La 4-ème édition du Festival culturel marocain de Toulouse (sud de la France) se tiendra du 29 juin au 1er juillet sous le signe: le "Patrimoine du Sahara entre arts et traditions", a-t-on appris auprès des organisateurs.
La manifestation, qui avait mis la région de l'Oriental à l'honneur l'année dernière, a su s'imposer comme "un évènement culturel toulousain par excellence", destiné à mettre en lumière la richesse du patrimoine marocain, assure le comité du pilotage du festival.
Cet événement vient d'ailleurs d'être distingué au niveau local du premier Prix dans la catégorie des festivals de Toulouse et région, précisent les membres du comité constitué de diverses associations en coordination avec le Consulat général du Maroc à Toulouse et en partenariat avec la Mairie de la ville, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et l'Agence de développement des provinces du Sud.
"Ce festival est un grand rendez-vous de culture authentique, un immense moment de plaisir, de partage et d'amitié. Les trois jours se voudront un voyage au coeur d'une civilisation riche et ouverte sur le monde", affirme le Consul général du Maroc à Toulouse, M. Abdellah Bidoud, dans un communiqué.
Pour cette édition, le festival promet de très riches ateliers, naviguant entre conférences, ouvrages autour du Sahara, mémoire, contes pour enfants, artisanat, mariages et traditions vestimentaires et culinaires, musique, calligraphie et langue arabe, arts plastiques, ainsi que plein d'autres surprises qui attendent les festivaliers.
Plus de quarante associations participeront au festival dans le cadre de l'oasis des associations. Cet espace dédié au tissu associatif local actif dans les domaines culturel, pédagogique, humanitaire, écologique et de développement durable, de prévention et de soutien aux personnes en situation vulnérable, se veut une "expression de l'élan de solidarité et d'amitié entre les peuples français et marocain".
L'année dernière, le festival a attiré sur trois jours quelque 70.000 visiteurs venus de Toulouse et de sa région.(MAP).
06 juin 2012
Source : MAP
Les forums "Careers in Morocco" et l'association "Maroc entrepreneurs" ont signé, le 31 mai à Paris, un partenariat stratégique visant à promouvoir la création d'entreprise au Maroc auprès des compétences marocaines en France et en Europe.
Le partenariat, d'une durée de trois ans, portera sur "la mise en place de plusieurs actions afin de combiner les ressources, les synergies et les compétences pour promouvoir la culture entrepreneuriale au Maroc auprès des porteurs de projets", parmi les étudiants, les diplômés et les professionnels marocains résidant en France et en Europe, indique un communiqué de "Careers in Morocco".
Les forums "Careers in Morocco" sont des événements organisés à Paris, Montréal et Londres dédiés aux compétences marocaines du monde. Ils se veulent une plate-forme de rapprochement du milieu professionnel, des acteurs économiques et des compétences marocaines du monde.
"Maroc entrepreneurs" est une association à but non lucratif, qui ambitionne de contribuer au développement économique du Maroc à travers trois principaux leviers: encourager les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et les personnes fortement attachées au Maroc à créer leur entreprise au Royaume, faire découvrir l'univers de la création d'entreprise et l'actualité socioéconomique du pays et établir une synergie entre les entreprises basées au Maroc et les compétences marocaines vivant à l'étranger.
05 juin 2012
Source : MAP
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, le 7 juin à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, un séminaire sur " les Marocains en Espagne et en Italie: les défis de la crise".
Cette rencontre se propose de dresser un bilan des conséquences sociales et économiques de la crise financière globale sur les migrants et d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter, indique mardi un communiqué du CCME.
Les Marocains constituent l'une des communautés étrangères les plus importantes en Espagne et en Italie, avec respectivement plus de 800.000 et 600.000 personnes, selon la même source qui relève que le taux de chômage des Marocains (50,7 pc) en Espagne est le plus élevé.
En Italie où la communauté marocaine a été également fortement touchée par la crise économique, le taux d'activité chez les hommes est passé de 79,3 pc en 2008 à 75,2 en 2009, tandis que pour les femmes ce taux est passé de 27,8 pc en 2008 à 23,7 pc en 2009, précise le communiqué.
05 juin 2012
Source : MAP
L'opération d'accueil des Marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2012" a été lancée, mardi, au port de Tanger-Med où plusieurs mesures ont été prises pour assurer la fluidité du trafic des passagers et des véhicules dans des conditions de confort et de sécurité.
Les autorités portuaires du port Tanger-Med, en coordination avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité, la Direction générale de la sûreté nationale et l'Administration des douanes, ont ainsi pris des mesures exceptionnelles, notamment le renforcement des ressources humaines et l'aménagement des espaces, pour accueillir dans de bonnes conditions les MRE.
Les lignes régulières de transport maritime entre les ports Tanger-Med et Algésiras assurent quotidiennement 35 voyages aller-retour grâce à 12 ferries, dont 4 rapides, appartenant à 4 sociétés opérant dans le transport maritime.
Quatre ferries, d'une grande capacité d'accueil, assurent des liaisons maritimes de longue portée entre le port Tanger-Med et les ports de Barcelone (Espagne), Sète (France), Genova et Livorno (Italie). Ces bateaux devraient effectuer environ 3000 dessertes cet été, assurant au port de Tanger Med Passagers une cadence soutenue de transport des voyageurs via le détroit de Gibraltar.
Ces dispositions ont été prises en étroite coordination avec le Fondation Mohammed V pour la solidarité et de concert avec la Direction générale de la sûreté nationale et l'administration des douanes, a déclaré à la MAP le directeur d'exploitation du port, Driss Aarab.
En vue d'assurer le traitement du trafic des passagers dans les meilleures conditions de fluidité, de confort et de sécurité, le terminal 3 relatif à l'organisation des voitures et la vente des billets a été réaménagé (mobilisant 15 millions de DH), et le système de signalisation du port développé, a-t-il ajouté.
Sur le plan des structures d'accueil, une zone d'accès et d'inspection frontalière pour les trafics a été aménagée sur une superficie de 6 ha, comportant des Centres d'enregistrement et de contrôle des passagers à véhicule à un rythme de1000 voitures/ heure ainsi qu'une gare maritime pour les piétons étendue sur une surface de 4500 mètres carré.
05 juin 2012
Source : MAP
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani a rencontré, mardi à Montréal, les représentants des associations marocaines, des étudiants et autres membres de la communauté marocaine au Canada.
Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence de l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, et du consul général du Royaume à Montréal, Zoubair Hakam, les échanges ont porté sur les différentes préoccupations des Marocains du Canada dans les domaines social, culturel et de l'enseignement.
Après avoir souligné que le Maroc accorde une grande importance à la situation de ses ressortissants partout dans le monde, M. El Otmani a mis en exergue leur contribution à la connaissance de leur pays sur les plans politique, économique et culturel, et la défense de ses causes sacrées.
Le ministre a ajouté que le gouvernement marocain, en collaboration avec les autorités canadiennes, se penche constamment sur la résolution des problèmes que pourraient rencontrer les membres de la diaspora marocaine et les étudiants marocains au cours de leurs études au Canada, s'agissant des conditions de séjour, des bourses ou de l'équivalence des diplômes, en vertu des accords et conventions signés entre le Maroc et le Canada dans ce domaine.
M. El Otmani a saisi l'occasion pour rappeler les réformes démocratiques et politiques au Maroc et les perspectives de coopération avec Ottawa, se félicitant de sa visite officielle de deux jours au Canada, qui coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques avec ce pays.
Il a aussi tenu à expliquer au public présent la vision du Maroc et sa décision de retirer sa confiance à Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, ainsi que le projet d'autonomie pour le Sahara, qualifié de "sérieux" et "crédible" par la communauté internationale.
En matière économique, le ministre a relevé que le Canada et le Maroc ont des échanges commerciaux "relativement modestes". Le bilan de la coopération économique et des échanges commerciaux demeure "faible et en deçà de la volonté politique exprimée par les deux pays", a-t-il ajouté.
En 2011, les échanges bilatéraux de marchandises ont atteint 418,9 millions de dollars, contre près de 328 millions de dollars en 2010, 513,4 millions de dollars en 2009 et 452 millions de dollars en 2008.
"Les relations économiques sont en deçà des relations politiques", a dit le ministre, rappelant les négociations en cours pour la conclusion d'un accord de libre-échange (ALE) avec le Canada.
Deux rounds de négociations de l'ALE ont été tenus, le premier en octobre 2011 à Ottawa et le deuxième en mars 2012, à Rabat. Le troisième round de négociations est prévu le mois courant à Ottawa, rappelle-t-on.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée à "Dar Al-Maghrib à Montréal, le ministre a invité les membres de la communauté marocaine au Canada à intensifier l'organisation des activités à caractère social et culturel pour faire connaitre davantage le Maroc auprès des canadiens.
M. El Otmani a aussi rappelé ses différentes rencontres, lundi à Ottawa, avec le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, le président du Sénat, Noel A. Kinsella, et le Secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, Gerald Keddy. Le ministre a ainsi qualifié sa visite à Ottawa de "très importante" et "très positive".
Après avoir exposé leurs doléances au ministre, les intervenants ont souhaité davantage de communications et de concertations avec les institutions représentatives et les autorités marocaines en vue de renforcer leur contribution au rayonnement et à la dynamique de développement de leur pays d'origine.
5 juin 2012
Source : MAP
L'association des étudiants marocains de France analyse les défis que représentent les chantiers stratégiques du Maroc. Pour animer cet évènement, les jeunes marocains de France s'entourent de personnalités éminentes de la sphère économique et politique…Suite
La note risque d'être salée pour le transit dans le détroit, cet été. Le prix de la traversée est parti depuis quelques semaines à la hausse…Suite
A l'occasion du 1er tour des élections législatives françaises, le candidat du Parti socialiste, Pouria Amirshahi, est arrivé en tête dans la 9e circonscription des Français à l'étranger. Entretien.
Ils ont envie de vivre au Maroc Qu'ils soient inscrits dans leurs consulats respectifs ou non, qu'ils soient salariés ou retraités, binationaux ou pas, le nombre des ressortissants étrangers établis au Maroc connaît une progression exponentielle. Quelle est leur poids démographique? Pourquoi le choix du Maroc? Quels sont leurs profils? Enquête
Les étudiants étrangers, en particulier les Subsahariens, trouvent un bon gagne-pain dans les centres d'appels. Mais pour la plupart d'entre eux, c'est un métier qui a aussi ses aléas. Explications et témoignages…Suite
Suite aux troubles liés à l'expulsion musclée de subsahariens dans l'Oriental, une commission d'enquête a été dépêchée mardi à Taourirt avec trois représentants de la commission régionale des droits de l'homme, dont l'une en charge de la protection et des atteintes aux droits de l'homme…Suite
Ces hommes, aujourd'hui fameux ailleurs, ont un privilège de par leur naissance, une distinction qui les dote d'une autre approche des problèmes de notre temps qui en fait des sages, des médiateurs, des passeurs. Simplement parce qu'ils sont nés dans une autre civilisation que la leur, dont ils finissent avec le temps par partager les valeurs…Suite
La France a accueilli en 2010-2011 près de 285 000 étudiants étrangers, qui représentent 12 % des étudiants et 41 % des doctorants, venus surtout du Maroc et de Chine, selon une étude de Campus France. La France, qui occupait la 3 e place depuis 2006 des pays qui accueillent le plus d’étudiants étrangers, est passée en 4 e position en 2009. Le premier contingent est celui des Marocains (10,9 % en 2009), mais leur nombre a diminué de plus de 9 % entre 2005 et 2009. Ils sont talonnés par les étudiants de Chine (9,5 %) dont la part a progressé de près de 65 % en cinq ans. Arrivent ensuite les étudiants d’Algérie (7,7 % du total, -13,8 %), et de Tunisie (4,5 % du total, +14,6 %), selon l’étude publiée en octobre 2011. La France est le 7 e pays d’accueil des étudiants asiatiques et c’est l’un de ceux où cette croissance est la plus forte. La part des étudiants du Vietnam (2,3 % du total) a fortement progressé, de 55,4 %, entre 2005 et 2009. Sur les 284 659 étudiants étrangers accueillis en 2010-2011, 77 % étaient inscrits en université, en hausse de 5 % en cinq ans. Depuis 2006, le nombre des étudiants étrangers en master a augmenté de 10 %, ceux en doctorat de 5 %, alors que le nombre d’étudiants en licence reste stable. Selon une étude du Secrétariat général de l’immigration publiée en janvier, la France compte 6,24 millions de « très diplômés » (masters, grandes écoles et doctorat), dont 710 000 « immigrés ». Les pays d’origine les plus représentés sont l’Algérie et le Maroc (66 000 chacun) et la Tunisie (26 000). Entre ces trois pays du Maghreb, s’intercalent le Royaume-Uni (40 000) et l’Allemagne (30 000). En France, 41,3 % des doctorants sont étrangers. Sur l’ensemble des étudiants entrés en France en 2002, un tiers y est toujours présent.
6/6/2012
Source : JSL
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise le 7 juin 2012, à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, un séminaire sur le thème « Les Marocain-e-s en Espagne et en Italie : Les défis de la crise ».
Le Parti socialiste arrive largement en tête au premier tour des élections législatives françaises auprès des Français de l'étranger. Pouria Amirshahi, le candidat socialiste de la circonscription Maghreb-Afrique du Nord, frôle même la majorité...Suite
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise le 7 juin 2012, à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, un séminaire sur le thème « Les Marocain-e-s en Espagne et en Italie : Les défis de la crise ».
Les futurs bacheliers qui avaient prévu de partir étudier au Canada devront-ils changer leur projet en raison de la hausse des frais de scolarité, à la rentrée prochaine? L'annonce du gouvernement canadien a été aussitôt suivie d' une importante mobilisation des étudiants dans les rues de Montréal, au Québec...Suite
Ce qui se passe à Oujda et Nador présage-t-il une nouvelle politique envers les immigrés subsahariens dans notre pays ? il y a quelques jours déjà, des campagnes avaient ciblé dans plusieurs villes marocaines, dont Rabat, Fès, Tétouan, Nador, Oujda ... des groupes de cette catégorie d'immigrés...Suite
A la veille des élections, les associations favorables au droit de vote des étrangers rappellent que seule une forte majorité à gauche permettra au Parlement de faire passer cette mesure promise par François Hollande.
Le gouvernement tiendra sa promesse sur le droit de vote des étrangers. Ce sera fait avant les municipales de 2014, assure-t-on au cabinet de Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur. Pour autant, cette mesure, dont Robert Badinter comparait récemment la portée symbolique à celle de l'abolition de la peine de mort, demeure étroitement suspendue au score de la gauche aux législatives. Accorder le droit de vote aux étrangers non-communautaires aux élections locales ne peut se faire sans une modification de la Constitution et nécessite donc une approbation par les deux tiers du Parlement (sénateurs et députés). La majorité sénatoriale étant courte, il faudra qu'elle soit large à l'Assemblée nationale pour éviter d'avoir à faire passer la mesure par voie référendaire, une voie politiquement risquée sur ce sujet.
Alors que l'UMP agite cette promesse comme une «menace pour la souveraineté nationale», le PS n'a pas souhaité en faire un thème de campagne pour les législatives. Alors, à quelques jours du premier tour, les associations, élus et militants favorables à ce droit de vote lancent une piqûre de rappel et tentent de mobiliser les électeurs autour de cette question. C'est le cas du collectif Votation citoyenne qui appelle «à porter la question du droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers extracommunautaires dans les débats publics». Le collectif tente d'interpeller les candidats «pour qu’ils inscrivent cette revendication dans leurs programmes des législatives 2012».
Ce droit de vote permettrait aux étrangers de voter aux élections locales mais également d'être éligibles. Ils ne pourraient cependant pas avoir de fonctions exécutives (être adjoint dans un conseil municipal, par exemple), ni participer à l'élection des sénateurs. Ce droit est particulièrement attendu dans les villes de banlieues populaires où les résidents étrangers représentent une part importante de la population.
4/6/2012, Par ALICE GÉRAUD
Source : Libération.fr
Les ministres de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur ont rendu publique hier la nouvelle circulaire sur le séjour des étudiants étrangers, dont la rédaction se veut libérale et la plus ouverte possible. Une bonne part des revendications étudiantes et universitaires ont été entendues.
La circulaire Guéant abrogée, restait à se mettre d'accord sur la rédaction d'un nouveau texte sur les étudiants étrangers. Le document, qui a été envoyé aux principaux interlocuteurs du gouvernement sur ce dossier (Conférence des grandes écoles, Conférence des présidents d'université, syndicats étudiants) ainsi qu'à toutes les préfectures de l'Hexagone, devrait, celui-là, faire consensus. Il prend le contre-pied de l'ancien texte, même si des questions importantes - qui nécessiteraient une loi -demeurent en suspens.
Les jeunes diplômés dont les dossiers étaient restés en souffrance depuis juin 2011 ont reçu l'assurance de bénéficier automatiquement d'une autorisation provisoire de séjour (APS) d'une durée de six mois, non renouvelable. La nouvelle circulaire rend d'ailleurs plus facile l'obtention de cette autorisation spécifique aux jeunes diplômés (l'attestation de réussite aux examens n'est plus nécessaire lors du dépôt de la demande d'APS et une promesse d'embauche suffit pour obtenir l'autorisation, sous réserve que l'obtention du diplôme soit validée ensuite). L'APS (réservée aux étudiants de niveau master) présente un avantage : la situation de l'emploi ne lui est pas opposable. En revanche, sa durée (six mois) est jugée trop courte par la plupart des employeurs qui lui préfèrent une autorisation de séjour relevant du droit commun (un an renouvelable).
Nombre d'étudiants en master, auxquels sont faites des propositions d'embauche avant même l'obtention de leur diplôme, préfèrent eux aussi bénéficier directement d'un titre de séjour salarié. La circulaire rappelle très clairement que cette procédure est tout à fait valable, sous réserve que l'offre de l'emploi n'ait pas été satisfaite par un Français après trois semaines de publication.
Dossiers examinés en deux mois
Dans ce nouveau texte, les ministres de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur s'engagent sur une durée d'examen des dossiers plafonnée à deux mois. Enfin, dans le cas de dispositions plus favorables que celles prévues par la loi, notamment par des accords bilatéraux liant la France à certains pays étrangers, ce sont ces accords qui doivent s'appliquer en priorité.
Avec ces nouvelles dispositions, le nombre d'étudiants étrangers hors Union européenne accueillis chaque année en France devrait poursuivre sa hausse. Pour mémoire, ils étaient près de 66.000 en 2011 contre 45.000 en 2005.
5/6/2012, MARIE BELLAN
Source : Les Echos
La Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale devraient proposer un décret sur le parcours d'intégration d'ici la fin de l'année. Cependant en Wallonie, il ne devrait pas comporter de caractère obligatoire, rapportent ce mardi L'Avenir et Le Soir.
La ministre wallonne de l'Intégration Eliane Tillieux devrait proposer un décret sur le parcours d'intégration avant la fin de cette année. Il ne devrait pas comporter de caractère obligatoire, peut-on lire mardi dans L'Avenir et Le Soir. La Région de Bruxelles-Capitale annonce aussi son intention de légiférer en la matière d'ici la fin de l'année.
Toute personne installée en Belgique sans titre de séjour depuis plus de trois ans
Le parcours d'intégration concernera toute personne étrangère installée durablement en Belgique sans disposer de titre de séjour depuis plus de 3 ans. Le décret s'appuiera sur ce qui existe déjà en matière d'intégration au travers des différentes structures publiques et associatives.
En quoi consistera ce parcours?
Le parcours d'intégration comportera trois axes. Le premier concernera l'accueil. Des guichets uniques locaux accompagneront ainsi les primo-arrivants, où l'on tirera un bilan des connaissances (langue, diplôme, etc) et où un programme adapté devrait orienter les personnes vers des cours et des formations. Les étrangers signeraient un contrat qui leur garantirait un suivi personnalisé. En contrepartie, ils devront s'engager à suivre les cours nécessaires à leur intégration.
Le second axe tournera autour des cours sur la société wallonne, la citoyenneté et les valeurs belges mais aussi des cours de langue.
Enfin, le troisième axe mettra l'accent sur l'insertion socio-professionnelle.
Jusqu'à présent, le projet de Mme Tillieux ne comporte pas le caractère obligatoire du parcours d'intégration, ni d'éventuelles sanctions. Selon Le Soir, la Région de Bruxelles-Capitale prépare également une ordonnance "pour la fin de l'année ou, au plus tard, au début de l'année prochaine". Le texte devrait être assez proche de celui du décret wallon, avec trois étapes: un guichet unique, un module de citoyenneté et des formations qualifiantes.
05 Juin 2012
Source : RTL.be
L'ambassadeur du Maroc à Washington, Rachad Bouhlal, a inauguré, dimanche dans la capitale fédérale US, un cycle de rencontres avec les compétences marocaines établies aux Etats Unis, dans le but de raffermir les liens avec cette diaspora et examiner les moyens de promouvoir l'image du Maroc dans le pays d'accueil.
