dimanche 24 novembre 2024 11:32

Cinéma d’Afrique proposait la projection de deux films à l’Espace Culturel de l’Université d’Angers sur le thème de l’émigration : L’Or Blanc d’Adama Sallé (2010) et le Cri de la Mer d’Aïcha Thiam (2008).

L’or blanc

Ce film produit au Burkina Faso, a remporté le premier prix fiction des écoles de cinéma au Festival Fespaco (l’équivalent du Festival de Cannes à Marrakech). On y découvre l’histoire de deux frères, fils d’agriculteur, qui traversent le désert pour rejoindre le Maroc. Un moyen de fuir la misère de leur pays, causée par un système agricole industriel qui piétine au fur et à mesure les petits producteurs de coton. Durant la traversée, l’ainé, Baba, succombe de soif. Ado, son petit frère, l’accompagne jusqu’à la fin de sa vie, et l’enterre dans le désert selon les rituels du Burkina Faso. Un film représentatif d’un phénomène bien réel, rarement traité sous forme de fiction. Une histoire touchante, qui ne laisse pas le spectateur insensible.

Le cri de la mer

Ce reportage, très rationnel, explique les causes et conséquences de l’émigration au Sénégal. A travers le témoignage de Yaye Bayam Diouf qui a perdu son fils en mer, on découvre ce fléau qui ravage le village de Thiaroye. Pour faire face, elle crée un collectif de femmes contre l’émigration clandestine, et sensibilise les jeunes sur les risques d’une telle traversée. Elle nous raconte aussi les causes de leur départ. La mer appauvrie par la pêche intensive et les terres réquisitionnées par l’urbanisation, poussent ces jeunes à risquer leur vie. Sans travail, ils tentent de rejoindre l’Europe dans l’espoir d’une vie meilleure. L’un des rescapés nous fait part de la difficulté de cette traversée : lors d’un trajet, seulement 25 personnes ont survécu, sur 115. Ces témoignages poignants nous plongent dans la dure réalité de l’émigration au Sénégal.

La rencontre

Suite à ces deux projections, la discussion s’est ouverte sur l’émigration en général. Bien loin de l’image véhiculée par les médias, cet échange riche en témoignages de personnes d’origine africaine, nous a permis de découvrir une facette de l’Afrique trop peu connue. Un échange passionnant, qui nous a tous amené à nous questionner et réfléchir sur cette réalité qui nous dépasse.

24/1/2013, Elsa Soulard et Isabelle Cougnaud

Source : Nebuleuse

La politique migratoire fait moins parler d'elle. Et c'est heureux. Certains y voient l'évidente trahison d'un gouvernement socialiste trop prompt à renier ses principes ou ses promesses. L'argument est un peu court, sans preuves et surchargé d'a priori accusatoires qui finissent par desservir ceux-là même qui voudraient que cela se passe différemment et surtout mieux.

1. Quand la police de France avait des instructions chiffrées, appuyées par des discours bellicistes au plus haut sommet de l'Etat et des points presse réguliers d'un ministre de l'Identité nationale, la nécessité de rapporter cette politique glaçante pour notre République était évidente et irréfléchie. Depuis mai 2012, nous sommes dans un autre monde.
N'en déplaise à
cette actrice surpayée dénommée Josiane Balasko qui râlait contre Manuel Valls, la politique migratoire n'est plus la même depuis mai dernier. Caricaturer ses insuffisances ne fait pas avancer le débat puisque ce dernier doit se conduire à gauche. A la fois, rien n'a changé et tout a changé.

Sur le terrain des promesses, d'abord, le candidat Hollande n'avait fixé aucun objectif de régularisation de clandestins, mais simplement une clarification des critères, et un assouplissement des conditions de naturalisation. Pour certains associatifs, même si ces deux dernières promesses ont été satisfaites sur le papier, c'est encore insuffisant.
2.
Quand le chef de l'Etat lui-même lançait la charge contre les Roms, circulaire ciblée à l'appui, un jour de fin juillet à Grenoble, il fallait réagir. Cet homme, Nicolas Sarkozy, s'était choisi un épouvantail. Aujourd'hui, nulle autorité n'a convoqué de caméras pour instrumentaliser une quelconque "chasse aux Roms". Quelle tristesse de constater que certains ne voient pas cette différence. Concernant les Roms, la dernière séquence estivale a fait des ravages. Le gouvernement s'est empêtré dans une mauvaise affaire - la destruction de camps sauvages, l'expulsion de ceux qui n'étaient ni français ni régularisés, et l'absence de relogements adéquats.

3. L'immigration ne doit plus être un sujet d'instrumentalisation politique. Facile à dire, difficile à faire. Mais le pays et la gauche ont trop souffert de cette instrumentalisation permanente. Ceux qui perdent à ce dernier jeu sont les immigrés eux-même. Il y a donc un délicat équilibre à trouver entre la dénonciation de ce qui ne va pas et la "pacification" du débat politique sur ces sujets.

4. Il y a toujours des immigrés clandestins. Certains, ô surprise, sont toujours expulsés. Le ministre de l'intérieur a reconnu que près de 36.000 de ces derniers avaient été renvoyés chez eux l'an dernier. C'est beaucoup plus que sous Sarkozy. Il était ridicule, en Sarkofrance, de fixer des objectifs d'expulsions. Cela légitimait toutes les dérives puisqu'il fallait trouver le clandestin. Dès l'automne 2007, nous eûmes donc droit à la mise en scène de rafles à la sortie d'écoles ou dans des squares. Il n'y a plus aucun objectif chiffré, seulement des critères et des expulsions quand ces derniers ne sont pas respectés. RESF - pour ne citer qu'elle - sensibilise encore ses soutiens à chaque cas d'expulsions litigieuses. Mais ces alertes semblent moins nombreuses depuis mai 2007 (5 en janvier 2013 ; 12 en décembre 2012; 15 en novembre 2012).

5. Il y a toujours des faits divers qui sont détestables, des situations humanitaires désastreuses, des cas individuels d'expulsions ou de destructions de camps de Roms (puisque les deux sujets sont régulièrement mélangés) qui nous font honte. Il faut les relater, sans se tromper de critiques, sans amalgamer tout et n'importe quoi.

A Ris Orangis (Essonne), un maire socialiste a préféré installer treize élèves roms dans une classe séparée, dans un gymnase voisin, plutôt que de les scolariser dans l'établissement. Il a un bon argument, des classes surchargées. Mais le symbole est odieux, et la solution illégale.

Philippe Alain, sur son blog hébergé par Mediapart, rapporte la situation de cette classe spécialement créée pour des enfants Roms à Saint-Fons. Le symbole - une classe "ethnique" - est odieux. Philippe Alain devient excessif quand il se réfère à l'Apartheid digne de l'Afrique du Sud pré-Mandela ("On a connu pire, c’est vrai, mais c’était en Afrique du Sud du temps de l’apartheid").. L'Apartheid était un régime qui refusait le droit de vote aux non-Blancs. Cette forme "godwinnesque" de la politique est contre-productive et détestable. Elle exprime une rage sincère mais se disqualifie par l'assimilation à des régimes odieux. Il est légitime, nécessaire, de rappeler, préciser, souligner combien la scolarisation de cette vingtaine d'enfants roms est inacceptable (pas de cantine, des locaux séparés, un hébergement dans une salle de commissariat). Il est absurde et malhonnête d'omettre de donner la parole à la défense - la municipalité où sont logés ces Roms n'a plus de places scolaires.

La France est une démocratie.

Il y a des recours, comme le Défenseur des Droits.

Les associations ont l'expression libre, voire même financièrement aidées par des organismes publiques.

La France devrait savoir traiter de ces sujets sans heurts ni violences, sans amalgames ni caricature.

28 Janvier 2013, Juan S

Source : Marianne

La France, comme les Etats-Unis, a décidé de rouvrir le débat sur l'immigration. Un casse-tête au moment où le chômage s'aggrave. Même si l'immigration zéro est une illusion, qui représente un risque pour la croissance.

« La planète entière devient le territoire de déplacements croisés. » Umberto Eco, l'écrivain italien, s'interrogeait, dans « Cinq Questions de morale » (Grasset, mars 2000), sur le fait de savoir si l'on pouvait distinguer entre immigration, un phénomène contrôlable qui ne change pas fondamentalement la culture du pays hôte en restant relativement modeste, et migration, une évolution plus inévitable, lorsque tout un peuple se déplace peu à peu d'un territoire à un autre. C'est le cas notamment avec la présence de plus en plus importante de Latino-Américains aux Etats-Unis, qui a modifié la société américaine et réduit fortement le poids relatif des traditionnels WASP, les Américains « blancs anglo-saxons protestants ». L'Europe est elle aussi devenue un territoire de migration. Au point d'être désormais la deuxième région, après l'Amérique et avant les pays du golfe Arabo-Persique, de destination des flux migratoires.

Au moment où le Parlement français ouvre un débat sur l'immigration économique et où le président Obama appelle à une réforme d'ensemble de l'immigration aux Etats-Unis, la question de la limitation des flux migratoires se pose sous un jour nouveau avec la montée inexorable du chômage ou son maintien à des niveaux élevés. François Hollande, lors de sa campagne électorale, a suggéré que le seuil de l'immigration dite « légale » en France - environ 180.000 par an dont plus du tiers d'étudiants - soit discuté chaque année. Mais la question est un véritable casse-tête politique.

En premier lieu, les statistiques sont des indicateurs trompeurs. A l'échelle mondiale, le nombre de migrants - environ 214 millions de personnes - ne représente qu'une fraction relativement faible des 7 milliards de Terriens (3 %). Mais cette faiblesse est relative. Notamment parce que les statistiques ne prennent pas en compte la population immigrée clandestine. De plus, la moitié environ des migrants dans le monde (110 millions) se retrouve dans les pays de l'OCDE. Mais d'autres critères également entrent en ligne de compte. Dans une étude publiée en 2008, John Martin, de la direction emploi et affaires sociales à l'OCDE, rapportait les flux d'entrée d'immigrants d'âge actif aux effectifs venant s'ajouter à la population en âge de travailler. Et l'économiste parvenait alors sur ce critère à une moyenne de 30 % à 40 % dans la zone OCDE. Dans une note publiée par « Population et sociétés », Gilles Pison, de l'Institut national d'études démographiques (Ined), soulignait de son côté que les Etats-Unis sont certes le pays accueillant le plus d'immigrés : 43 millions en 2010, soit 6 fois plus que l'Arabie saoudite (7,3 millions) ou le Canada. Mais, proportionnellement, ce chiffre ne représentait que 13 % de la population totale américaine contre respectivement 28 % et 21 %. Aujourd'hui, la France, pour sa population née à l'étranger, se situe dans la moyenne des pays industrialisés (11,6 % de la population totale).

Définir une politique migratoire tient ainsi de l'exercice de la corde raide. Tout d'abord, un gouvernement ne peut pas le faire « sans se justifier auprès de son opinion publique », affirme Christophe Bertossi, directeur du centre migrations et citoyenneté à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Et il doit le faire en tenant compte de tous les acteurs, non seulement ceux qui se montrent inquiets devant l'arrivée d'immigrés mais aussi ceux - les migrants - qui revendiquent des droits, sans oublier les employeurs, qui expriment les besoins du marché du travail. Ensuite, une « immigration zéro » tient de l'illusion et présente même un risque pour la croissance économique. Car il existe une réelle concurrence entre pays pour les étrangers qualifiés. Nombre d'entreprises ont en outre peu apprécié l'intention d'un David Cameron ou d'un Nicolas Sarkozy, de ne pas permettre l'embauche d'étudiants étrangers hautement qualifiés, surtout lorsque ces derniers ont eu une formation supplémentaire au sein de l'entreprise. Le risque est de voir s'accélérer la fuite des cerveaux vers des pays plus ouverts, comme les Etats-Unis ou le Canada, voire l'Asie. Un pays vieillissant comme l'Allemagne a pu enrayer son déclin démographique grâce à l'immigration avec un solde migratoire positif de 212.000 personnes en 2012.

Mais il y a aussi un autre argument qui joue en faveur des mouvements de population. « The Economist » évoquait récemment l'importance croissante du phénomène des « diasporas ».  « Il y a plus de Chinois vivant hors de Chine que de Français en France. Quelque 22 millions d'Indiens sont dispersés dans le monde. » Ces réseaux de parenté liés par une langue commune facilite, constatait l'hebdomadaire, les échanges interfrontières non seulement culturels mais aussi économiques et commerciaux. Sans oublier qu'une brutale réduction des quotas d'étrangers en situation régulière contient une autre menace : celle de faire passer nombre d'immigrés dans la clandestinité et rendre ainsi les migrations encore plus incontrôlables. D'après une récente étude, les Etats-Unis ont dépensé 220 milliards de dollars en un quart de siècle pour le contrôle de leurs frontières, dont 18 milliards pour la seule année 2012. Mais ce contrôle à lui seul, comme le notait le think tank de Washington Migration Policy Institute, « est insuffisant pour répondre à tous les défis que pose l'immigration, légale et illégale, pour la société ». N'est-ce pas un jugement valable aussi pour la France et plus généralement pour l'Europe ?

29/1/2013, Jacques Hubert-Rodier

Source : Les Echos

Les conclusions de la recherche d’Andreea Zamfira ont été publiées aux éditions l’Harmattan fin décembre 2012, au sein de la collection Questions contemporaines. Chercheure à l’Université Libre de Bruxelles, l’auteur collabore au sein du Centre d’étude de la vie politique, dépendant du département de science politique.

La publication analyse le comportement électoral dans les communautés mixtes, notamment plurilinguistiques. Le but est de décortiquer l’influence du facteur ethnolinguistique sur le comportement électoral.

Pour ce faire, deux grandes pistes de recherche ont été suivies : « d'une part, l'élaboration d'un tableau des comportements électoraux dans les communautés plurilinguistiques et, d'autre part, la construction d'un nouveau modèle d'analyse, capable de restituer la complexité du phénomène du vote dans les pays ayant connu une longue mixité culturelle ».

Répondre à certaines interrogations s’avère nécessaire, notamment pour savoir si le fait d'appartenir à une communauté (ethno)linguistique détermine les gens à ne soutenir, ou pas, faisant partis de cette communauté. Mais aussi connaître les caractéristiques des communautés plurilinguistiques où les gens votent de façon atypique, observer des changements dans le temps de ces comportements électoraux, puis essayer d’expliquer les éventuels changements de ces comportements et leurs significations pour la science politique.

29/1/2013

Source : CCME

Les frais payés par les migrants africains pour envoyer de l'argent vers leur pays d'origine sont les plus élevés du globe et privent leur famille de près de 4 milliards de dollars par an, a indiqué lundi la Banque mondiale.
"Les travailleurs africains expatriés (...) payent plus pour envoyer de l'argent dans leur pays d'origine que n'importe quel autre groupe de migrants", a souligné l'institution dans un communiqué.

En 2012, les commissions prélevées par les établissements financiers se sont relevées à 12,4% pour les transferts d'argent vers l'Afrique sub-saharienne contre 8,9% pour l'ensemble du globe et 6,5% en direction de l'Asie du Sud, selon la Banque mondiale.

"Les frais de transaction élevés amputent les transferts de fonds qui sont vitaux pour des millions d'Africains", souligne Gaiv Tata, un des responsables du département Afrique de la Banque mondiale, cité dans le communiqué.
Si ces frais étaient ramenés à 5% --objectif fixé par la communauté international pour 2014--, les migrants africains économiseraient 4 milliards de dollars par an, selon les calculs de la banque.

En 2012, ils ont envoyé près de 60 milliards de dollars à leur famille.

Dans son rapport, la Banque mondiale appelle les gouvernements à davantage ouvrir le secteur des transferts de fonds à la concurrence afin de faire baisser les prix.

Les transferts d'argent des migrants vers les pays en développement ont augmenté en 2012 pour atteindre 406 milliards de dollars, selon les estimations de la Banque mondiale publiées en novembre. L'Inde (70 milliards de dollars) et la Chine (66 milliards) en sont les principaux destinataires.

28/01 | 2013

Source : Les Echos

Art Paris Art Fair révèle son prestigieux cru… Suite

L'ancien ministre UMP de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a accusé dimanche le gouvernement "d'ouvrir les vannes de l'immigration", alors qu'en 2012 la France a battu le record des expulsions d'étrangers en situation irrégulière avec 36.822 personnes reconduites.

Invité à commenter ce chiffre des reconduites à la frontière, lors du "Grand rendez-vous" Europe1/LeParisien/i>TELE, M. Hortefeux a fait valoir qu'il fallait "l'affiner": "sur les mois de présidence Sarkozy 20.300 personnes en situation irrégulière ont été reconduites et sur les mois du gouvernement 16.500. Ce qui constitue une baisse immédiate de 20% sur les reconduites à la frontière".

Il a en outre dénoncé "les signaux adressés" comme les "critères de naturalisation revus dans le sens d'une ouverture à tous vents". "On ouvre les vannes de l'immigration et on encourage le regroupement familial", a-t-il dit.

Brice Hortefeux a fait trois propositions: "clarifier la question du code nationalité", car des dispositions dans ce domaine "sont éparses dans le code civil"; instaurer un "serment sur la Constitution devant l'autorité préfectorale" pour les naturalisations; et appliquer "le droit du sol exclusivement pour les personnes en situation régulière" dans certains territoires d'outre-mer.

Sur ce dernier point, le député européen a cité le cas de Mayotte où "le tiers de la population est en situation irrégulière" et où "70% des naissances" à la maternité de Mamoudzou sont le fait de "mères en situation irrégulière". Il a évoqué aussi la Guyane.

"Il faut appliquer le droit du sol sur ces territoires (...) exclusivement pour les personnes en situation régulière", a-t-il dit.

28/1/2013

Source : AFP

Les députés veulent intégrer dans la loi des mesures visant à mieux protéger près de 800 000 anciens travailleurs nés à l’étranger, souvent confronté à la précarité.

Ils ont changé de pays après la seconde guerre mondiale, pendant toute la période des « Trente glorieuses ». Ils ont contribué à la reconstruction de la France, à la relance de l’industrie automobile ou de la métallurgie. Ces hommes étrangers autrefois appelés « jeunes travailleurs » sont aujourd’hui devenus des seniors. Près de 350 000 ont plus de 65 ans, et 800 000 plus de 55 ans. Surtout, 40 000 d’entre eux, pour la plupart des hommes originaires du Maghreb, vivent toujours en foyer, dans la même chambre de 7,5 m2 qu’ils occupaient dans leur jeunesse.

Un travail transversal

Une mission d’information parlementaire, lancée le 16 janvier dernier, doit rendre un rapport d’ici au mois d’avril, avec des propositions pour que ces « chibanis » puissent vieillir dignement. « Nous ferons un état des lieux très transversal, qui touchera à la fois à les questions de la santé, du logement, des retraites, de l’immigration, explique le député socialiste Alexis Bachelay, rapporteur de la mission. « Nous espérons que les préconisations que nous ferons seront reprises par les ministres concernés dans les différentes lois qui seront examinées à partir de juin », poursuit-il.

Un accès aux droits limité

Auditionnée dans le cadre du travail parlementaire, l’inspectrice générale des affaires sociales, François Bas-Théron, regrette en premier lieu que cette population n’ait pas accès ni à l’assurance-maladie, ni aux aides au logement ou encore à l’allocation de solidarité aux personnes âgées. « Dans ces conditions, impossible de faire intervenir un infirmier à domicile, il est également très difficile de faire venir une aide-ménagère », observe-t-elle, recommandant que le titre de séjour « retraité » ouvre enfin à l’ensemble des droits.

Laisser le choix aux migrants

Les parlementaires n’envisagent pas un plan particulier, mais une « diversité de réponses » en fonction du projet de vie de ces anciens. Certains veulent repartir au pays, mais ne peuvent pas. C’est en grande partie le cas de ceux qui ne peuvent pas justifier d’une retraite complète. Ces derniers, pour toucher leur pension, doivent obligatoirement rester plus de six mois sur le territoire français. Pour les députés, leur suivi administratif pourrait être réalisé depuis l’étranger, en consulat. D’autres veulent rester, souvent parce qu’ils n’ont plus aucune attache dans leur pays d’origine. Ceux qui le souhaitent pourraient obtenir la nationalité française s’ils peuvent justifier de 25 ans de présence en France. Ils accéderaient ainsi à tous les droits et devoirs citoyens. Concernant le lieu de résidence, les anciens travailleurs migrants auraient encore une fois le choix. Un accès facilité aux HLM, ou la possibilité de rester en foyer, mais à condition de rendre l’hébergement plus digne, avec douche, cuisine et toilettes personnelles. Sur ce point, les pouvoirs publics ont du pain sur la planche. Le plan de restauration des anciens foyers type Sonacotra (aujourd’hui Adoma) initié en 1997 a pris beaucoup de retard. En 2010, sur quelque 600 structures existantes, 400 devaient encore être complètement restructurées.

Un devoir de mémoire

Plusieurs propositions, enfin, concerneront la fin de vie des chibanis, et l’hommage que la France pourra leur faire lorsque ces derniers auront disparu. Davantage d’espaces pourrait être accordé dans les cimetières, avec la création de carrés musulmans. Le rapatriement des corps dans le pays d’origine pourrait être facilité. Plus largement, leur contribution à l’économie française pourrait être abordée dans les programmes d’histoire à l’école.

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

25/1/2013

Source : la Croix

Tenant le titre de Monsieur Islam, Malek Chebel est un auteur qui incarne un Islam d’Europe positif… Suite

La crise économique qui touche actuellement l’Europe s’attarde en Italie. Les Marocains qui y habitent appartiennent aux couches les plus fragiles de la population. Face au chômage, certains décident de partir en France ou en Belgique, d’autres de renvoyer leurs familles au Maroc.

L’Italie est-elle en train de connaître une vague d’émigration d’un genre nouveau ? Certains immigrés marocains en Italie touchés par le chômage en ces temps de crise économique partent, lorsqu’ils le peuvent, vers la France et la Belgique, révèle Bichri Hamid, président de l’association marocaine en Italie, Organizzazione Marocchina per lo Sviluppo la Solidarietà e i Diritti in Italia, OMSSDI. « Les Marocains d’Italie travaillent beaucoup pour de petites sociétés industrielles qui dépendent de grandes sociétés. Lorsqu’elles connaissent des difficultés, leurs sous traitants souffrent aussi et ferment leurs portes. Lorsque les Marocains travaillent dans l’hôtellerie, ils sont souvent employés dans de petites structures familiales, en cas de coup dur ce sont les premiers à être licenciés », explique Hamid Bachri.

