jeudi 4 juillet 2024 14:21

En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique.

La Suisse compte 1 804.551 résidents étrangers, soit 22,7 pc de l'ensemble de la population suisse, selon les chiffres publiés jeudi par l'Office fédéral des migrations (OFM).

Ces chiffres, arrêtés en août dernier, font ressortir que les Européens sont la composante dominante de cette population étrangère avec 1.176.587, soit 65,2 pc. L'effectif des ressortissants de pays de l'UE-27/AELE résidant de manière permanente en Suisse a augmenté de 46. 949 personnes par rapport à l'année précédente. Celui des citoyens d'Etats non membres de l'UE/AELE affichait une hausse de 6301 personnes et enregistrait, à la fin du mois d'août de cette année, 627.964 personnes.

Les ressortissants portugais sont ceux dont les chiffres ont connu la plus forte progression (+13 628), suivis des Allemands (+9537), des Kosovars (+7308), des Français (+4129) et des Espagnols (+3110). L'augmentation enregistrée pour le Kosovo s'explique principalement par le grand nombre de personnes (anciens ressortissants serbes) résidant en Suisse qui se sont fait enregistrer sous la nationalité kosovare après la déclaration d'indépendance du Kosovo, le 17 février 2008, estime l'OFM. Par contre, les chiffres font ressortir une diminution des ressortissants de la Serbie ( 8539), de la Croatie ( 1062), de la Bosnie et Herzégovine ( 811), du Sri Lanka ( 801) et de la Turquie ( 631).

Fin août 2012, c'est l'Italie qui comptait la plus forte communauté (292 040), viennent ensuite l'Allemagne (282 443), le Portugal (234 074), la France (101 417) et la Serbie (97.198).

01 nov. 2012

Source : MAP

Les efforts déployés par les autorités marocaines ont permis de sauver de la noyade en haute mer environ 6.500 migrants clandestins au cours des cinq dernières années, a indiqué mercredi une source autorisée.

Les efforts du Maroc en matière de gestion de la migration clandestine ont également permis de réduire de plus de 90 PC le nombre de migrants arrivés sur les côtes espagnoles pendant la même période et d'arrêter quelque 23.000 migrants qui voulaient gagner le littoral sud de l'Espagne, a ajouté la même source.

De même, poursuit-on, les services de sécurité marocains n'ont eu de cesse de multiplier les ratissages dans les forêts limitrophes des présides occupés de Sebta et Melilia et qui ont permis d'éviter que 12.000 migrants clandestins gagnent ces deux villes.

Ce bilan est dévoilé en réponse à des articles de presse, citant le président de la région autonome d'Andalousie (Sud), qui critique l'apathie du Maroc à sauver de la noyade les migrants africains .

La même source souligne que les autorités marocaines demeurent convaincues que la gestion d'un dossier aussi épineux que celui de la migration clandestine ne peut guère être menée de manière unilatérale, mais nécessite une coopération bilatérale et régionale.

A ce propos, poursuit la même source, la coopération maroco-espagnole est un modèle de la coopération nord-sud et qui a permis de réaliser des résultats très positifs et concrets à la faveur de la transparence et la bonne foi.

La même source a, par ailleurs, rappelé que lors des expulsions des migrants clandestins, bien qu'elles soient soumises à des règlements connus des deux parties, les autorités marocaines ont fait montre à maintes reprises de flexibilité, pour des raisons humanitaires et dans le cadre de la responsabilité partagée, prévenant que cette flexibilité ne peut aucunement être exploitée pour mettre les autorités marocaines devant le fait accompli.

31 oct. 2012

Source : MAP

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a mis en garde l'UMP mercredi contre une instrumentalisation du droit de vote des étrangers, l'invitant à "rassembler" plutôt qu'à "déchirer" la société française.

"Qui instrumentalise les étrangers, l'immigration, l'islam ? Depuis des années, c'est vous. Qui a fait du sujet de l'immigration un thème récurrent faisant passer la droite républicaine aux valeurs gaullistes à une formation politique qui court après le Front national et qui se perd ? Qui instrumentalise ce sujet en appelant (...) à manifester dans la rue parce qu'il y a aujourd'hui une course à échalote à la tête de l'UMP, c'est vous et c'est M. Copé", a martelé Manuel Valls mercredi à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions aux gouvernement.

"Je vous mets en garde, à force d'utiliser ces thèmes (...) vous déchirez la société française, vous ne rassemblez pas, vous mettez en danger les fondements même de votre formation politique et vous l'éloignez des valeurs de la République", a-t-il lancé à l'opposition. "Notre politique sera au combien différente et sur tous ces sujets-là, nous chercherons avec le Premier ministre, à rassembler", a-t-il assuré. Et de tonner : "Je vous demande, et j'exige même, que vous veniez sur un autre terrain afin de faire en sorte qu'en ce moment de crise la France se rassemble".

Manuel Valls répondait ainsi au député UMP de la Manche Philippe Gosselin, qui avait pris à partie le Premier ministre, le pressant de clarifier les intentions du gouvernement sur cette promesse de François Hollande encore dans les cartons. M.Gosselin a accusé la gauche de "manipuler le pays", de "faire le jeu du Front national" et de "leurrer les étrangers" depuis des années avec cette mesure qui figurait déjà dans les promesses de campagne de François Mitterrand en 1981.

31/10/2012

Source : AP

Le budget du ministère chargé des marocains résidant à l'étranger, au titre du projet de loi de finances 2013, s'élève à 383,43 millions de dirhams (MDH) contre environ 429,35 MDH en 2012, soit une baisse de 10,69 pc.

Ce budget est partagé entre les dépenses de fonctionnement, dont le montant global se chiffre à 247,43 MDH, et les dépenses d'investissement qui atteignent 136 MDH, selon le ministère de l'Economie et des finances.

Les dépenses de fonctionnement sont ventilées selon deux catégories, les dépenses de "personnel", en hausse de 8 pc à 19,94 MDH, et celles allouées à la catégorie "matériel et dépenses diverses", dont le volume est passé de 224,86 MDH à 227,5 MDH, soit une hausse de 1 pc.

S'agissant des dépenses d'investissement, elles se chiffrent à 136 MDH contre 186 MDH un an auparavant, accusant ainsi un recul de 26 pc.

Le projet de loi de finances 2013 vise l'amélioration des services publics offerts aux Marocains résidant à l'étranger, et prévoit un régime fiscal de faveur au bénéfice de ceux qui ont plus de 60 ans. En effet, ceux justifiant un séjour d'au moins 10 ans à l'étranger bénéficient, lors de l'importation des voitures de tourisme, d'un abattement de 85 pc sur la valeur des dites voitures à l'état neuf.

Cet abattement est consenti dans la limite d'une valeur à l'état neuf du véhicule de 300.000 DH. La tranche supérieure à ce seuil étant soumise au paiement des droits et taxes normalement exigibles. L'avantage en question n'est accordé qu'une seule fois dans la vie du bénéficiaire.

31 oct. 2012

Source : MAP

«Dans le cadre du développement de son activité et de son réseau, Royal Air Maroc prépare l'ouverture d'une nouvelle ligne à destination de Copenhague», c'est ce qu'annonce officiellement la compagnie aérienne nationale.

Tinghir Jérusalem les échos du Mellah, documentaire de Kamal Hachkar éclaire sur la présence des juifs et des musulmans qui vivaient à Tinghir, en ravivant les mémoires et l'Histoire. Le film sera présenté par l'Institut français au Maroc dans le cadre du mois du documentaire du 2 au 30 novembre…Suite

Entretien avec Ahmed Chahid Directeur du Festival international du film transsaharien de Zagora…Suite

Les détenteurs de passeports de service sont dorénavant exempts de visas pour aller en Espagne. Pour les hommes d'affaires, les journalistes et les étudiants, il s'agira de visas de longues durées pouvant atteindre plusieu rs années. Précisions avec Youssef El Amrani, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération…Suite

Du 2 novembre au 8 décembre prochain, une caravane des mineurs marocains de France sillonnera cinq villes, dans le but de réhabiliter la mémoire de ces ouvriers pauvres et analphabètes ayant mené un combat sans merc1 pour recouvrer leurs droits…Suite

« N’ayez pas peur ! » Tel est le message lancé avec panache par le chanteur de rap français Médine et l'universitaire Pascal Boniface, ensemble, à travers le livre « Don’t Panik »,* dont l’objectif est de démonter les peurs et les préjugés contre les musulmans, les jeunes des banlieues, les personnes issues de l’immigration... dans un contexte marqué par le marasme économique et sociale et la montée de l’extrême droite.

« Don’t Panik », c’est aussi l’histoire d’une (belle) rencontre qui semble improbable entre un rappeur à succès et le directeur d’un des cercles de réflexion français les plus influents, l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS). De leur collaboration fructueuse, ils ont su faire tirer une belle amitié. Pascal Boniface en témoigne sur Saphirnews.

Sorti le 18 octobre, « Don’t Panik » rencontre encore très peu d’échos médiatiques mais semble bel et bien promis au succès et pour cause : l’alchimie entre les deux auteurs du livre fonctionne à merveille. Déjà quelque 4 000 exemplaires ont été vendus après une semaine d’exploitation, nous déclare leur éditeur, Desclée de Brouwer.

Saphirnews : Dans quelles circonstances vous-êtes vous rencontrés avec Médine ?

Pascal Boniface : Je l’avais contacté pour faire un entretien dans la revue de l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques dont il est directeur, ndlr) sur « Le monde occidental est-il en danger ? » (en 2009). On a toujours essayé, dans ce cadre, de prendre contact avec des personnes qui ne sont pas forcément des spécialistes des questions géopolitiques mais qui peuvent avoir un avis dessus. Sur ce thème, je trouvais intéressant de faire réagir Médine, dont j’avais lu ses textes avant. L’entretien s’est très bien passé. J’ai ensuite été invité à un de ses concerts mais on avait un peu perdu le contact. Médine m’a contacté il y a quelques mois pour poursuivre le travail qu’on avait développé auparavant. Il voulait mettre ses réflexions non plus sous forme de chansons mais de textes, consignés dans un livre. On s’est vite mis d’accord pour faire ce travail ensemble.

Vous avez accepté rapidement sa proposition. Qu’est-ce qui vous plaisait dans son projet ?

Pascal Boniface : D’une part, ça changeait de mon travail habituel. J’aime bien la forme de livre-débat ou livre-entretien car c’est un ping-pong intellectuel qui est toujours plaisant et qui permet de construire sa réflexion. Surtout, ce qui me plaisait, c’était la rencontre entre deux personnes qui viennent d’horizons professionnels et personnels tout à fait différents et c’est ce qui crée la richesse de ce livre. Ce qui fait le sel de la vie, c’est de rencontrer des gens différents et je dois dire que cette rencontre a débouché non seulement sur un livre, mais de façon plus importante sur une réelle amitié.

A la lecture de ce livre, on sent justement une réelle complicité entre vous. Etiez-vous forcément d’accord sur tout ?

Pascal Boniface : On ne peut pas dire qu’on est d’accord sur tout, on a des divergences sur Dieudonné mais également, même si elles sont plus légères, sur Tariq Ramadan. Mais ce qui est important, c’est de voir qu’alors que nous venons de mondes différents, on a des points de vue qui ne sont pas si éloignés, ce qui montre bien que le regard sur la société ou sur la politique étrangère n’est pas un problème d’appartenance puisque Médine est musulman et moi, athée, mais un problème de choix politique. Disons que sans être un musulman, j’ai un point de vue comparable à celui de Médine sur les questions de justice, de respect des individus, sur les principes d’égalité et de non discrimination.

La lutte contre l’islamophobie est un thème central de votre livre. Un passage a retenu mon attention. Vous dites, je vous cite : « Je ne pense pas que les musulmans soient en position où ils peuvent se passer des autres. » Pouvez-vous expliciter cette idée auprès des lecteurs ?

Pascal Boniface : Je dis par là qu’il faut éviter deux choses. D’une part, que la lutte contre l’islamophobie soit dirigée par des non-musulmans, prenant les musulmans comme une masse qui ne serait pas capable de s’organiser. Ce serait un danger, les musulmans doivent avoir leurs propres représentants, qu’ils les choisissent eux-mêmes, qu’ils ne soient pas désignés par les autres. Dans le même temps, je mets en garde contre un éventuel repli communautaire. La lutte contre l’islamophobie doit être l’affaire de tous et pas seulement des musulmans, tout comme la lutte contre l’antisémitisme et toutes sortes de racisme.

Quelles sont selon vous les forces et les faiblesses de « la communauté » musulmane ? Rappelons déjà qu’elle n’est pas un bloc homogène…

Pascal Boniface : Oui, tout à fait. Leur force : le nombre. Les faiblesses : l’absence d’organisation et de visibilité. Ils n’ont pas accès aux responsables politiques et aux médias malgré leur nombre et ont une expression qui n’est pas encore assez affirmée même si des personnes comme Médine peuvent donner un point de vue qui soit légitime et reconnu comme tel. Ce que je trouve intéressant avec Médine, c’est qu’il représente un point de vue musulman, fier de l’être et ouvert sur les autres.

L’absence d’organisation des musulmans, vous en faîtes un chapitre dans « Don’t Panik ». Votre avis ?

Pascal Boniface : Je suis un peu partagée car effectivement, on peut dire qu’il y a plus de discriminations à l’égard des musulmans qu’à l’égard des autres communautés et qu’il est bon pour les musulmans de s’organiser pour lutter contre ce phénomène. Cela peut se comprendre mais il existe la crainte qu’une telle construction donne une image de la communauté qui soit enfermée sur elle-même et que la France devienne une addition de communautés. Comment s’affirmer soi tout en restant universaliste, c’est la vraie question.

Justement, ne pensez-vous pas que le repli communautaire puisse aussi être le résultat du rejet des musulmans de la société ?

Pascal Boniface : Bien sûr. Si on veut éviter le communautarisme, il faut que la République soit à l’écoute et qu’elle traite de la même façon tous ses enfants. Or, ce n’est pas le cas pour le moment, notamment pour les musulmans. Même s’il est moins difficile d’être musulman aujourd’hui qu’il y a une vingtaine d’années, il y a plus de discriminations envers eux qu’à l’égard des autres Français.

Sarkozy est parti, êtes-vous plus confiant avec Hollande aux commandes quand il s’agit de lutter contre toutes les formes de discriminations ?

Pascal Boniface : Je suis moins inquiet. Il faudra juger sur pièce et non pas sur parole. En tous les cas, je constate de François Hollande qu’il évite d’employer les termes stigmatisants qui étaient employés par Sarkozy et une partie de son entourage.

Que retenez-vous de cette collaboration fructueuse avec Médine ?

Pascal Boniface : Tout d’abord, une amitié mais aussi la découverte d’un monde que je connaissais très peu, le rap, qui a d’autres codes et d’autres règles que celles que je fréquente. Le fait de pouvoir encore apprendre à mon âge et de s’ouvrir des horizons nouveaux est quelque chose de très positif. Si on arrive à faire passer notre message commun, à savoir que nos différences sont un enrichissement pour la société et non un appauvrissement, on aura modestement gagné notre pari.

31/10/2012

Source : Maglor

D'après le ministère du Travail, le taux de chômage des immigrés originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne atteignait 23% en 2011, contre 8,5% pour le reste de la population. En cause notamment, un niveau de diplôme plus bas.

Le taux de chômage des immigrés originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne approchait 23% en 2011, contre 8,5% pour le reste de la population non immigrée, révèle une étude du ministère du Travail. Le taux de chômage de l'ensemble des immigrés était lui de 16,3%.

"Alors que le taux de chômage des immigrés d'un pays européen est très proche de celui des non immigrés", il atteint 23% pour le Maghreb et 22% pour l'Afrique subsaharienne, note la Dares, chargée des statistiques du ministère. A contrario, seuls 5,6% de ceux nés au Portugal et 7,4% de ceux nés en Espagne étaient sans emploi.

L'étude souligne également que "le risque de chômage diminue avec le niveau de diplôme, s'accroît lorsque le diplôme des immigrés n'a pas été obtenu en France et est supérieur pour les résidents des ZUS" (zones urbaines sensibles). Quelle que soit leur origine, les immigrés sont moins diplômés que les non immigrés. Ceux d'origine maghrébine ont le plus faible niveau d'étude, avec près de 60% de peu ou pas diplômés.

Temps partiel et sous-emploi

L'étude met également en exergue des situations plus nombreuses de temps partiel et de sous-emploi. Le temps partiel concerne ainsi 36% des femmes immigrées contre 28% des non immigrées, et 8% de leurs homologues masculins, contre 8% des non immigrés. Et les immigrés nés en Afrique sont deux fois plus souvent en contrat temporaire (20%) que ceux originaires de la communauté européenne (10%).

L'étude souligne également une "ségrégation professionnelle" élevée. Ainsi, sur les années 2009-2011, les immigrés représentaient plus de 15% des effectifs dans onze métiers. On recensait ainsi un tiers d'immigrés parmi les employés de maison et près de 29% parmi les agents de gardiennage et de sécurité. Les immigrés sont également très nombreux dans le bâtiment, les travaux publics, parmi les ouvriers du textile et du cuir, les cuisiniers ou encore les agents d'entretien.

Une tendance européenne

En 2011, 4 millions d'immigrés âgés de 15 à 64 ans résidaient en France métropolitaine, représentant 10% de la population en âge de travailler. Quelque 30 % d'entre eux sont nés dans un pays de l'Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l'Afrique. La participation des immigrés au marché du travail est comparable à celle des non immigrés pour les hommes, mais inférieure pour les femmes.

La proportion de non natifs, immigrés et personnes nées françaises à l'étranger, dans la population en âge de travailler, est plus faible en France que dans l'ensemble de l'Union européenne à 15. Dans chacun de ces 15 pays, le taux de chômage des non natifs extra communautaires est nettement plus élevé que celui des natifs.

31/10/2012

Source : LEXPRESS.fr, Avec AFP

Colloque organisé par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Depuis une trentaine d’années, les mémoires sont devenues omniprésentes dans l’espace public, et un objet d’étude pour l’histoire et les sciences sociales. Dans cet ensemble, les migrants occupent une place singulière. En France, ils ont été acteurs de ces mobilisations mémorielles, sans toujours le faire au nom de leurs origines. Dans le champ scientifique, des études portant sur les mémoires des migrations ont déjà permis d’éclairer un groupe ou un événement, mais leur historicisation reste encore largement à définir et à explorer.

L’approche par les mémoires des migrations permet d’envisager l’émigration et l’immigration, mais aussi les différentes catégories de migrants quel que soit leur statut. Par ailleurs, elle pose comme hypothèse la pluralité des mémoires selon les groupes, les motifs et les conditions de départ, les espaces d’installation, les époques. Enfin, elle laisse ouverte la définition de ce qui fait mémoire, par-delà l’expression des souvenirs individuels.

La première série de questionnements renvoie à la place des migrations dans cette résurgence des mémoires. Quelles mémoires des migrations s’expriment ici ? Comment s’articulent-elles à l’évolution générale du rapport au passé ? Est-ce qu’elles ressortent, comme ailleurs, d’une revendication de reconnaissance, voire de réparation ? Si on les confronte aux autres mobilisations mémorielles, est-ce qu’elles portent une temporalité singulière ? Des modalités d’expression et de transmission différentes ?

L’expression au présent de ces mémoires ne peut se comprendre sans être replacée dans un processus de plus longue durée, au cours duquel le rapport au passé a revêtu des formes différentes, qu’il s’agira également de saisir.

Mais au-delà de ces mobilisations contemporaines, il convient de réfléchir plus généralement au rôle tenu par la mémoire dans l’histoire des migrations depuis le XIXe siècle, notamment dans la formation des identités de groupe et dans la constitution de réseaux transnationaux et diasporiques.

Nous proposons de nourrir la réflexion autour de cinq axes, dont les frontières sont évidemment poreuses :

Événement, temporalités et transmission

Territoires géographiques, espaces sociaux, mobilités et jeu d’échelles

Identités et multi-appartenances

Politiques symboliques et patrimonialisation

Historiens de l’immigration et mémoires des migrations..Programme du colloque

Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

 

De l'autre côté (Auf der anderen Seite) fut une telle révélation que nous avons eu envie de voir les sept autres longs métrages de Fatih Akin. Et les entendre tant la musique qu'il y distille nous emporte, jusqu'au documentaire de 2005, Crossing the bridge - the sound of Istanbul, ou guidé par Alexander Hacke, le bassiste d'Einstürzende Neubauten, nous voyageons dans tous les styles qui se pratiquent à Istambul. De l'autre côté reste à mes yeux probablement le plus réussi de Fatih Akin qui filme chaque fois un drame de l'immigration, souvent avec beaucoup d'humour et de tendresse, comédies amères, tragédies pleines d'espoir, face au carcans que représentent les cultures des pays d'origine et d'accueil.

Cinéaste allemand d'origine turque, Fatih Akin met en scène ces aller et retours avec une aisance aussi grave que légère. Si l'intégration ne fait pas de doute, la manière d'y répondre, entre le moule et la déviance, y est représentée par les deux frères italiens de la romance Solino (2002), le couple improbable de l'éprouvant Head-On (Gegen die Wand) (2004), les amantes du plus politique De l'autre côté (Auf der anderen Seite) (2007), les frères grecs de la comédie Soul Kitchen (2009). Ses deux premiers films, L'engrenage (Kurz und schmerzlos) (1998) où sévit "l'amitié virile" de trois machos et la charmante comédie Julie en juillet (Im Juli) (2000), sont les moins intéressants. Il vaut mieux cela que le contraire ! Il est réconfortant de découvrir l'équipe d'excellents comédiens qui suit Akin depuis ses débuts et l'on appréciera la légèreté de sa direction dans un pays dont ce n'est pas la spécialité depuis l'extermination systématique de ses minorités ethniques. Preuve ici que les temps ont changé. Une nouvelle Allemagne se relève grâce à ses nouvelles hybridations quand la Turquie replonge dans la ségrégation.

01 novembre 2012, Jean-Jacques Birgé

Source : Médiapart

Le ministère délégué chargé des Marocains résidents à l’étranger vient de préciser qu’un peu plus de deux millions de MRE sont entrés au Maroc du 5 juin au 15 septembre. Ce nombre est en quasi-stagnation par rapport à 2011, avec 20 000 entrées en moins. Plus de la moitié des ressortissants (59%) a opté pour les voies maritime et terrestre avec une fréquence de plus en plus marquée pour le port Tanger Med qui a capté plus de la moitié des flux non aériens.

La France occupe toujours la première place avec 811 000 entrées, soit 2% de plus que l’année dernière. Elle est suivie de l’Espagne avec 370 000 visiteurs, puis de la Belgique et la Hollande qui enregistrent ensemble un recul de 2%. Durant la période considérée, 1,87 million de MRE sont retournés dans leurs pays d’accueil, soit un léger recul de 1% par rapport à 2011. Le solde des entrées/sorties s’établit ainsi à 190 000 MRE.

29/10/2012

Source : La Vie éco

Pour la septième année consécutive, le Canada accueillera le même nombre d'immigrants en 2013.

Entre 240 000 et 265 000 nouveaux arrivants seront admis au Canada l'an prochain, a annoncé mercredi le ministre fédéral de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

Ces données incluent le nombre d'immigrants accueillis au Québec. Selon les orientations retenues par le gouvernement du Québec pour la période 2012-2015, la province devrait admettre en 2013 entre 51 200 et 53 800 personnes immigrantes.

Le gouvernement fédéral prévoit ouvrir ses portes à un nombre moins élevé de candidats sélectionnés en vertu d'un programme fédéral pour travailleurs qualifiés. Il a plutôt préféré augmenter le nombre de personnes qui répondent aux critères de la Catégorie de l'expérience canadienne, un programme ciblant les travailleurs étrangers temporaires ou les étudiants étrangers ayant obtenu un diplôme au Canada.

Le ministre Kenney a affirmé que ce programme était appelé à prendre encore plus d'importante puisqu'il a été démontré, a-t-il soutenu, que les personnes se trouvant déjà au pays ont davantage de chances d'avoir du succès sur les plans économique et social.
Le Nouveau Parti démocratique s'inquiète que les politiques conservatrices favorisent davantage les «immigrants économiques», au détriment des familles et des réfugiés.

31 octobre 2012

Source : 98,5fm/La Presse Canadienne

Le président Barack Obama a déçu en ne tenant pas sa promesse de réforme migratoire, son concurrent républicain Mitt Romney prône une politique répressive envers les sans-papiers... Pour les Hispaniques aux Etats-Unis, l'immigration reste un sujet sensible de l'élection présidentielle.

