus favorisés, et plus encore avec l’idée que l’existence d’importantes différences de qualité entre écoles est acceptable. »
Promouvoir une culture plus égalitaire
Autre observation intéressante : les garçons sont plus nombreux que les filles à éprouver des difficultés en lecture… et ces dernières ont manifestement plus de difficultés en mathématiques que les garçons. Là, le constat est vieux, hélas. Mais la différence entre garçons et filles est encore plus marquée chez les élèves issus de l’immigration. Or, l’écart dans les performances en mathématiques, par exemple, semble disparaître dans les pays qui ont une culture plus égalitaire en ce qui concerne les relations hommes-femmes. En Belgique, nous devrions donc donner plus d’importance aux modèles de rôle et à l’idéologie (inconsciente) du genre dans l’enseignement. Ceci est aussi vrai pour les élèves autochtones. « Parmi les filles autochtones, 16% se situent sous le seuil critique, contre 12% chez les garçons autochtones. Parmi les filles de deuxième génération, 42% se trouvent dans la zone rouge, pour seulement 28% des garçons de la même catégorie. 41% des filles immigrées et 34% des garçons immigrés ont un niveau trop faible. »
Les conclusions de l’étude sont donc alarmantes. Notre pays qui essaie sincèrement de s’adapter à la diversité de la population scolaire (souci de l’enseignement interculturel) n’en récolte pas les fruits. Les élèves allochtones n’ont que peu de chances de développer leurs talents dans nos écoles.
Les acteurs de l’enseignement dans les deux Communautés doivent se rendre compte qu’une telle situation est intenable. Nous avons affaire ici à un énorme gaspillage de talent humain qu’une société, qui prétend évoluer vers une économie de la connaissance, ne peut se permettre. Pour une part substantielle de notre population scolaire, qui va atteindre l’âge adulte dans quelques années, notre système d’enseignement ne réussit pas suffisamment à garantir un niveau de compétences minimal. Les élèves concernés n’en seront pas les seules victimes. La société entière en paiera le prix.
26/12/2012
Source : Enseignons.be
500 000 euros ont été consacrés à la réfection du centre de rétention dans lequel passent chaque année 20 000 migrants… Suite sur « Le Monde »
L’île est débordée par l’afflux des migrants des Comores. Fonctionnaires et associatifs ne cachent plus leur désarroi… Suite sur « Le Monde »
Une première pour le royaume chérifien ! Le Professeur et chercheur marocain Rachid Guerraoui est élu membre de l’Association for Computing [AMC- association pour la machinerie informatique]. Et l’homme serait un des meilleurs au monde dans son domaine.
L’Association for Computing [AMC - association pour la machinerie informatique], basée à New York, a récemment annoncé la nomination du Professeur Rachid Guerraoui en qualité de membre affilié, selon l’agence de presse MAP. Il s’agit d’une organisation américaine fondée en 1947, qui personnifie les plus grandes réalisations dans la recherche et le développement informatique des grandes universités à travers le monde, des entreprises et des laboratoires de recherche, avec des innovations qui sont le moteur de la croissance économique dans l’environnement digital, relève la même source.
Un des meilleurs au monde dans la programmation distribuée
A 45 ans, le Professeur Guerraoui devient ainsi le premier Marocain à faire partie de cette prestigieuse organisation. Selon l’ACM, les travaux réalisés par cet universitaire marocain ont « fondamentalement contribué à faire avancer la technologie des soins de santé, de la cyber sécurité, de la science, de la communication, du divertissement, des affaires et de l’éducation ».
Chercheur spécialisé dans les algorithmes distribués et langages de programmation distribués, le Professeur Guerraoui est considéré comme l’un des meilleurs en la matière à travers le monde. Il est l’auteur de plus d’une dizaine de publications scientifiques ainsi que 4 livres consacrés à l’informatique distribuée. Et c’est au cours de plusieurs conférences internationales qu’il a présenté les résultats de ses recherches.
En plus de ses multiples projets de recherche personnels, le Professeur Guerraoui jouit d’un CV bien fourni. Il a travaillé au Centre de recherche de l'Ecole des Mines de Paris, au Commissariat à l'Energie Atomique en Californie, ainsi qu’au Massachusetts Institute of Technology et y est encore affilié. Editeur associé de la revue Journal de l’ACM, Rachid Guerraoui a également dirigé plusieurs programmes de recherche d’envergure internationale dans le domaine de l’informatique. Actuellement, il occupe le poste de directeur de l’Institut d’Informatique Fondamentale à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse.
27/12/2012
Source : Yabiladi
Les étrangers à haute qualification peuvent exercer l'année prochaine en Russie 59 métiers sans quota de main-d'œuvre, a déclaré mercredi le service de presse du ministère russe du Travail.
"La liste établie pour l'année 2013 comprend 59 métiers (spécialités et fonctions) et reste la même qu'en 2012. Au cours de l'année qui s'achève, elle a été complétée à deux reprises, avec six fonctions relatives au génie technique et avec 19 métiers artistiques", indique le communiqué ministériel.
Ainsi, les artistes de cirque et de ballet, ainsi que les musiciens symphoniques, les chefs d'orchestre, les ingénieurs du son, les metteurs en scène et les réalisateurs étrangers pourront travailler sans quota en Russie.
Les ingénieurs des nouvelles techniques et technologies ainsi que les spécialistes des solutions de protection de données figurent également sur la liste des métiers exempts de quotas.
Le ministère du Travail précise que les spécialistes prétendant aux postes de directeurs d'usines, de complexes, de sociétés et de compagnies scientifiques et techniques intersectorielles en seront également dispensés.
26/12/2012
Source : RIA NOVOSTI
Le virtuose algérien du violon Abdelghani Belkaïd-Ahmed est décédé mercredi à l'âge de 93 ans à l'hôpital de Suresnes en région parisienne, a appris l'APS jeudi auprès de sa famille.
Après une carrière jugée "brillante" en Algérie, Abdelghani s'installera en France au milieu des années 1990 pour passer le reste de sa vie auprès de ses deux enfants et ses petits-enfants.
"C'était un exil forcé, du fait qu'à la mort de son épouse en 2008, il s'est retrouvé pratiquement tout seul, ses proches ayant tous immigré en France", explique son gendre.
Il sera enterré lundi prochain à 15h15 au carré musulman du nouveau cimetière de Puteaux (Hauts-de-Seine) aux côtés de son épouse, Kezerli Aouaouèche.
27/12/2012
Source : MAP
La France va se montrer plus accueillante qu'elle l'avait initialement envisagé envers les Afghans ayant travaillé avec ses soldats, rejoignant la politique adoptée en ce domaine par les Etats-Unis alors que pour Londres et Berlin cette solution doit rester exceptionnelle.
Le ministère de la Défense a indiqué mercredi que la France accueillera dans les prochains semaines "quelques dizaines" d'Afghans employés par le contingent français en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays.
Ces Afghans, qui ont notamment travaillé comme interprètes, seront accueillis avec leurs familles sur le sol français, alors que Paris a terminé en décembre le retrait de ses "forces combattantes" d'Afghanistan, où restent cependant 1.500 soldats chargés notamment de la formation.
D'après le quotidien Le Monde, c'est le président François Hollande lui-même qui a pris la décision de passer de 80 à 160-170 le nombre de personnes concernées, après des mois d'hésitations au sein du gouvernement.
Dans le passé, des militaires français avaient estimé que les Afghans devaient participer à la reconstruction de leur pays sur place plutôt qu'immigrer en Europe.
Aux Etats-Unis, les programmes d'accueil des anciens employés afghans concernent une population beaucoup plus importante, proportionnelle à l'importance du contingent américain dans le pays (plus de 60.000 soldats aujourd'hui, plus de 100.000 au plus fort de leur engagement militaire).
Ainsi, depuis 2007, 436 interprètes afghans et leurs familles (épouse et enfants de moins de 21 ans), ainsi que 534 autres employés afghans ont bénéficié d'un programme de visa spécial pour s'installer aux Etats-Unis, selon le département d'Etat.
Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir travaillé pour l'armée ou l'ambassade américaine pendant au moins un an et avoir obtenu une recommandation écrite d'un officier général ou de l'ambassadeur.
Chaque cas est particulier
Le Canada, dont les effectifs combattants en Afghanistan étaient plus comparables à ceux de la France (près de 3.000 hommes), se montre encore plus généreux: un programme spécial d'immigration a ouvert les portes à 800 personnes ayant travaillé pour ses militaires et diplomates.
A l'inverse Londres, tout en assurant ne pas vouloir abandonner ces personnels, estime qu'un accueil au Royaume-Uni doit être réservé aux "cas exceptionnels".
"Quand le personnel est l'objet de menaces, nos options incluent des permissions ou un transfert vers un poste différent. Dans les cas les plus graves, nous pouvons aider le personnel à être relocalisé ailleurs en Afghanistan, où, dans des cas exceptionnels, au Royaume-Uni", a déclaré jeudi un porte-parole du Foreign Office.
Trois interprètes afghans ont récemment écrit au ministère britannique de la Défense, demandant à bénéficier des mêmes droits que les interprètes irakiens et leurs familles: plus de 360 d'entre eux ont été accueillis en Grande-Bretagne.
L'Allemagne suit une politique proche, prévoyant "de se pencher sur chaque cas particulier", à l'aide d'un catalogue établi sur les risques encourus par chaque Afghan ayant travaillé auprès des Allemands.
En cas de risque sur place, il est prévu de l'aider à chercher un emploi ailleurs en Afghanistan et "si le danger est vraiment réel" et que sa sécurité ne peut pas être assurée dans son pays, alors il pourrait être accueilli en Allemagne, selon un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur.
D'après certains observateurs, l'afflux de demandes d'asile par des Afghans engagés au côté des forces étrangères, qui ont toutes engagé leur retrait, marque l'échec de l'Occident en Afghanistan, incapable de vaincre politiquement et militairement l'insurrection des talibans.
27/12/2012
Source : MAP
Récemment, une ville russe a décidé de simplement interdire l'immigration sur son territoire. Il s’agit de Novy Urengoi, la capitale russe du gaz, située dans l’oblast de Tioumen, dans l’extrême nord de la Russie.
La ville a été fondée en 1973, à la suite de l'ouverture du riche gisement gazier d'Ourengoï et est devenue une de ces « villes énergétiques » de la Russie d’aujourd’hui. Ce fort développement a entraine une croissance démographique importante, la population de la ville a été multipliée par 13 depuis 1979 pour atteindre 120.000 habitants en 2010 selon le dernier recensement. Mais la croissance démographique de la ville continuerait à augmenter puisque l’immigration vers la ville aurait en effet augmenté de 20% en 2012 selon les premiers chiffres officiels, pendant que le nombre de crimes et délits aurait lui augmenté de 64% en 2011 (sources).
Face a cet afflux important d’immigrants et au bouleversement de l’équilibre social lié, les autorités municipales ont réagi de façon radicale puisqu’elles viennent d’adopter des mesures qui réglementent drastiquement le droit de tout simplement émigrer à Novy Urengoi, mesures qui s’appliquent tant aux russes qu’aux étrangers. Désormais pour juste visiter la ville, il faut obtenir un permis spécial, par le biais d’une invitation émise par une compagnie locale ou un résident de la ville. Ce processus prend quatre semaines pour un citoyen russe et huit semaines pour un étranger. Quand à aller travailler dans la ville, il faut impérativement obtenir une invitation professionnelle d’une société installée dans la ville, il n’est donc plus possible de rentrer dans la ville et d’y chercher un travail sur place.
Les autorités de la ville affirment que ces mesures sont destinées à protéger la ville d’une immigration totalement incontrôlée, de la criminalité croissante et du trafic de drogues liés, mais aussi de protéger la ville du risque islamo-terroriste croissant. En clair de la situation ou des islamistes radicaux émigreraient dans la ville pour y développer des activités terroristes. La région est en effet menacée par le développement de l’Islamisme radical, puisque des groupes tels que Hizb ut-Tahrir ou encore l’émirat du Caucase y seraient implantés de façon sérieuse, émirat du Caucase dont des membres combattent en Syrie actuellement contre le régime de Bashar-El-Assad. Est-ce que la Sibérie pourrait être la prochaine cible des terroristes?
Cette nouvelle fait suite à une série de fait divers mettant en exergue le problème de l’immigration en Russie, notamment dans le sud du pays. De nombreux incidents dans le Caucase ont entrainé que le gouverneur du Territoire de Krasnodar Alexandre Tkatchev provoque un mini-scandale en proposant de mettre en place des patrouilles cosaques chargées de limiter l'afflux de migrants caucasiens dans cette région du sud du pays. Selon lui ces patrouilles (composées d'un millier d'hommes et financées avec de l'argent public) accompagneront les policiers et procèderont à des contrôles, avec pour objectif principal d’empêcher les conflits ethniques et de maintenir la paix dans la région, soumise a une pression migratoire croissante de populations caucasiennes de nationalité russe. Seraient ce certains cosaques du Semiretchie qui rentrent d’Asie centrale pour s’installer dans le sud de la Russie? Cette police d’un nouveau genre a aussi fait son apparition à Moscou puisque depuis cet automne, des cosaques patrouillent aussi dans la capitale russe pour contribuer à maintenir l’ordre entre les communautés présentes dans la ville. Prés de 600.000 russes se déclarent cosaques et l’état russe envisage la création d’un corps de cosaques de 400.000 hommes dans les prochains mois, qui se verra confier les mêmes fonctions que leurs ancêtres occupaient sous la période de l'armée impériale Russe, notamment celui de gouverner leur propre village.
Bien sur, hormis la lutte contre les délits, les migrations internes russes (de citoyens russes du Caucase hors du Caucase) sont tout à fait légales. Pour maitriser la situation, dans la capitale, un second niveau de patrouilles vont été créé: Des brigades multiethniques, composées de citoyens russes et de ressortissants du Caucase du Nord. C’est l’organisation de la jeunesse caucasienne de Russie « Deti Gor » (enfants des montagnes) qui a lancé cette idée. Les brigades seront composées de Tchétchènes, de Daghestanais, d’Ingouches, de Russes, d’Ossètes ou encore d’Azerbaïdjanais, Ses représentants estiment que les jeunes russes et caucasiens sont les mieux placés pour éviter les conflits interethniques parce qu’ils connaissent la mentalité de leurs concitoyens et qu’ils trouveront plus facilement les mots justes pour expliquer à leurs compatriotes comment ils doivent se comporter dans les lieux publics.
Certes la Russie a une très longue tradition migratoire et est même aujourd’hui le second pays au monde pour le nombre d’immigrés en pourcentage de la population totale, après les Etats-Unis. Selon les données officielles du FMS, en 2011 sont entrés en Russie pour travailler 13,6 millions d’étrangers.
Parmi eux et a titre informatif 22% d’Ukrainiens, 14% d’Uzbeks, 11% de Kazaques, 7% de Tadjiks, 4% de Kirghizes, 3,6% de Chinois et 3% d’Arméniens. La grande majorité de ces étrangers (prés de 10 millions) travaillent de façon plus ou moins illégale. Sur les quelques 30.000 spécialistes qualifiés qui sont entres dans le pays en 2011, 1.100 allemands, 888 anglais, 856 américains, 805 français, 534 Turcs. Enfin entre 4 et 5 millions de clandestins se trouveraient également sur le territoire russe, dont une grande majorité a Moscou et banlieue.
La Russie est en effet face a un double problème tant d’immigration que d’un besoin de main d’œuvre pour les deux décennies a venir, besoin de main d’œuvres destiné a permettre au pays de maintenir sa croissance économique malgré le déficit humain créé par l’effondrement démographique de la période 1995-2005. Il est estimé que le pays devrait avoir besoin de 10 millions de migrants professionnels d’ici 2025 soit 770.000 / an. Dans le même temps, l’état s’est fixe de créer 25 millions d’emplois d’ici a 2020. Cette politique migratoire se fait dans un contexte politique tendu puisque prés de 70% de la population souhaite que l’immigration en Russie soit ralentie.
Cet été, le président russe Vladimir Poutine a donc dévoilé le gigantesque plan migratoire pour la Russie d’ici à 202. Les chiffres sont assez intéressants à étudier. Sur les trois prochaines années (jusqu'à 2015) l’état russe souhaite annuellement organiser et faciliter le retour de 200.000 russes de l’étranger en Russie, 30.000 spécialistes qualifiés, 200.000 étudiants étrangers, et de faire baisser l’immigration illégale de 30%. Les étudiants étrangers pourraient recevoir des permis de résidences automatiquement après l’obtention de leurs diplômes. De 2016 à 2020 il s’agira d’augmenter les entrées annuelles à 250.000 personnes, dont 40.000 spécialistes étrangers et de commencer à rediriger l’immigration vers la Sibérie et l’extrême orient. Enfin de 2021 a 2025 300.000 entrées / an et organiser activement le repeuplement de la Sibérie et l’extrême orient.
Bien sur le challenge russe repose sur plusieurs équations distinctes : organiser le retour des russes de l’étranger, maitriser l’immigration à bas cout d’Asie centrale, contenir les migrations internes et repeupler l’est de son territoire. A ce titre, le développement économique de l’extrême orient envisagé pour les prochaines années (125 millions d’euros d’investissements) va dans le sens de cette volonté de revivifier et repeupler l’immense territoire qui se trouve derrière l’Oural et fait face à une Chine affichant un insolent dynamisme démographique. Récemment du reste le Mufti de Tioumen a alerté sur l’invasion chinoise en cours selon lui, les ressortissants de l’empire du milieu étant 10 fois plus nombreux que les centrasiatiques dans la ville, et sans doute entre 30 et 50.000, soit 8 a 10% de la population de la ville. Quand au Mufti du Krai de transbaikalie, il s’inquiète lui du nombre croissant de mariage entre des ressortissantes russes et des travailleurs chinois saisonniers.
La Russie qui souhaite d’avantage se tourner vers l’Asie pour des raisons économiques dans les prochaines années, mais dont les leaders ne cherchent de rappeler l’appartenance a l’Europe, pourra t-elle finalement rester un pays plutôt Européen si sa population s’asiatise sensiblement? Une chose est certaine, comme tous les grands pays occidentaux, la Russie fait face au problème de l’immigration. Sa position économique régionale dominante fait en outre d’elle le pôle d’attraction économique de l’Eurasie. La maitrise des flux migratoires est un enjeu crucial pour le pays, alors que le président Poutine vient de rappeler le 12 décembre dernier que le pays devait garder son identité culturelle et nationale, et n'admettra pas l'apparition sur son territoire d'enclaves ethniques fermées, vivant en dehors du cadre juridique et culturel commun.
26/12/2012
Source : La voix de la Russie
Décidément, l’Espagne et le Maroc sont déterminés à concrétiser tous les projets en suspens entre les deux pays… Suite sur « les échos quotidien »
Le gouvernement hébreu a autorisé l'immigration en Israël de cinquante membres d'une tribu oubliée. La fin d'un exil de près de 3 000 ans.
Par Avner Nahum
On les appelle les Bnei Menashe, "enfants de Manassé" en hébreu. Ils habitent le nord-est de l'Inde, dans les États de Mizoram et du Manipur, et appartiennent à un groupe de langues mizo. Pour la première fois depuis 2007, une cinquantaine de ces Indiens ont effectué lundi leur alya (littéralement "montée") en Israël. Cette discrète vague d'immigration devrait entraîner des milliers d'autres Bnei Menashe à les suivre dans les mois qui viennent, rapporte le quotidien israélien Jerusalem Post.
Le ministère de l'Intérieur de l'État hébreu a autorisé environ 250 immigrés à s'installer en Israël en juillet. L'association Shavei Israel (retour en Israël) a déclaré qu'avec l'aide du ministère de l'Immigration ces familles poseront leurs valises en Galilée (nord du pays).
Les Bnei Menashe seraient descendants d'une des "dix tribus perdues d'Israël", dispersées après la chute du royaume d'Israël, lorsque les Assyriens s'emparèrent du trône en - 722. Durant leur exil, les populations juives s'établirent en Europe et en Asie, notamment à Babylone. Un petit groupe se serait installé à la frontière birmane, en Inde, conservant durant presque 3 000 ans leurs coutumes juives, mais oubliant peu à peu leurs origines.
C'est dans les années 1950 que certains d'entre eux prennent conscience de leur judéité. À partir des années 70, de plus en plus de Mizo se mettent à pratiquer le judaïsme, apprenant les bases des rites orthodoxes. Au début des années 90, quelques rabbins donnent leur accord à la conversion des membres du groupe, et les premières immigrations sur la terre trois fois sainte commencent en 1994. Les Bnei Menashe sont en 2005 officiellement reconnus comme faisant partie de l'une des tribus perdues d'Israël par le grand rabbin Shlomo Amar. Deux ans après, ce ne sont pas moins de 1 700 Mizo qui quittent l'Inde pour la Judée.
Des origines controversées
Au fil des années, des doutes sont apparus quant à l'authenticité du judaïsme de ces Indiens. Pendant cinq ans, le gouvernement israélien n'a donné aucun visa aux Bnei Menashe. Leurs origines n'ont jamais été authentifiées, et un grand nombre d'Israéliens sont d'avis qu'ils ne sont pas juifs. On accuse une immigration économique, dont le but serait d'augmenter la démographie juive face à la population arabe israélienne grandissante. L'ancien ministre de l'Intérieur de l'État hébreu Avraham Poraz affirme même qu'ils ne seraient que des "villageois qui cherchent à fuir la pauvreté".
Bien qu'il ait admis l'origine juive des Mizo, le rabbin Shlomo Amar a tout de même tenu à ce qu'ils se convertissent au judaïsme avant d'émigrer. Cette décision a suffi à alimenter les contestations des Israéliens et a été mal acceptée par le gouvernement indien, qui a mis un terme à ces conversions. L'affaire resta au point mort durant cinq ans. Jusqu'à maintenant, car Israël a désormais donné son accord pour qu'à long terme les 7 200 habitants qui composent l'ensemble des Bnei Menashe soient accueillis en Terre promise.
Michael Freund, l'ancien assistant de l'actuel Premier ministre Benyamin Netanyahou et président de Shavei Israël, a déclaré que "le retour à Sion de cette tribu perdue [...] n'est rien de moins qu'un miracle". Enjeu politico-religieux ou véritable retour aux sources, ce "miracle" a de quoi faire resurgir de nombreux débats sur l'identité d'un peuple en mal d'une terre ancestrale.