De la même façon, que les Italiens quittaient leur pays pour la France, dans les années 30, poussés par le chômage, « les Marocains qui ont pu obtenir la nationalité Italienne au terme d’au moins 10 ans de séjour en Italie, ou d’un mariage - car le droit du sol n’existe pas en Italie - partent vers la France ou la Belgique, en fonction des attaches, de la famille, des connaissances qu’ils y ont », raconte Bachri Hamid. Beaucoup, comme au premier temps de l’émigration, laissent leur famille en Italie, le temps de trouver un travail au nord, avant de la faire venir.

Repartir au Maroc

Confrontés au chômage de la même façon voir plus que ceux qui ont obtenu la nationalité, les Marocains qui restent des étrangers, que ce soit en situation régulière ou non, en Italie optent pour le chemin inverse. « Certains pères de familles qui sont au chômage décident de renvoyer leur famille, femme et enfants, au Maroc, parce que leur situation financière devient intenable », souligne Bachri Hamid. La décision n’est pas sans conséquences sur la famille, d’autant que sa situation financière ne se résout pas comme par miracle à l’arrivée dans le royaume.

Même si la vie est moins chère au Maroc, « les coûts sont double, car il faut à la fois payer un logement en Italie, pour le père qui est resté, et assurer des revenus à ceux qui sont rentrés », explique-t-il. Il y a aussi les problèmes d’école pour les enfants : « beaucoup ne parlent pas l’arabe et doivent intégrer un système scolaire marocain totalement différent, où les programmes ne sont pas les mêmes. Si les parents veulent leur faire donner des cours d’italien, cela revient cher, près de 2000 DH par mois », détaille Hamid Bachri.

Italie : Les consulats marocains contre les régularisations

En Italie, entre le 15 septembre et le 15 octobre 2012, une loi de régularisation a autorisé les entreprises employant des travailleurs étrangers en situation irrégulière à demander leur régularisation. Donc, « pour les employés il suffisait de fournir un contrat de travail et un passeport. Certains consulats marocains, comme celui de Bologne ont exigé, pour octroyer leurs passeports aux ressortissants marocains une carte de séjour italienne. C’est le serpent qui se mort la queue ! Avoir un passeport, pour un Marocain est un droit qui n’a absolument rien à voir avec sa situation en Italie », s’insurge Hamid Bachri.

Selon lui, cette décision était seulement motivée par le fait que remettre un très grand nombre de passeports, qui plus est biométriques, en très peu de temps aurait engendré beaucoup de travail pour les employés des consulats. « A Bologne, le consulat moldave, pendant cette période, ouvrait à 8h30 et fermait à 19h, le consulat marocain a continué à fermer à 13h » continue Hamid Bachri. Résultat, seulement 9 573 demandes de régularisation ont été déposées par les Marocains, un nombre bien inférieur au nombre de travailleurs clandestins marocains en Italie, selon l’associatif.

25/1/2012

Source : Yabiladi

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale espagnole en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, en décembre dernier, 42.797 adhérents, a annoncé une source officielle espagnole.

En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent (-830), les travailleurs marocains demeurent en tête des contingents étrangers (toutes nationalités confondues), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois a conservé sa deuxième place avec 23.175 adhérents, talonné par les travailleurs boliviens avec 22.317 affiliés, a ajouté le ministère espagnol.

Le nombre total des étrangers issus de l'Union européenne et extra-communautaires inscrits sur la même période à la sécurité sociale en Catalogne a atteint 360.937 contre 365.604 un mois auparavant, soit 21,93 pc de l'ensemble des travailleurs étrangers affiliés dans les 17 régions du pays.

Toutefois, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale espagnole dans cette région ont accusé un recul de 1,28 pc par rapport au mois de novembre et de 5,69 pc sur un an, a précisé la même source.

La communauté autonome de Catalogne venait en tête des régions espagnoles en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celles de Madrid et de l'Andalousie.

D'après des chiffres publiés par l'Institut catalan de statistiques, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

25/1/2013

Source : MAP

Des députés conservateurs ont appelé, dimanche, leur parti qui dirige le gouvernement de coalition en Grande-Bretagne à fermer les frontières du pays aux immigrés en provenance de la Roumanie et la Bulgarie.

Cités par la presse dominicale londonienne, ces députés ont averti que d'importants flux d'immigrés devront déferler sur le Royaume-Uni à partir de 2014, date de la levée des restrictions imposées aux immigrés en provenance de la Roumanie et de la Bulgarie.

Encouragés par la promesse faite cette semaine par le Premier ministre David Cameron de convoquer un référendum sur l'Europe, ces députés backbenchers envisagent de maintenir la pression pour amener le gouvernement à reconduire ces restrictions introduites en 2005 par l'ancien gouvernement travailliste.

Le labour, qui conduit l'opposition au parlement, avait indiqué qu'il soutient la reconduction de ces restrictions.

Selon les députés conservateurs, le gouvernement ne doit pas attendre le référendum, prévu en 2017, pour protéger les frontières britanniques, arguant que des milliers de Roumains et de Bulgares se préparent à bénéficier de la levée des restrictions pour se rendre dans le Royaume-Uni.

Une telle situation ne manquerait pas d'accentuer les pressions sur le marché de l'emploi et les autres secteurs comme la santé et l'enseignement, indiquent-ils.

27/1/2013

Source : MAP

Des poids lourds du Sénat américain, dont le républicain John McCain, ont proposé lundi la régularisation et la naturalisation de nombre des 11 millions de sans-papiers vivant aux Etats-Unis, selon un document de principe transmis lundi à l'AFP.

Fruit d'une rare collaboration entre démocrates et républicains, huit sénateurs ont dévoilé un projet de réforme de l'immigration, l'un des grands chantiers de l'année à la fois pour le président Barack Obama et pour le Congrès.

Leur texte prévoit de "créer une voie stricte mais équitable vers la naturalisation des immigrés sans-papiers qui vivent aujourd'hui aux Etats-Unis", l'ouverture de cette voie dépendant toutefois de la sécurisation des frontières et d'autres mesures de contrôles des flux migratoires.

L'initiative illustre la course lancée depuis les élections de novembre, lors desquelles les républicains semblent avoir pris conscience de leur retard au sein de l'électorat hispanique. Depuis, le tabou de l'"amnistie" a été brisé dans le parti: de nombreux ténors ont affirmé qu'il était temps de reconnaître que la dizaine de millions de sans-papiers remplissaient un rôle économique important dans le pays, et qu'il était illusoire de continuer à prêcher pour leur expulsion.

La publication du document par les sénateurs, qui incluent l'étoile montante des républicains, Marco Rubio, d'origine cubaine, intervient à la veille d'un déplacement de Barack Obama consacré à l'immigration, mardi dans le Nevada (ouest).

Les contenus de réforme avancés par le président et le groupe de sénateurs diffèrent sur le ton et les détails, mais les deux conduiraient à la régularisation de millions d'immigrés.

Les sénateurs veulent faire payer une amende aux sans-papiers et recueillir leurs empreintes digitales. Pour être régularisés, il leur faudra n'avoir commis aucun délit grave, et il devront apprendre l'anglais et prouver qu'ils ont travaillé. Après un certain délai, ils pourraient obtenir une "carte verte", un permis de séjour et de travail permanent. Les détenteurs de "carte verte" peuvent généralement être naturalisés au bout de cinq ans.

Ceux qui seraient arrivés mineurs dans le pays et les travailleurs agricoles bénéficieraient d'une procédure simplifiée.

En août, Barack Obama a déjà mis en place un programme offrant à certains mineurs un permis de travail de deux ans, mais sans possibilité de régularisation finale.

Les élus entendent aussi attirer "les meilleurs et les plus intelligents du monde". Les étudiants étrangers qui obtiendraient un master ou un doctorat en mathématiques, ingénierie, sciences ou technologie dans une université américaine recevraient automatiquement une "carte verte" après leurs diplômes.

Les quotas actuels seraient modulables pour permettre à plus de main d'œuvre non qualifiée de venir travailler aux Etats-Unis, avant tout dans le domaine agricole.

Le dernier grand projet de réforme avait échoué fin 2010, quand le Sénat avait rejeté de peu un texte voté par la Chambre des représentants, contrôlée alors par les démocrates. Aujourd'hui les républicains contrôlent la Chambre, mais sont plus favorables à une réforme.

"Nous perdons de façon spectaculaire le vote hispanique, dont je pense, pour diverses raisons, qu'il devrait nous être acquis, et il faut que l'on comprenne pourquoi", a justifié John McCain dimanche sur la chaîne ABC.

28/1/2013

Source : AFP

En matière de cœur, comme dans d'autres domaines, les descendants d'immigrés en France sont entre deux eaux: à l'instar de leurs parents, ils se marient souvent dans leur communauté, sans vie commune prénuptiale. Mais contrairement à eux, l'amour guide leur choix.

Ce constat a été dressé par les sociologues Beate Collet et Emmanuelle Santelli dans unde étude "Couples d'ici, parents d'ailleurs".

Leurs travaux portent sur les choix conjugaux d'adultes ayant grandi en France mais dont les deux parents sont nés au Maghreb, au Sahel ou en Turquie, qui partagent donc une référence à la religion musulmane.

Ces descendants d'immigrés sont, selon elles, soumis à une forte pression des parents qui souhaitent les "garder dans la communauté" pour préserver leur identité, religieuse ou ethnique.

Statistiquement, les enfants semblent se plier à la règle. Seuls 24% d'entre eux vivent avec un Français né de deux parents français. La proportion tombe même à 9% pour les descendants de Turcs.

A l'inverse, 61% vivent avec un conjoint de la même origine (immigré pour 39%, descendant d'immigrés pour 22%).

"Il faut dire qu'il y a des choses dites dans le milieu familial dans des termes ethniques très violents, du genre +jamais un Noir ne rentrera à la maison!+", rapporte Beate Collet.

"Mais on peut trouver le même type de discours chez les Français d'origine", souligne sa collègue, pour laquelle les descendants d'immigrés cèdent moins aux pressions familiales qu'à "un désir de partager la même culture".

"Comme toute le monde, on se met en couple avec quelqu'un qui nous ressemble culturellement, mais aussi en terme de classes sociales", confirme une jeune Lyonnaise d'origine marocaine qui a épousé un Français d'origine algérienne.

Net recul des mariages arrangés

Pour Mme Santelli, la majorité reproduit bien "la norme endogamique" (de l'entre-soi), mais se distingue sur un point majeur de ses parents: "leurs couples sont fondés sur le sentiment amoureux."

Les mariages arrangés sont d'ailleurs en net recul. Quant aux mariages contraints, ils sont "marginaux": 9% des immigrées ont été mariées contre leur gré souvent avant de venir en France, contre 1% pour les descendantes d'immigrées, selon une étude de 2011.

A l'inverse, l'amour est bien la norme. Sur les sites de rencontres communautaires, il est partout. Avec un grand cœur en page d'accueil, le site mektoube.fr revendique un "million de célibataires maghrébins inscrits".

Mais le mariage est tout aussi présent. Le site inchallah.com a pour slogan "Un mariage si Dieu le veut".

Car les descendants d'immigrés du Maghreb, Sahel et de Turquie, sont soumis à une autre pression, particulièrement forte pour les filles: arriver vierge au mariage. Au moins en apparence.

Pour les couples, cela se traduit par une difficulté à vivre ensemble avant de se marier. 64% des descendants d'immigrés nord-africains et turcs attendent leur mariage pour emménager avec leur conjoint, contre 13% des Français issus de la population majoritaire.

"Je lui ai dit que je n'irai pas vivre avec lui sans mariage", raconte, sous couvert d'anonymat une jeune Française d'origine marocaine, qui a déjà secoué sa communauté en choisissant "un Français de souche, comme on dit."

Rencontré à la fac, elle a fréquenté cet "ami" pendant un an ou deux sans en parler officiellement aux parents. "On est même parti en voyage ensemble, mais avec d'autres copains."

Une fois l'aveu fait, il fut rapidement question de mariage. "Je n'avais pas envie de manquer de respect pour mes parents", dit-elle. "La communauté aurait parlé".

Par Charlotte PLANTIVE

24/1/2013

Source : AFP

Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi a remporté une médaille de bronze en super géant dans la catégorie junior de la Fédération internationale de ski alpin (FIS, U18) lors des compétitions de slalom géant et du super géant, disputées du 23 au 25 janvier à la station de ski de Whiteface Mountain, dans l'Etat de New York (nord).

Adam, 17 ans, a remporté cette médaille dans des conditions climatiques extrêmes avec une température ressentie de -40 degrés Celsius.

Quelque 81 skieurs des Etats-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne, de la Russie et du Maroc ont participé à ces compétitions qui se sont déroulées dans cette montagne d'une altitude de 1.483 mètres.

Contacté par la MAP, le jeune skieur s'est dit "extrêmement fier de représenter le Maroc dans les compétitions de ski alpin et je tiens à remercier tout le peuple marocain et tous les marocains pour leur soutien continu".

"Je tiens également à remercier tous les décideurs du Comité national olympique marocain, du ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Fédération royale marocaine de ski et montagne, ainsi que mon entraîneur canadien pour leur appui et pour leur support moral", a poursuivi le jeune sportif, qui n'a pas caché son rêve de "représenter honorablement le Maroc" aux prochains Jeux Olympiques d'hiver qui se tiendront en 2014 à Sotchi, ville balnéaire russe bordant la mer Noire.

Le jeune athlète est aussi champion junior du circuit de la Super Série Sports Experts 2012 en ski alpin en Amérique du nord, athlète de l'année 2012 du programme sports-études qui regroupe les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études et athlète de l'année 2012 de la région du Québec.

Il a également reçu le Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin de l'école secondaire Cardinal-Roy et sacré athlète de l'année 2012. Au Canada, Adam continue à être rattaché à son club de ski de Stoneham (Québec).

Adam Lamhamedi, champion olympique et médaillé d'or des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse (Innsbruck, Autriche 2012), a été décoré par SM le Roi Mohammed VI, lors de la fête du Trône, du Ouissam de la récompense nationale (Al-Moukafaâ al-wataniya) de l'ordre d'officier.

25/1/2013

Source : MAP

Dans un pays rongé par le chômage et en proie à une crise économique et financière sans précédent, le parti d’extrême droite Aube dorée, désormais troisième parti du pays avec 13 % des intentions de votes, sème la terreur dans les quartiers immigrées de la capitale. Ses milices, armées d’armes blanches et de matraques, malmènent les immigrés et les traquent jusqu’au sein de leur quartier. Un jeune pakistanais en a perdu la vie début du mois de janvier 2013. Crime qui a provoqué un tollé d’indignations au sein de la classe politique grecque et parmi la population grecque. Une gigantesque marche antifasciste a eu lieu samedi 19 janvier 2013 dans les rues d’Athènes, dénonçant notamment l’adhésion de plusieurs policiers aux thèses d’Aube dorée, et appelant à la neutralisation définitive des ses milices armées.

Le parti d’extrême droite, de son vrai nom Association populaire – Aube dorée a été crée en 1992. Mis en veilleuse pendant plusieurs années, il est revient sur la scène politique en 2007, il fait son entrée au Parlement hellénique au lendemain des élections de 2012, alors qu’il n’était accrédité que de 0,29 % des intentions de vote lors des élections européennes de 2009.

23/1/2013

Source : CCME

Alors que seulement 50 % des Américains étaient d’accord en 2010  pour ouvrir la voie de la citoyenneté aux immigrés illégaux déjà présents dans le pays, un nouveau sondage Associated Press-GfK, diffusé mardi 21 janvier 2013, montre que plus de 60 % des Américains soutiennent cette idée.

Les spécialistes attribuent ce revirement au changement d’opinion des républicains à ce sujet. Après la réélection du président Obama,  53 % des membres du Parti républicain sont d'accord pour ouvrir la voie de la citoyenneté aux immigrés illégaux. Avec une hausse de 22 % par rapport à 2010.

D’autres analystes attribuent ce revirement des républicains par leur souci de vouloir « séduire les électeurs hispaniques ». Un électorat qui a majoritairement voté pour le candidat démocrate à l'élection présidentielle de novembre.

Pour rappel, la réforme des lois sur l'immigration constitue l'un des dossiers majeurs du deuxième mandat du président Barack Obama. Une priorité soulignée dans son discours d’investiture, prononcé le lundi 21 janvier 2013.

23/1/2013

Source : CCME

Le secrétaire général de l'Organisation démocratique des travalleurs immigrés (DDT), Marcel Amiyeto souligne que l'objectif de son organisation est de défendre, sur tous les plans, sans distinction et de manière active, les droits des travaiUeurs migrants au Maroc…Suite

Le ministère du Travail et de la Protection sociale impose une assurance médicale obligatoire pour les immigrés. Les étrangers ne pourront plus travailler en Russie sans couverture médicale, que ce soit en CDI ou en CDD.

Les amendements du Code du Travail qui avaient été annoncés l’automne dernier par le ministre du Travail Maksim Topilin portent sur l'activité professionnelle des immigrés. Ils ont été publiés le 17 janvier sur le site du Ministère de l'Économie et du Développement social dans le cadre de l’évaluation de l’action de réglage.

La nouvelle condition obligatoire pour un contrat de travail pour les immigrés sera d'avoir un permis de travail, un brevet [un document qui remplace le permis de travail pour les ressortissants de la CEI et qui existe depuis 2010, ndlr], un titre de séjour ou un certificat de résidence, en fonction de leur statut administratif et juridique.

Il y aura cependant quelques avantages : les étrangers souhaitant avoir un contrat de travail de moins de six mois seront dispensés de l’obligation d’avoir une assurance de retraite et des documents de recensement militaire.

Les représentants du Ministère du Travail expliquent que la principale nouveauté du projet de loi est l’obligation de présenter, lors de la conclusion d’un contrat de travail, un justificatif d’assurance médicale ou un contrat approprié d'assistance médicale urgente et spécialisée. La note explicative précise que cette initiative législative est due à la « nécessité d’améliorer la protection médicale et sociale des travailleurs étrangers ».

Nikolaï Kourdioumov, président de l'Association internationale de la migration de travail, trouve la mise en place de l’assurance maladie pour les immigrés « une mesure tout à fait cohérente », car « leurs employeurs ne payent pas un sou pour l’aide médicale ».

« Il faut cependant tenir compte de l’éventail des prix des assurances : de 10 euros pour 3 mois à 125 euros par an. Cette nouvelle législation est bénéfique pour les compagnies d’assurance. Mais en tout cas, ce seront elles qui payeront pour l’aide médicale, est c’est tout à fait juste », affirme l’expert.

Le Ministère du Travail explique qu’avec la nouvelle législation en vigueur, les budgets régionaux n’auront plus la responsabilité de l’aide médicale pour les étrangers. Selon différents experts de Moscou, tous les ans, la ville est obligée de payer pour le traitement d’au moins 1,5 million d’immigrés.

En automne 2012, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a remarqué que le budget de la capitale perdait une somme de 125 millons d'euros tous les ans pour l’aide médicale des immigrés aux frais de l'État. Nikolaï Kourdioumov estime que le prix du travail d’un immigré augmentera de 3 à 5%, ce qui n’est pas très important par rapport à une condition de la conclusion d’un contrat de travail qui coûte très cher : le permis de travail.

« Le travail immigré sera un peu plus coûteux. Les immigrés ne vont pas acheter des assurances très chères », confirme Nikita Mkrtchan, le directeur de recherche de l'Institut de démographie de l’École supérieure de l’économie.

Ce qui augmentera plus d’après lui, c’est l’interdiction de l’enregistrement de résidence dans des appartements « au nombre de places illimité » qui est actuellement débattue à la Douma, ainsi que les cours et l’examen de russe, estimés à 125 euros au moins.

22 janvier 2013, Daria Nikolaeva, Kommersant

Source : La Russie d’aujourd’hui

Près de 650 milles sénégalais sont officiellement répertoriés comme vivants à l’étranger selon le site peoplemov.in. Soit à peu près 5% de la population totale du pays. Quoi que surprenante de prime abord, la première destination des migrants sénégalais est la Gambie avec prés de 180 milles expatriés. En effet, ce pays (excepté son ouverture vers l’atlantique) est complètement ceinturé par Sénégal, ce qui le rend géographiquement très accessible ; à cela s’ajoute les proximités linguistiques, culturelles… Ensuite vient l’ancien pays colonisateur -la France- qui compte un peu plus de 91 milles migrants ; talonnée de prés par l’Italie (~81 milles migrants) qui est devenu une destination phare lors des dernières décennies grâce notamment à des politiques de régulations assez souples entre le milieu des années 90 et début 2000. Un autre pays frontalier, la Mauritanie, occupe la quatrième place de la destination préférée des sénégalais ; dans la région du fleuve Sénégal d’ailleurs, des familles Toucouleurs possédaient des champs de part et d’autre du fleuve qui aujourd’hui fait office de frontière entre les deux pays. L’Espagne qui a souvent appliquée des politiques d’accueils et de régularisations massives d’immigrés lors de la dernière décennie arrive à la 5ème position avec 52 milles migrants, suivie de 2 pays traditionnels de migration des sénégalais du fait leur bonne santé économique dans la période post indépendance que sont la Cote d’Ivoire et le Gabon avec 33 milles et 22 milles migrants. Les USA sont à la 8ème position avec 17 milles migrants reçus…

Je vais m’arrêter à ces 8 pays qui comptent plus de 15 milles migrants Sénégalais, vous pourrez compléter ce classement et obtenir plus d’informations concernant les autres pays du monde sur le site poeplemov.in.

Comme je l’ai indiqué plus haut ces chiffres ne prennent en compte que les Sénégalais qui sont officiellement, légalement répertoriés dans les pays d’émigration. Il est aujourd’hui très difficile, voir impossible, d’avancer un chiffre concernant les migrants clandestins, mais il y a fort à parier qu’il pourrait être équivalent, voir supérieur, au décompte officiel. La migration clandestine, plus particulièrement, vers les pays occidentaux (France, Italie, Espagne, USA…) n’a pas cessé de se renouveler ces dernières années face à l’impossibilité des dirigeants sénégalais à résoudre le chômage de masse dans le pays.

21 janvier 2013, sowkims

Source : Millstream

Le film marocain "les Chevaux de Dieu" de Nabil Ayouch a été retenu pour participer à la compétition officielle de la 2ème édition du Festival de Louxor pour le Film Africain (LAFF), prévue du 15 au 24 mars prochain.

