"Les 2 Rives", réseau des compétences franco-marocaines du Grand Sud-Ouest de la France, a dévoilé trois nouveaux projets de transfert d'expertise vers le Maroc, lors de son assemblée générale réunie ce week-end à Mérignac, près de Bordeaux.
La France a toujours la cote auprès des étudiants marocains. Rien d'étonnant vu la proximité géographique et culturelle et la diversité des formations proposées par l'enseignement supérieur français (ESF). Les coûts sont également plus abordables comparés à d'autres destinations comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada. C'est...Suite
Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) présente un riche programme au cours de la 9e édition du salon international de l'Edition et du livre (SIEL), organisé du 29 mars au 7 avril à Casablanca, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Au cours de cette manifestation, placée sous le thème «vivre la Maroc culturel», le CCME a prévu une intense activité sous l'intitulé «Migrations, identités, citoyenneté», organisant notamment des rencontres avec des écrivains marocains et étrangers qui débattront de différents thèmes. Selon Driss El Yazami, président du CCME, il s'agit de présenter «toutes les dernières publications de la diaspora marocaine» dans divers domaines, et de faire un focus sur les écrivains issus de l'immigration africaine...Suite
Le Salon International de l'Edition et du Livre (SIEL) qui se tient du 29 mars au 7 avril sous le thème « Vivre le Maroc culturel » a enregistré, en fin de semaine grande affluence...Suite
Pour sa dix-neuvième édition, le Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca verra la participation du CCME pour la cinquième année consécutive. Elle sera caractérisée par la présence de plus d'une centaine d'invités, en provenance de plusieurs pays et du Maroc, sous le signe : "Migrations, identités, citoyenneté". Ces invités seront accueillis dans des espaces exceptionnels imaginés à cet effet, réunissant au cours d'une même journée plusieurs...Suite
La marche des beurs : commémoration au stand du CCME
Le CCME a organisé, lundi 1er avril une table ronde – Commémoration "La marche pour l'égalité et contre le racisme. 30 ans après, quel bilan ?" avec la participation de Toumi Djaidja, David Assouline, Younes Ajarraï, animée par Rachid Benzine.
Les acquis d'une marche historique
Il y a trente ans des jeunes maghrébins nés en France passaient de l'invisibilité à la visibilité politique. Nous sommes en 1983, deux années plus tôt, la France élisait François Mitterrand, le premier président socialiste de la Cinquième République. Tous les espoirs étaient permis.
L'identité est-elle une donne permanente ou est-ce la résultante d'une dynamique qui met en interaction plusieurs éléments?
Telle était la question qui a focalisé l'intérêt d'un parterre d'intellectuels lors d'une rencontre organisée dimanche à Casablanca par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), dans le cadre du 19ème salon international de l'Edition et du Livre (SIEL).
Questions de genre et de génération
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu aujourd'hui, 1er avril, son deuxième rendez-vous avec un deuxième groupe de travail sur « les questions de genre et de générations ».
"Lieux, récits et altérité dans les œuvres des jeunes écrivains de la diaspora"
Le CCME a organisé, dimanche 31 mars, une table-ronde sur le thème des "Lieux, récits et altérité dans les œuvres des jeunes écrivains de la diaspora", avec la participation de Kaoutar Harchi, James Noël, Rhokaya Diallo, Mamadou N'dongo et Oscar Coop-Phane, animée par Abdellah Baïda.
Migrations, identités et enjeux internationaux
Dans le cadre de sa participation à la 19e édition de Salon du livre, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a organisé, dimanche 31 mars, une table ronde autour du thème des "migrations, identités et enjeux internationaux".
« La marche des beurs » 30 ans après
Eté 1983, des émeutes éclatent dans le quartier lyonnais des Minguettes. Toumi Djaïda, président de l'association SOS Avenir Minguettes, victime dune balle tirée par un policier décide, avec la complicité du Père Christian Delorme, d'organiser la Marche pacifique pour l'égalité contre le racisme. Le coup d'envoi de la marche est donné le 15 octobre de Marseille et se termine à Paris le 3 décembre 1983.
La participation politique des Marocains du monde a été la thématique d'une table ronde réunissant, dimanche à Casablanca, les membres du groupe de travail "Citoyenneté et participation politique", relevant du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).
Lors de cette rencontre-débat tenue dans le cadre de la 19ème édition du salon international de l'édition et du livre (SIEL), chacun des membres constituant ce groupe de travail a exposé un des aspects des travaux du groupe qui se sont déroulés pendant les cinq années d'exercice.
Le bilan du travail du groupe a été jugé positif par son président Mohamed Chaib, qui a rappelé à cet effet les 13 rencontres avec des associations au Maroc et à l'étranger et les partis politiques, outre la tenue de trois séminaires internes.
Mohammed Moussaoui a, pour sa part, schématisé les discussions qui ont eu lieu au sein du groupe selon deux visions. D'une part, les MRE doivent aussi s'intégrer dans leur société d'accueil et faire preuve d'engagement politique à cet égard. L'exercice de leurs devoirs de citoyens n'est pas sans impliquer la question de la double allégeance, qui se pose avec acuité, note M. Moussaoui. D'autre part, il faut qu'il y ait égalité de citoyenneté, les MRE doivent jouir des mêmes droits que leurs concitoyens de l'intérieur.
M. Moussaoui a fait état de difficultés confrontées par le groupe lors de l'exercice de sa mission. "Le travail du groupe n'a pas été facile ni facilité", a-t-il martelé.
Le groupe du travail a discuté du profil du nouveau conseil constitutionnalisé, de ses attributions et de sa composition, a souligné Sidi Mohamed Farssi.
"Nous sommes aujourd'hui dans un nouveau contexte qui va nous permettre, à la faveur des cinq articles de la constitution (16, 17, 18, 30 et 163), de renouer avec une grande consultation de l'immigration", a estimé Driss Ajbali, tout en appelant à initier un débat large, démocratique et transparent permettant à la communauté marocaine résidant à l'étranger d'accompagner la mise en Âœuvre de ces cinq articles de la Constitution.
L'ensemble des membres du groupe ont plaidé pour une participation politique des Marocains du monde, tout en notant que les modalités de la concrétisation de cette participation restent à développer.
Cette rencontre est la première d'une série de tables rondes tenues par les six groupes de travail du Conseil, et qui s'inscrivent dans le cadre des rendez-vous du CCME.
01 avr. 2013, Mustapha Sguenfle
Source : MAP
Premier rendez-vous du CCME : « Quelle participation politique des Marocains du monde ? »
Les rendez-vous du CCME, un des moments forts de la programmation du Conseil au Salon du livre cette année, a commencé aujourd'hui dimanche 31 mars avec la table ronde du groupe « Citoyenneté et participation politique ».
Chacun des membres constituant ce groupe de travail au CCME a exposé un des aspects du contexte dans lequel les travaux du groupe se sont déroulés pendant les cinq années d'exercice.
Les principaux jalons qui ont émaillé les discussions au sein du groupe de travail confrontaient deux visons. La première soutient que la participation politique des Marocains du monde dans leur pays d'origine constituerait un « parasitage » : les membres de cette population enracinée et intégrée dans les pays d'accueil devront exercer leurs devoirs de citoyens dans les deux pays auxquels ils appartiennent, ce qui pose la question de la gestion de cette double appartenance. La deuxième vision quant à elle fait ressortir qu'au niveau du droit, les Marocains de l'intérieur et de l'extérieur jouissent des mêmes droits, dont celui de la participation politique, ce que consacre la nouvelle Constitution.
Trois séminaires internes et deux études ont été réalisés par le CCME pour appréhender cette question épineuse. A l'issue de cinq ans de vifs débats et de pressions, un consensus : tous les membres du groupe sont d'accord pour une participation politique des Marocains du monde, mais les modalités de sa concrétisation restent à définir.
Le débat suivant les exposés des membres a connu la participation d'acteurs de la société civile au Maroc et à l'étranger. Demain un autre rendez-vous du CCME : « Questions de genre et de génération ».
Aimé Césaire, un artiste engagé
« J'entends la tempête. On me parle de progrès, de réalisations, de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, de cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités, supprimées... » (Discours sur le colonialisme 1950)
Table ronde "Littérature, mémoire et usages du passé"
Animée par Pascal Blanchard,
Avec Rhokaya Diallo, Eugène Ebodé, Tierno Monénembo, Romuald Fonkoua,
Pour Romuald Fonkoua, la littérature permet, au delà de l'histoire à travers la démarche romanesque, de faire rentrer le passé dans notre mémoire collective et globale.
Le déni de l'histoire locale pousse à le reprendre à travers le compte, pour en faire un genre de l'histoire historisante qui raconte la réalité du passé tel qu'elle s'est passée (Les œuvres historiques de Senghor et de Damas), et le roman qui est devenu depuis le genre de l'histoire par excellence des peuples, qui a rendu ces sociétés « historicisables » à travers des histoires qui traversent les pays et les continents
Tierno Monénembo, auteur du roman « Le terroriste noir » considère l'histoire romancière comme une mémoire artisanale face à l'histoire officielle qui se veut savante mais qui s'avère mensongère.
Eugène Ebodé, auteur d'un roman en hommage à Rosa parks, a exposé la double approche d'investigation des faits historiques 5enquestes de terrain au USA) et son engagement à illustrer l'histoire de la lutte contre l'apartheid à travers l'histoire de Rosa Parks en essayant de déconstruire les notions blanc et noir.
L'essayiste Rhokaya Diallo analyse l'histoire des discours raciste et antiraciste en retraçant l'histoire de la pensée antiraciste (l'apartheid, 'antisémitisme, l'islamophobie) s'inscrivant dans une logique « racialiste » très ancienne axée sur l'idée de la centralité dominante en engendrant des mouvements de résistance à travers l'histoire, et c'est la mémoire de ces résistances « invisibilisées » qui reste à faire émerger.
Dans ce débat sur l'histoire et la mémoire surgit la question de la morale, qui a été réfutée par des intervenants rejetant le principe du repentir en faveur de l'argument de l'intérêt économique et politique qui a toujours guidé les prises de décisions d'abolition des diverses ségrégations ou d'adoptions de grandes réformes salutaires. Et cela ne devrait pas occulter la nécessité de revisiter cette histoire, et la littérature y apporte son jalon.
30/3/2013
Stand du CCME au SIEL
"Problématiques identitaires en littérature créole de la diaspora", par Romuald Fonkoua
Cinq siècles d'immigration, entre l'Afrique et les Amériques ou l'Europe qui au début commençait par le voyage et le déplacement (l'esclavage) ; fondateurs de littérature en langues française et créole de la diaspora, du fait de la rencontre de l'africain avec l'autre, qui est à la fois l'européen et l'indien, et du fait de la revendication ultérieurement de l'identité de l'homme noir, entre les crispations qu'a connu les EU depuis le milieu du 19ème siècle , l'émergence de l'Etat Haïtien comme étant la première république noire du continent mettant un terme au mythe du retour en Afrique et le rattachement , d'un autre côté, de la France d'un ensemble de départements outre mer qui avaient connu l'esclavage.
Durant ce long cheminement de l'histoire, il faut souligner le nombre très restreint d'écrivains en langue francophone de la diaspora ce qui en fait une élite. De fait, la littérature créole de la diaspora est bourgeoise et croise d'autres élites africaines : la rencontre à Paris d'Aimé Césaire, Jean Paul Senghor et Damas représentant trois différents continents et partageant une appartenance à l'identité noire donneront naissance au discours de la négritude qui se définit comme la défense de l'identité nègre humaniste.
Ce discours de la négritude semble gager l'immuabilité de l'homme et négliger l'élément de la mobilité qui apporte le changement du statut.
En réaction à ce discours, on assiste à une tendance d'expérimentions de la perversion de la langue francophone de la part d'un ensemble d'écrivains des 70 et 80 remettant en question le statut de la littérature et de la langue française comme étant la langue de la République et la réhabilitation de langues régionales, ajouté à cela l'apparition de vagues d'auteurs francophones.
30/3/2013
Stand du CCME au SIEL
Un parterre d'écrivains ont décortiqué, samedi soir à Casablanca, le rôle de la littérature dans la préservation de la mémoire africaine, lors d'une table ronde organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) sous le thème littérature, mémoire et usages du passé , dans le cadre du 19ème Salon International de l'Edition et du Livre (SIEL), tenu à Casablanca.
Appuyant l'idée formulée par l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, selon laquelle l'histoire est une comédie où on cache ceci pour montrer cela , Eugène Ebodé, écrivain camerounais, revient sur la déclaration de l'indépendance américaine, qui avait souligné que tous les hommes jouissent des mêmes droits fondamentaux, à savoir la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Or, et "c'est là ou le bât blesse, les noirs se trouvaient constamment menacés de morts, étaient enfermés dans les fers de l'esclavage et ne pouvaient pas être à la recherche du bonheur dans l'état où ils se trouvaient", relève Ebodé.
D'où l'intérêt du livre écrit par Ebodé et présenté dans le cadre de cette table ronde, « La rose dans le bus jaune », qui raconte l'histoire de Rosa Parks, une couturière de 42 ans vivant à l'Alabama qui s'était révoltée contre la ségrégation et la discrimination en refusant, en 1955, de céder sa place à un passager blanc dans un bus.
L'essayiste française, Rokhaya Diallo, souligne que l'arrestation de Rosa Parks, pour avoir refusé de céder sa place, a été à l'origine d'un mouvement de boycott des populations noires de ces moyens de transports, et c'est au moment où les compagnies de transport se sont rendues compte que l'impact économique était énorme qu'ils ont commencé à faire pression sur les gouverneurs, ce qui a abouti à l'obtention de leurs droits .
De ce fait, l'idéologie raciste est alimentée par une motivation "économique et intéressée", ajoute Mme Diallo, qui a appelé à la destruction des structures racistes , à l'image de la conception faite autour des esclaves évoqués comme des êtres passifs et qui ne font preuve d'aucune résistance , tandis que l'histoire rapporte des cas de mutineries sur les bateaux (embarquant les esclaves) et de gens qui se sont jetés par-dessus bord. Il est important que les populations les plus marginalisées sachent que leurs parents se sont opposés à une histoire qui a été tragique pour eux et pour leur descendance .
L'histoire est ainsi le produit du mythe inventé par les personnes qui sont au pouvoir , considère M. Monénembo, pour qui l'Afrique noire a du mal à se décoloniser. Dans le contexte colonial, martèle-t-il, c'est le maître blanc qui faisait l'histoire des colonies, et les produits intellectuels africains eux-mêmes sont des reproductions des schémas intellectuels, philosophiques et géopolitiques des colonisateurs.
Romuald Fonkoua a, de sont cô té, dénoncé un déficit de travail intellectuel , qui fait de la littérature coloniale le chainon manquant de la littérature française aujourd'hui.
Eugène Ebodé estime que la littérature permet de nouer des conversations avec le future, et dans ces conversations-là, il est des thèmes qui nous sont chers, comme ceux de la justice, de l'égalité et du droit .
La terre d'Afrique, souvent divisée, atomisée et en guerre contre elle-même, pourrait renouer avec des conversations utiles a-t-il conclu.
Cette rencontre a été également l'occasion de présenter le livre de Tierno Monénembo, « Le terroriste noir ».
31 mars 2013, Mustapha Sguenfle
Source : MAP
Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) présente un riche programme au cours de la 9ème édition du salon international de l'Edition et du livre (SIEL), organisé du 29 mars au 7 avril à Casablanca, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Au cours de cette manifestation, placée sous le thème "vivre la Maroc culturel", le CCME a prévu une intense activité sous l'intitulé "Migrations, identités, citoyenneté", organisant notamment des rencontres avec des écrivains marocains et étrangers qui débattront de différents thèmes.
Selon Driss El Yazami, président du CCME, il s'agit de présenter "toutes les dernières publications de la diaspora marocaine" dans divers domaines, et de faire un focus sur les écrivains issus de l'immigration africaine.
Le CCME prévoit également des activités en marge du Salon du Livre, à savoir des soirées musicales et de déclamation de poèmes, a ajouté M. El Yazami.
"Nous célébrons cette année l'anniversaire de la première marche des fils d'immigrés qui se dressait contre la violence et le racisme en 1983, et qui a été à l'origine de l'émergence des fils d'immigrés sur la scène politique européenne. Nous inviterons quelques-uns des participants à cette marche dans le cadre de nos activités", a-t-il dit.
Il s'agit de la cinquième participation du CCME au SIEL, a rappelé pour sa part Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, ajoutant que cette participation a pour objectif de "relater au public les différentes mutations qu'a connues l'immigration marocaine, ayant produit des élites qui se sont illustrées dans tous les domaines".
"Nous comptons jeter la lumière sur la production de cette diaspora marocaine qui, traitant des divers aspects de la culture marocaine dans différentes langues, ont contribué à octroyer une dimension internationale à la culture nationale", a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.