Un communiqué de l'ambassade du Maroc à Washington, parvenu lundi à la MAP, précise que cette rencontre a été l'occasion d'évoquer les moyens de fédérer les énergies de cette diaspora dont les membres travaillent notamment dans les secteurs des affaires, des médias, financiers et académiques ainsi que dans les professions libérales.
Une rencontre avec les compétences américano-marocaines sera organisée le 23 juin courant à New York sous l'égide du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, annonce-t-on de même source.
Ces rencontres "vont permettre aux Marocains dans les quatre coins des Etats Unis de mettre leurs compétences et leurs expériences au service du développement de leur pays d'origines", conclut le communiqué.
4 juin 2012
Source : MAP
Les clandestins risquent désormais 3 ans de prison sans jugement aux termes d'une nouvelle loi entrée en vigueur dimanche.
Les immigrants illégaux en Israël, la plupart des Soudanais et des Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, risquent désormais d'être emprisonnés pendant trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés par les autorités israéliennes, a annoncé dimanche une porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï a décidé d'appliquer une loi votée par la Knesset (parlement) au début de l'année, a précisé Sabine Haddad.
Après leur passage de la frontière israélo-égyptienne, particulièrement poreuse car passant en plein désert, les clandestins sont la plupart du temps arrêtés par les autorités israéliennes. Jusque-là, ils étaient détenus pendant dix jours avant d'être relâchés. La plupart d'entre eux cherchaient ensuite du travail, en particulier à Tel-Aviv.
"Il faut mettre ces illégaux derrière les barreaux dans des centres de détention et de rétention, puis les renvoyer chez eux, car ils viennent prendre le travail des Israéliens et il faut protéger la caractère juif de l'Etat d'Israël", avait martelé le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï, le 24 mai dernier. Si le gouvernement n'agit pas, "ils seront bientôt un demi-million voire un million, on ne pas accepter de perdre ainsi notre pays", avait-il ajouté.
La loi que le ministère de l'Intérieur veut mettre en vigueur est toutefois jugée "illégale, irréaliste et inhumaine" par des activistes des droits de l'Homme cités lundi par le site du Yediot Aharonot. Des activistes qui soulignent notamment le manque d'espace dans les prisons israéliennes.
"Au lieu de gérer la réalité de la situation et donc le fait que la majorité des infiltrés sont des demandeurs d'asile venant d'Erythrée et du Soudan, le ministère de l'Intérieur choisit de les incarcérer pour rien", s'est également insurgé le procureur Oded Feller, de l'association pour les droits civils en Israël.
Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Pour le seul mois de mai, 2.031 Africains clandestins sont entrés dans le pays, a indiqué Mme Haddad.
Leur forte concentration dans certains quartiers défavorisés de Tel-Aviv a récemment provoqué des violences racistes et une virulente polémique politique sur leur présence en Israël.
Lundi, des inconnus ont mis le feu lundi à un appartement habité par des immigrants érythréens dont deux ont été légèrement blessés dans le centre de Jérusalem, a annoncé une porte-parole de la police, Luba Samri.
Selon les médias israéliens, l'inscription "Dégagez du quartier" a été retrouvée sur un des murs de l'appartement, laissant supposer qu'il s'agit d'une attaque raciste.
Il ne s'agit pas là du premier acte raciste, mais jusqu'à présent, les incidents -attaques de boutiques tenues par des Africains, agressions physiques et verbales- s'étaient produits essentiellement dans les quartiers du sud de Tel-Aviv, où les immigrants sont particulièrement nombreux.
Le 23 mai, une manifestation avait ainsi dégénéré en violences racistes à Tel-Aviv. Ce jour-là, slogans xénophobes et violences étaient au rendez-vous. Un millier d'Israéliens avaient défilé dans le quartier défavorisé de HaTikva, situé dans le sud de Tel-Aviv, aux cris de "Les nègres, dehors!" et "Les Soudanais au Soudan". Certains des manifestants ont même attaqué et pillé des magasins tenus par des Africains et endommagé plusieurs voitures transportant des immigrés.
Selon un Israélien de 24 ans cité par l'AFP, et qui a préféré rester anonyme, l'affluence d'Africains provoque un sentiment d'insécurité chez les habitants les plus âgés. "Ma grand-mère a quitté le quartier après qu'un Africain soit rentré chez elle. Même moi j'ai peur", a-t-il témoigné. "La seule solution est de les renvoyer chez eux", insistait une Israélienne du quartier. "Nous avons peur de sortir de chez nous. Leur situation pousse ces clandestins à faire des choses terribles".
Une députée du Likoud, le parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Miri Regev, qui a participé à la manifestation du 23 mai, est allée jusqu'à assimiler les clandestins à "un cancer qui prolifère". Des propos qui ont poussé Yariv Oppenheimer, le dirigeant de l'association anti-discrimination La Paix Maintenant, à demander au procureur général d'engager des poursuites pour "incitation à la haine raciale" à l'encontre de Mme Regev et d'autres députés du Likoud présents à la manifestation.
Face à ces propos, certains Israéliens rappellent le sort subi par les Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, et jugent que l'Etat hébreu se doit d'accueillir les étrangers. Des Israéliens qui ont manifesté le 24 mai, à Tel Aviv et à Jérusalem, près de la résidence du Premier ministre, en criant que "le racisme est un cancer" et "Nous sommes tous des réfugiés".
Conscience morale du pays, le président Shimon Pérès a également jugé que la haine des étrangers était "contraire aux enseignements du judaïsme" et que la violence n'était "pas la solution" face aux difficultés des habitants des zones sud de Tel Aviv.
Même son de cloche pour le président du Parlement, Reuven Rivlin, membre du Likoud, qui assure qu'Israël a "l'obligation sacrée" d'aider les personnes déplacées au nom du fondement même de l'Etat hébreu, terre de refuge pour les Juifs après des années de persécution.
Oscar Olivier, un immigré congolais installé depuis 18 ans en Israël et interrogé par la radio de l'armée au lendemain de la manifestation du 23 mai, notait que l'atmosphère actuelle dans l'Etat hébreu lui rappelle celle qui régnait lors de l'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par un extrémiste juif, en 1995. "C'est comme un ancien alcoolique qui retombe dans son vice. La question aujourd'hui n'est plus de savoir si un Africain sera tué simplement parce qu'il est noir, mais quand..."
Le débat fait également les gros titres des médias israéliens. "Colère, violence et xénophobie à Tel-Aviv", pouvait-on lire en Une du quotidien Maariv après les manifestations de la fin mai, alors qu'un commentateur de la radio militaire évoquait un "pogrome".
Benjamin Netanyahu a condamné les violences, affirmant qu'elles n'avaient "aucune place" en Israël, tout en s'engageant à "résoudre de façon responsable" le problème de l'immigration clandestine.
"Nous achèverons la construction du mur d'ici quelques mois et nous commencerons bientôt à renvoyer les immigrés dans leurs pays d'origine", a promis M. Netanyahu, en référence à la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte, très poreuse car passant en plein désert du Sinaï.
Mais pour Aryeh Eldad, un député de l'Union nationale, barrières ou prisons ne suffisent pas. "Il faut tirer sur quiconque pénétrera en territoire israélien", a-t-il proposé lors d'une tournée à la frontière avec l'Egypte, selon le Haaretz.
4/6/2012
Source : L’Orient le jour
Plus de 1.170.000 électeurs étaient appelés à désigner, pour la première fois, onze députés dans un scrutin marqué par l'abstention.
Les Français résidant à l'étranger - plus de 1.170.000 majeurs - ont accompli leur devoir électoral avant leurs concitoyens de métropole et d'outre-mer. Le premier tour, pour eux, s'est achevé le 3 juin, une semaine avant la métropole. Il donne un net avantage à la gauche dans sept des onze circonscriptions, résultat salué lundi par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Le scrutin a surtout été marqué par une abstention massive -entre 76% et plus de 86% selon les circonscriptions d'après le Quai d'Orsay. C'est la première fois que les Français installés à l'étranger étaient invités à désigner des députés.
Dans la 9e circonscription -Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest et États du Sahel-, le socialiste Pouria Amirshahi (47,23%) semble assuré de l'emporter face à l'UMP Khadija Doukali (24,82%). Dans la 7e -Allemagne, Autriche, Europe centrale et Balkans-, le PS Pierre-Yves Le Borgn' (40,08%) est bien placé face à l'UMP Ronan Le Gleut (28,56%).
La gauche peut nourrir de grands espoirs dans la 3e -Grande-Bretagne, Europe du Nord-, qui verra s'affronter la socialiste Axelle Lemaire (30,16%) et l'UMP Emmanuelle Savarit (21,63%). Le PS aborde le second tour en position de force dans la 4e - Benelux -, où le socialiste Philip Cordery (30,38%) sera opposé à l'ex-ministre UMP Marie-Anne Montchamp (21,15%). Dominique Paillé, ex-parole de l'UMP (Parti radical), a été sévèrement battu (2,79%).
Une nette avance
La gauche a des raisons d'être optimiste dans la 2e, qui rassemble Amérique centrale et Amérique du Sud. L'écologiste Sergio Coronado (35,88%), ex-porte-parole d'Eva Joly investi par le PS, a précédé l'UMP Pascal Drouhaud (22,77%).
La droite, pour sa part, devrait emporter la 6e, qui réunit Suisse et Liechtenstein. L'UMP Claudine Schmid (34,20%) a une avance nette sur la PS Nicole Castioni (27,09%). L'ex-majorité présidentielle peut espérer ravir la 10e -qui regroupe la majeure partie du continent africain, le Liban, la Syrie, l'Irak et les pays de la péninsule arabique. L'UMP Alain Marsaud (32,13%) y a devancé le PS Jean-Daniel Chaoui (28,85%). C'est aussi le cas de la 11e -Russie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine, Japon, Asie du Sud-Est et Océanie-, où l'UMP Thierry Mariani (32,59%) est arrivé en tête face au PS Marc Villard (26,65%).
La situation est plus incertaine dans la 1re, qui réunit Canada et États-Unis. La candidate PS, Corinne Narassiguin (39,65%), a créé la surprise et a nettement devancé l'UMP Frédéric Lefebvre (22,08%), mais celui-ci peut espérer bénéficier des réserves de voix de candidats divers droite. Dans la 5e -Espagne, Portugal, Monaco et Andorre-, l'UMP Laurence Sailliet (31,88%) et le PS Arnaud Leroy (30,52%) sont au coude à coude. Dans la 8e -Italie, Grèce, Malte, Chypre, Turquie, Israël-, la PS Daphna Poznanski (30,50%) a distancé l'UMP Valérie Hoffenberg (22,20%), mais la candidate de la droite dispose de réserves de voix.
4/6/2012, Guillaume Perrault
Source : Le Figaro
La première marche internationale de sans-papiers et migrants a quitté Bruxelles lundi matin pour rejoindre Louvain puis Liège en début de soirée. D'autres groupes de sans-papiers issus d'Allemagne et d'Italie notamment, les rejoindront en cours de route. Leur objectif est de se rendre à Strasbourg d'ici le 2 juillet pour y exiger des députés européens et de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, une réelle application de la Convention européenne des Droits de l'Homme.
Environ 150 sans-papiers de France et de Belgique, se sont rassemblés lundi matin au rond point Schuman, point de départ de leur marche. L'objectif principal de cette marche est de réclamer la régularisation globale de tous les sans-papiers se trouvant sur le territoire européen, la protection et le respect des droits des demandeurs d'asile et la libre circulation des migrants. Les marcheurs souhaitent également dénoncer la "politique migratoire répressive et xénophobe de l'Union européenne ainsi que ses politiques d'austérité dont les sans-papiers se disent être les boucs émissaires". "Les sans-papiers sont le produit du système capitaliste et constituent un réservoir de main d'œuvre précaire. Jusqu'à présent, la problématique était cachée. Or, on pratique avec eux une sorte de délocalisation des services à un niveau local. A qui profite cette clandestinité", s'est interrogé Anas, porte-parole du collectif des Sans-papiers Belgique.
4/6/2012
Source : Levif/Belga
Une nouvelle étude sur le collectif immigré en Espagne vient de faire tomber, une fois encore, les préjugés et autres stéréotypes autour de l'immigration, affirmant que les immigrés apportent trois plus que ce qu'ils coûtent à l'Etat.
Les résultats d'une étude sur "Immigration et Etat providence en Espagne", réalisée pour le compte de la banque La Caixa, affirment que la population immigrée en Espagne, estimée à quelque 5,7 millions de personnes, ne consomment pas plus de services sanitaires que les Espagnols, contrairement à une idée répandue chez la population autochtone qui affirme que les immigrés représentent un fardeau social pour l'Etat.
Les arguments relatifs à une surexploitation et un abus du système de protection social de la part de la population immigré sont injustifiés. Les immigrés reçoivent moins de l'Etat que ce qu'ils apportent aux finances publiques, soutiennent les auteurs de cette étude dont les résultats ont été rendus publics récemment.
Selon les chiffres officiels sur l'apport du collectif immigré aux finances de l'Etat espagnol, dont les derniers en date remontent à 2006, bien avant l'actuelle crise économique et financière, les immigrés ont contribué de moitié à la forte croissance du PIB Espagnol entre 2000 et 2005. Leur contribution aux finances de l'Etat était nettement positif avec 23,4 milliards d'euros (6,6%) contre 18,6 milliards d'euros en termes de coût public soit 5,4%. Ce solde positif de près de 5 milliards d'euros était suffisamment grand pour être maintenu, même en période de récession, soutiennent les auteurs de l'étude.
La même étude relève que le pourcentage d'étrangers affiliés à la sécurité sociale est resté relativement stable à environ 10 % et que près de deux millions de travailleurs étrangers apportent leurs contributions aux comptes publics.
Cependant, moins de 1% des bénéficiaires de pensions en Espagne sont des immigrants, et plus de 50% sont des citoyens de l'Union européenne (UE). Cette situation devrait se prolonger pour les deux prochaines décennies, affirment les auteurs de l'étude.
4 Juin 2012
Source : MAP
L'opération Marhaba 2012, destinée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) en vue de leur faciliter le voyage et de leur permettre de passer d'agréables vacances dans leur pays d'origine, démarre ce mardi 5 juin à minuit. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité est déjà à pied d'œuvre.
C'est parti pour l'opération transit 2012. Selon un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité relayé par l'agence MAP, c'est ce mardi 5 juin, à minuit, que sera donné le coup d'envoi de Marhaba 2012.
Pour permettre donc à nos compatriotes résidant à l'étranger - qui constituent une véritable soupape de sécurité pour l'économie nationale - , la Fondation Mohammed V ne lésine pas sur les moyens. Elle a ainsi mis en service 16 espaces d'accueil pour accompagner l'intensité du trafic autant maritime qu'aérien qu'enregistre régulièrement cette opération.
Il s'agit de l'aire de repos Tanger Méditerranée située à l'intersection des autoroutes menant à la ville de Tanger et le port de Tanger Med avec une ouverture sur la route nationale menant à Tétouan.
Il s'agit également des sites d'accueil de Bab Melilla et des aéroports d'Agadir Al Massira et de Fès Saïss, nouvellement ouverts en 2011.
Ces sites viennent s'ajouter aux espaces d'accueil au niveau des ports de Tanger-Med et de Nador, ainsi que de Bab Sebta, Tazarine, Ras El Ma, Taourirt et les aéroports de Casablanca et d'Oujda.
A l'étranger, la Fondation continue d'offrir son assistance aux membres de la communauté marocaine transitant par les ports européens d'Almeria, Algesiras, Sète et Gènes, souligne le communiqué.
Un guide multilingue
Pour la sensibilisation et l'information des voyageurs, des guides rédigés en 7 langues (arabe, tifinagh, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand) sont mis à leur disposition. Ils peuvent être obtenus gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc, ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.
Dans les 16 espaces aménagés par la Fondation, plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont au service et à l'écoute des Marocains résidant à l'étranger et sont mobilisés pour les assister et leur fournir les secours nécessaires.
Les sites de la Fondation peuvent être joints à travers son centre d'appel qui est opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, aux numéros de téléphone suivants: 0537 20 55 66 / 0537 20 66 66, et à travers le numéro vert accessible à partir du Royaume: 080 000 23 23
Renseignements
Pour l'Espagne
Algesiras : 00 34 662 699 141 / 00 34 662 699 577
Almeria : 00 34 664 300 595 / 00 34 664 304 923
Pour la France
Sète : 00 33 634 681 741
Pour l'Italie
Gênes : 00 39 320 303 80 57
4/6/2012
Source : aufait
L'augmentation des frais d'inscription dans les universités espagnoles suscite l'indignation des étudiants, notamment marocains. L'ambassade du Maroc à Madrid brandit la convention de la réciprocité pour faire annuler cette mesure d'austérité adoptée par le gouvernement Rajoy…Suite
Ils sont venus de Belgique assister à l'inauguration de Dar Àl Janoub . Larbi Khatouta est président de la Maison de la culture maroco-flamande de Bruxelles «Dàarkom». Le nom Daa'rkom, choisi pour cette institution, a une double signification. Si, phonétiquement, en arabe il veut dire «Chez vous» ; en flamand, il signifie «Vous de là-bas, venez ». Daarkom a été inaugurée. en 2007 …Suite
Le nouveau ministre de l'intérieur, chargé des cultes, est l'un des rares responsables socialistes à avoir adopté des positions tranchées sur des dossiers récents liés à la laïcité et à l'islam. Désormais responsable de ces questions, qu'il se targue de bien connaître, il pourrait être amené à adopter un discours plus nuancé…Suite
" Le dossier d'actuel « Dans la peau d'un Noir » a eu des retentissements jusqu'au Sénégal où il a suscité des réactions passionnelles, parfois extrêmes…Suite
La fashion designer Fadila El Gadi vient d'ouvrir son showroom dans l'un des plus prestigieux quartiers parisiens. Elle y expose des collections contemporaines, portant toutes un cachet marocain reconnaissable entre mille. Rencontre avec une styliste qui a su imposer sa signature dans le milieu de la haute couture…Suite
Les Européens sont divisés sur la question de l'immigration économique, selon un sondage Eurobaromètre présenté vendredi par la Commission européenne. Une petite moitié (42%) pensent que l'UE devrait encourager la migration de la main-d'oeuvre en provenance de pays tiers, tandis que 46% n'y sont pas favorables.
Ils sont par contre très majoritairement favorables (80%) à l'accueil de personnes persécutées dans leur pays d'origine pour des raisons raciales, religieuses ou de nationalité. Les Belges se montrent globalement un peu moins favorables à l'immigration que la moyenne européenne: 57% sont opposés à l'immigration économique, tandis que 38% y sont favorables. En matière d'asile, 73% sont favorables à l'accueil de personnes en quête de protection internationale. Ces données, récoltées fin 2011, ont été dévoilées vendredi par la Commission européenne, accompagnées d'un rapport sur la situation de l'immigration et de l'asile en Europe. Le rapport montre notamment que l'UE compte actuellement 20,2 millions de ressortissants de pays tiers (légaux), soit environ 4% de sa population totale - et 9,4 % de la population de migrants à travers le monde. En matière d'asile, les États membres ont enregistré en 2011 un peu moins de 302 000 demandes, soit une hausse de 16,2 % par rapport à 2010. Ces chiffres restent toutefois très inférieurs au pic de 425.000 demandes enregistrées en 2001.
01 Juin 2012
Source : RTI.be/Belga
Le rapatriement de 200 marins marocains bloqués au port de Sète depuis cinq mois sera bientôt enclenché. Les capitaines des trois ferries de la Comanav-Comarit ont distribué les bons de débarquement pour raison de congés auxdits marins, des pièces nécessaires à leur retour au Maroc sans risquer le licenciement ou la faute lourde.
L'abrogation d'une circulaire durcissant les conditions de délivrance en France des titres de séjour aux étudiants étrangers désireux d'y acquérir une première expérience professionnelle à l'issue de leur cursus universitaire, a été accueillie avec soulagement par la communauté estudiantine, au lendemain de son officialisation jeudi par le gouvernement français.
L'abrogation de ce texte controversé qui limite les chances d'accès des diplômés étrangers au marché du travail, une année après son adoption sous le mandat de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, avait déjà été promise par l'actuel locataire de l'Elysée, François Hollande, lors de sa campagne électorale, marquant ainsi une rupture avec son prédécesseur qui faisait de la rigueur et de la maîtrise des flux migratoires son cheval de bataille.
La fameuse circulaire Guéant, du nom du ministre de l'Intérieur de l'époque qui fut à l'origine de son adoption, sera remplacée par un autre texte qui "établit des règles précises et transparentes dans le cadre du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et du code du travail", précise le gouvernement français dans un communiqué interministériel.
Il s'agit, en particulier, d'"assurer l'égalité de traitement sur le territoire, de faciliter les démarches des étudiants et d'apporter une réponse rapide à leur demande de changement de statut", expliquent les ministères en charge du Travail, de Intérieur et de l'Enseignement supérieur.
La publication le 31 mai 2011 de la circulaire controversée, avait provoqué l'indignation de la communauté estudiantine et universitaire qui dénonçaient une initiative visant à fermer le marché de l'emploi à des étudiants étrangers en fin de cycle et ayant eu des promesses d'embauche par des entreprises françaises.