Une soixantaine de films représentant 25 pays participent à ce festival. Le jury est composé notamment des réalisateurs malien Cheick Oumar Sissoko, égyptien Yosri Nasrallah et tunisienne Moufida Talali, ainsi que l'actrice égyptienne Layla Elwi.

Initié sous le signe "la magie du cinéma africain", le festival comporte de même une compétition de réalisateurs africains de la diaspora, ainsi que des colloques sur "les révolutions et les films sur les libertés".

Cette édition, qui rendra un hommage à l'actrice Yousra et la réalisatrice égyptienne de dessins animées Chouikar Khalifa, au critique Samir Farid et aux metteurs en scène malien Souleimane Sessy et nigérian Mostapha Al Hassan, verra l'organisation d'une réunion des producteurs africains avec l'objectif de mettre en place un réseau de communication entre les professionnels.

La mission du festival de Louxor pour le Film Africain est de soutenir et d'encourager les productions cinématographiques africaines et les partenariats entre les pays du continent à travers le renforcement des liens entre les peuples d'Afrique en général et des artistes africains en particulier.

Cette manifestation vise aussi le soutien du cinéma africain et la contribution à l'édification de la capacité des jeunes cinéastes et producteurs tout en créant un environnement sain pour le réseautage entre les artistes africains, les cinéastes, les critiques et le public.

22 janv. 2013

Source : MAP

Deux parlementaires d'extrême droite, l'un grec, l'autre hongrois, dont la présence était contestée au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe en raison de prises de position jugées racistes et antisémites, ont été autorisés mardi à siéger.

La commission du règlement de l'Assemblée, saisie de la question, a conclu que les motifs invoqués par les contestataires ne permettaient pas, au regard des règles en vigueur, de refuser leur accréditation aux deux élus mandatés par leurs parlements nationaux respectifs.

"Cette décision ne doit pas être interprétée comme l'expression d'un soutien ou d'une reconnaissance, même indirecte, d'activités, de croyances, d'actions ou de positions politiques que l'Assemblée parlementaire dénonce depuis 63 ans", précise la commission du règlement.

Les pouvoirs du Hongrois Tamas Gaudi Nagy, membre du parti Jobbik, et de la Grecque Eleni Zaroulia (Aube dorée) avaient été contestés lundi, à l'ouverture de la session 2013 par la députée italienne Fiamma Nirenstein et d'autres parlementaires.

L'élue du Peuple de la liberté, le parti de Silvio Berlusconi, avait rappelé que le premier s'en était pris aux juifs devant son parlement tandis que la seconde avait qualifié les immigrés de "sous-hommes" qui répandaient des maladies.

Elle avait souligné que ces prises de position allaient à l'encontre des valeurs humanistes et démocratiques du Conseil de l'Europe, définies dans son statut de 1949, que tous les membres de l'Assemblée parlementaire s'engagent à respecter.

STRASBOURG, 22 janvier

Source : Reuters

Le renvoi de manière sommaire par l'Italie en Grèce de demandeurs d'asile dont des mineurs a été sévèrement critiqué par l'ONG de défense des droits de l'homme, Human rights watch (HRW), dans un rapport rendu public mardi et cité dans les médias italiens.

"Les passagers clandestins à bord des ferrys provenant de Grèce, parmi lesquels figurent des enfants dès 13 ans, sont renvoyés par les autorités italiennes dans les heures qui suivent leur découverte, sans prise en compte adéquate des besoins spécifiques des mineurs, ou de la volonté de ces personnes de demander l'asile", a déploré l'ONG.

Pour HRW, ces manquements constituent "une violation des obligations légales de l'Italie".

"Tous les ans, des centaines de personnes mettent leur vie en péril en se cachant dans ou sous des camions et des voitures à bord des ferrys qui traversent l'Adriatique", a indiqué Judith Sunderland, chercheuse chez HRW, ajoutant que "bien trop souvent, l'Italie les renvoie directement en Grèce, malgré la situation et le traitement épouvantables qui les attendent là-bas".

De retour en Grèce, les mineurs non accompagnés et les demandeurs d'asile sont, comme tous les migrants, à la merci d'abus de la part des forces de l'ordre, ou d'une détention dans des conditions dégradantes, a constaté l'ONG.

"Le droit italien ainsi que le droit international interdisent le renvoi de mineurs non accompagnés sans processus préalable permettant de déterminer que cette décision respecte leur intérêt supérieur", a rappelé la même source.

"Renvoyer des migrants adultes vers la Grèce sans leur donner l'occasion de déposer une demande d'asile constitue également une violation des obligations nationales et internationales de l'Italie", a relevé HRW.

A cet égard, l'ONG a recommandé de changer un certain nombre de points des procédures suivies par le gouvernement italien, notamment, "suspendre immédiatement les renvois sommaires de migrants vers la Grèce" et "permettre aux personnes qui atteignent l'Italie et qui affirment être des mineurs non accompagnés de rester dans le pays et de bénéficier des protections spécifiques garanties par le droit italien".

Elle a également préconisé d'"examiner convenablement le cas des adultes afin d'identifier les personnes particulièrement vulnérables et celles qui souhaitent demander l'asile, ou présentent d'autres besoins de protection " et de "garantir le plein accès à tous les arrivants aux organisations non-gouvernementales, afin qu'elles puissent fournir une aide juridique et humanitaire".

22 janv. 2013

Source : APS

Un total de 144.175 personnes a choisi de quitter les Pays-Bas en 2012 pour aller vivre dans un autre pays, soit 400 nouveaux émigrés par jour, selon des chiffres du bureau néerlandais des statistiques (CBS).

D'après la même source, ils étaient seulement 134.000 personnes à choisir de quitter la Hollande en 2011 et quelque 121.000 personnes en 2010.

Parmi les raisons qui poussent ces gens à chercher à aller vivre dans d'autres pays, le CBS évoque notamment le climat politique +incertain+, la crise économique et les conditions de vie qui deviennent +plus difficiles+ , ajoutant que l'Allemagne, la Belgique et l'Angleterre demeurent les destinations les plus prisées, suivis des pays scandinaves.

22 janv. 2013

Source : MAP

Le nombre de main d'oeuvre marocaine au Qatar, estimé actuellement à seulement 6.400 travailleurs, demeure en deçà du niveau escompté, a affirmé, lundi à Doha, Nasser Ahmed Almir, membre du Conseil d'administration de la Chambre du commerce et d'industrie du Qatar.

Intervenant lors d'une réunion tenue entre le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz et des responsables de la Chambre du commerce du Qatar, M. Almir a appelé l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) à promouvoir l'identification des cadres, de la main d'œuvre qualifiée et des spécialités disponibles au Royaume, afin d'accroitre leur attraction au niveau du monde des affaires qatari.

Le responsable qatari a, en outre, souligné que la Chambre qatarie peut jouer "un rôle important dans la promotion de l'emploi des Marocains qualifiés au Qatar", annonçant le lancement prochain du portail du Conseil d'affaires maroco-qatari.

Pour sa part, M. Maâzouz a indiqué que le Maroc regorge de potentialités et d'atouts en termes de ressources humaines et de main d'oeuvre qualifiée qui est prête à intégrer le marché du travail qatari.

M. Maâzouz et le ministre d'Etat chargé des affaires intérieures du Qatar, Abdullah Ben Khalifa Al-Thani, ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale en matière de promotion de la situation des Marocains résidant au Qatar.

Il a également eu des entretiens avec le ministre des Affaires sociales et ministre qatari du Travail par intérim, Nasser Ben Abdallah Al Hamidi, afin de chercher les moyens de renforcer davantage la coopération dans le domaine de l'emploi et des compétences.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maâzouz a fait savoir qu'ils ont convenu de fixer un agenda dans le but de mettre en Âœuvre le protocole additionnel à la Convention relative à l'organisation de la main-d'oeuvre marocaine au Qatar, signé le 11 novembre 2011, à l'occasion de la visite dans le Royaume de l'émir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.

Il a aussi annoncé le lancement fin février, au plus tard, d'un portail anglophone de l'Anapec qui permettrait aux parties qataries concernées de suivre et d'exploiter de plus près les données de l'Agence relatives aux compétences marocaines susceptibles de bénéficier des opportunités d'emploi dans ce pays.

La visite du ministre délégué chargé des MRE au Qatar, qui s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), vise à promouvoir la coopération économique et sociale avec ces pays.

22 janv. 2013

Source : MAP

La députée italienne d'origine marocaine, Souad Sbai, a décliné une proposition de l'ancien chef de gouvernement, Silvio Berlusconi, de figurer sur la liste des candidats de son parti, le Peuple de la liberté (PDL), lors des élections législatives des 24 et 25 février prochain, apprend-on de source proche de la parlementaire.

La députée explique son refus, selon la même source, par "le défaut de représentation de la société civile" sur ces listes et, par conséquent, l'absence de toute perspective de poursuite des importants combats menés en matière notamment des droits de l'homme et au service de la femme.

Sbai avait été élue membre de la chambre des députés sous l'étiquette du PDL, qualité dont elle s'était prévalue pendant cinq ans sous l'ancien gouvernement.

Dans une déclaration à la presse, elle a affirmé préférer poursuivre sa marche politique "sans se soumettre à des calculs politiques ou autre".

La députée, qui a par le passé présenté plusieurs propositions de loi intéressant la communauté immigrée et la société civile, regrette qu'aucune suite n'ait été donnée à ces propositions ainsi que le mutisme observé par les programmes des partis politique sur ces sujets lors de la présente campagne électorale.

Elle s'est ainsi déclarée convaincue de devoir entreprendre une évaluation d'"autres propositions politiques qui accordent une plus grande considération aux droits des immigrés et des femmes".

A un mois des élections législatives en Italie, la coalition de centre droit, conduite par Silvio Berlusconi, ne cesse de progresser dans les sondages, mais elle reste bien derrière le centre gauche, mené par le parti démocrate (PD) de Pierluigi Bersani, donné favori.

Les derniers sondages accordent 33 pc et 27,2 pc des intentions de vote respectivement à l'une et à l'autre coalition.

22 janv. 2013

Source : MAP

Les transferts des Kenyans résidant à l'étranger ont atteint l'année dernière 1,17 milliard de dollars, enregistrant ainsi une hausse de 31 pc par rapport à 2011, souligne la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un bulletin d'information publié mardi.

En décembre dernier, les transferts de la diaspora kenyane ont atteint un record de 105,7 millions de dollars, en raison de la commodité des services mobiles de transfert d'argent, précise la même source, ajoutant qu'en moyenne, 7,5 milliards de shillings sont envoyés chaque mois au Kenya, la plus grande économie de l'Afrique de l'Est.

L'afflux croissant des transferts de fonds est dû à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts, ainsi qu'aux efforts constants du gouvernement pour assainir le climat des affaires, note la Banque centrale, précisant que par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pour cent des envois de fonds, suivis de l'Europe (30 pc) et le reste du monde (25 pc).

En 2011, les transferts effectués par les 3 millions de Kenyans résidant à l'étranger avaient atteint 74,85 milliards de shillings, soit la quatrième source de devises derrière le thé (109 milliards), le tourisme (98 milliards) et l'horticulture (91,6 milliards).

22 janv. 2013

Source : MAP

 

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz a tenu, lundi, une rencontre de communication élargie avec les membres de la communauté marocaine établie au Qatar, à l'occasion de la visite de travail qu'il effectue actuellement à Doha dans le cadre d'une tournée qui le mènera également en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis.

Cette visite s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Maroc aux pays du Conseil de la coopération du Golfe (CCG), qui a été consolidé davantage par la visite historique effectuée par SM le Roi Mohammed VI en octobre dernier dans plusieurs pays du Golfe, y compris le Qatar, a indiqué M. Maâzouz, faisant valoir que cette visite Royale a favorisé l'ouverture de larges perspectives à la coopération socio-économique avec ces pays.

Expliquant que sa visite vise aussi à renforcer les efforts déployés par le gouvernement en faveur de la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et les pays d'accueil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le ministre a précisé que sa tournée permettra d'explorer les opportunités d'élargissement des domaines d'action de la communauté marocaine dans les pays précités et de valoriser sa contribution fructueuse à leur développement.

La visite au Qatar a pour but d'assurer le suivi et la mise en oeuvre des accords conclus entre Rabat et Doha pour renforcer la présence marocaine au Qatar, de tisser des relations de coopération bilatérale distinguée à travers une contribution efficiente du Maroc par le biais de ses compétences et de ses cadres aux chantiers de développement programmés au Qatar à l'horizon 2022 et de réaliser la vision stratégique 2030, a-t-il dit.

Le ministre a observé que nonobstant le nombre réduit des membres de cette communauté au Qatar, elle comprend le plus grand nombre de compétences présentes à l'étranger, oeuvrant dans divers domaines vitaux et stratégiques, se félicitant que ces ''compétences aient accédé à de hauts postes, ce qui constitue un motif de fierté'', a-t-il affirmé.

A cet égard, M. Maâzouz a annoncé la création prochainement d'un portail électronique dédié à la promotion des compétences marocaines à l'étranger afin de dresser un pont de communication entre ces compétences et les établissements nationaux publics et privés et leur permettra d'être plus au fait des développements que connaît la Maroc dans différents domaines.

Evoquant les attentes les plus importantes des marocains résidant dans les pays du Golfe en général et au Qatar plus particulièrement, le ministre a cité en premier lieu la généralisation du système collectif d'assurance maladie et de retraite, l'élargissement du domaine de la protection des droits des travailleurs et l'établissement d'un système d'enseignement au profit des enfants de la communauté marocaine au diapason de son identité et de ses spécificités civilisationnelles.

Il s'agit aussi de la promotion des expériences marocaines réussies à l'étranger, la création de réseaux des compétences marocaines à l'étranger, l'intensification de la coordination entre elles et la lutte contre les images stéréotypées des membres de la communauté que certaines parties tentent de véhiculer.

Pour leur part, les membres de la communauté marocaine au Qatar ont abordé les défis auxquels ils sont confrontés, notamment l'absence d'une école marocaine, dont la présence devrait contribuer au renforcement de leur stabilité dans le pays d'accueil, ainsi qu'à la garantie de la préservation de l'identité marocaine.

21 janv. 2013

Source : MAP

Quelques semaines après un colloque consacré à la question des immigrés âgés qui choisissent de demeurer en France après leur retraite - appelés aussi les chibanis, ou anciens en arabe (voir notre article ci-contre du 21 novembre 2012) -, l'Assemblée nationale lance officiellement une mission d'information sur le sujet, qui concerne environ 350.000 immigrés de plus de 65 ans vivant de façon durable en France. Sur ce total, environ 50.000 résident dans des foyers totalement inadaptés au vieillissement. Enfin, 50% de ces immigrés âgés seraient des femmes qui, au décès de leur mari, se retrouvent souvent sans ressources et isolées faute, pour certaines, de maîtriser suffisamment le français. La mission pourrait également aborder certains aspects mémoriels ou culturels, comme la question des carrés musulmans dans les cimetières ou celle des repas halal dans les maisons de retraite.

Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, avait déjà annoncé le principe de cette mission lors de la conférence des présidents du 20 novembre dernier (voir notre article ci-contre du 21 novembre 2012). En effet, la mission n'est pas raccrochée à une commission - comme il est de tradition - mais relève directement de la conférence des présidents. Elle est notamment chargée d'analyser les difficultés rencontrées par les personnes âgées immigrées : conditions de logement précaires et inadaptées aux besoins de personnes en perte d'autonomie, isolement, santé défaillante, problèmes d'accès à la retraite, aux droits sociaux, à la nationalité... Elle devra formuler "des propositions visant à améliorer la situation de ces personnes âgées, qui sont, pour beaucoup d'entre elles, parents et grands-parents de citoyens français".

Forte de 40 membres, la mission d'information sera présidée par Denis Jacquat, député (UMP) de la Moselle, et le rapporteur en sera Alexis Bachelay, député (PS) des Hauts-de-Seine. Ses premières auditions, le 24 janvier, seront consacrées à Françoise Bas-Théron, membre de l'Inspection générale des affaires sociales et auteur, en 2002, d'un rapport sur les immigrés vieillissants dont les conclusions restent encore largement d'actualité, et Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS et spécialiste des migrations internationales (auteur notamment d'un récent ouvrage sur "La question migratoire au XXIe siècle - Migrants, réfugiés et relations internationales").

Vers un projet de loi ou un décret

Claude Bartolone ayant indiqué que la mission d'information devrait déboucher sur un projet de loi ou sur un décret, elle pourrait être l'occasion de régler enfin la question de la mise en oeuvre de l'article 58 de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable (Dalo) et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale. Cet article prévoit en effet une portabilité des droits, permettant aux vieux migrants étrangers, bénéficiaires d'une aide au logement, de l'assurance maladie ou de l'assurance vieillesse, de percevoir ces aides quel que soit l'endroit où ils résident et notamment dans leur pays d'origine s'ils souhaitent y retourner pour leur fin de vie (voir notre article ci-contre du 19 février 2007). Ceci éviterait notamment le va-et-vient de certains chibanis entre leur pays d'origine - où ils souhaiteraient vivre leurs vieux jours - et la France, où ils sont obligés de revenir régulièrement pour ne pas perdre leurs droits. Mais les décrets d'application de cette mesure sont en attente depuis près de six ans... (voir notre article ci-contre du 12 janvier 2012). 

21 janvier 2013, Jean-Noël Escudié

Source : Localtis.info

36 800 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits à la frontière l'an dernier, une hausse de 11,9% en 2012 par rapport à 2011. L'essentiel de l'augmentation s'est concentré sur le premier semestre.

Les débuts d'années sont propices aux bilans chiffrés. Libération peut affirmer que 36 800 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés en 2012, soit une hausse de 11,9% par rapport en 2011 (32 900). A titre de comparaison, le nombre d'expulsions était de 24 000 en 2006 et avait atteint 28 000 en 2010.

Le chiffre 2012 confirme les tendances pressenties à la fin de l'année dernière par le ministère de l'Intérieur, qui indiquait que le nombre des expulsions risquait d'être légèrement supérieur à celui de la dernière année où la droite était au pouvoir. A l'automne, devant la commission des finances de l'Assemblée nationale, Manuel Valls avait expliqué que sa politique «ne se traduira pas par des évolutions sensibles en termes de chiffres, s'agissant tant des régularisations que des reconduites à la frontière».

Le décompte dans le détail permet de nuancer le bilan des six mois qui ont suivi l'arrivée de Manuel Valls place Beauvau. En effet, l'augmentation de 2012 s'est concentrée sur les six premiers mois précédant l'élection de François Hollande. Ce premier semestre suivait la tendance de la fin 2011, marquée par un rythme d'expulsions très élevé, s'expliquant par l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy et sa volonté de séduire la frange dure de son électorat et de mordre sur les terres lepénistes. La loi sur l'immigration de mai 2011 avait permis aux préfets de mettre en musique cette volonté politique et de passer outre les freins souvent posés par les magistrats.

Une baisse au second semestre plus juridique que politique

Pendant le second semestre de 2012, le nombre d'expulsions a baissé mois après mois. Mais l'explication est plus juridique que politique. Même si la place Beauvau affiche toujours pour 2013 la ligne de «fermeté» édictée depuis le changement de majorité, même si officiellement les consignes chiffrées données aux préfets ont disparu. Si les expulsions ont diminué à partir de la mi-2012, c'est surtout en raison de l'application en droit français de la décision prise de la Cour de justice européenne de mettre un terme à la garde à vue des sans-papiers. La décision date de juillet dernier, mais avant son entrée en vigueur un certain nombre de procureurs et de juges des libertés et de la détention l'avaient anticipée dans la pratique, limitant le nombre de placements en garde à vue et, mécaniquement, celui des reconduites à la frontière. Depuis le 1er janvier est entré en vigueur le régime de la retenue des sans-papiers, qui limite à seize heures leur placement dans des locaux de police afin de vérifier leur identité.

Parmi les 36 800 expulsions de 2012, on note aussi une augmentation de 10% des retours aidés. Ceux-ci ont concerné en grande majorité des Roms roumains et bulgares. Ce dispositif, très critiqué en raison de son coût –y compris par les associations qui s'occupent des Roms- a été drastiquement limité par un arrêté pris samedi dernier. Parmi les dispositifs visés figure l’aide au retour humanitaire (ARH) : créée en 2006 pour les Européens en situation de détresse, elle a concerné plus de 10 600 personnes en 2011, en grande majorité des Roms. Selon cet arrêté, les aides seront désormais versées à des personnes d'un projet facilitant leur intégration dans leur pays d'origine. Jusqu'ici de trop nombreux demandeurs «encaissaient» l'aide avant de revenir quelques mois plus tard en France.

21/1/2013, FABRICE TASSEL

Source : Libération

La présence de deux parlementaires d'extrême droite au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a été contestée lundi à l'ouverture de la session de 2013.

Un groupe d'élus emmenés par la députée italienne Fiamma Nirenstein a estimé que le Hongrois Tamas Gaudi Nagy, (Jobbik), et la Grecque Eleni Zaroulia (L'Aube dorée) avaient violé les valeurs de l'organisation par leurs prises de position xénophobes et antisémites.

"Mme Zaroulia a dit devant son Parlement national que les immigrés étaient des sous-êtres humains qui envahissaient la patrie et qui répandaient des maladies", a rappelé la députée du Peuple de la liberté, le parti de Silvio Berlusconi.

"M. Gaudi Nagy a dit devant son Parlement qu'il y avait une liste de juifs qui représentaient une menace pour la sécurité nationale et qu'ils exploitaient l'Holocauste pour dominer le monde", a-t-elle ajouté.

Soutenue par un nombre requis d'au moins dix parlementaires appartenant à un minimum de cinq délégations nationales, la demande a été transmise à la commission du règlement de l'Assemblée parlementaire qui doit rendre son avis dans la semaine.

Le président de l'Assemblée, le Français Jean-Claude Mignon (UMP), s'est prononcé personnellement contre cette mise en cause des deux députés, estimant qu'ils avaient été élus dans le cadre de scrutins jugés démocratiques.

"Il n'appartient pas à l'Assemblée de dire aux Hongrois et aux Grecs 'Vous avez correctement voté' ou 'Vous n'avez pas correctement voté", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse.

21/1/2013, Gilbert Reilhac,

Source : REUTERS

Le gouvernement autonome de Catalogne a annoncé, lundi, sa décision de présenter un recours auprès du Tribunal constitutionnel contre la réforme du système de santé en Espagne, entrée en vigueur en septembre dernier, cinq mois après son adoption par le gouvernement espagnol.