Initié par le ministère de la Culture avec la coopération de l'OFEC, le SIEL connait la participation de 47 pays et plus de 780 exposants des mondes de l'édition, de la presse, de la diffusion, de la distribution, des bibliothèques, de l'imprimerie et des arts graphiques de la publicité, de la microédition et des multimédias.
31 mars 2013, Mustapha Sguenfle
Source : MAP
Le Maroc doit s'approprier la question de la gouvernance mondiale de l'immigration, a estimé, samedi à Casablanca, la directrice de recherche au CNRS Paris, Catherine Wihtol de Wenden.
"Il est important que le Maroc, deuxième plus grande diaspora aujourd'hui en Europe, derrière la Turquie, s'approprie la question de la gouvernance mondiale de l'immigration", a déclaré Mme De Wenden à la MAP en marge d'une rencontre organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) dans le cadre du 19ème salon international de l'Edition et du Livre (SIEL) sur le thème "Penser la gouvernance mondiale de l'immigration".
"L'entrée du Maroc dans cette dynamique, comme partenaire de la gouvernance mondiale de l'immigration, va lui permettre de peser sur les débats internationaux qui porteront sur le statut de l'immigrant marocain à l'étranger, entre autres", a-t-elle ajouté.
Pour la chercheuse française, le phénomène de la migration est aujourd'hui défini par deux caractéristiques, à savoir la mondialisation et la régionalisation.
D'une part, la globalisation du phénomène n'est plus à confirmer car tous les pays du monde "sont concernés par la migration, soit par le départ, l'accueil, le transit, ou les trois à la fois, comme cela est le cas du Maroc, de la Turquie ou du Mexique", a-t-elle dit lors de cette rencontre dédiée également à la présentation de ses deux derniers ouvrages "la question migratoire au 21ème siècle" et "Les nouvelles migrations : lieux, hommes, politiques".
D'autre part, le monde d'aujourd'hui se divise en "régions migratoires". Les cas du monde russe, où la circulation est facile entre la Russie et les pays de l'ex-URSS, et le Mercosur (marché du travail sud-américain), sont, dans ce sens, révélateurs. De ce fait, "La régionalisation des flux est en train de se confirmer à l'échelle mondiale", a-t-elle indiqué.
Ceci n'est pas sans créer des résistances, à l'image de la montée des souverainismes, "car l'Etat est le grand perdant de ce transe-nationalisme, puisqu'il ne contrô le plus ses frontières (cas des sans-papiers) et n'arrive plus à maitriser sa population", a expliqué Mme. De Wenden, qui n'a pas manqué de rappeler que la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille(1990), qui est le socle juridique de la gouvernance mondiale de l'immigration, n'est signé que par 46 Etats, tous des pays du sud.
Les Etats Unis et les pays européens ne sont pas prêts à marcher main dans la main dans l'idée d'une gouvernance mondiale de l'immigration, car ils perdraient beaucoup de leur souveraineté", a-t-elle estimé, appelant à engager un véritable dialogue sur la question.
Quant au président du CCME, Driss El Yazami, le phénomène de l'immigration s'est amplifié pour englober plusieurs profils (étudiant, demandeur d'asile, compétence hautement qualifiée, etc ), ce qui présuppose qu'il y'a plusieurs formes d'immigrations.
S'attardant sur le paradoxe opposant enracinement et appartenance, dans le cas de la montée en puissance du phénomène de la double nationalité, il a dit que la Constitution du Royaume a ouvert la voie à la gestion de l'appartenance.
Tout en garantissant que le Royaume est responsable des droits de sa communauté résidant à l'étranger, la Constitution appelle cette communauté à appartenir à leurs deux sociétés et à ce que les enfants d'immigrants soient de bons citoyens dans leurs pays d'origine et d'accueil, "ce qui est très rare dans le domaine constitutionnel mondial", a jugé M. El Yazami.
Le CCME présente un riche programme au cours de la 9ème édition du SIEL, organisée du 29 mars au 7 avril à Casablanca, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
31 mars 2013, Mustapha Sguenfle
Source : MAP
Le premier Forum Islamique des mosquées de Catalogne, organisé par l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne (UCCIC) en étroite collaboration avec le Conseil européen des Ouléma du Maroc (CEOM), s'est ouvert vendredi à Tarragone (nord-est de l'Espagne).
Prennent part à ce forum de trois jours, placé sous le signe "La mosquée en tant qu'institution dans le contexte européen", plus de 250 prédicateurs et présidents d'associations culturelles et islamiques de Catalogne, ainsi que des chercheurs et érudits musulmans venant de plusieurs pays européens et des représentants du CEOM notamment MM. Tahar Toujgani et Khalid Hajji, respectivement président et secrétaire général de cette instance.
Intervenant à la séance d'ouverture de ce forum qui, s'est déroulée en présence des Consuls généraux du Royaume à Tarragone et à Gérone, respectivement MM. Yassir Farès et Ibrahim Baddi, le président de l'UCCIC, Noureddine Ziani a souligné l'importance de cette rencontre en vue d'"unifier les efforts et travailler ensemble pour donner une image positive et valorisante de l'islam, compatible avec les valeurs de l'Europe".
Ce forum vise également à "engager un débat serein et positif sur le rô le des mosquées en tant qu'institution et symbole de l'identité musulmane en Occident", a ajouté M. Ziani, précisant que cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume en vue d'assurer un "encadrement religieux adéquat" à ses ressortissants, basé sur la "tolérance et la modération et respectant les valeurs et spécificités des sociétés d'accueil".
Pour sa part, le secrétaire général du CEOM a notamment mis en exergue la place qu'occupe l'Islam au sein des sociétés européennes, appelant les musulmans d'Europe à "développer un nouveau Fikh, une nouvelle jurisprudence islamique: la jurisprudence des minorités, de la coexistence et de la convivialité".
M. Hajji a également estimé que la formation des imams "s'avère nécessaire pour leur adaptation continue au contexte européen", rappelant les efforts déployés par le CEOM en vue de promouvoir les liens culturels et spirituels entre les expatriés marocains et leur pays d'origine, à travers leur "attachement au rite malikite".
Plusieurs causeries religieuses seront animées, dans le cadre de ce forum, par des prédicateurs de Catalogne et des membres du CEOM, au profit de la communauté marocaine établie dans cette région autonome du nord-est de l'Espagne.
Les thèmes de ces causeries porteront notamment sur "Le rô le de la mosquée dans la sauvegarde de l'identité musulmane", "Le rayonnement spirituel de la mosquée dans le contexte européen", "Le message civilisationnel de la mosquée en Occident" et "La mosquée et la cohésion de la famille en Occident".
30 mars
Source : MAP
Des Journées découvertes du Rugby à VII pour les jeunes MRE se sont ouvertes samedi à Arles (sud de la France) à l'occasion d'un stage de préparation de l'Equipe nationale pour les phases qualificatives aux Jeux Olympiques 2016.
"Dans le cadre de son programme de promotion du Rugby à VII, et à l'occasion du premier stage de préparation de l'équipe nationale du Maroc à Arles du 30 mars au 1er avril 2013", l'association Maroc Rugby League organise ces journées pour faire découvrir aux jeunes marocains de France "cette variante accessible, spectaculaire et facile à comprendre du rugby", précise un communiqué de l'association basée à Arles.
"Nouvelle discipline olympique, complémentaire du rugby à XV avec lequel il partage la même base et les mêmes valeurs, le rugby à VII répond pleinement aux attentes sportives et ludiques d'un public jeune, masculin et féminin, notamment issu de l'immigration marocaine", explique le président de l'association, Noureddine Abdelouahed.
"Consciente de l'importance du sport dans la vivification des liens entre les marocains de la région ainsi qu'avec le Maroc, pays d'origine", son association invite les familles de la communauté marocaine à "faire participer leurs enfants à ces journées découverte de ce sport et de venir rencontrer et soutenir les membres des +Lions de l'Atlas+".
Ce stage préparatif, organisé en partenariat avec la Fédération Royale Marocaine de Rugby, le Conseil Régional PACA, les clubs de Rugby de la région et d'autres associations, devrait "jeter les fondements de la sélection du Rugby à VII préparant des échéances internationale déterminantes".
Il coïncide avec la prestigieuse Feria d'Arles, ce qui donnera à cette sortie toute sa dimension "découverte".
L'équipe nationale prépare le tournoi du Kenya (Mombassa, 27-28 Avril prochain) avec la participation du Zimbabwe et de la Tunisie qualifiés à la coupe du Monde de rugby à VII qui se déroulera en juin prochain à Moscou.
Chaque équipe pourra ainsi marquer des points pour la qualification à la fois des JO 2016 à Rio et en même temps des points pour la qualification à la coupe du monde de 2017.
31 mars
Source : MAP
Françoise Vergès, une femme plurielle
Esclavage, mémoire et féminisme sont au cœur de l'œuvre Françoise Vergès. La militante originaire de la Réunion a fait du combat en faveur de la conservation de l'histoire des immigrés de couleur une priorité.
Immigration et gouvernance
« Penser la gouvernance mondiale de l'immigration » est le thème de la conférence qui a donné le coup d'envoi de la programmation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) au Salon du livre de Casablanca.
Les recettes des Marocains résidant à l'étranger ont atteint 8,72 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2013, contre plus de 8,97 MMDH à la même période de 2012, soit une baisse de 2,9 pc, selon l'Office des changes.
Les recettes voyages se sont inscrites, toutefois, en hausse de 2 pc à fin février 2013, atteignant ainsi plus de 8,14 MMDH, contre environ 8 MMDH à fin février 2012, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour février 2013.
Pour ce qui est des recettes des investissements directs, elles ont atteint 9,1 MMDH, contre 5,2 à fin février 2012, soit une forte augmentation de 74,9 pc.
Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués, durant le mois de février 2013, par l'allègement du déficit commercial de 17,5 pc par rapport au mois de février 2012.
28 mars 2013
Source : MAP
Le Maroc et les Pays-Bas ont convenu, lors de la visite en Hollande (22 au 27 mars) du ministre chargé des Marocains résidant à l'Etranger, Abdellatif Mâzouz, de réunir "dans les plus brefs délais" la commission bilatérale pour réexaminer "ensemble et sans préalable" la convention relative à la sécurité sociale liant les deux pays et son application dans le futur.
M. Mâzouz a rappelé, lors d'entretiens avec le vice-ministre-président, ministre des Affaires sociales et de l'Emploi néerlandais, Lodewijk Asscher, que les relations maroco-néerlandaises dans le domaine de sécurité sociale sont régies par l'accord bilatéral de sécurité sociale de 1972 et soumises à l'accord Maroc-Union européenne dans le même domaine, et que la discussion de ces accords est envisagée dans le cadre des mécanismes prévus par la convention, indique jeudi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'Etranger.
Lors de cette entrevue, portant sur la convention bilatérale de sécurité sociale, en particulier les pensions des veuves et ayant-droit ainsi que des allocations familiales destinées aux familles des MRE vivant au Maroc, M. Mâzouz a indiqué que "le gouvernement est ouvert et est disposé à ouvrir des négociations afin de trouver des solutions optimales et satisfaisantes prenant en compte la difficile situation sociale des populations concernées", tout en soulignant la particularité stratégique des relations bilatérales entre les deux Royaumes et en mettant en relief l'accord d'association avec l'Union Européenne.
Par ailleurs M. Mâzouz s'est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Frans Timmermans. Les deux parties ont souligné l'excellence des relations entre les deux pays. Elles ont également "convenu de la nécessité de mieux valoriser le modèle d'intégration et de réussite des marocains résidant en Hollande, considérés comme des acteurs déterminants du développement des deux pays et de leurs relations bilatérales", souligne le communiqué.
M. Mâzouz s'est, également, entretenu avec le secrétaire d'Etat hollandais à la Justice en charge de la Migration, des questions judiciaires, culturelles et de statut familial des marocains des Pays-Bas.
28 mars 2013
Source : MAP
Le ministre chargé des Marocains résidant l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a tenu lors d'une visite aux Pays- Bas, une série d'entretiens politiques avec les maires d'agglomérations hollandaises à forte présence marocaine.
Des compétences marocaines établies en République Tchèque ont décidé de s'organiser en réseau afin de mettre en commun leurs expériences dans le but de contribuer au processus de développement du Royaume.
Au nombre de 20, ces MRE, dont des universitaires, des médecins et des ingénieurs et hauts cadres actifs dans le secteur des NTIC, ont pris cette décision lors d'une récente rencontre initiée par l'ambassadeur du Maroc à Prague, Mme Souriya Otmani.
Les membres du réseau envisagent d'engager une réflexion sur les voies et moyens à mettre en Âœuvre pour fédérer leurs expériences respectives et les mettre au service du développement du Royaume.
Ils ont, à l'occasion, réitéré leurs mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI ainsi que leur engagement à contribuer activement au développement du Maroc et à défendre ses intérêts dans la société d'accueil.
Les Marocains établis en République Tchèque sont bien intégrés dans la société d'accueil. La jeune Association des marocains résidant en République Tchèque et la Chambre de commerce et d'industrie tchéco-marocaine ont organisé plusieurs activités culturelles en 2012, dont une exposition de photographies réalisées par des artistes tchèques sur le Maroc, ainsi que les premières journées culturelles marocaines à Prague.
29 mars 2013
Source : MAP
Le gouvernement de la chancelière Angela Merkel a adopté mercredi une nouvelle législation facilitant l'immigration de main d'oeuvre étrangère qualifiée en Allemagne pour pallier des pénuries chroniques pour des postes notamment de techniciens, de conducteurs de train et de plombiers.
Ces mesures, qui doivent être ratifiées par le Bundesrat (chambre haute du Parlement), visent à alléger les formalités administratives pour les candidats à des postes bien ciblés en reconnaissant plus facilement leurs qualifications.
Elles entreront en vigueur en juillet.
"Ces mesures nous permettront d'abroger 40% des anciennes règles en la matière et ouvriront en grand les portes à une main d'oeuvre qualifiée susceptible de participer au progrès de notre pays", a expliqué la ministre du Travail, Ursula von der Leyen, dans un communiqué.
Le ministère de l'intérieur a publié, jeudi 281nars, ses statistiques annuelles sur l'immigration. Le nombre d'étrangers vivant en France avec une carte de séjour s'élève à 2,5 millions de personnes...Suite
Le patronat outre-Rhin s'est félicité des mesures prises par le gouvernement qui, selon la fédération patronale BDA, "faciliteront l'objectif d'immigration en matière de main d'oeuvre qualifiée grandement nécessaire". Les patrons se réjouissent également du "changement de mentalité" qui sera propice à l'installation de ces étrangers qualifiés.
L'Allemagne a déjà mis en place un système de "carte bleue" facilitant le recrutement d'universitaires et d'infirmières venus de pays étrangers. Mais, a précisé la ministre du Travail, l'économie a aujourd'hui besoin de plus de conducteurs de train, de plombiers et de personnel du secteur d'élimination des déchets.
Contrairement à la plupart de ses partenaires européens, frappés par un chômage résultant de la récession mondiale et de la crise de la zone euro, l'Allemagne jouit d'un taux d'emploi le plus élevé depuis la réunification en 1990.
Mais le vieillissement de sa population et un taux d'immigration relativement bas ont créé des pénuries d'emplois dans certaines professions et certains secteurs que la libre-circulation de la main d'œuvre en vigueur au sein des pays de l'Union européenne n'a pas permis de pourvoir.
27-02-201,
Source : Nouvel Observateur/ Reuters
Par nature sensibles, ces statistiques sont les premières publiées sous François Hollande. Mais comme il s'agit des données de 2011 et 2012, elles permettent surtout d'établir le bilan de la dernière partie du mandat de Nicolas Sarkozy...Suite
La réforme de la politique migratoire devrait rencontrer moins d'obstacles au Congrès que le contrôle des armes à feu...Suite
Prévue cette année entre le 30 mars et lé 7 avril, la 19e édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) accueillera un stand réservé au Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)...Suite
Pour la cinquième année consécutive, le CCME marque sa participation au Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca en proposant à ses visiteurs un pavillon de 2 70 rn 2...Suite
S.A.R le prince Moulay Rachid inaugure le Salon du livre
Son altesse royale le Prince Moulay Rachid a procédé, vendredi 29 mars à Casablanca, à l’inauguration de la 19e édition du Salon international de l’édition et du livre, organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI jusqu’au 7 avril.
S.A.R. le Prince Moulay Rachid aeffectué une tournée dans le salon qui se tient sous le thème « Vivre le Maroc culturel » et qui accueillera la Libye en tant qu’invité d’honneur. Le prince a visité plusieurs stands dont celui du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, tenu cette année sous le thème « Migrations, identités, citoyenneté ».
Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a procédé, vendredi à Casablanca, à l'inauguration de la 19è édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, jusqu'au 7 avril prochain.
SAR le Prince Moulay Rachid a, à cette occasion, effectué une tournée à travers le salon, qui se tient sous le thème "Vivre le Maroc culturel", et visité plusieurs stands, notamment celui de la Libye, invitée d'honneur de cette édition.
