jeudi 4 juillet 2024 18:26

Deux élèves turcs de dernière année de l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk ont été emmenés à l'hôpital, lundi, après avoir été blessés au couteau lors d'une bagarre, a rapporté le frère de l'un d'eux. Deux suspects ont été appréhendés, dont l'un est âgé de 18 ans, a indiqué le parquet de Tongres. Les faits seraient liés au climat tendu entre communautés turque et kurde de Genk depuis l'incendie d'un centre culturel kurde mercredi dernier. "La situation de mon frère est stable", assure Osman, le frère de l'une des victimes. "Il a été touché à l'omoplate droite. Son camarade a été plus grièvement atteint et présente des blessures dans le bas du dos. Ils ont été attaqués par derrière", précise-t-il.

"Samedi, (lors de la manifestation kurde pour dénoncer l'incendie d'un centre culturel de la communauté, NDLR) un drapeau turc, qui représente notre fierté, notre honneur et notre sang, a été incendié", explique Osman. "Cela a créé des tensions à l'école. Mon frère et son camarade ont été attaqués par deux jeunes et un homme plus âgé d'origine kurde. Ce n'est pas normal, cela doit stopper. Nous allons entreprendre des démarches judiciaires et ne pas répondre par la violence. Nous essayons de calmer les ardeurs des jeunes de la communauté turque pour que la situation ne s'embrase pas."

Les cours se sont poursuivis lundi après-midi, mais les élèves présents sont sous le choc. Certains parents, inquiets, sont venus chercher leur enfant.

Interpellation

Deux suspects interpellés sont entendus par la police locale de Genk après la bagarre et la rixe à l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk, a indiqué lundi le parquet de Tongres.

"Trois membres de la famille de la victime de la bagarre sont venues à l'école et la confrontation a provoqué deux blessés, attaqués au couteau. L'une des deux victimes a pu quitter l'hôpital. L'autre jeune homme reste hospitalisé pour d'autres soins. L'origine des faits se situerait dans les tensions entre les Kurdes et les Turcs autour de la manifestation de samedi à Genk", a expliqué Veerle Cielen, magistrate de presse au parquet de Tongres.

21/01/2013

Source : Lalibre.be/BELGA

Le Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (GERME) et la Cité des mémoires étudiantes organisent, en collaboration avec le Centre d'histoire de Sciences-Po Paris, un séminaire de Pierre Moulinier sur «La cohabitation des étudiants français et étrangers au quartier latin au tournant du siècle », avec la chercheur Natalia Tikhonov comme discutant.

Le séminaire est programmé, mercredi 23 janvier 2013, à Sciences-Po Paris, il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de séminaires organisé par le GERME et la Cité et est consacré à la présence de plusieurs générations d’étudiants étrangers en Europe en général, et en France en particulier.

Le professeur Pierre Moulinier est l’auteur d’un livre publié en 2012 aux Presses universitaires de Rennes, intitulé Les étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle, migrations et formation des élites. Son approche scientifique, telle que celle adoptée par le GERME et la Cité, aspire à « croiser les approches historiques (histoire de l'enseignement et des mouvements sociaux) et sociologiques (sociologie de l'éducation, des organisations et des mobilisations collectives), mais aussi celles des sciences politiques, voire des sciences de l'éducation ou de l'anthropologie pour dégager une "socio-histoire" et certaines des "dynamiques politiques" (au sens générique du terme) de cet objet d'étude -encore à approfondir- que sont les mouvements étudiants ».

21/1/2013

Source : CCME

Le Centre Jacques Berque (CJB) de Rabat organise, mardi 22 janvier 2013, de 18h00 à 20h00, une conférence de Farid El Asri intitulé «la mobilisation de l'identité marocaine par des jeunes artistes descendants d'immigrés en Europe : un nouvel espace transnational d'expression en construction ? ».

Cette conférence est organisée dans le cadre d’un cycle de séminaires de recherche du CJB intitulé "Maroc, carrefour migratoire ?", qui a lieu tous les quatrièmes mardi du mois au Centre Jacques Berque à Rabat, tout au long de l’année académique 2012-2013. Son objectif est de « décrire et à analyser les impacts sur la société marocaine des phénomènes migratoires ». Un séminaire de recherche qui se veut pluridisciplinaire et qui se clôturera par une journée d'étude fin juin 2013. Farid El Asri, Anthropologue, enseignant-chercheur permanent à l'Université internationale de Rabat, est aussi chercheur associé au CJB. Il est directeur du projet Art&TIC portant sur la créativité artistique et sur l’accompagnement de la carrière d’artistes belges. Il est aussi l’auteur de Islam en musiques, portant sur la construction identitaire d’artistes musulmans européens.

21/1/2013

Source : CCME

Si le vieillissement en France et en Europe figure parmi les grandes préoccupations économiques, sociales, démographiques, il y a peu de choses dites sur le vieillissement des personnes issues de l’immigration. Arrivées massivement, en France dans les années 1950-1970 pour participer à la reconstruction de la France, ces immigrés ont eux aussi vieilli, au grand étonnement de la société d’accueil qui ne s’y est intéressée finalement que tardivement. Confrontés aux situations rencontrées au quotidien, la société et les institutions ont pris conscience des difficultés rencontrées par ces immigrés : l’accès aux soins, les démarches administratives complexes, l’établissement des droits à la retraite…

Ces démarches nécessitent un travail, en amont, d’écoute, d’accompagnement et d’orientation et une formation adaptée à la question du droit des étrangers.

C’est dans cet esprit que nous proposons une journée de réflexion sur le vieillissement des immigrés originaires du Maghreb qui sont actuellement les plus nombreux en Alsace confrontés à ces questions.

L’objectif de cette journée est de partager notre expertise, nos connaissances et de favoriser les échanges autour des témoignages des acteurs impliqués. Cette journée devrait permettre aux acteurs intervenant dans le champ de la solidarité et de la gérontologie de trouver des ressources pour intervenir, ou mieux intervenir, auprès des migrants vieillissants. Aussi d’interpeller les décideurs institutionnels et des collectivités sur les enjeux du vieillissement de l’immigration et les politiques à mener ?

Jeudi 24 janvier 2013 au centre soicioculturel Meinau à Strasbourg (Télécharger la plaquette du séminaire)

17/1/2013

Source ; Maglor

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), le Suisse Joseph Blatter, a plaidé, dimanche, pour un renforcement des sanctions à l'encontre des clubs dont les supporteurs se rendent coupables d'insultes racistes, en soutenant l'idée de retraits de points au classement ou de relégation.

"Le monde entier se bat contre le racisme et les discriminations. Le football est partie intégrante de la société mondiale. Nous réunissons plus de 300 millions de personnes de par le monde et nous devons donner l'exemple. Faute de sanctions sévères, rien ne changera jamais", a déclaré Blatter lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg.

"Les sanctions en cas d'actes discriminatoires doivent être très sévères. Nous en discuterons au prochain Comité stratégique dans trois semaines", a-t-il ajouté.

Le 3 janvier, le milieu de terrain ghanéen de l'AC Milan Kevin Prince Boateng avait quitté le terrain lors d'un match amical, excédé par les cris racistes des supporteurs de la petite équipe de Pro Patria (4e division), provoquant l'interruption de la rencontre. Le club a été condamné à disputer son prochain match à domicile à huis clos.

20 janv. 2013

Source : MAP

Le président de la République l’a rappelé : si la gauche est majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, ce qui est une première sous la Ve République, elle ne l’est pas au Congrès où la majorité des 3/5e est requise. Il est donc impératif de convaincre une cinquantaine de membres de l’opposition de rallier la proposition issue de la gauche d’accorder aux étrangers le droit de vote aux élections municipales, soit en la soutenant, soit en ne s’y opposant pas.

Pour cela un compromis est nécessaire, nombre de parlementaires de droite et du centre ayant déjà exprimé leur désaccord avec la proposition de loi constitutionnelle telle qu’elle avait été adoptée par le Sénat en novembre 2011, et qui prévoyait que «le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales est accordé aux étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France».

Mais si un compromis est nécessaire, il ne doit pas être synonyme de compromission. A cet égard, trois leviers peuvent être actionnés simultanément : le premier porte sur le nombre de ressortissants étrangers appelés à bénéficier du droit de vote ; le deuxième sur la portée de ce nouveau droit ; le troisième sur le moment de sa mise en œuvre.

Sur le premier point, le constituant s’inspirerait utilement du modèle britannique. Le Royaume-Uni accorde le droit de vote aux élections municipales aux seuls ressortissants du Commonwealth. Or, si la France n’a pas gardé avec ses anciennes colonies de liens identiques à ceux de la couronne d’Angleterre avec son empire, elle dispose d’un formidable réseau de proximité fondé sur l’adhésion volontaire au travers de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui regroupe 57 pays ayant le français en commun. Parmi ceux-ci figurent par exemple le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie qui ont une importante population immigrée en France. En accordant le droit de vote aux élections municipales aux ressortissants des Etats membres de cette organisation qui, de fait, possèdent un lien linguistique et historique tout particulier avec la France, Paris marquerait son attachement à leur intégration dans la vie démocratique locale, tout en mettant en avant les valeurs universelles qui sont au cœur de la francophonie.

Le deuxième levier consisterait à ne retenir dans la Constitution que le droit de vote, et uniquement le droit de vote, à l’exclusion du droit d’éligibilité. Ainsi les ressortissants des Etats membres de l’OIF pourraient-ils voter, mais ne pourraient pas être élus municipaux. Cela aurait l’avantage de priver de tout fondement deux arguments qui reviennent sur les bancs de la droite. Celui du vote communautariste d’abord, puisqu’il n’existerait aucun risque que des étrangers votent sur le fondement de la nationalité des candidats. Celui de la dissolution de la citoyenneté européenne ensuite, puisque là où les résidents communautaires peuvent voter et être élus, les citoyens extracommunautaires ne pourraient que voter. Mais cela laisserait intact l’objectif poursuivi par les défenseurs du droit de vote, puisque c’est l’intégration par la participation civique qui importe, et donc la démarche même du vote, et non la possibilité d’être élu.

Enfin le troisième point, et qui n’est pas le moindre du point de vue politique, concerne la date d’entrée en vigueur de ce nouveau droit. En effet, à l’évidence, personne, ni à droite ni au centre, n’apportera sur un plateau à la majorité gouvernementale avant les élections municipales de 2014 un électorat qu’elle estime, à tort ou à raison, lui être tout acquis. C’est pourquoi le nouveau dispositif n’aurait de chance d’aboutir que s’il est envisagé de ne l’appliquer qu’aux élections municipales suivantes.

Comme tout compromis, si toutefois il était accepté, il n’aura pas l’heur de satisfaire pleinement les promoteurs du droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais la pureté de l’idéal poursuivi doit-elle s’opposer à un commencement d’exécution fut-il imparfait ? D’autant que cette limitation initiale n’obérerait en rien une extension de ce droit à l’ensemble des étrangers à l’avenir. Au contraire même, puisque cette solution aurait au moins l’avantage de démontrer, fut-ce à une échelle restreinte, que la participation des étrangers résidant habituellement en France à la vie de la cité constituerait précisément un gage de leur intégration républicaine, en vue surtout d’une éventuelle acquisition de la nationalité française. Elle montrerait en outre que si, dans certains cas, l’intégration doit être un préalable à l’obtention de droits, dans d’autres, c’est bien l’octroi de droits qui participe en lui-même de l’intégration.

17 janvier 2013 , HUBERT LESAFFRE

Source : Libération

Un arrêté(1) du ministre de l'intérieur Manuel Valls publié au Journal officiel de ce matin fixe l'aide qui peut être octroyée à un ressortissant étranger qui accepte de retourner dans son pays.

En plus d'une aide administrative et matérielle à la préparation du voyage et d'une prise en charge des frais de réacheminement jusqu'à l'arrivée dans le pays de retour — incluant le transport des personnes et des bagages dans la limite de 40 kg par adulte et de 20 kg par enfant mineur — une allocation forfaitaire de 500 euros par adulte et de 250 euros par enfant mineur est attribuée, au moment de son départ, au ressortissant étranger. S'il s'agit d'un ressortissant d'un État partie à l'Espace économique européen (EEE), l'allocation est limitée à 50 euros par adulte et 30 euros par enfant mineur, avec une prise en charge des bagages divisée par deux (20 kg par adulte et 10 kg par enfant mineur).

Il peut en outre être versé une aide financière d'un montant maximum de 7 000 euros par l'Office français de l'immigration et de l'intégration au ressortissant étranger pour « la mise en œuvre d'un projet de réinsertion [...] dans son pays de retour ». L'examen et la sélection des projets se faisant « en fonction du caractère pérenne des projets, des revenus qu'ils sont susceptibles de procurer ainsi que de l'apport personnel de chaque bénéficiaire ».

19 janv. 2013, A.A

Source : Lextimes.fr

C'est le second rassemblement organisé afin de dénoncer les actes racistes commis à l'encontre de l'Association des Marocains du Barp et des environs (Ambe). Si celui du mois de novembre faisait écho aux dégradations de cet été dans le lieu de culte de l'Ambe, celui de samedi résonnait au jet, le 28 décembre, d'un cocktail Molotov sur le local. Des faits qui se rajoutent à ceux commis à l'encontre du restaurant de spécialités marocaines du Barp. Près de 70 personnes ont bravé la pluie et le froid pour répondre à l'appel de 17 associations. Parmi elles, Objectif Le Barp, dont le secrétaire, Christian Bayrand, a pris la parole pour « condamner sans réserves ce nouvel acte de racisme […] Le Barp n'est pas le berceau de ces idées nauséabondes que portent les officines de l'extrême droite ».

SOS racisme dépose plainte

Jean Cassé, le président de l'assemblée citoyenne Val de l'Eyre Front de gauche, Maryvonne Drexel, la présidente de l'association Aide et Action et Ilham Ben Sandoura, la coordinatrice de SOS racisme Gironde ont fait lecture d'une déclaration commune. Jeudi dernier, SOS racisme a déposé une plainte contre X, la troisième après celle de la mairie et de l'Ambe. Les 17 coorganisateurs de la manifestation ont signé une lettre ouverte adressée aux ministres de la Justice et de l'Intérieur.

L'enquête n'a toujours pas permis d'identifier les auteurs de ces actes de vandalisme. Présents samedi, Christiane Dornon, maire du Barp et Vincent Nuchy, conseiller général et maire de Salles ont assuré de leur soutien. Quant aux représentants de l'Association des Marocains du Barp et des environs, ils ont reconnu avoir pensé à partir. Après discussion, le choix a été fait de rester au Barp.

21/1/2013, S.M

Source : Sud Ouest

« Un milliard d’êtres humains, soit un septième de la population mondiale, est touché sous une forme ou sous une autre par la réalité des migrations aujourd’hui »

Cardinal Antonio Maria Veglio, président du conseil pontifical pour la pastorale des migrants

Samedi 19 janvier, au collège des Bernardins

« L’Église a la responsabilité d’assurer que l’opinion publique est correctement informée sur les causes qui engendrent les migrations et sur les facteurs qui forcent les gens à quitter leurs foyers. Elle doit s’opposer au racisme, à la discrimination et à la xénophobie, partout et toujours« .

Depuis les milieu des années 1970, la question de l’immigration est devenue centrale au sein des institutions catholiques françaises et européennes. Et certains fidèles s’interrogent sur l’insistance des évêques à tenir une parole forte sur l’accueil de l’immigré.

Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, le cardinal italien Mgr Antonio Maria Veglio a apporté ses réponses, samedi 19 janvier lors d’un colloque de deux jours organisés au collège des Bernardins par le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI), le service national de la pastorale des migrants et le diocèse de Paris. Une intervention truffée de citations reprises de discours, messages, lettres encycliques et exhortations délivrés par Benoît XVI et son prédécesseur Jean-Paul II, et qui intervenait six jours après la 99° Journée mondiale des migrants, célébrée le 13 janvier (1).

« Le phénomène migratoire est impressionnant par le nombre important de gens qu’il touche« , souligne rapidement Mgr Veglio. « Il suffit de lire le Rapport mondial sur les migrations 2011 de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour découvrir, par exemple, qu’il y a approximativement 214 millions de migrants internationaux. (…) Par ailleurs, le même Rapport estime que le nombre de migrants internes s’élevait en 2010 à près de 740 millions de personnes« .

« L’Église écoute le cri de souffrance des déracinés »

« Une telle expansion de la mobilité humaine est devenue une caractéristique structurelle du monde moderne« ,  insiste-t-il. « C’est devenu un phénomène stable et toujours plus important, dans lequel ‘l’Église écoute le cri de souffrance de ceux qui sont déracinés sur leur propre terre, des familles divisés par la force, de ceux qui, dans les rapides changements modernes, ne trouvent nulle part de demeure stable’ et où ‘elle perçoit l’angoisse de ceux qui sont sans droits, privés de toute sécurité, à la merci de tout type d’exploitation, et prend en charge leur malheur’(2)« .

« La mission universelle de l’Église »

« Quelles sont les véritables raisons qui motivent l’Église catholique à participer au débat sur l’immigration?« , questionne ce membre de la Curie romaine. « La rencontre avec Jésus-Christ vivant – voie vers la conversion, la communion et la solidarité« . « L’expression la plus fondamentale et basique de la mission essentielle de l’Église est de conduire tous les hommes au salut et à l’union intime avec Dieu« , explique-t-il. « L’Église est le lieu où les hommes et les femmes peuvent rencontrer Jésus personnellement et, en lui, ils peuvent parvenir à la connaissance de l’amour du Père. Cette mission est universelle et ne connait aucune limite« .

« Une occasion providentielle pour la proclamation de l’Évangile dans le monde contemporain »

« Aujourd’hui, des migrants internationaux proviennent de pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est où les cultures sont souvent enracinées dans des religions non chrétiennes ou même pas du tout enracinées dans une religion« , souligne Mgr Veglio. « De ce fait, ‘le phénomène migratoire aujourd’hui est (…) une occasion providentielle pour la proclamation de l’Évangile au monde contemporain’, comme l’écrit Benoît XVI dans son message pour la Journée des migrants et des réfugiés de 2011« .

« La présence d’un si grand nombre de gens, de cultures et de religions si diverses, provenant de tellement de régions du monde, invite l’Église à une profonde conversion dans sa rencontre avec le Christ, de sorte qu’elle puisse vraiment devenir un sacrement d’unité et de communion parmi les nations« .

« Une question humaine et morale fondamentale »

Par ailleurs, « pour l’Église catholique, la migration est une question humaine et morale fondamentale« , reprend Mgr Veglio, dans son intervention en français. « C’est un débat dans lequel l’Église apporte sa foi, ses principes moraux et sa longue expérience, car les migrants ont joué un rôle clé dans de nombreuses Églises locales tout au long de l’histoire chrétienne« .

« Les migrants sont nos ‘prochains’ »

« Les migrants sont nos frères et nos sœurs – nos ‘prochains’, comme le proclame l’Évangile. Le Pape Benoît XVI confirme clairement que, dans l’enseignement de Jésus, le concept de ‘prochain’ ne peut plus se limiter uniquement à la ‘communauté solidaire d’un pays ou d’un peuple’. ‘Celui qui a besoin de moi et que je peux aider, celui-là est mon prochain’. Il requiert mon engagement concret ici et maintenant’(3). Tous les hommes sont frères et sœurs et le statut du migrant ne change rien à cela« .

« Le principe du respect de la dignité de la personne humaine »

« Le rôle de l’Eglise catholique dans le domaine de la migration s’enracine dans sa doctrine sociale et repose en particulier sur le principe du respect de la dignité de la personne humaine. Son respect des migrants comme êtres humains qualifie l’Église catholique de façon unique pour aider les nations à comprendre ‘ce qui est juste’ pour eux« , souligne le cardinal. « C’est la raison pour laquelle elle participe au débat concernant la situation actuelle des migrations et offre son assistance pour l’élaboration d’une législation juste, dans laquelle la vie des nouveaux arrivants peut être enrichie et où le bien de la nation particulière qui les accueille peut être servi« .