Cette décision, annoncée par le conseiller catalan de la Santé, Boi Ruiz, marque un revirement dans la position de la Catalogne dont le Parti nationaliste au pouvoir (Convergencia i Unio) avait rejeté en août dernier une proposition présentée dans ce sens par les partis d'opposition de gauche.

Le responsable catalan a motivé cette décision par le fait que la réforme initiée par Madrid "viole" les dispositions de la Constitution au sujet des droits sociaux des citoyens, en privant les immigrés en situation illégale de la gratuité des soins médicaux dans les établissements de santé publics.

La Catalogne a ainsi emboité le pas à quatre communautés autonomes (Pays-basque, Andalousie, Navarre et Asturies) qui ont déjà introduit des recours contre ladite réforme pour inconstitutionnalité auprès du Tribunal constitutionnel de Madrid.

En raison du rejet de Madrid d'introduire les amendements qu'elle a proposées, la Catalogne refuse d'appliquer la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers.

La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne. Le Médiateur de cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne, Rafael Ribo, avait défendu, en août dernier, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne.

En vertu de la nouvelle réforme, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol.

Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" sont privés de la gratuité des soins.

D'après les médias espagnols, plus de 500.000 sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.

En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.

21 janv. 2013

Source : MAP

Le Prix Emmanuel Mounier, décerné par l'Institut catalan du même nom en collaboration avec l'Université Ramon Llull de Barcelone, a été attribué cette année à Teresa Losada, présidente de Bayt-Al-Thaqafa, une fondation dédiée à la défense et à la promotion de la culture islamique en Catalogne.

Cette récompense se veut une "reconnaissance" aux efforts déployés par Mme Losada à la tête de cette fondation pour "améliorer la situation des immigrés d'origine arabe", a indiqué le jury dans un communiqué publié à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Le jury a également salué l'action menée par la lauréate pour faciliter l'intégration des immigrés d'origine arabe au sein de la société catalane et défendre leur droit à exercer leur culte musulman, a ajouté la même source, soulignant que la présidente de Bayt-Al-Thaqafa s'est distinguée par son "engagement constant en faveur des droits des immigrés d'origine arabe".

Le prix Emmanuel Mounier, du nom du philosophe français Emmanuel Mounier (1905-1950), sera remis à Mme Losada lors d'une cérémonie qui aura lieu le 16 mai prochain à Barcelone.

21 janv. 2013

Source : MAP

Amnesty International (AI) a fait lundi des recommandations pour l'Examen périodique universel (EPU) de la situation des droits de l'homme en France par le Conseil des droits de l'homme de l'Onu qui se réunit lundi à Genève pour amener le gouvernement français à un meilleur respect de ces droits.

AI demande aussi d'inclure dans le Code pénal français une définition de la torture qui corresponde à celle de l'article 1 de la Convention des Nations unies contre la torture, et appelle les Etats à exiger de la France à veiller à ce que "des enquêtes approfondies, efficaces et impartiales soient ouvertes dans les plus brefs délais sur toutes les allégations de torture et autres mauvais traitements et à ce que les responsables de tels actes soient déférés à la justice".

Elle demande également de recommander à la France de favoriser, dans tous les tribunaux du pays, "une mise en Âœuvre harmonisée de la législation relative aux violences faites aux femmes, afin de garantir l'homogénéité des suites pénales qui seront données aux crimes en la matière" et ratifier la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique.

AI qui souhaite la mise en Âœuvre d'un plan national de lutte contre la traite des êtres humains, recommande aussi que tous les demandeurs d'asile aient le droit d'introduire "un recours à effet suspensif" devant la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) et ratifier la Convention internationale des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Du 21 janvier au 1er février 2013, quatorze Etats, dont la France, seront soumis à l'Examen périodique universel (EPU) lors de la quinzième session du Groupe de travail du Conseil des droits de l'homme.

Ce processus est mené par les Etats sous les auspices du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.

Il consiste à passer en revue les réalisations de l'ensemble des Etats membres de l'Onu pour améliorer la situation dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l'homme, où qu'elles se produisent.

L'EPU est un des piliers sur lequel s'appuie le Conseil des droits de l'homme : il rappelle aux Etats leur responsabilité de respecter pleinement et de mettre en œuvre tous les droits de l'homme et libertés fondamentales.

21 janv. 2013

Source : APS

Les "aides au retour", versées par la France aux étrangers et notamment aux Roms qui acceptent de rentrer dans leur pays, seront fortement réduites à partir du 1er février, selon un arrêté du ministre de l'Intérieur.

Manuel Valls avait annoncé le 9 décembre qu'il allait "mettre fin à l'aide au retour", évoquant un "dispositif inopérant" aux nombreux "effets pervers".

Plutôt qu'une suppression, il s'agit en fait d'une baisse drastique des pécules offerts aux sans-papiers. L'Etat continue de prendre en charge les frais de transport.

Première visée: l'aide au retour humanitaire (ARH). Son montant, 300 euros par adulte et 100 par enfant, sera ramené à 50 et 30 euros respectivement, selon l'arrêté publié au Journal officiel.

L'arrêté affecte également l'aide au retour volontaire (ARV), offerte aux étrangers non européens visés par une procédure d'expulsion. Son montant est divisé par quatre pour être aligné sur celui des autres pays européens, soit 500 euros par adulte et 250 par enfant.

En 2011, 4.726 personnes, dont beaucoup de demandeurs d'asile déboutés, en ont bénéficié.

Dans les deux cas, l'aide ne pourra bénéficier plus d'une fois au même individu.

L'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) pourra toujours verser des aides allant jusqu'à 7.000 euros à des porteurs de projet de réinsertion dans leur pays, après un examen de leur viabilité économique.

21 janv. 2013

Source : AFP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, et le ministre des Affaires sociales et ministre qatari du Travail par intérim, Nasser Ben Abdallah Al Hamidi, ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine de l'emploi et des compétences.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maâzouz a indiqué que les entretiens, qui ont eu lieu dimanche à Doha, ont porté sur la nouvelle dynamique que connaissent actuellement les relations entre le Maroc et le Qatar, en particulier après la visite historique que SM le Roi Mohammed VI a effectuée, en octobre dernier, dans plusieurs capitales du Golfe, y compris Doha, et qui avait impulsé une forte dynamique à ces relations de coopération.

Lors de ces entretiens, a ajouté M. Maâzouz, les deux parties ont convenu de fixer un agenda dans le but de mettre en Âœuvre le protocole additionnel à la Convention relative à l'organisation de la main-d'oeuvre marocaine au Qatar, signé le 11 novembre 2011, à l'occasion de la visite dans le Royaume de l'émir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.

Cette Convention, qui constitue un modèle de coopération bilatérale, ambitionne de conférer un nouvel élan aux relations bilatérales dans le domaine de l'emploi à travers l'augmentation du nombre des travailleurs et des compétences marocaines au Qatar, a-t-il souligné, estimant que la mise en place d'un portail anglophone de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) permettra aux parties qataries concernées de suivre et d'exploiter les données de l'Agence relatives aux compétences marocaines susceptibles de bénéficier des opportunités d'emploi dans ce pays.

Au cours de son séjour à Doha, M. Maâzouz devrait également avoir des entretiens avec les représentants du secteur privé, notamment avec le président de la Fédération des hommes d'affaires qataris, Cheikh Fayçal Ben Kacem Al Thani.

La visite du ministre délégué chargé des MRE, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, le mènera également en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Elle vise à renforcer le partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à promouvoir la coopération économique et sociale entre Rabat et les pays de ce groupement régional.

21 janv. 2013

Source : MAP

La première tentative de Barack Obama visant à porter la réforme sur l’immigration au Congrès s’est révélée infructueuse. Il devrait aujourd’hui se montrer plus déterminé que jamais à mener à bien cette réforme , au vu notamment du poids qu’ont représenté les hispaniques lors de son élection (71 % d’entre eux ont voté pour lui). Après avoir ordonné l’arrêt des expulsions de jeunes clandestins, arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient encore mineurs, et les avoirs autorisés à travailler, Barack Obama pourrait en effet vouloir faire adopter le Dream Act. Déposé en 2010, le texte permettrait à cette catégorie d’immigrés d’obtenir un titre de séjour permanent.

L’aile dure des républicains, qui a milité en faveur d’une réforme plus dure envers les immigrés, pourrait désormais être tentée par cette réforme, histoire de s’attirer les faveurs de l’électorat hispanique. De nombreux analystes s’accordent en effet à dire que si le camp républicain ne parvient pas à séduire une partie de ces électeurs, leurs chances de reconquérir la Maison Blanche en 2016 resterent minces.

Energie et changement climatique

“Le président a été clair quant à son intention de faire du changement climatique l’une des priorités de son second mandat”, rappelait récemment un porte-parole de la Maison Blanche. Accusé par les associations de défense de la planète de n’avoir pas tenu ses objectifs environnementaux lors de son premier mandat, Barack Obama pourrait maintenant être amené à se montrer plus agressif, notamment sur la limitation des émissions des gaz à effet de serre. Une fois encore, le président devra donc faire face à une farouche opposition conservatrice.

Politique étrangère

Barack Obama entame son second mandat avec un écheveau de défis liés à la politique étrangère. Il a notamment annoncé un plan de retrait anticipé des troupes en Afghanistan et le transfert des opérations aux Afghans. Il projette par ailleurs de continuer à contrer les ambitions nucléaires de l’Iran, de renforcer les liens des États-Unis avec l’Inde, de tenter d’apaiser les relations tendues avec le Pakistan et de garder un oeil sur la montée en puissance de la Chine. Mais la position américaine vis-à-vis de l’intervention française au Mali prouve que le président américain est peu enclin à s’engager militairement dans d’autres conflits.

21/7/2013

Source : France 24

Cette année 2013, Marseille est auréolée du titre de Capitale européenne de la culture. Si la municipalité préfère mettre en valeur un héritage « provençal », c’est plutôt la Méditerranée, lien direct avec l’Afrique, qui a forgé l’histoire de la ville. Portraits croisés de parcours d’immigrés.

Dans les quartiers nord de Marseille, l’appartement d’Abdessalem respire le provisoire. Un lieu de passage. Meubles dépareillés, vaisselles en plastique, placards de fortune… Six mois de l’année, ce chibani de 80 ans vit dans cet immeuble réservé aux anciens travailleurs immigrés. Le reste du temps, il profite enfin de sa retraite en famille, dans son pays, la Tunisie… Le petit monsieur aux rondeurs généreuses est soumis à ces allers retours pour faire valoir ses droits. Mais depuis le printemps 2011, le quotidien du vieil homme est quelque peu bouleversé par la cohabitation avec son petit-fils… Khaled, jeune homme svelte aux yeux clair de 20 ans, est passé clandestinement par l’île italienne de Lampedusa avant de rejoindre son grand père en France. Comme beaucoup de Maghrébins, Abdessalam est arrivé à Marseille très jeune. « On avait besoin de nous pour construire le Vélodrome… C’était un énorme chantier ! On vivait dans de petites cabanes sur place ».

Une immigration de masse organisée, qui a permis la reconstruction des villes françaises. « Ensuite j’ai fait de la maçonnerie, de l’électricité. J’ai d’ailleurs travaillé sur tous les feux rouges de Marseille ! » poursuit-il fièrement. « J’aime la France, c’est le pays des droits de l’Homme, des lois… Mais je suis simplement venu y travailler pour gagner ma vie… Ma vraie patrie c’est la Tunisie ! » raconte Abdessalam, esquissant un sourire souligné par une épaisse moustache blanche. On imagine donc sa réaction quand il a vu débarquer Khaled… Car contrairement à la majorité de ses amis immigrés, Abdessalam n’a pas voulu profiter du droit de regroupement familial. « A quoi bon ramener ma famille ? Je comptais retourner en Tunisie de toute façon ! J’ai un grand respect pour la France mais je ne voulais pas que mes enfants grandissent ici… J’avais peur qu’ils perdent nos valeurs, nos principes… Encore aujourd’hui je n’ai aucun regret ! » assure-t-il.

C’est précisément cela qui agace Khaled... « Si seulement tu avais ramené ma mère, je serais né ici et je n’aurais pas eu tous ces problèmes ! J’ai risqué ma vie pour venir... » se désole le petit-fils. « Justement pourquoi es-tu venu ? Tu ne manquais de rien en Tunisie ! Qu’y a-t-il en France aujourd’hui pour toi ? Que la galère ! ». Contrairement à la plupart des candidats à l’immigration clandestine, Khaled n’est en effet pas venu pour des raisons économiques. « Mon père est gérant d’une entreprise de travaux à Tunis, il s’occupe de grands chantiers dans la ville. On vit dans les beaux quartiers… » précise-t-il. Malgré tout Khaled rêve d’aventures et de voyages. Une motivation à l’immigration plus répandue qu’on ne le croit. « Depuis l’âge de 13 ans, je veux aller en Europe ! Là où on a la liberté d’expression, où tout est possible ! Je déteste la mentalité des Tunisiens. Ils sont égoïstes, corrompus, hypocrites..! Il n’y a pas d’avenir pour moi en Tunisie ». Même après la révolution qui a fait tomber Ben Ali et qui a donné tant d’espérance pour reconstruire le pays ? « Oui car on ne change pas la Tunisie comme ça du jour au lendemain. Moi je veux vivre ma vie tout de suite et penser à moi ». L’élégant jeune homme est un charmeur né. Il reconnaît que les études ne sont pas faites pour lui mais croit en sa bonne étoile… « Quand j’étais sur la barque, en pleine nuit, j’ai eu très peur de mourir… Un moment j’ai vu une lumière incroyable qui brillait de plus en plus. Et soudain nous sommes arrivés sains et saufs… Je me sens protégé ».

Une fois arrivé à Marseille, il a soif de découvrir la ville. Très vite, son chemin croise celui de Djamel, 39 ans. Ce Marseillais, fils de kabyles ne parle pas un mot d’arabe et prend sous son aile le jeune Tunisien. Il l’aide à trouver un peu de travail et l’encourage à progresser en français. « Ici nous avons le sens de l’hospitalité. J’aurai pu aider n’importe qui d’autre d’aussi attachant. A Marseille, nous avons tous une histoire avec l’immigration, notamment avec le Maghreb. Mais si nous sommes tous les deux à priori « arabes » nous n’avons pas du tout la même histoire ni la même culture... Khaled a beaucoup de préjugés ! Mais c’est normal il est très jeune… », poursuit le jeune papa. Car si Khaled est devenu ami avec Djamel, ce n’est pas forcément le cas avec d’autres « enfants d’immigrés ». « Quand je suis arrivé à Marseille, je n’étais pas dépaysé. Il y a beaucoup trop d’arabes ! Je les trouve souvent irrespectueux, ils ne savent pas quelle chance ils ont d’avoir grandi en France... » lance Khaled. Djamel tente de lui faire comprendre que l’histoire de ces jeunes n’est pas si rose qu’il l’imagine. « A l’origine, ce sont avant tout des enfants de pauvres. Ils sont français, nés à Marseille, ils ne sont pas arrivés hier comme toi, c’est une histoire complètement différente. C’est comme toi qui n’aimes pas la mentalité des Tunisiens, eux ont un problème avec certaines politiques françaises… ».

Mais rien y fait, les préjugés sont tenaces… Khaled dit même comprendre les partisans de l’extrême droite qui veulent « moins d’arabes ». Djamel, toujours protecteur et calme renchérit : « Tu ne peux pas juger les gens comme ça, il faut les connaître, leur parler avant de se faire une idée. Si j’étais comme toi à juger aussi facilement, qu’est-ce que j’aurais pensé de toi ? » plaisante Djamel. C’est aussi cela Marseille. Lieu de passage, ou lieu d’accueil, la ville est façonnée par les histoires de migrations différentes et particulières. Des parcours de vie qui offre à la ville un patrimoine unique.

21 janvier 2013, Mérième Alaoui

Source : FRIK. com

Deux élèves turcs de dernière année de l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk ont été emmenés à l'hôpital, lundi, après avoir été blessés au couteau lors d'une bagarre, a rapporté le frère de l'un d'eux. Deux suspects ont été appréhendés, dont l'un est âgé de 18 ans, a indiqué le parquet de Tongres. Les faits seraient liés au climat tendu entre communautés turque et kurde de Genk depuis l'incendie d'un centre culturel kurde mercredi dernier. "La situation de mon frère est stable", assure Osman, le frère de l'une des victimes. "Il a été touché à l'omoplate droite. Son camarade a été plus grièvement atteint et présente des blessures dans le bas du dos. Ils ont été attaqués par derrière", précise-t-il.

"Samedi, (lors de la manifestation kurde pour dénoncer l'incendie d'un centre culturel de la communauté, NDLR) un drapeau turc, qui représente notre fierté, notre honneur et notre sang, a été incendié", explique Osman. "Cela a créé des tensions à l'école. Mon frère et son camarade ont été attaqués par deux jeunes et un homme plus âgé d'origine kurde. Ce n'est pas normal, cela doit stopper. Nous allons entreprendre des démarches judiciaires et ne pas répondre par la violence. Nous essayons de calmer les ardeurs des jeunes de la communauté turque pour que la situation ne s'embrase pas."

Les cours se sont poursuivis lundi après-midi, mais les élèves présents sont sous le choc. Certains parents, inquiets, sont venus chercher leur enfant.

Interpellation

Deux suspects interpellés sont entendus par la police locale de Genk après la bagarre et la rixe à l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk, a indiqué lundi le parquet de Tongres.

"Trois membres de la famille de la victime de la bagarre sont venues à l'école et la confrontation a provoqué deux blessés, attaqués au couteau. L'une des deux victimes a pu quitter l'hôpital. L'autre jeune homme reste hospitalisé pour d'autres soins. L'origine des faits se situerait dans les tensions entre les Kurdes et les Turcs autour de la manifestation de samedi à Genk", a expliqué Veerle Cielen, magistrate de presse au parquet de Tongres.

21/01/2013

Source : Lalibre.be/BELGA

Le Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (GERME) et la Cité des mémoires étudiantes organisent, en collaboration avec le Centre d'histoire de Sciences-Po Paris, un séminaire de Pierre Moulinier sur «La cohabitation des étudiants français et étrangers au quartier latin au tournant du siècle », avec la chercheur Natalia Tikhonov comme discutant.

Le séminaire est programmé, mercredi 23 janvier 2013, à Sciences-Po Paris, il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de séminaires organisé par le GERME et la Cité et est consacré à la présence de plusieurs générations d’étudiants étrangers en Europe en général, et en France en particulier.

Le professeur Pierre Moulinier est l’auteur d’un livre publié en 2012 aux Presses universitaires de Rennes, intitulé Les étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle, migrations et formation des élites. Son approche scientifique, telle que celle adoptée par le GERME et la Cité, aspire à « croiser les approches historiques (histoire de l'enseignement et des mouvements sociaux) et sociologiques (sociologie de l'éducation, des organisations et des mobilisations collectives), mais aussi celles des sciences politiques, voire des sciences de l'éducation ou de l'anthropologie pour dégager une "socio-histoire" et certaines des "dynamiques politiques" (au sens générique du terme) de cet objet d'étude -encore à approfondir- que sont les mouvements étudiants ».

21/1/2013

Source : CCME

Le Centre Jacques Berque (CJB) de Rabat organise, mardi 22 janvier 2013, de 18h00 à 20h00, une conférence de Farid El Asri intitulé «la mobilisation de l'identité marocaine par des jeunes artistes descendants d'immigrés en Europe : un nouvel espace transnational d'expression en construction ? ».

Cette conférence est organisée dans le cadre d’un cycle de séminaires de recherche du CJB intitulé "Maroc, carrefour migratoire ?", qui a lieu tous les quatrièmes mardi du mois au Centre Jacques Berque à Rabat, tout au long de l’année académique 2012-2013. Son objectif est de « décrire et à analyser les impacts sur la société marocaine des phénomènes migratoires ». Un séminaire de recherche qui se veut pluridisciplinaire et qui se clôturera par une journée d'étude fin juin 2013. Farid El Asri, Anthropologue, enseignant-chercheur permanent à l'Université internationale de Rabat, est aussi chercheur associé au CJB. Il est directeur du projet Art&TIC portant sur la créativité artistique et sur l’accompagnement de la carrière d’artistes belges. Il est aussi l’auteur de Islam en musiques, portant sur la construction identitaire d’artistes musulmans européens.

21/1/2013

Source : CCME

Si le vieillissement en France et en Europe figure parmi les grandes préoccupations économiques, sociales, démographiques, il y a peu de choses dites sur le vieillissement des personnes issues de l’immigration. Arrivées massivement, en France dans les années 1950-1970 pour participer à la reconstruction de la France, ces immigrés ont eux aussi vieilli, au grand étonnement de la société d’accueil qui ne s’y est intéressée finalement que tardivement. Confrontés aux situations rencontrées au quotidien, la société et les institutions ont pris conscience des difficultés rencontrées par ces immigrés : l’accès aux soins, les démarches administratives complexes, l’établissement des droits à la retraite…

Ces démarches nécessitent un travail, en amont, d’écoute, d’accompagnement et d’orientation et une formation adaptée à la question du droit des étrangers.

C’est dans cet esprit que nous proposons une journée de réflexion sur le vieillissement des immigrés originaires du Maghreb qui sont actuellement les plus nombreux en Alsace confrontés à ces questions.

L’objectif de cette journée est de partager notre expertise, nos connaissances et de favoriser les échanges autour des témoignages des acteurs impliqués. Cette journée devrait permettre aux acteurs intervenant dans le champ de la solidarité et de la gérontologie de trouver des ressources pour intervenir, ou mieux intervenir, auprès des migrants vieillissants. Aussi d’interpeller les décideurs institutionnels et des collectivités sur les enjeux du vieillissement de l’immigration et les politiques à mener ?

Jeudi 24 janvier 2013 au centre soicioculturel Meinau à Strasbourg (Télécharger la plaquette du séminaire)

17/1/2013

Source ; Maglor

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), le Suisse Joseph Blatter, a plaidé, dimanche, pour un renforcement des sanctions à l'encontre des clubs dont les supporteurs se rendent coupables d'insultes racistes, en soutenant l'idée de retraits de points au classement ou de relégation.

"Le monde entier se bat contre le racisme et les discriminations. Le football est partie intégrante de la société mondiale. Nous réunissons plus de 300 millions de personnes de par le monde et nous devons donner l'exemple. Faute de sanctions sévères, rien ne changera jamais", a déclaré Blatter lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg.

"Les sanctions en cas d'actes discriminatoires doivent être très sévères. Nous en discuterons au prochain Comité stratégique dans trois semaines", a-t-il ajouté.