Cette polémique avait déjà contraint l'ancienne équipe gouvernementale d'adresser aux préfets une circulaire "complémentaire" destinée à assouplir la délivrance des titres de séjour aux diplômés étrangers "hautement qualifiés" pour faciliter leur accès au marché du travail.
Rassemblés au sein d'un collectif dit "du 31 mai", les étudiants concernés avaient alors jugé insuffisantes les instructions annoncées eu égard à l'ampleur des mesures de plus en plus dissuasives qu'ils subissent depuis quelques mois.
Pour résider en France, les diplômés étrangers devaient en effet, depuis le 6 septembre, justifier d'un revenu de 620 euros par mois, contre 460 euros précédemment.
De plus, depuis le 1er janvier, une nouvelle taxe sur les titres de séjour était entrée en vigueur, allant de 280 à 385 euros, contre 55 à 70 euros auparavant.
Si leur collectif se félicite maintenant de cette victoire, il exige des autorités françaises de se pencher au plus vite sur l'examen des dossiers de tous les diplômés étrangers qui ont déposé l'an dernier une demande pour passer du statut d'étudiant à celui de salarié car, dans deux mois, "il va y avoir une vague de demandes avec les nouveaux diplômés, et les préfectures risquent de se trouver engorgées".
01 juin 2012
Source : MAP
Des incidents déclenchés par l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral à Molenbeek, une commune de Bruxelles, ont enflammé le débat politique à quelques mois des élections communales prévues en octobre en Belgique.
Le maire de Molenbeek, Philippe Moureaux, vice-président du Parti Socialiste, a déploré samedi les prises de positions critiques du parti Libéral (MR), dont l'un des chefs de file, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, a dénoncé la faillite des politiques d'intégration menées par la gauche.
"Ils ne font pas ça pour l'intégration, mais purement par calcul politique et électoral: clairement ils ont choisi la ligne Sarko (ndlr: Sarkozy)", a-t-il accusé.
"Ils ont vu que le candidat de droite en France avait reconquis de l'électorat en durcissant son discours sur l'immigration, Le MR a adopté cette stratégie (...) La moralité politique, c'est visiblement le genre de chose qui ne les embarrasse pas: il faut tout faire pour gagner", a-t-il ajouté.
Socialistes et Libéraux sont associés avec les chrétiens démocrates au sein du gouvernement de coalition dirigé par le socialiste Elio di Rupo.
Philippe Moureaux a décidé vendredi d'interdire provisoirement les rassemblements de plus de cinq personnes dans sa communes après des échauffourées qui ont suivi l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral.
La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a demandé une enquête approfondie sur les faits qui ont déclenché ces incidents.
Un député socialiste de Bruxelles, Jamal Ikazban, victime d'une bavure policière au cours de ces incidents, a dénoncé "des provocations de part et d'autre" dans un entretien publié samedi par le quotidien Le Soir.
Il s'est rendu sur place jeudi pour tenter de calmer les esprits et met en cause un groupuscule islamiste radical installé à Anvers (nord), Sharia4Belgium, qu'il accuse d'avoir attisé les tension. Mais il dénonce également la brutalité des policiers fédéraux envoyés à Molenbeek après avoir été tabassé par plusieurs d'entre-eux. L'élu a indiqué avoir porté plainte.
"L'interpellation de la dame a eu lieu à Jette (une commune limitrophe) et on a du l'emmener au commissariat de Molenbeeck parce qu'elle n'acceptait de se découvrir que devant une femme", a-t-il expliqué.
"Des groupes liés à Sharia4Belgium sont arrivés et ont excité la population, faisant courir la rumeur que la femme avait été violée", a-t-il ajouté.
La femme interpellée, une Belge convertie, s'est rebellée au commissariat. Au cours d'un conférence de presse organisée vendredi par Sharia4Belgium, elle a expliqué avoir donné un coup de tête qui a cassé le nez et deux dents d'une des policières par légitime défense.
Le porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, a pour sa part dénoncé l'interdiction du port du niqab en Belgique comme une discrimination contre les musulmans.
"Au commissariat, ils lui ont demandé d'enlever son niqab pour la fouiller. Elle a refusé, car notre religion interdit de montrer son corps à des mécréants", a-t-il indiqué, cité par les média.
"Les policières ont fait venir trois policiers qui ont déchiré son niqab et ses sous-vêtements", a-t-il raconté.
"Nous n'avons pas un gramme de respect pour vous, mécréants, ni pour votre façon de vivre. Notre religion et notre mode de vie sont supérieurs aux vôtres", a-t-il lancé au terme de la conférence de presse.
La Belgique a interdit le port du niqab ou de la burqa sur la voie publique en juillet 2011. Les contrevenants sont passibles d'une condamnation à 7 jours de prison et/ou d'une amende de 137,5 euros.
Selon les données fournies par la sureté de l'Etat, moins de 200 femmes porteraient ces voiles en Belgique.
02 juin 2012
Source : AFP
L'immigration clandestine est en passe de devenir, sous certaines conditions "exceptionnelles", un événement permettant de rétablir des contrôles aux frontières nationales des pays de l'Espace Schengen, a-t-on appris samedi de sources diplomatiques.
Les conclusions sur les nouvelles règles pour la gestion de l'Espace Schengen qui seront soumises jeudi prochain aux ministres de l'Intérieur de l'UE à Luxembourg sont fondées dans une très large mesures sur les demandes défendues par la France et l'Allemagne, a-t-on précisé.
Le document de travail dont l'AFP a obtenu copie, prévoit la possibilité pour les Etats membres de Schengen de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales "pour une durée de six mois pouvant être prolongée pour six mois supplémentaires", "lorsque le contrôle d'une frontière externe de l'Espace n'est plus assuré à cause de circonstances exceptionnelles".
Le rôle de la Commission dans le processus décisionnel reste toutefois encore sujet à débat, a reconnu un des négociateurs à l'issue d'une réunion de travail vendredi à Bruxelles.
"Les ministres devraient trouver une position commune" jeudi, a toutefois indiqué un autre négociateur.
Cette possibilité avait été réclamée par la France et l'Allemagne dans une lettre commune au ton comminatoire discutée par les ministres de l'Intérieur de l'UE lors de leur dernière réunion le 26 avril à Luxembourg.
Mais le gouvernement à changé en France après la victoire du socialiste François Hollande au second tour de l'élection présidentielle.
"Pour nous, cette lettre n'existe plus", a déclaré vendredi à l'AFP la commissaire en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmstrím.
"Je n'ai pas encore discuté avec le nouveau gouvernement français, mais je suis certaine que la France aura une approche constructive lors de la prochaine réunion des ministres de l'Intérieur le 7 juin à Luxembourg", a-t-elle dit.
Mme Malmstrím s'est déjà entretenue par téléphone avec le nouveau ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, mais elle a confié à l'AFP que l'entretien n'avait pas porté sur le fond des dossiers en discussion.
La requête franco-allemande mentionnait explicitement la lutte contre l'immigration clandestine comme justification de cette possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales dans Schengen "en dernier ressort".
La proposition préparée pour la réunion du 6 juin ne le fait pas. Elle utilise les termes "circonstances exceptionnelles".
"Schengen n'est pas un outil pour gérer les migrations", soutient Cécilia Malmstrím.
Une position contestée par l'ancien ministre de l'Intérieur français Claude Guéant. "Schengen n'est pas seulement un traité de libre circulation, mais également de protection contre les entrées irrégulières. Mme Malsmtrím a tort de l'oublier", lui avait-il répondu le 26 avril.
02 juin 2012
Source : AFP
Les immigrants illégaux en Israël, la plupart des Soudanais et des Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, risquent désormais d'être emprisonnés pendant trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés par les autorités israéliennes, selon une porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï a décidé d'appliquer une loi votée par la Knesset (parlement) au début de l'année faisant passer à trois ans la période d'emprisonnement des immigrants, a précisé Sabine Haddad.
Après leur passage de la frontière israélo-égyptienne, particulièrement poreuse car elle passe en plein désert, les clandestins sont la plupart du temps arrêtés par les autorités israéliennes. Jusque-là, ils étaient détenus pendant dix jours avant d'être relâchés. La plupart d'entre eux cherchaient ensuite du travail, en particulier à Tel-Aviv.
Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Pour le seul mois de mai, 2.031 Africains clandestins sont entrés dans le pays, a indiqué Mme Haddad.
Leur forte concentration dans certains quartiers défavorisés de Tel-Aviv a récemment provoqué des violences racistes et une virulente polémique politique sur leur présence en Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné ces violences, tout en assurant que la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte serait achevée dans les meilleurs délais et que les immigrés seraient "bientôt" renvoyés dans leurs pays d'origine.
3 juin 2012
Source : AFP
L'inauguration, vendredi, de Dar Al-Maghrib à Montréal par SAR la Princesse Lalla Hasnaa ne manquera pas de contribuer au renforcement des relations déjà excellentes entre Rabat et Ottawa, ont témoigné des responsables marocains et canadiens, soulignant la ferme volonté des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois de renforcer la coopération portant sur des domaines aussi divers, la culture en tant que facteur de rapprochement et d'intégration.
Dans une allocution prononcée devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, le ministre délégué chargé des Marocains Résidant à l'Etranger, Abdellatif Maazouz, a indiqué que la présence de Son Altesse Royale aujourd'hui parmi nous, témoigne de l'intérêt que son Altesse, et nous tous, apportons à la noblesse de la mission de Dar Al-Maghrib, en tant qu'initiative porteuse d'une interculturalité, constituant la garantie d'une intégration, d'une cohabitation et d'une mixité empreinte de tolérance d'amour et de paix, dont le Maroc et le Canada ont toujours été des porteurs distingués .
Le Maroc est une terre de civilisations et de dialogue, côest un carrefour de cultures et de confessions différentes. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib ouvre à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens et à tous visiteurs de Montréal cet espace d'art, de savoir de sciences et de culture dans son acception la plus large , a dit le ministre, affirmant que les actions culturelles que nous entreprenons se fondent sur notre conviction que la culture du pays d'origine couplée à celle du pays de résidence, constituent un élément stabilisateur des nouvelles générations d'immigrants .
Dans une allocution similaire, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, a affirmé que l'excellence des relations entre le Maroc et le Canada et particulièrement le Québec est la cristallisation d'une volonté politique de SM le Roi et de son gouvernement, mais c'est aussi le fait des femmes et d'hommes qui Âœuvrent individuellement et collectivement pour tisser des liens avec leur pays d'origine et leur pays d'adoption par fidélité pour l'un et par reconnaissance à l'autre .
Le Maroc est le creuset des civilisations, une terre de dialogue ou les affluents culturels arabo musulman, amazigh, hassani, andalou et hébraïque se rencontrent dans une harmonie féconde qui enrichit notre diversité dans notre unité. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib, de part ses structures multifonctionnelles offrira à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens un espace dédié a la recherche, l'art et le savoir en somme à la culture dans son acception la plus large, n'est ce pas la culture l'essence de notre créativité et de notre humanisme ? , s'est réjoui la diplomate marocaine, soulignant que la ville de Montréal, cÂœur du Québec est digne de cet honneur non seulement grâce à son histoire, son dynamisme et à la beauté naturelle de ses paysages, mais aussi en raison des valeurs de multiculturalisme, d'ouverture, de diversité et de respect de la différence qu'elle ne cesse de promouvoir .
Cinquante ans d'histoire commune entre le Maroc et le Canada a été l'occasion d'asseoir les jalons d'un modèle de coopération réussie et d'un partenariat stratégique qui s'affirme d'année en année sur la base d'une communauté de valeurs et d'une convergence d'intérêts , poursuit Mme Chekrouni, rappelant le discours du Trône du 30 juillet 2004, où SM le Roi Mohammed VI avait placé le Canada parmi les pays amis avec lesquels le Maroc a toujours entretenu des relations de partenariat stratégique, privilégié et diversifié.
Si le regard que nous portons sur un demi siècle de réalisations et de destins croisés nous permet d'évaluer le chemin parcouru, il nous incite à Âœuvrer ensemble pour que le futur soit à la hauteur de nos aspirations communes. L'engagement des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois présents parmi nous témoigne de la ferme volonté de faire de l'océan atlantique un trait d'union et un pont pour la prospérité économique et commerciale , a ajouté Mme Chekrouni.
Dans une allocution lue en son nom par le président du Conseil de la ville, Harout Chitilian, le Maire de Montréal Gérald Tremblay s'est félicité de la réalisation de Dar Al-Maghrib, un lieu d'échange et d''ouverture sur les autres qui vient s'ajouter aux espaces culturelle de la ville.
Montréal est grandement privilégiée d'accès à cette richesse , a dit le Maire, exprimant la ferme volonté de travailler ensemble pour bâtir un partenariat durable et riche .
Dans le même ordre d'idée, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil s'est félicitée de l'inauguration de ce magnifique Centre culturel , se disant confiante que le Centre culturel du Maroc à Montréal, avec sa salle de spectacles, son aire d'exposition, sa bibliothèque, sa médiathèque et, surtout, sa superbe architecture sera un véritable lieu de rapprochement, de dialogue et de partage .
Dar Al-Maghrib fera connaître ce qu'est le Maroc, dans toutes ses dimensions. Il sera un vecteur par lequel nos deux sociétés pourront communiquer , a-t-elle dit, rappelant que le Maroc et le Québec partagent plusieurs valeurs, notamment celle qui veut que la diversité et le pluralisme soient des richesses et des atouts .
Pour la ministre québécoise, le rapprochement interculturel sera donc une réalité au sein de cette Maison (du Maroc). Et on ne peut que s'en féliciter ! .
Le Québec se situe au cÂœur des relations d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et le Canada, dont cette année marque le 50e anniversaire. Pensons aux ententes signées dans plusieurs domaines, les plus récentes étant celles qui portent sur l'enseignement supérieur et la sécurité sociale , a expliqué la ministre.
Cinquante ans, c'est encore jeune d'une certaine façon et on peut considérer que l'amitié Canada-Maroc, l'amitié Québec-Maroc, vont se poursuivre en se diversifiant, en s'approfondissant. Et la création du Centre culturel marocain à Montréal en sera un jalon , a affirmé la ministre québécoise de l'Immigration, soulignant que le rapprochement interculturel et le dialogue interconfessionnel contribuent à l'essor de notre société, une société inclusive, où la diversité est respectée et valorisée en tant que levier important de développement. Voilà une vision partagée par le Maroc et le Québec ! .
Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib", qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Mantes -la-Jolie).
Montréal, 2 juin 2012
Source : MAP
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a procédé, vendredi, à l'inauguration de "Dar Al-Maghrib" à Montréal, en présence de membres des gouvernements marocain et canadien, des autorités de la ville de Montréal, ainsi que de nombreuses figures du monde de l'art et des lettres.
Après avoir coupé le ruban symbolique, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a suivi des explications sur des axes prioritaires de l'action gouvernementale au profit des Marocains résidant à l'étranger (MRE), ainsi que sur cet espace de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires pour faciliter l'intégration des Marocains résidant au Canada dans la société d'accueil.
Réalisé pour un coût global de 100 millions de dirhams, le nouvel établissement, d'une superficie de 2500 m2, compte cinq niveaux et abrite notamment des salles multifonctionnelles, une salle de spectacles, une aire d'exposition, une bibliothèque, une médiathèque, des classes pour des cours de langues et quelques espaces pour enfants et pour des réunions.
Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib" , qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Tunis, Mantes -la-Jolie).
Il s'inscrit dans le cadre de la politique du Maroc visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines à travers le monde et à favoriser l'intégration de ses ressortissants à l'étranger dans les sociétés des pays de résidence tout en contribuant à consolider leurs liens avec leur pays d'origine.
Aménagés et décorés selon une architecture et avec des matériaux reflétant l'art et la culture du Maroc, les espaces constituant "Dar Al-Maghrib" (Maison du Maroc) à Montréal allient les contenus traditionnels et l'évolution moderniste du patrimoine culturel marocain.
L'inauguration de "Dar Al-Maghrib" à Montréal, qui coïncide avec les festivités organisées sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du cinquantenaire des relations diplomatiques maroco-canadiennes, témoigne de la Haute sollicitude dont le Souverain entoure la culture et les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
La cérémonie a été marquée par des allocutions prononcées devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa par l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, le président du Conseil de la ville de Montréal, Harout Chitilian, au nom du Maire de Montréal Gérald Tremblay, le ministre délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, et la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil. Les intervenants se sont félicités de la concrétisation de ce nouvel établissement visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines au niveau international.
Par la suite, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a reçu la Médaille commémorative de l'inauguration de "Dar Al-Maghrib "de Montréal dédiée à SM le Roi Mohammed VI. Par la même occasion, Son Altesse Royale reçu la carte de membre d'honneur de "Dar Al-Maghrib".
SAR la Princesse Lalla Hasnaa a effectué ensuite une tournée à travers les dépendances de ce nouvel établissement, premier centre culturel marocain en Amérique du Nord.
Son Altesse Royale a suivi à cette occasion des explications sur l'exposition des produits artisanaux et visité des salles de classe d'enseignement de la langue arabe, d'histoire de l'art et des civilisations et l'espace de documentation et de médiathèque.
A son arrivée à "Dar Al-Maghrib", SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été accueillie par Mme Nouzha Chekrouni, M. Abdellatif Maazouz, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, et le président du Conseil de la ville de Montréal, avant d'être saluée par le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh, le consul général du Maroc à Montréal, Zoubair Hakam, et par d'autres personnalités.
02 juin 2012
Source : MAP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz a rencontré, samedi à Montréal, des représentants associatifs et des compétences marocaines, appelant notamment au renforcement du rôle joué par les Marocains du Canada en vue de les mobiliser et leur permettre de contribuer au processus de développement socioéconomique de leur pays d'origine.
Lors de ces rencontres, le ministre a demandé aux différents acteurs associatifs et aux compétences marocaines à coordonner leurs efforts pour relever de grands défis au bénéfice de leurs membres, de leur image et de leur réputation.
Cette rencontre a été aussi l'occasion d'examiner les conditions de succès des projets et les opportunités d'investissement et de coopération dans les différents secteurs.
M. Maazouz a, d'autre part, saisi l'occasion pour leur présenter les grands axes de l'action du gouvernement destinée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE), soulignant l'importance accordée par le Maroc aux MRE. Il a notamment cité les stratégies et actions du gouvernement marocain destinées à cette communauté marocaine ainsi que la nouvelle Constitution dont plusieurs dispositions sont consacrées à la participation des Marocains résidant à l'étranger au développement de leur pays d'origine.
Le ministre a aussi expliqué que la stratégie gouvernementale ciblant les MRE vise en particulier la consolidation de leur intégration dans leurs pays de résidence, le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leurs sont destinés.
Cette stratégie, a-t-il ajouté, vise aussi l'amélioration des aspects liés à la gouvernance et à l'organisation concernant les questions touchant les Marocains résidant à l'étranger, insistant sur le rôle important que sont appelés à jouer les acteurs associatifs marocains expatriés.
Cette rencontre a été aussi l'occasion pour les représentants associatifs et les compétences marocaines d'évoquer quelques problèmes rencontrés et d'exprimer leurs attentes se rapportant, entre autres, à l'équivalence de diplômes, à l'encadrement, ou à la bureaucratie.
Le ministre a affirmé, dans son interaction avec le public présent, la volonté du gouvernement de fournir tout l'effort nécessaire pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les Marocains résidant au Canada.
Les rencontres du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger avec les acteurs associatifs et les compétences marocaines se sont déroulées en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni ,et du consul général du Maroc à Montréal, M. Zoubair Hakam.
3 juin 2012
Source : MAP
Comme marque de la sollicitude que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, porte aux marocains résidant à l’étranger, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa préside, le vendredi 1er juin 2012, la cérémonie d’inauguration du centre culturel marocain à Montréal, baptisé “DAR AL MAGHRIB”, en présence de personnalités et de membres des gouvernements marocain et canadien, des autorités de la ville de Montréal et de nombreuses figures du monde des arts et des lettres.
Cet établissement est le premier d’une série de projets similaires créés ou en cours de mise en œuvre dans 6 métropoles à travers le monde. Il s’inscrit dans le cadre de la politique du Maroc visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines à travers le monde et à favoriser l’intégration de ses ressortissants à l’étranger dans les sociétés des pays de résidence tout en contribuant à consolider leurs liens avec leur pays d’origine.
DAR AL MAGHRIB à Montréal a pour principales missions de faire connaître et apprécier la culture et la civilisation marocaines, de confirmer l’esprit et les principes d’ouverture et de tolérance qui les caractérisent et de répondre aux besoins culturels des nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l’étranger.
Ce centre offrira un espace de rencontre pour la communauté marocaine avec les québécois et mettra en place un mécanisme de dialogue en s’adressant également aux citoyens appartenant à d’autres communautés. Il contribue ainsi à une plus grande compréhension mutuelle entre elles et un échange et enrichissement interculturel plus soutenus à travers un ensemble d’activités et de programmes culturels qu’abriteront les locaux de cette infrastructure.