26/12/2012
Source : Le Point
L’association se bat pour le retour d’un Kosovar hémiplégique de 11 ans qui doit être opéré. Une situation déjà vécue sous Sarkozy ou Guéant.
Par FABRICE TASSEL
Réseau Education sans frontières (RESF) finit l’année sur le pied de guerre. Plutôt discrète médiatiquement depuis l’élection de François Hollande, l’association mobilise autour du cas de Blendon Gashi, un Kosovar âgé de 11 ans, handicapé, expulsé en janvier peu avant l’intervention chirurgicale qui était programmée au centre hospitalier universitaire de Reims (Marne).
«Ce cas fait partie des héritages de l’époque Sarkozy», souligne Richard Moyon, une des figures emblématiques de RESF. En évoquant cette histoire, le militant dresse aussitôt un parallèle avec celle d’Ardi Vrenezi, un polyhandicapé de 15 ans qui avait lui aussi été expulsé, en mai 2010, vers le Kosovo avec ses parents. Après une longue mobilisation, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, avait cédé et autorisé le retour de l’adolescent qui a été opéré en France. Il y vit toujours, à Metz (Moselle), avec son père maçon, sa sœur salariée d’un centre aéré, et son jeune frère collégien.
«Il serait quand même triste que nous obtenions moins sous Valls que sous Guéant», souligne Richard Moyon. A l’époque, Réseau Education sans frontières avait obtenu la signature de plusieurs personnalités de gauche, comme Christiane Taubira, Cécile Duflot, Martine Aubry, Jean-Paul Huchon ou Bertrand Delanoë. Cette fois, les signataires dans les rangs du Parti socialiste sont beaucoup plus rares, à l’exception de nombreux élus du conseil régional de Champagne-Ardenne, où vivait la famille Gashi.
Arrivés clandestinement en avril 2011, les Gashi ont vu leur demande d’asile rejetée. Pendant que leur requête était examinée, la famille kosovare s’est intégrée : Blendon et son frère jumeau, Blendi, sont allés à l’école, y ont appris le français, tandis que, grâce à un réseau d’entraide, la santé de Blendon était prise en charge. Hémiplégique après un accident vasculaire survenu dans ses premières années, il ne peut pas utiliser sa main droite et claudique.
Incident. Depuis le 18 janvier et le placement au centre de rétention de Metz, puis l’expulsion vers Pristina, RESF se bat pour que l’intervention programmée en France puisse avoir lieu. Pour l’heure, la demande de visa déposée par la mère de Blendon a été rejetée par le consulat de France au Kosovo, qui argue de la possibilité pour l’enfant d’être soigné dans de bonnes conditions à Pristina. C’est aussi l’argument donné par le cabinet de Manuel Valls aux membres de RESF. Une pétition a déjà recueilli plusieurs dizaines de signatures, dont celles des comédiennes Jeanne Balibar et Josiane Balasko, le cinéaste Laurent Cantet, la chanteuse Emily Loizeau et, pour la sphère politique, Jean-Luc Bennahmias, Olivier Besancenot et Daniel Cohn-Bendit.
Richard Moyon est déterminé à se battre. «Si nous sommes un peu moins visibles médiatiquement, cela ne veut pas dire que nous avons changé depuis l’arrivée de la gauche», souligne-t-il. Et de raconter comment, moins d’un mois après l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, il avait passé, un soir vers 22 heures, un long moment au téléphone avec deux membres du cabinet de Manuel Valls pour tenter d’empêcher l’expulsion d’un Géorgien qui venait de sortir de prison. En vain. «Ce soir-là, nous avons compris que le paradis n’était pas advenu, et nous avons décidé d’agir comme avec leurs prédécesseurs», se souvient Richard Moyon qui, à la fin de l’été, a frôlé l’incident avec le ministre de l’Intérieur en l’interpellant un peu vivement sur un cas d’expulsion lors de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. Compte tenu du poids de l’immigration familiale en France, RESF est depuis des années un interlocuteur crucial pour les familles avec enfants scolarisés. Ce sera encore le cas dans les prochains mois, avec l’application de la récente circulaire Valls définissant les nouveaux critères de régularisation, dont celui posant cinq ans de présence sur le territoire et trois ans de scolarisation pour les enfants ( Libération du 28 novembre).
«Pression». Richard Moyon salue «le caractère pérenne du dispositif alors qu’en 2006, on savait que la régularisation Sarkozy serait limitée dans le temps. D’ailleurs, l’afflux dans les préfectures est moins massif qu’en 2006, des familles savent que c’est trop tôt pour qu’elles se manifestent». Le militant reconnaît aussi «qu’avec Valls le discours xénophobe de Sarkozy et Guéant a disparu, et la pression du chiffre sur les policiers a diminué. Mais, en même temps, Valls, en expliquant que le nombre de régularisations et celui des expulsions seront proches de celles sous la droite, valide d’une certaine façon leur politique. Et c’est aussi vrai concernant les Roms: il ne reprend pas les éléments du discours de Grenoble, mais la pratique est la même».
26/12/2012
Source : Libération
Une forte montée du sentiment eurosceptique au Royaume-Uni, sous l'effet notamment de la crise économique et de l'immigration, a été mise en évidence par les sondages publiés ces dernières semaines au Royaume-Uni.
La question de l'adhésion de la Grande Bretagne à l'UE suscite actuellement un véritable débat, notamment sur la place du Royaume-Uni au sein de l'Europe, entre le rapatriement de certains droits de Bruxelles et le retrait carrément de l'espace européen.
Les Britanniques érodés par un plan de réduction des dépenses draconien sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter l'Europe.
Selon les derniers sondages, 56% d'entre eux, soit près de six électeurs sur dix, sont aujourd'hui en faveur du retrait de la Grande Bretagne de l'UE, alors que ce taux était de 44% au début de l'année.
Les enquêtes menées par différents Instituts montrent également qu'un quart des électeurs conservateurs envisagent de rallier le parti nationaliste britannique (UKIP) à la prochaine élection de 2015. Ils révèlent un soutien croissant des Britanniques pour le parti UKIP, crédité aujourd'hui de 14% des intentions de vote, devenant ainsi la troisième force au Royaume Uni devant les libéraux démocrates.
Les militants conservateurs se ruent vers le parti pour l'UKIP pour des raisons autres que sa position sur l'Union européenne, à l'instar de la politique de ce parti en matière d'immigration, de protection sociale et d'économie.
Alors que le Parti conservateur de M. Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni gagne du terrain remportant victoire sur victoire au niveau local.
26/12/2012
Source : MAP
Le Premier ministre tunisien, l'islamiste Hamadi Jebali, a affirmé mercredi la volonté de son gouvernement d'enrayer les migrations clandestines, moyennant un appui de l'Union européenne (UE) pour organiser les flux réguliers.
"Nous devons éradiquer l'immigration illégale au profit d'une migration organisée pour garantir les droits des Tunisiens dans les pays d'accueil", a déclaré M. Jebali lors d'une conférence sur la politique migratoire.
Cette éradication "ne sera possible qu'à travers un appui aux flux migratoires organisés", en particulier avec l'UE, qui "a besoin de main-d’œuvre malgré les difficultés économiques qu'elle connaît", a-t-il ajouté.
Selon les dernières statistiques, le nombre d'expatriés tunisiens est passé de 600.000 en 2000 à 1,2 million en 2010, dont la moitié en France, premier partenaire économique de la Tunisie.
Et selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), 40.000 Tunisiens ont émigré clandestinement depuis la révolution de janvier 2011, tandis que 2.080 ont disparu en mer.
"Il est primordial de fonder les bases d'une nouvelle politique respectant les droits à la mobilité, au travail et à une vie décente des Tunisiens émigrés", a affirmé Omaya Seddiq, dirigeant d'une association de défense des immigres en Europe, lors de cette conférence sur la politique migratoire.
Le chef l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale), Houcine Abbassi, a pour sa part évoqué "la fuite des cerveaux" des diplômés partant chercher du travail à l'étranger faute d'en trouver en Tunisie.
La Tunisie, qui a signé des accords migratoires avec l'Italie et la France, a été secouée en septembre par le naufrage dans lequel des dizaines de migrants clandestins ont péri, un drame dans lequel l'opposition a vu un "échec de la politique du gouvernement" dirigé par le parti islamiste Ennahda.
26/12/2012
Source : AFP
Le secteur du bâtiment est celui qui emploie le plus d'étrangers en Italie avec un taux de 19,2 pc de l'ensemble des travailleurs de cette filière, soit un sur cinq, révèle un récent rapport de l'Institut italien des recherches économiques et sociales (IRES).
Près de 90 pc des travailleurs étrangers dans ce secteur sont employés en tant que manœuvriers en construction, en travaux de finition, de peinture et d'installations diverses (contre 60 pc des Italiens).
Un pour cent seulement des étrangers occupent des fonctions techniques comme celles d'ingénieur ou d'électricien (contre 15 pc pour les Italiens), indique le rapport, précisant que les travailleurs étrangers sont rémunérés mensuellement en moyenne de 133 à 195 euros en moins que leurs collègues italiens.
Selon un rapport sur l'immigration, publié fin octobre dernier à Milan (nord), le nombre de travailleurs étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010.
Ces travailleurs se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail : 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.
26/12/2012
Source : MAP
La France accueillera dans les prochaines semaines "quelques dizaines" d'Afghans ayant travaillé auprès de ses soldats en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Défense.
Ces Afghans qui ont notamment travaillé comme interprètes seront accueillis avec leurs familles sur le sol français. Un arbitrage gouvernemental doit encore déterminer leur nombre exact.
Selon Le Monde, "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie".
Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Leur expatriation est conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité est désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité à s'intégrer dans le pays d'accueil.
L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre de la force internationale de l'Otan fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense.
D'autres dispositifs de fin de contrat ont été prévus, allant du versement d'indemnités à des aides à la reconversion et à la réinsertion en Afghanistan, a-t-encore indiqué de même source.
Après le retrait des dernières troupes combattantes en décembre, il reste 1.500 soldats français en Afghanistan qui sont des formateurs, logisticiens et médecins.
Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici à la fin 2014.
26/12/2012
Source : MAP
Les participants à la troisième édition du colloque « Vivre ensemble la diversité-dialogue des peuples et des cultures » ont mis en avant la coexistence exemplaire entre juifs et musulmans… Suite sur « Libération »
La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait « ses débuts » new yorkais samedi soir à guichet fermé… Suite sur « Al Bayane »
« L’interdiction du travail fait que beaucoup d’immigrés subsahariens établis au Maroc ne peuvent pas accéder à certaines fonctions »… Suite sur « Les échos quotidien »
Djamila Sahraoui signe un cinéma poignant et tragique dans son dernier film « Yema »… Suite sur « Le Soir échos »
Un total de 32 candidats à l'émigration clandestine, dont 25 Algériens, ont été secourus ces dernières heures alors qu'ils tentaient de gagner à bord de trois embarcations de fortune les côtes espagnoles, ont indiqué mardi les services de sauvetage maritime.
Un groupe de 25 clandestins algériens a été secouru, lundi soir, au large de la côte de Murcie, dans le sud de l'Espagne, alors qu'il tentait d'atteindre le territoire espagnol à bord de deux embarcations qui ont été repérées vers 19h30 (HL) par les radars du système intégral de surveillance extérieure (SIVE), à 11 miles de Cabo de Palos, selon les mêmes sources.
Les migrants trouvés en "bon état de santé" ont été ensuite conduits au port de Carthagène, ou ils ont été pris en charge par les volontaires de la Croix-Rouge.
D'autre part, sept subsahariens ont été secourus, mardi matin, dans le détroit de Gibraltar, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à bord d'un bateau gonflable.
Selon des sources de la Croix-Rouge, les secours ont reçu un appel téléphonique alertant qu'une embarcation se trouvait à la dérive dans les eaux du détroit, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui sévissaient dans la zone.
L'embarcation a été retrouvée "complètement inondée", selon les mêmes sources, qui ajoutent que les sept occupants, qui présentaient des symptômes d'hypothermie, ont été conduits par un bateau de sauvetage vers le port de Tarifa (sud).
Après enquête et procédures d'usage, les immigrants seront placés dans des centres d'internement des étrangers en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement dans leurs pays d'origine.
25/12/2012
Source : MAP
A l’approche du mercato hivernal, Adel Taarabt multiplie les sorties médiatiques. Dans une interview accordée lundi au journal italien la Gazzetta dello Sport, l’international marocain, pensionnaire du club londonien des Queens Park Rangers, a fait savoir que son agent était en discussion avec le Milan AC. « Je refuserais des offres des grands clubs anglais si le Milan AC me faisait une proposition. Mon agent discute d’ailleurs avec Galliani (ndlr: vice-président du Milan AC), mais tout dépend des cas Robinho et Pastore, qui a d’ailleurs fait que je ne suis pas au PSG », a indiqué l’ancien lensois.
Adel Taarabt n’a pas manqué de souligner, au passage, son avis sur le club rossonero, qui occupe actuellement la 7e place du championnat italien. Pour lui, « le Milan AC n’est pas dans une grande période, et ne fait plus partie des tops clubs ». Et de poursuivre : « Mais, si je rejoignais le Milan, ça m’ouvrirait les portes vers les plus grands clubs que sont le Real Madrid et le Barça ».
Taarabt est, par ailleurs, au cœur d’une polémique au Maroc. Le milieu de terrain des QPR a annoncé ne pas vouloir disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2013, prévue du 19 janvier au 10 février, en Afrique du Sud.
25/12/2012
Source : Yabiladi
Depuis leur arrivée aux Pays-Bas, trois ou quatre décennies plus tôt, Lhaj Radi, Znati et Zyani suivaient, via la télévision, les séances de débat au Parlement néerlandais, dont ils étaient l'objet à maintes reprises. Mais ils n'avaient pas l'occasion, à l'instar des natifs, de s'y rendre, leur premier souci étant un gagne-pain pour garantir à leurs descendants "la vie digne" qu'ils n'ont pas eue.
Vendredi 21 décembre 2012. Elle était 13h15 (heure néerlandaise) lorsque des doyens des émigrés maroco-néerlandais débarquent à La Haye en provenance d'Amsterdam pour découvrir, pour la première fois, la Tweede Kamer (2-ème chambre) à l'invitation de "la maison de démocratie et de l'Etat de droit" (ProDemos - Huis voor democratie en rechtsstaat) et l'association des Marocains âgés (Marokkaanse Ouderen Salon), présidée par Lahcen Farah.
Mais avant de mettre les pieds dedans, une leçon sur la politique des Pays-Bas, ses partis et le mode d'élection semble indispensable.
Dans une salle de classe au sein de la Maison pour la démocratie et de l'Etat de droit, un centre pédagogique de politique, les vieux apprentis ont été accueillis par Brahim Fettah, un encadrant du centre d'origine marocaine. Tout a été mis en place : des stylos, des fiches d'informations, des badges mais aussi du café noir pour mettre à l'aise le groupe dont beaucoup n'ont jamais connu les bancs de l'école.
Des affiches et des photos de tous les leaders des partis de gauche, de droite et de centre meublent les murs de la salle aux couleurs vives et sombres qui reçoit à longueur de journée des visiteurs de différents âges pour les initier aux méandres de la politique et aux principes de citoyenneté et de démocratie, surtout. "C'est lui, c'est Wilders", s'écrient des membres du groupe en s'arrêtant sur l'affiche du chef de file d'extrême-droite, Geert Wilders dont la notoriété a été forgée au préjudice des immigrés et de leurs intérêts.
Avant la première leçon, place à quelques questions pour tester la connaissance de ces personnes âgés entre 70 et 80 ans, pour qui la politique ne dit pas grand chose, à tort ou à raison, alors qu'ils ont vécu dans ce pays trois ou quatre décennies. Mais, la politique, ils la vivent à travers leurs fils et petits-fils qui sont désormais Néerlandais, ayant des droits et des obligations.
Qu'est-ce que vous attendiez de cette visite au Sénat? Les réponses étaient semblables les unes aux autres, voire les mêmes. Si tous les membres du groupe veulent découvrir dans la réalité et pour la première fois le parlement, ils espèrent aussi "qu'on s'arrête de s'en prendre aux immigrés et à leur gagne-pain parce qu'ils ont travaillé dur, autant ou plus que les autres !!". Ces réponses aussi naïves soient-elles dénotent d'une conviction chez ces gens-là que les Pays-Bas ne sont plus ce qu'ils étaient pour les immigrés qu'on a désormais tendance à sacrifier sur l'autel de la crise économique.
Combien de sièges faut-il pour former la majorité au parlement ? Combien de partis aux Pays-Bas ? Qui sont les membres du gouvernement ? Qui est le premier ministre néerlandais? La princesse Maxima a-t-elle le droit de voter ? Quel est votre média préféré ? Autant de questions auxquelles les élèves-vétérans ont été invités à répondre. Ils ne connaissent pas tout, mais n'ignorent pas tout non plus. Pour la plupart, ils ont la moyenne aux yeux de Brahim Fettah, un connaisseur de la chose politique aux Pays-Bas.
Fort de ses 13 ans de travail dans la maison pour la démocratie, Brahim a donné un aperçu, via la projection d'une vidéo en néerlandais, sur la composition des deux chambres du parlement néerlandais Eerste Kammer (Première) et Tweede Kamer (deuxième), le mode d'élection des 150 membres du parlement, le rapport entre gouvernement et députés et d'autres aspects de la vie partisane et politique hollandaise qu'ils ont suivi, en élèves assidus.
Le moment attendu est venu. Le groupe va aussitôt voir la Tweede Kamer mais, par mesure de sécurité, ils doivent se débarrasser de certains de leurs objets et les laisser dans un casier, notamment les appareils électroniques (téléphones portables et appareils photo). "Mais on veut prendre des photos souvenir !", lancent nombre d'entre eux. "C'est interdit", a réagi non sans regret Brahim Fettah qui sera également leur guide.
Vers 14H30 et à quelques mètres de "la Maison pour la démocratie", les membres du groupe franchissent une porte secondaire menant vers la chambre basse où un écran fait défiler les différents gestes que les visiteurs doivent effectuer pour faciliter la tâche aux agents de sécurité. Il s'agit d'enlever leurs Kufis, manteaux, ceintures, écharpes, chaussures avec clous et se débarrasser de toute pièce en métal ou électronique pour pouvoir traverser le portique de sécurité sans le déclencher.
Dix minutes plus tard, munis d'une fiche technique sur la 2-ème chambre, Ils ont pris place dans la partie réservée aux visiteurs. Brahim revient, en maitre des lieux, sur l'histoire du bâtiment et la composition de la Tweede Kamer, un bâtiment moderne, œuvre de l'architecte éminent Pi Bruijn. Les sièges sont aménagés sous forme de Tulipe, l'un des symboles des Pays-Bas, sur fonds vert, bleu et gris clairs.
Brahim revient sur les fonctions du président de la chambre, du secrétaire général et des greffiers devant une assistance séduite par une architecture à la fois colorée, fascinante et sobre. Leur seul reproche est que la salle n'était pas animée, pas de députés, pas de ministres, pas de questions, pas de réponses, pas de discours non plus. Ils voulaient interpeler "leurs représentants" au sujet du chômage de leur fils et filles, de la réduction des allocations familiales, l'assurance maladie et leur poser plein de questions qui les taraudent mais auxquelles ils ne trouvaient pas de réponses.
Heureusement, ces doyens des Marocains des Pays-Bas ne rentreront pas bredouilles chez eux. Ahmed Markouch, député d'origine marocaine a été au rendez-vous à la fin de la visite au Sénat. Markouch qui s'est efforcé, tant bien que mal, de répondre à leurs questions, a vulgarisé du mieux qu'il peut pour expliquer les plans gouvernementaux. Pour lui, un chef de gouvernement est comme un père de famille, pour se mettre à l'abri de la crise, il se serre la ceinture.
Si on a l'habitude d'avoir sur la table du beur, huile d'olive, fromage, café, thé, pain, croissants etc, en temps de crise on devrait se limiter à deux ou trois mets, a-t-il lancé, louant les actions de son parti et du gouvernement qui ont fait en sorte que le pays reste à l'abri le plus longtemps possible de la crise, au moment où d'autres sont au bord de la dérive.
En retournant chez eux, ces hommes auraient réalisé leur rêve de voir de près la Tweede Kamer, où se forment -et chutent- les coalitions de gouvernement néerlandais, mais aussi ils seraient plus avisés et attentifs à la politique et aux politiciens.
Said Youssi
25/12/2012
Source : MAP
Des dizaines de jeunes maroco-sénégalais ont investi courant cette semaine, la maison de la culture Douta Seck à Dakar, pour célébrer leur identité métissée, fruit de couples mixtes ou issue d'arrières grands parents de Fès, ces pionniers de l'émigration marocaine qui se sont installés dans le pays de la Teranga depuis près de trois siècles.
Badr Diakhaté, débordant de dynamisme et dégageant la bonne humeur caractéristique des marrakchis, s'emploie sur le stand marocain des ''Journées Gastronomiques et culturelles'', organisées par différentes nationalités africaines pour décliner la richesse de leur culture et les facettes de leur patrimoine.
"La réforme du code de la famille, et particulièrement l'article 6 permettant l'octroi de la nationalité de la mère marocaine à ces enfants issus de mariages mixtes, a constitué un tournant dans ma vie", raconte Badr, en se rappelant le moment mémorable de la bonne nouvelle qu'il avait reçue de la part de ses cousins maternels depuis le Maroc.
"J'ai aussitôt procédé aux démarches pour obtenir le certificat de nationalité et depuis j'ai été pris par le désir de connaitre des jeunes comme moi, des maroco-sénégalais établis aussi bien au Maroc qu'au Sénégal", affirme-t-il. Une fois qu'on a constitué un petit groupe, l'initiative de créer notre association a été entreprise avec engouement, indique-t-il au sujet de l'Association des sénégalais d'origine marocaine (ASSOM), créée en 1998, et qui ne manque aucune occasion pour hisser fièrement le drapeau marocain à Dakar.
"On est actuellement près de 60 jeunes cotisants au sein de l'association à Dakar et grâce à la magie du Web l'on est entré en contact avec de nombreux jeunes maroco-sénégalais au Maroc et dans d'autres pays", souligne Badr qui est vice-président de l'ASSOM. "On a déjà des sections de l'association dans la capitale spirituelle du Royaume Fès, à Paris et même à Washington", dit-il.