Le 3 janvier, le milieu de terrain ghanéen de l'AC Milan Kevin Prince Boateng avait quitté le terrain lors d'un match amical, excédé par les cris racistes des supporteurs de la petite équipe de Pro Patria (4e division), provoquant l'interruption de la rencontre. Le club a été condamné à disputer son prochain match à domicile à huis clos.

20 janv. 2013

Source : MAP

Le président de la République l’a rappelé : si la gauche est majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, ce qui est une première sous la Ve République, elle ne l’est pas au Congrès où la majorité des 3/5e est requise. Il est donc impératif de convaincre une cinquantaine de membres de l’opposition de rallier la proposition issue de la gauche d’accorder aux étrangers le droit de vote aux élections municipales, soit en la soutenant, soit en ne s’y opposant pas.

Pour cela un compromis est nécessaire, nombre de parlementaires de droite et du centre ayant déjà exprimé leur désaccord avec la proposition de loi constitutionnelle telle qu’elle avait été adoptée par le Sénat en novembre 2011, et qui prévoyait que «le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales est accordé aux étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France».

Mais si un compromis est nécessaire, il ne doit pas être synonyme de compromission. A cet égard, trois leviers peuvent être actionnés simultanément : le premier porte sur le nombre de ressortissants étrangers appelés à bénéficier du droit de vote ; le deuxième sur la portée de ce nouveau droit ; le troisième sur le moment de sa mise en œuvre.

Sur le premier point, le constituant s’inspirerait utilement du modèle britannique. Le Royaume-Uni accorde le droit de vote aux élections municipales aux seuls ressortissants du Commonwealth. Or, si la France n’a pas gardé avec ses anciennes colonies de liens identiques à ceux de la couronne d’Angleterre avec son empire, elle dispose d’un formidable réseau de proximité fondé sur l’adhésion volontaire au travers de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui regroupe 57 pays ayant le français en commun. Parmi ceux-ci figurent par exemple le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie qui ont une importante population immigrée en France. En accordant le droit de vote aux élections municipales aux ressortissants des Etats membres de cette organisation qui, de fait, possèdent un lien linguistique et historique tout particulier avec la France, Paris marquerait son attachement à leur intégration dans la vie démocratique locale, tout en mettant en avant les valeurs universelles qui sont au cœur de la francophonie.

Le deuxième levier consisterait à ne retenir dans la Constitution que le droit de vote, et uniquement le droit de vote, à l’exclusion du droit d’éligibilité. Ainsi les ressortissants des Etats membres de l’OIF pourraient-ils voter, mais ne pourraient pas être élus municipaux. Cela aurait l’avantage de priver de tout fondement deux arguments qui reviennent sur les bancs de la droite. Celui du vote communautariste d’abord, puisqu’il n’existerait aucun risque que des étrangers votent sur le fondement de la nationalité des candidats. Celui de la dissolution de la citoyenneté européenne ensuite, puisque là où les résidents communautaires peuvent voter et être élus, les citoyens extracommunautaires ne pourraient que voter. Mais cela laisserait intact l’objectif poursuivi par les défenseurs du droit de vote, puisque c’est l’intégration par la participation civique qui importe, et donc la démarche même du vote, et non la possibilité d’être élu.

Enfin le troisième point, et qui n’est pas le moindre du point de vue politique, concerne la date d’entrée en vigueur de ce nouveau droit. En effet, à l’évidence, personne, ni à droite ni au centre, n’apportera sur un plateau à la majorité gouvernementale avant les élections municipales de 2014 un électorat qu’elle estime, à tort ou à raison, lui être tout acquis. C’est pourquoi le nouveau dispositif n’aurait de chance d’aboutir que s’il est envisagé de ne l’appliquer qu’aux élections municipales suivantes.

Comme tout compromis, si toutefois il était accepté, il n’aura pas l’heur de satisfaire pleinement les promoteurs du droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais la pureté de l’idéal poursuivi doit-elle s’opposer à un commencement d’exécution fut-il imparfait ? D’autant que cette limitation initiale n’obérerait en rien une extension de ce droit à l’ensemble des étrangers à l’avenir. Au contraire même, puisque cette solution aurait au moins l’avantage de démontrer, fut-ce à une échelle restreinte, que la participation des étrangers résidant habituellement en France à la vie de la cité constituerait précisément un gage de leur intégration républicaine, en vue surtout d’une éventuelle acquisition de la nationalité française. Elle montrerait en outre que si, dans certains cas, l’intégration doit être un préalable à l’obtention de droits, dans d’autres, c’est bien l’octroi de droits qui participe en lui-même de l’intégration.

17 janvier 2013 , HUBERT LESAFFRE

Source : Libération

Un arrêté(1) du ministre de l'intérieur Manuel Valls publié au Journal officiel de ce matin fixe l'aide qui peut être octroyée à un ressortissant étranger qui accepte de retourner dans son pays.

En plus d'une aide administrative et matérielle à la préparation du voyage et d'une prise en charge des frais de réacheminement jusqu'à l'arrivée dans le pays de retour — incluant le transport des personnes et des bagages dans la limite de 40 kg par adulte et de 20 kg par enfant mineur — une allocation forfaitaire de 500 euros par adulte et de 250 euros par enfant mineur est attribuée, au moment de son départ, au ressortissant étranger. S'il s'agit d'un ressortissant d'un État partie à l'Espace économique européen (EEE), l'allocation est limitée à 50 euros par adulte et 30 euros par enfant mineur, avec une prise en charge des bagages divisée par deux (20 kg par adulte et 10 kg par enfant mineur).

Il peut en outre être versé une aide financière d'un montant maximum de 7 000 euros par l'Office français de l'immigration et de l'intégration au ressortissant étranger pour « la mise en œuvre d'un projet de réinsertion [...] dans son pays de retour ». L'examen et la sélection des projets se faisant « en fonction du caractère pérenne des projets, des revenus qu'ils sont susceptibles de procurer ainsi que de l'apport personnel de chaque bénéficiaire ».

19 janv. 2013, A.A

Source : Lextimes.fr

C'est le second rassemblement organisé afin de dénoncer les actes racistes commis à l'encontre de l'Association des Marocains du Barp et des environs (Ambe). Si celui du mois de novembre faisait écho aux dégradations de cet été dans le lieu de culte de l'Ambe, celui de samedi résonnait au jet, le 28 décembre, d'un cocktail Molotov sur le local. Des faits qui se rajoutent à ceux commis à l'encontre du restaurant de spécialités marocaines du Barp. Près de 70 personnes ont bravé la pluie et le froid pour répondre à l'appel de 17 associations. Parmi elles, Objectif Le Barp, dont le secrétaire, Christian Bayrand, a pris la parole pour « condamner sans réserves ce nouvel acte de racisme […] Le Barp n'est pas le berceau de ces idées nauséabondes que portent les officines de l'extrême droite ».

SOS racisme dépose plainte

Jean Cassé, le président de l'assemblée citoyenne Val de l'Eyre Front de gauche, Maryvonne Drexel, la présidente de l'association Aide et Action et Ilham Ben Sandoura, la coordinatrice de SOS racisme Gironde ont fait lecture d'une déclaration commune. Jeudi dernier, SOS racisme a déposé une plainte contre X, la troisième après celle de la mairie et de l'Ambe. Les 17 coorganisateurs de la manifestation ont signé une lettre ouverte adressée aux ministres de la Justice et de l'Intérieur.

L'enquête n'a toujours pas permis d'identifier les auteurs de ces actes de vandalisme. Présents samedi, Christiane Dornon, maire du Barp et Vincent Nuchy, conseiller général et maire de Salles ont assuré de leur soutien. Quant aux représentants de l'Association des Marocains du Barp et des environs, ils ont reconnu avoir pensé à partir. Après discussion, le choix a été fait de rester au Barp.

21/1/2013, S.M

Source : Sud Ouest

« Un milliard d’êtres humains, soit un septième de la population mondiale, est touché sous une forme ou sous une autre par la réalité des migrations aujourd’hui »

Cardinal Antonio Maria Veglio, président du conseil pontifical pour la pastorale des migrants

Samedi 19 janvier, au collège des Bernardins

« L’Église a la responsabilité d’assurer que l’opinion publique est correctement informée sur les causes qui engendrent les migrations et sur les facteurs qui forcent les gens à quitter leurs foyers. Elle doit s’opposer au racisme, à la discrimination et à la xénophobie, partout et toujours« .

Depuis les milieu des années 1970, la question de l’immigration est devenue centrale au sein des institutions catholiques françaises et européennes. Et certains fidèles s’interrogent sur l’insistance des évêques à tenir une parole forte sur l’accueil de l’immigré.

Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, le cardinal italien Mgr Antonio Maria Veglio a apporté ses réponses, samedi 19 janvier lors d’un colloque de deux jours organisés au collège des Bernardins par le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI), le service national de la pastorale des migrants et le diocèse de Paris. Une intervention truffée de citations reprises de discours, messages, lettres encycliques et exhortations délivrés par Benoît XVI et son prédécesseur Jean-Paul II, et qui intervenait six jours après la 99° Journée mondiale des migrants, célébrée le 13 janvier (1).

« Le phénomène migratoire est impressionnant par le nombre important de gens qu’il touche« , souligne rapidement Mgr Veglio. « Il suffit de lire le Rapport mondial sur les migrations 2011 de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour découvrir, par exemple, qu’il y a approximativement 214 millions de migrants internationaux. (…) Par ailleurs, le même Rapport estime que le nombre de migrants internes s’élevait en 2010 à près de 740 millions de personnes« .

« L’Église écoute le cri de souffrance des déracinés »

« Une telle expansion de la mobilité humaine est devenue une caractéristique structurelle du monde moderne« ,  insiste-t-il. « C’est devenu un phénomène stable et toujours plus important, dans lequel ‘l’Église écoute le cri de souffrance de ceux qui sont déracinés sur leur propre terre, des familles divisés par la force, de ceux qui, dans les rapides changements modernes, ne trouvent nulle part de demeure stable’ et où ‘elle perçoit l’angoisse de ceux qui sont sans droits, privés de toute sécurité, à la merci de tout type d’exploitation, et prend en charge leur malheur’(2)« .

« La mission universelle de l’Église »

« Quelles sont les véritables raisons qui motivent l’Église catholique à participer au débat sur l’immigration?« , questionne ce membre de la Curie romaine. « La rencontre avec Jésus-Christ vivant – voie vers la conversion, la communion et la solidarité« . « L’expression la plus fondamentale et basique de la mission essentielle de l’Église est de conduire tous les hommes au salut et à l’union intime avec Dieu« , explique-t-il. « L’Église est le lieu où les hommes et les femmes peuvent rencontrer Jésus personnellement et, en lui, ils peuvent parvenir à la connaissance de l’amour du Père. Cette mission est universelle et ne connait aucune limite« .

« Une occasion providentielle pour la proclamation de l’Évangile dans le monde contemporain »

« Aujourd’hui, des migrants internationaux proviennent de pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est où les cultures sont souvent enracinées dans des religions non chrétiennes ou même pas du tout enracinées dans une religion« , souligne Mgr Veglio. « De ce fait, ‘le phénomène migratoire aujourd’hui est (…) une occasion providentielle pour la proclamation de l’Évangile au monde contemporain’, comme l’écrit Benoît XVI dans son message pour la Journée des migrants et des réfugiés de 2011« .

« La présence d’un si grand nombre de gens, de cultures et de religions si diverses, provenant de tellement de régions du monde, invite l’Église à une profonde conversion dans sa rencontre avec le Christ, de sorte qu’elle puisse vraiment devenir un sacrement d’unité et de communion parmi les nations« .

« Une question humaine et morale fondamentale »

Par ailleurs, « pour l’Église catholique, la migration est une question humaine et morale fondamentale« , reprend Mgr Veglio, dans son intervention en français. « C’est un débat dans lequel l’Église apporte sa foi, ses principes moraux et sa longue expérience, car les migrants ont joué un rôle clé dans de nombreuses Églises locales tout au long de l’histoire chrétienne« .

« Les migrants sont nos ‘prochains’ »

« Les migrants sont nos frères et nos sœurs – nos ‘prochains’, comme le proclame l’Évangile. Le Pape Benoît XVI confirme clairement que, dans l’enseignement de Jésus, le concept de ‘prochain’ ne peut plus se limiter uniquement à la ‘communauté solidaire d’un pays ou d’un peuple’. ‘Celui qui a besoin de moi et que je peux aider, celui-là est mon prochain’. Il requiert mon engagement concret ici et maintenant’(3). Tous les hommes sont frères et sœurs et le statut du migrant ne change rien à cela« .

« Le principe du respect de la dignité de la personne humaine »

« Le rôle de l’Eglise catholique dans le domaine de la migration s’enracine dans sa doctrine sociale et repose en particulier sur le principe du respect de la dignité de la personne humaine. Son respect des migrants comme êtres humains qualifie l’Église catholique de façon unique pour aider les nations à comprendre ‘ce qui est juste’ pour eux« , souligne le cardinal. « C’est la raison pour laquelle elle participe au débat concernant la situation actuelle des migrations et offre son assistance pour l’élaboration d’une législation juste, dans laquelle la vie des nouveaux arrivants peut être enrichie et où le bien de la nation particulière qui les accueille peut être servi« .

« Construire un sens de la communauté »

« Pour les nouveaux arrivants, devenir membres à part entière ne se fait pas en une nuit, et cela ne se fait pas non plus par les seules réformes de la législation sur l’immigration« , argumente-t-il. « En dernière instance, le processus d’intégration – l’édification de la communion entre ‘frères et sœurs’ – ne requiert pas seulement des opportunités politiques, sociales et économiques, mais la construction d’un sens de la communauté et de valeurs partagées« .

« Développer une culture d’accueil globale »

« La solidarité entre les peuples encourage l’humanité, non seulement à aider les migrants par des actes d’assistance individuels, mais aussi à développer une culture d’accueil globale. Cette culture comporte l’assistance, l’accueil au sens le plus large, et une intégration authentique. (…) L’appel à la solidarité est un appel à promouvoir la reconnaissance effective des droits des migrants et à surmonter toute discrimination basée sur l’ethnicité, la culture ou la religion« .

« Se faire l’avocate ferme du droit des personnes à se déplacer librement »

« Dans un esprit de solidarité, l’Église est appelée à se faire l’avocate ferme et soucieuse de la défense des droits des personnes à se déplacer librement à l’intérieur de leur propres pays et, lorsqu’elles y sont poussées par la pauvreté, l’insécurité et les persécutions, à quitter leur foyer en ayant le droit de vivre dans la dignité« , insiste Mgr Veglio.

« Les migrants doivent être inclus dans les processus de décisions »

« La foi chrétienne appelle les croyants à ne pas considérer les migrants comme des marchandises, des étrangers en situations irrégulières ou de simples victimes, mais comme des êtres humains qui ont droit à une considération globale de leurs besoins, et dont les apports spécifiques et les contributions économiques, sociales et culturelles doivent être pris en compte« , martèle-t-il d’une voix douce. « Par-dessous tout, la solidarité avec les migrants requiert qu’ils soient accompagnés et inclus dans les processus de prise de décisions qui auront des incidences et décideront des orientations de leurs vies« .

« Qu’as-tu fait de ton frère? »

« Si je puis citer un passage du Livre de la Genèse :’qu’as-tu fait de ton frère?« ‘ (4), résume Mgr Veglio à l’approche de sa conclusion. « Pour l’Église, la réponse ne se limite pas uniquement à ce qui est imposé par loi, mais elle se forge à l’aune de la solidarité – une solidarité qui provient de la foi de l’Église et de sa relation avec le Christ vivant« .

20 janvier 2013, Jean-Christophe Ploquin

Soource : La Croix

Le nombre de Colombiens ayant émigré durant la période 2008-2010 a chuté de 171.550 en 2008 à 115.520 en 2010, et celui des ressortissants étrangers installés dans ce pays a connu un légère hausse passant de 2339 en 2009 à 3352 en 2010, selon l'étude "Migration internationale aux Amériques", élaborée par l'Organisation des Etats Américains (OEA) et l'organisation pour la coopération et de le développement économique (Ocde).

Selon cette étude citée vendredi par la presse locale, alors que l'émigration des Colombiens vers l'Espagne, les Etats-Unis et autres pays de l'OCDE a diminué, celle-ci a augmenté vers des pays comme le Chili et le Mexique.

Cette tendance est due, selon le document, à la crise économique qui a affecté les pays développés, ce qui s'est traduit par une réduction du nombre des personnes qui émigrent vers l'Espagne et les Etats-Unis, et une augmentation de celles qui ont opté notamment pour le Canada, le Chili et le Mexique.

Selon l'étude, même si la réduction du flux migratoire n'a pas été aussi importante que prévue après la crise économique mondiale, durant la période 2008-2010, il y a eu une réduction de 8 pc du nombre des personnes qui ont émigré vers les pays membres de l'OCDE par rapport à la période 2005-2007.

Pour ce qui est de l'Amérique Latine, ces flux migratoires ont, par contre, augmenté de 8 pc vers des pays comme le Mexique, le Japon, l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada et le Chili.

"Hormis les raisons économiques, il y a d'autres facteurs qui peuvent également influer comme par exemple le fait que le Canada et l'Australie disposent de politique de migration permettant l'arrivée de nombreuse personnes", souligne Mauricio Pérez, professeur d'économie à la Universidad Externado de Colombie. Cet expert, cité par la quotidien "El Espactador", estime qu'il faut également tenir compte du fait que durant les périodes difficiles les immigrés deviennent une cible.

Toujours selon l'étude de l'OEA, pour plusieurs pays de la région, l'immigration provient entre 40 et 50 pc du pays voisin, le cas de l'Argentine où la majorité des immigrés étrangers provient du Paraguay, celui de la Bolivie et du Chili où ils sont originaires du Pérou, et enfin le Costa Rica qui accueille des Nicaraguayens.

L'étude aborde également la question des transferts de devises par les immigrés qui ont atteint un taux de croissance proche de celui d'avant la crise économique ayant frappé en 2008, année durant laquelle les pays du continent ont reçu un total de 61,013 millions de dollars.

18 jan 2013

Source : MAP

La Tunisie a reçu de la France un don en matériels et équipements de sécurité pour une valeur de trois millions d'euros, dans le cadre d'un partenariat pour la gestion des migrations, lors d'une cérémonie vendredi à la caserne d'El Aouina, près de Tunis, a constaté l'AFP.

Les équipements et matériels offerts par le ministère de l'Intérieur français consistent notamment en 89 véhicules de types divers, jumelles de vision nocturne, caméras de surveillance et gilets pare-balles.

Le secrétaire d'Etat de l'Intérieur Said Mechichi a précisé que le don s'inscrivait dans le cadre de la deuxième phase de l'accord que la Tunisie a signé avec la France en 2008 pour "la gestion concertée des flux migratoires".

En vertu de l'accord, la France s'est engagé à appuyer les services de police tunisiens en charge de la surveillance et du contrôle des frontières, à hauteur de 10 millions d'euros.

"Nous souhaitons conclure rapidement la troisième phase de l'accord afin de consolider le dispositif de veille et de contrôle des frontières, alors que la Tunisie traverse une phase transitoire délicate", a dit le responsable tunisien.

Selon l'ambassadeur de France à Tunis François Gouyette, les équipements offerts traduisent l'appui de la France à la Tunisie post-révolution, sans rapport avec le conflit armé au Mali.

"Le don en question entre dans un programme de coopération préalablement défini et ne peut être lié aux tensions actuelles marquant la situation au Mali", a-t-il déclaré à la presse.

Le diplomate français s'est cependant réjoui des mesures de sécurité renforcées autour de l'ambassade de France à Tunis, évoquant "une menace générale dans la région".

"Les autorités tunisiennes ont pris les mesures appropriées pour éviter des débordements et préserver les intérêts français", a-t-il affirmé.

La Tunisie, qui est confrontée à l'emergence de groupuscules islamistes radicaux, avait aussi reçu mi-décembre 16 véhicules faisant partie d'un don de 44 véhicules offerts par les Etats-Unis aux unités de patrouille dans les zones frontalières et à la brigade antiterroriste.

18 jan 2013

Source : AFP

Les participants à une rencontre tenue, jeudi à Nador, ont déploré la décision des Pays-Bas de réduire les allocations familiales pour les ayants droit marocains et ont appelé à la révision de cette décision.

Lors de cette rencontre, animée par deux parlementaires du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Nazha El Ouafi et Noureddine El Berkani et marquée par la présence d'acteurs politiques, syndicaux et défenseurs des droits de l'Homme, des témoignages poignants ont été exprimés notamment par des veuves dont les époux ont servi, des années durant, loin de leur proches, avec dévouement ce pays et ont contribué à son développement.

lles ont, à cette occasion, appelé à déployer tous les efforts en vue de mettre fin à cette décision qui va réduire de 40 pc les revenus des familles concernées, ce qui aura un impact direct sur leur niveau de vie.

Cette décision prise par les Pays-Bas s'inscrit dans le cadre de mesures débattues dans plusieurs pays européens et non seulement aux Pays-Bas et qui portent préjudice aux acquis des émigrés dont les Marocains, a indiqué la parlementaire Nazha El Ouafi, dans une déclaration à la MAP.

Plus de 200 députés de la Chambre des représentants et des conseillers ont signé une Lettre ouverte au gouvernement Néerlandais "pour le respect des droits des retraités Marocains des Pays-Bas", a indiqué Mme El Ouafi, déplorant que cette décision soudaine touche plus de 900 veuves marocaines dont les maris sont décédés aux Pays-Bas, ainsi que des orphelins et 4.500 enfants dont les parents sont revenus au Maroc.

"Cette décision va à l'encontre de la convention signée par le Maroc et les Pays-Bas depuis 1972 et constitue une certaine discrimination fondée sur l'origine. Elle représente un désengagent envers des Marocains qui ont contribué au développement des Pays-Bas", indiquent ces familles dans cette Lettre ouverte.

Les signataires ont réitéré "l'attachement du Maroc aux principes de dialogue pour aboutir à une solution juste et équitable dans le cadre d'une approche inclusive intégrant les dimensions économique, sociale et culturelle, fondée sur la raison et le respect des droits humains malgré le souci financier dû à une crise financière qui demeure conjoncturelle".

Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail avait récemment affirmé que le Maroc ne peut pas renoncer, sans avoir de solutions alternatives, aux droits et acquis de ses citoyens touchés par la décision des Pays-Bas de réduire leurs allocations familiales.