Doté de nombreux ateliers et salles multifonctionnelles, d’un centre de documentation multimédias, d’un espace d’exposition et d’un salon d’accueil typiquement marocain, DAR AL MAGHRIB de Montréal offrira à ses visiteurs toutes les commodités d’un centre culturel moderne. Aménagés et décorés selon une architecture et avec des matériaux reflétant l’art et la culture du Maroc, les espaces constituant DAR AL MAGHRIB à Montréal, allient les contenus traditionnels et l’évolution moderniste du patrimoine culturel marocain.
L’inauguration de DAR AL MAGHRIB à Montréal coïncide avec la célébration du cinquantenaire des relations diplomatiques maroco-canadiennes. À cette occasion, un important programme de festivités rendra hommage à l’excellence des relations entre le Canada et le Maroc. Des relations construites de par le passé et que les deux pays tiennent à pérenniser et à optimiser dans le futur, notamment à travers la mise en valeur du patrimoine humain commun.
D’après les chiffres fournis par l’Ambassade du Royaume du Maroc au Canada, environ 100 000 Marocains résident au pays. Parmi eux, 80 % se sont installés au Québec et 80 % de ce nombre ont choisi de vivre à Montréal.
1/5/21112
Source : Médias Maghreb
La première Rencontre hispano-marocaine de poésie et de musique sera organisée, du 1-er au 3 juin dans les villes de Cadiar et Lobras (Grenade-Sud de l'Espagne) à l'initiative de l'Université d'Almeria.
Initiée sous le thème "A la mémoire d'Ibn Zamrak et de Federico Garcia Lorca", cette rencontre connaître la participation d'une vingtaine de poètes, de musiciens et d'artistes espagnols et marocains venus des villes d'Almeria, Cadix, Valence, Grenade, Murcie, Séville, Tanger, Tétouan, Asilah et Casablanca, indique, jeudi, l'Université d'Almeria.
Au programme de cette manifestation culturelle, figurent notamment des lectures de poésie en hommage au poète arabo-andalou Ibn Zamrak, auteur notamment des vers de poésie gravés dans la vasque de la fontaine de la Cour des lions de l'Alhambra, et au célèbre poète et écrivain espagnol, Federico Garcia Lorca, souligne la même source dans un communiqué.
D'autres activités artistiques sont programmées, à cette occasion, ainsi que des visites guidées à des monuments historiques andalous et au musée ethnologique de la région.
Ces journées font partie de celles programmées par le Centre des études des migrations et relations interculturelles de l'Université d'Almeria dans le cadre du cycle "Rencontres sur le patrimoine ethnographique et des arts des deux rives", qui sera marqué par l'organisation également, durant les deux prochaines années, d'expositions de peinture et de cycles de cinéma et de théâtre.
Ce projet s'inscrit dans le cadre du Programme de coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures (POCTEFEX) financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER) et qui a pour objectif de renforcer les liens et les réseaux de coopération entre la société civile, les agents économiques et les institutions d'Espagne et du Maroc.
31 mai 2012
Source : MAP
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants, François Crépeau, se rendra en Tunisie du 3 au 9 juin dans le cadre de son étude d'un an sur la gestion des frontières extérieures de l'Union européenne, qui le mènera vers les pays de transit clés et les points d'entrée dans l'Union européenne.
Selon un communiqué du Haut-Commissariat des nations unies aux droits de l'homme, publié jeudi à Genève, au cours de sa mission de cinq jours en Tunisie, l'expert indépendant se réunira avec des responsables gouvernementaux, les institutions de l'UE présentes dans le pays, les organisations internationales, et les migrants eux-mêmes, pour discuter de la gestion complexe de la frontière maritime tunisienne.
Il visitera également la frontière avec la Libye et les principaux ports où les migrants partent en bateau pour la traversée de la Méditerranée et devra s'entretenir avec les autorités nationales compétentes chargées du contrôle des frontières et de la migration, ainsi qu'avec des organisations de la société civile.
La visite de cet expert en Tunisie est la deuxième étape de son étude spéciale sur la gestion des frontières extérieures de l'Union européenne. Il s'est rendu auparavant à Bruxelles, et devra visiter courant juin la Turquie, un autre pays de transit clé pour les migrants qui se rendent en Europe.
Vers la fin de l'année, il visitera les deux points d'entrée principaux dans l'Union européenne, la Grèce et l'Italie.
31 mai 2012
Source : MAP
Près de 21 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans le monde, dont 5,5 millions ont moins de 18 ans et 4,5 millions sont victimes d'exploitation sexuelle, selon les estimations d'une étude de l'Organisation Internationale du Travail (OIT).
Le travail forcé, terme utilisé par la communauté internationale, désigne des situations dans lesquelles les personnes impliquées û femmes et hommes, filles et garçons û doivent travailler contre leur gré, contraints par leur recruteur ou leur employeur, par exemple en utilisant la violence ou la menace de violence, ou par des moyens plus subtils comme le surendettement, la confiscation des papiers d'identité ou des menaces de dénonciation aux services d'immigration.
Ces situations peuvent aussi relever de la traite d'êtres humains ou de pratiques comparables à l'esclavage, qui sont similaires même si elles ne sont pas identiques au sens juridique. Le droit international stipule que le fait d'exiger du travail forcé est un crime et doit être puni par des sanctions qui reflètent la gravité du délit.
Selon cette étude, sur ces 21 millions de personnes, 18,7 millions (90 pc) sont exploitées dans l'économie privée, par des individus ou des entreprises. Parmi elles, 4,5 millions (22 pc) sont victimes d'exploitation sexuelle et 14,2 millions (68 pc) sont victimes du travail forcé dans des activités économiques comme l'agriculture, la construction, le travail domestique ou la production manufacturée.
L'étude révèle aussi que 2,2 millions d'individus (10 pc) sont concernés par des formes de travail forcé imposées par l'Etat, par exemple en prison dans des conditions qui sont en violation aux normes de l'OIT, ou exercent des activités imposées par l'armée nationale ou par des forces armées rebelles.
Concernant l'âge des personnes concernées par le travail forcé : 5,5 millions (26 pc) ont moins de 18 ans. C'est dans la région qui comprend l'Europe centrale et du Sud-Est et la Communauté des Etats Indépendants ainsi qu'en Afrique que le taux de prévalence, c'est-à-dire le nombre de victimes pour 1.000 habitants est le plus élevé, avec respectivement 4,2 et 4 pour mille habitants. Il est plus faible dans les économies développées et l'Union européenne, avec 1,5 pour mille.
Cette prévalence relativement élevée dans la région qui comprend l'Europe centrale et du Sud-Est et la Communauté des Etats indépendants peut s'expliquer par le fait que la population est bien moins nombreuse qu'en Asie par exemple mais, parallèlement, les rapports faisant état de trafic de main-d'Âœuvre à des fins d'exploitation économique et sexuelle et de travail forcé imposé par l'Etat sont nombreux dans la région.
La région d'Asie-Pacifique représente le plus grand nombre de travailleurs forcés dans le monde û 11,7 millions (56 pc) de l'effectif global. Le deuxième contingent le plus nombreux se trouve en Afrique avec 3,7 millions (18 pc), suivie de l'Amérique latine avec 1,8 million de victimes (9 pc).
Les économies développées et l'Union européenne abritent 1,5 million de travailleurs forcés (7pc), tandis que les pays d'Europe centrale et du Sud-Est et de la CEI représentent 1,6 million de personnes (7pc). On estime à environ 600.000 (3pc) les victimes au Moyen-Orient.
Les statistiques donnent aussi une évaluation du nombre de personnes qui se trouvent piégées en travail forcé à la suite d'une migration.
On dénombre 9,1 millions de victimes (44 pc du total) qui se sont déplacées soit à l'intérieur de leur pays, soit au-delà des frontières. La majorité néanmoins, 11,8 millions (56 pc), est sujette au travail forcé sur leur lieu d'origine ou de résidence. Les mouvements transfrontaliers sont étroitement associés à l'exploitation sexuelle forcée.
A l'inverse, une majorité des travailleurs forcés dans d'autres activités, et presque tous ceux impliqués dans le travail forcé imposé par l'Etat, n'ont pas quitté leur région d'origine, indique le rapport, estimant que le déplacement peut être un important facteur de vulnérabilité pour certaines catégories de travailleurs, mais pas pour d'autres.
01 juin 2012
Source : MAP
La photographie marocaine est à l'honneur lors de la deuxième édition du festival de la Photographie Méditerranéenne "PhotoMed", grand rendez-vous culturel qui se tient actuellement dans quatre communes françaises de la côte varoise (sud-est).
Centré à Sanary, mais prolongé à Bendor, Bandol et Toulon, le festival Photomed célèbre, pour sa deuxième année d'existence, la création photographique marocaine fortement représentée à travers une sélection remarquable des travaux de photographes appartenant à des générations et univers différents, autour des thèmes de l'identité et du territoire.
"Encore peu connue du grand public, la création photographique marocaine regroupe des photographes qui, souvent partagés entre deux rives, s'interrogent sur leur identité", explique le directeur artistique du festival, Jean-Luc Monterosso, en présentation de cette manifestation.
Pour la commissaire de l'exposition, Mouna Mekouar, la sélection proposée s'affiche comme un "voyage qui met en balance le proche et le lointain, le privé et le public, l'intime et l'étranger".
Des photographes confirmés du calibre de Daoud Aoulad-Syad côtoient de jeunes artistes qui exposent pour la première fois en France, comme Mehdi Chafik, Yasmine Laraqui ou encore Hamza Halloubi, pour donner "un aperçu de l'état de la création au Maroc dans ses développements les plus récents".
D'autres artistes au talent reconnu, tels Hassan Hajjaj, Laila Sadel, Khalil Nemmaoui, Laila Hida, Hamza Halloubi et Lamia Naji, viennent enrichir cette sélection, ouverte aussi bien aux photographes résidant au Maroc qu'à ceux partageant leur vie entre deux pays, deux continents.
"De leurs incessants aller-retour entre ici et là-bas, de leur voyage intérieur, de leurs rêves de l'ailleurs, les artistes adressent des questions décisives sur les notions de mobilité et de mouvement, de proximité et d'éloignement. Ils le font avec leur langage et leur singularité", explique Mme Mekouar.
En tant qu''invité d'honneur du festival Photomed 2012, le Maroc se trouve également au centre de deux carnets de route avec une présentation du parcours photographique de Gérard Rondeau dans les traces d'Eugène Delacroix et "Maroc Evolution", la série au Holga de Scarlett Coten qui "témoigne des mutations singulières et parfois contradictoires d'un Maroc aux prises avec les enjeux de la mondialisation".
Ce regard de photographes français "privilégie une approche personnelle, et nous fait découvrir, au delà des clichés, les rémanences du passé dans une société en pleine mutation", selon les initiateurs.
Photomed, qui se poursuit jusqu'au 17 juin, se veut un festival de "découvertes et de redécouvertes", avec pour vocation de s'ouvrir au bassin méditerranéen dans deux directions. Il accueille l'oeil du photographe qui en est issu mais également celui qui vient d'ailleurs et qui a décidé de s'y intéresser.
"L'ambition étant d'utiliser le langage universel de la photographie pour mettre en exergue ce qui nous rapproche entre méditerranéens, quand ce qui est le plus souvent mis en avant est ce qui nous différencie", soulignent les initiateurs.
L'année dernière, la première édition du festival avait rencontré un grand succès, avec près de 50.000 visiteurs l'année dernière et 40 pays méditerranéens représentés.
31 mai 2012
Source : MAP
«Je suis venu juste après le bac en France, où j’ai intégré une classe prépa, puis fait HEC. L’an dernier, j’ai décidé de rentrer au Maroc, en raison notamment des complications créées par la circulaire Guéant. J’y ai monté ma propre boîte dans le Web. J’ai alors cessé mon activité de porte-parole du Collectif du 31 mai, mais j’ai gardé le contact. Je continue de répondre aux gens via les réseaux sociaux sur les possibilités d’étudier en France. J’y suis rentré cette semaine pour aider le...
collectif. Car c’est un moment très fort pour tous ceux qui ont lutté contre cette circulaire.
«Nous ne sommes pas surpris par la décision d’abroger cette circulaire. C’était une promesse de François Hollande. Mais nous sommes heureux qu’elle ait été tenue. Nous sommes aussi optimistes de voir aujourd’hui trois ministres [de l’Intérieur, du Travail et de l’Enseignement supérieur, ndlr] déterminés à en finir avec cette affaire et à ouvrir un débat sur les étudiants étrangers. Quand on se souvient des relations avec le précédent gouvernement… On n’est jamais parvenus à débattre.
«L’abrogation, c’est très bien. Mais quid de tous les diplômés étrangers qui ont déposé l’an dernier une demande pour passer du statut d’étudiant à celui de salarié et qui se débattent dans des difficultés administratives, dans l’attente d’une réponse, ou qui sont carrément clandestins ? On estime leur nombre total à 325. Il faut que leurs dossiers soient examinés au plus vite. Car, dans deux mois, il va y avoir une vague de demandes avec les nouveaux diplômés, et les préfectures risquent de se trouver engorgées.
«Cela va vous surprendre, mais la circulaire Guéant a eu au moins un mérite : elle a révélé le manque de transparence et de cohérence du processus. L’abrogation acquise, le collectif doit s’occuper de prévenir les problèmes. Je m’explique. Parmi les motifs les plus fréquents de refus de titre salarié, il y a "l’inadéquation du diplôme au poste pourvu" ou le "taux de tension du métier" [le chômage]. Mais il n’y a aucune définition claire.
Il faut en établir. La circulaire avait terni l’image de la France. Son abrogation va la rehausser. Car si les mauvaises nouvelles se répandent très vite sur la Toile, les bonnes aussi.»
30/5/2012
Source : Libération
Abrogée un an jour pour jour après sa promulgation, la circulaire dite « Guéant », restreignant la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France. Un nouveau texte est en cours d'élaboration, afin de permettre à ces étudiants de...Suite
L'association Ribat Al Fath rend hommage, le dimanche 3 juin, à l'un de ceux qui ont fait la fierté musicale du Maroc, Samy El Maghribi, disparu en 2008. L’arabo-judéo-andalou aux cimes des sensibilités...Suite
La cinématographie marocaine sera fortement présente lors du f estival "Printemps & Cinémas du Maghreb" qui s 'ouvre en avant-première jeudi soir à Orléans (centre ouest de la France) avec la projection du film marocain "Transes" du réalisateur Ahmed El Maânouni...Suite
En l'espace d'un an, plusieurs meurtres ont été commis contre des Marocains. Actes racistes isolés, mais qui traduisent la fragilité du tissu social espagnol, où les étrangers sont pointés du doigt...Suite
Dernière ligne droite avant le scrutin des législatives françaises, les 3 et 17 juin. A l'étranger, les candidats multiplient les rencontres pour séduire les ressortissants français qui élisent pour la 1 ère fois les députés qui les représenteront à l'Assemblée nationale.Suite
Le principal armateur marocain dans le domaine du transport des passagers souffre de graves difficultés. Dans le secteur, on parle même de faillite, au risque de voir une bonne partie des lignes maritimes marocaines complètement livrées aux compagnies étrangères…Suite
L'Assemblée nationale accueillera au mois de juin prochain onze nouveaux députés : ceux représentant les Français de l'étranger. Le premier tour du scrutin pour les expatriés a ainsi lieu les 2 et 3 juin, une semaine avant tout le monde. LeJDD.fr revient sur cette situation inédite dans la vie politique française.
C'est une première dans l'histoire de la République. Les Français résidant à l'étranger pourront voter lors des élections législatives pour élire un député qui les représentera à l'Assemblée nationale. Une situation inédite rendue possible par la révision de la Constitution française en juillet 2008. Jusque-là, celle-ci stipulait que seuls les sénateurs représentaient ces citoyens. Depuis 1983, le palais du Luxembourg en compte ainsi douze, élus au suffrage indirect par 155 "conseillers", membres de l'Assemblée des français de l'étranger.
Désormais, 1,1 million d'électeurs expatriés (sur les 1,6 inscrits sur les registres consulaires en 2011) sont appelés à désigner leurs onze futurs députés. Ils voteront même avant tous les autres Français, puisque le premier tour aura lieu les 2 ou 3 juin selon les régions, soit une semaine avant le reste du pays. Le second tour, en revanche, aura lieu les 16 et 17 juin, comme pour leurs compatriotes. Pour l'heure, près de 130.000 Français de l'étranger ont déjà voté par Internet, au cours d'un scrutin numérique - là encore inédit - qui a duré six jours et s'est conclu mardi. Les autres voteront dans les 800 bureaux de vote ce week-end.
Un découpage partisan?
Mais pourquoi avoir attendu 2012 pour faire voter les Français de l'étranger à une élection nationale? "Le constat était simple : il y a de plus en plus de Français expatriés", explique au JDD.fr le député UMP Charles de la Verpillière, auteur du rapport parlementaire en 2009 portant sur la répartition des sièges de députés et la délimitation des circonscriptions aux législatives, dont celles de l'étranger. "L'idée était de ne pas perdre le contact avec eux, pour faire rayonner la France sur le plan économique et culturel. Donc nous avions intérêt à garder un lien avec ces Français, en les impliquant dans la vie politique du pays", poursuit l'élu de l'Ain.
En 2008 pourtant, la gauche avait critiqué un projet destiné à donner à la droite de nouveaux députés. Les résultats de la dernière présidentielle lui donnent raison : Nicolas Sarkozy est arrivé en tête lors du second tour dans huit des onze circonscriptions en question. "Il n'y a pas besoin d'être grand clair pour voir ce qui se passe", affirme au JDD.fr la sénatrice socialiste des Français de l'étranger, Claudine Lepage. "Quand on rattache Israël, qui vote fortement à droite, à la Turquie, l'Italie et la Grèce, qui votent à gauche, ce n'est pas un hasard (62.000 électeurs sont inscrits en Israël sur les 110.000 de la circonscription, Ndlr). Quand on rattache Monaco à l'Espagne et au Portugal, ce n'en est pas un non plus", explique-t-elle. Pour l'élue PS, il y a donc bien eu des arrière-pensées qui ont mené à un tel découpage électoral.
"Il peut y avoir des surprises, les jeux sont loin d'être faits"
"C'est un mauvais procès", répond l'UMP Charles de la Verpillière. "Cela ne porte que sur onze sièges, ce n'est pas cela qui va changer la face de l'Assemblée. Il ne faut pas exagérer l'enjeu", poursuit le député. Selon lui, le taux de participation à l'occasion de ces premières élections législatives rend les scrutins imprévisibles. Lors du second tour de la présidentielle, seuls 42,18% de ces "expats" ont voté, un score deux fois inférieur à la moyenne nationale. "Il peut y avoir des surprises, les jeux sont loin d'être faits", affirme l'élu de droite.
Ce dernier fait également valoir un découpage "difficile" à réaliser : "Il y a des zones entières où la densité de Français est très faible, cela amenait donc à faire des circonscriptions gigantesques", indique-t-il, faisant allusion à la 11e d'entre elle - regroupant l'Asie, l'Océanie et une partie de l'Europe de l'Est - qui compte près de 80.000 inscrits. "A l'inverse, il y a beaucoup d'électeurs en Amérique du Nord", ajoute l'ancien rapporteur, alors que la 1ère circonscription, réunissant les Etats-Unis et le Canada, compte plus de 157.000 électeurs.
"Le travail parlementaire en sera plus efficace"
Sur ce point, la sénatrice socialiste a elle aussi conscience qu'il fallait réaliser "un savant calcul géographique et démographique". "On n'allait pas retirer des électeurs aux Etats-Unis pour les mettre en Amérique du Sud", concède-t-elle. De plus, au-delà des intérêts politiques prêtés à l'ancienne majorité, Claudine Lepage ne remet pas en cause l'existence même de ces nouvelles circonscriptions. Selon elle, il s'agit d'"une bonne décision", qui "équilibre" la représentation au Sénat et à l'Assemblée. "Le travail parlementaire en sera plus efficace", dit-elle. "Lorsque l'on discutait d'un texte au Parlement, les sénateurs des Français de l'étranger devaient trouver des collègues à l'Assemblée nationale qui voulaient bien se saisir du sujet, ce qu'ils faisaient avec plus ou moins d'enthousiasme", explique-t-elle.
Enfin, Charles de la Verpillière voit également en ces nouveaux députés la possibilité pour les Français de l'étranger d'être mieux représentés. "Puisque les expatriés ne participent pas aux élections sénatoriales", rappelle-t-il. "Les députés auront une légitimité plus grande", estime-t-il, notant également que chaque électeur aura "son" propre élu, grâce au découpage territorial. Ce n'est pas le cas pour les douze sénateurs qui, eux, représentent l'ensemble des citoyens vivant à l'étranger et qui travaillent surtout par thématique. Ainsi, pour la socialiste Claudine Lepage, qui s'occupe des questions liées à l'éducation, ce "travail sera complémentaire".