Son Altesse Royale a également visité les stands des ministères des Habous et des affaires islamiques et de la culture, de Sochepress, du Carrefour des livres, du groupe Librairie des écoles, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), de France et d'Arabie Saoudite.
SAR le Prince Moulay Rachid s'est, par la suite, rendu au salon d'honneur où Son Altesse Royale a été salué par MM. Moubarek Rabii, président des commissions des Prix du Maroc du Livre, Mohamed Boudouik, président de la commission de la Poésie, Said Halifi (Récit et Narration), Ibrahim El Khatib (Traduction), Mohamed kanbib (Sciences Humaines), Ahmed Cherrak (Sciences Sociales) et Abdelfattah Hajmri (études littéraires, linguistiques et artistiques).
Son Altesse Royale a, ensuite, procédé à la remise des Prix du Maroc du Livre aux lauréats de l'année 2012. Il s'agit de Mohamed Serghini, primé dans la catégorie de la Poésie pour son recueil "Sous les décombres sur les décombres" (en arabe).
Le SIEL, organisé par le ministère de la Culture avec la coopération de l'OFEC, compte la participation de 47 pays et plus de 780 participants des mondes de l'édition, de la presse, de la diffusion, de la distribution, des bibliothèques, de l'imprimerie et des arts graphiques de la publicité, de la microédition et des multimédias.
29 mars 2013
Source : MAP
"Littératures, identités, citoyenneté" est le thème retenue par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour sa participation à la 19è édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), prévue du 30 mars au 7 avril à Casablanca.
La participation du CCME pour la cinquième année consécutive au SIEL verra la présence de plus d'une centaine d'invités en provenance de plus de dix pays, outre le Maroc, indique le Conseil jeudi dans un communiqué.
Un hommage particulier sera rendu, à cette occasion, aux "littératures africaines de la diaspora" mettant en contact des créateurs issus des migrations marocaine, africaine et caribéenne et faisant ainsi apparaitre la place du phénomène migratoire dans leur inspiration, selon la même source.
Le Salon sera également l'occasion d'exposer et de célébrer les productions intellectuelles des différentes migrations à travers le monde dans l'espace de la librairie du CCME.
Cette grande manifestation culturelle vient encore une fois confirmer la volonté du Conseil de donner à la culture une place centrale dans la problématique migratoire et démontre l'engagement intellectuel des migrants marocains dans leur pays de résidence et les liens forts qui les attachent à leur pays d'origine, conclut le communiqué.
28/3/2013
Source: MAP
Entretien avec M.Abdallah Boussouf, secrétaire général du CCME
En cinq années d’existence le CCME a axé son travail de recherches sur six groupes déterminés, publié plus de 70 productions scientifiques intimement liées à l’émigration marocaine et son évolution depuis les années 60’. M. Abdallah Boussouf, le secrétaire général du Conseil, estime que le résultat de ces « cinq années est positif » ; car il a, de par son existence, réussi à mettre le doigt sur l'échec des politiques migratoires européennes.
« L’expatriation au féminin » est édité aux éditions l’Harmattan, en mars 2013. Un livre qui passe en revue « les questions essentielles liées à l'expatriation des femmes, ce livre propose de nombreuses pistes pour optimiser cette période et en éviter certains pièges ».
L’auteure, Delphine Joëlson Marteau, affirme que «le thème de l'expatriation au féminin mérite amplement une attention toute particulière ». Elle l’aborde au file des pages de son livre à partir de différentes problématiques, notamment les difficultés inhérentes au changement de statut, le bouleversement de l'équilibre familial, les enfants, le travail, les projets, l’école, etc.
Delphine Joëlson Marteau est originaire de Reims (France), elle est diplômée en Management Reims et travaillé dans le domaine du marketing et du développement économique, avant de partir à l’étranger et d’y exercer des métiers très variés dans différentes villes (Hong-Kong, Tokyo, Madrid, Berlin et Dubaï).
28/3/2013
Source : CCME
La coordination des associations des Marocains résidant aux Pays-Bas a organisé mercredi à Rabat un point presse pour appeler le gouvernement à prendre de mesures après que la Hollande a pris la décision de réduire de 40 % les pensions de retraites des Marocains.
Depuis janvier 2013, le gouvernement hollandais a décidé de réduire de 40 % les pensions de retraites pour les émigrés marocains. Pour dénoncer cette mesure qui touche 5 408 Marocains retraités, la coordination des associations des Marocains aux Pays-Bas contre la réduction des pensions de retraites et le respect des conventions a organisé mercredi une rencontre avec la presse, au siège de l’organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH) à Rabat.
Selon le collectif, les parlementaires, les partis politiques, les syndicats et la société civile doivent se mobiliser pour défendre les intérêts des MRE, d’autant plus que cette mesure touche plus de 4 500 enfants et 900 veuves.
Un appel au gouvernement marocain
Bien évidemment, les choses ne pourront évoluer que si les deux gouvernements acceptent de négocier sur la question. C’est la raison pour laquelle Abdou Menebhi président du Centre euro-méditerranéen migration et développement et coordinateur de collectif invite l’Etat marocain à prendre des mesures concrètes pour imposer l’application des conventions relatives aux pensions de retraites et pour mettre un terme aux atteintes des droits et acquis des Marocains, résidant aux Pays-Bas.
Selon, l’application du principe de résidence par l’Etat néerlandais pour le versement des pensions s’inscrit en faux contre la convention maroco-hollandaise signée en 1972 et la convention euro-méditerranéenne paraphée en 1996 entre le royaume et l’Union Européenne.
28/3/2013
Source : Le Soir
La Belgique et le Maroc signaient un accord bilatéral relatif au recrutement de la main d'oeuvre marocaine pour l'économie belge le 17 février 1964.
La Fédération Wallonie Bruxelles (FWB) s'apprête à fêter les cinquante ans d'immigration marocaine en Belgique, début 2014. Dans ce cadre, une série d'activités culturelles coordonnées par l'espace Magh à Bruxelles sont prévues à partir de février 2014. Un appel à projets a été lancé dans ce sens par la ministre francophone de la Culture et de l'Egalité des chances, Fadila Laanan, lundi. La Belgique et le Maroc signaient un accord bilatéral relatif au recrutement de la main d'oeuvre marocaine pour l'économie belge le 17 février 1964. "En 50 ans, nos sociétés se sont ouvertes au métissage", s'est réjouie Fadila Laanan. "L'immigration est une chance, mais aussi une souffrance", a-t-elle ajouté.
Pour commémorer ce cinquantième anniversaire, la FWB organise une saison artistique et festive de février à juin 2014. L'appel à projets lancé lundi s'adresse "aux opérateurs culturels, éducatifs, sociaux, maisons de quartiers, associations et acteurs socioculturels". Les idées des artistes professionnels et amateurs sont attendues pour fin 2013 à l'Espace Magh. La programmation de cette saison comprend trois dimensions: art et culture; éducation, jeunesse et pédagogie; social.
Rachid Benbouchta, Abdelmalek Kadi, Giuliana Mettini ou encore Zidani ont déjà indiqué leur volonté de participer à cet événement. Najob Ghallale, le directeur de l'Espace Magh, insiste sur le fait que cette "fête" ne s'arrête pas à la communauté marocaine mais s'adresse à toutes les immigrations et à tous les Belges.
La FWB a débloqué un budget de 500.000 euros pour l'organisation de ces commémorations.
25/3/2013
Le stand du Conseil consultatif des Marocains résidents à l’étranger (CCME) a su se démarquer en l'espace de cinq ans de participation au Salon international de l’éducation et du livre (SIEL). Cette 19e édition prévue du 29 mars au 7 avril, ne fera pas exception.
Voilà, le salon du livre s'est hélas terminé pour cette année. Nous vous sommes très reconnaissants à toutes et à tous de vous être rendus au cœur du stand du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Vous nous avez fait l'honneur de marquer une halte chez nous. Parfois courte. D'autres fois un peu plus longue. Vous avez partagé vos expériences, vos idées, vos réflexions, vos recherches, vos talents avec ces « autres vous » qui sont venus à votre rencontre.
Dans un monde où le partage de la connaissance est vital, nous pouvons affirmer être heureux d'avoir pu apporter notre grain de sel à la Culture en général et à une meilleure connaissance de l'Autre en particulier.
Nous nous sommes présentés à vous et vous nous avez fait l'honneur d'être parmi nous pour comprendre qui nous étions, pourquoi nous existions, quand et où le CCME a vu le jour, pourquoi et comment.
Avec l'espoir de vous revoir dans d'autres activités.
Driss AJBALI
Proposition au public scolaire d'animations spécifiques autour des thématiques de l'immigration et de l'altérité. Le CCME invite en particulier des élèves en provenance de six établissements scolaires ruraux et de la banlieue de Casablanca.
Occasion pour les six groupes de travail du Conseil de présenter leurs travaux, approfondir leurs réflexions, débattre avec le public et toucher de près le vécu de l'immigration marocaine au quotidien ainsi que ses enjeux pour le Maroc et les pays de résidence.
Espace de rencontre et de débats qui permettra au public d'interagir avec les conférenciers et invités présents sur des thématiques d'actualité liées aux questions migratoires, à la littérature et à l'histoire en marche.
Dédié aux romanciers, poètes, essayistes et universitaires pour présenter leur actualité autour des ouvrages publiés récemment et échanger avec le public. Moments privilégiés pour approcher les auteurs qui se prêtent volontiers à des séances de signatures/dédicaces.
Il se décrit comme un « Maroco-Américain » aux Etats-Unis, ou il estime que ses concitoyens perçoivent son pays d'origine comme « un pays libéral, ou règne la diversité ». La culture marocaine est pour lui source de fierté ; d'ailleurs, en 2003, il crée le magazine en ligne « TingisRedux.com » à travers lequel il tente de faire connaître « le modèle marocain de tolérance ».
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger participe pour la cinquième année consécutive au salon International de l'Edition et du Livre. A travers sa présence remarquée depuis 2009, c'est l'immigration marocaine qui a encore rendez-vous avec cette grande fête populaire du livre et de la lecture. C'est aussi un rendez-vous de ses écrivains, intellectuels, chercheurs créateurs et acteurs sociaux avec le public et le lectorat marocains, avec leurs pairs marocains et issus d'autres diasporas, avec les medias nationaux et étrangers.
Conférence de presse pour la présentation du programme au 19e SIEL
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger participe pour la cinquième année consécutive au 19èmeSalon International de l'Edition et du Livre (SIEL) de Casablanca sous le signe de «Migrations, identités, citoyenneté».
Le CCME au 19e SIEL
« Migrations Identités Citoyenneté » est le thème retenu par l e Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) pour le salon du livre qui se tiendra du 29 mars au 7 avril prochains à Casablanca.
« Migrations Identités Citoyenneté » est le thème retenu par l e Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) pour le salon du livre qui se tiendra du 29 mars au 7 avril prochains à Casablanca.
Il s’agit de la quatrième participation du Conseil à cet évènement international lors duquel le temps suspend son vol sur la Culture. Ecrivains, philosophes, historiens, acteurs politiques et associatifs vont s’exprimer, communiquer, partager avec l’autre ; cet autre qui est le nous.
Cette édition printanière du salon du livre est singulière pour le CCME : il s’agit de sa première présence en tant qu’institution aux côtés de ses congénères.
Comme les précédentes années, le Conseil sera un lieu où les frontières n’ont pas lieu d’être; un espace culturel où la réflexion, le débat et l’analyse prennent le pas sur le temps.
Article 16
Le Royaume du Maroc Œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l'étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d'accueil. Il s'attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels, avec le Royaume et à la préservation de leur identité nationale. Il veille au renforcement de leur contribution au développement de leur patrie, le Maroc, et au resserrement des liens d'amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont aussi citoyens.
Article 17
Les Marocains résidant à l'étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d'être électeurs et éligibles. Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales. La loi fixe les critères spécifiques d'éligibilité et d'incompatibilité. Elle détermine de même les conditions et les modalités de l'exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence.
Article 18
Les pouvoirs publics Œuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.
Article 30
Sont électeurs et éligibles, tous les citoyennes et les citoyens majeurs jouissant de leurs droits civils et politiques. La loi prévoit des dispositions de nature à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives. Le vote est un droit personnel et un devoir national. Les étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux citoyennes et citoyens marocains, conformément à la loi. Ceux d'entre eux qui résident au Maroc peuvent participer aux élections locales en vertu de la loi, de l'application de conventions internationales ou de pratiques de réciprocité. Les conditions d'extradition et d'octroi du droit d'asile sont définies par la loi.
Article 163
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger est chargé notamment d'émettre des avis sur les orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux Marocains résidant à l'étranger le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine, les mesures ayant pour but de garantir leurs droits et préserver leurs intérêts, ainsi qu'à contribuer au développement humain et durable de leur pays d'origine et à son progrès.
Plus de 100 participant-e-s, une cinquantaine de rencontres et de manifestations, plusieurs soirées organisées en dehors du salon, des récitals de poésie, du théâtre et la projection de films : tel est le programme conçu par le Conseil à cette 19ème édition du SIEL, et qui s’articule autour de quelques fils rouges.
* Le Café littéraire
Dédié aux romanciers, poètes, essayistes et universitaires pour présenter leur actualité autour des ouvrages publiés récemment et échanger avec le public. Moments privilégiés pour approcher les auteurs qui se prêtent volontiers à des séances de signatures/dédicaces ;
* Conversation avec un absent
Des auteurs d’aujourd’hui nous invitent à un dialogue réel et fictif avec quelques figures emblématiques de la littérature du XXème siècle, trop tôt disparues. Des hommages en somme, pour ne pas faire l’impasse sur la disparition ;
* Les tables rondes thématiques
Espace de rencontre et de débats qui permettra au public d’interagir avec les conférenciers et invités présents sur des thématiques d’actualité liées aux questions migratoires, à la littérature et à l’histoire en marche ;
* Les rendez-vous du CCME
Occasion pour les six groupes de travail du Conseil de présenter leurs travaux, approfondir leurs réflexions, débattre avec le public et toucher de près le vécu de l’immigration marocaine au quotidien ainsi que ses enjeux pour le Maroc et les pays de résidence ;
* Le programme jeunesse
Proposition au public scolaire d’animations spécifiques autour des thématiques de l’immigration et de l’altérité. Le CCME invite en particulier des élèves en provenance de six établissements scolaires ruraux et de la banlieue de Casablanca.
Par ailleurs, pour prolonger le Salon hors des murs, dans une ambiance conviviale et détendue, en compagnie des écrivains et des créateurs invités, les Nocturnes du Salon proposent un dialogue entre les mots et les autres formes d’expression artistique : théâtre, danse, musique, cinéma, … La Nuit de l’immigration constituera un moment phare dans cette programmation.
Ce travail de recherche a fait apparaître que l’image actuelle des Marocains, en majorité défavorable, ne date pas d’aujourd’hui. Le passé historique a montré que les Espagnols se méfiaient du «moro» qui, au cours des siècles, a accumulé différentes images qui le définissent à partir de divers clichés et préjugés (fanatisme, sauvagerie, cruauté, lascivité, fatalisme, paresse, fausseté). À partir de ces images, naît un imaginaire populaire collectif, un univers rempli de clichés qui sont gardés dans la mémoire espagnole. Ces clichés anciens alimentent l’opinion actuelle des espagnols qui voient le Marocain comme «Autre», différent de la société autochtone. Ces mêmes préjugés empêchent les Espagnols de connaître les Marocains qui résident dans leurs pays mais le récapitulatif historique du Maroc nous a permis d'un peu mieux le comprendre.
A l’occasion de la 19ème édition du Salon International de l’Edition et du livre de Casablanca, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger a choisi de mettre à l’honneur les "Littératures africaines de la diaspora". Cet hommage mettra donc en contact des écrivains issus des migrations marocaine, africaine et caribéenne et fera ainsi apparaître la place du phénomène migratoire dans leur inspiration.
Au regard des travaux menés par le Groupe de travail « Citoyenneté et participation politique », il ne serait que pas trop injuste de considérer que cette question ne fut pas traitée par CCME.
Le présent document fait le descriptif de la dynamique de travail du dit groupe. On trouve ici le compte rendu, de manière synthétique, l’état des lieux de ses travaux. C’est un document à verser dans ce dossier dans lequel le débat reste inachevé.
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger
le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger est une institution nationale consultative et de prospective créée par Dahir en décembre 2007. Le CCME a été constitutionalisé à l'occasion de la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum du 1er juillet 2011. Le CCME est notamment chargé du suivi et de l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger. Il a en outre pour mission d'émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s de l'étranger à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays et de consolider les rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence.
Regroupant des membres délibérants et des membres observateurs représentant les principaux ministères et institutions impliqués dans la problématique migratoire, le CCME a tenu sa première plénière en juin 2008 ; celle-ci a notamment mis en place six groupes de travail rassemblant les membres, désignés pour un mandat de quatre ans.