"Nos compatriotes, qui ont contribué à la croissance et au progrès des Pays-Bas et cotisé comme tous les autres travailleurs, devraient par conséquent bénéficier des mêmes droits", avait fait savoir le ministre.

Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.

18 janv. 2013

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a tenu, samedi à Doha, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie au Qatar, consacrée à l'examen de leur situation dans ce pays d'accueil.

A cette occasion, M. Maâzouz a souligné l'importance d'accorder une attention particulière à l'amélioration des conditions sociales des Marocains établis au Qatar à travers notamment l'examen du dossier de la couverture sociale et de la retraite.

Il a, en outre, mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les compétences marocaines dans l'accompagnement du processus de développement que connaît le Qatar, citant à cet égard les domaines du tourisme, de l'agriculture, de l'industrie et des technologies de l'information.

Le ministre a fait observer que le Qatar aura besoin de 2,5 millions de main d'Âœuvre étrangère à l'horizon de 2022, indiquant que le Royaume veut porter le nombre de compétences marocaines établies dans ce pays à 40.000.

M. Maâzouz a, également, rappelé que la visite effectuée en octobre dernier par SM le Roi Mohammed VI au Qatar a donné une nouvelle impulsion aux relations bilatérales, appelant à les développer davantage au service des deux pays et des deux peuples frères.
Les autres intervenants ont insisté sur la nécessité de promouvoir les conditions sociales de la communauté marocaine établie au Qatar, appelant à la création d'une école marocaine à Doha pour permettre aux enfants des Marocains installés dans ce pays du Golfe de préserver leur identité marocaine et leur attachement à la mère patrie.

Ils ont, en outre, déploré l'absence d'un cadre représentatif de cette communauté qui puisse contribuer à la résolution de ses problèmes, de même qu'ils ont appelé à associer les compétences marocaines établis au Qatar au processus de développement que connaît le Royaume.

La visite de M. Maâzouz au Qatar s'inscrit dans le cadre d'une tournée qui le mènera également en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

20 janv. 2013

Source : MAP

L’artiste Belgo-marocain Manza Eliott Ness (nom de scène), issu du mouvement hip-hop, vient de publier aux éditions belges Samizdat « Lis tes Ratures ». Un recueil de « citations multi-usages » qui invite le lecteur à voyager en parcourant des citations succinctes, dans l’esprit du punch lines qui caractérise les textes de Rap.

Le petit livre de soixante pages, est préfacé par le célèbre poète et chanteur belge Julos Baucarne, il a aussi bénéficié de la collaboration du poète Geert Van Istendael, de l’artiste Starflam et de l’anthropologue Farid El Asri.

Manza est l’auteur d’un premier recueil intitulé « Pensées en vrac », le phrasé de son écriture est à la fois caustique, profond, humoristique et se lit au second degré. IL affirme que son écriture « semble venir d’un besoin d’exister ou de faire exister une voix ». Il déclare aussi que son combat « est livré dans le livre ou dans les studios  (…) que ce soit au travers de [ses] écrits musicaux, poétiques, de proses, de Slam ou de citations ».

18/1/2013

Source : CCME

 

Après la décision du gouvernement canadien de fermer son Consulat Buffalo, aux Etats-Unis, en mai 2012, 9508 demandes de résidence permanente et 700 demandes de résidence temporaire ont été transférées à un centre de traitement pilote dans la capitale. Les personnes lésées par cette décision ont reçu la garantie de Citoyenneté et Immigration Canada d’un traitement de tous les dossiers au plus tard en été 2013.

Jeudi 17 janvier 2013, la ministre québécoise de l'Immigration, Diane de Courcy, a annoncé qu’elle ne pouvait pas venir en aide à ces quelques 10 000 immigrants de Buffalo, à qui le Québec a pourtant remis un certificat de sélection, mais qui attendent leur statut de résident de la part du gouvernement fédéral. Les candidats à l’immigration quant à eux, surnommés les « Oubliés de Buffalo » déplore le peu de considération accordée par les autorités canadiennes et dénoncent l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

Tout en rappelant qu’elle n’a qu’un pouvoir de persuasion par rapport à Ottawa, Mme de Courcy a dit qu'elle discutera de ce dossier avec son homologue fédéral.

La ministre a déploré que « Derrière chaque attente administrative, il y a un drame humain, il y a un espoir, une promesse déçue ».

18/1/2013

Source : CCME

Un rapport de l’Organisation des Etats américains (OEA), publié jeudi 17 janvier 2013, révèle que les candidats Sud-Américains à l’émigration délaissent les Etats-Unis et l’Espagne comme pays de destination privilégiés pour de nouveaux pays d’accueil. La crise économique qui a frappé ces deux pays en est la principale cause.

Au nombre de 860 000 personnes partis vers l’Espagne sur la période 2005-2007, les Sud-Américains partis vers ce pays sur la période 2008-2010 n’a pas dépassé 550 000, avec une chute de 38 % d’après des chiffres de l’OEA.

Le taux des immigrants légaux au départ de l’Amérique du Sud vers les Etats-Unis a baissé quant à lui de 4%. Mais d’après l’OEA, la baisse est « beaucoup plus prononcée chez les immigrants sans-papiers, où s'observe la plus forte chute ».

L’OEA constate que sur la période 2008-2010, le nombre de Sud-Américains quittant leurs pays dépasse les 3 millions. Le taux de ceux d’entre eux émigrant vers d’autres pays d’Europe a augmenté de 14 %, alors que le nombre de ceux émigrant vers d’autres pays non-européens de l’OCDE (Canada, Corée du Sud, Japon, Australie …) est de 8 %.

18/1/2013

Source : CCME

Le fondateur du "Nouvel Observateur" publie "Miroirs d'une vie", un livre qui rassemble des textes inédits et de grands entretiens. Nous publions ici "Les falaises du kif", une rêverie envoûtante, de Tanger à Blida, sa ville natale, dans laquelle il convoque sa famille, ses amis et ses amours littéraires, Stendhal, Gide ou Camus…Suite

Une mission d'information parlementaire sur la question des immigrés âgés a été officiellement lancée, mercredi 16 janvier, à l'initiative du président de l'Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone. Annoncée depuis le mois de novembre 2012, elle devrait rapidement commencer ses travaux. La présidence en a été confiée au député UMP Denis Jacquat et son rapporteur sera le socialiste Alexis Bachelay, élu des Hauts-de-Seine.

La question humaine est au coeur de la pièce de théâtre, French dream, signée par le dramaturge Bouselham Daif, inspiré du roman au titre éponyme du romancier Mohamed Hmoudane…Suite

L'heure est au bilan du programme Face Maroc, le grand projet de soutien aux investissements des MRE au Maroc lancé il y a 4 ans. Au total, 236 entreprises ont été créées. Un bon début sauf que l'Union Européenne n'a pas l'intention de continuer à financer cette initiative à l'avenir…Suite

L’ambassadeur du Maroc à Bamako. Hassan Naciri, a annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour veiller au suivi de la situation et la sécurité des ressortissants marocains au Mali. Selon des chiffres officiels, la communauté marocaine au Mali compte près de 380 personnes inscrites auprès du service consulaire de l'ambassade. On y trouve surtout des salariés dans le secteur banquier.,les télécoms et l'hôtellerie…Suite

Le projet Faciliter la Création d'Entreprises au Maroc, grâce à la mobilisation de la Diaspora marocaine installée en Europe (FACE Maroc), lancé en 2009 par quatre partenaires stratégiques, est arrivé à son terme. L'heure est au bilan des réalisations…Suite

Une mission d'information parlementaire sur la question des immigrés âgés a été officiellement lancée, mercredi, à l'Assemblée nationale française et devrait rapidement commencer ses travaux.

Lancée à l'initiative du président de l'Assemblée nationale, le Socialiste Claude Bartolone, cette mission était très attendue par les pays d'origine et les associations de défense des droits des migrants, en particulier des "chibanis", dont la majorité est issue des pays du Maghreb.

Selon le quotidien Le Monde, la présidence de cette mission d'information a été confiée au député Denis Jacquat (UMP/droite) et son rapporteur sera le Socialiste Alexis Bachelay.

Environ 350.000 immigrés âgés de plus de 65 ans vivent en France dans des conditions de logement et d'isolement problématiques. M. Bartolone estime que leur sort constitue aujourd'hui un important problème "social" à résoudre.

La mission peut en outre avoir une portée "symbolique pour les générations suivantes qui pourront voir comment la République traite leurs parents et grands-parents", a-t-il indiqué.

Pour faciliter "l'intégration" de cette frange de la population, plusieurs pistes devraient être examinées par la mission, dont la possibilité d'accorder "automatiquement" la nationalité française à toute personne qui pourrait justifier vingt-cinq ans de présence en France.

La mission devrait s'attarder aussi sur la question de la "portabilité" des droits de ces immigrés dans leurs pays d'origine, notamment l'aide au logement, l'assurance-maladie ou l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Ces droits ne leurs sont accordés que s'ils justifient résider en France un certain nombre de mois par an.

La mission devrait également examiner les questions de l'augmentation des superficies des carrés musulmans dans les cimetières, de la mise en place de repas halal dans les maisons de retraite ou de l'abaissement du coût des offres bancaires de rapatriement des corps dans le pays d'origine.

Les questions mémorielles seront également à l'ordre du jour. Il pourrait ainsi être proposé que soit à l'avenir valorisée dans les manuels scolaires d'histoire la participation des immigrés à la croissance économique de la France dans les années 1950-1960, notamment dans le secteur de l'industrie.

17 janv. 2013

Source : MAP

Quatorze personnes, membres d'un réseau international de passeurs présumés, ont été arrêtées, a annoncé jeudi la police grecque.
Le réseau facilitait l'entrée de migrants sans papiers en Grèce et leur passage en Italie, selon la même source.

Parmi les personnes arrêtées, huit Grecs, cinq Syriens et un Irakien, figurent "le chef et le gérant des affaires financières de l'organisation criminelle", selon un communiqué de la police.

Le cerveau de l'organisation serait un Syrien, selon la police.

Au moins quatorze autres personnes sont encore recherchées par Interpol et Europol en Turquie, en Belgique et en Allemagne, souligne le texte.

Soupçonné d'être à l'origine d'une dizaine d'affaires au cours de l'année dernière, le réseau faisait passer des migrants sans papiers d'Istanbul ou Izmir en Turquie vers les îles grecques de la mer Egée, surtout Rhodes, Kos et Lesbos.

Le prix demandé aux migrants pour un transfert vers les îles grecques s'élevait à 1.200 euros, tandis que leur transfert à Athènes coûtait 2.500 euros.

Le groupe facilitait également le passage des migrants d'Athènes vers l'Europe occidentale via l'Italie.

La police a saisi un voilier dans un port du Péloponnèse dans le sud du pays, qui était utilisé par les passeurs pour le trafic des migrants.
Près de 1,5 million d'étrangers sont recensés en Grèce, dont 600.000 sans-papiers.

17 janv. 2013

Source : MAP

Les Marocains représentent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) légalement installée en Espagne avec 788.563 personnes, selon les données publiées jeudi par l'Institut national de la statistique (INE).

Les Britanniques (397.892) occupent la deuxième place, suivis des Equatoriens (308.174) et des Colombiens (246.345), ajoute la même source, précisant que les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen en Espagne avec 897.563 immigrés.
Le nombre d'immigrés roumains et marocains en Espagne a continué à augmenter en 2012, note l'INE, faisant part d'une baisse des étrangers d'origine latino-américaine (Equateur, Colombie, Bolivie), en raison notamment de la crise économique.

Selon l'Institut, l'Espagne comptait au 1er janvier 2012 plus de 47 millions d'habitants, dont 5.736.258 d'étrangers, soit près de 12 pc de la population contre 12,2 pc l'année dernière. Ainsi, la population étrangère installée légalement en Espagne a connu une baisse pour la première fois depuis 15 ans.

La population espagnole recensée se chiffre à 47.265.321 de personnes, ce qui constitue une progression de 75.000 personnes en un année, indique la même source.

Depuis 2001, le nombre d'immigrés a augmenté en Espagne de plus de quatre millions, soit en moyenne quelque 600.000 étrangers de plus chaque année.

17 janv. 2013

Source : MAP

Le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz, effectuera du 19 au 27 janvier, une visite de travail au Qatar, en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis.

Cette tournée s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Royaume aux pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et qui ouvre de grandes perspectives de coopération économique et sociale avec ces pays, indique jeudi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.

La visite de M. Maâzouz vient consolider les efforts du gouvernement pour le renforcement des liens de coopération entre le Maroc et les pays d'accueil en vue d'une meilleure prise en charge des affaires de la communauté marocaine à l'étranger, ajoute la même source, notant qu'elle permettra également d'explorer les opportunités d'élargir la présence de la communauté marocaine dans ces pays et d'améliorer leur contribution productive à leur développement.

Au cours de cette visite, M. Maâzouz aura des entretiens avec les responsables gouvernementaux en charge des secteurs productifs et des départements du travail et des affaires sociales des trois pays, une occasion d'examiner les questions concernant le cadre de travail et de séjour des Marocains résidant dans ces pays arabes frères.

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger aura, par la même occasion, des réunions de communication et d'échange avec les membres de la communauté marocaine résidant dans ces pays pour leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur dans les domaines social, économique et culturel.

17 janv. 2013

Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 56,30 MMDH contre 58,63 MMDH en 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.

Les recettes voyages se sont inscrites, pour leur part, en régression de 1,6 pc durant l'année 2012, atteignant ainsi 58,14 MMDH, contre 59,11 MMDH en 2011, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour l'année 2012.

En revanche, les dépenses voyages ont été d'environ 11,23 MMDH, en hausse de 1,9 pc par rapport à l'année précédente, indique la même source.

Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, plus de 29,81 MMDH, soit une augmentation de 2 pc en rythme annuel.

Pour ce qui est des dépenses liés à cette rubrique, elles ont enregistré une hausse de 8,6 pc en glissement annuel, soit 9,15 MMDH en 2012, contre 8,43 MMDH en 2011.

Durant l'année 2012, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont atteint 563,57 MMDH contre 532,76 MMDH en 2011, soit un accroissement annuel de 5,8 pc.

17 janv. 2013

Source : MAP

L'Observatoire du Tourisme vient de livrer ses dernières statistiques relatives à la période allant du 1 er janvier au 30 novembre 2012. Les indicateurs restent inquiétants et traduisent une forte baisse des arrivées touristiques, mais une chose est à retenir, les efforts consentis par les hôteliers marocains …Suite

Sur la longue liste de justificatifs 'à fournir, s'ajoutent depuis le 9 janvier, la nécessité de présenter un casier judiciaire et un certificat médical. Une entrée en vigueur qui a débuté à Rabat et qui doit s'étendre à tout le royaume...Suite

La Cour européenne des droits de l’Homme a affirmé que « le droit de manifester sa religion sur le lieu de travail est protégé, mais doit être mis en balance avec les droits d’autrui ».

Dans un communiqué de presse, paru le 15 janvier 2013, la Cour de Strasbourg a annoncé cette décision suite à une affaire en Grande-Bretagne, où une hôtesse de l’air de la compagnie British Airways a été sanctionnée en 2006 pour avoir porté une croix.

La Cour européenne a souligné dans sa décision l’importance de la liberté de religion garantie par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui comprend la liberté de manifester sa religion, y compris sur le lieu de travail.

176/1/2013

Source: CCME

Trois jeunes gens en couverture, Black, Blanc, Beur, plongés dans un livre ouvert. Deux garçons et une fille, même pas voilée. Cela pue le cliché, le bouquin racoleur et commercial, sauf que c’est signé : Rachid Benzine. Celui-là qui a écrit Les Nouveaux Penseurs de l’islam. Du coup, on se laisse tenter, on attrape le livre et on l’ouvre. C’est là que commence le ravissement.

Expliquer le Coran n’est pas chose facile pour un musulman. Un théorème de mathématique ou une règle de grammaire, c’est possible. C’est analytique, cela passe par l’intellect. Mais le Coran, une Parole que l’on aborde par le cœur, que l’on vénère et que l’on récite chaque jour au point de faire corps avec : comment s’en détacher, pour le rationaliser, afin de l’expliquer à un jeune ? Ce nouveau livre de Rachid Benzine propose une voie intéressante.

Donner du sens au Coran...

Le Coran expliqué aux jeunes n’est pas un « Tafsir spécial jeunes ». Les versets ne sont pas cités et commentés l’un à la suite de l’autre. Il n’est pas non plus un « catéchisme musulman » avec une taxonomie du Coran pour en faire un « savoir enseignable ». L’auteur entre dans son sujet par la porte du dialogue : question-réponse. Une question ordinaire de jeune, une réponse savante d’adulte. C’est l’un des beaux mérites de ce petit livre.

Car le musulman appréhende le Coran, souvent inconsciemment, selon les préceptes de son école juridique. Avec un peu de culture, il apprend les interprétations des autres écoles. Mais qu’en est-il du discours pédagogique sur ce Livre ? Le discours qui donne du sens au Coran, que l’on soit musulman ou non ? En 196 pages, l’auteur nous en propose un morceau choisi, à partir de questions qui semblent anodines mais qui ne manquent pas de pertinence.

La nature de la prophétie, le statut du discours, le rapport entre le Coran-livre et le Coran-Parole de Dieu, mais aussi l’influence du contexte sur la forme, sur le message du Coran, etc.

Les jeunes ont besoin de réponses honnêtes et de réponses complètes. L’auteur est un scientifique. Il est aussi musulman. L’analyse scientifique coïncide parfois avec le discours de la tradition musulmane. Les deux peuvent diverger tout en se complétant. Et, bien entendu, science et tradition peuvent se contredire. Rachid Benzine ne fait pas d’impasse.

On retrouve ainsi, au détour de quelques passages, le Rachid Benzine qui déstabilise par son approche scientifique de nos données traditionnelles. Cet enseignement de base que le musulman reçoit dans sa jeunesse, lisse et bien trop savoureux pour être remis en question. En sniper aguerri, l’intellectuel pointe le viseur sur ces idées reçues et appuie sur la gâchette, sans trembler. Il s’attend à une volée de bois vert. Mais il a prévu le coup : « J’suis pas là pour leur dire ce qu’ils veulent entendre », annonce-t-il, en citant Kery James.

Les choses sont ainsi faites : la rationalité scientifique appliquée aux traditions religieuses ne fait pas toujours plaisir. En cela, le musulman a du retard sur le chrétien et le juif. Et il faudra du temps à certains pour accueillir ce discours. Mais, face à une certaine littérature qui prétend magnifier le Coran en le classant hors temps, hors espace, hors Histoire et hors culture, on se dit qu’un peu d’analyse critique ne peut que faire du bien à notre intelligence qui reste malheureusement humaine.

... aux jeunes et aux anciens jeunes

Car le Coran est agréable à réciter, facile à lire. Mais sa compréhension exige attention et beaucoup d’efforts d’analyses. Pour l’auteur, « la Révélation n’est pas un discours didactique, scolaire de Dieu, qui s’adresse aux hommes en leur disant : voici qui je suis, avec une liste de ce que je demande et commande, de ce que je fais, etc. Elle est beaucoup plus obscure, plus subtile, plus riche, et demande à être lue et relue, scrutée et interprétée... pour être comprise » (p. 106).

Sur le style coranique, par exemple, on répète souvent au non-arabophone qu’il ne pourra jamais accéder à la beauté du Coran à moins d’apprendre la langue du Prophète. « Tu veux comprendre le Coran ? Commence par apprendre l’arabe. » C’est ainsi qu’instruction islamique et cours d’arabe sont souvent devenus synonymes. En France métropolitaine, il a fallu attendre 1959 pour qu’un musulman, Muhammad Hamidullah (1908-2002), ose traduire le Coran arabe en français. Curieusement, M. Hamidullah n’était ni Français ni Arabe ; il était Indien. Rachid Benzine replonge le Coran dans le contexte littéraire de l’époque et ouvre une fenêtre pour en approcher le style.

En page 95, schéma à l’appui, il décompose la sourate 2 pour laisser apparaître sa structuration thématique interne. Arabophone ou non, on peut voir comment une partie de la sourate entre en résonance avec une autre partie dans une parfaite symétrie. « Si nous lisons cette sourate de manière linéaire, on peut avoir le sentiment d’une construction chaotique », écrit-il. « Or, nous sommes en présence d’une construction circulaire où le centre est identifiable et où les éléments de la première partie correspondent à ceux de la seconde mais inversée. » On a envie d’en redemander !

Un livre en langue française sur « le Coran arabe » est un prétexte ordinaire à la polémique facile. Dans le contexte actuel, où le musulman de France crie à l’islamophobie face à un pan de la société qui hurle à l’islamisation, il faut une audace certaine à l’intellectuel pour exercer son travail d’analyse critique. L’auteur prétend s’adresser aux jeunes, c’est un joli euphémisme. Aux anciens jeunes aussi, son travail donne largement à méditer, à cogiter.

En faisant dialoguer le discours traditionnel et le discours scientifique sur le Coran, à l’ombre de questions élémentaires, ce livre s’adresse à toutes les générations. Il peut embarrasser le musulman francophone mais ne manque pas de l’instruire. Aux curieux de l’islam, aux parents et aux enseignants souvent démunis d’approche didactique sur le Livre saint des musulmans, M. Benzine offre un support pédagogique original, structuré pour être lisible dans l’ordre et dans le désordre.

Comme Les Nouveaux Penseurs de l’islam, l'ouvrage de Rachid Benzine a l’étoffe du livre de référence. Un franc rayon de lumière dans le brouillard idéologique, fait d’ignorance et de préjugés, qui entoure le discours sur le Livre saint de l’islam. Dense, accessible, agréable à lire, et surtout parce qu’il reste honnête, ce livre qui cible les jeunes est parti pour bien vieillir.

Le Coran expliqué aux jeunes, de Rachid Benzine, Éd. du Seuil, 2012, 208 p., 9 €.

14 Janvier 2013, Amara Bamba

Source : Saphirnews

Fès, dont la dimension spirituelle et culturelle a toujours captivé l'imaginaire, a eu mercredi soir droit à un hommage digne de son statut de fleuron de la civilisation marocaine, et ce à l'occasion d'une soirée haute en couleur, organisée au siège du prestigieux musée londonien de Leighton House.

Plusieurs intervenants se sont succédés lors de cette rencontre, tenue en présence de l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala, pour exposer devant un parterre de responsables gouvernementaux, de parlementaires, d'ambassadeurs de pays frères et amis et d'intellectuels de divers horizons, les multiples dimensions qui font de la ville impériale marocaine un véritable havre de paix et un symbole de la cohabitation entre différentes cultures, civilisations et religions.