A quelques jours du scrutin, les républicains récoltent ce qu'ils ont semé et Mitt Romney ne peut guère espérer dépasser les 20 % d'opinions favorables qu'il détient actuellement au sein des électeurs hispaniques, échaudés par les lois contre les sans-papiers votées par plusieurs Etats conservateurs.

Mais les 52 millions d'Hispaniques – dont 23 millions d'électeurs – sont également déçus par un président qui a échoué à présenter la vaste réforme migratoire qu'il avait promise en 2008. Même s'il a sorti de son chapeau, il y a quelques mois, un texte promettant de régulariser partiellement, et pour deux ans, certains étudiants sans papiers.

Dans un entretien au Des Moines Register, il a déclaré : "Si je devais obtenir un second mandat, l'une des principales raisons pour lesquelles je vais obtenir un second mandat, c'est parce que le candidat républicain et le Parti républicain se sont fortement aliéné le groupe démographique à la croissance la plus rapide dans ce pays, la communauté latino".

Barack Obama veut faire voter le Dream Act (Development, Relief, and Education for Alien Minors, "développement, secours et éducation pour les mineurs étrangers") un projet de loi en souffrance déposé au Sénat en août 2001 par les sénateurs Dick Durbin (Parti démocrate) et Orrin Hatch (Parti républicain). Ce projet de loi a été refusé une fois en décembre 2010.

Il prévoit d'accorder un carte de résident permanent (sous conditions) à certaines personnes entrées illégalement en tant que mineures aux Etats-Unis. Cela éviterait donc de renvoyer dans un pays des personnes qui n'y ont quasiment pas vécu. Il s'engage à réformer la loi sur l'immigration et à ne focaliser les politiques sécuritaires que sur ceux qui représentent un danger.

Mitt Romney veut favoriser l'immigration qualifiée, encadrer l'immigration saisonnière dans le domaine de l'agriculture notamment, assurer l'étanchéité des frontières et décourager l'immigration irrégulière et résoudre de manière "civilisée" la question de 11 milions d'illégaux présents sur le territoire américain.

01.11.2012

Source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

La pénurie de lieux de prière tend les relations entre communautés, et les fondamentalistes pourraient mettre sous leur coupe certains fidèles.

Vendredi dernier, c'est sur un papier journal détrempé étalé dans la rue, sous la pluie battante, qu'Ali a prié, comme des dizaines de milliers de musulmans. En ce jour de fête de l'Aïd, la mosquée du quartier Prospekt Mira, la plus grande de Moscou, était inaccessible à la majorité des fidèles, contraignant ce Tadjik de 24 ans à se rabattre sur une rue avoisinante - et nombre de Moscovites, agacés, à slalomer entre les fidèles pour rejoindre leur travail. Le tout sous le regard grognon d'une armada de policiers.

Employé sur l'un des nombreux chantiers de la capitale russe, Ali partage une chambre avec des amis à la périphérie de la ville. Lorsqu'il souhaite officiellement célébrer son culte, il se heurte au même problème: la pénurie de mosquées à Moscou, qui ne dispose que de quatre lieux de prière pour une population évaluée à environ 2 millions de musulmans. «Ce n'est pas assez, et là où j'habite il n'y en a aucune», soupire Ali.

Issus du Caucase russe ou d'Asie centrale

Au sein du Conseil des muftis de Russie, le diagnostic est identique et les remèdes préconisés, radicaux. «Pour éviter les tensions nationales et religieuses, il faut ouvrir une mosquée dans chacun des dix arrondissements de la capitale», explique son vice-président, Rouchan Khasrat Abbiassov.

Issus du Caucase russe ou d'Asie centrale, souvent employés illégaux sur les chantiers de construction, les musulmans de Moscou forment une communauté qui échappe pour l'essentiel aux statistiques. Faute de lieux de prière officiellement contrôlés, explique le Conseil des muftis, une partie de ces migrants musulmans pourrait tomber sous la coupe d'islamistes radicaux qui «s'occuperaient eux-mêmes de religion, sans que l'on sache qui sont les prédicateurs et où ils délivrent leurs sermons».

Dans les quartiers moscovites où sont implantées des mosquées, la cohabitation entre habitants et fidèles se révèle difficile. «Le vendredi, on a l'impression de ne pas être en Russie», se plaint un résident de Zamoskvoretchie.

Histoire de désengorger les lieux de culte, la mairie de Moscou souhaitait construire un centre humanitaire islamiste dans le quartier de Mitino (nord-ouest). Mais sous la pression des riverains en colère, elle a dû, fin septembre, renoncer à ce projet.

200 nouvelles églises

Aujourd'hui, le principal fonctionnaire de la ville, Sergueï Sobyanine, révise son discours: «Il n'y a pas lieu de construire des mosquées, car les deux tiers des fidèles ne résident pas dans la capitale.» Parallèlement, en coopération avec le patriarcat orthodoxe, la municipalité prévoit d'ériger 200 nouvelles églises, en plus des 645 basiliques existantes.

Loin de clore la polémique, le refus du chef de la ville traduit l'embarras du Kremlin, coincé entre nationalistes russes et islamistes radicaux. Le tribunal de Kaliningrad a récemment condamné à trois ans de colonie pénitentiaire un ressortissant de cette enclave qui avait tenté, en novembre 2011, de faire exploser une mosquée en construction, dont la population refusait l'érection.

Pour sa part, le clergé islamiste voit se confirmer ses craintes d'un débordement radical: à Kazan (Tatarstan), l'imam de la mosquée al-Ikhlas, non enregistrée auprès des autorités, a été inculpé le 18 octobre pour «activités extrémistes». Cet été, lui et ses supporteurs avaient organisé une manifestation de soutien aux musulmans emprisonnés, soupçonnés du meurtre, fin juillet, de l'imam modéré de cette république de l'est du pays.

Pour Nikolaï Shabourov, spécialiste de la religion, «si l'on ne règle pas le problème des mosquées, ces tensions risquent de s'aggraver».

30/10/2012, Pierre Avril

Source : Le Figaro

L'Italie a reçu depuis l'après-guerre près d'un demi-million de demandes d'asile avec un record en 2011, indique un rapport sur le phénomène migratoire dans la Péninsule élaboré par l'organisation humanitaire Caritas.

De 1950 à 1989, 188.000 demandes d'asile ont été introduites auprès des autorités italiennes et de 1990 (date de l'abolition de la réserve géographique qui était alors en vigueur) à 2011, ces demandes ont été de l'ordre de 326.000, relève le rapport publié mardi à Milan.

Les années 2008 et 2009 avaient déjà constitué une exception avec plus de 30.000 demandes chacune mais le record avait été atteint en 2011, avec 37.350 demandes, dont 30 pc ont été satisfaites, précise la même source.

Ces demandes émanaient majoritairement de citoyens d'Europe de l'est et d'Afrique.

Le système d'accueil italien reste cependant fragile face aux contraintes induites par toutes ces demandes, observe le rapport précisant qu'en 2011, au moins 7.431 personnes sont restées sur la liste d'attente du système pour demandeurs d'asile (SPRAR).
Des centres relevant des communes et des régions italiennes mais aussi de la protection civile disposent d'établissements d'accueil supplémentaires mais ce qui manque c'est un système unifié et stable basé sur la coordination entre toutes les structures existantes, estime le rapport.

Selon des sources officielles, un total de 62.692 migrants étrangers avaient débarqué en 2011 sur les côtes italiennes.

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait précisé, en juin dernier dans un rapport, que le record des demandes enregistré en Italie l'année dernière plaçait la Péninsule en cinquième position des pays de destination des demandeurs d'asile après l'Afrique du sud, les Etats-Unis, la France et l'Allemagne.

Le rapport du HCR avait dénombré en 2011 quelque 800.000 nouveaux réfugiés dans le monde, soit un record jamais atteint depuis l'an 2000.

"Nous avons assisté l'année dernière à une multiplication des crises de réfugiés, avec la Côte d'Ivoire, la Libye, puis le Yémen, la Syrie et enfin la Corne de l'Afrique", avait indiqué Antonio Guterres, Haut-commissaire aux réfugiés, lors de la présentation de ce rapport.

31 oct. 2012

Source : MAP

Les membres de la communauté marocaine vivant dans la grande région de Washington D.C font face à l'ouragan Sandy dans la solidarité et pensent à leurs compatriotes vivant à New York et dans l'Etat du New Jerzy, frappés de plein fouet par cette dépression "dévastatrice", qui a privé sept millions de foyers d'électricité et causé au moins 21 morts, dans sept Etats de la côte-est des Etats Unis.

Les gouverneurs des Etats de Virginie et du Maryland et le maire de Washington D.C avaient décrété, dès vendredi, l'état d'urgence afin de faire face à cet ouragan qualifié d'"épique" par les météorologues avec des vents violents ayant parfois atteint les 160 km/heure, des inondations et même des chutes de neige conséquentes, comme c'est le cas en Virginie de l'Ouest.

"Nous avons été attentifs à cette décision et nous nous sommes préparés en conséquence", a confié mardi à la MAP Hassan Samrhouni, président du Washington Moroccan American Club, qui a montré sa frustration de ne pas avoir été en mesure de contacter ses amis établis à New York et dans l'Etat de New Jerzy, deux régions qui ont essuyé la majeure partie des dégâts engendrés par l'ouragan Sandy.

Il a indiqué, dans ce cadre, que "les communications téléphoniques devenaient tout simplement impossibles, durant les derniers vingt-quatre heures, et nos amis et proches ont disparu des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter". Quelques-uns des Marocains résidant à New Jerzy "ont pu quitter, mardi, leurs foyers et se dirigent vers la Virginie pour pouvoir être hébergés par leurs amis en attendant des jours meilleurs".

Aboubaker Abissourour, un marocain travaillant à la Banque mondiale, n'est pas en mesure à l'heure actuelle de rejoindre sa famille en Virginie étant en mission au Maroc, à cause des annulations par milliers des vols vers les Etats Unis décidées par les compagnies aériennes, dont la Royal Air Maroc. Les aéroports de Reagan et de Dulles (banlieue de Washington) ont été fermés et les avions avaient été évacués vendredi afin de limiter au maximum les dégâts matériels.

"Je suis en contact avec ma famille par téléphone, nous n'avons rien à déplorer", a-t-il indiqué à la MAP, ajoutant que "par mesure de précaution ma famille a passé la nuit de lundi chez des amis qui vivent dans le comté de Manassass en Virginie. Ils sont de retour à la maison ce mardi", s'est-il réjoui, en indiquant qu'il ne pourra rejoindre les siens que le 2 novembre "si, toutefois, il n'y a pas un autre report".

L'ambassadeur du Maroc aux Etats Unis, Rachad Bouhlal, a précisé dans une déclaration similaire que l'ambassade "n'a reçu jusqu'à présent aucun appel de détresse émanant d'un ressortissant marocain", en soulignant que les services compétents "restent vigilants dans le cadre d'une approche de proximité et d'écoute de la communauté marocaine".

L'ouragan Sandy a fait au moins 21 morts et privé 7 millions de foyers d'électricité, rapportent mardi les médias américains, qui font état de la grande dévastation causée par cette dépression "épique" dans 13 Etats, de la Caroline à New York en passant par la capitale Washington.

30/10/2012, Fouad ARIF

Source : MAP

La justice allemande a souligné l'illégalité des contrôles de police selon la couleur de peau, en se prononçant en appel sur une plainte d'un étudiant allemand d'origine africaine, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

En première instance, le tribunal administratif de Coblence (ouest) avait donné tort à cet étudiant qui estimait avoir été discriminé lors d'un contrôle d'identité par deux policiers dans un train en décembre 2010.

L'un des deux policiers avait reconnu que le plaignant avait été contrôlé "à cause de la couleur de sa peau". Estimant ce critère illégal, le jeune homme avait saisi la justice.

Le tribunal administratif d'appel de Rhénanie-Palatinat (ouest) "a estimé lundi que ce contrôle était illégal et qu'il violait la loi interdisant la discrimination", a indiqué à l'AFP un porte-parole du tribunal qui avait rendu sa décision oralement lundi.

Le tribunal s'est prononcé à l'issue d'une confrontation entre les représentants du plaignant et des policiers. Les représentants des policiers "se sont excusés. Il s'agit d'une affaire classée", a déclaré le porte-parole du tribunal Hartmut Mí¼ller-Rentschler.

Cette décision a été saluée par des associations de défense des Droits de l'Homme. Amnesty International y a vu "un message important contre les discriminations lors des contrôles d'identité".

L'Institut allemand pour les droits de l'Homme (DIM) a appelé le gouvernement allemand à "s'assurer qu'il ne soit plus fait appel à cette pratique au sein de la police fédérale".

30 oct 2012

Source : (AFP

Le cycle électoral 2012 a vu resurgir un discours basé sur des préjugés racistes dont les musulmans ont été les premières victimes, analyse le cercle de réflexion Graines de France, dans un rapport publié mardi. Pour établir un bilan global des campagnes présidentielle et législative, les chercheurs de l'association spécialisée dans les quartiers populaires ont procédé à une analyse quotidienne de la presse écrite et audiovisuelle entre le 1er janvier 2011 et le 17 juin 2012. Il en ressort, selon leur rapport, une "ethnicisation des analyses portées par le monde politique et médiatique", "contribuant à développer un racisme du quotidien", s'appuyant notamment sur "la mise au pilori des étrangers".

Les musulmans ont été les principales victimes de ces discours, selon Graines de France. "Après avoir fait disparaître la figure du Nord-Africain, celle de l'immigré tend à être effacée par une troisième, les 'musulmans'". Sans surprise, les chercheurs soulignent le rôle du Front national dans ce phénomène. Malgré les efforts impulsés par Marine Le Pen pour faire apparaître le FN comme un parti "normal", "le parti revient à ses grilles traditionnelles centrées sur l'Autre, notamment l'étranger et l'immigré, cause de tous les maux". "Que ce soit à travers le thème des prières dans la rue, celui du halal ou la dénonciation des 'intégristes', on retrouve les vieux items qui pointent cependant davantage du doigt les populations issues des migrations venant des pays à majorité musulmane", détaille encore le rapport "Altérité, racisme et xénophobie dans les campagnes présidentielles et législatives de 2012"

"Le FN sort grand gagnant de ces échéances électorales"

En développant ces thème, "le FN est à sa place", analyse pour Sipa Réda Didi, délégué général de Graines de France, qui pointe d'autres responsables dans l'émergence de ces discours stigmatisants. Au premier rang desquels l'UMP, qui, "pour des raisons de stratégie électorale, a relayé des discours mettant à mal l'altérité", juge-t-il. "Sur les conseils du Patrick Buisson, issu de la droite maurassienne", la campagne 2012 de Sarkozy est marquée "par un indéniable glissement vers les thèmes, la rhétorique et les obsessions du parti d'extrême droite, qu'il s'agisse de l'identité nationale, de la lutte contre l'immigration, de la protection des frontières", relève le rapport. Or, la volonté affichée par le candidat UMP, pour justifier cette droitisation, de siphonner le FN, n'a pas fonctionné, insiste Graines de France: "Non seulement il n'a pas laminé Marine Le Pen mais celle-ci a presque doublé le score de son père en 2007".

Résultat, estime le collectif, "le FN sort grand gagnant de ces échéances électorales: après avoir perdu une importante partie de son électorat en 2007, il le regagne en même temps qu'il voit l'UMP converger vers lui par le choix de ses thèmes". De son côté, "la gauche n'a jamais tenté de dégoupiller ces analyses", détaille Réda Didi. "Le PS réagit mais n'impose plus de discours pédagogique pour déconstruire les analyses de l'extrême droite sur ces sujets". í€ cet égard, le rapport note une seule initiative du PS: "proposer la suppression du mot race dans la Constitution".

"Le problème, c'est que la victoire de François Hollande n'a pas effacé ces discours", insiste Réda Didi. "Les graines semées pendant la campagne demeurent". Et le rapport de conclure: "la victoire de la gauche et la défaite de la stratégie droitière ne doivent pas faire croire que la question du racisme et de la xénophobie est un enjeu du passé. L'agenda politique a été encore en grande partie impulsé par le FN sur ces thématiques".

30/10/2012

Source : AP

Les secouristes espagnols font face depuis deux semaines à un nouvel afflux d'immigrants clandestins africains qui tentent de franchir le détroit de Gibraltar dans des canots de fortune, et ont porté assistance depuis dimanche à 95 d'entre eux à bord de 16 embarcations.

La semaine dernière, au moins 16 clandestins étaient morts en tentant de gagner les côtes espagnoles depuis le Maroc.

Mardi matin, les secours en mer basés à Tarifa, à la pointe sud de l'Espagne, ont encore porté assistance à 29 clandestins à bord de cinq embarcations dans le détroit, ont annoncé ces services dans un communiqué.

Au total, les secouristes ont assisté 95 immigrants à bord de 16 embarcations depuis dimanche, ajoute le communiqué.

De telles opérations sont désormais quotidiennes: depuis le début du mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la côte, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année, a expliqué son responsable, Ismael Lobaton.

"Depuis la mi-octobre, nous assistons à une augmentation des arrivées. L'opération de secours est beaucoup plus importante. Nous avons beaucoup plus de travail", a-t-il ajouté, précisant que la quasi-totalité des immigrants qui tentaient ainsi leur chance étaient originaires d'Afrique subsaharienne, en particulier du Sénégal et de Gambie.

Les autorités espagnoles n'ont pas donné d'explication officielle.

En visite mardi à Ceuta, l'une des deux enclaves espagnoles à la pointe nord du Maroc, une représentante du gouvernement chargée de l'Immigration, Marina del Corral, a seulement estimé qu'il s'agissait "d'un afflux de fin d'été".

Parallèlement, des groupes de migrants venus d'Afrique noire ont tenté à plusieurs reprises depuis deux semaines de franchir la barrière grillagée qui fait office de frontière entre le Maroc et l'autre enclave espagnole de Melilla.

Après une accalmie de la pression migratoire ces dernières années, l'Espagne avait dû renforcer fin août son dispositif de sécurité à Melilla, en rehaussant notamment son grillage-frontière, pour empêcher des dizaines de clandestins d'entrer après le passage en force d'une soixantaine d'entre eux.

30 oct. 2012

Source : AFP

Le nombre des étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010, selon un rapport sur l'immigration publié mardi à Milan (nord).

Le pourcentage des étrangers dans la population totale de la Péninsule (près de 60 millions) est passé ainsi de 7,5 à 8,2 pc, indique ce document élaboré par l'organisation humanitaire Caritas, précisant que la majorité de ces derniers proviennent de pays d'Europe (50,8 pc), suivis de ceux d'Afrique (22,1 pc), d'Asie (18,8 pc) et d'Amérique (8,3 pc).

Le classement par nationalité place en tête les ressortissants roumains (près d'un million), suivis des Marocains (506.000) et des Albanais (11.000).

Le rapport révèle aussi que l'Italie est le pays de l'Union Européenne qui accueille le plus de ressortissants Chinois, Philippins et Bangladeshis.
Il ressort également du même document que 63,4 pc des étrangers, soit la majorité, résident dans le nord de la Péninsule (dont le quart dans la seule région de Lombardie), 23,8 pc sont établis au centre et 12,8 au sud.

Les étrangers qui disposent d'un travail sont de l'ordre de 2,5 millions, soit le dixième du taux d'emploi global dans le pays, précise le rapport, faisant toutefois état d'une perte, en 2011, de près de 170.000 emplois contre 75.000 sur l'ensemble des Italiens.
D'après la même source, les travailleurs étrangers se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail. 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.

S'agissant des étrangers travaillant dans le secteur de l'agriculture, (313.724 personnes), le document, qui se base sur une étude de l'organisation italienne des entreprises agricoles (Coldiretti), montre que le nombre des journées de travail passées dans les champs a subi, pour la première fois, un recul passant de 27.027.935 à 26.190.884. En dépit de cette baisse, la même source insiste sur l'importance que représente l'apport des étrangers pour l'agriculture italienne.

30 oct. 2012

Source : MAP

La section catalane de SOS Racisme a mis en garde, mardi, contre la hausse des cas d'agression et de discrimination à caractère raciste en Catalogne où, selon elle, le nombre d'incidents racistes a augmenté de 22 pc en 2011 par rapport à l'année précédente.
Le racisme "se renforce" dans cette région du nord-est de l'Espagne, notamment au sein de l'"espace social", a averti la directrice de la section catalane de SOS Racisme, Alba Cuevas, lors d'une cérémonie à l'occasion de la célébration, à Barcelone, du 20è anniversaire de la création du Service d'attention aux victimes du racisme et de la xénophobie (SAiD), relevant de cette ONG.
Pour sa part, la coordinatrice du SAiD, Alba Rodriguez, a mis l'accent sur la détérioration lors des "deux ou trois dernières années" de la cohabitation entre les différentes communautés, ce qui, a-t-elle dit, a provoqué plusieurs conflits qui "finissent aujourd'hui devant les tribunaux", alors qu'auparavant, ils étaient réglés grâce à la médiation de SOS Racisme.

Le nombre d'étrangers qui se sont vus refuser l'accès aux établissements de loisirs et de restauration dans cette région a enregistré une hausse de 20 pc en 2011, a ajouté la militante catalane, précisant que 90 nouveaux cas d'agression et de discrimination à caractère raciste ont été soumis au SAiD en 2011.

De son côté, le directeur général de l'Immigration de la Catalogne, Xavier Bosch, a notamment exprimé sa préoccupation à l'égard de la "montée" de l'extrême-droite dans certains pays d'Europe tels la France ou la Grèce, soulignant que la Catalogne est "une terre d'immigration".

30 oct. 2012

Source : MAP

La sociologue Nonna Mayer réagit à la publication d’un rapport sur l’altérité et le racisme dans les récentes campagnes électorales.

Directrice de recherche au CNRS, spécialiste des comportements politiques, des questions de racisme et d’antisémitisme, Nonna Mayer revient sur le rapport «Altérité, racisme et xénophobie dans les campagnes présidentielles et législatives de 2012», publié aujourd’hui par le cercle de réflexion Graines de France. Selon cette sociologue, ce document, qui met en avant une lecture de plus en plus ethnicisée de la société par la classe politique, vient rappeler la nécessité de «repenser le rapport à l’altérité», dans une France marquée par une montée des préjugés racistes et xénophobes.

Le rapport de Graines de France met clairement en avant une double évolution du discours politique : une mise en exergue de la diversité ethnique et une stigmatisation croissante de certaines populations. Sur quoi, selon vous, repose cette évolution de la grille de lecture de la société française ?

Cette évolution ne date pas de la campagne électorale de 2012. Dès ses premiers succès électoraux dans les années 80, le Front national stigmatise les immigrés, opposant aux vrais Français les «autres», différents par la couleur de peau, l’origine, la religion. En 1989 déjà, après «l’affaire des foulards» au collège de Creil, la candidate du FN Marie-France Stirbois fait campagne aux législatives partielles de Dreux sur le slogan «Non au tchador à l’école, non aux mosquées». Depuis longtemps, le FN a fait entrer cette grille de lecture «ethnique» dans le débat politique. Ce qui est nouveau, c’est la polarisation autour de l’islam et de ses pratiques. On peut dater le tournant, il remonte aux attentats du 11 septembre 2001, la percée de l’islamisme radical venant colorer négativement l’image de la religion musulmane et de ses fidèles, à travers toute l’Europe. L’autre élément nouveau, est la surenchère de la droite parlementaire, de Nicolas Sarkozy parlant de «musulman d’apparence» pour qualifier un des militaires abattus par Mohammed Merah, à son conseiller Henri Guaino estimant que la burka est un «problème de civilisation» et son ministre de l’Intérieur faisant du droit de vote des étrangers la porte ouverte au communautarisme, à la nourriture halal obligatoire dans les cantines et à la fin de la mixité dans les piscines. Comme si pour des raisons électorales la frontière entre UMP et FN était en train de tomber.

Cette ethnicisation relève-t-elle d’une seule stratégie politique de course aux voix du FN ?

Très largement oui, c’est une stratégie de droitisation, une manière de cadrer le débat autour de l’identité nationale, déjà mise en œuvre lors de la campagne de 2007, censée prendre des voix au Front national. Deux mois avant le scrutin le candidat Nicolas Sarkozy, à une émission télévisée rappelait à l’ordre les musulmans de France sur le thème «Quand on habite en France, on respecte ses règles : on n’est pas polygames, on ne pratique pas l’excision sur ses filles, on n’égorge pas le mouton dans son appartement». Et elle est réaffirmée avec force dès le discours de Grenoble, en juillet 2010, où le président de la République lie explicitement immigration et délinquance, stigmatise un groupe, les Roms, propose de déchoir de la nationalité française toute personne d’origine étrangère qui aurait porté atteinte à la vie d’un dépositaire de l’autorité publique, etc.