Une approche genre aussi systématique que possible
Organisées dès le mois de décembre 2008, les « Rencontres des Marocaines d'ici et d'ailleurs » ont constitué une première illustration de cette démarche et sont devenues depuis un rendez-vous attendu, avec la participation, en 2008 et en 2009, de plus de 400 personnes en provenance de plus de vingt pays. Pour la troisième édition de ces rencontres, le CCME a décidé d'organiser des rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde, pour aller au plus près des spécificités de chaque région : en Europe, où la rencontre a eu lieu les 18 et 19 décembre 2010 à Bruxelles et aux Amériques, où la rencontre a été organisée les 14 et 15 mai 2011 à Montréal.
La rencontre internationale sur les retraités marocains, tenue en mai 2009, en partenariat avec douze associations de retraités et le Premier forum des jeunes marocains du monde, organisé avec le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger (Ifrane, les 27 et 28 Juillet 2010) sont autant de manifestations en vue de prendre en compte la diversification croissante des populations.
Amplifier l'action culturelle au sein de l'émigration
Convaincu de l'ampleur des attentes de l'immigration et notamment des jeunes générations dans le domaine culturel, le CCME contribue au renforcement de l'offre culturelle du Maroc par l'édition de CD de musique, la traduction et la publication d'œuvres d'auteurs marocains de l'étranger, le soutien aux manifestations culturelles des acteurs associatifs marocains, la présence des artistes marocains de l'étranger dans plusieurs festivals au Maroc, le soutien de la présence des plasticiens marocains de l'immigration dans des salons internationaux, ...
Le CCME a également prêté son concours au montage de quatre expositions sur l'histoire de l'immigration présentées, après leur circulation en Europe, dans dix villes marocaines et notamment dans les grandes zones d'émigration. Une exposition portant sur les relations entre le Maroc et l'Europe, depuis le XIème siècle, a été présentée à Bruxelles, Rabat et Anvers, avant une escale à l'Hôtel de Ville de Paris, en septembre 2011.
En février 2012, le CCME était présent pour la quatrième année consécutive au Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca, dans stand commun avec le Conseil de la concurrence, le Conseil national des droits de l'Homme et l'Instance centrale de prévention de la corruption. Les quatre institutions ont voulu célébrer avec le public et les exposants cette grande fête populaire de la culture et de la citoyenneté.
Partenaire du Conseil consultatif des droits de l'Homme en 2009, le CCME avait rendu hommage en 2010 avec ses partenaires, le ministère de la Culture et le ministère délégué Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, aux écrivains marocains du monde, invités d'honneur de la seizième édition du SIEL. En 2011, à l'occasion de la 17ème édition du SIEL, le thème du stand du CCME était "Littératures - Migrations – Méditerranée".
Dans le même esprit de renforcement de l'offre culturel du Maroc, le Conseil a participé au Salon du livre de Maghreb de Montréal en mars 2011. Il a pris part à la 26ème édition du Salon international du livre et de la presse de Genève en avril 2012, lors de laquelle le Maroc était l'hôte d'honneur. Puis, lors du dernier trimestre 2012, le CCME a participé à la saison culturelle et citoyenne du Maroc en Communauté française de Belgique et à Bruxelles, DABA Maroc.
Une réflexion sereine sur l'islam en Europe
L'enracinement des populations de confession et de culture musulmanes en Europe soulève des problématiques inédites. Le Conseil a entamé une réflexion de fond par l'organisation de trois colloques internationaux : à Fès (Le statut juridique de l'islam en Europe, Mars 2009), à Casablanca (L'islam en Europe : quel modèle ? Juin 2009) et à Strasbourg en partenariat avec le Secrétariat général du Conseil de l'Europe (Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux, Mars 2010). Ces colloques rassemblent des universitaires européens, des représentants des pouvoirs publics de ces pays ainsi que des acteurs associatifs musulmans. Quatre conventions ont été signées avec des institutions académiques marocaines spécialisées et des partenariats étroits sont en cours avec des institutions européennes similaires.
Contribuer au développement de la recherche scientifique
Estimant que l'élaboration de politiques publiques pertinentes à même de suivre les mutations de l'émigration exige l'établissement d'un agenda national de la recherche, le Conseil a mené plusieurs actions dans ce domaine. Il a ainsi soutenu les colloques scientifiques organisés au Maroc par les équipes de recherche marocaines, organisé un colloque international sur l'apprentissage des langues en immigration, un autre sur les nouveaux paradigmes en sciences sociales sur l'immigration, signé des conventions avec plusieurs universités marocaines et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (en partenariat avec le MCMRE) en vue d'y ouvrir des centres documentaires, ... Le CCME œuvre également pour la création d'un fonds national de recherche sur l'émigration.
Deux sondages, dont le dernier en partenariat avec le MCMRE, portant sur les attentes des Marocains d'Europe ont été réalisés.
Evaluer les politiques publiques
En vue d'assurer sa double fonction d'institution consultative et de prospective, le CCME procède à une série d'études sur les politiques publiques marocaines ainsi que sur les dynamiques migratoires internationales et les débats qu'elle suscite tant au Maroc que dans les pays de résidence. En parallèle, et grâce à l'implication des membres observateurs, plusieurs auditions des principaux départements et institutions - publiques et privées - concernés par la problématique migratoire ont été tenues. Des séminaires et des colloques ont été organisés concernant différentes problématiques en rapport avec la mission du Conseil (les sportifs Marocains du monde, les journalistes Marocains du monde, l'apport des associations marocaines à l'étranger dans le co-développement, l'impact de crise économique sur les migrants Marocains en Espagne et en Italie, les migrants en situation irrégulière au Maroc, etc.).
Le CCME mène aussi dans ce cadre une politique de suivi et de partenariat avec les institutions internationales impliquées dans la réflexion et l'action dans le domaine de l'immigration.
Une réflexion argumentée et pluraliste sur la citoyenneté
Le CCME a organisé en mars 2009 la Première rencontre internationale des Conseils de l'émigration. Elle s'est conclue par la création d'un comité de liaison et d'un secrétariat assuré par le CCME. La deuxième rencontre est prévue en Espagne. Cette réunion a permis un important échange d'expériences en matière de participation citoyenne des émigrés. Une étude présentant les expériences internationales dans ce domaine a été rédigée par l'équipe de chercheurs du CCME. Le Dahir portant création du Conseil lui confère la mission d'élaborer des avis sur la composition du futur Conseil et sur les modalités de participation des émigrés marocains à la vie démocratique de la nation. L'élaboration de ces avis devra être précédée par une large concertation que le Conseil est tenu de mener avec les acteurs des communautés marocaines à l'étranger, les acteurs politiques et les institutions concernées au Maroc même.
L'organisation d'un séminaire sur les réformes constitutionnelles, les 18 et 19 juin 2011 à Casablanca, au lendemain du Discours de Sa Majesté le Roi annonçant la tenue du référendum du 1er juillet, a enrichi le débat autour de la citoyenneté des Marocains du monde
Le séminaire était l'occasion de présenter deux études inédites. La première est intitulée « Représentation & participation politique des citoyens de l'étranger : Etat des lieux des expériences nationales. Modalités & limites ». La seconde est une étude comparative sur la place accordée à l'immigration et aux communautés expatriées dans la constitution du pays d'origine. Elle a concerné 45 pays.
Encourager la contribution des compétences de l'étranger au développement
Convaincu de la nécessité d'amplifier l'apport des compétences marocaines à l'étranger au développement du Maroc, le CCME a organisé plusieurs réunions avec à chaque fois des dizaines de cadres marocains hautement qualifiés (Montréal, Barcelone, Toulouse, Lyon, etc.). Il a mis en place un réseau social permettant des échanges et des débats, organisé en mars 2010, en partenariat avec le MCMRE, un séminaire sur la contribution des Marocains du monde au débat sur la Charte nationale pour l'environnement, avec plus de cinquante experts marocains résidant à l'étranger.
Un séminaire international sur la contribution des compétences marocaines du monde a eu lieu à Rabat au mois de mars 2012. Ce séminaire était l'occasion de présenter les résultats d'une étude inédite menée par le CCME sur les politiques publiques et les actions associatives de mobilisation des compétences entreprises au Maroc sur les vingt dernières années.
L'immigration a toujours joué un rôle primordial dans la société canadienne. Elle est l'un des moyens d'intervention modeme utilisés par le Québec pour relever les défis auxquels il est confronté et assurer son développement démographique, économique, social et culturel.
Il s'agit d'un des instruments qu'a mis en place l'Etat pour la mobilisation des compétences marocaines de l'étranger en faveur du développement économique et social…Suite
Le 4e forum international des Marocains du monde, Ambassadeurs de l’espoir, se tiendra du 24 au 26 mai prochain à Reggio d’Emilie en Italie. Le débat portera sur la contribution de la diaspora marocaine au projet de la régionalisation avancée.
L'Ecole de gouvernance et d'économie (EGE) de Rabat a conclu récemment un partenariat avec le Centre africain de complémentarité scolaire, universitaire et de promotion (CACSUP-Sénégal), ayant pour objectif de faciliter l'accès à l'information et aux concours pour les étudiants de l'Afrique subsaharienne intéressés par le domaine des sciences politiques, économiques et sociales.
Cet accord, qui porte sur une représentation de l'EGE au Sénégal ainsi que la totalité de la sous-région, les étudiants ciblés étant ceux issus des pays d'Afrique de l'ouest francophone, vise à former les futurs dirigeants des pays africains, de les doter de compétences nécessaires et de leur permettre de bénéficier de bourses pour qu'ils puissent poursuivre leurs études à l'EGE dans les meilleures conditions, indique mercredi un communiqué de l'école.
Le présent partenariat sera renforcé par la présence des équipes de l'EGE à la journée internationale des étudiants africains, prévue le 9 mars à l'université Cheikh Anta Diop à Dakar sous le thème "les étudiants diplômés, défis de l'emploi et de l'entreprenariat", précise la même source.
L'EGE Rabat, créée en 2008, ambitionne de fournir des formations en sciences économiques, politiques et sociales aux décideurs des secteurs public et privé.
06 mars 2013
Source : MAP
Un millier de personnes ont rendu hommage mercredi au Mozambicain mort dans un commissariat après avoir été traîné menotté à un véhicule de police la semaine dernière, suite à un banal contrôle pour un taxi collectif mal garé.
La foule a hué les représentants de la police, les obligeant à quitter le stade de Daveyton, township de la périphérie est de Johannesburg où Mido Garcia est mort à l'âge de 27 ans le 26 février, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des participants brandissaient des portraits de la victime, chantant, criant.
Ils ont entonné "Umshimi wami" (apporte-moi ma mitraillette), ancienne chanson favorite du président Jacob Zuma désormais régulièrement reprise pour dénoncer les bavures de la police sud-africaine.
"Je suis ici parce qu'ils ont pris mon frère", a témoigné Mandla Ncube, un immigré zimbabwéen de 29 ans. "Ils nous traitent mal", a-t-il dit de policiers sud-africains toujours prompts à s'en prendre aux immigrés venus d'autres pays d'Afrique.
"Ce n'est pas la première fois qu'ils ont tué", a dit une écolière, dans un poème.
La foule a en particulier ovationné Graça Machel, l'épouse mozambicaine de l'icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela
"Le niveau de colère et d'agressivité chez les Sud-Africains est beaucoup plus profond que nous l'avions imaginé", a déclaré Mme Machel.
"Nous avons de sérieux problèmes que nous devons affronter et nous devons le faire maintenant", a-t-elle dit, estimant que l'Afrique du Sud est "une société qui saigne et respire dans la douleur".
Des membres de la famille de Mido Garcia étaient présents à la cérémonie, ainsi que des amis venus du Mozambique, et aussi l'ambassadeur de ce pays voisin et des représentants de l'ANC et du Frelimo, les partis au pouvoir en Afrique du Sud et au Mozambique.
Une vidéo montrant l'agonie de Mido Garcia avait outragé l'Afrique du Sud, levant une fois de plus le voile sur les agissements peu glorieux de sa police.
Mido Garcia doit être enterré samedi près de Maputo.
L'audience devant décider d'une éventuelle libération sous caution des huit policiers inculpés pour son meurtre doit quant à elle débuter vendredi.
06 mars 2013
Source : AFP
François Hollande a présidé jeudi la cérémonie d'hommage à Stephane Hessel, l'auteur du manifeste "Indignez-vous" dont le succès mondial a inspiré les "indignés" occidentaux et qui est décédé la semaine dernière à l'âge de 95 ans.
Le chef de l'Etat a célébré la mémoire de l'ancien résistant, qui fut déporté pendant la Seconde Guerre mondiale dans la cour d'honneur de l'hôtel des Invalides, où les honneurs militaires lui ont été rendus.
"Nous sommes réunis, rassemblés autour d'un homme qui fut une conscience, un grand Français, un juste", a-t-il dit en présence des membres du gouvernement, des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que de nombreux proches de Stéphane Hessel.
"Stéphane Hessel était un homme libre, libre de ses choix, libre de ses engagements, libre de sa parole, libre de sa vie. La vérité, c'était sa passion", a-t-il ajouté.
Une pluie d'hommages, venus surtout de la gauche, a accompagné la mort de Stéphane Hessel mais quelques voix discordantes se sont fait entendre.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRFI) a dénoncé la "mise au pavois" d'un homme s'accommodant, selon lui, avec la vérité historique et qui "fut avant tout un maÂŒtre à ne pas penser."
Les prises de position pro-palestiniennes de Stéphane Hessel lui ont valu des critiques d'une partie de la communauté juive.
S'étonnant de "l'aveuglement des médias", Claude Moisy, ancien PDG de l'Agence France Presse, a souligné dans Le Monde que Stéphane Hessel n'était pas coauteur de la Déclaration des droits de l'homme comme cela été écrit partout.
« APPEL A LA LUCIDITE »
Né en 1917 à Berlin, Stéphane Hessel avait été naturalisé français à l'âge de 20 ans.
Cet ami personnel de l'ancien président du Conseil Pierre Mendès-France et de l'ex-Premier ministre Michel Rocard avait fait une carrière atypique dans la diplomatie, notamment aux Nations unies, au Vietnam et à Alger.
Il a connu un succès planétaire à l'âge de 93 ans avec son manifeste "Indignez-vous", paru en octobre 2010, qui s'est vendu à plus de quatre millions d'exemplaires.
Il y dénonçait notamment l'écart croissant entre les très riches et les très pauvres, le traitement fait aux sans-papiers et aux immigrés, ainsi que la dictature des marchés financiers.
Mais pour François Hollande, son opuscule "n'était pas une invitation à la révolte, mais à la lucidité" et son indignation était "une exigence d'action".
"Il exprimait son engagement de mille manières", a ajouté le chef de l'Etat, revenant sur les différentes actions de Stéphane Hessel, "toujours prêt à participer, à lancer une initiative."
Son engagement était "basé sur des convictions fortes, qui donnent un sens à une existence", a ajouté François Hollande. "Cet esprit-là ne mourra jamais. Il a un nom : c'est celui de la République".
Auparavant, l'actrice Carole Bouquet, porte-parole de l'association "La voix de l'enfant", dont le président d'honneur était Stéphane Hessel, avait lu un poème d'Apollinaire, "La jolie rousse", que l'ancien résistant "aimait tant".
7 mars 2013, Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
Source : Reuters
Plus de 15.000 super visas pour parents et grands-parents ont été délivrés depuis le lancement du programme en décembre 2011 pour accélérer la réunification familiale, a annoncé mercredi, le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney.
Le super visa pour parents et grands-parents, conçu pour permettre aux parents et aux grands-parents d'effectuer des séjours au Canada d'une durée maximale de deux ans à la fois, a suscité beaucoup d'intérêt. Il jouit en effet d'une grande popularité, avec plus de 1.000 super visas délivrés chaque mois, avec un taux d'acceptation de 86 pc, selon les chiffres publiés par le département canadien de l'Immigration.
Le super visa ûun visa pour entrées multiples valide pour une période pouvant aller jusqu'à 10 ansû "apporte une flexibilité aux familles et sa popularité est manifestement en hausse", a déclaré le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, qui s'est dit "heureux" de constater que les parents et grands-parents sont de plus en plus nombreux à tirer profit de la possibilité de passer de plus longues périodes avec leurs êtres chers au Canada.
07 mars 2013
Source : MAP
La secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations Maggie De Block, a annoncé, jeudi 7 mars 2013, l’entrée en vigueur à partir du mois de juin de mesures visant à réduire les coûts médicaux urgents pour les personnes en séjour illégal en Belgique.
Cette réduction passera, notamment, par le transfert de la prise en charge de ces coûts à la Caisse auxiliaire d'assurance maladie-invalidité (CAAMI), au lieu des Centres publics d’action sociale (CPAS).