« Construire un sens de la communauté »

« Pour les nouveaux arrivants, devenir membres à part entière ne se fait pas en une nuit, et cela ne se fait pas non plus par les seules réformes de la législation sur l’immigration« , argumente-t-il. « En dernière instance, le processus d’intégration – l’édification de la communion entre ‘frères et sœurs’ – ne requiert pas seulement des opportunités politiques, sociales et économiques, mais la construction d’un sens de la communauté et de valeurs partagées« .

« Développer une culture d’accueil globale »

« La solidarité entre les peuples encourage l’humanité, non seulement à aider les migrants par des actes d’assistance individuels, mais aussi à développer une culture d’accueil globale. Cette culture comporte l’assistance, l’accueil au sens le plus large, et une intégration authentique. (…) L’appel à la solidarité est un appel à promouvoir la reconnaissance effective des droits des migrants et à surmonter toute discrimination basée sur l’ethnicité, la culture ou la religion« .

« Se faire l’avocate ferme du droit des personnes à se déplacer librement »

« Dans un esprit de solidarité, l’Église est appelée à se faire l’avocate ferme et soucieuse de la défense des droits des personnes à se déplacer librement à l’intérieur de leur propres pays et, lorsqu’elles y sont poussées par la pauvreté, l’insécurité et les persécutions, à quitter leur foyer en ayant le droit de vivre dans la dignité« , insiste Mgr Veglio.

« Les migrants doivent être inclus dans les processus de décisions »

« La foi chrétienne appelle les croyants à ne pas considérer les migrants comme des marchandises, des étrangers en situations irrégulières ou de simples victimes, mais comme des êtres humains qui ont droit à une considération globale de leurs besoins, et dont les apports spécifiques et les contributions économiques, sociales et culturelles doivent être pris en compte« , martèle-t-il d’une voix douce. « Par-dessous tout, la solidarité avec les migrants requiert qu’ils soient accompagnés et inclus dans les processus de prise de décisions qui auront des incidences et décideront des orientations de leurs vies« .

« Qu’as-tu fait de ton frère? »

« Si je puis citer un passage du Livre de la Genèse :’qu’as-tu fait de ton frère?« ‘ (4), résume Mgr Veglio à l’approche de sa conclusion. « Pour l’Église, la réponse ne se limite pas uniquement à ce qui est imposé par loi, mais elle se forge à l’aune de la solidarité – une solidarité qui provient de la foi de l’Église et de sa relation avec le Christ vivant« .

20 janvier 2013, Jean-Christophe Ploquin

Soource : La Croix

Le nombre de Colombiens ayant émigré durant la période 2008-2010 a chuté de 171.550 en 2008 à 115.520 en 2010, et celui des ressortissants étrangers installés dans ce pays a connu un légère hausse passant de 2339 en 2009 à 3352 en 2010, selon l'étude "Migration internationale aux Amériques", élaborée par l'Organisation des Etats Américains (OEA) et l'organisation pour la coopération et de le développement économique (Ocde).

Selon cette étude citée vendredi par la presse locale, alors que l'émigration des Colombiens vers l'Espagne, les Etats-Unis et autres pays de l'OCDE a diminué, celle-ci a augmenté vers des pays comme le Chili et le Mexique.

Cette tendance est due, selon le document, à la crise économique qui a affecté les pays développés, ce qui s'est traduit par une réduction du nombre des personnes qui émigrent vers l'Espagne et les Etats-Unis, et une augmentation de celles qui ont opté notamment pour le Canada, le Chili et le Mexique.

Selon l'étude, même si la réduction du flux migratoire n'a pas été aussi importante que prévue après la crise économique mondiale, durant la période 2008-2010, il y a eu une réduction de 8 pc du nombre des personnes qui ont émigré vers les pays membres de l'OCDE par rapport à la période 2005-2007.

Pour ce qui est de l'Amérique Latine, ces flux migratoires ont, par contre, augmenté de 8 pc vers des pays comme le Mexique, le Japon, l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada et le Chili.

"Hormis les raisons économiques, il y a d'autres facteurs qui peuvent également influer comme par exemple le fait que le Canada et l'Australie disposent de politique de migration permettant l'arrivée de nombreuse personnes", souligne Mauricio Pérez, professeur d'économie à la Universidad Externado de Colombie. Cet expert, cité par la quotidien "El Espactador", estime qu'il faut également tenir compte du fait que durant les périodes difficiles les immigrés deviennent une cible.

Toujours selon l'étude de l'OEA, pour plusieurs pays de la région, l'immigration provient entre 40 et 50 pc du pays voisin, le cas de l'Argentine où la majorité des immigrés étrangers provient du Paraguay, celui de la Bolivie et du Chili où ils sont originaires du Pérou, et enfin le Costa Rica qui accueille des Nicaraguayens.

L'étude aborde également la question des transferts de devises par les immigrés qui ont atteint un taux de croissance proche de celui d'avant la crise économique ayant frappé en 2008, année durant laquelle les pays du continent ont reçu un total de 61,013 millions de dollars.

18 jan 2013

Source : MAP

La Tunisie a reçu de la France un don en matériels et équipements de sécurité pour une valeur de trois millions d'euros, dans le cadre d'un partenariat pour la gestion des migrations, lors d'une cérémonie vendredi à la caserne d'El Aouina, près de Tunis, a constaté l'AFP.

Les équipements et matériels offerts par le ministère de l'Intérieur français consistent notamment en 89 véhicules de types divers, jumelles de vision nocturne, caméras de surveillance et gilets pare-balles.

Le secrétaire d'Etat de l'Intérieur Said Mechichi a précisé que le don s'inscrivait dans le cadre de la deuxième phase de l'accord que la Tunisie a signé avec la France en 2008 pour "la gestion concertée des flux migratoires".

En vertu de l'accord, la France s'est engagé à appuyer les services de police tunisiens en charge de la surveillance et du contrôle des frontières, à hauteur de 10 millions d'euros.

"Nous souhaitons conclure rapidement la troisième phase de l'accord afin de consolider le dispositif de veille et de contrôle des frontières, alors que la Tunisie traverse une phase transitoire délicate", a dit le responsable tunisien.

Selon l'ambassadeur de France à Tunis François Gouyette, les équipements offerts traduisent l'appui de la France à la Tunisie post-révolution, sans rapport avec le conflit armé au Mali.

"Le don en question entre dans un programme de coopération préalablement défini et ne peut être lié aux tensions actuelles marquant la situation au Mali", a-t-il déclaré à la presse.

Le diplomate français s'est cependant réjoui des mesures de sécurité renforcées autour de l'ambassade de France à Tunis, évoquant "une menace générale dans la région".

"Les autorités tunisiennes ont pris les mesures appropriées pour éviter des débordements et préserver les intérêts français", a-t-il affirmé.

La Tunisie, qui est confrontée à l'emergence de groupuscules islamistes radicaux, avait aussi reçu mi-décembre 16 véhicules faisant partie d'un don de 44 véhicules offerts par les Etats-Unis aux unités de patrouille dans les zones frontalières et à la brigade antiterroriste.

18 jan 2013

Source : AFP

Les participants à une rencontre tenue, jeudi à Nador, ont déploré la décision des Pays-Bas de réduire les allocations familiales pour les ayants droit marocains et ont appelé à la révision de cette décision.

Lors de cette rencontre, animée par deux parlementaires du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Nazha El Ouafi et Noureddine El Berkani et marquée par la présence d'acteurs politiques, syndicaux et défenseurs des droits de l'Homme, des témoignages poignants ont été exprimés notamment par des veuves dont les époux ont servi, des années durant, loin de leur proches, avec dévouement ce pays et ont contribué à son développement.

lles ont, à cette occasion, appelé à déployer tous les efforts en vue de mettre fin à cette décision qui va réduire de 40 pc les revenus des familles concernées, ce qui aura un impact direct sur leur niveau de vie.

Cette décision prise par les Pays-Bas s'inscrit dans le cadre de mesures débattues dans plusieurs pays européens et non seulement aux Pays-Bas et qui portent préjudice aux acquis des émigrés dont les Marocains, a indiqué la parlementaire Nazha El Ouafi, dans une déclaration à la MAP.

Plus de 200 députés de la Chambre des représentants et des conseillers ont signé une Lettre ouverte au gouvernement Néerlandais "pour le respect des droits des retraités Marocains des Pays-Bas", a indiqué Mme El Ouafi, déplorant que cette décision soudaine touche plus de 900 veuves marocaines dont les maris sont décédés aux Pays-Bas, ainsi que des orphelins et 4.500 enfants dont les parents sont revenus au Maroc.

"Cette décision va à l'encontre de la convention signée par le Maroc et les Pays-Bas depuis 1972 et constitue une certaine discrimination fondée sur l'origine. Elle représente un désengagent envers des Marocains qui ont contribué au développement des Pays-Bas", indiquent ces familles dans cette Lettre ouverte.

Les signataires ont réitéré "l'attachement du Maroc aux principes de dialogue pour aboutir à une solution juste et équitable dans le cadre d'une approche inclusive intégrant les dimensions économique, sociale et culturelle, fondée sur la raison et le respect des droits humains malgré le souci financier dû à une crise financière qui demeure conjoncturelle".

Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail avait récemment affirmé que le Maroc ne peut pas renoncer, sans avoir de solutions alternatives, aux droits et acquis de ses citoyens touchés par la décision des Pays-Bas de réduire leurs allocations familiales.

"Nos compatriotes, qui ont contribué à la croissance et au progrès des Pays-Bas et cotisé comme tous les autres travailleurs, devraient par conséquent bénéficier des mêmes droits", avait fait savoir le ministre.

Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.

18 janv. 2013

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a tenu, samedi à Doha, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie au Qatar, consacrée à l'examen de leur situation dans ce pays d'accueil.

A cette occasion, M. Maâzouz a souligné l'importance d'accorder une attention particulière à l'amélioration des conditions sociales des Marocains établis au Qatar à travers notamment l'examen du dossier de la couverture sociale et de la retraite.

Il a, en outre, mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les compétences marocaines dans l'accompagnement du processus de développement que connaît le Qatar, citant à cet égard les domaines du tourisme, de l'agriculture, de l'industrie et des technologies de l'information.

Le ministre a fait observer que le Qatar aura besoin de 2,5 millions de main d'Âœuvre étrangère à l'horizon de 2022, indiquant que le Royaume veut porter le nombre de compétences marocaines établies dans ce pays à 40.000.

M. Maâzouz a, également, rappelé que la visite effectuée en octobre dernier par SM le Roi Mohammed VI au Qatar a donné une nouvelle impulsion aux relations bilatérales, appelant à les développer davantage au service des deux pays et des deux peuples frères.
Les autres intervenants ont insisté sur la nécessité de promouvoir les conditions sociales de la communauté marocaine établie au Qatar, appelant à la création d'une école marocaine à Doha pour permettre aux enfants des Marocains installés dans ce pays du Golfe de préserver leur identité marocaine et leur attachement à la mère patrie.

Ils ont, en outre, déploré l'absence d'un cadre représentatif de cette communauté qui puisse contribuer à la résolution de ses problèmes, de même qu'ils ont appelé à associer les compétences marocaines établis au Qatar au processus de développement que connaît le Royaume.

La visite de M. Maâzouz au Qatar s'inscrit dans le cadre d'une tournée qui le mènera également en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

20 janv. 2013

Source : MAP

L’artiste Belgo-marocain Manza Eliott Ness (nom de scène), issu du mouvement hip-hop, vient de publier aux éditions belges Samizdat « Lis tes Ratures ». Un recueil de « citations multi-usages » qui invite le lecteur à voyager en parcourant des citations succinctes, dans l’esprit du punch lines qui caractérise les textes de Rap.

Le petit livre de soixante pages, est préfacé par le célèbre poète et chanteur belge Julos Baucarne, il a aussi bénéficié de la collaboration du poète Geert Van Istendael, de l’artiste Starflam et de l’anthropologue Farid El Asri.

Manza est l’auteur d’un premier recueil intitulé « Pensées en vrac », le phrasé de son écriture est à la fois caustique, profond, humoristique et se lit au second degré. IL affirme que son écriture « semble venir d’un besoin d’exister ou de faire exister une voix ». Il déclare aussi que son combat « est livré dans le livre ou dans les studios  (…) que ce soit au travers de [ses] écrits musicaux, poétiques, de proses, de Slam ou de citations ».

18/1/2013

Source : CCME

 

Après la décision du gouvernement canadien de fermer son Consulat Buffalo, aux Etats-Unis, en mai 2012, 9508 demandes de résidence permanente et 700 demandes de résidence temporaire ont été transférées à un centre de traitement pilote dans la capitale. Les personnes lésées par cette décision ont reçu la garantie de Citoyenneté et Immigration Canada d’un traitement de tous les dossiers au plus tard en été 2013.

Jeudi 17 janvier 2013, la ministre québécoise de l'Immigration, Diane de Courcy, a annoncé qu’elle ne pouvait pas venir en aide à ces quelques 10 000 immigrants de Buffalo, à qui le Québec a pourtant remis un certificat de sélection, mais qui attendent leur statut de résident de la part du gouvernement fédéral. Les candidats à l’immigration quant à eux, surnommés les « Oubliés de Buffalo » déplore le peu de considération accordée par les autorités canadiennes et dénoncent l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

Tout en rappelant qu’elle n’a qu’un pouvoir de persuasion par rapport à Ottawa, Mme de Courcy a dit qu'elle discutera de ce dossier avec son homologue fédéral.

La ministre a déploré que « Derrière chaque attente administrative, il y a un drame humain, il y a un espoir, une promesse déçue ».

18/1/2013

Source : CCME

Un rapport de l’Organisation des Etats américains (OEA), publié jeudi 17 janvier 2013, révèle que les candidats Sud-Américains à l’émigration délaissent les Etats-Unis et l’Espagne comme pays de destination privilégiés pour de nouveaux pays d’accueil. La crise économique qui a frappé ces deux pays en est la principale cause.

Au nombre de 860 000 personnes partis vers l’Espagne sur la période 2005-2007, les Sud-Américains partis vers ce pays sur la période 2008-2010 n’a pas dépassé 550 000, avec une chute de 38 % d’après des chiffres de l’OEA.

Le taux des immigrants légaux au départ de l’Amérique du Sud vers les Etats-Unis a baissé quant à lui de 4%. Mais d’après l’OEA, la baisse est « beaucoup plus prononcée chez les immigrants sans-papiers, où s'observe la plus forte chute ».

L’OEA constate que sur la période 2008-2010, le nombre de Sud-Américains quittant leurs pays dépasse les 3 millions. Le taux de ceux d’entre eux émigrant vers d’autres pays d’Europe a augmenté de 14 %, alors que le nombre de ceux émigrant vers d’autres pays non-européens de l’OCDE (Canada, Corée du Sud, Japon, Australie …) est de 8 %.

18/1/2013

Source : CCME

Le fondateur du "Nouvel Observateur" publie "Miroirs d'une vie", un livre qui rassemble des textes inédits et de grands entretiens. Nous publions ici "Les falaises du kif", une rêverie envoûtante, de Tanger à Blida, sa ville natale, dans laquelle il convoque sa famille, ses amis et ses amours littéraires, Stendhal, Gide ou Camus…Suite

Une mission d'information parlementaire sur la question des immigrés âgés a été officiellement lancée, mercredi 16 janvier, à l'initiative du président de l'Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone. Annoncée depuis le mois de novembre 2012, elle devrait rapidement commencer ses travaux. La présidence en a été confiée au député UMP Denis Jacquat et son rapporteur sera le socialiste Alexis Bachelay, élu des Hauts-de-Seine.

La question humaine est au coeur de la pièce de théâtre, French dream, signée par le dramaturge Bouselham Daif, inspiré du roman au titre éponyme du romancier Mohamed Hmoudane…Suite

L'heure est au bilan du programme Face Maroc, le grand projet de soutien aux investissements des MRE au Maroc lancé il y a 4 ans. Au total, 236 entreprises ont été créées. Un bon début sauf que l'Union Européenne n'a pas l'intention de continuer à financer cette initiative à l'avenir…Suite

L’ambassadeur du Maroc à Bamako. Hassan Naciri, a annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour veiller au suivi de la situation et la sécurité des ressortissants marocains au Mali. Selon des chiffres officiels, la communauté marocaine au Mali compte près de 380 personnes inscrites auprès du service consulaire de l'ambassade. On y trouve surtout des salariés dans le secteur banquier.,les télécoms et l'hôtellerie…Suite

Le projet Faciliter la Création d'Entreprises au Maroc, grâce à la mobilisation de la Diaspora marocaine installée en Europe (FACE Maroc), lancé en 2009 par quatre partenaires stratégiques, est arrivé à son terme. L'heure est au bilan des réalisations…Suite

Une mission d'information parlementaire sur la question des immigrés âgés a été officiellement lancée, mercredi, à l'Assemblée nationale française et devrait rapidement commencer ses travaux.

Lancée à l'initiative du président de l'Assemblée nationale, le Socialiste Claude Bartolone, cette mission était très attendue par les pays d'origine et les associations de défense des droits des migrants, en particulier des "chibanis", dont la majorité est issue des pays du Maghreb.

Selon le quotidien Le Monde, la présidence de cette mission d'information a été confiée au député Denis Jacquat (UMP/droite) et son rapporteur sera le Socialiste Alexis Bachelay.

Environ 350.000 immigrés âgés de plus de 65 ans vivent en France dans des conditions de logement et d'isolement problématiques. M. Bartolone estime que leur sort constitue aujourd'hui un important problème "social" à résoudre.

La mission peut en outre avoir une portée "symbolique pour les générations suivantes qui pourront voir comment la République traite leurs parents et grands-parents", a-t-il indiqué.

Pour faciliter "l'intégration" de cette frange de la population, plusieurs pistes devraient être examinées par la mission, dont la possibilité d'accorder "automatiquement" la nationalité française à toute personne qui pourrait justifier vingt-cinq ans de présence en France.

La mission devrait s'attarder aussi sur la question de la "portabilité" des droits de ces immigrés dans leurs pays d'origine, notamment l'aide au logement, l'assurance-maladie ou l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Ces droits ne leurs sont accordés que s'ils justifient résider en France un certain nombre de mois par an.

La mission devrait également examiner les questions de l'augmentation des superficies des carrés musulmans dans les cimetières, de la mise en place de repas halal dans les maisons de retraite ou de l'abaissement du coût des offres bancaires de rapatriement des corps dans le pays d'origine.

Les questions mémorielles seront également à l'ordre du jour. Il pourrait ainsi être proposé que soit à l'avenir valorisée dans les manuels scolaires d'histoire la participation des immigrés à la croissance économique de la France dans les années 1950-1960, notamment dans le secteur de l'industrie.

17 janv. 2013

Source : MAP

Quatorze personnes, membres d'un réseau international de passeurs présumés, ont été arrêtées, a annoncé jeudi la police grecque.
Le réseau facilitait l'entrée de migrants sans papiers en Grèce et leur passage en Italie, selon la même source.

Parmi les personnes arrêtées, huit Grecs, cinq Syriens et un Irakien, figurent "le chef et le gérant des affaires financières de l'organisation criminelle", selon un communiqué de la police.

Le cerveau de l'organisation serait un Syrien, selon la police.

Au moins quatorze autres personnes sont encore recherchées par Interpol et Europol en Turquie, en Belgique et en Allemagne, souligne le texte.

Soupçonné d'être à l'origine d'une dizaine d'affaires au cours de l'année dernière, le réseau faisait passer des migrants sans papiers d'Istanbul ou Izmir en Turquie vers les îles grecques de la mer Egée, surtout Rhodes, Kos et Lesbos.