31 mai 2012, Arnaud Focraud
Source : leJDD.fr
L’Association des Etudiants Marocains de France (AEMF) organise le samedi 09 juin 2012 au Sénat à Paris son cycle de conférences annuel sur le développement économique et politique au Maroc.Dans un contexte d’effervescence politique et de tournant économique, la jeunesse marocaine en France est invitée à réfléchir en la présence de hauts responsables et de spécialistes sur les grands axes stratégiques du Maroc. Les intervenants exposeront devant un auditoire de jeunes marocains, de spécialistes et de journalistes leur vision de l’avenir du pays et les modalités d’application de leurs propositions…Suite
Le référé de l'aile belge de l'association Défense des Enfants International (DEI) contre Fedasil, la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld) et la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block (Open Vld) a été reporté au 18 juin. L'association réclame un accueil décent et un accompagnement des mineurs étrangers non accompagnés (MENA).
"La loi prévoit que chaque mineur demandeur d'asile qui arrive en Belgique a droit à un accueil, un accompagnement, une scolarisation et une assistance juridique", avait expliqué Jacques Fierens, avocat de DEI Belgique, lors de l'introduction du référé le 19 mars dernier. Depuis 3 ans, différents tribunaux du travail ont rendu des ordonnances qui obligent l'Etat belge et Fedasil à accueillir des mineurs étrangers. "Mais il s'agit d'ordonnances individuelles", soulignait alors maître Fierens. "Nous souhaitons désormais obtenir, en tant qu'association qui défend les droits des mineurs, une ordonnance globale, qui vaut pour tous les mineurs." DEI Belgique réclame pour chaque mineur un toit, un encadrement, une scolarisation, une assistance juridique et une aide matérielle qui atteint au minimum le revenu d'intégration et lie cette exigence à une astreinte de 500 euros par jour, par mineur et par infraction. La procédure en référé devait être traitée jeudi, mais a été reportée parce que le juge pourrait être amené à se retirer. Un communiqué de presse d'une plate-forme d'associations qui veillent à la protection des étrangers se trouve en effet dans le dossier. Or, le juge est administrateur d'une de ces associations. (MUA)
31 mai 2012
Source : Le Vif/belga
Résolument autoparodique, le Front national a devancé de quelques jours l’ouverture officielle de la seconde édition varoise du festival Photomed, mercredi dernier à Sanary-sur-Mer. Dans un communiqué, son représentant local, Frédéric Boccaletti, a défouraillé : «Les affiches et banderoles informant de cet événement ne laisse [sic] aucun doute et utilisent la photographie d’une femme portant djellaba et tchador […]». Décelant là une «promotion de l’islam» menaçant les «paisibles communes de Sanary et Bandol», la vigie concluait sa diatribe d’un spectaculaire trait d’esprit, précisant que les maires concernés «auraient été mieux inspirés de nommer leur festival "Photomaghreb"».
L’image stigmatisée montre une jeune fille, robe rouge et lunettes de soleil, et une femme portant voile et chapeau, les deux posant de face. Elle est signée par la Française Scarlett Coten qui, histoire de ne pas effaroucher ses sujets, a utilisé un appareil en plastique, le Holga, d’une valeur de 40 euros, pour «montrer l’évolution en cours de la société arabe, à la fois belle et souriante» - du moins quand elle s’adonne au farniente. Maroc évolution, le reportage résultant, observe les gens entre respect des traditions et velléités modernistes au bord de la mer, assis ou jouant au cerf-volant en plein cœur de l’été.
Sésame. Effectivement, la photographie de Scarlett Coten est visible partout dans Sanary-sur-Mer, où la signalétique rappelle tous les dix mètres l’existence du festival. Mais l’atmosphère émolliente de la bourgade côtière, située à dix minutes de Toulon, n’en semble guère affectée, autour de ces seniors qui, posés sur un muret, galèjent à propos des turpitudes du sport professionnel, tandis que leurs conjoints tergiversent entre congre et pageot pour le déjeuner. Cela n’empêche pas Sanary de choyer l’image, jusqu’à utiliser la vidéo surveillance sur le port - «pour un meilleur accueil», est-il précisé en toute cordialité provençale.
Déclinant cet attrait sur un versant plus culturel, la ville héberge donc pour la deuxième année consécutive Photomed, sous-titré, histoire de mettre les points sur les i, «festival de la photographie Méditerranée» - lequel, avec le non moins valeureux ImageSingulières à Sète (jusqu’à la fin de la semaine), fournit ainsi un motif imparable d’anticiper la migration vers les rivages du sud de la France. Sous la direction artistique de Jean-Luc Monterosso - par ailleurs fondateur et directeur de la Maison européenne de la photographie (MEP) à Paris -, le propos consiste à mêler «découvertes et redécouvertes»,en envisageant le bassin méditerranéen à la fois côté regardé et regardeur.
Comme sésame destiné à attirer le badaud, la présente édition aligne plusieurs noms identifiés, parmi lesquels Walter Carone, pointure (disparue en 1982) de Paris Match et spécialiste incontesté du people à l’époque où le terme vaguement dépréciatif ne s’était pas encore propagé ; Jacques-Henri Lartigue pataugeant dans la villégiature des nantis sur la Riviera ; ou l’Américain Joel Meyerowitz pour sa première grande rétrospective française (à Toulon)… un brin cruelle, puisque démontrant que celui qui observait avec tant d’acuité insolite ses congénères dans les années 60 et 70, s’égare désormais dans une contemplation mièvre et béate des couleurs de cette Provence où il réside plus ou moins à 74 ans.
A l’inverse de cette verve dévitalisée, Photomed se distingue aussi, et surtout, par sa capacité à explorer des pistes inédites. Après être tombé l’an dernier en extase devant les portraits antidatés à la chambre XIXe du jeune Héraultais Jean-Baptiste Sénégas, la palme, ici virtuelle, de la révélation 2012 revient sans contexte à l’Egyptienne Nermine Hammam . Mais par-delà cette découverte, Photomed met plus particulièrement l’accent cette année sur la création contemporaine marocaine qui, comme le précise Jean-Luc Monterosso avec un sens attendrissant de l’euphémisme, demeure à ce jour «encore peu connue du grand public».
Pour tenter de remédier à cette ingratitude, une délégation de neuf artistes a été conviée, garçons (Mehdi Chafik…) et filles (Leila Sadel, Laila Hida…), qui, depuis leurs pays d’origine, ou l’extérieur (Suède), établissent un état des lieux nimbé d’une forme d’inquiétude mélancolique à la fois prégnante et allusive. Presque aucune présence humaine dans ces images, pour le coup strictement hermétiques aux symboles exotico-touristiques, au profit (si on peut dire) d’une réalité urbaine et rurale très graphique qui ne cherche pas d’échappatoire.
Arbres. «Je préfère photographier le vide qui permet au recueillement de s’installer, plutôt que les gens qu’on voit partout, tout le temps», précise ainsi Khalil Nemmaoui, dont la sobre association d’arbres et d’édifices constitue un temps fort d’un panorama que la commissaire Mouna Mekouar résume : «Les jeunes photographes marocains ne représentent pas à proprement parler une école, comme on dirait de celle du Japon, ou de Düsseldorf. Il s’agit plus d’une somme de talents individuels, mais qui, face aux tabous ou à l’autocensure, ont appris à dire les choses différemment. Leur travail traduit les contradictions d’une société ambivalente, à la fois très extravertie et ultrapudique, à travers une démarche métaphorique où pointe le mal être d’une jeunesse qui se cherche et s’interroge.» En l’espèce, loin des clichés élucubrés par le frontisme bas du front susmentionné.
30/5/2012, GILLES RENAULT
Source: Libération.fr
Le gouvernement britannique est décidé à réaliser les objectifs contenus dans sa politique migratoire visant à réduire le nombre net des immigrés de plus de 250.000 aujourd'hui à quelques dizaines de milliers, a réaffirmé mercredi le ministre de l'Immigration, Damian Green.
Le ministre, qui réagissait à une lettre adressée par 70 présidents d'université au Royaume-Uni, a souligné que le gouvernement ne pourrait s'abstenir de compter les étudiants en tant qu'immigrés permanents.
Dans leur lettre, les présidents d'université appellent le gouvernement à compter les étudiants comme résidents non-permanents sous peine de perdre en concurrence face à d'autres pays (Australie, Canada, Etats-Unis et Allemagne) qui adoptent cette approche.
Les statistiques relatives aux immigrés permanents, estimés à près de 252.000 au Royaume-Uni, sont produites selon les normes internationales qui considèrent "immigré permanent" toute personne présente sur un territoire étranger pour plus d'un an, a expliqué le ministre.
Le gouvernement est en passe d'atteindre ses objectifs sans modifier les chiffres, a maintenu M. Green, qui s'exprimait sur la BBC.
Selon la missive, la Grande-Bretagne attire près d'un étudiant étranger sur dix de par le monde, générant un revenu annuel de huit milliards de livres Sterling en frais d'inscription. Cette recette, affirment-ils pourrait atteindre 17 milliards de livres en 2025.
Selon les dernières statistiques, le nombre net des immigrés (sortants moins entrants) s'est établi à 250.000 aux douze mois à septembre 2011, soit plus que le double de l'objectif fixé par le gouvernement.
Les nouvelles procédures d'octroi du visa étudiant interdisent aux postulants de ramener leurs dépendants à moins qu'ils soient inscrits à des études de master d'une durée supérieure à 12 mois.
30 mai 2012
Source : MAP
Le Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF) a versé plus de 427 millions de dollars en 2011 pour soutenir les opérations humanitaires de l'ONU dans plus de 45 pays, précise un rapport de cet organe relevant de l'ONU.
La somme en question a été répartie entre 11 organismes de l'ONU et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), précise le rapport, notant que plus de 149 millions ont été versés pour répondre à des urgences liées à des événements climatiques, dont la sécheresse, les inondations ou les tempêtes.
Il ressort également de ce rapport que le Fonds a débloqué plus de 128 millions de dollars pour venir en aide aux populations de la Corne de l'Afrique, touchées par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, sans compter les fonds débloqués pour permettre aux organisations humanitaires d'apporter une aide d'urgence aux habitants du Sahel les plus touchés par l'insécurité alimentaire au Niger, au Tchad et en Mauritanie.
Comme les années précédentes, ajoute le CERF, le Programme alimentaire mondial (PAM) a été le premier bénéficiaire des fonds débloqués par le CERF avec 127 millions de dollars, soit presque 30 pc du montant total, suivi du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) qui a reçu un totale de 109 millions de dollars, pour financer 130 projets dans 38 pays.
Malgré les difficultés économiques mondiales, le Fonds a collecté plus de 465 millions de dollars en 2011, ce qui représente le montant le plus élevé jamais obtenu auprès des bailleurs de fonds, poursuit le rapport.
Outre des informations détaillées sur les financements assurés par le CERF, le rapport annuel donne des exemples d'initiatives assorties de témoignages, ainsi qu'une présentation des caractéristiques essentielles de plusieurs programmes menés au Cambodge, en Colombie, au Congo, en Côte d'Ivoire, au Guatemala, au Kenya, au Niger, aux Philippines, en Somalie, au Soudan du Sud et en Turquie.
Officiellement lancé par l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, en mars 2006, le CERF est financé par les contributions des Etats membres, d'organisations non gouvernementales, du secteur privé et de particuliers.
Cet organe, géré par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), a pour objectif de fournir une aide humanitaire urgente et efficace aux régions menacées par, ou ayant vécu, une crise humanitaire.
30 mai 2012
Source : MAP
Six personnes ont été arrêtées mercredi soir à Tel-Aviv où ont lieu un rassemblement contre les immigrés africains dans cette ville et une contre-manifestation antiraciste, a indiqué la police israélienne.
Certains quartiers déshérités du sud de la métropole israélienne, qui accueillent une importante communauté d'Afrique noire, dont beaucoup de clandestins, sont le théâtre de tensions raciales depuis plusieurs semaines.
Encadrés par de nombreuses forces de police, environ 500 opposants à la présence de ces immigrés ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire "Les droits de l'Homme, oui - mais pas à nos dépens" et ont scandé "Ici on n'est pas en Afrique", a constaté l'AFP.
"Ils ont le droit d'être ici!", ont rétorqué des contre-manifestants rassemblés à proximité, au nombre d'environ une centaine selon la police.
"Six personnes ont été arrêtées au total pour trouble à l'ordre public", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld.
Il y a une semaine, un millier d'Israéliens avaient défilé à Tel-Aviv en scandant des slogans xénophobes ou racistes, comme "Les Noirs dehors" et "Les Soudanais au Soudan", et en dénonçant "les belles âmes gauchistes" qui défendent ces étrangers.
Des magasins tenus par des Africains avaient été attaqués et pillés. Ces incidents avaient divisé et choqué l'opinion publique.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait condamné ces violences, affirmant qu'elles n'avaient "aucune place" en Israël, tout en s'engageant à "résoudre de façon responsable" le problème de l'immigration clandestine.
Quelque 60.000 immigrés africains, pour la plupart venus du Soudan, du Soudan du Sud ou d'Erythrée et arrivés clandestinement en Israël via la frontière du Sinaï égyptien, vivent actuellement dans l'Etat hébreu.
30 mai 2012
Source : AFP
Une association espagnole de défense des droits de l'Homme a invité, mercredi, le gouvernement espagnol à revoir sa décision d'augmenter les frais d'inscription universitaire, notamment pour les étudiants marocains, dénonçant par la même occasion le durcissement des conditions d'accueil des étudiants étrangers.
Dans un communiqué rendu public, l'association pro-droits humains d'Andalousie (APDHA) a affirmé que la vie des étudiants étrangers s'est encore compliquée après l'approbation de la Loi 14/2012 relative aux mesures d'urgence à prendre en matière de rationalisation des dépenses publiques dans le secteur éducatif. En vertu de cette loi, les frais d'inscription universitaires seront majorés de 100 pc pour atteindre la prochaine rentrée universitaire quelque 6.000 euros.
Pour l'APDHA, cette nouvelle loi ne pourra pas être appliquée du moins pour les étudiants Marocains qui poursuivent leurs études dans les universités espagnoles, en vertu de l'existence d'une convention de coopération culturelle entre l'Espagne et le Maroc remontant à 1980 qui stipule dans son article quatre que chacune des parties signataires s'engage à permettre aux enfants des ressortissants de l'autre partie résidant dans son territoire d'accéder, dans les mêmes conditions que ses propres ressortissants, à ses collèges et institutions d'enseignement et de formation.
A cet égard, l'APDHA a attiré l'attention des universités andalouses et espagnoles sur le caractère illégal d'exiger des étudiants marocains de payer des frais d'inscription universitaire majorés, expliquant, qu'en vertu de ladite convention, les étudiants marocains ont le droit de bénéficier des mêmes avantages que les étudiants universitaires espagnols.
L'association de défense des Droits de l'Homme a, par ailleurs, dénoncé le durcissement constaté ces derniers temps de la politique espagnole à l'égard des étudiants étrangers, en leur imposant des conditions drastiques pour l'obtention d'un visa-étudiant ou pour le renouvellement des autorisations de séjour pour études, en dépit de l'apport bénéfique des étudiants étrangers dans les universités espagnoles.
30 mai 2012
Source : MAP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a effectué, mercredi après-midi une visite à l'Assemblée nationale du Québec (parlement) où il s'est entretenu avec la première vice-présidente de l'Assemblée, Mme Fatima Houda-Pepin.
Lors de cette rencontre, les deux responsables ont souligné l'importance du rôle des migrants dans le développement aussi bien de la société d'accueil que dans le pays d'origine, appelant à renforcer l'intégration des membres de la communauté marocaine résidant au Canada.
Cette visite a été également l'opportunité pour procéder à un échange d'expériences dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine législatif, et prendre la mesure du rôle grandissant que joue désormais les parlements au niveau des relations internationales.
La députée Fatima Houda Pépin, première femme arabe d'origine marocaine à être élue au Québec (1994), a insisté sur l'importance de l'intégration des communautés culturelles dans le pays d'accueil, estimant qu' "il s'agit juste d'une question d'organisation et de volonté".
Malgré leur nombre (plus de 120.000 personnes) et le fait que le Maroc, avec plus de 3.000 étudiants dans les universités francophones, reste un bassin privilégié d'immigration vers le Québec, les membres de la communauté marocaine sont perçus comme étant "peu visibles", selon la députée de Lapinière (Montréal rive-sud).
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger a saisi l'occasion pour souligner le rôle important des centres culturels dans l'intégration, appelant à s'investir de manière plus forte et à conjuguer tous les efforts afin de préserver et de renforcer cet attachement entre les membres de la communauté marocaine et leur pays d'origine.
31 mai 2012
Source : MAP
Le renforcement du rôle de la communauté musulmane au sein des sociétés d'accueil s'avère indispensable et contribuera, sans nul doute, à asseoir les bases d'une parfaite compréhension et une coexistence mutuelles, ont souligné, mardi à Marrakech, les participants à un colloque sur la communauté musulmane à l'étranger et la question de l'intégration et de la coexistence.
Une telle approche permettra également de renforcer la paix et de réaliser le progrès et la prospérité dans les pays d'accueil et de faciliter donc l'intégration des membres de cette communauté, ont-ils ajouté.
Et de poursuivre que les membres de cette communauté ont, plus que jamais, le devoir d'Âœuvrer pour servir de véritable valeur ajoutée dans les pays hôtes, tout en veillant à accomplir leur mission d'ambassadeurs de leurs pays d'origines et ce, conformément même aux spécificités ayant, de tout temps, marqué le religion islamique dans son organisation des relations entre les humains, que ce soit à titre individuel ou collectif ou encore, entre les Etats de manière à réaliser l'union entre les peuples et l'égalité entre les individus.
L'examen de cette question par les scientifiques, chercheurs et spécialités, dans le cadre d'une vision juste de l'islam, est de nature à permettre aux membres de cette communauté d'être aptes d'un point de vue religieux et comportemental, à coexister avec les autres races, à être au diapason des changements actuels et à assimiler cet impératif d'établir des liens de communication et d'échange avec la communauté internationale, ont-ils estimé.
Tout en rappelant que les problèmes dont souffre la communauté musulmane à l'étranger sont en grande partie de nature économique et sociale, ils ont fait observer que le Maroc ne ménage aucun effort en vue de raffermir, de manière permanente, les liens de coopération, d'amitié et de fraternité entre les peuples et les individus et d'asseoir les bases d'une véritable communication fondée sur le respect d'Autrui et une parfaite intégration dans la société internationale.
La promotion des valeurs de fraternité entre les individus, abstraction faite de la diversité de leurs nationalités, religions, couleurs et langues, est de nature à favoriser un véritable climat d'entente et d'entraide combien nécessaire au bien-être, au bonheur et à la quiétude de l'humanité prise dans sa globalité, ont-ils dit.
Initié par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Cadi Ayyad (UCAM), en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ce conclave de deux jours et qui devra clore ses travaux mercredi, connait la participation d'un aréopage de chercheurs et spécialistes en provenance de diverses universités.
"L'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", et "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil", sont les thématiques, parmi d'autres, à débattre lors de ce colloque.
30 mai 2012
Source : MAP
La dépouille du ressortissant marocain, décédé mardi dans le puissant séisme qui a frappé le nord-est de l'Italie, sera rapatriée pour inhumation au Maroc, apprend-on mercredi de source consulaire marocaine.
Le rapatriement se fera aux frais du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, précise-t-on de même source.
Les obsèques se dérouleront à Laayayta, près de Béni-Mellal.
Marié et père de deux enfants, Mohamed Azarg, 46 ans, était employé dans l'usine de production de machines agricoles et d'outils mécaniques "Meta Meccanica" située à San Felice, une localité proche de Modène, en Emilie-Romagne.
Il a trouvé la mort à la suite de l'effondrement du hangar de l'usine sous la violence de la secousse qui a atteint 5,8 degrés sur l'échelle de Richter.
Le 20 mai dernier, un autre ressortissant marocain avait péri dans le séisme de 5,9 degrés qui avait déjà frappé la région.
Tarek Naouch, 29 ans, était employé dans une usine de polystyrène expansé, matériau utilisé notamment pour l'isolation des habitations, située à Ponte Rodoni, une localité de Bondeno, dans la province de Ferrare.
Le ressortissant marocain avait trouvé la mort après avoir été atteint à la tête par une poutrelle tombée au moment de l'écroulement du hangar et d'un silo externe de la fabrique.
Les deux séismes qui ont frappé l'Emilie-Romagne en l'espace de dix jours ont fait un total de 24 morts, près de 400 blessés et d'énormes dégâts matériels notamment au niveau des habitations, du tissu industriel et du riche patrimoine culturel dont regorge la région.
Un total de 14.000 personnes ont été évacuées des zones sinistrées pour être hébergées dans des campements aménagés à leur intention par la protection civile italienne. Le nombre de Marocains hébergés après le séisme du 20 mai dernier s'élevait déjà à 2092.
A noter qu'une cellule permanente, composée de responsables du Consulat général du Maroc à Bologne, a été mise en place pour le suivi, en coordination avec les autorités italiennes, de la situation sur le terrain et pour prêter assistance aux membres de la communauté marocaine.
La région de l'Emilie-Romagne compte quelque 80.000 Marocains.
La nuit dernière, quelque 41 secousses avaient encore été enregistrées dans la région, dont la plus forte, de magnitude 3,4 degrés sur l'échelle de Richter, avait été relevée à 03h54.