Ce transfert permettra aussi « d'alléger le travail des CPAS, qui ne sont pas familiers avec la complexité de l'aide médicale et croulent sous les charges administratives en constante croissance ».
7/3/2013
Source : CCME
Aujourd’hui, de nombreux pays s’engagent sur la voie d’une réflexion partagée autour de la nécessité de penser le principe de protection de la diversité culturelle avec celui des droits de l’être humain, de la démocratie et du dialogue interculturel1. La Ville de Strasbourg, en collaboration avec l’Observatoire des politiques culturelles, souhaite s’associer à cette dynamique globale pour réinterroger et éclairer la notion de « Vivre ensemble », souvent invoquée sans que ses enjeux soient pour autant pleinement saisis.
Un colloque se tiendra, les 4 et 5 avril à Strasbourg. Durant ces deux journées, séances plénières et ateliers seront proposés pour interroger les pratiques et les enjeux de l’interculturalité au coeur des villes et des métropoles contemporaines. Cherchant à articuler réflexion, expériences de terrain et action publique, avec le souci d'être dans une approche ouverte à plusieurs champs professionnels, la rencontre réunira des chercheurs, des décideurs publics, des acteurs de terrain, au plan local, national et international…Suite
Theresa May, la ministre britannique de l'Intérieur, envisage d'imposer des limitations pour les visas pour les Brésiliens se rendant au Royaume- Uni. Pour le « Financial Times », ce projet est « l'exemple même de la désastreuse politique de l'immigration » de David Cameron qui claironnait, il y a quelques mois lors d'une visite au Brésil, son message, selon lequel le Royaume-Uni était ouvert aux investisseurs. Certes, Theresa May a dû remettre à plus tard son projet d'abandonner les accords avec Brasilia permettant aux Brésiliens de séjourner six mois au Royaume-Uni sans visa. « Mais que cela soit aujourd'hui ou demain, c'est une mauvaise politique », dangereuse pour le tourisme, mais aussi pour les échanges commerciaux et économiques. Ainsi, la lourde bureaucratie pour l'attribution de visas aux touristes chinois a contribué à la chute du tourisme. Certes, des Brésiliens sont en situation irrégulière, quelque 2.000 en 2011 ont été expulsés et les visas répondent également à des motifs sécuritaires. Mais, affirme le « FT », le système d'attribution de visas ne doit pas devenir « une barrière inutile, mais il doit être efficace ». En Grande-Bretagne, le système est plus bureaucratique qu'ailleurs, beaucoup plus que, note le quotidien britannique, dans l'espace Schengen. Pour le « FT » en tout cas, le gouvernement Cameron doit abandonner son objectif de réduire l'immigration nette à moins de 100.000 d'ici à 2015. Car l'économie britannique risque de faire les frais de cette mauvaise politique de fermeture des frontières.
7/3/2013, J. H.-R.
Source : Les Echos
Ces dix dernières années, la mobilité professionnelle internationale a enregistré une croissance record de 25 %. Selon une étude du cabinet d'audit et de conseil PwC, réalisée en février 2013 auprès de 900 entreprises, cette tendance ne fera que s'affirmer dans la décennie à venir.
Concrètement, l'étude prévoit une augmentation de 50 % de la mobilité des travailleurs d'ici à 2020. Fait notable, la proportion de femmes parmi ces talents mobiles est appelée à croître fortement. Elle a, en effet, doublé en dix ans, passant de 10 % à 20 %, et devrait atteindre 27 % à l'horizon 2020.
Vers l'alignement mondial des salaires. Cette mobilité accrue sera favorisée par l'alignement mondial des salaires. Les employeurs des pays occidentaux, traditionnellement plus attractifs en termes de rémunérations et d'opportunités de carrière, perdront progressivement leur avance sur les pays émergents. Les salaires de ces derniers seront "plus ou moins alignés sur les pratiques des multinationales" d'ici à 2020, favorisant le retour de nombreux expatriés originaires de ces pays. Par conséquent, l'étude anticipe l'apparition de nouvelles formes de mobilité afin de répondre à une économie toujours plus internationalisée. Les missions à court terme devraient se développer, tout comme les mutations permanentes, afin d'accompagner la délocalisation des sièges vers ces nouveaux marchés.
Les pays développés restent les destinations privilégiées. Malgré tout, selon d'autres études menées par PwC auprès des futurs managers, "la génération Y" préfère encore évoluer au sein des pays les plus développés. Si 70 % des jeunes diplômés interrogés voudraient travailler à l'étranger et si 53 % se disent prêts à s'installer dans un pays moins développé, seuls 11 % accepteraient de travailler en Inde et 2 % en Chine continentale. Sans surprise, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie demeurent les destinations professionnelles privilégiées. La France, quant à elle, se place au 6e rang de ce classement.
06.03.2013, Christophe Gleizes
Source : Le Monde.fr
Un projet de loi a été déposé au Parlement pour redorer le blason du rayonnement étudiant international de la France.
On ne souvient que la « circulaire Guéant » avait provoqué une levée de boucliers en France, au printemps 2012.
Cette dernière prévoyait en effet de limiter au maximum le séjour d’étudiants étrangers non ressortissants de l’Union Européenne désireux de poursuivre leur expérience pro sur le territoire français.
La France, un pays de choix pour étudier
Cela a fait une bien mauvaise pub à notre pays qui est pourtant la 4ème destination préférée des étudiants du monde entier avec 7 % de l’ensemble soit 260 000, juste derrière les Etats-Unis (18 %), le Royaume-Uni (11 %) et l’Australie (8 %), d’après les chiffres 2010 d’une enquête de l’Unesco, transmis par Figaro.
Hé bien la nouvelle majorité s’est mise en tête de faire bien vite oublier l’image précédemment véhiculée en appuyant le projet de loi d’une députée PS, Dominique Gillot. Ce dernier a été déposé voilà trois semaines à la chambre des représentants et vient en substance assouplir les possibilités d’accueil des étudiants étrangers.
Des améliorations visibles
De plus, le projet de loi facilitera le séjour prolongé d’étudiants particulièrement méritants, comme ceux cumulant plusieurs certifications ou possédant un dossier scolaire de qualité. Au menu, le fait de pouvoir décrocher un permis de séjour pluriannuel et de meilleures options pour le renouveler.
La loi souhaite également appuyer l’insertion professionnelle et permettra d’accéder à davantage d’offres de jobs entre autres par le biais d’une « non-opposabilité de la situation de l’emploi ».
Enfin, pour renforcer l’attractivité nationale, qui a un peu perdu de sa superbe ces dernières années, un doctorat obtenu en France par un étudiant international lui donnera accès à un titre de séjour illimité tandis que les établissements supérieurs pourront désormais passer des partenariats mondiaux sans demander la permission à l’Etat.
6/7/2013, T.C.
Source : MCE/keek.fr
Le Conseil d’Etat a rendu le 13 février 2013 un avis d’une grande importance pour les praticiens du droit des étrangers en général, et des recours contre les refus de titres de séjour et les Obligations de quitter le territoire (OQTF) en particulier.
Dans cet avis le Conseil d’Etat vient préciser que lorsqu’un préfet prononce contre un étranger une Obligation de quitter le territoire (OQTF) à la suite d’un refus implicite de titre de séjour, cette décision portant OQTF doit obligatoirement être motivée.
Pour comprendre l’intérêt de cet avis, un rappel de la pratique et du droit applicable jusque là s’impose.
Dans la rédaction de la loi du 24 juillet 2006 relative à l’intégration et à l’immigration, l’article L.511-1-I du ceseda prévoyait grosso modo que le préfet qui refusait un titre de séjour à un étranger, pouvait assortir cette décision de refus d’une OQTF.
Dans un avis contentieux n°311893 du 28 mars 2008, le Conseil d’Etat en avait déduit qu’il résultait de ces dispositions que le préfet ne pouvait prendre une mesure d’OQTF à l’encontre d’un étranger sans lui avoir dans la même décision, refusé de façon explicite un titre de séjour ; ce qui signifiait qu’un refus de séjour dans un délai de 4 mois (refus implicite), ne pouvait servir de base à une Obligation de quitter le territoire.
En 2011, la loi du 16 juin sur l’immigration est venue modifier l’écriture de l’article L.511-1 du Ceseda.
Il résulte en effet des nouvelles dispositions que l’administration est désormais susceptible de prononcer une OQTF, sans que cette mesure d’éloignement se fonde sur un refus de séjour.
Autrement dit, une OQTF peut être prise contre un étranger après un refus implicite de titre de séjour, refus qui se caractérise au bout de 4 mois de silence gardé par l’administration.
Si l’article L. 511-1 du ceseda prévoit par ailleurs qu’une OQTF doit être motivée, il reste que la loi prévoit également la décision d’OQTF n’a pas à faire l’objet d’une motivation différente de celle de la décision de refus de séjour.
Dans la pratique, lorsqu’une administration est saisie d’une demande de titre de séjour, elle statue le plus souvent de manière explicite et la motivation du refus de séjour sert alors également de motivation à l’OQTF subséquente.
La question que l’on était en droit de se poser est de savoir quel est le régime de la motivation d’une OQTF reposant sur un refus de titre de séjour implicite qui par définition n’est pas motivé.
C’est dans ce sens que la Cour administrative d’appel de Nantes a interrogé le Conseil d’Etat pour savoir si un refus implicite de titre de séjour par l’administration en application de l’article R.311-12 du Ceseda, peut servir de base légale à une obligation de quitter le territoire (OQTF) prise sur le fondement du 3° du I de l’article L.511-1 du même code.
A cette question, le Conseil d’Etat a répondu par un avis positif à la condition que l’OQTF fondée sur un refus implicite fasse l’objet d’une motivation.
07-03-2013, Alain Henri ENAM
Source : Juirtravail
Les nouvelles autorités françaises ont fait le choix d'une nouvelle politique en matière de mobilité entre le Maroc et la France, écrit l'ambassadeur de France à Rabat, M. Charles Fries.
Dans une tribune publiée mardi par le quotidien L'Economiste, l'ambassadeur note que sans remettre en cause la nécessité de l'encadrer, le nouveau gouvernement français souhaite promouvoir la mobilité en tant que vecteur de rayonnement et de développement économique. Il a, à ce propos, mis l'accent sur la mise en Âœuvre de mesures complémentaires destinées à faciliter les conditions de délivrance de visas.
Ces dispositions concernent les visas de court séjour et s'adressent plus particulièrement à certaines catégories de demandeurs: Hommes d'affaires, élus, haut-fonctionnaires, conjoints de Français, anciens combattants, universitaires, chercheurs, artistes, journalistes, sportifs de haut niveau , a-t-il expliqué, ajoutant que nous souhaitons faciliter au maximum les procédures auxquelles sont soumis les demandeurs de visa marocains, afin d'encourager la mobilité entre nos deux pays .
Après avoir souligné que les services consulaires français au Maroc délivrent plus de 150.000 visas par an et que plus de 90 pc des demandes de visa reçoivent une réponse positive, le diplomate s'est félicité de l'amélioration des conditions d'accueil dans les consulats de France dans le Royaume grâce notamment l'externalisation du système de prise de rendez-vous qui a permis de réduire fortement les délais d'attente pour les usagers.
Dans le même ordre d'idées, M. Fries a cité les mesures complémentaires annoncées par le premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, visant à renforcer la mobilité entre les forces vives des deux pays notamment la délivrance plus systématique de visas de circulation, pour une durée aussi longue que possible et la limitation au strict minimum des formalités administratives à accomplir.
"Je suis convaincu que nous avons tout à gagner au renforcement de la mobilité entre nos deux pays. C'est dans cet esprit que ces nouvelles mesures s'inscrivent", a estimé le diplomate qui conclut que la prochaine visite au Maroc du Président français François Hollande, permettra de confirmer ces nouvelles orientations et la volonté de la France de s'ouvrir davantage encore à tous les acteurs qui font vivre au quotidien le partenariat d'exception franco-marocain.
05 mars 2013
Source : MAP
Une nouvelle ligne aérienne reliant Tétouan à Amsterdam a été inaugurée mardi par la compagnie turco-néerlandaise "Corendon Dutch Airlines", avec un premier vol en provenance de la capitale des Pays-Bas avec 101 passagers à bord, en majorité des ressortissants marocains résidant dans ce pays.
Cette ligne desservir la vile de Tétouan à travers des vols aller-retour hebdomadaires qui faciliteront le voyage à la communauté marocaine résidant à l'étranger, en particulier durant la haute saison qui coïncide avec les vacances d'été.
Selon le directeur de l'aéroport de Tétouan, Hassan El Mimouni, cette nouvelle ligne aérienne s'inscrit dans le cadre de la stratégie de l'Office national des aéroports qui ambitionne de promouvoir le tourisme et l'économie dans la région, tout en renforçant le transport aérien et ce, en vue d'accompagner le rebond économique et structurant que connait la région Tanger-Tétouan.
La nouvelle ligne vient renforcer celles reliant l'aéroport de Tétouan à d'autres aéroports en France et en Belgique, a ajouté M. El Mimouni dans une déclaration à la MAP, notant que l'aéroport de Tétouan est doté d'équipements techniques modernes en matières d'accueil des passagers et du décollage et atterrissage des avions en conformité avec les normes de l'Organisation de l'aviation civile internationale.
Pour sa part, le Président de la communauté urbaine de Tétouan, Mohammed Idaamar a affirmé que cette nouvelle ligne, qui répond aux attentes des marocains résidant aux Pays-Bas et des acteurs économiques, est en harmonie avec le dynamisme économique et touristique que connait la région.
05 mars 2013
Source : MAP
Le Partenariat pour la Mobilité entre le Maroc et l'Union Européenne implique la signature par le Maroc d'un accord de réadmission des immigrés clandestins en Europe vers le Maroc. Une telle convention auraient de sérieuses conséquences sur la situation des migrants clandestins, et surtout des réfugiés qui n'ont toujours pas de statut légal au Maroc…Suite
Le Mouvement Réformateur (MR), parti de droite, évoque de nouveau la question du droit des Belges expatriés d’élire leurs députés régionaux. Le député wallon, Hervé Jamar, soutenu par trois de ses coreligionnaires a annoncé, lundi 4 mars 2013, le dépôt d’une proposition de résolution devant le parlement wallon afin de leur permettre de participer aux élections régionales de mai 2014.
A noter que les Belges expatriés n’ont pas de représentants dans les différents parlements belges, mais depuis 1999 ils ont la possibilité de participer aux élections fédérales, pour la Chambre et le Sénat, à condition de remplir les conditions administratives requises (notamment l’enregistrement sur le registre des listes électorales). S’ils résident dans un des pays de l’Union européenne, ils peuvent participer aux élections européennes.
Pour les élections régionales, le vote des Belges de l’étranger n’est pas possible. Le député Jamar affirme que «Pour changer les choses, il faut que le parlement fédéral se saisisse du dossier. Ce que le MR wallon veut obtenir à travers une mobilisation des élus wallons en faveur d’une extension du champ d’application de la loi de 1998, qui porte sur les seules élections législatives ».
D’après lui, « il faut mettre fin à la frustration des Belges qui ne peuvent pas choisir leurs élus régionaux. Les temps ont changé : le fait régional a pris de l’ampleur. Beaucoup de Belges de l’étranger gardent un intérêt pour des matières désormais traitées par les entités fédérées : l’école, l’environnement, les successions, les grands travaux… La nouvelle réforme de l’État va encore accentuer les choses. »
6/3/2013
Source : CCME
Le gouvernement du Canada, dirigé par un parlement conservateur majoritaire, a annoncé le 19 février 2013 l'ouverture officielle du Bureau de la liberté de religion. Doté d'un petit budget de cinq millions de dollars, ce Bureau est chargé « de protéger les minorités religieuses menacées et défendre leurs droits, de lutter contre la diffusion de la haine et de l’intolérance fondées sur la religion et de faire la promotion des valeurs canadiennes que sont le pluralisme et la tolérance. » La création de ce Bureau s'inscrit aussi dans une tentative plus large du gouvernement Harper de faire coexister conservatisme et multiculturalisme.
Surfer sur une ambiguïté
Selon les principes du libéralisme classique sur lesquels est fondée la Charte canadienne des droits et libertés, l'État ne peut faire la promotion de valeurs, mais seulement la promotion de la justice et du droit. L'État ne peut donc faire la promotion d'une religion, des religions ou même de l'athéisme. Or, pour certains, la création du Bureau de la liberté de religion démontre que le Parti conservateur du Canada considère que les libertés religieuses sont plus importantes que les autres libertés. Cette hypothèse est appuyée par le fait que le même gouvernement a aboli il y a quelques années l'organisme Droit et Démocratie qui avait pour but de faire la promotion dans le monde de tous les droits et libertés, ce qui incluait les droits et libertés religieuses. Les conservateurs semblent donc jouer sur l'ambiguïté qui existe entre la protection et la promotion de la liberté religieuse, ce qui leur permet de flatter à la fois libéraux et conservateurs. Les libéraux y voient simplement la volonté de protéger le droit d'exercer librement une religion dans le privé. Les conservateurs religieux y perçoivent la promotion de la liberté de religion par-delà les autres libertés.