Electoralement, cette stratégie choisie par l’UMP a échoué. Or, cette ligne est maintenue dans la campagne interne actuelle. Comment l’expliquez-vous ?

Je dirais plutôt que cette stratégie est contestée au sein même de l’UMP, en pleine recomposition après sa défaite. Il n’y a pas de «ligne» unique, plutôt désaccord entre d’un côté les partisans d’une «droite décomplexée», derrière un Jean-François Copé stigmatisant le «racisme anti-Blancs» et des enfants musulmans qui voleraient des petits pains au chocolat pendant le ramadan, de l’autre des sensibilités plus modérées et humanistes derrière un François Fillon qui a toujours affirmé clairement son opposition au FN et à ses idées. Et pour l’instant, les sondages donnent plutôt le second gagnant.

Le rapport dénonce une gauche dans la réaction critique mais incapable de proposer un contre-modèle et une autre grille de lecture. Comment analysez-vous ce silence ?

La gauche arrive au pouvoir au milieu de la pire crise économique que la France ait connue depuis les années 30, elle doit prendre des mesures impopulaires, la cote du président et du Premier ministre est au plus bas, elle ne veut prendre aucun risque supplémentaire sur des sujets sensibles comme l’immigration, où la gauche est d’emblée suspectée de laxisme et de complaisance. Non seulement, si l’on en croit le rapport annuel de la CNCDH [Commission nationale consultative des droits de l’homme, ndlr] sur le racisme et la xénophobie, on observe depuis 2010 une remontée de l’intolérance dans l’opinion mais son propre électorat est divisé sur ces questions - sur le droit de vote des étrangers aux élections locales par exemple - comme le montrait un sondage récent pour la Fondation Jean Jaurès.

La gauche a-t-elle renoncé à être porte-parole de la lutte contre le racisme comme elle l’était dans les années 80 ? Et qui porte aujourd’hui cette parole ?

Je ne pense pas. La lutte contre le racisme au nom de valeurs égalitaires et universelles fait toujours partie des chromosomes de la gauche. Mais l’antiracisme ne suffit pas, il faut des actions concrètes pour lutter contre les discriminations et les mettre en œuvre, et pour faire vivre ensemble des communautés diverses, les mobiliser autour d’objectifs communs. Là ce sont les associations, sur le terrain, qui jouent le rôle décisif.

Face à la montée d’actes racistes ou antisémites en France, vous évoquez la «responsabilité» de la classe politique. Pouvez-vous expliquer ce qu’est cette responsabilité ?

Ce sont les propos des candidats et de leurs entourages, ceux des élites, repris par les médias, qui structurent et cadrent le débat politique, et tout particulièrement les discours des partis de gouvernement, ceux qui sont au pouvoir ou qui ont vocation à y être. Ils déterminent l’agenda, fournissent les argumentaires, ils donnent le ton. Au cours des deux dernières années, l’immigration y a tenu une place disproportionnée, et sous un jour essentiellement négatif. Les auteurs du rapport 2010 de la CNCDH disaient déjà le tort causé par «la succession de débats, de prises de parole politiques, de polémiques qui ont pour point commun d’interroger la place de l’étranger, du différent dans la société française actuelle», qui légitiment le repli xénophobe, alors que face à la crise il faudrait au contraire unir et rassembler.

La France a connu cette année de très graves violences antisémites (tueries de Toulouse) et des actes racistes contre des Maghrébins (fusillade d’Aigues-Mortes). Y a-t-il un lien selon vous entre ces violences et la violence verbale d’une partie de la classe politique ?

Dans le cas du couple d’Aigues-Mortes, fortement alcoolisé, tirant au fusil sur des jeunes d’origine maghrébine, on a un défoulement raciste criminel. Le discours ambiant anti-immigrés dans cette région, le Gard, ou le FN fait de très bons scores, a pu jouer un rôle facilitateur, en banalisant le racisme anti-Arabes. Mais il ne permet pas d’expliquer le passage à l’acte. Encore moins dans le cas de la tuerie de l’école juive de Toulouse, acte terroriste, prémédité, dont l’auteur revendique son appartenance à Al-Qaeda et s’est entraîné dans un camp jihadiste, qui agit au nom d’une idéologie de haine de l’Occident, des juifs et d’Israël.

Ce discours sur «l’autre» constitue-t-il une menace pour la cohésion sociale ?

Oui, bien sûr, le risque de tout discours «ethnocentrique» au sens où il dévalorise l’autre, sa culture, sa religion, ses manières de penser et de croire, et ne voit que sa différence, peut menacer la cohésion sociale. La politique, idéalement, ce serait au contraire l’art de faire vivre ensemble, de proposer un projet mobilisateur commun. D’où l’importance des associations, qui comme le souligne le sociologue Robert Putnam, au lieu de privilégier l’entresoi (bonding) établissent des passerelles (bridging) entre les communautés.

30/10/2012, Par ALICE GÉRAUD

Source : Libération.fr

Initiées par l'association Divers-City, les Diwan Awards sont présentés comme une occasion de « créer un mouvement de reconnaissance de l’apport de la communauté belgo-marocaine envers la Belgique », son pays d’adoption.

Diver-city invite les marocains de Belgique à voter dans l’une des six catégories, pour la personnalité la plus représentative et méritante (associations, sports, femme, personnalité, entreprise, art & culture). Le vote est clôturé le mercredi 31 octobre à minuit, exclusivement via le site dédié à cet événement : www.diwanawards.be. La cérémonie de remise des Diwa Awards est prévue quant le 2 décembre au Viage, une prestigieuse salle du centre de Bruxelles.

L’occasion de connaître les 3 nominés de chaque catégorie, désignés par un jury au terme du processus de vote en ligne, avant de découvrir les 6 lauréats au bout d’une soirée artistique haute en couleur. La désignation des candidats par les internautes est libre, seule condition « être actifs en Belgique et leur action avoir un lien étroit avec la communauté belgo-marocaine».

31/10/2012

Source : CCME

Près des deux tiers des cent trente cinq mille demandes de régularisation parvenues au ministère italien de l'Intérieur ont été introduites par des familles. Selon le ministre italien de la Coopération internationale et de l'Intégration, Andrea Riccardi, ces demandes ont résulté de l'opération organisée récemment à l'intention des étrangers travaillant au noir en Italie. Les MRE arrivent en deuxième position dans le classement des populations régularisées.

Selon les dernières statistiques établies par le ministère italien de l'Intérieur, le nombre des demandes de régularisation émanant de ressortissants marocains se sont élevés à plus de quinze mille. Ils arrivent ainsi en deuxième position après les Bangladeshis. Viennent ensuite les ressortissants de l'Ukraine, de l'Inde, du Pakistan et de l'Egypte.

Dans une déclaration à l’occasion d’un entretien avec un journaliste de la chaine radio Rai 1, le ministre a rendu hommage à ces familles pour leur « honnêteté et leur intégrité ».  Des familles qui ont préféré faire leurs requêtes de façon spontanée, et dont certains membres exercent des « activités sociales », notamment en tant qu’aides ménagers ou assistants à personnes âgées qui les employaient au noir.

Etalée par le gouvernement italien sur un mois, l’opération a été lancée le 15 septembre dernier, dans le cadre d’un décret de loi dédié au problème de l’immigration clandestine en Europe.

Le texte de loi en question accorde, notamment aux chefs d’entreprises qui en sentent le besoin, la possibilité de régulariser leurs employés travaillant à temps plein depuis au moins trois mois. Mais ceci en échange d’un paiement d'une amende forfaitaire de mille euros, en plus des arriérés des cotisations patronales non versées. Ce qui évite à ces patrons d’être poursuivis pour des délits d’aide à l’immigration clandestine.

Andrea Riccardi a cependant déploré la conduite des chefs d'entreprises opérant notamment dans le monde de l'agriculture où l'on retrouve, selon lui, « les véritables grandes situations d'illégalité ». Ces derniers ont, selon lui, ignoré  cette opération de régularisation. Le ministre a fait état d'instructions visant à « sévir durement » contre les récalcitrants.

Se conformant à une directive européenne datant de 2009, l'Italie avait adopté, le 6 juillet dernier, ce texte qui prévoit des sanctions sévères à l'encontre des patrons employant illégalement des étrangers en situation irrégulière et des mineurs de moins de 16 ans.

Ce texte, publié le 31 juillet au bulletin officiel, décrète notamment un durcissement des peines à l'encontre de toute personne employant des travailleurs au noir ainsi que des sanctions administratives pouvant atteindre cent cinquante mille euros, sans compter une amende correspondant au coût moyen de rapatriement de chaque employé en situation irrégulière. En contrepartie, il prévoit d'accorder une sorte d'amnistie aux travailleurs au noir entrés en Italie avant le 31 décembre 2011 qui viendraient à dénoncer leurs employeurs.

La dernière opération de régularisation en Italie remonte à 2009. Celle-ci n'avait cependant concerné que le personnel domestique et les assistants à domicile.

Selon les derniers chiffres, l’Italie compterait quelque cinq cent mille sans-papiers contre 3,6 millions d'immigrés légaux.

31/10/2012, Mehdi Harrizi

Source : Portail des Marocains du monde

Ce rapport de synthèse résume les principaux résultats des contributions nationales à l'étude du Réseau Européen des Migrations (REM) sur la politique des visas comme canal de migration, réalisées par les Points de Contact Nationaux du REM de 21 États membres.

L'objectif général de cette étude est d'analyser le lien possible entre la politique des visas et la gestion des migrations, en examinant les effets que la politique de visas produit sur la gestion des migrations tant sur la plan de la facilitation de la migration légale que sur celui de la prévention de la migration irrégulière. L'étude couvre la période 2004 à 2011 et incorpore des statistiques courant jusque fin 2010…Suite

La chute des naturalisations entre 2010 et 2012 résulte d'un "durcissement de l'appréciation des critères", opéré "en catimini" par le précédent gouvernement via des "instructions confidentielles adressées aux préfets", dénonce le député PS Patrick Mennucci dans un rapport concluant sa mission parlementaire sur l'immigration, l'intégration et l'accès à la nationalité française.

Déposé dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2013, ce rapport, qui doit être présenté mercredi 31 octobre à la presse, dresse "le bilan des politiques engagées en la matière ces dernières années" rappelle M. Mennucci sur son blog.

Il fait état d'une hausse massive du nombre de décisions négatives observée en 2011 et au premier semestre 2012. Leur nombre est passé de 36 281 en 2010 à 52 855 en 2011, soit une hausse de 45,6 %.

LE NOMBRE DE DOSSIERS REJETÉS EN HAUSSE DE 81,2 % AU DÉBUT DE 2012

Au premier semestre 2012, on comptait déjà 22 151 décisions défavorables. Ces décisions négatives résultent notamment d'une hausse des décisions d'ajournement (passées de 24 133 en 2010 à 38 790 en 2011, soit une augmentation de 60,7 %) et de rejet (de 3 773 à 6 836, soit une augmentation de 81,2 %). A l'inverse, le nombre de décisions d'irrecevabilité, prises lorsque les conditions légales ne sont pas réunies, a diminué, passant de 7 781 à 6 452.

"L'accès à la nationalité française a été, ces dernières années, entravé. Un durcissement de l'appréciation des critères de naturalisation a été opéré par le précédent gouvernement en catimini par le biais d'instructions ministérielles confidentielles adressées aux préfets", estime le rapport.

DES "FICHES BLANCHES" DURCISSANT LES CRITÈRES

Ces instructions ont été données, selon le rapport, sous la forme de "fiches d'aides à la décision" ou de "fiches pédagogiques", des "fiches blanches" sans en-tête ni signataire, durcissant l'appréciation des critères relatifs notamment à l'insertion professionnelle et aux infractions à la législation sur le séjour régulier remontant à plus de cinq ans.

"Les effets du durcissement de la doctrine ministérielle ont vraisemblablement été amplifiés par la déconcentration des procédures de naturalisation après un décret de juin 2010", estime le rapport. Depuis ce décret, les dossiers sont instruits par les préfectures, alors qu'ils étaient avant centralisés dans un bureau spécialisé près de Nantes.

Avec ce rapport, le député de Marseille dit vouloir rendre plus "transparente" et plus juste la démarche d'obtention de la nationalité, rapporte Leprogres.fr. "Les différences d'appréciation entre les préfectures sont très importantes. Aujourd'hui, si vous êtes malin, il faut se présenter dans le Jura pour avoir le plus de chances de devenir français. Les critères d'examen sont plutôt flous. Les deux documents envoyés en avril et juin 2011 par les services de l'ancien ministre de l'intérieur, Claude Guéant, ne sont pas des exemples dont peut être fière la République", dénonce Patrick Mennucci sur le site Internet du quotidien régional, qui liste plusieurs préconisations du rapport.

Parmi elles, celles de ne plus pénaliser, lors de sa demande de naturalisation, un étranger qui a été pendant un temps en situation irrégulière ou la mise en place d'un réexamen systématique des dossiers refusés par une préfecture.

Quatre mois après l'avoir annoncé, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a publié, jeudi 18 octobre, une circulaire pour rouvrir plus largement l'accès à la nationalité française. Une seconde circulaire, attendue début 2013, pourrait prendre en compte les conclusions du rapport de M. Mennucci. 

31.10.2012

Source : Le Monde.fr

Un sondage interne du gouvernement fédéral suggère qu’il y a eu un certain durcissement des Canadiens face à l’immigration.

Le nombre de répondants qui ont dit croire que l’immigration a un effet positif sur l’économie a chuté de 10 points de pourcentage par rapport à 2010, selon une analyse du nouveau sondage réalisé en 2012 par Citoyenneté et Immigration Canada.

Ces résultats sont rendus publics alors que le ministre fédéral de l’Immigration, Jason Kenney, s’apprête à dévoiler les cibles gouvernementales en ce qui a trait au nombre d’immigrants que le Canada accueillera l’an prochain.

Les cibles ont été fixées après le sondage, mais le gouvernement effectue ce type d’étude depuis 16 ans afin de cerner les sentiments de la population canadienne face à l’immigration.

Le sondage de 2012 a été réalisé auprès de 2700 personnes au cours de deux séances s’étant tenues en février.

L’enquête a notamment permis de découvrir que pour une majorité de Canadiens, le niveau d’immigration est raisonnable. Ils étaient cependant moins nombreux à l’affirmer lorsque le nombre d’immigrants accueillis annuellement au Canada leur était dévoilé.

30/10/2012

Source : La Presse Canadienne

La tension monte au niveau des frontières terrestres et maritimes entre le Maroc et l'Espagne. Lessecoursmaritimesespagnols ne savent plus où donner de la tête, tellement les tentatives de traversée à bord d'embarcations de fortune se sont multipliées durant les derniers jours.

La France et l'Allemagne ont inauguré mardi à Pékin un centre commun de visas, destiné à faciliter et à accélérer les procédures d'autorisation d'entrée dans l'espace Schengen, où la concurrence se durcit pour attirer les touristes chinois, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Il y a eu 1.100.000 visiteurs chinois en France l'année dernière, nous en attendons plus cette année", a déclaré à l'AFP Sylvie Bermann, ambassadeur de France à Pékin. "On se donne les moyens pour accélérer les procédures".

L'Allemagne a de son côté délivré 207.000 visas en 2010 à des Chinois de Chine continentale, puis 234.000 en 2011 et déjà 212.000 de janvier à septembre 2012, a indiqué Margret Uebber, chef de la section consulaire de la chancellerie allemande.

Rencontrant des difficultés à faire face à l'inflation des demandes, les autorités françaises et allemandes ont donc extériorisé les procédures, en les confiant à TLScontact, une société spécialisée dans le traitement des demandes de visa.

"Le visa est devenu un marché", a expliqué sous couvert de l'anonymat un diplomate occidental. "Les Italiens font un forcing en se fixant comme objectif de passer devant les Français", tandis que les Suisses, qui ont adhéré à Schengen en 2008, "taillent des croupières" à leurs voisins, selon lui.

Le Chinois, client "chouchou" du monde du luxe, est très dépensier lorsqu'il voyage, souvent en groupe et avec plusieurs pays dans sa boucle touristique.

Le choix de la destination d'entrée dans l'espace Schengen signifie des retombées juteuses pour le pays concerné: la compagnie aérienne nationale (par exemple Air France pour la France) est souvent préférée. La capitale d'arrivée est également celle où le touriste fait ses achats au moment de repartir, pour un montant estimé en moyenne à 1.500 euros pour un Chinois.

30 oct 2012

Source : AFP

Plus de 60 pc des 135.000 demandes de régularisation parvenues au ministère italien de l'Intérieur, au terme de l'opération organisée récemment à l'intention des étrangers travaillant au noir, ont été introduites par des familles, a affirmé le ministre italien de la Coopération internationale et de l'Intégration, Andrea Riccardi.

Dans une déclaration à la chaine radio "Rai 1", le ministre a rendu hommage à ces familles pour l'"honnêteté" dont elles ont fait montre en demandant la régularisation notamment des aides ménagers ou assistants à personnes âgées qu'elles employaient au noir.

Il a également salué l'implication responsable des familles dans cette opération d'un mois, lancée le 15 septembre dernier, et leur adhésion aux conditions édictées par le décret-loi en vertu duquel elle a été organisée.

Ce décret-loi accorde notamment aux patrons la possibilité de régulariser leurs employés travaillant à temps plein depuis au moins trois mois en échange du paiement d'une amende forfaitaire de 1000 euros plus les arriérés des cotisations patronales non versées, sans aucune poursuite.

Riccardi a déploré, cependant, la conduite des chefs d'entreprises opérant notamment dans le monde de l'agriculture où l'on retrouve, selon lui, "les véritables grandes situations d'illégalité".

Ces derniers sont restés en dehors de cette opération de régularisation, a-t-il regretté, en faisant état d'instructions en vue de "sévir durement" contre les récalcitrants.

Se conformant à une directive européenne datant de 2009, l'Italie avait adopté, le 6 juillet dernier, ce texte qui prévoit des sanctions sévères à l'encontre des patrons employant illégalement des étrangers en situation irrégulière et des mineurs de moins de 16 ans.

Ce texte, publié le 31 juillet au bulletin officiel, décrète notamment un durcissement des peines à l'encontre de toute personne employant des travailleurs au noir ainsi que des sanctions administratives pouvant atteindre 150.000 euros, sans compter une amende correspondant au coût moyen de rapatriement de chaque employé en situation irrégulière.

En contrepartie, il prévoit d'accorder une sorte d'amnistie aux travailleurs au noir entrés en Italie avant le 31 décembre 2011 qui viendraient à dénoncer leurs employeurs.

Selon les dernières statistiques établies par le ministère italien de l'Intérieur, les demandes de régularisation émanant de ressortissants marocains ont été de 15.170. Ils arrivent ainsi en deuxième position après les Bangladeshis (15.219 demandes).

Viennent ensuite les ressortissants de l'Ukraine (12.914), de l'Inde (12.836), du Pakistan (10.985) et de l'Egypte (10.413).

La dernière opération de régularisation en Italie remonte à 2009. Celle-ci n'avait cependant concerné que le personnel domestique et les assistants à domicile.

Selon l'Institut italien des statistiques, la Péninsule compterait quelque 500.000 sans-papiers contre 3,6 millions d'immigrés légaux.

29 oct. 2012

Source : MAPa

La sécurité et gestion des flux migratoires au programme du colloque.

Un colloque international sous le thème "Maroc-Union Européenne: une convergence institutionnelle pour la réussite du statut avancé", sera organisé les 12 et 13 novembre à Fès.

Initiée par l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah et le Parlement Européen, cette rencontre réunira une pléiade d'experts, chercheurs universitaires, entrepreneurs et acteurs socio-économiques des deux côtés de la Méditerranée.

Initié en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, l'Association des Economistes Marocains et l'Association Savoir et Développement, le colloque tend à offrir un cadre de réflexion et un débat pour promouvoir le statut avancé auquel le Maroc a accédé en 2008.

Le programme de ce colloque s'articulera autour de trois axes majeurs, à savoir la convergence politique et sociale, la convergence réglementaire et la convergence économique et financière.

Les thématiques du colloque porteront, entre autres, sur les droits de l'Homme, la sécurité et gestion des flux migratoires, la propriété intellectuelle, LA liberté des prix et de la concurrence, la fiscalité, les finances publiques et discipline budgétaire, la gouvernance et responsabilité sociale des entreprises et le système bancaire et financier.

29 oct. 2012

Source : MAP

Le festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm", qui vient de baisser le rideau sur sa 18ème édition, a décerné une "Mention spéciale" au film marocain "Boiling Dreams" (rêves ardents) du réalisateur marocain Hakim Belabbes.
Ce film-fiction, qui traite de la problématique de l'immigration clandestine, figurait parmi les dix productions sélectionnées pour le Prix "Amore e Psiche" (Amour et psyché) du meilleur film qui a été remporté par le long métrage "Parade" du réalisateur serbe Srdjan Dragojevic.

Le film "Boiling Dreams" avait déjà été primé cette année de la Mention spéciale pour l'image et le son au festival du cinéma d'auteur de Rabat et en 2011, du prix du meilleur scénario et de la meilleure image du Festival International du Film de Dubaï.

Le Festival, qui n'a clos ses projections que dimanche, a décerné également le Prix "Open Eyes" du film documentaire ex-aequo à deux productions : "Soldier/Citizen" de l'israélienne Silvina Landsmann et "Les invisibles" du français Sébastien Lifshitz. Onze films-documentaires concouraient pour ce Prix.

S'agissant du Prix "Methexis" récompensant le meilleur court métrage, le jury a porté son choix sur "Alto Sauce" de l'espagnol Fernando Pomares. 18 autres courts-métrages étaient en lice pour ce Prix.

L'actrice algérienne Adila Bendimerad a récolté, pour sa part, la reconnaissance du jury pour son "expression artistique" dans le film "Le repenti" de Merzak Allouache.

La 18ème édition du Medfilm, dont la Slovénie était l'invitée d'honneur, a été marquée, par ailleurs, par l'attribution du Prix pour l'ensemble de la carrière au réalisateur serbe Damjan Kozole.

Le Prix Koinè 2012, récompensant une personnalité qui a contribué à la promotion et au développement du cinéma méditerranéen, est revenu, quant à lui, au producteur italien Carlo Freccero, président de la société "Raisat" et ancien directeur de la chaine de télévision "Rai 2".

Au total 86 films, entre longs métrages, documentaires, et courts métrages étaient programmés dans le cadre du festival Medfilm ouvert, le 20 octobre dernier, sous le signe "Connaitre et apprendre à apprécier l'autre à travers le cinéma".

Des focus sur le 7ème art dans plusieurs pays méditerranéens, dont un consacré au cinéma arabe, figuraient également au programme du festival de même que des rencontres professionnelles sur le cinéma euro-méditerranéen.

Le Medfilm de Rome, présidé par l'italienne Ginella Vocca, se tient chaque année avec le soutien notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et l'appui du Centre cinématographique marocain.

29 oct. 2012

Source : MAP

Le pape a défendu lundi "le droit de ne pas émigrer" comme un droit fondamental, dès lors que le projet d'émigration d'une personne ne répond pas à l'espérance d'une vie meilleure, invitant les gouvernements à faire en sorte que leurs populations restent dans leur pays.

"Avant même le droit d'émigrer, il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer, c'est-à-dire d'être en condition de demeurer sur sa propre terre", souligne Benoît XVI dans son message en préparation de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, qui sera célébrée en janvier.

Certes, le pape rappelle que "le droit de la personne à émigrer est inscrit au nombre des droits humains fondamentaux" mais il met en avant l'importance de tenir "sous contrôle les facteurs qui poussent à l'émigration".

Au lieu d'une "pérégrination animée par la confiance, par la foi et par l'espérance", "de nombreuses migrations sont la conséquence d'une précarité économique, d'un manque de biens essentiels, de catastrophes naturelles, de guerres et de désordres sociaux".

"Migrer devient alors un calvaire pour survivre, où des hommes et des femmes apparaissent davantage comme des victimes que comme des acteurs et des responsables de leur aventure migratoire", observe le pape.

Il dénonce les conséquences de telles situations pour certains: "beaucoup vivent dans des conditions de marginalité et, parfois, d'exploitation et de privation de leurs droits humains fondamentaux, ou encore adoptent des comportements nuisibles à la société au sein de laquelle ils vivent".