Par la suite, une secousse encore plus forte, dont l'intensité est estimée à 3,8 degrés, a été enregistrée vers 08h00.
30 mai 2012
Source : MAP
Cinq prisonniers marocains ont été rapatriés de Belgique vers leur pays d'origine pour purger le reliquat de leurs peines.C'est le premier transfèrement de détenus initié depuis 1997, date de la signature du protocole maroco-belge sur le retour des prisonniers, amendé en 2007…Suite
C'est une information qui a fait le tour de la presse sénégalaise. Une première vague de 25 Sénégalais en situation irrégulière au Maroc sont actuellement en instance de rapatriement…Suite
Il est surprenant de constater que le collectif marocain, le plus nombreux des étrangers résidant en Espagne, ne dispose pas actuellement de canal de communication propre. Contrairement aux…Suite
En fait, les Chinois ne sont pas les étudiants les plus nombreux dans nos grandes écoles. Si l'on s'intéresse aux nationalités et non plus aux zones d'origine, ce sont les Marocains qui arrivent en tête…Suite
La capitale se met aux couleurs africaines à l’occasion de la 6ème édition du Festival Rabat Africa prévue du 14 au 20 juin prochain à Rabat. Basée sur l'échange et la découverte de l'Afrique, cette manifestation culturelle et artistique rend hommage, cette année, à la diva aux pieds nus : Césaria Evora.
Le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers a appelé, mardi, le gouvernement à ouvrir un “dialogue sérieux” avec son homologue espagnol au sujet de la situation des étudiants marocains en Espagne.
Le groupe a expliqué, dans un point d'information lors de la séance des questions orales, que les étudiants marocains sont dans une situation difficile suite à une décision gouvernementale portant les frais d'inscription de 900 à 9.000 euros par an.
La situation de ces étudiants, qui sont dans l'incapacité de payer ces sommes élevées, se trouve compliquée par l'absence d'homologation des baccalauréats des deux pays pour pouvoir s'inscrire dans les universités marocaines.
Il a appelé le gouvernement à intervenir d'urgence auprès des autorités espagnoles afin d'explorer les voies de déblocage de la situation, particulièrement la question d'homologation des diplômes.
31/5/2012
Source : aufait
Le ministre de l'Intérieur annonce que cette circulaire sur les étudiants étrangers devrait être supprimée "dans les heures qui viennent".
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a confirmé jeudi l'abrogation de la très controversée circulaire Guéant, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France. La circulaire "sera abrogée, probablement dans les heures qui viennent", a indiqué Manuel Valls, interrogé sur BFMTV. La décision nécessite "un travail interministériel" impliquant les ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur, a-t-il expliqué.
Une concertation a eu lieu avec les présidents d'université et les responsables des grandes écoles ainsi qu'avec les associations qui se sont mobilisées contre ce texte "pour qu'il puisse y avoir une nouvelle circulaire qui abroge ce qu'on a appelé la circulaire Guéant et qui permette aux étudiants étrangers - c'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays - de ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire", a ajouté Manuel Valls.
Un texte de remplacement, "en cours d'écriture", doit être publié "dans les prochains jours" avec pour objectif d'"aiguiller les préfets" en reprenant les "points positifs" contenus dans les circulaires qui seront abrogées, avait expliqué mercredi soir le président de l'organisation étudiante Fage, Philippe Loup. Parmi ces points, l'interdiction d'expulser des étudiants dont le titre de séjour provisoire a expiré et la réduction des délais d'instruction des dossiers par les préfectures. L'abrogation de cette circulaire avait été l'une des promesses de la campagne du candidat PS François Hollande.
31/5/2012
Source : Le Point/AFP
Leur nombre est impossible à évaluer avec précision mais, chaque semaine, des centaines de migrants venant d’Afrique, mais surtout du Proche et du Moyen-Orient tentent de gagner l’Europe occidentale via les Balkans. En Serbie, ils sont traqués par la police, tandis que les autorités n’ont pas les moyens d’accueillir les demandeurs d’asile.
La « jungle » de Subotica, c’est la décharge de la ville, une immense décharge qui s’étend entre des blocs d’immeubles collectifs et le cimetière. Des migrants en attente de passer vers la Hongrie ont dressé des cabanes de fortune, des tentes bricolées avec des bâches en plastique.
Cet hiver, quand le thermomètre est resté durablement fixé en-dessous de -20°, certains Afghans avaient trouvé refuge dans le cimetière, investissant des caveaux funéraires nouvellement creusés et pas encore occupés : ils parvenaient même à entretenir un petit feu sur la dalle de béton.
Aujourd’hui, les silhouettes qui se glissent entre les monceaux d’ordures en train de se consumer fuient le contact. Depuis le meurtre d’un migrant pakistanais par un confrère d’infortune afghan, au début du mois de mai, la situation s’est considérablement tendue. Le meurtre a donné prétexte à la police serbe pour lancer de violentes rafles dans tous les lieux fréquentés par les migrants.
La prison de la ville déborde, et les mauvais traitements y sont systématiques. « Les policiers ont reçu la consigne de leur hiérarchie : il faut frapper fort pour dégoûter les migrants de revenir en Serbie », assure Brankica, engagée depuis l’automne dans le soutien aux migrants.
« La police veut démenteler la jungle »
Les quelques citoyens de la ville qui apportent aide et solidarité aux migrants ont pris peur, eux aussi : la police leur a fait savoir qu’ils pourraient être poursuivis pour « complicité de meurtre » tant que l’assassin du jeune Pakistanais ne serait pas retrouvé.
Même le boulanger albanais qui donnait gratuitement du pain n’ose plus passer des miches aux migrants ou aux militants de la solidarité. « Ce n’est qu’un prétexte, car la police n’a aucune envie d’arrêter le vrai coupable, que tout le monde connaît. Elle se sert de cette histoire pour essayer de démanteler la jungle, et fermer les routes par lesquels les migrants continuent de passer. »
À Subotica, aucun parti politique ne s’inquiète de la situation. Aucune ONG n’est présente aux côtés des migrants. L’imam de la mosquée de la ville explique que les migrants peuvent venir prier et reçoivent un peu de nourriture, mais aucun ne peut passer la nuit.
La communauté, qui regroupe des fidèles venus du Sandjak de Novi Pazar, du Kosovo ou d’autres régions de l’ancienne Yougoslavie, redoute la stigmatisation et l’assimilation au « terrorisme international ». Dans cette ville multiethnique, seule l’Église évangélique hongroise apporte un peu d’aide.
L'un des principaux « hubs » pour l'accès à Schengen
Les quelques citoyens qui, comme Brankica, se mobilisent, le font à titre individuel. Le fils de Brankica, 20 ans à peine, retrouve tous les jours ses copains pakistanais de la décharge ou ceux qui se cachent dans les « salas », les grandes fermes traditionnelles des environs de la ville (dont beaucoup sont à l’abandon). Il a même organisé un match de football Serbie/Pakistan, remporté haut la main par les migrants.
Subotica se trouve tout au nord de la Serbie, dans la province autonome de Voïvodine, à une dizaine de kilomètres de la frontière hongroise. C’est devenu l’un des principaux « hub » pour gagner l’espace Schengen. Les migrants - principalement originaires d’Afghanistan et du Pakistan, mais aussi d’Inde, du Bangladesh, de Palestine et, de plus en plus, du Maghreb - arrivent en Serbie par la Macédoine ou le Kosovo.
Ils gagnent le nord du pays où des passeurs peuvent leur faire gagner la Hongrie. La frontière entre les deux pays n’est pas entièrement surveillée, de nombreux points de passage sont possibles, notamment aux abords du Danube, près de Bezdan, mais les contrôles sont de plus en plus stricts et la force européenne Frontex veille.
Du coup, une nouvelle route est en train de se développer : depuis Subotica, les migrants gagnent Kikinda, plus à l’est, et passent la frontière roumaine. La Roumanie, membre de l’UE, n’est pas encore dans l’espace Schengen, contrairement à la Hongrie. Toutefois, les Roumains ont la réputation de « bien » traiter les demandeurs d’asile.
« Sangatte des Balkans »
Si les migrants sont arrêtés en Hongrie, ils sont renvoyés en Serbie. Celle-ci a signé tous les accords européens en matière de migration - ce qui lui a permis de bénéficier de la levée des visas Schengen pour ses propres ressortissants - mais elle applique néanmoins les règles européennes de manière variable. Normalement, tous les migrants doivent pouvoir déposer une demande d’asile politique en Serbie, qui sursoit immédiatement à toute procédure d’expulsion.
En 2011, selon les chiffres officiels, 3 134 personnes auraient demandé l’asile en Serbie, mais les autorités évitent le plus souvent de proposer cette option, car les capacités d’accueil dans les deux uniques centres pour demandeurs d’asile du pays sont très réduites. La Serbie traduit donc les migrants devant un juge administratif, qui les condamne à une peine de prison ferme pour « défaut de visa », avant de les expulser.
Les chiffres sont un grand secret. En 2011, selon diverses estimations, de 10 à 30 000 migrants auraient transité par la Serbie, mais beaucoup n’apparaissent pas dans les statistiques. La prison de Subotica n’est pas la seule à être pleine. Celle de Vranje, dans le sud du pays, près des frontières de la Macédoine, déborde. La plupart des migrants sont reconduits vers ce dernier pays, où ils s’entassent dans le village frontalier de Lojane, qui prend de plus en plus l’allure d’un « Sangatte des Balkans ».
Selon les témoignages recueillis par les ONG, la Serbie viole toutes les conventions internationales - notamment en détenant des mineurs en prison - mais les pays européens semblent n’en avoir cure : leur seule préoccupation semble être que les Balkans jouent leur rôle de « filtre », ralentissant les migrations vers l’Occident. Ivica Dacic, le ministre serbe de l’Intérieur, se félicite de « l’excellente » coopération qu’il entretient avec Frontex.
30/5/2012, Jean-Arnault Dérens
Source : RFI
Nul ne peut le nier : le Conseil français du culte musulman (CFCM) est en profonde crise institutionnelle et les tensions entre les fédérations et les membres de l’instance sont palpables depuis plusieurs mois. Pour tout remettre à plat et assainir les relations, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer l’organisation des Assises de l’Islam de France. A cet effet, une réunion préparatoire devrait se tenir d'ici à la fin du mois de juin. L'été approchant − le Ramadan aussi −, les chances pour que des Assises se tiennent avant septembre sont compromises.
La réforme des statuts du Conseil français du culte musulman (CFCM) est une bien épineuse question. La signature, en février dernier, d’un accord en vue de réformer l’institution entre la Grande Mosquée de Paris (GMP) et le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dont est issu le président du CFCM Mohammed Moussaoui, n’a pas fait beaucoup d’heureux. Car l’accord a été signé, selon leurs détracteurs, en catimini sans que les autres fédérations membres du CFCM aient été informées au préalable.
A la recherche de transparence, de démocratie et d'indépendance
Face à cette sérieuse déconvenue, les organisations musulmanes sont nombreuses depuis des mois à réclamer des Assises de l’Islam de France afin de trouver une solution au problème de la représentativité des musulmans de France.
Dernièrement, ce sont l’UOIF, la Fédération nationale des musulmans de France (FMNF), Foi et Pratique (Tabligh), les Grandes Mosquées d’Evry, de Lyon et de Marseille ainsi que Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM membre du CCMTF (fédération turque) qui en ont fait à nouveau la demande dans un communiqué paru le 22 mai afin que tous les acteurs puissent être impliqués dans les discussions engageant l'avenir du CFCM. Pour rappel, l'UOIF ne fait plus partie du bureau national du CFCM depuis les élections controversées de juin 2011 mais c'est en sa qualité de membre fondateur qu'elle réagit aujourd'hui.
Cette demande est martelée avec plusieurs mots d’ordre, à commencer par la transparence afin d'« éviter que la réforme du CFCM, sujet d’une importance majeure pour la communauté musulmane, soit discutée de manière informelle et officieuse ».
Ils en appellent aussi à la démocratie pour « impliquer, dans le cadre des discussions, l’ensemble des organisations musulmanes représentatives sans exclure l’ensemble des fondateurs et les autres expressions de l’islam de France » et à l’indépendance pour « éviter que le CFCM soit guidé par des enjeux politiques de l’extérieur et de l’intérieur qui s’alignent sur le calendrier électoral ».
« Il est fortement regrettable que les pouvoirs publics se soient ingérés autant dans l’organisation du culte musulman. Il s’agit là d’une intervention des pouvoirs publics qui s'est faite au détriment de la représentation légitime de la communauté musulmane de France. Il s’agit là surtout d’une violation manifeste du principe de laïcité, principe selon lequel l’Etat doit faire preuve d’une neutralité à l’égard de tous les cultes », affirment les signataires du communiqué. Une déclaration de principe récente puisqu'un tel discours n'avait jamais été tenu aussi explicitement par de hauts membres fondateurs du CFCM, qui se sont longtemps satisfaits de leurs bonnes relations avec l'Etat.
De beaux discours, mais à quand les actes ?
Outre les ingérences du ministère de l’Intérieur et des Cultes dans les affaires du CFCM, les ingérences des Etats étrangers sont aussi source de discorde au sein de la communauté musulmane.
Au centre de ces critiques, le RMF et la GMP, tous deux très proches respectivement du Maroc et de l’Algérie. Des critiques qui existent depuis très longtemps mais qui ne sont jamais abordés frontalement entre les fédérations. La chance en sera-t-elle donnée lors des Assises de l’Islam de France ?
Pour le moment, la date d'un tel rendez-vous n'est pas fixée mais des avancées sont notées. « Les signataires avec tous ceux qui souhaitent faire évoluer cette démarche se donnent rendez-vous avant la fin du mois de juin, pour une réunion préparatoire desdites Assises », concluent-ils dans le communiqué. Ce qui ne laissent guère de chances pour que des Assises puissent se tenir avant septembre, en raison des lenteurs habituelles pour des prises de décision mais également du mois de Ramadan qui devrait commencer vers le 20 juillet cette année.
A l’issue d’une réunion - surprise - qui s’est tenue mardi 29 mai avec l’UOIF, la GMP a accepté de participer aux Assises, qui se dérouleront dans « les meilleurs délais pour l’émergence d’une véritable représentativité regroupant l’ensemble des composantes musulmanes, sans exclusion aucune ». Quant au RMF, il ne s’est pas encore prononcé publiquement à ce sujet, mais pourrait finir par réagir.
Le défi est de taille. Face aux luttes de pouvoir et d'influence que se livrent ardemment les organisations musulmanes, l'esprit de fraternité reste encore à promouvoir. Car celles qui aujourd'hui critiquent et dénoncent la gestion du CFCM ne sont pas exemptes de reproches − concernant l'ingérence de l'Etat français ou encore l'opacité des décisions − et sont toutes autant responsables de ce qu'est devenu aujourd'hui le CFCM.
Les volontés de transparence, d'indépendance ou encore de renouvellement des générations prônées dans les communiqués doivent aussi se transformer en actes au sein de toutes les organisations. Il en va de la crédibilité de leurs discours auprès de la communauté musulmane.
30 Mai 2012, Hanan Ben Rhouma
Source: Saphirnews
C'est à partir du 3 octobre qu'aura lieu en Belgique, la saison artistique et citoyenne «Daba Maroc». Initié par Wallonie-Bruxelles International avec le soutien des rninistères de la Culture du Maroc et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce projet s'inscrit dans «le contexte de la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Maroc...Suite
Grandi Navi Veloci (GNV) a bel et bien commencé ses navettes entre la France et le Maroc ce lundi matin. Les navires marocains n’ont cependant pas encore été déplacés pour céder la place à ceux de la compagnie italienne.
Le « Majestic » de Grandi Navi Veloci est arrivé à Sète, aujourd'hui, à 6h30 du matin en provenance de Tanger avec 650 passagers et 352 voitures, indique Ahmed El Farkous, président de l’Association des usagers à Sète, contacté par Yabiladi. Le ferry reprendra la mer à 23h, heure française à destination de Tanger, l’embarquement étant prévu à 17h. « Normalement, il devait y avoir une escale à Barcelone, mais puisque le bateau est plein avec 650 voitures et 850 passagers environ, il ira directement à Tanger », précise M. Farkous.
« Un autre départ est prévu mercredi vers Nador », indique le responsable associatif. Ce qui n'est qu'une confirmation à l'annonce faite par l'agence de presse italienne ANSA au début du mois de mai. La dernière navette de la semaine est prévue samedi à destination du port tangérois. Pour l’instant, GNV n’utilise qu’un seul bateau, mais la compagnie devrait desservir le Maroc avec trois ferries au total. Cependant, GNV n'a pas encore répondu à la demande de l'Association des usagers d'accorder une réduction de 50% aux clients de la Comarit non indemnisés après la saisie des ferries marocains en janvier dernier.
Débarquement sur un autre quai
Les marins marocains qui réclamaient la semaine dernière un bon de débarquement de la part des autorités marocaines avant tout déplacement de leurs navires, sont toujours à quai. Malgré le fait que le port de Sète ait renoncé au caractère privilégié de sa dette chez la Comarit, les hommes de mer marocains ne veulent rien entendre. Le Majestic de Grandi navi Veloci a dû débarquer dans un autre quai, non loin du principal.
Ce matin encore, « une trentaine de marins ont encore manifesté aujourd’hui sur le pont du Biladi », informe M. Farkous. Mais, jusqu’à présent, le gouvernement marocain ne s’est pas encore prononcé sur la l'état actuel des choses. Pourtant le président du port de Sète, Marc Chevalier, donnait son ultimatum vendredi dernier en disant qu’il fallait absolument que les autorités chérifiennes réagissent, faute de quoi, il interromprait la ligne. La visite des ministres des Transports et de l'Emploi, Aziz Rabbah et Abdelouahed Souhail, n’a pour l’instant donné aucune suite favorable à la situation des hommes de mer marocains.
D’après nos sources, les discussions se poursuivent à Rabat entre le secrétariat général du ministère des Transports et la marine marchande. Peut-être est-ce pour une éventuelle décision finale. En tout cas, selon les informations qu’a reçues M. Farkous, le déplacement des ferries marocains n’est plus qu’une question de jours. Affaire à suivre...
28/5/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi
Trente migrants ont été interceptés, dans la nuit de mardi à mercredi, par la police italienne peu après leur débarquement sur les côtes de la Calabre (sud-ouest) non loin de la localité de Stignano, rapporte mercredi l'agence Ansa.
Ces migrants, 29 Egyptiens et un Palestinien, ont été repérés par la police alors qu'ils cheminaient le long d'une route, indique la même source en faisant état de la découverte par les gardes-côtes italiens d'une embarcation de 16 mètres à la dérive à bord de laquelle les intéressés seraient arrivés.
Mardi, 18 Egyptiens, âgés de 18 à 50 ans, avaient été arrêtés en Sicile dans le cadre d'une enquête sur le débarquement, la veille, de près de 80 ressortissants égyptiens sur les côtes de Raguse, au sud de l'île.
Quelque 62.692 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes en 2011, selon des statistiques présentées récemment devant le parlement par le sous-secrétaire d'Etat italien à l'intérieur, Saverio Ruperto.
Le pourcentage d'étrangers éloignés par l'Italie après leur transit par les centres d'identification et d'expulsion (CIE) est passé de 48,29 pc en 2010 à 50,16 pc en 2011 et à 57,90 pc durant les trois premiers mois de 2012, avait-il notamment précisé.
Les arrivées de migrants sur les côtes italiennes reprennent de plus bel avec le retour du beau temps.
Plusieurs groupes de migrants de provenances diverses ont été interceptés ces dernières semaines essentiellement au large des côtes sud de la Péninsule.
D'après un récent rapport de l'Ismu, une fondation qui promeut les initiatives et études sur la multiethnicité, le boom des débarquements en 2011a permis aux trafiquants de réaliser un véritable chiffre d'affaires puisqu'ils pratiquaient des prix allant de 1000 à 2000 euros pour chacun des candidats à la migration.
Selon le document, ce boom aurait généré un bénéfice de 700 millions d'euros pour les trafiquants.
30 mai 2012
Source :MAP
Les relations maroco-belges sont excellentes et la coopération entre les deux Royaumes est "une des plus fructueuses sur le terrain de développement", a affirmé, mardi à Bruxelles, le président du Mouvement réformateur (MR), Charles Michel.
Dans un entretien à la MAP peu avant son départ pour le Maroc où il effectuera une visite de travail du 30 mai au 1er juin, Charles Michel, ancien ministre belge de la coopération au développement, a indiqué que le Maroc est un des partenaires prioritaires de la Belgique, exprimant le souhait de voir les deux pays continuer dans les prochaines années à développer des partenariats intelligents mutuellement bénéfiques.
Charles Michel a rappelé, à ce propos, avoir triplé les moyens financiers mobilisés par la Belgique en faveur du Maroc lorsqu'il était ministre de la coopération de décembre 2007 à février 2011, affirmant avoir fait cela en mesurant l'enjeu important pour le Maroc, "un partenaire qui utilise les financements débloqués d'une manière sélective et très judicieuse".