"L'histoire des villes impériales du Maroc est fascinantes", a fait observer le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, soulignant que Fès, tout comme Marrakech, a marqué de son empreinte la culture millénaire du Royaume.

Les intervenants se sont accordés à dire que le choix de Londres pour rendre hommage à Fès est judicieux d'autant plus que les deux cités symbolisent, de par leur histoire ancienne et leur culture riche, un parfait exemple de ce que doit être le dialogue entre l'Occident et l'Orient.

La rencontre, axée sur la présentation du livre +Fez in World History+ (Fès dans l'Histoire du Monde) publié par l'université Al-Akhawayn, a permis de présenter la capitale spirituelle du Royaume dans ses dimensions culturelles, humaines et spirituelles.

Pour M. Haddad, le Maroc, grâce à ses valeurs civilisationnelles, s'impose comme un modèle dans un monde en proie au déchirement, aux replis identitaires et à l'extrémisme.

L'exemple de Fès, qui représente l'apogée de la civilisation marocaine dans toutes ses expressions, est très édifiant, a noté le ministre, soulignant que la rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts consentis par l'ambassadeur du Maroc à Londres pour mieux faire connaitre les atouts du Royaume dans tous les domaines.

De son côté, Mme Susan Gilson Miller, professeur d'histoire à l'université de Californie (Etats-Unis), a mis en avant la vocation de Fès en tant que modèle de cohabitation entre les différentes religions.

"C'est cette cohabitation, cette ouverture et cette diversité qui font la force du Maroc", a-t-elle dit, notant que le Royaume "représente bel et bien une exception dans un environnement régional et international déchiré par les malentendus et les préjugés".

Plusieurs personnalités britanniques présentes lors de cette grandiose rencontre ont salué l'initiative de l'ambassade du Maroc, en soulignant que cette manifestation culturelle a traduit fidèlement l'image du Royaume en tant que pays dépositaire d'une extraordinaire civilisation.

La rencontre est venue témoigner des affinités culturelles qui existent entre le Royaume-Uni et le Maroc, deux pays liés par des relations d'amitié fondées sur le respect mutuel, a indiqué Andrew Murrison, membre conservateur de la chambre des Communes (chambre basse du parlement britannique).

Il a souligné que 2013 sera une année spéciale pour les deux pays d'autant plus qu'elle marquera le 800ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux Royaumes.

La rencontre s'est achevée en apothéose avec une performance magistrale de l'orchestre de Fès de la musique andalouse, conduit par Mohamed Briouel, une icône de cet art ancestral, qui a émerveillé l'assistance par des partitions interprétées dans la pure tradition propre de l'école fassie.

17 jan 2013

Source : MAP

Une conférence-débat sur le thème "carrefour des idées", consacrée à l'examen de la situation des Marocains résident à l'étranger (MRE), leurs compétences et les difficultés qu'ils rencontrent, a été organisée mercredi à Rabat par la Fondation diplomatique.

Cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les ambassadeurs des pays de résidence sur le capital humain que constitue la communauté marocaine pour le développement des relations bilatérales, de mettre en exergue les problèmes liés à la crise économique et son impact sur les MRE, et de trouver des pistes de solutions par le biais du dialogue, a déclaré à la MAP le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâazouz.

"C'est la raison pour laquelle nous avons lancé une stratégie spécifique pour la mobilité de compétences marocaines à l'étranger, qui permettrait de mettre à profit leurs expertises en faveur du développement initié par SM le Roi Mohammed VI dans différents domaines", a -t-il expliqué.

Lors de cette conférence, le ministre a décliné le bilan, le plan d'action et la vision stratégique du ministère, soulignant que la communauté marocaine établie à l'étranger prend de plus en plus d'ampleur dans la mesure où elle a atteint 5 millions en 2012.

Face à la crise économique qui sévit en Europe et aux exigences de mobilité qui en découlent pour les immigrés, le Maroc a entrepris une série de mesures visant à accompagner et à réinsérer les MRE qui ont choisi de retourner dans leur pays d'origine, en les assistant à mettre en oeuvre des projets d'auto-emploi.

Dans la même optique, un portail interactif sera lancé le 31 janvier pour servir de cadre de rencontres pour les Marocains du monde, et permettre aux différentes entreprises et aux acteurs concernés de s'enquérir in situ des compétences marocaines, a-t-il annoncé.

Pour sa part, Noureddine Erray, chargé d'affaires près l'ambassade de Tunisie au Maroc, a souligné l'impératif de fédérer les efforts des pays maghrébins, dans le but de surmonter les difficultés auxquelles font face les membres de la communauté maghrébine résident à l'étranger et de promouvoir la coopération intermaghrébine en la matière.

Cette rencontre qui a réuni une quarantaine d'ambassadeurs étrangers accrédités au Maroc a été l'occasion de débattre des rôles que pourraient jouer les Marocains du monde et les étrangers établis au Maroc dans l'échange de compétences et l'impulsion de la dynamique du développement.

La Fondation diplomatique est une organisation non gouvernementale à but non lucratif basée au Maroc avec des bureaux à Paris. Elle joue un rôle important dans un certain nombre de réseaux nationaux, régionaux et globaux.

17 jan 2013

Source : MAP

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé mardi qu'un nombre record de 107.500 réfugiés et migrants africains ont effectué la périlleuse traversée depuis la corne de l'Afrique vers le Yémen en 2012 pour rejoindre les pays du Golfe.

Selon l'ONU, c'est l'afflux le plus important vers le Yémen depuis 2006, année où le HCR a commencé à établir ces statistiques.

Sur l'année 2012, un nombre de 100 personnes se sont noyées ou ont été portées disparues dans le golfe d'Aden et dans la mer Rouge.

''En 2012, 8 arrivants sur 10 étaient des Ethiopiens, soit plus de 84.000 personnes, les autres des réfugiés somaliens. De nombreux migrants se servent du Yémen comme point de transit en route vers d'autres pays du Golfe'', a expliqué le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse.

''Malgré des difficultés économiques et sécuritaires, le Yémen a continué de recevoir et d'accueillir un nombre tristement record de personnes ayant fui la corne de l'Afrique en quête de sécurité, de protection et de meilleures conditions économiques'', a-t-il ajouté.

Tous les arrivants somaliens sont automatiquement reconnus en tant que réfugiés par les autorités yéménites. Le HCR mène des procédures de détermination du statut de réfugié pour les Ethiopiens et d'autres nationalités qui déposent une demande d'asile au Yémen.

Cependant, des difficultés importantes sont rencontrées pour répondre aux différents risques en matière de protection auxquels les arrivants sont confrontés durant leur voyage et à leur arrivée au Yémen, a-t-il rappelé.

Les bateaux effectuant la traversée vers le Yémen sont souvent surpeuplés, bien au-delà de leurs capacités, et les passeurs, pour éviter les garde-côtes yéménites, forcent les passagers à sauter par-dessus bord, souvent loin des côtes.

Certains passagers épuisés, qui n'ont pas la force de nager, se noient, selon le HCR.

Les nouveaux arrivants sont également exposés à l'exploitation, aux violences et aux abus sexuels.
La situation est particulièrement difficile le long de la côte de la mer Rouge, où un puissant réseau de passeurs et de trafiquants d'êtres humains limite la capacité du HCR à accéder aux nouveaux arrivants.

15 jan 2013

Source : APS

L'Union européenne finalise le lancement d'une mission civile destinée à aider la Libye à mieux contrôler ses frontières, une tache extrêmement difficile pour la nouvelle administration libyenne, a-t-on appris mercredi de source européenne.

Envisagée depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, cette mission civile pourrait être formellement approuvée dans les prochaines semaines afin d'être lancée à la mi-2013, a-t-on précisé de même source.

Les autorités de Tripoli peinent à surveiller les frontières terrestres qui s'étendent sur 4.000 km, souvent dans des zones désertiques, et maritimes (2.000 km), points de passage de trafics en tous genres.

En décembre, le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, avait ordonné la fermeture des frontières avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée.

Cette décision avait été justifiée par une détérioration de la sécurité, notamment en raison de la crise au Mali, liée en partie au passage d'armes et de combattants qui transitent par les pays frontaliers comme le Niger ou l'Algérie.

La Libye est par ailleurs confrontée à un afflux d'immigrants clandestins venus d'Afrique sub-saharienne et souhaitant rallier l'Europe.

Les nouvelles autorités ont échoué jusqu'ici à mettre en place une véritable armée et une police nationale à même de rétablir la sécurité dans le pays.

16 jan 2013

Source : AFP

Les premiers passeports biométriques ont été délivrés mercredi à des membres de la communauté algérienne établie à Paris et sa région, à la faveur de la visite de travail qu'effectue en France le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli.

Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu au consulat général d'Algérie à Paris et à celui de Bobigny (Seine Saint-Denis), s'est enquis sur place des différentes étapes d'élaboration du passeport biométrique, s'intéressant particulièrement au délai de traitement des dossiers (enrôlement, saisie des données, certification).

Plus de 180 documents de voyage biométriques ont été délivrés aux membres de la communauté algérienne, à travers sept postes consulaires pilotes en France, a indiqué à la presse le secrétaire d'Etat, qui se trouve depuis lundi en France où il a procédé à la délivrance de passeports biométriques à des ressortissants algériens à Marseille et Lyon.

"Cette opération sera élargie, dans deux mois maximum, à l'ensemble des postes consulaires dans l'Hexagone, avant de concerner, dans une seconde étape, les représentations algériennes en Europe, aux Amériques et dans les pays arabes", a-t-il annoncé lors d'un point presse.

M. Sahli s'est félicité, à cette occasion, du fait que les consulats algériens soient "à même de délivrer de tels documents". "Nous avons instruit les responsables de postes consulaires de mener une compagne pour vulgariser ce genre de passeports via leurs sites Internet et les radios communautaires, et inciter nos ressortissants à constituer leurs dossiers pour se voir délivrer ces documents dans les délais", a-t-il préconisé, signalant qu'une action similaire impliquant les médias lourds sera lancée prochainement par ses services en Algérie.

Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger a, par ailleurs, insisté sur "l'importance" accordée par les autorités algériennes à la représentation de la communauté nationale, en France ou ailleurs. "Mes prochaines visites en France notamment, mais aussi dans d'autres pays, seront mises à profit pour voire avec les représentants associatifs la manière qu'ils jugeront idoine pour constituer, le plutôt possible, le Conseil consultatif de l'immigration", a-t-il affirmé.

Il a rappelé, à ce sujet, que le décret présidentiel instituant cet organe a été signé il y a quatre ans.

Selon M.Sahli, ce Conseil devrait être une "force de proposition" émanant des représentants de la communauté nationale à l'étranger, pour prendre d'abord en charge leurs préoccupations, et suggérer des "alternatives" permettant leur implication dans le projet de développent national.

L'Algérie doit se conformer, d'ici au 24 novembre 2015, aux normes internationales de délivrance et de contrôle des documents de voyage, notamment celle recommandée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

Le passeport électronique et biométrique est un document sécurisé lisible à la machine, qui comprend notamment une photo numérisée et une puce électronique.

16 jan 2013

Source : APS

Le département de la secrétaire d'Etat Maggie De Block a déclaré, mardi 15 janvier 2013, que 2.907 permis de séjour ont été retirés à des Européens depuis un an et demi. Il s’agit pour la plus part des cas de bénéficiaires d’aides illégales des services sociaux belges.

Cela a été possible grâce au croisement des bases de données des Centres publics d'action sociale (CPAS) et des autorités fédérales depuis la mi-2011.

Il s'agit principalement de Roumains, d'Espagnols et de Bulgares qui «profitaient illégalement de l'allocation de subsistance ». Suite à des contrôles plus stricts, 989 citoyens de l'Union européenne ont dû quitter la Belgique en 2011. Tandis que les permis de séjour de 1918 bénéficiaires irréguliers de l'aide sociale ont été retirés en 2012.

D’après les conclusions des services de Mme De Block, il s’agissait dans la plus part des cas de faux indépendants, « des gens qui se sont inscrits comme indépendants, mais qui en réalité travaillent pour le compte de quelqu'un d'autre ».

16/1/2013

Source : CCME

Le parti nationaliste flamand, N-VA, a désigné Nabilla Aït Daoud échevine de la jeunesse et de l'environnement à la ville d’Anvers, principale métropole du Nord du pays (région flamande). Le parti confirme ainsi sa volonté d’intégrer des élus issus de la diversité dans la gestion politique locale. Elle devient ainsi la deuxième élue d’origine marocaine à qui le parti confie un fauteuil au sein d’un collège communal. Avant elle, Nadia Sminate qui a été annoncée première bourgmestre d’origine marocaine, occupera ses fonctions à mi-mandat, dans trois ans.

Mme Aït Daoud dirigeait jusqu’au jour de sa prestation de serment, en début janvier 2013, une entreprise de sandwiches. Elle constitue aux yeux de son parti un « exemple d'intégration réussie». Avant elle, une autre marocaine avait été désignée échevine, au lendemain des élections de 2000, la socialiste Mimount Bousakla, qui avait siégé jusqu’en 2003, date de son entrée au Sénat belge.

A noter que deux districts de la ville d’Anvers ont connu par le passé deux échevines d’origine marocaine : Fatika Azzaoui à Berchem (2006-2012) et Fatima Bali à Borgerhout (2006-2010). Cette dernière étant la première femme d’origine marocaine à être élue à Anvers, dès 1988.

16/1/2013

Source : CCME

Une « réforme migratoire» est entrée en vigueur à Cuba, lundi 14 janvier. Le permis de sortie nécessaire pour se rendre à l'étranger, appelé familièrement « carte blanche,), a été supprimé.

Eu égard la forte représentaôon de l’élément /féminin au sein du collectif marocain et sa croissante visibilité dans l’environnement socioprofessionnel des travaux de terrain se sont déyeloppés dans les communautés autonomes (région) à forte concentration de la main-d’oeuure marocaine...Suite

Le projet Face Maroc, cofinancé par l’Union européenne, vise à faciliter la création d’entreprises au Maroc par les MRE installés en Europe. Le projet a dépassé ses objectifs : 236 entreprises créées, 85,12 millions de DH investis et 844 emplois directs créés en l’espace de 4 ans dans divers secteurs et dans différentes régions du Royaume.

Le projet Face-Maroc (faciliter la création d'entreprises au royaume par la mobilisation des RME) a permis la création de 236 entreprises, avec un investissement total de 85.126.220 DH , ayant généré 844 emplois directs, a-t-on annoncé mardi à Casablanca.
C'est une expérience exemplaire ayant donné des résultats "tangibles", "concrets" et "plus qu'honorables", commenteront MM. Eneko Landaburu, ambassadeur de l'UE, Jacques Kemp, président de la fondation néerlandaise +IntEnt+ et Abdelfettah Sahibi, directeur au ministère chargé des RME lors de la présentation du bilan de cette expérience lancée en 2009 pour encourager la diaspora à transférer son savoir acquis et à appuyer le montage de projets économiques au Maroc.

Ce satisfécit s'explique par le bilan plutôt positif de ce projet dont les initiateurs se sont fixés pour objectifs de créer en 4 ans, 225 entreprises et générer 1350 emplois.

Les RME d'Italie ont créé le plus d'entreprises (28 pc), suivis par ceux de France (25 pc), des Pays-Bas (16 pc), d'Espagne (15 pc), d'Allemagne (7 pc) de Belgique( 4 pc), d'Angleterre (3 pc) et par ceux d'autres pays européens qui ne totalisent qu'1 pc des création d'entreprises.

Côté genre, les hommes ont été à l'origine de la quasi-totalité des entreprises créées avec 58 pc alors que les femmes n'ont en créé que 15 pc.

Par secteurs, le tertiaire et le BTP arrivent en pole position avec 16 pc chacun, suivis de la restauration et l'hôtellerie (15 pc), l'import et la distribution (12 pc) les transports (11 pc) et l'industrie (3 pc).

Ce bilan fait également ressortir que 89 pc des entreprises créées en 2009, étaient encore actives en 2012.

"Les résultats sont probants et il faut que cette expérience se poursuive", dira M. Landaburu, également chef de la délégation de l'UE, qui a cofinancé ce projet, avec un apport de 1.497.305 euros sur les 2.230.098 investis au total.

La diaspora qui a participé au développement des moult pays européens d'accueil a démontré, à travers cette expérience, qu'elle peut être un facteur de croissance et de création de richesses et d'emplois dans le pays d'origine, a-t-il ajouté.

Cela passe, entre autre, par la promotion des investissements des RME qui ne représentent que 3 pc des transferts (quelque 52milliards de DH), renchérira M. Sahibi qui a rappelé que son département est en passe de mettre un dispositif d'appui à l'investissement de la diaspora marocaine.

Il est également question de mobiliser la richesse immatérielle des RME qui comptent de nombreuses compétences dans divers domaines, a-t-il ajouté.

Cette expérience satisfaisante et qui a donné de bons résultats malgré les faibles moyens financiers mobilisés, doit trouver un nouveau prolongement, soutiendra pour sa part M. Kemp dont la fondation IntEnt figure parmi les quatre partenaires stratégiques de ce projet aux côtés de l'Agence française de Développement (AFD), le Centre allemand pour la migration internationale (CIM) et IntEnt-Maroc.

La fondation IntEnt, créée en 1996 pour encourager les migrants à la création d'entreprises dans leur pays, est opérationnelle dans 16 pays dont le Maroc où une antenne a été montée en 2007.

15 janv. 2013

Source : MAP

L'avocat Arno Klarsfeld, proche de Nicolas Sarkozy, a été évincé mardi de la présidence de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).

Il est remplacé par Rémy Schwartz, conseiller d'Etat, qui fut rapporteur général du Haut conseil à l'intégration de 1995 à 1997, précise un décret publié au Journal officiel.

Arno Klarsfeld, 47 ans, est le fils des "chasseurs de nazis" Serge et Beate Klarsfeld.

Il avait représenté l'Association des fils et filles de déportés juifs de France fondée par son père au procès de Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour la déportation de juifs entre 1942 et 1944.

Arno Klarsfeld, qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, avait été nommé à la tête de l'Ofii, chargé de l'accueil et de l'intégration des migrants, en septembre 2011.

Il avait alors remplacé Dominique Paillé, un centriste qui avait critiqué la "droitisation" de l'UMP sur les questions d'immigration.
Le fils des époux Klarsfeld n'est pas le premier proche de l'ancien chef de l'Etat à faire les frais de l'alternance. Plusieurs responsables policiers et dirigeants d'établissements publics ou d'autorités indépendantes ont été ainsi appelés à d'autres fonctions.

15 janvier 2013 ; Gérard Bon

Source : Reuters

Immigration en Belgique : la misère politiquement assistée

« C’est formidable la Belgique, c’est le pays où l’argent sort des murs » s’exclamait devant un distributeur de billets, en 1992, la grand-mère d’une amie immigrée en visite dans ce pays pour la première fois. 20 ans après, l’Euro est arrivé et tout a empiré.

Les récentes publications relatives au chômage dans l’Union européenne nous démontrent que si l’argent sort toujours du mur, les files de demandeurs d’emploi s’allongent sur les trottoirs. De record en record, de tristesse en détresse, la population s’interroge sur son avenir et nul besoin d’être Maya pour prédire une explosion sociale du pays. Prenons l’exemple de ce que beaucoup de Belges pensent et parfois disent : « c’est la faute aux immigrés, ils nous volent notre boulot». Regardons-y de plus près.

La Belgique est, en Europe, la tête de gondole des systèmes sociaux (de l’assistanat diront certains) et du multiculturalisme. Une étude de 2010 (Centre d’égalité des Chances) nous informe que les étrangers (y compris les naturalisés et la deuxième génération) représentent 24,22 % de la population. Sachant que la Belgique est au cœur de l’Europe, nous prendrons le cas plus spécifique des étrangers hors Union européenne fraîchement arrivés dans la Belgique, ce plat pays !

Tout le monde connaît ses problèmes : dette nationale (à plus de 100 % du PNB), taux de chômage affolant particulièrement à Bruxelles et dans les grandes villes francophones, crise identitaire… Le système social paradisiaque financé par des emprunts depuis 30 ans et plombé par les intérêts titanesques de la dette se fissure de partout. A cela vient s’ajouter un choc des cultures inédit jusqu’alors : le communautarisme. Chacun ne prêchant plus que pour sa paroisse ou sa mosquée, l’Etat laïc est mis de facto entre de lourdes parenthèses.

Que se passe-t-il au Royaume des Belges ?

Des chiffres, des statistiques : la bulle démographique créée après la guerre a éclatée. Le pays ne fait plus d’enfants. Or, un pays qui ne se reproduit pas est naturellement en voie d’extinction. Plus pragmatiquement qui va payer les pensions des enfants du baby-boom…

La solution a été vite trouvée : comme il avait été importé de la main d’œuvre lorsqu’il y avait trop de travail, et bien c’est simple la Belgique a importé de la démographie. De plus, cela est porteur à travers la multi-culturalité, l’égalité des chances pour la planète entière, la croisade démocratique : « Venez des quatre coins du monde repeupler ce petit pays si riche ; ici c’est le paradis social »… Effectivement les élites politico-économiques ne s’étaient pas trompées sur le potentiel des invités : si les Belges ne font que 1,67 enfants par ménage, ce qui est à terme une disparition, les étrangers (toujours hors U.E.) font plus de 4 enfants. Oui mais…

Avant la crise (chiffres de 2008 : Belgique. Terre d’immigration : statistiques et évolutions Itinera Institute) nous observions un taux de chômage de 6,34 % chez les Belges (qui, bien qu’élevé correspondait plus à un chômage conjoncturel conjugué avec les conséquences des crises des années antérieures). Dans la catégorie des étrangers hors U.E. : le taux passe à … 27, 30 %. Si nous allons plus loin, le taux d’inactivité est pour eux de 61 % soit 6 personnes sur dix qui n’ont pas d’emploi ! Et chaque jour, de nouveaux arrivants viennent grossir le nombre des chômeurs et des assistés sans que les autorités ne tirent les conséquences de ce chiffre.

Pourquoi ? L’Economie belge, comme la majorité des économies occidentales, est tertiaire (les services, la valeur ajoutée) et ne dispose pas d’emplois suffisants pour les personnes sous-qualifiées, sans diplôme, sans formation. Alors, le paradis social change vite d’aspect : les primo-arrivants (nom officiel des immigrés en Belgique mais aussi en France) sont parqués dans des périphéries urbaines ou au milieu des villes qui dépérissent : sans formation, sans travail et sans horizon professionnel, les nouveaux habitants sont laissés à l’abandon dans des « chancre-villes ». Il n’en faut pas plus pour que se développent tous les maux de la terre : désespoir, drogue, délinquance. Dès lors les primo-arrivants sont une génération perdue.