Dans ses voyages, du Liban au Mexique et à l'Afrique, le pape évoque la question de l'émigration, en la déplorant parce qu'elle déstructure les familles et affaiblit le tissu social. C'est ainsi qu'il a lancé mi-septembre au Liban un appel aux chrétiens du Moyen Orient à rester en dépit des conflits et des difficultés économiques.

29 oct 2012

Source : AFP

Le Maroc sera représenté à la 4ème édition du Festival du film arabe de Berlin, prévu du 5 au 11 novembre, par deux longs métrages, à savoir "Les hommes libres" d'Ismail Ferroukhi et "Andalousie mon amour" de Mohamed Nadif.
"Les hommes libres" revient sur la protection qu'a offerte la Grande Mosquée de Paris à des juifs pendant la seconde guerre mondiale, alors que "Andalousie mon amour" traite du thème de l'immigration clandestine, à travers l'histoire de deux jeunes étudiants casablancais qui rêvent de rejoindre l'autre rive pour échapper à leur condition difficile.

Cette 4ème édition, qui s'ouvrira par la projection du documentaire "Fidaï" du réalisateur franco-algérien Damien Ounouri, mettra en compétition une quarantaine de longs métrages et de documentaires en provenance notamment d'Irak, d'Egypte, de Palestine, de Jordanie et du Liban, et rendra hommage à plusieurs figures du cinéma arabe.

Le Festival du film arabe de Berlin est organisé depuis 2009 par l'Association des amis du film arabe qui oeuvre à la création d'une plateforme de production cinématographique arabe en Allemagne, dans l'objectif de changer la perception de la société allemande vis-à-vis du monde arabe.

29 oct. 2012

Source : MAP

Dans un camp boueux de l'ouest birman, Rahima laisse éclater son désespoir: "Nous sommes presque déjà morts. Je veux partir dans un autre pays!". Comme elle, des milliers de Rohingyas, musulmans apatrides déplacés par les violences communautaires, ne rêvent plus que d'exil.

"Je n'ai pas assez à manger", poursuit cette femme de 55 ans, dont le mari et le fils de 25 ans ont été tués lors des violences entre musulmans et bouddhistes en juin. "Combien de temps pouvons-nous continuer à vivre ici?".

Ici, c'est le camp de déplacés de Say Thamagyi: des alignements de tentes de toile blanche, d'abris en bambou ou de simples bâches tendues, où survivent près de 10.000 Rohingyas.

Plusieurs dizaines de milliers d'autres ont fui les violences meurtrières de juin entre musulmans et bouddhistes de l'ethnie rakhine. Ils vivent dans des conditions déplorables juste à l'extérieur de Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine.

A seulement quelques kilomètres du centre-ville, l'accès à Say Thamagyi est difficile, à travers des rizières inondées par les dernières pluies de mousson.

L'AFP a visité ce camp juste avant que de nouveaux affrontements fin octobre ne fassent des milliers d'autres sans-abri. A l'époque déjà, les déplacés manquaient de tout, nourriture, médicaments, sanitaires.

"C'est un calvaire dans les camps. Quand nous sommes arrivés ici, nous avions dû tout abandonner", raconte Mohammed Ismail, les larmes aux yeux. Mais le jeune homme de 32 ans au petit bouc noir a surtout perdu espoir.

"Dès que la saison des pluies se termine, nous partirons", promet-il, au diapason d'une grande partie de sa communauté. Un dernier recours qui fait craindre à l'ONU et aux ONG des départs massifs de "boat people" dans les prochains mois.

"Il est probable que nous assistions à une augmentation massive du nombre de Rohingyas qui prendront la mer cette année", prédit ainsi Matthew Smith, de Human Rights Watch. Un voyage périlleux qui témoigne du "niveau de désespoir de cette population".
Les 800.000 Rohingyas confinés dans l'Etat Rakhine, apatrides, sont considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète, victimes depuis des décennies de restriction de déplacements, d'accès limité à la santé et à l'éducation, de confiscation de terre et de travail forcé.

Cette situation a poussé par le passé nombre d'entre eux à s'exiler.

Deux vagues d'environ 250.000 réfugiés chacune étaient arrivées ainsi au Bangladesh en 1978 et en 1991-92, suivies de rapatriements. Mais le pays, qui estime accueillir 300.000 Rohingyas sur son sol, ne veut plus de ces réfugiés.

Alors la Malaisie est devenue leur nouvel eldorado.

Entre l'automne 2011 et mai 2012, 7.000 à 8.000 Rohingyas ont quitté l'Etat Rakhine ou le Bangladesh en bateau pour tenter de rejoindre ce pays où vivent déjà officiellement plus de 20.000 d'entre eux, explique Chris Lewa, directrice de l'ONG The Arakan Project, précisant que ce chiffre est le plus important depuis qu'elle suit ces mouvements migratoires depuis 5 ans.

Et cette saison, signe d'un désespoir accru, la migration a commencé avant la fin de la mousson.

Nur Islam, 23 ans, a ainsi quitté Sittwe il y a quelques semaines. "J'étais sur le bateau pendant quinze jours, sans nourriture (...). J'ai cru que j'allais mourir", raconte-t-il à l'AFP à Kuala Lumpur.

"A cause du danger, je suis simplement parti (...). Je ne retournerai jamais là-bas", promet-il, espérant pouvoir faire venir ses parents dont il est sans nouvelles.

Mais les Rohingyas, qui sont des centaines de milliers éparpillés dans le monde, ne sont bienvenus nulle part.

Les nouveaux exilés, plus nombreux, risquent de se frotter à un accueil encore moins chaleureux, même dans des pays musulmans qui ont pris leur défense ces derniers mois.

"La Malaisie et l'OIC (Organisation de la Conférence islamique, ndlr) seront peut-être bienveillants pour les premiers milliers, mais les gouvernements et les habitants vont très vite se lasser et avoir peur de cet exode massif", prévient ainsi Sarnata Reynolds, de Refugee International.

Une perspective qui ne décourage pas les Rohingyas de Birmanie.

"Il n'y a rien à faire ici. Alors c'est naturel d'essayer de trouver mieux", constate Kyaw Hla Aung, un des leaders de la communauté à Sittwe.

Mais pour cet avocat à la retraite, partir est également un déchirement. "Comment pouvons-nous abandonner les mosquées en ville? Comment abandonner notre terre?".

30 oct 2012

Source : AFP

Ils étaient 200 000 en 1980. Aujourd’hui, les Etats-Unis comptent 1,5 million d’immigrés africains. Ils ne représentent certes que 4% de la population immigrée totale au pays de l’Oncle Sam, mais c’est néanmoins la population immigrée qui augmente le plus. La moitié des Africains résidant actuellement aux Etats-Unis ont en effet posé leurs valises après le passage à l’an 2000.

Les principaux pays d’origine sont le Nigeria, l’Ethiopie, l’Egypte, le Ghana et le Kenya, devant le Burundi, l’Erythrée et la Sierra Leone. Ils privilégient New York, la Californie, le Texas et le Maryland, on les retrouve aussi au New Jersey, en Géorgie, au Massachussetts, en Virginie et au Minnesota.

De nombreuses stars africaines ont élu domicile aux Etats-Unis : le chanteur camerounais Akon, la Béninoise Angélique Kidjo, (elle avait chanté pour Barack Obama lors de sa prestation de serment) et le romancier Alain Mabanckou, lauréat du Prix Renaudot en 2006.

Selon une étude du Migration Policy Institute, un think tank basé à Washington, parmi les immigrés africains qui ont acquis un statut légal en 2010, la moitié est venue aux Etats-Unis pour des raisons familiales, un cinquième est réfugié ou demandeur d’asile, 5% ont été mutés ou avaient des promesses d’embauche avant leur arrivée. Enfin un quart a bénéficié du programme Visa Diversity Program : une loterie dont les gagnants ne sont pas choisis tout à fait au hasard puisque le programme vise à accorder un statut légal, la fameuse Green Card, à des ressortissants issus de pays faiblement représentés aux Etats-Unis. Il faut aussi compter les clandestins, et ceux, ils sont nombreux, dont la situation a été régularisée grâce à un mariage blanc, également appelé « green card wedding ».

Les Africains sont les plus pauvres des immigrés aux Etats-Unis

Les Africains se distinguent aussi des autres immigrés car ils sont les plus diplômés. En 2009, 40% des Africains âgés de 25 ans et plus avaient un diplôme équivalent à Bac+2, contre 26% pour les autres groupes d’immigrés, et 28% pour les Afro-Américains. Leurs diplômes en revanche ont peu d’impact sur leurs fiches de paie, au contraire, puisque les immigrés africains sont les moins bien payés.

L’écart de salaire entre les Afro-Américains et les Blancs non hispaniques américains s’élève à 19%, il est de 40% avec les immigrés africains. Un cinquième vit en deçà du seuil de pauvreté, contre 17% pour les immigrés des autres continents et 13% pour les Afro-Américains. Les plus pauvres sont les Guinéens, les Soudanais et les Somaliens.

Des études démontrent que les disparités sont liées aux problèmes posés par la langue et l’accent américain. L’écart des salaires est également lié à la faible reconnaissance de leurs diplômes aux Etats-Unis. Enfin, selon les chercheurs, il est indéniable que les difficultés des immigrés africains sur le marché du travail américain sont liées à la couleur de leur peau.

Les Africains aux Etats-Unis en chiffres

- Les hommes sont majoritaires. 40% des Africains âgés de plus de 25 ans ont un bachelor et plus, contre 28% pour les Afro-Américains et 26% chez les immigrés

Ils sont mieux qualifiés que les Afro-Américains, mais ils ont plus de difficultés sur le marché du travail, et ils sont plus exposés à la pauvreté que les Afro-Américains et les autres immigrés.

Environ un tiers travaille dans les secteurs des services de la construction et des transports, 18% dans les services, 14% dans la santé, 13% dans l’administration, 9% dans les ventes, 9% dans le management/finance

- Raisons des difficultés : accent, diplômes non reconnus, couleur de la peau

- Un cinquième en deçà du seuil de pauvreté, contre 13,6% pour les Afro-Américains et 17,3 pour les immigrés

- 3,5 millions disent appartenir à la diaspora

- 28% des réfugiés aux US viennent d’Afrique : 40% viennent de Somalie, 16% du Liberia, 12% du Soudan, 7% d’Ethiopie, 6% du Burundi, 5% de RDC, 4% d’Erythrée et 4% de Sierra Leone

- La moitié des migrants qui ont reçu une green card à travers le dievrsity porgram sont Africains

- Les Africains gagnent 34% moins que les Blancs

- L’écart est plus faible pour les femmes africaines

29/10/2012, Nicolas Champeaux

Source : RFI

Pour clôturer ce mois intense de programmation DABA aux Halles (Bruxelles), invitation à la chorégraphe Bouchra Ouizguen et à l’écrivain Abdellah Taïa pour une création work in progress, ainsi qu’une Conversation avec auteur absent (Taïa/Choukri). Et, last but not least, une soirée musicale femmes rebelles pour finir en fête et musiques…Suite

En 2011, les marocains aux Pays-Bas ont contractés  plus de 4300 mariages dont 3640 mariages entre deux personnes d’origine marocaine et 720 mariages dont l’un des partenaires est étranger. 340 marocains ont choisis de se lier avec un néerlandais d’origine et 380 avec une personne portant une autre nationalité. Pour fonder une famille 83% des marocains aux Pays-Bas se marient avec des marocains, et 17% avec des étrangers…Suite

Ils sont jeunes, souvent hispaniques, ont grandi aux Etats-Unis mais sont sans-papiers. Ils se surnomment les «Dreamers», du nom d’un projet de loi qui les protégerait de l’expulsion.

Jorge et Francis Tume ont beau fouiller dans leur mémoire, ils ne retrouvent pas un seul souvenir du Pérou. Leur pays d’origine. «Chez nous, c’est ici», s’excusent-ils presque. Ici, Miami, où ils sont arrivés tout petits avec leurs parents et sont, depuis lors, en situation illégale. «Si on retournait au Pérou, on serait comme des migrants», disent les deux frères qui, à 21 et 19 ans, se considèrent comme de jeunes Américains.

Un samedi d’octobre tropical. Encore une journée que les frères Tume passent avec leurs amis dans la grande salle sans fenêtre de l’Immigration Clinic. La «clinique migratoire» ne désemplit pas depuis deux mois : lors de ces réunions, organisées par la faculté de droit de la Florida International University, des dizaines de jeunes, pour la plupart hispaniques, partagent leur histoire et reçoivent l’aide d’avocats pour remplir les demandes de permis de travail.

Une porte s’est ouverte pour eux : le 15 juin, ils ont pleuré de joie lorsque le président Obama a adopté un décret baptisé Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals, «action différée pour les enfants immigrants»), qui suspend les expulsions de tous les sans-papiers de moins de 31 ans arrivés aux Etats-Unis avant leurs 16 ans, scolarisés ou détenteurs d’un diplôme de high school (lycée). Soit près de 1,7 million de jeunes qui ont droit à un permis de travail de deux ans. 1,7 million de vies qui peuvent changer. «Longtemps, j’ai eu peur de dire que j’étais sans-papiers, peur d’être expulsée. Je pensais que rien ne serait possible pour moi», confie Frida Ulloa. «Malgré tout, ce pays m’a offert une opportunité», estime cette étudiante péruvienne en relations internationales. Comme Frida, Vanessa Nuñez, arrivée à 14 ans du Venezuela, sait où est son avenir : «C’est ici que j’ai vécu les moments importants et que je me suis construite. Je veux rester.» En plus du spectre des expulsions - en nette augmentation sous l’administration d’Obama, elles s’élèvent à plus d’un million depuis 2009 -, le quotidien de ces jeunes est un parcours d’obstacles.

«J’ai toujours été conscient de ce handicap de départ»

A Miami, qui brasse toutes les communautés hispaniques, les enfants sans papiers ne se sentent pas différents des autres petits Latinos et découvrent parfois leur statut très tard. Quand les portes se ferment de manière récurrente. L’université, si elle les accepte, coûte trois fois plus cher. Les sans-papiers n’ont pas accès aux bourses, ni aux emplois décents et n’ont pas droit au permis de conduire.

Ces jeunes sont surnommés les Dreamers (rêveurs), parce qu’ils défendent l’approbation du Dream Act (pour Development, Relief and Education for Alien Minors, soit «développement, secours et éducation pour les étrangers mineurs»), une initiative législative bipartite débattue au Congrès depuis 2001, qui vise à offrir la résidence permanente aux sans-papiers arrivés pendant l’enfance et détenteure d’un diplôme du secondaire ou enrôlés dans l’armée.

En 2010, le texte a été adopté à la Chambre des représentants avant de trébucher au Sénat. Le Dream Act manqué, le décret présidentiel tente de rattraper le coup. D’après les détracteurs du Président, la mesure est aussi destinée à faire oublier à l’électorat hispanique la promesse non tenue par Barack Obama d’une réforme migratoire réelle pour les 12 millions de sans-papiers que compte le pays. «Pour les parents de ces jeunes, qui ont vu leur entourage décimé par les expulsions, le fait qu’on donne à leur enfant la possibilité de rester ici et de travailler, ce n’est pas une petite consolation, c’est énorme», rétorque Luis Gutiérrez, représentant de l’Illinois au Congrès. En visite à l’Immigration Clinic, l’élu démocrate est venu convaincre les Dreamers de Miami qu’il s’agit d’un premier pas vers un meilleur statut. Car beaucoup de jeunes n’osent pas déposer leur demande. «Avec l’élection, ils ont peur que si les républicains gagnent, la mesure ne soit supprimée», commente Juan Carlos Gómez, directeur de l’Immigration Clinic.

D’autres échouent à présenter les documents nécessaires. «Imaginez que vous devez apporter des preuves de ce que vous avez fait les dernières années alors que vous avez passé toute votre vie à vous cacher», remarque Carlos Roa, un étudiant en architecture. Les Dreamers, pour obtenir le précieux sésame, doivent démontrer leur présence constante sur le territoire les cinq dernières années. Les registres des écoles et universités constituent souvent les seules preuves acceptées. Des endroits qu’ils ont fréquentés avec assiduité, misant tout sur leur éducation. C’est ce qu’a vécu Carlos Roa : «Le fait de ne pas avoir de papiers a développé en moi ce zèle à me dépasser sur tous les plans, cette faim d’éducation notamment, parce que j’ai toujours été conscient de ce handicap de départ, ce petit bout de papier qui m’empêche de réussir pleinement.»

«Nous avons croisé le Ku Klux Klan»

Gaby Pacheco, arrivée il y a vingt ans d’Equateur, a mis un point d’honneur à prouver qu’elle méritait la meilleure éducation. «Quand j’ai su, à 13 ans, que je ne pourrais peut-être pas aller à l’université, j’ai décidé de passer tout mon temps à l’école : je voulais tout apprendre, comme si ça allait s’arrêter après», raconte cette brillante étudiante.

En 2010, las de voir les réformes migratoires s’embourber dans la mesquinerie politicienne, Gaby, Carlos et deux autres Dreamers ont marché pendant cinq mois de Miami à Washington, brandissant de places publiques en plateaux de télévisions leur statut de clandestins. «Les gens ont réalisé que nous étions comme eux. En chemin, nous avons vu le meilleur et le pire de ce pays. En Géorgie, nous avons croisé une manifestation du Ku Klux Klan», se souvient Carlos. Dans les cercles politiques de la capitale, avec le soutien du sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, ils ont planté la graine de ce qu’est devenu le Daca. Aux autres Dreamers, ils ont appris à se libérer de la peur et à sortir de l’ombre.

Leur marche a inspiré José Antonio Vargas, un journaliste philippin qui a révélé sa condition de clandestin et a posé récemment en couverture du magazine Time sous le titre : «We are Americans… just not legally» («Nous sommes américains… certes pas légalement»). La victoire remportée par Gaby et Carlos se matérialise lorsqu’à l’Immigration Clinic, Jorge Tume sort de sa poche un permis de travail de deux ans. Les félicitations fusent : il est l’un des premiers Dreamers de Miami à l’obtenir.

28/10/2012, Emmanuelle Steels

Source : Libération.fr

Timo Soini, président du parti des Vrais Finlandais, s'est déclaré, dimanche 28 octobre au soir, unique vainqueur des élections municipales finlandaises. Son parti est le seul à avoir progressé, gagnant sept points par rapport à 2008, à 12,3 %. Un an et demi après le raz-de-marée des élections législatives du printemps 2011 (19 % pour les Vrais Finlandais), l'ancrage de ce parti populiste anti-immigrés était la grande inconnue de ce scrutin dominé par les conversateurs.

Plus de 350 jeunes lycéens de Tunisie, de France et du Maroc, se pencheront cette année sur le parcours de migrants rencontrés dans leurs régions, en adoptant une démarche scientifique, informe l’ambassade de France sur son site.

Ces travaux de recherches qui seront menés par de groupes de lycéens sur le thème des migrations seront présentés dans le cadre d’un colloque qui se tiendra en mai 2013, à Marseille (France).

L’objectif de ce projet est d’analyser pour mieux comprendre les répercussions du phénomène des flux migratoires en Méditerranée et de « briser un certain nombre d’idées reçues ».

Ces travaux se dérouleront en trois étapes. La première est une étape d’initiation au travail de recherche scientifique. En Tunisie, en France et au Maroc, lycéens, enseignants et chercheurs vont se réunir autour de clubs scientifiques comptant une vingtaine d’élèves. Leur objectif est d’étudier la façon dont vivent les migrants dans leur région. Cette étape consiste essentiellement à collecter des données: archives, articles, entretiens avec des migrants. Début 2013 viendra la phase d’analyse des données et la création de dossiers de recherche. Les travaux seront restitués sur des supports multimédias et sur internet.

Objectif du projet: Porter un autre regard sur la migration

La deuxième phase consiste à mettre en réseau les clubs de lycées. Pour mettre en commun ces recherches, une plateforme internet de ressources pédagogiques et scientifiques permettra de favoriser les échanges et de capitaliser les savoirs. Elle présentera notamment les différentes méthodes de recherche utilisées et les avancées des clubs dans les différents pays. Elle constituera aussi une importante ressource documentaire pour les lycéens et les enseignants, mais également pour d’autres jeunes.

Ouvrir un espace de dialogue représente la troisième étape. ? Marseille, tous les acteurs du projet se réuniront pour présenter leurs analyses et participer à des ateliers de discussion avec les chercheurs. Le grand public sera invité à se joindre à la manifestation, « pour y découvrir, peut être, un autre regard sur les migrations ».

Ce projet est coordonné par les chercheurs en sciences sociales de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), organisme français de recherche qui, depuis plus de 65 ans, centre ses recherches, sur les relations entre l’homme et son environnement en Afrique, Méditerranée, Amérique latine, Asie et dans l’Outre-mer tropical français.

Ses activités de recherche, de formation et d’innovation ont pour objectif de contribuer au développement social, économique et culturel des pays du Sud.

29 oct 2012

Source : TAP

Du Merlot "garanti 0% alcool" accompagné d'une petite terrine à la harissa ou d'andouillette halal, les musulmans de France disposent désormais de produits innovants pour célébrer l'Aïd-el-Kebir.

"C'est une révolution sociologique: nous sommes passés d'une population pauvre, immigrée -- celle de nos parents -- à une population riche et autochtone car nous sommes des musulmans du terroir", analyse Fateh Kimouche, fondateur du site d'informations al-kanz.org pour les consommateurs musulmans.

"Le halal monte en gamme" pour toucher les "jeunes, les actifs, les urbains", selon Abbas Bendali du cabinet d'études marketing Solis, spécialisé dans le halal. Le cabinet évalue le marché français des produits halal à 350 millions d'euros.

Andouillette, jambon ou chorizo, l'offre de charcuterie à base de viande et de gras de boeuf, de veau ou de volaille se diversifie.

Dans les allées du salon international de l'agroalimentaire (Sia), le plus grand du monde, qui s'est tenu cette semaine près de Paris, le stand "Night Orient" suscite un vif intérêt. Il propose des mousseux, et deux nouveaux venus: du Merlot et du Chardonnay, sans une goutte d'alcool.

"Ma soeur est ravie, elle va enfin pouvoir faire du risotto", plaisante Rachid Gacem, cofondateur de cette entreprise belge.

Pour les bébés aussi

"Nous souhaitions offrir une boisson que tout le monde peut boire pour les grands événements", les mariages, le Nouvel An, etc., explique plus sérieusement son associé, Arnaud Jacquemin.

Et "nous avons reçu la certification de Jakim, un des plus stricts organismes de certification halal" insiste-t-il.

Au niveau du goût, "le rouge est pas mal, le mousseux, loin d'un vrai champagne", estime un commerçant martiniquais, venu tester des produits au salon.

Côté prix, c'est beaucoup moins cher qu'un vrai champagne, environ 7 euros dans les grandes surfaces françaises. Dans les pays arabes en revanche, Night Orient vise clairement une autre clientèle, capable de débourser 50 euros pour une bouteille dans les hôtels chics.

Le groupe marocain Agro-Food Industrie a lui misé sur les bébés.

Il propose, depuis juin seulement, tout une gamme de petits pots en France: goût couscous, tajine mais aussi pot au feu, spaghetti bolognaise ou paëlla.

Il n'y avait presque aucune offre halal pour les bébés et "les mamans étaient obligées de préparer leurs purées à la main", souligne Philippe Karim Charot, le directeur général du groupe.

On commence à les trouver dans les supermarchés situés dans des villes à forte population musulmane.

Ses petits pots sont certes "un peu plus chers" que les classiques, mais ils sont garantis viande halal, sans conservateur à base de gélatine de porc et certifiés par la structure AVS, insiste-t-il.

Tous insistent sur la certification car "de plus en plus de consommateurs y sont attentifs" en raison de "la fraude massive" sur des produits prétendus halal, selon M. Kimouche.

Avec une croissance à deux chiffres (10% en 2011), cette gamme de produits est appelée à se développer, explique-t-on au cabinet Solis, même si pour l'instant les produits élaborés ne représentent que 10% du marché, contre 90% pour la viande.

26 oct 2012

Source : AFP

Le Parlement européen s'est inquiété vendredi de la situation des droits de l'Homme aux Emirats arabes unis, dénonçant la répression contre les prisonniers d'opinion et l'exploitation des travailleurs migrants.

Les députés européens ont dénoncé dans une résolution le "harcèlement", les "restrictions à la liberté d'expression" et les "mesures illégales d'emprisonnement" dont sont victimes selon eux les militants de la démocratie aux Emirats.