Il a fait savoir que durant son mandant de ministre, la Belgique a soutenu plusieurs projets d'infrastructures dans le domaine de l'eau et de l'assainissement ce qui, d'après lui, est aussi un enjeu important pour le Maroc en relation avec le développement agricole d'une part mais aussi avec le développement touristique d'autre part.
Charles Michel, qui est également député fédéral depuis juin 1999, a en outre exprimé le vÂœu de continuer à soutenir de tels projets structurants ainsi que les initiatives du Maroc visant à mobiliser les ressources de ses ressortissants résidant à l'étranger, notamment en Belgique en vue de consolider son oeuvre de développement.
"Il s'agit là d'une démarche intéressante qui mérite d'être appuyée et d'un souhait qui me tient particulièrement à cœur", a-t-il insisté.
Le président du MR a, par la suite, indiqué que sa visite dans le Royaume procède de la volonté d'exprimer des liens forts d'amitié entre la Belgique et le Maroc, deux pays ayant une histoire commune et des relations de coopération qui sont appelées à se renforcer davantage notamment à travers les contacts démocratiques tenus entre les formations politiques des deux pays.
Charles Michel, qui sera à la tête d'une importante délégation de mandataires de son parti, vise à travers cette visite à établir des relations plus étroites avec le Maroc et les formations politiques libérales marocaines.
Il tiendra à cette occasion une série de rencontres avec plusieurs responsables marocains du monde politique, économique et associatif axées sur les relations bilatérales, les réformes démocratiques et l'évolution politique au Maroc, ainsi que sur la place géostratégique du Royaume dans la construction du Grand Maghreb et ses liens privilégiés avec l'Union européenne (UE).
Les discussions avec les responsables marocains porteront essentiellement sur les moyens de développer des relations fructueuses entre Rabat et Bruxelles et sur le partenariat privilégié entre le Maroc et l'UE, a souligné le bourgmestre (maire) de Wavre (34 km de Bruxelles).
Par ailleurs, le président du MR qui animera lors de son séjour dans le Royaume une conférence sur le thème: "le libéralisme: l'avenir du Maghreb ?", a regretté le refus d'Alger de donner suite aux appels incessants du Maroc à l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, saluant, par la même occasion, la diplomatie marocaine et les efforts déployés par le Royaume pour développer des relations internationales de qualité notamment avec le voisin algérien.
Il a également exprimé, à ce propos, son soutien à toutes les bonnes volontés au Maroc qui plaident en faveur d'une politique d'ouverture du Royaume sur son environnement régional et international.
30 mai 2012, Mohammed HAMIDDOUCHE
Source : MAP
L'intégration des membres de la communauté musulmane à l'étranger s'avère une condition sine qua non à la résolution de toutes les problématiques auxquelles ils se trouvent confrontés dans les pays d'accueil, a souligné, mardi à Marrakech, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdellah Boussouf.
S'exprimant en l'ouverture des travaux d'un colloque placé sous le thème "la communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence", M. Boussouf a insisté sur la nécessité de garantir les droits des membres de la communauté musulmane en tant que citoyens dans les pays d'accueil et de les aider à mieux s'intégrer dans des sociétés marquées par la diversité culturelle et religieuse.
Et de poursuivre que cette communauté est appelée, plus que jamais, à Âœuvrer dans le sens d'une parfaite compréhension de l'Autre, de sa culture, sa religion, son mode de pensée et ses spécificités, tout en veillant à l'établissement de passerelles de communication et d'ouverture combien nécessaires à la réalisation de l'intégration souhaitée dans les pays hôtes et à la correction des images stéréotypées sur l'Islam et les Musulmans de manière générale.
Dans ce cadre, il a indiqué que le CCME ne ménage aucun effort en vue de promouvoir toutes les initiatives et favoriser toutes les voies possibles pour une parfaite intégration des membres de cette communautés dans les pays hôtes.
Pour sa part, la doyenne de la faculté des lettres et des sciences humaines de Marrakech, Mme Ouidad Tebâa, a fait observer que les questions relatives à la communauté musulmane établie à l'étranger ont été de tout temps au cÂœur des préoccupations des organisations et instances scientifiques et de recherche, soulignant que la question de l'intégration et de la coexistence de la communauté musulmane dans les pays d'accueil demeure, à l'heure actuelle, des plus pertinentes mais aussi des plus sensibles dans leur traitement.
Pour le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, Abdelkrim Outaleb, cette question est complexe étant donné qu'elle fait appel à plusieurs aspects d'ordre humain, économique, social, juridique et historique, voire même géographique.
Il a mis l'accent, dans ce sens, sur la problématique de l'adaptation des lois en vigueur aux conventions internationales, notamment face à l'impératif de la préservation des spécificités marocaines mais aussi des fondamentaux de la Nation.
De son côté, le président du conseil local des Oulémas de Marrakech, Mohamed Azzedine Almiyaar Al Idrissi, a mis l'accent sur les préoccupations majeures des communautés musulmanes établies à l'étranger, entre autres, l'avenir des enfants et descendants, du fait des problèmes liés à la crise d'identité ou encore d'appartenance culturelle et religieuse.
Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité d'appuyer ces générations et ce, à travers la promotion de la communication, le raffermissement des liens et d'appartenance à leur pays d'origine et l'organisation de rencontres et manifestations pour les sensibiliser quant à l'impératif de la préservation de l'identité, de la culture et de la religion musulmanes.
Les autres intervenants ont notamment mis l'accent sur le rôle de taille jouer par cette communauté dans la reconstruction de l'Europe de l'après- guerre ainsi que dans la généralisation et la préservation de l'islam dans les pays d'accueil.
Initié par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Cadi Ayyad, en partenariat avec le CCME, ce colloque de deux jours connait la participation d'une pléiade de chercheurs et spécialistes en provenance de diverses universités.
Les débats porteront sur plusieurs thématiques, dont "l'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", et "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil".
29 mai 2012
Source : MAP
Les travaux d'un colloque organisé par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Cadi Ayyad, en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), sous le thème "la communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence" se sont ouverts mardi à Marrakech, avec la participation d'une pléiade de chercheurs et spécialistes en provenance de diverses universités.
Ce colloque de deux jours est initié par le groupe de recherche sur les questions concernant les Marocains du monde, en collaboration avec le groupe de recherche sur la question de la qualification de la famille et les perspectives de développement.
De l'avis des organisateurs, ce colloque tire son importance du besoin de plus en plus pressant de se focaliser davantage sur la question de l'intégration et les limites de la coexistence avec l'Autre dans les pays de résidence. Ceci est d'autant plus important que le traitement de la question de l'intégration des communautés issues de l'émigration en général, et de celles musulmanes, en particulier, devient une des priorités des gouvernements des pays hôtes et suscite un grand intérêt auprès des politiciens, historiens et scientifiques de par le monde, expliquent-ils.
Lors de ce colloque, les débats porteront sur sept thématiques principales à savoir : "l'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", et "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil".
Les conférenciers se pencheront aussi sur "la réalisation de l'intégration positive et les moyens de sa concrétisation", "le bilan de l'intégration et objectifs attendus", ainsi que sur "les obstacles objectifs de l'intégration et ses défis culturels".
29 mai 2012
Source : MAP
Plusieurs compétences marocaines actives dans le domaine associatif en Italie se sont félicité des dispositions consacrées par la nouvelle constitution à la communauté marocaine à l'étranger, soulignant la nécessité d'oeuvrer pour les traduire pleinement dans la réalité et pour assurer notamment la participation effective des Marocains du Monde à la gestion de la chose publique.
Réunies dans le cadre d'une journée d'étude tenue en fin de semaine dernière à Trévise (nord-est de l'Italie), ces compétences ont adopté une série de recommandations à ce sujet abordant divers aspects en rapport avec la communauté marocaine à l'étranger, notamment les modalités de sa participation au vote lors des échéances électorales, son association aux débats engagés sur différents thèmes au niveau national ainsi que sa représentation au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et des autres instances nationales dont la création est envisagée.
Les participants à la journée, organisée par l'Association Seconde Génération 2000, ont appelé, entre autres, les pouvoirs publics à renforcer leur concertation avec les compétences associatives actives dans le domaine de l'immigration et à appuyer leur action.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, les acteurs associatifs ont appelé également à la multiplication des accords en matière d'immigration avec les pays d'accueil et à l'ouverture des partis politiques et leurs structures devant les Marocains résidant à l'étranger afin de leur permettre de faire entendre leur voix sur différentes questions nationales.
Ils ont insisté aussi pour qu'une attention particulière soit accordée aux pionniers d'entre les acteurs associatifs, au soutien des jeunes compétences et au renforcement des liens les unissant à leur pays.
Les acteurs associatifs ont appelé, par ailleurs, à l'amélioration des prestations administratives et sociales fournies aux membres de la communauté marocaine à l'étranger et à la gestion de leurs affaires dans un cadre global.
Se réjouissant du droit de vote accordé constitutionnellement aux étrangers au Maroc, les participants ont appelé également à la réciprocité de la part des pays d'accueil.
Sur un autre plan, les Associations de Marocains en Italie représentées à cette rencontre ont adressé une lettre au secrétaire général de l'ONU dans laquelle elles dénoncent la partialité dont son envoyé spécial pour le Sahara, Christopher Ross, a fait preuve dans l'exercice de son mandat et expriment leur appui à la décision du Maroc de lui retirer sa confiance.
Ces Associations réaffirment aussi leur plein soutien au projet d'autonomie proposé par le Royaume pour le règlement du conflit artificiel créé autour de son Sahara.
Au nombre des 26 signataires de la lettre, dont le texte était parvenu lundi à la MAP, figurent le Réseau des associations de la communauté marocaine en Italie qui regroupe 124 Associations.
Les Associations ayant signé la lettre sont basées notamment en Vénétie, au Piémont, en Lombardie et en Toscane. Plusieurs personnalités du monde de la culture au Piémont et dans les villes de Padoue, Livourne et Brescia se sont également jointes à la liste des signataires.
29 mai 2012
Source : MAP
La situation des ressortissants marocains résidant dans la région du Nord-est de l'Italie, secouée par un séisme, fait l'objet d'un suivi attentif de la part des autorités marocaines.
Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, s'est ainsi rendu dans les régions touchées par le séisme, en l'occurrence les régions d'Emilie-Romagne et de Vénétie où réside une importante communauté marocaine, indique mardi un communiqué de ce département.
A cette occasion, le ministre devra prendre connaissance de la situation des ressortissants marocains et examiner avec les responsables italiens les mesures à prendre pour venir en aide aux ressortissants évacués et les dispositions à prendre pour leur apporter soins et réconfort dans ces moments particulièrement difficiles, ajoute la même source.
La région du Nord-est de l'Italie a été frappée, dimanche dernier, par un violent séisme de magnitude 5,9 degrés, qui a fait six morts et des milliers de déplacés. La même région a été secouée, mardi matin, par un autre tremblement de terre de magnitude 5,7 degrés.
29 mai 2012
Source : MAP
Dans le sud tunisien, 3 000 réfugiés africains vivent depuis plus d’un an dans le camp de Choucha. L’urgence passée, ils ont repris leurs activités quotidiennes ou en ont créé de nouvelles. Reportage photos dans la communauté du Darfour.
Le camp de transit de Choucha a des allures de village africain. Il y a un an, des dizaines de milliers de ressortissants de tout le continent fuyaient la Libye où ils travaillaient comme menuisiers, chauffeurs ou ouvriers du bâtiment… Aujourd’hui, la vie s’organise pour ces réfugiés venus principalement de la Corne de l’Afrique (Somalie, Soudan, Erythrée, Ethiopie). L’un ouvre son échoppe, l’autre cultive un potager. Les commerces fleurissent aux quatre coins du camp.
Le potager d’Abdallah
Le potager d’Abdallah Adam, un Darfouri de 43 ans ressemble à un jardin d’Eden sorti du désert. Tomates, clous de girofle, petit pois, concombres, poireaux ou haricots améliorent le quotidien de cet ancien fermier. Il a récupéré les graines des légumes servis par la cantine du camp.
Mohamed, le coiffeur
Mohamed Ibrahim, 24 ans, était déjà coiffeur au Soudan. Arrivé dans le camp le 21 mars 2011, il a repris son petit commerce au cœur de la communauté darfourie.
La salle de télévision
Dans l’allée la plus commerçante du camp se trouve un salon de télévision. A l’entrée, un homme propose du thé ou du café. Sur l’écran, une chaîne émiratie diffuse une série à l’eau de rose.
La friperie de Mohamed
Pantalons (6 dinars), chemises (2 dinars) ou robes (10 dinars), la tente de Mohamed Ahmad regorge de vêtements de seconde main. A 46 ans, ce Soudanais s’est improvisé vendeur de fripes. Il les achète et revend aux réfugiés les plus âgés.
L’échoppe du quartier
De petites échoppes ont poussé aux carrefours des allées bordées de tentes de toile blanche. Sur quelques mètres carrés, ces épiceries proposent tous types de produits : cigarettes, boissons, gâteaux, ….
Le restaurant d’Hashim
Depuis six mois, Hashim Arbato, 33 ans, tient un restaurant au cœur de la communauté darfourie. Chaque jour, il sert plus de 30 clients sous la tente. A deux dinars le repas, « le commerce va et vient », raconte ce réfugié improvisé restaurateur.
29/5/2012, Léa Baron et Edouard de Mareschal
Source : Libération
Mieux vaut s’appeler Bouchard que Ben Saïd lorsque l’on cherche un emploi. Une étude de la Commission des droits de la personne confirme que dans le grand Montréal, les immigrants sont encore largement discriminés par les employeurs en raison de leur nom à consonance étrangère.
Mamadou Hady Sow vit au Québec depuis 2008. Ce Guinéen de 39 ans détient une maîtrise en biologie et une autre en génétique, mais n’a travaillé à Montréal qu’en restauration et dans les usines. « Mon nom ne sonne pas trop comme Tremblay ou Bouchard. Je n’ai jamais été convoqué en entrevue. C’est le parcours du combattant », résume-t-il.
Selon une étude publiée par la Commission des droits de la personne, 42 % des immigrants québécois d’origine africaine sont écartés dans les processus d’entrevue. Selon l’enquête réalisée auprès de 581 employeurs, la discrimination touche plus d’une fois sur trois les candidats issus de l’immigration.
« La discrimination est difficile à prouver, plus personne ne se déclare ouvertement raciste, il est facile de discriminer sans se faire prendre », explique Paul Eid, sociologue et chercheur pour la Commission des droits de la personne.
Pour réaliser son étude, le sociologue a postulé sur des postes affichés dans Internet, chaque fois en soumettant deux candidatures équivalentes, mais en prenant soin d’inscrire un nom franco-québécois sur un curriculum vitae et un nom à consonance africaine, arabe ou latino-américaine, sur l’autre.
Le taux de discrimination des candidats aux patronymes arabes est de 35 %, et de 28 % pour ceux qui sont à consonance latino-américaine. « Les employeurs ont tendance à choisir des candidats issus de leur groupe d’appartenance. C’est parfois inconscient, mais parfois aussi un mélange d’ignorance, de méfiance ou carrément un préjugé raciste », détaille le chercheur.
Selon l’étude, les candidats aux patronymes franco-québécois ont 60 % plus de chances d’obtenir un entretien d’embauche.
« Moi, je dis aux immigrants assume ton nom et bats-toi », lance Saïd Fenaoui, coordonnateur du Collectif, un organisme qui accompagne les immigrants dans leur recherche d’emploi. « Il y a des employeurs qui donnent la chance aux immigrants, il faut les trouver. J’ai moi-même vécu cette difficulté. Une personne a vu mes compétences et j’ai repris confiance », raconte ce Québécois d’origine marocaine.
Plus facile en région
Selon Saïd Fenaoui, les immigrants qui acceptent de travailler à l’extérieur de Montréal augmentent leurs chances d’embauche. Une hypothèse que l’étude de la Commission des droits de la personne n’a pas explorée.
« Faudrait voir si c’est plus facile en région. Ce que l’on sait, c’est que lorsqu’un marché de l’emploi est saturé, cela crée des conditions favorables à la discrimination », ajoute Paul Eid.
De son côté, après quatre mois de petits boulots au Québec, Mamadou Hady Sow est retourné aux études et a obtenu un diplôme d’études collégiales de technologie de l’arpentage. « Je viens d’effectuer un stage dans une entreprise qui va peut-être m’offrir un travail », espère-t-il.
29/5/2012, Isabelle Maher
Source : Le Journal de Montréal
Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, et son homologue espagnol, Jorge Diaz Fernandez, ont procédé, lundi, à l’inauguration de deux centres de coopération sécuritaire entre les deux pays, l’un au port de Tanger-Med et l’autre au port d’Algesiras.
Les deux centres, qui seront gérés par des équipes mixtes de la Gendarmerie royale et de la Sûreté nationale, et de la Garde civile et de la police nationale espagnoles, ont pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la criminalité, en particulier celle transfrontalière, devenue un sujet de préoccupation de la communauté internationale.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence notamment du ministre délégué à l’Intérieur, Charki Draiss, du général de corps d’armée Hosni Benslimane, et du directeur général de la Sûreté nationale, Bouchaib Rmil, côté marocain, et du directeur général de la police nationale, Ignacio Cosid Gutiérrez, et du directeur général de la Garde civile d’Espagne, Arsenio Fernandez de Mesa. La mise sur pied de ces centres fait suite aux trois accords bilatéraux signés entre le Maroc et l’Espagne en 2010, portant notamment sur la coopération dans le domaine de la police transfrontalière, a indiqué M. Laenser dans une allocution de circonstance, soulignant que cette démarche consacre la dynamique de la coopération fructueuse entre les ministères de l’Intérieur des deux pays et reflète les relations de bon voisinage.
Coopération fructueuse
M. Laenser a relevé que l’ouverture de ces deux centres insufflera une forte impulsion à la coopération bilatérale en matière de sécurité et contribuera au renforcement de l’expérience professionnelle des représentants des départements sécuritaires des deux pays, ajoutant que ces deux centres stimuleront la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de la prévention et de la coordination pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic de drogues et d’armes, l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.
Amitié et bon voisinage
Les équipes conjointes de sécurité chargées de la gestion de ces centres œuvreront pour l’échange d’informations et la réponse immédiate aux demandes de renseignements présentées par les autorités compétentes des deux pays, dans le cadre du respect des lois et des législations de chaque partie, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le ministre espagnol de l’Intérieur a souligné que l’ouverture des deux centres donnera une forte impulsion aux relations bilatérales de coopération, de bon voisinage et d’amitié entre le Maroc et l’Espagne, précisant que cet évènement donne une dimension stratégique à la sécurité des deux pays, en ce qui concerne notamment la lutte contre le crime organisé.
Il a ajouté que le centre du port Tanger-Med est le premier du genre à être ouvert dans un pays qui n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne, faisant savoir que des centres similaires sont établis sur les frontières avec le Portugal et la France. Par ailleurs, M. Fernandez s’est félicité des relations de coopération étroites entre le Maroc et l’Espagne à tous les niveaux, mettant en avant particulièrement la coordination sécuritaire sur les questions d’intérêt commun.
29 Mai 2012
Source : LE MATIN
La collecte et la gestion des données, sur la migration, demeurent un enjeu pour les pays du Sud, a indiqué Babacar Mbaye, directeur général du Plan au ministère de l’Economie et des Finances, expliquant que les recherches ont montré que la migration entre ces pays ‘’est beaucoup plus importante que la migration du Sud au Nord’’.
’’Il y a des recherches qui ont montré horizontalement qu’entre les pays en développement, pays du Sud, cette migration est aussi très importante et beaucoup plus importante que la migration du Sud au Nord’’, a indiqué M. Mbaye au cours de l’atelier national de formation sur les liens entre migration et développement.
‘’Ces flux migratoires ne s’opèrent pas seulement du Sud au Nord, mais aussi revêtent une dimension Sud-Sud qui, au demeurant, est beaucoup plus prononcée et moins documentée’’, a-t-il ajouté.
L’Observatoire d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) sur les migrations a tenu cette rencontre pour, selon M. Mbaye, ‘’améliorer la collecte et la gestion des données’’ sur ce phénomène.
Revenant sur le thème, le directeur général du plan a expliqué que ‘’la migration et le développement sont très liés, car les émigrés contribuent au développement du pays en finançant leurs familles et des actions de développement dans les pays d’origine’’.
‘’La migration est liée au développement parce que les personnes qui partent en migration sont des travailleurs potentiels pour le pays de départ. C’est une partie de la force du travail du pays qui va monnayer ses capacités ailleurs’’, a-t-il poursuivi.
C’est pour notamment rompre avec la dialectique Nord-Sud sur la migration et renseigner davantage sur la dynamique Sud-Sud, que le projet ‘’Facilité’’ a été mis en place pour accompagner les Etats et les régions ACP dans un processus visant à améliorer la connaissance et la gestion des flux migratoires et valoriser leur impact sur le développement. Ce projet est mis en œuvre dans douze pays pilotes dans six régions ACP.
L’Observatoire d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) sur les migrations permettra aux institutions sénégalaises, intervenant dans le domaine de la migration, d’améliorer davantage leurs connaissances ainsi que leurs capacités de gestion des questions de migration.