Le prix demandé aux migrants pour un transfert vers les îles grecques s'élevait à 1.200 euros, tandis que leur transfert à Athènes coûtait 2.500 euros.

Le groupe facilitait également le passage des migrants d'Athènes vers l'Europe occidentale via l'Italie.

La police a saisi un voilier dans un port du Péloponnèse dans le sud du pays, qui était utilisé par les passeurs pour le trafic des migrants.
Près de 1,5 million d'étrangers sont recensés en Grèce, dont 600.000 sans-papiers.

17 janv. 2013

Source : MAP

Les Marocains représentent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) légalement installée en Espagne avec 788.563 personnes, selon les données publiées jeudi par l'Institut national de la statistique (INE).

Les Britanniques (397.892) occupent la deuxième place, suivis des Equatoriens (308.174) et des Colombiens (246.345), ajoute la même source, précisant que les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen en Espagne avec 897.563 immigrés.
Le nombre d'immigrés roumains et marocains en Espagne a continué à augmenter en 2012, note l'INE, faisant part d'une baisse des étrangers d'origine latino-américaine (Equateur, Colombie, Bolivie), en raison notamment de la crise économique.

Selon l'Institut, l'Espagne comptait au 1er janvier 2012 plus de 47 millions d'habitants, dont 5.736.258 d'étrangers, soit près de 12 pc de la population contre 12,2 pc l'année dernière. Ainsi, la population étrangère installée légalement en Espagne a connu une baisse pour la première fois depuis 15 ans.

La population espagnole recensée se chiffre à 47.265.321 de personnes, ce qui constitue une progression de 75.000 personnes en un année, indique la même source.

Depuis 2001, le nombre d'immigrés a augmenté en Espagne de plus de quatre millions, soit en moyenne quelque 600.000 étrangers de plus chaque année.

17 janv. 2013

Source : MAP

Le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz, effectuera du 19 au 27 janvier, une visite de travail au Qatar, en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis.

Cette tournée s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Royaume aux pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et qui ouvre de grandes perspectives de coopération économique et sociale avec ces pays, indique jeudi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.

La visite de M. Maâzouz vient consolider les efforts du gouvernement pour le renforcement des liens de coopération entre le Maroc et les pays d'accueil en vue d'une meilleure prise en charge des affaires de la communauté marocaine à l'étranger, ajoute la même source, notant qu'elle permettra également d'explorer les opportunités d'élargir la présence de la communauté marocaine dans ces pays et d'améliorer leur contribution productive à leur développement.

Au cours de cette visite, M. Maâzouz aura des entretiens avec les responsables gouvernementaux en charge des secteurs productifs et des départements du travail et des affaires sociales des trois pays, une occasion d'examiner les questions concernant le cadre de travail et de séjour des Marocains résidant dans ces pays arabes frères.

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger aura, par la même occasion, des réunions de communication et d'échange avec les membres de la communauté marocaine résidant dans ces pays pour leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur dans les domaines social, économique et culturel.

17 janv. 2013

Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 56,30 MMDH contre 58,63 MMDH en 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.

Les recettes voyages se sont inscrites, pour leur part, en régression de 1,6 pc durant l'année 2012, atteignant ainsi 58,14 MMDH, contre 59,11 MMDH en 2011, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour l'année 2012.

En revanche, les dépenses voyages ont été d'environ 11,23 MMDH, en hausse de 1,9 pc par rapport à l'année précédente, indique la même source.

Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, plus de 29,81 MMDH, soit une augmentation de 2 pc en rythme annuel.

Pour ce qui est des dépenses liés à cette rubrique, elles ont enregistré une hausse de 8,6 pc en glissement annuel, soit 9,15 MMDH en 2012, contre 8,43 MMDH en 2011.

Durant l'année 2012, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont atteint 563,57 MMDH contre 532,76 MMDH en 2011, soit un accroissement annuel de 5,8 pc.

17 janv. 2013

Source : MAP

L'Observatoire du Tourisme vient de livrer ses dernières statistiques relatives à la période allant du 1 er janvier au 30 novembre 2012. Les indicateurs restent inquiétants et traduisent une forte baisse des arrivées touristiques, mais une chose est à retenir, les efforts consentis par les hôteliers marocains …Suite

Sur la longue liste de justificatifs 'à fournir, s'ajoutent depuis le 9 janvier, la nécessité de présenter un casier judiciaire et un certificat médical. Une entrée en vigueur qui a débuté à Rabat et qui doit s'étendre à tout le royaume...Suite

La Cour européenne des droits de l’Homme a affirmé que « le droit de manifester sa religion sur le lieu de travail est protégé, mais doit être mis en balance avec les droits d’autrui ».

Dans un communiqué de presse, paru le 15 janvier 2013, la Cour de Strasbourg a annoncé cette décision suite à une affaire en Grande-Bretagne, où une hôtesse de l’air de la compagnie British Airways a été sanctionnée en 2006 pour avoir porté une croix.

La Cour européenne a souligné dans sa décision l’importance de la liberté de religion garantie par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui comprend la liberté de manifester sa religion, y compris sur le lieu de travail.

176/1/2013

Source: CCME

Trois jeunes gens en couverture, Black, Blanc, Beur, plongés dans un livre ouvert. Deux garçons et une fille, même pas voilée. Cela pue le cliché, le bouquin racoleur et commercial, sauf que c’est signé : Rachid Benzine. Celui-là qui a écrit Les Nouveaux Penseurs de l’islam. Du coup, on se laisse tenter, on attrape le livre et on l’ouvre. C’est là que commence le ravissement.

Expliquer le Coran n’est pas chose facile pour un musulman. Un théorème de mathématique ou une règle de grammaire, c’est possible. C’est analytique, cela passe par l’intellect. Mais le Coran, une Parole que l’on aborde par le cœur, que l’on vénère et que l’on récite chaque jour au point de faire corps avec : comment s’en détacher, pour le rationaliser, afin de l’expliquer à un jeune ? Ce nouveau livre de Rachid Benzine propose une voie intéressante.

Donner du sens au Coran...

Le Coran expliqué aux jeunes n’est pas un « Tafsir spécial jeunes ». Les versets ne sont pas cités et commentés l’un à la suite de l’autre. Il n’est pas non plus un « catéchisme musulman » avec une taxonomie du Coran pour en faire un « savoir enseignable ». L’auteur entre dans son sujet par la porte du dialogue : question-réponse. Une question ordinaire de jeune, une réponse savante d’adulte. C’est l’un des beaux mérites de ce petit livre.

Car le musulman appréhende le Coran, souvent inconsciemment, selon les préceptes de son école juridique. Avec un peu de culture, il apprend les interprétations des autres écoles. Mais qu’en est-il du discours pédagogique sur ce Livre ? Le discours qui donne du sens au Coran, que l’on soit musulman ou non ? En 196 pages, l’auteur nous en propose un morceau choisi, à partir de questions qui semblent anodines mais qui ne manquent pas de pertinence.

La nature de la prophétie, le statut du discours, le rapport entre le Coran-livre et le Coran-Parole de Dieu, mais aussi l’influence du contexte sur la forme, sur le message du Coran, etc.

Les jeunes ont besoin de réponses honnêtes et de réponses complètes. L’auteur est un scientifique. Il est aussi musulman. L’analyse scientifique coïncide parfois avec le discours de la tradition musulmane. Les deux peuvent diverger tout en se complétant. Et, bien entendu, science et tradition peuvent se contredire. Rachid Benzine ne fait pas d’impasse.

On retrouve ainsi, au détour de quelques passages, le Rachid Benzine qui déstabilise par son approche scientifique de nos données traditionnelles. Cet enseignement de base que le musulman reçoit dans sa jeunesse, lisse et bien trop savoureux pour être remis en question. En sniper aguerri, l’intellectuel pointe le viseur sur ces idées reçues et appuie sur la gâchette, sans trembler. Il s’attend à une volée de bois vert. Mais il a prévu le coup : « J’suis pas là pour leur dire ce qu’ils veulent entendre », annonce-t-il, en citant Kery James.

Les choses sont ainsi faites : la rationalité scientifique appliquée aux traditions religieuses ne fait pas toujours plaisir. En cela, le musulman a du retard sur le chrétien et le juif. Et il faudra du temps à certains pour accueillir ce discours. Mais, face à une certaine littérature qui prétend magnifier le Coran en le classant hors temps, hors espace, hors Histoire et hors culture, on se dit qu’un peu d’analyse critique ne peut que faire du bien à notre intelligence qui reste malheureusement humaine.

... aux jeunes et aux anciens jeunes

Car le Coran est agréable à réciter, facile à lire. Mais sa compréhension exige attention et beaucoup d’efforts d’analyses. Pour l’auteur, « la Révélation n’est pas un discours didactique, scolaire de Dieu, qui s’adresse aux hommes en leur disant : voici qui je suis, avec une liste de ce que je demande et commande, de ce que je fais, etc. Elle est beaucoup plus obscure, plus subtile, plus riche, et demande à être lue et relue, scrutée et interprétée... pour être comprise » (p. 106).

Sur le style coranique, par exemple, on répète souvent au non-arabophone qu’il ne pourra jamais accéder à la beauté du Coran à moins d’apprendre la langue du Prophète. « Tu veux comprendre le Coran ? Commence par apprendre l’arabe. » C’est ainsi qu’instruction islamique et cours d’arabe sont souvent devenus synonymes. En France métropolitaine, il a fallu attendre 1959 pour qu’un musulman, Muhammad Hamidullah (1908-2002), ose traduire le Coran arabe en français. Curieusement, M. Hamidullah n’était ni Français ni Arabe ; il était Indien. Rachid Benzine replonge le Coran dans le contexte littéraire de l’époque et ouvre une fenêtre pour en approcher le style.

En page 95, schéma à l’appui, il décompose la sourate 2 pour laisser apparaître sa structuration thématique interne. Arabophone ou non, on peut voir comment une partie de la sourate entre en résonance avec une autre partie dans une parfaite symétrie. « Si nous lisons cette sourate de manière linéaire, on peut avoir le sentiment d’une construction chaotique », écrit-il. « Or, nous sommes en présence d’une construction circulaire où le centre est identifiable et où les éléments de la première partie correspondent à ceux de la seconde mais inversée. » On a envie d’en redemander !

Un livre en langue française sur « le Coran arabe » est un prétexte ordinaire à la polémique facile. Dans le contexte actuel, où le musulman de France crie à l’islamophobie face à un pan de la société qui hurle à l’islamisation, il faut une audace certaine à l’intellectuel pour exercer son travail d’analyse critique. L’auteur prétend s’adresser aux jeunes, c’est un joli euphémisme. Aux anciens jeunes aussi, son travail donne largement à méditer, à cogiter.

En faisant dialoguer le discours traditionnel et le discours scientifique sur le Coran, à l’ombre de questions élémentaires, ce livre s’adresse à toutes les générations. Il peut embarrasser le musulman francophone mais ne manque pas de l’instruire. Aux curieux de l’islam, aux parents et aux enseignants souvent démunis d’approche didactique sur le Livre saint des musulmans, M. Benzine offre un support pédagogique original, structuré pour être lisible dans l’ordre et dans le désordre.

Comme Les Nouveaux Penseurs de l’islam, l'ouvrage de Rachid Benzine a l’étoffe du livre de référence. Un franc rayon de lumière dans le brouillard idéologique, fait d’ignorance et de préjugés, qui entoure le discours sur le Livre saint de l’islam. Dense, accessible, agréable à lire, et surtout parce qu’il reste honnête, ce livre qui cible les jeunes est parti pour bien vieillir.

Le Coran expliqué aux jeunes, de Rachid Benzine, Éd. du Seuil, 2012, 208 p., 9 €.

14 Janvier 2013, Amara Bamba

Source : Saphirnews

Fès, dont la dimension spirituelle et culturelle a toujours captivé l'imaginaire, a eu mercredi soir droit à un hommage digne de son statut de fleuron de la civilisation marocaine, et ce à l'occasion d'une soirée haute en couleur, organisée au siège du prestigieux musée londonien de Leighton House.

Plusieurs intervenants se sont succédés lors de cette rencontre, tenue en présence de l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala, pour exposer devant un parterre de responsables gouvernementaux, de parlementaires, d'ambassadeurs de pays frères et amis et d'intellectuels de divers horizons, les multiples dimensions qui font de la ville impériale marocaine un véritable havre de paix et un symbole de la cohabitation entre différentes cultures, civilisations et religions.

"L'histoire des villes impériales du Maroc est fascinantes", a fait observer le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, soulignant que Fès, tout comme Marrakech, a marqué de son empreinte la culture millénaire du Royaume.

Les intervenants se sont accordés à dire que le choix de Londres pour rendre hommage à Fès est judicieux d'autant plus que les deux cités symbolisent, de par leur histoire ancienne et leur culture riche, un parfait exemple de ce que doit être le dialogue entre l'Occident et l'Orient.

La rencontre, axée sur la présentation du livre +Fez in World History+ (Fès dans l'Histoire du Monde) publié par l'université Al-Akhawayn, a permis de présenter la capitale spirituelle du Royaume dans ses dimensions culturelles, humaines et spirituelles.

Pour M. Haddad, le Maroc, grâce à ses valeurs civilisationnelles, s'impose comme un modèle dans un monde en proie au déchirement, aux replis identitaires et à l'extrémisme.

L'exemple de Fès, qui représente l'apogée de la civilisation marocaine dans toutes ses expressions, est très édifiant, a noté le ministre, soulignant que la rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts consentis par l'ambassadeur du Maroc à Londres pour mieux faire connaitre les atouts du Royaume dans tous les domaines.

De son côté, Mme Susan Gilson Miller, professeur d'histoire à l'université de Californie (Etats-Unis), a mis en avant la vocation de Fès en tant que modèle de cohabitation entre les différentes religions.

"C'est cette cohabitation, cette ouverture et cette diversité qui font la force du Maroc", a-t-elle dit, notant que le Royaume "représente bel et bien une exception dans un environnement régional et international déchiré par les malentendus et les préjugés".

Plusieurs personnalités britanniques présentes lors de cette grandiose rencontre ont salué l'initiative de l'ambassade du Maroc, en soulignant que cette manifestation culturelle a traduit fidèlement l'image du Royaume en tant que pays dépositaire d'une extraordinaire civilisation.

La rencontre est venue témoigner des affinités culturelles qui existent entre le Royaume-Uni et le Maroc, deux pays liés par des relations d'amitié fondées sur le respect mutuel, a indiqué Andrew Murrison, membre conservateur de la chambre des Communes (chambre basse du parlement britannique).

Il a souligné que 2013 sera une année spéciale pour les deux pays d'autant plus qu'elle marquera le 800ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux Royaumes.

La rencontre s'est achevée en apothéose avec une performance magistrale de l'orchestre de Fès de la musique andalouse, conduit par Mohamed Briouel, une icône de cet art ancestral, qui a émerveillé l'assistance par des partitions interprétées dans la pure tradition propre de l'école fassie.

17 jan 2013

Source : MAP

Une conférence-débat sur le thème "carrefour des idées", consacrée à l'examen de la situation des Marocains résident à l'étranger (MRE), leurs compétences et les difficultés qu'ils rencontrent, a été organisée mercredi à Rabat par la Fondation diplomatique.

Cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les ambassadeurs des pays de résidence sur le capital humain que constitue la communauté marocaine pour le développement des relations bilatérales, de mettre en exergue les problèmes liés à la crise économique et son impact sur les MRE, et de trouver des pistes de solutions par le biais du dialogue, a déclaré à la MAP le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâazouz.

"C'est la raison pour laquelle nous avons lancé une stratégie spécifique pour la mobilité de compétences marocaines à l'étranger, qui permettrait de mettre à profit leurs expertises en faveur du développement initié par SM le Roi Mohammed VI dans différents domaines", a -t-il expliqué.

Lors de cette conférence, le ministre a décliné le bilan, le plan d'action et la vision stratégique du ministère, soulignant que la communauté marocaine établie à l'étranger prend de plus en plus d'ampleur dans la mesure où elle a atteint 5 millions en 2012.

Face à la crise économique qui sévit en Europe et aux exigences de mobilité qui en découlent pour les immigrés, le Maroc a entrepris une série de mesures visant à accompagner et à réinsérer les MRE qui ont choisi de retourner dans leur pays d'origine, en les assistant à mettre en oeuvre des projets d'auto-emploi.

Dans la même optique, un portail interactif sera lancé le 31 janvier pour servir de cadre de rencontres pour les Marocains du monde, et permettre aux différentes entreprises et aux acteurs concernés de s'enquérir in situ des compétences marocaines, a-t-il annoncé.

Pour sa part, Noureddine Erray, chargé d'affaires près l'ambassade de Tunisie au Maroc, a souligné l'impératif de fédérer les efforts des pays maghrébins, dans le but de surmonter les difficultés auxquelles font face les membres de la communauté maghrébine résident à l'étranger et de promouvoir la coopération intermaghrébine en la matière.

Cette rencontre qui a réuni une quarantaine d'ambassadeurs étrangers accrédités au Maroc a été l'occasion de débattre des rôles que pourraient jouer les Marocains du monde et les étrangers établis au Maroc dans l'échange de compétences et l'impulsion de la dynamique du développement.

La Fondation diplomatique est une organisation non gouvernementale à but non lucratif basée au Maroc avec des bureaux à Paris. Elle joue un rôle important dans un certain nombre de réseaux nationaux, régionaux et globaux.

17 jan 2013

Source : MAP

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé mardi qu'un nombre record de 107.500 réfugiés et migrants africains ont effectué la périlleuse traversée depuis la corne de l'Afrique vers le Yémen en 2012 pour rejoindre les pays du Golfe.

Selon l'ONU, c'est l'afflux le plus important vers le Yémen depuis 2006, année où le HCR a commencé à établir ces statistiques.

Sur l'année 2012, un nombre de 100 personnes se sont noyées ou ont été portées disparues dans le golfe d'Aden et dans la mer Rouge.

''En 2012, 8 arrivants sur 10 étaient des Ethiopiens, soit plus de 84.000 personnes, les autres des réfugiés somaliens. De nombreux migrants se servent du Yémen comme point de transit en route vers d'autres pays du Golfe'', a expliqué le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse.

''Malgré des difficultés économiques et sécuritaires, le Yémen a continué de recevoir et d'accueillir un nombre tristement record de personnes ayant fui la corne de l'Afrique en quête de sécurité, de protection et de meilleures conditions économiques'', a-t-il ajouté.

Tous les arrivants somaliens sont automatiquement reconnus en tant que réfugiés par les autorités yéménites. Le HCR mène des procédures de détermination du statut de réfugié pour les Ethiopiens et d'autres nationalités qui déposent une demande d'asile au Yémen.

Cependant, des difficultés importantes sont rencontrées pour répondre aux différents risques en matière de protection auxquels les arrivants sont confrontés durant leur voyage et à leur arrivée au Yémen, a-t-il rappelé.

Les bateaux effectuant la traversée vers le Yémen sont souvent surpeuplés, bien au-delà de leurs capacités, et les passeurs, pour éviter les garde-côtes yéménites, forcent les passagers à sauter par-dessus bord, souvent loin des côtes.

Certains passagers épuisés, qui n'ont pas la force de nager, se noient, selon le HCR.

Les nouveaux arrivants sont également exposés à l'exploitation, aux violences et aux abus sexuels.
La situation est particulièrement difficile le long de la côte de la mer Rouge, où un puissant réseau de passeurs et de trafiquants d'êtres humains limite la capacité du HCR à accéder aux nouveaux arrivants.

15 jan 2013

Source : APS

L'Union européenne finalise le lancement d'une mission civile destinée à aider la Libye à mieux contrôler ses frontières, une tache extrêmement difficile pour la nouvelle administration libyenne, a-t-on appris mercredi de source européenne.