Les autorités émiraties ont "accentué en 2012 la répression contre les défenseurs des droits de l'Homme et les militants de la société civile", affirme le Parlement, qui demande la "libération inconditionnelle des prisonniers d'opinion", au nombre selon lui de 64.

Les élus européens demandent par ailleurs au gouvernement des Emirats de mettre en oeuvre des réformes pour mettre un terme aux abus subis par les travailleurs migrants, "spécialement les femmes".

Ils dénoncent les "ignobles" conditions de vie et de travail des migrants, qui sont "exploités" par des employeurs jouissant de "droit exorbitants" sur eux.

"La traite de personnes en vue de l'exploitation par le travail demeure répandue" aux Emirats, et les travailleurs n'ont pas le droit de grève, dénonce encore le Parlement, qui fait état d'employées de maison privées de leur salaire, de nourriture, isolées, ou soumises à des violences physiques et sexuelles.

26 oct 2012

Source : AFP

Confrontée à l'explosion de demandes d'asiles des migrants des pays des Balkans, l'Union européenne (UE) a menacé, jeudi, de rétablir l'obligation de visa pour la Serbie et quatre autre pays des Balkans candidats à l'adhésion afin de les contraindre à respecter les droits des Roms et à améliorer leurs conditions de vie.

Une réunion de deux jours des ministres européens de la justice et des affaires intérieures, qui a débuté aujourd'hui à Luxembourg, devra faciliter la mise en place d'une clause de sauvegarde autorisant la réintroduction des visas pour les citoyens des Balkans occidentaux qui abusent du système d'asile des pays européens.

Insistant sur le devoir de ces pays d'"améliorer le sort des minorités", le ministre suédois de l'Intérieur Tobias Billstr?m a estimé que les migrants des Balkans n'ont pas droit à l'asile car ils quittent leur pays à cause de leur situation économique ».

"Nous avons besoin de toutes nos capacités d'asile pour ceux qui ont vraiment besoin de notre aide", a affirmé, pour sa part, le secrétaire d'Etat allemand à l'Intérieur Ole Schr?der.

"Je pense surtout à la situation en Syrie, je pense aux gens d'Afghanistan. Il est inacceptable que nous ayons deux fois plus de demandeurs d'asile venus de Serbie que d'Afghanistan. Cela montre l'absurde de la situation, d'autant plus que la Serbie est candidate à l'adhésion à l'UE", a ajouté le responsable allemand.

L'UE a levé les visas pour la Serbie, la Macédoine et le Monténégro en décembre 2009 puis, un an plus tard, pour l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine.
La France, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont adressé, le 5 octobre, une lettre commune à la présidence chypriote de l'UE et à Cecilia Malmstr?m, commissaire chargée des affaires intérieures, réclamant la possibilité de réintroduire une obligation de visa pour la Serbie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie et l'ancienne république yougoslave de Macédoine pour protester contre une augmentation croissante de demandes d'asile non fondées par les ressortissants de ces pays.

La suppression de l'obligation de visa est une évaluation positive donnée aux candidats à l'adhésion sur la manière dont ils respectent les droits des personnes, gèrent les flux migratoires et assument leurs responsabilités en matière de sécurité, soulignent les ministres de l'intérieur des pays signataires de la lettre réclamant la possibilité de rétablir les visas.

Les ministres en question alertent sur la situation "préoccupante" au regard de nombreux demandeurs d'asile provenant de ces pays balkaniques qui "engorgent les dispositifs d'accueil déjà sous tension" .

Plusieurs Etats membres très exposés à l'afflux massif de demandeurs d'asile réclament depuis longtemps l'introduction d'une "clause de sauvegarde" en matière de libéralisation des visas qui pourrait s'appliquer dans des "situations d'urgence".

25 oct. 2012

Source : MAP

Le marché de l'emploi au Royaume-Uni risque de se détériorer avec l'arrivée prévue en 2014 de ressortissants Roumains et Bulgares, en vertu de l'application des règles européennes de liberté de circulation, ont averti des experts.

Selon ces règles, vingt-neuf millions de Bulgares et de Roumains obtiendront désormais le droit de vivre et de travailler librement en Grande-Bretagne en 2014.

Les prévisionnistes ont affirmé que cela pourrait conduire à l'arrivée d'un nombre important de nouveaux migrants, de la même manière que lorsque la Pologne et d'autres pays d'Europe ont gagné les mêmes droits en 2004. Quelque 670.000 personnes originaires des huit pays admis au sein de l'UE en 2004, travaillent aujourd'hui au Royaume-Uni, selon les chiffres de l'Office national britannique des statistiques.

Les citoyens bulgares et roumains ont actuellement des droits restreints pour venir en Grande-Bretagne depuis que leurs pays ont rejoint l'Union européenne en 2007, mais ces limites seront levées le 31 décembre 2013, ce qui leur permettra de se déplacer librement au Royaume-Uni.

Les restrictions seront levées à un moment où un grand nombre de Britanniques remettent en cause la relation avec l'UE et s'interrogent sur l'impact des règles européennes de liberté de mouvement sur l'emploi pour les Britanniques. Mais il ne semble y avoir aucune perspective que la Grande Bretagne empêche la levée de ces restrictions, ce qui serait contraire aux dispositions du traité signé dans le cadre européen.

Robert Rowthorn, professeur émérite d'économie à l'Université de Cambridge, a indiqué que "le potentiel de l'immigration est très important parce que la Bulgarie et la Roumanie sont des pays pauvres et ils ont, ensemble, une population de près de 30 millions d'habitants".

"Lorsque la Pologne et d'autres pays d'Europe orientale ont rejoint l'UE en 2004 il y avait une augmentation inattendue de près d'un million de personnes au Royaume Uni, le solde migratoire tournait à environ 40.000 par an (à) j'imagine qu'un modèle semblable va se reproduire avec la Roumanie et la Bulgarie", a-t-il ajouté.

Selon le Sunday Telegraph, le PIB par habitant en Bulgarie était de 6325 dollars en 2010 - pays le plus pauvre de l'Union européenne - et de 7538 dollars en Roumanie contre 36.100 dollars au Royaume-Uni. Les deux pays ont des populations en baisse en raison de l'émigration.

Plus de 130.000 immigrés en provenance de Roumanie et de Bulgarie vivent en Grande-Bretagne et ce pays est l'une des destinations préférées des migrants bulgares, avec la Grèce, l'Espagne et l'Allemagne.

"Toutefois, avec la crise que connaissent l'Espagne et l'Italie qui attiraient 80% des émigrés bulgares et roumains, il ya risque que ces travailleurs vont s'orienter vers le Royaume Uni", avertissent les experts.

Sir Andrew Green, directeur de l'organisme de contrôle de l'immigration Migrationwatch, a déclaré s'attendre a un pic important d'arrivées de citoyens roumains et bulgares, "d'autant que les économies dans d'autres régions de l'Union européenne souffrent de graves difficultés. Ni l'Espagne, ni l'Italie ne présentent une solution pour l'instant si vous êtes à la recherche d'un emploi", a-t-il ajouté.

Il a suggéré une prolongation d'un an des dispositions transitoires, pour contrôler le flux de nouveau migrants vers le Royaume-Uni soulignant que "la Grande-Bretagne a ouvert la porte, beaucoup plus que n'importe quel autre pays, aux migrants européens et nous pourrions justifier un cas particulier d'une telle extension", a-t-il dit.

28 oct 2012

Source : APS

Les autorités catalanes ont mené, mercredi, une vaste opération de lutte contre le trafic d'êtres humains dans la région de Barcelone, qui s'est soldée par l'interpellation d'une douzaine de personnes, membres d'un réseau pakistanais.

Les suspects ont été interpellés lors d'une perquisition de leurs domiciles effectuée par des agents de l'unité centrale de lutte contre la traite d'êtres humains, a indiqué jeudi la police catalane, faisant état de la saisie de plusieurs documents falsifiés.

Les mis en cause sont accusés d'avoir aidé plusieurs dizaines de leurs concitoyens à entrer en Espagne avec de faux documents, a ajouté la même source, qui n'a pas écarté la possibilité de procéder à de nouvelles arrestations dans les prochains jours.
Les suspects seront mis à la disposition d'un juge d'instruction pour les besoins de l'enquête, avant de comparaitre devant la justice pour "trafic d'êtres humains" et "délit contre les droits des travailleurs"

25 oct. 2012

Source : MAP

Un zodiac de la garde civile espagnole a accosté, jeudi soir, au port d'Al Hoceima avec à bord des candidats à l'émigration clandestine repérés, selon le capitaine du zodiac, au large de la Méditerranée à bord d'une embarcation en bois, a-t-on appris auprès des autorités locales d'Al Hoceima.

Pour des raisons humanitaires et dans le cadre de la coopération maroco-espagnole en matière de gestion du dossier de l'émigration clandestine, les autorités locales ont pris en charge un candidat à l'émigration clandestine, qui se trouvait dans un état de santé critique, et ont procédé à son transfert à l'hôpital Mohammed V d'Al Hoceima pour recevoir les soins nécessaires, ajoutent les mêmes sources.

25 oct. 2012

Source : MAP

Une organisation antiraciste, la Licra, s'est présentée comme partie civile vendredi à Paris au procès d'un jeune homme poursuivi pour des violences commises avec la circonstance aggravante d'injures raciales anti-blanc.

Le procès, qui intervient alors qu'une controverse politique bat son plein en raison de l'utilisation de ce phénomène dans la campagne pour la présidence de l'UMP, a été renvoyé par le tribunal correctionnel au 26 avril prochain.

Les juges ont accepté la demande présentée par l'avocat de la victime, qui aurait été violemment frappée à la gare du Nord et qualifiée de "sale Blanc" et "sale Français". Le renvoi était soutenu par la défense du prévenu, qui a notamment souhaité un contexte plus propice à la "sérénité" pour juger le dossier.

Le racisme anti-blanc existe bel et bien, mais il ne peut être confondu avec le racisme anti-noir ou anti-maghrébin en raison notamment de grandes différences dans les traductions en terme de discrimination, a estimé en marge de l'audience Me Nadia Moutchou, avocate de la Licra.

"Le racisme anti-blanc existe, il n'y a pas de tabou à avoir là-dessus, on le dit sans pudeur. On l'a déjà dit en 2010, c'est un phénomène qui s'est aggravé avec le temps, c'est certain", a-t-elle dit à Reuters.

"En revanche, il ne faut pas en faire un stéréotype. Le racisme anti-blanc reste extrêmement minoritaire, ce sont des cas isolés. On parlera plutôt de ressentiment anti-français parce qu'il ne s'accompagne pas de formes de discrimination et d'oppression qu'on rencontre dans d'autres formes de racisme", a-t-elle ajouté.

Le code pénal français ne fait pas de différence entre les formes de racisme ou de discrimination fondés sur l'origine ethnique ou religieuse.

LES DISCRIMINATIONS NE VISENT PAS LES BLANCS

Le débat divise les organisations antiracistes, le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et SOS-Racisme hésitent à s'associer aux poursuites dans ce type d'affaire.

Ses dirigeants, sans nier qu'une forme de racisme anti-blanc puisse exister, considèrent qu'il s'agit d'un avatar ou d'une réaction au racisme anti-noir ou anti-maghrébin et déplorent par ailleurs que le phénomène soit utilisé politiquement.

SOS-Racisme a réaffirmé sa position dans une déclaration transmise à Reuters. "On tente aujourd'hui de nous faire croire que les premières victimes du racisme en France seraient les 'Français de souche', alors que nous savons bien qu'en premier lieu, ce sont les personnes issues de l'immigration, des Dom-Tom, les femmes, les juifs, les homosexuels", dit l'association.

Jean-François Copé, actuel patron de l'UMP et candidat à la présidence du parti face à François Fillon, a fait surgir ce thème cher à l'extrême droite dans le discours de la droite parlementaire en l'évoquant dans son livre, "Manifeste pour une droite décomplexée".
François Fillon a pris ses distances avec son discours mais sans véritablement s'en dissocier. Le sujet fait débat à droite cependant, l'ex-ministre François Baroin ayant jugé les propos de Jean-François Copé "toxiques".

Les avocats de la Licra et des sources judiciaires confirment que des signalements ou des plaintes font état de propos anti-blancs. Les procédures judiciaires sont toutefois rares à ce sujet.

Il est avéré selon les rapports d'organismes comme la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) que les discriminations à l'embauche, dans l'accès au logement ne touchent pas les Blancs en tant que tels, mais éventuellement les Maghrébins et les Noirs.

Plusieurs procès ont d'ailleurs visé des annonces racistes d'agences d'intérim employant à la demande de certaines entreprises le code "BBR" ("bleu-blanc-rouge") pour exclure de certains emplois les Noirs, les Maghrébins et les Asiatiques.

Par ailleurs, plusieurs associations de défense des droits de l'homme ont conclu que les contrôles de police en France étaient discriminatoires car ils visaient plus fréquemment les Noirs et les Maghrébins mais pas les Blancs en tant que tels.

26 octobre 2012, Thierry Lévêque

Source : Reuters

Une cinquantaine d'immigrants ont été secourus vendredi en mer, entre l'Espagne et le Maroc, et deux autres sont morts, ont annoncé les secours espagnols, au moment où les tentatives de gagner le territoire espagnol par la mer ou la terre depuis le Maroc se multiplient.

Jeudi, 14 immigrants clandestins, partis la veille du Maroc pour essayer de traverser le détroit de Gibraltar, étaient morts en voulant gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation, et 17 autres avaient été récupérés vivants.

Lors d'une nouvelle opération maritime menée vendredi par les autorités des deux pays, "une patrouille marocaine a porté secours à une embarcation où se trouvaient 36 hommes, onze femmes, un bébé, tandis que deux personnes ont été récupérées sans vie", a indiqué une porte-parole des secours en mer espagnols.

Les recherches ont été déclenchées lorsque les services de secours ont été alertés du départ, dans la nuit, d'une embarcation de fortune depuis la côte marocaine, dans la région du port d'Alhucemas.

Les immigrants étaient "probablement d'origine subsaharienne", a précisé la porte-parole.

Jeudi soir, une autre embarcation transportant 15 immigrants subsahariens, neuf hommes et six femmes, est arrivée dans l'enclave espagnole de Melilla, à la pointe nord du Maroc, ont indiqué les autorités de cette ville.

Les immigrants ont été transportés comme il est d'usage dans le Centre d'hébergement provisoire de la ville, a précisé la préfecture de Melilla.

Les récentes tentatives de gagner l'Europe par la mer coïncident avec une recrudescence, ces derniers jours, des arrivées d'immigrants qui essaient de prendre d'assaut la frontière grillagée séparant le Maroc de Melilla, porte d'entrée vers l'Europe pour de nombreux migrants illégaux venus notamment d'Afrique subsaharienne.

Alors que le dispositif policier a été renforcé ces jours-ci sur la frontière à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, un nouveau groupe a tenté de passer en force vendredi, a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla, sans autres précisions.
Le 16 octobre, environ 300 immigrants avaient essayé de franchir la barrière qui sépare les deux territoires, et seules quelques dizaines d'entre eux avaient pu pénétrer sur le sol espagnol.

Des tentatives de moindre ampleur se sont répétées ces deux dernières semaines.

Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe nord du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

Leur position stratégique place l'Espagne sur l'un des principaux fronts de la politique européenne de contrôle des frontières.

Généralement, lorsque des clandestins réussissent à pénétrer à Ceuta et à Melilla, ils sont pris totalement en charge par les autorités espagnoles qui les placent dans des centres d'accueil avant la remise de cartes de séjour.

Mais ces centres sont généralement surpeuplés. Celui de Melilla héberge actuellement 870 personnes pour une capacité de 480 places, a expliqué vendredi la porte-parole de la préfecture.

Fin août, l'Espagne avait déjà renforcé son dispositif de sécurité à Melilla, en rehaussant notamment son grillage-frontière, pour empêcher des dizaines de clandestins d'entrer après le passage en force d'une soixantaine d'entre eux.

Le Maroc a toujours revendiqué sa souveraineté sur Ceuta, Melilla et les îles avoisinantes, une question qui empoisonne régulièrement les relations entre les deux pays.

26 oct. 2012

Source : AFP

Les secours en mer espagnols ont encore intercepté samedi entre l'Espagne et le Maroc deux embarcations de fortune avec à leur bord quinze immigrants subsahariens qui voulaient gagner l'Europe, alors que ces tentatives se sont multipliées ces derniers jours, faisant 16 morts.

Une première embarcation avec sept hommes a été interceptée samedi matin au sud-ouest de Tarifa, à la pointe sud de l'Espagne, suivie d'une deuxième, transportant huit immigrants, dans le même secteur, a indiqué une porte-parole des services de secours en mer espagnols.

Jeudi, 14 immigrants clandestins, partis la veille du Maroc pour essayer de traverser le détroit de Gibraltar, étaient morts en voulant gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation. Dix sept avaient été récupérés vivants.

Deux autres immigrants africains avaient été retrouvés morts vendredi lors d'une opération en mer qui avait permis de secourir une cinquantaine de personnes tentant de faire la traversée entre l'Espagne et le Maroc.

Les récentes tentatives de gagner l'Europe par la mer coïncident avec une recrudescence des arrivées d'immigrants qui essaient de prendre d'assaut la frontière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, porte d'entrée vers l'Europe pour de nombreux migrants illégaux venus notamment d'Afrique subsaharienne.

Alors que le dispositif policier a été renforcé ces jours-ci sur la frontière à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, un nouveau groupe de quelques dizaines de personnes a tenté de passer en force vendredi, a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla.

Le 16 octobre, environ 300 immigrants avaient essayé de franchir la barrière, et seules quelques dizaines d'entre eux avaient pu pénétrer sur le sol espagnol.

Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe nord du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. Leur position stratégique place l'Espagne sur l'un des principaux fronts de la politique européenne de contrôle des frontières.

27 oct. 2012

Source : AFP

Le président Barack Obama n'a pas tenu sa promesse de réforme migratoire et son concurrent républicain Mitt Romney prône une politique répressive envers les sans-papiers... Pour les Hispaniques aux Etats-Unis, l'immigration reste un sujet sensible de l'élection présidentielle.

A dix jours du scrutin, les républicains récoltent ce qu'ils ont semé et Mitt Romney ne peut guère espérer dépasser les 20% d'opinions favorables qu'il détient actuellement au sein des électeurs hispaniques, échaudés par les lois contre les sans-papiers votées par plusieurs Etats conservateurs.

Mais les 52 millions d'Hispaniques --dont 23 millions d'électeurs-- sont également déçus par un président qui a échoué à présenter la vaste réforme migratoire qu'il avait promise en 2008. Même s'il a sorti de son chapeau, il y a quelques mois, un texte promettant de régulariser partiellement, et pour deux ans, certains étudiants sans-papiers.

Barack Obama a néanmoins le soutien de 71% des Hispaniques, selon une étude de Latino Decisiones. Un chiffre qui étonne Gabriel Sanchez, professeur de Sciences politiques à l'Université du Nouveau-Mexique (sud-ouest): "Comment est-ce possible, avec la déception de la réforme migratoire?".

"Je pense que c'est parce qu'ils ont le choix entre Obama, un +bien immatériel+ qui parle beaucoup et ne fait pas grand chose, et +l'auto-expulsion+ comme modèle de politique migratoire", dit-il à l'AFP.

Le concept d'auto-explusion a été défendu par M. Romney pendant les primaires républicaines. Selon ses détracteurs, il revient à rendre la vie tellement impossible aux sans-papiers que ces derniers choisiraient de quitter les Etats-Unis de leur plein gré.

Les électeurs hispaniques, soit 11% du corps électoral, considèrent l'immigration comme l'une de leur cinq préoccupations principales, derrière l'économie et l'emploi, selon l'institut Pew Hispanic.

Faire pencher la balance

Si elle n'est donc pas la plus importante, elle pourrait néanmoins faire pencher la balance, notamment dans des Etats à forte population hispanique comme le Nevada et le Colorado (ouest) ou la Floride (sud-est).

Les "Latinos" républicains accusent les démocrates d'utiliser la thématique migratoire de manière fallacieuse pour "diviser le parti républicain et les communautés hispaniques hétérogènes", note Alci Maldonado, présidente de l'organisation Assemblée Nationale Hispanique et Républicaine.

Elle observe que ce sont pourtant "les républicains qui ont présenté une vaste réforme migratoire sous la présidence de George W. Bush", une réforme qui a échoué devant le Sénat en 2007.

Et aujourd'hui, les républicains "paient les conséquences de l'environnement négatif qu'ils ont créé pour les Latinos", déclare à l'AFP Jody Vallejo, professeur de Sociologie à l'Université de Californie du Sud. "En particulier dans des Etats comme l'Arizona (sud-ouest), où les Latinos sont visés par les législateurs républicains".

Dans cet Etat, les policiers sont invités à contrôler les papiers des personnes arrêtées s'ils ont "un doute raisonnable" sur leur statut migratoire.

Et si les Latinos de deuxième ou troisième génération n'ont pas de problèmes de papiers --ils sont citoyens américains--, des lois comme celle en vigueur en Arizona, copiée dans d'autres Etats, affecte toute la communauté.

"Cela ne change rien que tu viennes d'arriver ou que tu sois américain d'origine hispanique: ils te demanderont tes papiers si tu as l'air d'un Mexicain", lance Gabriel Sanchez.

De plus, les Américains d'origine hispanique ont des liens affectifs avec les sans-papiers et "sont particulièrement préoccupés quand ils sont face à un parti qui attaque les immigrés", ajoute Mme Vallejo.

Selon M. Sanchez, "la question aujourd'hui n'est pas de savoir si Romney pourra capter suffisamment le vote latino, car ce ne sera pas le cas, mais si les Latinos iront voter pour faire réélire le président".

28 oct. 2012

Source : AFP

Israël a refoulé depuis juin des dizaines d'Africains, en majorité Erythréens, qui tentaient de franchir la frontière avec l'Egypte pour demander l'asile, selon trois ONG, dont Human Rights Watch (HRW).

"Depuis juin, les forces israéliennes patrouillant le long de la barrière qui longe la frontière de 240 km avec le Sinaï égyptien ont interdit l'entrée (en Israël) au moins sept fois à des dizaines d'Africains, pour la plupart Erythréens", affirment HRW et deux ONG israéliennes, Hotline for Migrant Workers et Docteurs pour les Droits de l'Homme (Physicians for Human Rights), dans un communiqué détaillé publié dimanche.

"En forçant des demandeurs d'asile et des réfugiés à rester en Egypte et en en expulsant d'autres, Israël les expose au risque d'une détention prolongée dans les geôles et les stations de police égyptiennes, où ils ne peuvent réclamer l'asile, à un retour sous la contrainte en Erythrée et à des exactions graves par des trafiquants dans la région du Sinaï", dénonce le communiqué.

Les trois ONG adjurent les autorités israéliennes de renoncer à cette politique en arguant qu'Israël est signataire de la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés et de la législation internationale sur les droits de l'Homme.

"Non seulement il y a des informations crédibles selon lesquelles des soldats israéliens bloquent des demandeurs d'asile à la frontière mais également qu'ils usent de violence pour le faire", accuse Gerry Simpson, un avocat de Human Rights Watch.

Le communiqué rappelle d'autre part que selon le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (UNHCR), plus de 80% des Erythréens demandant le droit d'asile à travers le monde sont reconnus comme réfugiés.

La présence en Israël de plus de 62.000 immigrants clandestins, dont quelque 35.000 Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué depuis mai dernier des manifestations de xénophobie.

Israël érige actuellement une barrière de 250 km le long de sa frontière avec l'Egypte. La construction de cet ouvrage devrait être achevée d'ici la fin de l'année.

"Construire une clôture à la frontière ne donne pas le droit à Israël de refouler des demandeurs d'asile", estime Human Rights Watch.

28 oct. 2012            

Source : MAP

Le principal poste-frontière entre l'Espagne et le Maroc à Melilla a été fermé pendant deux heures et demie samedi lorsque des incidents ont éclaté, des policiers espagnols ayant refusé l'entrée de leur territoire à un groupe de Marocains, ont annoncé les autorités locales.

Les incidents ont débuté lorsque les policiers "ont refusé l'accès à quelques Marocains pour des raisons de sécurité", a expliqué à la presse le préfet de la ville autonome de Melilla, Abdelmalik El Barkani.

Les forces de l'ordre espagnoles ont alors fermé les grilles du poste-frontière, ce à quoi le groupe a riposté par "des jets de pierres et d'autres objets", a-t-il ajouté.

Une fois le calme revenu, le poste-frontière a pu être rouvert en fin de journée.