"On est dans une ambiance de retrouvailles à la maison de la culture pour présenter brillamment notre identité marocaine auprès des visiteurs sénégalais mais aussi des jeunes des autres pays participants à cette manifestation, dit-il en s'activant auprès du stand Maroc qui décline sa convivialité par les délices de la cuisine marocaine, des gâteaux traditionnels et l'emblématique ''berrad'' argenté (théière).
"Notre Journée a été honorée par la visite de l'ambassadeur du Royaume à Dakar, M. Taleb Berrada, et nous avons une surprise pour nos invités ce soir", confie-t-il. En effet deux vedettes de la chanson sénégalaise, Hadji Ndjay et Pap Diouf, ont promis de faire une apparition et de chanter un duo pour le plaisir des conviés à cette manifestation.
Loin de se cloitrer entre membres de la communauté uniquement, l'association s'implique dans son entourage au service du brassage culturel, à travers les activités culturelles, sportives, de loisirs et même du caritatif.
Badr précise, à ce sujet, que des projets sont en cours d'élaboration comme celui de l'apprentissage de l'arabe pour les enfants des couples mixtes initié en partenariat avec l'Association Hassan II des anciens étudiants sénégalais au Maroc. "Nous bataillons aussi pour obtenir plus de places aux colonies de vacances organisées au Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine à l'étranger", ajoute-t-il.
L'association ASSOM s'est également impliquée dans le social au profit de jeunes handicapés sénégalais. "Nous nous sommes impliqués auprès de jeunes handicapés pour les aider à se prendre en charge à travers des initiatives leur permettant d'être rémunérés pour des petits travaux ou la vente d'articles d'artisanat qu'ils fabriquent", précise Badr, soulignant que l'essentiel de l'initiative c'est de sortir du cadre classique et peu productif de l'assistance.
Rencontrés dans le cadre de cette manifestation, les jeunes de l'association ne manquent pas de soulever des griefs quant à la question de la nationalité et les procédures administratives contraignantes pour l'obtention des papiers d'identité. Près de 25 pc seulement des jeunes en contact avec l'association ont pu obtenir le certificat de nationalité marocaine et peu d'entre ces privilégiés ont pu obtenir le passeport et la carte d'identité nationale marocaine en raison de certains documents demandés qui nécessitent le déplacement au Maroc, ce qui n'est pas dans les moyens de la plupart d'entre nous, déplore-t-il, formulant le souhait de pouvoir un jour réaliser ces documents au niveau du service consulaire de l'ambassade du Royaume à Dakar.
Pour les jeunes descendants des premiers marocains installés au Sénégal, dont la présence des pionniers remonte à près de trois siècles, la situation est encore plus compliquée. Même en portant des noms de familles connues au Maroc (Benjelloun, Bensouda), les fils des pionniers butent contre la nécessité de produire un document attestant leur nationalité. Après de nombreuses générations il serait impossible pour les petits fils des pionniers de décliner un quelconque document alors que les registres civils n'existaient même pas à une telle époque, s'exclame-t-il, affirmant qu'une décision politique est à même de régler le déchirement de ces marocains en quête de reconnaissance de leur identité.
Malgré ces difficultés, les jeunes maroco-sénégalais fruits d'un métissage entre deux pays aux relations ancestrales ne découragent point. Ils se disent bel et bien marocains, ils le manifestent, ils célèbrent leur riche identité, s'activent dans le culturel et se passionnent du patrimoine marocain pour garder et ancrer les précieux liens avec leur pays d'origine.
Driss Hidass
25/12/2012
Source : MAP
L’œuvre choc du plasticien d’origine kabyle fait l’objet d’une première grande rétrospective au centre Pompidou… Suite sur « Libération »
Le trophée du Conseil décerné à Selma Bennani à Aix-en-Provence… Suite sur « Libération »
Inconditionnelle des biographies des grands hommes de l’histoire, Zakia Daoud signe aujourd’hui « Hannibal »… Suite sur « Le Soir échos »
L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la Cinémathèque de Tanger.
Le film découvre l’histoire de la musique Gnawa, présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations. A travers le personnage d’Amazigh Kateb, d’Aziz Maysour et tous les autres, le film montre comment les jeunes groupes de musique, tel que Gnawa diffusion, ont fusionné l’histoire de Gnawa à la musique occidentale et comment le rite Gnawa a gardé toute son authenticité.
Ce documentaire a été produit par la société « Pleins cadres » et tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbes puis au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.
Rahma Benhamou el-Madani est née en 1966 à Aïn Kihal en Algérie. En 1972, elle part vivre avec sa famille à Bordeaux, en France à l'âge de six. Elle a réalisé des reportages documentaires et des animations à la radio Clé des ondes de 1989 à 1992 et a suivi parallèlement des études de Communication et Sciences du Langage.
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger avait soutenu la diffusion en avant première de « Tagnawittude », le 29 septembre 2010, à la salle Studio Raspail à Paris.
25/12/2012
Source : CCME
Avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude », Tanger, le 4 janvier 2013
L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la Cinémathèque de Tanger.
Le groupe Walibi Belgium n'envisage pas, à l'heure actuelle, de créer des espaces de prières pour ses visiteurs, a indiqué la porte-parole du parc d'attractions belge lundi, tandis que l'initiative fait beaucoup parler d'elle aux Pays-Bas où le groupe envisage des lieux de prières pour ses clients musulmans.
Le groupe Walibi Belgium, contacté par l'Agence Belga, précise qu'il n'a jamais reçu de sollicitations en ce sens de la part d'une quelconque communauté religieuse. "Le cas échéant, nous entendrions la demande et nous serions prêt à y réfléchir, mais pour l'instant, ce n'est pas d'actualité", affirme le groupe.
Lundi, le quotidien néerlandais De Telegraaf rapportait que le parc d'attractions Walibi Holland de Biddinghuizen, situé au nord-est d'Amsterdam, s'apprêtait à aménager un espace de prière pour ses clients musulmans. Le projet devrait voir le jour au printemps 2013.
24/12/2012
Source : Belga-rtbf
L’information a été révélée par le Daily Mail. Selon le journal britannique, Tottenham serait prêt à débourser jusqu’à 10 millions de livres, soit près de 12 millions d’euros, pour s’attacher les services de l’international marocain Younès Belhanda lors du mercato hivernal. Ce transfert constituerait un plan B pour le club anglais qui souhaitait initialement faire venir le Portugais João Moutinho. Du côté de Montpellier, un départ de Belhanda en hiver ne semble pas être une option envisagable.
« Seul l’avenir nous dira si Younès partira l’été prochain », confiait récemment Laurent Nicollin, président délégué du Montpellier HSC. Et de préciser : « Younès est bien, il est là. On ira manger ensemble, on discutera. On est en phase avec lui, sa famille, son agent. Il a une belle compétition à jouer en janvier avec le Maroc. On verra en juin. Et s’il part, on le pleurera ».
24/12/2012
Source : Yabiladi
Devant la situation de surendettement du pays dont il avait hérité (près 1900 milliards d'euros, soit environ 120 pc du PIB), l'ex-commissaire européen, 69 ans, se devait d'être entreprenant aussitôt investi, le défi étant de parvenir à terme à équilibrer les comptes publics et à relancer la croissance pour rassurer les marchés et éviter l'extension de la crise de la dette pesant sur la zone euro.
Une partie non négligeable de la population, celle appartenant à la communauté immigrée (près de 5 millions sur un total de 60 millions d'habitants dont plus de 500.000 Marocains) a particulièrement souffert des effets de la crise par le fait de la détérioration de leur situation économique et la perte de leurs emplois. Des milliers d'entre eux ont du quitter l'Italie à la recherche de nouvelles perspectives dans un autre pays d'Europe ou tout simplement pour rentrer dans leurs propres pays.
Dans cette conjoncture de crise, Berlusconi, 76 ans, affirme être revenu pour sortir l'Italie du "précipice" dans lequel les technocrates l'avaient menée comme en attestent le basculement de la Péninsule dans la récession (-2,4 pc attendus cette année) dont il ne devrait pas sortir avant fin 2013, voire début 2014, le record atteint par le taux de chômage (près de 11,1 pc) et l'alourdissement démesuré de la fiscalité pour les classes moyennes.
"Tous les chiffres sont moins bons qu'il y a un an", ne cesse-t-il de répéter en accusant, par ailleurs, Monti de suivre une politique "germano-centrée" préjudiciable à l'économie italienne.
25/12/2012
Source : MAP
Le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven a affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.
Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas, indique la presse néerlandaise. Amnistier ces enfants réfugiés est un souhait du parti travailliste, qui forme la coalition gouvernementale actuelle avec les libéraux.
Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.
Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.
Fred Teeven dit qu'il fera en sorte que cette mesure s'appliquera à Mauro Manuel, le jeune congolais qui a failli être rapatrié l'année dernière alors âgé de 18 ans. Mais, la décision du gouvernement sortant a été rejetée par la proposition.
Mauro Manuel avait dix ans lorsqu'il est arrivé aux Pays-Bas. Il avait été mis sur un vol d'avion par ses parents qui étaient inquiets pour sa sécurité en Angola - pays alors déchiré par la guerre - espérant que leur fils aurait un meilleur avenir en Occident. Mauro qui habite dans une famille d'accueil au Limbourg néerlandais, est totalement intégré, parle parfaitement néerlandais et il a peu de contacts avec sa mère biologique.
Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.
Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.
Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.
24/12/2012
Source : MAP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé son intention de "rapatrier les dizaines de milliers de clandestins africains actuellement en Israël", se félicitant de l'arrêt de leur afflux sur le territoire israélien via le Sinaï.
"Mon représentant spécial (sur cette question) est en contact avec plusieurs gouvernements africains et notre but est de rapatrier des dizaines de milliers de clandestins actuellement en Israël dans leur pays d'origine", a déclaré M. Netanyahu, cité dans un communiqué de ses services.
"Après avoir été confrontés à la menace de l'entrée de centaines de milliers (de clandestins); ce mois-ci, pas un seul clandestin n'a gagné les villes d'Israël. Nous sommes parvenus à ce résultat depuis plusieurs mois et le mois prochain nous achèverons la construction de la barrière le long de la frontière avec le Sinaï. Nous passons maintenant à la seconde étape, celle du rapatriement de ceux qui sont déjà ici", a-t-il ajouté.
En août dernier, le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï avait annoncé que les immigrés du Soudan infiltrés illégalement en Israël seraient placés dans des camps de rétention à partir du 15 octobre en vue de leur expulsion.
Une opération d'expulsion des ressortissants du Soudan du Sud avait commencé en juin à la suite d'une vaste opération d'arrestations.
Un tribunal israélien avait également donné son feu vert en juin à un projet visant à rapatrier quelque 2.000 ressortissants de Côte d'Ivoire en situation irrégulière.
La présence en Israël de plusieurs dizaines de milliers d'immigrants clandestins, la plupart Soudanais et Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué de violentes manifestations au printemps dernier, notamment dans le sud de Tel-Aviv où ces immigrants sont particulièrement nombreux.
Israël est en train d'achever la construction d'une clôture de 250 km le long de la frontière égyptienne pour tenter d'empêcher des infiltrations d'immigrés passant par le Sinaï Egyptien.
24/12/2012
Source : MAP
Un film marocain a été retenu par les critiques du journal français « Le Monde »… Suite
Lier nationalité et fiscalité? Après avoir été portée par Nicolas Sarkozy, la proposition fait son retour sur la bouche de Jérôme Cahuzac… Suite sur LE MONDE
« Ceux qui se ressemblent s’assemblent », ce dicton n’est plus en vigueur ces derniers temps… Suite sur LE MATIN
A 15 ans, Hachim Mastour fait déjà beaucoup parler de lui. Ce jeune italo-marocain, décrit comme le nouveau Messi, joue depuis août dernier pour le Milan AC. Lundi, il a fait ses débuts avec la Squadra Azzurra des -15 ans, réduisant ainsi les chances de le voir un jour porter les couleurs de la sélection marocaine.
Hachim Mastour est un prodige. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, ce jeune joueur, âgé à peine de 15 ans, décrit comme le nouveau Lionel Messi par la presse italienne, attire déjà les convoitises des plus grands clubs européens comme le Real Madrid, la Juventus de Turin, ou encore Manchester City. Né à Reggio Emilia, ville du nord de l’Italie, de parents originaires du Maroc, Hachim Mastour s’est finalement, laissé convaincre, en juillet dernier, par le Milan AC qui l’a fait signer pour la somme de 500 000 euros. Depuis, son talent ne fait que se confirmer, ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des responsables de la Fédération italienne de football (FIGC).
« Une petite pépite »
Lundi 17 décembre, le jeune italo-marocain a, en effet, honoré sa première sélection avec la sélection italienne des moins de 15 ans (U15). Une entrée réussie pour le joueur puisqu’il a inscrit son premier but sous les couleurs de la Squadra Azzurra, en plus d’avoir fourni une prestation assez exceptionnelle pour un garçon de son âge. « Passements de jambes, dribbles chaloupés, talonnades et autres gri-gri : le jeune prodige italien d'origine marocaine, maillot 10 sur le dos, possède une véritable aisance balle au pied », relève la rédaction de TF1.fr. « Une petite pépite comme on n’en voit pas souvent », concluent, pour leur part, les spécialistes d’Eurosport.fr.
En tout cas, Hachim Mastour est bien conscient de son talent. « Mes caractéristiques principales ? Garder le ballon et dribbler. Ce que ne peuvent pas faire les enfants de mon âge », confiait-il récemment à la chaine de télévision italienne Sky Italia. Mais pour les dirigeants du club rossonero, il vaut mieux ne pas trop en parler. « Mastour semble avoir de grandes qualités, mais ne lui mettez pas trop de pression sur ses épaules. Mastour n'a que 14 ans. Il représente le futur, mais il n'est encore qu'un enfant », déclarait en juillet, Adriano Galliani, vice-président du club milanais, quelques jours après son recrutement.
Et le Maroc dans tout ça ?
Pour l’instant, rien ne laisse présager que le jeune talent pourrait un jour porter les couleurs du Maroc. Selon la presse marocaine, les dirigeants de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) ont tenté à plusieurs reprises de le faire venir au royaume, en vain. Mastour a, néanmoins tout son temps pour y réfléchir. Bien qu’il ait joué lundi pour l’Italie, le prodige peut encore rejoindre les rangs de la sélection marocaine, s’il le souhaite, conformément à l’article 18 du règlement d'application des statuts de la FIFA 2012.
21/12/2012
Source : Yabiladi
La mise sur pied de mesures à même de protéger les droits et les intérêts légaux des Marocains résidant aux Pays-Bas a été au centre d'une réunion tenue vendredi à Rabat sous la présidence du ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail et du ministre délégué auprès du Chef de gouvernement, chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdelatif Maâzouz.
La réunion, qui s'est déroulée en présence de responsables des deux départements et du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, a été consacrée à l'examen des développements devant déboucher sur la décision prévue du gouvernement hollandais, laquelle décision, le cas échéant, enfreindra la substance de la convention bilatérale relative à la sécurité sociale, signée en 1972 par le Maroc et les Pays-Bas, indique un communiqué conjoint des deux départements.
La démarche envisagée par le gouvernement hollandais, ajoute le texte, porte sur la réduction du montant des allocations familiales et des pensions d'invalidité et de vieillesse, perçues par les Marocains qui ont regagné leur patrie et ceux établis hors de l'Union européenne (UE), cette mesure étant en déphasage avec les termes de la convention précitée.
Les responsables réunis ont affirmé que les autorités compétentes marocaines veillent sur la protection des droits et des acquis juridiques des ressortissants marocains, y compris les ouvriers retraités ou invalides, les membres de leurs familles et les ayant droits, tels que stipulés dans la convention de 1972.
Ces mêmes droits sont garantis par les conventions et accords internationaux portant sur la sécurité sociale, poursuit le communiqué, insistant sur l'impératif d'adopter le principe d'égalité et de non-discrimination entre les citoyens des pays de l'UE et les ressortissants marocains pour ce qui est des allocations de la sécurité sociale, celles-ci étant cadrées également par la convention de partenariat signée entre le Maroc et l'UE.
Le Maroc s'attache aux principes du dialogue, aux concertations avec les différents appareils diplomatiques et au retour à l'institutionnel comme cadre de ses négociations avec les Pays-Bas, le but étant de statuer sur une solution juste et équitable, sans attenter aux acquis de la diaspora marocaine établie aux Pays-Bas et en favorisant une approche inclusive et intégrant les dimensions culturelle, sociale et économique, souligne la même source.
La cellule de veille, créée pour assurer un suivi minutieux des développements dans cette affaire, poursuivra ses réunions régulières en présence de représentants des ministères des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Emploi et de la formation professionnelle et du ministère délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, a noté le communiqué.
22/12/2012
Source : MAP
Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani, a tenu, samedi à Bruxelles, une rencontre avec les compétences marocaines de Belgique, axée notamment sur le bilan de la diplomatie marocaine en 2012 et les axes prioritaires de la politique étrangère du Royaume.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc auprès de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, Samir Addahre, des consuls généraux du Royaume en Belgique et de certains députés belges d'origine marocaine.
Lors de cette réunion, M. Amrani a tenu à présenter aux compétences marocaines de Belgique les résultats des concertations politiques qu'il a eues cette semaine avec plusieurs responsables belges et luxembourgeois et au cours desquelles les questions liées à la communauté marocaine ont été amplement examinées.
Le ministre a aussi exposé à l'assistance le bilan de l'action diplomatique marocaine en 2102, les priorités de la politique étrangères nationale et l'évolution sereine que connaît le Maroc à la faveur des réformes profondes et courageuses initiées par SM le Roi Mohammed VI en vue de renforcer les institutions de l'Etat et consacrer la démocratie et les droits de l'Homme dans le Royaume.
Il a également abordé la place de choix qu'occupe le Maroc dans le concert des nations et le rôle de premier plan qu'il joue sur la scène internationale et au sein des instances onusiennes, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU dont le Royaume assure la présidence mensuelle tournante.
M. Amrani a, de même, insisté sur la grande contribution de la communauté marocaine dans la consolidation et le raffermissement des relations d'amitié et de coopération liant le Maroc et la Belgique, saluant au passage le rôle que jouent les compétences marocaines de Belgique sur le plan politique et dans les différentes instances décisionnelles belges.
Le ministre a également eu à cette occasion un échange fécond et constructif avec les compétences marocaines sur leurs attentes et principales préoccupations ainsi que sur leur contribution, combien importante, aux efforts de développement économique et social de leur pays d'origine et de leur apport substantiel au pays d'accueil.
22/12/2012
Source : Menara
Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi a remporté une médaille d'argent en slalom géant dans la catégorie junior (-18 ans), lors des compétitions de slalom et de slalom géant de la Fédération internationale de ski (FIS) disputées du 19 au 22 décembre à la station de ski de Panorama en Alberta (Ouest du Canada).
Quelque 99 skieurs du Canada, des Etats-Unis, de l'Australie, de Grande Bretagne, de Bulgarie, du Japon, de Slovénie, de Slovaquie et du Maroc ont participé à ces compétitions. Lamhamedi, 17 ans, s'est distingué par ses efforts soutenus lors des entraînements et des compétitions, par sa touche raffinée sur la neige, ainsi que par son mental "très fort", élément essentiel pour un athlète de haut niveau, a déclaré, à cette occasion, son entraîneur Martin Côté.
Il s'est dit aussi "très satisfait" de la progression et des résultats d'Adam dans les différentes conditions de course extrêmement variées, rappelant que depuis le début de la saison de ski 2012-2013, Adam "se classe très bien par rapport aux skieurs de son âge".
En effet, il a jusqu'à présent gagné deux médailles de bronze en slalom, une médaille d'argent en slalom géant dans la catégorie junior et une médaille de bronze en slalom dans la catégorie sénior. Cependant, il reste du travail à faire et "notre principal objectif est d'être prêt afin de représenter honorablement le Maroc aux Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi-2014 et nous tenons à remercier le Comité National Olympique Marocain (CNOM) pour son appui continu", a-t-il dit.
Depuis 2011, Adam Lamhamedi bénéficie du programme de suivi des Sportifs de Haut Niveau, initié par le CNOM et le ministère de la Jeunesse et des sports avec l'apport technique et sportif de son entraîneur canadien, Martin Côté.
Le programme technique de préparation aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 est également revu de façon concertée avec le CNOM et la Fédération royale marocaine de Ski et montagne, a souligné l'entraîneur de Lamhamedi.
Le jeune skieur Adam Lamhamedi, champion olympique et médaillé d'or des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse (Innsbruck, Autriche 2012), a été décoré par SM le Roi Mohammed VI, lors de la fête du Trône, du Ouissam de la récompense nationale (Al-Moukafaâ al-wataniya) de l'ordre d'officier.
En 2012, Adam a été médaillé 14 fois. Le jeune athlète est aussi champion junior du circuit de la Super Série Sports Experts 2012 en ski alpin en Amérique du nord, athlète de l'année 2012 du programme sports-études qui regroupe les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études et athlète de l'année 2012 de la région du Québec. Il a également reçu le Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin de l'école secondaire Cardinal-Roy et a été sacré athlète de l'année 2012.
Au Canada, Adam Lamhamedi défend les couleurs du club de ski de Stoneham (Québec).
23/12/2012
Source : Arriyadia-MAP
La population d'Espagne s'élève à 47.265.321 habitants, soit 75.000 personnes de plus par rapport à l'année 2011, a-t-on indiqué de source officielle espagnole.
Le recensement municipal du 1er janvier 2012, approuvé vendredi par le Conseil des ministres, indique que la population espagnol a atteint un total de 47.265.321 habitants, a affirmé la vice-présidente du gouvernement central, Soraya Saenz de Santamaria.
Ce chiffre représente 74.828 habitants de plus par rapport à celui enregistré le 1er janvier de 2011, a souligné la porte-parole de l'Exécutif espagnol, lors de la conférence de presse tenue au terme de la réunion de ce conseil.
Selon des chiffres publiés récemment par l'Institut national des statistiques (INE), la population espagnole a augmenté de près de 6 millions de personnes en une décennie pour atteindre 46,8 millions à la fin de l'année 2011, grâce à l'immigration, ce qui représente une augmentation de 14,6 pc entre 2001 et 2011.