Envisagée depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, cette mission civile pourrait être formellement approuvée dans les prochaines semaines afin d'être lancée à la mi-2013, a-t-on précisé de même source.

Les autorités de Tripoli peinent à surveiller les frontières terrestres qui s'étendent sur 4.000 km, souvent dans des zones désertiques, et maritimes (2.000 km), points de passage de trafics en tous genres.

En décembre, le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, avait ordonné la fermeture des frontières avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée.

Cette décision avait été justifiée par une détérioration de la sécurité, notamment en raison de la crise au Mali, liée en partie au passage d'armes et de combattants qui transitent par les pays frontaliers comme le Niger ou l'Algérie.

La Libye est par ailleurs confrontée à un afflux d'immigrants clandestins venus d'Afrique sub-saharienne et souhaitant rallier l'Europe.

Les nouvelles autorités ont échoué jusqu'ici à mettre en place une véritable armée et une police nationale à même de rétablir la sécurité dans le pays.

16 jan 2013

Source : AFP

Les premiers passeports biométriques ont été délivrés mercredi à des membres de la communauté algérienne établie à Paris et sa région, à la faveur de la visite de travail qu'effectue en France le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli.

Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu au consulat général d'Algérie à Paris et à celui de Bobigny (Seine Saint-Denis), s'est enquis sur place des différentes étapes d'élaboration du passeport biométrique, s'intéressant particulièrement au délai de traitement des dossiers (enrôlement, saisie des données, certification).

Plus de 180 documents de voyage biométriques ont été délivrés aux membres de la communauté algérienne, à travers sept postes consulaires pilotes en France, a indiqué à la presse le secrétaire d'Etat, qui se trouve depuis lundi en France où il a procédé à la délivrance de passeports biométriques à des ressortissants algériens à Marseille et Lyon.

"Cette opération sera élargie, dans deux mois maximum, à l'ensemble des postes consulaires dans l'Hexagone, avant de concerner, dans une seconde étape, les représentations algériennes en Europe, aux Amériques et dans les pays arabes", a-t-il annoncé lors d'un point presse.

M. Sahli s'est félicité, à cette occasion, du fait que les consulats algériens soient "à même de délivrer de tels documents". "Nous avons instruit les responsables de postes consulaires de mener une compagne pour vulgariser ce genre de passeports via leurs sites Internet et les radios communautaires, et inciter nos ressortissants à constituer leurs dossiers pour se voir délivrer ces documents dans les délais", a-t-il préconisé, signalant qu'une action similaire impliquant les médias lourds sera lancée prochainement par ses services en Algérie.

Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger a, par ailleurs, insisté sur "l'importance" accordée par les autorités algériennes à la représentation de la communauté nationale, en France ou ailleurs. "Mes prochaines visites en France notamment, mais aussi dans d'autres pays, seront mises à profit pour voire avec les représentants associatifs la manière qu'ils jugeront idoine pour constituer, le plutôt possible, le Conseil consultatif de l'immigration", a-t-il affirmé.

Il a rappelé, à ce sujet, que le décret présidentiel instituant cet organe a été signé il y a quatre ans.

Selon M.Sahli, ce Conseil devrait être une "force de proposition" émanant des représentants de la communauté nationale à l'étranger, pour prendre d'abord en charge leurs préoccupations, et suggérer des "alternatives" permettant leur implication dans le projet de développent national.

L'Algérie doit se conformer, d'ici au 24 novembre 2015, aux normes internationales de délivrance et de contrôle des documents de voyage, notamment celle recommandée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

Le passeport électronique et biométrique est un document sécurisé lisible à la machine, qui comprend notamment une photo numérisée et une puce électronique.

16 jan 2013

Source : APS

Le département de la secrétaire d'Etat Maggie De Block a déclaré, mardi 15 janvier 2013, que 2.907 permis de séjour ont été retirés à des Européens depuis un an et demi. Il s’agit pour la plus part des cas de bénéficiaires d’aides illégales des services sociaux belges.

Cela a été possible grâce au croisement des bases de données des Centres publics d'action sociale (CPAS) et des autorités fédérales depuis la mi-2011.

Il s'agit principalement de Roumains, d'Espagnols et de Bulgares qui «profitaient illégalement de l'allocation de subsistance ». Suite à des contrôles plus stricts, 989 citoyens de l'Union européenne ont dû quitter la Belgique en 2011. Tandis que les permis de séjour de 1918 bénéficiaires irréguliers de l'aide sociale ont été retirés en 2012.

D’après les conclusions des services de Mme De Block, il s’agissait dans la plus part des cas de faux indépendants, « des gens qui se sont inscrits comme indépendants, mais qui en réalité travaillent pour le compte de quelqu'un d'autre ».

16/1/2013

Source : CCME

Le parti nationaliste flamand, N-VA, a désigné Nabilla Aït Daoud échevine de la jeunesse et de l'environnement à la ville d’Anvers, principale métropole du Nord du pays (région flamande). Le parti confirme ainsi sa volonté d’intégrer des élus issus de la diversité dans la gestion politique locale. Elle devient ainsi la deuxième élue d’origine marocaine à qui le parti confie un fauteuil au sein d’un collège communal. Avant elle, Nadia Sminate qui a été annoncée première bourgmestre d’origine marocaine, occupera ses fonctions à mi-mandat, dans trois ans.

Mme Aït Daoud dirigeait jusqu’au jour de sa prestation de serment, en début janvier 2013, une entreprise de sandwiches. Elle constitue aux yeux de son parti un « exemple d'intégration réussie». Avant elle, une autre marocaine avait été désignée échevine, au lendemain des élections de 2000, la socialiste Mimount Bousakla, qui avait siégé jusqu’en 2003, date de son entrée au Sénat belge.

A noter que deux districts de la ville d’Anvers ont connu par le passé deux échevines d’origine marocaine : Fatika Azzaoui à Berchem (2006-2012) et Fatima Bali à Borgerhout (2006-2010). Cette dernière étant la première femme d’origine marocaine à être élue à Anvers, dès 1988.

16/1/2013

Source : CCME

Une « réforme migratoire» est entrée en vigueur à Cuba, lundi 14 janvier. Le permis de sortie nécessaire pour se rendre à l'étranger, appelé familièrement « carte blanche,), a été supprimé.

Eu égard la forte représentaôon de l’élément /féminin au sein du collectif marocain et sa croissante visibilité dans l’environnement socioprofessionnel des travaux de terrain se sont déyeloppés dans les communautés autonomes (région) à forte concentration de la main-d’oeuure marocaine...Suite

Le projet Face Maroc, cofinancé par l’Union européenne, vise à faciliter la création d’entreprises au Maroc par les MRE installés en Europe. Le projet a dépassé ses objectifs : 236 entreprises créées, 85,12 millions de DH investis et 844 emplois directs créés en l’espace de 4 ans dans divers secteurs et dans différentes régions du Royaume.

Le projet Face-Maroc (faciliter la création d'entreprises au royaume par la mobilisation des RME) a permis la création de 236 entreprises, avec un investissement total de 85.126.220 DH , ayant généré 844 emplois directs, a-t-on annoncé mardi à Casablanca.
C'est une expérience exemplaire ayant donné des résultats "tangibles", "concrets" et "plus qu'honorables", commenteront MM. Eneko Landaburu, ambassadeur de l'UE, Jacques Kemp, président de la fondation néerlandaise +IntEnt+ et Abdelfettah Sahibi, directeur au ministère chargé des RME lors de la présentation du bilan de cette expérience lancée en 2009 pour encourager la diaspora à transférer son savoir acquis et à appuyer le montage de projets économiques au Maroc.

Ce satisfécit s'explique par le bilan plutôt positif de ce projet dont les initiateurs se sont fixés pour objectifs de créer en 4 ans, 225 entreprises et générer 1350 emplois.

Les RME d'Italie ont créé le plus d'entreprises (28 pc), suivis par ceux de France (25 pc), des Pays-Bas (16 pc), d'Espagne (15 pc), d'Allemagne (7 pc) de Belgique( 4 pc), d'Angleterre (3 pc) et par ceux d'autres pays européens qui ne totalisent qu'1 pc des création d'entreprises.

Côté genre, les hommes ont été à l'origine de la quasi-totalité des entreprises créées avec 58 pc alors que les femmes n'ont en créé que 15 pc.

Par secteurs, le tertiaire et le BTP arrivent en pole position avec 16 pc chacun, suivis de la restauration et l'hôtellerie (15 pc), l'import et la distribution (12 pc) les transports (11 pc) et l'industrie (3 pc).

Ce bilan fait également ressortir que 89 pc des entreprises créées en 2009, étaient encore actives en 2012.

"Les résultats sont probants et il faut que cette expérience se poursuive", dira M. Landaburu, également chef de la délégation de l'UE, qui a cofinancé ce projet, avec un apport de 1.497.305 euros sur les 2.230.098 investis au total.

La diaspora qui a participé au développement des moult pays européens d'accueil a démontré, à travers cette expérience, qu'elle peut être un facteur de croissance et de création de richesses et d'emplois dans le pays d'origine, a-t-il ajouté.

Cela passe, entre autre, par la promotion des investissements des RME qui ne représentent que 3 pc des transferts (quelque 52milliards de DH), renchérira M. Sahibi qui a rappelé que son département est en passe de mettre un dispositif d'appui à l'investissement de la diaspora marocaine.

Il est également question de mobiliser la richesse immatérielle des RME qui comptent de nombreuses compétences dans divers domaines, a-t-il ajouté.

Cette expérience satisfaisante et qui a donné de bons résultats malgré les faibles moyens financiers mobilisés, doit trouver un nouveau prolongement, soutiendra pour sa part M. Kemp dont la fondation IntEnt figure parmi les quatre partenaires stratégiques de ce projet aux côtés de l'Agence française de Développement (AFD), le Centre allemand pour la migration internationale (CIM) et IntEnt-Maroc.

La fondation IntEnt, créée en 1996 pour encourager les migrants à la création d'entreprises dans leur pays, est opérationnelle dans 16 pays dont le Maroc où une antenne a été montée en 2007.

15 janv. 2013

Source : MAP

L'avocat Arno Klarsfeld, proche de Nicolas Sarkozy, a été évincé mardi de la présidence de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).

Il est remplacé par Rémy Schwartz, conseiller d'Etat, qui fut rapporteur général du Haut conseil à l'intégration de 1995 à 1997, précise un décret publié au Journal officiel.

Arno Klarsfeld, 47 ans, est le fils des "chasseurs de nazis" Serge et Beate Klarsfeld.

Il avait représenté l'Association des fils et filles de déportés juifs de France fondée par son père au procès de Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour la déportation de juifs entre 1942 et 1944.

Arno Klarsfeld, qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, avait été nommé à la tête de l'Ofii, chargé de l'accueil et de l'intégration des migrants, en septembre 2011.

Il avait alors remplacé Dominique Paillé, un centriste qui avait critiqué la "droitisation" de l'UMP sur les questions d'immigration.
Le fils des époux Klarsfeld n'est pas le premier proche de l'ancien chef de l'Etat à faire les frais de l'alternance. Plusieurs responsables policiers et dirigeants d'établissements publics ou d'autorités indépendantes ont été ainsi appelés à d'autres fonctions.

15 janvier 2013 ; Gérard Bon

Source : Reuters

Immigration en Belgique : la misère politiquement assistée

« C’est formidable la Belgique, c’est le pays où l’argent sort des murs » s’exclamait devant un distributeur de billets, en 1992, la grand-mère d’une amie immigrée en visite dans ce pays pour la première fois. 20 ans après, l’Euro est arrivé et tout a empiré.

Les récentes publications relatives au chômage dans l’Union européenne nous démontrent que si l’argent sort toujours du mur, les files de demandeurs d’emploi s’allongent sur les trottoirs. De record en record, de tristesse en détresse, la population s’interroge sur son avenir et nul besoin d’être Maya pour prédire une explosion sociale du pays. Prenons l’exemple de ce que beaucoup de Belges pensent et parfois disent : « c’est la faute aux immigrés, ils nous volent notre boulot». Regardons-y de plus près.

La Belgique est, en Europe, la tête de gondole des systèmes sociaux (de l’assistanat diront certains) et du multiculturalisme. Une étude de 2010 (Centre d’égalité des Chances) nous informe que les étrangers (y compris les naturalisés et la deuxième génération) représentent 24,22 % de la population. Sachant que la Belgique est au cœur de l’Europe, nous prendrons le cas plus spécifique des étrangers hors Union européenne fraîchement arrivés dans la Belgique, ce plat pays !

Tout le monde connaît ses problèmes : dette nationale (à plus de 100 % du PNB), taux de chômage affolant particulièrement à Bruxelles et dans les grandes villes francophones, crise identitaire… Le système social paradisiaque financé par des emprunts depuis 30 ans et plombé par les intérêts titanesques de la dette se fissure de partout. A cela vient s’ajouter un choc des cultures inédit jusqu’alors : le communautarisme. Chacun ne prêchant plus que pour sa paroisse ou sa mosquée, l’Etat laïc est mis de facto entre de lourdes parenthèses.

Que se passe-t-il au Royaume des Belges ?

Des chiffres, des statistiques : la bulle démographique créée après la guerre a éclatée. Le pays ne fait plus d’enfants. Or, un pays qui ne se reproduit pas est naturellement en voie d’extinction. Plus pragmatiquement qui va payer les pensions des enfants du baby-boom…

La solution a été vite trouvée : comme il avait été importé de la main d’œuvre lorsqu’il y avait trop de travail, et bien c’est simple la Belgique a importé de la démographie. De plus, cela est porteur à travers la multi-culturalité, l’égalité des chances pour la planète entière, la croisade démocratique : « Venez des quatre coins du monde repeupler ce petit pays si riche ; ici c’est le paradis social »… Effectivement les élites politico-économiques ne s’étaient pas trompées sur le potentiel des invités : si les Belges ne font que 1,67 enfants par ménage, ce qui est à terme une disparition, les étrangers (toujours hors U.E.) font plus de 4 enfants. Oui mais…

Avant la crise (chiffres de 2008 : Belgique. Terre d’immigration : statistiques et évolutions Itinera Institute) nous observions un taux de chômage de 6,34 % chez les Belges (qui, bien qu’élevé correspondait plus à un chômage conjoncturel conjugué avec les conséquences des crises des années antérieures). Dans la catégorie des étrangers hors U.E. : le taux passe à … 27, 30 %. Si nous allons plus loin, le taux d’inactivité est pour eux de 61 % soit 6 personnes sur dix qui n’ont pas d’emploi ! Et chaque jour, de nouveaux arrivants viennent grossir le nombre des chômeurs et des assistés sans que les autorités ne tirent les conséquences de ce chiffre.

Pourquoi ? L’Economie belge, comme la majorité des économies occidentales, est tertiaire (les services, la valeur ajoutée) et ne dispose pas d’emplois suffisants pour les personnes sous-qualifiées, sans diplôme, sans formation. Alors, le paradis social change vite d’aspect : les primo-arrivants (nom officiel des immigrés en Belgique mais aussi en France) sont parqués dans des périphéries urbaines ou au milieu des villes qui dépérissent : sans formation, sans travail et sans horizon professionnel, les nouveaux habitants sont laissés à l’abandon dans des « chancre-villes ». Il n’en faut pas plus pour que se développent tous les maux de la terre : désespoir, drogue, délinquance. Dès lors les primo-arrivants sont une génération perdue.

Et leurs enfants ? Elevés dans un pays et une culture différente avec 60 % de chance de naître dans une famille assistée (et même pour ceux qui trouvent un travail il s’agit souvent de contrats éphémères et du travail précaire), ils passent ainsi du tiers au quart-monde avec plus d’aisance que de poursuivre des études supérieures (pour mémoire : en Belgique ou en France, seuls 10 à 12 % d’enfants d’ouvriers arrivent à l’université). Pour les classes sociales assistées et précarisées, ayant bien souvent un niveau de français ou de flamand insuffisant, je vous laisse imaginer le taux. Un jeune universitaire issu de ces milieux, c’est « le brin d’herbe » qui ne peut cacher la forêt.

Pour ajouter encore une touche de pessimisme, voilà que survient la crise et l’austérité. Plus de chômage, plus d’impôts, moins de sécurité sociale, moins d’encadrement.

Et la politique d’immigration montre alors son vrai visage : repli nationaliste ou religieux, marasme et perte des valeurs. La criminalité au coin de la rue. De dessous les pavés naît la rage. La démocratie veut s’exporter alors qu’elle s’effondre sur ses propres bases. Nous pourrions citer l’histoire d’un jeune immigré tchétchène nommé Issa et arrivé en Belgique il y a dix ans. Après avoir envoyé, au cours de ses années de séjour de l’argent à sa famille restée au pays, il a pu se faire construire une petite maison là-bas. M’étonnant d’apprendre son départ de cette Belgique si confortable, je l’interrogeais : « Pourquoi pars-tu ? » il répondit très justement : « Ici, c’est fini le paradis…».

16.01.2013, Olivier Berlanda

Source : Voix de la Russie

La fondation IntEnt aux Pays-Bas, l’Agence française de Développement, le CIM en Allemagne et IntEnt Maroc, ont organisé mardi, la cérémonie de clôture du projet "Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc grâce à la mobilisation de la diaspora marocaine installée en Europe" (FACE Maroc), lancé depuis 2009. Le projet est cofinancé par l'Union européenne.

La Thaïlande va permettre aux Nations unies de rencontrer des centaines de réfugiés arrêtés ces derniers jours, parmi lesquels figurent probablement des membres de la minorité musulmane apatride des Rohingyas venus de Birmanie, a-t-on appris de sources officielles.

Les autorités thaïlandaises ont accepté le principe de nous donner l'accès à ce groupe. Nous poussons pour que cela arrive le plus vite possible, a indiqué à l'AFP Vivian Tan, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

Ces quelque 850 personnes ont été interpellées lors de trois raids différents, a-t-elle précisé. Nous ne pouvons confirmer leur identité sans avoir parlé avec eux au préalable et avoir fait une première estimation.

Les autorités thaïlandaises ont confirmé autoriser l'accès du HCR.

La police se concentre sur les entrées illégales, la détention illégale et l'accueil des migrants illégaux, a déclaré le général Paradorn Pattanatabut, secrétaire général du Conseil national de sécurité sans se prononcer sur la possibilité d'un trafic d'êtres humains.

Alors que les ONG s'inquiètent du fait que les enfants sont de plus en plus nombreux parmi les boat-people rohingyas, il a aussi précisé que 160 mineurs avaient été séparés des adultes, qui sont gardés dans deux centres de rétention et quatre commissariats.

Tous ont été arrêtés dans la province de Songkhla, proche de la frontière avec la Malaisie. Des sources policières thaïlandaises avaient initialement déclaré qu'ils seraient traités comme des immigrés illégaux et expulsés.

Quelque 800.000 Rohingyas, considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète, vivent confinés dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest birman, où des violences entre musulmans et bouddhistes ont fait au moins 180 morts et plus de 115.000 déplacés en 2012.

Des centaines de milliers d'entre eux vivent déjà en exil mais ces violences ont provoqué des départs encore plus nombreux ces derniers mois. Seule la Malaisie les accepte pour le moment, même si l'ONU a plusieurs fois demandé aux pays de la région de leur ouvrir leurs frontières.

Selon l'ONG The Arakan Project, qui milite pour les droits de cette minorité, plus de 10.000 personnes ont pris la mer depuis octobre, fin de la mousson et début traditionnel de la saison des boat-people entre le golfe du Bengale et la Malaisie.

Soit déjà plus que les plus de 8.000 de la saison dernière, qui était déjà un record.

16 janvier 2013

Source : AFP

Le programme de formation de 120 ingénieurs tunisiens par l’Allemagne a été lancé aujourd’hui 15 janvier 2013, et en marge de ce lancement, le ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Abdelwahab Maâter a fait part de sa crainte quant à une probable « fuite des cerveaux » tunisiens.