Evoquant cette fermeture temporaire, l'agence marocaine de presse MAP, qui cite "des autorités locales", affirme pour sa part que "les autorités espagnoles" ont interdit l'accès à Melilla "à des Marocains résidant à Nador (la principale ville voisine, ndlr), habitués à y entrer, bien qu'ils aient présenté leurs passeports".

"Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées devant le poste-frontière pour protester contre cette décision", poursuit la MAP, sans autre indication.

Ces incidents sont survenus alors que des immigrants venus la plupart d'Afrique subsaharienne ont multiplié ces derniers jours les tentatives de gagner le territoire espagnol depuis le Maroc, par voie maritime ou terrestre.

Jeudi, 14 immigrants clandestins, partis la veille du Maroc pour tenter de traverser le détroit de Gibraltar, étaient morts en voulant gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation. Dix-sept avaient été récupérés vivants.

Deux autres immigrants africains avaient été retrouvés morts vendredi lors d'une opération en mer qui avait permis de secourir une cinquantaine de personnes tentant de faire la traversée entre l'Espagne et le Maroc.

Parallèlement, des centaines d'immigrants ont essayé ces dernières semaines de prendre d'assaut la frontière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, porte d'entrée vers l'Europe pour de nombreux migrants illégaux venus notamment d'Afrique subsaharienne.

Alors que le dispositif policier a été renforcé ces jours-ci sur la frontière à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, un groupe de quelques dizaines de personnes a tenté de passer en force vendredi, a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla.
Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe septentrionale du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. Leur position stratégique place l'Espagne sur l'un des principaux fronts de la politique européenne de contrôle des frontières.

27 oct. 2012

Source : MAP

Les autorités espagnoles ont procédé à la réouverture du poste-frontière de Beni Ansar pour permettre à des Marocains résidant à Nador l'accès au préside occupé de Melilla, a-t-on constaté sur place.

Samedi après-midi, les autorités espagnoles avaient interdit l'accès au préside occupé de Melilla à des Marocains résidant à Nador, habitués à y entrer, bien qu'ils aient présenté leurs passeports, a-t-on indiqué auprès des autorités locales.

Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées devant le poste-frontière pour protester contre cette décision.

27 oct. 2012

Source : MAP

L'ancien premier ministre français François Fillon a dénoncé jeudi soir "les abus" de la part de certaines personnes étrangères "qui viennent sur le territoire français" uniquement pour "bénéficier d'un système social".

"Nous savons tous qu'il y a des abus, c'est-à-dire qu'il y a des personne qui viennent sur le territoire français avec un seul objectif, qui est celui de bénéficier d'un système social, qui est extrêmement généreux et que nous n'avons plus les moyens de financer", a estimé l'ancien Premier ministre, qui brigue la présidence de l'UMP, dans "Des paroles et des actes" sur France 2.

"Ce système de protection sociale, nous savons aujourd'hui qu'il n'est plus finançable si on ne réduit pas les prestations qui sont offertes en allant à l'essentiel, c'est-à-dire en venant en aide aux gens qui en ont réellement besoin", a-t-il estimé.

François Fillon était interrogé sur son programme qui prévoit de "réserver l'accès aux prestations sociales aux étrangers ayant séjourné régulièrement sur le territoire pendant plus d'un an", une proposition qu'a déjà rejetée le Conseil constitutionnel.

"Il faut sans doute à ce moment là modifier quelque part la Constitution", a-t-il estimé.

29 Octobre 2012

Source : Atlasinfo.fr

Le racisme anti-Blancs est un sujet qui n'a longtemps animé que les milieux d'extrême droite ou les conversations de comptoir. La question avait surgi, en 2005, en marge des manifestations anti-CPE, à Paris. Des "ratonnades anti-Blancs" avaient alors été dénoncées dans une pétition signée par des intellectuels comme le philosophe Alain Finkielkraut ou le journaliste et essayiste Jacques Julliard, engagé à gauche.

Les époux et conjoints parrainés au Canada devront désormais passer deux ans en couple une fois arrivés au Canada s'ils veulent conserver leur résidence permanente. Cette nouvelle disposition réglementaire devrait endiguer la fraude relative au mariage, selon le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, qui en a fait l'annonce hier. Mais pour les groupes de soutien aux immigrants et aux femmes, cette résidence permanente conditionnelle expose plutôt les femmes à des risques de violence conjugale.

«Il existe d'innombrables cas de fraude relative au mariage à l'échelle du pays, a dit Jason Kenney dans un communiqué publié hier. Parfois, le répondant au Canada se fait duper, mais parfois, il s'agit d'une transaction commerciale. La mise en oeuvre d'une période de résidence permanente conditionnelle de deux ans contribuera à prévenir la fraude relative au mariage, à empêcher la victimisation cruelle de Canadiens innocents et à mettre un terme aux escroqueries.»

Les époux et conjoints de fait parrainés devront désormais passer deux ans dans une relation de couple avec leur répondant après leur arrivée au Canada pour conserver leur résidence permanente. Selon Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), cette nouvelle condition harmonise la politique canadienne à celle des États-Unis, de l'Australie ou du Royaume-Uni.

Une mesure problématique selon certains

Mais pour près de 80 organisations canadiennes, cette mesure risque surtout d'exposer les femmes à la violence. «On sait qu'il y a un risque de violence conjugale accru pour les femmes. Le mari ou le conjoint a maintenant un pouvoir accru: la femme risque d'être expulsée du Canada si elle le quitte avant deux ans», estime Janet Dench, directrice du Conseil canadien pour les réfugiés.

«Le ministre semble penser qu'il y a deux catégories de mariages. Les légitimes, qui durent perpétuellement, et les frauduleux. Pourtant, beaucoup de mariages légitimes ne fonctionnent pas bien. Si la conséquence de se séparer est de se faire expulser, cela soulève de nouveaux problèmes», estime

Mme Dench.

CIC assure que les personnes victimes de mauvais traitements ou de négligence seront épargnées par la nouvelle disposition réglementaire. Mais pour Janet Dench, c'est insuffisant. «Il faut savoir que cette possibilité existe, et une femme isolée ne le sait pas forcément. En plus, il faut avoir des preuves. Qu'est-ce qu'on va exiger? Ce n'est pas clair», dit-elle.

27/10/2012, Anabelle Nicoud

Source : La Presse.ca

Cuba a annoncé mercredi de nouvelles mesures migratoires favorisant les visites temporaires d'émigrants "illégaux", médecins ou sportifs, ayant abandonné leur pays lors de missions à l'étranger depuis les années 90.

"L'entrée temporaire dans le pays (Cuba) va être normalisée pour ceux qui ont émigré illégalement depuis les accords migratoires de 1994 avec les Etats-Unis", a affirmé le secrétaire du Conseil d'Etat, Homero Acosta, à la télévision.

Les mesures s'étendent aux "professionnels de santé et aux sportifs de haut niveau ayant abandonné leur pays, refusé d'y revenir ou qui en sont sortis illégalement après 1990, depuis au moins huit ans", a ajouté Homero Acosta.

Il a précisé cependant que ces mesures ne seront pas appliquées "à ceux qui ont quitté le pays par la base navale illégale de Guantanamo, pour des raisons de défense et de sécurité nationales".

Les nouvelles mesures prévoient également une extension des causes de rapatriement pour les personnes ayant quitté le pays avant l'âge de seize ans ou pour celles qui, pour des raisons humanitaires, demandent de retourner à Cuba, pour s'occuper de parents abandonnés.

Environ deux millions de Cubains, sur une population totale de 11,3 millions, ont émigré dans 150 pays différents depuis 1959, date de l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, mais la plupart se sont ensuite installés aux Etats-Unis.

Le 16 octobre, le gouvernement cubain avait annoncé la suppression d'ici le 14 janvier prochain du permis de sortie et de la lettre d'invitation, deux des principales restrictions pour les habitants de l'île désirant se rendre à l'étranger.

25 oct 2012

Source : AFP

Une circulaire du ministère de la justice écarte les étrangers non résidents au Maroc du droit à la kafala. Un collectif de six associations crie au scandale…Suite

Une visite de travail à la délégation de commerce de l'Union européenne, effectuée la semaine dernière à Bruxelles, a été une occasion de plus pour rencontrer nos compatriotes qui ont choisi la Belgique comme deuxième pays. Reportage.

Le nouveau code, qui durcit les conditions d'obtention de la nationalité belge et la procédure de naturalisation, sera adopté jeudi, après plus de deux années de négociations au sein des partis de la majorité pour arriver à un compromis, rapporte, mercredi, la presse belge.

"Dès jeudi, devenir belge devrait être plus dur", titre le journal Le Soir, relevant "qu'au lieu d'accéder à la nationalité belge après sept ans de séjour, il y aura une procédure courte pour ceux qui remplissent les conditions strictes d'intégration sociale et économique et une longue pour les autres".

Le journal fait part des critiques émises par le parti Ecolo qui, tout en soutenant, qu'"il fallait modifier la loi", juge "les conditions de participation économique exigées discriminatoires, particulièrement pour les femmes étrangères soumises plus que les autres, à des emplois à temps partiel, à l'alternance de périodes de chômage et d'emploi".

"Un code qui va exclure", écrit, pour sa part, le journal La Libre Belgique, qui considère que "le nouveau code de la nationalité est aussi largement impraticable vu que le parcours d'intégration imposé par le fédéral comme condition importante d'octroi de la nationalité n'existe qu'en Flandres et que les moyens manquent cruellement pour le mettre en Âœuvre efficacement".

Ce journal rapporte les propos tenus par le Mouvement ouvrier chrétien (Moc), pour qui le dispositif est à la fois discriminatoire et inapplicable sur le terrain. "Les nouvelles conditions contenues dans le projet de loi sont tellement strictes que très peu de personnes pourront accéder à la nationalité belge", estime ainsi Thierry Jacques, président du Moc.

A partir de janvier 2013, pour obtenir la nationalité belge, il faudra cumuler des conditions qui ne pourront être réunies que par très peu de personnes, dénonce le Moc, notant que "les premières victimes seront les femmes qui travaillent très souvent à temps partiel, les femmes qui élèvent leurs enfants, les personnes peu ou pas scolarisés, les sans-emploi, qui, dans le pire des cas, devront attendre dix ans avant de devenir belges, et seront, de facto, exclues de la participation politique" .

Le nouveau code prévoit en revanche des exceptions pour les personnes pouvant témoigner de "mérites exceptionnels" dans les domaines scientifique, sportif ou culturel.

24 oct. 2012

Source : MAP

Plusieurs associations de Marocains résidant en Europe ont salué le discours royal du 20 août qui constitue un "tournant historique pour les Marocains du Monde" et se disent prêtes à s'investir dans la mise en œuvre des dispositions de la constitution relatives aux droits des Marocains expatriés.

"Le discours de SM le Roi Mohamed VI du 20 août 2012 renouvelle le lien indéfectible entre l'immigration marocaine et la monarchie" et constitue "le point d'appui d'une nouvelle dynamique pour le renforcement des liens entre les Marocains du monde et le Maroc", souligne le communiqué de ces associations réunies récemment à Paris.

Les acteurs associatifs présents à cette rencontre ont exprimé leur volonté de prendre part d'une manière active au débat ouvert dans le cadre de la mise en oeuvre des lois qui relèvent des droits politiques des MRE, en veillant avec toute la vigilance requise à la mise en Âœuvre des articles 16, 17, 18, 30 et 163.

Ce rendez-vous parisien a permis aux participants de traiter notamment des thèmes de la culture, de l'identité, de la question de la femme, "des spoliations des biens MRE'', des droits civiques des MRE et leur représentation institutionnelle dans toutes les institutions nationales.

Tout en critiquant le bilan du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), un large consensus s'est exprimé à Paris sur cette institution considérée comme un "acquis fondamental qu'il faudra préserver et s'approprier comme étant la Maison des Marocains du Monde'', tout en veillant, dans le cadre du dialogue ouvert avec cette institution, à tirer conclusion des erreurs du passé au profit d'une vision démocratique et constructive.

Le tissu associatif de l'immigration marocaine doit répondre à l'exigence d'une restructuration en profondeur et ce, au regard des mutations que subit l'immigration. Il est impérieux de jeter les bases organisationnelles capables d'en faire un interlocuteur crédible et sérieux. L'Etat marocain et le CCME doivent aider à cette restructuration, affirment les signataires de ce communiqué.

Ils estiment par ailleurs que la rencontre de Paris constitue une étape vers un dialogue responsable et vigilant au sein de la Communauté Marocaine de l'Etranger, par la création du Forum des Marocains du Monde.

24 oct. 2012

Source : MAP

En compétition du Festival international du film indépendant à Bruxelles, le Mercredi 7 novembre verra la projection de deux filmes traitant deu thèmes de l’immigration.

Le premier est « Andalousie mon amour » de Mohamed Nadif : une comédie grinçante sur l’immigration ou deux jeunes étudiants de Casablanca décident d’atteindre clandestinement l’Europe. Faisant escale dans un village au nord du Maroc afin de préparer leur traversée de ils font la rencontre de l’instituteur du village, une personne tout aussi excentrique que nostalgique des terres de ses ancêtres mauresques…

Le deuxième est «  Le Sac de Farine » de la réalisatrcie belgo-marocaine :Kadija Leclere. Le film évoque l’ihtoire de Sarah, immigrée de 8 ans, que son père biologique, qu’elle n’a jamais vu, prétend l’emmener en week-end à Paris. Mais c’est dans l’Atlas marocain que Sarah se réveille…Pour en savoir plus

INTERVIEW - Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), réagit à la dégradation de l'image de l'islam en France.

Le plus grand salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains, le SMAP Road Show 2013, se tiendra, pour la première fois, les 24, 25 et 26 janvier prochain à Abu Dhabi, aux Emirates Arabes Unies, avec la ville de Rabat comme invitée d'honneur, a annoncé mardi soir à Casablanca, le Président du SMAP Group, M. Samir Chammah.

Les relations historiques entre Abu Dhabi et Rabat ne datent pas d'aujourd'hui et se sont traduites par un développement soutenu des échanges économiques dont une grande part est réservée aux investissements immobiliers à destination du Maroc, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse pour la présentation du programme d'actions 2013 du SMAP Group, soulignant que la capitale émiratie compte près de 80 pc de résidents étrangers, dont 45.000 marocains, qui transfèrent régulièrement leurs épargne vers leurs pays d'origine.

Ces expatriés bénéficient généralement d'un fort pouvoir d'achat et d'une épargne conséquente et peuvent constituer un réservoir d'investisseurs intéressant à saisir, a relevé M. Chammah, ajoutant que le Maroc dispose des atouts nécessaires pour séduire et attirer cette clientèle en quête de qualité, de standing et surtout de sécurité pour ses enfants, et ce via une offre adéquate intégrant aussi bien le haut de gamme que l'habitat social.

Le groupe a choisi le plus prestigieux centre d'exposition de l'émirat, l'Abu Dhabi National Exhibitions Company (ADNEC), pour accueillir l'exposition qui s'étalera sur 12.000 mètres carrés, a-il-affirmé, estimant qu'entre 7.000 et 10.000 visiteurs sont attendus pour cette première édition dans la péninsule arabique.

Et d'ajouter que les villes de Jeddah et de Londres accueilleront, également pour la première fois, le SMAP Road Show 2013, qui totalisera ainsi une présence dans sept grandes métropoles avec plus de 330.000 visiteurs cumulés sur les années 2011 et 2012.

Outre ces trois nouvelles destinations, le SMAP Road Show 2013 se rendra également à Bruxelles (26, 27 et 28 avril 2013) pour la troisième année consécutive au même titre que Milan (juin 2013) ainsi qu'à Amsterdam (mars 2013) pour la deuxième année consécutive. Paris accueillera, les 17, 18 et 19 mai prochain, la 10ème édition du SMAP Immo, le plus grand salon de l'immobilier marocain dans le monde, a-t-il poursuivi.

Dans un contexte marqué par la difficulté d'écoulement des produits, le Moyen-Orient représente un marché important où il faut penser à se positionner, et le SMAP Road Show 2013 est la meilleure occasion pour s'y lancer, a fait savoir de son côté, le directeur de la Fédération national des promoteurs immobiliers, M. Youssef Benmansour, soulignant que l'offre marocaine du logement est relativement diversifiée et le secteur, générant une activité très importante, contribue positivement à la croissance de la demande intérieure.

Il a en ensuite mis en exergue le rôle joué par la Fédération dans l'accompagnement et le développement de ce salon notamment en matière d'information (conférences, explication des procédures de crédits et de contractualisation). Une action qu'il a qualifiée de très importante aux yeux de l'acquéreur.

Leader dans l'organisation des salons marocains en Europe, SMAP Group mène, depuis plus de 16 ans, son développement en s'intéressant à deux domaines à forte croissance qui répondent à un fort besoin que sont les rencontres culturelles, économiques et commerciales et la promotion de l'immobilier marocain.

Le groupe a créé "SMAP Expo" manifestation phare qui depuis 1997 à Paris, s'active à rapprocher la diaspora et les amis du Maroc en exposant toute la riche variété des potentialités du Royaume (économie, immobilier, tourisme, culture et art de vivre) et "SMAP Immo", le plus grand salon en Europe dédié exclusivement à l'immobilier marocain et l'un des salons de l'immobilier les plus fréquentés de France, avec 41 400 visiteurs, en 2012.

En 2011, SMAP Group a conçu un concept innovant baptisé "SMAP Road Show" et a organisé une tournée européenne dans cinq villes afin de promouvoir l'immobilier et l'art de vivre marocains.

Ainsi, promoteurs, constructeurs, aménageurs, financiers, notaires, agents immobiliers et autres professionnels conseillent les acheteurs potentiels européens et marocains, leur simplifient les procédures et les informent en établissant avec eux un dialogue clair et direct.

23 octobre 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs autonomes étrangers en Catalogne (nord-est de l'Espagne) s'est élevé à 45.932 lors des neuf premiers mois de l'année en cours, selon des chiffres de l'Association des travailleurs autonomes en Espagne (ATA).
Le nombre d'étrangers affiliés au régime spécial des travailleurs autonomes (RETA) dans cette région a ainsi connu une hausse de 5,2 pc par rapport à la même période de 2011, précise l'ATA sur son site internet.

La Catalogne venait en tête des 17 communautés autonomes espagnoles abritant le plus grand nombre de travailleurs étrangers autonomes, suivie de celle de Madrid (36.324) et de la région de Valence (29.812), ajoute l'ATA.
Selon la même source, 27.338 des travailleurs étrangers autonomes en Catalogne sont originaires de pays extra-communautaires (+59,5 pc), alors que 18.594 sont issus de pays de l'Union européenne (UE), soit 40,5 pc.

Par provinces, Barcelone abrite le plus grand nombre de travailleurs étrangers (32.940), suivie de Gérone (6.829), de Tarragone (4.261) et de Lérida (1.902), précise-t-on de même source.

D'après des chiffres de l'Institut catalan de statistiques, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

24 octobre 2012

Source : MAP

Les enfants sans-papiers seront autorisés à suivre une scolarité en Suède à partir du 1er juillet 2013, a annoncé mercredi le gouvernement, qui a présenté un projet de loi conçu en accord avec le deuxième parti d'opposition, les Verts.
"Les enfants qui résident sans permis de séjour ont droit à l'éducation" de la maternelle au lycée, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Dans le royaume, où toutes les démarches administratives exigent un numéro personnel d'identité que les étrangers en situation irrégulière ne peuvent avoir, le droit à l'éducation ne s'applique pas aux enfants de ces étrangers.

Légalement, les écoles sont même dans l'obligation de prévenir la police si une demande d'inscription est faite pour un élève sans-papier.

La nouvelle législation abrogera cette disposition mais ne rendra pas l'école obligatoire pour les enfants en situation irrégulière.
"Tous les enfants ont le droit d'aller à l'école (...) et leur droit va devenir légal", a souligné le ministre de l'Education, Jan Bjí¶rklund, lors d'une conférence de presse.

Pour les enfants sans-papiers, aller à l'école "signifie être normal, ïcela apporte de laû stabilité, des routines dans une existence souvent précaire", a ajouté la porte-parole des Verts pour les questions migratoires, Maria Ferm.

Le gouvernement prévoit un budget annuel de 50 millions de couronnes (5,7 millions d'euros), à partir de 2014, pour venir en aide aux communes qui accueilleront ces enfants. En 2013, 25 millions de couronnes seront alloués à la mise en place de la loi.

Selon le ministre, 2.000 à 3.000 enfants sont concernés.

24 octobre 2012

Source : MAP

Le président sortant Barack Obama a promis de trouver une solution à l'impasse politique actuelle relative à la réduction du déficit budgétaire fédéral abyssal ainsi qu'un compromis sur la réforme du système de l'immigration américain, s'il est réélu pour un second mandat de quatre ans à la Maison blanche.

Dans une interview publiée mercredi par le journal local "The Des Moines Register" (Iowa, nord), M. Obama affirme qu'un "grand compromis" sur la question de la réduction des déficits, qui fait l'objet depuis l'année dernière d'un bras de fer entre la Maison Blanche et la majorité républicaine au Congrès, devrait intervenir dans les six premiers mois de son second mandat présidentiel.

Le président démocrate sortant, qui va briguer un second mandat le 6 novembre prochain, a estimé que son projet de réforme du système de l'immigration pourra aussi être adopté en 2013. Cette réforme, qui représente l'une des promesses de campagne de M. Obama en 2008 en particulier envers les électeurs hispaniques, n'a pas abouti au cours de son premier mandat, essentiellement en raison de l'opposition des élus républicains qui contrôlent en partie le Congrès.

En septembre dernier, l'ancien président américain Bill Clinton avait également estimé qu'une nouvelle victoire d'Obama à la présidentielle du 6 novembre constituera un "évènement majeur" à même de contribuer à débloquer "l'impasse" politique à Washington liée notamment à la question de la réduction du déficit budgétaire fédéral.

24 octobre 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs autonomes marocains en Espagne a augmenté de 4,9 pc (603 personnes) lors des neuf premiers mois de l'année en cours, selon des chiffres publiés, mercredi, par l'Association des travailleurs autonomes en Espagne (ATA).

Ainsi, les Marocains occupent la deuxième place parmi les étrangers hors Union européenne (UE) affiliés au régime spécial des travailleurs autonomes (RETA) après les Chinois, précise l'ATA dans un communiqué.

Parmi les étrangers originaires des pays de l'UE, les Italiens occupent la première place, suivis des Roumains, indique la même source, faisant remarquer que le nombre de travailleurs autonomes étrangers a connu une hausse de 4,2 pc (8.679 personnes) entre janvier et septembre de l'année en cours.

Le nombre d'affiliés au RETA en Espagne s'est établi à 3.044.854 de travailleurs autonomes. Sur ce total, 2.827.663 sont originaires de l'UE, alors que 217.191 proviennent de pays extracommunautaires.

Par régions, les Iles Baléares, la Cantabrie, la Catalogne, la Rioja, l'Andalousie et Valence attirent le plus grand nombre de travailleurs autonomes en Espagne.

24 octobre 2012

Source : MAP

Dans le cadre de son programme d'action au titre de l'année 2012, le Réseau des compétences germano-marocain organisera du 3 au 9 novembre 2012, l´Action «Ensemble pour le développement de la région Marrakech -Tensift- Al Haouz» avec plus d´une trentaine d´expertes et d´experts dans les domaines de l'environnement et des énergies renouvelables, de la médecine, des technologies de l'information, de l'automobile, de l'économie sociale, de la jeunesse, ainsi que du travail associatif. Cette action est menée en collaboration avec la Fondation Mohammed VI pour la Recherche et la Sauvegarde de l'Arganier et de l'Association Essaouira Mogador, l'Agence allemande de la coopération internationale (GIZ /CIM), le Ministère de la communauté marocaine résidant à l´étranger, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil régional Marrakech-Tensift-Al Haouz, la Province et le Conseil Municipal de la ville d´Essaouira , le CNRST, cellule FINCOME, l’Université Cadi Ayyad

La finalité de ce projet réside dans la mise en place d'une stratégie permettant le transfert des expériences et des savoir-faire technologiques des professionnels germano-marocains dans ces divers domaines d'activités vers le Maroc. Ce savoir s'inscrit d'une part dans l'accompagnement des réformes majeures et de mise à niveau touchant tous les domaines politique, économique et social dans lesquels  Sa Majesté le Roi Mohammed VI a engagé le Royaume du Maroc.

Pour accompagner la mise en œuvre de ces réformes, le Maroc est appelé à mobiliser toutes ses compétences humaines et à disposer d'instruments en matière de recherche - développement, d'ingénierie et d'innovation.