Selon l'INE, le nombre des résidents étrangers en Espagne a augmenté de 234 pc au cours de la dernière décennie pour s'établir à quelque 5,2 millions fin 2011. Les plus grandes communautés étrangères en Espagne sont celles formées par les Roumains et les Marocains.
21/12/2012
Source : MAP
La Grande-Bretagne doit se préparer à affronter un "raz de marée" sans précédent de l'immigration, depuis qu'elle a ouvert ses portes à l'Europe, a averti dimanche le leader du parti des indépendantistes (UKIP), Nigel Farage.
29 millions de Bulgares et de Roumains auront le droit à un accès "illimité" à la Grande-Bretagne après 2014, a ajouté M. Farage mettant en garde contre "les terribles conditions socio-économiques" qui vont résulter de l'entrée de ces deux nouveaux Etats membres au sein de l'Union européenne.
"Ce sera le plus grand problème de la campagne pour l'UKIP en 2013", a-t-il encore ajouté.
Selon lui, l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'UE va créer un besoin de construire 330.000 logements par an au Royaume-Uni pour répondre aux besoins de "l'augmentation massive de la population".
La déclaration de Farage coïncide avec la présentation du rapport d'un influent Think-tank révélant que David Cameron a "grossièrement surestimé" la capacité du gouvernement de tenir une promesse à réduire l'immigration à "quelques dizaines" de milliers personnes par an.
Dans ce rapport, l'Institut de recherche en politique publique affirme que, même si le solde migratoire peut tomber à 140.000 l'an prochain, il augmentera à nouveau en 2014.
Pour Sarah Mulley de l'Institut de recherche en politiques publiques, "la migration nette diminuera l'année prochaine, mais le gouvernement est en train de rater l'objectif de réduire davantage l'immigration de manière significative"".
23/12/2012
Source : MAP
Le chef de file de l'opposition de gauche en Suède, le social-démocrate Stefan Lífven, a critiqué dimanche dans la presse l'arrivée en trop grand nombre d'immigrés pour des raisons économiques, qui selon lui "ne simplifie pas" la lutte contre le chômage.
Dans un entretien avec le quotidien de référence Dagens Nyheter, M. Lífven a critiqué un accord conclu en mars 2011 entre le gouvernement de centre droit et le parti Vert (opposition), qui a facilité l'immigration pour des motifs économiques des ressortissants de pays non membres de l'Union européenne.
Cela a "en fait augmenté le nombre des personnes sur le marché du travail de plus de 10.000 par an, soit une augmentation annuelle de la population active qui est passée de 4.000 ou 5.000 personnes à 13.000, 14.000 ou 15.000 personnes", a-t-il expliqué.
Agir de la sorte, "alors que dans le même temps nous avons des gens ici qui devraient pouvoir décrocher un travail s'ils recevaient une formation adéquate, c'est, je pense, une erreur", a-t-il souligné.
"Cela ne simplifie pas le problème", a ajouté M. Lífven.
La montée du chômage est devenue depuis la rentrée un sujet sensible pour le gouvernement en place depuis 2006. En novembre, son taux a grimpé, passant à 8,1% de la population active, son niveau le plus élevé depuis septembre 2010, date des dernières élections législatives.
M. Lífven, qui cherche à succéder en 2014 au Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, a laissé entendre que ce dernier était responsable de la progression dans les sondages de l'extrême droite (Démocrates de Suède).
"Si on crée une société avec une fracture croissante et une insécurité sociale de plus en plus grande, alors on créé les bases (du renforcement) de ce type de parti", a-t-il affirmé.
Il a revanche plaidé pour un large accueil des réfugiés politiques : "Nous devons avoir une politique d'asile humaine, solide juridiquement, une politique généreuse".
23/12/2012
Source : MAP
Hassan Arabi et Mohamed Dabiri, deux animateurs d'origine marocaine du mouvement associatif, ont été de récompensés pour leur action en faveur de l'amélioration des conditions de vie et de travail du collectif d'immigrés, lors d'une cérémonie…Suite
Décédé fin août, Jacques Bensimon nous lègue des films saisissants et un récit poignant, «Agadir, un paradis dérobé)), sortie à titre posthume, où il évoque un itinéraire passionnant…Suite
Plus d'un cinquième des millionnaires britanniques envisagent d'émigrer dan les deux prochaines années. Ils ont plus préoccupés par la criminalité et le mauvais temps que par le montant des impôts qu' ils paient, indique un sondage effectué par Lloyds TSB International…Suite
Plus de 37 ans après l'expulsion de milliers de Marocains d'Algérie, la communauté internationale commence, enfin, à rallier la cause de ces expulsés, victimes d'un arbitraire sans commune mesure…Suite
Après avoir perdu son travail dans l'informatique en Espagne, puis un autre job, Thierry Perello a décidé de chercher fortune dans un des rares endroits attractifs sur la carte européenne: la Suisse.
"Je ne voulais simplement plus rester en Espagne, j'ai vraiment eu peur que tout le pays parte en fumée", a déclaré à l'AFP cet Espagnol de 41 ans, qui a quitté l'Espagne pour la Suisse en août dernier.
Alors que plusieurs pays de l'UE sont plongés dans une grave crise, la Suisse, un petit pays au centre de l'Europe, connaît une croissance économique et n'a que 3,1% de chômeurs, contre 11,7% dans la zone euro voisine.
"J'ai pensé que la Suisse était non seulement un bon pays pour trouver du travail, mais aussi pour mes enfants et leur futur", a ajouté M. Perello, dont les deux enfants âgés de 3 et 5 ans, sont toujours en Espagne, avec leur mère, attendant qu'il trouve un travail pour déménager.
Thierry Perello n'est pas le seul. Selon des statistiques suisses, il y a eu récemment une forte hausse des Européens du Sud, notamment d'Espagne et du Portugal, qui se sont installés dans le pays.
Alberto Gomez, un commercial de 36 ans qui est venu en mai dernier en Suisse après avoir perdu trois fois son emploi en Espagne au cours des dernières années, a créé un blog pour les nouveaux arrivants, qui a plus de 1.000 visites par jour.
"Chacun dit qu'il vient ici en raison de la crise, tous les jeunes Espagnols veulent quitter le pays, il n'y a pas de travail, et pratiquement pas de couverture chômage", a-t-il déclaré à l'AFP.
Alors que le chômage grandissant et l'effondrement des bénéfices ont frappés depuis des années les employés du secteur privé, ceux du secteur public, qui apparaissaient autrefois comme des emplois sûrs et à vie, sont devenus de plus en plus touchés par la crise, selon les observateurs.
"La migration des employés du secteur public est en train d'augmenter", a déclaré à l'AFP Daniel Vaughn-Whitehead, un économiste travaillant pour l'OIT (Organisation internationale du travail).
"Avant, les employés du secteur public étaient bien protégés et avaient des salaires plus élevés ... Ils avaient des emplois à vie, maintenant ce n'est plus le cas", a-t-il dit.
En fait, "l'image qui émerge" dans de nombreux pays européens "est assez choquante", a-t-il dit, citant les programmes d'austérité qui se sont traduits par des suppressions d'emplois et des baisses de salaire dans les secteurs publics, y compris la santé et l'éducation.
En septembre dernier, l'OIT a signalé le cas d'une femme portugaise de 50 ans, appelée Ana B., qui a pris une année de congé sabbatique de son travail de secrétaire dans une agence publique à Porto, pour travailler comme femme de ménage en Suisse.
En dépit de la perte d'un statut social et d'un certain niveau de confort, Ana B. a déclaré recevoir un salaire deux fois plus élevé, qui lui permet de payer ses factures chez elle au Portugal.
"J'aimerais bien sûr rester chez moi à la maison", a-t-elle confié, "mais je veux pouvoir payer des études universitaires à mon fils".
Thierry Perello habite chez un ami en France, de l'autre côté de la frontière suisse, alors qu'il cherche toujours un travail en Suisse, car "c'est trop cher de vivre à Genève, quand on est au chômage".
Il rêve cependant de s'installer en Suisse avec sa famille.
"La Suisse a un système très particulier de démocratie directe. La vie politique est très transparente, j'aimerais vivre dans un endroit comme cela", a-t-il dit, en ajoutant qu'en Espagne, "on a l'impression de se faire avoir chaque jour".
"Il n'y a pas de futur en Espagne", a renchéri M. Gomez, qui vit chez son frère à Genève, où il cherche toujours un emploi.
Il a indiqué avoir tout de suite pensé à la Suisse quand il a décidé de quitter son pays, parce que "chacun sait qu'il y a du travail en Suisse, et parce que les salaires y sont beaucoup plus élevés qu'ailleurs".
Selon un rapport publié par la banque suisse UBS en septembre dernier, Zurich et Genève sont les deux villes au monde ayant les salaires les plus élevés.
De son côté, l'économiste de l'OIT a déclaré que la Suisse est devenue la destination la plus attractive pour les Européens frappés par la crise.
"Il y a une telle différence entre le salaire moyen en Suisse et par exemple celui du Portugal, que cela motive toute migration", a-t-il déclaré.
21 déc 2012, Nina Larson
Source : AFP
Après son succès parisien, la "Soirée du Rire Solidaire" avec les enfants en situation de rue au Maroc, se tiendra pour la première fois dans le Royaume avec un nouveau spectacle de Gala, prévu samedi au Théâtre national Mohammed V de Rabat, a-t-on appris auprès de l'association initiatrice "KeepSmiling" à Paris.
A l'instar des éditions précédentes, cette soirée sera parrainée par la star de la comédie marocaine Hassan El Fad, "un grand artiste engagé qui consacre son talent pour soutenir la cause des enfants en situation de rue", selon l'association.
"En hommage à cette enfance en détresse qui souffre en silence", le show de Hassan El Fad sera axé sur son enfance à Casablanca, "un spectacle dont il a choisi comme nom +Ain Sebâa+".
Fidèle à sa tradition, le parrain du Rire solidaire invitera d'autres jeunes talentueux humoristes à partager la scène avec lui. Il s'agit, entre autres, de Nabil Doukali, le duo Amine et Rachid, Samia Orosemane et Youssef Ksiyer.
Tout comme les deux précédentes éditions, les bénéfices de cette soirée de solidarité seront dédiés à l'accompagnement d'enfants en situation de rue dans un centre d'accueil du jour, mis en place par l'association à Marrakech, selon les organisateurs de cette manifestation caritative portée par des jeunes marocains de l'association française "KeepSmiling".
"A travers cette première édition au Maroc, nous souhaitons partager avec le public marocain notre engagement pour la cause des enfants en situation de rue, un engagement qui s'est concrétisé par la mise en place de notre dispositif d'accueil du jour et de réinsertion sociale ouvert à Marrakech, que nous souhaitons voir perdurer afin d'ouvrir les portes aux enfants à un avenir meilleur", assure Zakaria Belamri, président fondateur de l'association.
"L'ambition du Rire Solidaire est de faire de l'humour leur ambassadeur. Ceci est possible grâce au soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", souligne-t-il.
Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.
Lancé en 2010, son centre d'accueil de Marrakech est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace à accès libre durant la journée.
Des dispositifs éducatifs, des services d'aide (scolaire, alimentaire, hygiène, médicale et administrative), et un accompagnement personnalisé par des éducateurs spécialisés sont mis en place pour favoriser la réinsertion sociale de chacun de ces enfants, indique-t-on auprès de l'association.
21 déc. 2012
Source : MAP
Amnesty International (AI) a épinglé la Grèce pour "non-respect" des droits des demandeurs d'asile et des migrants, selon un document de l'ONG, publié jeudi et repris par l'agence italienne Ansamed.
"Venus du Moyen-Orient, d'Asie et d'Afrique, des dizaines de milliers de migrants irréguliers et de demandeurs d'asile (...) sont peu nombreux à trouver ce qu'ils cherchent en Grèce", a constaté AI.
"Le non-respect par la Grèce des droits des migrants et des demandeurs d'asile prend maintenant les proportions d'une crise humanitaire", a affirmé à ce propos John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'AI.
"Certes la Grèce doit assumer une lourde charge, mais rien ne justifie les obstacles que rencontrent les personnes en quête de protection qui cherchent à déposer leur demande d'asile. Une loi de 2011 a porté création d'un organisme chargé d'instruire les requêtes mais, faute personnel, celui-ci n'a toujours pas traité le moindre dossier", a souligné AI.
Ceux qui ne parviennent pas à déposer leur demande, ou qui finissent par renoncer, risquent d'être arrêtés lors d'opérations massives de la police, et d'être placés pendant un an, voire plus, dans des centres de détention surpeuplés où règnent des conditions d'hygiène déplorables, a ajouté l'ONG.
Selon John Dalhuisen, "les autorités grecques continuent de placer systématiquement en détention les demandeurs d'asile et les migrants irréguliers, y compris les mineurs isolés, en violation des normes internationales".
Evoquant la situation des mineurs isolés, il a affirmé qu'elle était "particulièrement préoccupante", précisant que lors d'une visite effectuée récemment au centre de détention de Corinthe, "nous avons constaté que plusieurs enfants étaient détenus avec des adultes, dans des conditions très difficiles. Lorsque l'on ne trouve pas de place en centre de réception, on les remet à la rue, sans hébergement".
Amnesty International a affirmé avoir même reçu des informations selon lesquelles des personnes fuyant des pays en proie au conflit, comme la Syrie, "avaient été refoulées vers la Turquie, de l'autre côté du fleuve Evros".
Par ailleurs, le nombre d'agressions racistes "s'est envolé en 2012", selon l'ONG, pour qui "demandeurs d'asile, migrants, mosquées, magasins et foyers de communautés étrangères ont été la cible d'attaques, à un rythme quasiment quotidien depuis l'été dernier".
20/12/2012
Source : APS
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi être prêt à accorder un passeport russe à l'acteur français Gérard Depardieu si celui-ci le souhaite.
"Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", a déclaré M. Poutine, interrogé lors d'une conférence de presse sur des propos prêtés en France à l'acteur, engagé dans une polémique après avoir annoncé qu'il quittait le pays pour la Belgique pour des raisons fiscales.
"Poutine m'a déjà envoyé un passeport", avait déclaré l'acteur, selon des amis cités mardi par le site du quotidien français Le Monde.
Avant même la fin de la conférence de presse du président, les Services migratoires russes (FMS) ont indiqué à l'agence Ria Novosti qu'ils se tenaient prêts à effectuer les formalités nécessaires.
"Le FMS est prêt à effectuer les formalités nécessaires, si M. Depardieu en fait la demande", a déclaré une représentante de ces services, Zalina Kornilova.
Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, avait estimé mercredi que l'évocation d'un passeport russe était "vraisemblablement une plaisanterie".
Une polémique a éclaté en France après que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a qualifié l'exil fiscal de l'acteur d'"assez minable".
"Je suis certain que les hauts responsables (français) ne souhaitaient pas vexer Gérard Depardieu", a poursuivi jeudi à ce propos M. Poutine.
"Nous, les hommes politiques, nous défendons toujours notre politique et les décisions que nous prenons. Si cela a été fait de manière pas très délicate, c'est tout au plus un accroc regrettable", a-t-il déclaré.
"Nous avons (avec Gérard Depardieu) des relations amicales, mais je sais qu'il se sent français", a dit M. Poutine.
Se sentant "injurié" par le Premier ministre français, Gérard Depardieu avait annoncé dimanche dernier vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.
20/12/2012
Source : AFP
La population de la Belgique a franchi au 1er janvier 2012 le cap des 11 millions d'habitants, indique jeudi le ministère de l'économie.
Entre le 1er janvier 2011 et le 1er janvier 2012, la population de la Belgique a augmenté de 84.682 personnes, pour atteindre un total de 11.035.948 de résidents.
Si cette croissance est nettement plus faible que celle de l'année 2010, qui était de 111.361 personnes, elle est néanmoins comparable à celle des années précédentes, souligne-t-on.
La plus forte croissance de la population a été constatée à Bruxelles avec 1,51pc, pour un total de 1.143.984 personnes au 1er janvier 2012. En Wallonie et en Flandre, la population a respectivement augmenté de 0,69pc et 0,73pc. La population wallonne était estimée à 3.559.536 habitants, celle de la Flandre à 6.367.963.
Au niveau national, l'accroissement de la population a été de 0,8pc. "L'augmentation de la population est due pour un peu plus d'un quart au mouvement naturel, c'est-à-dire au surplus des naissances sur les décès. En 2011, le nombre de naissances a diminué ainsi que le nombre de décès mais lui plus faiblement".
Le mouvement migratoire international, qui présente un solde positif de 62.157 unités, reste la source la plus importante de l'accroissement total de la population.
20/12/2012
Source : MAPF
Un vibrant hommage a été rendu, mercredi soir à Madrid, au chercheur universitaire marocain, Mohamed Dahiri et à l'Association de solidarité pour l'intégration socio-professionnelle de l'immigrant (ASISI), en la personne de son président le philologue marocain Hassane Arabi, à l'occasion de la célébration de la journée de l'immigré arabe par le Conseil des ambassadeurs arabes en Espagne.
Cet hommage leur a été rendu lors d'une cérémonie au siège de la fondation "Casa Arabe" (la Maison Arabe), en reconnaissance de leurs efforts en faveur de l'intégration de la communauté arabe dans la société espagnole et de la promotion des valeurs de la diversité culturelle.
L'universitaire palestinien Najib Abu Warda, professeur des relations internationales à l'Université Complutense de Madrid et l'homme d'affaires mauritanien Maaoulainin Ahmed Baba, ont été récompensés, eux aussi, pour leur action dans ce pays lors de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence de personnalités du monde de la politique et de la culture et de représentants du corps diplomatique arabe accrédité en Espagne.
Cette cérémonie a été organisée à l'occasion de la célébration de la Journée de l'immigré arabe instituée par le Conseil de la Ligue Arabe en 2004, en signe de reconnaissance du rôle important joué par les Arabes expatriés et de soutien à leurs efforts et leurs réalisations scientifiques.
S'exprimant à cette occasion, le chef de la délégation de la Ligue arabe en Espagne, Hassine Bouzid, a souligné que la célébration de cette journée reflète la "grande importance" qu'attache l'organisation panarabe aux membres de la communauté arabe établie à l'étranger. Cet hommage, a-t-il dit, constitue une reconnaissance des efforts des compétences arabes et leur contribution au développement de leur pays d'accueil et celui d'origine.
Le chercheur universitaire marocain, Mohamed Dahiri s'est dit fier de cet hommage qui est, d'abord, un hommage à son pays, le Maroc, soulignant que cette action constitue une reconnaissance des efforts qu'il se fait un honneur d'accomplir au service de la communauté marocaine et arabe en Espagne, en tant qu'acteur et militant associatif et à travers son adhésion aux institutions de renom européennes et internationales.
"Cet hommage est une reconnaissance à mes actions en faveur de la communauté marocaine et arabe en Espagne, mais aussi une responsabilité pour poursuivre les efforts visant l'intégration et la défense des droits des immigrés arabes", a-t-il dit dans une déclaration à la MAP.
Le président de l'association de solidarité pour l'intégration socio-professionnelle de l'immigrant (ASISI, basée à Madrid et Estrémadure), Hassane Arabi, a, pour sa part, souligné que cette distinction va imprimer une nouvelle impulsion aux actions de l'association, notamment dans cette conjoncture difficile marquée par la crise économique qui affecte la communauté des immigrés en Espagne.
"En dépit du manque de ressources, notre objectif est d'être aux côtés des étrangers pour les aider et de poursuivre notre travail avec le même engagement et la même abnégation", a-t-il précisé dans une déclaration similaire.
Docteur en philosophie et en lettres de l'Université de Séville, Mohamed Dahiri est expert dans la migration, le développement, les droits de l'Homme et l'intégration des minorités musulmanes en Europe et aux EE.UU.
En tant que chercheur, il a publié une dizaine d'études sur plusieurs questions, notamment "La coopération académique entre l'Espagne et le Maroc", "La problématique de la relation entre les intellectuels arabes et le pouvoir", "La réalité sociale et juridique des immigrés arabes en Andalousie", "L'immigration musulmane en Espagne" et "Les mouvements migratoires en Méditerranée occidental. Un phénomène ou un problème ?".
Son expérience professionnelle lui a permis d'occuper plusieurs postes importants, notamment coordonnateur général du département social et des relations internationales de la Municipalité de Cordoue et responsable des relations internationales avec les pays arabes et le Maghreb au rectorat de l'Université de Cordoue, ainsi que consultant du Réseau euro-méditerranéen des organisations non-gouvernementales.
Considéré comme un fervent militant pour la défense des droits des immigrés arabes en Espagne et membre fondateur de plusieurs associations de défense des droits de l'homme, Dahiri exerce actuellement comme enseignant à la Chaire de l'Unesco de résolution des conflits à l'Université de Cordoue.
20/12/2012
Source : MAPF
Un dixième des migrants détenus en Grèce le sont dans des conditions inhumaines et indignes d'un membre de l'Union européenne, a déclaré Amnesty International jeudi.
"L'échec de la Grèce en matière de respect des droits des migrants et demandeurs d'asile prend les proportions d'une crise humanitaire", a déclaré John Balhuisen, directeur d'Amnesty pour l'Europe et l'Asie centrale, dans un communiqué.
"La situation actuelle en Grèce est totalement indigne de l'Union européenne, lauréate du prix Nobel de la paix 2012", est-il écrit, précisant que les migrants sont également victimes d'attaques racistes de la part de groupes d'extrême droite.
Une agence créée en 2011 pour traiter les demandes d'asile n'en a pour l'instant traité aucune en raison du manque de personnel, ajoute Amnesty.
La Grèce, principal point d'entrée de l'UE pour les migrants asiatiques et africains, se débat depuis longtemps avec l'immigration illégale mais la situation s'est aggravée avec la crise économique qui a réveillé un sentiment xénophobe en Grèce.
Les responsables grecs rejettent la responsabilité sur le traité dit de Dublin II, qui juge que les demandeurs d'asile sont de la responsabilité du pays dans lequel ils entrent dans l'UE et considèrent que l'Europe doit faire plus pour aider les pays frontaliers à gérer l'afflux de migrants.
20/12/2012
Source : Reuters
Les démarches du patron de l'empire du luxe LVMH Bernard Arnault pour obtenir la nationalité belge suivent leur cours et ne sont pas vouées à l'échec, a indiqué jeudi à l'AFP le président de la commission des naturalisations du Parlement belge.