Il s’agit, en fait, d’un programme de formation accélérée contenant des cours de langue allemande au profit des 120 ingénieurs et seulement 100 d’entre eux auront la chance de travailler en Allemagne jusqu’en décembre 2013.

Au regard de l’incapacité du marché de travail national à absorber les ingénieurs, le programme en question traduit une solution provisoire surtout que, comme le souligne le ministre, le modèle économique tunisien actuel n’est pas en mesure de retenir les compétences.

Par ailleurs, et en dépit de sa crainte, Abdelwahab Maâter promet que son ministère gardera le contact avec les ingénieurs partis en Allemagne et s’assurera qu’ils retourneront au pays une fois leur formation terminée afin d’en faire profiter d’autres compétences n’ayant pas pu partir.

15/1/2013

Source : Businessnews

Le ministère du Bâtiment de la région de Moscou construira quatre centres de rétention pour des immigrés illégaux qui doivent être déportés. Les autorités prévoient la possibilité de réaménager à ces fins des casernes et foyers des anciennes cités militaires. Leur emplacement prendra en considération la proximité d'un aéroport d'où les immigrés seront déportés. Les centres en question seront construits dans le nord, le sud, l'est et l'ouest de la région. A l'heure actuelle Moscou compte un seul centre de rétention pour 450 immigrés illégaux. Il y a un autre centre de déportation, pour 30 places seulement, dans la région de Moscou. En moyenne, les immigrés sont rétenus dans des centres pendant plus d'un mois. Mais il y a des cas où un immigré y reste beaucoup plus longtemps, parfois jusqu'à un an, car les organes de l'ordre ne s'empressent pas de remplir tous les papiers indispensables. Les experts ne croient pas que dans les casernes de la région de Moscou les immigrés illégaux attendront leur déportation avec davantage de confort. 15/1/2013

Source : Voix de la Russie

Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur "la régression des dépôts en devises", présentée par le groupe du Parti socialiste, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka a indiqué lundi 14 janvier 2013, que la régression des réserves en devises résulte de la hausse des prix des matières premières, notamment de la facture des produits énergétiques qui a atteint en 2012 le niveau record de 103 milliards de dirhams (MMDH).

Il a ajouté que le recul des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) de 4 pc et des recettes touristiques de 1,6 pc a également entrainé une baisse des réserves de change.

15/1/2013

Source : CCME

Dans un communiqué publié à l'occasion de la tenue récemment du Conseil de surveillance de l'agence, l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), indique que l'activité du port Tanger Med a enregistré au deuxième semestre 2012 une croissance de +14 pc par rapport à la même période de l'année précédente.

Le Conseil a décidé le lancement d'importants travaux d'aménagement pour l'amélioration des conditions de transit des passagers, en particulier pour le passage des Marocains résidant à l'étranger, et, pour le long terme.

15/1/2013

Source : CCME

Le président Vladimir Poutine a présenté des amendements à la Douma d’Etat à la loi « Sur le droit des citoyens russes à la liberté de mouvement et de choix de résidence au sein de la Fédération de Russie ». La principale innovation introduit une infraction pénale à la première violation de la loi sur l’immigration en Russie. En dépit de la qualification de loi « interne à la Russie », les modifications toucheront les ressortissants étrangers qui arrivent au pays. Cependant, les ressortissants étrangers ne seront pas mis en prison pour violation flagrante, mais c’est un risque encouru par les propriétaires des appartements dans lesquels les migrants vivent illégalement.

Les modifications vont apporter plusieurs changements concrets. Chaque Russe ou chaque étranger hautement qualifié, ayant changé pour telle ou telle raison d’endroit d’habitation, est obligé de s’enregistrer sous 90 jours, et un citoyen sans qualifications sous sept jours à partir de son arrivée. Tout d’abord ont été introduites des sanctions pour ceux qui vivent sans inscription, de 2 000 à 3 000 roubles dans tout le pays et de trois à cinq à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ensuite, pour la première fois, la responsabilité du propriétaire de l’habitation dans laquelle les personnes vivent illégalement est introduite : les personnes physiques devraient avoir à payer jusqu’à 7000, les personnes morales jusqu’ à 8000 roubles. Et, troisièmement, en cas de violation flagrante des lois sur l’immigration, un propriétaire peut être tenu pénalement responsable et peut être emprisonné pour une période maximale de trois ans. En premier lieu, la dernière situation, comme l’expliquent les auteurs du projet de loi, concerne les propriétaires des « appartements caoutchoucs », dans lesquels on inscrit entre 20 et 40 personnes à la fois. Autrement dit, il s’agira d’une punition pour « inscription fictive », la fourniture d’enregistrement sans résidence effective.

Comme indiqué dans la note explicative, les amendements sont dirigés, tout d’abord, dans la « guerre contre les abus généralisés du droit des propriétaires immobiliers à l’enregistrement des citoyens ». Toutefois, le service de migration, qui soutient ces modifications, doute qu’elles puissent être réalisées pleinement. Le chef du Service fédéral des migrations, Konstantine Romodanovski, a déclaré au journal russe Kommersant qu’il attendait ce projet depuis longtemps, cependant « s’il est effectif à 50% ce serait déjà bien ». Selon lui, le système d’enregistrement ne nous permet pas aujourd’hui de « contrôler la situation » pleinement et, en conséquence, de pousser les contrevenants à répondre de leurs actes.

En effet, la plupart des dispositions des amendements à ce jour sont peu susceptibles de fonctionner, remarque le juriste senior de l’entreprise Yakovlev et partenaires, Anton Alekseev. Par exemple, la notion de résidence est entendue comme lieu de vie. Toutefois, si la personne est enregistrée dans une ville mais vit et travaille dans une autre, la question ne se pose pas. Mais s’il est enregistré, par exemple, à Moscou à une adresse mais vit à une autre, démontrer qu’il viole la loi est presque impossible. Cependant, les modifications proposent de considérer cela comme une violation passible d’une amende. Toutefois, M. Alekseev souligne que le « travailleur hautement qualifié » est un statut juridique spécial pour les étrangers résident temporairement ou de façon permanente en Russie. Le critère principal est tout à fait clair : c’est le niveau de salaires. Chaque année, une telle personne doit recevoir un minimum de deux millions de roubles. Il est alors considéré comme un « travailleur hautement qualifié » et il bénéficie d’une simplification maximale des règles migratoires. « Les derniers changements dans la législation migratoire indiquent clairement que nous recevons à bras ouverts des professionnels qualifiés mais pas vraiment les autres migrants. Par exemple, les étrangers vivant en dessous de deux millions d’euros par an à partir de 2012 doivent passer un examen de langue russe. Avec le statut de VKS, ce n’est pas nécessaire. Le processus d’obtention d’un permis de séjour est compliqué, et maintenant, même le processus d’enregistrement de résidence », remarque Alekseev.

Selon les données des auteurs du projet de loi, en 2011, 6 400 adresses ont étés révélées, pour lesquelles 300 000 citoyens ont été enregistrés, ce qui fait environ 47 personnes par appartement.

15 janvier, 2013, Alexandre Kiliakov

Source : La Russie aujourd’hui

De plus en plus de jeunes diplômés français sont tentés venir travailler au Maroc. C'est ce qui ressort d'une enquête publiée récemment par Europe 1…Suite

Le phénomène a pris une telle ampleur qu'on lui a donné un nom: celui des « hommes d'affaires nus » , restés seuls pour travailler tandis que leur féUt1ipe est déjà installée en Australie ou au Canada. Leur but : mieux vivre, éduquer leurs enfants, mais surtout sécuriser leurs biens…Suite

Le nombre des étudiants saoudiens, fréquentant les écoles supérieures et les universités américaines, a connu une augmentation de près de 7 fois en six ans. Il est passé de 11 116 en 2006 à 71 026 en 2012. 95 % de ces étudiants, d’après une enquête publiée par le quotidien USA Today, débutent leur séjour aux Etats-Unis par des cours d’apprentissage de la langue, avant de poursuivre leurs études supérieures. Les frais de ces cours de langue et, ceux des droits d’inscription dans les universités et les écoles supérieures, représentent une manne financière non négligeable pour les établissements scolaires américains.

La majorité des étudiants saoudiens établis aux Etats-Unis sont boursiers de l’état saoudien. Ce dernier consacre, d’après des informations publiées par  USA Today, des milliards de dollars chaque an pour couvrir les frais de scolarité, de séjour et de voyage à ses ressortissants souhaitant obtenir un diplôme dans les meilleures universités dans le monde, notamment aux Etats-Unis.

A noter que le gouvernement saoudien a décidé une augmentation significative du budget consacré à l’enseignement au titre de l’exercice 2013. Un secteur qui consomme à lui tout seul près de 25 % du budget global du gouvernement saoudien dans la loi de finances de 2013. Ce qui laisse présager une augmentation du nombre de bourses d’études octroyées aux étudiants saoudien désireux de poursuivre leur formation à l’étranger.

 15/1/2013

Source : CCME

Le procès de quatre accusés de trafic de Tamouls, qui devait s'amorcer en janvier 2013, a été ajourné vendredi 11 janvier 2013, et la sélection du jury a été annulée. Cette annulation fait suite à la décision du juge Arne Silverman, de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, d’invalider la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Le juge a estimé que cette Loi « contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment ».

Ce procès est le premier de deux procès très attendus sur des migrants Tamouls illégaux en Colombie-Britannique, arrivés par bateau avec l’aide de travailleurs humanitaires canadiens.

Se basant sur l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis. Le juge Silverman a estimé que le cas des migrants Tamouls prête à confusion et que ce n’est pas à son tribunal de trancher sur la culpabilité, ou non, des supposés trafiquants d’êtres humains. Il a déclaré que «ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement».

L'arrivée, notamment en Colombie-Britannique, de navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement canadien à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Il a aussi décidé d’investir des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

15/1/2013

Source : CCME

L'ambassade d'Angola en Chine a délivré 21.225 visas à des citoyens chinois ces six derniers mois dans le cadre de la politique de reconstruction des infrastructures du pays, a-t-on appris lundi auprès de la presse angolaise.

Cet important afflux de Chinois s'explique par la signature de plusieurs contrats avec des entreprises chinoises pour la reconstruction des infrastructures de l'Angola, a indiqué Luzia Maria Dias dos Santos, de l'ambassade d'Angola à Pékin, citée par l'agence de presse angolaise Angop.

Le nombre de Chinois souhaitant venir en Angola a particulièrement augmenté ces dernières semaines, avec désormais une moyenne hebdomadaire de 1.800 à 2.000 visas accordés, en lien avec la hausse du nombre d'entreprises chinoises employées par le gouvernement angolais, a précisé la responsable diplomatique.

Mme Dias dos Santos a ajouté que certaines entreprises chinoises souhaitaient également se rendre en Angola pour mener des études de marché en vue d'éventuels investissements dans le secteur privé.

Luanda et Pékin entretiennent d'étroites relations économiques depuis le retour de la paix en Angola en 2002. Ces dernières années, les deux pays ont multiplié les accords commerciaux pour la construction d'infrastructures, dont des routes, des voies de chemin de fer, des villes nouvelles.

L'Angola est ainsi devenu le premier partenaire commercial de la Chine en Afrique quand Pékin est le principal partenaire de Luanda au coude-à-coude avec les Etats-Unis.

Entre janvier et juillet 2012, les échanges bilatéraux se sont chiffrés à 22 milliards de dollars, avait indiqué l'ambassadeur de Chine en Angola, Gao Kexiang, en novembre 2012, en marge de la signature de trois accords commerciaux.

Le gouvernement chinois accorde des lignes de crédit à l'Angola, qui fournit en retour du pétrole à Pékin.

Plus de 250.000 Chinois vivraient actuellement en Angola selon des déclarations de l'ancien directeur du service angolais des migrations et des étrangers, Freitas Neto, faites à Pékin en avril 2012 à l'agence de presse angolaise Angop, mais non confirmées depuis par les autorités des deux pays.

14 janv. 2013

Source : AFP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam de France, a salué lundi la précaution "utile" et "nécessaire" du président François Hollande de ne pas faire l'amalgame entre "islamistes" et "terroristes", en désignant les combattants visés par l'intervention française au Mali.

Dans un communiqué transmis à la MAP, le CFCM souligne que le Président Hollande "a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d'islamistes les éléments terroristes visés par l'intervention".
Il "salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme".

Le Conseil relève "malheureusement" que, "ce principe de précaution n'est pas toujours respecté par certains hommes politiques et médias de notre pays".

Il rappelle que plus de 90 pc des victimes du terrorisme international, sont de confession musulmane. "Dès lors, l'usage abusif des termes +islamiste+ ou +islamisme+ qui nourrit l'amalgame entre le terrorisme et l'islam, religion de paix qui sacralise la vie, porte atteinte à l'image de la foi musulmane".

14 janv. 2013

Source : MAP

La constitutionnalisation de la langue amazighe est une décision historique porteuse d'une forte charge symbolique qui reflète la pluralité du Maroc et sa diversité culturelle et identitaire, ont affirmé à Amsterdam des acteurs associatifs amazighs.

Dans des déclarations à la MAP en marge d'une soirée à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh, dit Yennayer, ces acteurs résidant aux Pays-Bas, en Belgique et au Maroc, se sont félicités de cette avancée importante, considérant que l'amazigh est en passe de gagner ses lettres de noblesse aux côtés de la langue arabe et d'occuper la place qui lui échoit à tous les niveaux.

La constitutionnalisation de l'amazigh est une "décision historique" qui traduit parfaitement la pluralité d'un Maroc où l'ensemble des composantes arabe, amazighe et autres cohabitent depuis des siècles, a souligné le chercheur et dramaturge amazigh, Ahmed Zahid, ajoutant qu'il s'agit d' "une richesse pour le Maroc et pour les Marocains".

La Nouvelle Constitution vient conforter et promouvoir la richesse linguistique et culturelle du Royaume et sa spécificité identitaire dans un monde en quête de repères, a estimé Hamid Zahid, qui a mis en avant la nécessité d'Âœuvrer pour préserver et mettre en valeur cette diversité dont l'amazighité constitue une composante essentielle.

Ahmed Zahid, également coordinateur au sein de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a estimé que sur le plan constitutionnel, le Maroc est désormais sur la bonne voie et s'érige, après l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, en pays démocratique, notant que l'amazighité est devenue désormais au centre des préoccupations .

Les artistes, écrivains, poètes et critiques amazighs ont accumulé des écrits importants dans leurs domaines respectifs, un acquis qui devrait être mis à profit à la lumière de la nouvelle constitution, a indiqué Ahmed Zahid, ajoutant que ces créateurs évolueront désormais dans un climat de démocratie et de liberté d'expression.

Pour sa part, Fawzi Morabit, acteur associatif en Belgique a souligné que la constitutionnalisation de la langue amazighe est "un évènement historique" pour les Amazighs et leur culture. Cette initiative est d'autant plus importante, étant porteuse d'une charge symbolique non pas seulement pour le Maroc mais pour l'ensemble des pays de l'Afrique du nord, a-t-il relevé.

La reconnaissance constitutionnelle de l'amazigh devrait être confortée par l'intégration de cette langue dans l'enseignement et les médias mais aussi dans les différents domaines de la vie publique y compris l'administration, a noté Morabit.

Même son de cloche chez Mohamed Bouziani, enseignant et journaliste aux Pays-Bas qui a formé le vÂœu d'étendre la promotion de l'enseignement de cette langue aux pays d'accueil des immigrés marocains, notamment ceux établis en Europe.

L'article 5 de la Constitution stipule que "l'amazighe constitue une langue officielle de l'Etat, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception".

En effet, la constitutionnalisation de l'amazighe constitue l'une des nouveautés de ce texte qui précise qu'"une loi organique définit le processus de mise en oeuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle".

14 janv. 2013

Source : MAP

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a invalidé la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, renvoyant du même coup le gouvernement fédéral faire ses devoirs et laissant en suspens des procès importants.

Deux causes impliquent actuellement des hommes accusés d'avoir fait passer au Canada des migrants tamouls par bateau sur les côtes de la Colombie-Britannique.

Une ordonnance de non-publication sur la décision, prise vendredi dernier, a été levée lundi.

Le juge Arne Silverman a estimé que la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment.

Selon l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis.

M. Silverman a toutefois suggéré que le Parlement pourrait résoudre le problème en réécrivant les sections de la loi qui touchent ce type de confusion.

«Ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement», a tranché le juge Silverman.

Conséquence du jugement rendu: le procès de quatre accusés, qui devait s'amorcer ce mois-ci, a été ajourné, et la sélection du jury a été annulée.

Il s'agit du premier de deux procès très attendus sur ces migrants illégaux en Colombie-Britannique.

Me Phil Rankin, qui représente un des accusés dans la première affaire, s'est dit satisfait de la décision. Il ne croit pas, malgré tout, que ce jugement encouragera la venue au Canada d'un nombre plus important de navires transportant des réfugiés.

Une porte-parole du ministre de la Sécurité publique Vic Toews a fait suivre les demandes de commentaires au Service des poursuites pénales du Canada.

Le procureur Peter LaPrairie a indiqué que des avocats du service fédéral examinaient la décision. Me LaPrairie doit de nouveau se présenter en cour le 21 janvier, pour discuter de la façon dont la Couronne ira de l'avant.

L'avocat a d'ailleurs souligné que les seules accusations contre quatre hommes liés à deux affaires de trafic de Tamouls faisaient référence à la section de la loi invalidée par le juge Silverman. Il n'a pas indiqué si la Cour irait en appel de cette décision.

L'arrivée, en Colombie-Britannique, de deux navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement conservateur à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Ottawa a également investi des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

14 janvier 2013

Source : La Presse Canadienne

Pour sa prochaine exposition au mois de février, André El Baz va présenter une partie des collages qui ont jalonné sa trajectoire. Le public découvrira ses tous premiers collages de Marrakech (1955), le prisonnier 04-02, la Chambre au lit sans volets, l'Homme au sablier, les collages de 1961 réalisés à Paris, (tickets de métro ... Suite

La circulaire émise par le ministre de la justice Mustapha Ramid rend quasi impossible l’attribution d’une Kafala aux musulmans, convertis ou de naissance, résidant en dehors du Maroc…Suite

Madame Ieme Van der Poel, professeur de littérature française à l’université d’Amsterdam est l’invitée de l’Institut Néerlandais de Rabat (NIMAR), le mercredi 16 janvier 2013. Elle y assure une conférence intitulée « Le pays dépaysé: Images du Maroc dans les littératures de la diaspora marocaine ».

Mme Van der Poel est aussi membre du conseil scientifique du NIMAR, elle dirige le groupe de recherche sur les littératures de la diaspora marocaine, financé par la Nederlandse Organisatie voor Wetenschappelijk Onderzoek. La conférencière prépare une publication, à paraitre en 2014, sur les écritures de la diaspora marocaine, en français, en néerlandais et en espagnol.

14/1/2013

Source : CCME

Marcinelle 1956 a été publié chez Casterman Ecritures fin 2012. Ecrit par le belge Sergio Salma, un auteur de bandes dessinées, le livre est « une fresque sensible à la mémoire de l’immigration ouvrière ».

Le livre est le fruit d’un projet que l’auteur porte en lui depuis 25 ans (la signature de fin indique 1986-2012). Il est un récit personnel et intime sur l’identité des mineurs martyrs de la catastrophe, en 1956, du Bois du Cazier, mine située dans le sud de la Belgique.

Survenue le 8 août 1956, la catastrophe du Bois de Cazier, suite à un incendie qui a ravagé les sous-sols de la mine, a causé la mort de 262 mineurs sur les 274 hommes présents dans la mine (dont 136 Italiens, 95 Belges, 8 Polonais, 6 Grecs, 5 Allemands, 3 Hongrois, 3 Algériens, 2 Français, 1 Anglais, 1 Néerlandais, 1 Russe et 1 Ukrainien). Le drame, marquant la plus grande catastrophe minière de Belgique, a eu un impact considérable sur la communauté italienne établie en Belgique. Une communauté qui fournissait en 1956 30 % des mineurs de Belgique (Près de 44 000).