La mobilisation des compétences humaines résidant à l'extérieur du pays est une valeur ajoutée indenaible pour appuyer le renforcement des capacités du Maroc dans tous les domaines et pour contribuer à apporter des solutions à ses problèmes spécifiques et à relever les défis de la mondialisation.

Pour le Maroc, la Communauté des Marocains, résidant à l'étranger, constitue une richesse fondamentale. Cette richesse est d'abord et avant tout humaine, car c'est aussi de

L’enrichissement mutuel des différentes cultures et expériences que participe le développement humain.

Eu égard, au grand intérêt que porte Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux citoyens marocains établis à l'étranger, et à ses orientations pour les impliquer pleinement dans la réussite du projet sociétal moderne et démocratique, le gouvernement du Royaume du Maroc, a mis en place une stratégie ambitieuse destinée à mobiliser la diaspora marocaine afin qu´elle puisse contribuer au processus de développement national…Suite

La question des réfugiés climatiques s'inscrit à l'agenda politique international. Jeudi 25 octobre, l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, examinera un rapport appelant la communauté internationale à "reconnaître que la migration est une partie de la solution aux défis mondiaux de l'environnement". Face aux millions de sinistrés que le changement climatique risque de jeter sur les routes, le texte affirme que "la souveraineté territoriale ne devrait jamais être un obstacle permanent à la migration".

L'appel n'émane pas d'une ONG, mais du rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des migrants, François Crépeau. C'est le premier rapport officiel présenté par le juriste canadien, nommé à ce poste en août 2011. "Le choix du thème est significatif : il souligne que dans un proche avenir, ce sont les migrations climatiques qui risquent de poser le plus vivement la question des droits de l'homme", analyse François Gemenne, chargé d'études à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), spécialiste des migrations liées à l'environnement.

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Surtout, par sa fermeté de ton, le rapporteur Crépeau prend le risque de crisper le petit monde onusien même si ce document ne renferme pas de révélations fracassantes. "Ce rapport synthétise ce qui fait consensus pour faire entrer dans la sphère politique une question qui n'était jusque-là qu'un sujet de recherche", décrypte François Gemenne.

UN NOUVEAU STATUT ?

Selon les chercheurs, jusqu'à 200 millions de personnes pourraient devoir quitter leur foyer sous l'effet des conditions climatiques d'ici à 2050. Un chiffre à prendre avec précaution : les migrants du climat sont aussi difficiles à dénombrer qu'à identifier, rappelle M. Crépeau. Certains fuient des catastrophes naturelles, d'autres quittent leurs terres affectées par une lente dégradation de l'environnement. La plupart migrent à l'intérieur de leur propre pays, une partie d'entre eux traverse les frontières, les migrations sont tantôt permanentes, tantôt temporaires...

Autant de flou qui rend inapplicables aux victimes du climat les catégories juridiques actuelles distinguant migrants économiques volontaires, réfugiés internationaux persécutés et déplacés internes. Faut-il inventer un nouveau statut ? Dans un premier temps, les Etats doivent surtout "mettre en oeuvre des politiques nationales et régionales pour faciliter la migration interne et internationale", en assurant la protection de populations qui sont souvent, dès le départ, économiquement et politiquement les plus vulnérables, juge M. Crépeau.

Pas sûr que les gouvernements soient prêts à engager cette coopération, alors que la question des migrations reste souvent cantonnée à une approche défensive et sécuritaire. Dans ce contexte, "les suites à ce rapport dépendront beaucoup du poids que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, souhaitera lui donner", estime François Gemenne.

Quelques pays commencent pourtant à s'emparer de la question : le 2 octobre, la Suisse et la Norvège ont lancé à Genève l'initiative Nansen, qui veut définir d'ici à 2015 un programme de protection des réfugiés climatiques. L'Australie, le Mexique, les Philippines et le Kenya s'y sont déjà associés.

24.10.2012

Source : LE MONDE

Un guide destiné aux travailleurs immigrés fait scandale auprès des défenseurs des droits de l'Homme. Publiée à Saint-Pétersbourg, elle met en scène les employés d'origine étrangère sous forme d'outils divers. 

C'est une bande-dessinée pédagogique, où les protagonistes, des travailleurs immigrés, sont représentés sous forme de balais, rouleaux de peinture et autres outils utilisés sur les chantiers du bâtiment et des travaux publics. A Saint-Pétersbourg, la parution d'un "petit guide du travailleur immigré" a provoqué un scandale. 

Parue sur un site officiel et éditée en russe, en ouzbek, en tadjik et en kirghize, cette brochure donne des renseignements sur les formalités à remplir pour les travailleurs immigrés et des conseils détaillés par le Courrier International. "Prévention contre l'infection du virus du sida" peut-on lire sur une image montrant un médecin -représenté, lui, sous forme humaine- portant un énorme thermomètre et disant aux travailleurs immigrés: "N'oubliez pas qu'à la maison on vous attend en bonne santé!".  

Les grandes villes russes emploient de nombreux ouvriers issus des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale. 

Les représentants de la diaspora azerbaïdjanaise à Saint-Pétersbourg ont qualifié cette publication d'"humiliante" et le ministère des Affaires étrangère du Tadjikistan, a exigé sa suppression. 

24/10/2012

Source : LEXPRESS.fr

La Fondation Roi Baudouin a lancé un appel à candidatures pour l’obtention du prix Charles Ullens destiné à primer des thèses de doctorat, des mémoires et des contributions écrites sur la migration et l’intégration.

Le prix récompense chaque année six jeunes lauréats, trois en Communauté française de Belgique, et trois autres en Communauté flamande. Les six prix sont consacrés à deux thèses de doctorat, deux contributions écrites issues de la société civile et deux mémoires de fin d’études en master. Les travaux primés sont dotés, respectivement, d’une prime de 2500, 500 et 1000 euros.

Le prix Charles Ullens prime les personnes présentant une contribution utile à la décision politique, dans le but d’ «éclairer les décideurs belges dans la mise en place de politiques efficaces et cohérentes pour relever les défis en matière de migration et d’intégration.

L'appel à candidatures lancé le 25 juin 2012 arrive à terme le 8 novembre prochain. L'annonce des lauréats aura lieu le 15 avril 2012… Pour en savoir davantage

Source : CCME

Solidaire avec son nouveau film, Sur la planche propose un regard à la fois direct et actuel, au prisme des codes de la zone franche, décor de ce polar féminin qui sort le 24 octobre au Maroc...Suite

Une 3e semaine sous le double signe de la citoyenneté engagée, en présence du DABATEATR citoyen en résidence aux halles pour toute la semaine et du grand poète citoyen Abdellatif Laâbi. Un colloque art et politique explore quelques grandes questions cruciales pour le Maroc, de la modernité à aujourd’hui. Côté cinéma, la programmation est confiée au grand cinéaste documentariste Ali Essafi….Suite & programme

Les attaques à connotation raciste ont atteint des niveaux alarmants en Grèce et l'action des autorités pour résoudre le problème est insuffisante, estime le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dans un rapport publié mardi.

Les migrants en provenance d'Afrique ou d'Asie qui essaient d'entrer dans l'Union européenne par la Grèce font face à une hostilité croissante dans un pays victime d'une crise économique sans précédent depuis soixante ans.

Le HCR fait état de 87 attaques racistes répertoriées par les groupes de défense des droits de l'homme entre janvier et septembre 2012 et qualifie ce chiffre d'"exceptionnellement alarmant".

Les véritables chiffres sont sans doute bien plus élevés dans la mesure où les victimes ont souvent trop peur pour porter plainte, précise le HCR.

"Les victimes parlent de zones d'Athènes qui leur sont devenues interdites en raison de la crainte d'attaque", déclare le HRC dans son rapport. "Il est révélateur qu'aucun auteur d'attaque raciste violente n'ait été condamné."

Parmi les attaques plus marquantes figurent le meurtre d'un jeune Irakien poignardé à mort au mois d'août à Athènes.

La plupart des victimes ont été prises à partie dans des lieux publics, sur des places ou dans les transports en commun, la plupart du temps par des groupes d'hommes habillés en noir, le visage parfois dissimulé. Les attaquants utilisent souvent des matraques ou de gros chiens.

La plupart des victimes sont des clandestins sans papiers en provenance d'Afghanistan, du Bangladesh, du Pakistan et de Somalie. Certaines d'entre elles ont signalé que les agresseurs portaient l'insigne du parti d'extrême-droite Aube dorée, entré au Parlement grec lors des législatives du printemps.

"Nous tirons aujourd'hui la sonnette d'alarme parce que la violence raciste et la menace de fascisme se sont étendues et menacent la démocratie", a déclaré Costis Papaioannou, le responsable de la Commission nationale grecque pour les Droits de l’homme.

Le HCR fait état de 15 incidents lors desquels des policiers ont eu recours à la violence durant des contrôles de routine. Le HRC souligne l'absence d'enquête de la police sur ces affaires et dit la police plus intéressée par le fait de savoir si la victime était en situation régulière qu'animée par la volonté d'enquêter sur ces violences.

23 octobre 2012, Karolina Tagaris; Danielle Rouquié pour le service français

Source : Reuters

Pour la sixième année consécutive, la caravane des femmes d'Amérique centrale a parcouru le Mexique à la recherche de leurs proches, portés disparus alors qu'ils tentaient d'émigrer.

Cette année, 38 femmes, dont la plupart viennent du Honduras, mais aussi du Salvador, du Guatemala et du Nicaragua ont parcourus 4.500 kilomètres et 14 í‰tats méxicains, entre la frontière avec le Guatemala et Reynosa, l'un des principales points d'entrée au Texas.

"L'objectif est d'aller à leur recherche", a expliqué Virginia Olcot, une femme de 42 ans, originaire de Chimaltenango au Guatemala. Elle est sans nouvelles de son époux depuis septembre 2009, date à laquelle il avait atteint la frontière américaine, au nord de l'í‰tat mexicain de Sonora. "Notre intention c'est de ne pas baisser les bras, de persévérer et d'obtenir l'aide du gouvernement". Virginia Olcot participe a ce voyage pour la troisième année.

Même si elles ne retrouvent pas leur proches, au moins, elles espèrent attirer l'attention sur la détresse de ces migrants, portés disparus au Mexique.

Beaucoup de femmes portent à leur cou une photographie de leur proche disparu.

Cette année, cinq familles auront pu être réunies grâce à la caravane, portant à près de 100, les retrouvailles réalisées ces six dernières années, toutes éditions confondues.

Le groupe, qui parraine ce voyage, estime que près de 70.000 migrants, originaires d'Amérique centrale ont disparu dans les six dernières années, selon un rapport publié par des associations à but non-lucratif.

Certains migrants ont été retrouvés dans des circonstances dramatiques, notamment dans le comté de San Fernando. En 2010, 72 personnes, dont la plupart étaient originaires d'Amérique centrale, ont été retrouvées, massacrées dans une ferme. Six mois plus tard, c'est près de 200 personnes, dont des Mexicains qui ont été découverts dans des tombes creusées illégalement.

Le racket des familles de migrants est régulier depuis que le marché de la contrebande est tombé dans les mains du crime organisé, ces dernières années. Le cartel des Zetas est particulièrement connu pour le kidnapping de migrants, près de la frontière américaine, les menaçant de tuer leurs proches si leur famille ne versent pas plus d'argent. On suspecte aussi le cartel de forcer les migrants à travailler pour eux ou pour d'autres cartels et de les tuer s'ils refusent.

L'année dernière, une association allemande à but non-lucratif, Medico International, a commencé à financer la caravane, permettant ainsi à ces femmes de parcourir plus de kilomètres et de se rendre notamment à San Fernando, sur les lieux où les corps ont été découverts.

Deux bus sont désormais mis en place pour assurer le transport de ces femmes.

23/10/2012

Source : AP

La 9ème édition du festival du film transsaharien se déroulera du 8 au 12 novembre prochain à Zagora, en présence de plusieurs professionnels du cinéma marocains et étrangers.

Le festival devra se pencher sur la thématique de l'immigration transsaharienne. Plus d'une quarantaine d'artistes débattront des différentes facettes de la question, selon un communiqué de l'association du film transsaharien de Zagora.

Au programme de cet évènement figure en outre un concours de scénarios dont les vainqueurs devraient bénéficier dans un premier temps de l'encadrement de spécialistes en ligne et d'un encadrement direct par la suite, dans le cadre d'un atelier, pour achever leurs projets.

Des ateliers de formation aux métiers cinématographiques et aux techniques audiovisuelles, animés par des professionnels du 7ème Art, seront également à l'ordre du jour. Il est prévu aussi la projection de films de différents pays dont la France, la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Mexique, l'Algérie, la Tunisie, le Tchad.

Un hommage sera rendu lors de cette édition à l'artiste Mohamed Hassan Al Joundi, en reconnaissance de sa "contribution exceptionnelle" au cinéma national.

23 oct. 2012

Source : MAP

Comme souvent depuis que Manuel Valls est devenu ministre de l'intérieur, ce qui est important réside moins dans ce qu'il dit que dans ce qu'il ne dit pas. Entre 2010 et 2011, le nombre des naturalisations a baissé de 30 %. La baisse, massive, a continué au cours des six premiers mois de 2012 et risque d'atteindre, voire de dépasser 50 % en deux ans.

Les députés ont adopté lundi un amendement visant à diminuer le coût du droit de visa pour les étrangers demandant un titre de séjour en France. Une évolution dénoncée mardi par Jean-François Copé (UMP) et Marine Le Pen (FN).

Alors que le projet de loi de finances pour 2013 est en cours d'examen à l'Assemblée nationale, les députés ont adopté lundi un amendement socialiste visant à diminuer de 110 à 50 euros la part du droit de visa à la charge du requérant lors d'une demande de titre de séjour. Par ailleurs, en cas de "demande de renouvellement tardive", le tarif passerait de 340 euros - jugé "trop élevé" - à 180 euros.

"Préalablement à la délivrance d'un premier titre de séjour, l'étranger qui n'est pas entré en France muni des documents et visas exigés par les conventions internationales et les règlements en vigueur ou qui, âgé de plus de dix-huit ans, n'a pas, après l'expiration depuis son entrée en France d'un délai de trois mois ou d'un délai supérieur fixé par décret en Conseil d'Etat, été muni d'une carte de séjour, acquitte un droit de visa de régularisation d'un montant égal à 340 euros, dont 110 euros, non remboursables, sont perçus lors de la demande de titre", pouvait-on jusqu'à présent lire dans le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, actuellement en vigueur.

Un paragraphe qui devrait donc être modifié. Le tarif actuel de 110 euros pouvait être "considéré comme une entrave" à la demande de titre de séjour, estiment les signataires de l'amendement. "Il faut de la fermeté, mais aussi de la dignité", a justifié le socialiste Laurent Grandguillaume (Côte-d'Or). Le gouvernement - par la voix du ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, et le rapporteur général du Budget, Christian Eckert - s'est dit favorable à cet amendement.

"C'est surréaliste", juge Copé

Mais Jean-François Copé est monté au créneau pour dénoncer cette évolution. "C'est surréaliste. Nous vivons depuis cinq mois la caricature de tout ce que nous ne voulions pas voir", a réagi mardi le secrétaire général de l'UMP sur Europe 1. "François Hollande décide d'augmenter de 33 milliards d'euros les impôts des Français et il accepte dans le même temps que soit adopté un amendement qui diminue de plus de moitié le droit de visa pour les titres de séjour des étrangers qui viennent en France", a-t-il raillé Seine-et-Marne, tout en rappelant que l'actuel gouvernement avait déjà supprimé il y a quelques semaines la franchise médicale de 30 euros imposée aux étrangers sans papiers bénéficiaires de l'Aide médicale d'Etat (AME).

La baisse de ce tarif a également été dénoncée par Marine Le Pen mardi. "La gauche anti-sociale frappe aveuglément les classes moyennes et populaires", mais "a la main beaucoup moins lourde avec les étrangers, épargnés par ce matraquage fiscal", estime la présidente du Front national.

23 octobre 2012, Anne-Charlotte Dusseaulx

Source : leJDD.fr

Une membre du parti indépendantiste flamand N-VA, Nadia Sminate, deviendra la première bourgmestre (maire) d'origine marocaine de Belgique lorsqu'elle prendra, dans trois ans, les commandes de la commune flamande de Londerzeele, a annoncé lundi 22 octobre la formation de Bart De Wever.

Née dans la région de Malines (centre de la Belgique) en 1981 d'un père marocain et d'une mère belge, la jeune femme, diplômée en philologie romane de l'université flamande de Bruxelles VUB, siège depuis 2010 comme députée fédérale au Parlement belge.

ACCORD AVEC LE PARTI CHRÉTIEN-DÉMOCRATE

Lors des élections municipales du 14 octobre, elle menait la liste de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA) à Londerzeel, une commune de 18 000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord de Bruxelles, qui a recueilli plus de 21 % des suffrages.

Une semaine plus tard, un accord de coalition pour les six prochaines années a été signé entre les représentants locaux de la N-VA, des écologistes de Groen, des socialistes et des chrétiens-démocrates (CD&V) du bourgmestre sortant Jozef De Borger, a indiqué la N-VA dans un communiqué. Selon cet accord, M. De Borger exercera à nouveau la fonction de bourgmestre durant les trois prochaines années, avant de céder la place à Mme Sminate pour les trois suivantes.

Le chef de la N-VA, Bart De Wever, s'est dit "fier que [son] parti soit le premier à livrer un bourgmestre qui soit d'origine marocaine tout en se sentant parfaitement flamande".

UN SOCIALISTE D'ORIGINE TURQUE MAIRE EN JANVIER

La N-VA, qui a effectué une percée remarquée lors de ces municipales en remportant notamment la mairie d'Anvers, conquise par Bart De Wever, est un parti prônant l'indépendance à terme de la Flandre et un farouche adversaire des partis francophones de Belgique. Mais il s'oppose également au discours anti-immigrés du parti d'extrême droite Vlaams Belang (l'Intérêt flamand), dont il a contribué à réduire l'influence.

Si la Belgique compte de nombreux échevins (adjoints au maire) d'origines marocaine et turque, aucun d'entre eux n'avait jusqu'ici exercé la fonction de bourgmestre. A Saint-Josse, l'une des 19 communes formant l'agglomération bruxelloise, c'est un socialiste d'origine turque, Emir Kir, qui sera bourgmestre à partir de janvier.

22.10.2012

Source : Le Monde.fr/AFP

La N-VA (Nouvelle Alliance flamande), parti  nationaliste flamand de Bart De Wever, grand gagnant aux élections communales du 14 octobre 2012 dans le nord du pays, a annoncé le lundi 22 octobre avoir conclu un accord de coalition à Londerzeel pour les six prochaines années, avec les écologistes flamands (Groen), les socialistes (Sp-a) et les chrétiens démocrates (CD&V) du bourgmestre sortant Jozef De Borger.

Selon cet accord, signé et approuvé par les représentants locaux des quatre partis, M. De Borger exercera la fonction de bourgmestre les trois prochaines années, avant de céder la place à Nadia Sminate pour les trois suivantes. La ville de Londerzeel, située en Région flamande à une quinzaine de kilomètres au nord de Bruxelles (province du Brabant flamand), s’étend sur 36 km² et compte un peu plus de 17 500 habitants.

Née le 29 décembre 1981 à Bonheiden (Flandre) d’un père marocain et d’une mère belge, Mme Sminate est diplômée en 2003 en philologie romane de l’université flamande de Bruxelles (VUB). Après une courte carrière d’enseignante de langues, elle est collaboratrice au sein du groupe N-VA à la Chambre des représentants, puis membre du cabinet du ministre flamand chargé du Budget, de l'Aménagement du territoire, de l'Emploi et du Sport (en 2009). En 2006, elle est élue dans sa commune et siège depuis 2010 au Parlement belge comme députée fédérale. Le 14 octobre 2012, à l’occasion des élections communales, elle était tête de liste de la N-VA à Londerzeel. Elle occupera ses fonctions de bourgmestre en décembre 2015, au terme des trois premières années de maïorat et à quelques jours de son 34ème anniversaire.

Le président de la N-VA, Bart de Wever, en pleine négociations de coalition pour s’emparer du poste de bourgmestre d’Anvers (après 60 ans de suprématie des socialistes), s’est dit « fier que (son) parti soit le premier à livrer une bourgmestre qui soit d’origine marocaine tout en se sentant parfaitement flamande».

23/10/2012

Source : CCME

Marseille a organisé récemment une semaine économique de la Méditerranée. Cette manifestation a été initiée par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur  depuis 2007. Selon le président de la région, Michel Vauzelle, cette action exprime «la double appartenance de la région à l‘espace méditerranéen comme à l’espace européen et l’existence d’une communauté d’intérêts économiques et culturels».

Le long métrage «sur la Planche » dirigé par la Marocaine Leila Kilani a remporté le «Griot » de la meilleure interprétation féminine doublée d'une mention spéciale attribuée par SIGNIS au 9e Festival du cinéma africain de Cordoue (FCAT), organisé pour la première fois dans cette ville à la suite de huit éditions à Tarifa (Extrême sud de l'Espagne)…Suite

 

L'occupation du chantier de la mosquée de Poitiers par des militants d'extrême-droite marque une "nouvelle escalade" au sein d'une multiplication récente des actes hostiles à l'islam, a estimé lundi Le Conseil français du culte musulman (CFCM).

"C'est un acte sans précédent dans ce pays", a déclaré lors d'une conférence de presse Mohammed Moussaoui, le président du CFCM, dont la mission est de représenter l'islam en France. "C'est la première fois qu'une mosquée est occupée de cette manière. Nous craignons que ce type d'actes se multiplient."

Samedi matin, plus de 70 manifestants avaient déployé sur le toit de la mosquée de Poitiers une banderole portant la mention "732, Génération identitaire", en référence à l'année où Charles Martel stoppa l'avancée des troupes musulmanes près de Poitiers.

Quatre des manifestants, présentés comme les animateurs du groupe, ont été mis en examen lundi et placés sous contrôle judiciaire lundi, a annoncé le parquet de Poitiers.

Ils doivent répondre d'organisation d'une manifestation publique "n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi" et de "provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".

Ont également été retenus les chefs d'accusation de "vol et dégradations de biens commis en réunion et portant sur des tapis de prière appartenant à la mosquée".

Ce jeune mouvement proche du Bloc identitaire voulait ainsi protester contre "l'islamisation de la France" et attirer l'attention sur des revendications comme la mise en place d'un référendum national sur l'immigration et la construction de lieux de culte musulmans en France.

Mohammed Moussaoui, qui s'exprimait aux côtés d'Ahmed Jaballah, président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), a demandé que Génération identitaire soit dissous, en faisant aussi allusion à une vidéo diffusée sur internet par le groupe et présentée comme une "déclaration de guerre" à l'islam.

Parmi les partis politiques, le PS et le PCF ont déjà demandé la dissolution du mouvement d'extrême droite, de même que chez les associations le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).

"La condamnation est encore en dessous de ce qu'on peut espérer", a déclaré Ahmed Jaballah, chef de file de l'UOIF, proche de l'idéologie des Frères musulmans. "J'aimerais bien que l'islamophobie soit aussi présente dans leurs discours (que) le combat contre le racisme et l'antisémitisme."

Ahmed Jaballah a jugé que la communauté musulmane de Poitiers "qui vit en bon terme avec les autorités religieuses (...) et locales" avait réagi avec "sérénité" à l'incident, en ne prononçant "aucun mot" lors de l'évacuation par la police des occupants de la mosquée.

(Julien Dury à Paris, Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yann Le Guernigou et Gilles Trequesser)

22 octobre 2012

Source : REUTERS

Le nombre de Portugais en mal d'emploi et à la recherche de meilleures opportunités de travail à l'étranger en raison de la crise économique que connait le pays, pourrait atteindre 100.000 d'ici la fion de l'année en cours, a indiqué lundi le secrétaire d'Etat aux communautés portugaises, José Cesario.

Au cours de la période allant de juin 2011 à juin 2012, près de 65 000 départs ont été enregistrés chez les jeunes portugais âgés de 25 à 34 ans, a déclaré José Cesario à la radio portugaise TSF.

Le ministre a en outre rappelé que le nombre de Portugais qui ont émigré au cours de l'année précédente s'est établi à 100.000, ajoutant que le gouvernement estime que ce chiffre devra rester inchangé d'ici la fin de l'année .

Selon l'office portugais des statistiques (INE) , au premier semestre de 2012, environ 44 000 portugais ont quitté le pays, sur une population active de 4,6 millions de personnes. Il existe une forte demande pour les destinations hors UE et les pays lusophones notamment l'Angola, le Mozambique et le Brésil , a fait savoir José Cesario.