L'union de la pluralité religieuse dans un conservatisme modéré
En jouant habilement sur l'ambiguïté entre la protection et la promotion des libertés religieuses, le Parti conservateur du Canada devient un pôle d'attraction naturel pour les électeurs ayant une sensibilité religieuse. Cela lui permet d'unir les forces conservatrices religieuses du pays, plutôt que de les voir se diviser. Sans s'entendre sur des principes théologiques précis, plusieurs croyants ont souvent plus d’affinités avec les adeptes d'une autre religion qu’avec les athées ou agnostiques. L'attachement à l'idée de transcendance et à certaines traditions générales issues des grandes religions (importance de la famille, de la fidélité, respect envers Dieu, etc.) rassemble souvent les croyants de diverses confessions. Plusieurs croyants trouvent donc important de souligner, par le politique, l'influence positive de la religion sur leur vie privée et civique par une valorisation claire et assumée de la liberté de religion. Pour ces électeurs, le cadre conservateur ainsi compris semble plus substantiel et attirant que le cadre libéral classique.
Bon coup au plan politique
Dès lors, on comprend mieux la stratégie politique du gouvernement conservateur. Le geste permet de consolider la base électorale du parti, sans faire fuir les plus modérés, en plus de courtiser les minorités religieuses de plus en plus nombreuses dans les grandes villes et banlieues canadiennes. En passant d'un vieux conservatisme identitaire à un nouveau conservatisme « d'ouverture » sur arrière-fond religieux, le gouvernement conservateur attire peu à peu de plus en plus des électeurs issus des communautés immigrantes qui, il y a à peine quelques années, votaient systématiquement pour le Parti libéral du Canada. Ce n'est donc pas une coïncidence si le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, a annoncé l'ouverture du Bureau de la liberté de religion dans une communauté musulmane Ahmadiyya en banlieue de Toronto, mégalopole canadienne où plus de 50 % des résidents sont nés à l'extérieur du pays.
Un conservatisme unique dans le monde
Le conservatisme canadien s'adapte donc à la nouvelle réalité du multiculturalisme. Plutôt que de défendre une identité ou religion particulière, le Parti conservateur tend la main aux adeptes de toutes les religions, en soulignant à gros traits l'importance de la liberté de religion par la création d'un Bureau. Les critiques sont nombreuses, surtout de la part des non-croyants qui craignent de ne pas être protégés comme le sont les minorités religieuses, mais force est de constater qu'il s'agit d'un cas de figure assez unique et intéressant dans le monde.
5.03.201, Marc-Olivier Gagné
Source : La Voix de la Russie
L’Afrique est une destination privilégiée de la diaspora libanaise depuis le XIXe siècle. Mais aujourd’hui, les enfants issus de mariages mixtes installés au pays du Cèdre subissent au quotidien un mélange de racisme et de préjugés sociaux. Reportage.
Il fait nuit, Gemmayze s'agite. Dans ce quartier chrétien de la capitale libanaise, on se presse en talons hauts sur des trottoirs impraticables pour rallier le dernier bar en vue. Eddy Abbas a prévu de boire quelques bières. Ce rappeur de trente ans, membre du groupe Fareeq El Atrash, a les yeux en amande de son père libanais et la peau mate de sa mère ivoirienne. Première interpellation policière à l'heure de l'apéritif. Fouille et contrôle des papiers. « Quand ils ont vu ma carte d'identité libanaise, ils m'ont dit "On pensait que vous aviez besoin d'aide". Ils auraient pu trouver une meilleure excuse », plaisante Eddy, amer, en dégageant les dreads qui tombent sur son front.
Eddy, dont le père dirige une scierie en Côte d’Ivoire, a été envoyé très jeune dans sa famille paternelle au Liban. À l’école, on lui sert du « Yo rastaman ! ». En ville, il découvre les arrestations arbitraires. Un soir à Dora, quartier pauvre de la banlieue beyrouthine, le trentenaire natif d’Abidjan passe une heure à l’arrière d’une Jeep de police, le temps que son frère lui apporte ses papiers.
Amalgames
Beyrouth la cosmopolite n’échappe pas aux amalgames raciaux et socio-économiques. Au jeu du délit de faciès, la classe sociale présumée compte au moins autant que la couleur de peau. « La société libanaise fonctionne par catégories très cloisonnées », explique Nadim Houry, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch. « Entre religion, origine géographique et position socio-économique, les gens cherchent à se distinguer en permanence. À cela s’ajoute l’idée que les Libanais ont une certaine tête. Les métisses sont donc pris pour des migrants pauvres et illégaux. »
Au Liban, la majorité des immigrés africains et asiatiques occupent des emplois subalternes, jugés dégradants par les locaux.
Ce qui est loin d’être une chance. Au Liban, la majorité des immigrés africains et asiatiques occupent des emplois subalternes, jugés dégradants par les locaux. Employée de maison pour les femmes, éboueur ou plongeur pour les hommes : ils représenteraient 30% de la main-d’œuvre. Souvent exploités (1), peu ou pas protégés par le droit du travail, les migrants subissent aussi l’absence de législation en matière de racisme. Seule une circulaire du ministère du Tourisme datant de mai 2012 est censée garantir l’accès aux piscines et plages privées « sans discrimination de race, de nationalité ou de handicap ». Les associations antiracistes ont depuis prouvé son inefficacité, notamment au moyen de testing en caméra cachée (2).
Partir ou rester
Hassan Merheb n’a pas ce problème. « Grâce à ma grande taille, on voit que je suis basketteur. Les gens pensent que je suis Américain et je peux rentrer à la piscine, en club ». Né en Sierra Leone où son père libanais a émigré au début des années 70, le jeune métis n’échappe pas aux remarques dégradantes. Dans les embouteillages monstres de la capitale, au volant de sa jolie Citroën neuve, il s’amuse des regards interloqués. « C’est la pire chose pour les racistes de voir un Noir dans une meilleure position sociale que la leur. »
C’est la pire chose pour les racistes de voir un Noir dans une meilleure position sociale que la leur.
Pour changer les mentalités, Nisreen Kaj, auteure et activiste ayant émigré du Nigeria il y a douze ans, a présenté en 2012 « Mixed Feelings », une série de portraits d’Africains-Libanais issus de toutes les classes sociales. Sur les trente personnes photographiées, deux seulement avaient confié se sentir bien au Liban. Une dizaine d’entre elles a depuis quitté le pays pour l’Afrique. Nisreen aussi pense à partir, « mais pour aller où ? ».
Lassé par l’instabilité politique, Eddy le rappeur devrait bientôt rejoindre son père en Côte d’Ivoire. Les travailleurs du continent noir et d’Asie continuent d’affluer en terre libanaise. Human Right Watch estime aujourd’hui à 200 000 le nombre de domestiques migrants au Liban, soit 25% de plus qu’en2006.
(1) Suicide d’une domestique éthiopienne
(2) Une jeune fille noire interdite de piscine au Liban (testing du Mouvement antiraciste)
05/03/2013, Camille Lorente
Source : Jeune Afrique
Opposée à la politique migratoire mise en place par David Cameron, l’université de Sheffield a produit une étude selon laquelle les étudiants étrangers rapporteraient près de 150 millions d’euros chaque année à l’économie de sa région.
Opposée à la politique migratoire mise en place par David Cameron au Royaume-Uni, et craignant ses potentiels effets pervers, l’université de Sheffield a eu une idée très… universitaire pour manifester son mécontentement. Plutôt que de critiquer le projet du gouvernement à coup d’arguments «idéologiques», elle a préféré dégainer une étude mesurant l’effet de l’immigration étudiante sur son économie locale. L’impact serait très positif, selon l’université ,puisqu’elle représenterait un bénéfice annuel de près de 150 millions d’euros pour le Yorkshire, la région de Sheffield.
L’enquête prend en compte les recettes directes ou indirectes engendrées par l’arrivée de ces jeunes venus d’ailleurs, mais aussi les coûts supplémentaires supportés par la collectivité (services de santé, prestations sociales, etc…). Dépassant désormais les 10.000 euros en moyenne, les frais de scolarité constituent une bonne part des investissements consentis par les étudiants lors de leur arrivée, auxquels il convient d’ajouter les dépenses courantes, comme le logement, le transport, l’habillement, les sorties…
«Des dizaines de milliers d’emplois dépendent des étudiants étrangers»
D’autres avantages sont listés par l’université, parmi lesquels l’avantage diplomatique, au cas où une personne formée en Angleterre atteint un haut niveau de responsabilité dans son pays, ou les revenus touristiques générés par les visites des familles ou des amis.
Enfin, l’étude estime que 8,9 % des étudiants internationaux restent à Sheffield pour y travailler, ce qui permet de «dynamiser son marché du travail». Pour répondre par avance à un argument régulièrement soulevé, l’université note qu’il est «impossible de savoir» si ces étudiants occupent des emplois qui auraient pu aller «à la force de travail locale», mais précise que «près de la moitié des étudiants internationaux de l’université de Sheffield sont inscrits dans des disciplines scientifiques (sciences, technologies, ingénieries et mathématiques) pour lesquelles le Royaume-Uni manque de talents».
«Dans les villes universitaires et leurs alentours, des dizaines de milliers d’emplois dépendent des étudiants étrangers», affirme Paul Blomfield, député travailliste de Sheffield. «Et les bénéfices pourraient être encore plus grands si nous parvenions à consolider notre place sur le marché en pleine expansion de l’Enseignement supérieur». Pour y parvenir, il appelle à sortir les étudiants étrangers des objectifs migratoires globaux, et à repenser les règles qui permettent à ces étudiants de rester travailler en Grande-Bretagne après la fin de leurs études.
Le gouvernement veut réduire le nombre d’immigrés
David Cameron s’est donné comme objectif de réduire les entrées nettes dans le pays de 216.000 par an à moins de 100.000 d’ici à 2015. Or, 40 % de ces immigrants sont des étudiants, un nombre qui a doublé depuis dix ans. Une réforme qui vient en plus de celle des frais de scolarité, lesquels ont triplé depuis l’arrivée au pouvoir du premier ministre.
Paul Blomfield appelle donc le gouvernement à réagir et à modifier le cap, soutenu sur ce sujet par Nadhim Zahawi, un député conservateur. Sans «un message clair» expliquant que «les étudiants internationaux sont les bienvenus au Royaume-Uni», il craint des effets désastreux sur l’attractivité du pays à long terme. Le nombre d’étudiants non-européens en Angleterre, qui a chuté pour la première fois en 16 ans, et le dernier classement réalisé par le Times Higher Education ,qui voit disparaître un établissement britannique du top 100 mondial après en avoir déjà perdu deux l’an dernier, ne devraient pas les rassurer…
05/03/2013 Quentin Blanc
Source : Le Figaro étudiant
Des « brigades migratoires » patrouillent les rues de la capitale russe. Il s’agit d’un projet commun de la direction du Service fédéral de migrations de Russie et de la Milice populaire. L’objectif est de contrôler des papiers des étrangers et d’expliquer à ceux-ci leurs droits et obligations. Notre correspondant s’est joint à l’une des brigades.
Il est sept heures, on est avenue Leningrad, au nord de Moscou. Dans une voiture appartenant au Service de migrations garée à proximité du métro Sokol, une brigade reçoit les dernières instructions. Ce soir l’inspecteur de l’un des départements moscovites du Service de migrations, major Zourab Nikouradzé, a sous son commandement deux volontaires de la Milice populaire qui sont deux étudiants de l’Institut de l’aviation de Moscou. Le major leur distribue des gilets bordeaux portant une inscription en russe et en anglais « Brigade migratoire ».
« Votre mission est de nous aider. Nous allons effectuer le contrôle de papiers. Il y aura des tracts spéciaux à l’attention des étrangers, expliquant comment s’enregistrer, comment se comporter pour ne pas violer les lois russes. Nous allons distribuer ces tracts. Tout citoyen peut s’approcher de vous pour vous informer sur des lieux où se trouvent, selon lui, des étrangers en situation irrégulière. Il vous faut nous transmettre cette information, nous allons la vérifier ».
Les volontaires font eux aussi l’objet de vérifications. Tous les volontaires ne sont pas acceptés parce qu’outre une bonne forme physique il faut être d’humeur placide. Seuls ceux qui se montrent bienveillants à l’égard des étrangers, peuvent intégrer des « brigades migratoires ». L’un des volontaires, étudiant en quatrième année Alexandre Khorkine, se considère comme un milicien prêt à travailler sur tous les fronts que ce soit une « brigade migratoire » ou la police.
En créant des « brigades migratoires » le Service fédéral de migrations voudrait casser cette image de lui comme d’un organe contrôlant les étrangers. Rencontrer une « brigade migratoire » dans les rues aidera les étrangers à apprendre à faire confiance aux services de migrations ce qui devra diminuer le nombre de personnes en situation irrégulière dans la capitale russe.
6.03.2013, Grigori Milenine
Source : La Voix de la Russie
Les jeunes, au Maroc, sont tentés par l'idée d'émigrer pour améliorer leur situation, affirme une étude.
Une nouvelle étude révèle que 42 % des Marocains nourrissent le désir de vivre à l’étranger. Et l’intention d’émigrer est plus forte chez les jeunes.
Ces conclusions apparaissent dans une enquête menée par l’Association marocaine d’Etudes et de Recherches sur la Migration.
Selon le rapport rendu public le 26 février, l’intention déclarée ne change pas considérablement selon le niveau d’éducation, mais la propension ou le potentiel à migrer sont plus importants chez les personnes qui ont un niveau élevé et un niveau moyen d’éducation.
Si "le chômage encourage l’émigration dans certaine mesure", les données de l’enquête démontrent que la migration ne concerne pas uniquement les catégories sociales pauvres ou les sans-emplois, dit l'étude.
L’enquête révèle que la difficulté à trouver un emploi est la raison de départ la plus fréquente chez les personnes ayant un faible niveau d’éducation.
Contactés par Magharebia, des jeunes manifestent en effet leur désir de s’installer à l’étranger.
Hicham Bourebbah, 28 ans, a obtenu son diplôme en comptabilité il y a six ans et peine à trouver un emploi stable.
"Je sais que l’Europe est en crise. Mais, je n’ai plus d’espoir ici au Maroc. Je veux explorer d’autres cieux pour pouvoir décoller", explique-t-il.
Comme Hicham, Noura Cherrafi, 25 ans, diplômée en gestion d’entreprises, veut aller tenter sa chance à l’étranger pour échapper au gouffre du chômage.
"Depuis trois ans, je ne fais que passer des stages sans être embauchée. Je suis déprimée. Ma famille veut me marier", raconte-t-elle.
"Mais, moi je veux travailler et avoir mon autonomie financière. Puisqu’au Maroc, je peine à réaliser mes rêves, je pense à immigrer en France", dit-elle avec détermination.
Ce désir est manifesté au moment où un certain nombre d'immigrés retournent au Maroc en raison des répercussions de la crise économique.
Une enquête de la Fondation Européenne pour la Formation a concerné les migrants de retour au pays. Plus des deux tiers d’entre eux ont épargné durant leur séjour à l’étranger. L’épargne est, le plus souvent, utilisée pour l’achat de propriétés.
Un tiers des migrants de retour dans le pays pense à émigrer de nouveau. Seulement 5 % ont décidé d'y revenir pour investir.
Les compétences acquises pendant la migration ne sont pas assez valorisées après le retour au pays, ce qui représente un manque à gagner pour le migrant, le Maroc et le pays d’accueil, regrette Madlen Serban, directrice générale de la Fondation Européenne pour la Formation.
Conscient des difficultés rencontrées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), le gouvernement a mis en place, le 27 février, un programme pour encourager cette communauté à investir.
Un expatrié désireux d'investir au Maroc pourra ainsi bénéficier d’une subvention de l'Etat allant jusqu’à 10 % du montant du projet et d’un emprunt bancaire de l’ordre de 65 %. Il aura également la possibilité de bénéficier d'un accompagnement, même s’il s’associe avec un investisseur marocain ou étranger.
05-03-2013, Siham Ali
Source : Magharebia
En 1946, une région enclavée des Alpes autrichiennes enregistre un étrange pic démographique. Deux cents à trois cents bébés naissent de soldats marocains enrôlés dans l'armée française qui occupe alors la zone. Une filiation longtemps passée sous silence...Suite
Les nouvelles autorités françaises ont fait le choix d'une nouvelle politique en matière de mobilité entre le Maroc et la France. Sans remettre en cause la nécessité de l'encadrer, le nouveau gouvernement souhaite promouvoir la mobilité en tant que vecteur de rayonnement et de développement économique, comme l'a annoncé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls…Suite
Les autorités ibériques ont présenté à leurs homologues marocaines les garanties assurant l'application des conditions de la Kafala par les tuteurs espagnols…Suite
Suite à un jeu de chaises opéré par le Centre démocrate et humaniste (Cdh), dont a résulté la désignation d’un nouveau ministre de l’Emploi bruxellois, le député bruxellois Hamza Fassi-Fihri a été désigné par son parti, lundi 4 mars 2013, président du Parlement de la COCOF.