Fermée en décembre 1967, la mine du Bois de Cazier abrite depuis lors un musée consacré à la catastrophe de 1956, ainsi qu’à l’industrie du charbonnage de manière générale. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis juillet 2012.

14/1/2013

Source : CCME

Daniele Suissa a une vie digne d'une héroïne de cinéma. Tour à tour, metteur en scène, scénariste, réalisatrice, et productrice, elle a fait carrière en France, aux États-Unis, au Canada et en Jordanie. 2001 sonne l'heure du retour au pays natal pour cette Casablancaise, qui a ouvert le Daniele Suissa Studio dans la ville blanche où elle dispense son art…Source

Depuis dix-huit ans, le Marocain Ahmed Ben Abderrahmane se fait un honneur d'ouvrir les portes de son hôtel "Mozart" en plein cÂœur de Bruxelles, aux sans-abris et aux démunis, leur offrant le gite et le couvert en période de froid hivernal.

Un geste de solidarité et un acte de générosité qui lui avaient valu en 2009 le titre de "Bruxellois de l'année".

"De mi-décembre à mi-février, plusieurs chambres de l'hôtel sont vides, alors qu'il y a des gens qui dorment dans la rue, dans le froid. Pourquoi ne pas les loger et leur apporter un peu de réconfort", affirme-t-il.

Installé depuis plus de trente ans en Belgique, Ahmed Ben Abderahmane achète au début des années 90 un immeuble qu'il transforme en hôtel et décide d'en faire un espace d'humanité qui accueille les personnes dans le besoin.

Il commence alors à se rendre dans les gares pour proposer aux SDF de venir loger dans son hôtel. De bouche à oreille, ce sont les sans-abris et les personnes dans la précarité qui viennent aujourd'hui demander un hébergement. Les centres d'action sociale font aussi appel à ses services.

Personnage souriant et affable, Ahmed Ben Abderrahmane exprime le bonheur personnel que son action lui procure. "L'Islam nous enseigne le partage : Je donne de mon temps et de ma poche, j'applique les préceptes du Coran", confie-t-il à la MAP.

Prompt au bien, rebelle à l'injustice, il s'insurge contre une société de plus en plus matérialiste et égoïste dans laquelle nous vivons. "Le monde a été maquillé par l'argent", s'indigne-t-il.

Animé par une foi inébranlable, il se bat pour la dignité humaine et pour une société plus juste.

La grande générosité d'Ahmed Ben Abderrahmane, son altruisme et son dévouement désintéressé ont été salués par la classe politique belge. Plusieurs personnalités ont tenu à faire le déplacement dans son hôtel pour témoigner leur reconnaissance et leur admiration. En février 2011, il reçoit la visite de la Reine Paola de Belgique venue le féliciter pour son engagement en faveur des sans-abris.

Le propriétaire de l'hôtel Mozart vient également en aide aux femmes en situation difficile. L'année dernière, il avait hébergé des immigrées sans-papiers avec leurs nouveau-nés, qui après avoir accouché à l'hôpital, n'avaient pas où aller.

"La misère est grande et c'est malheureux de voir qu'il y a de plus en plus de femmes avec enfants dans la rue", regrette ce bienfaiteur.
Ahmed Ben Abderrahmane a le cœur sur la main. Il accueille gracieusement depuis plusieurs semaines une famille modeste venue d'Algérie, dont l'enfant Oussama, âgé de 11 ans est victime d'un grave problème de santé et doit subir en Belgique une greffe de rein, dont le donneur est son père, ainsi qu'une opération de la vessie.

La présidente d'une association belge basée à Charleroi qui s'est démenée pour obtenir le visa à cette famille algérienne, n'a pas tari d'éloges à l'égard de Ben Abderrahmane. "J'ai entendu parler de lui et je lui ai envoyé un e-mail pour lui expliquer le cas d'Oussama. Il m'a répondu sur le champ et a proposé d'héberger gratuitement l'enfant et ses parents à l'hôtel", confie Mme Benterki Fatiha à la MAP.

Ahmed Ben Abderrahmane a lancé un appel aux dons pour réunir la somme de 80.000 euros, et permettre ainsi à Oussama de subir son transplantation rénale.

"La grande sensation pour moi c'était le jour du 31 décembre 2012, quand un généreux donateur qui a gardé l'anonymat a offert la somme de 18.500 euros pour boucler les 80.000 euros nécessaires à l'opération de l'enfant", se réjouit Ben Abderrahmane, ce patron du "Mozart", qui a composé une véritable œuvre de charité.

10 jan 2013, Mahjouba AGOUZAL

Source : MAP

Le gouvernement français de gauche a exclu vendredi une "régularisation massive" des sans-papiers, alors que se multiplient les occupations de bâtiments par des étrangers en situation irrégulière qui demandent des titres de séjour.

"Nous n'allons pas régulariser 50, 100, 200 ou 300 dossiers parce qu'il y a une action des associations", a déclaré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'AFP.

"Les associations, dont je peux comprendre l'engagement, veulent une régularisation massive. Avec ce gouvernement, elle n'aura pas lieu", a ajouté le ministre de François Hollande.

Des étrangers sans-papiers, dont certains en grève de la faim depuis 71 jours, ont occupé la mairie de Lille (nord), fief de l'ex-responsable du Parti socialiste au pouvoir, Martine Aubry.

Une trentaine de sans-papiers occupaient la Bourse du travail de Boulogne-Billancourt, près de Paris. D'autres s'étaient installés quelques heures mercredi dans une église à Saint-Denis, au nord de Paris, et des actions similaires ont eu lieu dans un centre des impôts parisien, à la nonciature apostolique (l'ambassade du Vatican), au siège du Parti socialiste, etc.

"Les dossiers doivent être examinés" si les sans-papiers entrent dans les critères fixés dans une circulaire le 28 novembre, a assuré Manuel Valls.

Cette circulaire redéfinit les critères de régularisation (cinq ans de présence sur le territoire, des enfants scolarisés depuis trois ans, etc.) des immigrés en situation irrégulière (estimés entre 200.000 et 400.000) jusque là décidés arbitrairement par les préfectures.
La Ligue des droits de l'Homme a rendu publique vendredi une lettre à Manuel Valls, dans laquelle elle lui demande de changer de cap en matière d'immigration pour se démarquer de ses prédécesseurs de droite.

La LDH dénonce aussi la poursuite des éloignements forcés d'étrangers. Selon le ministère, il y a eu environ 35.000 expulsions en 2012, un record historique.

12 janv 2013

Source : AFP

Le pape Benoît XVI a souhaité "une existence digne" pour tous les migrants et réfugiés, dimanche lors de la prière de l'Angelus, à l'occasion de la Journée mondiale qui leur est consacrée.

"Que partout ces personnes puissent être accueilles et aidées pour qu'elles aient chacune, ainsi que leur famille, une existence digne", a-t-il dit, en français, devant la foule de fidèle réunie sur la place Saint-Pierre sous un temps maussade.

Aux pèlerins francophones, le souverain pontife a rappelé que les chrétiens avaient pour mission d'être "dans le monde des témoins de l'amour de Dieu pour chaque personne". "Cette mission est importante alors que nous célébrons la Journée internationale des migrants et des réfugiés", a-t-il ajouté, invitant les catholiques à être "proches de ceux qui souffrent et n'ont pas de voix pour se faire entendre".

En italien, Benoît XVI a défini les migrants comme "porteurs de foi et d'espérance dans le monde".

Dans L'Osservatore romano daté de la veille, le cardinal Antonio Maria Veglií², président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, avait notamment dénoncé la situation "désolante" des réfugiés de Syrie, dont le nombre déjà élevé - plus d'un demi million - est destiné à doubler dans les prochains mois.

Interrogé par le quotidien du Vatican, le haut prélat avait aussi invité les medias à ne pas alimenter des attitudes de peur ou de criminalisation à l'égard des immigrés.

13 janv 2013

Source : AFP

Le gouverneur de la Banque centrale de Corée du Sud a estimé lundi nécessaire d'assouplir la politique d'immigration et de faire rentrer plus de travailleurs étrangers dans son pays, dont l'économie risque de souffrir du vieillissement de la population.

La quatrième économie d'Asie doit "accueillir plus de travailleurs étrangers", a déclaré Kim Choong-Soo devant la presse étrangère.
"Par exemple, les Etats-Unis ouvrent leurs portes à un million, et parfois deux millions d'immigrants chaque année, ce qui aide sa démographie à rester jeune et maintient sa vitalité économique", a-t-il dit.

Après des années de politique familiale visant à réduire le nombre des naissances, dans un pays alors ruiné par la guerre de Corée (1950-1953), la Corée du Sud est désormais confrontée à un des taux de fertilité les plus bas du monde, ce qui joue sur sa force de travail.

En 2011, le taux de fertilité --nombre d'enfants nés par femme lors de ses années fertiles-- était de 1,01, contre une moyenne de 1,71 pour la moyenne des pays de l'OCDE.

Une solution serait l'adoption de "politiques tournées vers l'avenir et l'ouverture aux immigrants", selon le gouverneur. "En faisant cela, nous pourrons utiliser cette force de travail (...) aux endroits nécessaires dans l'économie et maintenir en même temps une vitalité de la société".

D'ici 2050, le nombre de Sud-Coréens âgés de 60 ans et plus représentera 39% de la population, contre 17% en 2011, selon le département des Nations unies des affaires sociales et économiques.

Le pays comptait en 2011 quelque 500.000 travailleurs étrangers enregistrés, originaires notamment de Chine et de l'Asie du sud-est.

12 janv 2013

Source : AFP

La population allemande a augmenté en 2012 pour la deuxième année consécutive, atteignant environ 82 millions d'habitants fin décembre, grâce à un bond de l'immigration, a annoncé lundi l'Office des statistiques Destatis.

A fin 2011, la population de l'Allemagne comptait 81,8 millions d'habitants.

Cette augmentation est due à une forte poussée de l'immigration, notamment en provenance d'Europe centrale et des pays de l'Union européenne touchés par la crise économique.

Le solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) est estimé pour 2012 à au moins 340.000 personnes, par Destatis, soit plus que le solde de 279.000 atteint en 2011.

En revanche, le déficit des naissances (différence entre naissances et décès) demeure un problème chronique pour le pays. Il devrait atteindre entre 185.000 et 200.000 personnes en 2012, selon Destatis, après avoir atteint 190.000 l'année précédente.

Entre 660.000 et 680.000 enfants sont nés en Allemagne en 2012, pour environ 860.000 à 880.000 décès.

En raison d'une fécondité parmi les plus faibles au monde, l'Allemagne pourrait voir sa population chuter d'ici à 2060 pour ne plus compter qu'entre 65 et 70 millions d'habitants à cet horizon, selon des projections de l'Office allemand des statistiques.

14 janv 2013

Source : MAP

Le tribunal de Lecce, au sud de l'Italie, a condamné récemment à 30 ans de réclusion un ressortissant italien qui avait abattu, il y a près d'un an et demi, un citoyen marocain à la suite d'une dispute liée à l'assignation de places dans un marché de la région.
L'altercation qui, selon l'agence Ansa, s'était produite le 10 août 2011 au marché de Gallipoli, dans la province de Lecce, avait donné lieu au tir par le meurtrier (52 ans) de coups de fusil qui ont mortellement atteint A.E, un jeune marocain de 29 ans.
La peine à laquelle a été condamné l'auteur du meurtre correspond exactement à celle requise par le parquet, observe l'agence de presse italienne.

12 janv 2013

Source : MAP

Suite à l’ouverture du nouveau département des arts de l’islam au Musée du Louvre, sa directrice Sophie Makariou nous a accordé un entretien pour parler de cette exposition exceptionnelle à Paris. La directrice s’est aussi spécialisée dans la région de l’Espagne musulmane et l’ouest du monde musulman. Après un accord avec la Fondation du Musée au Maroc, le Louvre organise en 2014 une exposition sur le Maroc fondateur des empires et le Maroc médiéval. Elle sera après présentée en Espagne et les Marocains eux-mêmes pourront visiter cette exposition consacrée à leur pays.

Libé: Ce qui m’a frappé dans votre exposition sur l’art islamique est l’absence d’objets de la partie ouest du monde musulman,  surtout le Maroc.

Sophie Makariou: Il n’y en a pas beaucoup effectivement. Un des effets du Protectorat français au Maroc a été de créer des musées au Maroc. Le patrimoine est donc sur place. On montre des choses grâce au dépôt du Musée du Quai Branly. Il y a peu de musées dans le monde où l’on voit autant de choses qu’au Louvre. Mais cela n’a pas la place qu’il devrait avoir. La convention qu’on a signée avec les musées marocains, c’est de faire des dépôts, parce qu’on ne peut pas faire d’achats. Nous sommes tous sensibles à la provenance des objets.  Il n’y a pas d’objet qui passe en vente. On en a beaucoup parlé avec la Fondation des musées qui vient d’être créée au Maroc. On n’avancera que sous la forme de dépôts. Mais c’est très bien, car c’est un bel échange. Cela s’inscrit aussi dans une coopération plus longue. Une grande exposition sur le Maroc médiéval est programmée en 2014. Tout cela va alimenter cette réflexion sur les dépôts, comment donner mieux à voir le Maroc. C’est le Maroc qui a le plus grand nombre de sites importants avec la Tunisie. Ce n’est pas le hasard, cela s’explique historiquement.

Comment avez-vous fait le choix des 3000 objets présentés au département de l’art islamique  sur les 19.000 que vous avez dans les réserves?  Quel est le fil conducteur ?

Le fil conducteur, c’est toute l’histoire du monde islamique. Il y a des objets du tout début du VIIIème siècle jusqu’à la fin du XVIIIème avec quelques objets du XIXème. Il faut dire qu’au XIXème siècle, une grande partie du monde islamique s’acculture. Esthétiquement, on n’a des objets de plus en plus mixtes qui ressemblent à des objets européens. C’est le début d’une autre histoire. On divise cette histoire en 4 grands moments. Entre la conquête arabe, surtout quand commence une esthétique particulière au VIIIème siècle, et le XIème. Entre le XIème siècle et le milieu du XIIIème siècle vers 1250, 1258 avec la prise de Bagdad et entre ce milieu du XIIIème siècle et 1500. A cette date, on voit une carte assez simple de 3 grands empires orientaux avec le Maroc qui résiste. L’idée était donc de raconter une histoire  avec des mouvements généraux en évitant le nom des dynasties que le grand public ne connaît pas forcément.

Il y a  en fait deux collections réunies, celle du Musée du Louvre et celle du Musée des Arts décoratifs. Le choix des objets se fait,  parce qu’on veut raconter une histoire qui montre la production artistique suscitée par le pouvoir. C’est le palais qui suscite largement ces productions et le palais va jusqu’à la mosquée. Nous avons voulu montrer l’importance du phénomène du pouvoir et du phénomène urbain et leur lien étroit avec les élites lettrées et les élites politiques. Beaucoup de gens ignorent que dans le monde islamique les villes ont une importance considérable. On a travaillé sur les représentions autour d’idées toutes faites.  On a réfléchi à comment on pouvait amener les gens à sortir de leurs représentations tout en faisant de l’histoire de l’art. C’était là aussi notre intention, c’est ça notre grand pari. D’après les premiers retours, ça marche. Les gens sont impressionnés par les œuvres. Ils sont très attentifs. Ils lisent beaucoup, ils utilisent beaucoup les multimédias à leur disposition.
Pourtant l’actualité politique dans la région ne vous aide pas.

Elle ne nous aide pas effectivement. Mais les gens face à  de fausses questions ont de bonnes réponses, ils viennent ici chercher l’information. C’est la noblesse du Louvre et sa charge: donner une juste information. Les visiteurs lisent les textes. Le Louvre fait autorité. Loin de la représentation d’un  monde très déformé par le prisme contemporain, c’est un monde de haute culture, de haute culture artistique, littéraire qui est présenté. C’est un monde d’une grande diversité ethnique, religieuse, linguistique. Nous avons voulu apporter quelque chose que l’on n’aime pas beaucoup dans le discours de masse : amener de la complexité. C’était ça le pari.

Quel est l’objectif de ce département ? Est-ce une décision du Louvre, une décision politique ? Pourquoi la création de ce département aujourd’hui ?

En fait, la collection existe depuis 1793. Il y avait des objets islamiques dans les collections royales et dans certains trésors d’églises avant la Révolution. Ce sont ces objets qui rentrent au Louvre lors de sa création en 1793. En 1893, on crée une section spéciale consacrée aux arts musulmans et on se met à acheter des oeuvres. La première salle est ouverte en 1905. Le premier enseignement en français d’art islamique a lieu à Alger. Une chaire est créée. Ensuite, il y a eu l’Ecole des hautes études marocaines. En 1922, on ouvre un espace plus grand grâce à un mécène. Entre 1890 et 1930, Paris est l’endroit où passent toutes les grandes collections d’art islamique. C’est un marché pour l’art extrêmement important avec de grands collectionneurs. Tout arrive à Paris. Il y a un ralentissement entre les deux guerres. Entre la fin des années 70 et 1993, on ne présente plus les collections, ce qui est très grave. La collection renaît de ses cendres dans le cadre du projet Grand Louvre. On a ouvert un espace de 1000m2. C’est alors l’endroit où l’on présente le plus d’objets d’art islamique en Europe. Il n’y avait aucune présentation aussi grande.

Pourquoi ?

Il a eu incontestablement un vide dans la formation des spécialistes. Il y a eu moins de spécialistes. Cela correspond aussi à la fin de la période coloniale. Des gens, comme les Marcet, Alfred Bayle au Maroc,  Lévi Provençal toujours au Maroc vivent dans ce monde, chez eux : ils y sont nés, y ont grandi; ce sont des hommes dont la langue est l’arabe ou qui la pratiquent presque tous les jours. William Marcet, par exemple, avait une conversation quasiment quotidienne avec celui qui dirigeait la médersa du Tlemcen. Ils étaient très proches. Cette familiarité extrême s’arrête avec la fin des  Protectorats et surtout avec la guerre d’Algérie. C’est une période traumatique qui marque la fin, je dirai, d’une histoire d’amour. Il y a une rupture très forte. Pendant un certain temps, la blessure ne se referme pas. Il y a donc une désaffection pour ces études. Il faut qu’il y ait aussi une nouvelle génération pour qu’elle prenne les choses de manière plus objective. C’est un objet d’étude. On est moins dans l’émotion. On ne vit plus sur place. On est moins familier, mais on reprend les choses. Cela fait un trou d’une  bonne vingtaine d’années. On tourne une page. On  réexpose la collection assez largement.

C’est une décision politique d’ouvrir ce département au Louvre ?

Non, c’est une décision du Musée. C’est le premier  directeur du Grand Louvre qui demande au conservateur des collections de rouvrir les salles. On a vécu avec ces salles jusqu’en 2008. Mais dès la fin de l’année 2000, avec le nouveau directeur Henri Loirette, nous commençons une réflexion sur la place de ces collections. Qu’est-ce  qu’on peut faire autour des collections islamiques qui n’ont pas la place qu’elles devraient avoir ? On est avant le 11 septembre. Il connaît la richesse des collections, il a envie de faire quelque chose et à ce moment-là, je lui dis qu’il y a aussi la collection des Arts décoratifs que personne n’a vue depuis 50 ans. D’où l’idée de créer un département. Cela nous a pris 10 ans. Première étape : il faut partager avec les politiques la nécessité de créer un département. Il faut modifier un décret et il faut qu’on nous donne  l’autorisation de dépenser un peu d’argent. Il y a eu tout un temps de préparation politique, de partage avec la Présidence de la République.