"Le milliardaire français ne peut pas devenir belge", a titré jeudi en une le quotidien néerlandophone De Morgen, en précisant que l'Office des étrangers du ministère de l'Intérieur avait transmis un "avis négatif" à la commission des naturalisations de la Chambre des députés, qui sera chargée de trancher, parce que Bernard Arnault ne réside pas en Belgique depuis trois ans.
"Le Morgen anticipe largement. Un avis négatif de l'Office des étrangers n'est pas un obstacle", a réagi le député centriste Georges Dallemagne, qui préside la commission des naturalisations de la Chambre.
L'Office des étrangers est "une instance administrative", dont la commission "appréciera l'avis", a-t-il précisé, en regrettant cette fuite dans la presse.
"Cet avis ne m'étonne pas, parce que nous savons tous que M. Arnault ne vit pas en Belgique depuis trois ans", a-t-il ajouté.
Mais la loi "prévoit également qu'à défaut d'une résidence de trois ans, nous pouvons accorder la nationalité s'il existe des +attaches véritables+ du demandeur avec la Belgique", a ajouté le député.
A titre d'exemple, a souligné M. Dallemagne, les députés viennent d'accorder la nationalité belge à "une pianiste lauréate d'un concours international prestigieux et à un grand basketteur", qui, bien que ne résidant pas en Belgique depuis trois ans, ont des liens véritables avec la Belgique.
Comme dans tous les demandes de naturalisation, la commission de la Chambre devra également fonder sa décision sur les avis de la Sûreté de l'Etat (les services de renseignement) et du parquet. Celui-ci "épluche" les activités des sociétés de Bernard Arnault, avait indiqué mercredi le quotidien économique flamand De Tijd. Mais son avis n'est pas encore connu.
La demande de naturalisation de Bernard Arnault avait déclenché en septembre une vive polémique en France, bien que la première fortune française ait récusé tout geste "politique" et affirmé qu'il continuerait à payer ses impôts en France.
Cette polémique a pris une nouvelle ampleur, atteignant les plus hauts sommets de l'Etat français, avec l'installation en Belgique de l'acteur français Gérard Depardieu, qui a lui clairement annoncé qu'il quittait le pays pour des raisons fiscales et qu'il souhaitait "rendre son passeport" français.
20/12/2012
Source : AFP
Pour leur part, les transferts des MRE ont reculé de 4 pc, après une baisse de 3,2 pc un mois auparavant, se chiffrant à 51,8 milliards de dirhams. Pour le seul mois de novembre, ces recettes ont affiché une baisse de 12,7 pc en glissement annuel
La demande intérieure maintient son orientation "positive" en 2012, malgré le contexte international défavorable, indique la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances.
Sur ce plan, la consommation des ménages continue de se comporter positivement, son dynamisme étant reflété par la bonne tenue des crédits à la consommation (+11,1 pc à fin octobre 2012) et par l'évolution positive des recettes de la TVA intérieure, précise la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de décembre.
La consommation des ménages a également tiré profit de l'évolution modérée des prix à la consommation (+1,2 pc à fin octobre 2012) et de l'amélioration du niveau des revenus des ménages, en lien avec les effets positifs des mesures entreprises dans le cadre du dialogue social, visant le soutien du pouvoir d'achat des citoyens, ajoute la même source.
De son côté, l'effort de l'investissement se maintiendrait, en phase avec la bonne tenue des importations des biens d'équipement (+9,3 pc à fin novembre 2012 à près de 67,2 milliards de dirhams (MMDH), des dépenses d'investissement du budget de l'Etat (+1,5 pc à 37,8 MMDH) et des recettes des investissements et prêts privés étrangers ( +1,2 pc à 26,6 MMDH), confirmant la continuité de la confiance des investisseurs étrangers dans l'économie marocaine.
Pour leur part, les transferts des MRE ont reculé de 4 pc, après une baisse de 3,2 pc un mois auparavant, se chiffrant à 51,8 milliards de dirhams. Pour le seul mois de novembre, ces recettes ont affiché une baisse de 12,7 pc en glissement annuel
20/12/2012
Source : MAPF
Tel est l’intitulé de la dernière publication de la Fondation belge Roi Baudouin, une étude rendue publique le 19 décembre 2012. Sous titrée «La migration par mariage du point de vue des migrants par mariage, de leurs familles et des experts à Bruxelles et Emirdağ (2012) », elle a été confiée par la Fondation au Professeur Christiane Timmerman de l’Université d’Anvers. Elle a été co-financée par le Ministère de l'Action Sociale, de la Famille et des Relations Internationales à la Commission communautaire française (COCOF) à Bruxelles.
La recherche s’est fixé pour objectif l’examen minutieux de la migration matrimoniale d’Emirdağ à Bruxelles. La petite ville du centre de la Turquie est la terre d’origine d’une bonne partie des membres de la communauté turque d’Europe, de Belgique et notamment de Bruxelles. A tel point que le nombre de personnes originaires d'Emirdağ vivant à l’étranger est largement supérieur par rapport à celles vivant dans la région turque. Affiner l’analyse du profil, des aspirations et de la motivation des migrants par le mariage, aiderait selon les chercheurs à « mieux comprendre les aspects récurrents des migrations matrimoniales et de se pencher sur la manière dont ces personnes se préparent ».
L’étude n’a pas été éditée en format papier, elle n’est qu’en format électronique, téléchargeable via le site de la fondation Roi Baudouin.
21/12/2012
Source : CCME
Mme Latifa Gahouchi a prêté serment le jeudi 20 décembre 2012 en tant que députée au Parlement Wallon et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du groupe socialiste, et représente la circonscription de Charleroi (Province du Hainaut).
Mme Gahouchi était jusqu’en début décembre 2012 échevine à la ville de Cherleroi, en charge de l'Education, Formation, Promotion Santé à l'Ecole, Centre Récréatifs Aérés et Jeunesse. Elle faisait partie, début des années 2000, des premières mandataires politiques d’origine marocaine à intégrer le cabinet du ministre président de la région Wallonne.
Mme Gahouchi siègera au Parlement de la Fédération aux côtés de trois collègues d’origine marocaine, Mohamed Daïf, Olga Zrihen (PS) et Zakia Khattabi (Ecolo). Elle siègera au Parlement Wallon avec une autre élue d’origine marocaine, Mme Zrihen.
A noter que le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’assemblée représentative de la population de langue française de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale. Il est composé des 75 membres élus, pour 5 ans, en qualité de membres du Parlement wallon et de 19 membres élus par le groupe linguistique français du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale en son sein.
Aussi, ce parlement, dont le siège est à Bruxelles, élit en son sein dix députés, selon la règle de la représentation proportionnelle entre les groupes politiques du Sénat, qui siègeront dans cette assemblée en qualité de sénateurs de communauté, ce qui est le cas de Mme Zakia Khattabi, chef du groupe Ecolo au Sénat belge.
Vue la composition linguistique et culturelle de la Belgique, elle compte un Parlement fédéral (avec deux chambres, Sénat et chambre des représentants), et cinq parlements régionaux (flamand, wallon, communauté germanophone, région de Bruxelles-Capitale et Parlement francophone de Bruxelles).
21/12/2012
Source : CCME
Une étude réalisée par l’association UrbAgora, intitulée « Outremeuse, île endormie », vient d’être rendue publique. Une étude consacrée au quartier populaire de l’Outremeuse, qui connait un déclin socio-économique depuis près de 30 ans.
Pour redynamiser le quartier, à forte population immigrée, l’association propose à la ville de Liège de réhabiliter le quartier, notamment en rachetant les commerces fermés et en les louant à de jeunes commerçants. Elle propose aussi de programmer des marchés hebdomadaires dans le quartier, de revoir l’architecture des voiries et surtout de créer un musée de l’Immigration. L’étude urbanistique précise que « Le quartier présente la particularité d’abriter à la fois le cœur de l’identité liégeoise et une population étrangère très importante. L’arrivée d’un tel musée aurait donc un caractère symbolique fort et il aurait le potentiel de devenir une des plus grosses attractions touristiques de la ville ».
Liège est une des grandes villes de la Wallonie, elle compte à peu près 200 000 habitants, dont 34.198 étrangers. Les Italiens sont en tête avec 9.285 habitants, viennent ensuite les Marocains au nombre de 3.977, les Français (3.898), les Espagnols (2.393) et les Turcs (1.436). Un musée de l’immigration serait le bienvenu dans cette ville qui attirait la main d’œuvre étrangère grâce à son industrie sidérurgique et aux mines de charbon en pleine effervescence dans sa banlieue pendant la deuxième moitié du siècle dernier.
20/12/2012
Source : CCME
Le système de points utilisé pour sélectionner les personnes désirant immigrer au Canada, à l’extérieur du Québec, sera revu de fond en comble.
Les nouveaux critères de sélection pour le programme de travailleurs qualifiés et professionnels accordent davantage de points aux immigrants plus jeunes, et modifient la façon dont le gouvernement examine l’expérience de travail et l’instruction. La façon dont les points sont attribués pour les capacités linguistiques est également modifiée.
Au Québec, le gouvernement provincial choisit lui-même ses immigrants qualifiés en fonction d’un programme distinct.
Le ministre fédéral de l’Immigration, Jason Kenney, a dévoilé mercredi ce nouveau système, après en avoir esquissé les grandes lignes dans le budget de mars dernier.
Ottawa n’acceptait plus depuis juillet de nouvelles demandes en vertu du programme de travailleurs qualifiés et professionnels, en prévision de la mise à jour du système.
Ces modifications font suite à une décision, présentée dans le budget de mars, qui éliminait les dossiers en attente dans le programme, en annulant des milliers de requêtes. Le programme doit reprendre en mai, lorsque les changements entreront en vigueur.
Une limite sera également imposée au nombre de demandes qui seront acceptées, bien que ce nombre n’ait pas encore été rendu public.
Le système de points évalue les requérants sur un total de 100 points, en fonction de leurs capacités linguistiques, leur âge, leur éducation, leur expérience de travail et leur capacité de s’adapter à la vie au Canada. La note de passage était de 67, et elle ne doit pas changer selon les nouvelles normes.
En vertu du nouveau système, les immigrants doivent entre autres être suffisamment capables de s’exprimer dans l’une ou l’autre des deux langues officielles du pays. Plus ils pourront maîtriser une de ces langues, plus ils récolteront de points dans cette catégorie.
19/12/2012, Stephanie Levitz
Source : Metro/La Presse Canadienne
En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent, les travailleurs marocains demeurent en tête des contingents étrangers (toutes nationalités confondues), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet…Suite
Les «bonnes» philippines crient leur désarroi face à une situation qu'elles jugent insoutenable. Maltraitance, viols, exploitation au travail, etc. Ainsi se résume leur quotidien où la détresse devient maïtresse…Suite
Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a annoncé mercredi que le nouveau système de sélection pour le Programme des travailleurs qualifiés du volet fédéral (PTQF) entrera en vigueur le 4 mai 2013, date à laquelle le ministère recommencera à accepter des demandes au titre de ce Programme.
"Les nouveaux critères du PTQF permettront de veiller à ce que le Canada sélectionne les immigrants qualifiés dont notre économie a besoin, et qui sont les plus susceptibles de réussir et de réaliser leur plein potentiel au Canada", a indiqué le ministre de la Citoyenneté, de l'immigration et du multiculturalisme.
Selon lui, les améliorations apportées à la grille de points du PTQF sont fondées sur de nombreuses recherches, "qui ont systématiquement révélé que les aptitudes linguistiques et les jeunes constituent deux des facteurs les plus importants de la réussite économique des immigrants".
"Depuis trop longtemps, trop d'immigrants au Canada sont sous-employés ou au chômage, et cette situation nuit à ces nouveaux arrivants et à l'économie canadienne", a déclaré M. Kenney, estimant que "les changements transformationnels que nous avons apportés au PTQF nous permettront de veiller à ce que les nouveaux arrivants qualifiés puissent utiliser pleinement leurs compétences pour contribuer à l'économie canadienne dès que possible, ce qui est bon pour eux, pour l'économie et pour tous les Canadiens".
Alors que le problème de l'emploi est manifeste de manière globale, et dans la région de Québec notamment avec un "taux élevé" du chômage parmi les cadres immigrants, en particulier maghrébins, la question de l'équivalence des diplômes, de l'intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus, malgré l'appel à "une immigration plus francophone" au Québec.
Le Canada a attiré environ un quart de million d'immigrants en 2011 (248.660 résidents permanents), ce qui se situe largement dans la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral, qui est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents.
19 déc. 2012
Source : MAP
Le président François Hollande a promis jeudi d'"accueillir mieux" les Algériens demandant des visas pour se rendre en France, et de faire en sorte que les consulats français délivrent plus vite les documents, dans un discours devant le Parlement algérien.
Dans l'intérêt des deux pays, a dit le président français, "nous devons maîtriser les flux migratoires", mais aussi permettre aux jeunes Algériens de circuler.
"Nous ne devons pas faire de la demande d'un visa un parcours d'obstacles, ou pire encore une humiliation, au contraire nous avons besoin que se poursuivent et même s'amplifient les allers-retours des étudiants, des entrepreneurs, des artistes, des familles, bref tous ceux qui animent la relation" entre la France et l'Algérie.
"Nous allons rester dans l'accord de 1968, mais nous prendrons toutes les mesures nécessaire pour accueillir mieux les demandeurs de visa et pour que les documents soient délivrés plus vite par nos consulats. C'est une affaire de respect et d'intérêt mutuel", a souligné François Hollande, rappelant que "près de 200.000 Algériens reçoivent chaque année un visa dans nos consulats".
"Dans le même temps, a encore dit le président français, nous attendons de l'Algérie qu'elle ouvre plus largement ses portes aux Français qui souhaitent se rendre sur votre territoire parce qu'ils y ont des souvenirs, des attaches familiales, affectives ou des projets professionnels ou personnels à réaliser".
Mercredi, au premier jour de sa visite d'Etat en Algérie, M. Hollande avait indiqué que l'accord de 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour des Algériens en France ne serait pas révisé mais que sa mise en oeuvre serait "améliorée" pour répondre aux principes de "dignité et de considération".
"Le réviser pour être plus restrictif, ce n'est pas la position de l'Algérie. Le réviser pour être plus ouvert, ce n'était pas forcément la position de la France", avait-il précisé. Avant de faire part de la décision des deux ministres de l'Intérieur d'"aller plus vite, être plus respectueux, traiter avec toute la diligence nécessaire sur le plan administratif dans les consulats les demandes de visas".
"Ce qui est insupportable, c'est d'attendre trop longtemps ou ne pas pouvoir, pour de brefs séjours, avoir le visa qui permet juste de faire un spectacle, un film ou une recherche de stage", avait-il dit aussi.
20 déc 2012
Sopurce : AFP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, en visite en Catalogne, a appelé, mardi, les associations marocaines à s'organiser pour mieux défendre les intérêts de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne et faire entendre sa voix en ces temps de crise économique.
Les associations marocaines sont également appelées à coordonner leurs efforts pour pouvoir accomplir avec succès les missions qui leur incombent, notamment l'accompagnement et l'encadrement des ressortissants marocains ainsi que la mise en place de conditions favorables à leur intégration dans la société d'accueil, tout en restant attachés à leur patrie, a indiqué M. Maâzouz lors d'une rencontre, à Barcelone, avec les représentants du tissu associatif marocain dans cette communauté autonome.
Le ministre, qui était accompagné des Consuls généraux du Maroc à Barcelone et à Gérone, a tenu à exprimer la solidarité du gouvernement marocain avec la communauté marocaine établie dans cette région face à la crise économique, se disant conscient des conditions de vie difficiles dont souffrent plusieurs ressortissants marocains à cause de cette conjoncture.
Le gouvernement ne ménage aucun effort pour alléger l'impact de cette crise sur les membres de la communauté marocaine, à travers la mise en place de programmes visant à améliorer les conditions de vie et de séjour pour une meilleure intégration et la multiplication des contacts avec les responsables catalans pour les inciter à Âœuvrer à l'amélioration de leur situation et à répondre à leurs besoins essentiels, a dit M. Maâzouz.
Il a rappelé, dans ce sens, la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure constamment les MRE, comme en témoignent les discours du Souverain du 30 juillet et du 20 août. Ces discours, consacrés en grande partie aux questions intéressant la communauté marocaine à l'étranger, constituent une "feuille de route" en la matière, a dit le ministre, qui a présenté, à cette occasion, les grands axes de l'action et de la stratégie du gouvernement visant les MRE.
Cette stratégie, a-t-il expliqué, vise notamment l'intégration des ressortissants marocains dans les pays d'accueil, le renforcement des liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leur sont destinés.
Elle a également pour objectif d'encourager les MRE à participer au développement socio-économique du Royaume, a-t-il noté, tout en appelant les compétences marocaines à faire bénéficier leur pays d'origine de l'expérience et du savoir-faire acquis dans leurs domaines respectifs en Catalogne.
La rencontre a été également l'occasion pour le ministre de répondre à une série de questions et d'interrogations qui préoccupent les membres de la communauté marocaine, notamment l'enseignement de la langue arabe et les problèmes auxquels sont confrontés certains ressortissants marocains qui bénéficient de l'aide sociale.
M. Maâzouz a indiqué à cet égard avoir évoqué la possibilité d'introduire l'enseignement de la langue arabe dans les écoles publiques catalanes avec la ministre régionale de l'Enseignement, précisant que cette question sera au centre d'une réunion entre les responsables du ministère chargé des MRE et du département catalan, prévue début 2013.
Il a, de même, indiqué avoir saisi sa rencontre avec les responsables catalans pour évoquer le problème des amendes infligées aux ressortissants marocains qui se sont rendus au Maroc alors qu'ils bénéficiaient de l'aide sociale.
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger a entamé, lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée, notamment, à prendre connaissance de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne.
Au cours de cette visite, la première du genre, M. Maâzouz a eu une série d'entretiens avec plusieurs responsables catalans, axés sur les moyens à même d'améliorer la situation de la communauté marocaine. Le ministre a été également reçu par le président de la communauté autonome de Catalogne, Artur Mas.
Il s'était auparavant rendu à Madrid, où il a eu notamment des rencontres avec les Consuls généraux du Royaume en Espagne ainsi qu'avec les représentants des associations et des compétences marocaines dans ce pays, avant de rencontrer la secrétaire générale espagnole à l'Immigration, Marina del Corral Téllez.
19 déc. 2012
Source : MAP
Le 7ème salon de l'immobilier marocain à Bruxelles +Smabxl+ se tiendra, du 15 au 17 mars prochain, pour dévoiler aux Marocains résidant tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs marocains ainsi que les projets de développement immobilier de grande envergure en cours d'achèvement.
Cette édition va présenter des nouveautés dans le domaine avec des produits inédits et variés mais également des promoteurs immobiliers invités pour la première fois afin de satisfaire aux besoins des MRE désireux d'investir dans le secteur, a indiqué lors d'une conférence de presse, mardi soir à Casablanca, M. Lotfi Chelbat, PDG du salon.
Le Smabxl, fidèle à sa tradition, va mettre à l'honneur pour l'édition 2013 la région de l'Oriental afin de lui permettre de décliner ses richesses naturelles et ses potentialités économiques et humaines qui constituent des leviers pour l'attrait des investissements directs, a-t-il souligné.
Les organisateurs vont aussi rendre à l'artisanat marocain ses lettres de noblesse en lui accordant une attention particulière et une place de choix et en lui réservant des espaces au sein du salon afin de promouvoir et de commercialiser le produit artisanal, voire la main d'Âœuvre à l'échelon international.
Cet espace va mettre en relief toute la richesse de ce patrimoine notamment des métiers ayant un lien direct avec l'immobilier et l'habilité des artisans marocains dans le travail du bois, du plâtre et du zellige donnant, par là, une dimension intemporelle à l'architecture marocaine, a fait savoir M.Chelbat.
Un accord de partenariat a été conclu entre le Smabxl et le ''Morocco Property Expo'', Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain, qui se tient dans plusieurs villes dont Dubaï, Francfort, Jeddah, Montréal et New York, pour promouvoir le produit immobilier marocain dans les marchés européens, partager les expériences en matière d'organisation de salons et de coordonner les programmations de ces rendez-vous, a-t-il indiqué.
Ce partenariat tend à satisfaire les besoins grandissants des MRE sur les produits immobiliers dans le pays d'origine, à contribuer à faire du Maroc une nouvelle destination pour les investissements étrangers dans le secteur immobilier et à prospecter en commun de nouveaux marchés pour la promotion du produit immobilier marocain, a souligné, de son côté, M. Hamza Idrissi, responsable au Morocco Property Expo.
Le programme de ce salon, organisé sous l'égide du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville avec le soutien du département chargé des marocains résidant à l'étranger, prévoit des conférences et rencontres animées par des architectes, notaires, décorateurs et autres experts.
La précédente édition du Smabxl, organisée sur plus de 4.000 m2, avait accueilli plus de 39.000 visiteurs dont 82 pc des MRE et 18 pc de la population d'origine européenne.
Près de 85 pc ont visité le salon pour acquisition d'un appartement, 10 pc pour une maison individuelle et 5 pc pour les villas de standing. Plus de 25 pc sont des investisseurs pour un rendement financier (placement) et plus de 40 pc ne sont pas encore propriétaires de logement au Maroc, selon les statistiques de l'édition 2012.
19 déc. 2012
Source : MAP
Vienne vue par le Maroc, le Maroc vu par Vienne" est le thème d'une exposition photographique de Christiane Schmutterer et Abdallah Bouhamidi dont le vernissage s'est déroulé mercredi soir dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.
A travers cette exposition, organisée conjointement par l'ambassade d'Autriche à Rabat et l'ambassade du Maroc à Vienne en association avec la MAP, chacun des deux artistes propose sa vision personnelle du pays de l'autre. Cet échange de regards l'un sur l'autre donne aux visiteurs une idée claire, mais aussi créative d'une expérience partagée entre les deux photographes marocain et autrichienne.
"Je suis très heureuse d'entreprendre une telle expérience avec Bouhamidi celle d'organiser cette exposition conjointe qui reflète bien l'échange culturel que nous avons eu", a confié Schmuttrer à la MAP.
"Cet exercice photographique m'a permis de redécouvrir le Maroc que j'ai visité il y a une vingtaine d'années, un pays très riche en paysages et en couleurs", a-t-elle ajouté.