En contrepartie d'un prêt de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international, le Portugal est tenu de mettre en Âœuvre un vaste programme de réformes et de rigueur qui a eu pour effet d'aggraver la récession et le chômage.

La cure d'austérité a mis à mal l'économie portugaise qui a reculé de 3,3 pc au deuxième trimestre et provoqué une hausse sans précédent du chômage qui a bondi à 15,7 pc de la population active.

23 octobre 2012

Source : MAP

Le Qatar a exprimé le vœu d'accueillir plus de main d'œuvre marocaine qualifiée, a affirmé le ministre qatari de l'Industrie et de l'Energie, Mohamed Ben Saleh Assada, à l'occasion d'entretiens maroco-qataris dimanche à Doha dans le cadre de la visite de travail officielle de SM le Roi Mohammed VI dans ce pays.

"Nous avons informé la délégation marocaine du souhait du Qatar d'encourager nos frères marocains à obtenir plus d'opportunités d'emploi", a confié le ministre dans une déclaration à la MAP, estimant que le nombre actuel de travailleurs marocains dans ce pays du Golfe, ne dépassant guère les 6.500, est "en déphasage avec la solidité des liens entre les deux Etats et la grande ambition de les renforcer dans tous les domaines".

Les deux parties ont convenu, lors de la réunion élargie entre les deux délégations officielles, d'un mécanisme de coordination, de l'élargissement du spectre des domaines concernés par cette vision et de l'échange d'informations pour faciliter l'entrée de la main d'Âœuvre marocaine sur le marché qatari, a-t-il expliqué.

"Notre expérience avec nos frères marocains présents au Qatar est très positive, démontrant leur ancrage dans la Oumma arabe et islamique, travaillant avec abnégation et s'intégrant totalement dans la société qatarie", s'est-il félicité.

D'autre part, il a mis l'accent sur la qualité des relations politiques entre le Maroc et le Qatar, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI et de l'Emir de Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, soulignant que cette relation a donné lieu à un nombre d'accords de coopération dans plusieurs domaines et à une convergence de vues sur les questions politiques.

22 octobre 2012

Source : MAP

La communauté marocaine résidant au Koweït se dit comblée par la visite de travail officielle que SM le Roi Mohammed VI entreprend, cette semaine, à ce pays frère et ami qui entretient des relations privilégiées et distinguées avec le Royaume.

Les membres de cette communauté, estimée à quelque 4.000 personnes, attendent avec joie la visite de SM le Roi, une occasion pour eux de réitérer leur attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite et leur mobilisation constante derrière le Souverain.

Des membres de la communauté marocaine résidant au Koweït ont exprimé ainsi, dans des déclarations recueilles par la MAP, tout le bonheur et la fierté qu'ils éprouvent à l'occasion du déplacement de SM le Roi à ce pays.

"Nous avons reçu avec beaucoup d'émotion l'annonce de la visite de SM le Roi Mohammed VI au Koweït", a déclaré Zhour Laaouan qui travaille dans un hôtel de la capitale koweitienne, soulignant que ce déplacement, tant attendu par la communauté marocaine, constitue une occasion pour elle d'exprimer son attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite.

Cette visite, qui donnera sans nul doute une forte impulsion aux relations fraternelles et de coopération liant le Maroc et le Koweït depuis de longues années, est de bon augure pour la communauté marocaine, a-t-elle ajouté.

Même son de cloche chez Abdelkarim Daki, ressortissant marocain établi au Koweït depuis plus de 30 ans, qui a indiqué que la visite royale témoigne de la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Et d'ajouter que les Marocains résidant au Koweït demeurent constamment mobilisés derrière SM le Roi qui ne cesse d'entourer de sa bienveillance la communauté marocaine établie à l'étranger et de donner Ses hautes orientations pour améliorer ses conditions de vie.

22 octobre 2012

Source : MAP

Deux millions cinquante-huit mille Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont visité le Royaume durant la période allant du15 juin au 15 septembre 2012, contre 2.078.000 durant la même période l'an dernier, a indiqué le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

Le ministre, qui était l'invité lundi soir du JT de la chaîne Medi1 TV, a expliqué que cette légère baisse démontre que les MRE ont continué à visiter leur pays de façon normale en dépit d'une conjoncture économique difficile dans les pays d'accueil, notamment en Europe.

Cette baisse a directement affecté le transport aérien qui a accusé une régression de 6 pc en raison notamment de son coût élevé et du retrait de compagnies low-cost de plusieurs aéroports, a-t-il fait observer, ajoutant que le transport maritime a par contre enregistré une hausse de 4 pc.

Evoquant le retour définitif de certains MRE dans leur pays d'origine à cause de la crise économique, M. Maâzouz a indiqué que leur nombre reste limité.

23 octobre 2012

Source : MAP

"Le déficit commercial du sud vers le nord de la Méditerranée s'élève à 40 mrds $ par an. Il faut donc le compenser avec trois flux financiers : les achats de service et notamment le tourisme, les IDE (investissements directs de l'étranger) et les transferts financiers de migrants. Ce dernier point étant le plus important" souligne Henry Marty-Gauquié, directeur et représentant du groupe Banque européenne d'investissement à Paris. "Les transferts des diasporas implantées notamment en Europe, de l'ordre de 15 à 18 mrds $ par an,  constituent des flux financiers vitaux pour les pays du sud. Ils représentent entre 20 et 25% de l'épargne local" poursuit-il tout en reconnaissant, qu'à cause d'un taux de 30% de transferts informels, il reste difficile d'évaluer ces sommes avec précision.

Sur ces 15 à 18 mrds $ annuels, moins de 10% se portent sur des investissements, particulièrement sur de l'immobilier (logement). À trois exceptions près : L’Égypte (13%), le Maroc (15%) et la Tunisie (18%). "Depuis 2005/2006, ces investissements concernent principalement l'immobilier familial et de loisir, mais aussi la création d'entreprises (notamment le commerce et les services, mais aussi les petites industries et exploitations agricoles). Au delà de la solidarité familiale (qui mobilise encore 80% des transferts des migrants), ce développement de la volonté d'investir au pays démontre le souhait de valoriser une rentabilité financière plus forte que celle pouvant être attendue au pays d'accueil, et exprime une confiance dans le pays d'origine" constate Henry Marty-Gauquié.

Les trois motivations pour des investissements restent, comme le précise le représentant de la BEI, "l'ancienneté dans le pays d'accueil, le niveau d'éducation de l'investisseur et l'arbitrage entre la valorisation du pouvoir d'achat (1€ en Europe représente 3 ou 4€ dans le pays d'origine) et les risques encourus au pays d'origine, notamment ceux liés à la stabilité macro-économique (change, inflation, climat des affaires).... Quoi qu'il en soit, l'investissement reste une activité très vulnérable , car elle constitue la variable d'ajustement en cas de hausse de revenus des bénéficiaires familiaux au pays d'origine : si la récolte est mauvaise ou si le chômage s'accroit, la solidarité familiale redevient la priorité, comme nous le montre l'exemple de la Tunisie au cours de la décennie écoulée " commente Henry Marty-Gauquié.

Tahar Rahmani, délégué général de l'agence ACIM, le confirme, "l'intérêt de la diaspora est de plus en plus important", tout en soulignant "l'échec de l'aide au retour. Il faut parler d'investissement productif, de politique de codéveloppement." L'ACIM via son programme ACEDIM a déjà accompagné quatre projets au Maroc et se fixe comme objectif cinquante porteurs de projets.

Mohamed Laqhila, vice-président de Finances Conseil Méditerranée, met cependant en garde : "la tenue de la comptabilité n'est pas réglementée ni en Espagne, ni en Tunisie, ni en Algérie. Il faut être vigilant et se faire accompagner même, et je dirais surtout, si l'on est originaire du pays."

Pour Emmanuel Noutary, délégué général d'Anima Investment Network, "le point de vue a beaucoup évolué depuis dix ans. La facilité était de croire que l'on pouvait se focaliser sur le retour au pays avec un gros magot. Personne n'a envie de rentrer au pays quand il est bien installé en Europe ! Mais, les diasporas peuvent aujourd'hui influer aussi sur les exportations et sur les IDE." Et de reconnaître humblement, "nous essayons tous de bien travailler, mais nous ne sommes pas à la hauteur des enjeux et des priorités que nous devrions donner à ce sujet des diasporas. Il faut lancer des programmes ambitieux."

Emmanuel Noutary suggère, par exemple, d'étendre la blue card (équivalent pour l'Europe de la carte verte américaine) aux entrepreneurs pour favoriser la mobilité et régler le problème des visas.

22/10/2012, Frédéric Dubessy

Source : econostrum.info

Ils ont beau vivre en Libye, l’un des pays les plus riches du continent africain, les habitants de Rabyana, village du sud-est du pays, manquent de tout. Si bien que dans cette zone frontalière avec le Soudan et le Tchad, nombre d’entre eux s’improvisent passeur pour pouvoir gagner leur vie.

Rabyana, située à 150 kilomètres de Koufra, grande ville frontière du sud-est de la Libye, connaît un afflux important d’immigrés clandestins qui tentent de rallier l’Eldorado européen.

"Les habitants tentent n’importe quoi pour gagner de l’argent"

Abd al-Karim Abou Bakr Ahmed est le chef du Conseil local de Rabyana : « C’est une région oubliée qui ne dispose pas des moyens de subsistances les plus élémentaires : ni électricité, ni réseau de distribution d’eau, ni moyens de communication, ni routes asphaltées [selon la presse locale, ce village de 5 000 habitants est doté d’un seul générateur électrique qui ne fonctionne que durant la nuit et d’une seule école]. Les conditions de vie difficiles poussent parfois les habitants à tenter n’importe quoi pour gagner de l’argent.

Ces gens qui transportent les immigrés clandestins sont des chômeurs qui ne perçoivent aucun salaire. Ils n’ont aucune source de revenus et les emplois sont rares. C’est pour cela que certains d’entre eux travaillent comme passeurs.

L’ironie de tout cela est que le village se trouve dans une région riche en ressources souterraines, notamment l’eau et le pétrole dont l’exploitation permet à l’État d’engranger des centaines de millions de dollars de bénéfices chaque année. Mais mis à  part quelques postes administratifs à l’école primaire, il n’y a pas d’emplois à pourvoir dans le village.

Quand nous abordons le problème de l’immigration clandestine, le pouvoir central se défausse de ses responsabilités en nous disant qu’il est difficile de contrôler les frontières parce qu’elles s’étendent sur de longues distances. Et il ne se soucie pas davantage du développement économique de la région.

Dans le sud-ouest du pays, près des villes d’Al-Qatroum et Oum el-Aranib, des immigrés clandestins sont quotidiennement arrêtés par les éléments des brigades des 'martyrs d’Oum el-Aranib' et du 'Bouclier du désert' [des brigades locales]. Ils sont détenus pour une courte période puis reconduits aux frontières avec le Tchad et le Niger. Mais cela ne sert à rien, cette méthode s’est avérée inefficace parce qu’ils finissent toujours  par revenir. Les autorités devraient plutôt consacrer leurs efforts au développement de ces régions défavorisées.

22/10/2012, avec Khaled Wahli

Source : France 24

« Un bilan impressionnant! », c’est en ces termes que la présidente de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, Mme Manon Barbe, a conclu une journée dédiée à faire le point sur six ans de projets réalisés avec une centaine de partenaires des milieux institutionnels, des affaires et de la société civile, dans le cadre du Plan d’action de la région de Montréal en matière d’immigration, d’intégration et de relations interculturelles, le PARMI.

Accueillies par Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume du Maroc au Canada, à la toute nouvelle maison du Maroc à Montréal, et en présence de la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane de Courcy, une centaine de personnes ont participé à cet onzième événement des Journées du développement régional 2012, qui a permis de faire le bilan des travaux réalisés à ce jour dans le cadre du PARMI.

« Nous devons trouver les moyens d’accélérer le parcours d’intégration des personnes immigrantes. C’est là que l’innovation et la créativité s’imposent : on doit trouver les meilleurs moyens pour mobiliser les meilleures entreprises et l’ensemble de nos partenaires autour des enjeux de l’immigration. Je sais qu’à cet égard, je peux compter sur la contribution d’un partenaire comme la CRÉ »,  a déclaré Mme Diane De Courcy.

 « L’immigration est un enrichissement pour la collectivité montréalaise et je suis très heureuse du grand nombre d’entreprises et d’institutions qui mettent l’épaule à la roue et qui nous permettent de maximiser l’impact de la diversité comme vecteur essentiel du développement de notre région », a souligné Mme Barbe.

Une trentaine de projets pour favoriser la diversité

Après six ans de mise en œuvre, le PARMI compte plus d’une trentaine de projets, dont plusieurs sont des modèles novateurs d’intervention. Ces projets ont rejoint plus de 10 000 personnes immigrantes.

Certains de ces projets visent à faciliter l’essor de l’entrepreneuriat, d’autres à pallier les pénuries de compétences ou encore à assurer la rétention des talents mobiles. Par exemple, plusieurs activités de promotion de la résidence permanente auprès des travailleurs temporaires spécialisés ont permis à plus de 2 000 travailleurs temporaires spécialisés de demander un visa de résidence permanente.

Les projets Alliés Montréal et Mentorat Montréal ont mobilisé plus de 50 entreprises autour de l’enjeu de l’immigration, en faisant la promotion de la diversité comme une solution d’affaires. À sa première année, Mentorat Montréal a recruté plus de 200 mentors.

 « Nous sommes très fiers de ce bilan de six ans de partenariats et de succès en matière d’immigration. Après avoir examiné avec nos partenaires les perspectives d’avenir des projets en cours, c’est avec enthousiasme que nous allons poursuivre la mise en œuvre du PARMI », a conclu madame Barbe.

À ne pas manquer dans le cadre des Journées du développement régional 2012, 180 minutes pour connaître les bases de l’évaluation d’un C. A., une formation qui se tiendra à l’UQAM le 22 octobre prochain, à 18 heures.

Pour consulter le programme des Journées du développement régional : www.credemontreal.qc.ca/jdr2012

19 octobre 2012

Source : CRE de Montréal

Une caravane pour réhabiliter la mémoire des mineurs marocains de France sera organisée, du 2 novembre au 8 décembre dans cinq villes marocaines, par l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), en partenariat avec le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger.

Composée d'anciens mineurs, d'artistes, de chercheurs, d'étudiants et d'experts dans le domaine du développement, la caravane initiée sous le thème "la mémoire au service des droits de l'Homme", sillonnera les villes de Ouarzazate (3-8 novembre), Tiznit (12-17 novembre), Taroudant (19-23 novembre), Guelmim (26-30 novembre) et Agadir (3-8 décembre), avec comme objectif de "valoriser et de réhabiliter la mémoire et l'histoire des mineurs marocains installés dans le Pas-De Calais et rappeler leurs droits", précise un communiqué conjoint des organisateurs parvenu vendredi à la MAP.

Au programme de cette caravane, qui devra aboutir à la production d'un livre blanc à destination des acteurs politiques et acteurs de développement en France et au Maroc, figurent une exposition intitulée "Les mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais", des films et des pièces de théâtre racontant l'histoire et le vécu de ces milliers d'immigrés partis en France par vagues successives durant les années 1960.

Des café-mémoires et des rencontres consacrés à des témoignages vivants de miniers marocains installés aujourd'hui au Maroc et rappelant leurs droits, ainsi que plusieurs tables-rondes et séminaires, qui devraient aboutir à la mise en place d'actions de développement, de solidarité et d'accès aux droits au Maroc, sont également prévus.

Cette manifestation, ouverte aux immigrés et à leurs familles, aux jeunes et au grand public, bénéficie du soutien des Conseils régionaux de Massa-Draa, de Guelmim et du Nord-Pas-de-Calais, de l'Association des chercheurs en migration et développement, de l'Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), de l'Association Immigration développement et démocratie (IDD) et des municipalités des cinq villes abritant l'événement.

19 oct 2012

Source : MAP

Ayant en commun la passion pour le cheval barbe et arabe barbe ainsi que l'engouement pour sa domestication, les cavaliers de la Sorba représentant les marocains résidents à l'étranger (MRE) font bonne figure au cours de la 5ème édition du Salon du cheval d'El Jadida, illustrant ainsi l'attachement incessamment renoué par la diaspora marocaine à sa terre d'origine et à son héritage patrimonial.

Dans un entretien accordé à la MAP, le secrétaire général de l'Association "Al Assala" de l'équitation traditionnelle, El Haouzi Rachid, a indiqué qu'en "préparation à cette 5ème édition, 162 requêtes de participation émanant des cavaliers nous ont été soumises". "Après une minutieuse présélection encadrée notamment par le Moqadem de la Sorba, nous avons retenu quelque 17 cavaliers pour représenter les MRE au titre du Salon du cheval 2012" a-t-il relevé.

La Sorba MRE est composée de cavaliers provenant de France, d'Espagne, de Belgique et d'Italie, a fait savoir M. El Haouzi, ajoutant que sa première participation date de la 3ème édition.

M. El Haouzi a, d'autre part, noté que ce groupe a livré, à maintes reprises, des exhibitions dans divers "Moussems" et festivals initiés en Europe, soulignant que les cavaliers sont "impatiemment" attendus pour se produire dans des manifestations culturelles en France et en Belgique.

Il a, par ailleurs, fait remarquer que la participation de la Sorba des MRE s'inscrit dans le cadre d'un échange culturel qui s'est tracé pour but de valoriser et de faire connaitre la tradition culturelle équine, "l'un des enjeux majeurs qui contribue à drainer des touristes de tout bord pour assister aux manifestations équestres organisées au Maroc".

"Notre action couvre nombre d'aspects relatifs à l'activité équestre et est de nature à sensibiliser le public à l'importance et à la valeur du cheval en général et des races barbe et arabe barbe en particulier", a fait observer M. El Haouzi, ajoutant que l'Association s'emploie également à apporter un soutien aux éleveurs pour ce qui est des volets vétérinaire et de formation aux métiers et aux techniques équestres.

Evoquant les spécificités d'équipement des montures, Il a tenu à préciser que la Sorba fait usage de deux types de selle, dont une qui leur a été fabriquée en exclusivité par un artisan sellier marocain, ajoutant que les cavaliers MRE portent une cape tissée du drapeau marocain.

L'espace Tbourida du Salon du cheval abrite quotidiennement des spectacles de fantasia présentés par 17 Sorbas dont 16 appartenant aux différentes régions du Royaume et une représentant les MRE.

20 oct 2012

Source : MAP

"L'émigration et le développement au Rif" est le thème d'une journée d'étude organisée, samedi à Al Hoceima, en présence d'un aréopage de chercheurs, de spécialistes et de responsables locaux.

Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le Wali de la région Taza Al Hoceima Taounate, Mohamed El Hafi a noté que cette question "revêt une grande importance", citant les défis majeurs auxquels fait face le Maroc qui nécessitent la contribution de tous, notamment des Marocains résidant à l'étranger.

"Aujourd'hui, l'intérêt porté par les autorités à la communauté marocaine établie à l'étranger ne se traduit pas uniquement par l'amélioration de la qualité d'accueil et d'estivage, mais aussi par l'ouverture de larges horizons devant eux qui leur permettent de prendre part de manière efficace aux chantiers entrepris par le Maroc dans tous les domaines", a-t-il souligné.

Pour sa part, la directrice de la commission régionale des droits de l'Homme d'Al Hoceima û Nador, Mme Souad El Idrissi, a rappelé que les habitants de la région du Rif ont émigré pour des raisons économiques, notant qu'ils sont restés attachés à leur mère patrie.

Le délégué de la Culture , Kamal Ben Laymoun a, de son côté, signalé que si l'émigration a contribué à travers l'histoire à l'enrichissement des différentes cultures et civilisations de la planète, il n'en reste pas moins qu'elle soulève actuellement de véritables problématiques identitaires.

Au programme de cette rencontre, organisée par la Commission régionale des droits de l'Homme d'Al Hoceima û Nador, un ensemble de thèmes ont été abordés, notamment "l'émigration des jeunes du Rif oriental durant le 20-ème siècle" et "l'agence de l'Oriental, et l'encouragement des MRE à la contribution au développement local". Il s'agit aussi de "l'émigration dans la poésie rifaine" , "l'émigration à la lumière des législations nationales et internationales" et "les répercussions de l'émigration internationale sur la province d'Al Hoceima".

21 oct 2012

Source : MAP

Les assauts de migrants subsahariens contre l’enclave espagnole de Melilla se sont multipliés ces dernières semaines. La conséquence d’une meilleure coopération entre les polices marocaines et espagnoles, mais pas seulement.

Mardi 16 octobre, peu avant 15 heures, près de la barrière de Melilla. Environ 300 migrants subsahariens se jettent à l’assaut du grillage de six mètres de haut qui sépare le Maroc du territoire espagnol. Quelques-uns arrivent à passer. Les autres sont arrêtés par les policiers ou parviennent à s’enfuir. La veille, une petite centaine de clandestins avaient eux aussi tenté leur chance de la sorte.

Ces passages en force contre la barrière de Melilla ne sont pas une nouveauté. Il y a sept ans, le 6 octobre 2005, quelque 700 migrants subsahariens avaient essayé de franchir la frontière. Six y ont trouvé la mort, piétinés par leurs camarades d’infortune ou abattus par la police. Ces dernières années, d’autres assauts similaires ont régulièrement eu lieu, poussant même les autorités espagnoles a rehaussé la clôture de sécurité.

Depuis le début de l’été 2012, les vagues de migrants comme celles du début de semaine se sont pourtant multipliées à Melilla. Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation. Le premier est la hausse de la surveillance policière maroco-espagnole. Au pouvoir depuis la fin de l’année 2011, les gouvernements Benkirane et Rajoy coopèrent de façon beaucoup plus poussée que leurs prédécesseurs sur le dossier de l’immigration clandestine. « Le Maroc et l’Espagne ont décidé de construire un partenariat renforcé en dehors du cadre Frontex (Agence européenne de sécurisation des frontières extérieures de l’Union européenne, NDLR), explique Mehdi Alioua, sociologue à l’université internationale de Rabat. Leur nouveau principe d’action est simple : frontière commune = surveillance commune ».

Camps démantelés

Ce renforcement de la coopération bilatérale est bien visible sur le terrain. Depuis quelques mois, des équipes conjointes, composées de policiers marocains et de membres de la Guardia civil, patrouillent tous les jours le long de la frontière. L’échange d’informations entre les deux pays a aussi été amélioré. « Ces derniers temps, l’étau policier s’est beaucoup resserré autour des migrants, confirme Khadija Aïnani, de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Ils essaient donc de passer par tous les moyens et tentent ces assauts massifs sur les enclaves espagnoles». Avec le développement du port Tanger-Med, beaucoup de camps ont été démantelés dans les environs de Ceuta. Les réseaux se sont alors redéployés autour de Melilla, située plus à l’Est.

« Les migrants sont bien organisés, affirme Mehdi Alioua. Ils se regroupent par nationalité et chaque communauté est généralement dirigée par un leader. Ils s’adaptent à la situation, discutent, élaborent ensemble des stratégies de passage ». Installés dans les bois avoisinant la barrière de Melilla, ils attendent le bon créneau pour partir à l’assaut de la barrière. Des « cibleurs » sont désignés pour repérer la ronde des gardes et noter leurs horaires de passage.

Avant l’hiver

Le moment venu, les migrants sortent du bois en courant et sautent sur la clôture, à l’aide d’échelles fabriquées avec les moyens du bord. « Ils y vont à plusieurs dizaines voir centaines, raconte Loïc Rechi, journaliste et réalisateur de documentaires. Ils savent pertinemment que neuf sur dix ne passeront pas alors ils y vont en nombre, espérant être parmi ceux qui se faufilent de l’autre côté. »

La hausse de la pression policière n’est pas la seule explication à cette récente intensification des passages en force. Les vagues d’assaut sur Melilla sont périodiques et dépendent d’autres facteurs. Il faut par exemple que les migrants soient suffisamment nombreux et que des « chefs » émergent pour prendre les choses en main. La période de l’année est un autre paramètre important. Généralement, les clandestins tentent leur chance pendant l’été. La mer est plus calme et le trafic maritime entre les deux rives de la Méditerranée plus dense. « L’hiver est proche. Beaucoup ne veulent pas rater le coche, explique le sociologue Mehdi Alioua. S’ils ne passent pas, ils sont repartis pour un an de galère ».

22/10/2012, Benjamin Roger

Source : Jeune Afrique

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