29/05/2012
Source : Agence de presse sénégalaise
Un pompier marocain a été tué et 10 autres blessés dans l'incendie qui s'est déclaré, lundi, dans le centre commercial « Villagio » de Doha, selon un nouveau bilan fourni par l'ambassade du Maroc au Qatar.
"Le pompier marocain Hossam Chahboun, originaire de Benguerir et travaillant pour la protection civile qatarie, a péri en accomplissant son devoir de combattre le feu et de secourir les victimes de cet incendie", a déclaré à la MAP l'ambassadeur du Maroc à Doha, Mekki Kawan, précisant que dix autres, blessés à différents degrés, ont quitté l'hôpital après avoir reçu les soins nécessaires.
Un bilan du ministère qatari de l'Intérieur avait fait état de 19 morts, dont 13 enfants et deux secouristes, et de 17 blessés.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du sinistre.
28 mai 2012
Source : MAP
Le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser, et son homologue espagnol, Jorge Diaz Fernandez, ont procédé, lundi, à l'inauguration de deux centres de coopération sécuritaire entre les deux pays, l'un au port de Tanger-Med et l'autre au port d'Algesiras.
Les deux centres, qui seront gérés par des équipes mixtes de la gendarmerie royale et de la sûreté nationale, et de la Garde civile et de la police nationale espagnoles, ont pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la criminalité, en particulier celle transfrontalière, devenu un sujet de préoccupation de la communauté internationale.
La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence notamment du ministre délégué à l'Intérieur, Charki Draiss, du général de corps d'armée Hosni Benslimane et du directeur général de la sûreté nationale, Bouchaib Rmil, côté marocain, et du directeur générale de la police nationale, Ignacio Cosid? Gutiérrez, et du directeur général de la garde civile d'Espagne, Arsenio Fernandez de Mesa.
La mise sur pied de ces centres fait suite aux trois accords bilatéraux signés entre le Maroc et l'Espagne en 2010, portant notamment sur la coopération dans le domaine de la police transfrontalière, a indiqué M. Laenser dans une allocution de circonstance, soulignant que cette démarche consacre la dynamique de la coopération fructueuse entre les ministères de l'Intérieur des deux pays et reflète les relations de bon voisinage.
M. Laenser a relevé que l'ouverture de ces deux centres insufflera une forte impulsion à la coopération bilatérale en matière de sécurité et contribuera au renforcement de l'expérience professionnelle des représentants des départements sécuritaires des deux pays, ajoutant que ces deux centres stimuleront la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de la prévention et de la coordination pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic de drogues et d'armes, l'immigration clandestine et la traîte des êtres humains.
Les équipes conjointes de sécurité chargées de la gestion de ces centres oeuvreront pour l'échange d'informations et la réponse immédiate aux demandes de renseignements présentées par les autorités compétentes des deux pays, dans le cadre du respect des lois et des législations de chaque partie, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le ministre espagnol de l'Intérieur a souligné que l'ouverture des deux centres donnera une forte impulsion aux relations bilatérales de coopération, de bon voisinage et d'amitié entre le Maroc et l'Espagne, précisant que cet évènement donne une dimension stratégique à la sécurité des deux pays, en ce qui concerne notamment la lutte contre le crime organisé.
Il a ajouté que le centre du port Tanger-Med est le premier du genre à être ouvert dans un pays qui n'a pas de frontières terrestres avec l'Espagne, faisant savoir que des centres similaires sont établis sur les frontières avec le Portugal et la France.
Par ailleurs, M. Fernandez s'est félicité des relations de coopération étroites entre le Maroc et l'Espagne à tous les niveaux, mettant en avant particulièrement la coordination sécuritaire sur les questions d'intérêt commun.
28 mai 2012
Source : MAP
"La communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence" est le thème d'un colloque qui sera organisé les 29 et 30 mai à Marrakech par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université Cadi Ayyad, en partenariat avec le conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Le colloque, qui connaitra la participation de chercheurs et spécialistes de diverses universités, sera organisé par l'équipe de recherche sur les questions en rapport avec les Marocains du monde en collaboration avec l'équipe de recherche sur la question de la qualification de la famille et perspectives de développement, indique lundi un communiqué du CCME.
Lors de ce colloque, les interventions s'articuleront autour de sept axes principaux, à savoir "l'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil". "la réalisation de l'intégration positive et les moyens de sa concrétisation", "le bilan de l'intégration et objectifs attendus", "les obstacles objectifs de l'intégration et ses défis culturels" seront également au centre des débats.
Selon les organisateurs, l'importance du colloque s'explique par le besoin grandissant d'examiner avec précision la question de l'intégration et les limites de la coexistence avec l'Autre dans les pays de résidence. Ceci est d'autant plus important que le traitement de la question de l'intégration des communautés émigrées, en général, et des communautés musulmanes, en particulier, devient une des priorités des gouvernements des pays de résidence et suscite un grand intérêt auprès des politiciens, historiens et scientifique de par le monde, souligne la même source.
28 mai 2012
Source : MAP
Un "consulat itinérant" a été récemment mis en place par le Consulat général du Maroc à Tripoli, dans le but de rapprocher les services consulaires des Marocains établis en Libye, là où ils résident.
Cette initiative vise à épargner aux ressortissants marocains "les difficultés rencontrées pour régler leurs papiers administratifs", a indiqué le Consul général du Maroc à Tripoli, Ali Lemsili, ajoutant que les fonctionnaires du Consulat se tiennent mobilisés pour assurer la réussite de cette opération qui concernera, après Misrata et Zouara, les villes de Syrte, Sebha, Al Ajilat, Al Jamil et Ragdaline.
Après le succès qu'a rencontré cette initiative dans l'ensemble des zones ciblées, il s'agit maintenant, selon M. Lemsili, d'"Âœuvrer à sa pérennisation et son extension au service des ressortissants marocains".
Le "consulat itinérant" a fait sa première escale dans la ville de Misrata, qui connaît une importante présence de la communauté marocaine, où il a été procédé à la remise de nombre de documents administratifs (passeports, cartes d'identité nationale, etc) aux expatriés marocains.
Cette opération a été également l'occasion d'octroyer une assistance juridique aux intéressés, d'apporter un soutien aux cas sociaux et d'examiner un certain nombre de problèmes auxquels font face les familles marocaines, notamment en matière de scolarité de leurs enfants.
Le "consulat itinérant" s'este ensuite déplacé à la ville de Zouara (ouest), où quelque 200 procédures ont été finalisées.
Une telle initiative revêt une importance particulière pour les Marocains résidant en Libye, dont les conditions de vie se sont détériorées à cause des violences liées à la révolution du 17 février, qui ont contraint une large partie d'entre eux à se déplacer ou à quitter le pays en attendant un retour à la normale.
28 mai 2012
Source : MAP
Les membres du Conseil d’administration du Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada (FCMRC) ont été reçus au sein de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Ottawa par S.E. Nouzha Chekrouni, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Canada. Cette rencontre a été l’occasion pour les membres du Conseil d’administration nouvellement élus de dresser le bilan des réalisations du Forum depuis sa création et de présenter leur plan d’action pour l’année à venir.
Au cours des échanges de points de vue sur la mission du Forum et ses objectifs, Mme l’Ambassadeur a réitéré son souhait de voir les compétences marocaines résidant au Canada se mobiliser dans le but de renforcer les relations maroco-canadiennes tant sur le plan des transferts d’expertise et du savoir que celui des partenariats économiques et de l’investissement.
Elle a souligné le fait que cette année coïncide avec le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et le Canada et que l’événement sera célébré à travers diverses activités les 29, 30 et 31 mai 2011 à Ottawa et le 1er et 2 juin 2012 à Montréal, en présence d’importantes personnalités marocaines et canadiennes. Les membres du Conseil d’administration ont exprimé leur enthousiasme de s’associer à ces activités et de saisir cette occasion pour faire connaître au public les objectifs du Forum.
Questionnés sur le plan d’action en préparation, les membres du Conseil d’administration ont placé comme priorité à moyen terme d’entretenir un forum permanent emprunt de dialogue et de tolérance en élaborant une base de données sous forme d’un répertoire regroupant des compétences marocaines résidant au Canada par domaine d’expertise. On y puisera les compétences appropriées quand il s’agira d’organiser des activités académiques, commerciales ou culturelles visant à consolider la coopération et la solidarité entre les deux peuples. À court terme, le Conseil d’administration concentrera ses efforts sur la mise en œuvre des conventions déjà signées entre le Forum des compétences marocaines résidant au Canada et les institutions marocaines suivantes :
Le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger(MCMRE)
L’Agence pour le Développement Agricole (ADA)
L’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II
Le Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement(MEMEE)
Mme l’Ambassadeur a réitéré la sollicitude et l’intérêt que porte Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la communauté marocaine résidant à l’étranger. Elle a également souligné l’appui et le soutien de l’Ambassade aux membres du CA en vue de la réalisation des objectifs du FCMRE et son entière disposition à accompagner cet organisme communautaire dans la réalisation de toute initiative visant le bien être de la communauté marocaine au canada et le développement économique, social et culturel du Maroc.
De leur côté, les membres du CA ont demandé à Mme Nouzha Chekrouni et à M. Mohamed Ameur d’accepter, à titre personnel, d’être les membres d’honneur permanents du FCMRE pour leurs efforts dans la création du Forum et les services qu’ils ont rendus à la communauté marocaine établie à l’étranger.
Le Forum des compétences marocaines résidant au Canada s’est donné pour mission de consolider et créer des liens entre les individus, les entreprises et les institutions canadiennes et marocaines, encourager l’investissement et le transfert de savoir-faire économique et scientifique et réaliser des projets culturels et sociaux ciblés, au Maroc et au Canada, en vue de renforcer le dialogue entre les cultures et les peuples des deux pays.
Publié le 28 mai 2012
Source : Atlas.MTI
Une belle consécration pour le cinéma marocain ! Deux réalisateurs marocains ont été récompensés lors de la clôture de la 65ème édition du Festival de Cannes.
Avant de commencer ses propres réformes, la gauche commence par gérer le legs des années Sarkozy. La première mesure phare vient de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le jeudi 24 mai, en visite à l'Université Paris-l3, elle a annoncé le retrait de la (fameuse) circulaire Guéant…Suite
LA majorité des cadres marocains (86%) souhaitent travailler sous d'autres cieux. Une proportion largement supérieure à la moyenne mondiale (69%) selon une récente étude menée au niveau international. Seuls les Français (90%) et les Portugais (97) les dépassent. C'est…Suite
Franchissant les frontières pour parfaire leur formation ou pour fuir la répression, les étudiants construisent un cosmopolitisme qui brasse les idées et les expériences en nouant des relations avec les mouvements étudiants des pays d’accueil et en construisant des organisations internationales.
C’est ce que relatent les auteurs de la première partie de ce livre et ce dont attestent les témoignages de fondateurs de l’Union internationale des étudiants née après la guerre, en 1945, après une Libération porteuse d’espoir…Suite
L’opposition municipale niçoise s’est émue vendredi de l’arrêté pris par le maire UMP de la ville Christian Estrosi qui vise à réprimer tout débordement autour des cérémonies de mariage, estimant cette mesure électoraliste et discriminatoire vis-à-vis de certaines communautés.
Christian Estrosi a annoncé jeudi que les noces à l’hôtel de ville devraient désormais se dérouler sans cris, ni sifflets, ni «drapeaux notamment étrangers», ni groupe de musique «folklorique» non autorisé, sous peine de voir la cérémonie repoussée de 24 heures.
L'édile estime que ces comportements sont «de nature à troubler (...) la tranquillité (des riverains) et la solennité de l’instant».
Pour Paul Cuturello, conseiller municipal PS, de telles mesures sont «destinées à stigmatiser les (personnes originaires des) pays du Maghreb». Pour ce candidat aux législatives dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes (celle que brigue à nouveau M. Estrosi), il s’agit «d’une nouvelle manoeuvre électoraliste pitoyable destinée à l'électorat du FN».
«Avec cet arrêté, M. Estrosi abîme l’image et la réputation de Nice sur le plan international», ajoute l'élu PS.
Pour Abderrazak Fetnan, conseiller municipal PS, ces mesures sont «des bombes sales qui préparent les élections. Il a fait exactement la même chose en direction des épiciers de nuit (pour beaucoup issus de la communauté maghrébine, NDLR) au moment des régionales» de mars 2010, a-t-il dit faisant allusion à un arrêté pris entre les deux tours de ces élections restreignant les heures d’ouverture de leurs commerce, officiellement pour empêcher la vente tardive d’alcool.
La majorité municipale, est «clairement en train de communautariser la ville», a déploré l'élu socialiste.
Le maire de Nice se montre très actif en matière de répression sur la voie publique, et pas seulement en terme de circulation automobile, avec notamment la vidéoverbalisation pour lutter contre les doubles files.
Après avoir pris en août 2011 un arrêté réglementant l’activité des artistes de rue et un autre en avril dernier pour interdire la consommation d’alcool sur les plages, dans les rues et les parcs du centre-ville, Christian Estrosi a annoncé vendredi la mise en place d’une «brigade anti-mendicité agressive». Constituée de 16 personnes, elle combine volets social (assistantes sociales, inspecteurs de l’hygiène) et répressif (policiers municipaux) dans un souci, a-t-il dit, de «meilleure efficacité».
Un arrêté municipal en date du 2 avril prohibait déjà la mendicité agressive en centre-ville, sur le port et la Promenade des Anglais notamment.
Depuis le début de l’année, au moins 189 mendiants, 44 personnes alcoolisées sur la voie publique et 36 artistes de rue ont été verbalisés, selon des chiffres fournis par la mairie.
25 mai 2012
Source : Libération/AFP
Enveloppée dans le drapeau suédois jaune et bleu, la photo de la jeune femme, qui chante pieds nus et rechigne à se maquiller, s'étale dans toute la presse scandinave qui exulte.
De son vrai nom Lorine Zineb Noka Talhaoui, cette petite brune énergique de 28 ans, née à Stockholm, a débuté comme chanteuse il y a huit ans grâce à une émission de la télévision suédoise, Idol, mais sans jamais véritablement émerger.
Euphoria, la chanson techno-pop de la victoire, l'a lancée dès le mois de mars dernier quand elle a remporté le Melodifestivalen suédois, la sélectionnant pour l'Eurovision 2012.
Loreen a expliqué samedi soir à la télévision suédoise que son succès réside dans son authenticité. « Les gens en ont marre des gadgets. Je monte sur scène les pieds nus et avec le moins de maquillage possible : c'est pour symboliser que nous n'avons pas besoin de tous ces trucs autour de nous, dit-elle. Je suis en accord avec moi-même… Je danse au ralenti, pour inviter à être calmes et détendus. »
Ses parents, venus du Maroc, sont arrivés en Suède un an avant sa naissance. C'est avec sa mère, Choumicha Talhaoui-Hansson, qu'elle a surtout vécu, à Västeras, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Stockholm. Son père, qui avait divorcé de sa mère, est mort quand elle avait 13 ans. « Sans elle (sa mère, ndlr), je ne serais pas ce que je suis », a-t-elle immédiatement reconnu après son triomphe à Bakou.
Entre Maroc et Suède
Loreen continue d'avoir des attaches familiales au Maroc. Immigrée de la seconde génération, elle dit apprécier de n'appartenir à aucune des deux cultures suédoise et marocaine. « Quand je suis au Maroc, je me sens incroyablement suédoise mais quand je suis en Suède, je sens que je suis d'un tempérament différent, que je ne connais pas toujours tous les codes de la société », explique-t-elle.
« Pour moi, ce n'est pas négatif parce que je n'aime pas les frontières, je n'aime pas la discrimination et l'appartenance à un groupe qui se compare à un autre groupe. Il est bon de mélanger les cultures », ajoute Loreen qui n'a pas hésité à rencontrer des militants des droits de l'Homme en Azerbaïdjan, avant de monter sur scène samedi.
C'est la cinquième fois que la Suède triomphe à l'Eurovision depuis la victoire du groupe Abba il y a trente-huit ans (« Waterloo »). La dernière remonte à treize ans avec Charlotte Perrelli (« Take me to your heaven »).
28/05/2012
Source : La Nouvelle République
Stupéfaction : le 6 mai, le parti néonazi Aube dorée faisait son entrée au Parlement grec. Emblème inspiré de la Swastika, salut hitlérien, Mein Kampf comme référence, idéologie raciste et antisémite, négationnisme, ratonnades contre les immigrés, menaces contre les journalistes, culte de la personnalité : Aube dorée s'inscrit dans la filiation directe du Parti national-socialiste allemand qui plongea l'Europe et le monde dans le chaos et le sang.
Cette résurgence de l'idéologie nazie ne concerne pas uniquement la Grèce. En Lettonie, fait nouveau cette année, en réaction aux critiques formulées contre la marche annuelle des anciens Waffen SS, le président de la République a soutenu ces derniers. En Autriche, le FPÖ, parti d'extrême droite qui vit dans la nostalgie du IIIe Reich, est favori des prochaines élections parlementaires. En Hongrie, la Garde hongroise, héritière de la milice du parti des Croix fléchées qui organisa naguère l'extermination des juifs et des Tziganes, terrorise aujourd'hui les juifs et provoque des ratonnades et des meurtres de Roms.
Cette résurgence a été rendue possible par un minutieux travail de remise en cause du vivre-ensemble orchestré par les partis d'extrême droite ayant adopté la stratégie élaborée aux Pays-Bas par le Parti pour la liberté de Geert Wilders au début des années 2000. Celle-ci consiste à cacher le discours de l'inégalité des races derrière le masque culturel de "la lutte contre l'islamisation de l'Europe".
A la faveur d'une crise économique et sociale qui favorise la recherche frénétique de boucs émissaires et qui renforce la crainte du déclin du Vieux Continent, cette stratégie s'est révélée redoutablement efficace. Elle a ainsi permis à des partis d'extrême droite prétendument "dédiabolisés" d'être des soutiens ou des membres de coalitions gouvernementales et a contribué à banaliser les expressions du racisme et de l'antisémitisme au sein des sociétés européennes. Au final, cette extrême droite prétendument "dédiabolisée" a préparé le terrain aux partis avec lesquels elle partage l'idéologie raciste et antisémite mais qui, à l'instar d'Aube dorée, peuvent désormais conjuguer succès électoraux et expression ouverte de leur haine.
Face à cette situation terrifiante qui s'incarne aujourd'hui dans l'entrée de députés néonazis au Parlement grec, nous affirmons en solidarité : "Nous sommes tous des juifs grecs !" Nous n'acceptons pas qu'en Grèce comme ailleurs sur notre continent, des juifs, des immigrés, des musulmans, des Roms ou des Noirs aient peur pour leur vie parce qu'ils sont ce qu'ils sont.
Nous appelons tous les citoyens, les partis politiques, les syndicats, les forces de la société civile, les intellectuels et les artistes à s'opposer à l'extrême droite en faisant vivre le rêve européen. Le rêve européen pour lequel nous nous engageons, c'est celui d'un continent qui se souvient qu'il s'est construit sur les ruines laissées par le nazisme et dans le souvenir de la Shoah. C'est celui d'un continent débarrassé du racisme et de l'antisémitisme. C'est celui d'un projet de société fondé sur un vivre-ensemble par-delà les frontières.
Mais pour que ce rêve s'incarne à nouveau, il est urgent de mettre fin à deux dogmes. Le dogme de l'austérité tout d'abord, qui provoque des ravages au fondement du succès des partis populistes et qui limite les perspectives de la jeunesse européenne au remboursement de la dette, comme si des générations entières devaient être sacrifiées sur l'autel de la rigueur perpétuelle.
Le dogme de "l'Europe forteresse" ensuite, qui favorise le développement de discours anti-immigrés ainsi que la fermeture des frontières alors même que l'Europe a besoin d'immigration si elle veut préserver un élément fondamental de l'identité européenne d'après-guerre : son système de protection sociale.
Il est désormais primordial pour les institutions européennes de renouer avec une aspiration à la démocratie, au progrès social, à la promotion de l'égalité entre les individus et à la protection de ceux sur qui se concentrent des violences raciales et sociales exacerbées par la crise.
Alors que l'idée d'Europe est souvent décriée, il nous paraît fondamental de faire plus d'Europe, plus intensément, plus rapidement, plus fortement, et de redonner un souffle puissant au rêve européen. A ne pas faire vivre ce rêve, nous nous condamnerions à déambuler au milieu d'un cauchemar, en Grèce comme ailleurs en Europe.
LE MONDE | 28.05.2012 à 15h26 • Mis à jour le 28.05.2012 à 15h26
Par Anthony Giddens, sociologue, Adam Michnik, historien, Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix et écrivain, ....
Source : Le Monde
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Acquérir de I ‘expérience, améliorer le salaire, booster la carrière, se former. .. sont les principales motivations des Marocains qui s'expatrient...Suite
Au cœur de la Provence, dans une Sanary-Sur-Mer ensoleillée, baignant dans la douceur de vivre méditerranéenne, Photomed a soufflé sa deuxième bougie, mettant à l'honneur une pellicule marocaine perspicace et condensée...Suite