Pour Abdallah Bouhamidi, l'idée de l'exposition est née il y a 5 ans. Christiane m'avait invité à venir à Vienne pour porter mon regard sur la ville à travers la photo(...). L'expérience m'a plu et je l'ai invité à mon tour pour venir visiter le Maroc ce qui m'a permis d'avoir ces regards croisés sur les deux pays".
Bouhamidi, psychologue de formation, a indiqué avoir procédé avec l'artiste viennoise "à un travail photographique et d'écriture sur la transhumance estivale des MRE qui viennent d'Europe".
Née en 1963 à Stuttgart en Allemagne de l'Ouest à l'époque, Chistiane Schmutterer est partie en 1964 en Autriche à Pressbaum, près de Vienne et depuis 1988 elle vit à Vienne-Brgittenau.
Elle a étudié d'abord les Germanistiques (Lettres germaniques) à l'Université de Vienne avant de s'orienter vers la Hautes école des Beaux-arts de Vienne. Elle a réalisé plusieurs expositions et reportages. Parallèlement elle se lance dans la création de bijoux de fantaisie. En 2005 elle commence la pratique de la photographie digitale.
Abdallah Bouhamidi, né au Maroc en 1946, a fait ses études au Maroc et en France. De 1976 à 1996, il était psychologue auprès d'adolescents en difficultés sociale, familiale et personnelle dans la ville de Paris.
A partir de 1972, il commence à pratiquer la photographie et l'utilisera plus tard dans sa pratique de la psychologie auprès des jeunes dont il aura la responsabilité.
L'exposition est initiée en association avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.
19 déc. 2012
Source : MAP
La réélection décisive du président américain Barack Obama, en novembre, a mis en évidence le visage changeant des États-Unis, les «libéraux» espérant que les minorités culturelles, particulièrement, mènent le pays sur la voie multiculturelle pour entrer résolument dans le 21e siècle.
Le Parti républicain, pendant ce temps, procède à un profond examen de conscience, pour tenter de déterminer de quelle façon se réinventer et élargir son pouvoir d’attraction, en raison de la diminution de la tranche de la population qui demeure son principal électorat: les hommes blancs vieillissants.
Malgré toutes les querelles partisanes qui ont paralysé la capitale américaine au cours des quatre dernières années, un dossier a quand même le potentiel d’unir les républicains et les démocrates en 2013: la réforme de l’immigration.
M. Obama désire aller de l’avant avec une réforme en profondeur du système national d’immigration dès le mois prochain, une fois que les négociations en cours sur le précipice fiscal seront terminées.
Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a lui-même admis qu’une telle réforme était nécessaire, malgré le fait qu’il ait voté contre le «Dream Act» en 2007. Ce projet de loi, finalement défait, aurait offert une voie vers la citoyenneté aux millions d’immigrants illégaux présents au pays.
M. Obama a d’ailleurs été réélu avec un appui quasi-unanime des Hispaniques, le groupe à la plus forte croissance démographique des États-Unis. Le président a même obtenu un appui record de 47 pour cent des voix des Américains d’origine cubaine, qui votaient normalement pour le Parti républicain.
Sa victoire du 6 novembre survient au milieu d’une période de grandes transformations pour les États-Unis. En 2011, les naissances chez les minorités culturelles ont pour la première fois dépassé les naissances chez les Blancs. En 2042, la majorité des Américains ne seront plus blancs.
Si les républicains ont, au fil des ans, laissé entendre que la question de l’immigration les intéressait — particulièrement lors des mandats présidentiels de George W. Bush —, un expert dans ce domaine, Louis DeSipio, professeur associé en science politique, n’en est pas convaincu.
«Les dirigeants du Parti républicain ont certainement compris que la réforme de l’immigration est nécessaire pour bâtir des ponts vers les minorités, particulièrement avec les Hispaniques et les Américains d’origine asiatique, mais je ne suis pas sûr que ce sentiment d’urgence est partagé par la base du parti», a-t-il estimé.
Selon lui, la plupart des républicains au Congrès sont en fait incapables de saisir l’ensemble du tableau.
Sur la colline du Capitole, toutefois, les Hispaniques républicains ont déjà entamé des rapprochements avec leurs collègues démocrates pour amorcer des négociations.
Les donateurs latino-américains, qui ont aidé à en finir avec les ambitions présidentielles de Mitt Romney, sont aussi déjà à l’oeuvre, en coulisses, pour créer une importante présence en ligne et sur les médias sociaux afin de faire pression sur le Congrès. Le «Futuro Fund», l’un des principaux contributeurs politiques de Barack Obama, est à l’origine de cette initiative.
Malgré des relations tendues entre la présidence démocrate et l’électorat hispanique, M. Obama a relancé, depuis sa réélection, les démarches pour présenter une série de réformes, notamment la citoyenneté américaine pour des sans-papiers, des mesures de sécurité accrues à la frontière avec le Mexique, et des pénalités plus importantes pour les employeurs qui embauchent des immigrants illégaux en toute connaissance de cause.
Pour M. DeSipio, le système d’immigration du Canada pourrait d’ailleurs s’inviter dans le débat. «L’un des éléments que nous pourrions utiliser dans un projet de loi inclusif est une version du système de points utilisé par le gouvernement canadien», avance-t-il.
Ottawa octroie effectivement des points aux immigrants potentiels en fonction de leur instruction, de leur expérience de travail, de leurs moyens financiers et de leur sens des affaires.
19/12/2012, Lee-Anne Goodman
Source : Metro/La Presse Canadienne
La population palestinienne compte environ onze millions de personnes dispersées dans le monde, parmi eux plus de cinq millions de réfugiés disséminés au Moyen-Orient.
Le sort de ces réfugiés constitue l'un des dossiers les plus épineux dans les négociations, pour le moment bloquées, entre Israël et les Palestiniens, plus de 60 ans après leur exode.
Depuis 1948, première guerre israélo-arabe, les Palestiniens ont connu plusieurs vagues d'exil et différentes terres d'accueil. Aux 760.00 réfugiés de 1948, il faut ajouter les centaines de milliers de déplacés de 1967.
Selon les chiffres du Bureau central des statistiques palestinien, la population palestinienne comptait fin 2010 près de onze millions de personnes, dont 4,1 millions dans les territoires palestiniens et 1,4 en Israël (où ils ont acquis la nationalité israélienne et sont appelés Arabes israéliens).
Outre 4,9 millions de Palestiniens vivant dans des pays arabes, une diaspora de plusieurs centaines de milliers de personnes a essaimé dans de nombreux pays étrangers, notamment en Amérique latine (Chili en particulier), aux Etats-Unis, etc...
Selon l'Office d'aide de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), créé en 1949, les réfugiés et leurs descendants étaient 2,05 millions en Jordanie en janvier 2012, 1,22 million dans la bande de Gaza, 874.600 en Cisjordanie, 510.400 en Syrie et 465.800 au Liban. L'Office assiste ces réfugiés en leur fournissant notamment des soins sanitaires et un système d'éducation gratuit.
Selon l'UNRWA, les réfugiés sont accueillis dans des dizaines de camps en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Le statut des réfugiés diffère selon les pays d'accueil. Seule la Jordanie a donné à un nombre important d'entre eux la nationalité. Leur situation est particulièrement précaire au Liban et en Syrie. L'émigration vers les pays du Golfe date des années 1960 et a été motivée par la recherche de travail.
Depuis la "Nakba" ("catastrophe" en arabe) que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948, le sort des réfugiés poussés à l'exode et de leurs descendants est un élément clé de la cause palestinienne.
La résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU, adoptée le 11 décembre 1948, stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir".
Les Palestiniens, soutenus par le monde arabe, exigent qu'Israël reconnaisse un droit au retour des réfugiés dans ses frontières, tout en affirmant qu'une fois ce principe reconnu, les modalités d'application seraient négociées. Israël considère en revanche qu'une telle reconnaissance ouvrirait la voie à un retour massif et menacerait son existence en tant qu'"Etat juif".
Mercredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé l'ONU à laisser les réfugiés palestiniens fuyant les combats dans le camp de Yarmouk à Damas, entrer dans les territoires palestiniens. Selon l'UNRWA, 100.000 résidents du camp qui comptait 150.000 habitants ont fui.
La Syrie comptait avant le début du conflit en mars 2011 plus de 520.000 Palestiniens. Depuis quelque 360.000 ont été déplacés à l'intérieur du pays selon l'ONU qui n'a toutefois pas encore pris en compte les 100.000 ayant fui Yarmouk.
19/12/2012
Source : AFP
Le gouvernement espagnol ne compte pas faire machine arrière au sujet de sa mesure controversée de priver les immigrés en situation illégale de la Carte de santé qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux.
En dépit de la décision de la Cour Constitutionnelle de soutenir un décret de loi adopté par le gouvernement régional du Pays Basque (Nord de l'Espagne) visant à offrir l'accès gratuit à tous les soins médicaux aux immigrés, le gouvernement conservateur souligne que sa position reste "inchangée" et que la mesure, entrée en vigueur en septembre dernier, ne subira aucune modification.
"Le ministère de la santé n'est pas concerné par la décision de la Cour constitutionnelle", a souligné la ministre Ana Mato, insistant que "le décret adopté par le gouvernement basque est anticonstitutionnel".
Selon un amendement de la Loi sur les étrangers, les sans-papiers n'ont pas le droit d'accéder aux prestations médicales gratuites. Cette décision a suscité un débat houleux et une série de critiques de la part des syndicats, des ONG et de plusieurs communautés autonomes espagnoles.
Plus d'un demi-million de sans-papiers sont privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipal, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, issus de pays hors Union européenne, sera limité aux seuls cas d'urgence médicale (accident, accouchement, etc) et du suivi des enfants en bas âge.
Les familles des immigrés légalement établis en Espagne et n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce minimum de soins de santé.
19 déc 2012
Source : MAP
Le nombre des étrangers résidant en Italie a plus que triplé au cours de la dernière décennie passant de 1.334.889 personnes à 4.029.145, indique mercredi l'institut italien des statistiques (Istat).
Se basant sur les données définitives du dernier recensement de la population, effectué en octobre 2011, l'Istat précise que la population italienne dans son ensemble a enregistré une hausse de 4,3 pc par rapport à 2001, soit près de 59,433.744, grâce notamment à l'apport des étrangers.
Lors de cette décennie, la population italienne a en effet diminué de près de 250 mille personnes, soit un taux de -0,5 pc, alors que celle étrangère a augmenté de 2.694.256.
S'agissant de la répartition géographique des résidents étrangers, l'Istat indique que plus du tiers d'entre eux vit dans le nord-ouest de la péninsule (35,4 pc), contre 27,1 pc dans le nord-est, 24 pc dans le centre et seulement 13,5 dans le sud (Mezzogiorno).
La composante féminine représente, quant à elle, 53,3 pc de cette population étrangère, valeur qui atteint 56,6 pc dans la région méridionale de la péninsule, souligne l'institut, relevant que 46 pc des étrangers résidant dans le pays ont entre 25 et 44 ans.
La population italienne est, de son cô té, de plus en plus vieille. Le pourcentage des personnes âgées de plus de 65 ans est ainsi passé de 18,7 pc en 2001 à 20,8 pc en 2011. Celui des plus de 85 est passé de 2,2 pc à 2,8, alors que le nombre des centenaires a plus que doublé passant de 6.313 à 15.080.
19 déc 2012
Source : MAP
Le 7ème salon de l'immobilier marocain à Bruxelles +Smabxl+ se tiendra, du 15 au 17 mars prochain, pour dévoiler aux Marocains résidant tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs marocains ainsi que les projets de développement immobilier de grande envergure en cours d'achèvement.
Cette édition va présenter des nouveautés dans le domaine avec des produits inédits et variés mais également des promoteurs immobiliers invités pour la première fois afin de satisfaire aux besoins des MRE désireux d'investir dans le secteur, a indiqué lors d'une conférence de presse, mardi soir à Casablanca, M. Lotfi Chelbat, PDG du salon.
Le Smabxl, fidèle à sa tradition, va mettre à l'honneur pour l'édition 2013 la région de l'Oriental afin de lui permettre de décliner ses richesses naturelles et ses potentialités économiques et humaines qui constituent des leviers pour l'attrait des investissements directs, a-t-il souligné.
Les organisateurs vont aussi rendre à l'artisanat marocain ses lettres de noblesse en lui accordant une attention particulière et une place de choix et en lui réservant des espaces au sein du salon afin de promouvoir et de commercialiser le produit artisanal, voire la main d'Âœuvre à l'échelon international.
Cet espace va mettre en relief toute la richesse de ce patrimoine notamment des métiers ayant un lien direct avec l'immobilier et l'habilité des artisans marocains dans le travail du bois, du plâtre et du zellige donnant, par là, une dimension intemporelle à l'architecture marocaine, a fait savoir M.Chelbat.
Un accord de partenariat a été conclu entre le Smabxl et le ''Morocco Property Expo'', Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain, qui se tient dans plusieurs villes dont Dubaï, Francfort, Jeddah, Montréal et New York, pour promouvoir le produit immobilier marocain dans les marchés européens, partager les expériences en matière d'organisation de salons et de coordonner les programmations de ces rendez-vous, a-t-il indiqué.
Ce partenariat tend à satisfaire les besoins grandissants des MRE sur les produits immobiliers dans le pays d'origine, à contribuer à faire du Maroc une nouvelle destination pour les investissements étrangers dans le secteur immobilier et à prospecter en commun de nouveaux marchés pour la promotion du produit immobilier marocain, a souligné, de son cô té, M. Hamza Idrissi, responsable au Morocco Property Expo.
Le programme de ce salon, organisé sous l'égide du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville avec le soutien du département chargé des marocains résidant à l'étranger, prévoit des conférences et rencontres animées par des architectes, notaires, décorateurs et autres experts.
La précédente édition du Smabxl, organisée sur plus de 4.000 m2, avait accueilli plus de 39.000 visiteurs dont 82 pc des MRE et 18 pc de la population d'origine européenne.
Près de 85 pc ont visité le salon pour acquisition d'un appartement, 10 pc pour une maison individuelle et 5 pc pour les villas de standing. Plus de 25 pc sont des investisseurs pour un rendement financier (placement) et plus de 40 pc ne sont pas encore propriétaires de logement au Maroc, selon les statistiques de l'édition 2012.
19 déc 2012
Source : MAP
Les participants à la troisième édition du colloque "Vivre ensemble la diversité - dialogue des peuples et des cultures", organisé récemment à Aix-en-Provence (sud de la France), ont mis en avant la coexistence "exemplaire" entre juifs et musulmans au Maroc à travers l'histoire.
L'économiste Gilbert Benyaoune, Professeur d'économie à l'université d'Aix-en-Provence, et Président du groupe d'Aix qui milite pour la paix entre Israéliens et Palestiniens par l'économie, à l'instar de l'Europe après la seconde Guerre mondiale, a livré un témoignage sur "l'expérience et le vécu des juifs au Maroc".
Il a mis l'accent sur la tolérance dans l'histoire du Maroc où juifs et musulmans vivaient en bonne intelligence depuis des siècles.
L'historien Yigal Bin Nun a, pour sa part, abordé la vague de migration des juifs marocains, soulignant l'attachement demeuré intact de ces derniers au Maroc.
Rachid Mountassar, universitaire et spécialiste du dialogue interculturel a, quant à lui, plaidé pour un passage du dialogue des cultures utilisé comme un alibi politique à la culture des dialogues des peuples et des civilisations en faveur de la paix.
De son côté, Mohamed Affaya, écrivain et professeur à la faculté des Lettres à Rabat, a éclairé l'assistance par un exposé sur l'histoire moderne de la culture marocaine.
L'histoire de l'immigration marocaine en France a été, par ailleurs, abordée par Driss Ajbali, sociologue et membre du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.
L'intervenant a livré une analyse des quatre étapes de l'immigration Maghrébine en France, de la première génération ouvrière des années 1960 et 1970, celle des parents habitant les foyers Sonacotra, à celle d'un Islam revendicatif, en passant par l'émergence des jeunes issus de l'immigration dans les années 1980, dont le combat avait concrétisé l'acquisition du statut de résident.
Dans leurs recommandations, les participants ont estimé que le tissu associatif des marocains de l'étranger doit s'adapter à l'évolution et aux exigences de l'immigration marocaine, afin de répondre aux attentes de la jeunesse issue de l'immigration, tant sur la forme par le discours que sur le fond en évoquant des thématiques qui intéressent la jeunesse. Cette exigence devient vitale pour la préservation et l'entretien de la relation entre cette jeunesse avec la mère patrie.
Ils ont, à ce titre, invité le Ministère de la jeunesse et des sports marocain à accorder la place qui appartient à la jeunesse issue de la diaspora marocaine au sein du futur Conseil national de la Jeunesse, conformément aux recommandations de SM le Roi Mohammed VI dans Son discours du 20 août dernier.
Organisé par le Conseil Régional des Marocains de France de PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), ce colloque s'inscrit dans le cadre des journées du Dialogue des Peuples, une manifestation qui se veut un rendez-vous annuel d'échange, d'amitié et de solidarité des civilisations et des peuples issus de la Méditerranée.
Avec cette édition du Dialogue des Peuples, "nous voulons montrer au monde que Juifs, Chrétiens et Musulmans veulent aujourd'hui, comme hier, unir leur force pour plus de fraternité, plus de tolérance et plus de justice", a souligné Driss Mechioukhi, Président du Conseil Régional des Marocains de France û région PACA.
"Pour nous, Marocains, qui ont toujours vécu en bonne intelligence avec nos frères des autres confessions, tout cela nous paraît logique et évident. Mais, dans le monde troublé qui est le nô tre, nous avons envers nos enfants un devoir de mémoire, un devoir de transmission et un devoir d'éducation", a-t-il ajouté, en clôture de l'événement.
Une soirée artistique a été organisée en clô ture à ce colloque animée par l'artiste Mostafa El Harti, en présence de la Vice-présidente du conseil régional PACA, Gael l'Enfant, du Vice-président du Conseil général, André Guinde, de l'adjoint au Maire de la ville, Françoise Therme, et du Consul général du Maroc à Marseille, Mostafa Basso, qui ont tous salué l'initiative du Conseil Régional des Marocains de France.
19 déc 2012
Source : MAP
En prélude de la Journée des migrants, célébrée le 18 décembre, le Président de l’association « Horizon sans frontières », Boubacar Seye a révélé que plus de 15.000 personnes de toutes nationalités confondues avaient perdu la vie, en tentant de traverser la Méditerranée.
Le Président de l’association « Horizon sans frontières », Boubacar Seye a chiffré le nombre de victimes de l’immigration clandestine : « Entre 1989 et 2009, il y a eu plus de 15.000 morts en Méditerranée, en moyenne », a-t-il révélé, d’où la nécessité, selon lui de revoir le code de l’immigration. « Il y a une urgence de changer les lois et elle est aussi due aux pertes humaines enregistrées, parce qu’aujourd’hui, ce ne sont plus les pauvres qui migrent. Nous sommes dans un contexte de globalisation, nous avons 850 millions de personnes qui franchissent les frontières. Donc, cette loi s’impose car, nous ne pouvons plus accepter qu’il y ait tant d’Africains morts en Méditerranée », a-t-il précisé.
L’ONG Horizonte sin fronteras (Horizon sans frontières, HSF), une organisation créée par la diaspora sénégalaise, interpelle l’Etat et les acteurs à une prise de conscience sur l’histoire de « Barça ou Barsax (Barcelone ou mourir) ». Sous le parrainage du Président de la République sénégalaise Macky Sall, la Journée des migrants a été célébrée le 18 décembre au Sénégal. Cette journée a aussi été l’occasion, pour l’association créée en 2006, d’entamer une tournée de sensibilisation sur les migrants « qui sont un facteur d’équilibre social et économique » et pour lancer l’alliance internationale pour la mobilisation et la sensibilisation contre l’immigration clandestine, d’après le Président de HSF.
Le mois de novembre dernier, deux pirogues remplies de jeunes ont chaviré aux larges des côtes marocaines. Le bilan a été lourd, 72 morts africains dont 31 Sénégalais.
19/12/2012, Khalil Dieme
Source : Afrikom
La Journée internationale des migrants, qui a été célébrée mardi 18 décembre, est passée inaperçue en Espagne, pays qui avait pourtant enregistré les deux dernières décennies les plus forts taux de croissance de la main-d'oeuvre étrangère.Jusqu'à une date récente, l'immigration en Espagne était au centre des préoccupations de la société civile, des pouvoirs politiques et acteurs sociaux...Suite
Les jeunes hollandais issus de l'émigration, même avec des compétences professionnelles similaires à leurs concitoyens, ont moins de chances de trouver un emploi via une agence de recrutement, selon une enquête de l'Institut néerlandais pour les recherches sociales rendue publique lundi.
Un Néerlandais de souche réussit dans 44 pc des cas à décrocher un emploi sur entretien, contre 23 pc pour un autre appartenant à l'une des minorités, a révélé l'étude menée avec le concours de jeunes (22-23 ans) ayant visité 460 agences de recrutement.
Un quart des jeunes néerlandais d'origine étrangère hors Union européenne sont au chômage, contre 8 pc des jeunes de souche, a précisé l'enquête, considérant que "cette discrimination contre les jeunes hollandais non-occidentaux serait à l'origine de leur mauvaise situation sur le marché de l'emploi".
Les Néerlandais d'origine marocaine restent les plus touchés par cette discrimination au sein des agences de recrutement comparativement aux autres communautés, notamment turque, surinamienne, ou antillaise, indique-t-on de même source.
Le procédé de cette enquête consistait à ce que ces jeunes, faux chercheurs d'emploi, présentent le même CV et répondent de la même manière aux questions standards dans un néerlandais sans accent. Les candidats étaient aussi habillés presque de la même manière et avaient des comportements identiques.
L'étude a, par ailleurs, révélé que le taux d'accès des femmes issues de l'émigration à l'emploi était plus important que chez les hommes, prouvant que employeurs font plus confiance aux premières qu'aux seconds
17 déc. 2012
Source : MAP
L'évacuation, en 2011, de plus de 200.000 travailleurs migrants de la Libye a attiré l'attention du monde entier sur la situation dramatique de dizaines de milliers de travailleurs migrants, principalement originaires de pays en développement à faible revenu, a constaté mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Ces travailleurs migrants balayés par les bouleversements politiques, se sont retrouvés sans argent, sans emploi, sans documents ni aucun moyen de rejoindre leur famille au pays,
"Sensibles à leur statut marginal en Libye et à leur vulnérabilité manifeste, des donateurs internationaux sont intervenus pour aider à monter une opération de rapatriements massifs", a souligné l'OIM dans un communiqué publié à l'occasion de la journée international des migrants.