Dans le système fédéral belge, la Commission communautaire française (COCOF) assure, au sein de la Région bruxelloise, les compétences communautaires relevant de la Communauté française au sud de la Belgique. Il s'agit principalement de la culture, de l'enseignement (gestion des bâtiments et du transport scolaires), des soins de santé, de l'aide aux personnes, du tourisme, de la promotion sociale, de la reconversion et le recyclage professionnels et des infrastructures sportives.
En plus de l’organe exécutif de la Commission communautaire française, qui se compose des ministres francophones et des secrétaires d'Etat francophones du Gouvernement régional, la COCOF est dotée d’un organe législatif, dit Parlement francophone bruxellois.
Ce dernier sera donc présidé par Hamza Fassi-Fihri jusqu’à la fin de l’actuelle législature (juin 2014). Son assemblée est constituée des 72 membres du groupe linguistique francophone au sein du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Natif de Kénitra, Hamza Fassi-Fihri a grandi en Belgique. Journaliste de formation, il a rejoint le Centre démocrate humaniste en 2004, et a assuré la présidence nationale des jeunes de son parti de 2004 à 2007. Il est député au Parlement bruxellois depuis 2007, et a été échevin (adjoint au maire) à la Ville de Bruxelles en charge de l’Etat civil, de la Culture et de l’Emploi-Formation, jusqu’en décembre 2012. Il est conseiller communal à Bruxelles depuis les dernières élections d’octobre 2012 et président de la section de Bruxelles-Hal-Vilvorde de son parti, le Cdh.
5/3/2013
Source : CCME
Les propositions de la Commission européenne visent à renforcer le contrôle des personnes qui pénètrent dans l'espace Schengen, à accélérer les procédures pour celles qui s'y rendent fréquemment et à améliorer la sécurité.
Les citoyens de l'Union européenne peuvent voyager librement, sans passeport, d'un pays à l'autre de l'espace Schengen, sans devoir subir de contrôles aux frontières. Les étrangers qui se rendent dans l'Union jouissent également de cette liberté, une fois leur passeport contrôlé à leur entrée dans l'espace Schengen.
Cependant, le nombre de voyageurs étrangers qui se rendent dans l'Union augmente, ce qui risque d'allonger le temps d'attente aux postes-frontières si les procédures ne sont pas rationnalisées.
La Commission propose donc un système commun d'enregistrement électronique aux frontières, qui permettrait d'accélérer les procédures d'entrée et de sortie des voyageurs légitimes tout en améliorant la sécurité pour tous les États membres.
Programme d'enregistrement des voyageurs
Les personnes qui se rendent fréquemment dans l'Union européenne pourraient participer à un nouveau programme leur permettant de pénétrer dans l'espace Schengen en ne devant se soumettre qu'à des contrôles simplifiés aux frontières. Elles recevraient une carte lisible par machine une fois établi qu'elles remplissent bien les conditions requises.
Une fois enregistrées, elles pourraient utiliser cette carte dans des portiques automatiques d'entrée et de sortie prévus à cet effet, en évitant les procédures manuelles de contrôle des passeports. Ces portiques électroniques contrôleraient les cartes, les documents de voyage et les empreintes digitales des voyageurs pour vérifier qu'ils sont bien légitimes.
Près de cinq millions de voyageurs devraient utiliser ce système chaque année. Il s'agit notamment d'hommes d'affaires, de travailleurs disposant de contrats de courte durée, d'étudiants et de personnes habitant à proximité des frontières de l'Union. Il est dans notre intérêt de faciliter leur entrée autant que possible: en 2011, les voyageurs étrangers ont contribué à l'économie de l'Union européenne à hauteur de 271 milliards d'euros.
Enregistrement électronique des entrées et sorties
Les procédures seraient également améliorées pour tous les voyageurs. Grâce au système d'enregistrement électronique commun, les autorités seraient en mesure de vérifier rapidement si un voyageur étranger a enfreint les règles.
Ce nouveau mécanisme remplacerait le système manuel actuel, qui repose essentiellement sur le contrôle des cachets et l'apposition de visas sur les documents de voyage. Ce système prend beaucoup de temps et ne permet pas aux autorités de repérer facilement les personnes qui sont restées dans l'Union pendant une période plus longue que celle autorisée.
Prochaines étapes
Les propositions de la Commission doivent maintenant être examinées par le Parlement européen et le Conseil, en vue de leur mise en oeuvre d'ici 2018.
04/03/2013
Source : News press/Commission Européenne
Rachid Santaki est né en 1973 à Saint-Ouen, a grandi à Saint-Denis, c’est sans doute ce qui lui a donné l’énergie nécessaire pour être à la fois entrepreneur, journaliste, scénariste et romancier. Il a signé La petite cité dans la prairie (Bords de l'eau, 2008), Les anges s'habillent en caillera (Moisson rouge, 2011) et un roman est annoncé pour les prochains jours, Flic Ou Caillera, chez Masque.
Dans Des chiffres et des litres, la France est tout entière rivée à son téléviseur et aux prouesses de l’équipe de France de football, équipe black-blanc-beur qui en 1998 emportera le trophée mondial et l’adhésion nationale. Au même moment, celui qui aurait pu être le petit frère d’un des héros de la France footballistique (et au delà), Hachim, un jeune de Saint-Denis, intelligent et sensible, doué pour les études, apprenti journaliste, va se fourvoyer dans le commerce de drogue. Alors que le Stade de France brille de mille feux et d’autant de cocoricos, les cités alentours restent plongées dans le noir, le noir de l’indifférence et de l’abandon, le noir des trafics en tout genre, des bandes et d’un quotidien dominé par le rapport de force, la peur, l’agression ou l’évitement, des codes dures, inhumains qui obligent à plier ou à se casser.
Rachid Santaki ouvre son roman avec un cadavre au corps torturé, retrouvé dans un terrain vague, il décortique l’organigramme du bitume et le cursus de la "bigrave" ou deal de shit, il montre les impasses de la violence et de la prison, les dérapages de la politique du chiffre-roi, les flic ripoux mais aussi l’histoire de l’immigration algérienne, marquée ici par le souvenir du 17 octobre 1961, qui plombe le quotidien des anciennes générations à commencer par celui de l’inspecteur Perrin dit "Papy" et de son pote Omar, le bistrotier.
Le roman est sombre comme peut l’être le quotidien de trop de jeunes parqués loin de la ville, sans perspective autre que celle des barres et des tours. Une ombre gagne et menace les cités, une ombre qui court entre des bâtiments fatigués, intimide dans les halls d’immeubles et souille les intérieurs, celui des familles, comme celle de Hachim, laissant une mère éplorée, un père déshonoré et une sœur révoltée. Il n’y a rien à attendre de cette chienlit ! Qu’on se le dise.
Pourtant, Santaki pointe aussi, presque en creux, la vitalité de ceux qui refusent de s’apitoyer sur leur sort ou de se perdre à cause du désamour national. La résilience n’est pas qu’un concept pour auditeur de France Culture ! Elle s’expérimente quotidiennement dans cette ville, Saint Denis qui "baille une mauvaise haleine, s’étire et se lève. Je l’aime pas pour ses cités, mais pour son âme, ce qu’elle fait de nous, des débrouillards" dit Hachim. Sans tralalas ni trémolos, Santaki montre qu’on sait aussi se battre et que les "quartiers", comme autant de ruches, bourdonnent d’un dynamisme polymorphe nourri de sport (ici la boxe thaï), de réussite scolaire, de valeurs d’entraide, de créations et de subversions artistiques à la sauce poétique, langagière, rap, tags et autres. La langue utilisée par l’auteur en témoigne : mélange de classicisme et de vocabulaires de "téci", de métissages linguistiques aussi, qui emprunte aux parlers de l’immigration où domine l’arabe. Certes le lecteur risque de s’égarer entre les "achipe-achopé", "sclague" "teum-teum", "heb’s" et autres "gueush" (un lexique en fin de volume n’aurait pas été de trop), mais l’auteur maîtrise son affaire, son intrigue et ses personnages.
Ce que montre Santaki c’est que ces banlieues ne sont pas sur une autre planète, une étrangeté, un barnum extérieur au genre humain comme hier certains zoos. Elles sont au cœur du pays et du devenir collectif. Des beurs, des blacks et autres relégués de l’urbain dealent et se fourvoient, mais le système vit de ses consommateurs et usagers paisiblement installés de l’autre côté du périphérique où dans quelques propriétés bourgeoises. La nuit, les rêves de la plupart de ces mômes sont agités des mêmes images et des mêmes désirs que les autres jeunes. Rachid Santaki tend un miroir, celui de la France d’aujourd’hui. Pas sûr que son reflet soit reconnu. Regardez où sont reléguées les illusions de 1998 et d’une France Black-blanc-beur : dans un pain au chocolat !
04/03/2013, Mustapha Harzoune
Source : Site de CNIH
La France a plaidé lundi pour "un accord équilibré" sur la mobilité, en cours de discussion entre le Maroc et l'Union européenne, "intégrant à la fois des facilitations de visas pour certaines catégories de personnes et des procédures de réadmission efficaces".
"La France soutient la mise en place d'un partenariat pour la mobilité avec le Maroc", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse.
"Nous sommes en effet convaincus qu'il permettra à l'Union européenne et au Maroc de disposer d'un cadre opérationnel pour aborder les problématiques de mobilité et les questions migratoires", a-t-il ajouté.
"Notre objectif doit être de parvenir à un accord équilibré, intégrant à la fois des facilitations de visas pour certaines catégories de personnes et des procédures de réadmission efficaces", a-t-il affirmé.
En visite au Maroc, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso avait annoncé vendredi le lancement de la négociation d'un accord "pour faciliter les procédures d'octroi des visas pour certaines catégories de personnes, notamment les étudiants, les chercheurs et les hommes et femmes d'affaires".
04 mars 2013
Source : MAP
Les valeurs humaines et morales telles que le respect, la tolérance, la solidarité et la dignité ont été mis en exergue, dimanche soir, lors d'une manifestation religieuse et culturelle organisée au centre Islamique Badr, à Montréal, avec la participation d'une délégation du ministère des Habous et des Affaires islamiques et de professeurs universitaires.
Lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre d'une semaine scientifique organisée par le Centre islamique Badr, les intervenants se sont attardés sur les sources du droit musulman (fiqh) et leurs effets sur la vie quotidienne, en contexte migratoire, avec quelques lumières sur la religion islamique et quelques notions d'Histoire.
Animée par le président du conseil local des oulémas de la préfecture des arrondissements de Hay Hassani Saïd Bihi et le chef de cabinet du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Abdellatif Begdouri Achkari, cette manifestation a été l'occasion de faire connaître au public présent une facette de l'Islam trop peu connue dans le pays d'accueil, à savoir sa dimension intérieure et spirituelle.
Les intervenants se sont ainsi attardés sur la définition des sources du droit musulman, appelées racines (usûl) qui ont une importance différente pour chaque école de droit musulman (madhab), relatant, dans ce cadre, plusieurs faits de la Sounna et les prescriptions de la chariâ. Les conférenciers ont, par ailleurs, insisté sur l'importance pour tout un chacun d'accomplir ses devoirs et ses responsabilités.
Les savants musulmans, à travers les sources principales du droit que sont le Coran, la Sunna et Al ijmâ, ont élaboré une théorie générale du droit distinguant les droits de Dieu sur les hommes, les droits propres à l'homme et les droits régissant les relations sociales, a-t-on expliqué, soulignant d'autres sources dont Al-qiyas (littéralement la mesure) û qui permet de tirer le jugement d'une chose pour laquelle il n'y a pas de législation à partir du jugement d'une chose analogue.
Abordant les sources des preuves réglementaires, le Pr. Saïd Bihi a cité celles qui sont reconnues par l'ensemble des savants, a savoir le Coran, la Sunna et l'ijmâ et celles faisant l'objet d'une divergence entre les savants, dont Al-qiyas (le raisonnement analogique), Al'orf (les coutumes) et Qawl Assahaba (l'avis des compagnons).
Il est une obligation pour tout musulman de suivre les preuves émanant des sources unanimement reconnues, a estimé M. Bihi, de la délégation marocaine qui comprend aussi M. Mohammed Rifki, du ministère des Habous et des Affaires islamiques.
04 mars 2013
Source : MAP
Le forum parlementaire mondial (FPM) se tiendra les 27 au 28 mars 2013 à Tunis, en marge du forum social mondial (FSM).
La rencontre réunira des parlementaires adhérant à la charte du FSM pour échanger les idées et avancer des propositions d'action en vue de réaliser le slogan de cette manifestation à savoir "Un autre monde est possible".
Le FPM servira, selon une note de présentation sur le site du FSM, à la mise à jour du réseau parlementaire mondial et à la création d'un chapitre maghrébin. Il vise, également, à établir une meilleure coopération entre les parlementaires progressistes intéressés à travailler ensemble et en interaction avec les mouvements sociaux et les réseaux, à la construction d'alternatives à la mondialisation néolibérale.
Au programme du FPM qui se déroulera au campus universitaire à El Manar, plusieurs ateliers de travail portant sur les thèmes suivants : "Quelles actions des parlementaires pour les droits des femmes", "Comment les parlementaires peuvent-t-ils promouvoir la paix dans le sud de la Méditerranée et au Sahel" et "Migrations, politique de libre-échange, austérité et dette, les parlementaires peuvent-ils aider à résoudre les contradictions.
Le FPM a été créé en janvier 2001 à Porto Alegre à l'initiative de députés français et brésiliens. Le FPM s'est réuni à Cancun, à Bombay, à Caracas, Bamako, Nairobi, Belém et Dakar.
04 mars 2013
Source : TAP
La persistance de la crise économique liée à la politique controversée de l'immigration, renforce le sentiment eurosceptique au Royaume-Uni, une tendance mise en évidence par les sondages publiés ces dernières semaines.
Les Britanniques érodés par un plan de réduction de dépenses draconien sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter l'Europe et la question de l'adhésion de la Grande Bretagne à l'UE suscite actuellement un véritable débat qui ne cesse de s'intensifier du reste, sur la place du Royaume-Uni au sein de l'Europe entre le rapatriement de certains droits de Bruxelles et le retrait carrément de l'Europe.
Alors que le Parti conservateur du Premier ministre David Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, UKIP - le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni- gagne du terrain remportant victoire sur victoire au niveau local.
Ainsi, près d'un tiers des personnes qui ont voté conservateur en 2010 croient maintenant que l'UKIP est le parti qui a la meilleure approche sur l'Europe, a révélé lundi un sondage Ipsos MORI.
En dépit de la promesse de M. Cameron de tenir un référendum sur l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, le sondage a montré que le parti des Conservateurs est devancé de quatre points par les Travaillistes dans les intentions de vote, en raison notamment de sa politique européenne controversée.
Selon ce sondage, 25% des Britanniques estiment que les Travaillistes ont la meilleure politique vis-à-vis de l'Europe, suivis des nationalises du parti UKIP (16%).
La majorité des personnes qui quittent le parti Conservateurs pour rallier UKIP, affirment qu'elles ont l'impression que ce dernier "exprime fidèlement leurs opinions" sur les questions difficiles comme l'Europe, au moment ou la classe politique tente de camoufler ces thèmes.
Gideon Skinner, directeur d'Ipsos MORI, a indiqué que ces chiffres n'étaient pas surprenants, soulignant que "les Britanniques deviennent de plus en plus eurosceptiques". "Toutefois, a-t-il ajouté, il sera décevant pour les conservateurs de voir que même la promesse d'un référendum et l'annonce du budget de l'UE ne donnent pas forcément une longueur d'avance à leur parti dans les sondages".
04 mars 2013
Source : APS
La Chine est la principale source d'immigration au Canada, avec 32.990 résidents permanents admis au pays en 2012, a annoncé lundi le gouvernement canadien.
Durant la même année, le Canada a aussi délivré 235.000 visas de visiteurs à des citoyens chinois, ce qui représente une hausse de 158 pc par rapport à 2004, et 25.245 permis d'études (+ 235 pc), a précisé le département canadien de l'immigration, dans un communiqué.
Dans la foulée du lancement de la stratégie canadienne en matière de tourisme, Ottawa est déterminé à "renforcer" sa position sur les marchés internationaux "clés", tels la Chine et l'Inde, en vue d'accueillir un nombre encore plus élevé de voyageurs en 2013.
"Nous prévoyons faire croître l'économie et créer plus d'emplois en attirant au Canada davantage de visiteurs et les candidats les plus brillants au monde", a affirmé le ministre fédéral de l'immigration, Jason Kenney, cité dans le communiqué.