Cela a pris du temps  de convaincre les politiques ?

Cela n’a pas été très difficile en fait.

Jacques Chirac était très ouvert sur la question

Il était très partant. On a été très vite suivi. Après il fallait trouver où faire, comment faire, comment trouver l’argent, puisque l’Etat ne payait pas tout. On a eu un soutien très fort de la Présidence de la République. Cela a donné lieu à la création administrative d’un département en 2003. Après, on a très vite commencé à écrire le programme du concours architectural. Le concours a été lancé en 2004. Les architectes ont été choisis fin 2004. On a travaillé ensuite pendant des années sur des publications, sur des programmes multimédias. Un gros programme de restauration a été engagé, un travail de construction très important évidemment. C’était un très grand chantier. C’est le plus gros chantier depuis la Pyramide.

Vous pouvez dire aujourd’hui que vous avez la plus grande collection d’art islamique au monde.

Je ne sais pas, mais je pense que oui en termes de ce qui est exposé. Au Métropolitain de New York qui vient aussi de rouvrir ses salles, c’est la même surface à peu près. Tous les conservateurs qui travaillent sur ces collections les réexposent. Il faut toujours voir le bon côté des mauvaises choses. L’intérêt pour de mauvaises raisons suscite  une bonne réponse au 11 septembre. Les gens viennent chercher de l’information. Ils veulent comprendre.

Vous vous adressez à un public français, international ?

On s’intéresse à  tous les publics. Le Musée est habitué à une juxtaposition de publics. Il serait intéressant d’avoir la composition du public dans nos salles. On va réfléchir à un questionnaire pour connaître notre public. On sait combien de visiteurs sont venus le premier jour. : 16000 visiteurs dans la journée. On a une moyenne de 15000 par jour, ce qui est énorme. Par comparaison, une exposition qui a beaucoup de succès comme Léonard, c’est 4000, 4500 visiteurs par jour. Personne ne s’attendait à ça. C’est clair qu’il y a beaucoup de public français peut-être plus que dans le reste du Musée, mais aussi nos visiteurs chinois. Il y a aussi des gens qui n’avaient jamais passé l’enceinte du Musée. On voit des femmes voilées. C’est génial. Au-delà d’un réflexe de reconnaissance de soi-même, de sa culture, de son histoire, le Musée, c’est un territoire de la République. Lorsque vous entrez, vous sentez que vous êtes chez vous, alors vous pouvez revenir. C’est extrêmement important. Il y a cette espèce de mélange qui est très émouvant. Nos agents de surveillance le voient, le ressentent et nous le disent : « Les gens viennent nous voir, nous remercient. ». La plus belle récompense, ce sont les visiteurs qui sortent en disant : «Je n’imaginais pas».

Comment s’est passé le mécénat ? Beaucoup de pays arabes ont participé et des souverains comme le Roi du Maroc Mohamed IV ?

Gloire à la générosité des Arabes. C’est un exemple magnifique. Ils ont évidemment donné de l’argent, mais ils n’ont jamais demandé une fois à voir ce qu’il y avait dans le programme. Ça, je pense, qu’il faut l’écrire. « Je vous ai donné quelque chose et avec je vous donne aussi ma confiance». C’est extraordinaire. Il faut le souligner. C’est une noblesse supplémentaire. C’est une  générosité sans contrôle. On ne peut pas imaginer un plus beau geste.

Les mécènes n’ont pas exigé par exemple que les textes de présentation soient écrits en arabe ?

Non. Ils sont écrits dans les langues du Musée utilisées dans tous les départements. Sinon, on m’aurait demandé pourquoi pas le persan. Et pourquoi pas le grec dans les salles d’art grec ou l’italien dans les salles de peintures italiennes ? Il y a eu cette confiance totale. Rien  n’a pesé sur nous. Il n’y a jamais eu le moindre contrôle sur le discours. Il y a quelques années, je me suis entretenue avec  le Prince Tallal Ibnou Al Walid  et je lui ai demandé pourquoi il n’avait pas voulu regarder le projet architectural avant le concours. Il a répondu : «  Je suis  à Paris dans la capitale du bon goût, donc j’ai confiance. » C’est un accord d’estime extrêmement important.

Dans la tradition des musées français, c’est plutôt l’Etat qui finance.

Oui, mais l’Etat avait massivement dépensé pour le Grand Louvre. Donc depuis plusieurs années, si l’on veut aménager de nouveaux espaces, on finance. On compense la baisse de la subvention d’Etat par la recherche de ressources propres.

Une grande exposition sera consacrée au Maroc en 2014.

Oui, une grande exposition sur le Maroc médiéval. J’ai beaucoup travaillé sur l’Espagne. Ce qui m’intéresse c’est l’historiographie, l’histoire de la discipline, comment on écrit l’histoire. J’ai lu beaucoup d’auteurs du XIXème siècle et en particulier des auteurs espagnols. On a toujours écrit l’histoire de cette partie du monde islamique d’un point de vue andalou. Or, à partir du moment où les Almohades prennent le pouvoir, le pouvoir est au Maroc. Je veux retourner le gant et  avoir un regard à partir de  l’autre rive de la Méditerranée. C’est de là que ça part et pas l’inverse. Il y a une fierté au Maroc de l’héritage andalou, mais le Maroc ne fait pas que recevoir. Je ne crois pas que toute la céramique ait été créée en Espagne. C’est un échange.

L’idée, c’est de changer de perspective historiographique, de profiter de très bonnes relations qu’on a avec l’Institut du patrimoine au Maroc et de faire un retour sur l’histoire. Il y a au Maroc une nouvelle recherche archéologique. Il faut amener du nouveau  matériel qu’on ne connaît pas et sortir des choses qu’on n’a pas beaucoup vues. Le Maroc a des trésors de manuscrits. On est vraiment dans une production franco-marocaine. On travaille sur une étape au Maroc. L’exposition, peut-être pas dans sa forme complète, ira au Maroc.

12 Janvier 2013, Youssef Lahlali

Source : Libération

Les Cubains ont désormais le droit de voyager à l'étranger depuis lundi en vertu d'une réforme de la loi migratoire mise en place par le président Raul Castro. Cette réforme, très attendue par la population, autorise tout Cubain de plus de 18 ans à se rendre à l'étranger s'il est muni d'un passeport en règle. Les mineurs peuvent également sortir du pays à condition de disposer d'autorisations notariées de leurs parents ou tuteurs.

La réforme a été annoncée en octobre dans le cadre de la politique d'ouverture mesurée que mène Raul Castro, au pouvoir depuis février 2008. La loi devrait bénéficier particulièrement aux quelque 2 millions de Cubains qui vivent à l'étranger – dont 80 % aux Etats-Unis, essentiellement en Floride – ainsi qu'aux sportifs et professionnels qui ont fait défection lors de leurs tournées ou missions à l'étranger.

"PERMISO DE SALIDA"

Depuis 1961, les Cubains désireux de se rendre à l'étranger devaient obtenir une autorisation spéciale, le coûteux permiso de salida, et se prévaloir d'une lettre d'invitation à se rendre dans un pays étranger, où ils ne pouvaient rester plus de onze mois, sous peine de voir leurs biens confisqués et être considérés comme des expatriés définitifs, généralement sans possibilité de retour. Cet encadrement visait à stopper l'exode de Cubains fuyant la révolution castriste.

La période pendant laquelle un Cubain peut résider à l'étranger sans perdre ses droits et ses biens est également portée de onze à vingt-quatre mois, avec possibilité de reconduction. Mais la somme nécessaire pour obtenir un passeport va doubler, passant à l'équivalent de 100 dollars à partir de lundi. Ces derniers jours, avant l'entrée en vigueur de cette augmentation, des Cubains se sont précipités dans les offices des services de l'émigration pour se procurer un passeport.

RESTRICTIONS

Depuis sa publication, le décret-loi a évolué. Les médecins, initialement écartés de la réforme au nom de la protection du "capital humain" et du refus de la "fuite des cerveaux", ont finalement été autorisés à en profiter. Mais le gouvernement conserve le droit de restreindre les déplacements à l'étranger pour raisons de sécurité nationale, d'intérêt public ou de "rôle économique vital". On ignore notamment si les dissidents les plus connus seront autorisés ou non à profiter de cette réforme.

La blogueuse Yoani Sanchez, qui dit avoir essuyé 19 refus de visa par le passé, a annoncé la semaine dernière via Twitter que sa valise était "prête pour un voyage AVEC RETOUR". "Pourrai-je partir ?", s'interrogeait-elle.

14/1/2013, Yoani Sánchez

Source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Barack Obama veut faire aboutir rapidement son projet de vaste réforme de l'immigration qui prévoit la possibilité de demander la nationalité américaine pour une grande partie des 11 millions d'étrangers en situation irrégulière présents aux Etats-Unis, rapporte le New York Times dimanche.

Le président des Etats-Unis veut faire avancer son plan sans attendre d'avoir réglé avec le Congrès les deux dossiers importants des questions budgétaires et du contrôle des armes, souligne le quotidien. Le chef de l'Etat pourrait présenter ses idées lors du traditionnel discours sur l'état de l'Union, prévu le 12 février.

13 janvier 2013, Europe1.fr avec Reuters

Source : Europe1

Organisé par la Féderation de l'Entraide Protestante (la FEP), ce colloque, qui se tiendra à paris, le 1er et 2 février 2013, cherchera à rendre compte du regard porté par les européens sur les immigrés et les demandeurs d’asile et à échanger sur les pratiques mises en place par les associations engagées dans l’accueil et l’accompagnement…Suite

Cette publication présente la première comparaison internationale des pays de l'OCDE en ce qui concerne la position des immigrés et de leurs enfants dans les principaux domaines de l'intégration économique et sociale.

Elle décrit comment les immigrés et leurs enfants s'insèrent dans les sociétés des pays de l’OCDE, et évalue leurs progrès par rapport à des indicateurs clés. L’intégration étant un défi à caractère multidimensionnel, plusieurs facteurs (les conditions de vie matérielle, la santé, l’éducation, le marché du travail, la participation civique ) sont pris en compte. Ce rapport compare les mesures des résultats ainsi que les progrès réalisés au cours de la dernière décennie aux résultats d’un groupe de référence (la population née dans le pays de résidence). Trois séries de questions sont abordées : 1) dans quelle mesure la performance moyenne des immigrés diffère-t-elle de celle de la population née dans le pays hôte ? ;  2) Ces différences peuvent-elles être expliquées par des effets structurels (différentes répartitions selon l'âge, niveau d'éducation , etc) ? ; Comment l’intégration a-t-elle évolué au cours de la dernière décennie ? 

Le chapitre d'introduction fournit une description détaillée des populations examinées (personnes et ménages nés à l'étranger, ainsi que les enfants d'immigrés nés dans le pays hôte). Le dernier chapitre donne une vue d'ensemble sur les questions de discrimination qui est une source possible de désavantages tenaces pour les immigrés et leurs enfants…Consulter la publication en direct

 Le franco-marocain Abdellah EZBIRI s’est envolé vendredi pour le Japon qui abritera une des prestigieuses rencontre K1. Il sait que ce lundi 14 janvier 2013 il n’en restera qu’un seul pour décrocher le titre de champion du KRUSH et du Monde.

Le champion d’Europe de la discipline affrontera le japonais Yuji NASHIRO qui reste sur une défaite mais a battu auparavant Albert KRAUS et remporté le titre de champion du K-1 MAX JAPAN. Ils seront  engagés dans le tournoi des -67kg, une épreuve à élimination directe qui n’est pas sans rappeler les grandes heures du K-1.

Le Franco-Marocain Abdellah Ezbiri a remporté la ceinture de champion d'Europe WKN de K1 des moins de 65kg à Lyon le 7 mai 2011 en battant le champion d'Italie Filippo Solheid par KO dans le sous le regard de plus de 3000 personnes cadre du show sportif Fightzone V organisé par son  Fouad Ezbiri, ancien champion du monde kick-boxing et free-fight.

Cette édition 2013 du KRUSH verra s’affronter des combattants de trois grandes nations du kick-boxing et K1 : le Japon, la France et le Maroc représenté par Abdellah EZBIRI, sur la trace d’un autre champion marocain Badr Hari.

La question de l'immigration n'a pas fini de hanter les pays riches. Si l'explosion du chômage impose aujourd'hui, en Europe, une régulation sévère des flux d'entrée, la plupart des nations du Vieux Continent - à quelques exceptions près, comme la France ou l'Irlande - sont dans une situation démographique qui les amènera, une fois la crise passée, à rouvrir leurs frontières, à la fois pour répondre aux besoins de main-d'oeuvre et pour assurer la survie de leurs systèmes de retraites. Ce qui rendra de plus en plus nécessaires des politiques actives d'intégration.

Sur ce thème, l'OCDE vient de publier une remarquable étude intitulée « Trouver ses marques : les indicateurs sur l'intégration des immigrés », qui identifie les critères de réussite et permet les comparaisons internationales. Pour la France, il faut le dire, le bilan n'est pas très positif, notamment si on le compare à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni. La difficulté n'est pas dans le nombre : la proportion de personnes « nées à l'étranger » (définition imparfaite mais statistiquement commode des immigrés) dans la population totale est à peu près la même dans les trois pays - 11,6 % en France, contre 12,9 % outre-Rhin et 11,3 % outre-Manche. En revanche, la part des personnes d'âge actif (15 à 64 ans) dans la population immigrée est plus faible chez nous (75 %, contre 78 % en Allemagne et 81 % au Royaume-Uni), parce que les immigrés de plus de 65 ans - héritage d'une politique ancienne - y sont proportionnellement plus nombreux. Autre signe négatif : en France, 28 % des immigrés se situent dans le décile inférieur des revenus, contre 18 % en Grande-Bretagne et 14 % en Allemagne. De même pour l'éducation : les écarts entre les performances de lecture des enfants de parents immigrés et des enfants de parents « autochtones » se sont élargis entre 2000 et 2009, alors qu'ils se sont nettement réduits chez nos deux voisins. Un point encourageant tout de même : 8 % des immigrés présents en France y sont venus pour poursuivre leurs études. Cette proportion est inférieure à celle du Royaume-Uni (14 %), mais très supérieure à celle de l'Allemagne et des autres pays européens. A l'ère de la mondialisation des cerveaux, l'enjeu des politiques d'immigration n'est pas seulement l'intégration, c'est aussi l'attractivité.

14/01/2013

Source : Les Echos.fr

Le département de la recherche de l’AFD, le groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale et le Center for Global Development organisent la sixième édition de la conférence internationale Migrations et développement à l'Université Al Akhawatn d'Ifrane, au Maroc, les 18 et 19 mai 2013. Les propositions d'articles en vue de la conférence sont à soumettre avant le 31 janvier 2013.

Cette conférence abordera la question de l'impact des migrations internationales sur les résultats économiques et sociaux des pays en développement. Pourront être sélectionnés des articles traitant des diasporas et des externalités qu’elles créent, des migrations de retour, des liens entre migrations, commerce et investissements, de la « fuite des cerveaux », des liens entre les migration et le développement dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, des liens entre migrations et changements technologiques et institutionnels, des liens entre migrations et santé ou encore des effets de l’émigration sur la pauvreté, les inégalités ou la formation de capital humain dans les pays de départ.

Une sélection d'articles sera considérée pour un numéro spécial de The Scandinavian Journal of Economics…En savoir plus

La Commission des naturalisations du Parlement belge a accordé, en 2012, la nationalité belge à 4 838 personnes, avec 630 naturalisations supplémentaires par rapport à 2011. Par ailleurs, elle a rejeté 4 462 dossiers et en a ajournée 3 565. D’après un communiqué de l’agence Belga, diffusé le mercredi 9 janvier 2013,  « le Maroc figure au sommet du classement des naturalisations par pays de naissance, devant la République démocratique du Congo, la Russie, la Turquie et la Roumanie ».

Ils étaient 709 dossiers de personnes natives du Maroc à être approuvé par la Commission des naturalisations, devant les personnes originaires de la République démocratique du Congo (416), de Russie (300), de Turquie (191) et de Roumanie (179).

Précisons que la Commission des naturalisations du Parlement belge n’accorde que 15% des nouvelles nationalités belges chaque année. Dans sa déclaration à l’agence Belga, le président de la Commission des naturalisations, Georges Dallemagne insiste sur le fait qu’«il existe trois procédures pour devenir Belge: la naturalisation, via la Commission et la Chambre, l'attribution, selon des critères liés à la naissance, et l'acquisition, en fonction du nombre d'années de résidence, de l'intégration sociale ainsi que de la participation économique."

 Depuis la dernière réforme du code de la nationalité belge, en 2000, la Belgique a facilité l’accès à sa nationalité. Depuis cette date, plus de 600 000 naturalisations belges ont été enregistrées, dont près de 100 000 accordées par la Commission des naturalisations de la Chambre des députés.

09 janv. 2013

Source : MAP

Une série de î'encontres «Avis citoyens» entre le ministre de la Ville, François Lamy, et donc, des «ci toyens», ces habitants de qumtiers défavorisés longtemps délaissés à qui le ministre dit vouloir redonner du pouvoir…Suite

Réduction de 40% de l'ensemble des allocations familiales, les responsables des ministères concernés tiennent une réunion aujourd'hui avec l'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc afin de relancer les pourparlers…Suite

Le Conseil européen des oulémas marocams (CEOM), basé à Bruxelles, rejette «les accusations infondées et les allégations pernicieuses» véhiculées par certains journaux belges à son encontre, souligne mercredi son secrétaire général dans un communiqué…Suite

Les humoristes francomarocains Gad Elmaleh et Jamel Debbouze triomphent toujours au top 50 des personnalités les plus préférées des Français, selon les résultats du traditionnel sondage de fin d'année de l'Institut IFOP pour l'hebdomadaire français "Le Journal du Dimanche" GDD)…Suite

Les Marocaines Amalle Ahrouy et Hanaa El Mardi viennent d'intégrer l'ordre des experts comptables de la région française d'Aquitaine (Sud Ouest) dans le cadre de la promotion 2012.

Elles figurent parmi les 45 nouveaux experts comptables inscrits au tableau de l'ordre français jumelé à celui de la région de Casablanca, ayant prêté, mardi à Bordeaux, le serment "d'exercer leur fonctions avec conscience et probité et d'appliquer les lois dans leurs travaux".

La cérémonie de prestation de serment, parrainée par le journaliste et présentateur de télévision français, Jacques Legros, s'est déroulée aux salons de l'hôtel de ville, en présence notamment du Consul général du Maroc à Bordeaux, Fadlallah Mohammed Fellat, et du conseiller municipal auprès du maire de la ville, chargé des professions libérales, Jean Marc Gauzère.

Gérantes du cabinet ADLES-Bordeaux, Amalle Ahrouy et Hanaa El Mardi ont consacré leurs mémoires de fin d'études respectivement à "l'association du secteur sanitaire et social: proposition d'un guide d'audit pour les risques" et "l'implantation d'une société française de services au Maroc: le rôle de l'expert comptable".

09 janv. 2013

Source : MAP

Les responsables de la sécurité publique en Italie ont été habilités mercredi à interrompre ou faire cesser des matches de football en cas d'incidents racistes, a déclaré l'Observatoire des manifestations sportives (ONMS).

Cette décision est la conséquence du débat ouvert dans la péninsule par le coup de colère de Kevin-Prince Boateng, qui a cessé de jouer jeudi dernier lors d'un match amical de son club du Milan AC contre une équipe de quatrième division, après avoir entendu des chants racistes monter des tribunes. Le geste du joueur ghanéen a été salué par le président de la Fédération internationale (Fifa) Sepp Blatter et soutenu par le propriétaire du Milan, Silvio Berlusconi.