"Cette crise a montré que les conflits et les catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme peuvent avoir un impact sur des migrants déjà vulnérables et, ce faisant, déboucher sur des crises humanitaires", relevé l'agence onusienne appelant la communauté internationale, et surtout les pays d'origine et d'accueil reconnaissent les conséquences des crises pour les migrants et leur famille restée au pays, à intervenir pour "en atténuer les conséquences à courte et moyenne échéance".
"L'évacuation de la Libye fut certes une remarquable réussite humanitaire, mais le bilan est en demi-teinte. Si nous avons pris la mesure des besoins de réintégration des Bangladais de retour au pays, auxquels nous avons tenté de répondre avec le gouvernement du Bangladesh et la Banque mondiale, nous avons cependant méconnu les besoins et le bien être des migrants qui sont retournés les mains vides dans des pays frappés par la récession économique et l'insécurité alimentaire, tels que le Tchad et le Niger", a constaté le directeur général de l'OIM, William Lacy Swing.
Il a relevé que "les crises peuvent déboucher sur des flux de population temporaires et durables, complexes et souvent imprévisibles qui soulèvent toutes sortes de difficultés auxquelles la communauté internationale doit faire face de manière globale, en veillant notamment à protéger les migrants vulnérables contre les violences et l'exploitation concomitantes d'une crise dans leur pays d'accueil puis dans les pays de transit, et à assurer leur réintégration sûre et durable une fois de retour au pays".
"Pour trouver des solutions humaines et efficaces permettant de relever les défis complexes et multiformes des flux migratoires provoqués par une crise, il faut de solides partenariats entre les organisations internationales, les Etats et les divers acteurs non étatiques, dont les ONG, les médias, le secteur privé, les groupes religieux et les communautés transnationales de la diaspora", a préconisé le directeur général de l'OIM.
"Nous avons tous le devoir de protéger les droits humains de toutes les populations mobiles", a-t-il dit.
18 déc 2012
Source : APS
Selon le premier rapport annuel chinois sur les migrations internationales -le Livre Bleu sur les Talents Internationaux « Rapport sur les Migrations Internationales de Chine (2012) »- publié le 17 décembre, la Chine connaît sa troisième vague d'émigration ; en 2011, le nombre de Chinois résidant de façon permanente dans plusieurs grands pays d'immigration du monde se montait à plus de 15 millions de personnes, et c'est une élite riche et intellectuelle qui est devenue la force principale de cette nouvelle vague d'immigration ; de même, la composition de la population immigrée penche de plus en plus en faveur des personnes issues de la classe moyenne. Ce rapport a été publié conjointement par le Centre Chinois de Recherche sur la Mondialisation, la Faculté de Droit de l'Université de Technologie de Beijing, et les Presses Académiques des Sciences sociales.
Le rapport a révélé que, de 2005 à 2010, le nombre total des migrants internationaux est passé de 195 millions de personnes à 214 millions de personnes, soit 3,1% de la population mondiale. Au cours des 30 dernières années, en particulier ces dix dernières années, les migrations internationales depuis ou vers la Chine ont connu une croissance rapide. En 2011, le nombre de migrants chinois permanents vers les principaux pays d'immigration a dépassé 15 millions de personnes, et le nombre de personnes qui ont obtenu un titre de résidence permanente s'est monté à 87 017 personnes aux Etats-Unis, suivis par le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Selon le Livre Bleu des migrations internationales de Chine, le nombre des migrants internationaux chinois se montait en 2010 à plus de 45 millions de personnes habitant à l'étranger, arrivant très nettement au premier rang dans le monde.
Le rapport a également découvert que les immigrés investisseurs chinois se concentrent essentiellement dans le domaine de l'immobilier, les dépôts en devises étrangères et en actions. Les migrants qualifiés, principalement des jeunes et des personnes d'âge moyen, sont caractérisés par un niveau d'éducation et des niveaux de carrière élevés, une certaine puissance économique, ainsi qu'une très bonne intégration et une forte prise de conscience et un intérêt pour la participation à la vie politique. Selon le Livre Bleu, ce développement rapide de la migration internationale des Chinois est une tendance irréversible.
18.12.2012
Source : Le Quotidien du Peuple
Le site anti-immigrés de Geert Wilders “est mort sans faire trop de bruit”, annonce le NRC Handelslad. Lancé au printemps dernier par le Parti de la Libérté (PVV), le site invitait les Néerlandais à poster des plaintes sur des ‘nuisances’ causées par des immigrés venus d’Europe centrale et orientale. Cela avait entraîné, rappelle le quotidien, “des inquiétudes au sein du Parlement européen, une lettre d’ambassadeurs en colère et l’embarrassement du gouvernement”.
Le 13 décembre, la Seconde Chambre a débattu d’une proposition de loi présentée par le PVV visant à interdire aux Polonais l’accès au marché du travail néerlandais. L’occasion de dresser un bilan du site : près de 40 000 récriminations pour “des états d’ivresse, des problèmes liés au stationnement de véhicules et à l’accaparement des emplois” par les immigrés ont été postées. Mais un nombre de plaintes bien plus important, 135 000, ont concerné le PVV et le site lui-même.
Pour le NRC Handelsblad, la proposition sur les Polonais
a peu de chances d’être adoptée, même si personne ne nie les problèmes liés à l’arrivée des Européens de l’Est, comme l’occupation de nombreux emplois. Mais de l’autre côté, ils font souvent le travail que les Néerlandais rechignent à faire.
Pour le quotidien, la campagne menée par le PVV a plutôt “démontré que l’intégration des quelque 300 000 travailleurs immigrés de l’Europe de l’Est se passe plutôt bien”. L’historien Wim Willems estime quant à lui que le site a contribué à leur intégration :
Le site a en réalité été un tournant. Les médias ont prêté davantage attention aux côtés positifs de l’immigration pour le travail. Et l’opinion publique a basculé suite au lancement du site. Pour beaucoup de Néerlandais, il évoquait trop la discrimination et l’exclusion [des travailleurs immigrés].
17 décembre 2012
Source : Presseurop/ NRC Handelsblad
Après les quartiers de Belleville et de la Goutte d'Or, la rédaction d'Afriscope, le magazine d'Africultures, vous emmène dans les foyers de travailleurs migrants d'Ile-de-France, à la rencontre de ses habitants. Des histoires d'hommes singulières qui racontent la "grande" histoire de l'immigration française.
Depuis leur installation dans les foyers, les travailleurs migrants se sont adaptés à leur condition de vie. Ils y ont développé une microsociété où, à leurs besoins, répondent des services. Dans ce décor, le tailleur est une personne-ressource. Rencontre avec l'un d'entre eux, au cœur d'un foyer du XXe arrondissement parisien.
Rue de retrait, 20e arrondissement. Non loin du théâtre de Ménilmontant, de la Maroquinerie, de la Bellevilloise ou encore du Studio de l'ermitage, un foyer de travailleur migrant fait sa vie dans ce quartier, haut lieu des noctambules parisiens. On y entre par une porte discrète. Dans une salle faisant office d'accueil, des petites assemblées d'hommes regardent le ballet d'allers-venues des quelque quatre cents habitants vers les étages. Puis un escalier mène au choix vers les chambres ou au sous-sol où différentes alcôves rayonnent de chaque côté d'un long couloir : cuisine collective, coiffeur, vaste salle de bar-café. Quelques zigzags plus loin, un petit atelier foisonnant de tissus colorés clôt ce labyrinthe. Bocar Bâ, tailleur-couturier de 58 ans, nous accueille dans son atelier.
Un savoir-faire à dimension sociale
Élégant monsieur à la barbichette grisonnante et la cravate bleu vif, Bocar se remémore la naissance de l'atelier en 1976. "On est venu parce que les gens du foyer avaient besoin des services de couturiers. Mon grand frère avait un atelier rue Goncourt, il a demandé au gestionnaire, l'Aftam, de s'installer ici. Ils ont accepté." Depuis trente-six ans, le sous-sol du foyer accueille ainsi l'atelier de couture, tout près du bar-café, où machines de jeux rivalisent actuellement avec télévision, sono et percolateurs. Près de la moitié des quarante-cinq foyers de travailleurs migrants parisiens hébergent ainsi des artisans, principalement coiffeurs et tailleurs couturiers, qui se sont faufilés dans des espaces communs ou exercent dans leurs chambres. Mais Bocar, comme les autres tailleurs, ne vit pas de cet artisanat. Il est bagagiste à Orly. L'atelier est une des multiples expressions de la vie sociale dans le foyer, et la couture un service rendu à "la famille", pendant les heures de repos : "Si je travaille le matin, je me repose un peu, je mange au foyer et puis je viens travailler à l'atelier l'après-midi. C'est mieux que de rester chez soi. Ici on se retrouve en famille, on discute, on regarde le journal télévisé, on parle politique, on va au bar à côté. Beaucoup de personnes que vous voyez dans l'atelier n'habitent même pas le foyer".
Bocar lui-même n'habite plus vraiment le foyer, "Je ne dors pas ici mais j'ai toujours mon lit", explique-t-il comme un legs pour les frères qui arrivent du pays. Depuis plusieurs années, il vit avec sa femme dans un appartement proche. Elle l'a rejoint depuis le Sénégal dans les années 1980 et ils ont élevé six enfants en France, dont certains sont désormais mariés. Bocar attend encore quelques années et passera sa retraite au Sénégal.
Entre wax, bazin, café, tout une vie associative
Originaire du village d'Ouro-Saré, Bocar a appris tout jeune le métier de couturier. À 20 ans, il assistait son grand frère dans un atelier sur le marché Sandaga de Bamako. Cinq années plus tard, il part en France, lorsque les employeurs recrutaient encore à tout va, et travaille dans la restauration, le bâtiment, la manufacture… sans jamais oublier sa machine à coudre. "On ne voulait pas perdre notre métier. Mais le travail de couture est très différent ici, on fait simplement du petit dépannage. On est tous salariés donc si on manque de temps, ou si on est trop fatigué, on ne vient pas à l'atelier et personne ne nous le reprochera". Bocar fait ainsi de la couture un passe-temps qui lui permet d'entretenir un savoir-faire, au service de qui veut raccommoder sa veste de travail, emporter un boubou en cadeau dans la valise, ou encore s'offrir du sur-mesure pour les grandes occasions.
Un jeune garçon passe donner quelques pièces à Bocar dans le couloir, deux euros pour une doudoune raccommodée. Bocar étale dans sa paume la récolte du jour, moins de 3 euros : "Voilà ce que je gagne en une journée"dit-il en riant.Quelques sous qui, en commun avec ceux des autres tailleurs, permettent de remplir chaque mois les caisses de l'Amicale Couture, association formée par ces artisans. Durant les premières années de l'atelier, ces derniers payaient le loyer du local au gestionnaire du foyer. Mais plus tard, le comité de résident, représenté par un des frères de Bocar, a décidé avec le gestionnaire que tout le sous-sol, soit la cuisine, le bar, et l'atelier de couture, serait géré par les locataires de manière associative. Représentée par le comité, l'association est ouverte sur le quartier "On travaille souvent avec la mairie du 20e ou des écoles qui font appel à notre association pour présenter des modèles lors d'événements culturels autour de l'Afrique. Les cuisinières apportent des plats africains à ces occasions aussi."
Si l'atelier est bien niché dans ce dédale du foyer, il ne se cache pas non plus à qui veut le trouver. Fréquenté par une clientèle venant principalement de Retrait et ses foyers voisins comme Bisson, la Duée, Amandiers, il est ouvert aux gens de passage. Comme s'en amusent Bocar et un ami couturier, s'y perdent aussi des habitants du quartier à la recherche d'une jolie tenue pour se déhancher à la Maroquinerie, salle de concert renommée du quartier. À 19 heures, quelques machines rythment encore les conversations au milieu du wax et du bazin, une télévision visée au plafond. Bocar file prier, il est déjà bien en retard, pendant qu'un collègue, Allassane, travaille méticuleusement, du fond de l'atelier, sur un ensemble rose vif à perles.
17/12/2012, Caroline Trouillet
Source : Africultures
Alors que François Hollande se rend demain en Algérie, nous avons rencontré l’un des 30 000 vieux immigrés algériens qui passent leur retraite en France loin de leur famille. Reportage à Argenteuil (Val-d’Oise) dans un foyer accueillant ces chibanis.
Les bâtiments couleur crème de la résidence de la Butte-Blanche dominent ce quartier pavillonnaire d’Argenteuil (Val- d’Oise). « C’est l’un des plus grands centres d’accueil de chibanis en France », assure Clarinda Neiva, directrice territoriale d’Adoma (ex-Sonacotra). Les chibanis, ce sont ces travailleurs immigrés venus, d’abord d’Algérie, s’enrôler durant les Trente Glorieuses dans les usines et les chantiers de la France d’après-guerre. Un demi-siècle plus tard, à l’âge de la retraite, ils sont toujours là, logés en foyer, ballottés entre la France et l’Algérie. « Ils retournent en général deux fois par an au pays pour le ramadan et la fête de l’Aïd », confie Clarinda Neiva. « Ils ne sont pas d’ici et plus vraiment de là-bas », résume Bruno Arbouet, patron d’Adoma, qui héberge 25000 chibanis sur tout le territoire.
A la Butte-Blanche, ils constituent près de 60% des 375 résidants. Certains habitent là depuis 1971, date de l’inauguration de la résidence, réhabilitée en 1993 et rénovée en 2010 avec la création d’une « unité de vie » adaptée aux personnes âgées. Usés par une vie de travaux pénibles, ils occupent des chambres de 7,50 m2, les douches et les cuisines sont collectives. « Nous avons un grand nombre de personnes âgées malades physiquement et psychologiquement et qui souffrent de la solitude », affirme un porte-parole du conseil des résidants.
Malgré tout, pour rien au monde ces chibanis ne renonceraient à leur vie entre les deux rives de la Méditerranée. « Je vais avoir 80 ans en janvier dont 52 passés en France », témoigne Saïd Guerrache, originaire de Bouira, au sud-est d’Alger. Son histoire est celle de milliers de chibanis. « Mes parents étaient cultivateurs mais j’avais quatre frères et l’exploitation ne suffisait pas à tous nous nourrir. » A 21 ans, marié et père d’un petit Abdel Ahmed, Saïd quitte les plaines de Bouira. Il s’embarque pour Marseille et prend le train vers Metz où l’attend un ami. Nous sommes en 1954. Il a du mal à s’accoutumer à l’hiver lorrain. « Il faisait très froid. Je n’étais pas habitué. Je ne parlais que quelques mots de français appris lorsque je jouais avec des enfants de colons. » Il devient manoeuvre à Hayange avant d’être embauché par Usinor qui le loge dans un foyer à côté de l’usine. « J’ai travaillé pendant vingt ans dans les hauts-fourneaux à Thionville. Je faisais les trois huit, la nuit. C’était terrible mais, en vingt ans, pas une minute d’absence. J’étais un dur. »
En 1962, l’Algérie devient indépendante, il pense alors à rentrer à Bouira mais renonce. « Je voulais faire carrière en France et rentrer au pays avec quelque chose en main. » Dans les années 1970, il ne profite pas non plus, comme la plupart des chibanis, du regroupement familial. « Usinor m’avait proposé un grand logement mais je n’ai pas voulu faire venir ma famille. Aucun ne parlait français ou n’avait été à l’école. » A la fermeture des hauts-fourneaux, il part en 1983 pour Paris et découvre le foyer de la Butte-Blanche. Il ne le quittera plus. Jusqu’à sa retraite en 1997, il travaille dans un parking souterrain de Saint-Cloud (92). « Avant, je retournais voir ma famille un mois et demi l’été, maintenant j’y passe quatre mois à six mois par an. » En dépit d’une retraite relativement confortable d’environ 1300 € par mois, Saïd n’a jamais plus envisagé de retourner vivre en Algérie. A Argenteuil, il a retrouvé des compatriotes de Bouira avec lesquels il partage le vendredi le couscous qu’il confectionne. Ses journées sont rythmées par la prière du matin, les courses en ville et la radio. « Je n’ai jamais eu la télé. » Comment voit-il ses vieux jours? « Mon rêve, c’est de passer jusqu’à la fin de ma vie six mois ici et six mois là-bas. » Attaché à sa nationalité algérienne, il confie en nous quittant : « Mes deux pays, c’est la France et l’Algérie. »
18/12/2012, Marc Lomazzi
Source : Le Parisien
Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et du Conseil national des droits de l'Homme, Driss El Yazami, présidera la dixième édition du Festival Cinéma et migration, qui aura lieu du 4 au 9 mars prochain à Agadir.
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la prochaine édition sera marquée par une compétition officielle de longs métrages ainsi qu'une série d'activités parallèles au sein d'espaces associatifs et universitaires de la région, indique un communiqué de l'Association "Al Moubadara Attaqafia", initiatrice de cette manifestation.
Ces activités portent sur la projection de longs et courts métrages et de films documentaires traitant de la thématique de la migration et des migrants et l'organisation d'ateliers et workshops sur le scénario et les effets audiovisuels, outre des tables-rondes ponctuées d'échanges avec les professionnels du 7ème art.
"La dixième édition du festival connaitra une transformation qualitative du fait qu'elle prévoit l'organisation d'une compétition officielle devant départager des longs-métrages sélectionnés par un jury international désigné à cet effet", explique l'Association.
Les films en lice doivent être produits durant les deux dernières années avant la tenue du festival et doivent remplir une de deux conditions : avoir la migration comme thématique ou être réalisé par un immigré étranger ou par un des Marocains du monde, précise la même source.
Le dernier délai de réception des films est fixé pour le 15 janvier prochain, conformément au règlement de la compétition officielle disponible sur le site du festival (www.festivalagadir.com).Haut du formulaire
18 déc. 2012
Source : MAP
En décidant de fermer les frontières sud de la lIbye, l'Assemblée nationale libyenne a confié à sa jeune armée mal équipée une mission impossible dans un no man's land désertique où fleurissent les trafics en tous genres.
"Il ne faut pas prendre de décisions dans la précipitation, surtout quand nous sommes incapables de les mettre en œuvre", a déploré mardi le Premier ministre Ali Zeidan, s'exprimant devant les membres du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays.
Dimanche, le CGN a ordonné la fermeture des frontières avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée, en raison de la détérioration de la sécurité dans la région.
Le ministère des Affaires étrangères a affirmé lundi que la décision avait été prise en concertation avec les pays concernés.
La Libye envisage d'établir un poste frontière avec chacun de ces quatre voisins, a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'armée, Ali al-Cheikhi, avertissant que "toute personne entrant ou sortant en dehors de ces postes sera considérée comme un agent infiltré."
Jusque là, il était possible de traverser en n'importe quel point de la frontière.
Les analystes considèrent cette mesure comme une réponse à la crise au Mali, mais avertissent qu'il serait très difficile de la mettre en oeuvre, compte tenu de la nature poreuse du sud libyen.
"Des combattants et beaucoup d'armes sont arrivés au Mali depuis la Libye. Le conflit malien a forcé tout le monde à se focaliser sur la situation", a estimé Jon Mark, analyste à Chatham House, basée à Londres.
Le Mali ne partage pas de frontière avec la Libye, mais les combattants et les armes y arrivent en transitant par les pays frontaliers comme le Niger ou l'Algérie, en profitant du chaos régnant après le conflit libyen qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi l'an dernier.
Au moment où une action militaire internationale se prépare contre les islamistes radicaux qui occupent le Nord du Mali, un déplacement des populations a été constaté vers le sud libyen, a averti récemment une députée libyenne, Souad Ganour.
Les pays de la région craignent un repli vers leurs territoires des combattants islamistes, a noté M. Mark.
La décision de décréter le sud zone militaire reflète aussi les préoccupations des autorités quant à d'éventuelles tentatives de déstabilisation du pays qui seraient conduites par d'anciens responsables du régime kadhafiste, dont plusieurs avaient trouvé refuge en Algérie ou au Niger, a souligné l'analyste libyen Saleh al-Senoussi.
Néanmoins, Shashank Joshi, analyste à l'institut Royal United Services, s'est dit "sceptique" quant à la capacité des autorités libyennes à surveiller les vastes frontières au relief difficile ou à limiter le trafic d'armes ou la circulation de personnes et de marchandises.
"Nous avons affaire à des forces armées nationales qui sont extrêmement faibles et ont du mal à s'affirmer dans les zones côtières très peuplées", a-t-il dit.
Les nouvelles autorités libyennes ont échoué jusqu'ici à mettre en place une véritable armée et une police nationale à même de rétablir la sécurité dans le pays.
Elles peinent à surveiller les frontières terrestres (4.000 km) et maritimes (2.000 km) et demandent l'aide des pays européens pour faire face notamment à l'afflux de milliers d'immigrants clandestins venus d'Afrique sub-saharienne et souhaitant rallier l'Europe.
En 2010, le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi avait réclamé quelque 5 milliards d'euros par an à l'Union européenne pour stopper l'immigration clandestine.
18 déc. 2012 , Dominique SOGUEL
Source : AFP
Huit associations humanitaires soumettront mercredi au ministère français de l'Intérieur des propositions "indispensables" en matière de contrôle au faciès, estimant que la réforme du code de déontologie "est tout à fait insuffisante", pour améliorer la situation.
Dans un communiqué, les huit organisations, qui devraient être reçues mercredi au ministère , préconisent entre-autre "la limitation du champ des contrôles d'identité aux stricts impératifs de prévention et de lutte contre la délinquance", l'encadrement juridique des palpations de sécurité, la délivrance d'un récépissé à chaque contrôle, une formation renforcée des policiers et de modification des "critères d'évaluation et de promotion des policiers".
Ces mesures sont "indispensables pour respecter la proposition n° 30 du programme de François Hollande de +lutter contre le délit de faciès dans les contrôles d'identité", souligne le communiqué commun du groupe où figurent entre-autres Human rights watch, la Ligue des droits de l'homme, le syndicat des avocats en France et le syndicat de la magistrature.
Ces associations estiment par ailleurs "tout à fait insuffisant, le projet de réforme de la déontologie de la police et de la gendarmerie", qui, à leurs yeux, n'est pas de nature à modifier la situation sur le terrain.