Et leurs enfants ? Elevés dans un pays et une culture différente avec 60 % de chance de naître dans une famille assistée (et même pour ceux qui trouvent un travail il s’agit souvent de contrats éphémères et du travail précaire), ils passent ainsi du tiers au quart-monde avec plus d’aisance que de poursuivre des études supérieures (pour mémoire : en Belgique ou en France, seuls 10 à 12 % d’enfants d’ouvriers arrivent à l’université). Pour les classes sociales assistées et précarisées, ayant bien souvent un niveau de français ou de flamand insuffisant, je vous laisse imaginer le taux. Un jeune universitaire issu de ces milieux, c’est « le brin d’herbe » qui ne peut cacher la forêt.

Pour ajouter encore une touche de pessimisme, voilà que survient la crise et l’austérité. Plus de chômage, plus d’impôts, moins de sécurité sociale, moins d’encadrement.

Et la politique d’immigration montre alors son vrai visage : repli nationaliste ou religieux, marasme et perte des valeurs. La criminalité au coin de la rue. De dessous les pavés naît la rage. La démocratie veut s’exporter alors qu’elle s’effondre sur ses propres bases. Nous pourrions citer l’histoire d’un jeune immigré tchétchène nommé Issa et arrivé en Belgique il y a dix ans. Après avoir envoyé, au cours de ses années de séjour de l’argent à sa famille restée au pays, il a pu se faire construire une petite maison là-bas. M’étonnant d’apprendre son départ de cette Belgique si confortable, je l’interrogeais : « Pourquoi pars-tu ? » il répondit très justement : « Ici, c’est fini le paradis…».

16.01.2013, Olivier Berlanda

Source : Voix de la Russie

La fondation IntEnt aux Pays-Bas, l’Agence française de Développement, le CIM en Allemagne et IntEnt Maroc, ont organisé mardi, la cérémonie de clôture du projet "Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc grâce à la mobilisation de la diaspora marocaine installée en Europe" (FACE Maroc), lancé depuis 2009. Le projet est cofinancé par l'Union européenne.

La Thaïlande va permettre aux Nations unies de rencontrer des centaines de réfugiés arrêtés ces derniers jours, parmi lesquels figurent probablement des membres de la minorité musulmane apatride des Rohingyas venus de Birmanie, a-t-on appris de sources officielles.

Les autorités thaïlandaises ont accepté le principe de nous donner l'accès à ce groupe. Nous poussons pour que cela arrive le plus vite possible, a indiqué à l'AFP Vivian Tan, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

Ces quelque 850 personnes ont été interpellées lors de trois raids différents, a-t-elle précisé. Nous ne pouvons confirmer leur identité sans avoir parlé avec eux au préalable et avoir fait une première estimation.

Les autorités thaïlandaises ont confirmé autoriser l'accès du HCR.

La police se concentre sur les entrées illégales, la détention illégale et l'accueil des migrants illégaux, a déclaré le général Paradorn Pattanatabut, secrétaire général du Conseil national de sécurité sans se prononcer sur la possibilité d'un trafic d'êtres humains.

Alors que les ONG s'inquiètent du fait que les enfants sont de plus en plus nombreux parmi les boat-people rohingyas, il a aussi précisé que 160 mineurs avaient été séparés des adultes, qui sont gardés dans deux centres de rétention et quatre commissariats.

Tous ont été arrêtés dans la province de Songkhla, proche de la frontière avec la Malaisie. Des sources policières thaïlandaises avaient initialement déclaré qu'ils seraient traités comme des immigrés illégaux et expulsés.

Quelque 800.000 Rohingyas, considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète, vivent confinés dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest birman, où des violences entre musulmans et bouddhistes ont fait au moins 180 morts et plus de 115.000 déplacés en 2012.

Des centaines de milliers d'entre eux vivent déjà en exil mais ces violences ont provoqué des départs encore plus nombreux ces derniers mois. Seule la Malaisie les accepte pour le moment, même si l'ONU a plusieurs fois demandé aux pays de la région de leur ouvrir leurs frontières.

Selon l'ONG The Arakan Project, qui milite pour les droits de cette minorité, plus de 10.000 personnes ont pris la mer depuis octobre, fin de la mousson et début traditionnel de la saison des boat-people entre le golfe du Bengale et la Malaisie.

Soit déjà plus que les plus de 8.000 de la saison dernière, qui était déjà un record.

16 janvier 2013

Source : AFP

Le programme de formation de 120 ingénieurs tunisiens par l’Allemagne a été lancé aujourd’hui 15 janvier 2013, et en marge de ce lancement, le ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Abdelwahab Maâter a fait part de sa crainte quant à une probable « fuite des cerveaux » tunisiens.

Il s’agit, en fait, d’un programme de formation accélérée contenant des cours de langue allemande au profit des 120 ingénieurs et seulement 100 d’entre eux auront la chance de travailler en Allemagne jusqu’en décembre 2013.

Au regard de l’incapacité du marché de travail national à absorber les ingénieurs, le programme en question traduit une solution provisoire surtout que, comme le souligne le ministre, le modèle économique tunisien actuel n’est pas en mesure de retenir les compétences.

Par ailleurs, et en dépit de sa crainte, Abdelwahab Maâter promet que son ministère gardera le contact avec les ingénieurs partis en Allemagne et s’assurera qu’ils retourneront au pays une fois leur formation terminée afin d’en faire profiter d’autres compétences n’ayant pas pu partir.

15/1/2013

Source : Businessnews

Le ministère du Bâtiment de la région de Moscou construira quatre centres de rétention pour des immigrés illégaux qui doivent être déportés. Les autorités prévoient la possibilité de réaménager à ces fins des casernes et foyers des anciennes cités militaires. Leur emplacement prendra en considération la proximité d'un aéroport d'où les immigrés seront déportés. Les centres en question seront construits dans le nord, le sud, l'est et l'ouest de la région. A l'heure actuelle Moscou compte un seul centre de rétention pour 450 immigrés illégaux. Il y a un autre centre de déportation, pour 30 places seulement, dans la région de Moscou. En moyenne, les immigrés sont rétenus dans des centres pendant plus d'un mois. Mais il y a des cas où un immigré y reste beaucoup plus longtemps, parfois jusqu'à un an, car les organes de l'ordre ne s'empressent pas de remplir tous les papiers indispensables. Les experts ne croient pas que dans les casernes de la région de Moscou les immigrés illégaux attendront leur déportation avec davantage de confort. 15/1/2013

Source : Voix de la Russie

Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur "la régression des dépôts en devises", présentée par le groupe du Parti socialiste, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka a indiqué lundi 14 janvier 2013, que la régression des réserves en devises résulte de la hausse des prix des matières premières, notamment de la facture des produits énergétiques qui a atteint en 2012 le niveau record de 103 milliards de dirhams (MMDH).

Il a ajouté que le recul des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) de 4 pc et des recettes touristiques de 1,6 pc a également entrainé une baisse des réserves de change.

15/1/2013

Source : CCME

Dans un communiqué publié à l'occasion de la tenue récemment du Conseil de surveillance de l'agence, l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), indique que l'activité du port Tanger Med a enregistré au deuxième semestre 2012 une croissance de +14 pc par rapport à la même période de l'année précédente.

Le Conseil a décidé le lancement d'importants travaux d'aménagement pour l'amélioration des conditions de transit des passagers, en particulier pour le passage des Marocains résidant à l'étranger, et, pour le long terme.

15/1/2013

Source : CCME

Le président Vladimir Poutine a présenté des amendements à la Douma d’Etat à la loi « Sur le droit des citoyens russes à la liberté de mouvement et de choix de résidence au sein de la Fédération de Russie ». La principale innovation introduit une infraction pénale à la première violation de la loi sur l’immigration en Russie. En dépit de la qualification de loi « interne à la Russie », les modifications toucheront les ressortissants étrangers qui arrivent au pays. Cependant, les ressortissants étrangers ne seront pas mis en prison pour violation flagrante, mais c’est un risque encouru par les propriétaires des appartements dans lesquels les migrants vivent illégalement.

Les modifications vont apporter plusieurs changements concrets. Chaque Russe ou chaque étranger hautement qualifié, ayant changé pour telle ou telle raison d’endroit d’habitation, est obligé de s’enregistrer sous 90 jours, et un citoyen sans qualifications sous sept jours à partir de son arrivée. Tout d’abord ont été introduites des sanctions pour ceux qui vivent sans inscription, de 2 000 à 3 000 roubles dans tout le pays et de trois à cinq à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ensuite, pour la première fois, la responsabilité du propriétaire de l’habitation dans laquelle les personnes vivent illégalement est introduite : les personnes physiques devraient avoir à payer jusqu’à 7000, les personnes morales jusqu’ à 8000 roubles. Et, troisièmement, en cas de violation flagrante des lois sur l’immigration, un propriétaire peut être tenu pénalement responsable et peut être emprisonné pour une période maximale de trois ans. En premier lieu, la dernière situation, comme l’expliquent les auteurs du projet de loi, concerne les propriétaires des « appartements caoutchoucs », dans lesquels on inscrit entre 20 et 40 personnes à la fois. Autrement dit, il s’agira d’une punition pour « inscription fictive », la fourniture d’enregistrement sans résidence effective.

Comme indiqué dans la note explicative, les amendements sont dirigés, tout d’abord, dans la « guerre contre les abus généralisés du droit des propriétaires immobiliers à l’enregistrement des citoyens ». Toutefois, le service de migration, qui soutient ces modifications, doute qu’elles puissent être réalisées pleinement. Le chef du Service fédéral des migrations, Konstantine Romodanovski, a déclaré au journal russe Kommersant qu’il attendait ce projet depuis longtemps, cependant « s’il est effectif à 50% ce serait déjà bien ». Selon lui, le système d’enregistrement ne nous permet pas aujourd’hui de « contrôler la situation » pleinement et, en conséquence, de pousser les contrevenants à répondre de leurs actes.

En effet, la plupart des dispositions des amendements à ce jour sont peu susceptibles de fonctionner, remarque le juriste senior de l’entreprise Yakovlev et partenaires, Anton Alekseev. Par exemple, la notion de résidence est entendue comme lieu de vie. Toutefois, si la personne est enregistrée dans une ville mais vit et travaille dans une autre, la question ne se pose pas. Mais s’il est enregistré, par exemple, à Moscou à une adresse mais vit à une autre, démontrer qu’il viole la loi est presque impossible. Cependant, les modifications proposent de considérer cela comme une violation passible d’une amende. Toutefois, M. Alekseev souligne que le « travailleur hautement qualifié » est un statut juridique spécial pour les étrangers résident temporairement ou de façon permanente en Russie. Le critère principal est tout à fait clair : c’est le niveau de salaires. Chaque année, une telle personne doit recevoir un minimum de deux millions de roubles. Il est alors considéré comme un « travailleur hautement qualifié » et il bénéficie d’une simplification maximale des règles migratoires. « Les derniers changements dans la législation migratoire indiquent clairement que nous recevons à bras ouverts des professionnels qualifiés mais pas vraiment les autres migrants. Par exemple, les étrangers vivant en dessous de deux millions d’euros par an à partir de 2012 doivent passer un examen de langue russe. Avec le statut de VKS, ce n’est pas nécessaire. Le processus d’obtention d’un permis de séjour est compliqué, et maintenant, même le processus d’enregistrement de résidence », remarque Alekseev.

Selon les données des auteurs du projet de loi, en 2011, 6 400 adresses ont étés révélées, pour lesquelles 300 000 citoyens ont été enregistrés, ce qui fait environ 47 personnes par appartement.

15 janvier, 2013, Alexandre Kiliakov

Source : La Russie aujourd’hui

De plus en plus de jeunes diplômés français sont tentés venir travailler au Maroc. C'est ce qui ressort d'une enquête publiée récemment par Europe 1…Suite

Le phénomène a pris une telle ampleur qu'on lui a donné un nom: celui des « hommes d'affaires nus » , restés seuls pour travailler tandis que leur féUt1ipe est déjà installée en Australie ou au Canada. Leur but : mieux vivre, éduquer leurs enfants, mais surtout sécuriser leurs biens…Suite

Le nombre des étudiants saoudiens, fréquentant les écoles supérieures et les universités américaines, a connu une augmentation de près de 7 fois en six ans. Il est passé de 11 116 en 2006 à 71 026 en 2012. 95 % de ces étudiants, d’après une enquête publiée par le quotidien USA Today, débutent leur séjour aux Etats-Unis par des cours d’apprentissage de la langue, avant de poursuivre leurs études supérieures. Les frais de ces cours de langue et, ceux des droits d’inscription dans les universités et les écoles supérieures, représentent une manne financière non négligeable pour les établissements scolaires américains.

La majorité des étudiants saoudiens établis aux Etats-Unis sont boursiers de l’état saoudien. Ce dernier consacre, d’après des informations publiées par  USA Today, des milliards de dollars chaque an pour couvrir les frais de scolarité, de séjour et de voyage à ses ressortissants souhaitant obtenir un diplôme dans les meilleures universités dans le monde, notamment aux Etats-Unis.

A noter que le gouvernement saoudien a décidé une augmentation significative du budget consacré à l’enseignement au titre de l’exercice 2013. Un secteur qui consomme à lui tout seul près de 25 % du budget global du gouvernement saoudien dans la loi de finances de 2013. Ce qui laisse présager une augmentation du nombre de bourses d’études octroyées aux étudiants saoudien désireux de poursuivre leur formation à l’étranger.

 15/1/2013

Source : CCME

Le procès de quatre accusés de trafic de Tamouls, qui devait s'amorcer en janvier 2013, a été ajourné vendredi 11 janvier 2013, et la sélection du jury a été annulée. Cette annulation fait suite à la décision du juge Arne Silverman, de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, d’invalider la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Le juge a estimé que cette Loi « contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment ».

Ce procès est le premier de deux procès très attendus sur des migrants Tamouls illégaux en Colombie-Britannique, arrivés par bateau avec l’aide de travailleurs humanitaires canadiens.

Se basant sur l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis. Le juge Silverman a estimé que le cas des migrants Tamouls prête à confusion et que ce n’est pas à son tribunal de trancher sur la culpabilité, ou non, des supposés trafiquants d’êtres humains. Il a déclaré que «ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement».

L'arrivée, notamment en Colombie-Britannique, de navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement canadien à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Il a aussi décidé d’investir des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

15/1/2013

Source : CCME

L'ambassade d'Angola en Chine a délivré 21.225 visas à des citoyens chinois ces six derniers mois dans le cadre de la politique de reconstruction des infrastructures du pays, a-t-on appris lundi auprès de la presse angolaise.

Cet important afflux de Chinois s'explique par la signature de plusieurs contrats avec des entreprises chinoises pour la reconstruction des infrastructures de l'Angola, a indiqué Luzia Maria Dias dos Santos, de l'ambassade d'Angola à Pékin, citée par l'agence de presse angolaise Angop.

Le nombre de Chinois souhaitant venir en Angola a particulièrement augmenté ces dernières semaines, avec désormais une moyenne hebdomadaire de 1.800 à 2.000 visas accordés, en lien avec la hausse du nombre d'entreprises chinoises employées par le gouvernement angolais, a précisé la responsable diplomatique.

Mme Dias dos Santos a ajouté que certaines entreprises chinoises souhaitaient également se rendre en Angola pour mener des études de marché en vue d'éventuels investissements dans le secteur privé.

Luanda et Pékin entretiennent d'étroites relations économiques depuis le retour de la paix en Angola en 2002. Ces dernières années, les deux pays ont multiplié les accords commerciaux pour la construction d'infrastructures, dont des routes, des voies de chemin de fer, des villes nouvelles.

L'Angola est ainsi devenu le premier partenaire commercial de la Chine en Afrique quand Pékin est le principal partenaire de Luanda au coude-à-coude avec les Etats-Unis.

Entre janvier et juillet 2012, les échanges bilatéraux se sont chiffrés à 22 milliards de dollars, avait indiqué l'ambassadeur de Chine en Angola, Gao Kexiang, en novembre 2012, en marge de la signature de trois accords commerciaux.

Le gouvernement chinois accorde des lignes de crédit à l'Angola, qui fournit en retour du pétrole à Pékin.

Plus de 250.000 Chinois vivraient actuellement en Angola selon des déclarations de l'ancien directeur du service angolais des migrations et des étrangers, Freitas Neto, faites à Pékin en avril 2012 à l'agence de presse angolaise Angop, mais non confirmées depuis par les autorités des deux pays.

14 janv. 2013

Source : AFP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam de France, a salué lundi la précaution "utile" et "nécessaire" du président François Hollande de ne pas faire l'amalgame entre "islamistes" et "terroristes", en désignant les combattants visés par l'intervention française au Mali.

Dans un communiqué transmis à la MAP, le CFCM souligne que le Président Hollande "a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d'islamistes les éléments terroristes visés par l'intervention".
Il "salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme".

Le Conseil relève "malheureusement" que, "ce principe de précaution n'est pas toujours respecté par certains hommes politiques et médias de notre pays".

Il rappelle que plus de 90 pc des victimes du terrorisme international, sont de confession musulmane. "Dès lors, l'usage abusif des termes +islamiste+ ou +islamisme+ qui nourrit l'amalgame entre le terrorisme et l'islam, religion de paix qui sacralise la vie, porte atteinte à l'image de la foi musulmane".

14 janv. 2013

Source : MAP

La constitutionnalisation de la langue amazighe est une décision historique porteuse d'une forte charge symbolique qui reflète la pluralité du Maroc et sa diversité culturelle et identitaire, ont affirmé à Amsterdam des acteurs associatifs amazighs.

Dans des déclarations à la MAP en marge d'une soirée à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh, dit Yennayer, ces acteurs résidant aux Pays-Bas, en Belgique et au Maroc, se sont félicités de cette avancée importante, considérant que l'amazigh est en passe de gagner ses lettres de noblesse aux côtés de la langue arabe et d'occuper la place qui lui échoit à tous les niveaux.

La constitutionnalisation de l'amazigh est une "décision historique" qui traduit parfaitement la pluralité d'un Maroc où l'ensemble des composantes arabe, amazighe et autres cohabitent depuis des siècles, a souligné le chercheur et dramaturge amazigh, Ahmed Zahid, ajoutant qu'il s'agit d' "une richesse pour le Maroc et pour les Marocains".

La Nouvelle Constitution vient conforter et promouvoir la richesse linguistique et culturelle du Royaume et sa spécificité identitaire dans un monde en quête de repères, a estimé Hamid Zahid, qui a mis en avant la nécessité d'Âœuvrer pour préserver et mettre en valeur cette diversité dont l'amazighité constitue une composante essentielle.

Ahmed Zahid, également coordinateur au sein de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a estimé que sur le plan constitutionnel, le Maroc est désormais sur la bonne voie et s'érige, après l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, en pays démocratique, notant que l'amazighité est devenue désormais au centre des préoccupations .

Les artistes, écrivains, poètes et critiques amazighs ont accumulé des écrits importants dans leurs domaines respectifs, un acquis qui devrait être mis à profit à la lumière de la nouvelle constitution, a indiqué Ahmed Zahid, ajoutant que ces créateurs évolueront désormais dans un climat de démocratie et de liberté d'expression.

Pour sa part, Fawzi Morabit, acteur associatif en Belgique a souligné que la constitutionnalisation de la langue amazighe est "un évènement historique" pour les Amazighs et leur culture. Cette initiative est d'autant plus importante, étant porteuse d'une charge symbolique non pas seulement pour le Maroc mais pour l'ensemble des pays de l'Afrique du nord, a-t-il relevé.

La reconnaissance constitutionnelle de l'amazigh devrait être confortée par l'intégration de cette langue dans l'enseignement et les médias mais aussi dans les différents domaines de la vie publique y compris l'administration, a noté Morabit.

Même son de cloche chez Mohamed Bouziani, enseignant et journaliste aux Pays-Bas qui a formé le vÂœu d'étendre la promotion de l'enseignement de cette langue aux pays d'accueil des immigrés marocains, notamment ceux établis en Europe.

L'article 5 de la Constitution stipule que "l'amazighe constitue une langue officielle de l'Etat, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception".

En effet, la constitutionnalisation de l'amazighe constitue l'une des nouveautés de ce texte qui précise qu'"une loi organique définit le processus de mise en oeuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle".

14 janv. 2013

Source : MAP

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a invalidé la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, renvoyant du même coup le gouvernement fédéral faire ses devoirs et laissant en suspens des procès importants.

Deux causes impliquent actuellement des hommes accusés d'avoir fait passer au Canada des migrants tamouls par bateau sur les côtes de la Colombie-Britannique.

Une ordonnance de non-publication sur la décision, prise vendredi dernier, a été levée lundi.

Le juge Arne Silverman a estimé que la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment.

Selon l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis.

M. Silverman a toutefois suggéré que le Parlement pourrait résoudre le problème en réécrivant les sections de la loi qui touchent ce type de confusion.

«Ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement», a tranché le juge Silverman.

Conséquence du jugement rendu: le procès de quatre accusés, qui devait s'amorcer ce mois-ci, a été ajourné, et la sélection du jury a été annulée.

Il s'agit du premier de deux procès très attendus sur ces migrants illégaux en Colombie-Britannique.

Me Phil Rankin, qui représente un des accusés dans la première affaire, s'est dit satisfait de la décision. Il ne croit pas, malgré tout, que ce jugement encouragera la venue au Canada d'un nombre plus important de navires transportant des réfugiés.

Une porte-parole du ministre de la Sécurité publique Vic Toews a fait suivre les demandes de commentaires au Service des poursuites pénales du Canada.

Le procureur Peter LaPrairie a indiqué que des avocats du service fédéral examinaient la décision. Me LaPrairie doit de nouveau se présenter en cour le 21 janvier, pour discuter de la façon dont la Couronne ira de l'avant.

L'avocat a d'ailleurs souligné que les seules accusations contre quatre hommes liés à deux affaires de trafic de Tamouls faisaient référence à la section de la loi invalidée par le juge Silverman. Il n'a pas indiqué si la Cour irait en appel de cette décision.

L'arrivée, en Colombie-Britannique, de deux navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement conservateur à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Ottawa a également investi des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

14 janvier 2013

Source : La Presse Canadienne

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14/1/2013

Source : CCME

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