"Pendant plus d'un siècle, le Canada a tiré profit du talent et du dur travail des nouveaux arrivants de la Chine", a admis le ministre canadien.
Selon un rapport officiel publié en 2011, les étudiants étrangers injectent plus de huit milliards de dollars par année dans l'économie canadienne.
L'augmentation soutenue du nombre d'étudiants étrangers au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement, qui voit en eux des immigrants potentiels, indispensables à la croissance démographique, en plus de leur importante contribution à l'économie du pays, selon le ministère canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, qui a annoncé que le Canada a accueilli 100.000 étudiants étrangers en 2012, un record qui représente une augmentation de 60 pc par rapport à 2004.
En 2012, le Canada a octroyé plus de 130.000 visas et plus de 13.000 permis d'études à des citoyens indiens, indique par ailleurs la même source.
Des données préliminaires de 2012 publiées par le ministère de l'immigration révèlent que le Canada a accueilli 257.515 résidents permanents l'année dernière, alors que la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents pour 2012.
Depuis 2006, le Canada accueille en moyenne environ un quart de million d'immigrants par année. Au cours des sept dernières années (2006-2012), le Canada a admis en moyenne environ 30.250 plus d'immigrants par année qu'au cours des dix années précédentes (1996-2005), selon le département canadien de l'immigration.
05 mars 2013
Source : MAP
La Commission mixte maroco-belge de sécurité sociale s'est réunie du 25 février au 1mars à Bruxelles, pour examiner les modalités de révision de la convention bilatérale qui date de juin 1968, ainsi que le contenu de la nouvelle convention et les instruments relatifs à sa mise en application.
La Commission s'est notamment penchée sur la finalisation de l'arrangement administratif relatif à l'application des dispositions concernant les soins de santé prévues par la convention belgo-marocaine sur la sécurité sociale.
Les dispositions relatives au chapitre "soins de santé" pour les Marocains résidant en Belgique et qui partent pour un séjour temporaire dans leur pays d'origine, contenues dans la convention de 1968, n'ont pas été appliquées depuis l'entrée en vigueur de cette convention, la partie belge ayant longtemps argumenté que le Maroc n'avait pas un système obligatoire d'assurance maladie, a expliqué dans une déclaration à la Map, Mme Boutaina Falsy, directrice de la protection sociale des travailleurs au ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle.
Mais depuis l'adoption du Code de la couverture médicale de base au Maroc, des contacts ont été engagés avec les autorités compétentes belges afin de lancer des négociations sur des mesures visant la mise en Âœuvre des dispositions de la convention afin de permettre aux citoyens marocains de bénéficier de la couverture médicale lors de leur présence au Maroc, a-t-elle ajouté.
Les deux parties négocient un arrangement administratif pour mettre en Âœuvre déjà les dispositions de la convention de 1968, en attendant l'entrée en vigueur de la nouvelle convention qui comprend de nouveaux droits et qui prévoit l'ensemble des prestations de part et d'autre qui sont servies au Maroc et en Belgique, a-t-elle poursuivi.
La partie marocaine a estimé que les Marocains résidant en Belgique ne sont pas suffisamment informés sur l'application de la convention bilatérale relative à la sécurité sociale et a insisté sur la nécessité de les sensibiliser à leurs droits, a indiqué Mme Falsy.
"On a très peu de bénéficiaires marocains de la couverture des soins médicaux qui ont recours à cette convention et on a proposé à la partie belge de faire une sensibilisation commune, via notamment les portails respectifs et les médias", a-t-elle affirmé.
Cette réunion de la Commission mixte a également été l'occasion pour la délégation marocaine de donner un aperçu sur l'évolution du régime de sécurité sociale et d'assurance maladie obligatoire au Maroc, a souligné Mme Falsy.
04 mars 2013
Source : MAP
La première édition du salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain (Morocco Property Expo) se tiendra du 06 au 08 mars à Jeddah, en Arabie Saoudite, avec la participation de plusieurs promoteurs immobiliers, administrations, banques et investisseurs marocains et saoudiens.
Avec une communauté marocaine qui dépasse les 60.000 personnes en Arabie Saoudite en plus des Saoudiens amis du Maroc, le salon présente, selon ses initiateurs, des opportunités d'affaires excellentes pour les promoteurs immobiliers marocains désireux de décrocher de nouveaux clients surtout pour les promoteurs marocains ayant des projets moyens et hauts standing qui sont aujourd'hui de plus en plus difficile à commercialiser auprès des MRE d'Europe.
Avec des transferts qui dépassent les 600 millions de dollars par année, la communauté marocaine en Arabie Saoudite "reste très diverse avec une composante importante de main-d'Âœuvre et cadres supérieurs marocains intéressés plus que jamais d'investir au Maroc". En effet, le salon confirme son positionnement de la plate-forme leader et unique promotion de l'investissement immobilier marocain au Moyen-Orient, indique Morocco Property Expo dans un communiqué.
Sur un espace de plus de 2000 m2, le salon réunira des promoteurs avec des projets économiques et sociales dans différentes régions du royaume avec des espaces prévus pour l'artisanat et l'art de vivre marocain. De multiples conférences et débats seront animées par les professionnels du secteur qui feront le point sur les grandes tendances du marché, le financement, les nouvelles dispositions fiscales et réglementaires.
04 mars 2013
Source : MAP
Ce chiffre étonnant vient de l'étude menée par un sociologue flamand, Jan Hertogen. L'étude porte sur toute la Belgique mais selon elle, Bruxelles est la région la plus bigarrée.
Seul un Bruxellois sur quatre est Belge de souche. Et si l'on zoome sur certaines communes, les chiffres sont encore plus impressionnants. Ainsi, à Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse, Schaerbeek... 90 % de la population est issue de l'immigration. Plus de 80 % à Bruxelles-ville, Etterbeek ou Molenbeek. Autour de 60 % de la population dans les deux Woluwé ainsi qu’à Uccle est d'origine immigrée.
Qu'entend-t-on par "issue de l'immigration" ? Le concept pris en compte par Jan Hertogen, sociologue retraité de la KUL, est assez large puisqu'il retient les personnes qui ont acquis la nationalité belge depuis 1945, leur descendance et les flux migratoires qui ont suivi.
L’étude permet-elle de dresser un profil de ces Belges issus de l'immigration ? Forcément, c'est un grand patchwork, lié aussi bien à l'histoire de l'immigration qu'à la sociologie bruxelloise. Ce que l'on peut dire, c'est qu'une majeure partie provient de pays européens. France en tête (entre 10 et 15% du total des migrants), vient ensuite la Pologne (avec une dizaine de pourcent).
En 2009, 65 % des migrants arrivés dans la capitale sont européens. 4 à 5 % d'étrangers viennent du Japon, d'Australie, d'Amérique du Nord. Ce qui fait dire au géographe de l'ULB, Jean-Michel Decroly, ce mardi matin dans la Dernière Heure, que 70% des migrants qui vivent à Bruxelles proviennent (en fait) de pays riches.
Le quotidien Le Soir propose également ce mardi matin une carte interactive basée sur l’étude de Jan Hertogen.
mardi 5 mars 2013, Hélène Maquet
Source : RTBF
La crise économique dans laquelle est plongée l’Europe contraint de plus en plus en plus d’Espagnols à s’installer au Maroc. Ainsi, le nombre d’Espagnols ayant immigré au Maroc est estimé actuellement à environ 10 000 personnes, alors que la communauté espagnole dans le Royaume ne dépassait guère 3 000 personnes avant la crise, dont une majorité de salariés des missions diplomatiques et d’enseignement et des entrepreneurs qui se sont installés au Maroc bien avant la crise. Dans l’enquête intitulée "L’eldorado marocain ravive la saison d’immigration des Espagnols vers le sud", publiée sur le site dw.de, Beatriz Mesa, chercheur basé à Rabat, a considéré que "l’immigration est dorénavant dans le sens inverse (nord-sud), ajoutant qu’un nombre important d’hommes d’affaires espagnols misent sur le Maroc pour la pérennisation de leurs investissements. Elle a noté qu’outre les hommes d’affaires, une autre catégorie est en quête également d’une opportunité de travail au Maroc, à savoir des cadres espagnols en marketing et gestion des affaires qui veulent commercialiser leurs expériences managériales au sein des entreprises du voisin du sud. Les Espagnols cherchent une nouvelle vie au Maroc en raison notamment du coût bas de la vie et de la proximité géographique, a-t-elle dit, ajoutant que le Maroc est également la destination d’ouvriers, venant en particulier de l’Andalousie, et qui ont perdu leur source de revenu ainsi que de retraités qui préfèrent s’installer dans les régions nord du Royaume.
Source : InfoMaroc
Le lancement officiel du projet « Fonds CEDEAO-Espagne pour la migration et le développement 2013-2014 » s’est déroulé lundi au Centre international de conférence de Bamako. L’événement était présidé par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Demba Traoré, en présence du tout nouvel ambassadeur du royaume d’Espagne au Mali, José Maria Mares Manso. On notait aussi la présence de l’ambassadeur de la CEDEAO dans notre pays, Chéaka Abdou Touré.
La cérémonie a débuté par la présentation du projet par Seydou Keïta, le chargé des questions migratoires du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine. Cette présentation a permis à l’assistance de comprendre ce projet à travers son contexte, ses objectifs, ses structures et la gestion des subventions, ses principales activités, etc.
Exposant le contexte, Seydou Keïta a rappelé le traité de création de la CEDEAO de mai 1975 à Lagos et sa révision de juillet 1993. Mais dès 1979, a-t-il précisé, les Etats ont adopté un protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement. Ce protocole, ainsi que les textes additionnels qui l’ont complété, témoignent de la volonté politique des Etats membres de placer la mobilité intra régionale de la population au cœur du processus d’intégration régionale.
La libre circulation des personnes étant un élément moteur de l’intégration véritable de l’Afrique de l’Ouest, les Etats membres de la CEDEAO ont défini une approche commune en matière de migration, adoptée par les chefs d’Etats et de gouvernement en janvier 2008 à Ouagadougou. Pour concrétiser cette approche, la CEDEAO et l’Espagne ont décidé d’unir leurs efforts de coopération pour créer le Fonds CEDEAO/Espagne pour la migration et le développement.
Des informations ont été données sur les mécanismes installés pour faciliter la mise en œuvre du projet dans le domaine de la migration et du développement. L’objectif général de ce projet est l’éradication de la pauvreté dans la communauté à travers une intégration régionale efficace et durable et le renforcement des capacités institutionnelles.
L’ambassadeur espagnol a assuré de sa disponibilité à « bien travailler » avec notre pays avant d’attirer l’attention sur l’importance des questions liées à la migration entre la CEDEAO et l’Espagne. José Maria Mares Manso a invité les pays d’origine des migrants et ceux d’accueil à une « coopération sincère et honnête ». « Il faut que ces gens qui quittent chez eux pour migrer chez nous soient bien intégrés », a souhaité le diplomate qui a insisté sur l’approfondissement de la coopération Espagne-CEDEAO pour minimiser les conséquences négatives de ce phénomène. Evoquant la diaspora, il a expliqué que cette question mérite d’être bien traitée aussi bien pour le pays de départ que pour celui qui reçoit les migrants.
Chéaka Abdou Touré a résumé l’idée d’un tel projet en trois points essentiels. Primo : il répond parfaitement aux objectifs fondamentaux d’intégration sous régionale de la CEDEAO concernant le développement économique. Secundo : il pousse la CEDEAO vers la phase post-conflit où il s’agit surtout de mobiliser les énergies et le génie créateur pour la reconstruction. Le troisième point a, lui, trait à la logique de développement socio-économique au profit des populations dans le cadre de la migration. L’ambassadeur de la CEDEAO au Mali a promis que l’accompagnement de l’organisation sous régionale est acquis au projet.
Le ministre Demba Traoré a rappelé pour sa part que la migration figure depuis plusieurs décennies dans l’agenda politique de notre pays. Surtout dans le cadre de l’intégration sous régionale. Il a salué la mise en place de ce projet initié par l’Espagne et bénéficiant de l’appui de l’Union européenne qui a placé la question au cœur de ses préoccupations. « Ce projet pilote mérite d’être appliqué dans d’autres pays de la CEDEAO touchés par la migration. Il est en parfaite harmonie avec les préoccupations de mon département », a assuré Demba Traoré en soulignant que l’objectif de l’Etat est de faire de la migration un atout de développement du pays tout en minimisant ses conséquences.
Doté d’un fonds de plus de 176 millions de Fcfa dont plus de 17 millions comme participation de l’Etat, ce projet est dirigé par un collectif d’environ une dizaine de membres, sous la conduite du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, et compte en son sein des responsables de structures en charge des questions migratoires du royaume d’Espagne, dont l’ambassadeur lui-même, ainsi des responsables de structures locales plus ou moins liées au département de tutelle.
5 mars 2013, Mh. TRAORE
Source : Maliactu/ L’Essor
Les deux exposants du Parti Démocrate siégeront à la Chambre des Députés. «Nous nous battrons pour les droits et la citoyenneté». Non élus les autres candidats d'origine étrangère, butés de la course vers le Parlement.
Dans la course des nouveaux Italiens au Parlement, seulement deux d'entre eux ont réussi à franchir la ligne d'arrivée. Cécile Kyenge Kashetu et Khalid Chaouki, une immigrée et un fils d'immigrés, entreront dans la Chambre des Députés dans les rangs du Parti Démocrate.
Cécile Kyenge Kashetu est une ophtalmologiste d'origine congolaise, élue dans la Région Emilia Romagna, déjà Conseillère de la Province de Modena.
Khalid Chaouki est un journaliste et Responsable des Nouveaux Italiens du Parti Démocrate. Né à Casablanca, il a grandi en Emila Romagna. Premier non-élu de la Campanie 2, il entrera néanmoins à Montecitorio parce que le chef de liste Enrico Letta a opté pour l'élection dans les Marches.
C'était la première réforme annoncée par le leader et candidat premier du Parti Démocrate, Pierluigi Bersani, mais il n'a pas remporté la majorité qu'il attendait.
Leurs compagnons de parti, Nona Evghenie et Fernando Biague ne pourront pas eux suivre la bataille des gradins de Montecitorio. Les voix recueillies par le Parti démocratique dans cette élection n'ont en effet pas suffi à élire la conseillère municipale d'origine roumaine de Padova et le psychologue du Tyrol du Sud, né en Guinée-Bissau, qui étaient en liste, mais pas dans des positions "blindées".
Occasion avortée également pour les candidats d'origine étrangère (dont certains en positiosn objectivement "impossibles") que d'autres forces politiques voulaient porter(?) au Parlement. De la jeune Kaoutar Badrane, avocat d'origine marocaine, candidate dans la Région Veneto du parti "Futur et Liberté pour l'Italie" à Rania Ibrahim, le blogueur d'origine égyptienne qui a couru pour la "Liste Monti" en Lombardie.
Le parti "Gauche Ecologie et Liberté" non plus n'a pas réussi à porter de nouveaux italiens au Parlement. Rien à faire donc pour Mercedes Frias, d'origine dominicaine, ex-député au cours du dernier gouvernement Prodi, ni pour le médiateur culturel Farhia Aden Aidid, né en Somalie.
03 Mars 2013
Source : nouvelles africa
L’éditorialiste du quotidien « L'Economiste » écrit que la dimension la plus spectaculaire des enjeux de la rencontre, ces derniers jours, entre Barroso et les responsables marocains concerne la question de la réadmission des immigrés irréguliers…Suite
Vendredi 1er mars 2013, huit policiers d’une localité proche de Johannesburg ont été mis à pied puis arrêtés. La police sud-africaine a cédé, notamment, aux pressions des associations de défense des droits de migrants, qui l’accusaient de violence et de non-respect des droits fondamentaux.
Les 8 policiers sont accusés d’avoir traîné derrière leur véhicule un Mozambicain, chauffeur de taxi, avant qu’il ne décède une fois au commissariat. Les faits se sont déroulés dans un township de la banlieue de Johannesburg. Les médias locaux ont diffusé une vidéo amateur montrant les policiers menottant le chauffeur de taxi, puis le traînant au sol derrière leur véhicule devant une foule médusée par le spectacle.
Le problème des immigrants illégaux persiste en Afrique du Sud, depuis le début des années 1990 et la fin de l’Apartheid. La transition politique a attiré un nombre croissant d’étrangers, en provenance des pays voisins, le Mozambique, le Lesotho, le Zimbabwe et l’Angola. Puis du reste de l’Afrique, dont un peu moins de 1000 Marocains.
Globalement, ce flux migratoire, facilité par le relâchement du contrôle aux frontières, est mal ressenti par une population qui assimile tous ces étrangers à des « immigrants illégaux » ou des « illegal alien », dont le statut est criminalisé. L’institution d’une citoyenneté non raciale sud-africaine a du mal à s’imposer dans un pays qui compte des centaines de milliers de travailleurs immigrés, dont un grand nombre en situation illégale.
4/3/2013
Source: CCME