A travers ce projet, l'Intérieur "ne répond pas non plus au manque de transparence sur les contrôles", déplorent-elles.
Selon une étude réalisée en 2009, dans cinq lieux de la capitale française Paris par l'ONG Open society justice initiative, un noir ou un arabe ont respectivement 6 et 7,8 fois plus de risques d'être contrôlés qu'un blanc.
Par ailleurs, il ressort de cette étude que les jeunes ont quant à eux 11 fois plus de risques d'être contrôlés.
Des chiffres édifiants, qui viennent corroborer les innombrables témoignages de jeunes français dont les parents sont originaires du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne qui ne supportent plus d'être quotidiennement victimes de discrimination
18 déc. 2012
Source : APS
Le ministre néerlandais de la justice, Fred Teeven a déclaré, lundi, vouloir rapatrier les réfugiés somaliens, dont la demande d'asile a été rejetée, vers leur pays, puisque la situation sécuritaire s'est largement améliorée dans la capitale somalienne.
Intervenant devant le parlement néerlandais, Teeven a indiqué que l'Allemagne, la Suède et la Belgique ont également décidé d'envoyer ces demandeurs d'asile dans leur pays d'origine, ajoutant que les personnes qui refusent le rapatriement volontaire seraient placés dans des centres de rétention.
Le gouvernement néerlandais a cessé les opérations de transfert des demandeurs d'asile somaliens vers leur pays à cause des combats aux alentours de la capitale somalienne. Selon le ministre, aucun des réfugiés ne sera rapatrié en Somalie avant que le parlement ne se prononce sur leur situation.
Les forces de l'ordre néerlandaises avaient évacué par la force, récemment, un camp de demandeurs d'asile dont des dizaines de somaliens, installé dans un quartier d'Amsterdam.
Des dizaines de demandeurs d'asile vivent depuis des mois sous des tentes dans des camps dressés dans certaines villes dont Amsterdam et La Haye, après que les autorités néerlandaises ont rejeté leurs demandes d'asile et décidé de les rapatrier. La semaine dernière, le camp de La Haye a été à son tour rasé par la police.
18 déc. 2012
Source : MAP
Un total de 195.840 Marocains sont affiliés à la Sécurité sociale en Espagne à fin novembre dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi à Madrid.
Les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs extracommunautaires affiliés à la Sécurité sociale en Espagne, suivis des Equatoriens avec 108.961 personnes, des Chinois (87.859) et des Boliviens (81.867), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré en novembre une chute de 2,2 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la Sécurité sociale (-38.201 cotisants).
Le nombre d'étrangers affiliés à ce régime s'est établi à 1.663.674 travailleurs. Sur ce total, 621.398 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.042.276 proviennent de pays extracommunautaires.
Les Roumains et les Italiens viennent en tête des étrangers communautaires inscrits à la sécurité sociale en Espagne, suivis des Bulgares, des Britanniques et des Portugais, selon le communiqué.
Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne avec respectivement 365.604 et 358.898 cotisants.
18 déc. 2012
Source : MAP
Amnesty International dénonce mardi dans un rapport l'exploitation "généralisée et endémique" des migrants en Italie et exhorte le gouvernement à revoir sa politique de l'immigration.
L'enquête, qui se concentre sur les régions agricoles de Latina et Caserta, dans le Sud entre Rome et Naples, montre que les migrants employés dans l'agriculture et le BTP sont payés en moyenne 40% de moins que les Italiens pour le même travail.
Interrogé par l'ONG, un immigré indien raconte avoir accepté de travailler sept jours par semaine pour 3 euros de l'heure, soit 700 euros par mois, mais que son employeur ne lui verse que 100 euros mensuels depuis sept mois. "Je ne peux pas aller à la police car je n'ai pas de papiers", explique-t-il.
Amnesty recommande que les autorités donnent aux immigrés un moyen de porter plainte sans risque contre leurs employeurs.
A l'occasion de la journée internationale des migrants, parrainée par l'Onu, le président italien Giorgio Napolitano a déclaré que "les immigrants en Italie étaient une partie essentielle de la population, une force de travail mais aussi une source d'énergie vitale pour une société vieillissante".
Selon le rapport, environ un demi-million d'immigrés n'ont pas de document valide, sur les quelque 5,4 millions d'étrangers recensés en Italie.
18 décembre 2012, Naomi O'Leary; Jean-Stéphane Brosse pour le service français
Source : Reuters
Les participants à des journées d'étude sur "les migrants et la nouvelle constitution au Maroc" ont plaidé, mardi à Rabat, pour une réforme globale de la politique de l'immigration en vue de la rendre plus juste et humaine, conformément aux dispositions de la nouvelle constitution.
Le Maroc, terre d'accueil depuis des générations ou espace de transit pour bon nombre de migrants, est contraint aujourd'hui de modifier sa politique de migration car il est devenu une terre de résidence pour plusieurs milliers de migrants qui, à défaut de pouvoir passer l'autre côté de la Méditerranée, s'y installent durablement voire définitivement, ont-ils expliqué à l'ouverture de cette rencontre de deux jours.
La nouvelle Constitution aborde la problématique de l'immigration selon une approche globale en stipulant un certain nombre de droits et de dispositions très avancées en faveur des étrangers résidant au Maroc, dont le droit de participation aux élections locales sous réserve de réciprocité avec leur pays d'origine, d'où l'importance de réfléchir sur une nouvelle politique de l'immigration, a souligné le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami.
Après avoir relevé que le Royaume, toujours considéré comme un pays d'émigration, est passé à une terre de transit pour devenir un pays d'immigration à part entière, M. El Yazami a affirmé que cette période de transition que traverse le Maroc interpelle la révision de la politique de l'immigration tout en prenant en considération les intérêts stratégiques du Maroc, les besoins de l'économie nationale et les principes des droits de l'Homme.
Le Maroc, qui avait ratifié la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, ne peut demander la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger et ne pas engager une réflexion sereine et sérieuse sur les politiques migratoires du pays pour faciliter l'accès des migrants en situation irrégulière à leurs droits élémentaires, a-t-il dit.
Même son de cloche chez Ali Lotfi, secrétaire général de l'Organisation démocratique du travail (ODT), partie organisatrice de cette rencontre, qui a plaidé pour une réforme globale de la politique de l'immigration et proposé une feuille de route qui prône la régularisation de la situation de tous les sans-papiers et l'arrêt des expulsions, l'égalité des droits, la non-discrimination, la libre circulation et la libre installation.
L'organisation de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des migrants, vise à sensibiliser les décideurs politiques aux conditions de vie des personnes migrantes et faire valoir leurs droits, a fait savoir M. Lotfi, pour qui l'accès aux prestations des services de santé et de l'enseignement et le droit à l'intégrité physique et au travail doivent être garanties aux personnes migrants et à leurs enfants.
Proclamée par l'Assemblée générale de l'ONU en 2000, la journée internationale des migrants est une occasion pour réaffirmer et promouvoir les droits des migrants. Selon l'ONU, plus de 200 millions de personnes vivent aujourd'hui en dehors de leur pays. Ce chiffre recouvre des situations extrêmement variées : de l'ingénieur informatique qualifié à l'agriculteur qui travaille illégalement, de la femme victime de la traite au réfugié contraint par la violence ou les catastrophes naturelles de quitter son foyer.
18 déc. 2012
Source : MAP
Le président italien, Giorgio Napolitano a loué, mardi, les mérites de la communauté immigrée en Italie, estimant que "l'hostilité vis-à-vis de l'immigration équivaut à un refus de la réalité".
Dans un message à l'occasion de la journée internationale de l'immigration, Napolitano a affirmé que les immigrés "constituent une composante essentielle de la population, non seulement en tant que force de travail, mais aussi en tant qu'énergie vitale pour la société, en vieillissement".
Il a souligné, à cet égard, la nécessité de politiques adéquates en vue d'accorder à "ceux qui viennent travailler en Italie le respect qu'ils méritent, dans le cadre des lois italiennes".
Le président italien a également réitéré l'appel, lancé à maintes reprises, en faveur de l'octroi de la citoyenneté italienne aux enfants mineurs issus de l'immigration, qui "sont de facto intégrés dans la société" italienne.
Lors d'une rencontre, à Rome, avec un groupe de "nouveaux italiens", Napolitano avait notamment considéré que les immigrés et leurs enfants font partie intégrante de l'Italie et représentent une " grande source d'espérance" pour son pays.
Ces immigrés aident l'Italie à porter le fardeau de la dette publique, qui " sans leur contribution, aurait été encore plus difficile à supporter", avait-il notamment affirmé.
Ceux qui ne saisissent pas la portée du phénomène migratoire et l'importance première de la contribution des immigrés, ne peuvent prétendre "avoir la capacité de voir la réalité et l'avenir", avait-il notamment soutenu.
Le nombre d'enfants issus de l'immigration nés en Italie s'élevait, en 2011, à un demi-million alors que ceux qui fréquentent les écoles se chiffrent à 700 mille.
Les enfants nés en Italie ne peuvent prétendre à la nationalité italienne avant l'âge de 18 ans.
L'Italie, dont la population atteint près de 60 millions d'habitants, compte près de cinq millions d'immigrés dont quelque 550 mille Marocains.
18 déc. 2012
Source : MAP
Les questions migratoires et de sauvetage en mer, et les questions de sécurité régionale ont été au menu d'une réunion mardi à Rome entre le ministre italiens des Affaires étrangères, Giulio Terzi et son homologue maltais Francis Zammit Demic, selon un communiqué du ministère italien.
Le ministre italien a affirmé à cette occasion vouloir "renforcer la coordination opérationnelle des forces des gardes côtes et les ports" entre les deux pays en ce qui concerne les opérations de sauvetage en mer, soulignant "l'importance du programme conjoint de formation du personnel" dans ce domaine, a-t-on précisé.
Le ministre a relevé "l'importance de la coopération sur le plan européen pour trouver des formules permettant l'exécution des opérations de sauvetage par tous les pays européens", selon la même source.
Il a rappelé les recommandations à ce sujet du Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement des pays du Dialogue méditerranéen (5+5, qui a eu lieu en octobre dernier à Malte, les qualifiant de "très importantes" pour la coopération en Méditerranée.
Selon la déclaration finale adoptée à l'issue de ce Sommet, le groupe des 5+5 reste "collectivement engagé à l'exploration de moyens pratiques et efficaces qui renforceraient les capacités institutionnelles, humaines et techniques aussi bien que les mécanismes appropriés pour identifier les ressources requises afin de prévenir et combattre la migration irrégulière et renforcer la lutte contre la contrebande et le trafic des êtres humains et des biens obtenus par des moyens illégaux".
Le groupe souligne l'adoption d'une "nouvelle approche globale et équilibrée à la mobilité, la migration circulaire, la gestion en commun des flux migratoires et du co-développement" et soutient "le dialogue sur la migration, la mobilité et la sécurité parmi les pays de la Méditerranée et l'Union Européenne en vue de parvenir à un accord sur des dispositions mutuellement satisfaisantes".
Chaque année, des centaines de personnes meurent en Méditerranée dans leurs tentatives de rejoindre illégalement les côtes européennes, malgré les interventions des forces de surveillance du trafic maritime, des pays des deux rives.
18/12/2012
Source : APS
L'Algérie est en adéquation avec "ses engagements et ses convictions" en terme de prise en charge des flux migratoires induits par les événements dans certains pays arabes et par l'instabilité dans la région du Sahel, a souligné mardi un chercheur du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD).
"Les réponses de l'Algérie (au phénomène des migrations) sont en conformité avec ses convictions et ses engagements internationaux (...)", a déclaré Saib Musette, qui a présenté les résultats d'une étude menée par le CREAD sur ce phénomène, à l'occasion de la journée internationale des migrations.
M. Musette a relevé que l'Afrique du Nord a eu à faire face à des situations de "migrations de crise", en référence aux évènements qu'ont connus certains pays comme la Libye et la Syrie.
"L'Algérie n'a pas fermé la porte aux migrants ayant quitté leur pays, suite à la dégradation de la situation interne, et ne les a pas refoulés. Elle leur a fourni en revanche toute l'aide humanitaire nécessaire", a-t-il ajouté.
L'étude du CREAD a été réalisée dans le cadre du programme d'animation et de recherche entamé en 2010 par le centre.
La cellule de recherche, composée de MM. Hocine Labdellaoui (chef de projet), Saïb Musette et le psycho-sociologue Khaled Modiden, s'est attelée à "conceptualiser les flux migratoires conséquents à des situations de crise", a-t-on précisé.
L'équipe de chercheurs a souligné le besoin de la mise en place d'un panel d'experts pour réfléchir sur les migrations et les réponses à apporter à ce phénomène.
L'étude dont les résultats ont été exposés mardi est "une première étape dans la démarche du CREAD visant à mettre en place un think tank afin de permettre aux décideurs africains de disposer d'un outil qui leur servirait dans la prise de décision", ont indiqué les chercheurs du CREAD.
18 déc. 2012
Source : APS
Un atelier régional sur la gouvernance de la migration du travail dans le cadre du projet " professionnaliser les services publics de l'emploi des pays dans la gestion des migration de travail, connu sous le nom "TEAM), a été lancé mardi avec la participation de responsables de la Mauritanie, de l'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de l'Egypte.
La rencontre s'inscrit dans le cadre du programme thématique " migration et asile " (2007-2013) mis en place par l'Union Européenne pour aider les pays tiers à mieux gérer les flux migratoires dans toutes leurs dimensions.
organisé par l'agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes ANAPEJ, cet atelier constitue un point d'étape dans la mise en oeuvre du projet TEAM en Mauritanie et ouvre un espace d'échange et de partage entre les différents acteurs concernés par la migration du travail.
Supervisant l'évènement, le secrétaire général du ministère délégué auprès du ministère d'Etat à l'éducation chargé de l'emploi , de la formation professionnelle et des technologies nouvelles, M. Baba Ould Boumeiss a indiqué que cette rencontre est une opportunité pour tracer une vision commune et claire en vue de transformer la migration de travail en levier réel de promotion de l'emploi et de réduction du chômage.
" La lutte contre le chômage est un axe fondamental de l'action du gouvernement ainsi qu'une dimension stratégique de ses plans pour améliorer le niveau de vie des citoyens et pour provoquer une croissance globale dans le pays ", a-t-il ajouté.
Prenant à son tour la parole, le directeur générale de l'ANAPEJ, M. Beit Allah Ould Ahmed Lessouad, a mis en exergue le souci de l'agence pour interagir avec ses partenaires des Etats frères en vue de relever les défis soulevés par le phénomène de la migration.
18 déc. 2012
Source : MAP
L'Algérie prendra part à l'élaboration d'une stratégie maghrébine de traitement de la main d'oeuvre migratoire dans la région, a indiqué mardi à Alger la directrice de l'institut national des études et des recherches syndicales, Mme Hadja Kadous.
Intervenant lors d'une conférence organisée par le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'immigration, Mme Kadous a précisé que l'Algérie prendra part à l'élaboration d'une stratégie sur le traitement de la main d'oeuvre migratoire" à partir des résultats des enquêtes menées en Algérie, en Tunisie, Au Maroc et en Mauritanie.
Elle a ajouté dans ce contexte qu'il était question également de procéder prochainement à l'analyse de la situation de cette catégorie d'immigrés résidant en Algérie de manière légale en collaboration avec des experts en la matière ainsi que le taux d'adhésion aux organisations syndicales, rappelant que la législation algérienne permet à ces travailleurs d'adhérer aux syndicats.
A cet effet, un groupe a été constitué, composé de syndicalistes formés par le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement. Ce groupe a commencé ses travaux depuis le mois de juin dernier.
Mme Kadous a en outre annoncé la tenue d'une rencontre nationale pour l'élaboration de la stratégie nationale de traitement de cette catégorie à partir des résultats de cette étude avant la tenue d'une rencontre maghrébine devant dégager une stratégie régionale commune.
18 déc. 2012
Source : APS
Une exposition mobile de photos sous le signe "Rue du Maroc" est montée actuellement à l'aéroport de Marrakech-Menara, pour relater la réussite de compétences marocaines à l'étranger notamment en Belgique et au Pays-Bas.
Initié par le Réseau de compétences marocaines à l'étranger "Atlas Jossour" et la fondation néerlandaise "Cosmopolis", cet événement retrace le parcours de compétences marocaines en Belgique ou au Pays-Bas qui ont excellé dans de multiples domaines tels que le sport, la natation, les affaires et le théâtre.
Cette exposition, organisée dans sa première étape dans la gare ferroviaire de la cité ocre, vise à mettre en exergue le rôle de ces compétences non seulement dans leur pays d'accueil mais également à travers sa contribution au développement du Maroc.
Dans une déclaration à la MAP, le président du Réseau des compétences marocaines à l'étranger, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation vise mettre en relief les compétences marocaines à l'étranger connues pour leurs œuvres distinguées et transfrontalières et qui sont restées attachées à leur pays d'origine.
Cette exposition vise aussi à attirer l'attention sur les compétences immigrées et leur rôle dans le développement de l'économie nationale, a-t-il dit.
Il a ajouté que le Maroc recèle des compétences confirmées qui ont pu donner une vraie image du véritable Maroc, pays qui offre de grandes possibilités d'investissement notamment pour les MRE désirant investir dans leur pays d'origine.
Il a fait savoir que le Réseau des compétences marocaines à l'étranger compte créer un premier prix l'année prochaine en célébration de la journée de l'immigré en reconnaissance de leurs efforts consentis pour contribuer au développement économique de leur pays et en témoignage de leur contribution active dans le rayonnement du Maroc à l'étranger.
A rappeler que cette exposition, organisée en partenariat avec le ministère chargée des MRE, l'Office national des aéroports (ONDA) et l'Office national des chemins de fer (ONCF) jusqu'au 25 janvier, sillonnera les villes de Casablanca, Rabat, Fès, Oujda, Al Hoceima et Tanger avant d'atterrir à Anvers en Belgique.
18 déc. 2012
Source : MAP
A l’instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre aujourd’hui la Journée internationale des migrants.
Cependant, 22 années après l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles, la situation des droits humains des migrants à travers le monde ne cesse de se dégrader et surtout concernant ceux en situation irrégulière. En plus de leur situation catastrophique, de l’exploitation au travail, de la discrimination raciale, de l’absence des conditions minimales de respect de la dignité humaine, des traitements cruels et dégradants et des licenciements collectifs ont continué durant l’année 2012.
La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait ses « débuts » new-yorkais, samedi soir, à guichets fermés, au Carnegie Hall, le temple de la musique classique aux Etats-Unis...Suite
La quatrième édition du Salon International du Livre Af ricain (SILA 2012) a clos ses portes, samedi soir à Las Palmas (Canaries), en rendant un vibrant hommage à l'écrivain et diplomate marocain Abdelkader Chaoui...Suite
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a en, lundi à Barcelone (nord-est de l'Espagne), des entretiens avec plusieurs responsables catalans axés sur nombre de questions intéressant les membres de la communauté marocaine établie en Catalogne.
Il s'agit de la ministre de l'Enseignement, Mme Irène Rigau, du ministre chargé du Bien-être social et de la famille, Josep Lluis Cleries et du maire de la capital catalane, Xavier Trias.
Les entretiens ont particulièrement porté sur l'enseignement de la langue arabe dans les écoles catalanes au profit des enfants marocains ainsi que sur les moyens à même d'atténuer les effets de la crise économique sur les membres de la communauté marocaine à travers l'octroi de l'aide sociale aux plus affectés parmi eux par cette crise.
Dans une déclaration à la presse, M. Maâzouz a indiqué que Mme Rigaula a exprimé la disposition de son département à examiner avec la partie marocaine les moyens à mettre en Âœuvre pour intégrer l'enseignement de l'arabe en tant que langue étrangère dans les écoles publiques de la région.
Les entretiens ont également porté sur la possibilité de former et d'intégrer des enseignants de la langue arabe dans le système scolaire de cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne afin de permettre aux élèves marocains d'apprendre leur langue maternelle, a-t-il ajouté, annonçant pour début 2013 une rencontre entre les responsables de son département et du ministère de l'Enseignement en Catalogne en vue de poursuivre les discussions sur ces questions.
S'agissant de sa rencontre avec M. Lluis Cleries, M. Maazouz a indiqué que ses entretiens avec le responsable catalan ont été l'occasion d'évoquer la question de l'accès des ressortissants marocains à l'aide sociale ainsi que les problèmes auxquels font face les bénéficiaires, notamment la contrainte de la présence en Catalogne.
Après avoir noté que les ressortissants marocains qui épuisent leurs droits aux allocations chômage et à l'aide sociale accordées par le gouvernement central bénéficient généralement de l'aide de l'exécutif catalan pour une période déterminée, le ministre a précisé que le gouvernement régional a pris des mesures visant à encourager les personnes au chômage à suivre des cours de formation professionnelle pour réintégrer le marché du travail.
"Nous avons plusieurs projets en commun dans ce domaine", a encore indiqué le ministre, ajoutant que les responsable catalans sont prêts à collaborer avec le Maroc pour accorder les moyens nécessaires aux associations en vue d'accompagner les ressortissants marocains affectés par la crise économique.
Evoquant sa rencontre avec le maire de Barcelone, le ministre a indiqué que ce dernier a souligné l'importance du rôle de la communauté marocaine dans le raffermissement des liens d'amitié et de compréhension entre la Catalogne et le Maroc, mettant en exergue la contribution des ressortissants marocains à l'enrichissement de la diversité culturelle dans cette région du nord-est de l'Espagne.
M. Trias a également fait part de la disposition de la mairie de Barcelone à mettre un bâtiment public à la disposition du Royaume pour y abriter la future Maison du Maroc, a ajouté le ministre, précisant qu'une proposition concrète sera présentée à ce sujet au début de l'année prochaine.
Ces entretiens se sont déroulés en présence notamment du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichane.
M. Maazouz a entamé, lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne. Au cours de cette visite, la première du genre, il aura notamment une rencontre à Barcelone avec les acteurs du tissu associatif marocain au cours de laquelle il présentera les grands axes de l'action du gouvernement en faveur des Marocains résidant à l'étranger, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.
Le ministre, qui sera reçu par le président de cette région, Artur Mas, aura également des entretiens avec la déléguée du gouvernement espagnol en Catalogne, Mme Maria Llanos de Luna Tobarra, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.
17 déc. 2012
Source : MAP