Le président de la Fédération italienne de football, Giancarlo Abete, a donné son accord pour que les rencontres soient abandonnées en cas d'incidents racistes. Dans ce cas, a précisé l'ONMS mercredi soir à l'issue d'une réunion, l'arbitre de champ devra alerter le quatrième arbitre qui devra lui-même rapporter l'incident au responsable des forces de l'ordre supervisant la rencontre.

09.01.13

Source : Reuters

L’Institut Néerlandais au Maroc (Rabat).organise , le mercredi 16 janvier 2013, un séminaire de prof. dr. Ieme van der Poel intitulée ‘’Le pays dépaysé: Images du Maroc dans les littératures de la diaspora marocaine’’…Suite


À l'occasion de la 99eJournée mondiale du migrant, (Dimanche 13 janvier) l'Église catholique veut rappeler ses engagements pour que soient respectés et reconnus dans leurs droits et dignité les migrants, les réfugiés, les demandeurs d'asile.

Les services de la pastorale des migrants organisent plusieurs activités à cette occasion : « Des millions de personnes sont concernées par la migration dans le monde. Ces personnes quittent leur pays pour fuir la violence, l'insécurité, la misère. Elles se mettent en chemin dans l'espérance d'une vie meilleure, pour trouver un lieu de paix et de sécurité, un lieu pour travailler et fonder une famille, un lieu pour vivre, écrivent les évêques ligériens. À la suite du pape Benoît XVI, en ce temps où nous fêtons la naissance de Jésus, [nous invitons] à changer de regard sur les personnes migrantes et réfugiées. »

10/1/02013

Source : CCME

"La coopération internationale maroco-espagnole et la bonne gouvernance" est le thème d'une série de conférences dont le coup d'envoi a été donné, mardi à Al Hoceima, avec la participation d'une pléiade d'universitaires et d'experts nationaux et internationaux.

Cette manifestation, organisée par l'Association marocaine pour l'intégration des migrants (Malaga), en collaboration avec le Programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieure, et dont les travaux se poursuivent jusqu'au 30 janvier courant, a pour objectif de fournir à la société civile les connaissances et les outils nécessaires à la compréhension des notions de coopération internationale, de participation à la chose locale et de gouvernance locale, comme elle vise à jeter la lumière sur la coopération maroco-espagnole à travers les expériences de la société civile.

10/1/02013

Source : CCME

La militante associative marocaine Saida Rattab a reçu le Prix de Rome-capitale des femmes, qui récompense l'excellence féminine dans divers domaines.

Ce Prix, qui en est à sa deuxième édition, a été attribué à Mme Rattab pour l'action qu'elle mène pour la défense des droits des femmes immigrées, dans le cadre de l'association ACMID des femmes marocaines en Italie, présidée par la députée italienne d'origine marocaine, Souad Sbai.

Mme Rattab, qui a reçu ce Prix des mains du maire de Rome, Gianni Alemanno, oeuvre depuis près de 40 ans en particulier dans le domaine de la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Elle s'active aussi pour une meilleure intégration des immigrées dans la société italienne à travers la mise en oeuvre de nombreux programmes culturels et socio-professionnels, indique un communiqué de l'association ACMID parvenu mercredi à la MAP.

Outre Mme Rattab, 75 autres femmes venant d'horizons divers ont été primées pour leur engagement en faveur de la promotion de la condition de la femme dans la capitale italienne.

La cérémonie de remise du Prix, qui a eu lieu au siège de la mairie de Rome, s'est déroulée en présence de responsables locaux, de représentants d'associations et de journalistes.

09 jan 2013

Source : MAP

Les domestiques seraient au moins 52 millions, soit en hausse de 60 % en quinze ans, selon une première étude sur le travail domestique publiée ce mercredi 9 janvier par l’Organisation internationale du travail

Des employées de maison indonésiennes se proposent pour travailler à l’étranger lors d’une réunion, en juin 2011, dans un centre de police local.

Les femmes constituent plus de 80 % de ces travailleurs souvent éhontément exploités

Que l’Organisation internationale du travail (OIT) tente de pousser les portes des domiciles pour entrevoir la réalité du travail des domestiques est une première. Le rapport « les travailleurs domestiques dans le monde », publié ce mercredi 9 janvier, fait suite à l’adoption en juin 2011 d’une convention et d’une recommandation sur le « travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques ».

L’OIT ne cache pas que ce premier rapport donne une photographie très imparfaite et incomplète de la réalité du travail domestique et notamment que ses statistiques sont à prendre avec prudence tant elles ont toutes chances d’être sous-évaluées.

Des statistiques sous évaluées

Cette première étude montre que le travail domestique est en plein boum dans le monde. Il concernait au minimum 52,6 millions de personnes en 2010, soit une augmentation de 60 % en 15 ans. Ceux-ci pourraient être de fait deux fois plus nombreux selon les spécialistes, car ce travail est souvent dissimulé. De plus ces chiffres ne prennent pas en compte les mineurs de moins de quinze ans encore exploités dans de nombreux pays pour les tâches domestiques dont le nombre avait été estimé à 7,4 millions en 2008.

Si certains de ces emplois sont dévolus aux hommes employés comme jardiniers, chauffeurs ou maîtres d’hôtel, ils sont à 83 % occupés par des femmes. Dans certains régions du monde le travail domestique représente jusqu’à 16 % de l’emploi féminin (Amérique latine ou Caraïbes) voire 20 % (Moyen-Orient). C’est toutefois en Asie-Pacifique ainsi qu’en Amérique latine et Caraïbes que se concentrent respectivement 41 % et 37 % des domestiques de la planète.

Des travailleurs exploités

Une grande part de ces employés à domicile sont exclus des législations nationales sur le travail et n’ont aucune protection juridique, ce qui favorise leur vulnérabilité et leur exploitation sans limites. L’OIT souligne ainsi que plus de la moitié de ces travailleurs n’ont pas de limitation de leur durée hebdomadaire de travail et que 45 % d’entre eux environ n’ont aucun droit à une période de repos hebdomadaire. Plus d’un tiers des femmes n’ont pas de congé maternité.

L’obligation de résider au domicile de l’employeur est souvent de nature à aggraver la dépendance et l’exploitation des employés de maison, d’autant plus que logement et nourriture sont considérés comme des paiements en nature déduits des revenus.

L’impact encore timide de la convention de l’OIT

La nouvelle convention internationale sur le travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques prévoit une durée de travail raisonnable, un repos hebdomadaire d’au moins 24 heures consécutives, une limitation des rémunérations en nature, une information claire sur les conditions d’embauche et le respect des droits fondamentaux au travail. Elle n’a pour l’instant été ratifiée que par trois États, les Philippines (grand pourvoyeur de domestiques), Maurice et l’Uruguay. D’autres devraient suivre.

Le rapport précise toutefois que de nombreux pays d’Amérique latine et Caraïbes, d’Afrique et du monde industrialisé ont déjà étendu certaines protections aux travailleurs domestiques et les initiatives se multiplient. Singapour a par exemple étendu le repos hebdomadaire aux travailleurs domestiques migrants. La Namibie a créé une commmision concernant les salaires minimaux des domestiques. Le Brésil a lui intégré ces travailleurs dans les caisses d’assurance-sociale.

9/1/2013, MARIE VERDIER

Source : La Croix

Après avoir choisi dans un premier temps de retirer sa plainte contre le président de l’UMP à propos de ses déclarations controversées sur « le pain au chocolat », le CFCM a ensuite réitéré cette plainte suite au refus de Jean-François Copé de prononcer des excuses formelles.

Après une longue journée de controverses parsemées de revirements de langages, le président de l'UMP Jean-François Copé et Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman sont finalement parvenus à un accord mercredi 9 janvier en fin d'après-midi. Il n'y aura donc pas de plaintes suite aux propos du 5 octobre 2012 de jean-François Copé.

En campagne pour la présidence de l'UMP, il avait évoqué lors d’un meeting organisé à Draguignan (Var) le cas d’un jeune qui se serait fait « arracher son pain au chocolat par des voyous » au motif « qu’on ne mange pas au Ramadan ».

Ces propos, qui avaient aussitôt provoqué une polémique, avaient été jugés « diffamatoires » et « islamophobes » par le CFCM qui avait déposé plainte à Nîmes (Gard). Le parquet local s’était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan. Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris.

"Regrets" exprimés par Jean-François Copé

Dans la matinée de mercredi, le CFCM avait annoncé le retrait de cette plainte, au motif qu'il avait obtenu des excuses de monsieur Copé, ce que celui-ci a ensuite contesté, provoquant la menace du CFCM de maintenir finalement son action tant que le président de l'UMP ne ferait pas des excuses en bonne et due forme.

Les deux organisations sont finalement sorties de cette impasse en publiant mercredi en fin d'après-midi un communiqué commun faisant état de "regrets" exprimés par Jean-François Copé aux musulmans de France qui ont pu être " heurtés dans leurs sentiments ou stigmatisés dans cette polémique"...."liée au contresens qui a conduit (selon lui) à altérer ses propos tenus au mois d'octobre dernier".

Le passage sémantique de "excuses" à "regrets" a donc suffi au CFCM, qui a tenu à rappeler dans ce communiqué qu'il forme "le voeu que les acteurs politiques puissent davantage mesurer la porter de leurs propos et déclaration". L'incident est donc clos.

9/1/2013, PASCAL CHARRIER

Source : La Croix (avec AFP)

Un journaliste, fondateur du parti du Premier ministre Viktor Orban et proche de celui-ci, a qualifié les Roms d’« animaux » qu’il fallait « éliminer ». Propos condamnés non seulement par l’opposition, mais aussi par le ministre de la Justice. Des étudiants de Budapest ont appelé à une manifestation devant le siège du journal Magyar Hirlap, proche du gouvernement. Le fautif, Zsolt Bayer y est journaliste.

Zsolt Bayer n’en est pas à son premier essai en matière de racisme et de xénophobie. A plusieurs reprises, il s’est tristement distingué par ses propos antisémites, en publiant par exemple un article contre les Juifs hongrois, où il affirmait qu’ils « mouchaient leurs nez dans les piscines » du pays.

Cette fois, il a traité les Roms d’« animaux tziganes » qui n’étaient pas dignes de vivre comme des êtres humains, car ils « faisaient leurs besoins où ils voulaient ». Et ce n’est pas tout. Selon Bayer, une bonne partie des Roms serait des « assassins » qu’il faudrait tout simplement « éliminer ».

Vision du monde tsigane qui a suscité l’indignation même parmi les dirigeants du Fidesz, le parti au pouvoir que Zsolt Bayer a contribué à créer. Le ministre de la Justice et de l’Administration, Tibor Navracsics, n’a pas hésité à déclarer sèchement à la télévision que l’auteur des attaques infâmes contre les Roms n’avait plus « sa place » au sein du Fidesz.

Face à l’ampleur de l’indignation, l’opposition appelle à « une action commune des démocrates de gauche et de droite » pour défendre les valeurs de base.

9/1/2013

Source : RFI

Le nombre de visas délivrés par l'Espagne en faveur des Algériens en 2012 avoisine les 70.000 visas, a indiqué mardi à Alger l'ambassadeur de l'Espagne à Alger, M. Gabriel Busquets, estimant que ce chiffre est "remarquable".
"Les consulats d'Espagne, d'Alger et d'Oran, ont délivré autour de 70.000 visas aux Algériens, ce qui est un chiffre remarquable", a affirmé M. Busquets, lors d'un point de presse à l'ambassade d'Espagne en Algérie, à la veille de la visite du président du gouvernement espagnol, M. Mariano Rajoy, en Algérie, précisant que "la moyenne de délivrance de visas a augmenté de 20% durant ces dernières années".

L'ambassadeur espagnol a également affirmé que son pays compte "consolider cette progression", exprimant, à cette occasion, "sa satisfaction" de la "bonne" coopération entre les deux pays dans ce domaine.

"C'est un sujet qui nous intéresse énormément et sur lequel nous communiquons régulièrement avec l'Algérie. Nous avons fait un effort remarquable ces dernières années. Le nombre de visas délivrés a presque doublé", a-t-il ajouté.

Pour lui , les personnes qui se déplacent régulièrement, pour des motifs de travail, d'étude, d'affaire ou de tourisme, en Espagne peuvent être "en mesure de le faire dans les meilleurs conditions", précisant que son pays visait à améliorer "progressivement" cette facilitation de délivrance de visas.

M. Rajoy co-présidera avec le président de le République, M. Abdelaziz Bouteflika, la cinquième réunion de haut niveau entre les deux pays.

8 jan 2013

Source : APS

Un militant des droits de l'homme russe a appelé le président français à interdire l'entrée en France de certains responsables politiques russes, après la promulgation en Russie d'une loi interdisant les adoptions d'enfants par des Américains.

Dans une lettre ouverte à François Hollande, Boris Altchouler, président d'une organisation de défense des droits des enfants et membre du groupe Helsinki, demande à ce que la France interdise l'entrée sur son territoire au délégué au Kremlin pour les droits de l'enfant, Pavel Astakhov, ainsi qu'à d'autres "représentants du pouvoir russe".

"Pavel Astakhov a soutenu activement la loi "Dima Iakovlev", entrée en vigueur le 1er janvier, et qui a de fait interrompu le processus d'adoption de plusieurs dizaines d'enfants handicapés par des Américains, souligne M. Altchouler dans cette lettre.

Ce texte a été adopté en décembre en guise de riposte à la "liste Magnitski", une loi promulguée par le président Barack Obama, interdisant notamment de séjour aux Etats-Unis des responsables russes impliqués dans la mort en prison en 2009 de l'avocat Sergueï Magnitski, ou dans d'autres violations des droits de l'homme.

Dans le même temps, "Pavel Astakhov se rend régulièrement en France pour voir sa famille qui habite une villa luxueuse sur la Côte d'Azur, à Cannes", ajoute-t-il.

"A mon avis, c'est injuste. Le cynisme de nombreux fonctionnaires et députés russes des deux chambres du Parlement est sans limite, mais les pays civilisés sont en droit de fermer leurs frontières à ces messieurs", estime-t-il encore.
Il souligne par ailleurs dans un courriel à l'AFP que la France a joué un rôle clé en 2008 dans le règlement du conflit entre la Russie et la Géorgie.

"La France peut peut-être jouer un rôle pacificateur dans le grave conflit entre la Russie et les Etats-Unis sur la question des adoptions d'orphelins russes? ", écrit-il.

La loi, l'une des mesures les plus hostiles prises par Moscou envers les Etats-Unis depuis la guerre froide, a été vivement critiquée par e nombreuses ONG russes et internationales, mais aussi par certains ministres russes.

De 2008 à 2011, 14.660 enfants russes ont été adoptés par des étrangers, dont 5.177 par des Américains, selon les chiffres fournis à l'AFP par le bureau de M. Astakhov.

Selon la même source, pendant la même période, 33.300 enfants ont été adoptés par des Russes. 728 enfants handicapés ont été adoptés par des étrangers et 137 par des Russes.

9 jan 2013

Source : AFP

L'OIM et la gouvernement suisse ont convenu d'un projet de 2,9 millions de dollars pour la stabilisation communautaire des migrants tchadiens de retour de Libye dans leur pays, a annoncé mercredi l'agence onusienne dans un communiqué.

Ces migrants qui vivent actuellement dans trois régions septentrionales, à la frontière de la Libye, du Niger et du Soudan, a-t-on précisé de même source.

La contribution suisse "facilitera la réintégration socio-économique des Tchadiens de retour de Libye. Elle renforcera aussi la cohésion sociale et le dialogue entre les migrants de retour au pays et les communautés d'accueil, et apportera un appui pour la restauration des infrastructures existantes, notamment des écoles, des structures médicales et des centres culturels, des entrepôts des communautés et des aires de stockage des céréales", a-t-on indiqué.
Quelque 125 000 membres de communautés, y compris les migrants de retour, bénéficieront directement de ce programme, a-t-on ajouté.

Une évaluation effectuée en mars 2012 dans 14 régions du Tchad abritant le nombre le plus élevé de migrants de retour, a permis d'établir que la plupart d'entre eux ont un besoin urgent d'une aide à la réintégration socio-économique, afin de leur permettre de faire face à l'absence de revenus et de s'adapter à un autre mode de vie, selon l'OIM.

Les trois régions cibles, situées dans la zone reculée du Nord du Tchad, sont "particulièrement vulnérables", étant donné qu'aucune organisation humanitaire internationale, sauf l'OIM, n'est actuellement présente dans cette zone. Ces régions sont séparées des centres économiques du Sahel par la ceinture sahélienne, qui connaît de graves périodes de sécheresses depuis 2011, a-t-on précisé.

On estime que plus de 130.000 Tchadiens ont quitté la Libye pour regagner leur pays pendant en raison du conflit armé dans ce pays en 2011. La majorité d'entre eux vivaient en Libye depuis de nombreuses années et n'avaient pas ou peu de liens avec leur lieu d'origine, a rappelé l'OIM.

9 jan 2013

Source : APS

L'éxil fiscal est un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur selon les fiscalistes, les banquiers et les conseillers en gestion de patrimoine, pour ceux qui veulent échapper au relèvement de la fiscalité entamé à partir de 2010. Ce mouvement se serait, estiment les spécialistes, accéléré depuis le retour de la gauche au pouvoir…Suite

Le gouvernement marocain a décidé de prendre une position claire et tranchée au sujet de la décision unilatérale des autorités néerlandaises de réduire de 40% les pensions versées aux ayants-droits des retraités marocains installés au Maroc et ce dès le début de cette année…Suite

Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, a fini par réagir à la décision des autorités néerlandaises de réduire de 40% le montant des allocations familiales destinées aux enfants et veuves des retraités MRE aux Pays-Bas...Suite

L’Angola fait face à une immigration illégale croissante ces derniers mois, tout particulièrement dans la province de Zaïre, frontalière à celle du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC). La dernière semaine de l’année 2012 a connu une dizaine d’expulsions de clandestins vers le RDC.

Dimanche 6 janvier 2012, seize immigrés clandestins, venus de la RDC ont trouvé la mort, pour cause de blessures ou d’asphyxie, dans un accident de route dans la province de Zaïre, à 150 km de la capitale Luanda. Les rescapés ont avoué à la police locale qu’ils ont pris place dans un containeur, moyennant la somme de 200 dollars chacun pour le chauffeur du camion qui transportait le containeur.

A l’instar de la majorité des immigrés clandestins, les passagers du camion accidenté tentaient de rejoindre Luanda, la capitale administrative et économique du pays. Une ville qui concentre les activités tertiaires et industrielles de ce pays en pleine essor économique, qui a retrouvé la paix civile depuis 2002. L’argent du pétrole extrait des gisements offshores au large de la ville et les chantiers de construction qui se multiplient dans la ville et ses environs, en font une destination privilégiée des travailleurs immigrés des pays voisins.

9/1/2013

Source : CCME

Le ministre de l’Immigration en République dominicaine, Jose Ricardo Taveras a déclaré mardi 8 janvier 2013 que de nombreux travailleurs Haïtiens n’avaient pas « reçu la permission de franchir la frontière à Dajabon puisqu'ils n'avaient ni passeport, ni permis ».

Un million d’Haïtiens, dont une bonne partie de façon illégale, vivent et travaillent en République dominicaine depuis des décennies. Ils travaillent dans les plantations de canne à sucre et de café et travaillent dans le bâtiment.

Les fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de ces travailleurs immigrés de rentrer au pays pour joindre leurs familles. Le ministre Taveras a affirmé aux journalistes que 1100 immigrants Haïtiens, légalement établis en République dominicaine, ont pu franchir la frontière le week-end qui a suivi la nuit de la Saint Sylvestre. Alors que les 2000 autres, sans papier, sont restés bloqués à la frontière. Il affirme avoir respecté les lois en vigueur dans son pays. L’ambassade d’Haïti à Saint-Domingue tente de solutionner le problème par la voie diplomatique.

9/1/2013

Source : CCME

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